is entendons-les parler, & nous verrons ensuite à laquelle de ces
folles
nous donnerons la préférence. LES VISIONNAIRES. A
isant. Il en a fait la base comique de plusieurs scenes, & met sa
folle
dans des situations bien plus piquantes, en subst
j’eusse des chimeres. Quelqu’un a dit que Desmarets avoit peint une
folle
comme on n’en voit point, ou qui n’existent que d
, ou qui n’existent que dans les petites-maisons ; & Moliere, une
folle
comme on en voit mille dans le grand monde. Ce ju
une œuvre demi-comique, demi-lyrique, intitulée : La Finta Pazza (la
Folle
supposée), représentée au Petit-Bourbon, le 14 dé
ngere d’essere quelle che sono. Chacun sait que toutes les dames sont
folles
et que, par conséquent, elles ne peuvent feindre
nt feindre d’être ce qu’elles sont 31 . » Malgré cette critique, Les
Folles
supposées ne laissèrent pas de se multiplier. La
s et les moustaches. 31. La Segreteria d’Apollo (1613). 32. « La
Folle
supposée (La Finta Pazza) ouvrage du célèbre Giul
’explication des décorations du théâtre, ensemble les arguments de la
Folle
supposée, faits en Italie par ledit sieur Torelli
le corps et l’esprit, qui font une seule et même personne. Bélise est
folle
, avec son galimatias de langage pudibond et de se
, après cette boutade arrachée à son bon sens par les visions de deux
folles
achevées, il ajoute, avec la dignité de l’honnête
n qui ahurit M. de Pourceaugnac n’est que le couronnement d’une farce
folle
; mais sous ce ridicule et cette folie demeure et
e, mais non moins formel, dans le dévouement de Mme Jourdain pour son
fou
de mari515 ; et certes c’est elle, si peu gracieu
stupide, car il n’écoute point & il parle encore moins ; pour un
fou
, car outre qu’il parle tout seul, il est sujet à
de la vente de la maison à Madame Bertrand, parcequ’elle est devenue
folle
, & que ses parents vont la faire renfermer. D
d arrive ; Merlin persuade à la bonne vieille, que Géronte est devenu
fou
, & les deux vieillards se plaignent mutuellem
; par les jeux comiques de cette piece ». La finta Pazza, la feinte
Folle
, jouée à Paris par l’ancienne Troupe Italienne, p
es lazzis des Folies amoureuses, où nous voyons Agathe feindre d’être
folle
, pour échapper à son tuteur Albert, & paroîtr
e prend pour son mari, l’accable de reproches. Le beau-frere la croit
folle
, & sort : il est remplacé par le mari, qui n’
raite si bien en protestant de ne pas les connoître, qu’il passe pour
fou
dans leur esprit, & qu’ils projettent de le m
me brutal s’humanise tout-à-coup jusqu’au point d’épouser une vieille
folle
qu’il hait, & cela pour avoir la moitié de la
sa valeur par Chrysalde dans le vers suivant : « Ma foi, je le tiens
fou
de toutes les manières. » Mais les passionnés av
oit toujours seul avoir la raison en partage, et qu’il n’est point de
fou
qui, pour bonnes raisons, ne loge son voisin aux
us la domination de celles que produisent des maladies cérébrales, le
fou
peut délirer logiquement. Prenant pour point de d
uelles restent néanmoins intactes. L’aliéniste Leuret avait défini le
fou
: Un homme qui se trompe. Pour que cette appréciat
e appréciation fût juste, il aurait fallu la compléter en disant : Le
fou
est un homme qui est aveuglé et trompé par ses pa
r pour l’éclairer sur ses inspirations passionnées. Locke a défini le
fou
: Un homme qui raisonne juste en partant d’un fau
ueux, s’y trouvent parfaitement indiqués. Arnolphe, tyran déçu de ses
folles
espérances, peut bien, dans la colère qui l’anime
ment. En outre, de ce que Molière fait dire à un insensé, qualifié de
fou
, qu’il méprise la femme, tout en cherchant à la s
rs est sensible à une circonstance qui blesse sa vanité : « Est-elle
folle
, dit-il, de n’avoir pas changé d’habit et de veni
e pour le bien et de la haine qui aveuglent Alceste et qui le rendent
fou
dès que ces passions occupent son esprit, Molière
ont pas continuellement en activité dans notre esprit, on peut n’être
fou
, c’est-à-dire moralement aveuglé, que par l’une d
n’en disposer que par leur conduite ; que, n’étant prévenus d’aucune
folle
ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins
t je ne savais pas que j’eusse des chimères. Chrysale. Notre sœur est
folle
, oui. Ariste. Cela croît tous les jours. De même
Cervantès dans Don Quichotte. Toute la différence qui existe entre le
fou
en santé et le fou malade est que les passions qu
Quichotte. Toute la différence qui existe entre le fou en santé et le
fou
malade est que les passions qui aveuglent le prem
aillie dans l’exposition de tous ses passionnés aveuglés, fait que le
fou
rapporte à lui seul tous les événements qui se pa
s jeunes gens qu’elle rencontre. Il en est absolument de même chez le
fou
malade. Pendant le siège de Paris en 1870-71, les
oit les passions d’Arnolphe de l’École des femmes, du Misanthrope, du
fou
Sganarelle de l’École des maris, soit les sentime
exécution, se rehausser lui-même ainsi que tous les riches en esprit.
Fou
un peu plus fou que les autres dans la maison de
hausser lui-même ainsi que tous les riches en esprit. Fou un peu plus
fou
que les autres dans la maison de fous du globe te
eux pour être joués. La comédie se joue de la folie universelle, trop
folle
et surtout trop universelle, pour mériter l’indig
m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une
folle
? etc. Il est bon d’observer que la publication
faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une
folle
; aucun de ces traits n’est applicable à madame D
traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une
folle
, qui ne tenait point école, qui n’avait point de
itique de Bérénice, et n’avait pas remarqué que ce qu’elle appelle la
folle
passion de cette pièce lui déplaisait non seuleme
moquant de lui ; il fait semblant de s’entremettre pour favoriser les
folles
amours de M. Jourdain auprès d’une belle marquise
omposé de plus parfait ; et, si les deux derniers sont une farce plus
folle
que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne lai
té, rançonnent, en attendant, celle d’autrui, et se font payer par un
fou
des qualifications qu’un homme sensé punirait com
. Il est vrai que son amour, approuvé de tous, n’a pour ennemi que la
folle
vanité de M. Jourdain ; et, dans cet état d’hosti
vec laquelle il convient de sa condition, est tout le contraire de la
folle
vanité de M. Jourdain, qui désavoue la sienne ; e
ent comique qu’il est impossible à l’âme la plus ferme de résister au
fou
rire causé par le mulet et la galère 261, et de n
clat du bon sens qui brille par traits saillants jusque dans les plus
folles
scènes ; mais elles sont nécessaires si l’on veut
me que l’on offre à sa maîtresse ; la laisser entretenir par un vieux
fou
qu’on flatte, et faire argent de l’honneur de cel
pièce, devenue célèbre, où l’on voit des vierges sages et des vierges
folles
, « prudentes, fatuæ » attendre, près du tombeau d
u ni « le théâtre » de Hroswitha, ni les Vierges sages et les Vierges
folles
, ni les Epîtres farcies ; il en coûtera peut-être
s de guerre, gens de justice et marchands, puis sot ignorant et sotte
folle
. Ces six personnages se mettent en idée de constr
choisit convoie Aise, chicheté, rusticité, rébellion; et enfin Sotte
folle
prend caquet, dépit, variation et faiblesse avec
’édifice debout; mais une nouvelle dispute survient à propos de Sotte
folle
; on se bat et tout s’écroule. Le vieux monde se
! traître, tu copies Moncade.... Mais ne pense pas que je sois assez
folle
pour copier Lucinde. Pasquin. Adieu, mon enfant ;
nir leurs maîtres. Pour cet effet Crispin dit à Valere que Lucile est
folle
de lui, & qu’elle s’est trouvée mal en appren
esprit et de la philosophie303. Il fit voir une vieille fille devenue
folle
au bruit étourdissant des madrigaux, du beau lang
oire de tous308 : la guenille de Chrysale, rappelant sur la terre ces
folles
envolées vers les régions imaginaires du bel espr
phe, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre
fou
, une sotte sait-elle aimer ? Molière a une parole
arut. La prose dérouta le public. Comment ! Disait-on, Molière est-il
fou
, et nous prend-il pour des sots, de nous faire es
rénité olympienne de l’âme, indifférente au succès de ses entreprises
folles
, riant lorsque ses vains efforts se brisent, et v
hakespeare les relève par la poésie, et fait abonder sur leurs lèvres
folles
de brillantes images et des sentences d’or216. St
, pour opposer leur caractère divin à l’impiété, au vice, à la vanité
folle
, au mauvais goût littéraire. L’inutile apparition
anlable, et qu’indifférente, dès le début, au succès de ses témérités
folles
, elle conserve, jusque dans leur échec, son inalt
que Shakespeare pour aucun de ses enfants. L’ingénieux hidalgo n’est
fou
que sur un point. En dehors de la chevalerie, il
d’ailleurs, il n’est pas toujours naïf. Dans la Sierra-Morena, il est
fou
, sait qu’il est fou, et veut l’être, lorsqu’il fa
pas toujours naïf. Dans la Sierra-Morena, il est fou, sait qu’il est
fou
, et veut l’être, lorsqu’il fait pénitence à l’imi
la Melpomène élégante et parée. Vain espoir, cependant, héroïque mais
folle
résistance ! Les adversaires de l’Hôtel de Bourgo
ue de longues comédies bien vêtues. — Togatæ ! Adieu la joyeuse et la
folle
, adieu la rieuse et l’accorte, adieu à toi la joi
ne fut plus qu’un jocrisse. De son côté, Galimafré, en renonçant à sa
folle
gaieté, fit perdre à Paris son meilleur quart d’h
ses forces, et je crois bien que le malheureux jaloux en deviendrait
fou
, si S. A. le duc de Parme étonné, lui aussi, d’un
e, il suivait patiemment son vainqueur. Arrivé près de son maître, le
fou
lui dit : « Sire roi, je t’amène une prise que j’
, voyant à qui il s’est rendu, enfonce d’un coup de poing le crâne du
fou
. Ainsi a fait Molière sur le crâne du pauvre Odry
C’est le grand charme de ces dix journées qu’on pourrait appeler les
folles
journées, mais qui ne sont pas si folles qu’on n’
s qu’on pourrait appeler les folles journées, mais qui ne sont pas si
folles
qu’on n’y verse, de temps à autre, les plus douce
vanité. Il s’était figuré qu’il n’était plus l’heureux valet des plus
folles
et des plus aimables passions que la muse comique
es brûlantes de Monrose, — arrêté à tout jamais ! Désormais, il était
fou
, complètement fou, sans que rien put remédier au
nrose, — arrêté à tout jamais ! Désormais, il était fou, complètement
fou
, sans que rien put remédier au désastre de ses se
hait le nom de ceux qui étaient, morts ! Il savait que ce mot-là : Un
fou
! est plus cruel à dire et plus ineffaçable que c
t ses délires, à l’instant même où la comédie lui prodiguait ses plus
folles
et ses plus enivrantes caresses. Venez… cela sera
mir, ces trois, par exemple, qui terminent le troisième acte : il est
fou
! il est fou ! il est fou ! Et comme Monrose lésa
s, par exemple, qui terminent le troisième acte : il est fou ! il est
fou
! il est fou ! Et comme Monrose lésa dits ; à cha
e, qui terminent le troisième acte : il est fou ! il est fou ! il est
fou
! Et comme Monrose lésa dits ; à chaque fois, sa
petit grain de coquetterie dédaigneuse qui se fait jour à travers les
folles
prétentions de ces trois ou quatre pédantes sans
x licences de la comédie romaine ; plus sa comédie sera extravagante,
folle
, amoureuse, libertine, comique et en pointe de vi
la courtisane vagabonde, à l’avide affranchie, toujours soumise à la
folle
enchère de son cœur et de son corps. De quel droi
hommes de la république : rester exposé aux traits blessants de cette
folle
liberté, à ces ingénieuses bouffonneries comme en
inventeur. Ce qui l’a frappé surtout, ce n’est pas la gaieté, souvent
folle
jusqu’à l’ivresse, de cette admirable bouffonneri
comme il était devenu grave et prosaïque, comme il renonçait déjà aux
folles
et heureuses vanités de la jeunesse, cela lui fai
n’est pas là le propre d’une femme qui paie son amant. Lucinde, cette
folle
, est désormais convaincue, et obstinée en ses con
e la terre, où est le mal ? Est-ce que je m’intéresse à cette vieille
folle
, pas plus qu’à Cidalise, pas plus qu’à Araminte,
n’entrons pas dans le détail d’Araminte ! — Et Cidalise ? — C’est une
folle
! (notez bien qu’Araminte et Cidalise sont là qui
ille, poussée par ce vent favorable qui ne souffle plus sur nos têtes
folles
, passé vingt ans, s’en allait du côté du grenier
à ses heureux camarades, les vices heureux, les faciles plaisirs, les
folles
joies, toutes les licences permises, tout ce qui
ver : Mais comme il casseroit selon toute apparence, Faut-il pas être
fou
pour vouloir hasarder Une semblable expérience
amp; il se prépare gratuitement des chagrins éternels. Il est donc un
fou
, ou tout au moins un homme ridicule. Mais Léandre
scélérat ; s’il croit la trouver insensible à sa flamme, il est plus
fou
que Léandre de s’exposer à voir croître son tourm
diere vient d’irriter son pere contre lui ; Valere déteste la vieille
folle
qui veut absolument l’épouser. La Comtesse vient
de vouloir bien se charger de la guérison d’un de ses parents qui est
fou
, & que ce prétendu parent est M. de Pourceaug
n dont il faut traiter M. de Pourceaugnac : il apprend qu’on le croit
fou
, qu’on veut le traiter en conséquence ; il veut s
travers, Qui de tout le public lui valent l’apostrophe Du plus grand
fou
de l’univers. Placé dans la Magistrature, Où l’o
ce regard tendre & ce joli visage, (Jugez combien cet homme est
fou
!) De sa jeune pupille il prétend faire un sage,
son père s’y engager. Elle a laissé des Mémoires charmants sur cette
folle
et pittoresque Fronde. [...] (DLF XVII) 203. Bo
à l’excès, larmoyante jusqu’à la fadeur, plus grave que Thémis, plus
folle
que la divinité porte-marotte, aussi scrupuleuse,
d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes
folle
. Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursaul
Auteur ; & la derniere actrice lui dit fort poliment qu’il est un
fou
(Signor Poeta mio, voi siete pazzo). ACTE II. Sce
s avec toutes sortes de misères : il est jeune, il est jaloux, il est
fou
, il est sans courage et sans conduite, il est sus
er aimer par les deux sœurs, et flatter même la passion éthérée de la
folle
Bélise, pour se ménager des appuis dans la maison
de quarante ans n’ont été peints par Molière que pour exciter le rire
fou
, comme Bélise des Femmes savantes ou la Comtesse
e. Hé ! vous ne dites mot !Hé ! oui, je le connois. Horace. C’est un
fou
, n’est-ce pas ? Arnolphe. C’est un fou, n’est-ce
le connois. Horace. C’est un fou, n’est-ce pas ? Arnolphe. C’est un
fou
, n’est-ce pas ?Hé !... Horace. C’est un fou, n’e
as ? Arnolphe. C’est un fou, n’est-ce pas ?Hé !... Horace. C’est un
fou
, n’est-ce pas ? Hé !...Qu’en dites-vous ? quoi ?
rien à ce que lui disoit Laure, & la crut long-temps tout-à-fait
folle
; mais à force de questions & de réponses, el
ut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint
folle
du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint
fou
d’elle. On fit appercevoire Moliere, que le grand
ceaugnac à qui on tâte le pouls, parcequ’on veut le faire passer pour
fou
; & en un mot les méprises, les équivoques de
re, qui, étant adressée à Mademoiselle Cléonte, parvient à la vieille
folle
: celle-ci est enchantée de sa conquête ; elle pa
nnocent loisir : J’y vis tranquille, heureux, à l’abri de l’envie. La
folle
ambition n’y trouble point ma vie. Content d’une
lui donner Tartufe pour époux. Dorine feint de ne le pas croire assez
fou
pour marier Marianne avec un homme qui n’a rien.
n ; Quand ta brillante verve exposa sur la scène La prude Arsinoé, la
folle
Célimène ; Pour la première fois quand tu mis au
; Et lorsqu’il s’essayait sur un ton plus comique, De Henry, jeune et
fou
, nous peignit les travers. J’aime à le voir, surt
. Je me soucie morbleu bien que la terre ou le soleil tourne ! que ce
fou
de Descartes ait raison, ou cet extravagant Arist
contrasteroient en effet ; mais le second personnage de la piece, la
folle
, la capricieuse Céliante qui, dans tout son rôle,
II. Cléon est surpris que son oncle lui permette de se livrer à ses
folles
dépenses. Il croit que le bon homme a voulu plais
sérer des traits hardis dans les ouvrages qu’ils dictent à la vieille
folle
, & qu’elle croit composer. Il lui dit sur-tou
ertinences que Cidalise appelle son livre : continue de flatter cette
folle
, à qui ton nom savant en impose. Théophraste &
oit toujours seul avoir la raison en partage, Et qu’il n’est point de
fou
qui pour bonnes raisons Ne loge son voisin aux pe
Femmes, il fait dire d’Arnolphe par Chrisalde : Ma foi, je le tien
fou
de toutes les manieres, Arnolphe dit de son côt
est une de ses qualités. Jeune, belle, capable d’inspirer une passion
folle
, elle s’est enfermée dans sa famille, et, sans qu
ison à la vanité, du bel esprit370 ; ni, comme Mme de Sotenville, une
folle
de Noblesse, en qui l’amour du nom et du titre a
s leurs premiers mots jusqu’aux derniers inclusivement. « Quelle idée
folle
, va-t-on s’écrier peut-être ! elle n’a pas le sen
tous les deux à part en se quittant : Chrisalde. Ma foi, je le tiens
fou
de toutes les manieres. Arnolphe. Il est un peu b
a pourtant imités. Boileau n’a-t-il pas dit : Non, il n’est point de
fou
qui, par bonnes raisons, Ne loge son voisin aux p
e vous montrerois les miennes. Vous n’y tiendriez pas. — Allez, jeune
fou
, faites votre devoir en galant homme, & ne m’
e l’embrasser avec un air de surprise & de joie. Hé bien ! petite
folle
, me dit-il, te voilà bien contente ! tu me revois
e Gascon. Jé mé flatte qu’il vous féra plaisir. La Comtesse. C’est un
fou
dont il faut se débarrasser. Le Gascon. C’est un
e sait, mais en revanche, nous savons tous que le musicien est devenu
fou
et qu’il est mort à l’hôpital. Alas poor Yorick
edo tertiam, je soutiens contre Molière, qu’un avare, qui n’est point
fou
, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la tr
se Il ne sauroit, je pense, avoir plus de tendresse ; Enfin il en est
fou
. C’est son tout, son héros : Il l’admire à tous c
losophiquement, plus qu’aucun autre vicieux, l’avare est un véritable
fou
. Que fait-il, en effet ? Comme l’argent est le mo
ur la sottise. « Quel est, dit-il, le plus criminel d’un paysan assez
fou
pour épouser une demoiselle, ou d’une femme qui c
personnage subalterne, mais assez bien venu à la cour, ici à titre de
fou
, là en qualité de bouffon, et qui, prenant en mai
se d’Élide, sujet des premiers âges de la Grèce, où il introduisit un
fou
de cour, quoique cette espèce d’office n’eût été
s grands dangers. Deux ou trois favorites de son maître sont devenues
folles
de l’esclave : il fait la plus belle défense ; ma
une maîtresse qu’il aime, mais une liaison d’intérêt avec une vieille
folle
dont il est aimé. La douleur de la jeune personne
se soutient par l’agrément des détails, par le contraste de l’humeur
folle
du chevalier et de l’humeur revêche de madame Gro
avait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue et un
fou
de cour. Le monde n’était point alors désabusé de
si à la mode, chaque prince, et chaque grand seigneur même, avait son
fou
, et les hommes n’ont quitté ce reste de barbarie
nu les plaisirs de la société, et ceux que donnent les beaux-arts. Le
fou
qui est représenté dans Molière n’est point un fo
les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière n’est point un
fou
ridicule, tel que le Moron de La Princesse d’Élid
vait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue, et un
fou
de cour. Le monde n’était point alors désabusé de
ssi à la mode ; chaque prince et chaque grand seigneur même avait son
fou
; et les hommes n’ont quitté ce reste de barbarie
nnu les plaisirs de la société et ceux que donnent les beaux-arts. Le
fou
qui est représenté dans Molière, n’est point un f
es beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière, n’est point un
fou
ridicule, tel que le Moron de La Princesse d’Élid
te, l’entraînent à malmener son bon homme de mari, achèvent de rendre
folle
la pauvre Bélise comme ils ont rendu Cathos et Ma
e un : je le veux ? Vous laisserez sans honte immoler votre fille Aux
folles
visions qui tiennent la famille, Et de tout votre
er aussi durement le père coupable qu’elle l’a doucement averti de sa
folle
et prié de se montrer meilleur ? Mais Dorine surt
son langage ? N’est-il pas son ami, l’ami peuple, son moraliste, son
fou
, son sage, son législateur ? Un législateur qui l
ent ! L’art qui l’attire dans ses voies Lui montre de faciles joies,
Folles
amours, jours sans lien, Succès, revers, pauvreté
, Cœurs charmants aux fraîches amours : Lucile, Angélique, Henriette,
Folle
, aimante, sage ou coquette, C’est elle ! c’est el
Belfort ? Le jour que l’hymen se prépare, Son esprit imagine un moyen
fou
, bizarre, Mais le seul qui pouvoit causer ma guér
; ils le loueront d’avoir passé légérement sur une plaisanterie aussi
folle
. D’ailleurs notre Poëte faisant jouer le rôle de
sphere de votre activité. Corbineli. Je pense, ma foi, que vous êtes
fou
de les interrompre : ne voyez-vous pas bien que t
lle sourit de pitié. Il faut que l’artiste soit incorrect, immoral et
fou
. Jadis, le goût était classique et ne comprenait
a raison, à exagérer, à mépriser, à dédaigner, à être injuste, à être
fou
? Multipliez les âmes sensibles, et vous multipli
té discordante et violente, ni la noblesse oratoire, ni l’imagination
folle
. Il ne demande pas au poète passionné de calmer s
iser les belles lignes de son éloquence régulière, et d’introduire la
folle
au logis391. Il reconnaît à tous les types, à tou
me de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari, qui était plus
fou
que jamais, que je lui avais fait une violente co
, est un homme tout d’une pièce ; madame de Rambouillet dit qu’il est
fou
à force d’être sage. Jamais il n’y en eut un qui
us faire un ami si frivole, Sans aucune conduite, & dont l’audace
folle
Insulte sans relâche, & livre des combats A l
soient pas tout-à-fait déplacés dans les intermedes d’une piece aussi
folle
que Pourceaugnac ? on m’avouera du moins que les
en quatre actes ; & la suite du Cabriolet volant, ou Arlequin cru
fou
, Sultane & Mahomet, piece en trois actes, dan
évérencieux Bobinet 192 ? Ne réclamait-il pas, avec toute la force du
fou
rire rabelaisien, mais avec plus d’autorité que R
ui vont à la folie, et qu’on ne peut réfuter mieux que par des farces
folles
, comme celle du Docteur aristotélicien, auquel il
faut qu’enfin j’éclate, Que je lève le masque et décharge ma rate, De
folles
on vous traite… La tirade continue avec une viva
e. Son compère Chrysale s’écrie en le quittant : Ma foi, je le crois
fou
de toutes les manières. De toutes les manières,
ntré un maniaque, un visionnaire, un homme en proie à l’idée fixe, un
fou
, mais un fou comme il y en a beaucoup de tels dan
que, un visionnaire, un homme en proie à l’idée fixe, un fou, mais un
fou
comme il y en a beaucoup de tels dans le monde, u
n fou, mais un fou comme il y en a beaucoup de tels dans le monde, un
fou
lucide et raisonnant, qui accommode à ses visées
outes les femmes feraient en pareille circonstance : « Mais vous êtes
fou
! je vous aime ! Fi ! le vilain jaloux ! Ah ! com
vrage de Castil-Blaze qui a pour titre : Molière musicien. C’était un
fou
ou, si vous aimez mieux, un original de beaucoup
elle le gros de la mute de Molière ; sa verve drue et plantureuse, sa
folle
du logis. Ah ! ne confondons pas la muse de Moliè
int ; c’est ce qui a permis à M. Jules Claretie de rétablir la course
folle
de M. de Pourceaugnac autour de l’orchestre ; ce
avement sur le cas de M. de Pourceaugnac, qu’on leur a livré comme un
fou
à guérir. Le malheureux Limousin a beau protester
que ce fût la sagesse éternelle qui lançât ses oracles sur de pauvres
folles
. Il faut en rabattre, quand ces vers tombent de l
ombe : — Moi, dit-elle d’une voix éclatante. Toute la salle part d’un
fou
rire. Le public rit ; Mlle Jouassain a donc cause
ant les autres. Il est étourdi, éclaboussé par cette joie bruyante et
folle
qui s’anime par le mouvement même qu’elle excite,
ses personnages. Tout le long de la pièce, Toinette aura de ces idées
folles
qui ne seront drôles que par le contraste. C’est
uter les trois actes du Malade imaginaire, les insanités d’Argan, les
folles
imaginations de Toinette, les jocrisseries fantai
me tranquilliserait tout à fait ! Mais non ; c’est un coup de gaieté
folle
! Ce déguisement, dont ce caprice lui a soudain p
ntre son frère ; elle lui jette des paroles incohérentes, d’une gaîté
folle
! — Il me vient de nouvelles idées, lui dit-elle…
posé et précieux ! mais elle exulte, mais elle pétille, mais elle est
folle
! et avec quelle exubérance de joie, elle entend
ion dramatique, étincelante de gaieté et qui fait toujours éclater le
fou
rire dans la salle, toute l’œuvre n’est qu’une sa
l a mis quelque chose de son âme dans ce Damis si honnête homme et si
fou
de poésie. On ne connaît guère dans le public que
m’en… moque, c’est comme si je l’étais. Marié à une femme qui devint
folle
furieuse en ses dernières années, il ne voulut ja
de grâce. Il le joua en homme du meilleur monde, fier et gai, un peu
fou
, y mais généreux, mais galant et détaché de toute
Ce rôle est difficile à bien jouer : une jolie fille fait aisément la
folle
et l’impertinente ; elle est alors dans son éléme
eille, et même Gravollet, dans un rôle de muet, a obtenu un succès de
fou
rire. Les danses, réglées par Mlle Fanta, nous on
le recommande aux Médecins, auxquels il persuade qu’il leur donne un
fou
à guérir. Les suppôts d’Esculape veulent absolume
est-il figuré que la copie effaceroit l’original ? Quelle imagination
folle
! N’a-t-il pas senti que le prologue d’Amphitrion
neveu. Moron est un bouffon qui plaisante agréablement sur une idée
folle
qu’il ne fait même qu’indiquer : Crispin est un l
vain dans ses discours, volage en ses désirs, Rétif à la censure, et
fou
dans les plaisirs. L’Âge vieil plus mûr, inspire
nous le montre mari de la coquette Lucrezia et marchand ruiné par les
folles
dépenses de sa femme. Il est jaloux, par-dessus l
renferment sont destinés à périr à jamais ? Au milieu de cette herbe
folle
, il se trouve bien des germes qui pourront fructi
ut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint
folle
du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint
fou
d’elle. On fit appercevoir 10 Moliere, que le gra
ur oppose tout bas à mes raisonnements. On pourroit peindre ces têtes
folles
qui, jouissant dans leur province d’une fortune &
i l’on veut mettre sur la scene leurs travers, leurs ridicules, leurs
folles
dépenses, leurs prétentions, on refera le Bourgeo
& les bées du berger persuadent au Juge que les deux parties sont
folles
; il les met hors de cour. Patelin veut ensuite s
n, de six vingts draps, de trente écus couleur de marron. On le croit
fou
; on interroge Agnelet, qui répond toujours bée :
ces Marquis burlesques, de ces vieilles amoureuses, de ces Aramintes
folles
à dessein ; personnages de convention parmi ses s
et tandis que Paris est inondé, à l’occasion de sa mort, d’épigrammes
folles
et cruelles, ses amis sont forcés de cabaler pour
rille, et tout ce qui chante, et tout ce qui se voit au loin ; il est
fou
de couleurs, fou de lumière et de fracas ; le dem
qui chante, et tout ce qui se voit au loin ; il est fou de couleurs,
fou
de lumière et de fracas ; le demi-jour lui sied à
e figure. Séparez Don Quichotte de son écuyer, vous n’avez plus qu’un
fou
inutile qui se perd dans les espaces imaginaires,
l’esprit si net, au cœur si tendre, lorsque tout d’un coup, dans les
folles
journées du carnaval de 1665, Molière fit représe
ble d’une comédie que Molière avait faite tout exprès pour amuser les
folles
joies du carnaval ! Don Juan et la société frança
e, qu’un poète anglais se permette de faire agir et parler, comme une
folle
, une des plus grandes dames de l’histoire de Fran
te, lui dirait que la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette
folle
, qu’on fait parler ainsi trois pages durant, c’es
igne les lois16. D’ailleurs, elle n’est pas méchante ; mais elle est
folle
. Philaminte n’a pas tellement vaqué à la philosop
e mérite et par la vertu ? Elle ne peut espérer d’épouser qu’un jeune
fou
, avec qui elle sera malheureuse, à moins que sa s
e merveille. Elle a pour mère Philaminte, la savante ; pour tante, la
folle
Bélise ; pour sœur la pédante et jalouse Armande.
l’Impromptu de la Garnison fut envoyé de Namur aux Comédiens ; que la
folle
Enchere est d’une Dame14, les Trois Cousines de B
ne mit à déclarer sa flamme. Ce fut beaucoup ; car le vieillard étoit
Fou
de sa femme, & fort peu la quittoit. . . . .
ve, est surpris de voir M. Bernard sous l’habit d’une femme, le croit
fou
, ne veut pas laisser sa niece en si mauvaise comp
coucher auprès de moi ; elles me caressoient & rioient comme des
folles
. Je les priai vainement de me dégager seulement u
n enthousiasme, va jusqu’à s’écrier : « Que celui qui n’est ni roi ni
fou
se fasse hypocrite, et il sera plus que ne sont l
autre chose à faire que de s’arrêter au nom, un homme riche, mais un
fou
, un ridicule… Le connaissez-vous point ? — Hé oui
ants Et cru la mitonner pour moi pendant treize ans, Afin qu’un jeune
fou
dont elle s’amourache Me la vienne enlever jusque
er une illusion complète et vous faire voir l’Arnolphe de Molière, ce
fou
fieffé, ce brutal,, avec ses roulements d’yeux de
ux mourir que de l’abuser, cet Horace enfin, si tendre, si dévoué, si
fou
, — Delaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un pe
le aussi hardie, aussi fantastique qu’il lui plaît, de la rendre même
folle
et absurde54, pourvu que toutes les parties en so
cheminée une marmite pleine d’or. Dès ce moment l’inquiétude le rend
fou
. Il pousse avec fureur sa servante dans la rue, p
t là, comme un mauvais génie, qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre
fou
. Dans le monologue d’Harpagon, après le vol, l’au
fet le sage Alquif possède une bague fée qui a la propriété de rendre
fou
l’imprudent qui la met à son doigt. Zacorin, deve
e plaise, cependant, que nous lui donnions un congé définitif à cette
folle
du logis ; elle nous a ouvert, de sa main complai
da tertiam ! je soutiens contre Molière, qu’un avare qui n’est point
fou
, ne va jamais jusqu’à vouloir regarder a dans la
vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour,
folle
, amoureuse, prodigue, avide de mouvement et de pl
us n’êtes plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique
fou
, un critique à dénoncer et à foudroyer sans misér
ue de verve et que d’esprit, que de bonne grâce ! Dans cette esquisse
folle
, plus voisine du tréteau que du théâtre régulier,
moiselle de La Vallière est devenue en peu de jours de ces tendresses
folles
: sœur Louise de la Miséricorde. Enfin, deux ou t
dont elle est la continuation, n’a pas été écrasée par cette rivalité
folle
. Admirable, en effet ! car c’était là une difficu
le Misanthrope déteste les procès5, doit penser qu’Alceste est devenu
fou
. L’instant d’après, l’avocat arrive. C’est là une
s, sa première pièce faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie
folle
de se savoir devenu enfin quelque chose à Paris,
oison d’Or, que je n’en penserais jamais que ce que j’en pense. Cette
folle
ne sait pourquoi elle l’aime, et moi je sais pour
je peindrai un jeune homme brillant, élevé par les philosophes grecs,
fou
de gloire, qui s’en va conquérir l’Asie ; je le p
de lui-même, colère, emporté, livré à des passions infâmes, ivrogne,
fou
d’orgueil, se disant et se croyant sincèrement le
s’emparent de ce pauvre M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est
fou
. C’est une scène de comédie des plus profondes et
rceaugnac. En effet, après cette consultation, M. de Pourceaugnac est
fou
, littéralement fou ; il ne voit plus devant ses y
, après cette consultation, M. de Pourceaugnac est fou, littéralement
fou
; il ne voit plus devant ses yeux que des médecin
ons, des détersions, des évacuations, enfin toute la médecine. Il est
fou
, au second acte, par le fait des médecins et de l
imaginaire lui-même, ce n’est pas purement et simplement un sot et un
fou
; Molière n’a jamais bâti de ces personnages tout
i conseille de se jeter entre tes bras ? ALCIBIADE Timon est un vieux
fou
. ASPASIE Et vous, Alcibiade, un jeune écervelé. A
ès Pour laisser de l’oreille entrevoir les attraits, Sentant la jeune
folle
& la tête éventée, Est ce que par le monde on
s en soit rompu. L’harmonie de la machine humaine est détruite par la
folle
du logis. Ce n’est point l’histoire qui a enseign
is le lui absent. Amphitrion croit qu’il est ivre ou qu’il est devenu
fou
. Il veut entrer chez lui, mais Alcmene sort. Elle
mpose silence ; C’est trop me fatiguer l’esprit : Et je suis un vrai
fou
d’avoir la patience D’écouter, d’un valet, les so
ste avec la situation de la cour ! jamais la comédie n’a été d’une si
folle
gaîté qu’en ce temps de désolation, jamais si lic
rouille et le Rossignol, cela est digne du premier tome. Je suis bien
folle
de vous écrire de telles bagatelles ; c’est le lo
est là comme un mauvais génie qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre
fou
, et c’est une leçon de morale qui pénètre bien pl
ité la plus rebutante. Don Japhet est la mystification grossière d’un
fou
ridicule. L’original de cette pièce appartient au
, au milieu du cercle de ses relations bourgeoises, Colomb passe pour
fou
, à la cour il n’obtient qu’avec peine un bien fai
la coutume dans toutes les grandes maisons d’Angleterre, d’y voir un
fou
apprivoisé, & ridiculement vêtu, afin que l’h
M. Grichard. Ah ! je suis mort ! Quel enragé d’homme m’a envoyé cette
folle
! . . . . . . . . . . . . . L’Olive. Je veux qu’i
e apportait dans le dessin et l’exécution de ses farces même les plus
folles
. Ici le grotesque de la fiction ne surpasse guère
tionnent ensemble. Goethe, le poète de la réflexion, Goethe, le moins
fou
des hommes, a dit : — « Vous venez me demander qu
je recueillis immédiatement cette réponse unanime : « Mais vous êtes
fou
, mon cher ! » Je m’y attendais. Cela ne m’a pas e
age est en mauvaise humeur » disait de lui Boileau. « Mon gendre est
fou
à force d’être sage », ajoutait Mme de Rambouille
récuser ses yeux et ne croire que ce qu’elle dit : Allez, vous êtes
fou
dans vos transports jaloux Et ne méritez pas l’am
par ce témoin, confondre l’imposture. Ménechme, à Démophon. Elle est
folle
à tel point, qu’on ne peut l’exprimer Travaillez
ame de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari qui était plus
fou
que jamais, que je lui avais fait une violente co
oi. Je n’eus que trop de moyens de me convaincre de mon erreur; et la
folle
passion qu’elle eût quelque tems après pour le co
fantillage. Supposez au tuteur cinquante-cinq ans, sa pupille est une
folle
de l’épouser : ne lui en supposez que trente-cinq
d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes
folle
. Le beau sujet à divertir la Cour que Monsieur Bo
qu’Isabella ne lui ressembla jamais, & la fait encore passer pour
folle
. Elisa impatiente de rechef Don Juan, en le press
met. Dona Isabella l’arrête. Il essaie encore de la faire passer pour
folle
dans l’esprit d’Elisa, & veut fuir. Isabella
es ou ailleurs qui parle seul, on dit, ou du moins on pense, voilà un
fou
». On ne pourroit pas mieux combattre les monolo
e de Bretagne pour piller le dénouement de l’Ecole des Maris ; que la
folle
Comtesse est une échappée du Philosophe marié. Ma
i était devenu amoureux d’elle, et dont elle ne voulait ni enivrer la
folle
passion ni rebuter les soins dignes de sa reconna
e par Clélie, dont les interminables volumes avaient encore un succès
fou
. Coupant court à cette épidémie du bel esprit, il
, et provoque leurs explosions, la cause toute naturelle en est cette
folle
passion qui va le mettre en contradiction avec se
de je ne sais quel duc et pair qu’il ne nomme pas : « Molière est-il
fou
, et nous prend-il pour des benêts de nous faire e
par des pécores, il vient, comme lui, lire ses sottises rimées à des
folles
qui se pâment d’aise devant un fat. Martine elle-
probité, de la conscience, et de la franchise. Au lieu de flatter une
folle
et de se faire violence pour l’admirer, il la ble
Cedo tertiam, je soutiens contre Molière qu’un avare qui n’est point
fou
ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la tro
toutes les ressources sont empruntées à l’étude de la vie réelle. La
folle
du logis ne s’y permet aucune licence de libre fa
Valere. Que de rendre un faux témoignage ? Que dis-tu de ce bizarre
fou
? Ergaste. Il a le repart brusque, & l’accuei
sévérement Maître Herman ; mais on a décidé qu’en arrêtant un pareil
fou
, on exciteroit des troubles parmi la populace, &a
e beaux esprits, de grandes coquettes, de futiles amours, d’intrigues
folles
, et pourquoi donc cet amoureux s’est-il épris de
s propre à mettre en jeu, à faire valoir et en même temps à punir les
folles
prétentions de cette provinciale, que la naïve ru
le. Trissotin vient, comme Mascarille, lire ses sottises rimées à des
folles
qu’elles font pâmer de plaisir ; et, comme lui en
autre que la vraisemblance. Il n’est pas impossible qu’il existe une
folle
telle que Bélise ; mais ce serait la manie d’un i
elle-là, Durant les représentations de la Princesse, « Armande devint
folle
du comte de Guiche, et le comte de Lauzun devint
Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun devint
fou
d’elle ; » irritée des dédains du premier, elle s
ais je n’eus que trop de moyens de m’apercevoir de mon erreur ; et la
folle
passion qu’elle eut, peu de temps après, pour le
ut elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint
folle
du Comte de Guiche & que le Comte de† Lausun
devint folle du Comte de Guiche & que le Comte de† Lausun devint
fou
d’elle. On fit appercevoir Moliere que le grand s
a ce Public. Comment ! disoit Monsieur le Duc de . . . Moliere est-il
fou
, & nous prend-il pour des benêts, de nous fai
urna du côté de la mauvaise humeur. Parbleu, dit-il, je suis un grand
fou
, de venir m’enyvrer ici tous les jours, pour fair
morbleu, bien, ajoûta-t-il, que la Terre tourne, ou le Soleil, que ce
fou
de Des-Cartes ait raison, ou cet extravagant d’Ar
p de couteau, dont pourtant il ne mourut pas. Mais on fit enfermer ce
fou
à Charanton, d’où il se sauva par dessus les murs
et de cette mode ancienne d’avoir dans les cours ce qu’on nommait le
fou
du prince. En un mot, on reproduisait, sous toute
devant, ou Pascal soit derrière. On rit, et l’on dit : Que cela est
fou
! Je ne sais si je dois parler du sourire que fait
e, et qu’il y a encore des médecins capables de faire devenir presque
fou
d’humeur et d’impatience l’homme le plus raisonna
ctère, tout l’avantage que lui donnerait sa raison ! Sa femme est une
folle
ridicule, elle commande : il est fort raisonnable
sonne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a parlé de marier la vieille
folle
à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a point v
démon du jeu. Le Chevalier, malgré sa haine pour la Comtesse, vieille
folle
, laide, & prude par-dessus le marché, s’abais
i sentent un peu le carnaval, les personnages se livrent à une course
folle
les uns après les autres, et le dénouement a lieu
res que le pourrais écrire à ma cousine, j’ai honte d’en écrire de si
folles
, sachant que vous les devez lire, vous, qui êtes,
représenter le ridicule de femmes de haute naissance ; deux vieilles
folles
de petite condition, dont la vanité est de se fai
ièce a quelque originalité encore en ceci qu’elle contient un rôle de
fou
de cour qui est très spirituel. Celui-ci, à la vé
mblable et que l’on peut persuader à l’homme vain les choses les plus
folles
pourvu qu’elles flattent sa vanité. Et il y a de
e Philaminte ; tout le rôle enfin de Bélise, vieille fille née un peu
folle
, rendue folie complètement par la lecture des rom
malade au moins à moitié imaginaire. Il est à remarquer encore que la
folle
« cérémonie »du Malade imaginaire n’est point trè
onsomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Un vers, que
Fou
a toutes les raisons du inonde de croire de Boile
l’honnête homme ?… » — « Quel est le plus criminel d’un paysan assez
fou
pour épouser une demoiselle ou d’une femme qui ch
ête homme et très raisonnable ; elle apprécie Alceste, qui est un peu
fou
, mais qui est « un généreux ». Est-ce qu’une femm
it, qu’on le traitait de petit esprit, qu’on lui disait qu’il était «
fou
» (Cléante), qu’on lui disait qu’il était « fou »
disait qu’il était « fou » (Cléante), qu’on lui disait qu’il était «
fou
» (Dorine) et qu’on « se riait de lui à son nez »
te comme il y a deux misanthropes dans le Misanthrope. Il y a l’avare
fou
et il y a l’avare raisonnable. Il le fallait du r
et sans correctif. Il y a donc deux avares dans la Marmite, un avare
fou
et un avare sensé, raisonnable et sage. L’avare f
Marmite, un avare fou et un avare sensé, raisonnable et sage. L’avare
fou
c’est Euclio, l’avare raisonnable c’est Mégadorus
aisonnerait-il pas ainsi ? Pourquoi n’y aurait-il pas en lui un avare
fou
et un avare raisonnable, ce qui ne le ferait pas
assemblées est merveilleusement saisi. Molière raille sans piété ces
folles
, qu’il appelle un ambigu de précieuse et de coque
r ; c’est une pâle production, un peu forcément égayée par un rôle de
fou
, comme l’est la Princesse d’Elide, qui vaut mieux
posée peut-être ! Parfaitement sage, au milieu d’un entourage à demi
fou
, honnête sans puderie, spirituelle sans licence,
es. A toutes on peut appliquer ces jolies paroles d’Angélique dans la
Folle
enchère : Les femmes du monde raisonnent-elles ?
car dans ma mémoire, je ferais scrupule de l’y mettre. Le public est
fou
, Dieu me damne, De trouver à l’auteur un esprit d
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