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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
t en zig-zag tous les points de l’horizon fantastique ; les fleurs en feu s’éteignent, se rallument ; des esprits chuchoten
rrachant l’épingle, il la plonge agrandie et transformée en glaive de feu dans le sein du bourreau, et dans celui des sages
paillettes d’or comique, mais tous ses flots sont phosphorescents. Le feu pathétique d’Hamlet, comme le feu de joie de Fals
ses flots sont phosphorescents. Le feu pathétique d’Hamlet, comme le feu de joie de Falstaff, jaillit sans interruption en
. 132. § 33. 133. § 33. 134. Shakespeare, au milieu même de son feu pathétique, fait jaillir ses fleurs humoristiques
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
çoise. Le parent insista ; la Roque se fâcha, & jetta le poëme au feu , en jurant qu’il n’imprimeroit jamais rien de la
ns son appartement : c’étoit en hiver. Il les reçut auprès d’un grand feu  ; ils virent les apprêts d’un festin, ils furent
ant de lui : Ah ! mon pere, lui dit sa fille aînée, approchez-vous du feu  ; vous vous serez refroidi, c’est pour en mourir.
e de Pasquin, qui vient la larme à l’œil annoncer à son maître que le feu du ciel est tombé sur sa maison de campagne &
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
ien, Seigneur Eraste ?En quel état l’amour ? Valere. En quel état vos feux  ? Eraste. En quel état vos feux ?Plus forts de j
t l’amour ? Valere. En quel état vos feux ? Eraste. En quel état vos feux  ?Plus forts de jour en jour. Valere. Et mon amour
x enfers, & dit : O lieu puant ! rempli d’ordure dure ! O maudit feu , maudite arsure, sure, Où mis je suis pour mes tr
ore. Si j’entrois plus profondément Dans le séjour du troublement, Le feu de mes yeux, brusquement, Par un étrange embrasem
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
r la claie, à avoir les membres rompus, & à être ensuite jetté au feu . 23. Bernard le Bovier de Fontenelle, célebre
er Galilée dans les prisons de l’Inquisition. Etant un soir auprès du feu , une étincelle vole sur sa robe-de-chambre ; il v
a se coucher ; au milieu de la nuit, il est réveillé par la fumée. Le feu avoit pris à la robe-de-chambre, de là à la garde
e vous promets, lui dit-il en se rendormant, que si je mets encore le feu à la maison, ce sera d’une autre maniere. Sa maît
5 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
y ferait la grimace. Et ce nez épaté, et ces yeux mal ombragés, sans feu ni lumière ? et cette chevelure appauvrie ? En vé
de mariage de Molière (23 janvier 1662), Marie Hervé se dit veuve de feu Joseph Béjart, vivant écuyer, « sieur de Bellevil
our n’a rien de beau, d’attrayant, ni de doux, Point de traits, ni de feux , qu’il n’emprunte de vous ; Vos charmes dompterai
t vos amants. Mais si parfois d’amour votre âme est allumée, C’est un feu passager qui se tourne en fumée, Pareil à ces bra
, vendredi dix-neuf février seize-cent soixante et douze, le corps de feue damoiselle Marie Magdelaine Béjart, comédienne de
lé de drap, prisé trois livres, ci… iiilt. Item. Un habit couleur de feu , garni d’un petit galon d’argent, brodé d’argent,
des femmes qui fomentent la guerre partout ; de vrais diables, jetant feu et flammes ; il en est qui apaisent toutes les ré
ler le chien de la maison. III. La du Parc Mlle Du Parc mit le feu aux quatre coins de Paris et de Versailles, mais
le est belle, Mais mon cœur ne me le dit pas. Les plus froids sont en feu pour elle, Les insensibles en font cas ; Mes yeux
e à l’appui, je donnerai Landeridette, Landerida, « chanson faite par feu Molière », laquelle se trouve dans le recueil de
pas authentiques. « Du 13 décembre 1668, Marquise de Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur Du Parc, l’une des c
biens pour tout autre aussi bien que pour moi. Et c’est dont un beau feu ne se contente guère. D’une ardeur réciproque il
ion inattendue : Ainsi parla Cléandre, et ses maux se passèrent, Son feu s’évanouit, ses déplaisirs cessèrent ; Il vécut s
perflus : Le trait qu’on porte au cœur s’enfonce d’autant plus, Et ce feu , que de honte on s’obstine à contraindre, Redoubl
lir mon devoir, Je devenais amant sans m’en apercevoir. Mon âme de ce feu nonchalamment saisie. Ni l’a point reconnu que p
oir le moins aimable ! D’aimer plus qu’eux ensemble, et n’oser de ses feux , Quelques ardents qu’ils soient, se promettre aut
ntreprise de l’Illustre Théâtre ; ce mariage ne fît pas non plus long feu . La Grange parle ainsi de la mort de Geneviève :
édie. Ce fut une mode, ce fut une bouffée. On appelait cela jeter son feu . Du Croisy, qui fut chef de troupe, était un des
lle Champmeslé joua ensuite en concurrence ; sur quoi on fait dire au feu Roi, dont le goût était si sûr en toutes choses,
eux autres ; voulant faire entendre par là que celle-ci avait plus de feu , pour faire sentir Les emportements du personnage
oire que ce théâtre destiné représenter des ombres errantes prendrait feu tout â coup à tant de chefs-d’œuvre inattendus, à
hef de troupe, ce qui est plus compliqué que de conduire une armée au feu  ; poète de génie, ce qui l’oblige tous les ans à
ur son cœur. Détrompez-vous, je ne suis qu’un pauvre gentilhomme sans feu ni lieu, mais je vous aime à la folie. »Et là-des
tait vive et emportée comme sa mère : la même intelligence et le même feu  ; mais ce n’était pas non plus un miracle de beau
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
tué, Et j’ai même à sa mort beaucoup contribué ; J’allai chercher le feu que l’on mit à l’amorce Du canon qui lui fit crac
nte fois au diable le fâcheux ! Où donc s’est retiré cet objet de mes feux  ? La Montagne. Je ne sais. Eraste. Je ne sais.Po
outefois, malgré son désaveu, Daigne accorder ce soir une grace à mon feu  ; Et j’ai fait consentir l’esprit de cette belle
uelqu’un sur la porte d’Orphise. Quoi ! toujours quelque obstacle aux feux qu’elle autorise ! Damis, à Lépine. Oui, j’ai su
7 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
les vices et les ridicules, avec toutes les grâces de Térence* et le feu de Plaute*. Dans ses comédies de caractères, comm
alent particulier. Il a pris d’Aristophane* le comique, de Plaute* le feu et l’activité, et de Térence* la peinture des mœu
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
se couronne, Les glaçons de l’hiver, les raisins de l’automne, Et les feux qui des nuits assistent le flambeau, Que le nombr
ement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frere, A couvrir d’autres feux dont je sais le mystere ; Et je veux bien, tous d
femme tous deux. Bélise. C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux . Ariste. Ma foi, ma chere sœur, vision toute clai
9 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
Préface. VOICI une nouvelle édition des Œuvres de feu Monsieur de Molière, augmentée de sept Comédies e
manités au Collège de Clermont ; et comme il eut l’avantage de suivre feu Monsieur le Prince de Conti dans toutes ces Class
rouvé quelque temps après en Languedoc, il alla offrir ses services à feu Monsieur le Prince de Conti, Gouverneur de cette
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
jours,  Je donnerai deux fois ma vie. Horace. Quoi ! si mes premiers feux , ranimant leur ardeur,  Etouffoient une amour fat
Pour régner dessus ton cœur. Philinte. Une autre a guéri mon ame Des feux que j’avois pour toi. Climene. Un autre a vengé m
11 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
Ah ! Les Femmes savantes. L’Anglais Yes… Et elle avait jeté au feu les dix premiers volumes d’un petite roman dont l
e parmi tes enfants tu daignes nous compter, Pardonne notre audace au feu qui nous anime : Que notre amour nous légitime, E
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
, & se voient sacrifiées, avec quelque justice, à ces drames sans feu , sans imagination, & qui ne doivent tout leur
toucher. La pauvre infortunée aime avec violence ; A moi seul de ses feux elle fait confidence, Et je vois dans son cœur de
r un bon mariage on voit tout rajusté ; Et, quoi que l’on reproche au feu qui vous consomme, Le mal n’est pas si grand que
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
quin excite lorsqu’il veut se cacher dans une cheminée, & que, le feu prenant dans la maison voisine, il reçoit sur la
ès s’être fait un lit d’une botte de paille, des voleurs y mettent le feu  ; & mille autres folies ? Toutes les fois qu’
equin dans son lit de paille entouré de brigands qui vont y mettre le feu . La premiere situation est tiraillée & sans v
14 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ée, Où sur un théâtre charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un feu Ronsard, un feu Malherbe, Figurerait l’aspect sup
éâtre charmant, Dont à grand-peine un Saint-Amant, Un feu Ronsard, un feu Malherbe, Figurerait l’aspect superbe, Sur ce thé
resque idolâtre, Et qui lui sembla durer peu, Tout le monde courut au feu , C’est-à-dire au feu d’artifice, Élevé sur maint
ui lui sembla durer peu, Tout le monde courut au feu, C’est-à-dire au feu d’artifice, Élevé sur maint édifice, Et qui sur
d’admirables effets, Et tout ce que j’en vis jamais, (Et j’ai vu cent feux ce me semble) Quand ils seraient tous joints ense
e moi le virent, Même, ou pareille chose dirent. Pendant que ce grand feu dura, Que toute la Cour admira, Je criai trente f
uperbe dôme, Des mieux fabriqués du royaume, Contenant des clartés ou feux , Plus de cinq cent quatre-vingt-deux, (Si bien, j
erré l’action, il en a rapproché les parties, pour lui donner plus de feu et la terminer d’une manière qui satisfît égaleme
tuation pouvait quelquefois servir à dénouer une pièce, autant que le feu et la vivacité d’une action. » M. Riccoboni dans
, Et quand ce plaisir fut passé, On finit toutes ces délices, Par des feux , par des artifices, Allumés sur de claires eaux,
Courses de bague magnifiques, Carrousels, spectacles comiques, Mille feux brillants dans les airs, Tant de festins, tant de
Le représente au gré de tous, D’un air si charmant et si doux Que la feue aimable Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et
truction du palais d’Alcine, qui fut aussitôt réduit en cendre par un feu d’artifice qui mit fin à cette aventure, et aux d
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
se a pour l’amour enflamme le cœur du Prince. Il a, dit-il, puisé son feu dans la neige, expression vraiment espagnole. Il
r par les fenêtres. Il sort. La Princesse, seule, dit qu’elle sent le feu dans son cœur. Elle est surprise qu’un sein de ma
mérite d’être enflammée, parceque les incendiaires sont punis par le feu . Le Prince de Béarn accourt pour remercier Diana
de son sort. Elle brûle ; elle est embrasée : la neige est changée en feu . Elle ne peut cacher plus long-temps son amour ;
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
voit au fond de votre ame, Votre ami. Léandre. Votre ami.Quoi ! ces feux , ces amours prétendus, Vous les savez d’Oronte ?
. . . . . . Léandre. . . . . . . . . . Vous vouliez récompenser son feu  : La chose est impossible, il est votre neveu. .
J’ai tant vu dans vos yeux que votre cœur m’adore, Que le mien de vos feux jamais ne doutera. Léandre. J’ai dit, vous avez v
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
reconnaît à ce petit coin du sourire, à ce son argenté de la voix, au feu du regard ; surtout il les reconnaît, parce qu’il
age une lueur, dans ce silence un bruit, dans ce cadavre une âme ; le feu est resté dans ces cendres éteintes. Ô mort ! où
on échappe à ces mains débiles, le souffle manque à cette poitrine en feu  ; de cette extrême renommée, et de cette gloire i
dans ceux qui regardent, et puis de vrais mouvements qui a mettent en feu le parterre et toutes les loges ! » Ô Monseigneu
raies passions ? des larmes véritables ? assez d’amour pour mettre en feu le parterre et les loges ? des comédiens qui fais
ue pour voir comment les comédiens et les comédiennes mettent tout en feu . Justement le P. Molina enseigne que les religieu
d il est entouré de sincères et vaillants camarades, qu’il se sent du feu à la tête et du courage au cœur. L’art du comédie
ière n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme il est pâle ! Le feu de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains trembl
au César à jeun, et vous verrez revenir à vous ces enthousiastes d’un feu de paille, et ces fanatiques d’un déjeuner de sol
brûler l’Énéide, et qu’à l’exemple du poète latin Voltaire a jeté au feu La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a c
qu’il m’en a coûté une belle paire de manchettes, pour la retirer du feu  » disait le président Hénault. Eh bien ! s’il n’e
ion d’un Italien : Beaucoup d’esprit, beaucoup de bile et beaucoup de feu  : Tutto spirito, tutto bile, tutto fuoco ! Et ce
de feu : Tutto spirito, tutto bile, tutto fuoco ! Et cette bile, ce feu , cet esprit, vous les réserveriez uniquement pour
nt vaudeville à quoi nul ne songe au bout de huit jours ! Et ce noble feu , mêlé de colère, que vous allez prodiguer à l’imp
toute sa poussière et toute sa couleur, il resplendissait de tous les feux du jour, parmi les fleurs des jardins sur lesquel
li est un homme simple et calme dans son dévouement ; il ne prend pas feu tout de suite, comme le seigneur Figaro ; il n’a
nt à cet Irlandais qui ne a voulait pas sortir de son lit, quoique le feu fût à la maison. — La maison brûle ! lui criait-o
m’importe ! répondait-il, je n’en suis que le locataire. À la fin, le feu pénétra jusqu’à lui. Aussitôt, il s’émeut, il cou
démie Française, à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l’Académie, par feu M. de Fénelon, archevêque de Cambray. 4. C’est
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
grands éclairs ; la terre s’ouvre & l’abîme : il sort beaucoup de feu de l’endroit où il est tombé. Sganarelle désesper
, elle y prend les cœurs ». Tisbéa accourt désespérée, en criant, au feu  ! à l’eau ! Son ame brûle d’amour & de chagri
nt chercher le séducteur. Tisbéa crie encore derriere la coulisse, au feu  ! à l’eau ! quoiqu’elle répande assez d’eau par l
r une autre conduite, tous les déréglements criminels où m’a porté le feu d’une aveugle jeunesse. Don Carlos. Ce dessein, D
parcequ’il a un rendez-vous avec une veuve très jolie. Don Juan prend feu là-dessus, est fort tenté de la jeune veuve, fait
19 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ien des moments précieux ; Contentons ici notre envie ; De nos ans le feu nous y convie ; Nous ne saurions, vous et moi, fa
aler ses charmes précieux ? CHŒUR DE BACCHUS. Fi de l’Amour et de ses feux  ! LE PARTI DE L’AMOUR. Ah ! quel plaisir d’aimer 
ier ensemble : Jouissons, jouissons des plaisirs innocents Dont les feux de l’Amour savent charmer nos sens 644, n’est-i
moureux : Ils n’ont rien dans leurs vœux Qui les gêne : De leurs doux feux Leur âme est pleine ; Qu’ils sont heureux ! Nous
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
Quoi ! de retour si-tôt ?Certes, c’est, en ce jour, Me donner de vos feux un mauvais témoignage ;   Et ce, quoi ! si-tôt de
is vous m’aviez destiné.   Votre cœur, avec véhémence, M’étala de ses feux toute la violence, Et les soins importuns qui l’a
ici le coup le plus cruel de tous, Et dont à s’assurer trembloit mon feu jaloux. Alcmene. D’où vous vient, à ce mot, une r
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
’amant. ACTE I. Scene III. Jupiter. Je ne vois rien en vous dont mon feu ne s’augmente, Tout y marque à mes yeux un cœur b
fond de mon ame, Par la comparaison que je fais de sa flamme Avec le feu constant, tendre & respectueux D’un amant jeu
ps m’afflige : A rompre un nœud fatal je sens que tout m’oblige : Mes feux méritent seuls d’obtenir tant d’appas. (Il lui ba
22 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
nes, comédie mêlée de danse et de musique, ballet du palais d’Alcine, feu d’artifice, etc. : la comédie ne tient là que sa
illance par la bonne chère, et qu’il fallait passer le temps jusqu’au feu d’artifice. Direz-vous qu’à la ville, trois mois
leurs, ne serait plus une nouveauté, — point de bonne chère, point de feu d’artifice, point de roi ! A la fin, lorsque le v
23 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
i le gracieusoit en toute occasion. Voici un trait que j’ai appris de feu Bellocq, Valet-de-Chambre du Roi, homme de beauco
ée de ce cahier, que dans sa colere il jetta sur le champ le reste au feu . A mesure qu’il avoit travaillé, il avoit lu son
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
24 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
s qui paraît, quand je n’y pense plus. Aussitôt, malgré moi, tout mon feu se rallume : Je reprends sur-le-champ le papier e
é des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu . L’autre, fougueux Marquis lui déclarant la guerr
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ni au lit, ni aux coffres, comme étourdi & hors de sens, prit du feu & le mit aux quatre coins de la chambre, déli
nt quelqu’un, mais il ne put rien voir sortir sinon la fumée & le feu ardent qui brûloit la maison. Tous les voisins ét
it la maison. Tous les voisins étoient déja accourus pour éteindre le feu , & firent tant qu’ils y donnerent ordre. Le j
lequel, après avoir cherché & tracé par toute la maison, a mis le feu aux quatre coins de la chambre, & a brûlé tou
Adieu, divin objet ! Le Capitan. Adieu, divin objet !Rage ! fureur ! feu  ! haine ! (A Léandre.) Tu mourras, suborneur ! Lé
26 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu . L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guer
puisqu’il ne part rien de la veine de son auteur qui ne soit plein de feu  ; témoin sa Clotilde, où la boutade est bien expr
Gréval, ami des précieuses, qui reconnaît Picorin pour un laquais de feu M. Du Ryer. PICORIN. Ma foi, puisque vous me con
former et pour l’instruire. Ce fait est tiré d’une note manuscrite de feu M. Tralage, qui se trouve dans un volume in-4°, q
t pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier feu , et qu’il lui était impossible de revenir sur ses
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
, C’est la derniere ici des importunités Que vous aurez jamais de mes feux rebutés. Lucile. Vous pouvez faire aux miens la g
 Que toujours je vous aimerai7. Voilà qui m’assuroit à jamais de vos feux  : Et la main & la lettre ont menti toutes deu
obligeant ?Remenez-moi chez nous. Quelle scene, grands Dieux ! quel feu  ! quel naturel ! Si l’on a remarqué en combien de
cident ; Ayant des attributs du Maître du tonnerre, Elle n’est pas de feu , d’air, d’eau, ni moins de terre, Ni le tempérame
28 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [15, p. 45-46] »
t si fâché de ce contre-temps, que dans sa colère il jeta le reste au feu . Pour mettre plus d’agrément dans cette traductio
29 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
, et de André Boudet, beau-frère de celui-ci. Marie Hervé, « veuve de feu Joseph Béjart, écuyer, sieur de Belleville, » sti
. — Cela, est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillans, les plus perçans du monde, le
le de la troupe ; elle reprend le malheureux Lysidas, ramené sous son feu . De petites tirades, pas trop longues, sont ménag
e condition : son habit se composait d’une « jupe de satin couleur de feu , avec trois guipures et trois volans et le corps
ir mon devoir, Je devenois amant sans m’en apercevoir. Mon âme, de ce feu nonchalamment saisie, Ne l’a point reconnu que pa
rdeux qu’affirmer son inconduite. Il n’y a pas, dit-on, de fumée sans feu , et ici la fumée est particulièrement épaisse et
après, durant un hiver rigoureux, on y alluma par son ordre un grand feu , auquel vinrent se chauffer les pauvres du quarti
30 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [42, p. 72-73] »
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : quel feu  ! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
31 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [47, p. 80] »
au Despréaux l’a nommé dans son épître quatrième sur les conquêtes du feu roi Louis XIV, parmi ceux qui accompagnaient ce p
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
sse aujourd’hui Le mépris éclatant que mon cœur fait de lui ; Que ses feux désormais perdent toute espérance, Et n’entrepren
a pas dit un mot qui fût fâcheux. Il excuse ma faute, il approuve mes feux  ; Et je voudrois savoir qui peut être capable D’a
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
sur quelque bonne amie, du déplaisir qu’elle avait de la tiédeur des feux du grand Alcandre. Les avances de madame de Monte
écrire, ni plus galamment, ni plus noblement, ni plus tendrement pour feu madame de Montausier. »
34 (1871) Molière
ouci. À ce bel âge, avec un peu d’argent dans sa poche et beaucoup de feu dans les yeux, un enfant de Paris ne doute de rie
mille écus. Que dirait Rollet ? Il paraît qu’Armande Béjart a jeté au feu tous les papiers de son mari, ce qui représente u
ont comptés, et qui sent, à chaque effort, se déchirer sa poitrine en feu , voilà de quoi tomber dans le sérieux. Molière ét
dien n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme il est pâle ! Le feu de la fièvre est dans ses yeux ! Ses mains trembl
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
é des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu  ; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
Puisse être si méchant qu’une telle fripponne. J’aurois pour elle au feu mis la main que voilà. Malheureux qui se fie à fe
de Valere ; je voudrois bien qu’un mot m’apprît au dénouement si ses feux seront couronnés. Il y a quelques Auteurs à qui l
37 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
en qu’avec les conjectures dont il a été l’objet. Ni le roman intime ( feu le roman intime, faudrait-il dire), ni feu le dra
objet. Ni le roman intime (feu le roman intime, faudrait-il dire), ni feu le drame moderne, toujours escortés de quelques h
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
pour aller au rendez-vous qu’elle vient de lui donner. Don Juan prend feu là-dessus, et lui permet de s’asseoir à son côté.
ent de se passer.” « Un dernier tableau montrait Don Juan en proie au feu vengeur, exprimant en vers ses tourments et son r
39 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
e Pour régner dessus ton cœur. Philinte. Un autre a guéri mon âme Des feux que j’avais pour toi. Chimène. Un autre a vengé m
40 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu  ; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
a manqué à Moliere que d’éviter le jargon, et d’écrire poliment. Quel feu , dit-il, quelle naïveté ! quelle source de bonne
s ; il étoit fort aimé de toute la Cour, et particulièrement connu du feu Roy, de qui il avoit reçû plusieurs grâces, pour
e Champmêlé joua ensuite, en concurrence221; sur quoy on fait dire au feu Roy, dont le goût étoit si sûr en toutes choses,
deux autres, voulant faire entendre par là que celle-ci avoit plus de feu , pour faire sentir les emporte-mens du personnage
e que d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’écrire purement. Quel feu  ! quelle naïveté! quelle source de la bonne plais
41
sante : elle avait de la mémoire pour retenir de grands mots, quelque feu d’imagination pour les arranger plaisamment ; mai
t-ils joué leur jeu, Pour vous chauffer, d’abord, zeste, un acteur au feu . Les Troupes de campagne ont cela d’ordinaire. Sa
ndant sa sortie, et c’est pour cela que vous le voyez seul au coin du feu . La porte du fond s’ouvre ; entre Dorine, mystéri
Cléante est assis et pense. Dorme, qui arrive, s’occupe à tisonner le feu . Damis et Marianne ne restent pas longtemps auprè
jambe sur un tabouret et Dorine qui lui défait ses guêtres devant le feu , la scène se joue plus aisément. Le groupe ne s’a
e bois, et qu’elle surprend la conversation en remettant une bûche au feu . Sauf la méprise dont j’ai parlé tout à l’heure,
ouver Tartuffe à la salle basse, ne lui propose pas de s’approcher du feu  ; Tartuffe, qui s’informe avec intérêt de la sant
ccasion pour mettre un habit de voyage. Le meneur en scène a jeté son feu dans les trois premiers actes ; il se refroidit a
Pouguelin porteur de grains ; la marraine Denise Lescacheux veuve de feu Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. »
eant au vivant tableau des soupers où Molière retrempait son génie au feu de la verve italienne, la pensée ne se reporte-t-
ière. Frédéric de Gentz (1764-1832), célèbre publiciste au service du feu prince de Metternich, disait de ce travail : « C’
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
nt qu’elle aime. Gorgibus le sait bien, puisqu’il a déja approuvé ses feux . Comment informer de tout cela le spectateur ? En
ne. Honteuse de son choix, elle reprend son cœur ; Et l’on voit à ses feux succéder la froideur : Sur le point d’épouser, el
courut grand risque de payer cher, puisqu’il alloit être condamné au feu , quand le Consul François le réclama & le fit
43 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
dans sa nacre, l’ingénue à toute outrance, Agnès dont la naïveté fait feu au moindre choc, Agnès dont l’ignorance éclaire e
que l’école de M. Bouilly réchauffait pour vous au bain-marie sur un feu tiède et innocent ! Les rosières vous agacent, et
s quatre actes. Il est dans un état violent, il parle de Ninive et du feu du Ciel… Ne vous formalisez pas, ce n’est que don
44 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
l’invocation à Vénus, l’auteur, avant de mourir l’ayant fait jeter au feu par scrupule religieux. La perte de la traduction
er de traduction que, dans sa colère il jeta sur le champ le reste au feu . À mesure qu’il y avait travaillé» il avait lu so
45 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
rdement son chemin, éclatait pareille à l’artifice auquel on a mis le feu , la veille, et qui couve au fond de la mine, empo
un petit rôle de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un char de feu et des diables a dans la pièce, mais Molière a dé
pocrisie, et je l’ai terrassé, et je l’ai maintenu dans mon cercle de feu  ! Mais à cette heure, je ne veux pas de toi, tu m
mon tout à notre aise. En attendant, rentrons au logis, faisons grand feu et grande chère, et vive la joie ! Voilà comment
Thomas Corneille ait été appelé à jeter la cendre de sa poésie sur ce feu allumé, qu’il ait été convié à débarrasser ce ter
fois, il n’y a plus rien à dire et plus rien à souhaiter, que tout le feu de la passion est fini et qu’on s’endort dans la
châtiment dans les flammes éternelles, Thomas Corneille joue avec le feu éternel ; il croyait en Molière, et toute sa croy
longs habits de deuil, trouve en lui-même quelques petits restes d’un feu éteint. — Ce festin des morts et de ceux qui doiv
À ce moment Don Juan triomphe ! Le sang revient à sa joue pâlie ; le feu à son regard ! Ah ! Don Juan, imprudent seigneur
l’autel, victime de la pénitence ; allez achever votre sacrifice : le feu est allumé, l’autel est prêt, le glaive est tiré,
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
demain. Laissez-le-moi finir en deux mots. (A Scapin.) Son cœur prend feu dès ce moment ; il ne sauroit plus vivre qu’il n’
e.Morbleu, Achevez donc. Ariste. Achevez donc.Et vous, modérez votre feu . Je vous l’ai dit cent fois, votre bile s’échauff
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
Acte I. Les amants sont fort embarrassés pour faire approuver leurs feux par trois originaux. Marton peint à Damis leurs d
d’ici. Mais c’est à votre mere Qu’il importe sur-tout de parler avec feu . Si vous aimez Damis, ce fut de son aveu : Je le
48 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
et si vous avez les deux dilettantismes, après l’avoir lu au coin du feu , vous goûterez un égal plaisir à le déchiffrer au
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
ente à sa place, parle à la belle Grecque en la peignant, déclare ses feux , apprend qu’il est payé de retour : il n’est plus
50 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e. Ses camarades survivent et entretiennent pour ses chefs-d’œuvre le feu sacré. Mais peu à peu les compagnons, les discipl
uguelin, porteur de grains ; la marraine, Denise Lescacheux, veuve de feu Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. Le
noble homme André Maréchal avocat en Parlement, Marie Hervé, veuve de feu Joseph Béjart vivant bourgeois de Paris, mère des
on de Talhouet, chevalier, lequel le tenait de Marie Troche, veuve de feu Étienne Hubert, et de Michel Mesuel, maître paumi
ez clairement : Ainsi parla Clitandre, et ses maux se passèrent, Son feu s’évanouit, ses déplaisirs cessèrent. Il vécut sa
çoit les tourments que pour s’en plaindre en rime, Et si d’un si beau feu la céleste vigueur Peut enflammer ses vers sans é
re la concurrence des réjouissances populaires, des carrousels et des feux d’artifice ; mais de plus graves périls les menaç
pour lui en son nom, d’une part ; et damoiselle Marie Hervé, veuve de feu Joseph Béjard, vivant écuyer, sieur de Belleville
lundi vingtième, Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de feue Marie Cresé (sic) d’une part ; et Armande Bejard,
u plus de soixante ans : elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant née en 164581.. »Ce rai
. — Cela est vrai ; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillants, les plus perçants du monde,
s Délices, comédies mêlées de chants et de danses, ballets, machines, feux d’artifice, courses, loteries, collations ; une s
le visage, d’assez petite mine, ne laissait pas que d’imposer par le feu et l’audace de ses yeux. Personne n’a eu plus d’e
at sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et public, et le feu même avant-coureur de celui de l’enfer, pour expi
de girandes de cristal qui produisaient l’effet charmant de fleurs de feu parmi la verdure. Ajoutez, pour enfermer le tout,
u’il est joli ! Est-il des yeux qu’il ne ravisse ? Il passe en beauté feu Narcisse, Qui fut un blondin accompli… » Après a
rtenant à Jacques de Grou, écuyer, sieur de Beaufort, portemanteau de feu Gaston d’Orléans, fie de Louis XIII. Cette propri
elle avait pris De la grande actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau feu saisie, Sait jouer admirablement, Surtout un rôle
a vie. — Serait-il vrai ? » Clion, adieu ! Pour rimer je n’ai plus de feu . Non, la plume, des doigts, me tombe, Et sous la
Paris. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Grasinde Béjart, veuve de feu Jean-Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet d
rier mil six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit feu  Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
ledit sieur Paysant arriva comme il venait d’expirer ; et comme ledit feu Molière est décédé sans avoir reçu le sacrement d
ous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit feu mary soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
lé des bigots mis en jeu. Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu . L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la guer
rieusement avec ses grâces et sa finesse, et l’emporta de plus par le feu , la vigueur et le coloris. Lui seul nous donne l’
lorsque la mise en scène comportait quelques jets de flamme, quelques feux d’artifice. Pendant les quinze représentations du
s régulièrement, à cause de l’abîme où tombe Don Juan et des « grands feux qui en sortent ». Ils ont le premier soir, 15 fév
int-Germain-l’Auxerrois : « Le vendredi 19 février 1672, le corps de feue damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de
Saint-Germain l’Auxerrois du 29 octobre : « Convoi de 20, vespres, de feu René Du Parc, vivant comédien de Monsieur le duc
int-Roch : « Du 13 décembre 1668, Marquise Thérèze de Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur du Parc, l’une des c
n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de feu , et de cette honnête hardiesse nécessaire à l’ora
uit tu travailles sans doute, Mais pour moi je travaille avec plus de feu . Ragueneau ou M. de Lestang (ce fut son nom de t
a comédie de Timon, et en s’efforçant de faire valoir ses vers par le feu de son débit. Mais l’anecdote ne paraît pas absol
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le feu , etc. » 134. Ils avaient leur couvent dans la ru
s principaux actes de vertu qu’une personne de probité a remarqués en feu Monseigneur le Dauphin (1712).
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
st la réserve de la pudeur : emportée, jalouse, babillarde ? c’est un feu toujours en mouvement : sur le point de mourir d’
52 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
nqué à Moliere que d’eviter le jargon, & d’écrire purement : quel feu  ! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
sque toûjours parfait, quelquefois meme sublime, lorsqu’il suivoit le feu de ses propres idées. Voyez Pastorale & Balle
iques latins. Tout est plein d’action chez lui, de mouvemens & de feu . Un génie aisé, riche, naturel, lui fournit tout
ules, avec toutes les graces de Térence, le comique d’Aristophane, le feu & l’activité de Plaute. Dans ses comedies de
lé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu  ; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
ir la durée. Mondor. De l’Empyrée ! oui dà ! n’ayant sur l’horizon Ni feu ni lieu qui puisse alonger votre nom, Et ne possé
le bel avenir qui de là se présente ! Vois naître tour à tour de nos feux triomphants, Des pieces de théâtre & de rares
54 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
e à ravir les passions impudiques, et ce mensonge aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ainsi parla
hacun de nous rêvant à quelque tristesse cachée ; dans la cheminée le feu était vif, au ciel le soleil était pâle ; le dima
inte, et qui devaient brûler inévitablement et sans rémission dans le feu éternel ? Enfin c’était une position unique, admi
55 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement ; quel feu , quelle naïveté, quelle source de bonne plaisante
s, Ou si l’on veut les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies, Du feu sieur Plaute, franc latin, Et que dans un françai
udrait bien, sans en douter, Qu’un remembrant de Jupiter, Plein de ce feu , qui le cœur brûle, Lui fit un remembrant d’Hercu
lation, et le souper après la comédie, qui fut suivi d’un bal et d’un feu d’artifice, il jeta les yeux sur les personnes qu
s à ce divertissement royal, et donna les ordres pour l’exécution des feux d’artifice. « Le sieur Vigarani eut ordre de dres
te dit : il crie qu’il est perdu, qu’il est abîmé, si la fumée de son feu va hors de sa maison. Il se met une vessie à la b
…3, dans un livre présenté au roi, décida que l’auteur était digne du feu , et le damnait de sa propre autorité. Enfin Moliè
autre pleine d’abominations, et l’on n’y trouve rien qui ne mérite le feu . Toutes les syllabes en sont impies, les gestes m
première partie, p. 115. a. Ce fait a été plusieurs fois attesté par feu M. de La Motte, de l’Académie française ; et nous
56 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ste des pensions du bon roi Charles X éclate et brille, en lettres de feu , le nom du jeune poète à qui étaient réservés à l
s au silence, sont descendus ces écriteaux comme autant de langues de feu . Cette révolution obstinée, éloquente et cette su
ive était le plus beau des comédiens. Son œil était grand et plein de feu , sa taille était élevée et souple, svelte et grac
toute froide, toute blanche et parfois terrible. Cette femme avait du feu dans les yeux, et pas de sang dans les veines ; o
ire au fronton du Café des Comédiens. À ce rendez-vous du talent sans feu ni lieu, de la vieillesse errante et de la médioc
ns cervelles, sourires sans causes, amours sans motifs, passions sans feu ni lieu, rêveries, projets, châteaux en Espagne,
docteur Blanche ! Et cette femme accorte et vive, au regard plein de feu , le rire à la lèvre et le printemps à la joue ? E
ille ; ces grands yeux humides et clairs ne manquent pas d’un certain feu ironique. Pour elle, tout est nouveau dans ce dra
es-là on les retrouve partout, dans les plaintes de Tibulle, dans les feux de Properce et dans les galanteries d’Ovide. Elle
la satire qui surnage, si vous rencontrez dans ce pêle-mêle moins de feu que de fumée, et plus de vices que de vertus ; à
 ; aussi bien, dans son indignation, il prend une torche et il met le feu à l’école de Socrate ! Voilà toute cette comédie
che et rebondie. À vingt ans, qu’est-ce un brin de fièvre ? Un peu de feu sur la joue, une flamme au regard ! Oui, mais plu
frivole ! à ses coquetteries cruelles. Mais à force de jouer avec le feu , elle se brûla elle-même. Depuis longtemps le pet
ue vous soyez à l’aise avec ces amis immortels, qu’il y ait un peu de feu dans l’âtre, un morceau de pain dans la huche ! O
la huche ! Or, dans cette maison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni feu . Il y avait cette pauvre femme, immobile et résig
tte fois ses ressources étaient épuisées ; il n’a plus aujourd’hui ni feu ni pain ; dans huit jours il n’aura plus d’asile.
à trop bon pour être un bon mari, tranquillement assis au coin de son feu , avec sa femme et ses enfants. Or (et c’est juste
nt-il ? C’est un nommé Moncade, un beau, d’un certain âge, qui n’a ni feu ni lieu, ni parents ; ni amis, ni état dans le mo
le baron. L’instant d’après entre un marquis : « de la chandelle ! du feu  ! une bassinoire ! Ah ! les mauvais comédiens ! »
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
écrire ni plus galamment, ni plus noblement, ni plus tendrement pour feu madame de Montausier. » 83. L’enfant de madame
58 (1802) Études sur Molière pp. -355
ari, toujours averti du tour qu’on vient de lui jouer, fait mettre le feu à sa maison ; il ordonne de ne ménager qu’un seul
re plus la simplicité, la candeur de son âme ; que la sienne brûle du feu le plus vif, le plus pur ; qu’il croit avoir dans
mérite d’être enflammée, parce que les incendiaires sont punis par le feu , et finit par épouser celui qui a su vaincre son
t l’entraîne dans un bosquet de roseaux, d’où elle sort en criant, au feu , à l’eau ; son âme brûle d’amour et du chagrin d’
tation libre de Lucrèce, que Molière avait commencée et qu’il jeta au feu , lorsque, dans une épître qui lui est adressée, B
mpter sur la tradition ? comment recueillir les étincelles éparses du feu sacré ? Précis historique de ce qui suivit la
son art ; Un esprit partagé, rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Ces vers ne devraient-i
intéressante. Oui ; mais si intéressante qu’elle demande un acteur de feu , puisque Molière s’y peint lui-même, et que, touj
l’autre, animèrent les rôles de l’Amour et de Psyché 73, de tous les feux qu’ils ressentaient. Lisez la pièce de Molière.
rsifiée par le grand Corneille : à soixante-quatre ans il retrouva le feu , la grâce dont il avait besoin pour peindre la pl
n 1668 ; sur son titre seul, madame Dacier jugea à propos de jeter au feu un parallèle qu’elle avait fait de l’Amphitryon d
rgan. L’élève. Il faudra donc, mon cher professeur, que j’aille prier feu Bonneval de me communiquer sa goutte. Le profess
s.   Supplie humblement Élizabeth Claire Grasin de Béjart, veuve de feu Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, vivant valet-
r mille six cent soixante-treize, sur les neufs heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
vous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que sondit feu mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
gnent sur son visage, Elle a l’air tout charmant, et l’esprit tout de feu  ; Elle avait un mari d’esprit, qu’elle aimait peu
59 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
Qu’avec tout l’attirail des nœuds de la matière ; Et pour nourrir les feux que chez vous on produit, Il faut un mariage et t
darme si fort ? Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche Que le feu dans les yeux et l’injure à la bouche. Pour moi,
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
e qui a frappé ses sens n’est que l’effet d’un songe. Sigismond.  Un feu nouveau qui circule en mes veines, Qui charme en
oi, Seigneur ; & qui voudra, parle à sa conscience. Voilà dont le feu Roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
61 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
édie n’était pas connue de la plupart des gens qui la condamnaient au feu  ; les méchants y supposaient des abominations, su
. S’ils ne dominent pas la vieillesse des monarques, ils soufflent le feu de l’ambition dans le cœur des jeunes princes imp
té ne demeure jamais impunie, et que, si elle échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel. Il
un impie digne d’un supplice exemplaire. Ce n’est point assez que le feu expie en public mon offense, j’en serais quitte à
ns désirs ; mais le Tartuffe de Molière est un homme ardent, plein de feu , de santé ; sa convoitise est sans cesse excitée
62 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
s s’y succèdent avec rapidité : c’est le vrai tableau d’une maison en feu , où domine un scélérat muni de ruses infernales,
échiré par mégarde quelques feuillets de cette traduction, il jeta au feu , de dépit, tout ce qu’il en avait fait.Il importe
quelin, porteur de grains ; la marraine, Denise Les-cacheux, veuve de feu Sébastien Asselin, vivant marchand tapissier. »
t qu’il dissimule,metu atomorum ignis(dans la crainte des « atomes du feu  »). 24. François Bernier, né à Angers, et mort à
it à La Fontaine l’injure de lui attribuer cette coupable production. Feu M. Barbier, auteur duDictionnaire des Anonymes, l
errois : « Jean-Baptiste Poquelin, fils de sieur Jean Poquelin, et de feue Marie Cressé, d’une part, et Armande-Gresinde Béj
e feue Marie Cressé, d’une part, et Armande-Gresinde Béjard, fille de feu Joseph Béjard et de Marie Hervé, d’autre part, to
Paris. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Gresinde Béjart, veuve de feu Jean-Baptiste Poquelin de Molière, vivant valet-d
rier mil six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
enues tardèrent plus d’une heure et demie, pendant lequel temps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
s plaise, de grâce spéciale, accorder à ladite suppliante, que sondit feu mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
, plus éclairés que ceux du Médecin, Pénetrent que mon mal vient d’un feu clandestin ; Et sa vive amitié tourne si bien mon
64 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
faut prendre un vol audacieux, planer dans les airs, être animé de ce feu divin qui a embrasé tout entiers ces beaux génies
si étincelante de beautés, où le génie de Molière s’est pénétré d’un feu divin, s’est élevé au-dessus de lui-même, s’est s
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
le sentiment que j’aurai toujours pour un homme qui condamne le beau feu de Benserade, et qui ne connaît pas les charmes d
voir point de commerce avec lui. » On peut s’étonner de voir le beau feu de Benserade placé si près des charmes de La Font
66 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
uter parler ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre ; et ce feu d’esprit de la conversation oisive, où l’on n’a d
dans celle de ses personnages. C’est la pièce où il a mis le plus de feu . Il y a d’autres vilaines gens dans son théâtre,
est, sous ce convenu de l’art des vers, le tour naïf, la facilité, le feu , l’entraînement de ce langage, qu’il semble enten
z de près. MARIANE. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux . CLÉANTE, se mettant au-devant de Mariane, qui ve
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
r leurs efforts combinés. Elles décident qu’elles font époque, que le feu du génie s’allume enfin en France, et qu’elles en
68 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
Ô prodige ! le bronze a paru tressaillir ; J’ai vu de tes regards le feu sacré jaillir ; Ta bouche s’est ouverte, et la sa
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
à voir mûrir leur fruit, & je le mange pendant l’hiver, auprès du feu que le superflu de leurs branches me fournit ; je
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
nnemi : il l’a fait attacher à un bûcher, il ordonne qu’on y mette le feu  ; mais dans l’instant même Arlequin dit au tyran
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
faut dire, Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en feu , la contrainte le tue ; Et si par la pitié vous n
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
, marchant sans ton aveu, S’aille couvrir de sang, de poussière et de feu  ; À quoi bon d’une muse au carnage animée Échauff
73 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
t pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’essor de son premier feu , et qu’il lui était impossible de revenir sur ses
espréaux disait de ce Chapelle*, qu’il avait certainement beaucoup de feu , et bien du goût, tant pour écrire que pour juger
our, qu’il rendit avec tant de vivacité, qu’il donna de la jalousie à feu M. Le Régent101, dont Mademoiselle Desmares était
utre, pleine d’abomination ; et l’on trouvait rien qui ne méritait le feu . Tome II, p. 202 Lorsque Molière donna son
ré, dans un livre présenté au roi, décida que l’Auteur était digne du feu , et le damnait de sa propre autorité. Des Prélats
tre illustre inconstance est-elle encor si ferme, Que les restes d’un feu , que j’avais cru si fort, Puissent dans quatre jo
it brûler pour chauffer les pauvres du quartier. La grande chaleur du feu fendit en deux la pierre qui couvrait la tombe.
74 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
er ses poumons. Depuis quinze ans sa poitrine malade le dévorait d’un feu intérieur et lui donnait cette admirable voix mus
cho, de ce maigre chevalier qu’on risque d’éborgner en lui tirant des feux d’artifice dans les yeux, et de ce gros écuyer qu
NTE. Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillants, les plus perçants du monde,
ègnent sur son visage, Elle a l’air tout charmant et l’esprit tout de feu , Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu,
ière Saint-Joseph, afin que les pauvres gens se pussent réchauffer au feu d’un bûcher qu’on alluma sur la tombe de Molière.
e (février 1662), Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de feue Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésind
e Marie Cresé (sic), d’une part, et Armande Grésinde Béiard, fille de feu Joseph Béiard et de Marie Herué, d’autre part, to
57. À propos de Lulli, je trouve, dans une publication entreprise par feu Quérard, le bibliographe, et intitulée Le Quérard
rmite avec son archet… Les gazettes étrangères, au sujet d’un méchant feu d’artifice qu’il s’avisa de faire vis-à-vis sa ma
l’année 1674, publièrent partout que, s’il n’avait pas réussi dans ce feu -là, on réussirait mieux en celui qu’il avait méri
75 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
jourd’hui avec le plus de plaisir, si elle était jouée avec autant de feu et de délicatesse qu’elle l’était du temps de l’a
manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’écrire purement : quel feu  ! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
de traduction, que, dans la colère, il jeta sur-le-champ le reste au feu . A mesure qu’il y avait travaillé, il avait lu so
n’y a point de rôle qu’il n’exécute très bien. Comme il a beaucoup de feu , et de cette honnête hardiesse nécessaire à l’ora
er ici : « Jean-Baptiste Poquelin, fils du sieur Jean Poquelin et de feue Marie Cressé, d’une part, et Armande Gresinde Béj
e feue Marie Cressé, d’une part, et Armande Gresinde Béjart, fille de feu Joseph Béjart et de Marie Hervé, d’autre part, to
coup de chagrins. « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillants, les plus perçants du monde,
r 1673. Supplie humblement Élisabeth-Claire-Grasinde Béjart, veuve de feu Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, vivant valet
er mille six cent soixante-treize, sur les neuf heures du soir, ledit feu sieur de Molière s’étant trouvé mal de la maladie
venues tardèrent plus d’une heure et demi, pendant lequel temps ledit feu Molière décéda, et ledit sieur Paysant arriva com
ledit sieur Paysant arriva comme il venait d’expirer ; et comme ledit feu Molière est décédé sans avoir reçu le sacrement d
ous plaise de grâce spéciale accorder à ladite suppliante que son dit feu mari soit inhumé et enterré dans ladite église Sa
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
au fils d’Achille aux pieds de la veuve d’Hector : Brûlé de plus de feux que je n’en allumai483 ; à l’époque où Boileau l
ct. III, sc. IX : « Elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillants, les plus perçants du monde,
77 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ée en pleine forêt, d’amener une eau courante à travers les sables en feu , de meubler une ménagerie ; aussi inhabile que le
el on l’attachait. Quelle taille divine ! quel geste honnête ! que de feu dans ce regard, et quelle voix ! C’est cette même
nte de la cinquantième année, et que de génie immolé sur cet autel de feu  ! Donc honneur à l’artiste habile qui peut cesser
perdre à ramasser les cendres éteintes de ce flambeau qui a jeté son feu sur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
aire connoître... (Haut.) J’ai trouvé, Monsieur, dans les mémoires de feu mon pere, une dette qui n’a pas été payée, &c
faires : je ne dois rien. Patelin. Non, monsieur ; c’est au contraire feu mon pere qui devoit au vôtre trois cents écus ; &
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
près. Marianne. Il est fort beau sans doute, & jette quantité de feux . Cléante, se mettant au-devant de Marianne, qui v
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
t un arc, des ailes, & un carquois : je le fais asseoir auprès du feu  ; je réchauffe ses petites mains entre les mienne
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
de sorte que le roi, quelque montrance que fît M. de Souvray, que le feu roi son père buvait même avec les moindres soldat
82 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
que nous l’aimons, avoir pour nous des charmes : C’est par là que son feu se peut mieux exprimer ; Et plus il est jaloux, p
bien des moments précieux ; Contentons ici notre envie, De nos ans le feu nous y convie : Nous ne saurions, vous et moi, fa
ouronne Pour régner dessus ton cœur. — Une autre a guéri mon âme Des feux que j’avais pour toi. — Un autre a vengé ma flamm
me faut dire Exerce sur mon cœur pareille cruauté. L’amour le met en feu , la contrainte le tue ; Et si par la pitié vous n
sse de l’art jusqu’à le gourmander, Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide, Et dont, comme un éclair, la justes
son art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Un vers, que Fou a tout
nt ; libidineux et qui désunissent les ménages et qu’ils méritent les feux éternels ; que la franchise est une chose « noble
uissant et ses larmes ont réveillé en moi quelques petits restes d’un feu éteint ? » Je ne parle pas de la terrible scène
arme si fort ? Et ne peut-on répondre à tout ce qui le touche, Que le feu dans les yeux et l’injure à la bouche ? Pour moi,
uelque destin contraire, S’il fallait que d’un autre on couronnât les feux , Je pourrais me résoudre à recevoir ses vœux ; Et
us divertissez, Philinte. — Non, Madame… Ils ne veillent pas dans le feu et dans les larmes. Si Molière a voulu — car il y
ant de bordures pailletées, le chemisier, le teinturier en couleur de feu , en violet, en jaune de cire, les tailleurs de ro
itesse et la civilisation. Donc il est faux. Il n’est pas tout à fait feux parce que même dans la réalité le mot de nature e
à s’accuser tous deux De tous. les noirs chagrins qui suivent de tels feux . Arsinoé elle-même, en dehors de son rôle de pru
les anciens dans son Amphitryon, dans son Avare. Ce n’est pas que je feu félicite, d’abord parce que, en thèse générale, j
dans Amphitryon qui commence par : « Je ne vois rien en vous dont mon feu ne s’augmente » et qui se termine par « ne fût po
pos d’amour de. Jupiter à Alcmène : Je ne vois rien en vous dont mon feu ne s’augmente : Tout y marque à mes yeux un cœur
83 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
des Bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots, le condamnait au feu . L’autre fougueux Marquis lui déclarant la guer
84 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
bbé Pailhés. — Notez que la population du village ne dépassait pas 36  feux alors, et vous conviendrez qu’une souscription de
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
laives avec lesquels il doit égorger les Grecs, & qu’on allume du feu pour les faire cuire ; il offre à ses hôtes, par
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
tervenir à tout moment dans leurs paroles et dans leurs gestes par un feu roulant d’allusions malignes, d’épigrammes lancée
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
érence. Elle lui dit qu’elle a cependant assez bien fait paroître son feu à son retour pendant le souper & durant la nu
, Ou, si l’on veut, les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies Du feu sieur Plaute, franc latin, Et que, dans un esprit
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
t ordonne, d’une voix enrouée, aux soldats d’approcher & de faire feu . Scapin, qui croit entendre dix à douze personnes
galere ? Va prendre dans mes armoires ce pourpoint découpé que quitta feu mon oncle l’année du grand hiver. Corbineli. A qu
ete Elie, & que sa sécheresse est une marque qu’il a passé par le feu  ; & moi, pour vous blasonner cet écu, je dis
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
a confusion. Il vous est doux de voir un aveu plein de gloire Sur les feux d’un rival marquer votre victoire. Mais c’est à v
90 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
1740 ; même parmi les gens du monde, dans la conversation, il y a un feu qui ne se trouve pas chez nous qui passons pour ê
91 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
du sieur de Modène. Elle consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’enfant né en 1645 ; ce qui lui
Et, bien loin de trembler de l’exemple des autres, Du rebut de leurs feux enflez l’espoir des vôtres. Peut-être pour touche
comédie, où il trouvait l’image de ses misères, la nourriture de son feu . Son exemple et sa doctrine nous apprennent à quo
t de l’habitude. Elles ne Lâcheront point leur part, c’est la part du feu , hélas ! et celle du lion. III. La Chaire
oit être une parole chaste, plus épurée que l’argent qui passe par le feu et que l’on éprouve jusqu’à sept fois. » On ne p
t pas dans ces emplois, enfermé dans sa cellule avec ses livres, sans feu au cœur de l’hiver, il composait ces sermons qui
autre pleine d’abominations, et l’on n’y trouve rien qui ne mérite le feu  : toutes les syllabes en sont impies ; les gestes
urs aux crimes les plus énormes ‌  …les gens comme nous brûlent d’un feu discret Avec qui pour toujours on est sûr du secr
la barbe, que les jeunes veuves de vingt ans se contentent des seuls feux du seul homme qu’elles épouseront, que les juges
vint, l’autre jour, accuser 30.  …les gens comme nous brûlent d’un feu discret Avec qui pour toujours on est sûr du secr
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
ngt ans passés ? Il suffit de mon choix pour prouver ma sagesse ; Mes feux sont raisonnés. Je veux une maîtresse Qui m’aide
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
qu’ils se peignent tous les chagrins d’un amour traversé ; elle jette feu & flamme contre eux ; elle est furieuse, elle
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ses devoirs. . . . Mais il m’est odieux avec. . . . Otez donc à vos feux ce. . . . Méritez les regards que l’on. . . . Et
s douceurs ; Mais il m’est odieux avec sa jalousie. Otez donc à vos feux ce qu’ils en font paroître, Méritez les regards q
95 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Livre exprimé faiblement, que de risquer de lui donner la grâce et le feu qu’il pourrait avoir par un style choisi. J’ai cr
’il n’avait qu’à versifier, et que c’était un Poète naissant plein de feu , on ne sera point étonné de ce que j’avance. Mr S
96 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
arisiens, telle toile de fond, qui est un chef-d’œuvre, illuminée des feux de la rampe, elle ferait pauvre figure dans ce no
bien que si on l’a vu aux chandelles. Vous le lisez au coin de votre feu  ; ce n’est plus cela. Il est fait pour la scène.
t pour la scène. Tel récit qui vous semblait long s’anime et prend au feu de la rampe du relief et de la couleur. Telle pla
médie-Française sans être touché. C’est un jeu plein de variété et de feu . Ce rôle est un des plus longs et plus fatigants
d’une arme, faisant luire aux yeux de cette imagination d’enfant les feux de l’enfer, et enfin ce sentiment de sa supériori
e tendresse profonde pour un jeune muguet, il attise chez Arnolphe le feu d’une passion violente pour ce jeune tendron. Rem
le en larmes, une trappe s’ouvrait sous ses pieds et l’enveloppait de feux de Bengale ? Ne souririez-vous pas de cet enfanti
ent pétiller dans les veines de ce gros homme horriblement sanguin le feu de ses désirs inassouvis. Elle en a pitié ; elle
aignait ; l’accoutumance nous rend tout familier et commode. Et si le feu avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à pe
si le feu avait pris ? Jamais cette idée n’était venue à personne. Le feu ne prenait pas, et voilà tout. Et le fait est qu’
sse exprimer à une autre femme ces passions pleines de langueur ou de feu  ? Il faut la voix d’un homme pour ces mots brûlan
taine ; elle a, en tortillant sa barbiche, mené les jeunes recrues au feu . Elle a joué Araminthe comme Araminthe ne serait
hâtre qui s’évanouit aux premiers rayons du soleil. Il l’a éclairé du feu cru de la rampe, et on l’a vu marchant et parlant
dans Gil Blas, dans un roman que l’on lit, à soi seul, au coin de son feu . Combien est-elle plus fâcheuse au théâtre, où le
que cet esprit n’est pas pétillant, qu’il ne jaillit pas en traits de feu  ; il est comme enveloppé, il se dissimule sous un
foi, et ce qu’il y a d’admirable, c’est que, tout en me parlant avec feu des découvertes qu’ils faisaient dans ce texte il
la durée ; ampleur, solidité, retentissement, tout y est, et avec un feu d’éloquence, où l’on sent le cœur d’un poète. C’e
ulant me gagne ainsi qu’eux tous ; Je le sens, j’entre en verve et le feu prend aux poudres ; Il part de moi des traits, de
ffritements de cette vertu, attaquée comme le rocher d’Annibal par un feu qu’on arrose de vinaigre. Le Méchant de Gresset,
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
l nous reste vingt comédies de lui. Ses scenes sont vives, pleines de feu & de mouvement. On y rencontre par-tout cette
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
rdant Damis.)Eh bien ! acheve donc. Sophie... Finette. Oh ! oh ! quel feu  ! Je gagerois ma vie... Damis. Ne gage point, &am
99 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
gens », que Sarrasin était mort des suites d’un grand coup de pelle à feu que le prince, dans un moment de colère, lui avai
ins, ce ne pouvait être pour son esprit, car Tallemant raconte que le feu ayant pris un jour dans sa chambre, elle jeta un
la comédie-ballet, et que Les Fâcheux en sont le premier exemple. Un feu d’artifice, ou plutôt un déluge de feu, un bal br
en sont le premier exemple. Un feu d’artifice, ou plutôt un déluge de feu , un bal brillant, une collation splendide, complé
. — Cela est vrai ; elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feu , les plus brillants, les plus perçants du monde,
r sa passion et brûlant de trouver dans l’objet aimé une étincelle du feu qui le dévorait, aurait-il pu distinguer la recon
un démenti à tous ces augustes témoignages… Ce n’est pas assez que le feu expie en public mon offense, j’en serais quitte à
papillotes, et que Molière, piqué de cette méprise, jeta le reste au feu . Il nous paraît plus naturel de croire que cet au
uture, Que la fille du grand Henri Eut, en mourant, même aventure Que feu son père et son mari ! Tous trois sont morts par
cine ne s’en tint pas à une plaisanterie, qui part souvent du premier feu de la dispute ; mais, poussant rudement son ami à
a prétendu que Molière, furieux contre son libraire, en fit jeter au feu tous les exemplaires. Pour admettre ce conte, il
té ne demeure jamais impunie, et que, si elle échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel… Il
at sacrilège et impie un dernier supplice exemplaire et public, et le feu même avant-coureur de celui de l’enfer, pour expi
le surplus, et à soixante-cinq ans retrouva toute la vigueur, tout le feu de sa jeunesse pour écrire la scène brûlante de l
ari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai ap
nent sur son visage ; Elle a l’air tout charmant et l’esprit plein de feu . Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ;
 » ; — sans oublier, bien entendu, pour tout ce monde, le surcroît de feu et de « chandelle ». 63. Le pamphlet du curé de
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
Dont, par l’appât flatteur de quelque récompense, Je puisse pour mes feux ménager l’assistance ? Ergaste. Elle ne sait donc
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