t en zig-zag tous les points de l’horizon fantastique ; les fleurs en
feu
s’éteignent, se rallument ; des esprits chuchoten
rrachant l’épingle, il la plonge agrandie et transformée en glaive de
feu
dans le sein du bourreau, et dans celui des sages
paillettes d’or comique, mais tous ses flots sont phosphorescents. Le
feu
pathétique d’Hamlet, comme le feu de joie de Fals
ses flots sont phosphorescents. Le feu pathétique d’Hamlet, comme le
feu
de joie de Falstaff, jaillit sans interruption en
. 132. § 33. 133. § 33. 134. Shakespeare, au milieu même de son
feu
pathétique, fait jaillir ses fleurs humoristiques
çoise. Le parent insista ; la Roque se fâcha, & jetta le poëme au
feu
, en jurant qu’il n’imprimeroit jamais rien de la
ns son appartement : c’étoit en hiver. Il les reçut auprès d’un grand
feu
; ils virent les apprêts d’un festin, ils furent
ant de lui : Ah ! mon pere, lui dit sa fille aînée, approchez-vous du
feu
; vous vous serez refroidi, c’est pour en mourir.
e de Pasquin, qui vient la larme à l’œil annoncer à son maître que le
feu
du ciel est tombé sur sa maison de campagne &
ien, Seigneur Eraste ?En quel état l’amour ? Valere. En quel état vos
feux
? Eraste. En quel état vos feux ?Plus forts de j
t l’amour ? Valere. En quel état vos feux ? Eraste. En quel état vos
feux
?Plus forts de jour en jour. Valere. Et mon amour
x enfers, & dit : O lieu puant ! rempli d’ordure dure ! O maudit
feu
, maudite arsure, sure, Où mis je suis pour mes tr
ore. Si j’entrois plus profondément Dans le séjour du troublement, Le
feu
de mes yeux, brusquement, Par un étrange embrasem
r la claie, à avoir les membres rompus, & à être ensuite jetté au
feu
. 23. Bernard le Bovier de Fontenelle, célebre
er Galilée dans les prisons de l’Inquisition. Etant un soir auprès du
feu
, une étincelle vole sur sa robe-de-chambre ; il v
a se coucher ; au milieu de la nuit, il est réveillé par la fumée. Le
feu
avoit pris à la robe-de-chambre, de là à la garde
e vous promets, lui dit-il en se rendormant, que si je mets encore le
feu
à la maison, ce sera d’une autre maniere. Sa maît
y ferait la grimace. Et ce nez épaté, et ces yeux mal ombragés, sans
feu
ni lumière ? et cette chevelure appauvrie ? En vé
de mariage de Molière (23 janvier 1662), Marie Hervé se dit veuve de
feu
Joseph Béjart, vivant écuyer, « sieur de Bellevil
our n’a rien de beau, d’attrayant, ni de doux, Point de traits, ni de
feux
, qu’il n’emprunte de vous ; Vos charmes dompterai
t vos amants. Mais si parfois d’amour votre âme est allumée, C’est un
feu
passager qui se tourne en fumée, Pareil à ces bra
, vendredi dix-neuf février seize-cent soixante et douze, le corps de
feue
damoiselle Marie Magdelaine Béjart, comédienne de
lé de drap, prisé trois livres, ci… iiilt. Item. Un habit couleur de
feu
, garni d’un petit galon d’argent, brodé d’argent,
des femmes qui fomentent la guerre partout ; de vrais diables, jetant
feu
et flammes ; il en est qui apaisent toutes les ré
ler le chien de la maison. III. La du Parc Mlle Du Parc mit le
feu
aux quatre coins de Paris et de Versailles, mais
le est belle, Mais mon cœur ne me le dit pas. Les plus froids sont en
feu
pour elle, Les insensibles en font cas ; Mes yeux
e à l’appui, je donnerai Landeridette, Landerida, « chanson faite par
feu
Molière », laquelle se trouve dans le recueil de
pas authentiques. « Du 13 décembre 1668, Marquise de Gorle, veuve de
feu
René Berthelot, vivant sieur Du Parc, l’une des c
biens pour tout autre aussi bien que pour moi. Et c’est dont un beau
feu
ne se contente guère. D’une ardeur réciproque il
ion inattendue : Ainsi parla Cléandre, et ses maux se passèrent, Son
feu
s’évanouit, ses déplaisirs cessèrent ; Il vécut s
perflus : Le trait qu’on porte au cœur s’enfonce d’autant plus, Et ce
feu
, que de honte on s’obstine à contraindre, Redoubl
lir mon devoir, Je devenais amant sans m’en apercevoir. Mon âme de ce
feu
nonchalamment saisie. Ni l’a point reconnu que p
oir le moins aimable ! D’aimer plus qu’eux ensemble, et n’oser de ses
feux
, Quelques ardents qu’ils soient, se promettre aut
ntreprise de l’Illustre Théâtre ; ce mariage ne fît pas non plus long
feu
. La Grange parle ainsi de la mort de Geneviève :
édie. Ce fut une mode, ce fut une bouffée. On appelait cela jeter son
feu
. Du Croisy, qui fut chef de troupe, était un des
lle Champmeslé joua ensuite en concurrence ; sur quoi on fait dire au
feu
Roi, dont le goût était si sûr en toutes choses,
eux autres ; voulant faire entendre par là que celle-ci avait plus de
feu
, pour faire sentir Les emportements du personnage
oire que ce théâtre destiné représenter des ombres errantes prendrait
feu
tout â coup à tant de chefs-d’œuvre inattendus, à
hef de troupe, ce qui est plus compliqué que de conduire une armée au
feu
; poète de génie, ce qui l’oblige tous les ans à
ur son cœur. Détrompez-vous, je ne suis qu’un pauvre gentilhomme sans
feu
ni lieu, mais je vous aime à la folie. »Et là-des
tait vive et emportée comme sa mère : la même intelligence et le même
feu
; mais ce n’était pas non plus un miracle de beau
tué, Et j’ai même à sa mort beaucoup contribué ; J’allai chercher le
feu
que l’on mit à l’amorce Du canon qui lui fit crac
nte fois au diable le fâcheux ! Où donc s’est retiré cet objet de mes
feux
? La Montagne. Je ne sais. Eraste. Je ne sais.Po
outefois, malgré son désaveu, Daigne accorder ce soir une grace à mon
feu
; Et j’ai fait consentir l’esprit de cette belle
uelqu’un sur la porte d’Orphise. Quoi ! toujours quelque obstacle aux
feux
qu’elle autorise ! Damis, à Lépine. Oui, j’ai su
les vices et les ridicules, avec toutes les grâces de Térence* et le
feu
de Plaute*. Dans ses comédies de caractères, comm
alent particulier. Il a pris d’Aristophane* le comique, de Plaute* le
feu
et l’activité, et de Térence* la peinture des mœu
se couronne, Les glaçons de l’hiver, les raisins de l’automne, Et les
feux
qui des nuits assistent le flambeau, Que le nombr
ement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frere, A couvrir d’autres
feux
dont je sais le mystere ; Et je veux bien, tous d
femme tous deux. Bélise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs
feux
. Ariste. Ma foi, ma chere sœur, vision toute clai
Préface. VOICI une nouvelle édition des Œuvres de
feu
Monsieur de Molière, augmentée de sept Comédies e
manités au Collège de Clermont ; et comme il eut l’avantage de suivre
feu
Monsieur le Prince de Conti dans toutes ces Class
rouvé quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à
feu
Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette
jours, Je donnerai deux fois ma vie. Horace. Quoi ! si mes premiers
feux
, ranimant leur ardeur, Etouffoient une amour fat
Pour régner dessus ton cœur. Philinte. Une autre a guéri mon ame Des
feux
que j’avois pour toi. Climene. Un autre a vengé m
Ah ! Les Femmes savantes. L’Anglais Yes… Et elle avait jeté au
feu
les dix premiers volumes d’un petite roman dont l
e parmi tes enfants tu daignes nous compter, Pardonne notre audace au
feu
qui nous anime : Que notre amour nous légitime, E
, & se voient sacrifiées, avec quelque justice, à ces drames sans
feu
, sans imagination, & qui ne doivent tout leur
toucher. La pauvre infortunée aime avec violence ; A moi seul de ses
feux
elle fait confidence, Et je vois dans son cœur de
r un bon mariage on voit tout rajusté ; Et, quoi que l’on reproche au
feu
qui vous consomme, Le mal n’est pas si grand que
quin excite lorsqu’il veut se cacher dans une cheminée, & que, le
feu
prenant dans la maison voisine, il reçoit sur la
ès s’être fait un lit d’une botte de paille, des voleurs y mettent le
feu
; & mille autres folies ? Toutes les fois qu’
equin dans son lit de paille entouré de brigands qui vont y mettre le
feu
. La premiere situation est tiraillée & sans v
ée, Où sur un théâtre charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un
feu
Ronsard, un feu Malherbe, Figurerait l’aspect sup
éâtre charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un feu Ronsard, un
feu
Malherbe, Figurerait l’aspect superbe, Sur ce thé
resque idolâtre, Et qui lui sembla durer peu, Tout le monde courut au
feu
, C’est-à-dire au feu d’artifice, Élevé sur maint
ui lui sembla durer peu, Tout le monde courut au feu, C’est-à-dire au
feu
d’artifice, Élevé sur maint édifice, Et qui sur
d’admirables effets, Et tout ce que j’en vis jamais, (Et j’ai vu cent
feux
ce me semble) Quand ils seraient tous joints ense
e moi le virent, Même, ou pareille chose dirent. Pendant que ce grand
feu
dura, Que toute la Cour admira, Je criai trente f
uperbe dôme, Des mieux fabriqués du royaume, Contenant des clartés ou
feux
, Plus de cinq cent quatre-vingt-deux, (Si bien, j
erré l’action, il en a rapproché les parties, pour lui donner plus de
feu
et la terminer d’une manière qui satisfît égaleme
tuation pouvait quelquefois servir à dénouer une pièce, autant que le
feu
et la vivacité d’une action. » M. Riccoboni dans
, Et quand ce plaisir fut passé, On finit toutes ces délices, Par des
feux
, par des artifices, Allumés sur de claires eaux,
Courses de bague magnifiques, Carrousels, spectacles comiques, Mille
feux
brillants dans les airs, Tant de festins, tant de
Le représente au gré de tous, D’un air si charmant et si doux Que la
feue
aimable Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et
truction du palais d’Alcine, qui fut aussitôt réduit en cendre par un
feu
d’artifice qui mit fin à cette aventure, et aux d
se a pour l’amour enflamme le cœur du Prince. Il a, dit-il, puisé son
feu
dans la neige, expression vraiment espagnole. Il
r par les fenêtres. Il sort. La Princesse, seule, dit qu’elle sent le
feu
dans son cœur. Elle est surprise qu’un sein de ma
mérite d’être enflammée, parceque les incendiaires sont punis par le
feu
. Le Prince de Béarn accourt pour remercier Diana
de son sort. Elle brûle ; elle est embrasée : la neige est changée en
feu
. Elle ne peut cacher plus long-temps son amour ;
voit au fond de votre ame, Votre ami. Léandre. Votre ami.Quoi ! ces
feux
, ces amours prétendus, Vous les savez d’Oronte ?
. . . . . . Léandre. . . . . . . . . . Vous vouliez récompenser son
feu
: La chose est impossible, il est votre neveu. .
J’ai tant vu dans vos yeux que votre cœur m’adore, Que le mien de vos
feux
jamais ne doutera. Léandre. J’ai dit, vous avez v
reconnaît à ce petit coin du sourire, à ce son argenté de la voix, au
feu
du regard ; surtout il les reconnaît, parce qu’il
age une lueur, dans ce silence un bruit, dans ce cadavre une âme ; le
feu
est resté dans ces cendres éteintes. Ô mort ! où
on échappe à ces mains débiles, le souffle manque à cette poitrine en
feu
; de cette extrême renommée, et de cette gloire i
dans ceux qui regardent, et puis de vrais mouvements qui a mettent en
feu
le parterre et toutes les loges ! » Ô Monseigneu
raies passions ? des larmes véritables ? assez d’amour pour mettre en
feu
le parterre et les loges ? des comédiens qui fais
ue pour voir comment les comédiens et les comédiennes mettent tout en
feu
. Justement le P. Molina enseigne que les religieu
d il est entouré de sincères et vaillants camarades, qu’il se sent du
feu
à la tête et du courage au cœur. L’art du comédie
ière n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme il est pâle ! Le
feu
de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains trembl
au César à jeun, et vous verrez revenir à vous ces enthousiastes d’un
feu
de paille, et ces fanatiques d’un déjeuner de sol
brûler l’Énéide, et qu’à l’exemple du poète latin Voltaire a jeté au
feu
La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a c
qu’il m’en a coûté une belle paire de manchettes, pour la retirer du
feu
» disait le président Hénault. Eh bien ! s’il n’e
ion d’un Italien : Beaucoup d’esprit, beaucoup de bile et beaucoup de
feu
: Tutto spirito, tutto bile, tutto fuoco ! Et ce
de feu : Tutto spirito, tutto bile, tutto fuoco ! Et cette bile, ce
feu
, cet esprit, vous les réserveriez uniquement pour
nt vaudeville à quoi nul ne songe au bout de huit jours ! Et ce noble
feu
, mêlé de colère, que vous allez prodiguer à l’imp
toute sa poussière et toute sa couleur, il resplendissait de tous les
feux
du jour, parmi les fleurs des jardins sur lesquel
li est un homme simple et calme dans son dévouement ; il ne prend pas
feu
tout de suite, comme le seigneur Figaro ; il n’a
nt à cet Irlandais qui ne a voulait pas sortir de son lit, quoique le
feu
fût à la maison. — La maison brûle ! lui criait-o
m’importe ! répondait-il, je n’en suis que le locataire. À la fin, le
feu
pénétra jusqu’à lui. Aussitôt, il s’émeut, il cou
démie Française, à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l’Académie, par
feu
M. de Fénelon, archevêque de Cambray. 4. C’est
grands éclairs ; la terre s’ouvre & l’abîme : il sort beaucoup de
feu
de l’endroit où il est tombé. Sganarelle désesper
, elle y prend les cœurs ». Tisbéa accourt désespérée, en criant, au
feu
! à l’eau ! Son ame brûle d’amour & de chagri
nt chercher le séducteur. Tisbéa crie encore derriere la coulisse, au
feu
! à l’eau ! quoiqu’elle répande assez d’eau par l
r une autre conduite, tous les déréglements criminels où m’a porté le
feu
d’une aveugle jeunesse. Don Carlos. Ce dessein, D
parcequ’il a un rendez-vous avec une veuve très jolie. Don Juan prend
feu
là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve, fait
ien des moments précieux ; Contentons ici notre envie ; De nos ans le
feu
nous y convie ; Nous ne saurions, vous et moi, fa
aler ses charmes précieux ? CHŒUR DE BACCHUS. Fi de l’Amour et de ses
feux
! LE PARTI DE L’AMOUR. Ah ! quel plaisir d’aimer
ier ensemble : Jouissons, jouissons des plaisirs innocents Dont les
feux
de l’Amour savent charmer nos sens 644, n’est-i
moureux : Ils n’ont rien dans leurs vœux Qui les gêne : De leurs doux
feux
Leur âme est pleine ; Qu’ils sont heureux ! Nous
Quoi ! de retour si-tôt ?Certes, c’est, en ce jour, Me donner de vos
feux
un mauvais témoignage ; Et ce, quoi ! si-tôt de
is vous m’aviez destiné. Votre cœur, avec véhémence, M’étala de ses
feux
toute la violence, Et les soins importuns qui l’a
ici le coup le plus cruel de tous, Et dont à s’assurer trembloit mon
feu
jaloux. Alcmene. D’où vous vient, à ce mot, une r
’amant. ACTE I. Scene III. Jupiter. Je ne vois rien en vous dont mon
feu
ne s’augmente, Tout y marque à mes yeux un cœur b
fond de mon ame, Par la comparaison que je fais de sa flamme Avec le
feu
constant, tendre & respectueux D’un amant jeu
ps m’afflige : A rompre un nœud fatal je sens que tout m’oblige : Mes
feux
méritent seuls d’obtenir tant d’appas. (Il lui ba
nes, comédie mêlée de danse et de musique, ballet du palais d’Alcine,
feu
d’artifice, etc. : la comédie ne tient là que sa
illance par la bonne chère, et qu’il fallait passer le temps jusqu’au
feu
d’artifice. Direz-vous qu’à la ville, trois mois
leurs, ne serait plus une nouveauté, — point de bonne chère, point de
feu
d’artifice, point de roi ! A la fin, lorsque le v
i le gracieusoit en toute occasion. Voici un trait que j’ai appris de
feu
Bellocq, Valet-de-Chambre du Roi, homme de beauco
ée de ce cahier, que dans sa colere il jetta sur le champ le reste au
feu
. A mesure qu’il avoit travaillé, il avoit lu son
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du
feu
ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
s qui paraît, quand je n’y pense plus. Aussitôt, malgré moi, tout mon
feu
se rallume : Je reprends sur-le-champ le papier e
é des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au
feu
. L’autre, fougueux Marquis lui déclarant la guerr
ni au lit, ni aux coffres, comme étourdi & hors de sens, prit du
feu
& le mit aux quatre coins de la chambre, déli
nt quelqu’un, mais il ne put rien voir sortir sinon la fumée & le
feu
ardent qui brûloit la maison. Tous les voisins ét
it la maison. Tous les voisins étoient déja accourus pour éteindre le
feu
, & firent tant qu’ils y donnerent ordre. Le j
lequel, après avoir cherché & tracé par toute la maison, a mis le
feu
aux quatre coins de la chambre, & a brûlé tou
Adieu, divin objet ! Le Capitan. Adieu, divin objet !Rage ! fureur !
feu
! haine ! (A Léandre.) Tu mourras, suborneur ! Lé
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au
feu
. L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guer
puisqu’il ne part rien de la veine de son auteur qui ne soit plein de
feu
; témoin sa Clotilde, où la boutade est bien expr
Gréval, ami des précieuses, qui reconnaît Picorin pour un laquais de
feu
M. Du Ryer. PICORIN. Ma foi, puisque vous me con
former et pour l’instruire. Ce fait est tiré d’une note manuscrite de
feu
M. Tralage, qui se trouve dans un volume in-4°, q
t pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier
feu
, et qu’il lui était impossible de revenir sur ses
, C’est la derniere ici des importunités Que vous aurez jamais de mes
feux
rebutés. Lucile. Vous pouvez faire aux miens la g
Que toujours je vous aimerai7. Voilà qui m’assuroit à jamais de vos
feux
: Et la main & la lettre ont menti toutes deu
obligeant ?Remenez-moi chez nous. Quelle scene, grands Dieux ! quel
feu
! quel naturel ! Si l’on a remarqué en combien de
cident ; Ayant des attributs du Maître du tonnerre, Elle n’est pas de
feu
, d’air, d’eau, ni moins de terre, Ni le tempérame
t si fâché de ce contre-temps, que dans sa colère il jeta le reste au
feu
. Pour mettre plus d’agrément dans cette traductio
, et de André Boudet, beau-frère de celui-ci. Marie Hervé, « veuve de
feu
Joseph Béjart, écuyer, sieur de Belleville, » sti
. — Cela, est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillans, les plus perçans du monde, le
le de la troupe ; elle reprend le malheureux Lysidas, ramené sous son
feu
. De petites tirades, pas trop longues, sont ménag
e condition : son habit se composait d’une « jupe de satin couleur de
feu
, avec trois guipures et trois volans et le corps
ir mon devoir, Je devenois amant sans m’en apercevoir. Mon âme, de ce
feu
nonchalamment saisie, Ne l’a point reconnu que pa
rdeux qu’affirmer son inconduite. Il n’y a pas, dit-on, de fumée sans
feu
, et ici la fumée est particulièrement épaisse et
après, durant un hiver rigoureux, on y alluma par son ordre un grand
feu
, auquel vinrent se chauffer les pauvres du quarti
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : quel
feu
! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
au Despréaux l’a nommé dans son épître quatrième sur les conquêtes du
feu
roi Louis XIV, parmi ceux qui accompagnaient ce p
sse aujourd’hui Le mépris éclatant que mon cœur fait de lui ; Que ses
feux
désormais perdent toute espérance, Et n’entrepren
a pas dit un mot qui fût fâcheux. Il excuse ma faute, il approuve mes
feux
; Et je voudrois savoir qui peut être capable D’a
sur quelque bonne amie, du déplaisir qu’elle avait de la tiédeur des
feux
du grand Alcandre. Les avances de madame de Monte
écrire, ni plus galamment, ni plus noblement, ni plus tendrement pour
feu
madame de Montausier. »
ouci. À ce bel âge, avec un peu d’argent dans sa poche et beaucoup de
feu
dans les yeux, un enfant de Paris ne doute de rie
mille écus. Que dirait Rollet ? Il paraît qu’Armande Béjart a jeté au
feu
tous les papiers de son mari, ce qui représente u
ont comptés, et qui sent, à chaque effort, se déchirer sa poitrine en
feu
, voilà de quoi tomber dans le sérieux. Molière ét
dien n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme il est pâle ! Le
feu
de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains trembl
é des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au
feu
; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
Puisse être si méchant qu’une telle fripponne. J’aurois pour elle au
feu
mis la main que voilà. Malheureux qui se fie à fe
de Valere ; je voudrois bien qu’un mot m’apprît au dénouement si ses
feux
seront couronnés. Il y a quelques Auteurs à qui l
en qu’avec les conjectures dont il a été l’objet. Ni le roman intime (
feu
le roman intime, faudrait-il dire), ni feu le dra
objet. Ni le roman intime (feu le roman intime, faudrait-il dire), ni
feu
le drame moderne, toujours escortés de quelques h
pour aller au rendez-vous qu’elle vient de lui donner. Don Juan prend
feu
là-dessus, et lui permet de s’asseoir à son côté.
ent de se passer.” « Un dernier tableau montrait Don Juan en proie au
feu
vengeur, exprimant en vers ses tourments et son r
e Pour régner dessus ton cœur. Philinte. Un autre a guéri mon âme Des
feux
que j’avais pour toi. Chimène. Un autre a vengé m
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au
feu
; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
a manqué à Moliere que d’éviter le jargon, et d’écrire poliment. Quel
feu
, dit-il, quelle naïveté ! quelle source de bonne
s ; il étoit fort aimé de toute la Cour, et particulièrement connu du
feu
Roy, de qui il avoit reçû plusieurs grâces, pour
e Champmêlé joua ensuite, en concurrence221; sur quoy on fait dire au
feu
Roy, dont le goût étoit si sûr en toutes choses,
deux autres, voulant faire entendre par là que celle-ci avoit plus de
feu
, pour faire sentir les emporte-mens du personnage
e que d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’écrire purement. Quel
feu
! quelle naïveté! quelle source de la bonne plais
sante : elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque
feu
d’imagination pour les arranger plaisamment ; mai
t-ils joué leur jeu, Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un acteur au
feu
. Les Troupes de campagne ont cela d’ordinaire. Sa
ndant sa sortie, et c’est pour cela que vous le voyez seul au coin du
feu
. La porte du fond s’ouvre ; entre Dorine, mystéri
Cléante est assis et pense. Dorme, qui arrive, s’occupe à tisonner le
feu
. Damis et Marianne ne restent pas longtemps auprè
jambe sur un tabouret et Dorine qui lui défait ses guêtres devant le
feu
, la scène se joue plus aisément. Le groupe ne s’a
e bois, et qu’elle surprend la conversation en remettant une bûche au
feu
. Sauf la méprise dont j’ai parlé tout à l’heure,
ouver Tartuffe à la salle basse, ne lui propose pas de s’approcher du
feu
; Tartuffe, qui s’informe avec intérêt de la sant
ccasion pour mettre un habit de voyage. Le meneur en scène a jeté son
feu
dans les trois premiers actes ; il se refroidit a
Pouguelin porteur de grains ; la marraine Denise Lescacheux veuve de
feu
Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. »
eant au vivant tableau des soupers où Molière retrempait son génie au
feu
de la verve italienne, la pensée ne se reporte-t-
ière. Frédéric de Gentz (1764-1832), célèbre publiciste au service du
feu
prince de Metternich, disait de ce travail : « C’
nt qu’elle aime. Gorgibus le sait bien, puisqu’il a déja approuvé ses
feux
. Comment informer de tout cela le spectateur ? En
ne. Honteuse de son choix, elle reprend son cœur ; Et l’on voit à ses
feux
succéder la froideur : Sur le point d’épouser, el
courut grand risque de payer cher, puisqu’il alloit être condamné au
feu
, quand le Consul François le réclama & le fit
dans sa nacre, l’ingénue à toute outrance, Agnès dont la naïveté fait
feu
au moindre choc, Agnès dont l’ignorance éclaire e
que l’école de M. Bouilly réchauffait pour vous au bain-marie sur un
feu
tiède et innocent ! Les rosières vous agacent, et
s quatre actes. Il est dans un état violent, il parle de Ninive et du
feu
du Ciel… Ne vous formalisez pas, ce n’est que don
l’invocation à Vénus, l’auteur, avant de mourir l’ayant fait jeter au
feu
par scrupule religieux. La perte de la traduction
er de traduction que, dans sa colère il jeta sur le champ le reste au
feu
. À mesure qu’il y avait travaillé» il avait lu so
rdement son chemin, éclatait pareille à l’artifice auquel on a mis le
feu
, la veille, et qui couve au fond de la mine, empo
un petit rôle de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un char de
feu
et des diables a dans la pièce, mais Molière a dé
pocrisie, et je l’ai terrassé, et je l’ai maintenu dans mon cercle de
feu
! Mais à cette heure, je ne veux pas de toi, tu m
mon tout à notre aise. En attendant, rentrons au logis, faisons grand
feu
et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment
Thomas Corneille ait été appelé à jeter la cendre de sa poésie sur ce
feu
allumé, qu’il ait été convié à débarrasser ce ter
fois, il n’y a plus rien à dire et plus rien à souhaiter, que tout le
feu
de la passion est fini et qu’on s’endort dans la
châtiment dans les flammes éternelles, Thomas Corneille joue avec le
feu
éternel ; il croyait en Molière, et toute sa croy
longs habits de deuil, trouve en lui-même quelques petits restes d’un
feu
éteint. — Ce festin des morts et de ceux qui doiv
À ce moment Don Juan triomphe ! Le sang revient à sa joue pâlie ; le
feu
à son regard ! Ah ! Don Juan, imprudent seigneur
l’autel, victime de la pénitence ; allez achever votre sacrifice : le
feu
est allumé, l’autel est prêt, le glaive est tiré,
demain. Laissez-le-moi finir en deux mots. (A Scapin.) Son cœur prend
feu
dès ce moment ; il ne sauroit plus vivre qu’il n’
e.Morbleu, Achevez donc. Ariste. Achevez donc.Et vous, modérez votre
feu
. Je vous l’ai dit cent fois, votre bile s’échauff
Acte I. Les amants sont fort embarrassés pour faire approuver leurs
feux
par trois originaux. Marton peint à Damis leurs d
d’ici. Mais c’est à votre mere Qu’il importe sur-tout de parler avec
feu
. Si vous aimez Damis, ce fut de son aveu : Je le
et si vous avez les deux dilettantismes, après l’avoir lu au coin du
feu
, vous goûterez un égal plaisir à le déchiffrer au
ente à sa place, parle à la belle Grecque en la peignant, déclare ses
feux
, apprend qu’il est payé de retour : il n’est plus
e. Ses camarades survivent et entretiennent pour ses chefs-d’œuvre le
feu
sacré. Mais peu à peu les compagnons, les discipl
uguelin, porteur de grains ; la marraine, Denise Lescacheux, veuve de
feu
Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. Le
noble homme André Maréchal avocat en Parlement, Marie Hervé, veuve de
feu
Joseph Béjart vivant bourgeois de Paris, mère des
on de Talhouet, chevalier, lequel le tenait de Marie Troche, veuve de
feu
Étienne Hubert, et de Michel Mesuel, maître paumi
ez clairement : Ainsi parla Clitandre, et ses maux se passèrent, Son
feu
s’évanouit, ses déplaisirs cessèrent. Il vécut sa
çoit les tourments que pour s’en plaindre en rime, Et si d’un si beau
feu
la céleste vigueur Peut enflammer ses vers sans é
re la concurrence des réjouissances populaires, des carrousels et des
feux
d’artifice ; mais de plus graves périls les menaç
pour lui en son nom, d’une part ; et damoiselle Marie Hervé, veuve de
feu
Joseph Béjard, vivant écuyer, sieur de Belleville
lundi vingtième, Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de
feue
Marie Cresé (sic) d’une part ; et Armande Bejard,
u plus de soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire
feu
son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce rai
. — Cela est vrai ; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillants, les plus perçants du monde,
s Délices, comédies mêlées de chants et de danses, ballets, machines,
feux
d’artifice, courses, loteries, collations ; une s
le visage, d’assez petite mine, ne laissait pas que d’imposer par le
feu
et l’audace de ses yeux. Personne n’a eu plus d’e
at sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et public, et le
feu
même avant-coureur de celui de l’enfer, pour expi
de girandes de cristal qui produisaient l’effet charmant de fleurs de
feu
parmi la verdure. Ajoutez, pour enfermer le tout,
u’il est joli ! Est-il des yeux qu’il ne ravisse ? Il passe en beauté
feu
Narcisse, Qui fut un blondin accompli… » Après a
rtenant à Jacques de Grou, écuyer, sieur de Beaufort, portemanteau de
feu
Gaston d’Orléans, fie de Louis XIII. Cette propri
elle avait pris De la grande actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau
feu
saisie, Sait jouer admirablement, Surtout un rôle
a vie. — Serait-il vrai ? » Clion, adieu ! Pour rimer je n’ai plus de
feu
. Non, la plume, des doigts, me tombe, Et sous la
Paris. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Grasinde Béjart, veuve de
feu
Jean-Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet d
rier mil six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit
feu
sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit
feu
Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
ledit sieur Paysant arriva comme il venait d’expirer ; et comme ledit
feu
Molière est décédé sans avoir reçu le sacrement d
ous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit
feu
mary soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
lé des bigots mis en jeu. Pour prix de ses bons mots le condamnait au
feu
. L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guer
rieusement avec ses grâces et sa finesse, et l’emporta de plus par le
feu
, la vigueur et le coloris. Lui seul nous donne l’
lorsque la mise en scène comportait quelques jets de flamme, quelques
feux
d’artifice. Pendant les quinze représentations du
s régulièrement, à cause de l’abîme où tombe Don Juan et des « grands
feux
qui en sortent ». Ils ont le premier soir, 15 fév
int-Germain-l’Auxerrois : « Le vendredi 19 février 1672, le corps de
feue
damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de
Saint-Germain l’Auxerrois du 29 octobre : « Convoi de 20, vespres, de
feu
René Du Parc, vivant comédien de Monsieur le duc
int-Roch : « Du 13 décembre 1668, Marquise Thérèze de Gorle, veuve de
feu
René Berthelot, vivant sieur du Parc, l’une des c
n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
feu
, et de cette honnête hardiesse nécessaire à l’ora
uit tu travailles sans doute, Mais pour moi je travaille avec plus de
feu
. Ragueneau ou M. de Lestang (ce fut son nom de t
a comédie de Timon, et en s’efforçant de faire valoir ses vers par le
feu
de son débit. Mais l’anecdote ne paraît pas absol
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le
feu
, etc. » 134. Ils avaient leur couvent dans la ru
s principaux actes de vertu qu’une personne de probité a remarqués en
feu
Monseigneur le Dauphin (1712).
st la réserve de la pudeur : emportée, jalouse, babillarde ? c’est un
feu
toujours en mouvement : sur le point de mourir d’
nqué à Moliere que d’eviter le jargon, & d’écrire purement : quel
feu
! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
sque toûjours parfait, quelquefois meme sublime, lorsqu’il suivoit le
feu
de ses propres idées. Voyez Pastorale & Balle
iques latins. Tout est plein d’action chez lui, de mouvemens & de
feu
. Un génie aisé, riche, naturel, lui fournit tout
ules, avec toutes les graces de Térence, le comique d’Aristophane, le
feu
& l’activité de Plaute. Dans ses comedies de
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au
feu
; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
ir la durée. Mondor. De l’Empyrée ! oui dà ! n’ayant sur l’horizon Ni
feu
ni lieu qui puisse alonger votre nom, Et ne possé
le bel avenir qui de là se présente ! Vois naître tour à tour de nos
feux
triomphants, Des pieces de théâtre & de rares
e à ravir les passions impudiques, et ce mensonge aussitôt devient un
feu
terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi parla
hacun de nous rêvant à quelque tristesse cachée ; dans la cheminée le
feu
était vif, au ciel le soleil était pâle ; le dima
inte, et qui devaient brûler inévitablement et sans rémission dans le
feu
éternel ? Enfin c’était une position unique, admi
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement ; quel
feu
, quelle naïveté, quelle source de bonne plaisante
s, Ou si l’on veut les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies, Du
feu
sieur Plaute, franc latin, Et que dans un françai
udrait bien, sans en douter, Qu’un remembrant de Jupiter, Plein de ce
feu
, qui le cœur brûle, Lui fit un remembrant d’Hercu
lation, et le souper après la comédie, qui fut suivi d’un bal et d’un
feu
d’artifice, il jeta les yeux sur les personnes qu
s à ce divertissement royal, et donna les ordres pour l’exécution des
feux
d’artifice. « Le sieur Vigarani eut ordre de dres
te dit : il crie qu’il est perdu, qu’il est abîmé, si la fumée de son
feu
va hors de sa maison. Il se met une vessie à la b
…3, dans un livre présenté au roi, décida que l’auteur était digne du
feu
, et le damnait de sa propre autorité. Enfin Moliè
autre pleine d’abominations, et l’on n’y trouve rien qui ne mérite le
feu
. Toutes les syllabes en sont impies, les gestes m
première partie, p. 115. a. Ce fait a été plusieurs fois attesté par
feu
M. de La Motte, de l’Académie française ; et nous
ste des pensions du bon roi Charles X éclate et brille, en lettres de
feu
, le nom du jeune poète à qui étaient réservés à l
s au silence, sont descendus ces écriteaux comme autant de langues de
feu
. Cette révolution obstinée, éloquente et cette su
ive était le plus beau des comédiens. Son œil était grand et plein de
feu
, sa taille était élevée et souple, svelte et grac
toute froide, toute blanche et parfois terrible. Cette femme avait du
feu
dans les yeux, et pas de sang dans les veines ; o
ire au fronton du Café des Comédiens. À ce rendez-vous du talent sans
feu
ni lieu, de la vieillesse errante et de la médioc
ns cervelles, sourires sans causes, amours sans motifs, passions sans
feu
ni lieu, rêveries, projets, châteaux en Espagne,
docteur Blanche ! Et cette femme accorte et vive, au regard plein de
feu
, le rire à la lèvre et le printemps à la joue ? E
ille ; ces grands yeux humides et clairs ne manquent pas d’un certain
feu
ironique. Pour elle, tout est nouveau dans ce dra
es-là on les retrouve partout, dans les plaintes de Tibulle, dans les
feux
de Properce et dans les galanteries d’Ovide. Elle
la satire qui surnage, si vous rencontrez dans ce pêle-mêle moins de
feu
que de fumée, et plus de vices que de vertus ; à
; aussi bien, dans son indignation, il prend une torche et il met le
feu
à l’école de Socrate ! Voilà toute cette comédie
che et rebondie. À vingt ans, qu’est-ce un brin de fièvre ? Un peu de
feu
sur la joue, une flamme au regard ! Oui, mais plu
frivole ! à ses coquetteries cruelles. Mais à force de jouer avec le
feu
, elle se brûla elle-même. Depuis longtemps le pet
ue vous soyez à l’aise avec ces amis immortels, qu’il y ait un peu de
feu
dans l’âtre, un morceau de pain dans la huche ! O
la huche ! Or, dans cette maison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni
feu
. Il y avait cette pauvre femme, immobile et résig
tte fois ses ressources étaient épuisées ; il n’a plus aujourd’hui ni
feu
ni pain ; dans huit jours il n’aura plus d’asile.
à trop bon pour être un bon mari, tranquillement assis au coin de son
feu
, avec sa femme et ses enfants. Or (et c’est juste
nt-il ? C’est un nommé Moncade, un beau, d’un certain âge, qui n’a ni
feu
ni lieu, ni parents ; ni amis, ni état dans le mo
le baron. L’instant d’après entre un marquis : « de la chandelle ! du
feu
! une bassinoire ! Ah ! les mauvais comédiens ! »
écrire ni plus galamment, ni plus noblement, ni plus tendrement pour
feu
madame de Montausier. » 83. L’enfant de madame
ari, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer, fait mettre le
feu
à sa maison ; il ordonne de ne ménager qu’un seul
re plus la simplicité, la candeur de son âme ; que la sienne brûle du
feu
le plus vif, le plus pur ; qu’il croit avoir dans
mérite d’être enflammée, parce que les incendiaires sont punis par le
feu
, et finit par épouser celui qui a su vaincre son
t l’entraîne dans un bosquet de roseaux, d’où elle sort en criant, au
feu
, à l’eau ; son âme brûle d’amour et du chagrin d’
tation libre de Lucrèce, que Molière avait commencée et qu’il jeta au
feu
, lorsque, dans une épître qui lui est adressée, B
mpter sur la tradition ? comment recueillir les étincelles éparses du
feu
sacré ? Précis historique de ce qui suivit la
son art ; Un esprit partagé, rarement s’y consomme, Et les emplois de
feu
demandent tout un homme. Ces vers ne devraient-i
intéressante. Oui ; mais si intéressante qu’elle demande un acteur de
feu
, puisque Molière s’y peint lui-même, et que, touj
l’autre, animèrent les rôles de l’Amour et de Psyché 73, de tous les
feux
qu’ils ressentaient. Lisez la pièce de Molière.
rsifiée par le grand Corneille : à soixante-quatre ans il retrouva le
feu
, la grâce dont il avait besoin pour peindre la pl
n 1668 ; sur son titre seul, madame Dacier jugea à propos de jeter au
feu
un parallèle qu’elle avait fait de l’Amphitryon d
rgan. L’élève. Il faudra donc, mon cher professeur, que j’aille prier
feu
Bonneval de me communiquer sa goutte. Le profess
s. Supplie humblement Élizabeth Claire Grasin de Béjart, veuve de
feu
Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, vivant valet-
r mille six cent soixante-treize, sur les neufs heures du soir, ledit
feu
sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit
feu
Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
vous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que sondit
feu
mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
gnent sur son visage, Elle a l’air tout charmant, et l’esprit tout de
feu
; Elle avait un mari d’esprit, qu’elle aimait peu
Qu’avec tout l’attirail des nœuds de la matière ; Et pour nourrir les
feux
que chez vous on produit, Il faut un mariage et t
darme si fort ? Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche Que le
feu
dans les yeux et l’injure à la bouche. Pour moi,
e qui a frappé ses sens n’est que l’effet d’un songe. Sigismond. Un
feu
nouveau qui circule en mes veines, Qui charme en
oi, Seigneur ; & qui voudra, parle à sa conscience. Voilà dont le
feu
Roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
édie n’était pas connue de la plupart des gens qui la condamnaient au
feu
; les méchants y supposaient des abominations, su
. S’ils ne dominent pas la vieillesse des monarques, ils soufflent le
feu
de l’ambition dans le cœur des jeunes princes imp
té ne demeure jamais impunie, et que, si elle échappe quelquefois aux
feux
de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel. Il
un impie digne d’un supplice exemplaire. Ce n’est point assez que le
feu
expie en public mon offense, j’en serais quitte à
ns désirs ; mais le Tartuffe de Molière est un homme ardent, plein de
feu
, de santé ; sa convoitise est sans cesse excitée
s s’y succèdent avec rapidité : c’est le vrai tableau d’une maison en
feu
, où domine un scélérat muni de ruses infernales,
échiré par mégarde quelques feuillets de cette traduction, il jeta au
feu
, de dépit, tout ce qu’il en avait fait.Il importe
quelin, porteur de grains ; la marraine, Denise Les-cacheux, veuve de
feu
Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. »
t qu’il dissimule,metu atomorum ignis(dans la crainte des « atomes du
feu
»). 24. François Bernier, né à Angers, et mort à
it à La Fontaine l’injure de lui attribuer cette coupable production.
Feu
M. Barbier, auteur duDictionnaire des Anonymes, l
errois : « Jean-Baptiste Poquelin, fils de sieur Jean Poquelin, et de
feue
Marie Cressé, d’une part, et Armande-Gresinde Béj
e feue Marie Cressé, d’une part, et Armande-Gresinde Béjard, fille de
feu
Joseph Béjard et de Marie Hervé, d’autre part, to
Paris. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Gresinde Béjart, veuve de
feu
Jean-Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet-d
rier mil six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit
feu
sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit
feu
Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
s plaise, de grâce spéciale, accorder à ladite suppliante, que sondit
feu
mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
, plus éclairés que ceux du Médecin, Pénetrent que mon mal vient d’un
feu
clandestin ; Et sa vive amitié tourne si bien mon
faut prendre un vol audacieux, planer dans les airs, être animé de ce
feu
divin qui a embrasé tout entiers ces beaux génies
si étincelante de beautés, où le génie de Molière s’est pénétré d’un
feu
divin, s’est élevé au-dessus de lui-même, s’est s
le sentiment que j’aurai toujours pour un homme qui condamne le beau
feu
de Benserade, et qui ne connaît pas les charmes d
voir point de commerce avec lui. » On peut s’étonner de voir le beau
feu
de Benserade placé si près des charmes de La Font
uter parler ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre ; et ce
feu
d’esprit de la conversation oisive, où l’on n’a d
dans celle de ses personnages. C’est la pièce où il a mis le plus de
feu
. Il y a d’autres vilaines gens dans son théâtre,
est, sous ce convenu de l’art des vers, le tour naïf, la facilité, le
feu
, l’entraînement de ce langage, qu’il semble enten
z de près. MARIANE. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de
feux
. CLÉANTE, se mettant au-devant de Mariane, qui ve
r leurs efforts combinés. Elles décident qu’elles font époque, que le
feu
du génie s’allume enfin en France, et qu’elles en
Ô prodige ! le bronze a paru tressaillir ; J’ai vu de tes regards le
feu
sacré jaillir ; Ta bouche s’est ouverte, et la sa
à voir mûrir leur fruit, & je le mange pendant l’hiver, auprès du
feu
que le superflu de leurs branches me fournit ; je
nnemi : il l’a fait attacher à un bûcher, il ordonne qu’on y mette le
feu
; mais dans l’instant même Arlequin dit au tyran
faut dire, Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en
feu
, la contrainte le tue ; Et si par la pitié vous n
, marchant sans ton aveu, S’aille couvrir de sang, de poussière et de
feu
; À quoi bon d’une muse au carnage animée Échauff
t pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier
feu
, et qu’il lui était impossible de revenir sur ses
espréaux disait de ce Chapelle*, qu’il avait certainement beaucoup de
feu
, et bien du goût, tant pour écrire que pour juger
our, qu’il rendit avec tant de vivacité, qu’il donna de la jalousie à
feu
M. Le Régent101, dont Mademoiselle Desmares était
utre, pleine d’abomination ; et l’on trouvait rien qui ne méritait le
feu
. Tome II, p. 202 Lorsque Molière donna son
ré, dans un livre présenté au roi, décida que l’Auteur était digne du
feu
, et le damnait de sa propre autorité. Des Prélats
tre illustre inconstance est-elle encor si ferme, Que les restes d’un
feu
, que j’avais cru si fort, Puissent dans quatre jo
it brûler pour chauffer les pauvres du quartier. La grande chaleur du
feu
fendit en deux la pierre qui couvrait la tombe.
er ses poumons. Depuis quinze ans sa poitrine malade le dévorait d’un
feu
intérieur et lui donnait cette admirable voix mus
cho, de ce maigre chevalier qu’on risque d’éborgner en lui tirant des
feux
d’artifice dans les yeux, et de ce gros écuyer qu
NTE. Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillants, les plus perçants du monde,
ègnent sur son visage, Elle a l’air tout charmant et l’esprit tout de
feu
, Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu,
ière Saint-Joseph, afin que les pauvres gens se pussent réchauffer au
feu
d’un bûcher qu’on alluma sur la tombe de Molière.
e (février 1662), Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de
feue
Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésind
e Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésinde Béiard, fille de
feu
Joseph Béiard et de Marie Herué, d’autre part, to
57. À propos de Lulli, je trouve, dans une publication entreprise par
feu
Quérard, le bibliographe, et intitulée Le Quérard
rmite avec son archet… Les gazettes étrangères, au sujet d’un méchant
feu
d’artifice qu’il s’avisa de faire vis-à-vis sa ma
l’année 1674, publièrent partout que, s’il n’avait pas réussi dans ce
feu
-là, on réussirait mieux en celui qu’il avait méri
jourd’hui avec le plus de plaisir, si elle était jouée avec autant de
feu
et de délicatesse qu’elle l’était du temps de l’a
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : quel
feu
! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
de traduction, que, dans la colère, il jeta sur-le-champ le reste au
feu
. A mesure qu’il y avait travaillé, il avait lu so
n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de
feu
, et de cette honnête hardiesse nécessaire à l’ora
er ici : « Jean-Baptiste Poquelin, fils du sieur Jean Poquelin et de
feue
Marie Cressé, d’une part, et Armande Gresinde Béj
e feue Marie Cressé, d’une part, et Armande Gresinde Béjart, fille de
feu
Joseph Béjart et de Marie Hervé, d’autre part, to
coup de chagrins. « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillants, les plus perçants du monde,
r 1673. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Grasinde Béjart, veuve de
feu
Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, vivant valet
er mille six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit
feu
sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
venues tardèrent plus d’une heure et demi, pendant lequel temps ledit
feu
Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
ledit sieur Paysant arriva comme il venait d’expirer ; et comme ledit
feu
Molière est décédé sans avoir reçu le sacrement d
ous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit
feu
mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du
feu
ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
au fils d’Achille aux pieds de la veuve d’Hector : Brûlé de plus de
feux
que je n’en allumai483 ; à l’époque où Boileau l
ct. III, sc. IX : « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillants, les plus perçants du monde,
ée en pleine forêt, d’amener une eau courante à travers les sables en
feu
, de meubler une ménagerie ; aussi inhabile que le
el on l’attachait. Quelle taille divine ! quel geste honnête ! que de
feu
dans ce regard, et quelle voix ! C’est cette même
nte de la cinquantième année, et que de génie immolé sur cet autel de
feu
! Donc honneur à l’artiste habile qui peut cesser
perdre à ramasser les cendres éteintes de ce flambeau qui a jeté son
feu
sur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement
aire connoître... (Haut.) J’ai trouvé, Monsieur, dans les mémoires de
feu
mon pere, une dette qui n’a pas été payée, &c
faires : je ne dois rien. Patelin. Non, monsieur ; c’est au contraire
feu
mon pere qui devoit au vôtre trois cents écus ; &
près. Marianne. Il est fort beau sans doute, & jette quantité de
feux
. Cléante, se mettant au-devant de Marianne, qui v
t un arc, des ailes, & un carquois : je le fais asseoir auprès du
feu
; je réchauffe ses petites mains entre les mienne
de sorte que le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le
feu
roi son père buvait même avec les moindres soldat
que nous l’aimons, avoir pour nous des charmes : C’est par là que son
feu
se peut mieux exprimer ; Et plus il est jaloux, p
bien des moments précieux ; Contentons ici notre envie, De nos ans le
feu
nous y convie : Nous ne saurions, vous et moi, fa
ouronne Pour régner dessus ton cœur. — Une autre a guéri mon âme Des
feux
que j’avais pour toi. — Un autre a vengé ma flamm
me faut dire Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en
feu
, la contrainte le tue ; Et si par la pitié vous n
sse de l’art jusqu’à le gourmander, Une main prompte à suivre un beau
feu
qui la guide, Et dont, comme un éclair, la justes
son art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de
feu
demandent tout un homme. Un vers, que Fou a tout
nt ; libidineux et qui désunissent les ménages et qu’ils méritent les
feux
éternels ; que la franchise est une chose « noble
uissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d’un
feu
éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène
arme si fort ? Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche, Que le
feu
dans les yeux et l’injure à la bouche ? Pour moi,
uelque destin contraire, S’il fallait que d’un autre on couronnât les
feux
, Je pourrais me résoudre à recevoir ses vœux ; Et
us divertissez, Philinte. — Non, Madame… Ils ne veillent pas dans le
feu
et dans les larmes. Si Molière a voulu — car il y
ant de bordures pailletées, le chemisier, le teinturier en couleur de
feu
, en violet, en jaune de cire, les tailleurs de ro
itesse et la civilisation. Donc il est faux. Il n’est pas tout à fait
feux
parce que même dans la réalité le mot de nature e
à s’accuser tous deux De tous. les noirs chagrins qui suivent de tels
feux
. Arsinoé elle-même, en dehors de son rôle de pru
les anciens dans son Amphitryon, dans son Avare. Ce n’est pas que je
feu
félicite, d’abord parce que, en thèse générale, j
dans Amphitryon qui commence par : « Je ne vois rien en vous dont mon
feu
ne s’augmente » et qui se termine par « ne fût po
pos d’amour de. Jupiter à Alcmène : Je ne vois rien en vous dont mon
feu
ne s’augmente : Tout y marque à mes yeux un cœur
des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au
feu
. L’autre fougueux Marquis lui déclarant la guer
bbé Pailhés. — Notez que la population du village ne dépassait pas 36
feux
alors, et vous conviendrez qu’une souscription de
laives avec lesquels il doit égorger les Grecs, & qu’on allume du
feu
pour les faire cuire ; il offre à ses hôtes, par
tervenir à tout moment dans leurs paroles et dans leurs gestes par un
feu
roulant d’allusions malignes, d’épigrammes lancée
érence. Elle lui dit qu’elle a cependant assez bien fait paroître son
feu
à son retour pendant le souper & durant la nu
, Ou, si l’on veut, les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies Du
feu
sieur Plaute, franc latin, Et que, dans un esprit
t ordonne, d’une voix enrouée, aux soldats d’approcher & de faire
feu
. Scapin, qui croit entendre dix à douze personnes
galere ? Va prendre dans mes armoires ce pourpoint découpé que quitta
feu
mon oncle l’année du grand hiver. Corbineli. A qu
ete Elie, & que sa sécheresse est une marque qu’il a passé par le
feu
; & moi, pour vous blasonner cet écu, je dis
a confusion. Il vous est doux de voir un aveu plein de gloire Sur les
feux
d’un rival marquer votre victoire. Mais c’est à v
1740 ; même parmi les gens du monde, dans la conversation, il y a un
feu
qui ne se trouve pas chez nous qui passons pour ê
du sieur de Modène. Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire
feu
son mari père de l’enfant né en 1645 ; ce qui lui
Et, bien loin de trembler de l’exemple des autres, Du rebut de leurs
feux
enflez l’espoir des vôtres. Peut-être pour touche
comédie, où il trouvait l’image de ses misères, la nourriture de son
feu
. Son exemple et sa doctrine nous apprennent à quo
t de l’habitude. Elles ne Lâcheront point leur part, c’est la part du
feu
, hélas ! et celle du lion. III. La Chaire
oit être une parole chaste, plus épurée que l’argent qui passe par le
feu
et que l’on éprouve jusqu’à sept fois. » On ne p
t pas dans ces emplois, enfermé dans sa cellule avec ses livres, sans
feu
au cœur de l’hiver, il composait ces sermons qui
autre pleine d’abominations, et l’on n’y trouve rien qui ne mérite le
feu
: toutes les syllabes en sont impies ; les gestes
urs aux crimes les plus énormes …les gens comme nous brûlent d’un
feu
discret Avec qui pour toujours on est sûr du secr
la barbe, que les jeunes veuves de vingt ans se contentent des seuls
feux
du seul homme qu’elles épouseront, que les juges
vint, l’autre jour, accuser 30. …les gens comme nous brûlent d’un
feu
discret Avec qui pour toujours on est sûr du secr
ngt ans passés ? Il suffit de mon choix pour prouver ma sagesse ; Mes
feux
sont raisonnés. Je veux une maîtresse Qui m’aide
qu’ils se peignent tous les chagrins d’un amour traversé ; elle jette
feu
& flamme contre eux ; elle est furieuse, elle
ses devoirs. . . . Mais il m’est odieux avec. . . . Otez donc à vos
feux
ce. . . . Méritez les regards que l’on. . . . Et
s douceurs ; Mais il m’est odieux avec sa jalousie. Otez donc à vos
feux
ce qu’ils en font paroître, Méritez les regards q
Livre exprimé faiblement, que de risquer de lui donner la grâce et le
feu
qu’il pourrait avoir par un style choisi. J’ai cr
’il n’avait qu’à versifier, et que c’était un Poète naissant plein de
feu
, on ne sera point étonné de ce que j’avance. Mr S
arisiens, telle toile de fond, qui est un chef-d’œuvre, illuminée des
feux
de la rampe, elle ferait pauvre figure dans ce no
bien que si on l’a vu aux chandelles. Vous le lisez au coin de votre
feu
; ce n’est plus cela. Il est fait pour la scène.
t pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au
feu
de la rampe du relief et de la couleur. Telle pla
médie-Française sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de
feu
. Ce rôle est un des plus longs et plus fatigants
d’une arme, faisant luire aux yeux de cette imagination d’enfant les
feux
de l’enfer, et enfin ce sentiment de sa supériori
e tendresse profonde pour un jeune muguet, il attise chez Arnolphe le
feu
d’une passion violente pour ce jeune tendron. Rem
le en larmes, une trappe s’ouvrait sous ses pieds et l’enveloppait de
feux
de Bengale ? Ne souririez-vous pas de cet enfanti
ent pétiller dans les veines de ce gros homme horriblement sanguin le
feu
de ses désirs inassouvis. Elle en a pitié ; elle
aignait ; l’accoutumance nous rend tout familier et commode. Et si le
feu
avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à pe
si le feu avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le
feu
ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’
sse exprimer à une autre femme ces passions pleines de langueur ou de
feu
? Il faut la voix d’un homme pour ces mots brûlan
taine ; elle a, en tortillant sa barbiche, mené les jeunes recrues au
feu
. Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait
hâtre qui s’évanouit aux premiers rayons du soleil. Il l’a éclairé du
feu
cru de la rampe, et on l’a vu marchant et parlant
dans Gil Blas, dans un roman que l’on lit, à soi seul, au coin de son
feu
. Combien est-elle plus fâcheuse au théâtre, où le
que cet esprit n’est pas pétillant, qu’il ne jaillit pas en traits de
feu
; il est comme enveloppé, il se dissimule sous un
foi, et ce qu’il y a d’admirable, c’est que, tout en me parlant avec
feu
des découvertes qu’ils faisaient dans ce texte il
la durée ; ampleur, solidité, retentissement, tout y est, et avec un
feu
d’éloquence, où l’on sent le cœur d’un poète. C’e
ulant me gagne ainsi qu’eux tous ; Je le sens, j’entre en verve et le
feu
prend aux poudres ; Il part de moi des traits, de
ffritements de cette vertu, attaquée comme le rocher d’Annibal par un
feu
qu’on arrose de vinaigre. Le Méchant de Gresset,
l nous reste vingt comédies de lui. Ses scenes sont vives, pleines de
feu
& de mouvement. On y rencontre par-tout cette
rdant Damis.)Eh bien ! acheve donc. Sophie... Finette. Oh ! oh ! quel
feu
! Je gagerois ma vie... Damis. Ne gage point, &am
gens », que Sarrasin était mort des suites d’un grand coup de pelle à
feu
que le prince, dans un moment de colère, lui avai
ins, ce ne pouvait être pour son esprit, car Tallemant raconte que le
feu
ayant pris un jour dans sa chambre, elle jeta un
la comédie-ballet, et que Les Fâcheux en sont le premier exemple. Un
feu
d’artifice, ou plutôt un déluge de feu, un bal br
en sont le premier exemple. Un feu d’artifice, ou plutôt un déluge de
feu
, un bal brillant, une collation splendide, complé
. — Cela est vrai ; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de
feu
, les plus brillants, les plus perçants du monde,
r sa passion et brûlant de trouver dans l’objet aimé une étincelle du
feu
qui le dévorait, aurait-il pu distinguer la recon
un démenti à tous ces augustes témoignages… Ce n’est pas assez que le
feu
expie en public mon offense, j’en serais quitte à
papillotes, et que Molière, piqué de cette méprise, jeta le reste au
feu
. Il nous paraît plus naturel de croire que cet au
uture, Que la fille du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que
feu
son père et son mari ! Tous trois sont morts par
cine ne s’en tint pas à une plaisanterie, qui part souvent du premier
feu
de la dispute ; mais, poussant rudement son ami à
a prétendu que Molière, furieux contre son libraire, en fit jeter au
feu
tous les exemplaires. Pour admettre ce conte, il
té ne demeure jamais impunie, et que, si elle échappe quelquefois aux
feux
de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel… Il
at sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et public, et le
feu
même avant-coureur de celui de l’enfer, pour expi
le surplus, et à soixante-cinq ans retrouva toute la vigueur, tout le
feu
de sa jeunesse pour écrire la scène brûlante de l
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du
feu
ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
nent sur son visage ; Elle a l’air tout charmant et l’esprit plein de
feu
. Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ;
» ; — sans oublier, bien entendu, pour tout ce monde, le surcroît de
feu
et de « chandelle ». 63. Le pamphlet du curé de
Dont, par l’appât flatteur de quelque récompense, Je puisse pour mes
feux
ménager l’assistance ? Ergaste. Elle ne sait donc
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