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1 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ces de l’espèce humaine, ils ont négligé d’en raconter les mœurs, les grâces , les élégances, les ridicules, si bien que c’est
siècle heureux ! À son tour, il a prodigué la faveur, l’autorité, la grâce et le charme. Il a rempli l’Univers de ses armes,
ils sont des hommes ! » Pis que des hommes, ils étaient des paysans. Grâce à Dieu, grâce au soleil fécondant de 4789, et grâ
age, dans ces pages où son souvenir apparaît, à chaque ligne, avec la grâce et le charme que nous trouvons encore à contemple
hoses impossibles, tant nous étions habitués à ne pas douter de cette grâce inépuisable et de cette jeunesse éternelle ! Elle
ançais dont elle était la gloire et l’orgueil, cette femme de tant de grâce , d’élégance et d’esprit, qui était restée parmi n
ces de la grande comédie. Adieu aussi à l’esprit un peu maniéré, à la grâce , à la recherche de Marivaux, dont cette femme éta
anach que la blancheur de ces belles dents, la vivacité du regard, la grâce de la démarche, et toutes les jeunesses extérieur
it, s’en est consolée bien vite en redoublant de jeunesse et de bonne grâce . Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeu
ent les années de cette femme, et qui ne lui tiennent compte ni de sa grâce , ni de son esprit, ni de son élégance, ni de son
l y avait en effet à son ombre, une beauté naissante, un sourire, une grâce , une promesse, quelque chose qui lui ressemblât,
dre que nous sachions ce que tu as vécu. L’esprit, le génie, la bonne grâce et l’éclat de l’esprit, la verve, et la passion,
ure ; elle a attendu longtemps sa beauté, son esprit, sa jeunesse, sa grâce , son charme enfin. Pendant très longtemps, ce mêm
même dans sa vie ; celui-là bienveillant, aimable, charmant, plein de grâce , d’élégance et d’abandon. — L’un qui soutenait ma
nde qui aient eu le plus d’esprit, il y en ait une seule qui pour les grâces , les élégances et l’art intime du beau dire, ait
le monde, comme l’entendait, comme la faisait Molière, ont-ils trouvé grâce et faveur parmi les partisans les plus dévoués de
lle Mars revint sous la cornette, sous la robe toute simple, sous les grâces naïves et contenues de Lisette. — Elle avait lais
s pour la dernière fois ! Hélas ! il y avait tant de calme et tant de grâce dans son jeu, elle avait si bien réuni, en un seu
ique de ce temps-ci un aspect tout nouveau, une forme inattendue, une grâce inespérée. — Elle a fait, mademoiselle Mars, de l
s, les fautes, les défauts, les impuissances, elle s’est attachée aux grâces , aux beautés, aux promesses que fait le présent à
l ! Elle avait appelé à son aide tout ce qui lui restait de force, de grâce , de charme, de beauté ! Jamais son esprit n’avait
nement, qui obéissent à toutes les règles du goût, du bon sens, de la grâce , du sentiment. À coup sûr, ce n’était pas là un a
tant de pitié et tant de terreurs. Elle a emporté avec elle sa belle grâce , ses élégances et les ressources infinies d’un es
teur aime le repos et le contraste), où se fait sentir, dans toute sa grâce et dans tout son charme, le repos rustique ! Cett
2 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
é349 ? » Qu’elle songe à l’avenir, et que, sous tous les dehors de la grâce et de l’esprit, elle nourrisse au fond du cœur la
Elmire ; car on ne peut guère citer comme modèle d’épouse, malgré la grâce et la chasteté antique de son amour, la mythologi
on, Damis ; il suffit qu’il se rende plus sage, Et tâche à mériter la grâce où je m’engage. Puisque je l’ai promis, ne m’en d
ertueuse, on n’est pas condamnée à n’avoir ni esprit ni agrément : la grâce , les fines reparties, l’à-propos, tous les charme
est qu’une généalogie371. Elle sera, comme Mme Jourdain, avec plus de grâce et d’esprit si elle peut, la mère de famille qui
gaie. Qu’elle apporte, par ses charmes et son esprit, cet élément de grâce et d’agrément que l’homme tout seul ne peut mettr
elle sache, comme elles deux, allier toute la sincérité avec toute la grâce et toute la politesse386. L’homme n’a guère qu’un
 ! Après l’irréparable ruine des charmes du corps, que reste-t-il des grâces du cœur, quand enfin on est réduite à entrer dans
age397 ? Après tant de vérité, tant de principes excellents, tant de grâce et de bon sens apporté dans la peinture de la fem
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
se, on doit croire leur témoignage, ils ont effacé ensuite toutes les grâces et toutes ces vertus de la Grèce, et ont laissé s
a plus de doute que dans leur plus familier entretien, il n’y eut des grâces négligées et des ornements sans art que les docte
ne innocence spirituelle… Ils recevaient le soir dans le cabinet, les grâces qu’ils avaient rejetées le malin sur le tribunal 
es grâces qu’ils avaient rejetées le malin sur le tribunal ; mais les grâces n’étaient chez eux ni affectées, ni licencieuses 
a majesté ; elles l’ajustaient de façon à en tempérer l’aspect. « Ces grâces , madame, et cette majesté, se séparèrent à la fin
. « Ces grâces, madame, et cette majesté, se séparèrent à la fin. Les grâces parurent encore sous les empereurs, mais elles pa
4 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
l respecta la décence ; chantre de l’Amour, il n’effaroucha point les Grâces . Ses goûts s’annoncèrent dès son enfance ; il par
galante. Il composa pour elle une foule de petits ouvrages remplis de grâce et de fraîcheur. On n’y voit point le poëte court
éger dans cette enceinte en même temps que son bienfaiteur. Comblé de grâces et de faveurs, M. Laujon avait acquis une fortune
primait avec cette pureté de langage était l’asile de l’esprit et des grâces  ; le pays qui produisait de pareils chefs-d’œuvre
mite que les ridicules et les vices, sans en emprunter l’éclat et les grâces  ; enfin, le noble se dégrade, et le bourgeois ne
à l’esprit d’observation ; le précieux, au naturel ; la manière, à la grâce . Des esquisses agréables, des miniatures charmant
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
dées par Molière, en l’an d’esprit, de génie et de grandeur : l’an de grâce 1666 ! Au moment où j’écris ces pages funèbres, d
nt petits, ses jambes étaient grêles, sa tête était énergique et sans grâce  ; son visage… ni grec, ni romain. — Il ressemblai
ataire. Il se rappelle Damas, intelligent et plein de zèle, mais sans grâce et sans goût, poussant le travail jusqu’à la grim
t pas tout à fait dans son emploi, Dazincourt y mettait plus de bonne grâce que d’abandon. On voyait qu’il n’avait pas cherch
, tant que ces interprètes sont à l’œuvre, n’en puissent affaiblir la grâce , l’intérêt et la grandeur ! Ses ruines même ont u
ffaiblir la grâce, l’intérêt et la grandeur ! Ses ruines même ont une grâce ineffaçable. En vain, la misère et le haillon env
burlesques, quelquefois éloquentes, à cette malice sans fiel, à cette grâce sans art ; facile et fugitive conversation d’un b
trésors inestimables : la joie et l’esprit, la gaieté, le hasard, la grâce et la faveur des Bohémiens, ils en ont l’insoucia
l’a parte de la Comédienne. Lucile. Vous pouvez faire aux miens la grâce tout entière Monsieur, et m’épargner encor cette
rme, en ce temps-là, le théâtre n’était pas ce qu’il était en l’an de grâce 1840. Il n’avait entendu parler ni du prix de ver
ria l’acteur. Ah ! vraiment vous ne connaissez guère Melchior Zapata. Grâce à Dieu, je n’ai point un esprit à contre-poil. J’
s. » Voilà certes de la gaîté, de l’esprit, de l’abandon, de la bonne grâce , de la belle humeur la plus jeune et la plus limp
sée, aussitôt le comédien reparaît, et à force de naturel et de bonne grâce , il vous a bientôt fait oublier les embarras du p
n’est pas sans charme, dont les brusques mouvements ne sont pas sans grâces  ! Heureux s’il n’avait pas entendu parler d’un po
ans un siècle où chacun parle partout et toujours ! y pensez-vous ? —  Grâce à tant de progrès proclamés chaque jour, maître P
peste à Florence, description si terrible que même avec toutes leurs grâces , leur éclat printanier, leur adorable et amoureus
ajesté. Alors Gillette s’adresse à chacun de ces jeunes gens avec une grâce et une coquetterie charmantes. — Monseigneur, dit
ble de Marivaux, de Molière et de Beaumarchais. Il avait l’esprit, la grâce , et le sourire, et le bon mot. Il était fin, lége
en cet instinct est chose fragile ! Monrose ne vit plus ; il rêve… De grâce et par pitié ne le réveillez pas ! Respectez ce c
vains français, des preuves plus signalées de zèle, d’amitié de bonne grâce que M. le docteur Blanche, expiré dans cette mais
t sans pitié pour les humiliations méritées, autant il était plein de grâce et de bienveillance paternelle pour l’artiste déc
alerte comme son esprit ! Personne, mieux que lui, ne comprenait les grâces du style, les finesses du dialogue ; pour qu’il f
t un sauve-qui-peut général, mais c’est l’alerte sauve-qui-peut de la grâce , de l’esprit et de la bonne humeur. Pourtant il y
duite en vers, par un poète de Rouen, M. Édouard Neveu, mort, l’an de grâce 1852, à l’Hôtel-Dieu, sur le lit même de Gilbert.
à coup sûr, le rôle le plus charmant qui soit sorti, tout paré de ses grâces naturelles, du cœur et de la tête de Molière. La
aille, à la jeunesse, à la gaîté de mademoiselle Brohan, la vie et la grâce et la charme de cette génération nouvelle de jeun
ingénuité hardie à la défense et prompte à la réplique ; avec quelle grâce et quel naturel parfait elle écoutait ces folies
veilleuse ! A-t-on jamais vu, je vous prie, une fantaisie où la bonne grâce et l’éclat se rencontrent, plus complètement, en
laisamment devant Molière. Il faudrait leur donner aussi l’esprit, la grâce , l’abandon, la politesse de ces belles époques ;
t haut cette gaieté correcte et retenue en ses plus vifs excès, cette grâce élégante qui fait tout accepter, ce vers ingénieu
its de tous les temps. Toutefois, quelles que soient l’urbanité et la grâce décente de notre poète, vous n’empêcherez pas qu’
ent on se rend maître absolu de ses emprunts et comment on copie avec grâce  ; homme nécessairement médiocre et sans invention
Tout ce personnage de l’affranchie amoureuse est ainsi conçu avec une grâce , une décence, une réserve inconnues aux Romains.
ce jeune Chrémès, pour sa bonne humeur, pour sa vivacité et sa bonne grâce , est bien un enfant de Térence. Cette jeune fille
-la-moi rencontrer, ô mon cher Parménon ! » Tout ce passage est d’une grâce infinie ; Molière n’a pas mieux fait, n’a pas mie
de réserve, qui nous défend de toucher à certains chefs-d’œuvre d’une grâce délicate et étrange, débris respectables, parfum
vil comédien va se poser en magistrat ; le poète, car il a toutes les grâces de l’invention, toute la verve intarissable, tout
Écoutez ! c’est l’amusant murmure, c’est l’atticisme, c’est la bonne grâce , c’est la malice sans cruauté. Ainsi riait Alcibi
e un créancier sans le payer. Voilà Strepsiade au comble de ses vœux. Grâce aux leçons de Socrate, le bourgeois se débarrasse
ier, qui pourrait nous dire, aujourd’hui, la moins cachée des petites grâces minaudières du siècle passé ? Voici une bonne scè
édie athénienne était riche, parée, et bien vêtue ; elle portait avec grâce même les haillons, elle appelait à son aide la da
riosité, l’agrément ; il y manque le murmure et le bruit du salon, la grâce des jeunes gens, la beauté des jeunes femmes, le
nze siècles de distance, un princesse de Saxe charmerait ainsi par sa grâce et par sa fécondité toute française, ces mêmes pe
arquis Acaste. Ainsi cette belle veuve de tant d’esprit et de tant de grâces , qui recevait dans son antichambre les plus jeune
ngts ans, ne fut pas plus fière de l’abbé de Châteauneuf, que l’an de grâce et d’esprit 1696 ne dut être fier de Regnard. — O
poètes, même les plus charmants, renier les divinités poétiques, les Grâces et l’Amour, et se repentir publiquement d’avoir c
lic du Misanthrope et des Femmes savantes accepte, avec tant de bonne grâce et de si grands éclats de rire, Le Légataire univ
es emphatiques pour celle-ci, des paroles dédaigneuses pour celle-là. Grâce à cette femme et à sa hotte infernale, le brin de
nous montrer plus charmant que jamais, l’aimable amant d’Angélique ! Grâce à la gaîté de Regnard, Le Joueur de Frédéric Lema
i cachait toutes choses, et même le bon sens, sous un vernis plein de grâce et d’atticisme ; ce n’est pas M. de Boissy qui fe
reux pour vous. Quant au reste de l’assaisonnement, je vous en fais grâce . Toujours est-il qu’à ces traits vulgaires, à cet
bâtard de Lovelace ou de M. de Richelieu. L’auteur n’a pas même fait grâce du duel à ce mari à bonnes fortunes. Cet homme a
it qui ose tout, c’est l’ironie qui se permet toutes choses, c’est la grâce un peu effrontée, c’est véritablement la femme li
éussir ainsi, même auprès des femmes les plus faciles, tant de bonnes grâces , tant d’esprit et de politesse, n’a encore dit qu
nce et de passion, perdu de dettes et de débauches, libertin plein de grâces , qui est capable de tout pour plaire aux femmes,
e et des duels au premier sang. Il faut aimer d’Ancourt pour sa bonne grâce , pour sa leste humeur, pour son esprit impétueux,
e sourire ; on jouait la comédie sans trop d’art, mais avec autant de grâce et de naturel que faire se pouvait. En ce temps-l
es cinq actes ; il a indiqué toutes sortes de minauderies, de petites grâces , de mignardises, ici une manchette à déchirer, là
essieurs et ces dames déployaient à l’envi, dans ces deux pièces, les grâces , l’esprit, et les souvenirs d’un siècle qui n’est
6 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
à ces habiletés merveilleuses, l’harmonie et l’éclat de la parole, la grâce et la force du langage, la véhémence de la passio
einte rubiconde des buveurs. » À sa suite heureuse, il entraînait les grâces , les élégances, les beautés, les jeux et les fête
ïve, toute blanche, heureuse, qui récite avec beaucoup d’esprit et de grâce les vers incisifs de Molière, avec beaucoup de ta
Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et les amours : mademoiselle du Parc, mademoisell
s, sa parole son ton de voix, sa façon de réciter, mais il demande en grâce qu’on lui laisse le reste ! Voilà comment devait
s le ridicule qui est quelque part, il faut l’y voir, l’en tirer avec grâce et d’une manière qui plaise et qui instruise. »
utriusque linguæ , disait Horace) : « Ne paraissez pas si savant, de grâce  ; humanisez votre discours et parlez pour être en
eligieuse, qui ne tournât au profit de ces messieurs et de ces dames. Grâce à cette excommunication permanente, on leur pardo
nication permanente, on leur pardonnait de bon cœur leur esprit, leur grâce , leur beauté, leur succès. Le moyen d’être jaloux
7 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
n grand respect, recherchant, avant tout, l’ornement, la parure et la grâce du discours. — À quoi bon, dira-t-on, et n’est-ce
-là, certes, ce serait une duperie assez grande de leur prodiguer les grâces du style ; et le tribun qui attaque, et le rhéteu
ommée honteuse de ce bandit, la gloire usurpée de ce voleur autant de grâces , autant de violences, autant de tonnerres et d’éc
bas monde, et sachez vous en servir habilement, honnêtement. C’est la grâce que je vous souhaite et à moi aussi ! Nous voilà,
able ; il est cent fois plus dangereux ; il a en partage l’esprit, la grâce , la repartie, le courage, l’épée, la main blanche
ands seigneurs pour l’esprit, pour le tact, pour l’éloquence, pour la grâce , le courage et le bon goût. — Au contraire, en fa
bourgeois lettrés tout autant que messieurs les bourgeois de l’an de grâce 1852. Ce n’est pas de ceux-là qu’on peut dire qu’
onspués ; un drame où tout abonde de ce qui est le vice, l’ironie, la grâce , l’éloquence, l’art, la passion, le plaisir, la f
in de Pierre sans la statue ; oui, mais il faut répéter qu’en l’an de grâce 1665, la statue a tout fait passer. Toujours est-
e plus puissant des Dieux ! Vous voyez d’ici l’esprit, l’ironie et la grâce , et l’abondance de cette comédie allégorique ! Ce
plus profitable pour être assaisonnée de gaieté, de bienveillance, de grâce , d’enjouement. Il y a dans ce Plutus un chœur… L’
villageois se mettent en marche, en chantant un cantique d’actions de grâces et… Ici s’arrêtent les strophes du chœur, le rest
e grand siècle, jouait son rôle d’esprit, de bonne humeur et de bonne grâce  ? Sur ces programmes, je retrouve tous les grands
is, visiblement, que pour être la force et la parure du ballet par la grâce de leur figure et l’excellence de leur danse, ave
illustre compagnie de jeunes gens et de jeunes dames : « Formés à la grâce , à l’adresse, à tous les exercices, au respect, à
avait pas vraiment de divertissement qui fût possible. Avec une bonne grâce assez rare, M. le duc de Saint-Simon en convient,
les divertissements du Bourgeois gentilhomme ; il apporterait plus de grâce dans la danse, plus de variété dans le chant ; il
arrivé jusqu’à nous, presque chaste, tant il y avait de poésie et de grâce dans ces amoureuses faiblesses ; le voilà, dans u
des poètes, elle était la muse, elle était le sourire, elle était la grâce et la récompense. Elle a été le bon génie, elle a
lle se vit remplacée dans ce poste éminent par une de ses protégées, ( grâces pleurez ! pleurez amours) ! par la veuve du bonho
issait son heure et l’heure du roi. On a la disposition prochaine, la grâce , oui, mais il faut entretenir ces saintes disposi
ivin, que je ne puis y penser sans être en de continuelles actions de grâces , et la marque du doigt de Dieu, c’est la force et
chie expirante, — entre mademoiselle Augustine Brohan, l’esprit et la grâce en personne, — le charme, — et mademoiselle Rache
s qui viennent de l’enfer. Eh quoi ! ce damné meurt sans avoir crié : Grâce  ! pitié ! merci ! Il meurt sans avoir courbé la t
Pierrot ! La scène suivante, quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le be
e, mademoiselle Rachel, et la comédie légère, mademoiselle Brohan. De grâce , ne séparons pas ce que Molière a réuni, laissons
8 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
oup d’esprit, vive, active, entendue à tout, mais qui n’avait pas les grâces naïves qu’il eût fallu pour charmer Molière. Il n
i parvenu, la petite Armande, grave déjà dans son maintien, pleine de grâces et d’attraits dans ses yeux, dans sa voix, toucha
i aimait la harangue, s’avança sur le bord du théâtre, salua avec une grâce infinie, fit un discours au roi, à toute l’assemb
ermina donc par le Docteur Amoureux. Après avoir montré tant de bonne grâce dans le petit discours, Molière fut ravi de paraî
le Arthénice ? GORGIBUS […] Cathos et vous Madelon. MADELON. Eh ! de grâce , mon père, défaites-vous de ces noms étranges et
e ma cousine a choisi et celui d’Aminte que je me suis donné, ont une grâce dont il faut que vous demeuriez d’accord... La p
tous ces soins pourraient être perdus, que ces moyens de plaire, ces grâces , cet esprit qu’il avait développés en elle tourne
il se releva de la chute de Don Garcie, acheva d’emporter les bonnes grâces du roi et celles de la foule. Mais entre le roi e
art Et que pas une ne surpasse. Aussi récita-t-elle avec beaucoup de grâce Un prologue estimé, l’un des plus accomplis, Qu’
valle, et Molière heureux de sa charmante élève, de son esprit, de sa grâce , confiant dans l’avenir, écrivit tout d’inspirati
intérieurement : À des charmes si doux je me laisse emporter […] Sa grâce est la plus forte. IX. Molière se maria le
s sur Louis XIV : Dès que vous ouvrirez la bouche Pour lui parler de grâce et de bienfait, Il comprendra d’abord ce que vous
mari, mais occupée seulement du désir de montrer aux yeux de tous les grâces qui brillaient en elle, quel accueil en recevait-
, n’en avaient pas fini encore ; il leur restait à frapper le coup de grâce . Dans les derniers jours de décembre 1663, un Mon
e de fondation morale, où la vertu devait briller dans sa force et sa grâce . Cette œuvre était, d’ailleurs, pour lui un bonhe
le. Ceux-ci, qui toujours harcelaient Molière pour qu’il demandât des grâces au roi, le pressèrent d’obtenir un ordre qui inte
charmant du monde aux choses qu’elle fait, et l’on voit briller mille grâces en toutes ses actions; une douceur pleine d’attra
hants qu’on puisse voir. Elle a la bouche grande ; mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches.»Ajoutez à
eois-Gentilhomme ! Comme actrice elle était inimitable de finesse, de grâces légères, et quelquefois de dignité. Et cependant
it à sa quinzième année, grandissait à vue d’œil ; doué de toutes les grâces possibles : beau, bienfait, charmant d’esprit, pr
acteurs, surtout le jeune Baron, qui s’y entendait dire avec tant de grâce  : Ne les détournez point ces yeux qui m’empoison
dies, combien la plupart de celles qu’il nous montre sont remplies de grâces , d’honnêteté et de bon sens : Éliante, Elmire, He
9 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
yeux de sa découverte ? Voilà une page assez naïve… oui, mais dans sa grâce enfantine elle ne manque pas d’un certain charme 
allemand, en anglais, en quelque langue étrangère qui lui donnait une grâce inattendue, une force inespérée. Est-ce mourir ce
se de Noailles, vieille et dévote, et bel esprit à la Noailles, d’une grâce exquise et d’une suprême insolence, qui ameutait
s n’eussent pas été en effet une comédie pleine de gaieté, de sel, de grâce et d’atticisme, une comédie, en un mot, digne de
omme d’un goût exquis, d’une beauté fine, d’une philosophie pleine de grâce et de malice. Elle aimait Molière comme elle aima
toute cette petite cour qui lui était livrée avec tant de goût et de grâce , par le roi lui-même, et dont il fit une si franc
etourne aux beautés impérissables, aux choses toujours vivantes, à la grâce éternelle, à l’esprit qui ne peut pas mourir, au
ans tout son éclat, l’esprit dans toute sa verve, le dialogue dans la grâce et dans le naturel inimitable qui donne une si gr
s ! Il ne songeait qu’à s’amuser de chacun et de tous ; le reste à la grâce de Dieu ! Le reste (dix chefs-d’œuvre !) ne resse
hasard, convenez-en ; mais que de verve et que d’esprit, que de bonne grâce  ! Dans cette esquisse folle, plus voisine du trét
omédie, qui n’est pas une comédie (seulement, c’est déjà le style, la grâce , le dialogue, l’esprit, la verve, l’animation, l’
Je ne connais guère de comédie écrite avec plus de vivacité, plus de grâce et d’énergie. Voltaire a grand tort d’appeler Le
la défense de l’œuvre originale. On ne saurait croire la finesse, la grâce , et toute la délicatesse de ce dialogue. C’était
tout ce grand bruit de l’orateur se peut-il comparer à l’esprit, à la grâce , à l’innocente épigramme, à la douce raillerie du
aître tout ce qu’il y avait de bon goût et de bon ton, d’esprit et de grâce dans cette admirable brusquerie d’Alceste ? Vous
de dévouement ; Éliante, plus vraie, le reçoit simplement et avec une grâce toute unie. À peine arrivé, Alceste n’a rien de p
que même en l’absence de tous les modèles du bon goût et de la bonne grâce du dernier siècle, dont M. le prince de Talleyran
olière quand la galande rentrait trop tard ; il était dans les bonnes grâces de la vieille Laforêt, dont il faisait valoir les
raité M. de Lauzun, M. de Lauzun était à la Bastille. Mais en l’an de grâce 1666, M. de Lauzun était le favori du roi, il éta
troisième acte est un chef-d’œuvre auquel je ne crois pas que pour la grâce , pour l’esprit, pour l’infinie variété des détail
cette colère, mais cette fois rien n’y fait ; elle y perd sa dernière grâce , son dernier sourire, le charme est détruit ! C’e
re : Je vous aime ! sans lâcheté, pour revoir ce sourire adoré, cette grâce sans égale, toute cette beauté infidèle, qu’il av
de tous les beaux de la cour, hélas ! de toutes ces femmes de tant de grâce , de verve et d’esprit, élégants représentants de
amais absente, on ne peut parler qu’à ceux qui l’ont vue, avec quelle grâce et quel charme elle jouait ce rôle d’Elmire expos
Elmire que Célimène, et vraiment, en dépit de sa coquetterie et de sa grâce , il y avait encore chez la femme de M. Orgon trop
, semblables en ceci à quelque patois de village ; au village il a sa grâce et son parfum, vingt pas plus loin ce patois des
u langage d’autrefois. Hélas ! ces mœurs d’une race évanouie et d’une grâce exquise ; ces passions à fleur de peau, cette faç
lles le comprenaient à merveille ; elles le disaient avec beaucoup de grâce , et si parfois ces belles dames de la poésie exot
du nuage qu’elle éclaire, et contentons-nous de l’esprit, des belles grâces et des charmants remplissages, qui en sont la men
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
mais cela s’est fait d’une manière qui peut laisser espérer d’autres grâces . Le roi vit l’état des pensions, il trouva 2 000 
me Scarron de l’augmentation de pension qui laissait espérer d’autres grâces . Madame Scarron lui répond dans des termes où l’o
reconnaît plutôt la crainte d’être soupçonnée d’avoir trop les bonnes grâces du roi que l’effusion de la reconnaissance qu’ell
11 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
nchanté Versailles et Paris, après avoir enchanté la province par les grâces de sa figure et par l’esprit de son jeu ; qu’elle
pas trop l’original, sans lui donner pourtant sa fierté de race et sa grâce amoureuse. Si on veut voir la laideur, la lourdeu
ces femmes au point de les défigurer, s’il les a dépouillées de toute grâce féminine par une pointe spirituelle, mais brutale
ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison. On dit que l
t la vraie figure de la comédienne, parce qu’elle avait la beauté, la grâce , la hardiesse, l’intelligence qui font les domina
runte de vous ; Vos charmes dompteraient l’âme la plus farouche ; Les grâces et les ris parlent par votre bouche, Et, quoi que
ourir mille amants et naître mille amours. Mais, dans ce bel amas de grâces nonpareilles, Ce tableau raccourci de toutes les
 ; Que de ses nobles pas la pompeuse justesse Surmonte de Vénus et la grâce et l’adresse ; Lorsque même, pour plaire au grand
lle de Brie était grande et bien dessinée, avec la désinvolture de la grâce . C’était la meilleure créature du monde. Molière
n plaisir de Pierre Corneille. La Du Parc aurait bien pu lui faire la grâce de s’attarder quelques jours pour lui, mais ce fu
aucune guérison, Si l’âge était chez vous mon seul contrepoison. Mais grâces au bonheur de ma triste aventure, À peine ai-je l
de ma triste aventure, À peine ai-je loisir d’y sentir sa blessure ; Grâces à vingt amants dont chez vous on se rit, Dès que
ts yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce , jusqu’aux plus petites choses, quoiqu’elle se mi
qui mourut presque centenaire à Saint-Germain, jouait en 1671 une des Grâces dans Psyché. Elle fut admise en 1673. Elle joua l
s Psyché. Elle fut admise en 1673. Elle joua les confidentes avec une grâce abandonnée, mais quand elle dut remplacer Mlle de
g couteau de cuisine, le bonnet coquet. Il roulait la farine avec une grâce charmante ; il fourrait sa pâte de viande hachée
noms de gentilhomme ! Marie Ragueneau avait trente-trois ans ; par la grâce de son mariage, elle devenait sociétaire à demi-p
ues troubleront aussitôt la fête ; faites-le danser, il déploiera les grâces d’un chameau ; si vous parvenez à l’entraîner à u
rd a peint Mlle Beauval avec sa douceur proverbiale : Dancourt. De grâce … Madame Beauval.                            Je n
On voit depuis peu la Beauval, Actrice d’un rare mérite, Qui de bonne grâce récite, Ainsi qu’avecque jugement, Et qui bref es
re tout haut que c’était la volonté de Monseigneur, C’est mon coup de grâce , s’écria Mlle Beauval. Ses camarades la voulurent
t d’offrir aux personnages éminents dont u fallait obtenir les bonnes grâces et réclamer la protection, auteur de poésies amou
21. Elle fut aussi de la troupe de Molière parce qu’elle jouait une Grâce dans Psyché ; c’était moins que rien, mais c’étai
12 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
il donna à Chapelle* et à son valet, avis qui fit rentrer le valet en grâce auprès de son maître, et ménagea l’amour-propre d
onné une marque d’esprit si brillante. Oh bien ! ajouta-t-il, je fais grâce entière à ce maraud, en faveur de l’équité avec l
13 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
dix-huitième siècle, on ne peut disconvenir que ce système n’ait des grâces qui lui sont propres et dont la comédie écrite ne
ls y réussirent. Nous ne savons non plus quel succès purent avoir les grâces des Lidia et des Prudenza au milieu d’une telle c
contemporains, par sa vertu. Non seulement elle remplissait avec une grâce infinie, avec une grande richesse d’imagination,
teront le beau nom d’Isabelle soient aimables, belles, parées par les Grâces , et vertueuses ; je veux qu’elles méritent d’être
14 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
curieux : Le Barbouillé. — Eh ! monsieur le docteur, écoutez-moi de grâce  ! Le Docteur. — Audi, quœso, aurait dit Cicéron.
s fils de famille sont vifs, galants, bien tournés ! qu’ils ont bonne grâce avec leurs nœuds de rubans ! Sans doute ces messi
é pour la première fois aux choses du cœur, et il l’a fait avec cette grâce et cette vérité extrêmes qui lui ont inspiré la s
charmante figure ; il lui reconnaît l’empire de la faiblesse et de la grâce  ; il exige, en un mot, qu’elle soit telle que la
vivre dans la compagnie des dindons d’une basse-cour ; elle a trop de grâce dans la taille et trop de malice dans l’esprit po
e monde ; mais en leur abandonnant tout cela, ils me doivent faire la grâce de ne point toucher à des matières de la nature d
cette taille sans défaut, qui avait fait dire à La Fontaine : Et la grâce , plus belle encor que la beauté. Quand la tendre
et les poètes: Richardson en a fait Lovelace ; Mozart l’a embelli des grâces de sa musique; Byron l’a rajeuni dans un poème im
fauts de Célimène Mais la raison n’est pas ce qui règle l’amour. La grâce de la belle veuve est la plus forte; il espère (e
t merveilleusement avec le génie de notre nation. C’est ce mélange de grâce et de dignité qu’a porté si haut la gloire de not
pendamment de ces coquetteries de style, le Sicilien possède toute la grâce des imbroglios italiens et espagnols, dans lesque
merveilleusement le sentiment de répulsion qu’Elmire éprouve. Tant de grâce et d’élégance ont peur d’être froissées par des m
us content qu’il ne faut. Le seigneur Jupiter lui dore la pilule avec grâce , mais il a de la peine à la diriger. On sent sous
’est l’époque la plus corrompue de la décadence romaine, et malgré la grâce du style, on ne peut lire sans dégoût les peintur
en quelque sorte la réalité d’accord avec ces idées de convenance, de grâce et d’heureuses proportions qui sont le point de d
osées en l’honneur de Molière, celle que fit La Fontaine a le plus de grâce et de mérite. Sons ce tombeau gisent Plaute et T
age avait donné Turcaret en 1709. Près du public, je tâche à trouver grâce , C’est son goût qui forme le mien; Comme il lui p
ant Jardinier, Tune des plus charmantes pièces, petit chef-d’œuvre de grâce et de fraîcheur, qui ressemble presque aux jolis
, les scènes de ce genre, celles de Dancourt sont remplies de tant de grâce , qu’elles offriraient à coup sûr un attrait nouve
15 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
abstraite, mais vivante, revêtue d’un corps et d’un sexe, joignant la grâce physique aux charmes de l’esprit et aux caresses
à se chercher et à s’unir pour la vie. Cet attrait, ce n’est point la grâce du corps qui l’excite : la beauté n’est capable d
ils seront plus parfaits ; car toute vertu, toute intelligence, toute grâce les rendront plus propres à éprouver et à inspire
risibles ou des peintures de caractère les plus hardies, apporter la grâce riante de vos jeunes amours ! Il est beau d’avoir
chants qu’on puisse voir. Elle a la bouche grande, mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches ; et cette
16 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
les notaires se montraient fort accommodans et inscrivaient de bonne grâce les noms et titres qu’on voulait ; en revanche, p
présence de rares témoins, et après dispense de deux bans obtenue par grâce spéciale. D’abord, le 20 février 1622 n’était pas
’on puisse voir. — Elle a la bouche grande. — Oui, mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches ; et celte
dialogue ; chef-d’œuvre d’art et de poésie, de finesse comique et de grâce , de vérité aussi. Pris un à un, les traits d’Arma
ts yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce . » Grandval le père s’accorde avec Mlle Poisson :
ueuse, mais un peu lourde ; elle cachait sous des plis trop amples la grâce des formes. Armande réagit avec succès contre ce
il est vrai ; mais ce moment l’a emporté sur tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l’éclat de ses beautés. Ja
mmes savantes, ce type délicieux de la jeune fille française, dont la grâce facile, le bon sens, aiguisé d’ironie mais tempér
une main féminine ; comme aussi la finesse de certaines remarques, la grâce facile et l’agréable négligence des tours. Car s
ans son âme comme dans son génie, et lorsqu’il rencontrait un type de grâce charmante ou noble, il s’en faisait avec une gala
17 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ieux et comiques. Notre auteur, charmé d’abord de l’aisance pleine de grâce du jeune aspirant, fut plus étonné encore du tale
lupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander p
apports avec sa troupe. Il avait le cœur tendre, tendre à l’excès. La grâce et la beauté, la grâce surtout, exerçaient sur lu
Il avait le cœur tendre, tendre à l’excès. La grâce et la beauté, la grâce surtout, exerçaient sur lui un attrait irrésistib
x. Molière en fit l’expérience : âgé déjà de quarante ans, touché des grâces et de l’innocence d’une enfant de dix-sept ans, i
’on puisse voir. — Elle a la bouche grande. — Oui; mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches; et cette
re sérieux, et les sauva de l’empire des frivoles coquetteries et des grâces affectées. Aussi ne nous hâtons pas de nous récri
’existe point pour elle-même, elle fait partie de la pensée. Ainsi la grâce que l’on nous accorde est illusoire, et l’on aura
et les succès que l’on n’ose pas avouer ne durent pas longtemps.     Grâce à Dieu, l’homme est ainsi fait que ce qu’il a de
iel nos offenses surpasse. Pourvu qu’on se confesse, on a toujours sa grâce . Il serait très aisé, mais très inutile de multi
alon de Célimène, et il n’y a qu’à en regarder l’arrangement plein de grâce et de coquetterie pour deviner le caractère et ti
e met point en garde : En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer; Sa grâce est la plus forte. Mais ce n’est pas sa voix que
de plus ? des accidents, des cas fortuits, des hasards imprévus ? De grâce , n’abaissons pas la scène où joue Molière au nive
chefoucauld juge et accepte les hommes serait pour Alceste le coup de grâce ; elle le révolterait plus encore que le mal lui-m
ette aussi, séduisante, et dont Molière aurait pu dire également : Sa grâce est la plus forte. Ce rapprochement redouble d’in
bonhomme Chrysale, mais elle le traite de fort haut; elle réserve ses grâces pour les sociétés des beaux esprits; elle veut co
sse. Que d’à-propos! que de traits qui frappent avec justesse! que de grâce , que d’esprit, que de légèreté! Rien d’ailleurs q
doublement excellent. Tous les traits heureux en sont relevés par une grâce naturelle et une libre aisance. En fait de style,
. Aristophane, dont l’âme, au dire de Platon, était le sanctuaire des grâces , nous le prouve à chaque page. De là une sorte de
ste. À côté des plus nobles paroles, au milieu d’une poésie pleine de grâce pudique et de fraîche vigueur, voilà soudain des
tes. L’image s’y ajoute à l’idée ; elle l’explique, elle lui prête sa grâce ; mais sans faire corps avec elle. Ils semblent ja
aimait la nature : dans Les Oiseaux il en a dit les beautés avec une grâce inimitable, sans y rien mêler de la sentimentalit
monde aérien, où son sujet nous transporte. Dans Les Grenouilles, la grâce et le comique s’unissent dans des scènes aussi fo
e chamarrée de rubans roses et de devises prétentieuses, sceptre sans grâce et sans majesté, que la sottise seule pouvait êtr
, Armande et Bélise. Ni la rusticité, ni la pédanterie, ne trouvèrent grâce devant lui. Il se plaça dans le vrai milieu, qui
ordre. Passe encore pour les maîtres filous; mais que l’on nous fasse grâce des apprentis. Agnelet est le sublime du genre. I
UPITER. Par ta main si chère, Alcmène, je t’en prie, je t’en conjure, grâce ! pardonne-moi, ne sois plus fâchée. ALCMÈNE. Ma v
iants, et s’ils étaient du nombre de ceux qui se laissent porter avec grâce . Il lui fallait éviter toutes les sortes de pédan
tète ceux dont la poésie française avait alors coutume de célébrer la grâce et la bonne tournure. Même chose, nous l’avons vu
e style, un peu élevé pour une suivante, ils sont mieux à leur place. Grâce à ce changement, Cléante est devenu un personnage
18 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
e tiens plus à vous par aucun attachement du monde ; je suis revenue, grâces au ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retrai
parole : « L’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa f
s le Tartuffe. Lorsque Cléante presse Tartuffe de remettre Damis en grâce avec son père, et lui rappelle que la religion pr
Tartuffe, act. V, sc. VIII. 758. Cette phrase désigne évidemment la grâce . La grâce est encore affirmée dans cette parole :
act. V, sc. VIII. 758. Cette phrase désigne évidemment la grâce. La grâce est encore affirmée dans cette parole : « On n’a
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
e à l’hôtel Rambouillet de cette femme charmante, dont l’esprit et la grâce n’ont pas vieilli depuis deux siècles, dont la ve
i depuis deux siècles, dont la vertu a été aussi souvent citée que sa grâce et son esprit, n’est pas moins un hommage à la pu
s, la justesse des observations, la finesse naïve des expressions, la grâce des tours, et enfin la solidité des pensées que r
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
la femme telle qu’elle est ; d’avoir ôté de son immortelle parure de grâce tout ce qu’on y joignait alors de faux et d’empru
deste ; il vous montre Henriette, pleine de bon sens, de timidité, de grâce , de fines reparties ; sa droiture d’esprit lui su
; pour répondre à un gros pédant ce mot plein d’esprit français et de grâce féminine : Excusez-moi, monsieur, je n’entends p
i, jusque dans la naïveté d’une extrême ignorance, garde une fleur de grâce native, marque ineffaçable de son origine et de s
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
fuit. Dona Anna vient demander vengeance au roi. Dix mille écus et la grâce de quatre bandits sont promis à celui qui découvr
it ? — Oui, sire. — Nomme-le donc, et tu auras la somme promise et la grâce de quatre bons camarades.” Arlequin prend la paro
genouille de même pour implorer la clémence de Jupiter. Le valet rend grâces au ciel de cet heureux changement, lorsque Don Ju
22 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
e, autrement dit entre la doctrine du libre-arbitre et la thèse de la grâce irrésistible. En fait de grâce irrésistible, je n
ine du libre-arbitre et la thèse de la grâce irrésistible. En fait de grâce irrésistible, je ne vois dans Polyeucte que celle
e présence, il fuit au désert, et ce désert, il fait à Célimène cette grâce de ne le vouloir partager qu’avec elle, comptant
and harmoniste, la dureté prétendue de ses vers ? Quel génie a trouvé grâce devant ce qu’on appelle le goût ? Et cependant le
puisse faire, Je confesse mon faible, elle a l’art de me plaire. Sa grâce est la plus forte… Et je vais plus loin qu’Alces
! c’est que ces défauts terribles sont précisément la condition de sa grâce . C’est qu’ils sont ceux de son âge, c’est-à-dire
rence, Tout ce que vous croirez m’est de peu d’importance. ALCESTE De grâce … Le voilà qui prie : … montrez-moi, je serai sa
dites en finissant que, sans le vouloir d’ailleurs (c’est beaucoup de grâce que vous me faites),j’ai rapetissé Molière ! — J’
23 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
matique. Avec quel plaisir nous avons entendu hier ce chef-d’œuvre de grâce légère, Amphitryon, la seule pièce où Molière ait
acrée va éclater sur leurs têtes. Ils en prennent leur parti de bonne grâce . Louis XIV lui-même, ce Louis XIV dont M. Louis V
n talent plein d’expérience et consommé, a conservé la vivacité et la grâce d’un jeune poulain échappé. Jamais le joli mot d’
eur gai répète les bons mots qu’il a lus dans le journal, refait sans grâce les histoires d’Armand Silvestre, qui ne valent q
renard de la Fable après son petit accident : Mais tournez-vous, de grâce , et l’on vous répondra. Le 20 avril 1868. « L
Alceste ne procède que par boutades, il s’exprime, lui, avec la bonne grâce et l’aménité d’un courtisan. Maubant, qui représe
e. La Fontaine seul a manié le vers libre avec cette science et cette grâce . Peut-être faudrait-il ajouter Musset, qui deux o
dit-il, un ouvrage à part : c’est celui où l’auteur a mis le plus de grâce , de finesse et d’enjouement. On admire dans ses a
e de l’auteur de Fanny, la voilà exprimée par Molière, et avec quelle grâce de langage, avec quelle harmonie de vers ! Savez-
ns ce rôle. Il y déploie une tendresse toute pleine de noblesse et de grâce  ; il laisse à la phrase musicale tout le charme d
apparence à l’épaule, si bien que l’autre s’écarte un peu : Ah ! de grâce , laissez, je suis fort chatouilleuse. Voilà le t
s’en scandalise. Relisez la scène, vous verrez qu’avec infiniment de grâce et d’à-propos, elle arrête et détourne à chaque i
s beaucoup de bonnes choses sur Dorine. Mais pourquoi la vieillir, de grâce  ? Dorine, vieille nourrice ! Où diable voyez-vous
ttré a goûté, en dépit d’elle, comme il devait, cette mesure et cette grâce . On lui jouait, sur le trombone, cette mélodie de
ne de pathétique, qui a remué la salle tout entière. Vous dirai-je la grâce tendre et ingénue de Mlle Favart jetant douloureu
nages le discutant avec plus ou moins d’éloquence, de subtilité et de grâce  ; Soit imaginé un être symbolique, tout hérissé
ut du long, etc., etc. Je le vois frétillant, dameret, tout plein de grâces maniérées, grand faiseur de compliments alambiqué
Delaunay a été, tout le long du rôle, charmant de jeunesse, de bonne grâce , d’amour tendre et d’aimable persiflage. Il n’a m
détaille ; Delaunay le scande par de petits rires ; Delaunay fait des grâces . Delaunay a tort. Il m’interrompt le mouvement de
raffinés, là-dessus, se récrient : « Qu’elle a donc de finesse et de grâce  ! Comme tout cela est ingénieusement dit ! » Oui,
rd, à une interprétation fausse, infiniment d’esprit, de talent et de grâce . Je ne me suis si longuement étendu sur ce sujet
d’une veine aisée et qui abonde en vers d’une sonorité légère, d’une grâce mousseuse et pétillante. Ce qui fait qu’on ne s’y
corporis et animi fait de légèreté insoucieuse dans le sentiment, de grâce spirituelle et brillante dans l’expression, qui é
de toute expression dans cette pièce de Regnard, c’est précisément la grâce aisée, libre et souriante de ce style, un des plu
flotter des étendards. Et comme Araminthe, à ce récit, demande : De grâce , dites-moi, parlant sincèrement, Sous l’habit de
ous paraîtrait malhonnête. Mais il sauve tout, à force d’esprit et de grâce . L’autre est tout l’opposé ; il a été élevé dans
ar Prosper nous est représenté comme un jeune officier plein de bonne grâce et de séduction, un casse-cœur qui a enlevé une j
style de Regnard y a même perdu de son aisance, de sa verve et de sa grâce . Le style de Regnard ! mais c’est un des plus fra
réjouissent ! Je ne puis que plaindre un homme qui n’en goûte pas la grâce savoureuse et piquante. Je ne saurais lui en ouvr
e plus aimable enchanteur du dix-huitième siècle, leur a laissé cette grâce capricieuse et flottante que donne la rêverie aux
dit un contemporain, Sticotti, son caractère était la naïveté et les grâces , tout son art. » « Tout en elle était nature, dit
es seigneurs qu’il est accoutumé de servir, sautillant et faisant des grâces . Ce n’est pas cela du tout. Pasquin est un naïf ;
posez une jeune fille du monde qui aurait ces dons inestimables de la grâce et du charme. Elle est prise d’une belle passion
n de ses premiers jours que vous ne retrouverez, vous, homme mûr, les grâces naïves de l’enfance. C’est cet art composite et s
s proposerais, mon père, sur une idée qui me vient, de m’accorder une grâce qui me tranquilliserait tout à fait ! Mais non ;
il s’y trouve deux scènes brillantes, très propres à faire valoir la grâce piquante d’une ingénue de théâtre. Cette année mê
le Mars déployait dans le rôle d’Araminte une finesse, un esprit, une grâce inimitables ; mais puisque l’illustre comédienne
tout le répertoire de Marivaux avec cette netteté étincelante, cette grâce mesurée et juste, ce goût toujours sûr de lui-mêm
aquettes du dialogue que son illustre devancière, elle a une certaine grâce chaste, un débit intelligent, un ton de sensibili
n. Elle n’avait ni les grandes manières, ni la fière tournure, ni les grâces souveraines de Mme Arnould-Plessy. Mais elle port
ntiment : — Oui, le coup m’a été au cœur. Cette chasteté, cette bonne grâce , cette ingéniosité railleuse et douce, Mme Barett
ans son ensemble, a été morne, malgré la verve de Coquelin, malgré la grâce vive et aimable de Mlle Croizette. C’est le malhe
soit agréable, qu’il charme l’oreille, qu’il chatouille l’âme par la grâce du rythme et de la cadence ; ils se tiennent quit
? Non ! n’est-ce pas, le rythme est spirituel, l’arrangement plein de grâce , vous jouissez de cette musique sans vous inquiét
rrangement ingénieux des pièces ; mais il est resté le premier par la grâce pétillante du dialogue, par ces qualités, qui son
dans ce rôle ! Il lui donna une désinvolture pleine de noblesse et de grâce . Il le joua en homme du meilleur monde, fier et g
grandeur d’âme avec la frivolité, un courage héroïque avec toutes les grâces et toutes les minauderies de son sexe ; c’est ce
rie, il en faut sans doute pour ce personnage, mais plus encore de la grâce , une grâce qui s’insinue dans tous les détails du
faut sans doute pour ce personnage, mais plus encore de la grâce, une grâce qui s’insinue dans tous les détails du rôle, spir
st pour Roxelane que semble avoir été écrit ce vers du poète : Et la grâce plus belle encor que la beauté. Mlle Ludwig n’a
tes. La convertir en parade, ce serait en dénaturer le caractère : la grâce fragile qui en est le premier charme y périrait.
24 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ose. Tous les ans Molière est couronné sur le théâtre par la main des grâces fardées ; on lui décerne des poésies approuvées d
ue nous dérobons et qui dort dans le fond du cœur. » Ce travail de la grâce se fait dans le cœur des rois comme dans celui de
paix par inclination, la guerre par nécessité ;et il lui souhaite la grâce d’être toujours juste, toujours pacifique. Au r
ord par le charme du monde, cette âme languit, s’assoupit, meurt à la grâce , s’ensevelit par ses rechutes, et enfin, corrompu
turels ; ce fut là qu’il puisa, comme dans la source extérieure de la grâce , cette fermeté et cette magnanimité dont il eut u
Bourdaloue touchait à la noblesse. Son père, « recommandable par une grâce singulière à parler en public  15 », était consei
se le permet ordinairement, il ressente avec une sorte de violence la grâce de la vocation qui l’a écarté pour jamais de tant
 ? Tout pécheur et tout indigne que je suis, voilà ce que Dieu par sa grâce m’a fait plus d’une fois sentir. Combien de fois,
éloigné que je suis du monde, je pouvais attirer sur elle une de ces grâces qui font les rois grands devant Dieu et selon le
et selon le cœur de Dieu ! Car c’est à vous, ô mon Dieu ! et à votre grâce , de former des rois de ce caractère, de saints ro
desseins. La sainteté d’un chrétien est comme l’effet ordinaire de la grâce  ; la sainteté d’un grand en est le chef-d’œuvre ;
it immonde, dont l’exercice est de souiller les âmes purifiées par la grâce de Jésus-Christ, et, toutes spirituelles qu’elles
e), un peu différente de celle de Molière, allait à perdre les bonnes grâces du roi, en contrecarrant des « entretiens » où il
souffrirent tout avec noblesse, ne rentrèrent jamais complètement en grâce et ne cessèrent pas d’être honorés. » Saint-Simo
! N’importe ; Tartuffe est leur ennemi. Ils ont lu, voilà le mystère. Grâce à la complicité de toute la littérature et de tou
oisson, pour ne risquer point de confondre avec elle les fruits de la grâce et les semences d’une piété sincère et véritable.
igoureuse surpasserait la nature, quelque secours qu’elle reçût de la grâce et qui par conséquent ne se trouve nulle part dan
es et les plus sûres, et qu’une heureuse inclination, soutenue par la grâce , nous y attire ; en un mot, de se montrer tout au
t nous dégoûter de ce qui nous expose à ce soupçon. Or, à moins d’une grâce forte qui nous élève au-dessus de nous-mêmes, et
ésister, on désespère de ses forces, on se défie même de celles de la grâce , on quitte entièrement le parti de Dieu ; et plut
ge, vous, qui connaissez Dieu, et qui par l’expérience des dons de sa grâce savez combien il est honorable et avantageux d’êt
ns son malheur qu’un juste effet de sa sottise dont elle s’amuse ? De grâce , laissez donc là cette hypocrisie ; ne nous parle
ur lâcher bride et elles s’emportent à l’extrême corruption. Toute la grâce que nous pouvons faire à la nature humaine, c’est
t homme est naturellement vain et menteur, omnis homo mendax. Mais la grâce corrige et retourne la nature, de même que le péc
part demeurent sur la terre, dans le milieu, dans la nature, entre la grâce et le péché qui se les disputent et qu’elles rêve
out en blâmant ce que la conscience défend d’absoudre, il admirera la grâce de Dieu qui assiste nos lâchetés, secoue nos lang
25 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
emps où nous sommes : À la lisière, encore, il faut mener les hommes. Grâce aux modérateurs de notre liberté, La prudence tou
lui reste Andrieux, Qui, d’un style élégant, tour à tour sacrifie Aux grâces , au bon goût, à la philosophie. Ami de la raison,
d, peut-être, quelquefois, Dans tes tableaux, brillants de vérité, de grâce , À nos petits travers tu donnas trop de place ; M
26 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
onne qui doit son plus grand charme à la nature : Henriette a tant de grâce , de modestie et de délicatesse, qu’il n’est aucun
promptu de Versailles, petites pièces d’à-propos, sont des modèles de grâce , de finesse, de légèreté. Jamais Voltaire lui-mêm
é dont il avait donné des preuves, au péril de sa vie, lui accorda sa grâce , et lui permit de rentrer dans la troupe de Moliè
, avait été à Saint-Germain supplier sa majesté de lui accorder cette grâce  ; et l’ordre avait été expédié sur-le-champ. La R
tesse. Ce qu’il avait bien imaginé fut prononcé avec une merveilleuse grâce  ; et je ne puis enfin dire de lui que ce que j’en
ur, femme de Poisson ; elle remplit en janvier 1671 le rôle d’une des Grâces dans Psyché, mais ne fut reçue dans la troupe qu’
parc avait bien rendu, et que, dans tous les autres, sa beauté et ses grâces avaient fait tout son succès ; cependant sa perte
On voit depuis peu la Beauval, Actrice d’un rare mérite, Qui de bonne grâce récite Ainsi qu’avecque jugement, Et qui bref est
27 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
’aujourd’hui ? Je tiens tout au rebours, qu’elle a besoin d’appui, De grâce , de pitié, de faveur affétée, D’extrême charité,
belle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce , et mêle quelquefois de la bienséance, même dans
entir à épouser le père de son amant, et demande seulement pour toute grâce un mois de délai ; ensuite elle prie le vieillard
e manière on peut s’approprier les idées d’autrui, et leur donner les grâces de la nouveauté. » M. Riccoboni tâche, autant qu
nction d’humains, Elle reçoit de toutes mains, Elle fait toutefois la grâce , À plusieurs Messieurs du Parnasse, En contentant
que dans une narration de plain-pied, qui n’aurait pu avoir les mêmes grâces . Au reste, de quelque opinion et de quelque goût
mes. Enfin survient Apollon qui rend l’arrêt suivant.       Apollon, grâces au destin, Du Parnasse, prince divin, Et les troi
que son auteur, Dans son style a de la douceur, De la netteté, de la grâce , Qu’avec tant de nature il trace Les sujets, et l
cosi cosi, Mais dans une admirable place, Avec tant d’art et tant de grâce , Tant de pompe et tant de beauté, Que l’on croyai
r, et de lui inspirer de l’amour par la beauté de sa voix, et par les grâces de son chant ; mais Molière a fait un bien meille
né, Que certes, si je ne me trompe, Chacun doit admirer sa pompe, Ses grâces , ses naïvetés, Et ses rares diversités. Cette piè
28 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
forcer, pendant deux heures, l’honnête spectateur à trouver plein de grâce et d’intérêt le plus insigne des voleurs et des f
urs actions, en sorte qu’on leur pardonne leur vice en faveur de leur grâce , de leur sensibilité, de ce reste d’honneur qui l
conduite 278, à qui ne manque ni la rigide honnêteté d’Alceste ni la grâce de don Juan ; qui unit au raffinement d’esprit et
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
se que sa maîtresse fut toujours considérée à la cour, et l’entrée en grâce près de la reine. Nous ne tarderons pas à voir si
ai de la peine du côté de la cour, à presser des gens de me faire des grâces , quand je pense que ce n’est que pour les quitter
des grandes fêtes de l’église. 112. Sous-entendez : Dans les bonnes grâces de la reine, et n’oubliez pas que le roi était à
30 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
lancolique, et de considérer l’auteur comique non comme le favori des Grâces , mais comme un moraliste chagrin. L’écueil est to
ois entendre Euripide s’écriant dans les Grenouilles d’Aristophane : Grâce à moi, grâce à la logique De mes drames judicieux
voue gaiement ses fautes au public, et cherche à s’attirer ses bonnes grâces (ce qui est possible, puisqu’il ne fait de tort à
tre les médecins70 ? Écoutez cette petite dissertation71. Avec quelle grâce et quel à-propos elle vient s’abattre au beau mil
d sur Moron à la chasse : Moron se sauve. Puis il se vante avec bonne grâce de sa poltronnerie : J’ai jeté tout par terre et
st plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a d
r Damis de la maison, et Damis qui veut lui couper les deux oreilles. Grâce à ce système d’équilibre et de pondération qui ne
s s’inquiéterle moins du monde de ce qu’un auteur peut nous offrir de grâce , de vie, de politesse et d’élévation dans les sen
31 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ation le souvenir de ces théories philosophiques qui n’ont pu trouver grâce devant le Chevalier, mais dont la hardiesse parfo
es, et la belle nature exprimée avec tant de fidélité, de force et de grâce , me distrait un peu et me console de celle d’ici…
el à coups de canon. Des diables en enfer s’amusent à disputer sur la grâce , sur le libre arbitre, sur la prédestination, tan
me et son poème. Les Grecs recommandaient aux poètes de sacrifier aux grâces , Milton a sacrifié au diable345. » Ici, je prend
uté dans l’ample sein de la nature. Il est vrai qu’elles n’ont pas la grâce de l’antilope, ni la noblesse du cygne ; mais le
vain, mais jamais il ne sera philosophe. La rose emprunte sa sève, sa grâce et son éclata la terre où sont ses racines ; le g
emples, je voyais les Athéniens se promener librement, se saluer avec grâce , s’arrêter, causer, rire. La sérénité des hommes,
rmettre des propos sensés, mais il a soin de les faire excuser par la grâce parfaite de ses manières, de son ton ; il produit
re sage. Jamais il n’y en eut un qui eût plus besoin de sacrifier aux Grâces . Il crie, il est rude, il rompt en visière, et s’
et cria : Laissez passer M. le docteux ! C’est lui qui nous a fait la grâce de nous délivrer du cardinal457 ! Jean-Baptist
32 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
e Richelieu ? — Le berceau et la tombe. Nous n’aurons que le berceau. Grâce au bon souvenir de l’honnête propriétaire de la m
Français. Aurais-je en moi le talent de style, l’esprit, le génie, la grâce , l’imagination, la verve de toute notre époque, q
33 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
à son caractère, à ses goûts, soit en déployant avec coquetterie les grâces de son imagination et de son esprit. Or, 1º la pe
hevée. — Vous êtes, dit-elle à sa devancière, fort habile à détruire. Grâce à vous, l’école dogmatique est morte et bien mort
34 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
t j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fait aimer. Sa grâce est la plus forte… On n’est pas plus spirituelle
manière généreuse avec laquelle il la traite, la parant de toutes les grâces et ménageant si délicatement le côté odieux de so
et moins solides. Tel est cependant l’ascendant de la bonté unie à la grâce que ce rôle d’Éliante, tout effacé qu’il semble,
35 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
essource de vouloir nous introduire chez vous, pour vous demander une grâce que nous vous prions de ne nous pas refuser. PERS
p contents. ARLEQUIN. Ma foi, monsieur, ils vous prient de trop bonne grâce pour les refuser. PERSILLET. Me le conseillez-vou
Je ne vous laisserai pas là, messieurs. LE DOCTEUR. Hé, monsieur, de grâce  ! PERSILLET. C’est du temps perdu : je vous rendr
36 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ction polie et le savoir pédantesque, semblent étaler à l’envie leurs grâces et leurs ridicules, et se faire mutuellement valo
nté dont il avait donné des preuves au péril de sa tête, lui valut sa grâce , et même l’autorisation de rentrer au théâtre. Vo
’y distingua singulièrement ; il avait du feu, de la hardiesse, de la grâce , et ne plaisait pas moins en débitant ses complim
rut le 11 décembre 1668. Cette actrice était belle, avait beaucoup de grâces , et possédait le talent de la danse, bien plus ra
digne d’être associée, et d’une coquetterie excessive. Pour juger des grâces de sa personne, et des charmes de son esprit, il
ommande. Louis XIV, alors âgé de vingt-six ans, aimait à déployer les grâces majestueuses de sa personne, dans des ballets où
37 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
tache par toutes sortes de ruses hardies ; c’est un espiègle plein de grâce et de mesure. Scapin, au contraire, n’a rien d’ai
un genre où il ne s’agit que de marcher à fleur de terre ; mais avec grâce et légèreté. Scarron n’avait de talent que pour l
du ces êtres privilégiés dont les torts mêmes ont de l’éclat et de la grâce , sera toujours trop séduisant pour jamais devenir
e doucereux, il exprime d’autres fois des émotions délicates avec une grâce charmante et la plus douce harmonie. L’opéra devr
fficile de surpasser les bons acteurs français, sous le rapport de la grâce et de l’assurance du maintien, et sous celui de l
dénote pas du moins un sentiment bien délicat de la dignité et de la grâce , que dans une représentation idéale, telle que ve
38 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s presque tout est mise en scène et invention. Du reste il a la bonne grâce et l’esprit d’être le premier à en convenir. C’es
ieux et comiques. Notre auteur, charmé d’abord de l’aisance pleine de grâce du jeune aspirant, fut plus étonné encore du tale
lupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander p
ême où Boissat y figurait également et jouissait de toutes ses bonnes grâces . Supportant avec peine le chagrin qu’il ressentai
Quoi qu’il en soit, il paraît constant qu’il succéda dans les bonnes grâces de cette comédienne au comte de Modène, qui avait
s cette ville le 31 décembre 1653, se rendant à Paris pour rentrer en grâce en épousant Anne-Marie Martinozzi, une des nièces
ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison. On dit que l
« la Marquise », que, dans la plupart de ses rôles, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ; elles ne gâtaient rien s
nesques de Rotrou. Aucun ouvrage n’avait encore rappelé la gaieté, la grâce séduisante et la noble élévation dont le créateur
e a pour but de captiver la bienveillance de l’assemblée. Il lui rend grâces de son attention favorable, il lui annonce la piè
voir une des deux pièces de Molière, Loret, qui cultivait les bonnes grâces du frère du Roi et qui sans doute, par ses obsess
, mais un plaisir éphémère, jeta les yeux sur elle, et, séduit par sa grâce , la voulut donner pour remplaçante aux femmes des
on puisse voir. — Elle a la bouche grande. — Oui ; mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches, et cette
emble n’être qu’une paraphrase du vers charmant de La Fontaine Et la grâce plus belle encor que la beauté, est celui de la
rt, sa sœur aînée, Armande avait grandi sous les yeux de Molière. Ses grâces enfantines et son esprit naturel avaient d’abord
r tout l’argent qu’il put réaliser, et le lui offrit avec cette bonne grâce qui double le prix du bienfait. Cette action mont
pas encore trouvé l’occasion de faire éclater dans tout leur jour ses grâces attrayantes et son talent aimable, remplissait ce
écria : « Laissons passer M. le docteux ; c’est li qui nous a fait la grâce de tuer le cardinal. » Le quatrième médecin du R
our ; l’autre, par sa fidélité envers ses amis ; toutes deux par leur grâce et leur esprit, Ninon de Lenclos et madame de La 
aréchal de Vivonne, connu par son attachement pour Boileau et par les grâces de son esprit digne d’un Mortemart, secoua tout l
j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer. Sa grâce est la plus forte : et, sans doute, ma flamme De
apprêt, dont il est continuellement semé, enfin cette gaieté de bonne grâce , cette joyeuse folie mises aujourd’hui à l’index
ais ce qui contribua à rendre cette fête plus piquante, ce furent les grâces réunies de mademoiselle de La Vallière, de madame
eureux d’un genre frais et animé. Voltaire la cite comme un modèle de grâce  ; Bret y voit le type de toutes les pièces de Sai
rend volontiers aux ministres employés de leur part pour conférer les grâces nécessaires au salut. Un homme, ou plutôt un démo
eligion, à la révérence due aux sacrements, qui sont les canaux de la grâce que Jésus-Christ a méritée aux hommes par sa mort
ORDONNANCE de Monseigneur l’Archevêque de Paris. « Hardouin, par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, archevêque
x demande pardon à sa prétendue femme de ses emportements, obtient sa grâce et les faveurs de la belle, féconde son sein74 et
’approcha de lui la première fois qu’il l’y aperçut et lui demanda en grâce de lui donner une heure, voulant, dit-il, lui lir
rve comique. Il n’avait pas interrompu un seul instant ses recours en grâce pour Le Tartuffe. Le prince de Condé, comme pour
88 besoin de mon pain et de ma pitié, n’est guère plus sensible à mes grâces que tant d’autres vipères que j’ai nourries dans
i exaltaient les sentiments des femmes aux dépens du naturel et de la grâce  ; pouvait-il ménager ce pédantisme glacial qui, l
ne peut croire que Molière, malgré tout son talent, eût pu y trouver grâce . Bussy-Rabutin, qui mit tant d’ardeur à faire cas
’étaient portés vers le ciel. Rien toutefois ne put lui faire trouver grâce auprès d’un prélat fameux. L’archevêque de Paris,
hrétien, demeurât sans sépulture. Le comédien vertueux ne put trouver grâce auprès de ce comédien hypocrite. Cette persécutio
it aussi de son rôle admirablement. Il faisait un compliment de bonne grâce , et était à la fois bon poète, bon comédien et bo
quatrain suivant donnent l’explication de cette manière d’agir : Les grâces et les ris règnent sur son visage ; Elle a l’air
39 (1871) Molière
Écoutez Sganarelle et sa belle ironie, à propos des modes de l’an de grâce 1661 : Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces m
uré. Rien de plus beau que monseigneur le duc d’Orléans : beaucoup de grâce et de douceur dans l’esprit, de civilité et de po
bre ; et ce roi du moment, M. Fouquet, superbe, intelligent, plein de grâce et d’esprit ; la main dans les finances de l’État
y avait de plus rare et de plus beau. Jeunesse et beauté, toutes ces grâces disparaissaient devant madame la duchesse d’Orléa
40 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
motion est la plus haute de toutes celles que l’art peut produire. De grâce ne l’altérons pas. Qu’on nous laisse jouir en pai
travail mystérieux qui devait tout réparer. Pour sauver le poëte, la grâce s’était servie de l’instrument de la perdition :
ques-uns, s’ils étaient du nombre de ceux qui se laissent porter avec grâce . Il lui fallait éviter toute pédanterie et celle
, des héros, de plus haute taille que ceux dont on célébrait alors la grâce et la bonne tournure. Même chose lui est arrivée
41 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
au secours. Supposons-nous, si vous le voulez bien, revenus à l’an de grâce 1662, au lendemain de la Noël, et tâchons de nous
ébaïde, Le grand homme du moment, l’homme écouté, le dispensateur des grâces , c’est Chapelain. Il reproche à Molière de tomber
i-même, dans cet extraordinaire poème sûr la Gloire du Dôme du Val de Grâce , qui prouvé entre parenthèse quel amateur il étai
la lui suffisait. Ah ! il n’eût pas écrit la Gloire du Dôme du Val de Grâce  ! Et pourtant ce mécréant en peinture, une fois d
es, le soin du détail, longtemps cherché ; il a la désinvolture et la grâce  ; il saute par la fenêtre avec des jambes de quin
st de plaire à l’homme, le droit de choisir et d’ajuster les chiffons grâce auxquels elle croira lui plaire davantage. Arnolp
parce que, par le pédantisme, la rude Philaminte enlève à la femme la grâce , Plus belle encor que la beauté ; parce que, pa
42 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
où il célèbre ainsi les vertus de la fresque, cette peinture dont la grâce Se conserve un éclat d’éternelle durée, Mais don
igueur de ce moment qui passe Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce  : Avec elle, il n’est point de retour à tenter, E
redit en vain son aveuglement volontaire, n’a-t-il pas pour excuse la grâce « qui est la plus forte », comme il l’avoue avec
ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer52 ; Sa grâce est la plus forte ; et sans doute ma flamme De ce
les rôles finissent par être renversés : c’est elle qui daigne faire grâce , et encore ce pardon il faut l’implorer humblemen
condaires, ne fût-ce que pour admirer la souplesse d’un génie dont la grâce et la délicatesse égalent l’énergie et la véhémen
des Lucile et des Henriette, c’est le sérieux qui parfois attriste sa grâce . Privée de sa mère, rudoyée par un père brutal, l
rtin, avait eu des vertus qui eussent donné du poids à ses reproches. Grâce au tour plaisant qui nous égayé, le péril est con
rencontrent seulement au théâtre de Molière. L’adorable Henriette. Grâce , esprit, fermeté, honnêteté, piété filiale Il
e se laissera jamais séduire par la vanité. Bien qu’elle ait toute la grâce de Célimène, sa seule coquetterie sera de plaire
iscrètes et modestes qui n’enivrent pas l’amour-propre, laissent à la grâce tout son jeu, et n’altèrent point l’aisance des s
our tous, et s’attachant tous les cœurs par une exquise bonté, que la grâce embellit encore. Dans cette vieillesse idéale nou
 Don Juan, l’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa f
is marmottant tout bas cette prière : « Belle Laverne, accorde-moi la grâce de duper tous les yeux, de passer pour juste et i
43 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
admirable et inépuisable coquetterie de son talent — elle redouble de grâce , d’esprit, de vivacité, de jeunesse ; elle accabl
Mars. Ironie, malice, gaieté, causerie vivante, parole animée, bonne grâce parfaite, tout est là. Dans ce beau drame de la c
44 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
n et se réconcilient. Les valets avisent au moyen de faire rentrer en grâce Silvia auprès du capitaine. Celui-ci paraît. scèn
ute âme par son bien dire, Combien d’attraits et d’amours Et d’autres grâces célestes, Soit au visage ou aux gestes, Accompagn
45 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
osé. On remarque moins de pureté dans le style de Molière, et plus de grâces et d’aménité dans celui du genevois. (I)275 (I)
46 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
encouragées. La cour et la ville goûtèrent ou subirent d’assez bonne grâce les leçons du poète, qui n’eut de lutte à souteni
, il n’y aurait d’égal à l’impudence du roi que la bassesse du poète. Grâce à Dieu, nous n’avons pas à déplorer ce double avi
’humanité. Ce qu’on appelle la naïveté de La Fontaine est surtout une grâce de malice, un déguisement de malignité ; c’est un
47 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
t, le plus joyeux des législateurs, élevé à la toute puissance par lu grâce de son génie et de sa gaîté ? Voilà ce que les mo
ère peignit l’amour aimable dans ses caprices, dans ses jeux, dans sa grâce , et jusque dans ses emportements. Ses jeunes gens
nt. Comment se serait-elle montrée ingrate, cette dont le naturel, la grâce , l’intelligence exquise, étaient devenus comme la
vant de pédantesques traces, Immole aux faux savoir son esprit et ses grâces  ! Des fourbes et des sots le règne est respecté
48 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ut venir au monde. Elle avait donc treize ans quand elle « créa » une Grâce dans Psyché, quinze à la mort de Molière, qui fa
aut avouer que la manière dont il traitoit ses sujets avoit autant de grâce et de nouveauté que les sujets même qui étoient d
ts yeux, une bouche fort grande et fort plate, mais faisant tout avec grâce , jusqu’aux plus petites choses, quoiqu’elle se mî
onne et très-capable dans sâ profession ; il parloit bien et de bonne grâce , ce qui lui fit conferer par ces camarades l’empl
l’Hôtel de Bourgogne, dont il étoit l’orateur ; il annonçoit de bonne grâce , parloit facilement, et ses petits discours faiso
et particulièrement connu du feu Roy, de qui il avoit reçû plusieurs grâces , pour lui en son particulier, et pour la troupe e
49 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
le cours de mon travail. Cette promesse, je l’espère, me fera trouver grâce pour les deux ou trois exemples qui me restent à
, avait été à Saint-Germain supplier Sa Majesté de lui accorder cette grâce , et l’ordre avait été expédié sur-le-champ. La Ra
leur reconnaissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au roi. Les mousquetaires, les gardes du corps, l
résenté, donna un nouveau mérite à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté, qui savait par
lupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander p
é de la bonne volonté dont il avait donné des preuves, lui accorda sa grâce , et lui permit de rentrer dans la troupe de Moliè
tesse. Ce qu’il avait bien imaginé fut prononcé avec une merveilleuse grâce  ; et je ne puis enfin dire de lui que ce que j’en
épousa Guérin d’Estriché, et continua de briller sur la scène par ses grâces naturelles et ses talents pour le noble comique,
voit depuis peu la Beauval, Actrice d’un rare mérite, Qui de bonne grâce récite, Ainsi qu’avecque jugement, Et qui bref
eur, femme de Poisson. En janvier 1671 elle remplit le rôle d’une des Grâces dans Psyché ; mais il paraît qu’elle ne fut reçue
présenté parfaitement, et que, dans tous les autres, sa beauté et ses grâces avaient joué pour elle ; cependant sa perte fut r
rande réputation sous le cardinal de Richelieu. Il annonçait de bonne grâce , parlait facilement, et ses petits discours faisa
ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison. On dit que l
au duc, qui apprit à ses dépens combien Molière était dans les bonnes grâces de Sa Majesté. Je tiens ce fait d’une personne co
chants qu’on puisse voir. Elle a la bouche grande, mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches. Sa taille
ême de la comédie, tenu jour par jour avec une exactitude qui ne fait grâce d’aucun détail. Le Misanthrope fut joué dans les
it aussi de son rôle admirablement, il faisait un compliment de bonne grâce , et était à la fois bon poète, bon comédien, et b
, lui a administré les sacrements à Pâques dernier, il vous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit
sies légères, aujourd’hui oubliées, ont quelquefois une harmonie, une grâce , une délicatesse, qu’on ne retrouve pas toujours
50 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
i le charme et, plein d’illusions, il s’écriait comme Alceste : « Sa grâce est la plus forte ; et-sans doute ma flamme De ce
ur, on est bien près de pardonner et de s’écrier avec Alceste : « Sa grâce est la plus forte44 ! » Peut-être nous accusera-
ble n’être qu’une paraphrase du vers charmant de la Fontaine « Et la grâce plus belle encore que la beauté. » Pour ce qui e
51 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
, la nature et les mœurs, les vices et les ridicules, avec toutes les grâces de Térence* et le feu de Plaute*. Dans ses comédi
52 (1802) Études sur Molière pp. -355
ue le héros de la pièce italienne, en passant en France, a pris cette grâce , cette amabilité, cette galanterie si naturelles
point de nous faire trouver leurs vices moins hideux ! en un mot, la grâce doit continuellement envelopper de ses formes la
est vrai ; mais la scène est si naturelle qu’elle conserve tontes les grâces de la nouveauté. Tout nous prouve que Molière vou
endre parfaitement ? L’inimitable mademoiselle Dangeville, remplie de grâces , d’esprit et de naturel, en débitait les tirades
uteuil, et lui en fournit le prétexte, en lui faisant dire : Ah ! de grâce laissez, je suis fort chatouilleuse. Il me sembl
e rajeunir de leur mieux, lorsque Frosine, voulant admirer leur bonne grâce , les prie de se tourner et de marcher un peu, aff
leurs intérêts. Il hésita longtemps, mais il l’obtint, cette nouvelle grâce  ; et les gendarmes, les mousquetaires, les gardes
De la tradition. Pour jouer un rôle embelli par l’esprit et les grâces , on peut se passer peut-être de l’un et de l’autr
vant un miroir, mais il faut avoir naturellement de l’esprit et de la grâce pour jouer un rôle dont la gaucherie est l’essenc
es difficultés, même à la fleur de leur âge ? Grandval y joignait la grâce , l’amabilité, la décence, à l’expression de la te
eur rendra la taille, la tournure, le ton, l’accent, l’amabilité, les grâces , l’aimable désordre, la séduisante déraison de la
, de jour en jour, de rôle en rôle, à l’espoir de donner à Nestor les grâces d’Adonis, et de rendre à Cybelle le sourire d’Héb
esse, âme, sensibilité, de ces mots qui doivent voltiger avec tant de grâce sur la bouche d’un amant : vain et pénible effort
par le grand Corneille : à soixante-quatre ans il retrouva le feu, la grâce dont il avait besoin pour peindre la plus vive, l
elque chose qui vous déplaise ? Le professeur. Non ; vous avez de la grâce , de la jeunesse, du maintien, de l’assurance sans
Bellecour, qui ne buvait presque pas de vin, l’art de s’enivrer avec grâce . Mais je vous juge, et vois à quoi vous pouvez êt
menteur  : mais si ces diverses espiègleries ne sont point parées des grâces de l’enfance, Louison devient une petite fille qu
lui a administré les sacrements à Pâques dernier ; il vous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que sondit
lchrè locas. Molière a su trouver, dans ce peu de mots, toutes les grâces de son prologue. 62. Dans les Harangueuses d’A
bscur ; c’est à l’occasion de ce mariage qu’on fit ce quatrain : Les grâces et les ris règnent sur son visage, Elle a l’air t
53 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
lupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public qui est en droit de nous gourmander26
54 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
tte concession apparente et soutient qu’il existe une vraie piété : «  Grâces immortelles vous soient rendues, ô Seigneur ! vou
outes les femmes ? Il le fallait beau, spirituel, intrépide, plein de grâce et d’élégance, le grand seigneur dans toute sa gl
ur elle qu’un échec momentané, mais qu’avec sa beauté, son esprit, sa grâce et sa fortune, elle n’aura pas de peine à reprend
dons du dehors sans aucun des dons de l’âme ; c’est l’élégance et la grâce , le bon goût irréprochable, la diction juste, fin
nt et abusant de tous ses dons, déchirant le plus noble cœur avec une grâce homicide, victime à la fin de ses ruses, mais prê
qui trouve trop forte partie, car la méchanceté elle-même a besoin de grâce et de jeunesse, et l’orgueil de la vie ajoute à l
55 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
s autres palais des dieux du ciel les plus puissants ? » Vénus et les Grâces , du haut du ciel, viendront-elles dans des conque
française et de son luxe délicat il ne restera rien pour les yeux. La grâce des vers, en désaccord avec une mise en scène pré
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
spect pour elle-même. Voilà ce qui donna du charme à sa beauté, de la grâce et de la vie à son esprit éminemment sage et écla
citait sous le nom de la belle Indienne. À sa beauté elle joignait la grâce qui faisait passer dans ses traits, dans ses mouv
57 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
e d’une candeur plus admirable encore, lorsqu’il reconnut de si bonne grâce une longue erreur de son esprit, et qu’il fit si
du genre n’y est relevée par aucune finesse d’observation, par aucune grâce de style. Néanmoins cette édition de Neufvillenai
belle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce , et mêle quelquefois de la bienséance, même dans
58 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
obablement à cette grande journée du guichet, à ce coup d’état de la grâce , que le poète a dû les plus belles scènes de Pol
inexacte, et de toutes les erreurs historiques qui en sont résultées. Grâce à lui, le siècle de Louis XIV est pour bien des g
va aller en s’augmentant. Ce qui est chez eux de la douceur et de la grâce est déjà devenu chez d’autres de la faiblesse et
59 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
xer. Le dialogue me fit voir comment causaient les honnêtes gens ; la grâce et l’esprit de Dorante m’apprirent qu’il fallait
eines. Ils ont cru qu’à ma considération ils pourraient obtenir votre grâce et que vous leur ferez donner satisfaction. C’est
ner les soulager d’une lieue. Je ne vous saurais exprimer avec quelle grâce le plus agile de mes pages faisait dix lieues par
ême où Boissat y figurait également et jouissait de toutes ses bonnes grâces . Supportant avec peine le chagrin qu’il ressentai
ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne saurais dire combien de grâces je reçus ensuite de toute la maison. On dit que l
matie. Il fallait gagner les personnages influents, capter les bonnes grâces de Mme l’Élue ou de Mme l’Intendante, ménager ces
atire de l’audacieux comédien ne fut pas supportée avec tant de bonne grâce et de résignation. On voit dans le Dictionnaire d
de ceux à qui la leçon devait profiter. Louis XIV avait ainsi de ces grâces , de ces affabilités qui lui gagnaient les cœurs.
exigés pour tous les mariages, on obtint, dit M. Ed. Fournier87, par grâce spéciale du cardinal de Retz, ami de Molière et a
n puisse voir. — Elle a la bouche grande. - Oui ; mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches ; et cette
tait donc une beauté plus piquante que régulière, « faisant tout avec grâce , dit un témoin impartial92, jusqu’aux plus petite
au duc, qui apprit à ses dépens combien Molière était dans les bonnes  grâces de Sa Majesté. Je tiens ce fait d’une personne co
eur de ces divertissements, dit Voltaire, y ajoutèrent un goût et des  grâces dont aucune fête n’avait encore été embellie. »
n faire ; et quand il voulait plaire, jamais tant de discernement, de grâce , de gentillesse, de politesse, de noblesse, tant
écria : « Laissons passer M. le docteur, c’est lui qui nous a fait la grâce de nous délivrer du cardinal ! » La scène de Mol
semble Amour et la nature D’elle on fait une miniature Des appas, des grâces , des ris Qu’on attribuait à Cypris108 C’est de
upe, dit M. Philarète Chasles, cet enfant, d’une beauté rare et d’une grâce parfaite, placé comme l’indien Krichna au milieu
, qui a été retrouvée à la Bibliothèque nationale : Hardouin, par la grâce de Dieu et du Saint-siège apostolique archevêque
u tout à Jupiter. Alcmène aime son mari ; elle a une sensibilité, une grâce , une sincérité de tendresse dont le dieu se joue
ve de zèle. Robinet, qui assista au spectacle offert au Palais-Royal, grâce , ajoute-t-il, à l’obligeance de Mlle Hubert, nous
re de me faire vivre encore trente années, si je puis lui obtenir une grâce de Votre Majesté. Je lui ai dit. sur sa promesse,
satisfait de lui, pourvu qu’il s’obligeât de ne me point tuer. Cette grâce , Sire, est un canonicat de votre chapelle royale
-là te fera de l’honneur. Eh ! bien, en faveur de son équité, je fais grâce entière à ce maraud. Ma foi, mon cher, ajouta-t-i
correcte et expressive, il fut dans ce rôle de l’Amour, ravissant de grâce et de jeunesse. Armande Béjart remplissait celui
L’actrice dont je parle ainsi Est la petite Du Croisi D’esprit et de grâce pourvue, Et de vous assez bien connue, Qui, dans
u, impossible à inventer, est-il digne d’attention et ajoute-t-il une grâce  (entendez ce mot dans le sens que vous voudrez lu
, lui a administré les sacrements à Pâques dernier, il vous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit
it aussi de son rôle admirablement, il faisait un compliment de bonne grâce , et était à la fois bon poète, bon comédien et bo
circonstances critiques qui suivirent le trépas de son mari a obtenu grâce , même auprès des plus acharnés détracteurs, ne re
ne élégance exquise. L’auteur français lutta victorieusement avec ses grâces et sa finesse, et l’emporta de plus par le feu, l
oir ce chien de boiteux-là. » Louis jouait ce personnage de Laflèche.  Grâce à cette précaution, l’infirmité de l’acteur devin
Molière s’y complaisait, y déployait beaucoup d’habileté et de bonne  grâce , et ses fatigues extrêmes l’obligèrent seules d’y
tesse. Ce qu’il avait bien imaginé fut prononcé avec une merveilleuse grâce  ; et je ne puis enfin dire de lui que ce que j’en
, Marie-Angélique Gassot, joua dans Psyché le personnage de l’une des Grâces , puis de l’une des sœurs de Psyché, entra dans la
té dont il avait donné des preuves au péril de ses jours lui valut sa  grâce , et même l’autorisation de rentrer au théâtre. Br
.-B. Raisin, âgé de cinq ans, et qui déjà savait jouer de l’épinette.  Grâce à cet invention ingénieuse, il obtint des succès 
On voit depuis peu la Beauval, Actrice d’un rare mérite, Qui de bonne grâce récite Ainsi qu’avecque jugement, Et qui, bref, e
60 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
elle exclut leurs plus naturelles et leurs plus aimables qualités, la grâce , et cette sorte de pudeur qui doit voiler leur es
eux, ressemblaient trop aux pages d’un livre écrit sans naturel, sans grâce et sans facilité. Ainsi madame Necker, quoique au
t de l’esprit, la meilleure éducation, et qui eût conservé toutes les grâces de son sexe ; qui sût penser profondément et qui
n peut souhaiter dans une femme, elle a aussi la timide réserve et la grâce modeste qui conviennent à son sexe, et dont nos d
bien moins pour sa richesse, que pour ses vertus, ses charmes et ses grâces , et qui se montre désintéressé, en offrant de par
61 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
cette lutte impossible combatte avec insouciance, succombe avec bonne grâce , et, au même instant, se relève le sourire sur le
uvais sujet sur la scène, sans l’enrichir généreusement de toutes les grâces de l’imagination poétique, de la raison solide et
armante ironie ne parle-t-il pas de sa bonne mine, de sa vertu, de sa grâce , de son courage, enfin de « l’aimable Jack Falsta
se servent pour voir. Partout il met en scène non son objet, mais les grâces un peu lourdes de sa propre personne, cherchant à
t libre, s’harmonisant avec les poses, le maintien et les mouvements. Grâce à cette faculté de pouvoir prendre toutes les for
62 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
notre invincible monarque ne s’est jamais lassé de lui faire quelque grâce . » Fiurelli donna une extension considérable à s
scène de Scaramouche et du Dauphin, et elle avait conquis les bonnes grâces de la reine mère. Elle composa et publia à Paris,
63 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
le langage et l’expression ; c’est ne pas s’amuser et s’attarder aux grâces mignardes, aux finesses cherchées, aux coups de p
naturel, c’est la haute culture de l’âme du poète. Il y a en lui une grâce , un tact des convenances, un ton délicat de bonne
notre délibération, et je la regarderai, en mon particulier, comme la grâce la plus signalée que vous puissiez accorder à cel
qu’un dieu jeune et beau Guidât les traits de mon pinceau. C’est une grâce singulière Qui brille en ce jeu doux et fin, C’es
. COVIELLE. Elle a la bouche grande… CLÉANTE. Oui, mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches, et cette
Guérin d’Estriché. Un quatrain du temps s’en amusa sévèrement : Les grâces et les ris règnent sur son visage, Elle a l’air t
rcher, une espèce, de cruauté dans le regret, mais l’esprit, la bonne grâce , la résignation, effacent bientôt, comme d’un cou
extrême ! FLORIMONT. Oui, grâce aux saletés de ta Tarte à la crème ; Grâce à ton Imposteur, dont les impiétés T’apprêtent de
e de bonne heure. Sa fille, ou plutôt une de ses filles, joua une des Grâces dans Psyché, mais n’entra dans la troupe qu’après
marionnettes, sous le nom de troupe royale des Pigmées. Louis par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre à nos amis et
l est nostre plaisir. Donné à Versailles, le 33e jour de Mars l’an de grâce  1675 et de notre règne.   Signé Louis. (Archives
i répondit : “La Feuillade, je vous entends bien ; je vous demande la grâce de Molière.” Ce mot désarma la colère du comte. »
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
oble et fière qu’elle tenait du génie espagnol, et y avait joint les grâces , la douceur et une liberté décente qui n’était
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
ence. Une lettre de madame de Sévigné, du 6 novembre, raconte avec sa grâce ordinaire comment le roi, sous le nom d’un certai
66 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
e de présenter ses farces à la foire , et que Platon a pu dire : les Grâces choisissant un tombeau trouvèrent l’âme d’Aristop
ue Uranie était enfant, comment aurait-elle apprécié Le Misanthrope ? Grâce à Dieu, elle n’y pouvait rien comprendre. Elle n’
la conviction. Je la comparerais plutôt à un orateur sacré, plein de grâce et de modestie, qui compte sa propre parole pour
Parole divine. Caractère moral de la critique D’où vient celle grâce morale répandue sur les traits et sur toute la pe
67 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
la plus récréative, et le trait qui termine sa comédie est le coup de grâce porté à la race des traitants : «Voilà, dit le fo
Elmire, le modèle des épouses, alliant aux principes les plus sûrs la grâce , l’esprit, le savoir-vivre de la femme du monde,
en revanche il possède à un très haut degré l’esprit, la finesse, la grâce , le talent ingénieux de lier et de dénouer des in
s : «Pour Dieu ! Ne trouvez rien à reprendre à mes vers, faites-en de grâce l’éloge sans restriction, autrement vous me désob
j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fiait aimer. Sa grâce est la plus forte. Il ajoute, il est vrai : Et
ù il s’avoue coupable et se jette aux genoux d’Orgon pour implorer la grâce de Damis. Aussi l’acteur doit-il établir entre ce
e que l’homme qui vient d’implorer à genoux et les larmes aux yeux la grâce d’un fils, ne se précipite pas sur son père afin
trop crédule ami par la magnanimité de son cœur. Il lui demande ’ la grâce de son fils, de ce fils ingrat qui l’a voulu perd
gnure. … Laissez-le en paix. S’il faut à deux genoux Vous demander sa grâce ... Orgon, transporté d’admiration pour Tartuffe,
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
sa L’Astrée. Il était célèbre dans le monde galant par sa beauté, ses grâces , son esprit et son tendre cœur. Ayant été fait pr
69 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
teurs, Charme et ravit les spectateurs, Et l’on y peut voir les trois Grâces , Menant les amours sur leurs traces, Sous le visa
ole des femmes et Le Tartuffe la lui assurent ; l’art, caché sous des grâces simples et naïves, n’y emploie que des expression
nses. « [*]C’est la seule petite pièce en un acte où il y ait de la grâce et de la galanterie : les autres petites pièces,
ez pas où, C’est à l’enseigne du Parnasse : Allez y donc, vite, et de grâce . Mais revenons à nos moutons, Et pour achever, aj
au Palais-Royal, Où je fus en très bonne place, À Mademoiselle Hubert grâce , L’excellente Troupe du roi *, Fit à ravir, en bo
Molière (actuellement vivante en 1747), elle a joué le rôle d’une des Grâces , dans Psyché, en 1671. b. Molière faisait plus,
rôle de Tartuffe, comme dans la suite, profitant de la taille et des grâces de Baron, encore jeune, il lui destina le rôle de
présenté donna un nouveau mérite à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle ; mais Sa Majesté, qui savait par
70 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
nt d’enjouement ! Dans tes jeux les plus fous quelle raison t’anime ! Grâce à toi le bouffon est presque le sublime, Et l’hom
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
s simple spectateur et qu’il embellissait par son grand air, sa bonne grâce , et sa galanterie ! Carrousels, cavalcades, cours
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
es à votre tour.        …………… Les immortels Ont les regards sur vous. Grâces à vos exemples, Ils n’ont devant les yeux que des
73 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
Si une très belle femme, et très séduisante par l’esprit comme par la grâce , se rencontre à l’entrée de la vie devant un jeun
prisables, à s’intéresser au succès de ruses honteuses ; il a mis les grâces et l’esprit dans des personnes indignes ; il a ch
74 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
un contrat de vente ou d’un acte de mariage, la signature de Molière. Grâce à eux, nous savons que l’on peut voir au numéro 8
ante aussi que l’Isabelle de l’École des Maris, elle n’aura jamais la grâce enjouée de l’Henriette des Femmes savantes. Pour
, en songeant à Racine, qu’elle manque de finesse ; qu’elle manque de grâce , en songeant à La Fontaine, et qu’enfin elle n’ai
llure de la conversation. Il n’a pas l’air étudié, calculé, compassé. Grâce à ces chevilles le personnage n’apporte point sa
isie, la fantaisie caricaturale, énorme, inattendue ; et il manque de grâce et de délicatesse, mais il a la profondeur.
75 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ridicule ; il a su trouver des accents d’une touchante douceur, d’une grâce inouïe, pour les mettre au service du libertinage
n ;          Et de vous mettre en son sein          Elle vous fera la grâce .’ Est-il un sort au monde et plus doux et plus be
76 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
tateur. Quand une femme fait des avances, elle s’y prend avec plus de grâce . La nuance est bien placée, mais elle est mal pei
de Cléanthe par exemple ! C’est que, pour le parterre, cela a plus de grâce dans la bouche d’une femme, d’une soubrette. Et p
lui-même. Dorine Je suis votre servante. Mariane     Eh ! Dorine de grâce … Jeu de théâtre qui peut être vrai au fond, mais
. Cléante Sacrifiez à Dieu toute votre colère, Et remettez le fils en grâce avec le père. Scène qui me semble ennuyeuse ; Ta
rgante, Scapin Scapin … Et ce qui a manqué à m’arriver, j’en ai rendu grâces â mon bon destin. Cette note est sur moi. Vers 1
s chaud que pour moi. O ciel ! seconde mes desseins, et m’accorde la grâce de faire voir aux gens que l’on me déshonore. La
choses qu’elle sait. Fort bien. La qualité de savante détruit net la grâce , l’extermine partout. Voilà vingt-deux vers sans
femme avec raison vous chasse, Coquine, et votre crime est indigne de grâce . Prouve le caractère. Martine Qu’est-ce donc qu
77 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
saurait se plaire ; Toi donc qui vois les maux où ma Muse s’abîme, De grâce , enseigne-moi l’art de trouver la Rime : Ou, puis
78 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
cela veut dire ? Cela veut dire qu’Horace a pour lui la jeunesse, la grâce , la fraîcheur d’impressions, l’abondance de cœur,
t remarquer la lettre qu’elle écrit à Horace, un modèle inimitable de grâce , d’ingénuité et d’abandon. Tout compte fait, il a
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
tous les livres. Il reconnaît ses faiblesses. Il faut attendre que la grâce agisse. » La rupture du roi avec madame de Monte
finies à madame de Maintenon de ce qu’elle avait chassé la Montespan. Grâce à madame de Maintenon, le roi couchait avec la re
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
es secrets des femmes ! » Comme on le voit, Ipocrito reçoit de bonne grâce les présents qu’on lui fait de toutes parts ; com
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
esprit, on alambiqua toutes ses idées. Enfin, pour faire admirer ses grâces , on se jeta dans la minauderie. Toutefois, ce ser
82 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
dois ! Du coup, je souscris à la statue que Toulouse va vous élever. Grâce à vous, j’ai pu enfin découvrir — sans y songer —
83 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
c sa gaîté, ses éclats !… De Marivaux jamais il n’aura la finesse, La grâce de Dorat, et sa délicatesse ; Surtout ce goût exq
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
eur naturelle abondance, n’aient d’ordinaire plus de variété, plus de grâce et de charme ; mais on ne peut douter que les tal
85 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
eille l’aîné1, ajoute :       Sur le théâtre de Molière ; Et que par grâce singulière, Mardi2, l’on y donne au public, De bo
 Gaye. Vénus, Mlle de Brie. L’Amour, La Thorillière le fils. Les deux Grâces , Mlles de La Thorillière et Du Croisy. Nymphes de
s de Psyché, les sieurs Hubert et Lagrange. Vénus, Mlle de Brie. Deux Grâces , les petites demoiselles La Thorillière et Du Cro
86 (1739) Vie de Molière
s leurs pièces, et qu’ils n’étaient point déshonorés pour parler avec grâce en public devant leurs concitoyens. Il fut plus e
belle de Molière occupe presque toujours la scène avec esprit et avec grâce , et mêle quelquefois de la bienséance, même dans
même année. C’est la seule petite pièce en un acte, où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces qu
87 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
stinguait de tous les autres, lui fit acquérir l’estime et les bonnes grâces de ce Prince, qui l’a toujours honoré de sa bienv
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
omplication et la singularité des intrigues qu’ils inventaient et les grâces souvent trop libres de leur dialogue. La comédie
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
ma robe… Toff ! s’il y reste quelques écus. BARRA. Pardonnez-lui, de grâce , seigneur capitaine, puisqu’il se résout à payer
90 (1884) Tartuffe pp. 2-78
nt. Décidément, c’est le ciel qui a adressé là Tartuffe : et, rendant grâces au ciel, Tartuffe dresse ses batteries. Où ? A l’
r à la belle étoile ? Orgon lui offre sa maison. Tartuffe lui fait la grâce de consentir. Voilà comment au lever du rideau, n
elle a pour lui une amitié loyale, pleine de ménagements et de bonne grâce  ; point de passion, point de froideur non plus. E
91 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
aire un bon Livre exprimé faiblement, que de risquer de lui donner la grâce et le feu qu’il pourrait avoir par un style chois
dit-il, hors de mon sujet. Eh ! je l’ai dit avant lui ; j’ai demandé grâce pour ce petit Épisode ; j’ai dit que je ne le don
92 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ement dans la diction, dont il est bien éloigné d’avoir la pureté, la grâce et la finesse. Le dénouement est comme celui de p
le même endroit, le sut, et: courut lui offrir sa bourse de si bonne grâce , qu’il le força de l’accepter. Ce fut l’époque d’
93
eines. Ils ont crû qu’à ma considération ils pourraient obtenir votre grâce et que vous leur ferez donner satisfaction. C’est
e plus qu’il ne croit, même dans Molière. * *   * Mlle Périga a de la grâce . Elle serait digne de jouer Elmire dans une repré
vez ce que celui de Molière répond à sa fille, lorsqu’elle implore la grâce de Valère et rappelle que celui à qui Harpagon im
ux mille livres31. Je crois, d’après mon calcul, que Molière leur fit grâce de quelque cent écus, mais il rentrait dans les 1
idualité aimable et l’âme hautement cultivée du poète. Il possède une grâce , un tact des convenances, des allures nobles et d
, en vers, représentée au Théâtre de l’Odéon le 15 janvier 1860. 23. Grâce à l’archiviste actuel M. Brièle, dont nous ne sau
94 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
vertugadin ; mondaines médisantes et spirituelles, pleines de bonnes grâces pour tous ceux qu’elles veulent s’attacher, point
C’est la seule petite pièce en un acte [de Molière] où il y ait de la grâce et de la galanterie. Les autres petites pièces qu
e le Barbier de Séville lui ressemble. Il y a de la galanterie, de la grâce et autant de gaieté du reste que dans les pièces
expert et très adroit encore en versification libre. Son style a des grâces moelleuses et même, si l’on veut y un peu moles,
quoique beaucoup trop allongé », comme dit très bien Voltaire, a des grâces naïves qui laissent bien loin derrière elles la s
igueur de ce moment qui passe Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce  ; Avec elle il n’est point de retour à tenter, Et
antes une dévotion toute particulière qui aurait dû lui faire trouver grâce auprès de Jean-Jacques Rousseau. Molière est esse
ne, oui ; mais même d’opposition à la Cour (« laissons mon mérite, de grâce  ») et qui refusera certainement une pension du ro
répond Arnolphe. — D’où vient cette boutade ? demande Chrysalde. — De grâce , excusez-moi : j’ai quelque autre embarras. — Vot
et et aimable, de l’adultère compensé par la bonne humeur et la bonne grâce de l’épouse, qui a fort scandalisé les austères :
les mauvais offices, la fourberie, bien loin de nuire, ont mérité des grâces et des bienfaits de ceux mêmes qu’il a ou manqué
s gentilshommes ? Après cela.je me demande de quoi vous auriez -bonne grâce â vous plaindre. » Voilà, assurément, la moralit
é, vous ne vous y trompez pas, qu’il dira : « Laissons mon mérite, de grâce  » et cela veut dire que, comme les grands orgueil
itié jeté sur les turbulents et un regard au ciel comme pour implorer grâce pour eux, serait très bien ; ce serait pour l’ass
énie ; et si elle abandonne l’idée du suicide, elle demande comme une grâce et comme une faveur qu’on lui permette d’entrer a
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
voudrez, madame, tout ce que vous voudrez. Mettez dans cela toute la grâce , tout l’esprit et toute la modestie que vous pour
96 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
muses comiques de l’aisance dans les allures et dans la tournure, une grâce légère et rieuse, de la hardiesse même, nous ne s
97 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
tin, avait été à S. Germain supplier sa Majesté de lui accorder cette grâce , et l’ordre avait été expédié sur-le-champ. La Ra
leur reconnaissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au Roi. Les Mousquetaires, les Gardes-du-corps, l
onné une marque d’esprit si brillante. Oh, bien, ajouta-t-il, je fais grâce entière à ce maraud-là en faveur de l’équité avec
résenté, donna un nouveau mérite à Molière. On voulait même que cette grâce fût personnelle. Mais Sa Majesté qui savait par e
lupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bonnes grâces d’un public, qui est en droit de nous gourmander
98 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
des trois bans publics exigés pour tous les mariages, on obtint, par grâce spéciale du cardinal de Retz, ami de Molière et a
lle a la bouche grande ? ajoute Covielle. — Oui, mais on y voit des grâces qu’on ne voit point aux autres bouches ; et cette
ans la troupe de la Béjard ! Ce qui avait touché le comte, c’était la grâce et la jeunesse de Madeleine L’Hermite, « très aim
Aussi, lorsque le retour du comte de Modène lui eut enlevé les bonnes grâces de la Béjard, ou l’eut au moins obligé au partage
hardiesses de l’École des Femmes l’avaient un peu éloigné des bonnes grâces de cette dévote et prude Majesté ; la dédicace qu
en sorte que les autres le vissent comme eux, afin que tout retour en grâce devint impossible à Molière. Déjà, dit le plus ar
Alceste ne rit jamais. L’amour, pour ainsi dire, lui faisait moins de grâce que la maladie même qui finit par le tuer. Ainsi,
s ; bien mieux, comme pour Racine encore, il se décide avec une bonne grâce parfaite à monter cette tragédie ; il la fait jou
et à l’humilité de l’Église. Cette tante l’avait mis dans les bonnes grâces de la comtesse de Brienne, qui elle-même l’avait
t donné à la Troupe de Molière le titre de Troupe royale ; mais cette grâce était, en quelque façon, négative. Le roi, en eff
par exemple, lui trouver un autre titre, ce que Molière lit de bonne grâce , en lui donnant celui de l’Imposteur. Il faudrait
Georges Dandin et L’Avare, il avait prouvé à Molière, que ses bonnes grâces lui étaient plus que jamais acquises. D’où venait
gnie. et à qui, sur ce plain pied de l’égalité bouffonne, on n’a fait grâce que de deux choses : le nom de guerre et le costu
exigeait une vengeance plus sérieuse. Molière, rentré tout à fait en grâce auprès du roi, se sentait fort, et il en usa. La
manié, rien ne se perd et chaque trait porte, il fit une merveille de grâce et d’esprit, dans une forme prosodique, où la mus
qu’il lui avait payé de son dû. Molière y mit la plus parfaite bonne grâce . Ce fut l’enfant prodigue payant son passé, comme
us vaillantes années ; aux scènes, plus nombreuses, qui exigent de la grâce et de la tendresse, il est ce qu’il n’a jamais ét
d’Auteuil. Après les vers qu’on y récite, et qui sont empreints de la grâce des vers d’Amphitryon et de Psyché, se trouvent c
itiques, mais on est vaincu, et l’on dit, comme le misanthrope : « Sa grâce est la plus forte ! » Cette grâce, chez Mme Ples
n dit, comme le misanthrope : « Sa grâce est la plus forte ! » Cette grâce , chez Mme Plessy, se nuance sans doute de maniéri
99 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
imposture, se met à la merci d’Isabelle. Celle-ci, après avoir obtenu grâce pour la vie de celui qu’elle a aimé et qu’elle n’
100 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
amoureux et bien naïfs. L’AMOUR PEINTRE. Petite pièce pleine de grâce et de galanterie : la scène onzième du portrait e
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