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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
en des épisodes. Les uns semblent ignorer qu’aucun caractere, quelque heureux qu’il soit, ne peut se passer d’un pareil secours
: Je sais, dans un trictrac, quand il faut un sonnez, Glisser des dés heureux , ou chargés, ou pipés ; Et quand mon plein est fa
s sont encore plus grands que les miens. Je puis trouver un sort plus heureux sous un autre climat. Le traitement qui m’attendo
e valoir. Je ne sais si c’est folie de ma part, ou un pressentiment d’ heureux succès qui m’entraîne, mais... Beverley. Prenez c
ctuellement la pauvreté & la prison. Beverley. Puissiez-vous être heureux  ! (En lui offrant les billets qu’il refuse.) Ils
ly. Et moi aussi... Partons donc... J’étoufferai ces pressentiments d’ heureux succès : je les oublierai comme une folie... Dans
n de la raison le flambeau nous éclaire : L’homme prudent échoue où l’ heureux téméraire Voit ses vœux insensés par le sort acco
2 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
acine, et ne sauva pas Germanicus de l’oubli; mais Boursault fut plus heureux dans la comédie. Ce n’est pas que ses pièces soie
aux faits pour un cadre comique. Tous cependant ne sont pas également heureux  : on en a successivement retranché plusieurs, ent
s d’une exécution parfaite, plaisamment inventées et remplies de vers heureux . Ce qui le prouve, c’est, qu’ils sont dans la mém
l explique ce que c’est que le tour du bâton. Enfin le dénouement est heureux  ; il l’a tiré d’une fable de La Fontaine, intitul
qui n’êtes point soldat, répond Ésope. Il y a peu de reparties aussi heureuses . Si l’on n’était convaincu par des exemples très-
te ; Et ce qu’un seul obtient, répandu sur chacun, Vous feriez trente heureux , et vous n’en faites qu’un. Si Louis XIV avait é
s voyages : c’était chez lui un goût dominant qui ne fut pas toujours heureux , mais qui était si vif, qu’éteint parti pour voir
et ils croyaient, après tant de traverses, toucher au moment le plus heureux de leur vie, lorsque Deprade, que l’on croyait mo
éorie de l’art des vers ; mais parmi tous ces défauts il y a des vers heureux et des morceaux faciles et agréables. En voici un
cellentes. Les variations de son amour, selon qu’il est plus ou moins heureux au jeu ; l’éloge passionné qu’il fait du jeu quan
raison des beautés dont la pièce est remplie. Il y a même de ces mots heureux pris bien avant dans l’esprit humain. Ce Sénèque
on n’est pas toujours juste; mais elle est quelquefois singulièrement heureuse , par exemple dans ces vers, où il parle d’un plai
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ger 66, que la catastrophe, dans la comédie, est une révolution aussi heureuse que prompte dans les affaires des personnages. Il
laquelle l’Avare consent à tout, & qui amene un dénouement aussi heureux que bien préparé, dans une piece où l’on fait la
dies de rompre un hymen projetté par l’intérêt, pour en faire un plus heureux & mieux assorti : dans les deux comédies on e
cas, dans son Dépit Amoureux. Nous savons que les quatre amants sont heureux  : tout est décidé : Albert s’écrie : Allons, ce
vais au logis, & je le ferai délier. Pamphile. O que ce jour est heureux pour moi ! Scene V. CARINUS, PAMPHILE. Carinus
vous entendu ? Carinus. J’ai tout entendu. Présentement que vous êtes heureux , ne m’oubliez pas, je vous en conjure. Chrémès es
4 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
comment s’y prendre pour être un de vos favoris et pour mener une vie heureuse en faisant des vers. » Horace a dit aussi, « Cel
e heureuse en faisant des vers. » Horace a dit aussi, « Celui-là est heureux qui mène une honorable vieillesse, entre la musiq
asyle, il a pleuré, le premier, aux vers du grand Corneille. Ô siècle heureux  ! À son tour, il a prodigué la faveur, l’autorité
’une douce joie un cœur blessé, à faire que la pauvreté soit apaisée, heureuse , et que le pauvre puisse mourir en paix. Après le
é, n’est-il pas vrai ? À mademoiselle Mars cet artifice a manqué, cet heureux mensonge a été impossible. Elle, comme une femme
t, un rare esprit, je dirai mieux que cela, je dirai que vous êtes un heureux artiste. Mais laissez venir les années et les cha
nous disait l’admirable vieillard, le jour même de sa mort, j’ai vécu heureux , je meurs content, et c’est sur vous que je pleur
es de Louis XV nous redescendons dans le faubourg Saint-Honoré ; trop heureux si nous ne sommes pas obligés de rétrograder jusq
u boulevard, faits pour mieux que cela, racontaient, en souriant, les heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La fe
ait son train, et voilà une femme ravie : — « Ah ! disait-elle, homme heureux , qui reste absolument le maître des esprits et de
qui reste absolument le maître des esprits et des âmes ! Ah ! l’homme heureux qui se passe de moi, qui avais tant de peine à me
et sur les bords opposés, voyez d’un coup d’œil la vie admirablement heureuse de mademoiselle Mars. Ces louanges, ces splendeur
ts et des commentateurs ? Mademoiselle Mars est partie, en ceci moins heureuse que Talma, mort dans son triomphe de Charles VI,
oute sa grâce et dans tout son charme, le repos rustique ! Cette page heureuse exhale encore la suave odeur de nos saulées ; ell
rdi Croit encor au matin, et chante en plein midi. Par-delà l’horizon heureux de cette ferme, Un orage pourtant déjà se montre
ans le sommeil du juste ! Vous dormez, confiants en la bonté de Dieu, Heureux d’être abrités sous ce pan du Ciel bleu. On vous
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e lecteur et surtout l’auteur du présent livre se doivent-ils estimer heureux de cette espèce d’unité qui se présente, inespéré
en dépit des grands comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, la foule était heureuse  ; le moucheur de chandelles faisait des recettes
aristocratie de l’éclat de rire. Le public rit où il peut rire ; trop heureux quand il s’amuse, il ne regarde pas dans quel lie
e parlons pas de Préville, ou plutôt parlons-en, rien que pour rendre heureux celui qui en parle. Notre amateur n’a vu Préville
îme des petites Maisons. Singulier accident, quand il frappe ces gens heureux qui vivent de l’esprit des autres, et qui n’ont p
à-dire la plus rare, la plus merveilleuse, la plus difficile, la plus heureuse invention des hommes. La comédie, sous quelque fo
erribles événements politiques de son temps, il avait des formules si heureuses et si nettes, pour juger les hommes et les choses
ait de toutes ses forces, il était alerte, il était bruyant, il était heureux , il était enfariné. Il s’adressait à tous les ins
re de Sparte : —  Passant, va dire à Lacédémone que nous avons vécu ! Heureuse encore, la pauvre vieille qui peut sonner ainsi l
agère qui la console de tout l’argent qu’elle a gaspillé dans sa vie, heureuse , si elle ne meurt pas de regret et de douleur com
ouve), et, une fois au théâtre, elle pleurait, elle riait, elle était heureuse  ! Elle admirait les héros et les belles dames, le
édien français. Paula, qui pense tout à fait comme lui, s’estime trop heureuse d’épouser un si grand homme, et pour que l’épouse
ieu, la comédie de Molière est son mystère. Cela lui suffit pour être heureux . L’hiver, il s’illumine de cet esprit. Il dresse,
s sans charme, dont les brusques mouvements ne sont pas sans grâces ! Heureux s’il n’avait pas entendu parler d’un poète nommé
savoir les œuvres faites pour lui seul, et dont il était le miracle ; heureux enfin s’il ne s’était pas jeté, la tête la premiè
e, voici deux enfants de vous, et voici votre bague ! » Qui fut bien heureux  ? Ce fut le comte. Il retrouvait en même temps, s
e tous les vents de la vanité. Il s’était figuré qu’il n’était plus l’ heureux valet des plus folles et des plus aimables passio
l’égrillard amoureux des Marton et des Lisette. Jamais, à le voir si heureux et si preste, vous n’eussiez dit que ce même homm
si fertile, que la sombre folie avait tenu la place de cette douce et heureuse folie. Ainsi il a vécu deux années encore. Mais u
mademoiselle Verneuil. Tout allait bien. Mademoiselle Verneuil était heureuse de retrouver cette verve fine et ingénieuse que r
e gai comédien des émotions tristes et tendres, qui n’est jamais plus heureux que lorsqu’il mouille, des plus douces larmes, so
 ? Assez souvent, cette comédie des Femmes savantes est jouée avec un heureux ensemble au Théâtre-Français ; on voit qu’elle es
os mœurs. Provost, dans le rôle de Chrysale, se ressent de ce mélange heureux de justice et de faiblesse, de bon sens et de bon
n prodige pareil ! » Amphitryon a ce grand privilège de rendre très heureux les quelques gens d’esprit qui ne manquent pas ce
rus ! la santé ! — une fleur ! —  flos ipse ! Elle a seize ans ! âge heureux où tout s’épanouit. Mais où est-elle ? qu’est-ell
cène est du Regnard tout pur. — « Eh quoi ! dit-il, ce vil eunuque, —  heureux homme ! — il la verra à toute heure, il habitera
 ce philosophe, jeune encore, — ce fut une belle journée, une insulte heureuse , une récompense publique, un très rare honneur do
cette belle pensée… un vrai proverbe : Que les Athéniens étaient plus heureux que sages ! Singulière aventure cependant cette l
de Sturmer est une femme qui a passé l’âge d’avoir des vapeurs, l’âge heureux où la maladie même est jeune, fraîche et rebondie
r. Entrez, la maison est ouverte, l’appartement est dans ce savant et heureux désordre qui indique un brave homme : des oiseaux
ins pleines, l’âme consolée. M. Loewe, ainsi entouré, est loin d’être heureux . Sa solitude lui pèse ; il pleure encore la premi
eu n’est pas un médiocre souci pour ce bon docteur. — Telle est cette heureuse image ; c’est moins amusant à regarder que la thè
anterie de Toinette. — C’est celle-là, Toinette, qui est une bonne et heureuse fille, un joyeux boute-en-train, une franche serv
ancée et qui voulait se marier à l’aide d’un faux contrat. Chacun est heureux , et même la malade imaginaire, qui pourra tout à
comédie ? Mais, direz-vous, quelle est donc la cour souveraine assez heureuse , assez calme, assez exempte d’ambition et de terr
deux ; comparez les deux comédies : Que de silence là-bas ! Le calme heureux et quel sans-gêne bourgeois ! — Ici, dans le Vers
pour réjouir le jeune roi de cette cour brillante. — Molière à part, heureux sont les rois et les peuples qui s’amusent à moin
tait devenu grave et prosaïque, comme il renonçait déjà aux folles et heureuses vanités de la jeunesse, cela lui faisait mal de r
ande anxiété n’a préoccupé les esprits. Un siècle qui se meurt est si heureux de se rattacher à une poésie naissante ! La vieil
alent d’une femme ! — Oui, toute comédienne est bonne à cette comédie heureuse , à condition que la comédienne ait vingt ans, et
ndre Molière être appelé le juste, et ce peuple athénien s’est trouvé heureux quand on lui a présenté enfin un poète comique ai
out simplement de ce qu’il était tout à fait et complètement un homme heureux , riche, bien portant, gourmand, amoureux à ses he
son tour de gorge est dérangé quelque peu. Facile gloire, facile vie, heureuse popularité, succession de Molière dignement recue
vait frappé au bon coin pour avoir de la bonne comédie, le peuple fut heureux et bien fier. Il battit des mains à celui-là plus
u imaginaire, Le Mariage forcé, Le Malade imaginaire, Amphitryon, ces heureux instants de congé ne duraient guère, et bientôt,
er au sermon. Tel est le raisonnement de Regnard, et jusqu’à la fin l’ heureux poète a été fidèle à sa mission. Il a ri d’un rir
Ils étaient nés, l’un et l’autre, sous le Pilier des Halles ! Quelle heureuse place ce Pilier des Halles ! quel endroit privilé
er avec soin le personnage de madame La Ressource. Ce bel esprit trop heureux n’a pas le temps de tirer d’un personnage le part
éclat de rire, la chance, la fortune, le bonheur ! Toutes les chances heureuses de la poésie, de la bonne humeur, d’un bon estoma
ur des Dehors trompeurs, une comédie où se retrouvent à chaque vers, ( heureux mensonge !) le luxe exquis et sans frein, les fes
t plus. L’Homme du jour est tout à fait le héros de ce beau monde des heureux et des oisifs que nous ne connaissons plus guère
table, monsieur dîne tête à tête avec sa propre personne ; pour être heureux , poli, gracieux, bien élevé, charmant, fidèle enf
où les noms féminins les plus simples sont les meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes fortunes s
tre femme est d’un esprit fort doux, Elle n’a pas de fiel, c’est très heureux pour vous. Quant au reste de l’assaisonnement,
félicite de s’être tiré d’affaire adroitement. L’expression n’est ni heureuse ni adroite. — Je n’ai fait qu’obéir à la délicate
lie ; jamais le jeune et beau Florent-Gaston d’Ancourt n’avait été si heureux et si charmé de son esprit. En ce temps-là, le Co
u’ils exerçaient la plus difficile des professions ; ils s’estimaient heureux de gagner leur vie à si bon compte ; ils ne metta
gardé pour lui-même tous les ennuis de la profession, laissant à ses heureux camarades, les vices heureux, les faciles plaisir
ennuis de la profession, laissant à ses heureux camarades, les vices heureux , les faciles plaisirs, les folles joies, toutes l
es permises, tout ce qui a fait la vie du comédien, depuis Thespis, l’ heureux ivrogne, jusqu’à mademoiselle Bourgoin. Et la pre
bonheur, Regnard ajoute à ce détail et le complète :       Pour être heureux , je l’avoûrai,    Je me suis fait une layon de vi
6 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
able, dont le souvenir touche tous ceux qui ont le discernement assez heureux pour sentir à la lecture, ou à la représentation
oyer au Collège des Jésuites. Le jeune Pocquelin était né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années d
me Cyrano était très avide de savoir, et qu’il avait une mémoire fort heureuse , il profitait de tout ; et il se fit un fond de b
u’il avait assez façonné ses Comédiens pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que la première fois. Il s’assurait aussi
Nicomède devant leurs Majestés au mois d’Octobre 1658. Leur début fut heureux  ; et les Actrices surtout furent trouvées bonnes.
si sa troupe dans les commencements ne l’avait excité à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le Théâ
ous plaignez-vous ? Il vous a pris du beau côté ; et vous seriez bien heureux d’en être quitte pour l’imagination. Le Bourgeoi
éflexion, et ne retourna plus au Cocu imaginaire. Molière ne fut pas heureux dans la seconde Pièce qu’il fit paraître à Paris
nte pour être encore dans la mémoire des Spectateurs ; et qu’avec les heureuses dispositions qu’il avait, il fallait qu’il se fît
esse d’esprit peu commune. On ne pouvait souhaiter une situation plus heureuse que celle où il était à la Cour, et à Paris depui
mps et de la connaissance de Molière veut lui ôter l’honneur de cette heureuse définition, et il m’a assuré qu’il en était l’Aut
à ceux qui le méritaient. Mr le Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’i
mpagner son épinette d’un petit divertissement. Cette foire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son sp
bien lui accorder ce qu’elle lui demandait. Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avai
que où se trouvait Molière, ne laissaient pas de le troubler, quelque heureux qu’il fût du côté de son Prince, et de celui de s
ndant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus. Chapelle était heureux en semblables aventures. En voici une, où il eut
Molière ne laissait point languir le Public sans nouveauté ; toujours heureux dans le choix de ses caractères, il avait travail
anscrire. La troisième représentation du Misanthrope fut encore moins heureuse que les précédentes. On n’aimait point tout ce sé
mblée fut si nombreuse, que les personnes les plus distinguées furent heureuses d’avoir place aux troisièmes loges. On allume les
du Bourgeois Gentilhomme ; et afin d’en rendre la représentation plus heureuse , Molière fit dessein d’emprunter un vieux chapeau
gatelle fait connaître celle qu’il avait à rendre ses représentations heureuses . Il savait que quelque recherche qu’il pût faire
n si peu considérable par rapport au Roi, on ne peut trop admirer son heureux discernement, qui n’a jamais manqué la justesse d
ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, je me suis cru heureux  ; mais aujourd’hui que je suis accablé de peines
Pièce. Mr le Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les examiner de près, et que plus on l
ahier de sa traduction pour faire des papillotes. Molière n’était pas heureux en domestiques, les siens étaient sujets aux étou
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
re et raison : rare alliance sans laquelle il ne peut absolument être heureux . Si la nature y manque, c’est l’École des Maris o
le, qui n’a que cinquante-trois ans… 0 le beau mariage, qui doit être heureux , car il donne de la joie à tout le monde, et fait
 ; c’est l’affirmation continuelle que le mariage ne peut être bon ni heureux s’il ne repose que sur une affection naturelle, u
inte ou une Célimène, sans doute alors qu’on verrait plus de mariages heureux , et que les Elmires seraient moins rares.   Toute
avec de grandes précautions545. » VI. « Un mariage ne sauroit être heureux , où l’inclination n’est pas546. » « On ne doit po
t. I, sc. VII : «  Le mariage est une grande affaire ; il y va d’être heureux ou malheureux toute sa vie. » 545. L’Avare, ac
8 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
la tragédie, à la suite de mademoiselle Rachel. Car ce fut la chance heureuse du feuilleton de rencontrer mademoiselle Mars à s
ués qu’il rencontra en chemin. « Sa première entrée dans le monde fut heureuse en esprits distingués. » Il ajoute, et ceci se pe
r vous M. le duc, commençait au roi, et s’arrête aux ducs et pairs. —  Heureux cependant le roi de France, heureux le feuilleton
et s’arrête aux ducs et pairs. — Heureux cependant le roi de France, heureux le feuilleton qui rencontrent, en leur chemin, be
indre, et tel qui aura vécu et travaillé plus longtemps, s’estimerait heureux de laisser une stance, un quatrain, un distique.
et de passions pour les autres ; l’admiration les suivait ; la foule heureuse de les entendre obéissait à leur génie ; on leur
pris son rang parmi les choses expirées… de quel droit serais-tu plus heureux qu’un prince même du sang royal de France, le pri
dore avec Rodrigue, qu’on tremble avec lui et qu’avec lui on s’estime heureux lorsqu’il espère de la posséder ! » Répondez donc
mble qu’il n’y a rien à reprendre, ou bien peu s’en faut, à cette vie heureuse , occupée, honorée, et remplie à ce point des plus
mourée autre part ? C’est pourtant là ce qui a empêché Molière d’être heureux  ! Il mourut sur le théâtre, ou pour mieux dire il
en voyant rire tant de gens d’un homme alité : Hélas ! ils sont bien heureux de ne pas avoir une attaque de goutte, d’ignorer
rsailles, ni cette suite de guerres et de victoires, ni cette liste d’ heureux capitaines, ni ces noms charmants de La Vallière,
là, vous étiez bien disposé, très amoureux, très bien portant et très heureux . D’ailleurs, comme je le disais tout à l’heure, p
sa vie avait été mélangée de plaisirs et de peines, il s’était trouvé heureux de vivre ; à présent tout était peine, il ne rest
amais, car au milieu de tes grands éclats de rire cet homme se meurt. Heureuse foule ; pour ton demi petit écu tu vas voir expir
articulier, à votre impression personnelle. En ceci consiste la tâche heureuse et difficile de la critique. Il faut qu’elle ait
s siennes, seulement l’une et l’autre doit tâcher que son audace soit heureuse et habile… Feliciter audet , et voilà toute la q
entes espérances de renommée et de fortune ! Ajoutez : était-il assez heureux de trouver, à son premier pas dans la carrière où
nd Condé à Rocroy, le maréchal de Saxe à Fontenoy, n’étaient pas plus heureux et plus fiers que Mascarille ! Aussi quand son ma
urgeoise, indulgente et bienveillante entre toutes. Et comme elle fut heureuse de voir, de loin, les bourrasques et les tempêtes
curieuse comédie, il était le plus jeune, le plus amoureux et le plus heureux des hommes. Il menait la joyeuse vie du Bohémien,
dette, le loustic dans le bas étage de ses plats quolibets, n’ont été heureux et à leur aise autant que l’empereur Mascarille d
l, se fait à lui-même cette réflexion comique : Mon mariage doit être heureux , car il donne de la joie à tout le monde, et je f
triste rôle à l’amoureux comte Almaviva. Adraste, lui, est bien plus heureux  ; il a toujours coutume de parler quand il peint,
e misanthrope, obligé de vivre du travail de ses mains, comparé à cet heureux Misanthrope de Molière, estimé de tous, noble et
e n’élèverais pas la voix pour reprendre mon titre usurpé par ce trop heureux Alceste ! » Tel fut sans doute le monologue, mais
r : Au contraire, il aime tous les plaisirs de sa maîtresse ; il est heureux de toutes les complaisances qu’il a pour elle, et
là vient cette mauvaise humeur qu’il nous fait subir. Ah ! s’il était heureux quelque peu, si sa belle maîtresse était moins co
e changer d’humeur et d’allure. À l’instant même, autour de cet homme heureux , tout prend un autre aspect, un autre esprit, un
d’épouser une femme si jeune, et si parée, et s’il n’eût pas été plus heureux avec une personne moins avenante ? À cette questi
insolent, disait cette marquise. » Ô parfum ! ô tendresses ! ô folie heureuse  ! ô souvenirs ! ô pastels que le soleil efface, ô
ituer à tirer le meilleur, et le plus grand parti possible d’une idée heureuse , et c’est en ceci que Marivaux excellait. Parlez-
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
un sort au monde et plus doux et plus beau ? Et qui des rois, hélas ! heureux petit moineau,          Ne voudrait être en votre
îtresses, à sa cour : Soyez toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux . Aimons jusques au trépas, La raison nous y convi
plaisir dans la vie, Soyons toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux . Sus ! sus ! chantons ensemble ! Dansons, chanton
tères, Certains petits moments Qui changent les plus fières Et font d’ heureux amants640. Certes, aucun spectacle plus enchante
peut-on pas aimer Ce que l’on trouve aimable ? Hélas ! que vous êtes heureux , Innocents animaux, de vivre sans contrainte642,
x Qui les gêne : De leurs doux feux Leur âme est pleine ; Qu’ils sont heureux  ! Nous pouvons tous les deux, Si tu le veux, Être
que divine nature n’est autre que la nature sans gêne des bêtes, plus heureuses que nous d’ignorer les contraintes de la décence
10 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
représentation à Versailles devenait une sauvegarde. L’occasion était heureuse , et Molière l’avait habilement choisie. Louis, br
réparer à la lutte terrible qu’il était sur le point de soutenir. Une heureuse occasion se présenta, et il la saisit avec une gr
ligieuse quand elle cernait toutes les avenues du trône ! Il est donc heureux pour la scène française qu’il ait vécu dans les p
odèle, et que, dans votre désespoir de le surpasser, vous seriez trop heureux d’atteindre : accuserez-vous encore les rigueurs
itations des passages les plus remarquables et même des vers les plus heureux , l’apologie fine et mesurée de la moralité de la
s et jusque dans Scarron, les traits les plus vigoureux et les scènes heureuses de son ouvrage. Le commun des hommes qui a toujou
uveau les caractères tracés par une main inhabile. Si quelques traits heureux , quelques scènes même survivent à leur chute sans
ne véritable odeur de sainteté ; les plus grandes familles s’estiment heureuses de les posséder un moment, et le peuple se précip
re emprunté à la nouvelle de Scarron quelques-uns des traits les plus heureux dont il a peint la sensualité des faux dévots. Vo
arron méritait-il plus d’égards que Cyrano de Bergerac ? N’est-il pas heureux qu’un homme de génie ait pris dans une nouvelle m
ue poète que comme le premier mari de madame de Maintenon, et comme l’ heureux inventeur d’une scène qui est passée à Molière, c
e opposition si savante des caractères ? Où a-t-il pris ces traits si heureux du dialogue, ces tirades où l’éloquence s’élève j
inée qu’on use à force de la polir. Cette allure vive et franche, cet heureux abandon, que nous prenons pour de la négligence,
une jeune femme pour seconde épouse. Quel théâtre pourrait être plus heureux pour l’intrigue et la fourberie ! Une belle-mère
ociété semble avoir fourni à Molière quelques-uns des traits les plus heureux de son imposteur. Ces vers du quatrième acte, Se
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
t de bonne foi sa tendre vivacité, & sont sur le point de se voir heureux ou malheureux, un Auteur réunit & l’intérêt d
resque. Le choc des obstacles qui peuvent nous en éloigner, & les heureux événements qui peuvent nous en rapprocher, nous a
isse être plus avancée, puisque Durval n’a qu’à dire un mot pour être heureux . Cependant l’Auteur trouve le secret de filer enc
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
res, & s’en servirent pour célébrer sur le théâtre les événements heureux ou malheureux de leur siecle. Le lecteur verra su
e à onze personnages, sur les miseres de la France, & sur la très heureuse délivrance de très magnanime & très illustre
eté dans ce moment de malheurs, ils conçoivent quelque espérance d’un heureux changement ; & dès qu’elles sont parties, ils
ameuse églogue de Fontenelle 23, intitulée Thémire. Ses vers les plus heureux étoient même fondus dans les ariettes. Nous voilà
13 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
elques rapports le rôle d’Arnolphe, de L’École des Femmes, mais moins heureux , il ne rencontre pas un Horace qui veuille, avant
Horace qui veuille, avant la noce, lui enlever la future. —Les jours heureux que Molière passa avec la jeune Armande, ne furen
vaincre les penchans que j’avais à l’amour, j’ai cherché à me rendre heureux , c’est-à-dire autant qu’on peut l’être avec un cœ
ait pour moi était bien éloigné de ce que j’aurais souhaité pour être heureux . Je me fis à moi-même des reproches sur une délic
14 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
émence de la passion, l’intérêt de l’action coupée avec art, et cette heureuse façon d’amonceler, sur un point donné, tous les m
si jeune, il avait déjà la teinte rubiconde des buveurs. » À sa suite heureuse , il entraînait les grâces, les élégances, les bea
lus violentes et aux plus irrésistibles passions. Entrez à cette fête heureuse des yeux enchantés et des oreilles charmées, vous
froid et son silence dans la ville. — Allons, leur dis-je, vous êtes heureux , vous autres, chantez ou rêvez à votre aise ; moi
re au théâtre, une belle jeune fille innocente, naïve, toute blanche, heureuse , qui récite avec beaucoup d’esprit et de grâce le
er La Critique de l’École des femmes, et pour revenir à cette comédie heureuse , L’Impromptu de Versailles qui lui sert de pendan
rner dans ce cercle vicieux, où il est enfermé. Jamais comédiens plus heureux et plus illustres n’occupèrent un théâtre. — Eux-
it voir, on les voulait entendre, on les voulait aimer. Autour de ces heureux parvenus de la poésie, se faisait toute la comédi
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
régler sa marche sur celle de ses prédécesseurs. Qu’il se trouveroit heureux si, dispensé de passer les trois quarts de sa vie
e. Il faut avoir essuyé des naufrages, il faut avoir fait des voyages heureux sur une mer, pour savoir en marquer les écueils &
louer Moliere il faut indiquer & faire connoître les découvertes heureuses que ce grand homme, guidé par son génie & la
ais à la fortune. Loin de nous à jamais cette idée si fausse, que les heureuses dispositions tiennent lieu d’étude. Le génie même
nt arrêté les écarts de l’imagination, sans étouffer son enthousiasme heureux . C’est donc à mes jeunes confreres que je m’adres
16 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ance & de sa protection.b Le jeune Pocquelin étoit né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années d
Cyrano étoit très-avide de savoir, & qu’il avoit une memoire fort heureuse , il profitoit de tout, & il se fit un fond de
héatre dressé dans la Sale des Gardes du Vieux Louvre. Leur début fut heureux , & les femmes sur tout furent trouvées bonnes
plaignez-vous ? Il vous a pris du beau côté ; & vous seriez bien heureux d’en être quitte pour l’imagination. Le Bourgeois
pour être encore dans la memoire des Spectateurs ; & qu’avec les heureuses dispositions qu’il avoit, il falloit qu’il se fît
esse d’esprit peu commune. On ne pouvoit souhaiter une situation plus heureuse que celle où il étoit à la Cour, & à Paris, d
ne fortune de quantité de jeunes gens de Languedoc dans le temps de l’ heureuse naissance de sa fille. C’est pourquoi, ajoute cet
& de la connoissance de Moliere veut lui ôter l’honneur de cette heureuse définition, & il m’a assuré qu’il en étoit l’
bien à ceux qui le meritoient. Mr. Baron a toûjours été de ces sujets heureux qui touchent à la premiere vuë. Je me flatte qu’i
mpagner son Epinette d’un petit divertissement. Cette foire fut aussi heureuse pour Raisin que la premiere. Il commençoit son sp
bien lui accorder ce qu’elle lui demandoit. Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l’étoit promis ; mais ceux qui avoi
que où se trouvoit Moliere, ne laissoient pas de le troubler, quelque heureux qu’il fût du côté de son Prince, & de celui d
ndant leur ancienne amitié prenoit toûjours le dessus. Chapelle étoit heureux en semblables avantures. En voici une, où il eut
Moliere ne laissoit point languir le Public sans nouveauté ; toûjours heureux dans le choix de ses caracteres, il avoit travail
anscrire. La troisiéme representation du Misanthrope fut encore moins heureuse que les precedentes. On n’aimoit point tout ce se
u’à Virgile de s’être approprié des endroits d’Homere. Ce fut après l’ heureux succès d’Amphitryon que Moliere remit son Avare s
emblée fut si nombreuse que les personnes les plus distinguées furent heureuses d’avoir place aux troisiémes loges. On allume les
Bourgeois Gentilhomme ; & afin d’en rendre la representation plus heureuse , Moliere fit dessein d’emprunter un vieux chapeau
gatelle fait connoître celle qu’il avoit à rendre ses representations heureuses . Il savoit que quelque recherche qu’il put faire,
n si peu considerable par rapport au Roi, on ne peut trop admirer son heureux discernement, qui n’a jamais manqué la justesse d
vie a été mêlée également de douleur & de plaisir, je me suis cru heureux , mais aujourd’hui que je suis accablé de peines,
sa Piece. M. Baron lui répondit que ses Ouvrages avoient toûjours une heureuse réussite à les examiner de près, & que plus o
ahier de sa traduction pour faire des papillotes. Moliere n’étoit pas heureux en domestiques, les siens étoient sujets aux étou
fermé depuis long-temps. Les commencemens de cet établissement furent heureux , & les suites très avantageuses ; les Comedie
enfin on lui a reproché que la plûpart de ses dénoûmens n’étoient pas heureux . Malgré ces defauts, c’est de tous nos Auteurs Co
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
aisante qui donne un goût agréable aux aliments les plus nécessaires. Heureux & mille fois heureux le Comique doué d’un gén
agréable aux aliments les plus nécessaires. Heureux & mille fois heureux le Comique doué d’un génie assez vaste pour voir
x attachés à l’humanité, dérider le front des hommes par des saillies heureuses , & leur prodiguer en même temps les leçons le
in de sa maîtresse, & tous les biens de son oncle78. Regnard est heureux que les gens sensés ne jugent plus les Auteurs d’
pressant79. Moliere fait ses efforts pour rendre les hommes plus heureux . La jalousie est une passion qui aveugle l’ho
n l’original du portrait. Le galant lui dit à lui-même qu’il est bien heureux d’avoir une si belle femme ; il lui peint tout l’
de coups de bâton par sa femme, forcé de demander excuse à son rival heureux , est une leçon terrible pour tous ceux qui voudro
n est peut-être plus tenté d’imiter la conduite de la femme, toujours heureuse quoique toujours coupable, que désabusé des maria
de cet ouvrage. Ah ! Moliere ! combien ton ame sublime dut s’estimer heureuse , quand tu triomphas de l’hypocrisie, & que tu
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
her à Belton le secret qu’il lui cache. Mowbrai apporte, dit-il, une heureuse nouvelle : Arabelle sera dans un instant la femme
duquel notre jeune héros dit à sa maîtresse, qu’il s’estimeroit bien heureux de la pouvoir posséder dans le pays de sa naissan
l ! tiens, mon ami, voilà deux cents sequins, retourne chez toi, sois heureux & ne hais point les Chrétiens. Je me leve ave
deux mots, que sa rencontre étoit ce qui pouvoit lui arriver de plus heureux . Mais ce n’est point la liberté que je vous deman
ls qui avoit acheté la jeune Maltoise pour le service de sa mere. Cet heureux achat étoit l’occasion dont le ciel s’étoit servi
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ffit d’indiquer en passant ce qui fit fleurir les arts dans ces jours heureux où ils enfanterent des merveilles. Du temps de Ph
its jours, ou pendant les chaleurs de l’été57, encore serez-vous très heureux . Je connois des pieces reçues qui attendent depui
de nouveautés, ni les Auteurs qui n’ont plus rien à espérer sans cet heureux changement ; encore moins MM. les Gentilshommes d
, puisqu’un théâtre de plus leur fournit un double moyen de faire des heureux , de placer des gens à talent, de s’assurer l’immo
s ayant mieux vu les défauts dans le cadre, pourroient faire les plus heureux changements ; les personnes qui auroient assisté
20 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
pitalier, d’un commerce agréable et sûr, prompt à soulager la misère, heureux toutes les fois qu’il pouvait encourager le talen
aincre les penchants que j’avais à l’amour, j’ai cherché à me rendre, heureux , c’est-à-dire autant qu’on peut l’être avec un cœ
ait pour moi était bien éloigné de ce que j’aurais souhaité pour être heureux . Je me fis à moi-même des reproches sur une délic
sa vocation de comédien ambulant. Son retour à Paris fut un événement heureux pour sa fortune et surtout pour les progrès de so
esse première, il n’a pas cessé un instant de gagner en naturel et en heureuse simplicité, M. Sainte-Beuve a déjà relevé ce fait
ut être très salutaire. La distinction des manières dont elle donne l’ heureuse habitude, ajoute au charme des sentiments vrais e
est plus ce qu’il souhaite; Il vient avec plaisir avouer sa défaite : Heureux si, votre cœur se laissant émouvoir, Vos beaux ye
ité peu traitable, dont ils implorent l’amour, non comme un sentiment heureux de s’avouer et de s’abandonner, mais comme une fa
Molière pour dessiner avec une rare finesse de touche plusieurs types heureux , pleins d’intérêt et de vie. Après une discussion
le nom de Défense et illustration de la langue française. Malherbe, l’ heureux adversaire de Ronsard, opposa programme à program
t qu’elle ne le cède à aucune en dignité et en élévation. Ah ! quelle heureuse fortune pour l’art que le joug du bon sens, non d
antes d’un bon sens un peu cru, qui lui échappent sans cesse, font un heureux contraste avec le jargon mielleux de Tartuffe et
fiche, qui frise la forfanterie et l’ostentation : voilà un contraste heureux , propice à la comédie. De là vient, par parenthès
ffe des Italiens ? Mais pourquoi ? N’était-ce pas une idée infiniment heureuse de mettre l’avarice aux prises avec l’amour ? On
pre le dessein que son cœur se propose. Dénouement admirable, le plus heureux peut-être qui soit au théâtre français, parce qu’
ter dans sa bouche, n’est qu’un nouveau trait de caractère d’un effet heureux et d’une grande justesse. Retirées en elles-mêmes
savantes contre le faux goût du temps nous rappellent Aristophane, l’ heureuse intrigue dans laquelle elles sont encadrées nous
ses feux, et ainsi des autres. Avec cette innocente vision, elle est heureuse ; elle sera même au besoin une rivale fort arrange
cules de société. Les Femmes savantes sont peut-être le type le plus heureux de ce genre vraiment français. Nulle part Molière
, mais ce qu’il y a de bien est doublement excellent. Tous les traits heureux en sont relevés par une grâce naturelle et une li
où je serais enclin à chercher la révélation la plus pure et la plus heureuse de son génie, Schiller a indiqué le lot qui appar
ples que pour celui de percevoir la dîme. Ainsi, selon qu’il est plus heureux d’être suivi par quelques-uns ou plus triste d’êt
né. Pour être gai, il faut être animé, mais non préoccupé. Dans cette heureuse disposition, nous jouons avec la vie et avec le m
cheux, nous finissons par ne plus voir ce qu’il y a dans la réalité d’ heureux et de juste, mais seulement ce qu’elle a d’incomp
-dire de la force brutale, devait disparaître ou aboutir à une fusion heureuse . Dans les pays du midi, où dominait le sang latin
aulois dans les veines de tout homme né français. On n’est guère plus heureux lorsque l’on objecte que les formes de la poésie
. Elles ont contribué à l’éclat de l’antique poésie des Grecs. Soyons heureux que le moyen âge, en sauvant de l’oubli, par sa c
qui donne la leçon morale. Arnolphe, il va sans dire, n’est pas plus heureux que Sganarelle. Il craignait qu’Agnès ne péchât p
a femme. On pourrait faire dans cette pièce une ample moisson de mots heureux et décisifs, de jugements marqués au coin du bon
force et de courage. Il vient dérider son front ou reposer ses bras. Heureux est-il si elle sait lui rendre les heures trop co
s comédies de Molière ? Leur succès est-il un événement beaucoup plus heureux que le succès des Femmes savantes ? Il est permis
ces révolutions-là sont les plus légitimes et à l’ordinaire les plus heureuses  : elles sont un retour à l’ordre, un affranchisse
, un sentiment exquis de la mesure, une saine culture de l’esprit, un heureux équilibre de goûts et de facultés, une pratique i
it un peu plus libre et dégagé. Ils ont le sang plus gaulois; et leur heureux naturel se trahit dans des domaines plus divers.
ds reproches à ceux qui sont coulants sur le reste. Il faut s’estimer heureux quand il y a dans une satire de l’honnêteté et du
21 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
mportune, Je ne vais point au Louvre adorer la Fortune : Et je serais heureux , si, pour me consumer, Un destin envieux ne m’ava
ide immolée N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’ heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son n
Avare, Un honnête Homme, un Fat, un Jaloux, un Bizarre, Sur une scène heureuse il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivre
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
imitations qui ont contribué à sa célébrité. Toutes ne sont pas aussi heureuses qu’elles pourroient l’être ; mais il en est que l
je ne suis assuré de ce côté-là. Si Camille résiste, je suis le plus heureux de tous les hommes ; & si elle succombe, j’au
de son pere ; mais elle le détrompe bientôt. Damon & Crispin sont heureux  : Léandre & l’Olive sont congédiés. Les prin
ux instances d’Anselme, s’y détermine dans l’espoir de le rendre plus heureux  : il est très long-temps sans parler d’amour à Ca
n cœur, Par goût ou par dépit, consente à mon bonheur ? Je serai trop heureux de posséder Julie. Les deux intrigues comparées
ur reprocher encore à Timon son infidélité ; elle souhaite qu’il soit heureux avec Mélisse & veut se poignarder. Timon l’ar
e le conduire vers son tombeau ; il veut lui faire promettre de vivre heureuse  : loin d’y consentir, elle se tue en voyant expir
23 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
archemins il tança la noblesse. Autres temps, autres mœurs ! dans mon heureux pays On ne sait déjà plus ce que c’est qu’un marq
aussi, Gosse est victorieux ; De ses lauriers futurs c’est un présage heureux  : De nos trésors nombreux augmentant les richesse
Chénier avait dit de Louis XIV dans sa belle épître à Voltaire : Cet heureux potentat Qui de l’éclat des arts empruntait son é
n, qui pût au moins lui laisser entrevoir dans l’avenir un temps plus heureux . Je le répète : l’homme d’état qui a honoré en Fr
24 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ies, si naturelles, qu’elles peignent tout l’homme. Le succès le plus heureux couronna ses efforts. Se reconnaissant dans les p
stacles dont l’imagination seule est effrayée. Si Molière n’a pas été heureux dans les dénouements de toutes ses pièces, dans p
e : c’est ainsi que dans le Tartuffe, dans les Femmes savantes, par l’ heureux mélange que Molière a su faire de ces deux espèce
là, il devait donner une leçon à la vertu même, lui apprendre à être heureuse au sein de la plus extrême corruption, en conserv
e la société se faisaient remarquer par leur piété. C’était un moment heureux pour les hypocrites : car rien n’est plus facile
25 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
éblouissent mes yeux: Jusqu’à terre humblement, incline-toi, poète ! Heureux qui pourrait dire, en relevant la tête : Ce sont,
n parlant de la sienne. Il n’est pas de galant homme qui ne s’estimât heureux d’avoir pour femme Lucile elle-même, malgré le so
et briller dans les bureaux d’esprit; qu’elle rende la vie aimable et heureuse à ceux qui l’entourent ; qu’elle élève avec soin
les Précieuses Ridicules avaient été le coup d’essai. Comme dut être heureux , s’il assistait à cette représentation, le vieill
rmer les femmes ? Personne ne plaint la destinée de Sganarelle, fort heureux de n’être pas encore mari, car la visite que rend
iment du devoir. Malheureusement le mariage de Molière ne porta pas d’ heureux fruits : Ariste eut à se repentir d’avoir épousé
rons Horace, de l’Ecole des Femmes, dire à Arnolphe : La place n’est heureuse à vous y rencontrer. Quand une somme d’argent se
rue et maison aux champs, s’imagine qu’une fille sans biens sera trop heureuse de l’avoir pour époux. Agnès, dans son ignorance
laisant, et si, quand on le bernerait sur un théâtre, il serait assez heureux pour faire rire le monde. Ce lui serait trop d’ho
désabusé; on ne s’en désabusera même pas. Montfleury fils a été plus heureux dans la comédie de la Femme Juge et Partie, qu’il
ême de la passion, sont sorties de là. Marivaux a même essayé, dans l’ Heureux Stratagème, de donner une imitation de la Princes
des Grecs ; mais cette haute raison, cette science du cœur, cet ordre heureux qui consacrent les productions de Molière, il ne
ce pas une chose éminemment plaisante ? Celte pièce abonde en détails heureux , en scènes excellentes, et d’une portée plus haut
fut alors qu’il choisit Tartufe ! A la bonne heure ! C’est là un nom heureux  ! un nom béat, tout confit en hypocrisie. Ne pens
si théâtrale, jusqu’au dénouement, l’un des plus adroits et des plus heureux du monde. Le seul reproche qu’on puisse faire à c
criptions techniques relatives à la peinture, a su trouver des termes heureux pour caractériser les talents de son illustre ami
sorte la réalité d’accord avec ces idées de convenance, de grâce et d’ heureuses proportions qui sont le point de départ de tout e
e me trouve bien De ne m’écarter point du chemin qu’il me trace; Trop heureux si par ce moyen Quand Molière est assis le premie
se divertissait. Il n’en continua pas moins à animer la scène de ces heureuses et comiques créations de paysans madrés ; enfin i
e un homme riche, aimable, Damon, qu’elle estime et qui mérite d’être heureux , et dans cette situation, je fais une partie au C
26 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
s pièces et à l’étude de l’art trouvera sa place dans le commentaire. Heureux si par mes efforts j’ai pu contribuer à rétablir
grande partie de ce travail à l’estimable ouvrage des frères Parfait, heureux de trouver cette occasion de rendre hommage à ces
able, dont le souvenir touche tous ceux qui ont le discernement assez heureux pour sentir à la lecture, ou à la représentation
r au collège des jésuites27 ‌. Le jeune Pocquelin était né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années d
me Cyrano était très avide de savoir, et qu’il avait une mémoire fort heureuse , il profitait de tout, et il se fit un fonds de b
u’il avait assez façonné ses comédiens pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que la première fois. Il s’assurait aussi
omède devant Leurs Majestés, au mois d’octobre 165851. Leur début fut heureux , et les actrices surtout furent trouvées bonnes.
i sa troupe, dans les commencements, ne l’avait excité à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le théâ
ous plaignez-vous ? il vous a pris du beau côté ; et vous seriez bien heureux d’en être quitte pour l’imagination. »Le bourgeoi
éflexion, et ne retourna plus au Cocu imaginaire. Molière ne fut pas heureux lorsque, en 1661, le 4 février, il fit paraître à
nte pour être encore dans la mémoire des spectateurs ; et qu’avec les heureuses dispositions qu’il avait, il fallait qu’il se fît
esse d’esprit peu commune. On ne pouvait souhaiter une situation plus heureuse que celle où il était à la cour et à Paris depuis
ait pour moi était bien éloigné de ce que j’aurais souhaité pour être heureux . Je me fis à moi-même ce reproche sur une délicat
ps et de la connaissance de Molière, veut lui ôter l’honneur de cette heureuse définition, et m’a assuré qu’il en était l’auteur
bien à ceux qui le méritaient. Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’i
mpagner son épinette d’un petit divertissement. Cette foire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son sp
bien lui accorder ce qu’elle lui demandait. Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avai
que où se trouvait Molière, ne laissaient pas de le troubler, quelque heureux qu’il fût du côté de son prince et de celui de se
nt leur ancienne amitié prenait toujours le dessus89. Chapelle était heureux en semblables aventures. En voici une où il eut e
t qu’il aimerait beaucoup mieux avoir plus de conduite pour se rendre heureux , que tant de brillant pour faire plaisir aux autr
Molière ne laissait point languir le public sans nouveauté ; toujours heureux dans le choix de ses caractères, il avait travail
anscrire. La troisième représentation du Misanthrope fut encore moins heureuse que les précédentes. On n’aimait point tout ce sé
mblée fut si nombreuse, que les personnes les plus distinguées furent heureuses d’avoir place aux troisièmes loges. On allume les
du Bourgeois gentilhomme ; et afin d’en rendre la représentation plus heureuse , Molière fit dessein d’emprunter un vieux chapeau
gatelle fait connaître celle qu’il avait à rendre ses représentations heureuses  : il savait que, quelque recherche qu’il pût fair
n si peu considérable par rapport au roi, on ne peut trop admirer son heureux discernement, qui n’a jamais manqué de justesse d
ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, je me suis cru heureux  ; mais aujourd’hui que je suis accablé de peines
sa pièce. M. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les examiner de près, et que plus on l
hier de sa traduction pour faire des papillotes. Molière n’était pas heureux en domestiques ; les siens étaient sujets aux éto
ore eu personne qu’on puisse lui comparer, et, pour nous servir d’une heureuse expression de Chamfort, son trône est resté vacan
, excepté le temps de ses couches ; encore, comme elles furent toutes heureuses , cette actrice n’a jamais cessé de jouer plus de
trefit à son tour Molière dans le rôle de César de la Mort de Pompée. Heureux , s’il eût borné là sa vengeance ! mais la haine l
n comédien excellent. Il joignait au talent le plus parfait un esprit heureux et fécond, un agréable enjouement, l’art de conte
uxquels Racine, Boileau, La Fontaine, etc., durent souvent leurs plus heureuses inspirations. (Voyez Mémoires sur la vie de Racin
27 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
gnerait, je crois, à n’être pas aimé, pourvu que personne ne fût plus heureux que lui. Dans le désert, Célimène ne l’aimerait p
imène mentira de temps en temps, et sa pauvre victime se tiendra trop heureuse . Singulier contrat qui porte sur un fait reconnu
ts perdre tous ses remords. Il ne s’écrie pas : Et pour nous rendre heureux perdons les misérables. Non, il ne se déclare qu
pour se contenter de ce qui n’est pas infini ; son devoir est d’être heureux . Mais si le bonheur est une passion, il est aussi
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
e ses ridicules, il prenoit cela pour des agaceries. — Ah ! Madame, l’ heureux naturel ! — Nos premiers tête-à-tête furent rempl
Rieur & bouffon excellent, Le singe d’une compagnie. Jé possede l’ heureux talent D’amuser un Grand qui s’ennuie. J’ai fait
ain peut-il aller jusques-là ? Forlise, embrassant son papier. O trop heureux Forlise ! Dumont, le regardant. C’est encore appa
nt une des cérémonies de la magie. (Faisant comme son maître.) O trop heureux Dumont ! . . . En effet, je sens que cela m’échau
. . En effet, je sens que cela m’échauffe l’imagination. . . . O trop heureux Dumont ! Forlise. Voilà de quoi faire tourner la
anime ; écrivons, instruisons l’univers . . Trouvons d’abord un titre heureux  : Le parfait Domestique. Fort bien ! Ou l’Histoir
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
dame de Rochefort, Mademoiselle de Brancas, s’y firent admirer aussi. Heureux & mille fois heureux l’Auteur dont les ouvrag
iselle de Brancas, s’y firent admirer aussi. Heureux & mille fois heureux l’Auteur dont les ouvrages peuvent ainsi contribu
30 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
oyez ! elle en est si sûre que, dérogeant une fois, par une exception heureuse , à sa largeur d’esprit et à sa réserve habituelle
dans la poussière » : à ce moment-là Goethe est moins content, moins heureux , il jouit moins du plaisir de vivre, du bonheur d
Staël, qui traduit avec enthousiasme cette même ode, et déclare fort heureux tout ce que Goethe trouve ridicule. Mais cet avan
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
qui n’entendent pas la langue d’Horace. Traduction d’Horace. Plus heureux qu’un Monarque au faîte des grandeurs,  J’ai vu m
charmant ; mais je n’aime que vous :  Ingrat, mon cœur vous justifie. Heureuse également, en des liens si doux,  De perdre ou de
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
jà venu en France en 1639 et en 1640 ; il lui arriva à cette époque l’ heureuse aventure que voici : « Un jour qu’il était avec
ne comédie intitulée : L’Inganno fortunato overo l’Amata aborita (« l’ Heureuse tromperie ou l’Amante abhorrée », un titre à l’it
héâtre, Molière avait prêté une vive attention aux Italiens, ses trop heureux concurrents. Si nous en croyons Le Boulanger de C
étude et que la science,                    Et rien ne nous rend plus heureux                    Que la paresse et l’ignorance.
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
il l’enlevera dans trois. La voilà qui croit toucher au moment d’être heureuse . Point du tout : ses projets sont renversés par u
e me diriez-vous, Monsieur, si c’étoit moi Qui vous eût procuré cette heureuse fortune ? Valere. Bon ! bon ! tu voudrois bien ic
c a besoin de voir la scene entiere pour savoir si la révolution sera heureuse ou malheureuse. Songeons que les surprises font l
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
egards que l’on jette sur eux ; Et lorsqu’on vous oblige à vous tenir heureux , Ne vous obstinez point à ne pas vouloir l’être.
r’ouverte, Eût offert à mes yeux votre honte & ma perte. Est-ce l’ heureux amant sur ses pas revenu, Ou quelque autre rival
imbales, des trompettes, & celui de l’artillerie annonçoit, cette heureuse nouvelle, & que l’hymen de son Altesse &
egnera désormais entre Valence & l’Aragon. Delmire béniroit cette heureuse journée, si elle ne craignoit la jalousie du Prin
a délivrer de la persécution d’un tyran. Jusques-là le changement est heureux  ; mais quelle peine ne faut-il pas pour deviner c
ns un de ses Contes moraux, & a tiré grand parti de ce changement heureux . Dans Moliere, lorsque le Prince croit voir un ho
35 (1871) Molière
plus tard, sous ce thème pilier des halles, vint au monde un des plus heureux et des plus beaux esprits dont se soit parée la c
son parti d’obéir aux inspirations de la comédie, et de mener la vie heureuse des enfants sans souci. À ce bel âge, avec un peu
re de gloire. Ainsi le jeune Arouet, plus tard, s’appellera Voltaire. Heureux , dans la paix, et dans la guerre, et dans tous le
etit-Bourbon tomba, obéissant aux tyrannies de l’alignement. Accident heureux , qui permit à Molière d’adresser un placet à Mons
efoucault (François VI, l’auteur des Maximes). Un jour, tout ce monde heureux , charmant, épanoui, qui ne savait pas comment éta
amais, car au milieu de les grands éclats de rire cet homme se meurt. Heureuse foule ! pour ton demi petit écu, tu vas voir expi
36 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
e a de l’amour pour les réalités. Ce qui prouve bien que, dans cette heureuse opposition des deux sœurs, la pensée de Molière a
u’il est bon de n’en pas abuser, de ne pas y revenir trop souvent. Si heureuses et si délicates que puissent être les reprises pr
rôle d’Éliante, tout effacé qu’il semble, produit à la scène la plus heureuse impression, quand il est rempli par une actrice f
nt perdre le respect. Et cette Toinette, du Malade imaginaire, quelle heureuse et fine nature ! Que de malice et de cœur tout à
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
l’opéra qu’elle préférait, elle se déclara pour Atys. Atys est trop heureux , répondit le roi, en citant un vers de la quatri
que ces décisions brusques et absolues qui obtiennent rarement un si heureux succès. L’événement justifia la sagesse de Bossue
’aurait pas refusé à cette femme illustre un témoignage mérité de son heureuse influence sur le retour du roi à des habitudes ré
38 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
t que lire et écrire. Son esprit languissait sans culture, lorsqu’une heureuse circonstance vint lui révéler sa vocation. Son gr
composée de jeunes gens pleins de chaleur et d’enthousiasme. Il était heureux  : enfin il mettait le pied dans la lice où il dev
dez des tapisseries, M. Guillaume !sont devenues deux de ces formules heureuses dont on peut à tous moments faire l’application.
e la renommée, tout semblait lui sourire, et cependant il n’était pas heureux  ; son visage portait l’empreinte d’une profonde m
bien à ceux qui le méritaient. Baron a toujours été un de ces sujets heureux qui touchent à la première vue. Je me flatte qu’i
mpagner son épinette d’un petit divertissement. Cette foire fut aussi heureuse pour Raisin que la première. Il commençait son sp
bien lui accorder ce qu’elle lui demandait. Le premier Jour fut plus heureux qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avai
’intelligence et du crédit. » Hubert. Molière, qui reconnut d’ heureuses dispositions dans cet acteur, s’appliqua à le for
n comédien excellent. Il joignait au talent le plus parfait un esprit heureux et fécond, un agréable enjouement, l’art de conte
39 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
faite les gens du monde. Boileau, en parlant de Regnier, avait dit : Heureux si, moins hardi dans ses vers pleins de sel, Il n
jamais mené ses muses au bordel. Il a changé ces vers en ceux-ci : Heureux si ses discours craints du chaste lecteur Ne se s
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
ion était pour dire : Je suis mieux que jamais. » Mais peu après cet heureux jour, nouvelle crise. Madame de Maintenon était r
galerie de Maintenon. Et cependant madame de Maintenon n’était point heureuse  : on devinera aisément pourquoi, en lisant ce qu’
41 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
dide, il avait en lui déjà tous les pressentiments de Voltaire. « Ô l’ heureux temps,écrivait-il un jour à ses amis, ô l’heureux
de Voltaire. « Ô l’heureux temps,écrivait-il un jour à ses amis, ô l’ heureux temps où nous nous moquions de la comédie que jou
a petite Armande (c’était son nom); et l’enfant, de son côté, n’était heureuse qu’avec Molière. Elle n’avait pas dans la troupe
e était allée, de treize à seize ans, dans cet intervalle, et Molière heureux de sa charmante élève, de son esprit, de sa grâce
au rôle d’Ariste, pour enseigner à tous, naïvement, son secret d’être heureux  : Il nous faut, en riant, instruire la jeunesse,
es, les plus sensées, sur la conduite qu’elle devait tenir pour vivre heureux ensemble : elle ne l’écouta point. Assurée dans l
it le rôle d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l’œuvre d’un homme heureux , content tout au moins. Mais, en lisant l’École d
re fut occupé de la composition de sa pièce, il fut peut-être le plus heureux des hommes; mais maintenant qu’elle était achevée
er tout en moi, comme moi tout en vous, Allez... Lui qui eût été si heureux de se sentir aimé, entouré, compris chez lui; lui
trouvait indigne. Ces propos furent rapportés à Molière; il en fut si heureux , que tout de suite il écrivit à son jeune élève,
tez bien plutôt que son cœur en ce jour, Au sein de la vertu fasse un heureux retour; Qu’il corrige se vie en détestant son vic
son fils, où il marie sa fille, où il va se marier lui-même. Et que d’ heureuses circonstances ! Il marie sa fille sans dot au sei
ur caractère, nous montre ses personnages au plus terrible ou au plus heureux moment de leur vie : le misanthrope, par exemple,
ma vie a été mêlée également de douleur et de plaisir, je me suis cru heureux ; mais, aujourd’hui que je suis accablé de peines
sa pièce. M. Baron lui répondit que ses ouvrages avaient toujours une heureuse réussite à les examiner de près, et que, plus on
42 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ur ces théâtres nationaux : voilà une dépense qu’on approuve ! On est heureux , en mettant une pincée de sel dans son œuf à la c
r et La Seconde Surprise, La Double Inconstance, L’École des mères, L’ Heureux stratagème, Les Sincères et Les Sermens indiscret
de Molière donne la main au Commandeur : ne le rendra-t-elle jamais ? Heureux Beaumarchais, l’année dernière ! Non-seulement Le
e Barbier et Figaro, mais Eugénie elle-même a vu la rampe de l’Odéon. Heureux Regnard, cette année ! Il est partout à la mode :
43 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
élie n’est pas même trop vraysemblable, & le dénouement n’est pas heureux  ; le nombre des actes n’est déterminé à cinq, que
& par l’impossibilité de les rendre meilleurs, forme un contraste heureux avec le sévére Alceste, qui, ne voulant point se
raité, que cette piéce mérite des éloges. La premiére scéne est aussi heureuse que neuve, aussi simple que vive ; au lieu de ces
nt, on continua d’écrire en vers alexandrins. Moliere avoit été moins heureux , lorsqu’il avoit voulu introduire une autre nouve
de la versification, qui ajoûte quelquefois aux idées, par les tours heureux qu’elle donne occasion d’employer, pouvoit quelqu
n est peut-être plus tenté d’imiter la conduite de la femme, toujours heureuse , quoique toujours coupable, que désabusé des mari
sujets qui pûssent la rendre plus célébre. On sçait que le bruit des heureuses dispositions du jeune Baron, alors âgé d’environ
r de sa vie ; mais sans perdre aucun des agrémens de son esprit. Plus heureux dans le commerce de ses amis, il les rassembloit
44 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
que, il est encore un grand écrivain. L’énergie, la hardiesse souvent heureuse , la saillie, la vivacité de ses tours et de ses e
plus élevé1. Il semblait que son génie se jouât avec une liberté plus heureuse dans la peinture de ces caractères plus rapproché
eux-mêmes, peuvent être divisés en trois classes : quelques-uns sont heureux  ; d’autres sont indifférents ; d’autres enfin, et
nie n’étaient sacrés, et à qui de temps en temps il échappait quelque heureuse plaisanterie. Ceux-là, fiers de le comprendre mie
ire jusqu’à sa destruction. Presque de nos jours, un homme d’un génie heureux qu’avait inspiré la lecture de Molière, Goldoni,
t touchante entre deux jeunes gens faits pour s’aimer, pour se rendre heureux mutuellement, et qui ont le malheur de s’accuser
érences individuelles qui distinguent tous les êtres créés. C’est une heureuse combinaison des caractères généraux et des caract
nction plus sensible, comparons un moment Molière et l’un de ses plus heureux successeurs, Regnard. Le dialogue de celui-ci est
e qu’Oronte qui s’en pique et Acaste qui s’en vante. La tentative fut heureuse , puisque nous lui dûmes un chef-d’œuvre ; mais le
ittoresque, où brillent davantage la saillie, la vivacité et l’audace heureuse des tours et des expressions ? Il me reste à parl
gaieté française, et il ne se fit pas même scrupule de s’approprier d’ heureux traits appartenant à des écrivains de son pays et
mes forces. Ce sujet était Molière et son génie : je m’estimerai trop heureux si l’image que j’en ai tracée n’est pas jugée tou
purement matérielle, il fût arrivé ainsi jusqu’à cet âge où les plus heureuses dispositions s’oblitèrent faute d’exercice, et pé
ses deux élèves. Hesnault25, connu de la postérité par quelques vers heureux , fut appelé aussi à les partager. Cyrano de Berge
r des faits qui leur étaient presque étrangers ; et Molière lui-même, heureux d’obtenir celle qu’il aimait, n’eut aucune raison
écises à ceux qui en ont besoin, et abandonner à eux-mêmes ceux qu’un heureux instinct guide plus sûrement que toutes les leçon
se serait flétrie dans les habitudes d’un obscur libertinage, et ses heureuses dispositions auraient péri dans le germe sur d’ig
e sur le visage, et éclate dans les discours de celui dont elle est l’ heureux partage. L’observation, quel qu’en soit l’objet,
eut-être ? — Non, Molière n’est pas non plus un Anglais. — C’est fort heureux 1 « Mais, enfin, qu’est-il donc ? — C’est un homm
bué à son mariage avec une nièce de Mazarin, et ce mariage ne fut pas heureux . Segrais raconte qu’on jour le prince, dans un ac
au nom Provençal avait pris en changeant d’état. La postérité ne sera heureuse qu’à demi. À Dieu ne plaise que je méprise les re
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
le mérite de la variété, c’est-à-dire, s’ils ne sont alternativement heureux & malheureux. Voyez l’Etourdi de Moliere. Nou
veut chasser. De toutes les qualités que doivent avoir les incidents heureux , celle de concourir au dénouement est la plus ess
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
sir Les charmes peu connus d’un innocent loisir : J’y vis tranquille, heureux , à l’abri de l’envie. La folle ambition n’y troub
. . . . . . . . On ne voudra plus être malade ! voilà des mots très heureux & qui valent, à mon sentiment, la tirade du P
III. Scene de dix vers dans lesquels on dit à Cléante qu’il est bien heureux de n’avoir pas entendu les discours que Madame Pe
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
au meilleur de ses drames dû pareillement à une imitation, mais plus heureuse , parcequ’elle étoit plus facile. LA FAUSSE ANTI
Darviane. J’ai bien d’autres sujets de me désespérer. Je serois trop heureux de n’avoir à pleurer Qu’une si douloureuse &
avec le pere. Le changement n’étoit pas bien difficile ; mais il est heureux . En revanche est-il naturel que durant l’espace d
48 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
le-ci est en partie de les reproduire, et que, quelques modifications heureuses qu’elles puissent recevoir des révolutions ou des
tes les classes. Valère constate le fait; et, dans un moment de veine heureuse , il y voit un singulier avantage pour les pauvres
et sage. Était-il moral, d’ailleurs, de montrer sur la scène un avare heureux , et de le douer de cette sorte de philosophie ou
se borne-t-il à lui dire : «C’est fort mal fait à vous; si vous êtes heureux au jeu, vous en devriez profiter, et mettre cet a
ci ce qu’il dit du Méchant dans sa satire du Pauvre Diable : Un vers heureux et d’un tour agréable Ne suffît pas ; il faut une
s du nouveau César les plus fiers et les plus farouches républicains, heureux d’échanger leur bonnet rouge contre quelque titre
amener d’une manière naturelle ? L’auteur, par une combinaison aussi heureuse que profonde, s’en assura les moyens, en prenant
élevé, plein d’énergie et de passion; il abonde, en outre, en traits heureux , fins, piquants et comiques. Oserons-nous le dire
s et la ruine d’honnêtes familles qui, la veille encore, opulentes et heureuses , se trouvent réduites le lendemain au désespoir e
s d’une façon supérieure et digne des maîtres. Les saillies, les mots heureux y abondent et sont toujours d’accord avec l’espri
t d’une excessive bonté de cœur, chez le plus grand nombre elle est l’ heureux triomphe du jugement et de la raison sur les mauv
entiments à Éliante qu’il aime, dans la pensée qu’Alceste serait plus heureux avec elle, s’il pouvait se dégager des liens de l
ir, il l’exhorte à la suivre, et pour peu qu’elle y consente, il sera heureux de l’absoudre de toutes ses fautes. Des sentiment
ceste ternissent ses belles qualités. Et n’est-ce pas une combinaison heureuse de Molière, ayant à punir le fol orgueil de ce sa
ue sort qu’il faut qu’il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave et le
re idée une fois trouvée, c’était, à coup sûr, la combinaison la plus heureuse que de le rendre amoureux précisément de la femme
l’ont suivi, finit par le persuader complètement, et semble, par cet heureux triomphe, recevoir la récompense de sa modération
49 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
fon est l’héritage de l’ancienne comédie. L’Amphitryon de Plaute et l’ heureuse imitation qu’en a faite Molière, Le Songe d’une n
, et L’École des femmes de Molière. Que si enfin, animé par une veine heureuse de folie, le poète comique se joue de ses propres
un exemple de l’invraisemblance d’intrigue la plus hardie et la plus heureuse  ? Non content de la similitude parfaite de deux f
Dans la comédie de caractère, Molière a été plus indépendant et moins heureux . Le comique d’observation exige une rare finesse.
agon s’écrie : « Ah ! le brave garçon ! Voilà parler comme un oracle. Heureux qui peut avoir un domestique de la sort e80 ! » C
       Souhaitez que son cœur en ce jour Au sein de la vertu fasse un heureux retour ; Qu’il corrige sa vie en détestant son vi
t éblouit Et qu’on cesse d’aimer sitôt qu’on en jouit. Je ne suis pas heureux tant que vous pourriez croire ; Quel diable de pl
ptième leçon. 20. Sixième leçon. 21. Ibid. 22. La place m’est heureuse à vous y rencontrer.                             
s qui décident seuls du succès ; mais les circonstances plus ou moins heureuses . — Septième leçon. 42. Voyez page 44, note 2.
50 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
te, le parti de se le faire à lui-même dans ce vers : La place m’est heureuse à vous y rencontrer. Il fallait, enfin, qu’Arnol
parcourant des yeux ce léger crayon, fruit de la circonstance et d’un heureux accès d’humeur satirique contre d’injustes censeu
s compliments (terme technique) qu’en jouant ses rôles. Il ne fut pas heureux dans son intérieur. Sa femme, Marie Ragueneau, ac
enait le nom de l’Illustre Théâtre. Cette association n’ayant pas été heureuse , Molière qui en était aussi, proposa à ses camara
ent dont il put se saisir, et passa en Espagne. Son voyage ne fut pas heureux  : des joueurs le débarrassèrent de ses fonds à Va
ue plus, est assez agréable. [De Villiers] De Villiers. Il est heureux pour lui que Molière se soit moqué de son débit e
un peu plus habile que de Villiers, Montfleury fils, ne fut pas plus heureux en répondant à Molière : L’Impromptu de l’hôtel d
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
peine, ou ma béatitude ; Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, Heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plaît. Est-
e une réponse positive. Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, Heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plaît. Est-
ufe, enhardi par une réponse adroite qui semble lui promettre un sort heureux , doit se livrer, comme il fait, & présenter a
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
urettes, il demande des incidents qui avancent ou retardent l’instant heureux . Les Auteurs doivent se persuader que, l’expositi
esse du Souverain des Dieux, qui veut que sa maîtresse, en le rendant heureux , oublie entiérement l’époux pour tout accorder à
’attache avec étude,  Et se fait une inquiétude  De la maniere d’être heureux .  En moi, belle & charmante Alcmene, Vous voy
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
entend dire que les mariages entre compere & commere ne sont pas heureux . Desronais la demande à son pere : celui-ci répon
nais ne doutent plus que ce contrat ne soit celui qui doit les rendre heureux . Dupuis annonce à Desronais qu’il se défait en s
paroît, & chante plusieurs couplets. I. Que l’état de Meûnier est heureux  ! il ne se soucie pas de devenir plus grand, il n
; court en chantant se remettre à l’ouvrage. Puisqu’un Meûnier est si heureux , qui diantre voudroit être Roi ?   Peggy arrive ;
54 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
l’eût exécuté. Jamais Poète comique ne rencontra des circonstances si heureuses . On commençait à sortir de l’ignorance. Corneille
aison aimable, le plaisir honnête, et le vice ridicule. Ce Maître, si heureux en Disciples, était Gassendi, vrai Sage, Philosop
le passé. C’est ce désir d’être utile qui décèle un Poète philosophe. Heureux s’il conçoit quels services il peut rendre. Il es
olontairement, et la sacrifie à la force de ses tableaux. Mais quelle heureuse licence ! Avec quelle candeur comique un personna
55 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
i qu’en disent les consolantes doctrines de Droz, dans son Art d’être heureux ) ; Molière, qui de son coup d’œil observateur ava
ont la gaîté souvent fut voisine des pleurs 19, » et qui, suivant l’ heureuse expression de Sainte-Beuve, au milieu des applaud
pour donner ¡aux physionomies dramatiques un cachet d’actualité. De l’ heureuse alliance de ces deux éléments naît cet ensemble d
de son génie des allusions prises à la réalité tantôt triste, tantôt heureuse et riante de sa propre existence ? Ce penchant, a
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
évolution de juillet, à l’aurore, aux premières espérances d’un règne heureux , et déjà l’on peut voir, dans ces pages, une prof
eau moment de la révolution de juillet, quand toutes les conjonctions heureuses semblaient promettre à cette paternelle et puissa
tre elle en vaudrait mieux ; vous y gagneriez une vie à coup sûr plus heureuse , et vos lecteurs y gagneraient une lecture plus f
ériode savante, à la recherche, à l’ornement, et il n’est jamais plus heureux et plus fier que s’il rencontre un grand orateur,
z-vous d’être un homme de l’esprit que vous avez, si vous êtes un des heureux et des privilégiés de ce bas monde, et sachez vou
i était tout fait pour ce rôle, n’en a plus voulu, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit rôle de marchand. Les Comédiens
cheval sur cet âne immortel que montait Sancho Pança de son vivant ; heureux âne qui porte dans sa besace cent fois plus de ph
s’arrête, encore tout chaud du combat qu’il vient de livrer, et très heureux d’avoir un nouveau rendez-vous d’amour pour le so
s les ballets qu’ils n’ont pas composés : tantôt les délices de l’Île heureuse et inaccessible, tantôt le ballet royal de la Rai
e dialogue, improvisé sur un banc de gazon, n’était que suffisant à l’ heureuse disposition du moment, la chose restait enfouie a
on, Lulli lui-même était le chef des moissonneurs, il menait la bande heureuse à travers ces moissons enchantées, pendant que le
, venir en aide à l’esprit de Molière. Cette mise en scène ne fut pas heureuse  ; — M. Alexandre Dumas avait imaginé d’encadrer l
ent accepta ce chef-d’œuvre les yeux fermés, mais encore il fut assez heureux pour complaire en tout point à l’auteur de la duc
s d’un honnête juif d’Israël qui seraient bien les gaillards les plus heureux de Paris. »La plaisanterie n’est pas nouvelle et
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
out ce que j’écoute, Me fait, ma foi, Seigneur, suer à grosse goutte. Heureux cent fois celui qui dans le fond d’un bois... Mon
ce lieu pour quelque fourberie. Simon. Si de ce scélérat, par quelque heureux moyen, Je pouvois... A quoi donc s’occupe Dave ?
sûr de la lui voir partager. Pamphile raconte à Dave les changements heureux qui sont arrivés dans sa fortune : Dave lui parle
s remarqué combien il étoit ridicule & contre nature, que l’amant heureux ne volât pas vîte aux pieds de sa maîtresse pour
ici une récapitulation des fautes qu’il a conservées, des changements heureux qu’il a faits ; nous avons pris soin de les remar
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
-feuille valant cent mille écus, qui sont le produit d’une entreprise heureuse dans le commerce. Son projet est de racheter une
tâche de lui en faire naître l’envie par une peinture séduisante des heureux retours du sort : il l’entraîne chez Vilson en lu
sse des biens considérables. Elles volent vers la prison porter cette heureuse nouvelle à Béverley : mais il s’est déja empoison
59 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
te année, à pareil jour, les sociétaires du Théâtre-Français ont eu l’ heureuse idée de célébrer le 225e anniversaire de la naiss
tteur que le culte intelligent de leurs ouvrages. Grace donc à cette heureuse pensée, conçue et menée à bonne fin par la Comédi
ntion louable et exécutée avec une dextérité de versification souvent heureuse  ; mais replaçons-la pour toujours dans nos biblio
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
out simplement et comme par habitude, marqua l’époque d’un changement heureux dans la condition de la gouvernante. En lui parla
de chambre avec la dame du château (avec la reine) qui se trouve trop heureuse d’être reçue, et qui souvent est chassée par un c
onne abbesse de Fontevrault et madame de Thianges : je crois qu’un si heureux voyage réchauffera le cœur des deux amies. » 10 
61 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
te observation morale, convertie en règle dramatique, est un des plus heureux secrets de l’art, et la découverte en est due à M
d’emprunter son dialogue dans plusieurs scènes et de n’en être que l’ heureux imitateur. J’ai cru qu’il suffisait de le faire r
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
chir mon cœur trop rigoureux, Ses biens me pourront mettre en un état heureux . Mais quoi ! jugez, ma sœur, quel conseil je dois
ffrez, pour vous parler, Madame, qu’un amant Prenne l’occasion de cet heureux moment, Et se découvre à vous de la sincere flamm
63 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
les écrits des anciens si précieux, parce que maniant un idiome plus heureux que le nôtre, ils sentaient moins le besoin de l’
l considérait les travers et les faiblesses étaient souvent bien plus heureux que lui. J’en excepterais les jaloux, s’il ne l’a
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
ices inconnues à l’incontinence grossière, cet amour qui donne tant d’ heureuses années à la vie humaine, appelée seulement à d’he
donne tant d’heureuses années à la vie humaine, appelée seulement à d’ heureux moments par l’amour d’instinct. Madeleine de Scud
65 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
dire, ne se ressemble pas à lui-même, selon qu’il est jeune ou vieux, heureux ou malheureux, tranquille dans son intérieur, ou
buste de la Comédie-Française l’atteint tout à fait ; il est, selon l’ heureuse expression de M. Perrin, « le Molière de la posté
France, où l’on vivait largement, avec bonne humeur, sans rigorisme, heureux de saisir les occasions trop rares de plaisir rel
t par là de vives jalousies dans la troupe. Plus tard, il est l’amant heureux ou malheureux de Mlle du Parc, que Racine lui enl
, à l’effusion du poète, on devine qu’il n’y a point là développement heureux des lieux-communs du théâtre, mais expression de
onnée. « Ils ne font rien, dit-il des uns, que recevoir la gloire des heureux succès ; ils profitent du bonheur du malade et vo
Illustre Théâtre à Paris. En province, il s’obstine et n’est pas plus heureux  : il parait qu’on le siffle à Limoges et qu’on lu
r le Misanthrope d’après une conception différente ? Nous sommes trop heureux de l’avoir pour ne pas le prendre tel qu’il est,
66 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
mmandement que je fais aux trois Parques, Je dépeuple l’état des plus heureux monarques. La foudre est mon canon , les destins
les écrits des anciens si précieux, parce que, maniant un idiome plus heureux que le nôtre, ils sentaient moins le besoin de l’
vant lui dans la forme des thèses de théologie. Molière ne fut pas si heureux dans le Prince jaloux, ou D. Garde de Navarre, es
ressemble à la bonne foi, et où celui qu’on trompe n’est jamais plus heureux que lorsqu’il est trompé. Boccace et d’Ouville en
’il le rencontre dans la rue pour la troisième fois : La place m’est heureuse à vous y rencontrer. Faire rencontrer ainsi Hor
ur qui fasse plus rire et qui fasse plus penser : quelle réunion plus heureuse et plus sûre! et si la vérité est par elle-même t
ue sort qu’il faut qu’il ait jeté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi ; Quand ce barbon jaloux va jusqu’à dire
s qui en résultent, ont fourni au poète observateur une foule de mots heureux , devenus proverbes, et qu’on cite d’autant plus v
matias dans la conversation comme dans les livres, que par ce vers si heureux  ? On cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé.
il saisissait les travers et les faiblesses étaient souvent bien plus heureux que lui : j’en excepterais les jaloux, s’il ne l’
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
Les grands écrivains eurent alors leur style propre ; de grandes et d’ heureuses variétés de style charmèrent les esprits polis, s
aient réputées précieuses, et qui sont aujourd’hui réputées justes et heureuses . On réputait précieux ce vers de Corneille concer
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
iere, secouent la tête, ne disent mot, & attendent une révolution heureuse dans la littérature. Si les prologues peuvent êtr
i avoit aussi l’instinct de découvrir les criminels ; serois-je assez heureux pour voir sous mon regne quelque chose de semblab
on assez fertile pour trouver & pour mettre en œuvre quelque idée heureuse , ingénieuse, délicate, qui me plaise, ne me dis r
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
ant sa fille qui se jette à ses genoux. Embrassez votre fille.O trop heureuse mere ! Voilà, comme je l’ai dit, un personnage q
; moi sur un débris de notre vaisseau. Après dix ans d’esclavage, une heureuse fortune nous rendit notre liberté, & nous ret
e. Phormion. Parlez-lui vîte. Antiphon. Qu’y a-t-il ? Géta. O le plus heureux de tous les hommes qui sont sur la terre ! car sa
70 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
enier trois. ISABELLE. C’est tout comme ici… Et les femmes sont-elles heureuses , seigneur, dans votre empire ? ARLEQUIN. Cela ne
re sur les robins et les petits collets fort peu demandés en hiver : Heureux les bourgeois de Paris, Quand le plumet court à l
eau sexe ils sont tous chéris, Sans combattre ils chantent victoire ; Heureux les bourgeois de Paris ! L’été, les dames de Par
71 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
cas, ne saurait être niée raisonnablement ; de lui contester tous les heureux succès, en lui imputant tous les accidents fâcheu
ité. Il avait vu la pièce qu’il louait, son éloge était positif, et l’ heureuse excursion du jeune poète tragique dans le domaine
nément à une femme aimable et vertueuse qui l’aime et qui le rendrait heureux , une coquette perfide qui le tourmente, le bafoue
devait en avoir cinq. Le roi voulut bien s’en contenter ; et Molière, heureux d’en être quitte à ce prix, abandonna sans peine
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
du Palais Royal le 10 Février 1673. Nous y allons voir des imitations heureuses , mais toutes ne le sont pas également. Acte II.
Voyez.De votre part je prétends cette grace. Crispin. Il seroit trop heureux si ce bien peu commun... Philipin. Je vous jure,
-vous des finesses qu’il brasse. Fernand, à haute voix. Seras-tu trop heureux si ton frere t’embrasse, L’enfermé ? Crispin. L’
s maîtres en copiant des yeux, des oreilles, des nez, jusqu’aux jours heureux où nos sallons sont embellis de leurs chefs-d’œuv
73 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
rope. En quoi la portée de celui-ci en est-elle diminuée ? Une tirade heureuse , une scène bien venue, sont peu de chose au théât
oit pour moi étoit bien éloigné de ce que j’aurois souhaité pour être heureux . Je me fis à moi-même des reproches sur une délic
ryphes ou douteuses, plus répugnantes les unes que les autres, on est heureux de rencontrer non pas un amour, mais un hommage a
s la tombe de quatre mois et demi. Cette réconciliation, en effet, si heureuse en elle-même, devait être funeste à Molière et l’
gardant le silence en dehors de la scène et confiné dans la solitude. Heureux , il se crut guéri, et, ne voulant pas imposer à s
Elle était jeune encore, plus belle que jamais ; elle n’avait pas été heureuse dans son premier mariage ; la vie lui devait un d
côté, c’est que, devenue la femme de Guérin, elle vécut parfaitement heureuse et que sa conduite ne donna plus lieu à aucun bru
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
d’esprit pour cela. Si toutes leurs imitations ne sont pas également heureuses , Moliere lui-même n’en a-t-il pas de mauvaises ?
il est seulement fâché de n’être plus assez riche pour faire un sort heureux à la belle Angélique, fille d’un homme auquel il
75 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
uccès de ses études fut tel qu’on pouvait l’attendre d’un génie aussi heureux que le sien. S’il fut fort bon Humaniste, il devi
e de la Troupe du Roi. Les commencements de cet établissement ont été heureux , et les suites très avantageuses ; les Comédiens
76 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [37, p. 67-68] »
vous plaignez vous ? Il vous a pris du bon côté, et vous seriez bien heureux d’en être quitte pour l’imaginaire. Le bourgeois,
77 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
en représenté. Le poète espagnol a la gloire d’avoir imaginé un sujet heureux et d’en avoir tiré de grandes beautés : Molière a
r de Marivaux, est aussi l’analyse exacte de la comédie de Molière. L’ Heureux Stratagème, de Marivaux, est une véritable copie
mérité qu’en plus d’un endroit on pût attribuer au maître lui-même l’ heureux travail de l’élève. Avertissement du commentat
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
ut, comédie italienne ; les Amours à la chasse, comédie de Coypel ; l’ Heureux stratagême, comédie de Marivaux ; avec quelques v
met dans celle de Flaminia. Les peres sont contents, les amants sont heureux  ; & l’Amour, glorieux de sa victoire, la fait
âtre italien, a donné aussi une imitation de la Princesse d’Elide. L’ heureux Stratagême, comédie en trois actes & en prose
79 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
amoureux transi, qui fit treize ans la cour à sa femme, ce courtisan heureux , ce complaisant, — fi ! ce n’est pas là Alceste,
me les ôter ? Ils me sont chers, à moi, mes défauts ; ils me rendent heureux  ; ils sont moi-même ; je vous laisse jouir, des v
ure humaine, mais contre Tartuffe, Grippeminaud et Brid’Oison, — trop heureux , comme je le disais tout à l’heure, que nous n’ay
int : … que je voudrais qu’aucun ne vous trouvât aimable, Je serais heureux si vous étiez rebutante, Que vous fussiez réduit
ose à faire, c’est de s’en aller ; et de s’en aller tout seul, — trop heureux encore s’il ne trouve pas que c’est trop de compa
u que je serais… ? — Oh ! ça ! tout de suite. » Et le misanthrope est heureux , et il s’écrie : « Enfin ! en voilà un ! Ça fait
80 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
vraisemblable ; et plus le spectateur est dépaysé, plus la pièce est heureuse . Il n’est pas jusqu’à l’architecture des maisons
verve d’un Lope de Vega, et tout ce qui échappe de vérités à un génie heureux , malgré son public et malgré lui-même. Ils ne se
fet doit être le gros rire. Mais le gros rire est-il si à dédaigner ? Heureux le génie à qui il a été donné de l’exciter ! heur
si à dédaigner ? Heureux le génie à qui il a été donné de l’exciter ! heureux le spectateur qui se dilate au théâtre ! Le rire
as. Tout à l’heure le père ne soutiendra pas le mari, et il sera fort heureux pour Henriette que son oncle Ariste imagine un st
’y a-t-il de plus vif et de plus piquant ? Tantôt la même scène, déjà heureuse dans l’original, le devient plus encore dans l’im
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
. Nous voyons en troisième lieu dans cette société d’élite un mélange heureux de personnes des deux sexes ; nous y remarquons l
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
ans leur case pour les en retirer au besoin ; sur-tout combien il est heureux d’être amené par les circonstances dans les lieux
Dépêchez-vous donc. Voulez-vous me fâcher ? Là, je vous marie, soyez heureux , & ayez meilleure opinion de mon cœur une aut
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
. N’est-ce pas une chose bien plus noble que l’indigne prospérité des heureux  ? » Plusieurs traits viennent à la suite de ceux
devait rien attendre de fort exquis. Mais ils trouvèrent un fonds si heureux , que d’abord le bon esprit fut chez eux une chose
84 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
ujours défectueuse en quelque chose, et ses dénouements ne sont point heureux . » Il ne faut pas confondre ce Poète avec un autr
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
e sort qu’il faut qu’il ait jetté sur toi, Et tu seras cent fois plus heureuse avec moi. Ta forte passion est d’être brave &
puisque vous le dites. Le Marquis. Ah ! charmante ! Et je serois bien heureux si Hortense vous ressembloit : je l’épouserois d’
vous saviez qui c’est, vous ne m’exhorteriez pas tant. Que vous êtes heureuse de n’aimer rien, & de mépriser l’amour ! La C
ant ; & si, quand on le berneroit sur le théâtre, il seroit assez heureux pour faire rire le monde. Ce lui seroit trop d’ho
86 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
si excellent694, et qu’il ne représente jamais une famille honnête ni heureuse , où les parents aiment leurs enfants avec intelli
st pas touché de la sage ardeur qu’ils déploient à les rendre bons et heureux  ; si l’on ne respecte pas le soin jaloux qu’ils m
esse dépourvue de vertu. Ce fut un renfort pour Molière, qui dut être heureux de voir ses idées si nettement développées : il y
87 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
re des Singularités de la nature 284, nous a appris une allusion très heureuse au trait plaisant du Pédant joué, que diable alla
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
use bien plus de joie qu’un messager qui apporteroit la nouvelle d’un heureux mariage. Je prie le lecteur de réfléchir sur le c
u’on lui a joués. Voilà Eraste délivré d’un rival ; mais il n’est pas heureux , il n’a pas le consentement d’Oronte. Comment fai
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
dans la douceur de ses conseils des moyens infaillibles pour devenir heureux . Un Gentilhomme de province qui passoit sa vie à
ux. La Vérité le compare à un oiseau qui après avoir passé des jours heureux & tranquilles dans un bois écarté, se laisse
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
font de pareilles pieces, ce que Despréaux dit du satyrique Regnier. Heureux  ! si ses discours, craints du chaste lecteur, Ne
tombé presque dans le défaut qu’il reprochoit à Regnier. Il disoit : Heureux , si, moins hardi dans ses vers pleins de sel, Il
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
e dis ; & je n’aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l’ heureux état de veuve. Sganarelle n’a plus besoin de co
ec l’Opéra sur celui du Palais Royal. Ils débuterent le 18 Mai, par l’ Heureuse Surprise. L’assemblée fut très nombreuse, puisque
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
ait d’Anvers, le 18 avril 1674100 : « Madame, notre voyage a été fort heureux , et le prince se porte aussi bien que la marquise
à madame de Montespan un cœur fait comme le vôtre. Je serais la plus heureuse personne du monde dans un pays où, pour peu qu’on
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
ous fournir, afin de ne pas décider en aveugles, si nous sommes assez heureux pour avoir un choix à faire. 39. Espece de dram
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
u, Moncade ; vous ne serez peut-être pas toujours ni si habile, ni si heureux . Moncade. Nous verrons..... Parbleu, cela est pla
sant, & si, quand on le berneroit sur le théâtre, il seroit assez heureux pour faire rire le monde. Ce lui seroit trop d’ho
Muses, gardez-vous de le prendre pour modele. Quand vous serez assez heureux pour rencontrer des protecteurs illustres, réelle
95 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
t, par un penchant dominateur, qu’elles sont faites de manière à être heureuses ensemble : une vue intérieure fait découvrir à ch
un service qu’il a rendu à ses semblables. Ses amoureux sont autant d’ heureux exemples du cœur humain suivant naturellement un
cœur, vous pouvez vous assurer de lui. CLITANDRE. Je ne puis qu’être heureux quand j’aurai son appui. HENRIETTE. Vous voyez à
96 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
en province il entraîne joyeuse La troupe qu’il attache à sa jeunesse heureuse  ; Pour des cœurs de vingt ans quel plus riant des
t plus : à Versaille, entouré de sa cour, Avec cette princesse, alors heureuse et belle Qu’un cri de Bossuet devait rendre immor
t brûlant Qui consumait sa vie et doublait son talent, Il n’était pas heureux  ; car la gloire et la haine Sont un double fardea
sabelle, Sous ses regards avait grandi ; Partout il plaça son image : Heureux en lui rendant hommage De voir son modèle applaud
97 (1739) Vie de Molière
étudiait partout la nature en homme qui la voulait peindre. Molière, heureux par ses succès et par ses protecteurs, par ses am
nt, que fait Villebrequin, est un des moins bien ménagés et des moins heureux de Molière. Cette pièce eut le sort des bons ouvr
le même succès, dépouillée de tous ses ornements et des circonstances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la
novembre de la même année. Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de comédie, que le ridicule des hommes ait
nre, n’a ni des intrigues assez attachantes, ni des dénouements assez heureux , tant l’art dramatique est difficile. FIN DE LA V
98 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
cédents. Ils viennent tous en riant et en complimentant Tebaldo de l’ heureuse issue qu’il a donnée à l’événement. Flaminio, à q
. Un acteur vient dire aux spectateurs que tous les personnages sont heureux  ; que Fabio, en voyant madonna Lelia dans son cos
ce italienne intitulée Le Gelosie fortunate del prencipe Rodrigo (les heureuses jalousies du prince Rodrigue) est du poète floren
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
e ma joie & mon ravissement. Mon frere, est-ce bien vous ? Quelle heureuse rencontre ! Ménechme. Mon frere, en vérité... je
un autre nom que le sien ; il conclut de là qu’il ressemble à quelque heureux mortel. Il projette de mettre à profit la méprise
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
& de ses différents genres, pour savoir apprécier les changements heureux ou malheureux que notre guide fera, & pour no
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