pation publique de la parole. Sans doute le Tartuffe n’attaque pas la
foi
; mais il ne relève pas exclusivement de la foi.
uffe n’attaque pas la foi ; mais il ne relève pas exclusivement de la
foi
. Ce n’était pas le croyant, c’était l’homme du mo
eulent que le gouvernement des choses humaines reste au pouvoir de la
foi
. Heureusement le nombre des esprits absolus est a
s déclarés ; « les chrétiens lâches », qui ont peur de professer leur
foi
; et « les ignorants et les simples », qui se lai
cté chez quelques-uns, mais qui, chez la plupart, était l’œuvre d’une
foi
ardente ? Si la dévotion d’un Pascal, d’un Saci,
de la vérité que de confondre l’hypocrisie et « les égarements de la
foi
» ? L’orgueil de l’hérésie est un vice que l’on p
aux uns aux dépens des autres, c’est déjà une invitation à feindre la
foi
que l’on n’a pas ; or l’Église ne peut pas consen
re, si l’on devait renoncer aux pratiques extérieures aussitôt que la
foi
diminue et est ébranlée, ou quand on a des faible
seraient réduits à devenir des libres penseurs ? Or la pratique sans
foi
et sans piété n’est-elle pas précisément ce que l
qui conseille de faire comme si on croyait : « Vous voulez-aller à la
foi
et vous n’en savez pas le chemin ; apprenez de ce
eure. Corrigez-vous du vice, si cela se peut ; fortifiez-vous dans la
foi
; mais ne renoncez jamais à la pratique et aux œu
e piété ; car la vraie piété serait la piété complète, animée par une
foi
sans mélange et soutenue par une vue sans tache ;
utorité de Louis XIV, il semble que ce fût une société dominée par la
foi
et par une seule foi. La religion couvre tout. La
il semble que ce fût une société dominée par la foi et par une seule
foi
. La religion couvre tout. La libre pensée se glis
cisme en matière religieuse, et Bayle, lui-même, affecte de mettre la
foi
de côté et à l’abri. Les sceptiques tels que Char
cesse disait elle-même qu’il faudrait un miracle pour la ramener à la
foi
chrétienne. Évidemment Bossuet, comme Pascal, ava
fierté et de liberté de celui qui a secoué le joug et pour lequel la
foi
et n’est plus qu’en état enfantin de l’esprit. Qu
mais un débauché : c’est pour ses vices et ses mœurs, et non pour sa
foi
, qu’il est puni. On parle bien d’un Ateista fulmi
lière a fait monter l’athéisme sur le théâtre. Mais la chasteté et la
foi
ayant entre elles, suivant Tertullien, une allian
le du ciel et qui se rit de ses foudres, un athée qui réduit toute la
foi
à deux et deux font quatre, un extravagant qui ra
de la religion dans la bouche d’un valet impudent, d’avoir exposé la
foi
à la risée publique » ; et « où a-t-il vu qu’il f
des petits ; et il ne pensait pas profaner la religion en plaçant la
foi
dans l’âme d’un domestique, même avec ce mélange
c ce mélange de superstition naïve qui accompagne presque toujours la
foi
dans les classes populaires. Et après tout, ce va
isoit quelque folie. Ecoute, ma femme, repartit Sancho, je te jure ma
foi
, que si je viens à être Gouverneur, je marierai s
serge, qu’avec de beaux souliers & des cottes de soie. Voire, ma
foi
, au lieu de Marion, on l’appelleroit Madame ! La
de nature, je m’empêcherai bien de leur donner à jaser ; oui, par ma
foi
, je m’en empêcherai bien. Pour vous, mon ami, fai
le Don, car son pere ni son grand-pere ne l’ont jamais porté. Par ma
foi
, femme, repliqua Sancho, si je ne crois que tu as
. Il faut donc qu’un démon me le vienne dicter. Mais, ce conte... (Ma
foi
, je ne sais que lui dire.) Doit-il faire pleurer,
quin. Tout ce que je vous dis & tout ce que j’écoute, Me fait, ma
foi
, Seigneur, suer à grosse goutte. Heureux cent foi
mes amis pourrai-je prier à souper, un jour comme aujourd’hui ? Et ma
foi
aussi, entre nous, vous faites les choses avec tr
. Dave. (A part.) Quel conte ! Il ne sait plus ce qu’il dit, par ma
foi
. Simon. Hem. Dave. Hem.Plaît-il ? Simon. Hem. P
use de l’amour qu’il a pour cette femme ? Dave. Qui ? lui ! Voilà, ma
foi
, de plaisantes amours ! Ce trouble sera donc de t
fort content. Mais il m’a paru triste, embarrassé, pourtant. Dave. Ma
foi
, je ne puis plus le cacher davantage, Je crois qu
t. Scene VIII. Simon, seul. Retire-toi, maraud.Il en tient. Sur ma
foi
, Je crois que ce coquin se moque encor de moi : C
Que fait mon fils ?Il court, il arrange, il ordonne, Et se donne, ma
foi
, plus de soin que personne. Simon. Mais encor, qu
le contraire afin de l’animer, & dit à Chrémès de ne pas ajouter
foi
aux propos de cette femme. Elle vous en soutiendr
dit... Que dit-il ?Il dit que j’ai menti. Le Marquis, à part. Par ma
foi
, je la tiens. Céliante, à part. Par ma foi, je l
e Marquis, à part. Par ma foi, je la tiens. Céliante, à part. Par ma
foi
, je la tiens.Le voilà converti. Le Marquis, à par
ante. L’impudent ! Damon. L’impudent !Je n’ai point compté sur votre
foi
. Céliante. Ah ! le traître ! Damon. Ah ! le traî
t oublier le véritable héros, lui pour qui le spectateur vient sur la
foi
du titre, qu’il veut voir briller de préférence,
r convient lui-même du contraste. ACTE I. Scene IV. Pasquin. Oui, ma
foi
, le contraste est tout des plus parfaits.
ere. Profitons de l’erreur. Enfin, quoi qu’il avienne, Isabelle a ma
foi
, j’ai de même la sienne, Et ne suis point un choi
ent on trouvera chez vous. Valere confesse qu’il vient de donner sa
foi
à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donner la si
yeux ? Peut-il trouver vraisemblable lui-même que Valere ait donné sa
foi
à une femme, & ait reçu la sienne sans la rec
ême ils s’étoient, leur flamme étant nouvelle, Donné de s’épouser une
foi
mutuelle. Sganarelle. La vilaine ! Isabelle. La
s différents caprices. LE COMÉDIEN FRANÇAIS. Vous des rossignols ? Ma
foi
! vous n’êtes tout au plus que des merles que le
! que diantre pouvez-vous donc tant avoir ? — Ce que j’ai… ah !… — Ma
foi
. Monsieur, je perds patience. — J’ai… — Achevez d
ouïr ! Du commencement, je croyais cet homme-là un fripon ; mais, ma
foi
, il faut lui remettre l’honneur sur la tête, et d
la faveur de les prendre, et nous sommes trop contents. ARLEQUIN. Ma
foi
, monsieur, ils vous prient de trop bonne grâce po
LE DOCTEUR. Qu’en dites-vous, monsieur de La Ressource ? ARLEQUIN. Ma
foi
, tout bien considéré, je serais d’avis de perdre
atre sont huit. SGANARELLE La belle croyance et les beaux articles de
foi
que voilà ! Votre religion, à ce que je vois, est
manche 768, sait passer tout à coup à l’expression la plus pure de la
foi
chrétienne et aux élans les plus ardents de l’amo
été est la vertu surhumaine qui ravit l’homme jusqu’à Dieu, et si une
foi
sincère est ce qu’il y a au monde de plus respect
a au monde de plus respectable, quel service n’est-ce pas rendre à la
foi
et à la piété que de mettre au pilori ceux qui em
onnes in-folio, Gassendi ajoute que son but n’est pas d’apporter à la
foi
, qui n’en a pas besoin, le secours des lumières d
res de l’immortalité, qu’ils se jettent non-seulement en dehors de la
foi
, mais aussi en dehors de la saine raison. Voir Sy
al, où règne l’harmonie éternelle. Vous voulez nous convertir à votre
foi
; mais ne croyez-vous pas que la poésie peut prét
e raisons, quelle douceur extrême D’engager à ce Dieu son amour et sa
foi
! y a tout un drame dans l’œuvre de Racine, un
use. Les émotions de son repentir et les élans de son retour vers une
foi
perdue lui ont expliqué le cœur de Joad. Ce qu’il
plus tard dans des magnificences qui le fardent et le rabaissent ; la
foi
tonte simple de Racine l’a prouvé sans effort. Il
t aux prières de Racine, à ses repentirs et à ses combats; c’est à sa
foi
nouvelle qu’il faut faire honneur de cette poésie
epentir, il conçut ce type immortel de Joad, la mâle expression de la
foi
chrétienne. « Quelque chose de pareil se passa ch
de plus loin. Ce qui le prouve, c’est que dans le sein de l’Eglise la
foi
ne fut pas assez forte pour susciter à Voltaire u
is pour toi. Climene. Un autre a vengé ma flamme Des foiblesses de ta
foi
. Philinte. Cloris, qu’on vante si fort, M’aime d’
. A jamais Colin je t’engage / t’engage Mon / Son cœur & ma / sa
foi
. Qu’un doux mariage M’unisse avec toi. Aimons-
ttaquée. . . . . . . . . . Il est michant sti mal, jel save bien, mon
foi
; Il m’emporte d’un coup quatre lenfants dy moi.
spagnol. Pour moi, je ne sais plus ce que l’on en fera. L’Anglois. Ma
foi
, ni moi non plus. L’Espagnol. Ma foi, ni moi non
que l’on en fera. L’Anglois. Ma foi, ni moi non plus. L’Espagnol. Ma
foi
, ni moi non plus.Ses maux sont déplorables. Le Fr
en Médecin offrir ses services à monsieur Argan, qui s’écrie : Par ma
foi
, voilà Toinette elle-même. Le faux Médecin sort s
roit trop heureux si ce bien peu commun... Philipin. Je vous jure, ma
foi
, qu’ils ne sont, ma foi, qu’un. Le madré ! Gardez
bien peu commun... Philipin. Je vous jure, ma foi, qu’ils ne sont, ma
foi
, qu’un. Le madré ! Gardez-vous des finesses qu’il
z, dis-je.Tu vois, ce n’est pas une feinte. Philipin. Je n’y vois, ma
foi
, goutte, & ne sais ce que c’est. Crispin, à F
elle. Ils disent tous les deux à part en se quittant : Chrisalde. Ma
foi
, je le tiens fou de toutes les manieres. Arnolphe
oi, De ce petit frippon. Marton. De ce petit frippon.Moi de même, ma
foi
. Mais pour ma sureté, lorsque je l’envisage, Je v
ui la croix à mon âge. La croix pour une jambe ! ah ! de bon cœur, ma
foi
, Je les sacrifierois toutes deux pour le Roi ». I
gagerois, sans aller plus loin, que vous avez toujours été sage. — Ma
foi
, mon cher Abbé, peu s’en faut que je ne vous dise
ousie. J’exigeai des sacrifices, & je voulus imposer des loix. Ma
foi
, me dit-il un jour que je lui reprochois sa dissi
vaine, pour avoir une suivante de ta figure & de ton visage ! Ma
foi
, Louison, si les graces sont faites comme toi, Vé
onnant tantôt un rendez-vous ici. Pour le coup, je m’en vais. Ah ! ma
foi
, la voici. Il n’est pas question du Glorieux dan
que celui du Glorieux. Pasquin. Pour le coup, je m’en vais. Ah ! ma
foi
, la voici. Sa politique Est d’être toujours grave
rences, Et ne parlant jamais que par ses révérences. Pasquin. Oui, ma
foi
, le contraste est tout des plus parfaits, Et nous
urceaugnac ? M. de Pourceaugnac. Pardonnez-moi. (Bas, à Sbrigani.) Ma
foi
, je ne sais qui il est. Eraste. Il n’y a pas un P
ustement. M. de Pourceaugnac. Toujours gai & gaillard. Eraste. Ma
foi
, j’en ai beaucoup de joie. Et Monsieur votre oncl
bon contre moi, — Non. — Si fait. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre
foi
. — Ma foi, soit. — Il m’a pris… vous serez en col
moi, — Non. — Si fait. — Mon Dieu, non. — Jurez donc votre foi. — Ma
foi
, soit. — Il m’a pris… vous serez en colère ! — Qu
ait.Mon Dieu non. Agnès. Non. Si fait. Mon Dieu non.Jurez donc votre
foi
. Arnolphe. Ma foi, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il
Agnès. Non. Si fait. Mon Dieu non.Jurez donc votre foi. Arnolphe. Ma
foi
, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il m’a pris.... Vous
Mon Dieu non.Jurez donc votre foi. Arnolphe. Ma foi, soit. Agnès. Ma
foi
, soit.Il m’a pris.... Vous serez en colere ? Arno
uatre mots à une ligne ! Voilà le moyen de faire une bonne maison, ma
foi
! Que cela ne vous arrive plus. Je ne veux pas qu
e me dire à-peu-près où peut bien aller cette affaire. Grapignant. Ma
foi
, si cette affaire-là étoit menée un peu chaudemen
; cela le mérite. En dispersant ce bien à tous les malheureux, Par ma
foi
, ce sera peu de chose pour eux : Ils n’auront pas
pièce au théâtre plus régulière que celle-là278. Au fond, j’avais une
foi
médiocre dans l’infaillibilité d’Aristote, et je
maine ; mais cela, je n’en suis pas aussi sûr. Voilà ma profession de
foi
. Voilà mon idée à posteriori du comique et de la
qu’il est généreux et désintéressé par excellence. Elle fonde donc sa
foi
à la beauté des œuvres, à l’art des ouvriers, sur
uériles, sur les conditions de la tragédie parfaite, et elle ajoutait
foi
à ces doctorales niaiseries non seulement avec ca
1º Elle ne définit rien. Elle prend les comédies comme telles sur la
foi
du langage, cet interprète faillible du faillible
pour fermer la bouche aux pédants. Mais rien n’égale la naïveté de la
foi
de notre grand Corneille. Il repousse avec indign
e. Traduction de M. Barni. § xxxiii. 282. Dorante répète ici, sur la
foi
de Virgile, un vieux conte. Si quelque chose est
orges Dandin. C’est ainsi que vous satisfaites aux engagements de la
foi
que vous m’avez donnée publiquement ? Angélique.
Son rire clair, joyeux, puissant, sonne dans ces deux vers : Oui, ma
foi
, là-dessus, Une sotte en sait plus que le plus ha
, ou simplement médité certaines épîtres de Pascal, où le souci de la
foi
, la préoccupation du salut, le mépris des bassess
ce : « Ou vous serez mariées toutes deux avant qu’il soit peu, ou, ma
foi
, vous serez religieuses ; j’en fais un bon sermen
me semble être le dernier mot de la morale de Molière. Et c’est cette
foi
merveilleuse en l’action, subsistant en dépit de
pour toujours de me soumettre à votre puissance maritime. Tranion. Ma
foi
, Seigneur Neptune, n’en déplaise à votre divinité
ouché, puisque j’ai frappé : l’un ne va pas sans l’autre. Tranion. Ma
foi
, vous avez tué... Theuropide. De qui suis-je homi
: selon moi, c’est peu de chose. Tranion. L’entendez-vous ? Sur votre
foi
& sur votre conscience, cet homme-là vous par
vont me briser. Comment me tirerai-je de ce pas-ci ? je n’en sais ma
foi
rien. Pour cette fois, c’est tout de bon, me voil
ue. La voyez-vous dans l’attitude que je vous ai dit ? Theuropide. Ma
foi
, je ne vois point ici de corneille. Tranion. Hé b
ssession. S’il n’est pas dans la nature que Theuropide puisse ajouter
foi
à un mensonge aussi grossier, il est tout aussi p
met à la toilette & copie son maître. Scene XII. Marton. Par ma
foi
, voilà un vilain petit homme.... Et toi, t’imagin
e ! Amiable est fort bon. Il prétend avec vous finit à l’amiable ! Ma
foi
, ce dernier trait lui seul est impayable. Enfin v
personnages. Deuxième axiome : il doit peindre la réalité. Nous avons
foi
, nous Français, dans l’un et dans l’autre de ces
x d’un blond cendré, s’écrie avec l’accent de l’enthousiasme et de la
foi
: « Voilà le fond d’une vraie beauté ! » Est-il d
jeune Armande Béjart qui, pour récompense de ses bienfaits, trahit la
foi
qu’il avait mise en elle et fit le malheur de sa
là-dessus je m’explique entre nous ? Je crois que de madame il est ma
foi
jaloux. En quels excellents termes, aussi vrais
’est pas un homme, non, qui se mouche du pied… … non ; vous serez, ma
foi
, tartuffiée. Avec quel mélange de malice et de
d sonores, ennoblit les monosyllabes. Elle donne force à la loi, à la
foi
, au roi, à cet autre mot qui est l’abrégé de tout
reste, comme preuve de la force ajoutée par la diphtongue oi aux mots
foi
, roi, foi, qu’elle exige une plus forte émission
me preuve de la force ajoutée par la diphtongue oi aux mots foi, roi,
foi
, qu’elle exige une plus forte émission de la voix
en, La loi échappa aussi, parce qu’à la cour on n’en parlait pas ; la
foi
fut sauvée, parce qu’elle était un mot de ralliem
empêché de le sacrifier à la risée générale : Qu’on vante en lui la
foi
, l’honneur, la probité, Qu’on prise sa candeur et
des peuples » ; et, bien que les concurrents aient évidemment peu de
foi
dans cette nécessité, puis que, d’année en année,
e décerne point, nous ne pouvons-nous empêcher d’admirer avec joie la
foi
de l’Académie elle-même dans cette nécessité non
z pas, croyez-moi.Croyez-moi, Ne laissez pas duper vos yeux à trop de
foi
. Eraste. Si j’osois vous montrer une preuve assur
estinée. Mascarille. Ce sont eux qu’ils ont pris pour témoins de leur
foi
. Albert. Ce sont eux qui dans peu me vengeront de
; cela le mérite. En dispersant ce bien à tous les malheureux, Par ma
foi
, ce sera peu de chose pour eux ; Ils n’auront pas
squin. Cher Comte ! nous voilà grands amis, ce me semble. Lisimon. Ma
foi
, je suis ravi que nous logions ensemble. Le Comte
. Pasquin, seul. Voilà mon Glorieux bien tombé ! Sa hauteur Avoit, ma
foi
, besoin d’un pareil précepteur ; Et si cet homme-
11. L’IMPROMPTU DE VERSAILLES. Scene III. Mademoiselle de Brie. Ma
foi
, j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur, qui se
e II du Bourgeois gentilhomme, on trouve le trait suivant : « Par ma
foi
il y a plus de cinquante ans que je dis de la pro
ous bien, Monsieur Blacmore, Que vous seriez comédien parfait ? Ma
foi
, si je n’étois au fait, Je croirois voir en vous
us poussiez de grand cris.Je criois... Tout est bien. Finette. Par ma
foi
, vous faisiez une laide figure. Eraste, à Sophie.
ileau trouvait fort bon que l’on vantât dans Chapelain, l’honneur, la
foi
, la probité. Ce qu’il ne pouvait souffrir, c’étai
blis les principaux détracteurs de l’hôtel Rambouillet ; c’est sur la
foi
du poète, inexact chronologiste, que les biograph
main au Docteur ; il contrefait sa voix, & dit qu’il a promis sa
foi
. On lui demande à qui : Célio se présente & d
e d’une telle offense Il faut absolument que je prenne vengeance : Ma
foi
, laissons le dire autant qu’il lui plaira ; Au di
en vers, de Jean-Jacques Rousseau, 1752. 272. « Des faiblesses de ta
foi
», p. 975 de la pléiade. 273. Troisième intermèd
qui reconnaît Picorin pour un laquais de feu M. Du Ryer. PICORIN. Ma
foi
, puisque vous me connaissez si bien, je vais vous
elle aurait autant sujet de se plaindre quand son mari lui manque de
foi
, que lui quand elle lui est infidèle. C’est ce qu
on verra les plaintes d’un homme qui croit que sa femme lui manque de
foi
, et dans l’autre celle d’une femme qui croit avoi
comme rats en paille, Sans être du métier pourtant, Y trinquèrent ma
foi
d’autant, Exerçant des mieux la mâchoire : Et je
aud, en faveur de l’équité avec laquelle vous venez de nous juger. Ma
foi
, Molière, je vous suis obligé ; car cette affaire
s vous, je disposois de moi ; Mais vous-même à ses vœux engageâtes ma
foi
. Un Auteur adroit trouve des ressources pour tou
igues, qui ait acquis plus de gloire que moi dans le métier. Mais, ma
foi
, le métier est trop maltraité aujourd’hui ; &
à bon entendeur un mot suffit. Géta. Oui-dà ? Antiphon. Oui. Géta. Ma
foi
, voilà un fort bon conseil : allez, allez, Monsie
reté d’une éternelle flamme, Souffrez que devant lui je vous donne ma
foi
, Qu’il en soit le garant. Lisette, à Angélique.
’action de l’Étourdi se passe dans ces temps reculés où l’on ajoutoit
foi
aux magiciens. Jettons un coup d’œil sur le rôle
entiments favorables. Le mariage fut donc convenu et l’on échangea sa
foi
et sa parole. Mais il arriva que des affaires imp
point d’y prendre femme. Isabelle reproche au capitaine son manque de
foi
et trouve moyen de contenter son ressentiment. El
se Cotin n’estime point son Roi ; Et n’a, selon Cotin, ni Dieu ni ni
foi
, ni loi. FIN.[p.20] 1. Chénier avait dit de
is l’Essai sur les mœurs et l’esprit des Nations, ou la profession de
foi
du Vicaire savoyard. 5. Oui, la censure est des
nde quel avantage on a … qu’un homme vous caresse, Vous jure amitié,
foi
, zèle, estime, tendresse, Et vous fasse de vous u
let qui montre tant de flamme. Ajustez, pour couvrir un manquement de
foi
, Ce que je m’en vais lire… CÉLIMÈNE Il ne me plaî
s mots si doux, Mais il n’importe, il faut suivre ma destinée A votre
foi
mon âme est tout abandonnée ; Je veux voir jusqu’
ous voir tenir tout des mains de mon amour ! Admirable profession de
foi
et qui dans son emportement égoïste couronne de l
ière des accusations honteuses. Si cette page vous paraît si digne de
foi
, pourquoi rejetez-vous les autres ? Et comment ne
; et que, ne voulant plus retourner chez soi, elle s’est commise à la
foi
du jeune homme, ne sachant quels périls elle cour
t l’idée survécut. Au beau temps du romantisme, elle passa article de
foi
. Gautier la mit en beau style et Provost la mit e
et, comme tous les libertins finissants, cet être sans morale et sans
foi
tâche à tourner à son profit la foi et la morale
nts, cet être sans morale et sans foi tâche à tourner à son profit la
foi
et la morale ; et il apprend le catéchisme à Agnè
ère comme la nature. C’est pourquoi elle est si tranquille. Elle a eu
foi
dans Arnolphe : « J’ai fait ce que vous m’avez di
nt si grossièrement la note, qu’elle a beau l’écouter de la meilleure
foi
du monde… elle ne le croit pas ; et elle le lui d
rt, un impie, un athée, reconnut qu’il devait faire une profession de
foi
solennelle de ses principes religieux ; il voulut
dévot calomniateur essaie de le prouver : Tartuffe ici nous en fait
foi
. En fidèle sujet, il va trouver son roi, Et l’in
u ciel dans une occasion où sa gloire est ouvertement attaquée, où la
foi
est exposée aux insultes d’un bouffon qui fait co
d’avancer qu’il n’y a point d’homme si peu éclairé des lumières de la
foi
, qui, sachant ce que contient cette pièce, puisse
stoire littéraire d’Italie : on jugera par cette rapide analyse de la
foi
que mérite l’assertion de M. Signorelli. « L’hyp
e lui adresse cette question : On tient que mon mari veut dégager sa
foi
Et vous donner sa fille. Est-il vrai, dites-moi ?
o. J’ai conservé mon amour pour vous tant que vous m’avez conservé la
foi
que vous m’aviez promise ; à présent que vous man
s que vous me supposez, ou rendez-moi votre amour en récompense de la
foi
que je vous ai conservée. Flaminio. En voilà suff
le compte de quelques fausses apparences auxquelles vous avez ajouté
foi
trop légérement. Je vous ordonne, pour votre péni
isant ce manege. ACTE II. Scene I. CLÉANTE, LA FLECHE. La Fleche. Ma
foi
, Monsieur, ceux qui empruntent sont bien malheure
Qu’on ne s’en fie pas à mon jugement si l’on veut ; mais qu’on ajoute
foi
à celui de M. de Voltaire. « George Dandin réuss
bons yeux ; Et qui n’adore pas de vaines simagrées, N’a ni respect ni
foi
pour les choses sacrées. Allez, tous vos discours
t ajuster leur zele avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans
foi
, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, c
l’époque du moins où il écrivit Le Malade imaginaire, n’avait aucune
foi
à la médecine, Béralde, l’homme raisonnable de la
s à leur art sans aucun motif, n’est autre chose que la profession de
foi
ou plutôt d’incrédulité de Molière lui-même, à qu
s de nouveau, quand le danger n’existe plus. Le peuple a en elles une
foi
implicite ; l’esprit fort les brave jusqu’à ce qu
prise Cotin, n’estime point son roi, Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni
foi
, ni loi. Dans cette même satire où il attaque Bo
) * Variante. Ah ! voilà tout le mal ! c’est cela qui nous perd. Ma
foi
! mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne
Son Histoire de Louis XIII respire le plus tranquille mépris pour la
foi
catholique. Engagé dès ses débuts dans l’école vo
toujours celui-là. Nous devons ajouter que jamais traité public où la
foi
du monarque aurait été solennellement engagée, ne
occupé : il travaillait au Tartuffe, pour le plus grand progrès de la
foi
et des mœurs. Suivant les commentateurs et les bi
aient pas tenu après cette rupture du lien religieux. En dehors de la
foi
, tout divise. Il n’y a plus qu’un lieu où les hom
ctuelle, administrative et politique, la bourgeoisie devait perdre sa
foi
et ses mœurs, et préparer elle-même sa perte. Mol
ment et d’exil, où je ne vous vois qu’à travers le sombre voile de la
foi
, vous remplissez déjà mon cœur, que sera-ce dans
ue cet exorde, tombant de la bouche d’un homme dont on connaissait la
foi
, c’est-à-dire l’intrépidité, dut faire courir dan
nt les faux dévots, nous les montrerait … Prompts, vindicatifs, sans
foi
, pleins d’artifices Et sachant ajuster leur zèle
iers ce sont les ignorants et les simples, qui, ne consultant ni leur
foi
ni leur raison, se laissent séduire par l’hypocri
tromper le Juge, et tu n’es qu’un menteur ! « S’il était de meilleure
foi
, le libertin rendrait grâce à Dieu et justice à l
Faisons luire, suivant la règle de l’Évangile, cette lumière de notre
foi
par nos œuvres ; et les hommes, glorifiant Dieu e
tire la raison qui oblige indispensablement le chrétien de montrer sa
foi
: « — A vous de détruire ces soupçons, de réfuter
t, qui laissent tout dire contre la loi de Dieu, tout faire contre la
foi
des peuples. On ne les voit pas surtout se dresse
Mascarille et à Scapin le temps d’arriver. La candeur, le respect, la
foi
, la tendresse filiale, la tendresse maternelle, l
incipes, si habilement tournés en ridicule, sont cependant ceux de la
Foi
qui nous dit : N’aimez point le monde,… Malheur a
ançoit dedans moi, Tremblant des peurs d’enfer, & tout brûlant de
foi
: Quand un jeune frisé, relevé de moustache, De g
. . . . . . . . . . . Ceci n’est-il pas vrai ?... Il est vrai, sur ma
foi
, Lui dis-je, souriant. Lors se tournant vers moi,
il a à dire là-dessus, le timide bon sens de Sganarelle répond : « Ma
foi
, j’ai à dire… Je ne sais que dire : car vous tour
sa femme un pouvoir absolu564 ? » XVIII. Il doit « s’abandonner à la
foi
de sa femme565, » « Car toujours leur honneur v
placé dans son cadre, on ne peut plus guère, il faut le dire, ajouter
foi
à cette vieille histoire. D’abord est-il prouvé l
r et entraîné par les instances de sa troupe. Je n’ai qu’assez peu de
foi
dans cette anecdote, qui me paraît, comme beaucou
nor au premier en qualité d’épouse, & l’oblige à lui promettre sa
foi
. Elle obéit en tremblant. Dans son trouble, elle
ise dans mes meubles. Angélique. Monsieur Damis ? Damis. Moi ! Par ma
foi
, voilà une effrontée carogne ! Merlin. Effrontée
Si j’ai tiré ce rendez-vous de toi, C’est seulement pour éprouver ta
foi
; Et ne t’attends de m’induire à luxure. Grand pé
r encor quelque souci. A Monseigneur ferois-je un tel outrage ? Mais,
foi
de Dieu, ce bras te châtiera, Et Monseigneur puis
est appréciée à sa valeur par Chrysalde dans le vers suivant : « Ma
foi
, je le tiens fou de toutes les manières. » Mais
e cette jeune fille, qu’elles la dominent entièrement. Elle oublie la
foi
jurée à son fiancé, elle le voit battre par Don J
fils. Sganarelle, imbu du même désir, a aussi la simplicité d’ajouter
foi
à cette conversion. Mais lorsqu’il témoigne à Don
été soupçonné ; les citations suivantes, d’origine récente, en feront
foi
. « Si Molière avait eu l’intention d’enseigner q
ils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre
foi
sans le consentement de ceux dont nous tenons le
dans son amour-propre par les politesses que lui fait Éraste, ajoute
foi
à toutes les paroles agréables, mais fausses, que
rsonnes intéressées flattent ses passions. Devenu amoureux, il ajoute
foi
aux absurdités que Dorine invente pour flatter so
Belise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux. Ariste. Ma
foi
, ma chère sœur, vision toute claire. Chrysale. De
vres cadrent mal avec le mariage ; et je veux, si jamais on engage ma
foi
, un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, q
que je viens voir avec l’intention d’y pleurer ; mais lorsque, sur la
foi
de votre affiche, je vous donne de l’argent pour
point vous ? Mad. La Roche. C’est moi-même. Maugrebleu. Je crois, ma
foi
, qu’elle n’a point menti ; & voici une vivant
’il lui arrive une autre fois de se laisser prendre, je leur promets,
foi
de Docteur, de ne leur en plus obtundre la facult
lus obtundre la faculté auditive. Corbineli. Ils se moqueront, par ma
foi
, de vous. Granger. Va-t’en donc leur dire de ma p
e mon pere ? Ergaste. Oui. Lélie. Oui.Que pour Eroxene il destine ma
foi
? Qu’il doit absolument m’imposer cette loi ? Qu’
rémès. C’est de quoi je m’entretenois avec lui présentement. Géta. Ma
foi
, je m’en entretenois aussi moi tout seul ; &
tout. Oh çà, laissons donc là ce burlesque hyménée. Je vous remets la
foi
que vous m’aviez donnée. Ne songeons désormais qu
nière évidence au dogme le plus mystérieux et le plus important de la
foi
chrétienne. Molière doit-il être blâmé, peut-il ê
On peut, sans être coupable de cette odieuse imposture, affecter une
foi
plus ardente et une conduite plus régulière qu’on
nt à l’ourlet de la sphere de votre activité. Corbineli. Je pense, ma
foi
, que vous êtes fou de les interrompre : ne voyez-
ulent de même que nous, mais ils peuvent plus que nous. Corbineli. Ma
foi
, je vous enchaînerai. Granger le jeune. On croira
s assimilant aux superstitions, et mettre en avant son bel article de
foi
que deux et deux sont quatre 70 ; mais voilà un a
s froid de son valet, répond fort comiquement : Tu voudrois bien, ma
foi
, pour avoir mes habits, Que je fisse le sot, et q
jures, merci Dieu ! vilain, me veux-tu ruiner avec tes enfants ? Ah !
foi
de moi, il n’en ira pas ainsi. « Sur ces entrefai
est fort jolie ; Mais gardez-vous de faire de folie, Ou je saurai, ma
foi
, vous châtier Comme un galant. L’exceptio
fit exprès pour la Cour. Consultons les personnes les plus dignes de
foi
sur cet article, l’Editeur des œuvres de Moliere,
ouve inquiete : Est-ce que vous craignez de me sembler mal-faite ? Ma
foi
, quand, tout exprès pour me rôtir d’amour, L’ouvr
p; de la vérité. M. Harpin est un brutal de Financier, qui, sur la
foi
de son coffre-fort, croit que les femmes sont obl
ne jeune personne qu’une mere croit pouvoir mener au spectacle sur la
foi
de l’honnêteté publique, j’ajoute de tout homme q
ablement les coups les plus terribles. Scene III. Mlle. de Brie. Ma
foi
j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se m
t ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans
foi
, pleins d’artifices, Et, pour perdre quelqu’un, c
est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s’endort sur la
foi
des zéphyrs. L’âme de La Fontaine s’est émue ; i
antique ; c’est la conscience sereine des spectateurs. Ferme dans sa
foi
religieuse complote, il maintient la neutralité l
sagesse de ses discours238. Cependant, il conserve jusqu’à la fin la
foi
la plus naïve et la plus sérieuse en sa mission23
its du philosophe qui la constate. Hegel admire don Quichotte pour la
foi
naïve et sérieuse qu’il garde en lui-même et en s
al dans la vie du peuple athénien, sur là traie philosophie, la vraie
foi
aux Dieux, l’art solide, qu’Aristophane se montre
roi je fais quelque figure ; Il m’écoute, et dans tout il en use, ma
foi
, Le plus honnêtement du monde avecque moi. Omis.
jours je me suis confiée : Fais-moi… Dorine Non, vous serez, ma
foi
, tartuffiée Indécence bien vraie et bien bonne q
e II Tartuffe, Dorine Dorine (à part) Comme il se radoucit ! Ma
foi
, je suis toujours pour ce que j’en ai dit. Jeu.
our faire son vers, est une absurdité. Sans doute si le public ajoute
foi
à une fausseté, la vérité n’aura pas de gloire.
r tout ce qu’ils m’ont pu dire. Et planter dans mon âme une constante
foi
Des charmantes bontés que vous avez pour moi. Vo
cène première] ACTE II Scène première Géronte, Argante Géronte Ma
foi
, seigneur Argante, voulez-vous que je vous dise ?
on a jamais songé. Peint la suffisance sotte de Lubin. Lubin Par ma
foi
. c’est une jeune fille qui vaut de l’argent ; et
aractère. Martine Qu’est-ce donc que j’ai fait ? Chrysale (bas). Ma
foi
, je ne sais pas. On rit du sanguin homme faible.
dans sa maison le capitaine, en le flattant et en feignant d’ajouter
foi
à ses fanfaronnades. Il y réussit. Mais Fulvio, q
ue le médecin, entêté de ses règles, « vous expédiera de la meilleure
foi
du monde6. » Mais, en conservant cette même idé
de personnel, où l’on ne trouverait pas la plus petite profession de
foi
, soit philosophique, soit littéraire, et qui sont
bête Toutes ces gardes-là sont visions de fous ; Le plus sûr est, ma
foi
, de se fier en nous : Qui nous gêne se met en un
. Amen, par sa grace, Et de nous quand il lui plaira. Patelin. Par ma
foi
, il me déclaira Mainte fois, & bien largement
me. C’est que je travaille beaucoup. Patelin. C’est que vous êtes, ma
foi
, le plus habile homme de tout ce pays... Voilà un
leur Maître ; déclament contre l’obscurité. Le premier Seigneur. Ma
foi
, c’est une chose terrible que d’être perdu dans l
e. Le premier Courtisan. Ne venez-vous pas d’entendre quelqu’un ? Ma
foi
, je commence à avoir peur que nous ne rencontrion
Docteur. — Audi, quœso, aurait dit Cicéron. Le Barbouillé. — Oh ! ma
foi
, si se rompt (Cicéron), si se casse, ou si se bri
n des vieillards vient à rencontrer un voisin qu’il croit mort sur la
foi
de son valet, et le prend pour un fantôme. On voi
soient ni enfermées ni contraintes ; il préfère s’en remettre à leur
foi
, quelque dangereuse que puisse être la liberté po
S’il contrefait si bien leur ton et leurs détours, Il devrait, par ma
foi
, les imiter toujours; Ce serait, pour Molière, un
, c’est-à-dire des maris qui sont ou qui se croient trompés dans leur
foi
conjugale. Est-il rien de plus comique que la pos
aisir à rendre service aux gens de bien, à leur être utile. SOSIE. Ma
foi
, si cette femme parle avec sincérité, c’est le mo
dra des éclaircissements. L’agréable amusement que je me fais-là ! Ma
foi
, à commencer de compter par moi-même, la plupart
evait, avec eux, « fuir en Amérique, porter au Canada le trésor de la
foi
, perdue en France par la faction des Jansénistes.
lique. — Même on resta aussi belliqueux contre tous les ennemis de la
foi
qu’aux jours de Louis XIII : on empêcha des Hugue
e 1754 que me signale l’obligeante érudition de M. Gazier : Modèle de
foi
et de patience dans toutes les traverses de la vi
on de la piece : Encore que je sois ta femme, Et que tu me doives ta
foi
, Je ne te donne point de blâme D’avoir fait cet e
nragé d’aller se présenter à un péril qui ne le cherche pas. Mais, ma
foi
, le secours a servi, & les deux ont fait fuir
Bélise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux. Ariste. Ma
foi
, ma chere sœur, vision toute claire. Chrisale, à
a cour disait l’autre jour à madame de Ludres : Madame, vous êtes, ma
foi
, plus belle que jamais. — Tout de bon, dit-elle ;
ce moyen pour donner à son amant sa main à baiser, et lui engager sa
foi
. On connaîtra par là avec quel esprit et avec que
parle ; Et certes sans faire le Charles, Le flatteur, l’exagérateur,
Foi
d’homme de bien, et d’auteur, Tous ceux qui comme
À propos de ce noble enfant1… Pour quoi de zélé je me pique, Sur ma
foi
sa troupe comique, (Qui ne sont pourtant que rago
s2, Leurs danses et leurs mélodies, Pastorales, et comédies Se font, (
foi
d’écrivain loyal) Admirer au Palais-Royal, Où le
cet habit venait la demander en mariage ; et que Lucinde ayant ajouté
foi
à ce discours, la joie avait déjà paru sur son vi
e porte à les railler. C’est dans le sang ! Et, à la fin des fins, ma
foi
! je sens qu’il sied maintenant de clore là ces e
uvrés se remuent chacun dans leur coin ». Mais gardons nous d’ajouter
foi
à ses paroles quand il veut exclure de la scene l
e, apportez son mémoire. C’est trop avoir d’égards pour son manque de
foi
. Ne la ménagez plus. Parlez. M. Griffet. Ne la m
la fièvre, Et mon âme s’apprête à passer sur ma lèvre. FRIPESAUCES Ma
foi
! S’il est ainsi, vous perdrez la raison ; A l’he
te de ses vrais sentiments, même en une matière qui n’intéresse ni la
foi
, ni la morale ; mais L’Amour médecin, qui suivit
de ces faits honorables que l’histoire littéraire peut adopter sur la
foi
de la tradition, sans les soumettre à une critiqu
.Au contraire, mignonne, C’est me faire mieux voir ton amour & ta
foi
; Et mon cœur avec joie accepte cet emploi. Tu m’
amp; qu’il veut absolument épouser, lorsque M. Francaleu lui remet sa
foi
, déclare qu’il est sa belle amante, s’avoue pour
qu’on se l’imagine communément. Ceci demande à être expliqué. Sur la
foi
de deux auteurs célèbres, La Bruyère et Fénelon,
antes, porte : Ah ! voilà tout le mal ; c’est cela qui nous perd. Ma
foi
, mon cher patron, je vous le dis encore, Vous ne
drent leur contraire. C’est une vérité commune, dont un proverbe fait
foi
, qu’un père avare trouve la punition de son vice
a tête ; et celui de l’Amour médecin, ne sollicitant pas de meilleure
foi
les conseils, en reçoit qui ne seraient profitabl
e restés fort rares. Cette rareté seule est tout le fondement de leur
foi
: ils ne peuvent douter de ce qu’ils lisent dans
rofonde sagesse de ce jugement, et fait grâce entière à son valet. Ma
foi
, dit-il à Molière, je vous suis obligé ; car cett
uvent, dit-il, deux hommes qui ne sont pas plus chargés d’articles de
foi
que lui, savoir Chapelle et Molière. » Cependant
plus convenable, plus modeste, moins caustique, en tout plus digne de
foi
. 79. On aperçoit dans les Lettres de Racine, que
r de répondre à vos extravagances, comme si j’étois femme à violer la
foi
que j’ai donnée à un mari, & m’éloigner jamai
tre : est-ce au moindre plaisir que je dois donner la préférence ? Ma
foi
, dit Fontenelle, vous avez raison ; & si je n
n’en croyez pas ses léthargies, croyez-en Lisette ; elle est digne de
foi
. C’est elle qui prend soin De ses bouillons de b
er dira que c’est la faute de M. Soleirol, mais pourquoi avoir ajouté
foi
à ce portraitomane qui voyait partout les comédie
encore après celle du monde, À la fin s’est éteinte, et contre votre
foi
, Vous en favorisez un moins digne que moi. Oui, q
Brie ? C’est un amant, ouvrez la porte ! Il est plein d’amour et de
foi
. Que faites-vous, êtes-vous morte ? Ou ne l’êtes-
a visite alors que je vous voi, Que souvent à l’erreur j’abandonne ma
foi
, Et crois seul avoir droit d’aspirer à vous plair
quoi, je vous prie ? L’auteur s’entend fort bien ! il serait beau, ma
foi
, Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi
uses : … Il serait beau, ma
foi
, Que messieurs les auteurs nous donnassent la loi
voulons fonder, quelque chose comme Les Annales de propagation de la
foi
dans notre religion spéciale. Après les patientes
douter si je suis ingénue, Et sans me faire tort, mettre en doute ma
foi
, Si j’étais sans témoins qui parlassent pour moi.
n culte fervent pour la mémoire du grand comique. Notre homme, sur la
foi
de Voltaire, croyait que Poquelin le père avait é
détails. Édifie-moi ; sont-elles bonnes ou mauvaises ? LA NOURRICE Ma
foi
, vous avez fait là un pauvre choix : vous ne vous
tement L’ordre que j’ai reçu de cet objet charmant, Je vous dirai… Ma
foi
, sans vous vanter mon zèle J’ai fait bien du chem
; de sorte qu’en fraternisant avec eux, il vint à prévariquer dans sa
foi
et à professer leur religion. Dieu pour un temps
utôt avec Despréaux que la rime venait le chercher*, qu’on n’ajoutera
foi
à ce qu’avance Grimarest, (Vie de Molière, p. 48)
e musique, a été témoin, et qu’il a raconté à des personnes dignes de
foi
, est peu connu et mérite d’être rapporté. Molière
e, Qui pour rire chacun amorce : Et tels médecins, valent bien Par ma
foi
ceux… je ne dis rien. Subligny, dans sa Muse Dau
armante manière, Mêla dans le ballet du roi2, Et qu’on admire, sur ma
foi
. Il y joint aussi des entrées, Qui furent très co
mantes ; Et dont enfin les riches mantes, Valent bien de l’argent, ma
foi
: Ce sont aussi présents du roi. 1668. Amphit
mère, Madame Pernelle 3, Est une fringante femelle, Et s’acquitte ma
foi
des mieux, De son rôle facétieux. Dorine 4, maît
après tout, avez-vous su la ruse ? Car cet engagement mutuel de leur
foi
N’eut pour témoin, la nuit, que deux autres &
, & s’amuse à s’enivrer. Pasquin, seul. Bonne petite vie, par ma
foi
! Si l’oncle revenoit, cela seroit tout-à-fait dr
nde envie de l’apprendre par ce qu’il dit en finissant la scene : Ma
foi
, M. de Pourceaugnac, nous vous en donnerons de to
« La misanthropie, dit Platon, vient de ce qu’un homme, ayant ajouté
foi
, sans examen, à un autre homme qu’il croyait vrai
t l’Évangile fait un devoir117. Si le judaïsme eut ses pharisiens, la
foi
chrétienne fut plus que toute autre exposée aux e
Provinciales, et favorisa l’avènement de ce qu’on pourrait appeler la
foi
des honnêtes gens, celle que professait déjà Mont
ici qu’une suprême convenance. En effet, nous ne croyons pas, sur la
foi
de Voltaire, que Molière se proposait de mettre s
i elle le prend de si haut avec le bonhomme Chrysale, c’est qu’elle a
foi
dans sa propre supériorité : elle croit avoir sur
Tartuffe est votre homme, et vous en tâterez […] Non, vous serez, ma
foi
, Tartuffiée. 124. C’est bien l’homme qui disai
a facture fine et déliée. 127. Il se peint dans cette profession de
foi
: Les hommes, la plupart, sont étrangement faits
théâtre. Isabelle, en présence d’un tuteur qu’elle déteste, donne sa
foi
à un amant qu’elle adore, & convient avec lui
ître à vos yeux ; mais je crois devoir vous avertir de ne pas ajouter
foi
à ce que Frontin pourra vous dire... Damis, surp
de fois que tu m’interromps dans mes pensées. Crispin. Je ne fais, ma
foi
, rien autre chose qu’accommoder ma chemise, &
lui résister. Il refuse d’épouser une fille à laquelle il a promis sa
foi
. On vient lui proposer de remplir sa parole ou de
ilvia, puisque vous y consentez, n’épouser que vous, et je vous jure,
foi
de cavalier, que si je ne pouvais obtenir votre m
▲