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1 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
de la septième période). — Madame Scarron chargée de l’éducation des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. — Habi
is ans. Le 30 mars 1670 naquit le duc du Maine. La naissance des deux enfants fut tenue secrète pendant plusieurs années. Dès 1
ent faire penser à mes amis qu’on me tend un piège. Cependant, si les enfants sont au roi, je le veux bien 80. Je ne me charger
nges était sa sœur. Ces personnes n’avaient proposé que l’éducation d’ enfants nés de madame de Montespan. On faisait mystère du
on pour être fort clair dans son esprit. Il s’agissait évidemment des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. On fai
de Montespan, et parce que les lois s’opposant à la reconnaissance d’ enfants nés d’un commerce doublement adultère, il fallait
quelques exemples une éclatante infraction de ces lois en faveur des enfants de madame de Montespan, qui ne devaient pas reste
lair pour madame Scarron que l’issue de cette éducation clandestine d’ enfants réprouvés par les lois, qui, peut-être, ne seraie
eler sur elle, par l’aveu secret de ce prince pour l’éducation de ses enfants naturels. C’est dans ces considérations qu’il me
ersuader que madame de Montespan, séparée de son mari, avait d’autres enfants à faire élever que ceux de son commerce avec le r
Scarron aurait-elle pu croire que si la maîtresse du roi avait eu des enfants d’un autre que lui, on se fût adressé à elle pour
enfants d’un autre que lui, on se fût adressé à elle pour élever ces enfants destinés à être les rebuts Ce tout le monde ; que
que le bruit de cette liaison avait cessé, quand on proposa les deux enfants de madame de Montespan à madame Scarron, et l’un
deux enfants de madame de Montespan à madame Scarron, et l’un de ces enfants n’était pas encore né. Ici je remarquerai encore
vivait bien avec son mari, j’aurais consenti volontiers à élever ses enfants  : ainsi qu’on ne croie pas que c’est l’orgueil ou
Scarron pouvait à bon droit trouver au-dessous d’elle l’éducation des enfants légitimes du marquis de Montespan, bien qu’ils fu
s’en trouve souvent dans les écrits qui ne sont pas francs : « Si les enfants sont au roi, je veux bien m’en charger ; je ne me
dame de Montespan. » Ces mots signifient, je veux bien me charger des enfants du roi et de madame de Montespan, si le roi me l’
e. Mais ma conscience aurait trop à souffrir, si j’avais à élever des enfants de madame de Montespan, qui ne seraient pas du ro
du roi. La conscience aurait pourtant été moins chargée d’élever les enfants de madame de Montespan et de Lauzun qui était gar
que le roi préludât, par l’ordre demandé, à la reconnaissance de ses enfants , il est présumable qu’elle avait autorisé, peut-ê
rtait à madame Scarron et son désir de lavoir pour gouvernante de ses enfants , ne prévoyant pas sans doute qu’un jour cet intér
t pour la seconde fois en particulier, lui demanda ses soirs pour ses enfants , et elle devint leur gouvernante. Je n’ai trouvé
e a été le premier motif de sa nomination à la place de gouvernante d’ enfants naturels qu’il avait l’intention de reconnaître e
it que celui de madame de Montausier pour la place de gouvernante des enfants de France. Le roi trouvait dans madame Scarron un
e premières démarches pour engager madame Scarron à se charger de ses enfants naturels, aucune apparence de dévotion ne se renc
et en trouver un prétexte dans ses devoirs religieux, si la mère des enfants qu’elle allait élever lui rendait la vie désagréa
qu’elle pouvait, sans scrupule, se charger de l’éducation secrète des enfants de l’adultère, parce que c’était jeter un voile c
Les arrangements qui eurent lieu pour l’éducation des deux premiers enfants du roi et de sa maîtresse, en 1670, ne doivent pa
me de Maintenon nous apprend que pour cacher l’existence des premiers enfants qui lui furent confiés, on les plaça avec leur no
nge, de la viande, et je passais quelquefois les nuits chez un de ces enfants malades dans une petite maison hors de Paris. Je
nt du 24 avril 1670, puisqu’en 1669 madame de Montespan n’avait qu’un enfant du roi, et que le duc du Maine ne naquit que six
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
itième période). — Inquiétudes jalouses de madame de Montespan. — Les enfants légitimés sont présentés à la reine. — Le roi est
ur. » Madame de Montespan ne considérait pas qu’en donnant au roi un enfant chaque année, elle l’avait habitué aux dames, et
option d’un genre nouveau. Il paraît résulter de ces lettres, que les enfants habitaient encore la maison de Paris ; que, cepen
s résolue, puisque vous l’avez voulu, de me laisser conduire comme un enfant , de tâcher d’acquérir une profonde indifférence p
illerez… J’ai bien fait votre cour sur les soins que vous avez de nos enfants et sur les dessins que vous avez imaginés pour le
lle-ci, j’ai bien fait votre cour sur les soins que vous donnez à nos enfants , ce qui veut dire : Je quitterai la cour quand vo
ine à Anvers, près d’un empirique qui devait rétablir la jambe de cet enfant dans l’état naturel. Alors elle n’était point enc
ommencera ses remèdes. Je souffre par avance de tout ce que le pauvre enfant souffrira. C’est bien à présent, madame, que vous
Vous êtes bien raisonnable. — Il faut bien que je le sois, répondit l’ enfant  : j’ai une gouvernante qui est la raison même.— A
roi en fut hier témoin ; et ces procédés, joints aux maladies de ses enfants , me mettent dans un état que je ne peux soutenir.
ur mes habits. » Ces lettres sont postérieures à l’établissement des enfants à Versailles, c’est-à-dire à 1674. En effet, pour
suis inutile ici pour moi et pour les autres On nourrit très mal cet enfant … On écoute mes conseils, quelquefois on m’en sait
é sous la fatigue. Madame Scarron avait passé trois nuits près de ces enfants malades, et elle croyait n’avoir encore rien fait
, et ne peut être antérieure à l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour. 99. Cette lettre du
me prêché pour la première fois par Bourdaloue, et de l’époque où les enfants étaient souvent amenés à Versailles et où ils éta
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
ections de ses amis. — Madame Scarron concentrée dans l’éducation des enfants du roi. — L’inclination du roi pour elle commence
et madame de Montespan avaient voulu envelopper l’existence de leurs enfants , s’était éclairci quelque peu, dans l’intervalle
671. La liaison des deux amants était devenue, par le nombre de leurs enfants , qui était alors de quatre, une espèce de mariage
la douleur que ressentait madame Scarron de la mort du premier de ces enfants , qu’il serait doux d’être aimé par madame Scarro
frère de madame Scarron d’inclination. Sous prétexte d’aller voir ses enfants dans la maison de Vaugirard, il allait souvent vo
Maine pour aller consulter un empirique hollandais sur l’état de cet enfant ), montre qu’à cette époque elle était brouillée a
nt le nom de Bourbon. Saint-Simon remarque, à cette occasion, que ces enfants , qui, dit-il, furent tirés du profond non-étre de
nces que les princes du sang même ne portaient pas97. L’élévation des enfants confiés à madame Scarron était aussi la sienne. E
e qui plaisait le plus à madame de Montespan, dans l’élévation de ses enfants . Mais elle pouvait bien l’endurer pour le prix qu
t bizarre. Elle ne pouvait se dissimuler que l’éducation donnée à ses enfants , par madame Scarron, avait contribué, dans l’espr
4 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
M. Bouchardy. Les anciens, nos maîtres en toutes choses, étaient des enfants , comparés à ce M. Bouchardy, qui est dans son gen
médie et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’abord comme une enfant , avec les meubles de sa mère. Le paravent représe
sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la comédie. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet acajou massif ;
enfant anime de sa passion naissante cet acajou massif ; peu à peu l’ enfant grandit, et sa passion avec elle ; la comédie de
ive, de lui tendre sa main puissante ; mademoiselle Mars a pitié de l’ enfant , elle ne veut pas qu’elle soit noyée dans ce traj
t, elle ne veut pas qu’elle soit noyée dans ce trajet difficile, et l’ enfant passe. Aussitôt le parterre est charmé de ce jeun
tes les vieillesses du théâtre, demande quel est l’âge de cette belle enfant  ? Alors on lui répond qu’elle a seize ans à peine
gagnait de voir faire tant de bruit, à propos de cette calme et belle enfant . — Et c’est là tout ce que tu diras ? reprit Henr
rses, moins populaires que vous ne dites. Ceci fait, j’aurais suivi l’ enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femme
oi bon cette question, et quel rapport trouvez-vous enfin entre cette enfant qui débute et ce piano d’Érard ? — Malheureux, tu
donc, mon ami, ce qui se passe dès le premier jour du début de cette enfant  ! Laissez de côté votre admiration pour Molière,
est-il pas vrai que cette petite Agnès n’a rien de naïf, et que cette enfant est très avancée pour son âge ! Plus elle s’envel
voulez pas que je m’attriste quand je viens à reconnaître, dans cette enfant qui débite en rougissant tout l’esprit de Molière
s des Tuileries ? Quel changement s’est opéré dans le destin de cette enfant  ? Aujourd’hui, rieuse et naïve, et le lendemain c
d’oiseau joyeux est remplacé par une déclamation savante : ce geste d’ enfant par les belles révérences. À cette heure, elle ét
sole, que je me lamente, quand j’assiste à ce funeste sacrifice d’une enfant  ? Vous ne voulez pas que je m’étonne quand j’ente
remetteuse et l’escroc, n’était pas faite pour y faire apparaître des enfants frais et blonds. Il parla ainsi longtemps, et c’e
es, à ces hasards ; et les reproches de pleuvoir sur le père de cette enfant , qui était un très mauvais poète, un très bon com
s bon comédien et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’ enfant joua peu à peu tous les petits rôles de Molière ;
mba de cette voix éclatante, sonore, et touchante. Aujourd’hui, cette enfant accueillie à ses débuts de ces mauvais présages,
ême chaîne. Voilà donc que, pour augmenter l’embarras de cette pauvre enfant , le même jour et pour ainsi dire à la même heure,
plaudir, vous êtes ivres de joie, et personne ne prend en pitié cette enfant , la voyant la proie et la victime de votre admira
poussa à l’œuvre commune. Ainsi, c’est à M. Régnier, un de ses dignes enfants , que Molière est redevable de sa statue, entre la
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ui rassemble et réchauffe les cœurs autour du père ? Excepté quelques enfants meilleurs que leurs parents, et quelques parents
rt, le père fut le premier roi au milieu du peuple respectueux de ses enfants . Il y a loin de la tribu nomade d’Abraham aux gra
nérable et sacrée chez tous les peuples ? Malheureux le peuple où les enfants ignorent le respect des cheveux blancs665 ! Crimi
devenus si durs et si égoïstes, que véritablement la révolte de leurs enfants devient un devoir, et la ligue de leurs domestiqu
font une guerre haineuse aux désirs naturels et raisonnables de leurs enfants  ? Obliger sans cesse le spectateur à mépriser des
s tous entêtés jusqu’à la folie et crédules jusqu’à l’idiotisme ? Les enfants révoltés contre ce risible et monstrueux pouvoir
la dignité du vieillard ? N’y eu aura-t-il pas un qui s’occupe de ses enfants  ? qui songe à leur éducation et à leur bonheur ?
de modération687. Mais de quel droit les pères parlent-ils raison aux enfants sur ce théâtre ? Eu voyons-nous un seul qui, par
e jamais une famille honnête ni heureuse, où les parents aiment leurs enfants avec intelligence et dévouement, où l’expérience
comme membres d’une famille : ce sont des fléaux domestiques, que les enfants semblent trop bons de supporter avec tant de pati
ts si dépourvus d’intelligence et d’élévation produisent toujours des enfants si admirables. La nature peut faire une fois par
ntes, dévouées, désintéressées, aimantes, qui sont des mères pour les enfants et une providence pour la maison, peuvent se trou
soins et d’exemples, par l’esprit de famille : c’est un fruit que les enfants doivent aux vertus des parents, aux traditions d’
e sans une mère digne de ce nom ? Quelle éducation peuvent donner aux enfants de leur amour ceux qui n’ont pu s’aimer qu’en se
s mérites, s’il n’est capable de donner à sa femme et à sa patrie des enfants dignes de lui, s’il ne peut remplir ce rôle saint
ulière ! c’est à lui que nous devons, en partie du moins, l’orgueil d’ enfants qui nous fait croire que nous avons tout inventé
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
(continuation de la huitième période). — Accroissement du nombre des enfants naturels du roi. — Maison, rue de Vaugirard, où m
ique un goût très vif pour madame de Scarron. En 1672, le nombre des enfants de madame de Montespan s’étant accru du comte de
ont pas indifférentes. D’abord, elle est certainement du temps où les enfants et la gouvernante habitaient la maison isolée de
ent jeté des regards amoureux sur madame Scarron avant qu’elle et les enfants vinssent à Versailles et s’y établissent. Il rest
que l’année qu’elle allait passer dans une solitude forcée, avec les enfants dont il fallait cacher l’existence, serait consac
orté par madame de Caylus dans ses Souvenirs, page 89 : « L’aînée des enfants de madame de Montespan mourut à l’âge de trois an
nfants de madame de Montespan mourut à l’âge de trois ans. » (C’est l’ enfant que Saint-Simon nomme Madame la duchesse, t. XIII
e la gouvernante dont la douleur n’était pas toute pour la perte de l’ enfant et s’était accrue de la douleur du père ? Mais la
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
hériter de sa considération. Elle avait été appelée à l’éducation des enfants naturels par les mêmes motifs qui avaient fait co
êmes motifs qui avaient fait confier à madame de Montausier celle des enfants légitimes. Elle était distinguée dans la société,
y avait de la différence sans doute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y av
oute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y avait aussi de la distance entre
me à peu près équivalentes à la légitimité. Le roi avait légitimé les enfants qu’il avait de madame de La Vallière ; madame Sca
blement, ni plus tendrement pour feu madame de Montausier. » 83. L’ enfant de madame d’Heudicourt, qui fut depuis madame de
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
me magnificence ; ses domestiques le servoient également. Bientôt ses enfants se lasserent du joug qu’ils s’étoient imposé, &am
ume & de l’encre, il va faire un beau livre sur l’ingratitude des enfants en faveur de qui un pere s’est dépouillé. Avec qu
intérieurement les acteurs. La conversation tomba sur son trésor. Mes enfants , leur dit-il, je vais vous découvrir ma manie : j
illard vécut cinq ou six ans : il eut le plaisir de voir toujours ses enfants dans cette même crise de sentiments : il n’avoit
r. Géronte encore à la fleur de son âge s’est sacrifié pour ses chers enfants  ; il leur a cedé tous ses biens, & ne s’est r
our trois fils ingrats. Le pere, aveuglé par sa tendresse, excuse ses enfants , ne se repent pas de sa libéralité ; il est seule
e liguent pour lui faire voir dans tout son jour l’ingratitude de ses enfants , & pour lui faire rattrapper une partie des b
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
menez-vous sur les boulevards, vous y verrez dans une parade Arlequin Enfant prodigue mangeant du son avec les pourceaux qu’il
’admiration de la populace en détonnant avec emphase le cantique de l’ Enfant prodigue : lisez l’Enfant prodigue du Pere du Cer
en détonnant avec emphase le cantique de l’Enfant prodigue : lisez l’ Enfant prodigue du Pere du Cerceau, vous bâillerez : all
vous vous attendrirez avec les gens de goût à la représentation de l’ Enfant prodigue de M. de Voltaire, & vous verrez que
es d’Ogre 51 avec lesquels les Bonnes amusent ou endorment les petits enfants  ? Eumélie, abandonnée dans le bois aux deux paren
10 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
delène l’Hermite de Souliers, en Limousin, de laquelle il n’eut pas d’ enfants . Il paraît que le comte de Modène contracta ces d
e sa fille était devenue. Le vieux Bejard s’était fait procureur. Ses enfants continuaient de jouer la comédie avec Molière, to
la perdit pas entièrement de vue. En effet, il fut parrain du second enfant qu’elle eut de Molière, le 4 août 166523. Aussi l
inscrits ainsi : Armande-Grésinde, acte de mariage de 1662 ; premier enfant , 1664 ; second, 1665 ; Armande-Claire-Elisabeth B
ant, 1664 ; second, 1665 ; Armande-Claire-Elisabeth Bejard, troisième enfant , 1672 ; Grésinde, mariage avec Guérin, 1677 ; Arm
la dot donnée par la prétendue mère qui aurait eu encore trois autres enfants , lorsque Molière signa l’acte de célébration. Il
de sa prétendue sœur : c’est-à-dire, que madame Bejard aurait fait un enfant sept ans après l’accouchement de sa fille. Peut-ê
11 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
il reconnaîtra la France aux monuments qu’elle consacre à ses propres enfants . Celle France comprend enfin qu’elle n’est montée
inte-Chapelle, où priait Saint Louis, ni Molière, lui-même, le simple enfant de Paris, élevé sous les piliers des Halles, ne s
st surtout du peuple. Et comment le peuple l’aurait-il oublié, lui, l’ enfant du peuple, le plus gracieux, le plus charmant des
ère. Mais le peuple, le vrai peuple, où l’a-t-il observé ? Je le vois enfant dans la rue Saint-Honoré ou sous les piliers des
e Saint-Honoré ou sous les piliers des Halles, jouant avec les libres enfants de Paris, et s’incarnant cet esprit goffe et facé
pleure à genoux celui qui fut Molière !… II. Molière ! noble enfant du peuple de Paris, De ce siècle si grand un des
À l’étude en naissant n’étant point asservi, C’est son propre génie, enfant , qu’il a suivi. Mais bientôt un désir inconnu le
, que son grand cœur défend, Sur les fonts de baptême il veut tenir l’ enfant , Et le fils d’un acteur, malgré l’intolérance, A
de ses coups, Cède au baume enivrant d’un sentiment plus doux. Une enfant gracieuse et belle16, Gomme Agnès ou comme Isabel
t en vain ! À peine de l’hymen a-t-il formé la chaîne, Que la naïve enfant se change en Célimène ; Alors plus de repos pour
ant la tête et en s’essuyant les yeux, car elle avait vu Caillié tout enfant et elle disait : celui-ci était le camarade de mo
s relations. 15. Louis XIV teint sur les fonts baptismaux le premier enfant de Molière, avec Henriette d’Angleterre. Cette en
maux le premier enfant de Molière, avec Henriette d’Angleterre. Cette enfant qui portait le nom de Louis ne vécut pas. 16. Ar
12 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
qui dès lors eut le pressentiment de son avenir ; et, quoique encore enfant , il dut se dire comme le Corrège, par une inspira
le temps perdu fut réparé, Poquelin eut pour camarades de classe des enfants qui furent depuis des hommes célèbres. Chapelle,
ns préventions ; aussi veut-il que ses acteurs amènent toujours leurs enfants aux répétitions. Voyez-le donnant au jeune Baron
e plus grande que celle des épinettes ordinaires. Raisin avait quatre enfants , tons jolis, deux garçons et deux filles ; il leu
onné son idée, il quitta son orgue et vînt à Paris avec sa femme, ses enfants , et l’épinette ; il obtint une permission de fair
que le troisième clavier répétait seul d’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisai
que l’on ouvrit le corps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin
dans le moment caressé de toute la cour. Il était temps que le pauvre enfant sortit de sa prison, où il était si mal à son ais
Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants dansaient une sarabande ; ce qui était suivi d’un
 »Ces parents saisirent ce conseil, plus par envie de se défaire de l’ enfant , pour dissiper plus aisément le reste de son bien
(car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouver un enfant qui était capable de remplir tout ce que l’on sou
e l’on n’en avait eu à chercher l’épinette. Il était surprenant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans l
ordre de les dépenser à ses plaisirs. Tout cela était un rêve pour un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre le
e intitulée Marc-Antoine et Cléopâtre 10. La Thorillière laissa trois enfants  : savoir, la demoiselle Charlotte Le Noir, femme
de comédiens qui était alors en Hollande. Cet acteur n’avait point d’ enfant , et s’était engagé par un vœu solennel à en adopt
la petite Bourguignon, et, augurant bien des talents futurs de cette enfant , il lui fit proposer de passer dans sa troupe ave
ël à Baron ; et le costumier du théâtre, imaginant sans doute que les enfants juifs étaient vêtus et coiffés comme ceux des bou
coiffés comme ceux des bourgeois de Paris, lui fit prendre un toque d’ enfant et des manches pendantes : on conçoit qu’il devai
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
. Lisban. Ainsi vit-on chez nous autres François. Marton, l’aimable enfant  ! Toujours dansant, chantant, sautant, gesticulan
e trouve charmant. Mad. Lisban. Il m’aime par bonté, comme on aime un enfant  ; Et, sans rendre justice à ma délicatesse, Il ne
a pour son époux : Madame Lisban répond qu’elle aime Lindor comme un enfant , & qu’on est sage quand on le veut. Marton se
des ridicules à trente, rendirent intéressant aux yeux de Bélise cet enfant bien né, qui avoit l’honneur d’appartenir à la fa
e n’ai pour moi que mon âge & ma figure, vous me traitez comme un enfant  ; mais quand vous aurez entendu dire : Il s’est t
’étoit reproché cent fois les rigueurs qu’elle n’avoit pas. Ce pauvre enfant , disoit-elle, m’aime de toute son ame : rien de p
écrirons. Adieu. — Adieu, ma belle Cousine. — Adieu, adieu, mon cher enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le Chevalier de Luzel parut chez moi. Je le traitois d’abord comme un enfant  ; & cet empire de ma raison sur la sienne ne
 ! tu me revois ! Je suis bien bon de venir passer la soirée avec cet enfant  ! Tu ne rougis donc pas d’aimer ton mari ? Sais-t
fort ; j’y compte si bien, que je te défie de la vaincre. Tiens, mon enfant , j’ai connu des femmes sans nombre ; jamais aucun
14 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
et des erreurs de quelques-uns ? Tout parti a ses tirailleurs et ses enfants perdus qui le servent moins qu’ils ne le comprome
1643, Molière ne fût déjà en liaison réglée avec la famille de cette enfant et en particulier avec la fille aînée, Madeleine
campagne, dans quelque village des environs de Paris. C’est la qu’une enfant voit le jour, une petite fille, qui bientôt s’app
uve, pour renouveler cette union morganatique, de faire disparaître l’ enfant , témoignage vivant de son infidélité. Il faut don
dame Cardinal, qui, jadis, s’est prêtée à être la marraine du premier enfant que sa fille a eu de M. de Modène, prouvant ainsi
e fait d’une mère d’actrice qui déclara comme sien, à l’état civil, l’ enfant de sa fille, non mariée : « Nous citerions les no
il laisse de grosses dettes et que les créanciers sont pressants, ses enfants doivent renoncer à sa succession. Pour cela, il f
ivil Antoine Ferrand. Elle lui déclare que son mari lui a laissé cinq enfants tous encore mineurs : Joseph, Madeleine, Genevièv
ice ; ils ne réclament point la production des actes de naissance des enfants  ; ils s’en remettent au conseil de famille du soi
ierre Béjart, procureur au Châtelet, un vieillard, oncle paternel des enfants  : tous les autres étaient des étrangers, qualifié
ent des étrangers auraient-ils pu savoir à un an près l’âge de tant d’ enfants  ? Tous furent, tous devaient être dupes, et Pierr
ux ou trois ans même, ne faisaient pas une affaire. Donc, si deux des enfants Béjart se rajeunirent de parti pris, avec la comp
r sauvegarder leurs intérêts, car, pas plus alors qu’aujourd’hui, les enfants n’étaient obligés d’accepter la succession patern
veuve Béjart, le jour où elle fit nommer un subrogé-tuteur à ses cinq enfants , avait dit au lieutenant civil, un haut fonctionn
vingt-cinq ans, non à un étranger, qui ne saurait prendre intérêt aux enfants . » Paraître au conseil de famille, c’est justemen
encore. Elle institue pour légataires universels en nue propriété les enfants nés et à naître du mariage de Molière et d’Armand
e de Molière et d’Armande, avec substitution à l’infini au profit des enfants mâles de l’aîné. Armande légataire universelle en
laisses seulement 400 livres de rente viagère ! Que m’importe que mes enfants et leurs descendants soient riches un jour ! Que
leine, au détriment de cette veuve et de son fils ! Car elle avait un enfant de son premier mariage, un fils d’une dizaine d’a
ins sages et moins bien justifiées. C’est au mépris des droits de cet enfant , orphelin de père, que Molière aurait souffert qu
façon et, au besoin, sur sa propre fortune ! Tartuffe dépouillait les enfants d’Orgon, mais au moins Damis et Mariane n’étaient
au-père, ce fameux Michel Lambert dont Boileau a parlé, sa femme, ses enfants et tout le genre humain, disant au ciel dans leur
mercenaires, car ses héritiers autres que son fils aîné étaient trois enfants mineurs ? Molière ne voulait qu’une chose : s’ass
son n’était pas louée. Comment dès lors obtenir de ces copartageants, enfants mineurs dont tout l’émolument dans la succession
ur être reporté dans un lieu non consacré, destiné à la sépulture des enfants mort-nés ou morts sans baptême, des suicidés et d
a-t-il cru que le cimetière Saint-Eustache servait exclusivement aux enfants morts avant d’être baptisés, ou bien a-t-il été i
après le fameux édit de 1641 ? Non. Un excommunié pouvait-il tenir un enfant sur les fonts baptismaux ? Non. Or, Molière a été
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
n. Cela est vrai ; mais, excellentes pour peindre la jalousie de deux enfants ou de deux domestiques, elles dégradent Moncade.
des épithetes que je ne puis décemment lui donner ici. Mariane est un enfant , Julie une mere imbécille qui couronne les feux d
ou maîtresse de Pamphile, est prête d’accoucher, qu’on veut élever l’ enfant  ; il sort pour avertir Pamphile de ce qui se pass
i s’entretiennent de Pamphile : il veut, disent-elles, faire élever l’ enfant dont va bientôt accoucher Glycerion. Elles entren
iage projetté, & qu’on poussera l’artifice jusqu’à lui montrer un enfant nouveau né. Simon lui dit d’aller tout préparer p
m, hem, hem. Vous toussez. Ce n’est rien.Je l’espere. Tous ces petits enfants , dont vous serez le pere, Auront besoin de vous,
nner. Mysis, seule, déplore l’infortune de sa maîtresse. Dave porte l’ enfant nouveau né, & ordonne à Mysis de le mettre su
ettre sur des herbes devant la porte de Chrémès. Chrémès sort, voit l’ enfant  : Mysis dit que c’est l’enfant de Pamphile : Dave
porte de Chrémès. Chrémès sort, voit l’enfant : Mysis dit que c’est l’ enfant de Pamphile : Dave lui soutient le contraire afin
ans cet acte sont adroits ; au lieu d’alarmer Chrémès par la vue de l’ enfant , il fait venir Glycerie, qui, toute abattue par s
16 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
s suites de. ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants , un ménage ; Et je ne vois rien là, si j’en puis
caractère essentiel512 ce lien honnête seul peut assurer l’avenir des enfants , pour lesquels il n’y a que honte et malheur sans
, comme, parmi ces grands élans d’amour, ils songent sérieusement aux enfants , au ménage 520, à la fortune même521, en tant qu’
e ne changeait pas tant les gens 536 ; s’ils négligeaient moins leurs enfants , ces seconds liens des cœurs, qui viennent rempla
ont jamais une bonne fin541. » II. « Les suites du mariage sont des enfants et un ménage542. » III. « ...Cette    union, de
ménage, des enfants579 ; » « Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
17 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
e qui de cet ouvrage fait un chef-d’œuvre. Le proverbe, À père avare, enfant prodigue, renferme une observation de mœurs que M
moins naturelle, c’est le manque d’amour et de respect de la part des enfants . L’avarice, nuisible à tous, par conséquent odieu
ture, un avare ne doit point compter sur l’amour et le respect de ses enfants , s’il doit, au contraire, s’attendre à leur haine
iété et pour le vicieux lui-même. Or, l’aversion et l’irrévérence des enfants sont, sans contredit, la punition, la plus terrib
oète serait donc incomplète, insuffisante, si l’avare n’avait point d’ enfants qu’il pût rendre victimes de ses mauvais traiteme
drame serait invraisemblable, si, l’avare étant père de famille, ses enfants , réduits par lui aux plus dures et aux plus humil
tions, n’en étaient pas moins tendres et respectueux. Peindre de tels enfants autrement qu’ils ne sont, qu’ils ne peuvent être,
censure du poète guérit le vice des pères, elle prévient le crime des enfants qui en est la conséquence ; et ainsi, loin d’être
’acte solennel d’un père justement courroucé, foudroyant la tête d’un enfant coupable ; c’est simplement le trait d’humeur, la
ommes de l’avarice, il leur dit : Si vous êtes avares, vous aurez des enfants dissipateurs qui, privés par vous du nécessaire,
u nécessaire, se procureront le superflu par des moyens ruineux ; des enfants qui, victimes de votre odieuse passion et témoins
la France a racheté de leurs mains avides, pour en faire hommage à l’ enfant royal sur qui reposent nos destinées futures. Cet
18 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
AU PAVILLON DES CINGES. Le père, très à son aise, mais se voyant huit enfants en bas-âge, n’avait point d’autre ambition pour l
Dans ces vues, il lui fit apprendre à lire, à écrire, et le mit, tout enfant , à garder la boutique. La renommée des Poquelin,
il perdit sa mère. Son père, l’année d’ensuite, se remaria. Le pauvre enfant vit donc sa famille non-seulement lui manquer, ma
leur amitié, de leur gaîté naïve et courageuse. Cependant de nouveaux enfants naissaient du second mariage, et le petit Poqueli
comme externe au collège des Jésuites. Mais au fond, que demandait l’ enfant  ? c’était de fuir cette sombre boutique, cette ma
lle une petite sœur de quelques mois seulement. Molière, devant cette enfant , se prenait à rêver... Des projets lui vinrent, v
t davantage aux sourires de la petite Armande (c’était son nom); et l’ enfant , de son côté, n’était heureuse qu’avec Molière. E
ette légèreté pouvait la conduire. Il la supplia, cent fois, comme un enfant , d’être moins coquette, moins étourdie, moins dép
enir sur les fonds baptismaux, le premier-né de son grand comédien. L’ enfant reçut le nom de Louis ! XI. Molière, par ce
à une coureuse, nommée la Raisin, directrice ambulante d’une troupe d’ enfants , ruinée par suite de désordres, comptant sur la g
alais-Royal. Il fut étonné, ravi plus que personne du jeu naïf de cet enfant ; aussi, après la pièce, il le retint à souper, pu
retint à souper, puis il envoya chercher son tailleur (car le pauvre enfant était fort mal accommodé), et lui fit faire un ha
e fit causer, et il ajouta aux habits six beaux louis d’or. Le pauvre enfant croyait rêver, lui qui avait été toujours si dure
Malgré cela, aimé de tous ceux qui l’entouraient, jusqu’aux moindres enfants , ses comédiens, Boileau, La Fontaine, Ninon, Mme
avec eux, à la condition, toutefois, qu’ils ne feraient pas boire cet enfant . Voilà Chapelle de mauvaise humeur; il se met à f
s, il ne voulait pas qu’elle les entendît seule. Il faisait venir les enfants de tous ses comédiens ; il lisait Pourceaugnac, l
ais ce qui le charma le plus dans la petite fille, et qu’ont tous les enfants , ce fut cette attention merveilleuse à écouter, c
les dispositions les plus merveilleuses pour la comédie ; il était l’ enfant gâté chez Molière; et lui, de son côté, n’avait p
rsis ( le père adoptif ). On y disait de Myrtil : Il n’est pas tant enfant qu’à le voir chaque jour, Je ne le croie atteint
d’Alcmène fut écrit pour sa femme, et qu’il avait, à cette époque, un enfant de deux ans dont il ne se croyait pas le père. NO
cela que le ciel l’a créée. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
int mère pour la troisième fois. Molière voulut, pour marraine de cet enfant , la belle Mlle Mignard, et pour parrain le frère
d, et pour parrain le frère de son ami Despréaux, Boileau Puimorin. L’ enfant reçut les noms de Pierre Jean-Baptiste Armand, le
noms réunis du père et de la mère, précédés de celui de Mignard. Cet enfant mourut peu après sa naissance, comme avait fait l
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
les supérieurs étaient autrefois les seules qui fussent permises aux enfants en parlant à leurs père et mère. Cette habitude d
iarité plus tendre, qui a autorisé le tutoiement réciproque entre les enfants et leurs parents. Aujourd’hui Racine ne regardera
nant le crime de Laïus, et la peine que les dieux en ont porter à ses enfants  : Et s’il faut après tout qu’un grand crime s’ef
is à sa race… Sans doute il aurait fallu dire : par le châtiment des enfants de Laïus ! mais Corneille n’écrivait pas en prose
20 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
erdit son petit garçon. On fit relâche, mais il lui fallut, à peine l’ enfant enterré, jouer L’Avare. Molière n’avait pas le te
ui seront nommés par lesdites damoiselles ses sœurs et par l’ainé des enfants de la damoiselle de Molière, l’une d’elles, et de
re ; et après ladite Madeleine-Esprit Poquelin décédée, l’aîné de ses enfant mâles, ou de ses filles si elle n’avait point de
înée, si, comme dit est, ladite Madeleine-Esprit Poquelin n’a point d’ enfant mâle ; et si icelle Madeleine-Esprit Poquelin déc
d’enfant mâle ; et si icelle Madeleine-Esprit Poquelin décédait sans enfants nés en légitime mariage, ladite damoiselle testat
qui seront acquis comme il a été devant exprimé, à l’aîné des autres enfants dudit sieur de Molière et de ladite damoiselle Gr
et en cas que lesdits sieur et damoiselle de Molière décédassent sans enfants nés d’eux, lesdits héritages retourneront aux enf
écédassent sans enfants nés d’eux, lesdits héritages retourneront aux enfants du sieur Louis Béjart et de ladite damoiselle de
rie Hervé n’avait-elle pas déjà accepté d’être la marraine de l’autre enfant de Madeleine, ce qui indique une mère bien facile
re bien facile à vivre, puisque Madeleine ne mettait au monde que des enfants naturels ? Quand Molière conduisit la pauvre Made
fut accusé d’avoir empoisonné sa maîtresse « pour lui avoir donné un enfant  ». On retrouve les traces de cette accusation d’e
oulait à son amant qui, après tout, était la cause de sa mort par cet enfant venu si mal à propos9. Mais, comme a dit un conte
dit seulement d’un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa femme et ses enfants , lui cinquième, en compagnie d’un petit âne tout
ses mains. Filandre, chef d’une troupe vagabonde, adopta à son tour l’ enfant anonyme. Il l’exposa sur son théâtre, mais ne la
elle n’avait pas de temps à perdre pour donner un père à son premier enfant . Pierre qui roule n’amasse pas de mousse, mais le
pas tous les jours à la noce avec une femme qui lui donna vingt-huit enfants . Paphetin chassa Beauval et obtint de l’archevêqu
fût, conte ainsi les aventures de Jeanne : « Née de parents inconnus, enfant de l’amour, abandonnée par une fille coupable, ou
ts inconnus, enfant de l’amour, abandonnée par une fille coupable, ou enfant d’un hymen légitime, jetée sur le parvis d’une ég
nts avaient attirée. Cette bonite créature avait remplacé auprès de l’ enfant sa mère véritable ; elle l’avait élevée jusqu’à l
soit, selon le vers connu : « À vingt-sept ans, j’avais déjà quatorze enfants . » III Mlle Beauval n’était pas faite pour
Louis XIV dit avec humeur : « Qu’elle retourne en province faire des enfants . » Enfin la Beauval joua ; jouer, pour elle c’éta
urrait-on me reprocher ? J’ai mis au monde vingt-quatre ou vingt-huit enfants , je ne sais plus combien ; une Agnès ou une d’Esc
Molière. « Eh bien ! dit Mme Beauval, je vais apprendre à lire à mes enfants . » Elle avait eu vingt-quatre enfants ! aussi j
e vais apprendre à lire à mes enfants. » Elle avait eu vingt-quatre enfants  ! aussi jamais maîtresse d’école n’eut une plus r
u’elle se vantait beaucoup en disant qu’elle apprendrait à lire à ses enfants , puisqu’elle n’avait jamais su lire. Ce n’est pas
ien dans cette famille où la mère avait eu vingt-quatre ou vingt-huit enfants . Hillemacher a gravé Mlle Beaubourg d’après un cr
21 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
la tombée du jour. Ô comédiens et comédiennes, jouets brisés par des enfants  ! Qu’est-il devenu ce conquérant sous la pourpre
les Confrères de la Passion. Ces comédiens primitifs, les véritables enfants sans souci et sans art, vivaient encore, en dépit
tre et de ne plus se montrer à l’avenir. Hélas ! il fallut obéir. Les enfants sans souci se séparèrent, plus de joie et plus de
pas besoin d’être défendue par de pareils moyens. Quant aux derniers enfants du gai-savoir, une fois séparés, la misère les pr
ntraire il était impossible d’être plus naïf, plus ridicule, plus bon enfant . Il était si admirablement bête ! Il y avait cela
est vrai. Le comédien est resté l’être imprévoyant par excellence, l’ enfant du hasard, le bohémien, le frondeur, le bon vivan
in pour mourir. Ainsi vous avez vu disparaître madame Saint-Amand, un enfant perdu, ou, si vous aimez mieux, un enfant trouvé
ître madame Saint-Amand, un enfant perdu, ou, si vous aimez mieux, un enfant trouvé de Molière. Elle était venue au monde dans
la verve et en même temps le bon goût de la jeune catéchumène… Donc l’ enfant grandit sous les chênes touffus, au bord des ruis
y a, voyez-vous, du printemps, du soleil et des fleurs pour tous les enfants de ce monde ! À quinze ans, l’enfant était une jo
eil et des fleurs pour tous les enfants de ce monde ! À quinze ans, l’ enfant était une jolie fille à la mine éveillée, à la ta
s troué à cette jambe, toute la ville eût demandé en quel lieu donc l’ enfant avait acheté ces bas brodés à jour ? Ainsi elle a
it là toute notre vie. Molière, notre père, avait soin de nourrir ses enfants . Chaque jour nous apportait son pain et son espri
cet âge, le dieu devient dur et cruel ; à quinze ans nous étions les enfants chéris de ce dieu-là, nous sommes à peine ses bât
ous sommes à peine ses bâtards, à soixante. Allons, venez à mon aide, enfants , je n’ai rien à me reprocher, car j’ai été fidèle
t prodigué. La caisse d’épargne doit être expressément défendue à ces enfants perdus de Corneille et de Molière. Un comédien qu
ait : « Est-ce bien moi qui ai fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant , aux beaux passages du Père de famille. « Oui, di
s bonbons que l’on tire de sa poche et qu’on offre aux femmes, et aux enfants , sans que jamais on y touche soi-même. Il faut l’
savez-vous ? Ils ont été peut-être dix mille… ! il n’y a pas de petit enfant qui ne vous dise le nom de celui qui a brûlé le t
ait donc tout comme si nous nous étions amusés, ce soir-là, à voir un enfant battre à grands coups de pied son bisaïeul ! Tris
c elle, à moins qu’un jour lui, son mari, il ne retrouve Gillette, un enfant légitime dans ses bras, et, à son doigt, l’anneau
lle avait au doigt l’anneau d’or, et sur chacun de ses bras, ses deux enfants . « Monseigneur, dit-elle, avec un juste orgueil,
lle, avec un juste orgueil, votre condition est accomplie, voici deux enfants de vous, et voici votre bague ! » Qui fut bien h
heureux ? Ce fut le comte. Il retrouvait en même temps, sa femme, ses enfants , sa bague, son repos ; aussi bien il ouvrit ses b
n poème épique, il a fait, bien souvent, un conte pour le Journal des Enfants  ; d’un discours-ministre, il a tiré, plus d’une f
it dans les sentiers connus ; il le traitait comme un père traite son enfant  ; et par tant de bons soins, par tant de bonnes p
ent, hélas ! plus d’une fois : — « C’est que je ne vois plus mon cher enfant Monrose ; Il emporte avec lui ma guirlande de ros
malheureux homme qui ne sait plus son nom, qui ne reconnaît plus ses enfants , ses amis ; tous ceux qu’il aime, accourez en tou
élevée au milieu des pédants, l’ironie alerte et de bon goût de cette enfant obligée de se défendre contre les vices du bel-es
rit, sans sagesse et sans cœur ; — enfin les dangers courus par cette enfant , les obstacles apportés à cet amour légitime, le
et loyales natures, le courage de ce bonhomme et l’espérance de cette enfant . Ce rôle est fait, on le dirait, à la taille, à l
eux on doit le plus haïr, cette mère de famille livrée à des jouets d’ enfant , ou cette vieille fille qui se jette dans l’amour
client, d’autre protecteur. Venu dix-huit ans après Térence, ce digne enfant de Ménandre, Térence, un Athénien sous l’envelopp
pas cette gaieté éveillée, avinée, alerte, cruelle, impitoyable d’un enfant des faubourgs ; il n’est pas, tant s’en faut, la
escendants de Lucrèce et de Virginie. Ils applaudissaient, véritables enfants de la louve, à l’espièglerie abominable du jeune
e ; or l’esclave n’est pas une personne, c’est une chose ; plus cette enfant se lamente, et plus nous devons applaudir à l’esp
« Plus belle que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la pauvre enfant pénètre dans cette maison qui sera sa perte. — Vo
, de gaieté de cœur, et même sans trop savoir à qui il s’adresse, une enfant sans défense, est un crime horrible, hideux, insu
pour sa bonne humeur, pour sa vivacité et sa bonne grâce, est bien un enfant de Térence. Cette jeune fille est très belle ! Ce
s cet éventail et rafraîchis l’air ! » Et enfin le désespoir de cette enfant , ses vêtements déchirés, ses larmes… tout cela a
ntenant que vous êtes en enfance. — Mais, dit le père, tu battras tes enfants à ton tour. — Eh ! reprend le fils, si je n’ai pa
tras tes enfants à ton tour. — Eh ! reprend le fils, si je n’ai pas d’ enfants , je vais donc garder pour moi les coups que vous
pitoyable, il serait insupportable. Le malade de Molière est un grand enfant , mais madame Sturmer est le véritable malade imag
. Bonnefoi est consulté par M. Argan, qui veut dépouiller ses propres enfants de tout son bien. — La coutume y résiste, dit le
ie ; la gentille Agnès de L’École des femmes, charmante et malicieuse enfant qui n’a pas d’autre maître que l’amour, vient de
de mettre au monde son troisième fils, et elle ne demande plus si les enfants se font par l’oreille. Avez-vous entendu raconter
, si sobre, si amoureux de sa femme, vêtu de noir, et dont les petits enfants avaient peur. — Vive la joie autour du nouveau ve
on génie, et plus d’une fois il fit pousser des cris de douleur à cet enfant incorrigible, mal élevé, rempli de préjugés et de
de Molière ; mais, en fin de compte, quel bon vivant, quel bel et bon enfant , quel luron doucement aviné ! Regnard a été, de s
au plus du censeur royal. Il est hardi, il est infatigable, il est l’ enfant gâté de la foule ; s’il ne réussit pas aujourd’hu
au moins sera-t-elle (il faut l’espérer) la grande consolation de nos enfants . La gaîté, dans le poème, c’est l’air, l’espace,
n mari, tranquillement assis au coin de son feu, avec sa femme et ses enfants . Or (et c’est justement à poursuivre ces variante
ait beau, bien fait et insolent à outrance, comme son élève, comme un enfant qu’il avait sauvé, à la bonne heure ; La Bruyère
Il se laisse bander les yeux, et conduire à ce rendez-vous, comme un enfant . Arrivé dans ce salon mystérieux il garde loyalem
de tous les entrepreneurs ; des gens qui riaient toujours, véritables enfants de ce bon père Molière, qui avait gardé pour lui-
22 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
venue lui demander Avec une innocence à nulle autre pareille Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille ! A ce tra
harangues ; j’ai gagé que c’était une fausseté pure… — Oh !s’écrie l’ enfant , ne gagez pas, vous perdriez !…Et dans l’ingénuit
Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, À son supérieur le moindre petit frèr
anteau, et prend la main d’Agnès, qui ne le reconnaît point. Les deux enfants — ils le sont par la confiance et la pureté de cœ
! Votre simplicité qui semble sans pareille, Demande si l’on fait les enfants par l’oreille, Et vous savez donner des rendez-vo
se sent, par une humeur ingrate, Cherche à faire du mal…. La pauvre enfant a grand peur tout d’abord ; mais elle sent son dr
lphe, enrageant ; mais je voulais vous épouser, moi. — Ah ! repart l’ enfant , vous, ce n’est pas la même chose ; vous faites l
son cœur. — Hélas ! vous le pouvez, si cela peut vous plaire, dit l’ enfant  ; et cette douceur fait qu’il n’ose ; et tout en
sé sa fille. On sait la réponse de Louis XIV : le 28 février -1664, l’ enfant né à Molière six semaines auparavant était tenu s
e courage ? Je vous en prie, laissez-la venir à vous,comme les petits enfants , avec cette candeur qui lui vient bien plus de.la
et homme à certaines questions qu’elle lui faisait et comme celle des enfants , vous savez. Il lui a fait éprouver ce sentiment
Delaunay épouse Agnès, avec qui il vivra heureux et aura. beaucoup d’ enfants . Molière l’a ainsi voulu, Molière toujours miséri
elle sait ; et cela ne diminue pas son charme. Henriette sait que les enfants qu’on fait ne se font pas par l’oreille. Elle sai
es suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants , un ménage ; Et je ne vois rien là, si j’en puis
sa digne compagne et non sa servante avilie ; et quand viendront ces enfants , qu’elle envisage d’avance sans frissonner, elle
23 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
éculateur qui se fait tuer dans le combat pour assurer le trône à ses enfants . C’est du moins ce que démontre, paraît-il, un Al
on vit reparaître Anne et Joachim, qui se désolaient de n’avoir pas d’ enfants et qui imploraient Dieu et ses anges. Gabriel des
pour aller aux provisions, est tout ravi, à son retour, de trouver l’ enfant né et joint son hymne d’adoration à celui des ang
i de représenter le môme personnage aux diverses époques de sa vie, «  enfant au premier acte, et barbon au dernier. » Il est v
joué au Mans en 1510, dura même quarante jours. Malgré cela, comme un enfant n’avait pas le temps de devenir barbon en 40 jour
ne Sara, Ci fine le petit Samuel, Fin du petit Salomon, cy fine Jésus enfant , cy commence la grande Marie. »On remontait même
scène dès le moment de sa naissance : « Icy, dit le livret, fault un enfant nouveau-né. » On peut imaginer ce qu’il fallait
e Jésus après la discussion au Temple avec les Docteurs : O mon doux enfant gracieux, lui dit-elle en l’embrassant, Fils de t
rome, » apprend de son père que Dieu commande qu’il soit sacrifié : l’ enfant se soumet, non sans regret de la vie, aux ordres
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
a à une figue sur le haut d’un figuier, & les trois Princes à des enfants qui veulent faire tomber la figue à coups de pier
beau résister quelque temps, qu’attendrie par les coups de pierre des enfants , elle tombe enfin au profit de l’un d’eux. Les ri
ollon. Diana marque le mépris qu’elle a pour l’amour, qui n’est qu’un enfant . Les musiciens finissent par un couplet dont voic
as se fier à l’amour ; il cache sa puissance sous la forme d’un petit enfant . Polilla paroît vêtu en Médecin. Il possede, dit
uire le portrait de l’ingrat. Elle déclame contre l’amour, qui est un enfant dans ses jeux, mais un Dieu dans sa vengeance. El
nesse ! Ignorez-vous quel est la douceur de se voir renaître dans des enfants chéris ? Ne connoissez-vous pas quelle volupté pr
25 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ens n’ayant pas de sentiments qui dussent les engager à destiner leur enfant à des occupations plus élevées : De sorte qu’il r
le fixer. Molière avait passé des amusements que l’on se fait avec un enfant , à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puiss
e plus grande que celle des épinettes ordinaires. Raisin avait quatre enfants , tous jolis, deux garçons et deux filles ; il leu
né son idée, il quitte son orgue, et vient à Paris avec sa femme, ses enfants , et l’épinette. Il obtint une permission de faire
que le troisième clavier répétait seul d’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés. Ensuite le père les faisait
que l’on ouvrît le corps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un Ange. C’était Raisin l
dans le moment caressé de toute la Cour. Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à son ais
Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants dansaient une sarabande ; ce qui était suivi d’un
. Ces parents saisirent ce conseil plus par envie de se défaire de l’ enfant , pour dissiper plus aisément le reste de son bien
n, car son mari était mort alors. Cette femme fut ravie de trouver un enfant qui était capable de remplir tout ce que l’on sou
e l’on n’en avait eu à chercher l’épinette. Il était surprenant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans l
ordre de les dépenser à ses plaisirs. Tout cela était un rêve pour un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre le
de son mari, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant , qui de son côté à treize ans n’avait pas toute l
dit Molière à son Épouse, que vous ayez eu l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là ; et
essein d’aller s’y établir. Il commença par y envoyer sa femme et ses enfants  ; et quelque temps après il demanda au Roi la per
passer du Théâtre. Il part ; mais il trouva chez lui une femme et des enfants rebelles ; qui le reçurent non seulement comme un
maltraitèrent. Il fut battu plusieurs fois par sa femme, aidée de ses enfants , qui ne voulaient point partager avec lui la joui
vous vois en humeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir ; il en serait incommodé, je vous pr
lement quatre vers de ma pièce ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné .
e l’on n’en usait point avec l’Empereur du Mogol détrôné, et avec ses enfants , aussi inhumainement qu’on le fait en Turquie. ― 
e pas de vous confier la sienne. Bernier vit bien que Baron était un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. M
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
être Grapignan. COQUINIÈRE. Avant toutes choses, dites-moi, mon cher enfant , aimez vous l’argent avec âpreté ? Vous sentez-vo
! diable ! je vois que vous l’entendez… COQUINIÈRE. Tu vois, mon cher enfant , que je te parle en père et je te fais voir les e
nsignation ; c’est le vrai patrimoine des procureurs. Voilà, mon cher enfant , les préceptes solides que mon honneur et ma cons
faire banqueroute au moins une fois en sa vie, pour l’avantage de ses enfants . Il n’y a point à cela de milieu. Allons, touchez
s gens, fort accommodés, qui prêtent sur de la vaisselle d’argent aux enfants de famille au denier quatre57, quand ils ne trouv
27 (1871) Molière
in (c’est le nom de son père ; sa mère avait nom Marie Cressé) est un enfant de Paris, du Paris plein de bruit, de tumulte et
d’avaleurs de pois gris, Molière s’en est souvenu, le vieillard et l’ enfant tout joyeux ne se lassaient pas des amours de Tab
là, l’éducation populaire était, grâce à Dieu, à la portée de tous, l’ enfant fut mis au collège de Louis-le-Grand, dont les ré
obéir aux inspirations de la comédie, et de mener la vie heureuse des enfants sans souci. À ce bel âge, avec un peu d’argent da
ec un peu d’argent dans sa poche et beaucoup de feu dans les yeux, un enfant de Paris ne doute de rien. Celui-ci voulut avoir
eigneur Arnolphe, et le châtiment de sa jalouse humeur. Agnès est une enfant qui sera bientôt très habile à se défendre, elle
d’Agnès, à la sottise habile de son tyran. Rien que le récit de cette enfant , d’un jeune homme qui le matin l’a saluée, est un
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
e, met dans son secret un esclave nommé Lampadisque, qui va exposer l’ enfant nouveau né avec des joujous dans un panier. Une v
Lampadisque se cache, & voit la vieille qui, touchée du sort de l’ enfant exposé, l’emporte. Cependant Démiphon devient veu
re par hasard quelque temps après son mariage, & voudroit avoir l’ enfant provenu du viol : mais où le prendre ? Lampadisqu
uve par hasard la seconde fille de Démiphon. On apporte les joujous d’ enfant , pour les faire reconnoître par la mere de la fil
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
dans tous les états, On ne peut de mon art assez faire de cas ; Qu’un enfant de famille, & qu’on veut bien instruire, Devr
nes plus belles encore, où Harpagon prête, au plus gros intérêt, à un enfant de famille qui lui promet que son pere mourra bie
ant quelquefois. J’ai souvent été de ces soupers où Plutus réunit les enfants de Thalie & de Melpomene. Dieu sait si l’on p
e Philosophe marié. Mais lorsque nous verrons Harpagon avare avec ses enfants , ses domestiques, l’entremetteuse de ses amours,
30 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
cala, le paysan Cavicchio veille dans sa cabane, avec sa femme et ses enfants , qui fabriquent des paniers. Lui, pour tenir sa f
sure, et Cavicchio, reprenant sa cornemuse, fait danser sa femme, ses enfants , les soldats et jusqu’au capitaine. Le théâtre re
n cadeau de mille ducats le jour où Franceschina mettrait au monde un enfant du sexe masculin. Cet enfant se fait attendre et
our où Franceschina mettrait au monde un enfant du sexe masculin. Cet enfant se fait attendre et les deux époux s’accusent mut
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
pas que je sois assez folle pour copier Lucinde. Pasquin. Adieu, mon enfant  ; je vous donne le bon jour. Marton. La peste soi
lavements, lui suscite ensuite des créanciers, plusieurs femmes, des enfants , & finit enfin par lui faire craindre d’être
par le dernier moyen, les lavements, les créanciers, les femmes, les enfants , loin de produire le moindre effet sur le héros &
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
on sommeil ? Ouvre, me dit-il, n’appréhende rien ; tu verras un petit enfant qui est tout mouillé & qui s’est perdu dans l
scurité. Cela me fait pitié, j’ouvre, & je vois en effet un petit enfant qui avoit un arc, des ailes, & un carquois :
le caressant. Que vous avez bien le ton & toutes les façons d’un enfant gâté ! Cyane, le caressant aussi. Comment ne l’au
33 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
franchise du sien, l’horreur des mésalliances, des maîtresses et des enfants naturels. Le Roi, voulant donner à sa belle-sœur
classe d’êtres malheureux, que la misère oblige à vendre du latin aux enfants de famille ; que leurs élèves détestent, tourment
, pour prouver que sa raison n’était point affaiblie, comme d’ingrats enfants le prétendaient, il invita ses juges à venir l’en
ur manie, des lueurs de raison et des retours de tendresse pour leurs enfants . Mais cette manie est telle, qu’habituellement le
ui flatte leur manie pour s’emparer de leur bien et en frustrer leurs enfants  ; mais, incapables de céder à la raison, ils ne p
ntiments et la même conduite : l’une a une tendresse de mère pour les enfants de son mari ; l’autre n’est qu’une marâtre pour l
pour les enfants de son mari ; l’autre n’est qu’une marâtre pour les enfants du sien. La différente constitution des deux pièc
parce qu’il faut que l’hypocrite, non content de vouloir spolier les enfants de son bienfaiteur, veuille aussi séduire sa femm
ontraire, c’est la belle-mère elle-même qui veut faire déshériter les enfants d’un premier lit, pour s’enrichir de leurs dépoui
de Béline M. Bonnefoi, son complice, dans le projet de dépouiller les enfants de son mari. Les notaires figurent souvent sur la
tre qui était son ouvrage, et des comédiens qu’il regardait comme ses enfants . Il était, de plus, le mari très amoureux d’une f
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
; s’habitua dans Paris, où il prit femme, de laquelle il eut quelques enfants . Philippe d’Estampes demeura à Chartres, faisant
de son pere, qui étoit orfevre. Il s’y maria ; mais il ne put avoir d’ enfants . Un certain filou, natif de Chartres, étant à Par
de son frere Philippe d’Estampes, & la bonne, que n’ayant point d’ enfant , il étoit son héritier, & qu’il l’avoit laiss
par son testament, dont il le faisoit exécuteur, & tuteur de ses enfants , le priant de venir en diligence à Paris pour don
35 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
œur la sérieuse pensée du devoir, de l’époux qu’elle devra aimer, des enfants qu’elle devra élever350. Qu’elle s’exerce d’avanc
et la rendent digne de devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants deviennent sa vie ; que le monde, les plaisirs de
se joint, chez Elmire, quelque chose de plus beau : l’amour pour ses enfants d’adoption. Ce n’est pas une marâtre qui supporte
putation des siens, à la paix du ménage, à l’avenir et au bonheur des enfants . Enfin, quand elle voit tous ses efforts sur le p
36 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
e je monte Le Sicilien ? Vous m’assurez que Justin Cadeaux est un bon enfant , mais Cadet-Roussel aussi est bon enfant, et vous
ue Justin Cadeaux est un bon enfant, mais Cadet-Roussel aussi est bon enfant , et vous ne me demandez pas de jouer ses opéras c
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
arti honorable. En 1664, la comtesse de Grignan mourut, laissant deux enfants , dont il est plusieurs fois question dans les let
de pleurer sa mère : il la fit passer de la place de gouvernante des enfants de France, à celle de dame d’honneur de la reine,
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
nous changerons d’avis. George Dandin. Oui, voilà qui est bien, mes enfants seront Gentilshommes ; mais je serai cocu, moi, s
Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son pere, A son supérieur le moindre petit frer
mon honneur jouer d’un mauvais tour : Et quel affront pour vous, mes enfants , pourroit-ce être, Si l’on avoit ôté l’honneur à
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
te vois jamais avec un Gouvernement, n’oublie pas ta femme & tes enfants . Sancho notre fils a déja ses quinze ans passés,
gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, & qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeller leur grand-maman. S
rap auprès de la porte Saint-Innocent. Ils ont amassé du bien à leurs enfants , qu’ils paient maintenant peut-être bien cher en
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
ation. — Le roi va en Flandre, madame de Maintenon à Barèges avec les enfants , madame de Montespan à sa terre de Clagny. — Dépe
le fait… J’ai grande envie d’aller à Maintenon, mais les maux de ces enfants me retiennent. » Les irrésolutions concernaient
e se soumettait à l’intérêt qu’excitait en elle la mauvaise santé des enfants confiés à ses soins. Peu de temps après, un mot t
tte rechute que madame de Maintenon arrive et ramène sur ses jambes l’ enfant chéri qu’elle a emmené impotent. Madame de Montes
41 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ravaillent pour son père. Cette perspective était propre à donner à l’ enfant une notion variée et complète de la vie réelle. L
s de mai 1632, à l’âge de trente et un ans, ayant donné le jour à six enfants , dont quatre lui survivaient : Jean âgé de dix an
e dans son existence. La part que Marie Cressé laissa à chacun de ses enfants , fut de cinq mille livres, bien qu’elle n’eût reç
jeune Poquelin au théâtre semblent dire que c’est par là que Molière enfant eut quelque vue sur le monde de la littérature et
s cents maîtres, et quatre cents écoliers internes parmi lesquels les enfants des plus grandes maisons du royaume. Il y fit ses
raient eu garde de le contester, dit M. F. Brunetière : « Les Grecs, enfants gâtés des filles de Mémoire, […] aimaient ces sor
de la foire Saint-Germain. Là, pendant la durée de la foire, Molière enfant put faire connaissance avec l’Orviétan et Bary, o
jugeaient une folie. Perrault raconte que ces parents envoyèrent à l’ enfant prodigue un ancien maître de pension pour tâcher
ge de tapissier du roi, dont il avait la survivance, tel autre de ses enfants qu’il lui plairait et se démettant de tout droit
devant le lieutenant civil pour demander, en son nom et au nom de ses enfants , à renoncer à la succession de son défunt mari. M
t mari. Marie Hervé, mariée le 6 octobre 1615, avait eu onze ou douze enfants . Il lui en restait cinq vivants à l’époque du déc
pu faire lui-même en province une tournée avec les deux aînés de ses enfants et monter même sur le théâtre. Il ne s’explique q
n, non en qualité d’actrice, mais pour corroborer l’engagement de ses enfants , et particulièrement celui de Geneviève. « Noble
e. Les comédiennes de la troupe étaient d’une singulière fécondité. L’ enfant était baptisé où il naissait, et les camarades ét
L’acte de naissance du 18 mai montre que Marie Hervé accompagnait ses enfants dans leurs pérégrinations. Il est bien possible q
re, car un des acteurs, Pierre Réveillon, tient, le 19 de ce mois, un enfant sur les fonts de baptême en l’Église Sainte-Croix
lui adresse son amant, qui est au service. Malheureusement la pauvre enfant ne sait pas lire. « Escusatz, mestre Zély, dit-el
sinuante, boudriotz pas me léjji aquesto létro ? - Pourquoi pas, mon enfant  ? » répond maître Gély. Mais, comme il est en ce
passage de la prétendue lettre. La guérison presque miraculeuse de l’ enfant de Mars a fait grand bruit, et lui a attiré la vi
doc fut close, le 22 février 1656, il acceptait « avec une docilité d’ enfant  », les règles de conduite que lui imposait l’aust
u 1660, date probable de la lettre de Chapelle, elle n’eût été qu’une enfant  en 1653, et, quoique Éphyre soit un petit rôle de
hyre soit un petit rôle de quatre vers, encore n’est-ce pas un rôle d’ enfant  : c’est une des Néréides jalouses d’Andromède. On
, et ses canons semblaient n’être faits que pour servir de caches aux enfants qui jouent à cligne-musette. Un brandon de glands
personnalité humaines, même dans les faibles, dans les femmes et les enfants . Je trouve que le cœur est ce qu’il faut gagner
dès qu’elle sut parler. » Tout en s’occupant de la vive et gentille enfant , Molière se laissa séduire par cette printanière
celui de la future épouse, sera permis à icelle future épouse et aux  enfants qui naîtront dudit mariage, d’accepter la communa
était fort naturel de conclure à première vue que cette fille était l’ enfant  qu’elle avait auprès d’elle : il eût fallu y rega
: elle consentit à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’ enfant née en 164581.. »Ce raisonnement a séduit quelque
de, Marie Hervé à Madeleine, aurait commencé à la naissance même de l’ enfant , d’où la fausse déclaration de Marie Hervé le 10
l’un que l’autre. Le comte l’avait bien prouvé, au baptême du premier enfant de la Béjart, en reconnaissant cet enfant adultér
ouvé, au baptême du premier enfant de la Béjart, en reconnaissant cet enfant  adultérin et en le faisant tenir sur les fonts pa
e la veuve Béjart renonçant à la succession de son mari au nom de ses enfants mineurs, car de ces enfants, il y en avait bien t
à la succession de son mari au nom de ses enfants mineurs, car de ces enfants , il y en avait bien trois qui étaient mineurs, ma
a responsabilité des mensonges que cachait cet acte83. On a donné aux enfants un curateur étranger à la famille, Simon Bedeau,
des dettes est un acte qu’on simplifie autant que possible. Sur cinq  enfants , il y avait trois mineurs ; cela suffisait pour q
 enfants, il y avait trois mineurs ; cela suffisait pour que tous les enfants fussent désignés comme tels, du moment où l’on ét
t parce qu’elle avait un âge insolite, eût pu présenter comme sien un enfant qu’elle n’eût pas mis au monde. On a vu dans le c
une fille, que comme une sœur, et qui avait dû remplacer pour elle l’ enfant qu’elle avait perdue, sans parler de l’ancienne a
codicille, en avantageant Armande et en n’appelant à lui succéder les enfants de Geneviève qu’au cas où ceux de Molière et d’Ar
ent à ces attaques odieuses, accepta d’être le parrain de son premier enfant . Comment Molière éclaira-t-il le roi ? Sans doute
yer. Ce qui porterait à croire que la Béjart savait Molière père de l’ enfant , c’est qu’elle prétendait faire un mariage nomina
ntourait ; elle fit la duchesse, comme dit Grimarest. Au baptême d’un enfant dont elle était marraine (23 juin 1663), elle se
é à la cour98. » La réponse du roi ne se fit pas attendre. Un premier enfant étant né à Molière de son mariage, le 19 janvier
ent l’honneur de tenir, par procuration, sur les fonts de baptême cet enfant qui fut nommé Louis par le duc de Créquy, tenant
sy, tenante pour Madame Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans. L’ enfant est né le 19 janvier audit an. Signé : Colombet
eleine Béjart, sa marraine, les noms d’Esprit-Madeleine Poquelin. Cet enfant est le seul qui ait survécu à Molière. À côté des
x épicurien renonçât hautement à toutes prétentions. Chapelle était l’ enfant terrible de la maison. Il est un certain nombre d
la suite comtesse de Feuquières, fut marraine du troisième et dernier enfant  du poète. On doit à, Mignard plusieurs des portra
aresses des jeunes femmes de la troupe, dit M. Philarète Chasles, cet enfant , d’une beauté rare et d’une grâce parfaite, placé
e, dit Molière à son épouse, que vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là ; et
 universels. Dans le cas où Madeleine-Esprit Poquelin décéderait sans enfant , elle voulait que son héritage passât à l’aîné de
sans enfant, elle voulait que son héritage passât à l’aîné des autres enfants de Molière et d’Armande. Si Molière et sa femme d
e Molière et d’Armande. Si Molière et sa femme décédaient sans autres enfants , alors cet héritage retournerait aux enfants de L
e décédaient sans autres enfants, alors cet héritage retournerait aux enfants de Louis Béjart et de Geneviève. Le peintre Migna
corps dans une bière de bois couverte du poëlle des tapissiers ; six enfants bleus portant six cierges dans six chandeliers d’
enir. Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Molière, des trois enfants qu’il avait eus, ne laissait qu’une fille, Esprit
t ans. Son fils Nicolas Guérin mourut en 1707 ou 1708, sans laisser d’ enfants d’une demoiselle Guignard qu’il avait épousée. La
: « II considérait volontiers cette triste humanité comme une vieille enfant et une incurable qu’il s’agit de redresser un peu
qu’il y a dans tous la même netteté et la même fermeté d’expression ; enfants du génie, les personnages, même les plus modestes
îné des Béjart, Joseph, qui fut avec sa sœur Madeleine le premier des enfants de Joseph Béjart, huissier ordinaire du roi ès ea
n exubérante personnalité : La Jalousie de Gros-René, Gros-René petit enfant  ; Gros-René écolier. Duparc mourut le 28 octobr
né : Marquise de Gorla, etc. Marquise-Thérèse donna ses prénoms à une enfant dont elle fut marraine le 26 mars 1654 (paroisse
emble vraiment, du moins, que ces lignes traduisent le souvenir d’une enfant  : elles ne laissent deviner ni le charme ni l’ori
de La Grange. M. Jal a constaté que Mlle Debrie donna le jour à deux enfants  : elle eut une fille le 9 novembre 1659 ; cette f
e 1636, il était avec sa femme à Montpellier où il faisait ondoyer un enfant nouveau-né, Achille Varlet plus tard comédien sou
dit seulement d’un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa femme et ses enfants , lui cinquième, en comptant un petit âne tout cha
Elle avait eu, non pas seize, comme dit Tallemant des Réaux, mais six enfants . Michel Baron avait neuf ans lorsqu’il demeura or
ette dans le corps de laquelle il faisait entrer le plus jeune de ses enfants , J.-B. Raisin, âgé de cinq ans, et qui déjà savai
magina d’ajouter à son spectacle un petit divertissement joué par ses enfants et par quelques autres. Cette troupe juvénile pri
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
nege des femmes. La Présidente. Mais encore. Le Président. Je suis un enfant là-dessus. La Présidente. Vous savez qu’aucune au
Vous n’imaginez rien ! vous avez l’esprit bouché ! vous n’êtes qu’un enfant  ! Le Président. Ce sont des plaisanteries que je
arpagon, qui dans un moment dévoile toute son avarice aux yeux de ses enfants , de son intendant, de Maître Jacques, & la dé
43 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
sublime ! Toi que nous admirons, sans oser nous flatter Que parmi tes enfants tu daignes nous compter, Pardonne notre audace au
au feu qui nous anime : Que notre amour nous légitime, Et soyons tes enfants , au moins pour te fêter. (Elle s’approche du bust
44 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
asion de faire remarquer ici que Molière, presque toujours, donne aux enfants des expressions plus élégantes, des idées plus ra
e ceux qui ne sont pas ridicules ou vicieux, ont, par rapport à leurs enfants , une certaine grossièreté de pensées, de discours
uquel tous les parents, dans les classes inférieures, donnent à leurs enfants une éducation supérieure à celle qu’ils ont reçue
n a voulu marquer les progrès naissants, lorsqu’il a donné à tous les enfants , sur tous les pères, cette espèce de prééminence
s le titre de La Belle et la Bête, un conte destiné à l’amusement des enfants . Ce conte eut la même fortune que la fable origin
euples de l’antiquité, où la guerre, la piraterie et l’exposition des enfants séparaient de leur famille nombre de jeunes garço
45 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
bronze : Du côté de la barbe est toute la puissance. Et les petits enfants savent qu’en France le profit est toujours du côt
orale de l’ignorance; employée comme cadenas pour emprisonner un cœur enfant , tout ingénieuse qu’elle est et prêtant aux dével
orce, c’est d’avoir divorcé !... Sur ces questions terribles, c’est l’ enfant que je voudrais surtout interrogerai l’enfant ava
ions terribles, c’est l’enfant que je voudrais surtout interrogerai l’ enfant avait une voix. J’en ai tant vu de ces orphelins
is que le vrai théâtre-femme serait celui qui prendrait le parti de l’ enfant  ! Mesdames et messieurs, je vais vous laisser ave
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
bandonnée après l’avoir épousée à Pézenas, & d’avoir eu plusieurs enfants d’elle. Oronte, touché des plaintes de Lucette, p
; & toutes deux, pour se rendre plus intéressantes, appellent les enfants qu’elles prétendent avoir eus de Pourceaugnac. S
’elles prétendent avoir eus de Pourceaugnac. Scene X. Une douzaine d’ enfants paroissent, entourent Pourceaugnac, le poursuiven
47 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
udie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
, quand je les envisage, répond Henriette, Me font voir un mari, des enfants , un ménage, Et je ne vois rien là, si j’en puis r
à sa femme, il chasse malgré lui en lui disant : Va-t-en, ma pauvre enfant . Que de raison également et d’à-propos dans le l
qu’enterrer le mari, dont elle flattait les manies, et dépouiller ses enfants  ! Sous la forme d’un lutin, cette alerte et rieus
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
r le moins, que l’homme dont vous nous parlez, périt sur mer avec ses enfants & sa femme, en voulant dérober leur vie aux c
u’il n’appartient qu’à toi de faire des miracles ! Embrassez-moi, mes enfants , & mêlez tous deux vos transports à ceux de v
esprit un dessein salutaire ; Il partit, me laissant par bonheur sans enfants . Strabon. C’est tout comme chez nous. Depuis le m
. M’en aller au plutôt. Que ma surprise est forte ! Dis-moi, ma chere enfant , pourquoi n’es-tu pas morte ? Cléanthis. Pourquoi
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
r. Dira-t-on que cette piece donne de mauvaises leçons, & que les enfants de famille y apprennent à commercer avec les usur
carriere infructueuse. Lorsque les Anciens vouloient inspirer à leurs enfants l’horreur que tout honnête homme doit avoir pour
éros avoit une fortune à risquer : ajoutons s’il avoit une femme, des enfants , ou quelque emploi qui le mît à même de faire l’i
sur son amour pour Angélique, il exhortoit les peres à donner à leurs enfants une éducation qui les mît à l’abri des chagrins q
ibue du moins à leurs progrès. La Médecine est déshonorée par les enfants de l’ignorance : sans dire précisément comme Sgan
corriger en leur présence & livrer aux traits de leur mépris les enfants du mauvais goût : donnez sur-tout la préférence à
inquiétudes continuelles de perdre son trésor, redoutant jusqu’à ses enfants qu’il regarde comme autant d’ennemis, & se la
50 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
udie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
r le mariage, prendre en horreur non pas absolument l’époux, mais les enfants et le ménage ; qui mettent un mauvais orgueil au
Il croit toucher au but. Agnès ne sait rien, demande si l’on fait les enfants par l’oreille. Il va pouvoir l’épouser en paix. E
n. De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfant , mère et femme, Que je m’en soucierais autant que
rétend substituer au père dans la direction morale de l’épouse et des enfants , et qui, pour être dévot, n’en sera pas moins hom
tes choses sans la laisser empiéter sur ses droits. Il exigera de ses enfants l’obéissance, mais la leur rendra facile, car il
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
sur la puissance paternelle, qui dit : Tel est le pere, tels sont les enfants  ? Votre fille n’est-elle pas votre chair & vo
, Que le sort les sépare & le sang les rejoint : Etant vrai que l’ enfant est l’ouvrage du pere, Sa douleur sur lui-même ai
nt réverbere, Et le sang l’un de l’autre est si fort dépendant, Que l’ enfant met le pere en un trouble évident. Fernand. Il es
passe autre part. « Vous verrez un homme du tiers état, riche de deux enfants & de force quarts d’écus. Le fils restoit à p
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
s sont dignes pour la plupart de figurer avec ceux d’Arlequin statue, enfant , perroquet, ramonneur, fauteuil, petit More, sque
un fils nommé Silvio : les deux vieillards ont projetté d’unir leurs enfants . Aurora en est au désespoir ; elle fait avertir C
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
rands poètes, les petits maîtres de l’école du goût ressemblent à des enfants ou à des dames s’amusant à manier dans un salon,
vial, défauts dans lesquels il tombe trop souvent.                Des enfants de Japhet toujours une moitié                    
berger conduisant son troupeau, une nourrice attendrie pour son petit enfant  ». Le soleil couché, il se promène à petits pas,
ssi beaux vers à un père qui attend avec anxiété des nouvelles de son enfant . D’accord ; mais il faut aller plus loin. N’aperc
qui charment ce petit public. L’artiste reste toujours plus ou moins enfant , plus ou moins soumis à l’influence du milieu où
er dignement des crocodiles, ne va pas se mêler au groupe de bonnes d’ enfants et de soldats badauds qui regardent au Jardin des
sez les bonnes lettres naïves qu’il écrivit alors à sa femme et à ses enfants , vous n’aurez pas besoin, pour comprendre la théo
anche ? Certes, si j’avais à entreprendre l’éducation littéraire d’un enfant , je ne lui enseignerais pas d’autre critique théo
nerais pas d’autre critique théorique et appliquée que celle-là ; mon enfant apprendrait ainsi à faire de bons devoirs ; et si
er des successeurs et des vainqueurs. Par l’étude de l’antiquité, nos enfants ne deviendront pas des Sophocles ; mais ils pourr
à la critique philosophique. Reprenons nos artistes, enseignons à nos enfants l’orthographe ; mais dans le passé où nous ne pou
ir l’œil sur leurs gens, de former aux bonnes mœurs l’esprit de leurs enfants , et de régler la dépense avec économie, vont cher
54 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
e son ajustement, son amour du monde, l’éducation qu’elle donne à ses enfants , ses propos les plus innocents. Entêtée de Tartuf
a philosophie qu’elle n’ait trouvé le temps de se marier, d’avoir des enfants , et de mener Chrysale, en bête, par le nez. C’es
cette malheureuse reine d’Angleterre, si dévouée à son mari et à ses enfants , et cette gracieuse duchesse d’Orléans dont Racin
stique, aux détails du ménage, afin qu’elle soit en état d’élever des enfants avec autorité et prudence dans la crainte de Dieu
es suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants , un ménage, Et je ne vois rien là, si j’en puis r
son mari, elle en souffre, et cependant elle a su conserver dans les enfants le respect de l’autorité paternelle. Damis a sans
sérieuses, lui ouvrira des chemins pour sortir d’embarras. Quand les enfants viendront, elle ne s’en remettra pas à une autre
55 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
é, sous leurs coups triomphants Tu faillis au berceau voir mourir tes enfants . Paris demeura froid aux vers du Misanthrope. En
umain, Toujours votre justice ait la marotte en main. Le monde, vieil enfant que notre fouet corrige, Demande un précepteur qu
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
ce, Avoir un autre esprit et d’autres dons des cieux          Que les enfants des autres dieux. C’était encore un courtisan qu
ore un courtisan quand il disait, dans une dédicace, à la mère de cet enfant adultérin : Le temps qui détruit tout, respectan
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
écartée de mon devoir. Eh ! que veut-il que devienne notre fils ? Cet enfant si cher, seul fruit de notre mariage, sera donc r
fant si cher, seul fruit de notre mariage, sera donc regardé comme un enfant illégitime ? Ah ! je ne survivrai jamais à un par
prévenues pour un fils très mauvais sujet lui sacrifient leurs autres enfants , & finissent par recevoir de lui les chagrins
58 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ens n’ayant pas de sentiments qui dussent les engager à destiner leur enfant à des occupations plus élevées : de sorte qu’il r
e fixer. Molière avait passé, des amusements que l’on se fait avec un enfant , à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puiss
e plus grande que celle des épinettes ordinaires. Raisin avait quatre enfants , tous jolis, deux garçons et deux filles ; il leu
nné son idée, il quitte son orgue et vient à Paris avec sa femme, ses enfants , et l’épinette ; il obtint une permission de fair
que le troisième clavier répétait seul d’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés ; ensuite le père les faisai
que l’on ouvrît le corps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin
dans le moment caressé de toute la cour. Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il était si mal à son ais
Il commençait son spectacle par sa machine, ensuite de quoi les trois enfants dansaient une sarabande ; ce qui était suivi d’un
» Ces parents saisirent ce conseil, plus par envie de se défaire de l’ enfant , pour dissiper plus aisément le reste de son bien
(car son mari était mort alors). Cette femme fut ravie de trouver un enfant qui était capable de remplir tout ce que l’on sou
e l’on n’en avait eu à chercher l’épinette. Il était surprenant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans l
ordre de les dépenser à ses plaisirs. Tout cela était un rêve pour un enfant de douze ans, qui était depuis longtemps entre le
de son mari, elle ne pouvait souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant , qui, de son côté, à treize ans, n’avait pas tout
e, dit Molière à son épouse, que vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là, et e
essein d’aller s’y établir. Il commença par y envoyer sa femme et ses enfants  ; et quelque temps après il demanda au roi la per
passer du théâtre. Il part ; mais il trouva chez lui une femme et des enfants rebelles, qui le reçurent non-seulement comme un
maltraitèrent. Il fut battu plusieurs fois par sa femme, aidée de ses enfants , qui ne voulaient point partager avec lui la joui
vous vois en humeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir ! il en serait incommodé ; je vous p
lement quatre vers de ma pièce ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné. 
e l’on n’en usait point avec l’empereur du Mogol détrôné, et avec ses enfants , aussi inhumainement qu’on le fait en Turquie. « 
pas de vous confier la sienne. » Bernier vit bien que Baron était un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. M
euses et les situations les plus tristes. La Thorillière laissa trois enfants , savoir : la demoiselle Charlotte Le Noir, femme
, et dont elle blanchissait le linge. Cet acteur, qui n’avait point d’ enfant , avait fait vœu d’en prendre un dans le cas où se
uer plus de dix ou douze jours. (Il est vrai qu’elle eut vingt-quatre enfants .) Au reste, mademoiselle Beauval était d’un carac
dit seulement d’un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa femme et ses enfants , lui cinquième, en comptant un petit âne tout cha
les fonts de baptême, avec madame Henriette d’Angleterre, le premier enfant de Molière, et lui donnait le nom de Louis. C’est
lisait ses pièces aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants pour tirer des conjectures de leurs mouvements na
59 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
as moins à Rome et dans la Grèce. De la barbare coutume d’exposer les enfants , de la vente et de la dispersion des captifs, enf
les côtes, il résultait que beaucoup de pères étaient enlevés à leurs enfants , et beaucoup d’enfants à leurs pères. Souvent, ap
que beaucoup de pères étaient enlevés à leurs enfants, et beaucoup d’ enfants à leurs pères. Souvent, après une longue séparati
res années ayant été partagées entre les écoles que fréquentaient les enfants du pauvre et un collège qui comptait des princes
père avare trouve la punition de son vice dans le vice opposé de ses enfants . De même encore, le goût excessif d’une femme pou
r. Orgon et Argan sont bons pères, et on les amène à déshériter leurs enfants  ; le premier est dévot, et il s’emporte ; le seco
lui résiste plus. Enfin, Harpagon, consentant au mariage de ses deux enfants , exige que le beau-père futur fasse les frais des
était né pour la mécanique. Comment, à la vue des jeux du théâtre, l’ enfant qui devait être un jour Molière, n’aurait-il pas
pour précepteur le célèbre Gassendi23, et pour compagnon d’études un enfant pauvre, Bernier24, que devaient rendre fameux un
oué : c’était comme une suite de cette habitude qu’ont au collège les enfants liés entre eux d’amitié de mettre en commun tout
la province, avec son luth, son théorbe, et ses deux petits pages ou enfants de musique, société suspecte qui lui valut les ép
fille. M. de Modène avait des idées toutes différentes. Il était sans enfants  ; mais il avait quatre neveux de son nom, à qui i
ous offre celui de la femme d’un Robert Poquelin, qui, ayant eu vingt enfants en vingt-six ans, ne pouvait pas être âgée de moi
uvait manquer d’être malheureux ; et il le fût beaucoup. Il eut trois enfants de ce mariage. Le premier, qui était un fils, naq
la cour ; il aurait pu ajouter : et Molière y est estimé. Son second enfant fut une fille : elle naquit au mois d’août 1665,
eux-là mêmes dont on prétendait que sa mère était fille. Le troisième enfant de Molière eut pour parrain Boileau de Puimorin54
lement qu’elle est antérieure à la mort de Molière. Sa fille, le seul enfant qui lui ait survécu, était, disent les historiens
lisait une pièce aux comédiens, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants  : des mouvements libres et ingénus de ces petits
onte sa vie,Jean-Baptiste, et qu’ainsi il pourrait bien ne pas être l’ enfant qui fut baptisé sons le nom deJeanseulement. L’ob
oie, fille de Henri IV, ensuite à celui de Louis XIII et de Louis XIV enfant , qu’il divertissait par ses vers bouffons. On a d
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
accusent Pourceaugnac de les avoit épousées, appellent une douzaine d’ enfants , se disputent la gloire de le faire pendre, &
ers, des coquines qui prétendoient être ses femmes, & un déluge d’ enfants qui l’appellent papa. On le fait aussi déguiser e
61 (1802) Études sur Molière pp. -355
épouse4, fille aussi d’un tapissier, obtinrent, pour leur fils encore enfant , la survivance de leur charge, et le firent éleve
cer auprès du roi les fonctions de sa charge ; elle avait contrarié l’ enfant avide d’instruction, elle ouvre aujourd’hui la mi
sans se piquer de la soutenir par un costume ruineux, ils affectent, enfants ingrats et parcimonieux, de ne traiter sans façon
ler la prédiction que lui fit dans son enfance une magicienne : « Cet enfant , dit-elle, ne périra ni par le poison, ni par le
nsensiblement séduit, comme Arnolphe, par les charmes naissants d’une enfant élevée sous ses yeux, il n’ait pas les mêmes rais
poing. Mais un mot, un regard, lui rendent toute sa faiblesse ; plus enfant que celle qui le subjugue, il tombe à ses genoux,
uper, et le fit coucher chez lui : qu’on se figure la surprise de cet enfant quand, à son réveil, on lui apporta un habit magn
nd Molière, mais huit. Dès ce moment, Molière regarda Baron comme son enfant , il l’avait sans cesse avec lui, et ne manquait p
de mes lecteurs sont allés sans doute chez un certain petit espiègle, enfant gâté des Français, qu’on appelle le Vaudeville ;
blement quatre vers de ma pièce, et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné. 
rapport à Tartuffe, n’est rien moins qu’imbécile, avec sa femme, ses enfants  ; il n’a même pas avec eux un seul instant de fai
qui pouvaient le consoler ; elle voyait avec peine ses bontés pour un enfant de treize ans, pour Baron : elle s’oublia même ju
exemple, Euclion ne redoute pas, comme Harpagon, d’être volé par ses enfants  ; il ne force pas son fils à puiser dans la bours
es trousses des faux créanciers, des aventurières avec une douzaine d’ enfants , dont elles le disent père ; il finit par le fair
e Pourceaugnac de quelques suisses, des trois quarts de ses prétendus enfants , des lavements qui le couchent en joue, et nous a
dont on ne l’avait pas soupçonné. Molière nous a sauvé l’exemple d’un enfant de famille qui vole un étui d’or. La scène, que
s du mariage, la seconde se complaît dans l’idée d’avoir un mari, des enfants , un ménage. Deux pédants également vains nous son
aît. Un époux prétend être maître chez lui et pouvoir disposer de ses enfants  ; son épouse a les mêmes prétentions ; mais elle
al ? D’ailleurs, la belle-mère de Térence n’a rien à démêler avec des enfants d’un premier lit ; il n’y en a pas ; c’est avec s
lque chose à désirer ? Béline démasquée peut-elle désormais nuire aux enfants de son mari ? Angélique, l’intéressante Angélique
auche. Le rôle d’Angélique. Le professeur. Approchez, ma belle enfant , vous qui me paraissez si bien faite pour jouer l
ouison, fille de la première femme d’Argan ? L’élève. Elle est encore enfant , puisqu’on essaie de lui persuader que le petit d
ifficultés ; je ne connais, dans tout notre théâtre, que deux rôles d’ enfant  : celui de Joas, et celui de la petite Louison. L
ent d’avance83 la manière dont il allait prendre parti pour un de ses enfants chéris, pour ce clystère qu’il avait pris plaisi
oinette amène un dénouement heureux. Le professeur. Tudieu, la belle enfant  ! qui vous en a tant appris ? L’élève. Madame Bel
pose d’imiter s’entend avec la soubrette qui lui apporte une chaise d’ enfant , de sorte que ses longues jambes, dont il ne sait
demandaient des conseils à mademoiselle Duménil, très volontiers, mes enfants , leur disait-elle avec bonté, mais à condition qu
ue d’un mariage secret avec M. de Modène, gentilhomme d’Avignon ; cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’appeler Mol
r ! La vieille qui veut séduire Agnès, lui dit, en l’abordant : Mon enfant , le bon Dieu puisse-t-il vous bénir ! 32. Volt
62 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
différentes humeurs, qui donnent chacun une éducation différente aux enfants qu’ils élèvent ; il y a de même dans L’École des
le plus grande que celle des épinettes ordinaires. Raisin avait trois enfants , deux garçons et une fille. Cette dernière lui ét
et vint à Paris en 1660 ou au commencement de 1661 avec sa femme, ses enfants , et l’épinette ; il obtint une permission de fair
que l’on ouvrît le corps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin
dans le moment caressé de toute la Cour. Il était temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, car il était si mal à son ai
onna à cette foire, et de plus, il nous apprend que l’épinette et les enfants de Raisin parurent encore devant le roi et toute
sans complaisance, En dirent du bien d’importance, Et des trois beaux enfants aussi, (Dudit Raisin, le cher souci.) Qui dansaie
t prit des jeunes gens de l’un et de l’autre sexe qu’il joignit à ses enfants , dont il fit une troupe qui prit le titre de la T
nes de Molière. On désapprouva le corbillon, la tarte à la crème, les enfants faits par l’oreille. Mais aussi les connaisseurs
que le troisième clavier* répétait seul d’un bout à l’autre, les deux enfants ayant les bras levés. » *. [Note marginale] C’
re ce vers. 3. [Note marginale] Le petit Raisin. a. « [*]Les trois enfants de Raisin, et quelques autres dont Raisin avait f
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
ant la naissance du duc du Maine avec les honneurs démesurés dont cet enfant fut comblé, se laissa aller au plus cruel et au p
loin de tirer du non-être par état, et de porter après ces ténébreux enfants au degré de puissance qu’on voit ici par leurs ét
transmettent de général ton en génération, forment dans l’esprit des enfants qui se succèdent une idée fixe autour de laquelle
64 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
urs en musique, des profanes. Il conte dans un des chapitres qu’étant enfant , comme il avait l’oreille très délicate, on s’amu
es de la scène ; il ne s’agit pas de leur donner le ton simple et bon enfant de coquins ordinaires. Ils ont quelque chose dans
c’est qu’il n’a pas plus d’esprit que de mémoire. Il a été, comme les enfants , ravi de revêtir un costume de carnaval, et il ne
re cocu. Et cependant il a envie d’avoir un intérieur, un ménage, des enfants . Ce n’est pas un célibataire de conviction. Il ne
sionnaire est des plus singuliers. Il a acheté à une femme pauvre une enfant de quatre ans, qui lui a semblé gentille et douce
de méchants tours ; elle tiendrait son ménage et débarbouillerait ses enfants  ; elle vivrait uniquement pour Dieu et pour son m
d’un côté, un homme qui a passé l’âge des amours, et, de l’autre, une enfant de seize ans qui ne sait rien de rien. L’homme pr
rvira comme d’une arme, faisant luire aux yeux de cette imagination d’ enfant les feux de l’enfer, et enfin ce sentiment de sa
mme rare que ce tuteur. Il voit grandir et se développer au cœur de l’ enfant cette passion dont les suites l’inquiètent. Il fa
le surtout la femme qui, en lui tenant son ménage, en lui donnant des enfants , gardera son honneur intact et le préservera du m
y découvre pas ombre de passion : Un air doux et posé parmi d’autres enfants M’inspire de l’amour pour elle dès quatre ans. C
tion. Le rôle d’Alcmène n’était pas trop bien choisi pour cette frêle enfant de dix-huit ans. Alcmène est certes une jeune mar
analogue à celui dont vous êtes saisi, quand vous voyez une troupe d’ enfants martyriser un pauvre chien, rire aux éclats, tand
vec ce cuistre sa fille qui le déteste ; on s’apitoie sur cette jeune enfant  ; mais on comprend la sottise affreusement tyrann
ère l’a-t-il mariée, jeune encore, à un veuf déjà père de deux grands enfants . C’est un mariage de raison et de convenances. C
fille a encore de belles épaules à cacher. Elle n’a point nourri les enfants  ; mais, comme me le disait un de vos camarades du
e pardonnerez quand je vous aurai dit que je vis dans une maison où l’ enfant dit tous les jours : Ma bonne vieille nounou, à u
udy a excités quand il a dit d’un air persuadé : « Voilà trois de mes enfants dont il m’a fait l’honneur de conduire la maladie
s comme cela : — Sans doute, reprend-il. Il ne me reste plus que deux enfants , dont il prend soin comme des siens ; il les trai
au : quinze ans à peine, le regard vague et ravi de l’innocence ; une enfant qui ne comprend ! rien aux transports qu’elle exc
r dit cela de la meilleure foi du monde, en riant presque ; c’est une enfant véritable et une bonne enfant. Mlle Favart est ch
du monde, en riant presque ; c’est une enfant véritable et une bonne enfant . Mlle Favart est chargée de rendre ce personnage.
vart ne pouvait mieux faire ni même faire autrement. Peut-être qu’une enfant de quinze ans, jolie comme Mlle Dubois quand elle
udie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants … Il semblait que ce fût la sagesse éternelle qui
Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : « Va-t’en, ma pauvre enfant  », tout mouillé d’excuses et de regrets. C’est en
égoïste, ramassé sur sa prétendue maladie, qui sacrifierait femme et enfants à sa santé, et qui s’échappe sans cesse de cette
our la compagnie, donnera au fils de M. Diafoirus une petite chaise d’ enfant , qui le pincera, le lutinera, et qui prendra sa t
nalogue qu’on puisse citer est celui de L’Avare où Frosine assure aux enfants d’Harpagon que leur père n’a pas six mois à vivre
e et veuve à vingt ans, N’a pas dû vous laisser, je crois, beaucoup d’ enfants . Et Crispin répond : Rien que neuf ; mais, le c
en répertoire, ne sera plus jouée avec la naïveté inconsciente et bon enfant qu’y ont portée jadis les créateurs des divers rô
es dit à la bonne franquette, vivement, gaîment, gentiment, comme une enfant heureuse de vivre. Ce serait délicieux, croyez-vo
le mari qu’on lui destine, si elle fera bien de l’épouser. La pauvre enfant  ! elle ne connaît rien du monde ; mais elle a tou
e à travers sa grave philosophie de surface et ses jolies bouderies d’ enfant gâté. Je vois du premier coup que c’est un bon pe
ent l’effroi de toute une maison. Ergaste s’est marié ; sa femme, ses enfants , son domestique ne lui connaissent encore que ce
costume. Elle revient en soubrette ; elle pétille de joie, comme une enfant de six ans qui a mis un masque pour faire peur à
ibilité, très affinée, touche à la mélancolie, Sylvia a la gaîté de l’ enfant dont on dit qu’il rit aux anges, Cette gaîté a, c
peindre ! Point de grands éclats de colère ! Non, elle boude comme un enfant pris en flagrant délit de vol de confitures. Son
sœur, s’étaient roulés ensemble sur les tapis, tandis qu’ils étaient enfants  ! Ils s’étaient égratignés, battus, et la petite
rs ! Ainsi nous avons vu par hasard et pour de rire, comme disent les enfants , une comédienne intelligente, à coup sûr, habile
 Anaïs, chef d’emploi, et Mme Plessy, alors jeune débutante. — Chère enfant , lui dit Mlle Anaïs, je t’ai fait un beau pont. T
er-aller de son indolente et aimable nature. Elle avait un air si bon enfant  ! On sentait si bien qu’elle n’était pas faite po
emparent, on le trouve charmant, et c’est, comme on dit, le meilleur enfant du monde. » Et tandis que je relisais cette page
ux ans, en a fait, pour expliquer le génie d’un de ses plus illustres enfants , une description qui est une merveille d’ingénios
il a rencontré Chloé dans l’intervalle, Chloé avec qui il avait joué enfant , Chloé qui lui a paru charmante, et il s’écrie :
r, Donne-lui, si tu veux, des soins à ton retour. Eh bien ! ma chère enfant , si vous dites ce couplet de la même voix aigrele
pied à terre,     Entre ses bras la prend : « Embrasse-moi, la belle enfant . »     « — Hélas ! lui dit-elle,     Le cœur tran
65 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
taché à montrer quels sont les devoirs de l’époux, des parents et des enfants , et, de cette sorte, les devoirs essentiels de la
, tout à fait moderne, orné de groupes de porcelaine, et un berceau d’ enfant remplit, en regard du lit, le coin jadis réservé
ée. Ce fut sur la proposition de Lekain que les comédiens du roi, les enfants chéris de Molière, comme il les appelait, décidèr
r des beaux-arts, sous le règne de Louis XV, verra sans peine que des enfants chéris élèvent un monument à la gloire de leur pè
de ronces, Paris dans le rayonnement de sa grandeur ! Il y revint, l’ enfant de la balle, et lui aussi dut se sentir joyeux de
butiements. Ces reliquiæ et ces fragments sont comme les hochets de l’ enfant que la mère conserve avec piété et qu’elle regard
conserve avec piété et qu’elle regarde encore quelquefois, lorsque l’ enfant est devenu un homme. Il faut tout aimer dans ceux
le fixer. Molière avait passé des amusements que l’on se fait avec un enfant à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puisse
t ces mensonges, y répliqua en servant lui-même de parrain au premier enfant de Molière27. Ce mariage n’en fut pas moins, on l
oir, et par ces deux puissances faites de faiblesses, — la femme et l’ enfant ,  — guider l’homme à sa fantaisie et faire de la
onsentit aux dragonnades et donna ainsi à la Prusse les meilleurs des enfants protestants de la France : — Il lui sera beaucoup
rences. Comédien, on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’aux enfants (Le Malade imaginaire) et qu’il ferait, s’il le f
rleur n’aurait pu dire en une heure. » « Il faisait jouer jusques aux enfants . On voit par là que ce n’est pas sans raison qu’i
nous l’avons vu, pénétrer dans l’église où l’on avait apporté Molière enfant . À peine laissa-t-on enfouir dans un coin du cime
Alfred de Musset l’avait bien senti, lui qui réagit si bravement, en enfant terrible, au nom du génie français, contre les ex
s-Royal. Elle expia par lui les légèretés coupables de sa jeunesse. L’ enfant qu’elle eut de ce Guérin mourut comme ceux qu’ell
die à Paris, morte à soixante-treize ans, après avoir eu vingt-quatre enfants . Joua, entre autres rôles, Nicole du Bourgeois ge
corps dans une bière de bois couverte du poelle des tapissiers ; six enfants bleus portans six cierges dans six chandeliers d’
15 septembre 1672, mort le 11 octobre de la même année. Son troisième enfant fut une fille, Esprit-Madeleine, née le 4 août 16
66 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
voici que, en 1867, Jal produit l’acte de baptême de l’avant dernier enfant de Marie Hervé : c’est une fille, nommée Bénigne-
hâteau royal de Saint-Germain-en-Laye (2 octobre 1667), son troisième enfant , légitimé de France sous les noms de Louis de Bou
n’était pas homme à rester veuf, lors même qu’il n’eût pas eu quatre enfants sur les bras. Un nouveau mariage pouvait lui appo
payement de quelques sommes ; celles dont il doit rendre compte à ses enfants sont le plus amer de ses soucis. Il fait tout, po
ui réclamer une part de sa légitime ! Ne lui avait-il pas suffi à cet enfant ingrat d’avoir dévoré, pour une éducation désorma
exigea que dès lors il se dessaisît, « en faveur de tel autre de ses enfants , qu’il lui plairait », du titre qu’il lui avait f
Le contrat même, où l’on voit la pauvre Marie Hervé, qui vit chez ses enfants et aux frais de ses enfants, donner 10,000 livres
t la pauvre Marie Hervé, qui vit chez ses enfants et aux frais de ses enfants , donner 10,000 livres, c’est-à-dire 50,000 francs
ur la France, et surtout pour Paris, dont il est un des plus glorieux enfants . Avec Corneille, avec Racine, avec La Fontaine,,
re n’est pas celui de sa famille. Grand homme, il s’appelle Molière ; enfant et jeune homme, il s’appela Poquelin. Or, comme c
e ; enfant et jeune homme, il s’appela Poquelin. Or, comme c’est de l’ enfant et du jeune homme dont je dois surtout vous entre
vait été son compère : il avait tenu sur les fonds un des vingt et un enfants de Robert Poquelin. Qu’on ne s’étonne pas du nomb
êmes Poquelin, Louis et Jean-Baptiste, nous trouvons d’une part douze enfants , et de l’autre seize. En 1717, chez un certain Du
endie, ce fut encore bien mieux. Marié deux fois, il eut trente et un enfants  : dix-neuf de sa première femme, douze de la seco
gé après sa mort, nous a révélé de ses habitudes. Pour chacun des six enfants qu’elle eut en onze années de ménage, et dont Mol
ge et tapissier de M. de Liancourt, il sent passer, dans son esprit d’ enfant , ses premières esquisses de grands seigneurs lett
ancourt, dont il était devenu le poète fêté, après n’y avoir été tout enfant que le neveu du concierge. Les pratiques de son p
un peu Tartufe. Le père Poquelin, lors même qu’il n’eût pas eu quatre enfants sur les bras, n’aurait pas été homme à rester veu
charge de tapissier du roi. Il avait compris que c’était désormais un enfant perdu pour ses projets, lequel ne serait rien de
oiqu’il fût bègue, s’associe à une troupe,.formée récemment par « des enfants de famille », et qui se fait appeler « l’Illustre
pe de la mère, Madeleine Béjard, dont il fut le comédien par amour. L’ enfant promit ce que devait être la femme. Toutes les co
oque de la Psyché, où les plaintes qu’il prête au père regrettant son enfant indiquent chez Molière une disposition d’esprit s
st assez pour qu’on ait eu le temps de mettre tout son espoir dans un enfant , surtout lorsque, comme Molière, on est contraint
ère se fait un bonheur d’être, à lui seul, toute une famille pour son enfant . Molière pleura donc bien ce premier né ; j’en ai
e lui. Son cœur se l’était gardé. En lui, dit le père, parlant de son enfant perdu, En lui j’ai renfermé. par des soin ? Assi
nd on n’aime pas sa maison, l’on n’a qu’une faible affection pour ses enfants  ; s’ils meurent, on ne sait pas les pleurer. La n
aissance d’un second fils, les soins qu’elle devait à sa fille, seule enfant qui survécut à Molière, ne l’attachèrent pas beau
à-dire à l’époque dont nous parlons, tout donne à penser qu’un nouvel enfant , une seconde fille, fut encore le fruit de cet am
s, son père Joseph Béjard et sa mère Marie Hervé, qui reconnurent cet enfant , non comme leur petite-fille, mais comme leur fil
t que trop bien Molière à ces intrigues de naissances mystérieuses, d’ enfants supposés, et dont il fit l’ingénieux ressort de q
t le sort de la pauvre comédienne laissée en France, et l’avenir de l’ enfant né de leurs amours ? » La Béjard le comprit, et n
ance de Madeleine, en consentant à tenir avec elle, sur les fonts, un enfant de Molière, et qu’il semble avoir fait de ce bapt
st aussi par l’histoire de sa naissance. Comme Armande, Agnès est une enfant abandonnée par son père, et dont un tuteur prend
en glissa un souvenir au dénouement. Là encore, un père revient, des enfants sont reconnus, et cette fois, pour qu’on ne s’y m
isaient pleuvoir en ses mains les prémices de leurs vendanges. Tout enfant encore, ajouta Molière quand il eut achevé son ap
deux chevaux, dont j’aurois eu mille écus d’un autre. — Eh bien ! mon enfant , que t’a-t-il dit ? lui demanda le bonhomme. — Lu
e s’il s’agissait du plus grave outrage fait aux saints mystères. Les enfants par L’oreille excitèrent une violente indignation
n 1664, il lui fit l’insigne honneur d’être le parrain de son premier enfant . La duchesse d’Orléans était la marraine. Molière
fois, Louis XIV, nous l’avons dit, avait voulu être le parrain de son enfant  ; or, une fille vient encore de naître de ce mari
ieux et gens, Vous ne vous verriez pas, au plus beau de vos ans, Avec enfants et femme et comblé de richesses, Dévoré nuit et j
dame Claude de France, fille de Henri II, dont elle était le septième enfant , s’était mariée avec Charles II, duc de Lorraine,
t à belles injures. Merci Dieu ! Vilain, me veux-tu ruiner avec  tes enfants  ? Ah ! ma foi, de moi il n’en ira pas ainsi. » Su
Il est déjà un homme, quand il l’écrit, mais son génie est encore un enfant , et un enfant dépaysé, hors de l’inspiration nata
n homme, quand il l’écrit, mais son génie est encore un enfant, et un enfant dépaysé, hors de l’inspiration natale, un enfant
ore un enfant, et un enfant dépaysé, hors de l’inspiration natale, un enfant qui, avant de savoir sa langue, est obligé de par
son estime pour le poète. Quelques mois après, il était parrain de l’ enfant , qui naquit le premier du mariage dont on incrimi
lière lui-même. Il n’alla pas bien loin, pour faire sa moisson ;’tout enfant , dans la maison natale, il l’avait commencée, et
après les documents récemment trouvés. Veuf comme Harpagon, ayant des enfants , fils et filles, il n’aimait pas plus que lui à r
payé de son dû. Molière y mit la plus parfaite bonne grâce. Ce fut l’ enfant prodigue payant son passé, comme si ce passé n’ét
rie, et si peu en pratique, puisqu’il mit, comme vous savez, tous ses enfants aux Enfants trouvés, ce qui, par parenthèse, est
eu en pratique, puisqu’il mit, comme vous savez, tous ses enfants aux Enfants trouvés, ce qui, par parenthèse, est une assez ma
ou de panetière ; c’est Mélicerte, où Molière fit, pour Baron, encore enfant , le rôle du berger Myrtil. On a ramassé ce débris
Robert Poquelin, fils d’un marchand du même nom, qui avait eu vingt enfants , de son mariage avec Simone Gandouin, était, dès
avec Anne Faverolles, fille d’un secrétaire du roi, dont il eut seize enfants . Il faisait la banque, et à ce titre, il était, e
67 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
rouve placée près de lui dans des conditions particulières. C’est une enfant qu’il a achetée autrefois à sa mère, qui était tr
udra de toi à aucun prix. Et pourquoi Molière a-t-il fait d’Agnès une enfant abandonnée ? C’est qu’il a voulu qu’elle fût seul
ve, il n’a que ce qu’il mérite, c’est sa juste punition. Il avait une enfant entre les mains ; il l’a élevée dans une ignoranc
occupe-t-on ? Pour les filles de la noblesse, pour toutes ces belles enfants qui auront un rang à la cour et qui occuperont de
68 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
Jean Pocquelin et de Marie Cressé portant la date du 27 avril 1621. L’ enfant perdit sa mère de bonne heure, en 1633 ; il n’ava
, comme le font bénévolement quelques moliéristes, sur le sort de cet enfant de génie condamné par un père barbare à l’apprent
ls du tapissier Pocquelin et l’un de ceux que La Bruyère appelait les enfants des Dieux, il ait pu naître, non pas même un semb
avait pas mis ou ne devait pas mettre au monde moins d’une douzaine d’ enfants , et d’un pauvre huissier à la table de marbre, on
t général du roi dans la ville. Le 10 janvier 1650, Molière tenait un enfant sur les fonts à Narbonne. Le 15 février 1650, nou
plus grande partie de cette année. Nous avons l’acte de baptême d’un enfant de Mlle du Parc, il est daté du 8 mars 1654. Elle
des propositions peu honnêtes à une jeune fille qui se trouve être l’ enfant cachée d’un grand seigneur ; celui-ci la fait red
ord que les dénouements comme celui de l’Avare, avec reconnaissance d’ enfants enlevés par des pirates, étaient peu invraisembla
Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, A son supérieur le moindre petit frèr
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
à celui de la piece françoise, avec la différence qu’il n’y a point d’ enfant  ; que les scenes de Jarvis & de Stukéli se pa
de le châtier, on le combloit de récompenses & d’éloges. Quand un enfant s’est annoncé avec ce caractere, ses vices se for
est dans le fauteuil, & Jarvis sur la chaise.) Jarvis arrange l’ enfant , le félicite de dormir sans avoir peur d’être éve
70 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
amouche dit à la reine que si elle voulait lui permettre de prendre l’ enfant royal dans ses bras, il se flattait de le calmer.
rs tant de grimaces et des figures si plaisantes, que non seulement l’ enfant cessa de pleurer, mais encore qu’il fut pris d’un
ens offraient au public ces attrayants spectacles, une jeune troupe d’ enfants de famille, la plupart Parisiens de naissance, s’
71 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ndre à d’odieuses calomnies, il voulut être le parrain de son premier enfant , Molière put croire que le roi l’estimait, nnon s
: âgé déjà de quarante ans, touché des grâces et de l’innocence d’une enfant de dix-sept ans, il lui offrit sa main et l’épous
qui adore sa fille, qui mourrait si elle mourait, qui pleure comme un enfant en la voyant malade, qui, pour la soigner, fait a
e servante, les impressions dont il surprend la trace sur le visage d’ enfants qu’il fait assister à ses répétitions, tout lui e
er sur la tombe de sa fille, tous les pères qui portent le deuil d’un enfant ont uni leurs larmes aux siennes; mais le jour où
ne pour l’héritier légitime de tout vieillard qui meurt riche et sans enfants ; et il faut que celui-ci le déshérite, s’il veut
-il une âme qui réponde à la sienne ? Il aimerait avec l’abandon d’un enfant ingénu et la puissance d’affection d’un homme lon
eur à moi ! Ainsi seul je dois être oublié, moi le plus fidèle de tes enfants . »Mais Jupiter répond : « Si tu t’es attardé dans
le plus comique. Le comique humain est le seul que Molière ait connu. Enfant du XVIIe siècle, né au milieu d’une société qui c
a gaîté est un comique libre et folâtre. C’est un jeu, mais celui des enfants , et pas du tout celui des hommes. Ce genre de com
ant des poètes comiques. Dans chacune de ses pièces, le jeu, un jeu d’ enfant inépuisable de verve et d’entrain, cache une sati
Montre d’obéissance au chef qui le conduit, Le valet à son maître, un enfant à son père, À son supérieur le moindre petit frèr
ses affections, et qu’elle ait pour première société son mari et ses enfants . En elle réside le génie de la famille. Les enfan
é son mari et ses enfants. En elle réside le génie de la famille. Les enfants s’abritent sous son aile; elle les suit du regard
rendre intérêt à l’œuvre de celui qui travaille pour elle et pour ses enfants , de pouvoir le suivre d’un regard ami dans le cha
udie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
t un avare qui aime beaucoup plus son or que son fils. Cléante est un enfant mal élevé, qui dresse contre les trésors de son p
ue le monde tel qu’il est; or dans le monde il n’est pas rare que des enfants indignes soient le châtiment d’un père avili. Mol
ce spectacle, les détournent. Le théâtre de Molière n’est ni pour des enfants , ni pour des anges, mais pour des hommes. Je retr
était de celles dont on n’a pas conscience: pensée de poète, pensée d’ enfant . Qui sait s’il n’a pas ri quelquefois avec Célimè
n du voile de l’avenir, n’est, malgré son regard d’aigle, qu’un petit enfant à côté de Molière. Il n’a jamais eu que le presse
t sur ses richesses, voici venir des impies et des esprits forts, des enfants de don Juan, souillés comme lui de plus d’un vice
72 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
Louis XIV et la duchesse d’Orléans parrain et marraine de son premier enfant  ; mot de Belloc, valet de chambre du Roi ; Louis 
Ces attaques le font accuser d’hérésie. Sa femme lui donne un second enfant  ; les dérèglements de celle-ci amènent une sépara
l’église, aurait été enterré dans la partie du cimetière réservée aux enfants mort-nés. Sonnet à ce sujet. Épitaphe de Molière
ctions importantes qui donnaient quelquefois la noblesse. Aîné de dix enfants , le jeune Poquelin fut dès son bas âge destiné au
ait tout ce que les marchands croyaient alors devoir faire pour leurs enfants . Les sciences et les belles-lettres n’étaient cul
collège de Clermont, dirigé par les jésuites, reçut, comme externe, l’ enfant qui devait être un jour l’immortel auteur du Tart
gère à ses succès. Les mêmes cours étaient alors suivis par plusieurs enfants qui plus tard se firent un nom dans les sciences
tudes que Poquelin fit chez les Jésuites, recevant tous les jours des enfants destinés à rester laïques, qui auront donné lieu
ui et Marie Hervé, sa femme, s’occupèrent peu de l’éducation de leurs enfants , qui tous prirent le parti du théâtre. Malgré l’i
e parrain, dans une paroisse de cette ville, à l’acte de baptême de l’ enfant d’une demoiselle Anne14. Il était dans cette vill
its de la vie de Sylla est d’avoir dit qu’il voyait dans César encore enfant plusieurs Marius, c’est-à-dire un esprit plus amb
re égalés que par les critiques furieuses dont elle fut l’objet. Les enfants par l’oreille et Tarte à la crème soulevèrent
le Béjart l’aînée. Mais Montfleury ne manqua pas d’affirmer que cette enfant , dont le comte de Modène avait bien voulu se reco
se d’Orléans firent à l’accusé l’insigne honneur de tenir son premier enfant sur les fonts de baptême. Le rapprochement de ces
, ordonna qu’on l’ouvrît sur-le-champ, et l’on en vit sortir un jeune enfant , fils de Raisin, qui commençait à se trouver fort
Roi, touché de sa position, l’autorisa à établir à Paris une troupe d’ enfants sous le titre de Troupe de Monseigneur le Dauphin
spectacle dans sa Muse historique du 7 juin suivant. C’est parmi ces enfants que Molière distingua Baron, et Raisin étant venu
jamais changé de religion que pour faire fortune et mieux avancer ses enfants  ». Mais l’horreur succéderait au mépris qu’inspir
fait découvrir aux gens les mieux portants mille maladies mortelles, enfants de leur imagination. Dans L’Amour médecin, ses pl
ur médecin, le 4 août, mademoiselle Molière donna le jour à un second enfant . Son mari avait lieu d’espérer que cette circonst
édiens, lorsqu’il leur soumettait ses pièces, qu’ils amenassent leurs enfants « pour tirer des conjectures de leurs mouvements
lement quatre vers de ma pièce ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là sans souffrir comme un damné. »
ent il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants , des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leur
rvant la patrie avec désintéressement, plus jaloux de laisser à leurs enfants un nom sans tache et de bons exemples que des tit
dre. « Supposons que, dans un sermon, l’orateur dit à l’avare : “Vos enfants sont vertueux, sensibles, reconnaissants, nés pou
se souvenir que vous êtes leur père, si vous oubliez qu’ils sont vos enfants , le vice l’emportera sur la vertu, et le mépris d
valets se ligueront pour dérober à votre avarice les secours que vos enfants n’ont pu obtenir de votre amour. La dissipation e
La dissipation et le larcin seront le fruit de vos épargnes ; et vos enfants , devenus vicieux par votre faute et pour votre su
en action. Ni l’orateur ni le poète ne veulent encourager par là les enfants à manquer à ce qu’ils doivent à leurs pères ; mai
e aux pères à ne pas mettre à cette cruelle épreuve la vertu de leurs enfants . » L’Avare fut, en 1733, transporté avec un pro
ar celui d’Auteuil, pour tenir également sur les fonts de baptême les enfants de deux officiers du Roi82. À Pâques 1670, d’asse
, avait eu le désir de s’y aller fixer. Il y avait d’abord envoyé ses enfants et sa femme, et était demeuré en France jusqu’à c
mpressa néanmoins de courir en masse aux représentations de ce nouvel enfant prodigue. M. Jourdain eut seul le talent de la ra
pas au moins du ciel en terre, vous auriez quelque pitié de vos chers enfants qui sont à la veille de se rompre le col, et ne l
baptême le 1er octobre suivant ; mais il eut la douleur de perdre cet enfant le 11 de ce dernier mois. Le 17 février de la mêm
e corps dans une bière de bois couverte du poêle des tapissiers ; six enfants bleus portant six cierges dans six chandeliers d’
ppartenait pas, à lui, de refaire et de continuer l’auteur. Des trois enfants que Molière avait eus, un seul lui survécut ; c’é
l de Montalant, homme d’une quarantaine d’années, et veuf avec quatre enfants . Mademoiselle Guérin commença quelques poursuites
nt mourut le 23 mai 1723, et son mari le 4 juin 1738, sans avoir eu d’ enfants de leur mariage. Ainsi s’éteignit la descendance
était déjà en puissance de mari quand elle fut marraine du troisième enfant de Molière. Le marquis de Feuquières, et non M. d
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
sse. « Trois cents livres.Voilà ce qui m’outre le plus. Donner à ses enfants des leçons là-dessus ! A quoi lui servois-tu ? Ad
Qui n’a point de ceinture, & va nonchalamment, Par certain air d’ enfant qu’elle donne au visage, Est nommée innocente, &a
74 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
se, incapable d’amour et de famille305 ; une gracieuse et spirituelle enfant près d’être immolée à l’engouement de sa mère pou
es suites de ce mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants , un ménage ; Et je ne vois rien là, si j’en puis
ont reproché à Molière les mots fameux de la tarte a la crème et des enfants par l’oreille 333 ; les pudibonds se sont indigné
75 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ve ridicule de se priver d’une partie de ses biens et des soins d’une enfant chérie, en faveur d’un étranger ; et rien ne lui
ée, est que les filles ne sont pas faites pour se marier et avoir des enfants à leur tour, mais pour vieillir en tenant la mais
ue ; aimant leurs femmes et leur donnant des coups ; chérissant leurs enfants et ne leur donnant pas de pain ; travaillant pour
mme dans l’autre, Myrtil et Mélicerte devaient être reconnus pour des enfants nés d’un sang illustre, que des motifs de politiq
76 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
et en os ! Pauvres femmes, dont nos pères se moquaient, leurs petits enfants vous ont cruellement regrettées quand ils se sont
éfense et la protection d’un tas de poètes nouveaux qu’elle avait vus enfants , et qui venaient abriter, à cette ombre charmante
es sans amour, l’innocence des premiers jours, les bondissements de l’ enfant , les rêveries de la petite fille. Cela fait toujo
dans la tour du Temple, à côté de son père, de sa mère, de son frère enfant , était enfermée une jeune fille de quinze ans, — 
e jeune fille de quinze ans, — l’âge de la jeune débutante ! Ces deux enfants étaient nées à Versailles le même jour, et pour a
ent constitué une pension de douze cents livres sur la tête de chaque enfant , venu au monde le même jour que la princesse roya
le Mars eût fait de Madeleine sa légataire universelle. Aujourd’hui l’ enfant glane, et cherche sa vie, à travers ces domaines,
77 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [22, p. 50-51] »
lement quatre vers de ma pièce ; et je ne saurais voir maltraiter mes enfants de cette force-là, sans souffrir comme un damné.
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ommencement de 1672 on ignorait encore dans le public l’existence des enfants de madame de Montespan, et par conséquent on igno
ritent à peine cette leçon : Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »
ait ses pièces aux comédiens, il voulait135 qu’ils y amenassent leurs enfants , pour tirer des conjectures de leurs mouvements n
80 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
neux, et avec cela amoureux : la vraie morale de l’Avare est dans ses enfants . Par sa négligence coupable, l’honneur de sa fill
nd-chance pour que les choses tournent autrement. Il cherche pour ses enfants des mariages de pur intérêt, destinés à être un m
u’elles émoussent promptement ; il les hait pour sa famille, pour ses enfants et pour ses serviteurs ; il les hait pour l’honne
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
n lourdaud perdre l’équilibre ; un étranger faire des quiproquos ; un enfant parler politique ; un roi et son ministre jouer à
creuser encore, et ailleurs ; mais il ne la trouvera pas plus que les enfants du laboureur ne trouvèrent for qu’ils croyaient e
convaincu ou de convaincre ? Le sentiment Uranie n’est pas un enfant gâté de la nature, qu’une fée aurait doté à son b
e manière, et a-t-elle erré quelquefois ? Pourquoi, lorsqu’elle était enfant , n’aimait-elle pas Molière ou l’aimait-elle si ma
raduction en idées, qu’un retour à leur origine. Lorsque Uranie était enfant , comment aurait-elle apprécié Le Misanthrope ? Gr
ne savait pas lire. Elle se divertissait aux choses qui font rire les enfants , les gens du peuple et le Marquis. Le reste étant
82 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
e. Le public ne partagea pas la tendresse du citoyen Champagne pour l’ enfant chéri. On déchira l’affiche, on fit des papillote
83 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
dans la gloire ; dans un amour intime de la terre natale, de tous ses enfants , de tous ses intérêts; dans la vie intérieure du
er sur la tombe de sa fille, tous les pères qui portent le deuil d’un enfant ont uni leurs larmes aux siennes. Mais le jour où
sur cette vie aussi riche en instructions chrétiennes que celle de l’ enfant prodigue. Racine les avait quittés, entraîné par
piter, malheur à moi, qui seul suis oublié, moi le plus fidèle de tes enfants  ! — Où donc étais-tu, dit Jupiter lorsqu’on a par
84 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
deux fois avant de damner un homme de ma sorte ! Sganarelle, c’est l’ enfant du peuple, homme timoré et de bon sens, croyant e
si mal venu dans ce drame de joie, de duels, de dettes non payées, d’ enfants railleurs, de filles abusées, de pères conspués ;
e bas monde : l’homme se lasse du pain frais, le savant de l’étude, l’ enfant de la bouillie ; le roi même se lasse de son trôn
(ou Carion) et les villageois. Proudhon. Mes amis ! mes amis ! rudes enfants du travail, jusqu’à ce jour c’est à peine si votr
uand vous devriez me pousser à grands coups de pied ! Hâtez-vous, mes enfants , haussez le ton, faisons autant de bruit que le C
édie. Il avait — ce vil bouffon — la verve ingénieuse de ces Italiens enfants de la mélodie, qui chantent comme l’oiseau chante
a sainte recluse il y eut encore bien des agitations ; la mort de son enfant , les désordres du roi, qui lui était toujours si
pocryphe qui s’amuse à jouer avec les dames de la cour, à parler de l’ enfant que le roi a fait à la duchesse de Roquelaure : i
Parlement, les auteurs lui ont mis, à la main, le fouet qu’il avait ( enfant ), la première fois qu’il entra en son Parlement,
l s’enferma dans un vieux château, non loin de Toulouse, et quand ses enfants lui demandaient des nouvelles de leur mère : — El
rte et vrai ; même il parle tous les genres de patois, comme un digne enfant des Halles : Tout lui va, le patois de la ville e
ne nénie à la gloire de Molière ! On a pas goûté ce prologue en mal d’ enfant  ! Le poète était trop jeune pour la circonstance 
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
t, en faisant élever, sous l’habit de garçon, Ascagne, qu’il croit un enfant supposé, frustre d’un bien considérable Polidore,
ciété trace le plan, chacun y met quelque détail ; le précepteur de l’ enfant de la maison transcrit ce qu’on appelle une piece
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
lant,   Qui promettoit tant,  Refuse le service. Menez donc le chétif enfant  Loger à l’écrevisse,   Lon la,  Loger à l’écrevi
’un disoit à l’autre pere :  Ecoutez, je prétends, mon frere, Que nos enfants soient bien, qu’ils ne puissent faillir ; Et pour
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
lle  Il fit l’honneur à ce parent, Non de recommander à ses soins son enfant , Mais de le subroger en sa place de pere : En un
 Un an depuis s’est écoulé ;  En sorte que, tout calculé,  La pauvre enfant se trouve âgée  De dix-sept ans, & partagée  
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
oiqu’il veuille le dérober à la connoissance de sa femme & de ses enfants , il lui échappe de l’appeller son fils dix fois l
rands frais. LE RETOUR. Le Marquis, homme unique pour apprendre à un enfant de famille l’art de se ruiner, & la jeune Cid
it ressemblants. L’on nomma l’un Menechme, & l’autre Sosicle. Ces enfants avoient déja sept ans quand Moschus s’embarque av
ne de la piece latine est d’abord plus naturelle que la françoise. Un enfant de sept ans perdu outre mer, transplanté ensuite
s volontés. La veuve jette les hauts cris, quand le précepteur de ses enfants , qui l’avoit aidée dans le particulier à soutenir
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
t, cette duplicité d’action seroit choquante, parceque l’avarice d’un enfant est tout-à-fait différente de celle d’un homme mû
t-quatre heures, nous fait voir son héros refuser le nécessaire à ses enfants , conseiller à son fils, qui se trouve mal, de boi
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
. Eh ! Maître Herman de Breme, peut-on entretenir une femme & des enfants avec cela ? Herman. Pourquoi non ? Vous imaginez-
, qui néglige sa maison, & qui laisse souffrir sa femme & ses enfants  ? Herman. Crispin, donne à ma femme un verre de b
91 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
e l’enthousiasme public : si avant tout elles étaient pour Molière, l’ enfant de Paris, l’une des gloires hors ligne de la Fran
. Molière a obtenu la justice qui lui était due. Mais il est un autre enfant de Paris, qui a porté haut et loin l’honneur de l
92 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ènes. Les Furies chargent de leurs accusations et de leurs clameurs l’ enfant de Clytemnestre défendu par Apollon. Elles font v
a vie, est d’un ordre plus élevé que le lien nécessaire par lequel un enfant tient à ses parents. Car le véritable principe du
iteurs les maîtres, où le père a perdu par sa faute le respect de ses enfants . Une pareille maison ouvre pour ainsi dire toutes
et se démène contre la saine politique et contre l’ordre social, ces enfants qui insultent à la majesté paternelle, sont réell
s ; elle s’occupe plus de son ménage que de littérature. Viennent les enfants . Au bout d’une dizaine d’années, les nuits sont f
a eu pour lui autant de libéralité que Shakespeare pour aucun de ses enfants . L’ingénieux hidalgo n’est fou que sur un point.
93 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
l’agression papale ». L’œuvre de Molière dut prouver suffisamment aux enfants spirituels d’Elisabeth que le Pape est un chef de
on loue de veiller sur l’honneur de leur nom et sur l’avenir de leurs enfants . Pendant treize ans, Molière mena la vie de coméd
XIV, sans même vouloir qu’on examinât l’accusation, fut parrain de l’ enfant né de ce mariage. — Enfin, Louis XIV, malgré le P
, qu’on vit plus tard rentrer dans la famille comme parrain du second enfant de l’auteur du Tartuffe. Mais, d’un autre côté, B
de nature fort complaisante ; car on la voit, en 1658, marraine de l’ enfant illégitime dont accouche à vingt ans sa fille Mad
e consentit donc à se déclarer mère et à faire feu son mari père de l’ enfant né en 1645 ; ce qui lui donnait, à elle, une féco
lesser aucun fait, nous semble confirmée par celui-ci : que le second enfant de Molière, né en 1665, eut pour parrain ce même
cette capitale) ! Les femmes ne s’arment plus contre la pudeur ; les enfants ne soupirent plus après les plaisirs mortels et n
Jam fœtet.« Ainsi, un père vicieux pervertit sans le vouloir même ses enfants …  Ainsi, une femme sans conscience dérègle toute
r. Le père de Bourdaloue accourut en poste pour reprendre son fils. L’ enfant ne résista point, les religieux dont il désirait
ment. Mme de Montespan était là, maîtresse déclarée, mère de nombreux enfants doublement adultérins, que leur père voulait auda
prodige, mais par cette fureur de dupe qui le porte à dépouiller ses enfants . Il n’est pas possible de forcer plus outrageusem
ppose, qui ne sache qu’une part au moins de son bien appartient à ses enfants et qui se décide à les dépouiller sans consulter
nfiance d’un ami malheureux ; il verrait sans sourciller mourir amis, enfants , mère et femme, et tout cela par un principe de p
r un gendre dont la piété lui garantisse le repos et l’honneur de son enfant . Bientôt, quelque mouvement naturel de la vraie p
pour rien, De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je venais mourir enfants et mère et femme, Que je m’en soucierais autant q
, les Scapin, les Crispin, les Sganarelle et les Mascarille, célèbres enfants de sa belle humeur, qui tous ensemble enseignent
pour rien, De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je venais mourir enfants et mère et femme, Que je m’en soucierais autant q
94 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
s cesse. Le grand homme donne son art à tous, même aux simples et aux enfants . Le comédien finit sur son champ de bataille, le
95 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
gens n’ayant pas de sentimens qui dussent les engager à destiner leur enfant a des occupations plus élevées : de sorte qu’il r
le fixer. Moliere avoit passé des amusemens que l’on se fait avec un enfant , à l’amour le plus violent qu’une maîtresse puiss
que l’on ouvrît le corps de l’Epinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un Ange. C’étoit Raisin l
dans le moment caressé de toute la Cour. Il étoit temps que le pauvre enfant sortît de sa prison, où il étoit si mal à son ais
s ? Ces parens saisirent ce conseil plus par envie de se défaire de l’ enfant , pour dissiper plus aisément le reste de son bien
n, car son mari étoit mort alors. Cette femme fut ravie de trouver un enfant qui étoit capable de remplir tout ce que l’on sou
e l’on n’en avoit eu à chercher l’Epinette. Il étoit surprenant qu’un enfant de dix ou onze ans, sans avoir été conduit dans l
ordre de les dépenser à ses plaisirs. Tout cela étoit un rêve pour un enfant de douze ans, qui étoit depuis long-temps entre l
de son mari, elle ne pouvoit souffrir qu’il eût de la bonté pour cet enfant , qui de son côté à treize ans n’avoit pas toute l
e, dit Moliere à son Epouse, que vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connoissez celui-là ; &am
vous vois en humeur de vous divertir toute la nuit ; le moyen que cet enfant puisse tenir ? Il en seroit incommodé, je vous pr
le pas de vous confier la sienne. Bernier vit bien que Baron étoit un enfant gâté ; il mit la conversation sur son chapitre. M
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
au pere de mon maître ; Qu’ils étoient grands amis, n’étant encore qu’ enfants , Et qu’il y peut avoir déja près de huit ans Que
quand sa maîtresse aura accouché, quand le jour de la naissance de l’ enfant viendra, quand il sera initié aux grands mysteres
aux grands mysteres : enfin à toutes les bonnes fêtes on donnera à l’ enfant , & ce sera la mere qui en profitera. N’est-ce
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
abes sur douze tons, à peu près comme une bonne qui fait réciter à un enfant Maître corbeau sur un arbre perché. On appelle ce
inissez-donc. — Quoi ! de vous rendre justice ? Allons, vous faites l’ enfant . Fi ! que cette modestie vous sied mal ! Ces Mess
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
devant une jatte de crême qu’elle distribuoit à son mari & à ses enfants , une épingle, trop foible pour soutenir un énorme
tomber sa gorge, & qu’afin de ne point scandaliser ses gens, ses enfants & leur précepteur, elle avoit été obligée de
99 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
moment descendu de son char de victoire, Retrouve dans les arts, doux enfants de la paix, Des lauriers que les pleurs n’arrosèr
de nouveau de nourrissons des arts, Le disputant de gloire aux fiers enfants de Mars. Mais un frondeur chagrin et que tout inq
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
n trésor. Liconide, qui a violé la fille d’Euclion, qui lui a fait un enfant , paroît : il voit le désespoir du vieillard, croi
l’excès de son avarice, & la maniere austere dont il vit avec ses enfants , pourroient autoriser des choses plus étranges. P
ement prononcés. Euclion ne redoute pas, comme Harpagon, ses propres enfants  ; il ne laisse pas manquer sa fille même des chos
ster toute ma vie de mes voisins, de mes parents, de ma femme, de mes enfants , &, pour ma récompense, j’aurai la douleur mo
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