Céliante qui, dans tout son rôle, ne combat pas d’un mot la manie du
héros
, n’est tout au plus qu’en opposition avec lui. Qu
ponne, les deux personnages principaux ? Ceux que le titre annonce. L’
héroïne
emploie l’argent que le héros lui donne, à faire
cipaux ? Ceux que le titre annonce. L’héroïne emploie l’argent que le
héros
lui donne, à faire emplette sous main des terres
ble des oppositions, & s’il s’en est servi pour faire briller ses
héros
. Hélas ! nous serons forcés d’avouer le contraire
es pieces. Dans le Dissipateur ou l’Honnête Fripponne, par exemple, l’
héroïne
fait-elle briller le héros avec lequel elle est e
r ou l’Honnête Fripponne, par exemple, l’héroïne fait-elle briller le
héros
avec lequel elle est en opposition ? Non, certain
se retire sans dire un mot. Elle a enfin mis, tant bien que mal, son
héros
dans une situation qui contrarie son caractere, p
attention des spectateurs, & passe aux yeux de la plupart pour le
héros
de la piece. Je vais encore citer Destouches. Les
préférence au Philosophe, elle que l’Auteur entoure, au préjudice du
héros
, d’une infinité de personnages uniquement occupés
nes que Destouches ménage à sa capricieuse, & dont il l’établit l’
héroïne
, sont autant de larcins qu’il fait au Philosophe.
Plus ces scenes sont brillantes, plus elles font oublier le véritable
héros
, lui pour qui le spectateur vient sur la foi du t
. Dans les pieces à caractere, le titre doit annoncer le caractere du
héros
; l’exposition doit l’ébaucher ; toutes les scene
sont tels par leur nature, que Destouches ne pouvoit choisir pour son
héros
qu’un des premiers Seigneurs de la Cour, & Lo
de ces caracteres, il faut placer le personnage qu’on prend pour son
héros
, dans un rang qui le mette à la portée de tous le
rquis veut avoir des Pages. Moliere s’est gardé de prendre pour son
héros
un Prince ou un homme élevé à la Cour : ce n’est
d’une belle Marquise. Enfin Moliere a préparé par le seul état de son
héros
, toutes les richesses comiques amenées par le bon
frappent encore également les hommes dans quelque rang qu’on place le
héros
de la piece. La jalousie est au rang des passions
ctere, il est nécessaire que depuis l’exposition jusqu’à l’arrivée du
héros
, tout le peigne, tout nous parle de lui ; par une
vrage qui immortalisera son Auteur, on est enchanté lorsqu’on voit le
héros
emprunter jusqu’à son nom de la manie qui le domi
Comme tout cela est beau ! comme tout cela tient bien au caractere du
héros
& répond bien au titre de la piece ! On est d
ou en lisant ces deux scenes, je perds de vue les Poëtes qui sont les
héros
de la piece, & je vois seulement le Poëte qui
re, la différence qu’il y a d’une comédie qui laisse perdre de vue le
héros
ou le sujet promis, avec celles qui, dans chaque
prouver plus d’une vérité. Si toutes les personnes qui ont devancé le
héros
sur la scene doivent nous entretenir de lui ; si,
é de ses domestiques qui n’osent pas respirer devant lui ? A peine le
héros
paroît-il, nous le perdons de vue. Ce n’est pas t
ue. Ce n’est pas tout ; il faut que les discours & les actions du
héros
le peignent précisément tel qu’on l’a annoncé, ou
r modele une piece dans laquelle toutes les scenes nous rappellent le
héros
, & dans laquelle en même temps le héros ne so
scenes nous rappellent le héros, & dans laquelle en même temps le
héros
ne sorte jamais du caractere annoncé. Je choisis
garder, malgré le désespoir d’Harpagon. Scene XIII. On vient dire au
héros
qu’un étranger veut lui parler ; il répond qu’il
qu’il doit être, & avec toutes les précautions nécessaires. Si le
héros
ouvre seul la scene, il faut qu’il expose lui-mêm
e-ci sans gâter l’ouvrage ? Toutes les expositions dans lesquelles le
héros
fait son portrait de dessein prémédité, sont mauv
ui prouve qu’il se rend ridicule en la poussant à l’excès. Lorsque le
héros
ne paroît pas le premier, toutes les scenes qui p
s entretenir de lui ; ce qui n’est pas fort aisé, sur-tout lorsque le
héros
ne paroît qu’au troisieme acte, comme dans le Tar
ller ; il paroît. Du moment où la toile se leve, jusqu’à l’arrivée du
héros
, il est question de lui dans toutes les scenes, s
Voilà qui va bien : j’aurois seulement desiré de voir le portrait du
héros
avant celui d’Isabelle. Scene III. Excellente sc
obligée d’appeller au secours. L’un & l’autre ne songent point au
héros
de la piece. Scene VII. Valere, fils de Lisimon,
orieux ; mais depuis le commencement de la piece jusqu’à l’arrivée du
héros
, nous avons neuf scenes longues & conséquente
personnage que le titre nous promet. Il est encore nécessaire que le
héros
, en paroissant, se caractérise tout de suite par
ce un caractere composé, & promet en même temps une piece dont le
héros
seroit intérieurement pêtri de fatuité & auro
, qui ne pourroit pas toujours montrer au spectateur le masque de son
héros
, qui seroit obligé de lui en peindre l’intérieur
vons discuté si l’on pourroit faire un nouvel Avare, en donnant à son
héros
un extérieur de magnificence ; mais un peu de réf
masse des matériaux exquis ; il commence d’abord à se représenter son
héros
dans cet âge où l’ambition dévore les hommes ; il
é de vouloir passer pour le rejetton d’une maison titrée : enfin, son
héros
feint d’être un homme essentiel à la Cour, de dis
le connoît pas, il va le voir, & s’apperçoit avec chagrin que le
héros
de cette piece est exactement son Petit Seigneur.
piece de Brueys. L’on me dira qu’un Auteur moderne pourra peindre son
héros
avec plus de noblesse. Je ne vois pas s’il feroit
s prêtons-nous aux idées nobles & relevées de l’Auteur. Alors son
héros
, au lieu d’en imposer à une Marquise de province,
ce, & n’être pas un frippon comme M. de Clincant. En ce cas-là le
héros
ressemblera au Glorieux par la haute idée qu’il a
rer avec eux, soit dans les traits principaux qu’on veut donner à son
héros
, soit dans les ressorts qu’on a dessein d’employe
q Défiants, qui tous furent refusés, & le méritoient, parceque le
héros
qui, à la vérité, se méfioit de plusieurs personn
que le feu est à la maison : les convives prennent la fuite, & le
héros
jouit à peu de frais de sa réputation. 63. Nous
ffre à mon imagination. Bon ! me dis-je : je vais faire prendre à mon
héros
les diverses façons de penser de toutes les perso
. Don Quichotte comparé à Gœtz de Berlichingen, à Charles Moor et aux
héros
de romans. — Sancho Panza. — Sommet de la perfect
ne sais quel accent lyrique178, au lieu que dans le théâtre grec les
héros
dramatiques, pleins d’une passion solide et génér
uce voix de l’amour couvre celle de l’honneur personnel. Dans ce fier
héros
, la loi sévère du devoir, du sang à verser pour l
, ils sont pleins de vie, mais d’une vie en quelque sorte idéale. Les
héros
d’Eschyle et de Sophocle débordant du Dieu qui le
aravant extérieure, qui divisait les Dieux, devint intérieure, et les
héros
perdirent leur belle solidité plastique. Ils se m
oppement de l’art dramatique, autant que la vertu grecque l’αρετή des
héros
y avait été favorable. Les héros possédaient en e
ant que la vertu grecque l’αρετή des héros y avait été favorable. Les
héros
possédaient en eux-mêmes le principe divin de leu
poux ou des parents199. L’importance nationale qu’avaient les anciens
héros
, a également cédé la place à l’importance toute p
e voit que la morale n’est qu’à moitié contente ? Il faut donc que le
héros
de cette lutte impossible combatte avec insoucian
ons. Il est impitoyable surtout pour Euripide, pour les larmes de ses
héros
, plus attendrissants que pathétiques, pour leur c
mbition, l’amour, la grandeur personnelle, voilà ce qui fit de lui un
héros
tragique ; mais, de même que l’homme antique, il
m’intéresse plus encore que son entreprise, bien que l’ambition de ce
héros
poursuive un grand but : cependant il faut que ce
e de Molière représente assez bien le second. Enfin don Quichotte, ce
héros
si riche de son propre fonds, et si follement rév
beth, n’absorbe jamais les facultés intellectuelles et morales de ses
héros
tragiques, et n’empêche pas ce qui est humain en
tes images et des sentences d’or216. Stephano, Trinkale, Pistol et le
héros
entre tous, Falstaff, sont bien supérieurs à leur
nce ! » En nous faisant pénétrer jusqu’au fond de la personne de ses
héros
comiques ou tragiques, Shakespeare ne nous laisse
aux nourrissant la paresse publique par leur activité mercenaire. Les
héros
domptaient eux-mêmes le cheval qu’ils voulaient m
monde chrétien qui s’appelle la féodalité. Gœtz et Sickingen sont des
héros
comme Hercule ou Thésée. Ils ont la prétention de
ve est de ressusciter la chevalerie dans notre société moderne237. Le
héros
de roman regarde comme un malheur qu’il y ait une
e qu’à le défaire. Mais en même temps, et c’est surtout par là que le
héros
de Cervantes est éminemment comique, Don Quichott
. 206. 194. Le droit et l’ordre, la loi et la moralité émanent des
héros
, et sont là comme une œuvre individuelle qui leur
ène ii. 230. Les monarques de nos jours ne forment plus, comme les
héros
des âges mythologiques, la tête vivante d’une soc
la réponse, deux fois répétée, de Polyeucte : Je suis chrétien . Les
héros
de Corneille opposent à la destinée une volonté i
ressemblent parfois à une interprétation poétique de l’histoire. Les
héros
de Corneille sont tout simplement des hommes qui
pleinement atteint que sur ceux qui symphathisent à la fois avec ses
héros
et avec l’idée qu’ils personnifient. Les héros du
ent à la fois avec ses héros et avec l’idée qu’ils personnifient. Les
héros
du poète français ne personnifient rien du tout,
u’exprimer d’une manière plus complète les sentiments qui agitent les
héros
. C’est alors pourtant, alors qu’il ne moralise pl
tion du Romain, dont nous avons signalé le vice, Racine multiplie les
héroïnes
qui souffrent et ne savent que résoudre. Tous ces
i s’y agitent, le ciel s’ouvre et nous invite à chercher plus haut le
héros
véritable de cette poésie nouvelle. Dieu, ce même
t. Ainsi le modèle que nous propose Molière est loin de ressembler au
héros
inflexible de Corneille. Il a plus de rapports av
ible de Corneille. Il a plus de rapports avec le parfait cavalier des
héroïnes
de Racine. Il ne passe les bornes en aucun point;
ons avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction. Les
héros
de Molière sont, en général, de bonne maison ; ma
gloire qui lui est acquise. Mais il est, dans son monde poétique, des
héros
, de plus haute taille que ceux dont on célébrait
e de fortes actions. Il n’y avait pas place à côté de Tartufe pour un
héros
de sa taille. Cléante fait connaître, par ses dis
re, en remarquant que dans le Distrait de Regnard, une distraction du
héros
auroit dû amener la catastrophe, & non un men
us avons dit, dans le Chapitre de l’exposition des caracteres, que le
héros
de la piece devoit toujours débuter par un trait
arié. Léandre. Tu m’en fais souvenir ; je l’avois oublié. Lorsque le
héros
est corrigé à la fin de la piece, il doit, en qui
pour faire naître l’action & son dénouement du caractere de leur
héros
, s’ils ne l’entouroient pas d’une infinité d’autr
er l’habit ou l’allure de son Limousin, puisque tout ce qui arrive au
héros
de la piece est imité de deux autres comédies, &a
ent parfaitement, qui l’ont même représentée. Ils m’ont assuré que le
héros
Italien étoit, comme le héros François, persécuté
me représentée. Ils m’ont assuré que le héros Italien étoit, comme le
héros
François, persécuté par un fourbe qui mettoit à s
t bien fait de nous dire au commencement de la piece, que l’esprit du
héros
étoit des plus épais. 42. La Désolation des fi
as laissé sur les boulevarts & aux foires les trois quarts de ses
héros
, faut-il envoyer Thalie choisir les siens dans le
chand aux galeres. L’Auteur voudra, sans contredit, nous montrer son
héros
s’entendant avec les deux parties adverses, &
contagion. Avec cette intention louable nous ne donnerons pas à notre
héros
une grande perruque, un air bas ; nous ne le fero
faire un nouveau Financier sans rentrer dans la piece de le Sage. Le
héros
, au lieu d’être né laquais, sera, si l’on veut, t
utes les situations brillantes dans lesquelles on pourroit mettre son
héros
, sont épuisées. Le devoir de sa charge l’obligero
Docteur, lui remet sa cause : le Docteur la plaide & la gagne. Le
héros
aura-t-il à balancer entre l’équité & l’amour
on titre est mieux choisi que celui de ses concurrents. Dom Juan, le
héros
de la piece, est un scélérat, pour qui la religio
es amis, les meres. Le dernier ne l’est pas, puisque dans la piece le
héros
finit par céder sa femme : n’est-ce pas une bonne
e Delisle ; la Jeune Indienne, de Chanfort. Dans la premiere piece, l’
héroïne
est remarquable par le nombre d’amants qu’elle am
iage. Tant de naïveté ne peut se rencontrer que dans le climat où les
héros
ont pris naissance : le titre qui l’annonce est d
rs ont changé depuis Moliere. Quelle différence mettra-t-il entre son
héroïne
& Philaminte, Armande & Belise 46 ? Elle
sse : cependant tout le monde sera frappé de sa ressemblance avec les
héroïnes
de Moliere. Ne nous bornons pas à un seul exemple
oderne ne fera point pousser des soupirs, de grands élancements à son
héros
: il ne lui fera pas baiser humblement la terre à
ront dans le cas d’en avoir besoin. 53. Dans l’une de ces pieces le
héros
cherche à se loger dans une chambre placée vis-à-
pour qui ne les analyse pas avec réflexion et sagacité, tels sont les
héros
raciniens. Quelle connaissance du cœur humain, qu
ession des nuances qui l’estomperaient, le caractère principal de son
héros
, mais elle choisit, elle invente des détails susc
eproduisent. Et en effet, si nous croyons inexact d’affirmer que tout
héros
de Molière est la transposition scénique d’un per
re qui nous paraît contribuer pour une large part à la popularité des
héros
de Molière : c’est l’art qu’ils ont de manifester
avons retenu du pur et divin chef-d’œuvre, c’est la belle réponse du
héros
: Où le conduisez-vous ?
ossible. Ces messieurs avaient même trouvé, dans un théâtre voisin le
héros
de la comédie qu’ils désiraient pour leur théâtre
sin le héros de la comédie qu’ils désiraient pour leur théâtre, et ce
héros
était une statue de pierre, ou de Pierre ! La sta
par renier son Dieu. Je suis bien étonné que Molière, pendant que son
héros
était en train d’impiétés de tout genre, ne lui a
n passé ! » Sans nul doute, ainsi aurait pu dire Molière à ce nouveau
héros
qui le narguait. Sans nul doute, il aurait pu le
les affaires et les plaisirs ». Remarquez cependant, une fois que son
héros
est lâché dans ce monde trop étroit pour ses vast
rdente de ce fatal Don Juan. C’est que, pour suivre jusqu’à la fin ce
héros
vagabond, Molière a pris tout simplement la plus
l’action et le drame, et pour faire reposer l’intérêt, non pas sur le
héros
principal, mais sur quelque subalterne tout bours
e tout-puissant dont s’est servi Molière pour tirer parti d’un pareil
héros
, plus difficile à remuer que Tartuffe en personne
mpertinente. — Voilà la question ! De cette différence entre les deux
héros
l’explication est bien simple : l’un est un honnê
s qu’un souffle emporte ! — aussitôt s’en va tout le courage de notre
héros
; il chancelle, il hésite, il aurait peur si Sgan
un hiver. C’est qu’en effet, lorsqu’il jeta dans le monde ce nouveau
héros
, Don Juan, rien n’était prêt pour le recevoir. Mo
voie, impuissante à reproduire même ses rêves, n’auraient pas d’autre
héros
que Don Juan. Don Juan ! il est le dieu d’un sièc
endu dans ce siècle, qu’un drame pareil accompli à l’aide d’un pareil
héros
. On comprend donc très facilement que Thomas Corn
s tant de questions importantes. On accueillait avec enthousiasme ces
héros
grandis de vingt coudées. On saluait avec amour,
on ? Pas une scène de ce drame n’explique mieux le caractère de notre
héros
; enfin, savez-vous une façon plus nette et plus
quête de ces crimes, de ce vice et de ce libertinage, il a chargé son
héros
de tant d’injustices, qu’à défaut de la loi qui s
péril en péril, de folies en paradoxes, de cruautés en trahisons, le
héros
merveilleux de cette fantaisie abominable et char
Dieu ! Quelle est la récompense suprême de Jupiter, sur la terre des
héros
? — une couronne d’or ? — Non ! non ! une branche
st la voix puissante qui sait chanter, d’une façon si lamentable, les
héros
de ce siècle, apportés à Notre-Dame de Paris, sou
es gens, ses rivaux légitimes, chargés de représenter à ses côtés les
héros
du poème et les dieux de l’Olympe : Lycée, Yolas,
ns sa vie ! À peine mort, il devint le sujet de louanges sans fin… le
héros
de mille apothéoses ! — On a même imprimé, dans s
fois entré chez sa belle, Louis XIV fait du sentiment à la façon d’un
héros
du Gymnase. En grimpant, le roi a mis le palais e
rammont un bel esprit à la Voltaire dont Hamilton a fait son charmant
héros
. Hélas ! vous allez voir comment M. Bulwer les a
notre armure, l’antichambre notre champ de bataille, et le plus grand
héros
est le plus grand coquin ! » Entre alors le roi
respect, le doute sans examen, l’athéisme sans motif ; un drame où le
héros
, qui insulte Dieu, ne sait pas même rendre à son
n pour celles de son mari. On fait revenir Cidalise en démasquant son
héros
à ses yeux : on change Philaminte en lui faisant
s Philosophes ainsi que dans le Méchant de M. Gresset, on démasque le
héros
en montrant des horreurs écrites de sa propre mai
sséder le cœur de son épouse, pourvu qu’il jouisse de sa fortune ? Le
héros
des Femmes Savantes & celui des Philosophes s
: oubliez vos querelles. On a vu, dans les Fourberies de Scapin, le
héros
exhorter Octave à soutenir avec fermeté l’abord d
le Rival par ressemblance, & l’Homme dangereux : ajoutons que le
héros
de cette derniere piece ressemble beaucoup au Méc
eint bien plutôt la nature caractéristique que la nature choisie. Ses
héros
ont des tics, des ridicules ; il crée un beau vis
es siècles futurs; il la veut immédiate. Alceste n’est pas comme les
héros
de Corneille, un composé d’une ou deux qualités é
sseau élève la voix ; il accuse l’auteur d’avoir fait de Philinte son
héros
, tandis qu’il ridiculise Alceste : combattre ains
du 18e siècle, fut-il plus exempt d’inconséquences et d’écarts que le
héros
de Molière ; et dans les salons de Mesdames d’Hou
le. En contrastes fécond, le siècle où tu naquis, S’il eut ses grands
héros
, eut ses petits marquis, Ses faux savants gonflés
Déchaîna deux démons, la Béjart et l’envie. De l’hôtel Rambouillet le
héros
favori, Cotin, le grand Cotin, Boursault et Montf
protectrice, De ses dignes élus sanctifiant les droits, Couronne les
héros
, les poètes, les rois. L’or semble une faveur lor
rit inconcevable. Au premier acte, un mariage se fait ; au second, le
héros
de la piece naît ; au troisieme, il est grand gar
serrons notre action. Dans le Misanthrope anglois de M. Wicherley, le
héros
paroît, s’embarque, fait une campagne, revient, &
e Moliere, qui, dans moins de vingt-quatre heures, nous fait voir son
héros
refuser le nécessaire à ses enfants, conseiller à
lance ; aucun ne jure avec l’âge, l’état & le caractere actuel du
héros
. Il en est ainsi des pieces à intrigue. Plus les
atagême. Ajoutons qu’un Auteur adroit a grand soin de ne donner à ses
héroïnes
une conduite hasardée, que lorsque la contrainte
it pas d’engager les jeunes personnes à marcher sur les traces de son
héroïne
. ACTE II. Scene I. Isabelle. Je fais, pour une f
e nous l’avons dit dans le Chapitre de la fortune des personnages, le
héros
avoit une fortune à risquer : ajoutons s’il avoit
olent à la fortune sur les ailes rapides du messager des Dieux. Notre
héros
néglige tout cela pour dire en passant un quolibe
gnard se soit étudié à choisir un fonds excellent, & à mettre son
héros
dans des situations qui promettent les moralités
supplice à leur imagination seule. Dans la derniere de ces pieces, le
héros
trouve entre les mains de sa femme le portrait d’
avec le vrai faire la différence ; Et, comme je ne vois nul genre de
héros
Qui soit plus à priser que les parfaits dévots, A
nts. 74. Le poëte tragique fut désespéré de perdre le cœur de son
héroïne
favorite. L’infidélité de l’actrice donna lieu à
rsonnages qui les débitent. 77. Alexandre, ce Prince qu’on nomme un
héros
parcequ’il fut le plus destructeur des hommes, Al
le vendredi 27 Novembre 1699. On ne sauroit définir le caractere de l’
héroïne
; c’est une espece de Malade imaginaire, ou plutô
la fureur qu’avoit l’Auteur de copier par-tout le Tartufe. Ariste, le
héros
de cette comédie, lui ressemble beaucoup : c’est
eme & mauvaise copie du Tartufe dans son Faux Sincere, puisque le
héros
n’affecte beaucoup de franchise que pour enlever
enlever un dépôt, & que l’Auteur, en peignant le caractere de son
héros
, nous dit : Hypocrite en franchise est à-peu-prè
’il prend pour l’éviter. Le comique naît encore de la simplicité de l’
héroïne
, qui blesse mortellement son jaloux sans penser f
i Lecteur, Vous ne croiriez jamais, sans avoir quelque honte, Que l’
héroïne
de ce conte Fût propre femme du Docteur ? Elle
eau fait un pédant impérieux. Moliere fait mettre comme Scarron son
héros
dans un fauteuil, & lui donne un ton de pédan
uteuil, & lui donne un ton de pédant. Il place aussi devant lui l’
héroïne
, qui, se tenant debout, le regarde entre deux yeu
’en alla à la Messe & à ses affaires. Moliere fait dire par son
héros
à la belle Agnès que les femmes mariées ont des d
: il lui doit la morale amenée naturellement par les malheurs que le
héros
éprouve en préférant une sotte à une femme d’espr
aut sur-tout remarquer que Straparole, la Fontaine, Scarron, ont pour
héroïnes
des femmes mariées, dont plusieurs personnes ne s
Précieuses sous les titres de Marquis & de Vicomte, charment les
héroïnes
par leur abord familier, une parure outrée, de gr
leur vengeance, sont bien plus propres à punir l’orgueil déplacé des
héroïnes
, que le pensionnaire du pédant. Enfin, il est bie
qui, n’étant pas suffisamment préparées et ménagées, fourniraient aux
héroïnes
une occasion légitime d’interrompre et de se récr
amoureuse, et Cléophile pourrait répondre en se bornant à taquiner le
héros
macédonien sur ses propos d’amour galants et bien
mal rendu cette situation remarquable. Voici comment il fait parler l’
héroïne
, qui dans sa pièce s’appelle Delmire. DELMIRE. S
ressions que dans l’auteur italien, et pourtant quelle différence ! L’
héroïne
italienne va droit au but et appelle les choses p
s par leur nom ; elle reproche à son jaloux la passion qui aveugle; l’
héroïne
française parle de l’erreur du trouble où elle le
ns le roman de la Rose, le personnage de Faux-Semblant fait songer au
héros
de Molière. « Tu sembles être un saint hermite.
’a pas moins de doucereuse saveur et de patelinage dévot que celui du
héros
de Molière : C’est pourquoi déguisant les bouill
ffe lui-mème. Il l’a fait de deux manières : d’abord en donnant à son
héros
, outre l’astuce du faux dévot, l’effronterie du p
! Molière ne craint pas d’accuser les contrastes dans le cœur de ses
héros
et de multiplier, parfois en les opposant, les mo
mmes occupés du Tartuffe, nous avons concentré notre attention sur le
héros
principal. En procédant de même avec Le Misanthro
tire son amitié. Alceste est un homme rare au XVIIe siècle : c’est le
héros
de la franchise, jeté, par un jeu cruel de la des
s de la poésie; mais si le problème naît de lui-même du caractère des
héros
, le poète rie sort ni de son droit ni de son rôle
impression finale en prolongeant outre mesure les malédictions de son
héros
: la peinture de l’ingratitude humaine et celle d
, n’est pas un type des ridicules du temps; c’est un homme à part; un
héros
qui est bien à Molière et qui n’est qu’à lui. D’a
lables. Mais quelle différence entre le duc de La Rochefoucauld et le
héros
de Molière ! Le duc de La Rochefoucauld a reconnu
it justement ce malheureux sonnet de Cotin pour le faire lire par son
héros
devant les femmes savantes et le livrer à la risé
s que Molière est très attentif et très habile à donner à ceux de ses
héros
qui sont de même race un caractère de famille, qu
imaginaire, Molière expose hardiment tout ce qui fait la joie de son
héros
(je dis la joie, car Argant est un de ces malades
haise longue, drogues et comptes d’apothicaire. Dans Racine, tous les
héros
ont le même langage, le langage idéalisé d’une so
lière ne connaît pas ces peintures de profil si chères à Racine : ses
héros
posent de face, et, si restreint que soit l’espac
e pédante ne sache plus aimer. C’est dans Les Femmes savantes que les
héros
de Molière parlent de la manière la plus explicit
tarque que pour y mettre ses rabats, n’est certainement pas celui des
héros
de cette pièce dont les idées représentent le mie
er trop avant. Ainsi le modèle que nous propose Molière n’est pas le
héros
inflexible de Corneille; il a plus de rapports av
ible de Corneille; il a plus de rapports avec le parfait cavalier des
héroïnes
de Racine. Il ne passe les bornes en aucun point;
ons avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction. Les
héros
de Molière sont en général de bonne maison ; mais
r delà. Dans le monde poétique où il a vécu par la pensée, il est des
héros
de haute taille, qui dominent de toute la tète ce
ble, quoique Molière ait dû le retrancher; il découle du caractère du
héros
; c’est encore un de ces traits hardis et francs c
terprétations. Le poète a beau prendre ses précautions et flanquer le
héros
d’un Cléante ; Cléante ne saurait être à côté de
de fortes actions. Il n’y avait pas place à côté de Tartuffe pour un
héros
de sa taille. Cléante fait connaître par ses disc
i passent les limites et outrent les choses; et cependant elle a pour
héros
suprême un homme qui les passe à son tour, qui, s
ttérature avait deux arènes, le théâtre et la chaire; elle avait deux
héros
: le poète séducteur; dont l’amour était le thème
de George Dandin, & dans la même scene que je viens de citer, le
héros
dit à M. de Sotenville : Oh bien ! votre fille n
ce trait. Que M. & Mad. de Sotenville exaltent moins la vertu des
héroïnes
de leur famille, le trait n’est plus rien ; preuv
les prononce. Ils nous font rire dans un temps où la scélératesse du
héros
jetteroit indubitablement du noir dans notre ame.
rs, de Campistron. Il faut d’abord que le Lecteur connoisse à fond le
héros
de la piece. Voici son portrait. ACTE I. Scene I.
u moins âgé. Nous avons dit ailleurs qu’un Auteur devoit donner à son
héros
l’âge où sa passion, son vice, son ridicule ont o
eux, ou qui veulent feindre de donner dans la réforme. On rendroit le
héros
plaisant en lui faisant faire des efforts pour ra
billet : Sganarelle s’engage à rendre le tout à l’amant. Voilà notre
héroïne
bien satisfaite, quand Sganarelle la surprend, ai
Melpomene en a beaucoup plus que sa sœur, graces au poignard que ses
héros
& ses héroïnes portent toujours à leur côté p
beaucoup plus que sa sœur, graces au poignard que ses héros & ses
héroïnes
portent toujours à leur côté par provision : mais
us avons remarquée dans Mylas est ici la même à quelque chose près. L’
héroïne
n’y est point nue, un Satyre n’est pas prêt à la
a, rura, duces. « J’ai chanté les bergers, les laboureurs & les
héros
. Mantoue me donna la vie, Brindes la mort, Naples
eur, feront bien mieux connoître le cœur, l’esprit, les sentiments du
héros
. Quelqu’un le louant un jour sur la netteté de se
qu’un soupçonneux peut n’être pas jaloux. Imitons Moliere : tous les
héros
de ses pieces à caractere ont des caracteres prin
steur, son Avare, ses Femmes savantes, son Prince jaloux même ; aucun
héros
de ces différentes comédies n’est caractérisé par
ont forcé de donner le même ton à-peu-près à toutes les scenes de son
héros
, au lieu que s’il eût tout uniment fait le Jaloux
se, puisqu’elle ne peut jamais rouler sur le principal personnage. Le
Héros
enchaîné par le decorum de la divinité est sur la
casaquin D’Arlequin, Où toutes les couleurs brillent. Dites à votre
Héros
, Air : Branle de Metz. Que plus d’un Censeur hab
ennuyeuses par conséquent, puisque la Divinité qui est censée être l’
héroïne
de la piece, & qui pourroit dire les choses l
amp; la toute-puissance. Elle reconnoît l’objet de son amour dans le
héros
qui lui sauve la vie. Samson ne peut à son tour ê
a prison de son pere ; il demande les clefs : Arlequin les refuse. Le
héros
lui secoue si fort le bras, qu’il les cede bien v
n même temps la tour. On alarme Dalila sur la fidélité de Samson. Le
héros
ne peut rassurer son amante qu’en lui confiant le
e vertu je la sens enflammée : Et d’un tyran, en moi, l’amour fait un
héros
. Mais la fureur reprend bientôt la place de ces
ion irréligieuse. Il avait seulement voulu présenter l’impiété de son
héros
sous la forme la plus odieuse, comme une tentativ
et pour ne pas craindre de mettre le blasphème dans la bouche de son
héros
. Un dévot ne l’eût pas fait ; mais un dévot n’eût
. En veut-on la preuve ? C’est que Boileau tenait à honneur d’être le
héros
de la scène du sonnet et d’en avoir fourni lui-mê
sert contre tous, mais nul ne peut la retourner contre lui. Mettez un
héros
de Corneille en face d’une jolie femme, d’une rei
n des deux. Or c’est là précisément le sujet du Misanthrope. C’est un
héros
de Corneille au sein d’une société frivole, un hé
thrope. C’est un héros de Corneille au sein d’une société frivole, un
héros
rongeant son frein, vaincu, raillé, humilié par u
n’en est pas moins triste, car il finit tristement par le malheur du
héros
, puni pour avoir trop demandé au monde et lui avo
être coupable de profanation en faisant ressortir cette analogie. Le
héros
de la pièce moderne est lui-même une sorte d’Alce
romettante qui met aux prises les deux amants ; de part et d’autre, l’
héroïne
se joue du héros : d’un côté, en n’avouant rien ;
aux prises les deux amants ; de part et d’autre, l’héroïne se joue du
héros
: d’un côté, en n’avouant rien ; de l’autre, en a
r en marquer les grandes beautés & les défauts. Le caractere de l’
héroïne
est beau : les motifs & les moyens principaux
si Marivaux avoit conservé à sa Marquise le caractere de la premiere
héroïne
, il eût été obligé de faire de la dépense en sent
s elle : Aux nobles actions elle pousse les cœurs, Et tous les grands
héros
ont senti ses ardeurs. Devant mes yeux, Seigneur,
époux, en repoussant les vœux de tous les Monarques & de tous les
Héros
de l’Afrique & de la Libye ? N’avez-vous pas
commodement est, quant au fond, fort semblable à la latine : les deux
héros
ne se ressemblent pourtant guere. Le Galant latin
eulement tout entier dans une scene, mais il a encore su ennoblir son
héros
, le faire parler & agir en Général d’armée. C
s amis de la fortune qu’il va faire : chez Moliere, Amphitrion est un
héros
qui, remplacé par un Dieu dans le cœur de sa femm
ur contenter ses desirs ? Mercure. Non pas cela, mais pour achever le
héros
qu’il a commencé. Le Soleil. Qu’il l’acheve, à la
mes languiront dans les ténebres : & tout cela pour bâtir ce beau
héros
! Mercure. Tais-toi, qu’il ne t’en fasse repentir
urceaugnac ; ils sont tous favorables aux amants, & contraires au
héros
. Tout autre que Moliere auroit rendu les mystific
serve au dénouement, puisque tous tendent à faire prendre la fuite au
héros
qu’on veut chasser. De toutes les qualités que do
belle est amoureuse du beau Liandre. On veut profiter de l’absence du
héros
pour déterminer l’héroïne à épouser le Docteur. Q
eau Liandre. On veut profiter de l’absence du héros pour déterminer l’
héroïne
à épouser le Docteur. Que fait-elle ? L’amour lui
au Maréchal, & lui dit ensuite, avec un air de vérité, que notre
héroïne
étant un jour à table, en déshabillé, devant une
n vers dans le genre des Fables d’Esope, avec cette différence que le
héros
de la premiere donne ses audiences à la Ville, &a
& qu’il sert à la rendre plus piquante. Dans le Mercure galant le
héros
ou son valet s’amusent aux dépens des divers pers
forcé, a vainement essayé de prévenir la critique, en faisant dire au
héros
: Sous quel astre, bon Dieu ! faut-il que je soi
rables et ténébreuses qui protégiez de votre ombre salutaire, tant de
héros
mal bâtis, tant de jeunesses de cinquante ans, su
Zamore, Arsace ; il était, par excellence et par grand privilège, le
héros
des tragédies de Voltaire, j’aurais mieux aimé po
gédie de son poète bien-aimé. — Pour jamais ils se sont évanouis, ses
héros
fameux, Tancrède, Gengis-Kan, Zamore, Vendôme ; q
esques et ennuyeuses machines du grand Opéra ! L’un et l’autre de ces
héros
de la grosse gaieté et de la farce populaire, ils
fois elle a disposé dans la chambre obscure de son cerveau rétréci, l’
héroïne
qu’elle doit représenter, elle reste jusqu’à la f
eût que cinq pieds deux pouces. Il avait, de son vivant la taille des
héros
d’Homère, vingt coudées ! Et l’étrange chose auss
este râtelier tombe aux pieds de ce prince malheureux, et voilà notre
héros
qui se baisse et qui ramasse, en disant je ne sai
e ont fait une perte irréparable en perdant cet homme à la taille des
héros
et des martyrs. Il eût porté en toutes les profes
e, elle pleurait, elle riait, elle était heureuse ! Elle admirait les
héros
et les belles dames, les beaux vers et les grande
mps ; on ne prenait pas ces dames de si haut, on n’en faisait pas les
héroïnes
des plus grandes histoires de fidélité et de pass
bier qui n’en revient pas de voir un comédien si pauvre : — « Pour un
héros
de théâtre, lui dit-il, vous avez l’air bien indi
n petit comédien de campagne, d’élever sa pensée jusqu’à ces fameuses
héroïnes
. » Voilà certes de la gaîté, de l’esprit, de l’ab
s ! Et que de peines Shakespeare s’est données pour faire accepter ce
héros
qu’on appelle chez nous, car nous ne savons rien
e grands motifs pour que nous portions un vif intérêt à cette aimable
héroïne
d’un drame véritable. Supposez en effet, que Moli
rcé, Molière a fait une comédie où l’on rit aux éclats ! Il a fait un
héros
comique, de Tartuffe ! Il nous force à rire du Mi
i bien d’amour, soyez-en sûrs, elle ne sera pas inutile à la Didon, l’
héroïne
du quatrième livre. À cette comédie de Térence, c
athénienne : il a les vœux des soldats, il est l’élu des citoyens, le
héros
du peuple ; c’est un géant à la voix de stentor,
peuples qui ont été les fiers Saxons de Witikind ? La destinée des
héros
de Molière. — Harpagon. — Cathos et Madelon. — L’
Dites-moi, en effet, si vous le savez, quel a été le sort de tous ces
héros
de la comédie, ces hommes si nettement dessinés,
rriez savoir, à ne pas vous tromper, ce qu’ils sont devenus, tous ces
héros
galants ou naïfs, amoureux ou ricaneurs. M. Harpa
curiosité publique était singulièrement favorisée par la vie même du
héros
de son adoption. Regnard avait été en effet tout
ites-en autant que Regnard, même sans piano, et vous passerez pour un
héros
de l’amour. Regnard était allé en Alger à l’époqu
venue des pays du Nord : Trente ans ou la Vie d’un joueur… C’était le
héros
de Regnard, pris au sérieux. Cette fois on vous m
ette belle société qui n’est plus. L’Homme du jour est tout à fait le
héros
de ce beau monde des heureux et des oisifs que no
râce et d’atticisme ; ce n’est pas M. de Boissy qui ferait dire à son
héros
: — Ma petite comtesse ! Ce n’est pas lui qui nou
à bonnes fortunes ! Mais n’avez-vous donc pas appris qu’il y avait un
héros
de Molière, un homme amoureux à outrance, galant,
hacun d’eux a écrit une comédie dont L’Homme à bonnes fortunes est le
héros
; et ces trois héros, vous allez voir tout à l’he
ne comédie dont L’Homme à bonnes fortunes est le héros ; et ces trois
héros
, vous allez voir tout à l’heure qu’ils se ressemb
re comédie. Il n’a pas poussé très loin les petites indignités de son
héros
, et en même temps il s’est donné toutes sortes d’
re une comédie de Regnard écrite pour le théâtre italien, à propos du
héros
de Baron ou de d’Ancourt. — L’homme à bonnes fort
mmes, pour voir L’Homme à bonnes fortunes, à l’excellence d’un pareil
héros
qui occupe, coup sur coup, trois poètes comiques
; elles comprenaient confusément que Don Juan et Don Quichotte, deux
héros
du même pays, venaient mettre un terme, celui-ci
nt-ils, sinon la parodie de Don Juan ? Don Juan est gentilhomme ; nos
héros
sont à peine chevaliers. Don Juan est brave ; les
harmante, avec un plus grand nombre d’événements, d’enseignements, de
héros
, de personnages ! « Hélas ! disait un poète en se
t jugé dans cent ans, nul ne peut savoir de quelle comédie il sera le
héros
, de quel drame il sera la victime ! Il n’y a même
e ce monde en proie à leur caprices ; il en étaient les arbitres, les
héros
, les demi-dieux, les gardes-du-corps ; ils toucha
marionnettes dont le fil est tenu par des mains déliées et cachées ;
héros
, tant qu’ils obéissent aux passions populaires, m
gères, un rien les crée, un rien les tue ; — aujourd’hui a disparu le
héros
de la veille, et le lendemain (décoration nouvell
es salons du vieux Paris, dans lesquels les moralistes ont trouvé les
héros
de leurs comédies : Alceste, Orgon, Tartuffe et C
son cœur à deux mains, et elle aussi elle aurait pu dire comme cette
héroïne
de Corneille : — Tout beau, mon cœur ! Ce jour du
son épée et disparaît dans le lointain ! Donc elle fit si bien, cette
héroïne
des derniers jours de la comédie expirante, et el
vue tous les exploits parfaitement comiques, quoique pendables, de ce
héros
qui veut Qu’au bas de son portrait on mette en l
logie digne des cours d’assises : NÉRINE Voilà un illustre. C’est le
héros
de notre siècle pour les exploits dont il s’agit
naire, que Molière donne les Fourberies de Scapin, et qu’il exalte un
héros
de la même volée que Mascarille et Sbrigani, roi
c, Sbrigani rapporte à Julie & à Eraste tout ce qu’il sait de son
héros
. ACTE I. Scene IV. Sbrigani. Monsieur, votre hom
il lui dit, Dieu vous aide. Enfin il en est fou ; c’est son tout, son
héros
; Il l’admire à tous coups, le cite à tous propos
la premiere scene en faisant celui de tous les autres personnages. Le
héros
des Fourberies de Scapin, qui ne doit briller que
faires ne pouvoient être mises en de meilleures mains, & c’est le
héros
de notre siecle pour les exploits dont il s’agit
ommé pour empêcher la conclusion d’une des mille et une amourettes du
héros
, vraie peccadille assurément dans une vie aussi a
e point capital, sort d’un tout autre mode de création que celles des
héros
ordinaires de nos comédies classiques. Don Juan n
n plus très bien observé la gradation des crimes. Il fait débuter son
héros
par le parricide. 11. Je crois, sans pouvoir l’a
joue son différent rôle. Regardez donc favorablement, ô très ridicule
héros
, ce combat scolastique, et, par vos effroyables g
lière à Paris, les Italiens eurent une grande vogue ; ils étaient les
héros
comiques du moment ; on leur faisait jouer des sc
’anecdote suivante dont le docteur Lolli et le Pantalon Turi sont les
héros
: Baloardo, comédien, Lequel encor qu’Italien N
ctes, & en vers, comparée, pour l’un des caracteres, avec une des
héroïnes
des Visionnaires de Desmarets. Cette piece fut r
ans des situations bien plus piquantes, en substituant à la sœur de l’
héroïne
l’homme même qu’elle croit épris de ses charmes,
i présentement l’histoire telle qu’elle est dans Gayot de Pitaval. Le
héros
lui-même la raconte. Je m’étois attaché tout à l
ies, & il les prie en vain de lui laisser un bras libre, comme le
héros
de l’histoire : il les menace comme lui de s’endo
e la Fontaine s’est servi de cette derniere ruse dans le Florentin. L’
héroïne
raconte qu’elle a fait semblant de tomber, &
croit voir en elle l’honneur le plus rigide, & c’est d’après les
héroïnes
de Bocace, de la Fontaine, de Dorimon, de Lopès d
! quel comique ! quelle fécondité ! Il faut encore remarquer que les
héroïnes
de Bocace, de la Fontaine, de Lopès de Vega, de D
à l’amour, qui peut tout faire présumer d’un monarque, et auquel les
héros
doivent leurs plus grandes actions, mais lui décl
dénoncé au roi et à l’église comme un athée, un scélérat pire que son
héros
, et digne plus que lui de tous les châtiments de
ent capricieux de l’intrigue, l’humeur changeante et vagabonde de son
héros
, qui se pique d’aller de belle en belle, et de le
ord Molière lui-même. Dans notre admiration pour le poète et pour son
héros
, en effet, nous avons été jusqu’à identifier la c
udit avec lui cette société gangrenée qui le fait souffrir ; c’est un
héros
, c’est un saint ; tranchons le mot, un tragédien.
n public, au dénouement du Misanthrope, mettant dans la bouche de son
héros
le cri de ses douleurs et la condamnation de son
st pas peint en pied ; il ne s’est pas incarné dans tel ou tel de ses
héros
; non pas même dans les sages, les Cléante, les A
nons-en, une immodestie qui n’est pas trop dans le caractère de notre
héros
. M. de Montausier le rappelait par sa rudesse :
’efforcerai, moi, de vous croire telle ! Oh ! que nous voilà loin du
héros
qu’on rêve en Alceste ! A quoi ne descend-il pas
le pas de l’Ecole des Femmes & de l’Ecole des Maris, parceque les
héros
de ces pieces n’ont pas de caracteres décidés ; i
élératesse & l’imposture ; mais ce même contraste qu’on oppose au
héros
, est partagé entre plusieurs personnages ; aussi
e n’y penser pas… J’aurais fait voir à ses pieds, des mortels, Et des
héros
, des demi-dieux encore, Même des dieux : ce que l
monde adore Vient quelquefois parfumer ses autels. Les mortels, les
héros
, les demi-dieux, les dieux dont parle La Fontaine
eint, avec trop d’énergie peut-être, la scélératesse raisonnée de son
héros
, éleva les clameurs des hypocrites et des faux dé
oueur n’est pas intéressante, & je soutiens que c’est parceque le
héros
n’est pas riche, & que, toujours mesquin dans
d’être ridicule, par conséquent d’être comique ; dix ans de plus à l’
héroïne
, loin d’être intéressante, elle n’est plus qu’une
, c’est-à-dire beaucoup de fatuité & de présomption. Le cœur de l’
héroïne
résiste à cet attrait séducteur, qui éblouit tant
fille. Cléon veut dire un homme qui se distingue, qui s’illustre : le
héros
du Dissipateur s’illustre, se distingue par sa dé
’imiter ; et ces traits doivent plus toucher dans Molière que dans un
Héros
. « Mais c’est cela même dont je me plains, dit m
travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un
Héros
. » Je ne l’ai donc pas broché, comme il le préten
e, qui était Connaisseur, qu’à tout ce que le Censeur nous dit de son
Héros
; et pour lui faire voir que je n’y entends point
e mon Censeur, comme vous parlez de Molière, il semble que ce soit un
Héros
! Que ce Critique lise, je vais lui fermer la bou
giats & sa mal-adresse : n’a-t-il pas l’effronterie de donner à l’
héroïne
de sa piece le caractere du Tartufe ? Idée de l
lente. L’intrigue est une mauvaise copie de celle de Pourceaugnac. Le
héros
, sot comme le Limousin de Moliere, vient épouser
nce en donnant à ses amants un but légitime, & une suivante à son
héroïne
; mais les coups de bâton lui ont paru trop plais
die ; il finit même par devenir intéressant, quand, moins cruel que l’
héroïne
de la seconde histoire, il se montre dès qu’il sa
é que Pourceaugnac à se taire, & qu’il n’est pas stupide comme le
héros
de Limoges. Scene X. L’EPINE, CHARLOT. L’Epin
tiennent à Beltrame. Mais avec un peu de réflexion, l’on verra que le
héros
de la pièce italienne, en passant en France, a pr
L’Académie des femmes. Jugeons, en peu de mots, les deux ouvrages. L’
héroïne
de Chappuzeau n’affecte que le ridicule de s’entr
lière, il intitule sa pièce Les Précieuses ridicules ; il suppose ses
héroïnes
arrivées à Paris depuis peu, et, en feignant de p
De la tradition. On a vu que Molière, voulant punir sévèrement ses
héroïnes
, fait dépouiller en leur présence les valets dont
an ; et Molière, par ce changement seul, est infiniment plus moral. L’
héroïne
française écrit à dom Garcie qu’il obtiendra sa m
n tuteur, se permet les démarches les plus hasardées. Dans Boccace, l’
héroïne
est mariée, Molière nous épargne cette indécence.
r le malheur qu’il redoute. Félicitons Molière d’avoir substitué, à l’
héroïne
hébétée et rebutante de Scarron, une jeune person
comme quatre, s’il n’est entripaillé comme il faut, et voulez que les
héros
ne parlent qu’avec emphase. À vous, surtout, comé
rons à te louer bien davantage, lorsque tu auras réduit au silence le
Héros
des ruelles, le dispensateur des petites réputati
et voilà ce qu’il fallait pour faire ressortir celle qu’il a pour son
héros
. Cléante m’a paru pousser bien loin l’envie de f
eur plus hardi que nous ose se dire : « je mets devant les palais des
héros
tragiques, un péristyle où ils peuvent décemment
soleo. C’est donc à Antonius Codrus que Molière doit le nom de son
héros
. Quittons Plaute, quelques instants, pour nous oc
son mari, le battent. Dans une seconde nouvelle du même auteur, Le
Héros
, marchand fort riche, a fait la folie d’épouser u
s mêmes raisons que Tofan pour laisser sa femme à la porte : les deux
héroïnes
ont recours au même stratagème, pour faire retomb
; à quoi sert le premier ? À rien. L’exposition. — Bonne, puisque le
héros
nous apprend, dans un court monologue, et ses cha
premier acte sont bons, parce qu’ils nous peignent l’extravagance du
héros
. Il est encore tout simple que dans l’intermède d
le. L’exposition. — En action, mais ne nous faisant connaître que le
héros
de la pièce. Les personnages. — Pas un seul qui
lieux ; excellente surtout, par l’adresse qu’a Molière de placer son
héros
dans une classe qui, grâce à sa fortune, peut le
— Le mot d’Escarbagnas, joint à celui de comtesse, annonce assez une
héroïne
ridicule ? Le genre. — Farce de caractère, disen
s essentiel, surtout le plus moral, puisque, mis en opposition avec l’
héroïne
, il couvre de ridicule cette femme si fière de se
lui a valu la palme académique, a pu connaître si mal son maître, son
héros
, et publier l’anecdote dont il est question ? Si
À la première représentation elle était intitulée L’Imposteur, et le
héros
s’appelait Panulphe. 55. Il fut un temps où l’o
s maisons d’Italie. « Nous reconnoissons toujours les hommes dans les
héros
des tragédies, soit que la scene soit à Rome ou à
accuse les Limousins de manger excessivement de pain. Sbrigani dit au
Héros
de Limoges, acte I, scene V : « Je vous ai vu ce
r se moquer de lui : il en est enchanté, & reconnoît sa folie. Le
héros
de la piece Danoise est un très petit Monsieur :
nos loix & celles de l’honnêteté, ne dit pas tout cruement à ses
héros
, vous êtes des frippons. Alors il surpasseroit Ar
rait-il dire), ni feu le drame moderne, toujours escortés de quelques
héros
mystérieux sans explication et sans nom, et tout
s-vous avec dédain et pitié, en rejetant le manteau sur le cadavre du
héros
; au contraire l’énigme transparente de Molière,
eillerois à nos Auteurs de prendre bien vîte un de ces Messieurs pour
héros
: mais comme leur caractere est accessoire &
bien plus dangereux qu’elles passent jusqu’à son cœur. Moliere, mon
héros
éternel, lui qui a purgé la scene des horreurs qu
r un autre ajustement. 47. Dans la nouveauté des Femmes Savantes, le
héros
portoit le nom de Tricotin. On trouva qu’il resse
ort sans leur rendre les traits piquants dont elles l’ont accablé. Le
héros
des personnages mistifiés croyoit sans doute que
& de Cicognini. Nous avons vu chez eux, dès le premier acte, les
héros
se peindre par des actions aux yeux du spectateur
de deux enfants ou de deux domestiques, elles dégradent Moncade. Les
héros
des deux premieres pieces ne s’amusent pas à de p
moment où elle a plus lieu de croire qu’il ne se corrigera jamais. Le
héros
enfin, insupportable à tout le monde, est un brut
, & d’avoir laissé deviner au spectateur le genre de maladie de l’
héroïne
. Peut-être, entraîné par l’exemple, seroit-il moi
le chef de ces comédiens ambulants. Ce grand homme a débuté comme les
héros
de Scarron. La comédie de l’Etourdi, dans laquell
ser de bas comique, en vint presqu’à vouloir prendre pour modèles les
héros
de l’Urfé et de mademoiselle de Scudéry, qu’il av
ulut peindre tous les tourments de cette sombre passion. Il composa l’
héroïne
de Don Garcie de Navarre, qui fut jouée le 4 févr
enue; le trait suivant nous a paru digue de PetitJean. Bernadille, le
héros
de la pièce, causant avec Gusman, son serviteur,
e la Princesse d’Elide est l’aïeule de celles de Marivaux. Toutes ses
héroïnes
, dont le cœur insensible se prend en un jour, et
, représenté le 4 juin 1666. IL ne s’agit plus ici de bourgeois ni de
héros
, mais d’une classe intermédiaire, bien délicate à
l’a fort mal jugé. Rousseau prétend que Molière a dégradé, avili son
héros
, et l’a rendu ridicule. Cela est faux ; Alceste n
rtufe était trouvé, peut-être est-ce pour cela que Molière a fait son
héros
si tendre, non-seulement à la tentation du côté d
ortrait qu’un des personnages trace du chevalier de Villefontaine, le
héros
de la pièce. « C’est un caractère d’homme tout pa
uitter. Coquettes, galantes, dépensières, glorieuses, telles sont les
héroïnes
de Dancourt. « Où allez-vous donc, dit Lisette à
onner le bras à une femme à la mode : elle aurait ôté déshonorée. Les
héros
qui revenaient de l’armée faisaient la conquête d
& laide pour Vénus, ou l’une des Graces ; un tel comédien pour un
héros
en tendresse, en délicatesse, en bravoure ; &
guéri de sa blessure, il va à la comédie ; il voit dans le foyer mon
héroïne
entourée d’un essaim de jeunes gens, qui soupiroi
ne comédie intitulée le Rival par ressemblance, ou les Méprises. « Le
héros
est un provincial, tout prêt à reprendre le chemi
x ressorts de la machine entiere, & servent à duper un tuteur, le
héros
de la piece. C’est encore au lecteur, & non à
l’Espagnol, dans laquelle le hasard seul fait mouvoir la machine. Le
héros
y est poursuivi, comme Arlequin, par un destin co
pieds du Trône ; son maître prend le papier, commence à le lire : le
héros
croit ses malheurs finis ; point du tout : le has
emier volume de cet ouvrage, Chapitre XXIII, des Reconnoissances. Les
héros
de la Chaussée, mariés comme chez Regnard, se son
vec tous les défauts de son modele, puisque, comme dans l’original, l’
héroïne
déguisée en femme y suit son amant, vit familiére
sa cour brillante : un Gilles couvert de lambeaux perce la foule des
héros
, des grands hommes et des beautés qui composent c
lit pas, et je me mis à blâmer en particulier le langage poli de ses
héros
et les rôles de confidents, avec une énergie de c
quoi jamais personne n’en a-t-il entendu parler ? Est-ce parce que le
héros
de cette tragédie tue son excellente femme, par u
serait peut-être compris, apprécié. Dans une pièce de Caldéron385, le
héros
, don Gutierre, tue sa noble femme, par un motif q
otif qui ne paraîtra pas beaucoup meilleur aux étrangers que celui du
héros
d’Alarcos. Il a conçu des soupçons non point sur
hidias et de Platon ; Corneille sous Richelieu et Mazarin, à côté des
héros
et des fanfarons de la Fronde ; Racine, à la cour
ait passablement flatté qu’en 1651 mademoiselle de Scudéry traçait du
héros
sous le nom de Mégabate : « On voyait tous les jo
e, avoir plus de tendresse ; Enfin il en est fou. C’est son tout, son
héros
: Il l’admire à tous coups, le cite à tous propos
’imaginer que M. le Prince de Conti ait voulu faire son Secrétaire du
Héros
de notre Auteur. Mais si la chose est vraie, les
travaillé son Ouvrage avec autant de soin que si c’était la Vie d’un
Héros
, à quelques endroits près, qui sont un peu néglig
la mère. La France, en ses jours les plus beaux, A fait naître mille
héros
, Et n’a vu naître que Molière. L’Anglais Godd
e heureuse façon d’amonceler, sur un point donné, tous les mérites du
héros
de la comédie ou du drame, à condition que tous c
se et du printemps. Comessantes, disaient les Romains en parlant des
héros
du premier roman comique. Des gourmands, des oisi
toujours c’est à n’en pas finir ! En un mot, si vous voulez que votre
héros
, malgré tout son génie, soit quelque peu supporta
iés ; on les cherche en province, on ne les trouve guère plus que les
héros
du Roman comique ; M. Destin et mademoiselle la C
qu’il y avait des poètes comiques, n’avait imaginé le Misanthrope, un
héros
de vertu, tourmenté et complété par Célimène. Est
de sa maîtresse, et s’en fut chercher sur les bords du Rhin une autre
héroïne
de Bossuet, Henriette d’Angleterre, les brèves am
e comédie, il est indubitable que les Auteurs après avoir nommé leurs
héros
, représentoient leurs vices, ce qu’ils ne pouvoie
survivre, comme nous venons de le dire, les Précieuses de Moliere aux
héroïnes
de la piece. Mais hélas ! tout Auteur n’est pas u
s si le lecteur sera de mon avis. Avant-scene racontée par l’une des
héroïnes
. ACTE I. Scene VI. . . . . . . . . . . . . . .
, sœur du grand Condé et du prince de Conti, la même qui fut depuis l’
héroïne
de la Fronde sous le nom de duchesse de Longuevil
ls eussent inventé un nouveau langage, à la faveur duquel notre jeune
héros
dit à sa maîtresse, qu’il s’estimeroit bien heure
sible, qu’il suivoit de rudes traverses. M. de Chamfort donne à ses
héros
plusieurs compagnons d’esclavage, & fait la c
olphe. Dans ce rôle, Molière s’est éloigné de Scarron. Laure (c’est l’
héroïne
de la nouvelle tragi-comique), Laure est une véri
ors qu’il fait César. Madame, avez-vous vu, dans ces tapisseries, Ces
héros
de roman ? La Marquise.
primée que quatre ans après, en 1668. Le fameux comte de Grammont, le
héros
des mémoires. dont Hamilton, son beau-frère, est
s’accordent assez bien8 ; et, quelque différence qu’il y ait entre le
héros
de l’une et celui de l’autre, on peut reconnaître
t, riche paysan, Giliole sa femme, un bourgeois nommé Rossi, sont les
héros
de l’aventure. La scene se passe à Sainte-Euphémi
est question. Je suis fâché qu’il lui doive la confession générale du
héros
. ACTE II. Scene V. Léandre voit que son pere est
bien, Monsieur, ne voilà pas un joli Ganimede ? Et c’est pourtant le
héros
de mon histoire ! Cet honnête homme régente une c
ssession de faire tourner la tête à la jeunesse, & devenoient les
héroïnes
de toutes les aventures amoureuses. Alors la piec
aller au cœur la route la plus sûre : Peignez donc, j’y consens, les
héros
amoureux; Mais ne m’en formez pas des bergers dou
mblaient protéger contre toute atteinte, ce dernier roi d’Athènes, ce
héros
dévoué à son pays « pro patria non timidus mori,
gue guerre contre les Anglais; une simple fille du peuple avait été l’
héroïne
de la délivrance ; le peuple lui-même, jadis serf
Mazarin, des comtesse d’Olonne, des maréchale de la Ferté, et autres
héroïnes
célébrées par Bussy-Rabutin dans ses Amours des G
lais-Royal joue en public l’lmposteur, comédie en cinq actes, dont le
héros
est un certain M. Panulphe, gentilhomme et homme
comme une correction, en même temps que Je changement d’habit de son
héros
). Cela justifierait Orgon du reproche qu’on lui a
it ; et, pour surcroit de précaution, il changea encore le nom de son
héros
: Tartuffe devint Panulphe. Je ne dirai pas que l
e choses admirables, mais d’altérations évidentes à la physionomie du
héros
, qui y devient on ne sait quel traître de mélodra
, se sont placées sur des lignes abandonnées. 17. Discours sur les
héros
de roman. 18. Lettres à mademoiselle de Scudéry.
ntes de certains biographes, il en a voulu débarbouiller la statue du
héros
et nous dire exactement sur la vie de Molière tou
théâtre ; toujours attelé à cette Béjart et à ses frères, faisant le
héros
, faisant le bouffon, composant quelques farces2,
faut chercher longtemps, et chercher dans de plus nobles sentiers, ce
héros
indulgent pour les autres, sévère envers lui-même
s elle ; Aux nobles actions elle pousse les cœurs, Et tous les grands
héros
ont senti ses ardeurs... Devant mes yeux, Seigneu
s, s’il était attaché à ces vertus royales et éclatantes qui font les
héros
et que le monde canonise, Votre Majesté, content
uissant et le plus redouté qu’ait eu la France. On fait de Molière un
héros
parce qu’il a, nous avons déjà vu et nous verrons
e que l’on joue sur le théâtre ; une femme adroite à le tromper est l’
héroïne
que l’on y produit ; des spectacles où l’impudenc
vices du temps, il nous semble que le jésuite Bourdaloue est un autre
héros
que le comédien Molière. Et si l’on objecte que B
c’est le vrai dévot, le « dévot de cœur » : Je ne vois nul genre de
héros
Qui soit plus à priser que les parfaits dévots ;
comédie du Misanthrope amoureux est « d’autant plus admirable que le
héros
en est le plaisant, sans en être trop ridicule ;
En un sens, la combinaison est belle et vraie : il est naturel qu’un
héros
de fausse vertu comme Alceste soit absurdement am
is de l’année 1865, toutes les âmes sensibles de France ont adoré une
héroïne
de roman nommée Sybille, que je ne trouve en rien
cable, l’égoïsme d’Alceste la délivre. Faux amoureux, autant que faux
héros
, Alceste veut imposer à Célimène la solitude que
& à ses diverses situations, qu’autant qu’il se persuade voir le
héros
véritable d’une action réelle. L’instruire de son
ont tous un caractere aussi marqué, ou peu s’en faut, que celui de l’
héroïne
. Le Comte a la manie des gens d’esprit : il meurt
ésente à Sa Majesté, puis entre la partie basse et monstrueuse de ses
héros
et l’œuvre qu’il dépose aux pieds de la reine. »
de son sujet. Un de ses interlocuteurs dit à l’autre, en parlant des
héroïnes
qui vont y figurer : « A-t-on jamais vu, dites-mo
lle de Scudéry ne l’avait pas empêché de parodier ses écrits dans ses
héros
de roman. Le cas qu’il faisait de Chapelain ne l’
dre, suivant l’exemple de Cyrus et de Mandane, d’Aronce et de Clélie,
héros
des deux premiers romans que mademoiselle de Scud
la simplicité l’enchante, adresse cette apostrophe aux précieuses :
Héroïnes
du temps, mesdames les savantes, Pousseuses de te
té représenté trente ans après le Misanthrope, & jugeons des deux
héros
par leur ton ; nous croirons le cadet bien plus v
es nouvelles pour éprouver Trissotin. Philaminte, indignée contre son
héros
, couronne les vœux de son rival. REGNARD. Le Dist
l’insupportable ? Toute la fin de son art, c’est qu’on soit comme son
héros
, épris des belles personnes, qu’on les serve comm
nt Shakespeare en parlant des Anglais « qui se sont élevés contre nos
héros
de comédie, galants à propos et hors de propos, e
l a entrevu dans ses rêves, et cherchant la comédie errante, comme ce
héros
, son contemporain, qui cherchait la chevalerie ;
s nos romans, même au théâtre. La tragédie, avant de se permettre des
héros
français, a attendu jusqu’à Voltaire. Molière ne
é, renouvelé, — admirable ! En fait de farce, il nous a donné plus de
héros
que tout le théâtre espagnol, si fécond, n’en tro
; il est vif, il est leste, il prend son parti avec la bravoure d’un
héros
; écrasé, vaincu, anéanti, conspué, sans argent,
deste qui essuyait ses grosses larmes ; Acaste et Clitandre, ces deux
héros
de l’Œil-de-Bœuf, vous représentent M. le duc de
maîtresse. Cet amour d’Alceste a précédé tous les amours sérieux des
héros
de Racine ; Le Misanthrope est plus vieux d’un an
…… Et parmi ces illustres, n’oublions pas les deux avocats, les deux
héros
qui auront bientôt pour clients le roi et la rein
s maris, il n’ait rien mis de lui-même et de sa fiancée dans deux des
héros
de sa pièce : cet Ariste qui lui ressemble comme
chez laquelle on a vu, non sans raison, le premier modèle de quelques
héroïnes
de Marivaux. Mais nous savons par Molière lui-mêm
ns y sont grandioses et nobles, presque naturels avec cela. Quant à l’
héroïne
, bien éloignée assurément de son modèle antique,
ent pour Molière. Le poète dut éprouver les mêmes souffrances que son
héros
, avec ce surcroît d’irritation et d’inquiétude qu
n Juan contre l’hypocrisie. Lui qui, remarque M. Faguet, « ménage son
héros
en tant qu’athée ne lui pardonne pas en tant que
envier à celui de Don Juan. Perdu de dettes et de débauches comme le
héros
de Molière, libertin accompli et d’esprit et de m
s la chronique de Tallemant des Réaux, ont tout de suite rapproché du
héros
de Molière35. Je veux parler de ce Charpy de Sain
rs, les femmes, les enfants, loin de produire le moindre effet sur le
héros
& le public, auroient été du dernier pitoyabl
de voir que Moliere a pris de l’Auteur Italien la feinte maladie de l’
héroïne
, le déguisement de l’amoureux, les impertinences
e qu’il a fait cette campagne. Il doit y avoir du plaisir à servir un
héros
et un bienfaiteur. Marquez-moi le nom de ceux qui
enfans, d’orner leurs maisons avec les statues des gladiateurs et des
héros
, de même on pourrait conseiller aux matrones de n
l’effet comique, se présentent avec un puissant relief dans les deux
héros
du Misanthrope, Alceste et Philinte. Aucun d’eux
trat d’association avec ses premiers camarades, il se réservait « les
héros
, » c’est-à-dire les grands rôles tragiques ; peut
ns Élomire hypocondre, la description de la manière dont il jouait le
héros
de Sganarelle et Mascarille de l’Étourdi. Il s’y
ons un exemple frappant dans les Fourberies de Scapin, de Moliere. Le
héros
de la piece a le front de laisser son maître à se
lutus d’Aristophane, fit de ce Timon, véritable ennemi des hommes, le
héros
d’un de ses meilleurs dialogues : c’était déjà, p
la scène de véritables villageois ; car le rustre opulent qui est le
héros
du Truculentus, n’est pas d’une condition si bass
xtraire, on a tranché la difficulté, en donnant les deux épithetes au
héros
. Il Dottore pedante scrupuloso, le Docteur péda
igé de convenir que c’est en beau. Les Italiens ont une piece dont le
héros
est le véritable Tartufe d’Italie. Il est à propo
tinée a la mode, Comédie en un acte & en prose. Forlise, le
héros
de la piece, est un de ces prétendus protecteurs
s ; les réflexions sont la rocambole des romans. Lucinde, à part. Son
héroïne
ne ressemble guere au portrait qu’il en fait. Fro
▲