CHAPITRE V. L’Éducation des
Femmes
. S’il manque quelque chose à la gloire de nos
de nos lettres sous Louis XIV, c’est d’avoir peint naturellement les
femmes
. Ce jugement est sévère ; mais il est permis de d
intellectuelle et de génie en toutes choses, régnait, au sujet de la
femme
, je ne sais quel faux goût, qui fut cause que ni
nt des cris de génie. Autrement, dans les romans comme au théâtre, la
femme
ne quitta point alors le fard de la mode, qui pou
turel. À Molière la gloire d’avoir, malgré le siècle, vu et peint la
femme
telle qu’elle est ; d’avoir ôté de son immortelle
et sublime parmi nous. Au dix-septième siècle, un défaut gâtait les
femmes
: elles étaient précieuses. Inutile de définir ce
ile de définir ce mot aux spectateurs des Précieuses ridicules et des
Femmes
savantes : grâce à Molière, ils savent aujourd’hu
lant homme 282 ; » c’était, en un mot, l’Académie française, avec les
femmes
de plus et les pédants de moins283. Mais comme il
rrompre, toutes ces qualités admirables tournèrent bientôt à mal. Les
femmes
s’imaginèrent que pour être du bel air, comme on
. Le bon sens et le goût de Molière furent choqués de voir tant de
femmes
se gâter elles-mêmes par cette mode prétentieuse.
rer sur le terrain de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la
femme
par la juste critique du défaut qui dépréciait al
erchés qui régnaient alors dans les salons ! Quel beau miroir, où les
femmes
furent forcées de contempler leurs propres ridicu
lait virginal et du haut style 286 ! Mais, sans doute, empêcher les
femmes
d’être coquettes et façonnières. n’était pas une
rre à la préciosité dans les Fâcheux, dans la Critique de l’École des
Femmes
, et dans l’Impromptu de Versailles. Quelle bonne
! Et cette autre Climène, qui se trouve mal pour avoir vu l’École des
Femmes
, et qui pousse la pudeur jusqu’à l’obscénité 289
contentes d’être renchéries, maniérées, et absurdement coquettes, les
femmes
se mirent en tête d’être savantes, non-seulement
de cette peinture faite de verve, il voulut placer le portrait de la
femme
accomplie, et enseigner dans quelle juste mesure
e et la galère de Scapin 309. Non content d’opposer aux habitudes des
femmes
du temps les mœurs trop simples des femmes du bon
’opposer aux habitudes des femmes du temps les mœurs trop simples des
femmes
du bon vieux temps 310 ; non content de mettre en
ller l’exemple à côté de la critique, et exprimer ce que doit être la
femme
du monde dans une société polie. Dès le début de
la fraîche Henriette, cette franche expression du but pour lequel la
femme
est faite, en opposition aux théories sentimental
oint des préceptes qui fixent avec juste mesure dans quelle limite la
femme
, l’épouse, la mère devra cultiver son intelligenc
inin : Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie, et sache tant de choses313 ; et à la dél
joute le dernier mot de la vérité et du bon sens : Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout. Mais je ne lui veux poin
de l’esprit à ses moindres propos314. Ainsi, Molière conseille à la
femme
cette modestie discrète pour laquelle elle semble
voulez, à vos charmes par l’instruction, mais sans devenir jamais une
femme
pédante ni même une femme savante. Molière met so
l’instruction, mais sans devenir jamais une femme pédante ni même une
femme
savante. Molière met sous vos yeux, en exemple, l
ni même une femme savante. Molière met sous vos yeux, en exemple, la
femme
douce, sage, instruite, spirituelle et modeste ;
ériel qui régnait de son temps autant que du nôtre, et par lequel les
femmes
croyaient se faire estimer à raison de l’effet qu
r à raison de l’effet qu’elles produisaient. Gomme il s’est moqué des
femmes
à toilette dans les Précieuses ridicules 319 et d
iècle qu’au nôtre324. Si Molière n’avait fait que combattre chez la
femme
le vice du siècle, et la peindre débarrassée de l
d’un ridicule éphémère comme tous ceux de la mode. Il a fait pour la
femme
ce qu’il a fait pour l’homme : il l’a étudiée et
son qui donnent à ses œuvres un caractère universel. Convaincu que la
femme
est un être libre et capable de conduite autant q
lange de finesse et de naïveté, au Sganarelle qui croit s’assurer une
femme
parfaite en tenant sa pupille bien enfermée : No
firmer sa crainte326. Et comme si cette déclaration des droits de la
femme
n’avait pas assez de poids dans la bouche d’une s
s soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des
femmes
ni des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir
sons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une
femme
qui n’est sage que par contrainte. En vain sur to
bien que la cloîtrée de Sganarelle. La belle théorie, d’enfermer une
femme
dans la stupidité, afin d’être sûr qu’elle ignore
, qu’une bête Puisse jamais savoir ce que c’est qu’être honnête ? Une
femme
d’esprit peut trahir son devoir : Mais il faut, p
ente, Que j’ai béni le ciel d’avoir trouvé mon fait Pour me faire une
femme
au gré de mon souhait. Je l’ai donc retirée332...
ouffer la clarté335 ? En somme, la juste appréciation de l’École des
Femmes
est celle qu’exprimait Boileau dans les Stances q
es Fâcheux (1661), act. II, sc. IV. 289. La Critique de l’École des
Femmes
(1663) sc. I, II, III, VII. 290. La Critique de
Femmes (1663) sc. I, II, III, VII. 290. La Critique de l’École des
Femmes
, sc. II. 291. L’lmpromptu de Versailles (1663)
sa présence Tantôt chez Dalencé faire l’expérience ; Puis d’une
femme
morte avec son embryon Il faut chez du Verney
n est prise du Malade imaginaire (1673), act. II, sc. VI. 302. Les
Femmes
savantes (1672). Si Bélise est une précieuse ridi
-spirituelle réponse de F. Génin, Vie de Molière, chap. X. 303. Les
Femmes
savantes, act. Il, sc. V- VIII ; act. III, sc. VI
rance pendant le dix-septième siècle, article Molière. 310. Les
Femmes
savantes, act. II, sc. VII, Chrysale : Nos pè
int étoient gens bien sensés, etc. 311. Id., act. III. 312. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I - Le principe que la femm
. III. 312. Les Femmes savantes, act. I, sc. I - Le principe que la
femme
est faite pour être épouse et mère a déjà été aff
Un mari ! Un mari ! » (L’Amour médecin, act. I, sc. III). 313. Les
femmes
savantes, act. II, sc. VII. 314. Id., act. I, s
s savantes, act. II, sc. VII. 314. Id., act. I, sc. III. 315. Les
Femmes
savantes, act. II ; sc. VII. 316. Id., act. III
23. L’École des Maris, act. II, sc. IX 324. La question du luxe des
femmes
est traitée implicitement dans l’École des Femmes
uestion du luxe des femmes est traitée implicitement dans l’École des
Femmes
et la Critique de l’École des Femmes, l’Impromptu
e implicitement dans l’École des Femmes et la Critique de l’École des
Femmes
, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le Ma
mes, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le Mari confondu, les
Femmes
savantes. Les costumes donnés par Molière à ses p
la Littérature française, liv. III, chap. IX, § 3. 330. L’École des
Femmes
(1662), act. I, sc. I. 331. Id., act. I, sc. I.
(1662), act. I, sc. I. 331. Id., act. I, sc. I. 332. L’École des
Femmes
, act. I, sc. I. 333. Id., act. I, sc. I ; la Cr
act. I, sc. I. 333. Id., act. I, sc. I ; la Critique de l’École des
Femmes
, sc. VII. 334. Id., act. II, sc. VI ; la Critiq
es, sc. VII. 334. Id., act. II, sc. VI ; la Critique de l’École des
Femmes
, sc. III. — Voir le Portrait du Peintre, ou la Co
. — Voir le Portrait du Peintre, ou la Contre-Critique de l’École des
Femmes
, par Boursault (1G63) ; le Traité de la Comédie e
historiques sur la vie de Molière, 2e partie, etc. 335. L’École des
Femmes
, act. III, sc. IV. 336. 26 décembre 1662. 337.
Stances à M. Molière, 1er janvier 1663. — Voir encore sur l’École des
Femmes
: Laharpe, Cours de Littérature, partie II, liv.
Les
Femmes
dans la comédie de Molière Première conférenc
Les Femmes dans la comédie de Molière Première conférence : La
femme
niaise, la femme savante, la femme coquette. M
s la comédie de Molière Première conférence : La femme niaise, la
femme
savante, la femme coquette. Mesdames, Messieur
lière Première conférence : La femme niaise, la femme savante, la
femme
coquette. Mesdames, Messieurs, Malgré les limi
ittéraire, c’est le faux. Enfin, m’étant donné la tâche de parler des
femmes
, il faut bien que je touche à leurs qualités comm
distinguer entre la véritable vertu et la pruderie. « La vertu d’une
femme
, dit Molière, ne consiste pas dans les grimaces…
porte le plus à l’homme de connaître, ce n’est pas lui-même, c’est sa
femme
, s’il en a une ; et, s’il n’en a pas, il ne lui s
nt chez eux, se marient, et sont tout surpris de rencontrer dans leur
femme
une variété mauvaise ou bonne que rien ne leur av
et Molière en particulier, ont fait agir et parler un grand nombre de
femmes
douées de qualités et de défauts divers. Étudions
us nous serons ainsi formé un idéal, nous chercherons par le monde la
femme
qui le réalise : nous la trouverons assurément. E
belle-mère, car souvent on épouse sa belle-mère en même temps que sa
femme
; or, il serait fâcheux de débuter en ménage par
’évidence même ne la tirera pas de son erreur. Voulez-vous Béline, la
femme
du Malade imaginaire, femme artificieuse et avide
pas de son erreur. Voulez-vous Béline, la femme du Malade imaginaire,
femme
artificieuse et avide, qui caresse son mari pour
leçon même de la comédie. Qu’un jaloux soupçonneux soit trompé par sa
femme
, Ce n’est qu’une aventure ordinaire et commune8
. Arnolphe s’est perdu lui-même ; ou plutôt c’est l’idée de tenir une
femme
dans l’ignorance pour l’avoir mieux dans la main,
sous le boisseau une lumière si vive ? Quoi ? Nous défendrions à une
femme
d’écrire même ses comptes de ménage ? C’est la pe
Et nous-mêmes, quel agrément trouverons-nous dans le commerce d’une
femme
, abêtie par une ignorance systématique ? De quoi
onne d’empêcher un esprit de penser, de rêver, surtout l’esprit d’une
femme
. Or, à quoi rêvent les jeunes filles ? Je n’en sa
e, la tenir sous les grilles et les verrous. Malheur au mari à qui sa
femme
aurait le droit de dire, comme Agnès : Vous m’a
où je suis, Je ne veux plus passer pour sotte, si je puis. Quand une
femme
s’aperçoit qu’elle est sotte, il est à présumer q
nolphe : … Des chaudières bouillantes13 Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal vivantes ? Mauvais moyen ! Inutile intimidat
rrigée pour cela. Puis, est-ce la peur qui doit inspirer la vertu des
femmes
? Que la religion soit le fondement de leur éduca
voir, plus vous en devez user avec modération. Soyez les maris de vos
femmes
plutôt que leurs maîtres ! » Cette parole a été e
s femmes plutôt que leurs maîtres ! » Cette parole a été entendue. La
femme
régénérée n’est plus l’esclave mais l’égale de l’
qui, généralement, n’en a pas. Nous ne saurions nous accommoder d’une
femme
élevée à la façon d’Agnès. L’ingénue ou la niaise
Ainsi donc à leurs vœux vous me sacrifiez19. L’exemple de ces trois
femmes
, diverses d’humeurs, et gâtées à des degrés diffé
e, n’est propre qu’à nous en dégoûter. Heureusement, il n’y a plus de
femmes
savantes, dans le sens où Molière l’entendait, c’
femmes savantes, dans le sens où Molière l’entendait, c’est-à-dire de
femmes
pédantes ; ou, s’il en reste quelques-unes, elles
t pas d’approcher. Dans les moyennes régions, on trouve seulement des
femmes
instruites. Peut-être même, en se corrigeant de l
d’agrément, surtout la musique, y ont pris une telle place que peu de
femmes
sont capables aujourd’hui de soutenir un entretie
rait mieux que la pédanterie d’Armande. Ce défaut n’est pas dans les
femmes
un effet de la nature ; elles ne naissent pas péd
nation qu’en toute autre. » On peut dire, en ce sens, que toutes les
femmes
sont coquettes. Il n’est pas de petite fille, si
a Bruyère a caractérisée en la distinguant de la galanterie22 : « Une
femme
galante veut qu’on l’aime ; il suffit à une coque
tte coquetterie suppose une civilisation raffinée, l’indépendance des
femmes
, l’empressement des hommes autour d’elles, un com
ent leur chambre nuptiale, était une déesse galante, mais non pas une
femme
coquette. Hélène elle-même subit la violence de P
de leurs malheurs. Enfin, après la ruine de Troie, Ménélas reprend sa
femme
sans rancune, et Homère nous les montre à Sparte,
sé. Dans Athènes, ville si renommée pour l’élégance de ses mœurs, les
femmes
sont encore reléguées dans le gynécée. Aristophan
vin. Les habitudes de la vie publique qui éloignaient les hommes des
femmes
rendaient la coquetterie impossible. Elle ne put
us de corruption. Le théâtre latin ne renferme pas, que je sache, une
femme
coquette ; il fourmille de femmes galantes. La co
n ne renferme pas, que je sache, une femme coquette ; il fourmille de
femmes
galantes. La coquetterie est donc un fruit de nos
familiers de Versailles qui, venus à la ville, se réunissent chez une
femme
de leur condition. Enfin, elle est veuve ; et je
la succession. Mais Harpagon est veuf ; en effet, qu’aurait fait une
femme
dans une maison où les chevaux même sont condamné
bstinence ? Il y a longtemps que madame Harpagon est morte, la pauvre
femme
, morte de bourrades et de privations. Célimène do
se comprendraient pas dans une fille ; ils scandaliseraient dans une
femme
mariée ; le veuvage sauve au moins les apparences
dans l’ordre physique, un homme grand épouse, d’ordinaire, une petite
femme
, et réciproquement, et qui, dans l’ordre moral, a
t une révélation soudaine, un coup de foudre qui frappe l’homme ou la
femme
en présence de l’objet qu’ils doivent aimer. Les
’Alceste ne saurait lui suffire. Sans doute il est difficile pour une
femme
accoutumée aux douceurs élégantes de la société,
i explique surtout le refus de Célimène, c’est le manque de cœur. Une
femme
honnête cherche une âme qui la comprenne, un mari
Dieu donc nous préserve des Célimènes ! Deuxième conférence : La
femme
parfaite. Mesdames, Messieurs, Je n’étais pas,
lui faire contracter l’un de ces sots mariages. Je lui ai promis une
femme
parfaite ; c’est sur ma foi qu’il s’est engagé da
ritique déguisée de vos défauts. Je sais quel scepticisme ces mots de
femme
parfaite éveillent dans la plupart des hommes. Sg
Sganarelle ne croyait même pas qu’il y en eût de supportable : « Les
femmes
en un mot ne valent pas le diable. » Aussi est-i
qui, joué par la jeune Isabelle, s’écrie31 : Malheureux qui se fie à
femme
après cela ! La meilleure est toujours en malice
a prétendue sagesse, s’en prend, comme ses confrères, aux défauts des
femmes
, et s’il s’obstine à en épouser une ce n’est pas
oirs comiques ? Hélas ! Il n’est rien de parfait ici-bas, pas même la
femme
; c’est beaucoup lorsqu’un être créé fait luire à
dons de cent façons différentes. Les nègres ne trouvent-ils pas leurs
femmes
fort belles ? Au jugement du Fagotier que le bâto
Fagotier que le bâton vient de transformer en médecin, l’idéal de la
femme
, c’est d’être muette. « Qui est, s’écrie-t-il, ce
tre muette. « Qui est, s’écrie-t-il, ce sot-là qui ne veut pas que sa
femme
soit muette33. » Sganarelle s’en fait une autre i
coter quelques bas, par plaisir. Ce n’est pas là la perfection de la
femme
; c’est son esclavage et son abêtissement. Aussi
n dîner cuit à point. Il lui faut cela, sans doute ; mais de plus une
femme
qui le comprenne, qui réponde à ses sentiments, q
ur du mari, comme elle met l’ordre dans la maison. Nous cherchons une
femme
, non une servante ; ou plutôt nous ne la cherchon
rant. On aurait tort de croire que Molière soit un ennemi acharné des
femmes
et qu’il les maltraite de parti pris. Il est bien
opre matière de la comédie. Mais en homme qui connaît le monde et les
femmes
, il les a mises aussi quelquefois dans un beau jo
en comme le mal. Ses pièces nous offrent donc l’esquisse de plusieurs
femmes
estimables, par lesquelles il paraît s’être essay
pas à être désabusées, car l’éducation que reçoivent aujourd’hui les
femmes
a retiré à l’amour son bandeau et l’a rendu très
naissions la suite de son histoire, peut-être aurions-nous en elle la
femme
qu’il nous faut. Mais elle ne fait qu’apparaître
uée d’une qualité bien précieuse, qui manque, dit-on, quelquefois aux
femmes
, la sincérité ; La sincère Éliante a du penchant
ussons pas à bout sa patience ; il est temps de lui proposer enfin la
femme
qui doit fixer son choix. Elle s’appelle, de son
Bossuet a si douloureusement déploré la perte prématurée. Son nom de
femme
est Elmire. Elle est née dans une famille qui ne
nde. Son père est Chrysale, un bon bourgeois, à qui les travers de sa
femme
et de sa sœur ont fait prendre en haine les lettr
oirs ? Sans doute, ce n’est pas un objet agréable pour le mari qu’une
femme
qui sent le graillon, ou noircie, comme un Cyclop
recommandations qu’il adresse au jeune époux : « Communiquez à votre
femme
vos affaires avec confiance, puisque les vôtres d
era mariée. » Ces occupations, c’est le vrai rôle et la dignité de la
femme
; car, selon le même Fénelon « il faut un génie b
aussi son vrai bonheur, et je ne vois pas sans regret que beaucoup de
femmes
soient devenues par leur faute, comme des étrangè
s frais, et qu’il montre, mais auquel il ne tient que par vanité. Les
femmes
ne savent pas ce qu’elles se préparent de désagré
B, n’en déplaise à madame, Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa
femme
. Henriette prend la vie et le mariage pour ce qu
ité dominante ; elle la tient de Chrysale, car, si, au jugement de sa
femme
, il a l’esprit formé d’atomes trop bourgeois, Chr
mande voie en elle une Cendrillon ; nous la tiendrons, nous, pour une
femme
d’un esprit charmant et naturel, en qui une point
demandant à Clitandre, son amant, les qualités qu’il estime dans une
femme
, nous saurons celles qu’il a cru rencontrer dans
urons celles qu’il a cru rencontrer dans Henriette. Il n’aime pas les
femmes
docteurs ; mais il ne s’accommoderait pas non plu
s les femmes docteurs ; mais il ne s’accommoderait pas non plus d’une
femme
ignorante. Il consent qu’une femme ait des clarté
s’accommoderait pas non plus d’une femme ignorante. Il consent qu’une
femme
ait des clartés de tout ; seulement Il aime que
ement est en effet l’un des caractères du véritable amour ; et quelle
femme
est plus dévouée qu’Henriette ? Elle aime bien Cl
in, Henriette a de la tête, ce qui est loin d’être un défaut dans une
femme
. Je m’étonne, pour moi, que les maris mettent tan
ue les maris mettent tant d’amour-propre à n’être pas menés par leurs
femmes
; ceux qui sont menés avaient besoin de l’être ;
douce que de se laisser conduire, quand on se sait bien conduit ? Les
femmes
peuvent se trouver dans des situations difficiles
le te trompera. » Desdémone ne trompa point Othello ; mais toutes les
femmes
ne sont pas des Desdémones, et la morale ne se fo
pas sur des exceptions. Une fille rebelle sera très probablement une
femme
rebelle. C’est pourquoi je sais gré à Elmire d’av
s gens. Me préserve le ciel d’une telle sagesse !38 La plus honnête
femme
du monde peut se trouver exposée aux entreprises
clat, mais avec fermeté ; c’est la consécration de sa vertu. Voilà la
femme
qui convient à un honnête homme ; Elmire ou Henri
la famille reluira tout entière de ce bonheur que peut y répandre une
femme
aimante, ferme, spirituelle et sensée. Heureux qu
tis secretus nascitur liortis. (Catulle). 2. Critique de L’École des
Femmes
, sc. 3. 3. Emile Augier. 4. Molière, École des
L’École des Femmes, sc. 3. 3. Emile Augier. 4. Molière, École des
Femmes
, I, 1. 5. Id., Ibid. 6. L’École des Femmes, I
4. Molière, École des Femmes, I, 1. 5. Id., Ibid. 6. L’École des
Femmes
, III, 2. 7. Ibid., III, 6. 8. Boileau, Art po
. 7. Ibid., III, 6. 8. Boileau, Art poétique, III. 9. École des
Femmes
, III, 2. 10. École des Femmes, II, 6. 11. A. d
au, Art poétique, III. 9. École des Femmes, III, 2. 10. École des
Femmes
, II, 6. 11. A. de Musset, À quoi rêvent les jeun
11. A. de Musset, À quoi rêvent les jeunes filles. 12. École des
Femmes
, V, 4. 13. Ibid., III, 2. 14. Le livre du Che
II, 2. 14. Le livre du Chevalier de la Tour Landry, ch. XXXI. 15.
Femmes
savantes, III, 2. 16. Ibid., II, 6. 17. Femme
y, ch. XXXI. 15. Femmes savantes, III, 2. 16. Ibid., II, 6. 17.
Femmes
savantes, V, 4. 18. Ibid. II, 7. 19. Femmes s
Ibid., II, 6. 17. Femmes savantes, V, 4. 18. Ibid. II, 7. 19.
Femmes
savantes, V, 5. 20. Éducation des Filles, ch. X
. 21. Fénelon, Éducation des filles, chap. X. 22. La bruyère, Des
Femmes
. 23. Misanthrope, II, 5. 24. Ibid., III, 3.
de Metz, année 1864. 31. École des Maris, III, 10. 32. École des
Femmes
, V, 5. 33. Médecin malgré lui, II, 6. 34. Dém
CHAPITRE VI. Les
Femmes
. Mais si la femme doit jouir d’une honorable l
CHAPITRE VI. Les Femmes. Mais si la
femme
doit jouir d’une honorable liberté et être pourvu
êteté à Eliante 340, d’Elmire 341, d’Uranie 342 : « L’honnêteté d’une
femme
n’est pas dans les grimaces. Il sied mal de voulo
ur sévérité, ces confidents qui l’aiment, aux Nérines et à toutes les
femmes
d’intrigue348. Qu’elle ait pour eux ce cœur filia
356. Peut-être Elmire est-elle moins remarquée que d’autres parmi les
femmes
de Molière : ce manque d’éclat même est une de se
ie est le couronnement de tous les autres mérites qui font d’elle une
femme
accomplie357. Sa vertu, douce et cachée, n’est pa
e m’en dédites pas. Ce n’est pas mon humeur de faire des éclats ; Une
femme
se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un mari
anlable dans son rôle saint et charmant d’épouse, de mère, et même de
femme
d’esprit, ce qui ne gâte rien. Mère, en vieilli
son devoir et quitte son rôle de chef respecté372. Servante même, la
femme
aura des devoirs auxquels Molière a songé. Elle s
comme Lisette 373, Donne 374, ou Toinette 375. Elle ne sera point une
femme
d’intrigue ou une complice de désordres376. Elle
ccasion s’en offre. Il ne peut, pas plus que Boileau, supporter « ces
femmes
qui se retranchent toujours fièrement sur leur pr
ces personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde, ces
femmes
qui donnent toujours le petit coup de langue en p
lus vertu à ses yeux, et que, dans l’idée sereine qu’il se fait de la
femme
, il ait toujours devant l’esprit le mot divin : «
politesse386. L’homme n’a guère qu’une manière d’être hypocrite : la
femme
en a deux, la pruderie et la coquetterie. En mett
qui feignent l’amour. Avec le pédantisme, la coquetterie est, chez la
femme
, ce qui répugne le plus à Molière. Il trouve indi
voir ici une idée plus haute. Si l’homme est grand par l’esprit, la.
femme
est éminente par le cœur. Or, la coquette n’a pas
cœur : c’est pour cela que Molière, abhorrait la coquetterie chez la
femme
, comme la sottise ou l’imposture chez l’homme. Qu
ture chez l’homme. Que le monde pardonne ce terme énergique, mais une
femme
sans cœur était à ses yeux un monstre, comme un h
t du caractère d’Alceste. On trouve tout simple qu’une jeune et jolie
femme
tienne un salon ouvert où se groupe une cour d’ad
cellents, tant de grâce et de bon sens apporté dans la peinture de la
femme
, il serait trop rigoureux de reprocher à Molière
oureux de reprocher à Molière d’avoir introduit sur la scène quelques
femmes
d’intrigue, comme Nérine ou Frosine 398 ; sans do
ité, qui sont vraiment innocentes. On trouverait plutôt à redire aux
femmes
qui, dans la pratique de la vie, par une monstruo
atire, des personnes comme la jeune Dorimène du Mariage forcé 413, la
Femme
de Sganarelle dans le Cocu imaginaire 414, la Mar
nt trop secondaires pour diminuer en somme l’éclat et la moralité des
femmes
de Molière. Quel mérite n’est-ce point que d’avoi
ir et dépeindre avec tant de finesse.et d’énergie ce que doit être la
femme
: pure, simple, franche, douce, naturelle gracieu
avait du génie à le concevoir ; il y avait de l’audace à le dire aux
femmes
, du siècle. Toutefois, en admirant celte puissanc
e cœur, cette hauteur de vue qui rendent immortelles les peintures de
femmes
faites par Molière, le moraliste mettra quelque r
iasme l’entraînerait à donner. Si Molière montre presque toujours les
femmes
sous un jour moral, ce n’est pas seulement par in
par intention et par conviction ; c’est aussi par art : c’est que la
femme
ne peut plaire qu’honnête. Chez l’homme, les pass
grandeur, qui les rend propres à intéresser : c’est un privilège des
femmes
que l’honneur leur soit si naturel et si nécessai
âtre il n’a été possible de forcer la sympathie du spectateur pour la
femme
vicieuse. Si Phèdre nous attache, c’est que son a
ir compris et montré cette vérité mystérieuse de l’union intime de la
femme
et de l’honneur, qui fait penser à la gracieuse l
utât davantage aujourd’hui, dans les lettres, et partout. 338. Les
Femmes
savantes, act. III. 339. Le Malade imaginaire,
Misanthrope. 341. Le Tartuffe. 342. La Critique de l’École des
Femmes
. 343. La Critique de l’École des Femmes, sc. I
La Critique de l’École des Femmes. 343. La Critique de l’École des
Femmes
, sc. III. 344. Voir surtout le Misanthrope et le
l’École des Femmes, sc. III. 344. Voir surtout le Misanthrope et les
Femmes
savantes. 345. Le Tartuffe, act. II, sc. I, II
ne ; l’Avare, Elise ; M. de Pourceaugnac, act. I, sc. IV, Julie ; les
Femmes
savantes, Henriette ; le Malade imaginaire, act.
XX et suiv., Angélique. 346. Le Bourgeois gentilhomme. 347. Les
Femmes
savantes. 348. Voir surtout M. de Pourceaugnac
rtout M. de Pourceaugnac. 349. L’Avare, act. V, sc. V. 350. Les
Femmes
savantes, Henriette ; le Malade imaginaire, Angél
Angélique. 351. Le Tartuffe, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, les
Femmes
savantes, le Malade imaginaire. Remarquer particu
oin chap. VII et VIII. 353. Le Mariage forcé, Dorimène. 354. Les
Femmes
savantes, Philaminte. 355. Le Misanthrope, Céli
e de famille. 357. « Molière avait confié le rôle A’Elmire à sa
femme
. Comme elle prévoyait bien que celte pièce attire
t. I, sc. VII-IX ; act. II, sc. VII ; act. III, sc. XVIII. 370. Les
Femmes
savantes, voir plus haut, chap. V. 371. Le Mari
; act. IV, sc. II, III ; act. V, sc. I, VII. — Voir d’ailleurs sur la
femme
mariée et la mère de famille, plus loin, chap. VI
II-VIII, X-XIII. 378. Le Malade imaginaire, voir note 4. 379. Les
Femmes
savantes, act. V, sc. III. 380. Eliante dans le
ante dans le Misanthrope, Elmire dans le Tartuffe, Henriette dans les
Femmes
savantes, etc. 381. Le Misanthrope, act. II, sc
, chap. VII, p. 134. 398. Le Dépit amoureux, Frosine ; l’École des
Femmes
, act. II, sc. VI, la Vieille ; l’Avare, act. II,
672 (suite de la huitième période). — Molière, voyant les progrès des
femmes
de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . —
— Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les
Femmes
savantes . — Cette pièce n’a pas de succès. — Des
an braver le scandale, imagina d’infliger un surcroît de ridicule aux
femmes
dont les mœurs chastes et l’esprit délicat étaien
n conséquence, le 11 mars 1672, il remit sur la scène, sous le nom de
Femmes
savantes, les prudes bourgeoises et beaux esprits
travestis en 1669, sous le nom de Précieuses ridicules. La pièce des
Femmes
savantes, jouée pour la première fois, en 1672, e
portance, la mode avait amené le goût de l’étude et des sciences. Les
femmes
les plus considérables par l’honnêteté de leurs m
ques, quelques-unes particulièrement à l’astronomie. C’étaient là les
femmes
dont les mœurs inquiétaient Molière, et offensaie
les mœurs inquiétaient Molière, et offensaient la cour. C’étaient ces
femmes
-là que le poète voulait attaquer sous le nom de F
C’étaient ces femmes-là que le poète voulait attaquer sous le nom de
Femmes
savantes. Mais le ridicule d’étaler de la scienc
crité de fortune autorise à blâmer toute occupation qui distrait leur
femme
du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer sim
ur femme du soin de leur ménage : ajoutons qu’attaquer simplement les
femmes
savantes, c’eut été s’exposer à de dangereuses in
dangereuses inimitiés. Il convint donc à Molière de supposer que des
femmes
, qui joignaient à quelque instruction la pureté e
ée, Cette union des cœurs où les corps n’entrent pas. Aussi dans Les
Femmes
savantes reproduit-il, en vers bien frappés, ce q
la dépense avec économie Doit être son étude et sa philosophie. Les
Femmes
savantes, ai-je dit, sont Les Précieuses ridicule
e qui était absolument contraire à la réalité. Cette dégradation des
femmes
savantes sauvait Molière du danger d’essayer le r
rsonnes opulentes ; il n’y avait pas là de quoi assurer le succès des
Femmes
savantes, aussi n’en eurent-elles point. Le vice
vérité, avait une bonne raison pour ne pas aimer que l’on décriât les
femmes
savantes (c’était son attachement pour la marquis
ses désordres ; et c’est ce que Molière entreprit dans sa comédie des
Femmes
savantes, où il représente tout savoir dans les f
sa comédie des Femmes savantes, où il représente tout savoir dans les
femmes
comme une méprisable pédanterie, et toute critiqu
appliquer des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des
Femmes
savantes. Il est fort probable que les directions
, à bien des méprises, Les commentateurs veulent que le Trissotin des
Femmes
savantes soit précisément l’abbé Cottin. Mais Tri
d’autres exemples fort remarquables de fausses applications, dans Les
Femmes
savantes : Charpentier, directeur perpétuel de l’
let s’était indignée de l’impertinence de Molière, qui avait joué les
femmes
de sa société et elle-même dans Les Femmes savant
olière, qui avait joué les femmes de sa société et elle-même dans Les
Femmes
savantes, et que Ménage, à qui elle demandait ven
et il se trouve que madame de Montausier, à l’époque où parurent Les
Femmes
savantes, 1672, était morte aussi depuis deux ans
les plus charmants esprits du siècle, étaient néanmoins du nombre des
femmes
dont Molière a voulu corriger la folie86 ; et il
et d’opinions politiques qui séparait de tous les Mancini, hommes et
femmes
, et de leurs affidés, tels que madame Deshoulière
ait-elle justifier Molière d’avoir attaqué madame de Sévigné dans Les
Femmes
savantes qui sont de 1672, puisque le premier déb
lui une comédie de Molière,comédie qui ne pouvait être autre que Les
Femmes
savantes, publiée au mois de mai de cette année ;
gé au cardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, la lecture des
Femmes
savantes, par Molière, et Le Lutrin de Despréaux.
tâte Célie pour voir si elle est morte, & l’emporte chez elle. La
femme
de Sganarelle, qui, de sa fenêtre, a vu son époux
vient, est jaloux à son tour de voir un portrait dans les mains de sa
femme
, & le lui enleve. Lélie arrive ; il n’est pas
iginal de la miniature, lui dit d’un air fâché qu’il l’a surpris à sa
femme
. Lélie pense que Célie est mariée : le chagrin qu
est mariée : le chagrin qu’il en ressent lui cause une foiblesse. La
femme
de Sganarelle s’en apperçoit, & le prie d’ent
t, ce qui le confirme encore plus dans l’idée qu’il est trompé par sa
femme
. D’un autre côté Célie apperçoit Lélie : elle des
nouvelles à Sganarelle : celui-ci répond qu’il est mieux connu de sa
femme
que de lui. Célie, furieuse, jure de se venger. E
lui demande de qui il le tient ; Arlequin lui répond que c’est de sa
femme
. Célio croit qu’Eléonora est infidelle, il veut s
l’ignore, mais qu’il sait seulement que le pélerin est l’amant de sa
femme
. Eléonora, outrée de la prétendue infidélité de C
t cornette, & qu’elle veut le tuer ; Arlequin répond que c’est sa
femme
qui le cocufie, & qu’il veut lui donner la mo
contre Célio. Arlequin vient lui raconter toutes les perfidies de sa
femme
avec son amant ; il la prie de lui prêter une cha
à la vengeance, & lui remet un poignard. Arlequin veut immoler sa
femme
à sa colere : Célio la défend encore. Acte IV. L
eux prendre la fuite, & se fait accompagner par Arlequin, vêtu en
femme
. Elle lui donne la clef de son cabinet, pour qu’i
ie, & lui passe la main sur le sein pour voir si elle respire. La
femme
de Sganarelle voit cela de sa fenêtre & devie
est au-dessus de l’Auteur Italien lorsqu’il prépare la jalousie de la
femme
, en faisant passer la main de Sganarelle sur le s
laissé tomber, & l’admire. Piece Françoise, Acte I, Scene V. La
femme
de Sganarelle trouve le portrait de Lélie, tombé
contemple. Piece Italienne, Acte II, Scene V. Arlequin surprend sa
femme
admirant la beauté du jeune homme représenté dans
a miniature, & la renvoie. Piece Françoise, Acte I, Scene VI. La
femme
de Sganarelle, non contente de louer la beauté de
qu’elle baise le portrait, est furieux, le lui arrache des mains : sa
femme
le reprend, & fuit : Sganarelle court après e
lle. La Scene Françoise est meilleure que l’Italienne, en ce que la
femme
, en sentant le portrait, donne à croire au mari q
n que l’Italienne. Il n’est pas naturel, lorsqu’un mari surprend à sa
femme
le portrait d’un jeune homme, que cette femme le
u’un mari surprend à sa femme le portrait d’un jeune homme, que cette
femme
le reprenne de force. Si le portrait l’intéresse,
s cette miniature : l’autre lui répond que c’est dans les mains de sa
femme
. Colere d’Arlequin, qui reconnoît Célio pour l’or
mp; le fait entrer. Scene VIII. Arlequin voyant entrer Célio avec sa
femme
, est furieux ; il veut aller les troubler, quand
son portrait dans ses mains. Sganarelle lui dit qu’il le tient de sa
femme
. Lélie ne doute plus de l’infidélité de Célie : i
lie : il est au désespoir. Sganarelle croit voir en lui l’amant de sa
femme
, s’emporte contre elle & fort pour se plaindr
relle, qu’il croit son rival, & pour se trouver mal. Scene V. La
femme
de Sganarelle sort, voit Lélie prêt à tomber en f
on mal soit passé. Scene VI. Sganarelle revient avec un parent de sa
femme
, qui l’exhorte à ne pas s’alarmer légérement. Sga
lle reprend son courroux en voyant Lélie sortir de chez lui, & sa
femme
qui l’accompagne civilement, en le priant de ne p
narelle, & s’écrie qu’il est trop heureux d’avoir une aussi belle
femme
. Moliere a très bien fait de ne pas déguiser L
ore ; mais qu’il sait, à n’en pas douter, que Célio est l’amant de sa
femme
. Eléonora le croit, & médite une vengeance.
le même avantage. Au troisieme acte Sganarelle ne se déguise point en
femme
comme Arlequin ; mais il prend un ajustement auss
erie, C’est que je ne suis pas seul de ma confrairie. Voir cajoler sa
femme
& n’en témoigner rien, Se pratique aujourd’hu
s l’ardeur qui m’enflamme, Je vais dire par-tout qu’il couche avec ma
femme
. ACTE III. Scene IV. Sganarelle, armé de pied e
e est la plus juste critique du parfait amour, par lequel beaucoup de
femmes
essaient de se tromper elles-mêmes et d’excuser d
’homme et l’amant raisonnable dont le langage est chaste, et c’est la
femme
éthérée qui parle des sentiments brutaux, du comm
premier ordre, affirmée nettement par Henriette et Clitandre dans les
Femmes
savantes, prouvée implicitement de la manière la
s Qu’une idole d’époux et des marmots d’enfants509 : — l’homme et la
femme
ont par nature un penchant qui les porte à s’aime
t que sa sœur, ou son amie, ou sa maîtresse, enfin toute autre que sa
femme
? Qui donc aurait le dévouement de considérer com
ut de la fille, du père, de la fortune ? Qui donc surtout, excepté la
femme
, pourrait affronter l’épreuve qui est le seul moy
e beauté, Le remords est bien près de la solennité ; Et la plus belle
femme
a très-peu de défense • Contre cette tiédeur qui
eureux. Si la nature y manque, c’est l’École des Maris ou l’École des
Femmes
522 ; — si la raison, c’est « le beau mariage de
rêt d’argent, les maris sont des Trissotins et des Diafoirus 527, les
femmes
des Dorimènes et des Angéliques 528. Si c’est par
comme Chrysale, et ne tournait ni à l’Orgon ni au M. Jourdain ; si la
femme
renonçait franchement à être une Philaminte ou un
t « le chef, le seigneur et le maître,562 ; » « Ce n’est point à la
femme
à prescrire… ; La poule ne doit point chanter dev
« Et se peut-il qu’un homme ait assez de foiblesse Pour laisser à sa
femme
un pouvoir absolu564 ? » XVIII. Il doit « s’aban
Car toujours leur honneur veut se garder lui-même566, Et renfermer sa
femme
est un mauvais parti567. » XIX. « La possession
rêter par la douceur et la complaisance570. » XX. Le mari doit à sa
femme
« Une grande tendresse et des soins complaisants
onne ; Et ceux de qui partout on montre au doigt le front, Font leurs
femmes
souvent ce qu’on voit qu’elles sont : Il est bien
s d’un certain modèle572. » XXII. « À d’austères devoirs le rang de
femme
engage573. » XXIII. « C’est l’honneur qui la do
e coquette : », « Loin les études d’œillades582 ! » « Les honnêtes
femmes
ont des manières qui savent chasser d’abord les g
s loin, chap. XII. 497. Les Précieuses ridicules, sc. V. 498. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. IV. 499. Id., act. IV, sc
mes savantes, act. I, sc. IV. 499. Id., act. IV, sc. II. 500. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I. 501. Id., act. IV, sc
act. I, sc. I. 505. M. de Pourceaugnac, act. II, sc. XI. 506. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I — Voir plus haut, chap. V
ierre, act. I, sc. II 508. Le Tartuffe, act. IV, sc. V. 509. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I. 510. Id., act. I, sc.
homme, act. IV, sc. II. 517. L’Etourdi, act. IV, sc, IV. 518. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I. 519. Voir plus haut, ch
s, act. I, sc. I. 519. Voir plus haut, chap. VII, p. 128. 520. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I. 521. Id., act. V, s
aut, chap. V, p. 96. 523. Le Mariage forcé, sc. II, III. 524. Les
Femmes
savantes, act. V, sc. I. 525. Le Festin de Pier
e, act. I, sc. II. 526. Le Mari confondu, act. I, sc. I. 527. Les
Femmes
savantes, le Malade imaginaire. 528. Le Mariag
e imaginaire. 528. Le Mariage forcé, le Mari confondu. 529. Les
Femmes
savantes, Le Malade imaginaire. 530. Le cocu i
II, p. 122, note 2. 532. Le Cocu imaginaire, sc. XVII ; l’École des
Femmes
, act. I, sc. I act. IV, sc. VIII, 533. Le Mi
ge bien les gens. » 537. Le Tartuffe, le Bourgeois gentilhomme, les
Femmes
savantes, le Malade imaginaire. 538. Elmire da
II ; sc. III. 541. Le Festin de Pierre, act. I, sc. II. 542. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I. 543. Id., act. I, sc.
555. L’Avare, act. I, sc. VII. 556. Id., act. I, sc. V. 557. Les
Femmes
savantes, act. V, sc. V. 558. Le Misanthrope, a
ct. I, sc. I. 561. Le Cocu imaginaire, sc. XXII. 562. L’École des
Femmes
, act. III, sc. II. 563. Les Femmes savantes, ac
re, sc. XXII. 562. L’École des Femmes, act. III, sc. II. 563. Les
Femmes
savantes, act. V, sc. III. 564. Id., act. II, s
t. I, sc. II. 572. Le Tartuffe, act. II, sc. II. 573. L’École des
Femmes
, act. III, sc. II. 574. L’École des Maris, act.
sc. II. 574. L’École des Maris, act. I, sc. II. 575. L’École des
Femmes
, act. III, sc. II 576. Les Femmes savantes, act
ct. I, sc. II. 575. L’École des Femmes, act. III, sc. II 576. Les
Femmes
savantes, act. V, sc. III. 577. La Jalousie du
sc. III. 577. La Jalousie du Barbouillé, sc. I. 578. L’École des
Femmes
, act. III, sc. II. 579. La Jalousie du Barbouil
ct. III, sc. II. 579. La Jalousie du Barbouillé, sc. XI. 580. Les
Femmes
savantes, act. II, sc. VII. 581. L’École des Fe
XI. 580. Les Femmes savantes, act. II, sc. VII. 581. L’École des
Femmes
, act. III, sc. II. 582. Id., act. III, sc. II.
Notice historique et littéraire sur L’École des
femmes
L’École des femmes fut jouée, pour la premiè
tice historique et littéraire sur L’École des femmes L’École des
femmes
fut jouée, pour la première fois, le 26 décembre
t formés, devait offrir la perfection de l’art théâtral. L’École des
femmes
eut un de ces succès que la contradiction anime e
te longue possession, se fût uni à la cabale qui décriait L’École des
femmes
? Repoussons une imputation qui a peu de vraisemb
vons prononcer en faveur du génie. Molière, pour composer L’École des
femmes
, n’a eu recours à aucun poète dramatique ; mais i
où il a puisé. Dans Strapparole, un jeune étudiant, favorisé par une
femme
qu’il ne sait pas être celle de son maître, va ch
de quelque nouveau stratagème. Voilà toute l’intrigue de L’École des
femmes
; voilà cette confidence perpétuelle en quoi, su
die 3. Dans Scarron, un gentilhomme grenadin, souvent trompe par des
femmes
d’esprit, imagine d’en épouser une bien sotte qu’
lui avoir donné les instructions les plus ridicules sur le devoir des
femmes
mariées, il la quitte pour quelque temps. Pendant
lphe et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, tout le sujet de L’École des
femmes
, considérée comme leçon de mœurs. Molière ne doit
èce de phénomène que Voltaire a décrit en peu de mots : « L’École des
femmes
, a-t-il dit, est une pièce d’un genre nouveau, la
d’invraisemblances résultaient nécessairement du sujet de L’École des
femmes
. Il fallait que le lieu de la scène fût une place
et de vouloir en être aimé son véritable travers est de croire qu’une
femme
d’esprit est nécessairement une femme infidèle, e
le travers est de croire qu’une femme d’esprit est nécessairement une
femme
infidèle, et que la stupidité est la meilleure ca
marquer la ressemblance qui existe entre cette comédie et L’École des
femmes
. Le but dramatique, ai-je dit, est absolument le
qui, tenant dans sa dépendance une jeune fille dont il veut faire sa
femme
, prend, pour se faire aimer d’elle, des moyens qu
esse du titre d’École des maris. L’oserai-je dire ? celui d’École des
femmes
me paraît convenir bien moins encore. Quelle inst
s femmes me paraît convenir bien moins encore. Quelle instruction les
femmes
peuvent-elles tirer de la pièce ? de se comporter
leur donnera les leçons dont elles pourront avoir besoin. L’École des
femmes
emprunterait-elle son titre de ces Maximes du mar
s consolants à Molière importuné par les détracteurs de son École des
femmes
, comme il en adressa dans la suite à Racine trop
t. Notice historique et littéraire sur La Critique de l’École des
femmes
La Critique de l’École des femmes fut jouée,
sur La Critique de l’École des femmes La Critique de l’École des
femmes
fut jouée, pour la première fois, le 1er juin 166
onte au sujet de cette petite comédie, dans sa préface de L’École des
femmes
: « L’idée de ce dialogue me vint après les deux
rvir de second dans sa querelle contre les détracteurs de L’École des
femmes
? De Visé, dans ses Nouvelles nouvelles, nomme l’
tre abbé, dit-il, ayant fait une pièce pour la défense de L’École des
femmes
, et l’ayant portée à l’auteur, celui-ci trouva de
et, et ce ne fut que cinq mois après la représentation de L’École des
femmes
, qu’il fit jouer La Critique, tableau malin et po
tre son dernier ouvrage. On y vit, dans le personnage de Climène, ces
femmes
prudes et précieuses à la fois, toujours prêtes à
courroux. Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des
femmes
, et La Critique de la Critique, comédie en un act
es justes, exagérées et fausses qui avaient été faites de L’École des
femmes
, et une lourde réfutation de tout ce que Molière
faisant Le Portrait du peintre, ou la Contre-critique de l’École des
femmes
. Ce portrait est l’ouvrage d’un pinceau inhabile,
ttre l’ignorance et la sottise du côté des admirateurs de L’École des
femmes
, le jugement, l’esprit et le goût du côté de ses
re tout l’avantage de la contestation. Le Panégyrique de l’École des
femmes
, ou Conversation comique sur les œuvres de M. de
tre, parce que c’est l’un et l’autre à la fois, parce que L’École des
femmes
n’y est pas moins vivement défendue qu’attaquée,
e la Croix, auteur de La Guerre comique, ou la Défense de l’École des
femmes
. Cet ouvrage, où la prose et les vers, la narrati
une apologie ; il a bien aussi la forme d’une dispute où L’École des
femmes
est alternativement louée et critiquée ; mais Apo
aveur de la pièce. Il est à remarquer que, depuis Le Cid, L’École des
femmes
était la première pièce de théâtre qui eût fourni
t de dissertations et de critiques littéraires. C’est que L’École des
femmes
fit époque comme Le Cid ; c’est que chacun de ces
u peintre, il annonça une clef imprimée de La Critique de l’École des
femmes
. Un duc, qu’on ne nomme point, passait pour être
et dans les termes les moins équivoques. La Critique de l’École des
femmes
n’est point une comédie ; c’est proprement une co
e considérée sous le rapport dramatique. Comme défense de L’École des
femmes
, elle est tout ce qu’elle pouvait être, sortant d
et rempli d’absurdes préventions ; ils ont voulu chasser L’École des
femmes
du théâtre, il les y traduit eux-mêmes ; ils n’on
onnu est d’en donner une nouvelle preuve. La Critique de l’École des
femmes
pourrait être comparée à ces feuilles sur lesquel
lement le croquis de la plupart des personnages qui figurent dans Les
Femmes
savantes ; elle nous montre aussi le sujet de cet
ontrer dans le lointain, mais bien distinctement, le chef-d’œuvre des
femmes
savantes, qu’on intitulerait presque aussi bien L
resque aussi bien Les Auteurs ridicules ? La Critique de l’École des
femmes
est la première pièce de ce genre qui ait paru su
d ; La Critique du Philosophe marié, par Destouches ; Le Procès de la
Femme
juge et partie, par Montfleury ; on lira toujours
Montfleury ; on lira toujours avec plaisir La Critique de l’École des
femmes
, monument ingénieux d’une juste vengeance, image
il ne paraît pas calomnié, il aimait avec excès le vin, le jeu et les
femmes
; de plus il avait l’humeur spadassine, querelleu
comme comédien. Charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des
femmes
, Louis XIV ne put s’empêcher de dire : Cet homme
qu’en jouant ses rôles. Il ne fut pas heureux dans son intérieur. Sa
femme
, Marie Ragueneau, actrice assez estimée dans les
rs la fin de 1695. L’une de ses deux filles, Marie-Angélique Gassaud,
femme
de Paul Poisson, entra dans la troupe de Molière
Royal pour entrer à l’hôtel de Bourgogne ; ils l’ont confondu avec sa
femme
. [De Brie] Edme Wilquin, sieur de Brie, fa
e Brie] Edme Wilquin, sieur de Brie, faisait partie, ainsi que sa
femme
, de la troupe de Molière, lorsque cette troupe qu
mariage, et recommença peu de temps après, lorsque le caractère de sa
femme
lui eut causé des chagrins dont la complaisante m
Mademoiselle de Brie joua d’original le rôle d’Agnès dans L’École des
femmes
, et son succès y fut si grand qu’elle le garda ju
e-deux ans que Molière aurait confié le rôle d’Agnès dans L’École des
femmes
, jouée en 1662. Il y a là quelque petite erreur d
t le 19 novembre 1706. [Mademoiselle du Croisy] Marie Claveau,
femme
de Philibert Gassaud, sieur du Croisy, entra avec
quand on sait que mademoiselle Hervé était la même que madame Aubry,
femme
de Jean-Baptiste Aubry, maître paveur et poète tr
ticle doit être court, et ne peut concerner que la comédienne, non la
femme
de l’auteur célèbre qui lui dut une existence pén
homme ; tous les auteurs du temps prétendent que Molière y a peint sa
femme
sous le nom de Lucile, et cela est fort vraisembl
e Doux, personne qui aimait à obliger son prochain, et Marie Simonet,
femme
de Hervé de la Tourelle, qui, de concert avec la
n celles de Scudéry. Son fils, Antoine-Jacob Montfleury, auteur de La
Femme
juge et partie, a laissé de meilleurs titres. L’u
e d’un de leurs amis ; Hauteroche ne voulut ni de la charge, ni de la
femme
; et, comme le Dorante de Corneille, il emporta t
ourut en 1665. [Mademoiselle Beauchâteau] Madeleine du Bouget,
femme
du précédent, était une des bonnes actrices de so
azious, Voyons la Beauchâteau : Pour une
femme
, elle a de l’esprit comme un diable. On disait a
u de Versailles La sottise et l’envie avaient décrié L’École des
femmes
. Molière, dans La Critique, les couvrit de ridicu
e, petite comédie, servilement calquée sur La Critique de l’École des
femmes
, dont elle différait en ces deux points seulement
ner n’avait été omis dans Le Portrait ; on y parlait de son École des
femmes
, de sa Critique ; et des passages de ces deux piè
ournés en ridicule. Montfleury fils, qui n’avait point encore fait La
Femme
juge et partie, donna L’Impromptu de l’hôtel de C
es ennemis de la cour et de la ville, dans La Critique de l’École des
femmes
, ne fut peut-être pas moins embarrassé que flatté
, des auteurs et des courtisans qui se sont ligués contre L’École des
femmes
; le sujet apparent est la répétition de cette pi
ses caresses d’une marâtre qu’il a donnée à ses enfants, entend cette
femme
cupide se réjouir inhumainement à la fausse nouve
ge forcé est, à la position près, le même personnage que l’Angélique,
femme
de George Dandin. Ce que fait celle-ci, étant mar
aire sa cour au commandeur de Souvré qui n’approuvait pas L’École des
femmes
, sortit un jour au second acte, en disant tout ha
osophe, assistant, sur le théâtre, à la représentation de L’École des
femmes
, haussait les épaules à chaque éclat de rire du p
a jolie comédie de La Gageure imprévue. 3. Critique de l’École des
femmes
, scène vii. 4. Vers de L’École des femmes, acte
Critique de l’École des femmes, scène vii. 4. Vers de L’École des
femmes
, acte IV, scène vii. 5. Qui diable vous a fait
À quarante-deux ans de vous débaptiser ? École des
femmes
, acte I, scène i. 6. Les frères Parfaict, copié
e, l’atelier où se forgeaient toutes les critiques contre L’École des
femmes
, et que Montfleury, pour faire sa cour, ait imagi
Molière et L’École des
femmes
Mesdames et Messieurs, Nous allons, si vous l
vec lui. Enfin nous allons examiner une pièce de théâtre, L’École des
femmes
n’est pas autre chose, L’École des femmes n’est p
èce de théâtre, L’École des femmes n’est pas autre chose, L’École des
femmes
n’est pas davantage, mais une pièce de théâtre ad
e sais, mesdames et messieurs, que je dois vous parler de L’École des
femmes
; mais justement il s’est passé avec cet ouvrage
lle vue d’avenir. Pour un rien, et si l’on veut voir dans L’École des
femmes
le contraire de ce qui s’y trouve, on ferait remo
la création de nos lycées de jeunes filles. Ouvrons donc L’École des
femmes
, ouvrons-la simplement, franchement, sans parti p
bien obligé de vous dire lequel : il a une fort mauvaise opinion des
femmes
. Il paraît, lorsqu’on a beaucoup fréquenté et bea
es. Il paraît, lorsqu’on a beaucoup fréquenté et beaucoup observé les
femmes
, qu’on ne prend pas d’elles une opinion bien avan
de vous dire qu’il est désintéressé, des garanties que lui donnera sa
femme
que de la dot qu’elle pourrait lui apporter, a je
mère, à leur sœur, à toutes leurs tantes, et, lorsque ces charmantes
femmes
leur ouvrent leur bourse, elles se disent : il y
remettra une sorte de charte où sont consignés tous les devoirs de la
femme
dans le mariage et qui serait de nature à l’en dé
ramener. Je ne vais pas, vous le comprenez, vous raconter L’École des
femmes
. Vous connaissez la pièce aussi bien que moi. Vou
mes et messieurs, une manière d’analyser et de comprendre L’École des
femmes
. C’est, à mon avis, la bonne, c’est la véritable,
e qu’Arnolphe est toujours inquiet, sermonneur, soupçonneux ; que les
femmes
n’aiment pas bien ça et qu’il n’y a rien d’étonna
cence coupable ; il lui a refusé l’éducation qui est nécessaire à une
femme
, qu’elle était en droit de recevoir et qu’il avai
ttendez, mesdames et messieurs, je ne vais pas vous parler encore des
Femmes
savantes. C’est un proche parent d’Arnolphe, c’es
ons pourtant qu’entre ces deux interprétations à donner à L’École des
femmes
il soit permis d’hésiter. Est-ce que nous n’avons
us le savez, une seconde comédie intitulée La Critique de l’École des
femmes
. Est-il acceptable, je vous le demande, si la que
ous que je vous dise quel est l’accueil que l’on a fait à L’École des
femmes
; comment Molière et sa comédie ont été reçus ? O
é et d’abandon. Tout compte fait, il a été décidé que cette École des
femmes
était d’une insupportable grossièreté. Vous voyez
nté. Les dévots s’étaient scandalisés de quelques vers de L’École des
femmes
; les hommes de lettres s’allièrent avec les dévo
eule fois il est question des autres, et dans quelle proportion ? Une
femme
qui a été jugée sévèrement, mais qui n’en avait p
sement ; tant il est vrai que l’éducation n’est pas toujours pour les
femmes
un appui et un frein. C’est seulement au siècle s
et de toutes les erreurs ; le plus grand reproche que lui fassent les
femmes
, c’est de les avoir complètement oubliées. Il fau
les esprits avancés en prennent leur parti. Molière, dans L’École des
femmes
, n’a pas mis des idées sur l’éducation, et si Mol
idées sur l’éducation quelque part, c’est bien certainement dans Les
Femmes
savantes, c’est là et pas ailleurs qu’il faudrait
er les chercher. N’essayons pas de le dissimuler. La satire, dans Les
Femmes
savantes, est des plus nettes, des plus vives et
s dures. La question d’éducation y est dépassée de beaucoup. C’est la
femme
tout entière, ce sont ses travers, ses lacunes, d
n homme, c’est Trissotin. On a déjà fait remarquer, je crois, que Les
Femmes
savantes et Tartuffe se ressemblaient par un poin
est conquise par un sot. Et cependant, après avoir recherché dans Les
Femmes
savantes tout ce qu’elles renferment, dans cette
as être exact aussi ? Est-ce que nous ne pouvons pas nous figurer des
femmes
instruites et agréables, cultivées et naturelles,
ire durer plus longtemps. A-t-on épilogué, notamment, sur L’École des
femmes
? Entre M. Becque, qui avait donné le branle, et
cir un seul moment ce petit jet de lumière, qui s’appelle L’École des
femmes
. Que de commentaires, bons dieux, que d’écritures
e a bien eu l’idée de mettre, et a bien mis en effet dans L’École des
femmes
tout ce qu’il nous plaît d’y trouver aujourd’hui,
xte, et j’ai relu, avec un plaisir extrême, non seulement L’École des
femmes
, mais L’École des maris, qui sont deux fois la mê
ont des choses infâmes. Sommes-nous chez les Turcs pour renfermer les
femmes
? Car on dit qu’on les tient esclaves en ce lieu,
meuse : …………………… Les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des
femmes
ni des filles ! Eh bien ! Que celui qui ne les a
x comme celles-là, soit dans L’École des maris, soit dans L’École des
femmes
, qui exposent notre esprit à des confusions d’ail
lleurs instructives et sans danger. Pour en revenir à cette École des
femmes
que je viens d’étudier, à mon tour, dans son plus
nergie progressive, ces deux pièces, L’École des maris et L’École des
femmes
, qui sont la suite l’une de l’autre ou, plus exac
question : Comment faut-il élever les filles pour en faire d’honnêtes
femmes
? Notez que le jeu, comme on dit, en vaut bien la
dé de résumer sa devise : la liberté, dans la famille ! Car, pour les
femmes
trop savantes, la famille n’existe plus. Telle es
La
Femme
de Molière : Armande Béjart Molière avait prè
à se demander pourquoi il n’associerait pas à son existence une jeune
femme
qui en serait la joie et le délassement. Sans dou
it sur elle restreignaient son choix ; il ne pouvait guère prendre sa
femme
qu’au théâtre ou dans une famille qui tint au thé
nde Béjart, sœur de sa camarade et amie Madeleine, pouvait devenir sa
femme
. Elle avait sans doute pour lui cette affection q
de la pièce, ne peut être jouée que par une jeune fille ou une jeune
femme
, car la seule raison d’être du personnage est de
a voir paraître dans la troupe qu’en 1663, lorsqu’elle est devenue la
femme
de Molière. On peut admettre, en revanche, que so
ain, à plus forte raison peut-elle consentir sans effroi à devenir la
femme
d’un homme jeune encore, dans la maturité de l’âg
e ses projets de mariage et pris ses mesures comme directeur. Sœur et
femme
de comédiens, Armande devait naturellement être c
u d’une qu’il avait. La troupe (les) lui accorda, pour lui ou pour sa
femme
s’il se mariait. » Le contrat de mariage fut sign
elle est aussi nettement spécifiée que possible : deux fois la jeune
femme
est dite fille de Joseph Béjart et de Marie Hervé
èse d’après laquelle Molière, en raison de l’état civil douteux de sa
femme
et pour éviter le bruit, se serait marié un mardi
oies toujours ‘ouvertes ? et vois-tu rien de plus impertinent que des
femmes
qui rient à tout propos ? — Mais enfin elle est c
elle sûreté de goût qu’elle la faisait et l’imposait. La toilette des
femmes
sous Louis XIV était majestueuse, mais un peu lou
esthétique. Le Mercure galant de 1673 disait : « Tous les manteaux de
femmes
que l’on fait présentement ne sont plus plissés ;
n faite ? La comédienne fut vite hors de pair et fit encore valoir la
femme
. D’abord, Armande était une Béjart, c’est-à-dire
é de cheveux épars. » En revanche, elle excellait dans « les rôles de
femmes
coquettes et satiriques, » lesquels s’accordaient
une fine ironie ou d’une insolence méprisante, comme le Clitandre des
Femmes
savantes. Ils se faisaient valoir l’un l’autre et
tire judicieuse et naturelle ; elle entre par là dans le ridicule des
femmes
qu’elle veut jouer. » Enfin, elle n’est jamais se
s. » Elle parut pour la première fois dans la Critique de l’École des
femmes
, représentée le 1er juin 1663, c’est-à-dire un an
t peu d’aussi propres à faire valoir une actrice. Élise est une jeune
femme
sensée, spirituelle et maniant l’ironie avec un s
éjà voir avec ses traits essentiels dans ces deux rôles de début ; la
femme
y est aussi, ce me semble, avec son caractère : b
ns l’inventaire dressé à la mort de Molière, parmi les costumes de sa
femme
, « un habit d’Égyptienne du Mariage forcé, en sat
de comédie et dans les grands emplois. Ce type de la parfaite honnête
femme
telle que la comprenait Molière, d’une raison si
ePernelle, étaient le cadre que Molière avait donné à la beauté de sa
femme
. Aussi Armande crut-elle pouvoir aborder le rôle
n mari dut lui rappeler qu’elle faisait « le personnage d’une honnête
femme
» et l’engager à prendre un costume moins éclatan
on empreinte est restée le plus profondément. Célimène est le type de
femme
le plus original et le plus complet qui soit sort
ire théâtrale. Célimène a vingt ans et son expérience est celle d’une
femme
de quarante. Coquette et féline avec Alceste, d’u
la concorde régnait entre les deux époux et le poète n’avait pour sa
femme
qu’ingénieuses prévenances et délicates flatterie
la Pastorale comique, où elle représentait à la fois « une bergère en
femme
» et « une bergère en homme, » ne dédaignant pas
l’attrait piquant du travesti. On la vit ensuite dans l’Henriette des
Femmes
savantes, ce type délicieux de la jeune fille fra
e. Ce que l’on veut surtout connaître, c’est la conduite privée de la
femme
, la place qu’elle tint dans l’existence de son ma
fs ? Est-ce de l’inconduite, est-ce seulement de la coquetterie de sa
femme
que souffrait l’auteur de Sganarelle et du Misant
Molière lui-même. S’il a plusieurs fois emprunté certains traits à sa
femme
pour les appliquer aux personnages qu’il lui donn
abord, s’est-il peint lui-même dans le rôle d’Arnolphe de l’École des
femmes
, l’a-t-il peinte dans celui d’Agnès ? On l’a dit,
ment trop peu duré : le mariage est du 20 février 1662 et l’École des
femmes
du 26 décembre suivant. En outre, peut-on admettr
e de l’égoïsme et de la sotte infatuation qu’il prête à Arnolphe ; sa
femme
, spirituelle et hardie, ressemblait encore moins
’il est possible d’admettre c’est que, mari déjà mûr d’une très jeune
femme
plus exposée qu’aucune autre aux entreprises des
é. Sur une observation d’Armande, il l’interrompt : « Taisez-vous, ma
femme
! vous êtes une bête. — C’est une chose étrange,
e faisois une comédie, je la ferois sur ce sujet. Je justifierois les
femmes
de bien des choses dont on les accuse, et je fero
it pas impossible qu’aussitôt marié il ait entendu de la bouche de sa
femme
la déclaration que Dorimène fait à Sganarelle : «
que vous ne serez point de ces maris incommodes qui veulent que leurs
femmes
vivent comme des loups-garous. Je vous avoue que
mporte guère. Toutefois, de ce qu’il y a beaucoup de Molière et de sa
femme
dans le Misanthrope, on ne saurait conclure autre
aire, l’impression que, tout en souffrant beaucoup du caractère de sa
femme
, il ne crut jamais à une indignité de sa part.
ertain chapitre… Un autre répondait par ces deux vers de l’École des
femmes
: Hé, mon Dieu ! notre ami, ne te tourmente poin
e ceux qui « vivoient mal, » et, parmi ces derniers, il rangeoit « la
femme
de Molière entretenue à diverses fois par des gen
t de supposer, c’est que le livre part de la main d’un homme ou d’une
femme
de théâtre. Il dénote, en effet, du tripot comiqu
cas du livre qui nous occupe. La place prépondérante qu’il donne aux
femmes
, la manière dont il parle des hommes, la haine ja
Mais c’est tout. Possédée contre Armande d’une haine féroce, haine de
femme
et de comédienne, elle n’a qu’un but qui est de l
bue des actes d’indélicatesse ou de lâcheté ; qui veut déshonorer une
femme
lui prête des amans : ce sont les moyens les plus
le matière, qui veut trop prouver ne prouve rien. La réputation d’une
femme
est chose fragile ; mais, par cela même, redouble
édiennes. Et voici comment se seraient établies ses relations avec la
femme
de Molière : « Comme il étoit libéral et que la d
bbé et que Mlle Molière n’en est pas, il faut admettre, Molière et sa
femme
demeurant dans la même maison, ou bien que les al
voit de plaire au public lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa
femme
; et que, pendant qu’il travailloit pour divertir
it pour divertir tout le monde, tout le monde cherchoit à divertir sa
femme
. »Une grosse querelle conjugale suit naturellemen
e cœur, une régularité et une âpreté au gain qui la rangent parmi les
femmes
galantes de profession. Elle prend une entremette
e, averti de nouveau, se met dans une fureur violente et il menace sa
femme
« de la faire enfermer. » Nouvelle scène de cris
elque chose de l’état d’esprit du poète et de ses sentimens envers sa
femme
, la séparation peut être rapportée au moment où c
ors la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une
femme
coquette, et qui est bien persuadé, quoi qu’on pu
, on le voit habiter la même maison que son ancienne maîtresse. Si la
femme
légitime avait des torts, quelle arme pour elle !
u en précisant ainsi son grief ; Molière était alors trop épris de sa
femme
pour l’abandonner si tôt. Mais ne lui avait-il pa
mirateur et le servant. Devenu l’ami de Molière, il offrit à sa jeune
femme
une admiration platonique, et il paraît bien qu’i
s une noble scène de Pulchérie. La réconciliation de Molière et de sa
femme
était peut-être chose faite lors de Psyché ; en t
urs, la distribution des pièces pour la commodité et l’agrément de sa
femme
. Quelle différence avec le pauvre et froid petit
solitude. Heureux, il se crut guéri, et, ne voulant pas imposer à sa
femme
la triste société d’un valétudinaire, il se remit
our qu’il ne soit pas nécessaire de l’exposer longuement. C’était une
femme
très séduisante, mais, comme la plupart des coque
plus large, elle aurait rempli près de lui le beau rôle que bien des
femmes
surent prendre en pareil cas, celui de l’abnégati
t aux accès de colère futile et violente si communs en pareil cas. Sa
femme
est près de lui et s’efforce à le calmer ; sincèr
t qu’il tient à ne pas représenter sous un aspect trop sympathique la
femme
de son ennemi. Il semble, cependant, qu’il ne pui
ité ces paroles que Grimarest met dans la bouche de Molière : « Cette
femme
, cent fois plus raisonnable que je ne le suis, ve
stesse dans sa conduite pour que j’eusse l’esprit tranquille. Mais ma
femme
, toujours égale et libre dans la sienne, qui sero
et, occupée seulement du désir de plaire en général comme toutes les
femmes
, sans avoir de dessein particulier, elle rit de m
out de n’être pas aimé, jaloux, mais sans croire à l’infidélité de sa
femme
, et Armande une coquette aimant plus les manèges
ux. Par une rencontre singulière, celle-ci avait à sa disposition une
femme
La Tourelle, qui ressemblait à s’y méprendre à Ml
illante comédienne de la rue Guénégaud. Facilement abusé par les deux
femmes
, Lescot profita quelque temps en secret de sa pré
sident à faire amende honorable devant témoins à Mlle Molière, et les
femmes
Ledoux et La Tourelle à être « fustigées, nues, d
ui de l’entremetteuse Ledoux par la comtesse de La Motte, celui de la
femme
La Tourelle par la demoiselle Oliva, enfin celui
appait à deux reprises deux accusateurs d’Armande. Si elle eût été la
femme
absolument décriée que disent ses ennemis, aurait
ète ? On trouvera sans doute que les ennuis suscités à la malheureuse
femme
par ces deux affaires suffisaient, avec le soin d
mier, tous les torts n’étaient pas de son côté, c’est que, devenue la
femme
de Guérin, elle vécut parfaitement heureuse et qu
CHAPITRE VIII. L’Ecole des
Femmes
, Comédie en vers & en cinq actes, comparée po
drame avec lesquels ils ont quelque rapport. Extrait de l’Ecole des
Femmes
. Arnolphe, connu depuis peu sous le nom de M. d
que sur votre idée La sureté d’un front puisse être bien fondée ? Une
femme
d’esprit peut trahir son devoir, Mais il faut pou
ere. Nérin, fils de Galois Roi de Portugal, n’avoit jamais vu d’autre
femme
que sa mere, lorsqu’il partit pour faire ses étud
rsqu’il partit pour faire ses études à Padoue. Il y trouva toutes les
femmes
bien inférieures à celle qui lui avoit donné le j
ysique du Prince, fut piqué de son injustice. Il avoit une très belle
femme
; il lui ordonne de se parer, & d’aller à la
Prince cessa de donner la pomme à sa mere ; mais en l’accordant à la
femme
de Raimon, il résolut de faire un autre présent a
in, car il ne se douta oncques que Maître Raimon fût le mari de cette
femme
. Le jour suivant, ainsi que Nérin se promenoit pa
Alors Maître Raimon s’en alla au logis, & ne voulut dire mot à sa
femme
, mais épier le temps qu’ils fussent ensemble. Le
caché dedans un coffre ; &, de peur que le mari ne me trouvât, la
femme
mit au-devant beaucoup de vêtements qu’elle avoit
Est-il naturel qu’il ait été plusieurs fois en bonne fortune chez une
femme
sans s’informer du nom & de la qualité de son
&, sans qu’il eût cent yeux, Il défioit, graces aux Cieux, Sa
femme
, encor que trop rusée. A ce discours, ami Lecte
s, sans avoir quelque honte, Que l’héroïne de ce conte Fût propre
femme
du Docteur ? Elle l’étoit pourtant. . . . . . . .
galants on baptise, Ils ont en ce pays de quoi se contenter ; Car les
femmes
y sont faites à coqueter : On trouve d’humeur dou
ue nous supprimerons, & qui lui donnent très mauvaise opinion des
femmes
. Il prend cependant la résolution d’épouser une j
fit coucher ses valets, & ayant fait retirer les servantes de sa
femme
après qu’elles l’eurent déshabillée, s’enferma av
oit passé toute sa vie pour un homme d’esprit. Plus sot encore que sa
femme
, il voulut voir jusqu’où pouvoit aller sa simplic
pouvoit aller sa simplicité. Il se mit dans une chaise, fit tenir sa
femme
debout, & lui dit ces paroles, ou d’autres en
t ces paroles, ou d’autres encore plus impertinentes : « Vous êtes ma
femme
, dont j’espere que j’aurai sujet de louer Dieu ta
Don Pedre étoit l’homme le plus satisfait du monde de trouver dans sa
femme
encore plus de simplicité qu’il n’en eût osé espé
ée, & lui ayant mis une lance à la main, lui dit « que la vie des
femmes
mariées qui vouloient être estimées vertueuses, é
du monde, ou du moins se croyant tel, se leva, s’habilla, désarma sa
femme
, l’aida à se déshabiller, & l’ayant fait couc
affaires. Moliere fait dire par son héros à la belle Agnès que les
femmes
mariées ont des devoirs très rigides ; mais nous
devons lui savoir gré d’avoir substitué à l’exercice burlesque d’une
femme
armée de pied en cap, les prudentes leçons que no
re. ACTE III. Scene II. Les Maximes du mariage, ou les devoirs de la
femme
mariée, avec son exercice journalier. Maxime I.
VIII. Ces sociétés déréglées, Qu’on nomme belles assemblées, Des
femmes
tous les jours corrompent les esprits : En bonne
t là que l’on conspire Contre les pauvres maris. Maxime IX. Toute
femme
qui veut à l’honneur se vouer, Doit se défendre
mme d’une chose funeste : Car le jeu, fort décevant, Pousse une
femme
souvent A jouer de tout son reste. Maxime X.
r. Il n’eut le temps que de changer d’habit, & de dire adieu à sa
femme
, lui ordonnant, sous peine d’offenser Dieu, &
uloit dire, & sans même avoir envie de le savoir. Une bourgeoise,
femme
de médiocre condition, qui demeuroit vis-à-vis de
u peu de progrès qu’il faisoit auprès de sa belle voisine. Elle étoit
femme
d’intrigue, & sa principale profession étoit
d’un meurtre, & alloit protester de son innocence, si la méchante
femme
, qui ne jugea pas à propos d’éprouver davantage s
précaution dont son mari se servoit pour s’assurer de l’honneur de sa
femme
. Elle voulut laisser Laure dans son erreur, &
ssura le galant, & admira avec lui la sottise du mari & de la
femme
. La nuit vint, il entra dans le jardin, monta le
erte de son galant que si elle ne l’eût jamais vu. Don Pedre & sa
femme
souperent ensemble avec grande satisfaction l’un
edre se mit au lit selon sa coutume, & fut bien étonné de voir sa
femme
en chemise qui se vint coucher auprès de lui. Il
e feignit d’être malade, & se représentant qu’il avoit choisi une
femme
idiote, qui non seulement l’avoit offensé en son
e, détesta son erreur, & reconnut, mais trop tard, qu’une honnête
femme
sait garder les loix de l’honneur, & que si,
nt par les malheurs que le héros éprouve en préférant une sotte à une
femme
d’esprit. Convenons aussi que nous devons de gran
remarquer que Straparole, la Fontaine, Scarron, ont pour héroïnes des
femmes
mariées, dont plusieurs personnes ne sauroient vo
de l’état où je suis, Ignorez-vous les loix de ce fâcheux pays ? Les
femmes
de ce lieu sont en cet équipage, Pour garder leur
. Le Capitan. Si je savois quelqu’un qui se pût figurer De cajoler ma
femme
& me déshonorer ; Il seroit hors d’état de fa
’a dit, ébahi, Que l’on n’exerçoit pas ces loix en son pays ; Que les
femmes
avoient, après le mariage, Des armes à la main qu
serons de l’avis d’Apollon. Arrêt d’Apollon en faveur de l’Ecole des
Femmes
18. Apollon, graces au Destin, Du Parnasse Princ
enti A qui sera si téméraire D’oser avancer le contraire. L’Ecole des
Femmes
enfin Doit passer pour ouvrage fin. Permettons à
tipliées au mari. Celui-ci va pour surprendre le couple amoureux : la
femme
ne sachant plus où cacher son amant, le place der
deux yeux. Je crois que non, dit le mari : je crois que si, répond la
femme
: faisons une expérience. Elle lui couvre de sa m
d’un ouvrage intitulé : La Guerre comique, ou Défense de l’Ecole des
Femmes
, du sieur de Moliere, & de sa Critique, par l
[Les
femmes
dans Molière] Dans le tableau si vrai et si v
varié que Molière a tracé de la comédie qui se joue en ce monde, les
femmes
, qui forment la plus belle et, dit-on, la plus ca
s figures complètement vouées à la moquerie, telles que la Bélise des
Femmes
savantes, Mme Pernelle et la comtesse d’Escarbagn
rtir de son œuvre tout entière, c’est que Molière a beaucoup aimé les
femmes
et qu’il a eu un juste et profond sentiment de le
uvre par un dernier et plus vif enseignement, nous le voyons dans Les
Femmes
savantes faire de nouveau justice de cette affect
bonhomme Chrysale voudrait bien, mais n’ose adresser directement à sa
femme
, ce ne sont pas des personnes dépourvues de tout
hilaminte et sa fille Armande. La première est, en fin de compte, une
femme
de tête, de cœur et de ressources. Quand, au dern
le bruit me pèse ; J’aime fort le repos, la paix et la douceur Et ma
femme
est terrible avecque son humeur. Pour peu que l’o
t pas la faiblesse du mari qui a développé l’humeur dominatrice de la
femme
, et si, placée dans un milieu plus résistant, ell
able Henriette. On comprend dès lors ce langage de Clitandre : … Les
femmes
docteurs ne sont pas de mon goût, Je consens qu’u
e : … Les femmes docteurs ne sont pas de mon goût, Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout ; Mais je ne lui veux poi
riette, expliquent la vraie pensée de Molière sur ce que doit être la
femme
; et servent de correctif à ce qu’a d’exagéré dan
essous. Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
e dans l’opposition qu’il s’est plu à faire de ces deux caractères de
femme
, c’est l’impression que laissent les scènes si sc
st qu’au contraire, dans le rôle si charmant d’Agnès de son École des
femmes
, il s’est appliqué à faire ressortir les dangers
e pas sot, Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage Mais une
femme
habile est un mauvais présage. Et plus loin, en
ils auront beaucoup pardonné. Indépendamment de ces jeunes figures de
femme
qui semblent avoir été pour Molière la réalisatio
olière a placé la sincère Éliante, qu’il nous dépeint comme une jeune
femme
remplie d’agréments, mais douce d’humeur, droite
composition. On voit tout d’abord qu’Elmire est ce qu’on appelle une
femme
du monde, vouée aux occupations stériles qu’il in
ar le bigotisme absurde où il l’a amené ; mais heureusement c’est une
femme
d’esprit et de sens, qui a trop le sentiment de s
ns toute la vérité de l’expression, ce qu’on peut appeler une honnête
femme
. Madame Pernelle a beau lui dire : Quiconque à s
réponse à Damis : Ce n’est pas mon humeur de faire des éclats ; Une
femme
se rit de sottises pareilles, Et jamais d’un mari
sages. Elmire enfin, la belle et froide Elmire était tout à fait la
femme
qu’il fallait pour rendre possible cette admirabl
sauver tout ce qu’elle a de périlleux ; c’est, en un mot, une de ces
femmes
qu’on estime, qu’on admire même ; mais qui n’exci
n admire même ; mais qui n’excitent pas de bien vives sympathies. Une
femme
qui, dans Molière, se trouve dans une position bi
te prude et grondeuse Cléanthis à qui Mercure dit : La douceur d’une
femme
est tout ce qui me charme, Et ta vertu fait un va
, dont le bonhomme Chrysale fait tant de cas, et que, pour obéir à sa
femme
, il chasse malgré lui en lui disant : Va-t-en, m
etour de la campagne, et au compte qu’elle lui rend de la santé de sa
femme
, ne trouve rien de mieux que de lui demander à to
moins dans le vrai en disant tout d’abord que les divers portraits de
femmes
que nous a tracés ce grand peintre, qui se nomme
’instruire un indigne espionnage, fatigua le roi de ses emportements.
Femme
d’un esprit médiocre, la reine excusait ces empor
procha sa mort même ; ce furent en effet son malheureux amour pour la
femme
de son neveu, la persécution du jeune époux, et l
alliée des trois derniers Valois5, alliée aussi de Marie de Médicis,
femme
de Henri IV. Charles d’Angennes, marquis de Rambo
u cabinet, devenu si fameux par la réunion des hommes célèbres et des
femmes
illustres du temps, était au rez-de-chaussée. Il
mblèrent les coteries, bourgeoises pour la plupart, qui singèrent les
femmes
de distinction8. Dans ce que nous avons vu de la
ne jalousie trop bien fondée. Il était d’ailleurs naturel à une jeune
femme
élevée dans une famille de mœurs pures et décente
ui était indignement persécuté par le roi, follement l’amoureux de la
femme
qu’il lui avait donnée avec l’intention de la lui
culières, depuis que Louis XII et Anne de Bretagne avaient relevé les
femmes
de cette infériorité qui subsiste encore en Angle
cynisme laconique. Dans ces sociétés animées par la conversation des
femmes
, tous les intérêts se placent par la parole entre
e. Tout cela est nécessaire chez un peuple où les mœurs ont admis les
femmes
dans la société en parfaite parité avec les homme
et les savants ; et dans les occasions où ceux-ci n’ont pu avoir les
femmes
pour interlocuteurs, ils ont voulu les avoir pour
urs, ils ont voulu les avoir pour témoins de leurs discussions12. Les
femmes
vivant séparées des hommes ont leurs conversation
de commérage. Les hommes formant des sociétés séparées de celles des
femmes
ont leurs conversations aussi : ce sont généralem
une aux deux moitiés de la société, excitée, modérée, mesurée par les
femmes
, est seule une conversation nationale, sociale ;
rits cultivés de toutes les classes ; c’était par cet intérêt que les
femmes
les plus distinguées y étaient amenées et reçues
lus belles, des plus jeunes, des plus riches et des plus respectables
femmes
de la cour. Je n’ai pu découvrir quelles femmes e
des plus respectables femmes de la cour. Je n’ai pu découvrir quelles
femmes
entrèrent les premières dans la société de la jeu
fection dont la marquise devait être le modèle. Cependant, toutes les
femmes
célèbres du même temps étaient connues et célébré
temps n’est pas le seul où les poètes aient donné un nom poétique aux
femmes
qu’ils ont chantées ; depuis Horace jusqu’à nos j
u, Racine, Molière, Voltaire ont aussi donné des noms du Parnasse aux
femmes
qu’ils ont chantées. Peu de gens ignorent le mér
uffonnant : « N’êtes-vous pas bien méchant de vouloir coucher avec la
femme
de votre fils ? »Ces citations ne sont-elles pas
, nous faisions cause commune. » (Ibid.) Le prince de Condé emmena sa
femme
à Bruxelles. Le roi entra en fureur ; il voulait
mation de rentrer en France. Le prince s’en alla à Milan, laissant sa
femme
à Bruxelles. C’est trois mois après cette sommati
a vu les plus brillants orateurs jaloux de l’attention d’un essaim de
femmes
célèbres par l’esprit, la beauté et le patriotism
CHAPITRE VII. De l’Amour. L’amour, entre l’homme et la
femme
accomplis tels que les veut Molière, sera un beau
, que Corneille peignit l’amour conjugal de Pauline. (Molière aima sa
femme
d’une passion dévouée, délicate et jalouse, que n
ures inspirations423. Mais ce n’est ni pour une maîtresse ni pour une
femme
que Corneille, Racine, Molière, furent ce qu’ils
blesse de Cléante éclate dans son ardeur à embrasser la défense d’une
femme
inconnue431. Ces ressorts aident le poète à hâter
ntemps, c’est dans la fleur de l’âge et de l’esprit que l’homme et la
femme
, emportés réciproquement vers un être digne d’eux
t Isabelle et Valère dans l’École des Maris, et qui, dans l’École des
Femmes
, produisent le délicieux épanouissement de la jeu
e Psyché, des Fourberies de Scapin, de la Comtesse d’Escarbagnas, des
Femmes
savantes, du Malade imaginaire 446 ? Dieux, princ
oquetterie la place et le nom de l’amour, et où il n’y avait point de
femme
à la mode qui ne voulût régner dans un petit roya
Célimène, et le vice à ses yeux n’est pas moindre en l’homme qu’en la
femme
: Et moi, de mon côté, je ne m’oppose pas, Madam
’en priois, la pourrait accepter478. Il semble que le Clitandre des
Femmes
savantes pourrait se laisser aimer par les deux s
apprend aux hommes mûrs que, s’ils sont dédaignés ou trompés par les
femmes
, c’est moins pour leur âge que pour leurs travers
la cupidité honteuse de Dorimène 494, et la grossière débauche de la
femme
de George Dandin 495 ! Quand on repense à la fa
II et passim. Il parait constant que Molière a mis le portrait de sa
femme
dans le Bourgeois gentilhomme, act. III, sc. IX :
es toujours ouvertes ? et voyez-vous rien de plus impertinent que ces
femmes
qui rient à tout propos ? Elle est capricieuse ;
lque chose de personnel à Molière, qui faisait Alceste, tandis que sa
femme
, qu’il ne voyait plus qu’au théâtre, jouait Célim
ncé par offrir ses vœux à Armande avant de trouver son Henriette (les
Femmes
savantes, act. I, sc. II). Alceste s’use à vouloi
, act. I, sc. V. 432. Voir plus haut, p. 124. 433. Les amours de la
femme
incomprise, de la femme de quarante ans n’ont été
oir plus haut, p. 124. 433. Les amours de la femme incomprise, de la
femme
de quarante ans n’ont été peints par Molière que
été peints par Molière que pour exciter le rire fou, comme Bélise des
Femmes
savantes ou la Comtesse d’Escarbagnas. Quant aux
de deux malheurs une félicité. De Lamartine, Jocelyn. 435. Les
Femmes
savantes. 436. Oui, cette passion, de tout
se les cœurs, etc. La Princesse d’Elide, act. I, sc. I. 437. Les
Femmes
savantes, act. III, sc. IX. 438. J. Racine, Phèd
re. 448. L’Etourdi. 449. Le Dépit amoureux. 450. L’École des
Femmes
. 451. M. de Pourceaugnac. 452. Lélie dans l
II, sc. X. 455. Cléante et Valère dans l’Avare ; Henriette dans les
Femmes
savantes ; Angélique dans le Malade imaginaire.
alade imaginaire. 456. Voir surtout l’Avare, M. de Pourceaugnac, les
Femmes
savantes. 457. L’Amour médecin, l’Amour peintr
L’Amour médecin, l’Amour peintre, le Médecin malgré lui, l’École des
Femmes
, l’École des Maris, etc. 458. Les deux Écoles, P
Écoles, Psyché. 459. Les deux Écoles, le Misanthrope. 460. Les
Femmes
savantes. 461. Il est inutile de multiplier les
ialogues, très-curieux, très-sensés, et très-bien écrits. 467. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. I, II, IV. 468. La Comtes
légère exagération donne néanmoins une profitable leçon. 479. Les
Femmes
savantes, act. I, sc. II, IV. 480. Id., act. V,
ope, act. I, sc. II : le Bourgeois gentilhomme, act. II, sc. VI ; les
Femmes
savantes, act. III, sc. II, la Comtesse d’Escabar
s de Scapin, act. I, sc. III ; la Comtesse d’Escarbagnas, sc. I : Les
Femmes
savantes, act. I, sc. II, III ; act. IV, sc. VII,
ginaire, act. II, sc. IV-VI, XI ; act. III, sc. XXI, XXII. 487. Les
Femmes
savantes, act. IV, sc. VIII. 488. Les deux École
as. 489. La Fontaine, liv. IV, fab. V l’Ane et le petit Chien. — Les
Femmes
savantes, act. III, sc. VI ; act. V, sc. I ; le M
uffe, act. IV, sc. VIII : Vous épousiez ma fille et convoitiez ma
femme
. Voir plus haut, chap. II, p. 29. 494. Le
arterre dont les applaudissements soutenaient l’auteur de L’École des
femmes
contre les dédains des petits marquis. Molière, c
ieux que le plus puissant théoricien ce milieu des prolétaires et des
femmes
qui, « pour être peu apte aux inductions générale
nutile… Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
Non, certes ; et pour être convaincus qu’en définitive, l’auteur des
Femmes
savantes n’a nullement admis … Qu’une femme en s
éfinitive, l’auteur des Femmes savantes n’a nullement admis … Qu’une
femme
en sait toujours assez Quand la capacité de son e
dre un instant ce ridicule et presque odieux Arnolphe, de L’École des
femmes
, auquel Molière fera si durement expier son égoïs
n égoïsme : Je ne veux point, dit-il, d’un esprit qui soit haut ; El
femme
qui compose en sait plus qu’il ne faut. Je préten
plus passer pour sotte, si je puis… Molière ne souhaite point que la
femme
soit laissée dans l’ignorance, car une âme ignora
souvent citer, parce qu’elle est la sagesse même : Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux poin
os et Madelon ingrates et ridicules. Molière veut, avant tout, que la
femme
conserve ses qualités naturelles de bonté, d’affe
outrée, risible comme la tirade de Chrysale contre l’instruction des
femmes
. L’opinion d’Alceste, c’est la première protestat
re, qu’il n’a cure des écrits d’Aristote et d’Horace, que L’École des
femmes
, de Molière, est une bonne comédie parce que le p
ssivité que Molière proteste. Au nom de la nature, il proclame que la
femme
a droit au bonheur. Cherchez à faire d’une fille,
que de funeste, ils cesseront de faire peser sur leurs filles et leur
femme
un joug honteux. Mais, comme il se heurtait, en s
t cette thèse, à des préjugés tout-puissants, l’auteur de L’École des
femmes
dut, pour en mieux triompher, employer des moyens
t en scène l’adultère, suite presque nécessaire de toute union qu’une
femme
n’a point librement et spontanément contractée. J
tenville et la prude Mmede Sotenville donnent à leur fille Angélique,
femme
du pauvre Dandin. Cette femme semble, au demeuran
enville donnent à leur fille Angélique, femme du pauvre Dandin. Cette
femme
semble, au demeurant, la plus rouée, la plus anti
e vous dis que je n’entends pas cela. Angélique. Moi, je suis votre
femme
et je vous dis que je l’entends. C’est bien la r
t plus que le plus habile homme ! Il ne faut donc pas contraindre la
femme
, laisser sa nature se développer en liberté. Est-
mme, laisser sa nature se développer en liberté. Est-ce à dire que la
femme
ait le droit de satisfaire à ses caprices, de viv
ivre bien ou mal comme il lui plaît ? « Non pas », répond Molière. La
femme
a des devoirs à remplir dont le premier est de re
s soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des
femmes
et des filles : C’est l’honneur qui les doit teni
urel, comme l’amour. La plupart de ses héroïnes sont de fort honnêtes
femmes
. Marianne est charmante. Henriette sera la meille
intres que l’humanité ait produits ». Trouve-t-il dans la société une
femme
tranquille et réfléchie, il la met en scène telle
ce respect de Molière (bien supérieur en cela à La Fontaine) pour la
femme
, qu’il croit naturellement bonne et généreuse, ne
e qui jugeait de la valeur morale d’une société selon la place que la
femme
y tenait, l’estime et le respect dont elle y étai
respect dont elle y était entourée, croyant avec raison que seule la
femme
sera capable d’élever, de rendre meilleur et plus
tiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfant, mère et
femme
, Que je m’en soucierais autant que de cela… On c
ureux », s’est dit Orgon, « qu’à cela ne tienne. » Et il a négligé sa
femme
, il a brutalement mis son fils à la porte, il a r
chrétien ne parle qu’avec respect de ces couvents silencieux, où des
femmes
à genoux consument leur vie entière à prier pour
n péril. Molière connaît mieux les raisons qui jettent la plupart des
femmes
hors du monde : chagrin d’amour, dépit, persécuti
ure. Derrière les grilles, la personne humaine cesse d’être libre, la
femme
voit sa beauté se faner sans profit, son âme se d
béissant à son désir de peindre, de mettre en scène les hommes et les
femmes
livrés aux épreuves de la vie, aux luttes de cons
onnes auxquelles il « n’en imposera » jamais : sa bonne bourgeoise de
femme
, et sa mâtine de servante, Nicole. S’avise-t-il d
ant Nicole rire de lui, et le contrôle de toutes ses actions par deux
femmes
de tête fait admirablement ressortir aux yeux du
s résoudre une fois à vouloir être un homme, À faire condescendre une
femme
à vos vœux, Et prendre assez de cœur pour dire un
l’aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère, fils, fille et
femme
… Tout cela inquiète la servante. Par elle nous d
de voyage et songe bien moins à s’étonner de la mauvaise santé de sa
femme
qu’à s’extasier sur le bon appétit de son pauvre
nne et s’indigne de trouver son maître si indifférent à l’égard de sa
femme
. Elle termine brusquement son récit… … Tous deux
r du logis tout directeur qui voudrait prendre sa place, consulter sa
femme
en toutes choses sans la laisser empiéter sur ses
Monsieur Jourdain, en proie à la folie des grandeurs, délaisserait sa
femme
et donnerait sa fille au grand Turc, sans y attac
l le faut, mais sachez imposer votre volonté sans fracas. Une honnête
femme
, aux discours d’un galant, n’a que faire de jeter
e nous l’a représenté malheureux, un peu ridicule, abandonné de cette
femme
coquette qu’il a la faiblesse d’aimer encore et s
andin s’en apperçoit, croit avoir trouvé un sûr moyen de confondre sa
femme
aux yeux de M. & de Mad. de Sotenville, refus
aisir de faire pendre son époux. Dandin, alarmé, sort pour voir si sa
femme
auroit eu réellement la malice de se tuer : il ne
p; tombant comme s’il eût été l’homme le plus ivre qui fût jamais. Sa
femme
, le voyant dans cet état, crut qu’il n’étoit pas
sa porte par dedans, & demeura à la fenêtre, pour voir revenir sa
femme
, & lui faire connoître qu’il n’étoit pas si d
t le bruit que la pierre avoit fait en tombant, ne douta point que sa
femme
ne se fût jettée dans le puits. La peur le prend
u quand on le boit, & non pas quand on l’a bu. Tofan entendant sa
femme
, vit bien qu’il étoit pris pour dupe, retourne à
, au désespoir de se voir la dupe & la victime de la malice de sa
femme
, commence à crier & lui dire des injures. Les
à le blâmer, & à lui dire des injures, pour avoir mal parlé de sa
femme
. Le bruit fut si grand, & alla si promptement
esprit jaloux lui avoit fait faire une sottise ; aimant d’ailleurs sa
femme
avec passion, trouvant, moyen en employant quelqu
ute la différence qu’il y a dans le tour que jouent ces deux honnêtes
femmes
à leurs époux. La malice a la même cause, le même
tion le conte de Bocace. Pantalon ne veut point ouvrir sa porte à sa
femme
& à sa fille, qui sont sorties pendant la nui
t en effet bien mieux fondée que celle de Dandin, puisque, lorsque sa
femme
lui dit qu’elle se tue, rien n’annonce qu’elle di
hommes, demeura chez lui, & donna tous ses soins à bien garder sa
femme
. Elle avoit un chagrin extrême d’une contrainte q
é la main, il trouva qu’il étoit attaché aux gros doigt du pied de sa
femme
, & que sortant par la fenêtre, il descendoit
happeras pas. En disant cela, il arrive au lit, où croyant trouver sa
femme
, il donne mille coups à la servante, lui meurtrit
e de vrai, il leur montre les cheveux qu’il croyoit avoir coupés à sa
femme
, leur déclare qu’il ne veut jamais la revoir, &am
sit toujours les objets. D’ailleurs ne peut-il pas avoir maltraité sa
femme
, & vouloir se disculper aux dépens de son hon
esse de mettre la main sur moi. On ne traite pas de cette maniere les
femmes
de ma qualité, & si vous aviez eu l’impudence
us verrez qu’étant ivre à son ordinaire, il est allé coucher avec une
femme
de mauvaise vie, & qu’après son réveil s’étan
un petit marchand de pommes cuites, traitera comme une misérable, une
femme
de votre qualité ! Ces petites gens venus du vill
ma fille, à un homme de votre qualité, & vous n’auriez jamais été
femme
de ce faquin, qui, par reconnoissance des bontés
des bontés qu’on a eues pour lui, va crier à minuit que vous êtes une
femme
de mauvaise vie. Mais, Messieurs, vous l’avez vou
l’avoit fait au pied de la lettre. Plus d’affaires entre lui & sa
femme
, qui, par cette adresse, sut non seulement se tir
sa fille ; & celui de Mad. de Sotenville, qui ne croit pas qu’une
femme
née d’elle puisse manquer à son devoir. C’est enc
anterie est prise du premier conte du sieur d’Ouville. Naïveté d’une
femme
à son mari. Une jeune fille ayant été un an dur
omenade publique, pour se regarder au visage les uns les autres ; les
femmes
se rassemblent pour montrer une belle étoffe et p
uyère, est le singe de la Cour. Pour imiter les dames de la cour, les
femmes
de la ville se ruinent en meubles et en dentelles
aient, comme leurs pères n’eussent pas osé finir ! Notez bien que les
femmes
de la ville ne valaient guère mieux que les femme
Notez bien que les femmes de la ville ne valaient guère mieux que les
femmes
de la cour. — Dans cet affreux pays, les femmes p
t guère mieux que les femmes de la cour. — Dans cet affreux pays, les
femmes
précipitent le déclin de leur beauté par toutes s
! Si maintenant nous passons au chapitre inépuisable, au chapitre des
femmes
, nous trouverons des différences énormes, et que
erons des différences énormes, et que rien ne ressemble moins à cette
femme
-ci que cette femme-là. Mesurez-les, tant que vous
es énormes, et que rien ne ressemble moins à cette femme-ci que cette
femme
-là. Mesurez-les, tant que vous voudrez, de la coi
e, qui veut tromper Dieu et qui se trompe elle-même ? Où remplacer la
femme
savante « que l’on regarde comme on fait d’une be
s ; d’autres sont venus à la suite de ceux-ci ; nous n’avons plus Les
Femmes
savantes de 1666, nous avons les bas-bleus de 183
es plus furieux ; nous avons eu les Mirabeau déguenillées du Club des
Femmes
; la femme libre, amie et enfant de chœur de l’ab
eux ; nous avons eu les Mirabeau déguenillées du Club des Femmes ; la
femme
libre, amie et enfant de chœur de l’abbé Chatel ;
ne race à part de Saint-Simoniennes qui réclamaient la pluralité des,
femmes
dans la petite église d’où sont sortis, à la plus
tant d’apôtres réservés aux plus hautes destinées ; nous avons eu la
femme
découverte par M. de Balzac, La Femme de trente a
es destinées ; nous avons eu la femme découverte par M. de Balzac, La
Femme
de trente ans, un saule-pleureur tout chargé des
arées à ces Vésuviennes, à ces subtilités en chair et en os ! Pauvres
femmes
, dont nos pères se moquaient, leurs petits enfant
udrait faire aujourd’hui la comédie : des Précieuses ridicules et des
Femmes
savantes, irait chercher ses modèles dans un mili
e graisse le museau de blancs d’œufs et de lait virginal », mais à la
femme
faite, en casquette, en blouse, la pipe à la bouc
e des passions du cœur, il n’a pas moins changé que le chapitre de La
femme
savante. On n’a entendu parler, de nos jours, en
ait, disions-nous, elle a parlé de sa retraite, et comme elle est une
femme
sérieuse, à tout jamais (elle le veut) elle aband
nne ce Théâtre-Français dont elle était la gloire et l’orgueil, cette
femme
de tant de grâce, d’élégance et d’esprit, qui éta
it un peu maniéré, à la grâce, à la recherche de Marivaux, dont cette
femme
était l’appui ! De nos jours, elle était la seule
al ; on a tiré le canon, le jour de sa naissance39. Elle est la seule
femme
de ce siècle (après les reines) à qui il n’ait pa
à qui il n’ait pas été permis de profiter du bénéfice que toutes les
femmes
apportent, en ce monde, et dont elles usent large
ce de la démarche, et toutes les jeunesses extérieures, à l’usage des
femmes
qui n’ont plus que celles-là. Nos Parisiennes sur
mensonge. Pour exemple, imaginez que dans un salon une jeune et jolie
femme
de vingt-sept ans, soit originalité, soit caprice
’est pas dans le calendrier ! — Vingt-sept ans ! s’écrient les autres
femmes
; mais nous sommes vos aînées, et nous n’en avons
gt-quatre. — Vingt-sept ans, c’est comme cela, répond l’entêtée jeune
femme
. — Eh bien soit ! vingt-sept ans, répondent ses b
qui porte des roses blanches sur la tête et qu’on entoure, c’est une
femme
de quarante ans, qui le dirait ? — Et la preuve ?
fice a manqué, cet heureux mensonge a été impossible. Elle, comme une
femme
d’esprit, s’en est consolée bien vite en redoubla
et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeune
femme
, qu’elle se moquait bien fort du calendrier auque
Molière. Ô les cruels ! les cruels, qui comptent les années de cette
femme
, et qui ne lui tiennent compte ni de sa grâce, ni
quand chacun lui bat des mains, qu’il faut mettre à la retraite cette
femme
; qu’elle n’a pas le droit de rester plus longtem
t avant moi ! Que me reprochez-vous, enfin ? de n’être plus une jeune
femme
! Eh qu’importe, barbares, si mon talent est jeun
pouvait parler mademoiselle Mars ! Mais mademoiselle Mars n’était pas
femme
à se plaindre, longtemps ! Elle n’avait pas, tant
funèbre de mademoiselle Mars. Je ne crois pas, en effet, que même une
femme
du plus grand monde, et même parmi les femmes du
, en effet, que même une femme du plus grand monde, et même parmi les
femmes
du monde qui aient eu le plus d’esprit, il y en a
age, Marivaux l’a possédé, à ce point qu’il pourrait en remontrer aux
femmes
les plus habiles. Il sait donner à l’amour un si
assion quelque chose de si facile à avouer tout haut, que bien peu de
femmes
pourraient dire, avec cette effronterie naïve, le
sse par la bouche de Frontin ou de Lisette, qu’il est impossible, aux
femmes
les plus sévères, de ne pas écouter, malgré elles
ète, il n’y avait au monde, pour aimer, pour copier Marivaux, que des
femmes
choisies, et dignes de comprendre un si parfait m
mmes choisies, et dignes de comprendre un si parfait modèle. Mais les
femmes
elles-mêmes ont manqué à Marivaux ; les femmes, d
rfait modèle. Mais les femmes elles-mêmes ont manqué à Marivaux ; les
femmes
, de nos jours, ont imité les hommes du jour ; ell
une causerie fine, agaçante, spirituelle, est surtout le partage des
femmes
, que le ciel les a faites pour parler aux hommes,
étrangères à rien de ce que font les hommes ! Et c’est ainsi que nos
femmes
d’esprit ont perdu toute influence et tout empire
, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette
femme
élégante, et quand une révolution nouvelle eut en
e réunion intitulée — eh ! qu’en dites-vous, Marivaux ? — le club des
femmes
! Le club des femmes ! heureusement pour elle que
eh ! qu’en dites-vous, Marivaux ? — le club des femmes ! Le club des
femmes
! heureusement pour elle que mademoiselle Mars ét
ureusement pour elle que mademoiselle Mars était morte ! Le club des
femmes
! Passez, à mademoiselle Mars, son flacon d’éther
f et perçant, la voix fraîche et pure, la taille jeune, la main d’une
femme
comme-il-faut. — Me voilà ! nous disait son rega
ces regards, semblaient dire à leur tour : — C’est impossible, cette
femme
ne joue pas pour la dernière fois ! Hélas ! il y
istoire et c’est le conte des amoureux qui se séparent, l’homme et la
femme
bien décidés à ne pas se revoir, mais chacun d’eu
ouriant, les heureuses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La
femme
est jeune, belle, intelligente, s’il en fut, et g
ut, et grande et bien taillée pour le drame ; l’homme est digne de sa
femme
, il est plein de verve et de passion, mais il res
ut, occupés à la contempler. Et enfin, tout d’un coup, voilà la jeune
femme
qui se prosterne vivement, qui s’empare de la mai
ait contente ; la comédie de M. Scribe allait son train, et voilà une
femme
ravie : — « Ah ! disait-elle, homme heureux, qui
regard, perçant comme l’esprit, et tendre comme l’amour. Cette noble
femme
restera, pour les comédiennes à venir, un encoura
ui ne l’a pas quittée ; elle était une vraiment grande artiste et une
femme
comme il faut, sans exagération, sans excès ; pru
ne de ces longues agonies qui font de votre cœur un lambeau, et de la
femme
la plus charmante un lugubre objet de pitié et de
jour de deuil le Feuilleton jetait ses dernières couronnes sur cette
femme
à jamais célèbre. La critique a beaucoup perdu en
atesse et de réserve, quel parallèle on pourrait faire entre ces deux
femmes
, venues au monde ensemble, et sous deux astres si
r Napoléon, dans tout l’éclat de sa grandeur, qui appelle cette jeune
femme
en aide à ses victoires, cet entassement de tout
tunée, splendide, radieuse… Eh bien ! s’il faut plaindre l’une de ces
femmes
, ne plaignez pas celle qui n’a perdu que le trône
solitude de ses regrets et de ses douleurs, que nous importe ? Cette
femme
nous a amusés pendant cinquante ans, nous n’avons
ucun législateur n’a mieux tracé que lui les devoirs des époux et des
femmes
, des fils et des pères, ainsi que nous le prouver
uses que font naître de fâcheuses confidences. Plus tard, l’Ecole des
femmes
peindra la passion désordonnée d’un vieillard, le
e. Il n’est pas de galant homme qui ne s’estimât heureux d’avoir pour
femme
Lucile elle-même, malgré le soufflet donné, et su
pas le courage de la condamner. Quand la jeune Agnès, de l’Ecole des
Femmes
, préfère le vif et spirituel Horace ail ridicule
et plus tard, lorsque Molière était à l’apogée de sa gloire, dans les
Femmes
savantes, il a tracé, grâce aux contrastes comiqu
a tracé, grâce aux contrastes comiques, les véritables devoirs de la
femme
; il la veut simple, modeste., bienveillante, ins
orable; mesdames de Bouillon, de Longueville, de Rambouillet, étaient
femmes
à ménager un peu. On est étonné de voir Molière,
mme, d’après le sens de Molière et celui de la nature, a besoin d’une
femme
qui joigne sa destinée à la sienne, et avec laque
heux pour son honneur, c’est que Sganarelle est un sot qui néglige sa
femme
, et qui perd en de vaines imaginations un temps q
glige sa femme, et qui perd en de vaines imaginations un temps que sa
femme
voudrait voir mieux employé chez lui; si Georges
des jeunes personnes. Molière s’est toujours montré le défenseur des
femmes
, même les plus rusées ; aussi veut-il tout d’abor
antes, et recevra enfin sa sanction de la noble conduite d’Elmire, la
femme
d’Orgon. L’excellence des moyens de Molière se ré
faute ? à son geôlier: Sommes-nous chez les Turcs, pour enfermer les
femmes
? Personne ne plaint la destinée de Sganarelle,
troupe, celui de Léonor appartenait à Mlle Béjart, qui depuis fut sa
femme
. Peut-être espérait-il lui inculquer ainsi le sen
de sa comédie, car il a su fondre Térence et Boccace, substitua à une
femme
mariée une fille libre dont on veut contrarier le
ir quelque inquiétude sur sa démarche. On sent bien qu’elle n’est pas
femme
à se vêtir de serge, comme le veut Sganarelle, et
multipliées dans le même lieu, nous entendrons Horace, de l’Ecole des
Femmes
, dire à Arnolphe : La place n’est heureuse à vou
idée d’Horace : tous les portraits sont de lui, Molière. L’Ecole des
Femmes
et l’Ecole des Maris ressemblent à deux fruits né
montrer que non-seulement c’était un mauvais expédient d’enfermer une
femme
d’esprit pour garder son cœur, mais que ce systèm
s’était moqué des Précieuses, qu’il criblera de nouveaux traits dans
Femmes
Savantes, autant il se raille de la sottise comme
lle de la sottise comme d’un grand mal ; il est loin de condamner les
femmes
à l’ignorance absolue. C’est une juste mesure qu’
du mal. Il veut, et plus tard nous insisterons encore là-dessus, des
femmes
auxquelles la raison, éclairée par l’expérience e
l’approbation de Boileau, qui lui écrit à propos même de l’Ecole des
Femmes
: Que sa plus burlesque parole Vaut souvent un d
elle marche, elle court ; deux ou trois leçons du galant en font une
femme
aussi espiègle, aussi rusée qu’une autre. Agnès r
nte du Maître en Droit a fourni le sujet de la comédie de Y Ecole des
Femmes
. Le docteur pousse à des intrigues amoureuses un
s amoureuses un de ses écoliers, et l’écolier commence par séduire la
femme
de son professeur, malgré toutes les précautions
rt suprême de fondre ensemble ses emprunts. La comédie de l’Ecole des
Femmes
fut jouée pour la première fois le 26 décembre 16
inqueur, prit occasion de cette levée de boucliers contre l’Ecole des
Femmes
, pour mettre en scène ses adversaires et les trad
res et les traduire au tribunal du public. La Critique de l’Ecole des
Femmes
, manifeste qu’il lança aussitôt contre eux, est u
malice. L’auteur nous apprend lui-même que sa comédie de l’Ecole des
Femmes
faisait l’entretien de toutes les maisons de Pari
ts discours par la raison d’un honnête homme, et par l’esprit de deux
femmes
sages et bien disantes. C’est là que l’auteur se
lieu de donner une haute opinion de leur pudeur. Il démontre que les
femmes
, épouses et mères, ou destinées à l’être, ne doiv
pour les gens sensés, dont son Dorante de la Critique de l’Ecole des
Femmes
est le plus parfait modèle. Jamais apologie plus
e, s’imagina être l’original du marquis de la Critique de l’Ecole des
Femmes
, de ce fameux marquis dont la sagacité ne trouve
nner effectivement quand on a lu sa prétendue Critique de l’Ecole des
Femmes
. Voulez-vous juger de la subtilité de ses remarqu
ute la réponse qu’ils auraient de lui, car la Critique de l’Ecole des
Femmes
et l’Impromptu de Versailles formaient deux répon
e quelques comédies de l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’Ecole des
Femmes
, et surtout le jeu de Molière. Voici le portrait
ra même pas. Montfleury fils a été plus heureux dans la comédie de la
Femme
Juge et Partie, qu’il a laissée au répertoire du
le, il en a caché les défauts. Montfleury, dans sa propre pièce de la
Femme
Juge et Partie, fournit la preuve que la bienséan
honnêtes gens, » comme le dit Molière dans la Critique de l’Ecole des
Femmes
, et l’on doit pardonner beaucoup à la gaîté, qui
l cacha quelque temps sa liaison avec la fille d’honneur d’Henriette,
femme
de son frère, d’autant plus soigneusement qu’il r
aine : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. Quand la tendre
femme
a appris quelle est la valeur des serments des ro
urs de la religion et laissait persécuter les protestants: toutes ces
femmes
, les premières en titre, n’ont plus de charme; el
es. Il sait d’ailleurs que le meilleur moyen de conquérir l’amour des
femmes
est de déployer celte valeur que leur faiblesse a
sait : « Voyez, messieurs, voyez si vous ne trouvez pas le nom de vos
femmes
ou de vos maîtresses. »Le public, qui était de fo
de toutes choses ; ce sont les confidents des liaisons galantes de la
femme
, quelquefois ses complices, et les dépositaires d
lle qui avait déjà fourni au poète le marquis ridicule de l’Ecole des
Femmes
. Molière voulait peindre enfin largement les trav
magnifique effort que celui d’Alceste renonçant à la possession de la
femme
qu’il désire le plus, pour conserver la noblesse
r des condescendances de cour, sur des coquetteries et des vanités de
femmes
. Pensez-vous, s’il se retire dans ses terres, qu’
tude, ou si vous le voulez. Molière dans la retraite d’Auteuil. Cette
femme
de vingt ans si spirituelle dans ses médisances q
ais Mélicerte ; Guérin fils, dont le père épousa en secondes noces la
femme
de Molière, finit cette pastorale héroïque, mais
ionnant en sa faveur ; Dieu nous garde de tomber dans le ridicule des
Femmes
Savantes, et d’appliquer à ce mot le vers de Béli
a fait son héros si tendre, non-seulement à la tentation du côté des
femmes
, mais encore aux sensualités de la bonne chère. R
’édit de Nantes fut la suite de cet engouement fanatique. Une vieille
femme
dont les charmes usés étaient obligés d’avoir rec
parler de la vengeance du ciel. Deux des plus délicieux caractères de
femmes
que Molière ait dépeints se trouvent dans cette c
ue Molière ait dépeints se trouvent dans cette comédie. Elmire est la
femme
sage sans pruderie, qui sait se défendre et se fa
qu’il peut s’y glisser des choses d’amour. Elmire est la plus honnête
femme
qui ait été imaginée par un poète. Mariée à un im
-il rien de plus comique que la position de cet Amphytrion, auquel sa
femme
raconte avec bonne foi les mystères d’une nuit do
t observées dans cette pièce Amphytrion est le jouet d’une erreur; sa
femme
n’a pas manqué à la vertu. Il est bien vrai qu’Al
mme ressemble à un mari, plus il a de chances de réussir auprès de sa
femme
; sans cela, à quoi bon changer ? La sainteté du
auquel Molière a emprunté presque toute sa comédie, renferme sur les
femmes
des lignes que les anciens inscrivaient sans dout
s de la fortune, ne sont rien à mes yeux. Le plus riche apanage d’une
femme
, c’est la chasteté, la pudeur, l’empire qu’elle a
service aux gens de bien, à leur être utile. SOSIE. Ma foi, si cette
femme
parle avec sincérité, c’est le modèle des femmes.
SIE. Ma foi, si cette femme parle avec sincérité, c’est le modèle des
femmes
. Sosie a raison ; et l’on ne peut en moins de li
ins de lignes tracer un sommaire plus exact des devoirs d’une honnête
femme
. Les maximes d’Arnolphe ne sont que des bagatelle
t enchanté de l’honneur que lui a fait Jupiter, en daignant rendre sa
femme
mère d’Hercule ; les dieux païens avaient un rest
re, tous les satiriques, depuis Lucien jusqu’à Boileau, ont médit des
femmes
; et les poètes tragiques eux-mêmes qui leur sont
peare s’écrie: Frailty, thy name is woman. Fragilité ! ton nom est la
femme
! Pétrone, dans son histoire de la Matrone d’Ephè
ant, l’auteur du Satiricon, redouble ailleurs ses attaques contre les
femmes
. C’est lui qui a écrit ces lignes offensantes : «
s. C’est lui qui a écrit ces lignes offensantes : « Qu’est-ce que les
femmes
! elles sont de la nature du milan. Leur faire du
l faut ajouter qu’il est beaucoup plus question de courtisanes que de
femmes
mariées dans les œuvres des écrivains grecs et la
fait triste figure près du seigneur Trimalchion. L’ère triomphale des
femmes
a été le moyen-âge. La chevalerie les a vues parf
autre contrepoids à la cupidité qui préside si souvent au choix d’une
femme
. Ces sarcasmes mis dans un des plateaux de la bal
le vrai non de ses pères ! S’écrie le sage Chrisalde de l’Ecole des
Femmes
. Molière, dès alors, frappé des prétentions à la
, ainsi que nous l’avons vu des imbéciles qui, au lieu de prendre une
femme
de leur condition, épousaient des demoiselles de
de MmeJourdain, dont le bon sens emprunte une sagesse éternelle à la
femme
de Sancho Pança. Cette comédie, jouée à Chambord
e ces dames si précieuses, que Molière a ridiculisées encore dans les
Femmes
savantes, ce passage dût paraître aussi scandaleu
passage dût paraître aussi scandaleux que le fameux le de l’Ecole des
Femmes
. Je voudrais bien savoir comment notre auteur se
é des hommes, nous l’avons déjà fait remarquer, et la coquetterie des
femmes
lui étaient à charge, et il secouait le fardeau d
tenant le troisième des grands chefs-d’œuvre en vers, de Molière, les
Femmes
Savantes. Parfaite de conduite et de dénouement,
t que nous ne manquions ni de Trissotins, ni de Vadius, ni surtout de
femmes
atteintes de la manie d’écrire (à aucune époque i
elle ne touche pas autant que le Misanthrope, le Tartufe, l’Ecole des
Femmes
, parce qu’elle n’est point prise dans des idées g
onné une leçon éternelle ; il est revenu encore sur les devoirs de la
femme
; il a enfin établi sa véritable condition sur la
me Agnès le demande à Arnolphe. Henriette, la charmante amoureuse des
Femmes
savantes, est bien éloignée de cette ignorance. E
outes les qualités qu’un honnête homme souhaite de rencontrer dans la
femme
qu’il épouse se trouvent réunies en effet chez ce
il est toujours absorbé par le plaisant entretien de Trissotin et des
femmes
savantes, et qu’il ne s’aperçoit guère de la prés
de faire le mort à l’imitation de la petite Louison, pour éprouver sa
femme
, nous rappelle un trait de la vieillesse de Lauzu
mon ; « Un jour qu’on tenait M. de Lauzun fort mal, M.de Biron et sa
femme
, fille de Nogent, se hasardèrent d’entrer, sur la
i entendus. Le malade aimait assez M. de Biron, mais point du tout sa
femme
, qui était pourtant sa nièce, et sa principale hé
d’un ton si touché, si persuadé, si déterminé, que M. de Biron et sa
femme
ne doutèrent pas un moment qu’il n’allât exécuter
et d’esprit ! où êtes-vous ? Elmire, Henriette, MmeJourdain, honnêtes
femmes
de tant de bons sens, qu’êtes-vous devenues ? la
les de son appartement, et toutes ses maîtresses sont comme autant de
femmes
qui lui font un gros revenu. » Le caractère est j
marquise par le fouet de son cocher. Que dites-vous de ce naturel de
femme
? Le jeu faisait l’occupation favorite de cette s
u moins, et le lansquenet me servait à ménager la réputation de vingt
femmes
que je considère, et quelques dépenses que je fis
n en faisait honneur au lansquenet. La comtesse Hé bien ! voilà vingt
femmes
perdues de réputation. Madame, on n’a point pensé
e est piquante, et ajoute un trait au tableau des mœurs du temps. Les
femmes
étaient si joueuses alors, que Dancourt revient s
i joueuses alors, que Dancourt revient souvent sur ce défaut. Dans la
Femme
d’intrigues, agitant une question renouvelée dern
par un spirituel écrivain, à savoir que l’on a exclu injustement les
femmes
de l’Académie, Dancourt met à leur admission les
mie, Dancourt met à leur admission les restrictions suivantes : « Des
femmes
à l’Académie ! oh ! oh ! il faudrait donc du moin
elopper ces caractères peu scrupuleux. Dans cette pièce, on voit deux
femmes
qui, ne pouvant plus arracher d’argent à leurs ép
îtresses futures, font honneur, sans s’en douter, aux dettes de leurs
femmes
, qu’ils ne voulaient pas acquitter. Coquettes, ga
ise. » Pas plus de mystère que cela ! La marquise est du genre de ces
femmes
que les enfants de famille, les jolis hommes du t
is hommes du temps, appelaient des Dames de la Providence. Toutes les
femmes
de Dancourt sont taillées sur le patron de ces bo
appliquer ces jolies paroles d’Angélique dans la Folle enchère : Les
femmes
du monde raisonnent-elles ? Il n’y a que de l’éto
une, si jeune, que c’est un miracle que je l’aie fait. Voilà bien la
femme
de cinquante ans. On voit qu’il ne manque aucun r
plus permis à un partisan ni 5 un conseiller de donner le bras à une
femme
à la mode : elle aurait ôté déshonorée. Les héros
sous les traits de Lycidas dans sa délicieuse critique de l’Ecole des
femmes
. Le poète de Dancourt ne veut pas qu’on le siffl
le. M. de la Protase vient voir MmeThibault, que Dancourt appelle une
femme
d’intrigues, et qui se môle en effet de toutes so
de poings, les principes nouveaux de la littérature. Le caractère de
femme
d’intrigue, sans être passé de mode, n’a plus aut
é de mode, n’a plus autant d’importance que du temps de Dancourt. Les
femmes
avaient alors une grande influence sur les affair
nstant, chez notre auteur, des preuves de cette puissance secrète des
femmes
, laquelle fit plus tard la haute et scandaleuse f
« Il n’est, morbleu, rien de tel pour faire fortune que le canal des
femmes
; et combien de grands officiers seraient très su
ient eu de jolies sœurs et de jolies cousines ! » Cette autorité des
femmes
, qui se manifesta sans pudeur dans le courant du
! Dans ces bals masqués, dans ces fêtes tournoyantes, où les yeux des
femmes
brillent d’un éclat si vif à travers leurs meurtr
if, que son voisin, M. Jérôme, surprend chez lui faisant la cour à sa
femme
, tout pimpant et tout coquet, prétend, à l’arrivé
d’un certain Lapivardière qui, s’étant mystérieusement éloigne de sa
femme
, afin de vivre avec une autre, apprit que la prem
suite de ses mémoires, le marquis de Montespan se déchaîner contre sa
femme
et contre le roi. « Monsieur de Montespan, dit-
an, dit-elle, qui est un homme fort extravagant, et peu content de sa
femme
, se déchaînant extrêmement sur l’amitié que l’on
i, qu’au jugement de Dieu, il lui serait reproché de lui avoir ôté sa
femme
. Le lendemain, étant sur la terrasse avec la rein
t qu’elle louait Dieu de ce qu’il ne s’était trouvé chez elle que ses
femmes
, parce que s’il y avait eu des hommes, elle l’aur
monde, parce que l’outrage était extraordinaire à supporter pour une
femme
qui jusque-là avait eu bonne réputation. Monsieur
ontre son mari, Il y pénétra pourtant un jour, et voulant arracher sa
femme
des bras de madame de Montausier, qui cria au sec
dames. Saint-Simon dit ensuite que le marquis de Montespan trouva sa
femme
chez madame de Montausier, quand il vint faire av
mme récentes les premières plaintes du marquis de Montespan contre sa
femme
et en même temps contre madame de Montausier, est
nt pas plus pénétrants que ceux du marquis de Montespan depuis que sa
femme
, enivrée de la passion du roi, était devenue déda
Montausier, comme complice de la séduction exercée par le roi sur sa
femme
. Il est fâcheux, ce me semble, que l’ordre chrono
l’on met ordinairement un flambeau en plein jour, elle vit une grande
femme
qui venait droit à elle, et qui, lorsqu’elle en f
un petit degré pour aller de chez elle chez la reine, elle trouva une
femme
assez mal mise qui l’arrêta, lui fit des reproche
n prétendit que sa tête se troublait souvent, et l’on ne sut si cette
femme
qui lui avait parlé en était une ou un fantôme. »
Montpensier a l’air de croire à la simple apparition d’un fantôme de
femme
qui s’évanouit sans rien dire à madame de Montaus
uer la personne déguisée. Il semble assez simple d’imaginer que cette
femme
mal mise, qui ressemblait à un fantôme, qui atte
madame de Montausier. La suite prouverait qu’alors les yeux de cette
femme
respectable furent dessillés sur les relations du
osé de la résistance à un mari qu’elle croyait follement jaloux d’une
femme
irréprochable : il est du moins certain, par le t
ever en se rangeant du côté des rieurs, lui à qui les désordres de sa
femme
avaient couté tant de larmes amères. C’est dans l
pes qu’il faut chercher l’esprit qui, deux ans après, lui a dicté Les
Femmes
savantes, ouvrage dont il sera question dans la p
it très profondément Molière lui-même dans la Critique de l’École des
femmes
, « il n’est pas incompatible qu’une personne soit
sa franchise, elle serait une étourderie et non pas une vertu. Qu’une
femme
fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
justice, intérêt, trahison, fourberie », et il éclatera ; mais qu’une
femme
fausse le trahisse, il restera très calme, parce
héroïne. Mais Racine sait parfaitement que le public n’y verra qu’une
femme
qui veut se faire épouser et qui y réussit et cat
aucun homme dans la pièce, sauf Philinte, n’aime Alceste, toutes les
femmes
l’aiment, ce qui est même excessif à mon avis ; c
mais, enfin, si vous le voyiez, lui, le malheureux dépouillé, lui, sa
femme
et ses enfants en larmes, que leur diriez-vous, q
u’il faut, pour vivre heureux, se replier sur soi. Et il refuse à sa
femme
comme il a refusé à Alceste. Or, vous pensez bien
ura le crédit et qui sera quelque chose dans le monde ; elle était la
femme
de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’e
ar ses amis ; il a été le jouet, sinon d’une coquette, du moins d’une
femme
qui avait deux visages et deux cœurs ; des calomn
pas ! Et, s’identifiant à Alceste, il déclare superbement : « Qu’une
femme
fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshon
il n’y a pas d’honnête homme dans la pièce ; mais il y a une honnête
femme
; c’est Mme Jourdain. Pourquoi, puisque vous pren
stion est posée, en somme dans les pièces à thèse (Clitandre dans les
Femmes
savantes, Cléante dans Tartuffe). Dans les pièces
crie-t-il, d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d
et qu’à faire admirer l’adresse et l’esprit d’invention d’une aimable
femme
adultère ; et par conséquent George Dandin est un
te très amusante première édition du fameux : « Je veux vivre ! » des
femmes
du théâtre de 1880-1900 n’est sans doute point po
qu’il n’y a rien à dire : « Tu l’as voulu, George Dandin Ah ! qu’une
femme
demoiselle est une étrange affaire et que mon mar
s voulu, George Dandin !… Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante
femme
, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de
r le fils insolent ». Comme pour ce qui est de George Dandin et de sa
femme
, faut-il nécessairement, parce que le public mépr
int à Tartuffe, à Don Juan, à Amphitryon, au Malade imaginaire ni aux
Femmes
savantes, il faut cependant que cela ait une rais
ntureuse, Amphitryon, Don Juan, Tartuffe, le Malade imaginaire et les
Femmes
savantes. II est bien étrange que Rousseau n’ait
ièce où l’amant ne trompe pas seulement le mari, mais trompe aussi la
femme
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même
ment le mari, mais trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la
femme
, l’amour même de la femme pour son mari. Le Seign
aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la
femme
pour son mari. Le Seigneur Jupiter est le dernier
puissent, et il ne peut y avoir dans la salle homme qui ne l’envie et
femme
qui n’en soit éprise. Amphitryon est très littéra
parce que le mal est amusant, l’homme qui jouit moins de posséder une
femme
que de désespérer un mari et aussi la femme, l’ho
uit moins de posséder une femme que de désespérer un mari et aussi la
femme
, l’homme qui voyant deux fiancés très épris l’un
accaparer toute la fortune ; mais non pas à séduire en même temps la
femme
d’Orgon, et il réservera cette opération secondai
stupéfait de sa scélératesse : Vous épousez ma fille et convoitez ma
femme
! Et il est ridicule et un peu bête parmi tout c
iscipline », insuffisamment adroit et habile (« il ne cajole point sa
femme
; il ne lui fait du moins ni avance ni déclaratio
itoyens, à sa famille (« et je verrais mourir frère, enfants, mère et
femme
… » ; devient enfin méchant, maudit son fils, forc
disloquée par le vice de son chef, à savoir par l’avarice, comme les
Femmes
savantes sont une famille disloquée par le traver
re, ceci demeurerait, comme pour l’Avare, qu’en livrant au mépris des
femmes
et des enfants les maris et pères qui ont des ard
dont encore sera juge l’esprit critique et l’esprit de raillerie des
femmes
et des enfants ; et voilà évidemment une mauvaise
’y aura que demi-mal ; mais que, pour avoir vu ou lu le Tartuffe, des
femmes
, des fils et des filles perdent le respect à l’ég
teau de la religion les pires scélératesses, qui cherche à séduire la
femme
de son hôte et à épouser par force sa fille et qu
re en goût d’attaquer Molière relativement à cette pièce. Quant aux
Femmes
savantes, d’abord il eût été assez difficile à Ro
t tout à fait invraisemblables. il y a quelque chose de cela dans mes
Femmes
savantes où, comme si je m’étais conformé à votre
ire le vrai, qu’une raison pour quoi Rousseau n’ait pas incriminé les
Femmes
savantes, et cette raison est très bonne : c’est
ntes, et cette raison est très bonne : c’est que, sur la question des
Femmes
savantes, Rousseau est exactement de la même opin
savantes, Rousseau est exactement de la même opinion que l’auteur des
Femmes
savantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus qu
emmes savantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus que l’auteur des
Femmes
savantes, et ce qu’il lui aurait peut-être reproc
ens nullement Philinte pour un raisonneur) ; il n’y en a pas dans les
Femmes
savantes ; car Clitandre est partout dirigé et in
onnage de raisonneur qu’en un très court passage (« Je consens qu’une
femme
… » et presque dans un seul vers. Il n’y en a que
ans un seul vers. Il n’y en a que dans l’Ecole des maris, l’Ecole des
femmes
, le Tartuffe et le Malade imaginaire où encore il
ureux ; vous serez seul ; vous n’aurez aucun ami ; vous perdrez votre
femme
de bonne heure, assassinée sans doute par vos abs
z avec votre servante en est la preuve, et vous seriez fidèle à votre
femme
s’il ne s’agissait pas de faire la cour à une mar
un peu lourdement, par Molière (même passage, Critique de l’Ecole des
femmes
) — et la comédie qui ne doit que faire rire et qu
ses grands échecs ? Tout simplement Don Juan, le Misanthrope et les
Femmes
savantes ; seul Tartuffe, à cause de l’irréligion
respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
femmes
, des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire,
olière les enfants sont irrespectueux à l’égard de leurs parents, les
femmes
insolentes à l’égard de leur mari, et que les val
on contre son père, pour la fille d’Harpagon contre son père, pour la
femme
de Dandin contre Dandin, pour Scapin contre Géron
rites ? La piété filiale ? Le dévouement domestique ? La fidélité des
femmes
? Le dévouement à son pays ? Le dévouement à l’hu
à tout prix], en s’attachant à flatter une jeunesse débauchée et des
femmes
sans mœurs. Ce sont eux qui les premiers ont intr
, plus réservés dans leurs saillies, laissant les premiers amuser les
femmes
perdues, se chargèrent d’encourager les filous. R
an ; un pur et simple courtisan, qui fait l’éloge de la cour dans les
Femmes
savantes, où l’on ne voit pas très précisément qu
ois violées, filles séduites, familles déshonorées, parents outragés,
femmes
mises à mal, maris poussés à bout, tout le monde
est aux enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal vivantes. C’est le ridicule Arnolphe qui dit
ans qu’il y parût… Mais l’Elmire, dans Tartuffe, n’est qu’une aimable
femme
, à qui l’on peut bien dire que toute idée religie
de sa pensée, pour porte-parole de l’auteur, en matière si grave, une
femme
, Dorine, ou même Mme Orgon, je vous répondrai qu’
ueux, c’est un généreux ; il ne peut souffrir que Sganarelle batte sa
femme
: « Holà ! Holà ! Fi ! Qu’est ceci ? Quelle infam
u’est ceci ? Quelle infamie ! Peste soit le coquin de battre ainsi sa
femme
! » Aussi reçoit-il des soufflets de Martine et d
une dissertation de licence où il était dit qu’ « Andromaque était la
femme
la plus ridicule, et jusqu’à en approcher du burl
mariage, pourvu du reste qu’il soit honnête. Il est en présence d’une
femme
qui refuse d’être reine de Bavière et de faire so
point est des plus importants qui se puissent : c’est l’éducation des
femmes
. A la vérité, il faut, relativement à Molière, fa
varié sur cette question ; et c’est pourquoi nous n’en viendrons aux
Femmes
savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris
mmes savantes qu’après avoir examiné l’École des Maris et l’École des
Femmes
. Dans l’École des Maris et dans l’Ecole des Femme
ris et l’École des Femmes. Dans l’École des Maris et dans l’Ecole des
Femmes
, Molière est très sensiblement ce que nous appelo
erté de conduite et d’allures laissée aux jeunes filles et aux jeunes
femmes
; 2° qu’il se montre très partisan d’une éducatio
s soins défiants, les verrous et les grilles Ne font pas la vertu des
femmes
ni des filles. C’est l’honneur qui les doit tenir
sons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une
femme
qui n’est sage que par contrainte. En vain sur to
Instruit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre. Dans l’École des
Femmes
, on entend ces discours dits par le personnage do
z-vous qu’une sotte, en un mot… (puisse faire de bon en ménage) Une
femme
stupide est donc votre marotte ?… Mais comment vo
que sur votre idée La sûreté d’un front puisse être bien fondée ? Une
femme
d’esprit peut trahir son devoir ; Mais il faut po
ctrine des hommes raisonnables de l’École des Maris et de l’École des
Femmes
. Inversement, la doctrine des hommes donnés évide
évidemment pour imbéciles dans l’École des Maris et dans l’École des
Femmes
est celle-ci : Sganarelle : . . . . . . J’enten
à tricoter quelque bas par plaisir. Il serait même bon que l’honnête
femme
vécût loin de la ville, dans une sorte de solitud
ndons Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons. Arnolphe : la
femme
doit être ignorante : Dans ses meubles, dût-elle
loui, Et pourvu que l’honneur soit…… Il est bon même que l’honnête
femme
, outre l’ignorance, soit stupide : Je la fis éle
int sot. Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage ; Mais une
femme
habile est un mauvais présage ; Et je sais ce qu’
réclame ? Non, non ; je ne veux point d’un esprit qui soit haut ; Et
femme
qui compose en sait plus qu’il ne faut. Je préten
y a que voilà quelle est, dans l’Ecole des Maris et dans l’Ecole des
Femmes
, la doctrine des personnages qui y sont donnés co
es. Or, cette doctrine, précisément la même, sera répétée dans les
Femmes
savantes : mais mise dans la bouche du personnage
mais mise dans la bouche du personnage sympathique, de sorte que les
Femmes
savantes sont très symétriquement la contrepartie
le contraire, comme doctrine, de l’Ecole des Maris et de l’Ecole des
Femmes
. Chrysale, personnage sympathique — et si I’on m
essous, Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés Qui disaient qu’une
femme
en sait toujours assez Quand la capacité de son e
aiguilles, Dont elles travaillaient au trousseau de leurs filles. Les
femmes
d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Elles v
commun. Si l’École des Maris est en contradiction flagrante avec les
Femmes
savantes sur la question de l’éducation des femme
flagrante avec les Femmes savantes sur la question de l’éducation des
femmes
, elle est en contradiction avec tout le théâtre d
rer ; mais sachez que mon âme Ne répondrait de rien, si j’étais votre
femme
. De ce vieillard « presque sexagénaire », Léonor
y retomber que, de même qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des
Femmes
dans les Femmes savantes, de même il réfute, un p
de même qu’il réfute l’École des Maris et l’Ecole des Femmes dans les
Femmes
savantes, de même il réfute, un peu, l’anecdote C
ise d’apprendre qu’elle est de cette humeur. En effet, si j’avais été
femme
, ie n’aurais point aimé les jeunes hommes. Frosi
moi, je n’y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des
femmes
qui les aiment tant. Frosine : Il faut être foll
; son aversion et sa peur de bourgeoisie peu instruite à l’égard des
femmes
qui s’instruisent et qui instruites pourraient la
riser, — et il était bien loin de l’École des Maris et de l’École des
Femmes
. Notez qu’il est possible, je ne dis rien de plu
et déjà c’est me hasarder, mais enfin il est possible que l’École des
Femmes
ait été reçue, partiellement du moins, à contre-s
s tout à fait. Avez-vous remarqué que dans la Critique de l’École des
Femmes
, que l’on ne saurait étudier d’assez près, « M. d
une « Climène ». Il est l’homme qui, dans la Critique de l’Ecole des
Femmes
, fait les observations sérieuses, les critiques p
mal connaître les hommes. » Adversaires et défenseurs de l’École des
Femmes
sont donc d’accord à reconnaître Arnolphe partiel
du premier acte, où Arnolphe expose ses théories sur l’éducation des
femmes
et sur « les vertus d’ignorance que les femmes do
es sur l’éducation des femmes et sur « les vertus d’ignorance que les
femmes
doivent avoir et doivent garder. Je suis donc aut
applaudiront aux partisans de l’ignorance féminine, et ils riront des
femmes
savantes tant qu’ils voudront. » Du reste, qu’on
féminine, parce que postrema homines meminere, c’est comme auteur des
Femmes
savantes que Molière se présente à nous, c’est co
savantes que Molière se présente à nous, c’est comme contempteur des
femmes
instruites, c’est comme panégyriste des femmes ex
comme contempteur des femmes instruites, c’est comme panégyriste des
femmes
exclusivement ménagères, c’est comme ayant pour i
encontre, par la célèbre apostrophe de La Bruyère sur l’ignorance des
femmes
: « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que le
norance des femmes : « Pourquoi s’en prendre aux hommes de ce que les
femmes
ne sont pas savantes ? Par quelles lois, par quel
es dans cet usage de ne rien savoir… » De même Rousseau écrit : « Les
femmes
ne cessent de croire que nous les élevons pour êt
Seulement La Bruyère dénonce comme cause véritable de l’ignorance des
femmes
leurs défauts naturels : « Paresse de leur esprit
u’elles ont bien raison de rester ignorantes. Pourquoi ? Parce que la
femme
« vaut mieux comme femme » [en restant femme] « e
e rester ignorantes. Pourquoi ? Parce que la femme « vaut mieux comme
femme
» [en restant femme] « et moins comme homme. Part
Pourquoi ? Parce que la femme « vaut mieux comme femme » [en restant
femme
] « et moins comme homme. Partout où elle fait val
, elle reste au-dessous de nous. » Par conséquent « cultiver dans les
femmes
les qualités de l’homme et négliger celles qui le
Pour répondre à cette question, il n’y a qu’à se demander pourquoi la
femme
est faite. Tout dépend de là. Or pour quoi la fem
ander pourquoi la femme est faite. Tout dépend de là. Or pour quoi la
femme
est-elle faite ? C’est bien simple ; la réponse e
t-elle faite ? C’est bien simple ; la réponse est dans Molière : « La
femme
est le potage de l’homme. » Voilà le principe de
il dériveront, presque toujours, avec une très rigoureuse logique. La
femme
est le potage de l’homme ; « la femme est faite s
une très rigoureuse logique. La femme est le potage de l’homme ; « la
femme
est faite spécialement pour plaire à l’homme. Si
ais c’est celle de la nature, antérieure à l’amour même ». Or « si la
femme
est faite pour plaire et pour être subjuguée, ell
e ». Se rendre agréable à l’homme, ce doit être tout le dessein de la
femme
; rendre une femme agréable à l’homme, ce doit êt
able à l’homme, ce doit être tout le dessein de la femme ; rendre une
femme
agréable à l’homme, ce doit être tout le but de l
femme agréable à l’homme, ce doit être tout le but de l’éducation des
femmes
. Par conséquent, il y a ceci de bien remarquable
t, il y a ceci de bien remarquable à considérer que l’éducation de la
femme
ne doit pas être relative à la femme. Elle doit ê
considérer que l’éducation de la femme ne doit pas être relative à la
femme
. Elle doit être relative à l’homme exclusivement.
être relative à l’homme exclusivement. « Ainsi toute l’éducation des
femmes
doit être relative aux hommes. » Leur plaire, leu
onsoler, leur rendre la vie agréable et douce ; voilà les devoirs des
femmes
dans tous les temps et ce qu’on doit leur apprend
our le nôtre. » Remarquez maintenant que, parce que l’éducation des
femmes
doit être tout entière relative à l’homme, elle d
, c’est plus difficile à entendre tout d’abord ; mais suivez bien. La
femme
doit être quelque chose qui plaise à l’homme. Si
e leurs charmes et de leurs vertus. Par la loi même de la nature, les
femmes
, tant pour elles que pour leurs enfants, sont à l
rompe peut-être en l’expliquant) ; or, en état de civilisation, si la
femme
dépend de notre jugement sur elle, nous dépendons
ne dépend que de lui-même et peut braver le jugement public ; mais la
femme
, en bien faisant, n’a fait que la moitié de sa tâ
c’est que l’homme pouvant et devant mépriser l’opinion publique et la
femme
ne pouvant pas la mépriser et devant la respecter
ne pouvant pas la mépriser et devant la respecter, l’éducation de la
femme
doit être, relativement aux jugements humains et
[à craindre l’opinion, l’homme perd sa vertu] et son trône parmi les
femmes
». Nous voici donc en possession de nos deux pr
oici donc en possession de nos deux principes : toute l’éducation des
femmes
doit être relative à l’homme ; toute l’éducation
ation des femmes doit être relative à l’homme ; toute l’éducation des
femmes
doit être le contraire de celle des hommes. Je pr
s de lui dans l’argumentation. Poursuivons. Or qu’est-ce qui, dans la
femme
, est utile à l’homme ? Le savoir ? Non, pour troi
oir ? Non, pour trois raisons. La première, c’est que ce qui, dans la
femme
, est utile à l’homme, c’est, sans doute, ce que l
qui, dans la femme, est utile à l’homme, c’est, sans doute, ce que la
femme
peut normalement, facilement, aisément, sans effo
velopper et mettre en exercice. Or les facultés intellectuelles de la
femme
ne supportent pas le savoir : « La recherche des
es, tout ce qui tend à généraliser les idées n’est pas du ressort des
femmes
; leurs études doivent se rapporter toutes à la p
nt l’homme à l’établissement des principes. Toutes les réflexions des
femmes
doivent tendre à l’étude des hommes… Car, quant a
et des lois de la nature… » La seconde raison pourquoi le savoir des
femmes
n’est pas utile à l’homme, n’est pas relatif à l’
son un tribunal de littérature dont elle se ferait la présidente. Une
femme
bel esprit est le fléau de son mari, de ses enfan
la sublime élévation de son esprit, elle dédaigne tous ses devoirs de
femme
et commence toujours par se faire homme à la mani
mple de ceux qui, éblouis d’abord par les mérites intellectuels d’une
femme
, réfléchissent à ce qu’elle deviendra plus tard,
développant en elle, et battent en retraite prudemment du côté d’une
femme
de bon sens. Et la troisième raison pourquoi le s
’une femme de bon sens. Et la troisième raison pourquoi le savoir des
femmes
non seulement est inutile aux hommes et non seule
tions font que, donnant dans les excès contraires, les uns bornent la
femme
à coudre et à filer dans son ménage avec ses serv
égale dans tout le reste, qu’est-ce autre chose que transporter à la
femme
la primauté que la nature donne au mari ? » Voilà
? » Voilà les trois raisons principales pour lesquelles le savoir des
femmes
n’est nullement relatif aux hommes. Or, la femme
elles le savoir des femmes n’est nullement relatif aux hommes. Or, la
femme
n’ayant d’autre raison d’être que de plaire à l’h
on devant être relative à l’homme, il n’y a aucune raison pour que la
femme
soit instruite et il y en a de nombreuses pour qu
uence, pour commencer, si l’on veut, par l’instruction religieuse, la
femme
devra être munie d’une religion tout impersonnell
x uns et présentée aux autres : « Par cela même que la conduite de la
femme
est asservie à l’opinion publique [souvenir du se
nion publique [souvenir du second principe : pourquoi l’éducation des
femmes
doit être le contraire de celle des hommes] , sa
à l’autorité. Toute fille doit avoir la religion de sa mère et toute
femme
celle de son mari [et par conséquent en changer s
? — Probablement oui, puisque le principe, c’est que la religion des
femmes
doit être impersonnelle et dépendre de ceux à qui
es et des maris comme celle de l’Église. » Le mari catéchiste de sa
femme
, je n’ai pas besoin de faire remarquer que c’est
onviction de Rousseau, non seulement sur l’infériorité radicale de la
femme
, mais sur ceci qu’elle appartient à une autre esp
uges ; et c’est lui qui de cette loi générale excepte formellement la
femme
, comme incapable de se constituer à elle-même une
il aura le plaisir de lui tout enseigner. » Toute l’éducation de la
femme
devant être relative à l’homme, le mieux est qu’o
bord ne soit pas, ou blessé par une supériorité d’instruction chez sa
femme
, ou désobligé par un tour d’esprit contraire au s
tour d’esprit contraire au sien que son instruction aurait donné à la
femme
; ensuite ait le plaisir et le grand avantage d’e
femme ; ensuite ait le plaisir et le grand avantage d’enseigner à sa
femme
exclusivement ce qu’il veut qu’elle sache. Qu’e
te avec une certaine restriction. En effet, il faut prendre garde. La
femme
doit être un objet de plaisir pour son mari ; ell
s être admirée par les autres. Car, d’une part, il faut éviter que la
femme
soit agréable en société, et, d’autre part, il fa
pourrait le rendre agréable aux hommes ». La difficulté est terrible.
Femme
à talents, la jeune femme se servira de ces talen
e aux hommes ». La difficulté est terrible. Femme à talents, la jeune
femme
se servira de ces talents comme « d’amorce pour a
ce pour attirer chez elle de jeunes impudents qui la déshonoreront »,
femme
sans talents, elle sera sans agrément, « maussade
a civilisation, à laquelle il est difficile de dérober entièrement la
femme
, entoure la jeune femme et l’obsède et que ; pour
le il est difficile de dérober entièrement la femme, entoure la jeune
femme
et l’obsède et que ; pour se défendre contre les
une fille la connaisse ; « Je ne blâmerai pas sans distinction qu’une
femme
fût bornée aux seuls travaux de son sexe et qu’on
retirée. Dans de grandes villes et parmi des hommes corrompus, cette
femme
serait trop facile à séduire ; souvent sa vertu n
qu’une bête Puisse jamais savoir ce que c’est qu’être honnête ?… Une
femme
d’esprit peut trahir son devoir, Mais il faut, po
e, surtout en partant de son principe ; et si toute l’éducation de la
femme
doit être relative au futur mari, c’est, pour que
onner aux jeunes filles ! Il n’y manquerait que les sciences, dont la
femme
n’a pas besoin pour se garantir des séducteurs ;
égale à celle du séducteur possible, cela devient indispensable à la
femme
. Pour se défendre il faut être égal à l’adversair
s grand soin pour l’encourager ; car c’est une grande qualité : « Les
femmes
ont la langue flexible ; elles parlent plus tôt,
a même activité et pour la même raison. L’homme dit ce qu’il sait, la
femme
dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de c
re, de deviner les hommes, leur est donc absolument nécessaire : « La
femme
qui est faible et qui ne voit rien au dehors appr
main ; mais elle lira mieux qu’eux dans le cœur des hommes. C’est aux
femmes
à connaître, pour ainsi dire, la morale expérimen
nsi dire, la morale expérimentale, à nous à la réduire en système. La
femme
a plus d’esprit et l’homme, plus de génie ; la fe
e en système. La femme a plus d’esprit et l’homme, plus de génie ; la
femme
observe et l’homme raisonne ; de ce concours résu
onnaisse ; 2° pour se dégoûter du monde : « Le monde est le livre des
femmes
. Quand elles y lisent mal, c’est leur faute, ou q
les aveugle. Cependant la véritable mère de famille, loin d’être une
femme
du monde, n’est guère moins recluse dans sa maiso
er leurs cœurs. En France, les filles vivent dans des couvents et les
femmes
courent le monde. Chez les anciens, c’était tout
ient, comme je l’ai dit, beaucoup de jeux et de fêtes publiques ; les
femmes
vivaient retirées. Cet usage était plus raisonnab
t permise aux filles à marier ; s’amuser est leur grande affaire. Les
femmes
ont d’autres soins chez elles et n’ont plus de ma
t son avis, il ajoute : « Le même tour d’esprit qui fait exceller une
femme
du monde dans l’art de tenir maison fait exceller
rnement encore plus fin que celui de la politesse ; car pourvu qu’une
femme
polie le soit envers tout le monde, elle a toujou
C’est que tout l’univers est bien reçu de vous. Il faut donc qu’une
femme
qui veut conserver plusieurs amants persuade à ch
oulez-vous voir un personnage embarrassé ? Placez un homme entre deux
femmes
avec chacune desquelles il aura des liaisons secr
, puis observez quelle sotte figure il y fera. Placez en même cas une
femme
entre deux hommes, et sûrement l’exemple ne sera
hange à tous deux et fera que chacun se rira de l’autre. Or, si cette
femme
leur témoignait la même confiance et prenait avec
dre ou l’accélérer ? Or cet art s’apprend-il ? Non ; il naît avec les
femmes
; elles l’ont toutes et jamais les hommes ne l’on
d’esprit, la pénétration, les observations fines sont la science des
femmes
; l’habileté de s’en prévaloir est leur talent. V
ur talent. Voilà ce qui est et l’on a vu pourquoi cela doit être. Les
femmes
sont fausses, nous dit-on. Elles le deviennent. L
u’ainsi ne doit pas être Sophie ; qu’ainsi ne doit pas être l’honnête
femme
? Point du tout ; car il conclut de cette sorte :
te femme ? Point du tout ; car il conclut de cette sorte : « Plus une
femme
a de réserve, plus elle doit avoir d’art, même av
nnête dont j’ai parlé, mais de celle qui produit tous les travers des
femmes
et fait les plus extravagantes petites-maîtresses
rs des femmes et fait les plus extravagantes petites-maîtresses. » La
femme
, selon Rousseau, sera donc, non seulement mondain
ique que Rousseau a fait de la coquetterie un élément essentiel de la
femme
telle qu’il désire qu’elle soit. Enfin nous savon
’il désire qu’elle soit. Enfin nous savons tout ce que doit être « la
femme
» (titre complet de l’épisode : Sophie ou la femm
que doit être « la femme » (titre complet de l’épisode : Sophie ou la
femme
). Elle doit être radicalement ignorante ; elle ne
e doit suivre sans s’en rendre compte la religion, fille, de sa mère,
femme
, de son mari ; elle doit être causeuse, non pour
n, par le même principe. Ce principe, quel est-il ? L’éducation de la
femme
doit être tout entière relative à l’homme. Les pè
quand il rencontre l’objection : il faut bien cependant que la jeune
femme
ne soit pas idiote ; il répond : « d’accord », en
qu’ils en ont l’air. Que peut désirer un mari de moyen état ? Que sa
femme
ne sache rien, pour qu’il ne lui apprenne que ce
qui est sa terreur, pour qu’elle n’en sache pas plus que lui ; que sa
femme
soit habile aux travaux d’intérieur, et qu’elle l
ette son orgueil, ce qui la détournera de le mettre ailleurs ; que sa
femme
n’ait pas de personnalité et par conséquent point
et ce qui borne redoutablement l’empire qu’il prétend garder ; que sa
femme
ait quelques petits talents d’agrément, mais avec
nds pour charmer les réunions de famille, assez médiocres pour que la
femme
ne songe pas à briller devant un cercle de gens q
un peu de musique. Rousseau, en dernière analyse, sur la question des
femmes
, pense exactement comme le Molière de 1672. Pourq
rt des hommes, n’a plus sa pleine liberté d’esprit quand il parle des
femmes
, et, quand il parle des femmes, inconsciemment, n
ne liberté d’esprit quand il parle des femmes, et, quand il parle des
femmes
, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’est la femm
uand il parle des femmes, inconsciemment, ne songe qu’à lui. C’est la
femme
qu’il aurait voulu avoir qu’il a appelée Sophie.
ne paysanne un peu dégrossie ou une grisette un peu nettoyée, surtout
femme
d’intérieur et bonne ménagère, mais qui cependant
aïf et ingénu. On se dira peut-être que Rousseau a peint deux fois la
femme
de ses rêves. On se demandera peut-être pourquoi
remplir tout l’office. Tout compte fait, elle ressemble assez à « la
femme
» tracée dans la Sophie de Rousseau. Je ne vois q
Mme d’Houdetot n ont jamais été, du moins de dame, de châtelaine, de
femme
à conversation brillante et à lettres où il y a,
st un travers, c’est une obsession, c’est une manie. Dans l’École des
Femmes
? L’égoïsme féroce n’est pas un préjugé ni une co
l, qu’il est la nature, elle-même. Or c’est lui qui, dans l’École des
Femmes
, est le vaincu. On ne peut donc guère parler ici
si est la nature elle-même. Certes ! Dites alors que dans l’École des
Femmes
il y a, non la nature se battant contre un préjug
si naturelle que celle qui consiste à vouloir être propriétaire de sa
femme
, vous ne le pouvez qu’en qualifiant préjugés tout
s du préjugé qu’on se moque et le préjugé que l’on flagelle. Dans les
Femmes
savantes ? Où est le préjugé ? Où est la conventi
préjugé, est-ce ce préjugé qui est raillé et qui est vaincu dans les
Femmes
savantes ? Point ; c’est la passion elle-même, c’
grand plaidoyer, un des deux grands plaidoyers, au moins, contre les
femmes
savantes, soit mis dans la bouche de Martine qui,
uste] — la Nicole du Bourgeois gentilhomme ou Martine encore dans les
Femmes
savantes, vraies filles de la nature s’il en fut,
ante, puisque cette même thèse, exactement la même, il la met, en ses
Femmes
savantes, dans la bouche d’Henriette. Il croit qu
ine, puisqu’on nous dit, ce qui est assez vrai, que c’est surtout une
femme
d’esprit, et venons à Martine et à Nicole. Plaide
mari dans le ménage ; 2° pour l’ignorance chez le mari comme chez la
femme
. Or je demande si c’est là la moralité que Molièr
e demande si c’est là la moralité que Molière veut qui soit celle des
Femmes
savantes, et si l’on peut le soutenir sérieusemen
i « ne doit savoir A ni B ». Après avoir fait dire à Clitandre qu’une
femme
doit avoir des clartés de tout, et il ferait dire
dire à Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa
femme
conteste avec lui, rabaisser son ton avec quelque
ille d’élection Henriette, laquelle ne vous paraît pas sans doute une
femme
à être en ménage une aplatie et un chien battu !
qu’exagération bouffonne jusqu’au burlesque de la pensée générale des
Femmes
savantes, que Molière s’amusant à se moquer un in
os de Martine et qui, une seconde après, obéira aux suggestions de sa
femme
relativement à un mariage entre Clitandre et Arma
: il sera toujours vrai, parmi les « bêtes de troupeau », qu’à jeune
femme
il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asse
jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les
femmes
, si l’on ne veut pas qu’elles se révoltent ; que
arice rend ridicule ; qu’il ne faut pas sortir de sa sphère ; que les
femmes
doivent être des ménagères et qu’il ne faut pas t
frondeur des marquis, le fléau des sacristains et le contempteur des
femmes
qui savent lire, ce qui fait qu’il est tenu pour
r l’effroi jusqu’à — « sommes-nous chez les Turcs ? — emprisonner les
femmes
. » Toute la comédie de Molière, en reflétant le s
son : « Quand on nomme encore à ce propos le Chrysalde de l’École des
Femmes
, on ne fait pas attention, si ce bonhomme parlait
bien quelquefois le monde ancien. Par exemple, pour ne parler que des
femmes
, puisqu’ici nous n’étudions que les femmes de Mol
le, pour ne parler que des femmes, puisqu’ici nous n’étudions que les
femmes
de Molière, ne les a-t-il pas formées à tous les
alienne. Une seconde bonne fortune ne fut pas moins miraculeuse : une
femme
du monde qui ne veut pas être nommée, mais qui es
outre que ses portraits sont faux, il ne leur donne pas, du moins aux
femmes
, la physionomie de leur temps, car chaque siècle
our peindre les hommes ; mais il manque de féminisme pour peindre les
femmes
; il est avec elles brutal et disgracieux ; donc,
eux ; donc, pas une des comédiennes qu’il a peintes ne représente les
femmes
de la troupe de Molière. Voyons sa galerie : Voic
it ? » Je possède le pastel original : il y a un abîme entre les deux
femmes
. Dans le pastel tout est fondu, l’œil est amoureu
amoureux et noyé, la narine palpite, la bouche sourit. C’est la vraie
femme
touchée par la passion ; dans le dessin au trait,
bétement, des yeux étonnés ? Et quelle lourdeur dans ces attitudes de
femmes
, qui faisaient tourner toutes les têtes de leur t
agrange « d’après un croquis au crayon noir. » Est-ce un homme ou une
femme
, dans cette robe en armure qui la tient tout empe
e graveur est presque dans la vérité, mais toujours en dépouillant la
femme
de toute auréole. Son portrait « d’après un portr
eau-forte « d’après un croquis à l’encre, rehaussé au bistré ? » Une
femme
a-t-elle jamais eu un pareil cou de taureau, des
e désir de la faire descendre de son piédestal. Nous finirons par la
femme
de Molière. Il faut que bien décidément elle ait
pas encore venu aux filles. Si M. Frédéric Hillemacher a virilisé ces
femmes
au point de les défigurer, s’il les a dépouillées
r Les Comédiennes de Molière. Je continuerai par un second volume, La
Femme
de Molière. Je finirai ces études par un troisièm
ces trois volumes je donnerai plus d’une fois le portrait de la mime
femme
; je ne donnerai pas moins de quatre portraits de
de la mime femme ; je ne donnerai pas moins de quatre portraits de la
femme
de Molière. J’espère que les affamés d’histoires
re, Béjart aîné, Béjart cadet, du Parc, du Fresne, de Brie ; côté des
femmes
, de Mlle Madeleine Béjart, Geneviève Béjart, du P
oupe. Saluons d’abord Madeleine Béjart. II Le théâtre donne aux
femmes
un doux rayon d’immortalité, ne fût-ce que l’immo
C’est que le théâtre est un piédestal pour ces statues de chair. Les
femmes
qui ont de la beauté montent déjà dans l’Olympe i
passions, il faut bien avoir passé par les passions. Aussi toutes les
femmes
veulent être comédiennes, ou jalousent les comédi
mme elles l’indulgence plénière, c’est pour « être en scène. »Tant de
femmes
en effet sont furieuses d’être condamnées à la mo
a pour cet art dramatique qui met en relief la beauté et l’esprit des
femmes
, ou faut-il dire que M. de Modène, son premier am
lle connut le comte de Modène, dont elle eut bientôt deux filles : la
femme
de Molière, Armande, dont on n’a pas trouvé l’act
si chevalier, seigneur de Modène, la marraine damoiselle Marie Hervé,
femme
de Joseph Béjart, écuyer. » Le titre d’écuyer ap
de la testatrice pour les placer en rentes ou en terres. » C’est la
femme
de Molière, et après elle la fille de Molière, qu
étant toujours une pièce capitale dans l’histoire d’un homme ou d’une
femme
, je le transcris ici à mon tour : « Fut présente
audit sieur Louis Béjart son frère, qu’à damoiselle Geneviève Béjart,
femme
du sieur de la Villaubrun, et à damoiselle Grésin
rt, femme du sieur de la Villaubrun, et à damoiselle Grésinde Béjart,
femme
du sieur Jean-Baptiste Poquelin Molière, ses sœur
sons sinon toutes les preuves dans le volume qui aura pour titre : La
Femme
de Molière. Certes, celle qui faisait la femme de
i aura pour titre : La Femme de Molière. Certes, celle qui faisait la
femme
de Molière sa légataire, celle qui donnait à sa f
ns tendrement peut-être, mais plus familialement. Elle avait été « sa
femme
au théâtre », elle avait sauvé sa fortune en plus
as de résistance, c’est à la douceur qu’on ne résiste pas. Il y a des
femmes
qui fomentent la guerre partout ; de vrais diable
es les rébellions. Le comédien de Brie n’avait rien â répliquer à une
femme
qui lui répondait par un sourire ; pour lui d’ail
n’est pas douteux que le bonhomme de mari, n’étant plus le mari de sa
femme
, l’était devenu de plusieurs autres. Mlle de Brie
ait devenu de plusieurs autres. Mlle de Brie était le contraire de la
femme
de Molière : autant Armande se montrait hautaine
taine et dédaigneuse, autant Catherine était tendre et pénétrante. La
femme
était l’esprit, la maîtresse était le cœur ; Moli
pour ne pas comprendre la loi fatale de l’amour. On ne triomphe d’une
femme
ni par la colère ni par la raillerie, ni par les
a raison de l’amour ; pouvait-il imposer une passion profonde à cette
femme
enivrée de sa beauté, à cette grande coquette qui
oré, paroisse Saint-Germain », et pour marraine « Catherine du Rozet,
femme
d’Edme de Brix, officier du Roi, demeurant dicte
de Brie ; on voit aussi que La Grange n’avait pas peur d’offusquer la
femme
de Molière en la choisissant pour la marraine d’u
avaient eu la part entière, elle pour son talent, lui, à cause de sa
femme
. La troupe nouvelle trouva le mari trop bien trai
se brouillèrent, hormis La Fontaine, qui ne se brouillait qu’avec sa
femme
, car celui-là était plus philosophe encore qu’il
a conté gaiement que ce grand homme, qui était trop un homme avec les
femmes
, fut, dans sa jeunesse, comme le Jupiter d’Homère
as un homme avisé ? Vois par là qu’il n’est pas aisé D’accorder trois
femmes
ensemble ! Fais-en donc ton profit. Surtout Tiens
s sentiments ne se trouvèrent pas conformes sur ce chapitre, et cette
femme
qui, avec justice, espérait quelque conquête illu
upe avec la de Brie. Que pouvait donc espérer de mieux que Molière la
femme
du Gros-René, cette futaille roulante ? Molière,
ors le beau et le victorieux Molière, eût-il été si malmené par cette
femme
qui ne malmena jamais que son mari, ce Gros-René,
un tonneau qu’à un homme ? Je crois fermement que Molière menait les
femmes
de sa troupe, comme le Turc mène son harem. Il av
ière aimait, chantait, soupirait ; il ouvrait les bras sur toutes les
femmes
, y compris les Muses. Quelle jolie chanson il cha
C’est surtout en lisant les poètes qu’on se demande : « où est la
femme
? » M. Levallois constate, avec le sentiment litt
ivilège de l’amour de croire que tout ce qui tombe de la bouche d’une
femme
est parole d’évangile. Corneille lui-même, qui co
amoureux. Il n’enleva pas seulement l’actrice à Molière, il enleva la
femme
, la Du Parc tout entière, non seulement parce qu’
ar son cœur dans les actions de sa vie, donna une vraie larme à cette
femme
qui était une des plus fraîches images de sa jeun
vous disiez, lorsqu’on vous donna celui de la Critique de L’École des
femmes
. Cependant vous vous en êtes acquittée à merveill
’imprimiez fortement dans l’esprit. » Mais ce n’était pas peindre la
femme
ni même l’artiste. Mlle Hervé ou Geneviève Béjart
l semble au contraire que son cœur entraînait son esprit. Ç’a été une
femme
amoureuse, sinon une femme galante. On la voit pa
on cœur entraînait son esprit. Ç’a été une femme amoureuse, sinon une
femme
galante. On la voit passer de l’un à l’autre, de
s. Quand Molière se maria, on le croyait un peu l’amant de toutes les
femmes
de son théâtre : Madeleine Béjart, Catherine de B
vice et enterrement de Geneviève Béjart, âgée de quarante-quatre ans,
femme
de M. Aubry, paveur ordinaire du roi. ». Et ce pa
ue ce paveur, dont le cœur était tendre, s’éprit de Geneviève Béjart,
femme
encore, ou veuve déjà de M. de Ville-Aubrun, mais
velles noces. On n’a pas trouvé l’acte de son mariage avec sa seconde
femme
; le 31 mai 1677, elle signa avec son mari l’acte
uvre l’idée de Molière. Tartuffe est le rôle des grands comédiens. Sa
femme
, sa sœur et sa fille furent des comédiennes : sa
comédiens. Sa femme, sa sœur et sa fille furent des comédiennes : sa
femme
, sous le nom de Mlle Du Croisy ; sa sœur, sous le
personnes qui prêtent doucement des charités à tout le monde ; de ces
femmes
qui donnent toujours le petit coup de langue en p
registre de La Grange sous la date de 1659 : Le sieur du Croisy et sa
femme
entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux.
hives nationales : 1666. — 12 janvier. Requête de Du Croisy et de sa
femme
adressée au lieutenant criminel contre un individ
nt humblement Philibert Gassot, sieur Du Croisy, et Marie Claveau, sa
femme
, auparavant veuve Nicolas de Lécole, sieur de Sai
fait plainte et dit qu’il y a environ trois mois que la damoiselle sa
femme
prit pour servante domestique Anne Cochon, fille,
à Arblai, a répondu, sur quoi, lui plaignant et ladite damoiselle sa
femme
n’auraient eu aucun soupçon d’elle ; mais ils y o
t que depuis quelques jours en çà elle aurait persécuté la damoiselle
femme
dudit sieur plaignant pour lui donner son congé s
s. Marie de Lécole n’en devint pas moins, par un légitime mariage, la
femme
de Paul Poisson, le célèbre comédien. Elle daigna
ie, ses camarades l’engagèrent à céder le rôle d’Agnès de L’École des
femmes
à une autre actrice plus jeune, nommée Angélique
n de ce théâtre15. C’est une des premières actrices qui aient joué en
femme
sur le théâtre, car auparavant il n’y avait que d
Molière, un des meilleurs acteurs de cette troupe illustre. Comme sa
femme
, La Grange avait parcouru la province. C’était le
Vient toujours saluer toute la compagnie, Et faire un compliment… La
femme
de La Grange, qui la première porta le surnom de
fille de chambre à Mlle de Brie ; qu’elle eût représenté en 1658 une
femme
affligée dans la Psyché de Rouen ; qu’elle eût ét
lui faire crédit seulement d’un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa
femme
et ses enfants, lui cinquième, en compagnie d’un
our il abandonna sa boutique pour suivre celle de Molière emmenant sa
femme
et sa fille. La petite Marie, ou Marotte, comme o
a Grange arriva à part entière en 1676. Elle jouait les caractères en
femme
qui a été à bonne école. Rien n’était médiocre da
ent pas le moindre génie dramatique. Marie Ragueneau représentait les
femmes
revenues des passions, mais elle y allait toujour
? Si, n’ayant qu’un amant, on peut passer pour sage, Elle est assez
femme
de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on
joie notre menue monnaie à la receveuse Mlle de Létang — plus tard la
femme
de La Grange — pour faire contrôler notre billet
texte de lui dire les ridicules — des autres ; vieux mari d’une jeune
femme
qui lui donne beaucoup de fil à retordre. Pour le
e moucheur de chandelles ne fut pas tous les jours à la noce avec une
femme
qui lui donna vingt-huit enfants. Paphetin chassa
, jetée sur le parvis d’une église, elle avait été recueillie par une
femme
du peuple que ses vagissements avaient attirée. C
trente-six chandelles. « L’actrice à la mode consentait à devenir sa
femme
, il n’y comprenait rien ; il s’inclina, remercia,
et, sans trop de trouble, déclara aussi qu’il entendait prendre pour
femme
Jeanne Bourguignon, et qu’il appelait le sacremen
jouer plus gaiement Zerbinette des Fourberies de Scapin, Martine des
Femmes
savantes, Nicole du Bourgeois gentilhomme, Toinet
printemps et qu’elle le verrait dans l’autre monde. Voilà une vraie
femme
. Aussi Molière trouvait-il un vif plaisir dans la
1670, un courrier, parti de Saint-Germain, porta à Jean Pitel et à sa
femme
l’ordre suivant17 : « De par le Roi, Sa Majesté
a scène ; C’est une vérité certaine. Mlle Beauval était la meilleure
femme
du monde, mais une vraie diablesse pour défendre
je reprenais mon service au bout de huit jours, parce que je suis une
femme
des anciens temps. Bonsoir, la compagnie ! » Ell
vec son mari, car elle ne lui permit pas de rester au théâtre sans sa
femme
. IV Du reste, l’intérieur de ces deux comé
médiens était bien une autre comédie. Si le mari était silencieux, la
femme
faisait bruyamment les choses ; Beauval avait bea
ommée Catherine qui lui aurait été indiquée par la nommée Laperdreau,
femme
qui demeure rue des Augustins. Depuis lequel tems
a présente plainte. » Il parait que Mlle Beauval connaissait bien la
femme
par cette appréhension d’un plus grand vol par ce
ison où était la porte de Bussi, où étant Jeanne Olivier Bourguignon,
femme
de Jean Pitel, sieur de Beauval, nous a fait plai
ène du théâtre de la duchesse du Maine, où elle jouait en homme et en
femme
, avec ses allures endiablées. Elle ne se reposa q
ar la Du Parc — cette Célimène avant la lettre, c’est-à-dire avant la
femme
de Molière. VIII. Mademoiselle Beaupré Ma
dit qu’elle était sage, mais Robinet était un poète. D’ailleurs, les
femmes
de Molière ne croyaient pas perdre leurs droits à
Louis XIV de sa troupe. Or, hormis La Vallière, est-ce que toutes les
femmes
de la Cour se croyaient déchues pour avoir monté
belle comtesse d’Escarbagnas. Elle créa le rôle à l’emporte-pièce, en
femme
qui comprend bien la comédie des ridicules. On po
ouru. » Ce qui ne l’empêchait pas de jouer Georgette dans L’École des
femmes
, Aglaure dans Psyché et autres rôles où il ne fal
de lettres du temps passé ont aujourd’hui une renommée bruyante. Les
femmes
elles-mêmes sont portées, par un conte invraisemb
omestique, quoiqu’il eût près de trente mille livres de rentes. Cette
femme
était dans la coulisse opposée et elle riait de t
it jouer des rôles — de son emploi — ; ainsi dans la distribution des
Femmes
savantes, on trouve : Martine, servante de cuisi
urneau, mais si elle le surprenait improvisant tout haut les vers des
Femmes
savantes ou du Tartuffe, elle ne se gênait pas po
utait avec Baron. Il faut dire que la belle Thérèse, comme toutes les
femmes
qui se laissent enlever, n’avait crié « au secour
t servante de Molière et avait joué d’original le rôle de Martine des
Femmes
savantes. Ce serait encore une servante de Molièr
Marotte Beaupré et Armande Béjart, autre sœur de Madeleine, la future
femme
de Molière, qui n’avait guère que treize ans lors
artuffe. La Grange, sous la date de 1659 : « Le sieur Du Croisy et sa
femme
entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux à
sa femme entrèrent dans la troupe comme acteurs nouveaux à Paris. »La
femme
était une comédienne de campagne, nommée Marie Cl
de chambre ordinaire du Roi », et pour marraine « Catherine Leclerc,
femme
d’Edme Villequin, officier du Roi. » C’est là Mll
nuation de la septième période). — Molière met au théâtre L’École des
femmes
. — Observations sur cette pièce. En 1663, Moli
tions sur cette pièce. En 1663, Molière mit au théâtre L’École des
femmes
. Il n’entre pas dans mon sujet d’examiner si le f
la monde, en ce qu’elle semble autoriser toutes les ruses d’une jeune
femme
pour se soustraire aux honnêtes désirs d’un vieil
et son espouse. Pour divertir seigneurs et dames, On joua L’École des
femmes
, Qui fit rire leurs majestés Jusqu’à s’en tenir l
e, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’École des
femmes
, c’est-à-dire mit en scène et livra au ridicule l
avait au plus haut degré leur confiance. La Critique de l’École des
femmes
, qui avait été plus justement intitulée Apologie
emmes, qui avait été plus justement intitulée Apologie de l’École des
femmes
contre la critique, porte sur une étrange doctrin
oyez-moi : celles qui font tant de façons n’en sont pas estimées plus
femmes
de bien. Au contraire, leur sévérité mystérieuse
redire ; et, pour tomber dans l’exemple, il y avait l’autre jours des
femmes
à cette comédie, vis-à-vis de la loge où nous éti
issables, les indécences sont blâmables. Dans le temps de L’École des
femmes
, la bonne compagnie n’avait d’autre tort que celu
part, une des plus comiques du théâtre de Molière. Que plusieurs des
femmes
scandalisées eussent les oreilles plus chastes qu
cela ne justifierait pas la scène dont il s’agit. D’abord toutes les
femmes
qui assistent à un spectacle, ne sont pas du même
e, ne sont pas du même genre et de la même conduite. Il se trouve des
femmes
honnêtes parmi celles qui ne le sont pas ; il y a
avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des
femmes
fut jouée à Paris, n’était pas loin du 14 octobre
né quelque temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’École des
Femmes
, scène iii.
ts, tant est large la carrière courue par lui à partir de l’Ecole des
Femmes
. Je ne crois pas que la précocité soit un bonheur
anger nous envie toujours, — ce piquant, ce charme particulier de nos
femmes
, qu’elles soient la reine Marguerite, Sévigné, la
tu et une pièce de circonstance, l’idée lui vint d’écrire l’Ecole des
Femmes
. Je ne connais pas au monde de titre plus attraya
on mari, cabrioler de joie autour d’une pareille aubaine. L’Ecole des
Femmes
! Depuis le paradis terrestre, où le serpent joua
uis le paradis terrestre, où le serpent joua la première comédie, les
femmes
font le succès et sont le succès. Elles vont part
e leur adressent ni compliments ni injures. Et les hommes suivent les
femmes
— partout où les femmes vont, —marchant derrière
liments ni injures. Et les hommes suivent les femmes — partout où les
femmes
vont, —marchant derrière fidèlement et emboîtant
z, et que mon dada est de questionner un peu, à propos de l’Ecole des
Femmes
, la comédie moderne qui se nourrit exclusivement
’Ecole des Femmes, la comédie moderne qui se nourrit exclusivement de
femmes
, n’admettant les messieurs que pour donner la mai
ou bien qui tue (dame ! il faut bien se garer). Gomment ! qui tue sa
femme
? — Mais certainement. — Dans une comédie ?— Pour
ais certainement. — Dans une comédie ?— Pourquoi pas ? D’ailleurs, la
femme
a le droit de prendre les devants si elle veut :
, c’est une question d’activité. — Et c’est là la nouvelle Ecole des
Femmes
? — C’est une des facettes de la Thèse..... Moliè
e la Thèse..... Molière n’en savait pas si long que cela. L’Ecole des
Femmes
ne lui suggérait aucune idée sanguinaire. Singuli
la tragédie ! Du reste, il faut bien le dire, ce titre de l’École des
Femmes
n’avait pas, dans la pensée de Molière, la largeu
rnier chef-d’œuvre, Molière ne pouvait placer l’action de l’École des
Femmes
dans le mariage. Autant de gagné pour les maris,
» comme disent les Anglais, se met toujours et partout du côté de la
femme
de Sganarelle. Pauvre grand homme! Dans l’Ecole d
côté de la femme de Sganarelle. Pauvre grand homme! Dans l’Ecole des
femmes
, il n’y a qu’une femme, et encore c’est une petit
narelle. Pauvre grand homme! Dans l’Ecole des femmes, il n’y a qu’une
femme
, et encore c’est une petite fille, Agnès, dont le
enfin comme on tourmente un espalier, pour avoir plus tard une petite
femme
toute à sa fantaisie. Est-ce là une entreprise ra
ainsi, oh ! certes non! que, de nos jours, on aurait fait l’Ecole des
Femmes
. Cette idée morale de l’ignorance; employée comme
niaisées du monde dans leur esprit. Voilà le quadrille de l’Ecole des
femmes
. Molière accorde son violon. Sa musique va-t-elle
lument tout. D’autres pourront vous dire que l’éducation nouvelle des
femmes
, leur émancipation, les cours de la Sorbonne, enf
ère, après tout, était de son temps, et il a fait une autre Ecole des
Femmes
, intitulée : les Femmes savantes. Je vous y renvo
e son temps, et il a fait une autre Ecole des Femmes, intitulée : les
Femmes
savantes. Je vous y renvoie. Mais tel qu’il est,
son temps, je le sais bien — mais des mots... surtout dans l’Ecole de
Femmes
! Il faudra bien pourtant que nous en arrivions à
revenant de chez la Thèse! La Thèse est la chose, et dans l’Ecole des
Femmes
, il n’y a rien, absolument rien que le mot. La se
it bien, mais pas nette, pas franche... C’est avant le mariage que la
femme
avait eu — son incident. Ce n’est pas ça ! » Eh !
a sienne), il me disait hier : « A Paris, vous n’avez plus d’honnêtes
femmes
! pas une !» Il ne faut pas trop faire attention
e note, la plus détestable que puissent avoir vis-à-vis du monde, une
femme
, et même un homme, dans les pays à divorce, c’est
ce malheureux mot qui revient en vérité bien souvent dans l’Ecole des
Femmes
. Molière a ciselé un joyau exquis, la Critique de
Femmes. Molière a ciselé un joyau exquis, la Critique de l’Ecole des
Femmes
, tout exprès pour mériter les circonstances attén
amorada, ou l’Amoureuse adroite, comédie de Lopès de Vega Carpio ; la
Femme
industrieuse, comédie en vers & en un acte, p
e s’unit à Léonor. Sganarelle quitte la partie, en donnant toutes les
femmes
au diable. Extrait des Adelphes de Térence. Mic
arents considérables qui vivent encore. La nature avoit enrichi cette
femme
de tous les avantages qui font aimer une personne
ous. Comme de pareilles poursuites exposent ordinairement une honnête
femme
à des bruits fâcheux auxquels elle n’a pas contri
ue vous ne tirerez aucun fruit de votre mauvaise intention, que cette
femme
est la vertu & la sagesse même : ainsi je vou
s si outrée d’une telle impudence, que j’avois laissé le présent à la
femme
qui me l’avoit apporté, en la priant de le rendre
té, en la priant de le rendre à qui l’envoyoit ; mais songeant que la
femme
pourroit bien le retenir & faire croire que j
ondit le Religieux. Elle est sans doute juste, & bien digne d’une
femme
de vertu. Il ne m’a pas tenu parole : mais je vou
olemnellement promis, lui dit-il, de ne plus persécuter cette honnête
femme
, & vous avez la malhonnêteté de lui envoyer f
us a pas réussi. Vous étiez-vous imaginé que le mari de cette honnête
femme
étant absent, elle vous recevroit à bras ouverts
amp; de grimper sur des arbres pour aller enfoncer les fenêtres d’une
femme
d’honneur ! Sa vertu est à l’épreuve de vos impor
ette occasion pour lui remettre un billet en lui donnant la main. La
Femme
industrieuse, Comédie en vers en un acte ; par Do
me industrieuse, Comédie en vers en un acte ; par Dorimon. Isabelle,
femme
du Capitan, est amoureuse de Léandre, jeune écoli
conduite du Docteur. Le Capitan, obligé de faire un voyage, laisse sa
femme
sous la garde de Trapolin. Isabelle prie le Docte
cteur à Léandre, qui avoue avoir eu la témérité de regarder plusieurs
femmes
, prie humblement son Précepteur de lui montrer la
nfermé avec Isabelle, le Capitan arrive & frappe à leur porte. La
femme
, après avoir donné le mot à son amant, ouvre en j
est venu pour garder son honneur pendant son absence : il embrasse la
femme
en présence du mari qui ne le trouve pas mauvais,
que nos modernes, ne pouvoit pas décemment mettre sur le théâtre une
femme
mariée & amoureuse, encore moins un confesseu
es succès. La bourse & la ceinture que Bocace fait envoyer par la
femme
, ne sont pas des présents convenables selon nos m
rimon est mieux imaginée ; mais la fente de la porte dans laquelle la
femme
prétend l’avoir trouvée, présente une idée basse.
nt que du choix de son ame, Tous ses desirs étoient de t’obtenir pour
femme
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Que, quoi
oins défiants, les verroux & les grilles Ne font pas la vertu des
femmes
ni des filles : C’est l’honneur qui les doit teni
sons voir. C’est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu’une
femme
qui n’est sage que par contrainte. En vain sur to
donneront cadeaux ? Ariste. D’accord. Sganarelle. D’accord.Et votre
femme
entendra les fleurettes ? Ariste. Fort bien. Sgan
Grands Dieux ! quelle vie ! quelles mœurs ! quelle extravagance ! une
femme
sans bien, une chanteuse chez lui, une maison de
t qu’elles sont admirablement peintes, et du plus vivant coloris) les
femmes
de Molière4. Elles ont le tort, à ses yeux, le gr
t réfléchir et prévoir, point désirables5. Voilà, sans doute, sur les
femmes
de Molière, un arrêt bien sévère et morose. Mais
l ne retombe pas une bonne part sur la célèbre ingénue de L’École des
femmes
, sur celle Agnès, dont l’ingénuité cache des abîm
peu le personnage. Il avoue n’avoir qu’une admiration froide pour une
femme
aussi forte ; il avoue même n’avoir qu’une foi li
fins mérites et de solides vertus ; mais, en songeant à son avenir de
femme
(comme à celui des filles que vous voulez former
l faut avouer que je suis le plus malheureux homme du monde. J’ai une
femme
qui me fait enrager ; au lieu de me donner du sou
se traduit par des images également sinistres. Au début, une méchante
femme
tourmente un pauvre diable à tel point qu’il faud
encore, si toutefois il en est de pires pour un homme qu’une méchante
femme
telle que la conçoit et la peint Molière ; et, au
avez tous présente à l’esprit la fameuse tirade de Gros-René sur les
femmes
: … Voyez-vous la femme est, comme on dit, mon m
prit la fameuse tirade de Gros-René sur les femmes : … Voyez-vous la
femme
est, comme on dit, mon maître, un certain animal
cela présent à l’esprit : eh bien, cette tirade de Gros-René sur les
femmes
, vrai tourbillon de fureur comique, qui, si elle
qu’il donne sa première œuvre vraiment faite à sa taille, L’École des
femmes
; c’est seulement en décembre 1662 qu’il brise, e
ante et un ans, dix ans après, après avoir composé, entre L’École des
femmes
et le moment de sa mort, vingt comédies ou improm
onnages de convention, comme le Lysidas de La Critique de l’École des
femmes
, et même contre des personnages réels, tels que M
pour traîner sur la scène et livrer à la risée du parterre, dans Les
Femmes
savantes, presque sous son nom, avec un sonnet de
; et puis son mariage, les troubles de son ménage, le scandale de sa
femme
et le scandale de sa propre vie… Cette histoire d
et le dénouement du Dépit ? Est-ce vraisemblable ? Prenez L’École des
femmes
: c’est admirable ; et cependant, malgré tout l’e
our L’Étourdi, pour Le Dépit amoureux, pour L’Avare, pour L’École des
femmes
, pour Les Fourberies de Scapin. C’est à ce dédain
ous expédiera, et il ne fera, en vous tuant, que ce qu’il a fait à sa
femme
et à ses enfants, et ce qu’en un besoin, il se fe
olière, dans la peinture des sexes. Elles sont bien de leur sexe, les
femmes
de son théâtre : au reste, si la conception du ca
de qualité comme le grand défaut de Molière traçant des caractères de
femmes
, c’est qu’il a pris, non pas autant qu’on pourrai
mmes, c’est qu’il a pris, non pas autant qu’on pourrait le croire, la
femme
telle que la société l’a faite, non pas telle que
le que les bons instincts mêlés aux mauvais peuvent la créer, mais la
femme
la plus rapprochée de l’état de nature, de l’état
ut de quoi il nous les montre pétries. Ce n’est pas qu’il déteste les
femmes
; au contraire, ce peintre, dont je ferai tout à
iblesses, il les a eues de ce côté ; il pardonne, il concède tout aux
femmes
, il leur permet tout dans son théâtre, pourvu qu’
plus naturelle et plus forte. Il y a dans le théâtre de Molière deux
femmes
qui sont terribles, et qui sont peintes, comme je
t à l’heure, tout à fait à fresque ; ce sont Angélique de Sotenville,
femme
de George Dandin, et Dorimène, du Mariage forcé.
hées de la nature instinctive ; elles ne sont qu’instinct. Il y a une
femme
polie, sortie toute polie de la main de Molière ;
olie, sortie toute polie de la main de Molière ; je ne connais qu’une
femme
qui le soit à ce degré dans son théâtre, c’est Cé
contenter, d’agir à sa guise ; je dis besoin, bien entendu, chez les
femmes
que ni l’éducation, ni les bonnes maximes, ni l’e
ilence du cabinet, quand nous lisons Molière, nous la voyons chez ces
femmes
qui, à peine entrées dans la vie, savent être abs
a un type et un idéal supérieur de vertu qui a tout à fait manqué aux
femmes
de Molière ; j’en excepte deux : Dona Elvire, qui
ceptées, je suis un faux frère pour ceux qui ont fait de ces types de
femmes
de Molière des femmes sensées et parfaites, des f
ux frère pour ceux qui ont fait de ces types de femmes de Molière des
femmes
sensées et parfaites, des femmes à épouser ; je n
e ces types de femmes de Molière des femmes sensées et parfaites, des
femmes
à épouser ; je ne puis partager en aucune façon l
nes, plus rusées elles se montrent, justement parce qu’elles sont les
femmes
les plus voisines de l’instinct, les plus abandon
On nous a célébré, comme un type de vertu et d’honnêteté, Elmire, la
femme
d’Orgon ; presque tous les commentateurs se prost
mire. Il y a une chose que je ne peux pas absolument leur passer, aux
femmes
de Molière, et vous me pardonnerez, parce que not
est, de tous les théâtres, celui qui contient le plus grand nombre de
femmes
charmantes et parfaites (et, je pense, notre nati
i ; vous me pardonnerez donc d’être sévère, à cause de cela, pour les
femmes
de Molière ; à force d’être voisines de l’instinc
qu’on célèbre aussi comme tout à fait charmante ; c’est Henriette des
Femmes
savantes, femme sensée tant que vous voudrez, fem
si comme tout à fait charmante ; c’est Henriette des Femmes savantes,
femme
sensée tant que vous voudrez, femme d’un commerce
st Henriette des Femmes savantes, femme sensée tant que vous voudrez,
femme
d’un commerce sûr, je n’y contredis pas, mais du
par un exemple frappant, ce que je veux dire, lorsque je dis que les
femmes
de Molière ne sont pas dégrossies ? Je vais vous
sont pas dégrossies ? Je vais vous montrer dans la même situation une
femme
, une jeune fille de Molière, et une femme telle q
dans la même situation une femme, une jeune fille de Molière, et une
femme
telle que savait en créer le théâtre vraiment bou
horrible27. Comme cela est naturel, comme cela est charmant ; quelle
femme
achevée, quelle vraie femme, et en même temps que
naturel, comme cela est charmant ; quelle femme achevée, quelle vraie
femme
, et en même temps quelle femme ayant le degré d’i
t ; quelle femme achevée, quelle vraie femme, et en même temps quelle
femme
ayant le degré d’innocence que comporte la situat
mieux : ils avaient bien raison. Voilà la condition particulière des
femmes
dans le théâtre de Molière, condition puissante e
plète. Vous voyez ici un des défauts de Molière, dans ce fait que ses
femmes
ne sont pas façonnées. Il y a certainement de la
a fait élever au village, et comme il est engoué de ce système qu’une
femme
doit être sotte, comme il veut la garder pour lui
ble. Vous la trouvez exprimée dans le rôle de Chrysale de L’École des
femmes
. Ce rôle est très bien supporté maintenant ; depu
mais je me rappelle très bien vers 1847, quand on jouait L’École des
femmes
au Théâtre-Français, ou à l’Odéon, le public ne s
situation de mari trompé, telle qu’elle est exposée dans L’École des
femmes
. Il la trouvait très difficile à accepter, et not
er en guerre contre ce galant de la noblesse qui vient lui enlever sa
femme
; mais, en dépit de sa cuirasse, de sa pertuisane
omme c’est de règle, sur le plus faible. Voyez Chrysale dominé par sa
femme
: il tombe sur sa sœur ; voyez George Dandin, qua
sserai ; j’y ai déjà touché par avance en vous parlant de L’École des
femmes
; mais, à côté du mauvais mariage de Molière, il
, ce que Molière a mis de lui-même dans son théâtre, dans L’École des
femmes
, dans Le Malade imaginaire et toutes les inventio
e privée et particulière, mais encore clans sa vie de poète ; il prit
femme
, et dans les conditions les plus inattendues de s
seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’École des
femmes
, poussée dans les bras de cet homme par la conniv
lle en avait un ; pouvait-elle deviner qu’à vingt ans, pour une jeune
femme
, il y a des choses dont toute la gloire et tout l
re où il déploie vraiment une grande partie de son génie, L’École des
femmes
, l’œuvre où il brise tout à fait sa coque ; Arnol
isément ainsi qu’Arnolphe forme, pétrit, élève Agnès pour en faire sa
femme
. Mais voici la merveille : à peine livre-t-il ses
t Armande, c’est évidemment Armande qui lui inspire, dans L’École des
femmes
, cette peinture de l’amour absolument ridicule en
il ne peut s’empêcher de proclamer en plein théâtre les défauts de sa
femme
, et ces défauts il les fait charmants. Mais si Mo
e province, contre les tuteurs jaloux, contre les maris despotes, les
femmes
dominatrices et les filles arrogantes, il n’y a q
en autre sujet de mécontentement en 1662, quand fut jouée L’École des
femmes
, dans une scène de laquelle Arnolphe, pour deveni
est aux enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal-vivantes. Ce que je vous dis là ne sont pas d
te « blancheur de lys », qu’Arnolphe prédisait à Agnès, si elle était
femme
fidèle, ce « charbon noir » que deviendra son âme
it Molière des « chaudières bouillantes » où l’on plonge à jamais les
femmes
mal-vivantes, tout cela, c’étaient les métaphores
évotion ; il l’appelle : Les Maximes du mariage, ou les Devoirs de la
femme
mariée avec son exercice journalier. Le titre est
, ils le croient du moins et l’entendent ainsi, de s’occuper de leurs
femmes
, de les amuser et de les surveiller. Voilà pourqu
à l’heure. Tartuffe fut joué moins d’un an et demi après L’École des
femmes
, du moins les trois premiers actes. Je tiens enco
aration à Orgon ; Orgon a chassé Damis de sa maison et a déclaré à sa
femme
qu’il voulait qu’elle reçût Tartuffe autant qu’il
avec ses maximes tristes, et son engouement trivial pour Tartuffe, sa
femme
bâillant et ennuyée et sa maison sens dessus dess
ux plaisirs de la cour, où les héros sont Lauzun, Guiche, Vardes, les
femmes
, les nièces de Mazarin ; on n’y voit plus les fro
à ce bon monsieur Tartuffe son bien, son fils, sa fille et jusqu’à sa
femme
. Transportons-nous vingt ans plus tard, à l’époqu
’est avisé qu’à côté du père, du mari, il y avait peut-être aussi une
femme
et des enfants. Je tiens, messieurs, à bien marqu
maine ont les premiers introduit dans la jurisprudence, en faveur des
femmes
et des enfants, des garanties inconnues au législ
Je ne prétends pas non plus qu’au temps de Molière il n’y eût que des
femmes
opprimées, des enfants écrasés et des pères de fa
’il n’y a maintenant nulle part, dans aucune classe de la société, de
femmes
malheureuses, ni sur qui pèse aucun joug trop dur
lois pour fonder l’autorité paternelle excessive, ou pour protéger la
femme
et les enfants, toutes les lois du monde ne saura
ur tous les membres de la famille. Il arrivait à un Romain de tuer sa
femme
, parce qu’elle avait bu quelques gouttes de vin p
qui au premier abord semble très propre à assouplir le caractère des
femmes
et à les maintenir dans le bon chemin. Eh bien, q
ui-même, dont vous savez toutes les aventures, qui conquit toutes les
femmes
de Rome et qui ne put pas garder la sienne ; quan
e droit d’obtenir de l’autorité royale une lettre de cachet contre sa
femme
ou son fils, je vois bien que tous ces droits ter
précautions que le Code civil de la Révolution a prises en faveur des
femmes
et des enfants, que, dans les familles, étant don
n dépit des règles du Code civil, sur les droits et les biens de leur
femme
et de leurs enfants. Mais ce ne sont pas les exce
st qu’on étudie le xviie siècle dans Saint-Simon ; on y voit que les
femmes
et les jeunes gens de la Cour y prenaient suffisa
ère de la bourgeoisie parisienne et provinciale. À mon avis, plus les
femmes
de la Cour prenaient de liberté, plus cette licen
in, qui obtenait du roi la permission de lancer contre la duchesse sa
femme
toute la cavalerie du royaume, je crois que c’est
cavalerie du royaume, je crois que c’est pour cela qu’il y avait des
femmes
comme Hortense Mancini, qui, dans le couvent où e
une manière plus explicite que lorsqu’il s’agit des rapports entre la
femme
et le mari : c’est l’amour fraternel. Vous le con
quand il était choqué, était si naturelle. Il a peint, au besoin, des
femmes
résignées dans leur lutte contre l’autorité pater
’il ait envisagé souvent le mariage et les rapports matrimoniaux. Les
femmes
ne sont pas toujours peintes par Molière sous des
s lui doivent cependant beaucoup, soit qu’on envisage leur état comme
femmes
, soit que l’on considère leur éducation comme fil
soins défiants, les verrous et les grilles, Ne font pas la vertu des
femmes
et des filles. Vers qui ne paraissent rien aujou
qui, rapprochés des documents que nous possédons sur l’éducation des
femmes
et sur le gouvernement conjugal des femmes antéri
sédons sur l’éducation des femmes et sur le gouvernement conjugal des
femmes
antérieurement à 1660, étaient bien hardis dans c
ière. Il voulut la liberté dans toutes les directions de l’esprit des
femmes
; il les voulut instruites et éclairées bien plus
a fait très souvent de Molière un partisan décidé de l’ignorance des
femmes
; on a mis sous l’égide de son nom des mœurs qui
quée, c’est le discours, prodigieux d’éloquence, de Chrysale dans Les
Femmes
savantes : « C’est à vous que je parle, ma sœur »
C’est à vous que je parle, ma sœur », où il oppose au portrait de la
femme
savante celui d’une femme d’autrefois, qui savait
, ma sœur », où il oppose au portrait de la femme savante celui d’une
femme
d’autrefois, qui savait quoi ? Bien tenir son mén
’idéal de Molière. Il l’a encore exprimé dans ce vers très précis des
Femmes
savantes : Il est bon qu’une femme ait des clart
imé dans ce vers très précis des Femmes savantes : Il est bon qu’une
femme
ait des clartés de tout. Et, en effet, il faudra
lartés de tout. Et, en effet, il faudrait plaindre la société si les
femmes
étaient condamnées à l’ignorance, tandis que les
s’établirait ainsi entre les deux sexes une séparation absolue ; les
femmes
resteraient des ménagères utiles et rien de plus.
théorie juste et très bien exprimée dans le vers : Il est bon qu’une
femme
ait des clartés de tout. Mais rien que cela ! Il
de l’intelligence, du savoir. Il y a des vocations spéciales pour les
femmes
, comme pour les hommes ; à Dieu ne plaise qu’il f
ise qu’il faille les en exclure. Un homme ne peut pas interdire à une
femme
d’écrire des romans, pourvu que ce soit La Prince
e, et sache le grec comme madame Dacier. On ne peut pas interdire aux
femmes
de se piquer de critique philosophique, incidemme
d’être lettrés, érudits, savants, géomètres, jurisconsultes ; et aux
femmes
, suivant l’heureuse et juste expression de Molièr
e tout le prix des idées et des maximes de Molière sur la culture des
femmes
, sur le degré de liberté qu’il convient qu’elles
très juste sur bien des points, mais qui, en tout ce qui regarde les
femmes
, est souvent d’un ridicule achevé. C’est Jean-Jac
vez le voir à la façon dont il traite de l’éducation et de la vie des
femmes
, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute femme, sel
cation et de la vie des femmes, dans cette Lettre à d’Alembert. Toute
femme
, selon lui, qui prend quelque soin de ne pas para
, qui prend quelque soin de ne pas paraître absolument laide, est une
femme
perdue ; toute femme qui va au spectacle et qui s
oin de ne pas paraître absolument laide, est une femme perdue ; toute
femme
qui va au spectacle et qui se montre en public, —
énorme contradiction, dans cette même lettre où Rousseau interdit aux
femmes
les spectacles par la raison que les femmes ne vo
où Rousseau interdit aux femmes les spectacles par la raison que les
femmes
ne vont au spectacle que pour s’y montrer, il leu
pporter aucun dessein de coquetterie : le bal ; car il paraît que les
femmes
, qui ne vont au spectacle que pour s’y montrer, v
très pieux, La Bruyère, dans le chapitre iii de ses Caractères, « Des
femmes
». Vous pouvez voir aussi ce qu’en dit Boileau da
, grâce aux dévotes âmes, Nul n’est si bien soigné qu’un directeur de
femmes
. Quelque léger dégoût vient-il le travailler ? Un
r l’occasion d’écrire, en les transformant, Le Malade imaginaire, Les
Femmes
savantes, George Dandin, Tartuffe même ; non pas
intrigue, qui se glisse dans la maison d’un homme pour y capter père,
femme
et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à personn
tes élevé par votre travail, vous en êtes fier ; mais vous voulez une
femme
qui ait le relief d’une bonne éducation, et vous
, vous aussi ; établir, de votre volonté, une démarcation entre votre
femme
et vous ; si votre femme est honnête, souffre et
e votre volonté, une démarcation entre votre femme et vous ; si votre
femme
est honnête, souffre et remplit ses devoirs, elle
la félicité ; vous n’aviez pas besoin d’aller chercher si loin votre
femme
, au lieu de la prendre dans la boutique ou l’usin
s de pureté avec moins de rigueur ; dans notre conduite à l’égard des
femmes
, plus de respect et moins de galanterie frivole ;
e, des intendants et des officiers d’intendance… un certain nombre de
femmes
… Tout cela formait un auditoire attentif et redou
s de pureté avec moins de rigueur ; dans notre conduite à l’égard des
femmes
, plus de respect, en compensation de moins de gal
décousues, paradoxes et concetti sur toute espèce de sujets D’une
femme
tout est croyable, même la vertu. ——— Il ne manqu
D’une femme tout est croyable, même la vertu. ——— Il ne manque pas de
femmes
fidèles à leur devoir et à l’honneur ; y en a-t-i
l’honneur ; y en a-t-il qui le soient à l’amour ? ——— La fidélité des
femmes
est une question comme la science des médecins, e
ais, depuis trois mille ans, ni prêtre des faux dieux, ni médecin, ni
femme
n’a laissé échapper un mot qui trahît le secret c
un mot qui trahît le secret commun de la caste. ——— Il semble que les
femmes
soient plus bavardes et les hommes plus indiscret
mour, se livre tout entier. Passé l’âge de la première candeur aucune
femme
n’a aimé jusqu’à avouer tout d’elle-même. ——— La
auprès d’elle aucune de ses pareilles de qui elle pût médire. ——— Une
femme
qui aime cesse d’être curieuse. ——— Timaule, né
rtu qu’il n’aura jamais occasion de déployer, rencontre cependant une
femme
d’assez grand cœur pour deviner tout ce qu’il aur
ivent de lui des compliments épais. Dès qu’il a parlé deux fois à une
femme
dans un bal, il l’appelle par son prénom : « la b
ce n’est pas un impertinent. ——— Rien n’est propre à nous guérir des
femmes
comme de voir qui réussit auprès d’elles. ——— Le
d’elles. ——— Les hommes ne se consolent pas du premier amour, ni les
femmes
du dernier. ——— Il n’y a de riche que la jeunesse
, du souvenir de cela seulement que l’on a espéré ! ——— Parce que la
femme
a des ailes pour s’envoler, on l’a appelée un ang
On ne devrait jamais dire « l’homme », mais « les hommes » ; ni « les
femmes
», mais « la femme » ; car le monde renferme des
dire « l’homme », mais « les hommes » ; ni « les femmes », mais « la
femme
» ; car le monde renferme des millions d’hommes e
la femme » ; car le monde renferme des millions d’hommes et une seule
femme
. ——— Dès l’instant que la femme, comme le veulent
me des millions d’hommes et une seule femme. ——— Dès l’instant que la
femme
, comme le veulent certains réformateurs, sera pro
. ——— Les hommes sont généralement plus sensibles à la poésie et les
femmes
à la musique ; par où l’on voit combien celles-ci
elquefois assez marquis pour une duchesse de trente. ——— De certaines
femmes
romanesques et vaines savent calculer leurs roman
le bassesse de la part d’un homme de se résigner à être l’amant d’une
femme
qui par orgueil de rang eût rougi de l’accepter p
e ; ils restent partout ce que la première éducation les a faits. Les
femmes
, au contraire, ont une facilité merveilleuse à ch
’actrices passables. ——— Outre ce don précieux de transformation, les
femmes
savent cacher avec tant d’art leurs plus vifs sen
s quitté les Charmettes, gardez-vous d’y revenir. ——— On se venge des
femmes
en les oubliant. ——— La gloire nous fait vivre po
e plus grand des maux, et l’oubli le plus triste des remèdes. ——— Une
femme
meurt deux fois : le jour où elle quitte la vie e
ir qu’elle l’était autrefois du village au château. ——— Le jour où la
femme
d’un sous-lieutenant qui touche de l’État quinze
x médecins » (troisième conférence), etc. 4. C’est-à-dire les jeunes
femmes
et les jeunes filles de son théâtre. 5. Voir la
Dom Juan, Acte II, sc. iii. 24. Tartuffe, Acte I, sc. i. 25. Les
Femmes
savantes, Acte I, sc. i. 26. Le Malade imaginai
Acte III, sc. iv. 28. L’Avare, Acte IV, sc. vii. 29. L’École des
femmes
, Acte V, sc. iv. 30. L’École des femmes, Acte V
sc. vii. 29. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 30. L’École des
femmes
, Acte V, sc. iv. 31. L’École des femmes, Acte V
, sc. iv. 30. L’École des femmes, Acte V, sc. iv. 31. L’École des
femmes
, Acte V, sc. iv. 32. Amphitryon, Acte I, sc. ii
e, Acte III, sc. iv. 34. Tartuffe, Acte I, sc. v. 35. L’École des
femmes
, Acte III, sc. ii. 36. Lettre aux deux apologis
té de mon opinion, je choisis quatre comédies de Molière, l’École des
femmes
, le Misanthrope, Tartuffe et les Femmes savantes.
édies de Molière, l’École des femmes, le Misanthrope, Tartuffe et les
Femmes
savantes. Le premier de ces ouvrages est de 1662,
urtant, si j’arrive à le prouver, si je démontre que dans l’École des
femmes
, dans le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les Fem
dans l’École des femmes, dans le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les
Femmes
savantes, plus d’un rôle est complètement dénatur
désavouerait avec dépit. Les comédiens ne comprennent pas l’École des
femmes
. Rien n’est plus facile à établir. Je ne dis pas,
présentation. Molière avait quarante ans quand il écrivit l’École des
femmes
, et chacun sait qu’il venait d’épouser Armande Bé
n’ont jamais cherché à pénétrer le sens philosophique de l’École des
femmes
. Arnolphe, dans la pensée de Molière, est un homm
n, semble se moquer d’Arnolphe lorsqu’il joue son rôle de l’École des
femmes
; il ne veut pas endosser la responsabilité d’un
bien ; je connais de longue main toutes les ruses pratiquées par les
femmes
, l’ingénuité de mon personnage n’a rien de commun
médiens du Théâtre-Français n’interprètent pas fidèlement l’École des
femmes
. Faire d’un rôle mélancolique, d’un rôle profond
mériter : aujourd’hui elle s’écoute parler, et parle tantôt comme une
femme
qui rêve tantôt comme une femme qui se pâme. Il e
ute parler, et parle tantôt comme une femme qui rêve tantôt comme une
femme
qui se pâme. Il est impossible, en l’écoutant, de
ette conclusion. Elmire, dans la pensée de Molière, est le type de la
femme
vertueuse et modeste, vertueuse sans fracas, sans
e. Encourager un amour qu’elle ne partage pas ne sera jamais pour une
femme
un rôle moral, un rôle d’accord avec la dignité d
aux reproches de son mari. Soyons de bonne foi : un homme qui voit sa
femme
prodiguer les avances pour encourager une passion
il prend un accent narquois en demandant à Dorine des nouvelles de sa
femme
et des nouvelles de son pieux ami, le spectateur
ourd’hui, qui sait si elle ne triomphera pas demain ? À mon avis, les
Femmes
savantes sont la meilleure comédie de Molière. No
profité de ses leçons avec plus de bonheur et d’habileté que dans les
Femmes
savantes. Je n’ai rien à dire aujourd’hui de la t
urd’hui de la thèse soutenue par l’auteur, et qui rencontre parmi les
femmes
du siècle présent de nombreuses contradictions. J
de ses sentiments. On dirait qu’il demande grâce pour sa rudesse aux
femmes
beaux-esprits des loges et des galeries. C’est pe
Molière en essayant de lui faire pardonner ses railleries contre les
femmes
savantes. Au lieu de se borner à mettre en relief
endant, si Chrysale ne prend pas au sérieux ses railleries contre les
femmes
savantes, s’il se trouve ridicule, et s’applique
rien, ou il signifie qu’un père de famille ne peut voir sans dépit sa
femme
oublier l’éducation de ses enfants pour traiter l
reproche que j’adresse aux comédiens du Théâtre-Français à propos des
Femmes
savantes, Trissotin et Vadius ne sont pas rendus
de Molière s’évanouit. J’en ai dit assez pour prouver que l’École des
femmes
, le Misanthrope Tartuffe et les Femmes savantes n
z pour prouver que l’École des femmes, le Misanthrope Tartuffe et les
Femmes
savantes ne sont ni compris ni rendus au Théâtre-
u près les observations que j’ai présentées en parlant de l’École des
femmes
et du Misanthrope, de Tartuffe et des Femmes sava
n parlant de l’École des femmes et du Misanthrope, de Tartuffe et des
Femmes
savantes. Je crois bien faire en circonscrivant l
ttrés, les spectateurs assemblés pour écouter Tartuffe ou l’École des
femmes
comprennent la pensée de Molière sans avoir besoi
lement prendre le change sur le sens du Misanthrope ou de l’École des
femmes
. La liberté absolue dont ils jouissent dans l’int
int à ce genre d’ouvrages. Notice historique et littéraire sur Les
Femmes
savantes Il y avait treize ans que Molière a
On croit l’avoir détruit : il n’a fait que changer de forme. Chez les
femmes
de la haute société, le désir de se singulariser,
s attaquer une seconde fois sous leur nouvelle forme ; il composa Les
Femmes
savantes. Une simple observation suffit pour prou
e observation suffit pour prouver que Les Précieuses ridicules et Les
Femmes
savantes, ces deux ouvrages dont, en quelque sort
es ; mais ils le sont l’un et l’autre dans La Critique de l’École des
femmes
. Là se trouvent aussi, comme deux esquisses légèr
de composition. On a prétendu qu’il n’avait tant tardé à montrer ses
Femmes
savantes sur le théâtre, que pour laisser au ridi
e l’ordre des précieuses, avait précédé d’un an la représentation des
Femmes
savantes. Rien n’est moins raisonnable. Celui qui
a société, ou ne méritassent plus d’y être remarqués ? La comédie des
Femmes
savantes fut représentée sur le théâtre du Palais
hiquement à certaine disgrâce que lui peut faire subir le dépit d’une
femme
épousée malgré elle, puis renonçant à ce mariage
il était joué ouvertement dans le rôle d’Alceste. Molière, occupé des
Femmes
savantes, et ayant besoin d’un poète ridicule pou
û aussi ajouter qu’entre cette mort et la première représentation des
Femmes
savantes, il ne s’était pas écoulé moins de dix a
l’abolition du faux culte dont il était un des ministres2, jusqu’aux
Femmes
savantes elles-mêmes, qu’il eut la bonne foi ou,
s un peu grossier d’un chef de famille, et la folie pédantesque de sa
femme
, de sa sœur et de sa fille aînée ; où tout le dan
fort impertinente chez les hommes, est vraiment intolérable chez les
femmes
. Elle détruit, elle exclut leurs plus naturelles
grâce, et cette sorte de pudeur qui doit voiler leur esprit même. Une
femme
vraiment savante aurait déjà à se faire pardonner
upérieure à tout son sexe, et de rivaliser avec l’élite du nôtre. Une
femme
pédante ne mérite et n’obtient aucune indulgence.
u’elle affecte, on lui refuse ceux qu’elle possède. Les hommes et les
femmes
, le savoir et l’ignorance, la modestie et la vani
ra toujours des pédantes telles qu’il les a peintes, c’est-à-dire des
femmes
douées de quelque esprit et ornées de quelques co
ée dans son langage, Thomas, a fait le procès à Molière, au sujet des
Femmes
savantes. « Il mit, dit-il, la folie à la place d
ui, dans sa grossièreté franche et bourgeoise, renvoie sans cesse les
femmes
à leur dé, leur fil et leurs aiguilles, et ne veu
femmes à leur dé, leur fil et leurs aiguilles, et ne veut pas qu’une
femme
lise et sache rien, hors veiller sur son pot, n’e
s se changerait certainement en haine, en emportement, s’il avait une
femme
telle que Philaminte, qui, négligeant son ménage
énérale de l’époque sur le degré de savoir auquel il était permis aux
femmes
d’aspirer. « Chrysale, dit-il, est donné pour l’h
nt. Il est raisonnable, lorsqu’il trouve mauvais qu’à l’exemple de sa
femme
, tous ses valets fassent de l’esprit, au lieu de
attaque l’esprit et le savoir véritables ; quand, révolté de voir des
femmes
qui abandonnent les travaux de leur sexe pour man
lacée dans la bouche de Clitandre, lorsqu’il dit : Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout ; Mais je ne lui veux poi
oindres propos. Cela est net et positif. Clitandre est d’avis qu’une
femme
étudie et acquière du savoir. Il ne limite pas mê
’ajouterai, si légitimes, il met une seule restriction, c’est que les
femmes
ne fassent point parade de leurs connaissances, q
et en même temps les manières raides et empruntées qu’on attribue aux
femmes
de son pays. Éprise de la célébrité, elle avait v
ais qui la croyait peu compatible avec la destination naturelle d’une
femme
, avait obtenu de la sienne qu’elle ne se livrât p
té multiplié par la presse, avait acquis, dans l’opinion, le titre de
femme
auteur ; et la malignité ne lui épargnait pas cel
établir, chez notre nation moqueuse, ce préjugé contre le savoir des
femmes
, dont sa vertueuse amie lui paraissait être victi
rysale (qui, soit dit en passant, ne contraste pas avec elles), « une
femme
jeune et aimable (ici je transcris), qui eût reçu
é d’exprimer l’opinion commune et la sienne propre sur la part qu’une
femme
doit prendre aux choses de l’esprit, et il n’aper
té de ses discours, toute l’instruction qu’on peut souhaiter dans une
femme
, elle a aussi la timide réserve et la grâce modes
iculière d’agir. Chrysale, qui aurait droit de donner des ordres à sa
femme
, n’ose pas même lui adresser des reproches, et il
retenir : Clitandre, qui voit le sort de son amour dépendre de cette
femme
impérieuse, ne saurait se faire violence au point
oir, il est le type de ces bons maris, qui ont laissé prendre à leurs
femmes
un empire dont ils enragent ; qui, cachant leur f
lière les savait imiter. Il n’est pas un personnage de la comédie des
Femmes
savantes, qui, soumis à cette espèce d’analyse, e
génie de Molière dans la composition et le jeu des caractères. Trois
femmes
sont affectées exactement du même ridicule. Combi
terie de Philaminte est hautaine, impérieuse, comme il convient à une
femme
qui règne despotiquement sur son mari et toute sa
r ne doit pas être renvoyée ; qu’un mari qui n’est pas le tyran de sa
femme
, ne doit pas être pour cela son esclave, et qu’un
il faudrait être de l’avis de ceux qui prétendent que la comédie des
Femmes
savantes peint des individus qui n’existent plus
om. Quant aux Chrysales, c’est-à-dire aux maris débonnaires que leurs
femmes
mènent par le nez, on assure qu’en cherchant un p
loir spolier les enfants de son bienfaiteur, veuille aussi séduire sa
femme
, et que la propre mère de Damis et de Mariane ne
état est le seul propre à seconder efficacement les projets de cette
femme
cupide. Le rôle de Béralde est, après celui d’Arg
ait comme ses enfants. Il était, de plus, le mari très amoureux d’une
femme
fort coquette, dont il croyait pouvoir fixer l’in
t successivement bomber le masque de sensibilité dont se couvrait une
femme
désireuse de la mort de son mari, et éclater la t
er et condamner au cloître. Ce dénouement a du rapport avec celui des
Femmes
savantes. Le feint trépassement d’Argan et les fa
geant le sexe du principal personnage. Sa malade sans maladie est une
femme
visionnaire, qui se croit privée d’appétit, parce
tante ; et une suivante, qui a feint d’épouser les intérêts de cette
femme
artificieuse, sert véritablement ceux de l’hériti
qui en est la compagne ordinaire. Mais il en est bien autrement d’une
femme
. La faiblesse physique, l’irritabilité nerveuse,
autres conditions particulières à ce sexe, sont cause que beaucoup de
femmes
vivent dans un état mitoyen entre la santé et la
pourrait courir le risque de prendre pour un objet de raillerie telle
femme
qui mériterait d’être un objet de pitié. Voilà po
eur, n’a pas craint de mettre de ces expressions dans la bouche d’une
femme
parlant à une autre femme ; Clarice dit à Isabell
tre de ces expressions dans la bouche d’une femme parlant à une autre
femme
; Clarice dit à Isabelle : Tu vas sortir de gard
te joue ici sous quelques rapports le rôle d’Arnolphe, de L’École des
Femmes
, mais moins heureux, il ne rencontre pas un Horac
foi à son ami, que la manière dont il était obligé d’en user avec sa
femme
était la cause de l’accablement où il le trouvait
tre avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de
femmes
qui méritassent un attachement sincère; que l’int
que l’innocence de mon choix me répondit de mon bonheur: j’ai pris ma
femme
pour ainsi dire dès le berceau. Je commençai à m’
ors la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une
femme
coquette et qui en est bien persuadé, quoiqu’il p
suis donc déterminé à vivre avec elle comme si elle n’était point ma
femme
; mais, si vous saviez ce que je souffre, vous au
limène ? Cela s’explique : elle est si brillante ! qcq’est un type de
femme
si jolie à voir ! Molière lui a imprimé aussi le
pproche du vice chez elle n’est cependant qu’une qualité outrée de la
femme
; le désir de plaire. Dans tout cœur d’homme, gra
l’avenir, un besoin constant d’innovations. La mission sociale de la
femme
est tout autre ; elle sert de lien à la société h
it être sans cesse’ rompu par les passions divergentes des hommes. La
femme
tend à amortir les chocs, à empêcher les secousse
rs le mieux si elle ne l’arrêtait. L’homme est l’être de l’avenir, la
femme
est celui du passé; quand aujourd’hui la société
ories d’après des distinctions d’habits, de coiffures, de rubans ? La
femme
. La femme avancée est donc tout au plus l’être d
ès des distinctions d’habits, de coiffures, de rubans ? La femme. La
femme
avancée est donc tout au plus l’être du présent.
atrice entre des idées et des intérêts représentés par des hommes, la
femme
doit chercher à plaire à tous, mais non à tous de
our Célimène est facile à comprendre ; il est homme de goût, elle est
femme
de goût; il est homme d’esprit, elle est femme d’
omme de goût, elle est femme de goût; il est homme d’esprit, elle est
femme
d’esprit ; mais Alceste a du génie : de là, l’iné
; elle ne souffre pas, elle ; Célimène est sensible comme toute jolie
femme
qui pleure la mort d’un serin, et qui ne s’émeut
i complètement que possible. Molière fut même absolument séparé de sa
femme
pendant quatre ans. Il ne reprit la vie commune a
a Fontaine, plus que Racine, à peu près autant que Boileau, avec qui,
femmes
à part, il a beaucoup de rapports et qui ne s’est
e Babylone, car chacun y babille, et tout le long de l’aune ») et les
Femmes
savantes (« … offenser la grammaire. — Qui parle
ienne de Villejuif ou d’Aubervilliers ») que l’on retrouvera dans les
Femmes
savantes (« Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot
n province parce qu’il y avait celte grande différence qu’à Paris les
femmes
allaient au théâtre et qu’en province elles n’y a
ître, témoin l’Étourdi et l’Alceste du Misanthrope et le Chrysale des
Femmes
savantes. Le style de l’Étourdi ne plaisait pas d
du bel esprit et du beau parier était le défaut et le ridicule de ces
femmes
dites précieuses qui paradaient dans les ruelles
la tragédie, telle qu’elle se marque dans la Critique de l’École des
femmes
, est un ressentiment de Molière contre l’échec de
inspiration habituelle, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune
femme
il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, p
r par la condescendance et par le respect des libertés honnêtes de la
femme
que la jeune fille va dans ce cas-là jusqu’à vous
iens Ne sont que de chevaux, d’équipage et de chiens… L’École des
femmes
Dans l’École des femmes, Molière a repris la
d’équipage et de chiens… L’École des femmes Dans l’École des
femmes
, Molière a repris la question et la thèse dont il
l était question surtout de l’éducation des filles ; dans l’École des
femmes
, il est question surtout de l’instruction des fil
illes. Un homme a fait élever une toute petite fille pour en faire sa
femme
et a défendu qu’on lui donnât aucune instruction
mber dans le béat optimisme pédagogique avons plus de confiance en la
femme
cultivée et intellectuellement développée qu’en l
fiance en la femme cultivée et intellectuellement développée qu’en la
femme
restée à l’état sauvage. C’est pour cela que Moli
rsaire, Rousseau : Fénelon, persuadé qu’on ne saurait trop élever les
femmes
, Rousseau, toujours rêvant de l’excellence de l’é
de nature, convaincu qu’il ne faut rien leur apprendre. L’École des
femmes
, ouvrage très hardi, fut extrêmement discuté en s
depuis, comme on le voit suffisamment par la Critique de l’École des
femmes
, de Molière lui-même et par quelques facturas du
udeurs. Certain éloge de la complaisance chez les maris à l’égard des
femmes
infidèles parait avoir désobligé et fut plus tard
sur ce point. On voit Voltaire hésiter singulièrement sur l’École des
femmes
que tantôt, dans la même page, il déclare « une p
et surtout dans le dénouement qui est aussi postiche dans l’École des
femmes
: qu’il est bien amené dans l’École des maris » ;
u’il est bien amené dans l’École des maris » ; Pour nous, l’École des
femmes
est la première des grandes comédies de Molière t
e par l’extrême habileté de l’intrigue. La Critique de L’École des
femmes
et L’Impromptu de Versailles La Critique de l
es femmes et L’Impromptu de Versailles La Critique de l’École des
femmes
et l’Impromptu de Versailles sont de petites pièc
tations », comme Molière les appelle lui-même (Préface de L’École des
femmes
), sont bien de petites pièces de théâtre, très bi
éâtre que l’Impromptu de Versailles et que la Critique de L’École des
femmes
. Pour ce qui est de cette dernière pièce il faut
sa méchanceté existant peut-être mais n’apparaissant pas parce que la
femme
antique, beaucoup moins sensible, n’avait guère d
types, les caractères. Un « caractère » nouveau c’est un homme ou une
femme
qui a inventé un nouveau moyen de souffrir soi-mê
t, à cet égard, mettre en parallèle avec elle que L’Amphitryon et les
Femmes
savantes. Le titre n’est pas très bon, puisqu’il
mais qu’ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie sur les
Femmes
savantes, elle ait supprimé cette dissertation.La
e paraît une légende. Comme il y a quatre ans entre Amphitryon et les
Femmes
savantes, il est peu probable que Molière préparâ
et les Femmes savantes, il est peu probable que Molière préparât les
Femmes
savantes ou même songeât à les faire en 1668. Il
riorité de celui de Plaute ! — Non ; elle aurait été effrayée par les
Femmes
savantes qui étaient en préparation. » Et, comme
mpher de la tristesse du sujet. Le sujet, c’est un mari trompé par sa
femme
et par surcroît tellement ridiculisé par elle que
que ces personnes « pouvaient considérer que la coquetterie de cette
femme
n’est que la punition de la sottise qu’a faite Ge
ans la Comtesse d’Escarbagnas même, il raille la vanité sotte d’une «
femme
de qualité provinciale » ; dans Monsieur de Pourc
er les violons pour faire danser les autres ; qui n’entend pas que la
femme
qu’il honore de ses faveurs, si titrée qu’elle pu
’elle l’ignorait, Mais Molière la connaissait. Quel dommage ! Les
Femmes
savantes Les Femmes savantes, comme l’Avare,
lière la connaissait. Quel dommage ! Les Femmes savantes Les
Femmes
savantes, comme l’Avare, comme le Tartuffe, comme
r le travers de son chef. Seulement, ici, le chef de famille c’est la
femme
et non plus le mari. Parce que Philaminte est fér
de différentes façons, ne sont bien élevées ni l’une ni l’autre. Les
Femmes
savantes sont une comédie très complexe et c’est
et c’est même la comédie la plus complexe de Molière. Il y a dans les
Femmes
savantes une comédie, une farce et une thèse. La
thèse c’est la partie du rôle de Chrysale où il récrimine contre les
Femmes
savantes et même contre celles qui s’instruisent.
qui en ses commencements a fait soutenir la thèse de l’ignorance des
femmes
par son personnage antipathique et qui maintenant
ipathique et qui maintenant fait soutenir la thèse de l’ignorance des
femmes
par son personnage sympathique. On peut soutenir
arrière il a combattu l’excès de la thèse favorable à l’ignorance des
femmes
et qu’à la fin de sa carrière il a combattu l’exc
rière il a combattu l’excès de la thèse favorable à l’instruction des
femmes
et les excès de l’intellectualisme féminin lui-mê
éfaveur relative une raison qui me paraît juste, qui est que dans les
Femmes
savantes Molière « attaquait un ridicule qui ne s
e paraissait être également étranger. » Il est certain qu’il n’y a de
femmes
savantes ni dans le peuple ni dans les classes su
er cela aussi pour la même raison ou une raison très analogue, et les
Femmes
savantes plairont toujours à ceux qui n’ont point
ont assez nombreux pour former un très bon public. J’observe dans les
Femmes
savantes des traces de l’état pathologique de Mol
roché de chercher à s’enrichir par de beaux mariages. Il y a dans les
Femmes
savantes une âpreté qui touche très souvent à l’i
bien nous n’y songeons jamais, mais il a raison quand il dit : « Les
Femmes
savantes conduisirent Cotin au tombeau comme les
aire une observation analogue à une de celles que j’ai faites sur les
Femmes
savantes, c’est que le Malade imaginaire est un m
féministe ; il a soutenu les droits de la jeune fille et de la jeune
femme
. Il a soutenu que la jeune fille, d’une part deva
le des maris qu’il a soutenu cette première thèse et dans l’École des
femmes
qu’il a soutenu cette seconde et voilà, certainem
1661 et 1662, il a soutenu précisément le contraire en 1672 dans les
Femmes
savantes, de telle sorte que les arguments de Sga
sonnablement et avec plaisir épouser un sexagénaire. Dans L’École des
femmes
, Molière soutient encore qu’il faut donner une éd
ut-être comme l’Ariste de l’École des maris et que, donc, l’École des
femmes
ne contredit pas la thèse de L’École des maris, m
crois donc pouvoir maintenir que, de L’École des maris à L’École des
femmes
, il y a une modification de la pensée de Molière
r ralliement à l’ornière, si l’on me permet le mot. Et de l’École des
femmes
aux Femmes savantes il y a revirement complet. Da
t à l’ornière, si l’on me permet le mot. Et de l’École des femmes aux
Femmes
savantes il y a revirement complet. Dans les Femm
le des femmes aux Femmes savantes il y a revirement complet. Dans les
Femmes
savantes, c’est l’instruction des femmes que Moli
revirement complet. Dans les Femmes savantes, c’est l’instruction des
femmes
que Molière fait violemment attaquer par son pers
son attitude d’autrefois quand il faisait attaquer l’instruction des
femmes
par ses personnages ridicules ; et Chrysale dit m
disait Arnolphe présenté comme grotesque. Arnolphe disait : Mais une
femme
habile est un mauvais présage, Et je sais ce qu’i
e dit : Il n’est pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Molière s’est co
phobie qui est naturelle et que Molière ridiculise. Dans l’École des
femmes
? L’égoïsme féroce n’est pas un préjugé social, n
c’est même la nature en soi. Or c’est l’égoïsme qui dans l’École des
femmes
est vaincu. On me dira que d’autre part Agnès aus
torieuse. Sans doute ; mais concluez qu’il n’y a pas dans l’École des
femmes
de préjugé du tout, mais deux forces de la nature
iculisée ? La plus sotte, celle du mari qui se croit possesseur de sa
femme
, parce que, contre son gré à elle, il l’a racheté
le langage d’Angélique, il y a la revendication d’indépendance d’une
femme
qui a été épousée contre sa volonté et qui, par c
e la convention sociale et « la nature » dans George Dandin. Dans les
Femmes
savantes ? Où est le préjugé, où est la conventio
sa vanité que Philaminte est punie. — Mais il y a un préjugé dans les
Femmes
savantes. Ce préjugé, dont Chrysale est saturé, c
sale est saturé, c’est l’horreur des bourgeois pour l’instruction des
femmes
et particulièrement des maris pour l’instruction
ction des femmes et particulièrement des maris pour l’instruction des
femmes
. — Oui bien, mais c’est précisément ce préjugé qu
s femmes. — Oui bien, mais c’est précisément ce préjugé qui, dans les
Femmes
savantes, n’est pas ridiculisé, mais est épousé,
il le hait, a accumulé les vices et les appétits) et qui convoite la
femme
de son bienfaiteur et de son hôte ; et qu’est-ce
ne jolie fille qui a de la fortune et obtenir les faveurs d’une jolie
femme
mariée est aussi très naturel, et Trissotin n’est
rvantes — la Nicole du Bourgeois gentilhommeou Martine encore dansles
Femmes
savantes, vraies filles de la nature s’il en fat,
ffe soit confié par lui à Dorine et que le grand plaidoyer contre les
Femmes
savantes soit mis par lui dans la bouche de Marti
la bouche d’une servante, puisque cette même thèse il la met, en ses
Femmes
savantes, dans la bouche d’Henriette. Mais Dorine
dans la bouche d’Henriette. Mais Dorine est surtout, nous dit-on, une
femme
d’esprit ; j’en suis bien d’avis ; occupons-nous
de Molière qui sont véritablement des « filles de la nature » et des
femmes
« de bon sens naïf » ; occupons-nous de Nicole et
é du mari dans le ménage, pour l’ignorance chez le mari comme chez la
femme
. Peut-on soutenir sérieusement, et même avec quel
ari ne doit savoir ni A ni B après avoir fait dire à Clitandre qu’une
femme
doit avoir des clartés de tout ? Il ferait dire p
ire par Martine, comme étant sa pensée à lui, que le mari doit, si sa
femme
dispute avec lui, rabaisser son ton avec quelques
athie, ce me semble, Henriette, laquelle ne paraît pas sans doute une
femme
à souffrir qu’on la traite jamais de la sorte ? L
raite jamais de la sorte ? Les tirades de Martine au dernier acte des
Femmes
savantes ne sont pas du tout une thèse ; elles ne
de Martine et qui, l’instant d’après, va obéir une fois de plus à sa
femme
. Et dès lors que devient Martine représentant la
ra toujours vrai, dans les parties moyennes de l’humanité, qu’à jeune
femme
il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asse
jeune femme il faut jeune mari et qu’il ne faut pas trop asservir les
femmes
si l’on ne veut pas qu’elles se révoltent ; que l
e est très ridicule ; qu’il ne faut pas sortir de sa sphère ; que les
femmes
doivent être des ménagères et qu’il ne faut pas t
chez les bons bourgeois la terreur maladive d’être trompés par leurs
femmes
, c’est qu’il n’y aurait plus de société possible
usqu’à la phobie ; et la fameuse tirade de Chrysalde dans l’École des
femmes
, le célèbre éloge de l’état de cocu, n’est assuré
e société occidentale d’en avoir la terreur jusqu’à « emprisonner les
femmes
». — « Sommes-nous des Turcs ? » Le sens social
e doit pas la ridiculiser sans réserves. Il ne faut pas, quand on est
femme
, être savante : pourquoi ? Parce que les femmes q
faut pas, quand on est femme, être savante : pourquoi ? Parce que les
femmes
qui s’instruisent courent le risque du ridicule ?
u vrai le mot de Mme de Lambert : « Depuis qu’on a fait une honte aux
femmes
d’être instruites, honte pour honte elles ont cho
fait évidemment allusion à la scène viii de l’acte IV de l’École des
femmes
, au discours de Chrysalde que je suis forcé de re
qu’on ne peut empêcher ? Pourquoi voulez-vous, dis-je, en prenant une
femme
, Qu’on soit digne, à son choix, de louange ou de
trop débonnaires Qui tirent vanité de ces sortes d’affaires, De leurs
femmes
toujours vont citant les galants, En font partout
; Et quand on le sait prendre, on n’a point à rougir Du pis dont une
femme
avec nous puisse agir. Ici un sursaut d’Arnolphe
c’est ce que je blâme ; Mais, comme c’est le sort qui nous donne une
femme
, Je dis que l’on doit faire ainsi qu’au jeu de dé
’aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir mari de ces
femmes
de bien, Dont la mauvaise humeur fait un procès s
s criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin
« singulier » ; d’autre part enfin, en le montrant aimé de toutes les
femmes
qui sont dans la pièce, Molière a pris ses précau
ient auprès de Tartuffe ; il agit autant qu’il peut agir, et dans les
Femmes
savantes l’honnête homme de la pièce, le raisonne
ute passion égoïste rend méchant et vous verriez mourir mère, enfant,
femme
, fille, que vous vous en soucieriez au- " tant qu
eureux, vous serez seul ; vous n’aurez aucun ami ; vous perdrez votre
femme
de bonne heure, assassinée sans doute par les pri
ité, avec votre servante et certainement ; vous seriez fidèle à votre
femme
s’il ne s’agissait pas de vous pousser auprès d’u
rs : Ne trouvait-il rien mieux pour émouvoir sa bile Qu’une méchante
femme
et qu’un méchant sonnet, Il avait autre chose à
s dans l’Impromptu de Versailles mais dans la Critique de l’École des
femmes
, dix ans d’avance, de la comédie des Femmes savan
a Critique de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la comédie des
Femmes
savantes, ou d’une partie très considérable des F
la comédie des Femmes savantes, ou d’une partie très considérable des
Femmes
savantes : « La Cour a quelques ridicules, j’en d
l’amant ne trompe pas seulement le mari ? mais où il trompe aussi la
femme
et exploite, pour tromper la femme, l’amour même
mari ? mais où il trompe aussi la femme et exploite, pour tromper la
femme
, l’amour même de la femme pour son mari. Le Seign
aussi la femme et exploite, pour tromper la femme, l’amour même de la
femme
pour son mari. Le Seigneur Jupiter est le dernier
aît pas. Le dévouement domestique ? Je ne vois guère. La fidélité des
femmes
? Peu, ce me semble. Le dévouement à son pays ? I
premiers chefs d’œuvre : l’École des maris, les Fâcheux, l’École des
femmes
, Don Juan, le Misanthrope, Tartuffe, dans les sal
ute nouvelle. Les plaintes de Lysidas dans la Critique de l’École des
femmes
, trouvant « honteux pour la France que l’on voie
bien ainsi, très nettement. Dès 1603, dans la Critique de l’École des
femmes
, il dit son fait à la tragédie et sans douceur :
leur ridicule et les Turlupins le leur, la toile tombe. L’École des
femmes
manque d’action ; Lysidas n’oublie pas de le fair
as n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des
femmes
. L’École des maris, pièce à thèse presque sans s
vare, le Bourgeois gentilhomme, le Malade imaginaire, la Coquette, la
Femme
savante. Ajoutons, si l’on veut, la Jeune fille ;
iété, le propriétisme furieux. Il est le bourgeois qui prétend que sa
femme
soit son bien comme sa maison est son bien, il a
questrée. C’est un Turc en cela ou un Arabe ou un Persan, Il veut une
femme
qui lui appartienne comme un animal domestique. E
r de la civilisation : il sait bien que c’est elle qui a affranchi la
femme
qui, d’une part, s’est aperçue que la femme est l
t elle qui a affranchi la femme qui, d’une part, s’est aperçue que la
femme
est l’égale de l’homme et qui a répandu dans le m
l’homme primitif, et qui, d’autre part, par l’instruction, a rendu la
femme
l’égale de l’homme et, à ce double ou triple titr
rger d’une spirituelle » qui recevrait de beaux esprits ; il veut une
femme
qui ne sache pas ce que c’est qu’une rime et qui
e bête la vie conjugale est peu agréable. S’agit-il de causer avec sa
femme
? Il s’agit de posséder une femme. Ne lui dites p
réable. S’agit-il de causer avec sa femme ? Il s’agit de posséder une
femme
. Ne lui dites pas que si une femme intelligente p
femme ? Il s’agit de posséder une femme. Ne lui dites pas que si une
femme
intelligente peut tromper son mari parce qu’elle
e femme intelligente peut tromper son mari parce qu’elle le veut, une
femme
bête peut le tromper sans le vouloir, c’est-à-dir
elle de Chrysale, comme celle de tous les bourgeois ignorants, que sa
femme
, instruite et affinée, ne s’aperçoive que lui est
est aux Enfers des chaudières bouillantes Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal vivantes et que si elle fait la moindre faut
ilisation parce que la civilisation est hostile à la possession de la
femme
par l’homme à titre de propriété, et qui chérit,
ouvoir terrible, naturel ou surnaturel, qui assure la propriété de la
femme
par l’homme à titre de propriété et qui contraign
été de la femme par l’homme à titre de propriété et qui contraigne la
femme
par la force ou par la peur à se considérer comme
sance et aussi de cet ancestral orgueil viril qui lui persuade que la
femme
n’est pas une personne et qu’il ne doit y avoir q
part il rencontre la civilisation qui ne lui permet pas de dompter la
femme
comme dans les temps primitifs, qui ne lui permet
prévoir. Car il fait dire à Lysidas, dans la Critique de l’École des
femmes
: « Et ce Monsieur de la Souche, enfin, qu’on nou
’abord que Don Juan, le grand seigneur méchant homme qui débauche les
femmes
, est, on sait pourquoi et rapprochez les dates, l
jamais, Monsieur le Prince ? dit-elle. — Si, Madame, quelquefois… aux
femmes
. » Les Don Juan mentent toujours aux femmes. Or l
Madame, quelquefois… aux femmes. » Les Don Juan mentent toujours aux
femmes
. Or l’habitude de mentir aux femmes peut amener à
Les Don Juan mentent toujours aux femmes. Or l’habitude de mentir aux
femmes
peut amener à mentir aux hommes et faire descendr
écisément le contraire de celui de Molière), qui ne séduit jamais les
femmes
, mais qui, ayant en lui Je je ne sais quoi qui le
es mieux connaître ni s’en faire des amis, semblable en ce sens à une
femme
qui est en visite chez une autre femme. » En d’a
is, semblable en ce sens à une femme qui est en visite chez une autre
femme
. » En d’autres termes, le misanthrope est distan
aigu des deux était détesté de tous les hommes et aimé de toutes les
femmes
et que le plus aimable était aimé de tous les hom
s hommes et n’était aimé, et encore en seconde ligne, que d’une seule
femme
qui elle-même est une désabusée. Oui, il y a un p
lle-même est une désabusée. Oui, il y a un peu d’ironie à l’égard des
femmes
, mais il y a assez de vérité. Les femmes, Éliante
n peu d’ironie à l’égard des femmes, mais il y a assez de vérité. Les
femmes
, Éliante, Arsinoé, Célimène elle-même, ne réfléch
ais qu’elles aiment toutes Alceste cela veut dire précisément que les
femmes
n’ont pas accoutumé de réfléchir et ensuite cela
; cela n’est pas pour leur déplaire ni sans les attirer un peu ; les
femmes
sont des oiseaux d’orage. « Celui-là, au moins, i
iés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et
femme
, Que je m’en soucierais autant que de cela. C’es
la main de sa fille, ce qui ressortit à son ambition, il convoite sa
femme
ce qui ne concerne que sa luxure. Cela du reste e
rasite et dont il peut tirer de grands secours, il ne cajole point sa
femme
, il ne lui fait du moins ni avance, ni déclaratio
Don Juan qui n’est pas un imbécile ne les fait jamais. Il regarde la
femme
qu’il désire, il a des attentions pour elle, il l
« vivre noblement », mais aux moindres frais possibles. Il a perdu sa
femme
et songe à se remarier, peut-être, et nous revien
jette For à qui lui donne des titres qui sonnent bien ; il trompe sa
femme
. Qui est-ce qui disait donc qu’il n’est pas homme
leur valeur. C’est, dans le même ouvrage (La Critique de l’École des
femmes
), les auteurs du temps, en général, avec « leurs
pas besoin d’être expliqué. C’est enfin Trissotin et Vadius dans les
Femmes
savantes, à savoir L’auteur dans le monde bourgeo
tige que lui donne l’approbation princière, et disant aux bourgeoises
femmes
de lettres : « Ce sonnet a été loué chez une pri
se lancer dans la politique, variété inconnue au xviie siècle. La
Femme
savante est aussi un type que Molière a présen
econdaires. Il faut remarquer qu’il n’a pas voulu peindre, jamais, la
femme
de lettres proprement dite, la femme qui écrit ;
’a pas voulu peindre, jamais, la femme de lettres proprement dite, la
femme
qui écrit ; il a toujours visé la femme qui est f
e lettres proprement dite, la femme qui écrit ; il a toujours visé la
femme
qui est friande de belle instruction, de haute ou
ambigus de « spirituelle » et de mondaine. Elles sont ce que sont les
femmes
de nos jours qui n’admettent pas qu’il y ait une
aluer sans qu’elles croient qu’on les demande en mariage ; toutes les
femmes
à qui l’on ne peut dire que le temps est à l’orag
, aux Magdelon et aux Bélise. Elle s’est persuadé que la gloire de la
femme
est de s’élever au-dessus des sens, au-dessus de
ons de la nature. Elle a quelque chose d’Hypatie et quelque chose des
femmes
de Corneille. Elle ne veut goûter que les pures d
l s’est tourné vers une autre, et, dans l’un ou l’autre cas, elle est
femme
, très vulgairement ou très communément femme, et
ou l’autre cas, elle est femme, très vulgairement ou très communément
femme
, et souffre à reconnaître qu’elle l’est et que le
ère lui répond, peut-être sérieusement, peut-être avec l’ironie d’une
femme
, qui vient d’être désabusée, dans les deux cas av
n jour et presque du lendemain. En 1671, époque où forent écrites les
Femmes
savantes, Mme de la Sablière n’a que trente-cinq
es Bernier et tous les autres « scientifiques » dont s’engouèrent les
femmes
et que l’on trouvera dans les Éloges des Savants
daine : ce n’est que vingt-deux ans plus tard que Boileau raillera la
femme
de sciences, et presque nommément Mme de la Sabli
nces, et presque nommément Mme de la Sablière, dans sa Satire sur les
Femmes
. La femme amateur de sciences existe à peine en 1
esque nommément Mme de la Sablière, dans sa Satire sur les Femmes. La
femme
amateur de sciences existe à peine en 1671, et Ph
mme amateur de sciences existe à peine en 1671, et Philaminte est une
femme
de sciences. Elle a une grande lunette à faire pe
lectuelle à peu près complet, est surtout scientifique et annonce les
femmes
de la fin du xviie siècle et du xviiie siècle.
s elle n’en a pas davantage et son essence est d’être la mondaine, la
femme
qui veut avoir un salon, qui en a un, qui veut le
même et qui sacrifierait à peu près tout à cela. La coquette est une
femme
qui a de l’attrait, qui n’a pas de sens, qui n’a
vanité et par beaucoup plus de méchanceté, est exactement Don Juan en
femme
; elle désunit les bons ménages et prend plaisir
ommes étant ainsi faits., qu’ils ont besoin, pour rester auprès d’une
femme
, de se croire chacun le préféré. En conséquence e
». Elle est spirituelle, en effet, et terriblement et tout à fait en
femme
du monde, c’est-à-dire en ayant de l’esprit et en
on et la justesse prompte de la repartie qui sont ; nécessaires à une
femme
tenant un salon. Elle n’est pas insensible et ell
mporté pour s’en apercevoir — ce qui est un sacrifice, le salon d’une
femme
mariée qui est honnête étant moins fréquenté que
’elle n’est pas complètement dénuée de sensibilité, parce qu’elle est
femme
encore et parce qu’elle est intelligente. Comme i
mme de mérite et homme de valeur de tous ceux qui l’entourent ; comme
femme
, elle cède à l’attrait de contraires, qui est pré
s, qui est précisément la raison pourquoi Alceste l’aime lui-même, et
femme
du monde, elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce
elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce sauvage d’Alceste aime cette
femme
du monde qui est Célimène. Même en disant du mal
étaient si multipliés, la vie de salon si active et où presque toute
femme
avait pour idéal être la divinité d’un salon fréq
brillant, spirituel, et où l’on parle et dont on parle. L’Honnête
femme
. On a pris Elmire (du Tartuffe) pour une coque
fureur de beaucoup de nos critiques de prendre pour des coquettes des
femmes
qui ne le sont point du tout. Passe encore pour C
excuser ; mais Elmire n’est point coquette du tout. C’est une honnête
femme
amenée par les circonstances à jouer une scène de
èse, du consentement de Molière, la joue mal), mais c’est une honnête
femme
, douce, impassionnelle et nonchalante ; c’est l’h
honnête femme, douce, impassionnelle et nonchalante ; c’est l’honnête
femme
élégante, telle que la comprenait Molière. Elle d
ntreprend sa conquête, elle n’est point étonnée, d’abord parce qu’une
femme
n’est jamais étonnée de ces choses-là et l’est pl
renonce à son projet de mariage avec Mariane. C’est une très honnête
femme
qui n’a aucun mérite du reste à résister aux sédu
iscrète froideur N’en est pas moins puissante à rebuter un cœur. Une
femme
se rit de sottises pareilles (une femme qui n’est
sante à rebuter un cœur. Une femme se rit de sottises pareilles (une
femme
qui n’est ni méchante, ni criarde, ni indiscrète,
urer sa sécurité relativement à celle-ci ; en un mot une très honnête
femme
de nerfs tranquilles). Quand il s’agit de démasqu
’oppose toujours à un aveu trop prompt ; mais il n’en faut croire les
femmes
qu’à moitié quand elles disent non sans colère, e
presque maladroitement. C’est ce qu’il fallait ; elle est une honnête
femme
contrainte un jour de jouer le rôle d’une allumeu
is on m’a mise au point de vous traiter ainsi. Elle est très honnête
femme
et rougit un peu du rôle qu’elle a joué ; et elle
ible, Et son ingratitude est ici trop visible. C’est la plus honnête
femme
du monde. Elle est élégante, gracieuse, un peu no
ple forme de l’estime. Dans certains romans modernes, à mesure qu’une
femme
s’aperçoit que celui qu’elle aime devient davanta
este, qui est un peu fou, mais qui est « un généreux ». Est-ce qu’une
femme
intelligente ne serait pas capable de comprendre
père, ou à peine, mais elle discute avec Thomas Diafoirus et avec la
femme
de son père, nettement, précisément, spirituellem
d’une volonté parfaitement inébranlable. Cléante aura là la meilleure
femme
que l’on puisse lui souhaiter ou se souhaiter à s
l’on puisse lui souhaiter ou se souhaiter à soi-même. L’Henriette des
Femmes
savantes est toute semblable avec un peu plus de
térature et le bel esprit lui déplaisent parce qu’elle est avant tout
femme
d’intérieur et femme qui veut avoir des enfants.
prit lui déplaisent parce qu’elle est avant tout femme d’intérieur et
femme
qui veut avoir des enfants. Molière a insisté sur
Il y a peut-être là quelque chose de trop. On peut remarquer dans les
Femmes
savantes l’absence de servante gaillarde et remar
me de mauvaises mœurs, ce rouleur, ce cabotin, qui a vécu entouré des
femmes
que vous savez, ait eu l’esprit traversé par de s
, plus que tel autre très grand. Les jeunes filles de Racine sont des
femmes
, ce sont des femmes charmantes, mais ce sont des
très grand. Les jeunes filles de Racine sont des femmes, ce sont des
femmes
charmantes, mais ce sont des femmes ; les jeunes
cine sont des femmes, ce sont des femmes charmantes, mais ce sont des
femmes
; les jeunes filles de Shakespeare sont des fille
onnais pas. Les jeunes filles de Molière sont des jeunes filles, déjà
femmes
, point femmes encore, des femmes en fleur, en âge
s jeunes filles de Molière sont des jeunes filles, déjà femmes, point
femmes
encore, des femmes en fleur, en âge flottant, quo
Molière sont des jeunes filles, déjà femmes, point femmes encore, des
femmes
en fleur, en âge flottant, quoique en soi très pr
honneur, à preuve qu’il se marie avec le ferme propos d’abandonner sa
femme
et qu’il, promet le mariage à toutes les filles,
te. Il est sensuel et s’il épouse la fille pour sa dot il convoite la
femme
pour sa beauté. Ce sont des fautes ; mais ce ne s
onnaître dans sa maison, à son foyer, il est soumis et obéissait à sa
femme
jusqu’à une espèce d’asservissement et d’anéantis
hommes prennent ici leur revanche delà. Celui qui est dominé par une
femme
impérieuse ou chez qui la tendresse paternelle de
à l’attaquer t’oblige : Vous le haïssez tous ; et je vois aujourd’hui
Femme
, enfants et valets déchaînés contre lui ; On met
ait dans l’État plus d’accord, nous exciterions moins de haine et les
femmes
seraient plus contenues par la crainte du châtime
par la crainte du châtiment et nous mettraient moins en dépense… Une
femme
ne viendrait pas vous dire : « Ma dot a pi us que
is, toutes les folies dépenses qui accompagnent les grandes dots. Une
femme
qui n’apporte rien est soumise à son mari ; mais
perpétuels, ni les autres délicatesses qu’il faudrait pour une autre
femme
; et cela ne va pas à si peu de chose qu’il ne mo
lle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n’est pas commun aux
femmes
d’aujourd’hui ; et j’en sais une de nos quartiers
tains moments le baron Hulot se sentir idéaliste, s’éprendre pour une
femme
d’un amour, chaste, d’une passion où il y aurait
n du réel les classiques de 1660 l’ont admis. Boileau (Satire sur les
femmes
), La Fontaine (quelques fables, beaucoup de conte
s du domaine de la comédie. Si Lysidas, de la Critique de l’École des
femmes
, écho évident de certains détracteurs de Molière,
rire tout le monde » ; L’auteur inconnu du Panégyrique de l’École des
femmes
dit : « La pièce tient au tragique le héros y mon
maison, de toute une famille. Dans le Malade imaginaire, un père, une
femme
, une grande fille, une petite fille ; dans l’Avar
e petite fille ; dans l’Avare, un père, un fils, une fille ; dans les
Femmes
savantes, un père, son frère, sa sœur, sa femme,
une fille ; dans les Femmes savantes, un père, son frère, sa sœur, sa
femme
, ses deux filles ; dans le Misanthrope, point de
,, une ‘maison où l’on vient tous les jours et où il y a trois jeunes
femmes
et cinq jeunes gens qui vivent en commerce contin
dans Tartuffe, trois générations, la grand’mère, le père, sa seconde
femme
, son beau-frère, son fils, sa fille. Don Juan est
fille. Don Juan est moins apparenté ; son père paraît cependant et sa
femme
délaissée et les frères de la femme qu’il a trahi
; son père paraît cependant et sa femme délaissée et les frères de la
femme
qu’il a trahie. Ajoutez les servantes qui ne font
, comme on sa dit, partie intégrante de la famille, et la Martine des
Femmes
savantes me semble être depuis peu dans la maison
t au suicide. Une famille désorganisée par la spiritualité, c’est les
Femmes
savantes. Parce que le chef de la famille, qui, i
s Femmes savantes. Parce que le chef de la famille, qui, ici, est une
femme
, est féru de la passion du bel esprit et de la sc
quefois. Devant la Jungfrau j’ai entendu un excellent homme, entre sa
femme
et sa fille, s’écrier : « Oh ! Quel bonheur ce se
mitiés il détache mon âme, et je verrais mourir mère, enfants, frère,
femme
, que je m’en soucierais autant que de cela. » — «
ot que j’ai saisi au vol moi-même : « À quoi vous sert-il d’avoir des
femmes
, puisque vous n’en parlez jamais » ; sans doute (
à, il resterait sur sa première conquête de peur de faire souffrir la
femme
conquise et ne serait pas Don Juan du tout, tandi
ermeté, mais du reste sans l’ombre de déclamation ; elle le réfute en
femme
d’expérience : L’amour, dans son transport, parl
rien que tu puisses appréhender, appréhende au moins la colère d’une
femme
offensée. » Voilà le langage naturel remplaçant
: George Dandin constate qu’il n’aura jamais raison de sa carogne de
femme
et il a envie de se jeter à Peau et les choses vo
isait recherché par la police pour certains méfaits anciens. Dans les
Femmes
savantes il aurait suffi qu’Ariste se fût annoncé
ires et qui ne doivent pas tromper. Philaminte est déçue à la fin des
Femmes
savantes et paraît désabusée de la spiritualité s
our nous déplaire. Quoi qu’on en puisse dire La grande ambition des
femmes
Est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour, Tous les
t la possession d’un cœur […] Je ne vous dis rien là-dessus. Mais les
femmes
enfin n’aiment pas qu’on les gêne. […] Mais tout
mphitryon ne m’a-t-il pas commis A venir en ces lieux vers Alcmène sa
femme
? Ne lui dois-je pas faire, en lui vantant sa fla
ur du mien » serait peut-être un peu trop du langage soutenu pour une
femme
en colère. 13. Du moins dans le supplément d’Urc
le des Précieuses ou celle de Tartufe, ou celle- enfin de l’École des
femmes
. Ah ! c’est celle-ci que j’aurais voulu qu’il no
, rouge et noire ; voyez ; elle annonce pour deux heures, l’École des
Femmes
; point de noms d’acteurs, mais on sait qu’il jou
ners qu’il reçoit ?. — Cela crie vengeance, en effet… Mais que dit sa
femme
et comment se comporte-t-elle ? — Heuh ! heuh !…
t l’éducation que préconise ce bonhomme est celle qu’il a donnée à sa
femme
, car il l’a élevée lui-même… — Bonne précaution,
supériorité tout à fait réjouissant, n’ayez crainte ; je connais les
femmes
; je suis sûr de mon affaire ; bien huppé qui m’a
ien que cercle et que ruelles ; voyez l’impertinent qui soutient Que
femme
qui compose en sait plus qu’il ne faut ! Il va p
sa bourse à notre Horace, et tout aussitôt le met sur le chapitre des
femmes
. — Voyons cela ; donnez-moi la comédie ; les femm
r le chapitre des femmes. — Voyons cela ; donnez-moi la comédie ; les
femmes
sont faciles, les maris bénins ; vous avez fait d
avec Georgette, lui explique ce que c’est que la jalousie, et que la
femme
est, par rapport à l’homme, comme un potage où il
goûtée de nos précieuses ; et en voilà qui font des haut-le-corps… La
femme
un potage ! Le moyen d’y tenir ! Tous les délicat
ours sur les devoirs, du mariage et la condition subalterne où gît la
femme
en la société ; Du côté de la barbe est la toute
lité, Et de l’obéissance et de l’humilité Et du profond respect où la
femme
doit être Pour son mari, son chef, son seigneur e
ant lui parle des chaudières bouillantes Où l’on plonge en enfer les
femmes
mal vivantes. Quand il a clos ce sermon, en l’in
tien, et qui renferme Les maximes du mariage ou les devoirs de la
femme
mariée… avec son exercice journalier… Tout ce
le diable ; le bon de l’Eglise, disent-ils, c’est qu’elle occupe nos
femmes
et les range au devoir. Mais ceux qui cabalent co
n’entends point de mal à tout ce que j’ai fait. Horace me veut pour
femme
, … Et vous m’avez prêché, Qu’il se faut marier p
hain, vingt-neuvième jour de décembre, nous aurons encore l’École des
Femmes
. Et là-dessus il se retire : derrière les couliss
, se cotise avec trois ou quatre voisins pour offrir une loge à leurs
femmes
et s’offrir le parterre à eux-mêmes. Et peu à peu
Voilà à peu près comme on peut se figurer la première de l’École des
Femmes
. Les suivantes, on le sait, ne furent pas moins m
arait le livre curieux où il devait, à l’occasion même de l’École des
Femmes
, le vouer aux vengeances célestes. Toute cette co
se sentit encouragé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’École des
Femmes
. Sa femme parut ; c’était la première fois qu’ell
ncouragé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’École des Femmes. Sa
femme
parut ; c’était la première fois qu’elle jouait d
composition. D’abord parut Zélinde, la Contre-Critique de l’Ecole des
Femmes
; œuvre de lourde digestion, que les grands coméd
eintre, et presque en même temps, parut le Panégyrique de l’École des
Femmes
, un acte en prose, qui est, paraît-il, d’un certa
qu’une théorie d’un de ses personnages, qui bat en brèche l’École des
Femmes
, en soutenant que c’est une pièce tragique, à cau
mique, on donne une autre raison du caractère tragique de l’École des
Femmes
, c’est la mort du petit chat, qui ensanglante la
uvre que je viens de nommer. Aujourd’hui, nous causons de l’École des
Femmes
, restée, après deux cent vingt ans, la plus jeune
st que, comme le Tartufe, elle est toujours en situation. La question
femmes
en France est toujours brûlante ; et tant que nou
lème : leur éducation ; et aux deux bouts de sa carrière, l’École des
Femmes
et les Femmes savantes se font la réplique : cela
ucation ; et aux deux bouts de sa carrière, l’École des Femmes et les
Femmes
savantes se font la réplique : cela d’ailleurs, q
mble, sans se contrarier aucunement. Il y a plus de maturité dans les
Femmes
savantes ; mais il n’y a pas moins de profondeur
s il n’y a pas moins de profondeur dans la générosité de l’École des
Femmes
. — Arnolphe, Horace, Agnès, sont des types impéri
eu ait dit, est le contraire d’un Hamlet : l’homme le réjouit, et la
femme
aussi. 11 est pour la nature, pour la liberté du
u contraire que dans toute cette guerre, dans la verve de l’École des
Femmes
, dans les vives attaques de la Critique, dans les
it conquis son public, il faisait de l’argent, il venait d’épouser la
femme
qu’il aimait, elle allait le rendre père, le roi
s un des plus sots pamphlets dialogues qu’ait fait éclore l’École des
Femmes
, cette idée a été reprise plus tard par des gens
engeur de l’honneur conjugal, et celui qui fait bouillir en enfer les
femmes
mal vivantes. Et ce catéchisme sera l’unique entr
e la bonté de son petit cœur : Oh ! vraiment, Shakespeare a dit de la
femme
: « perfide comme l’onde », et moi je dirai d’Agn
trement bâti, si, à son expérience de la vie et à sa connaissance des
femmes
, il joignait le tact et- les délicatesses d’un ho
Il y aurait des chances pour lui, aux heures de réflexion où la jeune
femme
, négligée, se souvient et compare, et peut-être s
e et vite lassée. Et alors serait possible cette suite de l’École des
Femmes
, la Revanche d’Arnolphe, qu’on assure avoir été r
e garder. Concluons. La thèse que Molière a soutenue dans l’École des
Femmes
, est la même déjà présentée dans l’École des Mari
rieur, il a fait une question d’éducation. Comment faut-il élever les
femmes
? Voilà ce dont il traite. Il n’existe pas de com
me demande si j’ai bien posé la question. Comment faut-il élever les
femmes
? ai-je dît. Ce n’est peut-être pas cela qu’a vou
re. Je pense qu’il s’est placé plus haut. Pour qui faut-il élever les
femmes
? Voilà ce qu’il pourrait bien avoir cherché. Aut
bien donner raison à Arnolphe. Il expose très crûment la théorie. La
femme
est un être inférieur exclusivement créé pour le
it une âme. Au contraire. Une idiote fait admirablement l’affaire. La
femme
qui pense est un animal dépravé. Si cela vous par
p brutal, ajoutez, comme on fait en France, au devoir essentiel de la
femme
, qui est de plaire à l’homme, le droit de choisir
ducation : c’est du dressage. Au contraire, pensez-vous qu’élever une
femme
, ce soit la préparer à la vie, l’armer contre les
eut tirer des boutades de Chrysale ne signifie rien. Molière dans les
Femmes
savantes, est contre Philaminte et surtout contre
rmande ; parce que, par le pédantisme, la rude Philaminte enlève à la
femme
la grâce, Plus belle encor que la beauté ; parc
tre elles, il n’est pas pour Chrysale. Chrysale n’est pas le sage des
Femmes
savantes, tant s’en faut : ce sage, c’est Clitand
vantes, tant s’en faut : ce sage, c’est Clitandre, qui consent qu’une
femme
ait des clartés de tout : c’est surtout Henriette
is pas surpris que, quoi qu’elle en dise, elle sût du grec autant que
femme
de France. Mais elle a, par-dessus toutes choses,
se, mais une éducatrice accomplie. N’oublions pas cela, en effet : la
femme
est éducatrice par mission ; il faut donc la mett
t que nous retrouverons dans Tartufe. En un mot, il faut instruire la
femme
. Il le faut pour elle ; il le faut pour nous. La
t instruire la femme. Il le faut pour elle ; il le faut pour nous. La
femme
d’Arnolphe, en effet, ne saurait lui procurer que
jour le Roi dit à la Reine, un jour la Reine dit au Roi, & que sa
femme
impatientée lui demanda avec humeur : Eh bien, en
cette Reine à ce Roi ? Alors le savetier indigné imposa silence à sa
femme
en lui donnant quelques coups de tire-pied, &
oit-il pas tenté de répéter à l’Auteur ce que le savetier disoit à sa
femme
? « Destouches, me dira-t-on, connoissoit la Cou
aux Personnages. Me. Herman de Breme, Potier d’étain. Madelaine, sa
femme
. Angélique, leur fille. Me. Antoine, amant d’Ang
litique. Antoine. Eh ! Maître Herman de Breme, peut-on entretenir une
femme
& des enfants avec cela ? Herman. Pourquoi no
endre. Maître Herman sort ; Antoine raconte son malheur à Madelaine,
femme
du potier : ils pestent ensemble contre la politi
qu’on se sent en colere ; & il fait offrir un verre de biere à sa
femme
. Madelaine. Ah ! méchant que tu es ! penses-tu q
10, 11, 12, 13. Ma colere est présentement passée. Ecoute, ma petite
femme
, tu ne dois pas parler si rudement à ton mari ; c
mun. Madelaine. Est-ce donc du grand air de mendier son pain ? Chaque
femme
n’a-t-elle pas sujet de crier lorsqu’elle a un ma
i perd son temps, qui néglige sa maison, & qui laisse souffrir sa
femme
& ses enfants ? Herman. Crispin, donne à ma f
sse souffrir sa femme & ses enfants ? Herman. Crispin, donne à ma
femme
un verre de brandevin, car elle est altérée de s’
’un air fort grave. Le Potier en est la dupe, se rengorge, appelle sa
femme
pour l’instruire de son bonheur ; il l’exhorte à
qui craint que sa qualité ne l’empêche d’épouser Antoine, pleure. Les
femmes
des Echevins viennent complimenter l’épouse du no
stre, se moquent tout bas de son embarras & de son air gauche. La
femme
d’un Serrurier qui étoit bonne amie de Madelaine,
ld. Crispin, tu seras battu si tu fais entrer dorénavant des vieilles
femmes
ou des avocats ; car chacun d’eux me tue à sa mod
n. Crispin. Seigneur Bourg-mestre ? Bremenfeld. Sors, & dis à ces
femmes
qui crient des huîtres, qu’elles ne doivent pas c
vous, vendeuses d’huîtres ! vous, canailles ! vous, carognes ! vous,
femmes
de mauvaise vie ! vous, prostituées à des gens ma
ffront est-ce là ! Et vous avez souffert qu’on vous interloquât ? Une
femme
d’honneur se voir interloquée ! Eraste. Pourquoi
ns George Dandin. Voici le premier. George Dandin est certain que sa
femme
le trompe, il veut s’en plaindre à son beau-pere
court, & non plus Monsieur de Sotenville, j’ai à vous dire que ma
femme
me donne.... Alors Monsieur de Sotenville acheve
r, en lui disant : Tout beau ! apprenez que vous ne devez pas dire ma
femme
, quand vous parlez de notre fille. Enfin George D
de notre fille. Enfin George Dandin s’écrie, j’enrage ! Comment ! ma
femme
n’est pas ma femme ? Et le public éclate. Cependa
fin George Dandin s’écrie, j’enrage ! Comment ! ma femme n’est pas ma
femme
? Et le public éclate. Cependant quel esprit, que
andin. Cela veut dire que votre fille ne vit pas comme il faut qu’une
femme
vive, & qu’elle fait des choses qui sont cont
a plus de trois cents ans qu’on n’a point remarqué qu’il y ait eu une
femme
, Dieu merci, qui ait fait parler d’elle. M. de So
proie à un déluge de lavements, de filles de joie, qui se disent ses
femmes
, de petits fils de pu...... qui l’appellent papa,
llent papa, & contraint enfin à prendre la fuite sous un habit de
femme
, crainte d’être pendu ? Harpagon sur-tout, dans
riage, Agnès, n’est pas un badinage : A d’austeres devoirs le rang de
femme
engage ; Et vous n’y montez pas, à ce que je prét
Et de l’obéissance, & de l’humilité, Et du profond respect où la
femme
doit être Pour son mari, son chef, son seigneur &
un doux regard il lui veut faire grace. C’est ce qu’entendent mal les
femmes
d’aujourd’hui ; Mais ne vous gâtez pas sur l’exem
st aux enfers des chaudieres bouillantes, Où l’on plonge à jamais les
femmes
mal-vivantes. Ce que je vous dis là ne sont pas d
i dans ma poche un écrit important Qui vous enseignera l’office de la
femme
. Ce sont les mêmes causes qui nous font éclater,
été recueillie très jeune encore par sa sœur aînée, Madeleine Béjart,
femme
d’un caractère altier, pour laquelle Molière avai
t, son premier amour, Mlle de Brie, le. second, et Armande Béjart, sa
femme
. Évidemment Molière n’avait pas à chercher bien l
uations périlleuses et comiques. Mais tout cela n’eût rien été, si sa
femme
avait eu pour lui quelque affection. Il avait pri
e foi à son ami que la manière dont il était obligé d’en user avec sa
femme
était la cause de l’accablement où il le trouvait
tre avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de
femmes
qui méritassent un attachement sincère ; que l’in
ue l’innocence de mon choix me répondit de mon bonheur : j’ai pris ma
femme
pour ainsi dire dès le berceau; je l’ai élevée av
ors la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une
femme
coquette, et qui en est persuadé, quoiqu’il puiss
suis donc déterminé à vivre avec elle comme si elle n’était point ma
femme
; mais, si vous saviez ce que je souffre, vous au
dans un centre restreint. Qu’on se figure Molière, faisant jouer Les
Femmes
savantes dans un petit chef-lieu de sous-préfectu
fêtes de Vaux, et fort occupé par la polémique à laquelle L’École des
femmes
donna lieu. Cette polémique apprit à Molière le d
t une grande et subtile question entre les docteurs, de savoir si les
femmes
sont plus faciles à guérir que les hommes. Je vou
té des humeurs opaques, qui se rencontrent au tempérament naturel des
femmes
, étant cause que la partie brutale veut toujours
a tâche. Quelques-unes de ses pièces, Les Précieuses ridicules et Les
Femmes
savantes, ont une portée semblable à celle des Sa
Satires de Boileau ; d’autres, telles que La Critique de l’École des
femmes
et L’Impromptu de Versailles, renferment de réell
uté de Julie d’Angennes de Rambouillet, il ne faisait que flatter une
femme
de mérite et de naissance; mais, en travaillant p
hâtons pas de nous récrier, lorsque, dans La Critique de l’École des
femmes
, Molière affirme que la grande épreuve littéraire
fournir des armes par la liberté de quelques scènes de son École des
femmes
. De là une polémique qui obligea Molière à se déf
u deux pièces d’un genre tout particulier, La Critique de l’École des
femmes
et L’Impromptu de Versailles. Dans la seconde, Mo
a nature, toujours la nature. La première, la Critique de l’École des
femmes
, est une pièce charmante, pleine de saillies et d
une discussion des plus piquantes sur les indécences dont L’École des
femmes
était accusée, arrive un poète nommé Lysidas. Com
nse de l’œuvre de son rival. Lysidas offre de prouver que L’École des
femmes
est contraire à toutes les règles, et il invoque
pas de plus singulière, sauf peut-être celle de l’émancipation de la
femme
: deux théories solidaires l’une de l’autre. De q
dierons quelques-unes de ses pièces, le Tartuffe, Le Misanthrope, Les
Femmes
savantes. Commençons par la première. Molière s’e
asite, et dont il peut tirer de grands secours, il ne cajole point sa
femme
, il ne lui fait du moins ni avance ni déclaration
l’horoscope de la reine de ces lieux. Il ne peut demeurer ici qu’une
femme
que le monde encense, une de ces femmes d’esprit
Il ne peut demeurer ici qu’une femme que le monde encense, une de ces
femmes
d’esprit dont la vive malice s’amuse aux dépens d
chevaux, d’équipage et de chiens ; c’est Bélise, le pauvre esprit de
femme
; le jeune Cléon, à la table de qui l’on rend visi
pe, soit pour le fond, soit pour la forme. La Critique de l’École des
femmes
n’est qu’une conversation. Un littérateur, formé
ion de littérature, Molière a réussi, dans La Critique de l’École des
femmes
, à esquisser les traits de quelques figures vivan
les traits de quelques figures vivantes. Il y a dans cette pièce une
femme
nommée Climène, dont la pudeur est prompte à s’ef
e cette ingénieuse conversation, intitulée La Critique de l’École des
femmes
, dessine et accuse des caractères, elle devient a
paré Le Misanthrope dans quelques rôles de La Critique de l’École des
femmes
, et surtout dans Don Garcie. L’amour malheureux e
ses peines de cœur, et qu’il y joua le rôle d’Alceste, tandis que sa
femme
, dont il venait de se séparer, jouait celui de Cé
le, mais aux dépens de sa vie et de son cœur. Leçon cinquième. Les
Femmes
savantes. Messieurs, Molière, à ce qu’on nous
ntes. Messieurs, Molière, à ce qu’on nous assure, envisageait Les
Femmes
savantes comme la meilleure de ses comédies. C’ét
it sur elle qu’il comptait pour passer à la postérité. Assurément Les
Femmes
savantes sont une de ses œuvres les plus remarqua
ie, et que Molière put envisager comme des témérités littéraires. Les
Femmes
savantes sortent beaucoup moins du cadre ordinair
moins aventureuse et se sentir mieux appuyé. Une seule chose dans Les
Femmes
savantes trahissait la hardiesse du novateur, la
assuré la liberté de critique qui lui était nécessaire. Mais par Les
Femmes
savantes il fit un pas de plus; il osa désigner n
alheureux sonnet de Cotin pour le faire lire par son héros devant les
femmes
savantes et le livrer à la risée du public. Cette
el des deux fut le plus hardi. Mais si les attaques dirigées dans Les
Femmes
savantes contre le faux goût du temps nous rappel
mais dans la comédie c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les
Femmes
savantes un rôle assez semblable, quoique moins t
sale, type unique et admirable, homme faible, soumis à l’empire d’une
femme
hautaine, humble mari d’autant plus amusant qu’il
ance pas moins des traits fort piquants contre le bataillon serré des
femmes
savantes. Martine a un principe : La poule ne do
ipe : La poule ne doit point chanter devant le coq. La phalange des
femmes
savantes, égale en nombre, est beaucoup plus redo
mais il les a nuancés avec art. Philaminte, la mère, est la maîtresse
femme
, habituée à gouverner, et qui croit avoir sur son
dessine le caractère individuel. Armande, sœur de Henriette, est une
femme
jalouse, haineuse, vindicative, méchante. Quoique
à observer, c’est la manière dont Molière nous montre chez ces trois
femmes
les sentiments les plus naturels à la femme, le b
us montre chez ces trois femmes les sentiments les plus naturels à la
femme
, le besoin de plaire et d’être aimée, corrompus p
rante sont les emportements d’une jalouse rage; que si Lycidas a pris
femme
, c’est par le désespoir où elle a réduit ses feux
ts comiques fournis par les travers et les ridicules de société. Les
Femmes
savantes sont peut-être le type le plus heureux d
t découler. Quelques-uns des types nouveaux qu’il a dessinés dans Les
Femmes
savantes, sont au nombre des meilleurs. Chrysale,
Qu’il est bon, lorsque, n’osant pas encore rompre ouvertement avec sa
femme
, et voulant pourtant décharger sa bile, il se tou
tre honorablement en retraite, et accepte le compromis proposé par sa
femme
, qui, pour faire passer son M. Trissotin, offre A
Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien. Ce n’est point à la
femme
à prescrire, et je sommes Pour céder le dessus en
haut de son esprit, Il regarde en pitié tout ce que chacun dit ; ces
femmes
savantes, qui savent citer les auteurs Et clouer
’hui à ceux qui concernent la forme. Nous avons déjà reconnu dans Les
Femmes
savantes un grand exemple d’un art régulier, élég
nait à la comédie et à un poète tel que Molière. L’Avare, L’École des
femmes
et plusieurs autres pièces, sont travaillées dans
t sans choix. Leçon septième. Idées de Molière sur l’éducation des
femmes
. Messieurs, Nous devons étudier dans notre pr
vous entretenir aujourd’hui des idées de Molière sur l’éducation des
femmes
. Molière a parlé de l’éducation des femmes dans p
olière sur l’éducation des femmes. Molière a parlé de l’éducation des
femmes
dans plusieurs de ses comédies. L’École des mari
lle aimait en secret, et il abandonne la partie en lançant contre les
femmes
cette diatribe plaisante : Non, je ne puis sorti
urais pour elle au feu mis la main que voilà. Malheureux qui se fie à
femme
après cela ! La meilleure est toujours en malice
rompeur, Et je le donne tout au diable de bon cœur. Dans L’École des
femmes
s’agite une question du même genre. Il s’agit de
able à celui qui présidait à l’éducation d’Isabelle. Il entend qu’une
femme
ne sache rien, qu’elle n’ait dans ses meubles ni
ni plume, que le mari écrive tout ce qui s’écrit chez lui, et que la
femme
ne soit en tout que sa très humble servante. Il e
té, El de l’obéissance, et de l’humilité, Et du profond respect où la
femme
doit être Pour son mari, son chef, son seigneur e
’humanité une Agnès ingénue, ou bien travailleront-ils à en faire une
femme
libre et forte, capable de se conduire par elle-m
uper. Le XVIIe siècle donnait dans deux extrêmes. Ici l’éducation des
femmes
était nulle; là elle était chargée et pédantesque
is il n’y avait pas beaucoup moins de Trissotin«, qui arrachaient les
femmes
au foyer domestique pour en faire les prêtresses
la baguette charmante de ce pouvoir de charme et de séduction que la
femme
exerce dans la famille contre je ne sais qu’elle
s attaqua l’un et l’autre. Dans L’École des maris et dans L’École des
femmes
, il joua les Arnolphe et les Agnès. Mais, dans le
es ridicules, avait déjà joué les Cathos et les Madelon, et, dans Les
Femmes
savantes, il devait livrer à la risée Trissotin,
apprendre de lui, soit pour ceux qui veulent rabaisser et asservir la
femme
, soit pour ceux qui rêvent en sa faveur un empire
oucher du doigt la vanité de leurs efforts. Pourquoi donc laisser les
femmes
dans l’ignorance ? Parce qu’elle est, dit-on, une
our combattre ceux qui, par l’appât d’une fausse science, attirent la
femme
hors de son domaine. Il se borne à mettre sous le
même point, à savoir qu’elles perdent cette retenue sans laquelle la
femme
n’est plus la femme. Peut-être pensera-t-on qu’ic
r qu’elles perdent cette retenue sans laquelle la femme n’est plus la
femme
. Peut-être pensera-t-on qu’ici le poète exagère.
facile d’enlever et dont on peut faire aisément abstraction. Chez la
femme
, et ceci est à sa louange, il est rare que ce tra
il de sa vocation, l’écueil qu’il rencontre sur sa route. Mais que la
femme
, née pour soumettre l’homme à la douce influence
oir aucune place pour la pédanterie, et il est fort à craindre qu’une
femme
pédante ne sache plus aimer. C’est dans Les Femme
t à craindre qu’une femme pédante ne sache plus aimer. C’est dans Les
Femmes
savantes que les héros de Molière parlent de la m
iquante sur les questions nombreuses qui concernent l’éducation de la
femme
. On pourrait faire dans cette pièce une ample moi
r Clitandre indique d’un mot le genre d’instruction qui convient à la
femme
: Je consens qu’une femme ait des clartés de tou
t le genre d’instruction qui convient à la femme : Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout. Vous le voyez : Clitand
s clartés sur mille sujets sans lumière vive sur aucun point. Pour la
femme
, c’est autre chose. Nous ne voulons pas dire qu’i
la science aux épines. Loin de là. Il n’y a pas deux sciences, et la
femme
qui veut savoir, même superficiellement, doit se
faveur qu’il convient de réserver. Peut-être même est-il bon à toute
femme
d’étudier avec plus de soin une branche ou une qu
des choses sitôt qu’ils en connaissent quelque petite partie. Pour la
femme
, le danger n’est pas le même, parce qu’elle génér
et cela même la sauve des périls d’une instruction peu profonde. Une
femme
peut être exclusive, mais par sentiment, non par
l’homme, la réflexion peut finir par prévaloir sur le sens intime. La
femme
est peu sujette à de tels accidents. Une idée aur
nt son bien, mais sa personne et sa vie. Aussi voit-on sans cesse les
femmes
tomber dans les plus charmantes inconséquences. A
dissolvante et absorber le suc vital, tandis que dans l’esprit de la
femme
, où elles germent, dit-on, sans peine, elle ne pé
cessité d’une instruction de ce genre. Les hasards de sa destinée. La
femme
, en effet, ne choisit pas sa vocation. Thèse géné
dans toutes les situations. La nature de son rôle. Ce n’est pas à la
femme
qu’appartiennent à l’ordinaire l’action extérieur
ui inspirer courage, ardeur, gaîté et confiance. Là est le rôle de la
femme
, là est sa mission par excellence : elle fortifie
ernise la jeunesse du cœur et renouvelle la vigueur de l’esprit. À la
femme
le soin d’empêcher que la source ne tarisse, et d
nne midi ; il pose sa bêche et jette les yeux du côté du sentier. Une
femme
vient à lui; elle chemine d’un pas alerte; elle l
elle a raison de surveiller d’un œil jaloux. Si tel est le rôle de la
femme
, l’instruction qui lui convient est bien celle do
arrière où il est entré, et de la parcourir avec succès. Mais pour la
femme
qui reste dans le sein de la la-mille, l’essentie
récieuses dans les comédies de Molière qui touchent à l’éducation des
femmes
, je vous laisse le soin de le faire, et je me dem
eu convenable, a été accusé par plusieurs du préjugé qui condamne les
femmes
à l’ignorance? Cette accusation est-elle fondée,
ée ? On n’a fait ce reproche ni à L’École des maris, ni à L’École des
femmes
, ni même aux Précieuses ridicules; mais seulement
cole des femmes, ni même aux Précieuses ridicules; mais seulement aux
Femmes
savantes. Évidemment la fausse interprétation y a
élise : Il n’est pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
dirigées contre les Sganarelle et les Arnolphe aussi bien que sur Les
Femmes
savantes. Dans ces diverses satires, Molière a pu
e assez élevé. En abordant dans L’École des maris et dans L’École des
Femmes
la question de la liberté qu’il convient de laiss
use. Il se préoccupe moins des intérêts intellectuels et moraux de la
femme
que des intérêts d’honneur de l’homme, qui doit l
n. La conclusion de ces deux pièces n’est pas qu’il faut instruire la
femme
pour son bien, mais qu’il faut l’instruire pour l
e place à des considérations de cette nature, c’est déjà condamner la
femme
à une infériorité irréparable, c’est en faire un
i-même, mais seulement pour l’homme, son maître et seigneur. Dans Les
Femmes
savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les
moment, en est une preuve entre plusieurs. Clitandre consent que les
femmes
aient des clartés de tout : c’est une faculté qu’
a nature sont des dons qui obligent. Il parle de l’instruction qu’une
femme
peut acquérir, comme on parle d’un mérite surérog
les hommes. Clitandre a un sentiment très fin des bienséances que la
femme
cultivée doit observer; mais il ne laisse percer
uns en France et ailleurs ; mais il les raille sans concevoir pour la
femme
une position meilleure que celle que depuis longt
faite l’histoire et les mœurs-de la société française. Le rôle de la
femme
, dans l’antiquité, était un rôle subalterne, même
lisation y fit passer dans les mœurs, sur le rôle et la dignité de la
femme
, N’eurent-elles rien de bien élevé. Les désordres
ire de la force brutale pendant la période des invasions, firent à la
femme
une position de plus en plus dépendante. Enfin l’
te que, de même que la science, de même que le langage, le rôle de la
femme
au moyen âge se trouva équivoque et double. Dans
lière, bien des choses avaient changé; les deux positions faites à la
femme
s’étaient modifiées, mais pas toujours à son avan
eu d’idéal et de mystique dans le culte que le moyen âge rendit à la
femme
avait cédé aux envahissements de l’esprit moderne
ient succédé les salons, et, pour conserver leur haute influence, les
femmes
étaient devenues des instruments de faveur, des c
un outrage. Dans les classes inférieures, le préjugé qui asservit la
femme
, malgré un réel adoucissement des mœurs, subsista
isie française eût volontiers dit avec Martine : Ce n’est point à la
femme
à prescrire et je sommes Pour céder le dessus en
tout entourée d’adorateurs intéressés et de grossiers détracteurs, la
femme
, du temps de Molière, ne manquait que de vrais am
ays et de son temps. Aujourd’hui encore, la France n’a pas rendu à la
femme
toute justice. Au moins voyons-nous des hommes ém
ur succès est-il un événement beaucoup plus heureux que le succès des
Femmes
savantes ? Il est permis d’en douter. Que nous ap
ue nous apprennent-ils, ces livres fameux? Qu’en dehors du mariage la
femme
est un être manqué, et que, dans le mariage même,
it de la science moderne, se cache le levain du mépris. Ici encore la
femme
ne vaut que par l’homme et pour l’homme. Là est l
rt des erreurs et des préjugés dont elle est la victime. La vie de la
femme
qui n’a pas connu les joies de la famille, n’est
fût-elle plus grande encore, il n’en resterait pas moins vrai que la
femme
est un être intelligent et moral dont les plus pr
t dans les mœurs, le préjugé ne sera pas vaincu, et la position de la
femme
demeurera fausse. On l’abaissera ou on imaginera
tir la gravité du sujet, qu’elle est empruntée à un domaine auquel la
femme
reste souvent étrangère, le domaine de la politiq
i celles qu’il faut mettre en première ligne, comptons le rôle que la
femme
a joué en France. Ce ne sont pas les déclarations
du navire dont l’homme est le pilote aventureux. Mais quelle sera la
femme
à la hauteur d’une telle mission ? Sera-ce la mén
ce Philaminthe avec son académie pour le beau sexe ? Sera-ce la jeune
femme
initiée par M. Michelet ? Ni les unes, ni les aut
jeune femme initiée par M. Michelet ? Ni les unes, ni les autres. La
femme
élevée pour elle-même, qui apporte aussi sa part
e mariage, capable d’être autre chose que la doublure de son mari; la
femme
prise au sérieux, dont on a développé les ressour
éparée. La France a payé cher la fausse position qu’elle a faite à la
femme
. Au lieu de veiller sur le lest du navire, la fem
elle a faite à la femme. Au lieu de veiller sur le lest du navire, la
femme
française, intrigante et mondaine, a soufflé auss
s procès : À tromper devant et derrière Était un homme diligent. La
femme
de Patelin est plus repoussante encore. Au moins
u moins le mari est-il habile. Il a le génie de l’invention ; mais sa
femme
n’est qu’une coquine maussade, une friponne que l
nrichi et vaniteux qui s’allie à la noblesse : peu lui importe que sa
femme
ait des vertus; ce sont des titres qu’il lui faut
les malheurs de quiconque se déplace mal à propos et se déclasse. Sa
femme
le traite en demoiselle de haute maison, qui, par
ent. Adieu, reprends tes biens, rends-moi les miens, et donne-moi des
femmes
pour m’accompagner. JUPITER. Y penses-tu ? ALCMÈN
sement Ariste dans L’École des maris, Henriette et Clitandre dans Les
Femmes
savantes, Cléante dans le Tartuffe, etc., etc. La
a première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’École des
femmes
, qui, par quelques scènes trop libres, avait déjà
arle qu’en passant. Nous avons, grace au Ciel & à Moliere, peu de
femmes
savantes : mais hélas ! il en est encore. Je supp
i sachent bien écrire47. mais elle le pensera : elle aura, comme les
femmes
savantes, un bureau de bel esprit chez elle, où l
r un chétif article dans l’Encyclopédie 51, & l’on fera enfin une
femme
savante déguisée sous le vernis d’une petite-maît
reille ; mais il manquera son coup s’il ne le peint pas convoitant la
femme
, la fille52, & le bien de son bienfaiteur. S’
uelquefois en plaisantant ; il est vrai qu’ils laissent manquer leurs
femmes
& leurs enfants du nécessaire ; qu’ils prêten
grande prétention. 45. M. Rousseau de Geneve. 46. Personnages des
Femmes
savantes de Moliere. 47. Vers de la même piece,
pendant ma vie, je le sois au moins après ma mort ». 49. Vers des
Femmes
savantes, acte II, scene VI. 50. Vers des Femmes
». 49. Vers des Femmes savantes, acte II, scene VI. 50. Vers des
Femmes
savantes, acte II, scene VIII. 51. On voit bien
52. Tous les Tartufes qu’on a mis sur le théâtre, ont convoité les
femmes
ou les maîtresses des autres. Dans Scaramouche He
mite vêtu en Moine, monte la nuit, par une échelle, à la fenêtre d’un
femme
mariée, & y reparoît de temps en temps, en di
dans la tête de jouer le rôle de tartufe, que pour avoir à lui trois
femmes
. Il est lui troisieme jetté sur la côte d’une isl
côte d’une isle déserte, ou peu s’en faut, puisqu’il n’y a que trois
femmes
. Il les trouve, va rejoindre ses camarades, leur
e vouloir faire pénitence & vivre seul en Hermite. Il exhorte les
femmes
à venir puiser des consolations dans son Hermitag
’Homère , on pourrait appeler les comédies qui ont suivi L’Avare, Les
Femmes
savantes, Le Misanthrope et L’École des femmes, l
ont suivi L’Avare, Les Femmes savantes, Le Misanthrope et L’École des
femmes
, le relief des soupers de de la petite maison d’A
; on l’eût pris pour un beau jeune homme sous les habits d’une jeune
femme
. Son front, où brillait cependant la majesté d’un
dum amorem fingit infligit ! Vous voyez bien cet histrion qui joue la
femme
, il copie à ravir les passions impudiques, et ce
uvrage exquis et délicieux. » Le Jour du feuilleton. — L’École des
femmes
. — L’Épreuve nouvelle. — Mademoiselle Doze Nou
loin. — Je parlerai, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des
femmes
. Vous avez beau crier, une comédie dont Henriette
, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des
femmes
, je passais à L’Épreuve nouvelle, de Molière à Ma
la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’École des
femmes
: Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne éc
t avec vous de l’esprit et de la gaieté de cette comédie, L’École des
femmes
, convenez avec moi que le fond en est obscène, qu
même heure, et sans transition, vous la faites passer de L’École des
femmes
à L’Épreuve nouvelle, de l’Agnès qui se défend à
’une beauté qui se défend encore, et surtout mademoiselle Molière, sa
femme
, si pleine d’adorables caprices et de charmantes
ait amoureux, il était jaloux, il aimait sa gloire comme il aimait sa
femme
. Il arrivait donc en toute hâte : — Tête-bleu, Me
ue feriez-vous, si vous étiez à ma place ? s’écrie Molière. À quoi sa
femme
lui répond comme une femme frivole et qui n’y voi
ez à ma place ? s’écrie Molière. À quoi sa femme lui répond comme une
femme
frivole et qui n’y voit pas plus loin : — Mais vo
us savez la pièce, puisque vous l’avez faite. La belle raison ! Et sa
femme
ajoute : — Pourquoi vous chargez-vous de faire to
ut cela en huit jours ? Elle en dit tant, que Molière, qui aime cette
femme
de tout son cœur, s’écrie, en frappant du pied :
me de tout son cœur, s’écrie, en frappant du pied : — Taisez-vous, ma
femme
, vous êtes une bête ! Et la femme de répondre : —
rappant du pied : — Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête ! Et la
femme
de répondre : — Grand merci ! monsieur mon mari !
mpromptu de Versailles pour cette charmante scène entre Molière et sa
femme
… une scène qui sera toujours comprise et applaudi
me il aura tort, plus tard, de mettre l’abbé Cottin tout vif dans Les
Femmes
savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups d
mpte, à la critique et à l’histoire ! Dans La Critique de l’École des
femmes
, un chef-d’œuvre de sarcasme et d’esprit : « Je s
ir du plaisir. » Pendant tout cet acte de La Critique de l’École des
femmes
, Molière se raille à plaisir de ces raffinements
pourrait contenter d’étudier et de méditer La Critique de l’École des
femmes
; il y trouverait les meilleurs et les plus utile
as. En profitant délecteras. Pour quitter La Critique de l’École des
femmes
, et pour revenir à cette comédie heureuse, L’Impr
leur beauté, pour leur esprit, pour leurs amours ; il y avait de ces
femmes
qui tenaient pour leur amant, Racine ou M. de Sév
e ? Eh ! bon Dieu ! le salon de Célimène, plus rempli d’hommes que de
femmes
, de petits marquis que de grands seigneurs, de fe
d’hommes que de femmes, de petits marquis que de grands seigneurs, de
femmes
sur le retour que de jeunes femmes, de comtesses
arquis que de grands seigneurs, de femmes sur le retour que de jeunes
femmes
, de comtesses que de bourgeoises, c’est le salon
ci, elle n’appartenait qu’à moitié à ce monde-là. Elle était ainsi la
femme
déclassée, et l’on dirait que Pascal lui-même a v
aient au parterre bien des choses que montreraient à peine d’honnêtes
femmes
en chair et en os ; ceux-ci étaient des sacripant
ur personne. Comme chacun était là pour son argent, les hommes et les
femmes
, ils étaient bien aises les uns et les autres, de
qui brûle, et plus rien sous les yeux que des hommes chamarrés et des
femmes
attifées qui se racontent, entre eux, toutes sort
ce soir-là, au bénéfice des pauvres ; il jouait dans deux pièces : La
Femme
invisible et Le Bourgeois gentilhomme. Où prenez-
s : La Femme invisible et Le Bourgeois gentilhomme. Où prenez-vous La
Femme
invisible ? Je n’en sais rien. C’était là, sans n
selle Bourgoin sous les longs voiles d’Iphigénie. — En fait de jolies
femmes
, œil tendre, avenant sourire, limpide regard, tai
couvrait de la tête aux pieds. Vie austère et lugubre ! — Pour cette
femme
, pas de joie et pas de repos, pas un sourire, tan
adame Vestris, toute froide, toute blanche et parfois terrible. Cette
femme
avait du feu dans les yeux, et pas de sang dans l
priez pour elle ! » « — La drôlesse, disait Diderot, ça doit être la
femme
à Palissot ! » Que vous étiez une mouche admirabl
une boite de ces bonbons que l’on tire de sa poche et qu’on offre aux
femmes
, et aux enfants, sans que jamais on y touche soi-
e incrédule qui prêche la passion, comme un séducteur aux pieds d’une
femme
qu’il n’aime pas, mais qu’il veut tromper, comme
e la jeunesse appartiennent, par droit de conquête, aux hommes et aux
femmes
d’un âge mûr. — Baron jouait, à soixante ans, le
e scène du Dépit amoureux fut jouée admirablement par un homme et une
femme
qui se disputaient, en plein théâtre, et dont la
rojet ? d’être applaudi ? Peut-être ! De vivre familièrement avec les
femmes
de théâtre que je savais faciles ? assurément. Je
le maître du monde ! Et la comédienne ? — Rien n’est comparable à la
femme
qui déclame des vers du haut d’un théâtre, ou qui
des grandeurs de l’époux, Mégani en fait une comédienne. Seulement la
femme
de Mégani reste un peu inférieure à son mari, ce
théâtre, comme disait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux
femmes
. « Le plus beau tableau qui n’est pas dans son jo
Cela m’étonne, réplique l’imperturbable barbier, vous n’avez donc ni
femme
, ni fille ? — J’ai une femme jeune et belle, repa
perturbable barbier, vous n’avez donc ni femme, ni fille ? — J’ai une
femme
jeune et belle, repart Zapata, et je n’en suis pa
es. Mégani ne demande pas mieux que de partir, pourvu qu’il emmène sa
femme
Paula ; mais Paula est engagée avec le théâtre, i
s vous entendre ami Diégo, disant à ce Mégani : — Vous n’avez donc ni
femme
, ni fille ? Six mois se passent. Paula est restée
re une petite fille qui joue la comédie. D’un pareil homme près de sa
femme
, Mégani s’inquiète, et tout proscrit qu’il est, i
oublié non plus que vous vous plaigniez dans ce temps-là d’avoir une
femme
trop sage ! — Oh ! je ne m’en plains guère à prés
légante idylle de l’amour naïf et coquet ; La Critique de l’École des
femmes
, ce plaidoyer de Molière pour Molière, plaidoyer
llette se dit à elle-même, qu’à tout prix elle deviendrait un jour la
femme
du jeune comte. Justement le roi de France était
oit assez mal la pauvre fille. Comment donc, lui dit-il, une si jeune
femme
, giovane femmina, en peut-elle savoir plus long q
tte de ton prince ! » Mais le comte de Roussillon ne veut pas pour sa
femme
d’une fille sans naissance. Cependant notre jeune
pauvre que peut être cette dame, elle est la parente de Juliette, la
femme
de Roméo ; Juliette, le grand nom poétique de cet
es voisins. Vains efforts ! notre prince regrettait tout bas la jeune
femme
dont il n’avait plus de nouvelles, lorsqu’au mili
i fut bien heureux ? Ce fut le comte. Il retrouvait en même temps, sa
femme
, ses enfants, sa bague, son repos ; aussi bien il
ses enfants, sa bague, son repos ; aussi bien il ouvrit ses bras à sa
femme
, et depuis ce jour il l’entoura d’amour et de res
tte diversité infinie d’accidents que le cerveau de l’homme… et de la
femme
peut contenir, il s’attachait surtout à recherche
rit ressuscité est un des chefs-d’œuvre du docteur Blanche ! Et cette
femme
accorte et vive, au regard plein de feu, le rire
les, il a accompli bien d’autres chefs-d’œuvre ! Il a guéri une jeune
femme
amoureuse du Soleil ! Elle s’éveillait au matin,
stine Brohan, Madame Desmousseaux. — Mlle Mante et Mlle Judith. — Les
Femmes
savantes. — Amphitryon La comédie des Femmes
t Mlle Judith. — Les Femmes savantes. — Amphitryon La comédie des
Femmes
savantes est une de ces rares merveilles que le t
erveilles que le temps semble rajeunir. Dans vingt ans la comédie des
Femmes
savantes aura deux siècles, et l’on dirait qu’ell
au maître, dans ses beaux sentiers semés de fleurs et d’étoiles ; les
femmes
, même les plus sensées, étudiaient l’astronomie à
ès avoir fait si bonne justice des Précieuses, manifestait contre Les
Femmes
savantes cette indignation qui semblait presque i
ille, notre aïeul Chrysale, battu en brèche par les prétentions de sa
femme
; il se passionnait, en brave homme, pour les dou
ns de la vie littéraire. Ceci nous explique comment cette comédie des
Femmes
savantes est restée pour nous une comédie toute m
s ancêtres vénérés. De toutes les comédies de Molière, la comédie des
Femmes
savantes, est peut-être celle qui renferme le plu
ces larmes, son ironie et sa gaîté ? Assez souvent, cette comédie des
Femmes
savantes est jouée avec un heureux ensemble au Th
et de bonté qui distingue cet excellent Chrysale, fanfaron loin de sa
femme
, mais reprenant son humble attitude dès qu’il ent
umble attitude dès qu’il entend gronder chez lui. — « Ce n’est pas ma
femme
que je crains, disait un sage ; je crains le brui
te dans l’amour idéal, faute d’une passion moins éthérée. De ces deux
femmes
, pas une n’est digne de jouer le grand rôle de la
son service, et même je doute que, lorsqu’elle sera mariée, l’aimable
femme
songe, de si loin, à se permettre ces coûteuses f
ous ? Monsieur Jourdain. Il n’y a que des sots et des sottes, ma
femme
, qui se riront de moi. Et celui-là aussi, il pe
ri des petits appartements, d’un côté Sganarelle, de l’autre côté Les
Femmes
savantes. — Le prologue d’Amphitryon, et la coméd
age passé en ruinant de fond en comble les fils de leurs maîtres. Ces
femmes
-là on les retrouve partout, dans les plaintes de
Tu es Romain, c’est-à-dire tu es retranché de la société des honnêtes
femmes
: tu ne vois les vestales qu’au théâtre ; et des
des amours plus délicates, parce qu’elles s’adresseront à toutes les
femmes
, à la jeune Agnès, à la belle Elmire, à la franch
la belle Elmire, à la franche Hortense, à la gracieuse Lucile, à des
femmes
, nos égales, que nous finirons par épouser, si el
on nom. Vous le voyez, c’est une différence du jour à la nuit, de la
femme
libre et née libre, à l’affranchie, esclave et fi
ut à l’heure elle va appartenir à l’Olibrius Trason ; c’est une jeune
femme
aimable, aimée, et charmante, comme vous en trouv
je ne sais quel roman de Crébillon : — « Elle renvoie les Maures aux
femmes
de la robe, et prend à son service des Turcs et d
al se fait au nom de la morale. « Ne faut-il pas châtier Thaïs et les
femmes
qui lui ressemblent ? C’est de bonne guerre ! Ell
lui a promis ces deux journées, et elle tiendra sa parole, en honnête
femme
. Je dis honnête ; car placez-moi dans un de nos d
souriante compagnie ! Qui donc peut vivre avec ces misérables ?… Des
femmes
qui ont faim ! On a beau dire que c’est une jolie
n a beau dire que c’est une jolie condition, la condition d’une jolie
femme
; au cou des femmes qui n’ont d’autre revenu que
’est une jolie condition, la condition d’une jolie femme ; au cou des
femmes
qui n’ont d’autre revenu que le revenu de leur be
ie grecque ou latine aux personnages de la comédie moderne. Hommes et
femmes
ce sont les mêmes créatures souffrantes, patiente
e poète en pleine comédie ! — Figurez-vous La Critique de l’École des
femmes
au quatrième acte de L’École des femmes ! Ceci s’
us La Critique de l’École des femmes au quatrième acte de L’École des
femmes
! Ceci s’appelait la parabase ; aujourd’hui, en g
a grisette qui passe, et qui rencontre dans son plus bel attirail une
femme
de province : — Voilà une femme de province ! Qui
contre dans son plus bel attirail une femme de province : — Voilà une
femme
de province ! Qui dit cela à la grisette ? qui le
ée d’obscénités et de licences, c’est la question encore débattue des
femmes
auteures, magistrales et députées. Que dis-je ? l
teures, magistrales et députées. Que dis-je ? la question du club des
femmes
résolue en 1818 par madame Niboyet ! La Fête de C
enfin la plus amusante de toutes ces comédies, Lysistrata, quand les
femmes
de Lacédémone et d’Athènes, pour terminer la guer
et le bruit du salon, la grâce des jeunes gens, la beauté des jeunes
femmes
, le tour, le ton, l’accent, la mode, la parure et
ce disant, il a fait la comédie que voici : Madame de Sturmer est une
femme
qui a passé l’âge d’avoir des vapeurs, l’âge heur
ises, aux languissements de tout genre, cachez-les avec soin, pauvres
femmes
; votre ami le plus cher, votre médecin le plus d
bons offices de sa fille Angélique ou de sa petite fille Louison ; sa
femme
elle-même n’en prend qu’à son aise. — Si vraiment
aticien sans le savoir. Elle panse, de ses blanches mains, une pauvre
femme
qui s’est blessée au front : le bon docteur est r
elle donne tout son bien à son mari ; elle est donc à tout jamais la
femme
du docteur Loewe ; elle n’a pas voulu épouser ce
rtageant l’exil de ce grand soldat de la fortune, quelle est la noble
femme
qui ne se soit prise à pleurer ? Witikind, Witiki
e tous ces héros de la comédie, ces hommes si nettement dessinés, ces
femmes
si charmantes et si belles ? Que sont-ils devenus
elet ; Sganarelle, le cocu imaginaire, est devenu veuf ; il pleure sa
femme
, et il raconte, à qui veut l’entendre, son aventu
, son aventure avec le jeune Lélie ; la gentille Agnès de L’École des
femmes
, charmante et malicieuse enfant qui n’a pas d’aut
généreux Alceste eut abandonné, à ses passions de chaque jour, cette
femme
dont il était la gloire et la force, Célimène s’i
Marinette est devenue madame Gros-René, elle est battue autant que la
femme
de Sganarelle. C’en est fait, de toutes parts, da
x, au contemplateur si triste, si simple, si sobre, si amoureux de sa
femme
, vêtu de noir, et dont les petits enfants avaient
t. À l’instant même, ils oublièrent, les ingrats, Le Misanthrope, Les
Femmes
savantes, Tartuffe, tous ces chefs-d’œuvre sérieu
ien vrais, valent mieux que cette chose capricieuse : le talent d’une
femme
! — Oui, toute comédienne est bonne à cette coméd
à l’époque où les barbaresques faisaient la chasse aux hommes et aux
femmes
sur ces côtes. Il avait été pris de compagnie ave
congé. Le Misanthrope fut délaissé pour Les Précieuses ridicules, Les
Femmes
savantes pour Les Fourberies de Scapin, et ce fut
iendront pas que le théâtre ne corrige rien, si non la façon dont les
femmes
mettent leurs robes et portent leurs chapeaux ; e
e vide sa cave, et pour s’aller coucher, à dix heures, pendant que sa
femme
, mademoiselle Molière, se promène avec Baron sous
celui-ci à celui-là, et pourquoi donc le public du Misanthrope et des
Femmes
savantes accepte, avec tant de bonne grâce et de
e de dentelle. Elle habille et elle déshabille à son gré les vieilles
femmes
et les jeunes femmes, laissant celles-ci toutes n
abille et elle déshabille à son gré les vieilles femmes et les jeunes
femmes
, laissant celles-ci toutes nues et les autres pis
u’on fasse, dans la riche maison et dans la mansarde ; elle tente les
femmes
riches par le changement, les filles pauvres par
pour celle-ci, des paroles dédaigneuses pour celle-là. Grâce à cette
femme
et à sa hotte infernale, le brin de gaze ou de so
tour à tour, des plus fangeuses aux plus honnêtes créatures. Pareille
femme
vous représente à la fois madame La Ressource du
e fois là, il n’y a pas de force qui l’en puisse arracher. — De cette
femme
, voici la famille : son fils aîné est un usurier,
chiffonnier ; elle tient de l’un et de l’autre. Joli mélange ! Toute
femme
, belle ou laide, qui porte un chapeau, un châle,
a pour elle deux irrésistibles moyens de séduction ; elle flatte les
femmes
, et elle leur fait crédit. Elle s’appuie sur le b
s sortes de merveilleux hasards. Achetez, c’est pour rien ! c’est une
femme
qui s’est ruinée hier. — C’est du pain sur la pla
ne maison de la rue Saint-Jacques, par un temps gris et pluvieux, une
femme
assez jeune encore, mais pâle et déjà ridée, atte
e et déjà ridée, attendait un homme qui devait venir. Autour de cette
femme
, quelle misère ! Décente misère cependant ; ces h
ison si pauvre, il n’y avait ni pain, ni feu. Il y avait cette pauvre
femme
, immobile et résignée, qui avait même cessé de re
ands seigneurs qu’ils insultent, aux financiers qu’ils méprisent, aux
femmes
beaux-esprits dont ils sont les flatteurs, pour e
urir ! Au premier pas que le pauvre diable a fait dans sa chambre, sa
femme
a tout deviné. Elle se lève, elle va au-devant de
achinalement, il s’assied au coin de la cheminée froide et sombre, sa
femme
lui donne sa robe de chambre ; et, quand elle a t
t mourir ! Eh bien ! cet homme qui mourait en ce taudis, à côté de sa
femme
, et sans se plaindre, celui-ci, non plus que cell
ique éhontée ; où M. de Boissy ce poète charmant, s’enfermait avec sa
femme
pour mourir de misère ! Oh ! le bon temps où ils
uit. L’homme du jour d’autrefois vit pour les autres, il vit pour les
femmes
qui l’entraînent partout où elles veulent aller,
s son hôtel, sans avoir rendu l’âme Le baron enterré vis-à-vis de sa
femme
! Donc M. Casimir Bonjour a marié ce même homme
il dit tout bas à madame Lasthénie ; même au temps de Boissy, pas une
femme
comme il faut ne s’appelait Lasthénie, à plus for
plus simples sont les meilleurs. Il est bien heureux vraiment que la
femme
du Mari à bonnes fortunes s’appelle Adèle, c’est
ait bien pu se nommer Amanda. Quoi qu’il en soit, cette honnête jeune
femme
est la plus simple du monde, quand elle entre ain
iner que ce monsieur est en train d’écrire des billets doux. Pour une
femme
que la chose intéresse tant soit peu, cela se dev
ait, qu’il ne soit pas quelque peu troublé par l’arrivée subite de sa
femme
, qui le surprend dans cette aimable occupation. S
e aimable occupation. Si vous voulez que je m’intéresse à cette jeune
femme
indignement trompée par un fat, donnez au moins à
e jeune femme indignement trompée par un fat, donnez au moins à cette
femme
un peu d’esprit. Si son mari n’est pas tendre ave
. Or, ce M. Derville est un grossier personnage quand il propose à sa
femme
de la mener à la campagne, et quand il sort tout
sible de mieux justifier ces deux jolis vers : Votre
femme
est d’un esprit fort doux, Elle n’a pas de fiel,
l’a oubliée sur sa table. Deux duels en six mois ! toujours pour une
femme
! Personne, de nos jours, n’a deux duels en six
les bretteurs de profession. Quant à l’expression — toujours pour une
femme
, elle peut être juste, elle n’est pas poétique. C
ment brutal. Au second acte notre homme revient de son duel, pour une
femme
, et son témoin le félicite de s’être tiré d’affai
ine de Navarre. Et enfin, si vous lui demandez ce qu’il reproche à sa
femme
? voilà notre Don Juan qui porte la main à son fr
de son duel, M. Derville entreprend la conquête de madame Franval, la
femme
d’un sien ami, mais sa conquête morale. Comprenne
rtrait charmant ! portrait de mon amie ! Alors survient à coup sûr la
femme
en question ; elle arrive sur la pointe du pied,
et pure au fond de l’âme ; Surveillez-la pourtant, car enfin elle est
femme
. De son côté, Adèle, en parlant de sa belle-mère
, elle ne peut penser ce qui n’est pas. Quoi qu’il en soit, la jeune
femme
est bien inquiète, bien malheureuse, et tout de s
s maîtres. Zoé, par exemple, veut que Francisque soit coquet avec les
femmes
, et de son côté elle se promet bien : De ne pas
. Il est vrai que Molière avait dit, dans son vers incisif : Qu’une
femme
a toujours une vengeance prêle. Mais M. Casimir
veut voir aucune des tendresses que fait son petit-cousin à la jeune
femme
. Ils sont brouillés, c’est lui qui les raccommode
ver le véritable sujet de cette comédie, il faudrait l’intituler : La
Femme
à bonnes fortunes. Car, à tout prendre, c’est mad
ient en aide à la belle-fille ; toutes les complaisances sont pour la
femme
, toutes les fatigues pour le mari ; ce mari, ce b
connaître en bons melons beaucoup mieux qu’il ne se connaît en belles
femmes
, et qui n’est pas déjà trop bon pour être un bon
ur être un bon mari, tranquillement assis au coin de son feu, avec sa
femme
et ses enfants. Or (et c’est justement à poursuiv
ntrer l’infidélité du mari, vous arrivez à prouver l’infidélité de la
femme
. Le mari que vous voulez faire vicieux est tout a
. Le mari que vous voulez faire vicieux est tout au plus ridicule, la
femme
que vous donniez comme un modèle de vertu, est bi
t bien incroyable dans le bois de Boulogne, et à propos d’une honnête
femme
qui n’y entend pas malice. C’est le cas de s’écri
r : Quelle indiscrétion ! Quand Mons le mari surprend Charles avec sa
femme
, il se plaint, à son tour, que Charles y mette du
nne femme n’est plus tranquille sur la vertu de sa bru ; car elle est
femme
! Ce n’est pas vous qui le lui avez fait dire. Qu
ible passage sur Roscius ? « Roscius est occupé, dit La Bruyère à une
femme
, il n’a pas le temps de vous aimer, mais il vous
amais été la parente de Célimène, cette ravissante coquette, la seule
femme
sans état dans le monde que Molière se soit permi
outes choses, c’est la grâce un peu effrontée, c’est véritablement la
femme
libre du xviie siècle, mais si aimable et si hab
ied que les gens à ses gages, n’a pas d’autre soin que d’écrire à des
femmes
étrangères, ou de recevoir des lettres d’amour, s
s ad hoc, sa femme de chambre, son messager naturel. Araminte est une
femme
comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni belle,
, Monsieur, vous ne serez pas toujours aimable »,dit la soubrette, en
femme
qui connaît toute la fragilité des hommes. Cinqua
oncade, cet homme qui doit avoir, pour réussir ainsi, même auprès des
femmes
les plus faciles, tant de bonnes grâces, tant d’e
passe toujours à Paris dans la maison de Lucinde, madame Araminte, la
femme
à la montre, s’en vient de sa personne, chez Luci
ce n’est même plus Lucinde, la maîtresse de céans, c’est Cidalise, la
femme
à l’agrafe. Avouez que ces deux dames abusent étr
au même prix. Je ne sais pas si vous pensez comme moi, mais ces trois
femmes
qui paient le même homme, qui courent après lui,
s remords, aussi prêtes à le reprendre qu’à le laisser là ; ces trois
femmes
, sans esprit et sans cœur, qui n’ont même pas leu
uadée comme si elle l’aimait d’amour. Ce n’est pas là le propre d’une
femme
qui paie son amant. Lucinde, cette folle, est dés
Pasquin : « Porte cette lettre à la comtesse Dorvoir (c’est la seule
femme
titrée de la pièce) : — la comtesse Dorvoir ! dit
le goût, l’honnêteté, et la vraisemblance. Ce sont toujours les mêmes
femmes
, à la curée de l’homme à leur solde, et c’est tou
à leur solde, et c’est toujours le même homme payé qui en donne à ces
femmes
, à peine pour leur argent. Léonore, une espèce de
donne à ces femmes, à peine pour leur argent. Léonore, une espèce de
femme
honnête, a entrepris de démasquer Moncade, à peu
ût consultée, de compère à compagnon, lui aurait pu enseigner que les
femmes
galantes n’écrivent jamais. Mais non ! Cette Luci
térieux il garde loyalement ce bandeau qui l’empêche de voir les cinq
femmes
. Son valet Pasquin qui est là présent, et qui n’a
détails !) Et, pendant tout ce dialogue, Moncade ne voit pas, que la
femme
qui lui parle, déguise sa voix ! Il ne reconnaît
es, libertin plein de grâces, qui est capable de tout pour plaire aux
femmes
, et même de les respecter ; faut-il donc vous nom
d avec transport. — « Si je le veux ! » Bon homme en effet. Voilà une
femme
qui a logé Moncade sous son toit, des mois entier
a dame à belles baisemains, en disant : — Si je le veux ! Ces trois
femmes
s’en vont, sans se repentir, sans s’étonner, sans
s’en vont comme deux valets congédiés ! Je ne ferai pas l’injure aux
femmes
de Don Juan, ces belles personnes si retenues et
! c’en était fait de l’art de Molière. Le Misanthrope, Tartuffe, Les
Femmes
savantes, L’Avare, Don Juan, les grands vices, le
aminthe, une agrafe en diamants de Cidalise ; il donne son congé à la
femme
d’un conseiller, parce qu’elle n’est pas assez ri
te affaire mauvaise d’argent, de dons et de présents, envoyés par des
femmes
. D’Ancourt, lui, ne prend pas tant de soins pour
aimer eux-mêmes, à se regarder au miroir, à faire des dupes parmi les
femmes
. Voilà véritablement ce qui s’appelle avoir des c
alier, sous ce rapport, est un grand commerçant avec toutes sortes de
femmes
. « L’une a soin de son équipage, l’autre lui four
oin de s’y remettre pour souper ! — Puis il ajoute : Quand je vais en
femme
(comme on dit : Malbroug s’en va-t-en-guerre), j’
admirable feuilleton de Molière intitulé : La Critique de l’École des
femmes
. Dans sa Critique de l’Homme à bonnes fortunes, R
aires qui viennent tout exprès pour apprendre comment on pressure une
femme
jusqu’au dernier bijou. Dans cette hôtellerie log
me déchausse ! » La cousine de la comtesse en dit autant. — Ces deux
femmes
vont nous crever dans la main, dit le baron. L’in
it eu une bourse ; voilà ce que lui coûte cette comédie, dont tant de
femmes
lui ont rompu la tête. — Arrive à son tour M. Bon
Ceci n’est pas tout à fait l’atticisme de La Critique de l’École des
femmes
; mais en fait d’atticisme, il ne faut pas s’adre
rd. Toujours est-il qu’à cet empressement de la foule, et surtout des
femmes
, pour voir L’Homme à bonnes fortunes, à l’excelle
ire l’engouement public pour ce chevalier d’industrie, qui permet aux
femmes
de l’aimer, et qui le permet à prix d’argent ? Qu
d’argent ? Quand on aura dit : — c’étaient là les mœurs de certaines
femmes
et de certains hommes, on n’aura pas expliqué le
as expliqué le moins du monde, pour quelles raisons les plus honnêtes
femmes
se sont tant amusées du Chevalier à la mode, et d
igneux, ce malfaiteur sans pitié et sans respect, aura mécontenté les
femmes
de ce xviie siècle, prosterné également devant l
aire, à la bonne heure ! Ainsi il parle, ainsi il agit. Eh bien ! les
femmes
à qui ne déplaît pas Moncade, devaient haïr Don J
ur habit et des mouches à leur visage. Don Juan, quand il insulte une
femme
, voit au moins les frères de cette femme venir lu
n Juan, quand il insulte une femme, voit au moins les frères de cette
femme
venir lui demander raison de leur honneur ; nos c
plus on s’est amusé à l’avilir. Et vous pensez si cela dut plaire aux
femmes
, quand on leur apprit que ce fier, ce formidable,
oce et dédaigneux don Juan, en était réduit à se mettre aux gages des
femmes
, comme un laquais ! Voilà la seule explication qu
ec eux : « Nous serions tous parfaits, si nous n’étions ni hommes ni
femmes
», disait maître Arlequin.
ce en ports de mer : voilà les beautés de cet ouvrage. L’ÉCOLE DES
FEMMES
. Chef-d’œuvre de comique. Les trois premiers a
elques expressions basses, est sublime. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES
FEMMES
. Petite pièce qui n’est intéressante que pour
le poète, le marquis et la prude font leurs remarques sur l’École des
femmes
, est pleine de vérité et de comique. L’IMPROMP
la deuxième scène du premier acte, dans lesquelles Sganarelle bat sa
femme
, le voisin Robert voulant l’en empêcher, et celui
e voisin Robert voulant l’en empêcher, et celui-ci étant battu par la
femme
et par le mari ; la scène sixième, où l’on fait d
la cinquième, où Orgon s’informe de la santé de Tartufe, et oublie sa
femme
et ses enfants, malgré les railleries de Dorine ;
acte, où Lubin fait confidence à George Dandin de son message pour sa
femme
; la quatrième, où monsieur et madame de Sotenvil
tième, où George Dandin est obligé de demander pardon au galant de sa
femme
; la scène septième du deuxième acte, où Lubin ra
cte, où Lubin raconte de nouveau à George Dandin le rendez-vous de sa
femme
, et la dernière scène de la pièce, dans laquelle
malheureux mari est encore obligé de demander pardon à sa coquine de
femme
: voilà les scènes à étudier. POURCEAUGNAC.
mour : c’est un modèle. Voilà tout ce qu’il y a dans la pièce. LES
FEMMES
SAVANTES. Chef-d’œuvre encore. La première scè
elle a manqué à la grammaire ; la septième, où Chrisale se plaint aux
femmes
savantes et leur parle raison ; au troisième acte
le de son amant ; sa colère avec Toinette ; la scène neuvième avec sa
femme
et le notaire : au deuxième acte, la scène sixièm
où Strabon et Cléanthis se plaisent, sans se reconnaître pour mari et
femme
, est très comique, mais nullement vraisemblable ;
armants. L’ESPRIT DE CONTRADICTION. Chef-d’œuvre. Le rôle de la
femme
qui contredit, du benêt de mari, du jardinier Luc
ARI RETROUVÉ. La meilleure des farces de Dancourt. M. Julien et sa
femme
sont infiniment plaisants. LES TROIS COUSINES.
très plaisant, et digne de la comédie. BOISSI. L’AMANT DE SA
FEMME
. Joli sujet, mal traité. L’IMPATIENT. Ma
sans retenue. Toute la famille du cardinal, le prince de Conti et sa
femme
plus que tout autre, étaient intéressés à rendre
ontesté qu’elle eût jamais été jouée en province, et faite contre des
femmes
de province : ils affirment qu’elle a été faite à
comédie des Précieuses, qui donna lieu à des troubles inattendus. Les
femmes
de rang se crurent attaquées et jetèrent les haut
lement applicable à des bourgeoises ridicules et sans mérite et à des
femmes
distinguées par le rang et les qualités. Ce fut p
: les précieuses ridicules ou caricatures ; les grandes précieuses ou
femmes
de rang, sans ridicules, mais de la coterie ; et
es unes, précieuse était synonyme de prisée, l’opposé de méprisée, ou
femme
de grand prix, opposée à femme commune ; pour les
me de prisée, l’opposé de méprisée, ou femme de grand prix, opposée à
femme
commune ; pour les autres, le mot était synonyme
, opposée à femme commune ; pour les autres, le mot était synonyme de
femme
qui se prise beaucoup, surfait son mérite, fait l
aux précieuses de tout genre resta attachée à ce mot, ce fut celle de
femmes
qui se sont tirées du pair par des mœurs irréproc
es distinctions de de Pure, le titre de précieuse fut accepté par les
femmes
les plus distinguées du parti que j’appelle de la
ur et la partie dissolue de la capitale d’une part, et de l’autre les
femmes
de mœurs réglées, qu’on désignait en général par
isait une précieuse simplement, que quand il s’agissait de l’opposera
femme
vulgaire ou commune ; on disait une illustre, qua
nifiant qui a du prix, du mérite, de la valeur, et par opposition aux
femmes
communes, sans valeur et sans mérite, de toutes l
ussi fort recherchées des sociétés de la capitale. « Il n’est plus de
femme
dans Paris qui ne veuille avoir une précieuse dan
ou les romans à l’histoire. On demande quelle est la liberté dont les
femmes
jouissent, et ont droit de jouir dans la société
il semble, dit la discoureuse, que les soupçons du mari donnent à la
femme
le droit de faillir. Une précieuse fait l’éloge d
ent à dire qu’il fallait faire une nouvelle orthographe, afin que les
femmes
pussent écrire aussi assurément et aussi correcte
ns distinction. Elles voient les plus coquettes et les plus évaporées
femmes
de Paris. Pour la cour, elles y vont rarement, pa
ination du roi pour Marie de Mancini, subit la destinée ordinaire des
femmes
galantes, et devint dévoie et jalouse. Ce sont le
ont des bourgeoises du dernier ordre, qui veulent éprendre le ton des
femmes
de qualité. Il n’y a encore rien ici qui soit app
ables précieuses, des précieuses ridicules, c’est-à-dire les honnêtes
femmes
beaux-esprits, des hypocrites pleines d’affectati
rquise valétudinaire avait près de quatre-vingts ans. Est-ce dans une
femme
de cet âge qu’on peut voir le principe et l’autor
les proportions étaient différentes entre lui et chacune de ces deux
femmes
. Madame de Sévigné allait aussi voir mademoiselle
absurdité à choisir deux provinciales, pour attirer la risée sur deux
femmes
de la cour ; deux bourgeoises pour représenter le
femmes de la cour ; deux bourgeoises pour représenter le ridicule de
femmes
de haute naissance ; deux vieilles folles de peti
té est de se faire une cour d’hommes de qualité, pour ridiculiser des
femmes
du premier rang, dont les hommes de la plus haute
et être méconnu de ses enfants, pour faire une leçon d’économie à des
femmes
dont les pères et les maris sont comblés de riche
propres à leur condition, pour donner une leçon de discernement à les
femmes
contre lesquelles le grief de Molière aurait été
J’ai vainement cherché dans les écrits du temps l’occupation que les
femmes
de la haute société mêlaient à la conversation. J
vette, le fuseau, la fusée, le dévidoir ; j’aurais désiré de voir ces
femmes
broder, faire de la tapisserie, des nœuds, des pe
elque sujet moral ou littéraire. Une occupation manuelle est pour les
femmes
une contenance : elle permet de reposer l’esprit
conseil d’état sur les affaires de l’Europe dans la chambre de cette
femme
illustre et bonne. J’aimerais à savoir que madame
brisées. Don André vante les plaisirs qu’on goûte à séduire plusieurs
femmes
, à troubler la paix de plusieurs familles. Le res
dre les derniers devoirs à son pere, il veut rendre les premiers à sa
femme
! Mogicon devine : Léonor crie au secours. Elle p
ur punir son trop perfide ami de la violence qu’il a voulu faire à sa
femme
. LA TRAHISON PUNIE. Acte IV. Léonor craint que D
eille de feindre avec une personne aussi fine que Madame Artus. Cette
femme
de bien, annoncée pendant trois grands actes, com
i pas pour un, je crois en avoir mille. Vous me croyez, Monsieur, une
femme
inutile, Ou très peu disposée à vous faire plaisi
cela avec un Notaire. Celui-ci vient lui présenter un contrat : cette
femme
si fine, si adroite, le signe sans le lire, &
r fauconnier le loua bien & beau, Non toutefois sans l’avis de sa
femme
. Le fauconnier plut très fort à la Dame ; Et n’ét
éclarer sa flamme. Ce fut beaucoup ; car le vieillard étoit Fou de sa
femme
, & fort peu la quittoit. . . . . . . . Amour
is de m’attendre. . . . . . . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa
femme
dit : Mon mari, mon époux, Jusqu’à tantôt cachez
rois, Lorsqu’Amour seul étant de la partie, Entre deux draps on tient
femme
jolie, Femme jolie, & qui n’est pas à soi. Qu
Amour seul étant de la partie, Entre deux draps on tient femme jolie,
Femme
jolie, & qui n’est pas à soi. Quand le galant
gnit de croire appercevoir la Dame, Et lui cria : Quoi donc, méchante
femme
! A ton mari tu brassois un tel tour ! Est-ce le
ravi, disoit entre ses dents : Loué soit Dieu, dont la bonté m’envoie
Femme
& valet si chastes, si prudents. Ce ne fut to
t leur insolence, prient M. Bernard & Lucas d’y aller déguisés en
femmes
. Ils y vont. Dorante & l’Olive les rossent en
’Angélique, arrive, est surpris de voir M. Bernard sous l’habit d’une
femme
, le croit fou, ne veut pas laisser sa niece en si
à-tête entre les deux amants ; secondement, les coups de bâton que la
femme
fait donner ou laisse donner à son époux ; ce qui
. M. Bernard. Comment donc ? Angélique. Il faut prendre des habits de
femmes
pour les mieux tromper. M. Bernard. Qu’en avons-n
it goutte, mais on tâte, Monsieur : ça est bien pensé ; des habits de
femmes
! Les alarmes de Dorante & de l’Olive, qui c
us, du moment qu’il l’en a remercié, qu’il en a témoigné sa joie à sa
femme
, tout est dit. Les personnages de la piece, parve
ne sait pas vivre : son château lui devient aussi indifférent que sa
femme
; il obtient de l’emploi dans un régiment, &
énage ; il fait de temps en temps des voyages à son château, dit à sa
femme
qu’il arrive de son régiment. La Dame qui le croi
jaloux de son bonheur, lui suscite de grandes affaires : la premiere
femme
apprend tout ce qui se passe, elle est furieuse :
le bruit se répand qu’on l’a assassiné dans son lit : l’on arrête la
femme
& le Prieur. Le Lieutenant Particulier de Châ
e se rendre à des preuves convaincantes. Extrait de l’histoire de la
Femme
retrouvée. Dans l’année 1554, un mari irrité con
e de la Femme retrouvée. Dans l’année 1554, un mari irrité contre sa
femme
qui vivoit trop familiérement avec un Ecclésiasti
un Ecclésiastique, lui fit des remontrances extrêmement vives : cette
femme
qui n’étoit pas endurante lui répondit sur le mêm
auffa, le mari fit pleuvoir sur elle un déluge de coups de bâton : la
femme
clabauda, & comme la partie n’étoit pas égale
r : ces indices leur firent juger que le mari, après avoir assommé sa
femme
, avoit brûlé son corps. On arrête le mari, on le
is ; & bientôt on alloit lui donner la mort, quand on découvre la
femme
dans une maison où l’Ecclésiastique la tenoit sec
tique la tenoit secrètement. La Cour vouloit qu’on fît le procès à la
femme
à cause de la cruauté qu’elle avoit eue de ne pas
ri retrouvé. Le meûnier Julien, las d’être persécuté par Julienne sa
femme
, se fait Rat-de-cave, devient amoureux de mademoi
ûniere veut faire pendre son mari ; le meûnier se cache, on accuse sa
femme
de l’avoir fait noyer : Agathe & Charlot serv
er quand Julien se montre, il n’a pas le courage de laisser pendre sa
femme
toute méchante qu’elle est. Le Bailli ne veut pas
conde histoire, il se montre dès qu’il sait qu’on fait le procès à sa
femme
, & n’a pas le courage de la laisser plus long
Cette scélérate de Julienne.... Charlot. Acoutez, c’est une méchante
femme
. Est-ce que vous sauriez quelqu’une de ses petite
ment autant que vous, Monsieu le Bailli. Le Bailli. Voilà le fait. La
femme
aura pris le temps de l’ivresse du mari pour exéc
ant peindre une Helene, ne se contenta pas de prendre une seule belle
femme
pour modele, qu’il mit pour ainsi dire toutes les
âge à-peu-près, & de la même condition ; parceque la beauté d’une
femme
de vingt ans & celle d’une femme de trente, l
ition ; parceque la beauté d’une femme de vingt ans & celle d’une
femme
de trente, les charmes d’une villageoise ou d’une
ence & le soin de votre ame Vous devroient mettre aux yeux que ma
femme
est ma femme ; Et vouloir à ma barbe en faire vot
soin de votre ame Vous devroient mettre aux yeux que ma femme est ma
femme
; Et vouloir à ma barbe en faire votre bien, Que
du tout agir en bon chrétien. George Dandin est au désespoir que sa
femme
ne soit pas une simple paysanne, pour avoir le dr
George Dandin. Hé bien, George Dandin, vous voyez de quel air votre
femme
vous traite ! Voilà ce que c’est que d’avoir voul
, agaceries, Discours flatteurs, regards, gestes & lorgneries, Ma
femme
devant moi vient de le répéter, Pour engager Eras
e enfin, sans crainte d’aucun blâme, Autorisa toujours à battre votre
femme
! Gens du peuple, artisans, porte-faix & vila
affectée, & d’un air fort discret, brille ordinairement chez les
femmes
qui ont été très souvent les victimes des jeunes
’il doit ses conquêtes à son coffre-fort, & qu’il est la dupe des
femmes
dont il se croit adoré, parcequ’elles lui disent
ame Pernelle a la dévotion entêtée & opiniâtre trop ordinaire aux
femmes
de son âge. Cléante, homme sensé, raisonnable, cr
est point jusqu’à Madame Elmire qui n’ait sa dévotion, celle de toute
femme
estimable : elle n’arme point la vertu de griffes
érissable rancune, et que, quarante ans plus tard, ce soit la seconde
femme
du maître tapissier, Catherine Fleurette, qu’il a
mps-là, vivait une dame Sarah de Peyrusse, fille du comte d’Escars et
femme
du comte de Baignac. Voilà, nous dit-on, d’où Mol
oupe difficile à conduire, et d’auteur ; il n’est pas étonnant qu’une
femme
jeune, aimable, coquette, mais de petit jugement,
ire, très probablement mêlée d’un peu de ce mépris de l’homme pour la
femme
qui l’attire et le retient malgré lui. En tout ca
e de décrire: — le populaire attroupé devant la maison de Molière, la
femme
de Molière épouvantée du murmure menaçant de cett
plutôt ce nom, et dont Molière a usé dans les Précieuses et dans les
Femmes
savantes : c’est les Visionnaires, de Desmarets
e est l’inépuisable fécondité d’un seul sujet. Exemple : l’Ecole des
Femmes
: un homme âgé veut épouser une jeune fille, et
Et Molière permet ainsi le contrôle de ses observations. L’École des
Femmes
, Tartufe, l’Avare, aventures de notre quartier ;
assion ; —à l’amour d’Arnolphe pour Agnès, car si Arnolphe aimait une
femme
d’âge mûr, tout le comique disparaîtrait-, — à la
ressemblance y a-t-il entre la marche de l’intrigue dans l’Ecole des
Femmes
, et la succession des événements dans Tartufe ou
orsque vous peignez des héros, dit-il dans la Critique de l’École des
Femmes
, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des port
faits dans le sens de sa thèse. C’est la question de l’éducation des
femmes
qu’il pose dans l’Ecole des Femmes ; c’est la que
est la question de l’éducation des femmes qu’il pose dans l’Ecole des
Femmes
; c’est la question de leur instruction qu’il pos
es Femmes ; c’est la question de leur instruction qu’il pose dans les
Femmes
savantes. Tartufe est un autre fragment d’une con
profondeur, elle est superficielle et banale, comme dans l’École des
Femmes
, le Misanthrope, le Bourgeois gentilhomme : ce so
le de Molière son manque de délicatesse : Molière manie rudement les
femmes
, et sur ce chapitre Arnolphe et Chrysale ne sont
élicatesse ; que Marivaux a profité de toutes les fines « études » de
femmes
qu’a faites Racine dans ses tragédies ; il n’en e
éminine, et que les devoirs dont il semble conseiller la pratique aux
femmes
sont très dépourvus de nuances. Mais ne nous con
ière. Arrivons donc promptement à Arnolphe, et parlons de l’Ecole des
Femmes
. C’est aussi bien la première en date des grandes
encore aujourd’hui son chef-d’œuvre. Quelle est donc : 1’« École des
femmes
», d’après Molière, et la leçon qui ressort de sa
ui ressort de sa comédie ? Rien ne parait plus évident. « L’Ecole des
Femmes
», c’est l’amour, ou mieux encore, c’est la natur
ole des Maris, elle n’aura jamais la grâce enjouée de l’Henriette des
Femmes
savantes. Pour Arnolphe, Molière lui-même a pris
omment en effet, sans cela, expliquer l’effet produit par l’Ecole des
Femmes
, et le déchaînement qui s’ensuivit ? La très indé
autre ambition, et que, pour commencer, elle venait, dans l’Ecole des
Femmes
, de toucher obliquement à la grande question qui
tion qui divisait alors les esprits. Ils reconnurent dans l’Ecole des
Femmes
une intention qui la passait elle-même. Il leur p
e. Molière leur répondit coup sur coup par la Critique de l’Ecole des
Femmes
, l’Impromptu de Versailles, et Tartufe. De ces tr
, à ceux qui l’accusaient d’indécence et d’impiété dans son Ecole des
Femmes
. Arrêtons-nous à Tartufe. La chronologie prouve b
bien en effet qu’elle est une réponse aux détracteurs de l’Ecole des
Femmes
. S’il n’a pris possession de la scène qu’en 1669,
ur au mois de mai 1664 ; il n’est donc vraiment séparé de l’Ecole des
Femmes
, représentée pour la première fois l’hiver de 166
dévots, non pas les faux, ceux que l’éclat du succès de l’’Ecole des
Femmes
avait fait murmurer, et surtout ceux dont l’indig
nterprétait dans sa pièce, comme il faisait Arnolphe dans l’Ecole des
Femmes
, Alceste dans le Misanthrope, et Harpagon dans l’
se sont tournées en autant de défauts. D’époux indulgent d’une jeune
femme
, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; l
humanité ? Maintenant Il pourrait voir mourir frère, enfans, mère et
femme
Qu’il s’en soucierait bien autant que de cela, d
compli cet ouvrage, non pas, bien entendu, le Tartufe qui convoite la
femme
en épousant la fille, mais le Tartufe qu’on ne vo
l eût choisi pour porter en son nom la parole, c’est Elmire, c’est la
femme
d’Orgon, dont il eût opposé la dévotion traitable
,où la « sincère Eliante » départage Alceste et Philinte, et dans les
Femmes
savantes, où ce n’est pas le bonhomme Chrysale, n
out qui incarne sa véritable pensée… Mais Elmire n’est qu’une aimable
femme
, à qui l’on peut bien dire que toute idée religie
rtueux et les retire de vice ? » Dans sa situation difficile de jeune
femme
d’un vieux mari, comme de belle-mère d’une grande
avec tout son génie, c’est aussi la pensée de l’auteur de l’Ecole des
Femmes
que l’on retrouve. Considérez seulement la place
ertés que l’âge me permet ». C’est toujours le langage de l’École des
femmes
. Ni l’expérience de la vie, ni les tristesses des
’autres, et de plus graves, comme dans ces quatre vers de l’Ecole des
Femmes
où Horace dépeint Agnès à Arnolphe : Simple, à
ité, Et de l’obéissance et de l’humilité, Et du profond respect où la
femme
doit être Pour son mari, son chef, son seigneur e
t être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître (École des
Femmes
. III, II.) Voilà vraiment du Molière, du bon Mol
rts, Que l’argent est la clef de tous les grands ressorts. (Ecole des
Femmes
. I, VI.) ou encore : C’est être bien coiffé, b
e effet qu’on suppose, Que la science soit pour gâter quelque chose. (
Femmes
Savantes, IV, III.) ou bien : Le Ciel, dont no
est tout-puissant, Pour différens emplois nous fabrique en naissant. (
Femmes
Savantes, I, I,) Et cependant ces chevilles bien
ser : Et enfin tout le mal, quoique le monde en glose. (L’École des
Femmes
, VI, VIII.) et encore : Et je ne vois rien là,
à, si j’en puis raisonner, Qui blesse la pensée, y fasse frissonner. (
Femmes
Savantes, I, I.) Toutes ces « chevilles » manife
plus aussi il devient « prosaïque ». Si, dans ce vers de l’École des
Femmes
: Vos chemises de nuit et vos coiffes sont faite
comédie italienne ; les Précieuses : comédie satirique ; l’Écoles des
Femmes
: sa philosophie. Molière au théâtre, à la ville
. La morale de Molière : d’où il procède (École des Maris, École des
Femmes
) ; où il tend (Tartufe, Don Juan) ; à quoi il abo
s) ; où il tend (Tartufe, Don Juan) ; à quoi il aboutit (Misanthrope,
Femmes
Savantes). Le style et la versification. L’Infl
ngage (dans les Précieuses), hypocrisie d’éducation (dans l’École des
Femmes
), hypocrisie d’amour (dans Don Juan), hypocrisie
s parents, nommés Poquelin, tapissiers de père en fils, l’homme et la
femme
, habitaient près des Halles, au coin de la rue de
formant sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart... C’était une
femme
de beaucoup d’esprit, vive, active, entendue à to
énage, une innocente vie. Mais dans quelles régions trouverait-il une
femme
selon son cœur, pauvre comédien qu’il était, rebu
, généreux autant qu’on peut l’être, etc. » Une conversation sur les
femmes
à esprit qu’il lui fait avoir dans une hôtellerie
à former, à élever des âmes. Nous le verrons faire l’éducation de sa
femme
, l’éducation de sa troupe, l’éducation de Baron.
que jour il s’apercevait davantage qu’il ne trouverait pas en elle la
femme
qu’il avait rêvée. Au temps où nous voici parvenu
cieuses. Son premier coup d’œil dans ce beau monde avait été pour les
femmes
. Occupé d’élever sa petite Armande, la fausse édu
entiers s’en retrouvent dans le Misanthrope, dans Tartuffe, dans les
Femmes
Savantes ; mais il eut pu y puiser encore, entre
r de peur ; Et, de quelque façon que vous tourniez l’affaire, Prendre
femme
est à vous un coup bien téméraire. À quoi, peut-
ge, remarqué un peu ces tendances ; mais il avait cru que, devenue sa
femme
, elle comprendrait la nécessité d’une vie sérieus
Paris, s’il en partit, la première pièce qu’il donna fut l’École des
Femmes
: elle parut en décembre 1662, après dix mois de
elle parut en décembre 1662, après dix mois de ménage. Trompé dans sa
femme
qu’il avait élevée comme Ariste élevait Léonor, d
plus chères espérances, il n’en resta pas moins de cet avis, que les
femmes
doivent être élevées dans la liberté. Les verroux
. Les verroux et les grilles, avait-il dit, Ne font pas la vertu des
femmes
ni des filles ; C’est l’honneur qui les doit teni
sa disgrâce, il y revint avec plus d’énergie encore dans l’École des
Femmes
. Le malheur n’ébranla point son bon sens. Mais ce
’un homme heureux, content tout au moins. Mais, en lisant l’École des
Femmes
, on sent au fond je ne sais quelle douleur. Peut-
ut point, chose bien remarquable, lui donner de rôle dans l’École des
Femmes
. Elle assista donc à cette pièce en simple specta
omo sum,>et nihil humani a me alienum puto. X. L’École des
Femmes
fit scandale ; les dévots se plaignirent : le ser
ignés, voulaient qu’il imprimât, en tête de sa comédie de l’École des
Femmes
, quelque longue préface en réponse aux censeurs.
r de rien, il fût toujours disposé à la joie. Éperdu, il courait à sa
femme
... Spirituelle et coquette Célimène, peu soucieus
âme, qu’il déposait ses tristesses. Outre la Critique de l’École des
Femmes
, au mois de mai 1663, il avait donné, en octobre
é d’eux, que pour entrer avec compassion dans leur propre démence. Sa
femme
, il ne cessa jamais de l’aimer; il n’en pouvait p
les sociétés du grand monde, il l’avait attaqué dans l’éducation des
femmes
; tout à l’heure, dans le rôle de Don Juan, par le
rs, pour lui un bonheur. S’il n’avait pu jusqu’ici faire d’Armande la
femme
qu’il aurait voulue, au moins sur la scène il don
lait, par des fictions, se consoler de la réalité ; il allait voir sa
femme
un instant être Elmire. Il contenterait encore so
s déjà châtiés peu après son mariage (dans la Critique de l’École des
Femmes
, et dans l’Impromptu de Versailles) ? Cette fois
ens, assiégés ainsi à l’improviste, étaient encore tout transis ; les
femmes
se croyaient pourfendues. Le plus effrayé de tous
ffrayé de tous fut un certain garçon nommé Hubert. Pour se sauver, sa
femme
et lui avaient fait un trou dans le mur du Palais
mais ils se disputaient à qui passerait le premier. Hubert laisse sa
femme
crier, se rue dons le trou ; mais sa tête seule e
Plus tard, l’ayant mieux connu encore, il lui fera jouer des rôles de
femmes
: de Madame de Sottenville, du Lucette dans Pourc
on entre elles. Tartuffe était fini, le Misanthrope était fini... Les
Femmes
Savantes étaient loin encore dans l’avenir et bie
llence, un génie éducateur, et de la foule et des individus. Outre sa
femme
et Baron, ne forma-t-il pas un à un tous les acte
e pour arriver à Cléante ( dans Tartuffe ), et à Clitandre ( dans les
Femmes
Savantes ) ? Qui, plus que lui, a vulgarisé le bo
ait même une certaine Martine, qui servit d’original à la Martine des
Femmes
savantes; Molière eut la singulière idée de lui f
t, grâce à elle, son loyer moins sombre... Délaissé tout à fait de sa
femme
, il allait plus fréquemment à Auteuil. Il s’y pro
res, bien plus vrai. Ainsi Debrie faisait le notaire dans l’École des
Femmes
, où, le voyant paraître, Molière se sauvait en cr
assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé, excepté de sa
femme
, dont il aurait acheté la tendresse pour toute ch
té la tendresse pour toute chose au monde. » Quelle était donc cette
femme
tant aimée ? Sa beauté semblait un mystère, un rê
recevoir toute impression : Je ne puis faire mieux que d’en faire ma
femme
, se disait-il, Tout comme je voudrai je tourner
profitant dans mon âme, J’ai cherché les moyens, voulant prendre une
femme
, De pouvoir garantir mon front... Un jour, dans
avoua que ce chagrin lui venait d’être obligé de vivre éloigné de sa
femme
et de ne pouvoir s’en faire aimer. Chapelle lui r
amour ce qui n’en est que l’ombre... Vous connaissez l’histoire de ma
femme
et la mienne; vous savez ce que j’ai souffert, ce
avait en Molière une autre passion que celle qu’il éprouvait pour sa
femme
, plus vive, plus durable, qu’il avait apportée en
ufflet. Le jeune homme humilié, raillé, d’avoir été souffleté par une
femme
en conçut un ressentiment si vif, qu’il ne voulut
essemble-t-il à Tartuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’École des
Femmes
aux Femmes Savantes ? Et, parmi ses pièces en pro
il à Tartuffe, l’École des Maris à Amphitryon, l’École des Femmes aux
Femmes
Savantes ? Et, parmi ses pièces en prose, compare
lui de douleurs. Qu’on songe que le rôle d’Alcmène fut écrit pour sa
femme
, et qu’il avait, à cette époque, un enfant de deu
qu’à rester lui. Il voulut aussi qu’Armande fît le rôle d’Angélique,
femme
de Georges Dandin. XXIV. Molière, cependan
ladie. Ne pourrait-on pas aussi supposer que, mari déjà vieilli d’une
femme
jeune, coquette et dépensière; qu’ayant à gouvern
on se trompe. » XVI. À mesure qu’il vivait plus éloigné de sa
femme
, il devenait plus tendre pour ses amis et plus as
ne pouvait plus rester chez lui quand il n’y était pas au travail. Sa
femme
, à mesure qu’il avait grandi en réputation, en di
tion de Psyché à l’Amour, dont les rôles devaient être remplis par sa
femme
et Baron, il en charge Corneille, et voilà que le
grès de son mal, Boileau, Mignard, quelques autres, furent trouver sa
femme
et firent tant qu’ils les raccommodèrent. Ils fir
ans sa joie magnanime, oublia tout, même son mal. Pour complaire à sa
femme
, « pour rendre leur union plus parfaite, dit Grim
vait point discontinué jusqu’alors, et il se remit à la viande. » Sa
femme
revenue à lui, il écrivit pour elle, dans ce dern
ieuse de toute ses créations féminines, le rôle d’Henriette, dans les
Femmes
savantes. Cependant il joua dans cette pièce, non
père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici combien Molière aima les
femmes
; personne, en son temps, ne s’est intéressé à ell
ce fatras pédantesque, un dé, du fil et des aiguilles ! Et puis une
femme
devait-elle avoir, pour la conduire, autre docteu
Philaminte et Chrysalde ? Qu’il parte, qu’il soit chassé ; et que la
femme
, laissant là son rôle de philosophe, revienne aux
il l’aima, et en avoir été sevré aussi cruellement qu’il le fut. Les
Femmes
savantes furent représentées le 11 mars 1672. La
’eut point de succès. XXX. Six mois après la représentation des
Femmes
savantes, en septembre 1672, Armande devint mère
) de Madeleine. Madeleine Béjart, un mois après la représentation des
Femmes
savantes, en février, était morte. Béjart aîné ét
savantes, en février, était morte. Béjart aîné était mort; Duparc, sa
femme
, Lespy, Mlle Ducroisy, Dufresne étaient morts. To
morts. Tout vieillissait et semblait s’éteindre autour de Molière. Sa
femme
, cependant, le voyant un peu mieux, reprenait ses
n’avait été que feinte et compassion ; il savait, d’ailleurs, qu’une
femme
peut avoir ainsi pitié d’un homme ; il l’avait fa
Boileau plus affectueux que jamais. Plus il se voyait abandonné de sa
femme
, plus aussi il devenait sensible à la moindre ami
n beaucoup plus qu’à l’ordinaire, ce qui l’engagea à faire appeler sa
femme
, à qui il dit, en présence de Baron : « Tant que
a personne qu’elle n’en avait. « Eh non ! dit-il, les bouillons de ma
femme
sont de vraie eau-forte pour moi ; car vous savez
ttre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoya demander à sa
femme
un oreiller rempli d’une drogue qu’elle lui avait
vez vu rendre bien davantage. Cependant, ajouta-t-il, allez dire à ma
femme
qu’elle monte. » Il resta assisté de deux sœurs r
qui lui sortait par la bouche en abondance l’étouffa. Ainsi, quand sa
femme
et Baron remontèrent, ils le trouvèrent mort. »
autrement avec les seigneurs de sa cour. Quand il avait distingué une
femme
dans les salons de Versailles, le mari ne lui cau
e Montespan, ayant eu le mauvais goût de se fâcher et d’adresser à sa
femme
des remontrances qu’un homme bien élevé n’aurait
énéral thébain au marquis de Montespan ? Il est vrai qu’il parle à sa
femme
sur le ton de la colère, quand il apprend à son a
e que la marquise de Montespan n’a jamais répondu à son mari comme la
femme
du général thébain : elle n’a pas essayé de lui p
éressant de la comédie. Le mari, bien que trompé, mais trompé par une
femme
de bonne foi, qui ne peut rire de sa mésaventure,
esprit. Quand il s’agit de Tartuffe ou du Misanthrope, de l’École des
femmes
ou des Femmes savantes, il est bon, il est utile
il s’agit de Tartuffe ou du Misanthrope, de l’École des femmes ou des
Femmes
savantes, il est bon, il est utile d’étudier les
tait marié depuis deux ans, et ne s’abusait pas sur la fidélité de sa
femme
. Il ne faut donc pas s’étonner de rencontrer parm
énigme impénétrable, si nous ne consultions que le Misanthrope et les
Femmes
savantes. Tout en rangeant Molière parmi les plus
us d’une période chargée d’expressions parasites, tandis que dans les
Femmes
savantes il serait bien difficile de rencontrer d
septième siècle, qu’aiment-ils dans Célimène, Agnès, etc., etc. ? une
femme
. — Écoutez maintenant Faust, Lara, qu’aiment-ils
a, qu’aiment-ils dans celle qu’ils aiment ? un ange. Dans Molière, la
femme
est une mortelle, et même une faible mortelle. L’
e. Trompés, moqués, à qui s’en prennent-ils dans leurs douleurs ? aux
femmes
, et aux femmes seulement. Ils ne maudissent pas D
ués, à qui s’en prennent-ils dans leurs douleurs ? aux femmes, et aux
femmes
seulement. Ils ne maudissent pas Dieu, ils ne pen
omme ils crient dans leur faim et dans leur soif ? Croyez-vous que la
femme
qu’ils pensent aimer va satisfaire l’ardeur égaré
’accusez d’inconstance, vous ne le connaissez pas. Il n’aime ni celte
femme
-ci, ni celle-là ; il aime l’idéal. C’est parce qu
pas l’impossible, il ne réclame d’elle que les qualités d’une honnête
femme
, et encore, à la rigueur, il s’en passerait, pour
rôle, un mot caractéristique qui le résume. Écoutez Agrippine : Moi,
femme
, fille, sœur et mère de vos maîtres ! Écoutez Ph
ans ces paroles comiques et déchirantes ; il sent qu’elle ment, celte
femme
, et il la remercie de mentir et il demande à geno
’a jamais été remarquée : Alceste traite avec le dernier mépris cette
femme
qu’il adore. La racine du mépris que nous inspire
re qui lui concilient, sinon l’affection, du moins l’estime ; mais la
femme
sans cœur n’a rien. La femme peut perdre les qual
l’affection, du moins l’estime ; mais la femme sans cœur n’a rien. La
femme
peut perdre les qualités de la femme, mais elle n
la femme sans cœur n’a rien. La femme peut perdre les qualités de la
femme
, mais elle ne peut acquérir celles de l’homme. La
ualités de la femme, mais elle ne peut acquérir celles de l’homme. La
femme
sans cœur est un monstre qui a perdu sa nature et
ait bien de duper, la proie naturelle et légitime de leurs neveux. La
femme
de George Dandin, dit La Harpe, trouve moyen d’av
croire qu’il déleste le ridicule plutôt que le vice. Chez Molière, la
femme
est toujours le fléau de l’homme ; elle n’est jam
ans nos anciennes farces, les railleries contre les maris, contre les
femmes
et contre le mariage. Quelques mots nous donneron
, par exemple, les aphorismes humoristiques qu’on y prodigue : « Une
femme
mariée, dit Arlequin, est comme une maison dont l
gue, et des perroquets d’être habillés de vert, de même la nature des
femmes
est de faire enrager leur mari. » Colombine trou
… — Achevez donc. — J’ai tous les maux ensemble, Colombine : j’ai une
femme
! » Les femmes, de leur côté, exercent de justes
c. — J’ai tous les maux ensemble, Colombine : j’ai une femme ! » Les
femmes
, de leur côté, exercent de justes représailles :
ce ; aussi, quand ils sont mariés, ils n’ont plus rien à dire à leurs
femmes
. Je connais des maris qui, dans toute une année,
e, de Regnard, plaide la cause de son client Sotinet contre Isabelle,
femme
de Sotinet : On ne manquera pas de vous dire que
la voyez, messieurs, à votre tribunal cette innocente opprimée, cette
femme
qui engage ses pierreries, vend sa vaisselle d’ar
ssa tomber dans la fosse où il serait encore, si, par malheur pour sa
femme
, on ne l’en eût retiré ? N’a-t-il bu que de l’eau
que de l’eau, quand il revient chez lui le soir, amenant avec soi des
femmes
d’une vertu délabrée ; et qu’il maltraite celle p
de trois mois un emplâtre sur le nez, d’un coup de chandelier que sa
femme
lui a donné. SOTINET, en pleurant. Cela est vrai.
cheter deux grandes maisons dans la Place Royale… PERSILLET. C’est ma
femme
qui a la manie d’avoir beaucoup de plain-pied ; c
us ou moins à une maison ne valent pas la peine de faire piailler une
femme
. (Le maître d’hôtel apporte de l’orgeade.) ARLEQU
juges, seigneur, ne s’y laissent-ils point corrompre ? ARLEQUIN. Les
femmes
, comme ailleurs, les sollicitent. On leur fait pa
r leur argent au denier trois. ISABELLE. C’est tout comme ici… Et les
femmes
sont-elles heureuses, seigneur, dans votre empire
er les maisons. COLOMBINE. C’est tout comme ici. ARLEQUIN. Jamais nos
femmes
ne se lèvent qu’après-midi. Elles sont régulièrem
les saisons. Et puis, sur les quatre ou cinq heures après minuit, les
femmes
se viennent coucher dans un appartement séparé de
pauvre diable d’homme est quelquefois six semaines sans rencontrer sa
femme
dans sa maison ; et vous le voyez courir les rues
élibère pour savoir s’il doit se battre avec le prétendu galant de sa
femme
, brille d’une foule de traits comiques. Les Fâch
oi de plus neuf, de plus intéressant, de plus délicat que L’École des
Femmes
! Quelle gaîté dans les confidences perpétuelles
coquetterie instinctive sur laquelle est en partie fondé l’empire des
femmes
? C’est dans Le Mariage forcé que se trouve la fa
études tardives pour devenir homme de qualité, le gros bon sens de sa
femme
et de Nicole, la dispute des trois professeurs, e
’emphase devaient blesser son goût, irriter sa verve : il composa Les
Femmes
savantes ; Philaminte, Bélise et Armande offriren
éjà attaqué dans Les Précieuses ridicules. Pour rendre le travers des
femmes
savantes encore plus saillant, Molière s’est plu
es apothicaires ; mais quelle effrayante vérité dans le rôle de cette
femme
qui compte les derniers moments de l’insensé viei
fe qui se fait par un ordre du roi, ceux de L’Étourdi, de L’École des
femmes
, de L’Avare, qui se font par une rencontre inopin
e dénouement de L’École des maris ? Quoi de plus simple que celui des
Femmes
savantes ? Quoi de plus pathétique et de plus pro
génieux qu’il savait donner à l’épigramme. La Critique de l’École des
femmes
, L’Impromptu de Versailles, petites pièces d’à-pr
fut reçu avec une froideur qui ressemblait à de la malveillance. Les
Femmes
savantes n’obtinrent pas un accueil plus favorabl
associé sa fortune durant ses tournées de province. La légèreté de sa
femme
ne tarda pas à le jeter dans des transes continue
eviève-Hervé), sa sœur. Béjart (Armande), sœur des deux précédentes,
femme
de Molière. De Brie (Mademoiselle). Beauval (Ma
oiselle). Beaupré (Mademoiselle Marotte). Du Croisy (Mademoiselle),
femme
de l’acteur. Du Croisy (Mademoiselle), fille de
le), femme de l’acteur. Du Croisy (Mademoiselle), fille de l’acteur,
femme
de Poisson. Duparc (Mademoiselle). La Grange (M
age. Louis XIV, charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’École des
femmes
, qu’il créa, ne put s’empêcher de dire : « Cet ho
s manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu, les
femmes
et le vin. Ces trois passions lui firent une répu
ut perfectionné son idée, il quitta son orgue et vînt à Paris avec sa
femme
, ses enfants, et l’épinette ; il obtint une permi
ns dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette
femme
fut ravie de trouver un enfant qui était capable
parti de revenir à Paris avec ses petits comédiens et Olivier. Cette
femme
, n’ayant aucune ressource, et connaissant l’humeu
ête. Molière, sans s’émouvoir, dit à son domestique de lui ôter cette
femme
-là. Elle passa tout d’un coup de l’emportement à
i le ramènera dès que la pièce sera finie. »Et cela de peur que cette
femme
et Olivier ne séduisissent l’esprit du jeune homm
les miennes pour ce rôle. » Après la mort de Molière, Beauval et sa
femme
passèrent, en 1673, à l’Hôtel de Bourgogne ; Beau
rgogne ; Beauval remplaça Hubert dans les rôles d’hommes travestis en
femmes
. Beauval quitta la comédie en 1704, et mourut le
gnas. De Brie. De Brie (Edme Wilquin) s’engagea à Lyon avec sa
femme
dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris.
it parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en
femme
. Celui de Bélise, dans Les Femmes savantes, madam
a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans Les
Femmes
savantes, madame Jourdain, dans Le Bourgeois gent
nsi que dans ceux de médecins et de marquis ridicules. » Les rôles de
femme
que Hubert jouait furent donnés à Beauval. Le
lière laissa trois enfants : savoir, la demoiselle Charlotte Le Noir,
femme
de Baron, la demoiselle Thérèse Le Noir, femme de
lle Charlotte Le Noir, femme de Baron, la demoiselle Thérèse Le Noir,
femme
de Dancourt, et Pierre Le Noir de La Thorillière,
tes.) Mlle Geneviève Hervé-Béjart. Sœur de Madeleine Béjart, et
femme
, en secondes noces, du sieur Aubry, maître paveur
ait à bout toute la philosophie de Molière. Ce grand homme a peint sa
femme
sous le nom de Lucile dans la neuvième scène du t
t âgée de cinquante-cinq ans. Mlle de Brie. Catherine Le Clerc,
femme
d’Edme Wilquin, sieur de Brie, faisait partie d’u
i les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de L’École des
Femmes
, qu’elle rendait avec une telle supériorité, que
n, et se battirent après la petite pièce15. Mlle du Croisy [I].
Femme
de l’acteur du Croisy, était une actrice médiocre
, et se retira en 1673. Mlle du Croisy [II]. Fille de l’acteur,
femme
de Poisson ; elle remplit en janvier 1671 le rôle
Molière, au mois de mai 1673. Mlle Duparc. Cette actrice était
femme
de Duparc, connu au théâtre sous le nom de Gros-R
vous disiez lorsqu’on vous donna celui de La Critique de l’École des
femmes
; cependant vous vous.cn êtes acquittée à merveil
de, Héro dans Héro et Léandre. Mlle La Grange. Marie Ragueneau,
femme
de Charles Varlet de La Grange, comédienne de la
nt : Si n’ayant qu’un amant on peut passer pour sage, Elle est assez
femme
de bien ; Mais elle en aurait davantage Si l’on
us deux de fort bons comédiens. « La mère de Baron était une si belle
femme
que, lorsqu’elle se présentait pour paraître à la
serait engagée avec Molière à trente-huit ans (en 1658) : L’École des
femmes
a été jouée en 1662, ce serait donc à une actrice
ocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris, l’École des
femmes
, les Fâcheux, la Critique de l’École des femmes,
es maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École des
femmes
, l’Impromptu de Versailles, la Princesse d’Élide,
ques, Psyché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin, les
Femmes
Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade
il attaquait. Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des
Femmes
Savantes devint intelligible. On cessa de turlupi
ne peuvent entrer en parallèle avec le Misanthrope, le Tartuffe, les
Femmes
Savantes, etc ; mais plus d’un trait, dans ces pr
e beaucoup de choses qui ressemblent aux Précieuses Ridicules, et aux
Femmes
Savantes de Molière. Tome I, p. 33-34 1704,
1705, Grimarest, p. 40-42 Molière logeait chez un Médecin, dont la
femme
, extrêmement avare, voulait augmenter le loyer de
derne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une Comédie des
Femmes
Savantes, elle supprima sa dissertation. Dans le
h ! Que cette Pièce me fit de plaisir ! Je le crois bien, lui dit une
femme
aussi vertueuse que spirituelle : cette Comédie e
I, p. 213 La Scène cinquième du troisième Acte de cette Pièce [Les
Femmes
savantes], est l’endroit qui a fait le plus de br
pli par Hubert*, Acteur si excellent pour ces sortes de caractères de
femmes
, que les rôles de Mde. Pernelle27, de Mde. Jourda
s’étant ouvert à la Ledoux35 de sa passion pour Mlle Molière*, cette
femme
l’avait trompé en lui donnant une nommée La Toure
Tome I, p. 282 L’idée principale de cette Comédie [L’École des
femmes
] est tirée d’un Livre intitulé : Les Nuits Facéti
esse. Tome I, p. 282-283 1705, Grimarest, p. 27-29 L’École des
Femmes
éprouva dans sa naissance de grandes contradictio
onde. Molière fit jouer peu de temps après la Critique de l’École des
Femmes
. La Tarte à la crème n’y fut pas oubliée ; et quo
les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès44 de L’École des
femmes
, qu’elle rendait supérieurement. Quelques années
croit que c’est de lui que Molière a voulu parler dans son École des
femmes
, lorsqu’il fait dire à Chrysalde : Quel abus de
n vue cette idée, quand, à la fin de la première Scène de L’École des
femmes
, il faisait dire d’Arnolphe par Chrysalde : Ma f
285 Stances de Despréaux à Molière, sur la Comédie de L’École des
femmes
, que plusieurs gens frondaient. En vain mille ja
Tome I, p. 285-286 Cette petite Pièce [La Critique de l’École des
femmes
] est le premier ouvrage de ce genre qu’on connais
fait autant la satire de ses Censeurs, que l’apologie de L’École des
femmes
. Visé* avance un fait, au sujet de la Critique de
femmes. Visé* avance un fait, au sujet de la Critique de L’École des
femmes
, qu’il faut rapporter ici tout faux qu’il parait
Clorante, une Pièce de Molière intitulée : La Critique de l’École des
Femmes
, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dan
lière l’idée de sa Pièce ; tout le monde sait que, dans ce conte, une
femme
amoureuse d’un jeune homme, trompe son Confesseur
e. Molière a substitué un Vieillard au Confesseur ; et, au lieu d’une
femme
mariée, il a pris une jeune pupille dont le vieil
y a pas d’apparence qu’elle soit de lui, l’Auteur l’ayant dédiée à Sa
femme
: à moins cependant que cette dédicace ne soit un
neille. Tome I, p. 354 Le Silence du Roi sur cette Comédie [Les
Femmes
savantes], causa à Molière le même chagrin qu’il
me I, p. 354 1724, Carpentariana, p. 55-56 Molière a joué dans ses
Femmes
Savantes, l’Hôtel de Rambouillet*, qui était le r
e dernier allant voir cette Dame après la première représentation des
Femmes
Savantes où elle s’était trouvée, elle ne put s’e
n l’immolant sur le Théâtre, à la risée publique, dans la Comédie des
Femmes
savantes. Tome I, p. 355-356 cf. 1742, Bol
, Bolaeana, p. 34 Boileau corrigea deux vers de la première Scène des
Femmes
savantes, que le Poète Comique avait faits ainsi
prétendent quelques-uns, qui fournit à Molière l’idée de la Scène des
Femmes
savantes, entre Trissotin et Vadius. La même Scèn
r, ne l’a pas dissimulé. Ménage* disait à ce sujet : « On dit que les
Femmes
Savantes de Molière, sont Mesdames de…63 et l’on
uillé commence par se plaindre des chagrins que lui donne sa méchante
femme
. Il va consulter le Docteur sur les moyens de la
lui-ci parlant toujours, ne lui donne pas le temps de s’expliquer. La
femme
arrive, et le Docteur, continuant toujours ses ti
et l’autre, au point de lui dire des injures. Entre autres choses, la
femme
lui dit qu’il est un âne, et qu’elle est aussi Do
axe, et de la quantité, tu n’aimes que, etc. Ils s’en vont, hormis la
femme
qui demeure pour attendre son galant avec qui ell
rades, qu’on commençât la représentation à quatre heures précises. Sa
femme
et Baron* le pressèrent de prendre du repos, et d
uit et les cris avaient causé une alarme terrible dans la Troupe. Les
femmes
croyaient être mortes ; chacun cherchait à se sau
le Despréaux de son Lutrin, s’appelait Didier l’Amoris85. Sa première
femme
était une clabaudeuse86 éternelle qu’il savait ét
94. Cet Acteur jouant d’original le rôle d’Alain95, dans L’École des
femmes
, fit dire à Louis XIV, charmé de son jeu : Cet ho
bien d’un homme opulent à qui il a su imposer, il ne cajole point sa
femme
; il est encore plus éloigné d’employer, pour la
mite, vêtu en Moine, monte la nuit par une échelle à la fenêtre d’une
femme
mariée, et y reparaît de temps en temps, en disan
us vraie et plus sensible, n’échappait à son attention. Il obligea sa
femme
, qui était extrêmement parée, à changer d’habit ;
7. Un Président du Parlement de Grenoble, étant devenu amoureux de la
femme
de Molière, s’adressa à une autre femme, nommée l
, étant devenu amoureux de la femme de Molière, s’adressa à une autre
femme
, nommée le Doux, dont le métier était de procurer
ont le métier était de procurer du plaisir à ses connaissances. Cette
femme
crut pouvoir substituer à l’épouse de Molière une
son bien, et qui, pour le récompenser de ses bontés, veut séduire sa
femme
, le chasser de sa propre maison, et se charge de
it parfaitement. Jamais Acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en
femme
. Celui qu’il représentait dans les Femmes Savante
si loin les rôles d’homme en femme. Celui qu’il représentait dans les
Femmes
Savantes, Mde. Jourdain 148, dans le Bourgeois Ge
si que dans ceux des Médecins, et des Marquis ridicules. Les rôles de
femme
, que Hubert* jouait, furent donnés à Mlle Beauval
ocu imaginaire, Dom-Garcie de Navarre, l’École des maris, l’École des
femmes
, les Fâcheux, la Critique de l’École des femmes,
es maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École des
femmes
, l’Impromptu de Versailles, la Princesse d’Élide,
ques, Psyché, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin, les
Femmes
Savantes, la Comtesse d’Escarbagnas, et le Malade
il attaquait. Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des
Femmes
Savantes devint intelligible. On cessa de turlupi
ne peuvent entrer en parallèle avec le Misanthrope, le Tartuffe, les
Femmes
Savantes, etc ; mais plus d’un trait, dans ces pr
de Paris, ne voulut pas permettre qu’on l’inhumât en terre sainte. La
femme
de Molière alla sur le champ à Versailles se jete
Maîtres de l’Art appellent des Frères Chapeaux.154 La Dame Poisson,
femme
d’un des meilleurs Comiques que nous ayons eus, f
t Robert des noms propres 2007). 4. Chapuzeau, 1661, L’Académie des
femmes
: comédie en 3 actes et en vers. 5. Aquin, Anto
lle de l’hôtel de Bourgogne : Riccoboni se fait appelait Lelio, et sa
femme
, Hélène Flaminia. En 1729, il est à la cour de Pa
tempère l’âpreté. (DET, V. Tasca, p. 112). 15. Frosine ( L’Avare) :
Femme
d’intrigue 16. Acte II, scène 6. 17. Harpagon
ffe) : mère d’Orgon. 28. Madame Jourdain ( Bourgeois gentilhomme) :
femme
de Monsieur Jourdain. 29. Madame de Sotenville
e de Monsieur Jourdain. 29. Madame de Sotenville ( George Dandin) :
femme
de Monsieur de Sotenville. 30. Scène 5. Selon l
ieuses : ouvrage composé de 75 nouvelles. 43. ??? 44. L’École des
femmes
, Agnès : Jeune fille innocente élevée par Arnolph
e, dite « troupe de Mademoiselle », comprenait dix personnes, dont sa
femme
, Marie Dumont et son frère Louis, dit Dorimond je
e Marcoureau dit, 1666, La Noce de village. 95. Alain ( L’École des
femmes
) : paysan et servant d’Arnolphe. 96. Molière, 1
64 notamment et collabora aux Mémoires du roi, adressé à son fils. Sa
femme
composa une parodie d’une scène de l’opéra de Thé
Anecdotes Dramatiques, 1775) → Pardonne. 122. Elmire ( Tartuffe) :
femme
d’Orgon. 123. Racine, 1664, La Thébaïde ou les
r bon citoyen et respecté. Il rejoue en 1791-1792 et en 1794-1795. Sa
femme
, Madeleine Drouin MmePréville (Le Mans 1731- Senl
qui est sujet aux gouttes. (Furetière 1690). 148. Madame Jourdain :
femme
de Monsieur Jourdain. 149. Madame Jobin : Devine
en prose, comparée pour le fond & les détails avec le Cercle des
Femmes
, ou le Secret du Lit nuptial, & l’Académie de
Cercle des Femmes, ou le Secret du Lit nuptial, & l’Académie des
Femmes
, Pieces de Chappuzeau. Cette piece fut d’abord j
s, dialogué en 1656 par M. Chappuzeau 9, & intitulé Le Cercle des
Femmes
, ou le Secret du lit nuptial. Extrait des Précie
qu’on ne fasse quelque farce de leur aventure. Extrait du Cercle des
Femmes
. Emilie, jeune veuve, se livre toute entiere à s
nner en 1661 sur le théâtre du Marais avec le titre de l’Académie des
Femmes
. Extrait de l’Académie des Femmes. Une absence
is avec le titre de l’Académie des Femmes. Extrait de l’Académie des
Femmes
. Une absence de quatorze mois faisant conjecture
e toute entiere à la littérature. Sa maison est sans cesse remplie de
femmes
aussi ridicules qu’elle, & de faux savants. L
hassé comme il le mérite ; & le Baron, après une remontrance à sa
femme
sur sa conduite ridicule, lui ordonne de laisser
tre V. De la conversation qu’eut Sancho Pança avec Thérese Pança sa
femme
, &c. Mais à propos, mon mari, si tu te vois
mon mari, si tu te vois jamais avec un Gouvernement, n’oublie pas ta
femme
& tes enfants. Sancho notre fils a déja ses q
qu’elle fût mal mariée, que si elle faisoit quelque folie. Ecoute, ma
femme
, repartit Sancho, je te jure ma foi, que si je vi
e l’entendra, ni elle n’entendra rien elle-même. Viens çà, bête &
femme
opiniâtre, répliqua Sancho ; pourquoi veux-tu, sa
Cascayo, & moi je m’appelle Thérese Pança, parceque je suis votre
femme
; car je devrois m’appeller Thérese Cascayo ; mai
ons pas un pas davantage, ou je n’aurai pas de voix en chapitre : une
femme
d’honneur a la jambe rompue, & ne sauroit sor
on, car son pere ni son grand-pere ne l’ont jamais porté. Par ma foi,
femme
, repliqua Sancho, si je ne crois que tu as un Lut
is est que, quand on a commencé, on ne finit point. . . . . Or çà, ma
femme
, dit Sancho, demeurons donc d’accord que notre fi
vous aviserez ; vous autres hommes, vous êtes les maîtres, & les
femmes
ne sont que les servantes. En même temps la pauvr
, & les femmes ne sont que les servantes. En même temps la pauvre
femme
se prit à pleurer à chaudes larmes, comme si elle
s, nous autres, de la côte de S. Louis ? M. Jourdain. Taisez-vous, ma
femme
; je vous vois venir. Mad. Jourdain. Descendons-n
l pas marchand aussi bien que le mien ? M. Jourdain. Peste soit de la
femme
! Elle n’y a jamais manqué. Si votre pere a été m
e épreuve. Car enfin je m’imagine que ce qu’on appelle vertu dans les
femmes
, est comme ces pieces fausses qui ont tout l’écla
oins l’avantage de ne m’être point trompé dans l’opinion que j’ai des
femmes
, & de n’avoir pas été la dupe d’une sotte con
on ne peut attendre aucun bien. Tu veux que je fasse l’amoureux de ta
femme
, & qu’à force de présents & de soins je t
éprouver ce qui en est ; & dans la mauvaise opinion que tu as des
femmes
en général, jouis paisiblement d’une incertitude
t désavantageuse. Souviens-toi, mon cher Anselme, que l’honneur d’une
femme
ne consiste presque qu’en la bonne opinion qu’on
puisque tu connois pour le moins autant qu’un autre la foiblesse des
femmes
, ne va pas tendre des pieges à la tienne par la s
uriosité d’éprouver si elle pourroit les éviter ; car enfin une belle
femme
est une glace polie que la moindre vapeur ternit,
ier qu’à lui-même ; & il lui dit ceci entre autres choses : Les
femmes
sont comme le verre Qu’il ne faut jamais éprouve
rir, & autant pour acheter des pierreries : il n’y a rien que les
femmes
aiment tant que de se voir parées, & les plus
quatre jours la beauté, la douceur, & les rares qualités de cette
femme
, & peut-être la destinée qui vouloit châtier
ire a parlé, il en est enchanté ; il répond froidement à l’avis de sa
femme
: elle en est piquée, fait attention au mérite de
enger de celle qu’il croit doublement perfide, va dire au mari que sa
femme
lui a promis de se rendre à ses desirs le lendema
s léger dans le bras. Le mari se félicite d’avoir la plus fidelle des
femmes
, & le meilleur des amis : il dit à ce dernier
la Nouvelle & de la Comédie comparés. Si Anselme apprend que sa
femme
n’est pas aussi vertueuse qu’il le croit, il ne p
iés. Il eût été indécent de mettre sur la scene les infidélités d’une
femme
mariée ; d’accord : mais le héros de la Comédie n
s son désespoir, le chagrin qu’il en a dans la suite, la ruse dont la
femme
se sert pour tourner cette faute à l’avantage de
aire des vers pour favoriser les projets de son rival & rendre sa
femme
plus sensible. Croit-on qu’un amant, invoquant le
coupable par trop de délicatesse ? Il n’est point puni en perdant une
femme
qui l’aimoit foiblement. Veut-on encore que Damon
nes, il se trouve toujours plus de dix-neuf frippons, & que leurs
femmes
soient dignes d’eux ! Que ta juste colere, ô Ciel
té ses plus intimes amis, son fils, sa fille, & les parents de sa
femme
. Son fils, après l’avoir félicité sur le choix qu
e fonds n’en est pas nouveau, il est usé depuis long-temps. C’est une
femme
qui aime son mari de bonne foi : l’ingrat se refr
me sujet avoit été traité par Dorimon, sous le titre de l’Amant de sa
femme
, comédie en vers & en un acte, représentée en
s dans le Ballet des Fêtes de Thalie : le troisieme acte, intitulé la
Femme
, fait voir également un mari qui devient amoureux
tulé la Femme, fait voir également un mari qui devient amoureux de sa
femme
, dans un bal où il la prend pour une autre sous l
l est cependant obligé d’y consentir, s’il veut faire la paix avec sa
femme
. Dorante, ami de la maison, est de concert pour t
oins qu’il ne doive cet honneur à quelque autre piece. La comédie des
Femmes
savantes est bien meilleure sans contredit que ce
lent de la conserver ; au lieu qu’il n’y a peut-être qu’en France des
femmes
qui méritent cette apostrophe de Chrisale. ACTE I
ous. Il n’est pas bien honnête, & pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie & sache tant de choses. Former aux bon
Nos peres sur ce point étoient gens bien sensés, Qui disoient qu’une
femme
en sait toujours assez, Quand la capacité de son
aiguilles, Dont elles travailloient au trousseau de leurs filles. Les
femmes
d’à-présent sont bien loin de ces mœurs : Elles v
ce des hommes assez fous pour laisser faire de pareils écarts à leurs
femmes
, ou pour leur persuader à force de flatteries qu’
j’ai dit, qu’il vaille mieux avoir fait le Malade imaginaire que les
Femmes
savantes ; mais je soutiens que si l’Auteur s’éto
ctation, sous lequel il peut convoiter plus surement le bien & la
femme
de son prochain. Le Roi de Portugal a fait tradui
osée de la Béjart, de ses deux frères, de Gros-René, de Duparc, de sa
femme
, d’un Pâtissier de la rue Saint Honoré, père de l
que la Béjart, lui aurait fait le plus de peine à quitter ; et cette
femme
, qui avait tout pouvoir sur son esprit, l’empêcha
n noblement ; mais dans les chagrins, que l’humeur et la beauté de sa
femme
lui avaient assez publiquement causés, s’imagina
t le Roi prit beaucoup de plaisir à la voir représenter. L’École des
femmes
parut en 1662, avec peu de succès : les gens de s
662, avec peu de succès : les gens de spectacle furent partagés ; les
Femmes
outragées, à ce qu’elles croyaient, débauchaient
rtait sur sa pièce, les ramassa, et en fit la Critique de l’École des
Femmes
, qu’il donna en 1663. Cette pièce fit plaisir au
bonheur serait plus vif et plus sensible, s’il le partageait avec une
femme
; il voulut remplir la passion que les charmes na
avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à déranger. C’était une
femme
altière, et peu raisonnable, lorsqu’on n’adhérait
user sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette
femme
. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne
e soupçonnait de quelque dessein sur sa fille, le menaçait souvent en
femme
furieuse et extravagante, de le perdre, lui, sa f
tte jeune personne, plus lasse peut-être d’attendre le plaisir d’être
femme
, que de souffrir les duretés de sa mère, se déter
ortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa
femme
; ce qu’il fut contraint de faire. Mais cet éclai
nt lui procurer, s’il avait été assez Philosophe pour se passer d’une
femme
. Celle-ci ne fut pas plutôt, Mademoiselle de Moli
ugmenter ses soupçons, et sa jalousie. Il avait beau représenter à sa
femme
la manière dont elle devait se conduire, pour pas
ravail et dans ses amis, sans se mettre en peine de la conduite de sa
femme
. La Princesse d’Élide, qui fut représentée dans
Voici la solution de ce problème. Il logeait chez un Médecin, dont la
femme
, qui était extrêmement avare, dit plusieurs fois
maison qu’elle occupait. Celle-ci qui croyait encore trop honorer la
femme
du Médecin de loger chez elle, ne daigna seulemen
Molière. C’en fut assez pour former de la dissension entre ces trois
femmes
. La Du-Parc pour se mettre bien avec sa nouvelle
à son tour la faire sortir d’un lieu, où elle était la maîtresse. La
femme
du Médecin, plus avare que susceptible de honte,
perfectionné son idée, il quitte son orgue, et vient à Paris avec sa
femme
, ses enfants, et l’épinette. Il obtint une permis
ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari était mort alors. Cette
femme
fut ravie de trouver un enfant qui était capable
i de revenir à Paris, avec ses petits Comédiens et son Olivier. Cette
femme
n’ayant aucune ressource, et connaissant l’humeur
ête. Molière, sans s’émouvoir, dit à son domestique de lui ôter cette
femme
-là. Elle passa tout d’un coup de l’emportement à
i le ramènera dès que la pièce sera finie. Et cela de peur que cette
femme
, et Olivier, ne séduisissent l’esprit du jeune ho
ait bien que sa belle-mère ne l’aimait plus, et il s’imaginait que sa
femme
était prête à le haïr. L’esprit de ces deux femme
s’imaginait que sa femme était prête à le haïr. L’esprit de ces deux
femmes
était tellement opposé à celui de Molière qu’à mo
ables avec elles. Le bien que Molière faisait à Baron déplaisait à sa
femme
: sans se mettre en peine de répondre à l’amitié
n’avait pas toute la prudence nécessaire, pour se gouverner avec une
femme
, pour qui il devait des égards. Il se voyait aimé
hez Molière : il crut son honneur intéressé d’avoir été battu par une
femme
. Voilà de la rumeur dans la maison. ― Est-il pos
Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette
femme
prit la résolution de courir la Province avec sa
ssance, fit dessein d’aller s’y établir. Il commença par y envoyer sa
femme
et ses enfants ; et quelque temps après il demand
t de quoi se passer du Théâtre. Il part ; mais il trouva chez lui une
femme
et des enfants rebelles ; qui le reçurent non seu
mais encore qui le maltraitèrent. Il fut battu plusieurs fois par sa
femme
, aidée de ses enfants, qui ne voulaient point par
t, et les cris avaient causé une alarme terrible dans la Troupe ; les
femmes
croyaient être mortes : chacun cherchait à se sau
ient être mortes : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et sa
femme
, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais R
domestique, quoiqu’il eût près de trente mille livres de rente. Cette
femme
était dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouv
ue j’étais trop austère, pour une société domestique. J’ai cru que ma
femme
devait assujettir ses manières à sa vertu, et à m
cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à redire, je m’en plains. Cette
femme
cent fois plus raisonnable que je ne le suis, veu
stesse dans sa conduite pour que j’eusse l’esprit tranquille. Mais ma
femme
, toujours égale, et libre dans la sienne, qui ser
et occupée seulement du désir de plaire en général, comme toutes les
femmes
, sans avoir de dessein particulier, elle rit de m
― Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être Philosophe avec une
femme
aussi aimable que la mienne ; et peut-être qu’en
là, qu’on nous étourdit les oreilles d’un établissement. Toutes ces
femmes
, dit-il encore, en haussant la voix, sont des ani
le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du Roi, cependant la
Femme
juge et partie de Montfleury fut jouée autant de
négligence, et ses assiduités n’étaient pas trop fatigantes pour une
femme
; en huit jours une petite conversation, c’en éta
assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé, excepté de sa
femme
, dont il aurait acheté la tendresse pour toute ch
it contribuer au succès de ses pièces, causa de la mortification à sa
femme
à la première représentation du Tartuffe. Comme c
Gandouin, Chapelier, qui avait consommé cinquante mille écus avec une
femme
, que Molière connaissait, et à qui ce Gandouin do
r. Si le Roi n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard de ses
Femmes
savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant a
sir. ― Où a-t-il été déterrer, ajoutait Mr le Comte de … ces sottes
femmes
, sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement
nnaître que Molière n’avait pas toujours vécu en intelligence avec sa
femme
; il n’est pas même nécessaire que j’entre dans d
s mauvais mémoires remplis de faussetés à l’égard de Molière et de sa
femme
. Il n’est pas jusqu’à Mr Bayle qui, dans son Dict
gne et mauvais Roman, ne fasse faire un personnage à Molière, et à sa
femme
fort au-dessous de leurs sentiments, et éloigné d
utation d’honnête homme, il se mettait peu en peine des humeurs de sa
femme
; qu’il laissait vivre à sa fantaisie ; quoiqu’il
était obligé de se ménager. Dix mois après son raccommodement avec sa
femme
il donna, le 10 de Février de l’année 1673, le Ma
beaucoup plus qu’à l’ordinaire : ce qui l’engagea de faire appeler sa
femme
, à qui il dit, en présence de Baron. — Tant que
a personne qu’elle en avait. — Eh ! non, dit-il, les bouillons de ma
femme
sont de vraie eau forte pour moi ; vous savez tou
ttre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoya demander à sa
femme
un oreiller rempli d’une drogue qu’elle lui avait
ec frayeur. — Ne vous épouvantez point, ajouta-t-il, allez dire à ma
femme
qu’elle monte. Il resta assisté de deux Sœurs Re
sang qui sortait par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi quand sa
femme
et Baron remontèrent ils le trouvèrent mort. J’ai
de Février. Comme il passait dans la rue Montmartre on demanda à une
femme
, qui était celui que l’on portait en terre ? ― E
portait en terre ? ― Et c’est ce Molière , répondit-elle. Une autre
femme
qui était à sa fenêtre et qui l’entendit, s’écria
qu’il en avait quelques-unes entières, qui n’ont jamais paru. Mais sa
femme
, peu curieuse des ouvrages de son mari, les donna
mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La
femme
de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ces ouvr
ille : 282 La Critique d’Andromaque : 61 La Critique de l’Ecole des
Femmes
: 52 Du Croisy : 257 Mr de Cyrano : 12 D Défens
: 42 Dom Quixote : 140 Domestique de Molière : 253 E L’École des
Femmes
: 50 et suiv. L’École des Maris : 43 Elomire, o
, 23, 34 L’Extravagant : 228, 231 F Les Fâcheux : 44 et suiv. La
Femme
Juge : 203 Les Femmes savantes : 270 et suiv. L
t : 228, 231 F Les Fâcheux : 44 et suiv. La Femme Juge : 203 Les
Femmes
savantes : 270 et suiv. Le Festin de Pierre : 73
u surpris, se remet, & dit : Parbleu, mes amis, voilà une royale
femme
que Madame Abraham ! Je ne connoissois pas encore
Pour un petit dîner que j’ai donné au Procureur, à sa maîtresse, à sa
femme
& à son clerc, pour les engager à veiller aux
hevez vîte. Pot-de-vin. « Item, pour avoir été parrain du fils de la
femme
du commis du secrétaire du Rapporteur de Monsieur
r. Henriette déteste la malheureuse passion de son frere qui ruine sa
femme
& son fils. Elle craint pour son bien que son
eut, pour s’en venger, ruiner son mari, le perdre dans l’esprit de sa
femme
, & la séduire. Leuson reproche à Stukéli qu’
li : on l’y voit méditant d’engager Béverley à jouer les bijoux de sa
femme
, & projettant de la séduire en les lui rendan
ez Vilson, se félicite de le rencontrer, lui peint les chagrins de sa
femme
, lui offre le peu d’argent qu’il a. Stukéli avoi
our lui, & lui propose de faire ressource avec les diamants de sa
femme
: Béverley frémit à cette proposition, mais s’y d
te exhorte son frere à ne pas paroître ainsi défait aux regards de sa
femme
, elle lui demande compte de son bien : Béverley l
dit-il, d’un homme qui s’est ruiné pour lui. Béverley veut dire à sa
femme
qu’il a besoin de ses diamants, il ne sait commen
t résister à l’idée de voir partir son ami, il demande les bijoux. Sa
femme
se fait un plaisir de ce nouveau sacrifice. PIECE
ande son épouse pour lui annoncer une grande nouvelle. Il montre à sa
femme
un porte-feuille valant cent mille écus, qui sont
vendue presque pour rien, & d’aller s’y occuper du bonheur de sa
femme
& de l’éducation de son fils. Il jure de ne p
rêté, que tout lui sera rendu : Béverley en est charmé, à cause de sa
femme
& de Tomi : il n’a plus besoin de rien ; il a
la nature. On envoie Jarvis chercher du secours : Béverley meurt ; sa
femme
s’évanouit : la toile tombe. PIECE ANGLOISE, Acte
te de mourir sur un échafaud pouvoit seule le déterminer à laisser sa
femme
& son fils dans la misere, & rendre sa mo
uelques fragmens. Ce qu’il y a de plus étrange est qu’on a dit que sa
femme
† étoit sa fille. Il avoit une facilité incroyable
rs & ses camarades, on l’emporta chez lui fort promptement, où sa
femme
le suivit dans sa chambre. Elle contrefit du mieu
donné moins de loüanges à Moliere, que l’on n’a dit de douceurs à sa
femme
; qu’elle étoit fille de la defunte Bejard Comedi
étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre
femme
lui a toûjours recommandée, de ne s’abandonner qu
ues pieces de theatre, & entre autres la Princesse d’Elide, où sa
femme
qui joua la Princesse, d parut avec tant d’éclat,
voit de plaire au public lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa
femme
; & que pendant qu’il travailloit pour divert
it pour divertir tout le monde, tout le monde cherchoit à divertir sa
femme
. La jalousie reveilla dans son ame la tendresse q
e avoit assoupie ; il courut aussi-tôt faire de grandes plaintes à sa
femme
, en lui reprochant les grands soins avec lesquels
dans cette indifference ; & si la raison lui faisoit regarder sa
femme
comme une personne, que sa conduite rendoit indig
e foi à son ami, que la maniere dont il étoit forcé d’en user avec sa
femme
, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoi
me suis donc determiné à vivre avec elle comme si elle n’étoit pas ma
femme
. Mais si vous sçaviez ce que je souffre, vous aur
intitulé, La fameuse Comedienne, ou Histoire de la Guerin, auparavant
femme
& veuve de Moliere, pag. 38, 39. d. Vie de
ne. a. Pag.249. remarque B. b. Histoire de la Guerin auparavant
femme
& veuve de Moliere, pag. 6. c. Ibid., pag.
lie à Lion la premiere fois qu’il y joüa. Il devint amoureux de cette
femme
, & en fut aimé, & l’attira dans sa Troupe
et charmante, mademoiselle Mars ; c’est qu’à entendre parler de cette
femme
adorée, le public, inconstant d’habitude, ne se l
es cœurs ; voyez-la se parer avec cette science naturelle que tant de
femmes
ont rêvée ! Pauvre femme ! Quel courage ! quelle
er avec cette science naturelle que tant de femmes ont rêvée ! Pauvre
femme
! Quel courage ! quelle résignation ! quelle abné
Français venue, chaque soir pour l’entendre, quand elle paraît, cette
femme
illustre entre toutes les femmes qui appartiennen
l’entendre, quand elle paraît, cette femme illustre entre toutes les
femmes
qui appartiennent aux beaux-arts, l’émotion est g
on esprit, sans autre protection que sa beauté. Autour de cette jeune
femme
se sont donné rendez-vous tous les oisifs de la c
t bien du cœur de Célimène ! Ils en veulent à l’éclat que cette jeune
femme
peut leur donner dans le monde, et non pas à son
souffle. Ces beaux jeunes regards s’arrêtaient, tout émus, sur cette
femme
qu’ils ne devaient plus revoir. Ô la jeunesse ! l
France policée, en plein Théâtre-Français, qui pourrait croire qu’une
femme
pareille, à qui nous devions tant de reconnaissan
indignation ! quelle réserve dans ce refus ! quel courage chez cette
femme
! quelle peur de toucher à ces fleurs sacrilèges,
uis l’on s’étonne que la critique protège jusqu’à la fin une pareille
femme
! On nous reproche notre admiration, notre dévoue
e disons-nous, les moindres choses de la vie ordinaire, cette aimable
femme
les a apprises à cette génération ; elle leur a a
l, et les moindres détails de la vie élégante ! — À elle seule, cette
femme
, et grâce à cet instinct merveilleux qui ne l’a j
ème période). — Revue de la société polie de 1660 à 1670. — Hommes et
femmes
célèbres de cette société. L’intérêt attaché à m
siècle. Maintenant, il est nécessaire de revenir sur la société des
femmes
d’élite, durant les dix années que nous venons de
Aux noms de La Rochefoucauld, du cardinal de Retz, de Francas et des
femmes
de leur société, je me hâte de dire que Molière e
a ménagé au cardinal de Retz, pour le samedi suivant, la lecture des
Femmes
savantes et Le Lutrin de Despréaux. Louis Racine
supériorité de raison, et lui reprochait d’avoir un amour-propre de
femme
. Nos biographes n’en parlent point ; mais les mé
usement ; on voit de plus qu’elle les soumettait au jugement d’autres
femmes
célèbres, de ses amies, notamment à la maréchale
l’histoire allégorique de la Princesse de Paphlagonie. « C’était une
femme
grande, de belle taille et de bonne mine. Sa beau
, on n’en entendait pas parler. » Vers 1665, parut dans le monde une
femme
d’un autre genre, moins brillante, mais probablem
té que a mode favorisait, succéda une de ces passions qui placent les
femmes
hors des lois générales, sans les mettre au-dessu
de tout le monde. Voilà la route que Dieu avait marquée à cette jolie
femme
… » Madame de Sévigné ne savait pas tout. La bass
et d’Olivet, l’un dans ses hommes illustres, et dans son Apologie des
femmes
, l’autre dans l’Histoire de l’Académie ; Fontenel
oisie parce qu’elle était moins nombreuse. Née vers 1641, nièce de la
femme
du chancelier Le Tellier, cousine germaine du min
n 1688. on imprima une brochure intitulée Vie de la Guerin auparavant
femme
& veuve de Moliere. Ce petit ouvrage qui cert
sée de la Béjart, de ses deux freres, de Gros René, de Du Parc, de sa
femme
, d’un Patissier de la ruë Saint Honoré, pere de l
ue la Béjart lui auroit fait le plus de peine à quitter ; & cette
femme
, qui avoit tout pouvoir sur son esprit, l’empêcha
la Sale des Gardes du Vieux Louvre. Leur début fut heureux, & les
femmes
sur tout furent trouvées bonnes. Les Comediens de
noblement, mais dans les chagrins que l’humeur & la beauté de sa
femme
lui avoient assez publiquement causez, s’imagina
de l’an 1662. qu’il fit représenter pour la premiere fois L’Ecole des
Femmes
. Ce sujet est pris d’une Nouvelle Espagnole que S
des Critiques & les gens de spectacles furent partagez. Bien des
femmes
se révolterent contre un Ouvrage dont la principa
semble insinuer que, quelques soins qu’on prenne pour s’assurer d’une
femme
, il est impossible d’y compter. Moliere avoue lui
que le Commandeur de Souvré n’aprouvoit pas la Comedie de l’Ecole des
Femmes
, & que le Comte du Broussin pour faire sa Cou
tion Page 537. On excita Moliere à joindre à l’Edition de l’Ecole des
Femmes
une Preface où il repondroit à ces Censeurs &
il dedia à la Reine Mere, sous le titre de la Critique de l’Ecole des
Femmes
. La Tarte à la crême n’y étoit pas oubliée &
se reconnoître dans Lisidas Personnage de la Critique de l’Ecole des
Femmes
. Ce fut encore pis dans la Comedie intitulée l’Im
heur seroit plus vif & plus sensible, s’il le partageoit avec une
femme
; il voulut remplir la passion que les charmes na
avoit d’autres vûës, qu’il auroit de la peine à déranger. C’étoit une
femme
altiere, & peu raisonnable lorsqu’on n’adhero
user sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette
femme
. Mais comme elle l’observoit de fort près, il ne
e soupçonnoit de quelque dessein sur sa fille, le menaçoit souvent en
femme
furieuse & extravagante de le perdre, lui, sa
tte jeune personne, plus lasse peut-être d’attendre le plaisir d’être
femme
, que de souffrir les duretez de sa mere, se déter
ortement resoluë de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa
femme
; ce qu’il fut contraint de faire. Mais cet éclai
nt lui procurer, s’il avoit été assez Philosophe pour se passer d’une
femme
. Celle-ci ne fut pas plûtôt Mademoiselle Moliere,
menter ses soupçons & sa jalousie. Il avoit beau representer à sa
femme
la maniere dont elle devoit se conduire, pour pas
ail & dans ses amis, sans se mettre en peine de la conduite de sa
femme
. *Il n’eut pas le bonheur de parvenir à cette In
à cette Indifference si utile aux maris disgraciez. L’Historien de sa
femme
dit que l’on a donné moins de louanges à Moliere
a donné moins de louanges à Moliere que l’on n’a dit de douceurs à sa
femme
: qu’elle étoit fille de la Bejart Comedienne de
étoit d’un sang fort noble. C’est aussi la seule chose que la pauvre
femme
lui recommanda toujours de ne s’abandonner qu’à d
Comique se fit peu après qu’il eut établi sa troupe à Paris, mais sa
femme
ne prit l’essor qu’après qu’elle eut representé l
voit de plaire au public lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa
femme
& que pendant qu’il travailloit à divertir to
y avoit assoupie. Il courut aussi tôt faire de grandes plaintes à sa
femme
, en lui reprochant les grands soins avec lesquels
Voici la solution de ce problême. Il logeoit chez un Medecin, dont la
femme
, qui étoit extrêmement avare, dit plusieurs fois
maison qu’elle occupoit. Celle ci, qui croyoit encore trop honorer la
femme
du Medecin de loger chez elle, ne daigna seulemen
Moliere. C’en fut assez pour former de la dissension entre ces trois
femmes
. La Du-Parc, pour se mettre bien avec sa nouvelle
n à son tour la faire sortir d’un lieu où elle étoit la maîtresse. La
femme
du Medecin, plus avare que susceptible de honte,
rfectionné son idée, il quitte son orgue, & vient à Paris avec sa
femme
, ses enfans, & l’Epinette. Il obtint une perm
ans dans la Troupe de la Raisin, car son mari étoit mort alors. Cette
femme
fut ravie de trouver un enfant qui étoit capable
revenir à Paris, avec ses petits Comediens, & son Olivier. Cette
femme
n’ayant aucune ressource, & connoissant l’hum
ête. Moliere, sans s’émouvoir, dit à son domestique de lui ôter cette
femme
-là, Elle passa tout d’un coup de l’emportement à
ui le ramenera dès que la Piece sera finie. Et cela de peur que cette
femme
, & Olivier, ne seduisissent l’esprit du jeune
bien que sa belle-mere ne l’aimoit plus, & il s’imaginoit que sa
femme
étoit prête à le haïr. L’esprit de ces deux femme
s’imaginoit que sa femme étoit prête à le haïr. L’esprit de ces deux
femmes
étoit tellement opposé à celui de Moliere, qu’à m
ables avec elles. Le bien que Moliere faisoit à Baron déplaisoit à sa
femme
: sans se mettre en peine de répondre à l’amitié
s n’avoit pas toute la prudence necessaire pour se gouverner avec une
femme
, pour qui il devoit avoir des égards. Il se voyoi
hez Moliere : il crut son honneur interessé d’avoir été battu par une
femme
. Voilà de la rumeur dans la maison. Est-il possib
Raisin, qui l’avoit excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette
femme
prit la resolution de courir la Province avec sa
ssance, fit dessein d’aller s’y établir. Il commença par y envoyer sa
femme
& ses enfans ; & quelque temps après, il
t de quoi se passer du Theâtre. Il part ; mais il trouva chez lui une
femme
& des enfans rebelles. qui le reçûrent non se
mais encore qui le maltraiterent. Il fut battu plusieurs fois par sa
femme
, aidée de ses enfans, qui ne vouloient point part
amp; les cris avoient causé une allarme terrible dans la Troupe ; les
femmes
croioient être mortes : chacun cherchoit à se sau
être mortes : chacun cherchoit à se sauver, sur tout Hubert & sa
femme
, qui avoient fait un trou dans le mur du Palais R
domestique, quoiqu’il eût près de trente mille livres de rente. Cette
femme
étoit dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouv
que j’étois trop austere pour une societé domestique. J’ai crû que ma
femme
devoit assujettir ses manieres à sa vertu, &
cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à redire, je m’en plains. Cette
femme
, cent fois plus raisonnable que je ne le suis, ve
tesse dans sa conduite, pour que j’eusse l’esprit tranquille. Mais ma
femme
, toûjours égale, & libre dans la sienne, qui
mp; occupée seulement du desir de plaire en general, comme toutes les
femmes
, sans avoir de dessein particulier, elle rit de m
rs. Eh ! lui répondit Moliere, je ne saurois être Philosophe avec une
femme
aussi aimable que la mienne ; & peut-être qu’
e trouvoit par sa jalousie. Si Mr. Grimarest tâche de justifier cette
femme
par la bouche même du mari, comme on vient de voi
nuits quand la jalousie l’empêche de dormir, & qu’il songe que sa
femme
jeune, belle & coquette refuse de lui laisser
ne foi à son ami que la maniere dont il étoit forcé d’en user avec sa
femme
, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoi
* Je me suis determiné à vivre avec elle comme si elle n’étoit pas ma
femme
, mais si vous saviez ce que je soufre vous auriez
s-là, qu’on nous étourdit les oreilles d’un établissement. Toutes ces
femmes
, dit-il encore en haussant la voix, sont des anim
le Tartuffe pendant qu’on le joüa après l’ordre du Roi, cependant la
Femme
Juge & Partie de Monfleuri fut joüée autant d
vertu, la beauté, ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette
femme
-là ? Vous savez que la Barre & Florimond sont
gligence, & ses assiduitez n’étoient pas trop fatigantes pour une
femme
; en huit jours une petite conversation, c’en éto
assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé, excepté de sa
femme
, dont il auroit acheté la tendresse pour toute ch
it contribuer au succès de ses Pieces, causa de la mortification à sa
femme
à la premiere representation du Tartuffe. Comme c
Gandoüin Chapelier, qui avoit consommé cinquante mille écus avec une
femme
que Moliere connoissoit, & à qui ce Gandoüin
r. Si le Roi n’avoit eu autant de bonté pour Moliere à l’égard de ses
Femmes
Savantes, que Sa Majesté en avoit eu auparavant a
laisir. Où a-t-il été déterrer, ajoûtoit M. le Comte de... ces sottes
Femmes
, sur lesquelles il a travaillé aussi serieusement
utation d’honnête homme, il se mettoit peu en peine des humeurs de sa
femme
, qu’il laissoit vivre à sa fantaisie, quoiqu’il c
étoit obligé de se menager. Dix mois aprés son racommodement avec sa
femme
, il donna le dixiéme de Fevrier de l’année 1673.
on livre le Fromage de Parmesan de Moliere, & les Bouillons de sa
Femme
, & autres Badineries qu’il pouvoit retrancher
eaucoup plus qu’à l’ordinaire : ce qui l’engagea de faire appeller sa
femme
, à qui il dit, en presence de Baron : Tant que ma
e sa personne qu’elle en avoit. Eh ! non, dit-il, les bouillons de ma
femme
sont de vraye eau forte pour moi ; vous savez tou
ettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya demander à sa
femme
un oreiller rempli d’une drogue qu’elle lui avoit
vez vû rendre bien davantage. Cependant, ajoûta-t-il, allez dire à ma
femme
qu’elle monte. Il resta assisté de deux Sœurs Rel
sang qui sortoit par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi quand sa
femme
& Baron remonterent ils le trouverent mort. J
Mr. de Harlay Archevêque ne voulut pas permettre qu’on l’inhumât. La
femme
de Moliere alla sur le champ à Versailles se jett
de Fevrier. Comme il passoit dans la ruë Montmartre on demanda à une
femme
, qui étoit celui que l’on portoit en terre ? Et c
l’on portoit en terre ? Et c’est ce Moliere, répondit-elle. Une autre
femme
, qui étoit à sa fenêtre & qui l’entendit, s’é
en avoit aussi quelques-unes entieres, qui n’ont jamais paru. Mais sa
femme
, peu curieuse des Ouvrages de son mari, les donna
merite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La
femme
de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ses Ouvr
nt il étoit l’ame, devoré par les chagrins domestiques au sujet de sa
femme
qui le desoloit, distrait par des infirmitez qui
comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. — L’École des
Femmes
. — § IV. 3° De la haute comédie. — Le Misanthrope
s. — § IV. 3° De la haute comédie. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les
Femmes
savantes. — Des autres pièces de Molière. — § V.
qu’à l’épouser. Un bien qui nous est dû se fait si peu priser, Qu’une
femme
fût-elle entre toutes choisie, On en voit en six
des Précieuses ridicules, autre ébauche admirable, d’où sortiront les
Femmes
savantes ; de Sganarelle : quatre comédies d’intr
autre, pour que Sganarelle, en recueillant Célie chez lui, donne à sa
femme
le soupçon qu’il la trompe, et pour que celle-ci,
s les livres des mains de nos filles, elles nous font adorer dans une
femme
la simplicité, la grâce, les soins du domestique
a simplicité, la grâce, les soins du domestique portés légèrement, la
femme
qui sait être utile sans cesser d’être agréable.
comédie de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. — L’École des
Femmes
. Le second pas de ce géant le mène à la comédie
iancée par testament. Il l’aime à sa façon, et il songe à en faire sa
femme
, persuadé, comme le Scapin des Fourberies, que, p
e est le vrai père d’Isabelle ; de même qu’Arnolphe, dans L’École des
Femmes
, en voulant faire d’Agnès une sotte, en fait une
s savent y garder, et par le mariage qui est au bout. L’École des
Femmes
. Arnolphe, c’est le Sganarelle de bonne compag
e d’esprit, rendra-t-il Arnolphe dupe d’une ingénue. Dans l’École des
Femmes
, comme dans l’École des Maris, chaque situation e
effet du caractère. Arnolphe professe un mépris systématique pour les
femmes
d’esprit : il se persuade qu’il n’y a de sûreté p
de sûreté pour un mari qu’avec une sotte. Quant aux maris affligés de
femmes
d’esprit, il n’est raillerie qu’il leur épargne.
aillerie qu’il leur épargne. Ce travers l’a conduit à se façonner une
femme
dès le berceau ; il l’a recueillie, tout enfant,
aussi simples qu’elle. C’est de là qu’il va la tirer pour en faire sa
femme
. Mais il a suffi d’une absence de huit jours pour
hefs-d’œuvre de la comédie de caractère. Le dénouement de L’École des
Femmes
est sans lien avec les caractères. C’est un expéd
ion, y sont trop nombreux. On en compte jusqu’à huit dans L’École des
Femmes
; et quoique chacun soit un pas vers le dénouemen
e. IV. De la haute comédie. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les
Femmes
savantes. Ce mot de haute comédie n’appartient
se, a donné l’idée du mot. Après L’École des Maris, après L’École des
Femmes
, que restait-il à faire à la comédie de caractère
eut plus que Boileau le secret. Moins de quatre ans après L’École des
Femmes
, Molière avait écrit le Tartufe et le Misanthrope
ion. Au lieu du salon d’une coquette, c’est le foyer domestique d’une
femme
honnête, envahi par un intrus. Tout y est troublé
u’il a désormais contre lui notre conscience et notre vanité. Les
Femmes
savantes. Le Misanthrope, le Tartufe acquitta
ont il était l’organe. Cependant, six ans après, il faisait jouer les
Femmes
savantes. C’était un retour vers comédie modérée,
les ambitions du temps, le perfectionnement de la langue. Beaucoup de
femmes
y avaient gâté leur naturel. Au lieu de perfectio
la cour, avait gagné la bourgeoisie. Pour rester dans le relevé, les
femmes
négligeaient leur ménage. Plus d’un rôt y avait b
ais de Vaugelas. À tout ce que le bel esprit donne de ridicules à une
femme
ou ajoute à ses autres travers, il oppose tantôt
t civil, des maris comme Chrysale. Son travers est d’avoir peur de sa
femme
, et de se persuader qu’il ne la craint pas. Il cè
ande, le bel esprit, sur le dos de laquelle il battrait volontiers sa
femme
, s’il n’était si bon homme ; sa résolution de rés
tifiée dans son naturel par les travers d’autrui. Elle a le ton de la
femme
du monde, avec une candeur qui témoigne qu’elle e
ait la pièce en 1660. L’année suivante, Armande Béjart devait être la
femme
de Molière. Elle jouait le rôle de Léonor, et Mol
d, marié et malheureux, mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa
femme
, il se servait du rôle d’Elmire, dans Tartufe, po
u rôle d’Elmire, dans Tartufe, pour la toucher par le spectacle d’une
femme
d’honneur qui défend sa vertu contre la séduction
d’un voyage doit se figurer qu’il va trouver son fils en faute, ou sa
femme
morte, ou sa fille malade. Et s’il y en a moins q
t de chez lui doit se figurer sa maison brûlée, son argent dérobé, sa
femme
morte, son fils estropié, sa fille subornée ; et
succès, on peut citer Sertorius, de Pierre Corneille, et L’École des
femmes
, de Molière. Ce fut dans cette même année que Mll
donné son cœur à la plus coquette et à la plus perfide de toutes les
femmes
. Il est bien assuré que cette femme est une Pénél
à la plus perfide de toutes les femmes. Il est bien assuré que cette
femme
est une Pénélope, et ce faux ami un Caton. Il par
tout son argent, ses pierreries, et tout ce qu’il a au monde à cette
femme
de bien, et recommande cette femme, elle-même, à
t tout ce qu’il a au monde à cette femme de bien, et recommande cette
femme
, elle-même, à cet ami fidèle, sur lequel il compt
’amitié de l’un, ni l’amour de l’autre. Il va droit chez la perle des
femmes
, qu’il compte retrouver avec sa cassette et sa fi
que le reste. Mon homme a toutes les peines du monde à croire qu’une
femme
de bien puisse faire de pareils tours ; mais, pou
celle de L’École des maris est fine, intéressante et comique. Une des
femmes
de la pièce de Térence, qui devrait faire le pers
tulée La Discreta enamorada. Tout le monde sait que dans Boccace, une
femme
, amoureuse d’un jeune homme, trompe son confesseu
sur le théâtre, et que nos mœurs défendaient aussi d’y présenter une
femme
mariée et amoureuse, comme l’a fait Boccace, Moli
onvenance le confident de sa pupille que le confesseur ne l’est d’une
femme
mariée. Dans Boccace, elle ne court aucun risque
admirable. « La bourse et la ceinture que Boccace fait envoyer par la
femme
à son amant ne sont pas selon les mœurs, du moins
as selon les mœurs, du moins en France, des présents convenables. Une
femme
qui aime, si son amant est d’une condition égale
ière doit la principale idée de sa comédie. Dorimon, dans celle de La
Femme
industrieuse, et qui n’est pas connue de M. Ricco
t des personnages drôles, Y font des mieux valoir leurs rôles, Et les
femmes
mêmement, Car l’agréable nymphe Béjart, Quittant
ur le duc d’Orléans, Qui les a colloqués céans. 1662. L’École des
femmes
Comédie en vers, en cinq actes, de M. Molière,
qui règne dans cette pièce, on sera forcé de convenir que L’École des
femmes
est une les plus excellentes productions de l’esp
de maître. Ce qui distingue encore plus particulièrement L’École des
femmes
, et dont l’Antiquité ni les théâtres modernes, n’
ance que l’on pourrait trouver entre L’École des maris et L’École des
femmes
, sur ce qu’Arnolphe et Sganarelle sont tous deux
nt de passer aux critiques qui parurent sur la comédie de L’École des
femmes
, nous croyons devoir rapporter ce que Loret a dit
ou beau salon, Pour divertir seigneurs et dames, On joua l’École des
femmes
, Qui fit rire Leurs Majestés, Jusqu’à s’en tenir
rtie de ses Nouvelles nouvelles, y inséra une critique de L’École des
femmes
, où l’on voit que l’envie la plus envenimée condu
parce que c’est elle qui fait le plus de bruit, s’appelle L’École des
femmes
. Cette pièce a cinq actes : tous ceux qui l’ont v
est mal nommée, et que c’est plutôt L’École des maris que L’École des
femmes
: mais comme il y en a déjà une sous ce titre, il
ont beaucoup de rapport ensemble ; et dans la première, il garde une
femme
dont il veut faire son épouse, qui, bien qu’il la
i, le même personnage, et dans L’École des maris, et dans L’École des
femmes
: et toute la différence que l’on y trouve, c’est
ute la différence que l’on y trouve, c’est que l’Agnès de L’École des
femmes
est un peu plus sotte et plus ignorante que l’Isa
e sa maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des
femmes
. « Cette pièce a produit des effets tout nouveaux
llades sont comptées. » La seconde critique imprimée sur L’École des
femmes
est d’un auteur anonyme ; elle est intitulée : Pa
d’un auteur anonyme ; elle est intitulée : Panégyrique de l’École des
femmes
, ou Conversation comique sur les œuvres de M. de
t-être, leur auraient été ruineuses. » Le Panégyrique de l’École des
femmes
est divisé en six dialogues. Une partie des inter
en six dialogues. Une partie des interlocuteurs critique L’École des
femmes
, et l’autre la défend. On ne trouve rien de remar
d’une autre intitulée : La Guerre comique, ou Défense de l’École des
femmes
du sieur de Molière, et de sa Critique, par le si
t, en forme de dialogues. On blâme et on loue la pièce de L’École des
femmes
. Enfin survient Apollon qui rend l’arrêt suivant.
i, À qui sera si téméraire, D’oser avancer le contraire. L’École des
Femmes
, enfin Doit passer pour ouvrage fin. Permettons à
che à M. Corneille l’aîné sa jalousie contre le succès de L’École des
femmes
. Voici ses termes. « De quoi vous êtes-vous avisé
om, et de vous faire nommer M. de Corneille ? L’auteur de L’École des
femmes
: je demande pardon, si je parle de cette comédie
ccupe Paris durant plusieurs mois, et L’École des maris, et celle des
femmes
, sont les trophées de Miltiade, qui empêchent Thé
nous en ont assez appris. » Ces vers de M. Despréaux sur L’École des
femmes
, se trouvent à la fin des Œuvres de Molière, mais
ans nom d’auteur. Nous allons les placer ici. Stances sur l’École des
femmes
, à M. Molière, par M. Despréaux. En vain,
Tu ne leur déplairais pas tant. 1663. La Critique de l’École des
femmes
Comédie en un acte, en prose, de M. Molière, r
n, Je la verrai, (je crois) demain. « [*]La Critique de l’École des
femmes
et le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse
de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de L’École des
femmes
. On convient qu’il avait tort de vouloir justifie
t longtemps que les représentations, toujours suivies, de L’École des
femmes
aux critiques que l’on en faisait, et ne songea à
qu’il donna au public sa comédie intitulée La Critique de l’École des
femmes
. Le fond en devait être une dissertation, et n’ad
de ce qui se passa dans les cercles de Paris, tandis que L’École des
femmes
en faisait l’entretien, tracer une image fidèle d
grotesque. Huitième et dernière entrée : Quatre Galants, cajolant la
femme
de Sganarelle. Acteurs de la comédie du Mariage f
ulières ; telle est la première du troisième acte, dans laquelle deux
femmes
de la princesse s’entretiennent de la scène du ch
son orgue et vint à Paris en 1660 ou au commencement de 1661 avec sa
femme
, ses enfants, et l’épinette ; il obtint une permi
pour ne point interrompre celui-ci, disons que Raisin étant mort, sa
femme
continua son entreprise. « [*]Et qu’après avoir
its comédiens et son Olivier (au commencement de l’année 1666). Cette
femme
n’ayant aucune ressource, et connaissant l’humeur
rir dans la lecture tout le jeu de théâtre 1. La brouillerie entre la
femme
de Molière et celle d’un médecin chez qui elle lo
te, une pièce de lui (Molière) intitulée : La Critique de l’École des
femmes
, où il dit toutes les fautes que l’on reprend dan
as130 ; je ris, quand je le vois offrir sa main, sa noble main, à une
femme
qui se joue de lui visiblement131, et refuser cel
un amour mal fait pour une âme comme la sienne, et mal placé sur une
femme
incapable de le comprendre142. Enfin, surtout, il
’à ses écus170 ; Arnolphe, égoïste qui ne songe qu’à se fabriquer une
femme
au gré de son souhait et un nom au gré de son org
6. Les Précieuses ridicules, les Fâcheux, la Critique de l’École des
Femmes
, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope, le Bo
I, sc. XIV. 170. Voir plus haut, chap. II, p. 34. 171. L’École des
Femmes
(1662), act. I, sc. I. — On doit dire, et M. D. N
e des Maris. 172. Voir plus haut, chap. II, p. 22 et 29. 173. Les
Femmes
savantes (1672), act. II, sc. VII. 174. Le Mala
note 6. 176. Les Fâcheux, act. I, sc. I ; la Critique de l’École des
Femmes
, sc. VI, VII le Misanthrope, act. III, sc. I. 17
in est l’exemple terrible d’un de ces mariages de vanité.² 181. Les
Femmes
savantes, act. II, sc. VII ; act. III, sc. I, II,
V, Lysandre; act. III, sc. II, Caritidès ; la Critique de l’École des
Femmes
, sc. VII, Lysidas; l’Impromptu de Versailles , sc
I, Oronte; la Comtesse d’Escarbagnas, sc. Xi, XVI, M. Tibaudier ; les
Femmes
savantes, act. III, sc. I, II, III, IV, V ; act.
Id., ch. IV, v. 121. — Remarquez que le Misanthrope est de 1666, les
Femmes
savantes sont de 1672, et l’Art poétique ne fut a
Tartuffe, act. V, sc. I, IV, VI, VII ; l’Avare, act. V, sc. III ; les
Femmes
savantes, act. V, sc. IV, etc. 210. Pascal, Pens
Misanthrope, Alceste. 213. L’École des Maris, Ariste ; l’École des
Femmes
, Chrysalde. 214. Le Tartuffe, Cléante ; les Fe
e ; l’École des Femmes, Chrysalde. 214. Le Tartuffe, Cléante ; les
Femmes
savantes, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde.
Femmes savantes, Ariste ; le Malade imaginaire, Béralde. 215. Les
Femmes
savantes, Clitandre. 216. L’École des maris, A
tandre. 216. L’École des maris, Ariste et Sganarelle ; l’École des
Femmes
, Chrysalde et Arnolphe ; les Femmes savantes, Tri
riste et Sganarelle ; l’École des Femmes, Chrysalde et Arnolphe ; les
Femmes
savantes, Trissotin, Vadius, Clitandre ; les marq
es médecins, etc. 217. Les marquis ; tous les Aristes, Clitandre des
Femmes
savantes, etc. 218. L’École des maris, act.
t mademoiselle Béjart, les deux frères de cette actrice, Duparc et sa
femme
, Gros-René, un pâtissier de la rue Saint-Honoré,
Maschio. Il a été convenu entre Magnifico et le Docteur que si la
femme
de Magnifico accouchait d’un garçon, le Docteur d
emande si les ridicules qui, du temps de Molière, caractérisaient les
femmes
les plus célèbres de Paris, pouvaient avoir pris
traité plus à propos ; la manie du bel esprit régnait en France ; les
femmes
, devenues les protectrices ou les rivales, et sur
trées, dialogué, l’an 1656, par Chappuzeau, et intitulé Le Cercle des
femmes
. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été imité par notr
il la fit jouer au théâtre du Marais, sous le titre de L’Académie des
femmes
. Jugeons, en peu de mots, les deux ouvrages. L’hé
, flattées de porter ce titre, convenaient cependant qu’on voyait des
femmes
, surtout dans la province, qui, voulant les imite
lequin vient au secours d’Eleonora, et l’emporte chez elle. Camille,
femme
d’Arlequin, arrive, ramasse le portrait de Celio.
, arrive, ramasse le portrait de Celio. Arlequin revient, surprend sa
femme
admirant la beauté du jeune homme représenté dans
Arlequin où il l’a pris, celui-ci dit que c’est dans les mains de sa
femme
; colère d’Arlequin, qui reconnait Celio pour l’o
l’ignore, mais qu’il sait, à n’en pas douter, que c’est l’amant de sa
femme
; Eleonora, jalouse, promet d’épouser le Docteur,
, elle veut prendre la fuite ; Arlequin, de son côté, voulant fuir sa
femme
, se déguise avec des habits d’Eleonora ; et Celio
i donner : félicitons aussi Molière d’avoir préparé la jalousie de la
femme
de Sganarelle, en lui faisant surprendre son mari
r la gorge de Célie, pour voir si elle respire encore. La scène où la
femme
de Sganarelle ramasse le portrait, est encore mei
masse le portrait, est encore meilleure que l’italienne, parce que la
femme
, en flairant la miniature qui est parfumée, donne
Célie, et c’était assez d’une pâmoison. Enfin, Arlequin, en habit de
femme
, me plaît mieux que Sganarelle, couvert de sa bur
e qu’il ne nous annonce qu’un mari dupe des apparences, tandis que sa
femme
, Célie et Lélie sont ballottés par la même craint
ues pour nous apprendre que son fils, vivant en secret avec une autre
femme
, ne peut épouser Célie. La moralité. — Bonne ; e
isque la pièce instruit les maris à s’assurer de la fidélité de leurs
femmes
, par des égards. Sganarelle n’est que tuteur, me
Certainement, il ne doit pas croire que Valère ait donné sa foi à une
femme
, et qu’il ait reçu la sienne sans la regarder ; e
e l’imitateur du plagiaire. L’intrigue italienne est ridicule. Si une
femme
veut réellement échapper aux poursuites d’un témé
avec le costume du temps où elle parut. Année 1662. L’École des
femmes
. Dans le courant de cette année, plus riche qu
Molière de donner bien vite une nouveauté. La comédie de L’École des
femmes
parut à Paris le 26 décembre. Elle mit le comble
ieux, inséra dans ses Nouvelles nouvelles une critique de L’École des
Femmes
, et y prouva.… à quel point la gloire d’autrui le
e une critique en six dialogues, intitulée Panégyrique de l’École des
femmes
, ou Conversation comique sur les Œuvres de M. de
la Croix fit paraître La Guerre comique, ou la Défense de l’École des
femmes
. Voyons le précis des ouvrages qui furent de quel
res que nous supprimons, et qui lui donnent très mauvaise opinion des
femmes
. Il prend cependant la résolution d’épouser une j
s un couvent. Dom Pèdre, c’est le nom du mari, plus sot encore que sa
femme
, voulut voir jusqu’où pouvait aller sa simplicité
mit dans une chaise, la fit tenir debout, et lui dit : « Vous êtes ma
femme
, dont j’espère que j’aurai sujet de louer Dieu ta
iote, et lui ayant mis une lance à la main, lui dit que le devoir des
femmes
mariées était de veiller leurs maris pendant leur
r. Un gentilhomme de Cordoue passe et repasse sous les fenêtres de la
femme
, lui fait et en reçoit plusieurs révérences, dépu
différence pour les dames de Padoue ; ce Raimond avait une très belle
femme
, il lui ordonna de se parer et d’aller entendre l
ari ; celui-ci veut surprendre les amants avant de se fâcher, mais la
femme
fait cacher le prince, tantôt sous le lit, tantôt
es maris trompés, instruit un de ses écoliers à s’insinuer auprès des
femmes
, qu’il taxe toutes de coquetterie, à l’exception
son maître, cherche fortune, plaît à une belle, et cette belle est la
femme
du docteur. Lisez la pièce de Molière. Des
imaginent pour le tromper ; mais le maître de physique désire que sa
femme
séduise le prince, ce qui n’est pas naturel : la
à moins que Molière n’ait pensé que ses stances sur les devoirs de la
femme
mariée méritaient les honneurs du titre. Les car
Chrisalde. Le Raisonneur de L’École des maris et celui de L’École des
femmes
, ne se ressemblent pas du tout : le premier est u
tateur à ces chaudières bouillantes Où l’on plonge, à jamais, les
femmes
mal vivantes ? Je réclame, même acte, scène ii ,
des uns et des autres. Année 1663. La Critique de l’école des
femmes
; Remerciement au roi ; L’Impromptu de Versailles
a cabale, affecta de sortir avec fracas au second acte de L’École des
femmes
, en s’écriant : « qu’il ne concevait pas comment
aux plus acharnés de ses détracteurs, dans La Critique de l’École des
femmes
. Il ne les épargna pas davantage dans une Épître
mal de se venger. Commençons par analyser La Critique de l’École des
femmes
, jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le premier
éâtre du Palais-Royal, le premier juin. La Critique de l’École des
femmes
. Devisé assure que l’abbé Dubuisson était le
soutenue entre plusieurs interlocuteurs. La Critique de l’École des
femmes
, disent les personnes difficiles, ou celles qui a
ce. » L’Impromptu de Versailles. La Critique de l’École des
femmes
, loin d’imposer silence aux ennemis de son auteur
signaler par une comédie en un acte et en prose, où, pour mettre les
femmes
de son parti, il affecta de rappeler ce vers de L
es femmes de son parti, il affecta de rappeler ce vers de L’École des
femmes
: Et femme qui compose, en sait plus qu’il ne fa
son parti, il affecta de rappeler ce vers de L’École des femmes : Et
femme
qui compose, en sait plus qu’il ne faut. Cette c
donnant Le Portrait du peintre, ou la Contre-Critique de l’École des
femmes
, comédie en un acte et en vers, de Boursault, qui
nce, dans sa pièce, que Molière fait circuler une clef de l’École des
femmes
: celui-ci, outré qu’on osât lui prêter une parei
pides, plus étincelants d’esprit, que dans La Critique de l’Ecole des
femmes
; un comique de mots, toujours propre à la chose3
À vous, mesdames, qui regardez toutes les belles qualités des autres
femmes
comme rien, en comparaison d’un misérable honneur
le protecteur de Molière, fut indigné qu’à l’occasion de L’École des
femmes
, dont ce monarque, ami des arts, sentait toutes l
s des railleries répandues contre eux dans La Critique de l’École des
femmes
et dans L’Impromptu de Versailles. Aussi Montfleu
r ; Molière dit tranquillement à son domestique de faire sortir cette
femme
; elle tombe à ses genoux, en le suppliant de per
ûr d’avoir fait un mauvais choix, forcé à coups de bâton d’épouser la
femme
qui doit empoisonner ses jours ; accablé par la j
s amertumes d’un mariage mal assorti. Hélas ! nous l’avions prévu. Sa
femme
réunissait les agréments qui peuvent engager un g
ce l’athée, et par cette métamorphose l’on ne conçoit plus ce que les
femmes
, victimes de sa débauche, ont pu lui trouver de s
ière dans le cœur humain, j’y lis qu’il y a loin d’une coquette à une
femme
facile ; que la première, par système, se garde b
t m’inviter à le suivre dans son désert ; disons plus, si je suis une
femme
perdue, je dois accepter sa proposition. Plusieur
est dans un manuscrit du troisième siècle. Un laboureur jaloux de sa
femme
, la battait tous les matins avant d’aller aux cha
commodée d’une arête de poisson qui s’est engagée dans son gosier. La
femme
saisit vite l’occasion de se venger, indique son
t nous présenter un époux assez sot pour croire, qu’en maltraitant sa
femme
, il écarterait les soupirants. Sgnanarelle, aussi
tal que le mari du conte, est bien plus dans la nature, en rossant sa
femme
parce qu’elle l’ennuie de ses criailleries. On a
n avouant qu’il en avait pris l’idée dans une comédie de Larivey. Une
femme
y chante : Ma bouteille, si la saveur, De ce vin
ait Du faux avec le vrai faire la différence ; Elmire, celle d’une
femme
honnête et du monde : Je ne suis pas du tout de
mais encore un suborneur qui, tout en parlant vertu, veut séduire la
femme
de son ami ; un monstre enfin qui dénonce son bie
s : Et que ceux dont partout on montre au doigt le front, Font leurs
femmes
souvent ce qu’on voit qu’elles sont ; Il est bien
l’homme aimable, à mesure qu’il concevait l’espérance de plaire à une
femme
élevée dans la bonne société : je ne lui aurais e
ut ce qui a rapport à Tartuffe, n’est rien moins qu’imbécile, avec sa
femme
, ses enfants ; il n’a même pas avec eux un seul i
re portait un bouquet, qu’on critiqua peut-être trop légèrement ; une
femme
peut aimer les fleurs assez pour ne pas craindre
roient s’excuser, les unes en racontant que Molière, fâché de voir sa
femme
parée pour représenter Elmire, lui dit : « Eh quo
endre le ton du persifflage et de la légèreté ? peut-il convenir à la
femme
respectable qui vit dans le sein d’une famille ho
nne ne s’y trouve, et mon âme ravie… Tout beau, Tartuffe, il est des
femmes
auprès de qui l’indécente brusquerie est toujours
bien d’un homme opulent à qui il a su imposer… ; il ne cajole pas sa
femme
… Il est encore plus éloigné d’employer, pour le f
r. Baron ne savait pas encore qu’on se venge du soufflet d’une jolie
femme
en lui baisant la main. Molière voulut en vain l’
puisqu’Amphitryon et Sosie y sont traités tout différemment par leurs
femmes
. Le dénouement. — Le latin, amené et fait sans a
pher, quelque mal qu’il s’exprime. Le même discours, de la part d’une
femme
ou d’une personne ignorée, produit un effet bien
esprit de son rôle, elle disait tout naturellement, comme une honnête
femme
qui parle à son mari, Tête à tête ensemble nous
le, est surpris de se trouver seul, envoie chercher les parents de sa
femme
, ferme bien sa maison, et lorsque son infidèle ve
lie d’épouser une demoiselle de qualité ; trompé journellement par sa
femme
, méprisé par la famille entière, qu’il comble de
on mari : George Dandin a les mêmes raisons que Tofan pour laisser sa
femme
à la porte : les deux héroïnes ont recours au mêm
e Sotenville, l’affectation de madame de Sotenville à soutenir qu’une
femme
, à qui elle a donné le jour, ne peut trahir son d
rdon à son rival, et qu’il ne doute pas surtout de l’infidélité de sa
femme
. Il nous suffit, pour la décence, d’entendre Angé
on ? La gloire du Tartuffe fut balancée quelque temps par celle de La
Femme
juge et partie, que les comédiens de l’Hôtel de B
ts, dont elles le disent père ; il finit par le faire fuir déguisé en
femme
. Extrait de La Désolation des filous. Par Che
rine à l’inutilité ; il serait si facile de lui faire jouer l’une des
femmes
qui accusent de polygamie Monsieur de Pourceaugna
us dit d’ailleurs comment M. Jourdain, bien battu, bien trompé par sa
femme
, sa fille et son gendre, prendra toutes ces petit
ncien hôte en Cilicie, et Chremès son frère, pour joindre une seconde
femme
et une fille qui sont à Lemnos. Ils ont chacun un
le parasite, menacé par Chremès d’être traduit en justice, appelle la
femme
du vieillard, et lui apprend que son mari a une s
-ils ces hommes si rares, à tant de titres ! Année 1672. Les
Femmes
savantes ; La Comtesse d’Escarbagnas. Molière,
pour se livrer aux charmes de la composition ; aussi, la comédie des
Femmes
savantes fut-elle plus de quatre ans sur le burea
emi-bel esprit au jargon pédantesque de la fausse philosophie, et Les
Femmes
savantes nous prouveront s’il y réussit. Molière
yran de tous les jeunes littérateurs, et il l’épargna si peu dans Les
Femmes
savantes, d’abord sous le nom de Trissotin, ensui
est parfaite : on n’y peut trouver à redire ni à critiquer. Les
Femmes
savantes. Les Femmes savantes et La Comtesse
t trouver à redire ni à critiquer. Les Femmes savantes. Les
Femmes
savantes et La Comtesse d’Escarbagnas se suiviren
’Imposteur, lutter contre Le Misanthrope. Tartuffe l’emporte sur Les
Femmes
savantes, par l’importance du sujet ; il est plus
tous les peuples, au lieu que la France seule a vu et voit encore des
femmes
sacrifier les plaisirs purs, le tranquille bonheu
es plus hautes sciences76 ; mais nous remarquerons, dans la fable des
Femmes
savantes, encore plus d’art que dans celle du Tar
rofond, toujours juste, disait à ses amis les plus intimes : « Si Les
Femmes
savantes ne me conduisent pas à l’immortalité, je
telle scène, sont fort embarrassées pour faire un pareil reproche aux
Femmes
savantes ; il faut venir à leur secours. Desmare
er, et je leur offre pour modèle la cinquième scène de l’acte III des
Femmes
savantes. Vadius et Trissotin s’y donnent d’abord
réfuter. Parmi les critiques qu’on se permet contre la comédie des
Femmes
savantes, on distingue celles-ci : Le sujet n’es
rtie ; c’est au lecteur à prononcer. Thomas, dans son ouvrage Sur les
Femmes
, dit à notre auteur : Au lieu de détourner les f
uvrage Sur les Femmes, dit à notre auteur : Au lieu de détourner les
femmes
d’acquérir des connaissances et de s’instruire, i
ourager. Clitandre va répondre à l’académicien : Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout, Mais je ne lui veux pas
molant au point qu’il ne se montra plus en public après le succès des
Femmes
savantes ; que la princesse de Montpensier et mad
taire, dans ses observations sur les comédies de Molière, article des
Femmes
savantes, ajoute, en parlant de Cotin : Les Sat
ssez dédaigné pour ne pas s’occuper de lui ? D’ailleurs, l’auteur des
Femmes
savantes eut-il le moindre dessein de blesser l’h
tique ; le mari n’ose être homme, à la barbe des gens, que lorsque sa
femme
n’est point présente : et c’est de toutes ces opp
ons pas à le dire ; aucun dénouement ne peut être comparé à celui des
Femmes
savantes. Parmi les dénouements à citer, on disti
tère, ajoutent à leur portrait quelque trait nouveau ; dans celui des
Femmes
savantes, Philaminte veut corriger le style barba
bienséances se réunissent pour nous faire préférer le dénouement des
Femmes
savantes à tous ceux que nous connaissons. De
ter au-dessous, plus dangereux encore d’aller au-delà. La comédie des
Femmes
savantes est une des pièces où la plupart des act
un mortel paisible, un homme de bon sens, un mari tremblant devant sa
femme
, enfin, un père de famille fier d’une autorité do
ait pas se servir ? Il n’a pour cela qu’à dire naturellement : à sa
femme
, Je vis de bonne soupe, et non de beau langage ;
à Auteuil que ses amis le réconcilièrent, tant bien que mal, avec sa
femme
, et que, toujours plus épris d’elle, il discontin
; et il disait à ses amis : « Je ne saurais être philosophe avec une
femme
aussi aimable que la mienne. » Molière, comme la
plupart des maris jaloux, trouvait un charme secret à voir briller sa
femme
; il travaillait avec volupté aux rôles qu’il lui
omme travesti ; et quand cela serait vrai ! N’y avait-il pas d’autres
femmes
en scène et dans la salle ? On m’avait raconté qu
erait de là, ou que le rôle devrait être joué par un homme, ou que la
femme
qui le remplit pourrait s’y permettre la charge l
Harpin, receveur des tailles, qui se donne les airs d’entretenir une
femme
de qualité dont il est méprisé, qui se permet, po
uisque, mis en opposition avec l’héroïne, il couvre de ridicule cette
femme
si fière de ses aïeux, de ses deux fils, le Marqu
demande si Molière, en donnant un caractère tout opposé à la seconde
femme
d’Argan, n’est pas plus comique, plus moral ? D’a
d’elle, et de quelques autres acteurs, sans dire un mot à Beauval. La
femme
de ce dernier murmura des avis qu’on lui donnait,
masque, tant qu’il vous plaira, je n’en agacerai pas moins les jolies
femmes
des loges, et si aucune ne répond à mes mines, j’
z vouloir vous dévouer, ne serait-il pas mieux défini par le titre de
Femmes
exagérées ? L’élève. Qu’importe le titre ? Le pr
les années auprès d’Argan : quelles sont les plus belles années d’une
femme
? L’élève. Depuis dix-huit jusqu’à vingt-cinq,
1. Le professeur. Quel âge a la petite Louison, fille de la première
femme
d’Argan ? L’élève. Elle est encore enfant, puisqu
s vu reprendre ensuite son premier régime, en se réconciliant avec sa
femme
: ce fut environ un an après cette réconciliation
tation du Malade imaginaire ; il fut affecté de son état, et dit à sa
femme
, en présence de Baron : « J’ai supporté la vie ta
quitte que lorsque son malheureux ami le conjure d’aller chercher sa
femme
; mais l’heure fatale sonne, et pendant l’absence
il vous bénir ! 32. Voltaire « trouve le dénouement de L’École des
femmes
aussi postiche que celui de L’École des maris est
us donne la véritable date de son mariage, en s’y faisant dire par sa
femme
: « le mariage change bien les gens, vous ne m’au
purgé, à beaucoup près, et ce furent les Précieuses ridicules et les
Femmes
savantes qui portèrent le dernier coup. Les théât
issance, de méprises de toute espèce. La coutume qu’avaient alors les
femmes
de porter des masques ou des coiffes abattues fav
n passage de Scarron ; que l’idée principale du sujet de L’ Ecole des
Femmes
est tirée aussi d’une Nouvelle du même auteur; qu
est-ce pas toi qui as inventé ce sublime Misanthrope, le Tartufe, les
Femmes
savantes, et même l’Avare, malgré quelques traits
et qu’on en pouvait tirer d’excellents principes d’économie. Et les
Femmes
savantes ! Quelle prodigieuse création ! quelle r
lus polis, et en savent beaucoup davantage. Oublierons-nous, dans les
Femmes
savantes, un de ces traits qui confondent? c’est
ure critique de la folie des faiseurs de projets. La dispute des deux
femmes
sur cette question si souvent agitée, s’il faut q
uis à ses détracteurs, quand il fit le Misanthrope, le Tartufe et les
Femmes
savantes, que les comédies de caractère et de mœu
ne supposition inadmissible, qu’un homme s’imagine être marié avec la
femme
qu’il aime, le lui soutienne à elle-même, et soit
ieuse et sagement adaptée au système de nos mœurs, qui, accordant aux
femmes
une liberté décente, rend inconséquents et absurd
nt des choses infâmes. Sommes-nous chez les Turcs, pour renfermer les
femmes
? Car on dit qu’on les tient esclaves en ce lieu,
oubrette ce qu’Ariste a dit en homme sage. En effet, du moment où les
femmes
sont libres parmi nous, sur la foi de leur éducat
ifier de ce beau titre, c’est à Molière qu’elle le doit. L’École des
Femmes
n’est pas moins instructive : la conduite n’en es
is aurait-il l’effet de la scène de Molière ? Le sujet de l’Ecole des
Femmes
contient une autre instruction non moins utile. L
s complète ; il tient à peu près les mêmes propos qu’Arnolphe, et une
femme
de fort bon sens les combat à peu près par les mê
r se l’approprier. J’aimerais mieux, dit le gentilhomme espagnol, une
femme
laide et qui serait fort sotte, qu’une fort belle
sotte, qu’une fort belle qui aurait de l’esprit. Et, dans l’École des
Femmes
, Crysale dit : Une femme stupide est donc votre
i aurait de l’esprit. Et, dans l’École des Femmes, Crysale dit : Une
femme
stupide est donc votre marotte ! Arnolphe répond
olphe répond : Tant, que j’aimerais mieux une laide fort sotte Qu’une
femme
fort belle avec beaucoup d’esprit. Rien n’est pl
de rien savoir. Aussi, quand il se trouve la dupe de la bêtise de sa
femme
, il est avec elle dans le même cas que le jaloux
action infâme ? AGNÈS. C’est un homme qui dit qu’il nie veut pour sa
femme
. J’ai suivi vos leçons, et vous m’avez prêché Qu’
hé Qu’il faut se marier pour ôter le péché. ARNOLPHE. Oui ; mais pour
femme
moi je prétendais vous prendre, Et je vous l’avai
s! Quant au comique de situation, « la beauté du sujet de l’École des
Femmes
consiste surtout dans les confidences perpétuelle
mot par la bouche d’un des personnages de la Critique de l’École des
Femmes
, petite pièce fort jolie, qu’il composa pour répo
de cœur affreux, pour avoir vu cette méchante rapsodie de l’Ecole des
Femmes
. Elle est soutenue d’un de ces marquis turlupins
es de leurs maîtres. Plusieurs s’étaient déchaînés contre l’École des
Femmes
, prétendant que toutes les règles y étaient violé
e mot, bien loin d’avoir une acception désavantageuse, signifiait une
femme
d’un mérite distingué et de très-bonne compagnie.
étendit même à d’autres objets, et l’on dit depuis, non seulement une
femme
précieuse, mais un style précieux, un ton précieu
t une louange devint une censure. Mais le grand succès de l’École des
Femmes
, celui des deux pièces qui la suivirent, et la sa
plus en disant à un auteur que ses vers sont bons qu’en disant à une
femme
qu’elle est jolie, et les choses restent ce qu’el
intrigues que vous venez de découvrir, et vouloir prendre pour votre
femme
celle qu’il vous est impossible d’estimer? C’est
e en se mariant. Il n’y a pas là de quoi fuir les hommes, ni même les
femmes
; car apparemment elles ne sont pas toutes aussi f
imène, et vous-même estimez beaucoup Éliante. Croyez-moi, épousez une
femme
qui soit telle qu’Éliante vous paraît être; elle
. Section IV. Des Farces de Molière, d’Amphitryon, de l’Avare, des
Femmes
savantes, etc. La Comtesse d’Escarbagnas, le
de M. Jourdain. Tout ce qui est autour de lui le fait ressortir : sa
femme
, sa servante Nicole, ses maîtres de danse, de mus
ins à croire qu’il a fait oublier sa naissance, si bien que, quand sa
femme
lui dit : Descendons-nous tous deux que de bonne
pour régaler à ses dépens la maîtresse d’un autre, et tout le monde,
femme
, servante, valets, étrangers, se moquent de lui.
ne veut être dominé et humilié ; mais aussi l’on ne peut nier qu’une
femme
qui trompe son mari le jour et la nuit, et qui tr
l peut être plus dangereux de ne voir dans la mauvaise conduite de la
femme
que des tours plaisants, qu’il n’est utile de voi
produit la réconciliation entre Jupiter sous la forme du mari, et la
femme
qui le croit tel réellement ; et cette réconcilia
nt avoir le droit d’être insupportables, parce qu’elles sont honnêtes
femmes
. il porte bien plus loin que Plaute le comique de
roman postiche, tout semblable à celui qui termine si mal l’Ecole des
Femmes
; et il est reconnu que les dénouements sont la p
divertissant, dont il faut assaisonner le comique moral. Le sujet des
Femmes
savantes paraissait bien peu susceptible de l’un
ière, qui l’avait déjà attaqué dans les Précieuses, l’acheva dans les
Femmes
savantes. Mais on fut d’abord si prévenu contre l
ne volonté ; qui parle d’or quand il retrace tous les ridicules de sa
femme
, mais qui n’ose en parler qu’en les appliquant à
avoir donné ce défaut à un mari d’ailleurs beaucoup plus sensé que sa
femme
, mais qui perd, faute de caractère, tout l’avanta
faute de caractère, tout l’avantage que lui donnerait sa raison ! Sa
femme
est une folle ridicule, elle commande : il est fo
lière, qui soit réellement ce qu’on appelle chargé. Il est sûr qu’une
femme
à qui l’on dit le plus sérieusement du monde, je
elle en est la récompense? Le dévot commence par vouloir corrompre la
femme
de son bienfaiteur, et n’en pouvant venir à bout,
d’un ménage, où la mauvaise humeur et le babil grondeur d’une vieille
femme
, la contrariété des avis et la marche du dialogue
aussi dégoûtant que Tartufe parlant d’amour en style béatifique à la
femme
de son bienfaiteur. Mais si la scène où Orgon est
’avez donc pas aimé? lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima sa
femme
toute sa vie, et toute sa vie elle fit son malheu
pp. 5/115. VII. Les Fourberies de Scapin (1671), pp. 5 209. VIII. Les
Femmes
savantes (1672), pp. 5/93. (Bibliothèque nationa
ète comique est un Collé greffé sur un Machiavel. * * * À propos des
Femmes
savantes 16 : Modèles dans la nature Julie d’Ang
comme des coffres en 1800 aux trois ou quatre premières lectures des
Femmes
savantes ; aujourd’hui Henri et moi n’y rions plu
, blancs. 138 feuillets chiffrés : I — F. 1 Commentaire sur les
Femmes
savantes. C’est-à-dire, idées que eues en lisant
de Scapin. [p.XVII] III Reprise des observations sur les
Femmes
— F. 16 recto : { savantes (3 9bre 1813). A
la fin des notes sommaires extraites des papiers de Grenoble sur les
Femmes
savantes et les Amants magnifiques : ce n’est don
nce exagérée, il fallait faire conclure cela au spectateur. Quand une
femme
fait des avances, elle s’y prend avec plus de grâ
’est que, pour le parterre, cela a plus de grâce dans la bouche d’une
femme
, d’une soubrette. Et plus loin, à propos de
ait bien, etc. ; Orgon Et je verrois mourir frère, enfants, mère, et
femme
, Que je m’en soucierois autant que de cela. Exce
ec le plus grand succès, à jouer la comédie, doit savoir parler à une
femme
, et n’être pas assez timide pour chercher à sédui
r à une femme, et n’être pas assez timide pour chercher à séduire une
femme
honnête en commençant par des caresses ; cette ma
pendant lequel l’esprit du spectateur pense au ridicule de dire à une
femme
du grand monde Ses attraits réfléchis brillent d
on Orgon (arrêtant Tartuffe). Vous épousiez ma fille et convoitiez ma
femme
! J’ai douté fort longtemps que ce fût tout de bo
’esprit. La dignité d’Elmire nous cache le sien. L’esprit d’une jeune
femme
décente, est diablement voilé en France, pour les
défaut en le doublant du vieil évêque. Ou en le fesant amoureux de sa
femme
à laquelle il aurait tout confié. Au premier abor
de Tartuffe, qui ne serait plus mu simplement par l’envie d’ — cette
femme
, mais qui aurait le motif plus digne d’un ambitie
ue, pour mener tout à fait Orgon, il a besoin d’être d’accord avec sa
femme
. Cela préviendrait la critique de La Bruyère (Art
ractère, tout le plaisir sort d’une seule source (Arnolphe, École des
femmes
), l’auteur a cet avantage qu’il n’a besoin que d’
e trouve que des scènes peignant, par exemple dans presque toutes les
Femmes
savantes, le clandestin Mariage de Colmann. [A
s situations comiques et à ses plaisanteries la voici85. Ah ! qu’une
femme
demoiselle est une étrange affaire ! Quels sont
u mari ôtait le péché de l’adultère. Deuxième situation : La mère,
femme
de la cour avec les principes de la maréchale de
être cocu. Dans un moment où la vanité a le dessus, [X ?] a engagé sa
femme
à aller à une superbe partie de chasse à Saverne
peu que cela soit science chez moi. Il faut porter un exemplaire des
Femmes
savantes aux Français et noter les endroits où l’
avantage. Cette idée est peut-être téméraire. (Voir les notes sur les
Femmes
savantes, page 150.) Comédies classiques, par la
vec laquelle, les commençants peuvent découvrir le nœud : l’Ecole des
femmes
et la Mandragore. Bannir le mot excellent de mon
qu’ils disent, est un jaloux qui ne veut pas qu’on fasse l’amour à sa
femme
; et il feroit le diable à quatre, si cela venoit
d’épouser une fille noble ? » George Dandin J’enrage ! Comment ! ma
femme
n’est pas femme ? Je ne comprends pas le grand c
ille noble ? » George Dandin J’enrage ! Comment ! ma femme n’est pas
femme
? Je ne comprends pas le grand comique que l’on
ui aurait la dose de bon sens naturel de ce personnage, quitterait sa
femme
, s’absenterait en prenant soin qu’elle ne pût tou
ille, (avec) George Dandin (dans le fond). Angélique Mais une honnête
femme
n’aime point les éclats : je n’ai garde de lui en
e à Claudine d’apporter un bâton), et je veux vous montrer que, toute
femme
que je suis, j’ai assez de courage pour me venger
ous qu’on soit capable d’aimer certains maris qu’il y a ? Angélique,
femme
d’esprit et de caractère. Un plat moderne n’eût p
travail est impossible. Je ne suis pas comme Archimède.) VI. Les
Femmes
Savantes Les Femmes savantes 89 Si vo
ne suis pas comme Archimède.) VI. Les Femmes Savantes Les
Femmes
savantes 89 Si vous lisez une comédie pour v
ut de l’auteur. Ces idées me sont venues ce matin en voulant lire les
Femmes
savantes, pièce sur laquelle je suis loin de voir
à prouver me semble fausse. Il est important pour le bonheur, que les
femmes
des maris qui ont 20,000 livres de rente règlent
direction en est importante. D’ailleurs il faut pour le bonheur d’une
femme
qu’elle ait un travail sérieux pour servir d’ombr
qui sache écrire. Ne vaut-il pas mieux pour le bonheur du mari, de la
femme
et des enfants que passé ces deux heures, elle em
ire cocu en faisant des bas ; mais quel plaisir d’avoir une bête ? La
femme
du laboureur, de l’artisan, du petit bourgeois do
le suppléer. s’il vient à mourir, pour la conduite de la fortune. Une
femme
qui lit Don Quichotte et Tom Jones n’est-elle pas
i fait dix paires de bas et quatre fauteuils par an ? Le caractère de
Femme
savante ne me paraît donc pas susceptible d’un vé
ractère de l’homme qui ne veut pas être cocu, Arnolphe de l’Ecole des
femmes
. 2º Exécution. Molière aura recours aux excès de
. Les meilleures choses sont susceptibles d’abus. Il donnera donc aux
femmes
savantes quelques ridicules des savants masculins
mais il ne leur donnera pas des ridicules provenant de la qualité de
femme
réunie à celle de savant. Ici Molière voudrait r
aisée à comprendre, un mal moral (selon lui) qui consiste à ce qu’une
femme
soit savante. Or quelles sont les positions ridic
une femme soit savante. Or quelles sont les positions ridicules de la
femme
: Iº Savante ; 2 De la femme poète ? de Mme de St
elles sont les positions ridicules de la femme : Iº Savante ; 2 De la
femme
poète ? de Mme de Staël par exemple ? 3º Quels so
l peut y avoir désapointement. On ne peut donc pas rendre ridicule la
femme
qui aime les lettres pour les lettres, celle qui
laboliquante ? Christine. Mme Necker me semble avoir été un ambigu de
femme
savante, pédante, de prude et d’ambitieuse. Donc
st de Mme de Necker et propre par son sujet à lui aliéner de plus les
femmes
de la Cour : désapointement donc, ridicule possib
femelle qui prête le flanc. Armande Et les soins où je vois tant de
femmes
sensibles Me paroissent aux yeux des pauvretés ho
des pauvretés horribles. Réponse. Vous voudriez donc que toutes les
femmes
fussent savantes ; il n’en resterait plus pour fa
peu que cela soit science chez moi. Il faut porter un exemplaire des
Femmes
savantes aux Français et noter les endroits où l’
ème vers. Page 124. On rit d’autant plus d’Armande, qu’en qualité de
femme
faisant métier d’avoir de l’esprit, elle devrait
encore que le père est mené par le nez. Clitandre Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux poi
figure est adroite ; On pourrait donner un vernis de ridicule à ces
femmes
en leur faisant employer ad hoc les termes de rhé
française au logement qu’il avait aux Invalides, trouve l’amant de sa
femme
qui était avec elle sur un canapé dans la positio
a position la moins équivoque. Celui-ci, qui était Allemand, dit à la
femme
: « Quand je vous disais qu’il était temps que je
, Martine Chrysale (se tournant vers Martine). Aussi fais-je. Oui, ma
femme
avec raison vous chasse, Coquine, et votre crime
otin Bien lui prend de n’être pas de verre. Ce mot me rend fades les
femmes
assez bêtes. C’est peut-être une de ces nuances t
B, n’en déplaise à madame, Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa
femme
. Jette quelque chaleur dans cette scène, mais c’
abandonne sa thèse et montre que 1a science sert à quelque chose aux
femmes
puisqu’elle les empêche d’être malheureuses en un
l y a de moins bon dans cette pièce, ce sont les caractères des trois
femmes
savantes. Encore à proprement parler il n’y en a
opre est de croire tous les hommes amoureux d’elle. La peinture de la
femme
impérieuse occupe la plus grande partie du rôle d
est ridicule comme ayant été obligé de jouer la passion. Le sujet des
Femmes
savantes me semble raté, mais c’est le rat du gra
prit réveille, intéresse (a [ex. ce paradoxe]). Chrysale et les trois
femmes
savantes sont pour moi dans ce cas. J’aurais eu d
ies piquantes tomber sur cette Tartuffe d’Armande. Grand défaut. Les
femmes
savantes ne sont point désappointées dans l’effet
en physique et en morale. Voilà le vice radical de la pièce. Que ces
femmes
croient tenir un rang distingué dans le monde, et
je me suis fait cette question : quelle est la plus forte passion des
femmes
? inspirer de l’amour aux hommes. Admettons dans
femmes ? inspirer de l’amour aux hommes. Admettons dans la tête d’une
femme
un seul grain de folie qui consiste dans ce raiso
un moyen de les rendre amoureux est de se faire savante. Peindre une
femme
voulant plaire à son amant à force de savoir péda
être bien comique. Ce qui contribue beaucoup à rendre ennuyeuses les
femmes
savantes de Molière, c’est qu’elles sont bien fro
n ne se mettra-t-elle pas avec la science. Placer dans la société des
femmes
savantes, le goujon que ces sortes de filets pren
cette comédie quelques rognures de celles de journalistes, comme les
femmes
savantes fesant faire un article à leur guise, di
ments du journaliste. Et quelques rognures de l’homme de lettres, les
femmes
savantes intrigant pour donner une place à l’Inst
(fille du capitaine Hay, de la marine royale anglaise, mère de Mary,
femme
de l’orientaliste Jules Mohl. Cf. K.O’Meara. — Un
s 1814, avec Michot en plus ; Faure, Cartigny en moins ; et les mêmes
femmes
. 77. C’est bien dans le Dissipateur qui fut jou
uillé commence par se plaindre des chagrins que lui donne sa méchante
femme
. Il va consulter le Docteur sur les moyens de la
lui-ci parlant toujours, ne lui donne pas le temps de s’expliquer. La
femme
arrive, & le Docteur continuant toujours ses
amp; l’autre au point de lui dire des injures. Entr’autres choses, la
femme
lui dit qu’il est un Ane, & qu’elle est aussi
beau ton de plaisanterie de ce temps-là. » Ils s’en vont, hormis la
femme
qui demeure pour attendre son galant avec qui ell
r. III. Lorsque Moliere fait dire à Chrisalde, dans l’Ecole des
Femmes
(Acte I, Scene I.) : Je sais un Paysan, qu’on a
hambre de Monsieur. (frere du Roi.) XV. Moliere a joué dans ses
Femmes
Savantes l’Hotel de Rembouillet, qui étoit le ren
près semblable à celle que l’on voit si plaisamment dépeinte dans les
Femmes
Savantes. Cotin avoit introduit Ménage chez Mde.
dernier allant voir cette Dame. Après la premiere représentation des
Femmes
Savantes, ou elle s’étoit trouvée ; elle ne put s
les rôles que Moliere, son mari, avoit fait pour elle, & ceux des
Femmes
Coquettes & Satyriques. Elle remplissoit auss
M. Despréaux, qui lui corrigea ces deux vers de la premiere Scene des
Femmes
Savantes, que le Poëte Comique avoit faits ainsi
illes, représenté le 14 d’Octobre 1663. Moliere. Taisez-vous ma
femme
, vous êtes une bête. Mlle. Moliere. Grand me
en vue cette idée, quand à la fin de sa premiere Scene de l’Ecole des
Femmes
, il fait dire d’Arnolphe par Chrisalde : Ma foi
x dans son Lutrin (chant II.) s’appelloit Didier l’Amour. Sa premiere
femme
étoit un clabaudeuse éternelle, qu’il savoit étri
(Menagiana, de 1729.) XXXIV. XXXIV. Lorsque Moliere sut mort sa
femme
alla à Versailles se jeter aux pieds du Roi pour
au cabaret tout ce qu’il gagne, & qui s’embarrasse fort peu de sa
femme
& de ses enfants. Martine, son épouse, veut l
on héritier. Géronte l’accepte pour gendre : Sganarelle pardonne à sa
femme
les coups de bâton qu’il a reçus, en faveur de la
ent, & l’enlevement de la fausse malade ; mais la vengeance de la
femme
, & l’idée si singuliere de faire un Médecin à
en Russie vingt ans avant que Moliere fît un Médecin malgré lui. Une
femme
voulant se venger de son mari qui l’avoit battue,
entilhomme. Craignant ensuite que, tandis qu’il sera à la charrue, sa
femme
, qui n’est point accoutumée au travail, ne s’amus
l’avoit prévu ; mais ayant renouvellé la même scene le lendemain, sa
femme
se disoit à elle-même, dans sa douleur : « Il fau
dans son gosier, & qu’ils alloient chercher un Médecin. Alors la
femme
leur indique son mari ; leur dit qu’il a fait des
rapporter. Il ne pouvoit pas mettre sur la scene un homme rossant sa
femme
, dans l’idée que ses larmes écarteroient les soup
veut être le maître chez lui, qui s’impatiente des criailleries de sa
femme
, & la bat. Tout cela est dans la nature. Moli
ontre lui-même, puisque Zélinde est une critique amere de l’Ecole des
Femmes
. Passons à la comparaison des deux dénouements. D
comédie facétieuse, imprimée en 1620, un gentilhomme, surpris par sa
femme
au moment où il donne un baiser à sa servante, di
e longue liste d’erreurs et d’oublis. Lorsqu’on lit, dans l’Ecole des
femmes
, ce passage où Arnolphe témoigne avec humeur sa r
l ne peut estre rescous11 . En ce temps on disait d’un mari dont la
femme
avait un galant, qu’il devait une chandelle à sai
de la Béjart, de ses deux frères41 ; de Duparc, dit Gros-René ; de sa
femme
; d’un pâtissier de la rue Saint-Honoré, père de
art (Madeleine) lui aurait fait le plus de peine à quitter ; et cette
femme
, qui avait tout pouvoir sur son esprit, l’empêcha
ien noblement, mais dans les chagrins que l’humeur et la beauté de sa
femme
lui avaient assez publiquement causés, s’imagina
le roi prit beaucoup de plaisir à la voir représenter57. L’Ecole des
Femmes
parut en 1662, avec peu de succès ; les gens de s
662, avec peu de succès ; les gens de spectacle furent partagés ; les
femmes
outragées, à ce qu’elles croyaient, débauchaient
rtait sur sa pièce, les ramassa, et en fit la Critique de l’Ecole des
Femmes
, qu’il donna en 1663. Cette pièce fit plaisir au
bonheur serait plus vif et plus sensible s’il le partageait avec une
femme
; il voulut remplir la passion que les charmes na
avait d’autres vues qu’il aurait de la peine à déranger. C’était une
femme
altière et peu raisonnable lorsqu’on n’adhérait p
user sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette
femme
; mais comme elle l’observait de fort près, il ne
soupçonnait de quelque dessein sur sa fille, le menaçait souvent, en
femme
furieuse et extravagante, de le perdre, lui, sa f
e jeune personne, plus lasse, peut-être, d’attendre le plaisir d’être
femme
, que de souffrir les duretés de sa mère, se déter
ortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa
femme
, ce qu’il fut contraint de faire. Mais cet éclair
t, ne firent qu’augmenter sa jalousie. Il avait beau représenter à sa
femme
la manière dont elle devait se conduire pour pass
ne foi à son ami que la manière dont il était forcé d’en user avec sa
femme
était la cause de cet abattement où il se trouvai
rs, la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une
femme
coquette, et qui est bien persuadé, quoi qu’on pu
me suis donc déterminé à vivre avec elle comme si elle n’était pas ma
femme
; mais si vous saviez ce que je souffre, vous aur
Voici la solution de ce problème : Il logeait chez un médecin dont la
femme
, qui était extrêmement avare, dit plusieurs fois
maison qu’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore trop honorer la
femme
du médecin de loger chez elle, ne daigna seulemen
Molière. C’en fut assez pour former de la dissension entre ces trois
femmes
. La du Parc, pour se mettre bien avec sa nouvelle
n à son tour la faire sortir d’un lieu où elle était la maîtresse. La
femme
du médecin, plus avare que susceptible de honte,
t perfectionné son idée, il quitte son orgue et vient à Paris avec sa
femme
, ses enfants, et l’épinette ; il obtint une permi
ns dans la troupe de la Raisin (car son mari était mort alors). Cette
femme
fut ravie de trouver un enfant qui était capable
ti de revenir à Paris avec ses petits comédiens et son Olivier. Cette
femme
, n’ayant aucune ressource, et connaissant l’humeu
ête. Molière, sans s’émouvoir, dit à son domestique de lui ôter cette
femme
-là. Elle passa tout d’un coup de l’emportement à
le ramènera dès que la pièce sera finie. »Et cela, de peur que cette
femme
et Olivier ne séduisissent l’esprit du jeune homm
t bien que sa belle-mère78 ne l’aimait plus, et il s’imaginait que sa
femme
était prête à le haïr. L’esprit de ces deux femme
s’imaginait que sa femme était prête à le haïr. L’esprit de ces deux
femmes
était tellement opposé à celui de Molière, qu’à m
ables avec elles. Le bien que Molière faisait à Baron déplaisait à sa
femme
: sans se mettre en peine de répondre à l’amitié
, n’avait pas toute la prudence nécessaire pour se gouverner avec une
femme
à qui il devait des égards. Il se voyait aimé du
hez Molière : il crut son honneur intéressé d’avoir été battu par une
femme
. Voilà de la rumeur dans la maison. Est-il possib
Raisin, qui l’avait excité à tenir ferme dans son ressentiment. Cette
femme
prit la résolution de courir la province avec sa
ssance, fit dessein d’aller s’y établir. Il commença par y envoyer sa
femme
et ses enfants ; et quelque temps après il demand
t de quoi se passer du théâtre. Il part ; mais il trouva chez lui une
femme
et des enfants rebelles, qui le reçurent non-seul
mais encore qui le maltraitèrent. Il fut battu plusieurs fois par sa
femme
, aidée de ses enfants, qui ne voulaient point par
it et les cris avaient causé une alarme terrible dans la troupe ; les
femmes
croyaient être mortes : chacun cherchait à se sau
t être mortes : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert84 et sa
femme
, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-R
domestique, quoiqu’il eût près de trente mille livres de rente. Cette
femme
était dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouv
que j’étais trop austère pour une société domestique. J’ai cru que ma
femme
devait assujettir ses manières à sa vertu et à me
cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à redire, je m’en plains. Cette
femme
, cent fois plus raisonnable que je ne le suis, ve
stesse dans sa conduite pour que j’eusse l’esprit tranquille. Mais ma
femme
, toujours égale et libre dans la sienne, qui sera
et occupée seulement du désir de plaire en général, comme toutes les
femmes
, sans avoir de dessein particulier, elle rit de m
. « Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être philosophe avec une
femme
aussi aimable que la mienne ; et peut-être qu’en
s-là, qu’on nous étourdit les oreilles d’un établissement. Toutes ces
femmes
, dit-il encore en haussant la voix, sont des anim
le Tartuffe pendant qu’on le joua après l’ordre du roi, cependant la
Femme
juge et partie de Montfleury fut jouée autant de
a vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette
femme
-là ? Vous savez que La Barre111 et Florimont sont
négligence, et ses assiduités n’étaient pas trop fatigantes pour une
femme
; en huit jours une petite conversation, c’en éta
assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé, excepté de sa
femme
, dont il aurait acheté la tendresse pour toute ch
ait contribuer au succès de ses pièces causa de la mortification à sa
femme
à la première représentation du Tartuffe. Comme c
Gandouin, chapelier, qui avait consommé cinquante mille écus avec une
femme
que Molière connaissait, et à qui ce Gandouin don
r. Si le roi n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard de ses
Femmes
savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant a
plaisir. Où a-t-il été déterrer, ajoutait M. le comte de…, ces sottes
femmes
sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement
nnaître que Molière n’avait pas toujours vécu en intelligence avec sa
femme
; il n’est pas même nécessaire que j’entre dans d
s mauvais Mémoires remplis de faussetés à l’égard de Molière et de sa
femme
. Il n’est pas jusqu’à M. Bayle qui, dans son Dict
igne et mauvais roman, ne fasse faire un personnage à Molière et à sa
femme
, fort au-dessous de leurs sentiments, et éloigné
tait obligé de se ménager. Dix mois après son raccommodement avec sa
femme
, il donna, le 10 février de l’année 1673, le Mala
beaucoup plus qu’à l’ordinaire, ce qui l’engagea de faire appeler sa
femme
, à qui il dit, en présence de Baron : « Tant que
a personne qu’elle en avait. « Eh, non ! dit-il, les bouillions de ma
femme
sont de vraie eau-forte pour moi ; vous savez tou
ettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya demander à sa
femme
un oreiller rempli d’une drogue qu’elle lui avait
vez vu rendre bien davantage. Cependant, ajouta-t-il, allez dire à ma
femme
qu’elle monte. » Il resta assisté de deux sœurs r
ang qui sortait par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi, quand sa
femme
et Baron remonteront, ils le trouvèrent mort. J’a
de février. Comme il passait dans la rue Montmartre, on demanda à une
femme
qui était celui qu’on portait en terre. « Hé, c’e
portait en terre. « Hé, c’est ce Molière, » répondit-elle. Une autre
femme
qui était à sa fenêtre et qui l’entendit, s’écria
qu’il en avait quelques-unes entières qui n’ont jamais paru. Mais sa
femme
, peu curieuse des ouvrages de son mari, les donna
mérite de ce travail, le conserva avec grand soin jusqu’à sa mort. La
femme
de celui-ci ne fut pas plus soigneuse de ces ouvr
roupe dont il était l’âme ; en proie aux chagrins domestiques dont sa
femme
ne cessait de l’abreuver ; frappé par les indigne
enevève-Hervé), sa sœur. BÉJART (Armande), sœur des deux précédentes,
femme
de Molière. DE BRIE (mademoiselle). BEAUVAL (made
emoiselle). BEAUPRÉ (mademoiselle Marotte). DU CROISY (mademoiselle),
femme
de l’acteur. DU CROISY (mademoiselle), fille de l
lle), femme de l’acteur. DU CROISY (mademoiselle), fille de l’acteur,
femme
de Poisson. DU PARC (mademoiselle). LA GRANGE (ma
llage. Cet auteur, jouant d’original le rôle d’Alain dans l’Ecole des
Femmes
, fit dire au roi, qui était charmé de son jeu, «
s manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu, les
femmes
, et le vin. Ces trois passions lui firent une rép
hamp, comédien, qui n’a jamais joué qu’en province. Beauval suivit sa
femme
, lorsqu’elle vint à Paris débuter au Palais-Royal
our ce rôle. » Après la mort d’Hubert, Beauval eut tous les rôles de
femme
dont ce premier était en possession. Beauval quit
our le théâtre était borné aux rôles de niais, et à quelques rôles de
femme
; mais il a toujours rempli ces deux emplois au g
agnas DE BRIE. De Brie (Edme Wilquin) s’engagea à Lyon avec sa
femme
dans la troupe de Molière, et le suivit à Paris.
it parfaitement. Jamais acteur n’a porté si loin les rôles d’homme en
femme
. Celui de Bélise, dans les Femmes savantes ; mada
a porté si loin les rôles d’homme en femme. Celui de Bélise, dans les
Femmes
savantes ; madame Jourdain, dans le Bourgeois gen
nsi que dans ceux de médecins, et de marquis ridicules. »Les rôles de
femme
que Hubert jouait furent donnés à Beauval. (Note
lière laissa trois enfants, savoir : la demoiselle Charlotte Le Noir,
femme
de Baron ; la demoiselle Thérèse Le Noir, femme d
le Charlotte Le Noir, femme de Baron ; la demoiselle Thérèse Le Noir,
femme
d’Ancourt ; et Pierre Le Noir de la Thorillière,
Mademoiselle GENEVIÈVE-HERVÉ BÉJART. Sœur de Madeleine Béjart,
femme
en première noce du sieur de Villeaubrun, et en s
adie de trois années. Elle joua d’original le rôle de Bélise dans les
Femmes
savantes. ARMANDE BÉJART, Mademoiselle Molièr
ère. Armande-Grésinde-Claire-Élisabeth Béjart, sœur des Béjart, et
femme
de Molière, fut une excellente comédienne. Les Mé
stement de son habit. Mademoiselle DE BRIE. Catherine Le Clerc,
femme
d’Edme Wilquin, sieur de Brie. Si l’on s’en rappo
teur de la fameuse Comédienne, ou l’histoire de la Guérin, auparavant
femme
de Molière, mademoiselle de Brie était comédienne
i les rôles de ce dernier genre, on cite celui d’Agnès de l’Ecole des
femmes
, qu’elle rendait supérieurement. « Quelques année
et des comédiens de son temps, qui dit que mademoiselle Marotte était
femme
de Verneuil, comédien du Marais. (Frères Parfait,
s de Paris, tome II, livre X, page 578. Mademoiselle DU CROISY.
Femme
de l’acteur du Croisy. Elle joua la comédie peu d
e retira avant 1673. Mademoiselle DU CROISY. Fille de l’acteur,
femme
de Poisson. En janvier 1671 elle remplit le rôle
u mois de mai 1673. Mademoiselle DU PARC. Mademoiselle du Parc,
femme
de du Parc, connu au théâtre sous le nom de Gros-
vous disiez lorsqu’on vous donna celui de la Critique de l’Ecole des
Femmes
; cependant vous vous en êtes acquittée à merveil
vaudrez guère mieux. Mademoiselle LA GRANGE. Marie Ragueneau,
femme
du sieur La Grange, comédienne de la troupe du Pa
nt : Si n’ayant qu’un amant on peut passer pour sage, Elle est assez
femme
de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on
si dans la même semaine. Ces trois acteurs avaient toujours joué sans
femmes
. Ils n’en voulaient point, disaient-ils, parce qu
lût faire crédit seulement d’un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa
femme
et ses enfants, lui cinquième, en comptant un pet
épondre. Cependant on avait ignoré jusqu’à ce jour qu’Armande Béjart (
femme
de Molière) était la sœur, et non la fille, de ce
lus scandaleux que la cinquième scène du deuxième acte de l’École des
Femmes
. 47. Ce ne fut qu’en 1654 que Molière se rendi
oileau, donne les noms de quelques-uns des détracteurs de l’Ecole des
Femmes
. C’est le duc de La Feuillade qui est désigné ici
outré de se voir traduit sur la scène dans la Critique de l’Ecole des
Femmes
, « s’avisa d’une vengeance indigne d’un honnête h
rival. Son théâtre a été imprimé avec celui de son fils, auteur de la
Femme
juge et partie, qui partagea un moment avec le Ta
ait été le zoïle. (DESP.) 66. Nous avons déjà dit qu’Armande Béjart (
femme
Molière) était la sœur et non la fille de Madelei
lité de sœur, comme le prouve le contrat porté plus haut. 68. Cette
femme
, qui inspira une si forte passion à Molière, et q
atire judicieuse et naturelle. Elle entre par-là dans le ridicule des
femmes
qu’elle veut jouer ; mais enfin, avec tous ces av
à merveille les rôles que son mari avait faits pour elle, et ceux des
femmes
coquettes et satiriques, et que, sans être belle,
traite de la Fameuse Comédienne, ou histoire de la Guérin, auparavant
femme
de Molière. Cette conversation complète cette par
deux anecdotes assez piquantes. « La mère de Baron était une si belle
femme
que, lorsqu’elle se présentait pour paraître à la
,000 fr. que le roi lui avait accordée après le succès de l’École des
Femmes
, comme pour répondre aux nombreux détracteurs de
ands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de l’École des
Femmes
, des Femmes savantes, du Tartuffe, de l’Avare, du
manteau, et dans le noble et haut comique de l’École des Femmes, des
Femmes
savantes, du Tartuffe, de l’Avare, du Misanthrope
l se fit l’apologiste de l’abbé Cotin dans le compte qu’il rendit des
Femmes
savantes. (Voyez le Mercure galant, année 1672.)
erne ; mais, ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie des
femmes
savantes, elle supprima sa dissertation. (V.) – C
vraisemblable peut avoir donné lieu à celle-ci. On sait que, dans les
Femmes
savantes, Molière a joué Ménage et l’abbé Cotin s
rôle fut joué. 115. Ce fut peu de temps après la représentation des
Femmes
savantes que Louis XIV demanda à Boileau quel éta
es chagrins de Molière, et du souci que lui donnait la conduite de sa
femme
. 121. Deux mois avant la mort de Molière, M. Des
uscrite dans les papiers de Brossette. « Lorsque Molière fut mort, sa
femme
alla à Versailles se jeter aux pieds du roi pour
e en 1662, puisqu’il joua à la première représentation de l’École des
Femmes
. 134. Lettres sur Baron, par Dallainval. 135.
uteilles, Que nous faisons porter, pour adoucir nos veilles, Chez des
femmes
de bien, dont l’honneur est entier, Et qui de leu
oupçonneux. Outre que le beau sexe a la science infuse là-dessus, une
femme
ne joue jamais un tour à son mari dans une comédi
nages, le héros avoit une fortune à risquer : ajoutons s’il avoit une
femme
, des enfants, ou quelque emploi qui le mît à même
ble du siecle, compte pour rien l’ignominie de vivre aux dépens d’une
femme
. Il promet à la vieille Araminte de l’épouser, af
ge, & la piece produit une réforme aussi subite que générale. Les
femmes
plus instruites que les autres, peuvent être auss
lacé de leur érudition. Moliere les instruit de cette vérité dans les
Femmes
Savantes, en y couvrant de ridicule Philaminte, A
cet amant raisonnable, après lequel tout le monde répete : Non, les
femmes
, Docteur, ne sont point de mon goût. Je consens q
on, les femmes, Docteur, ne sont point de mon goût. Je consens qu’une
femme
ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux poi
Dans la derniere de ces pieces, le héros trouve entre les mains de sa
femme
le portrait d’un jeune homme ; un instant après,
galant lui dit à lui-même qu’il est bien heureux d’avoir une si belle
femme
; il lui peint tout l’amour dont il brûle pour el
ontent au front de Sganarelle, quand il découvre que c’est à tort. Sa
femme
a trouvé le portrait à terre ; elle n’a fait entr
eurs, ont cependant la foiblesse de se croire déshonorés, parcequ’une
femme
, qui leur a paru la vertu même jusqu’au moment de
i n’est pas assez vil, assez lâche pour autoriser les désordres d’une
femme
, ou pour en partager les fruits, il ne doit pas r
acher l’honneur de l’homme le plus sage Aux choses que peut faire une
femme
volage ! Puisqu’on tient à bon droit tout crime p
tre criminel ? Des actions d’autrui l’on nous donne le blâme : Si nos
femmes
, sans nous, font un commerce infame, Il faut que
larmes, Et mettons sous nos pieds les soupirs & les larmes. Si ma
femme
a failli, qu’elle pleure bien fort : Mais pourquo
auront été sollicités contre vous, ou par des gens dévots, ou par des
femmes
qu’ils aimeront. Hé ! Monsieur, si vous le pouvez
-pere & sa belle-mere, trompé & roué de coups de bâton par sa
femme
, forcé de demander excuse à son rival heureux, es
n’y vois plus de remede. Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante
femme
, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de
n crime impardonnable, d’avoir mis dans sa piece de George Dandin une
femme
mariée qui fait l’amour avec un autre homme. L’Au
de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’imiter la conduite de la
femme
, toujours heureuse quoique toujours coupable, que
uelques personnes se révolterent contre une comédie dans laquelle une
femme
mariée donne rendez-vous à son amant. Elles pourr
à son amant. Elles pourraient considérer que la coquetterie de cette
femme
n’est que la punition de la sottise qu’a fait Geo
a réputation de ceux qu’ils viennent d’embrasser. Il y réprimande ces
femmes
qui, trop peu jalouses de leur réputation, ne pre
x devroient suffire pour exclure la coquetterie du cœur de toutes les
femmes
. Enfin Moliere enfante le Tartufe, cette piece in
it-on, composé cette scene & celle de Chrisalde, dans l’Ecole des
Femmes
, pour s’étourdir sur le ridicule dont il se croyo
sur le ridicule dont il se croyoit couvert par les infidélités de sa
femme
: j’en doute fort. Moliere, amoureux de sa femme,
es infidélités de sa femme : j’en doute fort. Moliere, amoureux de sa
femme
, pouvoit regretter son cœur comme celui d’une maî
ons de la finance ? « Quelle superbe collection de bas-bleus dans Les
Femmes
savantes, quel modèle de coquette que la Célimène
lleure preuve qu’elle a été bien faite. Il ne place pas l’idéal de la
femme
aussi haut que nos poètes germains ; il veut la f
s l’idéal de la femme aussi haut que nos poètes germains ; il veut la
femme
simple, modeste, bienveillante, instruite, mais s
édiens. Sur ces entrefaites, il se réconcilia avec Armande Béjart, sa
femme
; il se laissa aller à l’écouter, à se départir d
trême de sa personne ». « Eh ! non, dit Molière, les bouillons de ma
femme
sont de vraies eaux-fortes ; vous savez tous les
squ’enfin il l’imprime, au bout de trois ans, à propos de L’École des
femmes
, il l’écrit Molier, pendant que Somaize prétendai
d’autres naissent fripons. Il arrive, tout souriant, pour épouser la
femme
qu’on lui a promise. Il est honnête, sain de corp
bonheur serait plus vif et plus sensible s’il le partageait avec une
femme
; il voulut remplir la passion que les charmes na
avait d’autres vues, qu’il aurait de la peine à déranger. C’était une
femme
altière et peu raisonnable, lorsqu’on n’adhérait
user sa fille. Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette
femme
. Mais comme elle l’observait de fort près, il ne
e soupçonnait de quelque dessein sur sa fille, le menaçait souvent en
femme
furieuse et extravagante, de le perdre, lui, sa f
tte jeune personne, plus lasse peut-être d’attendre le plaisir d’être
femme
que de souffrir les duretés de sa mère, se déterm
ortement résolue de n’en point sortir qu’il ne l’eût reconnue pour sa
femme
, ce qu’il fut contraint de faire. Mais cet éclair
rame intitulé Molière, je crois que Molière eût méprisé et oublié une
femme
dissolue ; je crois qu’il a pu estimer la sienne,
stinée ne voulut-elle pas que cet honnête homme épousât cette honnête
femme
? Mlle Molière, celle qui devait demeurer plus cé
ilhomme, décrit avec une sorte de passion l’objet de cet amour, cette
femme
qui n’était ni belle, ni jolie, mais irrésistible
Molière n’était cependant pas toujours aussi aveugle en regardant sa
femme
et, à la première représentation du Tartuffe, la
habiller, disant : Oubliez-vous donc que vous représentez une honnête
femme
! La Molière devait se remarier. Elle épousa Guér
que j’étais trop austère pour une société domestique. J’ai cru que ma
femme
devait assujettir ses manières à sa vertu et à me
cela m’ombrage malgré moi. J’y trouve à redire, je m’en plains. Cette
femme
, cent fois plus raisonnable que je ne le suis, ve
tesse dans sa conduite, pour que j’eusse l’esprit tranquille. Mais ma
femme
, toujours égale et libre dans la sienne, qui sera
et occupée seulement du désir de plaire en général, comme toutes les
femmes
, sans avoir de dessein particulier, elle rit de m
. — Eh ! lui répondit Molière, je ne saurais être philosophe avec une
femme
aussi aimable que la mienne ; et peut-être qu’en
jamais soupçonné (ou plutôt jamais révélé) la trahison absolue de sa
femme
. Molière, marié, mais isolé et abandonné, n’avait
assez pour lui sans qu’il se mît en peine d’être aimé, excepté de sa
femme
dont il aurait acheté la tendresse pour toute cho
honnerai, s’écrie, en pleurant, le malheureux Arnolphe de L’École des
femmes
. La de Brie était d’ailleurs « un vrai squelette
apportée : « Il logeait, dit La Martinière, chez un médecin, dont la
femme
, qui était extrêmement avare, dit plusieurs fois
maison qu’elle occupait. Celle-ci, qui croyait encore trop honorer la
femme
du médecin de loger chez elle, ne daigna pas seul
Molière, c’en fut assez pour former de la dissension entre ces trois
femmes
. La Du Parc pour se mettre bien avec sa nouvelle
n à son tour la faire sortir d’un lieu où elle était la maîtresse. La
femme
du médecin, plus avare que susceptible de honte,
donne bien la note exacte du caractère vaniteux et insolent de cette
femme
à qui Molière, hélas ! trouvait de l’esprit. Il s
ivre avec elle comme si elle n’existait pas, disait, en parlant de sa
femme
, Molière à Chapelle, son ami, mais si vous saviez
u’un a dit, à propos de misanthropie, avec assez de justesse, que les
femmes
ne sont jamais atteintes par la misanthropie : je
nt du présent par les souvenances du passé. Il y a, en effet, chez la
femme
, un besoin naturel de dévouement qui empêche la m
venue vieille, parle de sa jeunesse en disant : Du temps que j’étais
femme
, on sent bien, sans chercher, une espèce, de cru
t, comme d’un coup d’aile, toute cette mélancolie. En revanche, si la
femme
n’est point misanthrope, elle crée des misanthrop
lle un moine montait, la nuit, par une échelle, dans la chambre d’une
femme
mariée, et revenait de temps à autre à la fenêtre
ui tenait à faire le succès d’un rival, et déclarait bien haut que La
Femme
juge et partie de Montfleury était une œuvre supé
avec une meute à ses trousses. Au lendemain des représentations de La
Femme
juge et partie de « ce grand homme » de Monsieur
modeler de son coup de pouce dévot la cervelle de l’enfance, tenir la
femme
sous son pouvoir, et par ces deux puissances fait
us son pouvoir, et par ces deux puissances faites de faiblesses, — la
femme
et l’enfant, — guider l’homme à sa fantaisie et
eauchâteau. « Mais, comme dit Molière dans sa Critique de l’École des
femmes
, il est bien plus aisé de se guinder sur de grand
L’École des maris. Éraste dans Les Fâcheux. Arnolphe dans L’École des
femmes
. Molière dans L’Impromptu de Versailles. Sganarel
rc dans La Comtesse d’Escarbagnas (divertissement). Chrysale dans Les
Femmes
savantes. Argan dans Le Malade imaginaire. Au dir
7) nous montre Molière venant, deux jours avant la représentation des
Femmes
savantes, se défendre contre le bruit qui courait
exemple, Isabelle se plaint que son mari ne croit pas à la vertu des
femmes
: Pour leur commun malheur il s’est mis dans la
Anselme ce vers de Molière tout entier et très exactement cité : La
femme
est, sans mentir, un fâcheux animal. Les infortu
tain passage de La Mort de Lusse-tu-cru qu’il montrait lapidé par les
femmes
. Un autre pamphlet, plus violent, en réponse au C
usse-tu-cru, Lusse-tu-cru parlait, au rire de tout le parterre, de sa
femme
« acariâtre et gueuse de vertu ». Ainsi, la Béjar
i un pamphlet encore, La Guerre comique, ou la Défense de l’École des
femmes
, par le sieur de la Croix (Paris, 1664), et Moliè
de ses mains. Il prend dans Boccace, dans Douville, et son École des
femmes
n’est qu’un pot-pourri de La Précaution inutile e
résentation du Portrait du peintre, où Boursault raillait L’École des
femmes
, et soutenait avec plus ou moins d’esprit que cet
ret de l’acharnement de certaines gens contre l’auteur de L’École des
femmes
. Pure affaire de boutique, pour parler vulgaireme
à moi qu’il fit à quelques dames La réponse qu’il fait à l’École des
femmes
, Lorsqu’il n’en riait pas assez à leur avis ; Il
emière scène de l’acte premier d’Élomire hypocondre, Élomire dit à sa
femme
(Isabelle) : N’as-tu pas remarqué que depuis que
us calomnié, calomnié et bafoué dans sa vie, dans ses œuvres, dans sa
femme
, dans sa douleur, dans le mal mortel dont il mour
Molière l’auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’Ecole des
femmes
. L’auteur de cette comédie est peut-être Jean Don
nelle. Le portrait de Molière debout, dans son costume de L’École des
femmes
, nous rend, par exemple encore, le comédien jouan
mblée. Il commença de la sorte : ORAISON FUNEBRE DE MOLIÈRE. « Ma
femme
est morte, je la pleure ; si elle vivait, nous no
fois, ces paroles, pour les appliquer au sujet que nous traitons : Ma
femme
est morte, je la pleure ; si elle vivait, nous no
gants et leur manteau en voyant entrer chez eux les galants de leurs
femmes
? Combien a-t-il fait changer de langages précieu
t Arnolphe, et Don Juan, et Diafoirus, et Bélise, et Armande, hommes,
femmes
, précieux et précieuses, petits marquis et grande
me de l’art, Molière, comme Cervantes, est l’égal de Shakespeare. Les
femmes
de Molière n’ont pas le charme en quelque sorte s
ité, les ailes des héroïnes de Shakespeare, mais ce sont vraiment des
femmes
, vivantes, aimantes, mères, sœurs et filles. Elle
Grimarest, les deux frères Jacques et Louis Béjart, Madeleine Béjart,
femme
entendue et véritable directrice, qui remaniait p
aître. Il joua Jodelet des Précieuses ridicules, Alain de L’École des
femmes
, Pancrace du Mariage forcé. La Grange (Charles V
oua Gorgibus dans Les Précieuses ridicules et Chrysale de L’École des
femmes
. Beauval (Jean Pitel, sieur de). — Honnête homme
rimacier. Il faisait Philinte dans Le Misanthrope, Trissotin dans Les
Femmes
savantes, Jupiter dans Amphitryon, etc. Hubert (
lui. Il joua Octave dans Les Fourberies de Scapin et Ariste dans Les
Femmes
savantes. Le beau petit baron, comme on disait, a
. Jouait Marinette dans Le Dépit amoureux, Georgette dans L’École des
femmes
, Donne dans Tartuffe, Nérine dans Monsieur de Pou
es dans la comédie. Hervé-Aubry (Geneviève Béjart), sœur des Béjart,
femme
du sieur Léonard de Loménie de la Villaubrun, Lim
que rarement, mais se distingua réellement dans le rôle de Bélise des
Femmes
savantes. De Brie (Catherine Le Clerc du Rozet,
Villequin. Actrice d’un talent rare, elle jouait Agnès de L’École des
femmes
d’une façon admirable et les applaudissements ne
t en 1706. Elle jouait aussi Mariane dans L’Avare et Armande dans Les
Femmes
savantes. Du Parc (marquise Thérèse de Gorlas, d
ne dans Le Malade imaginaire. Du Croisy (Marie-Claveau, demoiselle),
femme
de Du Croisy. — Actrice médiocre ; quitta le théâ
etier Robinet, pucelle au par-dessus , joua Georgette de L’École des
femmes
et la comtesse de La Comtesse d’Escarbagnas. Mlle
n (Marie-Angélique Gossot du Croisy, demoiselle). Fille de Du Croisy,
femme
de Paul Poisson. Reprit le rôle d’Agnès après Mll
lle). — M. Hillemacher ne donne que son portrait, qui est celui d’une
femme
fort jolie. À cette liste, où j’ai omis Goudan, q
en 1617, mort à Lyon en 1654), puis Croisac, Prévost, figurant, et sa
femme
, receveuse des billets ; Phlipote, gagiste qui jo
es avoir au moins en partie dissipées. « Je vous donne, écrit-il à sa
femme
, les gens de Limoges pour aussi fins et aussi pol
portée d’observer de près et à loisir cette société. Il loue chez les
femmes
l’éclat et la blancheur de leur teint, etc. En n
udrait peut-être ajouter une quatrième pièce à celles-ci, L’École des
femmes
, une incomparable, cruelle et charmante comédie,
t, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des
Femmes
savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoi
Femmes savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué les
femmes
intelligentes et supérieures : « Jamais, dans une
in avait eue avec Ménage ; poussant plus loin la satire, l’auteur des
Femmes
savantes alla jusqu’à reproduire un sonnet célèbr
dit Guichard. Il est question là, non seulement de Lulli, mais de la
femme
de Molière. À propos de Lulli, le factum s’exprim
rait mieux en celui qu’il avait mérité en Grève. » Et à propos de la
femme
de Molière : « La Verdier, la Brigogne, cette pr
onnaît le vers de Molière qui termine la fameuse scène de L’École des
femmes
, entre la jeune Agnès et Arnolphe, qui apprend d’
de remplissage, et la coïncidence des dates (Sertorius et L’École des
femmes
parurent la même année) ne paraissent pas pouvoir
, il mêla bientôt quelques rudes et sincères conseils. Entre ces deux
femmes
, celle-ci qui s’en va emportant la comédie avec e
qui arrive apportant à sa suite la tragédie, il faut placer une autre
femme
, une illustre, une infortunée, une passionnée, un
al ? Mademoiselle Mars, mademoiselle Rachel, madame Dorval, ces trois
femmes
sont trois drapeaux, trois guidons qui nous mèner
s en avaient le plus, et des plus différentes sortes, en hommes et en
femmes
de tout genre, de tout âge et a de tous personnag
en séante au jeune homme ; une nouvelle bien faite a son prix pour la
femme
oisive, un long poème endort agréablement le viei
s même au roi, pas même à mademoiselle de Lenclos ; il l’eût dit à sa
femme
, mais sa femme ne le lui demanda pas, elle était
pas même à mademoiselle de Lenclos ; il l’eût dit à sa femme, mais sa
femme
ne le lui demanda pas, elle était trop occupée à
e. Le jour de cette première représentation si décisive, il trouva sa
femme
qui jouait le rôle d’Elmire si parée, si attifée,
abbé de la Roquette) avaient pu tout prévoir, la coquetterie de cette
femme
les eût sauvés. Enfin la pièce fut jouée, aux gra
el le poète a prodigué les plus engageantes délicatesses de l’honnête
femme
, les plus abominables perfidies d’un ignoble scél
es petits marquis, les petits barons, les chevaliers, les élus et les
femmes
d’élus, sur les baillis et les baillives ; il fra
ts de nos théâtres, même nos amants français, ne sont amoureux que de
femmes
espagnoles ; les femmes du vieux théâtre sont d’E
nos amants français, ne sont amoureux que de femmes espagnoles ; les
femmes
du vieux théâtre sont d’Espagne ou d’Italie ; ell
e a des griffes ! Quel auteur dramatique a jamais trouvé une pareille
femme
? Personne ne l’avait trouvée, avant Molière ; Mo
, La Fontaine, (le seul artiste qui se puisse comparer à l’auteur des
Femmes
savantes et du Misanthrope) et cet ivrogne de Cha
es non-succès, les chagrins domestiques surtout, et la conduite de sa
femme
, qui fit brûler tous les papiers de cet homme ill
, déjà sur le retour du bel âge, il associait à sa destinée une jeune
femme
élégante et coquette, avide de bruit et de fêtes,
tous les enivrements de la vie au milieu de cette cour galante où les
femmes
étaient reines, où le roi lui-même obéissait en e
qui la faute ? et d’ailleurs que pouvait-elle comprendre, cette jeune
femme
, à ce sublime rêveur, à cet enchanteur taciturne,
, courbés par l’âge, ou par le rhumatisme, en présence de ces pauvres
femmes
nerveuses, toujours prêtes à s’évanouir au moindr
qui se livre en pâture à tous les charlatans qui l’entourent, dont sa
femme
se moque et qu’elle vole sans pitié. À chaque pas
triste et soucieux ; dans les galeries sont assises toutes sortes de
femmes
mal vêtues, à l’air hébété, et dont la laideur je
toute heure de la nuit et du jour ! Mais un bourgeois frileux, que sa
femme
a grondé le matin, que sa femme grondera ce soir,
r ! Mais un bourgeois frileux, que sa femme a grondé le matin, que sa
femme
grondera ce soir, qui a subi l’indigestion de son
tant d’existences étaient attachées. Comme il aimait à souper avec sa
femme
, cette ingrate et cette perfide, qu’il entourait
si violente et si dure, Molière ne pouvait s’empêcher de songer à sa
femme
, hélas ! Ainsi il marchait de torture en torture,
sa avec joie que son testament était fait et qu’il laissait tout à sa
femme
. Mais ne vous attendez pas que je le suive en cet
nt nous ayons gardé le souvenir, fut donnée au bénéfice d’une aimable
femme
qui est morte depuis, madame Menjaud ! Ce soir-là
vingt années d’un bon et fidèle service. C’était, sans contredit, une
femme
d’un rare esprit, studieuse, intelligente, active
dire, les vieillards jaloux de toute joie, et les précieuses, et les
femmes
savantes, le Don Juan adultère et débauché ? Non,
eule ambition légitime de sa vie ! Notre homme, enrichi, veut prendre
femme
, et encore veut-il que sa femme soit noble. À ces
! Notre homme, enrichi, veut prendre femme, et encore veut-il que sa
femme
soit noble. À ces causes, il s’en va demander un
es, qui s’étaient si fort déchaînés contre le dialogue de L’École des
femmes
(tarte à la crème, par exemple), d’écouter et d’a
Sganarelle ne sera pas de ces maris incommodes qui veulent que leurs
femmes
vivent comme des loups-garous. « Je vous avoue, a
et malheureux de bien bonne heure ! Le voilà bien loin de cette belle
femme
qui devait lui faire mille caresses, le dorloter,
mme si les compliments de ce manant ne pouvaient pas s’adresser à une
femme
de sa sorte ; maintenant qu’elle doit être en pei
Bourgeois gentilhomme, George Dandin, L’École des maris, L’École des
femmes
, Les Femmes savantes, Le Malade imaginaire, en un
entilhomme, George Dandin, L’École des maris, L’École des femmes, Les
Femmes
savantes, Le Malade imaginaire, en un mot toutes
té avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et belle
femme
d’esprit. Isidore se défend non pas avec toutes s
it Isabelle dans L’École des maris, ainsi fait Agnès dans L’École des
femmes
. « À quoi bon dissimuler ? dit Isidore. Quelque m
ur nous déplaire. Quoi qu’on puisse dire, la plus grande ambition des
femmes
est, croyez-moi, d’inspirer de l’amour. » Compare
’il vous plaît ? — Bartholo : Oh ! oh ! de qui ? de quelqu’un que les
femmes
ne nomment jamais !… — Rosine : Êtes-vous point j
onné sa leçon à l’honnête M. Jourdain, il l’a renvoyé, en riant, à sa
femme
légitime, à sa fortune bien acquise, à sa tranqui
t avantage, il sait vivre avec les hommes, il sait comme on parle aux
femmes
du grand monde, et comment on juge les vers de se
sait très bien que, dans une conversation de jeunes gens et de jeunes
femmes
, dans ces médisances de vingt ans, les absents au
e lâche égoïste que vous allez voir, elle est restée la meilleure des
femmes
, la plus intelligente, la plus réservée, et la pl
lheureux de sa propre sottise. À aucun prix je ne voudrais dire à une
femme
: — Vous êtes laide, vous êtes mal faite, votre v
bout du compte, il n’y a pas quelque parti possible à tirer de cette
femme
, comme, par exemple, de faire d’une reine trivial
le de cette charmante et élégante famille de jeunes gens et de jeunes
femmes
qui jouent, dans ses compositions faciles, le dra
ts appartements du roi ; c’est son amour passionné pour cette indigne
femme
, si jolie et si éclatante, qui l’a rendu le plus
ristesse et quelle brusquerie il devait le jouer ! Célimène, c’est sa
femme
, Armande Béjart, cette fille si coquette et si fu
te ; et ce devait être charmant à entendre Molière parlant ainsi à sa
femme
, de ce galant dont chacun savait le nom. Quant au
st toute l’estime ; l’homme est amoureux, mais il n’est que cela ; la
femme
est bienveillante, mais elle n’est que cela ; ell
it quelque part en prose aussi bien qu’il le dit en vers : « Ma jeune
femme
est sensible au plaisir de se faire valoir, elle
sa passion, elle rit de sa faiblesse ; que Dieu lui pardonne à cette
femme
d’avoir rendu un pareil homme si malheureux ! Si
auzun était le favori du roi, il était l’homme à la mode ; toutes les
femmes
couraient après le beau cavalier qui les maltrait
sse infinie de la plus grande dame de France, après la reine ! Pauvre
femme
amoureuse ; elle a écrit, d’un doigt tremblant, l
les plus jolis vers qui se pussent placer dans la bouche d’une jeune
femme
? L’instant d’après, toujours à propos de ce malh
compléter sa vengeance, Molière met en présence les deux amants de sa
femme
, M. de Guiche et M. de Lauzun. Cette fois les mar
être marquise. Quant à ceux qui aiment un peu de coquetterie dans les
femmes
, qui trouvent que cela leur va bien et que c’est
û se demander plus d’une fois, s’il n’avait pas eu tort d’épouser une
femme
si jeune, et si parée, et s’il n’eût pas été plus
tranquilles, Molière connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une
femme
est jeune et belle, on la peut livrer sans peur à
infortuné ! la vanité, la légèreté, la coquetterie, et le néant de la
femme
qu’il aime ! Aussi bien ne l’approchez pas ; gard
du mépris d’une coquette, avait fait tenir à Molière une lettre de sa
femme
au comte de Guiche, et aux premières larmes de sa
lettre de sa femme au comte de Guiche, et aux premières larmes de sa
femme
, qui niait que cette lettre fut adressée à un hom
i se moque tout bas de tant de faiblesse. L’amour d’un homme pour une
femme
n’a jamais été plus loin. Ni Properce, ni Tibulle
pas, moi ! Et alors, Molière, le cœur brisé, se sépara enfin de cette
femme
, en l’aimant plus que jamais ; — il se vengea d’e
ire en quelques mots, à l’œuvre de cette comédie étaient appelées les
femmes
, les amis, les compagnons de Molière ; la maison
e M. de Guiche et de tous les beaux de la cour, hélas ! de toutes ces
femmes
de tant de grâce, de verve et d’esprit, élégants
entatives de ce vil Tartuffe ? C’était bien là tout à fait l’élégante
femme
de ce bourgeois vaniteux, entêté et médiocre qu’o
vaniteux, entêté et médiocre qu’on appelle M. Orgon. C’était bien la
femme
belle et pleine d’esprit que le ciel avait faite
à n’être toute sa vie qu’une modeste bourgeoise de la ville, honnête
femme
d’esprit parvenue, à force de bon sens et de sage
ge. Je ne crois pas que même, en lui tenant compte de l’Henriette des
Femmes
savantes, Molière ait créé une femme plus charman
enant compte de l’Henriette des Femmes savantes, Molière ait créé une
femme
plus charmante que cette belle et honnête Elmire.
elle et honnête Elmire. Que dis-je ? Elmire, Henriette, c’est la même
femme
. Elmire, c’est Henriette mariée à un bourgeois su
iée à un bourgeois sur le retour. M. Orgon a vieilli plus vite que sa
femme
; la chose arrive à tous les hommes d’un esprit s
peine daigne-t-elle s’inquiéter de ce misérable, dont son instinct de
femme
lui fait deviner à l’avance toutes les sales perf
et que ce Tartuffe paraît bien plus hideux à côté de cette charmante
femme
! Et comme on frémit de dégoût et d’impatience, q
cette blanche étamine ! Et comme il faut qu’en effet Elmire soit une
femme
de bon goût et de sincère vertu, pour que, non se
en dépit de sa coquetterie et de sa grâce, il y avait encore chez la
femme
de M. Orgon trop d’éléments bourgeois pour mademo
ivaux appartient en propre à tous les esprits ingénieux, à toutes les
femmes
élégantes de l’Europe. Les uns et les autres ils
eveux blancs, dont elles se parent fièrement, quand toutes les autres
femmes
se livrent à la teinture au reflet métallique ; e
s’avilissait quelquefois par la fréquentation d’hommes obscurs ou de
femmes
perdues7. Le jeune Modène suivit cet exemple, et
e Bejard, connue depuis par son goût pour le plaisir. Il eut de cette
femme
une fille qu’il fit baptiser le 11 juillet 1658 s
fin de l’année 1646, afin de faire casser le mariage du duc avec une
femme
qui le gênait13. Le succès ne couronna point les
rnit à Grimarest, pour la vie de cet homme illustre, reconnaît que la
femme
de Molière est fille de Madelène Bejard, et de M.
aurait été trop grossière, et sans aucune espèce de fondement, si la
femme
de Molière eut été fille légitime du procureur, e
le de 1680, sous les noms d’Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth Bejard,
femme
Guérin, reprenant ainsi le nom d’Armande, et en a
62 ; liste de 1680 ; et, comme on va le voir, extrait mortuaire de la
femme
Guérin. Les actes de mariage, qui devraient être
sont le moins, si l’on veut que les quatre noms aient appartenu à la
femme
de Molière. Elle n’osa jamais prendre celui de Mo
e fait en ces termes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin,
femme
de… Bejard comédienne de Molière, une fille natur
artenait pas à la mère ; il rappelle seulement celui qu’avait pris la
femme
de Molière en se remariant, et sous lequel sa vie
a troupe de Molière, une fille naturelle que celui-ci épousa (Guérin,
femme
de). » Le texte ainsi rétabli, par une simple tr
veuve de Molière, sous la date du 2 décembre 1700. Elle y est appelée
femme
Guérin (Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth Bejard)
s, il lui demande si à propos, dès qu’il veut ouvrir la bouche, si sa
femme
peut résister à la fatigue du ménage, si sa fille
ne pourroit faire son salut dans l’état du mariage. Le spectre d’une
femme
voilée paroît : Don Juan veut le faire parler. Le
ort venge le ciel offensé, les loix violées, les filles séduites, les
femmes
mises à mal, & les maris poussés à bout. Pass
ui va là. Don Juan répond en plaisantant, que c’est un homme avec une
femme
. Le Roi appelle ses soldats. Isabelle prend la fu
te de quelques soldats. Le Roi lui ordonne d’arrêter l’homme & la
femme
qui profanent son palais. Il sort. Don Juan se fa
d’être un Marquis François, joint Don Juan ; dit du mal de plusieurs
femmes
dont il a été bien traité, les lui nomme, & f
soutenir le titre qu’il a si bien mérité : le trompeur de toutes les
femmes
. Il lit la lettre, conçue en ces termes : « Mon p
Cour. Patricio lui demande justice contre Don Juan qui lui a ravi sa
femme
. Tisbéa & Silvia demandent aussi raison de l’
qui l’a secouru fort jolie26, il feint de vouloir la prendre pour sa
femme
, afin de lui prouver sa reconnoissance ; il le lu
il a faits. Don Juan lui dit qu’il lui a promis de la prendre pour sa
femme
, mais qu’il a voulu dire par-là qu’elle seroit au
femme, mais qu’il a voulu dire par-là qu’elle seroit au service de sa
femme
: il la quitte ; elle est au désespoir. Arlequin
ir. Arlequin tâche de la consoler, en lui faisant voir la liste27 des
femmes
que son maître à mises dans le même cas. La jeune
r les choses surnaturelles. Il a supprimé le spectre représentant une
femme
voilée, & le Temps armé d’une faulx. Moliere
oie, & pour voir publiquement confirmer à ma sœur le nom de votre
femme
. Don Juan, d’un ton hypocrite. Hélas ! je voudroi
ein, Don Juan, ne choque pas ce que je dis ; & la compagnie d’une
femme
légitime peut bien s’accommoder avec les louables
ane, en disant tout bas que Carino n’a qu’à se consoler, parceque les
femmes
sacrifient leur amour à la fortune. Dona Isabella
pour écouter. Elle entend que la personne arrivée avec Octave est une
femme
déguisée, qui vient demander justice d’une offens
, & l’exhorte à rentrer dans son devoir. Don Juan soutient que la
femme
déguisée est une aventuriere, qu’Isabella ne lui
: mais Elisa compte toujours sur les charmes que la nature donne aux
femmes
ainsi qu’aux autres animaux. Acte IV. (Le théâtr
le en demande excuse à l’Ombre de son pere, en lui disant qu’elle est
femme
, & foible par conséquent. Don Alphonse doit s
ne autre ville, où il trouve un de ses freres qui vient d’épouser une
femme
fort riche, & qui le présente à sa moitié. Co
ppaise un marchand, en lui demandant des nouvelles de sa fille, de sa
femme
, de son fils & du petit chien. 25. J’ai eu
et du monarque même, dont l’exemple leur était si funeste. Entre les
femmes
honnêtes, spirituel les et polies, que nous avons
nt, à l’aide des agréments personnels et par la conversation de cette
femme
célèbre, à opérer un changement total dans les mœ
le-même ; il n’est pas indifférent à la morale, de voir comment cette
femme
, née dans une prison, d’un père protestant, qui s
voulant prendre la place d’aucune, et à quarante-huit ans devient la
femme
de ce roi, plus jeune qu’elle de trois ans. La ma
me de Maintenon ne fut ni créole, ni créole publique, ce qui signifie
femme
publique, ni à l’aumône. Elle est née le 27 novem
tismaux par François de La Rochefoucauld, et la comtesse de Neuillan,
femme
du gouverneur de Niort. Son aïeul était ce Théodo
ante. Constant d’Aubigné ayant été transféré au château Trompette, sa
femme
l’y suivit, et y fit venir Françoise leur fille,
’une famille parlementaire ; il recevait chez une bonne compagnie. Sa
femme
en attira une meilleure encore, se fit aimer et a
, et que le mot qui les exprime est l’abrégé de toutes. L’amour d’une
femme
qui plaît et se respecte a des charmes incomparab
e rien n’est impossible à une grande passion dans le cœur d’une telle
femme
. Donnez à un soldat du talent, du courage, l’amou
a gloire, et une occasion : voilà un maréchal de France. Donnez à une
femme
le don de plaire, un peu d’amour, un grand respec
ambition d’être considérée, et voilà une impératrice de Russie et une
femme
légitime du plus puissant roi de l’Europe. La pre
ion de madame de Montespan. Madame Scarron, annoncée au roi comme une
femme
agréable, fut admise à lui faire ses remerciement
d’obtenir l’estime du roi et sa confiance. Il n’est guère de cœur de
femme
qui ne comprenne cette passion une et multiple, u
t-être de celles que la beauté et la jeunesse font sur les sens d’une
femme
jeune et sympathique ; mais l’auréole de gloire q
nçais de satisfaire dans leur prince. Combien de séduction pour cette
femme
dont la considération, seule gloire des femmes, a
de séduction pour cette femme dont la considération, seule gloire des
femmes
, avait été la première idole ! Les bienfaits du r
rnante des enfants de France. Le roi trouvait dans madame Scarron une
femme
qui lui plaisait et une femme qui lui convenait.
Le roi trouvait dans madame Scarron une femme qui lui plaisait et une
femme
qui lui convenait. Pour la seconde fois, il chois
e peut appeler un changement. Se donner un directeur, était, pour les
femmes
du monde de la capitale, un usage, une mode ; pou
e respect d’elle-même, pouvait-elle employer des moyens à l’usage des
femmes
ordinaires, mettre en pratique cet art de plaire,
et le doit sa place ; à lui tendre des pièges, à lui opposer d’autres
femmes
dont elle pourra avoir bon marché, à rechercher l
nce, source de tous les honneurs, et habitué à croire qu’il élève les
femmes
par les fautes mêmes où il les abaisse ? Comment
autre chose qu’un confesseur, et La Bruyère pense « que si certaines
femmes
pouvaient dire à leur confesseur, avec leurs autr
ets, évêque de Chartres. Il faudrait supposer madame de Maintenon une
femme
sans jugement et tout à fait vulgaire pour croire
éviter pour ne point passer les bornes de mon état. (Elle était alors
femme
du roi.) Je m’en tiens à cette décision générale,
n époux, si indigne que soit le crime de voler par ruse à une honnête
femme
ce qu’on n’a pu obtenir d’elle par la séduction,
ridicule les victimes de ce malheur606 ; rendre toutes gracieuses les
femmes
infidèles, et leurs amants tout séduisants607 ; l
nables, qui effarouchaient les spectatrices précieuses de l’École des
Femmes
611 ; autant on approuvera même la gaillardise, p
ne reine délaissée, à Mlle de La Vallière, en sorte que sa mère et sa
femme
servaient de prétexte aux hommages royaux rendus
n spectacle plus enchanteur n’y peut mieux disposer les cœurs, et les
femmes
, instruites à ces leçons, doivent se dire avec Ca
e roi dont il flattait les passions ; il a vu, hélas ! dans sa propre
femme
, l’effet de cette sensualité harmonieuse, de cett
act. I, sc. IV. 592. Id., act. II, sc. II. Comparez l’École des
Femmes
, act. II, sc. VI : Ô fâcheux examen d’un myst
l tout le mal ! avec cette différence que la scène de l’École des
Femmes
est toute morale, puisqu’Arnolphe n’a que ce qu’i
criminel, d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d
op honnête ! Ce grand honneur ne me vaut rien. Ne sois point si
femme
de bien, Et me romps un peu moins la tête...
un vice commode Qu’une fatigante vertu. Voir aussi l’École des
Femmes
, act. IV, sc. VIII ; et p. 172, note 3. 606. L
plus loin, chap. XII. Voir aussi p. 172, note 3. 611. L’École des
Femmes
, act. I, sc. I ; act. II, sc. VI ; la Critique de
Femmes, act. I, sc. I ; act. II, sc. VI ; la Critique de l’École des
Femmes
, sc. III, VII. Voir plus haut, chap. V, p. 100.
es avantages d’une infâme to¬lérance dans les maris, et sollicite les
femmes
à de honteuses vengeances contre leurs jaloux. »
chap. V. Voir plus loin, chap. XII. 615. La Critique de l’École des
Femmes
, sc. III. 616. Voir H. Taine, Voyage aux Pyrénée
parmi les mœurs du temps, le mot crû n’était que le mot naturel ; les
femmes
l’entendaient à table tous les jours, et orné des
se. » Molière poussant au désordre, publiquement, devant sa mère, sa
femme
, et toute la cour, le roi de France, le représent
principes de haute moralité appliqués à la peinture de l’homme, de la
femme
, de l’amour, du mariage. Il y a là, qui le croira
tesse et une fermeté supérieures, sur les devoirs de l’homme et de la
femme
envers eux-mêmes, sur leurs devoirs réciproques q
Que valent tous ses autres mérites, s’il n’est capable de donner à sa
femme
et à sa patrie des enfants dignes de lui, s’il ne
chasseur729, le marquis obligeant730. Dans la Critique de l’École des
Femmes
, l’Impromptu de Versailles, le Festin de Pierre,
e Jourdain dans le Bourgeois gentilhomme. 661. Henriette dans les
Femmes
savantes, Angélique dans le Malade imaginaire.
dans le Tartuffe, Béralde dans le Malade imaginaire, Ariste dans les
Femmes
savantes. 663. Le Mari confondu. 664. Le Co
Bourgeois gentilhomme. 682. Les Fourberies de Scapin. 683. Les
Femmes
savantes. 684. Le Malade imaginaire. 685. L
683. Les Femmes savantes. 684. Le Malade imaginaire. 685. Les
Femmes
savantes, le Bourgeois gentilhomme. 686. Don L
Le Tartuffe, act. I, sc. I-VI ; act. IV, sc. I ; act. V. 691. Les
Femmes
savantes, act. II, sc. I-IV, IX ; act. IV, sc. VI
e Bourgeois gentilhomme. Voir plus haut, chap. VI, p. 110. 698. Les
Femmes
savantes. Voir plus haut, chap. V, p. 91. 699.
t, chap. VI, p. 109. 701. Voir plus haut, chap. V, p. 88. 702. Les
Femmes
savantes. Voir plus haut, chap. V, p. 91. 703.
Louis dans le Festin de Pierre (act. V, sc. I), et Chrysale dans les
Femmes
savantes (act. III, sc. IX) sont les seuls pères
e Festin de Pierre, act. III, sc. II : le Pauvre. 717. L’École des
Femmes
, act. I, sc. I. 718. Le Mari confondu, act. I,
. Id., act. III, sc. IV, Filinie. 731. La Critique de F École des
Femmes
, sc. IV-VII. 732. Le Misanthrope, act. I, sc. I
chap. IV, p. 79. 737. L’lmpromptu de Versailles, sc. I. 738. Les
Femmes
savantes, act. IV, sc. III. 739. Voir plus haut,
I ; act. II, sc. I. 745. Les Fâcheux, act. III, sc. II. 746. Les
Femmes
savantes, act. IV, sc. III. 747. Les Fâcheux, a
hevalier Dorante et Monsieur Lysidas. Dans La Critique de l’École des
femmes
, Dorante est un homme du monde, et Lysidas un poè
yer notre lecteur purement et simplement à La Critique de l’École des
femmes
, s’il a oublié qui sont trois personnages dont Do
ongé de messieurs les experts. La Critique de l’École des
femmes
, scène vii. En quoi le dogmatisme littéraire
s de dialectique, au prix desquels son escarmouche contre L’École des
femmes
n’était qu’une parade. Au dix-septième siècle, M.
royais engagé d’honneur à soutenir contre M. Lysidas, que L’École des
femmes
ne péchait contre aucune des règles traditionnell
ciens. Il ne prouve plus, par Aristote et par Horace, que L’École des
femmes
pèche contre ces règles éternelles. Il soutient à
ue bien fine et bien juste que faisait Uranie, le jour où L’École des
femmes
était si habilement attaquée, et si vivement défe
ent défendue dans sa maison ? « J’ai remarqué une chose, disait cette
femme
spirituelle, c’est que ceux qui parlent le plus d
tique ; un petit bossu faire des plongeons en parcourant un cercle de
femmes
; un homme grave laisser tomber ses lunettes dans
us empêcher d’avoir du plaisir. La Critique de l’École des
femmes
, scène vii. La critique littéraire Que l’o
ituelle Uranie, assistant en 1862 à une représentation de L’École des
femmes
, juste deux siècles après la première. Le Marquis
parterre rit ; il se donne la peine d’écouter. Il écoute L’École des
Femmes
, mais il bâille ; car il n’y trouve toujours poin
ces bonnes plaisanteries lui épanouiraient la rate ; mais L’École des
femmes
n’en offre pas de pareilles. Il rit, à la vérité,
définition ne lui interdit-elle pas absolument d’admirer L’École des
femmes
? Voilà la fin du spectacle. On sort. Eh ! que fa
ndonne, au contraire, et se fie à tous les sentiments que L’École des
femmes
excite en elle. Aucun préjugé ne la roidit contre
orace. À cette critique spécieuse, Uranie répond que dans L’École des
femmes
les récits sont des actions, suivant la constitut
si la chose se passait sur le théâtre ? J’avoue que dans L’École des
femmes
tout est récit ; mais avouez que tout paraît acti
traits de caractère. Du reste, elle ne professe pas pour L’École des
femmes
une admiration sans mesure, et systématique. À ce
impression profonde qui lui fait trouver comique ou belle L’École des
femmes
, et les remarques pleines de sens et d’esprit qui
e et d’admirer. Pourquoi ce bon Marquis ne goûte-t-il pas L’École des
femmes
, et pourquoi M. Lysidas, avec infiniment plus d’e
urs si fort au Marquis, la charmaient mille fois plus que L’École des
femmes
. Elle a voyagé en pays étranger, et elle se rappe
ranchises. Surtout elle ne se défie point de l’enthousiasme. Elle est
femme
, et rien d’humain ne lui est étranger. Elle ne s’
que ses comédies la touchent ; elle croit à la beauté de L’École des
femmes
, parce qu’elle la sent, et ce sentiment remplit s
mique que Géronte maudissant le Turc et sa galère ? Pourquoi, devenue
femme
, a-t-elle éprouvé pour Shakespeare tant d’horreur
e pourquoi le Marquis et M. Lysidas lui-même n’aiment pas L’École des
femmes
, à supposer que M. Lysidas, bon logicien mais hom
276. Date de la première représentation de La Critique de l’École des
femmes
. 277. Boileau s’étonne que l’on ose combattre l
point. » (Préface de Don Sanche.) 278. La Critique de l’École des
femmes
, scène vii. 279. La Critique de l’École des fem
e de l’École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’École des
femmes
, scène vii. 280. Corneille appelle la Poétique u
Français dans la première partie. 290. La Critique de l’École des
femmes
, scène vii. 291. À propos de la critique que Sch
un village à trois lieues de Paris. Voyez La Critique de l’École des
femmes
, scène ire . 306. Voyez p. 158, note 1. Voyez au
sement, ainsi que Molière l’a indiqué dans la Critique de l’École des
Femmes
. Le théâtre est donc obligé d’offrir au public de
e, ce résultat n’a été obtenu que par les Précieuses ridicules et les
Femmes
savantes. Et encore ne l’a-t-il été que parce que
ruction et retenus par la mémoire. Molière a signalé ce fait dans les
Femmes
savantes. Armande, livrée à l’étude de la philoso
lus, et l’autre aime bien mieux. » L’ÉCOLE DES MARIS ET L’ÉCOLE DES
FEMMES
. Dans l’École des Maris, Molière a exposé un effe
ns l’ardeur qui m’enflamme, je vais dire partout qu’il couche avec ma
femme
.» Dans l’Avare, Molière montre de la manière sui
ccasion d’une joie vive qui remplit le cœur d’Horace dans l’École des
Femmes
. Voici l’admirable sentence qu’il place à cette o
uelqu’un ne le sait.» La passion dominante d’Arnolphe de l’École des
Femmes
est exactement celle qui aveugle Sganarelle de l’
n, s’est imaginé que le moyen le plus sûr de n’être pas trompé par sa
femme
est d’épouser une sotte. C’est en vain que Chrysa
’ignorance, ni la sottise, qui sont les sauvegardes de la vertu de la
femme
. Aux raisons les plus sensées par lesquelles il c
s ce que Pantagruel répond à Panurge : « Pressez-moi de me joindre à
femme
autre que sotte, prêchez, patrocinez jusqu’à la P
et l’homme redevient lui-même. La scène IV de l’acte V de l’École des
Femmes
serait toute à citer comme leçon de psychologie p
Correspondant, n° du 25 août 1876. « L’École des Maris et l’École des
Femmes
sont d’admirables tableaux de mœurs, des peinture
oi ? instructives à quoi ? Dans l’École des Maris et dans l’École des
Femmes
, l’enseignement est exactement le même. On voit a
me raisonnable : qu’il ne faut ni enfermer, ni rudoyer, ni abêtir les
femmes
pour s’en faire aimer et les rendre fidèles, et q
erie, l’inconstance, la vanité, le caprice, sont l’essence même de la
femme
; que les plus innocentes en fait de ruse rendrai
omperie, l’inconstance, la vanité, le caprice, soient l’essence de la
femme
. Il ressort seulement que si l’on veut s’attacher
ence de la femme. Il ressort seulement que si l’on veut s’attacher la
femme
, il faut la prendre par de bons procédés, et que
en, dans la colère qui l’anime contre Agnès, anathématiser toutes les
femmes
en ces termes : « Tout le monde connaît leur imp
is c’est une nature laide, affligeante, dont le spectacle déprave. La
femme
est un être fatalement vicieux ; l’homme, fatalem
isse pas que de paraître fort étrange. Déduire de ces comédies que la
femme
est fatalement vicieuse, c’est lui faire un crime
que Molière fait dire à un insensé, qualifié de fou, qu’il méprise la
femme
, tout en cherchant à la subjuguer par une feinte
telle est la doctrine de Molière à l’égard de l’homme vis-à-vis de la
femme
? Non, c’est seulement la doctrine de Molière à l’
nt est au contraire salutaire et moral. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES
FEMMES
Cette pièce renferme deux enseignements psycho
olière a si bien rendu dans le vers suivant emprunté à la comédie des
Femmes
savantes, et qui a passé en proverbe : « Nul n’a
sonnages qui vient de soutenir une opinion différente sur l’École des
Femmes
est tellement persuadé que sa manière de voir est
inclination pour ma fille, et vous ne seriez pas fâchée de la voir la
femme
d’un autre. Et quant à vous, ma chère nièce, le c
nièce, le conseil que vous me donnez de la faire religieuse est d’une
femme
qui pourrait bien souhaiter charitablement d’être
vie régulière. La douleur et les tendres protestations de cette jeune
femme
ne le touchent point, mais ce pervers est sensibl
ais instincts. Loin d’être humble, au moins par convenance, devant sa
femme
et d’éprouver en sa présence quelque peine et que
une pièce de vers qu’il adressa à Molière à l’occasion de l’École des
Femmes
: « et tes plus burlesques paroles sont souvent u
ncés par Valère. Enfin, il s’en est servi une quatrième fois dans les
Femmes
savantes pour caractériser l’irritation qui s’emp
e parasite et dont il peut tirer grand secours, il ne cajole point sa
femme
, il ne lui fait du moins ni avance, ni déclaratio
vers lesquelles le portent ses passions. Si cet homme est épris de la
femme
de son hôte, il n’hésitera pas à chercher à la sé
out en cherchant à épouser la fille ; ne croyant pas à la vertu de la
femme
, ils lui font, pour une simple fantaisie, des déc
stration nouvelle de ce caractère de l’amour. Plutôt que de savoir sa
femme
victime d’une erreur qui le blesserait dans son a
exclamation est d’un naturel parfait. Quel est l’époux amoureux de sa
femme
qui dans une situation semblable ne penserait pas
caractère égoïste, cette fausse interprétation de l’infidélité de la
femme
a passé si bien dans les idées et dans les mœurs
rai que les maris qui croient laver leur honneur dans le sang de leur
femme
et de son amant ne les sacrifient que pour satisf
enti la puissance de cette passion dans celle qu’il éprouvait pour sa
femme
. Tout en reconnaissant qu’il eût été heureux pour
naît sa faiblesse ; et par conséquent, étant donnés les défauts de sa
femme
, combien il serait préférable pour lui qu’il ne l
ement exprimé ce fait lorsqu’il a dit dans la Critique de l’École des
Femmes
: « Il n’est pas incompatible qu’une personne so
c’est par Mme Jourdain, dame fort simple, et par la servante Nicole,
femmes
dont le bons sens réprouve toutes les extravaganc
ables qui sont opposées à ces passions. Aux justes remontrances de sa
femme
, ce passionné aveuglé s’écrie en s’adressant à el
euglement : « Nous entrons dans la salle, où nous voyons une vieille
femme
mourante assistée d’une jeune fille toute fondant
et le domine, par l’amour surtout, l’homme même le mieux doué. LES
FEMMES
SAVANTES Molière, avec son grand sens psycholo
emportements d’une jalouse rage. Ariste. Cléonte et Lycidas ont pris
femme
tous deux. Belise. C’est par un désespoir où j’ai
Laprade n’a pas épargné l’œuvre que nous étudions en ce moment. «Les
Femmes
savantes, dit-il, complètent la théorie de Molièr
es savantes, dit-il, complètent la théorie de Molière à l’endroit des
femmes
… La pensée des Femmes savantes ne semble au premi
omplètent la théorie de Molière à l’endroit des femmes… La pensée des
Femmes
savantes ne semble au premier abord dirigée que c
èce, on sent que la critique porte plus loin que le pédantisme et les
femmes
docteurs. » M. De Laprade suppose que l’idée de M
docteurs. » M. De Laprade suppose que l’idée de Molière à l’égard des
femmes
est réellement « … qu’une femme en sait toujours
que l’idée de Molière à l’égard des femmes est réellement « … qu’une
femme
en sait toujours assez quand la capacité de son e
ré par les ridicules prétentions à la science et au bel esprit, de sa
femme
, de sa sœur et de sa fille aînée, qui négligent l
B, n’en déplaise à Madame, et ne soit, en un mot, docteur que pour sa
femme
. » Cette opinion, quelque burlesque qu’elle soit
raction faite de cette exagération, une vérité sur le caractère de la
femme
. Les mérites intellectuels entrent bien rarement
t bien rarement en ligne de compte dans ce qui inspire de l’amour aux
femmes
. Les grands génies, en quelque genre que ce soit,
st là pour le prouver. De grands niais ont séduit plus d’une fois des
femmes
d’esprit. Ce qui plaît principalement à la femme,
plus d’une fois des femmes d’esprit. Ce qui plaît principalement à la
femme
, c’est, ainsi que le dit Martine, d’occuper tout
ute la portée scientifique. Sauf dans les Précieuses ridicules et les
Femmes
savantes, où il a frappé sur un travers d’esprit
lui attribuent en partie, soit les passions d’Arnolphe de l’École des
femmes
, du Misanthrope, du fou Sganarelle de l’École des
ar différents côtés, représentent si bien les qualités aimables de la
femme
. D’après cette étude, on ne saurait disconvenir q
grecque, les sieurs Noblet, Chicanneau, Mayeu et des Granges. Quatre
femmes
armées à la grecque, les sieurs La Montagne, Lest
l air, le sieur Le Gros. Second homme du bel air, le sieur Rebel. Une
femme
du bel air……… Seconde femme du bel air……… Un Gasc
ond homme du bel air, le sieur Rebel. Une femme du bel air……… Seconde
femme
du bel air……… Un Gascon, le sieur Gaye. Second Ga
r, le sieur Du Croisy. Zéphir, le sieur Molière. Premier intermède.
Femme
désolée qui plaint le malheur de Psyché, Mlle Hil
-André l’aîné, Saint-André le cadet, La Montagne, et Foignard l’aîné.
Femmes
désolées, MM. Bonnard, Joubert, Dolivet le fils,
ymphe, Mlle de Brie. La Bergère en homme, Mlle Molière. La Bergère en
femme
, Mlle Molière. Un Berger amant, le sieur Baron. P
e rencontra, se rangea, Puis but, chanta, dansa, mangea. 1672. Les
Femmes
savantes Comédie en cinq actes, et en vers, de
Royal, le 11 marsa. « [*]Molière travailla à loisir la comédie des
Femmes
savantes. Il a voulu y peindre le ridicule du fau
’Olivet rend compte de ce fait1. « Au reste, la charmante scène (des
Femmes
savantes, acte III, scène V) de Trissotin et de V
en l’immolant sur le théâtre à la risée publique, dans la comédie des
Femmes
savantes, sous le nom de Tricotin, qu’il changea
a à ridiculiser Cotin. Voici les termes de Ménage : « On dit que Les
Femmes
savantes de Molière, sont mesdames de … et l’on m
eprocher : verb. act. faire des reproches. Cotin, dans la comédie des
Femmes
savantes, reproche à Ménage d’assez plaisantes ch
tier, de l’Académie française, qui parle2. « Molière a joué dans ses
Femmes
savantes l’Hôtel de Rambouillet, qui était le ren
près semblable à celle que l’on voit si plaisamment dépeinte dans Les
Femmes
savantes. Cotin avait introduit Ménage chez Mme d
dernier allant voir cette dame, après la première représentation des
Femmes
savantes, où elle s’était trouvée, elle ne pût s’
riodique du Mercure galant, rendit compte du succès de la comédie des
Femmes
savantes ; mais avec sa partialité ordinaire cont
à fait achevée. On y est bien diverti, tantôt par ces précieuses, ou
Femmes
savantes, tantôt par les agréables railleries d’u
i se fait fort de tout quand il est seul, et qui cède tout dès que sa
femme
paraît. Je ne dis rien aussi du personnage de M.
tois, pour prouver que les hommes doivent avoir la préférence sur les
femmes
. Voilà confusément ce qu’il y a de plus considéra
Un passage de M. Bayle va nous apprendre l’effet que la comédie des
Femmes
savantes produisit sur Cotin et sur les personnes
etour de Paris, après les premières représentations de la comédie des
Femmes
savantes, racontèrent en province qu’il fut const
rochera pas d’être sortis de notre sujet, en joignant à l’article des
Femmes
savantes, plusieurs faits sur l’abbé Cotin ; cet
e mère. a. Si l’on veut s’en rapporter à Grimarest1, la comédie des
Femmes
savantes parut à la Cour avant que d’être représe
« Si le roi n’avait eu autant de bonté pour Molière à l’égard de ses
Femmes
savantes, que Sa Majesté en avait eu auparavant a
isir.” “Où a-t-il été déterrer, ajoutait M. le comte de …, ces sottes
femmes
sur lesquelles il a travaillé aussi sérieusement
ne s’accorde point avec tous les faits que l’on a sur la comédie des
Femmes
savantes, et pourrait bien être inventé par cet a
« [*]Ce fut M. Despréaux qui fournit à Molière l’idée de la scène des
Femmes
savantes entre Trissotin et Vadius. La même scène
soit qu’en 1672, qui est l’année qu’on joua pour la première fois Les
Femmes
savantes, l’âge l’eût déjà mis hors de combat ; c
’un et l’autre. L’humeur sauvage des pères et des époux, la vertu des
femmes
qui tenait un peu de la pruderie, le savoir défig
, et présente au spectateur un vaste lointain, comme dans L’École des
femmes
; comment il se contente quelquefois d’une intrig
ar un contraste piquant les groupes inimitables du Misanthrope et des
Femmes
savantes ; avec quelle différence il traite le Co
atiriques contre un joug qu’ils viennent de subir. La vie retirée des
femmes
privait le Théâtre d’une autre source de Comique.
airement l’un à l’autre. Ne serait-il pas possible d’ailleurs que les
femmes
eussent des ridicules particuliers, et que le Thé
eu le même honneur ! C’est une gloire que Molière eut encore dans Les
Femmes
savantes. C’est qu’il ne s’est pas contenté de pe
de ses Pièces les plus libres, de L’École des maris et de L’École des
femmes
? Que le sexe n’est point fait pour une gêne exce
emportement, aussi bien que la conduite plus condamnable encore de la
femme
de George Dandin, soit d’un exemple bien pernicie
peu à ces jeunes gens qui, soupçonnés d’être bien reçus par une jolie
femme
, paraissent, dans leur désaveu même, vous remerci
ds les plus sacrés. Ici le sublime est sans cesse à côté du plaisant.
Femmes
, enfants, domestiques, tout devient éloquent cont
comme ceux de Tartuffe et d’Harpagon, c’est un homme, et non pas une
femme
, qu’il offre à l’indignation publique. Serait-ce
sions, fussent réservés à notre sexe, ou que la nécessité de haïr une
femme
fût un sentiment trop pénible, et dût paraître co
eux sexes, cette indulgence n’est-elle pas réciproque ? C’est que les
femmes
font cause commune ; c’est qu’elles sont liées pa
loux n’imaginent qu’un moyen de ne plus l’être, c’est de renoncer aux
femmes
: le superstitieux Orgon trompé par un hypocrite,
t appeler le mot du cœur. La manière dont il excusait les torts de sa
femme
, se bornant à la plaindre, si elle était entraîné
odieux que le Tartuffe ? de plus aride en apparence que le sujet des
Femmes
savantes ? Et ce sont les chefs-d’œuvre du Théâtr
le comique d’un Pyrrhonisme qui s’exerce sur la fidélité d’une jolie
femme
. Qui ne croirait, à nous entendre, que tous les v
M. Beffara et acceptés par tous les hommes sensés, de ne voir dans la
femme
de Molière que la fille et non la sœur de sa prem
nde Béjart, qui ne monta sur le théâtre que quand elle fut devenue la
femme
de Molière ; — à la première représentation de L’
e la femme de Molière ; — à la première représentation de L’École des
femmes
, en 1662, mademoiselle Beauval, qui n’entra dans
de nouveaux acteurs ; Jodelet, de L’Espy, La Grange, Du Croisy et sa
femme
. Du Parc et sa femme le quittent pendant une anné
; Jodelet, de L’Espy, La Grange, Du Croisy et sa femme. Du Parc et sa
femme
le quittent pendant une année. Les Précieuses rid
it d’Armande Béjart ; Molière l’épouse ; intérieur de son ménage ; sa
femme
et ses deux anciennes maîtresses. Racine lui dema
et reçoit des preuves de sa générosité. Représentation de L’École des
femmes
; cabale contre cette pièce et son auteur. — 1663
e ; Remerciement au Roi. Représentation de La Critique de l’École des
femmes
. De Visé l’attaque dans Zélinde. Brutalité du duc
ré de Saint-Barthélemy. Défense de jouer cette pièce. Intrigues de sa
femme
; il lui pardonne. Scènes de violence de la maiso
concilier avec la Faculté. Ces attaques le font accuser d’hérésie. Sa
femme
lui donne un second enfant ; les dérèglements de
ppression demandée par Madame. Il remplissait le rôle d’Alceste et sa
femme
celui de Célimène. Le Médecin malgré lui. Sganare
avec l’Onuphre de La Bruyère. Molière fait changer la toilette de sa
femme
dans cette pièce. Son désespoir quand ses vers ét
poir quand ses vers étaient mal débités. Histoire de Beauval et de sa
femme
. Mot de Molière sur cet acteur. Lettre sur la com
tive du Tartuffe. Changements subis par cette pièce. On lui oppose La
Femme
juge et partie. La Critique du Tartuffe. Attaques
e la cause de Mignard auprès de Colbert. Critique de ce poème par une
femme
. Aventure du médecin Cressé et de la femme d’un b
itique de ce poème par une femme. Aventure du médecin Cressé et de la
femme
d’un barbier. — 1670. Publication d’Élomire hypoc
pension de retraite. Retour de Baron. Engagement de Beauval et de sa
femme
. Louis XIV propose à Molière le sujet des Amants
qu’en ressent D’Assoucy. Lettre qu’il adresse à Molière. — 1672. Les
Femmes
savantes. Cotin et Ménage joués dans cette pièce
ne place à l’Académie ; motifs de son refus. Il se réconcilie avec sa
femme
, qui le rend père pour la troisième fois. Mort du
vre quatrième L’archevêque de Paris s’oppose à son enterrement. Sa
femme
va s’en plaindre au Roi, qu’elle blesse par son l
-René, dont le nom est devenu plus célèbre encore par la beauté de la
femme
que par le talent du mari, Béjart aîné, Madeleine
ait été sa profession, il paraît toutefois que lui et Marie Hervé, sa
femme
, s’occupèrent peu de l’éducation de leurs enfants
retenir plusieurs places au théâtre, parce qu’il devait conduire des
femmes
de distinction et des jeunes personnes à une comé
iculté, à cause de son mérite, de son crédit et de la distinction des
femmes
qu’il devait amener. Vachier se plaignit qu’on lu
Villedieu) : « Un jour qu’il la fut voir dans sa chambre garnie, une
femme
qui était encore au lit dit d’un ton assez haut :
, et qui, chez mademoiselle De Brie, était presque aussi durable. Une
femme
jeune, aimable et jolie, qui cherche à calmer les
vre avec lui. Plus tard, il fit allusion à sa position entre ces deux
femmes
par les rôles de Clitandre, d’Henriette et d’Arma
deux femmes par les rôles de Clitandre, d’Henriette et d’Armande des
Femmes
savantes, et principalement par la scène ii du pr
iennent de leurs aïeux les quelques détails suivants sur ce fait. Des
femmes
étaient occupées à travailler aux champs qui long
l avait été empoisonné, dans un potage, par un mari dont il aimait la
femme
, à Perpignan : cela n’était pas sans fondement, c
t point, et on fut surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des
femmes
. « Les fameux comédiens qui faisaient alors si bi
temps à la scène ; Molière l’avait engagé à Lyon en même temps que sa
femme
, et peut-être en considération d’elle. On a dit q
e était, sans conteste, une aussi excellente actrice qu’une charmante
femme
. Fort bonne comédienne, elle était en même temps
arade Du Fresne se retirer à Argentan, son pays natal ; Du Parc et sa
femme
abandonner le Petit-Bourbon pour le théâtre du Ma
ux du Marais, et trois autres acteurs nouveaux à Paris, Du Croisy, sa
femme
et La Grange. Il ne craignit pas plus tard de con
qu’il a fait. Il existait à Paris une réunion d’hommes instruits, de
femmes
remarquables par leur rang et leur esprit, dont l
gueville, mademoiselle de Scudéry, madame de La Suze, nombre d’autres
femmes
aussi distinguées, et, comme pour contraster avec
bition firent place pour trop peu de temps à l’amour des lettres, une
femme
d’une haute naissance, d’un caractère aimable, d’
s n’étaient pas moins bizarres que les discours qui s’y tenaient. Les
femmes
affectaient entre elles une exagération romanesqu
s précieuses et ces jeunes initiés, on rencontrait encore chez chaque
femme
un individu qui, revêtu du titre singulier d’« al
le contourné et amphigourique fut abandonné, et s’il resta encore aux
femmes
pendant un certain temps une prétention pédantesq
qui provoqua le second manifeste de Molière, l’admirable comédie des
Femmes
savantes ? On devine bien cependant que, si les f
rre, le futur chancelier et garde des sceaux. Madame Sanguin était la
femme
du maître d’hôtel ordinaire du Roi, et si le gran
es des mœurs des petits bourgeois de ce temps, qui, aimant bien leurs
femmes
, les battaient mieux encore. Mais quelle intentio
dépit n’avait pas la même cause. La beauté et l’humeur avenante de sa
femme
lui avaient procuré une juste mais malheureuse cé
les gens de la meilleure compagnie. La correspondance charmante d’une
femme
dont Bussy lui-même n’a jamais cherché à attaquer
ande, qui passerait aujourd’hui pour licencieuse dans la bouche d’une
femme
, ait en aucune façon choqué la cour et le Roi, et
leurs rancune pour certaine épigramme des Précieuses : beaux esprits,
femmes
savantes, maris trompés, acteurs en vogue, tous c
in, on était le pensionnaire sitôt qu’on voulait l’être. La vertu des
femmes
les plus belles, les plus aimables de la cour, n’
elle, et, séduit par sa grâce, la voulut donner pour remplaçante aux
femmes
des plus grands seigneurs. La froideur avec laque
crets, les intelligences encore mystérieuses de Louis XIV et de cette
femme
, qui fit goûter à ce prince le bonheur si doux et
u près dans cette occasion le rôle que joue Arnolphe dans L’École des
femmes
lorsqu’il prête cent pistoles à Horace pour mener
gens, a dit Chamfort, qui, soupçonnés d’être bien reçus par une jolie
femme
, paraissent, dans leur désaveu même, vous remerci
N’en était-ce pas assez pour s’attirer à jamais le ressentiment d’une
femme
altière, avec laquelle il était en quelque sorte
onstamment obsédé des plaintes jalouses et des querelles de ces trois
femmes
. Chapelle lui rappelait dans une de ses lettres l
s qu’un homme avisé Voit par là qu’il n’est pas aisé D’accorder trois
femmes
ensemble ? Fais-en donc ton profit. Surtout Tien
e ans, sérieux, passionné et jaloux, il saurait captiver et fixer une
femme
de dix-sept ans, vive, légère et coquette. Bientô
propre épargne ! Le 26 décembre, Molière fit représenter L’École des
femmes
. Les applaudissements prodigués à cette pièce ne
plus scandaleux que la cinquième scène du second acte de L’École des
femmes
, qui est une des plus nouvelles comédies. » Si e
rsistance des attaques48, tenait à ne rejouer en public son École des
femmes
qu’avec La Critique, et qui avait besoin, pour pr
er juin avec la première représentation de La Critique de l’École des
femmes
. Le calcul avait été bien entendu : du 1er juin a
mettre encore les rieurs de son côté. Dans sa Préface de L’École des
femmes
, il avait menacé ses ennemis de faire rire à leur
nt il admirait les ouvrages. Molière, dans sa Critique de l’École des
femmes
, traça avec autant d’exactitude que de malignité
e ce qui se passait dans les cercles de Paris, tandis que L’École des
femmes
en faisait l’entretien. C’était là le langage, le
ré les menées d’une cabale puissante. Dans La Critique de l’École des
femmes
, Molière n’avait consacré qu’une phrase aux coméd
omédiens rivaux assistant à la première représentation de L’École des
femmes
, et qui, ajoute-t-il, « en ont dit tous les maux
ient à Molière ses adversaires), ou la Contre-Critique de l’École des
femmes
, par M. Boursault. Molière et sa troupe étaient m
: l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir défendre L’École des
femmes
: Est-il rien qui ne plaise Dans ce que dit Arno
nnages se récriant sur l’épithète de tragique appliquée à L’École des
femmes
, Dorante répond : Mais je sais le théâtre, et j’
nnages le bruit calomnieux que l’auteur de La Critique de l’École des
femmes
avait fait imprimer une clef des noms véritables
un égal empressement aux détracteurs les plus acharnés de L’École des
femmes
. Enfin ils avaient annoncé et affiché Le Portrait
rait, que Le Portrait du peintre. Montfleury fils, à qui l’on doit La
Femme
juge et partie, se constitua son champion dans un
’est que pour avoir notre demi-louis. Le Panégyrique de l’École des
femmes
, ou Conversation comique sur les Œuvres de M. de
ière, par Robinet, et La Guerre comique, ou la Défense de l’École des
femmes
, par de La Croix, dissertations dialoguées et non
alors (et tout le monde le croyait encore naguère) qu’Armande Béjart,
femme
de Molière, était fille de Madeleine Béjart. On p
dons l’acte de mariage de celui-ci, d’où il résulte clairement que sa
femme
est sœur et non pas fille de Madeleine Béjart, la
nce de sa fille. Néanmoins, les ennemis de notre auteur et ceux de sa
femme
n’eurent pas honte de renouveler cette calomnie.
naient s’ajouter à celle qu’il retirait comme acteur et à celle de sa
femme
, ce qui faisait dire au marquis des Amours de Cal
andin, de madame Jourdain du Bourgeois gentilhomme, de Philaminte des
Femmes
savantes, et de la comtesse dans La Comtesse d’Es
Il avait créé d’une manière si comique le rôle d’Alain de L’École des
femmes
, que Louis XIV s’était écrié, en l’y voyant pour
où l’on voit celui de Lycas attribué au sieur Prévost. Prévost et sa
femme
étaient deux serviteurs de la troupe. Le mari éta
tamment pour un rôle qui en avait beaucoup, pour celui de Martine des
Femmes
savantes. Si Le Tartuffe occasionna, dès sa premi
Richelieu, en instruisirent Molière. Il demanda une explication à sa
femme
, qui se tira de cette situation difficile avec to
ris, dit Grimarest, avaient causé une alarme parmi les comédiens. Les
femmes
croyaient être mortes : chacun cherchait à se sau
ient être mortes : chacun cherchait à se sauver, surtout Hubert et sa
femme
, qui avaient fait un trou dans le mur du Palais-R
e Du Broussin, bien revenu alors de son opposition contre L’École des
femmes
, avec le duc de Vitry et Molière, notre premier c
ienfait. Déjà nous l’avons vu répondre aux détracteurs de L’École des
femmes
par le brevet d’une pension, confondre Montfleury
elles qui la suivirent, eut pour cause une querelle survenue entre sa
femme
et celle d’un médecin, querelle à laquelle les ma
cusé d’avoir tué, à l’aide de sa panacée universelle, l’antimoine, sa
femme
, sa fille, son neveu, deux de ses gendres et un t
n épris, les inquiétudes de son amour, sont un pesant fardeau pour la
femme
qui ne répond pas à son ardeur ; elle semble n’y
, ajouta-t-elle méchamment, conservé des relations intimes avec cette
femme
depuis leur mariage. Molière fut forcé de consent
utre que Molière eût été, dès ce jour même, consolé de la perte d’une
femme
dissipée, qui n’avait jamais eu et ne s’était jam
e foi à son ami que la manière dont il était obligé d’en user avec sa
femme
était la cause de l’accablement où il le trouvait
tre avec un cœur sensible. J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de
femmes
qui méritassent un attachement sincère ; que l’in
ue l’innocence de mon choix me répondît de mon bonheur : j’ai pris ma
femme
pour ainsi dire dès le berceau, je l’ai élevée av
ors la résolution de vivre avec elle comme un honnête homme qui a une
femme
coquette et qui en est bien persuadé, quoiqu’il p
suis donc déterminé à vivre avec elle comme si elle n’était point ma
femme
; mais, si vous saviez ce que je souffre, vous au
moignait un jour son étonnement de l’attachement qu’il avait pour une
femme
qui, disait-il, avait beaucoup de défauts. « Je l
te, ses camarades l’engagèrent à céder le rôle d’Agnès de L’École des
femmes
à mademoiselle Du Croisy. Quand celle-ci entra en
ontaine. Boileau trouva qu’« il y avait du jargon » dans ces vers des
Femmes
savantes : Quand sur une personne on prétend s’a
s Corneille que Molière voulut faire allusion quand, dans L’École des
femmes
, il se railla de ………… ce paysan qu’on appelait G
ôtre, Molière ne fut pas recherché avec moins d’empressement par deux
femmes
qui se sont acquis une égale réputation : l’une,
e demoiselle Honorée de Bussy, belle et galante personne, nièce de la
femme
de La Mothe le Vayer, à laquelle Molière lisait é
pruderie comme la conçoit Arsinoé, ne peuvent être appréciées par une
femme
du peuple ; tandis que la colère et la rancune de
ntérêt de sa gloire, qui ne s’était que soutenue depuis son École des
femmes
, et par celui de sa troupe, qui devait soupirer a
. Selon les autres, et c’est le plus grand nombre, c’était cette même
femme
de la cour dont Boileau a dit dans sa dixième sat
x. » Arsinoé est la peinture frappante et admirable d’une classe de
femmes
très nombreuse alors. Dans un temps où les tartuf
y a bien près de l’hypocrite en religion à l’hypocrite en vertu. Une
femme
longtemps adonnée aux plaisirs du monde et qui le
me usage. On sait qu’alors, séparés d’un accord mutuel, Molière et sa
femme
ne se voyaient plus qu’au théâtre. Le pauvre mari
r, la cour de la Sainte-Chapelle, avait épousé en premières noces une
femme
vive et emportée qu’il « étrillait » comme Sganar
ion qu’il lui fit de revenir. Molière obligé de s’interposer entre sa
femme
et Baron ! Mademoiselle Molière frappant ce jeune
sur le papier ; et l’on peut dire que ses comédies ressemblent à ces
femmes
qui font peur en déshabillé et qui ne laissent pa
ourir un bouffon qui avait fait raillerie de Jupiter, et défendit aux
femmes
d’assister à ses comédies, plus modestes que cell
l s’était chargé du rôle d’Orgon, et avait confié celui d’Elmire à sa
femme
. Comme elle prévoyait bien que cette pièce attire
nt de se passer. Nous verrons plus tard, à Pâques 1670, Beauval et sa
femme
entrer dans la troupe du Palais-Royal. Celle-ci c
voici : « Un Indou, d’une force extraordinaire, avait une très belle
femme
: il en fut jaloux, la battit et s’en alla. Un ég
herie vraisemblable. « Le dieu amoureux demande pardon à sa prétendue
femme
de ses emportements, obtient sa grâce et les fave
le maître de la maison. Le mari, repentant et toujours amoureux de sa
femme
, revient se jeter à ses pieds. Il trouve un autre
respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs
femmes
, des maîtres sur leurs serviteurs ! Il fait rire,
criminel d’un paysan assez fou pour épouser une demoiselle, ou d’une
femme
qui cherche à déshonorer son époux ? Que penser d
ez-vous nocturnes, n’est-elle pas un tableau aussi dangereux pour les
femmes
que la moralité adressée aux hommes peut être uti
’injustice des contemporains de l’auteur. L’Avare est, ainsi que Les
Femmes
savantes, une page immortelle de l’histoire de no
té et à cette énergie qui distinguent la poésie du Misanthrope et des
Femmes
savantes, et principalement celle des quatre prem
senta, six semaines après, sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, La
Femme
juge et partie, de Montfleury fils ; production q
enture romanesque du marquis de Fresne, qui avait réellement vendu sa
femme
à un corsaire, excita tant d’empressement, que ce
re ne fut sans doute que faiblement persuadé par ces raisons, car une
femme
, pour se faire bien voir de lui, adressa à Molièr
rue de la Verrerie, un barbier barbant, nommé Griselle, qui avait une
femme
fort jolie, à ce qu’on dit. Le médecin a été appe
rettes cachées et quelque intelligence secrète entre le médecin et la
femme
du barbier qui en est jaloux… Charron en sa Sages
celle dont nous venons d’extraire ce récit donnent à entendre que la
femme
du barbier était le véritable malade que le médec
« quatre prêtres porteurs, assistance de M. le curé ». La mère de sa
femme
le fut le 9 janvier 1670 dans l’église Saint-Paul
par la Comédie, le retour de Baron et les débuts de Beauval et de sa
femme
. C’est à une circonstance assez singulière que Mo
a plaint les crédules faiblesses pour l’art de la divination de cette
femme
, ange de bonté envoyé sur la terre pour exciter l
vares ; que ses traits malins et mordants aient été dirigés, dans Les
Femmes
savantes, contre les pédants, et, dans L’École de
s, dans Les Femmes savantes, contre les pédants, et, dans L’École des
femmes
et L’École des maris, contre les infortunes conju
désir de s’y aller fixer. Il y avait d’abord envoyé ses enfants et sa
femme
, et était demeuré en France jusqu’à ce qu’il eût
ée à Florence, il reçut un accueil auquel il ne s’attendait guère. Sa
femme
, qui avait goûté tous les charmes du veuvage, lui
t : “Baron ! La Forêt ! à moi ; ce maudit âne veut entrer ! ”…f Cette
femme
était dans la coulisse opposée, d’où elle ne pouv
a plus simple de ses faveurs que le dernier emportement de toutes les
femmes
avec qui il était bien, et dont il lui nomma auss
heur, la jalousie qu’il lui causait lui-même en continuant à voir les
femmes
qu’il avait promis de lui immoler et en fermant d
dégoûté de Messaline. » Il eut en effet de grands succès auprès des
femmes
de la cour, qui rougissaient quelquefois de cette
l’occasion d’un nouveau mécompte pour D’Assoucy. Des prétentions des
femmes
de province aux beaux airs, Molière passa aux pré
femmes de province aux beaux airs, Molière passa aux prétentions des
femmes
de Paris au savoir. Nous avons, à l’occasion des
elui de Descartes ; et le bonnet de docteur remplaça sur le front des
femmes
la coiffure des héroïnes de leurs romans. Molière
féterie et la déraison prétentieuse qui exaltaient les sentiments des
femmes
aux dépens du naturel et de la grâce ; pouvait-il
avers qui, phénix nouveau, renaissait de ses cendres. Le 11 mars, Les
Femmes
savantes parurent sur le théâtre du Palais-Royal.
c quel tact Molière savait choisir ses acteurs. La représentation des
Femmes
savantes en fournit une preuve piquante et nouvel
et en donnant le nom de Tricotin, puis de Trissotin, à l’idole de ses
femmes
savantes94. Tous ces traits ne pouvaient laisser
e ce bruit ridicule. Cotin mourut dix ans après la représentation des
Femmes
savantes, à l’âge de soixante-dix-huit ans. L’on
i, comme le café pour Fontenelle, un poison lent. Après le succès des
Femmes
savantes, les amis de Molière renouvelèrent auprè
nte dans les démarches qu’on avait faites pour le réconcilier avec sa
femme
. Molière se vit père pour la troisième fois, le 1
nquiétant chaque jour ; le parti qu’il avait pris pour complaire à sa
femme
de se soustraire au régime sévère qu’il avait obs
chevêque de Paris. Toutefois, comme la désobligeante maladresse de la
femme
ne diminuait en rien l’estime que Louis XIV avait
uite de l’émigration de Baron, de La Thorillière, de Beauval et de sa
femme
, en possession de rôles dans beaucoup de pièces,
médecin et du Médecin malgré lui, dom Garcie, Arnolphe de L’École des
femmes
, Molière et le Marquis ridicule de L’Impromptu de
s gentilhomme, Zéphyre de Psyché, Scapin des Fourberies, Chrysale des
Femmes
savantes, et enfin Argan dans Le Malade imaginair
e sa générosité, son esprit de bienfaisance et les dispositions de sa
femme
à la dépense ne lui permirent pas de faire de trè
presque constamment, depuis la première représentation de L’École des
femmes
, quatre parts de sociétaire dans les bénéfices de
e parts de sociétaire dans les bénéfices de son théâtre : une pour sa
femme
, une comme acteur et deux comme auteur. Il en tou
. Mademoiselle Molière ne conserva pas longtemps ce respect que toute
femme
se doit à elle-même, mais qu’elle devait plus par
ay, qui réunissait les principales vertus des amants de ces sortes de
femmes
, l’opulence et la prodigalité. Personne plus que
mpée vit trop tard quels pièges sont sans cesse tendus à la vertu des
femmes
; et, sentant qu’il fallait renoncer à l’espoir d
eille, prétendant toujours avoir eu le droit d’en agir ainsi avec une
femme
dont il était l’amant, et qui semblait ne lui tém
scandaleuse, que cette fille perdue chargée de représenter une autre
femme
et d’abuser des yeux crédules par sa ressemblance
is le sacrement rendit à Guérin tout son esprit de domination ; et sa
femme
, qui « voulait être applaudie en tout, n’être con
it-ce dans Le Misanthrope, dans Le Tartuffe, dans L’Avare ou dans Les
Femmes
savantes ? Dans lequel de ces chefs-d’œuvre a-t-i
ement retourné, Et, le retournant, cet infâme Pour un homme a mis une
femme
. Puis Érato dit à son tour à Apollon : Vous n’ê
ion de « mademoiselle » ; le titre de « madame » n’appartenait qu’aux
femmes
de qualité. Molière, dans L’Impromptu de Versaill
femmes de qualité. Molière, dans L’Impromptu de Versailles, nomme sa
femme
« mademoiselle Molière », et La Fontaine dit touj
et La Fontaine dit toujours, dans sa correspondance, en parlant de sa
femme
, « mademoiselle La Fontaine ». Nous pourrions en
ntaine ». Nous pourrions encore citer pour preuve les Satires sur les
femmes
bourgeoises qui se font appeler Madame, par le ch
es coquettes. 31. Autre fille de madame de Rambouillet et première
femme
de M. de Grignan, lequel devint, en troisièmes no
re pour un long temps, et ce ne fut que douze ans plus tard, dans Les
Femmes
savantes, qu’il se trouva mis en scène précisémen
» 48. De Visé, dans Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des
femmes
et la Critique de la Critique, comédie non représ
que du théâtre, par l’abbé D’Aubignac. 55. Hémistiche de L’École des
femmes
, act. Il, sc. vi. 56. Act. II, sc. vi. 57. Moli
ses soixante-cinq ans, entre deux passions amoureuses, l’une pour la
femme
de Molière, sur la liste de laquelle personne aup
ur son Registre, à la douzième représentation, le 29 avril 1671 : Les
Femmes
savantes ou Trissotin, et à la quatorzième, le 3
ice Reynaud ; Paris, 1863, in-18, p. 485, note. 98. La requête de la
femme
de Molière, pour l’inhumation, établit que « M. B
t alors à la mode ; le stile empoulé & guindé des romans, que les
femmes
admiroient par les mêmes côtés, qui depuis ont dé
y revint qu’au19 mois de novembre de la même année, & l’école des
femmes
L’école des femmes, comédie en cinq actes en ver
s de novembre de la même année, & l’école des femmes L’école des
femmes
, comédie en cinq actes en vers, représentée à Par
qui régne dans cette piéce, on sera forcé de convenir que l’école des
femmes
est une des plus excellentes productions de l’esp
de maître. Ce qui distingue encore plus particuliérement l’école des
femmes
, & dont l’antiquité ni les théatres modernes
e que l’on pourroit trouver entre l’école des maris & l’école des
femmes
, sur ce qu’Arnolphe & Sganarelle sont tous de
qu’il donna au public sa comédie intitulée la critique de l’école des
femmes
. La critique de l’école des femmes, comédie en un
titulée la critique de l’école des femmes. La critique de l’école des
femmes
, comédie en un acte en prose, représentée sur le
de ce qui se passa dans les cercles de Paris, tandis que l’école des
femmes
en faisoit l’entretien, tracer une image fidéle d
, mais il alla trop loin, en supposant une clef connuë de l’école des
femmes
, qui indiquoit les originaux copiés d’après natur
e l’art qu’il employe pour peindre l’amour propre & la vanité des
femmes
. Le mariage forcé, ballet du Roi, Le Mariage for
uvrir dans la lecture tout le jeu de théatre. La brouillerie entre la
femme
de Moliere, & celle d’un médecin chez qui ell
et ayent également pour objet de s’éclaircir sur la fidélité de leurs
femmes
. Les deux scénes ne produisent pas le même effet,
e année. le caractére chargé d’un gentilhomme de campagne & de sa
femme
, sont des moyens mis heureusement en œuvre pour r
de sorte que l’on est peut-être plus tenté d’imiter la conduite de la
femme
, toujours heureuse, quoique toujours coupable, qu
n de l’Amour à Psiché. Moliere travailla plus à loisir la comédie des
femmes
sçavantes. Les femmes sçavantes, comédie en cinq
Moliere travailla plus à loisir la comédie des femmes sçavantes. Les
femmes
sçavantes, comédie en cinq actes en vers, représe
des que l’on commençât la représentation à quatre heures précises. Sa
femme
& Baron le pressérent de prendre du repos, &a
dans la suite le comédien Détriché, connu sous le nom de Guérin. La56
femme
d’un des meilleurs comiques que nous ayons eu, no
peu vraysemblable qu’il l’ait consultée, sur le misantrope ou sur les
femmes
sçavantes. Ces deux piéces, dont le genre même ét
les dont il attendoit l’immortalité, & qui, ainsi que l’école des
femmes
& Tartuffe, la lui assûrent. L’art caché sous
vraye & plus sensible, n’échapoit à son attention. Il obligea sa
femme
, qui étoit extrêmement parée, à changer d’habit,
se de prévenir, ni la force de vaincre, il envisagea la société d’une
femme
aimable, comme un délassement nécessaire à ses tr
ort entre l’humeur d’un philosophe amoureux, & les caprices d’une
femme
légére & coquette, répandit, dans la suite, s
10 juin 1662. 19. ibid. lettre 45 du 18 novembre 1662. L’école des
femmes
, comédie en cinq actes en vers, représentée à Par
d. lettre 2. du 30 janvier 1663, où il dit, en parlant de l’école des
femmes
, Piéce qu’en plusieurs lieux on fronde ; Mais
ant, Pour le voir, n’en attira tant. La critique de l’école des
femmes
, comédie en un acte en prose, représentée sur le
22. Impromptu de Versailles, scéne I. MOLIERE. Taisez-vous, ma
femme
, vous êtes une bête. mademoiselle MOLIERE.
mp; les deux premiéres scénes du second & du troisiéme acte. Les
femmes
sçavantes, comédie en cinq actes en vers, représe
chose, qu’elle ne doit pas en être vaine. M. Lisban vient railler sa
femme
sur sa migraine, sur le refus qu’elle fait de sou
demande si Lindor doit partir aussi : M. Lisban rit des alarmes de sa
femme
: que seroit-ce, lui dit-il, si ton époux étoit d
dit-il, si ton époux étoit d’épée ? Il ne donne pas le bon soir à sa
femme
, il le lui garde : il sort. Marton se confirme d
pour le cacher. M. Lisban se trouve bien bon de venir causer avec sa
femme
; il lui demande si elle ne rougit pas de l’aimer
i tous ses amants : il est vrai qu’il compte moins sur la vertu de sa
femme
que sur son étoile ; elle ne permet pas qu’on lui
infidélités : il est si sûr de son fait, qu’il offre de sortir, si sa
femme
a donné rendez-vous à quelqu’un. Madame Lisban ro
ur la petite, & souhaite ne pas arriver aussi mal-à-propos, si sa
femme
a jamais quelque goût frippon. Madame Lisban, con
amp; d’héroïsme est peut-être ce qu’il y a de plus séduisant pour une
femme
. Le pressentiment confus de cette jolie petite cr
, par exemple. . . Oh ! cela est bien touchant ! Pour moi, si j’étois
femme
, je voudrois que mon amant eût été blessé à la gu
uise de Lisban, je ne puis croire que ce qu’on appelle vertu dans une
femme
soit aussi rare qu’on le dit ; & je gagerois,
oit dire, qu’il ne savoit plus ce qu’il disoit. Quand il ennuyoit les
femmes
, il croyoit les rendre rêveuses : quand elles s’a
exiler d’auprès de toi ; que tu n’es bonne à rien depuis que tu es ma
femme
; que tu désoles tous les amants, & que cela
ne désole personne. Ne me connoissez-vous pas ? Je suis la meilleure
femme
du monde. — Quel air ingénu ! On l’en croiroit. A
ien, que je te défie de la vaincre. Tiens, mon enfant, j’ai connu des
femmes
sans nombre ; jamais aucune, quoi que j’aie fait,
approche, j’écoute : c’étoit Luzel lui-même avec la plus jeune de mes
femmes
. Il est vrai, disoit-il, je suis venu pour la Mar
Par exemple, c’est cela qui devroit être de qualité ! Il faut qu’une
femme
soit ou bien modeste, ou bien vaine, pour avoir u
ux Dumont ! Forlise. Voilà de quoi faire tourner la tête à toutes nos
femmes
. Dumont. Je ne sais si la tête en tournera à Phil
elosa, l’Epouse jalouse, Canevas de Riccoboni, dont M. Joli a tiré sa
Femme
jalouse. Je trouvai M. Rochon chez Mademoiselle H
témoin ? Les réponses sont renfermées dans ce qui précède. Toutes les
femmes
que nous avons citées étaient honnêtes, spirituel
ées par Bussy-Rabutin dans ses Amours des Gaules. Que pouvait sur des
femmes
d’élite l’exemple des femmes perdues ? Entre les
s Amours des Gaules. Que pouvait sur des femmes d’élite l’exemple des
femmes
perdues ? Entre les premières et celles-ci, était
a cour de Louis XIV comme la représentante de la société des honnêtes
femmes
, avec laquelle le jeune monarque avait voulu se m
ambiquées, leur étaient antipathiques, par cela seul qu’elles étaient
femmes
de la cour. À la cour on n’a ni le droit ni le mo
peut dire qu’elles y étaient ignorée. Ce qui distingue le langage des
femmes
du grand monde et de la cour, du langage commun,
is. Molière le prête à une précieuse, dans sa Critique de l’École des
femmes
, au sujet de la scène où Arnolphe interroge Agnès
fameux hôtel de Rambouillet, c’était la demeure peu fréquentée d’une
femme
qui se survit à elle-même, entre la caducité et l
des épigrammes et satires de Boileau, durant les derniers jours d’une
femme
de 82 ans. C’est pourtant sur cet anachronisme de
s en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune… Les
femmes
de qualité ont poli mes mœurs et cultivé mon espr
des écarts et des calomnies. L’entrée à l’hôtel Rambouillet de cette
femme
charmante, dont l’esprit et la grâce n’ont pas vi
néralement estimée que vous… On s’accorde à dire qu’il n’y a point de
femme
de votre âge plus vertueuse et plus aimable que v
réchal d’Albret, ce qu’il y avait de meilleur à Paris en hommes et en
femmes
; et c’étaient à peu près les mêmes gens, excepté
rement madame de Montausier, et le désir de mériter son estime, comme
femme
spirituelle, est entré pour beaucoup dans le moti
fut celle de madame de La Fayette, de qui Boileau a dit : C’était la
femme
de France qui avait le plus d’esprit et qui écriv
mbre desquels était La Fontaine, que son goût portait vers toutes les
femmes
agréables, et qui leur savait plaire. Segrais y t
nous en verrons beaucoup d’autres du même genre. On peut ajouter aux
femmes
de bonne compagnie de cette période madame de Scu
e confession quand je me suis occupé du Misanthrope et de l’Ecole des
femmes
. Il m’en fût revenu, m’assurera-t-on, un peu d’in
eune roi Louis XIV offre, en apparence aux deux reines, sa mère et sa
femme
, en réalité à La Vallière, ces fêtes de sept jour
ver le reste ? Molière, nous l’avons vu dans sa guerre de 1’École des
femmes
, était en stratégie un partisan de Condé ; il pou
de 1664, il était dans toute la chaleur de sa victoire de l’École des
femmes
; il avait, avec la Critique, avec l’lmpromptu, b
carrière à sa verve, encore dans sa fleur rabelaisienne (l’École des
femmes
le montre bien) et plantureuse comme Dorine ; et
’Escobar pour capter la fortune de son hôte et caresser dévotement sa
femme
. Molière avait fait de lui, comme il fait toujour
par sa doctrine, janséniste par ses emportements contre le monde, les
femmes
, la toilette, piège du diable. Comme Arnauld d’An
ttaque pas à Tartuffe, pas encore joué, il prend à partie l’Ecole des
femmes
et surtout le Festin de Pierre, école d’athéisme,
é, ce qui a amené dans la maison, fort sévère du temps de la première
femme
, un grand train de vie et un fracas de visites, d
mais bonhomme au fond, et point difficile à mener, Orgon souffre à sa
femme
ces conversations à la mode et les collations et
l’aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère, fils, fille et
femme
; C’est de tous ses secrets, l’unique confident E
orte une haire et qu’il se donne la discipline. Il ne cajole point la
femme
de son hôte… Il n’emploie point surtout pour la s
orte une haire et qu’il se donne la discipline. Il ne cajole point la
femme
de son hôte… Il n’emploie point surtout pour la s
moitié de gigot en hachis. Ce substantiel repas, que l’aspect de la
femme
aimée ( il soupa, lui tout seul, devant elle ) n’
; et c’est la revanche du paradis perdu, le serpent est trompé par la
femme
. Analysons cette histoire et voyons si quelque tr
es sans exception. Il ne dit pas : « Oui, j’ai tenté de séduire votre
femme
; » mais : « doutez-vous que j’en sois capable ?
que son Tartuffe s’éloigne, de peur d’en mourir, exige qu’il voie sa
femme
à toute heure, en tout lieu, au nez de tous ; il
ore ; mais le bonhomme, tout tartuffié qu’il est, qui a gardé pour sa
femme
un certain respect, consent à l’épreuve qu’elle p
re, ce qui eût indiqué au moins de l’émotion ; il a été méprisé. Une
femme
se rit de sottises pareilles. Eh bien ! telle es
’est pas même mis en éveil par ces mots d’Elmire : Que le cœur d’une
femme
est mal connu de vous ! Lui qui doit si bien sav
me est mal connu de vous ! Lui qui doit si bien savoir que quand une
femme
vous dit : Vous ne connaissez pas les femmes ! c’
bien savoir que quand une femme vous dit : Vous ne connaissez pas les
femmes
! c’est qu’elle se met en devoir de vous les fair
, ce n’est pas défiance modeste, c’est ruse d’amant. Tous disent à la
femme
qui se refuse : « Vous ne m’aimez pas », tous veu
ièce. Ce n’est pas le même que celui des Précieuses, ni que celui des
Femmes
savantes ; il y en a toute une gamme, depuis le
jouer les défauts qui accompagnent assez souvent la dévotion chez nos
femmes
. Molière a joué, dans Tartuffe et dans Orgon, ceu
itiés il détache mon âme Et je verrais mourir frère, enfants, mère et
femme
, Que je m’en soucierais autant que de cela. Est-
mme il n’est pas bon que l’homme soit seul, Molière est aussi pour la
femme
, le foyer dont la femme pose la pierre, pour la f
l’homme soit seul, Molière est aussi pour la femme, le foyer dont la
femme
pose la pierre, pour la famille qu’elle crée auto
op loin. Tartuffe et Don Juan appartiennent à Molière, autant que Les
Femmes
savantes et Le Misanthrope. Arlequin disait un jo
cules du Petit-Bourbon firent un grand bruit dans la ville. Hommes et
femmes
de la place Royale s’en inquiétèrent. En même tem
t ces jeunes amours avec tant de tristesse et d’ennui, que ces jeunes
femmes
et ces jeunes gens, l’écarlate de la cour, oubliè
tre, il la mil en comédie, expliquant dans la Critique de l’École des
femmes
, et dans L’Impromptu de Versailles, sa façon d’ob
ins jusqu’à la mort. Des Précieuses ridicules, il finit par faire les
Femmes
savantes. Le Misanthrope et Les Femmes savantes,
cules, il finit par faire les Femmes savantes. Le Misanthrope et Les
Femmes
savantes, voilà les deux grandes œuvres. Il écriv
maris, il va s’en moquer toute sa vie. Enfin, dans cet abandon de sa
femme
, il n’est pas resté sans consolation, et juste au
historiens l’entourent d’une excessive pitié, il écrivait L’École des
femmes
(dédiée à Madame). Il nous montrait Chrysalde à c
dans les démonstrations de L’École des maris. C’est dans L’École des
femmes
que nous apparaît, innocente et bien clairvoyante
ignorance où tu l’as plongée ? Ainsi, toute la comédie de L’École des
femmes
appartient à la cruelle naïveté d’Agnès, à la sot
le châtiment des seigneurs implacables qui se servaient de toutes les
femmes
pour leurs plaisirs, de tous les hommes pour leur
doutons fort qu’il ait lu à Laforest le Misanthrope, Tartuffe et Les
Femmes
savantes ; mais qu’il se soit complu à rire avec
eul ; on le pouvait atteindre et blesser dans la personne de sa jeune
femme
, un vrai mystère, un labyrinthe où tout manque, o
e, ou rencontre un doute, on vous donnera cette merveille L’École des
femmes
, voisine de Tartuffe par sa haine pour l’hypocris
it dire, en ce temps-là, incrédulité. Le Misanthrope, Tartuffe et Les
Femmes
savantes, Le Bourgeois gentilhomme et La Critique
mmes savantes, Le Bourgeois gentilhomme et La Critique de l’École des
femmes
, voilà certes le beau moment de la vie et de l’ac
prudence ; il ne s’était pas assez souvenu de la leçon de L’École des
femmes
, et de l’enseignement du Mariage forcé. Comment d
jour, que Molière était railleur du Tartuffe, du Misanthrope, et des
Femmes
savantes. Il voulait danser dans un ballet, il le
plus gai : cette comtesse d’Escarbagnas ouvrait la porte à toutes ces
femmes
de licence et de plaisir, bêles et viles, qui rem
justifiait son célibat en disant qu’il n’avait pas encore trouvé « de
femme
dont il voulût être le mari, ni d’homme dont il d
le même qui, prenant en pitié l’admiration du public pour L’École des
femmes
, s’écriait dans son grotesque dédain : Ris donc,
cœur, avait quelque chose d’importun pour les maîtresses et pour les
femmes
de la cour qui aspiraient à le devenir8. » Prépa
le peuple, et qui, avec ses grands airs d’austérité, rivalise avec sa
femme
, pour servir les plaisirs du roi ! Montausier éta
t à Célimène, les commentateurs de Boileau y ont vu le portrait d’une
femme
très-connue à la cour, la même que le satirique,
vient Molière lui-même ; sous les traits de Célimène, on reconnaît sa
femme
; dans le rôle d’Éliante, on devine Mlle de Brie,
re, » Géralde « que la qualité entête, » Bélise « le pauvre esprit de
femme
, » et l’orgueilleux Adraste, et le jeune Cléon «
ait la pièce en 1661. L’année suivante, Armande Béjart devait être sa
femme
, et bientôt après, Molière mettait dans la bouche
fférence et la sécheresse du cœur, n’est-ce pas Armande Béjart, cette
femme
si frivole et si coquette, qui n’a jamais compris
’attribuer au hasard la similitude de la position de Molière et de sa
femme
avec celle d’Alceste et de Célimène 45. » Oui, t
es ce rôle d’Alceste tout empreint de sa propre personnalité, avec sa
femme
pour Célimène; c’est que les spectateurs ne fusse
e plaisante boutade a été immortalisée par La Critique de l’Ecole des
femmes
. – Consulter Bret, Œuvres de Molière, t. II, p.25
i que comme un curieux rapprochement. Voir Sainte-Beuve, Portraits de
femmes
, 1854, p. 348. 13. Voir Philarète Chasles, Œuvre
omptu, de Versailles, scène III ; et dans, La Critique de l’École des
femmes
, qui renferme également de si précieuses leçons d
40. 38. Voir la Fameuse comédienne ou Intrigues de Molière et de sa
femme
, p. 39 ; Mémoires de Grimarest, 31 F. Génin, Vie
, toujours plein de pardons, s’écrier comme Arnolphe dans L’École des
femmes
: « Je te pardonne et te rends ma tendresse. »
qui ne le connaissait pas, lui montra, par hasard, le portrait de sa
femme
. Le mari, qui se nommait Pantalon, demeura surpri
on camarade Piombino, les deux vieillards Pantalon et Gratiano, leurs
femmes
Isabelle et Flaminia, et les amoureux de ces dern
voyant Arlequin qui, une lettre à la main, contemple la fenêtre de sa
femme
, conçoit des soupçons, et lui demande ce qu’il ch
urvient, mais il n’ose aborder la comédienne, parce qu’il aperçoit sa
femme
à la fenêtre. Pedrolino persuade à Pantalon que l
age. Flaminia et Isabelle interviennent. scène XVII. Ayant deviné une
femme
sous l’habit de Lesbino, elles l’emmènent au logi
e l’effronterie de Flaminia. Il se félicite, quant à lui, d’avoir une
femme
modeste et bien élevée. Après ces réflexions, il
16. Elle lui dit toutes ses vérités et ajoute qu’il ne mérite pas une
femme
comme elle. Enfin, s’emportant de plus en plus, e
r la comédie et à veiller sur leur maison et sur la conduite de leurs
femmes
; et ceux-ci répondent que c’est ce qu’ils feront
ice. À ISABELLE, comédienne. Je ne crois point qu’Isabelle Soit une
femme
mortelle, C’est plutôt quelqu’un des dieux Qui s
emme mortelle, C’est plutôt quelqu’un des dieux Qui s’est déguisé en
femme
Afin de nous ravir l’âme Par l’oreille et par les
Wanbrugh, avait séjourné à Paris, reproduisit l’Agnès de L’École des
femmes
, dans sa Country-Wife, puis dans son Plain dealer
tés au maître, et si l’on en retirait ce qui a été pris à L’École des
femmes
, au Misanthrope et au Tartuffe, il n’en resterait
a manière. Dans ce groupe, on distingue, à côté de Gottsched et de sa
femme
, le nom de Lessing, tout jeune alors, et qui n’ét
ton jouaient une de ses œuvres devant le prince de Galles et sa jeune
femme
et à huit jours de distance, le Speechh day, à Ha
, s’il fût devenu un bon et honnête tapissier, marié à une excellente
femme
, et nourrissant de son travail une nombreuse fami
es philosophes, la fausse érudition des savants, les affectations des
femmes
savantes, les prétentions des bourgeois jouant à
doutes qui me sont venus en relisant Les Précieuses ridicules et Les
Femmes
savantes, car ces messieurs m’ont rendu le servic
jamais rien de tel pour éclaircir les choses. Tous trouverez dans Les
Femmes
savantes un passage qui est le désespoir des comé
e première. Allons-y toujours de notre exemple : On demande, dans Les
Femmes
savantes, à Trissotin de lire des vers de sa faço
. Le mot revient fort souvent dans Sganarelle, comme dans L’École des
femmes
. M. Perrin l’a effacé tant qu’il a pu de L’École
École des femmes. M. Perrin l’a effacé tant qu’il a pu de L’École des
femmes
et, pour plaire à son public des mardis, il a sac
nvinciblement liées des images répugnantes, fait tomber des mains des
femmes
nombre de vieilles pièces de vers qui sont délici
niaises, en mutilant une des plus spirituelles scènes de L’École des
femmes
. Sganarelle n’est pas un chef-d’œuvre de cet ord
ciens ; le balcon et les loges étaient très suffisamment garnis ; les
femmes
même, que ces sortes de reprises n’intéressent gu
que le comique des mots est caduc et passager. Tant qu’il y aura des
femmes
qui par affectation de bel air essayeront de se g
tonique et de littérature distinguée, Les Précieuses ridicules et Les
Femmes
savantes feront rire les honnêtes gens. C’est aus
plaisir à parler de lui, de ses petites affaires, de sa santé, de sa
femme
et de ses domestiques, et qu’il assomme tout le m
s de la même façon. Prenons un exemple. Il est abordé par deux jolies
femmes
, qui discutent ensemble un point de casuistique a
suistique amoureuse et qui lui demandent de trancher la question. Ces
femmes
sont des fâcheuses, puisqu’elles l’arrêtent et tr
tir son ennui qu’à travers la courtoisie qu’un gentilhomme doit à des
femmes
titrées, spirituelles et qui croient lui faire un
de la diction qui les fait valoir. 5 juillet 1886. « L’École des
femmes
» I. Analyse de la pièce Voilà donc qui
pièce Voilà donc qui est entendu : je ne sais rien de L’École des
femmes
; si ce n’est que c’est une vieille pièce et d’un
onne ; et Chrysale a raison quand il s’étonne de voir son ami prendre
femme
si tard ; et quelle femme ! un tendron de seize o
n quand il s’étonne de voir son ami prendre femme si tard ; et quelle
femme
! un tendron de seize ou dix-sept ans. Pourquoi A
u’à côté de lui l’amant attendait son départ pour rester seul avec la
femme
; et il a juré, dit-il, qu’il ne serait jamais ga
nté de ces gants-là. Si Valentin a peu de confiance dans la vertu des
femmes
, c’est qu’il a éprouvé plus d’une fois leur fragi
liaux de nos vieux conteurs ; il se plaît à conter les bons tours des
femmes
, et quand on lui en apprend un nouveau, il se fro
grandes comédies. Tous ne le trouverez ni dans Tartuffe, ni dans Les
Femmes
savantes, ni dans Le Misanthrope, ni dans Le Mala
a donc une raison de le ramener à tout bout de champ dans L’École des
femmes
. C’est que ce mot est comme le pivot autour duque
qu’a trouvé ce visionnaire est des plus singuliers. Il a acheté à une
femme
pauvre une enfant de quatre ans, qui lui a semblé
ières l’éducation qu’il donne à une petite fille, voulant en faire sa
femme
. Et il a vu la chose, non en philosophe, mais en
s. Elle lui plaît, cela va sans dire. Mais il voit en elle surtout la
femme
qui, en lui tenant son ménage, en lui donnant des
ein. Arnolphe aime bien plus, en Agnès, son idée fixe réalisée que la
femme
elle-même. Mais l’amour a soufflé sur cette maiso
ur titre : Les Enchantements de Prudence. C’était la confession d’une
femme
d’infiniment d’esprit, qui contait les amants qu’
qui avait près de soixante ans quand il lui fit la cour, à elle jeune
femme
de vingt-deux ou vingt-trois ans. Elle eut une to
ce cas très particulier, que Molière a mis en scène dans L’École des
femmes
, est sorti, par l’effort lent de la critique, la
st devenu presque impossible aujourd’hui, en voyant jouer L’École des
femmes
, de ne pas songer à cette question philosophique
suis, au fond, de l’avis de Becque : Molière n’a vu dans L’École des
femmes
que la révolte instinctive de la jeunesse et de l
une jeune fille. Cela l’est encore moins, si, comme dans L’École des
femmes
, cet homme est distingué de toutes façons et méri
es façons et mérite qu’on réponde à sa passion. L’insensibilité de la
femme
n’est alors que douloureuse, et elle ne peut que
un avare forcé de donner à souper, un dévot qui cherche à séduire une
femme
mariée, voilà des objets éminemment comiques, par
reux, mais il est en même temps philosophe. Il a beaucoup observé les
femmes
, et au lieu de les aimer, il les méprise. Il pren
ent ridicule, et Molière l’a voulu ainsi. De bonne foi, quelle est la
femme
qui aimerait Arnolphe ? Il traite Agnès avec le m
avec le mépris qu’il a pour tout le sexe en général. Il tient que la
femme
est un illogique et malfaisant animal : il le lui
au lieu de se dire : « C’est ma faute ! Quand on veut être aimé d’une
femme
, il faut commencer par ne pas lui dire des injure
out cela, Dans le monde, on fait tout pour ces animaux-là. Voilà les
femmes
bien arrangées ! Mais alors pourquoi les aimez-vo
ages, n’a pas su revêtir d’une physionomie particulière ce type de la
femme
légitime, trompée et délaissée. Il ne met dans sa
sous la tenue apprêtée de d’Estrigaud. L’un et l’autre méprisent les
femmes
, mais le premier n’en use que pour son propre pla
ailleur avec ses créanciers, qu’il ne paie point ; méprisant avec les
femmes
, qu’il désire, séduit et renvoie sans pitié ; inc
se plaint à elle de son manque de foi, elle, avec ce naïf égoïsme des
femmes
, qui oublient d’un homme qu’elles n’aiment plus,
de traits plus ingénus et plus cruels, l’abominable infatuation de la
femme
coquette. Don Juan chasse, sous ses yeux, à coups
que, dans la vie réelle, elle ne se serait jamais passée ainsi. Deux
femmes
se disputant un homme, sur qui chacune d’elles cr
aute, plus idéale. Il s’agit de mettre à la rampe cette idée, que les
femmes
, une fois infatuées d’une croyance ou emportées d
outes les fois qu’un homme, dans la vie réelle, sera placé entre deux
femmes
, qu’il abusera tour à tour, et qu’on se demandera
ffection qui se cache. Ainsi, dans Molière, un homme placé entre deux
femmes
qui l’aiment et les trompant sous les yeux l’une
impossible, au contraire, d’imaginer qu’un séducteur placé entre deux
femmes
, puisse jamais, en aucun siècle et en aucun pays,
t pas. Supposez la situation de don Juan dans la vie réelle. Les deux
femmes
habiteront chacune chez elle, il n’ira les voir q
critique. Quand le premier eunuque noir de Sa Hautesse parle mal des
femmes
qu’il tient sous sa garde, et se moque de ceux qu
lque sorte un voile entre la théorie et la pratique. On trouve qu’une
femme
est laide et sotte, et on la flatte sur son espri
clare que l’adultère est le pire de tous les crimes, et l’on prend la
femme
de son voisin ; et l’on a pour soi l’assentiment
tremble à braver le préjugé qui lui sourit par les lèvres d’une jolie
femme
. C’est que nous sommes un peuple pourri de monarc
orcerai, moi, de vous croire telle. Célimène répond comme toutes les
femmes
feraient en pareille circonstance : « Mais vous ê
l’emportement d’un cœur chaud, épouse ainsi, au refus d’un autre, une
femme
qu’il n’aime point. Mais Philinte, le vrai Philin
e que je vous aime, car c’est le langage ordinaire que l’on tient aux
femmes
quand on demande leur main, et je sais trop bien
ste. J’avoue que je n’ai pas l’esprit aussi détaché que vous. Je suis
femme
; et les femmes, si raisonnables qu’elles soient,
e je n’ai pas l’esprit aussi détaché que vous. Je suis femme ; et les
femmes
, si raisonnables qu’elles soient, ont toujours un
n cour, d’une remarquable égalité d’humeur, tout fait pour rendre une
femme
heureuse. Je serai donc enchantée de vous donner
n’est qu’un cœur sec et une tête vide ; que ce mari, qui est pour une
femme
, dans un salon, la plus agréable des parures, est
s grands chefs-d’œuvre de Molière. On lui préfère Le Misanthrope, Les
Femmes
savantes et surtout et avant tout cet immortel Ta
ce brave homme de paysan est obligé de faire d’abord à l’amant de sa
femme
, puis à sa carogne de femme elle-même, et à son b
t obligé de faire d’abord à l’amant de sa femme, puis à sa carogne de
femme
elle-même, et à son beau-père, à genoux, le bonne
e finit sur ce mot navrant : Quand on a comme moi épousé une méchante
femme
, il ne reste plus qu’à s’aller jeter dans l’eau l
les entoure. Faites d’Argan un vrai malade et de Bélise la meilleure
femme
du monde, de Cléante un fripon et d’Angélique une
le ; supposez que Dandin soit un fripon ou un maniaque, Angélique une
femme
excellente et Clitandre un digne gentilhomme : y
uit à faire, la chandelle à la main, amende honorable à sa coquine de
femme
, au lieu de faire rire, avait désolé, et l’on ava
la sottise du mari, l’aveuglement des parents et la gredinerie de la
femme
. C’est ainsi que la pièce a été conçue et exécuté
sur l’idée que nous nous sommes formée de son avarice. Sa maison, sa
femme
, sa fille, ses relations l’expliquent et l’achève
le ne satisfait point l’esprit comme le Tartuffe, Le Misanthrope, Les
Femmes
savantes, Le Malade imaginaire et tant d’autres.
roupe courante. C’est une affaire et une grosse affaire de monter Les
Femmes
savantes, Le Misanthrope, L’Avare et tant d’autre
dauber sur son compte, avec la langue bien affilée des soubrettes. La
femme
est une bonne, honnête, douce et spirituelle créa
t qu’ils ont des motifs particuliers de foi, que leur a préparés leur
femme
, et qui sont appropriés à leur tempérament ou à l
ses gardes par les allures fantasques et le langage excentrique de sa
femme
. Il ne se doute de rien ; autour de lui, le secre
ste, mais si topique ! Un de ses amis, très amoureux d’une maîtresse,
femme
du monde et veuve, est obligé de faire un long vo
laintes et en exclamations ; il accuse la destinée et la légèreté des
femmes
, et va sans cesse répétant le mot si parfaitement
it par découvrir le pot aux roses. — Eh ! que veux-tu ? mon cher, une
femme
qui était d’une propreté si minutieuse, si méticu
ule. Il demande des nouvelles de la maison ; Dorine lui répond que sa
femme
est malade ; et lui de s’écrier : « Et Tartuffe !
e, et la sincère indignation de Damis, et le langage embarrassé de la
femme
, et la contenance des trois personnages ; mais l’
] Il est d’abord évident qu’Elmire ne doit pas aimer son mari. Les
femmes
qui aiment leur mari répandent autour d’elles un
e mari est riche et mène un grand train de maison. Elmire est honnête
femme
sans doute, mais elle est coquette. La cour et la
sang couler. C’est une coquetterie nonchalante : celle d’une honnête
femme
qui est bien aise de s’entendre conter des douceu
happer à Elmire qui est intéressée à la chose. Et puis, est-ce qu’une
femme
n’est pas toujours avertie par un mystérieux pres
une fille de seize ans, qui en aime un autre, au moins de séduire une
femme
de trente-quatre qui n’aime pas son mari, et qu’i
arlé ainsi. Et, de fait, elle a pris ce manège pour ce qu’il vaut, en
femme
qui en a vu bien d’autres, et qui sait tourner le
aut qu’Elmire le prenne sur un ton de joli badinage, sans émotion, en
femme
qui sait bien où l’on veut en venir, mais qui sai
né qu’au fond, il n’y eût pas chez elle, à côté de cette curiosité de
femme
, je ne sais quelle compassion pour des souffrance
un héros de Dumas fils répond en semblable occasion : « Est-ce qu’une
femme
d’esprit parle jamais de ces choses-là à un mari
se aventure. Il faut, pour que cette terrible scène soit possible, la
femme
que Molière a peinte, honnête par défaut de tempé
es pudeurs, elle parlerait d’autre style. Elle reste jusqu’au bout la
femme
que nous avons vue au premier acte, et telle qu’i
allonger « C’est un canapé qui… ah !… un canapé… un canapé… enfin une
femme
qui s’y assied est une femme endormie. » Ou enco
i… ah !… un canapé… un canapé… enfin une femme qui s’y assied est une
femme
endormie. » Ou encore, pour louer une bouteille
éducation. Elle représente dans la maison la tradition de la première
femme
d’Orgon ; voilà d’où vient son autorité, son fran
e la même famille. Dorine, c’est Martine éduquée et devenue maîtresse
femme
. Et maintenant, mon cher Coquelin, il ne me reste
ux trousses du pauvre diable, mystifié et bafoué de cent façons, deux
femmes
qui assurent avoir été épousées par lui : l’une p
puisée, les hommes feignent de partir et sont poursuivis par les deux
femmes
à la queue leu leu, jusqu’à ce que la même discus
e en même temps par un vieil imbécile qui se ruine. Ce bonhomme a une
femme
jalouse ; on ira chez lui pour brouiller son ména
ourgeois, le Crevel d’un siècle pourri de gentilhommerie. Une honnête
femme
refuserait, elle accepte ; il lui plaît de manger
u bien maligne peut-être, violente, emportée et rageuse, car elle est
femme
, mais tendre au fond, compatissante et toujours a
norance et sans trop savoir ce qu’elle disait. Non, c’était une jeune
femme
qui connaissait les joies et les peines de l’amou
elle avait étudié son rôle avec goût. Mais comment voulez-vous qu’une
femme
, à moins d’avoir fait le voyage de Lesbos, puisse
à moins d’avoir fait le voyage de Lesbos, puisse exprimer à une autre
femme
ces passions pleines de langueur ou de feu ? Il f
e voulez-vous ? sa voix est naturellement grêle : c’est la voix d’une
femme
. Elle se tenait à trois pas de sa Psyché, lui déb
pas de ceux dont il n’est pas responsable. 27 juillet 1885. « Les
Femmes
savantes » I. La forme dramatique dans « Les
85. « Les Femmes savantes » I. La forme dramatique dans « Les
Femmes
savantes » Qu’est-ce que c’est qu’une forme d
’une forme dramatique ? Tenez, on vient de nous jouer, à l’Odéon, Les
Femmes
savantes. — Eh bien ! je suppose que Molière, qui
onnement, il eût : Soit écrit une belle tirade sur l’incompétence des
femmes
du monde à se plaire au grec dont elles ne savent
n de bon sens, mais faible de caractère, qui se laisse dominer par sa
femme
. C’est ce dernier caractère qu’il s’applique surt
ose à ce rôle de mari trembleur, mené à la baguette par son dragon de
femme
. Il n’a aucun effort à faire pour rendre les pass
me lui le rien du second acte. Chrysale s’est chargé de proposer à sa
femme
la candidature de Clitandre à la main de Henriett
st résolu à prendre le dessus, on voit, on sent en lui l’homme que sa
femme
mène par le bout du nez. Mais est-ce là tout le r
l vit tranquille, loin de la cour, dont il ne parle guère, et dont sa
femme
, sa fille, la pimbêche Armande, sa sœur, et Triss
s lecteurs du Temps, a, dans l’excellente édition qu’il a publiée des
Femmes
savantes de Molière, longuement insisté sur cette
t pas que Provost, jouant Chrysale, ne tremblât, lui aussi, devant sa
femme
. Il ne pouvait pas faire autrement, puisque c’est
u’elle manque à parler Vaugelas, Je vous le dis, ma sœur… C’est à sa
femme
que Chrysale s’adresse, quand il prononce ces qua
ma sœur. Barré exécute bonnement le jeu de scène. Il s’avance sur sa
femme
: Je vous le dis, et, au mouvement qu’elle fait,
lace, mais se levant sur ses pieds, et le corps à demi penché vers sa
femme
, d’un geste immense : Je vous le dis, criait-il,
isait : Il n’est pas bien honnête et pour beaucoup de causes, Qu’une
femme
étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes
litandre aime en secret, et, comme ils lui demandent quelle est cette
femme
mystérieuse : — Moi, dit-elle. Ce moi, elle devra
, très retors, qui doit avoir du monde puisqu’il veut arriver par les
femmes
. C’est Vadius qui est le cuistre. Vadius ne sort
s. Il peignait des types. Au reste, Cotin, à l’époque où parurent Les
Femmes
savantes, était un vieillard réputé pour sa scien
érature française, qu’on ne lit pas assez, a tracé de l’Henriette des
Femmes
savantes : « Quel type charmant que l’aimable H
son naturel par les travers mêmes de ses parents. Elle a le ton de la
femme
du monde, avec une candeur qui témoigne qu’elle e
ent de douleur tendre avec lequel une jeune pensionnaire, aujourd’hui
femme
d’un sculpteur célèbre, disait ces vers : Je sai
velé d’un égoïste, ramassé sur sa prétendue maladie, qui sacrifierait
femme
et enfants à sa santé, et qui s’échappe sans cess
la façon dont le rôle tout entier a été compris. Argan se plaint à sa
femme
de l’insolence de Toinette. Bélise l’appelle et f
de journalistes, d’étudiants, d’hommes qui ont fait leurs études, de
femmes
qui en sont frottées ; quelle joie pour tout ce m
merveille de voir jouer ainsi un rôle de l’ancien répertoire par une
femme
qui en possède toutes les traditions et qui, de p
s de Regnard est le dernier des hommes. Il se fait entretenir par les
femmes
et il en tire vanité ; il escroque un héritage ;
e. S’est-on jamais occupé de choisir, pour jouer les deux rôles, deux
femmes
qui eussent la même taille et qui rendissent l’er
me de Prie, la maîtresse du duc de Bourbon, ne peut être qu’une forte
femme
, déjà sur le retour, grasse, superbe, bien en cha
nts, Mme Marie Laurent est tour à tour une marchande à la Halle et la
femme
du maréchal d’Ancre, Léonora Galigaï. Remarquez
se joignant à la ressemblance physique. Vous voyez Mme Marie Laurent,
femme
du peuple, ronde d’allures, tendre de cœur, gaie
? (III. viii.) Des
Femmes
savantes : Peste soit l’anima
use abondance, c’est son intarissable babil. Quand il fait parler une
femme
, on dirait qu’il ouvre un robinet ; c’est un flux
pas à la grosse foule, mais à la foule des instruits, et des honnêtes
femmes
, par un certain air merveilleux qu’il possède de
le, ouverte, primesautière, le cœur sur la main, un bon petit cœur de
femme
! Et dans Les Fausses Confidences, il n’y aurait
’il n’était pas trop roturier pour tant d’élégances : c’est une brave
femme
! elle n’a pas seulement l’esprit de fouler aux p
ous-entendus, avec un art très raffiné et compliqué pour les rôles de
femmes
, avec une verve brillante et une gaîté très en de
etti qui, à la ville, « battait outrageusement » la pauvre Silvia, sa
femme
, c’était à la scène le type du galant homme. Il p
jour, j’entre chez un monsieur : il venait de faire une querelle à sa
femme
; elle avait les yeux rouges, je l’ai parfaitemen
e, qui devient l’effroi de toute une maison. Ergaste s’est marié ; sa
femme
, ses enfants, son domestique ne lui connaissent e
t dans le rôle de Sylvia ; c’est qu’on nous en fait parfois une jeune
femme
presque sérieuse et dont la sensibilité, très aff
le sent avec tristesse qu’elle ne pourra jamais se résoudre à être la
femme
de l’homme qu’on ne pourra jamais se résoudre à ê
être la femme de l’homme qu’on ne pourra jamais se résoudre à être la
femme
de l’homme qu’on lui propose. Mais voilà que peu
u’on le voie venir. Ce n’est pas le mot d’une coquette émérite, d’une
femme
sentimentale. ; c’est le mot d’une jeune fille, e
mais qu’on n’y vit qu’une lointaine et pâle réduction de L’École des
femmes
, de Molière. Au fond, dans l’une et l’autre pièce
me il est facile de le voir par l’exemple d’Arnolphe dans L’École des
femmes
. Là où ils ne voyaient que de l’esprit, nous déco
r à part. « Les héroïnes de Marivaux ont une secrète parenté avec les
femmes
des comédies de Shakespeare ; elles sont cousines
posé, expliqué, cette vérité morale ; c’est que les courtisans et les
femmes
l’avaient tournée et retournée sous toutes ses fa
rement et du haut en bas quelqu’un des chefs-d’œuvre de l’avenir. Une
femme
des plus spirituelles, du meilleur ton et du meil
age du monde qui, à ce que prétend mon tuteur, assure le maintien des
femmes
en toute occasion ; mais un homme injuste parvien
marquis toujours ivre, pilier de cabaret, grec au jeu, et qui vit des
femmes
tout comme son ami le chevalier, quand le marquis
il n’en était pas moins M. le marquis. Il faisait trop d’honneur aux
femmes
de les déshonorer ; aux hommes de les persifler o
n’y aurait plus que des nobles comme le chevalier et le marquis, des
femmes
comme la baronne, des riches comme Turcaret, où F
e retirée, qui ne reçoivent que des visites sérieuses, un mari et une
femme
qui s’aiment ; des gens extraordinaires. Enfin, c
les pièces peu vantées et fort courues : elles ont le sort des jolies
femmes
galantes, que personne n’estime et que tout le mo
monde. Examinez, après tout cela, la population elle-même. Voyez ces
femmes
aux formes riches, que la nature a créées pour êt
t Piron ; mais je m’en… moque, c’est comme si je l’étais. Marié à une
femme
qui devint folle furieuse en ses dernières années
pandre son venin corrosif. Ceux sur lesquels elle a prise sont ou des
femmes
frivoles ou des jeunes gens heureusement nés, mai
xelane est manqué s’il est joué en grisette ». Favart, qui adorait sa
femme
, l’avait écrit exprès pour elle, en amoureux, mai
t, comme nous dirions aujourd’hui, énervé par ses fantaisies de jolie
femme
, passant d’un coup de folie qui la jetait aux bra
la gaminerie spirituelle du gavroche parisien à des allures d’honnête
femme
ou plutôt de princesse digne de tous les respects
re au troisième acte dans le rôle. Il y a dans cette gamine une vraie
femme
, dont Favart s’est plu à montrer la dignité et la
rceau achevé : c’est celui où Roxelane, à peu près sûre de devenir la
femme
légitime du sultan, lui expose ce que doit être,
, à son avis, l’épouse d’un grand monarque. Épouse d’un sultan, une
femme
estimable, Qui fait asseoir la tendre humanité
e de Roxelane, Favart, en bon mari qu’il était, a placé deux rôles de
femme
qui lui servent de repoussoirs. L’un est celui d’
très sagement, avait prié ces magistrats de vouloir bien mettre leurs
femmes
de la commission… — Mais elles n’entendent rien à
au courage des braves ; ce qui fait le charme de la faiblesse dans la
femme
et la beauté de la force dans l’homme, se laissen
les, dit-il par la bouche de Dorante, dans La Critique de l’Ecole des
femmes
, et ne cherchez pas de raisonnements pour vous em
pitre remarquable qui traite des Idées de Molière sur l’éducation des
femmes
. Après avoir exposé ce que ces idées ont de sain
ifié le poète comique d’avoir plaidé la cause de l’ignorance chez les
femmes
: « Je ne voudrais pas toutefois, ajoute-t-il, me
dirigées contre les Sganarelle et les Arnolphe aussi bien que sur Les
Femmes
savantes. » Dans ces diverses satires, Molière a
élevé. « En abordant, dans L’ Ecole des maris et dans L ’Ecole des
femmes
, la question de la liberté qu’il convient de lai
use. Il se préoccupe moins des intérêts intellectuels et moraux de la
femme
que des intérêts d’honneur de l’homme qui doit l’
n. La conclusion de ces deux pièces n’est pas qu’il faut instruire la
femme
pour son bien, mais qu’il faut l’instruire pour l
e place à des considérations de cette nature, c’est déjà condamner la
femme
à une infériorité irréparable ; c’est en faire un
même, mais seulement pour l’homme, son maître et seigneur. Dans Les
Femmes
savantes, Molière ne s’élève guère plus haut. Les
morale que l’on serait en droit d’attendre. Clitandre consent que les
femmes
aient des clartés de tout ; c’est une faculté qu’
ppelées par cela seul à la cultiver. Il parle de l’instruction qu’une
femme
peut acquérir comme d’un agrément de luxe. Et pou
les hommes. Clitandre a un sentiment très fin des bienséances que la
femme
cultivée doit observer; mais il ne laisse nulle p
vée par le christianisme, exaltée par la chevalerie, il sembla que la
femme
eût trouvé dans les salons, qui succédèrent aux c
M. Rambert, devenues, dans les salons, des instruments de faveur, les
femmes
étaient devenues aussi des centres d’intrigue. C’
un outrage. Dans les classes inférieures, le préjugé qui asservit la
femme
subsistait encore, malgré l’adoucissement des mœu
tout entourée d’adorateurs intéressés et de grossiers détracteurs, la
femme
, du temps de Molière, ne manquait que de vrais am
a première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’Ecole des
femmes
, qui, par quelques scènes trop libres, avaient dé
éry, qui ont précédé le règne de madame de Maintenon, ni dans ceux de
femmes
qui ont été fort dégagées des préceptes de son éc
ans après l’épître critiquée, peu avant ou peu après la mort de cette
femme
aimable, qui eut lieu dans la même année. En parl
e de son épître à Racine, jusqu’en 1693, temps où parut la satire des
Femmes
, ne publia aucun autre écrit que son discours de
ine faisait des vers en l’honneur de toutes les belles, de toutes les
femmes
célèbres par la galanterie, de toutes les nièces
ruses avilissantes et inutiles, pour connaître le fond du cœur de la
femme
qu’il aime. Louis XIV comprit l’auteur de Britann
protégeait Racine. Le duc de Nevers avait accueilli dans sa maison la
femme
d’un officier du prince de Condé, qui, durant la
i, durant la Fronde, l’avait trahi pour se dévouer au cardinal. Cette
femme
était madame Deshoulières, personne de beaucoup d
parut en 1677 dans la même année que Phèdre ; et sa satire contre les
femmes
, dont j’ai parlé aussi, et qui est de 1693. Dans
de Pradon. La dixième satire de l’auteur, publiée en 1693 contre les
femmes
, parle d’une
nieuse ? N’a-t-il pas existé dans l’intervalle de 1677 à 1693 quelque
femme
célèbre alors, inconnue aujourd’hui, à laquelle p
occupés qui parlent d’elle, il aurait vu que les préventions de cette
femme
illustre, préventions qui n’ont pas été jusqu’à m
me de Sévigné du 9 mars 1672, à sa fille, au sujet de cette pièce des
Femmes
savantes, qu’on nous assure avoir été faite jour
mbitieux, elle trop inhumaine… Le moyen de s’imaginer Qu’une
femme
vous fuie et qu’un homme vous mène. Benserade, c
ance, lui fait mille infidélités. L’amour voudroit le ramener vers sa
femme
; mais le préjugé à la mode & la crainte de s
des pleurs les ont presque effacées ! Durval tombe aux pieds de sa
femme
, & tout se termine à l’amiable. Méprise p
Dans la même piece, Durval, jaloux, & se croyant trahi par sa
femme
, l’accable de reproches : elle se trouve mal, c’e
es. Durval croit tenir des témoins convaincants de l’infidélité de sa
femme
; il appelle à grands cris son beau-pere, son ami
lles sont de lui, & qu’une de ses maîtresses les a renvoyées à sa
femme
. Méprise balourde. Dans Arlequin Valet ét
faut nécessairement qu’un homme raisonnable puisse la faire. Dans la
Femme
Juge & Partie, Bernadille passe plusieurs ann
la Femme Juge & Partie, Bernadille passe plusieurs années avec sa
femme
, & l’expose ensuite dans une isle déserte. L’
amp; juge son mari. La méprise de Bernadille, qui ne reconnoît pas sa
femme
, & qui croit avoir affaire à un juge très sév
semblable qu’un homme, à moins d’être aveugle, ne reconnoisse pas une
femme
avec laquelle il a eu les liaisons les plus intim
lorsqu’un long espace de temps ne s’est pas écoulé, & lorsque la
femme
ne met pour tout déguisement qu’un habit d’homme.
scénario de Scala, le paysan Cavicchio veille dans sa cabane, avec sa
femme
et ses enfants, qui fabriquent des paniers. Lui,
ence d’une ronde de soldats ; saisi de frayeur, il crie et appelle sa
femme
à son secours ; mais le capitaine le rassure, et
aine le rassure, et Cavicchio, reprenant sa cornemuse, fait danser sa
femme
, ses enfants, les soldats et jusqu’au capitaine.
bio ou Cassandro ou le docteur Gratiano Forbisone avec sa fille ou sa
femme
Flaminia, son fils Flavio ou Cinthio, son valet A
n côté, était venu dans cette ville et était sur le point d’y prendre
femme
. Isabelle reproche au capitaine son manque de foi
ous trois à chaudes larmes à cause d’un accident qui est survenu à la
femme
de Pedrolino. — Ou bien, c’est Burattino dupé par
oint délicat. Dans Il Vecchio geloso (le Vieillard jaloux), Isabelle,
femme
de Pantalon, au milieu d’un bal champêtre, fait u
i avoir rendu le même service. Burattino, qui entend cela, appelle sa
femme
, et les voilà tous les deux à questionner ce myst
d’éprouver l’excellence de ses connaissances occultes. Le mari et la
femme
, s’étant consultés, le cajolent et l’entraînent c
sur la scène un homme nu, s’échappant d’un incendie nocturne, ou une
femme
dépouillée par des brigands, attachée à un arbre
formes diverses que la Muse de la comédie. On peut la comparer à une
femme
sensible, mais foible & sans caractere, qui p
eux qui l’avilissent à nos yeux, comme ceux que je vais rapporter. LA
FEMME
JUGE ET PARTIE, Comédie en vers, en cinq actes, d
n tiers y trempe, Un mariage en huile avec un en détrempe ; Quand une
femme
prend un galant à son choix, Que d’un lit fait po
ere. Il n’est, morbleu, rien tel pour faire fortune, que le canal des
femmes
. Scene XXI. Le pere de Maugrebleu est un frippo
x pieces que j’ai citées plus haut. George Dandin s’apperçoit que sa
femme
s’est levée d’auprès de lui pour aller rejoindre
uation, & l’indécence de la situation naît de celle du sujet. Une
femme
mariée qui déteste son mari, qui est amoureuse d’
. . . . . . . . . Les médecins disent, quand on est ivre, Que de sa
femme
on se doit abstenir ; Et que, dans cet état il ne
eunuque. Avec cette belle réputation tous les maris lui amenent leurs
femmes
, & le pauvre homme n’est plus embarrassé que
. Voici ce qu’il lui dit par la bouche de Chrisalde, dans l’Ecole des
Femmes
. ACTE I. Scene I. Chrisalde. Quel abus de quitte
Et de leur sang impur arroser leurs racines. 44. La comédie de la
Femme
Juge & Partie eut un succès prodigieux, non p
’on crut y reconnoître l’histoire du Comte de ***, qui avoit vendu sa
femme
à un Corsaire. 45. M. de Voltaire dit que M. Wi
5. M. de Voltaire dit que M. Wicherley a tiré sa piece de l’Ecole des
Femmes
de Moliere ; c’est sans doute à cause de la Campa
que les Turcs ne l’ont rendu que trop propre à garder l’honneur d’une
femme
. Il leur raconte son aventure ainsi : Cléandre.
oient bien lui donner un autre ajustement. 47. Dans la nouveauté des
Femmes
Savantes, le héros portoit le nom de Tricotin. On
au genre sérieux, mais qui rendait son jeu comique plus plaisant. La
femme
d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus a
ine furent si mal reçus ; voilà pourquoi l’Avare, le Misanthrope, les
Femmes
savantes, l’École des Femmes n’eurent d’abord auc
là pourquoi l’Avare, le Misanthrope, les Femmes savantes, l’École des
Femmes
n’eurent d’abord aucun succès. Louis XIV, qui ava
te, l’Étourdi eut plus de succès, que le Misanthrope, l’Avare, et les
Femmes
savantes n’en eurent depuis. C’est qu’avant l’Éto
trent toutes les modes, avaient encore renchéri sur ce ridicule : les
femmes
qui se piquaient de cette espèce de bel esprit s’
celle de l’École des maris est fine, intéressante et comique. Une des
femmes
de la pièce de Térence, qui devrait faire le pers
, de lui indiquer les termes dont il devait se servir. L’École des
femmes
, Comédie en vers et en cinq actes, représentée
e à ces farces monstrueuses, se rendirent difficiles pour l’École des
femmes
, pièce d’un genre tout nouveau, laquelle, quoique
t surtout dans le dénouement, qui est aussi postiche dans l’École des
femmes
, qu’il est bien amené dans l’École des maris. On
rt des tragédies de l’admirable Racine. La Critique de l’École des
femmes
, Petite pièce en un acte et en prose, représen
de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de l’École des
femmes
. On convient qu’il avait tort de vouloir justifie
Bourgogne une petite pièce dans le goût de la Critique de l’École des
femmes
, intitulée : Le Portrait du peintre, ou la Contre
derne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une comédie des
Femmes
savantes, elle supprima sa dissertation. L’Amphit
elques personnes se révoltèrent contre une comédie, dans laquelle une
femme
mariée donne un rendez-vous à son amant. Elles po
s à son amant. Elles pouvaient considérer que la coquetterie de cette
femme
n’est que la punition de la sottise que fait Geor
ermite vêtu en moine monte la nuit par une échelle à la fenêtre d’une
femme
mariée, et y reparaît de temps en temps, en disan
irable pièce eût été balancé par celui d’une comédie qu’on appelle La
Femme
juge et partie, qui fut jouée à l’hôtel de Bourgo
is-Royal ? Montfleuri, comédien de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La
Femme
juge et partie, se croyait égal à Molière ; et la
ri, avertit que M. de Monfleuri était un grand homme. Le succès de La
Femme
juge et partie, et de tant d’autres pièces médioc
n représenta sur le théâtre de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La
Femme
juge et partie, La Critique du Tartuffe. Voici ce
Le Mariage forcé valussent L’Avare, Le Tartuffe, Le Misanthrope, Les
Femmes
savantes, ou fussent même du même genre. De plus,
ale qu’on fit pour ce spectacle, firent pardonner ses défauts. Les
Femmes
savantes, Comédie en vers et en cinq actes, re
e de Gaston de France, la scène que Molière a si bien rendue dans Les
Femmes
savantes. Le malheureux Cottin écrivait également
. On n’oserait aujourd’hui hasarder la scène où le Tartuffe presse la
femme
de son hôte ; on n’oserait se servir des termes d
ssant que « nombre de passages obscurs du Panégyrique de l’École des
Femmes
donneraient lieu à des explications piquantes et
e édition in-4° de 1734, écrivent en 1747 (tome X, page 86) : « La
femme
d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus (
étant jamais mêlée d’écrire, et laissant ce petit travers, — chez une
femme
, — à sa fille, Mmede Gomez. Donc, jusqu’à nouve
t trouvées les plus excellentes, sont le Misantrope, le Tartuffe, les
Femmes
scavantes, l’Avare et le Festin de Pierre. Dans l
de la Seine 108, 1661 ; L’Inconstance punie, id. ; L’Amant de sa
femme
, id. ; L’École des cœurs 109 ou la Précaution i
; Les Amours de Trapolin, ou la Comédie de la Comédie, 1662110 ; La
Femme
industrieuse, 1692111. Françoise-Jacob d’Ennebaul
t de l’art qu’il employe pour peindre l’amour propre et la vanité des
femmes
. » Cette piece fut donnée à Paris au mois de nov
ion de ce théâtre. C’est une des premieres actrices qui ayent joué en
femme
sur le théâtre, car auparavant il n’y avoit que d
mari, qui avoitun talent singulier pour jouer tous les déguisemens en
femme
. N. Rozely170, de la troupe du Marais, ex-celloit
le Prince, en 1663. N. Du Parc, ou Gros René 172, mort avant 1673. Sa
femme
étoit aussi comédienne ; elle étoit belle et bien
un acte, 1661 ; L’Inconstance punie, en un acte en vers, 1661 ; La
Femme
industrieuse, en vers, en un acte, 1661 ; La Com
l’état de nos théâtres depuis environ soixante-dix ans. L’École des
femmes
, comédie en vers et en cinq actes. Beaucoup de pe
e roule sur l’experience d’un homme galant, qui, ayant vu quantité de
femmes
d’esprit infidelles, en voulut épouser une d’une
a nouveauté, au mois de décembre 1662202. La Critique de L’Ecole des
femmes
, petite comedie en prose ou plûtôt dialogue divis
on l’interrompit. On la joua toûjours après la comédie de l’École des
femmes
, et elle raporta 29,963 livres en 32204 représent
p. 378. 9. Molièriste, t. VII, p. 318. 10. M. de Modène, ses deux
femmes
, et Madeleine Béjart, in-8°, 1886. 11. . Cette t
s sa Réformation du théâtre, 1743. Il conserverait le Misantrope, les
Femmes
savantes, les Précieuses et les Fâcheux, corriger
e et le Cocu, et rejetterait seulement l’Ecole des maris, l’Ecole des
femmes
et George Dandin. 51. Molière a pris les Anciens
. On ne connaît pas de pièce de ce nom : ce doit être « l’Amant de sa
femme
», comédie représentée et imprimée cette année mê
té à Lyon en 1658. 112. En 1680. 113. Comme la Fille capitaine, la
Femme
Juge et partie, deux comédies de son frère. 114.
Registres de La Grange et d’Hubert) ou le 13 octobre (Jal). 163. La
femme
d’Achille Varlet de Verneuil s’appelait Marie Val
let de Verneuil s’appelait Marie Vallée. Sa tante, Madeleine Lemoyne,
femme
de Nicolas Lion, sieur de Beaupré, comédien du du
ite Duclos, appartenait à la troupe du Marais. 167. Françoise Petit,
femme
de Nicolas Biet de Beau- champ, eut une fille, Ma
e en 1700. 174. 1669, en vers de huit pieds. 175. Anne du Pougeait,
femme
de François Chastellet, sieur de Beauchasteau, mo
en janvier 1670. 187. En 1643. 188. Sieur du Bignon, était avec sa
femme
à Rouen en 1665 et en 1670. 189. Devenue veuve (
eau-père de La Thorillière. 219. Le 10 septembre. 220. Alix Faviot,
femme
de Nicolas de Vis ou Vintz, sieur des Œillets, né
680. 232. C’est-à-dire au commencement de 1680, puisque Raisin et sa
femme
n’entrèrent à l’Hôtel de Bourgogne qu’en avril 16
s 1665 ; je le trouve à cette date à Orléans, avec les Champmeslé. Sa
femme
, Élisabeth De Surlis, vivait encore à Dresde en 1
ais une comédie purement et simplement, comme Tartuffe et L’École des
Femmes
; et qu’on méconnaît à la fois le véritable Alces
en peine. — Il relevait de maladie et venait de se brouiller avec sa
femme
, qu’il aimait. Mais en réalité, on connaît mal so
qu’elle en avait, ne l’ayant pas plus mauvais qu’une autre. Voilà la
femme
de Molière,-et, dit-on, la Célimène d’Alceste. C’
qu’il s’est résolu à vivre avec Armande comme si elle n’était pas sa
femme
, et il ajoute pourtant qu’à considérer les choses
. Il ne pensait point alors à maudire les hommes, et encore moins les
femmes
sans doute. Il eut été bien ingrat. Madeleine, de
fut tutélaire et maternelle. C’est elle qui lui mit la balle en main.
Femme
de tête (elle était fille d’huissier), économe, a
comme on sait, elle ne l’accompagnait pas seule. Il y avait d’autres
femmes
dans la troupe, et l’ami Chapelle admirait commen
upation de nous raconter ses secrets, d’écrire son journal, comme une
femme
incomprise entrant en feuilleton. Oh ! que Molièr
let . Mais cette sagesse allait jusqu’à souffrir, par exemple, que sa
femme
, la belle et platonique Julie, s’entremît dans le
t ce bel esprit, cet amoureux transi, qui fit treize ans la cour à sa
femme
, ce courtisan heureux, ce complaisant, — fi ! ce
t un peu ressentie : elle n’a point la saveur de celle de l’École des
Femmes
, ni la liberté de celle de Tartuffe ; elle a subi
exique à chaque pièce. Comparez la grande et large allure du vers des
Femmes
savantes avec l’adorable bijouterie d’Amphytrion,
sse les vers bons, quand il veut que la justice soit juste et que les
femmes
nous aiment pour notre âme et non pour notre mani
réhabiliter, pas plus que je n’ai entendu réhabiliter Armande Béjart,
femme
Guérin. Oui, Célimène est coquette, et, qui pis e
. C’est à vous de prendre garde. Elle est coquette, parce qu’elle est
femme
; vous êtes homme, défendez-vous ! Comment se déf
e vous prie, un tel emportement ? Oubliez-vous que vous parlez à une
femme
? … avez-vous perdu le jugement ? Première douc
fet. Célimène a le tort d’écrire, — il ne faut pas écrire ! — mais en
femme
de tête, elle prend ses précautions ; elle ne sig
uer que lui, le galant homme, il a accepté ce billet de la main d’une
femme
, d’une rivale, d’une Arsinoé, qui lui offrait en
s coupable en effet ? Alors, Célimène hardiment : Mais si c’est une
femme
à qui va ce billet, En quoi vous blesse-t-il et q
outenir un mensonge si clair Et comment vous pourrez tourner pour une
femme
Tous les mots d’un billet qui montre tant de flam
ois déjà avant que vous ayez parlé ; montrez-moi Qu’on peut pour une
femme
expliquer ce billet. CÉLIMÈNE l’achevant tout net
oudrait bien au moins qu’on la lui dorât un peu, il la supplie, cette
femme
qu’il apostrophait si terriblement tout à l’heure
ans un sonnet ? Est-ce que l’on ment quand on est poli ? Dit-on à une
femme
qui manque de beauté qu’elle est laide ? Dit-on à
phlet a eu là pour but, non pas de relever Molière mais de noircir sa
femme
, comme dans tout le reste de son ouvrage ? D’aill
je nie que ses souffrances en aient fait l’ennemi des hommes, ou des
femmes
. Je nie qu’il se soit peint dans un misanthrope.
ris du meilleur de mon ame ; D’autant plus que par là je contredis ma
femme
, Qui voudroit m’engendrer d’un grand complimenteu
prouvent combien la partie est peu intéressante. Ce sont de vieilles
femmes
de condition & des gens de lettres qui jouent
n seul exemple suffira pour le prouver ; & je choisis l’Ecole des
Femmes
de Moliere. Arnolphe, ou M. de la Souche, est am
de plus à l’héroïne, loin d’être intéressante, elle n’est plus qu’une
femme
ordinaire, qui, sans savoir ni pourquoi ni commen
œur de l’héroïne résiste à cet attrait séducteur, qui éblouit tant de
femmes
; elle compare la prudence, l’honnêteté de son tu
être qu’un homme mûr, se rappelle qu’autrefois il a été fort aimé des
femmes
, & croit avoir débusqué son fils ; il le rail
, qui, peu instruits des usages du monde, craignent de déplaire à une
femme
en lui disant qu’ils l’aiment ; ou des vieillards
est précisément l’âge auquel un homme peut se flatter de plaire à une
femme
raisonnable & déja formée, comme l’est la Com
t l’âge encore où un homme connoît assez le monde pour savoir que les
femmes
ne s’offensent jamais d’un tendre aveu, surtout q
le monde. La Marquise lui répond qu’il trouvera cela chez toutes les
femmes
. Le Marquis. Hors chez vous. Quelle différence,
Marquis. C’est que vous ne connoissez qu’elle : c’est la plus aimable
femme
, la plus franche... Vous parlez de gens sans faço
qualité. Il est clair que Regnard a voulu faire de Madame Grognac une
femme
noble & riche. Il le paroît du moins par la c
Je demande à présent s’il est décent, s’il est raisonnable, que cette
femme
, qui tient à des gens d’un rang honnête, & qu
me mieux vous baiser, maman.Retirez-vous. Je ne suis point, Monsieur,
femme
que l’on plaisante. Le Chevalier la prend par la
à la porte, & la lui interdiroit pour toujours. C’est encore une
femme
brusque, acariâtre, qui se laisse faire un pareil
i ait poussé là-dessus la licence au dernier point. Il joue, dans les
Femmes
Savantes, l’Abbé Cotin ; & crainte qu’on ne l
dans cet article, de ne mettre sur la scene que des hommes & des
femmes
titrées. Il en est du nom des personnages comme d
econnaître les gens de votre siècle. Molière, Critique de l’Ecole des
Femmes
. Les mœurs devraient sans doute, et dans tous l
cette bonne route, et, dans le passage de La Critique de l’Ecole des
Femmes
que nous avons choisi pour épigraphe, il exprime
ttes un luxe scandaleux, et se donnaient en outre les grands airs des
femmes
de qualité. Celles-ci en étaient d’autant plus ir
dans tous les lieux publics en compagnie de leur conquête. De telles
femmes
, on le conçoit, ne devaient pas être difficiles à
rpé, s’introduire chez de vaniteux bourgeois dont ils séduisaient les
femmes
par l’imitation du ton libre et de la galanterie
t ; il unit à la fois Le turbulent marquis, le paisible bourgeois. La
femme
du banquier, dorée et triomphante, Coupe orgueill
e l’héritage de son oncle, mais encore par celle de l’affection de sa
femme
, de cette honnête Mélite, que la nécessité où ell
endrait qu’à moi d’en avoir nn plus beau, Me dis-je... J’aperçois une
femme
charmante... Je l’aurai si je veux, et cela me co
oint qu’on est vicieux, et l’on s’en glorifie encore bien moins. « La
femme
la plus aventurée, dit Beaumarchais, sent en elle
aucoup d’intérêt et de mouvement. Le marquis ivrogne et libertin, les
femmes
d’humeur galante, les vils parasites dont se comp
ands seigneurs mettaient à prix leurs liaisons amoureuses, et que des
femmes
de qualité ne se montraient pas moins intéressées
aux principes les plus sûrs la grâce, l’esprit, le savoir-vivre de la
femme
du monde, Qui n’est pas de ces prudes sauvages D
peut se contester. Habile à saisir les nuances délicates du cœur des
femmes
, il excelle dans leur peinture, et, sous ce rappo
jà montré le grand esprit d’observation de Beaumarchais à l’égard des
femmes
. Les personnages de la comtesse Almaviva et de Su
lui a fait un juste reproche d’avoir, dans George-Dandin, montré une
femme
mariée manquant à ses devoirs. La scène où Clitan
eprésenter des comédies gracieuses et galantes : Le Conciliateur, Les
Femmes
, La Belle Fermière, etc. ; et d’autres beaucoup p
bordonner à leur intérêt. C’est ainsi que ce Dalainville contraint sa
femme
à recevoir une intrigante titrée, dont la vertu e
e intrigante titrée, dont la vertu est plus que suspecte; et quand sa
femme
lui demande si, en raison de sa mauvaise réputati
e jaloux ? Madame Dalainville, de son côté, donne bien l’idée de ces
femmes
légères et frivoles à qui l’amour du luxe et des
en de fortune, en ayant soin de passer à l’avance sur la tête de leur
femme
ou de quelque parent le plus clair de leurs biens
d’un ton qui m’a pénétré l’âme : Je vais m’ensevelir au château de ma
femme
. Étienne, par malheur, ne put jamais accorder au
ue. Néanmoins Les Plaideurs sans procès, Brueis et Palaprat, La Jeune
Femme
colère, et surtout Les Deux Gendres, suffisent po
irmation de mademoiselle Estelle , il n’hésite pas à voir en elle une
femme
titrée, une baronne, et quand, plus tard, la renc
ris des voyageurs s’abat sur le côté; J’arrête, et vois descendre une
femme
expirante ; Elle tombe sans force aux bras de sa
andre. Dans L’École des Vieillards, Danville fait aussi reproche à sa
femme
de la société qu’elle reçoit des grands dîners qu
e foule immense, et l’on voit dans les tribunes du temple jusqu’à des
femmes
élégamment vêtues qui, le carnet en main, suivent
’agiotage, pour en mieux faire sentir les dangers, il nous montre une
femme
mariée en proie à cette passion indigne, réduite,
sse, pour obtenir quatre voix qui lui sont indispensables, à la jeune
femme
d’un vieux pair de France, dont il connaît le gén
et cependant semblait être tout à fait du domaine de la comédie. Deux
femmes
ambitieuses, deux reines qui se disputent la supr
s hourras que poussent en son honneur ses nombreux ouvriers, dit à sa
femme
et à son fils : « Vous l’entendez, ils crient viv
ur !... quelle gloire pour notre maison !... Je te le disais bien, ma
femme
, je suis une puissance... un pouvoir... rien n’ég
et de ses mépris. Pourquoi ? Parce qu’il aime. Et qui aime-t-il ? Une
femme
à la mode, une femme de la cour, une indigne et m
rquoi ? Parce qu’il aime. Et qui aime-t-il ? Une femme à la mode, une
femme
de la cour, une indigne et misérable coquette don
les périodes de la révolution, on représente la gracieuse comédie des
Femmes
, et La Belle Fermière, en 93, pendant le procès d
avoir placé tout près de l’odieuse coquette qui le subjugue une autre
femme
, jeune, belle, honnête, pleine de douceur et de f
Mais Molière n’était pas misanthrope, et sa position vis-à-vis de sa
femme
lui interdisait la conduite que, comme amant, il
d’une violence pareille à celle d’Alceste. Jamais il n’eût dit à une
femme
: ... D’un aveu trompeur voir ma flamme applaudi
en tout, ne me semble pas plus apte à bien juger de l’honnêteté d’une
femme
que cet autre fanatique d’Orgon ne me semble l’êt
use de le suivre dans son désert, mais consent néanmoins à devenir sa
femme
: ........ Non, mon cœur à présent vous déteste,
d’un cœur noblement épris. Je trouve, dans l’Arnolphe de L’École des
Femmes
, un autre exemple de cette coupable faiblesse. Ic
asite, et dont il peut tirer de grands secours, il ne cajole point sa
femme
, il ne lui fait du moins ni avance ni déclaration
ne servirait qu’à le rendre très ridicule. Il sait où se trouvent des
femmes
plus sociable et plus dociles que celle de son am
binaison la plus heureuse que de le rendre amoureux précisément de la
femme
de son bienfaiteur; car si Molière en eût fait l’
de son bienfaiteur; car si Molière en eût fait l’amant de toute autre
femme
, qui sait si le pauvre Orgon, fanatisé comme il l
taire est vous faire une offense. le fourbe sait bien qu’EImire est
femme
à répondre : Oui, je tiens que jamais de tous ce
ur vous quelque crédit. On le voit donc, connaissant Elmire pour une
femme
réservée, d’une sagesse pleine de douceur et de m
t eu l’idée. À qui donc, en effet, la pensée serait-elle venue qu’une
femme
comme Elmire eût pu jamais descendre à jouer une
, sent néanmoins ce qu’une telle démarche a de peu bienséant pour une
femme
d’honneur; aussi voit-on, par ses discours, combi
ée, Quand vous verrez l’affaire assez avant poussée, D’épargner votre
femme
et de ne m’exposer Qu’à ce qu’il vous faudra pour
fournit Elmire. De même, il n’eût pas suffi d’avoir fait d’Elmire une
femme
d’une sagesse, d’une douceur, d’un dévouement et
taire en elle des scrupules qui sans doute eussent arrêté toute autre
femme
. Enfin il n’eût pas suffi non plus d’avoir donné
MIRE. Ah ! Si d’un tel refus vous êtes en courroux, Que le cœur d’une
femme
est mal connu de vous ! Et que vous savez peu ce
à croire ce qu’il désire, et la digne Elmire, dont Molière a fait une
femme
des plus sensées, a fondé en partie sur cette van
st, encore une fois, parce qu’il ne pouvait nullement supposer qu’une
femme
comme Elmire, afin de le perdre, s’abaisserait à
Elmire, au point de vue de sa morale, les avantages que trouvent les
femmes
à aimer les gens de son espèce. Dans ce passage,
le disgrâce à craindre de ma part. Tous ces galants de cour, dont les
femmes
sont folles, Sont bruyants dans leurs faits et va
es d’oraison ne sont qu’un moyen de mettre en jeu le travers de trois
femmes
puristes et pédantes ; mais personne jusqu’ici n’
genter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois.
Femmes
savantes. D’un autre côté, comme le plus sûr mo
œurs presque toutes romaines. Chez les Grecs et chez les Romains, les
femmes
honnêtes viraient retirées dans l’intérieur de le
es et leurs dénouements. Malheureusement, un état de société d’où les
femmes
honnêtes étaient exclues, n’admettait guère la pe
la justice, les traitants s’enrichissaient aux dépens du peuple, les
femmes
faisaient l’amour, les bourgeois vaquaient à leur
une famille noble, et d’échanger leur or contre des affronts. Béline,
femme
cupide et dénaturée, est un exemple effrayant pou
le vice opposé de ses enfants. De même encore, le goût excessif d’une
femme
pour la science peut porter son mari, ne fut-ce q
dain et Dorante, celle de M. Jourdain. L’École des Maris, l’École des
Femmes
et le Misanthrope sont composes à peu près suivan
Alceste voudrait rompre tout commerce avec les hommes, et il aime une
femme
qui n’est jamais entourée de trop d’adorateurs ;
t la luxure le domine au point qu’il ne craint pas de s’adresser à la
femme
de son bienfaiteur, pour essayer de la suborner.
nolphe tient que l’ignorance est l’unique garantie de l’innocence des
femmes
, et Agnès, précisément parce qu’elle ne sait rien
ue les formes élégantes dont ils savent les revêtir. Le Clitandre des
Femmes
savantes, unissant la raison et le bon goût à l’h
le aussi étendue, que celui de l’Avare, du Bourgeois gentilhomme, des
Femmes
savantes, ou du Malade imaginaire ? et qui pourra
tout entier m’est connu par cette seule boutade. Ailleurs une vieille
femme
marche à pas précipités et se dispose à sortir de
ules innombrables qui infestent la société. L’intrigue de l’École des
Femmes
est la plus singulière dont le théâtre ait souven
mauvais moyens possibles pour s’assurer l’amour ou la fidélité d’une
femme
, ne valent rien de mieux à faire que de renoncer
t pas. La France attend qu’elle produise les originaux de l’École des
Femmes
et de Tartuffe, du Misanthrope et des Femmes sava
originaux de l’École des Femmes et de Tartuffe, du Misanthrope et des
Femmes
savantes, du Bourgeois gentilhomme et du Malade i
’armée, eut pour maréchales de camp des dames de son palais. D’autres
femmes
, faisant de l’amour une affaire de parti et un in
pas craint d’ajouter que, lorsque l’humeur coquette et hautaine de sa
femme
l’eut forcé à rompre tout commerce avec elle, mad
titre de la Fameuse Comédienne, ou Histoire de la Guérin, auparavant
femme
et veuve de Molière, libelle dont l’auteur, qu’on
mme et veuve de Molière, libelle dont l’auteur, qu’on assure être une
femme
et une comédienne (madame Boudin), mêlant beaucou
aison intime avec Madeleine Béjart, il avait épousé la fille de cette
femme
et d’un gentilhomme avignonnais, nommé le comte d
rsonnes différentes, et que Molière, en épousant Armande, a pris pour
femme
, non pas la fille, mais la sœur de son ancienne m
une sœur de cette comédienne, tout le monde demeura convaincu que la
femme
de Molière était la fille de son ancienne maîtres
constante, universelle, fortifiée par le silence de Molière et de sa
femme
? Un acte clandestin, qui était resté inconnu jus
; un acte fait avec dispense de deux bans, qui présente Molière et sa
femme
fiancés et mariés tout à la fois, où la signature
de l’aveu même de M. de Fortia. Si l’on ne voit pas que Molière ni sa
femme
aient démenti le bruit nuisible à tous deux, qui
fait en cachette ; et, s’il était vrai, d’ailleurs, que Molière et sa
femme
eussent été mariés un peu mystérieusement, comme
n fait des actes de notoriété pour les réparer. Quant aux exemples de
femmes
qui accouchent à l’âge de quarante-cinq ans, ils
our en trouver un : la famille même de Molière nous offre celui de la
femme
d’un Robert Poquelin, qui, ayant eu vingt enfants
être frappé de cette tradition constante, universelle, qui fait de la
femme
de Molière la fille du comte de Modène et de Made
lière, qui était certainement informé de la véritable naissance de sa
femme
, Molière, dont la raison et la probité ne sont pa
t se glorifie notre patrie. Quels que fussent les vrais parents de la
femme
de Molière, son mariage avec elle fut pour lui un
dont il avait k moins su se garantir. S’il n’était pas le père de sa
femme
, comme on l’avait dit effrontément, il aurait du
eut pour parrain Louis XIV, et pour marraine Henriette d’Angleterre,
femme
de Monsieur. Quand le roi et Madame firent cet ho
lle de jalousie envers Molière, à l’occasion du succès de l’Ecole des
Femmes
81. Cette accusation de l’auteur de Zénobie contr
, le rival de l’auteur du Misanthrope, de Tartuffe, de l’Avare et des
Femmes
savantes ? Ce serait là trop d’orgueil. Comment p
les témoignages de leur enthousiasme. De Visé, parlant de l’École des
Femmes
, dit : « Jamais comédie ne fut si bien représenté
e les secours de la religion, et nous apprenons, par la requête de sa
femme
, au sujet de sa Sépulture, qu’aux Pâques qui préc
a personne de Molière nous a été tracé dans les termes suivans par la
femme
du grand comédien Poisson, bonne comédienne elle-
er la comédie, et se montrait toujours plus épris des agréments de sa
femme
, quoiqu’il souffrit chaque jour davantage de son
lors, que Corneille n’a pas craint de les mettre dans la bouche d’une
femme
parlant à une femme. Dansle Menteur, Clarice dit
n’a pas craint de les mettre dans la bouche d’une femme parlant à une
femme
. Dansle Menteur, Clarice dit à Isabelle : Tu vas
ort ingénieuse. 13. Il les a attaqués dansla Critique de l’École des
Femmes
, dansl’Impromptu de Versailles, et dansles Femmes
ique de l’École des Femmes, dansl’Impromptu de Versailles, et dansles
Femmes
savantes. 14. J. B. Rousseau, écrivant à Brosset
aptisé Jean, fils de Jean Poquelin, tapissier, et de Marie Cressé, sa
femme
, demeurant rue Saint-Honoré : le parrain, Jean Po
s autres, dont une, intituléeles Intrigues de Molière et celles de sa
femme
, est purgée d’une assez grande partie des infamie
si dans la même semaine. Ces trois acteurs avaient toujours joué sans
femmes
. Ils n’en voulaient point, disaient-ils, parce qu
ands rôles à manteau, et dans le noble et haut comique de l’École des
Femmes
, des Femmes savantes, du Tartuffe, de l’Avare, du
manteau, et dans le noble et haut comique de l’École des Femmes, des
Femmes
savantes, du Tartuffe, de l’Avare, du Misanthrope
x farces sans conséquence ; et que, dans Tartuffe, leMisanthrope, les
Femmes
savantes, l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, le M
prit et l’honnêteté de son âme. 53. Entre Molière, né en 1622, et sa
femme
, née vers 1645, il y avait une différence d’âge d
critiques violentes que lui avait attirées le succès de son École des
Femmes
(voir les notes et la Notice de l’Impromptu de Ver
oileau, pour le punir de ce qu’il avait critiqué sa satire contre les
femmes
, enchâssa malignement son nom dans un vers de son
86), lui adresse des vers, qu’il l’engage fort à ne pas montrer à ses
femmes
; et il ajoute : « Je les ai faits pour répondreà
e ; ridicule dont on prétend que Molière s’est moqué dans l’École des
Femmes
. « Je vous demande pardon, ajoute-t-il, si je vou
algré lui ;don Garcie ; Éraste, des Fâcheux ;Arnolphe, de l’École des
Femmes
; Molière, de l’Impromptu de Versailles ;Moron et
airedes sermons sur le théâtre ? 99. Voir la Critique de l’École des
Femmes
, t. III, p. 188 de cette édition. 100. Ces détai
s ont faussement attribuée à de Visé. Voir la Critique de l’École des
Femmes
, t. III, p. 188 et 189 de cette édition. 101. N
était fort beau. Un jour qu’il était au milieu d’un cercle de jolies
femmes
, quelqu’un survint, qui, le voyant ainsi entouré,
s custos. — Formosior ipse, dit, en achevant le vers de Virgile, une
femme
dont on ne soupçonnait pas l’érudition. Du reste,
me il passait dans la rue Montmartre, dit Grimarest, on demanda à une
femme
qui était celui qu’on portait en terre. Hé ! c’es
’on portait en terre. Hé ! c’est ce Molière, répondit-elle. Une autre
femme
, qui était à sa fenêtre et qui l’entendit, s’écri
héâtre, s’adressa, pour la voir de plus près, à la Ledoux, une de ces
femmes
qui font métier de s’entremettre dans ces sortes
a faire une réparation verbale à la comédienne outragée ; et les deux
femmes
le furent à être fouettées nues devant la princip
elques Fragmensd. Ce qu’il y a de plus étrange est qu’on a dit que sa
femme
étoit sa fillee. Il avoit une facilité incroiable
rs & ses camarades, on l’emporta chez lui fort promptement, où sa
femme
le suivit dans sa chambre. Elle contrefit du mieu
donné moins de louanges à Moliere, que l’on n’a dit de douceurs à sa
femme
; qu’elle étoit fille de la defunte Bejard Comedi
étoit d’un sang fort noble ; c’est aussi la seule chose que la pauvre
femme
lui a toujours recommandée, de ne s’abandonner qu
ues pieces de theatre, & entre autres la Princesse d’Elide, où sa
femme
qui joua la Princesse, 9 parut avec tant d’éclat,
voit de plaire au public lui ôtoit celui d’examiner la conduite de sa
femme
; & que pendant qu’il travailloit pour divert
it pour divertir tout le monde, tout le monde cherchoit à divertir sa
femme
. La jalousie reveilla dans son ame la tendresse q
e avoit assoupie ; il courut aussi tôt faire de grandes plaintes à sa
femme
, en lui reprochant les grands soins avec lesquels
dans cette indifference ; & si la raison lui faisoit regarder sa
femme
comme une personne, que sa conduite rendoit indig
e foi à son ami, que la maniere dont il étoit forcé d’en user avec sa
femme
, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoi
me suis donc determiné à vivre avec elle comme si elle n’étoit pas ma
femme
. Mais si vous sçaviez ce que je souffre, vous aur
intitulé, La fameuse Comedienne, ou Histoire de la Guerin. auparavant
femme
& veuve de Moliere, pag. 38, 39. 4. Vie de M
peu badine. 6. Remarq. (B). 7. Histoire de la Guerin auparavant
femme
& veuve de Moliere, pag. 6. 8. Là-même, pag
lie à Lion la premiere fois qu’il y joua. Il devint amoureux de cette
femme
, & en fut aimé, & l’attira dans sa Troupe
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