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1 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
dre ; il insinue ses sentiments avec adresse, il y a du tour dans son expression  ; mais je ne conviens pas qu’il pense toujours ju
e. « Je suis un Auteur qui m’emporte ; je hasarde ; tout terme, toute expression m’accommode pour me faire entendre. Suis-je de l’
que je n’ai rien hasardé. La noblesse et le choix des termes, et des expressions , la netteté, la concision, sont des principes que
erver trop rigoureusement la pureté de la Grammaire, à s’en tenir aux expressions communes, à préférer toujours le propre au figuré
norants s’élève contre lui : leur malignité va si loin, que quand une expression heureuse les choque, parce qu’elle est nouvelle p
longues observations, je pouvais placer quelques termes, et quelques expressions  ; surtout dans une matière, où j’avais beaucoup d
éviter l’École, d’imiter la Nature, et même de hasarder un terme, une expression , si elle relève le sentiment, ou la matière. Je n
l’on eût dit du temps de François Premier, Je me suis rabattu sur l’ expression , pour j’ai cherché ma satisfaction dans son sty
es Comédiens. Mais avant que de l’essayer il devait plus observer mon expression  ; car je n’ai point dit qu’« avant et après Moliè
rages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avoir perdu . Mon expression n’exclut point, comme celle de mon Censeur, les b
si fortement le parti des restes de leur troupe. Comment ! à lire les expressions de mon Censeur ; quand j’aurais parlé peu respect
l’Auteur. Un Acteur ne doit point appuyer sur les termes, mais sur l’ expression entière ; et remarquer le mot qui détermine la pe
Censeur, qui tranche si fort du grand homme par la supériorité de ses expressions , que je doute que ses sentiments et sa conduite y
e jugement du Public ? Non, j’ai taché de prévenir le Lecteur par mes expressions , et de l’amener au sentiment qu’il devait avoir s
mis le Courtisan en action, si je n’avais peint son caractère par ses expressions , que je n’aurais pu employer dans un simple récit
éprendre ? Ne dévelope-t-on pas aisément la malignité d’un Auteur aux expressions , à la conduite de l’Ouvrage, aux intérêts qui y s
ut préjugé, je n’ai pas trouvé la Vie de Molière dans cet Ouvrage ; l’ expression ne m’a point dédommagé, elle est trop hardie. Pou
il prenne si souvent à gauche : avec ses grands termes, et ses belles expressions il se serait fait une réputation d’homme d’esprit
2 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
ins de son temps, il lui reproche de tomber parfois dans le jargon. L’ expression nous parait dure à propos d’un tel homme. Pour pe
Bruyère. Il y a en effet dans Amphitryon plus d’une période chargée d’ expressions parasites, tandis que dans les Femmes savantes il
e dans les Femmes savantes il serait bien difficile de rencontrer des expressions de cette nature. Sans pousser à l’excès la délica
ans et venait d’achever le Tartuffe. On est donc forcé de mettre les expressions parasites sur le compte de la nécessité. Sans dou
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
se se passer de la décence du langage. La bienséance du langage est l’ expression naturelle des mœurs honnêtes. La bienséance du la
période, en examinant la doctrine de Molière sur l’usage de plusieurs expressions qu’il a voulu maintenir, et que l’usage a écartée
ire (carmen seculare), ouvrage solennel, hymne national, renferme des expressions dont la propriété et la spécialité, relevées pour
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
is qui je ne lui préférerois pas. Angélique. Je ne mettrai jamais d’ expression pareille. Dorimene. Quelle enfance ! Angélique.
froidement Dorval ; il n’y a point de prude qui voulût se contenter d’ expressions si mitigées ; continuez sans rien craindre. — Mai
t jamais acquitté si facilement envers moi. J’exige en pareil cas les expressions les plus authentiques. — Pour moi, repliqua Lucil
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
qu’un homme qui va se battre, & un poltron sur-tout, cherche des expressions bouffonnes ? Enfin parut le grand Moliere. Guidé
e maladie s’est introduite parmi nous. Je suis persuadé que le goût d’ expression qui regne aujourd’hui, vient moins d’une imaginat
les traces de ce grand homme, & de présenter leurs idées avec des expressions naturelles, comiques, intelligibles aux spectateu
diction soit ornée ; d’accord : mais on ne doit pas se permettre des expressions forcées, parcequ’elles blessent à la fois le simp
d’un moment, comment peuvent-ils, sans frémir, employer des mots, des expressions qui, bien souvent, ne sont de mode que vingt-quat
pos des petites-maîtresses du haut rang, & s’empare bien vîte des expressions qui leur sont familieres, & de leurs mots fav
6 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
c’est un Auteur qui s’emporte, mais qui paraît assez le maître de son expression , qu’il hasarde aussi effrontément que s’il était
ontément que s’il était le Directeur de la Langue : tout terme, toute expression l’accommode pour se faire entendre. Est-il de l’A
es. Ce serait faire un Volume, que de vous faire remarquer toutes les expressions hardies qui sont dans ce Livre ; il en est tout r
la matière de cet Ouvrage, et que l’Auteur n’y est de part que pour l’ expression . « Plût à Dieu, dit le grand-père de Molière à s
ai point trouvée, le Livre ne m’a point plu. Je me suis rabattu sur l’ expression au défaut de la matière ; celle-là m’a paru trop
7 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
un peut-on soutenir une pièce où l’on ait mis tarte à la crème. Cette expression fut bientôt répétée partout le monde. Molière fit
(Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 88-96). 209. Cette expression se trouve dans l’Acte I scène 1, vers 99. 210. C
8 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
la nature, et rapportant à son art toutes les attitudes et toutes les expressions qui caractérisent les passions, il copiait le ges
s animé que le troisième : aussi fécond en ressorts, aussi vif dans l’ expression , aussi moral qu’aucun des trois. Peut-être que la
9 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
istiche ; mais Molière soutint qu’il fallait s’en tenir à la première expression , et que la raison et l’art même demandaient et au
naturelle ; et il faut sacrifier toute régularité à la justesse de l’ expression  : c’est l’art même qui doit nous apprendre à nous
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
femmes honnêtes. Je vais y concourir pêle-mêle, qu’on me passe cette expression , la société dite des précieuses, et séparément la
raison de cette différence est que la littérature d’une nation est l’ expression de ses mœurs. Pourquoi les genres se démêlèrent-i
ne divertissent guère. On souffrait à l’idée de revêtir ses pensées d’ expressions nobles et vigoureuses, ou de voir quelqu’un pénét
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
adame Scarron prouve encore ici, ne fût-ce que par l’absence de toute expression de gratitude, qu’elle ne craint rien tant que le
vait jusque-là rebutées, se laissait aller à une légère bouderie, à l’ expression d’un léger mécontentement. C’est là ce que suppos
le, sur le mot il et l’occasion du nouveau bienfait du roi. Voici ses expressions  : « Le roi étant entré chez son fils, la trouva s
12 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ques destinées à porter en tous lieux les événements, les usages, les expressions et les modes de la capitale. Il est presque vrai
si élevé ? Comment surtout ne pas faire étalage devant eux des belles expressions et des belles manières qu’on avait apprises en un
L’un, robin pédant, galant et fade, mêle, dans ses billets doux, les expressions du Digeste à celles de L’Astrée ; sentant l’énorm
et naturelles dans leurs sentiments, dans leurs manières, dans leurs expressions  ? Étaient-elles radicalement guéries de cet amour
ment expié, d’irriter deux hommes, dont un trait de plume, suivant l’ expression de l’abbé d’Olivet, donnait à qui bon leur sembla
prudes tout ensemble ; raffinant sur les idées, les sentiments et les expressions  ; dédaignant tous les soins d’épouse, de mère et
alde dit, comme l’athée don Juan, et en outrant même le mépris de ses expressions  : « La médecine est une des plus grandes folies q
t un art fort pratiqué, avait fourni au discours familier une foule d’ expressions figurées dont tout le monde se servait. Corneille
servait. Corneille, dans Le Menteur, n’a pas craint de mettre de ces expressions dans la bouche d’une femme parlant à une autre fe
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
curément, en ne les écoutant pas. Quant à la grossièreté de certaines expressions prétendues naïves, qui n’auraient point trop révo
moins l’usage de certains tours, de certaines formes et de certaines expressions réputées nobles et élégantes, que l’ignorance par
14 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
vec sa position, elle fit naître ces situations comiques, jaillir ces expressions si vraies, si naturelles, qu’elles peignent tout
qu’il a pu amasser ? Il faut toujours qu’il réserve pour la fin, ces expressions énergiques, ces profondes saillies qui souvent dé
l naisse, qu’il découle du sujet même. Du Style. Le style est l’ expression des personnages mis en scène ; il doit être propo
ion moins scrupuleuse, ne pas éplucher, si je puis me servir de cette expression , la possibilité physique de la marche et des inci
15 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
trouve des personnages froids, des scénes peu liées entre elles, des expressions peu correctes ; le caractére de Lélie n’est pas m
a par instinct, Courage, Moliere, voilà la bonne comédie, est la pure expression de la nature, qui montre l’empire de la vérité su
t homme vertueux pourroit se faire honneur ; mais ce mot est plûtôt l’ expression vive du cas que l’on doit faire de la vertu, quan
quable par la délicatesse des sentimens, & par la simplicité de l’ expression  ; en général, tout ce que disent les deux amans e
lable au peintre habile, qui, toujours attentif à remarquer, dans les expressions extérieures des passions, les mouvemens & les
L’art caché sous des graces simples & naïves, n’y employe que des expressions claires & élégantes, des pensées justes &
C’est alors que, par la vérité des sentimens, par l’intelligence des expressions , & par toutes les finesses de l’art, il sédui
e pierre conviée à un repas, ce qui a été mal rendu en françois par l’ expression de festin de Pierre. Dom Pedre, nom du commandeur
16 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
leur est trop sincère, trop personnelle pour qu’on n’y retrouve pas l’ expression des chagrins secrets dont était torturé le mari m
cès de Molière s’il n’y fallait ajouter une qualité particulière de l’ expression et du style. Nous avons fait allusion déjà aux cr
s fondement réserve aux races du Nord, ont trouvé leur plus splendide expression dans l’œuvre d’un Hugo. Toutes les variétés de no
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
eune tille qu’il épousera ; Molière réduit le problème à cette simple expression  : sera-t-il cocu ou non ? portera-t-il des cornes
ts délicats et polis n’ont pas le droit d’exclure de leur langage des expressions grossières et brutales, et j’observe ici que si l
18 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
ne soit dévorée. Voilà le vrai don Juan, fils du dix-neuvième siècle, expression de notre époque. Vous l’accusez d’inconstance, vo
, il s’agite, il se dépite, il la querelle, il lui fait des scènes ! expression vulgaire et admirable qui trahit la nature des se
rance n’a pas dit un mot. Vous n’entendez pas non plus chez Molière l’ expression du repentir. Le repentir est la marque des grande
19 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
t que cela cause, il faut reconnaître là une intention réfléchie et l’ expression d’un sentiment personnel. En vérité, on exalte Sh
eries de Charlotte ou de M. Dimanche 768, sait passer tout à coup à l’ expression la plus pure de la foi chrétienne et aux élans le
défendre contre ceux qui l’attaquent est inutile771. Pour trouver des expressions qui en fassent sentir la haute moralité, on ne pe
ent œuvres de Molière. Mais il n’y faut chercher, on le répète, que l’ expression d’un sentiment personnel sur la religion, non des
20 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
’autre part cette précieuse protection du roi Louis XIV, qui, selon l’ expression de Comte, « ne résulta pas seulement des goûts pe
ttre au cabinet. Vous vous êtes réglé sur de méchants modèles, Et vos expressions ne sont point naturelles… Et le misanthrope cond
ressions ne sont point naturelles… Et le misanthrope condamne chaque expression tour à tour ; il n’en épargne aucune et, pour pro
ue de cela… On croirait entendre là, si j’ose me servir ici de cette expression , comme une « parodie » des propos jansénistes. Ce
Un cloître est l’époux qu’il me faut. » La pensée est la même, si les expressions ne sont point semblables. Elles veulent la mort o
21 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
Il n’a pas pris, dans la pièce italienne, une seule phrase, une seule expression remarquable : il faut bien qu’il ne l’y ait pas t
le sens toujours exact. Molière qui, en général, pèche souvent par l’ expression , ne pèche jaunis par la pensée et les plus grande
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
s’il ne dit pas je vous aime après je vous adore, parceque la seconde expression est plus foible que la premiere ; à plus forte ra
ertainement. Lisette. Il ne déclare rien bien positivement. C’est une expression ordinaire & naïve. Mais si vous voulez être u
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
des spectateurs la force de la passion qui le domine, à diminuer son expression , à lui donner une uniformité ennuyeuse. Tel est n
cette espece de caractere mitigé, s’il m’est permis d’employer cette expression , dont nous venons de parler ; il peut très bien f
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
rme. La lettre du 15 novembre, en réponse, est ironique dans quelques expressions , sévère dans d’autres ; mais elle tend surtout au
D’un autre côté, peut-on penser que l’accent de madame Scarron dans l’ expression de son chagrin, cet accent qui alla au cœur du ro
25 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
ale que les hommes publics sont trop souvent exposés à prendre pour l’ expression de l’opinion générale. Si l’on se reporte à un te
oyait au-delà des flatteries contemporaines, et qui, suivant la belle expression du poète, aspirait à un monument plus durable que
titulée La Critique du Tartuffe ? Misérable parodie où le cynisme des expressions le dispute à l’indécence des personnages. L’auteu
u roi ? Qu’on rapproche en effet les passages qu’on vient de lire des expressions mêmes du poète comique : « Votre majesté a beau d
que son auteur parle presqu’à chaque ligne des tartuffes, comme si l’ expression était dès longtemps consacrée par l’usage. Au res
’ont pas même épargné les points et les virgules. Celui-ci relève une expression qui lui paraît impropre, celui-là découvre à la l
V. Qu’un commentateur explique des usages qui n’existent plus, ou des expressions tombées en désuétude, qu’il éclaircisse des passa
aintien, son langage, ne peuvent tromper personne ; plus il abuse des expressions pieuses, plus il inspire d’horreur ; c’est le res
26 (1900) Molière pp. -283
e détails indifférents en eux-mêmes, qui n’ont de prix que celui de l’ expression d’une passion, que Molière tire et fait jaillir c
eois le plus prudent et le plus retors, je ne trouve pas trop forte l’ expression de Diderot, qui ne voulait voir dans cette suite
it pas raffiné dans son style ; toutes les grossièretés imaginables d’ expression , vous pouvez les ramasser dans ses comédies ; il
ramasser dans ses comédies ; il met, toutes les fois qu’il le peut, l’ expression crue et brutale : eh bien, il veut peindre un jou
n’aurais pas manqué de les laver avec du son17. Tournez et voyez ces expressions comme vous voudrez, vous y trouverez langage et i
is passé par les mains des médecins ! Même justesse dans le choix des expressions destinées à exprimer une condition ou un caractèr
eindre qu’à fresque et d’une grande touche. Goethe a créé un mot, une expression de génie que tout le monde connaît : l’éternel fé
sujet : La Rochefoucauld, La Bruyère, Racine. Goethe, en créant cette expression , qui est à la fois chez lui une expression poétiq
e. Goethe, en créant cette expression, qui est à la fois chez lui une expression poétique et scientifique, a voulu signifier que l
dit qu’il est impossible que la vanité méchante trouve nulle part une expression plus naturelle et plus forte. Il y a dans le théâ
ment bourgeois du xviiie siècle, ce théâtre si honnête, si poétique, expression achevée de cette bourgeoisie à la fois tempérée e
uide par conséquent, « son seigneur et son maître », pour prendre les expressions de L’École des femmes, poussée dans les bras de c
en médecine ; vous savez qu’il a fait Dom Juan « impie — ce sont ses expressions  — en médecine » comme en toute autre chose. Il y
est pas. Il y a l’article homme, dans lequel vous trouvez encore les expressions genre humain, espèce humaine, famille humaine ; v
n’est que de cette façon que les grands esprits qui ont été le plus l’ expression de leur monde, qui l’ont le plus devancé et l’ont
éomètres, jurisconsultes ; et aux femmes, suivant l’heureuse et juste expression de Molière, qui n’en a guère rencontré de plus he
a médecine rien d’obscur, de difficile ni de douteux, et qui, selon l’ expression de Molière, « avec une impétuosité de prévention,
ent nous ne supportons plus. Ces crudités de langage, ces mots et ces expressions « bravant l’honnêteté », ces traits de mœurs brut
rsonne, quand il le fallait, n’a eu, autant que lui, de mesure dans l’ expression d’un caractère et d’élévation dans les sentiments
de l’historien, le génie particulier de ceux qui ont causé, suivant l’ expression de Bossuet, « les grands mouvements du monde ». L
27 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
it être la femme ; et servent de correctif à ce qu’a d’exagéré dans l’ expression la fameuse tirade, si juste au fond, du bonhomme
es qualités plus sympathiques ; mais c’est, dans toute la vérité de l’ expression , ce qu’on peut appeler une honnête femme. Madame
prouvent que nul n’a mieux connu ni plus aimé ce sexe, qui, suivant l’ expression de La Fontaine, fait notre joie ; ce sexe mobile
28 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
demi-Ménandre, & lui reprochoit de n’avoir pas la force comique ; expression que les commentateurs ont interprété à leur façon
lleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois par une expression vive & plaisante, & souvent par des grima
oeud, un dénouement, c’est-à-dire les parties essentielles. Quant à l’ expression , elle se ressentit nécessairement de la dureté du
dénouer ; des traits, des pensées pour caractériser ses acteurs ; des expressions naïves, fortes, moëlleuses, pour rendre les pensé
hez les Grecs, soit dans le tour des pensées, soit dans le choix de l’ expression . On doit sur-tout admirer l’art étonnant avec leq
p; plus animé que Térence. Aussi fécond en ressorts, aussi vif dans l’ expression , aussi moral qu’aucun des trois. Le poëte grec so
le ciel en odeur de suavité, est le symbole de vos prieres ». Cette expression est prise de l’Ecriture, comme il paroît par la G
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
femme ? Et le public éclate. Cependant quel esprit, quelle finesse d’ expression y a-t-il dans la réplique de George Dandin ? Aucu
’amour hors de saison est encore une source très abondante. Les mêmes expressions qui toucheroient dans la bouche d’un jeune homme,
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
it aussi dans l’horreur convulsive du mauvais langage, et surtout des expressions qui se rapportent à l’amour vulgaire et grossier 
ous les jouis dans l’esprit du roi lui-même. Je ne puis retenir ici l’ expression d’un sentiment dont j’ai eu plus d’une fois l’occ
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
nflamme le cœur du Prince. Il a, dit-il, puisé son feu dans la neige, expression vraiment espagnole. Il forme le dessein de réduir
La Princesse éclate ; passe de la priere aux menaces, des fureurs à l’ expression de l’amour le plus tendre. Son cœur s’envole en p
s entendoient les dévots espagnols faire retentir leur théâtre de ces expressions  : Vive Dieu ! Vive le Christ ! Allez-vous-en avec
32
du texte, excepté quand cette méthode l’aurait obligé à employer des expressions indécentes, ou peu naturelles et peu claires » 4
e autre langue, présentent un sens tout différent. C’est le cas d’une expression que Molière a mise dans la bouche de Gros-René. I
éâtre (le théâtre Italien) ne permettrait pas l’emploi d’une pareille expression , surtout en parlant à une dame. J’ai donc été obl
ouche d’un valet et d’une suivante, amoureux l’un de l’autre, quelque expression un peu chargée, celles que Molière place dans la
e suis ivre ! » « Je n’aime, dit l’auteur, ni l’une ni l’autre de ces expressions  ; j’ai changé la dernière, bien que j’aie dû cons
scrupules du théâtre italien de son époque, pour rendre une semblable expression . Il traduit donc : « Bisogna ricordarti de buoni
ertaines libertés de jeu et de langage, ou à hésiter, devant quelques expressions un peu fortes de l’original, sur le choix d’un éq
la tournure des phrases hollandaises, du mélange de mots pompeux et d’ expressions triviales, des allures un peu gauches de la rime.
fin de donner ainsi plus de relief à la pensée et plus de vigueur à l’ expression . Les infidélités ne sont pas nombreuses, d’ailleu
t d’une grande valeur littéraire. Il y a des scènes, des tirades, des expressions qui ont été traitées de main de maître. La jolie
mme s’il y avait « ramener le fils dans les bras de son père ». Cette expression sent un peu son Tartuffe. La grande tirade de Clé
s vers un peu plus frappés. Nous n’avons pas retrouvé, par exemple, l’ expression énergique et qui est d’un grand effet au théâtre 
us d’un endroit l’auteur a fort spirituellement remplacé l’image de l’ expression française par une image hollandaise du même genre
pas de papier sur la table ; tapis sans franges ; Orgon, visage sans expression , très longue perruque, rabat plat, vêtement bouto
t de chausses collant, les bas au-dessus des genoux ; même pose, même expression insignifiante que dans toutes les éditions précéd
l n’y a guère moyen de se faire cette illusion. Galimatias, c’est une expression favorite de Boileau. Impitoyable pour tout ce qui
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
s se réduisent à rien, faites-les contraster entre elles & dans l’ expression . « Voulez-vous qu’une piece de musique soit sans
p; dans l’expression. « Voulez-vous qu’une piece de musique soit sans expression & sans génie, jettez-y du contraste, & vo
34 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
froideur dans les personnages, des scènes peu liées entre elles, des expressions incorrectes. Ces défauts sont couverts par une va
arquable par la délicatesse des sentiments, et par la simplicité de l’ expression . Fragment d’une pastorale comique, représentée d
35 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
re remarquer ici que Molière, presque toujours, donne aux enfants des expressions plus élégantes, des idées plus raffinées, et même
ies de son humeur sophistique, il a trouvé plaisant d’appliquer cette expression convenue d’honnête homme, à un homme qui n’est ri
is barbares et affectés ; mais ses idées sont plus naturelles que ses expressions  ; son style, infecté des vices communs à son sièc
allié Térence à Tabarin  ; et ce n’est point là une figure, c’est une expression littérale, puisqu’en effet il a pris au comique l
36 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
e la langue française ; mais les mots ont-ils le même sens, les mêmes expressions rendent-elles les mêmes idées des deux côtés du J
ilité, ils revêtent à Paris, à l’heure où il parle ; et cependant ses expressions , comme ses idées, ont un point de départ et un ra
ait fait de ses cours une étude comparée des littératures diverses, l’ expression des développements divers de la nature humaine. V
t le silence du repentir, il conçut ce type immortel de Joad, la mâle expression de la foi chrétienne. « Quelque chose de pareil s
37 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
re dans son bonnet carré, les repousse loin de lui avec une énergique expression  : Tirez, tirez, ils ont… etc… Eh bien, le langage
élicatesse ; on raffinait à toute heure sur les sentiments et sur les expressions . Le malheureux nom de Catherine, que portait la m
le comique incisif et redoublé : Molière est désormais maître de son expression . C’est à partir des Précieuses ridicules que notr
lus chastes des oreilles que de tout le reste du corps » (ce sont ses expressions ), qui jettent les hauts cris au moindre mot scabr
édien des pieds jusqu’à la tête. Il se tenait toujours dans une juste expression , tandis que ses rivaux criaient et gesticulaient
utorité de Molière ;une anecdote prouve qu’il a cherché longtemps une expression aussi caractéristique que celle-là ; on assure qu
espect qui lui est dû ; un regard, un mouvement de lèvres arrêtent, l’ expression d’une parole trop vive de leur part. Dans la scèn
odements de l’amour délicat n’ont été retracés avec une plus adorable expression . Nous avons fait remarquer, à plusieurs reprises,
plaisirs du prince, les souvenirs de Messaline (je n’ose rappeler les expressions dont Tacite l’a flétrie) influaient sur les mœurs
est né; de même que le plus inconnu de nos soldats porte suivant une expression vulgaire consacrée par la victoire, un bâton de m
s derniers instants. Le buste de Molière est, sans contredit, par son expression et par le fini de son exécution, un des plus beau
voir comme elle est furieuse contre une gueuse de marquise (c’est son expression ), qui avec un vieux carrosse traîné par deux chev
38 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
généraux qui ont de la noblesse : le comique doit donc rechercher les expressions individuelles à l’adresse des sens139. Un chapit
mes généraux un goût contraire au vrai style comique. De même que les expressions générales, ils aiment les sentences générales165.
39 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
orce d’esprit et de caractère dévolue à Molière. On cherche en vain l’ expression de cette force dans la statue de M. Seurre. Et d’
t banal que M. Pradier s’est plu à leur donner. Assurément, ni dans l’ expression ni dans la pose elles ne sentent le goût du théât
40 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
coup d’œil. Mais si les alexandrins nous ont paru peu favorables à l’ expression du pathétique, c’est déjà une chose comique en so
a voulu appliquer cette idée aux inclinations tendres, et en effet, l’ expression naïve des mouvements de lame qui se trahissent in
’on a raison. En revanche, on lui reproche un jeu trop frivole dans l’ expression des sentiments ; mais, est-il juste de demander à
pondit Voltaire, « une actrice doit avoir le diable au corps ». Cette expression ne dénote pas du moins un sentiment bien délicat
r, et si l’on ne peut attribuer aux poètes ce manque de mesure dans l’ expression des mouvements passionnés, ce que nous avons repr
41 (1739) Vie de Molière
ions un mélange de galanterie guindée, de sentiments romanesques et d’ expressions bizarres, qui composaient un jargon nouveau, inin
ique, Et trop malsain pour ceux qui craignent la colique. Il y a des expressions qui ont vieilli. Il y a aussi des termes que la p
né dans l’École des maris. On se révolta généralement contre quelques expressions qui paraissent indignes de Molière ; on désapprou
illeur. On trouve aussi à la vérité, dans L’Avare de Molière quelques expressions grossières comme : Je sais l’art de traire les h
éclairée est opposée à la dévotion imbécile d’Orgon, sont, à quelques expressions près, le plus fort et le plus élégant sermon que
42 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
oit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes, & de nouvelles expressions (D) : il lui échapoit même fort souvent des barba
noit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes & de nouvelles expressions .] Prenez bien garde qu’on ne blâme ici que l’excè
s en manquent. Remarquez bien que par barbarisme je n’entends pas des expressions , ou des paroles tirées des autres Langues, &
43 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
devenus moins nécessaires et moins urgents. Enfin, les proverbes, les expressions tirées des manières, des modes, des exercices et
esse souvent heureuse, la saillie, la vivacité de ses tours et de ses expressions , sont des qualités qui ne sauraient être trop étu
a société mettent la plus grande différence possible de sentiments, d’ expressions et de manières, parlent, non pas le même langage,
a plupart des cas où il paraît incorrect, il n’a fait qu’employer des expressions et des tours fort usités alors ; et qu’ainsi, en
iteurs sans, mission, sans autorité littéraire, qui ont substitué aux expressions et aux vers de Molière, des expressions de leur c
éraire, qui ont substitué aux expressions et aux vers de Molière, des expressions de leur choix et des vers de leur façon. Je me co
angage, brille un ouvrage qui a traversé les siècles, qui a donné des expressions et des proverbes à notre langue, et qui, rajeuni
vantage la saillie, la vivacité et l’audace heureuse des tours et des expressions  ? Il me reste à parler de Molière comme imitateur
le de l’époque, dont j’ai pu croire que le lecteur était informé. Ces expressions qui font allusion à des faits, et quelquefois sus
grément, apeut-être eu tort de prononcer trop absolument qu’une telle expression , une telle tournure n’était pas française, au lie
orisée à. » Cependant, dispenser, dans le sens d’autoriser, était une expression fort usitée à l’époque où écrivait Corneille : Ro
de là : il a reconnu la dette avec une franchise et une bienséance d’ expression qui prouvent la délicatesse de son esprit et l’ho
lle est plus naturelle, dit-il ; et il faut préférer la justesse de l’ expression à la régularité scrupuleuse du vers. C’est l’art
a parfaite ressemblance de ce portrait, qui n’en est que le résumé, l’ expression abrégée. Voilà pourtant l’homme qu’un ancien biog
44 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
oit trop de liberté d’inventer de nouveaux termes, & de nouvelles expressions  : il lui échapoit même fort (D) souvent des barba
es en manquent. Remarquez bien que par barbarisme je n’entens pas des expressions , ou des paroles tirées des autres langues, &
45 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
mais de l’univers ; — 2º quant à la forme, le comique a l’horreur des expressions générales, parce qu’elles ont de la noblesse et s
ites choses, et même jusqu’aux parties de ce qu’il a subdivisé. Cette expression  : cela ne vaut pas grand-chose, n’est point comiq
ière, d’Holberg et de Louis Tieck, un assez grand nombre de traits, d’ expressions , de gestes, comiques pour toutes les époques et p
ce que ces sentiments ont leur source, il n’y a, dans le fait de leur expression intelligible, de leur traduction en idées, qu’un
é (Préface du Cid) et il en dit tant qu’on est tenté de prendre cette expression à la lettre. 281. On peut bien m’énumérer tous
46 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
é dans l’intrigue ! quelle variété d’incidents ! quelle vérité dans l’ expression , toujours différente, de la colère de Mascarille 
47 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
ilosophique263. Mais il n’a point créé de types qui soient demeurés l’ expression éternelle d’un sentiment, d’un vice, d’une passio
48 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
e, et la toile tombe quand il lui a donné sa dernière et sa plus vive expression . De même, dans le drame de la vie de Molière, le
e les mêmes précautions pour ne rien brusquer, pour éviter toutes les expressions qui, n’étant pas suffisamment préparées et ménagé
prendre pour exemple. Ce sont les mêmes sentiments, souvent les mêmes expressions que dans l’auteur italien, et pourtant quelle dif
’elle aime ; mais elle ne sacrifiera rien, même à son impatience, des expressions détournées et des périphrases choisies qu’exige l
t et en attaquant la note avec justesse. Tous les peuples donnent à l’ expression des sentiments naturels une tournure conforme à l
naturelle ; et il faut sacrifier toute régularité à la justesse de l’ expression  ; c’est l’art même qui doit nous apprendre à nous
aisonnement pour s’empêcher d’avoir du plaisir ! Ce bon sens-là est l’ expression la plus naïve et la plus juste de la nature; cert
œuvre isolée dans la poésie française. Tartuffe porte à sa plus haute expression le génie d’une race nombreuse, d’une longue série
ieux et séculaire. Les œuvres que nous admirons le plus ne sont que l’ expression dernière et la mieux réussie d’une pensée qui aup
ent Aristophane. Molière a fait autrement que lui. Mais si, selon son expression , il a su nous prendre par les entrailles, les règ
ile de remarquer qu’il y a paroles et paroles. Les unes ne sont que l’ expression d’une idée ou d’un sentiment; les autres sont des
re s’est rendu coupable, si faute il y a, de quelques irrégularités d’ expression , qui ne sont plus admises, et de quelques tours q
e qui existe entre l’incorrection de son langage et l’à-propos de ses expressions  : c’est là, en partie, ce qui fait l’intérêt comi
ns la poésie. Ils ajoutent que l’image a aussi pour but de donner à l’ expression plus de vivacité, et c’est en effet à quoi elle s
gneur Journalisme ne serviraient qu’à la clarté ou à la vivacité de l’ expression  ? Dans ce cas, on pourrait les détacher de la pen
nne où s’agitent les questions de convenance, et qui est la plus mâle expression de la foi chrétienne. Mais il y a entre Molière e
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
’accuse d’être une glorieuse ; que madame de Sévigné se sert de cette expression pour peindre son caractère. Elle était en effet u
s dépositaires des lettres de madame de Maintenon y ont laissées, une expression que je n’aurais sûrement pas été le premier à rem
50 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ie dramatique » ou le style d’Andromaque et de Phèdre de fourmiller d’ expressions impropres et d’exemples notoires de « cacologie »
ns ; quelques endroits de son théâtre, où la franchise toute nue de l’ expression et la liberté très crue de la plaisanterie blesse
donnait trop de liberté d’inventer de nouveaux termes et de nouvelles expressions   : il lui échappait même fort souvent des barbari
salons précisément, pour effaroucher les précieuses. Les mots ou les expressions dont il paraît être le créateur n’ont en général
e à ses personnages, n’ayant rien que d’assez vulgaire, trouvent leur expression accomplie dans sa langue de tous les jours, au vo
s vers. On ne peut pas tout dire en vers ; le vers ne se plie pas à l’ expression de certains détails ; ce qu’il y a de chantant et
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
sans conviction un texte de déclamations reçues et en fait exagérer l’ expression , pour ne pas reproduire les mêmes idées préciséme
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
té, cette rougeur de celle qui le reçoit pour la première fois, cette expression d’étonnement et de reconnaissance, qu’aucun autre
fficile que de demeurer dans l’état où je suis. » Cette lettre est l’ expression d’une mélancolie profonde. Elle est d’une femme s
53 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
araître avoir d’eux plus facilement raison, il s’est mis, suivant une expression familière, à enfoncer les portes ouvertes et à dé
siècle, peu de temps après l’époque de notre littérature où, selon l’ expression naïve d’un des historiens du théâtre, « on commen
e d’Autriche ne tarda pas à devenir orageuse. On vit bientôt, selon l’ expression d’un homme d’esprit, « ce mélange singulier du li
cruellement défavorables, qu’en moins d’un mois il demeura, selon son expression , « vêtu comme notre premier père Adam sortit du p
i quelqu’un avait payé pour cela, il n’eut pas, on le voit, suivant l’ expression du chroniqueur, à plaindre sa monnaie . C’est da
scuté avec une recherche exagérée de tours et un raffinement puéril d’ expressions , tels étaient les sujets dont s’occupait cet aréo
ts. Par tout ce qu’ils appelaient délicatesse, sentiment et finesse d’ expression , ils étaient enfin parvenus à n’être plus entendu
r une juste idée de l’innocence, nous allions dire du crédit de cette expression dans le grand siècle, une réponse d’une dame Lois
urant de tous les lauriers, de toutes les palmes, en faisait, selon l’ expression d’un de nos écrivains, des fleurons de sa couronn
ésister aux prodigalités vraiment royales de cet homme, dont, selon l’ expression de Bussy-Rabutin, on était le pensionnaire sitôt
Cotin. Son Remerciement, qu’il fit imprimer, fut, en même temps que l’ expression de sa reconnaissance envers le Roi, sa première v
s qu’ils connaissaient le moins. Molière, se fiant maladroitement à l’ expression souriante de la figure d’un vieux courtisan, s’in
, le plus nouveau pour elle. Huit jours auparavant, le Roi, suivant l’ expression de Molière, « lui avait commandé de travailler su
t du fameux ministre, Guénaut reçut un compliment non moins flatteur, expression naïve de la reconnaissance populaire. Il se trouv
naturelle ; et il faut sacrifier toute régularité à la justesse de l’ expression  ; c’est l’art même qui doit nous apprendre à nous
ce joug ridicule, il voua une vive amitié à notre auteur, et, selon l’ expression de Voltaire, vécut avec lui comme Lélius avec Tér
Tartuffe, retrouvera dans la Lettre sur l’Imposteur des tours et des expressions qui ne sont qu’à lui. Cette pièce, une des plus i
dieu. » Ici nous sommes forcés d’abandonner le traducteur, dont les expressions pourraient paraître à beaucoup de lecteurs un peu
nt dont les considérants sont généralement aussi peu fondés, dont les expressions sont aussi acerbes. Mais combien la surprise n’es
emier acte ; celle du diamant au troisième, et tant d’autres dont les expressions si naturelles ne le sembleraient plus autrement d
t, lui constituèrent une pension pour, suivant leur délicate et noble expression , qu’il vécût avec honneur. « Cette pension, dit
le programme d’une réception de docteur à la Faculté et bon nombre d’ expressions techniques. Le jour de la quatrième représentatio
C’est alors que, par la vérité des sentiments, par l’intelligence des expressions et par toutes les finesses de l’art, il séduisait
éaliser le projet de Lekain, mais de placer dans son foyer, suivant l’ expression de cet acteur, un buste du fondateur de la vraie
fait La Cocue Imaginaire, dont un sot A pris avec soin mot à mot L’ expression et la matière Dans Le Cocu du sieur Molière, Dont
ndées et les moins admissibles. M. Raymond, à qui nous empruntons ces expressions de la convention « à leurs risques et périls », q
ie, p. 290 et 503. 74. Nous croyons devoir changer quelques-unes des expressions du récit de Voltaire. 75. Disons tout de suite,
54 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
es, pour n’être composé que d’esquisses légères, n’en est pas moins l’ expression la plus fidèle des mœurs de la Restauration. Les
oins, dans cette tirade si pleine de poésie, les tours de phrase, les expressions , leur emploi, tout est naturel, et l’on sent que
olitiques et morales d’un pays à l’aide seulement de comédies, fidèle expression de ses mœurs. Si cette supposition n’est pas plus
du talent de notre antagoniste. « Si la comédie était constamment l’ expression  de la société, dit M. Scribe., elle aurait dû, s
qu’on s’empresse de vous offrir. Le théâtre est donc bien rarement l’ expression de la société, ou du moins, et comme on l’a vu, i
n de la société, ou du moins, et comme on l’a vu, il en est souvent l’ expression inverse, et c’est dans ce qu’il ne dit pas qu’il
il excellait et auxquels ses manières dégagées, son laisser-aller, l’ expression naturellement railleuse de sa physionomie, conven
ont représenté. Ils ont donné à leur physionomie, à leur maintien une expression d’hypocrisie tellement prononcée, que ce personna
n que je ne saurais voir, il y jetait les yeux à la dérobée avec une expression de concupiscence. Cela pouvait faire rire, mais c
ui donner quelque chose de mystérieux. Il doit faire valoir certaines expressions en les détachant ou les marquant d’une inflexion
55 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ue en son premier état. Molière en avait retranché principalement ces expressions , ces formules consacrées dont l’église se réserve
aine disgrâce qui menace les maris, et que désignait de son temps une expression naïve repoussée par la délicatesse actuelle du la
rançais dévore en silence ce glorieux affront, et, pour me servir des expressions mêmes du comique, n’avale qu’avec un extrême dégo
56 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ies morales, des proses liturgiques entremêlées de patois et, selon l’ expression consacrée, des épîtres farcies « epistolæ farcitæ
la croix, les joies du ciel et ses concerts adoucissent et, suivant l’ expression d’Aristote, purifient le sentiment douloureux du
Aujourd’hui nous avons dû commencer par déblayer (permettez-moi cette expression ) les avenues de notre sujet, semblables à ces ouv
57 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
trouve des personnages froids, des scènes peu liées entre elles, des expressions peu correctes ; le caractère de Lélie n’est pas m
ions un mélange de galanterie guindée, de sentiments romanesques et d’ expressions bizarres, qui composaient un jargon nouveau, inin
a par instinct, courage, Molière, voilà la bonne comédie, est la pure expression de la nature, qui montre l’empire de la vérité su
58 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
er droit au fait, et l’envisager en face, Molière a été la plus haute expression de ce génie national. Du jour où il a pris posses
été dit, et bien dit. Mais par un de ces redoublements de pensée et d’ expression , que vous blâmez, mon cher collaborateur, et que
, de ces répétitions qui sont dans la nature. Mais il les varie par l’ expression et, le plus souvent, il tâche d’enchérir sur le p
os francs marquis essuyer la cervelle. Essuyer la cervelle ! quelle expression forcée et bizarre : elle ne s’explique que si l’o
t des écoliers et des étudiants. Il nous reste de cette mode quelques expressions qui ont passé dans la langue ; ainsi on dit très
is de les rajeunir, en les mettant au goût du jour, en remplaçant les expressions précieuses du temps de Molière par des affectatio
s la physionomie des loges ; je retrouvais sur tous les visages cette expression d’ennui respectueux et décent qui m’avait frappé,
e d’ailleurs et compatissante ; incapable de sourire maligne ment à l’ expression d’un sentiment vrai, de s’amuser d’une douleur si
ours : Ma bonne vieille nounou, à une fille qui n’a que trente ans. L’ expression était impropre, je le reconnais, et je la retire.
e on n’en trouve que dans Corneille, d’un sentiment si emporté, d’une expression si naturelle, un vers de génie ! Quel siècle que
x pièces débitées par Trissotin sur la scène, qui, pour me servir des expressions de l’abbé d’Olivet, « avait traduit certains pass
ay. Il prend le joueur au sérieux ; il tâche de nous rendre, et par l’ expression de la physionomie, et par le geste, et par la voi
soucieuse dans le sentiment, de grâce spirituelle et brillante dans l’ expression , qui était comme la forme générale, la superficie
rts de ses épîtres. Ce qui nous a charmés et charmés au-delà de toute expression dans cette pièce de Regnard, c’est précisément la
rie et la finesse en style bas et trivial, d’affubler ses madrigaux d’ expressions bourgeoises et familières ; ses pensées les plus
n homme de théâtre ; c’est que ce tatillonnage, pour me servir de son expression , ne se fait pas sur place. La distance entre le p
, trouvent naturellement les tours de langage les moins naturels, les expressions les plus contournées, les plus tirées. Partout ai
ngulière et fine, et il rencontrait plutôt qu’il ne les cherchait des expressions raffinées et piquantes, qui lui étaient nécessair
une bergerie de Watteau. Toutes les attitudes sont justes, toutes les expressions de visage sont vraies, et cependant on se sent da
tout haut Le Jeu de l’amour et du hasard. Je n’ai plus la sincérité d’ expression qu’il faudrait, et je ne saurais plus la ressaisi
ment dirai-je cela ? plus abstrait, comme ces chimères qui, suivant l’ expression de Rabelais, bombicinent dans le vide, tandis que
abstrait comme “ces chimères qui bombicinent dans le vide”, suivant l’ expression de Rabelais. » Cette façon de comprendre les hér
ue cet axiome : médiocre et rampant, et l’on arrive à tout, eût été l’ expression d’une vérité originale, un axiome individuel, que
d’idées qui étaient universellement reçues, qui avaient cours, dont l’ expression devait faire tressaillir tout un public ! Analyse
ximes, l’autre se répandra en images vives, en métaphores outrées, en expressions pittoresques, en alliances de mots bizarres, en a
’être relevé par la grandeur des personnages et par la sublimité de l’ expression  ? N’est-ce pas qu’au théâtre ce ne serait pas ass
59 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
entés une fois pour toutes, y reproduisaient chaque ridicule dans son expression générale, nos bouffons ne perdaient pas l’habitud
60 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
t homme vertueux pourrait se faire honneur ; mais ce mot est plutôt l’ expression vive du cas que l’on doit faire de la vertu, quan
j’avoue, Que Molière son auteur, N’a rien fait de cette hauteur. Les expressions en sont belles, Et vigoureuses et nouvelles, Le p
blable au peintre habile, qui, toujours attentif à remarquer dans les expressions extérieures des passions, les mouvements et les a
; l’art, caché sous des grâces simples et naïves, n’y emploie que des expressions claires et élégantes, des pensées justes et peu r
c’est alors que par la vérité des sentiments, par l’intelligence des expressions , et par toutes les finesses de l’art, il séduisai
marquable par la délicatesse des sentiments et par la simplicité de l’ expression  ; en général, tout ce que disent les deux amants
eilleur. On trouve aussi à la vérité dans L’Avare de Molière quelques expressions grossières, comme je sais l’art de traire les hom
éclairée est opposée à la dévotion imbécile d’Orgon, sont, à quelques expressions près, le plus fort et le plus élégant sermon que
61 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ire que le sage, ou plutôt l’honnête homme de Molière (car dans cette expression de sage il y a quelque chose d’exceptionnel et d’
donnait trop de liberté d’inventer de nouveaux termes et de nouvelles expressions . Il lui échappait même fort souvent des barbarism
62 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
esse rapide Répande dans les fonds, à grands traits non tâtés, De ses expressions les touchantes beautés27. Telle est son exécutio
e de Boileau, si une fine logique ne les faisait toutes concourir à l’ expression de la pensée maîtresse qui les enchaîne, je veux
l’œil de l’observateur ? La mobilité du pur caprice n’est-elle pas l’ expression dominante de celle que sa cousine Éliante jugeait
te esquisse superficielle, il en a donc changé la physionomie par une expression toute différente. À peine doit-il aussi quelques
croit le mal détruit, et il ne fait que se transformer, ou, suivant l’ expression médicale, se répercuter. C’est ainsi que, tout en
le, Molière a su varier les nuances et distinguer les figures par une expression très individuelle. Chacune d’elles a donc la phys
poitrine, parce qu’on disait poitrine de veau (I, 216, Vaugelas) ? L’ expression à présent faillit être proscrite, parce qu’un cou
valet, sinon pour avancer une chaise, ou porter une lettre. » 46. L’ expression est de M. Nisard. 47. Histoire de la littératur
de bien de le convertir, comme l’Euclion de Plaute. 150. Ce sont les expressions de Bossuet caractérisant un jeune homme de vingt-
63 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
plus hautes créations, s’est élevé à l’absence de caractère. » 192. Expression de Hegel, t. V, p. 178. 193. La faiblesse de l
byrinthe des intrigues, l’imprévu des événements. T. V, p. 170. 202. Expressions de Hegel, t. V, p. 221. 203. L’art est appelé
94. 213. Rappelons-nous la définition hégélienne de la satire. 214. Expression de Hegel. T. V, p. 206. 215. Dans les tragédie
es formes sans en avoir aucune, il devient éminemment propre à être l’ expression mobile de l’esprit qui se manifeste et agit par l
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
n’étalent que des sentiments outrés & romanesques, n’ont que des expressions bizarres, composent un jargon nouveau & inint
tre au cabinet : Vous vous êtes réglé sur de méchants modeles, Et vos expressions ne sont point naturelles. Qu’est-ce que nous berc
clairée est opposée à la dévotion imbécille d’Orgon, sont, à quelques expressions près, le plus fort & le plus élégant sermon q
65 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
menus plaisirs de la cour et de la nation. 24. C’est exactement l’ expression métaphorique qu’emploie Trufaldin à la scène iv d
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
ds des idées satiriques et morales, mais par l’abondance des moyens d’ expression  ; élément en quelque sorte matériel, artificiel,
67 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
orneille et du Cid et d’Horace. Les apparitions du Lutin qui, selon l’ expression de Molière même, lui dictait ses beaux vers, deve
ns de ses dénouements, à quelques négligences de style, et à quelques expressions licencieuses, il fut avec Racine celui qui marcha
68 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
à remarquer dans ces petites pièces dont Molière, suivant ses propres expressions , régalait les provinces, et auxquelles il ne reno
uses litanies où se déroule tout ce que la langue italienne possède d’ expressions de tendresse : — O mio bene ! — O mio cuore ! — 
69 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ent cette pensée est rendue. Or cet ouvrage, que je considère comme l’ expression la plus haute du génie comique de Molière, n’a pa
s comme il s’agit de ramener les comédiens à la modestie, la première expression me semble mériter la préférence. Il y a dans leur
70 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
îté souvent fut voisine des pleurs 19, » et qui, suivant l’heureuse expression de Sainte-Beuve, au milieu des applaudissements e
é, qu’il a mises dans la bouche de son héros, ne sont pas pour cela l’ expression vraie de :ses sentiments personnels, une diatribe
71 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
assions lui suggèrent ; il les prend pour raisonnables, comme étant l’ expression du bien, de la justice et de la vérité. Il est do
gants, immoraux, qu’il a dépeints, il fait voir que la folie, selon l’ expression heureuse du Dr Baillarger, est une infortune qui
mble de prime-abord n’être qu’une plaisanterie, est malheureusement l’ expression d’une vérité. Dans cette circonstance comme dans
personnel. Les maximes de La Rochefoucauld ne sont que trop souvent l’ expression exacte de la vérité. Si l’humanité est ainsi fait
ut l’univers ne peut me réparer. » Ces vers admirables, qui par leur expression sentimentale peuvent rivaliser avec les plus beau
Belise lorsqu’elle entend que ses extravagances, qu’elle croit être l’ expression de la vérité, sont qualifiées de chimères. Reveno
par la rigueur et par les punitions ; en un mot, pour me servir d’une expression proverbiale, il n’ignore pas que, pour les faire
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
elles étaient l’indécence même. Pour faire sentir la propriété de ses expressions , on se hérissa d’un purisme intraitable. Pour fai
73 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
xagération de tous les traits, rien de déplaisant ni de vulgaire, une expression générale de force, de génie et de bonté. C’est da
pre, couronné de lauriers, le bâton de commandement à la main, il a l’ expression solennelle que prennent les comédiens dans les rô
la Comédie-Française l’atteint tout à fait ; il est, selon l’heureuse expression de M. Perrin, « le Molière de la postérité. »
y a point là développement heureux des lieux-communs du théâtre, mais expression de sentimens personnels. Nul moins que lui n’est
74 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
bord, je voudrais bien savoir quelles sont les idées dont l’éloquente expression tient les philosophes modernes suspendus aux lèvr
lles ont besoin du charme de l’éloquence, et que, dépouillées de leur expression oratoire, elles perdent leur intérêt ? J’en ai pe
une comédie de Plaute où Sosie embouche la trompette héroïque, sont l’ expression vive et fidèle d’une société ; une œuvre d’art pl
ophiques du dix-huitième siècle, et de voir dans le Faust de Goethe l’ expression du génie métaphysique et profond de l’Allemagne ;
n plus sensible dans la sculpture sentimentale de notre époque. Ici l’ expression de l’âme sur le visage, la pensée du front, est t
75 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
la Place-Royale dont le cheval évacue un arbre, pour me servir d’une expression qui ne rend pas mon idée. Nous aurons un Molière
76 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
s étaient, en outre, habiles à amuser les spectateurs avec des lazzi, expression technique qui désignait moins des bons mots, comm
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
il ne convient pas de m’appeler madonna. ALBERTO. Je me sers de cette expression par respect pour votre âge. Mais, dites-moi, vous
78 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
vous, mon cher lecteur, vous haussez légèrement les épaules avec une expression de quasi-mépris sur les lèvres, je vous plains, e
79 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
iques passés, présents et futurs. S’il est inférieur à Shakespeare en expression poétique, — ce n’était pas son affaire ; — • il l
dit M. du Boulan, Fauteur du livre que je viens de désigner, a été l’ expression , mieux que cela, « l’explosion « de l’honnêteté
and il a trouvé, il n’a pas perdu sa journée et, pour me servir d’une expression familière, il ne revient pas bredouille. « Il ren
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
mene, & sur-tout à l’honnêteté, sait si bien composer à son gré l’ expression de son visage, qu’il a fait ébaucher son portrait
81 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
usages des temps dont on parle, et que c’est justement dans la juste expression des caractères que les poètes font paraître cet a
Virgile, Horace ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et par leurs images : il faut exprimer le vrai po
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
faire. Eh bien ! jugez, par cet essai, Si nos Auteurs n’ont pas cette expression tendre... (A Eraste, qui s’avance.) Je lui disois
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
me des narrations, la justesse des observations, la finesse naïve des expressions , la grâce des tours, et enfin la solidité des pen
84 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
le trône de notre bon Henri IV, ni sur le trône que, suivant la belle expression de Chamfort, Molière a laissé vacant. Si le temps
ts délicats, la naïveté charmante, l’innocence et la pudeur dans leur expression la plus gracieuse. Corneille avait peint l’amour
85 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
sent mieux qu’il n’exprime, ce fut « un charme, » « un ravissement, » expressions que le temps devait rendre banales, mais qui rete
oir, malgré quelques tournures languissantes et quelques-faiblesses d’ expression , un des beaux morceaux de la prose française en s
erve fort sage en pareil cas. On peut, tout au plus, admettre comme l’ expression possible de la vérité ces paroles que Grimarest m
86 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
, qu’ils sont bons à mettre au cabinet, et qui cependant prodigue les expressions de l’admiration et de l’enthousiasme, et proteste
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
éplaire ?Autre insulte mortelle. Sainville. C’est de mes sentiments l’ expression fidelle. Angélique, à part. De peur que je n’en d
88 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
remontrances. Cependant, à une des représentations du Solliciteur, l’ expression de figure féodale, d’autant plus comique dans la
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
épineuses avec dextérité et finesse, toutes réduites à la plus simple expression , toutes riches de substance et surtout nettes de
90 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
corrections, et les libertés qu’il se donnait d’inventer de nouvelles expressions  ; mais c’est tout cela, avec le vieux fonds de fa
se et ce cossu qu’y admirait Sainte Beuve. Et cette langue est bien l’ expression de sa pensée, large, vaillante et généreuse, et h
et qu’elle exprime l’un ou l’autre, si franche et si simple dans son expression  ? Et n’était-ce pas un crime en effet punissable
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
, selon que le sujet le demandoit ; il lui arrivoit même de changer l’ expression des têtes qui ne convenoient pas à son idée, en s
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
e le sujet même mis en dialogue : on a cru devoir conserver jusqu’aux expressions , qui dans l’original sont en effet aussi plaisant
93 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
il est furieux ; enfin toute la pièce, hors le dénoument et quelques expressions basses, est sublime. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DE
94 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
comédie soutenue, et cela précisément à cause de la spontanéité de l’ expression . Ajoutons ce qui est plus important à constater p
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
sitions bizarres que renferme la lettre à madame d’Heudicourt, et des expressions pleines d’humeur sans conviction qui la caractéri
96 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
i servaient d’acteurs, et lui-même les stylait, leur donnait la vraie expression du rôle ;le grand roi ne dédaignait pas d’être le
enrôlement dans la compagnie comique. Nous croyons, d’ailleurs, quel expression de maître écrivain n’a pas le sens de professeur
e Parnasse vous en rend grâce, elle n’y est remontée, etc. » sont des expressions  qui n’indiquent pas des faits éloignés de plusieu
vrai de dire que l’on ne souffrirait pas de nos jours sur la scène l’ expression de pareils sentiments, quelque soin que l’auteur
uedoc14 ». « Joué et fait une comédie » ; y a-t-il dans cette double expression le souci d’une exactitude particulière, et le réd
tait contemporaine des faits, il y aurait beaucoup à en conclure. Les expressions dont se sert l’auteur : « il devait conduire des
prit, où les masques se détachent, où les physionomies ont toute leur expression , où les caractères ont tout leur jeu, où les cond
r à notre scène le dialogue de ces poètes, ainsi qu’un grand nombre d’ expressions qui joutent de concision et d’énergie avec le mod
t toujours aux lèvres le récit de leurs prouesses, et qui abusent des expressions techniques qui composent le langage du noble dive
oi pour ce soir la place de celui qui vient de vous offenser et que l’ expression de mon mécontentement pour cette injuste offense
lui est supérieure par la puissance de l’observation et la verve de l’ expression . Arnolphe et Agnès sont plus fortement conçus et
olière, le peintre des maris jaloux et trompés, n’eut plus, suivant l’ expression de M. Chasles, qu’à observer sur le vif et à dépe
evient un mort-né. Quant à la jalousie des Trissotins, elle eut son expression la plus basse dans une pièce de vers intitulée L’
, Purgon, Diafoirus et tant d’autres ne sauraient mourir : ils sont l’ expression définitive de vices ou de travers qui ne disparaî
rôles, c’est qu’il y a dans tous la même netteté et la même fermeté d’ expression  ; enfants du génie, les personnages, même les plu
ement l’origine du buste et de la plaque de marbre blanc ; ils sont l’ expression d’une tradition manifestement égarée et erronée,
oué en janvier 1664 à l’hôtel de Bourgogne. 97. Racine se sert d’une expression un peu plus crue. Racine le fils, quand il publia
e fils, quand il publia la lettre de son père, voulant atténuer cette expression , mit : « Il l’accuse d’avoir épousé sa propre fil
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
du tableau général ? Aura-t-il l’adresse de proportionner le degré d’ expression au degré d’intérêt que son personnage prend au su
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ivent, avant leur sortie, avoir employé les gestes, la voix & les expressions les plus fortes pour nous pénétrer de son importa
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
it vers le lit de son pere. Tous versent de ces larmes délicieuses, l’ expression du sentiment. Fanni montée au rang des Ladis leur
100 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
’époque où écrivait Molière, cette susceptibilité morale que blesse l’ expression de certains sentiments contraires aux affections
à voir au théâtre qu’à rencontrer dans le monde. Les Anglais ont une expression bien philosophique pour désigner un avare : ils l
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