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1 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
pensée, a ouvert à la critique littéraire une voie nouvelle, bien des gens s’y sont précipités à sa suite ; mais, comme ils
conscience littéraire exposés avec une intrépidité sans égale par des gens qui, vivant à deux siècles de distance, ne les co
t que le grand roi a été animé d’intentions excellentes à l’égard des gens de lettres, si surtout on veut parler de l’influe
eur bien-être (chose distincte du génie, quoi qu’en pensent certaines gens ), sur ce point, nous n’avons aucune objection à f
sont résultées. Grâce à lui, le siècle de Louis XIV est pour bien des gens le XVIIe siècle tout entier, et l’on ne songe poi
e de bagatelles 3, jolies, il est vrai, mais peu dignes d’occuper des gens nés pour s’occuper de questions infiniment plus g
, dont nous nous sommes tant moqués, étaient des aigles auprès de ces gens -là. » Il faut être juste cependant : à cette épo
pourtant, selon le préjugé vulgaire, soigneusement entretenu par les gens intéressés, le règne d’Auguste et celui de Louis
des penseurs passionnés, ce sont des hommes ; plus tard, on aura des gens de lettres et des académiciens. C’est que, bien q
mmune, il serait sage d’examiner comment elle s’est établie. Tous les gens de lettres ne sont pas absolument désintéressés :
libéralité des princes ? Pour devenir un Auguste aux yeux de quelques gens de lettres, de tout temps le procédé a été bien s
eureuse n’a pas désabusé tout le monde. Il reste prouvé pour bien des gens que le régime qu’il faut regretter quand on est p
chaque jour, que, le premier, Louis XIV eut le mérite de dérober les gens de lettres à la protection humiliante des grands
s trouvons que ce roi, de peu généreuse mémoire, pensionnait déjà des gens de lettres : exemple suivi par sa veuve devenue r
enue régente5. Mais ce fut Richelieu surtout qui se montra envers les gens de lettres d’une libéralité inconnue jusqu’alors.
été chargé par ce ministre de faire dresser par Costar une liste des gens de lettres ; il n’eut qu’à faire revivre ce proje
tage, et il fit dresser, par Costar et par Chapelain, deux listes des gens de lettres auxquels on pourrait accorder des pens
ait soutenu les premiers pas. Si les pensions ont le don que bien des gens leur supposent, celui d’éveiller le génie, au moi
t plutôt tentés de l’exagérer. Il se peut qu’il y ait encore quelques gens modestes qui soupirent pour les beaux yeux de la
faute de mieux. Il existe aujourd’hui une puissance courtisée par les gens de lettres, plus courtisée que ne l’a jamais été
2 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
i n’approuvent jamais rien et qui entraînent les opinions de quelques gens faciles qui croiraient mal faire et devoir être r
rope, et qui fait si souvent retourner à l’École tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fameux auteur de L’École des
x Pièces, son Théâtre commença à se trouver continuellement rempli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement q
t réflexion sur ce qui se passait dans le monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts. Mais
ade et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas. Il apprit que les gens de qualité ne voulaient rire qu’à leurs dépens, q
, le Héros de ce petit récit, après avoir fait cette Pièce, reçut des gens de qualité plus de mémoires que jamais, dont l’on
t environné ; tellement que l’on peut dire qu’il travaillait sous les gens de qualité, pour leur apprendre après à vivre à l
as qu’il reçoit, son esprit le faisant aller de pair avec beaucoup de gens qui sont beaucoup au-dessus de lui. L’on ne doit
oi travailler toute sa vie, s’il ne se fût avisé, pour satisfaire les gens de qualité et pour les railler ainsi qu’ils le so
is, qu’il en a mérité beaucoup de gloire. Et ce qui fait voir que les gens de qualité sont non seulement bien aises d’être r
3 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ans cette Vie de Moliere. On n’y a point raporté un fait que bien des gens m’ont assûré, c’est qu’il ne se fit Comedien que
que cela n’est pas veritable, ou de peur de lui faire tort. Bien des gens assûrent que ses Comedies surpassent ou égalent (
il fut obligé dans l’une des Scênes à faire le mort. Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans cette partie de la piec
qui fit que l’on ajoûta beaucoup de foi à ce conte. Il y eut même des gens qui le tournerent du côté de la reflexion, &
qu’en fait d’Ouvrages de plume, il n’y a gueres de choses où tant de gens aient reconnu la supériorité de ce siecle, que da
, si on en exceptoit Moliere, elle n’avoit jamais pu souffrir que des gens de qualité, & que pour cette raison sa fille
n-tôt sa vie avec plus d’éclat que jamais.... gMoliere averti par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite d
il étoit alors dans une de ces plenitudes de cœur si connuës par les gens qui ont aimé, il ceda à l’envie de se soulager, &
mais pour moi je croi qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, & que les gens qui n’ont point senti de semblables delicatesses,
4 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ns cette Vie de Moliere. On n’y a point rapporté un fait que bien des gens m’ont assûré, c’est qu’il ne se fit Comédien que
il fut obligé dans l’une des Scênes à faire le mort. Une infinité de gens ont dit qu’il expira dans cette partie de la Piec
qui fit que l’on ajoûta beaucoup de foi à ce Conte. Il y eut même des gens qui le tournérent du côté de la réflexion, &
qu’en fait d’Ouvrages de plume, il n’y a gueres de choses où tant de gens aient reconnu la supériorité de ce Siecle, que da
, si on en exceptoit Moliere, elle n’avoit jamais pu souffrir que des gens de qualité, & que pour cette raison sa fille
avec plus d’éclat que jamais – – – – – 12. « Moliere averti, par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite d
il étoit alors dans une de ces plenitudes de cœur si connuës par les gens qui ont aimé, il ceda à l’envie de se soulager, &
mais pour moi je croi qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, & que les gens , qui n’ont point senti de semblables delicatesses
uit quelque nouveauté de langage qui soit bien reçue, une infinité de gens s’en emparent tout à la fois, & la répandent
justifier ce que j’avance, car j’ai seulement à prouver qu’il y a des gens qui assûrent que les Comédies Italiennes représen
t destinées à paroître sur le Théatre en présence de toutes sortes de gens , il n’est point juste d’exiger qu’elles soient bâ
ulement pour les esprits fins, & de bon goût, mais aussi pour les gens grossiers. Il a eu ses raisons, & il eût pu d
uvent sans sçavoir pourquoy. Nous jouons souvent devant ces sortes de gens , & il faut leur donner des plaisanteries de l
5 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
remment que l’Auteur n’a eu intention de faire son livre que pour des Gens d’antichambre, et pour le menu peuple. Il n’y a q
la fait oublier la suite des Pièces de Molière, qui occupent plus les Gens de lettres, que des faits peu intéressants. Dans
t pas nous nommer. Il y en a quelques-unes qui peuvent faire rire les gens qui s’amusent de peu de chose. Mais dans tout le
que le Métier de Comédien a de [trop] grands principes, pour que des gens si mal élevés puissent les savoir. Si on le press
a à l’occasion de cette Pièce. Mais j’entends tous les jours bien des gens de ce temps-là, qui se plaignent que l’Auteur n’a
. Car je sais qu’une personne, qui a assez bonne réputation parmi les Gens de Lettres, fut un jour demander à Roselis un sem
isies des Grands Seigneurs ; le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. Molière avait raison de
l’Auteur devait sauver [cette peinture mortifiantea] à une troupe de gens qui ne lui ont rien fait, que de le divertir quan
n’eût son mérite pour le plus grand nombre ; il est amusant pour les gens qui se contentent de lire sans réflexion. Il y a
’Auteur me maltraitait par une Réponse ; et nous pourrions donner aux Gens de lettres des Scènes qui tourneraient à notre co
6 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
ndre le large, et se noyer en plus grande eau. Des domestiques et des gens du lieu furent promptement à ces débauchés, qui é
poursuivent jusques dans Auteuil, et les voulaient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voyant c
Sortez d’ici, coquins ! que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens , paraissant en colère ; je vous trouve bien hardi
r, que nous l’aurions fait la nuit comme des désespérés, ou comme des gens ivres. Saisissons le moment qui nous fasse le plu
7 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ointes imitées de l’italien, il fallait substituer la conversation de gens exprimant naïvement leurs sentiments et leurs pen
jourd’hui le Palais-Royal9 ; mais je n’y vois point de Parisiens, Ces gens -là ne sont d’aucun pays, ils sont faits de tête ;
ssait sa voix. Dans la comédie de caractère, le poète disparait ; ces gens -là ne lui appartiennent pas ; chacun a son visage
e sa joie ce qui en déborde. C’est le vin qui attendrit les méchantes gens . L’ivresse a rendu Sganarelle compatissant. Le so
t admirer celui qui les souille. Dans la comédie de caractère, si les gens ont de l’esprit, c’est sans qu’ils s’en doutent ;
ermes. Je dis les meilleurs : car le poète ne doit nous donner ni des gens qui bégayent, ni des esprits confus ; il faut que
sez d’effet ; il l’a quelquefois chargée pour la faire applaudir. Les gens d’un goût délicat voulaient qu’il n’eût plus beso
sait pas même respecter celui qu’elle préfère. Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie, non ép
appris, tient le milieu entre l’esprit de Sganarelle et l’esprit des gens de cour ; il ne voit pas beaucoup plus loin que S
partialité en plaidant leur cause, ils ne peuvent parler pour eux, en gens d’esprit qu’ils sont, sans répandre çà et là des
tre sentencieux, ils sont penseurs ; ou plutôt c’est l’expérience des gens d’esprit qui coule de leurs lèvres sans efforts,
acile, à toutes leurs pensées. Leurs discours sont à la fois ceux des gens les plus occupés de ce qui les touche, et des mor
c’est un plaisir pour le cabinet ; Molière l’a dit du public : « Ces gens -là ne s’accommoderaient nullement d’une élévation
. C’est la pièce où il a mis le plus de feu. Il y a d’autres vilaines gens dans son théâtre, et il ne les a pas ménagées ; m
te crédit qu’on accorde à la foi sincère peut donner à de malhonnêtes gens l’idée de s’accréditer par la fausse piété, saven
ec une libéralité inouïe, écrivant pour la cour et la ville, pour les gens capables de tirer profit des plaisirs du théâtre,
font la cour ; tout ce qui sent la haine des méchants, le mépris des gens à la fois malhonnêtes et ridicules, l’amour du bi
t pour son archaïsme, et pour la rudesse naïve de quelques tours. Les gens de goût y reconnaissent la langue la plus près de
 » 6. Acte Ier, scène VI. 7. Ce qui fait dire à son valet : Les gens que vous tuez se portent assez bien. (Acte IV, sc
8 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ut se masquer. Je remarquerai ici que Monsieur Bayle dit que bien des gens lui avoient assuré un fait dont la premiere Vie d
qui avoit le discernement & les vuës beaucoup plus justes que des gens qui n’avoient pas été cultivez avec autant de soi
la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduira ? I
il pouvoit choisir un sujet qui lui fît plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenoit pas compte de cette Piece, comme de
ai, ajoûta-t-il ; en bonne police on doit reprimer l’insolence de ces gens -là ; ce sont les pestes d’une Ville ; ils observe
es beautez des Anciens ; cependant il s’éleva des Critiques & les gens de spectacles furent partagez. Bien des femmes se
e lui-même dans sa Preface que cette Comedie fut frondée par bien des gens . Mr. Brossette dans ses notes sur la VII. Epitre
propres yeux. Le merite de Moliere ne se bornoit pas au théâtre ; les gens de Lettres ne se faisoient point un deshonneur d’
t, si on en exceptoit Moliere, elle n’avoit jamais pu soufrir que des gens de qualité & que pour cette raison sa fille é
int, elle recommença bientôt sa vie avec plus d’éclat que jamais. Des gens prenoient plaisir à troubler son repos & ouvr
issemens à Paris au mois de Novembre de la même année ; mais bien des gens se recrierent contre cette derniere piece, qui n’
n enfant de douze ans, qui étoit depuis long-temps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avoit souffert, & il é
nfia le soin des pensions, & Mr. Colbert fit dresser la liste des gens de Lettres par Chapelain. La Satire où se trouven
rée. Ils furent en troupe à la Comedie. Ils attaquent brusquement les gens qui gardoient les portes. Le Portier se défendit
nt toute la Troupe, pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux gens qui avoient voulu soûtenir la porte. Mais Bejart,
il étoit alors dans une de ces plenitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il ceda à l’envie de se soulager &a
mais pour moi je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour & que les gens qui n’ont point senti de semblables delicatesses,
e : les commencemens du repas furent froids : c’est l’ordinaire entre gens qui savent ménager le plaisir ; & ces Messieu
es choses qui sont ordinairement la matiere de semblables repas entre gens de cette espece, on tomba sur la morale vers les
large, afin de se noyer en plus grande eau. Des Domestiques & des gens du lieu furent promptement à ces débauchez, qui é
rsuivent jusques dans Hauteüil, & les vouloient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plûpart chez Moliere, qui voyant ce
. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens , paroissant en colere. Je vous trouve bien hardis
ûr que nous l’aurions fait la nuit comme des desesperez, ou comme des gens yvres. Saisissons le moment qui nous fasse le plu
er. Mais rien ne le desoloit plus, que d’avoir affaire à de pareilles gens , & c’étoit cela qui bien souvent le dégoûtoit
ficher le Tartuffe. Mais il n’eut pas été representé une fois que les gens austeres se revolterent contre cette piece. On re
tique de cette Piece parle des changemens qu’il y fit pour calmer les gens d’Eglise. Dans son second Placet au Roi, il marqu
ens, même dans la Province, il paroissoit mauvais Comedien à bien des gens  ; peut-être à cause d’un hoquet ou tic de gorge q
s’attacha qu’au Comique, où il avoit toûjours du succès, quoique les gens délicats l’accusassent d’être un peu grimacier. M
rti. Aparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyoit fort, ces gens -là vous ont fait prendre du Pouss avant que de re
se point mêler dans une conversation si échauffée, sur tout avec des gens qui ne paroissoient pas ménager leur adversaire,
ent : Mais il faut que je parle à une foule de peuple, & à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma Troupe ; ces gens-là n
e peuple, & à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma Troupe ; ces gens -là ne s’accommoderoient nullement de vôtre élevat
l’esclave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, & nous meprise. Ainsi, Monsieur, quit
uvent accablez de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plûpart des gens avec qui nous avons à vivre, & à captiver les
er. Croyez-vous de bonne foi pouvoir être toûjours le plastron de ces gens -là sans succomber ? D’ailleurs, vous êtes tout ag
ouvoit que le louër d’avoir tourné en ridicule une certaine espece de gens qui sous le nom de Philosophie debitoient des pue
s faire attention à ce qu’ils disoient contre cette piece. Il y a des gens de ce temps-ci qui pretendent que Moliere ait pri
t, disoit on, étoit sec, peu interessant, & ne convenoit qu’à des gens de Lecture. Que m’importe, s’écrioit M. le Marqui
tation differente de la premiere & ajoûtez après coup. *Bien des gens s’imaginent que Moliere a eu un commerce particul
rier de l’année 1673. âgé de cinquante-trois ans, regreté de tous les Gens de Lettres, des Courtisans, & du Peuple. Il n
chans de donner des prieres à son mari, qu’il n’y eut personne de ces gens -là qui ne priât Dieu de tout son cœur. Le Convoi
le gros des Spectateurs avoit pris goût pour l’Auteur, & plus de gens vont à la Comedie pour rire qu’il n’y en va pour
9 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ent aucun soin pour le mettre en état de la bien exercer ; ces bonnes Gens n’ayant pas de sentiments qui dussent les engager
, qui avait le discernement et les vues beaucoup plus justes, que des gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soi
la domesticité. Mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? Qui les conduira ? I
il pouvait choisir un sujet qui lui fit plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenait pas compte de cette Pièce, comme de
ai, ajouta-t-il : en bonne police on doit réprimer l’insolence de ces gens -là : ce sont les pestes d’une Ville ; ils observe
résenter. L’École des femmes parut en 1662, avec peu de succès : les gens de spectacle furent partagés ; les Femmes outragé
ssements à Paris au mois de Novembre de la même année ; mais bien des Gens se récrièrent contre cette dernière pièce, qui n’
un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert, et il étai
rée. Ils furent en troupe à la Comédie. Ils attaquent brusquement les Gens qui gardaient les portes. Le Portier se défendit
ent toute la Troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux gens qui avaient voulu soutenir la porte. Mais Béjart,
 : les commencements du repas furent froids : c’est l’ordinaire entre gens qui savent ménager le plaisir ; et ces Messieurs
es choses qui font ordinairement la matière de semblables repas entre gens de cette espèce, on tomba sur la morale vers les
e large, afin de se noyer en plus grande eau. Des Domestiques, et des gens du lieu furent promptement à ces débauchés, qui é
poursuivent jusques dans Hauteuil, et les voulaient tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui voyant ce
Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme , dit-il à ces pauvres gens , paraissant en colère. Je vous trouve bien hardi
r que nous l’aurions fait la nuit, comme des désespérés, ou comme des gens ivres. Saisissons le moment qui nous fasse le plu
er. Mais rien ne le désolait plus, que d’avoir affaire à de pareilles gens , et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de
ficher le Tartuffe. Mais il n’eut pas été représenté une fois que les gens austères se révoltèrent contre cette pièce. On re
nts, même dans la Province, il paraissait mauvais Comédien à bien des gens  ; peut-être à cause d’un hoquet ou tic de gorge q
s’attacha qu’au Comique, où il avait toujours du succès, quoique les gens délicats l’accusassent d’être un peu grimacier. M
―  Apparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyait fort, ces gens -là vous ont fait prendre du Pouss avant que de re
e se point mêler dans une conversation si échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire.
rement : Mais il faut que je parle à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma Troupe ; ces gens-là ne
le de peuple, et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma Troupe ; ces gens -là ne s’accommoderaient nullement de votre élévat
l’esclave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. Ainsi, Monsieur, quittez
uvent accablés de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bo
er. Croyez-vous de bonne foi pouvoir être toujours le Plastron de ces gens -là sans succomber ? D’ailleurs vous êtes tout agr
s faire attention à ce qu’ils disaient contre cette pièce. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent que Molière ait pri
t de la même année. Tout le monde sait combien les bons Juges, et les gens du goût délicat se récrièrent contre ces deux piè
ment, disait-on, était sec, peu intéressant, et ne convenait qu’à des gens de Lecture. —  Que m’importe, s’écriait Mr le Mar
ue Molière dût craindre les suites de son premier mouvement. Bien des gens s’imaginent que Molière a eu un commerce particul
er de l’année 1673, âgé de cinquante-trois ans ; regretté de tous les Gens de Lettres, des Courtisans, et du Peuple. Il n’a
hants de donner des prières à son mari, qu’il n’y eut personne de ces gens -là qui ne priât Dieu de tout son cœur. Le Convoi
par ta fine et sage plaisanterie. » Les Personnes de probité, et les Gens de Lettres sentirent tout d’un coup la perte que
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens , Et cent brimborions dont l’aspect m’importune ;
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
t être son étude & sa philosophie. Nos peres sur ce point étoient gens bien sensés, Qui disoient qu’une femme en sait to
a chercher si loin, On ne sait comme va mon pot dont j’ai besoin. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous n
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
 ! La Branche. Oh ! Monsieur, ce n’est plus comme de votre temps. Les gens des plus petits soi-disants gentilshommes sont au
us expliquer ceci. Tenez, Monsieur, il y a dans ce pays une espece de gens qui, voyant qu’on ne leur fait pas l’honneur de l
x. Ils n’y ont pas véritablement grand crédit ; mais ils trouvent des gens à qui ils persuadent qu’ils en ont beaucoup. Cela
ais, mais, parlez donc plus bas : on ne rompt pas ainsi la tête à des gens de qualité pour ces bagatelles. La Marquise. Qu’e
r aura donc la bonté, Madame, de prendre des billets endossés par les gens de Paris les plus solvables ; sans cela je ne m’e
. Le Comte. Un homme comme moi n’a que faire d’aller courir après ces gens -là. La Marquise. Monsieur, allez querir de l’arge
mte. Eh ! bon ! bon ! Madame, ce n’a été que pour faire plaisir à des gens qui... Il ne sait ce qu’il dit. Le Banquier, en c
prenez mal les choses, tant pis pour vous. Renouez, renouez avec vos gens . Je retire... ma parole... (En revenant.) Ne comp
’ailleurs, inquiet comme il est... Desronais. Quoi ! l’est-il sur les gens qu’il aime ? Clénard.  Précisément ; & c’est
reurs,   La perfidie & les horreurs  De ses amis... j’entends des gens qu’on aime, Enfin des trahisons de toutes les cou
12 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
rouvaient d’amusant à celui-là, et quel intérêt pouvaient prendre des gens de leur mérite aux aventures d’un coquin maladroi
eau d’être plaisant sur un théâtre, que n’ouvrez-vous cette porte aux gens libres ? Nous dirons maintenant aux honnêtes gens
e comique ». — Molière s’était fait, parmi les comédiens et parmi les gens de lettres, quelques ennemis : il put, dans l’Imp
même temps ils doivent nuire à sa réputation de sincérité auprès des gens de bien qui, sur sa parole, le voudraient croire
e le roi, ayant voulu voir ce Scaramouche, avait demandé pourquoi les gens qui se scandalisaient si fort de la pièce de Moli
e. D’ailleurs, ne pouvant aller à la comédie, je m’étais trop fié aux gens qui m’avaient assuré qu’on les faisait en France
Que son bon dévot de mari11 » N’allons pas plus loin. Deux sortes de gens s’évertuent à démontrer l’utilité morale du théât
e gens s’évertuent à démontrer l’utilité morale du théâtre : quelques gens d’esprit qui ne croient à rien ; beaucoup de gens
théâtre : quelques gens d’esprit qui ne croient à rien ; beaucoup de gens crédules qui ne comprennent rien, mais qu’un inst
fut l’un des plus honnêtes ministres de Louis XIV. Races excellentes, gens distingués par l’éducation, d’un esprit pieux et
à la matière d’une très bonne comédie. On y trouve aussi cet avis aux gens de cour, un peu plus rude que la littérature du t
llule, ou pour s’asseoir dans son confessionnal, où l’attendaient les gens du plus bas peuple. Il y passait de longues heure
se montra grand citoyen. Mmede Montespan régnait. Cette patronne des gens de lettres, maintes fois servie far Molière, étai
t plus jeune et n’est pas satisfait. Il offre au roi de le venger des gens religieux qui l’ennuient ; il se vengera, lui, de
e qu’on trouve, et la querelle religieuse était restée, pour bien des gens à qui l’on avait interdit le débat politique, un
urent, en effet, disgraciés, et l’injure de Molière s’adressait à des gens de bien qui étaient frappés pour avoir fait leur
faveur du roi, elle en perdait les avantages matériels. Voilà quelles gens décriait Molière, et diffament encore, à sa suite
. Il s’était moqué des prudes, des dévotes, des maris trompés, toutes gens que le roi n’aimait point, et que même il était f
cile à tromper ! Nous supposons volontiers la bonne foi ; quantité de gens d’esprit qui font des affaires en savent quelque
instruite de la sottise de son mari et si experte à faire parler les gens . Tout au plus lui débitera-t-il quelque tirade, d
la maison de Molière. Où donc sont les « dévots de cœur », les vrais gens de bien dont le contraste serait indispensable, s
endre sa cassette et sa femme : C’en est fait, je renonce à tous les gens de bien ; J’en aurai désormais une haine effroyab
evra les sentiments qu’Orgon vient d’exprimer à l’égard de tous les «  gens de bien ». Cléante lui-même, s’il voulait continu
de la même façon. Pour tromper, l’imposteur doit parler la langue des gens de bien, et tel a ôté le succès de sa fourberie q
en, et tel a ôté le succès de sa fourberie qu’aujourd’hui ce sont les gens de bien qui parlent comme l’imposteur. Croirons-n
ents. Mais ce pesant public des dimanches, composé de demi-bourgeois, gens de petite rente et de petit négoce, dont aucun pe
ucun peut-être n’avait rencontré jamais ni vrai ni faux dévot, où ces gens -là trouvaient-ils de quoi tant rire, et quelles f
nnus. Au style près, on croirait entendre un membre de la Société des Gens de lettres : « Voici une comédie dont on fait bea
nt on fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient pl
es qui l’ont honorée publiquement de leur présence, le témoignage des gens de bien qui l’ont trouvée profitable28 tout cela
ôté le roi, la reine, les grands princes, MM. les ministres, même les gens de bien… Il sait, de traîtresse manière, Se fair
faire un beau manteau de tout ce qu’on révère ! Cependant, tous les gens de bien n’étaient pas gagnés. Plusieurs, non des
in sur la conscience, n’appelle pas trop en témoignage les véritables gens de bien ? Quand la vraie dévotion lui demande, pa
ît suspecte et même ridicule. Il se donne toute la physionomie de ces gens qui prennent Avec un zèle extrême Les intérêts d
chancelle sous un trait de Cléante. Il ne peut, dit-il, souffrir les gens qui couvrent leurs vices de l’intérêt du ciel. Né
ant qu’il se portait d’ailleurs aux crimes les plus énormes ‌  …les gens comme nous brûlent d’un feu discret Avec qui pour
Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui, l’ayant en partage, En fassent dans le monde
mercenaire et la plus lâche. — Damnables inventions pour humilier les gens de bien, pour les rendre tous suspects, pour leur
n a fait la remarque : « Les honnêtes gens de Molière ne sont que des gens qui parlent ; les vicieux sont des gens qui agiss
ns de Molière ne sont que des gens qui parlent ; les vicieux sont des gens qui agissent et que les plus brillants succès fav
pé, tombe dans une imbécile fureur, et déclare la guerre « à tous les gens de bien. » C’est le cri de la nature, la vraie mo
homme que son mauvais destin oblige au vilain métier de divertir les gens . Je ne veux de lui qu’une chose et je le tiens qu
e extrême Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens , voilà comme il faut en user, Voilà l’exemple enf
fin qu’il se faut proposer. Le bon apôtre ! Nous les connaissons ses gens . Ce sont les chrétiens que tous les ennemis de l’
la foi des peuples. On ne les voit pas surtout se dresser contre les gens d’esprit qui s’amusent à la satire. Parce que Die
du vice et qui se lève enfin pour prendre la cause de Dieu. Ah ! nos gens de bien qui « n’attachent leur haine qu’au péché
s blasphémateurs. Molière applaudit ces alliés inattendus : Voilà mes gens , voilà comme il faut en user. Il les a bien connu
ence ou lâcheté, Molière s’en accommode et s’écrie encore : Voilà mes gens  ! Ils ne censurent pas toutes nos actions. Bourd
pollon, soit pour le sonnet, soit pour le discours politique, que les gens ne se laissent plus pousser l’ongle ou la barbe,
choses impossibles, et parce qu’elles sont impossibles, entraîner les gens à la solitude et au désert, c’est métier de dévot
Mon homme, plus modeste, s’étonnerait de rencontrer dans le monde des gens qui parlent couramment de littérature, de philoso
répondit-il avec son ingénuité de savant et de brave homme, tous ces gens -là sont des mauvais sujets plus ou moins facétieu
soit l’empire de ces divinités, on n’y rencontre pas toutes sortes de gens  : les seuls débauchés y passent, les seuls sots y
rupuleux aurait sans doute peine à trouver innocents. 28. Parmi ces " gens de biens" qui avaient vu le Tartuffe et qui l’ava
daliser ; Jusque-là qu’il se vint, l’autre jour, accuser 30.  …les gens comme nous brûlent d’un feu discret Avec qui pour
Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui, l’ayant en partage, En fassent dans le monde
13 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
éméraires et vastes, de plus en plus propres à la manifester, trop de gens considérables participaient maintenant à sa confi
terres un bon ordre, »fit prier la Compagnie de lui procurer, par des gens à elle, « des mémoires assurés sur tout ce qui se
ue l’esprit n’y agit point. » Même Bernières-Louvigny était parmi les gens du Saint-Sacrement « en si grande vénération »que
antôt dans l’autre, — autant valait fermer tout un an le théâtre. Les gens qui tenaient au divertissement, qu’ils fussent pe
ue justes, nécessaires et honorables, avaient forcément, aux yeux des gens de la « société polie. » un air d’inélégance. Il
ns quelque dédain Mlle de Montpensier, qui raconte le fait, « que des gens de qualité insultassent ainsi à des malheureux »
s de religion et de moinerie, et jamais si peu de charité... Tous ces gens -là se servent du nom de Dieu pour faire leurs aff
s ignorons : « le monde était déchaîné contre les dévots. » Chez les gens de lettres, en revanche, ce « déchaînement »est h
vement de la thèse du Tartufe. Il prouve que « la grimace étudiée des gens de bien à outrance, le zèle contrefait des faux m
Si Boursault écrit le Portrait du Peintre, c’est pour complaire à des gens « auxquels il ne pouvait rien refuser29. » Et Jea
le marquis de Fénelon, le comte d’Albon, le comte de Brancas. Et les gens du XVIIe siècle, qui nous indiquent ces « clefs »
s, » désignent moins une société particulière qu’un vaste ensemble de gens pieux très militans, — Molière n’eût pourtant pas
d on faisait des officiers, il s’élevait à la tête de chaque rang des gens zélés qui criaient à ceux qui allaient voler : Po
outenir le faisaient contre le dessein divin. » Il se raillait de ces gens de bien empressés, « pareils aux Pharisiens, » to
it l’intermédiaire des libéralités de la reine mère pour la levée des gens de guerre destinés par Sa Majesté à s’opposer aux
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
nds Voleurs. Ces farces dont le sujet éternel est le train de vie des gens de mauvaises mœurs, sont autant contre les regles
parvient à l’en purger. Il est, par exemple, dans tous les pays, des gens de rien, de petits artisans, qui n’ont pas reçu l
de ridicule sur les originaux qu’il attaque ; il y prouve encore aux gens en place, que, loin de s’affecter sérieusement de
ace... Ne me décelez pas. Qui diantre voudroit avoir affaire avec des gens qui dépossedent les Rois, les Princes & même
us, carognes ! vous, femmes de mauvaise vie ! vous, prostituées à des gens mariés ! c’est une honte d’oser ainsi crier dans
e rien que je crie davantage ; car la ville est remplie de semblables gens . Dès que l’une est passée, une autre lui succede.
15 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
rdiesses mimiques de Gros-Guillaume, tout méprisés qu’ils étaient des gens doctes et d’un goût difficile, n’en avaient pas m
taliens. La tendance qu’avait Gros-Guillaume à singer les travers des gens finit, comme on sait, par le perdre. Il imita tro
missaire et un sergent, qui viennent demander la taille à ces pauvres gens , et, à faute de payer, veulent exécuter. La femme
ès ; aussi fait le mari, qui leur demande qui ils sont. — Nous sommes gens de justice, disent-ils. — Comment ! de justice !
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
ui est du dernier singulier. N’avons-nous pas autant d’esprit que nos gens  ? » — Oh ! beaucoup plus ! — « Ne sommes-nous pas
s qu’eux ? » — Infiniment davantage ! Je le sais très bien ; mais les gens du bel air voudroient qu’un comique les plaçât su
te, dis-je, aujourd’hui un pareil intrigant dans une piece, & les gens du bel air vont lapider l’Auteur. Ils veulent cep
p; vous en aime mieux. . . . . . . . . . Léandre. Est-ce en dépit des gens , que, selon son envie. . . La Tante. Non, mais en
mmun. Ce n’étoit pas la peine de leur faire prendre la place de leurs gens . Remarquez qu’ils ne font rien, puisqu’ils ne peu
es révolteront. Choisissez présentement. 34. Personnes du bon ton, gens comme il faut, ou du beau monde & du bel air,
17 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ie pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par des gens capables d’en faire un juste discernement, et ajo
e poids de sa propre opinion, tout en ménageant la susceptibilité des gens d’église et des vrais dévots. Pendant ce temps Mo
l est à remarquer que sa comédie n’était pas connue de la plupart des gens qui la condamnaient au feu ; les méchants y suppo
ns cesse en passant de bouche eu bouche, avaient fini par alarmer les gens de bonne foi et jusqu’aux hommes vraiment pieux.
é souveraine. On lie à force de grimaces une société étroite avec les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur
e que de son caractère. C’était bien assez d’avoir affaire à tous les gens d’église, sans se brouiller avec tous les gens de
oir affaire à tous les gens d’église, sans se brouiller avec tous les gens de robe. Lamoignon était d’ailleurs le modèle des
tion ; ce n’est pas un sentiment particulier, c’est celui de tous les gens de bien, et il ne doit pas trouver mauvais que l’
ertinage ; et voyant qu’il choquait toute la religion et que tous les gens de bien lui seraient contraires, il a composé son
re de pudeur, ne lui serait-il pas fâcheux d’être en butte à tous les gens de bien, de passer pour un libertin dans l’esprit
us plus d’un rapport, d’en faire revivre les principaux passages. Les gens de lettres y trouveront plus d’une fois de quoi s
ce du Tartuffe : « Je voudrais bien savoir, dit le roi, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie du Tart
corps défendant. Cléante s’élevait contre cette humeur chagrine des gens d’un certain âge qui blâment tout ce qu’ils ne pe
. Cléante remarquait même à ce sujet « qu’il sied mal à ces sortes de gens de se vanter des avantages du monde. » Molière a
en bénissait le Seigneur, et ne pouvait trop s’étonner de ce que des gens qui vivaient austèrement avaient meilleur visage
un autre extrême, et s’écrie : C’en est fait, je renonce à tous les gens de bien ! le sage Cléante lui répond : Quoi !
consolables de sa perte, et qui se jetèrent en pleurant aux pieds des gens d’église pour en obtenir une sépulture refusée à
s improvisés qui s’agenouillent dévotement quand on les regarde ; les gens qui veulent faire leur chemin ne manquent pas un
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ancs jettés par la fenêtre. Cet argent répandu sur tant & tant de gens , Loin de les enrichir, feroit mille indigents : E
l soit donné par eux, ou que, pour cet emploi, Ils cherchent quelques gens moins délicats que moi. Qu’on enleve à Ariste sa
se, Qui fait dire souvent ce qu’on ne pense pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fiere grandeur d’u
moi, je n’en fais point. Le Comte. Pour moi, je n’en fais point.Les gens de ma naissance Sont un peu délicats sur les dist
t peu intéressante. Ce sont de vieilles femmes de condition & des gens de lettres qui jouent ; ils n’ont pas beaucoup d’
elle : c’est la plus aimable femme, la plus franche... Vous parlez de gens sans façon ; il n’y a personne comme elle : plus
mme ! Celui-ci ne m’ennuiera pas du récit de mes rigueurs. J’aime les gens simples & unis ; mais, en vérité, celui-là l’
il est décent, s’il est raisonnable, que cette femme, qui tient à des gens d’un rang honnête, & qui en est très fiere, s
r à la place celui de Trissotin, qui veut dire trois fois sot. Si les gens sensés blâment dans Moliere cette liberté, ils co
rois joué ce petit Monsieur l’Auteur, qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes foll
19 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
e représentée, on savait si l’on allait voir des gens du monde ou des gens du peuple, des bouffons ou des sénateurs, des élé
daignait regarder, si on consentait à l’entendre. Il y avait même des gens au parterre, des moralistes comme vous, qui disai
le roi venait d’écrire le nom de Molière sur cette glorieuse liste de gens de lettres et de savants, honorés des libéralités
bé Cottin tout vif dans Les Femmes savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue, un petit coup d’épingle, à la
esprits, disait souvent que les grands admirateurs étaient de sottes gens , et La Bruyère, qui se plaignait, puisque les gra
ions du cerveau de nos marquis de Mascarille. J’enrage de voir de ces gens qui se conduisent en ridicules, malgré leur quali
ces gens qui se conduisent en ridicules, malgré leur qualité ; de ces gens qui décident toujours et parlent hardiment de tou
ngez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous êtes d’habiles gens  ! » Voilà qui est bien parler, et que celui-là e
és d’être de l’avis des autres pour avoir la gloire de décider. » Ces gens -là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils
comédie ainsi qu’ils feraient un bâtiment. « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignoran
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
es.  Qu’ils reglent ceux qui sont malades, Sans vouloir gouverner les gens qui sont bien sains.  Ils se mêlent de trop d’aff
esse Apprenne maintenant à vivre à la vieillesse, Et qu’on trouve des gens avec des cheveux gris, Plus étourdis cent fois qu
e. Epouse-t-on toutes celles qu’on aime ? Eraste. Il y a de certaines gens qu’on feroit mieux de ne pas aimer, avec de parei
Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimeres ! De la plupart des gens c’est la démangeaison ; Et sans vous embrasser da
urois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes foll
mme ses ouvrages, & qu’il se trompe s’il pense que des comédiens, gens d’honneur, recevront un vagabond parmi eux. Scen
us le répete, jeunes Auteurs, soyons honnêtes en tout. On méprise les Gens de Lettres qui se déchirent mutuellement par des
. Thomas. Messieurs... vous...Votre langue hésite ? Vous êtes de ces gens d’élite, Dont tout le serrail est rempli ; Votre
21 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
mblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces série
faire tous les jours de fausses applications ? Comment supprimer les gens qui ont le goût de l’injure et de l’injustice ? L
esoin d’autre expérience pour échapper aux pièges de l’imposteur. Les gens de bien qui ne veulent pas être trompés ne saurai
inés, pour n’être pas exposés à confondre avec les vrais dévots. Ces gens qui par une âme à l’intérêt soumise Font de dévot
trême Les intérêts du ciel plus qu’il ne fait lui-même. « Voilà mes gens  ! » peut-on dire avec Molière ; et ceux-là n’ont
ne fois posé, ce n’est pas une faute de jugement que d’entretenir les gens d’aujourd’hui de contes un peu libres. » Ainsi c’
contraint pas davantage lorsqu’il lui fait dire : Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travai
e ; ils se mettent en tête Que tout est fait pour eux, quadrupèdes et gens  ; puis il se ravise, et, comme pour se dérober a
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
rti d’Harpagon, & qui dit à Maître Jacques qu’on n’invite pas les gens pour les assassiner à force de mangeaille ; que r
à l’homme que de manger avec excès ; que pour se bien montrer ami des gens que l’on invite, il faut les traiter avec frugali
. . . . . . . . . . Un jour que je l’accompagnois pour aller chez les gens qui gardent l’objet de ses vœux, nous entendîmes
avez de gros biens. Ha !Vous êtes d’un sang Qui peut vous égaler aux gens du plus haut rang. Géronte. Répondez-moi. Ariste.
ronte. Au fait. Ariste. Au fait.Et de jouir de cette liberté Qui des gens de bon sens fait la félicité. Géronte. Bourreau !
de cent ans attenter à ma vie. L’on rit à ces quatre vers ; mais les gens sensés sont fâchés de les voir là : ils ne sont p
23 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
ouvera le jugement qui a été porté dans le temps par le public et les gens de lettres. En tête de mon Commentaire j’ai placé
couvrir d’un vernis brillant ; elles rencontrent même quelquefois des gens qui les encouragent par leurs lâches applaudissem
’effet que nos excellentes comédies produisent sur le peuple, sur les gens sans éducation si sensibles aux sentiments gigant
té la nature telle qu’elle est, et ont écrit pour tous les temps. Les gens instruits, au contraire, pénétrés dès leur enfanc
is on ne nous a dit que Molière fît répéter ses pièces en présence de gens sans éducation : il connaissait trop leur incapac
nce de gens sans éducation : il connaissait trop leur incapacité. Les gens du peuple ne sont émus que par des mouvements ext
, à eux qu’on prodiguait et les honneurs et les marques d’estime. Les gens de bien, si faciles à tromper, furent les premièr
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
r sa maîtresse dans une maison éloignée de la sienne, crainte que les gens qu’il est obligé de recevoir chez lui ne voient A
is nouveau dans Rome ; Et puis, hors les beautés qui font plaisir aux gens    Pour la somme,   Je ne vois pas que les galant
it le Docteur !   Vous nous faites beaucoup d’honneur. J’ai pitié des gens neufs comme vous : notre ville Ne vous est pas co
applaudit, Rit en Jurisconsulte, & des maris se raille.   Pauvres gens , qui n’ont pas l’esprit   De garder du loup leur
ez librement disposer de mon bien. Horace. Je suis homme à saisir les gens par leurs paroles, Et j’ai présentement besoin de
ja féru quelqu’une ? Vous est-il point encore arrivé de fortune ? Les gens faits comme vous font plus que les écus, Et vous
, dans ces cadeaux,    Est toujours celui qui paie. Je pense que les gens de goût ne balanceront pas pour prononcer entre l
le laisser mourir faute d’une assistance, Moi, qui compatis tant aux gens qu’on fait souffrir, Et ne puis, sans pleurer, vo
résiste, de lui donner des coups de bâton. Ensuite, pour exercer ses gens à bien faire ce qu’il leur ordonne, il leur dit d
scene italienne, sans nous faire voir un maître qui, pour exercer ses gens à maltraiter un de ses anciens amis, s’avilit jus
25 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
facétieuses, Intitulées Les Précieuses, Ont été si fort visités, Par gens de toutes qualités, Qu’on n’en vit jamais tant en
ope, et qui fait si souvent retourner à l’école1 tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. « Ce fameux auteur de L’École d
x pièces, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement q
t réflexion sur ce qui se passait dans le monde, et surtout parmi les gens de qualité, pour en reconnaître les défauts : mai
, et que les bonnes choses ne lui plaisaient pas. « Il apprit que les gens de qualité ne voulaient rire qu’à leurs dépens ;
qui y règne, semble annoncer qu’elle est moins faite pour amuser les gens délicats que pour faire rire la multitude ; cepen
il pouvait choisir un sujet qui lui fît plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenaient pas compte de cette pièce comme d
du mariage du roi, où la curiosité avait attiré tout ce qu’il y a de gens de qualité de cette ville : elle n’en a toutefois
re : Et je collige de l’histoire Que les comédiens d’ici, Ne sont pas gens cosi, cosi ; Mais gens où courtoisie abonde, Et q
’histoire Que les comédiens d’ici, Ne sont pas gens cosi, cosi ; Mais gens où courtoisie abonde, Et qui savent fort bien leu
26 (1910) Rousseau contre Molière
d’une part, Alceste tient à montrer qu’il sait dire leurs vérités aux gens , à qui, d’autre part, il veut donner une leçon de
contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens . Alceste dit à Philinte :                      
e dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons ; de ces gens si doux, si modérés, qui trouvent toujours que to
re mal qui s’adressait directement à lui. En effet, j’observe que ces gens si paisibles sur les injustices publiques sont to
s nuances, sans inflexions et toujours d’accord avec lui-même. Or ces gens -là existent-ils ? Merveilleusement, et c’est quan
moins qu’il ne faudrait ; mais il ne laisse pas d’y en avoir. Ce sont gens qui ont la passion et aussi la manie de la généro
r un incident devant elle sans s’y introduire et à qui mille fois les gens ont dit : « Et, pour Dieu, mêlez-vous, Monsieur,
e ! Et ses dangers à lui ? Ils sont bien loin, il n’y pense plus. Ces gens -là ont aussi un peu de vanité. Ce n’est pas seule
conquérir un rang honorable dans la société, ce sont de très vilaines gens . » Beaucoup plus fin, Rousseau dit autre chose, s
démoralisera point le peuple. En tous cas, comme cela se passe entre gens que je méprise également, je n’ai point à y prend
est brave, généreux, charitable et se jette au danger pour sauver des gens qu’il ne connaît pas ; pourquoi ces éléments de s
un seul. Rousseau reproche à Molière d’être du parti des malhonnêtes gens . Il est du parti des malhonnêtes gens, quoique « 
d’être du parti des malhonnêtes gens. Il est du parti des malhonnêtes gens , quoique « honnête homme personnellement », parce
ière « ne fait pas aimer la vertu ». Molière et ses imitateurs sont «  gens qui, tout au plus, raillent quelquefois les vices
lent quelquefois les vices, sans jamais faire aimer la vertu ; de ces gens , disait un ancien, qui savent bien moucher la lam
u tout des raisonneurs. Voici pourquoi : « Ses honnêtes gens sont des gens qui parlent ; ses vicieux sont des gens qui agiss
« Ses honnêtes gens sont des gens qui parlent ; ses vicieux sont des gens qui agissent. » C’est assez juste. Les raisonneur
contenir un ouvrage, qu’on craigne qu’il pût être interprété par des gens qui ne le verraient pas tel qu’il est ; et c’est
t très important, qu’il leur met dans la bouche des paroles de braves gens tendres et sensibles, qui sont pour les rendre sy
’hommes de votre classe sont dans ces idées. Prenez garde. Il y a des gens , dira quelqu’un, un de ces jours, qui sont mal lo
? Et, sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n’a pas touché ? N’a-t-il pas, par exemple,
ntents de la cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens , dis-je, qui pour services ne peuvent compter que
rès nettement : « La comédie a pour but de faire rire honnêtement les gens bien élevés. » De faire rire ; elle doit fait rir
die et vous ne rirez pas. La comédie doit faire rire honnêtement les gens de bonne compagnie. Mais de quoi les faire rire ?
et le public se disant pêle-mêle de Tartuffe et d’Orgon : « Tous ces gens -là sont dévots » et les enveloppant dans une moqu
sans doute. Alors quoi ? C’est elle qui sera ridicule de s’attaquer à gens tellement plus forts qu’elle. Contre eux, il y a
st plus qu’un acte vindicatif, ne sert plus qu’à consoler les pauvres gens par le mépris déversé sur ceux qui les oppriment.
x. Quoi donc ! Avant qu’il y eût des comédiens, n’aimait-on point les gens de bien ? Ne haïssait-on pas les méchants ? Et ce
bonhomie, sa douceur ordinaire, sa proximité de la bonne nature : les gens du peuple qui apparaissent dans ses romans, dans
arbres ? » — « De prier le ciel tous les jours pour la prospérité des gens de bien qui me donnent quelque chose. », « Il ne
Le Sage, et Le Sage, dans son Turcaret, nous apitoie sur les pauvres gens du peuple volés et ruinés par son financier ; nou
en est pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire, sinon que par nature gens libérés ont un aiguillon qui les pousse à faits v
ire très sûre à démêler le fond sous les dehors dans le caractère des gens , aussi un sentiment très juste de bonne défiance
rt, Elmire, Damis, Marianne, Valère, Dorine, ou trois sur cinq de ces gens -là ; il aurait fallu que Cléante, citant des gens
ois sur cinq de ces gens-là ; il aurait fallu que Cléante, citant des gens pieux selon son cœur et selon sa doctrine, pût di
récédents : Orgon ; 2° la dévotion est chose d’autrefois, de vieilles gens obtus et têtus, du XVIe siècle : Mme Pernelle ; 3
lui a dit cent fois, quand il était petit, de croire aveuglément aux gens d’église et de ne rien croire de ce que l’on peut
extrême, Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens , voilà comme il en faut user… Voilà les gens de
eut lui-même. Voilà mes gens, voilà comme il en faut user… Voilà les gens de Molière. Ce sont de très braves gens. Ils ne s
e il en faut user… Voilà les gens de Molière. Ce sont de très braves gens . Ils ne sont pas indiscrets ; ils ne sont pas enc
, ni avec Calvin, ni avec les jansénistes, ni avec Jésus. Ce sont les gens de Molière. On peut les fréquenter cinquante ans
équenter cinquante ans sans savoir qu’ils sont chrétiens. Ce sont les gens de Molière. Sur quoi Brunetière dit très bien : «
sot, vous seriez battu et vous ne seriez ni plaint ni estimé par les gens raisonnables et droits. Prenez tout doucement le
quer aux vicieux et de ne point s’occuper des grands vertueux : « Ces gens -là ne sont pas de mon domaine. » Mais cependant r
naturel. Ce qui déverse le comique, ce qui jette le ridicule sur les gens , sur telles et telles gens, ce qui rit, c’est le
comique, ce qui jette le ridicule sur les gens, sur telles et telles gens , ce qui rit, c’est le bon sens moyen, le bon sens
ile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens Pour avoir pris les leurs avec trop de talents. M
faire bien, du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens , Et cent brimborions dont l’aspect importune : Ne
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie Doit être son
it être son étude et sa philosophie. Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disaient qu’une femme en sait tou
s médecins qui lui vendent leur latin trop cher ; son mépris pour les gens de province, éternelle matière de succès auprès d
rieuses, les critiques pertinentes, celles qui ont été faites par les gens de métier ; il est hostile, il est amer, il est v
édiocres pour que la femme ne songe pas à briller devant un cercle de gens qui s’y connaîtraient. » Là certainement s’arrête
vouloir contraindre la nature. » — Ici, l’on donne des exemples. Les gens qui, comme dit Pascal, masquent la nature et la d
vec quelle sympathie ne les a-t-il pas toujours traités ! « Voilà ses gens , voilà comme il faut en user. » Tels qu’ils sont,
pas comme on a dit des maximes de La Rochefoucauld, les proverbes des gens d’esprit, mais les proverbes des gens de moyenne
ochefoucauld, les proverbes des gens d’esprit, mais les proverbes des gens de moyenne culture, de moyenne moralité, de moyen
rop loin ; que beaucoup de médecins sont charlatans ; que beaucoup de gens d’église sont des écornifleurs ; que l’avarice re
27 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
honnête, qu’on serait fâché de leur voir plus de sévérité. Ces braves gens délient avec peine les cordons de leur bourse, et
mmune, il fallait bien qu’elle eût un nom. Molière regardait même les gens de cette condition comme formant un corps, une cl
e. C’est que l’on doit tuer ceux que l’on dérobe; on y hérite que des gens qu’on assassine. Molière, en cette circonstance,
e ancien la place publique; il jalonne de chaque côté les maisons des gens dont il a besoin : lui faut-il un commissaire ? u
qui préconisent l’ignorance comme système d’éducation, mais pour les gens sensés, dont son Dorante de la Critique de l’Ecol
se, mais n’est-il pas juste qu’on y réponde par la personnalité ? Les gens qui la trouve mauvaise ne doivent pas se la perme
Molière, jalousie qui n’était que trop fondée, ainsi que beaucoup de gens pouvaient l’attester. Montfleury fils ajoute que
n vin capiteux, mais pas assez pour ne pouvoir se contenir devant les gens respectables : voyez-le devant son père, ce vieil
ve, mais je ne suis pas dupe de son courage : n’est-il pas entouré de gens qui mettent à tout propos l’épée à la main ? Il f
n ne peut se passer d’eux dans aucune maison bien réglée : véritables gens à la mode, élégants et beaux parleurs, on les tro
ir à sa place un gouvernement meilleur, sous lequel on pût forcer les gens à devenir vertueux, et empêcher qu’on ne se pouss
umise, et je ressens toujours un nouveau plaisir à rendre service aux gens de bien, à leur être utile. SOSIE. Ma foi, si cet
lleures leçons qu’on ait jamais données à la sottise orgueilleuse des gens qui recherchent une alliance déplacée, et surtout
iage est une spéculation. Je ne vois pas pourquoi on respecterait des gens qui ont manqué à la sainteté de celte institution
raits de comédies, et la preuve que Molière destinait cette pièce aux gens de goût, c’est qu’il a imité beaucoup de passages
t-il ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualités. Les autres n’ont joué dans la comédi
s impôts sur les empressements de leurs adorateurs; elles plument les gens de robe et de finance, pendant que les gens d’épé
ateurs; elles plument les gens de robe et de finance, pendant que les gens d’épée vivent aux dépens des bourgeoises. Ouvrez
hevalier de Villefontaine lui donnera le droit de faire dévisager les gens de la marquise par le fouet de son cocher. Que di
n peuvent arriver. Il faut savoir à combien de choses et à combien de gens le lansquenet était utile. Clitandre Cela passe
lité du lansquenet. L’intendante Cela est vrai, madame ; il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représe
après la campagne, les officiers rentraient à Paris. Le triomphe des gens de robe et de finance avait lieu l’été, mais il f
robe et de finance avait lieu l’été, mais il fallait céder le pas aux gens d’épée dès que les feuilles des Tuileries commenç
rait dans sa pièce de Turcaret, et il l’a fait de main de maître. Ces gens d’affaires placés entre le roi et la nation pour
comme celle-là : mais à Paris il n’y a rien à craindre ; ce sont des gens glorieux pour la plupart, qui ne se plaignent jam
pas beaucoup changé depuis ce tableau de Dancourt. Ce sont encore les gens qui ne se plaignent jamais d’être dupes ; il est
lièrement cette étude dans laquelle il réussissait si bien ; mais les gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses i
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ses citoyens pouvoient s’occuper de leurs plaisirs, & donner aux gens à talent cette attention qui les encourage avec t
richesses, les honneurs & les distinctions voloient au-devant des gens à talent. Nous avons vu sous deux Papes consécuti
re voir combien il est absurde qu’un ouvrage de génie, sur lequel les gens de l’art peuvent à peine prononcer après l’avoir
, succéderont à des tracasseries, à des haines si peu faites pour les gens à talent, & qui font autant la honte & l’
plus leur fournit un double moyen de faire des heureux, de placer des gens à talent, de s’assurer l’immortalité en protégean
ose au monde devroit être plus intéressante pour un Comédien, que les gens de Lettres ? n’ont-ils pas travaillé bien efficac
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
vos efforts pressants, Du foible que pour vous vous voyez qu’ont les gens  ? . . . . . . . . . Mais comment consentir à ce q
nt plus convainquants, Il faut bien s’y résoudre, & contenter les gens . Si ce consentement porte en soi quelque offense,
ateau. N’ai-je point vu ce visage quelque part ? Cateau. Il y a mille gens qui se ressemblent. Quelque temps après, l’Olive
30 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
les ; Là cent objets miraculeux, De grands princes, des cordons, Tous gens choisis, et d’importance, Bref, la fleur de toute
de ses pas ; Ô citadins de cette ville, En curieux toujours fertile, Gens de diverses nations, Gens de toutes conditions, G
cette ville, En curieux toujours fertile, Gens de diverses nations, Gens de toutes conditions, Gens du commun, gens de sci
ujours fertile, Gens de diverses nations, Gens de toutes conditions, Gens du commun, gens de science, Donnez-vous un peu pa
Gens de diverses nations, Gens de toutes conditions, Gens du commun, gens de science, Donnez-vous un peu patience ; Après l
omédie en trois actes. Peut-être que cela même a été critiqué par les gens du métier, et par les prétendus connaisseurs ses
paraît assez pudique, Et pourtant elle est si publique, Que bien des gens vont sans mentir : Avec elle se divertir ; Afin d
s, musique ; Afin d’avoir grande pratique, Et pour rendre encore plus gens , À la visiter diligents. Comme elle est fine, ent
ans être pourtant adversaire, De ceux qui sont d’avis contraire, Soit gens d’esprit, soit innocents, Car chacun abonde en so
èce comique, Qui s’intitule La Critique ; Sans doute que très bien de gens , De la voir seront diligents, Étant, dit-on, fort
urs, et leurs mantes. De la Du Parc, rien je ne dis, Qui rendait les gens ébaudis, Par ses appas, par sa prestance, Et par
s de six cents personnes jusqu’au quatorzième ; outre une infinité de gens nécessaires à la danse et à la comédie, et d’arti
gne porte-couronne, Avec maint prince, et grand seigneur, Et d’autres gens , qui par honneur, Comme étant personnes de marque
 10, Sa Majesté voulut courre les têtes. C’est un exercice que peu de gens ignorent, et dont l’usage est venu d’Allemagne. »
blic, jusqu’à ce qu’elle fût entièrement achevée, et examinée par des gens capables d’en juger, pour n’en pas laisser abuser
Car le rare esprit de Molière, L’a traité de telle manière, Que les gens qui sont curieux Du solide et beau sérieux, S’il
et en prétendre de la gloire, mais seulement pour prévenir certaines gens qui pourraient trouver à redire que je n’aie pas
Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ? De la plupart des gens c’est la démangeaison ; Et sans vous embrasser da
et les ouvrages de Molière. a. « [*]Il fut compris dans l’état des gens de lettres qui eurent part aux libéralités du roi
31 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
hommes de génie n’en ont pas besoin ; entre ces deux classes sont les gens de moyen ordre pour qui elle est un agrément honn
ue commune et y rester, Monsieur Robert, l’homme qui veut séparer des gens qui se battent et qui est battu par les deux part
ts invulnérables : tout cela est charmant, sans doute ; et il y a des gens qui n’ont aucune peine à en comprendre la possibi
ux choses fort différentes, et il est bien plus facile de tromper les gens que de les faire rire. » De l’homme de mérite de
que se contredire c’est se compléter. À ce compte il y a beaucoup de gens qui passent leur vie à se compléter. Mais ce genr
e moque des savants parce qu’on lui reproche son ignorance et que les gens des classes élevées ne laissent pas d’aimer cela
Tartuffe, qui n’y croit certainement pas, et les honnêtes gens et les gens sensés de la pièce, qui auraient quelques raisons
par une trop rude franchise (Le Misanthrope) ; il faut se méfier des gens qui parlent toujours au nom du Ciel (Tartuffe) ;
bile est un mauvais présage, Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens , Pour avoir pris les leurs avec trop de talents.
nature. » Ici l’on apporte des exemples à l’appui de la théorie. Les gens qui, comme dit Pascal, masquent la nature et la d
ls être rangés dans la même catégorie de caractères et dans celle des gens qui altèrent la nature et qui la contrarient ? En
vec quelle sympathie ne les a-t-il pas toujours traités ! « Voilà ses gens , voilà comme il faut en user ! » Tels qu’ils sont
sincère ; que beaucoup de médecins sont charlatans ; que beaucoup de gens d’église sont des écornifleurs ; que l’avarice es
nt et s’élançant au combat un contre cinq pour défendre et sauver des gens qu’il ne connaît point du tout, de sorte qu’on di
monde agit, sous peine d’être « tourné en ridicule auprès de bien des gens  », et ce n’est pas Molière qui dit : « Tant pis p
ve, au moins j’aurai cet avantage De ne pas ressembler à de certaines gens Qui souffrent doucement l’approche des galants.
ltés, Il y faut, comme en tout, fuir les extrémités, N’imiter pas ces gens un peu trop débonnaires Qui tirent vanité de ces
us leurs cadeaux, de toutes leurs parties, Et font qu’avec raison les gens sont étonnés De voir leur hardiesse à montrer là
e n’approuve pas ces amis des galants, Je ne suis pas aussi pour ces gens turbulents Dont l’imprudent chagrin, qui tempête
n petit tort qu’elles ne nous font pas, Prennent droit de traiter les gens de haut en bas, Et veulent, sur le pied de nous ê
est exaspéré… Moi, je serais cocu ? — Vous voilà bien malade ! Mille gens le sont bien, sans vous faire bravade, Qui de min
u’en revanche on rie aussi de lui. J’entends parler le monde ; et des gens se délassent A venir débiter les choses qui se pa
cole de mauvaises mœurs ? » — « Les honnêtes gens de Molière sont des gens qui parlent ; ses vicieux sont des gens qui agiss
êtes gens de Molière sont des gens qui parlent ; ses vicieux sont des gens qui agissent. » — « Examinez le comique de cet au
nnêtes gens il ne manque pas de donner des paroles en effet de braves gens , sensibles et tendres, qui sont pour les rendre s
pas ; elle peint les défauts des honnêtes gens ou des demi-honnêtes gens qui sont des sots, pour les avertir que par ces d
danger parce que cela peut vous jeter en proie aux mains de certaines gens . Prenez garde ! Vous allez tomber sous une domina
rds à qui il faut une passion parce qu’ils sont hommes. — -Il y a des gens qui sont mal logés, mal couchés, mal habillés, qu
mme abîmés dans les contrats, les litres et les parchemins. De telles gens ne sont ni parents, ni amis, ni citoyens, ni chré
? Et, sans sortir de la Cour, n’a-t-il pas encore vingt caractères de gens où il n’a point touché ? N’a-t-il pas, par exempl
ntents de la Cour, ces suivants inutiles, ces incommodes assidus, ces gens qui pour services ne peuvent compter que des impo
leurs raffinements ridicules,, leur vicieuse-coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages, leur friandise de louanges, le
mblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle […] » On sait assez que dans les
rence à l’égard des règles est magnifique : « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles, dont vous embarrassez les ignora
isions soient si justes  ; et sans mettre en ligne de compte Ions les gens savants qui y seuil, que,du simple bons sens natu
d’où le duel doit sortir : « Mais je me garderais de les montrer aux gens  » et quand on rit d’un de ses propos ce n’est pas
souvent un point de conduite de ne le pas laisser mutile : il y a des gens , selon lui, qu’on est obligé en conscience de déc
s gens, selon lui, qu’on est obligé en conscience de décrier ; et ces gens sont ceux qu’il n’aime point, à qui il veut nuire
semaine ; Harpagon lésine sur sa nourriture, sur la nourriture de ses gens et sur celle de ses chevaux ; il a des calendrier
t oublié surtout, et l’oubli est énorme, c’est qu’il y a une foule de gens (et c’est même la majorité des êtres humains) qui
pas de caractère personnel le moins du monde (ou à peine) et que les gens qui n’ont pas de caractère prennent le caractère
’est acte héroïque qu’il n’accomplisse pour la défendre. « Il y a des gens qui sont mal logés, mal habillés et plus mal nour
s, mal habillés et plus mal nourris… Ce sont les avares. » Il y a des gens qui ont toujours un clystère- dans le ventre et u
s Argan de leur corps, il y a aussi des Argan de leur âme. Il y a des gens qui, comme Argan, écoutent tous les mouvements de
latin et qui travestit le sien en grec et qui recherche la faveur des gens de cour pour faire parvenir ses placets au Roi et
(affectation et pédantisme), « leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages », "leur friandise de louanges 
t, médite une dot. Comme tons les exploiteurs de Molière il prend les gens par leur faible, par leur passion maîtresse pour
est une femme de sciences. Elle a une grande lunette à faire peur aux gens dans son grenier, cent brimborions dont l’aspect
t rien déplus. Elle ne laisse pas d’être funeste à cause du nombre de gens qu’elle fait rêver et qu’elle détourne d’occupati
st armé de griffes et de dents Et veut, au moindre mot, dévisager les gens  : Me préserve le Ciel d’une telle sagesse ! Je ve
sa fille, très saine, est du moins insolente. « Grande leçon pour les gens chiches » et du reste pour tous les gens qui ont
nte. « Grande leçon pour les gens chiches » et du reste pour tous les gens qui ont une passion. Éliante du Misanthrope est u
Clitandre et Oronte comme des sots, et Philinte et Alceste comme des gens de mérite. Ayant des sentiments de cette sorte et
Philinte lui reproche et qui consiste à montrer de l’intérêt pour des gens qu’il attaquerait lui-même si on ne les attaquait
querait lui-même si on ne les attaquait pas : Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si grand Vous qui condamneriez ce qu’e
ec ma discipline. » — « Le pauvre homme ! »— « Sans dot ! ». Tous ces gens -là exagèrent comme à dessein. Ils sont plus bêtes
les ont très bien au fond de l’âme et ils sont leur âme même ; et ces gens sont vrais de 1a vérité artistique. L’art consist
, des machines que l’on pourrait faire jouer pour qu’il l’obtînt, des gens d’un grand poids chez qui il est en grande estime
e qu’elle ne fait pas. Il dit : C’en est fait, je renonce à tous les gens de bien, c’est-à-dire : je renonce à tous les dé
peut-être assez long, passera au camp des libertins, dira du mal des gens d’église, sera ce que nous appelons anticlérical
tard, inquiété par les paroles mêmes qu’il aura prononcées contre les gens d’église, s’apercevant avec effroi que ces propos
; mais il aura certainement besoin du commerce, de l’assistance des «  gens de bien ». Je me crois autorisé à dire que les d
permise. […] Serait-il à propos et de la bienséance De dire à mille gens tout ce que d’eux on pense ? […] J’entre en une h
joue à leur gré De ce qu’ont les mortels de plus saint et sacré, Ces gens qui, par une âme à l’intérêt soumise, Font de dév
édit et dignités A prix de faux clins d’yeux et d’élans affectés, Ces gens , dis-je ? Qu’on voit d’une ardeur non commune15
32 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
semblent, et vous n’avez rien fait si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. Molière, Critique de l’Ecole des
es, par des fêtes magnifiques et des repas somptueux, grand nombre de gens titrés, et de s’en faire courtiser. Parvenaient-e
tation du ton libre et de la galanterie cavalière et impertinente des gens de qualité. Ce marquis-là n’est autre que l’Epine
oger. Le goût du jeu, qui ne se rencontrait guère jadis que chez les gens de qualité, avait gagné toutes les classes. Valèr
est armé de griffes et de dents, Et veut au moindre mot dévisager les gens ; qui, douée d’une haute raison comme d’un grand
emplois, les hauts grades de l’armée étaient le partage exclusif des gens titrés, pouvait-on sans plaisir entendre Figaro s
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des gens en crédit, ni de l’Opéra, n
te, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des gens en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacle
n d’après les principes éternels de la morale, mais sur l’opinion des gens d’un certain monde, savaient la subordonner à leu
e reproche ainsi à Célimène d’admettre dans sa société toute sorte de gens  : Mais au moins, dites-moi, madame, par quel sor
ssister à certaine réunion politique, dans la crainte de déplaire aux gens de son parti ; ambitieux aussi et résigné, s’il l
je n’ai demeuré qu’un quart d’heure à le faire. À moins de dire aux gens en propres termes : «Pour Dieu ! Ne trouvez rien
contre les mœurs du temps Vous tourne en ridicule auprès de bien des gens . Tantôt avec ironie, comme dans ceux-ci : Je m’
. Mais si la complète ressemblance d’Alceste n’existe pas, combien de gens ont avec lui des rapports frappants ! Que d’espri
uand ils ont bien déblatéré contre la perversité humaine ! Combien de gens aussi, mal préparés, mal armés pour une lutte que
un des mille préjugés qui nous gouvernent nous prévient en faveur des gens de ce caractère ; c’est que nous aurions certaine
re mal qui s’adressait directement à lui. En effet, j’observe que ces gens si paisibles sur les injustices publiques sont to
s quelle erreur cette vertu d’Alceste a fait tomber non seulement des gens sensés, mais encore des esprits d’élite. Fénelon
lière (dit-il dans sa lettre à l’Académie française), que beaucoup de gens d’esprit lui pardonnent et que je n’ai garde de l
justice. Non ; elle excelle sans doute à saisir le côté ridicule des gens , mais avec cela l’on doit reconnaître que son esp
ais en toute sincérité et non par galanterie : Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. Or, voici le portrait qu’el
e. « Pourquoi, dit Philinte à son ami, pourquoi montrez-vous pour les gens qu’on vient d’attaquer, Un intérêt si grand ? V
organe cette flexibilité, ce moelleux, cette onction particuliers aux gens d’église; et je crois qu’on y parviendrait en par
lle faiblesse. L’amour, à les en croire, n’a que peu de prise sur les gens de ce caractère. La soif des richesses, la convoi
ant son cœur à celle qu’il aime, la prudence et la circonspection des gens de son espèce ? Croit-on, par exemple, que si Elm
il ne devait pas éprouver pour Elmire une affection sérieuse; que les gens de cette espèce n’ont point de ces sortes de pass
e vue de sa morale, les avantages que trouvent les femmes à aimer les gens de son espèce. Dans ce passage, l’acteur doit bai
leur cœur sacrifie... (Plus bas encore et plus lentement.) Mais les gens comme nous brûlent d’un feu discret, Avec qui pou
33 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
amais. Ce comédien intrépide, dont la vie fit un penseur, eut sur les gens de lettres et sur les intellectuels de son temps
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
bel esprit et de la fausse science, il dénonce au mépris de tous les gens de cœur ce M. de la Souche qui s’est efforcé syst
mais enfin il parle au nom du ciel, et son langage est celui dont les gens dévots se servent d’ordinaire. Il ne veut détache
des cervelles creuses. N’est-ce pas nous engager à ne point juger les gens sur l’apparence, mais sur ce qu’ils valent en réa
vre ; On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre. De tels gens ne sont-ils pas mûrs pour une religion de l’Human
je n’approuve pas ces amis des galants, Je ne suis pas aussi pour ces gens turbulents Dont l’imprudent chagrin, qui tempête
au redoutable Tartuffe, Molière combat les fourbes et leur oppose les gens de bien qui parlent franc et net : les Cléonte, q
nt pas ; les Clitandre, incapables de faire des courbettes devant des gens qu’ils méprisent ; Alceste surtout, ce grand Alce
34 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
est dans un corps de régiment. On l’appelle ainsi, par opposition aux Gens d’armes, qui étaient autrefois des gens pesamment
lle ainsi, par opposition aux Gens d’armes, qui étaient autrefois des gens pesamment armez et de toutes pièces. Il y a pourt
35 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
e, qui avait le discernement et les vues beaucoup plus justes que des gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soi
a domesticité : mais, plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés si loin ? qui les conduira ? Ils
il pouvait choisir un sujet qui lui fit plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenait pas compte de cette pièce, comme de
ai, ajouta-t-il : en bonne police on doit réprimer l’insolence de ces gens -là ; ce sont les pestes d’une ville ; ils observe
senter57. L’Ecole des Femmes parut en 1662, avec peu de succès ; les gens de spectacle furent partagés ; les femmes outragé
il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, e
mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblable délicatesse n’
ssements à Paris au mois de novembre de la même année ; mais bien des gens se récrièrent contre cette dernière pièce, qui n’
un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre les mains de gens durs, avec lesquels il avait souffert ; et il éta
rée, ils furent en troupe à la comédie. Ils attaquent brusquement les gens qui gardaient les portes. Le portier se défendit
ent toute la troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux gens qui avaient voulu soutenir la porte. Mais Béjart,
 : les commencements du repas furent froids ; c’est l’ordinaire entre gens qui savent ménager le plaisir ; et ces messieurs
es choses qui font ordinairement la matière de semblables repas entre gens de cette espèce, on tomba sur la morale vers les
le large, afin de se noyer en plus grande eau. Des domestiques et des gens du lieu furent promptement à ces débauchés, qui é
poursuivirent jusque dans Auteuil, et voulaient les tuer. Ces pauvres gens se sauvent la plupart chez Molière, qui, voyant c
. Sortez d’ici, coquins, que je ne vous assomme, dit-il à ces pauvres gens , paraissant en colère. Je vous trouve bien hardis
r que nous l’aurions fait la nuit, comme des désespérés, ou comme des gens ivres. Saisissons le moment qui nous fasse le plu
yer. Mais rien ne le désolait plus que d’avoir affaire à de pareilles gens , et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de
icher le Tartuffe. Mais il n’eut pas été représenté une fois, que les gens austères se révoltèrent contre cette pièce. On re
parlant au prince de Condé93 : « Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Moli
nts, même dans la province, il paraissait mauvais comédien à bien des gens  ; peut-être à cause d’un hoquet ou tic de gorge q
s’attacha qu’au comique, où il avait toujours du succès, quoique les gens délicats l’accusassent d’être un peu grimacier. M
. — Apparemment, dit Baron, que cette conversation ennuyait fort, ces gens -là vous ont fait prendre du pouss avant que de re
e se point mêler dans une conversation si échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire.
rement : mais il faut que je parle à une foule de peuple, et à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma troupe ; ces gens-là n
e de peuple, et à peu de gens d’esprit, pour soutenir ma troupe ; ces gens -là ne s’accommoderaient nullement de votre élévat
l’esclave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez
uvent accablés de chagrin ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bo
er. Croyez-vous de bonne foi pouvoir être toujours le plastron de ces gens -là sans succomber ? D’ailleurs, vous êtes tout ag
s faire attention à ce qu’ils disaient contre cette pièce. Il y a des gens de ce temps-ci qui prétendent que Molière a pris
et de la même année. Tout le monde sait combien les bons juges et les gens du goût délicat se récrièrent contre ces deux piè
ment, disait-on, était sec, peu intéressant, et ne convenait qu’à des gens de lecture. « Que m’importe, s’écriait M. le marq
Molière dût craindre les suites de son premier mouvement117. Bien des gens s’imaginent que Molière a eu un commerce particul
de l’année 1673124, âgé de cinquante-trois ans, regretté de tous les gens de lettres, des courtisans, et du peuple. Il n’a
ants, de donner des prières à son mari, qu’il n’y eut personne de ces gens -là qui ne priât Dieu de tout son cœur‌ 127. Le co
par ta fine et sage plaisanterie. » Les personnes de probité et les gens de lettres sentirent tout d’un coup la perte que
s En leurs personnages de fous : Mais, par ma foi, pour la folie, Ces gens de France et d’Italie, Au rapport de plusieurs té
iraient. » On ne peut s’empêcher de plaindre et d’admirer ces pauvres gens , et l’on dirait volontiers de leur amitié ce que
tant de bonté, tant de franchise, ni tant d’honnêteté, que parmi ces gens -là, bien dignes de représenter réellement dans le
lus beau dans ses pièces. On pourrait ensuite faire paraître tous les gens de qualité qui lui ont donné des Mémoires et tous
rs fort régulièrement plusieurs virtuosi, et ces virtuosi étaient les gens de Paris les plus initiés dans les anciens mystèr
l a châtié avec tant d’esprit et le vice et l’ignorance, que bien des gens se sont corrigés à la représentation de ses ouvra
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
35 ; si, comme dit Mlle Molière, le mariage ne changeait pas tant les gens 536 ; s’ils négligeaient moins leurs enfants, ces
nc éviter « cette étrange frénésie560 » « Et mutuellement se croire gens de bien561. ». XVII. Le mari est « le chef, le s
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec.économie Doit être son
rer le plaisir d’aimer ; on en regarde les personnages, non pas comme gens qui épousent, mais comme amants ; et c’est amant
536. L’lmpromptu de Versailles, sc. I : « Le mariage change bien les gens . » 537. Le Tartuffe, le Bourgeois gentilhomme,
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
al de mon maître. . . Oh !Gageons, si tu veux. Laurette. Ah ! que les gens si fins sont quelquefois fâcheux ! Champagne. Ce
s démêlons un peu les ruses les plus fines. Les voyages font bien les gens  ! Laurette. Les voyages font bien les gens !Sans
Les voyages font bien les gens ! Laurette. Les voyages font bien les gens  !Sans contredit. Champagne. Mais sur-tout le vin
nseiller personne : Les plus sages conseils, les meilleures leçons, A gens bien amoureux, Monsieur, sont des chansons. Champ
38 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
atoribus non oportet. Quelques-uns, même au premier rang des braves gens qui reconnaissent que la poésie a droit de cité p
s, les diseurs de quolibets, de proverbes et d’équivoques, les braves gens qui vivent des lettres ou du théâtre, et qui se f
uestion de nous quand nous serons morts, on dira : Voilà-t-il pas des gens bien avisés ; ils ont perdu leur vie à aligner de
upçonne de l’avoir volé. « Un autre défaut de Molière que beaucoup de gens d’esprit lui pardonnent, et que je n’ai garde de
ion de plusieurs hommes d’honneur fut sincère et profonde. Il y a des gens qui savent tout prévoir. Quant au public, il ne c
église. Comme il était un véritablement honnête homme, les véritables gens de bien, qui désapprouvaient hautement sa comédie
e rire ou les larmes, ce grand art d’intéresser et d’émouvoir tant de gens , venus de si loin et de côtés si opposés, tant de
is qu’il eut trouvé ce grand secret, cet arcanum après lequel tant de gens ont couru, depuis Molière, sans pouvoir l’atteind
théâtre. Il avait usé de sa première jeunesse, comme tous les habiles gens qui savent en jouir, au hasard ; il s’était aband
me et se dire tout bas, les uns et les autres, en voyant rire tant de gens d’un homme alité : Hélas ! ils sont bien heureux
elques vers de Virgile, serais-tu donc ton juge, plus que ne sont les gens du parterre, favorable à l’exécution des grandes
ue les jeunes gens pensent bien mûrement avant de la faire ; mais les gens de votre âge n’y doivent point penser du tout ».
moi du jeune Adraste, parlez-moi d’Ali son humble esclave ! Voilà des gens qui agissent sans bruit, sans éclat, d’une façon
des gens qui agissent sans bruit, sans éclat, d’une façon timide, en gens qui doivent réussir. Ici la sérénade commence ; o
cela ne se fait pas pour rien, sort de chez lui pour découvrir quels gens ce peuvent être ; alors notre homme apprend une p
, dont les maximes ressemblent beaucoup à celles des fripons ; de ces gens si doux, si modérés, qui trouvent toujours que to
ne et gouverne ; depuis que la comédie a cessé de faire sa pâture des gens de robe, cet avocat a relevé son cœur et sa tête.
ques Rousseau avant Fabre d’Églantine, ils sont tous ainsi faits, ces gens si paisibles sur les injustices publiques ! — Ils
. Voilà justement ce que j’ai fait toute ma vie, oubliant les pauvres gens qui ne méritaient que des critiques et les laissa
La critique abandonne — et elle fait bien — toutes ces bonnes petites gens tragiques ou comiques à leur propre génie. À Dieu
eigneurs, aimables si l’on veut, qui croient faire trop d’honneur aux gens d’esprit lorsqu’ils entrent dans leurs domaines,
oir, grand-faim, grand-soif, grand éclat de rire, et voilà tout ! Ces gens -là, dans leurs bons moments, vous empruntent votr
lui-même. Il s’étonne, lui, Molière, valet de chambre du roi, de ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne sait comme
parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de quel droit ces gens -là s’introduisent dans tous les entretiens ? Il c
e donne : écrire naturellement, ce n’est pas ressembler lâchement aux gens qui ont écrit avant vous, obéir à des formules to
uand on vient à s’en fatiguer par hasard ; cette piquante causerie de gens aimables qui n’ont rien à se dire ; toutes ces ex
vances, et qu’il ne se laisse guère attraper par le premier venu. Les gens qui se vantent d’écrire sans peine, et qui se fél
39 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
n, tel Molière, ne pouvait manquer d’intérêt et de curiosité pour les gens de notre génération auxquels Beyle faisait appel3
Le ton sentimental serait un des principaux topiques, en un mot, les gens qui mettent la mémoire à la place de l’esprit. *
prodiguer. La Bruyère Phrases à la La Bruyère pour faire avaler aux gens secs la narration destinée à toucher. Comment tou
complétée par les suivantes : Epithète à la Delille pour plaire aux gens grossiers de 1570. Il n’est pas Achille, mais un
Quentin-Durward par X Apperçus à la La Bruyère pour faire avaler aux gens secs la narration touchante. 5 janvier 1830. » À
enfin quelque chose qui ne soit pas copie académique de l’ancien. Ces gens ont toutes les vertus brillantes. C’est vous dire
ondres et à Paris. Plus de musique ici, et là une musique manquant de gens pour l’entendre et électriser les chanteurs. O va
omme qui ait assez d’esprit pour n’être jamais ennuyeux. » B : « Les gens d’esprit seraient bien embarrassés sans les sots.
ce qu’on a déjà vu, celui de l’Inconstant. Madame Pernelle Enfin les gens sensés ont leurs têtes troublées De la confusion
attendrir70 et cependant tel est l’empire de l’éloquence, que peu de gens apperçoivent cette vérité. Cela aurait fait une b
xtrême, Les intérêts du ciel, plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens , voilà comme il en finit user, Voilà l’exemple en
ons sans nous ficher, monsieur, je vous supplie, Vous moquez-vous des gens d’avoir fait ce complot ? Surprise piquante, par
s ne faites donc point les choses avec peine ; Et regardez un peu les gens sans nulle haine. Sourire extrême, vue du bonheu
de pédants. Cela comme la division en cinq actes est une invention de gens avec qui nous ne pourrions pas soutenir dix minut
Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ; Qu’il ne trouve des gens qui. l’ayant en partage, En fassent dans le monde
vos efforts pressants, Du foible que pour vous vous voyez qu’ont les gens  ? Mauvais stile de [maxime, ou Molière]…… qui je
n, est incapable de se conduire par raisonnement, et qu’il est de ces gens qui ne marchent qu’en vertu de leurs préjugés, et
se à la porte. Vu l’état du luxe, en. 1664, nous sommes ici avec des gens de la première volée. Molière probablement pour d
ciel ! seconde mes desseins, et m’accorde la grâce de faire voir aux gens que l’on me déshonore. La dernière phrase n’est
La dernière phrase n’est qu’une liaison : d’ailleurs faire voir aux gens au lieu de convaincre mon beau-père approche un p
découvre que ce genre de connaissance lui a nui infiniment auprès des gens de la Cour qui influent sur le choix des ministre
II] Scène II Clitandre, Armande, Henriette Armande Je ménage les gens , et sais comme embarrasse Le contraignant effort
à ne le point flatter, son sonnet ne vaut rien. Trissotin Beaucoup de gens pourtant le trouvent admirable. On rit de la min
On ne rit pas de Sosie lui-même. Sosie est une parabole ; on rit des gens lâches dont il nous découvre les mouvements. D’ai
40 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
fiers, substituts, juges et leurs clercs. Il n’y a pas un de tous ces gens -là, qui, pour la moindre chose, ne soit capable d
erez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous ou par des gens dévots ou par des femmes qu’ils aimeront. (Voir
ue c’est un grand crime que de disposer en fraude de la loi : ce sont gens de difficultés et qui sont ignorants des détours
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
on, à servantes, à valets, à fils, à fille, & à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne
a emporté le cœur en chair & en os : montrez-le-moi parmi tant de gens assis, qui, sous les dehors de l’honnête homme, c
’à commander. Euclion, à part. Bon ! bon ! fiez-vous-y ! voilà de mes gens . Cet homme-ci demande en promettant : il a la bou
à naître : vous deviendrez rude & méchant à mon égard ; & les gens de ma sorte viendront me rire au nez. Si nous nou
. Cela ne vous semble-t-il pas de même ? Mégadore. J’ai ordonné à mes gens de travailler à mon jardin ; & c’est peut-êtr
ra pas de la mémoire. Euclion. Mais je vous connois bien, vous autres gens à qui l’opulence donne du crédit & du pouvoir
d’épouser sa fille, Harpagon faisant des réflexions sur l’avidité des gens riches qui n’épousent que pour le devenir davanta
rassasient d’abord. Il ordonne à ses valets de ne point provoquer les gens à boire, & de ne leur en porter que lorsqu’il
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
stuce et se rend maîtresse des biens, de l’honneur et de l’esprit des gens … C’est un beau trait que celui du démon se faisan
, Zephiro fait à part lui cette réflexion : « Avec quelle adresse les gens comme Ipocrito savent s’insinuer dans les secrets
ez moi. IPOCRITO. Récompenser les fatigues d’autrui est le propre des gens de bien. Honorer ceux qui sont dignes, c’est à ce
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
rand jardin, de beaux et grands appartements. Elle a un carrosse, des gens et des chevaux. Elle est habillée modestement et
ns une assez belle maison, un jardin très spacieux, ne voyant que les gens qui me servent, toute ravie, tout extasiée dans l
s dire pourquoi, et se retira dans une grande maison isolée, avec des gens et un carrosse, il se trouva quelque mauvaise lan
44 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
esclave de leurs fantaisies. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez
t accablés de chagrin ; à souffrir les grossièretés de la plupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bo
45 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
divers mysteres, qui seroient très-longs à racompter. Et là venoient gens de toutes parts criant Noel, & les autres ple
e des pieces. Ce mêlange de religion & de bouffonnerie déplut aux gens sages. En 1545 la maison de la Trinité fut de nou
la conjoncture où il se trouve est fâcheuse, ses créanciers sont des gens fâcheux. On voit par les fâcheux de Moliere, qu’u
s une satyre dure & grossiere, qui déchire la réputation des plus gens de bien ; au contraire il assaisonna ses comédies
Horace, est dans une danse sacrée, toujours craignant la censure des gens de goût. La crainte d’aller trop loin le retient
on n’ignore pas ces vers de Moliere. Nos peres sur ce point étoient gens bien sensés, Qui disoient qu’une femme en sait to
n’éleve pas seulement Aristote ou Platon dans l’esprit de beaucoup de gens , elle imprime aussi du respect pour tous ceux qui
nt comme leur plus beau titre, d’hommes singuliers. Il y a encore des gens qui se préoccupent d’une maniere à n’en revenir j
e, où le divin Moliere peint la préoccupation d’Orgon contre tous les gens de bien, parce qu’il avoit été dupé par les grima
frere pour l’en guérir. Orgon. C’en est fait, je renonce à tous les gens de bien. J’en aurai désormais une horreur effroya
e le cœur d’un perfide vaurien Vous confondiez les coeurs de tous les gens de bien ? Quoi ! parce qu’un fripon vous dupe ave
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
e voleurs. Il ouvre la scene à la tête de sa troupe. Plusieurs braves gens viennent de s’y enrôler : il veut savoir leur nom
« Quinze louis. Mad. Brice. « Quinze louis.Comment ! tu connois ces gens -là ! Des gourgandines ! Ciel ! quelle peste voilà
isi, S’appelle un boute-en-train, ou bien un tatez-y ; Et les habiles gens en étymologie Trouvent que ces deux mots ont beau
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
nt les écarts et les bizarreries. Quelque mauvais que soit le goût de gens liés par une conversation habituelle, il faut qu’
qu’importe ? Comme on se parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se parler, plus s’entendre est chose difficile,
e. On consentait difficilement à entendre dire : cet homme-là est des gens de bon sens qui ne divertissent guère. On souffra
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
roit composer. Il lui dit sur-tout que l’intérêt doit seul guider les gens d’esprit, & que tous les biens sont communs.
ne le point flatter, son sonnet ne vaut rien. Trissotin. Beaucoup de gens pourtant le trouvent admirable. Vadius. Cela n’em
e là-dessus je n’en suis point du tout, Et que d’un tel sonnet peu de gens sont capables. Vadius. Me préserve le Ciel d’en f
sent son vieux temps. Vadius. La ballade pourtant charme beaucoup de gens . Trissotin. Cela n’empêche pas qu’elle ne me dépl
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
ncor plus plein d’extravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler des gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus f
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens  : Aux conversations même il trouve à reprendre ;
son portrait véritable. Clitandre, à Célimene. Pour bien peindre les gens vous êtes admirable. Nous avons passé le milieu
ù l’on voit les humains se répandre. Philinte. Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si grand, Vous qui condamneriez ce qu’
coutume de certains impertinents laquais, qui viennent provoquer les gens , & les faire aviser de boire lorsqu’on n’y so
50 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ffisants, les erreurs si fréquentes et si funestes. Peu semblable aux gens qui raillent en pleine santé cet art dont ils imp
et à soi-même par un absurde galimatias, n’avaient autant décrié les gens de cette profession. Leurs scandaleuses disputes,
d’une attention particulière. Lui, qui saisit si bien le travers des gens qui donnent des avis intéressés, il sollicite, co
ments publics, avait pris la défense de sa pièce attaquée par tant de gens qui n’en sentaient pas ou qui affectaient d’en mé
es prouvaient une seule chose, c’est qu’il existait dans le monde des gens ridicules de la même manière et au même degré que
que. Des bergers, ayant les inclinations, les mœurs et le langage des gens du grand monde, sont des personnages qui n’ont ni
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. Bien des gens disent que, pour peindre un vice, un ridicule, un
ns le repos, dans la magnificence, Cherchant les courtisans & les gens du bel air, Imitant leur exemple, & les trait
sans crainte d’aucun blâme, Autorisa toujours à battre votre femme ! Gens du peuple, artisans, porte-faix & vilains, Vo
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
les amours du roi et de madame de Montespan, qui blessaient tous les gens de bien et dont la mort récente de madame de Mont
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie Doit être son
son discours de réception à l’Académie française, s’élève contre ces gens « qui, au lieu de prendre pour eux les divers tra
53 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
même on peut dire qu’elles furent d’une grande utilité pour bien des Gens . Molière avait remarqué que les Français avoient
t deux défauts bien considérables ; l’un, que presque tous les jeunes Gens avoient du dégoût pour la Profession de leurs Pèr
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
rochez. Que je suis ravi de vous voir, & que je veux de mal à mes gens de ne vous pas faire entrer d’abord ! J’avois don
moi. M. Dimanche. Monsieur, je vous suis fort obligé. Don Juan, à ses gens . Parbleu, coquins, je vous apprendrai à laisser M
eur Dimanche dans une anti-chambre, & je vous ferai connoître les gens  ! M. Dimanche. Monsieur, cela n’est rien. Don Jua
-t-il toujours aussi fort, & mord-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous ? M. Dimanche. Plus que jamais
beau pour conduire Monsieur Dimanche, & que quatre ou cinq de mes gens prennent des mousquetons pour l’escorter. M. Dima
55 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
héâtre, et les plaisans du théâtre de Moliere sont les marquis et les gens de qualité ; les autres n’ont joué dans la comédi
blesse, qui ont toujours quelques poésies de leur façon à montrer aux gens . » « Voilà, dit M. Bayle, dans la République des
Quelques-uns trouvent qu’il outroit, dit M. de Grimare‌st26; mais ces gens -là ignorent les ressorts qui émeuvent le public,
de plus délicats, aussi bien que Plaute et Terence auxquels bien des gens l’ont préféré. C’est ce qu’auroient dû apercevoir
ans un bas comique, c’est qu’il avoit beaucoup plus d’ignorans que de gens d’esprit et de sçavoir à ménager, et que les gran
ressemble à quelqu’un ; c’est ce qui arrivoit souvent à Moliere. Des gens qu’il n’avoit jamais eu en vûë, croyoient se reco
ins pour l’obscénité, et les a forcés à venir en foule se divertir en gens raisonnables, et non pas en grigous et en crochet
Evremond dit qu’il s’étoit formé sur les anciens à bien dépeindre les gens et les mœurs de son siècle dans la comédie, ce qu
, à Mmela duchesse Mazarin). 52. Corneille, Racine, Moliere, Aux gens d’une pure lumiere Font dire qu’ils ont surpassé
it, lors de son mariage (14 avril 1658), capitaine d’une compagnie de gens de pied dans le régiment de Lorraine et maréchal
56 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
il le déclare par la bouche de Dorante23 : « Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignoran
ssement qu’elle méritait ; mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre en
sait pas même respecter celui qu’elle préfère. Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie, non ép
surtout aux suffrages d’une élite ; car des autres il disait : « Ces gens -là ne s’accommodent point d’une élévation continu
tentation de ferveur théâtrale qui ne l’empêche point de « battre ses gens  »et de ne pas les payer, sa noire rancune qui vie
as seulement dictés par l’habitude où il est de ne jamais heurter les gens de front, mais aussi par une politesse bienveilla
re sentencieux, ils sont penseurs ; ou plutôt, c’est l’expérience des gens d’esprit qui coule de leurs lèvres, sans effort,
acile, à toutes leurs pensées. Leurs discours sont à la fois ceux des gens les plus occupés de ce qui les regarde, et des mo
raine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur
au secours d’un ami. Dans son Discours au Roi (1665), démasquant ces gens , Qui, tous blancs au dehors, sont tous noirs au
nnes d’une probité si connue eussent une si grande déférence pour des gens qui devraient être l’horreur du monde. » Il menaç
bien de son État, et où notre principal soin est d’exhorter tous les gens de bien à faire des prières continuelles pour la
votement les meilleurs morceaux ! N’a-t-il pas l’air de se moquer des gens , lorsqu’il s’accuse d’avoir tué une puce avec tro
ns que, par routine ou préjugé, beaucoup de prétendus connaisseurs et gens du bel air se refusèrent à goûter une pièce qui l
ue ses valets sont menteurs et filous, parce qu’il rogne sur bêtes et gens jusqu’à les faire mourir de faim. C’est pourtant
tyrannique, dont le cœur est aussi fermé que la bourse, soit pour ses gens auxquels il apprend l’imposture et la fraude, soi
e que leurs grimaces savantes, leur vicieuse coutume d’assassiner les gens de leurs ouvrages, leur friandise de louanges, le
car elle n’est éprise que de doctes suffrages, et elle n’embrasse les gens que pour l’amour du grec. Sa vertu, elle la fait
le plus fortement, ni plus agréablement que lui, quand il est ami des gens qui lui plaisent, et ne l’obligent pas à garder l
ons : Estimez-vous beaucoup l’air dont vous affectez D’estropier les gens par vos civilités, Ces compliments de mains, ces
savoir, disait le Roi après avoir vu Scaramouche ermite, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Moli
re (12 mai 1672), Donneau de Visé le dit expressément : « Beaucoup de gens font des applications de cette comédie… ; mais M.
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
mademoiselle de Montpensier, madame de Montausier lui dit que si ses gens eussent été près d’elle, elle eût fait jeter le m
madame de Montausier, « cette dame descendant, avec son écuyer et ses gens , un petit degré pour aller de chez elle chez la r
madame de Montespan, et lui parla même à l’oreille. Elle empêcha ses gens de la maltraiter, et tout éperdue remonta chez el
58 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
ssements qu’elle méritait, mais c’était un ouvrage plus fait pour les gens d’esprit que pour la multitude, et plus propre en
s, comme nous verrons dans la suite. Pendant leur entretien, quelques gens viennent visiter sa maîtresse, il voudrait l’obli
l’auteur n’est pas épuisé, puisqu’on y parle de vingt caractères, de gens qui sont admirablement bien dépeints, en peu de v
int qu’ils ne soient sortis : et il le ferait sans doute, puisque les gens de son caractère ne se démentent jamais, s’il n’é
ête homme. « Quoiqu’il fût très agréable en conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie,
caractères chargés plaisent toujours au plus grand nombre, et où les gens de goût, sans en approuver le genre, remarquaient
ie pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par des gens capables d’en faire un juste discernement, et ajo
butte aux Tartuffes, il avait encore pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens impies et faciles à séduire, les vrais dévots éta
on a fait beaucoup de bruit, qui a été longtemps persécutée ; et les gens qu’elle joue ont bien fait voir qu’ils étaient pl
es qui l’ont honorée publiquement de leur présence, le témoignage des gens de bien qui l’ont trouvée profitable, tout cela n
es ennemis que je respecte, et de jeter dans leur parti de véritables gens de bien, dont ils préviennent la bonne foi ; et q
grand prince que je veux dire* : Je voudrais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Moli
and ils veulent s’élever. Loin d’examiner sévèrement cette farce, les gens de bon goût reprochèrent à l’auteur d’avilir trop
ne chanson, Tous leurs docteurs vieux et modernes, Et les traitant de gens à bernes ; Par exemple, Justinian, Ulpian, et Tri
e, qui avait le discernement et les vues beaucoup plus justes que des gens qui n’avaient point été cultivés avec autant de s
 ; ils furent en troupe à la comédie, ils attaquèrent brusquement les gens qui gardaient les portes ; le portier se défendit
ent toute la troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux gens qui avaient voulu soutenir la porte ; mais Béjart
u’il y aura en France du goût et des hypocrites. Aujourd’hui bien des gens regardent comme une leçon de morale cette même pi
59 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
ritable homme de bien que je lui oppose772. Je ne doute point que les gens que je peins dans ma comédie ne remuent bien des
emuent bien des ressorts, et ne jettent dans leur parti de véritables gens de bien, qui sont d’autant plus prompts à se lais
extrême, Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens , voilà comme il en faut user, Voilà l’exemple enf
e servir d’une manière quelconque à sanctionner la morale, ni que des gens vertueux par amour propre soient des honnêtes gen
de religion, elle ne peut être confondue avec la morale que certaines gens appellent orgueilleusement indépendante 801 ; car
60 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
involontairement, le tonnerre en main, au lieu et place du Très-Haut. Gens éloquents et sublimes, vous l’êtes beaucoup trop
de cette nature ne peut qu’honorer le spectacle national et tous les gens de lettres, qui se feront un devoir indispensable
ments. Cependant la recette du mercredi ne fut pas considérable ; les gens du bel air n’y vinrent point ; il s’agissait d’él
y, tant de bonté, tant de franchise ni tant d’honnêteté que parmi ces gens -là, bien dignes de représenter réellement dans le
de provinciaux, gentilshommes prétentieux comme M. de Sotenville, ou gens de peu, comme l’huissier Loyal de Tartuffe ou les
 ! Ensuite, si je quittais mon théâtre, que deviendraient ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? » On trouve déjà là
nt voies de bois dans le cimetière Saint-Joseph, afin que les pauvres gens se pussent réchauffer au feu d’un bûcher qu’on al
peindre, il empruntait à son propre caractère ! Il y a deux sortes de gens  : ceux qui aiment et ceux qui se laissent aimer.
l aimait : l’argent et l’intrigue. On peut presque dire aussi que les gens qui, comme Kotzebue, blâment la misanthropie, nou
fe. Non, en vérité, je ne connais pas de juges plus injustes pour les gens de génie que les contemporains. On ferait un recu
rouverait bien encore, en cherchant un peu dans ce vaste univers, des gens qui ne donneraient pas tort à cet ardent curé34.
tout en se signant. Molière a raison, je vous jure, et le zèle de ces gens est intolérable à la fin. Quoi ! après tant de ma
lle de Wœrth comme il avait gagné celle de Sadowa, toute une foule de gens ameutés s’obstinent à refuser à notre pays ce sav
voulez-vous ? Il faut que je parle à une foule de peuple et à peu de gens d’esprit ! Les ennemis de Molière lui donnaient a
que le gros des spectateurs avait pris goût pour l’auteur, et plus de gens vont à la comédie pour rire qu’il n’y en a pour a
haïssent Molière , nous donne le secret de l’acharnement de certaines gens contre l’auteur de L’École des femmes. Pure affai
enseignant et Élomire étudiant. Élomire tient un miroir. Une foule de gens en perruque le regardent et rient. Au-dessous, ce
juger de la tournure d’esprit qu’avaient alors certaines réunions de gens instruits, et le ton cependant ému de la harangue
ui n’ont su faire un mort au naturel. ___ Pluton voulant donner aux Gens de l’autre vie              Le plaisir de la Comé
rs, les Provinciaux, les faux Braves, les grands Diseurs de rien, les Gens qui n’aiment qu’à contredire, les Coquettes, les
la grâce de Dieu roy de France et de Navarre à nos amis et feaux les gens tenans nos cours de Parlement, Maistres des reque
d’un sage un imposteur, Et des savants en médecine, Des bourreaux et gens sans doctrine.      Il n’eut jamais une autre loi
moins en partie dissipées. « Je vous donne, écrit-il à sa femme, les gens de Limoges pour aussi fins et aussi polis que le
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
arrive, & les moyens, bien ou mal conçus, qui la produisent. Des gens de lettres peuvent-ils raisonner ainsi ? Ignorent
auroient pas entraîné dans leur sentiment ces êtres bornés, fléau des gens de lettres, qui ne jugent jamais que sur parole o
c moi le trouver. Et toi, Davus, cours au logis, & fais venir des gens pour porter Glycérion. Pourquoi donc tardes-tu ?
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
s dé vâton. Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se donnent pas à des gens comme lui. Qui ? cé fat dé Géronte, cé maraud, cé
seau volage & libertin, qui ne méritez pas d’avoir d’aussi braves gens pour parents, contre la volonté desquels vous vou
ce après lui. Scapin. La Justice en pleine mer ! vous vous moquez des gens . Granger dit, dans Cyrano, qu’il ira porter pla
ents livres se trouvent dans le pas d’un cheval ? Scapin. Ce sont des gens qui n’entendent point de raison. Géronte. Mais qu
iller d’autant plus à vous tenir sur vos gardes : la fortune aide les gens de cœur. Antiphon. Je ne suis pas maître de moi.
es applaudissements que l’acteur reçoit reviennent à l’Auteur. Peu de gens savent voir la scene sur leur papier quand ils tr
se de l’autre, & qu’on ne me tienne pas le bec en l’eau ; car les gens dont je vous parle doivent me compter aujourd’hui
uit, cette fameuse sortie que Scapin fait contre les procès & les gens de Justice, pour empêcher Argante de plaider, &am
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
ouvrages de Moliere ; voilà ce qui le fera toujours regarder par les gens sensés comme le dieu de la comédie. Sa supériorit
se, & tous les biens de son oncle78. Regnard est heureux que les gens sensés ne jugent plus les Auteurs d’après leurs o
sottise, & nous sommes les sots. C’est un vilain abus, & les gens de Police Nous devroient bien régler une telle in
Rapporteurs, Juges, & leurs Clercs ! Il n’y a pas un de tous ces gens -là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de
rez ébahi que vos Juges auront été sollicités contre vous, ou par des gens dévots, ou par des femmes qu’ils aimeront. Hé ! M
oue à son gré De ce qu’ont les mortels de plus saint & sacré. Ces gens qui, par une ame à l’intérêt soumise, Font de dév
mp; dignités A prix de faux clins d’yeux & d’élans affectés : Ces gens , dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Pa
64 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
pourtant quelque chose. Pour celle de la naissance, qu’est-ce que nos gens auront inventé ? Ou, du moins, sans invention, co
s Corneille un peu trop en « bonhomme ? » Il est spécieux de dire aux gens  : « Vous ne savez pas ce que vous avez perdu à ne
id au XVIIIe siècle ! Faut-il reculer si haut pour la découvrir ? Les gens de ma génération pourraient le croire : pour eux,
rs, dans l’après-midi du dimanche. C’est ici une collection de braves gens , désireux à la fois d’être émus ou amusés et de s
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
aura de passion aussi pure & si tendre. Lucile. Quand on aime les gens , on les traite autrement : On fait de leur person
fait de leur personne un meilleur jugement. Eraste. Quand on aime les gens , on peut, de jalousie, Sur beaucoup d’apparence,
Comme vous. Comme moi ?Sans doute. C’est foiblesse De faire voir aux gens que leur perte nous blesse. Eraste. Mais, cruelle
savoir que par ses soins infatigables & sa complaisance pour les gens de Lettres, a su s’en procurer un exemplaire à la
prie, Les Grecs, les Albanois, avec l’Esclavonie, Et tous ces autres gens dont vous voulez parler ; Eux & mon fils n’on
66 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
qu’agréablement variés et bien suivis Il fut fort en estime même des gens du goût le plus exquis17 ». On peut ajouter aujou
platoniques, ne déplaisait pas non plus à l’hôtel de Rambouillet. Les gens de lettres doivent bien se persuader que la litté
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
la société de Rambouillet. — Ton et langage de la bonne compagnie des gens peints par Corneille, dans sa comédie de Mélite.
eurs, etc. Celle-ci (Mélite) a fait son effet par l’humeur enjouée de gens , d’une condition au-dessus de ceux qu’on voit dan
68 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
qu’il était bon que les comédies fussent mieux composées, et que des gens d’esprit, et même des gens de lettres, s’en mêlas
médies fussent mieux composées, et que des gens d’esprit, et même des gens de lettres, s’en mêlassent », naquit dans une cla
l’esclave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus, et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez
vent accablés de chagrins ; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bo
at lui témoignait beaucoup d’estime. Il n’allait pas, comme certaines gens qui affectaient une sotte et orgueilleuse austéri
Je trouvai autour de lui, dit celui-ci dans ses Mémoires, beaucoup de gens devant lesquels il faisait fort le triste ; il me
uire « l’impression demeurée, dit-il, dans l’esprit de la plupart des gens  », que Sarrasin était mort des suites d’un grand
la domesticité. Mais, plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenés de si loin ? qui les conduira ? J
mais tant de bonté, tant de franchise, tant d’honnêteté que parmi ces gens -là, bien dignes de représenter réellement dans le
, dit-il, son théâtre commença à se trouver continuellement rempli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement q
it inspiré dès son enfance, lui avaient ravi tout moyen de plaire aux gens que n’avait point encore gagnés cette fièvre du m
s facétieuses, Intitulé : Les Précieuses, Ont été si fort visités Par gens de toutes qualités, Qu’on n’en vit jamais tant en
u enfin, puisqu’il faut le prononcer, était autrefois employé par les gens de la meilleure compagnie. La correspondance char
-il, qu’il fallait aller au-devant de ces messieurs qui impriment les gens malgré qu’ils en aient, et donner une copie qui f
t récompensée plus tard. Non content d’avoir pour lui le suffrage des gens de goût et des spectateurs impartiaux, Molière vo
s de salon, et au mécompte que cette taciturnité faisait éprouver aux gens qui l’invitaient par curiosité. « Je me souviens
comme bel esprit, et jamais il ne parut si sot parmi une douzaine de gens à qui elle avait fait fête de lui, et qui le rega
un homme qui voulait l’embrasser. C’était alors une politesse que les gens de cour prodiguaient aux personnes qu’ils connais
rait suivant que Louis XIV sut également bien faire sentir à d’autres gens de sa maison combien leurs dédains envers ce gran
itement prêté l’inabordable fierté d’un grand seigneur qui charge ses gens de distribuer ses aumônes et fait faire antichamb
presque inintelligible. Un sixain du temps peint très fidèlement les gens de cette profession au dix-septième siècle, et l’
ur de la mort, et cet amour démesuré de la vie qui fait découvrir aux gens les mieux portants mille maladies mortelles, enfa
ourds à la vérité ? Aujourd’hui, nous le savons, on trouve encore des gens qui, sans compter de parents dans la Faculté, san
e du charlatanisme. Mais quelle foi ajouter aux conseils imbéciles de gens qui se refusaient encore à croire à la circulatio
il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, e
mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses
e point mêler dans une conversation aussi échauffée, surtout avec des gens qui ne paraissaient pas ménager leur adversaire.
sûr que nous l’aurions fait la nuit comme des désespérés ou comme des gens ivres. Saisissons le moment qui nous fasse le plu
gue maladie et la mort de cette princesse devaient imposer à tous les gens dépendant de la cour, lui fit fermer son théâtre
adémie française, dit : « Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d’esprit lui pardonnent, et que je n’ai garde de
ointe. Mais, frappé des travers sans nombre qu’il remarquait dans les gens de cour, il résolut de les mettre en scène. Pour
aisemblance et du naturel, ce qui est bien quelque chose aux yeux des gens dont l’imagination n’est pas assez facile aux ill
drais bien savoir, dit-il en sortant au prince de Condé, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie du Tart
tion ; ce n’est pas un sentiment particulier, c’est celui de tous les gens de bien ; et il ne doit pas trouver mauvais que l
tinage… ; et, voyant qu’il choquait toute la religion et que tous les gens de bien lui seraient contraires, il a composé son
re de pudeur, ne lui serait-il pas fâcheux d’être en butte à tous les gens de bien, de passer pour un libertin dans l’esprit
bien de son État, et où notre principal soin est d’exhorter tous les gens de bien de notre diocèse à faire des prières cont
consolables de sa perte, et qui se jetèrent en pleurant aux pieds des gens d’Église pour en obtenir une sépulture refusée à
utrement. Mais il faut que je parle à une foule de peuple et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma troupe : ces gens-là ne
ule de peuple et à peu de gens d’esprit pour soutenir ma troupe : ces gens -là ne s’accommoderaient nullement d’une élévation
21 février. Ce dernier jour, quand la nuit fut venue, des milliers de gens du peuple se réunirent devant la maison de Molièr
nts de la cour ? ces suivants inutiles ; ces incommodes assidus ; ces gens qui, pour services, ne peuvent compter que des im
. Si la profession de comédien ne l’avait pas destitué de l’estime de gens distingués par leur rang et leur esprit, si le gr
onne heure, et que tout Paris y doit être, parce que toutes sortes de gens , grands et petits, mariés et non mariés, sont int
ichée sous le nom de Boursault. Mais, à vous dire le secret, bien des gens ont mis la main à cet ouvrage, et l’on en doit co
Molière, qui n’épargnait rien, n’a pas lancé un seul trait contre les gens de finance. On dit que Molière et les auteurs com
teurs comiques du temps eurent là-dessus les ordres de Colbert. » Les gens de finance et les traitants, qui avaient eu si be
nde si ce ne fut pas pour cette publication qui avait pu mettre « les gens de bien » en mauvaise humeur. Ce qu’il y a de cer
69 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
e Montespan elle-même s’entendît mieux que Célimène à faire subir aux gens cette sorte d’exécution militaire. Quelle verve,
quelques-uns essayent de singer les grands seigneurs, il attriste les gens sensés plus qu’il ne les éblouit ; ils sentent tr
, auraient besoin de méditer et de pratiquer : Moi, je suis pour les gens qui disent leur pensée37. Pourquoi faut-il qu’el
ue je suis soutenu par des auteurs graves autant qu’aimables, non pas gens de roture, mais personnes de qualité. Madame de S
st d’une condition médiocre de la ville, ne lui faites point voir des gens de la cour : ce commerce ne servirait qu’à lui fa
trop bourgeois, Chrysale n’est pourtant point un sot ; il estime les gens pour ce qu’ils valent, non pour ce qu’ils ont. II
est armé de griffes et de dents Et veut au moindre mot dévisager les gens . Me préserve le ciel d’une telle sagesse !38 La
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
prits étaient alors pressés, que s’ouvrait l’hôtel de Rambouillet aux gens de la cour ennemis des scandales, aux gens du mon
our ennemis des scandales, aux gens du monde poli de la capitale, aux gens de lettres de profession, aux esprits cultivés de
si donné des noms du Parnasse aux femmes qu’ils ont chantées. Peu de gens ignorent le mérite des écrivains qui formèrent la
71 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
uand je le vois, par ses boutades, servir de risée à tout un salon de gens raffinés qui ne le valent pas130 ; je ris, quand
ui ne veut pas connaître cette forme délicate de la charité parmi les gens de bonne compagnie, la politesse ; et qui, pour u
Molière a frappé avec non moins d’autorité sur l’habitude qu’ont les gens riches ou inoccupés, de médire sans cesse du proc
t importuns à force de civilités, et s’obstinent à rendre service aux gens malgré eux177 ; ni la sotte vanité de rougir de S
72 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
trouve une famille. Peut-on donner le nom de famille à la réunion des gens , honnêtes d’ailleurs, qu’entreprend de tromper et
anarelle 664. Que peut-on trouver dans toutes ces maisons-là, que des gens forcés de vivre en commun par la loi et l’usage,
pères de Molière sont tous objets de moquerie ou de mépris, mais les gens qui ne sont pas pères ont par contraste toutes le
a fille, lui demande s’il est gentilhomme : Monsieur, la plupart des gens , sur cette question, n’hésitent pas beaucoup ; on
73 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ère de personnage qu’un valet de chambre du roi, dans un temps où des gens de race, des gens de qualité, n’hésitaient pas, p
qu’un valet de chambre du roi, dans un temps où des gens de race, des gens de qualité, n’hésitaient pas, pour prendre pied à
mblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. »Aussi bien a-t-il peint les « g
reconnaître les gens de votre siècle. »Aussi bien a-t-il peint les «  gens de son siècle », comme ils n’ont jamais été peint
qu’il fait des comédies de caractères  : or, dans la réalité, peu de gens ont un caractère, et tous en ont un commencement.
vec quelle sympathie ne les a-t-ils pas toujours traités ! Voilà ses gens , voilà comme il faut en user. Tels qu’ils sont,
ur règle n’était que cette clause, fais ce que voudras ». C’est que «  gens bien nés, bien instruits ont par nature un instin
un vieillard, comme il semble qu’on se le représente, et beaucoup de gens se croient jeunes à son âge. Ce qu’il a contre lu
st pas moins inattaquable, qu’est-ce à dire, sinon que, par nature, «  gens libères… ont un aiguillon qui les pousse à faits
orts, Et, sur moins que cela, le poids d’une cabale Embarrasse les gens dans un fâcheux dédale. (Tartufe, V, III.) Mais
74 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ne bague, etc ; et toute l’intrigue roule sur le chagrin que tous ces gens -là causent au véritable Amphitrion pour les dette
e Pièce est une peinture naïve des ridicules de la Province. Bien des gens de goût se récrièrent contre elle ; mais le peupl
Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ! De la plupart des gens c’est la démangeaison ; Et, sans vous embrasser d
préaux à Molière, sur la Comédie de L’École des femmes, que plusieurs gens frondaient. En vain mille jaloux esprits, Molièr
t faits et qui servent de Prologue. Tome I, p. 335-336 Bien des gens ont cru que Chapelle*, Auteur du Voyage de Bachau
oppe, Je ne reconnais plus l’Auteur du Misanthrope.73 En effet, les gens de goût se récrièrent contre cette Comédie ; mais
L’Apothicaire s’irrite, et lui dit toutes les impertinences dont les gens de sa sorte sont capables. À la première représen
; ils allèrent en troupe à la Comédie, et attaquèrent brusquement les gens qui gardaient les portes. Le Portier se défendit
ent toute la Troupe pour lui faire éprouver le même traitement qu’aux gens qui avaient voulu soutenir la porte ; mais Béjart
édie qui a fait beaucoup de bruit, et a été longtemps persécutée. Les gens qu’elle joue, ont bien fait voir qu’ils étaient p
ie pour le Public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et examinée par des gens capables d’en faire un juste discernement, ajouta
butte aux Tartuffes ; il avait encore pour ennemis beaucoup d’Orgons, gens simples et faciles à séduire. Les vrais dévots ét
sortant, dit au grand Condé* : « Je voudrais bien savait pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la Comédie de Moli
348 Quoique Molière fût très agréable en conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie,
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
bruit avec son tambour, si son petit chien Brusquet mord toujours les gens aux jambes, que le benin créancier n’a ni le temp
ui dansent & qui chantent. Le valet de Don Juan se mêle parmi les gens de la noce. Don Juan vient, voit la mariée, la tr
prenne sa place. Il s’excuse, en disant qu’il ne mange point avec des gens d’un autre monde & des convives de pierre. On
ce. Ils sortent. Carino se félicite de leur départ, il n’aime pas les gens de la ville, qui, pour la plupart, méprisent les
e, mais tous se ressemblent par le fond. 29. Il est question ici des gens de goût, & non de la populace, qu’un Auteur n
76 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
dit-il, la suite des Ouvrages de cet Auteur, qui touchent le plus les Gens de lettres ». Je n’ai pas écrit seulement pour ce
ne la peine d’aller dans ce village, il y trouvera encore de vieilles gens qui en ont été les témoins ; et qui lui diront qu
e Chapelle, et avec un quatrième dont le nom ne mourra point chez les gens de plaisir. « Je rencontre encore, dit l’Auteur
eux choses qui ne peuvent se mettre dans une même balance que par des gens qui n’ont aucun sentiment de Religion ; mais cepe
ous moments de se convertir l’un pour l’autre. Combien voyons-nous de gens qui s’aiment, et qui se grondent continuellement.
77 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
t naturel, et ce qui doit encore recommander davantage sa mémoire aux gens de lettres, peu d’hommes leur ont fait plus d’hon
uses. Si l’on n’était convaincu par des exemples très-récents que des gens qui impriment journellement savent pas même de qu
iome de joueur qu’on a tant répété, et qui souvent même est celui des gens qui ne jouent pas, Rien ne porte malheur comme p
i, et débute par lui proposer des leçons d’escroquerie. Ces sortes de gens connaissent mieux leur monde ; mais la scène est
-même. Après le Joueur, il faut placer le Légataire : il y a même des gens d’esprit et de goût qui préfèrent cette dernière
78 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
la domesticité : mais plus que tout cela, que deviendront ces pauvres gens que j’ai amenez de si loin ? qui les conduira ? I
. Moliere étoit bien dédommagé de certains airs de dedain de quelques gens grossiers & sans merite, par l’estime & l
noit une bonne table, où les Chapelles, les Fourcrois & plusieurs gens d’esprit & bons convives étoient bien venus.
79 (1900) Molière pp. -283
la promenade, la bonne chère et fréquente je ne sais quelle sorte de gens  ! Ah ! pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! I
attendant, il est comédien de campagne ! Peut-être y a-t-il bien des gens parmi vous, messieurs, qui ont habité pendant tou
uit mille âmes ! Vous y avez vu peut-être quelques-uns de ces pauvres gens qui sur le théâtre sont Agamemnon, le roi des roi
onge que pendant tout ce temps-là il y eut à côté de cette troupe des gens tels que d’Assoucy, l’homme le plus mal famé de s
evant ce poètereau, qu’elle arrive de Paris, où elle a causé avec des gens illustres, de grande renommée et de grand génie,
t de l’Armagnac. Ce n’est pas trop que tous ces succès littéraires de gens incapables, succès qui venaient au fond de son âm
ient pu en faire. Assurément ces auteurs de l’ancienne France étaient gens bien singuliers ; si on les pillait pour faire mi
jours dans la Gazette des tribunaux ces histoires incroyables, où des gens qu’on connaît, qu’on a toujours jugés des plus ho
ositaires les plus fidèles, ils deviennent tout à coup de malhonnêtes gens , des voleurs, des infâmes, parce qu’un candidat a
omme fait Sosie, et sur le cœur qui …… est digne de blâme Contre les gens qui n’en ont pas. Ou bien encore des maximes mor
recommandés par lui. Il est probable qu’à ce premier trait, certaines gens commencèrent à dresser l’oreille. Ces personnes-l
t ce qu’a voulu dire et ce qu’a dit Molière, quand il parle de : Ces gens qui, par une âme à l’intérêt soumise, Font de dév
it et dignités Au prix de faux clins d’yeux et d’élans affectés ; Ces gens , dis-je, qu’on voit d’une ardeur non commune Par
raine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur
qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cela d’être en crédit parmi les gens  ; et quelque baissement de tête, un soupir mortif
bres ? LE PAUVRE De prier le ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien qui me donnent quelque chose. DOM JUAN Il
ie, la race, le milieu et le moment, je ne vois pas pourquoi tous les gens très instruits de ce temps, tous les grands écriv
édecins, vous-mêmes, prenez garde à vous ! Je sais bien que vous êtes gens d’esprit, qui avez reçu une bonne éducation ; vou
ont chez un très grand génie d’autres effets que chez les sots ou les gens d’esprit ; ces passions produisent chez un Molièr
Il a le don de plaire : cela n’est que trop sûr au gré de beaucoup de gens . Plaît-il toutefois avec raison ? Faut-il perdre
ois ou quatre mille ans, une alliance durable avec la Fortune que les gens d’esprit appellent aveugle, probablement, je supp
s’estiment assez solennellement pour réussir. Il manque beaucoup aux gens d’esprit, et ils n’ignorent pas ce qui leur manqu
80 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
e dans le Roman Comique, le baron nous faisait manger à sa table; ses gens nous servaient avec empressement, et nous disaien
ilité qu’il faut pour servir chez les grands. D’ailleurs, ces pauvres gens que j’ai amenés si loin, que deviendraient-ils ?
; mais c’était encore chose nouvelle. En effet, « j’ai oui dire à des gens âgés,raconte Perrault, qu’ils avaient vu le théât
e à la comédie dont le sujet est un homme arrêté par toutes sortes de gens , sur le point d’aller à une assignation amoureuse
t. La maison de Molière, son théâtre surtout, ouvert à cent sortes de gens , l’exposèrent, dès qu’elle fut mariée, à la lâche
cocu ? Il s’en va prendre conseil de deux philosophes. Les pauvres gens , hélas ! sont bien en état de l’entendre ! Il tro
humeurs pu-tri-des, te-na-ces, con-glu-ti-neu-ses, etc. Les pauvres gens  ! que de raisonnements ! que de science perdue là
croyait rêver, lui qui avait été toujours si durement traité par les gens au milieu desquels il avait vécu jusqu’alors. Mai
n jeune homme né avec d’aussi belles qualités, perdu aux mains de ces gens . Il voyait en lui poindre un grand comédien, et i
noyer. » On applaudit, on trépigne, on se lève, on court, voilà nos gens dans l’eau. Baron, éperdu, monte éveiller Molière
jusque dans la manière dont elle s’exécute. Est-ce la nuit comme des gens sans cœur ou désespérés, que se doivent noyer des
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
ait été calcinée et fendue par le feu. Lors qu’Armande fut morte, des gens soigneux la retirèrent, et l’on ne sut plus où re
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ville d’une maniere douce & tranquille, qu’il a pris le parti des gens qui aiment le repos & qui font consister le b
ême Il prend, pour mon honneur, un intérêt extrême : Il m’avertit des gens qui lui font les yeux doux, Et plus que moi six f
rtain valet, nommé Mascarille, qui passe, au sentiment de beaucoup de gens , pour une maniere de bel esprit ; car il n’y a ri
il a rêvé, C’est qu’en fait d’aventure, il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
Théologiens39 par leurs mysteres, les Avocats par leurs chicanes, les gens d’Etat par leurs intrigues. Que dis-je ? cette ra
nfariné ? Plus il a la tête couverte de poudre, plus il ressemble aux gens du bel air. Un Paysan dans cet habit peut se cond
oient si sales qu’elles ne sont pas faites pour être vues, celles des gens au-dessus de lui ne sont guere plus propres que l
Ne soupçonnant aucunement sa femme. Gulphar les donne en présence des gens  : Voilà, dit-il, deux cents écus comptants, Qu’à
83 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ort mal accueillis par les hôteliers de Bethléem : « C’est logis pour gens de cheval, leur disent-ils, et non pas pour gens
: « C’est logis pour gens de cheval, leur disent-ils, et non pas pour gens si méchants. Aller loger emmy les champs, et vuid
t dissolu, sot glorieux, sot corrompu, sot trompeur, qui représentent gens d’église, gens de guerre, gens de justice et marc
glorieux, sot corrompu, sot trompeur, qui représentent gens d’église, gens de guerre, gens de justice et marchands, puis sot
rrompu, sot trompeur, qui représentent gens d’église, gens de guerre, gens de justice et marchands, puis sot ignorant et sot
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
cene, chaque situation & l’ensemble produisoient sur l’esprit des gens de lettres auprès de qui j’avois soin de me place
l conduit le poëte à ce degré si rare, & qui fait les délices des gens de goût. Quel homme fut jamais doué d’un génie pl
, tous les égards que les hommes bien nés, & particuliérement les gens de lettres, se doivent ; le public décidera. Je l
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
apparence. Depuis aux bons Sergents j’ai porté révérence, Comme à des gens d’honneur par qui le Ciel voulut Que je receusse
la chere, ai-je dit, la dose est trop peu forte Pour oser y prier des gens de votre sorte. Non, m’a-t-il répondu, je suis sa
uoi plutôt ce Dieu que Thémis. Chez Regnier, des créanciers & des gens de Justice enlevent l’importun & le conduisen
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
un frere & perdre son honneur, N’est pas perte pareille entre les gens de cœur. Ma générosité surpasse donc la tienne, D
e indignité ! Scene XVI. MADAME MURER, LE BARON, SIR CHARLES, LES GENS ARMÉS. Mad. Murer. Sir Charles !... C’est le Cie
ommes quittes. Les moyens qu’on emploie contre vous sont indignes des gens de notre état. Voilà votre épée ; c’est désormais
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
; Licidas Peuvent bien faire voir qu’on a quelques appas. Ariste. Ces gens vous aiment ? Bélise. Ces gens vous aiment ?Oui,
r qu’on a quelques appas. Ariste. Ces gens vous aiment ? Bélise. Ces gens vous aiment ?Oui, de toute leur puissance. Ariste
88 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
èces contre lui, et il en fit contre eux. Je ne connais guère que les gens de lettres à qui l’on a recommandé expressément d
ait un crime de 1’insensibilité. Il faut absolument qu’on regarde les gens de lettres comme les premiers des hommes ou comme
89 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
btenu un succès de circonstance. Sosie dit quelque part : Combien de gens vous font des récits de bataille                 
y aura des égoïstes après tout comme avant, de même qu’il y aura des gens qui ne laisseront pas, après ces analyses chimiqu
udeur de ces grands mots, qui ne signifient rien. C’est moraliser les gens que de les tirer pour quelques heures des préoccu
style de théâtre est celui qui passe par-dessus la rampe. Il est des gens , dit La Bruyère, qui écrivent proprement et ennuy
collaborateur, et que vous imputez à crime à Molière, mais que nous, gens de théâtre, nous trouvons admirables… Eh oui ! el
us en prie, vous verrez si je me trompe ! — oui, tous les hommes, les gens instruits comme les illettrés, ont l’habitude de
lque sorte tomber le morceau à plat : Je n’aime point céans tous vos gens à latin, Et principalement ce monsieur Trissotin 
note, elle en fait plusieurs, » ce qui paraissait étonner beaucoup de gens . M. Camille Saint-Saëns cherche la raison de cett
s, et vous prenez pour un instant les façons de voir et de sentir des gens du seizième siècle. Eh bien ! il faut profiter de
est peut-être dupe d’une surprise. C’était ici la sécurité joyeuse de gens de goût qui baignent leur esprit dans une œuvre é
ersonnage et ce qu’il veut paraître. Deux valets se sont travestis en gens du bel air ; le contraste de leur vulgarité natur
lque moyen ingénieux de se retirer, sans même avoir laissé croire aux gens qu’on s’est aperçu de la gêne où ils se trouvaien
bécile qui avait eu des visées plus hautes que son état. Nous autres, gens de 1873, nous sommes moins touchés qu’on ne l’éta
si elle m’était personnelle ; mais je l’ai vue partagée par bien des gens , et depuis tantôt treize années que je vois L’Ava
Je défie qui que ce soit au monde (sauf Weiss, bien entendu, mais les gens d’un goût particulièrement délicat sont terribles
e ou de sottise. Eh non ! ce ne sont pas des idiots ni de malhonnêtes gens . Mais ils ne voient point ce qui crève les yeux d
isonner, s’y prend avec lui comme on fait dans le monde avec tous les gens entêtés d’un homme ou d’une idée : — Mais, voyons
du tout ; elle se répète sans cesse dans le monde. Il est bien peu de gens à qui il ne soit arrivé de laisser ainsi traîner,
, sous ces imaginations fantasques, il y a un fond de vérité : que de gens ont la cervelle ainsi faite qu’ils sacrifient à u
à ces certains savants ; Mais on n’en convient pas chez ces certaines gens . La fureur va éclater, et la scène sera finie ;
sans esprit, ennuyeux ! de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens … Vous m’avez reproché de presque danser avec ma f
e ? On ne saurait trop le dire. Elle est gaie, voilà tout. Il y a des gens d’infiniment d’esprit qui ne sont point gais. Tou
e fatiguait pas. La guerre me ferait d’ailleurs assez d’envie, Si des gens bien versés en l’art d’astrologie Ne m’avaient as
    (Le Légataire, II, vii.) Des Précieuses :                     Les gens d’esprit n’ont point besoin de précepteur.       
ispin, les Mascarille de Molière et de Regnard sont ordinairement des gens de sac et de corde. Chez lui, les valets sont plu
les illettrés qui parlent la langue la plus simple. Au contraire, les gens les moins instruits, surtout s’ils se mettent en
on ou des délicatesses de galanteries non encore aperçues. Il y a des gens qui sont, comme M. Jourdain, très naturellement v
être amoureux — et qui pis est — aimé de Sylvia ne fût pas venue aux gens du dix-huitième siècle. Mettez le cœur de Jean-Ja
n arrivai à celles où Chamfort parle de la facilité avec laquelle les gens médiocres arrivent aux plus hauts emplois. Permet
esprit : « Que trouve un jeune homme, en entrant dans le monde ? Des gens qui veulent le protéger, prétendre l’honorer, le
qu’on le protège, qu’on le veut gouverner ; s’il est l’instrument des gens qui s’en emparent, on le trouve charmant, et c’es
ces des mères, et les protestations des buveurs, et les promesses des gens en place, et le dernier mot de nos marchands ; ce
moins. C’est que le plaisir de voir frapper à coups redoublés sur des gens que l’on détestait était si vif alors, qu’il tena
mot de Partisan ou de Traitant ne nous rappelle plus rien ; nombre de gens même ignorent le sens de ces deux mots. Il faut s
ni pis que la plupart de ses voisins. Il est difficile de trouver des gens plus instruits, plus laborieux, d’une vie plus di
nt que des visites sérieuses, un mari et une femme qui s’aiment ; des gens extraordinaires. Enfin, c’était une maison triste
ode fameuse, et dont tout le monde a entendu parler, bien que peu de gens l’aient lue, l’Ode à Priape ; quelques plaisanter
et de présenter eux-mêmes bon visage d’hôtes. Encore aujourd’hui, les gens du bourg, le quartier populeux de Dijon, définiss
t dans l’opinion de ses contemporains, qui étaient pourtant, avec les gens d’esprit, assez coulants sur l’article. Mais la t
e et un maintien grave qu’un cœur noble et un esprit généreux. Que de gens de lettres ont joui de l’estime publique, qui n’a
geuse, et tâchent par suite d’imiter son jargon. Mais les autres, les gens sérieux, comme Ariste, les bons bourgeois, un peu
sitôt Cléon part : La parenté m’excède, et ces liens, ces chaînes De gens dont on partage ou les torts et les peines, Tout
e dissimuler que la représentation d’hier soir a été froide. Bien des gens ont mis sur le compte de la chaleur, qui était in
90 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
l’esclave de leur fantaisie. Le reste du monde nous regarde comme des gens perdus et nous méprise. Ainsi, monsieur, quittez
uvent accablés de chagrins; à souffrir la rusticité de la plupart des gens avec qui nous avons à vivre, et à captiver les bo
il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, e
mais, pour moi, je crois qu’il n’y a qu’une sorte d’amour, et que les gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses
la confusion que ce grand monde apporte, 11 y vient de tous lieux des gens de toute sorte, Et dans toute la France il est fo
e ne sais point les règles de l’art. DORANTE. Vous êtes de plaisantes gens avec vos règles dont vous embarrassez les ignoran
es fantaisies du poète. C’était bon du temps de Racine et de Boileau, gens de mérite, sans doute, mais qui n’entendaient rie
raine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choque un se les attire tous sur
qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cela d’être en crédit parmi les gens ; et quelque baissement de tête, un soupir mortifi
, disait le roi après avoir vu jouer Scaramouche ermite, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la comédie de Moli
souvent un point de conduite de ne le pas laisser inutile; il y a des gens , selon lui, qu’on est obligé en conscience de déc
es gens, selon lui, qu’on est obligé en conscience de décrier, et ces gens sont ceux qu’il n’aime point, à qui il veut nuire
Des amants que je fais me rendez-vous coupable ? Puis-je empêcher les gens de me trouver aimable ? Et lorsque pour me voir i
nt rien des ouvrages du temps, Il se met au-dessus de tous les autres gens . Aux conversations même il trouve à reprendre; Ce
joue une malheureuse Hélène, Aristoclée, qui, tirée d’un côté par les gens de Straton, un amant très violent, de l’autre par
iscorde dans sa famille, qui s’est divisée en deux camps, le camp des gens simples et celui des savants ou plutôt des savant
ieux être au rang des ignorants Que de me voir savant comme certaines gens . TRISSOTIN. Pour moi, je ne tiens pas, quelque ef
M. Trissotin qu’il n’est en effet pas beau de vouloir contraindre les gens . Il se retire au grand scandale de Philaminte, et
citer les auteurs Et clouer de l’esprit à leurs moindres propos; ces gens enfin, dont Tartuffe est le modèle, Ces gens, di
rs moindres propos; ces gens enfin, dont Tartuffe est le modèle, Ces gens , dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Pa
. Les portraits de Saint-Simon sont ressemblants, à cela près que les gens y ont plus de vie qu’ils n’en avaient dans la réa
l’esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens , Et régler la dépense avec économie, Doit être so
91 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
et un cochon, une chèvre et une vache. Je ne suis pas surpris que ces gens grossiers ne s’aperçoivent point de la différence
érité, Aussi grande quasi que Thèbe. La rivière est comme là. Ici nos gens se campèrent ; Et l’espace que voilà, Nos ennemis
, pensant nous tailler des croupières, Firent trois pelotons de leurs gens à cheval ; Mais leur chaleur par nous fut bientôt
ec un applaudissement général, dit Ménage, et il est probable que les gens d’esprit de l’ancien hôtel Rambouillet applaudire
t pas l’hôtel de Rambouillet. Les souverains absolus n’aiment pas les gens d’esprit indépendants. Naguère le cardinal de Ric
écessaire de lui ôter sa soutane. Molière avait observé que certaines gens , laïques, sans caractère, sans autorité, sous omb
ités passées… À moins qu’il ne soit persuadé qu’il y va de la vie des gens , il ne leur gardera pas le secret449. » En 1666,
on en voit à toutes les époques, qui, au lieu d’avoir l’œil sur leurs gens , de former aux bonnes mœurs l’esprit de leurs enf
e l’insultant mépris avec lequel Clitandre, homme de cour, traite les gens de lettres, ces « gredins qui, pour être imprimés
Fougerais dit que c’est un abcès du mésentère… Ne voilà pas d’habiles gens  ! » Guénaut eut le dessus, et, à l’aide de sa pan
92 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
à n’en pas douter, la collaboration ou tout au moins les conseils de gens de profession. Le serment du récipiendaire n’est
it ni aussi nouvelle ni aussi surprenante qu’elle le parut h bien des gens . Elle se rapprochait beaucoup de celle de Fénelon
, à mon sens, un bienfait public que de faire aimer Molière à plus de gens . » Goethe a écrit quelque chose d’analogue, lui q
réanciers de votre défunt mari, s’ils éventent la supercherie (et les gens qui perdent ont le nez fin), se feront une arme d
la Guérin. Qu’est-ce au juste que cette affaire Guichard dont tant de gens ont parlé sans la connaître ? On sait vaguement q
s procédés de l’Inquisition, ne se croyait pas obligée de révéler aux gens les motifs de leur incarcération : on dut croire
y inscrit : « La femme de Molière, entretenue à diverses fois par des gens de qualité et séparée de son mari. »Ces derniers
ui ressemblait tellement à Mme Molière que, même de près, beaucoup de gens s’y trompaient. Abusé par cette extraordinaire re
le Misanthrope est la seule de ses pièces où il ait mis en scène des gens de cour : partout ailleurs il ne s’est attaqué qu
de philanthropie ; il ne se croit pas obligé de rompre en visière aux gens pour des vers bons ou mauvais ; il connaît assez
t le même journal enfin qui avait eu la primeur d’un livre auquel les gens compétents ont bien voulu accorder quelque valeur
atoires de Jean-Baptiste Lulli et de Sébastien Aubry, à Messieurs les gens tenans le siège présidial en la chambre criminell
93 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
âtre ; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualité : les autres n’ont joué dans la comédi
noblesse, qui ont toujours quelque poésie de leur façon à montrer aux gens . Voilà, dit M. Bayle4, les désordres dont les com
94 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
Dancourt, Brueis et Palaprat ? La Vieille Thalie. Ah, dieux ! Quels gens grossiers ! Qu’ils sont loin de Dorat ! Quelle ho
le désert ; le Légataire, les Étourdis, les Héritiers, dédaignés des gens du bon ton ; mais la Coquette corrigée, le Jaloux
95 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ettes ! tel fut le cri de ralliement de tous les huissiers, recors et gens d’armes de Paris. Les marionnettes furent mises h
ng de Robert Macaire. Fortes fortuna adjuvat ! « La Fortune aime les gens de cœur. » Si vous avez aimé Baptiste aîné, vous
l’abîme des petites Maisons. Singulier accident, quand il frappe ces gens heureux qui vivent de l’esprit des autres, et qui
ate, sur les grandes routes et dans le Café des Comédiens. Ces braves gens ont gardé la mémoire de Rosambeau ; de cette vie
ls ont appris par cœur, en suçant le lait de leur nourrice. — Pauvres gens , braves gens, que rien n’abat, que rien ne décour
par cœur, en suçant le lait de leur nourrice. — Pauvres gens, braves gens , que rien n’abat, que rien ne décourage. Ils sont
pour une grande nation comme est la nôtre, de payer beaucoup trop les gens qui l’amusent, sauf à ne rien donner à ceux qui l
Éraste serre le bras de Lucile à la faire crier. Certainement si les gens du parterre pouvaient, la plupart du temps, enten
r. Elles auraient cru voler le public en vivant de la vie des petites gens  ; d’ailleurs, en ce temps-là, elles avaient le gr
he, un menteur, un vil coquin qui vous égorge par derrière… un de ces gens dont il est dit — lâche avéré, sot aux trois quar
lades du bon docteur Blanche ; il était le premier à taire le nom des gens qu’il avait sauvés ; il cachait le nom de ceux qu
regard brillant d’ironie et d’intelligence, les phases diverses de ce gens qui se louent jusqu’à l’adoration, et qui se déch
Amphitryon a ce grand privilège de rendre très heureux les quelques gens d’esprit qui ne manquent pas ces bonnes occasions
nce et de consolation aux poètes malheureux de la Rome impériale, aux gens d’esprit sans manteau et sans dîner, à notre ami
rît à son service, Parménon était un grand tavernier, vivant avec des gens de toute sorte de mauvais commerce, effronté coqu
été honni dans toutes les petites maisons de Rome, car ces sortes de gens sont dangereux ! s’écrie Dorcas la soubrette. Ain
héâtre français ne s’accommode guère de ces traductions fidèles ; les gens sensés, les esprits sages et prudents ne peuvent
oité la comédie des anciens. Vouloir aller plus loin que les maîtres, gens hardis de toute la hardiesse que donnait le génie
; sans esprit, ennuyeux, de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens et grondant jour et nuit servantes et valets. » C
— « Que me font les Espagnols, les Belles et les Grecs ? Si tous ces gens -là eussent été de la même humeur que moi-même, au
is cependant qui fut bien surpris, dans ce siècle où vivaient tant de gens graves et bien posés, esclaves du devoir, passés
es censeurs des écarts même les plus innocents ? Certes ce furent ces gens -là qui restèrent bien surpris, quand Regnard, ce
Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en comédies ! Singulières gens qui ne conviendront pas que le théâtre ne corrige
 : Vit-on rien de pareil ? Quelle indiscrétion ! Mais qu’attendre de gens sans éducation ? Voyez la force des habitudes vi
u moins tant qu’il est chez elle, à peu près sur le même pied que les gens à ses gages, n’a pas d’autre soin que d’écrire à
tout simplement la colère d’une maîtresse de maison qui paie bien ses gens , et qui est mal servie. Pas un mot du cœur, pas u
 ! — Il ne sait pas que le salon, dans lequel il parle, est rempli de gens qui l’écoutent ; il ne devine pas la rage étouffé
illes ; des appointements à la portée de tous les entrepreneurs ; des gens qui riaient toujours, véritables enfants de ce bo
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
me qui n’agit que par ses émissaires, Et n’ose se montrer que par ses gens d’affaires ; Qui, lorsqu’on le croit mort, revien
je viens, inconnu, déguisé,  Et souvent fort dépaysé. J’envisage les gens , je lâche une équivoque, Sur quoi l’on m’en ripos
ous ! Tout d’un temps Je tombe aux pieds, ou bien je saute au cou des gens .  Maugrebleu des reconnoissances ! Je ne veux plu
97 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ale comme M. Jourdain fait de la prose23. Mais, de même que certaines gens font de fort belle prose sans y songer, certains
re : « On peut dire qu’elles furentd’une grande utilité pour bien des gens . » — De Cailhava, De l’Art de la Comédie, liv. II
surnom à son ami. 30. « Un autre défaut de Molière, que beaucoup de gens d’esprit lui pardonnent et que je ne puis lui par
98 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
on ne peut être assez louée, et qui ne peuvent être imitées. Bien des gens font des applications de cette comédie, et une qu
aminer autre chose, et sans s’arrêter à la critique de la plupart des gens qui croient qu’il est d’un bel esprit de trouver
personnage de Trissotin, a donné lieu aux applications 1. « Bien des gens ont cru que ce fut plutôt la querelle qu’eut M. M
l’apothicaire s’irrite, et lui dit toutes les impertinences dont les gens de sa sorte sont capables. La première fois que c
ment, disait-on, était sec, peu intéressant, et ne convenait qu’à des gens de lettres. “Que m’importe, s’écriait M. le marqu
ée 1672. [*]. [Note marginale] Mémoires pour servir à l’histoire des gens de lettres, par le P. Nicéron, t. XXIV, p. 225 et
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
— exposées à la curiosité publique et aux quolibets des marquis. Ces gens -là passent leur vie à se chercher sans se rencont
de ; où l’on voyait, c’est toujours La Bruyère qui parle ainsi, « des gens enivrés et comme ensorcelés de la faveur, dégoutt
bonne chère. Aujourd’hui comme autrefois, nous ne manquons pas de ces gens à qui la fortune tient lieu de politesse et de mé
es se mêler d’amour, je suis tenté de m’écrier, de quoi se mêlent ces gens -là ? Est-ce que le jeu, l’ambition, la fortune, l
nes, parce que nul ne s’amuse à compter leurs cheveux blancs. Que ces gens -là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivant
n où nous l’avons laissée. » Ah ! les imprudents, les insensés et les gens à courte vue ! Ils n’ont jamais pu se réunir, et
phine. Afin que leur joie eût un long souvenir dans l’âme des pauvres gens , le roi et la reine avaient constitué une pension
100
as lui tout seul qui blâme ces visites. « Tout ce tracas qui suit les gens que vous hantez, « Ces carrosses sans cesse à la
ni Orgon ni Tartuffe n’étaient de simples gentilshommes, ils étaient gens de cour : c’est à ce titre et non à un autre que
rt exacte dans laquelle nous lisons ceci : « … Il était facile à ses gens et à tout le monde. Il ne sera peut-être pas hors
vince. Quelques-uns même en amenaient plusieurs, et l’on disait : mes gens . Et puis cela donnait bon air au jeune marquis ou
être son propre avocat, il ne se pique ni d’être moins subtil que les gens du métier, ni d’être plus sincère. Il n’a qu’un b
ises pour mille raisons. Qui pourrait souffrir, dans la bouche de ces gens , les phrases suivantes : “mon astre ; beau tison
l nous semble que ce n’est pas son genre. C’est Dorine qui se rit des gens à leur nez. Cléante est homme du monde. Il y a, d
ction pour n’être qu’un hypocrite et pour faire croire à de certaines gens qu’il ne l’est pas. Il y avait pour le traducteur
nt voies de bois dans le cimetière Saint-Joseph, afin que les pauvres gens se pussent réchauffer au feu d’un bûcher qu’on al
ieu de l’été et dans le temps que la Cour, accompagnée d’une foule de gens de qualité, était retenue à Saint-Jean-de-Luz par
main gauche, posée à plat sur le plancher ; son costume est celui des gens de robe longue, membres du Parlement, des Conseil
rite de ses ouvrages et de ses notions, ce qu’elle ôtait au droit des gens du siècle, qui suivent les sens et l’apparence, e
e et ont les mêmes amusements et les mêmes goûts ; quand on ruine les gens mariés, quand on pille le bien des enfants et qua
urais joué ce petit monsieur l’auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. MOLIERE. Vous êtes foll
let des Vrais Moyens de parvenir, dans laquelle sont mis en scène les gens de Cour, pour démontrer aux plus incrédules, que
erre. « La Fortune, second récit. « Douzième et dernière entrée : les Gens de cour. » La description de ce ballet, dans l’é
rd-maire de Londres, pour montrer le mépris qu’on ressentait pour les gens de la Cité. M. Ozell a aussi imprimé une traducti
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