/ 253
1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
r le théâtre, qu’un personnage dit des choses qui ne doivent pas être entendues des autres ; & l’on est convenu d’appeller ce
l, dit-on, que les personnages les plus voisins du faiseur d’aparté n’ entendent pas ce qu’il dit, tandis que les bienheureux nich
le comédien qui étoit sur un côté pouvoit fort bien parler sans être entendu de son camarade qui étoit à l’autre extrémité. Je
us éloignée de l’acteur qui parloit, que celui qui feignoit de ne pas entendre . La Menardiere dit encore très sérieusement, que
, de cette façon, l’acteur qui seroit à la Place Royale pourroit être entendu du spectateur sans l’être du personnage qui seroi
i parlent ensemble, l’un puisse dire quelque chose tout bas sans être entendu de l’autre ? — Oui, s’il prend ses précautions :
 ! tout cela sans que le Chantre ingénu du Renard & de Frere Luce entendît les apostrophes ; & il perdit son procès. Cel
ne se voyant pas, chacune d’elles puisse parler de son côté sans être entendue de l’autre : mais il faut, pour donner de la vrai
gance de ces mêmes tantes. Ils ne se voient pas, & parlent sans s’ entendre . Ecoutons-les. Scene I. ISABELLE, VALERE, chacu
un autre qui ne le voit pas, & qu’il fait des aparté sur ce qu’il entend , il doit attendre, pour faire ses réflexions, ou
ui, & à permettre que sa niece s’unisse avec Oronte ; mais elle n’ entend point raison. Enfin on lui dit qu’Oronte en passa
un personnage ou à plusieurs, quand il a des raisons pour n’être pas entendu du reste des acteurs qui sont sur la scene. Quoiq
ns un aparté pour l’acteur qui l’écoute, pour celui qui ne doit pas l’ entendre , pour le public qui est censé ne pas être présent
re foiblement les sentiments de tout le monde : ceux qui avoient tout entendu , lui tinrent malignement le même propos : elle pa
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
calqué sur celui d’Hespérie : toutes les deux ont la même manie. Mais entendons -les parler, & nous verrons ensuite à laquelle
mes de l’objet qu’il aime, & la violence de son amour. Hespérie l’ entend , & croit qu’il parle d’elle. Hespérie. Cet a
ine ; Que je dois par pitié soulager ses amours : Cent fois le jour j’ entends de semblables discours. Je suis de mille amants s
iel m’a destinée. . . . . . . . . . La nuit je n’en dors point ; je n’ entends que clameur, Qui d’un trait de pitié s’efforce de
Hespérie. Ah ! bons Dieux ! que d’amants ! Qu’un peu je me repose ! N’ entendrai -je jamais discourir d’autre chose ? Mélise. Mais
t veut aller la demande, Et je sais, sous ce nom, ce qu’il faut que j’ entende . La figure est adroite ; &, pour n’en point s
çon. Cessez de vous défendre De ce que vos regards m’ont souvent fait entendre . Il suffit que l’on est contente du détour Dont s
ndu si je vous aime ; & sage... Bélise. Non, non, je ne veux rien entendre davantage. Bélise devient encore plus plaisante
e vis jamais amant plus enflammé. Bélise, à Ariste. Non, non, je vous entends . Vous ignorez l’histoire, Et l’affaire n’est pas
3 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
façon à la juger avec la même vivacité que si nous ne l’avions jamais entendue . J’ai peine à croire, je l’avoue, que les grands
orum. Et si ce désir, hélas ! si vain quoique si vif, de revoir et d’ entendre un. auteur depuis si longtemps enseveli qu’on ne
onsieur. La mort de Mazarin a porté un coup à l’Opéra naissant ; on n’ entend plus guère chanter ces faussets particuliers que
incommodes ; on n’y voit guère ; mais l’important est qu’on soit vue. Entendez -vous sur la scène le fracas des marquis s’embrass
e, c’est M. le commandeur de Souvré, c’est M. le comte de Broussin… J’ entends nommer Plapisson. un personnage assez dédaigneux,
nte ans, quand elle voudra cesser de le jouer, le public refusera d’y entendre la du Croisy et ira lui-même, à grands cris, cher
l’assure le poète pincé, un certain Br……Bross…… Boursault, à ce que j’ entends dire, — au moins cette farce ne manque-t-elle pas
plaisantes et si douces, sont des péchés, et des plus gros ; et qu’il entend , si le blondin se représente, qu’elle lui jette l
u’ils aient disparu, le brouhaha éclate ; c’est une rumeur à ne pas s’ entendre  ; le vicomte du Broussin s’élance dehors en renve
scène, faisant son personnage entre ces deux rangs de marquis dont il entend les murmures et dont les railleries le couchent e
nge au devoir. Mais ceux qui cabalent contre Molière ne veulent point entendre la raillerie ; ils feignent devoir un sacrilège d
aître : il a donné de l’esprit à Agnès. Cette pierre, ce grès, vous m’ entendez bien ? Avec un mot de lettre est tombée à ses pi
e, admirable en effet, que révèle chaque mot du billet ; Arnolphe n’y entend qu’une chose : c’est qu’il avait bien raison de n
sortir de là. Il cherche dans sa tête, si absorbé, qu’il ne voit ni n’ entend le notaire, et qu’il s’en suit une longue scène d
elle tient bravement tête. — Pourquoi me criez-vous ? dit-elle. Je n’ entends point de mal à tout ce que j’ai fait. Horace me
coup plus à Horace qu’à Arnolphe, qui l’a laissée une sotte. Quand il entend cela, et devine le travail qui s’est fait dans ce
t sur le Portrait du Peintre, dont ils firent grand bruit, laissant à entendre que Corneille même, le vrai Corneille, y avait tr
nte le fait à Arnolphe, qu’il n’a pas vu, naturellement, mais qu’il a entendu soupirer, quereller le chien et se décharger sur
uchant, lié proposera pas de s’arracher un côté de toupet, laissant à entendre qu’il désire garder l’autre côté pour une autre o
uis, tout prêt ; cruelle, à te prouver ma flamme Ah ! si. vous aviez entendu dire cela par Samson ! Je l’ai entendu, moi, dans
ma flamme Ah ! si. vous aviez entendu dire cela par Samson ! Je l’ai entendu , moi, dans un cours,en chaire, c’est-à-dire sans
la diction. « Tout dire., tout indiquer, tout accentuer, tout faire entendre , exprimer l’homme tout entier, son éducation, ses
t dire qu’il sacrifiait tout à son art, même le goût des autres. Il n’ entendait rien en peinture, non plus qu’en musique, et cela
Tout cela pour se réserver une servante. Car le mariage, comme- il l’ entend , c’est une clôture, et Agnès devrait se priver de
doute elle trouvera en tête le Calendrier des vieillards….. Bref, il entend la faire absolument sa chose ; et lorsqu’à la fin
odieux, parce que le sentiment qu’ils inspirent est pénible et qu’il entend nous faire rire, Molière qui, même de l’effrayant
elaunay l’a été si bien, qu’il en a mis un peu dans tous ses rôles. J’ entends les vrais : ses rôles de jeunes premiers, dans le
a pas mariage là où il n’y a pas société : il faut que les esprits s’ entendent comme les cœurs. Voilà, je crois, ce qu’a voulu p
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
le lui apprend en refusant de nommer un enfant avec lui, parcequ’elle entend dire que les mariages entre compere & commere
ts ! Graces au Ciel, en perdant le Monarque, j’ai trouvé l’homme. (On entend un coup de fusil.) Ah ! il y a ici quelque voleur
its. On frappe, elles ont peur, n’osent aller ouvrir. Richard se fait entendre  : elles craignent que ce ne soit un esprit. Richa
rd embrasse sa mere, sa sœur, demande des nouvelles de son pere. On a entendu tirer, lui dit-on ; il est sorti pour arrêter le
ation, de dissimulation, & savoir donner habilement, là... vous m’ entendez , si vous avez quelque espérance de réussir. Le Ro
forêt de Scherword.) Plusieurs Gardes entrent sur la scene, ils ont entendu le coup de fusil, ils courent pour arrêter celui
reviennent sur le théâtre. Le premier Courtisan. Ne venez-vous pas d’ entendre quelqu’un ? Ma foi, je commence à avoir peur que
l’entrée de la Forêt de Sénart, du côté de Lieursain.) Acte II. On entend donner du cor dans l’éloignement : Lucas & Ca
ui va s’alarmer : il met la main sur la garde de son épée, parcequ’il entend un coup de fusil : les Braconniers qui ont tiré p
elles font des contes d’esprits en attendant Michaud. Richard se fait entendre , elles tremblent que ce ne soit son esprit ; il e
eaux louis se comptent les fleurettes. Ce que je dis, des coquettes s’ entend . Pour notre honneur, si me faut-il pourtant Montr
our eux. Ceux-ci parlent, en attendant, de leurs amours : Sophie fait entendre qu’elle a tout accordé au Chevalier : il est honn
Comte. M. Gasparin lui représente qu’elle ne doit pas être jalouse d’ entendre louer dans une autre ce qu’elle possede, à l’exce
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
dans les premiers temps ; mais qu’importe ? Comme on se parle pour s’ entendre , et que plus on est de gens à se parler, plus s’e
parle pour s’entendre, et que plus on est de gens à se parler, plus s’ entendre est chose difficile, au travail de chacun oui suc
troduit une multitude de locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’ entendra pas, ce qui s’entendra difficilement, ce qui ne p
e locutions de mauvais aloi ; mais ce qui ne s’entendra pas, ce qui s’ entendra difficilement, ce qui ne peut s’entendre avec con
ne s’entendra pas, ce qui s’entendra difficilement, ce qui ne peut s’ entendre avec convenance, sera bientôt mis au rebut. Voilà
vérité qu’il avait dans des temps de galanterie. Des vers qui étaient entendus avec frémissement comme les blasphèmes d’un insen
a cour ; ailleurs, une âme paralytique. On consentait difficilement à entendre dire : cet homme-là est des gens de bon sens qui
6 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
le avait peine à se défendre contre les impatients qui se fatiguent d’ entendre dire : — « Aristide est juste », — ou bien : « Ma
venu enfin le dernier jour ! — Et cependant voyez-la sourire encore, entendez -la parler, de cette voix divine qui sait le chemi
attentive et studieuse du Théâtre-Français venue, chaque soir pour l’ entendre , quand elle paraît, cette femme illustre entre to
acun se dit tout bas : C’est peut-être la dernière fois que je vais l’ entendre  ! Rappelez-vous le dernier ami que vous avez quit
exprès chez cette beauté à la Mode, pour la voir, tout exprès pour l’ entendre  ; elle, de son côté, elle ne songe qu’à montrer b
ssé. Pour nous, nous ne pouvons que parler de ce que nous avons vu et entendu . Fleury lui-même, le dernier des marquis, depuis
armante, alerte, animée, agaçante, éloquente ; c’était merveille de l’ entendre , et merveille de la voir attentive à toutes chose
7 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
la réalisation de l’idéal adoré : l’idéal n’existe pas pour eux. Je n’ entends pas le nom de Dieu sortir de leur bouche ; Dieu n
veulent, ils le cherchent là où il n’est pas, mais ils le cherchent. Entendez -vous comme ils crient dans leur faim et dans leur
tient ; il insiste, elle le renvoie, il reste. Le bruit des pas qu’il entend dans l’escalier l’exaspère, tout homme est son en
se pas s’en prendre à celle qui a parlé, il se venge sur ceux qui ont entendu . Que souhaite-t-il à Célimène ? tous les malheurs
ate. Il se retire humilié, navré, mais presque consolé, parce qu’il a entendu , sans y croire, quelques douces paroles. Il est c
e : sou œuvre entière pourrait être intitulée le Dépit amoureux), j’y entends un mot qui révèle le caractère de ce poète : « Je
l’espèce humaine sur la terre, l’espérance n’a pas dit un mot. Vous n’ entendez pas non plus chez Molière l’expression du repenti
mais il n’a fait que la parodier une fois. À la fin d’une comédie, j’ entends ce cri honteux : Regarde, Amphitryon, quel est t
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
oit mieux donner sa leçon en particulier ; mais le pere est curieux d’ entendre sa fille, & de procurer ce plaisir à M. Diafo
. C’est proprement ici un petit opéra in-promptu ; & vous n’allez entendre chanter que de la prose cadencée, ou des manieres
que commencer, lorsqu’il fut tiré de son attention par un bruit qu’il entendit à ses côtés. Il se retourne, & voit un brutal
rcis, je vous aime. Cléante.   O parole pleine d’appas !   Ai-je bien entendu  ? Hélas ! Redites-la, Philis, que je n’en doute p
porte ? Rausaura.   Qu’importe ?En ce moment   Il nous voit, il nous entend . Arlequin.   N’appréhendez rien. C’est un pere   
   Comme on n’en trouve guere,   Un pere qui sait son devoir :   S’il entend , il saura se taire ; Il baissera la tête afin de
n. Le Professeur. Pourquoi cette distinction ? L’Ecolier. C’est qu’on entend toujours la rime, Et qu’on n’entend point la rais
tinction ? L’Ecolier. C’est qu’on entend toujours la rime, Et qu’on n’ entend point la raison. Le Professeur.  Bravo ! bene, be
ge, une reconnoissance, Un récit & de bons acteurs. Aussi-tôt on entend une symphonie brillante. Le Professeur dit que c’
lire dans un Auteur Espagnol, la voir en action dans la société, ou l’ entendre narrer par quelqu’un qui pese sur les circonstanc
’aimer toujours. . . . . . . Qui nous assurera que Moliere n’ait pas entendu dire à quelque George Dandin, mes enfants seront
perfection, il séduit également tout le monde à la premiere vue. Nous entendons pour la premiere fois un morceau de musique bien
9 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
Molière et le Misanthrope J’ai entendu , il y a déjà nombreuses  années, un homme d’infin
us modestement, de m’expliquer, et de vous exposer le rôle comme je l’ entends , — - comme je le jouerais, — ou comme j’aurais es
de nous montrer ce qui pouvait arriver chez lui. Je ne dis pas, bien entendu , qu’il n’ait rien tiré de soi. Evidemment un homm
pêtant à tort et à travers, « Moi, je veux me fâcher et ne veux point entendre . » Et de fait, c’est un bâton épineux ; on ne sai
à leurs yeux, cela ne l’empêche pas de s’écrier plus loin, dès qu’il entend rire : Par la sambleu, messieurs, je ne croyais
entir à cet excès de franchise, sommes-nous prêts du moins à nous les entendre jeter au nez sans nous fâcher ? Alceste lui-même,
ns nous fâcher ? Alceste lui-même, cet intransigeant de la franchise, entend -il de cette oreille ? Vous n’avez qu’à voir quel
sonnet est bon à mettre au cabinet. » On m’objecte que le cabinet qu’ entend là Molière, est le petit meuble à tiroirs qui por
son procès ! Gomment la magistrature, — la magistrature d’alors, bien entendu , — pourrait-elle donner tort à Tartuffe ! De ces
ontre elle et je ne prétends pas la réhabiliter, pas plus que je n’ai entendu réhabiliter Armande Béjart, femme Guérin. Oui, Cé
alheur, Molière ne veut pas que nous l’oubliions, et pas plus qu’il n’ entend nous faire pleurer quand il jette Arnolphe aux pi
ins avec beaucoup de joie, J’admire ce qu’il dit, j’admire ses vers, entendez -vous ? j’estime ce qu’il est Et je tombe d’accor
bernerait ainsi ? Non ; il faut qu’il paie pour son humeur ; Célimène entend s’en amuser d’autant plus qu’il est d’habitude pl
t à faire revivre ses personnages. — Je n’ai donc pas eu le plaisir d’ entendre M. de La Pommeraye ; mais le journal la Conférenc
teurs qui peut-être n’ont, pas plus que moi, eu le plaisir de les lui entendre formuler à lui-même. M. de La Pommeraye dit que m
scène et sur le mot typique : Moi, je veux me fâcher et ne veux rien entendre , il cassait régulièrement un siège. Ce n’est qu’
ance, si ce n’est à dire la vérité sans faire de la peine, et à faire entendre ce qu’on ne veut pas dire ? M. de La Pommeraye me
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
corde, il la donna le second jour à des gladiateurs, & ne voulut entendre que le premier acte. Ce ne fut qu’à la troisieme
n de ses Rivaux. J’ai fait voir que les Latins s’impatientoient d’ entendre Térence déclamer dans tous ses prologues contre l
st donc la même chose. Valere. Belle conséquence ! je te dis que j’ai entendu lire cette piece-ci, & je la trouve très diff
ateur est si bien instruit par le prologue, qu’il peut se dispenser d’ entendre la piece. Aucun motif d’intérêt & de curiosit
sonne, que la toile se leve. Quelle situation ! Ah ! je frémis..... J’ entends toute l’assistance crier en symphonie à l’acteur
re à varier ses plaisirs & ses connoissances. Les personnes qui n’ entendent que le françois seront de mon avis : les autres,
étoit à table : il fit signe à l’Auteur de lire ; mais à peine eut-il entendu quelques vers, qu’il fit placer l’affranchi sur s
anchi sur son lit, l’accabla de politesses, & ne voulut achever d’ entendre la lecture qu’après le repas. Le poëte comique co
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ope l’entraîne hors de la scene, pour l’instruire sans crainte d’être entendu . Acte III. Elvire est honteuse d’avoir aussi fac
n de rompre avec lui, s’il ne met pas fin à ses transports jaloux. On entend des instruments de guerre & une décharge d’ar
le prie d’introduire Don Pedre chez la Princesse. Arlequin survient, entend que Florente parle de conduire quelqu’un auprès d
sait manier les armes ; elle prend une épée, & se bat. Don Pedre entend le bruit des armes, & sort du cabinet en disa
e s’occupe quelque temps à lire ; il veut lui parler un instant, pour entendre de sa bouche la confirmation de sa grace. Son cœu
bjet de sa tendresse : il frappe à la porte de l’appartement. Thérese entend frapper, demande, à plusieurs reprises, ce que l’
vous me demandiez, me voici. Quoi ! vous ne dites mot ? Rodrigue ne m’ entend -il plus ? Votre Majesté est-elle pétrifiée ? êtes
légere pour les cruelles offenses que vous m’avez faites. Rodrigue, m’ entendez -vous bien ?... Rodrigue. Oui, je vous entends. De
ez faites. Rodrigue, m’entendez-vous bien ?... Rodrigue. Oui, je vous entends . Delmire. Si vous voulez vous contenter de mon se
bientôt fait. Hola, Don Perriquito ; allons donc : est-ce que tu ne m’ entends pas ? Perriquito arrive, & dit que son maîtr
imité ; & lorsqu’il sera au-dessous de l’original, un respect mal entendu ne nous empêchera pas de le dire, puisque l’Auteu
12 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
être plus d’ordre, et moins de contradiction dans sa Critique. « Il a entendu ce Peintre, dont tout le mérite est renfermé dans
; je hasarde ; tout terme, toute expression m’accommode pour me faire entendre . Suis-je de l’Académie pour écrire si hardiment ?
s donc en droit de le chercher, comme un autre. Et si je me fais bien entendre au propre ou au figuré ; de manière que je conser
que mon Censeur a peut-être lâché par contagion, et qui me fait bien entendre qu’il ne m’a repris que par passion, ou de comman
xigé d’un Historien des actes authentiques, des témoins juridiquement entendus , pour prouver ce qu’il avance ? À qui dois-je m’e
re vous nous ayez étalé fastueusement de grands mots, pour nous faire entendre que vous y étiez un habile homme. Cette Professio
lui conviennent. Je réponds donc avec assurance à mon Censeur qu’il n’ entend point cette partie de la Rhétorique qui regarde l
apissantes, dès qu’elles s’élèvent ; de faibles, qui ne se font point entendre  ; de trop claires, qui n’imposent point, et qui n
a pensée afin de l’élever un peu plus que les autres. On est désolé d’ entendre des Acteurs qui poussent leur voix, comme des pos
le Censeur nous dit de son Héros ; et pour lui faire voir que je n’y entends point finesse, qu’il le nomme, je veux bien être
lui, et il était des trois et quatre heures avec Molière ; et l’on a entendu ce grand Prince en sortant de ces conversations,
13 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
sur Molière. Cela est fatigant, plus que je ne saurais dire, de vous entendre crier sans fin et sans cesse, les uns et les autr
el à poser leurs mains savantes sur ces touches silencieuses, et vous entendrez les douleurs, les lamentations, les délires chant
e sacrifice d’une enfant ? Vous ne voulez pas que je m’étonne quand j’ entends retentir autour de ces seize ans non accomplis, l
très voilée. À peine si on la daignait regarder, si on consentait à l’ entendre . Il y avait même des gens au parterre, des morali
tournés ; Molière qui dit tout et même plus, Marivaux qui laisse tout entendre et quelque chose encore. Deux hommes si différent
ère qui plaise et qui instruise. » Il disait aussi, et l’on croirait entendre Molière, mais un Molière plus correct et plus châ
s êtes d’habiles gens ! » Voilà qui est bien parler, et que celui-là entende qui a des oreilles pour entendre. Il n’est pas fâ
qui est bien parler, et que celui-là entende qui a des oreilles pour entendre . Il n’est pas fâcheux, chemin faisant à travers l
as si savant, de grâce ; humanisez votre discours et parlez pour être entendu . » Qui voudrait avoir le secret de la critique ap
e qui portait le nom de Molière ! On les voulait voir, on les voulait entendre , on les voulait aimer. Autour de ces heureux parv
qui ne devait durer qu’autant que durerait la troupe de Molière. J’ai entendu demander, plusieurs fois, à quoi ressemblait le s
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. Avant d’entrer en matiere, je p
nciens employoient un seul & même terme pour exprimer ce que nous entendons par mœurs & caracteres ; c’est de quoi on peu
es doivent être plus difformes que les originaux, ne nous fait-il pas entendre clairement qu’il faut charger les passions par de
15 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
isirs qu’il lui fallait, et de cette espèce de mensonge qu’un art mal entendu voulait substituer à la nature. Les pointes comme
me goût : Ah ! petite dodue ! Pour un peu d’embonpoint vous faites l’ entendue . Ah , parbleu ! s’il ne tient qu’à vous montrer d
que cette dernière pièce ! Chaque scène est une situation, et l’on a entendu dire à un avare de bonne foi qu’il y avait beauco
ns le Dépit amoureux, premier élan de son génie; dans le Misanthrope, entendez Alceste s’écrier: Ah! traîtresse, quand il ne cro
ont pas pu être autrement qu’ils ne sont; qu’on retient dès qu’on les entend , et que le lecteur croit avoir faits? C’est encor
vantage. Les jeunes gens pensent communément qu’il charge trop : j’ai entendu blâmer le pauvre homme! répété si souvent. J’ai v
urnure si originale, qu’il importe peu où il se fasse, pourvu qu’on l’ entende . Les défauts dont je viens de parler disparaissen
e Horace, faire aux pieds d’une enfant cent extravagances, quand on l’ entend la conjurer d’avoir de l’amour pour lui, lui dire
urquoi me criez-vous? ARNOLPHE. J’ai grand tort en effet. AGNÈS. Je n’ entends point de mal dans tout ce que j’ai fait. ARNOLPHE
je prétendais vous prendre, Et je vous l’avais fait, me semble, assez entendre . AGNÈS. Oui ; mais, à vous parler franchement ent
nt à leur manière la sorte de bon sens qui leur convient. Il faut les entendre après la peur effroyable qu’il leur a faite, quan
oi l’est-il? et pourquoi ce courroux ? . ALAIN. C’est que la jalousie entends -tu bien, Georgette, Est une chose la qui fait qu’
e des idées vulgaires. Le Misanthrope fut abandonné, parce qu’on ne l’ entendit pas. On était encore trop accoutumé au gros rire 
homme habile : il sentit que le Misanthrope n’avait besoin que d’être entendu  ; et, puisque cette pièce ne pouvait par elle-mêm
u d’Alceste, ou sa mauvaise humeur si mal placée, et son amour si mal entendu pour la vérité ? La grande importance mise aux pe
e qu’elle est jolie, et les choses restent ce qu’elles sont. Quand on entend cet excellent dialogue entre Alceste et Philinte 
de dire la vérité en riant?2 et Molière l’a dite à ceux qui savent l’ entendre . Enfin, lorsque le Misanthrope propose à Célimène
ibet échappe à la mauvaise humeur qui se prend au dernier mot qu’elle entend , et qui veut dire une injure à quelque prix que c
nt il s’en est servi, il a justifié cette innovation, et prouvé qu’il entendait très-bien ce genre de versification, que l’on cro
de ses chevaux; celle où Valère et Harpagon se parlent sans jamais s’ entendre , l’un ne songeant qu’aux beaux yeux de son Elise,
orateur et poète à force de lectures, et de croire qu’il suffisait d’ entendre les anciens pour les imiter : c’est ce qui nous v
e arrêter et conduire en prison celai qui l’a comblé de bienfaits.— J’ entends le poète se récrier : Quelle horreur! on ne suppo
figuré dans cette première tentative, son mari n’eût pas même voulu l’ entendre dans une seconde. Mais le poète a eu soin d’accom
es plus emportés, et ne prenait la défense de son accusateur. Il faut entendre ici Scarron: on jugera mieux l’usage que Molière
16 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
eurs, que nous allons revenir au xviie  siècle, je ne songe pas, bien entendu , à remettre cette époque sous vos yeux. Je voudra
s éclairés sur l’esprit de ses compositions et sur la direction qu’il entendait leur donner, alors toutes les conjectures, toutes
les complices. Il les interroge avant de se retrouver avec Agnès ; il entend bien contrôler ce qu’elle lui dira. Cette besogne
cisif : Horace avec deux mots en fait bien plus que vous. Vous avez entendu  : Horace avec deux mots en fait bien plus que vo
Est-ce que je n’ai pas raison de vous dire qu’il n’y a pas moyen de s’ entendre  ? C’est une tout autre pièce ; c’est la question
d’une salle de théâtre et la faculté de faire jouer ses pièces. J’ai entendu bien des fois reprocher à Molière cette protectio
u’on pourrait y apercevoir une question d’éducation, telle que nous l’ entendons aujourd’hui ? Je ne dis pas, bien loin de là, qu’
ma part, lorsque j’ai été un peu de temps sans les revoir ou sans les entendre , je m’y brouille un peu, et qu’il en est cinq ou
ire ainsi : la liberté dans l’ignorance. Une ignorance relative, bien entendu  : celle de la bonne et intelligente ménagère, qui
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
Une ville avide à la fois de louanges et de blasphème ; elle aime à s’ entendre dire : je vous hais, et je vous admire. Depuis ta
qui le cherchait, comme si les oreilles n’eussent pas été faites pour entendre  ! Elle est restée un des charmes de l’Europe mode
beauté qui se souriaient l’une à l’autre, et peu s’en faut que l’on n’ entende encore les paroles, et le charmant duo de la fleu
es envieux, ses jaloux, et ce troupeau de Béotiens qui se fatiguent d’ entendre appeler Aristide : le juste ! et mademoiselle Mar
mps, ce même public, qui la devait adorer, n’a voulu ni la voir, ni l’ entendre  ; il la trouvait vieille et laide à vingt ans ! D
ionnelle, qui est si loin d’être la comédie de tout le monde, comme l’ entendait , comme la faisait Molière, ont-ils trouvé grâce e
; ils dansaient, on les condamne ; ils chantaient, on les tue ! Ils n’ entendront plus désormais s’ils veulent vivre, et vivre au j
al, Tartuffe (on jouait encore Tartuffe !) eut grand peine à se faire entendre  ; on n’entendait ce soir-là, ou pour mieux dire,
jouait encore Tartuffe !) eut grand peine à se faire entendre ; on n’ entendait ce soir-là, ou pour mieux dire, on ne voyait que
était à la voir dans ce double événement, et quelle fête c’était de l’ entendre  ! On l’écoutait bouche béante, on la regardait, à
ils sont bien loin, bien loin, qu’on ne peut plus ni les voir ni les entendre , ils s’en donnent, à cœur joie, de toutes ces lar
a été redemandée nettement, d’une voix unanime, comme jamais je n’ai entendu redemander personne. La toile s’est levée. Alors,
théâtre de l’Opéra, dans sa loge, et c’était encore un grand charme d’ entendre cette voix qui semblait rappeler toutes les mélod
nduire en triomphe au but que l’on se propose. » En triomphe ! Vous l’ entendez  ! Or, le triomphe se peut-il rencontrer dans cett
a voici ! c’est mademoiselle Mars ! On la voulait voir, on la voulait entendre  ; absente, on demandait : Où est-elle ? Les jeune
t des chevaux revenus de la plaine ; Ils prennent leur repas ; on les entend de loin Tirer du râtelier la luzerne et le foin ;
l tranquille Quand sonnait le tocsin de la guerre civile, Alors qu’on entendait , de vos hameaux fleuris, Le tonnerre lointain du
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
de, à cause des aventures qui se sont abattues sur mon dos. SANGUINO. Entendez -vous ce qu’il jargonne ? CORCOVIZZO. Samson ne l’
. SANGUINO. Entendez-vous ce qu’il jargonne ? CORCOVIZZO. Samson ne l’ entendrait pas. SANGUINO. Or sus, pour abréger, voyez, magis
compris… BARRA. Il a peut-être ses raisons pour vouloir que nous ne l’ entendions pas… CORCOVIZZO. Dites vite ce que vous préférez,
Quant à toi, maître, compte les coups un à un, à haute voix, qu’on t’ entende  ; et garde-toi bien de commettre, une erreur dans
es. Maintenant partout où je m’adresse pour en découvrir une bonne, j’ entends dire : celle-ci a fait ceci, cette autre a fait c
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
l’esprit aimable et merveilleusement droit. C’est un plaisir que de l’ entendre raisonner sur les horribles agitations d’un certa
s qu’elle connaît bien… (la cour)… c’est une plaisante chose que de l’ entendre causer sur tout cela… Nous parlons très souvent d
out orgueil de cour. Il descend des hauteurs du pouvoir offensé. On l’ entend sortir des appartements de Versailles. Il semble
connaissait Cottin et ne le méprisait pas, ne se serait pas réjouie d’ entendre la lecture du rôle de Trissotin par Molière, si c
en 1672, le duc de La Rochefoucauld invita madame de Sévigné à venir entendre chez lui une comédie de Molière,comédie qui ne po
20 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
trine, annule la critique littéraire au sens où le langage a toujours entendu le mot de critique, puisqu’elle ne juge pas, ne b
nce trop ouverte. On est confondu de la petitesse des jugements qu’on entend prononcer tous les jours. L’école historique a dé
plus le goût se perfectionne. Mais voici le point obscur. Que faut-il entendre par ce mot : perfectionnement du goût ? sans dout
s mots d’art et de science (ce dont il faut se garder, si l’on veut s’ entendre soi-même et se faire entendre), on peut dire qu’e
dont il faut se garder, si l’on veut s’entendre soi-même et se faire entendre ), on peut dire qu’entre la science et l’art il y
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
e parlant à Harpagon des beaux yeux de sa fille, tandis qu’Harpagon n’ entend que les beaux yeux de sa cassette ; Pourceaugnac
irez tout bas... Je ne puis donc m’aller jetter entre ses bras ?... J’ entends ce que veut dire un si cruel silence, Vous n’osez
rsque je dis qu’une méprise doit être établie sur la vraisemblance, j’ entends qu’il faut nécessairement qu’un homme raisonnable
que je dis qu’une méprise doit être filée avec beaucoup de naturel, j’ entends que les interlocuteurs ne doivent se dire mutuell
Mondor a vu dans une maison la sœur & l’épouse de Cléonte. Il les entend nommer Mademoiselle & Madame Cléonte. Comme l
t, & comme ils se peignent eux-mêmes en les faisant. J’ai souvent entendu dire dans le monde qu’il étoit impossible de file
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
e, prie son tuteur d’aller lui dire de sa part qu’elle a suffisamment entendu ce que ses regards signifient, qu’elle le lui aur
. Ce fut un grand plaisir pour elle d’apprendre qu’elle étoit si bien entendue , que ses affaires étoient en bon train de réussir
ce que vous dites, & je vous promets en honnête homme que vous n’ entendrez plus parler de cette affaire. Vous avez plus de b
s’est glissé soudain Tout le long d’un figuier, &, sans se faire entendre , Est venu justement au-dessus de ma chambre ; A g
ront cadeaux ? Ariste. D’accord. Sganarelle. D’accord.Et votre femme entendra les fleurettes ? Ariste. Fort bien. Sganarelle.
uguettes D’un œil à témoigner de n’en être point sou ? Ariste. Cela s’ entend . Sganarelle. Cela s’entend.Allez, vous êtes un v
r de n’en être point sou ? Ariste. Cela s’entend. Sganarelle. Cela s’ entend .Allez, vous êtes un vieux fou. ACTE IV. Scene VI
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
r son honneur & d’être insensible aux soupirs de ses amants. Elle entend des hommes qui se débattent entre les flots de la
’il n’est pas le Marquis. Don Juan lui jure le contraire. Don Gonzalo entend les cris de sa fille : il paroît avec son épée nu
p; fuit. Le Marquis ne sait à quoi attribuer la fuite de Don Juan. Il entend du bruit ; il apperçoit quantité de flambeaux : i
au Duc, projette d’en profiter, & s’introduit chez Dona Anna. On entend dans la maison un grand bruit. Don Juan fuit l’ép
mort, & dix mille à celui qui le prendra vivant. Arlequin a tout entendu  : il est tenté de gagner les dix mille écus en ac
e & d’être obligé d’écouter ses ennuyeuses remontrances. Las de l’ entendre , il le maltraite, & donne quelques coups de b
hui conseillé au Ciel pour cela ; mais lorsque je l’ai consulté, j’ai entendu une voix qui m’a dit que je ne devois pas songer
Ciel le souhaite comme cela. Don Carlos. Il suffit, Don Juan, je vous entends . Ce n’est pas ici que je veux vous prendre, &
as se trouver au dépourvu ; Carino l’accable de reproches : il a tout entendu . Son infidelle veut lui prouver qu’elle est innoc
nna feint de se retirer, & revient sur ses pas pour écouter. Elle entend que la personne arrivée avec Octave est une femme
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
e pour le bénitier, y plonge la main, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui parle & qui lui
e, en tire ce qu’il lui plaît, croit la remettre où il l’a prise : il entend aboyer dans son armoire qu’il vient de fermer ; é
’a fait sortir à pied, de peur que son carrosse ne le fît attendre. L’ entendez -vous crier, gronder, s’emporter contre l’un de se
e Révérence à un Prince du Sang, & votre Altesse à un Jésuite. Il entend la messe, le Prêtre vient à éternuer, il lui dit,
mp; lui ayant déja imposé silence, il ose parler assez haut pour être entendu , connoissant sur-tout la distraction du personnag
t : par hasard, j’avois oublié d’éteindre la lampe ; tout d’un coup j’ entends notre jeune maître qui crie de toute sa force...
pas que ce soit beaucoup : selon moi, c’est peu de chose. Tranion. L’ entendez -vous ? Sur votre foi & sur votre conscience,
connoître, c’est la nature, ce sont les circonstances de la dette. J’ entends qu’il y a aussi un crédit d’intérêt. Tranion. C’e
son malheur, & pour vous en réjouir en sa présence. Theuropide. J’ entends , & ton conseil me paroît de bon sens. Je vois
ropide. Certainement, &, par Pollux ! il ne se peut rien de mieux entendu . Tranion. Regardez bien ces poteaux, ces jambages
imon. Par Pollux ! on les avoit achetés autrefois pour tels. Tranion. Entendez -vous ce qu’il dit, Monsieur ? On les avoit acheté
mp; lui vante l’amour de la nymphe. Menechme Sosicle est surpris de s’ entendre appeller par son nom. Son esclave Massénion lui d
on pere : le bonhomme tâche de l’appaiser, & vient avec elle pour entendre les raisons de son mari. Ils trouvent le frere qu
25 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
vent laisser parler des hommes plus dignes que moi d’être écoulés. On entendra Bossuet ; il n’a pas dédaigné de réfuter quelques
ant, je sens bien que je finis. » Sa femme et un de ses camarades qui entendit ce discours, voulurent le dissuader de jouer ce j
as des mots, et que la plupart des contrariétés viennent de ne se pas entendre et d’envelopper dans un même mot des choses oppos
cune objection contre son art, ce n’est pas faute de les avoir toutes entendues . Celle-ci, à laquelle il donne adroitement une ap
pirs, Ne l’ont instruite encor de vos brûlants désirs ! Pour moi je n’ entends rien à cette politique Qui ne veut point souffrir
mon compte, convaincu que Molière ne prenait point ce souci, qu’il n’ entendait nullement le donner à la muse comique, et que mêm
sont tristes ; elles laissent dans l’âme un sentiment douloureux. On entend là-dessus s’extasier la plupart des critiques. C’
ois de France, la parole de Dieu venait comme de plein droit se faire entendre aux deux principales époques de la pénitence publ
insulte les rois pour parvenir à les détrôner ; la religion leur fait entendre des vérités austères et quelquefois dures pour le
hésite guère pour les traiter à plein de bas et vils courtisans. Nous entendrons tout à l’heure ces complimenteurs et ces courtisa
s la province. La Reine Mère, Anne d’Autriche, ayant eu occasion de l’ entendre à Metz, le vantait dans la capitale où d’ailleurs
ait. On vit en lui un homme qui ne songeait qu’à servir Dieu et qui n’ entendait briguer aucune faveur. Dès qu’il parut en chaire,
ur jusque dans les compagnies, et comme on se pressait partout pour l’ entendre discourir, Puisqu’enfin c’est son élément Le dis
uses à Molière, Bossuet, montant en chaire le jour des Morts, faisait entendre à la capitale d’autres leçons : « Paris, Paris do
evraient déprimer, quand te verrai-je renversée ?… Quand est-ce que j’ entendrai cette bienheureuse nouvelle : le règne du péché e
e roi. La favorite, sans doute présente, ainsi que la reine outragée, entendit l’orateur tonner contre « la femme perdue d’honne
a mauvaise foi des historiens qui osent dire que « jamais Louis XIV n’ entendit sortir, de la bouche des prédicateurs, un conseil
l’on voyait si assidus et si sévères aux sermons et qui déjà avaient entendu Mascaron et Bossuet. Il eut pour auditeur au débu
toute la ville, de la cour même, une foule prodigieuse accourut pour entendre ce nouveau venu déjà si expert, qui distribuait u
he ! Bon Dieu ! tout est au-dessous des louanges qu’il mérite !… J’ai entendu la Passion du Mascaron, qui en vérité a été très
se est plus que pleine. Son père était parti de Bourges pour le venir entendre à Paris, mais il est mort en chemin. Les bons Pèr
vive, et qui en parle sans, cesse ; l’homme de Bossuet, qui venait l’ entendre et qui disait : C’est notre maître ! et bientôt l
iel. Sa voix est rapide, nette et sonore ; lorsqu’il le faudra, on l’ entendra tonner. Sa physionomie est douce et grave, humble
ompliment au roi. Il n’est pas inutile d’en citer quelque chose. J’ai entendu amèrement critiquer les compliments de Bourdaloue
ut de frapper plus fort. Mmede Sévigné écrit le 29 mars 1680 : « Nous entendîmes , après dîner, le sermon de Bourdaloue, qui frappe
es sont significatives, et son bras devient plus lourd lorsqu’il fait entendre qu’il ne peut l’abaisser. Il arrache le fard, il
t le savoir-faire doit affranchir. C’est ce qu’on ne se lasse point d’ entendre  ; et tel qui, par sa triste destinée, y a le plus
rgument est faible, et il le paraît surtout après ce que l’on vient d’ entendre  ! Que peut le théâtre contre le voluptueux ? La b
parole. Cependant tout le monde était occupé de ce que l’on venait d’ entendre  ; on avait besoin d’en parler, besoin surtout de
u plus nécessaire des services publics. En 1685, le roi, qui devait l’ entendre pendant l’Avent, le donna aux nouveaux convertis
l avait résolu d’envoyer des missionnaires. « Les courtisans, dit-il, entendront peut-être des sermons médiocres, mais les Langued
11 mai, Bourdaloue tomba malade et se sentit frappé à mort. II avait entendu des confessions et avait prêché la veille, déjà t
sénistes accusaient les jésuites, leurs ennemis déclarés. On leur fit entendre que tout l’objet de la comédie nouvelle était là
par les deux plus grands orateurs sacrés du grand siècle. Nous avons entendu Bossuet pour ce qui regarde la comédie en général
ont les « fourbes » qui s’y sont reconnus. Au style près, on croirait entendre un membre de la Société des Gens de lettres : « V
es peintures que l’on a faites d’eux. Mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et o
errain se dérobe sous lui. Pour se faire plus beau jeu, il feint de n’ entendre pas les objections qu’on lui adresse, et il en ré
Il tonne. On ne le peut lire, et encore moins sans doute pouvait-on l’ entendre , sans reconnaître la beauté, la force et la juste
ont prêtres, car il y a aussi des prêtres parmi eux. Muets, il faut l’ entendre  ; muets contre l’incrédulité, contre l’impiété, c
cus par cet oracle sorti de sa bouche ? Prétendront-ils l’avoir mieux entendu que lui, avoir eu pour ses intérêts un zèle plus
nd homme de bien ? Cependant, avant de prononcer la sentence, il faut entendre encore une fois Molière dans ce rôle affectionné,
votre austère honneur, Il est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur. Entendons -nous ! l’on n’est pas toujours forcé de parler ;
res âmes n’est ni le rire ni la joie. Je défie qu’une âme pure puisse entendre une comédie de Molière sans en être assombrie, et
passer au pied de sa statue érigée sur nos places publiques ; je peux entendre l’Académie française regretter qu’il manque à sa
om a bien changé depuis cent cinquante ans. Voyez plus haut comment l’ entendait Bossuet. 7. « Les rois éclairés comme vous, n’o
ce, donnait cependant d’autres conseils que ceux de Molière. 9. On entend Dorine : Vous êtes donc bien tendre à la tentatio
ser à tous votre esprit fourvoyé : Que pour voire salut vous le devez entendre  ; Et qu’il ne reprend rien qui ne soit à reprendr
onversations, Sont du malin esprit toutes inventions. Là, jamais on n’ entend de pieuses paroles ; Ce sont propos oisif-, chans
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
is de contenter. Contentez, vous dis-je. Est-ce que je ne me fais pas entendre  ? Le Tailleur. Me contenter sans payer ! Ma foi,
n ne prend point les chemins détournés de la négociation. Dorante. Qu’ entendez -vous par-là, Monsieur ? Le Marquis. Ce que j’ente
on. Dorante. Qu’entendez-vous par-là, Monsieur ? Le Marquis. Ce que j’ entends  ? Ha ha ! Fanchon, à part. Où ceci nous menera-t-
a ha ! Fanchon, à part. Où ceci nous menera-t-il ? Le Marquis. Mais j’ entends que vous avez un de ces gros mérites qui vous emp
uis. Vous ne mordez point, Monsieur, vous ne mordez point ? Vous ne m’ entendez pas peut-être ? Dorante. Il n’y a rien de plus cl
Gripaut, attiré par le bruit qu’on a fait, se cache dans l’obscurité, entend le Chevalier dire au Marquis que si Catho échappe
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
’y comprends rien ; & plus je l’examine... Crispin. Quoi ! vous n’ entendez pas cette langue divine ? Bavardin. Non, vraiment
ent de recevoir, lui dit pour quelle raison il le lui a procuré : ils entendent du bruit chez le Cadi ; ils sont alarmés, & f
. Elle quitte la scene. Rosalie déplore son sort. Marton, qui a tout entendu , paroît, la console, lui promet de la servir, &am
ellent, sont prêts à se battre, on les sépare. Cidalise a, dit-elle, entendu qu’on se disputoit, elle demande à quel sujet ; o
. Théophraste, à Dortidius. Vraiment non. Mais enfin on pourroit vous entendre , Et déja Cidalise auroit pu nous surprendre. Dort
ssurément, Marton. Marton, malignement. Assurément, Marton.Allons, j’ entends , Madame. Rosalie, effrayée. Ah ! Marton... Marton
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
en arrêter le cours. Beline. Mais le tonnerre ici s’est toujours fait entendre , Il peut être tourné. La Hollande. Il peut être
arille. Hé bien, s’il est gâté, prenez-le par en bas. La Hollande. Qu’ entends -tu par en bas ? Marille. Qu’entends-tu par en ba
z-le par en bas. La Hollande. Qu’entends-tu par en bas ? Marille. Qu’ entends -tu par en bas ?Oui. La Hollande. Qu’entends-tu p
ar en bas ? Marille. Qu’entends-tu par en bas ?Oui. La Hollande. Qu’ entends -tu par en bas ? Oui.Je ne t’entends pas : Est-ce
par en bas ?Oui. La Hollande. Qu’entends-tu par en bas ? Oui.Je ne t’ entends pas : Est-ce le vin d’Espagne ? Marille. Est-ce
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
u célebre Augustin Moreto, Auteur Espagnol : ceux de mes Lecteurs qui entendent sa langue peuvent s’en convaincre en recourant à
, Comédie. Premiere Journée ou Acte I. Don Carlos, Comte d’Urgele, a entendu vanter, par la renommée, les charmes de Diana. Il
Adam. Carlos vient encore se féliciter de sa ruse avec son valet. On entend chanter derriere le théâtre. La scene change &
s soins. La Princesse croit que Don Carlos ne l’a pas vue, ne l’a pas entendue . Elle le fait avertir deux fois qu’elle est dans
à la conduite de ses rivaux. Il le fait sortir en voyant Diana. Diana entend chanter derriere le théâtre la beauté des Dames d
ere le théâtre la beauté des Dames de sa Cour. Elle est indignée de n’ entendre pas prononcer son nom. Elle se plaint à Polilla d
aminia. Scapin imagine de piquer la jalousie de Flaminia. Il lui fait entendre , avec beaucoup d’adresse & sous le sceau du s
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
l’époux est allé passer la nuit chez sa sœur ; mais tout-à-coup on l’ entend qui frappe à la porte. Giliole, qui étoit d’accor
n imprudence, & redoute quelque malice de la part d’Argentine. Il entend Arlequin ; il lui persuade qu’il est dans un sac
& s’en va fort content. Il n’est pas plutôt éloigné, qu’Arlequin entend la voix d’Argentine. Il s’écrie sur la vertu du s
nt la nuit devant les fenêtres d’Argentine. Scapin, son rival, vient, entend du bruit, met l’épée à la main. Arlequin, armé de
nrouée, aux soldats d’approcher & de faire feu. Scapin, qui croit entendre dix à douze personnes, meurt de peur, & prend
tranglerai tous trois aux antennes de notre navire. J’avois si peur d’ entendre encore quelque chose de plus fâcheux, ou que le d
e. Qu’y a-t-il, Scapin ? Scapin, courant sur le théâtre, sans vouloir entendre ni voir Géronte. Où pourrai-je le rencontrer, pou
se trouvent dans le pas d’un cheval ? Scapin. Ce sont des gens qui n’ entendent point de raison. Géronte. Mais que diable alloit-
ord par les choses dures & fâcheuses qu’il vous dira. Antiphon. J’ entends . Géta. Dites-lui que vous avez été forcé malgré v
forcé malgré vous par la loi, & par la sentence qui a été rendue. Entendez -vous ? Mais quel est ce vieillard que je vois au
ez interdit ! Octave. C’est que je m’imagine que c’est mon pere que j’ entends . . . . . . . . . . . . Ici les personnages sont
que l’on vous donne de la main à la main, pour faire que mon maître n’ entende plus parler de cette affaire, que cette femme se
ayer. Les vieillards vont chez eux pour prendre de l’argent. Antiphon entend tout ce que dit Géta. Il l’accuse de vouloir réel
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
erley devoit être de l’avis de quelques Commentateurs d’Aristote, qui entendent par le tour d’un soleil, le tour qu’il fait dans
astelvetro & Picolomini prétendent que par tour du soleil on doit entendre le temps que le soleil éclaire notre horizon 49.
ins prodigues de changements de décoration, ne fût-ce que pour ne pas entendre le bruit désagréable d’un instrument si souvent f
. De l’Unité de Fable ou d’Action. Quelques Commentateurs ont entendu par unité d’action, qu’il ne falloit employer pou
iens entendoient par unité d’action, parlons à présent de ce que nous entendons par-là nous-mêmes. Un drame où l’unité d’action e
32 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
de la Langue : tout terme, toute expression l’accommode pour se faire entendre . Est-il de l’Académie pour parler si hardiment ?
ueusement dans deux ou trois endroits de grands mots, pour nous faire entendre que le Métier de Comédien a de [trop] grands prin
Vie de Molière ; mais comme il aime la vérité, il nous fait pourtant entendre partout, mais surtout par la conversation de Moli
qui ne savent pas ce qui se passa à l’occasion de cette Pièce. Mais j’ entends tous les jours bien des gens de ce temps-là, qui
ris de vin dans cette occasion ? Molière pouvait bien sans lui, faire entendre raison à ce jeune fils d’Avocat. Quelle impertine
opposées. L’Auteur fait bien connaître par cette proposition, qu’il n’ entend ni l’action de la Chaire, ni l’action du Théâtre 
33 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
s maris de vos femmes plutôt que leurs maîtres ! » Cette parole a été entendue . La femme régénérée n’est plus l’esclave mais l’é
eusement, il n’y a plus de femmes savantes, dans le sens où Molière l’ entendait , c’est-à-dire de femmes pédantes ; ou, s’il en re
aîtres, et que le piano fît taire quelquefois ses gammes pour laisser entendre les voix harmonieuses qui s’échappent des œuvres
tout à fait sur parole. C’est une vérité reconnue même des savants, j’ entends les savants qui se piquent de quelque galanterie,
la passer par les armes. Je doute que madame de Montespan elle-même s’ entendît mieux que Célimène à faire subir aux gens cette s
que le désir et l’amour de la perfection anime et transporte, nous l’ entendons de cent façons différentes. Les nègres ne trouven
e sa femme soit muette33. » Sganarelle s’en fait une autre idée ; « j’ entends  », dit-il, … J’entends que la mienne Vive à ma f
. » Sganarelle s’en fait une autre idée ; « j’entends », dit-il, … J’ entends que la mienne Vive à ma fantaisie et non pas à la
on peut, Lorsque l’on a du bien, permettre aux jeunes filles. Vous entendez , Messieurs, « lorsque l’on a du bien » ; c’est la
jeunesse l’élèvent au-dessus de lui-même. N’est-il pas touchant de l’ entendre s’écrier, en voyant Clitandre et Henriette qui, l
etenir la bride aux efforts du courroux ? N’est-il pas charmant de l’ entendre recommander à Clitandre de ménager, dans l’intérê
enter, elle va trouver elle-même Trissotin ; elle essaye de lui faire entendre le langage de l’honneur et de la raison ; puis, l
34 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
e que cette dernière pièce! chaque scène est une situation, et l’on a entendu dire à un avare de bonne foi, qu’il y avait beauc
ns le Dépit amoureux, premier élan de son génie. Dans le Misanthrope, entendez Alceste s’écrier, Ah! traîtresse! quand il ne cro
ont pas pu être autrement qu’ils ne sont, qu’on retient dès qu’on les entend , et que le lecteur croit avoir faits? c’est encor
avantage. Les jeunes gens pensent communément qu’il charge trop. J’ai entendu blâmer Le pauvre homme répété si souvent; j’ai vu
35 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
air. Qui ne se montre ami des vices devient ennemi des hommes. Mais j’ entends quelqu’un. Neque in ira tua corripias me. GUARDA
ns qu’il ressemble assez visiblement à Tartuffe. Messer Ipocrito, qui entend la charité à sa façon, sert les amours d’Annetta,
es. Il y met une certaine complaisance, sans se laisser oublier, bien entendu . BRIZIO. Que j’ai hâte d’embrasser mon frère ! I
gesse à qui le mérite profite à soi-même. TANFURO. Qui a des oreilles entende  ! IPOCRITO. La libéralité est comme la substance
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
i varié de conversation ; ils ont tant de choses à se dire pour faire entendre ce qu’il leur est prescrit de taire ; il faut tan
sont chastes et réservées, plus il faut de conversation pour se faire entendre d’un sexe à l’autre. La licence est brusque, le c
u Parnasse. Comme j’y suis le parrain de plusieurs belles, je veux et entends qu’à l’avenir mademoiselle d’Hervart s’appelle Sy
a mort de Henri IV, qui éveilla le talent de La Fontaine ; et qui n’a entendu citer ces vers sur la mort de mademoiselle du Pér
dit un jour au prince de Condé qui se plaignait du roi : « Je vous ai entendu reconnaître plusieurs fois que vous tenez de sa b
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
turellement un peu gai. Comment accorder tout cela ? » Un Savant qui entendroit mon étranger, auroit pitié de son ignorance, &
entrer avec Sophrona, & qu’il étoit encore avec elles. Quand j’ai entendu cela, je me suis coulé tout doucement vers la por
rapper ce qu’ils disoient. Antiphon. Fort bien, Géta ! Géta. Là, j’ai entendu la plus belle aventure du monde ; j’ai pensé écla
le aventure du monde ; j’ai pensé éclater de joie. Phormion. Qu’as-tu entendu  ? Géta. Que croiriez-vous ? Antiphon. Je ne sais.
la ronde,  Très bien ouï de tout le monde, Mais que l’on ne doit pas entendre à mon côté. Je me rapproche alors, je jase, l’on
onnoissances ? que c’est enfin Nivelle de la Chaussée lui-même ? J’ai entendu nombre de personnes admirer beaucoup les reconnoi
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
& le préparer d’avance à trouver bon tout ce qu’il va voir & entendre , tandis qu’il l’auroit trouvé mal sans la précaut
violence : La faute assurément n’en doit point être à moi. Quiconque entendra toutes ces tirades sans avoir fait attention à la
isi la façon ingénieuse avec laquelle Moliere prépare le spectateur à entendre les choses les plus fortes, & prévient sa cri
39 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse, il nous suffira d’ entendre un instant ce ridicule et presque odieux Arnolphe
oint si savant, de grâce ; humanisez vos discours et parlez pour être entendu . Pensez-vous qu’un nom grec donne plus de poids à
femme n’a point librement et spontanément contractée. Je n’ai jamais entendu , pour ma part, sans un serrement de cœur et un fr
use et méprisante, souple et câline, faussement emportée, Angélique s’ entend à conserver toutes les apparences de la pudeur et
ainsi que vous le prenez. Je suis votre mari et je vous dis que je n’ entends pas cela. Angélique. Moi, je suis votre femme e
s cela. Angélique. Moi, je suis votre femme et je vous dis que je l’ entends . C’est bien la révolte. La peinture de Molière e
ère et femme, Que je m’en soucierais autant que de cela… On croirait entendre là, si j’ose me servir ici de cette expression, c
d’embarras ; Le remède sans doute est merveilleux. J’enrage Lorsque j’ entends tenir ces sortes de langage ! Dorine ne se paye
es et époux, que Molière prescrit leur devoir (aussi exactement, bien entendu , qu’un auteur comique le peut faire) ; mais, aux
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
-même la raison. Il est bon quelquefois de ne point faire semblant d’ entendre les choses qu’on n’entend que trop bien ; & j
quelquefois de ne point faire semblant d’entendre les choses qu’on n’ entend que trop bien ; & j’ai fait sagement de parer
lui répond qu’il s’en embarrasse peu. L’Apothicaire est sourd ; il n’ entend pas d’abord la réponse du Docteur : ensuite il di
ti de sa fenêtre, & cette vue seule lui a rendu son appétit. Elle entend du monde, & cache son pain. Béatrice & Co
, se retire, en disant tout bas à son Docteur, que, s’ils pouvoient s’ entendre , ils seroient bien tous deux. Onesti n’a pas trop
ouvoient s’entendre, ils seroient bien tous deux. Onesti n’a pas trop entendu ce que Rosaura lui a dit. Pantalon demande le rés
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
nt devenus à la mode, même sur la scene comique, & qu’on semble n’ entendre plus par coup de théâtre que ce qui s’y fait avec
d’un coup combler leurs vœux. Surprise de pensée ou d’idée. J’ entends , comme tout le monde, par surprise de pensée ou d
ent le public, puisqu’Isabelle, qui l’imagine, & Sganarelle qui n’ entend point finesse à la scene, ne peuvent éprouver auc
quand Valere, son plus mortel ennemi, sort du cabinet d’où il a tout entendu . ACTE IV. Scene VII. Tartufe croit avoir séduit
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
s infortunés des campagnes. L’un d’eux parle ainsi : Le jour qu’on n’ entendoit rien que hautbois sonner, Et les sons des flageol
els il avisoit, A dextre ou à senestre, en pair ou impair nombre ; Il entendoit encor des corbeaux, des vautours, Des corneilles
disoit pleurant : Las ! pauvre ami Bellin, que tu es ignorant, Qui n’ entends ce que dit cette noire éventée ! Elle a de quelqu
p; sur la clarté de son style, il répondit : j’ai toujours tâché de m’ entendre . Si je tenois, disoit-il, toutes les vérités dans
43 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
voit en 1672, M. de La Rochefoucauld prier madame de Sévigné de venir entendre chez lui une comédie de Molière. Au mois de mars
dans leur histoire : sachant ce qu’en pensait madame de Sévigné, nous entendrons mieux ce qu’en dit La Fontaine67 : …………………………………
ogne. Corbinelli disait d’elle et de l’abbesse de Fontevrault : Elles entendent Horace comme nous entendons Virgile. Madame de Sé
le et de l’abbesse de Fontevrault : Elles entendent Horace comme nous entendons Virgile. Madame de Sévigné nous apprend69 que Sau
44 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
é attentive. Épistémon, c’est la critique, la critique telle que je l’ entends aujourd’hui. Marphurius, c’est le Chevalier. Et P
plus vile canaille paraître sur le théâtre avec des princes, et j’ai entendu les princes parler comme la canaille ! J’ai enten
princes, et j’ai entendu les princes parler comme la canaille ! J’ai entendu Hamlet dire : Ma mère en épouse un autre au bout
ys ! Hommes bien élevés, hommes de goût dans tous les états337 ! J’ai entendu un soldat demander. Avez-vous eu une garde tranqu
eules législatrices du bon goût, faisaient la loi à toute l’Europe, n’ entendaient rien, ni à la littérature grecque360, ni à la lit
re de science, et je ne m’en étonne pas, d’après la manière dont il l’ entend . Est-ce la méthode d’une science, qu’à mon tour j
le corps d’armée, Qui d’abord… Attendez, le corps d’armée a peur ; J’ entends quelque bruit, ce me semble377. Voilà comment, d
gue offense par cent défauts visibles. Mais, si par défauts l’on doit entendre ce qui manque, les défauts de l’harmonie, pour êt
mpreinte du siècle et de la race qui l’ont produite ; s’il est aisé d’ entendre la guerre civile s’entrechoquer dans les vers heu
r si le lièvre qu’il tient courait en Prusse ou en Sax e396 ». Nous l’ entendrons blâmer, mais blâmer en homme qui les comprend, le
drons aussi qu’il était allemand, qu’il était moderne, lorsque nous l’ entendrons dire à Eckermann : « Schiller me prouva que malgr
e représentation de La Flûte enchantée. J’acceptai. Je n’avais encore entendu ce chef-d’œuvre que quatre fois, et j’étais bien
re entendu ce chef-d’œuvre que quatre fois, et j’étais bien aise de l’ entendre une cinquième, en attendant les autres. À dîner,
26.« Je tremble pour cet auteur, écrivait de Villiers, lorsque je lui entends dire en plein théâtre que ces illustres doivent,
oiselle de Rambouillet y serait, et qu’elle s’évanouissait quand elle entendait un méchant mot. Un autre parlant à elle hésita lo
ement qui défendait « à toutes personnes de voir représenter, lire ou entendre réciter la comédie de l’Imposteur, soit publiquem
e l’ambition hypocrite, dirigeant, exploitant la piété étroite et mal entendue . À une trentaine d’années de l’époque où parut ce
ec des citations de la Sainte-Écriture et des Pères. Il voulait faire entendre au Roi qu’au jugement de Dieu il lui serait repro
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ire ; & je cite le Joueur de Regnard. Je demande d’abord ce qu’on entend par morale comique. C’est, me dira-t-on, la criti
cte vivement que pour les personnes qui courent de grands dangers ; j’ entends ceux qui sont du ressort de la comédie : tout le
s mettez-vous donc dans l’esprit que je ne demande qu’à vous obliger, entendez -vous ? Et que cela soit dit pour toujours. Le Mar
; nous n’avons plus de piece. Du Rang. Graces à la vanité mal entendue des Auteurs qui ont succédé à Moliere, il est dev
a premiere. J’ai dit que nous avions cette obligation à la vanité mal entendue des Auteurs, & je le soutiens. Qui les oblige
 ! ce n’est que pour cela ? Vous avez bonne voix. Quel bruit ! A vous entendre , J’ai cru qu’à la maison le feu venoit de prendre
Mais qui vous a rendu si pauvre ?Mon honneur. Géronte. Jargon qu’on n’ entend point, quoiqu’il frappe l’oreille. Lisimon. Mais
t la faute, au lieu que les oreilles les plus ignares sont blessées d’ entendre appeller M. le Baron du vieux Bois 13, Madame la
46 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ncieux, intime, ne le touche pas, n’arrive pas même jusqu’à lui. Il n’ entend qu’à travers un porte-voix. La vertu qui ne sait
e, plusieurs de l’utile, tous du glorieux. Ce n’est point ainsi que j’ entends une existence nationale poétique. Elle est plus r
a la chanson de Roland, il n’y eut pas un chevalier, parmi ceux qui l’ entendaient , qui ne se sentît le cœur de Roland. Le jour où M
, depuis deux cents ans, aucun de ceux qui ont aimé comme Alceste n’a entendu sans émotion ses reproches à Célimène. Le jour où
es. Mais le jour où le mène autour, transporté dans un monde inconnu, entendit les oracles de la Bouche d’ombre, il était seul,
en ces termes, complétant, corrigeant peut-être, ce que nous venons d’ entendre de la bouche de M. Rambert. Pour juger l’homme et
le sage formé par le monde, le véritable honnête homme, tel qu’on, l’ entendait au dix-septième siècle dans les meilleures compag
écolier mutin et très indocile, qui se fait sa leçon à lui-même et n’ entend pas qu’on la lui fasse. D’ailleurs Cléante, quoiq
47 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
sur la rive gauche, et les coups, retentissant avec un bruit sourd, s’ entendaient à travers les mille bruits de la grande ville éve
plus spécialement par l’art dramatique. Avec quel plaisir nous avons entendu hier ce chef-d’œuvre de grâce légère, Amphitryon,
té à la place de Bourdaloue. Faut-il donc tant de courage pour faire entendre , du haut de la chaire chrétienne, la vérité aux p
on du Conservatoire : — Molière est le seul homme au théâtre, le seul entendez -vous, qui soit toujours facile à dire, tant sa pr
ment que ce garçon-là ait une araignée dans le plafond. » Il est bien entendu que je ne donne pas comme vraie et prouvée l’obse
e de la nouvelle école poétique, sont suggestifs. Suggestifs ! Cela s’ entend  ; on veut dire par là qu’en outre de leur sens id
n déshabitue les oreilles du public, il en arrivera bientôt à ne plus entendre que les harmoniques du mot. Mais, si l’on persist
ière est tirée, disait beaucoup mieux : Le Malavisé. Malavisé, cela s’ entend , c’est un sot qui, soit bêtise naturelle, soit in
t-il plutôt un état d’esprit se rapprochant de celui que les Italiens entendent quand ils disent d’un homme qu’il est stordito. N
École des femmes » I. Analyse de la pièce Voilà donc qui est entendu  : je ne sais rien de L’École des femmes ; si ce n
se marier à l’âge ordinaire, et cette raison, c’est celle même que j’ entendais hier le Valentin d’Il ne faut jurer de rien donne
e prenne de passion pour un homme de cinquante. Je ne parle pas, bien entendu , de ce premier éveil des sens, qui se porte au co
es fillettes, sur le professeur de piano ou sur le confesseur. Non, j’ entends une passion sérieuse, un amour vrai et profond. M
que plaindre ceux qui n’ont pas d’yeux pour voir, ni d’oreilles pour entendre . Mais mon métier n’est pas de rendre l’ouïe aux s
éclater de rire. Mais ce n’est point de cette façon que la société l’ entend . Pensez comme vous voudrez, ce détail intime ne m
crainte du ridicule. Ou plutôt le ridicule n’existe pas chez eux ; j’ entends le ridicule français, celui qui consiste à ne pas
rendre, et rien n’est plus plaisant et plus triste à la fois que de l’ entendre commenter lui-même sa sottise. On ne sait pas bie
on genre, et que Molière seul pouvait écrire. C’est un enchantement d’ entendre cette poésie si libre, si aisée, dont les rythmes
it tous ces morceaux de bravoure ! Le meilleur Amphitryon que j’eusse entendu avant lui, c’était Beauvallet, dont tout le monde
ase musicale tout le charme de sa sonorité. C’est un ravissement de l’ entendre , et j’ajouterai même, si l’on veut, que c’est un
. Mlle Samary faisait la Nuit. Oh ! celle-là, à la bonne heure ! on l’ entend toujours. Sa voix perçante et moqueuse entre dans
la pièce tomba. Elle tomba comme peut tomber une pièce de Molière. J’ entends par là que personne n’y trouva le moindre agrémen
uine de femme, au lieu de faire rire, avait désolé, et l’on avait à l’ entendre comme un poids sur la poitrine. C’était du tragiq
t public naïf en est profondément remué. J’ai toujours, pour ma part, entendu un murmure de joie et de soulagement s’élever, qu
ame de situation. Je défie qui que ce soit au monde (sauf Weiss, bien entendu , mais les gens d’un goût particulièrement délicat
au troisième acte. Tartuffe a fait sa déclaration à Elmire ; il a été entendu par Damis, et au moment où Orgon arrive, Damis lu
a dû naturellement devenir d’une certaine force. Elle est habituée à entendre tout ce qui se dit à mots couverts et à y répondr
tterie nonchalante : celle d’une honnête femme qui est bien aise de s’ entendre conter des douceurs et qui est assez sûre d’elle-
eux ; il aime, il désire tout au moins, et tandis qu’il parle, Elmire entend distinctement pétiller dans les veines de ce gros
, comme si le mot homme résumait toutes les qualités qu’il veut faire entendre  : un homme, enfin, ajoute-t-il, c’est-à-dire : un
bien ses leçons goûte une paix profonde, etc. La première fois que j’ entendis le passage ainsi interprété, je fus bien surpris,
à un autre. Mlle Augustine Brohan me confirma que jamais elle n’avait entendu dire ces vers autrement et qu’elle-même les compr
non. Elle n’est pas vieille. Elle ne le sera jamais. Tout cela, bien entendu , sans aucune question de personnalité. Recevez, m
rise de bec des deux vieilles au dernier acte de L’Étourdi. Le public entendait vaguement qu’il s’agissait d’une bataille ; mais
le était fort enrhumée ; elle a manqué la fameuse scène du rire, où j’ entends retentir à mon oreille les prodigieuses gammes de
alculs. Il fallut bien enfin s’exécuter : le chœur se reforma et nous entendîmes pour la seconde fois : L’amour charme Ceux qu’il
eur beauté, comme les deux ânes de la fable sur leur savoir ; elles s’ entendent pour enlever à leur sœur deux princes, beaux comm
est naturelle ; elle fait rire ; je l’ai, depuis trente ans, toujours entendu dire par tous les acteurs qui se sont succédé au
hrase qui le consacre, je n’en sais rien ; mais cette phrase, je l’ai entendu dire à Coquelin aîné, qui l’avait recueillie de l
cques ; le grec c’est affaire aux hellénistes ; les gens du monde n’y entendent rien. Ils se récrient, ils se pâment quand on en
un certain nombre d’amateurs, et mon Dieu, moi aussi parfois. Jamais, entendez -vous, jamais elle ne s’imposera au public. Le pub
faut en rabattre, quand ces vers tombent de la bouche de Barré. On n’ entend plus qu’un brave père de famille qui exhibe, dans
nd le personnage dans sa personnalité ; à ses risques et périls, bien entendu  : car, s’il manque son coup en opérant cette tran
ute pièce classique, un accessoire de peu d’importance et dont il est entendu qu’on ne doit tenir nul compte. Mais Got, avec se
s ce que je crois être la vérité. Peut-être, mon cher Sarcey, ne nous entendrons -nous jamais ! Je mourrai dans l’impénitence comiq
t rappels et des rappels de Serbes, cela répond à tout. Voilà qui est entendu Ce n’est pas pourtant que les bons esprits… Il es
C’est une fille qui s’amuse. Elle n’y met pas tant de façons. Il faut entendre dire la même scène à Mlle Brohan. Elle ne cherche
e a un autre tort, qui est plus grave, à coup sûr. Elle empêche qu’on entende un seul mot du discours de M. Diafoirus père. Je
es, de femmes qui en sont frottées ; quelle joie pour tout ce monde d’ entendre ces vers merveilleux ! Regnard abonde en traits i
édie-Française. Les jeunes artistes me demandent quelquefois ce que j’ entends par ce jeu large que je leur recommande toujours 
de signer, ah ! pour le coup, il n’y a plus de pièce ; voilà qui est entendu , car, toutes les fois que le public n’accepte pas
de même taille ou de même visage que celui qui fait Mercure ? Il est entendu entre le poète et le spectateur que la ressemblan
neur et tous deux se laissent prendre à cette vue fausse, tous deux s’ entendent pour négliger la vérité artistique, idéale, la vr
pas six mois à vivre ; eh bien, j’affirme que les « honnêtes gens » n’ entendent pas cette tirade sans gêne, sans dégoût, et qu’el
pas le coup d’aile de Musset et ses envolées de fantaisie, peut-être entendait -il mieux le théâtre et pénétrait-il d’une pointe
de Shakespeare ? Cela, j’en doute. Mais je voudrais préciser ce que j’ entends par ce mot ; car c’est par cette qualité qu’il vi
ité des hommes, il s’en est servi comme d’un moyen dramatique, sans y entendre malice ou se poser en réformateur. C’était d’aill
qu’un homme en vaut un autre, je crains bien que ce ne soit nous qui entendions sonner dans cette boutade les revendications du t
sensible que dans ses romans ? Je ne vois guère (sauf exception bien entendu ) que les valets qui marivaudent, au mauvais sens
rendre garde. Assise ou debout, elle était charmante, et semblait n’y entendre aucune finesse. Notre jeune homme s’estimait bien
re-sens perpétuel qui flatte leur amour propre que de ne pas paraître entendre finesse à leurs rôles. » En parlant ainsi, il ava
on les enseigne au Conservatoire, et que je les ai, pour mon malheur, entendu répéter non pas vingt fois, mais cent fois. Je sa
dépit ne s’est-elle point emportée contre sa soubrette ! « Moi, j’y entends finesse ! Moi, je vous querelle pour lui ! Moi, j
étille, mais elle est folle ! et avec quelle exubérance de joie, elle entend savourer son triomphe ! — Tu veux, lui dit son pè
en davantage, si elle avait voulu. Mais n’être jamais qu’avec elle, n’ entendre que des préceptes qui me blessent, ne faire que d
mpatiente. — Je vous le donne, dit-elle d’un ton languissant, et l’on entend là-dessous : Encore un chagrin ! Après tout, la c
elque chose comme a été par exemple (toutes proportions gardées, bien entendu ) la fameuse phrase de Proudhon : La propriété, c’
le, gonflé de son importance. Brid’oison. — Croyez-vous que je ne l’ entende pas, ce procès ?   Marceline. — Non, monsieur, e
, morbleu ! Pour vous rendre bien compte de ce que je veux vous faire entendre , essayez de transporter par la pensée cette ripos
e pièce est détestable. Vos parents regrettaient beaucoup de ne pas l’ entendre , ils peuvent se consoler. Le goût est ici entière
oulant avoir une querelle ouverte avec un tuteur, refuse de venir. On entend les éclats de leur dispute dans la coulisse. Rosi
ellement dit, comme les Italiens d’un air de bravoure. Jamais je n’ai entendu Figaro débiter le morceau fameux où il explique q
t qu’il est le jouet d’une intrigue, que Figaro et sa fiancée se sont entendus pour le berner, il rompra le mariage en faisant p
i furent moins bonnes pour les actionnaires que pour eux. Il est bien entendu que je ne me fais point juge de leur conduite : j
comédie est montée. Je ne parle point du rôle même de Turcaret. J’ai entendu faire, le premier soir, bien des critiques de la
de vouloir bien mettre leurs femmes de la commission… — Mais elles n’ entendent rien à la partie de la législation, a dit M. de S
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
oin d’une grande éloquence pour prouver qu’il est bien plus comique d’ entendre un pere exhorter l’époux secret de sa fille à lui
Congrion une poële à frire dont j’ai besoin pour ce coq-là : si tu l’ entends , tu le plumeras de près, & il sera plus ras q
ariage, avoue son crime, dit que l’amour l’a rendu coupable. Harpagon entend l’amour de ses louis d’or ; & après un quipro
parcequ’un négociant devient tous les jours le beau-pere d’un commis entendu , & qu’il n’est pas d’usage qu’on choisisse un
re fille en mariage. Promettez-moi que cela sera. Euclion. Ai-je bien entendu  ? O Mégadore ! pour le coup je ne vous reconnois
e : je vous la promets donc. Mais... mais.... Ecoutons. O Jupiter ! n’ entends -je pas ma perte ! Mégadore. Quel mal vous saisit
? Qu’avez-vous donc, beau-pere futur ? Euclion. Quel bruit viens-je d’ entendre  ? C’est comme des instruments de fer. Cela ne vou
us que je vous dise ? On ne sauroit aller nulle part, où l’on ne vous entende accommoder de toutes pieces ; vous êtes la fable
e pierre ponce, que d’avoir un denier de son argent. . . . . . . On l’ entend même continuellement appeller à son secours les D
49 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ellente, lui répondirent-ils ; mais vous la donnez à une Troupe qui n’ entend que le Comique ; faites-la jouer à l’Hôtel de Bou
’arrive à moi-même. C’est moi qui ai composé le Sermon que vous venez entendre  ; c’est, au dire des connaisseurs, un discours pa
ir des folies de son père. Le Précepteur eut beau protester qu’il n’y entendait point malice ; cette Scène se répandit dans toute
aisons, Ne loge son voisin aux Petites-Maisons, etc. Molière lui fit entendre qu’il avait eu dessein de traiter ce sujet-là ; m
aite et apprise en moins de vingt-quatre heures ; et, comme Molière n’ entendait rien au jargon de la chasse, il pria le Comte de
que Molière se préparait à donner cette Pièce, un de ses amis lui fit entendre , qu’il y avait dans le monde un Dandin, qui pourr
résentation, s’en indignèrent ; au-lieu qu’on fut ravi à la seconde d’ entendre dire : « Allez, Monsieur, on voit bien que vous n
peintures qu’on faisait au Théâtre ; mais les hypocrites n’ont point entendu raillerie ; ils se sont effarouchés d’abord, et o
ait de sa propre autorité. Des Prélats109 et le Légat110, après avoir entendu la lecture de cet ouvrage, en jugèrent plus favor
été faite, il n’aurait jamais osé la mettre sur la Scène, après avoir entendu le récit de Ninon. L’aventure particulière, dont
avoir fait ». Tome II, p. 206 « J’avais autrefois, dit Ménage*, entendu lire à Molière trois Actes de son Tartuffe, chez
le Galimatias double il appelait Galimatias simple celui où l’Auteur entendait ce qu’il voulait dire, mais où les autres n’enten
lui où l’Auteur entendait ce qu’il voulait dire, mais où les autres n’ entendaient rien : et le Galimatias double, celui où l’Auteur
n’entendaient rien : et le Galimatias double, celui où l’Auteur ne s’ entendait pas plus lui-même, qu’il n’était entendu des lect
le, celui où l’Auteur ne s’entendait pas plus lui-même, qu’il n’était entendu des lecteurs. Il citait par exemple de ce dernier
qui il demeurait. Molière, après les avoir lus, lui dit qu’il ne les entendait pas non plus ; mais attendez, dit-il à Baron*, M.
ensuite le pria de lui expliquer ces quatre vers, disant qu’il ne les entendait pas. Corneille, après les avoir examinés quelques
Corneille, après les avoir examinés quelques temps, dit : « Je ne les entends pas trop bien non plus ; mais récitez-les toujour
s pas trop bien non plus ; mais récitez-les toujours ; tel qui ne les entendra pas, les admirera ». Tome II, p. 303 « J’av
Psyché, qui obtint la préférence. La Grange-Chancel 143 avait souvent entendu dire à Racine, que le sujet d’Orphée était le plu
et de la corruption. Son thème favori, la répétition théâtrale, fait entendre la voix de l’auteur, comme dans son roman, Tom Jo
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
’un orfevre, qui nous arrive par la poste, ou bien par le coche. J’ai entendu défendre ces dénouements avec le plus grand succè
ste, à moins que votre pere ne soit d’un autre avis. Pamphile. Cela s’ entend . Simon. J’y donne les mains. Chrémès. Pamphile, m
s. Carinus. Je suis ravi de votre bonheur. Pamphile. Quoi ! avez-vous entendu  ? Carinus. J’ai tout entendu. Présentement que vo
otre bonheur. Pamphile. Quoi ! avez-vous entendu ? Carinus. J’ai tout entendu . Présentement que vous êtes heureux, ne m’oubliez
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
dit-il, la langue des oiseaux,  Rossignols, fauvettes, moineaux ;  J’ entends clairement leur langage : Un habile Dervis, cabal
edirai point ce que ces insolents Sur votre Majesté viennent de faire entendre . Parle, dit le Sultan, & ne me cache rien :  
si débonnaire, Que du froid complaisant 13 respectant la fadeur,  Il entendra la piece entiere  Sans exciter nulle rumeur,  Et
ite d’un double exemple. Il faut bien qu’elle en ait un. J’ai souvent entendu donner le titre de comédie allégorique à celles d
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
porte une lettre de Milord Cobbam, écrite en anglois. Comme Eraste n’ entend pas cette langue, il la donne à lire au prétendu
entend pas cette langue, il la donne à lire au prétendu maître, qui l’ entend aussi peu qu’Eraste, & qui, par conséquent, e
Damis. Prenez garde : on vient de ce côté. Eraste... Il pourroit vous entendre . Damis, bas. (Haut, à Sophie.) Laisse-moi faire.
s assez forts...   Othouai, dit-on, est pathétique.  Je voudrois bien entendre ce morceau Que tout-à-l’heure... Damis. Que tout
53 (1802) Études sur Molière pp. -355
’il anime, et que le second est tout au moins inutile. Le genre. — J’ entends tous les jours mettre cette comédie au rang des p
m’instruire, j’ai questionné nombre d’amateurs, pour savoir ce qu’ils entendaient par tradition théâtrale. Les opinions ou les défi
lle que je l’ai risquée dans un mémoire lu à l’Institut : Que faut-il entendre par tradition théâtrale ? Une histoire non écrite
l’intrépidité de nous parler de ce récit, comme si nous venions de l’ entendre  : Au nom de Zanobio Ruberti, que sa voix, Pendan
ue sur les tréteaux. Mais comment rendre ce que j’éprouve, lorsque, j’ entends Éraste trembloter ce vers-ci : Me… me… mais crue
uque, l’âge qu’il se donnait, la mine, le caractère qu’il prenait ; j’ entends même jusqu’au son de sa voix. Oui ; je lis tout c
’ai vu ces jours derniers, coiffé d’une perruque blonde bien poudrée, entendit sans se déconcerter le dernier hémistiche de ces
ue pas d’aller frapper sur le seuil de sa porte, et les spectateurs n’ entendent jamais à quel point il est sonore, le seuil de ce
tion qui eut lieu le 27 du même mois, à Fontainebleau. Molière, qui n’ entendait rien au jargon de la chasse, pria un chasseur de
L’on ne joue plus cette pièce, et l’on a tort, très grand tort ; bien entendu qu’on nous la donnerait sans intermèdes, et avec
ond avait une très belle femme, il lui ordonna de se parer et d’aller entendre la messe dans une église où son élève allait ordi
e : elle doit continuer de façon à pouvoir dire avec justesse : Je n’ entends point de mal à tout ce que j’ai fait. Les acteur
la faim force à vous enlever votre bourse, et par une délicatesse mal entendue , on ne tomberait pas à bras raccourci sur ces lâc
te contre un mur ; on le crut malade : « Non, dit-il, mais je viens d’ entendre débiter pitoyablement quatre vers de ma pièce, et
erreur ! c’était l’auteur d’une comédie en cinq actes ; il me prie d’ entendre sa pièce, et de lui en dire franchement mon avis.
triomphe qu’elle remporte sur son incrédulité ; pour lui dire, vous l’ entendez , votre homme débute par demander des faveurs. Sec
tie des spectateurs à laquelle il tournerait le dos, ne pourrait ni l’ entendre distinctement, ni voir l’expression de son visage
ement préparée ; et par conséquent, je croyais que, sans chercher à y entendre malice, Elmire devait avoir avec son mari le ton
les pièces en vers libres ». L’autre Alcmène avait la simplicité de n’ entendre finesse à rien, et bien pénétrée de l’esprit de s
de qualité, fort riche, et lui offrirait sa main ; cependant, nous n’ entendons plus parler ni de la veuve ni de l’aventurière.
ts. Serait-ce pour fuir plus vite ? Quelques Frosine, non contentes d’ entendre finesse à ces expressions : Je sais l’art de tra
…, plate, ridicule, niaise, vicieuse tradition ! Cher parterre, vous entendez souvent des Harpagon crier si fort, dès leur entr
siffle. — À votre aise, mon cher parterre ; si votre grand-papa vous entendait , il vous trouverait bien bambin pour votre âge. A
mille entière, qu’il comble de bienfaits, il a encore la douleur de s’ entendre continuellement reprocher la bassesse de sa condi
rtout de l’infidélité de sa femme. Il nous suffit, pour la décence, d’ entendre Angélique dire que, « pour punir son mari de ne l
lle veut borner sa vengeance au plaisir de voir le beau monde et de s’ entendre dire des douceurs ». Une précaution de plus, et l
rtent Pourceaugnac à prendre des lavements ; le croirait-on ? Faute d’ entendre l’italien, ou de s’être fait expliquer ces mots,
ls adoptif souffraient de leur éloignement ; mais leurs cœurs se sont entendus . Baron, reconnaît ses torts, il ne cesse de répé
t chassé, ou du moins il se ferait des ennemis irréconciliables. J’ai entendu mademoiselle C… blâmer très vivement son camarade
e représenter l’amant de Lucile ; je n’ai pas besoin de le voir, de l’ entendre  ; je le devine d’avance, je le sais par cœur : c’
, fils de Demiphon, devient amoureux d’une étrangère nommée Phanie, s’ entend avec le parasite Phormion, qui le fait appeler en
stophane aussi bien que Ménandre, Charmait les Grecs assemblés pour l’ entendre  ; Et Raphaël peignit sans déroger, Plus d’une foi
ême ouvrage plusieurs demi-beaux esprits ; mais les hommes de génie s’ entendent , s’aiment, se recherchent, et pas un des coopérat
rancaleu, dans La Métromanie : J’ai surpris telle rime ! Nous avons entendu la douce, l’aimable Henriette, conseiller à Clita
ur un théâtre étranger, la lire, en être témoin dans la société, ou l’ entendre narrer par quelqu’un qui en détaille et en peint
s moindres gestes exagérés, il gâte son rôle et l’ouvrage. Nous avons entendu Armande dire à Clitandre : Eh ! bien, monsieur,
r de nuire à son rôle, s’il y ajoute un seul mot ; et cependant, nous entendons tous les jours des Clitandre blesser le goût et l
ce rôle. Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de comédien. J’ entends continuellement parler d’une école dramatique ; e
se passionner pour lui, avec quelque ombre de vraisemblance. Je vous entends , nous répond-il, mais rassurez-vous ; avec du bla
ra gré, à mon âge, de me consacrer aux caractères. Le professeur. Qu’ entendez -vous par les caractères ? Car les comédiens ont q
rlez, mon fils Thomas. Thomas. L’acteur que je me propose d’imiter s’ entend avec la soubrette qui lui apporte une chaise d’en
as ! Mais songeons à ma distribution. Parmi les élèves que je viens d’ entendre , quelques-uns annoncent les plus heureuses dispos
Molière, dit-on : « il était celui d’un des témoins qu’on avait fait entendre dans les informations de 1650, faites sur la conj
’eût fait, cet examen ! » et je partage bien leurs regrets. 29. Pour entendre la scène du Joueur, on doit savoir que les six en
érêt inspiré par l’enfance le fasse toujours applaudir ; mais je l’ai entendu lire parfaitement par M. le Texier, et pendant to
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
e mes amis, me dit-il, aidez-moi un moment. — Moi ! que je meure si j’ entends rien aux affaires : d’ailleurs, je suis pressé d’
t rien. Je lui fais signe de la tête, des yeux ; il feint de ne pas m’ entendre  : le cruel ! il sourit. Je seche de dépit. — A pr
scrit, Que voyant je frémis. Lors, sans cajolerie : Monsieur, je ne m’ entends à la chicanerie, Ce lui dis-je, feignant l’avoir
eche ; Marquis, allons au cours faire voir ma caleche : Elle est bien entendue , & plus d’un Duc & Pair En fait à mon fai
que tu n’as pas encore copié ». C’en fut assez dit.... Moliere, qui n’ entendoit rien au jargon de la chasse, pria le Comte de Soy
55 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
ne que n’aurait pas désavouée Shakespeare ; nous l’avons vue enfin et entendue tout entière, telle qu’elle a jailli de l’âme et
auteur, telle que bien peu même des contemporains de Molière ont pu l’ entendre et l’admirer ; et, pour comble de bonheur, elle a
ranchée tout entière, ou seulement raccourcie ? Enfin comment faut-il entendre ces mots un peu obscurs : « On fut blessé ? » Qui
solent libertin qui veut se donner, pour son argent, le passe-temps d’ entendre un pauvre homme blasphémer ; d’une autre part, un
olière a traduit le titre de la pièce de Tirso, on peut juger qu’il n’ entendait guère l’espagnol. Nous avons apprécié plus haut l
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
sent. Diane & Colombine veulent leur parler : ils refusent de les entendre , & sortent. Elles les suivent en tâchant en v
n’y faut plus songer. Mais personne après moi, quoi qu’on vous fasse entendre . N’aura de passion aussi pure & si tendre. Lu
et. Mais...Encore me parler ! Bon soir & bonne nuit. Nous avons entendu le savant bavardage de Pancrace du Déniaisé, prêt
dit, scribendo, sequare peritos. Albert. Homme, ou démon, veux-tu m’ entendre sans conteste ? Métaphraste. Quintilien en fait l
dit là-dessus doctement Un mot que vous serez bien aise assurément D’ entendre . Albert. D’entendre.Je serai le diable qui t’emp
ent Un mot que vous serez bien aise assurément D’entendre. Albert. D’ entendre .Je serai le diable qui t’emporte, Chien d’homme !
dans la ville il s’en est entretenu avec son cheval, de façon à être entendu de tous les passants. Alors Célio lui reproche to
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
ma sagesse. Nos âges par malheur ne se rapportent point. Marton. Il n’ entend pas raison, entre nous, sur ce point. Il est frai
table : Lindor s’émancipe, Marton lui donne un verre d’eau, quand on entend M. Lisban. Marton entraîne Lindor pour le cacher.
p; ma figure, vous me traitez comme un enfant ; mais quand vous aurez entendu dire : Il s’est trouvé à telle affaire, son Régim
fortunes. Je commençai par l’écouter avec impatience ; je finis par l’ entendre avec dégoût ; je pris même la liberté d’avouer à
miracle ? Rendez-moi sage tout d’un coup ; je ne demande pas mieux. J’ entendis bien que pour le rendre sage il falloit cesser de
t le mieux du monde ensemble ; je crois même, Dieu me pardonne, avoir entendu tantôt qu’ils se disoient des choses tendres. Il
s du sentiment, le cri de la douleur, du désespoir : mais nous nous y entendons bien mieux aujourd’hui ; une déclamation, un coup
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
dans deux actes différents, le défaut frapperoit moins. J’ai souvent entendu raisonner quelques-uns de nos jeunes Auteurs sur
es beautés & de ses défauts. L’application est aisée. J’ai encore entendu faire cette question : Comment peut-on connoître
n : Comment peut-on connoître qu’un acte est fini ? & j’ai encore entendu répondre fort savamment, d’après le célebre Donna
arlé : mais qui me peut apprendre Si leur langage enfin a pu se faire entendre  ? Ergaste. Ce langage, il est vrai, peut être obs
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
ut appaiser Julie sur le compte de Moncade qui perd l’esprit : Marton entend la Comtesse, & le fait cacher. Marton rêve p
sais rien, Monsieur, de plus facile à faire. Moncade. Lorsque je vous entends , Madame, & que je vois... Damis. Vos yeux vou
j’ai forgé cette histoire ? J’étois dans cet endroit, j’ai fort bien entendu  : C’est de ce cabinet que mes yeux ont tout vu. J
nsent maintenant ; son pere le presse de conclure ce mariage. Mysis l’ entend , tremble qu’il n’abandonne l’Andrienne, & le
mieux.Et me voilà, Monsieur, comme une souche. Simon. Et moi, si je t’ entends , je ne manquerai pas, Du bâton que voici, de te c
out éprouver. L’ANDRIENNE LATINE, Acte III. Simon est avec Dave ; il entend Lesbia, sage-femme, & Mysis qui s’entretienne
ion. Elles entrent. Dave est désespéré : son embarras croît lorsqu’on entend l’Andrienne qui, dans les douleurs de l’enfanteme
înant encore une fois sur la scene le malheureux Sosie pour lui faire entendre un second récit. L’ANDRIENNE LATINE, Acte IV. Cha
60 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
is même atteint les hauteurs auxquelles Molière est parvenu? Ce qu’on entend par cœur humain, dans le langage usuel, étant les
il puisse désirer et vouloir se soustraire à leur joug, il faut qu’il entende la voix des sentiments moraux qui éclairent la co
es sages paroles, le jaloux, dominé par sa passion et ne pouvant plus entendre la voix de la raison, donne une réponse qui fait
guets dans sa maison, a l’habitude de s’écrier au moindre bruit qu’il entend à sa porte : « Qui va là! » Préoccupé par ses pen
ne prochaine tentative. Les sentiments inspirateurs de l’intérêt bien entendu , et qui contiendraient cette expansion imprudente
ées, celui dont tous les instincts sont mauvais, imparfaits, ou qui n’ entend dans sa conscience que la voix de ses passions pa
e humaine telle qu’elle est dans ses plus vilains côtés. Mais quand j’ entends les critiques me parler de ces comédies comme uti
e tout sentiment rationnel, de ceux même qui inspirent l’intérêt bien entendu , est la cause que les individus qui sont aptes à
qu’aucun sentiment moral, et pas même le sentiment de l’intérêt bien entendu , ne combat et ne repousse les penchants, les dési
l’invite à la modération : « Moi, je veux me fâcher et ne veux rien entendre . » Lorsque l’on est dominé et aveuglé par une pa
de poids sur l’esprit que les sentiments qui inspirent l’intérêt bien entendu et les désirs raisonnables. Cet effet, si fréquem
rd Toinette froisser son maître par les remontrances qu’elle lui fait entendre sur ses manies ridicules. Elle l’irrite si fort p
de sa part des actes qui lui seront préjudiciables. Son intérêt bien entendu , qui n’est point encore paralysé par la colère, l
et envahissement peut être complet au point d’empêcher le passionné d’ entendre ce que dit son interlocuteur ; ou encore, de n’en
e passionné d’entendre ce que dit son interlocuteur ; ou encore, de n’ entendre des paroles de celui-ci que celles qui peuvent av
a beau entretenir Orgon sur la maladie d’Elmire, son épouse, Orgon n’ entend que ce qui peut intéresser Tartuffe ; aussi, à ch
tes pour caractériser l’irritation qui s’empare de Belise lorsqu’elle entend que ses extravagances, qu’elle croit être l’expre
rès poliment à celui-ci, espérant le calmer par ce moyen et lui faire entendre raison. Mais ce valet, prenant ces procédés polis
z interdit. Octave. C’est que je m’imagine que c’est mon père que j’ entends . » Cette scène, fort amusante, est éminemment ps
des persécutions, imagine que tout ce qu’il voit et que tout ce qu’il entend sont des machinations combinées dans le but de lu
e coupe court à la discussion en disant : « Non, non, je ne veux rien entendre davantage.» Cet exposé de la folie raisonnante, q
u sérieux ce qu’il lisait et ce qu’il voyait, que tout le bruit qu’il entendait était produit par des imbéciles qui tiraient le c
61 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
le naïveté qui n’est que la nature prise sur le fait, comme le laisse entendre ce mot de Joubert : « Molière est comique de sang
ts personnes environ suivaient, tenant chacune un flambeau. On ne fit entendre aucun chant funèbre. Dans la journée, des fanatiq
i en eau trouble, reste sans mari et prude, avec le châtiment de se l’ entendre dire. — Quant à Alceste, est-il puni ? Trop, selo
n troisième, et criait à deux autres de la suivre. » Voilà bien ce qu’ entendait aussi La Bruyère, lorsqu’il écrivit : « Une coque
les siens une lutte ouverte qui sera sa revanche. Par ses défis, elle entend prouver à ses parents qu’elle se croit victime, e
qu’Anne d’Autriche et les personnes austères de son entourage firent entendre des protestations contre la licence accordée aux
tte note de Boileau : « Tout le monde voulait avoir Molière, pour lui entendre réciter le Tartuffe 95. » Une représentation des
défenses à toutes personnes de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite comédie, soit publiquement, so
elle il fallait compter ; et, si Louis XIV eut l’oreille fine, il dut entendre cette doléance secrète du poète qui disait par la
laissez-passer, et comme une indemnité privilégiée. C’est ce que fit entendre Molière dans l’éloquente préface qui précéda l’éd
r au mari le moindre doute, il se refuse à l’évidence, et ne veut pas entendre la toux d’Elmire124. Sa conviction ne commence qu
mouvement, d’accentuer un peu trop la voix, pour que tout soit vu et entendu , à longue portée, sans équivoque ; car, si certai
on nous, avec raison, que la nature de son sujet, et la façon dont il entendait le traiter, s’accommoderaient mal de la rime et d
r le bon sens, et d’autant plus efficace qu’il parle à l’intérêt bien entendu  ? Au lieu de crier au scandale, ne vaut-il pas mi
son honneur avec autant de franchise que de convenance, et lui laisse entendre si clairement, bien que poliment, qu’elle ne l’ai
menaces qui ne découragent point sa poursuite ? On a beau lui laisser entendre qu’il y a péril « à vouloir sur un cœur user de v
il répond aux défiances de sa fille qui le supplie de tenir bon. À l’ entendre , tout est définitif, irrévocable. N’a-t-il pas mi
urer son rang à la comédie près de la tragédie. 25. Ce mot, il ne l’ entend plus dans le sens restreint d’autrefois. L’élargi
it-elle, c’est ce Molière. »Une autre femme qui était à sa fenêtre et entendit ce propos, s’écria : « Comment, malheureuse ! Il
ns l’avoir vue, est diabolique, et diabolique mon cerveau. » On croit entendre Pascal très embarrassé de prouver qu’il n’est pas
1. Battu par Harpagon, pour lui avoir dit ses vérités, qu’il désirait entendre , il se console en s’écriant : « Eh bien ! ne l’av
es jours qu’un esprit possédé de sa passion ou de son vice ne voit, n’ entend rien en dehors de cette préoccupation. Il est vra
ttre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on, ses juges à l’ entendre prêcher ; et il parait qu’il gagna sa cause, comm
à Colone. Il n’était pourtant dépourvu ni d’esprit, ni de savoir. Il entendait l’hébreu et le syriaque Il pouvait réciter par cœ
ttre en curatelle. Pour se défendre, il invita, dit-on, ses juges à l’ entendre prêcher ; et il parait qu’il gagna sa cause, comm
à Colone. Il n’était pourtant dépourvu ni d’esprit, ni de savoir. Il entendait l’hébreu et le syriaque Il pouvait réciter par cœ
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
eauté, ce n’est pas ce qui le touche. Il ne seroit pas à propos qu’on entendît ce que vous venez de dire ici de lui. M. de Corni
ille pistoles, (Bas.) & qui me fait demander (Haut.) deux heures. Entends -tu au moins ? dans deux heures. Le Commis. Il vie
art. Au Duc !... Si je pouvois lui donner ma fille ! La Branche. Je n’ entends pas. Le Comte, bas. J’enrage ! (Haut.) Si le Duc
era le Bourgeois Gentilhomme, au seul titre près. L’AMI DE COUR. J’ai entendu disputer très souvent sur la différence qu’il y a
autres les méchancetés qu’il est capable de faire, &c. &c. J’ entends la plupart de mes Lecteurs s’écrier « que ce que
nemis les fureurs,   La perfidie & les horreurs  De ses amis... j’ entends des gens qu’on aime, Enfin des trahisons de toute
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
part. Oh ! je te ferai bien décamper... (Haut.) Ma femme, ma femme, j’ entends des voleurs qui ouvrent notre porte. Ne les enten
emme, ma femme, j’entends des voleurs qui ouvrent notre porte. Ne les entends -tu pas ? Ecoutons. Paix, paix, écoutons... Oui...
c Thaïs. Il annonce cette nouvelle à Phædria lui-même. Le Capitaine l’ entend  ; il demande la permission de voir Thaïs de temps
te laisseroit seul au logis : il faudra qu’à son retour tu lui fasses entendre par signes quels gens l’auront demandé : comprend
os Sénateurs, par exemple, aura été au logis, comment le lui feras-tu entendre  ? (Simon copie un homme de robe.) Fort bien, fort
rs Italiens pour se rendre intelligibles à ceux des spectateurs qui n’ entendent pas leur langue.   Il y a, sans contredit, du mér
64 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
’imprime cette petite chose pour que tu puisses la lire, n’ayant pu l’ entendre . Cela s’appelait « la Comédie et la Thèse, » mais
mains d’un de nos auteurs dramatiques actuels : je ne parle pas, bien entendu , du premier venu, mais d’un fort, d’un très fort,
c’est que la Thèse, ou, du moins, ce que, de vous à moi, nous devons entendre ici par ce mot. Il faudrait une définition bien n
èrent les Frères de la Passion. Voilà notre affaire. Nous allons nous entendre . La comédie moderne aussi, à son point de départ,
leurs, sur Molière, tout a été dit si souvent et si bien ! Vous allez entendre ce singulier chef-d’œuvre marqué au coin d’une si
Thèse, un peu, derrière l’éventail, d’autant que cela n’empêche ni d’ entendre ni de voir ; mais il faut regarder la comédie bie
65 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
pour les autres ; l’admiration les suivait ; la foule heureuse de les entendre obéissait à leur génie ; on leur a dressé de leur
uns et les autres, ceux qui l’avaient vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne savaient de cette comédie que les trois
dans son génie, avait trop de tact et d’habileté, pour s’exposer à s’ entendre dire par Molière ce que J.-J. Rousseau devait dir
mprudentes, à qui l’on ne donne que les enveloppes les plus minces ». Entendez -vous cela, P. Caffaro ? Il faut que vous sachiez
sait bien un peu, de son côté. Mais que cependant j’aurais bien voulu entendre le R. P. Caffaro écoutant de toutes ses oreilles
quelque chose est là entre moi et le public qui nous empêche de nous entendre toujours ; quelque chose est là qui arrête mon él
itôt le public n’écoute plus et se repose. Ce n’était pas ainsi que l’ entendaient les maîtres de l’art. ; ce n’était pas ainsi que
que l’entendaient les maîtres de l’art. ; ce n’était pas ainsi que l’ entendait Talma : au contraire, celui-là s’occupait de chac
ousiasme et cet ennui, tout comme on secouerait un reste de sommeil ? Entendez -vous ces frémissements de bien-être et de joie ?
dir. Sganarelle, resté seul et encore tout ébloui de ce qu’il vient d’ entendre , a recours à son premier conseiller, le prudent G
rte ; maintenant qu’elle doit être en peine de savoir si Sganarelle a entendu cette conversation criminelle avec Lycaste, Dorim
vieux tuteur et à le mettre sur ses gardes. Le vieux Sicilien, qui a entendu chanter à sa porte et qui se doute que cela ne se
’un roturier de l’ancienne Cour, l’autre gentilhomme du Tiers-État, s’ entendent et se comprennent. Déjà, il ne s’agit plus entre
pour Philinte, en présence d’un agent et cet agent l’arrête, quand il entend le nom d’Alceste. Alceste, à force de vertu inqui
la mère d’actrice, ce type éternel de l’enthousiasme à volonté, fasse entendre tout à l’aise ses sanglots et son gros rire ; et
lui apprendriez toutes ces choses, à quoi bon ? Il me semble que je l’ entends déjà qui s’écrie : — « Mais puisque toute cette v
iste jamais à une représentation du Misanthrope sans me figurer que j’ entends Molière lui-même nous raconter les secrets les pl
it le propriétaire plus que Molière. On eût dit, à voir Chapelle, à l’ entendre , que l’auteur du Misanthrope n’avait pas de meill
abilitée à ce point, que Baron faisait pleurer d’aise tous ceux qui l’ entendaient  ; le sonnet d’Oronte, applaudi d’abord par le par
fausset, est d’une critique excellente ; et ce devait être charmant à entendre Molière parlant ainsi à sa femme, de ce galant do
nement et de douleur. Célimène elle-même, oui, sa déloyale maîtresse, entendez -vous comme il la traite ? Quelle verve ! quel écl
-même pour l’autour d’un libelle infâme, ce qui est arrivé à Molière. Entendez -vous Molière faisant l’histoire du franc scélérat
entez-vous pas cette douce odeur d’ambre et de tubéreuses séchées ? N’ entendez -vous pas cette voix douce et sonore à la fois ? L
le se serait moquée et de nous et d’elle-même ! Il me semble que je l’ entends d’ici qui rit à gorge déployée, et qui dit à made
rendre garde ; assise ou debout, elle était charmante et semblait n’y entendre aucune finesse. Notre jeune homme s’estimait bien
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
au rival qu’on lui préfere. Damis, amant suranné d’Angélique, arrive, entend les menaces de Lisimon : Angélique lui fait croir
l’aimer, qu’il le mérite, mais que Don Garcie regne sur son ame. Elle entend frapper à la cloison qui sépare la maison de son
même grace, elle ne veut point manquer à son époux. Isabelle se fait entendre à travers la cloison, & dit à son amie que so
à elle, puisque les liens les plus sacrés l’unissent à un autre. Elle entend du bruit, se retire dans sa chambre, & cede l
nuit, se débattant avec Don André, qui veut lui échapper. Don Garcie entend ses cris par la fente de la cloison, franchit les
: Qui croyez-vous le plus rempli de zele De tous vos gens ? Ce propos entendu , Messire Bon lui dit : j’ai toujours cru Le fauco
ut user de stratagême. Prenez ma jupe, & contrefaites-vous : Vous entendrez son insolence extrême ; Lors d’un bâton donnez-lu
de ce pas, Lisette & moi, nous cacher derriere la palissade, pour entendre la conversation, & savoir ce que nous devons
uite & l’on ne la vit plus. Le lendemain les voisins, qui avoient entendu pousser de hauts cris au milieu de la nuit, entre
67 (1884) Tartuffe pp. 2-78
t dévot. Il doit faire rire, j’en suis convaincu, rire de lui, vous m’ entendez bien. Et telle est l’intention de Molière ; et c’
aire, etc., etc., désignant ainsi, dès l’abord, le personnage dont il entend qu’on rie. On veut aujourd’hui que Tartuffe soit
âtre pour y décider encore la victoire ‌ 4 », Condé à son tour désire entendre Tartuffe ; la Palatine point convertie encore, et
offrir Tartuffe pour épingles du traité ! Je crois bien qu’il faut l’ entendre autrement : et que le roi rouvrit par Tartuffe la
ient quinze jours à la Passion, pour suivre assidûment les sermons et entendre Bourdaloue. Quant à la charité, qui est de la rel
manche (je dis dans sa manche, et non dans ses manchettes). Il s’est entendu avec le ciel pour s’en passer l’usage ; ils ont f
lui seul, à donner la caractéristique du rôle. Poursuivons : Damis a entendu  : et — que cela est bien jeune homme ! — il ne ré
tire ; voilà les trois hommes en présence. Orgon : Ce que je viens d’ entendre , ô ciel ! est-il croyable ? Que va alléguer Tart
excessifs ont poussé la religion sur ses terres ? Et par excessifs, j’ entends les dévots, non pas les faux, les vrais aussi. On
 ; mais avant tout, il est pour l’homme, et pour l’homme d’ici-bas, s’ entend , l’homme fait de terre. Et comme il n’est pas bon
68 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
 : « Parbleu, Chevalier ! je te défie de répondre. » Ce qu’il faut entendre par une définition a priori de la comédie On p
onditions empiriques de sa formation, renferme une part d’a priori, j’ entends le principe même de nos jugements et de notre cla
autre chef-d’œuvre, et ce drôle, ce sera Falstaff, par exemple. Bien entendu , je parle dans l’hypothèse où nos critiques ne se
ue parfait, elle n’aurait pas encore trouvé sa pierre philosophale, j’ entends un principe unique et absolu. Car une comédie pou
t après tout celles des philosophes allemands, non parce qu’on ne les entend pas, mais, comme l’un d’entre eux l’a dit299, par
s professeurs de mathématiques ne font pas au poète l’honneur de ne l’ entendre point. Certes, s’ils se bornaient à railler ces e
is il bâille ; car il n’y trouve toujours point de turlupinades. S’il entendait Horace dire à sa maîtresse galamment : « Madame,
de ses colères d’autrefois, et, avec la même prétention absolue, elle entend que l’humanité entière partage son culte pour eux
ie, et elle ne commence pas parla définir ! Je voudrais que Socrate l’ entendit . Avec deux ou trois question sans malice, il l’au
la fin de ce chapitre la personnification de la critique telle que l’ entend la présente école. Au lieu de lire Uranie, lisez
69 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
aille svelte a-t-elle pris quelque peu d’embonpoint, aussitôt se fait entendre aux oreilles de cette infortune une voix, cette v
s’écriaient mesdames les comédiennes » ; c’était un bruit à ne pas s’ entendre , et messieurs du Parlement se trouvaient bien emb
e et maussade. Il avait tout vu sans rien voir, tout écouté sans rien entendre  ; il n’avait eu ni un bon mot, ni une raillerie,
rmes ! À ces causes, la justice fut touchée de ses plaintes. Elle fit entendre de nouveau son… quos ego ! contre ces insolentes
On entre, on se précipite, on se foule, on regarde, la toile se lève… Entendez -vous ces éclats de rire ? Assistez-vous à cette g
is à profit l’ombre discrète de sa tente dramatique, et cet appel fut entendu . On se battit fort et ferme à la porte des marion
omprend-on, je vous prie, que la vie d’un homme sage se passe ainsi à entendre , chaque soir que Dieu fait, des comédiens et des
ans l’Ariane abandonnée. — Madame Talma avait une voix charmante, à l’ entendre pleurer, on se prenait à pleurer. — Mademoiselle
aru les dynasties ; que voulez-vous qu’ils s’inquiètent de n’être pas entendus aujourd’hui ? Ils ont passé leur vie parmi tant d
thénien qui sait faire ; il s’étendait et se confiait à qui voulait l’ entendre , et riait bien haut quand il voyait passer l’abbé
Certainement si les gens du parterre pouvaient, la plupart du temps, entendre ce qu’ils se disent en plein théâtre, sotto voce,
té, une force, une conviction. C’est, au reste, un grand plaisir de l’ entendre dire aux comédiens, de bonnes et justes vérités q
t savoir être modeste. C’est bien peu de chose un duc de Parme, à les entendre  ; le duc régnant, par exemple, est tout simplemen
al ; tels furent les maîtres de Mégani. À force de les voir et de les entendre , et même à force de jouer, à côté d’eux, les rôle
 ! En un mot toutes les exclamations furibondes. Que je voudrais vous entendre ami Diégo, disant à ce Mégani : — Vous n’avez don
scène de vengeance, de douleur, d’imprécation et de mort. Paula qui l’ entend et qui se figure que son mari joue la comédie, l’
e ces horreurs vous feraient grande peur. — Il me semble en effet les entendre déjà qui s’écrient : nous ne voulons pas de votre
us vert soutien de la comédie de Molière. De celui-là, non plus, on n’ entendait guère parler. Malgré les applaudissements qui l’a
omédien célèbre du boulevard, à un homme qui ne s’attendait guère à s’ entendre appeler le vénérable Brunet. Vénérable, en effet,
i vous a tant fait rire ; faites silence autour de sa raison, qu’il n’ entende d’autre bruit que le bruit sauveur des applaudiss
ù ce malheureux artiste ait oublié son rôle de Figaro ; on eût dit, à entendre ce sanglot caché, qu’il allait enfin échapper à c
nfaron loin de sa femme, mais reprenant son humble attitude dès qu’il entend gronder chez lui. — « Ce n’est pas ma femme que j
elle plus gaie et plus vraie science que celle-là ? Bien souvent j’ai entendu d’oisives dissertations à propos du costume et de
nt vêtus, ils ne sont qu’un peu plus ridicules, et il me semble que j’ entends d’ici se récrier ce bonhomme, dans Le Festin de P
ntient assez ! » En effet, l’ouvrage était leur, mais non pas comme l’ entend Montaigne ; il était leur, par l’amitié qu’ils po
asse Aristide le Juste parce que tel bourgeois d’Athènes se fatigue d’ entendre Aristide être appelé le Juste, c’étaient là les c
nouveau ; assister soi-même à cette dégradation complète de son être, entendre dire à ses oreilles qu’on est un voleur et un lâc
du corroyeur. Ainsi attaqué Cléon reste sans armes et sans force ; il entend , à chaque mot du dialogue, s’élever l’immense écl
de la vérité et du mensonge, de la philosophie et du sophisme ; que j’ entende retentir douloureusement ce mot terrible de la ju
re, est devenu veuf ; il pleure sa femme, et il raconte, à qui veut l’ entendre , son aventure avec le jeune Lélie ; la gentille A
elle ne demande plus si les enfants se font par l’oreille. Avez-vous entendu raconter l’histoire de madame Célimène ? Elle est
n’est plus, hélas ! où Molière et le roi étaient si jeunes, où ils s’ entendaient à demi-mot, pour faire à eux deux, vingt chefs-d’
t sa monarchie et sa royauté. Moi, cependant, il me semble que je les entends tous, après Molière, les uns et les autres, à Par
es vices, comme Molière l’a été par sa modération. On était fatigué d’ entendre Molière être appelé le juste, et ce peuple athéni
et, comme le gage d’un avenir meilleur. Il me semble d’ici que je les entends , ces spectateurs de vingt ans, qui battent des ma
, trop souvent elle nous a manqué, à nous autres qui avons si souvent entendu à nos oreilles épouvantées le craquement de cette
antes ; mais, hélas ! encore faut-il pour que ces consolations soient entendues , pour que vous soyez à l’aise avec ces amis immor
aquelle son mari devait entrer. Dans cette misère si tranquille, on n’ entendait pas un seul bruit, rien qui ressemblât à la vie,
temps où ils étaient presque tous si pauvres, que c’est pitié de les entendre raconter leurs misères ! Et vous vous étonnez qu’
ble dans le bois de Boulogne, et à propos d’une honnête femme qui n’y entend pas malice. C’est le cas de s’écrier : Quelle ind
re pieusement ; je t’avouerai toutefois qu’il ne me plaît point. Je l’ entends quelquefois déclamer ici, et je lui trouve, a ent
ne de la déclaration dans Tartuffe est la plus terrible qui se puisse entendre , tant c’est là un habile et hardi scélérat, Tartu
a quelque chose qui offense et qui blesse ces délicates personnes, si entendues dans les choses les plus délicates de l’amour. Su
70 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
pris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotrou. On lui fit entendre que l’on n’avait point d’honneur à remplir son ou
allut bien s’apaiser, il n’y avait point de remède ; et la raison fit entendre à la Béjart, que le plus grand bonheur qui pût ar
fut plus heureux qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron, en parlèrent si avantageusement,
lui donner à souper ce jour-là. Le petit homme, qui ne savait auquel entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, pro
a à Molière toutes les maximes d’une saine Philosophie pour lui faire entendre qu’il avait tort de s’abandonner à ses déplaisirs
’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’ entendre toujours ce fanfaron parler sur ce ton-là, se lèv
que ses vers. Je lisais hier son Tartuffe. Je lui en avais autrefois entendu lire trois Actes chez Mr de Mommor, où se trouvèr
, il projeta de donner son George Dandin. Mais un de ses amis lui fit entendre qu’il y avait dans le monde un Dandin, qui pourra
nement, lui dit, ne soyez pas surpris de mon emportement. Je viens d’ entendre un Acteur déclamer faussement et pitoyablement qu
t dans un caractère, et il exprimait un sentiment, on convenait qu’il entendait parfaitement l’art de la déclamation. Il avait co
parlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron rebuté de l’ entendre , alla chercher à s’amuser ailleurs. Molière n’éta
ière, au Minime. Le Religieux répondit par un hom !hom ! qui faisait entendre aux Philosophes qu’il était connaisseur dans cett
onteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y entendait rien, ils se regardèrent l’un l’autre sans se rie
laire au Roi, et si vous aviez quarante ou cinquante personnes, qui n’ entendent point raison, à faire vivre, et à conduire ; un t
ésolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre réciter ce jeune homme. Chapelle en fut aussi éto
vos raisons, elles sont excellentes, et je me fais un plaisir de les entendre  ; redites-les-moi, je vous en conjure, afin qu’el
abaret qui est ici proche, entrons-y, mon cher Ami, et me faites bien entendre raison, je veux revenir de tout cela. Mr des P**
ière , répondit-elle. Une autre femme qui était à sa fenêtre et qui l’ entendit , s’écria : Comment malheureuse ! il est bien Mon
71 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
tristesses, n’ont voulu, en prenant la parole en ce monde, que faire entendre une voix consolante ! Outre les pièces de Corneil
ec la Béjart... C’était une femme de beaucoup d’esprit, vive, active, entendue à tout, mais qui n’avait pas les grâces naïves qu
Capitans. Scarron, l’écrivain comique à la mode, dut voir Molière, en entendre beaucoup parler tout au moins. D’ailleurs, il com
de Molière. « Il était excellent comédien, vaillant, honnête homme, entendu ... fort amoureux. Cependant il vivait avec la Lét
vrai, mon oncle, qu’une oreille un peu délicate pâtit furieusement à entendre prononcer ces mots-là ; et le nom de Polyxène que
ge si riche de sens commun et de simplicité, qu’il semble, quand on l’ entend , qu’un chacun eût pu dire tout ce qu’il dit. Il n
e, ce fut le public, ce public, qui chaque soir accourait, avide de l’ entendre  : il voulut lui montrer quelle charmante élève il
de deux philosophes. Les pauvres gens, hélas ! sont bien en état de l’ entendre  ! Il trouve les docteurs Marphurius et Pancrace e
de se réunir le lendemain à midi précis, en un lieu désigné, pour s’y entendre admonester par Monsieur de Molière. Celui-ci vint
ère. Celui-ci vint, en effet, leur faire la harangue. Il leur donna à entendre , avec beaucoup d’adresse, que tous les jours nomb
endre un de ses comédiens; ce fut ce brave Hubert, dont nous venons d’ entendre les prouesses. Le pauvre garçon ne pouvait guère
c : il était gauche, sans naturel. Molière, qui toujours chercha et s’ entendit si bien à adapter ses personnages au caractère mê
Pierre. Titre hypocrite ! c’était à Tartuffe qu’il pensait. Il faut l’ entendre s’écrier contre la hardiesse d’un farceur qui fai
communia Molière, dans un mandement fait exprès, et quiconque lirait, entendrait lire ou verrait jouer Tartuffe. Reportons-nous a
l lui faisait la lecture de ses pièces, il ne voulait pas qu’elle les entendît seule. Il faisait venir les enfants de tous ses c
était ravissante, sa voix la plus touchante qu’il y eût. Il fallait l’ entendre au théâtre, avec Lagrange, dans la scène chantée
ntaine ont connue. Voyez si, dans le rôle de Sosie, l’on ne croit pas entendre le fabuliste lui-même : En nous créant, nature a
tainement enflammer les deux acteurs, surtout le jeune Baron, qui s’y entendait dire avec tant de grâce : Ne les détournez point
72 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
Enganar, enganhar, esgannar, sgannar 5 comme je l’avais assez donné à entendre dans mon article, existaient en languedocien ; et
z plausible couleur d’hérédité. Ce n’est pas à cette conclusion que j’ entends en venir. Que le bâtard de l’apothicaire se rassu
, et que le devoir m’oblige à savoir ? IV Eh ! bien non, je n’y entends rien ! Il faut ignorer « la langue provençale, an
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
t il s’appelle ; son soldat lui répond Parla : Arlequin croit qu’il n’ entend pas bien du côté où il est, & passe de l’autr
nçois tâtez-y signifie ? Mad. Brice. Que signifieroit-il que ce qu’on entend bien ? M. Brice. Qu’avez-vous à répondre à cela,
laisse-tout-faire. M. Josse. Cela n’est point obscur, & chacun l’ entend bien : Quand on laisse tout faire, on ne réserve
74 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
t exquis, cette fleur de bon ton… Molière. Je veux être pendu, si j’ entends ce jargon ! Le bon ton ! Qu’est-ce donc en langag
s que cependant l’ennui ne vous amuse ; Alors… La Vieille Thalie. Qu’ entendez -vous, s’il vous plaît, par l’ennui ? Molière. Ma
ie. Qu’entendez-vous, s’il vous plaît, par l’ennui ? Molière. Mais j’ entends ce bon ton… là… ce ton d’aujourd’hui, Qui n’aime
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
deux font quatre, d’un côté des Alpes, des Pyrénées et du Rhin, bien entendu  ; car, de l’autre côté, elle ne doute pas davanta
s cette Poétique qu’attendait Voltaire, il y a à parier que nous nous entendrons avec son auteur sur les points suivants et sur qu
matique est morte et bien morte. N’en parlons plus. Mais vous ne vous entendez pas à fonder. Votre conclusion est insignifiante,
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
sort un instant ; l’amant enchanté fait tant de bruit, qu’Arlequin l’ entend & ordonne à son esclave de rentrer. Elle trou
t l’unir. Mascarille lui a promis de rompre l’hymen projetté : elle l’ entend cependant prendre des mesures pour le faire réuss
Oui, traître, c’est ainsi que tu me rends service ! Je viens de tout entendre , & vois ton artifice : A moins que de cela, l
aire à Chartres la même fourbe à Philippe d’Estampes, & lui faire entendre que son frere Charles étoit mort à Paris, pour êt
77 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
tés ; d’ailleurs, en s’accordant le superflu, on donnera élégamment à entendre qu’on ne manque pas du nécessaire. Enfin, de bonn
emeuraient précieux ; il valait la peine de les exposer tout seuls. J’ entends bien que, plus ces cadres seront nombreux, mieux
ns le silence. Encore moins, en fait de tambours, avons-nous chance d’ entendre , à la sortie, ceux des mousquetaires, et de voir
s douteuse. On a écouté ce morceau avec un respect à peine tiède ; on entendra presque tout, si vraiment ce tout est repris, ave
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
aintenon, j’ai commencé par mettre en oubli tout ce que j’avais lu ou entendu sur son compte, les histoires de La Beaumelle, de
ompagnement naturel. Il me paraît présumable qu’elle ne les avait pas entendues sans émotion ; déjà la vue du roi l’avait frappée
osse, qui sommeillait, lui demanda ce qu’il disait. Le roi, qui avait entendu d’Aubigné, dit : Vous n’entendez pas qu’il vous d
da ce qu’il disait. Le roi, qui avait entendu d’Aubigné, dit : Vous n’ entendez pas qu’il vous dit que je suis un ladre verd ? De
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
r à Valere comme il l’a déja promis. Mais Damis, fils d’Orgon, a tout entendu  : il veut absolument saisir cette occasion pour d
a plus grande fureur ; il éclate. Arlequin, alarmé par les cris qu’il entend , revient sur la scene. Il demande à Célio ce qui
de au peuple. « Je suis le méchant, disoit-il à ceux qui le voulurent entendre  : je suis le pécheur, je suis celui qui n’ai jama
itants de Séville. ORGON, DAMIS, TARTUFE. Orgon. Ce que je viens d’ entendre , ô Ciel ! est-il croyable ? Tartufe. Oui, mon fre
mique d’une autre scene. Valere & Mariane rompent pour un mot mal entendu . L’amant jure de ne plus revoir son amante, &
ar le fond de la situation, elles sont filées bien différemment. J’ai entendu dire par plusieurs personnes que Moliere ne jugea
80 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
que le roi, personnellement satisfait des trois actes qu’il venait d’ entendre , et persuadé des bonnes intentions de l’auteur, n
ollon ou Janus ; puis, marmottant tout bas en homme qui craint d’être entendu  : Belle Laverne, dit-il, accordez-moi la grâce de
que le monologue insipide où Mercure raconte tout ce qu’on va voir et entendre , comme s’il craignait qu’on n’y prît trop d’intér
t sur les douloureuses surprises que ce mari doit éprouver quand il s’ entend raconter les caresses qu’un autre a reçues d’elle
ue réponse qu’elle fait aux questions de Sosie, le ravit d’aise, et n’ entend rien à cette joie qui lui paraît un nouvel outrag
et coucher avec elle, Chez ce galant bigot, c’est une bagatelle ; À l’ entendre , le ciel permet tous les plaisirs ; Il en sait di
yon de Plaute était fort au-dessus de celui de Molière, mais qu’ayant entendu dire que Molière voulait faire une comédie des Fe
81 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
d’esprit, le plus aimable et le plus abominable des directeurs, ne s’ entendait à éconduire un solliciteur. « Je vous conseille,
ront de vous et à ce titre moi je vous jouerai, mais comme phénomène, entendons -nous bien, et jamais comme prix de Rome ! » Où l’
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
térêt à mettre en pratique ces utiles préceptes : « Écrivez pour être entendu  ; tâchez d’écrire de belles choses ! Que votre di
hoses, du haut de cette tribune éclatante, élevée à leur génie. À les entendre , et Dieu sait si elle était attentive à ces éloqu
sait pas où elle finit, on ne sait pas où elle commence. M. Arnauld n’ entendait rien, dit-on, à la métaphysique du Père Malebranc
onie : l’un disait vers, l’autre disait prose, et c’était à ne plus s’ entendre . Voilà comment l’habitude et la routine seront pr
me dites rien des libertins ; je les connais ; tous les jours je les entends discourir, et je ne remarque dans tous leurs dis
t tout ce délire ! Il respecte la mort, sans la craindre ; vous allez entendre , tout à l’heure, comme il va pleurer Ophélia. Don
ue aux fermes et solides croyances. À représenter cette œuvre, et à l’ entendre , les spectateurs se trouvaient aussi désappointés
sur un théâtre profane, mais dans une chaire chrétienne ; vous allez entendre des éclats de rire et des grincements de dents. —
de tout genre. Quels blasphèmes ! jamais le xviie  siècle n’en avait entendu de pareils ! Jamais cette société si réglée et si
lin, nous le savons, mais prends garde, nous avons tout quitté pour t’ entendre , et même une grande quantité de beaux oignons qui
— Non ! non ! une branche de laurier sauvage ! » C’est merveilleux à entendre tout ce passage, et l’on se demande ce que veut d
oi comme mademoiselle de Coëtlogon parlera de Cavoye. Un soir, le roi entend la jeune fille qui parle d’amour ; à ces propos d
e de tant de grandes choses dont se compose le grand siècle. — Elle a entendu les premiers bruits du Versailles naissant ; elle
uille tout à l’entour du bâtiment de l’est ! » Puis il sort, car il a entendu hennir son cheval de bataille, qui flaire de loin
trouvée : Au lit ! au lit ! au lit ! J’aime autant ce brave homme qui entendit les cloches de Londres lui réciter un jour : « Tu
sa pièce, si insipides et si déplacées, qu’on eut honte de les avoir entendues  ; nul ne voulut être complice d’une comédie où le
ue voulez-vous qu’elle réponde ? Vous lui parlez un langage qu’elle n’ entend pas, vous lui faites des menaces qu’elle ne saura
toujours Lauzun qui rit, toujours Louis XIV qui s’ennuie. L’auteur n’ entend guère plus les passions qu’il ne sait l’histoire,
se de la Miséricorde. Le roi s’en va en disant : — « Je ne veux pas t’ entendre , — Ne me touche pas ! Ne me parle pas ! Vois ! — 
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
allez marier à la Cour & dans vos grands Palais, où personne ne l’ entendra , ni elle n’entendra rien elle-même. Viens çà, bêt
ur & dans vos grands Palais, où personne ne l’entendra, ni elle n’ entendra rien elle-même. Viens çà, bête & femme opiniâ
norante & étourdie ; je te puis bien appeller ainsi, puisque tu n’ entends point raison, & que tu fuis ton bonheur. Si j
84 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
oésie et de la musique prennent les cœurs malgré eux : on ne peut pas entendre cela froidement, comme une simple dissertation my
crainte Les doux emportements de vos cœurs amoureux643 ! Et quand on entend bergers et bergères, imités dans leurs danses lux
cement l’âme, par le charme, amollissant de la musique et des vers, à entendre , à goûter, à aimer ce qui la corrompt. S’il y a u
mœurs du temps, le mot crû n’était que le mot naturel ; les femmes l’ entendaient à table tous les jours, et orné des plus beaux co
la pompe harmonieuse,   Ces danses, ces héros à voix luxurieuse,   Entendra ces discours sur l’amour seul roulans,   Ces dou
85 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
. Aristodème ne pouvait se rappeler cet entretien dont il n’avait pas entendu le commencement, à cause du sommeil qui l’accabla
d’un art que Ménandre et son école ont élevé à la perfection. Si l’on entend par là que la nouvelle comédie est plus régulière
rpagon voulait faire graver sur sa cheminée en lettres d’or, je crois entendre Euripide s’écriant dans les Grenouilles d’Aristop
our. Au genre purement poétique appartient le comique arbitraire45, j’ entends par là les inventions gaies qui procèdent de l’im
ls sachent même ce que c’est, et je ne me souviens pas d’avoir jamais entendu dans leur conversation, ni lu dans leurs livres,
en sortant du temple, il aperçoit un esclave qui en sort aussi, et il entend chanter un corbeau à gauche. Aussitôt il redemand
ès. Euclion rencontre le coupable qui lui confesse sa faute. Il croit entendre l’aveu du vol delà marmite. Ce qui produit une sé
de son trésor. Il se tranquillise ensuite pendant quatre actes, on n’ entend plus parler de ses inquiétudes, et le spectateur
manquer de respect ! car s’il oubliait un instant qu’elle est là, on entendrait sa voix importune s’élever dans la salle du festi
servir leur intelligence à satisfaire l’instinct animal. Par là, je n’ entends pas la sensualité seulement, mais aussi l’égoïsme
xi) parle avec enthousiasme d’une leçon de William Schlegel qu’elle a entendue à Vienne. Il n’est donc pas invraisemblable de su
86 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
algré son public et malgré lui-même. Ils ne se doutaient pas, et je l’ entends des plus habiles, que la comédie fût autour d’eux
aimé, et qu’Isabelle n’aura que lui pour mari. Il ne lui reste qu’à l’ entendre de la jolie bouche d’Isabelle. C’est Sganarelle q
Amérique15. Les invraisemblances de lieu n’y manquent pas, et la rue entend bien des choses qui ne se disent qu’à la maison.
ue son dépit à haute voix en présence d’Agnès, qui est censée ne rien entendre . Les monologues, quoique plus dans l’action, y so
ciété tout entière, en mettant le malheur dans une maison. On voulait entendre ces accents de la comédie dont parle Horace, et q
our pêcher un mari en eau trouble, reste prude, avec le dépit de se l’ entendre dire. Quant à Alceste, est-il puni ? Trop, selon
naïf, la facilité, le feu, l’entraînement de ce langage, qu’il semble entendre Molière lui-même, et qu’au plaisir de voir des pe
qui n’écrivait rien au hasard, qualifie ses peintures de doctes, Il l’ entendait non-seulement du poète philosophe, mais du poète
ct : ce sont des confidences du cœur humain dont ses devanciers n’ont entendu que la moitié, et qu’il complète. Il appelait cel
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
& jette dans les entr’actes les redites qui seroient ennuyeuses à entendre , & les actions qui ne seroient pas agréables
t effectivement à la tante. Drink arrête la lettre. Le Lord, alarmé d’ entendre par-tout parler de son mariage, qui doit se faire
ge le sallon, éteint le lustre & les bougies de l’appartement. On entend une sonnette de l’intérieur : il écoute, & in
nistrateurs, lui dit : « D’Ancourt, nous avons des oreilles pour vous entendre , des mains pour recevoir les aumônes que vous fai
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
ille, & qui ne consent au mariage que par foiblesse pour sa sœur, entend le Marquis disant à Cidalise : Quant au beau-pere
-vin. Mais, Monsieur le Marquis... Le Marquis. Oui, voyez avec eux. N’ entendez -vous pas le françois ? cela n’est-il pas clair ?
 ! item ! quel chien de jargon me parlez-vous là ? Donnez ; j’ai tout entendu  : j’arrête votre mémoire. Votre plume ? Voilà qui
r chez lui, & veut passer la nuit sur une pierre. Madame Béverley entend la voix de son mari : elle sort avec une lanterne
89 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
onteur ! Jamais on ne le voit sortir de sa splendeur. Jamais on ne l’ entend citer que sa richesse. Ses fermes, ses chevaux,
ce fussent des applaudissements prémédités ; que tout ce monde se fut entendu pour cacher son ignorance et son ennui sous des b
suite de son neveu Belle-Ombre, s’enrôlant dans la troupe après avoir entendu « une églogue pastorale de l’auteur du Trompeur p
et Catherine Bourgeois. De Germain Rabel et de Germain Clérin, nous n’ entendrons jamais plus parler, de Catherine Bourgeois non pl
a bouche d’un valet, et d’un valet dont son maître est obligé de tout entendre , de sorte que dans cette rudesse même on peut voi
, Germain Garnier, en 1807, disait encore : « Plusieurs personnes ont entendu raconter à Montesquieu un fait qui passait pour c
u Bureau Dufresne comédien, auquel a été par Messieurs déclaré qu’ils entendent  prendre la pièce qui doit être demain représentée
ne, on n’allait à votre théâtre que pour me voir. » Mme de Villedieu entend peut-être qu’on allait au théâtre pour la voir, n
résals ou Frézals, délégué aux états, non par la cour de France (bien entendu ), mais par le parlement de Toulouse, au mois de d
principalement Mes frères, qui l’ont fait ce qu’il est maintenant, J’ entends comédien, dont il tire la gloire Qu’il nous vient
s, les révoltes qu’il traduit, les accusations de tyrannie qu’il fait entendre , avaient dû éclater bien souvent ; et ce ne furen
moment où nous sommes (1659), quelques moqueries s’étaient déjà fait entendre . Scarron s’était plaint de ces nobles dames qui a
Marie Ragueneau (la servante Marote), parurent ensuite, non pas, bien  entendu , des précieuses de prix, comme disait Scarron, de
écriminations, et qui lui restituent le rôle d’amuseur public qu’il n’ entend pas abandonner. Molière est un éminent stratégist
se à ses sources primitives ; il semble, lorsqu’on écoute Sganarelle,  entendre l’auteur des Quinze joies de mariage revenu au jo
y retourna encore une fois pour achever de la savoir, l’écrivit et s’ entendit avec le libraire Ribou pour la faire imprimer. Il
-Honoré. Elle passait pour le plus grand théâtre du monde, le « mieux entendu et le plus commode qu’il y ait jamais eu, dit Sau
extraordinaire surprit tout le monde. Chacun croyait n’avoir pas bien entendu , jusqu’à ce qu’elle l’eût redit à haute voix, et
vu que l’aveu des dilapidations qui ruinaient l’État. D’ailleurs, il entendait être maître de ses finances, et ne pas supporter
dans quelques-uns des tableaux que cette scène a inspirés. Cela, bien entendu , est ridicule et n’a aucun sens historique. Les e
s ne sont pas difficiles. L’on remarque aisément leurs postures, l’on  entend leurs discours, l’on voit leurs habits, et l’on p
ne sait que répondre : tarte à la crème, et il voulut prouver qu’il n’ entendait pas la raillerie aussi complaisamment que les aut
je crois qu’elle lui fera dorénavant bien mal au cœur, et qu’il n’en  entendra jamais parler, ni ne mettra sa perruque, sans se 
d’une estime particulière. Je tremble pour cet auteur, lorsque je lui entends dire en plein théâtre que ces illustres doivent,
à Molière d’avoir détruit la belle comédie, c’est-à-dire, comme ils l’ entendent , la comédie des grands sentiments, des sentiments
les Scudéry et Corneille lui-même avaient empruntée à l’Espagne : « J’ entends par belle comédie, dit l’un d’eux, ces pièces qui
La chose serait assez bizarre, il faut en convenir, si Robinet avait entendu prendre le mot panégyrique au sérieux. La Guerre
du Tartuffe sont ici nécessaires. Déjà plus d’une fois Molière avait entendu  des murmures s’élever contre lui au nom de la rel
que-là en faveur, avait été obligé d’en sortir. Depuis lors, il avait entendu plus d’une fois murmurer contre lui la dévotion i
devant le nonce romain. Il paraît même qu’on lui fit venir l’envie d’ entendre une lecture de cette pièce du Tartuffe qui causai
fort de vos amies (de Port-Royal) ; elle avait eu beaucoup d’envie d’ entendre  lire Le Tartuffe, et l’on ne s’opposa point à sa
uffé, qui dit tout bas à cette personne : « Quoi ! madame, vous allez entendre une comédie le jour que le mystère d’iniquité s’a
istoire du jansénisme, le 26 août 1664. Tout le monde voulait voir ou entendre cette pièce, dont on faisait des appréciations si
avait été défendu, et tout le monde voulait avoir Molière pour le lui entendre réciter ». C’était le plus vif plaisir qu’il fut
rinces du sang, les membres de la famille royale ne crurent pas, bien entendu , que la défense fût faite pour eux. Trois mois ap
l’ambition hypocrite, dirigeant et exploitant la piété étroite et mal entendue . Pour se rendre compte de l’opportunité de la sat
à un pauvre qui lui tendait la main. Comme il continuait sa route, il entendit le pauvre qui l’appelait, il le vit qui courait a
façon qu’il en parlait, qu’il en avait menti ; ce que ne pouvant être entendu par lui plaignant, il aurait mis l’épée à la main
sa magnificence. Ce fut le 13 juin 1665. La comédie y eut part, bien entendu  ; il n’y avait point alors de fête sans elle. Un
du jeu, de la bonne chère, des dames ; mais de rire, point. Avez-vous entendu dire à qui que ce soit : « Il y a huit jours enti
 l’un des interlocuteurs de la Promenade de Saint-Cloud : « Je lui ai entendu dire (à Molière) que les Plaideurs ne valaient ri
eux et agressif, il fut extrêmement utile à Molière. Il ne faut pas l’ entendre des soins qu’il lui donna, si l’on s’en fie du mo
Cypris108 C’est de cette pièce plus que de toute autre qu’il faut entendre ce que disent les auteurs de la préface de 1682 :
’étonnement que d’enthousiasme. On dirait, mon benoit Lecteur, Qu’en entend un prédicateur. dit Robinet, qui est ici l’écho
nter, sous quelque nom que ce soit, la susdite comédie, de la lire ou entendre réciter, soit en public, soit en particulier, sou
défenses à toutes personnes de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite comédie, soit publiquement, so
campagne, séparé de la grande ville par assez d’espace pour n’en plus entendre le bruit. L’appartement loué par Molière dépendai
de descendre pour les arrêter. Voyant qu’ils n’étaient pas en état d’ entendre les conseils de la raison, il leur dit qu’il avai
veloppé ses arguments, le Minime faisait un signe approbatif d’un air entendu . On arriva devant les Bonshommes, où le religieux
ouvelle tragi-comédie sur le théâtre du Palais-Royal. II fallut, bien entendu , rabattre un peu des magnificences et des enchant
he andava far in quella galera ? Cyrano et Molière l’auront tous deux entendue et ne l’auront pas oubliée. Et, si Molière a dit,
empiriques. Il écrivit, dans la plus belle langue qui ait jamais été entendue  au théâtre, Les Femmes savantes. Les deux pédant
ssible à inventer, est-il digne d’attention et ajoute-t-il une grâce ( entendez ce mot dans le sens que vous voudrez lui donner) 
ère », répondit-elle. Une autre femme qui était à sa fenêtre et qui l’ entendit s’écria : « Comment, malheureuse ! Il est bien mo
ètes du sentiment public, qui, a des titres divers, méritaient d’être entendus . N’omettons pas le vieux poète Chapelain, qui, ou
 sans nombre qu’elle possède aujourd’hui, n’en sut pas moins se faire entendre  ; et, à la distance où nous sommes, nous pouvons,
lui dire. La Molière n’avait garde de répondre à des signes qu’elle n’ entendait pas. Mais notre amant, qui croyait être assez d’i
on qui justifie un procédé pareil au vôtre. » Il cessa de parler pour entendre la réponse de la Molière, mais elle n’était pas e
ofession. L’allure même de la phrase change complètement, selon qu’on entend un vieillard, un homme jeune et vif, un type de l
u’ils menèrent pendant treize ans. Madeleine Béjart, femme de tête et entendue aux affaires, paraît avoir été associée à Molière
nt pas cependant la voix du monde la plus belle. Je doute même qu’ils entendent finement la musique, et quoiqu’ils chantent par l
ense pas à distinguer la vérité de la seule apparence. En un mot, ils entendent  admirablement bien le théâtre, et leurs rôles ne
e145. L’incompatibilité d’humeur suffit entre époux, et un premier ma entendu devient celui de l’existence entière. On devrait
une merveilleuse grâce ; et je ne puis enfin dire de lui que ce que j’ entends dire à tout le monde, qu’il est très poli et dans
incessamment à la suite de sa cour pour recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présen
ns cinq ou six endroits ; mais partout où ils vont, c’est merveille d’ entendre comme les curés crient. Le curé de Saint-Germain-
aient point à l’hôtel de Sourdis, parce que de leur théâtre on aurait  entendu tout à plein les orgues, et de l’église on aurait
e on aurait entendu tout à plein les orgues, et de l’église on aurait  entendu parfaitement les violons. Enfin ils en. sont à la
âcheux et fâcheuses, Au rang de qui je mets les précieuses, Fausses s’ entend , et de qui tout le bon Est seulement un langage o
90 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
pris presque tout son travail dans la Thebaide de Rotrou. On lui fit entendre que l’on n’avoit point d’honneur à remplir son Ou
t bien s’appaiser, il n’y avoit point de remede ; & la raison fit entendre à la Bejart, que le plus grand bonheur qui pût ar
fut plus heureux qu’elle ne se l’étoit promis ; mais ceux qui avoient entendu le petit Baron, en parlerent si avantageusement,
lui donner à souper ce jour-là. Le petit homme, qui ne savoit auquel entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisoit, pro
à Moliere toutes les maximes d’une saine Philosophie, pour lui faire entendre qu’il avoit tort de s’abandonner à ses déplaisirs
’il se souviendroit toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’ entendre toûjours ce fanfaron parler sur ce ton-là, se lev
que ses vers. Je lisois hier son Tartuffe. Je lui en avois autrefois entendu lire trois Actes chez M. de Mommor, où se trouver
jeta ensuite de donner son George Dandin. Mais un de ses amis lui fit entendre qu’il y avoit dans le monde un Dandin, qui pourro
nnement, lui dit, ne soyez pas surpris de mon emportement. Je viens d’ entendre un Acteur déclamer faussement & pitoyablement
ans un caractere, & il exprimoit un sentiment, on convenoit qu’il entendoit parfaitement l’art de la déclamation. Il avoit co
parloit avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron rebuté de l’ entendre , alla chercher à s’amuser ailleurs. Moliere n’éto
iere au Minime ? Le Religieux répondit par un hom ! hom ! qui faisoit entendre aux Philosophes qu’il étoit connoisseur dans cett
onteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y entendoit rien, ils se regarderent l’un l’autre sans se rie
re au Roi, & si vous aviez quarante ou cinquante personnes, qui n’ entendent point raison, à faire vivre, & à conduire, un
esolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Moliere lui fit entendre reciter ce jeune homme. Chapelle en fut aussi éto
s raisons, elles sont excellentes, & je me fais un plaisir de les entendre  ; redites-les moi, je vous en conjure, afin qu’el
et qui est ici proche ; entrons-y, mon cher ami, & me faites bien entendre raison, car je veux revenir de tout cela. M. des
plus richement orné que l’habit qu’il venoit de voir. Mr. Colbert qui entendit cette réponse recommanda à Moliere celui qui l’av
ntes. Voici ses propres termes, « il eut une affaire avec Moliere qui entendoit assez l’art de se vanger de ceux qui l’offensoien
e, répondit-elle. Une autre femme, qui étoit à sa fenêtre & qui l’ entendit , s’écria : Comment malheureuse ! il est bien Mons
91 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
interrompu, les interlocuteurs ne se répondent pas ; ils cessent de s’ entendre . Ce n’est donc pas une mutilation exercée sciemme
Molière, des mœurs du temps, et des traditions anciennes. Il s’agit d’ entendre le texte de l’auteur, de donner un sens à certain
 ! Qu ’ eût-elle été bien endormie, Au lieu de me venir fâcher ! J’ entends déjà mes lecteurs se récrier sur le pédantisme et
ur énergie, et il arrive souvent que leurs plaisanteries ne sont plus entendues . Qu’on juge par ce seul exemple des choses qui do
nt à chacun son bien, je ne me suis emparé de celui de personne. Pour entendre Molière, je me plais à le répéter, il faut connaî
ris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotrou64. On lui fit entendre qu’il n’y avait point d’honneur à remplir son ouv
allut bien s’apaiser ; il n’y avait point de remède, et la raison fit entendre à la Béjart que le plus grand bonheur qui pût arr
fut plus heureux qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit Baron en parlèrent si avantageusement, q
lui donner à souper ce jour-là. Le petit homme, qui ne savait auquel entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, pro
à Molière toutes les maximes d’une saine philosophie, pour lui faire entendre qu’il avait tort de s’abandonner à ses déplaisirs
il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle, fatigué d’ entendre toujours ce fanfaron parler sur ce ton-là, se lèv
e. « Je lisais hier le Tartuffe de Molière. Je lui en avais autrefois entendu lire trois actes chez M. de Montmort92, où se tro
il projeta de donner son Georges Dandin. Mais un de ses amis lui fit entendre qu’il y avait dans le monde un Dandin qui pourrai
ent, lui dit : « Ne soyez pas surpris de mon emportement ; je viens d’ entendre un acteur déclamer faussement et pitoyablement qu
it dans un caractère et il exprimait un sentiment, on convenait qu’il entendait parfaitement l’art de la déclamation. Il avait co
arlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais Baron, ennuyé de l’ entendre , alla chercher à s’amuser ailleurs106. Molière n’
ière au minime. Le religieux répondit par un hom ! hom ! qui faisait entendre aux philosophes qu’il était connaisseur dans cett
onteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y entendait rien, ils se regardèrent l’un l’autre sans se rie
plaire au roi, et si vous aviez quarante ou cinquante personnes qui n’ entendent point raison, à faire vivre et à conduire, un thé
ésolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre ce jeune homme. Chapelle en fut aussi étonné que
vos raisons, elles sont excellentes, et je me fais un plaisir de les entendre  ; redites-les-moi, je vous en conjure, afin qu’el
baret qui est ici proche ; entrons-y, mon cher ami, et me faites bien entendre raison, car je veux revenir de tout cela. » M. de
ère, » répondit-elle. Une autre femme qui était à sa fenêtre et qui l’ entendit , s’écria : « Comment, malheureuse ! il est bien m
une merveilleuse grâce ; et je ne puis enfin dire de lui que ce que j’ entends dire à tout le monde, qu’il est très poli et dans
dit d’un air chagrin : « Je vois bien que cet ordre est pour me faire entendre que je commence à n’être plus capable de remplir
rlait facilement, et ses petits discours faisaient toujours plaisir à entendre . (Il était orateur de la troupe. Il a joué le rôl
Racine fit en effet quelques emprunts. La Grange-Chancel disait avoir entendu dire à des amis particuliers de Racine, que, pres
redoutable rival, il était trop au-dessus de la basse jalousie pour n’ entendre pas volontiers les louanges qu’on lui donnait ; e
ui, et il était souvent des trois ou quatre heures avec Molière. On a entendu ce grand prince, en sortant de ces conversations,
arfaitement par ceux qui ont joué ses rôles après sa mort. Il a aussi entendu admirablement les habits des acteurs, en leur don
Le morceau suivant atteint mon but, et Boileau lui-même n’aurait pu l’ entendre sans réformer son jugement. « Nos poètes dramati
92 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
tte franche déclaration : « Ce que je vais dire à ce propos est, bien entendu , moins qu’une conjecture, à peine une hypothèse 4
voulut, dans une note d’une de ses éditions, celle de 1837, donner à entendre que sans lui nous n’aurions rien su de notre aute
tôt porté à croire qu’il ne le fit que par un amour-propre assez bien entendu , et qui lui était tout à fait personnel ; car il
ent et finesse d’expression, ils étaient enfin parvenus à n’être plus entendus et à ne s’entendre pas eux-mêmes. Il ne fallait,
pression, ils étaient enfin parvenus à n’être plus entendus et à ne s’ entendre pas eux-mêmes. Il ne fallait, pour servir à ces e
ue ses défenseurs confus se dispersèrent, et n’osèrent même pas faire entendre de plaidoyer en sa faveur. Le style contourné et
. Il voulait l’attaquer, mais un ami obligeant s’efforça de lui faire entendre qu’il n’y avait rien de commun entre lui et un ma
tte même année, à la bonté du monarque, qui, par un amour-propre bien entendu , protégeait avec empressement toutes les gloires
r très haut à l’un d’eux. Un autre, plus désireux de reposer que de l’ entendre , lui dit : Eh ! morbleu ! tais-toi, tu m’empêche
tation de La Critique de l’École des femmes. Le calcul avait été bien entendu  : du 1er juin au 12 août suivant, le spectacle se
e. Le jeune poète se mit à l’ouvrage. La Grange-Chancel raconte avoir entendu des amis de Racine assurer que, pressé par le tem
ocès que soutint Lulli, et dans lequel mademoiselle Molière avait été entendue comme témoin, on osa la traiter d’« orpheline de
llait pas au sermon parce qu’il n’aimait pas le “brailler” et qu’il n’ entendait pas le “raisonner”. » Le rôle de Moron, le seul p
emps le comte de Lauzun. Mais, soit froideur naturelle, comme le fait entendre un historien, soit qu’il fût occupé par une autre
 » Les hypocrites se montrèrent tels jusque dans leurs attaques. Ils entendaient trop bien leurs intérêts pour avouer que le morce
rotecteur ; Louis XIV, qui faisait l’esprit fort en médecine quand il entendait ses bons mots, et qui se laissa bientôt après pur
Rien, disait-il, n’est plus contraire au bon sens. Quoi ! le parterre entendra ce qu’un acteur n’entend pas, quoiqu’il soit à cô
contraire au bon sens. Quoi ! le parterre entendra ce qu’un acteur n’ entend pas, quoiqu’il soit à côté de celui qui parle ! »
péta plusieurs fois cette même apostrophe sans que son antagoniste en entendit rien ; mais à la fin Boileau, Molière et les autr
oire A de ses bords fameux flétri l’antique gloire. « Il peut faire entendre , disait-il, que la présence du Roi a déshonoré le
 Le religieux, dit Grimarest, répondit par un hom ! hom ! qui faisait entendre aux philosophes qu’il était connaisseur dans cett
onteux d’avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n’y entendait rien, ils se regardèrent l’un l’autre sans se rie
, arriva en toute hâte, et, voyant combien ils étaient peu disposés à entendre la voix de la raison, leur dit : « Comment, messi
chez qui il demeurait. Molière, après les avoir lus, dit qu’il ne les entendait pas non plus, “Mais attendez, dit-il à Baron, M. 
il le pria de lui expliquer ces vers, disant à Corneille qu’il ne les entendait pas. Corneille, après les avoir examinés quelque
. Corneille, après les avoir examinés quelque temps, dit : “Je ne les entends pas trop bien non plus, mais récitez-les toujours
ds pas trop bien non plus, mais récitez-les toujours ; tel qui ne les entendra pas les admirera.” » Si l’on ne voit pas le nom
e, et ils demeuraient souvent trois et quatre heures ensemble. On l’a entendu dire, après une de ces conversations : « Je ne m’
pour son ouvrage. Mais elle ne prit point le change ; et, après avoir entendu la lecture de quelques morceaux, elle soutint à s
nement ou plutôt le dépit de nos admirateurs enthousiastes, quand ils entendirent Alceste, plus fidèle à la vérité qu’aux convenanc
forts. D’affreux pamphlets récusèrent ces respectables autorités. « À entendre Molière, disait un d’eux, il semble qu’il ait un
passer pour un libertin dans l’esprit de tous les prédicateurs, et d’ entendre toutes les langues que le Saint-Esprit anime décl
nter, sous quelque nom que ce soit, la susdite comédie, de la lire ou entendre réciter, soit en public, soit en particulier, sou
défenses à toutes personnes de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite comédie, soit publiquement, so
tions, en avait conçu un profond chagrin, et que souvent on lui avait entendu dire, en parlant de cette comédie : « Je me suis
dans le premier portrait, et qui avaient maudit leur peintre, ne fit entendre la moindre clameur contre le second. Ce silence p
ras, lui dit : « Ne soyez pas surpris de mon emportement : je viens d’ entendre un acteur déclamer faussement et pitoyablement qu
rement être très recherchée alors. Beaucoup de personnes n’avaient ni entendu de lectures particulières ni assisté à l’unique r
Paris, on faisait un aussi grand bruit, tout le long de l’année on n’ entendrait pas Dieu tonner. » Cette comédie obtint un succès
se prêter à des railleries qui devraient attirer leur indignation. J’ entends dire qu’il attaque les vices : mais je voudrais b
tise du manant puni ? » Certes, on s’étonnera toujours avec raison d’ entendre porter par qui que ce soit contre Molière un juge
vre est l’enthousiasme qu’il causa à un avare de bonne foi, auquel on entendit dire, après la représentation : « Il y a beaucoup
tres qui suivent celle dont nous venons d’extraire ce récit donnent à entendre que la femme du barbier était le véritable malade
decin fouetté et le Barbier cocu. » L’affaire fut assoupie, et l’on n’ entendit jamais parler du prétendu projet de Molière. Il n
lies de son père ; et les protestations de cet autre Bobinet, qui n’y entendait pas malice, ne purent servir à l’apaiser. La Com
otre temps y eussent jamais pensé ; que je suis sur le point de faire entendre , au Roi et au public, un genre de musique tout pa
quantité de messes pour lui99. » Contre l’usage du temps, on ne fit entendre aucun chant funèbre pendant le convoi. On a déjà
des noms de Brutus et de Scévola ; celle-ci, par un patriotisme mieux entendu , préféra choisir ses patrons dans les fastes de n
tophane, aussi bien que Ménandre, Charmait les Grecs assemblés pour l’ entendre , Et Raphaël peignit, sans déroger, Plus d’une foi
u’il suffisait de leur donner Gros-René bien enfariné, parce qu’ils n’ entendaient point le français. » 62. « Le ballet et les or
, puis un hautbois, puis « pour ritournelles » ; — sans oublier, bien entendu , pour tout ce monde, le surcroît de feu et de « c
ncessamment à la suite de sa cour pour y recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de la dite troupe qui est prése
ntrèrent plus vains et plus ridicules. Cela ne fit qu’augmenter, bien entendu , et, trente-sept ans après, M. Harpin, bien arron
93 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
Molière à la Comédie-Française Depuis plus de vingt ans, j’ entends dire que les comédiens du Théâtre-Français possèd
s clignements d’yeux sont comptés. Il y a des moments où sa voix ne s’ entend plus ; l’oreille la plus attentive ne saisit qu’à
s de Damis, elle n’imaginerait pas de cacher Orgon, et de l’obliger à entendre de ses oreilles l’aveu d’une passion coupable. Si
édiens, intelligents d’ailleurs, souvent applaudis à bon droit, qui n’ entendaient pas de cette oreille. Quand ils se trouvaient ass
t les convenances ? que deviendraient les opinions accréditées ? On n’ entendrait de tous côtés que des pensées discordantes. Dans
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
nelle à leur porte, & croit être bien sûr de son fait, parcequ’il entend la voix d’un homme qu’il prend toujours pour Don
rois classes : Comédie ancienne, Comédie moyenne, Comédie moderne. Qu’ entend -on par Comédie ancienne ? Celle où les Poëtes se
95 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
pu tenter cet essai hardi sous les yeux de Louis XIV ; lui avoir fait entendre une première ébauche du Tartuffe était déjà un pr
as qu’on le joue. » Il connaissait trop les convenances sociales, il entendait trop ses intérêts pour hasarder un méchant jeu de
yeux du ciel et des hommes, qui représente l’autre faisant vainement entendre une voix fervente et pieuse, et obligée d’étouffe
passer pour un libertin dans l’esprit de tous les prédicateurs, et d’ entendre toutes les langues que le saint Esprit anime cond
en compromis l’honneur de l’église pour se sauver, et il semble, à l’ entendre , qu’il ait un bref particulier du pape pour jouer
artuffe ; qu’il en avait conçu un profond chagrin, et qu’on lui avait entendu dire au sujet de cette pièce : « Je me suis repen
eut faire parler : il n’oublie rien de ce qu’il lit, rien de ce qu’il entend  ; il inscrit sur ses tablettes les mots qui échap
vœux, parce qu’il espère être à jamais délivré d’un témoin qui a tout entendu , et qui peut toujours devenir un accusateur. La v
ît-on pas les grimaciers religieux de notre époque, surtout lorsqu’on entend le misérable s’excuser d’avoir dénoncé son bienfa
e langage avec celui de tant d’hypocrites de royalisme que nous avons entendus ériger l’ingratitude en devoir et la délation en
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
é de cet homme, je lui dis : Maître Savate, vous êtes un impertinent, entendez -vous ; il me répondit que j’étois un sot : je lui
êtes qu’un âne vous, M. le Docteur. Le plaisant de cette scene est d’ entendre Arlequin prendre alternativement le ton du Cordon
, à quoi tient-il que vous ne vous serviez de la parole pour me faire entendre votre pensée ? Sganarelle. C’est ce que je veux f
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
’éloignement de la gouvernante. « On me renvoya le soir pour me faire entendre raison »(pour me détourner du dessein de me retir
on »(pour me détourner du dessein de me retirer). « Il me parut qu’il entendait les miennes. »Comment un ministre courtisan n’aur
entendait les miennes. »Comment un ministre courtisan n’aurait-il pas entendu les raisons d’une femme qu’il savait ne pas dépla
98 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
lui a valu. Les anciens, nos maîtres en fait d’art et d’apothéoses, l’ entendaient ainsi. Leurs monuments commémoratifs, leurs chape
est ordinairement mauvais. La fontaine Grenelle est encore ici mieux entendue . Le réservoir d’eau qui est derrière la façade, e
e est bien assise et bien composée, ses draperies sont bonnes et bien entendues , et M. Seurre a su donner presque de la pureté de
99 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
me qu’il aime. Louis XIV comprit l’auteur de Britannicus. Après avoir entendu que Néron excellait dans la danse, Excellait à
a Poétique de Despréaux, qui est un chef-d’œuvre. » Elle l’avait déjà entendue une fois chez le cardinal de Retz en 1673. Elle l
avait déjà entendue une fois chez le cardinal de Retz en 1673. Elle l’ entend une troisième fois chez M. de Pomponne. Le 15 jan
é au cardinal de Retz, retenu chez lui par la goutte, le plaisir d’en entendre la lecture de la bouche de Molière. Trissotin, d
100 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
t pas être expliqué avec une entière certitude. Je crois qu’il faut l’ entendre dans le sens de médecin improvisé. Les faux solda
ment corrigé, quand il dit à la fin (avec l’exagération comique, bien entendu ) : De cet exemple-ci ressouvenez-vous bien ; Et,
et en la rapprochant du Malade imaginaire on voit que Molière a bien entendu cette chose importante qui est que la peur est la
er sa thèse par un a fortiori, pour ainsi parler, et voulait-il faire entendre qu’on réussit si bien à se faire aimer par la con
tor est filée avec une rare perfection. Celle où Sganarelle écoute et entend sans être vu les propos de Dorimène à Lycaste et
e fort impertinente, mais qui peut être tournée en compliment si l’on entend par là qu’il trouvait dans le Pédant joué des pas
int d’humeur à payer les violons pour faire danser les autres ; qui n’ entend pas que la femme qu’il honore de ses faveurs, si
de parier et avant d’agir (l’Étourdi) ; il faut parler pour se faire entendre et non pour se donner la réputation d’artiste en
uisque je suis leur chef ». Peut-être aussi que Molière, solitaire, j’ entends Molière parcourant les provinces et n’ayant jamai
. « Suivons donc la nature, voilà pour Molière la règle des règles, j’ entends celle qui règle les autres et à laquelle, donc, i
’on pouvait même y ajouter, examinons-le en son fond. Encore que je n’ entende point du tout « l’éducation inutile où la nature
les résultats des réflexions qu’ils ont faites sur leur intérêt bien entendu . Il s’ensuit que les idées moyennes de tous les t
dit : « Il faut vivre prudemment et conformément à ses intérêts bien entendus . Guenille si l’on veut, ma guenille m’est chère. 
dans la pièce, Molière a pris ses précautions, a suffisamment donné à entendre au parterre qu’il ne fallait le trouver ni odieux
ns de dupes, il y aurait moins de ce qu’on appelle des hommes fins ou entendus ,, et de ceux qui tirent autant de vanité que de d
reste. » Pour compléter cette énumération de projets, ajoutez, bien entendu , cette annonce, qu’il fait, non plus dans l’Impro
e habillé en sens commun et décoré du titre de raison, l’intérêt bien entendu proposé comme idéal de l’honnête homme, la basses
igent Et l’on veut aujourd’hui rire pour son argent ; L’on aime mieux entendre une Turlupinade Que… — Par ma foi, Marquis » notr
s l’art dramatique la révolution que j’ai dite. Mais il le veut, et l’ entend bien ainsi, très nettement. Dès 1603, dans la Cri
s d’imagination, ce qu’il recommande à satiété, c’est le naturel » Qu’ entend -il par naturel ? La ressemblance avec la vie. Le
omper sans le vouloir, c’est-à-dire par instinct, naïvement et sans y entendre malice ; il ne répondra rien ; mais sera persuadé
ent dont la délicatesse de mon cœur se tenait offensé… » Voilà qui s’ entend  : le bonheur des autres offense Don Juan et l’amo
omment Voltaire a compris cette scène ce qui est instructif même pour entendre le caractère de Don Juan. Voltaire rapporte la sc
res, orgueil, susceptibilité, irritabilité, c’est ainsi que Molière a entendu Alceste, c’est un misanthrope qui en est à la pér
e-t-il vers un homme de bien et d’autorité qui le verra et qui peut l’ entendre , non seulement il prie, mais il médite, il pousse
it pour se recueillir et où tout le monde voit qu’il s’humilie : s’il entend des courtisans qui parlent, qui rient.et qui sont
rsonnage : « Il évite une église déserte et solitaire, où il pourrait entendre deux messes de suite, le sermon, vêpres et compil
dire : « Mon dessein » était droit et sans qu’on s’en émeuve On peut entendre assez qu’il n’était qu’une épreuve Par où le ciel
sions. Il ressemble aussi au portrait de Ménalque dans La Bruyère ; j’ entends qu’il est moins un original qu’un sac ou qu’un po
nt les saints, non du sermon qu’ils prononcent, mais du sermon qu’ils entendent . Elle s’est vue elle-même dans toutes les héroïne
erme les yeux sur la dureté qu’il y a à vouloir forcer sa fille qui n’ entend pas le grec à épouser un homme de lettres. Par là
méchanceté et la contemple avec stupeur et est indignée quand elle s’ entend appeler du même nom qu’elle. La coquette par méch
lage. Il faut que cela soit connu, dit son petit beau-fils qui a tout entendu . — Mais non ! Pourquoi ? Est-ce que cela compte ?
qu’on venait d’annoncer, Qu’est-ce que cette instance a dû vous faire entendre , Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre,
ature à l’égard du mal qu’elle fait à celui qu’elle n’aime pas. Je n’ entends point de mal à tout ce que j’ai fait. […] Et pour
ut observer ceci qu’il n’est pas venu tout de suite à cette manière d’ entendre la comédie. Un personnage central au milieu d’une
st quelquefois prononcé, jaillit quelquefois. Devant la Jungfrau j’ai entendu un excellent homme, entre sa femme et sa fille, s
is ! — Que voulez-vous, Monsieur ? — Rien ! C’est pour voir si vous m’ entendez bien. » — « De toutes amitiés il détache mon âme,
qui veulent parler de leurs bonnes fortunes et il a très probablement entendu ce mot que j’ai saisi au vol moi-même : « À quoi
. Je n’en veux pas ouïr davantage et je m’accuse même d’en avoir trop entendu . C’est une lâcheté que de se faire expliquer trop
u’on venait d’annoncer, Qu’est-ce que cette instance a dû vous faire entendre , Que l’intérêt qu’en vous on s’avise de prendre,
runetière en faveur du style de Molière je ne suis pas sûr de le bien entendre tout entier. Il dit que la comédie n’est pas le l
/ 253