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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
is entendons-les parler, & nous verrons ensuite à laquelle de ces folles nous donnerons la préférence. LES VISIONNAIRES. A
isant. Il en a fait la base comique de plusieurs scenes, & met sa folle dans des situations bien plus piquantes, en subst
j’eusse des chimeres. Quelqu’un a dit que Desmarets avoit peint une folle comme on n’en voit point, ou qui n’existent que d
, ou qui n’existent que dans les petites-maisons ; & Moliere, une folle comme on en voit mille dans le grand monde. Ce ju
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
une œuvre demi-comique, demi-lyrique, intitulée : La Finta Pazza (la Folle supposée), représentée au Petit-Bourbon, le 14 dé
ngere d’essere quelle che sono. Chacun sait que toutes les dames sont folles et que, par conséquent, elles ne peuvent feindre
nt feindre d’être ce qu’elles sont 31 . » Malgré cette critique, Les Folles supposées ne laissèrent pas de se multiplier. La
s et les moustaches. 31. La Segreteria d’Apollo (1613). 32. « La Folle supposée (La Finta Pazza) ouvrage du célèbre Giul
’explication des décorations du théâtre, ensemble les arguments de la Folle supposée, faits en Italie par ledit sieur Torelli
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
le corps et l’esprit, qui font une seule et même personne. Bélise est folle , avec son galimatias de langage pudibond et de se
, après cette boutade arrachée à son bon sens par les visions de deux folles achevées, il ajoute, avec la dignité de l’honnête
n qui ahurit M. de Pourceaugnac n’est que le couronnement d’une farce folle  ; mais sous ce ridicule et cette folie demeure et
e, mais non moins formel, dans le dévouement de Mme Jourdain pour son fou de mari515 ; et certes c’est elle, si peu gracieu
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
stupide, car il n’écoute point & il parle encore moins ; pour un fou , car outre qu’il parle tout seul, il est sujet à
de la vente de la maison à Madame Bertrand, parcequ’elle est devenue folle , & que ses parents vont la faire renfermer. D
d arrive ; Merlin persuade à la bonne vieille, que Géronte est devenu fou , & les deux vieillards se plaignent mutuellem
; par les jeux comiques de cette piece ». La finta Pazza, la feinte Folle , jouée à Paris par l’ancienne Troupe Italienne, p
es lazzis des Folies amoureuses, où nous voyons Agathe feindre d’être folle , pour échapper à son tuteur Albert, & paroîtr
e prend pour son mari, l’accable de reproches. Le beau-frere la croit folle , & sort : il est remplacé par le mari, qui n’
raite si bien en protestant de ne pas les connoître, qu’il passe pour fou dans leur esprit, & qu’ils projettent de le m
me brutal s’humanise tout-à-coup jusqu’au point d’épouser une vieille folle qu’il hait, & cela pour avoir la moitié de la
5 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
sa valeur par Chrysalde dans le vers suivant : « Ma foi, je le tiens fou de toutes les manières. » Mais les passionnés av
oit toujours seul avoir la raison en partage, et qu’il n’est point de fou qui, pour bonnes raisons, ne loge son voisin aux
us la domination de celles que produisent des maladies cérébrales, le fou peut délirer logiquement. Prenant pour point de d
uelles restent néanmoins intactes. L’aliéniste Leuret avait défini le fou : Un homme qui se trompe. Pour que cette appréciat
e appréciation fût juste, il aurait fallu la compléter en disant : Le fou est un homme qui est aveuglé et trompé par ses pa
r pour l’éclairer sur ses inspirations passionnées. Locke a défini le fou  : Un homme qui raisonne juste en partant d’un fau
ueux, s’y trouvent parfaitement indiqués. Arnolphe, tyran déçu de ses folles espérances, peut bien, dans la colère qui l’anime
ment. En outre, de ce que Molière fait dire à un insensé, qualifié de fou , qu’il méprise la femme, tout en cherchant à la s
rs est sensible à une circonstance qui blesse sa vanité : « Est-elle folle , dit-il, de n’avoir pas changé d’habit et de veni
e pour le bien et de la haine qui aveuglent Alceste et qui le rendent fou dès que ces passions occupent son esprit, Molière
ont pas continuellement en activité dans notre esprit, on peut n’être fou , c’est-à-dire moralement aveuglé, que par l’une d
n’en disposer que par leur conduite ; que, n’étant prévenus d’aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins
t je ne savais pas que j’eusse des chimères. Chrysale. Notre sœur est folle , oui. Ariste. Cela croît tous les jours. De même
Cervantès dans Don Quichotte. Toute la différence qui existe entre le fou en santé et le fou malade est que les passions qu
Quichotte. Toute la différence qui existe entre le fou en santé et le fou malade est que les passions qui aveuglent le prem
aillie dans l’exposition de tous ses passionnés aveuglés, fait que le fou rapporte à lui seul tous les événements qui se pa
s jeunes gens qu’elle rencontre. Il en est absolument de même chez le fou malade. Pendant le siège de Paris en 1870-71, les
oit les passions d’Arnolphe de l’École des femmes, du Misanthrope, du fou Sganarelle de l’École des maris, soit les sentime
6 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
exécution, se rehausser lui-même ainsi que tous les riches en esprit. Fou un peu plus fou que les autres dans la maison de
hausser lui-même ainsi que tous les riches en esprit. Fou un peu plus fou que les autres dans la maison de fous du globe te
eux pour être joués. La comédie se joue de la folie universelle, trop folle et surtout trop universelle, pour mériter l’indig
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une folle  ? etc. Il est bon d’observer que la publication
faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle  ; aucun de ces traits n’est applicable à madame D
traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle , qui ne tenait point école, qui n’avait point de
itique de Bérénice, et n’avait pas remarqué que ce qu’elle appelle la folle passion de cette pièce lui déplaisait non seuleme
8 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
moquant de lui ; il fait semblant de s’entremettre pour favoriser les folles amours de M. Jourdain auprès d’une belle marquise
omposé de plus parfait ; et, si les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne lai
té, rançonnent, en attendant, celle d’autrui, et se font payer par un fou des qualifications qu’un homme sensé punirait com
. Il est vrai que son amour, approuvé de tous, n’a pour ennemi que la folle vanité de M. Jourdain ; et, dans cet état d’hosti
vec laquelle il convient de sa condition, est tout le contraire de la folle vanité de M. Jourdain, qui désavoue la sienne ; e
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ent comique qu’il est impossible à l’âme la plus ferme de résister au fou rire causé par le mulet et la galère 261, et de n
clat du bon sens qui brille par traits saillants jusque dans les plus folles scènes ; mais elles sont nécessaires si l’on veut
me que l’on offre à sa maîtresse ; la laisser entretenir par un vieux fou qu’on flatte, et faire argent de l’honneur de cel
10 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
pièce, devenue célèbre, où l’on voit des vierges sages et des vierges folles , « prudentes, fatuæ » attendre, près du tombeau d
u ni « le théâtre » de Hroswitha, ni les Vierges sages et les Vierges folles , ni les Epîtres farcies ; il en coûtera peut-être
s de guerre, gens de justice et marchands, puis sot ignorant et sotte folle . Ces six personnages se mettent en idée de constr
choisit convoie Aise, chicheté, rusticité, rébellion; et enfin Sotte folle prend caquet, dépit, variation et faiblesse avec
’édifice debout; mais une nouvelle dispute survient à propos de Sotte folle  ; on se bat et tout s’écroule. Le vieux monde se
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
 ! traître, tu copies Moncade.... Mais ne pense pas que je sois assez folle pour copier Lucinde. Pasquin. Adieu, mon enfant ;
nir leurs maîtres. Pour cet effet Crispin dit à Valere que Lucile est folle de lui, & qu’elle s’est trouvée mal en appren
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
esprit et de la philosophie303. Il fit voir une vieille fille devenue folle au bruit étourdissant des madrigaux, du beau lang
oire de tous308 : la guenille de Chrysale, rappelant sur la terre ces folles envolées vers les régions imaginaires du bel espr
phe, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre fou , une sotte sait-elle aimer ? Molière a une parole
13 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [71, p. 105-106] »
arut. La prose dérouta le public. Comment ! Disait-on, Molière est-il fou , et nous prend-il pour des sots, de nous faire es
14 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
rénité olympienne de l’âme, indifférente au succès de ses entreprises folles , riant lorsque ses vains efforts se brisent, et v
hakespeare les relève par la poésie, et fait abonder sur leurs lèvres folles de brillantes images et des sentences d’or216. St
, pour opposer leur caractère divin à l’impiété, au vice, à la vanité folle , au mauvais goût littéraire. L’inutile apparition
anlable, et qu’indifférente, dès le début, au succès de ses témérités folles , elle conserve, jusque dans leur échec, son inalt
que Shakespeare pour aucun de ses enfants. L’ingénieux hidalgo n’est fou que sur un point. En dehors de la chevalerie, il
d’ailleurs, il n’est pas toujours naïf. Dans la Sierra-Morena, il est fou , sait qu’il est fou, et veut l’être, lorsqu’il fa
pas toujours naïf. Dans la Sierra-Morena, il est fou, sait qu’il est fou , et veut l’être, lorsqu’il fait pénitence à l’imi
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
la Melpomène élégante et parée. Vain espoir, cependant, héroïque mais folle résistance ! Les adversaires de l’Hôtel de Bourgo
ue de longues comédies bien vêtues. — Togatæ ! Adieu la joyeuse et la folle , adieu la rieuse et l’accorte, adieu à toi la joi
ne fut plus qu’un jocrisse. De son côté, Galimafré, en renonçant à sa folle gaieté, fit perdre à Paris son meilleur quart d’h
ses forces, et je crois bien que le malheureux jaloux en deviendrait fou , si S. A. le duc de Parme étonné, lui aussi, d’un
e, il suivait patiemment son vainqueur. Arrivé près de son maître, le fou lui dit : « Sire roi, je t’amène une prise que j’
, voyant à qui il s’est rendu, enfonce d’un coup de poing le crâne du fou . Ainsi a fait Molière sur le crâne du pauvre Odry
C’est le grand charme de ces dix journées qu’on pourrait appeler les folles journées, mais qui ne sont pas si folles qu’on n’
s qu’on pourrait appeler les folles journées, mais qui ne sont pas si folles qu’on n’y verse, de temps à autre, les plus douce
vanité. Il s’était figuré qu’il n’était plus l’heureux valet des plus folles et des plus aimables passions que la muse comique
es brûlantes de Monrose, — arrêté à tout jamais ! Désormais, il était fou , complètement fou, sans que rien put remédier au
nrose, — arrêté à tout jamais ! Désormais, il était fou, complètement fou , sans que rien put remédier au désastre de ses se
hait le nom de ceux qui étaient, morts ! Il savait que ce mot-là : Un fou  ! est plus cruel à dire et plus ineffaçable que c
t ses délires, à l’instant même où la comédie lui prodiguait ses plus folles et ses plus enivrantes caresses. Venez… cela sera
mir, ces trois, par exemple, qui terminent le troisième acte : il est fou  ! il est fou ! il est fou ! Et comme Monrose lésa
s, par exemple, qui terminent le troisième acte : il est fou ! il est fou  ! il est fou ! Et comme Monrose lésa dits ; à cha
e, qui terminent le troisième acte : il est fou ! il est fou ! il est fou  ! Et comme Monrose lésa dits ; à chaque fois, sa
petit grain de coquetterie dédaigneuse qui se fait jour à travers les folles prétentions de ces trois ou quatre pédantes sans
x licences de la comédie romaine ; plus sa comédie sera extravagante, folle , amoureuse, libertine, comique et en pointe de vi
la courtisane vagabonde, à l’avide affranchie, toujours soumise à la folle enchère de son cœur et de son corps. De quel droi
hommes de la république : rester exposé aux traits blessants de cette folle liberté, à ces ingénieuses bouffonneries comme en
inventeur. Ce qui l’a frappé surtout, ce n’est pas la gaieté, souvent folle jusqu’à l’ivresse, de cette admirable bouffonneri
comme il était devenu grave et prosaïque, comme il renonçait déjà aux folles et heureuses vanités de la jeunesse, cela lui fai
n’est pas là le propre d’une femme qui paie son amant. Lucinde, cette folle , est désormais convaincue, et obstinée en ses con
e la terre, où est le mal ? Est-ce que je m’intéresse à cette vieille folle , pas plus qu’à Cidalise, pas plus qu’à Araminte,
n’entrons pas dans le détail d’Araminte ! — Et Cidalise ? — C’est une folle  ! (notez bien qu’Araminte et Cidalise sont là qui
ille, poussée par ce vent favorable qui ne souffle plus sur nos têtes folles , passé vingt ans, s’en allait du côté du grenier
à ses heureux camarades, les vices heureux, les faciles plaisirs, les folles joies, toutes les licences permises, tout ce qui
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
ver : Mais comme il casseroit selon toute apparence, Faut-il pas être fou pour vouloir hasarder  Une semblable expérience  
amp; il se prépare gratuitement des chagrins éternels. Il est donc un fou , ou tout au moins un homme ridicule. Mais Léandre
scélérat ; s’il croit la trouver insensible à sa flamme, il est plus fou que Léandre de s’exposer à voir croître son tourm
diere vient d’irriter son pere contre lui ; Valere déteste la vieille folle qui veut absolument l’épouser. La Comtesse vient
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
de vouloir bien se charger de la guérison d’un de ses parents qui est fou , & que ce prétendu parent est M. de Pourceaug
n dont il faut traiter M. de Pourceaugnac : il apprend qu’on le croit fou , qu’on veut le traiter en conséquence ; il veut s
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
travers, Qui de tout le public lui valent l’apostrophe  Du plus grand fou de l’univers.  Placé dans la Magistrature, Où l’o
ce regard tendre & ce joli visage,  (Jugez combien cet homme est fou  !) De sa jeune pupille il prétend faire un sage,
19 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [36, p. 64-67] »
son père s’y engager. Elle a laissé des Mémoires charmants sur cette folle et pittoresque Fronde. [...] (DLF XVII) 203. Bo
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
à l’excès, larmoyante jusqu’à la fadeur, plus grave que Thémis, plus folle que la divinité porte-marotte, aussi scrupuleuse,
d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle . Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursaul
Auteur ; & la derniere actrice lui dit fort poliment qu’il est un fou (Signor Poeta mio, voi siete pazzo). ACTE II. Sce
21 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
s avec toutes sortes de misères : il est jeune, il est jaloux, il est fou , il est sans courage et sans conduite, il est sus
er aimer par les deux sœurs, et flatter même la passion éthérée de la folle Bélise, pour se ménager des appuis dans la maison
de quarante ans n’ont été peints par Molière que pour exciter le rire fou , comme Bélise des Femmes savantes ou la Comtesse
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
e. Hé ! vous ne dites mot !Hé ! oui, je le connois. Horace. C’est un fou , n’est-ce pas ? Arnolphe. C’est un fou, n’est-ce
le connois. Horace. C’est un fou, n’est-ce pas ? Arnolphe. C’est un fou , n’est-ce pas ?Hé !... Horace. C’est un fou, n’e
as ? Arnolphe. C’est un fou, n’est-ce pas ?Hé !... Horace. C’est un fou , n’est-ce pas ? Hé !...Qu’en dites-vous ? quoi ?
rien à ce que lui disoit Laure, & la crut long-temps tout-à-fait folle  ; mais à force de questions & de réponses, el
23 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoire Moliere, que le grand
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
ceaugnac à qui on tâte le pouls, parcequ’on veut le faire passer pour fou  ; & en un mot les méprises, les équivoques de
re, qui, étant adressée à Mademoiselle Cléonte, parvient à la vieille folle  : celle-ci est enchantée de sa conquête ; elle pa
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
nnocent loisir : J’y vis tranquille, heureux, à l’abri de l’envie. La folle ambition n’y trouble point ma vie. Content d’une
lui donner Tartufe pour époux. Dorine feint de ne le pas croire assez fou pour marier Marianne avec un homme qui n’a rien.
26 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
n ; Quand ta brillante verve exposa sur la scène La prude Arsinoé, la folle Célimène ; Pour la première fois quand tu mis au
; Et lorsqu’il s’essayait sur un ton plus comique, De Henry, jeune et fou , nous peignit les travers. J’aime à le voir, surt
27 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
. Je me soucie morbleu bien que la terre ou le soleil tourne ! que ce fou de Descartes ait raison, ou cet extravagant Arist
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
contrasteroient en effet ; mais le second personnage de la piece, la folle , la capricieuse Céliante qui, dans tout son rôle,
II. Cléon est surpris que son oncle lui permette de se livrer à ses folles dépenses. Il croit que le bon homme a voulu plais
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
sérer des traits hardis dans les ouvrages qu’ils dictent à la vieille folle , & qu’elle croit composer. Il lui dit sur-tou
ertinences que Cidalise appelle son livre : continue de flatter cette folle , à qui ton nom savant en impose. Théophraste &
30 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
oit toujours seul avoir la raison en partage, Et qu’il n’est point de fou qui pour bonnes raisons Ne loge son voisin aux pe
Femmes, il fait dire d’Arnolphe par Chrisalde : Ma foi, je le tien fou de toutes les manieres, Arnolphe dit de son côt
31 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
est une de ses qualités. Jeune, belle, capable d’inspirer une passion folle , elle s’est enfermée dans sa famille, et, sans qu
ison à la vanité, du bel esprit370 ; ni, comme Mme de Sotenville, une folle de Noblesse, en qui l’amour du nom et du titre a
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
s leurs premiers mots jusqu’aux derniers inclusivement. « Quelle idée folle , va-t-on s’écrier peut-être ! elle n’a pas le sen
tous les deux à part en se quittant : Chrisalde. Ma foi, je le tiens fou de toutes les manieres. Arnolphe. Il est un peu b
a pourtant imités. Boileau n’a-t-il pas dit : Non, il n’est point de fou qui, par bonnes raisons, Ne loge son voisin aux p
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
e vous montrerois les miennes. Vous n’y tiendriez pas. — Allez, jeune fou , faites votre devoir en galant homme, & ne m’
e l’embrasser avec un air de surprise & de joie. Hé bien ! petite folle , me dit-il, te voilà bien contente ! tu me revois
e Gascon. Jé mé flatte qu’il vous féra plaisir. La Comtesse. C’est un fou dont il faut se débarrasser. Le Gascon. C’est un
34 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
e sait, mais en revanche, nous savons tous que le musicien est devenu fou et qu’il est mort à l’hôpital. Alas poor Yorick 
35 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
edo tertiam, je soutiens contre Molière, qu’un avare, qui n’est point fou , ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la tr
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
se Il ne sauroit, je pense, avoir plus de tendresse ; Enfin il en est fou . C’est son tout, son héros : Il l’admire à tous c
37 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
losophiquement, plus qu’aucun autre vicieux, l’avare est un véritable fou . Que fait-il, en effet ? Comme l’argent est le mo
ur la sottise. « Quel est, dit-il, le plus criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d’une femme qui c
personnage subalterne, mais assez bien venu à la cour, ici à titre de fou , là en qualité de bouffon, et qui, prenant en mai
se d’Élide, sujet des premiers âges de la Grèce, où il introduisit un fou de cour, quoique cette espèce d’office n’eût été
38 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
s grands dangers. Deux ou trois favorites de son maître sont devenues folles de l’esclave : il fait la plus belle défense ; ma
une maîtresse qu’il aime, mais une liaison d’intérêt avec une vieille folle dont il est aimé. La douleur de la jeune personne
se soutient par l’agrément des détails, par le contraste de l’humeur folle du chevalier et de l’humeur revêche de madame Gro
39 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
avait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue et un fou de cour. Le monde n’était point alors désabusé de
si à la mode, chaque prince, et chaque grand seigneur même, avait son fou , et les hommes n’ont quitté ce reste de barbarie
nu les plaisirs de la société, et ceux que donnent les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière n’est point un fo
les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière n’est point un fou ridicule, tel que le Moron de La Princesse d’Élid
40 (1739) Vie de Molière
vait point encore fait paraître sur son théâtre, un astrologue, et un fou de cour. Le monde n’était point alors désabusé de
ssi à la mode ; chaque prince et chaque grand seigneur même avait son fou  ; et les hommes n’ont quitté ce reste de barbarie
nnu les plaisirs de la société et ceux que donnent les beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière, n’est point un f
es beaux-arts. Le fou qui est représenté dans Molière, n’est point un fou ridicule, tel que le Moron de La Princesse d’Élid
41 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
te, l’entraînent à malmener son bon homme de mari, achèvent de rendre folle la pauvre Bélise comme ils ont rendu Cathos et Ma
e un : je le veux ? Vous laisserez sans honte immoler votre fille Aux folles visions qui tiennent la famille, Et de tout votre
er aussi durement le père coupable qu’elle l’a doucement averti de sa folle et prié de se montrer meilleur ? Mais Dorine surt
42 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
son langage ? N’est-il pas son ami, l’ami peuple, son moraliste, son fou , son sage, son législateur ? Un législateur qui l
ent ! L’art qui l’attire dans ses voies Lui montre de faciles joies, Folles amours, jours sans lien, Succès, revers, pauvreté
, Cœurs charmants aux fraîches amours : Lucile, Angélique, Henriette, Folle , aimante, sage ou coquette, C’est elle ! c’est el
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
Belfort ? Le jour que l’hymen se prépare, Son esprit imagine un moyen fou , bizarre, Mais le seul qui pouvoit causer ma guér
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
; ils le loueront d’avoir passé légérement sur une plaisanterie aussi folle . D’ailleurs notre Poëte faisant jouer le rôle de
sphere de votre activité. Corbineli. Je pense, ma foi, que vous êtes fou de les interrompre : ne voyez-vous pas bien que t
45 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
lle sourit de pitié. Il faut que l’artiste soit incorrect, immoral et fou . Jadis, le goût était classique et ne comprenait
a raison, à exagérer, à mépriser, à dédaigner, à être injuste, à être fou  ? Multipliez les âmes sensibles, et vous multipli
té discordante et violente, ni la noblesse oratoire, ni l’imagination folle . Il ne demande pas au poète passionné de calmer s
iser les belles lignes de son éloquence régulière, et d’introduire la folle au logis391. Il reconnaît à tous les types, à tou
me de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari, qui était plus fou que jamais, que je lui avais fait une violente co
, est un homme tout d’une pièce ; madame de Rambouillet dit qu’il est fou à force d’être sage. Jamais il n’y en eut un qui
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
us faire un ami si frivole, Sans aucune conduite, & dont l’audace folle Insulte sans relâche, & livre des combats A l
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
soient pas tout-à-fait déplacés dans les intermedes d’une piece aussi folle que Pourceaugnac ? on m’avouera du moins que les
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
en quatre actes ; & la suite du Cabriolet volant, ou Arlequin cru fou , Sultane & Mahomet, piece en trois actes, dan
49 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
évérencieux Bobinet 192 ? Ne réclamait-il pas, avec toute la force du fou rire rabelaisien, mais avec plus d’autorité que R
ui vont à la folie, et qu’on ne peut réfuter mieux que par des farces folles , comme celle du Docteur aristotélicien, auquel il
50 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
faut qu’enfin j’éclate, Que je lève le masque et décharge ma rate, De folles on vous traite… La tirade continue avec une viva
e. Son compère Chrysale s’écrie en le quittant : Ma foi, je le crois fou de toutes les manières. De toutes les manières,
ntré un maniaque, un visionnaire, un homme en proie à l’idée fixe, un fou , mais un fou comme il y en a beaucoup de tels dan
que, un visionnaire, un homme en proie à l’idée fixe, un fou, mais un fou comme il y en a beaucoup de tels dans le monde, u
n fou, mais un fou comme il y en a beaucoup de tels dans le monde, un fou lucide et raisonnant, qui accommode à ses visées
outes les femmes feraient en pareille circonstance : « Mais vous êtes fou  ! je vous aime ! Fi ! le vilain jaloux ! Ah ! com
vrage de Castil-Blaze qui a pour titre : Molière musicien. C’était un fou ou, si vous aimez mieux, un original de beaucoup
elle le gros de la mute de Molière ; sa verve drue et plantureuse, sa folle du logis. Ah ! ne confondons pas la muse de Moliè
int ; c’est ce qui a permis à M. Jules Claretie de rétablir la course folle de M. de Pourceaugnac autour de l’orchestre ; ce
avement sur le cas de M. de Pourceaugnac, qu’on leur a livré comme un fou à guérir. Le malheureux Limousin a beau protester
que ce fût la sagesse éternelle qui lançât ses oracles sur de pauvres folles . Il faut en rabattre, quand ces vers tombent de l
ombe : — Moi, dit-elle d’une voix éclatante. Toute la salle part d’un fou rire. Le public rit ; Mlle Jouassain a donc cause
ant les autres. Il est étourdi, éclaboussé par cette joie bruyante et folle qui s’anime par le mouvement même qu’elle excite,
ses personnages. Tout le long de la pièce, Toinette aura de ces idées folles qui ne seront drôles que par le contraste. C’est
uter les trois actes du Malade imaginaire, les insanités d’Argan, les folles imaginations de Toinette, les jocrisseries fantai
me tranquilliserait tout à fait ! Mais non ; c’est un coup de gaieté folle  ! Ce déguisement, dont ce caprice lui a soudain p
ntre son frère ; elle lui jette des paroles incohérentes, d’une gaîté folle  ! — Il me vient de nouvelles idées, lui dit-elle…
posé et précieux ! mais elle exulte, mais elle pétille, mais elle est folle  ! et avec quelle exubérance de joie, elle entend
ion dramatique, étincelante de gaieté et qui fait toujours éclater le fou rire dans la salle, toute l’œuvre n’est qu’une sa
l a mis quelque chose de son âme dans ce Damis si honnête homme et si fou de poésie. On ne connaît guère dans le public que
m’en… moque, c’est comme si je l’étais. Marié à une femme qui devint folle furieuse en ses dernières années, il ne voulut ja
de grâce. Il le joua en homme du meilleur monde, fier et gai, un peu fou , y mais généreux, mais galant et détaché de toute
Ce rôle est difficile à bien jouer : une jolie fille fait aisément la folle et l’impertinente ; elle est alors dans son éléme
eille, et même Gravollet, dans un rôle de muet, a obtenu un succès de fou rire. Les danses, réglées par Mlle Fanta, nous on
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
le recommande aux Médecins, auxquels il persuade qu’il leur donne un fou à guérir. Les suppôts d’Esculape veulent absolume
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
est-il figuré que la copie effaceroit l’original ? Quelle imagination folle  ! N’a-t-il pas senti que le prologue d’Amphitrion
neveu. Moron est un bouffon qui plaisante agréablement sur une idée folle qu’il ne fait même qu’indiquer : Crispin est un l
53 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
vain dans ses discours, volage en ses désirs, Rétif à la censure, et fou dans les plaisirs. L’Âge vieil plus mûr, inspire
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
nous le montre mari de la coquette Lucrezia et marchand ruiné par les folles dépenses de sa femme. Il est jaloux, par-dessus l
55 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
renferment sont destinés à périr à jamais ? Au milieu de cette herbe folle , il se trouve bien des germes qui pourront fructi
56 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoir 10 Moliere, que le gra
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
ur oppose tout bas à mes raisonnements. On pourroit peindre ces têtes folles qui, jouissant dans leur province d’une fortune &
i l’on veut mettre sur la scene leurs travers, leurs ridicules, leurs folles dépenses, leurs prétentions, on refera le Bourgeo
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
& les bées du berger persuadent au Juge que les deux parties sont folles  ; il les met hors de cour. Patelin veut ensuite s
n, de six vingts draps, de trente écus couleur de marron. On le croit fou  ; on interroge Agnelet, qui répond toujours bée :
59 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ces Marquis burlesques, de ces vieilles amoureuses, de ces Aramintes folles à dessein ; personnages de convention parmi ses s
et tandis que Paris est inondé, à l’occasion de sa mort, d’épigrammes folles et cruelles, ses amis sont forcés de cabaler pour
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
rille, et tout ce qui chante, et tout ce qui se voit au loin ; il est fou de couleurs, fou de lumière et de fracas ; le dem
qui chante, et tout ce qui se voit au loin ; il est fou de couleurs, fou de lumière et de fracas ; le demi-jour lui sied à
e figure. Séparez Don Quichotte de son écuyer, vous n’avez plus qu’un fou inutile qui se perd dans les espaces imaginaires,
l’esprit si net, au cœur si tendre, lorsque tout d’un coup, dans les folles journées du carnaval de 1665, Molière fit représe
ble d’une comédie que Molière avait faite tout exprès pour amuser les folles joies du carnaval ! Don Juan et la société frança
e, qu’un poète anglais se permette de faire agir et parler, comme une folle , une des plus grandes dames de l’histoire de Fran
te, lui dirait que la terre n’est que l’esclave de Louis ! » Et cette folle , qu’on fait parler ainsi trois pages durant, c’es
61 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
igne les lois16. D’ailleurs, elle n’est pas méchante ; mais elle est folle . Philaminte n’a pas tellement vaqué à la philosop
e mérite et par la vertu ? Elle ne peut espérer d’épouser qu’un jeune fou , avec qui elle sera malheureuse, à moins que sa s
e merveille. Elle a pour mère Philaminte, la savante ; pour tante, la folle Bélise ; pour sœur la pédante et jalouse Armande.
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
l’Impromptu de la Garnison fut envoyé de Namur aux Comédiens ; que la folle Enchere est d’une Dame14, les Trois Cousines de B
ne mit à déclarer sa flamme. Ce fut beaucoup ; car le vieillard étoit Fou de sa femme, & fort peu la quittoit. . . . .
ve, est surpris de voir M. Bernard sous l’habit d’une femme, le croit fou , ne veut pas laisser sa niece en si mauvaise comp
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
coucher auprès de moi ; elles me caressoient & rioient comme des folles . Je les priai vainement de me dégager seulement u
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
n enthousiasme, va jusqu’à s’écrier : « Que celui qui n’est ni roi ni fou se fasse hypocrite, et il sera plus que ne sont l
65 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
autre chose à faire que de s’arrêter au nom, un homme riche, mais un fou , un ridicule… Le connaissez-vous point ? — Hé oui
ants Et cru la mitonner pour moi pendant treize ans, Afin qu’un jeune fou dont elle s’amourache Me la vienne enlever jusque
er une illusion complète et vous faire voir l’Arnolphe de Molière, ce fou fieffé, ce brutal,, avec ses roulements d’yeux de
ux mourir que de l’abuser, cet Horace enfin, si tendre, si dévoué, si fou , — Delaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un pe
66 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
le aussi hardie, aussi fantastique qu’il lui plaît, de la rendre même folle et absurde54, pourvu que toutes les parties en so
cheminée une marmite pleine d’or. Dès ce moment l’inquiétude le rend fou . Il pousse avec fureur sa servante dans la rue, p
t là, comme un mauvais génie, qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre fou . Dans le monologue d’Harpagon, après le vol, l’au
fet le sage Alquif possède une bague fée qui a la propriété de rendre fou l’imprudent qui la met à son doigt. Zacorin, deve
67 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e plaise, cependant, que nous lui donnions un congé définitif à cette folle du logis ; elle nous a ouvert, de sa main complai
da tertiam ! je soutiens contre Molière, qu’un avare qui n’est point fou , ne va jamais jusqu’à vouloir regarder a dans la
vieux usages, à la vie correcte et réglée ; il y avait la jeune cour, folle , amoureuse, prodigue, avide de mouvement et de pl
us n’êtes plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique fou , un critique à dénoncer et à foudroyer sans misér
ue de verve et que d’esprit, que de bonne grâce ! Dans cette esquisse folle , plus voisine du tréteau que du théâtre régulier,
moiselle de La Vallière est devenue en peu de jours de ces tendresses folles  : sœur Louise de la Miséricorde. Enfin, deux ou t
dont elle est la continuation, n’a pas été écrasée par cette rivalité folle . Admirable, en effet ! car c’était là une difficu
le Misanthrope déteste les procès5, doit penser qu’Alceste est devenu fou . L’instant d’après, l’avocat arrive. C’est là une
68 (1900) Molière pp. -283
s, sa première pièce faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie folle de se savoir devenu enfin quelque chose à Paris,
oison d’Or, que je n’en penserais jamais que ce que j’en pense. Cette folle ne sait pourquoi elle l’aime, et moi je sais pour
je peindrai un jeune homme brillant, élevé par les philosophes grecs, fou de gloire, qui s’en va conquérir l’Asie ; je le p
de lui-même, colère, emporté, livré à des passions infâmes, ivrogne, fou d’orgueil, se disant et se croyant sincèrement le
s’emparent de ce pauvre M. de Pourceaugnac pour lui prouver qu’il est fou . C’est une scène de comédie des plus profondes et
rceaugnac. En effet, après cette consultation, M. de Pourceaugnac est fou , littéralement fou ; il ne voit plus devant ses y
, après cette consultation, M. de Pourceaugnac est fou, littéralement fou  ; il ne voit plus devant ses yeux que des médecin
ons, des détersions, des évacuations, enfin toute la médecine. Il est fou , au second acte, par le fait des médecins et de l
imaginaire lui-même, ce n’est pas purement et simplement un sot et un fou  ; Molière n’a jamais bâti de ces personnages tout
i conseille de se jeter entre tes bras ? ALCIBIADE Timon est un vieux fou . ASPASIE Et vous, Alcibiade, un jeune écervelé. A
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
ès Pour laisser de l’oreille entrevoir les attraits, Sentant la jeune folle & la tête éventée, Est ce que par le monde on
70 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
s en soit rompu. L’harmonie de la machine humaine est détruite par la folle du logis. Ce n’est point l’histoire qui a enseign
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
is le lui absent. Amphitrion croit qu’il est ivre ou qu’il est devenu fou . Il veut entrer chez lui, mais Alcmene sort. Elle
mpose silence ;  C’est trop me fatiguer l’esprit : Et je suis un vrai fou d’avoir la patience D’écouter, d’un valet, les so
72 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ste avec la situation de la cour ! jamais la comédie n’a été d’une si folle gaîté qu’en ce temps de désolation, jamais si lic
rouille et le Rossignol, cela est digne du premier tome. Je suis bien folle de vous écrire de telles bagatelles ; c’est le lo
73 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
est là comme un mauvais génie qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre fou , et c’est une leçon de morale qui pénètre bien pl
ité la plus rebutante. Don Japhet est la mystification grossière d’un fou ridicule. L’original de cette pièce appartient au
, au milieu du cercle de ses relations bourgeoises, Colomb passe pour fou , à la cour il n’obtient qu’avec peine un bien fai
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
la coutume dans toutes les grandes maisons d’Angleterre, d’y voir un fou apprivoisé, & ridiculement vêtu, afin que l’h
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
M. Grichard. Ah ! je suis mort ! Quel enragé d’homme m’a envoyé cette folle  ! . . . . . . . . . . . . . L’Olive. Je veux qu’i
76 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
e apportait dans le dessin et l’exécution de ses farces même les plus folles . Ici le grotesque de la fiction ne surpasse guère
77 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
tionnent ensemble. Goethe, le poète de la réflexion, Goethe, le moins fou des hommes, a dit : — « Vous venez me demander qu
78 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
je recueillis immédiatement cette réponse unanime : « Mais vous êtes fou , mon cher ! » Je m’y attendais. Cela ne m’a pas e
age est en mauvaise humeur » disait de lui Boileau. « Mon gendre est fou à force d’être sage », ajoutait Mme de Rambouille
récuser ses yeux et ne croire que ce qu’elle dit : Allez, vous êtes fou dans vos transports jaloux Et ne méritez pas l’am
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
par ce témoin, confondre l’imposture. Ménechme, à Démophon. Elle est folle à tel point, qu’on ne peut l’exprimer Travaillez
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
ame de Montespan pour lui dire que j’avais vu son mari qui était plus fou que jamais, que je lui avais fait une violente co
81 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
oi. Je n’eus que trop de moyens de me convaincre de mon erreur; et la folle passion qu’elle eût quelque tems après pour le co
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
fantillage. Supposez au tuteur cinquante-cinq ans, sa pupille est une folle de l’épouser : ne lui en supposez que trente-cinq
d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle . Le beau sujet à divertir la Cour que Monsieur Bo
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
qu’Isabella ne lui ressembla jamais, & la fait encore passer pour folle . Elisa impatiente de rechef Don Juan, en le press
met. Dona Isabella l’arrête. Il essaie encore de la faire passer pour folle dans l’esprit d’Elisa, & veut fuir. Isabella
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
es ou ailleurs qui parle seul, on dit, ou du moins on pense, voilà un fou  ». On ne pourroit pas mieux combattre les monolo
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
e de Bretagne pour piller le dénouement de l’Ecole des Maris ; que la folle Comtesse est une échappée du Philosophe marié. Ma
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
i était devenu amoureux d’elle, et dont elle ne voulait ni enivrer la folle passion ni rebuter les soins dignes de sa reconna
87 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
e par Clélie, dont les interminables volumes avaient encore un succès fou . Coupant court à cette épidémie du bel esprit, il
, et provoque leurs explosions, la cause toute naturelle en est cette folle passion qui va le mettre en contradiction avec se
de je ne sais quel duc et pair qu’il ne nomme pas : « Molière est-il fou , et nous prend-il pour des benêts de nous faire e
par des pécores, il vient, comme lui, lire ses sottises rimées à des folles qui se pâment d’aise devant un fat. Martine elle-
probité, de la conscience, et de la franchise. Au lieu de flatter une folle et de se faire violence pour l’admirer, il la ble
Cedo tertiam, je soutiens contre Molière qu’un avare qui n’est point fou ne va jamais jusqu’à vouloir regarder dans la tro
toutes les ressources sont empruntées à l’étude de la vie réelle. La folle du logis ne s’y permet aucune licence de libre fa
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
Valere. Que de rendre un faux témoignage ? Que dis-tu de ce bizarre fou  ? Ergaste. Il a le repart brusque, & l’accuei
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
sévérement Maître Herman ; mais on a décidé qu’en arrêtant un pareil fou , on exciteroit des troubles parmi la populace, &a
90 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
e beaux esprits, de grandes coquettes, de futiles amours, d’intrigues folles , et pourquoi donc cet amoureux s’est-il épris de
91 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
s propre à mettre en jeu, à faire valoir et en même temps à punir les folles prétentions de cette provinciale, que la naïve ru
le. Trissotin vient, comme Mascarille, lire ses sottises rimées à des folles qu’elles font pâmer de plaisir ; et, comme lui en
autre que la vraisemblance. Il n’est pas impossible qu’il existe une folle telle que Bélise ; mais ce serait la manie d’un i
92 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
elle-là, Durant les représentations de la Princesse, « Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun devint
Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun devint fou d’elle ; » irritée des dédains du premier, elle s
ais je n’eus que trop de moyens de m’apercevoir de mon erreur ; et la folle passion qu’elle eut, peu de temps après, pour le
93 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ut elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle du Comte de Guiche & que le Comte de† Lausun
devint folle du Comte de Guiche & que le Comte de† Lausun devint fou d’elle. On fit appercevoir Moliere que le grand s
a ce Public. Comment ! disoit Monsieur le Duc de . . . Moliere est-il fou , & nous prend-il pour des benêts, de nous fai
urna du côté de la mauvaise humeur. Parbleu, dit-il, je suis un grand fou , de venir m’enyvrer ici tous les jours, pour fair
morbleu, bien, ajoûta-t-il, que la Terre tourne, ou le Soleil, que ce fou de Des-Cartes ait raison, ou cet extravagant d’Ar
p de couteau, dont pourtant il ne mourut pas. Mais on fit enfermer ce fou à Charanton, d’où il se sauva par dessus les murs
94 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
et de cette mode ancienne d’avoir dans les cours ce qu’on nommait le fou du prince. En un mot, on reproduisait, sous toute
devant, ou Pascal soit derrière. On rit, et l’on dit : Que cela est fou ! Je ne sais si je dois parler du sourire que fait
e, et qu’il y a encore des médecins capables de faire devenir presque fou d’humeur et d’impatience l’homme le plus raisonna
ctère, tout l’avantage que lui donnerait sa raison ! Sa femme est une folle ridicule, elle commande : il est fort raisonnable
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
sonne, ou Léandre ami d’Oronte. Comme on a parlé de marier la vieille folle à un certain Baron d’Albikrac qu’elle n’a point v
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
démon du jeu. Le Chevalier, malgré sa haine pour la Comtesse, vieille folle , laide, & prude par-dessus le marché, s’abais
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
i sentent un peu le carnaval, les personnages se livrent à une course folle les uns après les autres, et le dénouement a lieu
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
res que le pourrais écrire à ma cousine, j’ai honte d’en écrire de si folles , sachant que vous les devez lire, vous, qui êtes,
représenter le ridicule de femmes de haute naissance ; deux vieilles folles de petite condition, dont la vanité est de se fai
99 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ièce a quelque originalité encore en ceci qu’elle contient un rôle de fou de cour qui est très spirituel. Celui-ci, à la vé
mblable et que l’on peut persuader à l’homme vain les choses les plus folles pourvu qu’elles flattent sa vanité. Et il y a de
e Philaminte ; tout le rôle enfin de Bélise, vieille fille née un peu folle , rendue folie complètement par la lecture des rom
malade au moins à moitié imaginaire. Il est à remarquer encore que la folle « cérémonie »du Malade imaginaire n’est point trè
onsomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Un vers, que Fou a toutes les raisons du inonde de croire de Boile
l’honnête homme ?… » — « Quel est le plus criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle ou d’une femme qui ch
ête homme et très raisonnable ; elle apprécie Alceste, qui est un peu fou , mais qui est « un généreux ». Est-ce qu’une femm
it, qu’on le traitait de petit esprit, qu’on lui disait qu’il était «  fou  » (Cléante), qu’on lui disait qu’il était « fou »
disait qu’il était « fou » (Cléante), qu’on lui disait qu’il était «  fou  » (Dorine) et qu’on « se riait de lui à son nez »
te comme il y a deux misanthropes dans le Misanthrope. Il y a l’avare fou et il y a l’avare raisonnable. Il le fallait du r
et sans correctif. Il y a donc deux avares dans la Marmite, un avare fou et un avare sensé, raisonnable et sage. L’avare f
Marmite, un avare fou et un avare sensé, raisonnable et sage. L’avare fou c’est Euclio, l’avare raisonnable c’est Mégadorus
aisonnerait-il pas ainsi ? Pourquoi n’y aurait-il pas en lui un avare fou et un avare raisonnable, ce qui ne le ferait pas
100 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
assemblées est merveilleusement saisi. Molière raille sans piété ces folles , qu’il appelle un ambigu de précieuse et de coque
r ; c’est une pâle production, un peu forcément égayée par un rôle de fou , comme l’est la Princesse d’Elide, qui vaut mieux
posée peut-être ! Parfaitement sage, au milieu d’un entourage à demi fou , honnête sans puderie, spirituelle sans licence,
es. A toutes on peut appliquer ces jolies paroles d’Angélique dans la Folle enchère : Les femmes du monde raisonnent-elles ?
car dans ma mémoire, je ferais scrupule de l’y mettre. Le public est fou , Dieu me damne, De trouver à l’auteur un esprit d
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