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1 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ue je prisse. D’ailleurs Molière est si grand, que cette question lui devient étrangère. Toutefois je n’oublierai pas que je pa
e savoir défiguré par le pédantisme, gênaient l’esprit de société qui devenait celui de la Nation. Les Médecins, également attac
litesse. L’arme du ridicule n’était point aussi affilée qu’elle l’est devenue depuis, et n’inspirait point une crainte pusillan
style d’Horace et de Boileau, montrent avec quel succès le génie peut devenir imitateur. Le Théâtre Espagnol lui offrit quelque
e du fond des caractères, il mit sur la Scène la morale en action, et devint le plus aimable Précepteur de l’humanité qu’on eû
s, et voilà le Comique d’intrigue. Sont-elles libres ? leur caractère devenu plus actif développe le nôtre, et voilà le Comiqu
ir pris plusieurs formes, finit toujours par être le vice. Le Théâtre devint donc en général une école de bienséance plutôt qu
stérité, qui ne doit pas même être le fondement de la morale, pouvait devenir la base du Théâtre. Eh ! que résulte-t-il de ses
s la force de la leçon que le Poète veut donner aux pères avares, que devenaient -elles ? L’Harpagon, placé au Parterre, eût pu dir
 ? une maxime honnête, liée à une situation forte de ses personnages, devient pour les spectateurs une vérité de sentiment. Veu
es que l’on attaque en les associant à des qualités aimables, méprise devenue trop commune chez les successeurs de Molière, qui
qui, selon l’expression de Molière même, lui dictait ses beaux vers, devenaient tous les jours moins fréquentes. Racine, encourag
est sans cesse à côté du plaisant. Femmes, enfants, domestiques, tout devient éloquent contre le monstre, et l’indignation qu’i
l s’attire, vous êtes orfèvre, M. Josse , ne peut plus s’oublier, et devient proverbe dans l’Europe. Telle est la fécondité de
e torture qui arrache au personnage le secret qu’il veut cacher. Tout devient théâtral dans les mains d’un homme de génie. Quoi
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
, le ramasse, loue la beauté de l’original. Arlequin revient, écoute, devient jaloux, enleve le portrait à Camille, & la re
amp; veut lui faire un présent. Arlequin, qui voit tout cela de loin, devient furieux. Eléonora a paru à sa fenêtre, elle a rec
nt ; elle descend bien vîte, demande à Arlequin ce que le pélerin est devenu . Celui-ci lui répond qu’il l’ignore, mais qu’il s
porte une épée. Camille de son côté a vu Arlequin avec Eléonora, est devenue jalouse, & paroît avec une autre épée. Les de
uin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse au Pélerin ; il devient encore plus jaloux : il attend que Camille soit s
si elle respire. La femme de Sganarelle voit cela de sa fenêtre & devient jalouse, sur-tout quand Sganarelle emporte Célie.
femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le portrait, devient jaloux, lui enleve la miniature, & la renvoie
nora reconnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’il est devenu à Arlequin. Celui-ci répond qu’il l’ignore ; mais
3 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
t élevé page de Monsieur (Gaston), frère du roi Louis XIII, duquel il devint un des Chambellans, vraisemblablement lors de son
odène eut-il la faiblesse de promettre d’épouser cette Madelène, s’il devenait veuf un jour9. Mais on sait ce que valent ces sor
vie. Le comte de Modène, ainsi débarrassé d’une famille qui lui était devenue presqu’étrangère, s’occupa principalement de son
ut revenu en France, il s’informa sans doute de ce que sa fille était devenue . Le vieux Bejard s’était fait procureur. Ses enfa
qu’il lui avait témoigné, s’aperçut trop tard que le précepteur était devenu amoureux de son élève. Elle n’avait jamais voulu
intéressé dans cette affaire, les tenait pour tels. Le vieux Bejard, devenu procureur, était mort, ainsi que son fils aîné, c
é, qui avait vingt-deux ans de plus que Molière27, et qui n’aurait pu devenir mère d’Armande qu’à un âge assez avancé. Le nom d
rdives, et qui s’honorait en quelque sorte de s’allier ainsi à un nom devenu célèbre ; mais celui de Guérin n’appartenait pas
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
t, non moins intéressant par les circonstances que par les personnes, devint l’étonnement & l’entretien du canton. On n’y
eut ignorer qu’il a une sœur, & qu’il vit à côté d’elle : il n’en deviendra pas amoureux : il ne sera plus le rival de son am
oyage à Venise, & d’y mener sa fille Flaminia : Lélio la voit, en devient amoureux, & s’en fait aimer. Dans ces entrefa
e déplorable situation, Silvia, fille du Docteur & sœur de Mario, devient amoureuse de l’ami de son frere, quoiqu’elle soit
ec quelle violence mon cœur palpita ! Ce que je ressentis ! ce que je devins  !... Depuis ce temps je ne pensai, je ne rêvai qu
à côté d’elle !... Ah ! mon pere, il faut que tout ce qui l’approche devienne honnête, ou s’en éloigne... Vous ignorez ce que j
, contenu, peut-être même avant qu’elle eût levé les yeux sur moi, je devins timide ; de jour en jour je le devins davantage,
e eût levé les yeux sur moi, je devins timide ; de jour en jour je le devins davantage, & bientôt il ne me fut pas plus li
pour la populace. Dans les Fourberies de Scapin, Octave n’est-il pas devenu épris « des charmes d’une jeune fille, belle, tou
5 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
s nouvelles. Aux quinzième et seizième siècles, la comédie improvisée devint un art très savant qui lutte avec la comédie régu
uffons et les masques créèrent les types qui allaient se perpétuer et devenir bientôt cosmopolites. En même temps qu’ils conser
plaisanteries sur les habitants de telle bourgade ou de tel village, devenus , on ne sait trop pourquoi, les héros de tous les
consulter avant d’entrer en scène. Parfois aussi, lorsque les pièces devinrent très compliquées, très chargées de personnages et
sique existe dès qu’on essaye de moduler les sons de la voix. Elle ne devient un art que lorsqu’elle prend conscience d’elle-mê
t de dessous ou pourpoint était rouge dans son institution. Cet habit devint noir, en signe de deuil, après la prise de Consta
6 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
e doctrines, qu’il faut les accepter pour entrer dans la maison, pour devenir pensionnaire, est-ce de mon côté que se trouvera
e de sa situation, et cette comédie, admirée par tant de générations, devient une œuvre insignifiante et vulgaire ; le charme d
tte façon, l’amour-propre de l’acteur se trouve sauvegardé ; mais que devient le sens de la pièce ? N’est-ce pas là une questio
mi les spectateurs des esprits complaisants pour qui l’admiration est devenue un besoin impérieux, et qui louent sans hésiter l
le témoigne publiquement, s’il se moque de lui-même, toute la comédie devient impossible. S’il prend un accent narquois en dema
cule, et s’applique à provoquer le rire de l’auditoire, ce personnage devient un non-sens. Depuis la mort de Duparai, je n’ai v
des gens trouveront qu’ils ont raison. Depuis quand le théâtre est-il devenu chose sérieuse ? depuis quand faut-il étudier, fa
-vous ? Mais si tout le monde s’avisait de suivre un tel conseil, que deviendraient les convenances ? que deviendraient les opinions
ait de suivre un tel conseil, que deviendraient les convenances ? que deviendraient les opinions accréditées ? On n’entendrait de tou
ersonnage conçu à loisir, dessiné avec un soin scrupuleux, leur tâche devient plus difficile, et leurs droits sont rigoureuseme
7 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
t l’Imposteur s’impatroniser au foyer domestique: pour le chasser, il devint plus puissant que le roi, et obtint une autorisat
nom serait resté celui d’un grand artiste; mais, par Tartuffe, il est devenu celui d’un grand homme. Il y aurait, sur le Tartu
t enfants en bas-âge, n’avait point d’autre ambition pour l’aîné, qui devint Molière, que de le voir lui succéder un jour dans
Le pauvre enfant vit donc sa famille non-seulement lui manquer, mais devenir , en quelque sorte, pour lui une famille étrangère
saient du second mariage, et le petit Poquelin, assis à son comptoir, devenait de plus en plus triste et rêveur. Rentrant un jou
Ceux-ci s’étant bien divertis, ayant pris goût à ce jeu et se croyant devenus , en quelques mois, des acteurs consommés, s’imagi
ède à la difficulté, Que je me trouve à bout de ma subtilité ; Et que deviendra lors cette publique estime Qui te vante partout c
les grands. D’ailleurs, ces pauvres gens que j’ai amenés si loin, que deviendraient -ils ? je ne les abandonnerai pas. » Et puis, co
Le Docteur amoureux, toutes pièces maintenant perdues ou oubliées, ou devenues très rares. Malgré cela, doux et sociable envers
is. Madame Daligre et madame Daragonnais, grandes précieuses, étaient devenues Thélamire et la princesse Philoxène; Sarrasin, Co
qui déjà fixaient d’autres regards que les siens. Il lui sembla qu’il devenait jaloux. L’idée cruelle que tous ces soins pourrai
nt le mariage, remarqué un peu ces tendances ; mais il avait cru que, devenue sa femme, elle comprendrait la nécessité d’une vi
de, commencée en vers, faute de temps, fut achevée en prose. Molière, devenu le divertisseur du roi, y joua le rôle de Moron,
. Qu’était-ce, cependant, que le rôle de don Juan, si non la critique devenue plus sérieuse de ces marquis déjà châtiés peu apr
me sage ; Et pour servir son prince il montra du courage. Mais il est devenu comme un homme hébété Depuis que de Tartuffe on l
i avait toujours été faible, et qu’il avait tant fatiguée au théâtre, devint naturellement le siège de la maladie. Toux, oppre
vait et faisait son profit des contenances de ce naïf auditoire. Tout devenait si bien acteur et théâtre autour de Molière, qu’i
isputaient son cœur (Molière avait-il déjà le pressentiment que Baron deviendrait l’Homme à bonnes fortunes ?) Cette pièce (pastor
onse du roi, le 25 septembre. La polémique, durant cet intervalle, ne devint que plus vive. En présence de son théâtre fermé,
s Dandin. Don Garcie de Navarre, jaloux sans sujet, autrefois, était devenu Alceste trahi par Célimène ; Sganarelle, Cocu ima
hi par Célimène ; Sganarelle, Cocu imaginaire au temps de Don Garcie, devenait , au temps d’Amphitryon, le Mari confondu. Molièr
XV. Son génie allait ainsi produisant toujours, mais cependant que devenait Tartuffe ? Le prince de Condé, quelques jours apr
mpe. » XVI. À mesure qu’il vivait plus éloigné de sa femme, il devenait plus tendre pour ses amis et plus assidu au trava
le rôle de l’Amour. Armande fit Psyché, tandis que Molière, qui était devenu , depuis quelque temps, d’une maigreur extrême, re
s’aperçut alors que le petit garçon qu’elle battait autrefois, était devenu un jeune homme élégant, passionné; c’était elle,
, fit-il comme font quelquefois les vieillards, quand la vie leur est devenue tout à fait sans attrait ? détourna-t-il les yeux
rès la représentation des Femmes savantes, en septembre 1672, Armande devint mère pour la troisième fois. Molière voulut, pour
aissa plus de repos. La toux, les convulsions, le crachement de sang, devenaient de plus en plus fréquents et effrayants. Il n’ava
ux que jamais. Plus il se voyait abandonné de sa femme, plus aussi il devenait sensible à la moindre amitié. Boileau, tout atten
8 (1900) Molière pp. -283
tous professeurs, ces écrivains connus déjà du public, à la veille de devenir célèbres, vinrent successivement parler au lieu d
a sacrifié à Molière comme à une divinité, il avait fait Tartuffe, il devenait sacré ! Parmi les apôtres de la déification absol
y avait eu La Harpe, qui, après avoir été l’ami des encyclopédistes, devint contre-révolutionnaire et dévot ; il n’en était p
art, je ne sais où, dans le Limousin ou la Gascogne, et qui plus tard deviendra George Dandin. Mais si Molière prit en province d
e faite à Paris, vous y verrez le plaisir, la joie folle de se savoir devenu enfin quelque chose à Paris, Parisien ! Et cette
cclésiastique, Cotin, qui ne lui avait jamais rien fait, sinon d’être devenu célèbre « sans que personne ait jamais pu savoir
as seulement le médecin systématique qui est peint ici : ce portrait, devenu , tout en restant particulier, si général, c’est c
s, cueillies par quelque intrigant dans un mauvais lieu ; ils croient devenir gendres d’un ministre, obtenir les décorations le
dant trente ans les caissiers, les dépositaires les plus fidèles, ils deviennent tout à coup de malhonnêtes gens, des voleurs, des
il rassemble tout cela sur une seule tête : celle d’un individu, qui devient alors typique et mythique, et la vérité même de l
c’est Argan, c’est M. Jourdain, c’est M. de Pourceaugnac, qui en sont devenus la vérité pure, bien plus que les Argan, les Jour
, dans Molière, le type de M. Purgon, qui, à force d’être bien peint, devient général ; eh bien, voilà maintenant des types gén
des types généraux qui ne sont pas seulement des types généraux ; ils deviennent des êtres concrets, en chair et en os, et que, si
t manqué aux femmes de Molière ; j’en excepte deux : Dona Elvire, qui devient tout à coup si fière et si digne ; avec quelle fe
de regarder les allées et venues de Cléante et de Marianne, elle est devenue bien savante, elle dit si bien à son père ce qu’e
upé la gorge : on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu  ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pou
mplie, et que Molière lui-même avait donnés autant que personne. Elle devint son épouse, épouse très indigne, mais il faut con
’expérience, recherchée en mariage par un homme qui était en train de devenir illustre, qu’un roi jeune et brillant protégeait
de toute cette cour brillante, comme elle avait de l’esprit, elle put devenir très vite Célimène, et, quand elle fut engagée su
il à en tirer une comédie, que ce ne sont plus ses souffrances, et il devient équitable en ce sens que, s’il met sa situation a
olument ridicule en lui-même, mais qui, à force d’être vrai, sincère, devient à certains moments pathétique. C’est encore Arman
elle que de bravade. Plus Molière avance dans la vie, plus la bravade devient forte, plus le défi est de génie. L’Amour médecin
ant de belles actions, quand il se confond avec le pur amour de Dieu, devient dans certaines âmes bassement dévotes, quoi ? Pas
t jouée L’École des femmes, dans une scène de laquelle Arnolphe, pour devenir complet, lui qui est déjà mari systématique, devi
e Arnolphe, pour devenir complet, lui qui est déjà mari systématique, devient docteur et pédant de morale et de religion. Il fa
t nette ; Mais s’il faut qu’à l’honneur elle fasse un faux bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon ; Vous paraîtrez à to
rédisait à Agnès, si elle était femme fidèle, ce « charbon noir » que deviendra son âme si elle est coquette, sans compter l’usag
s, aux protestants des Cévennes ; la dévotion de ceux qui règnent est devenue si étroite, si dangereuse, que Saint-Simon, le pl
e livrée aux bourreaux et à la persécution religieuse ? La France est devenue littéralement, et ce n’est pas le seul moment de
par le contrecoup des hypocrisies signalées dans Tartuffe, l’impiété devient un vice social. Dom Juan est d’une part le grand
e qui ont grandi, ont produit leur réaction contraire ; l’impiété est devenue une mode comme l’avait été la fausse dévotion, el
é est devenue une mode comme l’avait été la fausse dévotion, elle est devenue un vice social, particulièrement dans la noblesse
r de ses prérogatives et des avantages de son rang pour faire le mal, devient un vrai monstre déchaîné. C’est ainsi que l’enten
tiques qui préoccupent une époque. Un poète peut s’en mêler ; il peut devenir poète politique et rester cependant grand poète.
ciences et celle où l’impiété systématique unie au libertinage allait devenir une mode et une philosophie, encore une fois, il
ntre notre temps et l’époque qui a précédé Molière une opposition qui deviendrait fausse si je la faisais trop absolue. Je ne crois
tes. Eh bien, ce costume, qui d’abord n’était pas décent du tout, est devenu plus décent depuis et, croyez-le bien, c’est la c
’un médecin, un juge, un savant, un avocat, un procureur, un notaire, devinssent des hommes qui dans la vie ordinaire ne différass
bilité se révolte et crie, elle est secouée, bouleversée, au point de devenir tout esprit, quand ils arrivent à ce paroxysme de
u’un médecin, un savant, un juge, un procureur, un avocat, un notaire devinssent des hommes qui, dans la vie ordinaire, ne différa
ons s’y introduire plus de retenue, le sentiment de la dignité morale devenir plus vif et plus net. Le privilège est un arbre q
prêcher la frivolité. Ce serait tout profit pour nous si nous étions devenus plus scrupuleux sur la probité, à la seule condit
Tant pis et tant mieux. ANAXAGORE Une antithèse. Voilà qui menace de devenir philosophique. ASPASIE Tant mieux pour moi ; tan
et des gloires moins frivoles. Dès aujourd’hui, je fais le serment de devenir un grand homme, dussé-je commencer par être avoca
hoque les idées de son temps, ou l’on tombe dans le ridicule, ou l’on devient un tyran pour solenniser le ridicule par la terre
’était jamais sorti de son château ne pesait guère à côté de Masséna, devenu de simple soldat maréchal et sauveur de la France
voudrait descendre jusqu’à partager son glorieux avenir. Timaule est devenu maréchal de France et il a soixante ans ; il peut
e civilement l’égale de l’homme, il n’y aura plus d’égalité ; l’homme deviendra définitivement esclave. ——— Les hommes sont géné
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
tentions possibles, lorsque, malheureusement pour Madame de Lon... il devint passionnément amoureux de la veuve d’un Officier
, & aux suites d’une pareille aventure, n’avoit que l’ambition de devenir Marquise, reçut avidement ses propositions. Il ex
que je ne me suis jamais écartée de mon devoir. Eh ! que veut-il que devienne notre fils ? Cet enfant si cher, seul fruit de no
que, pour me punir de vous avoir offensé, je m’arrache une vie qui me devient odieuse si j’ai le malheur de vous déplaire encor
s, se fait appeller le Marquis d’Orvigni, croit Mélanide morte, & devient amoureux de Rosalie, fille de Dorisée. Le hasard
porter envie A tous ceux qui devoient me voir au-dessus d’eux : J’en deviens le dernier & le plus malheureux ! Je vous voi
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
nt ; d’homme du monde aimable et galant qu’il était autrefois, il est devenu un peu scolastique. Lysidas a encore bien plus ch
’un métaphysicien a défini avec intrépidité ce que nul ne connaît, il devient beaucoup plus prudent en prenant pied sur le sol
vent à reconstruire a priori quelques-unes de celles dont l’image est devenue confuse. Prenons un exemple, et supposons que tro
qu’y gagner, puisque étant a posteriori au lieu d’être a priori, elle deviendra moins générale, plus individuelle et, partant, pl
ition de deux puissances morales, harmoniques dans leur essence, mais devenues ennemies, parce qu’elles ont fait alliance avec d
4 : ils ne seront plus précis, ils ne seront plus originaux, mais ils deviendront vrais ; ils nous édifieront moins par leur imagin
n se figure mon joli ami le Marquis, M. Lysidas, d’érudit qu’il était devenu métaphysicien, et la spirituelle Uranie, assistan
é ces mots ne sont pas du tout plaisants en eux-mêmes, mais qu’ils le deviennent par réflexion à Arnolphe, et que l’auteur ne les
femme, et rien d’humain ne lui est étranger. Elle ne s’efforce pas de devenir un je ne sais quoi d’abstrait pensant et raisonna
plus comique que Géronte maudissant le Turc et sa galère ? Pourquoi, devenue femme, a-t-elle éprouvé pour Shakespeare tant d’h
fuse ? Serait-ce qu’elle compare aujourd’hui leurs œuvres à cet idéal devenu clair à ses yeux, et la netteté de cette intuitio
acune dans son genre ! ô unité de l’essence ! ô Platon ! qu’êtes-vous devenus  ! Y a-t-il plusieurs manières différentes, opposé
te, sans qu’ils s’en doutent, l’esprit de ces profonds métaphysiciens deviendra plus libre et plus large, leurs préjugés tomberon
e, regarde en ton âme, tu y découvriras la beauté. Que chacun de nous devienne beau et divin, s’il veut contempler la beauté et
u le soleil, s’il n’en avait pris la forme ; de même, si l’âme ne fût devenue belle, jamais elle n’eût vu la beauté. » L’éc
11 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
eur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable.                      Le Misanthrope, act
ue, un jaloux, quelque chose de la jalousie absolue ; leur nom propre devient un substantif commun ; ils sont de tous les pays,
s, et mettant sur la scène la morale en action, un poète français est devenu le plus aimable précepteur de l’humanité qu’on eû
12 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
aîné des enfants de Marie de Cressé, et de Jean Poquelin, qui en 1631 devint tapissier valet de chambre du roi3. À dix ans, il
e bande ambulante qui rappelait les Enfants sans souci. Bientôt il en devint le chef, à ses risques et périls : car il prit vi
r le prince de Conti, condisciple et protecteur du poète, qui faillit devenir son secrétaire après la perte de Sarrasin12. R
é par mainte cabale, assailli par l’envie, très recherché des grands, devenu pour Louis XIV la ressource habituelle de ses fêt
on des métamorphoses. Il eut le privilège de s’oublier lui-même, pour devenir tour à tour chacun des acteurs qu’il fait parler,
devant lui, à peu de distance du rivage. Mais abrégeons : cette foule devient si pressante, que Timon est obligé de faire place
de mutuelle indulgence, en dehors de laquelle le commerce des hommes deviendrait impossible. Au lieu d’élever de vains griefs cont
vre accidentelle. Ce serait plutôt par philanthropie qu’il a fini par devenir , ou se croire l’ennemi du genre humain50 ; et s’i
le provoquer ainsi à forcer ses propres sentiments, et par là même à devenir comique. Nous nous garderons pourtant de donner r
, tout aussi bien que la façon dont se dénoue le débat littéraire qui devient une question d’honneur portée devant la chambre d
ologie dut, elle aussi, rentrer dans l’ombre. La Troupe de Molière devient celle du Roi Il y eut cependant une lueur d’es
e, le 5 août 1667, la comédie fut jouée, sous ce titre : L’Imposteur. Devenu M. Panulphe, Tartuffe ne portait plus qu’un costu
pas l’ombrageuse autorité du sacerdoce ? La statuaire et la peinture deviendraient suspectes d’offenser la pudeur, le théâtre d’exci
oésie française a gravité autour de ce sujet, jusqu’au jour où il est devenu le domaine propre d’un Maître digne de faire oubl
ssissent à rendre une aïeule l’ennemie de ses petits-enfants, un père devenu le tyran de sa fille, en un mot la guerre civil d
é civile était désarmée. La pièce y gagne en valeur historique : elle devient un manifeste aussi retentissant que s’il partait
la scène scabreuse où Tartuffe se laisse prendre au piège. Ce benêt y devient comique non pas seulement par sa muette présence,
rd toute retenue ; et c’est réellement une fête de voir comment il va devenir , par ses témérités, l’artisan de sa propre ruine.
er dans notre souvenir une impression ineffaçable. Pour que son héros devînt populaire, il fallait que sa taille le signalât d
ble élan d’un assaut, que se décide le sort de la bataille. Cette loi devenait d’autant plus impérieuse que Tartuffe n’avait pas
des yeux, sa négligence paternelle a été si coupable qu’il va bientôt devenir grand-père, à son insu. Cependant, un riche voisi
il ne sait que faire, il est plutôt soucieux que ladre ; ou, s’il le devient , c’est moins par tempérament que par la faute de
c’est encore la nature qu’il étudie dans les livres. Ce qui était bon devient alors excellent ; ce qui était obscur brille déso
ns moral est anéanti dans cette âme vénale dont la bassesse finit par devenir repoussante. Pris en flagrant délit d’usure cyniq
re aimer. L’avarice lui dessèche le cœur, lui aveugle l’esprit. Il devient dupe et comique Non seulement l’avarice dessèc
aussi rebutant sur la scène que dans le monde. Il faut qu’Harpagon devienne amoureux et rival de son fils. L’odieux et le com
es faisaient alors tourner bien des têtes159 : les Précieuses étaient devenues des Pédantes, et la petite pièce en prose qui ouv
r la conquête perdue ; et, quand elle voit ses avances inutiles, elle devient méchante. Bref, il y a en elle l’étoffe d’une pru
terait de dissiper cette innocente hallucination ! car sa douce folie deviendrait alors furieuse173. Les Pédants. Trissotin. Sot
l aime mieux filer doux, et cette habitude de faiblesse conjugale est devenue chez lui une incurable infirmité. C’est ce que tr
une inégalité dont il serait le premier à se plaindre : car elle lui deviendrait humiliante. Ne dit-il pas excellemment : Je cons
e tourner en un vice qui atteint le caractère et le cœur, puisqu’elle devient , comme on le voit ici, le dédain de ce qui honore
du Petit-Bourbon, la troupe de Monsieur passa au Palais-Royal ; elle devint troupe du roi en 1665 ; plus tard, à la mort de M
t. I) n’est qu’un amant malheureux. Jean-Jacques Rousseau nous semble devenu misanthrope par rancune de déclassé, par timidité
mprimeurs de Venise et de Florence. Il s’était établi à Troyes, où il devint chanoine. Il est l’auteur de comédies facétieuses
faux système d’éducation, ou démasquer un hypocrite. Pourtant, Ariste devenait nécessaire dans ce sujet ; car il est le seul per
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
torze ans, par ce créancier qui trouvait trop onéreux de la nourrir ; devient à quarante-cinq ans l’amie, la confidente d’un ro
tresses, ne voulant prendre la place d’aucune, et à quarante-huit ans devient la femme de ce roi, plus jeune qu’elle de trois a
mœurs, l’élévation du duc du Maine, fruit d’un double adultère, mais devenu digne d’une haute destinée par les soins de madam
ttirèrent dans leur maison, notamment le maréchal d’Albret ; il était devenu amoureux d’elle n’étant encore que comte de Mioss
nsidération. Ce fut alors que le désir de la conserver et de retendre devint en elle une passion qui a formé le trait saillant
dénuée de toute fortune, son nom lui ouvrit les meilleures maisons : devenue veuve, sans parents, ce n’était pas assez de son
14 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ont pas manqué de s’égarer. Les biographies des écrivains fameux sont devenues interminables, — non qu’on y ajoutât beaucoup de
econnaissant, que Napoléon déclare, même à Sainte-Hélène, où il était devenu si libéral, que si la pièce eût été fuite de son
est que chez les écrivains de la seconde génération l’inspiration est devenue moins originale et moins puissante, que la langue
augmentant. Ce qui est chez eux de la douceur et de la grâce est déjà devenu chez d’autres de la faiblesse et de l’afféterie.
principalement pour but de stimuler la libéralité des princes ? Pour devenir un Auguste aux yeux de quelques gens de lettres,
re, pensionnait déjà des gens de lettres : exemple suivi par sa veuve devenue régente5. Mais ce fut Richelieu surtout qui se mo
frayé ceux que la prudence de Descartes ne rassurait point. Louis XIV devenu roi, Colbert eut l’idée de donner des pensions à
rrait accorder des pensions. De ces deux listes, on en fit une seule, devenue l’état des pensions de 1663, si souvent cité comm
temporains la passion de s’enrichir : l’art d’écrire est trop souvent devenu une industrie où beaucoup de talent se perd, se g
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
t. Le mouvement était donné à l’esprit social ; la conversation était devenue le besoin général ; il fallait à tout prix le sat
lle de Chantai, à Ménage, son maître de latin et d’italien, qui était devenu amoureux d’elle, et dont elle ne voulait ni enivr
es lettres à son cousin le comte de Bussy-Rabutin, qui avait aspiré à devenir son amant et qu’elle avait amené à se contenter d
udes d’intrigue finirent en 1661, à la mort du cardinal Mazarin. Elle devint dévote. En 1663, quand elle perdit son mari, elle
ntiments et de leurs pensées. Plus tard, M. de La Rochefoucauld étant devenu goutteux et madame de La Fayette maladive, leur m
16 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
un peu négligé ce précieux héritage de la gaieté de nos pères. Qu’est devenue cette joie vive et franche qui charmait leurs loi
spoir, si l’on veut, d’être plus parfaits, mais sans crainte aussi de devenir plus vicieux. Peut-être est-ce une erreur de prét
édie dirige les mœurs ; elle les suit, elle en reçoit l’influence, et devient en quelque sorte l’histoire morale, des nations.
La noblesse était considérée, car tout ce qui était riche aspirait à devenir noble ; Le Bourgeois gentilhomme l’atteste. Mais,
comédie suivre et recevoir l’influence du temps où elle a paru, et en devenir , si je puis m’exprimer ainsi, l’histoire dialogué
17 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
n caractère légal, qu’il jouit de la protection des magistrats, qu’il devient une institution permanente et reconnue. Et même,
Et même, à l’instar de toutes les anciennes institutions d’alors, il devient un privilège; car les confrères, malgré tout, res
e sans être fardée, vive et enjouée sans afféterie, et où le bon sens devient du génie. En vérité d’ailleurs, et quoi qu’on en
nt-Martial d’Auvergne, à Limoges, ont fourni à M. Raynouard la pièce, devenue célèbre, où l’on voit des vierges sages et des vi
lan ridiculement construit, vers sans cadence et sans règles, langage devenu , presque inintelligible, ignorances et grossièret
la rivière. Comprise dans le périmètre fortifié, cette naumachie est devenue , je ne sais si c’est une demi-lune ou une lunette
viennent pour examiner ce qui se passe, et qui, voyant que l’affaire devient sérieuse, commencent à s’inquiéter. Arrive le gra
nale qui précède la renaissance littéraire, le XIVe et le XVe siècles deviennent comme l’aurore des splendeurs immortelles que pro
quarante jours. Malgré cela, comme un enfant n’avait pas le temps de devenir barbon en 40 jours, il fallait plusieurs personne
té l’héroïne de la délivrance ; le peuple lui-même, jadis serf, était devenu bourgeois et le beffroy communal tenait le donjon
18 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
olière avait près de quarante ans, l’âge où le célibat et la solitude deviennent pénibles. Il était las des amours banales ; la fo
e à la même place tandis que les autres marchent ; on voit les enfans devenir de jeunes hommes ou de jeunes filles, et on ne se
our qu’Armande Béjart, sœur de sa camarade et amie Madeleine, pouvait devenir sa femme. Elle avait sans doute pour lui cette af
ituée en 1658, lors de l’arrivée à Paris, et, jamais, lorsqu’elle est devenue comédienne en renom et dont on.parle, il n’est fa
gner à ne la voir paraître dans la troupe qu’en 1663, lorsqu’elle est devenue la femme de Molière. On peut admettre, en revanch
herche sa main, à plus forte raison peut-elle consentir sans effroi à devenir la femme d’un homme jeune encore, dans la maturit
ntime. Mais aucun d’eux ne l’accusa d’être ce qu’il craignait tant de devenir . Vers la fin de son Impromptu de l’hôtel de Condé
faire en sorte par le moyen de ses pièces que tous les hommes pussent devenir jaloux et témoigner leur jalousie sans en être bl
missibles. Si maintenant nous consultons les dates, l’invraisemblance devient une impossibilité. Armande s’était mariée le 20 f
e sur celle-là, Durant les représentations de la Princesse, « Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun d
sse, « Armande devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun devint fou d’elle ; » irritée des dédains du premier, el
s’empressa d’aller à l’hôtel de Bourgogne, dans un moment où Armande, devenue chef de la troupe, aurait eu grand besoin de lui.
il s’en faisait avec une galanterie fière l’admirateur et le servant. Devenu l’ami de Molière, il offrit à sa jeune femme une
e mois de bonheur intime et de tranquillité. Le 15 septembre 1672, il devenait père pour la troisième fois ; il lui naissait un
dans le premier, tous les torts n’étaient pas de son côté, c’est que, devenue la femme de Guérin, elle vécut parfaitement heure
19 (1910) Rousseau contre Molière
ceste ridicule par « sa passion » qui est l’orgueil, laquelle le fait devenir « faible, injuste, déraisonnable », capable « d’u
la vérité, où sera la raison suffisante de s’arrêter jusqu’à ce qu’on devienne aussi faux qu’un homme de cour ? »   Je dirai tou
teur, mais même des parties les plus élevées de cette moyenne ; et il deviendrait un personnage qu’il n’est pas intéressant et qu’i
. Ce qu’il peut prétendre avoir voulu montrer, c’est donc ce que sont devenus , ce que doivent ou ce que peuvent être devenus Al
c’est donc ce que sont devenus, ce que doivent ou ce que peuvent être devenus Alceste et Philinte en se développant dans le sen
puis que lui reprocher d’avoir fait un Philinte tel que ne devait pas devenir le Philinte de Molière ou un Alceste tel qu’il ne
re ou un Alceste tel qu’il ne se pouvait pas que l’Alceste de Molière devînt . Dans le Philinte de Fabre, Philinte est devenu u
l’Alceste de Molière devînt. Dans le Philinte de Fabre, Philinte est devenu un égoïste radical, aigri, du reste, désagréable
! Ô siècle et pervers et barbare ! Homme vil et sans foi… Que vais-je devenir  ? Rage ! Fureur! Vengeance ! Il faut, on doit pun
me, Et dont on a pitié pour l’honneur de soi-même. Voilà ce que sont devenus Alceste et Philinte de Molière à Fabre d’Eglantin
as absolument impossible qu’en vieillissant l’Alceste de Molière soit devenu celui de Fabre et le Philinte de Molière celui de
e égoïste et cynique. Mais Philinte n’a-t-il pas pu, en vieillissant, devenir cela ? Il faut distinguer, et l’adroit Fabre — ca
efuse à cela, non seulement il est ce que le Philinte de Molière a pu devenir en vieillissant, mais il est, à peu près, ce me s
e plus qu’il n’est pas même ce que le Philinte de Molière a jamais pu devenir , à moins qu’il ne soit admis que l’on devient le
de Molière a jamais pu devenir, à moins qu’il ne soit admis que l’on devient le contraire de ce que l’on est. L’habileté, rela
on seulement il ne nous donne pas ce que l’Alceste de Molière pouvait devenir , mais même il ne nous donne pas l’Alceste tel que
ans Rousseau. Dans Fabre d’Eglantine, il n’y a que cela » Alceste est devenu non seulement un généreux, un magnanime, mais un
Tel Don Juan, qui n’est tout d’abord qu’une brute que Dieu punit, qui devient peu à peu séduisant et qui, à partir du moment où
humour, qui n’est d’abord qu’un homme un peu singulier et qui ensuite devient l’homme qui est spirituel avec un genre d’esprit
mme qui est spirituel avec un genre d’esprit spécial et qui plus tard devient l’homme qui est spirituel de toutes les manières
s l’analyse donnée plus haut sont très heureux. L’oncle d’Eliante est devenu ministre. Croyez-vous que Philinte en soit heureu
era quelque chose dans le monde ; elle était la femme de Monsieur, il devient le mari de Madame, et c’est chose dont on le voit
er pour gentilhomme ; mais aussi il fait des efforts louables pour le devenir , pour s’élever au-dessus de ce qu’il est par le s
et que l’auteur veut inspirer et qu’il inspire au spectateur. Or que devient dès lors l’opinion que Molière n’attaque que les
aiqu’en allant jusqu’aux extrêmes limites au delà desquelles Tartuffe deviendrait surchargé et invraisemblable, Molière l’a chargé,
; qui, parce qu’il est pieux et parce qu’on lui fait peur de l’enfer, devient stupide d’abord, de plus devient insensible à tou
arce qu’on lui fait peur de l’enfer, devient stupide d’abord, de plus devient insensible à tout ce qui n’est pas religion, c’es
sa famille (« et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme… » ; devient enfin méchant, maudit son fils, force sa fille à
méchant, maudit son fils, force sa fille à se marier contre son gré, devient enfin aussi « abominable homme » que Tartuffe lui
e une paix profonde Et comme du fumier regarde tout le monde. Oui, je deviens tout autre avec leur entretien. On m’enseigne à
s ; sinon, à être trompés par de purs idiots, ce sont mes trompés qui deviendraient tout à fait invraisemblables. il y a quelque chos
en donne de tout à fait charmants. A ceux qui sont sots au point d’en devenir méchants, au moins pour un temps, il en donne de
e » dont nous parlait Rousseau. Aune certaine limite cette diflérence devient insensible. On est responsable de ses « vices de
n de certains personnages, c’est un grand danger. Prenez garde ! Vous devenez une proie. De qui ? Ce pourrait être d’un fort ho
d’un fort honnête homme ; mais ce peut être aussi d’un scélérat. Vous devenez idiot, vous qui avez « l’air d’homme sage », car
car toute passion devenant dominatrice et exclusive rend idiot. Vous devenez méchant même ; car toute passion exclusive dévelo
era, pareillement votre fils, qui de plus vous volera ; votre sottise devenue vice aura complètement désorganisé votre famille.
e vous rend méchant comme toute sottise poussée à un certain degré et devenue manie. Vous faites le malheur de votre fille en l
divertir de quelque chose, votre flegme, d’un mouvement naturel, est devenu impertinence et taquinerie, et voilà qu’il se peu
s enveloppant dans une moquerie confuse et presque impartiale ; et il devient facile de comprendre pourquoi, si Don Juan a été
exte honnête, qui est de faire ce qu’elle peut pour corriger, et elle devient comme plus malsaine par ce fait même que Rousseau
des maîtres sur leurs serviteurs ? Il fait rire, il est vrai, et n’en devient que plus coupable en forçant, par un charme invin
âché si le filou venait à être surpris et à manquer son coup ? Qui ne devient pas un moment filou soi-même, en s’intéressant po
séduction du vice ! » Que les hommes faits aient grand’peine à ne pas devenir faussaires en écoutant le Légataire universel, ce
rner les sots, punir les sots par « l’instrument » des fripons. C’est devenu le ressort central de la comédie. Rousseau a donc
t cela fait qu’il ne distingue plus le bon du mauvais, ni ce qui peut devenir bon de ce qui demeure mauvais. Enfin il a fait al
it à Agnès : Si votre âme à l’honneur fait jamais un faux bond, Elle deviendra lors noire comme un charbon ; Vous paraîtrez à to
ême, et dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle devient suspecte à Cléante de « faste » et d’insincérité.
s, voisines ou analogues, et que grand joueur et grand avare peuvent, devenir voleurs. En général, le grand vice ne fait pas ri
mes d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire et devenir auteurs ! Nulle science n’est pour elles trop pro
ent, d’éducation, de premier habitat et de premiers entours ; mais il devient bourgeois de plus en plus et bourgeois de Paris d
par les mérites intellectuels d’une femme, réfléchissent à ce qu’elle deviendra plus tard, la manie du bel esprit se développant
ue et une solidité d’esprit égale à celle du séducteur possible, cela devient indispensable à la femme. Pour se défendre il fau
u’il faut la conduire dans le monde de très bonne heure, et alors que devient Sophie, l’idéale Sophie, élevée, sans un seul liv
ul voisin de campagne, par son père et sa mère, dans un hameau ? Elle devient ce qu’elle peut et, à ce moment-ci, Rousseau l’ou
urquoi cela doit être. Les femmes sont fausses, nous dit-on. Elles le deviennent . Le don qui leur est propre est l’adresse et non
st trop évident pour y insister ! — Eh ! sans doute ; mais alors, que devient Martine, représentant la pensée de Molière et hér
es médecins, c’est que l’influence des médecins sur les poltrons peut devenir une tyrannie sociale très analogue à celle des ec
20 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
représentation s’est trouvée si profonde et si parfaite, qu’elle est devenue un haut enseignement psychologique. A quelle sour
par conséquent d’être un foyer de lumière, un élément de raison, pour devenir un instrument de folie, puisqu’elle ne fait qu’en
soin d’expansion, inhérent aux passions vives qui absorbent l’esprit, devient parfois si impérieux qu’il fait explosion, même d
ous enseigne à l’être ; et souvent dans nos mœurs l’absolu changement devient par ses leçons l’ouvrage d’un moment. De la natur
alors que d’autres sont suffisamment développés, il s’ensuit que nous devenons ridicules, déraisonnables dans les circonstances
intérêt bien entendu, est la cause que les individus qui sont aptes à devenir criminels sont insensibles aux châtiments, alors
nt avec Chateaubriand : « Le tigre déchire sa proie et dort ; l’homme devient homicide et veille ». Molière n’a point commis un
de perversité qui trouve sa satisfaction dans le mal lui-même. Le mal devient alors pour ces monstres de l’ordre moral un besoi
ndrir, puisqu’il est dénué de tous les sentiments humains ; mais elle devient une circonstance qui met en relief un côté de ses
endre son parti, elle veut même que Pierrot soit bien aise de la voir devenir grande dame ; et comme celui-ci est outré de cett
soutenir sa réputation de maître expert en actes immoraux : « Et que deviendra lors cette estime publique (se dit-il) qui te van
, par le fait de l’anomalie morale dont il est affecté, est apte à le devenir . Dans cette imprévoyance ainsi que dans l’absence
odifie tellement cette source pure et limpide, que ce qui était vertu devient passion dangereuse et souvent même des plus dange
s, blessés et surexcités par ces vices, tombent dans l’exagération et deviennent des passions inconvenantes qui le rendent intolér
st possédée par les passions qui engendrent la coquetterie et qui est devenue prude sous l’influence des années, dépeint avec v
un mal involontaire, inhérent à la nature humaine, et que ce mal peut devenir une source de bien. On ne pouvait présenter de me
eignement ? En quoi nous sentons-nous meilleurs et plus disposés à le devenir après la lecture de ce chef-d’œuvre ? Évidemment
t le précepte moral qui, tiré de cette comédie célèbre, peut servir à devenir meilleur à quiconque saura le mettre en pratique.
ra découvrir lorsque ces passions, excitées par quelque circonstance, deviendront plus puissantes sur son esprit que la crainte d’ê
qu’à éclairer les personnes morales à cet égard, et à les empêcher de devenir les victimes des fripons qui chercheraient à les
ser, la critique du comédien qui, par la puissance de son génie, a su devenir un des plus grands littérateurs dont s’honore la
rmi les adultes surtout, pour lesquels les habitudes criminelles sont devenues une seconde nature, sont tout à fait incurables.
ances par lesquelles des personnes intéressées flattent ses passions. Devenu amoureux, il ajoute foi aux absurdités que Dorine
t à l’injurier et à le bousculer. Valère change alors de tactique: il devient sévère et menaçant, ce qui fait taire aussitôt ma
’avare n’ait pas d’enfants, la leçon que Molière se propose de donner devient incomplète. Il fallait donc, pour instruire le le
e de l’indifférence où j’étais pour les feux de son amour. » Octave, devenu amoureux, tombe dans les mêmes exagérations que L
itiques, religieuses, artistiques et même scientifiques, lorsqu’elles deviennent passionnées : Philaminte. « Remettons ce discour
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
Arlequin donne sa parole. Un instant après, Celio, qui est subitement devenu amoureux de Rosaura, lui fait la même promesse, à
re la victime, & que la piece tombera. C’est ici qu’un exemple me devient très nécessaire. Heureusement, je l’ai tout prêt.
œur. Pour éviter les suites de ce combat, il se retire à Milan, où il devient amoureux de Flaminia. Cassandre le voit, le prend
y amene si souvent ? Mais pourquoi ne répondez-vous point ? êtes-vous devenue muette ? C’est à vous que je parle. . . . . . . .
repoussé sur eux l’ignominie qui devoit en résulter. Ce moment alloit devenir pour le public l’époque d’une comédie plus piquan
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
’écrient journellement : « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens -tu ? qu’es-tu devenue » ? gémissent de voir l’esp
 : « Ah ! pauvre Comédie ! pauvre Comédie ! que deviens-tu ? qu’es-tu devenue  » ? gémissent de voir l’esprit de parti, la haine
 ; les preuves de ce que j’avance s’accumuleront naturellement, & deviendront , je pense, très convaincantes. Vous lisez les ouv
les raisons particulieres ne l’emporteront plus sur l’intérêt général devenu très pressant : on écoutera attentivement, &
à sa voix, à sa poitrine, à son tempérament, à ses petites manieres, devient Acteur en chef, rend à ceux qui veulent le double
, & les rendent. De cette façon une troupe excellente ne peut que devenir mauvaise ; & le public, qui perd de vue tout
23 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
s ; et celles qui n’avaient pas de quoi l’être de la bonne manière le devinrent d’une façon ridicule. Elles crurent remplacer l’e
a été deux mois à Paris294 ; sa bonne, son marmiton et son cuisinier deviennent un petit laquais, une demoiselle suivante et un é
du bel esprit et de la philosophie303. Il fit voir une vieille fille devenue folle au bruit étourdissant des madrigaux, du bea
, ajoutez, si vous voulez, à vos charmes par l’instruction, mais sans devenir jamais une femme pédante ni même une femme savant
et à ne point     redouter comme une source de perdition ce qui ne le devient qu’autant qu’on en abuse.« Je tiens, » dit Ariste
t de l’honneur, indulgente tant qu’il ne court point de risques. Que deviendra Isabelle enfermée ? Pour sortir, elle franchira l
24 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ents avaient un caractère de généralité simple, pur, élevé ; ils sont devenus dans la seconde plus riches, plus profonds, plus
pénétra jusqu’au fond de sa nature spirituelle. L’âme de chaque homme devint le sanctuaire intime de la Divinité. L’individu c
eine de la vie, afin que son corps maudit, exposé nu à la corruption, devienne la pâture des oiseaux et des chiens. Par cette me
ué. Mais elles s’acharnent à Oreste, parce que la femme dont il a osé devenir le meurtrier l’avait formé et nourri dans ses ent
vre. La contradiction, auparavant extérieure, qui divisait les Dieux, devint intérieure, et les héros perdirent leur belle sol
e entre sans façon dans une famille désorganisée, où les maîtres sont devenus les serviteurs et les serviteurs les maîtres, où
cule, le théâtre ne commença qu’en apparence à être plus moral, et il devint en réalité moins poétique et moins comique. La ga
iriques213 de la comédie nouvelle lui avaient déjà fait commencer. Il devint subjectif. L’analyse du cœur humain, la peinture
terre, des caractères individuels, en France, des types généraux, est devenu pour le poète la grande chose, et si l’on a quelq
e des bêtes féroces, et la bonne volonté de ces libérateurs puissants devenait leur loi. Il n’y avait pas de médecins. Les mœurs
s et amoureux. Mais chacun sait comment cela finira. Ce pauvre garçon deviendrait imbécile, si la prose de la vie contre laquelle i
oteste, ne se chargeait pas de le sauver. Un beau jour on le case. Il devient un inoffensif bourgeois, et pour comble d’horreur
ec. T. V, p. 190. 211. La satire, prosaïque en elle-même, ne peut devenir poétique que lorsqu’elle nous met devant les yeux
faculté de pouvoir prendre toutes les formes sans en avoir aucune, il devient éminemment propre à être l’expression mobile de l
25 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
e se fit Comédien que pour être auprès d’une Comédienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en e
un Livre de Monsr. Perrault (H). On sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens d
peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de L
qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoir 10 Moliere, que le
n’eussent jamais paru en France, peut-être que Moliere ne seroit pas devenu ce qu’il a été. Je sçay qu’il connoissoit parfait
l’Eloge est bien curieux. (I) On sera bien aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens d
e que Moliere trouva établie à Lion la premiere fois qu’il y joua. Il devint amoureux de cette femme, & en fut aimé, &
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
ne fut pas plutôt parti, qu’il trouva une certaine chanteuse dont il devint fou. Cette fille étoit chez un marchand d’esclave
jolie, vraiment ! Mais son frere.... Davus. Je vois cela d’ici, il en devint amoureux dès le moment. Géta. Sais-tu avec quelle
ue temps après, Léandre fit rencontre d’une jeune Egyptienne, dont il devint amoureux. . . . . . . . . . . . . . . . Un jour q
mable affligée. Ses fréquentes visites sont rejettées de la servante, devenue la gouvernante par le trépas de la mere. Voilà mo
me Grognac établissent son caractere brusque ; & ses monosyllabes deviennent comiques. Tout au contraire, quand, dans le Philo
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
t l’abnégation soient les vertus qui l’élèvent et la rendent digne de devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants dev
endent digne de devenir femme352. Epouse, que son mari et ses enfants deviennent sa vie ; que le monde, les plaisirs de toute sort
e place aux devoirs et aux joies du foyer. Que la gracieuse Henriette devienne sans effort la digne Elmire ; car on ne peut guèr
un vieillard peut être plus absurde que celui d’un enfant368. Elle ne deviendra pas, comme Béline, un monstre dans lequel l’égoïs
sera point une femme d’intrigue ou une complice de désordres376. Elle deviendra la sauvegarde et l’honneur de la famille, comme l
28 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
me, il copie à ravir les passions impudiques, et ce mensonge aussitôt devient un feu terrible dans l’âme de l’auditoire. » Ains
de l’auditoire. » Ainsi parlait un païen converti, un avocat de Rome devenu chrétien, Minutius Félix ! — Avant lui, Sénèque a
tait au moment d’en sortir, — « Eh ! que dis-je ? il me semble que je deviens plus cruel et moins accessible aux bons sentiment
à la longue, par un charme irrésistible à ce point que la comédie est devenue une force. Elle donne un choc à l’esprit, et de c
agments de sa statue sont épars autour de moi, que voulez-vous que je devienne  ? Tenez, Henri, ce sera plus tôt fait, asseyez-vo
es parodies, combien d’affreux quolibets, combien de sales équivoques deviendront la pâture quotidienne de cette jeunesse honnête e
se comédie dans laquelle toutes choses sont bouleversées, où le valet devient le maître, où le maître devient le valet, pendant
choses sont bouleversées, où le valet devient le maître, où le maître devient le valet, pendant que de leur côté Marton et sa m
29 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
prement d’un comique populaire : le juge Bartolin, qui prend une tète devenu pour une tête d’homme, est de la même force qu’Ar
moutons; et celle où Patelin, à force de patelinage (car son nom est devenu celui d’un caractère) vient à bout, d’attraper un
’instruire au moins dans la langue française. Il y réussit assez pour devenir un homme de bonne compagnie, et ses agréments le
isir, le jeu et les voyages, semblaient promettre si peu ce qu’il est devenu , que quelques détails sur sa personne et ses aven
er) se trouve au port, à la descente des captifs, et ne manque pas de devenir tout d’un coup éperdument amoureux d’Elvire. Il l
u les plus grands dangers. Deux ou trois favorites de son maître sont devenues folles de l’esclave : il fait la plus belle défen
des fautes de mesure et de fausses rimes, qui font voir que l’auteur, devenu poète par instinct, n’avait guère étudié la théor
à force de vouloir être serré, est souvent hache en monosyllabes, et devient un cliquetis fatigant. Son expression n’est pas t
30 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
la protection du roi ; le fait seul de sa représentation à Versailles devenait une sauvegarde. L’occasion était heureuse, et Mol
la conservation d’un ouvrage dont il sentait tout le prix, et qui lui devenait d’autant plus cher qu’il lui avait causé plus de
blique, crient à la fois à l’impiété ; les libertins, les athées sont devenus dévots, et la tourbe des auteurs jaloux s’est cha
ilité des vrais. Le nom du personnage principal fut changé ; Tartuffe devint Panulphe, et la pièce parut avec le titre de L’Im
nds hommes du siècle de Louis XIV l’ont employée après lui ; elle est devenue française de par le génie. Qui ne connaît ce débu
es plus secrètes, mettre la discorde entre le père et les enfants, et devenir peu à peu les tyrans des familles. Cette scène ne
’une jeune villageoise dont le mari est très jaloux, et il parvient à devenir le confesseur de la belle. C’est au tribunal de l
rapportent à des anecdotes ou à des événements du temps, et qui sont devenus obscurs pour le vulgaire des lecteurs, il fait al
a coquetterie. S’il emploie le jargon de la dévotion, c’est qu’il est devenu le sien, et qu’il n’en saurait parler d’autre. Le
ur après quoi je soupire. Si plus tard il se montre plus empressé de devenir l’époux de Marianne, c’est que Damis a surpris sa
à jamais délivré d’un témoin qui a tout entendu, et qui peut toujours devenir un accusateur. La vengeance de l’infâme est d’ail
peine Louis XIV avait fermé les yeux que tous les dévots de la veille devinrent les roués du lendemain. Il en est de même de nos
aussi travaille-t-on de toutes ses forces à l’ignorance publique. Que deviendraient les charlatans s’il n’y avait pas de dupes ? En a
ère est donc rajeuni et ses couleurs, loin de s’altérer par le temps, deviendront toujours plus vives et plus frappantes, parce qu’
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
parle de ce mariage à Célio : celui-ci se persuade que Magnifico veut devenir son beau-pere, quand il voit tout-à-coup qu’il es
pé la gorge ! on m’a dérobé mon argent ! Qui peut-ce être ? qu’est-il devenu  ? où est-il ? où se cache-t-il ? Que ferai-je pou
amp; toute la haine d’Arlequin, qui, étant valet dans la même maison, devient jaloux de son crédit, & n’oublie aucune occas
leçons que l’Intendant va continuer à Elise, par l’ordre de son pere, deviennent plus piquantes ; par cette seule différence encor
s une situation bien plus cruelle que Magnifico, parcequ’un négociant devient tous les jours le beau-pere d’un commis entendu,
considération pour mon ânerie que pour un ânon encore à naître : vous deviendrez rude & méchant à mon égard ; & les gens d
à mon jardin ; & c’est peut-être ce que vous... Mais, qu’est donc devenu mon homme ? Il a encore disparu ; & me voilà
s réflexions sur l’avidité des gens riches qui n’épousent que pour le devenir davantage, Harpagon craignant qu’Anselme n’ait dé
losophie : de cette façon, le rôle d’Anselme, qui est mauvais, seroit devenu bon & nécessaire à la piece. L’Auteur de l’Em
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
e vie ; elles se multiplièrent ; les cercles où elles se réunissaient devinrent aussi plus nombreux, plus animés, plus brûlants,
aix a tout ranimé ; et il n’est pas facile de dire comment elles sont devenues si communes. Les premiers beaux jours que la paix
nouveau, un mot du temps, un mot à la mode. Nous allons voir ce qu’il devint , et, en apprenant le sort du mot, nous apprendron
s II, Charles IX et Henri III. Les Italiens affluaient à Paris, et il devint à la mode d’aller visiter Rome et l’Italie. La je
, et par la bizarrerie de leur identité de consonance. La poix serait devenue la paix, la poire aurait été désignée par la pair
t surtout sur l’inclination du jeune roi pour Hortense Mancini, était devenue dévote : de ce moment, il y eut des dévotes à la
Marie de Mancini, subit la destinée ordinaire des femmes galantes, et devint dévoie et jalouse. Ce sont les mémoires de Mademo
romancière dont fut alors investie mademoiselle de Scudéry. Sa ruelle devint pour le parti le centre de ralliement, l’école no
u salut pour remercier Dieu de cet avantage. Je trouvai qu’elle était devenue joueuse. Elle ne jouait jamais quand je la quitta
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
e. Seconde Partie de l’intrigue d’Eugénie. Le Lord Clarandon devient épris d’Eugénie ; elle est trop vertueuse pour qu
en Ministre : Eugénie se croit unie à son amant par des liens sacrés, devient enceinte, découvre que son hymen n’est que simulé
chagrin une honnête famille, demande pardon à sa chere Eugénie, & devient solemnellement son époux. PRÉCIS DE FANNI,ou de l
d d’une pareille perfidie : peu-à-peu il se familiarise avec elle, il devient heureux, autant qu’on peut l’être quand on sent d
ns dans les larmes, la douleur & la plus affreuse misere. Thatley devient veuf. Un honnête homme lui reproche ses indignes
34 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
plus à ses débuts. Cette dessalée, pour parler comme Georges Dandin, devint la maitresse du novice, et les deux frères n’en f
lière, âgé de quarante ans, épousa une toute jeune fille, élevée pour devenir l’une des actrices de son théâtre, et choisie dan
, une fécondité de vingt-huit ans, ce qui assurait à sa petite-fille, devenue sa fille, un état légitime, un bon mari, une honn
mme auteur et comme acteur, le renom d’un génie incomparable, son âme devenait plus triste, la maladie minait davantage ses forc
ssions volages de la concupiscence lui renversèrent l’esprit. Bientôt devenu , sans peine, mais malheureusement pour lui, le pr
z vos prières aux larmes de sa pénitence ! » On dira que Pleine était devenu janséniste et que Tronchon ne fut jamais autre ch
on de nommer spectacles de turpitudes. » Voilà l’auteur de Sganarelle devenu bien délicat sur le choix des amusements publics 
sque dans l’État. Le théâtre a commencé de plus loin qu’on ne pense à devenir un instrument de désordre politique ; il a déjà p
ne m’apprenez ni à corriger ces fous, ni à guérir ces méchants, ni à devenir pour mon compte plus sage et meilleur ! Sagesse e
ont été plus encore les éléments de son unité : sans eux, elle serait devenue protestante, c’est-à-dire irrémédiablement divisé
ne sais quoi de déréglé dans toute la nature. » La voix de l’orateur devient le cri des malheureux : « Dans les provinces, dan
re peut-être l’ignorance, l’entravèrent toujours. Qu’eût été, que fût devenu Louis XIV, abandonné aux seules suggestions de la
t sur Salomon ; ses réticences mêmes sont significatives, et son bras devient plus lourd lorsqu’il fait entendre qu’il ne peut
nnes que vous devez l’être, le monde, par une bienheureuse nécessité, deviendrait chrétien. Le désordre qui m’afflige est que l’on
et bien avant qu’il fût dans le commerce du public, le Tartuffe était devenu un événement du monde. C’était le temps des premi
l’entreprise n’allait pas toute seule. La représentation de Tartuffe devint véritablement une affaire d’État. Molière se sent
n’est pas possible de forcer plus outrageusement la nature, et Orgon devient une sorte de monstre plus rebutant que Tartuffe l
rumeur de haine ; le parterre se sentit en présence de l’ennemi : il devint attentif et ne laissa passer en silence aucun des
les pensées et le langage même de la piété prennent la physionomie et deviennent l’expression de la plus noire scélératesse. L’ord
né du journal, delà chanson, du roman, de la caricature, Tartuffe est devenu un symbole. A leurs yeux, ce personnage quasi fan
s hommes qui, s’étant endormis sur le mobile secret de leurs actions, deviennent hypocrites quasi sans le savoir, dans une sorte d
t hypocrites quasi sans le savoir, dans une sorte de bonne foi. On ne devient pas hypocrite tout d’un coup, ni avare ; on n’est
uits de la piété ; que nous nous rebutons de ses pratiques ; que nous devenons tièdes, languissants, pusillanimes sur tout ce qu
rement le parti de Dieu ; et plutôt que d’être traité d’hypocrite, on devient impie et libertin. » On sait maintenant quelle e
et non ceux du théâtre. Je l’avoue ; mais qu’on me dise alors ce que devient cette haute et tant préconisée morale du théâtre
cle que l’Église ne s’est jamais trompée… O doux Jésus, faites qu’ils deviennent hérétiques ! Et l’anathème, obstinément muet deva
plus ressembler du tout au dévot de cœur de Molière. Le contraste va devenir plus éclatant. « Ce n’est pas seulement un roi c
eçut à son théâtre je ne sais quelle comédie du critique, et celui-ci devint l’ami de la maison. Contrepartie de la scène d’Or
corrige que par le châtiment divin, volontairement accepté du malade devenu un pécheur, ou de fait ou d’intention. Dieu même
ncore contre les droits de Dieu, ne peut amuser que l’ignorant qui va devenir méchant. Voilà le bel idéal de la comédie absolum
inte en rabat trop : Il est bien des endroits où la pleine franchise Deviendrait ridicule et serait peu permise ; Et parfois, n’en
Alceste est orgueilleux, non point bas et corrompu ; il ne peut donc devenir si profondément l’esclave de cet attrait vengeur
santhrope, tel qu’il l’a dépeint, n’a pas mérité d’être et ne saurait devenir l’un des amants et l’un des jouets de Mlle Molièr
ent vers la haute vertu ; quelques autres, plus ou moins, descendent, deviennent coquettes formelles et s’acheminent vers la perdi
uetterie. Or, qui sera jamais l’ami de Célimène, et quel galant homme deviendra fou jusqu’à se résoudre d’épouser une femme dont
ndera plus de le consoler, et se fait aussitôt ramasser par Philinte, devenu subitement imprévoyant ; la prude Arsinoé se met
rs le ton et les idées de la cour.Non, pas encore ; ce langage allait devenir le tonde la cour, et Molière ne servait pas médio
35 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
on où mourut Molière, et à proximité du Théâtre-Français. M. Régnier, devenu membre de la souscription nationale, proposa alor
, les ligues de la façade principale. Pourquoi cette irrégularité qui devient plus choquante quand on la regarde et finit par ê
mais ici, la statue est sur un piédestal éloigné de cette niche, qui devient ainsi tout à fait inutile, et en architecture ce
lourdeur de l’attique et du fronton, raplatit le monument. Ce défaut devient surtout sensible dès qu’on s’en éloigne, et qu’on
36 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
re et de retour est le Donec grains eram d’Horace. « Elles sont enfin devenues des lieux communs, mais elles plaisent toujours. 
te ans, épouse une jeune fille de vingt n’est pas raisonnable, et que devient la thèse ? Sauf ce défaut, capital il est vrai, l
ultivé et qu’elle le soit. Une jeune fille élevée intellectuellement, devenue une intellectuelle, peut aimer un homme d’âge int
t une transformation complète. Le rôle de Sosie, amplifié élargi, est devenu une merveille et les scènes entre Sosie et Cléant
peut-être de toute ? les comédies de Molière. Le mot « Tartuffe » est devenu un nom générique pour désigner un hypocrite de re
Tartufferie » est un mot continuellement usité. Beaucoup de mots sont devenus proverbes : « Serrer ma haire avec ma discipline.
chant, peu ou prou ; et de même que l’homme infecté de sotte dévotion devient cruel envers sa fille, de même l’homme fêlé de va
évotion devient cruel envers sa fille, de même l’homme fêlé de vanité devient méchant aussi à l’égard de sa fille, et si l’un v
des Silvestre, des Labranche qui peuplent notre théâtre, et qu’il est devenu le type même des valets de potence et l’on dit :
n de Dupont » et même : « C’est une scapinade ». C’est Scapin qui est devenu « Fourbum imperator ». Le mot : « Que diable alla
or ». Le mot : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » est devenu proverbe, et il y a tant de galères où les hommes
e à l’huile qui est très forte, très brillante, très juste et qui est devenue classique : […]La fresque, dont la grâce à l’aut
ont fait peur, terriblement, de Tenter ; ainsi instruit et dressé il devient victime du premier hypocrite de religion venu et
dressé il devient victime du premier hypocrite de religion venu et il devient bête et il devient dur et il fait les pires sotti
ictime du premier hypocrite de religion venu et il devient bête et il devient dur et il fait les pires sottises. C’est la relig
aut pas être libertin par méchanceté, ou, par l’effet du libertinage, devenir méchant (Don Juan) ; toute vérité n’est pas bonne
Bourgeois gentilhomme) ; il ne faut pas avoir peur de la mort jusqu’à devenir « bonne vache à lait » des médecins. Voilà le bon
e ce spectacle, le jeune homme qui a épousé une fille pour son argent devenir un mari trompé, l’homme d’âge qui a épousé une je
nstant d’après, va obéir une fois de plus à sa femme. Et dès lors que devient Martine représentant la pensée de Molière et Moli
exploiteurs de religion sur les poltrons qui ont peur de l’enfer peut devenir une tyrannie sociale et qu’il ne faut point de ce
’influence des médecins sur les poltrons qui ont peur de la mort peut devenir une tyrannie sociale très analogue à celle des ec
er ses paroles, ses écritures et ses manières, en s’exposant par-là à devenir maniéré, et le mérite est de s’exposer à cela dan
Qui souffrent doucement l’approche des galants. Oh ! Oh ! Le compère devient agressif ! Eh bien, donnons-lui monnaie de sa piè
aussi d’un pur scélérat ; vous qui aviez « l’air d’homme sage » vous devenez imbécile ; oui ; car toute passion devenant domin
le ; oui ; car toute passion devenant dominatrice rend imbécile. Vous devenez méchant même ; car toute passion égoïste rend méc
Moi je vous peins tel que vous êtes et tel que ‘vous êtes en train de devenir . Je voudrais vous intéresser par votre vanité ell
être comme cet autre qui se vante d’être le fils d’un maçon et d’être devenu millionnaire. Il est aussi vain que vous ; mais i
uffe de l’amour conjugal. Et, comme il arrive toujours, votre sottise devenue manie vous rend méchant où au moins dur. Vous vou
a même chose, parce que c’est toujours la même chose. Prenez garde de devenir un homme trompé, berné, exploité, méchant et ridi
t indifférent et qu’il faut bien un peu se divertir, votre flegme est devenu peu à peu impertinence et taquinerie, et il vous
arde ! A croire que les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs, on devient malicieux, et la malice est l’antichambre de la m
é. — Méchant, moi ! — Eh ! Je vous dis seulement : prenez garde de le devenir  ! » Il dit même à Alceste : « Prenez garde ! Sav
. Montfleury, Impromptu de l’Hôtel de Condé : Car pour le sérieux on devient négligent Et l’on veut aujourd’hui rire pour son
t hypocrite de religion sur la fin, moins pour montrer que les athées deviennent des Tartuffes que pour montrer que les Tartuffes
linte trente-cinq. Philinte est ce qu’il est très possible qu’Alceste devienne , Alceste est ce qu’a été Philinte dix ans plus tô
lemment vu et le portrait est très fin. Seulement Alceste, qui pourra devenir ce que La Bruyère dit qu’est Timon, n’a pas attei
st habitué à en prendre son parti, à ne jamais s’en fâcher, et il est devenu le misanthrope intérieur tandis qu’Alceste est en
fléchir au temps sans obstination. Cette misanthropie indulgente est devenue , chez Philinte, non seulement cette « sagesse » q
rement, il doit voir au temple ou à la promenade… la personne dont il devient amoureux… Il cache un temps sa passion à l’objet
tre malades, et de même que l’avare s’inflige la pauvreté, de peur de devenir pauvre, de même le malade imaginaire s’inflige l’
e même le malade imaginaire s’inflige l’état valétudinaire de peur de devenir malade. Ce vice vient de l’égoïsme et le renforce
mondaine jeune encore, coquette naissante peut-être et qui pourra le devenir mais qui ne l’est point : voilà ce que Molière no
difficile, Madame, et vous parliez tantôt d’un autre style. Ici elle devient plus adroite parce que la tâche est plus facile.
ans modernes, à mesure qu’une femme s’aperçoit que celui qu’elle aime devient davantage un coquin, elle l’aime aussi davantage.
me touche le cœur, et qu’il me serait doux De voir, par votre choix, devenir mon époux ? Quand Dorine lui dit : « Avez-vous
as être cocu et il est tellement hypnotisé par cette idée qu’elle est devenue depuis douze ans tout son caractère. Cependant il
t dominé par une femme impérieuse ou chez qui la tendresse paternelle devient faiblesse, se soulage au dehors en y étant autori
olère. Et le voilà. Il n’est pas plus autoritaire qu’un autre, il est devenu autoritaire ; il n’était pas despote, il est deve
’un autre, il est devenu autoritaire ; il n’était pas despote, il est devenu despote ; il n’est pas colérique, il est devenu c
t pas despote, il est devenu despote ; il n’est pas colérique, il est devenu colérique. Et tout cela parce qu’il a peur de l’e
oquée, elle éclate en reproches directs et en menaces directes ; elle devient peuple, moins l’incorrection du langage simplemen
t il a été logique dans la composition de ses caractères et dans leur devenir à travers une situation, mais rien de plus. Il es
il est logique qu’amoureux d’une mondaine et ayant son caractère, il devienne ridicule malheureux et finalement délaissé et iso
s ou moins dénaturés. Molière est vrai et Molière est logique dans le devenir de ses personnages au milieu d’une situation donn
les dévots. J’en aurai désormais une horreur effroyable Et m’en vais devenir pour eux pire qu’un diable. Mais, le croyez-vous
répétera mille fois : « Vous ne les connaissez pas, je les connais », deviendra un Homais ; mais que plus tard, inquiété par les
le disant plus mal. Il est bien des endroits où la pleine franchise Deviendrait ridicule et serait peu permise. […] Serait-il à p
37 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
court risque de n’avoir point dans l’ensemble de forme décidée, et de devenir banale dans les détails. Chez les Français com
ents dramatiques aussi vite que le roi l’aurait voulu, tout en un mot devenait pour lui un sujet de comédie. Les critiques franç
nt leur physionomie, de conserver leurs costumes, ils sont maintenant devenus tout à fait surannés. Les Français ont peu de goû
e inspiration du génie comique. On peut juger de là que Racine serait devenu un rival redoutable pour Molière, s’il avait cont
ent décidé que Molière ne saurait être surpassé, et cette opinion est devenue plus que jamais un article de foi. Comme le plan
t de l’éclat et de la grâce, sera toujours trop séduisant pour jamais devenir utile. Et d’ailleurs s’il s’agit du vrai comique,
ra. Il y aurait un vrai sentiment de l’art dans un tel genre, s’il ne devenait pas superficiel et insignifiant. De petites passi
es sens et de celle de l’âme. Deux inventions extraordinaires peuvent devenir naturelles l’une par l’autre. Quinault est resté
r de musique, et qu’il se contente de choisir des airs connus et déjà devenus populaires. Sous le rapport de l’ensemble musical
n but purement moral. Sans être profond dans la théorie, on peut être devenu connaisseur par l’observation. Mais mérite-t-on c
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
t difficile de deviner pourquoi. Cette pièce de L’Inavertito, qui est devenu L’Étourdi, ou les Contre-temps, eut un grand succ
s fantaisies, mais incivil et incommode. D’autre part, les créanciers deviennent de plus en plus pressants ; la faillite arrive. B
r en 1642, l’année même de la mort du cardinal-ministre. Les écoliers devenaient les maîtres. Le génie français dépassait de beauc
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
ne femme avec laquelle il vit, & qui est enceinte. Dupuis guérit, devient veuf : sa femme ne lui laisse qu’une fille fort b
son dernier moment qu’il veut l’unir à sa fille. Mademoiselle Dupuis devient infidelle. Le reste de l’histoire n’a aucun rappo
que M. Dupuis, trompé jadis par ses amis, sa femme, ses parents, est devenu défiant, & qu’il est peut-être alarmé par la
rer d’embarras comme de bons Courtisans, sans s’embarrasser de ce que deviendra leur Maître ; déclament contre l’obscurité. Le p
uplets. I. Que l’état de Meûnier est heureux ! il ne se soucie pas de devenir plus grand, il ne craint pas d’être plus petit. I
avois affaire. Celui-ci donc chez sire Gasparin Tant fréquenta, qu’il devint à la fin De son épouse amoureux sans mesure. Elle
40 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
t ; et, ce qui n’est pas une feinte, il enrichit sa maîtresse, qui va devenir sa femme, des dons précieux qu’il est chargé par
ompagnie se serait opposée à ce qu’il le fût, il se mit en tête de le devenir , pour mortifier leur vanité, beaucoup plus que po
ins à une insolente mystification dirigée contre l’homme dont il veut devenir le gendre, et, qui plus est, d’y prendre le princ
ceaux du chef de notre école actuelle, d’un de ses plus dignes élèves devenu à son tour un grand maître, et d’un plus jeune pe
ein, les vers que laissait échapper sa Muse. L’ouvrage plut, le sujet devint populaire, et dès lors le théâtre ne devait pas t
condition, enlevée à ses parents dès l’enfance, vendue comme esclave, devenue courtisane, et reconnue à la fin par quelque honn
ce qu’ont refusé de voir quelques aveugles enthousiastes de Molière, devenus , en cette occasion, de ridicules adversaires de B
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
Roi de Valence, voit Delmire, sœur de Don Pedre, Roi d’Aragon ; il en devient épris, demande sa main ; & ne l’obtenant pas,
n rang & à son sexe. Don Pedre assiege Valence. Cependant Delmire devient sensible pour Don Rodrigue. Elle écrit à son frer
on Pedre. Ma sœur, Sa Majesté vous fait une grande faveur en daignant devenir votre maître. Vous êtes son écoliere ; il ne vous
? Votre Majesté est-elle pétrifiée ? êtes-vous une statue ? êtes-vous devenu de marbre ? Quelle froideur ! Parlez donc, Seigne
andis qu’il en est temps : n’attends pas que le dépit & la colere deviennent les plus forts dans mon cœur. Oui, je veux bien t
nocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse. Rodrigue. La belle proposition ! De
si vous ne m’en donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de devenir votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma paro
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
an de Don Quichotte de Cervantes, quoiqu’assez passable à la lecture, devient froid & triste au théâtre. Le Curieux ne paro
nt toujours l’un pour l’autre à leurs propres plaisirs. Anselme étoit devenu très passionnément amoureux d’une très belle pers
son ami, mais que l’amour s’est bien vengé de sa résistance. L’épouse devient aussi infidelle que l’ami : ils jouissent tranqui
ut se déterminer à parler d’amour à Julie, il craint que la feinte ne devienne une réalité. Léandre en seroit charmé, parceque J
imon, & Timon lui-même, lorsque de poli, charmant qu’il étoit, il devient une bête féroce ; puisqu’il nous dispense d’assis
le ; mais il la voit dans un bal, déguisée en Vénitienne, & il en devient passionnément amoureux. Le même sujet avoit été t
le troisieme acte, intitulé la Femme, fait voir également un mari qui devient amoureux de sa femme, dans un bal où il la prend
43 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
e se fit Comedien que pour être auprès d’une Comedienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à deviner si l’on s’en e
peine fut-elle à Chambor où le Roi donnoit ce divertissement, qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de L
qu’elle devint folle du Comte de Guiche, & que le Comte de Lauzun devint fou d’elle. On fit appercevoire Moliere, que le g
e que Moliere trouva établie à Lion la premiere fois qu’il y joüa. Il devint amoureux de cette femme, & en fut aimé, &
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ent, sa présence peut-elle faire qu’une chose naturelle par elle-même devienne tout de suite contre nature ? Cela n’est pas poss
conséquent les aparté, quoique dans la nature par eux-mêmes, peuvent devenir plus ou moins vicieux, plus ou moins naturels, se
courts : & pour lors, maniés par un homme ingénieux, ils peuvent devenir une source très féconde du comique le plus plaisa
.. Ah ! monstre !.... A cette derniere épithete, l’actrice s’emporta, devint furieuse. Tous ceux qui ne s’étoient pas apperçus
45 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
, où dès le xviie  siècle, son Misanthrope est grossièrement imité et devient un loup de mer brutal, jureur et ivrogne ; dans l
eux, et, vu les circonstances, un intérêt spécial, presque local. Que devient -il avec Molière ? un problème moral, voire même s
     À la gloire. De même Sans dot, Le Pauvre Homme, Tartuffe ? sont devenus une sorte de monnaie courante qui fait circuler a
e la gloire de Molière. *** Pour cet ensemble de raisons, Molière est devenu , dès le principe, un des plus populaires de nos é
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
Médicis, bâtissaient avec goût et magnificence. Le salon ou cabinet, devenu si fameux par la réunion des hommes célèbres et d
e Racan, élève de Malherbe et âgé de vingt et un ans. La conversation devint bientôt le principal attrait de cette société, et
étaient réservées à l’intimité. Bientôt aussi le talent de converser devînt le but d’une émulation vive et générale : on en v
be et Racan furent de la société la plus intime de la marquise, Racan devint passionnément amoureux d’elle. Il ne fut point éc
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ils ne se rendent pas compte ; ils se refusent à un plaisir qui leur devient volontiers une fatigue ; ils sont honteux, au fon
ommes, où étaient ses dieux. Ce grand art de la parole improvisée est devenu , pour nos voisins, un juste sujet d’envie et d’ét
bretteur, un dévot, un médecin, un esprit fort, un hypocrite ; il ne devient un hypocrite qu’à la fin du drame, et quand il fa
y devait tenir. Plus ce Don Juan était un être impossible, et plus il devenait digne de cette adoption du poète. Tartuffe ne pou
e restaient empreints sur le sable de ces jardins ; ces eaux limpides devenaient des eaux bouillantes ; ces beaux arbres se dépoui
théâtre. Tout ainsi, Le Festin de Pierre, commandé par le machiniste, devient le plus grand drame et le plus formidable de la s
lait remplir tout le xviiie  siècle ; que ce Don Juan amoureux allait devenir le type élégant et licencieux de toute la nation
usqu’à ce brave, loyal et tremblant serviteur Sganarelle, qui ne soit devenu  : juste ciel ! Bertrand, l’ami de Macaire ! Histo
de face dans cette érotique et sceptique biographie. L’éclat de rire devient plus rare, il prend même quelque chose de funèbre
l a pu l’affaiblir, le féroce caractère de Don Juan, Thomas Corneille devient tout d’un coup grave, sentencieux, moral, et il s
r à qui le voit et n’en profite pas ! Voilà donc la bouffonnerie qui devient un sermon. — Molière, tout au rebours : il a été
aise paraissait immobile sur des bases qui semblaient éternelles, est devenue avec le temps et les révolutions que le temps ent
— Cette comédie, faite tout exprès pour nous montrer un fantôme, est devenue une tragédie véritable ; le fantôme est un être r
cieusement et audacieusement enfoui dans les veines de cet homme, est devenu un mélange bâtard d’encens frelaté et d’eau mal b
n homme de bon sens, cet Aristophane, mais enfin on ne dit pas ce que deviennent les partageux de cette comédie ; on n’a que le co
te, et si, par bonheur, la première scène commence par un mot qui est devenu proverbe : « Vous êtes orfèvre, monsieur Josse » 
t volontiers de ces détails de médecine et de pharmacie qui nous sont devenus nauséabonds ; une seringue ne leur faisait guère
utes les grandeurs dont il fut entouré dans sa vie ! À peine mort, il devint le sujet de louanges sans fin… le héros de mille
n fait un tyran de comédie, autour de cette femme illustre et sainte, devenue un jouet dans la main de M. Bulwer. Cet homme est
xcepté dans mon cœur, et cet amour, amour survivant, se transforme et devient désespoir ! — Fi ! toi Lauzun, gentilhomme de hau
édie suivante, serait un vrai sermon, si M. Dimanche, dont le nom est devenu un proverbe (le rôle est bien joué par Provost),
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
e de ne point épouser sa sœur. Le Chevalier. Je sais que vous voulez devenir mon beau-frere : C’est fort bien fait à vous. Ma
ne le point voir : où peut-il être, dit-il ? que fait-il ? qu’est-il devenu  ? qu’il ne se présente plus devant moi, je le cha
ui, tout différent des autres & de ce qu’il faut pour la comédie, devient invraisemblable à mesure qu’il accumule ses trait
itée avec le dernier mépris ? Enfin est-il dans la nature qu’Isabelle devienne éprise du Chevalier, qui ne lui parle jamais que
ls Clitandre à Paris, qui, pour se consoler de l’absence de son pere, devient épris du Lucile, & dépense des sommes considé
est forcé d’aller en Egypte. Pendant son voyage, Philolache son fils devient éperdument amoureux d’une musicienne, qu’il achet
t parler de la vente de la maison à Madame Bertrand, parcequ’elle est devenue folle, & que ses parents vont la faire renfer
Bertrand arrive ; Merlin persuade à la bonne vieille, que Géronte est devenu fou, & les deux vieillards se plaignent mutue
petit-fils, & fait prendre le nom de Menechme à Sosicle. Celui-ci devient grand ; il forme le dessein de voyager, débarque
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
sait avec quelle puissance et quelle hardiesse il transforma un sujet devenu banal. Mettons immédiatement en regard de ce qui
t, j’allègue la fragilité de la chair. Qui ne se montre ami des vices devient ennemi des hommes. Mais j’entends quelqu’un. Nequ
les ont prises ! GUARDABASSO. Ils les adorent. LISEO. Elles sont donc devenues des saintes ? GUARDABASSO. Au moins à leurs yeux
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
dressé pour lui des pies-grièches à prendre des moineaux et qui était devenu son favori, le jeune roi secoue l’autorité de sa
els ; il n’était plus l’homme ou l’esprit d’un autre homme ; il était devenu maître à son tour de choisir, de placer, de gradu
jouait. Ce fut en 1607 que la marquise eut sa cinquième fille, Julie, devenue depuis si célèbre par la passion du duc de Montau
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
er de 1641, il fut rappelé à l’ouverture de la campagne par Guébriant devenu général en chef de l’armée d’Allemagne et peu apr
es mauvaises copies de l’hôtel de Rambouillet eurent la prétention de devenir modèles. Pour se faire un renom d’honnêteté, on a
da dans la société des gens du monde à l’hôtel de Rambouillet, ce que devinrent les éléments dispersés de sa composition, jetons
52 (1884) Tartuffe pp. 2-78
passé, lui aussi, par une transformation analogue à celle d’Alceste, devenu , en dépit de Molière, un rôle tragique ; que Tart
ême époque que le mystique Morin, livré par Saint-Sorlin, de libertin devenu cafard, endura le même supplice3. Le livre de Rou
ouis XIV l’attache décidément à son service, et la troupe de Monsieur devient troupe royale avec six mille livres de pension. H
exerçant sous masque de saint : un fourbe, un scélérat : le Tartuffe devint l’Imposteur. Ce changement si grave en amenait d’
croit de précaution, il changea encore le nom de son héros : Tartuffe devint Panulphe. Je ne dirai pas que les deux noms se va
qu’on lui a déniée si mal à propos, que Tartuffe offre prise et qu’il devient , comme ne le voudrait pas La Bruyère, très ridic
bien ! ça ne peut pas être moi, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que le Ciel deviendrait  ? » Et cette idée de céder la place, lui, Tartuff
rables, mais d’altérations évidentes à la physionomie du héros, qui y devient on ne sait quel traître de mélodrame, fort différ
ère a vu que la dévotion, même sincère, lorsqu’elle va à l’excès peut devenir un danger pour la famille. Dans son esprit d’abor
st pourquoi Molière ayant tracé la plus amusante et la plus vraie est devenu si populaire. Malgré Alceste, malgré Chrysale, ma
53 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé, tout leur devient aimable ; Ils comptent les défauts pour des perfe
drame de la vie de Molière, le contraste entre le rire et les pleurs devient de jour en jour plus intense; puis la toile tombe
iècle : centre d’une vie de société très brillante et très active, il devint bientôt le centre de la vie littéraire du temps.
oses : de petits soins se transforment en sérieux devoirs; les fautes deviennent moins criminelles que les négligences, les formes
nocence, je suis prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse. RODRIGUE. La belle proposition ! DE
si vous ne m’en donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de devenir votre épouse, en me croyant vertueuse sur ma paro
nt-elles changé dès lors ? Dans la forme, oui. À cet égard elles sont devenues cruellement prosaïques. Le poète n’a plus de lyre
médiocrement religieuse. À mesure qu’elle étendit son empire, elle le devint de moins en moins, si bien qu’il arriva un jour o
le privilège de lui offrir un sol bien préparé. Mais l’hypocrisie ne devient nulle part un vice commun sans que la conscience
des chances diverses jusqu’au moment où Louis XIV, vieilli et ennuyé, devenu inamusable, comme disait Mme de Maintenon, se jet
s à la comédie ; on affirme que Molière l’a corrompue en la forçant à devenir sérieuse. À cela on peut répondre deux choses : o
u sur les yeux d’Orgon, il perd toute retenue, et, par son impudence, devient l’artisan de sa propre ruine. Il a la jactance de
s, et il est à la fois très piquant et très instructif de voir ce que devient l’amour quand l’avarice le domine et le comprime.
et moins tendre. Au moment où cette piquante scène d’amour menace de devenir tout à fait sérieuse, et où Alceste s’écrie : Par
ritique de l’École des femmes, dessine et accuse des caractères, elle devient autre chose qu’un plaidoyer; elle prend une valeu
nts qui partent de l’âme, et il crée entre eux des dissentiments, qui deviennent de plus en plus vifs. Il y a lutte et conflit, no
si elle est, oui ou non, de bon aloi. Ce genre d’études morales était devenu particulièrement à la mode après les troubles de
que je viens de citer. Ici l’image c’est l’idée même, l’idée qui est devenue chair et os. Elle n’a pas eu besoin pour cela de
ltaire n’a-t-il pas dit que l’on reconnaît les beaux vers à ce qu’ils deviennent traduits en prose. Erreur grossière ! La poésie n
des bois de leur refrain nasillard, et vous aurez un effet qui pourra devenir très comique. Aristophane n’a point dédaigné le c
pour celles des dieux. En vain des philosophes, des législateurs, des devins , des avocats, des dieux même, viennent-ils frappe
usement observées. C’est d’ailleurs avec une rare aisance que Molière devient régulier dans la haute comédie ! Il semble avoir
nécessaire de cet accroissement de trésors poétiques. Le sujet étant devenu plus vaste, il a bien fallu agrandir la toile et
is qui avait de la sève et de la jeunesse pour deux ; l’une qui était devenue uniforme par la grande centralisation romaine, l’
? Est-ce un mal? D’autres le diront; mais il est de fait que la vertu devient tous les jours plus difficile, parce que tous les
tions se multiplient dans la même proportion que les rapports sociaux deviennent plus nombreux et plus délicats. Dans les sociétés
s salons, et, pour conserver leur haute influence, les femmes étaient devenues des instruments de faveur, des centres d’intrigue
ne autant que le sourire de l’amour. Le culte qu’on leur vouait était devenu un culte intéressé, un culte qui dégrade à la foi
du plus petit remords après. C’est un avocat retors et affamé, Villon devenu plaideur et vivant de mauvais procès : À tromper
ement avec les exigences d’une sensibilité déplacée. Il ne recule pas devint les traits énergiques : il va droit au fait, et,
e par Jupiter, qui a pris la figure d’Amphytrion, son époux, elle est devenue un personnage bien délicat à introduire sur la sc
ante, ils sont mieux à leur place. Grâce à ce changement, Cléante est devenu un personnage tout à fait grave; mais ce n’était
l lui-même, et le met en pièces dans une œuvre d’inspiration, qui est devenue son meilleur titre de gloire. Dans Le Misanthrope
54 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
Ô comédiens et comédiennes, jouets brisés par des enfants ! Qu’est-il devenu ce conquérant sous la pourpre dont la voix faisai
gros sociétaires de la rue de Richelieu ! Savez-vous cependant ce que devint le Prince des Sots, le dernier roi tout-puissant
ions, que d’amours à jamais évanouis ! Ce malheureux Prince des Sots, devenu moucheur de chandelles, avait repris naturellemen
Ah dieux et déesses de la Courtille et des Porcherons, qu’allez-vous devenir , et par quel artifice imprévu votre ami Lesage, a
Paris son meilleur quart d’heure de chaque jour ; on ignore ce qu’est devenu Bobèche ; peut-être, à l’heure qu’il est, est-il
jour où M. Orgon disparaît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que devi
es-moi ce que deviennent les vieux comédiens, et je vous dirai ce que deviennent les vieilles lunes. Ils passent sur la terre en d
sabelle ; puis Célimène s’est appelée Arsinoé, puis enfin Arsinoé est devenue madame Pernelle. Sous ce dernier nom nous l’avons
on dieu, depuis quinze ans jusqu’à cinquante ; passé cet âge, le dieu devient dur et cruel ; à quinze ans nous étions les enfan
en effet, le grand comédien amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la comédie, i
e pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à devenir un grand comédien quelque jour. Au reste, c’était
de jouer, à côté d’eux, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plus grand comédien de l’Italie. Vous savez, a
deux époux. Ce duc d’Ascalio est horrible ; on dirait Robert Macaire devenu vieux et duc. On n’a jamais vu un plus grand misé
it de toutes ses forces, et je crois bien que le malheureux jaloux en deviendrait fou, si S. A. le duc de Parme étonné, lui aussi,
aladies de tous genres ! Voilà pourtant ce que M. de Pourceaugnac est devenu , représenté par Brunet ! Aussi bien toute folie a
tant de jours, tombe enfin le mépris et le silence. Ah ! que te voilà devenu penaud et contristé ! ah ! magnifique et éloquent
ntristé ! ah ! magnifique et éloquent capitaine Paroles, que te voilà devenu muet et bâillonné ! « Qui m’eût proposé une parei
? — Grâce à tant de progrès proclamés chaque jour, maître Paroles est devenu le maître du monde : il vit, il règne, on l’écout
À force de le voir, Gillette se dit à elle-même, qu’à tout prix elle deviendrait un jour la femme du jeune comte. Justement le roi
es malades lui lisait une tragédie, et la tragédie, écoutée en riant, devenait un vaudeville ! Il reprenait les faquins, il abai
ce système, le génie de Beethoven ? À l’instant même où Beethoven est devenu sourd ! Voilà où nous en sommes ; nous jouons ave
onheur et l’honorabilité de sa maison, et cette pauvre Henriette, que devient -elle, hélas ! indignement sacrifiée à la plus sté
e et la bonne Henriette ; elle a pitié de l’un et de l’autre, et elle devient , par la force même des bonnes et loyales natures,
mencement de la grande société philosophique et littéraire qui allait devenir le siècle d’Auguste. En effet, la comédie de Tére
ans ! âge heureux où tout s’épanouit. Mais où est-elle ? qu’est-elle devenue  ? — Notre jeune homme l’a perdue de vue ? « Fais-
tement dessinés, ces femmes si charmantes et si belles ? Que sont-ils devenus depuis que Molière est mort ? Qu’ont-ils fait de
ossible. Mademoiselle Cathos et mademoiselle Madelon, les précieuses, devenues plus sages, ont épousé, à leur premier cheveu bla
nc, deux procureurs au Châtelet ; Sganarelle, le cocu imaginaire, est devenu veuf ; il pleure sa femme, et il raconte, à qui v
ditation, vous pourriez savoir, à ne pas vous tromper, ce qu’ils sont devenus , tous ces héros galants ou naïfs, amoureux ou ric
la verte leçon, est resté un avare. Seulement, en vieillissant il est devenu plus avare. Il a renvoyé, le même jour, son cuisi
a mémoire de Molière. Ainsi peu à peu cette comédie joyeuse et riante devient silencieuse et sévère. Vingt-trois ans ont passé
es pour épouser une fille sans dot et sans famille. Cependant, qu’est devenue Lisette, qui riait toujours ? Gros-René, qui se j
-René, qui se jetait si bien aux genoux de Mari nette ? Marinette est devenue madame Gros-René, elle est battue autant que la f
t aussi longtemps que Molière ! Comme il vieillissait, comme il était devenu grave et prosaïque, comme il renonçait déjà aux f
e et de dépasser toutes les bornes de la gaîté permise et défendue ne devint un bouffon, ce qui est la plus misérable conditio
i fort chargée des miasmes catholiques ! Ce brillant Versailles était devenu si lourd, si triste, si pédant, si cagot ! (On ne
un modèle excellent que l’on peut suivre en toutes choses. Le haillon devient à la mode. On dit tout, et par suite on ose tout.
e jour-là, qui fut secouru à temps par une voisine charitable, et qui devint , trois ans plus tard, membre de l’Académie frança
des bons mots équivoques, des appétits passés de modes, des passions devenues insipides, des prétentions devenues ridicules. Au
its passés de modes, des passions devenues insipides, des prétentions devenues ridicules. Aujourd’hui, nul ne voudrait de ce mét
talement. Or ce qui était une brutalité sous madame de Pompadour, est devenu une vérité courante aujourd’hui. Si bien, — qu’av
qui est très vraisemblable sous les fenêtres d’une belle courtisane, devient bien incroyable dans le bois de Boulogne, et à pr
ouze premiers lustres de sa vie dans une ignorance crasse ; mais pour devenir savant, il a pris un précepteur qui lui a appris
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
urs. A peine elle a seize ans que Stalinon & Cuthinic son fils en deviennent passionnément amoureux. Tous les deux se connoiss
en Arabie, lorsque Toxile, son esclave, qu’il a laissé dans Athenes, devient éperdument amoureux de Lemniselene, courtisanne q
& tous leurs imitateurs, trop fiers des services qu’ils rendent, deviennent impertinents à l’excès, & ravalent trop leurs
56 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ral, pas plus que Raphaël n’a étudié les muscles et le squelette pour devenir un chirurgien ; il n’a pas fait ses drames les pl
la ruse, et quoiqu’il ne s’agisse que de crimes imaginaires, le rire devient une complicité réelle. Il est inutile de passer e
est un type si peu honorable qu’on serait presque heureux de le voir devenir ce qu’il s’imagine être. Celui du Médecin malgré
du bon sens, la douceur de la charité et l’énergie du devoir279 ; qui devient , en vieillissant, le bon, raisonnable et aimable
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
ouchement qui devait donner le jour au duc du Maine, les négociations devinrent plus pressantes. Madame de Thianges, sœur de mada
fois en particulier, lui demanda ses soirs pour ses enfants, et elle devint leur gouvernante. Je n’ai trouvé aucun document
ude des maîtresses par la religion, et ne prenait pas le chemin de le devenir . Et sans la piété comment aurait-elle pu repousse
 ; et Gobelin était cet homme-là. De capitaine de cavalerie, il était devenu docteur de Sorbonne, et d’homme du monde, chrétie
58 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
de s’indigner contre la vénalité de la justice ; mais il a tort et il devient ridicule, quand il en vient à vouloir perdre sa c
ort, et ses travers, jusqu’ici excusables, nobles, héroïques même143, deviennent une faute véritable quand, pour tous les ridicule
167. Mais, dans tous les plaisirs permis, utiles même, tant qu’ils ne deviennent pas des passions, c’est l’excès seulement que Mol
ue Molière condamne avec une verve sans pareille, en montrant combien deviennent maniaques et ridicules ceux qui, même dans leurs
au lieu d’Arnolphe 178, ou de vouloir, au risque de ruiner sa maison, devenir , de bourgeois, gentilhomme179 : ce travers, qui s
59 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
de semblables barbons 669 ? Les autres, comme Harpagon et Argan, sont devenus si durs et si égoïstes, que véritablement la révo
si durs et si égoïstes, que véritablement la révolte de leurs enfants devient un devoir, et la ligue de leurs domestiques un dr
angées en ridicules ou en vices par les années ? Cléonte et Clitandre deviendront -ils donc nécessairement des Chrysale et des Jourd
16 ; il bafoua les bourgeois qui croient que c’est une belle chose de devenir gentilhomme ; les Arnolphe qui se donnent le nom
L’ignorance et l’inutilité, qui seraient à peine excusables ailleurs, deviennent là de véritables crimes envers la société qu’on d
60 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
ettre en tête de telles œuvres, sentit ranimée toute son indignation, devenue cette fois, il faut en convenir, légitime807. Mai
cerbe que F. Génin a cru devoir faire de la Lettre au P. Caffaro, qui devint bientôt les Maximes et Réflexions sur la comédie
érente à leur charme ; et quand même ils ne le voudraient pas, ils en deviennent nécessairement les maîtres de par une puissance i
’être une rigoureuse et toute pratique institution des devoirs ; elle deviendrait simplement une théorie morale, plus ou moins sévè
intérêt grave, presque une nécessité, à ce que les distractions mêmes deviennent intellectuelles ? Ce qui peut être innocent aux c
61 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
reine, Anne d’Autriche, les auteurs dramatiques de sa nation étaient devenus familiers à ceux de la nôtre, qui puisèrent à l’e
ritable métamorphose : de médiocres qu’ils étaient, ces passages sont devenus excellents ; destinés originairement à causer des
omplaisamment toutes les circonstances, que ses remords finissent par devenir presque aussi scandaleux que l’action même qui le
récédés de plusieurs siècles dans la carrière de tous les arts, était devenu l’art du théâtre à une époque où Corneille avait
qu’un vieillard qui a été soixante-dix ans chagrin, sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénou
son sujet, appartient à Boccace. Dans le conteur italien, une femme, devenue amoureuse d’un jeune homme qui ne songe point à e
62 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
us haute et conséquemment plus honorée, le vice qui la contrefait est devenu plus profitable et nécessairement plus commun. La
s qui n’étaient pas à l’avantage de celui-ci. Il arriva que cet abbé, devenu évêque, fut chargé de faire l’oraison funèbre de
s le mot d’hypocrite à celui de dévot ; et cette excuse du personnage deviendra l’apologie du poète. Oui, Tartuffe est un homme ;
valet, double comme le maître, soit comme lui marié, et l’intrigue en deviendra doublement divertissante. Mais ce n’est pas assez
le valet échappe au sort dont son maître est la victime, la suivante devient tellement furieuse qu’elle menace de faire volont
elle est aussi plus aimable. Il en résulte qu’Amphitryon lui-même en devient plus intéressant. L’amour que ressent pour lui un
ferme par ces paroles pleines de sens et de comique, qui méritent de devenir la règle éternelle des bienséances en toute avent
63 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
diter les métaphysiciens et de rectifier les médecins dont l’attitude devenait vicieuse, à mesure qu’ils perdaient la présidence
a poussée à se dégager des entraves métaphysiques et littéraires pour devenir le meilleur appui du Positivisme naissant. La
adelon, dans sa vanité coupable, en arrive à espérer que sa mère a pu devenir la maîtresse de quelque prince charmant : « Je cr
elle-même, pour ainsi dire, dans les bras de Valère. Elle ne veut pas devenir Mme Sganarelle. On veut la contraindre. Pour sauv
, elle l’a connu généreux, capable de servir son prince… Mais il est devenu comme un homme hébété Depuis que de Tartuffe on l
pportable. — Molière dit à Arsinoé qu’elfe s’y prend un peu tard pour devenir prude ; à Dorante, ami de Monsieur Jourdain, qu’e
franchise et bien vivre. Sinon notre indulgence à l’égard des autres deviendrait de la complicité. Soyons sincères. L’hypocrisie e
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
ets, qu’il s’en empare bien vîte, crainte qu’on ne lui enleve un bien devenu si rare & si précieux ; mais qu’il se garde b
s. Les tristes soupirants de Thalie ont beau s’écrier que le rire est devenu bourgeois, la Muse reconnoît leur impuissance à t
os dos. Une grande Dame a les épaules en avant ; les épaules effacées deviennent ignobles, & il n’est permis qu’aux grisettes
les, qui, préférant lâchement la servitude à un travail honnête, sont devenus vos esclaves par bassesse, par fainéantise ou par
lement fournir plus de morale. Démocrite, retiré dans une solitude, y devient amoureux de Criseis sa jeune éleve. Agelas, Roi d
eune éleve. Agelas, Roi d’Athenes, s’égare dans une partie de chasse, devient épris de la jeune Criseis & la conduit à la C
honneur que je reçois. Il vient de m’ordonner de disposer votre ame A devenir sensible à sa nouvelle flamme. La charge est vrai
quelques hommes victimes des Médecins. Ceux-ci les font non seulement devenir malades tout de bon & précipitent leurs jours
65 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
andez pas de jouer ses opéras comiques ! » Ce que cette partition est devenue , Dieu le sait, mais en revanche, nous savons tous
Dieu le sait, mais en revanche, nous savons tous que le musicien est devenu fou et qu’il est mort à l’hôpital. Alas poor Yor
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé Nous entrons maintenant
a gloire ! — ô profondeur de l’humiliation ! — Le conseil des peuples devient le mépris du chiffonnier qui passe ! — un ver ! —
irait cet amas de feuilles, amoncelées dans le Capharnaüm du journal, devient une fête… une fête de votre esprit ! — Ô bonheur 
ueurs de violon, que d’illustres pianistes, que de chanteurs qui sont devenus … une ombre, un nom, un écho ! M. Baillot est mort
le souvenir c’est l’exception. Une page oubliée au fond d’un journal devenu le jouet de la rage des vents, est-ce une si gran
bien y être dans vingt ans, disait Fontenelle, pour savoir ce que ça deviendra  ! » Fontenelle était peu ambitieux, même dans se
toute une révolution, mais qu’est-ce que vingt ans pour savoir ce que deviendra l’art, le goût, la passion, le plaisir, le charme
l ne comprit nullement le danger. Il était impatient de savoir ce que deviendrait le monstre, et comment il pousserait jusqu’au bou
amants, et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après. » Nulle part et par personne la comédie n
e. À présent il a besoin de la ville : il a besoin de ce Paris qui va devenir le Paris de Louis XIV ; il a besoin de cette cour
u ; en revanche, il résolut de les atteindre par le ridicule. Molière devint alors l’exécuteur des petites œuvres du roi ; il
très lentes ; plus d’une fois il faut appeler la farce à son aide, et devenir un bouffon, quand on se sent un philosophe. Et le
il ne restait plus de lui-même que son esprit et son cœur ; il était devenu vieux avant l’heure, à aucun prix il n’aurait vou
hait de torture en torture, et plus la position du personnage comique devenait plaisante, plus augmentaient les souffrances de c
était pesante au journal, et qui impatientait le lecteur du journal, devient légère au livre et au lecteur du livre. — Ah ! te
chef-d’œuvre est tombé en poudre dans son linceul, et le linceul est devenu une fumée. Au contraire, ajoutez à votre collecti
nant, abandonné à lui-même, privé du génie de Mascarille, que va-t-il devenir  ? Il est perdu ! Heureusement Mascarille pardonne
rce nouvelle des grands faiseurs. Il songeait bien, en ce temps-là, à devenir un des éducateurs de la France, à corriger le rid
jouait un rôle touchant et terrible ; mademoiselle de La Vallière est devenue en peu de jours de ces tendresses folles : sœur L
us faire penser que c’est peut-être, en effet, Le Philinte de Molière devenu vieux ; transporter une comédie et des personnage
lantine ! Éliante a donc épousé Philinte, et pendant que Philinte est devenu ce lâche égoïste que vous allez voir, elle est re
point le Misanthrope déteste les procès5, doit penser qu’Alceste est devenu fou. L’instant d’après, l’avocat arrive. C’est là
a sa grâce et son parfum, vingt pas plus loin ce patois des campagnes devient une ironie. Au contraire, le Marivaux franchit, d
67 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
par exemple celui-ci. Claire-Armande-Grésinde-EIisabeth Béjart, qui devint madame Molière, était-elle la fille légitime de J
ogue mystérieux de la longue association de Molière avec les Béjarts, devenus sa seconde famille, remplies par les conspiration
tée de laquelle règne encore un profond mystère. Que l’abbé Roquette, devenu évêque d’Autun, fût le prototype de Panulphe, c’é
onne heure, à l’école du goût et des belles choses. Le père Poquelin, devenu veuf, changea tout cela. C’était un homme chagrin
omme et sa moralité. L’argent comptant est toujours ce que les pères, devenus tuteurs, tâchent de dissimuler avec le plus de so
qui en servaient. Ils étaient nombreux vers les fossés de Nesle, qui, devenus la rue Mazarine, conservèrent jusqu’à nos jours l
e type tout préparé pour les comédies futures de son jeune locataire, devint propriétaire, quelques années après. On était là
ce, sans la lire d’abord en ce même hôtel de Liancourt, dont il était devenu le poète fêté, après n’y avoir été tout enfant qu
n servaient alors. Ils étaient nombreux sur les fossés de Nesle, qui, devenus la rue Mazarine, ont même gardé presque jusqu’à n
, mais pour se fuir de nouveau. Encore quelques instants, et le dépit deviendra de la colère ; des larmes, de vraies larmes coule
it-il dit6, L’hymen ne peut nous joindre, et j’abhorre des nœuds Qui deviendraient sans doute un enfer pour tous deux. Un an après,
olière apprit bien vite que désormais le sort de son Sganarelle était devenu sa propre destinée, et que Scarron avait prédit j
, et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameuse comédienne 8 est devenu la page la plus curieuse et la plus authentique e
les mauvais jours, aux défaillances de la recette. C’est ainsi qu’il devint intéressé dans la direction, comme on dirait aujo
profiter. Il lui semble qu’il n’existe plus d’obstacles pour qu’elle devienne comtesse de Modène et pour que sa fille reprenne
ne mêlé aux autres richesses de l’habile enchanteur, la chose dérobée devenait plus précieuse, la pierre brute devenait perle fi
enchanteur, la chose dérobée devenait plus précieuse, la pierre brute devenait perle fine ; le vil métal, or pur ; et si, dans t
poète resta impassible et muet, et ce fut en vain que M. de Grignan, devenu lui-même plus silencieux, s’obstina à l’observer
te que les autres le vissent comme eux, afin que tout retour en grâce devint impossible à Molière. Déjà, dit le plus ardent de
etite page, par ces mots, qui — certes, il ne s’en doutait pas — sont devenus pour elle des lettres d’authenticité. Ce qui deva
e pas payer ses dettes, par exemple, dont la scène de M. Dimanche est devenue le manuel. Je ne sais au juste qui lui servit pou
mble de son caractère, est odieux, quelques-uns de ses propres actes, devenus , par le fait seul de cette attribution, détestabl
italienne. En dépit de sa nouveauté, en dépit de son nom français, il devint type aussi bien que tous les autres, aussi bien q
ze éditions consécutives ; quant au comédien, vous savez ce qu’il est devenu . III. Je vous ai dit qu’à chaque pas je tro
et caressée par Molière ? Malheureusement, on ne sait ce qu’elle est devenue  ; il n’en reste que l’analyse très sommaire, et e
et soutenus, dans le commencement, à cause de moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la du Parc, il songea à se servir lui
rnis à cette noblesse de fraîche invention. Quand l’abbé Roquette fut devenu confident intime de la princesse douairière, et g
sage, Et, pour servir sou prince, il montra du courage ; Mais il est devenu comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on
nce de Conti opéra une si brusque volte-face d’opinion et fut amené à devenir , d’ennemi juré qu’il était, le gendre même du car
ginal de Tartuffe, car, un jour, il lui déclara sa passion ; il était devenu amoureux d’elle, en traitant son affaire ; il lui
doute, il devait à lui-même de ne pas se démentir ; mais la position devenait grave : il allait avoir contre lui toute une caba
, forcé de remanier sa pièce et de modifier son principal personnage, devenu impossible au milieu des clameurs soulevées à l’e
le secours ne pouvait plus être invoqué, 1 autorité du roi lui-même, devenu ainsi tout à coup le deus ex machina de l’œuvre ?
lonté, enfin une pensée d’action. Dès qu’ils en sont possédés, ils en deviennent esclaves, et vont, sans faiblir, partout où elle
lade. Seulement, comme son don Juan est un vicieux trop renforcé pour devenir tout à coup un dévot sincère, il en fait un hypoc
ait à sa personne, et que sa troupe, cessant d’appartenir à Monsieur, devenait troupe du roi, avec 7,000 livres de pension. N’ét
en faisait Molière avaient achevé de la rendre publique, l’abbé était devenu la fable de tous ceux qui l’avaient reconnu ; et
i changer le nom du principal personnage, car celui de Tartuffe était devenu tellement populaire, qu’à peine eût-il été pronon
eur autorité privée », peuvent, en attendant la ratification du ciel, devenir des proscriptions sur la terre141. Une seule chos
us littéraire et plus durable, devaient se perpétuer en France. Elles devinrent surtout à la mode, lorsque les Italiens nous eure
pu que doter très grassement sa fille ; et cela est si vrai, quêtant devenue veuve, elle put, avec son bien et celui dont son
our mettre d’accord le désir du parterre avec l’intérêt de son génie, devenu , par le succès, plus exigeant envers lui-même, il
a ces simples canevas en pièces véritables : la Jalousie de Gros-Réné devint le Cocu imaginaire, le Fagoteux remanié fut le Mé
runté, le préteur, et du débiteur, le créancier. Qu’étaient cependant devenues les deux farces ? On put les croire perdues. Pend
e reste, elle vient de Rome, où l’esclave, dès qu’il était affranchi, devenait 1 égal, et bientôt, comme il avait acquis plus d’
scarille, comme on avait fait pour les anciens farceurs, Hugues Guéru devenu Gaultier Garguille, et Robert Guérin changé en Gr
i, il fit le joli diminutif zannarello, qui, prononcé à la française, devint Sganarelle. Il ne faut pas oublier les origines d
ui revenait par là. Il aimait Armande, qui, peu de mois après, devait devenir sa femme ; elle était de la fête, elle était de l
ière « est, dit-il toujours dans sa postface, est capable de le faire devenir fou, dès qu’elle aura vu le jour, tant pour la ma
envieux s’étaient cotisés de fiel et de malice. Une seconde vengeance devenait nécessaire ; Molière se la donna, mais bien moins
, il écrivit un gros Mémoire et l’alla porter à Versailles. Qu’est-il devenu  ? C’est ce que se sont demandé, sans que rien leu
e aurait dit Horace ? On l’ignore, de même qu’on n’a jamais su ce que devinrent les paquets de cartes à jouer, qu’il avait toujou
sous Louis XIV, lui-même, dont cette tolérance dut être, quand il fut devenu dévot, un des plus gros remords ; sous Louis XV,
vi la Cour, que la passion du roi pour elle se déclara tout à fait et devint , pour ainsi dire, officielle. Or, à quelle époque
ue le chagrin de son mari, qui ne portait pas facilement sa disgrâce, devenait chaque jour plus violent, même en public, Molière
été heureuse, parce qu’il s’agissait de tragédie, mais qui pouvait le devenir en se renouvelant pour une comédie, avait, dans s
elle occasion de parler. Je pense, toutefois, que le vieux tapissier, devenu fripier, et, par conséquent, un peu usurier, sur
rivait ainsi que le cuisinier passait intendant, et que le secrétaire devenait frotteur. Il me semble bien que c’est de cette lo
r l’être, il n’est plus ridicule, il n’est plus odieux. Son vice même devient presque vertu, car l’avarice du pauvre peut passe
Anglais, jamais œuvre littéraire, prise chez nous, n’est, chez vous, devenue plus parfaite ; loin de là. C’est la France seule
ctualité, un à-propos, enfin presque une anecdote, mise en comédie et devenue chef-d’œuvre. C’est pour cela que tout ce qui s’y
service de la lyrique légende. Depuis lors, par malheur, ils étaient devenus presque ennemis, à la suite d’une ingratitude, do
y. » Qui est-ce donc ? Un grand parent, tout simplement, et le cadeau devient ainsi bien plus naturel. Une montre, lorsqu’alors
des autres, sur les recettes, une part proportionnel le, qui pourrait devenir de plus en plus médiocre et ne pas se renouveler
e telle que Molière l’a écrite. En plus d’un endroit, le grand homme, devenu perfide sans le vouloir, fait décrire par ses per
dra-t-il bien reconnaître, dans cette comédie, si sérieuse, et qui le devient encore plus par la façon dont on la joue aujourd’
ide, et qu’insensiblement la passion, lui revenant à la voix d’Elmire devenue caressante, on voie la glace fondre, et l’habile
ion. Avec Molière, ce sentier, qu’ils aimaient à faire si étroit, est devenu , sans chemin de traverse et sans cahots, la route
re ce grand gamin, qui jamais n’a laissé moins deviner qu’il pourrait devenir un grand homme. Bien que la pièce soit amusante,
plus curieux et le soin le plus délicat, le plus patient. Ce qui fut devient ainsi la revanche rétrospective de ce qui est, et
sait, de l’année de sa fondation. Arrivait-il à l’extrême limite qui devenait le seuil du siècle qui recommençait ? Elle s’y ar
ara une cérémonie qui les renouvellerait en l’honneur du grand homme, devenu son dieu. M. le duc de Duras, premier gentilhomme
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
us sévere. Elle va indiquer le moyen dont l’amant doit se servir pour devenir heureux, quand l’Etourdi détruit tout l’effet de
ce que le titre nous annonce comme une comédie purement de caractere, devient une piece mixte, puisqu’un intrigant & un per
essus sur le caractere, d’abord après le premier acte, que la comédie devient une piece d’intrigue ; ce n’est pas tout, la piec
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
r fut par la suite une cause d’incertitude et de confusion : quand il devint difficile de démêler dans le répertoire italien c
n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas devenu ce qu’il a été. Je sais qu’il connaissait parfait
s étaient déjà si aisées à commettre au dix-septième siècle, elles le devinrent bien plus encore à mesure qu’on s’éloigna. Riccob
70 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son fils y al
jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes Savantes devint intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, e
s. La Tarte à la crème n’y fut pas oubliée ; et quoique, ce mot étant devenu proverbe, la raillerie que Molière en fit dans la
cience qu’il possédait, lui firent faire une fortune rapide dès qu’il devint Maître Apothicaire. En le ridiculisant, Molière l
jet de cette Comédie137. Un Président du Parlement de Grenoble, étant devenu amoureux de la femme de Molière, s’adressa à une
ant plus agréables pour lui, qu’elles étaient de son choix. Son père, devenu infirme, ne pouvant suivre la Cour, son fils y al
jargon des Précieuses ridicules disparut ; celui des Femmes Savantes devint intelligible. On cessa de turlupiner à la Cour, e
ordonné prêtre. Il poursuivit ses études au collège Montaigu à Paris. Devenu précepteur, il se rendit en Angleterre où il renc
tement avec son frère le roi d’Espagne. À la mort de Louis XIII, elle devint régente (1643-1661) et gouverna avec Mazarin avec
habitués de ceux de la Veuve Laurent, de Graudot, et du Café Procope. Devenu aveugle à quarante-trois ans, il prit son infirmi
ces et se trouve compromis avec Fouquet. Peu scrupuleux d’abord, mais devenu généreux et même bienfaisant, il avait gagné l’am
ses études au collège de Navarre, avant de revenir à Bordeaux pour y devenir avocat au parlement. Il devint le secrétaire, [..
e, avant de revenir à Bordeaux pour y devenir avocat au parlement. Il devint le secrétaire, [...]. Fréquentant salons et ruell
s aides de bordeaux en 1660, puis, multipliant les séjours à la cour, devint secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet
en 1589 – Paris 1662) : dramaturge français, quelque temps avocat, il devient le secrétaire de Richelieu. Il fait partie du gro
omédienne qui lui donnera six enfants ; deux seront comédiennes et un deviendra auteur dramatique. Tragédien apprécié du public e
 : acteur comique français. Fils d’un tapissier, Préville s’enfuit et devient comédien de campagne. Jean Monnet l’engage à l’Op
71 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
progrès rapides dans toutes les branches des connaissances humaines. Devenu l’élève de Gassendi, il acquit sous ce philosophe
s orfèvre, M. Josse ! Vous vendez des tapisseries, M. Guillaume !sont devenues deux de ces formules heureuses dont on peut à tou
ie de M. Jourdain, ses bizarres prétentions, ses études tardives pour devenir homme de qualité, le gros bon sens de sa femme et
eux Trissotin et Vadius, enfin le plan d’académie dont la devise est devenue celle de presque toutes les coteries littéraires,
ormes péniblement contournées de sa conversation. Le véritable public devint l’instrument de quelques sots et de quelques préc
héâtres de province, non seulement dans le rôle de La Flèche, où cela devenait nécessaire, mais indifféremment dans tous ceux qu
pris plaisir à le former. Ses soins ne furent pas inutiles, La Grange devint un fort bon acteur. Il passa dans la troupe de Gu
ses dispositions dans cet acteur, s’appliqua à le former lui-même. Il devint un excellent comédien. Après la mort de Molière,
roupe qui jouait à Lyon, lorsque Molière arriva dans cette ville ; il devint amoureux de mademoiselle du Parc, camarade de mad
orains de Molière. 3. Cette inscription est de Sauvin. 4. Ce Raisin devint un comédien excellent. Il joignait au talent le p
72 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
urs les mêmes, tournent autour de quelque amour qui, d’amour défendu, devient légitime. Le premier cavalier venu, et la premièr
aractère. C’est un art nouveau : c’est nous qui de spectateurs sommes devenus les héros. Au lieu de rôles, sous lesquels l’homm
es, que restait-il à faire à la comédie de caractère et de mœurs pour devenir la haute comédie ? On pouvait lui demander des pe
ion dans cette maison, désormais divisée en deux camps ! L’aïeule est devenue l’ennemie des petits-enfants ; le père se fait le
omme paroles d’un ancien qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de comédie. « Un père de famille, dit
lus piquant ? Tantôt la même scène, déjà heureuse dans l’original, le devient plus encore dans l’imitation, par le changement d
’École des Maris. Déméa, qui est fort en colère, mais qui en a sujet, devient Sganarelle, qui est dur et ne se croit que sage ;
ue qu’ils parlent, dans les changements que subit la langue générale, devient savante. Elle n’arrive dans la plénitude de son s
er de la toile, et de le transporter au milieu de l’événement dont il devient le témoin oculaire et dont il doit éprouver tous
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
it. Un connoisseur y trouvera des beautés qui se renouvelleront & deviendront plus vives à chaque instant ; il suivra l’artiste
r fait naître pendant votre vie : je compte que, par vos conseils, il deviendra digne de vous & de moi ». Une seconde lettre
seconde lettre, bien flatteuse pour Aristote, est celle qu’Alexandre, devenu maître de la terre, lui écrivit. « J’apprends que
l sur le reste des humains ? les sciences que tu m’as enseignées vont devenir communes : tu sais cependant que j’aime encore mi
74 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
e de devoirs qui constitue la famille, et par suite la société.   Que deviendrait Orgon et sa maison, si Elmire n’était que sa sœur
e, l’union sur laquelle repose la famille 514 ? Cet enseignement, qui devient sérieux presque jusqu’au tragique, se retrouve to
moins accentuée. Si le mariage n’a d’autre mobile que la volupté, il devient semblable aux mariages de don Juan, où « lorsqu’o
mants ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra devenir après (chap. V)… Que les mariages des théâtres so
75 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
décident qu’il faut obliger Valerio à s’unir avec Aurelia. Arlequin, devenu hardi, fait tapage et dit qu’il n’est pas honnête
en différente de l’ancienne… Depuis lors, le caractère d’Arlequin est devenu l’effort de l’art et de l’esprit du théâtre. Lors
d toutes les couleurs. » Arlequin, s’il n’était jadis naïf qu’à demi, devient alors tout à fait scélérat : « Arrogant dans la b
où il notait avec un soin égal ses bons mots et ses culbutes. Qu’est devenu ce répertoire ? nous l’ignorons. Mais il a été an
76 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
s, et va à Saint-Cloud où elle joue au Hoca. » Ce jeu de hasard était devenu en vogue après la bassette. Saint-Cloud était la
evait partir aujourd’hui pour Fontainebleau, où les plaisirs devaient devenir des peines par leur multiplicité : tout était prê
l’insolence qu’affectait madame de Montespan, le dégoût du roi était devenu la mesure de ses scrupules de dévotion ; et il s’
pas encore ce que ce sera. L’autre est un mariage pour mon frère. Je deviens la plus intéressée créature du monde, et je ne so
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
que Don Félix présente à sa fille Don Juan en qualité d’époux, ce qui devient très fade : & Don Juan part pour aller voir s
& Don Juan, conduits par le même dessein, se rencontrent. Qu’est devenue cette Léonor si intéressante par l’effort qu’elle
ons fait, Monsieur, un bon usage. Damis. Ah ! mon pauvre neveu, quand deviendras -tu sage ? Les deux Dorante, sous prétexte d’avoi
environ cent pistoles. Une fois possesseur du château de la Dame, il devint indifférent pour ses charmes : la Dame, de son cô
rainte de passer pour un mari qui ne sait pas vivre : son château lui devient aussi indifférent que sa femme ; il obtient de l’
istingue une qui lui paroît beaucoup plus jolie que les autres, il en devient amoureux ; il apprend qu’elle est fille d’un Huis
ien, las d’être persécuté par Julienne sa femme, se fait Rat-de-cave, devient amoureux de mademoiselle Margot, fille du cabaret
propre par conséquent à figurer dans une comédie ; il finit même par devenir intéressant, quand, moins cruel que l’héroïne de
78 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
span, sous les yeux, dans la société intime de madame de La Vallière, devint sa rivale préférée, longtemps avant que cette ama
ère ; mais que quand il fut hors de cette appréhension, cette affaire devint publique » ; et Mademoiselle ajoute que dans ce t
de Montespan depuis que sa femme, enivrée de la passion du roi, était devenue dédaigneuse et insolente pour ce mari jaloux. Ce
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
o. Pantalon, qui paroît entre elles, saisit les deux portraits, & devient furieux de la double perfidie de Celio qui a trah
’hospitalité. Dans le troisieme acte, Arlequin ne sait plus ce qu’est devenu son portrait, quand il le reçoit par la petite po
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
sans être moins comique dans la nouvelle piece que dans l’ancienne, y devient plus intéressant ; il ne vole pas son vieux maîtr
st d’une beauté ravissante. Cherea, frere de Phædria, l’a vue, en est devenu passionné, l’a suivie ; un fâcheux est cause qu’i
riage bien vîte, s’il veut conserver son fils, & s’il ne veut pas devenir paralytique lui-même. Acte IV. Zaïde se détermin
l’Eunuque de Térence, personnage révoltant par lui-même, & qui le devient davantage quand Phædria prouve qu’il n’est pas ce
muet. Frontin. Ed in fine vo signoria paralitica. Le Baron. Et moi je deviendrai paralytique ? Frontin. Per contagionem & per
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
es de la coquetterie pour se faire aimer du roi, et elle qui, pouvant devenir sa maîtresse, le ramène à ses devoirs de mari. Qu
680, 1681, 1682 virent Brest, Toulon, Dunkerque, le Havre, Rochefort, devenir des ports immenses, fortifiés, munis d’arsenaux e
ature. L’éloquence de la chaire va s’élever à la plus grande hauteur, devenir la partie éminente de la littérature ; la satire,
s hymnes, pour les insérer dans les Heures de Louis XIV. La tragédie, devenue si tendre par la muse de Racine, devient toute pi
s de Louis XIV. La tragédie, devenue si tendre par la muse de Racine, devient toute pieuse. Racine et Duché composent à l’envi
82 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
; elles s’ingénient à multiplier les allusions blessantes qui peuvent devenir fatales à l’auteur. Molière, on le sait, avait se
en présence du monarque le plus absolu de l’univers, étaient presque devenues proverbiales. Il n’est donc pas surprenant que se
ersonnages du Misanthrope dans l’entourage même du poète. Ici Alceste devient Molière lui-même ; sous les traits de Célimène, o
de sa propre existence ? Ce penchant, auquel nul écrivain n’échappe, devient un besoin impérieux, irrésistible, quand le cœur
le métamorphose ! D’Ariste, doux, sociable, tendre, indulgent, il est devenu brusque, grondeur, sceptique et ombrageux. Voyons
83 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
i défaire les jambons, qui est sans excuse. Car enfin, la cuisine est devenue très libérale depuis le docteur Aristote. Que dem
éclamation d’usage sur la contradiction des goûts nationaux. Elle est devenue trop banale. Parmi les prédicateurs de ce lieu co
it, l’argent disparaissait se changeant en cuivre, et notre mineur en devenait plus fier et plus joyeux, les trouvant de plus en
t tort. Sans parler des littératures anciennes et étrangères qui sont devenues moins absurdes à leurs yeux, ils ont fait des pro
s, l’œil ardent, aspirent les sons belliqueux, son imagination riante devenait sérieuse devant un champ de bataille. Elle s’écha
e des vainqueurs. Plaute oubliait alors qu’il était poète comique. Il devenait un Ennius, un Homère, et des torrents d’éloquence
user une princesse du sang royal, dont il n’est pas amoureux, afin de devenir le gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Ass
ort, du milieu où il vit, du moment où il fait son poème, au point de devenir vraiment grec ou vraiment espagnol, quand il est
tre original à tout prix, c’est-à-dire à peu de frais. Il réussit, et devint si original qu’« à côté de lui Sterne est un Cicé
, la séparation entre l’idée et la forme, entre l’esprit et le corps, devenait à mes yeux de plus en plus sensible dans la sculp
es l’étude des grands modèles. En étudiant Phidias, nos sculpteurs ne deviendront pas des Phidias414 ; mais ils pourront donner à P
esseurs et des vainqueurs. Par l’étude de l’antiquité, nos enfants ne deviendront pas des Sophocles ; mais ils pourront relever noi
ieu précis pour lequel elle paraît faite à l’avance ; la France était devenue la maison d’Orgon440. Le créateur de don Juan pré
84 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
snil, Molé, Fleury, Dazincourt, Dugazon, Baptiste aîné, Mlles Contât, Devienne , Mlle, Mars déjà. Le vieux Préville, reparut même
où le concours de l’État non seulement ne serait pas nécessaire, mais deviendrait excessif et donnerait aux témoignages de la recon
valet de chambre du roi, qui était déjà dans la maison. Jean Poquelin devint tapissier ordinaire de la maison du roi le 2 avri
d’un génie aussi heureux que le sien. S’il fut fort bon humaniste, il devint encore plus grand philosophe. L’inclination qu’il
poète ; Chapelle, fils adultérin du maître des comptes Luillier, qui devint l’un des hommes d’esprit en renom et en faveur da
ut le premier des divers patrons sous lesquels elle se plaça avant de devenir la troupe du roi. Elle fut sans doute maigrement
blié dans la distribution. Déjà, dans la troupe royale, Beauchateau, devenu plus vain, S’impatiente, s’il n’étale Le présent
rénom) quelques lignes qui peuvent servir à fixer l’époque où Molière devint  comédien du duc d’Épernon, gouverneur de la Guyen
s offre que des indications assez vagues. En 1647, les renseignements deviennent un peu plus positifs. M. Jules Rolland, dans son
s des acteurs qui ont signé la quittance du 24 octobre 1646 vont nous devenir bientôt familiers. René Berthelot, c’est Duparc,
celui qui s’était agrégé à l’Illustre Théâtre en 1644. S’ils étaient devenus « comédiens du duc d’Épernon », ce ne pouvait êtr
e Beaufort, roi des Halles, et aux duchesses factieuses qui voulaient devenir des héroïnes de roman. Le mouvement gagna rapidem
s et soutenus dans le commencement à cause de moi ; mais alors, étant devenu amoureux de la Duparc, il songea à se servir lui-
lière dans la boutique n’était pas toujours purement contemplatif. Il  devenait parfois acteur lui-même. Il mystifiait les habitu
ers temps, des archives de la commune, et l’on ne sait ce qu’elle est devenue . La seule chose relative à Molière, consignée dan
peine entrée dans la troupe, tourna la tête du jeune directeur. Il en devint  amoureux, mais il fut repoussé par elle. Il souff
Conti, la fameuse duchesse de Longueville, mais alors bien changée et devenue janséniste comme son frère Conti. La troupe de Mo
rmer lui-même à l’art du comédien, il lui fallut créer une troupe qui devint entre ses mains un instrument intelligent et doci
« Molière, dit-il, prit soin de faire valoir cette réforme, qui est devenue générale au théâtre, en la faisant observer à ses
fallut d’énergie et d’opiniâtreté pour discipliner ces camarades qui deviennent si aisément des rivaux, et sur lesquels il n’avai
détour, par quelle rigoureuse coercition, l’auteur du Misanthrope est devenu , presque malgré lui, le premier des poètes comiqu
mée. À le juger à un point de vue élevé, sa suprématie se prolongeant devenait un danger : si une réaction vigoureuse n’avait pa
d’intéresser assez vivement l’opinion publique à son œuvre pour qu’il devînt malaisé de la supprimer sans façon. La défense fu
ûrement. Ce Baudeau de Somaize était secrétaire de Marie Mancini, qui devint  princesse Colonna au mois d’avril 1661. Marie Man
me obtenu par surprise un privilège, Il fallut prendre les devants et  devenir enfin un auteur. Dans la préface qu’il composa po
s caractères, produit des luttes et des complications naturelles, qui  deviennent le principal intérêt de la comédie, où l’intrigue
associé pour l’administration du théâtre avec Madeleine Béjart, était devenu l’unique chef de la troupe de Monsieur. Il menait
urnier a laborieusement élevé. Le comte de Modène était marié ; il ne devint veuf qu’en 164982, alors que la petite Armande av
ion ; elle chantait également bien le français et l’italien ; et elle devint sous la direction de Molière une excellente actri
rsqu’à la fin la jeune proie qu’il se réservait lui échappe, Arnolphe devient tragique ; la faiblesse profonde des tardives et
e de Conti, l’ancien protecteur de la troupe de Molière en Languedoc, devenu  janséniste et théologien, se montra, dit-on, des
c une vérité qui le met sous nos yeux : c’est d’abord le marquis, qui devient décidément un type comique ; puis Lysidas, le dét
prenant les habits de son maître sous prétexte que, les marquis étant devenus les valets, les valets doivent être les marquis.
stements. » Et un autre renchérit encore : « Les hommes et les femmes deviendraient d’effroyables créatures ; il faudrait prendre con
especte plus rien ; comment l’impiété peut, dans une telle condition, devenir un fléau social, voilà bien la leçon qui est au f
quiconque reste simple spectateur de ses méfaits et ne craint pas de devenir sa victime. Combien ne pourrait-on pas citer de t
ns le milieu pour lequel elle a été faite à l’avance. La France était devenue la maison d’Orgon. Don Juan nous offre une preuv
leur assura une pension de six mille livres, et la troupe de Monsieur devint dès lors (août 1665) la troupe du roi. La Grange
CHAPITRE XI. L’HOMME DANS MOLIÈRE Au mois d’août 1665, Molière devint père d’une fille qui reçut du comte Esprit Raymon
ues pages de ce livre, qui ne méritait pas un tel honneur, sont-elles devenues partie intégrante de la biographie de Molière. Mo
le livres, ce qui était alors un prix élevé. Nous les verrons bientôt devenir collaborateurs : c’est Molière qui fournira à Cor
ommes, Colbert, sont mauvais courtisans, etc. Catherine Mignard, qui devint par la suite comtesse de Feuquières, fut marraine
nier des observations amicales. Au bout de fort peu de temps, Molière devint un habitant notable du village. Il y jouit de l’e
 loin de diminuer à mesure qu’il avance vers le terme de sa carrière, devient au contraire plus étincelante. Une fantaisie exub
avec la scène VI du deuxième acte du Pédant joué. Le mot de Géronte, devenu proverbial : « Qu’allait-il faire dans cette galè
cembre 1671 pendant les fêtes qui célébrèrent le mariage de Monsieur, devenu veuf de Madame Henriette, avec la princesse Palat
acement de celles qui portent aujourd’hui les n° 38 et 40114. Molière devint père, comme nous l’avons dit, le 15 septembre, d’
le : les rêves de son esprit, qu’il traduit sur la scène chaque soir, deviennent une réalité à côté de la réalité ; parfois, sans
r à la maladie croissante un défi direct. Il voulut opposer au danger devenu plus pressant une moquerie plus décidée. À bout d
monument Le corps de l’illustre Molière, Qui de malade imaginaire Le devint véritablement. Et comme la fin de la vie Se rappo
Baptiste Poclin son baptême renverse. Et, tout chrétien qu’il est, il devient un païen. Ce céleste bonheur enfin n’était pas si
 ! Molière, baptisé, perd l’effet du baptême, Et dans sa sépulture il devient un mort-né. Quant à la jalousie des Trissotins,
nde y était trompé. Un président de Grenoble, nommé Lescot, qui était devenu amoureux de la Molière en la voyant sur le théâtr
« Vous n’avez jamais été si belle ! Si je n’étais pas amoureux, je le  deviendrais aujourd’hui. » La Molière ne faisait aucune réfle
race : ce sont les papiers, les manuscrits qu’il laissa. Que sont-ils devenus  ? Il n’est pas douteux que la veuve de Molière n’
ive. C’est pour cela qu’il a mis en circulation tant de vers qui sont  devenus des proverbes, tant de sentences qui ne sauraient
és furent prélevées bénévolement jusqu’en 1699. Alors seulement elles devinrent obligatoires : une ordonnance du 25 février porte
ités de Louis Béjart, frère cadet des précédents. Boiteux, il l’était devenu certainement à la suite d’un accident dont les dé
onnage de Laflèche. Grâce à cette précaution, l’infirmité de l’acteur devint , pour ainsi dire, une partie du rôle ; tous ceux
uvent et qui a fini par avoir d’autant plus de crédit que le contrôle devenait plus difficile. Dans ces derniers temps, on a été
incompatibilité d’humeur suffit entre époux, et un premier ma entendu devient celui de l’existence entière. On devrait se rappe
qu’il se donne trente-trois ans dans son contrat de mariage, en 1672. Devenu comédien, ainsi que son frère Achille, parce que
es fous, quand ils se font poètes, et le destin des poètes, quand ils deviennent fous ». Tout le monde n’a pas été aussi sévère q
et dont M. Eudore Soulié a publié l’acte d’acquisition. Cette maison devint le domicile de Jean Poquelin père à la Saint-Jean
usius, qui était aussi bien qu’elle dépourvu de toute ressource. Elle devint mère à la suite de cette équipée. Puis elle fit l
85 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
helot, dit du Parc, avec Marquise Thérèse de Gorla. Ici les documents deviennent plus nombreux. Molière se fixe ; et Lyon est déso
u’il l’a fait ? Combien de Térence à qui peut-être il n’a manqué pour devenir des Plaute que d’avoir tourné la meule  ! et comb
es personnes abstraites. — Du même coup les personnages de convention deviennent inutiles  : plus de masques ici, qui étaient si n
s événements propres à les mettre en valeur. Dès lors tous les sujets deviennent bons. On ne perdra point de temps à imaginer des
n bon maître, lin bon citoyen, un ami fidèle et un sûr. Mais il est devenu comme un homme hébété Depuis que de Tartufe on le
s en autant de défauts. D’époux indulgent d’une jeune femme, le voilà devenu mari indifférent et quinteux ; le père tendre s’e
re tendre s’est changé en un tyran domestique ; l’homme d’honneur est devenu un dépositaire infidèle. Qu’est-ce à dire, — car
me. Dès que la religion prétend s’ériger en guide de la vie, elle lui devient suspecte comme il dit encore, de « faste » et d’i
approche ainsi de la conversation et de la vie commune, plus aussi il devient « prosaïque ». Si, dans ce vers de l’École des Fe
rce que Molière, quand il n’enferme pas sa pensée dans un de ces vers devenus proverbes, Il est de faux dévots ainsi que de fau
t du théâtre — voici qu’entre 1610 et 1640 presque tous nos écrivains deviennent ce que l’on appelle aujourd’hui des auditifs, et
86 (1802) Études sur Molière pp. -355
aise ; resserrez ces observations et ces remarques dans un volume qui devienne nécessaire à chaque possesseur d’un exemplaire de
ude, et une haine insurmontable pour l’état auquel on le destine : il devient inquiet, rêveur, sa santé en est altérée ; ses pa
asses d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui dans la suite devint son protecteur, et il y fut accueilli par le célè
Cinq années suffisent à Pocquelin pour achever ses études : son père, devenu vieux et infirme, le rappelle pour exercer auprès
lus à propos ; la manie du bel esprit régnait en France ; les femmes, devenues les protectrices ou les rivales, et surtout les j
des femmes. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été imité par notre auteur, devint son plagiaire, en profitant des premières représe
rtout dans la province, qui, voulant les imiter, les copiaient mal et devenaient ridicules : que fait Molière, il intitule sa pièc
nu de sa fenêtre, accourt, et, ne le voyant pas, demande ce qu’il est devenu  ; Arlequin répond qu’il l’ignore, mais qu’il sait
ue, roi de Valence, voit Delmire, sœur de don Pèdre, roi d’Aragon, en devient épris, la demande en mariage, et ne l’obtenant pa
aitée avec tout le respect dû à son rang et à son sexe ; la princesse devient sensible, mais elle craint l’excessive jalousie d
’incognito ; Delmire partage avec elle son lit ; le roi les surprend, devient furieux ; la princesse, loin de s’excuser, lui re
res. Extrait de Boccace. Nouvelle XXIII. Une dame de Florence devient passionnément amoureuse d’un jeune homme qu’elle
’est que tuteur, me dira-t-on. Oui, mais sans ses mauvais procédés il devenait époux comme son frère. L’exposition. — Très bonn
esse dans une église où son élève allait ordinairement ; le prince en devient amoureux, a l’art de s’introduire chez la dame, p
n plus comique. Il a même fallu tout l’art de Molière pour qu’elle ne devînt pas intéressante. Il est certain que Molière a pu
gis ; S’il n’est pas tout à coup l’opposé de ce qu’il était, s’il ne devient pas un autre homme, n’attendez rien de lui. Lorsq
chevelure, qui au moins ait l’air de lui appartenir, ce vers, dis-je, devient une inconvenance de la plus grande absurdité. Arn
, les attaquez avec bassesse, et refusez lâchement le combat, lorsque devenus plus forts, ils vous jettent le gant. À vous, pré
re pour le fixer, et à la coquetterie la plus propre à le désespérer. Devenue l’épouse de Molière, plus vaine que fière de ce t
tre Dom Juan si on le forçait d’être fidèle au costume sicilien ? Que deviendrait le pompeux étalage de toute sa garde-robe ? Habit
avec ce changement seul, toutes les scènes amenées par le déguisement deviennent bien plus intéressantes. La scène où Sganarelle c
g, ni naissance, ni bien, etc., ces vers, si pleins de sentiment, ne deviennent -ils pas niais et ridicules ? Grandval jouait par
a présentement deux54, Le Tartuffe ou L’Imposteur ; mais le premier, devenu synonyme du second, a rendu celui-ci inutile. Mol
aisant voir ce que l’hypocrisie est par elle-même, et ce qu’elle peut devenir , à l’aide des vices auxquels elle ne s’allie que
pe, recula devant le parti déchaîné contre le Tartuffe ; et ce parti, devenu nécessairement plus nombreux, plus puissant, plus
pas capable de quelque chose de pis », la pièce, loin d’être morale, devient d’une immoralité révoltante ? Année 1669
de fourberie. Convenez, va-t-on me dire, qu’une pareille moralité est devenue inutile dans un siècle philosophique. Ah ! vraime
ls confient à Geta, esclave de Demiphon. Antiphon, fils de Demiphon, devient amoureux d’une étrangère nommée Phanie, s’entend
bien la chicane, est un intrigant moraliste de la première force ; il devient un valet plus plaisant que profond dans celle du
ers temps, des archives de la commune, et l’on ne sait ce qu’elle est devenue . Les informations que j’ai fait prendre à Marseil
ette attention, la jalouse taquinerie de Béline envers sa belle-fille devient plus naturelle ; les noms de petit-fils, de mon c
es espiègleries ne sont point parées des grâces de l’enfance, Louison devient une petite fille qui, bien menteuse, bien fausse,
vanouissent les rivalités, les jalousies ; où l’illusion de la gloire devient insensiblement une réalité. Que chacun de mes lec
87 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
rer quand il monta sur le théâtre. Race des Poquelin, que seriez-vous devenue sans ce nom de Molière ? Père Poquelin, vous qui
liberté pour elles. Il ne cessera de soutenir cette thèse, laquelle, devenue la loi du théâtre, tantôt se traduira par les esp
r une côte voisine ; don Juan est secouru par une jeune paysanne, qui deviendra plus tard, sous la plume de Byron, la poétique Ha
de, leurs affaires particulières. De cette pièce est sortie la phrase devenue proverbiale : « Vous êtes orfèvre, M. Josse ; » p
personnels, et que, poussant à l’excès la qualité de misanthrope, il devient un être insociable. On ne se dissimule pas que s’
place un gouvernement meilleur, sous lequel on pût forcer les gens à devenir vertueux, et empêcher qu’on ne se poussât dans le
nt de respect pour lui, si cet homme devait, en se retirant du monde, devenir aussi égoïste que Philinte ; mais il fallait, pou
du cœur que Sganarelle place à droite dans un de ses amphigouris est devenue un proverbe comme celle vous êtes orfèvre de l’Am
cara mea lagena Pourquoi vous videz-vous ? Cur vacua jaces ? Qu’est devenu le temps où  les présidents étaient capables d’éc
it et notre oreille soient séduits par l’habitude ! À part une valeur devenue proverbiale, ce nom porte en lui, comme tous les
elle dignité dans cette réponse ! Voilà un homme qui, tout d’un coup, devient un personnage. Cet honnête homme est bien sûr d’ê
ce Jupiter le roi Louis XIV dans tout son éclat ; et l’Amphytrion est devenu un des époux de sa cour galante, obligé de tolére
est comme si on jetait son argent dans un puits. Une ancienne passion devient pour elles une prison insupportable. » Voilà ce q
cier, si obscur journaliste, qui ne puisse avoir la noble ambition de devenir influent dans les affaires de son pays et de mont
éfugier, afin d’épouser sa maîtresse. A partir de ce moment, Dancourt devint acteur et auteur, et se fit distinguer de la vill
ette, MmeJourdain, honnêtes femmes de tant de bons sens, qu’êtes-vous devenues  ? la brillante Célimène a disparu elle-même. Cett
Sire, souffrirez-vous que le théâtre, qui est le symbole de la joie, devienne celui de la douleur ! Je ne doute point, Sire, qu
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
exions, peuvent s’accréditer peu-à-peu dans l’esprit du peuple, & devenir dangereuses. Qu’on propose un pareil ridicule à n
e l’Hercule 56 un livre évangélique, je crois que mon maître pourroit devenir un grand prédicateur. Antoine. Son travail lui la
ine. Mon mari t’a-t-il apperçu ? . . . . . . Crispin. Dès qu’un homme devient membre de quelque College, il lui tombe une taie
89 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
les de leur histoire, et par leur histoire, de la vertu. La statuaire devenait ainsi une école de patriotisme et de sagesse ; el
ssier destiné par sa naissance à meubler les appartements du roi, put devenir un profond philosophe et un grand poète comique.
trouva partout de la sympathie. M. de Rambuteau prit fait et cause et devint l’avocat de la ville de Paris, auprès du conseil
u confus de son inadvertance, mais qui, on doit le dire à sa louange, devint le promoteur le plus zélé du projet qu’il n’avait
ate, cette dont le naturel, la grâce, l’intelligence exquise, étaient devenus comme la seconde couronne du poète. Les interprèt
Le Valet qui naquit probe, sincère et bon, Veut imiter son maître et devient un fripon ; Le Médecin, gonflé d’orgueil et d’ign
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
tel qu’il ne peut se décrire. La Fleur. J’étois d’abord surpris ; je deviens effrayé. Vous êtes donc... Le Marquis. Vous êtes
lace doucement ; Et, sous le voile heureux de la nuit favorable, Vous devenez l’époux de cette Dame aimable. Hem ! n’est-ce pas
91 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
du roi, il lui accorda tout ce qu’il voulut, et l’insolence du favori devint sans bornes comme sa fortune. La Fontaine, qu’il
ta pouvait bien rendre sa sentence, mais non la faire exécuter : elle devenait ainsi une simple formalité préliminaire ; Lulli g
hambord, où le roi donnait ce divertissement à toute la cour, qu’elle devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun é
s mœurs théâtrales ne fussent point alors aussi débordées qu’elles le devinrent au siècle suivant, Armande restée pure, dans une
de Bourgogne 12 . » Trente-cinq ans après que Pocquelin père en fut devenu propriétaire, la maison où pendait l’image de sai
evis représentant la somme prêtée, peut-on savoir ce que l’argent fût devenu  ? N’eût-il pas été détourné de sa destination ? P
rement Monsieur Molière, d’avoir quitté son nom et sa profession pour devenir comédien, rejetant les offres que dut lui faire c
ement en 1711 qu’une transaction intervint entre la fille de Molière, devenue Mme de Montalant, et les héritiers Pocquelin, au
 ! Molière, baptisé, perd l’effet du baptême, Et dans sa sépulture il devient un mort-né. L’auteur a-t-il cru que le cimetière
i du Misanthrope, car, prise en elle-même, la misanthropie ne saurait devenir la donnée d’un personnage scénique : elle n’est p
tolérant par excellence ? Tolérant à ce point que sa personnalité est devenue , presque autant que celle de son ami, l’objet de
asion espagnole, en 1636, jusqu’à la paix des Pyrénées, en 1660. Tout devient intrigue, hypocrisie, mensonge ; tout est vénal :
t fade. A vingt-neuf ans, j’ai tout épuisé ; il ne me reste plus qu’à devenir bien vraiment égoïste. » Voici ce que cet homme,
er la direction à l’administration de la Comédie-Française : ce musée deviendrait ainsi l’annexe du théâtre, de la vraie maison de
t une faveur qu’il accordait volontiers aux actrices de sa troupe qui devenaient mères. 21. Voir le Moliériste de juin 1885. L’au
92 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
i d’auteurs ont travaillé sur ce modèle, et le dénouement surtout est devenu un expédient banal, une espèce de propriété commu
les. J’ai parlé de de Visé. Jusque-là critique acharné de Molière, il devint tout à coup son ardent panégyriste. Il avait déjà
aysan médecin), qu’il a pris l’idée de sa farce du Médecin par force, devenu Le Médecin malgré lui. De toutes les petites pièc
t, n’a fourni un plus grand nombre de ces mots naïfs et piquants qui, devenus proverbes, sont des raisonnements, des axiomes, o
priez ; et, dans Myrtil, on retrouve Sésostris, fils du roi légitime, devenu lui-même, par la mort de son père, légitime hérit
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ent, mais le lui absent. Amphitrion croit qu’il est ivre ou qu’il est devenu fou. Il veut entrer chez lui, mais Alcmene sort.
n feu à son retour pendant le souper & durant la nuit. Amphitrion devient furieux : il soutient qu’il n’est arrivé qu’au mo
lcmene : mais chez Moliere, la fausse Alcmene répond à Sosie ; ce qui devient bien plus plaisant. Le Sosie François fait à la l
s essentielle que celle qui est reprochée par Despréaux, puisque nous deviendrions aussi minutieux qu’il l’est dans cette occasion.
ur une P.... il faut bouleverser tout le monde. Cependant mes chevaux deviendront rétifs, faute d’exercice, & il naîtra des épi
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
, pour lui & pour son ami : l’intrigue, l’action, l’intérêt, tout devient double ; le spectateur verra un double dénouement
on au point où la fable, commençant d’être intéressante, promet de le devenir encore davantage. Je leur ai fait voir le danger
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
e cette comédie : mais telle singularité est bonne dans un roman, qui devient détestable transplantée sur la scene. Dans un rom
u, décident qu’il faut obliger Celio à s’unir avec Rosaura. Arlequin, devenu hardi, fait tapage, & dit qu’il n’est pas hon
96 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
rmante, pleine d’esprit et de raison , et qui montre ce que pouvaient devenir , sous la plume d’un grand écrivain, ces questions
te avec le plus grand succès. Le jargon des mauvais romans, qui était devenu celui du beau monde ; le galimatias sentimental,
la comédie que ces sortes de personnages, en qui un principe faux est devenu un travers d’esprit habituel, et qui sont au poin
ment dans la langue comme dans les mœurs, et ce qui était une louange devint une censure. Mais le grand succès de l’École des
résultent, ont fourni au poète observateur une foule de mots heureux, devenus proverbes, et qu’on cite d’autant plus volontiers
agesse et la vertu1 même ont besoin d’une mesure, sans laquelle elles deviennent inutiles, ou même nuisibles; rendre cette leçon c
oujours en croissant, à mesure que les spectateurs, en s’instruisant, devenaient plus dignes de l’ouvrage. Il était, depuis un siè
, ni la vérité, Il aide à m’accabler d’un crime imaginaire : Le voilà devenu mon plus grand adversaire, Et jamais de son cœur
pas sans exemple, et qu’il y a encore des médecins capables de faire devenir presque fou d’humeur et d’impatience l’homme le p
le faire assez imbécile pour donner sa fille au fils du Grand-Turc et devenir mamamouchi : ce spectacle grotesque est évidemmen
qu’Henriette, de l’aveu même de Philaminte, détrompée sur Trissotin, devient la récompense du généreux Clitandre, Chrysale, qu
la scène n’avait pas été fort sérieuse sous ce rapport, elle pouvait devenir , sous tous les autres, beaucoup trop gaie. Mais q
97 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
, provoqué, ce semble, par des excès de zèle bien imprudens. Il était devenu « de notoriété publique»qu’il s’assemblait, dans
mènerait les « austères » et les « hypocrites. » — Dans le monde, qui devenait assez fier et bruyant, des « beaux esprits, » mêm
ut croire, quelques années après, avoir trouvé un défenseur. II était devenu l’ami, le confident, il fut, dit-on, sur le point
II était devenu l’ami, le confident, il fut, dit-on, sur le point de devenir le secrétaire d’Armand de Bourbon, prince de Cont
de la Compagnie du Saint-Sacrement à Toulouse; le prince de Conti le devint à Bordeaux : Molière a bien pu l’apprendre, s’il
et aussi parmi les débauchés, corrupteurs et scélérats quand ils sont devenus prudens ? N’est-ce pas cela que le public de Moli
p. xii-xiv). Selon M. Mantzius, « la Société du Saint-Sacrement était devenue , comme il arrive toujours dans les sociétés dévot
98 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
leurs écrits, les traditions s’effacent avec le temps au point qu’il devient impossible de les faire revivre, et sur le texte
t également fourni matière à des éclaircissements qui n’étaient guère devenus moins nécessaires et moins urgents. Enfin, les pr
la prostituée se trouvait être une fille de condition libre, digne de devenir l’épouse du fils de famille dont elle était la ma
ans la carrière du théâtre, le royaume était pacifié Louis XIV allait devenir époux par le traité des Pyrénées, et roi par la m
i par la mort de Mazarin ; les grands seigneurs, de suzerains ailiers devenus vassaux soumis, entouraient leur jeune monarque,
plus dans Molière découle de cette source. Harpagon est avare, et il devient amoureux d’une fille sans bien ; il s’emporte con
parle, on écoute, et il semble qu’on agisse ; de simples confidences deviennent des situations ; il n’y a aucun mouvement sur la
sant à tous les trésors du génie toutes les richesses de l’étude, est devenu , pour ses nombreux successeurs, comme une source
fut pas sans influence sur sa destinée. Qui pourrait dire ce que fût devenu son génie, si, entièrement renfermé dans les trav
pension, il suivit, comme externe, les cours du collège de Clermont, devenu depuis le collège de Louis-le-Grand, et dirigé dè
d’un régiment levé à ses frais. Une princesse, cousine du jeune roi, devenue générale d’armée, eut pour maréchales de camp des
u jeu le peu d’argent qu’il avait, la maison de Molière et des Béjart devint la sienne. Il faut laisser parier sa reconnaissan
été par la postérité : Voilà la bonne comédie ! L’affluence du public devint telle que, pour la diminuer et en profiter à la f
 ; et le meilleur mode de renonciation qu’elle pût employer, était de devenir une autre personne en changeant de nom. C’est ce
ans son ménage, qui n’avait pas besoin de ce surcroît. Madame Molière devint jalouse des bontés de son mari pour le jeune Baro
’objet, est toujours sérieuse, quand elle est profonde ; et elle peut devenir triste, quand c’est à l’homme ou à la société qu’
ime, et plus encore peut-être le rapprochement qui l’avait causé, lui devinrent funestes : l’irritation de sa poitrine était au c
is un autre eut la joie d’apprendre qu’il se nommait Provençal, qu’il devint un habile mécanicien, et qu’il fit fortune dans l
travail, tous les manuscrits de son mari : on ne sait ce qu’ils sont devenus , ni si l’on a fait une grande perte. 108. Le Th
cet égard, les usages du théâtre n’étaient point alors ce qu’ils sont devenus depuis. Les douleurs les plus légitimes suivant l
naire, dans laquelle la veuve de Molière se trouva compromiseavant de devenir madame Guérin. Un président du parlement de Greno
99 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
vérité. AR-H-YE. I. Madeleine Béjart Certes quand Molière fut devenu le grand Molière avec sa couronne de laurier, com
ux que le bonhomme de mari, n’étant plus le mari de sa femme, l’était devenu de plusieurs autres. Mlle de Brie était le contra
du Croisy lui céda la place : il fit mieux, il lui céda sa troupe et devint bientôt lui-même un des comédiens de Molière. Nat
moins tragique, mais plus amusant. Malgré toute sa fierté, Corneille devint spectateur du théâtre de Molière, même quand on l
de ma faiblesse ; Et quand je ne pensais qu’à remplir mon devoir, Je devenais amant sans m’en apercevoir. Mon âme de ce feu non
? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son premier mari, qui était devenu pompeusement, le sieur de Ville-Aubrun, un vrai n
e de Molière elle-même y passa comme les autres. Marie de Lécole n’en devint pas moins, par un légitime mariage, la femme de P
our lui oublier son nom de gentilhommerie et son nom de théâtre. Elle devint une épouse accomplie, presque légendaire : cela s
e et la Rancune, du Roman comique, ont chacun un valet « prétendant à devenir un jour comédien en chef » ; et tel d’entre eux r
des fous quand ils se font poètes, et le destin des poètes quand ils deviennent fous. » Marie Ragueneau fut d’abord fille de cha
Ragueneau avait trente-trois ans ; par la grâce de son mariage, elle devenait sociétaire à demi-part, tout comme Mlle de Brie,
ardinal, — à l’angle de la rue de Valois et de la rue Saint-Honoré, —  deviendrait bientôt la maison de Molière, la plus illustre ma
tel, en vit trente-six chandelles. « L’actrice à la mode consentait à devenir sa femme, il n’y comprenait rien ; il s’inclina,
nt que faire de bon, il avait étudié le droit ; mais, à peine avocat, devenu éperdument amoureux d’une comédienne à la mode, i
esse aventureuse, avait fait beaucoup de vers. Ces vers, que sont-ils devenus  ? Où sont-ils ? Comment les découvrir, les devine
icolle Gassot Du Croissy prit le parti du théâtre comme son frère, et devint  : Mlle de Bellerose. Jal. 13. Variante. — Mais
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
obstacles sont grands, plus l’acteur chargé lui seul de les détruire, devient attachant. Je crois donc qu’il ne faut confier le
tivement le rôle de Campagnard, de Veuve, de Géronte lui-même ; aussi devient -il un personnage conséquent dans l’esprit du publ
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