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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
auffé d’une dispute qu’il vient d’avoir pour savoir s’il faut dire la forme ou la matiere d’un chapeau, ne l’écoute pas d’abo
qui crie vengeance au Ciel, que d’endurer qu’on dise publiquement la forme d’un chapeau ? Sganarelle. Comment ? Pancrace. Je
. Je soutiens qu’il faut dire la figure d’un chapeau & non pas la forme , d’autant qu’il y a cette différence entre la for
& non pas la forme, d’autant qu’il y a cette différence entre la forme & la figure, que la forme est la disposition
ant qu’il y a cette différence entre la forme & la figure, que la forme est la disposition extérieure des corps qui sont
n corps inanimé, il faut dire la figure d’un chapeau & non pas la forme . (Se tournant encore du côté par où il est entré.
très vive. Il étoit question de décider si la matiere passe avant la forme . Arlequin, instruit du sujet de la querelle, en r
d raisonnement pour prouver que de tout temps la matiere fut avant la forme . Arlequin lui donne un démenti, soutient que la f
re fut avant la forme. Arlequin lui donne un démenti, soutient que la forme a le pas avant la matiere, & prétend le démon
après moi ; devinez. — Ses garçons ? — Non. — Ses chiens ? — Non, une forme . Cette forme alla plus vîte que moi, elle m’attra
evinez. — Ses garçons ? — Non. — Ses chiens ? — Non, une forme. Cette forme alla plus vîte que moi, elle m’attrapa : poufeté,
ite parut la matiere ; mais ce ne fut que huit jours après le coup de forme . Ergo, donc, par conséquent, vous voyez que la fo
après le coup de forme. Ergo, donc, par conséquent, vous voyez que la forme a le pas avant la matiere ; que je suis un habile
; le sien dans la dispute dont il rend compte ; de le voir peindre la forme qui l’atteint, s’envelopper la tête d’un linge, &
2 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
stinées et une influence restreinte jusqu’au temps où, avec une autre forme et un autre nom, sous le patronage de Locke et de
isme de Descartes. Or, nous trouvons tout cela dans Molière, sous une forme comique qui elle-même peut-être a été inspirée pa
ur péripatéticienne de Pancrace contre le misérable qui a osé dire la forme au lieu de la figure d’un chapeau. « Ah ! seigneu
e qui crie vengeance au ciel que d’endurer qu’on dise publiquement la forme d’un chapeau. Je soutiens qu’il faut dire la figu
eau. Je soutiens qu’il faut dire la figure d’un chapeau et non pas la forme . » Par cette risible déclamation de Pancrace cont
as entendus ! Ce n’est pas seulement au sujet de la distinction de la forme et de la figure, mais d’une foule d’autres distin
naître Rohault, lui aurait fait demander son chapeau, qui était d’une forme particulière, pour l’acteur qui devait jouer ce r
olastiques croyaient, en effet, expliquer tous les phénomènes par des formes substantielles ou accidentelles, c’est-à-dire par
en aide non seulement à Gassendi mais à Descartes contre ces fameuses formes substantielles, pour lesquelle l’école tout entiè
re de Descartes. Dans les Femmes savantes, Molière reproduit sous une forme comique l’ironie de Gassendi contre le spirituali
cartes, de même que Molière et Gassendi, lui reprochent soit sous une forme sérieuse, soit sous une forme ironique d’avoir fa
Gassendi, lui reprochent soit sous une forme sérieuse, soit sous une forme ironique d’avoir fait l’âme indépendante du corps
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
e son développement historique176, l’histoire générale de la tragédie forme , avec la théorie sommaire de cet art, l’introduct
prit universel, après s’être adoré en Asie dans la nature et dans les formes colossales de la matière inanimée, puis en Égypte
schyle, Les Euménides, qui appartient néanmoins à la tragédie sous sa forme la plus austère. Clytemnestre, en assassinant Aga
n s’efface ; dans la tragédie moderne, elle n’existe plus. Mais cette forme altérée de l’idéal tragique est encore admirable.
l’antiquité païenne ne conçoit pas encore la personne morale sous la forme de l’esprit immatériel, ces divinités ont un corp
érales, que le poète n’avait pas tirées de son propre fonds, dans une forme plastique, pure, transparente et idéale, où sa pe
s suffire qu’à les rendre risibles pour autrui. 3º À ces deux grandes formes de la comédie, il faut ajouter leur synthèse, qui
t a pour principe l’harmonie, l’intime pénétration de l’idée et de la forme  ; c’est le débordement effréné de la personnalité
dans leur ciel, et il ne fallait point les en faire descendre sous la forme prosaïque de Dorante, de Cléante, de Philinte, d’
termine pour lui tragiquement. Je sais bien que la tragédie, sous sa forme romantique, a cessé d’être le contraire de la com
artout, dans la coupe des habits, dans les usages du monde et dans la forme des gouvernements. La démocratie a accompli l’œuv
ce qu’en pleine chevalerie. À partir du moment où les lois, dans leur forme prosaïque, se sont constituées et commencent à pr
t. V, p. 221. 203. L’art est appelé à manifester la vérité sous la forme de la représentation sensible, et à ce titre il a
cette manifestation. T. I, p. 51. 204. L’art dégage la vérité des formes illusoires et mensongères de ce monde imparfait e
t mensongères de ce monde imparfait et grossier pour la revêtir d’une forme plus élevée et plus pure, créée par l’esprit lui-
insi, bien loin d’être de simples apparences purement illusoires, les formes de l’art renferment plus de réalité et de vérité
ent confondu avec le vrai comique. Tout contraste entre le fond et la forme , le but et les moyens peut être risible. C’est un
raille avec finesse et l’accable des traits de sa mordante ironie. La forme de l’art qui entreprend de représenter cette lutt
arder comme une injure faite à nos sentiments de les exprimer par des formes variées… L’homme dans lequel se manifeste le se
à ce genre. T. II, p. 498. 224. Pour se faire une idée nette de la forme particulière de l’ordre social, qui est accessibl
 ; mais le vêtement que représente l’art antique est une surface sans forme déterminée. Il tombe simple et libre, s’harmonisa
t les mouvements. Grâce à cette faculté de pouvoir prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il devient éminemment propr
st façonnée une fois pour toutes, mesurée, taillée et modelée sur les formes du corps, de sorte qu’elle n’offre plus rien qui
4 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
e Voltaire, est toujours grave au fond, quelque enjouée qu’en soit la forme . Elle trahit une disposition sinon tragique, du m
l’oubli. Le sérieux, qui est le fond de la tragédie, donne aussi à la forme du drame tragique un caractère spécial. Cette for
donne aussi à la forme du drame tragique un caractère spécial. Cette forme est simple, une, grande, sévère. Le poète marche
Semper festinat ad eventum 15. Quelle doit être, par opposition, la forme extérieure de la comédie ? La tragédie se plaît d
elle comédie est plus régulière que l’ancienne, plus correcte dans sa forme , plus polie dans ses mœurs, j’en conviendrai sans
différence. Dans la comédie nouvelle, au milieu même de la gaieté, la forme de la composition est sérieuse ; tout y est régul
chose de l’esprit, s’adresse à l’esprit, et doit lui offrir, sous sa forme et dans sa langue divines, des idées humaines et
ux en lui-même, il montrait que le poète ne prenait pas au sérieux la forme dramatique27 ; et les chœurs, tout sublimes qu’il
e l’altération profonde que subit la comédie en passant de l’ancienne forme à la nouvelle. L’esprit d’Aristophane inspirait S
où l’on a parfois prétendu rendre au peuple le théâtre d’Athènes. La forme de la comédie ancienne est morte, et bien morte ;
st indestructible comme la poésie même, et elle peut revivre dans les formes nouvelles qu’a faites une autre civilisation. La
e ne lui conseillerai pas de faire des pièces à tiroir pour éviter la forme tragique, ni des pièces licencieuses pour éviter
ie nouvelle sont poétiques et prosaïques à la fois : poétiques par la forme , prosaïques par le fond38.-Prenons un exemple : L
omédie a beau être en prose, c’est une composition poétique. Car elle forme un ensemble complet, harmonieux, dont les parties
ce n’ont d’autre importance à mes yeux que de nous aider à deviner la forme de la comédie de Ménandre. Encore faut-il pour po
Harpagon n’est pastel ou tel avare ; c’est l’avarice sous toutes ses formes , et Molière n’est pas exempt du défaut capital de
nifestait par l’impossibilité de prendre rien au sérieux, pas même la forme dramatique. — Sixième leçon. 28. Sixième leço
tant de la tragédie un élément sérieux ; ils l’introduisirent dans la forme de la composition, dans le nœud de l’intrigue. — 
4. Traduction de M. Patin. 38. Le principe poétique domine dans la forme de la comédie nouvelle ; l’élément prosaïque est
39. Pour qu’un ouvrage soit poétique, il faut premièrement qu’il forme un tout complet, bien terminé, et qui ne laisse r
Le Misanthrope n’est qu’une suite de thèses soutenues dans toutes les formes . — Douzième leçon. 70. L’on trouve même dans s
lière a véritablement inventées, il ne laisse pas de s’approprier des formes comiques imaginées chez les étrangers, etc. — Do
5 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
irs; les fautes deviennent moins criminelles que les négligences, les formes dispensent des sentiments, et l’art de plaire sup
. D’un autre côté, la différence est très grande, parce que, sous des formes analogues, ces deux déclarations expriment, l’une
donner ma main. Mais si vous exigez de moi une justification dans les formes , si vous voulez voir les preuves de mon innocence
jusqu’au bout, il enlèverait au public tout droit de critique, sur la forme comme sur le fond, car la forme n’existe point po
public tout droit de critique, sur la forme comme sur le fond, car la forme n’existe point pour elle-même, elle fait partie d
onorable hier le sera aussi aujourd’hui et demain ; mais les diverses formes du mal et de l’erreur sont obligées de se renouve
e ! — Les conditions de la poésie ont-elles changé dès lors ? Dans la forme , oui. À cet égard elles sont devenues cruellement
cun dirait, si chacun possédait cette baguette magique, qui donne une forme vivante aux sentiments confus, et/qui du chaos fa
onner dans les choses de la religion une importance prépondérante aux formes , triste héritage de la civilisation et du génie d
ubi de la manière la plus profonde l’influence latine. Les droits des formes religieuses y ont sans cesse prévalu sur ceux du
er deux Allemagne ; en France, il dut céder à l’ascendant combiné des formes traditionnelles et de l’instinct politique. Le cl
e ; deux choses en sortirent triomphantes: la messe, c’est-à-dire les formes traditionnelles; Paris, c’est-à-dire l’unité poli
évocation de l’édit de Nantes le proscrivit une dernière fois sous sa forme protestante ; Fénelon, le plus catholique de tous
e plaidait; elle avait été déjà jugée et perdue, c’était la cause des formes religieuses qui en avaient revendiqué le privilèg
i a duré. Voltaire fit acte de franchise. En couvrant de ridicule des formes désormais vides, il ouvrit les yeux de tous sur u
on impossible, de concevoir le sentiment religieux dépouillé de toute forme  : les formes sont pour lui ce qu’est la parole à
e, de concevoir le sentiment religieux dépouillé de toute forme : les formes sont pour lui ce qu’est la parole à la pensée. Ma
e. Mais il n’en est pas moins vrai que partout où il est soumis à une forme établie et jugée seule véritable, partout où l’hé
vorise les progrès et la couvre de son manteau. Aussi les pays où les formes de la dévotion sont plus en honneur que la dévoti
r en toutes choses au commencement, et de donner à leurs théories une forme systématique, les littérateurs d’outre-Rhin ont c
us animées, ce ne sont guère que des thèses soutenues dans toutes les formes . » Ce jugement de Schlegel, sans cesse reproduit,
as sans rapports avec Le Misanthrope, soit pour le fond, soit pour la forme . La Critique de l’École des femmes n’est qu’une c
nneur; mais, chez lui, c’est toujours la passion qui dogmatise. Cette forme même, que le langage de la passion se plaît à aff
s préoccupé. Il y est revenu sans cesse ; il l’a reproduit sous mille formes . Racine se plaît aux incertitudes et aux luttes d
ce ; et Noblesse: Va, va, tu auras les restes de notre cuisine. La forme , comme dans la plupart des anciennes farces franç
; mais sans faire corps avec elle. Ils semblent jaloux de donner deux formes à leur pensée : l’une, qui est son vêtement de to
ne métamorphose laborieuse : elle s’est présentée au poète sous cette forme vivante. Chez Musset l’image est une création, ch
l’avenir. Leçon sixième. La nature de l’inspiration comique et les formes de la comédie dans le théâtre de Molière. Mess
ence ou le souvenir de l’idéal. Il se manifeste d’ailleurs sous mille formes ; certains peuples le comprennent à merveille lors
le comprennent à merveille lorsqu’il s’offre à eux sous l’une de ces formes , et ne le comprennent plus du tout lorsqu’il se p
ans la nature des objets capables d’éveiller l’impression comique. La forme d’un nuage ou d’un rocher peut être comique. Les
antastiques, de ces féériques caricatures qui sont dans ses œuvres la forme vivante de la satire. Il serait piquant de compar
t de leurs qualités. De plus, la passion inspire. Elle n’aime pas les formes abstraites, elle crée. Elle donne un corps à tous
la pédanterie. Il a écrit telle pièce qui est une exécution dans les formes , Les Précieuses ridicules, par exemple. Toutefois
Ie siècle. Nous nous attacherons aujourd’hui à ceux qui concernent la forme . Nous avons déjà reconnu dans Les Femmes savantes
déplacements, des irrégularités et des j complications gratuites. Ces formes savantes étaient» celles qui cadraient le mieux a
ns boutades. Ainsi, nous nous retrouvons avec Molière en présence des formes dramatiques que nous avons déjà étudiées dans Rac
nos yeux, d’une haute signification. En effet, lorsqu’on retrouve ces formes classiques dans une comédie comme Le Misanthrope,
Troie et les croisades, entre la Grèce et l’Europe. On ajoute que les formes plus libres du théâtre de Shakespeare sont l’effe
la toile et élargir le cadre. Ainsi, soit pour le fond, soit pour la forme , Shakespeare serait en progrès sur les Grecs. Ce
ple pour être exactement vraie. Et d’abord il est à remarquer que les formes de la poésie dramatique ne résultent pas seulemen
culture à lui-même, de son goût et du tour de son imagination. Par la forme chaque poète imprime le sceau de son esprit sur l
u de profondeur, sans le jeter dans le moule shakespearien. Certaines formes de la tragédie de Shakespeare tiennent moins à la
de profondeur dans la conception poétique suppose nécessairement des formes beaucoup plus libres et beaucoup plus compliquées
liquées, ni en tirer la conclusion positive et sans correctif que les formes resserrées de la tragédie française appartiennent
énie de la France. En second lieu, il n’est pas exact d’envisager les formes de la tragédie française comme un emprunt hors de
VIIe siècle a recueilli, par l’entremise de la Renaissance, sinon ces formes elles-mêmes, au moins la pensée qui les a produit
d’ailleurs. Racine est celtique par le fond, nous l’avons vu ; par la forme il est grec. Mais le fond et la forme, tout lui e
fond, nous l’avons vu ; par la forme il est grec. Mais le fond et la forme , tout lui est venu par le moyen âge: le problème
né français. On n’est guère plus heureux lorsque l’on objecte que les formes de la poésie dramatique et classique de la France
e essentielle dans la nature même du talent de Racine. Mais voici des formes semblables employées par un poète plus audacieux
ches. L’une, sans doute, aurait quelque chose à perdre à se plier aux formes de l’art français; mais l’autre n’aurait rien à g
ceste; mais ce jour vaut une vie. Que si enfin l’on considère que ces formes ne sont pas strictement immuables, ou qu’elles ne
 : le vice et la vertu ne se présentaient que sous un petit nombre de formes saillantes, entre lesquelles le choix était facil
qu’il veut épouser une sotte. Sganarelle en dit autant sous d’autres formes , et Ariste lui-même, le sage vieillard, en suivan
seignements qu’elle nous donne ne sont pas des enseignements dans les formes ; et, si l’on n’a rien de plus pressé que de se de
elin. Le dénouement de cette farce connue de chacun, au moins sous la forme nouvelle que lui ont donnée Brueys et Palaprat, r
6 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
et cherchaient avant tout à exprimer leur idée nettement et avec les formes vraies qu’elle comportait. On est donc, à notre a
lennel qui satisfait d’abord. La beauté et le choix des matériaux, la forme triomphale de la façade du monument, l’exécution
ntempler l’œuvre, la réflexion s’éveille et vient demander compte des formes employées ; rechercher ce que ces formes exprimen
et vient demander compte des formes employées ; rechercher ce que ces formes expriment, et si elles l’expriment convenablement
et de servir de château d’eau. La première destination demandait des formes qui exprimassent une sorte de divinisation, l’aut
ses figures sur un piédestal en saillie. Il a accepté franchement la forme que lui donnait la nature des choses, il a laissé
7 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
xte. L’être aimé, c’est une idée aimée que l’imagination a revêtue de forme humaine, le rêve qui cherche à se réaliser. Ils e
’homme. La femme sans cœur est un monstre qui a perdu sa nature et sa forme par quelque corruption : le secret du mépris qu’e
me des passions et des affaires, dans le choc, dans le croisement des formes et des choses, dans le contraste de ce qui est et
gies par la loi unique de l’art, la loi unique de la vie humaine ; la forme diffère, l’essence est une. Que demandons-nous à
ndons-nous à l’art ? une délivrance. Il nous élève au-dessus de notre forme réelle, il nous admet à la contemplation de notre
ssus de notre forme réelle, il nous admet à la contemplation de notre forme idéale, il nous inspire le respect de notre âme,
8 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
éras et vaudevilles. — Tentatives de Diderot pour donner une nouvelle forme au théâtre français. — Drame sentimental. — Beaum
op de latitude, elle court risque de n’avoir point dans l’ensemble de forme décidée, et de devenir banale dans les détails.
se présente ici comme d’elle-même. La vie domestique ou sociale, qui forme le cercle où se meut la comédie, est naturellemen
lière a véritablement inventées, il ne laisse pas de s’approprier des formes comiques imaginées chez les étrangers, et en part
us animées, ce ne sont guère que des thèses soutenues dans toutes les formes , et ce n’est que par des traits d’esprit et par l
quissées. Il y a un vice fondamental dans le sujet. La distraction ne forme pas, à proprement parler, un caractère. L’habitud
ailleurs à quel point il est important que l’auteur comique, sous les formes de l’indifférence, ait au fond un grand respect p
par la nature elle-même, mais quand la vanité se plaît à revêtir les formes de la lassitude et de la satiété, elle mène à la
modèles, et que c’est à Calderon, en particulier, qu’il a emprunté la forme de ses opéras et de ses prologues souvent allégor
ls ces écrivains se sont fondés, tendaient à détruire toute espèce de forme poétique, non pas seulement celle qui n’est que c
de famille. Sa critique va beaucoup trop loin, sous le rapport de la forme et du but de.l’art dramatique ; mais d’un autre c
omédiens dans ce défaut, c’est, je crois, un sentiment confus que les formes conventionnelles de la poésie étouffent le plus s
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
e. Nos comiques ont, me dira-t-on, varié les déguisements. Oui par la forme , & jamais par le fond : je puis aisément le p
Marivaux. On veut unir deux amants qui ne se connoissent pas. L’amant forme le dessein de démêler le caractere de sa future a
& emmene Arlequin. Celio, qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne & d’aller à
10 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
ocats, deviennent plus comiques et donnent lieu à un duo et un triode forme originale, dans lesquels le double caractère des
uerons en même temps les modifications qu’a dû subir la comédie et la forme que, selon nous, elle a pu avoir auparavant. I
ions nombreuses sur la scène ordinaire avait fait oublier la première forme . L’impression d’une œuvre de théâtre se faisait r
e que ce ballet, ainsi relaté sans date, n’a pas été imprimé selon la forme première, mais bien selon la forme que Molière a
date, n’a pas été imprimé selon la forme première, mais bien selon la forme que Molière a donnée à son œuvre pour les représe
us ne prétendons pas que Pourceaugnac soit resté longtemps avec cette forme passagère que nous indiquons; nous disons seuleme
r Lully, il est évident que la comédie de Pourceaugnac dut prendre la forme que nous connaissons. Molière ne chantait pas et
11 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
t de la comédie, et qui vient célébrer pour la première fois, sous la forme directe de la prose, celui qui fut un grand poète
tations instinctives jusqu’aux conceptions abstraites, et il donne la forme théâtrale à cette intelligence du monde qui est e
12 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
a perte des Ouvrages de Ménandre ! La Comédie avait pris sous lui une forme plus utile. Les Poètes que la loi privait de la s
ersonnage, presque détaché de la Scène, mais animant tout le tableau, forme par un contraste piquant les groupes inimitables
essais que ses chefs-d’œuvre mêmes n’ont pu faire oublier, changer la forme de la Comédie. Le Comique ancien naissait d’un ti
re le ridicule qu’à s’attaquer au vice. C’est que le ridicule est une forme extérieure qu’il est possible d’anéantir ; mais l
inhérent à notre âme, est un Prothée, qui, après avoir pris plusieurs formes , finit toujours par être le vice. Le Théâtre devi
e a donné le signalement au Public, et qui sont cachés sous une autre forme . Les ridicules même qu’il a détruits n’en auraien
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
, était à peu près fixée ; mais les tons, les styles, les différentes formes du langage, ne l’étaient pas : ce fut l’ouvrage d
ions réciproques. De là naquit la diversité des tons, des styles, des formes de langage qui s’approprièrent à tous les usages
ient fait de ce discernement un point d’honneur et de bienséance. Les formes usitées dans le langage des inférieurs envers les
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
e, et qui se vulgarise et se popularise dans toute l’Europe. Si cette forme de l’art s’est uniquement produite en Italie, c’e
propos. En résumé, la commedia dell’arte se retrouve partout sous sa forme première ; comme tous les arts, elle a sa période
rlequin ; il est coiffé du chapeau souple, susceptible de revêtir les formes les plus étranges, rendu célèbre notamment par le
15 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
gel, mais superficiellement, avec cette préoccupation dominante de la forme extérieure des fables dramatiques, que Goethe lui
e, non de telle ou de telle cité, mais de l’univers ; — 2º quant à la forme , le comique a l’horreur des expressions générales
duit à cette correction toute négative. Que s’ils imaginent, sous une forme positive, un dénouement plus naturel, et un perso
mination commune de comédies. Il faut donc que, sous la diversité des formes particulières, toutes ces œuvres aient une essenc
ément l’unité du genre ; la diversité particulière des espèces et des formes est seule intéressante. Je ne suis point assez sc
elle classiques 315. C’est d’après ces exemplaires éternels qu’Uranie forme son goût. Si elle n’en sent pas d’abord la beauté
Uranie méprise ce moyen. Il consiste à dire : Le beau est un sous des formes multiples ; le comique est un sous des aspects di
ivinité. Jamais l’œil n’eût aperçu le soleil, s’il n’en avait pris la forme  ; de même, si l’âme ne fût devenue belle, jamais
fond indifférent, nous ne disons pas incrédule, il sauvait toutes les formes de l’orthodoxie, et lorsqu’une de ses tragédies a
16 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
chacun dirait, si chacun possédait la baguette magique qui donne une forme vivante à des sentiments confus. Mais, semblable
s là la grande question qui revient tous les jours et sous toutes les formes , le problème dont tout dépend ? Je vous laisse le
re la pensée qui devait poursuivre Racine. Elle s’y présente sous une forme toute générale, et sans qu’il y ait moyen de fair
e le faux goût, c’est qu’il aime le simple et le vrai. Il accepte les formes dramatiques que sa position et son siècle lui dic
nolphe veut épouser une sotte. Sganarelle en dit autant sous d’autres formes , et Ariste lui-même, le sage vieillard, en suivan
douée pour la politique et le droit, est médiocrement religieuse. Les formes religieuses y ont sans cesse prévalu sur le senti
17 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
hangé, c’était son droit ; mais alors il faut un nom nouveau pour une forme qui se prétend nouvelle. Je propose Thèse; qu’on
et l’éclat incomparable de ses victoires dramatiques, ce genre, cette forme , ce moyen particulier d’émouvoir qui nous passion
xpliquer ma pensée par une simple comparaison. La plus vieille de nos formes dramatiques modernes est connue sous le nom de My
s les faits de la tradition chrétienne appartenaient de droit à cette forme . Cependant un seul de ces faits, le plus considér
ême l’impossible! Parce que, enfin, sous la provocante toilette de la forme , derrière le mot qui ose, le trait qui porte, la
18 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
nation entière, qui changent, varient, se reproduisent sous d’autres formes , et ne peuvent laisser aucune trace de leur exist
ectateur est satisfait, en même temps que son esprit s’instruit et se forme . Dans une seule comédie (le Tartuffe), Molière a
C’est ainsi que, désespérant de reproduire cette belle simplicité des formes primitives, un artiste malheureux ne suit plus po
à saisir tous ses avantages, l’hypocrisie se présente sous toutes les formes , prend tous les aspects, change, varie suivant le
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
aieté, au lieu que l’Auteur l’avoit donnée comme une comédie dans les formes  ». Le principal personnage est tout tracé dans le
ar son fils, Merlin lui dit que c’est celle de Mad. Bertrand. Géronte forme le dessein d’y faire porter tout de suite ses bal
aussi balourd qu’Arlequin. Le meilleur rôle est celui d’Agathe : elle forme l’intrigue & le nœud de la piece ; ses ruses
voir par tous les côtés, mais en différents temps & sous diverses formes , pour promener le Lecteur sur des objets variés,
ait prendre le nom de Menechme à Sosicle. Celui-ci devient grand ; il forme le dessein de voyager, débarque à Epidaure avec u
somme déposée chez un honnête Notaire, nommé Robertin : là-dessus il forme le projet de s’emparer de cet argent, & réuss
les rideaux de son lit bien fermés, ou seulement entr’ouverts pour la forme , achevent de le cacher aux regards trop scrupuleu
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
rie révolte Alcmene contre son mari, revient une seconde fois sous la forme d’Amphitrion, pour se raccommoder avec elle : il
e brutal, plutôt que celle du Chevalier, & c’est en partie ce qui forme l’intrigue : en second lieu la ressemblance des d
anime par-là l’intrigue : par conséquent ce n’est point le hasard qui forme l’action, n’en déplaise à Riccoboni. Pour que cet
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
les qui l’avaient précédé, pour autant d’arrêts définitifs réglant la forme de toute la poésie à venir, et ce document d’hist
sur leur compte que de vieilles banalités, à peine rajeunies dans la forme  ; occupés à compter et à mesurer des grains de po
onseille de laisser aux étourdis une critique qui tend à condamner la forme et l’esprit de tout le théâtre de Racine, et d’ac
ue parce qu’il faisait parler des sentiments modernes et français. La forme de l’Iphigénie devait-elle être, pour la satisfac
à la main, l’œil attaché sur les plus parfaits modèles, dessinant des formes idéales avant d’écrire son Iphigénie. Nous le ver
voyais déjà la passion soulever, pour ainsi dire, et faire éclater la forme . Cette sublime tête de Moïse, que l’impatience de
iesses de son étonnant génie. Enfin, la séparation entre l’idée et la forme , entre l’esprit et le corps, devenait à mes yeux
oncerté, et que je me préparais sans doute à lui faire une réponse en forme , il s’assit sur une chaise au pied du Vercingétor
ns un pays d’ordre et de lumière, aux perspectives bien ménagées, aux formes bien proportionnées, aux lignes nettes et douces,
urs et au langage de son temps. À l’époque de la guerre de Troie, les formes de la pensée et toute la manière de vivre étaient
ire. 389. « Le critique est le naturaliste de l’âme. Il accepte ses formes diverses ; il n’en condamne aucune, et les décrit
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
par leur raccommodement, qui, venant immédiatement après leur démêlé, forme le contraste le plus frappant, & en même temp
re le penchant le plus tendre. Tout d’un coup Forlis, pere de Lucile, forme le dessein de la marier au Baron, & la confie
imable : Ses graces à mes yeux le rendent redoutable. Lucile. Quelque forme qu’il prenne, il n’avancera rien ; Je le verrai t
23 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
dont ils seront entourés, d’instructions profitables données sous une forme amusante. À ce point de vue, Molière est moral et
t qu’il a toujours haï le faux et qu’il l’a poursuivi sous toutes les formes . Dans ce pays de France, où la franchise est la p
presque toujours malmenées et criblées de traits plaisants toutes les formes de l’hypocrisie. 5 novembre 1877. II. Le styl
c chance de m’y plaire. Les Précieuses ridicules, sous cette nouvelle forme , ont fait pâmer de rire les descendants d’Aristop
lhac et d’Halévy, toutes pleines de sous-entendus très vifs, sous une forme absolument convenable, et sans un seul de ces mot
oujours la même scène, qui se représente sans cesse sous une nouvelle forme , et il faut, pour la goûter pleinement, se report
it point. La même situation s’y présente sans cesse sous de nouvelles formes . Molière, au lieu de marquer le scepticisme de so
ns Le Roi Lear, et je disais que Molière en était plein. La scène qui forme le second acte de Don Juan est une des plus célèb
re. Etc., etc. Mais comment Molière a-t-il été amené à choisir cette forme du vers libre ; et pourquoi, la choisissant, ne l
son ami. Il a vu le parti que La Fontaine tirait le premier de cette forme , dans laquelle il est maître comme personne et da
des exercices de gammes, c’est en se montrant à lui-même ce que cette forme pouvait lui donner, qu’il s’est fait la main pour
a prose du Sicilien, ramenée par les artifices de la typographie à la forme du vers, on s’explique mieux quelques inversions
J’ai relu avec infiniment de plaisir Le Sicilien sous cette nouvelle forme . Il me semble bien que M. Anatole de Montaiglon a
re, quand il écrivait Le Sicilien, n’était pas encore maître de cette forme , qu’il se faisait la main et que plus tard il sen
e partira de rire. Et ce second acte ! ce malheureux second acte, qui forme comme une pièce dans la pièce, et qui s’y rattach
savez ! c’est une belle et bonne déclaration, une déclaration en due forme . Je ne devais pas m’y attendre ; j’ai fait tout c
en cinq actes ou Le Malade imaginaire, qui est déjà fort long sous sa forme nouvelle, avec tous les divertissements dont il é
tilhomme en particulier, si on s’avisait jamais de le restituer en sa forme primitive, serait d’un ennui mortel ; et que d’un
n’en pouvait plus. Que sera-ce quand nous aurons le grand ballet, qui forme ce qu’on appelle la cérémonie turque. Je sais bie
savez que, dans Le Bourgeois gentilhomme, Molière a répété, sous une forme un peu nouvelle, la scène du Dépit amoureux qu’il
console, tous deux cherchent à se convaincre par une argumentation en forme , et cette argumentation, si serrée qu’elle soit,
e improvisait le dialogue. Ce genre a toujours subsisté sous diverses formes  : la dernière que nous ayons connue est celle de
responsable. 27 juillet 1885. « Les Femmes savantes » I. La forme dramatique dans « Les Femmes savantes » Qu’es
ramatique dans « Les Femmes savantes » Qu’est-ce que c’est qu’une forme dramatique ? Tenez, on vient de nous jouer, à l’O
e théâtre. Une idée n’y existe qu’à la condition d’être revêtue d’une forme dramatique. Vadius arrive. Trissotin le présente
, ce qui est mieux encore, ce qui est le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue refusée par une
re, ce qui est le tout de l’art, mise sous une forme visible, sous la forme de la joue refusée par une jeune fille sincère et
spirituelle à ce pédant barbouillé de grec. Voilà ce que c’est qu’une forme dramatique. Tant qu’on n’a pas trouvé pour une id
ue. Tant qu’on n’a pas trouvé pour une idée, quelle qu’elle soit, une forme dramatique, cette idée, sachez-le bien, n’existe
aime, n’applaudit au théâtre que les idées qui se présentent sous une forme dramatique. 15 octobre 1894. II. Chrysale. — 
semble à trois gredins… Qu’il conserve même alors le bon ton et les formes exquises du courtisan, je le veux bien. Mais il e
ts les plus vrais, les plus profonds, les plus terribles, revêtent la forme de la blague. On use, pour exprimer le désespoir
est quelque peu dévié dans son essence, ne se traduit que sous cette forme ironique qui est celle qu’impose la mode. Sous ce
sous cette forme ironique qui est celle qu’impose la mode. Sous cette forme , un homme de génie, un Molière, ira chercher le s
grâce spirituelle et brillante dans l’expression, qui était comme la forme générale, la superficie de cette société. Molière
simple quiproquo qui, d’acte en acte, est présenté sous de nouvelles formes , avec une certaine habileté et un certain sens du
dans ce contraste de deux hommes très dissemblables au fond, quand la forme se ressemble, qu’est et que doit être la source d
r : la première, c’est d’obtenir, s’il se peut, cette ressemblance de forme qui est un des éléments du comique ; la seconde,
pris pour jouer les deux rôles deux actrices à peu près semblables de formes , l’invraisemblance de l’erreur n’aurait pas été m
ance, car le meilleur de la comédie est dans le contraste piquant que forme cette intrigante de Mme de Prie avec l’aimable et
y, par exemple, et M. Gossot ; l’un étudiant Marivaux sous toutes les formes qu’il a revêtues, l’autre y cherchant plutôt le m
es femmes, par un certain air merveilleux qu’il possède de donner une forme visible et pour ainsi dire un corps à ces rêves i
qu’il en est bien ainsi ? Où ce rêve fut-il jamais présenté sous une forme plus gracieuse et plus poétique ? Non, ces marqui
u sévère, ou magnifique. Chamfort, lui, affecte de les réduire à leur forme la plus brève et la plus expressive. Et cependant
minez, après tout cela, la population elle-même. Voyez ces femmes aux formes riches, que la nature a créées pour être d’incomp
24 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
it sa pièce sous le seul titre de L’Imposteur. De peur qu’un habit de forme et de couleur cléricale n’indiquât trop clairemen
ériter ; mais les torts qui les lui attirent tiennent uniquement à la forme de son opinion. J’ai prouvé jusqu’à l’évidence qu
ette circonstance si glorieuse pour lui ; c’est une ignoble satire en forme dramatique, intitulée Critique du Tartuffe. Il es
conder Jupiter dans son amoureuse entreprise, que Mercure a changé de forme . Le sort de Sosie n’a donc pas été le même que ce
ir me dispenser du soin aussi pénible qu’inutile de les revêtir d’une forme différente. C’est, au reste, la première fois que
25 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
n principe, celui des formalités, matérialités, entités, virtualités… formes substantielles, qualités occultes… Avec lui on av
s de douter jusqu’à un certain point, de douter un peu, bien peu, des formes substantielles. Peut-être, malgré le témoignage d
pensée remplit tout son théâtre : il n’en est même, dirai-je, que la forme dramatique. Prenez ses pièces, en effet ; voulez-
sert d’enveloppe ? ou Dieu lui-même ne pouvait être conçu que sous la forme d’un homme, d’un vieillard vénérable ? — Au reste
480) ; 6° Où sur Dieu il déclare que nous ne le concevons que sous la forme corporelle : « Sub idea viri alicujus senis vener
26 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
our l’histoire de notre langue4. On a beaucoup reproché à Voltaire la forme un peu tranchante de ses remarques grammaticales.
omédie, même en ces grossiers commencements, reçut sa direction de la forme du gouvernement et des mœurs de la nation ; et de
au fond, de satire personnelle et politique, mise en action. Pour la forme , c’est l’allégorie extravagante, la caricature mo
ie de mœurs se montra sur la scène anglaise. Mais, dans ce pays où la forme du gouvernement permet à l’homme le libre dévelop
outes les nations de l’Europe moderne, avant que le théâtre reçût une forme régulière, ou du moins prît une assiette solide,
prétendre à corriger un véritable vice, en l’attaquant de front et en forme , c’est-à-dire en faisant de ce vice l’objet princ
l’artiste réalise, dans le marbre ou sur la toile, le beau idéal des formes physiques, l’auteur comique individualise sur la
à ne plus présenter, au point de vue, que les justes dimensions, les formes exactes et les couleurs véritables de l’homme. Et
ent pas leurs vices de leur qualité ; ils n’empruntent d’elle que les formes élégantes dont ils savent les revêtir. Le Clitand
ique. Personne n’a contesté à Molière le don d’approprier le fond, la forme et le mouvement des sentiments et des idées, soit
efois de présenter sa pensée, toujours si juste et si vraie, sous des formes embarrassées, confuses ou péniblement figurées ;
populaire, tous les genres dans lesquels l’art se divise, toutes les formes qu’il peut affecter, tous les tons qu’il peut pre
ne se prêteraient pas, sans de trop grands sacrifices, à recevoir les formes de notre poésie, il s’était, dit-on, contenté de
le jeunesse la séduisante image de l’indépendance. Si j’ai employé la forme du doute pour parler des relations amoureuses de
de la liaison de Molière avec Madeleine Béjart. De ces actes en bonne forme , il résulte que Françoise et Armande sont deux pe
es liaisons répréhensibles, mais qui ne tarde pas à se les reprocher, forme le vœu de s’en affranchir, et ne différerait pas
Il y a, dans ces saillies, un fond de vérité que l’exagération de la forme n’empêche pas de reconnaître. 5. Cette première
du rituel de notre église, que nous voulons être observées selon leur forme et teneur. Donné à Paris, ce vingtième février mi
27 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ci il faut accorder quelque chose à la fiction ; mais ce n’est que la forme et non le fond qui a besoin de cette justificatio
spagnole dont Molière n’a pas amorti l’effet en la traduisant sous la forme comique et en l’assaisonnant du sel gaulois ? Que
ût pu être notre théâtre si, au lieu d’une imitation systématique des formes du théâtre antique, il se fût développé spontaném
nie français ne pouvait-il arriver à toute sa perfection que dans une forme logique et régulière ; peut-être est-ce cette for
tion que dans une forme logique et régulière ; peut-être est-ce cette forme si nue et si sévère qui a obligé nos poètes à por
lière en effet a compris qu’un plaidoyer en faveur de Dieu, exposé en forme par un représentant de la piété, eût été à la foi
se. Il avait seulement voulu présenter l’impiété de son héros sous la forme la plus odieuse, comme une tentative sur la consc
inoé, Oronte, les marquis, sont tous, à des degrés divers et sous des formes différentes, les images du monde. C’est Philinte
28 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
Dictionnaire provençal français de l’auteur de ladite Mirèio, sous la forme expresse et concluante du verbe mascarilha, barbo
r que Mascarilla est le diminutif de l’espagnol mascara “masque” ; la forme italienne serait mascharina ou mascheretta. »Main
29 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
contraste, des scènes si comiques entre Cléanthis et Mercure sous la forme de Sosie, puis Sosie lui-même, cette prude et gro
i, dont elle flattait les manies, et dépouiller ses enfants ! Sous la forme d’un lutin, cette alerte et rieuse fille n’est-el
minent cependant par un trait qui restera éternellement vrai, sous sa forme d’un brutal comique : Tout le monde connaît leur
30 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
cifiques sur lesquels ils parcouraient les rues de Paris ; l’habit de forme et de couleur doctorale dont ils étaient sans ces
es plus vives et à un comique plus populaire. L’opinion en tout ne se forme que par degrés ; elle n’avait pas été préparée à
dans le dialogue, offrirent aux yeux des attitudes si naturelles, des formes si bien senties, des traits si bien modelés, qu’o
ntant pas les noms des personnages du Misanthrope, avait emprunté les formes nobles et régulières de leur langage. La fausse e
31 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
l’amour-propre. On croit l’avoir détruit : il n’a fait que changer de forme . Chez les femmes de la haute société, le désir de
morphose, résolut de les attaquer une seconde fois sous leur nouvelle forme  ; il composa Les Femmes savantes. Une simple obse
peu moins grossiers. Philaminte, Armande et Bélise montrent, sous des formes un peu moins vulgaires, tous les mêmes ridicules
le manteau, les cheveux courts, la calotte et le rabat même, dont la forme n’était pas celle d’aujourd’hui, leur étaient com
e, et la critique la plus sévère n’a presque rien à y reprendre. Elle forme , avec Le Misanthrope et Tartuffe, la première lig
ins que passager. Il subira des variations, il changera d’objet et de forme , selon le mouvement des esprits et des mœurs ; ma
une grande part dans l’action, mais parce qu’il est l’antagoniste en forme du principal personnage, et parce qu’il paraît êt
32 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
ont Charpentier avait composé la musique, furent-ils imprimés sous la forme ordinaire, petit in-4°, une première fois en 1673
andi, Taillandi, Coupandi, Trepanandi, Brûlandi, Uno verbo, selon les formes , atque impune occidendi Parisiis et per totam ter
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
it-il, puisé son feu dans la neige, expression vraiment espagnole. Il forme le dessein de réduire la cruelle, & d’obtenir
ns : Il ne faut pas se fier à l’amour ; il cache sa puissance sous la forme d’un petit enfant. Polilla paroît vêtu en Médeci
ordonne en même temps à sa suite de célébrer sa victoire, & il se forme une lutte entre les Amours & les Chasseurs, q
34 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
allait mal. Don Garcie fut le tâtonnement d’un esprit qui cherche sa forme  ; il avait employé, pour ses premières pièces, la
XIV, il fallut que ce style changeât : la sève resta la même, mais la forme fut contenue. Sans cesser de plaire au peuple qu’
s le bon sens quant au fond, rester aussi dans le bon sens quant à la forme . Doué d’une âme ardente, d’un esprit par-dessus t
r la première fois, sans doute, il avait approché de sa pensée. Cette forme est bien la sienne, en effet, franche, hardie, vi
ayé de ce style pour Don Garcie, mais il reconnut bien vite que cette forme , quel qu’élégante qu’elle fût, lui allait mal et
out empreints de Rabelais, de Régnier, de Brantôme), c’était alors la forme qu’il cherchait, la vraie forme française. Je n’a
gnier, de Brantôme), c’était alors la forme qu’il cherchait, la vraie forme française. Je n’ai plus que faire, disait-il, d’é
nt, amis, ennemis, lui-même, le monde entier, lui apparaissaient sous formes mystérieuses, étranges... L’inspiration alors rep
d’eux, au lieu de l’écouter, lui soutient qu’il faut dire, non pas la forme , mais la figure d’un chapeau. Après cela il voit
a au mois de janvier 1668, Amphitryon, sujet antique cette fois, mais forme nouvelle, toute française, naïve et savante, que
ât. Pour chacune de ses créations, Molière éprouvait le besoin d’une forme nouvelle ; tous les genres de comédie ont été par
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
piece dans le genre gracieux, intitulée Hilas & Silvie. L’Amour y forme le dessein de séduire les Nymphes de Diane ; il s
de séduire les Nymphes de Diane ; il s’introduit parmi elles sous la forme d’une jeune Amazone qui veut se vouer au culte de
36 (1900) Molière pp. -283
ce nous semble, de surfaire en l’honorant du nom de génie. Quant à la forme de ce nouvel écrit, elle est autre, à certains ég
l s’enveloppe », vers qui ne constituent un jugement exact ni dans la forme ni dans le fond. Boileau dédaignait ces basses bo
Mais, lorsqu’il a vingt-trois ans, la fatalité s’abat sur lui sous la forme d’une passion de théâtre ; il s’éprend d’une comé
celle qui présente le mariage de Molière avec Armande Béjart sous sa forme la plus acceptable, la voici : dans cette traditi
e de dire les choses, ressemble à Corneille ; il en a la rudesse, les formes oratoires, les traits sublimes : il en a aussi le
éâtre, c’est Célimène. Étudiez-la de près, et vous verrez qu’avec ses formes douces, sa politesse extrême, elle n’est pas elle
éité des passions sauvages, est l’argile dont sont toutes pétries ces formes que Molière fait vivre, s’agiter et agir. À peine
brutale et crue de Molière ; nous ne sommes plus déshabitués de cette forme brutale et crue. Cette brutalité, cette crudité,
ndir, elle a été formée par lui ; c’est précisément ainsi qu’Arnolphe forme , pétrit, élève Agnès pour en faire sa femme. Mais
me semble qu’il l’a peint deux fois, une autre fois et sous une autre forme dans Orgon, du Tartuffe. Il y a entre les personn
dans certaines âmes bassement dévotes, quoi ? Pas autre chose qu’une forme de l’amour de soi-même. C’est l’amour de soi-même
, le mariage. Bien que, une fois que le mariage est accompli, il s’en forme , comme nous l’avons vu, une idée assez triviale,
ccepte pas les opinions de Chrysale, c’est qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du rôle d’Arnolphe, pour
la grossièreté qui jette dans le cynisme, qu’y trouverez-vous, qu’une forme étincelante du bon goût, du bon sens et de la bie
e laisse point voir que ce mépris lui vient de la haute idée qu’il se forme de leurs devoirs et de la noblesse primitive de l
ve ; il la chasse, elle revient ; il la tue, elle ressuscite sous une forme inattendue qui la rend d’abord méconnaissable et
on de Bossuet, « les grands mouvements du monde ». Le dialogue, cette forme qui permet à l’écrivain de se faire poète en mett
nt d’une vive imagination portée sur une solide observation. Dans une forme imitée de Fénelon et de Montesquieu, Weiss met en
37 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
et intelligents un élément si constitutionnel, qu’on le retrouve sous forme d’instinct jusque chez les animaux. On peut dire
me, qui donc, parmi eux, songe à s’aimer ou à se soutenir ? Quel nœud forme d’eux tous le faisceau de la famille, seul capabl
etites tribus et les grands Etats, la société humaine sous toutes ses formes , reposent également sur le principe de l’autorité
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
ien encore. J’aimerois autant dire que la nature s’est épuisée sur la forme des visages. Nos prédécesseurs ont rendu les suje
r, graces à la folie des hommes qui paroît de temps en temps sous des formes nouvelles. Fouillons dans les Nouvelles Espagnole
39 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
esprits chuchotent dans le vent, et les montagnes se dressent, vagues formes vacillantes, dans le clair de lune indécis : c’es
32. 127. § 32. 128. Le Gulliver de Swift, moins humoriste pour la forme , mais plus humoriste par la pensée que son Conte
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
encore de toutes les nations ; que la haine du frere & de la sœur forme la base de la piece, & que l’envie qu’ils ont
fameux chicaneur, & de lui donner cette terre pour dot. Le Comte forme le même dessein. Pour mieux réussir, ils feignent
41 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
s elle se trahit à la naïveté de son langage, à la délicatesse de ses formes , et l’œil le moins clairvoyant reconnaît Érato so
a sa comédie. Les abus, les préjugés, les caractères même changent de formes avec des institutions nouvelles. L’auteur comique
42 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
aut talus à plusieurs étages, gazonné, et dominant un grand bassin de forme elliptique, où il était facile d’introduire les e
ptures et les vitraux de leurs cathédrales reproduisaient, sous mille formes , à la fois inspirées et naïves ou souvent même gr
t dramatique. Le Sauveur ressuscité se présente à Marie-Madeleine «en forme d’un jardinier; »elle ne le reconnaît point et lu
valet de chambre du roi Louis XII. Elle comprend trente mille vers et forme un gros volume in-quarto, où pour notre part nous
43 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
nommait le fou du prince. En un mot, on reproduisait, sous toutes les formes , les personnages hors de la nature, comme les seu
t si ridicules quand Richelieu les faisait traiter devant lui dans la forme des thèses de théologie. Molière ne fut pas si he
ce et la sottise du pyrrhonisme. La fureur de Pancrace à propos de la forme du chapeau n’était point un tableau chargé, clans
en a tiré parti. Ce ridicule a disparu, parce qu’il ne tenait qu’aux formes extérieures; mais l’esprit de corps qui ne change
til que Rousseau, se servir des mêmes armes que lui, et argumenter en forme . Ainsi d’abord je distingue la majeure, et je nie
peut dire de plus dur; en sorte que, malgré ce qu’il croit devoir aux formes , il s’abandonne à son caractère dans le temps mêm
hitryon, querelle qui produit la réconciliation entre Jupiter sous la forme du mari, et la femme qui le croit tel réellement 
, de l’autre se présentent des contrastes multipliés sous différentes formes  : la jeune Henriette, qui n’a que de l’esprit nat
44 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
n d’yeux ; l’homme se manifeste au peintre par les couleurs et par la forme , au poète comique par les mœurs. Il faut, pour le
e et réjouie par le spectacle d’événements sérieux présentés sous une forme plaisante. Plus d’un homme de goût, tout en batta
, sont faites de rien. Quand le plus habile copiste en a reproduit la forme , le modelé, la couleur, il croit nous avoir donné
de leurs lèvres sans efforts, et qui donne de la profondeur, sous une forme facile, à toutes leurs pensées. Leurs discours so
trop aller à la tendresse, soit parce que la raison y parait trop en forme , soit parce que l’imagination n’y est pas assez r
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
nse, déclare l’amour qu’il a pour Emilie. Il est très mal reçu, & forme le dessein de se venger. Il fait habiller superbe
46 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
eurs qui, peu de jours auparavant, en avaient vu, mais sous une autre forme , le fond, le caractère, les lazzis, et quelquefoi
tion, de laquelle il était, a jugé qu’elle plairait davantage sous la forme qu’il lui a donnée que dans une narration de plai
théâtre pour dormir ; pendant son sommeil, il voyait en songe ce qui forme les deux premières entrées du ballet. » Premièr
çoit du prince achèvent de le gagner et de corrompre sa fidélité : il forme le projet de faire aimer le prince et d’engager l
isposition, et transporter les incidents, sans renverser cependant la forme  ; ainsi une fable qui serait bonne dans son premi
t introduit, se présente, écrit le contrat de mariage dans toutes les formes , et le fait signer au médecin, à Lucinde, et même
ent de se passer est réel, et que sa fille est mariée dans toutes les formes . « Depuis que les modernes ont jugé, avec raison
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
s séances de cette société ; il proposa au cardinal de lui donner une forme légale, de l’augmenter, et de s’en établir le pro
48 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
se de son talent, il ne put réussir dans les sujets qui demandent des formes plus idéales : il échoua dans ses tentatives trag
cette pièce. Il était impossible de se moquer plus cruellement de ces formes emphatiques, de ce ton guindé, que les beaux espr
st dans Le Mariage forcé que se trouve la fameuse dissertation sur la forme et la figure du chapeau : on ne pouvait mieux tou
quette et la prude sont en présence ? Ce misanthrope, qui déteste les formes trompeuses de la société, au point de paraître sa
e souffrit sans doute pas qu’on raillât sa galanterie mystique et les formes péniblement contournées de sa conversation. Le vé
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
, et emmène Arlequin. Valerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, forme la résolution de prendre son âne et d’aller à la
our M. Dominique, le confirmèrent dans son opinion, et nous voyons la forme qu’ils donnèrent au caractère d’Arlequin, qui est
50 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
, le bien ; aussi les prend-il pour prémisses des raisonnements qu’il forme sur ce qui intéresse ses passions. Appuyés sur de
vec tous ses caractères essentiels et accessoires, ainsi que sous ses formes les plus variées, que Molière a exposé dans ses c
nt à donner aux vérités psychologiques qui débordaient de sa plume la forme séduisante que chacun sait. Et cependant, en trav
e l’esprit par les passions. Les ennemis passionnés de telle ou telle forme de gouvernement établi n’ont-ils pas maintes fois
on tour: Quand on reproduit sans cesse des effets semblables sous les formes les plus variées et sans jamais se contredire, il
otif suffisant pour fermer les yeux devant les abus de l’hypocrisie à forme religieuse. Tel n’est cependant pas l’avis de M.
nnent pas. » On ne pouvait exprimer par une sentence plus exquise de forme et de pensée que ce prétendu honneur n’est ni vra
inctif en lui. Voici la manière remarquable dont il exprime, sous une forme sentencieuse, ce principe, qui donne une si grand
seulement au cas présent, mais encore à la généralité des cas. Cette forme sentencieuse donne même à son style un cachet spé
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
pour des comédiens français, la nature les fait en dormant : elle les forme de la même pâte que les perroquets, qui ne disent
s traditionnels qui lui faisaient une économie de costumes, enfin les formes purement extérieures de la commedia dell’arte. En
52 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
mérite durent les succès dont elles furent honorées, et à la nouvelle forme que les poètes leur avaient donnée, et à la persu
nt déjà été traitées ; mais il les donna en divers temps, et sous des formes différentes, afin que ce même public, comparant c
la tragédie de Timocrate, nous en mettons ici quelques passages, par forme de supplément à l’article de cette pièce, que l’o
53 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
u langage commun, c’est moins l’usage de certains tours, de certaines formes et de certaines expressions réputées nobles et él
54 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
t cela de l’aveu même des parents, qui lui signèrent un acte en bonne forme . Dans la même ville de Montargis, était une cousi
tous côtés. Cinq ans plus tard, elle est déjà jouée à Paris, sous la forme que lui a donnée un nouveau traducteur, qui n’est
runterai au texte encore aujourd’hui en cours, et qui, moins vieux de forme que celui dont Roquefort a cité une partie dans s
conciliable : c’est pour l’hypocrisie. Il la poursuit sous toutes les formes qu’elle sait prendre. Il la trouve et il la montr
rai titre, ce qui prouve que celui de L’Imposteur n’était que pour la forme . Le 20 du même mois, il alla jouer chez Mademoise
urs succéder à la grande comédie en vers la pièce plus modeste que sa forme en prose aurait suffi pour faire considérer comme
différentes de celles qui nous occuperont tout à l’heure, et dont la forme était plus littéraire et plus durable, devaient s
tes interprétations satiriques, et cela d’autant plus aisément que la forme , au lieu d’en être tout d’abord arrêtée et défini
rme de la représentation, mais elle empêchait aussi qu’une comédie de forme si complaisante fut prise au sérieux, comme l’éta
e fut prise au sérieux, comme l’étaient les pièces pour lesquelles la forme inflexible du vers avait été adoptée. Aussi, fut-
cela tendrait à prouver qu’on les représenta certainement sous cette forme rajeunie. Le plus souvent, toutefois, la farce an
f. Tout avait été hardiesse dans ce qu’il avait essayé là, jusqu’à la forme même du vers employé. L’alexandrin ne servait guè
ix, où se retrouvait son tact infaillible, et par l’originalité de la forme , il avait usé du bien de Rotrou, comme s’il était
ien le temps de juger en comédien, avant de s’y attaquer en poète. La forme de Rotrou était un peu lourde. Comment l’alléger,
aque trait porte, il fit une merveille de grâce et d’esprit, dans une forme prosodique, où la muse déjà vieillissante de Corn
ieillissante de Corneille n’avait guère bégayé. Le secret de la vraie forme à prendre entre le vers iambique de L’Amphitryon
uses nécessités du théâtre. II avait fait jouer son Amphitryon, où la forme du vers libre lui avait donné, pour le prompt ach
attendait dans une œuvre moindre, pour le punir de ses meilleures. La forme qu’il fut obligé de prendre, faute de temps, fut
able », comme on disait, il fit donc, sans relâche et sous toutes les formes , la chasse à ce qui l’appauvrissait, c’est-à-dire
in l’enrichi des champs, l’autre comédie sera, en ne changeant pas de forme , une leçon de même sorte, mais plus rude, parce q
même de la pièce de Molière. Voici ses vers, dont vous pardonnerez la forme , à cause de l’aventure qu’elle ne parc pas sans d
1 indulgence, si Molière en avait besoin ; c’est l’hommage, que, sous forme d’emprunt, un des meilleurs esprits de la fin du
hef-d’œuvre, où tout est aussi bien réglé de conduite qu’admirable de forme , laissaient dire à leur libraire, dans l’Avis au
ait dit Sénèque à propos de son Sage, avec une pensée, non de la même forme , mais de la même famille : « Ira-t-il s’étonner,
avec la littérature classique, bien que, dans cette latinité mêlée de formes antiques et de néologismes, spirituelle, pittores
ent pas les gravelures, surtout lorsqu’elles se produisaient sous une forme classique. Selon l’opinion commune, la première é
si souvent et de si bon cœur. Je ne le puis. Le talent reste, mais la forme manque, et sans celle-ci, que peut celui-là ? J’a
ait dit Sénèque à propos de son sage, avec une pensée, non de la même forme , mais de la même famille : « Ira-t-il s’étonner,
e en province ; on a beaucoup parlé de ce haut meuble de bois, que sa forme et son ancienneté suffiraient à rendre précieux.
3. Le Roman de Molière. 4. Ce chapitre, où l’on retrouve, sous une forme différente, quelques-uns des faits et des détails
e étude, sur la comédie de l’Etourdi, fut présentée au public sous la forme d’une Conférence ; ce qui en justifie le ton orat
55 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
endant, trop bon marché de ces commencements de notre art comique. La forme était rudimentaire, il est vrai, mais la pensée,
56
pleine passion, en pleine situation. Messieurs de l’Odéon changent la forme de l’exposition de Molière ; ils ont grand tort,
assez d’attention à un poteau cornier tout couvert de sculptures qui forme l’angle de l’édifice. Cependant, le sujet qui y e
poteau qu’on peut regarder comme un monument. La masse du poteau a la forme d’un grand arbre duquel s’élèvent des branches ga
n’était pas un pommier, mais bien un oranger, ainsi que l’accusent la forme des feuilles et des fruits et la vraisemblance, r
e véritable et la seule digne du génie de Molière qui, soigneux de la forme , ne se serait jamais permis la faute grossière qu
ite cour y a pareillement deux étages de gallerie l’un sur l’autre en forme d’équerre, servant aussi de passage pour aller et
arge d’entretenir le bail fait à Jean Poquelin » 24. Ce contrat, sous forme d’échange, décrit ainsi la maison : « maison cont
olière le comédien. La légende, ayant passé en Italie, y aura pris la forme que Dominici lui a définitivement donnée parce qu
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
liérement. Enfin donnons à nos productions les seuls titres, la seule forme qu’elles méritent : il est des palmes pour toutes
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
ur dans laquelle son maître est prisonnier, & lui fait prendre la forme d’une colline agréable, d’où descendent des Sauva
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
ceque l’avarice, qui est un vice de tous les pays, de tous les états, forme un caractere si bien marqué par lui-même, qu’il n
60 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
amp; en leurs raisonnemens, n’appellent plus les Médecins que pour la forme , parce que l’évenement dément toujours les espera
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
ent également partagés, où régnait la familiarité la plus dégagée des formes habituelles du respect, en un mot dans une armée
62 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
le doit avoir de haine pour le vice ; qui ne veut pas connaître cette forme délicate de la charité parmi les gens de bonne co
issements, se laissent aller au delà de la juste mesure.   L’égoïsme, forme plus accentuée et plus basse de l’amour propre, e
63 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
et bien près d’être épuisé, une originalité plus marquée, non dans la forme , qui est très distinguée, mais dans l’art d’explo
’un simple artifice de narration, imaginé par l’auteur pour varier la forme du récit. Bayle ne s’y est pas trompé : il a acco
uelque habile faussaire. Vrain Lucas usait de semblables procédés. La forme de certaines lettres, du d en particulier, se rap
la fausse inscription ; en revanche, elle s’éloigne notablement de la forme que présentent ces lettres dans les deux pièces d
eux cent mille autres provenant des États du Languedoc, et dont l’une forme l’annexe d’un compte régulier qui s’y réfère et a
sous le rapport non de son contexte, mais de la calligraphie et de la forme des lettres, avec celles qui figurent au bas de p
ues de Molière différent de celle de la quittance, et, d’ailleurs, la forme des lettres de ces signatures ressemble trop à ce
64 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
is dans la société ces caracteres ne se produisent pas sous les mêmes formes dans tous les pays, & qu’une passion qui est
alors que la comédie nouvelle cessa d’être une satyre, & prit la forme honnête & décente qu’elle a conservée depuis.
urd’hui, prennent leur source dans le génie des peuples & dans la forme des gouvernemens : l’administration des affaires
mœurs du peuple & de la bourgeoisie moins par le fond, que par la forme . Les vices des grands sont moins grossiers, leurs
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
s successeurs et se perpétuèrent sur notre scène classique. Tout cela forme sans doute un fonds commun assez considérable. Ma
66 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
trop fidèle à de vieilles habitudes, n’avait pas encore renoncé à ces formes surannées de style, à ce flot d’inutiles citation
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
te.   Extrait de la Piece moderne. Acte I. Patelin tout déguenillé forme le dessein de se donner un habit neuf : ses haill
n qui regarde ma fille Henriette, & j’en dois rendre un compte en forme . M. Guillaume. Cela est juste. Hé bien, demain ma
68 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
t de naturel. Ces travers, ou plutôt ce travers, sous les différentes formes qu’il revêt, est l’antipathie même de Molière. Aj
tous les travers et les plus différents les uns des autres, était des formes d’un égoïsme aigu, rendent méchant, peu ou prou ;
’exprimer ainsi, c’est de voir si la passion qu’on examine n’a qu’une forme , à savoir le préjugé, et alors c’est préjugé qu’i
ieur Jourdain, l’ambition, la vanité, la galanterie même n’ont qu’une forme , à savoir le désir de passer pour gentilhomme. Mo
ouvelles et non pas de fortifier leurs préjugés en les revêtant d’une forme éclatante et puisque, à ce compte, plus Molière a
on Juan de Molière, le Don Juan représentant le libertinage comme une forme de la méchanceté ou la méchanceté comme une consé
s les Précieuses ridicules : « Il faut que la recherche soit dans les formes . Premièrement, il doit voir au temple ou à la pro
u’il faut faire une déclaration pour que la recherche soit « dans les formes  ». Et d’autre part et surtout, au théâtre la décl
i s’étale. Tout cela est l’imagination maladive dont Argan n’a qu’une forme , la forme matérielle, pour ainsi dire, mais dont
Tout cela est l’imagination maladive dont Argan n’a qu’une forme, la forme matérielle, pour ainsi dire, mais dont d’autres o
orme matérielle, pour ainsi dire, mais dont d’autres ont ou auront la forme spirituelle et littéraire provenant de la même so
sonnage féminin comique que Molière a, poursuivi sous les différentes formes qu’il revêt. Cathos et Magdelon sont les intellec
 ? Oui, à la condition qu’on accorde que l’amour peut être une simple forme de l’estime. Dans certains romans modernes, à mes
r conserver, par ménager, par épargner et par usure ; et cela est une forme de l’ambition. Mais en général l’avarice est une
nuelle de mourir de faim et l’on va voir que, même quand elle est une forme de l’ambition, les observations qui vont suivre s
n désintéressement apparent ne serait-il pas un effet et du reste une forme de son avarice ? — Mais ce que dit Mégadore il ne
e dans des sentiments excellents, mais qui étaient présentés sous une forme très défectueuse ; je connais les origines d’Orgo
Il en a encore et son Dépit amoureux et cet autre dépit amoureux qui forme une grande partie de l’acte II du Tartuffe sont d
69 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
gendre, la bassesse de son extraction, l’injustice des plaintes qu’il forme contre sa femme, et l’indignité de sa propre cond
é, eût porté jusqu’à la haute comédie de mœurs un ouvrage qui, par sa forme un peu vulgaire, semble n’appartenir qu’à la peti
croire que Molière cherchait d’avance à introduire quelques-unes des formes propres à la versification. Depuis l’époque où Vo
70 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
détruire par un travestissement ce que l’avarice a fait par un autre, forme le nœud de l’intrigue, dont le dénouement concili
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
est qu’une mijaurée. LISEO. Qu’est-ce que l’honnêteté ? Quelle est sa forme  ? Et quel emploi tient-elle à la cour ? GUARDABAS
72 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
du faux en tout genre, de l’hypocrisie, du pédantisme, de toutes les formes de la sottise et de la fatuité, la passion de la
nt si souvent dans ses pièces. Il effleure même, dans Amphitryon, une forme assez particulière de jalousie dont la littératur
dire. Le Malade imaginaire est la description non moins exacte d’une forme de l’hypocondrie, et ils ne craignent pas de l’in
n’est, comme nous l’avons vu tout à l’heure, que la description d’une forme de l’hypocondrie qui n’était plus la sienne au mo
73 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
icieux. Car son cœur valut son imagination ; et, si le comique est la forme de son génie, le bon sens, la raison la plus pure
is ce péril sera le sublime de sa politique. Se donner raison dans la forme , simuler une rupture, prendre l’offensive, accuse
de leurs lèvres, sans effort, et qui donne de la profondeur, sous une forme facile, à toutes leurs pensées. Leurs discours so
l’artiste doit avoir pleine liberté de peindre fidèlement toutes les formes de la nature humaine, comme le savant de poursuiv
re, dans son apparente gaieté En même temps que la nouveauté de la forme déroutait les amis de la tradition, l’impression
uels il apprend l’imposture et la fraude, soit pour ses enfants qu’il forme à la défiance et à la dissimulation, parce qu’il
tiques sur lesquelles il nous reste à dire un mot. L’une intéresse la forme , et s’autorise du nom de Fénelon qui, reprochant
tère vraiment heureux, et dont l’humeur accommodante n’est qu’une des formes de la bonté. 80. Un sonnet sans défaut vaut seu
74 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
lamé par la justice et le bon goût, des souscriptions sous toutes les formes se sont ouvertes à Paris et dans le reste de la F
75 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e, uniquement pour apprendre quelque chose, qui font peu de cas de la forme , et qui ne tiennent nul compte de la recherche et
s furent mises hors la loi ; — les tréteaux furent abattus sans autre forme de procès. Trois huissiers au Parlement, les sieu
on de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herbier. Le bel insecte qui reluit au soleil,
chose en l’air. Même (on nous garantissait le bon homme mort dans les formes ) il arriva que le feuilleton traita assez mal M. 
cile, la plus heureuse invention des hommes. La comédie, sous quelque forme qu’elle se présente, bouffonne ou sérieuse, trist
avoue que pour ma part je n’ai guère compris ces dissertations sur la forme ou sur la figure d’un chapeau ! À quoi bon l’habi
ces nuages de pourpre et d’or, ou du génie incroyable qui a donné la forme à ces nuages, la parole, la vie et la gaieté comi
ard plein de gaieté, d’abandon et de verve moqueuse, prit bientôt une forme certaine dans les compositions du père de la comé
qui fait tout accepter, ce vers ingénieux et piquant qui donnait une forme supportable, même aux vices cruels de ce bon peup
retrouvait avec joie ses vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la belle langue des maisons patricie
te. « Mon Dieu ! ma chère, disait Cathos à Madelon, que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! » Tel est le père Stre
rès divertissante. Le chœur des nuées invisibles est d’une très belle forme et tout à fait digne d’un poète lyrique. À ce mom
le clin d’œil, c’est le génie de la province, la coupe de l’habit, la forme du chapeau ; c’est ce qui fait dire à la grisette
sse tant soit peu, cela se devine tout de suite, un billet doux, à la forme mystérieuse du papier, à l’odeur pénétrante du bi
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
le passé & l’actif, Et qui dans nos esprits domptant la tyrannie, Forme le plus farouche au goût de son génie. Jodelet. J
avec aveuglement, Et qui prenant du temps des forces suffisantes, En forme dans les sens des images pressantes, Qui n’en fon
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ton, le papier, la cire, le pain même, prennent entre nos mains mille formes différentes, & que nous imitons de notre mieu
elon le rang où le sort l’a placé. Parmi les imitateurs que la nature forme , les uns s’adonnent aux imitations utiles, les au
78 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
eins d’un ennemi vigilant et bien averti : cette suite de confidences forme donc véritablement une suite de situations dramat
logue sont mêlés, est véritablement une apologie ; il a bien aussi la forme d’une dispute où L’École des femmes est alternati
e où Pancrace, furieux qu’on ait osé, à propos de chapeau, prendre la forme pour la figure, expose naïvement à la risée publi
79 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
t de peres, mais encore celui d’amans ; intérêt si fin, si vif, qu’il forme une piéce toute nouvelle, sur l’idée simple de l’
liere, que Thomas Corneille avoit écrit en vers. Il attira sous cette forme un concours prodigieux,26 & c’est le seul que
de vivre avec eux, & par l’impossibilité de les rendre meilleurs, forme un contraste heureux avec le sévére Alceste, qui,
80
aducteur : « Toute langue a ses idiotismes particuliers et certaines formes de parler qui, consacrées par l’usage, peuvent pa
a seule maison possédant encore une poutre sculptée, rappelant par sa forme et ses dimensions celle qui décorait la maison na
Catalogue Pourtalès) : « Nº 646. — Cuivre doré., — Un Reliquaire de forme hexagone et de travail gothique, flanqué à ses an
ans sa brochure : « Cette salle, d’une assez grande étendue, avait la forme d’un carré long, dans la direction du nord au sud
The Playhouse to Let (Le Théâtre à louer), en cinq actes, dont chacun forme une pièce différente. On ignore quand cette coméd
’italien, d’espagnol, de turc et d’arabe, s’y parle journellement, et forme , si je puis dire, le terrain neutre sur lequel s’
t qui a ses dictionnaires et ses grammaires. L’amusante naïveté de sa forme s’augmente encore, pour nous, du réjouissant souv
chiare ». 5. « Ogni lingua ha i suoi idiotismi particolari, e certe forme di dire consecrate dall’uso, e percio, riguardate
81 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
dans tous ses détails et la société dans son ensemble. Le groupe qui forme le tableau est nombreux : Clitandre le marquis, A
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
cuse, D’une offre de pardon on emprunte la ruse. Votre feinte douceur forme un amusement Pour divertir l’effet de mon ressent
donner ma main. Mais si vous exigez de moi une justification dans les formes , si vous voulez voir les preuves de mon innocence
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
il ? à quoi tient-il ? Pasquin y découvre ses inclinations bachiques, forme le projet de s’enivrer, & tient parole : à qu
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
amp; de Thalie. Le véritable intérêt comique se déguise sous assez de formes  : tantôt il affecte le cœur, tantôt il ne pique q
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
ai Notaire est introduit, écrit un contrat de mariage dans toutes les formes , le fait signer au faux Médecin, à Lucinde &
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
lité à trente-huit personnages, par Nicole de la Chesnaye. On fait en forme juridique le procès de Banquet & de Souper. I
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
avoir obtenu pour son pere la dignité de Grand de la premiere classe, forme encore le projet téméraire de s’allier à son Souv
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
de renouveler la comparaison que nous avons faite ailleurs entre les formes diverses que revêtit la fameuse légende. Il nous
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
besoin, car j’en veux dresser un contrat de onze mille écus en bonne forme . » 104. Ici l’édition de 1806 marque par des po
90 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
e moi ! » — « Mon Dieu ! ma chère (s’écrie Cathos), que ton père a la forme enfoncée dans la matière ! » Et Madelon, dans sa
s. L’hypocrisie est exécrable et Molière l a attaquée sous toutes ses formes . Depuis l’huissier Loyal qui a l’air si déloyal,
91 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
cherchant leur vie jusqu’au jour où elles revêtent définitivement la forme lumineuse qui les fait éternelles, un temps arriv
ui donnaient à la critique de ce temps-ci un aspect tout nouveau, une forme inattendue, une grâce inespérée. — Elle a fait, m
son moindre geste, dans son sourire, dans le pli de sa robe, dans la forme et dans la couleur de ses habits, dans le son de
92 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ux-mêmes quelques réserves et convenir que Shakespeare représente une forme de comédie toute différente, difficilement compar
nq actes et à satiété, la même situation, qui revient sous toutes les formes nouvelles. Mais, quelle que soit la variété des i
ue et profonde étude, et qui possèdent dans la langue, le style et la forme , à quelque époque qu’ils aient vécu, une netteté
e monde. »La préface des Précieuses ridicules laisse percer, sous une forme plaisante, la joie bien légitime du triomphe. Com
l’avantage d’exprimer quelque idée vraie, quelque fait réel, sous une forme saisissante et qui se grave dans la mémoire. Ains
ctrinant sa pupille parut, non sans cause, dit M. Bazin, parodier les formes  d’un sermon. Les chaudières bouillantes dont il m
assent tour à tour sous nos yeux. L’unité est au fond, et non dans la forme  ; le même souille fait vivre tous ces personnages
inué la confiance qu’ils inspirent qu’on y a plus recours que pour la forme , et qu’on n’ajoute presque aucune foi à leurs rai
25 septembre ou de celles qui la suivirent immédiatement, écrit sous  forme d’apostille à sa lettre du 8 octobre : J’oubliai
ments de la scène, paraissait sur le théâtre du Palais-Royal. Sous la forme comique, cette pièce déroule un drame redoutable 
le père au fils détruite, le désordre éclatant de toutes parts ; cela forme , comme dit Gœthe, « un spectacle qui a une grande
ne grandeur extraordinaire et tragique à un haut degré », sans que la forme  s’écarte jamais des conditions du genre de la com
d’Escarbagnas et des personnages ridicules et impertinents dont elle forme sa cour. Il avait appris à ses dépens à connaître
carrière la pédanterie chez les femmes ; il l’avait attaquée sous sa forme passagère et accidentelle dans Les Précieuses rid
du rituel de nôtre église, que nous voulons être observées selon leur forme et teneur. Donné à Paris, ce vingtième février mi
omédie n’aura point, selon toute apparence, un second exemplaire. Une forme de l’art, l’une des plus vivantes et des plus sav
s, surtout les grands écrivains classiques, sont ceux qui donnent une forme définitive à ce qui a été dit ayant eux. Molière,
ainsi ? Devait-il produire une fable commune et basse sous les mêmes formes qu un sujet rare et noble ? devait-il confondre l
qui est un des grands caractères de son invention, se déploie dans la forme de ses œuvres. Molière n’a dédaigné aucune des tr
ois à Marivaux le mérite d’avoir inventé, après Molière, une nouvelle forme de comédie, subtile et raffinée. C’est une erreur
juillet 1761 70. Où Maucroix était alors. 71. Le même mot, sous une forme un peu différente, est dans les Mémoires sur la v
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
graces à son demi-tour & à sa balourdise, il fait une méprise qui forme l’intrigue de la piece. Méprise burlesque.
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
lere offre à Lisette de l’épouser en secret ; elle veut un mariage en forme . Ils ont oublié le Glorieux. Scene IX. Licandre
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
nces ; il faut encore décomposer toute la machine pour lui donner une forme convenable aux regles établies parmi nous ; il fa
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
diablée chez tous les acteurs. La Sposa (l’Épousée), par exemple, qui forme la dixième journée du recueil, devait être quelqu
97 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
itôt nous tournons ; Nous savons à propos, adroits caméléons, Prendre forme nouvelle, et changer de visage, De goûts, d’opini
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
ion impose ; les matières les plus abstraites s’y présentent sous des formes sensibles et animées, les plus compliquées avec s
99 (1802) Études sur Molière pp. -355
t, tout, généralement tout, jusqu’à sa vie, devrait avoir un ton, une forme dramatique. Je me propose enfin de ne jamais prés
nt le genre sérieux, sauront nous peindre la jalousie sous toutes les formes , et toujours avec succès. L’École des maris.
oîte ; car, comment Isabelle aurait-elle pu voir à travers jusqu’à la forme du billet ? comment Sganarelle aurait-il pu ne pa
— Tous variés, et tous les personnages bien fâcheux, quoiqu’avec des formes et des couleurs différentes. Les scènes. — Assez
rlequin et un Docteur très bavard se disputent sur cette question, la forme est-elle avant la matière ? le Docteur accorde le
ve en racontant qu’un cordonnier lui ayant cassé la tête d’un coup de forme , la matière ne vint que longtemps après. Dans la
aient, et ses camarades s’en vengeaient, en l’appelant un comédien de forme . La Princesse d’Élide. Cette comédie-bal
s hideux ! en un mot, la grâce doit continuellement envelopper de ses formes la perfidie, la scélératesse de dom Juan. — Bah !
s, auquel une tradition a conservé le nom de fauteuil de Molière ; sa forme atteste son antiquité ; l’espèce de vénération at
du rituel de notre église, que nous voulons être observées selon leur forme et teneur. Donné à Paris, ce vingtième février mi
100 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
té de vivre avec eux, et par l’impossibilité de les rendre meilleurs, forme un contraste heureux avec le sévère Alceste qui,
La Fontaine lui composa, et d’une pièce de vers du père Bouhours, en forme d’épitaphe, on peut dire que toutes les autres so
rie révolte Alcmène contre son mari, revient une seconde fois sous la forme d’Amphitryon, pour se raccommoder avec elle ; il
l’humeur et la manière de faire de certains nobles campagnards, il ne forme point de traits qui n’expriment parfaitement leur
l n’oublia rien pour en diminuer le pouvoir, et le présenter sous une forme honnête ; mais il n’en fit pas assez pour y réuss
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