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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
as frappante par elle-même, & qui a besoin d’être soutenue par un discours fleuri. On rapporte qu’un homme curieux de voir l
faires, & je sais qu’il n’est pas honnête de prêter l’oreille aux discours des personnes qui se parlent. Que cela soit vrai
paysan auroit été moins poli, & eût malgré lui fait attention au discours des acteurs, s’ils eussent été animés par une act
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
et d’y être. Arrive ensuite Flavio, que la comédienne arrête avec des discours engageants. scène IV. Mais Flaminia les aperçoit
utres grâces célestes, Soit au visage ou aux gestes, Accompagnent ses discours  ! Divin esprit dont la France Adorera l’excellen
ais : « Les Bravacheries du capitaine Spavente, divisées en plusieurs discours en forme de dialogue, de François Andreini de Pis
en.) » À Paris, chez David Leclerc, 1608. Voici les arguments des six discours contenus en ce livre : Au 1er, le capitaine Spav
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
pitié soulager ses amours : Cent fois le jour j’entends de semblables discours . Je suis de mille amants sans cesse importunée, E
gnorez, ma sœur, ce que je vous veux dire. Hespérie. Je sais tous les discours de tous ces amoureux : Qu’il brûle, qu’il se meur
sœur !Qu’est-ce donc que veut dire ce hai ? Et qu’a de surprenant le discours que je fais ? On est faite d’un air, je pense, à
4 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
r le public. Sa conduite dans la vie était conforme en ce point à ses discours sur le théâtre. Il avait un médecin, ou plutôt un
esse affublés ; le grec et le latin dont ils lardaient leurs moindres discours , tout leur donnait cette physionomie pédantesque,
risée de ceux mêmes dont il condamne légitimement la’ conduite et les discours . Tandis que Alceste, vertueux et inflexible, gour
elle n’est pas de la Faculté ; il ne fait qu’imiter grotesquement les discours et les manières des véritables docteurs : mais il
nt la langue en faisant parler des villageois. Il leur font tenir des discours proportionnés à leur état, sans qu’il en coûte ri
es pastorales, que sous la condition d’ennoblir les sentiments et les discours des personnages. Molière subit cette loi imposée
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ari a remportée, il met sa lanterne à terre, & il lui adresse son discours , comme si elle étoit effectivement la femme du Gé
alimatias que lui fait Sosie, lui ordonne de répondre par ordre à ses discours , lui demande quel est le téméraire qui l’a battu,
and cœur,   Tout cela va le mieux du monde :   Mais enfin coupons aux discours , Et que chacun chez soi doucement se retire.   Su
, Et vous verrez l’effet s’accorder à ma voix. A quoi tant répéter ce discours inutile ? Me voici dans les champs, & je suis
urreau, viens-çà. Sais-tu, maître frippon, Qu’à te faire assommer ton discours peut suffire ; Et que, pour te traiter comme je l
’écouter, d’un valet, les sottises qu’il dit. Sosie, à part. Tous les discours sont des sottises, Partant d’un homme sans éclat.
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ulez, malheureux s’il vous plaît. . . . . . . . . . Je sais qu’un tel discours de moi paroît étrange : Mais, Madame, après tout
p; de ce qui l’excite dans les bons & les petits esprits. Tom. I, Discours XXXV. Ride, si sapis... Martial, L. II. Epig. XL
l, L. II. Epig. XLI. 1. Riez, si vous êtes sage. M. Hobbes, dans son Discours sur la nature humaine, qui est, si je ne me tromp
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
compte. Ces trois lettres, fort étendues et que l’auteur a intitulées Discours , sont ce que Balzac a écrit de plus intéressant e
, et des conversations qui avaient lieu dans son intimité. Le premier discours est en partie le résumé, et en partie le développ
ivres de Tacite, qui avaient pour titre Les Facéties. » Le troisième discours de Balzac à la marquise de Rambouillet est intitu
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
vez penser, mêmement ceux qui ont expérimenté amour, combien tous ces discours étoient agréables à Maître Raimon. Or Nérin avoit
l défioit, graces aux Cieux,   Sa femme, encor que trop rusée.   A ce discours , ami Lecteur, Vous ne croiriez jamais, sans avoir
du ciel lorsqu’on trompe son mari. Enfin, l’on voit clairement que le discours de Don Pedre a fourni l’idée de celui d’Arnolphe.
pour voir comment Moliere a su tirer parti de la bêtise de Laure, des discours que lui tient la vieille sorciere, même de l’assi
que Scarron. Il lui doit, comme nous l’avons vu, la matrone & ses discours  : il lui doit l’opposition sublime d’une fille si
Vous nous avez tantôt montré notre leçon. Arnolphe. Mais à ses beaux discours gardez-vous de vous rendre. Alain. Oh ! vraiment.
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
pendant...Est l’hymen impossible. La Fleur. Impossible, Monsieur ! Ce discours me surprend. N’êtes-vous pas garçon ? libre par c
r, à part. Oh ! voilà les vapeurs qui troublent son bon sens. Par les discours qu’il tient, la chose est avérée ; Et je n’en dou
10 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
blic et les gens de lettres. En tête de mon Commentaire j’ai placé un Discours sur la Comédie. A la suite, est la vie de Molière
mon travail, j’ai cru devoir soumettre au public et aux critiques le Discours que j’ai fait sur la Comédie, et qui précédera le
imes d’un des plus beaux génies qui aient jamais honoré la France. Discours sur la comédie. S’il est un art digne d’attire
u’ils ne mettent jamais dans la bouche d’un homme sans éducation, des discours qu’un homme bien élevé peut seul tenir. Des u
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
ls on dit à Cléante qu’il est bien heureux de n’avoir pas entendu les discours que Madame Pernelle a tenus à la porte. Scene IV
acte. Elmire, à Cléante. Vous êtes bienheureux de n’être pas venu Au discours qu’à la porte elle nous a tenu. Mais j’ai vu mon
rs il est à parier que Madame Pernelle n’a pas oublié Tartufe dans le discours qu’elle a tenu à la porte, & il eût été très
12 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
on veut fronder une Comédie et que l’on en parle beaucoup, les divers discours que l’on en tient y font venir du monde, et ceux
arlent continuellement sont cause qu’elles réussissent, puisque leurs discours obligent les autres à les aller voir. — Tout ce q
et nous en voyons tous les jours des exemples. Mais, pour changer de discours , je vous prie de me dire si vous avez vu la Sopho
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
Id., act. V, sc. VIII 153. La Rochefoucauld, Maximes. 154. Auger, Discours préliminaire aux Œuvres de Molière, 1819. 155.
rvation, si étrangement méconnue par Descartes lui-même (Voir surtout Discours sur la Méthode, IVe partie ; Les Météores, Discou
ême (Voir surtout Discours sur la Méthode, IVe partie ; Les Météores, Discours I et VII, etc.) : Syntagma philosophiœ Epicuri, c
ttent n’étaient suffisants à me convier à les apprendre. » Descartes, Discours sur la Méthode, 1re partie. 207. Il faut attribu
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
rrai-je à mon tour parler en liberté ? Don Garcie. Et par quels beaux discours que l’artifice inspire.... . . . . . . . . . . .
repentirez de l’éclat que vous faites. Don Garcie. Non, non, tous ces discours sont de vaines défaites, Et c’est moi bien plutôt
ces offensantes injures que tu viens de proférer contre moi. Non, ton discours n’est point obscur ; tu m’honores du titre d’adul
à former, parle ; sinon, attends à me répondre, que j’aie achevé mon discours . Rodrigue. Parlez donc. Delmire. Loué soit le Cie
bles, & non pas pour les innocents. Mais revenons à notre premier discours  ; réponds : Pourquoi, avant que de traiter Delmir
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
nte. Que te dirai-je davantage, Davus ? Nous fûmes tous touchés de ce discours , & Antiphon prenant d’abord la parole : voule
ux ? Mad. Grognac. Non. Valere. Non.Fort bien ! non, oui, non : beau discours  ! Vos repliques Me paroissent, pour moi, tout à f
un mot, & je te déshérite. Ariste. Je m’en vais, puisqu’enfin mon discours vous irrite. Géronte. Non, il faut m’éclaircir, &
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
e. Que n’ai-je un peu de cœur !Ah ! cesse devant moi, Traître, de ce discours l’insolence cruelle ! Sganarelle, à part. Sganare
retourner Sganarelle qui s’approchoit pour le tuer. Puisqu’un pareil discours émeut votre colere, Je dois de votre cœur me mont
pire ! Lucile. A peine à mes transports mes sens peuvent suffire : Le discours est trop foible, & je n’en puis former. Marqu
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
urs livres dont on fait l’éloge ou la critique. Cidalise a retenu le Discours sur l’Inégalité, & goûte d’avance le plaisir
trait, Ou bien que le lecteur m’ait gâté le sonnet. Mais laissons ces discours , & voyons ma ballade. Trissotin. La ballade,
Scene III. . . . . . . . . . Théophraste, à Valere. Connois-tu son discours sur les devoirs des Rois ? Valere. Ah ! ne m’en p
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ait imaginé, des personnages réels & des personnages fictifs, des discours tenus & des discours supposés ; en un mot tou
ges réels & des personnages fictifs, des discours tenus & des discours supposés ; en un mot toute la poétique, où la vér
e son pere. Lélio se défend d’aimer Silvia : mais Mario, qui prend ce discours pour un effet de son amitié, l’interrompt & l
19 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
rices Est prompt à recevoir l’impression des vices, Est vain dans ses discours , volage en ses désirs, Rétif à la censure, et fou
cène vide : Que son style humble et doux se relève à propos : Que ses discours partout fertiles en bons mots Soient pleins de pa
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
eux, puisque la plus petite piece est aujourd’hui précédée d’un long discours , dans lequel l’Auteur s’efforce de prouver modest
ue je n’aurois pas le prix, parcequ’elle avoit résolu de couronner un Discours & non une Poétique, mais qu’on en parleroit a
sons ; premiérement, pour n’avoir pas l’air de vouloir lutter avec le Discours couronné. Je connoissois trop bien tout l’esprit
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
itement capable d’orner des fleurs de la rhétorique et de l’esprit un discours vide sur un poète qu’on n’a pas lu, et de faire r
e corps de mon pauvre père. Fragilité, ton nom est femme ! Le fond du discours d’Hamlet est dans la nature, cela suffit aux Angl
loin. N’apercevez-vous pas toute la portée de votre critique ? Si le discours de Théramène est invraisemblable, les autres disc
ritique ? Si le discours de Théramène est invraisemblable, les autres discours de Racine ne le sont-ils pas tous presque autant 
r la forme et l’esprit de tout le théâtre de Racine, et d’accepter le discours de Théramène, puisque vous acceptez bien ceux de
tout simplement qu’à changer son explication ; au lieu d’expliquer le discours guerrier de Sosie par les grands faits généraux d
les grands faits généraux de l’histoire romaine, elle expliquerait le discours plaisant de Sosie par la biographie de Plaute, et
lité qui marchandaient des dentelles ; il paraissait attentif à leurs discours , et il semblait, par le mouvement de ses yeux, qu
329. Boileau, Neuvième réflexion critique sur Longin. 330. Voltaire, Discours de réception à l’Académie française. 331. Boilea
. Lysidas aurait pu citer encore en France La Bruyère disant dans son Discours sur Théophraste : « Que si quelques-uns se refroi
22 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
s’avança sur le bord du théâtre, salua avec une grâce infinie, fit un discours au roi, à toute l’assemblée (c’était l’usage), et
nter un de ces petits divertissements à la manière des Italiens... Le discours fut charmant, plein d’adresse, et plut beaucoup.
octeur Amoureux. Après avoir montré tant de bonne grâce dans le petit discours , Molière fut ravi de paraître sous l’accoutrement
un si grand succès que le roi, dès ce jour-là, le prit en estime. Le discours , d’ailleurs, plein d’une flatterie fine, l’avait
it contre quelque injustice, aussitôt une sage personne, avec un beau discours  : Tons ces défauts humains nous donnent dans la
t tout noirs au dedans, il ajoute : Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé Publier dans Paris que tout est renversé,
il arrivait à la jouer, voilà où serait sa réponse : Allez, tous vos discours ne me font point de peur, Je sais comme je parle
met à faire de la philosophie, et prononce, en se versant rasade, un discours sur le mépris de la vie. « - Tu as raison,s’écri
hâte, court en costume de nuit au bord de la rivière et leur tient ce discours  : « - Mes amis, que vous ai-je donc fait ? Quoi !
e ne l’avait été ce procès ? qu’on en juge; voici un petit passage du discours des avocats de la danse : « Que, s’il fallait pa
le laissa passer. Baron avait préparé tout du long du chemin un beau discours pour demander pardon à son bienfaiteur; mais en v
nt que de mourir ! » La Molière et Baron furent vivement touchés du discours de M. de Molière, auquel ils ne s’attendaient pas
23 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
orte. « Peut-être Mascarille exagère-t-il un peu quand il tient ces discours à Lélie, déguisé en Arménien pour abuser Trufaldi
cerveau malade J’irai bientôt verser un pot de marmelade. LUCILE Quel discours  ? et quel pot ? suis-je au pays des fous ? PHÉNIC
24 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
elle fait plus : qu’elle l’impose à tel point, que toute obscurité du discours est une faute qualifiée confie la langue. La lang
tant d’auteurs depuis eux ont laissé perdre. L’on a mis enfin dans le discours tout l’ordre et toute la netteté dont il est capa
25 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [54, p. 88] »
la langue en faisant parler des villageois ; ils leur font tenir des discours proportionnés à leur état, sans qu’il en coûte ri
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
ndreini, publier ses Bravure, ses bravacheries, divisées en plusieurs discours . L’esprit devait d’ailleurs se plier, se façonner
eu de théâtre qu’on appellelazzi. Ces lazzi interrompent toujours les discours de Scapin, mais en même temps ils lui donnent occ
27 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
f, qu’il vienne à moi et qu’il boive. » Dans la première partie de ce discours , il met en regard les désirs insatiables de nos c
oblème dont tout dépend ? Je vous laisse le soin de chercher dans son discours la réponse qu’y fait M. Monod ; mais je suppose q
e Tartufe pour un héros de sa taille. Cléante fait connaître, par ses discours , le caractère de la vraie piété plus qu’il ne la
pas Cléante qu’il faut opposer à Tartufe, c’est Alceste. Si de sages discours sont peu de chose en présence de cet abîme de bas
28 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
mais on y marchait à grands pas, et le cynisme se répandait dans les discours parce qu’il était déjà dans les actions. Les grav
et l’impuissance de la philosophie en nous montrant un sage dont les discours sont si peu d’accord avec les actions, et qui, fi
le héros de sa pièce s’acquitte on ne peut mieux de ce soin. Tous les discours , toutes les opinions de Cléon font sentir à merve
t souvent même n’en ont point exercé du tout sur la comédie. Dans son discours à l’Académie, M. Scribe en donne des raisons plus
n soit homme, et qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos discours se montre, Que ce soit lui qui parle, et que nos
s vous abondez toujours; Mais vous perdez le temps et tous vos beaux discours . La raison, pour mon bien, veut que je me retire.
d plan, n’en a pas moins fait le véritable sage de la pièce. Dans ses discours comme dans ses actions, sa supériorité sur Alcest
nt. Il ne doit prendre un ton sévère que pour dire : Mettez dans vos discours un peu de modestie, Ou je vais sur-le-champ vous
e a de peu bienséant pour une femme d’honneur; aussi voit-on, par ses discours , combien sa délicatesse y répugne, et combien aus
trouve Tartuffe, plus fin que lui ne se fût pas laissé prendre à ses discours  : TARTUFFE. On m’a dit qu’en ce lieu vous voulie
ur Un peu trop prompt peut-être à souffrir votre ardeur. TARTUFFE. Ce discours à comprendre est assez difficile, Madame, et vous
ppas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Je sais qu’un tel discours de moi paraît étrange ; Mais, madame, après tout,
uantes. La tradition veut encore, lorsque Orgon dit à Tartuffe : Ces discours ne sont plus de saison : Il faut tout sur-le-cham
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
; sans cérémonie. Tartufe. Mon dessein.... Orgon. Mon dessein....Ces discours ne sont plus de saison. Il faut tout sur le champ
, & qui trouve toujours L’art de ne vous rien dire avec de grands discours  : Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais g
outiens, moi.... Célimene. Et moi, je soutiens, moi....Brisons là ce discours , Et dans la galerie allons faire deux tours. Quoi
30 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
sans conséquence peut faire plus de mal que n’a fait de bien un beau discours sur la vertu. Bref, les conclusions seraient, sau
Mercure galant, 1673, tome 1. 803. Titre de la première édition du ‘ Discours sur l’Histoire universelle, Paris, S. Mabre-Cramo
in non assidu au théâtre attribuait tout à Molière. 809. La Bruyère, Discours de Réception à l’Académie française. 810. Voir
31 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
oit encore toutes crues dans les pièces de Molière. On réprouvera les discours où ce rigoureux cen-seur des grands canons, ce gr
monieuse,   Ces danses, ces héros à voix luxurieuse,   Entendra ces discours sur l’amour seul roulans,   Ces doucereux Renaud
te des plus grands péchés… Le spectacle saisit les yeux : les tendres discours , les chants passionnés, pénètrent le cœur par les
32 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
autorité des noms les plus respectés. L’éloquent Chrysostome, dans un discours sur l’hypocrisie même, a dit : « Le libertin ne m
i. C’est ce qu’il croit gagner en faisant de ses entretiens et de ses discours autant de satires de l’hypocrisie et de la fausse
éternelle des bienséances en toute aventure pareille : … Coupons aux discours , Et que chacun chez soi doucement se retire. Sur
, quoi qu’il puisse faire, il se le rend traitable. Pendant ces beaux discours , Orgon, sous une table, Incrédule toujours, pour
33 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
t la valeur de son enseignement. Auguste Comte écrit, à la fin de son Discours sur l’ensemble du positivisme : « La vie privée p
s grands mots. Ne paraissez point si savant, de grâce ; humanisez vos discours et parlez pour être entendu. Pensez-vous qu’un no
t à son tour cruelle, elle se venge impitoyablement… Tenez, tous vos discours ne me touchent point l’âme, Horace avec deux mots
mais sachez imposer votre volonté sans fracas. Une honnête femme, aux discours d’un galant, n’a que faire de jeter les hauts cri
34 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
iers succès de Molière dans différentes provinces, continue ainsi son discours  : « En 1658, ses amis lui conseillèrent de s’app
e pièce. Artémise et Iscarie sont deux amies qui affectent dans leurs discours des termes singuliers. Isabelle, femme de chambre
ne jouent rien qui vaille, malgré la force de leur brigue. Après ce discours , M. Picorin commence la lecture d’une tragédie de
de publier ses louanges, mais non pas sans faire connaître par leurs discours qu’ils ne le faisaient que de peur de passer pour
35 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
mer, et qu’il ne l’aime que pour ses péchés. Ce n’est pas qu’avec ces discours , il ne paraisse aussi amoureux que les autres, co
on suivante au sujet de cette comédie :       Pour changer un peu de discours , Une chose de fort grand cours, Et de beauté très
it très véritable, n’ayant aucun intérêt de déguiser la vérité. » Ce discours d’Angelo est si fort éloigné de la vraisemblance
giques. C’est par des exemples pareils, plus sensibles que de simples discours , qu’il s’appliquait à former les mœurs de celui q
. » Les auteurs du Journal littéraire 1, en rapportant ce passage du discours du père Porée, ajoutent très judicieusement ; « Q
s d’Amphitryon, sur un sujet aussi délicat. Mais, enfin, coupons aux discours , Et que chacun chez soi doucement se retire ;    
eur, Fit en cinq ou six périodes, Valant six des meilleures odes, Un discours , qui bien reçu fut, Et dans lequel beaucoup me pl
ondus, et le poète justifié ; on trouva dans le caractère et dans les discours du vertueux Cléante des armes pour combattre les
que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Molière s’était promis : et
suite quelque petit frère qui porte le chapeau. 2. [Note marginale] Discours sur la question si le théâtre est une bonne école
trouvait autrefois si scandaleuse. On peut hardiment avancer que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu vraie et éclai
36 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
t, non pas le même langage, mais la même langue ; c’est-à-dire que le discours , élégant et noble chez les uns, commun et même po
sorte, comme l’histoire de son génie. Tout l’ouvrage est précédé d’un Discours préliminaire et d’une Vie de Molière. Dans le Dis
t précédé d’un Discours préliminaire et d’une Vie de Molière. Dans le Discours préliminaire, m’élevant à des considérations plus
que de la société sur son génie, et de ses ouvrages sur les mœurs. Ce Discours , si l’exécution répond à mon dessein, doit réunir
trouvé au-dessous d’eux d’y consacrer une partie de leur talent11. Discours préliminaire Par son principe et par son moye
ina de les retracer, non par le simple récit, mais par l’action et le discours direct, fit la première des comédies. Il y a loin
démontre. C’est ainsi que Cléante et Tartuffe attaquent, l’un par ses discours , l’autre par ses exemples, la faiblesse d’Orgon ;
ue à tous les plus aigres réprimandes. À travers l’exagération de ses discours , je discerne ce qu’ils sont les uns et les autres
e régime. Molière, sérieux, grave, réglé dans ses actions et dans ses discours , blâmait dans Chapelle cette excessive facilité q
rivains, avait pour Molière une estime profonde, dont ses vers et ses discours rendent plus d’une fois témoignage. On sait qu’il
te gaieté de tempérament qui brille sur le visage, et éclate dans les discours de celui dont elle est l’heureux partage. L’obser
e plus attentive. Un de ses contemporains nous le montre écoutant les discours de toutes les personnes que le hasard lui fait re
nre d’exercice, car il y réussissait fort. Boileau, voulant vanter un discours de Baron, dit : «  Il est dans le goût des compli
Monchesnay, dans le Bolœana dont il est l’éditeur, rapporte ainsi le discours de Boileau à Molière : « Mon pauvre monsieur Moli
37 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
bien que je finis. » Sa femme et un de ses camarades qui entendit ce discours , voulurent le dissuader de jouer ce jour-là. Il n
de la reine qu’il débitait celle morale ! Le prince lui répond par un discours où il décrit longuement l’histoire de sa flamme e
e ciel et la religion, il l’engage à plus de tenue : Mettez dans vos discours un peu de modestie… Couvrez ce sein que je ne sau
it encore toutes crues dans les pièces de Molière : on réprouvera les discours où ce rigoureux censeur des grands canons, ce gra
le vrai, lors même qu’il médite de s’en détourner et qu’il ourdit son discours comme un piège où la passion va l’aider à faire t
ardiment avancer, disait l’auteur de Zaïre et de l’Ecossaise, que les discours de Cléante (dans Tartuffe) sont, à quelques excep
e la vérité, aux rois de la subir. Les contemporains l’attestent, les discours qui nous ont été conservés le prouvent encore mie
’enveloppe d’un conseil délicat à présenter, ne veulent lire dans les discours les plus mâles que des flatteries dont ils essaye
intérêt à l’intérêt de Dieu. » Suivant la méthode invariable de ses discours , étudiée sur le profond de la nature humaine, il
e et qui n’a pu vous rapporter que très peu de fruits. Il faudrait un discours entier, si je voulais m’étendre sur cette morale,
« C’est ce qu’il croit gagner en faisant de ses entretiens et de ses discours autant de satires de l’hypocrisie et de la fausse
es scandales du siècle d’une manière extravagante Voy. plus haut, le discours de MmePernelle, et toute la première scène, y com
Tartuffe, où elle a été commise à dessein. Cléante n’a que d’inutiles discours et ne s’occupe que du spectateur ; Damis est un f
ne se croient plus doués d’Apollon, soit pour le sonnet, soit pour le discours politique, que les gens ne se laissent plus pouss
n. Par la prière, par l’aumône, par les bons exemples et par les bons discours , tous doivent prendre soin de l’âme de tous ; cel
etc.   Est-ce bien la soubrette, laforte-en-gueule, qui peut tenir ce discours si châtié, et ne serait-il pas mieux dans la bouc
le de Jésus-Christ :Qui non od.it patrem… 30. Voy. plus haut, le discours de MmePernelle, et toute la première scène, y com
38 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
raît que l’idée de la fameuse leçon de prononciation est empruntée au discours physique de la parole, par le cartésien Cordemoy2
Molière, en tête de l’édition d’Aimé Martin). 2. En effet, dans le discours de la parole, qui ne mérite nullement néanmoins l
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
air ? Scapin, à part. Peut-être. Argante, se croyant seul. Tous leurs discours seront inutiles. Scapin, à part. Nous allons voir
e Chevalier, fort embarrassé d’abord, sort d’embarras en mêlant à ses discours quelques mots à l’oreille, ou quelques aparté, qu
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
veugla au point de lui proposer de l’épouser. La veuve, étonnée de ce discours , sachant qu’il avoit une femme & un fils, cru
e peut m’ébranler. Je vous le répete, vous n’êtes point mon fils. Vos discours artificieux n’exciteront pas ma pitié. Retirez-vo
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
entre les manieres ou le langage d’un homme, avec les airs & les discours qu’il veut affecter, auroit disparu chez un homme
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
vers, dit de Pure, et corrigent les passables. Elles jugent des beaux discours et des beaux ouvrages ; elles eu font elles-mêmes
ques exemples fournis par de Pure, de leurs conversations et de leurs discours . On examine à qui, des sciences ou de la poésie,
e néologismes bons et mauvais, attribués aux précieuses du temps. Les discours de Cathos et de Madelon, dans Les Précieuses de M
vulgaire, et de rechercher J’estime par la beauté des ouvrages ou des discours  ; de se donner aux plaisirs d’imagination, la réa
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
que vous lui faites embrasser.(I)262 (I) Voltaire adressa un pareil discours au fameux Lekain, lorsque ce dernier lui fit part
44 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
pirituelle, elle excelle à railler, elle a souvent l’avantage dans le discours  : n’est-il pas juste qu’elle y ait quelquefois le
e la profondeur, sous une forme facile, à toutes leurs pensées. Leurs discours sont à la fois ceux des gens les plus occupés de
. Tout y est troublé, les amusements innocents, l’honnête liberté des discours , les plaisirs et les projets de la famille, un ma
ée, discrète, honorable. Je n’ai pas peur de l’honnête liberté de ses discours  ; une fille qui montre ainsi sa pensée n’a pas d’
te la hâte qu’elle pouvait, et revenait, l’oreille avide, dévorer mes discours . » 6. Acte Ier, scène VI. 7. Ce qui fait dir
45 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
bouteille, qui fut suivie d’une autre. Boileau, en s’animant dans son discours contre la passion du vin buvait avec lui, jusqu’à
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
. . . . . Alcmene.   J’ai peine à comprendre sur quoi Vous fondez les discours que je vous entends faire ;   Et si vous vous pla
r place la scene dans une Eglise. A Londres, les pendus adressent des discours au peuple ; les Anglois trouvent fort naturel qu’
47 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
n ; Le Sicilien, ou l’Amour peintre sert de texte non seulement à son discours , mais à sa musique, car ce charmant volume, sorti
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
es Maximes de La Rochefoucauld. Boileau publia dans le même temps son Discours au roi, dont j’ai déjà parlé : c’est un de ses me
49 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
première journée des plaisirs de l’Île enchantée, continue ainsi son discours . Le second jour* la comédie, Par le sieur de Mol
d’un de ses amants. Le prince, revenu de l’étonnement où l’a jeté le discours de la princesse, lui répond : [*] Qu’il admire la
oir ce sujet admirable, Et lequel est, dit-on, capable, Par ses beaux discours de toucher, Les cœurs de bronze et de rocher ; Ca
les changements de théâtre, Dont le bourgeois est idolâtre, Selon le discours qu’on en fait, Feront un surprenant effet ; Mais
son maître, qui en fait rire les autres. » L’auteur continue tout son discours sur le même ton, et finit par implorer l’autorité
marque leurs gestes, mais qui est trop loin d’eux pour entendre leurs discours , paraît charmé du changement qu’il aperçoit dans
venait la demander en mariage ; et que Lucinde ayant ajouté foi à ce discours , la joie avait déjà paru sur son visage ; mais qu
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
té ». Les MM. Parfait, qui rapportent cette lettre, ajoutent : « Ce discours d’Angelo est si fort éloigné de la vraisemblance,
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
ui qui l’ait son plus incontestable titre de gloire ; je parle de son Discours sur la méthode pour bien conduire sa raison et ch
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
aroît-il, nous le perdons de vue. Ce n’est pas tout ; il faut que les discours & les actions du héros le peignent précisémen
estique à soutenir le mensonge. Vous êtes curieux. Je vais, dans le discours , Leur donner à penser que mon pere est toujours D
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
avec deux Satyres, l’une d’Horace, l’autre de Regnier ; & avec un discours du Spectateur Anglois. Cette piece parut à Vaux
ire que nous parcourions auparavant une ou deux pages du Spectateur. Discours XXII.                                        
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
as-tu pu la trouver à telle heure ? D. Pedre. O que non sans sujet ce discours me fait peur ! D. Félix. Il faut mourir, Don Pedr
tel sacrifice. D. Carlos. De grace, mon frere... D. Alonse. Tous ces discours sont superflus, il faut qu’il meure. D. Carlos. A
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
terres tout le temps de Fontainebleau : il tient à d’autres d’autres discours  ; puis revenant à celui-ci : Vous avez eu, lui di
défunt mari, lui demande comment il est mort : cette femme, à qui ce discours renouvelle ses douleurs, pleure, sanglote, &
C’est un style éloquent qu’un billet au porteur, Qui vaut mieux qu’un discours rempli de fariboles. Si vous vous en serviez... L
le, en blanc, d’elle valeur reçue »...... Et Dieu sait la valeur ! un discours aussi rond Fait taire l’éloquence & l’art de
56 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
oportions des manières et du langage d’un homme, avec les airs et les discours qu’il veut affecter, qui font un ridicule plaisan
par rapport à leurs enfants, une certaine grossièreté de pensées, de discours et de manières, qui semble appartenir à un autre
xcepte quelques raisonneurs, personnages sans action, et bornés à des discours moraux), madame Jourdain, toute sensée qu’elle es
57 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
espect, recherchant, avant tout, l’ornement, la parure et la grâce du discours . — À quoi bon, dira-t-on, et n’est-ce pas là une
ifficile de se tenir longtemps à la majesté du drame, à la hauteur du discours  ! Quanta ad rem tanta ad orationem fuit. Don
C’est vrai, on n’a pas voulu te croire, ami Sganarelle, parce que tes discours n’ont pas été d’accord avec tes actions ; parce q
ras, où le paysan et la paysanne plaidaient la Cause grasse, et leurs discours étaient un peu gras de saupiqué. Puis, venait dam
ier nos pensées éparses en les concentrant sur lui-même. » À ce beau discours « de cette jeune Diane qu’accompagnent des capric
s son propre couvent, et qu’en tout cas, si jamais le roi eût tenu ce discours , il ne l’aurait pas tenu avec dignité ! Alors le
onvoitise insensée du changement m’a entraîné ! » Ces amoureux petits discours , si jolis et si bien placés dans cette chapelle d
eaux, car je m’aperçois qu’il y avait encore à faire, — après tant de discours , — l’analyse du chef-d’œuvre, et justement la vei
re. 24. Pour nous reposer de ces folies, relisons la péroraison du discours de Bossuet : « Et vous ma sœur, qui avez commenc
58 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
t à se remettre avec lui, parce qu’il s’en reconnaissait indigne. Ces discours furent rapportés à Molière ; il en fut bien aise 
our lui. Baron monta dans l’appartement de Molière ; et lui rendit le discours de Mondorge, avec peine, et avec précaution pourt
i-même embarrassé comment il les ramènerait ; et à la fin fatigué des discours de ses Comédiens, il dit à la Du-Parc, et à la Bé
que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Molière s’était promis ; et
es de Chapelle. On continue de boire, et insensiblement on changea de discours . À force de raisonner sur les choses qui font ord
, sans risquer d’être commis un moment après avec toute la terre. Ce discours ne tendait qu’à donner à Baron du dégoût pour la
ns bien que je finis. La Molière et Baron furent vivement touchés du discours de Mr de Molière, auquel ils ne s’attendaient pas
ntiments ; et ils n’omettaient rien pour les rendre publics par leurs discours , ou par leurs Ouvrages. Il y en a même encore auj
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
’yeux, des baissements de tête, Trois ou quatre soupirs mêlés dans un discours , Sont pour tout rajuster d’un merveilleux secours
60 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
très naturelle à l’esprit français qui a toujours été fort enclin aux discours . Dès le principe, dès les premiers essais, le dia
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
vertu devant Dieu & devant les hommes ». Elle parut consolée d’un discours si obligeant. . . Le Moine envoya chercher son am
omique a pris chez Térence. ACTE I. Scene II. Ariste. Mon frere, son discours ne doit que faire rire : Elle a quelque raison en
62 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
omédies bien lues pourraient suppléer à l’expérience, etc. » — Auger, Discours préliminaire aux Œuvres de Molière (1819) : « Le
sc. VII, déjà citée p. 4, note 1. On retrouve les mêmes idées dans le Discours au Roi imprimé en tête des Fâcheux : « Ceux qui s
63 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
ui convient au théâtre d’avec celui dont on peut faire parade dans un discours académique : or, pour savoir quelle sorte d’espri
roportions des manières et du langage d’un homme avec les airs et les discours qu’il veut affecter qui font un ridicule plaisant
ce long récit vous n’abrégez le cours, Le jour achèvera plutôt que ce discours  : Laissez-moi le finir avec une parole, etc. La
l 1677, p. 186. *. [Note marginale] Mercure, mars 1682. b. Comme le discours du directeur est imprimé en entier, on peut assur
64 (1739) Vie de Molière
’avança sur le bord du théâtre, et prit la liberté de faire au roi un discours , par lequel il remerciait Sa Majesté de son indul
trouvait autrefois si scandaleuse. On peut hardiment avancer, que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu vraie et éclai
, que Molière au théâtre. Voyez surtout cet endroit: Allez, tous vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle
oportions des manières et du langage d’un homme, avec les airs et les discours qu’il veut affecter, qui font un ridicule plaisan
65 (1910) Rousseau contre Molière
r.   Rousseau ici se moquerait de moi et me dirait que ceci n’est que discours et me citerait le premier mot de la réponse d’Alc
e de quiconque y veut être supporté. S’il s’y montrait autrement, ses discours ne feraient plus d’effet. L’intérêt de l’auteur e
vent sur la scène un personnage qui, soit par ses actes, soit par ses discours , donne la leçon morale à remporter chez soi. Et,
mme puisqu’il se bat ; mais un Tartuffe qui met le ciel dans tous ses discours , qui dit : « Le ciel a inspiré à mon âme le desse
c’est à savoir un sage qui parle et qui aussi agit conformément à ses discours et qui prêche par l’exemple autant que par les pa
te intervient auprès de Tartuffe, et c’est bien là un acte, et non un discours . Il reste que Rousseau a raison en général et que
des intentions de Molière, on la trouverait dans le rôle et dans les discours de celui de ses personnages que l’on nous donne c
gré, que ne fait aucun livre. Dans l’École des Femmes, on entend ces discours dits par le personnage donné évidemment pour le s
mettre dans la bouche de Chrysale, personnage sensé. Mais le fond des discours de Sganarelle, d’Arnolphe et de Chrysale est exac
re, parce qu’il est vieux, mais parce qu’il est ennuyeux et tient des discours éternels de sagesse et d’honneur ; enfin voilà un
ts et des idées qu’il anime et varie la physionomie, et c’est par les discours qu’il inspire que l’attention, tenue en haleine,
pour objet principal les choses utiles, l’autre, les agréables. Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de
inion. Il faut qu’elle apprenne à pénétrer leurs sentiments par leurs discours , par leurs actions, par leurs regards, par leurs
s comme ils sont, etc. Ailleurs : « Il faudrait avoir établi que les discours de Cléante sont l’expression de la vraie pensée d
ivants. Descartes a écrit le Traité des passions, les Méditations, le Discours sur la méthode et a fondé toute sa philosophie su
sseau, auteur de la Nouvelle Héloïse, de l’Émile, des Confessions, du Discours sur l’Inégalité et de la Préface de Narcisse, est
a démocratie despotique. Voltaire, l’auteur de Zadig, de Candide, des Discours sur l’homme et de trois mille petits vers délicie
rigéner Arnolphe, ne songe plus qu’à se moquer de lui et que tout son discours est raillerie ; que l’exagération même, énorme, d
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
mpé déja plus d’une fois. Moncade. Oh ! pour le coup, Monsieur, votre discours m’assomme. Ici Madame amene un je ne sais quel ho
ne chanson. Simon tousse pour avertir Chrémès de faire attention aux discours de Dave. Scene V. SIMON, CHRÉMÈS caché, DAVE.
l lui dit qu’il n’a feint que pour donner plus de vraisemblance à ses discours . Criton arrive de l’isle d’Andros afin de recueil
67 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
une parodie du doute, si fort recommandé dans les premières pages du Discours de la Méthode. Le lecteur me pardonnera de remett
« Quid igitur, » de Sanchez. N’est-ce pas deux ans seulement avant le Discours de la Méthode que la Mothe-le-Vayer, le coryphée
Il est emprunté à l’ouvrage de M. Raynaud sur les médecins. C’est le discours du procureur général Omer Talon, dans un procès d
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
s muses au bordel. Il a changé ces vers en ceux-ci : Heureux si ses discours craints du chaste lecteur Ne se sentaient des lie
69 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
té qui marchandaient des dentelles. Il paraissait si attentif à leurs discours qu’il semblait regarder jusqu’au fond de leurs âm
luait plus après sa chute. Enfin, c’est Thrasyclès qui entame un long discours où il lui conseille, dans son intérêt, de jeter t
elle ; elle pousse à la raillerie ; elle a souvent l’avantage dans le discours  ; n’est-il pas juste qu’elle y ait quelquefois le
on soit homme, et qu’en toute rencontre, Le fond de notre cœur en nos discours se montre… Quand il lui échappe de dire : … Je
e la profondeur, sous une forme facile, à toutes leurs pensées. Leurs discours sont à la fois ceux des gens les plus occupés de
e, dont la raison accourut cordialement au secours d’un ami. Dans son Discours au Roi (1665), démasquant ces gens, Qui, tous bl
ont le procès à quiconque ose rire : Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé, Publier dans Paris que tout est renversé
esseur à l’Académie168, l’abbé de Dangeau, dit un mot de lui dans son discours de réception, et le Directeur de la Compagnie ne
tous les samedis, chez un barbier fort achalandé, pour y étudier les discours et propos d’un chacun. La citation où figure Élom
ques mois après la publication des Examens de Corneille, et des trois discours , Molière disait, dans la préface des Fâcheux : « 
70 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
Molière est aussi noble, aussi élégant dans ses manières et dans ses discours , qu’il est affreux dans ses principes et dans ses
ait rimer un mot avec lui-même dans ces deux vers : À tous ces beaux discours , j’étais comme une pierre, On comme la statue est
71 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ant Le Menteur, à Paris, M. Got a lu un Éloge de Corneille extrait du discours de réception du Racine à l’Académie. Voilà pour l
as mourir deux cents ans plus tard ; » mais ne les honorer que par ce discours , c’est les honorer à peu de frais ! Telles sont l
72 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ps où parut la satire des Femmes, ne publia aucun autre écrit que son discours de réception à l’Académie française, en 1684. La 
s,                  Que veut-on plus ? Au mois de mai 1684, dans son discours de réception à l’Académie française, il fit amend
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
les progrès faits, se sont placées sur des lignes abandonnées. 17. Discours sur les héros de roman. 18. Lettres à mademoisel
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
el de Régnier, se hâta de le remplacer par ceux-ci : Heureux si ses discours , craints du chaste lecteur, Ne se sentaient des l
75 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
x touchés par sa maîtresse, et qu’il était parfaitement placé dans le discours de Mascarille‌ 10. Je prendrai mon second exemple
t à se remettre avec lui, parce qu’il s’en reconnaissait indigne. Ces discours furent rapportés à Molière ; il en fut bien aise 
pour lui. Baron monta dans l’appartement de Molière, et lui rendit le discours de Mondorge, avec peine, et avec précaution pourt
-même embarrassé comment il les ramènerait ; et à la fin, fatigué des discours de ses comédiens, il dit à la du Parc et à la Béj
que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Molière s’était promis ; et
es de Chapelle. On continue de boire, et insensiblement on changea de discours . A force de raisonner sur les choses qui font ord
sans risquer d’être commis un moment après avec toute la terre. » Ce discours ne tendait qu’à donner à Baron du dégoût pour la
s bien que je finis. » La Molière et Baron furent vivement touchés du discours de M. de Molière, auquel ils ne s’attendaient pas
entiments, et ils n’omettaient rien pour les rendre publics par leurs discours , ou par leurs ouvrages. Il y en a même encore auj
Gratian le doctissime, Aussi bien que fallotissime. Horace, en beaux discours fréquent. Faisait l’amoureux éloquent : Pour Triv
e que j’entends dire à tout le monde, qu’il est très poli et dans ses discours et dans toutes ses actions. Mais il n’a pas seule
elieu. Il annonçait de bonne grâce, parlait facilement, et ses petits discours faisaient toujours plaisir à entendre. (Il était
ouvre. (Vie de Molière, par La Grange.) 52. Nous rétablissons ici le discours de Molière tel qu’il se trouve dans la Préface de
faire admirer encore plus la modestie de Molière, c’est qu’il tint ce discours dans la même année où les trois premiers actes du
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
cine, en 1664, dans La Renommée aux muses, Boileau, en 1665, dans son Discours au roi, avaient porté l’art de louer au plus haut
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
c. ne doivent pas moins présider l’une & l’autre à la diction. Le discours le plus familier est celui qui convient le plus à
ssons aux Latins. La comédie Latine n’a jamais franchi les limites du discours naturel. Ouvrons un tome de Plaute, & lisons.
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
us.   Entre des Dieux tels que nous sommes,   Il ne faut pas de longs discours .   Laissons les compliments aux hommes,   Ils en
e d’une femme qu’il veut épouser, & qu’il semble exhorter par ses discours à multiplier le nombre de ses alliés. Nous ne rap
79 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
comme si l’on eût craint de divulguer le peu qu’il en avait dit, son discours ne fut point inséré dans le recueil des harangues
un excès à un excès. Ce n’est assurément pas, en tenant de semblables discours , qu’il exprime l’opinion de Molière et celle de t
puisque ayant, comme on doit le conclure de l’élégante pureté de ses discours , toute l’instruction qu’on peut souhaiter dans un
qui, du temps de Molière, était un art fort pratiqué, avait fourni au discours familier une foule d’expressions figurées dont to
80 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
it décorée. Molière, après la tragédie de Nicomède, adressa au roi un discours plein d’esprit et d’adresse ; il terminait en dem
ient mieux aux sujets où les caractères se développent surtout par le discours , la prose est plus avantageuse dans ceux où ils r
e que j’entends dire à tout le monde, qu’il est très poli et dans ses discours et dans toutes ses actions. Mais il n’a pas seule
Gratian le doctissime, Aussi bien que fallotissime. Horace, en beaux discours fréquent, Faisait l’amoureux éloquent : Pour Triv
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
rvitude, tel est le sentiment qui leur a inspiré leurs plus éloquents discours en vers, tel est aussi le lieu commun qui résonne
 177. 191. C’est ici le lieu de citer une belle phrase de Schelling ( Discours sur les arts du dessin). « Winckelmann, dit-il, c
amatoire, et déploient tout l’art de la rhétorique. Aussi ce genre de discours se rapproche-t-il plus des défauts que l’on blâme
 I, p. 170. 231. Les Brigands, acte Ier, scène ii. 232. Schelling, Discours sur les arts du dessin. 233. Cours d’esthétique
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
yre du vice. « On peut hardiment avancer, dit M. de Voltaire, que les discours de Cléante, dans lesquels la vertu vraie & éc
cet endroit » : ACTE I. Scene VI. Cléante. Voilà de vos pareils le discours ordinaire. Ils veulent que chacun soit aveugle co
grées, N’a ni respect ni foi pour les choses sacrées. Allez, tous vos discours ne me font point de peur : Je sais comme je parle
83 (1900) Molière pp. -283
prit, M. Sturm ; on lui avait dit qu’il fallait faire tous les ans un discours d’ouverture d’environ une heure ; il plaçait sa m
n parle et cela n’est pas bien24. Nous n’accepterons pas ces mauvais discours sur Elmire ; mais je la prendrai dans la scène ca
elui d’une jeune personne qui, dès la première scène, tient de petits discours comme ceux-ci à sa sœur Armande, qui a des idées
urine, et Charlotte qui se laissent tourner la cervelle par les beaux discours de Dom Juan ! Le bourgeois, chez Molière, n’a qu’
’a jamais vu pareil brigandage. Sa sœur ne s’étonne pas du tout de ce discours . Remarquez que, dans cette querelle, il ne s’agit
ducation supérieure ; la preuve à l’appui toujours invoquée, c’est le discours , prodigieux d’éloquence, de Chrysale dans Les Fem
, qui savait quoi ? Bien tenir son ménage, coudre et filer. Il met ce discours dans la bouche de Chrysale, du parti duquel nous
des clartés de tout. Mais rien que cela ! Il y a des côtés par où le discours de Chrysale sera éternellement juste et éternelle
traîne à proposer sinon à imposer des lignes de conduite, à faire des discours et des systèmes ? Prenez-y bien garde ! Vous, pèr
e le pousse, se met à envier l’heureuse facilité dont elle débite ses discours et pose ses aphorismes. L’esprit jalouser la sott
dont on ne sait pas bien l’origine, et il commence à tout propos des discours dont on n’aperçoit jamais la fin. Il nous interro
84 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
et le chapeau de soie. * * * Petitot est pris à parti dès le début du Discours préliminaire : « Molière est admiré sans qu’on ap
pilateur exact et eût imprimé le morceau de Hobbes sur le Rire, et le discours XXXV du Spectateur, la page de Saint-Lambert sur
nge, et qui trouve toujours L’art de ne vous rien dire avec de grands discours  : Dans les propos qu’il tient on ne voit jamais g
vanité qui disent : Je comprends parfaitement toute la finesse de ce Discours , cessent avec le premier acte. Les Vaniteux sont
on sans doute qu’aux simples actions ordinaires. Orgon Mon frère, ce discours sent le libertinage : Vous en êtes un peu dans vo
es hommes, il a gardé cette erreur, ridicule inhérent à chacun de ses discours , et sans lequel Molière eut été bien embarrassé p
mière] ACTE VScène première Henriette, Trissotin Trissotin Un tel discours n’a rien dont je sois altéré. À tous événements l
à moins qu’il n’y ait du déshonneur attaché.” » Le Spectateur, t. I. Discours XXXV. 26. « Plana comme Alfieri, je crois, mépri
85 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
n France les comédiens italiens. Il publia dans ce but « La Supplica, discours familier de Nicolo Barbieri dit Beltrame, adressé
86 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
Poëte Furius d’avoir inventé certains mots Latins qui abregeoient le discours , & qui n’avoient rien de rude pour les oreill
s à Paris servirent d’original à Moliere. Lisez ce qui suit, c’est un discours que l’on prête à Arlequin. « Si les Comediens Ita
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
approfondi dans Tartuffe. 771.   Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé,   Publier dans Paris que tout est renve
e,   S’il se moque de Dieu, craint Tartuffe et Molière.   Boileau, Discours au Roi, v. 102 :1665. — Les trois premiers actes
88 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
nte, qui trouve toujours « L’art de ne vous rien dire avec de grands discours , » Damon « le raisonneur, » Timante « l’homme to
ires de l’Académie des sciences et belles-lettres de Berlin, 1770, le Discours sur Matière, par Bitaubé, p. 346. — Essai sur la
89 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
ans le manège quotidien de son hypocrisie et de ses mines que par les discours de Donne, de Madame Pernelle, de Cléante et d’Org
en de moins qu’un modèle de marivaudage. Il y a quelque part un petit discours sur l’astrologie qui est tout plein de bon sens s
mment allusion à la scène viii de l’acte IV de l’École des femmes, au discours de Chrysalde que je suis forcé de reproduire tout
front que nous fait son manquement de foi ? Amorphe n’écoute pas ses discours généraux ; il est trop absorbé et trop distrait p
r du bon côté. Arnolphe s’emporte en paroles amères : Après ce beau discours , toute la confrérie Doit un remerciement à Votre
avec vous nulle comparaison. N’est-il pas évident ; que dans tout ce discours Chrysalde n’est pas sérieux, que Chrysalde se div
la, que les coquins sont justiciables de la loi et de la satire et du discours public et non de la comédie ; que la comédie rail
d’apprendre qu’il l’est et qui le pousse dans cette voie par un long discours motivé et plein d’une conviction qui va jusqu’à l
ques expressions de la langue de l’amour divin se glissassent dans le discours par où Tartuffe déclare son amour terrestre. On p
st un badinage… » il répond, scandalisé et terrorisé : Mon frère, ce discours sent le libertinage : Vous en êtes un peu dans vo
endu seulement. Quand elle est en face, de Tartuffe, die lui tient un discours évidemment très préparé, assez adroit, assez invr
rive enfin à son très bon argument dont elle aurait dû faire tout son discours  : Et lorsque j’ai voulu moi-même vous forcer A r
de telle sorte qu’en toute rencontre le fond de notre cœur dans leurs discours se montre. Or c’est faux : les « mots de nature »
lle-même est extrêmement naturelle dans ses propos et la suite de ses discours est une simple peinture naïve de son âme. Elle di
ept syllabes. Il entremêla l’alexandrin à l’octosyllabe dans tous les discours sérieux et tendres (entretiens de Jupiter et d’Al
du vers, à déplacer la césure, à faire des enjambements, à arrêter le discours d’un personnage au milieu d’un vers et à faire co
discours d’un personnage au milieu d’un vers et à faire commencer le discours de l’autre acteur à ce même milieu de vers, artif
exemples : N’importe, je ne pois m’anéantir pour toi, Et souffrir un discours si loin de l’apparence. Être ce que je suis est-i
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
généreux peut faire dire dans le triomphe, et vous approcherez de ses discours . On dit que la petite reprendra son train ordinai
91 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
effet, et en attendant le notaire, il lui fait un ample et mirifique discours sur les devoirs, du mariage et la condition subal
du monde, exprime l’avis du public quand elle dit : Tenez, tous vos discours ne me touchent point l’âme ; Horace avec deux mot
aime, soit un devoir avec Arnolphe, qui est si fâcheux- de mine et de discours  ? — Elle sent qu’on ne lui dit pas tout : et elle
ni la souveraine impartialité de son génie. 1. M. Ed. Thierry. —  Discours prononcé sur la tombe de Samson.
92 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
proportionnées, sont ordonnées avec art39. Mais ce n’est pas tout. Un discours politique, un plaidoyer, un sermon, peuvent offri
temps que Louis XIV était « un prince ennemi de la fraude ». Après le discours inopiné du messager royal, on conçoit l’allégress
que l’auteur cesse de donner des motifs personnels aux actions et aux discours qu’il produit sur la scène, il sort du ton de la
ns à la fois, sous la vive et piquante lumière du contraste, le grave discours d’Auguste et son burlesque travestissement. Toute
93 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
naturel et rond Ose vous faire rire, on crie au mauvais ton ; Et ses discours trop vrais excitent le scandale. Eh ! Messieurs,
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
en seroit-il beaucoup mieux pour ma vie Si je... Mais laissons là ces discours superflus : Je ne dis point quels sont mes penser
pas dit... Métaphraste. Je n’ai pas dit...Encor ? Bon Dieu ! que de discours  ! Rien n’est-il suffisant d’en arrêter le cours ?
95 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
t à se remettre avec lui, parce qu’il s’en reconnoissoit indigne. Ces discours furent rapportez à Moliere ; il en fut bien aise 
lui. Baron monta dans l’appartement de Moliere ; & lui rendit le discours de Mondorge, avec peine, & avec précaution po
ême embarrassé comment il les rameneroit ; & à la fin fatigué des discours de ses Comediens, il dit à la Du-Parc & à la
que par charité, s’il m’est permis, dit-il, de parler de la sorte. Ce discours fit tout l’effet que Moliere s’étoit promis ; &am
de Chapelle. On continuë de boire, & insensiblement on changea de discours . A force de raisonner sur les choses qui sont ord
r, sans risquer d’être commis un moment après avec toute la terre. Ce discours ne tendoit qu’à donner à Baron du dégoût pour la
bien que je finis. La Moliere & Baron furent vivement touchez du discours de M. de Moliere, auquel ils ne s’attendoient pas
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
rler pour elle. Trufaldin. . . . . Oh ! oh ! qui des deux croire ? Ce discours au premier est fort contradictoire. . . . . . . .
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
n cœur qu’elle a manqué, Soins de plaire affectés, souris, agaceries, Discours flatteurs, regards, gestes & lorgneries, Ma f
98 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
il veut parler, et qu’ils aient à se taire ; il se lève, commence son discours par l’éloge de ses confrères, et le termine par u
99 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
t Le Lutrin de Despréaux. La Bruyère, dans la préface qui précède son discours de réception à l’Académie française, s’élève cont
100 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ineux, fut frappé de ce qu’il y avait de clarté et de vigueur dans le Discours sur la méthode et Les Méditations philosophiques;
qui doit terminer tous mes malheurs.   Voici maintenant cet énergique discours rendu en vers dans la pièce de Molière : Il faut
es, passez-moi le terme, et que sa passion ne se dissipe pas en vains discours . Ici encore nous touchons à un de ces points où i
Elle eut été brisée en morceaux comme verre. PHILAMINTE. Remettons ce discours pour une autre saison; Monsieur n’y trouverait ni
onorer par ma conduite: moi, je ne veux plus m’exposer à entendre des discours qui me déshonorent. Adieu, reprends tes biens, re
e Tartuffe pour un héros de sa taille. Cléante fait connaître par ses discours le caractère de la vraie piété, plus qu’il ne la
iblesse. Ce sont là les retours des coquettes du temps. Le ton de ce discours était évidemment de nature à compromettre la port
as Cléante, c’est Alceste qu’il faut opposer à Tartuffe. Si les sages discours du premier sont peu de chose en présence de cet a
d’une exaltation passionnée, mais non d’une vraie sérénité ; dans le Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, où il n’y
ète et qui engloutit sa proie. Pauvre poète, nul n’a pris garde à ses discours , sauf pour s’en divertir de plus belle. Il ne cro
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