Comédie
française
. — Molière ; examen critique de ses ouvrages. — S
es. — Tentatives de Diderot pour donner une nouvelle forme au théâtre
français
. — Drame sentimental. — Beaumarchais. — Mélodrame
es et de convenances a nécessairement rétréci l’esprit de la tragédie
française
, en revanche le même système appliqué à la comédi
de forme décidée, et de devenir banale dans les détails. Chez les
Français
comme chez les Grecs, la même mesure de vers sert
ammatical, qui gêne le développement des autres branches de la poésie
française
, convient parfaitement à la comédie ; là du moins
dre plus vif et plus élégant. Je me range donc à l’avis des critiques
français
qui mettent la comédie en vers fort au-dessus de
nient résultant.de la construction de leurs théâtres. Les Aristarques
français
, et l’opinion qu’ils ont rendue dominante, ne rec
r à déterminer les traits caractéristiques du fondateur de la comédie
française
, et nous donnerons ensuite un court exposé des tr
, tout en un mot devenait pour lui un sujet de comédie. Les critiques
français
abandonnent sans peine ses pièces empruntées de l
re défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’auteur
français
aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, supposé que
ns ; jamais ces rôles n’ont pu se naturaliser en France. Le caractère
français
, qui se plie à toutes les variations de la mode,
leurs costumes, ils sont maintenant devenus tout à fait surannés. Les
Français
ont peu de goût pour cette exagération volontaire
esprit. Ce n’est pas assurément que je veuille blâmer en cela le goût
français
, ni disputer de la prééminence des genres. Peut-ê
comique fondé sur l’observation, dans lequel les auteurs dramatiques
français
ont surtout montré de la finesse et de l’esprit,
son mérite, quelque saillant qu’il soit, donne le droit aux critiques
français
de l’ériger en génie sans égal, et si cinq ou six
eu de connaissance des chefs-d’œuvre étrangers, a pu faire mettre aux
Français
quelque exagération dans les louanges qu’ils ont
perfection dans un genre plus élevé. Les prétentions des Aristarques
français
pour leur auteur favori, se fondent principalemen
ns par établir, une fois pour toutes, que nous laissons aux critiques
français
à estimer le mérite du style et de la versificati
irconstance lui fasse concevoir aucun soupçon. Pourquoi les critiques
français
attacheraient-ils une haute importance à des règl
re, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne sait pas le
français
, tous cherchent à se faire honneur de ce qu’ils n
e qui dans cette pièce manque de finesse et de goût vient de l’auteur
français
, et contraste avec l’esprit délicat de la poésie
du siècle de Louis XIV, et qui ne manque pas de réputation. La langue
française
a bien fait de s’interdire le ton burlesque : d’a
ire le ton burlesque : d’autres langues peuvent le supporter, mais en
français
, pour peu que l’on cesse de parler et d’écrire av
ard, à qui l’on accorde d’ordinaire le second rang parmi les comiques
français
. Regnard était une espèce d’aventurier, qui, aprè
e monde, se fit poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes
françaises
du théâtre italien, qui florissait encore sous la
écorations et l’introduction de la musique. En général, les critiques
français
se montrent indifférents ou même contraires à tou
ais faire encore ici quelques observations sur l’esprit de la comédie
française
. Si le manque de mouvement et les longues dissert
comédie régulière une influence qui ne peut être méconnue. Les pièces
françaises
de ce dernier genre, lorsqu’elles sont versifiées
ne seraient-ils pas bien plus choqués encore de voir dans les pièces
françaises
des succès brigués par pure vanité auprès de femm
e famille ? Et pourtant, si l’on en croit l’assertion des Aristarques
français
, Le Glorieux, La Métromanie et Le Méchant sont le
rai cette leçon en jetant un coup d’œil sur l’état actuel de la scène
française
. Un genre sérieux, héroïque, et qui devrait même
pace, et que d’ailleurs la nature de la langue et de la versification
françaises
ne se prête pas à cette magnifique abondance, à c
r l’autre. Quinault est resté sans successeurs, et combien les opéras
français
d’aujourd’hui ne sont-ils pas inférieurs aux sien
tours de force des chanteurs et de la difficulté d’accorder la langue
française
avec la composition musicale, pour peu que celle-
ns uniformes qui restent éternellement les mêmes. L’opéra-comique des
Français
, au contraire, quoique la place occupée par la mu
, et où le goût national s’est prononcé décidément contre la tragédie
française
, ce succès, dis-je, ne peut pas être attribué uni
ont échapper le prisonnier. Combien je souhaiterais à la tragédie des
Français
, et même à leur comédie en habit de cour, un peu
nclinations naturelles, il me semble évident que ce qui fait chez les
Français
la base de l’esprit comique, c’est la bonhomie fr
de légers changements. Nous en revenons à nous occuper des écrivains
français
qui ont attaqué le système national sur la ligne
ues est Diderot ; Lessing le nomme le meilleur juge de l’art chez les
Français
, mais je ne saurais me ranger à cet avis. Je ne m
e sa jeunesse, où il cherche à renverser tout le système tragique des
Français
; il est déjà moins violent dans les discours qui
oulait Diderot, était déjà connue en Angleterre. On a même traduit en
français
une des pièces de ce genre, Beverley, sous le tit
Dans l’une et l’autre de ces comédies, on ne voit que des caractères
français
sous un costume espagnol mal observé5, Néanmoins
faire connaître Shakespeare à ses compatriotes, ait soumis aux règles
françaises
quelques-unes des tragédies du poète anglais, ce
jouent un grand rôle. Un homme au fait de la statistique de la scène
française
, a remarqué que depuis plusieurs années, il a par
es monologues sont entrecoupes de musique instrumentale. Un mélodrame
français
est une pièce en prose emphatique, où l’on représ
e guerre6. Tout ce que je viens de dire semble indiquer que le public
français
,* lorsque par hasard il oublie les règles de goût
t dans la tragédie. Il serait difficile de surpasser les bons acteurs
français
, sous le rapport de la grâce et de l’assurance du
égère négligence. Dans la haute comédie, le raffinement de la société
française
assure aux acteurs de cette nation une grande sup
s une représentation idéale, telle que veut être celle de la tragédie
française
, on doit toujours conserver, même au milieu des p
a gravité solennelle, que semble exiger le ton général de la tragédie
française
, à une violence de passion vraiment convulsive, s
qui fasse exception à tout ce que je dis ici. En général, les acteurs
français
considèrent un rôle comme une mosaïque de passage
a inséré, dans les Propylées de Goethe, un morceau sur la déclamation
française
, écrit avec autant de finesse d’observation que d
premier séjour à l’Hôtel de Bourgogne, jeta un vif éclat. La comédie
française
s’en montra plus d’une fois jalouse : les Italien
’en montra plus d’une fois jalouse : les Italiens jouaient des pièces
françaises
; les comédiens français prétendirent qu’ils n’en
jalouse : les Italiens jouaient des pièces françaises ; les comédiens
français
prétendirent qu’ils n’en avaient pas le droit. Le
ifférend. Baron se présenta pour défendre la prétention des comédiens
français
, et Arlequin vint pour soutenir celle des Italien
s, les comédiens italiens jouè- rent presque exclusivement des pièces
françaises
. La comédie des Chinois, de Dufresny et Regnard,
le même. Regnard, qui n’avait pas encore eu de pièce représentée aux
Français
, ne ménageait pas la modestie de ses interprètes.
-elle assez d’esprit pour animer son ouvrage. Mais pour des comédiens
français
, la nature les fait en dormant : elle les forme d
varient leurs ramages suivant leurs différents caprices. LE COMÉDIEN
FRANÇAIS
. Vous des rossignols ? Ma foi ! vous n’êtes tout
soin de siffler tous les jours. Les Italiens parodiaient parfois les
Français
. Ainsi, dans La Lingère du Palais (1682), Arlequi
t plus, comme autrefois, respirer l’air natal, se fit de plus en plus
française
. Elle ne conserva plus de son origine que quelque
En réalité, le théâtre italien de l’Hôtel de Bourgogne est une scène
française
, une scène de genre, comme nous disons aujourd’hu
e presque plus rien de son répertoire national. Ce sont des écrivains
français
qui travaillent pour elle : nous avons déjà cité
ogne : vous y reconnaîtrez immédiatement la tradition de la raillerie
française
, notre génie satirique, à travers les déguisement
ut à l’heure. Ceci est de la bonne comédie, mais de la bonne comédie
française
, entre Molière et Le Sage. Dans une amusante foli
le premier dimanche de septembre : à La Foire de Bezons jouée par les
Français
le 14 août 1695, succède, à l’Hôtel de Bourgogne,
bleau, dont, un mois plus tard, Dancourt essaye vainement, à la scène
française
, de contrebalancer le succès. On voit si nous avi
, par se naturaliser complètement chez nous. Ils étaient devenus plus
Français
que nous-mêmes. Nous en avons donc fini, à propre
s scellés sur toutes les portes, non seulement des rues Mauconseil et
Française
, mais encore sur celles des loges des acteurs, av
dire infusé à la comédie de Molière et par conséquent à notre comédie
française
. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequin Grapigna
es acteurs commencent alors à insérer dans leurs pièces des scènes en
français
, des chansons en français, ce qui amène peu à peu
s à insérer dans leurs pièces des scènes en français, des chansons en
français
, ce qui amène peu à peu une transformation complè
ngulier italien ?), où Dominique-Arlequin chantait plusieurs chansons
françaises
, notamment une chanson à boire commençant ainsi :
nt, un panégyrique de Scaramouche (Fiurelli absent) était prononcé en
français
par le Scaramouche qui le remplaçait, panégyrique
, bien des idées comiques qui, à coup sûr, avaient passé par là scène
française
. Nous avons remarqué précédemment que le Convitat
L’Inavertito de Beltrame avait été la source commune et de la comédie
française
et du canevas italien. Il est vraisemblable, avon
coup sûr, profité de ce qu’il y avait à leur convenance dans la pièce
française
. L’affirmation est encore plus hasardée en ce qui
me temps que la dernière œuvre de Molière était reprise par la troupe
française
. À la fin de cette pièce du Triomphe de la médeci
y furent dénigrés, proscrits, par suite de l’influence de la comédie
française
, avec une rigueur qui ne fut dépassée que par l’A
roi d’installer l’Opéra dans la salle du Palais-Royal. Les comédiens
français
et les comédiens italiens s’établirent rue des Fo
ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680. À cette date, la troupe
française
de la salle Guénégaud fut, par mesure administrat
en possession du théâtre de la rue Mazarine. Les Italiens, à qui les
Français
payèrent une indemnité de 800 livres, allèrent jo
perpétué chez nous sa popularité, de sorte qu’il en est demeuré plus
Français
qu’Italien. 20. — Pierrot. Voici quelle étai
Chapitre VII. Le théâtre
français
contemporain des Gelosi On a vu quelle vive e
e allure avait prise la comédie sur le théâtre des Gelosi. Le théâtre
français
contemporain était bien éloigné d’égaler sous ce
telle aisance et une telle souplesse dans ses évolutions. Nos acteurs
français
représentaient alors les pièces informes d’Antoin
s, qui continuaient d’avoir la faveur populaire. Cette ancienne Farce
française
, d’une composition généralement très simple, à qu
se cachée sous leur exubérante fantaisie. Mais combien, dans la Farce
française
, la satire était déjà plus directe et plus pénétr
s parades comiques qui commençaient à faire la réputation de l’acteur
français
, le faisait appeler quelquefois. Le roi est entou
pas aussi riches en inventions galantes ou burlesques, les comédiens
français
de la rue Mauconseil avaient pourtant leurs verve
ssez coutumiers de ne jouer chose qui vaille. » Telle était la Farce
française
pendant les premières années du dix-septième sièc
ents étaient en présence sur les planches de la rue Mauconseil. L’un,
français
, éprouvait la plus grande difficulté à se débroui
s jours-ci, le 30 mai, en pleine Académie des Inscriptions, un savant
français
, M. Oppert, reprochait à un autre savant français
riptions, un savant français, M. Oppert, reprochait à un autre savant
français
d’attribuer à un Allemand une découverte archéolo
archéologique réalisée par M. Oppert lui-même, il y a quinze ans. Les
Français
sont coutumiers de ces faits d’abnégation inconce
il fait en déclarant que « ce n’est pas lui », mais « M. Moland », un
Français
, qui, le premier, a présumé l’origine italienne d
t état civil de notre langue qui s’intitule le Dictionnaire provençal
français
(tome I, page 915). N’importe ! Je ne me borne pa
ne qu’italienne. Mais c’est là une question que nous débattrons entre
Français
. Revenons. M. H. Fritsche veut que je cite un exe
tradition de famille. III Soit dit entre nous exclusivement, de
Français
à Prussien, M. H. Fritsche, et sans me prévaloir
c’est en vain qu’il se trouve du reste dans le Dictionnaire provençal
français
de l’auteur de ladite Mirèio, sous la forme expre
ritsche, de Stettin (province de Poméranie), ne saurait tolérer qu’un
Français
du Midi soutienne que Sganarelle est un nom origi
cfort, n’est-ce pas ? n’a rien stipulé contre la gratuité de la gaîté
française
!… Au surplus, veuille bien m’excuser, mon brave
s. C’est le tour de l’espagnol ! A quand le chinois ? Et dire que les
Français
, et ils sont nombreux, qui n’ont pas eu le privil
comédie157. — À la base de quelques-unes de leurs œuvres comiques les
Français
ont mis le sérieux du vice, et dans les autres il
s la France est la moins comique et la moins poétique159. — La poésie
française
réduit tout ce qui est grand dans la nature aux p
, ou polie jusqu’à la fadeur. De même que la société russe, la poésie
française
manque d’un tiers-état163. — L’art n’est pas un p
r en soi toute originalité pour se faire une surface unie a donné aux
Français
pour les termes généraux un goût contraire au vra
renouilles, pour le punir de sa morale affadissante167. — La tragédie
française
est non seulement terriblement froide, mais aussi
it au monde, je veux dire la vie raffinée des salons168. — La comédie
française
n’est qu’une épigramme prolongée169. Après le
ose171. Dans cette comédie unique, si je ne me trompe, sur le théâtre
français
, Molière met en scène sa propre personne, et se j
t pasteur. 151. Les Espagnols ont produit plus de comédies que les
Français
et les Italiens ensemble. Il y a souvent deux arl
Donnez donc une unité organique à un volume d’épigrammes ! La poésie
française
n’est qu’une épigramme prolongée. Pour un Françai
ammes ! La poésie française n’est qu’une épigramme prolongée. Pour un
Français
le sens commun, la vraie logique, c’est un bon mo
oupe lorsqu’il se fit connaître comme auteur. La plupart des rhéteurs
français
distinguent trois sortes de comique : le comique
ne seule représentation, il ne devait paraître librement sur la scène
française
que cinq ans plus tard, après d’autres chefs-d’œu
Un critique que nous aimons à citer, parce que de tous les critiques
français
modernes, il est peut-être celui qui a ouvert le
timents, et l’art de plaire supplée à l’art d’aimer. La haute société
française
du commencement du XVIIe siècle donna dans ces éc
t dit déjà, trop peut-être. En faisant faire aux mœurs et aux lettres
françaises
l’apprentissage du bon ton, elle leur a rendu un
fils ne vous affligeaient guère. Si vous vous adressez à un critique
français
il trouvera la différence très grande; mais, aux
ra fort de paraître assez minime. Le critique étranger et le critique
français
auront raison l’un et l’autre. La différence est
est le plus souvent qu’un des mille jeux de la politesse. Le critique
français
, qui y est fort habitué, distingue aussitôt s’il
ur nom ; elle reproche à son jaloux la passion qui aveugle; l’héroïne
française
parle de l’erreur du trouble où elle le voit. La
fut qu’une demi-révolution. Elle ne tendit pas à désorienter l’esprit
français
en l’enlevant à ses habitudes et en le forçant à
de l’élégance, fut un des besoins de la haute poésie. Ainsi la poésie
française
ne changea pas complètement de ton : elle chanta
nature humaine dans ce qu’elle a d’universel. Avant Molière, l’esprit
français
ne songeait qu’à se satisfaire lui-même. Après Mo
lues, et même comme à d’efficaces recettes. De tout temps la critique
française
a jugé le rôle d’interprète peu digne d’elle, et
ur de régenter. Aussi le peuple le plus spirituel du monde, le peuple
français
, est-il celui qui a donné, dans le domaine de la
e poétique, connu sous le nom de Défense et illustration de la langue
française
. Malherbe, l’heureux adversaire de Ronsard, oppos
u-Despréaux, mais un catéchisme encore. On s’étonne que la révolution
française
ait commencé par une déclaration des droits de l’
its de l’homme; mais ne voit-on pas que c’est là un des tics du génie
français
, et qu’il n’a fait en cela que ce qu’il avait fai
le que ce grand homme s’enveloppait dans le sac de Scapin. L’Académie
française
, dit-on, lui offrit un de ses fauteuils, à la con
rapports intimes et de tous les jours. Molière, membre de l’Académie
française
, et y paraissant dans son fauteuil plus souvent q
tes, et il avait raison. Ce n’est pas une œuvre isolée dans la poésie
française
. Tartuffe porte à sa plus haute expression le gén
curseurs. Mais n’est-ce pas une chose frappante que de voir la poésie
française
tourner pendant des siècles autour de ce sujet pe
mêler toutes les causes qui ont contribué à multiplier dans la poésie
française
les ancêtres de Tartuffe, faudrait-il remonter tr
procher ce fait de la tendance de tout temps très marquée de l’esprit
français
à donner dans les choses de la religion une impor
s. Paris vaut bien une messe, avait dit Henri IV : ce mot-là est tout
français
; il indique à merveille le résultat des luttes d
elles; Paris, c’est-à-dire l’unité politique. Cette tendance du génie
français
se trahit jusque dans les révolutions, qui ont eu
s sous sa forme protestante ; Fénelon, le plus catholique de tous les
Français
du siècle de Louis XIV, le défendit sans succès d
opinions. Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il y a aujourd’hui tant de
Français
qui ne voient de refuge contre Voltaire et M. Abo
Ainsi, lorsqu’elle s’acharnait sur ce type de l’hypocrite, la poésie
française
subissait la loi de la réalité. Si dans la poésie
la poésie française subissait la loi de la réalité. Si dans la poésie
française
l’hypocrite a joué un grand rôle , c’est que l’hy
rôle , c’est que l’hypocrisie en a joué un semblable dans la société
française
. En donnant à chaque race son génie, la Providenc
ue leur critique, quoique par de tout autres motifs que la rhétorique
française
, a eu de même pour résultat d’assujettir l’art à
oms pour les désigner; mais cela ne prouve pas que celui du fabuliste
français
soit nécessairement mauvais. Schlegel en use de m
urs du Tartuffe, et démontrer que, même à leur point de vue, le poète
français
est justifiable. Certainement, il y a dans le Tar
une autre critique dont le Tartuffe a été l’objet, une critique toute
française
, dont l’examen pourra se faire en même temps. La
. Dénouement admirable, le plus heureux peut-être qui soit au théâtre
français
, parce qu’il laisse planer sur le drame le mystèr
édés les plus habituels et des besoins les plus légitimes de l’esprit
français
. À peu près tout ce qui, dans son cours de littér
hrope. Il ne faut pas s’étonner s’il a jugé défavorablement la poésie
française
, car, on ne saurait trop le répéter aux Allemands
, qu’il faut s’adresser si l’on veut faire connaissance avec l’esprit
français
: espérons qu’on finira par le comprendre, et que
mais elles sont humaines l’une et l’autre. Il est clair que l’esprit
français
penche plutôt vers la seconde, et il y aurait de
re un plus grand éloge, qu’il est à la fois le plus humain et le plus
français
des poètes français. Il suffît, pour voir avec qu
ge, qu’il est à la fois le plus humain et le plus français des poètes
français
. Il suffît, pour voir avec quel rare bonheur il a
, un intérêt général et humain. Gardons-nous donc, lorsque la poésie’
française
abonde en paroles, de nous faire aussitôt les éch
pressions que l’art ne doit jamais nous ravir et à laquelle la poésie
française
, trop aisément didactique, porte atteinte si souv
é de longue main, soit par les expériences qu’avait faites la société
française
, soit par celles que dans sa vie intime avait fai
du développement de l’action a de tout temps préoccupé les écrivains
français
: c’est, nous l’avons dit déjà, la question de sa
plus de louange ou de blâme, plus d’indulgence ou de haine. L’esprit
français
, toujours observateur et pratique, n’a pas beauco
Fronde, et l’on comprend sans peine que la physionomie de la société
française
à cette époque ait fourni aux observateurs du cœu
ndre, Térence et le type classique généralement adopté par la comédie
française
. Nous sommes dans un intérieur de famille et c’es
it, Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. Voilà bien la comédie
française
, à quelques égards moins poétique que celle d’Ari
les transporter sur la scène. Dans le répertoire de l’ancien théâtre
français
, il existe, par exemple, une farce ou moralité qu
notre cuisine. La forme, comme dans la plupart des anciennes farces
françaises
, laisse beaucoup à désirer; mais peu importe: le
decins en sont l’exemple le plus saillant. Mais, en général, l’esprit
français
, en passant par le laminoir des études classiques
Mais ce refuge au moins a été respecté. Peut-être, de tous les poètes
français
du XVIIe siècle, celui qui se rapproche le plus d
ge à abdiquer un instant en faveur de la folle du logis, les comiques
français
cherchent à nous procurer des jouissances poétiqu
savantes sont peut-être le type le plus heureux de ce genre vraiment
français
. Nulle part Molière n’a déployé plus de finesse.
est assez curieux, par parenthèse, de voir le législateur du Parnasse
français
manquer à la justesse dans le moment même où il p
e. Je le louais comme dramatique; il convient d’ajouter que la poésie
française
compte peu de styles plus franchement poétiques.
mpte peu de styles plus franchement poétiques. Peut-être les rhéteurs
français
ne se sont-ils pas toujours fait une idée exacte
est là certainement une des causes du discrédit dans lequel la poésie
française
est tombée à l’étranger. Aux yeux de plus d’un cr
l y avait alors de chevaleresque et de généreux dans la haute société
française
, à côté de Racine, qui répond si bien aux goûts d
Mais il a tort lorsque, entraîné par son opposition contre la comédie
française
, il néglige ce qu’il y a de hautement sérieux dan
de Molière crée de nombreux rapports entre la comédie et la tragédie
française
au XVIIe siècle. Nous nous attacherons aujourd’hu
ependant, et dépouillées de ce qu’elles ont de plus raide. La comédie
française
, au XVIIe siècle, ne manquait pas aussi complètem
ques points essentiels: elle a le défaut dont elle accuse la tragédie
française
; elle est trop simple pour être exactement vraie.
eau de son esprit sur les sujets qu’il aborde. Si un poète italien ou
français
s’emparait d’une de ces légendes dont Shakespeare
n positive et sans correctif que les formes resserrées de la tragédie
française
appartiennent à un art dépassé. Il faudrait, avan
t de les condamner ainsi, défalquer ce qu’elles ont d’essentiellement
français
, et par conséquent de légitime et d’actuel au mêm
second lieu, il n’est pas exact d’envisager les formes de la tragédie
française
comme un emprunt hors de saison fait à l’antiquit
grand que lui. Shakespeare n’en est pas l’unique héritier. La poésie
française
a eu part aussi à ses dépouilles, et l’on pourrai
ait voir son double visage. Aussi la fusion tentée par la Renaissance
française
était-elle chose difficile. Le XVIe siècle y trav
s du grand courant historique : il est l’héritier direct du moyen âge
français
. Vainement oppose-t-on que, pour renouveler la sè
ement oppose-t-on que, pour renouveler la sève épuisée de la tragédie
française
, il a fallu recourir à Shakespeare. Il faudrait,
iques, on sacrifiait l’une des plus précieuses traditions de l’esprit
français
, on faisait violence à ce sang latin que de longu
tions ont mêlé au vieux sang gaulois dans les veines de tout homme né
français
. On n’est guère plus heureux lorsque l’on objecte
s doute, aurait quelque chose à perdre à se plier aux formes de l’art
français
; mais l’autre n’aurait rien à gagner à s’en affra
us nobles attributs de l’esprit humain, et l’un de ceux dont l’esprit
français
a la gloire d’être le représentant le plus accréd
s’est placé à un point de vue très spécial, et pour lequel la comédie
française
a une préférence malheureuse. Il se préoccupe moi
uis longtemps lui avaient faite l’histoire et les mœurs-de la société
française
. Le rôle de la femme, dans l’antiquité, était un
esprit chevaleresque subsistait. Au XVIIe siècle, le vrai gentilhomme
français
était encore un homme galant et un galant homme.
régnaient presque sans partage, et la grande masse de la bourgeoisie
française
eût volontiers dit avec Martine : Ce n’est point
faite à la femme. Au lieu de veiller sur le lest du navire, la femme
française
, intrigante et mondaine, a soufflé aussi dans les
artant nécessaire. Jugée à ce double point de vue, l’ancienne comédie
française
, dont Molière, tout en la renouvelant, accepta le
quelques exceptions sans doute, de l’ancien répertoire de la comédie
française
. Elle est piquante, mais singulièrement dépourvue
ses de l’esprit terre à terre qui nous frappe dans la vieille comédie
française
. À cet égard, Molière ne l’emporte pas toujours s
os de haute taille, qui dominent de toute la tète ceux dont la poésie
française
avait alors coutume de célébrer la grâce et la bo
qu’il a prédit de bien des manières le sort qui attendait la société
française
. Bossuet, qui aimait à soulever le coin du voile
Que signifie le dénouement du Festin de Pierre, sinon que la noblesse
française
, ruinée comme don Juan et comme lui corrompue, n’
uissance, sinon un cri de détresse parti des entrailles de la société
française
? L’homme d’honneur y est à l’étroit, et, le cœur
eine, obtint qu’un peu de terre Couvrirait par pitié l’honneur du nom
français
. Du fanatisme, enfin, abjurant les excès, La Fran
e monde, hélas, sottise est éternelle ! Le temps n’a pas vieilli les
Français
, et Paris Est encore aujourd’hui ce qu’il était j
rmons nous prêche l’ignorance, Et, pour mieux convertir les mécréants
français
, Elle invoque sur eux ses ténébreux bienfaits. Ah
que allure égayant mes portraits, Viendrait à ses dépens divertir les
Français
. Mais où me conduirait cette ardeur querelleuse ?
a-t-on, ne passera jamais : Il sent l’indépendance, il n’est donc pas
français
. Ce tour est trop hardi pour le temps où nous som
simple toucher la tendre Sensitive. Espérons que bientôt l’union des
Français
De leur pacte sur eux répandra les bienfaits, Et
s civiles. L’auguste liberté, le plus noble des biens, Peut seule des
Français
resserrer les liens, Et, soutenant la voix des fi
e, il pourra, sans rougir, Recevoir un abri contre un dur avenir. Le
Français
, peuple roi, peuple amant de la gloire, Un moment
oin de toi l’on peut à des succès Prétendre sans orgueil : le théâtre
français
, Quand de la liberté semble briller l’aurore, De
ur d’une comédie ou d’une tragédie qui aurait eu du succès au Théâtre
Français
? Malgré la confiance que j’ai dans notre avenir
I. On sait à Paris qu’une partie de la Suisse parle la langue
française
; mais les mots ont-ils le même sens, les mêmes e
tant et républicain. Tel homme (il nommait Vinet) parle assurément le
français
aussi purement qu’on puisse le parler en France ;
t de départ et un rayonnement différent de celui qu’ils ont sur terre
française
. Non seulement l’on est ici brouillé avec Rome, m
scientifique que Genève, Lausanne est plus littéraire. La littérature
française
y était enseignée par Monnard et Vinet. Monnard,
e envers tous. Appelé récemment à desservir une chaire de littérature
française
dans une école, à la fois industrielle, savante e
nce, de faire aimer de ses élèves les chefs-d’œuvre de la littérature
française
et de leur en inspirer l’intelligence avec le goû
onvaincu que le dix-septième siècle a été le grand siècle des lettres
françaises
; que le nôtre, pour courir après le naturel, a tr
vec ses héros et avec l’idée qu’ils personnifient. Les héros du poète
français
ne personnifient rien du tout, et son but est rem
est cette influence ? Il est facile de l’indiquer. » Un prédicateur
français
et protestant, M. Adolphe Monod, a écrit un beau
ui n’a fait son catéchisme à son tour ! On s’étonne que la révolution
française
ait commencé par une déclaration des droits de l’
ts de l’homme ; mais ne voit-on pas que c’est là un des tics du génie
français
et qu’il n’a fait en ce cas que ce qu’il avait fa
s’est placé à un point de vue très spécial, et pour lequel la comédie
française
a une préférence malheureuse. Il se préoccupe moi
i aboutit au Tartufe. C’est une chose frappante que de voir la poésie
française
tourner, pendant des siècles, autour de ce sujet,
i ne faut-il pas s’étonner s’il y a aujourd’hui un si grand nombre de
Français
qui ne voient de refuge contre Voltaire et ses pe
eut le Tartufe. L’hypocrisie a donc joué un grand rôle dans la poésie
française
, parce qu’elle en a joué un grand dans la société
la poésie française, parce qu’elle en a joué un grand dans la société
française
. La France a poussé à l’extrême quelques-unes des
ître par des citations et en le présentant de cette manière au public
français
comme un homme de cœur, un penseur original et un
oisine. N’en parlons pas, et causons un peu des misères de notre goût
français
. En l’année 17.., le goût français, semblable au
s un peu des misères de notre goût français. En l’année 17.., le goût
français
, semblable au rat de la fable, sortant pour la pr
son peu de penchant à la volupté et de son prénom de Nicolas. Le goût
français
était alors un petit vieillard froid, raisonnable
des instruments de première nécessité, d’une loupe, de l’Art poétique
français
et d’un flacon d’essences. Il traversa d’abord la
ès bien et l’observent. Dans les endroits les plus sublimes la langue
française
peut nommer, sans s’avilir, une chèvre, un mouton
in et Ovide même, dont on se passe volontier s357. » Parmi les poètes
français
, il admire froidement Corneille, Molière, Racine
les autres, avec une égale ardeur, refaisaient à l’image de l’esprit
français
les objets de leur culte ou de leur hospitalité p
ète, par l’éclatante supériorité de l’atticisme de Paris359. L’esprit
français
voulait se mirer lui-même dans les œuvres de l’an
réciait assez passablement la littérature italienne, moins Dante. Les
Français
du dix-neuvième siècle se vantent de leur grand g
gens, mais au peuple, qui aime cette espèce de merveilleux364 ». Les
Français
d’aujourd’hui reconnaissent, à leur honneur, que
ontredisent en théorie et en fait. Citerai-je Voltaire, exhortant les
Français
à s’élever au-dessus des usages, des préjugés et
les pays369 ? déclarant qu’il ne sait à qui donner la préférence des
Français
ou des Anglais, mais déclarant heureux celui qui
e ; et Talma, sous son costume antique, n’a pu faire battre des cœurs
français
et modernes, que parce qu’il faisait parler des s
t modernes, que parce qu’il faisait parler des sentiments modernes et
français
. La forme de l’Iphigénie devait-elle être, pour l
que le fond en fût national. La pièce, à tout prendre, est-elle trop
française
? Je ne sais ; la France ne s’en est jamais plain
devenir le gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Assurément des
Français
la comprendront, et des Allemands aussi. Mais qu’
e. Que doit être la critique ? Personne n’ose dire : nationale aussi,
française
sous la plume d’un Français, allemande sous celle
? Personne n’ose dire : nationale aussi, française sous la plume d’un
Français
, allemande sous celle d’un Allemand, et toute ple
comme William Schlegel, juge Molière de la manière que l’on sait, nos
Français
l’excusent, par cette raison qu’il est allemand :
du cygne quand il sort de l’eau, et qu’il ressemble à nos classiques
français
dès qu’ils s’écartent du style noble, et je vous
s manqués des statues, des tableaux, des dessins, comme aux fautes de
français
de mon élève. Je ferais plus. J’exciterais dans l
ent à la France. Quelque humaines que soient ses comédies, elles sont
françaises
, et les étrangers ne les comprendront pas comme i
mme il faut, s’ils n’entrent pas bien dans l’intelligence de l’esprit
français
. Quant à moi, si j’avais à écrire, à parler du bo
es, aux lignes nettes et douces, dans le pays du style et de l’esprit
français
. Ouvrez le Tartuffe, Le Misanthrope, L’École des
n’offusquant point l’idée, la laissa incessamment paraître. Le peuple
français
si léger, si superficiel, dit-on, est de tous les
iété dans une race sociable. Cette petite remarque, que Molière était
français
, explique bien des choses dans son théâtre, et se
la petite monnaie philosophique n’était pas un des traits de l’esprit
français
, prompt à vulgariser toutes les richesses de l’es
r qu’elles eurent de faire pénétrer dans tous les rangs de la société
française
le goût des choses de l’esprit431. Quand la troup
intéressante, plus instructive, plus lumineuse que celle de l’esprit
français
, ne suffit pas. À l’ethnologie et à l’histoire, i
beautés et des défauts de la poésie et de l’éloquence dans la langue
française
. 327. Dictionnaire philosophique ; article Goû
itique sur Longin. 330. Voltaire, Discours de réception à l’Académie
française
. 331. Boileau, Neuvième réflexion critique sur L
akespeare n’était qu’un vilain singe. » Voltaire, Lettre à l’Académie
française
. Correspondance avec La Harpe. 336. Voltaire, Du
Harpe. 336. Voltaire, Du théâtre anglais. 337. Lettre à l’Académie
française
. 338. Lettre à l’Académie française. 339. Ibi
ais. 337. Lettre à l’Académie française. 338. Lettre à l’Académie
française
. 339. Ibid. et Du théâtre anglais. 340. Voltai
chinoises, indiennes et tartares. 344. Voltaire, Lettre à l’Académie
française
. 345. Dictionnaire philosophique ; article Épop
» De la poésie dramatique. 364. Voltaire. 365. Lettre à l’Académie
française
sur l’éloquence. 366. M. Villemain, Essai littér
r aînée d’Angélique. 430. Historiette xcvi. 431. Cousin, La Société
française
au dix-septième siècle, d’après Le Grand Cyrus.
et, Louis XIV. 437. La Bruyère, Caractères. 438. Cousin, La Société
française
au dix-septième siècle. 439. V. page 82. 440. L
et et le style le plus vif qu’on eût jusqu’alors admirés sur la scène
française
. Qu’était-ce encore que Le Dépit amoureux ? une p
t dans cette partie la pièce italienne l’emporte souvent sur la pièce
française
au moins par la gaieté. Nous devons essayer ici d
part y était laissée à l’improvisation. Depuis longtemps, les acteurs
français
, du moins les acteurs comiques, s’efforçaient de
ns d’impromptu. Quand ce groupe de bouffons fameux disparut, la farce
française
expira avec eux sur les planches de plus en plus
Bourgogne. Geoffrin-Jodelet conserva seul les traditions de la farce
française
: « Il n’y a de Farce qu’au théâtre du Marais, di
ns sur leur propre terrain. Au mois de mai 1659, nous voyons ces deux
Français
s’unir à Scaramouche, Gratian, Trivelin, Horace,
n son pays, laissant Molière maître de la salle du Petit-Bourbon. Les
Français
prirent alors les jours ordinaires, c’est-à-dire
orte son essor. Peu après le départ des Italiens, le 18 novembre, les
Français
représentèrent au Petit-Bourbon Les Précieuses ri
lles, eut recours aux Italiens ses bons amis, et accommoda au théâtre
français
les Précieuses qui avaient été jouées sur le leur
, c’est-à-dire de la commedia dell’arte. En revanche, rien n’est plus
français
que l’esprit qui anime d’un bout à l’autre le dia
çais et qui porte pour inscription, écrite en lettres d’or : Farceurs
Français
et Italiens, depuis soixante ans. Peint en 1671.
righella, Scaramouche, le Docteur, Pantalon, etc., associés aux types
français
: Turlupin, Gros-Guillaume, Gautier-Garguille, Gu
par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. » (Le T héâtre
français
, 1674, in-12, p. 90.) 44. Nous reproduisons ce p
as, scène xv. Chez les Grecs, chez les Romains, chez les classiques
français
du dix-septième et du dix-huitième siècle, chez l
as davantage du dogme et du jugement contraires : mais qu’importe aux
Français
que les étrangers soient absurdes, et qu’importe
soient absurdes, et qu’importe aux Allemands, aux Espagnols, que les
Français
le soient ? Comme exemple, je citerai deux axiome
ais le soient ? Comme exemple, je citerai deux axiomes de la critique
française
, que bien certainement aucun esprit assez mal fai
s. Deuxième axiome : il doit peindre la réalité. Nous avons foi, nous
Français
, dans l’un et dans l’autre de ces principes, et a
notre syllogisme. J’ai dit que les Grecs, les Romains, les classiques
français
du dix-septième et du dix-huitième siècle, la plu
de ma petite comédie. Je vais, suivant la règle de l’école dogmatique
française
, disparaître moi-même derrière eux, et je prie in
Scala, dit Flavio au théâtre. Ce n’était pas la première fois que les
Français
allaient jouir de ce spectacle. Catherine de Médi
de Bourbon. Ils prenaient quatre sols de salaire par tête de tous les
Français
, et il y avait tel concours, que les quatre meill
ient. » Cet empressement du public se comprend aisément. Les acteurs
français
ne pouvaient lutter avec ces étrangers : « La com
e capitaine Cerimonta. On connaît assez bien, grâce à nos matamores
français
, le genre de plaisanteries propres à ce rôle du c
instruments de musique. Il parlait cinq langues outre l’italien : le
français
, l’espagnol, l’esclavon, le grec et même le turc.
les canevas des Gelosi, fort pareil à ce qu’il est resté sur la scène
française
, pétulant, grimacier, malin, gourmand et poltron.
; il faudrait ajouter encore plusieurs noms : Claudione Francese (le
Français
Claudion), Cavicchio, le paysan, Mezzettino, troi
mple d’un accommodement qui par la suite devint presque habituel, les
Français
et les Italiens jouèrent alternativement sur le t
ens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconseil. Les
Français
, qui étaient alors des acteurs de profession et q
Chapitre IV. — Molière. Chœur des
Français
Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable
n’est pas un bon poète comique, nous n’avons pas cessé d’entendre les
Français
chanter sa gloire : Gloire à Molière, le plus gra
des caractères, et mettant sur la scène la morale en action, un poète
français
est devenu le plus aimable précepteur de l’humani
249. Boileau, Fénelon, Taschereau, Nisard, Histoire de la littérature
française
. 250. Louis Moland. 251. Louis Moland. 252. Vo
mède : le Pourceaugnac tiré du Carnaval ; nous y joignons les paroles
françaises
qui accompagnent l’édition du divertissement de C
us insisterons davantage sur les arguments de chaque scène, écrits en
français
dans la partition, ils ont l’allure de ceux de Mo
cette langue; on ne peut guère admettre que Pourceaugnac, ayant parlé
français
tout le temps, aille prendre subitement la langue
ins dans notre Théâtre-Français ordinaire, car lg mélange des paroles
françaises
et italiennes se rencontrait parfois chez Molière
ans celles dont la scène est à Naples ou en Sicile, le valet a un nom
français
, par exemple Scapin, ou turc : Hali. — Sbrigani f
ligent mais loyal ; les vieilles archives musicales de l’Opéra et des
Français
renferment peut-être, sous une lourde couche de p
ière refit ensuite la pièce, car si Lully pouvait jouer un mélange de
français
et d’italien, il ne pouvait en effet, comme le di
de Pourceaugnac, gentilhomme italien, le mélange de sa langue avec le
français
mal baragouiné (mélange excusé et expliqué par la
es rôles comiques. De nos jours, la grande plaisanterie est de parler
français
dans une pièce italienne. — A Chambord, la grande
ambord, la grande plaisanterie était de parler italien dans une pièce
française
. Le talent bouffe de Lully pouvait se développer
et), et dans le Carnaval, les indications de scènes, les arguments en
français
que Lully n’aurait eu aucun besoin de conserver o
ur pouvoir y reconnaître la main de Molière) il n’y eût aucune phrase
française
et que tout l’intermède fût en langue italienne.
si c’était là sa pensée, je la laisserais à comprendre aux critiques
français
, qui s’extasient mal à propos à tous les endroits
oin, par une analyse détaillée de cette merveille unique sur la scène
française
, l’injustice de la France qui ne l’a pas comprise
-ce que le théâtre d’Aristophane d’après les principes de la critique
française
? L’essai informe et grossier d’un art que Ménand
e la gaieté dans les caractères de Plaute, de Térence et des comiques
français
; il y a de l’invention dans les situations qu’il
contemporaines dans la comédie nouvelle, n’est qu’un élément romain,
français
, anglais ou allemand, qui, n’appartenant pas au f
nté ce genre ; la plupart des pièces qui composent ce que la critique
française
appelle emphatiquement la haute comédie ne sont p
e distingue que les pièces d’intrigue et les pièces à caractères. Les
Français
placent celles-ci infiniment au-dessus des premiè
oir de Jocrisse 51, en s’écriant que la grande comédie est morte. Les
Français
apparemment considèrent une pièce de théâtre comm
ttable des ouvrages de Ménandre, et grâce à l’ignorance des critiques
français
qui méprisaient Aristophane, ne connaissaient pas
ux ni ma bouche sur ses qualités. J’arracherai le voile qui cache aux
Français
la vraie figure de leur poète favori, non pour fa
ies plaisanteries comiques, et nullement des traits de caractère. Les
Français
, en somme, admirent trop Molière et ne le compren
. Mais c’est un point qu’il est superflu de développer. Les critiques
français
eux-mêmes m’abandonnent le dénouement du Dépit am
s formes, et Molière n’est pas exempt du défaut capital des tragiques
français
; il met sur la scène non des individus réels, ma
e, Et toujours d’un excès vous vous jetez dans l’autre97. Le public
français
, plus naïf que la critique, reçut froidement Le M
nd moraliste ni peut-être même le plus parfait écrivain de la comédie
française
, mais, à coup sûr, son plus grand poète. La pièce
tie Nous tombent ici-bas du ciel comme la pluie107. Si les critiques
français
ne se montraient pas indifférents ou même contrai
ont de sucre d’orge et les ornements de fruits confits. Les critiques
français
affectent de mépriser les changements de décorati
t d’unité qu’il n’y en a dans celles du maître. 50. Les critiques
français
ont mis à la mode d’accorder à ce qu’ils appellen
re, la fille et son amant, et jusqu’à une servante qui ne sait pas le
français
, tous cherchent à se faire honneur de ce qu’ils n
re défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’auteur
français
aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, supposé que
dans les sentiments. Dans la manière dont Schlegel traite le théâtre
français
, je trouve la recette pour former un pitoyable cr
d’un petit conte sur le même sujet. 95. M. de Schlegel savait le
français
. Il a écrit en prose et même en vers dans la lang
es ses Poésies. Le lecteur verra qu’elle est parfaitement correcte :
Français
, sujets féconds de ma plaisanterie, Je ne ris pas
t alors, que l’on vit règne le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre
Français
. Les Pièces de Molière sont l’Étourdi, le Dépit
57 L’ambassadeur de Siam, étant à Paris en 1686, vint à la Comédie
Française
, et vit jouer le Bourgeois-Gentilhomme. Il compri
n qualité de Secrétaire ; mais heureusement pour la gloire du Théâtre
Français
Molière préféra de suivre l’impulsion de son géni
forme, et c’est cette dernière qu’on joue présentement sur le Théâtre
Français
. Tome I, p. 360-361 Molière a inséré, dans
ince voyait jouer le Cercle 142 par ses Comédiens : les beaux esprits
Français
qui l’entouraient, souriaient à tous les traits f
alors, que l’on vit régner le vrai goût de la Comédie sur le Théâtre
Français
. Les Pièces de Molière sont l’Étourdi, le Dépit
la Ville et la Cour : Mais quelle fut ta récompense ? Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconnaiss
ère était désigné pour remplir la première place vacante à l’Académie
Française
. La Compagnie s’était arrangée au sujet de sa pro
i digne de la remplir. Ce fait est attesté par une note de l’Académie
Française
. 1801, Moliérana, 5, p. 37 Tome III, p. 43
, Anne Lefebvre, Mme(Preuilly-sur-Claise 1647 – Paris 1720) : érudite
française
, épouse d’André Dacier, elle traduisit les auteur
paraît plus sur scène, mais il écrit sur le théâtre, en italien et en
français
. (DLF XVIII p. 1119) 14. Arioste, Ludovico Ario
Maschio) : comédie. 41. Donneau de Visé, Le Mercure galant : revue
française
fondée en 1672. 42. Straparola, Giovanni Franc
re de (Troyes, v.1540 – id. v.1619) : auteur dramatique et traducteur
français
. Fils d’un marchand florentin émigré, il fut chan
ique italien qu’il a joué un rôle non négligeable dans la littérature
française
. Écrite en prose, ces libres traductions conserve
Richelet, César Pierre (Cheminon v. 1626 – Paris 1698) : lexicographe
français
. Il est l’auteur d’un Dictionnaire français (1680
aris 1698) : lexicographe français. Il est l’auteur d’un Dictionnaire
français
(1680), témoignage précieux sur la langue du XVII
IIe siècle, notamment sur la langue familière, et d’une Versification
française
(1671). (Le Petit robert des noms propres 2007).
e Néricault (Tours 1680 – Villiers-en-Bière 1754) : auteur dramatique
français
. Fils d’organiste, il alterne une carrière d’acte
italien, fils aîné de Vigarani Gaspare, restera et verra sa carrière
française
assurée après le passage et le départ de France e
Antoinette Charlotte dite la (1682 – 12 septembre 1753) : comédienne
française
. Elle débuta sa carrière à la comédie-français à
atre tragédies, notamment Inès de Castro. Il était entré à l’Académie
française
le 8 février 1710 malgré les manœuvres déloyales
ritable notoriété que par une mauvaise traduction de l’Iliade en vers
français
qu’il fit précéder d’un discours où il s’attachai
uette, Gabriel de (1623 ou 1626, Toulouse – 23 février 1707) : évêque
français
du XVIIe siècle, qui fut évêque d’Autun de 1666 à
18. Bourdaloue, Père Louis (Bourges 1632 – Paris 1704) : prédicateur
français
. Après avoir enseigné chez les jésuites, à la soc
François Le Métel, seigneur de (Caen 1589 – Paris 1662) : dramaturge
français
, quelque temps avocat, il devient le secrétaire d
t partie du groupe des Cinq Auteurs, et est à l’origine de l’Académie
française
où il entre en 1634. Il intervient dans toutes le
pseudonyme de Zacharie Jacob (en Anjou 1600 – Paris 1667) : comédien
français
de l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638. fils de
e de Pierre Louis Dubus (Parsi 1721 – Beauvais 1799) : acteur comique
français
. Fils d’un tapissier, Préville s’enfuit et devien
n 1769, il était en Espagne avec une troupe d’acteurs et de chanteurs
français
et italiens, lorsque, prenant un bain après son r
(Périgueux 1677 – Antoniac 1658) : auteur dramatique et pamphlétaire
français
. Ce brillant mais pauvre aristocrate périgourdin,
Officier de certaine compagnie de gardes. (Dictionnaire de l’Académie
Françaises
, 1694). 146. Modène, Esprit de Rémond de Mormoi
e, pseudonyme de Charles Varlet (Amiens 1635 – Paris 1692) : comédien
français
de la troupe de Molière à partir de 1659. Spécial
ques mais dans le tome I. 156. Mignot, Jean dit Mondorge : comédien
français
. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mère se nomm
ré d’, duc de Chevreuse (7 octobre 1646 – 5 novembre 1712), militaire
français
. Il était conseiller de Louis XIV à titre privé.
itre X Suite de 1629 à 1640 (4e période) — Naissance de l’Académie
française
. — Le Cid de Corneille. — Critique du Cid par l’A
ie française. — Le Cid de Corneille. — Critique du Cid par l’Académie
française
. — Opinion de l’hôtel de Rambouillet sur Le Cid.
bien penser et de bien dire qu’elle avait excitée, est née l’Académie
française
. Antoine Godeau, depuis évêque de Vence, Jean Ogi
raison et chercher la vérité dans les sciences. Cet ouvrage écrit en
français
est d’un style pur et d’une limpidité parfaite. R
’ont d’autre prétention que de faire aimer davantage le génie le plus
français
que nous possédions ; quant à espérer donner beau
; c’est de votre côté qu’il est tombé. Mais il n’est pas plus à vous,
Français
, qu’à personne, il appartient à l’univers1. Kemb
va souffler, et que, pour peu que les esprits s’apaisent, cette terre
française
est encore assez riche, généreuse et pleine de su
as être passés sous silence. Mieux que cela : tandis que les théâtres
français
oubliaient de célébrer le centenaire de Molière,
atitude officielle et comme un hommage rendu à cet impérissable génie
français
, fait de clarté et de vigueur, hardi, joyeux et s
ns ceux qui accueillaient le nom et saluaient le souvenir de ce grand
Français
! Pour donner une idée de la portée de cette soir
u’il écrivit alors sur Molière, nous donne tout à fait, à nous autres
Français
, la note de l’admiration que porte une partie de
out d’abord que « depuis deux siècles l’affection et l’admiration des
Français
pour Molière n’ont pas diminué ; sa statue se tro
ar, là-bas, au seuil du temple de l’Art, la haine de race, qui sépare
Français
et Allemands, doit expirer comme les furies d’Ore
ande a été forcée de soutenir contre l’influence écrasante de l’école
française
, Racine, Corneille et toute la littérature de cet
tribué à réveiller en Allemagne la sympathie pour le plus grand poète
français
. « Molière s’est rapproché de nous comme poète et
à fait comme Shakespeare ; mais, précisément parce qu’il est le plus
français
des auteurs français, il appartient à l’humanité
eare ; mais, précisément parce qu’il est le plus français des auteurs
français
, il appartient à l’humanité tout entière comme le
is qui donc voudra reprocher à Molière d’avoir enrichi ainsi la scène
française
et de l’avoir dégagée des réminiscences italienne
nous l’avons fait remarquer, que la création de types essentiellement
français
, a réussi de la sorte à en former qui sont de tou
ntière ; mais n’oublions pas qu’il est purement, absolument, vraiment
Français
par ce bon sens que signale si bien l’écrivain au
u’il ne doutait nullement que la partie la plus éclairée de la nation
française
ne contribuât grandement à l’exécution d’un parei
à l’exécution d’un pareil projet. Qu’il était instruit que l’Académie
française
l’avait fort approuvé ; qu’elle l’avait trouvé di
n son genre, et le plus grand peut-être qu’ait produit la littérature
française
! Il y a longtemps, messieurs, que vos suffrages
élever une statue à un homme de théâtre, à un écrivain que l’Académie
française
avait admis seulement en effigie et après sa mort
hommes illustres, les conseils donnés par le créateur de la tragédie
française
à celui qui allait créer la comédie humaine. On n
reille, le cœur sur la main, le mot vif sur la langue, le libre génie
français
. C’est un Français, en effet, et mieux que cela,
la main, le mot vif sur la langue, le libre génie français. C’est un
Français
, en effet, et mieux que cela, un Parisien, cet ad
pays et de tous les temps, en augmentant la renommée du grand comique
français
. Nous avons vu Molière arriver à Paris et s’y fix
dessus de L’Hypocrite d’Arétin ! À quelle hauteur s’élève le Don Juan
français
! On peut dire encore que Molière emprunte ses su
e quelquefois, et de divertir en son genre. » « Il parle passablement
français
, ajoute l’auteur des Observations, il traduit ass
ir là exagération, car Baron, le premier des grands acteurs tragiques
français
, j’entends le premier en date, était élève de Mol
yant. » Ainsi, pour ces deux hommes, l’Anglais du xvie siècle et le
Français
du xviie siècle, le but est le même, le but du t
utres. Une inscription court le long de la peinture et dit : Farceurs
français
et italiens depuis soixante ans et plus, peints e
x54. Où sont-elles ? Où sont leurs mausolées ? » En 1778, l’Académie
française
avait fait placer chez elle le buste de Molière e
se dangereuse, écrit M. Paul Albert dans son livre sur La Littérature
française
au xviie siècle ; tout a été dit et redit. » San
ité. Mais Molière (et c’est là sa grandeur suprême) est non seulement
français
, étroitement, purement français, par son horreur
a grandeur suprême) est non seulement français, étroitement, purement
français
, par son horreur de toute hypocrisie, son amour d
nous faisons bien) à donner à Molière d’autre nom que ce nom seul de
Français
, d’autant plus aimé qu’il est plus battu du sort.
ttu du sort. C’est donc le deux centième anniversaire de la mort d’un
Français
qu’aurait dû célébrer la France, le 17 février 18
n sens, tout ce qui fait la force et la vertu de notre vieille humeur
française
! Aussi la France aime-t-elle profondément ce gén
encore un coup, Molière est le représentant le plus élevé de l’esprit
français
, avec ses étroitesses, mais ses honnêtetés, avec
r, mais vêtir à l’allemande, à l’espagnole ou à l’italienne la pensée
française
, c’était une autre espèce d’apostasie. Les poètes
nti, lui qui réagit si bravement, en enfant terrible, au nom du génie
français
, contre les exagérations exotiques. Revenons donc
able des conteurs et des peintres, à Corneille, qui retrouve l’accent
français
jusque dans le Forum romain, à tous ceux qui ont
it à la fois redoutable et éclatant comme l’acier sans tache l’esprit
français
, cet esprit alerte et militant, armé à la légère,
e, limpide, savoureuse, où puisa Molière, c’est l’impérissable esprit
français
, qui avait fait de notre patrie le « soldat de Di
ron, dit). — On l’a appelé le comédien le plus surprenant de la scène
française
(M. Hillemacher). Michel Baron disait de lui-même
a dedans sa fin, Ni Dieu, ni loi, ni médecin. ___ Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconna
istique de l’acteur anglais vaut bien celle d’un critique allemand ou
français
. 2. Voyez Molière in Deutschland, von Paul Linda
aussi en vers, par l’abbé de Schosnes, représentée par les comédiens
français
le 17 février 1773 (Paris, Callot, 1773, in-8 de
sement relatif à l’apothéose de Molière, représenté par les comédiens
français
le 18 février 1773 (Paris, Veuve Duchesne, 1773,
de l’acte découvert par Beffara, dans l’édition des Grands écrivains
français
de M. Alph. Pagès.) 27. Ce petit Louis, né le 19
la vérité de ce quatrain. 31. Voyez M. Paul Albert, La Littérature
française
au xviie siècle. 32. Il faudrait peut-être ajou
une inscription, quelqu’un proposa d’écrire : Molière, de l’académie
française
, après sa mort ; mais on préféra ce vers de Sauri
3. Houdon, Jean Antoine (20 mars 1741 – 15 juillet 1828) : sculpteur
français
. (Wikipédia). 234. Saurin, Bernard Jossph (Pari
nt le succès en 1760, et en 1761, il succède à Du Resnel à l’Académie
française
. Le duc de Nivernois qui l’y recevait disait que
ymboles mythologiques à des chrétiens, des inscriptions latines à des
Français
! Nous continuons la gloire des. anciens aux dépe
ut comme la lumière, et c’est de là qu’elle vint en effet. L’Académie
française
prit l’initiative. Les temps étaient venus, et en
encore. Enfin un autre buste de Molière décore le foyer de la Comédie
française
. Voilà les seuls monuments qui, jusqu’à ce jour,
t de décider l’érection, se trouvait placée à la proximité du théâtre
français
et précisément en face de la maison où Molière av
jeté fût consacré à la mémoire de celui qui fut le père de la comédie
française
. Celle lettre écrite avec autant de modestie que
ille voulait reconstruire une fontaine, et si un acteur de la comédie
française
n’avait fait cette remarque, Molière serait encor
qu’elles proclament la reconnaissance d’un peuple. Certes l’Académie
française
, en voyant cette manifestation spontanée d’une no
C’est une femme aussi qui a remporté la palme offerte par l’Académie
française
au meilleur poème sur le monument dont nous venon
é Martin. Le monument de Molière,poème Couronné par l’Académie
Française
. Molière…… C’est mon homme. La Fontaine. — (Let
d nombre de ses habitants, et notamment des sociétaires de la Comédie
française
, et, à leur exemple, des artistes des autres théâ
ère. 19. La première statue élevée à Molière, l’a été par l’Académie
française
; mais, ainsi qu’on a pu le voir dans la notice d
ués, M. Regnier, digne interprète de Molière et sociétaire du théâtre
Français
.
à un grand homme, le jour (1) ou s’est élevé à Paris, près du Théâtre
français
, le monument qui porte la statué de Molière. L’il
s. Jetons d’abord, Messieurs, un coup d’œil sur ce que fut le théâtre
français
avant Molière : c’est la préface naturelle et néc
e l’avoue, je n’ai vu les preuves qu’il existât réellement un théâtre
français
avant l’époque, des confrères de la Passion, c’es
le serment de Strasbourg, est le premier monument connu de la langue
française
. Cette œuvre, cet unique et insigne débris, date
un assez bon nombre de petits poèmes, dont quelques-uns, traduits en
français
vers 4845, ont défrayé pendant plusieurs années l
lemagne, ne sauraient être regardées comme un commencement de théâtre
français
. Il serait bien plus juste, en tous cas, d’attrib
r. Metz était alors, ville impériale libre ; mais déjà son cœur était
français
, et il n’a pas cessé de l’être. L’évêque d’alors,
iale. Le XVe siècle fut peut-être l’âge le plus critique de la langue
française
. La littérature féodale, celle des troubadours, d
n et finalement se fait envoyer hors de cour avec dépens. La comédie
française
ne compte pas, je crois, une seconde scène comme
ue lui cause l’irruption subite des auteurs de l’antiquité; la phrase
française
prend d’autres allures et cherche à se calquer su
ndant de l’Institut, précédemment Professeur titulaire de Littérature
française
à la Faculté de Dijon et Maître de Conférences à
’édit de 1843. 4. M. Pingaud, transféré de la chaire du Littérature,
française
dans la chaire d’Histoire et de Géographie. 5.
nc pour apprendre à la postérité que, blessés de l’oubli de la nation
française
, de l’indifférence des Parisiens, qui ont déjà po
, un passage Molière, deux cents établissemens Molière, les comédiens
français
ont consacré un monument de 15,000 francs à la mé
affectueusement l’attention du siècle au projet de MM. les comédiens
français
. S’ils étaient venus dire : Il existe dans la rue
rès son dîner ou après le spectacle; là il mourut. — Si les comédiens
français
avaient ainsi intéressé au souvenir de Molière, p
e de bonnes comédies? La comédie ! Ce genre si facile, si naturel aux
Français
? Ce qu’on ne me fera pas croire, car je le sais
n peu trop vite. « Nous ne savons pas, continue M. Bayer, comment les
Français
jouent cette pièce ; si nous ne pouvons pas les p
ne, on avait dû renoncer à la Cérémonie d’usage. Le Troisième Théâtre
français
a joué Le Dépit amoureux, Le Misanthrope, et l’à-
cat Patru, a écrit sur Perrot d’Ablancourt, son collègue à l’Académie
française
, une notice fort sérieuse et fort exacte dans laq
ue, à leur vacation du 17 avril 1799, comme appartenant aux comédiens
français
de l’Odéon, ainsi que plusieurs meubles du Barbie
oupe italienne était-elle donc autorisée à jouer de véritables pièces
françaises
, entièrement françaises ? Racine n’y pense pas :
e donc autorisée à jouer de véritables pièces françaises, entièrement
françaises
? Racine n’y pense pas : que Molière sous-louât d
ns, le lendemain de ses spectacles, autre chose qu’un peu de dialogue
français
çà et là pour éclairer et diversifier la pièce it
como). La partie consacrée à la « Bibliothèque théâtrale de la nation
Française
» comprend un certain nombre de volumes, dont cha
? C’est que… sans doute le langage de Marinette est très gracieux en
français
; mais Compagnoni n’aurait pu, dit-il, conserver
5 février 1794, les licences nécessaires pour l’impression du Théâtre
français
traduit en italien, reconnu pur de toute attaque
i, réunies plus tard à « Molière et le procès du pain mollet » (Revue
française
, 1855) et à deux autres notices (« Le Registre de
regretté confrère, sur Molière, sa vie et ses œuvres : dans la Revue
française
, « Comment Molière fit le Tartuffe » (1857), « À
. N’oublions pas sa notice sur les Poésies de Molière dans Les Poètes
français
de Crépet (1861) ; ses excellentes notes de l’édi
ique, moins fine peut-être mais non moins amusante que celle du poète
français
, qui se dégage de la tournure des phrases holland
t bien connu de tous ceux qui, en Hollande, s’occupent de littérature
française
et s’intéressent au théâtre. Et l’on sait que leu
idérable dans ce pays où l’étude des langues étrangères, notamment du
français
, est admise à tous les degrés de l’enseignement,
un intérêt tout particulier à se procurer des traductions de l’auteur
français
. Car ce qui manque à ce théâtre, c’est un réperto
eurs acolytes, la finesse du bel esprit et la saveur de la galanterie
française
. M. Alberdingk Thym, professeur à l’école des Bea
e prie les acteurs d’en tenir compte. Voici une pièce essentiellement
française
, et que nous ne songeons pas à transplanter sur l
notonie que ce mètre a plus aisément dans une langue germanique qu’en
français
. Il n’avait, du reste, qu’à imiter en cela les po
roit l’auteur a fort spirituellement remplacé l’image de l’expression
française
par une image hollandaise du même genre. Il y a,
des églises et couvents de Burgos, en novembre 1808, par les troupes
françaises
. Ces fragments doivent avoir été rapportés par De
culiser les fadeurs, les concetti, et le style précieux que la poésie
française
empruntait alors aux sonnettistes italiens. Il es
utive du parterre. Cette tradition existait certainement à la Comédie
française
au xviie siècle, puisque Nivelle de la Chaussée
tout cela », et l’épouse infidèle n’est plus une rareté sur la scène
française
. Autres temps, autres mœurs ! Il m’a paru curieux
rg, 1875-1877. Il est à regretter que, jusqu’à présent, aucun éditeur
français
des Œuvres de Molière n’ait parlé de ces emprunts
asse en Espagne, a été écrit en anglais par un certain M. Motteux, un
Français
réfugié à Londres à cause de la révocation de l’É
1689, Mascarille et Jodelet, sous le nom de La Roch (sic), perruquier
français
qui se faufile dans la bonne société déguisé en c
quand on n’achète plus rien, afin de donner des terres à un Arlequin
français
ou à un eunuque italien pour une grimace ou pour
fut représenté au théâtre royal de Drury Lane, tandis que des acteurs
français
attiraient la foule dans un autre théâtre, et que
théâtre de Lincoln’s Inn Fields. De là vient l’allusion à un Arlequin
français
et à un eunuque italien. Cependant M. Cibber, dan
e la musique étrangère. Il appelle Molière « le classique de la scène
française
», et le loue d’avoir dépeint les niais ainsi que
Le second acte est une traduction de Sganarelle, joué par des acteurs
français
imaginaires, qui baragouinent un jargon moitié fr
r des acteurs français imaginaires, qui baragouinent un jargon moitié
français
, moitié anglais. La Biographia Britannica prétend
tous et absolument populaires ; car il y a, dans ce Molière, que tout
Français
devrait connaître par cœur, des parties plus popu
çons de traiter la protase, l’épitase et la péripétie, que l’écrivain
français
, ami de la clarté et du franc-parler, nommera tou
rranée, sont en mesure de l’affirmer. Ce baragouin comique, mâtiné de
français
, d’italien, d’espagnol, de turc et d’arabe, s’y p
lequel s’engagent les transactions entre Européens et Orientaux. Les
Français
ont même pris l’habitude, en souvenir de Molière
me du Marais. » [1880-09] Ch. REVILLOUT, Professeur de littérature
française
à la Faculté des Lettres de Montpellier. Tom
bel esprit anglais ; Sir Charles n’a nullement besoin d’apprendre des
Français
à copier la nature ». Des traductions littérales
sa fondation, c’est glorifier ce qu’il y a de plus incontestablement
français
. Or, qu’on nous cite un seul article où respire c
le peintre de l’humanité, l’incarnation même du bon sens et du génie
français
… et la Critique se borne à faire dépense ou d’esp
s et plusieurs des meilleures plaisanteries se trouvent dans le vieux
français
de la farce de Pierre Patelin, imprimée en 1656 s
. Mais le témoignage des auteurs qui ont travaillé sur les antiquités
françaises
, et les traductions que l’on fit de cette pièce e
que l’on croit, le père La Rue sous son nom, transporta sur la scène
française
la meilleure pièce de Térence, l’Andrienne. Il a
ait, et s’appliqua sérieusement à s’instruire au moins dans la langue
française
. Il y réussit assez pour devenir un homme de bonn
était de ses amis, voulut l’engager à briguer une place à l’Académie
française
, l’assurant, non sans vraisemblance, que ses succ
latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve qu’il savait écrire en
français
, Boursault répondit qu’il était trop ignorant pou
de la terre. Il fut accompagné dans ce voyage par deux gentilshommes
français
qui avaient voyagé en Asie, nommés, l’un Fercourt
c tandem, nobis ubi de fuit orbis. On peut les traduire ainsi : Nés
Français
, éprouvés par cent périls divers, Le Gange nous a
en ; il fit environ une douzaine de pièces, moitié italiennes, moitié
françaises
, tantôt seul, tantôt en société avec Dufrény. Le
rent dans la suite sur sa manière d’écrire. On peut remarquer que les
Français
, nation en général plus pensante que les Italiens
s de toutes les nations ; et c’est du Ménandre, du Plaute, du Térence
français
que je vous invite à vous occuper uniquement. « D
parlait à l’aine ; mais aujourd’hui, grâce au conservateur2 du Musée
français
, la maison où naquit Molière3 est distinguée des
après la naissance de Molière. Je suppose, qu’avant de lire la pièce
française
, on sera bien aise de voir un précis de l’italien
marche que nous suivrons. Le titre. — Voltaire prétend que la pièce
française
devrait porter le seul titre de Contre-temps ; ma
e qui se prête à cette fourberie : enfin, même embarras dans la pièce
française
que dans la pièce italienne, et cela parce qu’ell
isqu’Arlequin confie même à son cheval les secrets de son maître ; la
française
est du meilleur comique. Dans Gli Sdegni Amorosi,
comme Éraste et Lucile ; leur scène a des beautés ; celle des amants
français
est sublime. Dans un autre canevas italien, intit
Il y a très longtemps que Le Dépit amoureux n’a paru sur la scène
française
, car je craindrais d’offenser Molière, en accorda
comment se peut-il faire, dis-je, que dans un temps où les comédiens
français
eux-mêmes ne jouent pas la moindre nouveauté, san
enne mérite de préférence que nous la mettions en comparaison avec la
française
. Précis de Il Principe Geloso, Tragi-Comédie en
e italienne, don Rodrigue enlève Delmire à sa famille ; dans la pièce
française
, dom Garcie, dérobant Elvire à la persécution d’u
Molière, par ce changement seul, est infiniment plus moral. L’héroïne
française
écrit à dom Garcie qu’il obtiendra sa main, s’il
aveu, et par la main de son amante : aussi le dénouement de la pièce
française
est-il moins vraisemblable, moins intéressant que
cé, que depuis Molière on n’a pas vu un véritable jaloux sur la scène
française
. L’exposition. — Trop compliquée ; elle n’offre
e vous le dire . Mais le cadeau était tout à fait étranger au costume
français
. Molière fait donner une boîte d’or, présent touj
l’ironie qui doit régner dans la pièce. Le genre. — Nouveau pour les
Français
, non pour les Italiens ; ils appelaient déjà ragi
avoir dit : Notre ennemi, c’est notre maître, Je vous le dis en bon
français
. Tranchons le différend ; Louis XIV, pour l’inté
ti. Lisez la pièce de Molière. De l’imitation. Dans la pièce
française
, Sganarelle ne se vante pas d’être brave comme Ar
ge, l’autre ce qui doit se passer de plus merveilleux : dans la pièce
française
, le premier ne nous apprend que le nom d’un perso
-t-on me demander, les traits dignes d’être distingués dans l’ouvrage
français
? La scène de M. Dimanche, le gros bon sens de Sg
ir à son maître. — Je souffre de voir des lazzis pareils sur la scène
française
. — Manie de courir après les applaudissements du
la vie qu’au gain d’un procès, le comique et la moralité de la scène
française
croissent avec l’importance de l’objet, et par le
sont allés sans doute chez un certain petit espiègle, enfant gâté des
Français
, qu’on appelle le Vaudeville ; on y a vu avec sat
de chambre que soubrette, et mademoiselle Joly, l’espoir de la scène
française
, lorsque nous l’avons perdue56, ont trouvé nombre
blesse, Que vous alliez vêtue ainsi qu’une princesse. Nos élégantes
françaises
répondront, aux unes et aux autres, que le néglig
pouvons nous dispenser d’en faire un extrait un peu étendu. La pièce
française
parut sur le théâtre du Palais-Royal, au commence
latin débite tout uniment le prologue au public ; le Mercure du poème
français
, en s’adressant à la Nuit, qu’il prie de tripler
Alcmène est sans cesse obligée de répéter, finissez donc : le galant
français
a des manières plus circonspectes ; Alcmène le tr
ce de leurs caractères. L’action. — Bien plus animée dans la pièce
française
, grâce aux scènes de Cléanthis et de Mercure, qui
leurs femmes. Le dénouement. — Le latin, amené et fait sans art ; le
français
, rempli de finesse et d’économie dramatique. Dans
il a bien voulu se donner la peine de prendre sa place ; l’Amphitryon
français
gémit en secret, et va cacher sa honte loin des f
ait aussi long qu’ennuyeux de rapporter tous les détails que le poète
français
doit au latin ; ils sont amenés par le sujet comm
caché parmi eux : je trouve même le poète latin plus excusable que le
français
, puisque, chez le dernier, la scène se passe dans
Valère et Harpagon se trouve aussi tout entière dans Plaute ; mais la
française
est bien supérieure, en ce qu’elle est préparée p
n peu de mots : dans l’italienne, Magnifico est un prodigue ; dans la
française
, Harpagon est un avare. Magnifico a dessein de m
par le rosser. La scène italienne ne sert qu’à amener des lazzis ; la
française
, au contraire, va vivifier le reste de la comédie
enthousiasme pour Molière une lettre écrite par Fénelon à l’Académie
française
; la voici : Molière, en pensant bien, parle sou
treras-tu en public le plus imbécile des vieillards ? » La politesse
française
, quoiqu’un peu dégénérée, ne veut pas que j’adres
. Molière n’a pas évité ce défaut, nous dirons même que dans la pièce
française
les deux jeunes gens tiennent bien moins l’un à l
ie de La Comtesse d’Escarbagnas. « Le roi, dit l’Histoire du théâtre
français
, s’étant proposé de donner un divertissement à Ma
place dans quelques-uns des chefs-d’œuvre dont il a enrichi la scène
française
! On croit ici au fauteuil de Molière, comme, à M
à notre incrédulité, puisque nous lisons, dans l’Histoire du théâtre
français
, que lorsque la pièce fut représentée la première
our ne pas nuire à ce précieux unisson, jadis le charme de la comédie
française
, et que nous voulons rétablir ? — Vous avez tort
mas et la ville et la cour, Mais qu’elle en fut la récompense ? Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance.
es précieuses, et qui, dans un nouvel Élysée, dans le jardin du Musée
français
, vient de leur élever deux autels voisins l’un de
goût et de zèle, à qui nous devons la réunion précieuse des monuments
français
. 3. La troisième boutique à gauche sous les pili
9, le croirait-on ? Laporte, fils de l’ancien souffleur de la comédie
française
, Lenoir et moi, voilà les seuls spectateurs de la
viné que Molière se ferait peindre en empereur romain ? Les comédiens
français
n’ont eu pendant longtemps, dans leur foyer, que
on ait faites de l’Ode d’Horace, Donec gratus eram. 72. L’Académie
française
, combattue depuis longtemps par le désir de possé
s prononcé par Molière, le jour de sa réception posthume à l’Académie
française
. 73. Ce rôle avait été rempli à la cour par ma
i s’était permis des choses injurieuses contre Louis XIV et la nation
française
. 80. Prologue d’Amphitryon. 81. L’illusion du t
eilleure compagnie de Londres lorsqu’il y fait la lecture d’une pièce
française
, lut, dans son dernier voyage à Paris, chez madam
ecteur une partie des plus brillantes années de l’histoire du théâtre
français
, puisqu’il renferme la suite des comédies de Moli
nt pas moins intéressantes dans leur genre pour l’histoire du théâtre
français
; nous espérons que le lecteur verra avec plaisir
du Mercure galant), qui a composé beaucoup de pièces pour le théâtre
français
. Ce que l’on a dit de cet écrivain dans quelques
chez les nations polies comme l’ouvrage le plus parfait de la comédie
française
; si l’on en considère l’objet, c’est la critique
et n’ayant que deux scènes, doit être parfaitement beau ; puisque les
Français
, qui voudraient toujours voir de nouveaux personn
une place de secrétaire auprès de sa personneb : le sort de la scène
française
en décida autrement. « Sur la fin de l’année 1657
la Cour ; Mais quelle fut ta récompense ? Les
Français
rougiront un jour, De leur peu de rec
n’ont représenté qu’une partie des mœurs générales de Rome. Le poète
français
a non seulement exposé sur la scène les vices et
rigue, il se conforma à l’usage qui était alors établi sur le théâtre
français
, et crut devoir ménager le goût du public, accout
ère était désigné pour remplir la première place vacante à l’Académie
française
; la compagnie s’était arrangée au sujet de sa pr
ir mettre ici, pour proposer notre conjecture aux amateurs du théâtre
français
. Année 1663. Du 13 avril, Le Docteur pédant. Du 1
t la peinture vive de l’amour dans un amant italien, et dans un amant
français
, sont le principal mérite de cette pièce, qui éta
la jalousie, D’une Grecque son affranchie. D’autre part, un marquis
françois
Qui soupire dessous ses lois, Se servant de tout
ve dans les poésies, Du feu sieur Plaute, franc latin, Et que dans un
français
très fin, Son digne successeur Molière, A travest
. « Tous les lecteurs exempts de préjugés savent combien l’Amphitryon
français
est au-dessus de l’Amphitryon latin. Dans Plaute,
ouera qu’il était difficile de terminer plus finement, sur le théâtre
français
, une intrigue aussi galante. L’on rit, dit Horac
prétendait que le prologue de Plaute vaut mieux que celui du comique
français
. Il ne pouvait souffrir les tendresses de Jupiter
re, Un assez spacieux chapitre. Mais vraiment des comédiens, Tant les
français
qu’italiens, Ont depuis témoigné leur zèle, D’une
acher son trésor, dont son avarice l’empêche de faire usage. Le poète
français
embrasse un objet plus étendu et plus utile. Il r
e puis m’exprimer ainsi, sont surprenantes, et avec quel art le poète
français
a adapté à son sujet tout ce qu’il a imité ; car
la prédiction de l’auteur de L’Art poétique, et depuis longtemps les
Français
citent Le Misanthrope comme l’honneur de leur scè
Le Misanthrope comme l’honneur de leur scène comique. C’est la pièce
française
que nos voisins ont adoptée avec la plus grande p
a et l’honora de son amitié. Chappuzeau, p. 193 et 194 de son Théâtre
français
, ne rapporte point ce fait, il ne parle de Molièr
Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre
français
, Molière eut le courage de préférer son talent à
it a été plusieurs fois attesté par feu M. de La Motte, de l’Académie
française
; et nous ne doutons point qu’en lisant ceci, bea
jugement qu’en fait Mlle Le Fèbvre (Mme Dacier), qui l’a traduite en
français
avec d’excellentes notes. Molière a fait une comé
er de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâtre
français
? Combien d’ornements et de traits d’une nouvelle
sonne pour en profiter ? Molière appartient avant tout à la tradition
française
. La tournure, pour ainsi dire, de son observation
L’action dramatique ne paraît pas avoir été très naturelle à l’esprit
français
qui a toujours été fort enclin aux discours. Dès
artir du mois de janvier 1662. Jusqu’à la mort de Molière et au-delà,
Français
et Italiens se firent concurrence, s’imitèrent, s
précision quel était en 1660 l’état de la langue et de la littérature
française
. Il résulte, je crois, de ce qui précède, qu’on p
n les uns fait époque, et selon les autres lacune dans la littérature
française
) on pense que les genres en se démêlant se sont a
eusement observée en France, parce qu’elle n’a jamais connu comme les
Français
ce quadruple culte des prêtres, des grands, des r
secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement
française
. L’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe e
u’on donne au mot galant homme 282 ; » c’était, en un mot, l’Académie
française
, avec les femmes de plus et les pédants de moins2
e beau style lui a si bien tourné la tête qu’elle ne sait plus parler
français
, excepté quand le naturel revient au galop 298 av
qu’à sa dot316 ; pour répondre à un gros pédant ce mot plein d’esprit
français
et de grâce féminine : Excusez-moi, monsieur, je
ridicules, sc. III, IV, V. Voir D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. III, chap. IX, g 2, et J. Taschereau, Histo
II, liv. I, chap. VI, sect. 2 ; D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. III, chap. IX, § 3. 330. L’École des Femm
II, liv. I, chap. VI, sect. 2 ; D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. III, chap. IX, § 3.
ce onzième volume, nous montrent le degré de perfection où le théâtre
français
est enfin parvenu, soit dans le genre tragique, s
que nous croyons nécessaires sur les ouvrages qui parurent au théâtre
français
, jusqu’à la fin du siècle passé. Le genre comique
nt ce grand homme, ses ouvrages occupèrent longtemps seuls le théâtre
français
, avec la supériorité et la justice qui leur étaie
tateur par des saillies d’esprit et des pensées brillantes. La Nation
française
, naturellement portée à ce genre d’esprit, s’y pr
, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre auteur donna au théâtre
français
, le genre tragique éprouva un changement encore p
grands hommes ne sauraient être jaloux. Quinault composa les paroles
françaises
, qui furent mises en musique par Lully. La magnif
nage aussi bien que l’abbé Cotin. C’est M. Charpentier, de l’Académie
française
, qui parle2. « Molière a joué dans ses Femmes sa
nu, si la réception de M. l’abbé Dangeau, son successeur à l’Académie
française
, ne l’avait notifié. « Cette réception fut cause
l avait été loué par des écrivains illustres : il était de l’Académie
française
depuis quinze ans1. Et il s’était signalé à l’Hôt
ve. Le voici. « [*]M. l’archevêque de Paris, directeur de l’Académie
française
, la mena ces jours passés à Versailles, pour reme
tine, surtout, dit presque toutes choses par leur nom, au lieu que la
française
se contente de faire entrevoir celles qui peuvent
les ouvrages de Molière. 1. [Note marginale] Histoire de l’Académie
française
, tome II, p. 185. 1. [Note marginale] Mercure ga
Molière son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre
français
, Molière eut le courage de préférer son talent à
ormas et la ville et la cour ; Mais quelle en fut la récompense ? Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance.
pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au théâtre
français
que le Menteur. Le Dépit amoureux, Comédie
lière, dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’auteur
Français
égale presque la pureté de la diction de Térence,
t toute l’année 1662, pour certaines farces moitié italiennes, moitié
françaises
, qui furent alors accréditées par le retour d’un
ys où l’on n’a pas l’idée qu’une comédie puisse réussir en vers ; les
Français
au contraire ne croyaient pas qu’on pût supporter
ec. Tous les lecteurs exempts de préjugés savent combien l’Amphitryon
français
est au-dessus de l’Amphitryon latin. On ne peut p
sans vanité, que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce
française
n’a été maniée par un de nos poëtes, quelque méch
’est ni faute d’invention, ni faute d’esprit, que nous empruntons des
Français
; mais c’est par paresse : c’est aussi par paress
rand Condé : Les comédiens Italiens n’ont offensé que DIEU, mais les
Français
ont offensé les dévots. Au bout de quelque temps
donnèrent rien au public qu’en 1671. On ne croyait pas alors que les
Français
pussent jamais soutenir trois heures de musique,
ujours le premier de tous les poètes comiques. Depuis lui, le théâtre
français
s’est soutenu, et même a été asservi à des lois d
s’est pas moins illustré dans nos débats politiques que sur la scène
française
, M. Étienne, nous a permis de placer en tête du T
r le voleur, et cette méprise amène des quiproquo comme dans le poète
français
; mais où est le maître Jacques de Molière, où es
en firent depuis un des plus grands comédiens dont s’honore la scène
française
. Il lui donnait aussi des exemples de vertu. Un j
re à celui qui, dans la Grèce, aurait mérité des autels ! L’Académie
française
lui rendit après sa mort des honneurs qu’il avait
se sauver, et se retira en Hollande, où il s’engagea dans une troupe
française
qui appartenait au prince d’Orange. Pendant le sé
due, cet acteur s’était obstiné à lui demander la régie de la Comédie
française
. Mais il y a tout lieu de croire que la retraite
u 31 mai 1669, parle d’une pièce jouée à l’impromptu par deux acteurs
français
et quatre italiens, à Vincennes, devant le roi et
ploi. Chapuzeau et les frères Parfaict (dans leur Histoire du Théâtre
français
) lui rendent à cet égard le témoignage le plus fl
rre Le Noir de La Thorillière, fils, de ce dernier, acteur du Théâtre
français
depuis 1722, où il remplissait l’emploi des rôles
emme, en secondes noces, du sieur Aubry, maître paveur, qui donna aux
français
, en 1680, la tragédie de Démétrius, et en 1690 ce
ne ; elle avait une voix charmante, chantait avec beaucoup de goût le
français
et l’italien. Elle joua d’original la Princesse d
nduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens, Tant les
français
qu’italiens, Les adorateurs de ses charmes, Qui n
ze ans). Cet acteur, dit l’auteur de la Galerie historique du Théâtre
Français
, que l’on ne pourra jamais louer autant qu’il l’a
r : des bals, ballets et danses. D’ailleurs quelques comédiens, Deux
français
, quatre italiens ; Sur un sujet qu’ils concertère
6. RIS : Signifie la même chose que Rire. (Dictionnaire de l’Académie
Française
, 1694). 247. BROUETTEUR : Celui qui traîne des h
qu’on appelle populairement Vinaigrettes. (Dictionnaire de l’Académie
françaises
, troisième édition, 1740)
sieurs fois réimprimée, en 1589, en 1632, cette pièce fut traduite en
français
sous ce titre : « Boniface et le Pédant, comédie
ommedia dell’arte. Le Mascarille des deux premières pièces du comique
français
avait donc, à l’origine des deux œuvres, porté le
losi, elle rendrait des points aux Marinette et aux Dorine du théâtre
français
; elle est surtout beaucoup moins sage que celles
ées du xviie siècle. Rappelons en quelques mots où en était la scène
française
à la même époque. 19. Voyez l’Appendice, nº 3.
, en faveur du culte des idées, contre le culte des faits. L’Académie
française
a mis au concours cette question : « De la nécess
tous, à être anglaise avec les Anglais, allemande avec les Allemands,
française
avec les Français, qu’elle méconnaît une chose :
se avec les Anglais, allemande avec les Allemands, française avec les
Français
, qu’elle méconnaît une chose : c’est que les Angl
’elle méconnaît une chose : c’est que les Anglais, les Allemands, les
Français
sont des hommes, et que dans Molière, dans Shakes
), mauvais poëte, sans douée, comme tout grand seigneur de l’Académie
française
, homme d’esprit pourtant et du plus exquis savoir
ême, interprétant ses chefs-d’œuvre, racontait à cette grande société
française
l’histoire intime de son cœur et de ses souffranc
4. — F. Genin, Vie de Molière, p. XXVI. 9. Victor Cousin, La société
française
au XVIIe siècle, d’après le Grand Cyrus de Mlle d
uve, Nouveaux portraits.) 36. D. Nisard, Histoire de la littérature
française
. 37. Armande Béjart, sœur et non fille de Madel
x. Voir F. Génin, Vie de Molière ; D. Nisard, Hist. de la littérature
française
, etc. ; Janin, Hist. de L’art dramatique ; Hippol
ue ; Hippolyte Lucas, Histoire philosophique et littéraire du théâtre
français
; voir aussi Émile Deschanel, La Vie des Comédiens
omplie que dirigeait Molière, on peut consulter L’Histoire du théâtre
français
, par les frères Parfait, t. XIV, p. 257 et suiv.
as et la ville et la cour ; Mais quelle en fût la récompense ? Les
français
rougiront un jour De leur peu de reconnaissanc
ont (1666). Ce bel esprit, un des plus fins connaisseurs de la langue
française
, passait pour l’héritier et l’émule de Vaugelas.
ours modestes. Molière devait lire une traduction de Lucrèce* en vers
français
, chez un ami, où étaient Boileau et plusieurs aut
t Molière, ce dernier y devait lire une traduction de Lucrèce en vers
français
, qu’il avait faite dans sa jeunesse. En attendant
èle et de labeurs pour apprendre à l’écrire, à la parler cette langue
française
, mon ambition, mon orgueil, ma fortune — hic jace
les plus simples bagatelles de leur génie, à cette imposante société
française
qui, pour vous M. le duc, commençait au roi, et s
tes dames du Lycée, dissertait, tout un jour, pour savoir si l’Otello
français
, Orosmane, est plus malheureux quand il a tué Zaï
me bien mieux sa prose que ses vers. Il est vrai que la versification
française
l’a gêné ; il est vrai même qu’il a mieux réussi
é le prétexte à toutes ces disputes qui ont vivement agité la société
française
Au milieu de la dispute se présenta Pascal, armé
, ce n’était pas la mode encore de couvrir d’insultes la magistrature
française
. Nul n’eût osé parler ainsi de Monsieur le premie
n, et c’est cette même dissertation latine du P. Caffaro, traduite en
français
, qui avait paru, comme Préface d’une comédie de B
dissertation, il la retrouvait augmentée, arrangée, corrigée, dans un
français
qui l’a plus étonné que tout le reste : « Ne sach
tout le reste : « Ne sachant écrire qu’en latin et honteux du méchant
français
dans lequel j’écris à Votre Grandeur. » Rien n’es
i-ci l’histoire d’Angleterre à la cour d’Élisabeth, celui-là la gaîté
française
aux provinces reculées. Molière apprend, en voyag
s allures bourgeoises ; il s’essaie à faire rire avec le vieil esprit
français
, avant de trouver des ressources inouïes dans sa
ecteur de Montaigne, de Froissart et d’Amyot, Molière venge la langue
française
des perfections de l’hôtel de Rambouillet. Une vo
, éperdument amoureux ; et je vous prie, admirez cela, amoureux d’une
Française
! Jusqu’à Molière, en effet tous les amants de no
’à Molière, en effet tous les amants de nos théâtres, même nos amants
français
, ne sont amoureux que de femmes espagnoles ; les
n riant de tout le monde, et en médisant de toutes choses. Ô la belle
Française
! la vraie Française. Coquette, spirituelle, et f
nde, et en médisant de toutes choses. Ô la belle Française ! la vraie
Française
. Coquette, spirituelle, et frivole, et méchante,
remarquer. Ce fut une grande originalité à notre poète, de mettre des
Français
sur la scène. Quand vint Molière, le Français n’é
re poète, de mettre des Français sur la scène. Quand vint Molière, le
Français
n’était guère à la mode dans nos livres, dans nos
romans, même au théâtre. La tragédie, avant de se permettre des héros
français
, a attendu jusqu’à Voltaire. Molière ne nous a pa
lices dans l’antiquité, objet de ses études, et dans la vieille farce
française
qui devait lui rappeler souvent sa vie errante !
ui que vous soyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public
français
des belles choses de la poésie et des beaux-arts,
nt le roi de la comédie. Il est Espagnol, il est Italien, il est même
Français
, mais si peu, mais si peu ! C’est un grand fourbe
n doux sourire : Tout cela sent la nation, et toujours messieurs les
Français
ont un fonds de galanterie qui se répand partout.
ente, injuste ; on dirait le Timon de Shakespeare insultant l’Alceste
français
. C’est qu’en fait de misanthropie, Jean-Jacques R
tends déjà qui s’écrie : — « Mais puisque toute cette vieille société
française
est à jamais perdue, et puisque, de votre propre
cette fête ; les uns et les autres, racontant à cette grande société
française
cette histoire intime d’un homme de génie dont il
fait sienne, à force de câlineries et de violences, car cette langue
française
est une rebelle qu’il faut dompter ; elle n’obéit
qui, dans la forme et dans le fonds, semblaient plus vivantes et plus
françaises
, ont disparu de nos théâtres, lorsque Le Méchant
, la poétique et l’histoire ou Mémoires sur les travaux de l’Académie
Française
, à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l’Académie,
ante Sganarelle dans le Médecin malgré lui. M. Rose147, de l’académie
française
, et secrétaire du cabinet, fit des paroles latine
, en chantant les paroles latines, que Molière les avait traduites en
français
, d’une épigramme latine, imitée de l’anthologie.
emercier, 1800.Lemercier, Népomucène Louis (1771 – 1840) : dramaturge
français
. 155. Bouilly, L’Abbé de l’Épée, 1799 : coméd
actes et en prose. Bouilly, Jean-Nicolas (1763 – 1842) : dramaturge
français
. 156. PASQUINADE : Placard satyrique qu’on atta
que celle des victoires et même de l’industrie, la gloire de l’esprit
français
191. Molière n’était-il pas encore l’utile auxi
, v. 48. 126. 1666. 127. Voir D. Nisard, Histoire de la littérature
française
, liv. III, chap. IX, § 4, le Misanthrope. 128.
I, chap. IX, § 4, le Misanthrope. 128. Fénelon, Lettre à l’Académie
française
, VII. Voir plus haut, chap. I, page 18, note 1. —
be dans l’égoïsme indigne. Voir D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. IV, chap. VI, § 6, Fabre d’Eglantine, le Ph
un mot le résume : c’est l’égoïste, etc. » Histoire de la Littérature
française
, liv. III, ch. IX, § 2, l’École des Maris. 172.
oir plus loin, chap. VII. 191. D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. I, chap ? I, § 2, 3, 4, 5. 192. Le Dépit
ification des représentations théâtrales en général, et de la comédie
française
en particulier « si épurée qu’il n’y a rien que l
à Molière quelque chose du bon sens qui fait sa force, et de l’esprit
français
qui fait sa gloire. Toutes ces choses excellente
oursault, voir le Théâtre italien, ou le Recueil de toutes les scènes
françaises
qui ont été jouées sur le Théâtre italien, Genève
tout à Molière. 809. La Bruyère, Discours de Réception à l’Académie
française
. 810. Voir plus haut, chap. IX, p. 172, note 3.
nin, Vie de Molière, chap. IX. 812. Fénelon, Lettre à l’Académie
française
, VII. — Bayle avait dit avant Fénelon : « II avai
de Littérature dramatique. D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
. F. Génin, Lexique de la Langue de Molière, p
s jours extraordinaires, et, sur l’ordre du roi, ils restituèrent aux
Français
les quinze cents livres qu’ils avaient reçues de
La troupe italienne était traitée, sous ce rapport, comme les troupes
françaises
de l’Hôtel de Bourgogne et du Palais-Royal. Les d
était homme d’esprit et de savoir, connaissant le génie de la nation
française
, qui aime l’esprit partout où elle le trouve, s’a
rappeler suffisent à nous avertir que les chefs-d’œuvre de la comédie
française
, L’École des femmes, Le Misanthrope, Le Tartuffe,
Laurent (en 1709) pour braver les défenses obtenues par les comédiens
français
, sept acteurs venaient l’un après l’autre réciter
udrait vérifier si une sauce est bonne sur les préceptes du Cuisinier
français
, au lieu d’en faire l’essai sur son palais et sur
ur sa langue281. L’unique différence, c’est qu’autrefois le cuisinier
français
était un cuisinier grec, qui s’appelait Aristote
issance de la comédie chinoise, grecque, latine, espagnole, anglaise,
française
, allemande, italienne, etc., nous sommes en mesur
plus seulement négative du comique parfait. Mais que les théoriciens
français
ne s’avisent pas de dire quelle est a priori, de
pte en gémissant ses dépenses300, serait encore comique sur une scène
française
; ou que ce valet espagnol énumérant ce qu’on épa
tte de la tragédie telle quelle la voyait exposée par les théoriciens
français
, et elle n’a commencé à saluer en lui l’égal de C
e pour sa gaieté. La réalité des portraits l’enchante dans le comique
français
; dans le poète grec et dans Shakespeare, la fant
i ne comprenez-vous pas le comique du Shakespeare et de l’Aristophane
français
aussi bien que la France et que l’Europe ; pourqu
ur son siècle et pour des Grecs, et non pas pour le nôtre et pour des
Français
. Cette erreur n’est pas moins injurieuse à Aristo
Dorante ; pas même Racine ; Corneille seul. 287. Voyez le Chœur des
Français
dans la Ire partie. 288. Ces raffinés ne sont pa
et que l’imagination y eût plus de part. » 289. Voyez le Chœur des
Français
dans la première partie. 290. La Critique de l
ut-être. Elle a en elle-même tous les instincts de la vieille société
française
, depuis longtemps éteinte, et qu’elle n’a pu devi
vu le jour ! « Il y avait, à ce qu’on rapporte, sur cette même scène
française
, un grand comédien nommé Baron, que Molière avait
ment universel de ce temps-ci ; elle a remplacé cette vieille société
française
que la révolution avait emportée dans un pan de s
, le bon goût, l’ajustement ; que dis-je ? elfe a retrouvé l’urbanité
française
, qui s’était perdue dans les tempêtes, et voilà p
rnait toutes les avenues du trône ! Il est donc heureux pour la scène
française
qu’il ait vécu dans les premières années de Louis
at sur son siècle, et qui prenait une place si élevée sur le Parnasse
français
. Les hypocrites ne se trompèrent point sur l’inte
plaire quelquefois et de divertir en son genre. Il parle passablement
français
; il traduit assez bien l’italien, et ne copie pa
inée ; on croit avec beaucoup plus de raison que c’est à un vieux mot
français
que Molière doit le nom de son hypocrite. On disa
traité de Platina, intitulé De honesta voluptate, dont la traduction
française
a été imprimée à Paris en 1505, et se trouve cité
es du siècle de Louis XIV l’ont employée après lui ; elle est devenue
française
de par le génie. Qui ne connaît ce début d’une fa
, quoi qu’en disent les frères Parfaict dans leur Histoire du théâtre
français
, et plusieurs autres éditeurs des Œuvres de Moliè
urait dû prendre la peine de comparer l’ouvrage italien et la comédie
française
avant de hasarder un pareil jugement. Il se serai
rès lui ; il aurait pu s’assurer que ce même sujet fut mis au Théâtre
français
en 1708, sous le titre de Dom Basilique Bernagass
arties dont la première, selon l’auteur de La Bibliothèque du théâtre
français
, représente la prompte élévation de ceux que la f
crites de tous les temps. » Certes, il faut n’avoir pas lu l’ouvrage
français
pour y trouver le rapport même le plus éloigné av
e semblent avoir eu la prétention de prouver qu’ils savaient mieux le
français
que lui, comme s’ils avaient voulu se dédommager,
sence de la foule qu’il trompait par ses grimaces. En ornant la scène
française
d’un immortel ouvrage, il a légué à tous les sièc
nce du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. Le théatre
françois
, ce théâtre élevé sur les ruines de tous les autr
pays, qu’il a marché long-temps dans le sentier de la gloire. Un cœur
françois
ne voit pas de récompense plus flatteuse. Toutes
ie, tous ces ouvrages immortels, tous ces monuments éternels du génie
françois
, quoique joués par différentes troupes, ne compos
re qui lui ressemble presque parfaitement, & qui jouoit des rôles
françois
à la comédie italienne. Ils ont souvent fait les
qu’on peut doubler leur fortune en rétablissant la gloire du théâtre
françois
.
mœurs et d’idées, il semble destiné à vivre toujours jeune parmi les
Français
, ainsi qu’Homère parmi les Grecs. C’est un des ho
ous le mérite attrayant d’être un des types les plus purs de l’esprit
français
2 . Mais, si consacrée que soit une gloire, nous
t d’héroïsme et de droiture ; et personne n’oserait souhaiter que les
Français
eussent pour tout catéchisme de morale le théâtre
saillant de son génie. Cette qualité appartient proprement à l’esprit
français
, et donne aux œuvres littéraires de la France une
eur de Molière, chap. I, 1. 2. D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. I, chap. i, § 2, 3, 4, 5. 3. « Mon esprit
mique1. Pendant ce temps-là, il y avait, au contraire, dans le public
français
comme un moment de fatigue. Les pièces de Molière
’elle s’exerce dans Molière, était trop franche et trop rude pour les
Français
du temps de Louis XV ; sa langue même trop mâle e
construire. Une représentation exceptionnelle fut donnée à la Comédie
française
, le 17 février, et le bénéfice en devait être con
manifestation en l’honneur du poète comique fut faite par l’Académie
française
. Dès 1769, l’éloge de Molière avait été mis au co
comiques de la Grande-Bretagne essaient d’imiter les pièces du poète
français
. Ils commencent par les transformer en grosses fa
, dans les représentations surtout, le zèle le plus vif pour le poète
français
. Toutes les écoles dramatiques de Leipzig et de H
r la nécessité de mettre la comédie espagnole à l’école de la comédie
française
. Il imita d’abord Molière, il le traduisit ensuit
es traductions sont presque contemporaines des premières contrefaçons
françaises
. Le Danemark fut inféodé à Molière. Lorsque Ludwi
s gentilhomme. La Pologne, la Russie, s’ouvraient de même au comique
français
. Les traducteurs se multipliaient en Pologne pend
et vivement satisfait, et par l’ensemble, la perfection des comédiens
français
et l’excellence de Grandmesnil en particulier. Re
ellence de Grandmesnil en particulier. Revenue au complet, la Comédie
française
présentait alors pour les pièces de Molière : Gra
ent scandale. Il n’a fait grâce à aucun des chefs-d’œuvre de l’auteur
français
, ni au Tartuffe, ni au Misanthrope, ni aux Femmes
eur Kemble se refusant, dans une fête que lui donnaient les comédiens
français
en 1800, à admettre que Molière appartienne à la
nt dans son pays, met sans hésitation Shakespeare au-dessous du poète
français
, tellement que des critiques français ont dû fair
Shakespeare au-dessous du poète français, tellement que des critiques
français
ont dû faire eux-mêmes quelques réserves et conve
s qui avaient été données à Londres par Mlle Mars et par des artistes
français
, jugeait Molière, qui avait fait en grande partie
du public anglais. On en eut la preuve, lorsque, deux fois la Comédie
française
alla en corps donner des représentations à Londre
nce par un public qui paraissait le connaître aussi bien qu’un public
français
. M. Fr. Sarcey, qui a été l’historiographe en que
il serait possible de suivre sur le théâtre sans comprendre la langue
française
… Je ne comptais pas que L’Étourdi amuserait bea
Anglais goûtent Molière à la scène, surtout quand d’habiles comédiens
français
le leur apportent chez eux, il ne paraît pas que
veut, n’a tenu qu’au talent particulier de quelques-unes des actrices
françaises
qui charmaient la société russe : Mme Allan, Mme
éfyk Effendi, ancien ambassadeur de Turquie en France. Aucun écrivain
français
(excepté peut-être La Fontaine et ses fables), n’
ument en l’honneur de Molière fut émise par M. Régnier, de la Comédie
française
, dans une lettre du 25 mars 1837 au préfet de la
u second Empire. M. Despois a relevé, sur les registres de la Comédie
française
, 2051 représentations de Molière de 1851 à 1870.
absent. Ceux qui ont assisté à la représentation diurne de la Comédie
française
, le 16 janvier 1871, en garderont à jamais la mém
spécial, Le Moliériste, fondé par M. Monval, archiviste de la Comédie
française
, en 1879, et parvenu déjà à sa huitième année, ce
aussi du plus haut intérêt pour l’histoire des origines de la Comédie
française
. La Comédie française fut définitivement fondée,
érêt pour l’histoire des origines de la Comédie française. La Comédie
française
fut définitivement fondée, comme elle-même le con
et de trois ou quatre autres pièces citées dans L’Histoire du Théâtre
français
des frères Parfait. Si c’était le même personnage
ît-il, s’était enrôlé dans la jeune troupe. Les historiens du Théâtre
Français
citent au moins onze pièces de ce poète antérieur
ient souvent à Paris passer le carême, dit Chapuzeau dans son Théâtre
Français
, soit pour y contracter de nouveaux engagements,
e par Nicolas Chorier dans la vie de Pierre de Boissat, de l’Académie
française
. Cette anecdote se passe à Vienne en Dauphiné. Si
ie qui, par la verve et le mouvement, surpassait tout ce que la scène
française
connaissait alors. Il s’est créé de plus la spéci
e, de ses premières pièces. Il ne négligea pas davantage la tradition
française
; il lisait ses prédécesseurs et ses contemporain
livre de la fin du siècle : L’art de prononcer parfaitement la langue
française
(1687), par J. H. (Hindret). L’auteur attribue à
ses de largeur et de profondeur. » Telle était la scène où la comédie
française
allait prendre son vigoureux essor. Molière s’éta
eur et la pruderie de l’école romanesque ; elle ramenait la raillerie
française
à ses sources primitives ; il semble, lorsqu’on é
emier écrivain qui l’ait lancée, dit-il dans son livre sur Le Théâtre
français
sous Louis XIV, est Mme Campan, en 1823. Elle dit
avait reçu une fort bonne éducation ; elle chantait également bien le
français
et l’italien ; et elle devint sous la direction d
r les jours extraordinaires, et, sur l’ordre du roi, ils payèrent aux
Français
la somme de deux mille livres pour moitié des fra
ière force, firent par moment une concurrence redoutable à la Comédie
française
; on peut remarquer en passant l’origine de cette
ler toute la noblesse et rendre méprisables, non seulement à tous les
français
, mais encore à tous les étrangers, des noms éclat
comédie, en 1657 ou 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Des pièces
françaises
sur le même sujet avaient été représentées par la
er au théâtre. C’était jour de comédie italienne ; mais les comédiens
français
se joignirent aux Italiens pour demander la punit
se rendit le 6. Le 31, il prenait possession d’Oudenarde. De là, les
Français
retournèrent sur Lille pour faire le siège de cet
-Comté dont les places avaient été démantelées, et gardait la Flandre
française
. Pour célébrer ces glorieux succès, une fête non
rès la comédie antique d’Amphitryon, Molière, revenant à la tradition
française
, avait demandé la nouvelle pièce à la veine un pe
u nous apercevons ici la scène qui a été le prototype des deux scènes
françaises
, avec une variante : les ravisseurs ne sont pas d
’émotion causée par cette mort presque soudaine : Notre vrai Térence
françois
Qui vaut mieux que l’autre cent fois, Molière, ce
ormas et la ville et la cour ; Mais quelle en fut ta récompense ? Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance.
Chapuzeau qui publia en 1674 un précieux petit volume sur le Théâtre
français
, s’exprime ainsi : Molière sut si bien prendre l
ent après la mort de Molière, une manifestation imposante de l’esprit
français
. La critique (en prenant ce mot dans le sens le p
ris. Rohault. Traité de Physique. Un vol. in-4, à Auteuil. Comédies
françaises
, italiennes et espagnoles. Deux cent quarante vol
us apprenons que Molière avait deux cent quarante volumes de comédies
françaises
, italiennes et espagnoles ; mais, hélas ! l’huiss
ntière attachée à son ménage, et les auteurs de L’Histoire du Théâtre
français
ajoutent que, retirée habituellement dans sa mais
s où Boileau exerçait une autorité presque absolue sur la littérature
française
. Népomucène Lemercier, au commencement de notre s
Le poète latin ne fut que naturel et d’une élégance exquise. L’auteur
français
lutta victorieusement avec ses grâces et sa fines
nappe d’eau, d’où s échappent en tous sens les flots de l’inspiration
française
; comme de la région des lacs de l’Afrique centra
forment un terme moyen entre la prose et les vers. Il a manié le vers
français
avec une puissance incomparable, il l’a presque s
), si l’on tient compte de la pâleur relative de l’argent, la Comédie
française
ne fait pas davantage aujourd’hui dans ses grands
t mieux séparés que joints. Duparc paraît avoir été l’un des acteurs
français
qui s’exercèrent le plus heureusement a suivre le
ée. Ce précieux registre a été imprimé in-4°, aux frais de la Comédie
française
, par les soins de M. Jules Claye, imprimeur-édite
itter la France et se retira en Hollande, où il entra dans une troupe
française
qui était entretenue par le prince d’Orange (1680
etour ne fut pas plus honorable que celle de son départ. Le ministère
françois
voulut faire enlever un homme qui, de même que Br
mille remplit un grand rôle dans l’histoire anecdotique de la comédie
française
à la fin du XVIIe siècle et pendant le XVIIIe.
u’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens
français
, l’une à l’hôtel de Bourgogne, l’autre à la salle
a ordonné et ordonne qu’à l’avenir lesdites deux troupes de comédiens
français
seront réunies pour n’en faire qu’une seule et mô
nter des comédies dans Paris, faisant défense à tous autres comédiens
français
de s’établir dans ladite ville de Paris et faubou
ecin malgré lui, et dans laquelle pendant près de cent ans la Comédie
française
eut sa résidence. Les comédiens italiens, qui éta
, il y eut en cette ville jusqu’à six théâtres, dont quatre d’acteurs
français
et deux d’acteurs étrangers. À la fin du siècle i
minons ce chapitre par quelques mots sur les migrations de la Comédie
française
, qui recommencèrent dans la seconde partie du XVI
u les débris épars de l’ancienne société, pour en reformer la Comédie
française
qui a subsisté jusqu’à nos jours. Celle-ci, malgr
uit ailleurs ces lignes du procès-verbal de l’assemblée des comédiens
français
à la date du 26 juillet 1693 : « M. de Champmeslé
it trop, l’inventaire ne dit peut-être pas tout. 52. Richer, Mercure
françois
, 1615. 53. Dans la préface de 1682, Lagrange di
e du règne de Louis XIV, il y eut à Paris quatre troupes de comédiens
français
: l’hôtel de Bourgogne, le théâtre du Marais, le
e-Vents, mais dont l’existence fut courte. À ces troupes de comédiens
français
, il faut ajouter une troupe italienne et une trou
ires de Mme Campan. Anecdotes du règne de Louis XIV. 73. Le Théâtre
français
sous Louis XIV, Paris, Hachette, 1874, livre V, c
qui est aujourd’hui la rue de l’École-de-Médecine. 135. Le Théâtre
français
, page 85. 136. Voyez page 40. 137. Voyez Recher
e était née en 1624. 140. Voyez page 229. 141. Histoire du Théâtre
français
, tome XI, p. 305. 142. Nouvelles pièces sur Mol
. 161. Recueillie par les frères Parfait, dans L’Histoire du Théâtre
français
, tome XII, page 472. 162. Portraits des comédien
de Guénégaud, à la suite de La Fameuse Comédienne. 163. Le théâtre
français
, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le théâtre franç
163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 – 198. 164. Le théâtre
français
, p. 282. 165. Aventures d’Italie, ch. XII. 166
utre. Si l’on a bien dans la mémoire l’ensemble des œuvres du comique
français
, on discerne sans peine l’élément important que l
rvice le plus important que les Italiens rendirent au chef de l’école
française
. Ils lui apprirent surtout à donner un relief vig
e d’Argan, le malade imaginaire, à l’entrée en matière de la farce du
Français
logé à l’hôtellerie du Lombard63 : Chinque per c
urs, le talisman de la féerie gauloise, votre esprit à vous, l’esprit
français
, composé de bon sens, de bonne foi, de bon cœur,
ueil à éviter quand on parle de Molière, le plus spirituel et le plus
français
des grands hommes : c’est le fanatisme. M. de La
miracle ardemment souhaité, la tragédie ne s’éveille un jour moderne,
française
, chrétienne, priant du blasphémant le vrai Dieu c
, et pourtant il y avait une très vilaine chose, une femme de chambre
française
qui ne buvait de rien: ce n’est pas propre. Un so
que tout le monde était couché bien tranquillement, sous la table, la
Française
, qui s’ennuyait, se mit à parler toute seule, dis
glais gronda, la maison anglaise trembla, le perroquet se jeta sur la
Française
, la dame de compagnie la battit, la bonne vieille
saient et précipitaient son travail. L’attachante simplicité du drame
français
a remplacé la fatigante complication de l’imbrogl
est idolâtre : il ne faut que des yeux pour les admirer. Deux troupes
françaises
, jalouses du succès de la troupe italienne, voulu
renforcé le contraste de l’horrible et du burlesque. Les deux auteurs
français
, qui ont traité le sujet avant Molière, de Villie
duire son sujet aux proportions de temps et de lieu qu’exige la scène
française
, Molière l’a étrangement mutilé ; le peu d’unité
-même. Pour faire la juste part du blâme et de la louange, le théâtre
français
n’a pas une pièce plus mal construite que Le Fest
Le Répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon. On est
Français
; on paie ses impôts ; on sait qu’une partie de c
fs-d’œuvre au moins contemplent la foule : ah ! qu’on est fier d’être
Français
quand on regarde la Comédie ! Cependant, un matin
ntre autres celle des zingueurs, défilèrent, à la suite de l’Académie
française
, par les rues décorées et pavoisées ; il y eut de
ontre qui ? Accuserai-je d’impiété volontaire le comité de la Comédie
Française
et son administrateur, M. Perrin, et le directeur
s bien nés, comme il s’en trouvait jadis pour parler naturellement le
français
, et cela n’a pas mauvaise façon. Comique ou tragi
ent a donné ordre de déposer le poteau cornier au Musée des Monuments
français
. » Cet article, que nous avons cité intégralemen
retrouve dans la notice qu’il a insérée dans son Musée des monuments
français
paru en l’an X, tome III, pages 24 à 28, les même
ladresse désormais illustre, d’écorcher le plus grand nom de la Scène
française
. [1879-08] Jules ROLLAND. Avocat à la Cour d’A
impant dans un pommier. Cette pièce curieuse fut transportée au Musée
Français
créé par Alexandre Lenoir, aux Petits-Augustins,
foyer des artistes de la Comédie-Française, représente les « Farceurs
français
et italiens depuis 60 ans et plus, peints en 1670
le peintre inconnu de cette toile a traité trois figures de comédiens
français
avec une évidente déférence, celles de Jodelet, P
tel de Bourgogne, rue Mauconseil, par suite de la réunion des troupes
françaises
à la salle de la rue Mazarine, elle se composa su
x origines de son personnage ou à sa propre fantaisie. Mais la langue
française
revendiqua bientôt ses droits, et, dès les premiè
sans doute très rudimentaires, vinrent de petites comédies mêlées de
français
et d’italien, dans lesquelles le Docteur et Arleq
acteur de prédilection. Le Menagiana rapporte que « Molière, original
français
, n’a jamais perdu une représentation de cet origi
acteurs de la Comédie-Italienne demeuraient, comme ceux de la troupe
française
, dans le voisinage du Palais-Royal, à l’époque où
objet principal de la présente note, qui est le tableau de la Comédie
française
. Palaprat, né à Toulouse en 1650, avait eu dans s
er une conjecture inadmissible en attribuant le tableau de la Comédie
française
au Vario de Palaprat à l’ami de Scaramouche et de
nt à la suite d’un défi porté au milieu d’un repas par des hérétiques
français
, se rattache à la légende du souper d’Auteuil, où
t de table. Antonio Verrio étant sans doute parmi eux, les hérétiques
français
, ce sont Chapelle le libre penseur, Boileau le ja
er quelques lignes inédites sur Molière. Ce n’est pas aux Moliéristes
français
que j’en remontrerais sur ce que M. Schweitzer ra
daise de l’Amphitryon, fut, dit-on, le premier drogman entre le poète
français
et les étrangers. Vivant à Francfort, je ne voudr
é sur les scènes allemandes une comédie intitulée Molière, d’après le
français
de Desnoyer et Labat, et encore aujourd’hui une a
ouviens de cette tombe en parlant de Molière en Allemagne. Nous tous,
Français
et Allemands, unissons-nous dans l’adoration pour
es Bons-Enfants. 48. M. Eugène Despois les a citées dans son Théâtre
français
sous Louis XIV, mais en les tronquant. 49. Détai
Baptiste Pocquelin) Parisien, mort en comédien, vers l’an 1673. Poète
français
. M. de Molière est un des plus dangereux ennemi
as et la Ville et la Cour. Mais quelle en fut la récompense ? Les
Français
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance
ents ne sont point heureux10. Il faut avouer qu’il parlait assez bien
français
; qu’il traduisait passablement l’italien ; qu’il
d’une longue réputation. Il en parut une édition avec une traduction
française
en regard du texte italien, à Paris, chez Matthie
, juillet 1673. Il y a une grossière rédaction de cette pièce en vers
français
dans le Supplément du Théâtre italien, tome II, B
lièrement, sur le théâtre de ces résidences royales, avec les troupes
françaises
ou avec la troupe française, quand il n’y en eut
ces résidences royales, avec les troupes françaises ou avec la troupe
française
, quand il n’y en eut plus qu’une à partir du mois
ns sans superstition, Bayle proclama hautement le triomphe du comique
français
sur le comique latin. « Molière, dit- il, a pris
er de la comédie de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâtre
français
! Combien d’ornements et de traits d’une nouvelle
lus puissant de tous, était sans doute un mystère édifiant : pour des
Français
, ce ne pouvait être au fond qu’une fable scandale
mphitryons sont jaloux ; mais il y a dans la jalousie de l’Amphitryon
français
, plus d’amour, de susceptibilité et d’emportement
Alcmènes sont vertueuses et attachées à leurs maris ; mais l’Alcmène
française
est plus passionnée dans sa tendresse et plus ani
partage avec Jupiter n’a rien dont il puisse s’affliger, l’Amphitryon
français
dévore en silence ce glorieux affront, et, pour m
latin, peut suffire à ceux qui voudront bien juger de celle du poète
français
. » Je ne doute pas que cette phrase n’ait donné l
rs aux Italiens ses bons amis, et accommoda les Précieuses au théâtre
français
, qui avaient été jouées sur le leur, et qui leur
par un abbé des plus galants*. Il les habilla admirablement bien à la
française
: et la réussite qu’elles eurent lui fit connaîtr
a pas été représentée ; ainsi elle n’entre dans l’Histoire du théâtre
français
qu’à titre d’anecdote sur la comédie qui fait le
n temps où chacun parle à sa mode. » [*]Chappuzeau dans son Théâtre
français
, livre III, pages 213 et 214, parle d’une troupe
ectacle que Richer2 en a donnée sous l’année 1614. Tome IV du Mercure
français
, p. 9 et 10. « Cette salle est de dix-huit toise
eur. » Ce théâtre servit longtemps aux représentations des comédiens
français
de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, lorsqu’ils
pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne comédie au théâtre
français
que Le Menteur. » [*]. [Note marginale] Mémoire
Molière exerce encore, deux siècles après sa mort, sur la littérature
française
, et qui parait s’accroître en raison inverse des
ontre de Molière, le Jubilé de 1873, le Musée de Molière à la Comédie
française
, les Interprètes de Molière au Théâtre-Français,
vre en familiarité complète avec les profonds philosophes de la gaîté
française
, avec l’auteur inconnu de Pathelin, comme avec Mo
c. ; avec lui seul, Paris se tiendrait au point culminant de l’esprit
français
, dans son époque la plus belle, à l’heure de son
as chercher hors de France l’origine, même lointaine, de ce pur génie
français
. Comme un arbre bien planté n’appartient qu au so
e avec une sorte de vanité. En 1769, sur une invitation de l’Académie
française
, il était venu assister à la lecture de L’Éloge d
videz-vous ? L’air de cette chanson, qu’on ne chante plus au théâtre
français
tel qu’il est noté, bien qu’il soit facile à retr
e faire jour auprès du drame espagnol, on voit bientôt des imitations
françaises
surgir et graviter autour de la pièce italienne.
mes. IV. Pierrot Molière, comme tous ceux qui avaient traité en
français
le Festin de Pierre, devait beaucoup à la pièce i
bien dit Des Essarts57, on vit paraître ce singulier personnage, « né
français
sur la scène italienne. » Ce qui avait tenté Mol
s la Comédie italienne. En dépit de sa nouveauté, en dépit de son nom
français
, il devint type aussi bien que tous les autres, a
lière, dans son Don Juan, lui avait donné la blouse blanche du paysan
français
, telle que la porte encore Colin, le garçon endor
Garguille : Pierrot s’enfarina le visage. L’uniforme blanc des Gardes
françaises
rappelait un peu le costume du naïf farceur ; aus
jourd’hui. Son don Juan étant, on pourrait le dire, un personnage, né
Français
au beau milieu d’une comédie espagnole, il serait
ssant de trouver qu’il tient, au moins, par un point, à une tradition
française
. La légende dont je parle n’est pas exclusivement
collection du cardinal de Luynes. C’est un présent fait à la Comédie
Française
, en 1844, par M. Lorne, de Sens ; il porte cette
’orthographe du temps, sur la partie supérieure du panneau : FARCEURS
FRANÇAIS
ET ITALIENS DEPUIS SOIXANTE ANS. PEINT EN 1670. T
la, Scaramouche, le Docteur, Pantalon, Arlequin, Mezzetin ; puis, les
Français
: le Matamore, Turlupin, Gros-Guillaume, Gaultier
s. Il avait une sorte d’affection native, pour ce vieux genre si bien
français
, et il l’aimait d’autant plus, qu’il sentait que
e verve scénique, qui lui permirent de faire revivre l’ancienne farce
française
! Malheureusement, il la ressuscita, pour la trop
’art les débris des vieilles inventions italiennes et du vieil esprit
français
, les reliefs exquis du passé, glané chez les cont
oubli. Avec Henri IV, une ère nouvelle sembla commencer pour l’esprit
français
, et tout au profit de l’ancienne farce. Le nouvea
nt alors faire une sorte d opposition permanente de la vieille gaieté
française
contre le faux goût prétentieux et lourd, qui ava
charmante, chez le libraire Désoer. Quelques années après, la Comédie
Française
se dit : « C’est mon bien », et elle en reprend u
obligé de parler une langue étrangère ; qui, avant d’être l’admirable
Français
que vous connaissez, que vous aimez, est forcé d’
est bien vraiment une œuvre originale sur canevas étranger, une œuvre
française
avec quelques teintes castillanes. Alors, il avai
se rendaient presque étrangère, et qui était ainsi plus italienne que
française
. Il s’en aperçut bien vite, et bien vite aussi ch
ne, et, sans plus de vergogne, se faire ainsi corsaire, sous pavillon
français
, à la barbe des Italiens ; il aurait pu, en effaç
qui s’en vante, est un Florentin de la décadence, et ne fut jamais un
Français
. Chez nous, il aurait d’autres défauts, dont il s
uelques coins, de son pays. Plusieurs particularités de sa pièce sont
françaises
et contemporaines. Il en est même une, celle de l
nous-même, cessons d’être Italien, dédaignons d’être Espagnol, soyons
Français
». Il le fut, et vous savez avec quelle gloire po
te. De zanni, il fit le joli diminutif zannarello, qui, prononcé à la
française
, devint Sganarelle. Il ne faut pas oublier les or
que personne ; mais, qu’est-ce que deux mille francs pour la Comédie
Française
? La « plaquette » rarissime a, d’ailleurs, été r
ès avoir dit, ce que d’ailleurs on savait déjà fort bien à la Comédie
Française
, de quelle façon le mot Tartuffe doit figurer sur
eurs plus fameux auteurs, Rotrou, en avait fait cinq actes de comédie
française
, qu’il avait appelés les Sosies, et le succès ava
-il, ni faute d’invention, ni faute d’esprit, que nous empruntons des
Français
; c’est par paresse. C’est donc par paresse que j
t, il avait dit avec une superbe aussi outrecuidante : « Jamais pièce
française
n’a été maniée par un de nos poètes, quelque méch
cte de plus. XII - La Comtesse d’Escarbagnas (1671) La Comédie
Française
, dans son ardeur de coquetterie, n’a rien négligé
uteurs en société, est, si je ne me trompe, la Psyché, que la Comédie
Française
a voulu reprendre avec tant de splendeur et tant
figurer l’auteur du Bourgeois gentilhomme. En 1773, quand l’Académie
Française
, voulant célébrer le centenaire de la mort du gra
ra une nouvelle preuve des lectures infatigables de Molière, chez les
Français
et lçs latins anciens et modernes. Le passage don
mieux, ils restent bouche close. L’autre soir, au foyer de la Comédie
Française
, le lieu de France où (c’est tout naturel) on sai
er. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La Comédie
Française
! qui déjà nous en avait donné par centaines, se
uitté à la frontière ; il l’a suivi jusqu’à Paris, jusqu’à la Comédie
Française
. Avant de vous dire où est le contresens, que vou
d’autant moins de peine, que l’inappréciable document que la Comédie
Française
vient de tirer de ses archives, le Registre du co
saire de sa naissance. Le nouvel administrateur général de la Comédie
Française
a fait, en cela, ce que nous espérions de lui, et
nçais. 7 février 1859. Il y a quelques année ? encore, la Comédie
Française
traitait Molière un peu trop comme une vieille co
lontiers pour la malice, et vous ? 17 décembre 1861 . La Comédie
Française
, qui ne nous gâte point par l’abondance du nouvea
er. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La Comédie
Française
, qui déjà nous en avait donné par centaines, se t
quitté à la frontière. Il l’a suivi jusqu’à Paris, jusqu’à la Comédie
Française
. Avant de vous dire où est le contre-sens que vou
s les théâtres voués à son culte. Premier, second, troisième Théâtres
Français
se sont mis en frais d’à-propos, et tous trois y
vre impérissable, c’est la seule épithète qui convienne. A la Comédie
Française
, on s’en est tenu à la pièce d’anecdote et d’épis
rler ici, je signalerai celui de M. René Delorme, Musée de la Comédie
Française
, publié à la librairie Ollendorff, avec un luxe t
arriva, quand le Charles IX de Chénier dut être joué, que la Comédie
Française
manquait de cloche pour sonnerie tocsin de la fun
ceurs, depuis Tabarin jusqu’à Molière. Quand arriva-t-il à la Comédie
Française
? En 1839, dit-il d’abord ; puis, une lettre de l
M gr le cardinal de Lugner, vient d’être donné au foyer de la Comédie
Française
. Il représente tous les acteurs comiques les plus
Il représente tous les acteurs comiques les plus célèbres du Théâtre
Français
, depuis Gros Guillaume et Gautier Garguille jusqu
ait M. René Delorme des portraits d’artistes, par lesquels la Comédie
Française
d’autrefois revit au milieu de celle d’aujourd’hu
Cette grande et merveilleuse artiste, qui ne passa pas sur la Comédie
Française
, comme une « trombe malfaisante » (ainsi que le d
tre trop hautement rappelée et trop énergiquement exaltée. La Comédie
Française
, délaissée et ruinée, dut à Rachel un retour à la
s et de Scribe), savez-vous ce qu’elle avait fait gagner à la Comédie
Française
? Un petit in-4°, magnifiquement calligraphié et
duc de Duras, premier gentilhomme de la chambre, chargé de la Comédie
Française
, donna sa pleine approbation à ce projet. Sachant
ompte de cet épisode, où se continue et se complète ce que la Comédie
Française
tout entière déploya de piété et de reconnaissanc
ra donc pas dire qu’une solennité, toute à la gloire du génie le plus
français
, le plus parisien, aura, en France, à Paris, somb
dessiner au tome 111, p. 26, n° 557, de sa Description des monuments
français
: mais, depuis, ce poteau a été perdu, par suite
e le méritât bien, se trouve indiquée dans la Description du Parnasse
français
, par Titon du Tillet, 1727, in-S°, p. 236-« Il (M
ul exemplaire connu, la partie la plus intéressante, dans l’Athenaeum
français
de 1856, p. 46. 103. Page 47. 104. La Promenade
ux passages presque identiques. 116. Art. Molière, dans 1e Plutarque
français
(dix-septième siècle), p. 130. 117. Voyez ce pla
oie, écrivains mes frères, qui êtes l’exemple et l’honneur du journal
français
, une des gloires de l’Europe moderne ; allez dans
vapeur et le fil électrique, d’un bout du monde à l’autre, le journal
français
ne fera pas une grande figure ; il sera dévoré pa
euple ; oui, mais si vous tenez compte au journal anglais, au journal
français
du style et de l’esprit qui s’y dépensent chaque
nsent chaque jour, aussitôt le plateau de la balance emporte, du côté
français
, cet amas énorme, incroyable et sans mesure d’évé
rugit, elle se démène, elle n’accouche guère, pendant que le journal
français
va droit son chemin et tient le monde attentif, g
prit. » C’est justement ce ton d’esprit auquel s’est monté le journal
français
qui fera juger, plus tard, des lumières du xixe
iniste, devient le plus grand drame et le plus formidable de la scène
française
. Chose étrange ! la statue du Commandeur, aussi p
te farce de carnaval, quand vivait le roi Louis XIV, quand la société
française
paraissait immobile sur des bases qui semblaient
rès pour amuser les folles joies du carnaval ! Don Juan et la société
française
ont vieilli en même temps ; ils ont supporté l’un
, et de cet autre mot : urbanité, qui ont été le fond de cette langue
française
, « dont les moindres syllabes nous sont chères, d
trône, disparaissait dans l’éclat des pierreries ! et pas un seul des
Français
ne se lassait de bénir la gentillesse de son roi
uand on songe que lui seul, Molière, parmi tous les artistes du monde
français
, se trouve entouré de ces souvenirs perpétuels, o
ulwer. Vous verrez par la comparaison de ces compositions anglaise et
française
que le sens commun ne peut être suppléé ni par le
La Vallière et Montespan, sans aucune de ces formules polies que les
Français
n’avaient pas même refusées à Ninon de Lenclos, q
ns du château d’Otrante) ! un vieil arsenal de la lourde architecture
française
qui précède l’époque de François Ier . Bragelone
u fond de l’abîme son orgueil triomphe encore ! Non, pour un parterre
français
, cet homme-là n’est pas assez châtié. Il faut dir
; on parlait en ces termes d’un respect mérité, de S. M. la reine des
Français
, six semaines après la Révolution, et nul ne trou
ace. Turc ? Sganarelle. Non. Pancrace. Arabe ? Sganarelle. Non, non ;
françois
, françois. Pancrace. Ah ! françois ! Sganarelle.
? Sganarelle. Non. Pancrace. Arabe ? Sganarelle. Non, non ; françois,
françois
. Pancrace. Ah ! françois ! Sganarelle. Fort bien
ce. Arabe ? Sganarelle. Non, non ; françois, françois. Pancrace. Ah !
françois
! Sganarelle. Fort bien ! Pancrace. Passez donc d
Paris, Palais de l’Institut M. Étienne, ayant été élu par l’Académie
française
à la place vacante par la mort de M. Laujon, y es
urs, qui pouvait mieux que lui tracer les règles de ce genre vraiment
français
? Disciple des Collé, des Piron, des Favart, il f
la protection d’un des premiers personnages de l’État, que l’Académie
française
s’honore d’avoir compté parmi ses membres. Il n’a
a comédie était en effet une cause nationale. C’était le vieil esprit
français
qui se défendait à outrance contre le bel esprit
oyeuse et la folle, adieu la rieuse et l’accorte, adieu à toi la joie
française
libre comme l’air, et si doucement avinée, adieu
premier rang des hommes hostiles à son génie, messieurs les Comédiens
français
. Aussi s’en est-il vengé dans ses comédies de la
ut rempli d’urbanité et d’indulgence, appartient à l’ancienne société
française
. Il en a conservé le beau langage, le bon goût, l
dramatique était en grand honneur dans notre bon pays de France. Les
Français
de ce temps-là se figuraient qu’ils faisaient une
uentait l’église et la coulisse ; il était tout ensemble l’architecte
français
qui sait dire, et l’architecte athénien qui sait
neurs de l’Allemagne et de l’Italie ont été traités par le vaudeville
français
, je serais bien étonné que le duc de Parme, fût-i
l, d’admiration pour soi-même, que s’il eût été un véritable comédien
français
. Paula, qui pense tout à fait comme lui, s’estime
avait trouvé que : Ô mon Dieu, Monsieur ! était le fond de la langue
française
. « C’est une réponse qui convient à toutes les q
s, tout autant qu’une pièce de huit sous à un procureur, une couronne
française
à une fille en taffetas, une gaufre au Mardi-Gras
silence et l’isolement, une des plus grandes dames de l’ancien empire
français
, une grande dame qui était un bel esprit et un ch
ui ait donné à la poésie, aux beaux-arts, aux artistes, aux écrivains
français
, des preuves plus signalées de zèle, d’amitié de
même jour ! Le parallèle a été fait souvent entre la comédie du poète
français
et la comédie du poète latin ; au bout de ce trav
ise humeur d’Horace, et, Dieu merci, le peut-être ! de l’Art poétique
français
s’est trouvé démenti, tout aussi bien que le peut
vrai père de la comédie. C’est d’ailleurs une expérience de l’esprit
français
au xixe siècle ; il aime à refaire (même il le r
omment un pareil sujet de comédie a-t-il pu se montrer sur un théâtre
français
? par quel déplacement de mœurs et d’idées a-t-on
e latine, imaginèrent une incommodité moins révoltante pour un public
français
, et de L’Eunuque ils firent un Muet. « Cet Eunuqu
esse, les deux amis nous expliquent comment la délicatesse de l’amour
français
répugnait à cette convention funeste par laquelle
t une raison de plus pour le mettre à la porte, répond la délicatesse
française
. Il est riche ! la belle excuse pour un public qu
unté aux vieux comiques tout l’esprit qui se pouvait assaisonner à la
française
, nous avons adopté toutes les œuvres du théâtre a
légitime de son esprit. Tout bien compté, tout bien pesé, le théâtre
français
ne s’accommode guère de ces traductions fidèles ;
c’est Molière lui-même, en personne, dans son œuvre réelle, vivante,
française
, que vous défigurez indignement ! Il y avait enco
plus charmants. Le jour où il entreprit de traduire, pour un parterre
français
, L’Eunuque de Térence, on pouvait dire à La Fonta
chose intraduisible de toute comédie étrangère. De ces choses-là, les
Français
en rencontrent, à chaque scène des comédies de Sh
peuple athénien. La tentative de cette comédie grecque translatée en
français
est honorable pour celui qui l’a faite ; il est à
été élevé avec la comédie de Molière. Ce n’est pas seulement l’esprit
français
qui manque à la comédie grecque… elle manque de c
es soubrettes. Il est vrai que la soubrette est un produit éminemment
français
, tout comme l’opéra-comique est un genre éminemme
ouronne. Peu s’en fallut qu’elle ne s’appelât S. M. l’impératrice des
Français
et du monde ! L’Autriche l’emporta dans cette lut
’aux mauvais jours, quand à la place de la couronne l’impératrice des
Français
n’eut plus à porter que des calamités étranges. —
cesse de Saxe charmerait ainsi par sa grâce et par sa fécondité toute
française
, ces mêmes peuples qui ont été les fiers Saxons d
instants de verve et de licence, il se mit à parler une langue assez
française
, pour rappeler la grande époque. Ceux-là furent s
été pleuré par ses maîtresses. Ils manquent à la liste de l’Académie
française
l’un et l’autre. Ils étaient nés, l’un et l’autre
les choses et à toutes les œuvres de la vie. Il est le père du génie
français
. Aussi, quand une fois il a pris son domicile que
charitable, et qui devint, trois ans plus tard, membre de l’Académie
française
à la place de Néricault-Destouches, un homme qui
singulier mot, dont vous ne trouveriez le synonyme que dans le vieux
français
de la reine de Navarre. Et enfin, si vous lui dem
nder son bonnet de nuit aux duchesses, ont calomnié, juste ciel ! les
Françaises
de ce temps-là. D’Ancourt. — Le Chevalier à la
lité, la bravoure audacieuse, ‘ qui reste encore debout dans les âmes
françaises
les plus dévastées par le vice ; et il est bien p
ur, il en a horreur du moins. » D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. Il1, chap. ix, g 4, Tartuffe. 76. « Toti
n, Vie de Molière, chap. V ; D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, liv. III, chap. IX, § 4 ; Sainte- Beuve, Port
oit remarquer avec quelle légèreté parle Fénelon (Lettre à l’Académie
française
, VII). 95. Boileau, Satire X, v. 250. 96. L’Av
ensiblement un des plus beaux dénouemens qu’on ait vûs sur le théatre
françois
. Les Adelphes de Térence n’ont fourni que l’idée
le qui leur a été confiée ; l’un sévere, l’autre indulgent : le poëte
françois
a enchéri sur le poëte latin, en donnant à ces de
la peinture vive de l’amour dans un amant italien & dans un amant
françois
, font le principal mérite de cette piéce, qui éto
vouera qu’il étoit difficile de terminer plus finement sur le théatre
françois
, une intrigue aussi galante. L’on rit, dit Horace
cacher ce trésor, dont son avarice l’empêche de faire usage. Le poëte
françois
embrasse un objet plus étendu & plus utile. I
n’ont représenté qu’une partie des mœurs générales de Rome. Le poëte
françois
a non seulement exposé sur la scéne les vices &am
rigue, il se conforma à l’usage qui étoit alors établi sur le théatre
françois
, & crut devoir ménager le goût du public, acc
ou la statuë de pierre conviée à un repas, ce qui a été mal rendu en
françois
par l’expression de festin de Pierre. Dom Pedre,
ait y substituer des événements naturels. Les mœurs n’y sont pas plus
françaises
qu’espagnoles ; il fallait les remplacer par des
espagnoles ; il fallait les remplacer par des peintures de la société
française
. Enfin, à un langage qui n’appartient pas en prop
comme la moitié d’une trouvaille commune, et en revêtit cet excellent
français
de Paris, tel qu’il l’avait appris au comptoir de
er. Le droit du poète sur ce langage ne va qu’à en ôter les fautes de
français
. Rien n’est plus écrit de génie dans notre langue
ocutions parisiennes où le bon sens de Malherbe reconnaissait le vrai
français
. Il y a un écrivain de génie dans L’Étourdi, le D
ées, comme Martine, parce qu’elles s’obstinaient à ne point parler le
français
de Vaugelas. À tout ce que le bel esprit donne de
tragédie. Le procès qu’on fait à celle-ci, pour avoir donné des mœurs
françaises
à des personnages grecs ou romains, n’est pas enc
est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle un
français
aussi vif et aussi naturel que celui d’Alceste.
r, il a chevauché aussi bien sur le xviiie que sur le xixe siècle ;
Français
autant qu’italien, classique quoique romantique,
ts politiques, mais il n’y en a pas de bon. Je suis beaucoup allé aux
Français
: Mars est toujours divine, mais pour le reste et
impossible sans 12000 au petit et très petit pied " « Définition. Le
Français
Être vain et vif souvent picoté par l’envie. » H
eux qu’il place. Il y a plus loin d’un Italien à un Pièmontais que du
Français
à l’Anglais. Le Pièmontais a de la fermeté : c’es
hèque royale. Méon50 dont les travaux intéressants sur la littérature
française
du moyen âge n’avaient pu faire un bibliographe p
l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et membre de l’Académie
française
, jouissait d’une grande considération que lui don
le. Dacier. Heureusement pour Stendhal lui-même, pour la littérature
française
ensuite et aussi pour la Bibliothèque du roi, le
sot avec un ton de découverte. C’est là le défaut de l’orchestre des
Français
, il est plein de parodies de bon ton et du ton li
scène, je crois que c’était afin de finir l’acte. » Les sots vaniteux
français
montrent, jouent le mépris, dès qu’ils craignent
main ? Tartuffe Je tâte votre habit : l’étoffe en est moelleuse. Les
Français
sont bien heureux que cela ait paru avant leur si
t n’est qu’un peu hypocrite. Car qui n’a pas encore paru sur la scène
française
, et qui n’est esquissé dans Machiavel ? Tartuffe
, je ne me compare plus à lui. Je ne ris plus. Vérifier tout cela aux
Français
. On joue cette pièce beaucoup trop vite. Les acte
cience chez moi. Il faut porter un exemplaire des Femmes savantes aux
Français
et noter les endroits où l’on rit. me rappeler en
qu’on a vécu dans un monde choisi. » (Duclos, Procès-verbal des mœurs
françaises
, 1750, ou Considérations, 31). Clitandre Me croy
cience chez moi. Il faut porter un exemplaire des Femmes savantes aux
Français
et noter les endroits où l’on rit. Me rappeler en
ue l’art donne une leçon à Molière. Beauzée en rentrant de l’Académie
française
au logement qu’il avait aux Invalides, trouve l’a
XII ou XV. 72. Le cardinal Louis-François de Bausset, de l’Académie
française
, né à Pondichéry le 14 décembre 1748, mort le 21
cement de l’action. 94. Nicolas Beauzée, grammairien, de l’Académie
française
, né à Verdun 9 mai 1717 ; mort à Paris, 25 janvie
compte. Ce volume commence par l’établissement d’une nouvelle troupe
française
, qui prit le titre de Comédiens de Mademoiselle *
: ce fut là que débutèrent deux des plus parfaits acteurs du théâtre
français
, Baron et Raisin le cadet ; le premier si admirab
au est rempli, il y en a un qui est unique dans l’histoire du théâtre
français
, et qui a été ignoré jusqu’à présent. M. Racine d
donné la peine de composer deux épigrammes, l’une latine, et l’autre
française
, pour louer cette comédie. Ces deux épigrammes se
d’aucune pièce anglaise, que lorsqu’elle sera employée par un auteur
français
. Quelques personnes de goût nous ont conseillé de
la fin de ce volume, un catalogue chronologique des pièces du théâtre
français
, depuis son origine jusqu’à la fin de l’année 166
oir, en un moment, le commencement, le progrès et la suite du théâtre
français
. 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jal
olière dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’auteur
français
égale presque la pureté de la diction de Térence,
ui par leurs talents ont mérité un rang distingué parmi les comédiens
français
, y firent leur début ; mais avant de parler de ce
e charmant divertissement ; L’inventeur de cette machine, De bonne et
française
origine, Est un Troyen nommé Raisin, Pourvu d’esp
les événements nous ont paru devoir entrer dans l’Histoire du théâtre
français
. Terminons cet article par les deux passages de R
ou La Statue de pierre, conviée à un repas. Ce qui a été mal rendu en
français
par l’expression du Festin de Pierre. Les Italien
que Molière ait mise à contribution. Sans parler de notre vieux fonds
français
qui lui fut d’une grande ressource, il y a encore
de ses livres après son décès, deux cent quarante volumes de comédies
françaises
, italiennes et espagnoles. Les pièces espagnoles,
squ’en 1618, jouant soit à la cour, soit, d’accord avec les comédiens
français
, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Ils assi
sept ou huit dialectes se livrent bataille : le mauvais allemand, le
français
corrompu, le patois vénitien, napolitain, génois,
développement inconnu de cet instinct social qui semble appartenir au
Français
plus qu’à toute autre nation. À ces causes s’en j
au faible mouvement des esprits et des imaginations. La conversation
française
, commune aux deux moitiés de la société, excitée,
assinat, à Bruxelles ; circonstance qui ne se trouve dans aucun livre
français
. Péréfixe s’exprime ainsi : Si l’on demande quel
e, toute la troupe de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le Théâtre
français
, toute la Comédie italienne. Une seconde bonne fo
elle fille. — Ces jolis vers de Molière qui ont la désinvolture toute
française
d’Alfred de Musset étaient aussi vrais en 1865 qu
avec la Du Parc, il s’amusa à rimer ces jolies stances qui ont le ton
français
et la désinvolture italienne. C’était aux belles
nduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens, Tant les
Français
qu’italiens, Les adorateurs de ses charmes, Qui n
; comme sa sœur, elle a aimé Molière, premier gentilhomme de l’esprit
français
. Quand Molière se maria, on le croyait un peu l’a
. Il était si simple de garder ce trésor dans le trésor de la Comédie
française
avec ce célèbre registre de La Grange : Extrait d
ouard Thierry a très bien dit que c’était le livre d’or de la Comédie
française
tenu par son véritable greffier d’honneur, par un
médies qui depuis trois siècles sont l’orgueil du théâtre et du génie
français
: Racine est presque un Grec, Corneille est un R
: Racine est presque un Grec, Corneille est un Romain ; Molière tout
Français
nous peut donner la main. Comme nous serions heu
ée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée. Hé ! mon Dieu ! nos
Français
, si souvent redressés. Ne prendront-ils jamais un
chapitre, il n’y avait pas à lui en remontrer. Son entrée au Théâtre
français
est presque de l’histoire : en 1670, Colbert prit
ve la preuve dans le registre des dépenses journalières de la Comédie
française
, tenu par La Thorillière. » Sous la date « du ven
t, durant tout un siècle, ils ont eu la fleur d’esprit de la jeunesse
française
. Le P. Lelarue, charmé des agréments et des saill
aud, le « vendredi, 10e jour de juin 1689. »Le registre de la Comédie
française
pour l’année 1689 porte, à cette date, la mention
Molière parlent si peu de ce théâtre immortel d’où a jailli l’esprit
français
dans l’esprit gaulois. C’est à peine par exemple
e abrégée des plus célèbres Comédiens de l’antiquité et des Comédiens
françois
les plus distingués ». Nous en avons scrupuleuse
4 ». « Il faut avouer, continüe M. Baillet, qu’il parloit assez bien
françois
, qu’il traduisoit passablement l’italien, qu’il n
toire du théâtre et spécialement à la vie des plus célèbres comédiens
françois
(mai 1738) En donnant ici une idée de nos mei
n’ont représenté qu’une partie des mœurs générales de Rome. Le poète
françois
a non seulement exposé sur la scène les vices et
qu’il a imités, s’ils vivoient encore (Jugement sur quelques auteurs
françois
, à Mmela duchesse Mazarin). 52. Corneille, Ra
tenait, « depuis plusieurs années, une excellente troupe de comédiens
français
riches en habits et qui exécutaient admirablement
ar le Registre de La Grange. 246. Jean de La Chapelle, de l’Académie
française
. 247. Claude Deschamps, sieur de Villiers, dit P
le Fils criminel, tragi-comédie en 5 actes traduite de l’italien en
français
; Paris, Ch. de Sercy, 1660, in-12. 249. On croit
tragédie, et dans les puérils excès de sa réaction contre la critique
française
il se prit d’une admiration affectée pour les pro
re219. X Le genre humoristique n’est point goûté en France. Les
Français
ont le culte de l’idéal220. Tout ce qui est hors
ires à l’antique plasticité. Dans notre monde moderne et sur la scène
française
, comme ailleurs, ce ne sont plus les puissances m
. Ce n’est pas non plus par un caprice sans raison que les tragiques
français
transportent volontiers leur théâtre en Chine, en
sortez-en, comme Shakespeare, par la légende, ou comme les tragiques
français
, par le retour à l’antiquité héroïque, ou enfin p
. 214. Expression de Hegel. T. V, p. 206. 215. Dans les tragédies
françaises
, souvent tes personnages les plus élevés et les m
r pour cela dans de froides réflexions et dans un vain bavardage. Les
Français
aussi sont pathétiques sous ce rapport, et leur é
1. 221. Nées de l’imitation des anciens, les figures tragiques des
Français
ne peuvent guère être regardées que comme de simp
pas dieu. Il l’est, à présent, souverain dieu du théâtre, des lettres
françaises
, de la psychologie, de la morale. Mais j’avais mi
, experte aux mascarades pédantesques. De cette jolie mythologie à la
française
et de son luxe délicat il ne restera rien pour le
ous la direction de M. Ad. Régnier, in-8° ; Hachette. 2. Classiques
français
, petit in-16 ; Hachette, 1886. 3. Lecène et Oudi
e le font trop la critique allemande et la nouvelle école de critique
française
. Cette manière de procéder est bonne ou mauvaise
train sur les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, qui était le théâtre
Français
par excellence dans ce temps, et possédait le pri
personne ait jamais pu savoir pourquoi, et d’être entré à l’Académie
française
, sans que personne ait jamais pu savoir pourquoi
ste quelques Suisses à Paris, qui parlent ce mélange d’allemand et de
français
que vous pouvez entendre encore aujourd’hui, c’en
hensif que tout ce qu’ont écrit sur la nature féminine les moralistes
français
, qui sont cependant, de tous les hommes de toutes
i se trouve, comme dans quelques autres de ses pièces, le seul auteur
français
à qui l’on puisse appliquer ce terme d’éloge : un
t toujours uniforme : eh bien, prenez une mère spartiate, et une mère
française
, allemande, anglaise, — une mère moderne, qu’est-
es de Regnard et celles de Molière, — on ne lit pas assez les auteurs
français
au verre grossissant ; les petites manies, dans l
ns l’histoire des mœurs, et que je pourrais presque appeler une pièce
française
, car elle a été découpée dans les Mémoires de Bea
ribué à créer, au-dessus des castes et des professions, cette société
française
, et surtout parisienne, type achevé de la société
ais quoi de raide et de rebutant ; qu’avoir enfin formé cette société
française
où l’on n’est accepté que si l’on n’a pas de prét
te ans songez au mariage, prenez garde : vous savez que la Révolution
française
a détruit les castes, vous vous êtes élevé par vo
e provençal, elle servit de leçon d’ouverture au cours de littérature
française
de la faculté d’Aix. Aix était une ville extrêmem
comédie, depuis la mort de Molière jusqu’à Beaumarchais, est le genre
français
par excellence. Depuis près d’un siècle on nous a
on ne joue assidûment que nos auteurs. Privilège charmant de l’esprit
français
de n’être le don que d’un seul peuple et de plair
la décomposez, cette faculté terrible et charmante qui a nom l’esprit
français
, si vous la dégagez de tout mélange en ne lui ôta
nonne, la prudence normande se sont fondues pour former dans l’esprit
français
l’un des instruments de culture et de sociabilité
d’avoir créé, au-dessus des classes et des professions, cette société
française
, type achevé de la société élégante, où l’on ne p
l’esprit. Louer ce qu’il y a d’humain et de tolérant dans la société
française
, c’est faire l’éloge de l’esprit qui a tant contr
t utiles au bonheur de tous et à la sécurité de chacun. La Révolution
française
, que nous trouverons au terme de ces études, a pr
ur faiblesse et leur sympathie quand même pour cette ancienne société
française
qui les a tant aimées, qui s’est enorgueillie d’e
ur Cicéron, qui, en politique, n’avait que de l’esprit. ——— Le peuple
français
est le peuple de l’Europe qui a toujours cherché
excite encore au théâtre le rire des derniers partisans de la gaieté
française
. Je veux parler de la farce de Patelin. Chez une
comédie, dont l’astuce italienne, la rancune espagnole et la légèreté
française
compliquaient l’intrigue, et dont le dénouement f
fouiller dans les plus vieilles archives de la malice et de la gaieté
française
, et il ne se fit pas même scrupule de s’approprie
devait bientôt voir en France une chose doublement extraordinaire, un
Français
l’emporter sur un étranger, et le plan d’un médec
connus, vinrent prendre une place honorable à la séance de l’Académie
Française
, du 24 août 1769, où fut couronné l’Éloge de Moli
u’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens
français
, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et l’a
nissent dans ce dernier local ; et cette réunion constitua la Comédie
française
que nous voyons encore subsister aujourd’hui125.
op absolument qu’une telle expression, une telle tournure n’était pas
française
, au lieu de dire qu’elle l’était du temps de Corn
ardeur insensée ? Voltaire fait cette note : « Dispensée à n’est pas
français
; Pauline veut dire, serais-je autorisée à. » Cep
dansses notes sur Corneille, qu’un mot ou une phrase n’est pas en bon
français
, ne lui paraît pas moins absurde que s’il blâmait
au nombre de soixante-dix. 9. MM. Andrieux et Picard, de l’Académie
française
. 10. Je ne puis cependant passer sons silence M.
ie-Française, et auteur de laGalerie historiquedes acteurs du Théâtre
Français
, ouvrage rempli de recherches aussi curieuses qu’
Montpellier, on croit à la robe de Rabelais. Il existe, à la Comédie
française
, un autrefauteuil de Molière. Suivant une traditi
ations plus gaies. « Gros-Guillaume, disent les historiens du Théâtre
français
, ayant eu la hardiesse de contrefaire un magistra
ens de Paris les plus initiés dans les anciens mystères de la comédie
française
, les plus savants dans ses annales, et qui avaien
tifications, qui vient d’être imprimé par la société des Bibliophiles
français
, Molière reçut la sienne depuis 1664 inclusivemen
d’un de ces portraits, placée dans le foyer des acteurs de la Comédie
française
, qui a fait dire ingénieusement, mais faussement,
en commençant son Éloge de Molière :« Je n’imiterai pas les comédiens
français
, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Augu
t où est maintenant la halle aux cuirs. Après le départ des comédiens
français
, la salle fut occupée par les comédiens italiens
le Marquis... Le Marquis. Oui, voyez avec eux. N’entendez-vous pas le
françois
? cela n’est-il pas clair ? Arrangez-vous, ce son
moitié de cet acte renferme à-peu-près tout ce qui est dans le drame
françois
; mais le fils de Béverley ne paroît pas. Dans le
ux s’embrassent. PIECE ANGLOISE, Acte IV. Tout ce qui est dans l’acte
françois
est ici, à l’exception de la scene intéressante q
. Richer en a donné une description dans le quatrième tome du Mercure
français
(1615) : « Elle est, dit-il, de dix-huit toises d
mer de rire les spectateurs. Ce nom, inventé sans doute pour la scène
française
, ne resta pas au théâtre, et le souvenir s’en eff
qu’il est permis au sieur Jacomo Torelli da Fano de faire imprimer en
français
l’explication des décorations du théâtre, ensembl
à la pensée de l’auteur. Depuis l’établissement régulier de la scène
française
, il s’était écoulé un grand nombre d’années, pend
Pax rursum. M. François de Neufchâteau, mon confrère à l’Académie
française
, a développé la même idée dans un charmant quatra
faveur publique. Il s’en empara à son tour, après d’autres écrivains
français
; et l’on sait avec quelle puissance et quelle ha
à côté de Molière pendant la période la plus éclatante de la comédie
française
. 38. Voyez l’édition de Venise, 1542, in-8.
ire les favoris. Voltaire a dit avec justice de Balzac, que la langue
française
lui avait de grandes obligations : « Homme éloque
judicieuse ; il eut, le premier, l’idée du Dictionnaire de l’Académie
française
. Nous verrons qu’il fut, avec Ménage, des plus em
arrivée dans la même année 1648, cette mort pour laquelle l’Académie
française
avait pris le deuil, fit aussi un vide dans l’hôt
ient cette naïveté, cette aisance, cette délicatesse si naturelle aux
Français
, jointes à une modestie, à une candeur digne des
cteur Malouin. Fermeture du théâtre. Fauteuil de Molière à la Comédie
française
. Désorganisation de la troupe, à laquelle s’adjoi
leur authenticité. On les transporte, en 1799, au musée des monuments
français
, puis au cimetière du Père-Lachaise en 1817. Dès
sa carrière les représentations que la Vie de Boissat, de l’Académie
française
, écrite en latin par Nicolas Chorier, nous appren
place dans quelques-uns des chefs-d’œuvre dont il a enrichi la scène
française
? On croit à Pézenas au fauteuil de Molière comme
le eut brillé jusque-là, le succès du Menteur de Corneille, la Thalie
française
n’avait attiré le public à ses jeux que par les t
de Henri IV, de Louis XIII, de Louis XIV, n’avaient pu détourner les
Français
de s’égorger pour un mot équivoque, ou même de se
tre premier comique « devait y lire une traduction de Lucrèce en vers
français
, qu’il avait faite dans sa jeunesse. En attendant
atins, fit paraître en 1659 la seconde édition d’une version en prose
française
de Lucrèce qu’il avait publiée dix ans auparavant
exprimaient qu’en latin ; quand ils daignaient se servir de la langue
française
, ils la défiguraient par des tournures scolastiqu
gements que contre notre auteur. Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie
française
, dit : « Un autre défaut de Molière, que beaucoup
plaire quelquefois et de divertir en son genre. Il parle passablement
français
; il traduit assez bien l’italien et ne copie pas
e » et « tartuffe », ainsi qu’on le voit dans une ancienne traduction
française
du traité de Platina intitulé De honesta voluptat
toutes les critiques. Outre les reproches adressés par le Théophraste
français
à ce rôle, on lui a encore fait celui d’être odie
que tout autre. Dans sa Lettre sur l’éloquence, adressée à l’Académie
française
, Fénelon dit, en parlant de Molière : « En pensan
l’auteur ne se fût avisé d’y ajouter de ces grossièretés qu’une plume
française
se refuse à rapporter. C’est cependant par de tel
sans vanité que Molière n’a rien perdu entre mes mains. Jamais pièce
française
n’a été maniée par un de nos poètes, quelque méch
’est ni faute d’invention, ni faute d’esprit, que nous empruntons des
Français
; mais c’est par paresse : c’est aussi par paress
La Grange, qu’il fut imprimé pour la première fois ; et les Comédiens
français
ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour leur thé
C’est du Discours physique de la parole, par Cordemoy, de l’Académie
française
, qu’est tirée en partie la leçon si plaisante de
nconnu si la réception de l’abbé Dangeau, son successeur à l’Académie
française
, ne l’avait notifié ». Enfin, contre l’usage cons
ession de comédien et à se livrer entièrement aux lettres. L’Académie
française
offrait à ce prix une place à l’auteur du Misanth
gogne. Il n’y eut plus dès lors, à Paris, qu’une société de comédiens
français
sous le titre de « Troupe du Roi ». Molière mouru
Pour donner plus de solennité à cette réparation posthume, l’Académie
Française
fit prendre, le jour de la lecture publique de l’
ofond abandon. Enfin, M. Alexandre Lenoir, conservateur des monuments
français
, rougissant pour notre patrie de sa coupable indi
lle eut lieu sans aucune pompe, le 7 mai 1799. Le musée des Monuments
français
ayant été supprimé le 6 mars 1817, les restes pré
838, cette idée, conçue d’abord, on vient de le voir, par un Comédien
Français
, dut à l’esprit d’à-propos d’un de ses plus disti
ièces, souvent traduites, étaient le reste du temps imitées d’auteurs
français
et étrangers. Les Italiens surtout ont revendiqué
es personnages paraissent barbares et antiharmonieux aux académiciens
français
qui ne savent pas les prononcer. On peut d’ailleu
686. 3. Voir ci-après les notes des pages 87, 192 et 207. 4. Revue
française
, 1857-58, t. XI, p. 109. 5. Nous aussi nous avon
rvalles, les divertissements demandent aussi les leurs. » (Le Théâtre
français
, 1674, in-12, p. 90.) 25. Voir précédemment, p.
he du nom est aussi celle qu’adopte Chappuzeau (p. 110 de son Théâtre
français
). Mais la Bibliothèque possède une lettre autogra
mme, act. III, sc. ix. 47. « Au sieur Chapelain, le plus grand poète
français
qui ait jamais été, et du plus solide jugement, 3
r donner Gros-René bien enfariné, parce qu’ils n’entendaient point le
français
. » 62. « Le ballet et les ornements », comme d
renfermant le passage suivant : « … J’aurai dans peu de jours une ode
française
d’un jeune homme appelé Racine, qu’il m’a apporté
28. — Bibliothèque impériale, département des manuscrits, Supplément
français
, nº 2566.) 76. La recette de la première représe
serait pas vengé de lui en se bornant à en faire un mystifié. * Revue
française
(1857), t. XI, p. 106 et 107. Comment Molière fit
l’épitaphe, qui se trouvent dans le Recueil d’épitaphes du Supplément
français
, nº 5024, p. 289, du département des manuscrits d
au cimetière des morts-nés, à Paris », et se lit page 27 de L’Apollon
français
, ou l’Abrégé des règles de la poésie française, p
it page 27 de L’Apollon français, ou l’Abrégé des règles de la poésie
française
, par L. I. L. B. G. N. (Les Îles Le Bas) ; Rouen,
es, soit plutôt par des emprunts faits à d’autres auteurs : italiens,
français
ou espagnols, peu lui en chaut. Au début de l’act
trouvé ce marchand Marseillais Qui vous a reconnu pour chrétien, pour
Français
, Pour natif de sa ville, et d’honnête famille, Et
ère était désigné pour remplir la première place vacante à l’académie
française
. La compagnie s’était arrangée au sujet de sa pro
ère pour son secrétaire, et qu’heureusement pour la gloire du théâtre
français
, Molière eut le courage de préférer son talent à
ssertation. 207. Dacier, Anne Lefebvre, Mme(1647 – 1720) : érudite
française
, épouse d’André Dacier, elle traduisit les auteur
Les Femmes savantes : Charpentier, directeur perpétuel de l’Académie
française
, et l’un des fondateurs de l’Académie des inscrip
e, dans la préface qui précède son discours de réception à l’Académie
française
, s’élève contre ces gens « qui, au lieu de prendr
oudorge → Mondorge. Mignot, Jean dit Mondorge (16..–1678) : comédien
français
. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mère se nomm
standoux (Estandoux, près de Toulouse, 1731 – Sceaux 1813) : écrivain
français
. Auteur comique mineur, Cailhava réussit à faire
abbé (Beauvais 1670 – Paris 1742) : historien, critique et diplomate
français
. Ses Réflexions critiques sur la poésie et la pei
fauts ? » C’est en ces termes que Fénelon dans sa Lettre à l’Académie
française
, — et cinquante ans seulement après la mort de Mo
ère, probablement dans les premiers jours de janvier 1622. La Comédie
Française
célèbre l’anniversaire de son illustre ancêtre à
héâtre. En outre, il a composé un traité d’Observations sur la langue
française
, destiné à compléter Vaugelas ; un Dictionnaire d
peut se reconnaître, ou reconnaître son voisin, dans ces personnages
français
. Et Molière permet ainsi le contrôle de ses obser
» Et en 1713 enfin, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, Fénelon enchérissait sur La Bruyère et sur Bayle
clure un projet de mariage, et au contraire ne peut-on dire qu’en bon
français
ce serait plutôt le rompre ? Reconnaissons-le don
n peu gêné, sinon par la rime, du moins par l’ampleur de l’alexandrin
français
. Rappelons-nous Corneille, et comme le vers se mo
honneur à leurs auteurs, mais qui en font peut-être moins à la scène
française
, et dont la froideur pourrait venir d’être précis
LIII. 225. Florimond, Claude Pelissier dit (16.. – 1665) : comédien
français
. Il fait partie de la troupe du Marais de 1660 à
Avertissement Il manquait à la littérature
française
un commentaire complet des comédies de Molière. B
ivain, qui a contribué si puissamment à la prééminence que le théâtre
français
a sur tous les autres. Mais ayant de publier mon
s spectateurs accoutumés versent des larmes, tandis qu’un habitué des
Français
, que la curiosité seule a attiré, baille et finit
Qu’ils charment de Senlis le poète idiot127, Ou le sec traducteur du
français
d’Amyot, Pourvu qu’avec éclat leurs rimes débitée
e publia aucun autre écrit que son discours de réception à l’Académie
française
, en 1684. La Fontaine, entraîné par son goût pour
s ? Au mois de mai 1684, dans son discours de réception à l’Académie
française
, il fit amende honorable sur ses contes, qui avai
de voir en lui l’expression la plus exacte, l’incarnation de l’esprit
français
. En l’adorant, en l’exaltant, en le surfaisant mê
l’adorant, en l’exaltant, en le surfaisant même quelque peu, l’esprit
français
s’admire lui-même ; c’est là un travers peut-être
uvé en d’excellentes pages de ses Études critiques sur la littérature
française
. Qu’il faille mettre l’intelligence des œuvres du
onnement nouveau, relisait les principales créations du grand comique
français
, qu’il appelle un homme unique. Gœthe et Sainte-B
n avait écrit les paroles et Cambert la musique, est le premier opéra
français
régulier qui ait été joué à Paris. Le 28 juin 166
terre sainte. Mais l’y laissa-t-on dormir en paix ? Dans son Parnasse
françois
, livre imprimé en 1752, cinquante-neuf ans après
n’avaient d’autre guide que du Tillet. C’est que l’auteur du Parnasse
françois
aussitôt après ces lignes, en ajoute d’autres qui
en suspect, ce racontar du vieux chapelain, dont l’auteur du Parnasse
français
ne nous fait pas même connaître le nom, et je l’a
ond volume de la suite donnée par cet abbé à l’Histoire de l’Académie
française
, de Pellisson, page où il est dit que La Fontaine
thèse combattue d’ailleurs par le chef reconnu de l’école théologique
française
, le cardinal Gousset. Le cardinal Gousset, en eff
ui a écrit ces trois maîtresses œuvres, l’honneur éternel de l’esprit
français
: le Misanthrope, Tartuffe et les Femmes savantes
ès personnelle de faire la synthèse entre l’apport italien et le goût
français
en musique. Il a surtout composé pour l’Église et
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