ue je prisse. D’ailleurs Molière est si grand, que cette question lui
devient
étrangère. Toutefois je n’oublierai pas que je pa
e savoir défiguré par le pédantisme, gênaient l’esprit de société qui
devenait
celui de la Nation. Les Médecins, également attac
litesse. L’arme du ridicule n’était point aussi affilée qu’elle l’est
devenue
depuis, et n’inspirait point une crainte pusillan
style d’Horace et de Boileau, montrent avec quel succès le génie peut
devenir
imitateur. Le Théâtre Espagnol lui offrit quelque
e du fond des caractères, il mit sur la Scène la morale en action, et
devint
le plus aimable Précepteur de l’humanité qu’on eû
s, et voilà le Comique d’intrigue. Sont-elles libres ? leur caractère
devenu
plus actif développe le nôtre, et voilà le Comiqu
ir pris plusieurs formes, finit toujours par être le vice. Le Théâtre
devint
donc en général une école de bienséance plutôt qu
stérité, qui ne doit pas même être le fondement de la morale, pouvait
devenir
la base du Théâtre. Eh ! que résulte-t-il de ses
s la force de la leçon que le Poète veut donner aux pères avares, que
devenaient
-elles ? L’Harpagon, placé au Parterre, eût pu dir
? une maxime honnête, liée à une situation forte de ses personnages,
devient
pour les spectateurs une vérité de sentiment. Veu
es que l’on attaque en les associant à des qualités aimables, méprise
devenue
trop commune chez les successeurs de Molière, qui
qui, selon l’expression de Molière même, lui dictait ses beaux vers,
devenaient
tous les jours moins fréquentes. Racine, encourag
est sans cesse à côté du plaisant. Femmes, enfants, domestiques, tout
devient
éloquent contre le monstre, et l’indignation qu’i
l s’attire, vous êtes orfèvre, M. Josse , ne peut plus s’oublier, et
devient
proverbe dans l’Europe. Telle est la fécondité de
e torture qui arrache au personnage le secret qu’il veut cacher. Tout
devient
théâtral dans les mains d’un homme de génie. Quoi
, le ramasse, loue la beauté de l’original. Arlequin revient, écoute,
devient
jaloux, enleve le portrait à Camille, & la re
amp; veut lui faire un présent. Arlequin, qui voit tout cela de loin,
devient
furieux. Eléonora a paru à sa fenêtre, elle a rec
nt ; elle descend bien vîte, demande à Arlequin ce que le pélerin est
devenu
. Celui-ci lui répond qu’il l’ignore, mais qu’il s
porte une épée. Camille de son côté a vu Arlequin avec Eléonora, est
devenue
jalouse, & paroît avec une autre épée. Les de
uin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse au Pélerin ; il
devient
encore plus jaloux : il attend que Camille soit s
si elle respire. La femme de Sganarelle voit cela de sa fenêtre &
devient
jalouse, sur-tout quand Sganarelle emporte Célie.
femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le portrait,
devient
jaloux, lui enleve la miniature, & la renvoie
nora reconnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’il est
devenu
à Arlequin. Celui-ci répond qu’il l’ignore ; mais
t élevé page de Monsieur (Gaston), frère du roi Louis XIII, duquel il
devint
un des Chambellans, vraisemblablement lors de son
odène eut-il la faiblesse de promettre d’épouser cette Madelène, s’il
devenait
veuf un jour9. Mais on sait ce que valent ces sor
vie. Le comte de Modène, ainsi débarrassé d’une famille qui lui était
devenue
presqu’étrangère, s’occupa principalement de son
ut revenu en France, il s’informa sans doute de ce que sa fille était
devenue
. Le vieux Bejard s’était fait procureur. Ses enfa
qu’il lui avait témoigné, s’aperçut trop tard que le précepteur était
devenu
amoureux de son élève. Elle n’avait jamais voulu
intéressé dans cette affaire, les tenait pour tels. Le vieux Bejard,
devenu
procureur, était mort, ainsi que son fils aîné, c
é, qui avait vingt-deux ans de plus que Molière27, et qui n’aurait pu
devenir
mère d’Armande qu’à un âge assez avancé. Le nom d
rdives, et qui s’honorait en quelque sorte de s’allier ainsi à un nom
devenu
célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas
t, non moins intéressant par les circonstances que par les personnes,
devint
l’étonnement & l’entretien du canton. On n’y
eut ignorer qu’il a une sœur, & qu’il vit à côté d’elle : il n’en
deviendra
pas amoureux : il ne sera plus le rival de son am
oyage à Venise, & d’y mener sa fille Flaminia : Lélio la voit, en
devient
amoureux, & s’en fait aimer. Dans ces entrefa
e déplorable situation, Silvia, fille du Docteur & sœur de Mario,
devient
amoureuse de l’ami de son frere, quoiqu’elle soit
ec quelle violence mon cœur palpita ! Ce que je ressentis ! ce que je
devins
!... Depuis ce temps je ne pensai, je ne rêvai qu
à côté d’elle !... Ah ! mon pere, il faut que tout ce qui l’approche
devienne
honnête, ou s’en éloigne... Vous ignorez ce que j
, contenu, peut-être même avant qu’elle eût levé les yeux sur moi, je
devins
timide ; de jour en jour je le devins davantage,
e eût levé les yeux sur moi, je devins timide ; de jour en jour je le
devins
davantage, & bientôt il ne me fut pas plus li
pour la populace. Dans les Fourberies de Scapin, Octave n’est-il pas
devenu
épris « des charmes d’une jeune fille, belle, tou
s nouvelles. Aux quinzième et seizième siècles, la comédie improvisée
devint
un art très savant qui lutte avec la comédie régu
uffons et les masques créèrent les types qui allaient se perpétuer et
devenir
bientôt cosmopolites. En même temps qu’ils conser
plaisanteries sur les habitants de telle bourgade ou de tel village,
devenus
, on ne sait trop pourquoi, les héros de tous les
consulter avant d’entrer en scène. Parfois aussi, lorsque les pièces
devinrent
très compliquées, très chargées de personnages et
sique existe dès qu’on essaye de moduler les sons de la voix. Elle ne
devient
un art que lorsqu’elle prend conscience d’elle-mê
t de dessous ou pourpoint était rouge dans son institution. Cet habit
devint
noir, en signe de deuil, après la prise de Consta
e doctrines, qu’il faut les accepter pour entrer dans la maison, pour
devenir
pensionnaire, est-ce de mon côté que se trouvera
e de sa situation, et cette comédie, admirée par tant de générations,
devient
une œuvre insignifiante et vulgaire ; le charme d
tte façon, l’amour-propre de l’acteur se trouve sauvegardé ; mais que
devient
le sens de la pièce ? N’est-ce pas là une questio
mi les spectateurs des esprits complaisants pour qui l’admiration est
devenue
un besoin impérieux, et qui louent sans hésiter l
le témoigne publiquement, s’il se moque de lui-même, toute la comédie
devient
impossible. S’il prend un accent narquois en dema
cule, et s’applique à provoquer le rire de l’auditoire, ce personnage
devient
un non-sens. Depuis la mort de Duparai, je n’ai v
des gens trouveront qu’ils ont raison. Depuis quand le théâtre est-il
devenu
chose sérieuse ? depuis quand faut-il étudier, fa
-vous ? Mais si tout le monde s’avisait de suivre un tel conseil, que
deviendraient
les convenances ? que deviendraient les opinions
ait de suivre un tel conseil, que deviendraient les convenances ? que
deviendraient
les opinions accréditées ? On n’entendrait de tou
ersonnage conçu à loisir, dessiné avec un soin scrupuleux, leur tâche
devient
plus difficile, et leurs droits sont rigoureuseme
t l’Imposteur s’impatroniser au foyer domestique: pour le chasser, il
devint
plus puissant que le roi, et obtint une autorisat
nom serait resté celui d’un grand artiste; mais, par Tartuffe, il est
devenu
celui d’un grand homme. Il y aurait, sur le Tartu
t enfants en bas-âge, n’avait point d’autre ambition pour l’aîné, qui
devint
Molière, que de le voir lui succéder un jour dans
Le pauvre enfant vit donc sa famille non-seulement lui manquer, mais
devenir
, en quelque sorte, pour lui une famille étrangère
saient du second mariage, et le petit Poquelin, assis à son comptoir,
devenait
de plus en plus triste et rêveur. Rentrant un jou
Ceux-ci s’étant bien divertis, ayant pris goût à ce jeu et se croyant
devenus
, en quelques mois, des acteurs consommés, s’imagi
ède à la difficulté, Que je me trouve à bout de ma subtilité ; Et que
deviendra
lors cette publique estime Qui te vante partout c
les grands. D’ailleurs, ces pauvres gens que j’ai amenés si loin, que
deviendraient
-ils ? je ne les abandonnerai pas. » Et puis, co
Le Docteur amoureux, toutes pièces maintenant perdues ou oubliées, ou
devenues
très rares. Malgré cela, doux et sociable envers
is. Madame Daligre et madame Daragonnais, grandes précieuses, étaient
devenues
Thélamire et la princesse Philoxène; Sarrasin, Co
qui déjà fixaient d’autres regards que les siens. Il lui sembla qu’il
devenait
jaloux. L’idée cruelle que tous ces soins pourrai
nt le mariage, remarqué un peu ces tendances ; mais il avait cru que,
devenue
sa femme, elle comprendrait la nécessité d’une vi
de, commencée en vers, faute de temps, fut achevée en prose. Molière,
devenu
le divertisseur du roi, y joua le rôle de Moron,
. Qu’était-ce, cependant, que le rôle de don Juan, si non la critique
devenue
plus sérieuse de ces marquis déjà châtiés peu apr
me sage ; Et pour servir son prince il montra du courage. Mais il est
devenu
comme un homme hébété Depuis que de Tartuffe on l
i avait toujours été faible, et qu’il avait tant fatiguée au théâtre,
devint
naturellement le siège de la maladie. Toux, oppre
vait et faisait son profit des contenances de ce naïf auditoire. Tout
devenait
si bien acteur et théâtre autour de Molière, qu’i
isputaient son cœur (Molière avait-il déjà le pressentiment que Baron
deviendrait
l’Homme à bonnes fortunes ?) Cette pièce (pastor
onse du roi, le 25 septembre. La polémique, durant cet intervalle, ne
devint
que plus vive. En présence de son théâtre fermé,
s Dandin. Don Garcie de Navarre, jaloux sans sujet, autrefois, était
devenu
Alceste trahi par Célimène ; Sganarelle, Cocu ima
hi par Célimène ; Sganarelle, Cocu imaginaire au temps de Don Garcie,
devenait
, au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molièr
XV. Son génie allait ainsi produisant toujours, mais cependant que
devenait
Tartuffe ? Le prince de Condé, quelques jours apr
mpe. » XVI. À mesure qu’il vivait plus éloigné de sa femme, il
devenait
plus tendre pour ses amis et plus assidu au trava
le rôle de l’Amour. Armande fit Psyché, tandis que Molière, qui était
devenu
, depuis quelque temps, d’une maigreur extrême, re
s’aperçut alors que le petit garçon qu’elle battait autrefois, était
devenu
un jeune homme élégant, passionné; c’était elle,
, fit-il comme font quelquefois les vieillards, quand la vie leur est
devenue
tout à fait sans attrait ? détourna-t-il les yeux
rès la représentation des Femmes savantes, en septembre 1672, Armande
devint
mère pour la troisième fois. Molière voulut, pour
aissa plus de repos. La toux, les convulsions, le crachement de sang,
devenaient
de plus en plus fréquents et effrayants. Il n’ava
ux que jamais. Plus il se voyait abandonné de sa femme, plus aussi il
devenait
sensible à la moindre amitié. Boileau, tout atten
tous professeurs, ces écrivains connus déjà du public, à la veille de
devenir
célèbres, vinrent successivement parler au lieu d
a sacrifié à Molière comme à une divinité, il avait fait Tartuffe, il
devenait
sacré ! Parmi les apôtres de la déification absol
y avait eu La Harpe, qui, après avoir été l’ami des encyclopédistes,
devint
contre-révolutionnaire et dévot ; il n’en était p
art, je ne sais où, dans le Limousin ou la Gascogne, et qui plus tard
deviendra
George Dandin. Mais si Molière prit en province d
e faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie folle de se savoir
devenu
enfin quelque chose à Paris, Parisien ! Et cette
cclésiastique, Cotin, qui ne lui avait jamais rien fait, sinon d’être
devenu
célèbre « sans que personne ait jamais pu savoir
as seulement le médecin systématique qui est peint ici : ce portrait,
devenu
, tout en restant particulier, si général, c’est c
s, cueillies par quelque intrigant dans un mauvais lieu ; ils croient
devenir
gendres d’un ministre, obtenir les décorations le
dant trente ans les caissiers, les dépositaires les plus fidèles, ils
deviennent
tout à coup de malhonnêtes gens, des voleurs, des
il rassemble tout cela sur une seule tête : celle d’un individu, qui
devient
alors typique et mythique, et la vérité même de l
c’est Argan, c’est M. Jourdain, c’est M. de Pourceaugnac, qui en sont
devenus
la vérité pure, bien plus que les Argan, les Jour
, dans Molière, le type de M. Purgon, qui, à force d’être bien peint,
devient
général ; eh bien, voilà maintenant des types gén
des types généraux qui ne sont pas seulement des types généraux ; ils
deviennent
des êtres concrets, en chair et en os, et que, si
t manqué aux femmes de Molière ; j’en excepte deux : Dona Elvire, qui
devient
tout à coup si fière et si digne ; avec quelle fe
de regarder les allées et venues de Cléante et de Marianne, elle est
devenue
bien savante, elle dit si bien à son père ce qu’e
upé la gorge : on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il
devenu
? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pou
mplie, et que Molière lui-même avait donnés autant que personne. Elle
devint
son épouse, épouse très indigne, mais il faut con
’expérience, recherchée en mariage par un homme qui était en train de
devenir
illustre, qu’un roi jeune et brillant protégeait
de toute cette cour brillante, comme elle avait de l’esprit, elle put
devenir
très vite Célimène, et, quand elle fut engagée su
il à en tirer une comédie, que ce ne sont plus ses souffrances, et il
devient
équitable en ce sens que, s’il met sa situation a
olument ridicule en lui-même, mais qui, à force d’être vrai, sincère,
devient
à certains moments pathétique. C’est encore Arman
elle que de bravade. Plus Molière avance dans la vie, plus la bravade
devient
forte, plus le défi est de génie. L’Amour médecin
ant de belles actions, quand il se confond avec le pur amour de Dieu,
devient
dans certaines âmes bassement dévotes, quoi ? Pas
t jouée L’École des femmes, dans une scène de laquelle Arnolphe, pour
devenir
complet, lui qui est déjà mari systématique, devi
e Arnolphe, pour devenir complet, lui qui est déjà mari systématique,
devient
docteur et pédant de morale et de religion. Il fa
t nette ; Mais s’il faut qu’à l’honneur elle fasse un faux bond, Elle
deviendra
lors noire comme un charbon ; Vous paraîtrez à to
rédisait à Agnès, si elle était femme fidèle, ce « charbon noir » que
deviendra
son âme si elle est coquette, sans compter l’usag
s, aux protestants des Cévennes ; la dévotion de ceux qui règnent est
devenue
si étroite, si dangereuse, que Saint-Simon, le pl
e livrée aux bourreaux et à la persécution religieuse ? La France est
devenue
littéralement, et ce n’est pas le seul moment de
par le contrecoup des hypocrisies signalées dans Tartuffe, l’impiété
devient
un vice social. Dom Juan est d’une part le grand
e qui ont grandi, ont produit leur réaction contraire ; l’impiété est
devenue
une mode comme l’avait été la fausse dévotion, el
é est devenue une mode comme l’avait été la fausse dévotion, elle est
devenue
un vice social, particulièrement dans la noblesse
r de ses prérogatives et des avantages de son rang pour faire le mal,
devient
un vrai monstre déchaîné. C’est ainsi que l’enten
tiques qui préoccupent une époque. Un poète peut s’en mêler ; il peut
devenir
poète politique et rester cependant grand poète.
ciences et celle où l’impiété systématique unie au libertinage allait
devenir
une mode et une philosophie, encore une fois, il
ntre notre temps et l’époque qui a précédé Molière une opposition qui
deviendrait
fausse si je la faisais trop absolue. Je ne crois
tes. Eh bien, ce costume, qui d’abord n’était pas décent du tout, est
devenu
plus décent depuis et, croyez-le bien, c’est la c
’un médecin, un juge, un savant, un avocat, un procureur, un notaire,
devinssent
des hommes qui dans la vie ordinaire ne différass
bilité se révolte et crie, elle est secouée, bouleversée, au point de
devenir
tout esprit, quand ils arrivent à ce paroxysme de
u’un médecin, un savant, un juge, un procureur, un avocat, un notaire
devinssent
des hommes qui, dans la vie ordinaire, ne différa
ons s’y introduire plus de retenue, le sentiment de la dignité morale
devenir
plus vif et plus net. Le privilège est un arbre q
prêcher la frivolité. Ce serait tout profit pour nous si nous étions
devenus
plus scrupuleux sur la probité, à la seule condit
Tant pis et tant mieux. ANAXAGORE Une antithèse. Voilà qui menace de
devenir
philosophique. ASPASIE Tant mieux pour moi ; tan
et des gloires moins frivoles. Dès aujourd’hui, je fais le serment de
devenir
un grand homme, dussé-je commencer par être avoca
hoque les idées de son temps, ou l’on tombe dans le ridicule, ou l’on
devient
un tyran pour solenniser le ridicule par la terre
’était jamais sorti de son château ne pesait guère à côté de Masséna,
devenu
de simple soldat maréchal et sauveur de la France
voudrait descendre jusqu’à partager son glorieux avenir. Timaule est
devenu
maréchal de France et il a soixante ans ; il peut
e civilement l’égale de l’homme, il n’y aura plus d’égalité ; l’homme
deviendra
définitivement esclave. ——— Les hommes sont géné
tentions possibles, lorsque, malheureusement pour Madame de Lon... il
devint
passionnément amoureux de la veuve d’un Officier
, & aux suites d’une pareille aventure, n’avoit que l’ambition de
devenir
Marquise, reçut avidement ses propositions. Il ex
que je ne me suis jamais écartée de mon devoir. Eh ! que veut-il que
devienne
notre fils ? Cet enfant si cher, seul fruit de no
que, pour me punir de vous avoir offensé, je m’arrache une vie qui me
devient
odieuse si j’ai le malheur de vous déplaire encor
s, se fait appeller le Marquis d’Orvigni, croit Mélanide morte, &
devient
amoureux de Rosalie, fille de Dorisée. Le hasard
porter envie A tous ceux qui devoient me voir au-dessus d’eux : J’en
deviens
le dernier & le plus malheureux ! Je vous voi
nt ; d’homme du monde aimable et galant qu’il était autrefois, il est
devenu
un peu scolastique. Lysidas a encore bien plus ch
’un métaphysicien a défini avec intrépidité ce que nul ne connaît, il
devient
beaucoup plus prudent en prenant pied sur le sol
vent à reconstruire a priori quelques-unes de celles dont l’image est
devenue
confuse. Prenons un exemple, et supposons que tro
qu’y gagner, puisque étant a posteriori au lieu d’être a priori, elle
deviendra
moins générale, plus individuelle et, partant, pl
ition de deux puissances morales, harmoniques dans leur essence, mais
devenues
ennemies, parce qu’elles ont fait alliance avec d
4 : ils ne seront plus précis, ils ne seront plus originaux, mais ils
deviendront
vrais ; ils nous édifieront moins par leur imagin
n se figure mon joli ami le Marquis, M. Lysidas, d’érudit qu’il était
devenu
métaphysicien, et la spirituelle Uranie, assistan
é ces mots ne sont pas du tout plaisants en eux-mêmes, mais qu’ils le
deviennent
par réflexion à Arnolphe, et que l’auteur ne les
femme, et rien d’humain ne lui est étranger. Elle ne s’efforce pas de
devenir
un je ne sais quoi d’abstrait pensant et raisonna
plus comique que Géronte maudissant le Turc et sa galère ? Pourquoi,
devenue
femme, a-t-elle éprouvé pour Shakespeare tant d’h
fuse ? Serait-ce qu’elle compare aujourd’hui leurs œuvres à cet idéal
devenu
clair à ses yeux, et la netteté de cette intuitio
acune dans son genre ! ô unité de l’essence ! ô Platon ! qu’êtes-vous
devenus
! Y a-t-il plusieurs manières différentes, opposé
te, sans qu’ils s’en doutent, l’esprit de ces profonds métaphysiciens
deviendra
plus libre et plus large, leurs préjugés tomberon
e, regarde en ton âme, tu y découvriras la beauté. Que chacun de nous
devienne
beau et divin, s’il veut contempler la beauté et
u le soleil, s’il n’en avait pris la forme ; de même, si l’âme ne fût
devenue
belle, jamais elle n’eût vu la beauté. » L’éc
eur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur
devient
aimable. Le Misanthrope, act
ue, un jaloux, quelque chose de la jalousie absolue ; leur nom propre
devient
un substantif commun ; ils sont de tous les pays,
s, et mettant sur la scène la morale en action, un poète français est
devenu
le plus aimable précepteur de l’humanité qu’on eû
aîné des enfants de Marie de Cressé, et de Jean Poquelin, qui en 1631
devint
tapissier valet de chambre du roi3. À dix ans, il
e bande ambulante qui rappelait les Enfants sans souci. Bientôt il en
devint
le chef, à ses risques et périls : car il prit vi
r le prince de Conti, condisciple et protecteur du poète, qui faillit
devenir
son secrétaire après la perte de Sarrasin12. R
é par mainte cabale, assailli par l’envie, très recherché des grands,
devenu
pour Louis XIV la ressource habituelle de ses fêt
on des métamorphoses. Il eut le privilège de s’oublier lui-même, pour
devenir
tour à tour chacun des acteurs qu’il fait parler,
devant lui, à peu de distance du rivage. Mais abrégeons : cette foule
devient
si pressante, que Timon est obligé de faire place
de mutuelle indulgence, en dehors de laquelle le commerce des hommes
deviendrait
impossible. Au lieu d’élever de vains griefs cont
vre accidentelle. Ce serait plutôt par philanthropie qu’il a fini par
devenir
, ou se croire l’ennemi du genre humain50 ; et s’i
le provoquer ainsi à forcer ses propres sentiments, et par là même à
devenir
comique. Nous nous garderons pourtant de donner r
, tout aussi bien que la façon dont se dénoue le débat littéraire qui
devient
une question d’honneur portée devant la chambre d
ologie dut, elle aussi, rentrer dans l’ombre. La Troupe de Molière
devient
celle du Roi Il y eut cependant une lueur d’es
e, le 5 août 1667, la comédie fut jouée, sous ce titre : L’Imposteur.
Devenu
M. Panulphe, Tartuffe ne portait plus qu’un costu
pas l’ombrageuse autorité du sacerdoce ? La statuaire et la peinture
deviendraient
suspectes d’offenser la pudeur, le théâtre d’exci
oésie française a gravité autour de ce sujet, jusqu’au jour où il est
devenu
le domaine propre d’un Maître digne de faire oubl
ssissent à rendre une aïeule l’ennemie de ses petits-enfants, un père
devenu
le tyran de sa fille, en un mot la guerre civil d
é civile était désarmée. La pièce y gagne en valeur historique : elle
devient
un manifeste aussi retentissant que s’il partait
la scène scabreuse où Tartuffe se laisse prendre au piège. Ce benêt y
devient
comique non pas seulement par sa muette présence,
rd toute retenue ; et c’est réellement une fête de voir comment il va
devenir
, par ses témérités, l’artisan de sa propre ruine.
er dans notre souvenir une impression ineffaçable. Pour que son héros
devînt
populaire, il fallait que sa taille le signalât d
ble élan d’un assaut, que se décide le sort de la bataille. Cette loi
devenait
d’autant plus impérieuse que Tartuffe n’avait pas
des yeux, sa négligence paternelle a été si coupable qu’il va bientôt
devenir
grand-père, à son insu. Cependant, un riche voisi
il ne sait que faire, il est plutôt soucieux que ladre ; ou, s’il le
devient
, c’est moins par tempérament que par la faute de
c’est encore la nature qu’il étudie dans les livres. Ce qui était bon
devient
alors excellent ; ce qui était obscur brille déso
ns moral est anéanti dans cette âme vénale dont la bassesse finit par
devenir
repoussante. Pris en flagrant délit d’usure cyniq
re aimer. L’avarice lui dessèche le cœur, lui aveugle l’esprit. Il
devient
dupe et comique Non seulement l’avarice dessèc
aussi rebutant sur la scène que dans le monde. Il faut qu’Harpagon
devienne
amoureux et rival de son fils. L’odieux et le com
es faisaient alors tourner bien des têtes159 : les Précieuses étaient
devenues
des Pédantes, et la petite pièce en prose qui ouv
r la conquête perdue ; et, quand elle voit ses avances inutiles, elle
devient
méchante. Bref, il y a en elle l’étoffe d’une pru
terait de dissiper cette innocente hallucination ! car sa douce folie
deviendrait
alors furieuse173. Les Pédants. Trissotin. Sot
l aime mieux filer doux, et cette habitude de faiblesse conjugale est
devenue
chez lui une incurable infirmité. C’est ce que tr
une inégalité dont il serait le premier à se plaindre : car elle lui
deviendrait
humiliante. Ne dit-il pas excellemment : Je cons
e tourner en un vice qui atteint le caractère et le cœur, puisqu’elle
devient
, comme on le voit ici, le dédain de ce qui honore
du Petit-Bourbon, la troupe de Monsieur passa au Palais-Royal ; elle
devint
troupe du roi en 1665 ; plus tard, à la mort de M
t. I) n’est qu’un amant malheureux. Jean-Jacques Rousseau nous semble
devenu
misanthrope par rancune de déclassé, par timidité
mprimeurs de Venise et de Florence. Il s’était établi à Troyes, où il
devint
chanoine. Il est l’auteur de comédies facétieuses
faux système d’éducation, ou démasquer un hypocrite. Pourtant, Ariste
devenait
nécessaire dans ce sujet ; car il est le seul per
torze ans, par ce créancier qui trouvait trop onéreux de la nourrir ;
devient
à quarante-cinq ans l’amie, la confidente d’un ro
tresses, ne voulant prendre la place d’aucune, et à quarante-huit ans
devient
la femme de ce roi, plus jeune qu’elle de trois a
mœurs, l’élévation du duc du Maine, fruit d’un double adultère, mais
devenu
digne d’une haute destinée par les soins de madam
ttirèrent dans leur maison, notamment le maréchal d’Albret ; il était
devenu
amoureux d’elle n’étant encore que comte de Mioss
nsidération. Ce fut alors que le désir de la conserver et de retendre
devint
en elle une passion qui a formé le trait saillant
dénuée de toute fortune, son nom lui ouvrit les meilleures maisons :
devenue
veuve, sans parents, ce n’était pas assez de son
ont pas manqué de s’égarer. Les biographies des écrivains fameux sont
devenues
interminables, — non qu’on y ajoutât beaucoup de
econnaissant, que Napoléon déclare, même à Sainte-Hélène, où il était
devenu
si libéral, que si la pièce eût été fuite de son
est que chez les écrivains de la seconde génération l’inspiration est
devenue
moins originale et moins puissante, que la langue
augmentant. Ce qui est chez eux de la douceur et de la grâce est déjà
devenu
chez d’autres de la faiblesse et de l’afféterie.
principalement pour but de stimuler la libéralité des princes ? Pour
devenir
un Auguste aux yeux de quelques gens de lettres,
re, pensionnait déjà des gens de lettres : exemple suivi par sa veuve
devenue
régente5. Mais ce fut Richelieu surtout qui se mo
frayé ceux que la prudence de Descartes ne rassurait point. Louis XIV
devenu
roi, Colbert eut l’idée de donner des pensions à
rrait accorder des pensions. De ces deux listes, on en fit une seule,
devenue
l’état des pensions de 1663, si souvent cité comm
temporains la passion de s’enrichir : l’art d’écrire est trop souvent
devenu
une industrie où beaucoup de talent se perd, se g
t. Le mouvement était donné à l’esprit social ; la conversation était
devenue
le besoin général ; il fallait à tout prix le sat
lle de Chantai, à Ménage, son maître de latin et d’italien, qui était
devenu
amoureux d’elle, et dont elle ne voulait ni enivr
es lettres à son cousin le comte de Bussy-Rabutin, qui avait aspiré à
devenir
son amant et qu’elle avait amené à se contenter d
udes d’intrigue finirent en 1661, à la mort du cardinal Mazarin. Elle
devint
dévote. En 1663, quand elle perdit son mari, elle
ntiments et de leurs pensées. Plus tard, M. de La Rochefoucauld étant
devenu
goutteux et madame de La Fayette maladive, leur m
un peu négligé ce précieux héritage de la gaieté de nos pères. Qu’est
devenue
cette joie vive et franche qui charmait leurs loi
spoir, si l’on veut, d’être plus parfaits, mais sans crainte aussi de
devenir
plus vicieux. Peut-être est-ce une erreur de prét
édie dirige les mœurs ; elle les suit, elle en reçoit l’influence, et
devient
en quelque sorte l’histoire morale, des nations.
La noblesse était considérée, car tout ce qui était riche aspirait à
devenir
noble ; Le Bourgeois gentilhomme l’atteste. Mais,
comédie suivre et recevoir l’influence du temps où elle a paru, et en
devenir
, si je puis m’exprimer ainsi, l’histoire dialogué
n caractère légal, qu’il jouit de la protection des magistrats, qu’il
devient
une institution permanente et reconnue. Et même,
Et même, à l’instar de toutes les anciennes institutions d’alors, il
devient
un privilège; car les confrères, malgré tout, res
e sans être fardée, vive et enjouée sans afféterie, et où le bon sens
devient
du génie. En vérité d’ailleurs, et quoi qu’on en
nt-Martial d’Auvergne, à Limoges, ont fourni à M. Raynouard la pièce,
devenue
célèbre, où l’on voit des vierges sages et des vi
lan ridiculement construit, vers sans cadence et sans règles, langage
devenu
, presque inintelligible, ignorances et grossièret
la rivière. Comprise dans le périmètre fortifié, cette naumachie est
devenue
, je ne sais si c’est une demi-lune ou une lunette
viennent pour examiner ce qui se passe, et qui, voyant que l’affaire
devient
sérieuse, commencent à s’inquiéter. Arrive le gra
nale qui précède la renaissance littéraire, le XIVe et le XVe siècles
deviennent
comme l’aurore des splendeurs immortelles que pro
quarante jours. Malgré cela, comme un enfant n’avait pas le temps de
devenir
barbon en 40 jours, il fallait plusieurs personne
té l’héroïne de la délivrance ; le peuple lui-même, jadis serf, était
devenu
bourgeois et le beffroy communal tenait le donjon
olière avait près de quarante ans, l’âge où le célibat et la solitude
deviennent
pénibles. Il était las des amours banales ; la fo
e à la même place tandis que les autres marchent ; on voit les enfans
devenir
de jeunes hommes ou de jeunes filles, et on ne se
our qu’Armande Béjart, sœur de sa camarade et amie Madeleine, pouvait
devenir
sa femme. Elle avait sans doute pour lui cette af
ituée en 1658, lors de l’arrivée à Paris, et, jamais, lorsqu’elle est
devenue
comédienne en renom et dont on.parle, il n’est fa
gner à ne la voir paraître dans la troupe qu’en 1663, lorsqu’elle est
devenue
la femme de Molière. On peut admettre, en revanch
herche sa main, à plus forte raison peut-elle consentir sans effroi à
devenir
la femme d’un homme jeune encore, dans la maturit
ntime. Mais aucun d’eux ne l’accusa d’être ce qu’il craignait tant de
devenir
. Vers la fin de son Impromptu de l’hôtel de Condé
faire en sorte par le moyen de ses pièces que tous les hommes pussent
devenir
jaloux et témoigner leur jalousie sans en être bl
missibles. Si maintenant nous consultons les dates, l’invraisemblance
devient
une impossibilité. Armande s’était mariée le 20 f
e sur celle-là, Durant les représentations de la Princesse, « Armande
devint
folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun d
sse, « Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun
devint
fou d’elle ; » irritée des dédains du premier, el
s’empressa d’aller à l’hôtel de Bourgogne, dans un moment où Armande,
devenue
chef de la troupe, aurait eu grand besoin de lui.
il s’en faisait avec une galanterie fière l’admirateur et le servant.
Devenu
l’ami de Molière, il offrit à sa jeune femme une
e mois de bonheur intime et de tranquillité. Le 15 septembre 1672, il
devenait
père pour la troisième fois ; il lui naissait un
dans le premier, tous les torts n’étaient pas de son côté, c’est que,
devenue
la femme de Guérin, elle vécut parfaitement heure
ceste ridicule par « sa passion » qui est l’orgueil, laquelle le fait
devenir
« faible, injuste, déraisonnable », capable « d’u
la vérité, où sera la raison suffisante de s’arrêter jusqu’à ce qu’on
devienne
aussi faux qu’un homme de cour ? » Je dirai tou
teur, mais même des parties les plus élevées de cette moyenne ; et il
deviendrait
un personnage qu’il n’est pas intéressant et qu’i
. Ce qu’il peut prétendre avoir voulu montrer, c’est donc ce que sont
devenus
, ce que doivent ou ce que peuvent être devenus Al
c’est donc ce que sont devenus, ce que doivent ou ce que peuvent être
devenus
Alceste et Philinte en se développant dans le sen
puis que lui reprocher d’avoir fait un Philinte tel que ne devait pas
devenir
le Philinte de Molière ou un Alceste tel qu’il ne
re ou un Alceste tel qu’il ne se pouvait pas que l’Alceste de Molière
devînt
. Dans le Philinte de Fabre, Philinte est devenu u
l’Alceste de Molière devînt. Dans le Philinte de Fabre, Philinte est
devenu
un égoïste radical, aigri, du reste, désagréable
! Ô siècle et pervers et barbare ! Homme vil et sans foi… Que vais-je
devenir
? Rage ! Fureur! Vengeance ! Il faut, on doit pun
me, Et dont on a pitié pour l’honneur de soi-même. Voilà ce que sont
devenus
Alceste et Philinte de Molière à Fabre d’Eglantin
as absolument impossible qu’en vieillissant l’Alceste de Molière soit
devenu
celui de Fabre et le Philinte de Molière celui de
e égoïste et cynique. Mais Philinte n’a-t-il pas pu, en vieillissant,
devenir
cela ? Il faut distinguer, et l’adroit Fabre — ca
efuse à cela, non seulement il est ce que le Philinte de Molière a pu
devenir
en vieillissant, mais il est, à peu près, ce me s
e plus qu’il n’est pas même ce que le Philinte de Molière a jamais pu
devenir
, à moins qu’il ne soit admis que l’on devient le
de Molière a jamais pu devenir, à moins qu’il ne soit admis que l’on
devient
le contraire de ce que l’on est. L’habileté, rela
on seulement il ne nous donne pas ce que l’Alceste de Molière pouvait
devenir
, mais même il ne nous donne pas l’Alceste tel que
ans Rousseau. Dans Fabre d’Eglantine, il n’y a que cela » Alceste est
devenu
non seulement un généreux, un magnanime, mais un
Tel Don Juan, qui n’est tout d’abord qu’une brute que Dieu punit, qui
devient
peu à peu séduisant et qui, à partir du moment où
humour, qui n’est d’abord qu’un homme un peu singulier et qui ensuite
devient
l’homme qui est spirituel avec un genre d’esprit
mme qui est spirituel avec un genre d’esprit spécial et qui plus tard
devient
l’homme qui est spirituel de toutes les manières
s l’analyse donnée plus haut sont très heureux. L’oncle d’Eliante est
devenu
ministre. Croyez-vous que Philinte en soit heureu
era quelque chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il
devient
le mari de Madame, et c’est chose dont on le voit
er pour gentilhomme ; mais aussi il fait des efforts louables pour le
devenir
, pour s’élever au-dessus de ce qu’il est par le s
et que l’auteur veut inspirer et qu’il inspire au spectateur. Or que
devient
dès lors l’opinion que Molière n’attaque que les
aiqu’en allant jusqu’aux extrêmes limites au delà desquelles Tartuffe
deviendrait
surchargé et invraisemblable, Molière l’a chargé,
; qui, parce qu’il est pieux et parce qu’on lui fait peur de l’enfer,
devient
stupide d’abord, de plus devient insensible à tou
arce qu’on lui fait peur de l’enfer, devient stupide d’abord, de plus
devient
insensible à tout ce qui n’est pas religion, c’es
sa famille (« et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme… » ;
devient
enfin méchant, maudit son fils, force sa fille à
méchant, maudit son fils, force sa fille à se marier contre son gré,
devient
enfin aussi « abominable homme » que Tartuffe lui
e une paix profonde Et comme du fumier regarde tout le monde. Oui, je
deviens
tout autre avec leur entretien. On m’enseigne à
s ; sinon, à être trompés par de purs idiots, ce sont mes trompés qui
deviendraient
tout à fait invraisemblables. il y a quelque chos
en donne de tout à fait charmants. A ceux qui sont sots au point d’en
devenir
méchants, au moins pour un temps, il en donne de
e » dont nous parlait Rousseau. Aune certaine limite cette diflérence
devient
insensible. On est responsable de ses « vices de
n de certains personnages, c’est un grand danger. Prenez garde ! Vous
devenez
une proie. De qui ? Ce pourrait être d’un fort ho
d’un fort honnête homme ; mais ce peut être aussi d’un scélérat. Vous
devenez
idiot, vous qui avez « l’air d’homme sage », car
car toute passion devenant dominatrice et exclusive rend idiot. Vous
devenez
méchant même ; car toute passion exclusive dévelo
era, pareillement votre fils, qui de plus vous volera ; votre sottise
devenue
vice aura complètement désorganisé votre famille.
e vous rend méchant comme toute sottise poussée à un certain degré et
devenue
manie. Vous faites le malheur de votre fille en l
divertir de quelque chose, votre flegme, d’un mouvement naturel, est
devenu
impertinence et taquinerie, et voilà qu’il se peu
s enveloppant dans une moquerie confuse et presque impartiale ; et il
devient
facile de comprendre pourquoi, si Don Juan a été
exte honnête, qui est de faire ce qu’elle peut pour corriger, et elle
devient
comme plus malsaine par ce fait même que Rousseau
des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire, il est vrai, et n’en
devient
que plus coupable en forçant, par un charme invin
âché si le filou venait à être surpris et à manquer son coup ? Qui ne
devient
pas un moment filou soi-même, en s’intéressant po
séduction du vice ! » Que les hommes faits aient grand’peine à ne pas
devenir
faussaires en écoutant le Légataire universel, ce
rner les sots, punir les sots par « l’instrument » des fripons. C’est
devenu
le ressort central de la comédie. Rousseau a donc
t cela fait qu’il ne distingue plus le bon du mauvais, ni ce qui peut
devenir
bon de ce qui demeure mauvais. Enfin il a fait al
it à Agnès : Si votre âme à l’honneur fait jamais un faux bond, Elle
deviendra
lors noire comme un charbon ; Vous paraîtrez à to
ême, et dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle
devient
suspecte à Cléante de « faste » et d’insincérité.
s, voisines ou analogues, et que grand joueur et grand avare peuvent,
devenir
voleurs. En général, le grand vice ne fait pas ri
mes d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire et
devenir
auteurs ! Nulle science n’est pour elles trop pro
ent, d’éducation, de premier habitat et de premiers entours ; mais il
devient
bourgeois de plus en plus et bourgeois de Paris d
par les mérites intellectuels d’une femme, réfléchissent à ce qu’elle
deviendra
plus tard, la manie du bel esprit se développant
ue et une solidité d’esprit égale à celle du séducteur possible, cela
devient
indispensable à la femme. Pour se défendre il fau
u’il faut la conduire dans le monde de très bonne heure, et alors que
devient
Sophie, l’idéale Sophie, élevée, sans un seul liv
ul voisin de campagne, par son père et sa mère, dans un hameau ? Elle
devient
ce qu’elle peut et, à ce moment-ci, Rousseau l’ou
urquoi cela doit être. Les femmes sont fausses, nous dit-on. Elles le
deviennent
. Le don qui leur est propre est l’adresse et non
st trop évident pour y insister ! — Eh ! sans doute ; mais alors, que
devient
Martine, représentant la pensée de Molière et hér
es médecins, c’est que l’influence des médecins sur les poltrons peut
devenir
une tyrannie sociale très analogue à celle des ec
représentation s’est trouvée si profonde et si parfaite, qu’elle est
devenue
un haut enseignement psychologique. A quelle sour
par conséquent d’être un foyer de lumière, un élément de raison, pour
devenir
un instrument de folie, puisqu’elle ne fait qu’en
soin d’expansion, inhérent aux passions vives qui absorbent l’esprit,
devient
parfois si impérieux qu’il fait explosion, même d
ous enseigne à l’être ; et souvent dans nos mœurs l’absolu changement
devient
par ses leçons l’ouvrage d’un moment. De la natur
alors que d’autres sont suffisamment développés, il s’ensuit que nous
devenons
ridicules, déraisonnables dans les circonstances
intérêt bien entendu, est la cause que les individus qui sont aptes à
devenir
criminels sont insensibles aux châtiments, alors
nt avec Chateaubriand : « Le tigre déchire sa proie et dort ; l’homme
devient
homicide et veille ». Molière n’a point commis un
de perversité qui trouve sa satisfaction dans le mal lui-même. Le mal
devient
alors pour ces monstres de l’ordre moral un besoi
ndrir, puisqu’il est dénué de tous les sentiments humains ; mais elle
devient
une circonstance qui met en relief un côté de ses
endre son parti, elle veut même que Pierrot soit bien aise de la voir
devenir
grande dame ; et comme celui-ci est outré de cett
soutenir sa réputation de maître expert en actes immoraux : « Et que
deviendra
lors cette estime publique (se dit-il) qui te van
, par le fait de l’anomalie morale dont il est affecté, est apte à le
devenir
. Dans cette imprévoyance ainsi que dans l’absence
odifie tellement cette source pure et limpide, que ce qui était vertu
devient
passion dangereuse et souvent même des plus dange
s, blessés et surexcités par ces vices, tombent dans l’exagération et
deviennent
des passions inconvenantes qui le rendent intolér
st possédée par les passions qui engendrent la coquetterie et qui est
devenue
prude sous l’influence des années, dépeint avec v
un mal involontaire, inhérent à la nature humaine, et que ce mal peut
devenir
une source de bien. On ne pouvait présenter de me
eignement ? En quoi nous sentons-nous meilleurs et plus disposés à le
devenir
après la lecture de ce chef-d’œuvre ? Évidemment
t le précepte moral qui, tiré de cette comédie célèbre, peut servir à
devenir
meilleur à quiconque saura le mettre en pratique.
ra découvrir lorsque ces passions, excitées par quelque circonstance,
deviendront
plus puissantes sur son esprit que la crainte d’ê
qu’à éclairer les personnes morales à cet égard, et à les empêcher de
devenir
les victimes des fripons qui chercheraient à les
ser, la critique du comédien qui, par la puissance de son génie, a su
devenir
un des plus grands littérateurs dont s’honore la
rmi les adultes surtout, pour lesquels les habitudes criminelles sont
devenues
une seconde nature, sont tout à fait incurables.
ances par lesquelles des personnes intéressées flattent ses passions.
Devenu
amoureux, il ajoute foi aux absurdités que Dorine
t à l’injurier et à le bousculer. Valère change alors de tactique: il
devient
sévère et menaçant, ce qui fait taire aussitôt ma
’avare n’ait pas d’enfants, la leçon que Molière se propose de donner
devient
incomplète. Il fallait donc, pour instruire le le
e de l’indifférence où j’étais pour les feux de son amour. » Octave,
devenu
amoureux, tombe dans les mêmes exagérations que L
itiques, religieuses, artistiques et même scientifiques, lorsqu’elles
deviennent
passionnées : Philaminte. « Remettons ce discour
Arlequin donne sa parole. Un instant après, Celio, qui est subitement
devenu
amoureux de Rosaura, lui fait la même promesse, à
re la victime, & que la piece tombera. C’est ici qu’un exemple me
devient
très nécessaire. Heureusement, je l’ai tout prêt.
œur. Pour éviter les suites de ce combat, il se retire à Milan, où il
devient
amoureux de Flaminia. Cassandre le voit, le prend
y amene si souvent ? Mais pourquoi ne répondez-vous point ? êtes-vous
devenue
muette ? C’est à vous que je parle. . . . . . . .
repoussé sur eux l’ignominie qui devoit en résulter. Ce moment alloit
devenir
pour le public l’époque d’une comédie plus piquan
’écrient journellement : « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que
deviens
-tu ? qu’es-tu devenue » ? gémissent de voir l’esp
: « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens-tu ? qu’es-tu
devenue
» ? gémissent de voir l’esprit de parti, la haine
; les preuves de ce que j’avance s’accumuleront naturellement, &
deviendront
, je pense, très convaincantes. Vous lisez les ouv
les raisons particulieres ne l’emporteront plus sur l’intérêt général
devenu
très pressant : on écoutera attentivement, &
à sa voix, à sa poitrine, à son tempérament, à ses petites manieres,
devient
Acteur en chef, rend à ceux qui veulent le double
, & les rendent. De cette façon une troupe excellente ne peut que
devenir
mauvaise ; & le public, qui perd de vue tout
s ; et celles qui n’avaient pas de quoi l’être de la bonne manière le
devinrent
d’une façon ridicule. Elles crurent remplacer l’e
a été deux mois à Paris294 ; sa bonne, son marmiton et son cuisinier
deviennent
un petit laquais, une demoiselle suivante et un é
du bel esprit et de la philosophie303. Il fit voir une vieille fille
devenue
folle au bruit étourdissant des madrigaux, du bea
, ajoutez, si vous voulez, à vos charmes par l’instruction, mais sans
devenir
jamais une femme pédante ni même une femme savant
et à ne point redouter comme une source de perdition ce qui ne le
devient
qu’autant qu’on en abuse.« Je tiens, » dit Ariste
t de l’honneur, indulgente tant qu’il ne court point de risques. Que
deviendra
Isabelle enfermée ? Pour sortir, elle franchira l
ents avaient un caractère de généralité simple, pur, élevé ; ils sont
devenus
dans la seconde plus riches, plus profonds, plus
pénétra jusqu’au fond de sa nature spirituelle. L’âme de chaque homme
devint
le sanctuaire intime de la Divinité. L’individu c
eine de la vie, afin que son corps maudit, exposé nu à la corruption,
devienne
la pâture des oiseaux et des chiens. Par cette me
ué. Mais elles s’acharnent à Oreste, parce que la femme dont il a osé
devenir
le meurtrier l’avait formé et nourri dans ses ent
vre. La contradiction, auparavant extérieure, qui divisait les Dieux,
devint
intérieure, et les héros perdirent leur belle sol
e entre sans façon dans une famille désorganisée, où les maîtres sont
devenus
les serviteurs et les serviteurs les maîtres, où
cule, le théâtre ne commença qu’en apparence à être plus moral, et il
devint
en réalité moins poétique et moins comique. La ga
iriques213 de la comédie nouvelle lui avaient déjà fait commencer. Il
devint
subjectif. L’analyse du cœur humain, la peinture
terre, des caractères individuels, en France, des types généraux, est
devenu
pour le poète la grande chose, et si l’on a quelq
e des bêtes féroces, et la bonne volonté de ces libérateurs puissants
devenait
leur loi. Il n’y avait pas de médecins. Les mœurs
s et amoureux. Mais chacun sait comment cela finira. Ce pauvre garçon
deviendrait
imbécile, si la prose de la vie contre laquelle i
oteste, ne se chargeait pas de le sauver. Un beau jour on le case. Il
devient
un inoffensif bourgeois, et pour comble d’horreur
ec. T. V, p. 190. 211. La satire, prosaïque en elle-même, ne peut
devenir
poétique que lorsqu’elle nous met devant les yeux
faculté de pouvoir prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il
devient
éminemment propre à être l’expression mobile de l
e se fit Comédien que pour être auprès d’une Comédienne dont il étoit
devenu
fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en e
un Livre de Monsr. Perrault (H). On sera bien aise d’apprendre ce que
devint
après la mort de Moliere la troupe de Comédiens d
peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle
devint
folle du Comte de Guiche, & que le Comte de L
qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint
fou d’elle. On fit appercevoir 10 Moliere, que le
n’eussent jamais paru en France, peut-être que Moliere ne seroit pas
devenu
ce qu’il a été. Je sçay qu’il connoissoit parfait
l’Eloge est bien curieux. (I) On sera bien aise d’apprendre ce que
devint
après la mort de Moliere la troupe de Comédiens d
e que Moliere trouva établie à Lion la premiere fois qu’il y joua. Il
devint
amoureux de cette femme, & en fut aimé, &
ne fut pas plutôt parti, qu’il trouva une certaine chanteuse dont il
devint
fou. Cette fille étoit chez un marchand d’esclave
jolie, vraiment ! Mais son frere.... Davus. Je vois cela d’ici, il en
devint
amoureux dès le moment. Géta. Sais-tu avec quelle
ue temps après, Léandre fit rencontre d’une jeune Egyptienne, dont il
devint
amoureux. . . . . . . . . . . . . . . . Un jour q
mable affligée. Ses fréquentes visites sont rejettées de la servante,
devenue
la gouvernante par le trépas de la mere. Voilà mo
me Grognac établissent son caractere brusque ; & ses monosyllabes
deviennent
comiques. Tout au contraire, quand, dans le Philo
t l’abnégation soient les vertus qui l’élèvent et la rendent digne de
devenir
femme352. Epouse, que son mari et ses enfants dev
endent digne de devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants
deviennent
sa vie ; que le monde, les plaisirs de toute sort
e place aux devoirs et aux joies du foyer. Que la gracieuse Henriette
devienne
sans effort la digne Elmire ; car on ne peut guèr
un vieillard peut être plus absurde que celui d’un enfant368. Elle ne
deviendra
pas, comme Béline, un monstre dans lequel l’égoïs
sera point une femme d’intrigue ou une complice de désordres376. Elle
deviendra
la sauvegarde et l’honneur de la famille, comme l
me, il copie à ravir les passions impudiques, et ce mensonge aussitôt
devient
un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ains
de l’auditoire. » Ainsi parlait un païen converti, un avocat de Rome
devenu
chrétien, Minutius Félix ! — Avant lui, Sénèque a
tait au moment d’en sortir, — « Eh ! que dis-je ? il me semble que je
deviens
plus cruel et moins accessible aux bons sentiment
à la longue, par un charme irrésistible à ce point que la comédie est
devenue
une force. Elle donne un choc à l’esprit, et de c
agments de sa statue sont épars autour de moi, que voulez-vous que je
devienne
? Tenez, Henri, ce sera plus tôt fait, asseyez-vo
es parodies, combien d’affreux quolibets, combien de sales équivoques
deviendront
la pâture quotidienne de cette jeunesse honnête e
se comédie dans laquelle toutes choses sont bouleversées, où le valet
devient
le maître, où le maître devient le valet, pendant
choses sont bouleversées, où le valet devient le maître, où le maître
devient
le valet, pendant que de leur côté Marton et sa m
prement d’un comique populaire : le juge Bartolin, qui prend une tète
devenu
pour une tête d’homme, est de la même force qu’Ar
moutons; et celle où Patelin, à force de patelinage (car son nom est
devenu
celui d’un caractère) vient à bout, d’attraper un
’instruire au moins dans la langue française. Il y réussit assez pour
devenir
un homme de bonne compagnie, et ses agréments le
isir, le jeu et les voyages, semblaient promettre si peu ce qu’il est
devenu
, que quelques détails sur sa personne et ses aven
er) se trouve au port, à la descente des captifs, et ne manque pas de
devenir
tout d’un coup éperdument amoureux d’Elvire. Il l
u les plus grands dangers. Deux ou trois favorites de son maître sont
devenues
folles de l’esclave : il fait la plus belle défen
des fautes de mesure et de fausses rimes, qui font voir que l’auteur,
devenu
poète par instinct, n’avait guère étudié la théor
à force de vouloir être serré, est souvent hache en monosyllabes, et
devient
un cliquetis fatigant. Son expression n’est pas t
la protection du roi ; le fait seul de sa représentation à Versailles
devenait
une sauvegarde. L’occasion était heureuse, et Mol
la conservation d’un ouvrage dont il sentait tout le prix, et qui lui
devenait
d’autant plus cher qu’il lui avait causé plus de
blique, crient à la fois à l’impiété ; les libertins, les athées sont
devenus
dévots, et la tourbe des auteurs jaloux s’est cha
ilité des vrais. Le nom du personnage principal fut changé ; Tartuffe
devint
Panulphe, et la pièce parut avec le titre de L’Im
nds hommes du siècle de Louis XIV l’ont employée après lui ; elle est
devenue
française de par le génie. Qui ne connaît ce débu
es plus secrètes, mettre la discorde entre le père et les enfants, et
devenir
peu à peu les tyrans des familles. Cette scène ne
’une jeune villageoise dont le mari est très jaloux, et il parvient à
devenir
le confesseur de la belle. C’est au tribunal de l
rapportent à des anecdotes ou à des événements du temps, et qui sont
devenus
obscurs pour le vulgaire des lecteurs, il fait al
a coquetterie. S’il emploie le jargon de la dévotion, c’est qu’il est
devenu
le sien, et qu’il n’en saurait parler d’autre. Le
ur après quoi je soupire. Si plus tard il se montre plus empressé de
devenir
l’époux de Marianne, c’est que Damis a surpris sa
à jamais délivré d’un témoin qui a tout entendu, et qui peut toujours
devenir
un accusateur. La vengeance de l’infâme est d’ail
peine Louis XIV avait fermé les yeux que tous les dévots de la veille
devinrent
les roués du lendemain. Il en est de même de nos
aussi travaille-t-on de toutes ses forces à l’ignorance publique. Que
deviendraient
les charlatans s’il n’y avait pas de dupes ? En a
ère est donc rajeuni et ses couleurs, loin de s’altérer par le temps,
deviendront
toujours plus vives et plus frappantes, parce qu’
parle de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que Magnifico veut
devenir
son beau-pere, quand il voit tout-à-coup qu’il es
pé la gorge ! on m’a dérobé mon argent ! Qui peut-ce être ? qu’est-il
devenu
? où est-il ? où se cache-t-il ? Que ferai-je pou
amp; toute la haine d’Arlequin, qui, étant valet dans la même maison,
devient
jaloux de son crédit, & n’oublie aucune occas
leçons que l’Intendant va continuer à Elise, par l’ordre de son pere,
deviennent
plus piquantes ; par cette seule différence encor
s une situation bien plus cruelle que Magnifico, parcequ’un négociant
devient
tous les jours le beau-pere d’un commis entendu,
considération pour mon ânerie que pour un ânon encore à naître : vous
deviendrez
rude & méchant à mon égard ; & les gens d
à mon jardin ; & c’est peut-être ce que vous... Mais, qu’est donc
devenu
mon homme ? Il a encore disparu ; & me voilà
s réflexions sur l’avidité des gens riches qui n’épousent que pour le
devenir
davantage, Harpagon craignant qu’Anselme n’ait dé
losophie : de cette façon, le rôle d’Anselme, qui est mauvais, seroit
devenu
bon & nécessaire à la piece. L’Auteur de l’Em
e vie ; elles se multiplièrent ; les cercles où elles se réunissaient
devinrent
aussi plus nombreux, plus animés, plus brûlants,
aix a tout ranimé ; et il n’est pas facile de dire comment elles sont
devenues
si communes. Les premiers beaux jours que la paix
nouveau, un mot du temps, un mot à la mode. Nous allons voir ce qu’il
devint
, et, en apprenant le sort du mot, nous apprendron
s II, Charles IX et Henri III. Les Italiens affluaient à Paris, et il
devint
à la mode d’aller visiter Rome et l’Italie. La je
, et par la bizarrerie de leur identité de consonance. La poix serait
devenue
la paix, la poire aurait été désignée par la pair
t surtout sur l’inclination du jeune roi pour Hortense Mancini, était
devenue
dévote : de ce moment, il y eut des dévotes à la
Marie de Mancini, subit la destinée ordinaire des femmes galantes, et
devint
dévoie et jalouse. Ce sont les mémoires de Mademo
romancière dont fut alors investie mademoiselle de Scudéry. Sa ruelle
devint
pour le parti le centre de ralliement, l’école no
u salut pour remercier Dieu de cet avantage. Je trouvai qu’elle était
devenue
joueuse. Elle ne jouait jamais quand je la quitta
e. Seconde Partie de l’intrigue d’Eugénie. Le Lord Clarandon
devient
épris d’Eugénie ; elle est trop vertueuse pour qu
en Ministre : Eugénie se croit unie à son amant par des liens sacrés,
devient
enceinte, découvre que son hymen n’est que simulé
chagrin une honnête famille, demande pardon à sa chere Eugénie, &
devient
solemnellement son époux. PRÉCIS DE FANNI,ou de l
d d’une pareille perfidie : peu-à-peu il se familiarise avec elle, il
devient
heureux, autant qu’on peut l’être quand on sent d
ns dans les larmes, la douleur & la plus affreuse misere. Thatley
devient
veuf. Un honnête homme lui reproche ses indignes
plus à ses débuts. Cette dessalée, pour parler comme Georges Dandin,
devint
la maitresse du novice, et les deux frères n’en f
lière, âgé de quarante ans, épousa une toute jeune fille, élevée pour
devenir
l’une des actrices de son théâtre, et choisie dan
, une fécondité de vingt-huit ans, ce qui assurait à sa petite-fille,
devenue
sa fille, un état légitime, un bon mari, une honn
mme auteur et comme acteur, le renom d’un génie incomparable, son âme
devenait
plus triste, la maladie minait davantage ses forc
ssions volages de la concupiscence lui renversèrent l’esprit. Bientôt
devenu
, sans peine, mais malheureusement pour lui, le pr
z vos prières aux larmes de sa pénitence ! » On dira que Pleine était
devenu
janséniste et que Tronchon ne fut jamais autre ch
on de nommer spectacles de turpitudes. » Voilà l’auteur de Sganarelle
devenu
bien délicat sur le choix des amusements publics
sque dans l’État. Le théâtre a commencé de plus loin qu’on ne pense à
devenir
un instrument de désordre politique ; il a déjà p
ne m’apprenez ni à corriger ces fous, ni à guérir ces méchants, ni à
devenir
pour mon compte plus sage et meilleur ! Sagesse e
ont été plus encore les éléments de son unité : sans eux, elle serait
devenue
protestante, c’est-à-dire irrémédiablement divisé
ne sais quoi de déréglé dans toute la nature. » La voix de l’orateur
devient
le cri des malheureux : « Dans les provinces, dan
re peut-être l’ignorance, l’entravèrent toujours. Qu’eût été, que fût
devenu
Louis XIV, abandonné aux seules suggestions de la
t sur Salomon ; ses réticences mêmes sont significatives, et son bras
devient
plus lourd lorsqu’il fait entendre qu’il ne peut
nnes que vous devez l’être, le monde, par une bienheureuse nécessité,
deviendrait
chrétien. Le désordre qui m’afflige est que l’on
et bien avant qu’il fût dans le commerce du public, le Tartuffe était
devenu
un événement du monde. C’était le temps des premi
l’entreprise n’allait pas toute seule. La représentation de Tartuffe
devint
véritablement une affaire d’État. Molière se sent
n’est pas possible de forcer plus outrageusement la nature, et Orgon
devient
une sorte de monstre plus rebutant que Tartuffe l
rumeur de haine ; le parterre se sentit en présence de l’ennemi : il
devint
attentif et ne laissa passer en silence aucun des
les pensées et le langage même de la piété prennent la physionomie et
deviennent
l’expression de la plus noire scélératesse. L’ord
né du journal, delà chanson, du roman, de la caricature, Tartuffe est
devenu
un symbole. A leurs yeux, ce personnage quasi fan
s hommes qui, s’étant endormis sur le mobile secret de leurs actions,
deviennent
hypocrites quasi sans le savoir, dans une sorte d
t hypocrites quasi sans le savoir, dans une sorte de bonne foi. On ne
devient
pas hypocrite tout d’un coup, ni avare ; on n’est
uits de la piété ; que nous nous rebutons de ses pratiques ; que nous
devenons
tièdes, languissants, pusillanimes sur tout ce qu
rement le parti de Dieu ; et plutôt que d’être traité d’hypocrite, on
devient
impie et libertin. » On sait maintenant quelle e
et non ceux du théâtre. Je l’avoue ; mais qu’on me dise alors ce que
devient
cette haute et tant préconisée morale du théâtre
cle que l’Église ne s’est jamais trompée… O doux Jésus, faites qu’ils
deviennent
hérétiques ! Et l’anathème, obstinément muet deva
plus ressembler du tout au dévot de cœur de Molière. Le contraste va
devenir
plus éclatant. « Ce n’est pas seulement un roi c
eçut à son théâtre je ne sais quelle comédie du critique, et celui-ci
devint
l’ami de la maison. Contrepartie de la scène d’Or
corrige que par le châtiment divin, volontairement accepté du malade
devenu
un pécheur, ou de fait ou d’intention. Dieu même
ncore contre les droits de Dieu, ne peut amuser que l’ignorant qui va
devenir
méchant. Voilà le bel idéal de la comédie absolum
inte en rabat trop : Il est bien des endroits où la pleine franchise
Deviendrait
ridicule et serait peu permise ; Et parfois, n’en
Alceste est orgueilleux, non point bas et corrompu ; il ne peut donc
devenir
si profondément l’esclave de cet attrait vengeur
santhrope, tel qu’il l’a dépeint, n’a pas mérité d’être et ne saurait
devenir
l’un des amants et l’un des jouets de Mlle Molièr
ent vers la haute vertu ; quelques autres, plus ou moins, descendent,
deviennent
coquettes formelles et s’acheminent vers la perdi
uetterie. Or, qui sera jamais l’ami de Célimène, et quel galant homme
deviendra
fou jusqu’à se résoudre d’épouser une femme dont
ndera plus de le consoler, et se fait aussitôt ramasser par Philinte,
devenu
subitement imprévoyant ; la prude Arsinoé se met
rs le ton et les idées de la cour.Non, pas encore ; ce langage allait
devenir
le tonde la cour, et Molière ne servait pas médio
on où mourut Molière, et à proximité du Théâtre-Français. M. Régnier,
devenu
membre de la souscription nationale, proposa alor
, les ligues de la façade principale. Pourquoi cette irrégularité qui
devient
plus choquante quand on la regarde et finit par ê
mais ici, la statue est sur un piédestal éloigné de cette niche, qui
devient
ainsi tout à fait inutile, et en architecture ce
lourdeur de l’attique et du fronton, raplatit le monument. Ce défaut
devient
surtout sensible dès qu’on s’en éloigne, et qu’on
re et de retour est le Donec grains eram d’Horace. « Elles sont enfin
devenues
des lieux communs, mais elles plaisent toujours.
te ans, épouse une jeune fille de vingt n’est pas raisonnable, et que
devient
la thèse ? Sauf ce défaut, capital il est vrai, l
ultivé et qu’elle le soit. Une jeune fille élevée intellectuellement,
devenue
une intellectuelle, peut aimer un homme d’âge int
t une transformation complète. Le rôle de Sosie, amplifié élargi, est
devenu
une merveille et les scènes entre Sosie et Cléant
peut-être de toute ? les comédies de Molière. Le mot « Tartuffe » est
devenu
un nom générique pour désigner un hypocrite de re
Tartufferie » est un mot continuellement usité. Beaucoup de mots sont
devenus
proverbes : « Serrer ma haire avec ma discipline.
chant, peu ou prou ; et de même que l’homme infecté de sotte dévotion
devient
cruel envers sa fille, de même l’homme fêlé de va
évotion devient cruel envers sa fille, de même l’homme fêlé de vanité
devient
méchant aussi à l’égard de sa fille, et si l’un v
des Silvestre, des Labranche qui peuplent notre théâtre, et qu’il est
devenu
le type même des valets de potence et l’on dit :
n de Dupont » et même : « C’est une scapinade ». C’est Scapin qui est
devenu
« Fourbum imperator ». Le mot : « Que diable alla
or ». Le mot : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » est
devenu
proverbe, et il y a tant de galères où les hommes
e à l’huile qui est très forte, très brillante, très juste et qui est
devenue
classique : […]La fresque, dont la grâce à l’aut
ont fait peur, terriblement, de Tenter ; ainsi instruit et dressé il
devient
victime du premier hypocrite de religion venu et
dressé il devient victime du premier hypocrite de religion venu et il
devient
bête et il devient dur et il fait les pires sotti
ictime du premier hypocrite de religion venu et il devient bête et il
devient
dur et il fait les pires sottises. C’est la relig
aut pas être libertin par méchanceté, ou, par l’effet du libertinage,
devenir
méchant (Don Juan) ; toute vérité n’est pas bonne
Bourgeois gentilhomme) ; il ne faut pas avoir peur de la mort jusqu’à
devenir
« bonne vache à lait » des médecins. Voilà le bon
e ce spectacle, le jeune homme qui a épousé une fille pour son argent
devenir
un mari trompé, l’homme d’âge qui a épousé une je
nstant d’après, va obéir une fois de plus à sa femme. Et dès lors que
devient
Martine représentant la pensée de Molière et Moli
exploiteurs de religion sur les poltrons qui ont peur de l’enfer peut
devenir
une tyrannie sociale et qu’il ne faut point de ce
’influence des médecins sur les poltrons qui ont peur de la mort peut
devenir
une tyrannie sociale très analogue à celle des ec
er ses paroles, ses écritures et ses manières, en s’exposant par-là à
devenir
maniéré, et le mérite est de s’exposer à cela dan
Qui souffrent doucement l’approche des galants. Oh ! Oh ! Le compère
devient
agressif ! Eh bien, donnons-lui monnaie de sa piè
aussi d’un pur scélérat ; vous qui aviez « l’air d’homme sage » vous
devenez
imbécile ; oui ; car toute passion devenant domin
le ; oui ; car toute passion devenant dominatrice rend imbécile. Vous
devenez
méchant même ; car toute passion égoïste rend méc
Moi je vous peins tel que vous êtes et tel que ‘vous êtes en train de
devenir
. Je voudrais vous intéresser par votre vanité ell
être comme cet autre qui se vante d’être le fils d’un maçon et d’être
devenu
millionnaire. Il est aussi vain que vous ; mais i
uffe de l’amour conjugal. Et, comme il arrive toujours, votre sottise
devenue
manie vous rend méchant où au moins dur. Vous vou
a même chose, parce que c’est toujours la même chose. Prenez garde de
devenir
un homme trompé, berné, exploité, méchant et ridi
t indifférent et qu’il faut bien un peu se divertir, votre flegme est
devenu
peu à peu impertinence et taquinerie, et il vous
arde ! A croire que les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs, on
devient
malicieux, et la malice est l’antichambre de la m
é. — Méchant, moi ! — Eh ! Je vous dis seulement : prenez garde de le
devenir
! » Il dit même à Alceste : « Prenez garde ! Sav
. Montfleury, Impromptu de l’Hôtel de Condé : Car pour le sérieux on
devient
négligent Et l’on veut aujourd’hui rire pour son
t hypocrite de religion sur la fin, moins pour montrer que les athées
deviennent
des Tartuffes que pour montrer que les Tartuffes
linte trente-cinq. Philinte est ce qu’il est très possible qu’Alceste
devienne
, Alceste est ce qu’a été Philinte dix ans plus tô
lemment vu et le portrait est très fin. Seulement Alceste, qui pourra
devenir
ce que La Bruyère dit qu’est Timon, n’a pas attei
st habitué à en prendre son parti, à ne jamais s’en fâcher, et il est
devenu
le misanthrope intérieur tandis qu’Alceste est en
fléchir au temps sans obstination. Cette misanthropie indulgente est
devenue
, chez Philinte, non seulement cette « sagesse » q
rement, il doit voir au temple ou à la promenade… la personne dont il
devient
amoureux… Il cache un temps sa passion à l’objet
tre malades, et de même que l’avare s’inflige la pauvreté, de peur de
devenir
pauvre, de même le malade imaginaire s’inflige l’
e même le malade imaginaire s’inflige l’état valétudinaire de peur de
devenir
malade. Ce vice vient de l’égoïsme et le renforce
mondaine jeune encore, coquette naissante peut-être et qui pourra le
devenir
mais qui ne l’est point : voilà ce que Molière no
difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style. Ici elle
devient
plus adroite parce que la tâche est plus facile.
ans modernes, à mesure qu’une femme s’aperçoit que celui qu’elle aime
devient
davantage un coquin, elle l’aime aussi davantage.
me touche le cœur, et qu’il me serait doux De voir, par votre choix,
devenir
mon époux ? Quand Dorine lui dit : « Avez-vous
as être cocu et il est tellement hypnotisé par cette idée qu’elle est
devenue
depuis douze ans tout son caractère. Cependant il
t dominé par une femme impérieuse ou chez qui la tendresse paternelle
devient
faiblesse, se soulage au dehors en y étant autori
olère. Et le voilà. Il n’est pas plus autoritaire qu’un autre, il est
devenu
autoritaire ; il n’était pas despote, il est deve
’un autre, il est devenu autoritaire ; il n’était pas despote, il est
devenu
despote ; il n’est pas colérique, il est devenu c
t pas despote, il est devenu despote ; il n’est pas colérique, il est
devenu
colérique. Et tout cela parce qu’il a peur de l’e
oquée, elle éclate en reproches directs et en menaces directes ; elle
devient
peuple, moins l’incorrection du langage simplemen
t il a été logique dans la composition de ses caractères et dans leur
devenir
à travers une situation, mais rien de plus. Il es
il est logique qu’amoureux d’une mondaine et ayant son caractère, il
devienne
ridicule malheureux et finalement délaissé et iso
s ou moins dénaturés. Molière est vrai et Molière est logique dans le
devenir
de ses personnages au milieu d’une situation donn
les dévots. J’en aurai désormais une horreur effroyable Et m’en vais
devenir
pour eux pire qu’un diable. Mais, le croyez-vous
répétera mille fois : « Vous ne les connaissez pas, je les connais »,
deviendra
un Homais ; mais que plus tard, inquiété par les
le disant plus mal. Il est bien des endroits où la pleine franchise
Deviendrait
ridicule et serait peu permise. […] Serait-il à p
court risque de n’avoir point dans l’ensemble de forme décidée, et de
devenir
banale dans les détails. Chez les Français com
ents dramatiques aussi vite que le roi l’aurait voulu, tout en un mot
devenait
pour lui un sujet de comédie. Les critiques franç
nt leur physionomie, de conserver leurs costumes, ils sont maintenant
devenus
tout à fait surannés. Les Français ont peu de goû
e inspiration du génie comique. On peut juger de là que Racine serait
devenu
un rival redoutable pour Molière, s’il avait cont
ent décidé que Molière ne saurait être surpassé, et cette opinion est
devenue
plus que jamais un article de foi. Comme le plan
t de l’éclat et de la grâce, sera toujours trop séduisant pour jamais
devenir
utile. Et d’ailleurs s’il s’agit du vrai comique,
ra. Il y aurait un vrai sentiment de l’art dans un tel genre, s’il ne
devenait
pas superficiel et insignifiant. De petites passi
es sens et de celle de l’âme. Deux inventions extraordinaires peuvent
devenir
naturelles l’une par l’autre. Quinault est resté
r de musique, et qu’il se contente de choisir des airs connus et déjà
devenus
populaires. Sous le rapport de l’ensemble musical
n but purement moral. Sans être profond dans la théorie, on peut être
devenu
connaisseur par l’observation. Mais mérite-t-on c
t difficile de deviner pourquoi. Cette pièce de L’Inavertito, qui est
devenu
L’Étourdi, ou les Contre-temps, eut un grand succ
s fantaisies, mais incivil et incommode. D’autre part, les créanciers
deviennent
de plus en plus pressants ; la faillite arrive. B
r en 1642, l’année même de la mort du cardinal-ministre. Les écoliers
devenaient
les maîtres. Le génie français dépassait de beauc
ne femme avec laquelle il vit, & qui est enceinte. Dupuis guérit,
devient
veuf : sa femme ne lui laisse qu’une fille fort b
son dernier moment qu’il veut l’unir à sa fille. Mademoiselle Dupuis
devient
infidelle. Le reste de l’histoire n’a aucun rappo
que M. Dupuis, trompé jadis par ses amis, sa femme, ses parents, est
devenu
défiant, & qu’il est peut-être alarmé par la
rer d’embarras comme de bons Courtisans, sans s’embarrasser de ce que
deviendra
leur Maître ; déclament contre l’obscurité. Le p
uplets. I. Que l’état de Meûnier est heureux ! il ne se soucie pas de
devenir
plus grand, il ne craint pas d’être plus petit. I
avois affaire. Celui-ci donc chez sire Gasparin Tant fréquenta, qu’il
devint
à la fin De son épouse amoureux sans mesure. Elle
t ; et, ce qui n’est pas une feinte, il enrichit sa maîtresse, qui va
devenir
sa femme, des dons précieux qu’il est chargé par
ompagnie se serait opposée à ce qu’il le fût, il se mit en tête de le
devenir
, pour mortifier leur vanité, beaucoup plus que po
ins à une insolente mystification dirigée contre l’homme dont il veut
devenir
le gendre, et, qui plus est, d’y prendre le princ
ceaux du chef de notre école actuelle, d’un de ses plus dignes élèves
devenu
à son tour un grand maître, et d’un plus jeune pe
ein, les vers que laissait échapper sa Muse. L’ouvrage plut, le sujet
devint
populaire, et dès lors le théâtre ne devait pas t
condition, enlevée à ses parents dès l’enfance, vendue comme esclave,
devenue
courtisane, et reconnue à la fin par quelque honn
ce qu’ont refusé de voir quelques aveugles enthousiastes de Molière,
devenus
, en cette occasion, de ridicules adversaires de B
Roi de Valence, voit Delmire, sœur de Don Pedre, Roi d’Aragon ; il en
devient
épris, demande sa main ; & ne l’obtenant pas,
n rang & à son sexe. Don Pedre assiege Valence. Cependant Delmire
devient
sensible pour Don Rodrigue. Elle écrit à son frer
on Pedre. Ma sœur, Sa Majesté vous fait une grande faveur en daignant
devenir
votre maître. Vous êtes son écoliere ; il ne vous
? Votre Majesté est-elle pétrifiée ? êtes-vous une statue ? êtes-vous
devenu
de marbre ? Quelle froideur ! Parlez donc, Seigne
andis qu’il en est temps : n’attends pas que le dépit & la colere
deviennent
les plus forts dans mon cœur. Oui, je veux bien t
nocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de
devenir
votre épouse. Rodrigue. La belle proposition ! De
si vous ne m’en donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de
devenir
votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma paro
an de Don Quichotte de Cervantes, quoiqu’assez passable à la lecture,
devient
froid & triste au théâtre. Le Curieux ne paro
nt toujours l’un pour l’autre à leurs propres plaisirs. Anselme étoit
devenu
très passionnément amoureux d’une très belle pers
son ami, mais que l’amour s’est bien vengé de sa résistance. L’épouse
devient
aussi infidelle que l’ami : ils jouissent tranqui
ut se déterminer à parler d’amour à Julie, il craint que la feinte ne
devienne
une réalité. Léandre en seroit charmé, parceque J
imon, & Timon lui-même, lorsque de poli, charmant qu’il étoit, il
devient
une bête féroce ; puisqu’il nous dispense d’assis
le ; mais il la voit dans un bal, déguisée en Vénitienne, & il en
devient
passionnément amoureux. Le même sujet avoit été t
le troisieme acte, intitulé la Femme, fait voir également un mari qui
devient
amoureux de sa femme, dans un bal où il la prend
e se fit Comedien que pour être auprès d’une Comedienne dont il étoit
devenu
fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en e
peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle
devint
folle du Comte de Guiche, & que le Comte de L
qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun
devint
fou d’elle. On fit appercevoire Moliere, que le g
e que Moliere trouva établie à Lion la premiere fois qu’il y joüa. Il
devint
amoureux de cette femme, & en fut aimé, &
ent, sa présence peut-elle faire qu’une chose naturelle par elle-même
devienne
tout de suite contre nature ? Cela n’est pas poss
conséquent les aparté, quoique dans la nature par eux-mêmes, peuvent
devenir
plus ou moins vicieux, plus ou moins naturels, se
courts : & pour lors, maniés par un homme ingénieux, ils peuvent
devenir
une source très féconde du comique le plus plaisa
.. Ah ! monstre !.... A cette derniere épithete, l’actrice s’emporta,
devint
furieuse. Tous ceux qui ne s’étoient pas apperçus
, où dès le xviie siècle, son Misanthrope est grossièrement imité et
devient
un loup de mer brutal, jureur et ivrogne ; dans l
eux, et, vu les circonstances, un intérêt spécial, presque local. Que
devient
-il avec Molière ? un problème moral, voire même s
À la gloire. De même Sans dot, Le Pauvre Homme, Tartuffe ? sont
devenus
une sorte de monnaie courante qui fait circuler a
e la gloire de Molière. *** Pour cet ensemble de raisons, Molière est
devenu
, dès le principe, un des plus populaires de nos é
Médicis, bâtissaient avec goût et magnificence. Le salon ou cabinet,
devenu
si fameux par la réunion des hommes célèbres et d
e Racan, élève de Malherbe et âgé de vingt et un ans. La conversation
devint
bientôt le principal attrait de cette société, et
étaient réservées à l’intimité. Bientôt aussi le talent de converser
devînt
le but d’une émulation vive et générale : on en v
be et Racan furent de la société la plus intime de la marquise, Racan
devint
passionnément amoureux d’elle. Il ne fut point éc
ils ne se rendent pas compte ; ils se refusent à un plaisir qui leur
devient
volontiers une fatigue ; ils sont honteux, au fon
ommes, où étaient ses dieux. Ce grand art de la parole improvisée est
devenu
, pour nos voisins, un juste sujet d’envie et d’ét
bretteur, un dévot, un médecin, un esprit fort, un hypocrite ; il ne
devient
un hypocrite qu’à la fin du drame, et quand il fa
y devait tenir. Plus ce Don Juan était un être impossible, et plus il
devenait
digne de cette adoption du poète. Tartuffe ne pou
e restaient empreints sur le sable de ces jardins ; ces eaux limpides
devenaient
des eaux bouillantes ; ces beaux arbres se dépoui
théâtre. Tout ainsi, Le Festin de Pierre, commandé par le machiniste,
devient
le plus grand drame et le plus formidable de la s
lait remplir tout le xviiie siècle ; que ce Don Juan amoureux allait
devenir
le type élégant et licencieux de toute la nation
usqu’à ce brave, loyal et tremblant serviteur Sganarelle, qui ne soit
devenu
: juste ciel ! Bertrand, l’ami de Macaire ! Histo
de face dans cette érotique et sceptique biographie. L’éclat de rire
devient
plus rare, il prend même quelque chose de funèbre
l a pu l’affaiblir, le féroce caractère de Don Juan, Thomas Corneille
devient
tout d’un coup grave, sentencieux, moral, et il s
r à qui le voit et n’en profite pas ! Voilà donc la bouffonnerie qui
devient
un sermon. — Molière, tout au rebours : il a été
aise paraissait immobile sur des bases qui semblaient éternelles, est
devenue
avec le temps et les révolutions que le temps ent
— Cette comédie, faite tout exprès pour nous montrer un fantôme, est
devenue
une tragédie véritable ; le fantôme est un être r
cieusement et audacieusement enfoui dans les veines de cet homme, est
devenu
un mélange bâtard d’encens frelaté et d’eau mal b
n homme de bon sens, cet Aristophane, mais enfin on ne dit pas ce que
deviennent
les partageux de cette comédie ; on n’a que le co
te, et si, par bonheur, la première scène commence par un mot qui est
devenu
proverbe : « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse »
t volontiers de ces détails de médecine et de pharmacie qui nous sont
devenus
nauséabonds ; une seringue ne leur faisait guère
utes les grandeurs dont il fut entouré dans sa vie ! À peine mort, il
devint
le sujet de louanges sans fin… le héros de mille
n fait un tyran de comédie, autour de cette femme illustre et sainte,
devenue
un jouet dans la main de M. Bulwer. Cet homme est
xcepté dans mon cœur, et cet amour, amour survivant, se transforme et
devient
désespoir ! — Fi ! toi Lauzun, gentilhomme de hau
édie suivante, serait un vrai sermon, si M. Dimanche, dont le nom est
devenu
un proverbe (le rôle est bien joué par Provost),
e de ne point épouser sa sœur. Le Chevalier. Je sais que vous voulez
devenir
mon beau-frere : C’est fort bien fait à vous. Ma
ne le point voir : où peut-il être, dit-il ? que fait-il ? qu’est-il
devenu
? qu’il ne se présente plus devant moi, je le cha
ui, tout différent des autres & de ce qu’il faut pour la comédie,
devient
invraisemblable à mesure qu’il accumule ses trait
itée avec le dernier mépris ? Enfin est-il dans la nature qu’Isabelle
devienne
éprise du Chevalier, qui ne lui parle jamais que
ls Clitandre à Paris, qui, pour se consoler de l’absence de son pere,
devient
épris du Lucile, & dépense des sommes considé
est forcé d’aller en Egypte. Pendant son voyage, Philolache son fils
devient
éperdument amoureux d’une musicienne, qu’il achet
t parler de la vente de la maison à Madame Bertrand, parcequ’elle est
devenue
folle, & que ses parents vont la faire renfer
Bertrand arrive ; Merlin persuade à la bonne vieille, que Géronte est
devenu
fou, & les deux vieillards se plaignent mutue
petit-fils, & fait prendre le nom de Menechme à Sosicle. Celui-ci
devient
grand ; il forme le dessein de voyager, débarque
sait avec quelle puissance et quelle hardiesse il transforma un sujet
devenu
banal. Mettons immédiatement en regard de ce qui
t, j’allègue la fragilité de la chair. Qui ne se montre ami des vices
devient
ennemi des hommes. Mais j’entends quelqu’un. Nequ
les ont prises ! GUARDABASSO. Ils les adorent. LISEO. Elles sont donc
devenues
des saintes ? GUARDABASSO. Au moins à leurs yeux
dressé pour lui des pies-grièches à prendre des moineaux et qui était
devenu
son favori, le jeune roi secoue l’autorité de sa
els ; il n’était plus l’homme ou l’esprit d’un autre homme ; il était
devenu
maître à son tour de choisir, de placer, de gradu
jouait. Ce fut en 1607 que la marquise eut sa cinquième fille, Julie,
devenue
depuis si célèbre par la passion du duc de Montau
er de 1641, il fut rappelé à l’ouverture de la campagne par Guébriant
devenu
général en chef de l’armée d’Allemagne et peu apr
es mauvaises copies de l’hôtel de Rambouillet eurent la prétention de
devenir
modèles. Pour se faire un renom d’honnêteté, on a
da dans la société des gens du monde à l’hôtel de Rambouillet, ce que
devinrent
les éléments dispersés de sa composition, jetons
passé, lui aussi, par une transformation analogue à celle d’Alceste,
devenu
, en dépit de Molière, un rôle tragique ; que Tart
ême époque que le mystique Morin, livré par Saint-Sorlin, de libertin
devenu
cafard, endura le même supplice3. Le livre de Rou
ouis XIV l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur
devient
troupe royale avec six mille livres de pension. H
exerçant sous masque de saint : un fourbe, un scélérat : le Tartuffe
devint
l’Imposteur. Ce changement si grave en amenait d’
croit de précaution, il changea encore le nom de son héros : Tartuffe
devint
Panulphe. Je ne dirai pas que les deux noms se va
qu’on lui a déniée si mal à propos, que Tartuffe offre prise et qu’il
devient
, comme ne le voudrait pas La Bruyère, très ridic
bien ! ça ne peut pas être moi, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que le Ciel
deviendrait
? » Et cette idée de céder la place, lui, Tartuff
rables, mais d’altérations évidentes à la physionomie du héros, qui y
devient
on ne sait quel traître de mélodrame, fort différ
ère a vu que la dévotion, même sincère, lorsqu’elle va à l’excès peut
devenir
un danger pour la famille. Dans son esprit d’abor
st pourquoi Molière ayant tracé la plus amusante et la plus vraie est
devenu
si populaire. Malgré Alceste, malgré Chrysale, ma
ur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé, tout leur
devient
aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfe
drame de la vie de Molière, le contraste entre le rire et les pleurs
devient
de jour en jour plus intense; puis la toile tombe
iècle : centre d’une vie de société très brillante et très active, il
devint
bientôt le centre de la vie littéraire du temps.
oses : de petits soins se transforment en sérieux devoirs; les fautes
deviennent
moins criminelles que les négligences, les formes
nocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de
devenir
votre épouse. RODRIGUE. La belle proposition ! DE
si vous ne m’en donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de
devenir
votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma paro
nt-elles changé dès lors ? Dans la forme, oui. À cet égard elles sont
devenues
cruellement prosaïques. Le poète n’a plus de lyre
médiocrement religieuse. À mesure qu’elle étendit son empire, elle le
devint
de moins en moins, si bien qu’il arriva un jour o
le privilège de lui offrir un sol bien préparé. Mais l’hypocrisie ne
devient
nulle part un vice commun sans que la conscience
des chances diverses jusqu’au moment où Louis XIV, vieilli et ennuyé,
devenu
inamusable, comme disait Mme de Maintenon, se jet
s à la comédie ; on affirme que Molière l’a corrompue en la forçant à
devenir
sérieuse. À cela on peut répondre deux choses : o
u sur les yeux d’Orgon, il perd toute retenue, et, par son impudence,
devient
l’artisan de sa propre ruine. Il a la jactance de
s, et il est à la fois très piquant et très instructif de voir ce que
devient
l’amour quand l’avarice le domine et le comprime.
et moins tendre. Au moment où cette piquante scène d’amour menace de
devenir
tout à fait sérieuse, et où Alceste s’écrie : Par
ritique de l’École des femmes, dessine et accuse des caractères, elle
devient
autre chose qu’un plaidoyer; elle prend une valeu
nts qui partent de l’âme, et il crée entre eux des dissentiments, qui
deviennent
de plus en plus vifs. Il y a lutte et conflit, no
si elle est, oui ou non, de bon aloi. Ce genre d’études morales était
devenu
particulièrement à la mode après les troubles de
que je viens de citer. Ici l’image c’est l’idée même, l’idée qui est
devenue
chair et os. Elle n’a pas eu besoin pour cela de
ltaire n’a-t-il pas dit que l’on reconnaît les beaux vers à ce qu’ils
deviennent
traduits en prose. Erreur grossière ! La poésie n
des bois de leur refrain nasillard, et vous aurez un effet qui pourra
devenir
très comique. Aristophane n’a point dédaigné le c
pour celles des dieux. En vain des philosophes, des législateurs, des
devins
, des avocats, des dieux même, viennent-ils frappe
usement observées. C’est d’ailleurs avec une rare aisance que Molière
devient
régulier dans la haute comédie ! Il semble avoir
nécessaire de cet accroissement de trésors poétiques. Le sujet étant
devenu
plus vaste, il a bien fallu agrandir la toile et
is qui avait de la sève et de la jeunesse pour deux ; l’une qui était
devenue
uniforme par la grande centralisation romaine, l’
? Est-ce un mal? D’autres le diront; mais il est de fait que la vertu
devient
tous les jours plus difficile, parce que tous les
tions se multiplient dans la même proportion que les rapports sociaux
deviennent
plus nombreux et plus délicats. Dans les sociétés
s salons, et, pour conserver leur haute influence, les femmes étaient
devenues
des instruments de faveur, des centres d’intrigue
ne autant que le sourire de l’amour. Le culte qu’on leur vouait était
devenu
un culte intéressé, un culte qui dégrade à la foi
du plus petit remords après. C’est un avocat retors et affamé, Villon
devenu
plaideur et vivant de mauvais procès : À tromper
ement avec les exigences d’une sensibilité déplacée. Il ne recule pas
devint
les traits énergiques : il va droit au fait, et,
e par Jupiter, qui a pris la figure d’Amphytrion, son époux, elle est
devenue
un personnage bien délicat à introduire sur la sc
ante, ils sont mieux à leur place. Grâce à ce changement, Cléante est
devenu
un personnage tout à fait grave; mais ce n’était
l lui-même, et le met en pièces dans une œuvre d’inspiration, qui est
devenue
son meilleur titre de gloire. Dans Le Misanthrope
Ô comédiens et comédiennes, jouets brisés par des enfants ! Qu’est-il
devenu
ce conquérant sous la pourpre dont la voix faisai
gros sociétaires de la rue de Richelieu ! Savez-vous cependant ce que
devint
le Prince des Sots, le dernier roi tout-puissant
ions, que d’amours à jamais évanouis ! Ce malheureux Prince des Sots,
devenu
moucheur de chandelles, avait repris naturellemen
Ah dieux et déesses de la Courtille et des Porcherons, qu’allez-vous
devenir
, et par quel artifice imprévu votre ami Lesage, a
Paris son meilleur quart d’heure de chaque jour ; on ignore ce qu’est
devenu
Bobèche ; peut-être, à l’heure qu’il est, est-il
jour où M. Orgon disparaît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que
deviennent
les vieux comédiens, et je vous dirai ce que devi
es-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que
deviennent
les vieilles lunes. Ils passent sur la terre en d
sabelle ; puis Célimène s’est appelée Arsinoé, puis enfin Arsinoé est
devenue
madame Pernelle. Sous ce dernier nom nous l’avons
on dieu, depuis quinze ans jusqu’à cinquante ; passé cet âge, le dieu
devient
dur et cruel ; à quinze ans nous étions les enfan
en effet, le grand comédien amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile,
devient
lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, i
e pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à
devenir
un grand comédien quelque jour. Au reste, c’était
de jouer, à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani
devint
le plus grand comédien de l’Italie. Vous savez, a
deux époux. Ce duc d’Ascalio est horrible ; on dirait Robert Macaire
devenu
vieux et duc. On n’a jamais vu un plus grand misé
it de toutes ses forces, et je crois bien que le malheureux jaloux en
deviendrait
fou, si S. A. le duc de Parme étonné, lui aussi,
aladies de tous genres ! Voilà pourtant ce que M. de Pourceaugnac est
devenu
, représenté par Brunet ! Aussi bien toute folie a
tant de jours, tombe enfin le mépris et le silence. Ah ! que te voilà
devenu
penaud et contristé ! ah ! magnifique et éloquent
ntristé ! ah ! magnifique et éloquent capitaine Paroles, que te voilà
devenu
muet et bâillonné ! « Qui m’eût proposé une parei
? — Grâce à tant de progrès proclamés chaque jour, maître Paroles est
devenu
le maître du monde : il vit, il règne, on l’écout
À force de le voir, Gillette se dit à elle-même, qu’à tout prix elle
deviendrait
un jour la femme du jeune comte. Justement le roi
es malades lui lisait une tragédie, et la tragédie, écoutée en riant,
devenait
un vaudeville ! Il reprenait les faquins, il abai
ce système, le génie de Beethoven ? À l’instant même où Beethoven est
devenu
sourd ! Voilà où nous en sommes ; nous jouons ave
onheur et l’honorabilité de sa maison, et cette pauvre Henriette, que
devient
-elle, hélas ! indignement sacrifiée à la plus sté
e et la bonne Henriette ; elle a pitié de l’un et de l’autre, et elle
devient
, par la force même des bonnes et loyales natures,
mencement de la grande société philosophique et littéraire qui allait
devenir
le siècle d’Auguste. En effet, la comédie de Tére
ans ! âge heureux où tout s’épanouit. Mais où est-elle ? qu’est-elle
devenue
? — Notre jeune homme l’a perdue de vue ? « Fais-
tement dessinés, ces femmes si charmantes et si belles ? Que sont-ils
devenus
depuis que Molière est mort ? Qu’ont-ils fait de
ossible. Mademoiselle Cathos et mademoiselle Madelon, les précieuses,
devenues
plus sages, ont épousé, à leur premier cheveu bla
nc, deux procureurs au Châtelet ; Sganarelle, le cocu imaginaire, est
devenu
veuf ; il pleure sa femme, et il raconte, à qui v
ditation, vous pourriez savoir, à ne pas vous tromper, ce qu’ils sont
devenus
, tous ces héros galants ou naïfs, amoureux ou ric
la verte leçon, est resté un avare. Seulement, en vieillissant il est
devenu
plus avare. Il a renvoyé, le même jour, son cuisi
a mémoire de Molière. Ainsi peu à peu cette comédie joyeuse et riante
devient
silencieuse et sévère. Vingt-trois ans ont passé
es pour épouser une fille sans dot et sans famille. Cependant, qu’est
devenue
Lisette, qui riait toujours ? Gros-René, qui se j
-René, qui se jetait si bien aux genoux de Mari nette ? Marinette est
devenue
madame Gros-René, elle est battue autant que la f
t aussi longtemps que Molière ! Comme il vieillissait, comme il était
devenu
grave et prosaïque, comme il renonçait déjà aux f
e et de dépasser toutes les bornes de la gaîté permise et défendue ne
devint
un bouffon, ce qui est la plus misérable conditio
i fort chargée des miasmes catholiques ! Ce brillant Versailles était
devenu
si lourd, si triste, si pédant, si cagot ! (On ne
un modèle excellent que l’on peut suivre en toutes choses. Le haillon
devient
à la mode. On dit tout, et par suite on ose tout.
e jour-là, qui fut secouru à temps par une voisine charitable, et qui
devint
, trois ans plus tard, membre de l’Académie frança
des bons mots équivoques, des appétits passés de modes, des passions
devenues
insipides, des prétentions devenues ridicules. Au
its passés de modes, des passions devenues insipides, des prétentions
devenues
ridicules. Aujourd’hui, nul ne voudrait de ce mét
talement. Or ce qui était une brutalité sous madame de Pompadour, est
devenu
une vérité courante aujourd’hui. Si bien, — qu’av
qui est très vraisemblable sous les fenêtres d’une belle courtisane,
devient
bien incroyable dans le bois de Boulogne, et à pr
ouze premiers lustres de sa vie dans une ignorance crasse ; mais pour
devenir
savant, il a pris un précepteur qui lui a appris
urs. A peine elle a seize ans que Stalinon & Cuthinic son fils en
deviennent
passionnément amoureux. Tous les deux se connoiss
en Arabie, lorsque Toxile, son esclave, qu’il a laissé dans Athenes,
devient
éperdument amoureux de Lemniselene, courtisanne q
& tous leurs imitateurs, trop fiers des services qu’ils rendent,
deviennent
impertinents à l’excès, & ravalent trop leurs
ral, pas plus que Raphaël n’a étudié les muscles et le squelette pour
devenir
un chirurgien ; il n’a pas fait ses drames les pl
la ruse, et quoiqu’il ne s’agisse que de crimes imaginaires, le rire
devient
une complicité réelle. Il est inutile de passer e
est un type si peu honorable qu’on serait presque heureux de le voir
devenir
ce qu’il s’imagine être. Celui du Médecin malgré
du bon sens, la douceur de la charité et l’énergie du devoir279 ; qui
devient
, en vieillissant, le bon, raisonnable et aimable
ouchement qui devait donner le jour au duc du Maine, les négociations
devinrent
plus pressantes. Madame de Thianges, sœur de mada
fois en particulier, lui demanda ses soirs pour ses enfants, et elle
devint
leur gouvernante. Je n’ai trouvé aucun document
ude des maîtresses par la religion, et ne prenait pas le chemin de le
devenir
. Et sans la piété comment aurait-elle pu repousse
; et Gobelin était cet homme-là. De capitaine de cavalerie, il était
devenu
docteur de Sorbonne, et d’homme du monde, chrétie
de s’indigner contre la vénalité de la justice ; mais il a tort et il
devient
ridicule, quand il en vient à vouloir perdre sa c
ort, et ses travers, jusqu’ici excusables, nobles, héroïques même143,
deviennent
une faute véritable quand, pour tous les ridicule
167. Mais, dans tous les plaisirs permis, utiles même, tant qu’ils ne
deviennent
pas des passions, c’est l’excès seulement que Mol
ue Molière condamne avec une verve sans pareille, en montrant combien
deviennent
maniaques et ridicules ceux qui, même dans leurs
au lieu d’Arnolphe 178, ou de vouloir, au risque de ruiner sa maison,
devenir
, de bourgeois, gentilhomme179 : ce travers, qui s
de semblables barbons 669 ? Les autres, comme Harpagon et Argan, sont
devenus
si durs et si égoïstes, que véritablement la révo
si durs et si égoïstes, que véritablement la révolte de leurs enfants
devient
un devoir, et la ligue de leurs domestiques un dr
angées en ridicules ou en vices par les années ? Cléonte et Clitandre
deviendront
-ils donc nécessairement des Chrysale et des Jourd
16 ; il bafoua les bourgeois qui croient que c’est une belle chose de
devenir
gentilhomme ; les Arnolphe qui se donnent le nom
L’ignorance et l’inutilité, qui seraient à peine excusables ailleurs,
deviennent
là de véritables crimes envers la société qu’on d
ettre en tête de telles œuvres, sentit ranimée toute son indignation,
devenue
cette fois, il faut en convenir, légitime807. Mai
cerbe que F. Génin a cru devoir faire de la Lettre au P. Caffaro, qui
devint
bientôt les Maximes et Réflexions sur la comédie
érente à leur charme ; et quand même ils ne le voudraient pas, ils en
deviennent
nécessairement les maîtres de par une puissance i
’être une rigoureuse et toute pratique institution des devoirs ; elle
deviendrait
simplement une théorie morale, plus ou moins sévè
intérêt grave, presque une nécessité, à ce que les distractions mêmes
deviennent
intellectuelles ? Ce qui peut être innocent aux c
reine, Anne d’Autriche, les auteurs dramatiques de sa nation étaient
devenus
familiers à ceux de la nôtre, qui puisèrent à l’e
ritable métamorphose : de médiocres qu’ils étaient, ces passages sont
devenus
excellents ; destinés originairement à causer des
omplaisamment toutes les circonstances, que ses remords finissent par
devenir
presque aussi scandaleux que l’action même qui le
récédés de plusieurs siècles dans la carrière de tous les arts, était
devenu
l’art du théâtre à une époque où Corneille avait
qu’un vieillard qui a été soixante-dix ans chagrin, sévère et avare,
devienne
tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénou
son sujet, appartient à Boccace. Dans le conteur italien, une femme,
devenue
amoureuse d’un jeune homme qui ne songe point à e
us haute et conséquemment plus honorée, le vice qui la contrefait est
devenu
plus profitable et nécessairement plus commun. La
s qui n’étaient pas à l’avantage de celui-ci. Il arriva que cet abbé,
devenu
évêque, fut chargé de faire l’oraison funèbre de
s le mot d’hypocrite à celui de dévot ; et cette excuse du personnage
deviendra
l’apologie du poète. Oui, Tartuffe est un homme ;
valet, double comme le maître, soit comme lui marié, et l’intrigue en
deviendra
doublement divertissante. Mais ce n’est pas assez
le valet échappe au sort dont son maître est la victime, la suivante
devient
tellement furieuse qu’elle menace de faire volont
elle est aussi plus aimable. Il en résulte qu’Amphitryon lui-même en
devient
plus intéressant. L’amour que ressent pour lui un
ferme par ces paroles pleines de sens et de comique, qui méritent de
devenir
la règle éternelle des bienséances en toute avent
diter les métaphysiciens et de rectifier les médecins dont l’attitude
devenait
vicieuse, à mesure qu’ils perdaient la présidence
a poussée à se dégager des entraves métaphysiques et littéraires pour
devenir
le meilleur appui du Positivisme naissant. La
adelon, dans sa vanité coupable, en arrive à espérer que sa mère a pu
devenir
la maîtresse de quelque prince charmant : « Je cr
elle-même, pour ainsi dire, dans les bras de Valère. Elle ne veut pas
devenir
Mme Sganarelle. On veut la contraindre. Pour sauv
, elle l’a connu généreux, capable de servir son prince… Mais il est
devenu
comme un homme hébété Depuis que de Tartuffe on l
pportable. — Molière dit à Arsinoé qu’elfe s’y prend un peu tard pour
devenir
prude ; à Dorante, ami de Monsieur Jourdain, qu’e
franchise et bien vivre. Sinon notre indulgence à l’égard des autres
deviendrait
de la complicité. Soyons sincères. L’hypocrisie e
ets, qu’il s’en empare bien vîte, crainte qu’on ne lui enleve un bien
devenu
si rare & si précieux ; mais qu’il se garde b
s. Les tristes soupirants de Thalie ont beau s’écrier que le rire est
devenu
bourgeois, la Muse reconnoît leur impuissance à t
os dos. Une grande Dame a les épaules en avant ; les épaules effacées
deviennent
ignobles, & il n’est permis qu’aux grisettes
les, qui, préférant lâchement la servitude à un travail honnête, sont
devenus
vos esclaves par bassesse, par fainéantise ou par
lement fournir plus de morale. Démocrite, retiré dans une solitude, y
devient
amoureux de Criseis sa jeune éleve. Agelas, Roi d
eune éleve. Agelas, Roi d’Athenes, s’égare dans une partie de chasse,
devient
épris de la jeune Criseis & la conduit à la C
honneur que je reçois. Il vient de m’ordonner de disposer votre ame A
devenir
sensible à sa nouvelle flamme. La charge est vrai
quelques hommes victimes des Médecins. Ceux-ci les font non seulement
devenir
malades tout de bon & précipitent leurs jours
andez pas de jouer ses opéras comiques ! » Ce que cette partition est
devenue
, Dieu le sait, mais en revanche, nous savons tous
Dieu le sait, mais en revanche, nous savons tous que le musicien est
devenu
fou et qu’il est mort à l’hôpital. Alas poor Yor
Chapitre premier. Ce que
devient
l’esprit mal dépensé Nous entrons maintenant
a gloire ! — ô profondeur de l’humiliation ! — Le conseil des peuples
devient
le mépris du chiffonnier qui passe ! — un ver ! —
irait cet amas de feuilles, amoncelées dans le Capharnaüm du journal,
devient
une fête… une fête de votre esprit ! — Ô bonheur
ueurs de violon, que d’illustres pianistes, que de chanteurs qui sont
devenus
… une ombre, un nom, un écho ! M. Baillot est mort
le souvenir c’est l’exception. Une page oubliée au fond d’un journal
devenu
le jouet de la rage des vents, est-ce une si gran
bien y être dans vingt ans, disait Fontenelle, pour savoir ce que ça
deviendra
! » Fontenelle était peu ambitieux, même dans se
toute une révolution, mais qu’est-ce que vingt ans pour savoir ce que
deviendra
l’art, le goût, la passion, le plaisir, le charme
l ne comprit nullement le danger. Il était impatient de savoir ce que
deviendrait
le monstre, et comment il pousserait jusqu’au bou
amants, et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra
devenir
après. » Nulle part et par personne la comédie n
e. À présent il a besoin de la ville : il a besoin de ce Paris qui va
devenir
le Paris de Louis XIV ; il a besoin de cette cour
u ; en revanche, il résolut de les atteindre par le ridicule. Molière
devint
alors l’exécuteur des petites œuvres du roi ; il
très lentes ; plus d’une fois il faut appeler la farce à son aide, et
devenir
un bouffon, quand on se sent un philosophe. Et le
il ne restait plus de lui-même que son esprit et son cœur ; il était
devenu
vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait vou
hait de torture en torture, et plus la position du personnage comique
devenait
plaisante, plus augmentaient les souffrances de c
était pesante au journal, et qui impatientait le lecteur du journal,
devient
légère au livre et au lecteur du livre. — Ah ! te
chef-d’œuvre est tombé en poudre dans son linceul, et le linceul est
devenu
une fumée. Au contraire, ajoutez à votre collecti
nant, abandonné à lui-même, privé du génie de Mascarille, que va-t-il
devenir
? Il est perdu ! Heureusement Mascarille pardonne
rce nouvelle des grands faiseurs. Il songeait bien, en ce temps-là, à
devenir
un des éducateurs de la France, à corriger le rid
jouait un rôle touchant et terrible ; mademoiselle de La Vallière est
devenue
en peu de jours de ces tendresses folles : sœur L
us faire penser que c’est peut-être, en effet, Le Philinte de Molière
devenu
vieux ; transporter une comédie et des personnage
lantine ! Éliante a donc épousé Philinte, et pendant que Philinte est
devenu
ce lâche égoïste que vous allez voir, elle est re
point le Misanthrope déteste les procès5, doit penser qu’Alceste est
devenu
fou. L’instant d’après, l’avocat arrive. C’est là
a sa grâce et son parfum, vingt pas plus loin ce patois des campagnes
devient
une ironie. Au contraire, le Marivaux franchit, d
par exemple celui-ci. Claire-Armande-Grésinde-EIisabeth Béjart, qui
devint
madame Molière, était-elle la fille légitime de J
ogue mystérieux de la longue association de Molière avec les Béjarts,
devenus
sa seconde famille, remplies par les conspiration
tée de laquelle règne encore un profond mystère. Que l’abbé Roquette,
devenu
évêque d’Autun, fût le prototype de Panulphe, c’é
onne heure, à l’école du goût et des belles choses. Le père Poquelin,
devenu
veuf, changea tout cela. C’était un homme chagrin
omme et sa moralité. L’argent comptant est toujours ce que les pères,
devenus
tuteurs, tâchent de dissimuler avec le plus de so
qui en servaient. Ils étaient nombreux vers les fossés de Nesle, qui,
devenus
la rue Mazarine, conservèrent jusqu’à nos jours l
e type tout préparé pour les comédies futures de son jeune locataire,
devint
propriétaire, quelques années après. On était là
ce, sans la lire d’abord en ce même hôtel de Liancourt, dont il était
devenu
le poète fêté, après n’y avoir été tout enfant qu
n servaient alors. Ils étaient nombreux sur les fossés de Nesle, qui,
devenus
la rue Mazarine, ont même gardé presque jusqu’à n
, mais pour se fuir de nouveau. Encore quelques instants, et le dépit
deviendra
de la colère ; des larmes, de vraies larmes coule
it-il dit6, L’hymen ne peut nous joindre, et j’abhorre des nœuds Qui
deviendraient
sans doute un enfer pour tous deux. Un an après,
olière apprit bien vite que désormais le sort de son Sganarelle était
devenu
sa propre destinée, et que Scarron avait prédit j
, et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameuse comédienne 8 est
devenu
la page la plus curieuse et la plus authentique e
les mauvais jours, aux défaillances de la recette. C’est ainsi qu’il
devint
intéressé dans la direction, comme on dirait aujo
profiter. Il lui semble qu’il n’existe plus d’obstacles pour qu’elle
devienne
comtesse de Modène et pour que sa fille reprenne
ne mêlé aux autres richesses de l’habile enchanteur, la chose dérobée
devenait
plus précieuse, la pierre brute devenait perle fi
enchanteur, la chose dérobée devenait plus précieuse, la pierre brute
devenait
perle fine ; le vil métal, or pur ; et si, dans t
poète resta impassible et muet, et ce fut en vain que M. de Grignan,
devenu
lui-même plus silencieux, s’obstina à l’observer
te que les autres le vissent comme eux, afin que tout retour en grâce
devint
impossible à Molière. Déjà, dit le plus ardent de
etite page, par ces mots, qui — certes, il ne s’en doutait pas — sont
devenus
pour elle des lettres d’authenticité. Ce qui deva
e pas payer ses dettes, par exemple, dont la scène de M. Dimanche est
devenue
le manuel. Je ne sais au juste qui lui servit pou
mble de son caractère, est odieux, quelques-uns de ses propres actes,
devenus
, par le fait seul de cette attribution, détestabl
italienne. En dépit de sa nouveauté, en dépit de son nom français, il
devint
type aussi bien que tous les autres, aussi bien q
ze éditions consécutives ; quant au comédien, vous savez ce qu’il est
devenu
. III. Je vous ai dit qu’à chaque pas je tro
et caressée par Molière ? Malheureusement, on ne sait ce qu’elle est
devenue
; il n’en reste que l’analyse très sommaire, et e
et soutenus, dans le commencement, à cause de moi ; mais alors, étant
devenu
amoureux de la du Parc, il songea à se servir lui
rnis à cette noblesse de fraîche invention. Quand l’abbé Roquette fut
devenu
confident intime de la princesse douairière, et g
sage, Et, pour servir sou prince, il montra du courage ; Mais il est
devenu
comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on
nce de Conti opéra une si brusque volte-face d’opinion et fut amené à
devenir
, d’ennemi juré qu’il était, le gendre même du car
ginal de Tartuffe, car, un jour, il lui déclara sa passion ; il était
devenu
amoureux d’elle, en traitant son affaire ; il lui
doute, il devait à lui-même de ne pas se démentir ; mais la position
devenait
grave : il allait avoir contre lui toute une caba
, forcé de remanier sa pièce et de modifier son principal personnage,
devenu
impossible au milieu des clameurs soulevées à l’e
le secours ne pouvait plus être invoqué, 1 autorité du roi lui-même,
devenu
ainsi tout à coup le deus ex machina de l’œuvre ?
lonté, enfin une pensée d’action. Dès qu’ils en sont possédés, ils en
deviennent
esclaves, et vont, sans faiblir, partout où elle
lade. Seulement, comme son don Juan est un vicieux trop renforcé pour
devenir
tout à coup un dévot sincère, il en fait un hypoc
ait à sa personne, et que sa troupe, cessant d’appartenir à Monsieur,
devenait
troupe du roi, avec 7,000 livres de pension. N’ét
en faisait Molière avaient achevé de la rendre publique, l’abbé était
devenu
la fable de tous ceux qui l’avaient reconnu ; et
i changer le nom du principal personnage, car celui de Tartuffe était
devenu
tellement populaire, qu’à peine eût-il été pronon
eur autorité privée », peuvent, en attendant la ratification du ciel,
devenir
des proscriptions sur la terre141. Une seule chos
us littéraire et plus durable, devaient se perpétuer en France. Elles
devinrent
surtout à la mode, lorsque les Italiens nous eure
pu que doter très grassement sa fille ; et cela est si vrai, quêtant
devenue
veuve, elle put, avec son bien et celui dont son
our mettre d’accord le désir du parterre avec l’intérêt de son génie,
devenu
, par le succès, plus exigeant envers lui-même, il
a ces simples canevas en pièces véritables : la Jalousie de Gros-Réné
devint
le Cocu imaginaire, le Fagoteux remanié fut le Mé
runté, le préteur, et du débiteur, le créancier. Qu’étaient cependant
devenues
les deux farces ? On put les croire perdues. Pend
e reste, elle vient de Rome, où l’esclave, dès qu’il était affranchi,
devenait
1 égal, et bientôt, comme il avait acquis plus d’
scarille, comme on avait fait pour les anciens farceurs, Hugues Guéru
devenu
Gaultier Garguille, et Robert Guérin changé en Gr
i, il fit le joli diminutif zannarello, qui, prononcé à la française,
devint
Sganarelle. Il ne faut pas oublier les origines d
ui revenait par là. Il aimait Armande, qui, peu de mois après, devait
devenir
sa femme ; elle était de la fête, elle était de l
ière « est, dit-il toujours dans sa postface, est capable de le faire
devenir
fou, dès qu’elle aura vu le jour, tant pour la ma
envieux s’étaient cotisés de fiel et de malice. Une seconde vengeance
devenait
nécessaire ; Molière se la donna, mais bien moins
, il écrivit un gros Mémoire et l’alla porter à Versailles. Qu’est-il
devenu
? C’est ce que se sont demandé, sans que rien leu
e aurait dit Horace ? On l’ignore, de même qu’on n’a jamais su ce que
devinrent
les paquets de cartes à jouer, qu’il avait toujou
sous Louis XIV, lui-même, dont cette tolérance dut être, quand il fut
devenu
dévot, un des plus gros remords ; sous Louis XV,
vi la Cour, que la passion du roi pour elle se déclara tout à fait et
devint
, pour ainsi dire, officielle. Or, à quelle époque
ue le chagrin de son mari, qui ne portait pas facilement sa disgrâce,
devenait
chaque jour plus violent, même en public, Molière
été heureuse, parce qu’il s’agissait de tragédie, mais qui pouvait le
devenir
en se renouvelant pour une comédie, avait, dans s
elle occasion de parler. Je pense, toutefois, que le vieux tapissier,
devenu
fripier, et, par conséquent, un peu usurier, sur
rivait ainsi que le cuisinier passait intendant, et que le secrétaire
devenait
frotteur. Il me semble bien que c’est de cette lo
r l’être, il n’est plus ridicule, il n’est plus odieux. Son vice même
devient
presque vertu, car l’avarice du pauvre peut passe
Anglais, jamais œuvre littéraire, prise chez nous, n’est, chez vous,
devenue
plus parfaite ; loin de là. C’est la France seule
ctualité, un à-propos, enfin presque une anecdote, mise en comédie et
devenue
chef-d’œuvre. C’est pour cela que tout ce qui s’y
service de la lyrique légende. Depuis lors, par malheur, ils étaient
devenus
presque ennemis, à la suite d’une ingratitude, do
y. » Qui est-ce donc ? Un grand parent, tout simplement, et le cadeau
devient
ainsi bien plus naturel. Une montre, lorsqu’alors
des autres, sur les recettes, une part proportionnel le, qui pourrait
devenir
de plus en plus médiocre et ne pas se renouveler
e telle que Molière l’a écrite. En plus d’un endroit, le grand homme,
devenu
perfide sans le vouloir, fait décrire par ses per
dra-t-il bien reconnaître, dans cette comédie, si sérieuse, et qui le
devient
encore plus par la façon dont on la joue aujourd’
ide, et qu’insensiblement la passion, lui revenant à la voix d’Elmire
devenue
caressante, on voie la glace fondre, et l’habile
ion. Avec Molière, ce sentier, qu’ils aimaient à faire si étroit, est
devenu
, sans chemin de traverse et sans cahots, la route
re ce grand gamin, qui jamais n’a laissé moins deviner qu’il pourrait
devenir
un grand homme. Bien que la pièce soit amusante,
plus curieux et le soin le plus délicat, le plus patient. Ce qui fut
devient
ainsi la revanche rétrospective de ce qui est, et
sait, de l’année de sa fondation. Arrivait-il à l’extrême limite qui
devenait
le seuil du siècle qui recommençait ? Elle s’y ar
ara une cérémonie qui les renouvellerait en l’honneur du grand homme,
devenu
son dieu. M. le duc de Duras, premier gentilhomme
us sévere. Elle va indiquer le moyen dont l’amant doit se servir pour
devenir
heureux, quand l’Etourdi détruit tout l’effet de
ce que le titre nous annonce comme une comédie purement de caractere,
devient
une piece mixte, puisqu’un intrigant & un per
essus sur le caractere, d’abord après le premier acte, que la comédie
devient
une piece d’intrigue ; ce n’est pas tout, la piec
r fut par la suite une cause d’incertitude et de confusion : quand il
devint
difficile de démêler dans le répertoire italien c
n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas
devenu
ce qu’il a été. Je sais qu’il connaissait parfait
s étaient déjà si aisées à commettre au dix-septième siècle, elles le
devinrent
bien plus encore à mesure qu’on s’éloigna. Riccob
ant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père,
devenu
infirme, ne pouvant suivre la Cour, son fils y al
jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes Savantes
devint
intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, e
s. La Tarte à la crème n’y fut pas oubliée ; et quoique, ce mot étant
devenu
proverbe, la raillerie que Molière en fit dans la
cience qu’il possédait, lui firent faire une fortune rapide dès qu’il
devint
Maître Apothicaire. En le ridiculisant, Molière l
jet de cette Comédie137. Un Président du Parlement de Grenoble, étant
devenu
amoureux de la femme de Molière, s’adressa à une
ant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père,
devenu
infirme, ne pouvant suivre la Cour, son fils y al
jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes Savantes
devint
intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, e
ordonné prêtre. Il poursuivit ses études au collège Montaigu à Paris.
Devenu
précepteur, il se rendit en Angleterre où il renc
tement avec son frère le roi d’Espagne. À la mort de Louis XIII, elle
devint
régente (1643-1661) et gouverna avec Mazarin avec
habitués de ceux de la Veuve Laurent, de Graudot, et du Café Procope.
Devenu
aveugle à quarante-trois ans, il prit son infirmi
ces et se trouve compromis avec Fouquet. Peu scrupuleux d’abord, mais
devenu
généreux et même bienfaisant, il avait gagné l’am
ses études au collège de Navarre, avant de revenir à Bordeaux pour y
devenir
avocat au parlement. Il devint le secrétaire, [..
e, avant de revenir à Bordeaux pour y devenir avocat au parlement. Il
devint
le secrétaire, [...]. Fréquentant salons et ruell
s aides de bordeaux en 1660, puis, multipliant les séjours à la cour,
devint
secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet
en 1589 – Paris 1662) : dramaturge français, quelque temps avocat, il
devient
le secrétaire de Richelieu. Il fait partie du gro
omédienne qui lui donnera six enfants ; deux seront comédiennes et un
deviendra
auteur dramatique. Tragédien apprécié du public e
: acteur comique français. Fils d’un tapissier, Préville s’enfuit et
devient
comédien de campagne. Jean Monnet l’engage à l’Op
progrès rapides dans toutes les branches des connaissances humaines.
Devenu
l’élève de Gassendi, il acquit sous ce philosophe
s orfèvre, M. Josse ! Vous vendez des tapisseries, M. Guillaume !sont
devenues
deux de ces formules heureuses dont on peut à tou
ie de M. Jourdain, ses bizarres prétentions, ses études tardives pour
devenir
homme de qualité, le gros bon sens de sa femme et
eux Trissotin et Vadius, enfin le plan d’académie dont la devise est
devenue
celle de presque toutes les coteries littéraires,
ormes péniblement contournées de sa conversation. Le véritable public
devint
l’instrument de quelques sots et de quelques préc
héâtres de province, non seulement dans le rôle de La Flèche, où cela
devenait
nécessaire, mais indifféremment dans tous ceux qu
pris plaisir à le former. Ses soins ne furent pas inutiles, La Grange
devint
un fort bon acteur. Il passa dans la troupe de Gu
ses dispositions dans cet acteur, s’appliqua à le former lui-même. Il
devint
un excellent comédien. Après la mort de Molière,
roupe qui jouait à Lyon, lorsque Molière arriva dans cette ville ; il
devint
amoureux de mademoiselle du Parc, camarade de mad
orains de Molière. 3. Cette inscription est de Sauvin. 4. Ce Raisin
devint
un comédien excellent. Il joignait au talent le p
urs les mêmes, tournent autour de quelque amour qui, d’amour défendu,
devient
légitime. Le premier cavalier venu, et la premièr
aractère. C’est un art nouveau : c’est nous qui de spectateurs sommes
devenus
les héros. Au lieu de rôles, sous lesquels l’homm
es, que restait-il à faire à la comédie de caractère et de mœurs pour
devenir
la haute comédie ? On pouvait lui demander des pe
ion dans cette maison, désormais divisée en deux camps ! L’aïeule est
devenue
l’ennemie des petits-enfants ; le père se fait le
omme paroles d’un ancien qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes
deviennent
une vérité de comédie. « Un père de famille, dit
lus piquant ? Tantôt la même scène, déjà heureuse dans l’original, le
devient
plus encore dans l’imitation, par le changement d
’École des Maris. Déméa, qui est fort en colère, mais qui en a sujet,
devient
Sganarelle, qui est dur et ne se croit que sage ;
ue qu’ils parlent, dans les changements que subit la langue générale,
devient
savante. Elle n’arrive dans la plénitude de son s
er de la toile, et de le transporter au milieu de l’événement dont il
devient
le témoin oculaire et dont il doit éprouver tous
it. Un connoisseur y trouvera des beautés qui se renouvelleront &
deviendront
plus vives à chaque instant ; il suivra l’artiste
r fait naître pendant votre vie : je compte que, par vos conseils, il
deviendra
digne de vous & de moi ». Une seconde lettre
seconde lettre, bien flatteuse pour Aristote, est celle qu’Alexandre,
devenu
maître de la terre, lui écrivit. « J’apprends que
l sur le reste des humains ? les sciences que tu m’as enseignées vont
devenir
communes : tu sais cependant que j’aime encore mi
e de devoirs qui constitue la famille, et par suite la société. Que
deviendrait
Orgon et sa maison, si Elmire n’était que sa sœur
e, l’union sur laquelle repose la famille 514 ? Cet enseignement, qui
devient
sérieux presque jusqu’au tragique, se retrouve to
moins accentuée. Si le mariage n’a d’autre mobile que la volupté, il
devient
semblable aux mariages de don Juan, où « lorsqu’o
mants ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra
devenir
après (chap. V)… Que les mariages des théâtres so
décident qu’il faut obliger Valerio à s’unir avec Aurelia. Arlequin,
devenu
hardi, fait tapage et dit qu’il n’est pas honnête
en différente de l’ancienne… Depuis lors, le caractère d’Arlequin est
devenu
l’effort de l’art et de l’esprit du théâtre. Lors
d toutes les couleurs. » Arlequin, s’il n’était jadis naïf qu’à demi,
devient
alors tout à fait scélérat : « Arrogant dans la b
où il notait avec un soin égal ses bons mots et ses culbutes. Qu’est
devenu
ce répertoire ? nous l’ignorons. Mais il a été an
s, et va à Saint-Cloud où elle joue au Hoca. » Ce jeu de hasard était
devenu
en vogue après la bassette. Saint-Cloud était la
evait partir aujourd’hui pour Fontainebleau, où les plaisirs devaient
devenir
des peines par leur multiplicité : tout était prê
l’insolence qu’affectait madame de Montespan, le dégoût du roi était
devenu
la mesure de ses scrupules de dévotion ; et il s’
pas encore ce que ce sera. L’autre est un mariage pour mon frère. Je
deviens
la plus intéressée créature du monde, et je ne so
que Don Félix présente à sa fille Don Juan en qualité d’époux, ce qui
devient
très fade : & Don Juan part pour aller voir s
& Don Juan, conduits par le même dessein, se rencontrent. Qu’est
devenue
cette Léonor si intéressante par l’effort qu’elle
ons fait, Monsieur, un bon usage. Damis. Ah ! mon pauvre neveu, quand
deviendras
-tu sage ? Les deux Dorante, sous prétexte d’avoi
environ cent pistoles. Une fois possesseur du château de la Dame, il
devint
indifférent pour ses charmes : la Dame, de son cô
rainte de passer pour un mari qui ne sait pas vivre : son château lui
devient
aussi indifférent que sa femme ; il obtient de l’
istingue une qui lui paroît beaucoup plus jolie que les autres, il en
devient
amoureux ; il apprend qu’elle est fille d’un Huis
ien, las d’être persécuté par Julienne sa femme, se fait Rat-de-cave,
devient
amoureux de mademoiselle Margot, fille du cabaret
propre par conséquent à figurer dans une comédie ; il finit même par
devenir
intéressant, quand, moins cruel que l’héroïne de
span, sous les yeux, dans la société intime de madame de La Vallière,
devint
sa rivale préférée, longtemps avant que cette ama
ère ; mais que quand il fut hors de cette appréhension, cette affaire
devint
publique » ; et Mademoiselle ajoute que dans ce t
de Montespan depuis que sa femme, enivrée de la passion du roi, était
devenue
dédaigneuse et insolente pour ce mari jaloux. Ce
o. Pantalon, qui paroît entre elles, saisit les deux portraits, &
devient
furieux de la double perfidie de Celio qui a trah
’hospitalité. Dans le troisieme acte, Arlequin ne sait plus ce qu’est
devenu
son portrait, quand il le reçoit par la petite po
sans être moins comique dans la nouvelle piece que dans l’ancienne, y
devient
plus intéressant ; il ne vole pas son vieux maîtr
st d’une beauté ravissante. Cherea, frere de Phædria, l’a vue, en est
devenu
passionné, l’a suivie ; un fâcheux est cause qu’i
riage bien vîte, s’il veut conserver son fils, & s’il ne veut pas
devenir
paralytique lui-même. Acte IV. Zaïde se détermin
l’Eunuque de Térence, personnage révoltant par lui-même, & qui le
devient
davantage quand Phædria prouve qu’il n’est pas ce
muet. Frontin. Ed in fine vo signoria paralitica. Le Baron. Et moi je
deviendrai
paralytique ? Frontin. Per contagionem & per
es de la coquetterie pour se faire aimer du roi, et elle qui, pouvant
devenir
sa maîtresse, le ramène à ses devoirs de mari. Qu
680, 1681, 1682 virent Brest, Toulon, Dunkerque, le Havre, Rochefort,
devenir
des ports immenses, fortifiés, munis d’arsenaux e
ature. L’éloquence de la chaire va s’élever à la plus grande hauteur,
devenir
la partie éminente de la littérature ; la satire,
s hymnes, pour les insérer dans les Heures de Louis XIV. La tragédie,
devenue
si tendre par la muse de Racine, devient toute pi
s de Louis XIV. La tragédie, devenue si tendre par la muse de Racine,
devient
toute pieuse. Racine et Duché composent à l’envi
; elles s’ingénient à multiplier les allusions blessantes qui peuvent
devenir
fatales à l’auteur. Molière, on le sait, avait se
en présence du monarque le plus absolu de l’univers, étaient presque
devenues
proverbiales. Il n’est donc pas surprenant que se
ersonnages du Misanthrope dans l’entourage même du poète. Ici Alceste
devient
Molière lui-même ; sous les traits de Célimène, o
de sa propre existence ? Ce penchant, auquel nul écrivain n’échappe,
devient
un besoin impérieux, irrésistible, quand le cœur
le métamorphose ! D’Ariste, doux, sociable, tendre, indulgent, il est
devenu
brusque, grondeur, sceptique et ombrageux. Voyons
i défaire les jambons, qui est sans excuse. Car enfin, la cuisine est
devenue
très libérale depuis le docteur Aristote. Que dem
éclamation d’usage sur la contradiction des goûts nationaux. Elle est
devenue
trop banale. Parmi les prédicateurs de ce lieu co
it, l’argent disparaissait se changeant en cuivre, et notre mineur en
devenait
plus fier et plus joyeux, les trouvant de plus en
t tort. Sans parler des littératures anciennes et étrangères qui sont
devenues
moins absurdes à leurs yeux, ils ont fait des pro
s, l’œil ardent, aspirent les sons belliqueux, son imagination riante
devenait
sérieuse devant un champ de bataille. Elle s’écha
e des vainqueurs. Plaute oubliait alors qu’il était poète comique. Il
devenait
un Ennius, un Homère, et des torrents d’éloquence
user une princesse du sang royal, dont il n’est pas amoureux, afin de
devenir
le gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Ass
ort, du milieu où il vit, du moment où il fait son poème, au point de
devenir
vraiment grec ou vraiment espagnol, quand il est
tre original à tout prix, c’est-à-dire à peu de frais. Il réussit, et
devint
si original qu’« à côté de lui Sterne est un Cicé
, la séparation entre l’idée et la forme, entre l’esprit et le corps,
devenait
à mes yeux de plus en plus sensible dans la sculp
es l’étude des grands modèles. En étudiant Phidias, nos sculpteurs ne
deviendront
pas des Phidias414 ; mais ils pourront donner à P
esseurs et des vainqueurs. Par l’étude de l’antiquité, nos enfants ne
deviendront
pas des Sophocles ; mais ils pourront relever noi
ieu précis pour lequel elle paraît faite à l’avance ; la France était
devenue
la maison d’Orgon440. Le créateur de don Juan pré
snil, Molé, Fleury, Dazincourt, Dugazon, Baptiste aîné, Mlles Contât,
Devienne
, Mlle, Mars déjà. Le vieux Préville, reparut même
où le concours de l’État non seulement ne serait pas nécessaire, mais
deviendrait
excessif et donnerait aux témoignages de la recon
valet de chambre du roi, qui était déjà dans la maison. Jean Poquelin
devint
tapissier ordinaire de la maison du roi le 2 avri
d’un génie aussi heureux que le sien. S’il fut fort bon humaniste, il
devint
encore plus grand philosophe. L’inclination qu’il
poète ; Chapelle, fils adultérin du maître des comptes Luillier, qui
devint
l’un des hommes d’esprit en renom et en faveur da
ut le premier des divers patrons sous lesquels elle se plaça avant de
devenir
la troupe du roi. Elle fut sans doute maigrement
blié dans la distribution. Déjà, dans la troupe royale, Beauchateau,
devenu
plus vain, S’impatiente, s’il n’étale Le présent
rénom) quelques lignes qui peuvent servir à fixer l’époque où Molière
devint
comédien du duc d’Épernon, gouverneur de la Guyen
s offre que des indications assez vagues. En 1647, les renseignements
deviennent
un peu plus positifs. M. Jules Rolland, dans son
s des acteurs qui ont signé la quittance du 24 octobre 1646 vont nous
devenir
bientôt familiers. René Berthelot, c’est Duparc,
celui qui s’était agrégé à l’Illustre Théâtre en 1644. S’ils étaient
devenus
« comédiens du duc d’Épernon », ce ne pouvait êtr
e Beaufort, roi des Halles, et aux duchesses factieuses qui voulaient
devenir
des héroïnes de roman. Le mouvement gagna rapidem
s et soutenus dans le commencement à cause de moi ; mais alors, étant
devenu
amoureux de la Duparc, il songea à se servir lui-
lière dans la boutique n’était pas toujours purement contemplatif. Il
devenait
parfois acteur lui-même. Il mystifiait les habitu
ers temps, des archives de la commune, et l’on ne sait ce qu’elle est
devenue
. La seule chose relative à Molière, consignée dan
peine entrée dans la troupe, tourna la tête du jeune directeur. Il en
devint
amoureux, mais il fut repoussé par elle. Il souff
Conti, la fameuse duchesse de Longueville, mais alors bien changée et
devenue
janséniste comme son frère Conti. La troupe de Mo
rmer lui-même à l’art du comédien, il lui fallut créer une troupe qui
devint
entre ses mains un instrument intelligent et doci
« Molière, dit-il, prit soin de faire valoir cette réforme, qui est
devenue
générale au théâtre, en la faisant observer à ses
fallut d’énergie et d’opiniâtreté pour discipliner ces camarades qui
deviennent
si aisément des rivaux, et sur lesquels il n’avai
détour, par quelle rigoureuse coercition, l’auteur du Misanthrope est
devenu
, presque malgré lui, le premier des poètes comiqu
mée. À le juger à un point de vue élevé, sa suprématie se prolongeant
devenait
un danger : si une réaction vigoureuse n’avait pa
d’intéresser assez vivement l’opinion publique à son œuvre pour qu’il
devînt
malaisé de la supprimer sans façon. La défense fu
ûrement. Ce Baudeau de Somaize était secrétaire de Marie Mancini, qui
devint
princesse Colonna au mois d’avril 1661. Marie Man
me obtenu par surprise un privilège, Il fallut prendre les devants et
devenir
enfin un auteur. Dans la préface qu’il composa po
s caractères, produit des luttes et des complications naturelles, qui
deviennent
le principal intérêt de la comédie, où l’intrigue
associé pour l’administration du théâtre avec Madeleine Béjart, était
devenu
l’unique chef de la troupe de Monsieur. Il menait
urnier a laborieusement élevé. Le comte de Modène était marié ; il ne
devint
veuf qu’en 164982, alors que la petite Armande av
ion ; elle chantait également bien le français et l’italien ; et elle
devint
sous la direction de Molière une excellente actri
rsqu’à la fin la jeune proie qu’il se réservait lui échappe, Arnolphe
devient
tragique ; la faiblesse profonde des tardives et
e de Conti, l’ancien protecteur de la troupe de Molière en Languedoc,
devenu
janséniste et théologien, se montra, dit-on, des
c une vérité qui le met sous nos yeux : c’est d’abord le marquis, qui
devient
décidément un type comique ; puis Lysidas, le dét
prenant les habits de son maître sous prétexte que, les marquis étant
devenus
les valets, les valets doivent être les marquis.
stements. » Et un autre renchérit encore : « Les hommes et les femmes
deviendraient
d’effroyables créatures ; il faudrait prendre con
especte plus rien ; comment l’impiété peut, dans une telle condition,
devenir
un fléau social, voilà bien la leçon qui est au f
quiconque reste simple spectateur de ses méfaits et ne craint pas de
devenir
sa victime. Combien ne pourrait-on pas citer de t
ns le milieu pour lequel elle a été faite à l’avance. La France était
devenue
la maison d’Orgon. Don Juan nous offre une preuv
leur assura une pension de six mille livres, et la troupe de Monsieur
devint
dès lors (août 1665) la troupe du roi. La Grange
CHAPITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE Au mois d’août 1665, Molière
devint
père d’une fille qui reçut du comte Esprit Raymon
ues pages de ce livre, qui ne méritait pas un tel honneur, sont-elles
devenues
partie intégrante de la biographie de Molière. Mo
le livres, ce qui était alors un prix élevé. Nous les verrons bientôt
devenir
collaborateurs : c’est Molière qui fournira à Cor
ommes, Colbert, sont mauvais courtisans, etc. Catherine Mignard, qui
devint
par la suite comtesse de Feuquières, fut marraine
nier des observations amicales. Au bout de fort peu de temps, Molière
devint
un habitant notable du village. Il y jouit de l’e
loin de diminuer à mesure qu’il avance vers le terme de sa carrière,
devient
au contraire plus étincelante. Une fantaisie exub
avec la scène VI du deuxième acte du Pédant joué. Le mot de Géronte,
devenu
proverbial : « Qu’allait-il faire dans cette galè
cembre 1671 pendant les fêtes qui célébrèrent le mariage de Monsieur,
devenu
veuf de Madame Henriette, avec la princesse Palat
acement de celles qui portent aujourd’hui les n° 38 et 40114. Molière
devint
père, comme nous l’avons dit, le 15 septembre, d’
le : les rêves de son esprit, qu’il traduit sur la scène chaque soir,
deviennent
une réalité à côté de la réalité ; parfois, sans
r à la maladie croissante un défi direct. Il voulut opposer au danger
devenu
plus pressant une moquerie plus décidée. À bout d
monument Le corps de l’illustre Molière, Qui de malade imaginaire Le
devint
véritablement. Et comme la fin de la vie Se rappo
Baptiste Poclin son baptême renverse. Et, tout chrétien qu’il est, il
devient
un païen. Ce céleste bonheur enfin n’était pas si
! Molière, baptisé, perd l’effet du baptême, Et dans sa sépulture il
devient
un mort-né. Quant à la jalousie des Trissotins,
nde y était trompé. Un président de Grenoble, nommé Lescot, qui était
devenu
amoureux de la Molière en la voyant sur le théâtr
« Vous n’avez jamais été si belle ! Si je n’étais pas amoureux, je le
deviendrais
aujourd’hui. » La Molière ne faisait aucune réfle
race : ce sont les papiers, les manuscrits qu’il laissa. Que sont-ils
devenus
? Il n’est pas douteux que la veuve de Molière n’
ive. C’est pour cela qu’il a mis en circulation tant de vers qui sont
devenus
des proverbes, tant de sentences qui ne sauraient
és furent prélevées bénévolement jusqu’en 1699. Alors seulement elles
devinrent
obligatoires : une ordonnance du 25 février porte
ités de Louis Béjart, frère cadet des précédents. Boiteux, il l’était
devenu
certainement à la suite d’un accident dont les dé
onnage de Laflèche. Grâce à cette précaution, l’infirmité de l’acteur
devint
, pour ainsi dire, une partie du rôle ; tous ceux
uvent et qui a fini par avoir d’autant plus de crédit que le contrôle
devenait
plus difficile. Dans ces derniers temps, on a été
incompatibilité d’humeur suffit entre époux, et un premier ma entendu
devient
celui de l’existence entière. On devrait se rappe
qu’il se donne trente-trois ans dans son contrat de mariage, en 1672.
Devenu
comédien, ainsi que son frère Achille, parce que
es fous, quand ils se font poètes, et le destin des poètes, quand ils
deviennent
fous ». Tout le monde n’a pas été aussi sévère q
et dont M. Eudore Soulié a publié l’acte d’acquisition. Cette maison
devint
le domicile de Jean Poquelin père à la Saint-Jean
usius, qui était aussi bien qu’elle dépourvu de toute ressource. Elle
devint
mère à la suite de cette équipée. Puis elle fit l
helot, dit du Parc, avec Marquise Thérèse de Gorla. Ici les documents
deviennent
plus nombreux. Molière se fixe ; et Lyon est déso
u’il l’a fait ? Combien de Térence à qui peut-être il n’a manqué pour
devenir
des Plaute que d’avoir tourné la meule ! et comb
es personnes abstraites. — Du même coup les personnages de convention
deviennent
inutiles : plus de masques ici, qui étaient si n
s événements propres à les mettre en valeur. Dès lors tous les sujets
deviennent
bons. On ne perdra point de temps à imaginer des
n bon maître, lin bon citoyen, un ami fidèle et un sûr. Mais il est
devenu
comme un homme hébété Depuis que de Tartufe on le
s en autant de défauts. D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà
devenu
mari indifférent et quinteux ; le père tendre s’e
re tendre s’est changé en un tyran domestique ; l’homme d’honneur est
devenu
un dépositaire infidèle. Qu’est-ce à dire, — car
me. Dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle lui
devient
suspecte comme il dit encore, de « faste » et d’i
approche ainsi de la conversation et de la vie commune, plus aussi il
devient
« prosaïque ». Si, dans ce vers de l’École des Fe
rce que Molière, quand il n’enferme pas sa pensée dans un de ces vers
devenus
proverbes, Il est de faux dévots ainsi que de fau
t du théâtre — voici qu’entre 1610 et 1640 presque tous nos écrivains
deviennent
ce que l’on appelle aujourd’hui des auditifs, et
aise ; resserrez ces observations et ces remarques dans un volume qui
devienne
nécessaire à chaque possesseur d’un exemplaire de
ude, et une haine insurmontable pour l’état auquel on le destine : il
devient
inquiet, rêveur, sa santé en est altérée ; ses pa
asses d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui dans la suite
devint
son protecteur, et il y fut accueilli par le célè
Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever ses études : son père,
devenu
vieux et infirme, le rappelle pour exercer auprès
lus à propos ; la manie du bel esprit régnait en France ; les femmes,
devenues
les protectrices ou les rivales, et surtout les j
des femmes. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été imité par notre auteur,
devint
son plagiaire, en profitant des premières représe
rtout dans la province, qui, voulant les imiter, les copiaient mal et
devenaient
ridicules : que fait Molière, il intitule sa pièc
nu de sa fenêtre, accourt, et, ne le voyant pas, demande ce qu’il est
devenu
; Arlequin répond qu’il l’ignore, mais qu’il sait
ue, roi de Valence, voit Delmire, sœur de don Pèdre, roi d’Aragon, en
devient
épris, la demande en mariage, et ne l’obtenant pa
aitée avec tout le respect dû à son rang et à son sexe ; la princesse
devient
sensible, mais elle craint l’excessive jalousie d
’incognito ; Delmire partage avec elle son lit ; le roi les surprend,
devient
furieux ; la princesse, loin de s’excuser, lui re
res. Extrait de Boccace. Nouvelle XXIII. Une dame de Florence
devient
passionnément amoureuse d’un jeune homme qu’elle
’est que tuteur, me dira-t-on. Oui, mais sans ses mauvais procédés il
devenait
époux comme son frère. L’exposition. — Très bonn
esse dans une église où son élève allait ordinairement ; le prince en
devient
amoureux, a l’art de s’introduire chez la dame, p
n plus comique. Il a même fallu tout l’art de Molière pour qu’elle ne
devînt
pas intéressante. Il est certain que Molière a pu
gis ; S’il n’est pas tout à coup l’opposé de ce qu’il était, s’il ne
devient
pas un autre homme, n’attendez rien de lui. Lorsq
chevelure, qui au moins ait l’air de lui appartenir, ce vers, dis-je,
devient
une inconvenance de la plus grande absurdité. Arn
, les attaquez avec bassesse, et refusez lâchement le combat, lorsque
devenus
plus forts, ils vous jettent le gant. À vous, pré
re pour le fixer, et à la coquetterie la plus propre à le désespérer.
Devenue
l’épouse de Molière, plus vaine que fière de ce t
tre Dom Juan si on le forçait d’être fidèle au costume sicilien ? Que
deviendrait
le pompeux étalage de toute sa garde-robe ? Habit
avec ce changement seul, toutes les scènes amenées par le déguisement
deviennent
bien plus intéressantes. La scène où Sganarelle c
g, ni naissance, ni bien, etc., ces vers, si pleins de sentiment, ne
deviennent
-ils pas niais et ridicules ? Grandval jouait par
a présentement deux54, Le Tartuffe ou L’Imposteur ; mais le premier,
devenu
synonyme du second, a rendu celui-ci inutile. Mol
aisant voir ce que l’hypocrisie est par elle-même, et ce qu’elle peut
devenir
, à l’aide des vices auxquels elle ne s’allie que
pe, recula devant le parti déchaîné contre le Tartuffe ; et ce parti,
devenu
nécessairement plus nombreux, plus puissant, plus
pas capable de quelque chose de pis », la pièce, loin d’être morale,
devient
d’une immoralité révoltante ? Année 1669
de fourberie. Convenez, va-t-on me dire, qu’une pareille moralité est
devenue
inutile dans un siècle philosophique. Ah ! vraime
ls confient à Geta, esclave de Demiphon. Antiphon, fils de Demiphon,
devient
amoureux d’une étrangère nommée Phanie, s’entend
bien la chicane, est un intrigant moraliste de la première force ; il
devient
un valet plus plaisant que profond dans celle du
ers temps, des archives de la commune, et l’on ne sait ce qu’elle est
devenue
. Les informations que j’ai fait prendre à Marseil
ette attention, la jalouse taquinerie de Béline envers sa belle-fille
devient
plus naturelle ; les noms de petit-fils, de mon c
es espiègleries ne sont point parées des grâces de l’enfance, Louison
devient
une petite fille qui, bien menteuse, bien fausse,
vanouissent les rivalités, les jalousies ; où l’illusion de la gloire
devient
insensiblement une réalité. Que chacun de mes lec
rer quand il monta sur le théâtre. Race des Poquelin, que seriez-vous
devenue
sans ce nom de Molière ? Père Poquelin, vous qui
liberté pour elles. Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle,
devenue
la loi du théâtre, tantôt se traduira par les esp
r une côte voisine ; don Juan est secouru par une jeune paysanne, qui
deviendra
plus tard, sous la plume de Byron, la poétique Ha
de, leurs affaires particulières. De cette pièce est sortie la phrase
devenue
proverbiale : « Vous êtes orfèvre, M. Josse ; » p
personnels, et que, poussant à l’excès la qualité de misanthrope, il
devient
un être insociable. On ne se dissimule pas que s’
place un gouvernement meilleur, sous lequel on pût forcer les gens à
devenir
vertueux, et empêcher qu’on ne se poussât dans le
nt de respect pour lui, si cet homme devait, en se retirant du monde,
devenir
aussi égoïste que Philinte ; mais il fallait, pou
du cœur que Sganarelle place à droite dans un de ses amphigouris est
devenue
un proverbe comme celle vous êtes orfèvre de l’Am
cara mea lagena Pourquoi vous videz-vous ? Cur vacua jaces ? Qu’est
devenu
le temps où les présidents étaient capables d’éc
it et notre oreille soient séduits par l’habitude ! À part une valeur
devenue
proverbiale, ce nom porte en lui, comme tous les
elle dignité dans cette réponse ! Voilà un homme qui, tout d’un coup,
devient
un personnage. Cet honnête homme est bien sûr d’ê
ce Jupiter le roi Louis XIV dans tout son éclat ; et l’Amphytrion est
devenu
un des époux de sa cour galante, obligé de tolére
est comme si on jetait son argent dans un puits. Une ancienne passion
devient
pour elles une prison insupportable. » Voilà ce q
cier, si obscur journaliste, qui ne puisse avoir la noble ambition de
devenir
influent dans les affaires de son pays et de mont
éfugier, afin d’épouser sa maîtresse. A partir de ce moment, Dancourt
devint
acteur et auteur, et se fit distinguer de la vill
ette, MmeJourdain, honnêtes femmes de tant de bons sens, qu’êtes-vous
devenues
? la brillante Célimène a disparu elle-même. Cett
Sire, souffrirez-vous que le théâtre, qui est le symbole de la joie,
devienne
celui de la douleur ! Je ne doute point, Sire, qu
exions, peuvent s’accréditer peu-à-peu dans l’esprit du peuple, &
devenir
dangereuses. Qu’on propose un pareil ridicule à n
e l’Hercule 56 un livre évangélique, je crois que mon maître pourroit
devenir
un grand prédicateur. Antoine. Son travail lui la
ine. Mon mari t’a-t-il apperçu ? . . . . . . Crispin. Dès qu’un homme
devient
membre de quelque College, il lui tombe une taie
les de leur histoire, et par leur histoire, de la vertu. La statuaire
devenait
ainsi une école de patriotisme et de sagesse ; el
ssier destiné par sa naissance à meubler les appartements du roi, put
devenir
un profond philosophe et un grand poète comique.
trouva partout de la sympathie. M. de Rambuteau prit fait et cause et
devint
l’avocat de la ville de Paris, auprès du conseil
u confus de son inadvertance, mais qui, on doit le dire à sa louange,
devint
le promoteur le plus zélé du projet qu’il n’avait
ate, cette dont le naturel, la grâce, l’intelligence exquise, étaient
devenus
comme la seconde couronne du poète. Les interprèt
Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et
devient
un fripon ; Le Médecin, gonflé d’orgueil et d’ign
tel qu’il ne peut se décrire. La Fleur. J’étois d’abord surpris ; je
deviens
effrayé. Vous êtes donc... Le Marquis. Vous êtes
lace doucement ; Et, sous le voile heureux de la nuit favorable, Vous
devenez
l’époux de cette Dame aimable. Hem ! n’est-ce pas
du roi, il lui accorda tout ce qu’il voulut, et l’insolence du favori
devint
sans bornes comme sa fortune. La Fontaine, qu’il
ta pouvait bien rendre sa sentence, mais non la faire exécuter : elle
devenait
ainsi une simple formalité préliminaire ; Lulli g
hambord, où le roi donnait ce divertissement à toute la cour, qu’elle
devint
folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun é
s mœurs théâtrales ne fussent point alors aussi débordées qu’elles le
devinrent
au siècle suivant, Armande restée pure, dans une
de Bourgogne 12 . » Trente-cinq ans après que Pocquelin père en fut
devenu
propriétaire, la maison où pendait l’image de sai
evis représentant la somme prêtée, peut-on savoir ce que l’argent fût
devenu
? N’eût-il pas été détourné de sa destination ? P
rement Monsieur Molière, d’avoir quitté son nom et sa profession pour
devenir
comédien, rejetant les offres que dut lui faire c
ement en 1711 qu’une transaction intervint entre la fille de Molière,
devenue
Mme de Montalant, et les héritiers Pocquelin, au
! Molière, baptisé, perd l’effet du baptême, Et dans sa sépulture il
devient
un mort-né. L’auteur a-t-il cru que le cimetière
i du Misanthrope, car, prise en elle-même, la misanthropie ne saurait
devenir
la donnée d’un personnage scénique : elle n’est p
tolérant par excellence ? Tolérant à ce point que sa personnalité est
devenue
, presque autant que celle de son ami, l’objet de
asion espagnole, en 1636, jusqu’à la paix des Pyrénées, en 1660. Tout
devient
intrigue, hypocrisie, mensonge ; tout est vénal :
t fade. A vingt-neuf ans, j’ai tout épuisé ; il ne me reste plus qu’à
devenir
bien vraiment égoïste. » Voici ce que cet homme,
er la direction à l’administration de la Comédie-Française : ce musée
deviendrait
ainsi l’annexe du théâtre, de la vraie maison de
t une faveur qu’il accordait volontiers aux actrices de sa troupe qui
devenaient
mères. 21. Voir le Moliériste de juin 1885. L’au
i d’auteurs ont travaillé sur ce modèle, et le dénouement surtout est
devenu
un expédient banal, une espèce de propriété commu
les. J’ai parlé de de Visé. Jusque-là critique acharné de Molière, il
devint
tout à coup son ardent panégyriste. Il avait déjà
aysan médecin), qu’il a pris l’idée de sa farce du Médecin par force,
devenu
Le Médecin malgré lui. De toutes les petites pièc
t, n’a fourni un plus grand nombre de ces mots naïfs et piquants qui,
devenus
proverbes, sont des raisonnements, des axiomes, o
priez ; et, dans Myrtil, on retrouve Sésostris, fils du roi légitime,
devenu
lui-même, par la mort de son père, légitime hérit
ent, mais le lui absent. Amphitrion croit qu’il est ivre ou qu’il est
devenu
fou. Il veut entrer chez lui, mais Alcmene sort.
n feu à son retour pendant le souper & durant la nuit. Amphitrion
devient
furieux : il soutient qu’il n’est arrivé qu’au mo
lcmene : mais chez Moliere, la fausse Alcmene répond à Sosie ; ce qui
devient
bien plus plaisant. Le Sosie François fait à la l
s essentielle que celle qui est reprochée par Despréaux, puisque nous
deviendrions
aussi minutieux qu’il l’est dans cette occasion.
ur une P.... il faut bouleverser tout le monde. Cependant mes chevaux
deviendront
rétifs, faute d’exercice, & il naîtra des épi
, pour lui & pour son ami : l’intrigue, l’action, l’intérêt, tout
devient
double ; le spectateur verra un double dénouement
on au point où la fable, commençant d’être intéressante, promet de le
devenir
encore davantage. Je leur ai fait voir le danger
e cette comédie : mais telle singularité est bonne dans un roman, qui
devient
détestable transplantée sur la scene. Dans un rom
u, décident qu’il faut obliger Celio à s’unir avec Rosaura. Arlequin,
devenu
hardi, fait tapage, & dit qu’il n’est pas hon
rmante, pleine d’esprit et de raison , et qui montre ce que pouvaient
devenir
, sous la plume d’un grand écrivain, ces questions
te avec le plus grand succès. Le jargon des mauvais romans, qui était
devenu
celui du beau monde ; le galimatias sentimental,
la comédie que ces sortes de personnages, en qui un principe faux est
devenu
un travers d’esprit habituel, et qui sont au poin
ment dans la langue comme dans les mœurs, et ce qui était une louange
devint
une censure. Mais le grand succès de l’École des
résultent, ont fourni au poète observateur une foule de mots heureux,
devenus
proverbes, et qu’on cite d’autant plus volontiers
agesse et la vertu1 même ont besoin d’une mesure, sans laquelle elles
deviennent
inutiles, ou même nuisibles; rendre cette leçon c
oujours en croissant, à mesure que les spectateurs, en s’instruisant,
devenaient
plus dignes de l’ouvrage. Il était, depuis un siè
, ni la vérité, Il aide à m’accabler d’un crime imaginaire : Le voilà
devenu
mon plus grand adversaire, Et jamais de son cœur
pas sans exemple, et qu’il y a encore des médecins capables de faire
devenir
presque fou d’humeur et d’impatience l’homme le p
le faire assez imbécile pour donner sa fille au fils du Grand-Turc et
devenir
mamamouchi : ce spectacle grotesque est évidemmen
qu’Henriette, de l’aveu même de Philaminte, détrompée sur Trissotin,
devient
la récompense du généreux Clitandre, Chrysale, qu
la scène n’avait pas été fort sérieuse sous ce rapport, elle pouvait
devenir
, sous tous les autres, beaucoup trop gaie. Mais q
, provoqué, ce semble, par des excès de zèle bien imprudens. Il était
devenu
« de notoriété publique»qu’il s’assemblait, dans
mènerait les « austères » et les « hypocrites. » — Dans le monde, qui
devenait
assez fier et bruyant, des « beaux esprits, » mêm
ut croire, quelques années après, avoir trouvé un défenseur. II était
devenu
l’ami, le confident, il fut, dit-on, sur le point
II était devenu l’ami, le confident, il fut, dit-on, sur le point de
devenir
le secrétaire d’Armand de Bourbon, prince de Cont
de la Compagnie du Saint-Sacrement à Toulouse; le prince de Conti le
devint
à Bordeaux : Molière a bien pu l’apprendre, s’il
et aussi parmi les débauchés, corrupteurs et scélérats quand ils sont
devenus
prudens ? N’est-ce pas cela que le public de Moli
p. xii-xiv). Selon M. Mantzius, « la Société du Saint-Sacrement était
devenue
, comme il arrive toujours dans les sociétés dévot
leurs écrits, les traditions s’effacent avec le temps au point qu’il
devient
impossible de les faire revivre, et sur le texte
t également fourni matière à des éclaircissements qui n’étaient guère
devenus
moins nécessaires et moins urgents. Enfin, les pr
la prostituée se trouvait être une fille de condition libre, digne de
devenir
l’épouse du fils de famille dont elle était la ma
ans la carrière du théâtre, le royaume était pacifié Louis XIV allait
devenir
époux par le traité des Pyrénées, et roi par la m
i par la mort de Mazarin ; les grands seigneurs, de suzerains ailiers
devenus
vassaux soumis, entouraient leur jeune monarque,
plus dans Molière découle de cette source. Harpagon est avare, et il
devient
amoureux d’une fille sans bien ; il s’emporte con
parle, on écoute, et il semble qu’on agisse ; de simples confidences
deviennent
des situations ; il n’y a aucun mouvement sur la
sant à tous les trésors du génie toutes les richesses de l’étude, est
devenu
, pour ses nombreux successeurs, comme une source
fut pas sans influence sur sa destinée. Qui pourrait dire ce que fût
devenu
son génie, si, entièrement renfermé dans les trav
pension, il suivit, comme externe, les cours du collège de Clermont,
devenu
depuis le collège de Louis-le-Grand, et dirigé dè
d’un régiment levé à ses frais. Une princesse, cousine du jeune roi,
devenue
générale d’armée, eut pour maréchales de camp des
u jeu le peu d’argent qu’il avait, la maison de Molière et des Béjart
devint
la sienne. Il faut laisser parier sa reconnaissan
été par la postérité : Voilà la bonne comédie ! L’affluence du public
devint
telle que, pour la diminuer et en profiter à la f
; et le meilleur mode de renonciation qu’elle pût employer, était de
devenir
une autre personne en changeant de nom. C’est ce
ans son ménage, qui n’avait pas besoin de ce surcroît. Madame Molière
devint
jalouse des bontés de son mari pour le jeune Baro
’objet, est toujours sérieuse, quand elle est profonde ; et elle peut
devenir
triste, quand c’est à l’homme ou à la société qu’
ime, et plus encore peut-être le rapprochement qui l’avait causé, lui
devinrent
funestes : l’irritation de sa poitrine était au c
is un autre eut la joie d’apprendre qu’il se nommait Provençal, qu’il
devint
un habile mécanicien, et qu’il fit fortune dans l
travail, tous les manuscrits de son mari : on ne sait ce qu’ils sont
devenus
, ni si l’on a fait une grande perte. 108. Le Th
cet égard, les usages du théâtre n’étaient point alors ce qu’ils sont
devenus
depuis. Les douleurs les plus légitimes suivant l
naire, dans laquelle la veuve de Molière se trouva compromiseavant de
devenir
madame Guérin. Un président du parlement de Greno
vérité. AR-H-YE. I. Madeleine Béjart Certes quand Molière fut
devenu
le grand Molière avec sa couronne de laurier, com
ux que le bonhomme de mari, n’étant plus le mari de sa femme, l’était
devenu
de plusieurs autres. Mlle de Brie était le contra
du Croisy lui céda la place : il fit mieux, il lui céda sa troupe et
devint
bientôt lui-même un des comédiens de Molière. Nat
moins tragique, mais plus amusant. Malgré toute sa fierté, Corneille
devint
spectateur du théâtre de Molière, même quand on l
de ma faiblesse ; Et quand je ne pensais qu’à remplir mon devoir, Je
devenais
amant sans m’en apercevoir. Mon âme de ce feu non
? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son premier mari, qui était
devenu
pompeusement, le sieur de Ville-Aubrun, un vrai n
e de Molière elle-même y passa comme les autres. Marie de Lécole n’en
devint
pas moins, par un légitime mariage, la femme de P
our lui oublier son nom de gentilhommerie et son nom de théâtre. Elle
devint
une épouse accomplie, presque légendaire : cela s
e et la Rancune, du Roman comique, ont chacun un valet « prétendant à
devenir
un jour comédien en chef » ; et tel d’entre eux r
des fous quand ils se font poètes, et le destin des poètes quand ils
deviennent
fous. » Marie Ragueneau fut d’abord fille de cha
Ragueneau avait trente-trois ans ; par la grâce de son mariage, elle
devenait
sociétaire à demi-part, tout comme Mlle de Brie,
ardinal, — à l’angle de la rue de Valois et de la rue Saint-Honoré, —
deviendrait
bientôt la maison de Molière, la plus illustre ma
tel, en vit trente-six chandelles. « L’actrice à la mode consentait à
devenir
sa femme, il n’y comprenait rien ; il s’inclina,
nt que faire de bon, il avait étudié le droit ; mais, à peine avocat,
devenu
éperdument amoureux d’une comédienne à la mode, i
esse aventureuse, avait fait beaucoup de vers. Ces vers, que sont-ils
devenus
? Où sont-ils ? Comment les découvrir, les devine
icolle Gassot Du Croissy prit le parti du théâtre comme son frère, et
devint
: Mlle de Bellerose. Jal. 13. Variante. — Mais
obstacles sont grands, plus l’acteur chargé lui seul de les détruire,
devient
attachant. Je crois donc qu’il ne faut confier le
tivement le rôle de Campagnard, de Veuve, de Géronte lui-même ; aussi
devient
-il un personnage conséquent dans l’esprit du publ
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