st celui qui, dissipant les épaisses ténèbres qui enveloppent le cœur
humain
, découvre ses pensées les plus secrètes, pénètre
uir du bonheur que le sort nous avait accordé. Elle envisagea le cœur
humain
dans toutes les situations, le montra sous toutes
e, celle de mœurs. Aux regards de tout homme un peu réfléchi, le cœur
humain
offrira sept ou huit nuances bien marquées, bien
tères, qui sont les chefs-d’œuvre de notre scène. Sans doute, le cœur
humain
présente encore d’autres nuances, comme l’inconst
onds, ces saillies qui décèlent de nouvelles découvertes dans le cœur
humain
? Je n’ai parlé jusqu’à présent que de la seule m
pas d’être doué d’un esprit observateur, de savoir lire dans le cœur
humain
, d’en arracher les secrets, il faut encore savoir
nergiques, ces profondes saillies qui souvent décèlent ce que le cœur
humain
a de plus mystérieux, que le dernier mot d’une co
éunir ce qu’elles ont de plus intéressant ! Qui croirait que l’esprit
humain
ait pu s’élever jusque-là ? Il a pourtant surmont
s principaux et des situations où il les a placés. Mais comme le cœur
humain
a un attrait irrésistible pour tout ce qui peut t
men d’un des ouvrages les plus parfaits qu’ait jamais conçus l’esprit
humain
; à cette composition si sublime, si étincelante
deur que lui seul a connue, d’un côté il lui a découvert tout le cœur
humain
, lui a montré la société entière, tous les vices
traits cependant sont éternels, dureront aussi longtemps que le cœur
humain
; et ce sont eux que Molière a saisis avec une vé
’être aimé, c’est une idée aimée que l’imagination a revêtue de forme
humaine
, le rêve qui cherche à se réaliser. Ils embelliss
devoir ? Jetons un rapide coup d’œil sur le représentant des passions
humaines
il y a deux cents ans, sur Molière, sur Alceste ;
laisante. Le comique a sa source dans les contradictions de la nature
humaine
, dans le jeu multiforme des passions et des affai
e fâché, » dit Gros-René. Molière, c’est la voix même de la faiblesse
humaine
; il ne devait pas croire à l’héroïsme ; la faibl
’acte ? La lutte, la lutte de la liberté et de la nature. La personne
humaine
tend à son but à travers une route barrée ; les o
édies sont régies par la loi unique de l’art, la loi unique de la vie
humaine
; la forme diffère, l’essence est une. Que demand
du triomphe : la solidarité nous prend au cœur, et toutes les gloires
humaines
sont les nôtres. Molière nous refuse ces transpor
e pas devant lui. Le bon sens a des pieds, il n’a pas d’ailes ; l’âme
humaine
est faite pour apercevoir au-dessus de lui des ho
d homme a nommée le caractère même et le signe distinctif de l’espèce
humaine
sur la terre, l’espérance n’a pas dit un mot. Vou
le bonheur est une passion, il est aussi et surtout une action. L’âme
humaine
est une substance et une force ; cette force est
Un petit nombre de sentiments constituent le fond divin de la nature
humaine
. L’amour de la patrie, l’amour paternel ou matern
s que j’ai tous nommés, et qui constituent le fond divin de la nature
humaine
. — Les Dieux sont unis dans l’Olympe, où Hébé leu
ut être aussi le lieu de leur bonne harmonie. Dans une large poitrine
humaine
tous les sentiments pathétiques peuvent battre à
ragédie des hauteurs de l’impersonnalité divine dans des régions plus
humaines
et plus personnelles, il ne creusa pas profondéme
s’unir avec Dieu196, et l’importance infinie conquise par la personne
humaine
est le trait le plus profond et le plus général d
e avaient combattu, qui combattaient en eux, et dont la lutte plus qu’
humaine
est l’essence du tragique, furent reléguées à l’a
, c’est-à-dire des sentiments à la fois généraux et généreux de l’âme
humaine
., dans le for intérieur de la Famille et de la So
s sentiments pathétiques, remontés du théâtre sanglant de la tragédie
humaine
au séjour idéal de leur concorde harmonieuse ? Le
ose donc, en somme, de trois éléments : 1º L’absurdité de la personne
humaine
, en lutte contre le Divin ; 2º La félicité souria
dénouement du drame comique me montre le triomphe réel de la personne
humaine
dans sa destruction apparente, et le dénouement d
i la tragédie des Indiens est sans pathétique, sans véritable intérêt
humain
, parce qu’elle roule presque tout entière sur la
s comme société politique seulement, mais comme individu, la personne
humaine
revêtit pour la première fois une dignité au moin
i avaient déjà fait commencer. Il devint subjectif. L’analyse du cœur
humain
, la peinture des caractères remplacèrent sur la s
guerre des Dieux. Mais il ne faut pas exagérer ce prix de la personne
humaine
, au point de supposer que l’homme put dès lors ce
uelles et morales de ses héros tragiques, et n’empêche pas ce qui est
humain
en eux de se développer librement. Ses figures co
ar leur antagonisme divin font l’intérêt du drame : c’est la personne
humaine
, avec ses faiblesses et sa grandeur. Montrer le c
personne humaine, avec ses faiblesses et sa grandeur. Montrer le cœur
humain
, créer, en Angleterre, des caractères individuels
les de la pièce. En outre, Alceste a beau être brouillé avec le genre
humain
, il tombe dans les filets d’une femme, il aime, e
posé à augmenter légalement avec Célimène le nombre de ces exécrables
humains
, « pires que des loups, des vautours ou des singe
eux, témoins impassibles et souriants de l’escarmouche de la personne
humaine
contre leur majesté. Ici Molière est en défaut. L
sont tranquilles ! Ils savent combien vaine est la lutte que la folie
humaine
ose engager contre eux. Ils en rient dans l’Olymp
es ; il faut, au contraire, que sur la scène comique, la personnalité
humaine
demeure inébranlable, et qu’indifférente, dès le
emble à un parterre soigneusement ratissé, émondé, élagué ; la nature
humaine
est mutilée ; « les âmes, comme les corps, manque
onie se réalise par l’union de la nature divine et de l’individualité
humaine
. Un homme parmi les hommes est Dieu, et Dieu est
Dieux grecs, dans les fables où ils se rapprochent trop des passions
humaines
, offre un contraste avec la grandeur des idées re
merveilleuse la plus difficile de toutes les sciences, celle du cœur
humain
. Pour connaître Molière d’une manière complète, i
éments instinctifs de l’esprit, on peut en déduire la science du cœur
humain
. Ce sont les moralistes psychologues, parmi lesqu
eries de caractère. Quoi de plus comique que l’exposition de la folie
humaine
, qui se croit seule sage, et qui, malgré ses préc
de celte exposition, on peut déduire les lois qui gouvernent l’esprit
humain
, le théâtre s’élève à la hauteur d’une chaire de
elle de tout homme doué de bon sens, c’est-à-dire des bons sentiments
humains
; elle est la morale dans son essence, la morale
que je viens d’indiquer et non volontairement, qui constitue la folie
humaine
. Et celle folie affecte non seulement les infortu
et pervers. C’est ce tableau de la déraison inconsciente, de la folie
humaine
représentée avec tous ses caractères essentiels e
s caractères n’est réellement artistique, tous représentent la nature
humaine
exactement telle qu’elle est. Parfois il les a ti
tions tirées de ces faits, à découvrir les lois qui dirigent l’esprit
humain
dans son activité. Et que l’on ne pense pas qu’il
s en est-il beaucoup, parmi ceux qui se sont livrés à l’étude du cœur
humain
, qui aient, je ne dis pas dépassé, mais même atte
les hauteurs auxquelles Molière est parvenu? Ce qu’on entend par cœur
humain
, dans le langage usuel, étant les éléments instin
prit, c’est-à-dire les sentiments et les passions, la science du cœur
humain
consiste dans l’exposé des effets naturels qu’ils
de mauvaise nature. Or, comme ces éléments varient suivant les races
humaines
et suivant les individus d’une même race, l’unité
Il n’y a pas d’autre cause à la diversité de la morale dans l’espèce
humaine
, question qui a toujours occupé les philosophes.
es fous comme vous.» Dans sa quatrième satire, écrite sur les folies
humaines
, Boileau a exprimé en ces termes la même pensée.
Horace avec deux mots en ferait plus que vous. » La science du cœur
humain
est, on le voit, essentiellement pratique chez Mo
une multitude de notions fortes exactes pour aider à juger la nature
humaine
telle qu’elle est dans ses plus vilains côtés. Ma
e ceux qui les donnent. L’intérêt personnel domine tellement l’esprit
humain
que, dans les circonstances où l’action paraitrai
ont leur délicatesse, Molière, à qui rien de ce que renferme le cœur
humain
ne reste inconnu, nous apprend que les sentiments
ur ne saurait l’attendrir, puisqu’il est dénué de tous les sentiments
humains
; mais elle devient une circonstance qui met en r
pour cela le séducteur ? Il a flatté deux passions puissantes du cœur
humain
: l’orgueil et la vanité. La promesse que Don Jua
e soit ce monstre, il s’en trouve de plus hideux encore. Si la nature
humaine
, hélas ! a des limites du côté du bien, il semble
e qui a pour but de modifier, s’il se peut, cet état par des procédés
humains
et surtout par une longue habitude d’un travail p
t mille francs j’aurai droit de pester contre l’iniquité de la nature
humaine
, et de nourrir pour elle une immortelle haine.
les hommes devraient être laits d’autre sorte. » Telle est la nature
humaine
; il en a toujours été, et il en sera toujours de
eu d’équité, pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts
humains
nous donnent dans la vie des moyens d’exercer not
n principe, puisqu’ils sont un mal involontaire, inhérent à la nature
humaine
, et que ce mal peut devenir une source de bien. O
rait perdre son procès pour avoir le droit de haïr davantage le genre
humain
. Molière a su rendre avec beaucoup de naturel ces
phes et moralistes, qui êtes assez peu versés dans la science du cœur
humain
pour affirmer que l’homme est toujours doué de ra
lètement exposée, la partie la plus essentielle de la science du cœur
humain
, l’aveuglement de l’homme par ses passions, même
enseignement qui sera, de tous les temps, celui de la science du cœur
humain
. Néanmoins, les préceptes de morale ne font pas d
ées de son frère. Celle qui est basée sur l’imperfection de la nature
humaine
mérite d’être citée. La raison complète n’est poi
ler et s’enfuir. A l’égard de tout ce qui concerne la science du cœur
humain
dans ses manifestations normales et anormales, ce
actère incomparable, enfin un savant professeur de la science du cœur
humain
. AMPHITRYON L’amour, ai-je fait observer en
tés. » Qu’il nous soit permis d’ajouter: c’est la faute de la nature
humaine
, car elle est ainsi faite. C’est incontestablemen
leçons de psychologie pratique basée sur la connaissance de la nature
humaine
. En regard des excellents effets qui résultent de
e. En regard des excellents effets qui résultent des procédés doux et
humains
, il ne manque pas de montrer les mauvais résultat
fait-il pas commettre, même aux plus sages ! Dans la science du cœur
humain
, répéterai-je encore ici, il est bien difficile d
dans le droit chemin de la sagesse et delà raison. A côté de la folie
humaine
, la raison trouve dans cette œuvre une place pour
Il avait très bien vu par conséquent que tout ce qui sort de l’esprit
humain
n’est pas facultatif, et qu’il est dans la destin
identique. L’égoïsme, qui prédomine si souvent dans toutes les folies
humaines
et que Molière n’a pas manqué de mettre en sailli
ontré, comme toujours, psychologue irréprochable, décrivant la nature
humaine
telle qu’elle se montre d’après les lois auxquell
de la perfection avec laquelle il a découvert tous les replis du cœur
humain
, ont cru devoir rattacher cette perfection à ce q
sique, est dirigé par des lois naturelles, et que, si dans l’activité
humaine
il y a réellement une place réservée au libre arb
Les passions peuvent s’emparer d’une manière si complète de l’esprit
humain
qu’elles y étouffent d’une manière absolue les se
igion ». Cette morale, fondée sur la seule considération de l’utilité
humaine
, il osa l’enseigner, de la scène, à ce parterre d
; d’un dévot qui subordonne aux devoirs envers le ciel les sentiments
humains
et sympathiques, Molière n’a qu’un cri : « Vous o
s du xviiie siècle, mais conservant un sens positif de la discipline
humaine
qui ne se retrouvera guère que, de nos jours, che
les médecins, au temps de Molière, ne connaissaient guère l’organisme
humain
? « Ils savent, la plupart, de fort belles humani
xcellentes choses que nous ayons ». Il croit aux progrès de la pensée
humaine
, s’appuyant chaque jour sur l’expérience. Ce qu’i
s… C’est la nature qui triomphe de toutes les entraves que l’égoïsme
humain
prétendait lui imposer, et Molière chante ce trio
mais nous verrons que la religion qu’il admire n’oblige en somme les
humains
qu’à bien vivre et ne s’appelle catholicisme que
e souci de la foi, la préoccupation du salut, le mépris des bassesses
humaines
sont exaltés avec une passion incroyable, ne pour
de ne pas la sacrifier : Allons, ferme mon cœur ; point de faiblesse
humaine
! Mortifiez vos sens avec ce mariage Et ne me rom
ence, la vie contraire à la nature. Derrière les grilles, la personne
humaine
cesse d’être libre, la femme voit sa beauté se fa
l’un et l’autre la nécessité permanente d’accommoder, avec l’opinion
humaine
qui évolue, l’appréciation des actes des hommes q
haudières bouillantes dans un problématique enfer, mais des sanctions
humaines
qui nous préoccupent en fait bien davantage. Est-
On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est
humaine
et traitable : Ils ne censurent point toutes nos
ts obtenus » ? « Faites votre devoir », dit encore Molière à tous les
humains
. Votre devoir de père, de mère, de tuteur, de fil
Molière souffrait de cette nécessité d’accommoder avec la médiocrité
humaine
cette pensée pure qui se trouve chez les meilleur
tissait Pascal. C’est cette relativité dans la conception d’une vertu
humaine
qui me semble donner à la morale de Molière une v
ommes, d’indulgence pour leur foiblesse, qu’un ami véritable du genre
humain
en doit avoir ; & tout-à-coup, sans toucher a
ns les faire contraster, puisqu’Alceste est l’ennemi déclaré du genre
humain
, & que Philinte, loin d’être l’ami déclaré de
I. ALCESTE, PHILINTE. Philinte. Vous voulez un grand mal à la nature
humaine
! Alceste. Oui, j’ai conçu pour elle une effroyab
e prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des
humains
. Philinte. Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-
emps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grace à la nature
humaine
; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et
Oui, je vois ces défauts dont votre ame murmure, Comme vices unis à l’
humaine
nature ; Et mon esprit enfin n’est pas plus offen
point avec un Misanthrope. Tous deux détestent presque également les
humains
: ils ne sont différents que par la maniere dont
capitales spécialement consacrées à la peinture des mœurs et du cœur
humain
, qui n’aient subi ce travail d’investigation, cet
fet, une bien grande puissance d’observation, un talent profondément
humain
, pour que les réalités vinssent de la sorte se pl
t qui souvent est le fruit funeste de l’observation attentive du cœur
humain
(quoi qu’en disent les consolantes doctrines de D
qui de son coup d’œil observateur avait embrassé notre pauvre nature
humaine
et a « pénétré le fond de tant de cœurs cachés18;
mélancolie qu’à la gaieté, et voir surtout le côté triste des choses
humaines
; mais ses plaintes amères contre l’humanité, qu’i
et ses vices particuliers ; l’autre, le fond invariable -de la nature
humaine
. D’une part, s’élevant au-dessus des scènes de la
pays ; de l’autre, saisissant le côté mobile et fugitif de la nature
humaine
, il vivifie ses conceptions par les traits piquan
divers et ondoyant 23 ; »suivre et saisir, dans le labyrinthe du cœur
humain
, les passions, ces Protées aux mille métamorphose
vateur, ou du moins n’ouvrant les yeux que malgré lui sur les misères
humaines
, doué d’un flegme utile, d’un esprit facile et ac
er le bonheur de sa vie, oubliant, lui le profond connaisseur du cœur
humain
, que la reconnaissance ne tient pas lieu d’amour3
us pas cet esprit observateur qui a vu de près le néant des grandeurs
humaines
41 ? Et cette Célimène, qui se rit de l’amour qu’
de douleur, un être symbolique, un mythe, la vertu incarnée, l’idéal
humain
. Tous sont d’accord en somme pour le grandir sans
par exemple, tel portrait, telle peinture de cœur, tel cri de vérité
humaine
: et on les interprète en faveur de la thèse. L’i
qu’il s’agit de La Bruyère, qui nous a laissé, lui aussi, une comédie
humaine
intéressante encore, pour être d’un moraliste. Le
isères, allant aux causes et absolvant Armande au nom de la faiblesse
humaine
qu’il sent en son propre cœur et de l’éternelle f
mme comme Molière doit être à lui-même un champ d’études, un document
humain
très riche et très complet, comme nous disons dan
l les voit dans la bouche d’autrui. »Il veut un grand mal à la nature
humaine
, mais il la souhaiterait volontiers pire encore,
pris de l’effet que cela produit ; et pour apprendre à vivre au genre
humain
, il lui rompt eh visière, il le privé de son agré
proche, il se met toujours en boule. Ce même homme qui exige du genre
humain
, de ce pauvre genre humain que nous sommes, toute
en boule. Ce même homme qui exige du genre humain, de ce pauvre genre
humain
que nous sommes, toutes les perfections, tous les
ndrait à ce compte la vie de relation, c’est-à-dire, en somme, la vie
humaine
? — Puis, si nous nous arrogeons le droit de repr
à leur bonne sœur l’Église, afin de partager, eux, gardiens des lois
humaines
, l’inviolabilité que confère aux prêtres la loi d
t mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature
humaine
Et de nourrir pour elle une immortelle haine ! E
cause est juste, l’indignation est de bon aloi, non contre la nature
humaine
, mais contre Tartuffe, Grippeminaud et Brid’Oison
assez pur, assez complet pour se permettre d’anathématiser la nature
humaine
. Il n’est pas pour le mensonge, il est pour la so
crie par la bouche de Philinte : … Faisons un peu grâce à la nature
humaine
! Et Labiche dans son amusant vaudeville, Le Mis
avers et pour ces abus même qu’entraîne la constitution de la société
humaine
et sans lesquels elle ne fonctionnerait qu’en rec
vergnat. L’homme chagrin voit tout en gris, se méfie de tout le genre
humain
, croit que tout le monde ment, il cherche toujour
bon Molière qui fut le plus Français des hommes, c’est-à-dire le plus
humain
!
les mêmes sujets. Ce sont deux moralistes, deux connaisseurs du cœur
humain
, deux princes, deux rois de l’éloquence. Après av
sentiment amer les avertit qu’ils ne font pas en eux-mêmes à l’espèce
humaine
tout l’honneur quelle peut recevoir. Ils gardent
longtemps, quelquefois toujours, la prétention d’ouvrir dans le cœur
humain
la noble source des larmes. Et lorsqu’enfin, vain
ières années de sa vie, pleines de succès et de cette sorte de gloire
humaine
où il avait aspiré, furent empoisonnées de cette
ents d’un vrai philosophe, cet ingénieux censeur de toutes les folies
humaines
, en a une plus extraordinaire que celle dont il s
, reconnaissaient qu’Aristote n’est pas l’unique législateur du genre
humain
, que Rome enfin, celte grande Rome qui rendit à l
i encore. Ce travail est le récit d’un combat dont l’enjeu est d’âmes
humaines
. Quoique je n’y sois point neutre, je veux néanmo
ie : combien elle sert à entretenir ces secrètes dispositions du cœur
humain
, soit qu’il ait déjà enfanté l’amour sensuel, soi
reconnaît le philosophe, l’homme qui a sondé les profondeurs du cœur
humain
. Non ! La tristesse que le poète nous communique
provient d’une autre cause. Loin d’avoir sondé jusqu’au fond le cœur
humain
, Molière, ayant éteint le seul flambeau qui puiss
consolation et tout refuge. Ah ! ceux qui savent voir le fond du cœur
humain
ne rient pas et ne désespèrent pas ! Ils ne s’arr
ne répondrait pas assez aux vœux de la secrète dépravation dont l’âme
humaine
est toujours plus ou moins atteinte. Il y faut le
use, voilà ce qui a fait sa fortune. Telle est la corruption du genre
humain
: De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement a
ait, elle a créé la plus haute éloquence qui puisse décorer la pensée
humaine
. Tous les peuples chrétiens, et en particulier la
conquête de la vérité. Car telle est encore l’excellence de la nature
humaine
que tout orateur doit annoncer qu’il va chercher
ment grands ont voulu qu’elle fût hardie. Rarement les considérations
humaines
ont prévalu sur le devoir qui ordonnait aux prédi
s. Si Louis XIV avait davantage et plus lot écouté l’Église, le genre
humain
prenait une autre direction. L’Église n’est pas r
thode invariable de ses discours, étudiée sur le profond de la nature
humaine
, il expose nettement et fortement les pensées qu’
que abondantes que nous les concevions, ne pourront rassasier le cœur
humain
? » A ce tableau, prolongé et repris sous toutes
du philosophe comique, et ce langage donne une autre leçon de dignité
humaine
à la foule des courtisans. L’orateur termina, sui
ions des forces du dogme chrétien aux faiblesses sans nombre de l’âme
humaine
. Deux événements seulement sont à noter dans le c
pour excuser et justifier sa passion, une doctrine plus commode, plus
humaine
, une doctrine corrompue et corruptrice. Cette doc
oins d’être un amusement puéril et indigne de la grandeur de l’esprit
humain
, le poème dramatique doit offrir un abrégé de la
l’esprit humain, le poème dramatique doit offrir un abrégé de la vie
humaine
; il doit se terminer toujours comme elle se term
e. Vous connaissez bien le parterre, mais vous connaissez mal le cœur
humain
, ou vous ne le connaissez que pour en flatter hon
je parle et le ciel voit mon cœur ! … Ne regardez point aux intérêts
humains
, Quand vous suivez du ciel les ordres souverains.
ne œuvre frivole et fausse dans le rang des chefs-d’œuvre de l’esprit
humain
. C’est le bénéfice des Provinciales, que l’ennui
devine et démasque l’hypocrite qui trompe les autres ; sondant l’âme
humaine
à des profondeurs dont l’auteur comique ne sait p
ucte comme à Orgon, Cléante aurait sujet de répondre : Les sentiments
humains
, mon frère, que voilà ! Humains ou non, la parodi
it sujet de répondre : Les sentiments humains, mon frère, que voilà !
Humains
ou non, la parodie de Molière n’empêche pas qu’il
ie à l’égal de la fausse ; il s’avilira en s’interdisant, par respect
humain
, de montrer des sentiments de piété qui sont dans
chés, ils se dérobent, ou ils ferment les yeux ! … Leur dévotion est
humaine
, est traitable : Ils ne censurent point toutes no
le zèle dans autrui, mais eux-mêmes cèdent à la crainte et au respect
humain
. Or, selon Bourdaloue, de ces deux caractères le
rète des intérêts de Dieu. Parlez tant que vous voudrez de dévotion «
humaine
et traitable, » de bonnes actions silencieuses po
st un des grands travers, un des grands et redoutables vices du genre
humain
. Mais, s’il s’agit d’une peinture de l’humanité,
s sa comédie une espèce d’apocalypse des destinées tragiques du genre
humain
. Il leur dirait que ce nom de Misanthrope, qu’ils
t son ami et sa maîtresse, ne dit lien qui justifie sa haine du genre
humain
, et surtout ne fait rien qui soutienne l’emphase
naître les mystères, n’a point de secret qui puisse contraindre l’âme
humaine
à rire des vices, c’est-à-dire des difformités et
nt parasite que l’auteur anglais accole à cet absurde ennemi du genre
humain
; et d’un autre côté, à cause de la part de lui-m
reprochent toujours de rire d’un honnête homme ; elle afflige le cœur
humain
comme tout spectacle d’un mal sans remède. Du moi
désordre produit par la passion qui veut se porter au-delà des forces
humaines
, loin d’accroître ses puissances possibles, les a
es ; les simples fidèles y sont obligés, et c’est la gloire de l’être
humain
. Par la prière, par l’aumône, par les bons exempl
proximo suo. Voyez comme la loi de l’Évangile est haute et féconde et
humaine
, et comme cette sagesse du monde qui parle sur le
rien ! Écoutez encore Philinte : … Faisons un peu grâce à la nature
humaine
Et voyons ses défauts avec quelque douceur… Il f
extrême corruption. Toute la grâce que nous pouvons faire à la nature
humaine
, c’est de la reconnaître faible ; cette compassio
oups pleins de rage. Oui, je vois ces défauts... Comme vices unis à l’
humaine
nature. L’homme qui parle ainsi s’accuse de ne p
seraient libres de lui obéir. Les vices ne sont pas unis à la nature
humaine
. La nature humaine n’est que faible ; elle ne se
lui obéir. Les vices ne sont pas unis à la nature humaine. La nature
humaine
n’est que faible ; elle ne se contraint pas au ma
tement des deux côtés la même philosophie, la même fille de l’orgueil
humain
et de l’amour de soi, ici furieuse, là indifféren
rien produit qui puisse avoir la moindre bonne influence sur le genre
humain
. A cause de cela je ne sais quoi de lugubre plane
e cette pompe d’austérité qui se pique de ne tolérer aucune faiblesse
humaine
. Mais d’un autre côté je ne trouve pas que ce cou
que nous avons déjà cité, Molière a cependant voulu corriger l’espèce
humaine
, et même, si nous l’en voulons croire, il l’a fai
ucte comme à Orgon, Cléante aurait sujet de répondre : Les sentiments
humains
, mon frère, que voilà ! Humains ou non, la parodi
it sujet de répondre : Les sentiments humains, mon frère, que voilà !
Humains
ou non, la parodie de Molière n’empêche pas qu’il
st sans pénétration257. Ses comédies, trop locales pour être vraiment
humaines
, ne sont que des satires empreintes d’un caractèr
gulier et plus complet que celui d’Aristophane. Il a étudié la nature
humaine
d’après une méthode plus arrêtée et plus philosop
ut moral268. Elles ne pénètrent pas dans les tortueux replis de l’âme
humaine
, et de l’âme compliquée par la société269. Elles
atique ; autant vaudrait entreprendre l’histoire universelle du genre
humain
. Les plus savants se sont contentés d’écrire un c
je vous prie, si ce travail eût été fait, des mille nuances de la vie
humaine
, seulement à partir d’Aristophane ou seulement à
mment ils vivaient ; ils se sont préoccupés des violences de l’espèce
humaine
, ils ont négligé d’en raconter les mœurs, les grâ
in lointain, favorable à la poésie autant qu’à la réalité, les choses
humaines
vous apparaissent sous un jour tout nouveau. Tell
lle est Je drame sans fin ; elle a l’Univers pour témoin, et le genre
humain
pour complice ; elle réunit au génie et à l’expre
ophie où se doit rencontrer, à la longue, le poème universel du genre
humain
! Cette image à faire de la ville où fut engendré
nt passés à l’état des fossiles, ces courtisans, la honte de l’espèce
humaine
. — Ils étaient cependant les maîtres absolus de c
culée, et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face
humaine
. — En effet, ils sont des hommes ! » Pis que des
a voix compte, et sa voix donne l’empire ! Que si le chapitre du cœur
humain
est à ce point soumis au changement, à l’aventure
draient pas tuer une mouche, et qui désirent, tout haut, que le genre
humain
n’ait qu’une tête… Oui, Suzon soyez-en sûre, ils
’une tête… Oui, Suzon soyez-en sûre, ils couperaient la tête du genre
humain
! D’où il suit qu’il est fort nécessaire de tenir
sse et vous voilà, de prime abord, au niveau de toutes les adorations
humaines
, au-dessus de tous les blâmes ! Vous êtes jeune,
se façon de tout dire, profond sentiment, non seulement des ridicules
humains
, mais encore des misères humaines ; sa comédie av
ntiment, non seulement des ridicules humains, mais encore des misères
humaines
; sa comédie avait quelque chose de grave et d’in
ur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement la critique est plus
humaine
que le public. La critique se souvient par reconn
ef-d’œuvre inimitable, un des monuments les plus glorieux de l’esprit
humain
, ce n’est point ici la question : le Misanthrope
e son honnêteté, un peu imparfait parce que la perfection n’est point
humaine
. On sent une joie sincère à voir Eliante, par sa
ucun mot qui ne parte du cœur ; quand il déclare que L’ami du genre
humain
n’est pas du tout son fait, et quand il condamne
tre sage à leurs yeux. PHILINTE. Vous voulez un grand mal à la nature
humaine
? ALCESTE. Oui, j’ai conçu pour elle une effroyab
ous forge ; Tirons-nous de ce bois et de ce coupe-gorge. Puisqu’entre
humains
ainsi vous vivez en vrais loups, Traîtres, vous
mille francs, j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature
humaine
, Et de nourrir pour elle une. immortelle haine 14
une maîtresse infidèle, se sauve en un désert et fuit l’approche des
humains
146, oubliant que le devoir de l’homme de bien es
re. D’autres ont fouillé plus avant dans les ondoyants replis du cœur
humain
ou tout au moins en ont plus minutieusement analy
Molière lient encore à ce qu’entre tous nos écrivains, si clairs, si
humains
qu’ils aient été, il a le don de clarifier et d’«
Dimanche et d’une façon plus générale de se placer au-dessus des lois
humaines
et divines qui régissent la Société ? C’est le pr
sagacité, tels sont les héros raciniens. Quelle connaissance du cœur
humain
, quelle expérience des passions ne faut-il pas av
r abord. Il en coûte parfois à la vérité psychologique, car la nature
humaine
est plus variée, plus ondoyante, plus difficile à
illustres, est une des plus éclatantes personnifications de l’esprit
humain
; et il a pour nous le mérite attrayant d’être un
uteurs dramatiques poursuivent le beau dans la représentation du cœur
humain
, comme les sculpteurs dans celle du corps, lis ch
Dans une mesure fixée par son goût, il outre les vertus ou les vices
humains
, afin d’attacher les regards par des traits saill
idées morales, que ses livres sont de grands tableaux de l’expérience
humaine
, qui ont par nature une influence morale. Seuleme
œurs, même artistiques et arrangées à sa fantaisie, ce sont les mœurs
humaines
, c’est l’humanité qu’il peint. Nous ne pouvons vo
tirer ses types ? Pouvait-il se livrer à l’étude approfondie du cœur
humain
sans être guidé par des principes et sans tirer d
lus sérieux de la création. Rien ne donne plus de gravité à la figure
humaine
qu’une grande barbe ; donc le singe est absolumen
édie doit donc nous montrer, au contraire, le triomphe de la personne
humaine
, conservant sa sécurité infinie au milieu même de
et engendré quelque œuvre d’art, qui s’impose à l’admiration du genre
humain
. Critique de l’idée du beau Lors même que l
un scrupule m’inquiète et m’arrête. Je ne suis pas sûr que le langage
humain
ne se trompe pas, et que toutes les œuvres qui po
les, des personnages ridicules, en un mot, le petit côté de la nature
humaine
; mais cela, je n’en suis pas aussi sûr. Voilà ma
faire paraître son imagination ou son esprit, mais à peindre le cœur
humain
et à être vrai, qu’en un mot son comique est un c
t elle ne se défie point de l’enthousiasme. Elle est femme, et rien d’
humain
ne lui est étranger. Elle ne s’efforce pas de dev
érieure qui concilie toutes choses est trop cachée, pour que l’esprit
humain
ne coure pas la chance presque infaillible, en la
’admiration des hommes en général, ou d’une portion éclairée du genre
humain
. Fidèle à ces deux principes, Uranie n’est pas la
oétiquement, laides moralement, sont l’objet de l’admiration du genre
humain
, Uranie sait qu’elle doit dompter son goût ou son
? Uranie ne tardera pas à reconnaître, pour la justification du genre
humain
, qu’un souffle de moralité inspire ce poème qui r
que cet athée faisant honneur aux plus nobles sentiments de la nature
humaine
, atteste sa divine origine. Entre ces deux limite
il mit ses leçons en pratique ; profond dans la connaissance du cœur
humain
, il en développa les ressorts avec une sagacité é
in, il en développa les ressorts avec une sagacité étonnante ; bon et
humain
, il sema ses bienfaits sans ostentation, et n’en
as encore le Seigneur Harpagon ? Le Seigneur Harpagon est de tous les
humains
l’humain le moins humain, le mortel de tous les m
le Seigneur Harpagon ? Le Seigneur Harpagon est de tous les humains l’
humain
le moins humain, le mortel de tous les mortels le
agon ? Le Seigneur Harpagon est de tous les humains l’humain le moins
humain
, le mortel de tous les mortels le plus dur &
e prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des
humains
. Au reste, si les vers alexandrins ont prévalu,
mais il abhorre les hommes vicieux ; il veut l’amélioration du genre
humain
; mais il n’y songe pas pour les siècles futurs;
n sociale de la femme est tout autre ; elle sert de lien à la société
humaine
dont le faisceau pourrait être sans cesse’ rompu
t les traditions de castes, de rang, de cotterie , qui parque la race
humaine
en mille petites catégories d’après des distincti
le de théâtre, ce serait un ouvrage de mathématicien ; mais la nature
humaine
n’est pas ainsi faite. Alceste impassible, inébra
Rien ne manque à sa gloire. De la nature
humaine
immortel interprète, Comédien, penseur, philosoph
toujours, et ton riche domaine N’est pas moins éternel que la pensée
humaine
. Le monde saluera l’autel monumental Où ton culte
mortel votre haine l’accable ! Mais qu’à son tribunal citant le genre
humain
, Toujours votre justice ait la marotte en main. L
t donné des lumières pour mieux voir les secrets ressorts des actions
humaines
. Doué d’une force prodigieuse de recueillement et
vec tant de relief et de vérité toutes les variétés de la physionomie
humaine
. Le vrai génie comique que Molière seul peut-être
réaliser dans des types individuels les traits généraux de la nature
humaine
, est essentiellement impersonnel : il se détache
e doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la nature
humaine
, et je ne sais pas s’il n’est pas mieux de travai
ntaine est véritablement une des plus heureuses créations de l’esprit
humain
. Il ne faut rien dissimuler, et par affection pou
logies qui rapprochent ces deux poètes philosophes, si français et si
humains
, si modernes et si antiques, pour tout dire, si v
hant, rien de plus instructif pour celui qui désire connaître le cœur
humain
, que cette alliance du génie comique et de la ten
aractère, ou le haut comique, dont la source est au fond même du cœur
humain
. Cette classification n’a rien de très philosophi
ler cette observation profonde, ou plutôt cette divination des choses
humaines
, qui fait le grand poète. Voyez dans L’Amour méde
prompte à s’alarmer qu’elle est plus égoïste, n’est-ce pas la nature
humaine
prise sur le fait ? Ailleurs ce sera telle satire
la fois fidèle à son génie dans ce qu’il a d’original, et à la nature
humaine
dans ce qu’elle a d’universel. Avant Molière, l’e
r, le poète nous témoigne encore, ne trahirait-il pas quelque reste d’
humaine
faiblesse ? Le poète est dieu, ou, tout au moins,
ue de Molière ; mais elle n’est ni étroite ni superficielle; elle est
humaine
. Leçon troisième. Le Tartuffe. Messieurs,
au jeu. Le formalisme en est l’introducteur naturel dans les sociétés
humaines
: qu’il le veuille ou non, il la traîne partout a
es. La France en a fait l’expérience. Certes l’hypocrisie est un vice
humain
, qui n’a pas de patrie spéciale; mais, comme tous
a dans le Tartuffe des scènes qui ne font pas rire ; mais les choses
humaines
ne se scindent pas de telle façon que le comique
l’or est un bon préservatif contre toute autre passion. Mais le cœur
humain
est si riche en inconséquences et en bizarreries
nt des vices qu’enfantent la vieillesse et la corruption des sociétés
humaines
, se cachent l’instinct brutal et la sensualité du
ir, j’enrage; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre
humain
. La vue d’un acte de justice, loin de rafraîchir
aurait déjà pris la résolution De fuir dans un désert l’approche des
humains
. Mais il aime Célimène plus encore qu’il ne déte
ur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous les
humains
, Et que dans mon désert où j’ai fait vœu de vivre
euvent ni l’une ni l’autre être poussées à l’extrême; mais elles sont
humaines
l’une et l’autre. Il est clair que l’esprit franç
nc la passion doit parler autant qu’il lui est nécessaire pour rester
humaine
; elle doit agir autant qu’il le faut pour qu’elle
oints où il faut savoir associer aux exigences générales de la nature
humaine
les besoins particuliers de chaque peuple et de c
ne saurais en faire un plus grand éloge, qu’il est à la fois le plus
humain
et le plus français des poètes français. Il suffî
XVIIe siècle; mais il peut avoir, à sa manière, un intérêt général et
humain
. Gardons-nous donc, lorsque la poésie’ française
e mesure les malédictions de son héros : la peinture de l’ingratitude
humaine
et celle de la chute imprévue de Timon, du renver
pas par les mêmes causes. L’impuissance de l’un est celle de l’esprit
humain
jeté en présence de l’infini, fasciné par les pro
société française à cette époque ait fourni aux observateurs du cœur
humain
une ample moisson de faits piquants. C’est là ce
Sans doute, Molière n’en était pas venu à argumenter contre le genre
humain
; on nous assure même qu’il était d’un commerce do
e l’engouement; Chrysale est le type éternel et juste de la faiblesse
humaine
. C’est toujours aussi cet admirable style de Moli
sage et plus régulière que l’homme, fait parfois ressortir le comique
humain
; d’autres fois, elle fait l’office d’un miroir qu
les animaux, l’homme est incomparablement le plus comique. Le comique
humain
est le seul que Molière ait connu. Enfant du XVII
en étendue : en profondeur, parce qu’elle va plus loin dans les voies
humaines
, parce que Shakespeare a derrière lui vingt siècl
sée jusqu’au bout, qui est l’un des plus nobles attributs de l’esprit
humain
, et l’un de ceux dont l’esprit français a la gloi
lleur si l’ignorance absolue était possible; mais depuis que l’espèce
humaine
a touché à ce fruit funeste, à ce beau fruit qui
de ne saurait la remplacer. La mère de famille joue dans les sociétés
humaines
un rôle éminemment conservateur, non pas conserva
La Rochefoucauld et Molière, qui ne jettent pas un regard sur le cœur
humain
sans que l’on entrevoie au fond le noir abîme du
e la piété traitable, et, comme dit Philinte, faire grâce à la nature
humaine
. De même la littérature avait deux arènes, le thé
xtorquait à son profit la souveraineté de la conscience. Le sentiment
humain
manquait au christianisme du XVIIe siècle, grave
re plus de talents que M. de Molière pour pouvoir jouer tout le genre
humain
, pour trouver le ridicule des choses les plus sér
tes bons mots A reconnu son faux Mérite. L’Homme ennemi du Genre
humain
, Le Campagnard qui tout admire N’ont pas lu t
d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des
Humains
, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. Tou
le théâtre les Procureurs de nos jours. S’ils sont devenus honnêtes,
humains
, compatissants ; s’ils ne s’entendent plus avec d
ose si nous faisions tout le mal que nous pouvons faire. Il faut être
humain
en certaines occasions, & ne pas pousser à bo
harmes naissants... Je ne me rendrai pas. Je veux être au-dessus de l’
humaine
foiblesse. Lisette. Vous serez donc, Monsieur, un
pouvoir pas faire même un bon Drame. Il en est des caracteres du cœur
humain
, comme du caractere des états ou des professions
seulement au nom de l’art et du génie ; ils font partie de la matière
humaine
remuée et transformée par ce hardi créateur ; ils
ictorieux qui domine la foule enivrée. Mais toute cette étude du cœur
humain
, si profonde, si philosophique même, Molière ne s
ire, et qu’il est très-certain Qu’on ne peut me taxer que d’être trop
humain
236. Il n’est pas besoin de donner des explicati
us277. En lui, Molière a entrepris de produire le type idéal, quoique
humain
, de l’homme accompli, Homme d’honneur, d’esprit,
n ris général ? C’est qu’il a étudié dans le monde & dans le cœur
humain
les causes du rire. Voyons d’après lui quelles en
vos charmants attraits. Dès que j’en vis briller la splendeur plus qu’
humaine
, De mon intérieur vous fûtes souveraine ; De vos
Riez, si vous êtes sage. M. Hobbes, dans son Discours sur la nature
humaine
, qui est, si je ne me trompe, le meilleur de tous
comme un philosophe qui pose orgueilleusement des bornes à la science
humaine
,, mais en homme de bonne foi qui pense que la sci
science humaine,, mais en homme de bonne foi qui pense que la science
humaine
peut résoudre au moins la question de la critique
mps et de lieux, un pathétique capable de faire battre toute poitrine
humaine
, sans distinction de nationalités. Don Juan, au m
inerve et de lui, ses prophètes. Je ne sais si l’histoire de l’esprit
humain
offre un spectacle plus curieux que celui de notr
petit vieillard froid, raisonnable et galant, qui n’avait vu l’esprit
humain
que dans les salons de Paris, la nature que dans
; elle ne croit pas avoir raison contre une portion éclairée du genre
humain
; elle ne croit pas avoir raison même contre un s
faut point rire ou se récrier, et dire qu’il nous importe peu, à nous
humains
et humains civilisés, que pour les crapauds les p
rire ou se récrier, et dire qu’il nous importe peu, à nous humains et
humains
civilisés, que pour les crapauds les plus beaux o
iècle d’avoir su comprendre toute la richesse de l’art et de l’esprit
humain
dans tous ses développements375, et louant en par
si. Mais qu’on ne se hâte pas trop de dire qu’aucune portion du genre
humain
ne saurait être intéressée par un pareil spectacl
», Euripide, qui dans ses tragédies n’a montré un laisser-aller plus
humain
, que parce qu’il connaissait les Athéniens mieux
mes yeux, avec son histoire, quelque chose de l’histoire de l’esprit
humain
. J’entrais en imagination dans un musée d’antiqui
meus. Il le mouvait en effet, et il croyait avoir démontré la liberté
humaine
. Nous sommes libres, mais comme est libre un pris
, scène vii. La France Molière appartient à la France. Quelque
humaines
que soient ses comédies, elles sont françaises, e
esprit français, prompt à vulgariser toutes les richesses de l’esprit
humain
dont il est l’interprète ! Le même Schlegel dit e
de l’indépendance intellectuelle. Mais l’affranchissement de l’esprit
humain
fut très lent, et il eût été bien plus lent encor
ment ne l’aurait-il pas été ? Il apercevait le tragique de la comédie
humaine
; il avait en lui-même, dans son âme délicate et
xpression de la nature, qui montre l’empire de la vérité sur l’esprit
humain
. On remarqua dans le cocu imaginaire, Sganarelle,
école des femmes est une des plus excellentes productions de l’esprit
humain
. Les ressorts en sont cachés, & la machine en
ologie de sa piéce ; séduit peut-être par le panchant de la malignité
humaine
, qui croit ne pouvoir pas mieux se défendre qu’en
Si l’on en considére l’objet, c’est la critique universelle du genre
humain
; si l’on examine l’ordonnance, tout se rapporte
desse de la vertu peu sociable & peu compatissante aux foiblesses
humaines
, qu’il fait tomber le ridicule du défaut dont il
urs actions, que ce grand homme a dû la connoissance parfaite du cœur
humain
. Si on lui a reproché de s’être répété quelquefoi
our peindre & pour développer les replis les plus secrets du cœur
humain
. C’est enfin par elles, que Moliere a rendu en Fr
al. Moliere, qui s’égayoit, sur le théatre, aux dépens des foiblesses
humaines
, ne put se garantir de sa propre foiblesse. Sédui
d’un trait de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nombre des
humains
, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’a
elle est faite, et qu’elle n’est toujours, quoi qu’elle fasse, que l’
humaine
et chétive nature. C’est ne pas la mépriser trop
III] Je me figure que Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre
humain
le plaisir de la comédie, créa Molière et le lais
res, la beauté inaltérée de ces maîtres du théâtre : Racine, toujours
humain
, Corneille, toujours altier, Molière, toujours vi
folies, les vices, les passions qui forment le lot commun de l’espèce
humaine
; mais souvent aussi il est descendu en lui-même,
des enfants, et, de cette sorte, les devoirs essentiels de la société
humaine
. » M. Lauser applique enfin à Molière le mot adm
ble de Térence : « Homo sum… » — Je suis homme, et rien de ce qui est
humain
ne m’est étranger. Certes M. Lauser a raison de
re, ces dates de naissance que l’on fête comme des victoires du génie
humain
. Je sais bien qu’une ode lue tous les ans, par un
créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la comédie
humaine
. On ne songe qu’avec respect à ces entretiens à l
pportait de la province une science profonde de la vie et des travers
humains
. Il n’avait donc plus qu’à mettre en œuvre les do
et la changer en statue. Qui n’a pas fait ainsi ? Quelle est l’œuvre
humaine
où quelqu’un en même temps que son auteur n’ait p
e eut la gloire de faire de ces masques des hommes, de mettre du sang
humain
dans les veines de ces fantoches. Il emprunta, po
point, il ne pouvait détester la misanthropie, ce travers de l’esprit
humain
ou plutôt de l’âme humaine, qui naît toujours de
ter la misanthropie, ce travers de l’esprit humain ou plutôt de l’âme
humaine
, qui naît toujours de l’exagération d’une honnête
e jour ? On eût bien étonné ses compagnons en assurant que sa Comédie
humaine
restera comme la plus puissante des œuvres. Nous
artisans stupides du passé. Quel contraste les idées vraies, solides,
humaines
, que Molière met dans la bouche de son Cléante, f
is quoi de plus profond, un sentiment plus élevé, une conception plus
humaine
et plus haute. Partout ailleurs il semble, en eff
bientôt réduits à vivre en Tabarins, Allons redevenir l’opprobre des
humains
. Pauvre sot qui ne voit pas que le rire clair de
omo unius libri que redoutait Jules César, mais ce livre était la vie
humaine
. Après la bibliothèque, M. Soulié nous montre le
porteraient envie. Il est mort, ce Grand Réformateur de tout le genre
humain
, ce Peintre des Mœurs, cet Introducteur des Plais
les, dans la vie et dans le style ; Molière est en outre profondément
humain
. Il est de toutes les époques et de tous les pays
i devrait s’enorgueillir d’avoir produit un tel génie, c’est le genre
humain
. Seulement, le malheur nous a appris à nous serre
homme des temps à venir, et ne caractérise-t-il pas ce génie purement
humain
? De pareils traits d’ailleurs, qui ouvrent de te
ions et des machines imitant parfaitement la danse et faisant la voix
humaine
, lesquelles serviront non-seulement de divertisse
aphes de Molière Ci-gît qui parut sur la scène Le Singe de la Vie
Humaine
Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant de la
les, les travers, les vices, & qui développent à nos yeux le cœur
humain
pour nous en faire voir la fausseté. Celles enfin
cette démarche. La Vérité lui répond qu’elle ne se présentera pas aux
humains
nue comme autrefois, qu’elle saura s’envelopper d
& invite la Bagatelle à profiter, ainsi que lui, des sottises des
humains
, & à leur bien vendre ses coquilles. Le Cheva
, face à face, les circonstances au milieu desquelles s’écoula sa vie
humaine
et l’apothéose que son mérite lui a valu. Les anc
as là l’homme triste et grave qui avait sondé tous les replis du cœur
humain
, qui avait percé de son regard tous les voiles so
scène avec toute la hardiesse du génie ce qu’il savait de la société
humaine
, et stygmatiser à jamais par le ridicule les misè
hrope » en impose comme si celui qui le porte était l’ennemi du genre
humain
. Une pareille haine ne serait pas un défaut ; mai
té le détache de lui-même pour fixer toute son attention sur le genre
humain
. Cette attitude élève, agrandit ses idées, détrui
r, j’enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre
humain
. Notez que Philinte lui-même dit à Alceste : …
ienfermées, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre
humain
sans se plaindre, attendu que Dieu les a doués d’
Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure Comme vices unis à l’
humaine
nature ; Et mon esprit enfin n’est pas plus offen
bronze. » Le sien s’est bronzé. Il a pris son parti des imperfections
humaines
, non en leur pardonnant, mais en les reconnaissan
erçant, très sûr et très tranquille, bien convaincu de la dépravation
humaine
et également de l’inutilité de tous les efforts q
emps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la nature
humaine
; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et
que Molière avait en main c’était de faire Alceste sensible à toute l’
humaine
misère et insensible à ses propres mésaventures,
peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts
humains
nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer not
ur ? Ah ! Je n’ose plus loin pousser cette peinture. Pour le bien des
humains
, et grâce à la nature, Aux erreurs de l’esprit la
e saurait le dire trop haut ; ensuite, comme il n’y a pas une qualité
humaine
qui ne soit mêlée d’un défaut, ils font un peu so
la vertu et prodigieusement vertueux et ramenant à la vertu le genre
humain
par la façon et dont il la prêche et dont il la p
hise qu’Alceste ; et enfin il a dû fuir dans un désert l’approche des
humains
. Oui, il a joué tout le personnage d’Alceste. Or,
bitudes du théâtre et à cause aussi d’un penchant naturel de l’esprit
humain
. Les hommes aiment très fort, d’une lecture ou d’
trompeur est méprisé. Il ne faut pas connaître le public, ni le cœur
humain
, pour croire que si le public rit d’un homme qui
st pas autre chose qu’une des passions mauvaises et funestes du genre
humain
, qu’un des vices de l’humanité. » — Mais il y a l
rompés, être misanthrope, grand contempteur de la généralité du genre
humain
, et c’est dire, un peu à la manière d’Alceste :
personnage de Cléante a pu lui être très agréable, que sa « dévotion
humaine
et traitable » a pu être dans le goût de cet homm
e doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la nature
humaine
… » Et, suivant son raisonnement, il aurait pu dir
oule exactement comme le prédicateur ? Mais cette vérité sur le genre
humain
, est-il vraiment utile de la montrer et de l’étal
qu’il n’attaque pas ? L’ambition désordonnée qui se sacrifie des vies
humaines
par milliers, le fanatisme, l’insolence des finan
Ce qui fait des Horaces de Corneille un des chefs-d’œuvre de l’esprit
humain
, c’est que c’est une pièce antipatriotique ; c’es
moral qu’il est ici question — est un sentiment aussi naturel au cœur
humain
que l’amour de soi-même ; il ne naît point d’un a
de l’homme (« l’amour du beau est un sentiment aussi naturel au cœur
humain
que l’amour de soi-même… », à ce passage même, il
opre de Molière. Il a compris surtout une chose, c’est que la société
humaine
, l’association des hommes entre eux dans la cité,
On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est
humaine
, est traitable. Ils ne censurent point toutes nos
ens et il a donné comme critérium du bon sens le ridicule. La sagesse
humaine
consiste donc à s’arranger de manière à n’être pa
pecter, l’éducation de la femme doit être, relativement aux jugements
humains
et par conséquent, ce me semble, relativement à t
t plus forte que la nôtre ; tous ses leviers, vont à ébranler le cœur
humain
. Tout ce que son sexe ne peut pas faire par lui-m
gards, par leurs gestes… Ils philosopheront mieux qu’elle sur le cœur
humain
; mais elle lira mieux qu’eux dans le cœur des ho
là science la plus complète que puisse acquérir de lui-même l’esprit
humain
… » Voilà qui est bien ; mais si la jeune fille ne
pas et ne doit pas acquérir dans les livres la connaissance des cœurs
humains
et si, d’autre part, cette connaissance lui est i
e veux qu’on me distingue, dit Alceste et aussi : L’ami(e) du genre
humain
n’est pas du tout mon fait. et aussi : C’est qu
postérité l’auteur d’« Ecrasons l’infâme » et le bienfaiteur du genre
humain
, en tant que fondateur de l’anticléricalisme. Mol
nqué d’essayer d’être un de ces rénovateurs et régénérateurs du genre
humain
. Avec le plus grand soin, au contraire, c’est de
i arriva sous l’Empire. L’ambition et l’intérêt, ces éternels mobiles
humains
, firent bientôt tomber aux pieds du nouveau César
e prend des mouvements soudains De fuir dans un désert l’approche des
humains
. Certes, s’il pouvait être permis de s’éloigner
et Molière pensait que le meilleur de tous, ayant à peindre les vices
humains
, était de les revêtir d’une forme ridicule, afin
e ; qui explique énergiquement les motifs de sa haine contre le genre
humain
, et s’indigne avec éloquence des ménagements que
u’aux flatteurs on doit partout se prendre Des vices où l’on voit les
humains
se répandre. Et cependant il n’est pas vertueux.
Je m’étonne, pour moi, qu’étant, comme il me semble, Vous et le genre
humain
si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui pe
peu d’équité Pour se vouloir tirer de leur société ? Tous ces défauts
humains
nous donnent dans la vie Cent moyens d’exercer no
on peut être vertueux. La vertu ne consiste pas à signaler les vices
humains
, à déclamer contre eux, à les détester, à s’en pr
mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature
humaine
, Et de nourrir pour elle une immortelle haine. L
fait pour la vertu quand ils ont bien déblatéré contre la perversité
humaine
! Combien de gens aussi, mal préparés, mal armés
râce, à se séquestrer du monde, À fuir dans un désert l’approche des
humains
. Alceste enfin ne pourrait-il être aussi consid
ir, j’enrage, et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre
humain
. que de celui qui dirait avec Philinte : Je voi
e vois tous ces défauts, dont votre âme murmure, Comme vices unis à l’
humaine
nature ; Et mon esprit enfin n’est pas plus offen
ur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous les
humains
, Et que dans mon désert où j’ai fait vœu de vivre
ar la forme de son gouvernement, jamais on ne pourra extirper du cœur
humain
l’orgueil, la vanité, l’envie, qui sont sans dout
fe, mais en faut-il conclure que La Bruyère connaissait mieux le cœur
humain
, était un plus profond observateur que Molière ?
les spectateurs à la peinture des passions, des vices et des travers
humains
, un des moyens employés souvent par Molière, et t
, Et que vous ferez grâce à ma témérité ; Que vous m’excuserez, sur l’
humaine
faiblesse, Des violents transports d’un amour qui
religion, ni l’État, on en peut décider par les règles de la prudence
humaine
, aussi bien que par celles du théâtre ; et tourne
de vaisseau plein de valeur, de franchise et de mépris pour le genre
humain
. Il a un ami sage et sincère, dont il se défie, e
t parfaitement tous les ressorts du cœur, tous les replis de l’esprit
humain
, il était avantageux qu’il entreprît de traiter c
les autres verts, Que cela (chose très certaine) Passe toute croyance
humaine
. Après ce somptueux repas, Pour goûter de nouvea
’art de la peinture, Imitant de près la nature, S’élève au-dessus des
humains
, A, dit-on, bien prêté les mains, Ou plutôt son s
comportent pas par elles-mêmes aucunes des circonstances d’une action
humaine
, ou de la vie civile, il fallait lier ces scènes
oir avec joie, On ne plaint argent ni monnoie, Car sans distinction d’
humains
, Elle reçoit de toutes mains, Elle fait toutefois
École des femmes est une les plus excellentes productions de l’esprit
humain
. Les ressorts en sont cachés, et la machine en pr
pologie de sa pièce, séduit peut-être par le penchant de la malignité
humaine
, qui croit ne pouvoir mieux se défendre qu’en att
e ne suis trompé, connaître parfaitement l’art du théâtre, et le cœur
humain
; Sganarelle ne dit rien, mais son silence parle
xtraordinaire, Qu’il reçut de la reine mère ; Ô vraiment trop heureux
humain
! D’avoir d’une si belle main, Si blanche, et mêm
e sa symphonie, Les désirait la compagnie, (Ce qui paraissait plus qu’
humain
) Sans que personne y mît la main ; Le tout par d
olière PHILOSOPHE profond, dont l’esprit courageux Sondant du cœur
humain
les replis tortueux Des fripons et des sots prépa
gré tes efforts, tes succès, tes lauriers, Des vices dont gémit notre
humaine
faiblesse Tu ne corrigeas pas l’incorrigible espè
ne Les travers de nos jours, et traînons dans l’arène Du pauvre genre
humain
les plus grands ennemis, Les vices, trop longtemp
œuvre, en font un document si intéressant dans l’histoire de l’esprit
humain
. La première question est celle dans laquelle se
déguisées sous un manteau sacré, il y avait là des intérêts purement
humains
qui avaient le droit de se défendre par des armes
t de la raison et par ceux qui veulent que le gouvernement des choses
humaines
reste au pouvoir de la foi. Heureusement le nombr
peut appeler en morale « les lois existantes », c’est-à-dire le droit
humain
, le droit des familles et des propriétés. De son
peindre avec vérité et profondeur tous les grands côtés de la nature
humaine
est un droit primordial et imprescriptible, comme
s il faut n’avoir pas mesuré le fond de la sottise et de la crédulité
humaines
pour ne pas croire possible qu’un esprit prévenu
des termes d’une crudité incroyable. Chez lui, ce n’était que respect
humain
et fausse bravade ; chez d’autres, c’étaient de v
sion et qui nous le fasse aimer ; c’est une âme glacée qui n’a rien d’
humain
; et si peu croyants que nous soyons, si peu d’ef
en commun, l’art de raisonner sur la vie, sur les mœurs, sur le cœur
humain
, en un mot l’art de la vie mondaine n’a été pouss
ns le genre dramatique, qui exige la connaissance du monde et du cœur
humain
. On prétend que le prince de Conti voulut alors f
tre n’était point, comme il le doit être, la représentation de la vie
humaine
. La coutume humiliante pour l’humanité, que les h
, il y a peu de choses plus attachantes qu’un homme qui hait le genre
humain
dont il a éprouvé les noirceurs, et qui est entou
plus fins et plus appliqués. Si on osait encore chercher dans le cœur
humain
la raison de cette tiédeur du public aux représen
lui soutint Le Misanthrope : c’est peut-être à la honte de la nature
humaine
, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on va plus
ule des hommes ait jamais pu fournir. La vanité, attribut de l’espèce
humaine
, fait que les princes prennent le titre de rois,
une liberté plus dangereuse qu’utile, et qui flatte plus la malignité
humaine
, qu’elle n’inspire le bon goût. La meilleure sati
ne et subtile ; il n’essaye pas de fouiller les replis perdus du cœur
humain
: non, il suit une voie large, une grande voie. À
l’entêtement dans tous les genres et dans tout le domaine de l’esprit
humain
. Même sûreté, même puissance de Molière à recueil
, de tous ses vœux. Alors, on voit jusqu’où peut aller l’extravagance
humaine
nourrie par une passion ; on voit à quels désordr
points, que le peut être la différence des espèces. Je sors du genre
humain
pour que ma pensée (ou du moins la pensée de Goet
océdé d’observation pure et simple du monde extérieur et des passions
humaines
a donné à Molière ; je voudrais vous montrer main
choses où tous les caractères d’hommes seront égaux, où le caractère
humain
sera également respecté dans tous les hommes, dan
sants, où la solidarité et l’égalité de toutes les âmes dans l’espèce
humaine
seront vivement senties. Ce second sens a mon app
é Voltaire d’avoir inventé la scène du Pauvre : Voltaire dit l’espèce
humaine
, le genre humain ; il ne dit pas l’humanité. Vous
inventé la scène du Pauvre : Voltaire dit l’espèce humaine, le genre
humain
; il ne dit pas l’humanité. Vous n’avez qu’à ouvr
’article homme, dans lequel vous trouvez encore les expressions genre
humain
, espèce humaine, famille humaine ; vous n’y trouv
dans lequel vous trouvez encore les expressions genre humain, espèce
humaine
, famille humaine ; vous n’y trouvez pas le mot hu
trouvez encore les expressions genre humain, espèce humaine, famille
humaine
; vous n’y trouvez pas le mot humanité. Où Molièr
orale de Cicéron, qui a retracé et popularisé tout ce qu’il y avait d’
humain
dans la philosophie grecque ; elle date enfin, in
», c’est, en réalité, le fond des occupations féminines, le bon sens
humain
se mettra toujours du côté de Chrysale, quand il
étention, que si l’on se fait modeste ; société si ouverte à tous, si
humaine
, qui n’a d’autre code que les convenances et le r
années, vous vous mettez tout doucement à parler grec. Vous êtes plus
humains
, plus modestes, plus éclairés, plus instruits qu’
e ; je les fais à l’honneur des temps plus policés, plus libres, plus
humains
, qui sont venus. Les cent cinquante ans qui se so
issant les dégradations de notre nature, un idéal supérieur de beauté
humaine
et de sentiments humains, et d’avoir souffert des
e notre nature, un idéal supérieur de beauté humaine et de sentiments
humains
, et d’avoir souffert des petitesses ou des basses
créé cette société si polie, si appropriée à tous et en définitive si
humaine
, puisqu’elle a pour code la condescendance récipr
e, et telle a été chez nous l’œuvre de l’esprit. Louer ce qu’il y a d’
humain
et de tolérant dans la société française, c’est f
qui par orgueil de rang eût rougi de l’accepter pour mari ! ——— L’âme
humaine
est doublement bornée et parce qu’elle peut aimer
ux que de conquérir, c’est d’être conquis. ——— Misère de la condition
humaine
! Il s’y rencontre des engagements où le plaisir
e plaît à frôler les divers écueils où tombe, en s’agitant, la raison
humaine
; il recherche avec rage tout ce qui brille, et t
ître une comédie qui sortît enfin de ses admirables peintures du cœur
humain
, qui reposât quelque peu l’attention fatiguée du
nce de son sujet. Cette fois, tous les rôles sont changés dans la vie
humaine
. Les femmes, jusqu’à présent souveraines maîtress
faut absolument pousser jusqu’au bout, par cet exemple, la perversité
humaine
. Certes Molière a dû frémir quand, une fois évoqu
’autorité de la loi de Dieu, que, par une erreur naturelle à l’esprit
humain
, ils croient avoir renversé à force de le désirer
fort que Don Juan ; — il est naturellement plus mécontent de l’esprit
humain
, et il pense comme un misanthrope. Il est loyal,
is prodigué davantage l’ironie et le sarcasme ; il pèse les grandeurs
humaines
dans sa main fébrile, il sème aux vents toute cet
t le Don Juan foulant d’un pied sacrilège, toutes les lois divines et
humaines
! — Et quant à la merveille, à la magie, à la sta
e qu’ils ont un génie à part, et qui les élève au-dessus du reste des
humains
. Extra omnem aleam ingenii positus. C’est un mo
eur, foulant d’un pied hardi et dédaigneux toutes les lois divines et
humaines
; non, certes, ce n’est plus le hardi sceptique q
on crédit, apaiser son père par un faux repentir, éloigner la justice
humaine
, qui ne peut manquer d’intervenir, et enfin tirer
le monde tel qu’il était ; c’est le grand seigneur au-dessus des lois
humaines
et divines, qui se dit à lui-même : Dieu y regard
, le bon goût, la parodie des choses divines, le mépris de l’autorité
humaine
, jusqu’à ce qu’enfin, de péril en péril, de folie
onteux, cet énergumène imbécile qui se figure que le bonheur du genre
humain
peut sortir d’une déclamation, comme sort la temp
ant l’univers d’amour et de sainteté, et revêtant de poésie la beauté
humaine
, etc. » Bragelone devrait bien dire à mademoisell
t connaître et peindre ainsi, c’est son universel génie, à qui rien d’
humain
n’était étranger ; et ce qui donne à ses peinture
ites pour être dominées et non obéies : il veut dire ici cette nature
humaine
en laquelle Cicéron ajustement affirmé qu’il faut
à ses semblables. Ses amoureux sont autant d’heureux exemples du cœur
humain
suivant naturellement un de ses plus précieux pen
terre, et ne s’égarer jamais hors de la vie pratique et de la vérité
humaine
, là où Platon lui-même, emporté par son génie, s’
reçu de la nature plus de talent que Moliere pour jouer tout le genre
humain
, pour trouver du ridicule dans les choses les plu
bons mots, A reconnu son faux merite. L’homme ennemi du genre
humain
, Le Campagnard, qui tout admire, N’ont pa
s François Cy gît qui parut sur la Scene, Le singe de la vie
humaine
, Qui n’aura jamais son égal ; Mais voulant
tre un jour l’école des mœurs, le tableau le plus fidèle de la nature
humaine
, et la meilleure histoire morale de la société ;
e génie de la réflexion, soit que l’observateur trop attentif du cœur
humain
, en soit puni par le malheur de le connaître. Que
qu’ils ont couverte de leurs débris ? Tel est le malheur de la nature
humaine
; gardons-nous d’en conclure qu’on ne doive point
scarpée et sans bords ? Les découvertes nouvelles faites sur le cœur
humain
par La Bruyère et d’autres Moralistes, le comique
, il y a peu de choses plus attachantes qu’un homme qui hait le genre
humain
, dont il a éprouvé les noirceurs, et qui est ento
fut désert dès le troisième joura… Si on osait chercher dans le cœur
humain
la raison de cette tiédeur du public aux représen
si l’on en considère l’objet, c’est la critique universelle du genre
humain
; si l’on examine l’ordonnance, tout se rapporte
rudesse de la vertu peu sociable, et peu compatissante aux faiblesses
humaines
, qu’il fait tomber le ridicule du défaut dont il
il fait voir que son dessein est de rompre en visière à tout le genre
humain
, et l’on connaît, par ce peu de paroles, le carac
e lui avoir fait dire qu’il voulait rompre en visière à tout le genre
humain
, si l’on ne lui donnait lieu de le faire. Plusieu
le emportement, Le vice est l’objet de sa haine, Et nullement la race
humaine
, Comme elle était à ce Timon, Dont l’Histoire a g
A reconnu son faux mérite, L’homme ennemi du genre
humain
, Le campagnard qui tout admire,
urs actions, que ce grand homme a eu la connaissance parfaite du cœur
humain
. « Si on lui a reproché de s’être répété quelquef
e pour peindre et pour développer les replis les plus secrets du cœur
humain
. C’est enfin par elles que Molière a rendu en Fra
al. « Molière, qui s’égayait sur le théâtre aux dépens des faiblesses
humaines
, ne put se garantir de sa propre faiblesse ; sédu
toi, venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’esprit
humain
pouvait l’être. » Finissons par un fait que la
é lui soutint Le Misanthrope, c’est peut-être à la honte de la nature
humaine
, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on va plus
amoureux déduit ; Et de même certaine Alcmène, Ou bien sa remembrance
humaine
, Qui voudrait bien, sans en douter, Qu’un remembr
en présence d’une révolution qui semble avoir brisé en deux la pensée
humaine
. En face de la vieille philosophie, s’en dresse u
struire. A peine sorti de sa nouvelle source, le torrent de la pensée
humaine
, arrêté un moment par d’antiques barrières, les r
e doute qu’une si grande perfection soit dans les forces de la nature
humaine
, et je ne sais s’il n’est pas mieux de travailler
on ne la connaissait pas! Mais Molière a sondé jusqu’au fond le cœur
humain
et ses misères… Torturé par la douleur physique,
ration poussée jusqu’à l’engouement (Tableaux des progrès de l’esprit
humain
, Gassendi) — M. Damiron avait conclu sa longue et
n’en épouse aucune ; elle joue avec toutes les passions de la nature
humaine
, et reste indépendante en face d’elles ; elle vol
t doit lui offrir, sous sa forme et dans sa langue divines, des idées
humaines
et des sentiments humains. Disons mieux, elle s’a
forme et dans sa langue divines, des idées humaines et des sentiments
humains
. Disons mieux, elle s’adresse à l’homme tout enti
i que l’érudition ; ce qui intéresse tous les hommes, c’est l’élément
humain
, la poésie. De même la peinture des mœurs contemp
glais ou allemand, qui, n’appartenant pas au fond commun de la nature
humaine
, ne reste pour la postérité qu’un objet de curios
xcellence, et l’imagination n’a plus qu’un emploi subalterne. « Ô vie
humaine
, et toi Ménandre ! qui de vous deux a imité l’aut
ndise, surtout un certain degré d’ivresse, voilà ce qui met la nature
humaine
dans l’état de l’idéal comique65. Telles sont les
l n’est ? Ne suffit-il pas qu’elle le réduise à de belles proportions
humaines
, et pour le moins à la stature de l’anglais Ben J
siècle, — « ce qui représente un grand chemin à parcourir dans la vie
humaine
», allais-je trouver un fil à me conduire, et par
ure, une instant ; une fois que la trace est laissée au fond de l’âme
humaine
, essayez de l’effacer, soudain la voilà ravivée,
s belles œuvres, qui sont restées l’honneur et le respect de l’esprit
humain
. « Je voudrais bien y être dans vingt ans, disait
mer la persécution de cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie
humaine
». Ce qui est très vrai et magnifiquement exprimé
point des plus rares et des plus difficiles chefs-d’œuvre de l’esprit
humain
. La Vie et les commencements de Molière En
hache, il l’aurait pu qu’il ne l’aurait pas fait, car c’était un roi
humain
, et trop grand seigneur pour vouloir être un bour
en portants, si complètement inaccessibles aux tristes accidents de l’
humaine
nature, que pas un d’eux, à l’aspect du malade, n
et aux siens, à cette représentation fidèle des tortures de l’espèce
humaine
, l’idée leur soit venue qu’après tout, les uns et
pendant quinze jours, cela se voit dans le cours de l’année, l’esprit
humain
, fatigué de produire tant de belles choses dont i
s du parterre, favorable à l’exécution des grandes œuvres de l’esprit
humain
? Est-ce que tu en sais le premier mot, cher pauv
; voilà pourquoi il vous faudra bientôt, rejetant enfin tout respect
humain
, convenir que la divine poésie de Racine n’est pl
n fermée, verraient voler, piller, égorger, massacrer tout le genre a
humain
sans se plaindre, attendu que Dieu les a doués d’
assé maître ; lui aussi, bien mieux qu’Alceste, il avait vu la nature
humaine
sous son côté défavorable. Que dis-je ? Quelle bo
le un misanthrope ! Et de quel droit cet Alceste a-t-il pris l’espèce
humaine
en horreur ? On l’aime, on l’écoute, on l’entoure
tous les deux, Molière et Rousseau, ils ont vu tous les deux le cœur
humain
, sous un aspect bien différent. Molière a vu de l
r devant la prude Arsinoé. Soyez tranquilles, Molière connaît le cœur
humain
; il sait que tant qu’une femme est jeune et bell
s. Un misanthrope aigri vainement en murmure ; Ce sont vices unis à l’
humaine
nature : J’ai fait de vains efforts, croyant les
corriger, mais surtout faites rire ; Rien ne vaut la gaîté ; l’espèce
humaine
en tire Des plaisirs toujours sûrs ; bien souvent
t l’équilibre de ses facultés en soit rompu. L’harmonie de la machine
humaine
est détruite par la folle du logis. Ce n’est poin
uestion de la critique littéraire : 1º le moment dogmatique (l’esprit
humain
affirme d’abord) ; 2º le moment critique (c’est v
e plus grand succès et soutint le Misanthrope, à la honte de l’esprit
humain
. C’était, dit Voltaire, l’ouvrage d’un sage qui é
n me perce de coups ! A l’aide ! au secours ! Pour peu que vous soyez
humains
, sauvez-moi la vie ! Ah ! il n’est plus temps, ba
ed-poudreux, enfin un homme de néant, & le plus gueux de tous les
humains
. Cela supposé : si je marie ma fille avec vous, j
as encore le Seigneur Harpagon. Le Seigneur Harpagon est, de tous les
humains
, l’humain le moins humain ; le mortel, de tous le
e Seigneur Harpagon. Le Seigneur Harpagon est, de tous les humains, l’
humain
le moins humain ; le mortel, de tous les mortels,
gon. Le Seigneur Harpagon est, de tous les humains, l’humain le moins
humain
; le mortel, de tous les mortels, le plus dur &am
s original et le plus utile qui ait jamais honoré et corrigé l’espèce
humaine
, et Boileau même le jugeait à peu près ainsi.
naire 291 : Ci gît, sans nulle pompe vaine, Le singe de la vie
humaine
, Qui jamais n’aura son égal. De la mort com
l’amour de Dieu. Mais ce sont là des balivernes. L’école du document
humain
, c’est-à-dire du fait divers, ne florissait pas a
on particulière et ce grand dupeur est sa première dupe. Profondément
humain
en cela, mes frères ! Qui de nous n’a ses capitul
es regards divins, cette ineffable douceur, cette splendeur plus qu’
humaine
? Il a eu une révélation. Cet amour parfait peut
e effort. Orgon résiste : Allons ferme, mon cœur, point de faiblesse
humaine
! Et il démontre à Marianne que plus elle détest
onde est bon dans la maison d’Orgon ; le père est plein de faiblesses
humaines
; le frère, sage sans égoïsme, s’emploie pour les
veut pas. Que répond son honnête homme à la théorie ? Les sentiments
humains
, mon frère que voilà ! Molière plaide pour l’hum
erveaux, Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages
humains
offusque la figure ? De ces petits pourpoints sou
philosophes dont on ne voit que trop de modeles dangereux, un de ces
humains
isolés sur la terre, qui, regardant la vertu comm
es autres, un fonds de philosophie qui annonce le Précepteur du genre
humain
, & un Sage qui, non content de rendre les hom
ie ordinaire. Moliere, fâché de voir la plus belle moitié de l’espece
humaine
déguiser ses graces naïves sous de pareils ridicu
foie du côté gauche, ils connoissent aussi peu la structure du corps
humain
que le Fagotier. Moliere les tourne si bien en ri
ort pour observer cette règle de son mieux. Et il conçoit de de mieux
humain
, puisque la perfection ne nous est pas donnée, un
e le. mieux de toutes ses facultés pour atteindre au but de la nature
humaine
ici-bas et ailleurs ; son guide dans cette voie,
? Molière voulait l’être, et l’était. S’il succomba à des faiblesses
humaines
, il sut être un mari, non-seulement loyal et bon,
, d’un trait de ses fatales mains, La parque l’eut rayé du nombre des
humains
, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimab
ois, en montrant un scélérat qu’aucun principe moral, aucun sentiment
humain
ne détourne de ses affreux penchants. Mais Tartuf
tout notre bien-être. Puis donc qu’il n’a plus en lui aucun sentiment
humain
, il est inévitable, il est juste qu’il c’en renco
elui-ci est un vice, qu’aucune bienséance ne combat, qu’aucun respect
humain
n’enchaîne, et qui se satisfait sans obstacle : o
e répréhension suffisante d’un désordre qui viole les lois divines et
humaines
; et la Muse de la comédie n’a pas caractère pour
comme les grotesques de Calot, où les principaux traits de la figure
humaine
sont conservés. Il n’est pas donné à tout le mond
té plusieurs fois, n’est point dans les récits, mais dans les actions
humaines
, dont il doit porter une image sensible. Or, nous
à deviner l’énigme. « Le Pastor Fido passe pour l’effort de l’esprit
humain
en ce genre ; & cependant, malgré tout l’inté
s la longue expérience de Bossuet et sa profonde connaissance du cœur
humain
lui avaient appris que la douceur, la patience et
de 1676, qui ajouta sans doute aux motifs de religion, ou de respect
humain
, ou d’hypocrisie, qu’avaient présentés ces prédic
de peine, et on ne s’avisait point de les aller prendre dans le cœur
humain
qui en fourmille. Molière est le premier parmi no
e d’un trait de ses fatales mains, La Parque l’eut rayé du nombre des
humains
, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée, L’aimab
mais homme n’a su si naturellement décrire ni représenter les actions
humaines
, et jamais homme n’a su si bien faire son profit
xpression de la nature, qui montre l’empire de la vérité sur l’esprit
humain
. » [*]. [Note marginale] Vie de Molière, avec
ience aux allures faciles établit la moyenne de la France et le bilan
humain
. Son amère satire, sans cesser de sourire et de r
es traits qui pouvaient servir à former, le tableau complet de la vie
humaine
. Molière a résumé la sagesse et l’expérience des
l’analyse est descendue le plus profondément dans les replis du cœur
humain
, je ne crois pas m’être trompé. On sait que Moliè
, et persévérera bien longtemps dans ses malédictions contre le genre
humain
. Il est grand seigneur avant tout, le plus probe,
ns peinte, il sentira s’adoucir cette effroyable haine vouée au genre
humain
, et à laquelle nous ne lui avons jamais fait l’ho
n’est plus la peinture générale des vices et des défauts de l’espèce
humaine
, c’est le tableau des abus et des torts de la soc
ière, dans cette pièce, a creusé jusqu’au fond les faiblesses du cœur
humain
. Il a dévoilé, dans cet intérieur de famille, les
bien et du mal, il veut que la complète innocence de la mère du genre
humain
soit remplacée par une instinctive pudeur. Selon
es si franches, si fidèles, si sûres d’elles-mêmes, relèvent l’espèce
humaine
à nos yeux. Elles mettent en quelque sorte la réa
et l’étude ont acquises, et qui permettent d’alléger les souffrances
humaines
. La médecine, en s’appuyant sur l’anatomie, a fai
ans le rôle d’Argan et le tableau des plus mauvais sentiments du cœur
humain
dans celui de Beliue, arrêtent souvent le rire su
e qu’il paraissait dans la morale de ses pièces : honnête, judicieux,
humain
, franc, généreux. » Le père Rapin a fait sur le t
rsation elle-même. Elle a embrassé en France toutes les connaissances
humaines
; elle a rangé sous ses lois les sciences et les
ation nationale, sociale ; c’est, si on peut le dire, la conversation
humaine
, puisque tout y entre et que tout le monde y pren
des caracteres si bons, si vrais, & qui tiennent si bien au cœur
humain
, qu’ils conviennent non seulement à tous les état
r-propre leur déguise, ou qu’il tient cachées sous les replis du cœur
humain
. M. le Chancelier d’Aguesseau compare l’imitation
phe françoise. Ci gist qui parut sur la scene Le singe de la vie
humaine
, Qui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de
pièce, non de la pièce antique, mais de la comédie éternelle du cœur
humain
qu’il lisait en lui et hors de lui, comédie immen
use contemplation de ses propres infirmités. Il sentait ses pauvretés
humaines
, les observait sans cesse. Ce fut peut-être là la
aussitôt une sage personne, avec un beau discours : Tons ces défauts
humains
nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer not
grins (dans les types éternels de Cléante et d’Elmire), que la nature
humaine
est bonne. Ceux qui l’avaient trahi, qui lui avai
peut le dire de la comédie de Molière : Bon espoir y gît. La nature
humaine
y est encouragée, elle s’y voit par tout ce qu’el
cris, c’est que ce n’était plus seulement une étude profonde du cœur
humain
, mais une protestation contre les charlatans reli
bien, et savait par lui-même, qu’il n’y a pas de bornes aux enfances
humaines
. Géronte, quand on le met dans le sac, M. Jourdai
oé, c’était Mlle Duparc. Elle joua elle-même ce rôle. L’ami du genre
humain
, Philinte, c’était Chapelle, qui pour être trop à
ouva tout naturellement porté sur cette pente, dans son étude du cœur
humain
? Mais quel admirable moment il choisit pour nous
s original et le plus utile qui ait jamais honoré et corrigé l’espèce
humaine
, et Boileau même en jugeait à peu près ainsi ; ca
songer aux juges les plus difficiles, à Boileau, à lui-même, au genre
humain
; et, dans cette prodigieuse fécondité, sa raison
fantaisies de Shakespeare, il demeure avant tout peintre de la nature
humaine
dans le sens le plus large et le plus libre. En e
t sous le masque, nous ne voyons dans l’Ariste qui censure les folies
humaines
que le philosophe qui, tout en raillant nos misèr
’ingratitude dont il était victime par le plaisir de maudire le genre
humain
. Retiré dans les bois comme une bête fauve, il n’
s mérités qu’il devrait se reprocher, au lieu de les imputer au genre
humain
. Le Misanthrope inaugure la comédie de caract
e mœurs et de caractères, c’est-à-dire la peinture définitive du cœur
humain
et de la société. « La première représentation, d
t se soulageant ainsi de tous les griefs qu’il tourne contre le genre
humain
, pour ne pas s’en prendre directement à lui-même,
On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est
humaine
, traitable Ils ne censurent point toutes nos act
r pleine liberté de peindre fidèlement toutes les formes de la nature
humaine
, comme le savant de poursuivre toutes les vérités
pouvait le souhaiter à cette date précise. Formé à l’école du monde,
humain
, traitable, tolérant, ennemi né de tout ce qui es
qui tient aux mœurs d’une époque plus qu’aux entrailles de la nature
humaine
; car l’avarice est une peste qui s’attaque à tou
ttait l’obligation sociale de paraître, et le condamnait, par respect
humain
, à faire devant le monde une certaine figure. Il
art infini, d’une connoissance très profonde du théâtre & du cœur
humain
, pour savoir distinguer les situations qui veulen
la regle que les bons Auteurs ont puisée dans la nature, dans le cœur
humain
, & qu’ils se sont imposée : ils ont mieux fai
anté, et à ménager pour les autres et pour lui-même tous les intérêts
humains
…, couvrant tous les intérêts du soucieux et irrép
fond une âme assez basse, et pleine de vénération pour les grandeurs
humaines
; d’ailleurs tracassier et processif. La Beaumell
deurs et obligent la foule à les applaudir par respect et par respect
humain
. Mais toute pièce à la fois très belle et très no
isfaction dans un rien. Et elle avale n’importe quoi. C’est le défaut
humain
qui a le plus d’estomac. Jean-Jacques Rousseau no
’une liberté plus dangereuse qu’utile et qui flatte plus la malignité
humaine
qu’elle n’inspire le bon goût. La meilleure satir
es de l’autorité ; et de plus Cléante prêche tellement une dévotion «
humaine
, traitable », discrète, à petit bruit et sans bru
rêve d’éducation libérale et confiante aux bons intérêts de la nature
humaine
, qui rêve de belle franchise et de vertu ne craig
unit à vos concitoyens, à vos compatriotes, même, peut-être, avec les
humains
; vous feriez sécession. « L’hérétique, disait Bo
dez-vous si vous voudriez qu’il fût érigé en loi générale des actions
humaines
, on juge par-là de toute la morale de Kant. Or qu
n front, par un sort qui tout mène, Il serait arrivé quelque disgrâce
humaine
, Après mon procédé, je suis presque certain Qu’on
bientôt réduits à vivre en Tabarins, Allons redevenir l’opprobre des
humains
. Ainsi, quand même il ne le voudrait pas, Molièr
qui aient réussi le plus pleinement à dresser en pleine vie des types
humains
. Ce n’est pas qu’il en ait dressé un très grand n
deux et voulant surtout le mépriser, jouir du plaisir de voir un être
humain
se dégrader pour manger ; je n’en parle pas si ce
ce qu’Alceste est aujourd’hui. « L’effroyable haine contre la nature
humaine
» qu’a Alceste, Philinte l’a eue, à preuve qu’il
ts et des loups pleins de rage. On voit qu’il ne ménage pas l’espèce
humaine
. Il donne pleinement raison à Alceste dans ses pl
emps mettons-nous moins en peine, Et faisons un peu grâce à la nature
humaine
; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et
peu d’équité Pour vouloir se tirer de leur société ? Tous ces défauts
humains
nous donnent dans la vie Des moyens d’exercer not
sait une chose : c’est que l’on n’arrive qu’en exploitant une passion
humaine
, comme les médecins, comme les avocats, comme les
nd on y réfléchit on le trouve très juste, très vrai de grande vérité
humaine
et presque sans exagération. C’est un homme sans
’est qu’il y a une foule de gens (et c’est même la majorité des êtres
humains
) qui n’ont pas de caractère personnel le moins du
tre celles où je montre Harpagon forcé par son fils et par le respect
humain
et par l’amour à donner à Mariane un diamant qu’a
i s’oppose à ce qu’ils sortent, c’est une réflexion rapide du respect
humain
; c’est, si vous voulez, une intervention rapide
ion. L’auteur qui fait prononcer le mot de nature supprime le respect
humain
, supprime l’hypocrisie, supprime la politesse et
peuvent pas retenir un public par l’expression puissante des passions
humaines
. Aux premières années de ce théâtre libre qui, à
ur veuille donner les mains Au dessein que j’ai fait de fuir tous les
humains
[…] Le poids de sa grimace, où brille l’artifice,
vé-je pas devant notre demeure ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout
humain
? Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie Pour
’aperçoit peu à peu qu’il y a là quelque chose d’inhérent à la nature
humaine
; et du même coup, qu’un simple changement de con
armi les jansénistes, mais parmi les jésuites aussi, que la nature
humaine
est corrompue ou insuffisante ; que nos plus dang
ait à nous détacher, non pas tant de nous-mêmes que de ces sentiments
humains
qui font le prix de la vie ? N’est-ce pas enfin q
» de La Flèche, dans l’Avare. « Le seigneur Harpagon est, de tous les
humains
, l’humain le moins humain »,etc., ou relisons Geo
che, dans l’Avare. « Le seigneur Harpagon est, de tous les humains, l’
humain
le moins humain »,etc., ou relisons George Dandin
e. « Le seigneur Harpagon est, de tous les humains, l’humain le moins
humain
»,etc., ou relisons George Dandin. On ne saurait
à la fin en forme de résumés. Molière ayant uni à la peinture du cœur
humain
qui ne change point, celle des usages et des ridi
x, il n’a pas de ces traits pénétrants qui vont comme au fond du cœur
humain
pour y chercher, pour en faire sortir le secret c
éflexion que fait naître dans l’âme d’un sage le spectacle des folies
humaines
. Plaute prodigue des bouffonneries, des quolibets
événements dus au hasard ou pris hors de l’ordre accoutumé des choses
humaines
, et le mélange le plus confus de toutes les condi
taient représentées uniformément les différentes portions de l’espèce
humaine
, telles que la nature ou la société les distingue
entre eux : elle ne procède que par gradation. Les hasards de la vie
humaine
peuvent rapprocher instantanément deux personnes
qu’il a été joué par une coquette, sent augmenter sa haine contre les
humains
, et court s’enfoncer dans un désert. Arnolphe et
ngulier qui mit sur la scène l’analyse subtile des mouvements du cœur
humain
, et la marche imperceptible d’une passion qui s’i
hagrins. L’homme qui pénétrait si avant dans le secret des faiblesses
humaines
, qui savait si bien démêler et vaincre l’artifice
icatesse sous les haillons de la misère ; c’est celle d’un philosophe
humain
qui sent profondément combien la probité, devoir
. Je me figure, moi, que Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre
humain
le plaisir de la comédie, un des plus doux qu’il
temps qu’on accorde aujourd’hui aux afflictions mêmes que le respect
humain
devraitpeut-être empêcher de montrer. 123. Je cr
phe françoise. Ci gist qui parut sur la scène Le singe de la vie
humaine
, Qui n’aura jamais son égal ; Qui voulant de
la tromperie, de la gourmandise et des plus mauvais instincts du cœur
humain
. On nous dit : Mais n’est-ce rien la contemplatio
ement parce qu’elles sont les œuvres les plus dangereuses de l’esprit
humain
! Revenons au maître, à Molière, et pardonnez-moi
reil homme. Ainsi il parle ! Ces grands hommes, l’honneur de l’esprit
humain
, reconnaissaient très volontiers les devoirs de l
capricieuse ou, si l’on veut, la moins raisonnable partie de l’espèce
humaine
, devaient nécessairement avoir leur part dans les
u temps de Molière. Le poète philosophe connaissait trop bien le cœur
humain
pour ne pas savoir que le bon sens, l’esprit même
a place de ces traits mâles, vrais, vigoureux, qui démasquent le cœur
humain
, qui agrandissent l’ame, qui nous initient dans l
omans, des pieces qui ne décelent pas la moindre connoissance du cœur
humain
, & qui annonceroient aussi peu d’imagination
e genre triomphe, tout est perdu ; nous allons devenir l’opprobre des
humains
! — C’est un athéiste ! Il drape les dix commande
ière a si bien su faire attendre, commence enfin, admirable de vérité
humaine
et de force comique. L’homme attaque, naturelleme
est bien l’expression de sa pensée, large, vaillante et généreuse, et
humaine
jusqu’à la prodigalité. Ce grand railleur, quoi q
ain sire. Il est égoïste et cynique, il n’a que mépris pour la nature
humaine
, et surtout pour cette pâte féminine, qu’il s’ima
e ; — parce que toutes deux, par suite, portent atteinte à la société
humaine
. Mais s’il est contre elles, il n’est pas pour Ch
e, Regnard, peuvent aller très loin dans la découverte des faiblesses
humaines
, leur bonne humeur n’en est pas altérée : ils n’y
lus près la vanité de toutes les passions, de toutes les institutions
humaines
, de l’amour et du mariage, de la littérature et d
franc, et reconnaissons que, si c’est là un chef-d’œuvre de l’esprit
humain
, c’est un chef-d’œuvre obscur, comme beaucoup d’a
e morale, ce mélange de bon et de mauvais qui est dans toute créature
humaine
. Dans cette question, encore, la littérature est
ose. La conception de la vie réalisée par son existence est largement
humaine
, mais n’y manque-t-il pas une élévation qui n’est
é un démon vêtu de chair , digne de passer des bûchers de la justice
humaine
dans les brasiers de la vengeance divine. Il en p
i n’obéissait, en les dénonçant, qu’aux plus vils motifs de l’intérêt
humain
. Je ne balance donc point à regarder Le Tartuffe
pide ? Et pourquoi ces deux vices, éternels ennemis de toute prudence
humaine
, ne l’aveugleraient-ils pas lui-même, ne le préci
ée où s’élèveraient des monuments consacrés aux bienfaiteurs du genre
humain
. Cet Élisée, il l’embellit de tous les arbres étr
dans tout ce qu’il avait de grand, non plus un peuple, mais le genre
humain
. Que les hautes intelligences apparaissent à l’or
x ; car la gloire et la haine Sont un double fardeau qui pèse à l’âme
humaine
! Dans un amour profond il avait cru trouver Ce p
e est. Il y avait du bon esprit à prendre ce parti. Mais la faiblesse
humaine
est grande. On veut ménager des restes de beauté.
c’est-à-dire des copies ressemblantes, quoique outrées, de la nature
humaine
. Ces types avaient leur vérité railleuse cachée s
rs, plusieurs même ont peint des mœurs ; mais la peinture de l’esprit
humain
a été l’art de Molière, c’est la carrière qu’il a
ez pas douté. Il a découvert que la comédie était un miroir de la vie
humaine
, où personne n’était fâché de se voir, pourvu qu’
u’aux flatteurs ou doit partout se prendre Des vices où l’on voit les
humains
se répandre. La semonce est forte; mais elle es
peu de complaisance pour les mauvais vers que de rompre avec le genre
humain
. Quand il s’écrie, dans son éloquente indignation
t mille francs j’aurai droit de pester Contre l’iniquité de la nature
humaine
, Et de nourrir contre elle une effroyable haine.
e grand précepteur du monde : Et tu nous aurais corrigés Si l’esprit
humain
pouvait l’être. En effet, les hommes reconnaisse
des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle aux
humains
, A venir prodiguer sa voix sur un théâtre, A réci
ece. Alceste, n’ayant pas un de ces caracteres communs, dont le genre
humain
présente des modeles à chaque pas, dont les trait
’aux flatteurs on doit par-tout se prendre Des vices où l’on voit les
humains
se répandre. Philinte. Mais pourquoi pour ces gen
éâtres ; que Moliere a eu pour objet la critique universelle du genre
humain
; qu’on ne perd jamais de vue le Misanthrope, &am
a tâche qu’on s’est imposée. Le fondement nécessaire de toute société
humaine
est la famille. Les liens de respect, d’affection
ope moderne ; mais les petites tribus et les grands Etats, la société
humaine
sous toutes ses formes, reposent également sur le
tant de talens de la nature que lui, pour pouvoir jouer tout le genre
humain
, pour trouver le ridicule des choses les plus sér
se à tes bons mots A reconnu son faux mérite. L’homme ennemi du genre
humain
, Le campagnard qui tout admire, N’ont pas lu tes
ue d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eut rayé du nombre des
humains
, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. Toute
ie. AUTRE 55 . Cy gît sans nulle pompe vaine. Le singe de la vie
humaine
, Qui n’aura Jamais son égal ; De la mort comme de
e, d’un trait de ses fatales mains La Parque l’eût rayé du nombre des
Humains
; On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. L’aima
représente ce que la comédie, ce que l’art comique a produit de plus
humain
, de plus vrai et de plus libre. En vous disant, m
festations de l’esprit et de la connaissance désintéressée des choses
humaines
. » [Annexe] À titre d’exemple des polémique
s dédaignées quand elles ont peint leur Misanthrope haïssant le genre
humain
parcequ’il en avoit éprouvé des noirceurs, &
te femme même, Peuvent servir de reste à le justifier De craindre les
humains
, & de s’en défier. Desronais. Quoi ! vous pe
e les tartuffes comme des monstres qui insultent à la fois la dignité
humaine
et la grandeur de Dieu ; à leur vue, le chrétien
On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est
humaine
, traitable : Ils ne censurent point toutes nos ac
siècles, et pour peu qu’un brin de cette vie à part dans les lettres
humaines
se retrouve en nos sentiers perdus, notre œuvre e
grelots des Confrères de la Passion ? Hélas ! ô vanité des grandeurs
humaines
! quand son royaume lui fut enlevé, quand il n’eu
ail ; il aurait eu honte d’être le spectateur tranquille de la nature
humaine
; il disait qu’il était bon qu’il y eût au parter
l’usage du monde, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur
humain
. Fi ! du comédien imitateur qui copie assez bien
sensibilité des êtres raisonnables. C’est un des privilèges de l’âme
humaine
d’obéir, d’un mot, d’un rien, d’un souffle, à la
ngage, ses vices, et comment la variété peut pénétrer dans les œuvres
humaines
. Mais à force d’excès dans le paradoxe, nous somm
a vu, mieux que personne, en ce temps-ci, à quoi tient l’intelligence
humaine
, et dans quel abîme peut tomber l’imagination liv
sommes ; nous jouons avec les plus effroyables mystères de la raison
humaine
; nous sommes sans pitié pour qui nous a fait rir
ndée sur les mouvements les plus divers et les plus imprévus de l’âme
humaine
. Autant le succès était facile en ces petits théâ
rveaux ; Et de ces blonds cheveux de qui la vaste enflure Des visages
humains
offusque la figure ; De ces petits pourpoints sou
a chose qui tient aux mœurs, au langage, au je ne sais quoi de la vie
humaine
; c’est le chic, c’est le truc, c’est le fion, c’
e, quelqu’un de ces traits vifs, acérés et très vrais, tirés de l’âme
humaine
, qui sont de tous les pays et de tous les siècles
Les infortunés n’ont jamais eu d’ami plus dévoué ; toutes les misères
humaines
trouvent en lui un consolateur. Entrez, la maison
e, le soleil, et la vie ! Même les plus rares productions de l’esprit
humain
, sont fondées, sur quoi, je vous prie ? sur la be
l servie. Pas un mot du cœur, pas un tendre sentiment, pas une parole
humaine
dans les reproches de Lucinde à son cher Moncade.
ux ! que je suis à craindre ! Est-il rien sous les cieux Au genre des
humains
plus fatal que mes yeux ! Quand je fus mise au jo
ux vers; plusieurs même ont peint des mœurs. Mais la peinture du cœur
humain
a été l’art de Molière. C’est la carrière qu’il a
nence grossière, cet amour qui donne tant d’heureuses années à la vie
humaine
, appelée seulement à d’heureux moments par l’amou
isle des Cyclopes ; ils rencontrent Polypheme qui est affamé de chair
humaine
, parcequ’il n’en a pas mangé depuis long-temps. I
LISANDRE Mais, s’il faut que Manille Me demande le nom de ce marchand
humain
? FRIPESAUCES Eh bien ! vous répondrez qu’il s’ap
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