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1 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
pation publique de la parole. Sans doute le Tartuffe n’attaque pas la foi  ; mais il ne relève pas exclusivement de la foi.
uffe n’attaque pas la foi ; mais il ne relève pas exclusivement de la foi . Ce n’était pas le croyant, c’était l’homme du mo
eulent que le gouvernement des choses humaines reste au pouvoir de la foi . Heureusement le nombre des esprits absolus est a
s déclarés ; « les chrétiens lâches », qui ont peur de professer leur foi  ; et « les ignorants et les simples », qui se lai
cté chez quelques-uns, mais qui, chez la plupart, était l’œuvre d’une foi ardente ? Si la dévotion d’un Pascal, d’un Saci,
de la vérité que de confondre l’hypocrisie et « les égarements de la foi  » ? L’orgueil de l’hérésie est un vice que l’on p
aux uns aux dépens des autres, c’est déjà une invitation à feindre la foi que l’on n’a pas ; or l’Église ne peut pas consen
re, si l’on devait renoncer aux pratiques extérieures aussitôt que la foi diminue et est ébranlée, ou quand on a des faible
seraient réduits à devenir des libres penseurs ? Or la pratique sans foi et sans piété n’est-elle pas précisément ce que l
qui conseille de faire comme si on croyait : « Vous voulez-aller à la foi et vous n’en savez pas le chemin ; apprenez de ce
eure. Corrigez-vous du vice, si cela se peut ; fortifiez-vous dans la foi  ; mais ne renoncez jamais à la pratique et aux œu
e piété ; car la vraie piété serait la piété complète, animée par une foi sans mélange et soutenue par une vue sans tache ;
utorité de Louis XIV, il semble que ce fût une société dominée par la foi et par une seule foi. La religion couvre tout. La
il semble que ce fût une société dominée par la foi et par une seule foi . La religion couvre tout. La libre pensée se glis
cisme en matière religieuse, et Bayle, lui-même, affecte de mettre la foi de côté et à l’abri. Les sceptiques tels que Char
cesse disait elle-même qu’il faudrait un miracle pour la ramener à la foi chrétienne. Évidemment Bossuet, comme Pascal, ava
fierté et de liberté de celui qui a secoué le joug et pour lequel la foi et n’est plus qu’en état enfantin de l’esprit. Qu
mais un débauché : c’est pour ses vices et ses mœurs, et non pour sa foi , qu’il est puni. On parle bien d’un Ateista fulmi
lière a fait monter l’athéisme sur le théâtre. Mais la chasteté et la foi ayant entre elles, suivant Tertullien, une allian
le du ciel et qui se rit de ses foudres, un athée qui réduit toute la foi à deux et deux font quatre, un extravagant qui ra
de la religion dans la bouche d’un valet impudent, d’avoir exposé la foi à la risée publique » ; et « où a-t-il vu qu’il f
des petits ; et il ne pensait pas profaner la religion en plaçant la foi dans l’âme d’un domestique, même avec ce mélange
c ce mélange de superstition naïve qui accompagne presque toujours la foi dans les classes populaires. Et après tout, ce va
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
isoit quelque folie. Ecoute, ma femme, repartit Sancho, je te jure ma foi , que si je viens à être Gouverneur, je marierai s
serge, qu’avec de beaux souliers & des cottes de soie. Voire, ma foi , au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame ! La
de nature, je m’empêcherai bien de leur donner à jaser ; oui, par ma foi , je m’en empêcherai bien. Pour vous, mon ami, fai
le Don, car son pere ni son grand-pere ne l’ont jamais porté. Par ma foi , femme, repliqua Sancho, si je ne crois que tu as
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
. Il faut donc qu’un démon me le vienne dicter. Mais, ce conte... (Ma foi , je ne sais que lui dire.) Doit-il faire pleurer,
quin. Tout ce que je vous dis & tout ce que j’écoute, Me fait, ma foi , Seigneur, suer à grosse goutte. Heureux cent foi
mes amis pourrai-je prier à souper, un jour comme aujourd’hui ? Et ma foi aussi, entre nous, vous faites les choses avec tr
. Dave. (A part.) Quel conte ! Il ne sait plus ce qu’il dit, par ma foi . Simon. Hem. Dave. Hem.Plaît-il ? Simon. Hem. P
use de l’amour qu’il a pour cette femme ? Dave. Qui ? lui ! Voilà, ma foi , de plaisantes amours ! Ce trouble sera donc de t
fort content. Mais il m’a paru triste, embarrassé, pourtant. Dave. Ma foi , je ne puis plus le cacher davantage, Je crois qu
t. Scene VIII. Simon, seul. Retire-toi, maraud.Il en tient. Sur ma foi , Je crois que ce coquin se moque encor de moi : C
Que fait mon fils ?Il court, il arrange, il ordonne, Et se donne, ma foi , plus de soin que personne. Simon. Mais encor, qu
le contraire afin de l’animer, & dit à Chrémès de ne pas ajouter foi aux propos de cette femme. Elle vous en soutiendr
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
dit... Que dit-il ?Il dit que j’ai menti. Le Marquis, à part. Par ma foi , je la tiens. Céliante, à part. Par ma foi, je l
e Marquis, à part. Par ma foi, je la tiens. Céliante, à part. Par ma foi , je la tiens.Le voilà converti. Le Marquis, à par
ante. L’impudent ! Damon. L’impudent !Je n’ai point compté sur votre foi . Céliante. Ah ! le traître ! Damon. Ah ! le traî
t oublier le véritable héros, lui pour qui le spectateur vient sur la foi du titre, qu’il veut voir briller de préférence,
r convient lui-même du contraste. ACTE I. Scene IV. Pasquin. Oui, ma foi , le contraste est tout des plus parfaits.
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
ere. Profitons de l’erreur. Enfin, quoi qu’il avienne, Isabelle a ma foi , j’ai de même la sienne, Et ne suis point un choi
ent on trouvera chez vous. Valere confesse qu’il vient de donner sa foi à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donner la si
yeux ? Peut-il trouver vraisemblable lui-même que Valere ait donné sa foi à une femme, & ait reçu la sienne sans la rec
ême ils s’étoient, leur flamme étant nouvelle, Donné de s’épouser une foi mutuelle. Sganarelle. La vilaine ! Isabelle. La
6 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
s différents caprices. LE COMÉDIEN FRANÇAIS. Vous des rossignols ? Ma foi  ! vous n’êtes tout au plus que des merles que le
! que diantre pouvez-vous donc tant avoir ? — Ce que j’ai… ah !… — Ma foi . Monsieur, je perds patience. — J’ai… — Achevez d
ouïr ! Du commencement, je croyais cet homme-là un fripon ; mais, ma foi , il faut lui remettre l’honneur sur la tête, et d
la faveur de les prendre, et nous sommes trop contents. ARLEQUIN. Ma foi , monsieur, ils vous prient de trop bonne grâce po
LE DOCTEUR. Qu’en dites-vous, monsieur de La Ressource ? ARLEQUIN. Ma foi , tout bien considéré, je serais d’avis de perdre
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
atre sont huit. SGANARELLE La belle croyance et les beaux articles de foi que voilà ! Votre religion, à ce que je vois, est
manche 768, sait passer tout à coup à l’expression la plus pure de la foi chrétienne et aux élans les plus ardents de l’amo
été est la vertu surhumaine qui ravit l’homme jusqu’à Dieu, et si une foi sincère est ce qu’il y a au monde de plus respect
a au monde de plus respectable, quel service n’est-ce pas rendre à la foi et à la piété que de mettre au pilori ceux qui em
onnes in-folio, Gassendi ajoute que son but n’est pas d’apporter à la foi , qui n’en a pas besoin, le secours des lumières d
res de l’immortalité, qu’ils se jettent non-seulement en dehors de la foi , mais aussi en dehors de la saine raison. Voir Sy
8 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
al, où règne l’harmonie éternelle. Vous voulez nous convertir à votre foi  ; mais ne croyez-vous pas que la poésie peut prét
e raisons, quelle douceur extrême D’engager à ce Dieu son amour et sa foi  ! y a tout un drame dans l’œuvre de Racine, un
use. Les émotions de son repentir et les élans de son retour vers une foi perdue lui ont expliqué le cœur de Joad. Ce qu’il
plus tard dans des magnificences qui le fardent et le rabaissent ; la foi tonte simple de Racine l’a prouvé sans effort. Il
t aux prières de Racine, à ses repentirs et à ses combats; c’est à sa foi nouvelle qu’il faut faire honneur de cette poésie
epentir, il conçut ce type immortel de Joad, la mâle expression de la foi chrétienne. « Quelque chose de pareil se passa ch
de plus loin. Ce qui le prouve, c’est que dans le sein de l’Eglise la foi ne fut pas assez forte pour susciter à Voltaire u
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
is pour toi. Climene. Un autre a vengé ma flamme Des foiblesses de ta foi . Philinte. Cloris, qu’on vante si fort, M’aime d’
. A jamais Colin je t’engage / t’engage  Mon / Son cœur & ma / sa foi .  Qu’un doux mariage   M’unisse avec toi. Aimons-
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
ttaquée. . . . . . . . . . Il est michant sti mal, jel save bien, mon foi  ; Il m’emporte d’un coup quatre lenfants dy moi.
spagnol. Pour moi, je ne sais plus ce que l’on en fera. L’Anglois. Ma foi , ni moi non plus. L’Espagnol. Ma foi, ni moi non
que l’on en fera. L’Anglois. Ma foi, ni moi non plus. L’Espagnol. Ma foi , ni moi non plus.Ses maux sont déplorables. Le Fr
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
en Médecin offrir ses services à monsieur Argan, qui s’écrie : Par ma foi , voilà Toinette elle-même. Le faux Médecin sort s
roit trop heureux si ce bien peu commun... Philipin. Je vous jure, ma foi , qu’ils ne sont, ma foi, qu’un. Le madré ! Gardez
bien peu commun... Philipin. Je vous jure, ma foi, qu’ils ne sont, ma foi , qu’un. Le madré ! Gardez-vous des finesses qu’il
z, dis-je.Tu vois, ce n’est pas une feinte. Philipin. Je n’y vois, ma foi , goutte, & ne sais ce que c’est. Crispin, à F
elle. Ils disent tous les deux à part en se quittant : Chrisalde. Ma foi , je le tiens fou de toutes les manieres. Arnolphe
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
oi, De ce petit frippon. Marton. De ce petit frippon.Moi de même, ma foi . Mais pour ma sureté, lorsque je l’envisage, Je v
ui la croix à mon âge. La croix pour une jambe ! ah ! de bon cœur, ma foi , Je les sacrifierois toutes deux pour le Roi ». I
gagerois, sans aller plus loin, que vous avez toujours été sage. — Ma foi , mon cher Abbé, peu s’en faut que je ne vous dise
ousie. J’exigeai des sacrifices, & je voulus imposer des loix. Ma foi , me dit-il un jour que je lui reprochois sa dissi
vaine, pour avoir une suivante de ta figure & de ton visage ! Ma foi , Louison, si les graces sont faites comme toi, Vé
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
onnant tantôt un rendez-vous ici. Pour le coup, je m’en vais. Ah ! ma foi , la voici. Il n’est pas question du Glorieux dan
que celui du Glorieux. Pasquin. Pour le coup, je m’en vais. Ah ! ma foi , la voici. Sa politique Est d’être toujours grave
rences, Et ne parlant jamais que par ses révérences. Pasquin. Oui, ma foi , le contraste est tout des plus parfaits, Et nous
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
urceaugnac ? M. de Pourceaugnac. Pardonnez-moi. (Bas, à Sbrigani.) Ma foi , je ne sais qui il est. Eraste. Il n’y a pas un P
ustement. M. de Pourceaugnac. Toujours gai & gaillard. Eraste. Ma foi , j’en ai beaucoup de joie. Et Monsieur votre oncl
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
bon contre moi, — Non. — Si fait. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre foi . — Ma foi, soit. — Il m’a pris… vous serez en col
moi, — Non. — Si fait. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre foi. — Ma foi , soit. — Il m’a pris… vous serez en colère ! — Qu
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
ait.Mon Dieu non. Agnès. Non. Si fait. Mon Dieu non.Jurez donc votre foi . Arnolphe. Ma foi, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il
Agnès. Non. Si fait. Mon Dieu non.Jurez donc votre foi. Arnolphe. Ma foi , soit. Agnès. Ma foi, soit.Il m’a pris.... Vous
Mon Dieu non.Jurez donc votre foi. Arnolphe. Ma foi, soit. Agnès. Ma foi , soit.Il m’a pris.... Vous serez en colere ? Arno
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
uatre mots à une ligne ! Voilà le moyen de faire une bonne maison, ma foi  ! Que cela ne vous arrive plus. Je ne veux pas qu
e me dire à-peu-près où peut bien aller cette affaire. Grapignant. Ma foi , si cette affaire-là étoit menée un peu chaudemen
; cela le mérite. En dispersant ce bien à tous les malheureux, Par ma foi , ce sera peu de chose pour eux : Ils n’auront pas
18 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
pièce au théâtre plus régulière que celle-là278. Au fond, j’avais une foi médiocre dans l’infaillibilité d’Aristote, et je
maine ; mais cela, je n’en suis pas aussi sûr. Voilà ma profession de foi . Voilà mon idée à posteriori du comique et de la
qu’il est généreux et désintéressé par excellence. Elle fonde donc sa foi à la beauté des œuvres, à l’art des ouvriers, sur
uériles, sur les conditions de la tragédie parfaite, et elle ajoutait foi à ces doctorales niaiseries non seulement avec ca
1º Elle ne définit rien. Elle prend les comédies comme telles sur la foi du langage, cet interprète faillible du faillible
pour fermer la bouche aux pédants. Mais rien n’égale la naïveté de la foi de notre grand Corneille. Il repousse avec indign
e. Traduction de M. Barni. § xxxiii. 282. Dorante répète ici, sur la foi de Virgile, un vieux conte. Si quelque chose est
19 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
orges Dandin. C’est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la foi que vous m’avez donnée publiquement ? Angélique.
Son rire clair, joyeux, puissant, sonne dans ces deux vers : Oui, ma foi , là-dessus, Une sotte en sait plus que le plus ha
, ou simplement médité certaines épîtres de Pascal, où le souci de la foi , la préoccupation du salut, le mépris des bassess
ce : « Ou vous serez mariées toutes deux avant qu’il soit peu, ou, ma foi , vous serez religieuses ; j’en fais un bon sermen
me semble être le dernier mot de la morale de Molière. Et c’est cette foi merveilleuse en l’action, subsistant en dépit de
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
pour toujours de me soumettre à votre puissance maritime. Tranion. Ma foi , Seigneur Neptune, n’en déplaise à votre divinité
ouché, puisque j’ai frappé : l’un ne va pas sans l’autre. Tranion. Ma foi , vous avez tué... Theuropide. De qui suis-je homi
: selon moi, c’est peu de chose. Tranion. L’entendez-vous ? Sur votre foi & sur votre conscience, cet homme-là vous par
vont me briser. Comment me tirerai-je de ce pas-ci ? je n’en sais ma foi rien. Pour cette fois, c’est tout de bon, me voil
ue. La voyez-vous dans l’attitude que je vous ai dit ? Theuropide. Ma foi , je ne vois point ici de corneille. Tranion. Hé b
ssession. S’il n’est pas dans la nature que Theuropide puisse ajouter foi à un mensonge aussi grossier, il est tout aussi p
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
met à la toilette & copie son maître. Scene XII. Marton. Par ma foi , voilà un vilain petit homme.... Et toi, t’imagin
e ! Amiable est fort bon. Il prétend avec vous finit à l’amiable ! Ma foi , ce dernier trait lui seul est impayable. Enfin v
22 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
personnages. Deuxième axiome : il doit peindre la réalité. Nous avons foi , nous Français, dans l’un et dans l’autre de ces
x d’un blond cendré, s’écrie avec l’accent de l’enthousiasme et de la foi  : « Voilà le fond d’une vraie beauté ! » Est-il d
23 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
jeune Armande Béjart qui, pour récompense de ses bienfaits, trahit la foi qu’il avait mise en elle et fit le malheur de sa
là-dessus je m’explique entre nous ? Je crois que de madame il est ma foi jaloux. En quels excellents termes, aussi vrais
’est pas un homme, non, qui se mouche du pied… … non ; vous serez, ma foi , tartuffiée. Avec quel mélange de malice et de
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
d sonores, ennoblit les monosyllabes. Elle donne force à la loi, à la foi , au roi, à cet autre mot qui est l’abrégé de tout
reste, comme preuve de la force ajoutée par la diphtongue oi aux mots foi , roi, foi, qu’elle exige une plus forte émission
me preuve de la force ajoutée par la diphtongue oi aux mots foi, roi, foi , qu’elle exige une plus forte émission de la voix
en, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait pas ; la foi fut sauvée, parce qu’elle était un mot de ralliem
empêché de le sacrifier à la risée générale : Qu’on vante en lui la foi , l’honneur, la probité, Qu’on prise sa candeur et
25 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
des peuples » ; et, bien que les concurrents aient évidemment peu de foi dans cette nécessité, puis que, d’année en année,
e décerne point, nous ne pouvons-nous empêcher d’admirer avec joie la foi de l’Académie elle-même dans cette nécessité non
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
z pas, croyez-moi.Croyez-moi, Ne laissez pas duper vos yeux à trop de foi . Eraste. Si j’osois vous montrer une preuve assur
estinée. Mascarille. Ce sont eux qu’ils ont pris pour témoins de leur foi . Albert. Ce sont eux qui dans peu me vengeront de
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
; cela le mérite. En dispersant ce bien à tous les malheureux, Par ma foi , ce sera peu de chose pour eux ; Ils n’auront pas
squin. Cher Comte ! nous voilà grands amis, ce me semble. Lisimon. Ma foi , je suis ravi que nous logions ensemble. Le Comte
. Pasquin, seul. Voilà mon Glorieux bien tombé ! Sa hauteur Avoit, ma foi , besoin d’un pareil précepteur ; Et si cet homme-
11. L’IMPROMPTU DE VERSAILLES. Scene III. Mademoiselle de Brie. Ma foi , j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur, qui se
28 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
e II du Bourgeois gentilhomme, on trouve le trait suivant : « Par ma foi il y a plus de cinquante ans que je dis de la pro
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ous bien, Monsieur Blacmore,  Que vous seriez comédien parfait ?   Ma foi , si je n’étois au fait, Je croirois voir en vous
us poussiez de grand cris.Je criois... Tout est bien. Finette. Par ma foi , vous faisiez une laide figure. Eraste, à Sophie.
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ileau trouvait fort bon que l’on vantât dans Chapelain, l’honneur, la foi , la probité. Ce qu’il ne pouvait souffrir, c’étai
blis les principaux détracteurs de l’hôtel Rambouillet ; c’est sur la foi du poète, inexact chronologiste, que les biograph
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
main au Docteur ; il contrefait sa voix, & dit qu’il a promis sa foi . On lui demande à qui : Célio se présente & d
e d’une telle offense Il faut absolument que je prenne vengeance : Ma foi , laissons le dire autant qu’il lui plaira ; Au di
32 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
en vers, de Jean-Jacques Rousseau, 1752. 272. « Des faiblesses de ta foi  », p. 975 de la pléiade. 273. Troisième intermèd
33 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
qui reconnaît Picorin pour un laquais de feu M. Du Ryer. PICORIN. Ma foi , puisque vous me connaissez si bien, je vais vous
elle aurait autant sujet de se plaindre quand son mari lui manque de foi , que lui quand elle lui est infidèle. C’est ce qu
on verra les plaintes d’un homme qui croit que sa femme lui manque de foi , et dans l’autre celle d’une femme qui croit avoi
comme rats en paille, Sans être du métier pourtant, Y trinquèrent ma foi d’autant, Exerçant des mieux la mâchoire : Et je
34 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
aud, en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger. Ma foi , Molière, je vous suis obligé ; car cette affaire
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
s vous, je disposois de moi ; Mais vous-même à ses vœux engageâtes ma foi . Un Auteur adroit trouve des ressources pour tou
igues, qui ait acquis plus de gloire que moi dans le métier. Mais, ma foi , le métier est trop maltraité aujourd’hui ; &
à bon entendeur un mot suffit. Géta. Oui-dà ? Antiphon. Oui. Géta. Ma foi , voilà un fort bon conseil : allez, allez, Monsie
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
reté d’une éternelle flamme, Souffrez que devant lui je vous donne ma foi , Qu’il en soit le garant. Lisette, à Angélique.
’action de l’Étourdi se passe dans ces temps reculés où l’on ajoutoit foi aux magiciens. Jettons un coup d’œil sur le rôle
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
entiments favorables. Le mariage fut donc convenu et l’on échangea sa foi et sa parole. Mais il arriva que des affaires imp
point d’y prendre femme. Isabelle reproche au capitaine son manque de foi et trouve moyen de contenter son ressentiment. El
38 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
se Cotin n’estime point son Roi ; Et n’a, selon Cotin, ni Dieu ni ni foi , ni loi. FIN.[p.20] 1. Chénier avait dit de
is l’Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations, ou la profession de foi du Vicaire savoyard. 5. Oui, la censure est des
39 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
nde quel avantage on a … qu’un homme vous caresse, Vous jure amitié, foi , zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous u
let qui montre tant de flamme. Ajustez, pour couvrir un manquement de foi , Ce que je m’en vais lire… CÉLIMÈNE Il ne me plaî
s mots si doux, Mais il n’importe, il faut suivre ma destinée A votre foi mon âme est tout abandonnée ; Je veux voir jusqu’
ous voir tenir tout des mains de mon amour ! Admirable profession de foi et qui dans son emportement égoïste couronne de l
ière des accusations honteuses. Si cette page vous paraît si digne de foi , pourquoi rejetez-vous les autres ? Et comment ne
40 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
; et que, ne voulant plus retourner chez soi, elle s’est commise à la foi du jeune homme, ne sachant quels périls elle cour
t l’idée survécut. Au beau temps du romantisme, elle passa article de foi . Gautier la mit en beau style et Provost la mit e
et, comme tous les libertins finissants, cet être sans morale et sans foi tâche à tourner à son profit la foi et la morale 
nts, cet être sans morale et sans foi tâche à tourner à son profit la foi et la morale ; et il apprend le catéchisme à Agnè
ère comme la nature. C’est pourquoi elle est si tranquille. Elle a eu foi dans Arnolphe : « J’ai fait ce que vous m’avez di
nt si grossièrement la note, qu’elle a beau l’écouter de la meilleure foi du monde… elle ne le croit pas ; et elle le lui d
41 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
rt, un impie, un athée, reconnut qu’il devait faire une profession de foi solennelle de ses principes religieux ; il voulut
dévot calomniateur essaie de le prouver : Tartuffe ici nous en fait foi . En fidèle sujet, il va trouver son roi, Et l’in
u ciel dans une occasion où sa gloire est ouvertement attaquée, où la foi est exposée aux insultes d’un bouffon qui fait co
d’avancer qu’il n’y a point d’homme si peu éclairé des lumières de la foi , qui, sachant ce que contient cette pièce, puisse
stoire littéraire d’Italie : on jugera par cette rapide analyse de la foi que mérite l’assertion de M. Signorelli. « L’hyp
e lui adresse cette question : On tient que mon mari veut dégager sa foi Et vous donner sa fille. Est-il vrai, dites-moi ?
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
o. J’ai conservé mon amour pour vous tant que vous m’avez conservé la foi que vous m’aviez promise ; à présent que vous man
s que vous me supposez, ou rendez-moi votre amour en récompense de la foi que je vous ai conservée. Flaminio. En voilà suff
le compte de quelques fausses apparences auxquelles vous avez ajouté foi trop légérement. Je vous ordonne, pour votre péni
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
isant ce manege. ACTE II. Scene I. CLÉANTE, LA FLECHE. La Fleche. Ma foi , Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheure
Qu’on ne s’en fie pas à mon jugement si l’on veut ; mais qu’on ajoute foi à celui de M. de Voltaire. « George Dandin réuss
bons yeux ; Et qui n’adore pas de vaines simagrées, N’a ni respect ni foi pour les choses sacrées. Allez, tous vos discours
t ajuster leur zele avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi , pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, c
44 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
l’époque du moins où il écrivit Le Malade imaginaire, n’avait aucune foi à la médecine, Béralde, l’homme raisonnable de la
s à leur art sans aucun motif, n’est autre chose que la profession de foi ou plutôt d’incrédulité de Molière lui-même, à qu
s de nouveau, quand le danger n’existe plus. Le peuple a en elles une foi implicite ; l’esprit fort les brave jusqu’à ce qu
prise Cotin, n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi , ni loi. Dans cette même satire où il attaque Bo
) * Variante. Ah ! voilà tout le mal ! c’est cela qui nous perd. Ma foi  ! mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne
45 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
Son Histoire de Louis XIII respire le plus tranquille mépris pour la foi catholique. Engagé dès ses débuts dans l’école vo
toujours celui-là. Nous devons ajouter que jamais traité public où la foi du monarque aurait été solennellement engagée, ne
occupé : il travaillait au Tartuffe, pour le plus grand progrès de la foi et des mœurs. Suivant les commentateurs et les bi
aient pas tenu après cette rupture du lien religieux. En dehors de la foi , tout divise. Il n’y a plus qu’un lieu où les hom
ctuelle, administrative et politique, la bourgeoisie devait perdre sa foi et ses mœurs, et préparer elle-même sa perte. Mol
ment et d’exil, où je ne vous vois qu’à travers le sombre voile de la foi , vous remplissez déjà mon cœur, que sera-ce dans
ue cet exorde, tombant de la bouche d’un homme dont on connaissait la foi , c’est-à-dire l’intrépidité, dut faire courir dan
nt les faux dévots, nous les montrerait … Prompts, vindicatifs, sans foi , pleins d’artifices Et sachant ajuster leur zèle
iers ce sont les ignorants et les simples, qui, ne consultant ni leur foi ni leur raison, se laissent séduire par l’hypocri
tromper le Juge, et tu n’es qu’un menteur ! « S’il était de meilleure foi , le libertin rendrait grâce à Dieu et justice à l
Faisons luire, suivant la règle de l’Évangile, cette lumière de notre foi par nos œuvres ; et les hommes, glorifiant Dieu e
tire la raison qui oblige indispensablement le chrétien de montrer sa foi  : « — A vous de détruire ces soupçons, de réfuter
t, qui laissent tout dire contre la loi de Dieu, tout faire contre la foi des peuples. On ne les voit pas surtout se dresse
Mascarille et à Scapin le temps d’arriver. La candeur, le respect, la foi , la tendresse filiale, la tendresse maternelle, l
incipes, si habilement tournés en ridicule, sont cependant ceux de la Foi qui nous dit : N’aimez point le monde,… Malheur a
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
ançoit dedans moi, Tremblant des peurs d’enfer, & tout brûlant de foi  : Quand un jeune frisé, relevé de moustache, De g
. . . . . . . . . . . Ceci n’est-il pas vrai ?... Il est vrai, sur ma foi , Lui dis-je, souriant. Lors se tournant vers moi,
47 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
il a à dire là-dessus, le timide bon sens de Sganarelle répond : « Ma foi , j’ai à dire… Je ne sais que dire : car vous tour
sa femme un pouvoir absolu564 ? » XVIII. Il doit « s’abandonner à la foi de sa femme565, » « Car toujours leur honneur v
48 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
placé dans son cadre, on ne peut plus guère, il faut le dire, ajouter foi à cette vieille histoire. D’abord est-il prouvé l
r et entraîné par les instances de sa troupe. Je n’ai qu’assez peu de foi dans cette anecdote, qui me paraît, comme beaucou
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
nor au premier en qualité d’épouse, & l’oblige à lui promettre sa foi . Elle obéit en tremblant. Dans son trouble, elle
ise dans mes meubles. Angélique. Monsieur Damis ? Damis. Moi ! Par ma foi , voilà une effrontée carogne ! Merlin. Effrontée 
Si j’ai tiré ce rendez-vous de toi, C’est seulement pour éprouver ta foi  ; Et ne t’attends de m’induire à luxure. Grand pé
r encor quelque souci. A Monseigneur ferois-je un tel outrage ? Mais, foi de Dieu, ce bras te châtiera, Et Monseigneur puis
50 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
est appréciée à sa valeur par Chrysalde dans le vers suivant : « Ma foi , je le tiens fou de toutes les manières. » Mais
e cette jeune fille, qu’elles la dominent entièrement. Elle oublie la foi jurée à son fiancé, elle le voit battre par Don J
fils. Sganarelle, imbu du même désir, a aussi la simplicité d’ajouter foi à cette conversion. Mais lorsqu’il témoigne à Don
été soupçonné ; les citations suivantes, d’origine récente, en feront foi . « Si Molière avait eu l’intention d’enseigner q
ils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi sans le consentement de ceux dont nous tenons le
dans son amour-propre par les politesses que lui fait Éraste, ajoute foi à toutes les paroles agréables, mais fausses, que
rsonnes intéressées flattent ses passions. Devenu amoureux, il ajoute foi aux absurdités que Dorine invente pour flatter so
Belise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux. Ariste. Ma foi , ma chère sœur, vision toute claire. Chrysale. De
vres cadrent mal avec le mariage ; et je veux, si jamais on engage ma foi , un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, q
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
que je viens voir avec l’intention d’y pleurer ; mais lorsque, sur la foi de votre affiche, je vous donne de l’argent pour
point vous ? Mad. La Roche. C’est moi-même. Maugrebleu. Je crois, ma foi , qu’elle n’a point menti ; & voici une vivant
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
’il lui arrive une autre fois de se laisser prendre, je leur promets, foi de Docteur, de ne leur en plus obtundre la facult
lus obtundre la faculté auditive. Corbineli. Ils se moqueront, par ma foi , de vous. Granger. Va-t’en donc leur dire de ma p
e mon pere ? Ergaste. Oui. Lélie. Oui.Que pour Eroxene il destine ma foi  ? Qu’il doit absolument m’imposer cette loi ? Qu’
rémès. C’est de quoi je m’entretenois avec lui présentement. Géta. Ma foi , je m’en entretenois aussi moi tout seul ; &
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
tout. Oh çà, laissons donc là ce burlesque hyménée. Je vous remets la foi que vous m’aviez donnée. Ne songeons désormais qu
54 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
nière évidence au dogme le plus mystérieux et le plus important de la foi chrétienne. Molière doit-il être blâmé, peut-il ê
On peut, sans être coupable de cette odieuse imposture, affecter une foi plus ardente et une conduite plus régulière qu’on
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
nt à l’ourlet de la sphere de votre activité. Corbineli. Je pense, ma foi , que vous êtes fou de les interrompre : ne voyez-
ulent de même que nous, mais ils peuvent plus que nous. Corbineli. Ma foi , je vous enchaînerai. Granger le jeune. On croira
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
s assimilant aux superstitions, et mettre en avant son bel article de foi que deux et deux sont quatre 70 ; mais voilà un a
s froid de son valet, répond fort comiquement : Tu voudrois bien, ma foi , pour avoir mes habits, Que je fisse le sot, et q
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
jures, merci Dieu ! vilain, me veux-tu ruiner avec tes enfants ? Ah ! foi de moi, il n’en ira pas ainsi. « Sur ces entrefai
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
est fort jolie ; Mais gardez-vous de faire de folie, Ou je saurai, ma foi , vous châtier        Comme un galant. L’exceptio
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
fit exprès pour la Cour. Consultons les personnes les plus dignes de foi sur cet article, l’Editeur des œuvres de Moliere,
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ouve inquiete : Est-ce que vous craignez de me sembler mal-faite ? Ma foi , quand, tout exprès pour me rôtir d’amour, L’ouvr
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
p; de la vérité. M. Harpin est un brutal de Financier, qui, sur la foi de son coffre-fort, croit que les femmes sont obl
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ne jeune personne qu’une mere croit pouvoir mener au spectacle sur la foi de l’honnêteté publique, j’ajoute de tout homme q
ablement les coups les plus terribles. Scene III. Mlle. de Brie. Ma foi j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se m
63 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
t ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi , pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, c
est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. L’âme de La Fontaine s’est émue ; i
64 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
antique ; c’est la conscience sereine des spectateurs. Ferme dans sa foi religieuse complote, il maintient la neutralité l
sagesse de ses discours238. Cependant, il conserve jusqu’à la fin la foi la plus naïve et la plus sérieuse en sa mission23
its du philosophe qui la constate. Hegel admire don Quichotte pour la foi naïve et sérieuse qu’il garde en lui-même et en s
al dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la vraie foi aux Dieux, l’art solide, qu’Aristophane se montre
65 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
roi je fais quelque figure ; Il m’écoute, et dans tout il en use, ma foi , Le plus honnêtement du monde avecque moi. Omis.
jours je me suis confiée : Fais-moi… Dorine      Non, vous serez, ma foi , tartuffiée Indécence bien vraie et bien bonne q
e II Tartuffe, Dorine Dorine (à part)      Comme il se radoucit ! Ma foi , je suis toujours pour ce que j’en ai dit. Jeu.
our faire son vers, est une absurdité. Sans doute si le public ajoute foi à une fausseté, la vérité n’aura pas de gloire.
r tout ce qu’ils m’ont pu dire. Et planter dans mon âme une constante foi Des charmantes bontés que vous avez pour moi. Vo
cène première] ACTE II Scène première Géronte, Argante Géronte Ma foi , seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ?
on a jamais songé. Peint la suffisance sotte de Lubin. Lubin Par ma foi . c’est une jeune fille qui vaut de l’argent ; et
aractère. Martine Qu’est-ce donc que j’ai fait ? Chrysale (bas). Ma foi , je ne sais pas. On rit du sanguin homme faible.
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
dans sa maison le capitaine, en le flattant et en feignant d’ajouter foi à ses fanfaronnades. Il y réussit. Mais Fulvio, q
67 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
ue le médecin, entêté de ses règles, « vous expédiera de la meilleure foi du ‌ monde6. » Mais, en conservant cette même idé
68 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
de personnel, où l’on ne trouverait pas la plus petite profession de foi , soit philosophique, soit littéraire, et qui sont
bête Toutes ces gardes-là sont visions de fous ; Le plus sûr est, ma foi , de se fier en nous : Qui nous gêne se met en un
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
. Amen, par sa grace, Et de nous quand il lui plaira. Patelin. Par ma foi , il me déclaira Mainte fois, & bien largement
me. C’est que je travaille beaucoup. Patelin. C’est que vous êtes, ma foi , le plus habile homme de tout ce pays... Voilà un
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
leur Maître ; déclament contre l’obscurité. Le premier Seigneur. Ma foi , c’est une chose terrible que d’être perdu dans l
e. Le premier Courtisan. Ne venez-vous pas d’entendre quelqu’un ? Ma foi , je commence à avoir peur que nous ne rencontrion
71 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Docteur. — Audi, quœso, aurait dit Cicéron. Le Barbouillé. — Oh ! ma foi , si se rompt (Cicéron), si se casse, ou si se bri
n des vieillards vient à rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la foi de son valet, et le prend pour un fantôme. On voi
soient ni enfermées ni contraintes ; il préfère s’en remettre à leur foi , quelque dangereuse que puisse être la liberté po
S’il contrefait si bien leur ton et leurs détours, Il devrait, par ma foi , les imiter toujours; Ce serait, pour Molière, un
, c’est-à-dire des maris qui sont ou qui se croient trompés dans leur foi conjugale. Est-il rien de plus comique que la pos
aisir à rendre service aux gens de bien, à leur être utile. SOSIE. Ma foi , si cette femme parle avec sincérité, c’est le mo
dra des éclaircissements. L’agréable amusement que je me fais-là ! Ma foi , à commencer de compter par moi-même, la plupart
72 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
evait, avec eux, « fuir en Amérique, porter au Canada le trésor de la foi , perdue en France par la faction des Jansénistes.
lique. — Même on resta aussi belliqueux contre tous les ennemis de la foi qu’aux jours de Louis XIII : on empêcha des Hugue
e 1754 que me signale l’obligeante érudition de M. Gazier : Modèle de foi et de patience dans toutes les traverses de la vi
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
on de la piece : Encore que je sois ta femme, Et que tu me doives ta foi , Je ne te donne point de blâme D’avoir fait cet e
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
nragé d’aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas. Mais, ma foi , le secours a servi, & les deux ont fait fuir
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
Bélise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux. Ariste. Ma foi , ma chere sœur, vision toute claire. Chrisale, à
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
a cour disait l’autre jour à madame de Ludres : Madame, vous êtes, ma foi , plus belle que jamais. — Tout de bon, dit-elle ;
77 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ce moyen pour donner à son amant sa main à baiser, et lui engager sa foi . On connaîtra par là avec quel esprit et avec que
parle ; Et certes sans faire le Charles, Le flatteur, l’exagérateur, Foi d’homme de bien, et d’auteur, Tous ceux qui comme
  À propos de ce noble enfant1… Pour quoi de zélé je me pique, Sur ma foi sa troupe comique, (Qui ne sont pourtant que rago
s2, Leurs danses et leurs mélodies, Pastorales, et comédies Se font, ( foi d’écrivain loyal) Admirer au Palais-Royal, Où le
cet habit venait la demander en mariage ; et que Lucinde ayant ajouté foi à ce discours, la joie avait déjà paru sur son vi
78 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
e porte à les railler. C’est dans le sang ! Et, à la fin des fins, ma foi  ! je sens qu’il sied maintenant de clore là ces e
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
uvrés se remuent chacun dans leur coin ». Mais gardons nous d’ajouter foi à ses paroles quand il veut exclure de la scene l
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
e, apportez son mémoire. C’est trop avoir d’égards pour son manque de foi . Ne la ménagez plus. Parlez. M. Griffet. Ne la m
81 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
la fièvre, Et mon âme s’apprête à passer sur ma lèvre. FRIPESAUCES Ma foi  ! S’il est ainsi, vous perdrez la raison ; A l’he
82 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
te de ses vrais sentiments, même en une matière qui n’intéresse ni la foi , ni la morale ; mais L’Amour médecin, qui suivit
de ces faits honorables que l’histoire littéraire peut adopter sur la foi de la tradition, sans les soumettre à une critiqu
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
.Au contraire, mignonne, C’est me faire mieux voir ton amour & ta foi  ; Et mon cœur avec joie accepte cet emploi. Tu m’
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
amp; qu’il veut absolument épouser, lorsque M. Francaleu lui remet sa foi , déclare qu’il est sa belle amante, s’avoue pour
85 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
qu’on se l’imagine communément. Ceci demande à être expliqué. Sur la foi de deux auteurs célèbres, La Bruyère et Fénelon,
antes, porte : Ah ! voilà tout le mal ; c’est cela qui nous perd. Ma foi , mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne
drent leur contraire. C’est une vérité commune, dont un proverbe fait foi , qu’un père avare trouve la punition de son vice
a tête ; et celui de l’Amour médecin, ne sollicitant pas de meilleure foi les conseils, en reçoit qui ne seraient profitabl
e restés fort rares. Cette rareté seule est tout le fondement de leur foi  : ils ne peuvent douter de ce qu’ils lisent dans
rofonde sagesse de ce jugement, et fait grâce entière à son valet. Ma foi , dit-il à Molière, je vous suis obligé ; car cett
uvent, dit-il, deux hommes qui ne sont pas plus chargés d’articles de foi que lui, savoir Chapelle et Molière. » Cependant
plus convenable, plus modeste, moins caustique, en tout plus digne de foi . 79. On aperçoit dans les Lettres de Racine, que
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
r de répondre à vos extravagances, comme si j’étois femme à violer la foi que j’ai donnée à un mari, & m’éloigner jamai
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
tre : est-ce au moindre plaisir que je dois donner la préférence ? Ma foi , dit Fontenelle, vous avez raison ; & si je n
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
n’en croyez pas ses léthargies, croyez-en Lisette ; elle est digne de foi . C’est elle qui prend soin De ses bouillons de b
89 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
er dira que c’est la faute de M. Soleirol, mais pourquoi avoir ajouté foi à ce portraitomane qui voyait partout les comédie
encore après celle du monde, À la fin s’est éteinte, et contre votre foi , Vous en favorisez un moins digne que moi. Oui, q
Brie ? C’est un amant, ouvrez la porte ! Il est plein d’amour et de foi . Que faites-vous, êtes-vous morte ? Ou ne l’êtes-
a visite alors que je vous voi, Que souvent à l’erreur j’abandonne ma foi , Et crois seul avoir droit d’aspirer à vous plair
quoi, je vous prie ? L’auteur s’entend fort bien ! il serait beau, ma foi , Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi
uses :                                          … Il serait beau, ma foi , Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi
90
voulons fonder, quelque chose comme Les Annales de propagation de la foi dans notre religion spéciale. Après les patientes
douter si je suis ingénue, Et sans me faire tort, mettre en doute ma foi , Si j’étais sans témoins qui parlassent pour moi.
n culte fervent pour la mémoire du grand comique. Notre homme, sur la foi de Voltaire, croyait que Poquelin le père avait é
détails. Édifie-moi ; sont-elles bonnes ou mauvaises ? LA NOURRICE Ma foi , vous avez fait là un pauvre choix : vous ne vous
tement L’ordre que j’ai reçu de cet objet charmant, Je vous dirai… Ma foi , sans vous vanter mon zèle J’ai fait bien du chem
; de sorte qu’en fraternisant avec eux, il vint à prévariquer dans sa foi et à professer leur religion. Dieu pour un temps
91 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
utôt avec Despréaux que la rime venait le chercher*, qu’on n’ajoutera foi à ce qu’avance Grimarest, (Vie de Molière, p. 48)
e musique, a été témoin, et qu’il a raconté à des personnes dignes de foi , est peu connu et mérite d’être rapporté. Molière
e, Qui pour rire chacun amorce : Et tels médecins, valent bien Par ma foi ceux… je ne dis rien. Subligny, dans sa Muse Dau
armante manière, Mêla dans le ballet du roi2, Et qu’on admire, sur ma foi . Il y joint aussi des entrées, Qui furent très co
mantes ; Et dont enfin les riches mantes, Valent bien de l’argent, ma foi  : Ce sont aussi présents du roi. 1668. Amphit
mère, Madame Pernelle 3, Est une fringante femelle, Et s’acquitte ma foi des mieux, De son rôle facétieux. Dorine 4, maît
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
après tout, avez-vous su la ruse ? Car cet engagement mutuel de leur foi N’eut pour témoin, la nuit, que deux autres &
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
, & s’amuse à s’enivrer. Pasquin, seul. Bonne petite vie, par ma foi  ! Si l’oncle revenoit, cela seroit tout-à-fait dr
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
nde envie de l’apprendre par ce qu’il dit en finissant la scene : Ma foi , M. de Pourceaugnac, nous vous en donnerons de to
95 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
« La misanthropie, dit Platon, vient de ce qu’un homme, ayant ajouté foi , sans examen, à un autre homme qu’il croyait vrai
t l’Évangile fait un devoir117. Si le judaïsme eut ses pharisiens, la foi chrétienne fut plus que toute autre exposée aux e
Provinciales, et favorisa l’avènement de ce qu’on pourrait appeler la foi des honnêtes gens, celle que professait déjà Mont
ici qu’une suprême convenance. En effet, nous ne croyons pas, sur la foi de Voltaire, que Molière se proposait de mettre s
i elle le prend de si haut avec le bonhomme Chrysale, c’est qu’elle a foi dans sa propre supériorité : elle croit avoir sur
Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez […] Non, vous serez, ma foi , Tartuffiée. 124. C’est bien l’homme qui disai
a facture fine et déliée. 127. Il se peint dans cette profession de foi  : Les hommes, la plupart, sont étrangement faits
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
théâtre. Isabelle, en présence d’un tuteur qu’elle déteste, donne sa foi à un amant qu’elle adore, & convient avec lui
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
ître à vos yeux ; mais je crois devoir vous avertir de ne pas ajouter foi à ce que Frontin pourra vous dire... Damis, surp
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
de fois que tu m’interromps dans mes pensées. Crispin. Je ne fais, ma foi , rien autre chose qu’accommoder ma chemise, &
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
lui résister. Il refuse d’épouser une fille à laquelle il a promis sa foi . On vient lui proposer de remplir sa parole ou de
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ilvia, puisque vous y consentez, n’épouser que vous, et je vous jure, foi de cavalier, que si je ne pouvais obtenir votre m
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