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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
anarelle rape du tabac, en fait l’éloge, en donne à Gusman, & lui demande ce qu’il vient faire. Gusman lui répond qu’il est
oche de l’avoir trompée, de l’avoir entraînée dans le précipice ; lui demande si elle a perdu son cœur pour toujours. Don Juan
jour. On lui annonce M. Dimanche, son marchand drapier, qui vient lui demander de l’argent ; mais il l’accable de tant de polite
emander de l’argent ; mais il l’accable de tant de politesses, il lui demande si à propos, dès qu’il veut ouvrir la bouche, si
s aux jambes, que le benin créancier n’a ni le temps ni le courage de demander ce qui lui est dû. Don Juan n’esquive pas aussi h
e pour mieux se livrer à toutes sortes de vices. Don Carlos vient lui demander si sa résolution est prise, & s’il se détermi
comme on le voit. Elle appelle la garde. Le Roi accourt au bruit. Il demande qui va là. Don Juan répond en plaisantant, que c’
le balcon, & d’aller à Milan ou en Sicile. Le Roi, revient, & demande où est le criminel. Don Pedre, après avoir fait u
’épousant. Tous sortent. Le Duc Octave arrive avec son valet, qui lui demande où il va si matin : son maître lui déclare sa pas
tend des hommes qui se débattent entre les flots de la mer, & qui demandent du secours. Don Juan & son valet Catalinon so
an à la jeune fille, & court vers quelques cabanes voisines, pour demander de quoi faire revenir son patron. Don Juan, en re
ment en Castille.   Le Roi de Castille s’entretient avec Gonzalo, lui demande des nouvelles de Lisbonne. Gonzalo emploie enviro
a fille : il paroît avec son épée nue. Dona Anna crie toujours, & demande si quelqu’un n’aura pas la bonté de tuer le meurt
re. On fait à la Statue plusieurs questions sur l’autre monde. On lui demande si le pays est beau, si la poésie y est en crédit
ent où elle s’est retirée. Il veut la marier à Don Juan. Le Duc vient demander au Roi la permission de se couper la gorge avec D
On soupe ensuite. Le mort embrasse Don Juan : il crie qu’il brûle. Il demande un Prêtre, afin qu’il puisse se confesser à lui &
’église, tout s’engloutit. Le Roi reparoît avec sa Cour. Patricio lui demande justice contre Don Juan qui lui a ravi sa femme.
justice contre Don Juan qui lui a ravi sa femme. Tisbéa & Silvia demandent aussi raison de l’affront que Don Juan leur a fai
t la nuit. Elle refuse quelque temps, & finit par lui accorder sa demande  : mais le Duc ne profite pas de la permission ; c
ire en signe de réjouissance. Il ajoute qu’il a bu assez d’eau, & demande du vin. Don Juan revient à lui ; il trouve la pet
de son ami. Arlequin blâme cette jalousie, quand un page de Dona Anna demande le Duc pour lui remettre une lettre : Don Juan se
ît en fondant en larmes : elle raconte le malheur qui lui est arrivé, demande vengeance, promet six mille écus à celui qui lui
n, & lui propose de gagner la moitié de la somme. « Comment cela, demande Pantalon » ? « La chose est simple, répond Arlequ
Le Roi donne des ordres pour qu’il soit arrêté mort ou vif. On vient demander justice au Roi contre Don Juan qui a séduit une b
mp; suis bien aise de vous parler ici plutôt que chez vous, pour vous demander vos résolutions. Vous savez que ce soin me regard
ris que vous ferez d’elle & de notre famille, & notre honneur demande qu’elle vive avec vous. Don Juan. Je vous assure
Que diable ! on ne sait pas ce que l’on mange. L’endroit que vous me demandez là me feroit perdre six bouchées. Don Juan lui
que vous me demandez là me feroit perdre six bouchées. Don Juan lui demande des nouvelles de la Signora Lizetta, pour l’empêc
que la personne arrivée avec Octave est une femme déguisée, qui vient demander justice d’une offense : elle saisit ce prétexte p
; elle n’y est pas insensible. Un page annonce au Commandeur qu’on le demande  : il fort. Don Juan profite de l’absence du pere
doit le rendre excusable. Dona Anna paroît vêtue de noir, pour aller demander vengeance. Don Juan lui exagere son amour, &
Don Juan lui exagere son amour, & parvient à la fléchir. Elle en demande excuse à l’Ombre de son pere, en lui disant qu’el
Don Juan, quand on apporte une lettre, dans laquelle le Roi de Naples demande qu’on lui renvoie un scélérat nommé Don Juan, qui
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
ariages entre compere & commere ne sont pas heureux. Desronais la demande à son pere : celui-ci répond qu’il est vieux, inf
oit parler à Mariane, fille de M. Dupuis : elle est à sa toilette. Il demande si M. Clénard, ancien Précepteur d’un neveu de M.
pas à l’inconstance de Desronais : il fait appeller Clénard. Dupuis demande à Clénard s’il ne connoîtroit pas quelque intrigu
core, il dira nettement sa façon de penser. Desronais vient en effet demander un éclaircissement à Dupuis. Celui-ci, après plus
, & que le mariage ne se fera qu’après sa mort. Mariane accourt, demande à son pere s’il veut qu’elle attende le bonheur à
d pour le braconnier qui a tiré, le traite de coquin, de menteur, lui demande son nom. Le Roi, qui n’est pas accoutumé, ni à de
st vu contraint à fuir la maison paternelle. Les amants projettent de demander vengeance au Roi la premiere fois qu’il chassera
raignent que ce ne soit un esprit. Richard embrasse sa mere, sa sœur, demande des nouvelles de son pere. On a entendu tirer, lu
biere pour le régaler. Il voit son fils, lui saute au cou, & lui demande des nouvelles de son voyage. Eh bien, Richard, q
en état de me donner un poste, avoit été occupé tout ce temps-là à en demander un pour lui-même. Le Meunier. Pauvre Richard ! La
quatrieme Courtisan. Fort bien, Messieurs : ne venez-vous pas de nous demander nos bourses ? Le second Garde. Oh ! les bandits !
erons. Le premier Garde. Non, non, marauds ; nous ne vous avons point demandé votre argent : nous n’en voulons qu’à la bête que
e bonne foi. Le Roi enchanté se livre à la joie avec ses hôtes, & demande une chanson : on fait venir un valet nommé Joseph
 : elle & Richard racontent tout ce que le Lord leur a fait ; ils demandent à leur hôte sa protection auprès du Roi, qui la l
u’il épouse la créature au sujet de laquelle il l’a calomnié. Richard demande la permission de faire paroître un témoin irrévoc
ir pu se jetter aux pieds du Roi, comme il l’avoit projetté, pour lui demander justice contre le Marquis de Concini. Lucas lui d
t un Bûcheron qui les prend pour des voleurs, se jette à genoux, leur demande la vie, & leur sert ensuite de guide pour les
gna tous les cœurs ; se dit un petit Officier de la suite du Roi, lui demande une retraite pour la nuit. Michaud le trouve bon
ît, & lui assure que la Dame n’a point perdu au jeu. Le Comte lui demande où il en est de ses amours avec Sophie ; s’il a l
qu’on lui trouve un air riant qui annonce son succès. M. Gasparin lui demande des nouvelles de son aventure : le Comte lui dit
3 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
, un habit magnifique, une perruque, un masque, un chapeau bordé : il demande à son âne s’il sait comment tout cela a été chang
ne lui soutient qu’il a des chevaux, des terres, des châteaux, et lui demande ce qu’il veut manger. Arlequin, comme de juste, d
ribunal un seigneur qui a des chevaux et des carrosses. Les juges lui demandent pourquoi il enlevait Aurelia. -Parce qu’il en est
reux. On lui dit que, pour avoir sa liberté, il faut l’épouser. Il ne demande pas mieux. Aurelia frémit à cette nouvelle, nie q
alon, suivi de toute sa famille, va, dans le moment, arriver pour lui demander sa soupe. Arlequin s’excuse en disant qu’il est i
deux respirent une odeur qui les surprend, quand le rôtisseur arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mang
ami lui a donné, il en fait l’éloge. Le rôtisseur part de là pour lui demander sa pratique et surtout le payement du repas qu’il
fait ouvrir sa chambre par un serrurier, ne trouve plus sa montre, en demande des nouvelles. Arlequin lui apprend qu’il l’a ven
it : « Que l’on donne ce plat à Dominique. — Et les perdrix aussi ? demande Dominique. — Et les perdrix aussi », reprit le r
ut si charmé de sa science et de sa modestie, qu’il l’embrassa et lui demanda son amitié. Depuis ce temps-là jusqu’à la mort de
tout : “C’est sans doute mon ombre que je vois”, dit Arlequin. Ils se demandent alors réciproquement : “Qui es-tu ?” et se répond
lant, le capitan vient consulter Arlequin qui fait le médecin, et lui demande un remède pour le mal de dents : « Prenez une pom
on que je veux vous vendre. » Dans une pièce où il fait le gueux, il demande l’aumône à Octave. Celui-ci, pour le plaisanter,
le plaisanter, l’interroge sur plusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de pères ? Arlequin lui répond qu’il
urs instruments de chirurgie. Isabelle, surprise de cet appareil, lui demande ce qu’il veut faire. « Rien, madame, répond-il, v
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
paroît ; il l’accable de reproches : elle appelle sa confidente, lui demande ce qu’elle a fait d’une lettre qu’elle lui avoit
r. Don Alvar se retire. Elise vient dire à la Princesse qu’un inconnu demande à être introduit secrètement auprès d’elle. La Pr
pu surprendre, Prince, vous me rendez ce que vous devez rendre, Et ne demandez pas d’autre preuve que moi Pour condamner l’erreu
voit Delmire, sœur de Don Pedre, Roi d’Aragon ; il en devient épris, demande sa main ; & ne l’obtenant pas, il l’enleve à
artillerie. La Princesse jette les vains ornements de son sexe, & demande à s’armer pour aller combattre auprès de Don Rodr
arde comme un bouffon ; on méprise cette aventure. Acte II. Rodrigue demande à Pantalon, son ancien gouverneur, le sujet de sa
 Del. . . . Le Prince, furieux, reconnoît l’écriture de Delmire. Il demande à Arlequin de qui il tient la lettre. Celui-ci ré
lui dit de laisser là ses compliments, & de lui répondre. Il lui demande s’il n’est point entré d’homme chez elle. Elle ch
que de répondre. Florente vient en cherchant sa manchette. Le Roi lui demande ce qu’il a perdu : Florente le lui dit. Le Roi le
mande ce qu’il a perdu : Florente le lui dit. Le Roi le lui rend, lui demande le secret, & le renvoie : il est tranquille s
st encore plus furieux. Delmire appelle Délia & Florente. Delmire demande à Florente & à Délia ce qu’ils ont fait d’une
la lettre, & feint d’être surprise en voyant Don Rodrigue. Il lui demande ce qu’elle a fait depuis qu’il l’a quittée : elle
oux. Florente annonce à Delmire qu’un des premiers Cavaliers d’Aragon demande à lui parler : la Princesse ordonne qu’on le fass
emps garder l’incognito, & de le nommer Evandre. La princesse lui demande des nouvelles de la Duchesse de Tyrol, qu’il aime
. Enfin Rodrigue prie Don Pedre de passer dans son appartement, & demande ensuite pardon à Delmire, qui est assez bonne pou
se fait connoître, prie Florente de dire à Don Pedre qu’un inconnu le demande , & d’écarter les flambeaux : elle ordonne ens
l’absence de son amant, qu’elle est à peine reconnoissable. Don Pedre demande une lumiere pour voir ce portrait : le faux Peint
esse : il frappe à la porte de l’appartement. Thérese entend frapper, demande , à plusieurs reprises, ce que l’on veut. Le Princ
son épée sous le bras, en disant qu’elle se fera bien respecter. Elle demande quel est l’insolent, le téméraire, qui ose troubl
n théâtre. Scene V. DELMIRE, RODRIGUE. Delmire. Seigneur, vous me demandiez , me voici. Quoi ! vous ne dites mot ? Rodrigue ne
vouant, lorsque tu en es convaincue. Delmire. Pardon ! Hé ! qui te le demande ce pardon ? Il n’est fait que pour les coupables,
, ne vous inquiétez point de moi ; pensez à répondre à ce que je vous demande  : si je ne vous satisfais pas, ma vie, mon honneu
surpés ? L’on a, sur-tout, de la peine à se persuader que personne ne demande où est ce Don Silve, qu’on dit être vivant, &
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
peu surpris de trouver son portrait dans les mains d’un homme. Il lui demande de qui il le tient. Sganarelle, qui le reconnoît
autre côté Célie apperçoit Lélie : elle descend, ne le voit plus, en demande des nouvelles à Sganarelle : celui-ci répond qu’i
le voit, se désespere, veut se tuer : son frere retient son bras, lui demande la cause de son désespoir, l’apprend avec chagrin
io est fâché de voir son portrait entre les mains d’Arlequin ; il lui demande de qui il le tient ; Arlequin lui répond que c’es
connu son cher Célio malgré son déguisement ; elle descend bien vîte, demande à Arlequin ce que le pélerin est devenu. Celui-ci
n instant seuls sur la scene ; Scapin vient se jetter entre eux, leur demande quel est le sujet de leur querelle. Camille dit q
teur ; il contrefait sa voix, & dit qu’il a promis sa foi. On lui demande à qui : Célio se présente & dit que c’est à l
e. Arlequin est dans la plus grande colere. Eléonora vient, & lui demande ce qui le chagrine ainsi. Arlequin lui raconte to
, vêtu en Pélerin, voit son portrait dans les mains d’un inconnu, lui demande où il a pris cette miniature : l’autre lui répond
quin. Scene VII. Célio frappe chez Scapin. Camille paroît. Célio lui demande s’il peut parler à son frere ; elle répond qu’oui
Acte II, Scene X. Eléonora reconnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’il est devenu à Arlequin. Celui-ci répond q
, Acte II, Scene X. Célie a vu de sa fenêtre Lélie. Elle descend pour demander à Sganarelle s’il connoît l’homme avec qui il éto
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
son cher trésor, met à la porte la Fleche, domestique de son fils. Il demande à voir ses mains ; il les examine toutes les deux
t, lui dit-il, la bénédiction que je te donne ».   L’Avare de Plaute demande à voir la troisieme main de Strobile ; celui de M
voir les autres. On a beaucoup commenté là dessus sans décider si la demande d’Euclion est plus naturelle que celle d’Harpagon
equ’un homme n’a jamais trois ou quatre mains. Concluons que ces deux demandes sont sublimes & peignent bien un avare que la
t-à-fait semblables. L’Avare de Moliere. Acte i. Scene v. Harpagon demande à son fils ce qu’il pense de Mariane, de ses char
i. Scene ii. Euclion accorde sa fille à un homme très âgé qui la lui demande en mariage, à condition qu’il la prendra sans dot
r la vérité. Pour y réussir, il a un tête-à-tête avec Cléante. Il lui demande ce qu’il pense de sa future ; Cléante feint de n’
éante, qui se disputent la possession de Mariane. Il les sépare, leur demande tout bas le sujet de la querelle, & fait croi
re à plusieurs reprises, les prend l’un après l’autre à l’écart, leur demande la raison pour laquelle ils se querellent, &
ouser Elise, fille d’Harpagon : trop content d’obtenir sa main, il ne demande point de dot. Mais Valere, qu’il reconnoît pour s
Plaute. Mégadore est amoureux de Phædrie, fille d’Euclion, & la demande en mariage : il offre de la prendre sans dot. Mai
violer Elise par Valere : mais pourquoi n’a-t-il pas mis en action la demande qu’Anselme fait d’Elise, lorsqu’il veut l’épouser
le à marier, & je n’ai point de dot à lui donner : personne ne la demandera  ; & moi, je ne sais à qui l’offrir. Mégadore.
on, à part. Bon ! bon ! fiez-vous-y ! voilà de mes gens. Cet homme-ci demande en promettant : il a la bouche avide & béante
à vous dans un instant. C’est que je me souviens de quelque chose qui demande nécessairement ma présence au logis. Mégadore. Pa
essairement ma présence au logis. Mégadore. Par Pollux ! quand je lui demanderai sa fille en mariage, il s’imaginera sans doute qu
’être revenu, & je vous en remercie. Mais, en même temps, je vous demande une grace, c’est de vouloir bien répondre positiv
e grace, c’est de vouloir bien répondre positivement à ce que je vous demanderai . Euclion. J’y consens, mais à condition que vous
ous demanderai. Euclion. J’y consens, mais à condition que vous ne me demanderez rien que ce que je voudrai bien vous dire. Mégado
erois un malhonnête homme si je le faisois. Euclion. Pourquoi donc me demandez -vous ma fille ? Mégadore. C’est afin que vous soy
nt est inutile : donnez-moi seulement votre parole sur ce que je vous demande . Euclion. Soit : puisque l’affaire est sérieuse,
nt l’usage ordinaire. Quand un riche vient trouver un pauvre pour lui demander quelque grace, le pauvre se défie : il se met d’a
nt que de le chasser, il le fouille, il examine ses deux mains, & demande à voir les autres.   Euclion met à la porte sa se
les gens à boire, & de ne leur en porter que lorsqu’ils en auront demandé plusieurs fois.   Euclion voudroit bien acheter q
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
es valets l’un après l’autre. On lui perd tout, on lui égare tout. Il demande ses gants qu’il a dans ses mains ; semblable à ce
il a dans ses mains ; semblable à cette femme qui prenoit le temps de demander son masque, lorsqu’elle l’avoit sur son visage.
après avoir fait quelque chemin, il se croit égaré, il s’émeut, & demande où il est à des passants, qui lui disent précisém
eques ; & le lendemain, quand on lui vient dire qu’on a servi, il demande si sa femme est prête & si elle est avertie.
hors de l’Eglise qu’un homme de livrée court après lui, le joint, lui demande en riant s’il n’a point la pantoufle de Monseigne
ir son chien qu’il a serré pour sa cassette. Il joue au trictrac ; il demande à boire, on lui en apporte : c’est à lui à jouer,
rre, en croyant faire le contraire. Il se promene sur l’eau, & il demande quelle heure il est : on lui présente une montre 
bien loin de vous quand vous songez à lui répondre : ou bien il vous demande en courant comment se porte votre pere ; & co
n est hors du cloître & bien loin au-delà, y revient enfin, & demande au Pere si c’est le Chanoine ou S. Bruno qui est
par hasard avec une jeune veuve, il lui parle de son défunt mari, lui demande comment il est mort : cette femme, à qui ce disco
le de sa fievre, qu’il se portoit bien, jusqu’à l’agonie. Madame, lui demande Ménalque, qui l’avoit apparemment écoutée avec at
devant moi, je le chasse dès à cette heure. Le valet arrive, à qui il demande fiérement d’où il vient : il lui répond qu’il vie
son âge & par sa dignité, l’interroge sur un événement, & lui demande si cela est arrivé : Ménalque lui répond, oui, Ma
son carrosse, ils lui portent un bout de flambeau sous la gorge, lui demandent la bourse, & il la rend. Arrivé chez soi, il
nquent pas de l’interroger sur les circonstances, & il leur dit : demandez à mes gens, ils y étoient. Outre les traits que
le vous a tourné en mon absence ? Tranion. Pourquoi, s’il vous plaît, demandez -vous cela, Monsieur ? Theuropide. Pourquoi ! parc
. LE RETOUR. L’usurier chez lequel Clitandre a pris deux mille écus, demande cette somme à Merlin en présence de Géronte : il
le satisfaire dans peu. LA MOSTELLAIRE. Acte III. Scene I. L’Usurier demande à Tranion si son maître ne veut pas lui payer au
ble l’embarras de l’esclave. Theuropide. Quel est ce visage-là ? Que demande-t -il ? Pourquoi nomme-t-il mon fils ? Quelle affair
Tranion. Oh ! voilà le coup de massue ! Je ne m’attendois pas à cette demande -là : je suis perdu. Theuropide. Veux-tu répondre
t qu’il y a des femmes dans cette maison-là : il faut donc leur faire demander auparavant si cela ne les incommodera point. Theu
de son frere survient, le prend pour son maître, le délivre & lui demande la liberté, que Menechme perdu lui accorde sans p
mment a-t-il pu faire pour ne pas écrire chez lui, ne fût-ce que pour demander de l’argent, dont les militaires ont grand besoin
lui répond ? Un Gascon, à qui le Chevalier doit cent louis, vient les demander à Menechme l’épée à la main ; celui-ci les donne
ie ressemble à la fausse Agnès & à la finta Pazza. 2. Le Médecin demande à Menechme s’il dort, s’il mange, s’il rêve, &
leur fils & de leur bru. Le Notaire s’informe de leurs noms, leur demande d’où ils sont : ils nomment un village voisin. On
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
le cœur de la maîtresse éprouvée : d’ailleurs le plan de cette piece demandoit de joindre à cet intérêt un comique tiré du fonds
avec le consentement de son ami, sans quoi il ne faisoit rien, de la demander en mariage. Ce fut Lothaire lui-même qui en fit l
en, de la demander en mariage. Ce fut Lothaire lui-même qui en fit la demande , & il s’y conduisit si bien qu’en peu de jour
te tu n’es pas persuadé de ce que tu dis, ou tu ne sais pas ce que tu demandes . Si tu doutes que Camille soit plus sage que les
Auteur dramatique. Extrait du Curieux impertinent. Acte I. Crispin demande à Damon son maître pour quelle raison il revient
re. Lisimon, pere de Léandre, écrit qu’il est en parfaite santé ; il demande si la noce est faite : tout cela ne s’accorde poi
point avec le mensonge qu’a fait l’Olive. Nérine & Julie viennent demander à Damon & à Crispin ce que tout cela veut dir
accompagne ! Qu’il est à la malheure arrivé de Bretagne21 ! Géronte demande , d’un ton ironique, à l’Olive s’il est fatigué de
es trois laquais paroissent, & disent qu’ils sont prêts ; l’Olive demande qu’on remette la cérémonie. L’Olive déclare à Gé
out ce qu’il fait pour contenter son impertinente curiosité. Léandre demande comment Julie a reçu la nouvelle de sa fausse inf
reuves. Léandre n’en veut rien faire, il exige de son ami qu’il aille demander à Géronte la main de Julie. Crispin annonce à Da
Léandre embrasse Damon, le remercie du bonheur pur qu’il goûte, lui demande ce qu’a dit Géronte, apprend avec plaisir que le
le plaisir de conquérir tous les cœurs. Cloé sa femme-de-chambre lui demande si elle ne se souvient plus d’Alcibiade. Elle con
veut se poignarder. Timon l’arrête, la fait reconduire chez elle ; il demande sa cassette & l’emporte. Son Intendant annonc
ces des hommes & contre le Gouvernement. Les domestiques de Timon demandent de l’argent à plusieurs personnes, qui toutes ref
mais il voudroit en même temps ne pas se défaire de son bien. Nérine demande à Oronte ce qu’il veut faire de tant de chanteurs
saisit cette occasion pour déclarer son mariage secret : ses enfants demandent à voir leur belle-mere. Célime ôte son masque ; J
r belle-mere. Célime ôte son masque ; Javotte s’avance ; son pere lui demande si elle est aussi mariée secrètement ; elle est t
e promesses d’oublier son épouse, celle-ci se démasque, & le mari demande galamment pardon de son inconstance. M. de Boissy
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
I. Damis. De mes admirateurs tout cet enclos fourmille. Mais tu m’as demandé par mon nom de famille ? Mondor. Sans doute. Comm
use... Damis. De ma patience ! Mondor. De ma patience !Oui : je vous demande excuse. Il est vrai que... le zele... a manqué...
imposant nous frappe ; nous volons au spectacle. En route, nous nous demandons ce que c’est qu’un Glorieux ; nous disons : C’est
s perdu nous-mêmes un seul instant de vue ? ACTE II. Scene I. Cléante demande à la Fleche s’il a trouvé l’argent qu’il est forc
e de donner à boire, les avertit de n’en porter que lorsqu’on en aura demandé plusieurs fois, & de servir beaucoup d’eau. I
tre ; mais ceux de l’Intendant le piquent au vif. Scene VII. Frosine demande à Maître Jacques si Harpagon est au logis. Eh ! v
as à Frosine qu’Harpagon est bien déplaisant, qu’il est un animal. Il demande ce qu’a dit la belle ; on lui persuade qu’elle s’
roît, & Marianne le reconnoît pour l’amant qu’elle aime. Harpagon demande excuse à Marianne de n’avoir pas songé à lui donn
e, & retient Cléante qui veut l’accompagner. Scene III. Harpagon demande à son fils comment il trouve Marianne. Cléante ré
elle, & de la lui céder. Le fils jure de ne pas obéir : Harpagon demande un bâton. Scene IV. Maître Jacques feint de voul
ACTE V. Scene I. Harpagon vient avec un commissaire, & promet de demander justice de la Justice, si on ne lui fait retrouve
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
t & les colloit les unes auprès des autres, selon que le sujet le demandoit  ; il lui arrivoit même de changer l’expression de
lque lieu que ce soit. De quoi s’agit-il ? C’est de l’argent que vous demandez apparemment ? Le Tailleur. Monsieur... Le Marquis
étachées. Nous ne chicanerons pas long-temps. Le Tailleur de Dufresny demande dans quel temps on lui donnera de l’argent, on lu
es. Le Chevalier lui peint les agréments de ces amourettes, & lui demande son secours, en cas qu’il ait besoin de lui. Il v
n pere. Le Chevalier la fléchit ; & quand le pere vient, elle lui demande la clef de la cave pour tirer du vin. Un instant
e ; & lorsque le Procureur accourt aux cris de sa fille, elle lui demande s’il veut dîner. Gripaut remet les papiers de la
Gripaut remet les papiers de la prétendue Comtesse au Chevalier, lui demande de l’argent : celui-ci lui dit qu’il n’a pas ordr
Elle fait cette confidence à Nanette sa cousine. Le Marquis vient lui demander , de la part de ce Prince, une entrevue pour la nu
valier chez lui, croit qu’il vient pour le procès de la Comtesse, lui demande encore de l’argent. Mais la Comtesse survient ell
bourse, & la Comtesse s’appaise. Le Procureur sort : la Comtesse demande la bourse qu’on lui a montrée pour l’engager au s
11 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
lle, soupçonnant Oratio d’aimer celle-ci, ordonne à Pedrolino d’aller demander audit Oratio le portrait qu’elle lui a donné jadi
main, contemple la fenêtre de sa femme, conçoit des soupçons, et lui demande ce qu’il cherche là et de qui est cette lettre. A
le médaillon est en réparation chez l’orfèvre. Pedrolino sourit, lui demande combien il y a de temps qu’il n’est allé à la com
en a menti. Ils mettent la main à leur épée. Cependant, le capitaine demande à Oratio s’il veut se couper la gorge avec lui. O
le détourner de cette passion qui ne lui peut faire honneur ; il lui demande s’il n’a jamais éprouvé d’autre amour. Le capitai
nconnu, enrage et se retire en maudissant Isabelle. scène X. Pantalon demande la cause de tout ce bruit. Isabelle dit qu’Oratio
atiano, se trouvant en face de leurs valets qui sont en chemise, leur demandent ce qui leur est arrivé. Les valets imaginent de d
s se livrent à ces sages réflexions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs maris si la comédie est déjà terminée. sc
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
ncade, lui représente le tort qu’il a de tirer l’épée chez Julie, lui demande ce qui le met en fureur ; Moncade dit qu’il a vu
ment pour pleurer, pour gémir, & de trouver Moncade en colere, en demande la cause ; Moncade avoue ses torts & rentre d
ler Mariane & de renouveller ses transports jaloux. Marton vient demander à Moncade s’il veut passer la nuit à crier, lui f
procher une chaise : comme il n’y en a que deux dans la chambre, elle demande ensuite l’autre ; Arlequin éloigne la premiere, a
utre ; Arlequin éloigne la premiere, avance la seconde : sa femme lui demande encore l’autre ; il fait le même lazzi, accuse la
ait le même lazzi, accuse la Princesse de caprice, jusqu’à ce qu’elle demande les deux chaises. Arlequin ne devine pas que la P
tée pour le désabuser. Marton accourt aux cris des deux amants, leur demande s’ils sont fous de crier de la sorte : Moncade la
près le ravisseur. On dit à Moncade qu’un Officier de son Régiment le demande , & semble annoncer qu’il faut partir incessam
er, dit-elle. Je n’ai rien à choisir que Moncade ou la mort. Julie demande à la Comtesse si Moncade est sorti, la Comtesse a
ngé de trois mois. L’état dans lequel il le trouve, l’effraie ; il en demande la cause à Julie. . . . . . . . . . Julie. Je ne
Baron a fait deux petites scenes de la latine. Dans la premiere, Dave demande à Mysis des nouvelles de l’Andrienne ; elle répon
d à quelque fourberie. Simon le prie de lui dire la vérité, & lui demande si le mariage ne fait aucune peine à son fils : i
it se fier à Dave : en tout cas, il va, dit-il, chez Chrémès pour lui demander sa fille. Chrémès arrive fort à propos. Le bon-ho
on-homme Chrémès refuse d’abord, & consent ensuite à ce que Simon demande . Dave croit plaisanter le vieillard en le pressan
& donne ordre qu’on lie Dave : il appelle ensuite son fils. Simon demande à Pamphile s’il est prêt à soutenir, comme les au
mp; Térence, tirons de ces deux Auteurs tout le parti possible, & demandons -leur raison de la négligence avec laquelle ils se
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
ès, Arlequin l’étranger se met à la fenêtre du cabaret ; Pantalon lui demande ce qu’il a fait de son bel habit. Il répond qu’il
rappe : Arlequin le Napolitain ouvre la porte. Pantalon, surpris, lui demande comment il peut être en même temps là & chez
t. Il s’oppose à tous les mariages qu’on propose à Flaminia, & la demande pour lui-même. Ses extravagances sont mises par A
sœur. Tout cela prouve que les pieces intriguées par une ressemblance demandent le plus grand art. Le meilleur moyen pour tirer p
quelle affaire avons-nous ensemble ? Sceledre. Quoi ! vous pouvez me demander qui je suis ? Philocomasie. Est-ce donc un crime
ouvez me demander qui je suis ? Philocomasie. Est-ce donc un crime de demander ce qu’on ne sait point ? . . . . . . . . . . Pale
amant, qui est un jeune Athénien ? Palestrion. Permettez-moi de vous demander ce qui vous amene à Ephese ; &, si je ne suis
r hasard sans doute. M. Palissot se connoît en plaisanteries : je lui demande si celle-ci eût été bonne ; & si elle lui par
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
e tout semble y prospérer depuis ce temps-là. ACTE II. Scene I. Orgon demande à Marianne ce qu’elle pense de Tartufe, & lui
a nettement déclaré ses volontés sur ce mariage. Valere, troublé, lui demande à quoi elle se détermine ; elle, plus troublée en
ui demande à quoi elle se détermine ; elle, plus troublée encore, lui demande à son tour ce qu’il lui conseille : l’amant est p
tient, l’exhorte à laisser agir sa belle-mere : elle vient de sa part demander un moment d’entretien à l’imposteur : elle l’a fa
te sans doute ? Mon maître d’un regard doit le mettre en déroute. Je demande si le portrait de Philinte, placé à côté de celui
ne fais cette objection qu’en passant. Continuons. Scene V. Lisimon demande si le Comte de Tufiere boit sec : Pasquin répond
’une illustre famille, qu’elle peut prétendre à la main de Valere. Il demande des nouvelles du Comte de Tufiere, promet de le c
e fois le Glorieux oublié. Scene II. Lisette, après quelques façons, demande le secret à Valere, & lui avoue qu’elle est,
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
roit être instruite des sentiments que le Prince a éprouvés. Elle lui demande pourquoi il fuit le beau sexe ; il répond que c’e
il, épris de la belle Aglante, & feint de sortir pour en faire la demande au Roi. La Princesse prie Aglante de repousser l
oit pas amoureux. Les rivaux sortent pour ordonner des fêtes. Polilla demande à son maître pourquoi il a nié sa tendresse ; Car
quelques menues faveurs en pilule. Elle agace en effet le Prince, lui demande ce qu’il feroit s’il étoit aimé d’une Princesse c
vient, en disant qu’il étoit à la suite de sa Dame. Diana frémit, lui demande le nom de cette beauté. Carlos la rassure un peu,
s, désespéré, avoue à son tour qu’il est vaincu. Diana triomphe & demande le nom du vainqueur. Carlors nomme malignement Ci
c la Princesse du bonheur qu’elle a de plaire à Don Carlos, & lui demande son consentement. Diana prie sa cousine de maltra
La Princesse. Vous vous moquez, Seigneur, & ce n’est pas ce qu’il demande . Euriale. Pardonnez-moi, Madame, je suis assez té
e prends à témoin le Prince votre pere, si ce n’est pas vous que j’ai demandée . C’est trop vous tenir dans l’erreur, il faut lev
de lui donner quelques coups de bâton. Lélio ne comprend rien à cette demande  ; mais Scapin l’en instruit, & Lélio lui dit,
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
eine, un jour la Reine dit au Roi, & que sa femme impatientée lui demanda avec humeur : Eh bien, enfin, que dit ce Roi à ce
ître Antoine est amoureux d’Angélique, fille du potier ; il va la lui demander en mariage ; il rencontre Crispin, valet de Maîtr
je dois l’entretenir d’une affaire de conséquence. J’ai envie de lui demander sa fille. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
e son mari néglige pour ses affaires politiques. Scene V. Madelaine demande à Crispin où est son maître. Crispin lui demande
Scene V. Madelaine demande à Crispin où est son maître. Crispin lui demande le secret à son tour, & lui dit que son mari
in. Le diable emporte celui qui le veut, (A part.) & celui qui le demande . Bremenfeld veut s’asseoir pour écrire derechef ;
Voilà un impertinent garçon ! Un Résident d’une Puissance étrangere demande à parler au Bourg-mestre ; celui-ci qui a la tête
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
ir s’il doit l’épouser ; son ami lui conseille de n’en rien faire. Il demande encore conseil à Pancrace, Philosophe Aristotélic
être cocu, puis à des Bohémiennes qui lui rient au nez lorsqu’il leur demande s’il le sera. Enfin Sganarelle surprend Dorimene
s défunt dans le temps que je dis ; & je n’aurai pas longuement à demander pour moi au Ciel l’heureux état de veuve. Sgana
ser sa sœur. Sganarelle ne veut faire ni l’un ni l’autre. Alcidas lui demande la permission de lui donner une volée de coups de
proposition épouvantable, effroyable, exécrable ! Sganarelle. Puis-je demander ce que c’est ? Pancrace. Ah ! Seigneur Sganarelle
t la forme. Arlequin, instruit du sujet de la querelle, en rit, & demande ensuite gravement au Docteur quel est son avis. L
la jouer, il ne manque pas, en faisant l’énumération des sciences, de demander à son interlocuteur s’il veut apprendre l’orthogr
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
on. Scapin ne se rebute pas. Le Docteur, beau-pere prétendu de Gélio, demande des nouvelles de son gendre & de son pere Pan
ue sa sœur est esclave sons le nom de Turqueta, vient la racheter. Il demande à Scapin la maison du marchand ; Scapin lui dit h
, & répond de sa probité à Arlequin, qui lui livre Turqueta. Elle demande quelques jours pour voir la ville avant son dépar
ntiphon. Est-ce donc assez ? Géta. Je ne sais ; vous ne m’en avez pas demandé davantage. Antiphon. Quoi ! maraud, tu ne répondr
avantage. Antiphon. Quoi ! maraud, tu ne répondras pas à ce que je te demande  ? Géta. Que voulez-vous donc dire ? Antiphon. Ce
t cet homme à souper, & le fit coucher chez lui (c’étoit ce qu’il demandoit ), lui disant qu’il se mettroit le lendemain au ma
e heure pour partir le lendemain du matin. Philippe arriva fort tard, demanda la meilleure hôtellerie : on lui enseigna le Lion
nda la meilleure hôtellerie : on lui enseigna le Lion d’or, où il fut demander une chambre : on lui en donna une joignant celle
19 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
ire ! Dans la grande scène de rupture et de réconciliation, vous vous demandez si c’est votre propre secret que Molière a surpri
là ne sont pas des chercheurs, des coureurs inquiets et fatigués, qui demandent à une tête chérie quelques jours de repos ; ils n
va au ciel. Depuis Werther jusqu’à René, voyez tous ces malades : que demandent -ils ? l’infini. Ils se pressent en foule, chercha
fâche : voilà tout. Va-t-il au moins poétiser Célimène ? non pas. Lui demandera-t -il ce repos suprême dont nous sommes affamés, et
ssante. Des sièges pour tous , dit-elle. En face d’Alceste, elle ose demander des sièges pour tous ! Il y a, en général, dans t
mpler cette scène où un juge suppliant et tremblant, quoique furieux, demande grâce en pleurant à une accusée qui se moque de l
il sent qu’elle ment, celte femme, et il la remercie de mentir et il demande à genoux ce mensonge qu’il constate. Il se retire
i unique de la vie humaine ; la forme diffère, l’essence est une. Que demandons -nous à l’art ? une délivrance. Il nous élève au-d
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
qu’on rioit ; elle est surprise de ne voir pas rire Belton ; elle lui demande le sujet de sa tristesse : Belton lui dit qu’elle
e songeois à vous, & je soupirois ; un Chrétien s’avance & me demande la cause de mes larmes. J’ai été arraché, lui dis
ds, je les embrasse, je prononce votre nom avec des sanglots : je lui demande le sien pour lui faire remettre son argent à mon
oît pour son libérateur, l’embrasse, en donne tout ce que le Marchand demande , ainsi que du fidele domestique. Hassan, seul av
e pour quelque Pacha. Hassan présente son libérateur à Zaïde. Fatmé demande mystérieusement à Zaïde s’il est temps ; Zaïde di
abord, il le fit appeller ; & lui ayant offert une aumône, il lui demanda de quelle maniere il étoit tombé dans l’esclavage
i arriver de plus heureux. Mais ce n’est point la liberté que je vous demande , c’est la vie. Je la perds si vous ne trouvez le
hé, parcequ’en voyant arriver chez lui l’esclave Chrétienne, il avoit demandé à son fils s’il restoit d’autres Chrétiens à vend
trouver. Le bon esclave de Ligourne paya libéralement le prix qui fut demandé , & remplit tous les autres devoirs avec une o
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
t, Patelin voulant pateliner Guillaume, va le joindre sans façon, lui demande des nouvelles de sa santé, & Guillaume lie to
riez au village ici près : nous nous sommes connus autrefois. Je vous demande excuse : je suis votre très humble & très obé
annonce cette nouvelle à Phædria lui-même. Le Capitaine l’entend ; il demande la permission de voir Thaïs de temps en temps. So
a Comtesse : le Chevalier se jette aux pieds de la Soubrette pour lui demander le secret. La Comtesse le trouve dans cette postu
e veut pas la donner à un muet. On vient dire au Baron qu’un homme le demande dans la cour ; c’est Simon qui déclare au bon-hom
ere qui permet à son fils de vivre publiquement avec sa concubine. Je demande à mes Lecteurs si Brueys & Palaprat ont bien
 ; je m’y attrape à tous moments. Frontin. Butor ! Simon. Hier l’hôte demandoit la clef de la cave à tous ses gens, je ne pus m’e
qu’à son retour tu lui fasses entendre par signes quels gens l’auront demandé  : comprends-tu ? Simon. Fort bien. Frontin. Ah !
diroit, à ton action, que ce seroit un archer du Prévôt qui l’auroit demandé , & non pas un homme de condition. Voici comme
ant. A propos, Frontin, je savois bien que j’avois quelque chose à te demander . Frontin. Et quoi ? Simon. Dis-moi, je te prie, l
on maître lui montre à contrefaire les personnes de tous les états, à demander tout ce qui lui fera plaisir ; ce qui fournit qua
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
est marié secrètement avec la fille d’Albert. Polidore, troublé, fait demander un entretien secret à son vieux ami. Celui-ci cra
s tendres. Silvio n’en veut rien croire : il voit Arlequin, & lui demande jusqu’à quelle heure son maître a resté avec Béat
se retire. Victoire avoue à sa suivante qu’elle aime Fédéric. Brighel demande à Diane comment elle a pu faire pour n’être pas r
veulent le tuer. Le Docteur est désespéré. Il prend la résolution de demander Béatrix à Magnifico. Celui-ci arrive ; il voit le
espoir de Béatrix qui proteste de son innocence, quand Flaminio vient demander Béatrix en mariage, & prie Magnifico de confi
ntalon, pere de Diane, est, d’un autre côté, épris de Béatrix ; il la demande au Docteur son pere, & l’obtient. Le Docteur
e la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin, lui en demande des nouvelles. Arlequin lui répete les lazzis qu’
ous, quoique vous en soyez indigne. Ecoutez-moi du moins ; je vous le demande au nom de notre ancienne tendresse, puisque vous
a foiblesse est trop grande ; J’aurois peur d’accorder trop tôt votre demande . Eraste. Ah ! vous ne pouvez pas trop tôt me l’ac
ouvez pas trop tôt me l’accorder, Ni moi, sur cette peur, trop tôt la demander . Consentez-y, Madame : une flamme si belle Doit,
flamme si belle Doit, pour votre intérêt, demeurer immortelle. Je le demande , enfin me l’accorderez-vous Ce pardon obligeant ?
ue le crocheteur a suffisamment satisfait sa curiosité, il lui dit de demander des nouvelles à son tour : l’autre répond qu’il n
23 (1802) Études sur Molière pp. -355
commenterai l’art. [Avant-propos] Depuis longtemps mes amis me demandent des Commentaires sur Molière ; voici ma dernière
es de Hambourg, de Strasbourg, de Paris, les Commentaires que je vous demande  ; ils n’ont même pas caché qu’ils savaient où les
cette ville est abandonnée, ses acteurs se dispersent, les meilleurs demandent de l’emploi à Molière. Il passe en Languedoc ; le
ens de l’Hôtel de Bourgogne, dont il avait à craindre la jalousie, et demanda la permission de donner Le Docteur amoureux. Le r
médiens qui la possèdent, honneur à ceux qui l’ont embellie ; mais je demanderai si l’amour-propre de quelques acteurs, la manie d
er avec légèreté le rôle de Mascarille, et c’est de la vivacité qu’il demande  ; mais une vivacité qui parte de l’imaginative, p
habit couvert de rubans, un bas vert, un autre rouge et quand je lui demandais compte de cette folie, il me soutenait que la sig
que sa voix, Pendant tout ce récit, répétait mille fois. Après avoir demandé aux comédiens dignes de ce titre, car il en est,
font pas remarquer à leurs camarades le ridicule de ces coupures, je demanderai au public pourquoi il les souffre, et je lui soum
a depuis que l’ouvrage pouvait convenir à la cour et à la ville. » Je demande si les ridicules qui, du temps de Molière, caract
i enlève. Dans l’instant même arrive Celio, qui, voyant son portrait, demande à Arlequin où il l’a pris, celui-ci dit que c’est
leonora qui l’a reconnu de sa fenêtre, accourt, et, ne le voyant pas, demande ce qu’il est devenu ; Arlequin répond qu’il l’ign
, voit Delmire, sœur de don Pèdre, roi d’Aragon, en devient épris, la demande en mariage, et ne l’obtenant pas, il l’enlève, la
riage ; et cet acte imposant, cet acte… pour ainsi dire religieux… ne demande-t -il pas, d’un côté, beaucoup de respect, de l’autr
ne. Je m’adresse aux amis de la vérité, de la bienséance, et je leur demande  : peut-il entrer dans l’idée de Valère qu’il fera
r les termes qu’il devait employer. Quelques personnes assurent qu’il demanda ce service à M. de Soyecourt lui-même ; ce dernie
e ans, cédé à une jeune actrice ; lorsque celle-ci parut, le parterre demanda si hautement la demoiselle de Brie, qu’elle fut o
ême luxe dans la parure de Georgette, à qui Arnolphe a tort de ne pas demander pourquoi ses cheveux sont frisés en crochets, et
mon révérend père ? n’êtes-vous pas de mon avis, mon révérend père ? demandez au révérend père . À quoi le révérend père répond
ien enroués, redoublaient d’efforts pour séduire leur juge, lorsqu’il demanda qu’on le mît à terre devant le couvent des Bons-H
ouse, lui dit que son mari lui a permis de prendre sa place, elle lui demande un serment, il consent, s’il ne dit pas vrai, à ê
ar des lutins, l’embrasse ensuite, et dom Juan tombe mort après avoir demandé inutilement un prêtre et l’absolution. Lisez la
eux, aussi la scène se passe-t-elle en Sicile. Quels sont, va-t-on me demander , les traits dignes d’être distingués dans l’ouvra
e manquait pas de la parodier, et de lui répondre sur le même ton. Je demande aux vrais connaisseurs, si Grandval ne faisait pa
 ! d’accord, je ne le croyais pas, moi, en le voyant ; mais, forcé de demander à mes voisins si je ne me trompais pas, je ne fus
pirants. Deux courriers de la cour se présentent chez l’affligée, lui demandent si elle ne connait pas un médecin assez habile po
troduit son maître, en qualité d’élève en médecine, chez Eularia ; il demandé si les matières de la malade sont dures ou liquid
ère lisait à sa servante, et non ses chefs-d’œuvre. Pourquoi pas ? je demande si la bonne Laforêt n’aurait pas senti tout le pi
teurs. Nos théâtres abondent en Marton, en Finette ; pourquoi faut-il demander où sont les véritables Dorine ? J’ai trouvé, dans
incrédulité ; pour lui dire, vous l’entendez, votre homme débute par demander des faveurs. Seconde note. Elmire, après avoir t
ur l’affiche, en très gros caractères, ainsi que ces mots : spectacle demandé , les billets gratis, les entrées de faveur ; géné
t sur les rampes ; aussi, n’a-t-on pas été surpris, quand Orgon lui a demandé  : Monsieur, mon cher beau-frère, avez-vous tout
, elles agacent ses nerfs. Mais Elmire était couverte de linon, et je demande si Tartuffe doit trouver du linon sous ses doigts
isant ce vers : Je tâte votre habit, l’étoffe en est moelleuse ? Je demande si un fichu de dentelle n’est pas nécessaire pour
é dans une pièce nouvelle ; mais il eut ensuite la noble hardiesse de demander sa retraite au roi, et se réfugia auprès de sa pr
costume des personnages qu’ils représentent. Ne pourrait-on pas leur demander pourquoi ils ne traitent pas avec les mêmes égard
ncle de Lyconide, ne sachant rien de l’aventure arrivée à Phédrie, la demande en mariage ; l’Avare a de la peine à comprendre q
agon fouille le valet de son fils ; il examine ses deux mains, et lui demande ensuite à voir les autres. Euclion trouve un escl
de son trésor, le fouille, l’oblige à montrer ses deux mains, et lui demande à voir la troisième. J’estime moins la troisième
ent imitée de Plaute ; peut-être Harpagon eût-il mieux fait de ne pas demander , comme Euclion, aux spectateurs, si son voleur n’
exposition, pourquoi applaudissez-vous ? Le parterre me répond, belle demande  ! Parce que je me suis accoutumé peu à peu à me p
e que vient de quitter son crédule époux, l’accable de reproches, lui demande d’où il sort à une heure aussi indue, l’appelle i
ntendre Angélique dire que, « pour punir son mari de ne lui avoir pas demandé son aveu avant de l’épouser, elle veut borner sa
rmes, les mousquetaires, les gardes-du-corps, piqués qu’on eût osé la demander , forcèrent les portes, tuèrent un portier, peut-ê
édecine dont il avait besoin ? « Que vous fait votre médecin ? » lui demandait un jour le roi : « Sire, répondit Molière, nous r
art ; Un esprit partagé, rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. Ces vers ne devraient-ils pas êtr
en que ma propre gloire. » Selon moi, Molière eût pu se permettre de demander , mes farces sont-elles bien exposées ? L’intrigue
e. Un médecin à qui l’on a livré Ménechme Sosiclès comme fou, lui demande gravement si ses entrailles font quelquefois du b
es amenés naturellement par des situations adroitement combinées ; et demandons à Voltaire, si nombre de pièces du plus haut genr
le cœur de Molière lui était connu, il imagina d’aller à Auteuil lui demander des secours, et le jeune Baron fut chargé de parl
alcon, et qui payait généreusement son entrée en applaudissements, me demanda , avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? — 
lle qu’il aime. Venez voir un tel, vous serez enchanté. Hélas ! je ne demanderais pas mieux. Loin de moi l’idée de reprocher à un v
otre compte à nous étourdir sur notre âge, comme lui sur le sien ; je demande à tous les messieurs un tel, à toutes les dames u
Il n’a qu’une scène intéressante. Oui ; mais si intéressante qu’elle demande un acteur de feu, puisque Molière s’y peint lui-m
de l’épouse d’Antiphon, à condition qu’on lui donnera une somme qu’il demande , d’abord exorbitante, mais qu’il diminue peu à pe
es passions, et celui de donner à ses vers la cadence harmonieuse que demande plus particulièrement la poésie lyrique. Corne
t, il ne leur avait pas dit, à chaque page, à chaque vers, je ne vous demande que d’ouvrir la bouche et de laisser échapper ce
ller aux informations et me procurer les éclaircissements que vous me demandez . Je suis trop flatté de la mission et de son obje
e monsieur le receveur ne sera plus pour elle monsieur le donneur. Je demande aux connaisseurs si les financiers, mis au théâtr
ge, qui ne soit indiqué par le receveur des tailles de Molière ? « Je demande encore si les comédiens qui retranchent de la com
, le Marquis et le Commandeur, et de sa belle chambre à alcôve ? « Je demande enfin comment Champfort, auteur de quelques coméd
re, une belle-mère ; mais elle est douce, honnête, raisonnable, et je demande si Molière, en donnant un caractère tout opposé à
entôt un amateur, séduit par la modestie de l’affiche, se présente et demande à remplir les rôles de jeunes premiers ; en le me
dant parler, nous ne pouvons lui déguiser notre surprise, et nous lui demandons si les jeunes premières pourront se passionner po
cravate jusqu’au nez, des cheveux ébouriffés sur les yeux… — On vous demandera , beau masque, où est le bal ? — Beau masque, tant
ôt que le jouer : faut-il suivre son exemple ? Le professeur. Que me demandez -vous là ? quoi ! vous ne voyez pas que si l’on n’
rôle dans l’esprit de son auteur. Lorsqu’un débutant, une débutante, demandaient des conseils à mademoiselle Duménil, très volonti
Eh ! cinquante pauvres ouvriers, de quoi vivront-ils ? Tout ce que je demande à mes camarades, c’est d’être prêts à quatre heur
fautes et mourir en bon chrétien, à l’effet de quoi avec instance il demanda un prêtre pour recevoir les sacrements, et envoya
nsidéré, monseigneur, et attendu ce que dessus, et que ledit défunt a demandé auparavant que de mourir, un prêtre pour être con
’ils seraient à jamais inséparables. Nous avons vu le bon La Fontaine demander que ses reliques fussent déposées dans le tombeau
e retrancher après les premières représentations, la voici : dom Juan demande à un pauvre à quoi il passe sa vie. — À prier Die
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
uve la plaisanterie, signe : le Médecin & sa fille s’évadent : il demande où ils sont ; on lui répond qu’ils sont allés ach
ndes nouvelles. Un domestique vient, de la part du Marquis Asdrabale, demander un Médecin. Au nom du Marquis tout est en l’air ;
uelque Prince, & promet enfin. Pantalon sort content. Buona Testa demande si Pantalon aime beaucoup sa fille, s’il est rich
e son Médecin : elle conclut que la malade en est amoureuse. Pantalon demande à sa fille comment va sa santé : elle répond qu’e
re leur apprend la nouvelle du Kan de Tartarie. Pantalon accourt pour demander si l’on n’a pas vu le Docteur Buona Testa. Il veu
exhortent Rosaura à manger : elle n’en veut rien faire. Béatrice lui demande la permission de parler à son Médecin, pour lui d
deux. Onesti n’a pas trop entendu ce que Rosaura lui a dit. Pantalon demande le résultat de la consultation. Buona Testa regar
our apprendre des nouvelles de la malade. Buona Testa sort. Lélio lui demande comment va Rosaura ; le Médecin lui répond qu’ell
on pour offrir son flacon de sel d’Angleterre. Le Docteur Buona Testa demande vîte une plume pour écrire une ordonnance. Merlin
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
il pourra entrer dans la maison. Scene V. Fabio, pere de Laura, lui demande le sujet de sa tristesse ; elle se garde bien de
t pour épargner des pas à Marcella qui est venue voir son amie. Fabio demande excuse à Marcella de ce qu’il ne l’a pas apperçue
e des malheurs de son ami. Scene XXI. Calabacas annonce qu’une dame demande à parler à Dom Félix ; il se doute que c’est son
s présente un papier à son maître, lui dit que c’est son mémoire, lui demande son congé ; il ne veut plus servir un maître qui
on fait le signal : la femme-de-chambre de Laura, qui sert Marcella, demande si c’est Lisardo, & lui ouvre la porte : Dom
II. Lisardo paroît : Dom Félix lui fait voir les deux Dames ; il lui demande à laquelle il a parlé : Lisardo montre Marcella.
ingt-six infortunes, & c’est au hasard qu’il les doit toutes : il demande l’aumône à un cabaretier qui se trouve un frippon
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
rmant : Marton ne le trouve pas moins aimable, il lui en conte : elle demande à sa maîtresse si elle n’est pas alarmée du goût
rs ont ordre de partir pour l’armée : Madame Lisban se trouble, & demande si Lindor doit partir aussi : M. Lisban rit des a
irme dans l’idée où elle étoit que sa maîtresse aime Lindor. Pasquin demande , de la part de Lindor son maître, la permission d
M. Lisban se trouve bien bon de venir causer avec sa femme ; il lui demande si elle ne rougit pas de l’aimer si constamment,
e. Il prioit Bélise de lui prêter le sopha couleur de rose, & lui demandoit si elle avoit lu le Polybe de Folard. Il lui tard
-il un jour (car il la nommoit ainsi à cause de leur alliance), je ne demande au Ciel que deux choses, de faire mes premieres a
se piquoit de tout, & n’étoit bon à rien ; il prenoit la parole, demandoit le silence, suspendoit l’attention, & disoit
-vous faire un petit miracle ? Rendez-moi sage tout d’un coup ; je ne demande pas mieux. J’entendis bien que pour le rendre sag
que pour le rendre sage il falloit cesser de l’être moi-même. Je lui demandai pourtant à quoi tenoit ce petit miracle. — A peu
rouve bien .. (A part.) Adieu mon secrétariat. Forlise. On ne sauroit demander mieux. La Comtesse. Avec plus d’esprit. Forlise.
lement. Eraste. Il n’est pas permis de tenir contre tant de sottises. Demande -lui s’il se moque de moi. Lucinde, à part. Cela s
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
r avec elle. Seconde Partie. L’Ame désolée de ne pas voir Jesus, en demande des nouvelles aux filles de Sion, qui lui apprenn
suader de mourir. Les pécheurs interrompent cette conversation, & demandent l’époux pour le crucifier. L’Ame fait de longues
re pendu : c’est Diete qui se charge de l’office de bourreau. Banquet demande à se confesser : on lui amene le beau pere Confes
vons ce pot à vous. Frelingue. Beuvons ce pot à vous.C’est ce que je demande . Goulemer. Comment va la santé de Madame Hollande
Madame la Hollande tristement, la main sur leur joue.) La Hollande demande aux Médecins si les remedes qu’ils lui donneront
violents. Ils veulent la faire promener : elle est si foible, qu’elle demande à s’asseoir bien vîte. Le Médecin François tire l
28 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
son fils, et ne lui ôtât toute l’attention qu’il devait à son métier, demanda un jour à ce bon homme, pourquoi il menait si sou
chagrin : De manière que revenant un jour de la Comédie, son père lui demanda pourquoi il était si mélancolique depuis quelque
lière prit le nom qu’il a toujours porté depuis. Mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait engagé à prendre celui-là plutôt q
forte. Mais Molière connaissait déjà le point de vue du Théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le Public ; et ce pr
de difficulté ; et il s’est trouvé que des divertissements qu’on lui demandait , étaient faits plus d’un an auparavant. On voit d
parure, à ce qu’il lui semblait, pour tout autre que pour lui, qui ne demandait point tant d’arrangement, ne firent qu’augmenter
fait le troisième placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au Roi un Canonicat de Vincennes pour le fils de
ssez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la Poésie. Il demanda un jour à l’Oncle et à la Tante de Baron ce qu’il
re sa Troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’elle lui demandait . Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l
d’assurer sa Troupe, en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhaiterait le plus alors 
qu’il rentrerait point chez Molière. En effet il eut la hardiesse de demander au Roi à Saint Germain la permission de se retire
chemin, la joie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Molière demanda à Baron s’il avait de l’argent. Il lui répondit q
nça par y envoyer sa femme et ses enfants ; et quelque temps après il demanda au Roi la permission de se retirer en son Pays. S
bien souvent leur reconnaissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au Roi. Les Mousquetaires, les Gardes-
; et ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de le demander  : les plus mutins s’ameutèrent ; et ils résoluren
ur les autres personnes qui composaient la Maison du Roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer
ns la coulisse pour être prêt à entrer dans le moment que la Scène le demanderait . Mais l’Âne, qui ne savait point le rôle par cœur
n innocence, elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande . Je prends cette négligence pour du mépris ; je v
pourra. Ils aimaient trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui demandèrent du moins Baron. ―  Messieurs, leur répondit Moliè
er derrière son Carrosse jusqu’au bout de la prairie : Et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je s
rai lui lire ma pièce. Au spectacle, où il était assidu, Molière lui demanda une de ses heures perdues pour lui faire une lect
taient calmés, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe, plus par conversation que par intérê
l dépêcha en poste sur-le-champ la Torellière et la Grange pour aller demander au Roi la protection de Sa Majesté dans une si fâ
Molière vit bien que ce jeune homme avait été élevé avec soin. Il lui demande comment il avait appris la déclamation. ―  J’ai t
ès bonne, et qu’elle lui avait fait beaucoup de plaisir. Molière n’en demandait pas davantage, assuré que ce qui plaisait au Roi,
mais il n’était pas fâché qu’on le crût expéditif. Lorsque le Roi lui demanda un divertissement, et qu’il donna Psyché au mois
e il prit sa robe de chambre, et fut dans la loge de Baron, et il lui demanda ce que l’on disait de sa Pièce. Mr le Baron lui r
t il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoya demander à sa femme un oreiller rempli d’une drogue qu’ell
près il lui prit une toux extrêmement forte, et après avoir craché il demanda de la lumière ; voici, dit-il, du changement . B
Mardi vingt un de Février. Comme il passait dans la rue Montmartre on demanda à une femme, qui était celui que l’on portait en
xamen de ses pièces qui n’y est point essentiel, chose d’ailleurs qui demande une étendue de connaissance au-dessus de ma porté
29 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
orale ; la première scène de Sganarelle et de Géronimo, où le premier demande conseil pour se marier, est pleine de comique et
ie farce. La première scène du premier acte, dans laquelle Sganarelle demande des conseils à trois personnes, qui chacune lui e
eurs amants et s’en font suivre à leur tour ; la douzième, où Cléonte demande Lucile, et est refusé parce qu’il n’est pas genti
sny, du moins je crois l’y reconnaître. La première scène, où Pasquin demande son congé à son maître ; la quatrième, où Pasquin
, où Léandre raconte à Trigaudin le tour qu’il veut lui jouer, et lui demande son avis par écrit, est très comique. DUFRESN
finiment plaisants. LES TROIS COUSINES. La scène où la meunière demande conseil au bailli est comique. LE GALANT JARDI
LES DEUX PIÈCES. La scène première du quatrième acte, où Lucile - demande au chevalier des vers pour répondre à son amant,
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
te une lettre de la part d’Eularia au Seigneur Octave. Ce dernier lui demande la lettre. Arlequin la cherche long-temps, &
lata. Arlequin. Ou Pilate ou Caïphe, je la guérirai, vous dis-je. Il demande si les matieres de la malade sont dures ou liquid
Il demande si les matieres de la malade sont dures ou liquides : il demande à voir de son urine. Pantalon veut lui donner de
Médecin. Le valet de Cléon se présente sous l’habit d’un Docteur : il demande à voir l’urine de la malade, la boit, en demande
it d’un Docteur : il demande à voir l’urine de la malade, la boit, en demande encore, & fait une scene fort dégoûtante. Il
31 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
asion de dire un mot plus que galant à madame de Maintenon. Lui ayant demandé quel était l’opéra qu’elle préférait, elle se déc
avec sœur Louise de la miséricorde (madame de La Vallière) ; elle lui demanda si tout de bon elle était aussi aise qu’on le dis
, quelque souvenir et quelque pitié de ses malheurs. Enfin, sans rien demander de positif, elle lui fil voir les horreurs de son
ue bons traitements qu’on me fasse ici, j’y aurai de grands chagrins. Demandez donc bien à Dieu ce que je dois faire ; et après
obelin : « Donnez-moi sur-le-champ votre avis sur ma retraite, mais : Demandez à Dieu ce que je dois faire, et prenez du temps p
jour, elle écrit à madame de Saint-Géran, mais franchement, sans lui demander conseil ; elle lui dit positivement et vivement c
32 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
erne encore, tranchons le mot, d’un préjugé qui s’établit. Et je vous demande la permission de prouver ce que j’avance, ou, plu
ces délicates analyses sans me rappeler certaine anecdote que je vous demande la permission de vous conter. Elle ne m’éloigne p
ouffre rien à personne. C’est cette disproportion entre l’offre et la demande qui fait de lui ce qu’on appelait du temps de Mol
a beau répondre : Tant mieux ! morbleu ! tant mieux, c’est ce que je demande , Tous les hommes me sont à tel point odieux, Que
ouffrir qu’on traite du môme air l’honnête homme et le fat ; et qu’il demande quel avantage on a … qu’un homme vous caresse, V
peu loin quand il veut supprimer net … les dehors civils que l’usage demande  ; c’est-à-dire bannir toute urbanité et ne se pa
Oronte, à un homme qui fait des sonnets, et elle ne rougit pas de me demander ce que ça veut dire ? — Ce que ça veut dire, morb
core des explications, quelque ton qu’il emploie pour les obtenir, ne demande qu’à être convaincu. Célimène sent la victoire da
che d’Alceste ! C’est Célimène qui est en courroux, c’est Alceste qui demande qu’elle se calme ! … sans s’emporter, prenez un
l’aimer, et lui, l’intraitable et l’intransigeant, il va jusqu’à lui demander la charité de mentir pour qu’au moins il puisse f
st en menaçant d’être infidèle tout de bon ; et cela suffît ; il n’en demande pas davantage ; il fait bien encore mine de ne pa
itablement le pauvre homme n’est pas de force. Et c’est pour cela, me demanderont les moralistes, en fronçant leur auguste sourcil,
était aussi vertueux, il n’y aurait plus de société habitable ; je me demande comment on vivrait ensemble ; je me demande comme
société habitable ; je me demande comment on vivrait ensemble ; je me demande comment nous ferions des discours d’académie. »
. de La Pommeraye me reproche de n’y pas voir M. de Montausier. Je me demande comment un même type peut ressembler si bien à de
n’avoir pas besoin de défenseurs aussi intempérants qu’Alceste, et je demande si oui ou non, la chanson de ma mie, o gué est éc
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
Diana reste à l’Ecolier, Silvio épouse Béatrice, la piece finit. Je demande présentement à l’Europe entiere, qui sait le Tart
la main & des besaces sur ses épaules. Il rencontre Arlequin, lui demande l’aumône : Arlequin lui donne un écu : Célio le r
avec la plus grande admiration, & lui donne les vingt sols qu’il demande  ; puis faisant réflexion qu’un tel homme seroit u
uteurs par le secours d’un de ses bons amis nommé M. Giraux. Arlequin demande où est cet ami : Célio lui montre son bâton. Arle
Arlequin, alarmé par les cris qu’il entend, revient sur la scene. Il demande à Célio ce qui le met dans l’état violent où il l
eille, frappe : Arlequin & Tiennette paroissent à la fenêtre, lui demandent ce qu’il veut : il dit qu’il veut entrer, qu’il e
 ! Tartufe. Ingrat !Laissez-le en paix. S’il faut à deux genoux Vous demander sa grace... Orgon, se jettant aussi à genoux, &am
... Orgon, se jettant aussi à genoux, & embrassant Tartufe. Vous demander sa grace...Hélas ! vous moquez-vous ? (A son fils
vie de sortir de chez Blanche, quoiqu’il en fasse semblant, & qui demande un verre d’eau à Béatrix, pour donner le temps à
ou qu’il n’ait pas osé mettre en action le verre d’eau que Don Diegue demande  : il est sublime. Passons au raccommodement. Dor
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
e un habit magnifique, une perruque, un masque, un chapeau bordé : il demande à son âne s’il sait comment tout cela a été chang
’il a des chevaux, des carrosses, des terres, des châteaux, & lui demande ce qu’il veut manger. Le Lecteur se doute bien qu
nal, un Seigneur qui a des chevaux & des carrosses. Les Juges lui demandent pourquoi il enlevoit Rosaura. — Parcequ’il en est
ureux. On lui dit que pour avoir sa liberté il faut l’épouser ; il ne demande pas mieux. Rosaura frémit à cette nouvelle, nie q
35 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
e des femmes, ouvrons-la simplement, franchement, sans parti pris, et demandons -nous qui a raison. Faut-il croire des critiques b
surtout lorsqu’ils ont quelque aventure en tête ? Est-ce qu’ils n’en demandent pas à leur mère, à leur sœur, à toutes leurs tant
tes les qualités que l’amour exige et qui entraînent l’amour. Ah ! ne demandez pas à Molière qu’il vous donne cette explication.
ulée La Critique de l’École des femmes. Est-il acceptable, je vous le demande , si la question d’éducation avait été mise en jeu
le génie, dont la fonction est de représenter ses semblables. Ne lui demandez pas des idées ; les idées, il ne les voit qu’à tr
nt où elles deviennent excessives et où il va les ridiculiser. Ne lui demandez pas une leçon morale ; il est avec Agnès contre A
ngélique contre Dandin, et Angélique est tout à fait coupable. Ne lui demandez pas un conseil pratique ; il sait très bien qu’il
eprenait un troisième, encore plus malin que les deux premiers. On se demandait , avant toute chose, si l’auteur a posé et résolu
a liberté dans l’ignorance ! Molière eût dit peut-être, si on lui eût demandé de résumer sa devise : la liberté, dans la famill
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
e v. Flaminio, Zucca. Flaminio, voyant venir le valet de Fabio, lui demande comment vont les amours de son maître. Zucca, apr
io le cherche partout avec des spadassins. Ricciardo s’épouvante ; il demande ce que Fabio a fait. Zucca révèle que Fabio a, il
amoureux, où Albert et Polidore, par suite d’un double quiproquo, se demandent réciproquement pardon. Ricciardo finit par déclar
Lelio remercie Tebaldo de la bonne nouvelle qu’il lui donne et lui demande le détail de la conversation qu’il a eue avec Ric
pas. scène iv. Ricciardo, les précédents. Ricciardo les arrête et demande à son fils pourquoi il est si bien armé. Fabio lu
pprouve, disant qu’il a en effet un adversaire bien redoutable. Fabio demande de qui il veut parler. Ricciardo répond que c’est
rire tout le monde, sans qu’il puisse en deviner le sujet. Ricciardo demande si Pandolfo est content de ce qui a été convenu ;
t très satisfait, et qu’il les prie tous de se rendre chez lui. Fabio demande si on lui donnera Virginia pour femme. On lui rép
comédie de l’art, au, moins pour la trame du Cocu imaginaire, Molière demande à la comédie soutenue une pièce du genre dit héro
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ntalon, suivi de toute sa famille, va dans le moment arriver pour lui demander sa soupe. Arlequin s’excuse, en disant qu’il est
deux respirent une odeur qui les surprend, quand le Rôtisseur arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mang
ami lui a donné, il en fait l’éloge. Le Rôtisseur part de là pour lui demander sa pratique, & sur-tout le paiement du repas
fait ouvrir sa chambre par un Serrurier, ne trouve plus sa montre, en demande des nouvelles : Arlequin lui apprend qu’il l’a ve
38 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
ui confesse sa propre ignorance sans y condamner l’univers, et qui ne demande pas mieux que d’être instruit. Une solution comme
és et leurs défauts, comme manifestations d’une même puissance, et ne demandons pas la ruse au lion, la force au renard, ni la gr
se. Ils sont excellents pour la plupart, et l’on n’a point coutume de demander à son maître d’écriture par quelle déduction rati
mais que pas un seul n’a la moindre valeur scientifique. Ce paradoxe demande quelque explication. Sans définir les mots d’art
réflexion, Goethe, le moins fou des hommes, a dit : — « Vous venez me demander quelle idée j’ai cherché à incarner dans mon Faus
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
sieur de La Ressource de vouloir nous introduire chez vous, pour vous demander une grâce que nous vous prions de ne nous pas ref
p persuadés. UN LAQUAIS entre et dit à Persillet. Monsieur Rabatjoie demande à vous parler. PERSILLET. Qui ? LE LAQUAIS. Monsi
à. COLOMBINE entre. Monsieur, c’est votre receveur de Cotteronde, qui demande quittance des quatorze mille francs qu’il vous a
sillet. Diable ! monsieur, vous gâtez tout le mystère. C’est à eux à demander si vous êtes solvable. (Haut à Scaramouche et au
aut à Scaramouche et au Docteur.) Monsieur Persillet se divertit ; il demande , messieurs, si vous le trouverez solvable pour do
me permet pas de suivre ma fille dans l’empire de la Lune, oserais-je demandera Votre Hautesse de quelle humeur sont ses sujets ?
les force à se rabattre sur les robins et les petits collets fort peu demandés en hiver : Heureux les bourgeois de Paris, Quand
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
omene à grands pas, contrefait sa voix, imite le ton des sentinelles, demande qui va là, appelle le caporal : le faux caporal p
ne vengez cet affront qu’on me fait, j’en mourrai de chagrin ! Il m’a demandée par écrit : j’ai trois ou quatre de ses lettres.
de distinction, & d’une bonne réputation : la Partie adverse l’a demandée à ses parents ; & depuis ce temps-là il n’a r
re côté du fauteuil.) « Il est vrai, Messieurs, que mon Principal l’a demandée , & qu’il n’a rien à dire contre elle, sinon q
arrêtez, Monsieur mon collegue ! une Demoiselle qu’on a premiérement demandée volontairement en mariage, & qu’on laisse là
à genoux.) « Ah ! mes chers parents ! ma maladie est passée, je vous demande très humblement pardon. Je me détermine à prendre
erviteur fort fidele, vraiment ! Mais ce n’est pas cela encore que je demande . Scapin. Ce n’est pas cela ? Léandre. Non, infame
e tu te mettes à sa place jusqu’à ce que j’aie ramassé la somme qu’il demande . Scapin. Hé, Monsieur, songez-vous à ce que vous
, Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. Géronte. Tu dis qu’il demande .... Scapin. Cinq cents écus. Géronte. Cinq cents
inue. Géta. D’abord mon homme se faisoit tenir à quatre. Chrémès. Que demandoit -il ? Géta. Ce qu’il demandoit ? Beaucoup trop : t
se faisoit tenir à quatre. Chrémès. Que demandoit-il ? Géta. Ce qu’il demandoit  ? Beaucoup trop : tout ce qui lui venoit dans la
artie des personnages. Dans la scene latine, Chrémès se récrie sur la demande exorbitante de Phormion, & Démiphon s’engage
c’est Démiphon qui se fâche, & Chrémès offre la somme qu’on leur demande . Il est bien plus plaisant dans Moliere de voir c
dition qu’on lui donnera une somme de la main à la main. D’abord il a demandé , ajoute-t-il, une somme exorbitante ; mais peu-à-
41 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
fut à son frère et à Racine et Molière qu’il trouva rassemblés, qu’il demanda deux autres vers pour rimer aux siens, et voici c
t s’en tenir à la première expression, et que la raison et l’art même demandaient et autorisaient souvent le sacrifice d’une plus g
me parlerez plus à votre aise. » Il le fit entrer dans un cabaret, et demanda une bouteille, qui fut suivie d’une autre. Boilea
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
a vie où le contraste des caracteres se montre aussi tranché qu’on le demande au Poëte, il y en a cent mille où ils ne sont que
de tel autre ? Combien de fois n’arrivera-t-il point que le contraste demande une scene, & que la vérité de la Fable en dem
ue le contraste demande une scene, & que la vérité de la Fable en demande une autre ? « D’ailleurs, si les deux personnages
Alceste a le sien ? Le Spectateur n’auroit-il pas été dans le cas de demander , du moins à la premiere scene où rien ne distingu
a dites en parlant des contrastes, voudra-t-il nous permettre de lui demander s’il ne s’est point trompé lorsqu’il a voulu nous
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
réussir plus aisément à s’enrichir qu’à s’amuser, entre dans un café, demande au maître des nouvelles de ce qui se passe dans s
t une partie d’échecs qu’il a perdue : il aime beaucoup sa niece, lui demande d’un ton dur si elle veut être mariée, oui ou non
on, &, sur sa réponse, lui promet de lui donner un époux : il lui demande encore si elle a fait un choix ; elle dit que non
us grande envie de lui en faire présent ; elle enrage qu’on ne la lui demande point ; tout à coup elle s’écrie : « Voilà qui es
i connoissoit l’humeur de sa parente, la remercia en riant ; & je demandai tout bas à la Dame si elle avoit vu représenter l
44 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
fils, & ne lui ôtât toute l’attention qu’il devoit à son métier, demanda un jour à ce bon homme pourquoi il menoit si souv
chagrin : de maniere que revenant un jour de la Comedie, son pere lui demanda pourquoi il étoit si melancholique depuis quelque
iere prit le nom qu’il a toûjours porté depuis : mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avoit engagé à prendre celui-là plûtôt q
ifier en disant qu’il connoissoit déjà le point de vûë du Theatre qui demande de gros traits pour affecter le public. Ce princi
e difficulté ; & il s’est trouvé que des divertissemens qu’on lui demandoit , étoient faits plus d’un an auparavant. Il y a li
parure, à ce qu’il lui sembloit, pour tout autre que pour lui, qui ne demandoit point tant d’arrangement, ne firent qu’augmenter
rcevoir de ses méchantes inclinations, consentit à la rupture qu’elle demandoit incessamment depuis leur querelle ; si bien que s
fait le troisiéme Placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au Roi un Canonicat de Vincennes pour le fils de
ssez connoître la mauvaise disposition qu’il avoit pour la Poësie. Il demanda un jour à l’Oncle & à la Tante de Baron ce qu
re sa Troupe en état. Moliere voulut bien lui accorder ce qu’elle lui demandoit . Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l
d’assurer sa Troupe, en y faisant entrer le petit Baron. Moliere lui demanda ce que sincerement il souhaiteroit le plus alors 
’il ne rentreroit point chez Moliere. En effet il eut la hardiesse de demander au Roi à saint Germain la permission de se retire
chemin, la joye de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Moliere demanda à Baron s’il avoit de l’argent. Il lui répondit q
r y envoyer sa femme & ses enfans ; & quelque temps après, il demanda au Roi la permission de se retirer en son pays. S
n souvent leur reconnoissance, & ils le harceloient toûjours pour demander des graces au Roi. Les Mousquetaires, les Gardes-
amp; ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de le demander  : les plus mutins s’ameuterent ; & ils resolu
ur les autres personnes qui composoient la Maison du Roi, qu’il avoit demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer
on innocence, elle dédaigne de s’assujetir aux précautions que je lui demande . Je prens cette negligence pour du mépris ; je vo
ard, l’aborda & le trouva plus inquiet que de coutume : il lui en demanda plusieurs fois le sujet. Moliere qui eut quelque
voit écouté son ami avec assez de tranquilité, l’interrompit pour lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux ? Oui, lui repon
er derriere son carrosse jusqu’au bout de la prairie : Et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je s
ieme du I. Acte, où Harpagon chasse la Fleche valet de son fils & demande à voir ses mains pour savoir s’il ne l’a pas volé
irai lui lire ma Piece. Au spectacle, où il étoit assidu, Moliere lui demanda une de ses heures perduës pour lui faire une lect
toient calmez, il se prépara à le faire paroître une seconde fois. Il demanda à sa Troupe, plus par conversation que par interê
épêcha en poste sur le champ la Torilliere & la Grange pour aller demander au Roi la protection de Sa Majesté dans une si fâ
Moliere vit bien que ce jeune homme avoit été élevé avec soin. Il lui demanda comment il avoit appris la declamation. J’ai toûj
ruës & il y avoit plus que de l’indiscretion à Moliere de le lui demander . *Cette inquietude de Moliere sur tout ce qui po
bonne, & qu’elle lui avoit fait beaucoup de plaisir. Moliere n’en demandoit pas davantage, assuré que ce qui plaisoit au Roi
mais il n’étoit pas fâché qu’on le crût expeditif. Lorsque le Roi lui demanda un divertissement, & qu’il donna Psyché au mo
rit sa robe de chambre, & fut dans la loge de Baron, & il lui demanda ce que l’on disoit de sa Piece. M. Baron lui répo
p; il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya demander à sa femme un oreiller rempli d’une drogue qu’ell
s il lui prit une toux extrêmement forte, & après avoir craché il demanda de la lumiere, voici, dit-il, du changement. Baro
Mardi vingt-un de Fevrier. Comme il passoit dans la ruë Montmartre on demanda à une femme, qui étoit celui que l’on portoit en
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
cevoir favorablement ; il ne doit s’arrêter précisément que lorsqu’il demande une réponse positive. Et je vais être enfin, par
de l’Europe, qu’on trouve même dans les mauvaises éditions. Harpagon demande à Maître Jacques ce qu’il faudra pour un souper q
tout d’un coup un jeune homme qui pleuroit ; cela nous surprend, nous demandons ce que c’est. Jamais, dit-il, la pauvreté ne m’a
ne rue écartée quelques plaintes mêlées de beaucoup de sanglots. Nous demandons ce que c’est ; une femme nous dit en soupirant, q
re juste, vîte & en peu de mots, chaque personnage à ce qu’on lui demande . Un Auteur comique a besoin d’un art infini, d’un
philosophie sur la joue de Céliante & de Mélite, & qu’il lui demande qui sont ces créatures, il n’est pas naturel qu’A
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
on maître qui l’a battu ; il entre au service de Cintio, qui l’envoie demander l’argent à Beltrame, et qui lui confie l’anneau à
nce à se décourager ; il a reçu une lettre de son père qui l’invite à demander à Beltrame la main de sa fille ; il s’y résoudrai
age. L’étudiant Cintio, instruit de ce nouvel incident, s’empresse de demander à Beltrame la main de Lavinia. Scapin ne se décou
a peur de commettre encore quelque maladresse. Quand le capitaine lui demande s’il aime Celia, Fulvio, sous l’empire de la même
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
lle la scene de l’Amour Médecin, de Moliere, dans laquelle Sganarelle demande à deux de ses amis, à sa voisine, à sa niece, ce
articulier, me demanderent si j’avois travaillé pour le prix. Je leur demandai à mon tour, très sérieusement, s’ils se moquoient
eurs à portée de juger par eux-mêmes du juste mérite de l’ouvrage. Je demande présentement s’il ne joue pas un plus beau rôle q
ue lui. J’ai dit que mon ouvrage pouvoit être utile aux comédiens. Je demande d’abord, qu’est-ce qu’un comédien parfait ? c’est
es instants, & toujours avec certitude, ce que l’un & l’autre demandent de lui ? Saura-t-il graduer ses effets, & con
e, je n’offre pas toutes mes remarques sur le ton d’un conseil que je demande , ce sera par oubli, ou pour ne pas répéter un for
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
t de politesses à son cher oncle, l’accable de tant d’honnêtetés, lui demande son amitié avec une vérité si apparente, toujours
rere à ne pas paroître ainsi défait aux regards de sa femme, elle lui demande compte de son bien : Béverley la remet au lendema
éli. Béverley ne peut résister à l’idée de voir partir son ami, il demande les bijoux. Sa femme se fait un plaisir de ce nou
qui l’anime contre lui. Béverley est dans la plus grande joie, & demande son épouse pour lui annoncer une grande nouvelle.
uson, contre lequel Stukéli l’a aigri, en lui disant qu’il devoit lui demander compte des biens de Henriette. Il veut lui faire
; se promet de mettre à profit ce combat : Leuson va chez Stukéli lui demander raison des mensonges qu’il a dits à Madame Béverl
49 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
son fils, et ne lui ôtât toute l’attention qu’il devait à son métier, demanda un jour à ce bon homme pourquoi il menait si souv
chagrin. De manière que, revenant un jour de la comédie, son père lui demanda pourquoi il était si mélancolique depuis quelque
lière prit le nom qu’il a toujours porté depuis. Mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait engagé à prendre celui-là plutôt q
forte ; mais Molière connaissait déjà le point de vue du théâtre, qui demande de gros traits pour affecter le public ; et ce pr
de difficulté ; et il s’est trouvé que des divertissements qu’on lui demandait étaient faits plus d’un an auparavant. On voit da
parure, à ce qu’il lui semblait, pour tout autre que pour lui, qui ne demandait point tant d’arrangement, ne firent qu’augmenter
ard, l’aborda ; et le trouvant plus inquiet que de coutume, il lui en demanda plusieurs fois le sujet. Molière, qui eut quelque
ait écouté son ami avec assez de tranquillité, l’interrompit pour lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. — Oui, lui répo
fait le troisième placet qui est à la tête de son Tartuffe, lorsqu’il demanda au roi un canonicat de Vincennes pour le fils de
ssez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poésie. Il demanda un jour à l’oncle et à la tante de Baron ce qu’il
re sa troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’elle lui demandait . Le premier jour fut plus heureux qu’elle ne se l
d’assurer sa troupe, en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhaiterait le plus alors.
sta à ne point rentrer chez Molière. En effet, il eut la hardiesse de demander au roi à Saint-Germain la permission de se retire
chemin : la joie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Molière demanda à Baron s’il avait de l’argent. Il lui répondit q
nça par y envoyer sa femme et ses enfants ; et quelque temps après il demanda au roi la permission de se retirer en son pays. S
bien souvent leur reconnaissance, et ils le harcelaient toujours pour demander des grâces au roi. Les mousquetaires, les gardes
, et ils prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de le demander  : les plus mutins s’ameutèrent, et ils résolurent
ur les autres personnes qui composaient la maison du roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer
ns la coulisse pour être prêt à entrer dans le moment que la scène le demanderait . Mais l’âne, qui ne savait point le rôle par cœur
n innocence, elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande . Je prends cette négligence pour du mépris ; je v
ourra. » Ils aimaient trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui demandèrent du moins Baron. « Messieurs, leur répondit Molièr
ter derrière son carrosse jusqu’au bout de la prairie, et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer : je s
ai lui lire ma pièce. » Au spectacle, où il était assidu, Molière lui demanda une de ses heures perdues pour lui faire une lect
taient calmés, il se prépara à le faire paraître une seconde fois. Il demanda à sa troupe, plus par conversation que par intérê
dépêcha en poste sur-le-champ La Thorillière et La Grange pour aller demander au roi la protection de Sa Majesté dans une si fâ
Molière vit bien que ce jeune homme avait été élevé avec soin. Il lui demanda comment il avait appris la déclamation. « J’ai to
ès bonne, et qu’elle lui avait fait beaucoup de plaisir. Molière n’en demandait pas davantage, assuré que ce qui plaisait au roi
mais il n’était pas fâché qu’on le crût expéditif. Lorsque le roi lui demanda un divertissement, et qu’il donna Psyché, au mois
inie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. M. Baron lui répo
et il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment qu’il envoya demander à sa femme un oreiller rempli d’une drogue qu’ell
rès il lui prit une toux extrêmement forte, et après avoir craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
, le mardi 21 de février. Comme il passait dans la rue Montmartre, on demanda à une femme qui était celui qu’on portait en terr
men de ses pièces, qui n’y est point essentiel ; chose d’ailleurs qui demande une étendue de connaissances au-dessus de ma port
sions de se faire rappeler dans sa patrie, promit d’exécuter ce qu’on demandait . Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt ju
x animal hors d’état de se faire craindre. Le roi eut la bonté de lui demander s’il n’était point blessé, et de lui dire qu’il n
comédien, perfection très rare, et qui n’appartient qu’à lui. Cet art demande tous les dons de la nature, une grande intelligen
sentit un goût si décidé pour jouer la comédie, qu’il se détermina à demander à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe
rmission d’entrer dans la troupe de Molière. Le roi, surpris de cette demande , lui donna quelque temps pour faire ses réflexion
; et cette dernière s’étant présentée pour le jouer, tout le parterre demanda si hautement mademoiselle de Brie, qu’on fût forc
capable de remplir mon emploi ; ainsi je me retire. » En effet, elle demanda son congé et celui de son mari, et ayant obtenu s
ffet, elle demanda son congé et celui de son mari, et ayant obtenu sa demande , l’un et l’autre quittèrent le théâtre à la clôtu
sa barbe, et ses grimaces ; et que les autres viennent en même temps demander ce qu’il prend d’eux dans son jeu et dans ses hab
sentation du Tartuffe. On parlait du pouvoir de l’imitation. Nous lui demandâmes pourquoi le même ridicule qui nous échappe souven
eu de temps après la représentation des Femmes savantes que Louis XIV demanda à Boileau quel était le plus grand écrivain qui e
fautes et mourir en bon chrétien, à l’effet de quoi avec instances il demanda un prêtre pour recevoir les sacrements, et envoya
nsidéré, monseigneur, et attendu ce que dessus, et que ledit défunt a demandé auparavant que de mourir un prêtre pour être conf
uelques endroits de notre auteur, ne l’est point pour le théâtre, qui demande plus d’action que de paroles, et où les traits ne
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
nt celui de Celio qu’elle a ordre d’apporter à sa maîtresse. Elle lui demande le secret ; Scapin le lui promet, & part pour
p; voit avec étonnement la figure d’Arlequin. Pantalon survient ; il demande à sa fille aînée, d’un air courroucé, le portrait
son portrait & n’ose l’offrir, l’autre brûle de l’avoir. Arlequin demande à Argentine si elle aime la peinture ; elle lui r
51 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
 ; mais il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses parents : il demanda instamment, et on lui accorda avec peine, la perm
ce qui agitait si fort cet Ecclésiastique, prit la liberté de le lui demander avec l’air de l’intérêt. « Eh ! quoi, Monsieur, l
de Ninon de l’Enclos*, avait un jour beaucoup de monde chez elle. on demanda à voir son fils. Il parut accompagné de son Préce
dans cette Comédie37 la même plaisanterie de l’Avare de Molière, qui demande à la Flèche à voir ses mains, et qui, après les a
la Flèche à voir ses mains, et qui, après les avoir vues toutes deux, demande encore les autres. Voici comment Chapuzeau38 a mi
; et cette dernière s’étant présentée pour le jouer, tout le Parterre demanda si hautement Mlle Debrie*, qu’on fut forcé de l’a
t entendre qu’il avait eu dessein de traiter ce sujet-là ; mais qu’il demandait à être traité avec la dernière délicatesse : qu’i
y faisant quelques changements, et supprimant la Scène du pauvre qui demande l’aumône à Don Juan ; elle parut sous cette nouve
tre autres celui-ci : Don Juan, dans une Scène avec un pauvre qui lui demandait l’aumône, ayant appris de lui qu’il passait sa vi
irai lui dire ma Pièce. Au Spectacle, où il était assidu, Molière lui demanda une de ses heures perdues, pour lui faire une lec
rite. Voici ce qu’il en dit, dans une lettre à Brossette78. « Vous me demandez une analyse de la Farce du Barbouillé, cela sera
éâtre. Il trouva un garçon Apothicaire, armé d’une seringue, à qui il demanda quel but il voulait coucher en joue. Celui-ci lui
dure, et prirent pour un affront qu’ils eussent eu la hardiesse de le demander . Les plus mutins s’ameutèrent, et résolurent de f
ur les autres personnes qui composaient la Maison du Roi, qu’il avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer
ait donné à Molière que très peu de temps pour le spectacle qu’il lui demandait  ; aussi ce Poète eut-il recours aux ouvrages d’un
feu. Tome II, p. 202 Lorsque Molière donna son Tartuffe, on lui demanda de quoi il s’avisait de faire des sermons ? « Pou
a Pièce, ses transports de joie augmentant encore, ses voisins lui en demandèrent la raison : « Ah ! Messieurs, s’écria-t-il, si ce
son rôle, l’obscurité de ces vers lui fit quelque peine : il alla en demander l’explication à Molière, chez qui il demeurait. M
remplie. Le Roi, surpris de n’éprouver pas la même sensation, leur en demanda la cause. « Sire, lui répondirent-ils, il faudrai
toutes les beautés du Misanthrope ». Tome II, p. 443 Louis XIV demanda à Racine, à Quinault* et à Molière, un sujet où p
 ; mais il conçut un dessein fort opposé aux vues de ses parents : il demanda instamment, et on lui accorda avec peine, la perm
sipât son fils, et ne lui ôtât l’attention qu’il devait à son métier, demanda un jour au bonhomme pourquoi il menait si souvent
Tome III, p. 349 Louis XIV, se bottant pour aller à la chasse, demandait à Despréaux, en présence de plusieurs Seigneurs,
la scène I de l’acte I. 71. Acte III, scène 2 : scène du pauvre qui demande l’aumône. 72. Molière, 1661, Gorgibus dans le
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
ais faire un raisonnement bien convaincant ; du moins je le pense. Je demande d’abord : Est-il naturel que de deux hommes qui p
nt essentiel, puisque, selon vous, les aparté sont dans la nature. Je demande encore ce que c’est que la comédie ? — C’est la r
té qui se font entre deux acteurs qui se parlent & qui se voient, demandent beaucoup plus d’art que les autres. Ils doivent s
tte, & jetteroit du vuide dans l’action. Il est des occasions qui demandent encore une plus grande adresse de la part de l’Au
. Madame Patin de son côté est surprise de ce grand intérêt, & en demande la cause. Le Chevalier, fort embarrassé d’abord,
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ise plus de la continuer, ou que personne ne se présente plus pour la demander  ; & pour finir ces prétendues pieces d’une ma
er Esope, qui les renvoie en leur récitant une fable analogue à leurs demandes  ; il y auroit vu encore Esope à la Cour, comédie
Saint-Germain, prend possession de sa maison, & fait sous son nom demander la main de sa belle : c’est ici que la piece comm
petit-fils d’un Mousquetaire à genoux, c’est-à-dire d’un Apothicaire, demande qu’on lui fasse des aïeux. Un Imprimeur veut fair
ence à se rassurer. Alcandre vient rompre brusquement le tête-à-tête, demande excuse à l’amante, de son indiscrétion, & pre
54 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
sa diablerie, Il faut que je l’appelle et mon cœur et ma mie. On se demande , avec Ariste, si ce n’est pas la faiblesse du mar
omme quand elle lui raconte ce ruban qu’Horace lui a pris, et qu’à sa demande , s’il n’a point exigé d’elle d’autre remède, elle
le d’autre remède, elle répond : Non, vous pouvez juger, s’il en eût demandé , Que pour le secourir, j’aurais tout accordé. Le
he lui-même de l’état d’ignorance où il l’a retenue ; et quand il lui demande  : N’est-ce rien que les soins d’élever votre enf
lui rend de la santé de sa femme, ne trouve rien de mieux que de lui demander à tout moment : et Tartuffe ? Quoi de plus piqua
r dans ses douleurs morales. Ne vous semble-t-il pas, Messieurs, vous demanderai -je en terminant cet essai si imparfait, que j’éta
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
une femme honnête doit avoir beaucoup de peine à prendre. Tartufe lui demande des preuves non équivoques de sa tendresse. Scen
ir une rigueur si grande, De vouloir, sans quartier, les choses qu’on demande , Et d’abuser ainsi, par vos efforts pressants, Du
que Silvestre le seconde dans ses fourberies. Il ne s’amuse pas à lui demander si son maître l’a regardé en face ; il lui dit :
56 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
iposte contre Molière et Pascal ; mais allons au fond des choses ; et demandons -nous s’il en résulte quelque argument nouveau vra
ît dans la pièce, le mal a été fait ; la faute est passée, et elle ne demande qu’à la réparer ; enfin, désabusée sur son amant,
r bas et brutal de faire renier Dieu à un pauvre pour de l’argent, et demandez -vous comment Molière aurait dû s’y prendre, le cr
champignon qui soit venu tout seul en une nuit. Je voudrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers et ce ciel
uniquement parce que tu es homme et que j’ai pitié de toi. On peut se demander si ce mot ne relève pas trop don Juan et ne lui ô
onnet, n’est-ce pas encore lui qui a raison ? car Oronte est venu lui demander son avis en toute sincérité ; il le supplie de ne
pas par employer toutes les précautions pour éluder cette insidieuse demande  ? N’a-t-il pas eu recours lui-même, l’honnête hom
rire et qu’elle ne blâme que par le ridicule : castigat ridendo , on demanderait alors avec raison si Célimène est comique, puisqu
ès tout, qu’y a-t-il de risible à dire aux hommes la vérité ? Vous me demandez si vous avez fait un bon sonnet : est-ce ma faute
ez fait un bon sonnet : est-ce ma faute s’il est mauvais ? Vous ai-je demandé de me le lire ? N’ai-je pas décliné tant que je l
plus sincère qu’il ne faut ? N’ayez-vous pas dit : « C’est ce que je demande  ? » Que si j’ai exagéré en disant qu’on est « pen
sses un homme que nous ne connaissons pas, de dire la vérité à qui la demande , de défendre les amis absents. Mais il est certai
car il finit tristement par le malheur du héros, puni pour avoir trop demandé au monde et lui avoir présenté dans toute sa pure
sque celui-ci, avec une gaucherie peu aimable, s’excuse de ne pas lui demander sa main, elle sait bien riposter avec quelque viv
ontaigne qui ne veut point de vertu farouche, un sage indifférent qui demande que l’on s’accommode des choses, sans s’en émouvo
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
aillant : Cela peut être vrai, ceci est très possible. Mais qu’ils se demandent , Ce que j’imagine, ce que je veux dire, ce que j’
à son jaloux que Léonore, sa sœur, en est éprise, & qu’elle lui a demandé la permission de parler à cet amant sous son nom,
tir maintenant, Et qui, pour un dessein dont je l’ai fort blâmée, M’a demandé ma chambre, où je l’ai renfermée. Sganarelle. Com
eprocher des bassesses si grandes, Et pouvoir cette nuit rejetter ses demandes  : Mais elle m’a fait voir de si pressants desirs,
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
la même force, ils ne peuvent pas se contrarier, & le spectateur demande à propos de quoi vous avez inséré dans votre piec
il se charge d’obtenir de la tante un délai de trois mois, il le lui demande . ACTE II. Scene I. Éliante. Rassurez votre espri
pere s’écrie : Jamais je n’aurois cru que mon fils fût si sage. Je demande présentement si Léandre a les deux caracteres que
lé d’un héritier que nos arbitres veulent marier à Lucie, vous m’avez demandé d’un ton curieux & retenu : Cet héritier, Mon
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
i aux fêtes de Rome, ni aux délices d’Italie ; ils ne veulent, ils ne demandent que le général ; ils appréhendent la fin de la gu
Rome, lui dit, l’auteur, ne suffisent pas à votre curiosité ; elle me demande quelque chose de plus particulier et de moins con
des de la marquise de Rambouillet étaient éminemment raisonnables. Je demande si la nature de ces études n’était pas noble, éle
es assez longues sur le mot car, dont plusieurs membres de l’Académie demandaient la suppression et la radiation dans le Dictionnai
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
chapitres lombes de sa plume novice ; il hésite, il s’inquiète, il se demande si véritablement il est fâché ou s’il est joyeux
ppelle un public. Voilà toute l’ambition du véritable critique ; — il demande un seul moment de puissance, et le lendemain il v
leur chétivité. Exemple à suivre, afin que chacun suive sa voie et ne demande à l’art qu’il exerce, que la chose même que son a
vait bien compris que le moment ne pouvait pas être mieux choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’at
jouteur qu’il était. Cet homme, qui prenait au sérieux toutes choses, demanda de quoi il s’agissait ; et quand on le lui eut di
ne savaient de cette comédie que les trois premiers actes, et l’on se demandait  : Comment ferait le poète pour tirer une comédie
ontmorency, et se jetant aux genoux de la princesse de Condé, qui lui demande la vie du prince. Il y a du tigre et du chat dans
oiselle de Lenclos ; il l’eût dit à sa femme, mais sa femme ne le lui demanda pas, elle était trop occupée à préparer ses ajust
s est-il que le lendemain de sa victoire, il écrivait au roi pour lui demander un canonicat dans la chapelle de Vincennes, le pr
parler comme parlait saint Jean-Chrysostome, quand il n’eût pas mieux demandé que d’agir comme saint Paul. L’histoire de cette
couverte avec un rare bonheur, et puisque vous avez le temps, je vous demande toute votre attention. Un homme comme Bossuet, av
les tragédies d’un Corneille et d’un Racine ne sont pas dangereuses ! Demandez à ce dernier « qui a renoncé publiquement aux ten
non pas Marivaux), que si l’eunuque de Térence avait commencé par une demande régulière de son Erotium, ou quel que soit le nom
nes, amoureux, pendards ; et enfin M. de Pourceaugnac ! Tout ce qu’on demandait à cet homme, on était sûr de l’obtenir sur-le-cha
able des beaux-arts ; je dirais, tout simplement, à l’étranger qui me demanderait une preuve sans réplique, de la magnificence sans
ant tout le zèle et tout le talent imaginables, n’en peuvent plus, et demandent grâce au bout de dix ans de ce rude métier. Maint
ue pas ? » Grande leçon donnée à nos comédiens des deux sexes, qui ne demandent qu’un prétexte pour se dispenser des plus simples
rien à tant de succès ; vous regardez d’où cela peut venir, vous vous demandez si en effet vous êtes bien un homme comme tous le
vienne quérir vite chez le seigneur Géronimo ; et si l’on vient m’en demander , qu’on dise que je suis sorti et que je ne dois r
, et encore veut-il que sa femme soit noble. À ces causes, il s’en va demander un bon conseil à son compère Géronimo, qui est un
n simple et bien naturelle, et pourtant, Sganarelle ne s’est même pas demandé quel âge il a ! Il faut donc que l’inflexible Gér
’est une fille qui lui plaît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée à son père. — Le mariage doit se conclure ce soir
n amant repoussé avec perte, menace de s’enfuir de cette maison et de demander retraite au premier venu. Et dans la scène princi
s’appelait Chapelle, il était un de ces bons vivants à qui il ne faut demander que ce qu’ils peuvent raisonnablement apporter da
galant dont chacun savait le nom. Quant au personnage de Célimène, ne demandez pas s’il appartient à la cour ou à la ville ; il
a son chemin, elle dédaigne de s’assujettir aux précautions qu’on lui demande . » Ainsi il parle d’elle, ainsi il se plaint, ain
ces gens qui ont gagé de parler à la cour il ne sait comment ; il se demande de quel droit ces gens-là s’introduisent dans tou
prude, tracé de main de maître. Avec un cœur aimant, Molière a dû se demander plus d’une fois, s’il n’avait pas eu tort d’épous
mettions à Elmire d’implorer un rendez-vous de M. Tartuffe ! On s’est demandé souvent comment, de cet abominable et hideux pers
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
dauphin, reconnoît la Princesse, lui peint sa passion. Argentine lui demande des nouvelles d’Arlequin, il dit qu’il est noyé.
offre, & l’on a la cruauté de les montrer à Argentine lorsqu’elle demande à voir son mari : elle se désole. Arlequin se rel
tation de cette piece, je montai dans la loge de Carlin, & je lui demandai ce qu’il en pensoit. « Sangue di mi, me répondit-
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
u que si j’avois su ce qu’il avoit à me dire.... Mais si quelqu’un me demandoit ce que j’aurois fait quand je l’aurois su ? J’aur
TÊME DE JESUS. Dialogue V. Jesus s’approche de S. Jean, à qui il demande le baptême ; ce dernier s’en défend d’abord par h
Cléonte. Monsieur, je n’ai voulu prendre personne pour vous faire une demande que je médite depuis long-temps. Elle me touche a
ût du siecle ; & voilà le mal. Ils savent qu’on ne veut, qu’on ne demande plus que de l’esprit ; ils en mettent par-tout. R
eur bienfaiteur, surpris de n’éprouver pas la même sensation, leur en demanda la cause : Sire, lui répondirent-ils, il faudroit
ts galeux, Disent, ma meute, & font les chasseurs merveilleux. Sa demande reçue, & ses vertus prisées, Nous avons tous
63 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
pour honorer le génie ! Molière n’a plus besoin de nos apologies; il demandait seulement, non pas pour lui, mais pour nous, que
à l’envoyer comme externe au collège des Jésuites. Mais au fond, que demandait l’enfant ? c’était de fuir cette sombre boutique,
ie, fit un discours au roi, à toute l’assemblée (c’était l’usage), et demanda la permission de représenter un de ces petits div
ment le frappèrent. À quoi donc passez vous le temps, mesdames, leur demandait -il dans le rôle de Mascarille. À rien du tout, r
our construire le portail du Louvre. Molière prit cette occasion pour demander au roi la salle du Palais-Royal, qui lui fut acco
t, dans l’âme déjà blessée du poète ? Tous attendaient sa réponse, la demandaient à grands cris... Molière gardait le silence. Mais
mis, c’était qu’ils crussent qu’il eût besoin de morale, lorsqu’il ne demandait qu’un peu d’épanchement; mais ce qu’il ne pouvait
rt considérable. Ceux-ci, qui toujours harcelaient Molière pour qu’il demandât des grâces au roi, le pressèrent d’obtenir un ord
ordre qui interdît toute entrée gratuite chez eux. Molière fit cette demande avec quelque regret, peut-être : il avait tant be
effet, par ces entrées, étaient privés d’une partie de leur gain, il demanda cet ordre et l’obtint. Mais Messieurs les mousque
n grand comédien, et il voulut l’ôter de la misère. Au souper, il lui demanda quelle chose il souhaitait le plus : « - De reste
ter derrière son carrosse jusqu’au bout de la prairie, et là vous lui demanderez fort honnêtement la permission d’y rentrer; je su
in d’Auteuil, Chapelle le trouva plus triste que de coutume et lui en demanda le sujet. Molière, toujours plus tendre et plus e
le payait pas de retour. Molière, qui l’avait écouté avec calme, lui demanda s’il avait jamais été amoureux. « - Je l’ai été,
st, à ne point rentrer chez Molière. En effet, il eut la hardiesse de demander au roi, à Saint-Germain, la permission de se reti
. Aussi, Sa Majesté, au commencement de la nouvelle année 1667, ayant demandé , pour une deuxième représentation du Ballet des M
art ; Un esprit partagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un homme. XXVII. Au commencement de 1
é naïve, douces, tendres, sincères (comme Henriette) ? Qu’ont-elles à demander à l’étude, elles à qui la nature a tout donné ? P
inie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. M. Baron lui répo
t il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoya demander à sa femme un oreiller rempli d’une drogue qu’ell
s, il lui prit une toux extrêmement forte, et, après avoir craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
ut lui plaire. Eraste est un parti qui peut vous satisfaire. Lucile demande qu’on la laisse rêver à ce qu’elle doit faire ; A
e VII. Albert fait venir Métaphraste, précepteur d’Ascagne, pour lui demander quel est l’ennui secret de son éleve ; le pédant
ppris que Valere avoit épousé secrètement la fille d’Albert, lui fait demander une entrevue. Albert frémit que ce ne soit pour l
ès innocente de la foiblesse dont on l’accuse, nie hardiment ; Valere demande à la confondre devant Albert. Elle est outrée qu’
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
de sortir d’un air furieux. Maurice est surpris de ce procédé ; il en demande le sujet à sa sœur : elle répond qu’étant dans la
on valet Mogicon, veut le battre & le mettre à la porte : Mogicon demande ses gages ; son maître lui permet alors de lui co
l pense mal, il persiste dans sa résolution. Don Félix entre pour lui demander en grace de n’avoir plus pour Léonor sa fille des
se parloient ordinairement à travers une fente du mur. Don Garcie lui demande la même grace, elle ne veut point manquer à son é
re & d’un amant ; elle prie Don Juan de les raccommoder. Don Juan demande quel est le lieu où Don André attend son adversai
onor, qui lui a défendu de songer à elle. Il est sans lumiere ; il en demande . Don Juan & Don André se glissent dans sa cha
tte. Il n’est pas permis d’être si débauché, au moins. Il ne faut pas demander s’il alla bientôt après vous rendre visite. Merli
cela n’accommoderoit point un ménage. Mad. Dubuisson. Il ne faut pas demander si le lendemain il alla vous rendre visite. L’Ora
ntre & le jardinier... Angélique. Ils ont eu la hardiesse de nous demander , à Lisette & à moi, un rendez-vous cette nuit
émoigne, Monsieu le Bailli ? Le Bailli. Ce que vous savez, on ne vous demande pas autre chose. Charlot. Morgué, je ne sais rien
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
à la pièce nouvelle, ou bien n’y allez pas. Voilà tout ce qu’on vous demande , et non pas des dissertations et de la rhétorique
emble que je n’en manque pas ! En ce moment de la journée, on ne vous demande qu’un journal, c’est-à-dire une page écrite en co
re. Les camarades de Molière, qui étaient aussi ses associés, avaient demandé à leur maître une comédie qui sortît enfin de ses
ce et de cet incroyable oubli de tout ce qui est l’art sérieux, on se demandait à quoi donc pouvait servir le Théâtre-Français ?
bite conversion ? Plus on écoute cette scène admirable, et plus on se demande pourquoi Molière lui-même l’avait supprimée à la
e, à se rappeler qu’il a été obligé de flatter M. Dimanche, et de lui demander des nouvelles de madame Dimanche, du petit Dimanc
ourne vers la comédie que M. Bulwer a osé intituler : L’Argent, on se demande comment il se fait que ces pages athéniennes, d’u
ant de scélérats inopinément enrichis, et il s’en va à l’oracle, pour demander où se tient la Fortune ? — Tu vas suivre le premi
il te conduira ! Aussitôt dit, aussitôt fait. L’aveugle passe, on lui demande son nom ; il dit tout de suite qu’il est le dieu
mortel consentira à forger le fer, à construire les légers navires, à demander à Cérès les fruits de la terre ? Soudain vous n’ê
sauvage ! » C’est merveilleux à entendre tout ce passage, et l’on se demande ce que veut dire ce mot : Progrès ! quand après t
utant d’étoiles qui servent de cortège au soleil, voilà tout ce qu’on demande . Le reste ne vaut pas la peine qu’on s’en inquièt
énité, et plus il est recherché ; — le balayeur, son balai à la main, demande à balayer des cabinets pleins d’appas ; le marcha
çais, se trouve entouré de ces souvenirs perpétuels, on s« prend à se demander si la postérité a été juste, quand elle n’a accor
 : « Qui a parlé d’amour ? l’héliotrope, regardant le soleil, ne lui demande que sa lumière pour briller ! — La présence même
dans un vieux château, non loin de Toulouse, et quand ses enfants lui demandaient des nouvelles de leur mère : — Elle est morte, ré
plorante et tu restes juge ; oh ! je m’agenouille devant toi, pour te demander espérance et merci ! » Toutes ces burlesques inv
ïs, disait Lauzun à madame de Montespan : Maîtresse du roi, avez-vous demandé au roi la place que vous aviez désiré de me faire
 ; que le roi, désirant calmer sa conscience, permet à lui Lauzun, de demander la main de La Vallière. — La dot est digne du pri
t ce drame déshonorant pour son esprit. Tout ce qui se passe après la demande en mariage de Lauzun est, comme tout le reste, pa
à deviner. Le roi appelle un des gens de madame de La Vallière, et il demande — « Du vin !… C’est bien, cela nous remet. » Et l
s et vous rendent trois ! Tout cela s’appelle des compagnies — toutes demandent de l’argent comptant, et toutes font boule, si el
l’archevêque de Paris) vous attends avec ce voile mystérieux que vous demandez . Enveloppez-vous dans ce voile ; vivez cachée à v
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
e plus sévérement, & le mauvais fait oublier le bon. On a souvent demandé très sérieusement combien de scenes & de vers
scenes & trois cents vers. La réponse est aussi plaisante que la demande . Il me semble voir le Malade imaginaire demander
ussi plaisante que la demande. Il me semble voir le Malade imaginaire demander combien de grains de sel on doit mettre dans un œ
soupé ? fera-t-on grand’chere ? Frontin. Je vous en réponds, Madame : demandez à Lisette de quelle maniere je régale pour mon co
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
resse-t-il, à ces futiles gentilshommes, des leçons que pas un ne lui demande  ? Et cependant l’acteur, placé entre ces deux ext
en chemin ; c’est véritablement là un grand malaise. Après quoi, s’il demande à ceux qui peuvent le savoir : ce qu’on faisait a
ois qu’elle joua ce grand rôle avant son départ, elle obéissait à une demande collective que les collèges de Paris lui adressai
Misanthrope est une œuvre illustre et grande, et c’est pourquoi nous demandons la permission d’en parler à cette place même ; il
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
suis mort”, Don Juan, qui le reconnaît, fâché de l’avoir blessé, lui demande s’il est véritablement défunt. “Si vous êtes réel
e commandeur étendu par terre, se relève et s’enfuit. Dona Anna vient demander vengeance au roi. Dix mille écus et la grâce de q
n Juan, je compte que vous tiendrez votre parole. — Cela ne se peut ; demandez à mon confident : cet honnête homme vous en dira
que font les contemporains des merveilles qui s’y déployaient, on se demande si nous voyons rien de comparable ni d’approchant
70 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
bjet d’utilité publique et journalière. Contrairement à l’opinion qui demandait que ce monument fut élevé dans un plus beau quart
e quelque temps à contempler l’œuvre, la réflexion s’éveille et vient demander compte des formes employées ; rechercher ce que c
ire de Molière et de servir de château d’eau. La première destination demandait des formes qui exprimassent une sorte de divinisa
une légèreté que n’a pas le sien. Nous nous permettrons aussi de lui demander à quoi sert cette niche qui ne renferme rien. Ord
71 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
s avons suivie tout à l’heure, et en commençant, maintenant, par nous demander quelle a été la position de Molière, en face de l
on. Si, au point de vue seulement du sujet qui nous occupe, nous nous demandons ce qu’était la philosophie ancienne, nous la voyo
»— adressez-vous au grand Pancrace, à moins que vous ne préfériez lui demander « si l’essence du bien est mise dans l’appétibili
effet, citer davantage ces œuvres oubliées de nos jours ; mois, je le demande , quelqu’un les a-t-il citées plus à propos ? Si M
d homme de « bavard (24)». Mais quelle confiance peut-on avoir, je le demande , dans la raison d’un homme qui refuse, je ne dis
lle les divise en classes correspondant à celles de la société, et se demande avec douleur, à propos de son malheureux frère :
s plus ou moins bons, un peu parce qu’il les croyait tous faux, il ne demandait qu’une égale tolérance et la fin de toutes les di
morale s’appelle le bonheur, — pour Molière il s’appelle ?… Ah! ne le demandez pas à ses biographes ; — ils l’ignorent, car Moli
72 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ormaient la base de son talent, il ne put réussir dans les sujets qui demandent des formes plus idéales : il échoua dans ses tent
 ; Boileau seul tint bon, et, peu de temps après, Louis XIV lui ayant demandé quel était le plus grand écrivain qui eût honoré
son accoutrement rendait assez claires. Lorsqu’il fut sorti, Molière demanda à Baron combien il croyait qu’il lui fallait donn
sions de se faire rappeler dans sa patrie, promit d’exécuter ce qu’on demandait . Mais, cette entreprise ayant manqué, Brécourt ju
et le tua raide. Le roi, témoin de cette action, eut la bonté de lui demander s’il n’était point blessé, et de lui dire qu’il n
ssez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poésie. Il demanda un jour à l’oncle et à la tante de Baron ce qu’il
re sa troupe en état. Molière voulut bien lui accorder ce qu’elle lui demandait . Le premier Jour fut plus heureux qu’elle ne se l
d’assurer sa troupe, en y faisant entrer le petit Baron. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhaiterait le plus alors.
ce que, par une vanité mal entendue, cet acteur s’était obstiné à lui demander la régie de la Comédie française. Mais il y a tou
sentit un goût si décidé pour jouer la comédie, qu’il se détermina à demander à Louis XIV la permission d’entrer dans la troupe
rmission d’entrer dans la troupe de Molière. Le roi, surpris de cette demande , lui donna quelque temps pour faire ses réflexion
, et cette dernière s’étant présentée pour le jouer, tout le parterre demanda si hautement mademoiselle de Brie, qu’on fut forc
73 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
érudits et des paléographes distingués, et qui doit, comme je l’avais demandé , soumettre à un examen ? sérieux les rares autogr
ne, Geneviève, Louis et une petite fille non encore baptisée, et elle demande à être autorisée a renoncer, en leur nom, à la su
conseil de famille, c’est justement ce que Joseph ne voulait pas. On demande pourquoi il ne fit pas lui-même sa renonciation à
, serre tout : il a triple gosier ; Donnez-lui, fourrez-lui, le glout demande encore ; Le roi même aurait peine à le rassasier.
e de lien familial. Guichard se crut donc fondé à récuser Défita et à demander à la cour du Parlement de lui donner un autre jug
ments pareils à ceux qu’on cherche sur cette conduite ne peuvent être demandés à des personnes amies. Les factums de Guichard so
auvaise réputation d’Armande était un fait de commune renommée. On me demandera ma conclusion. La voici : Mlle Molière ne fut ni
garantie qu’elle présentait était de tous points insuffisante. Qu’on demande au Crédit foncier s’il prêterait dix mille francs
écrit de plus, la question pourrait être tenue pour vidée, et l’on se demanderait pourquoi ceux qui dirigèrent les fouilles faites
nt nécessairement faire fendre et éclater la dalle funéraire. Ne nous demandons pas davantage pourquoi cette veuve fantasque a im
damné par sa femme à jouer dans la vie le rôle de Sganarelle. Ici, je demande à conserver mes doutes, et voici pourquoi : Que M
ris, où il faut le prendre ; l’autre est M. Monval. A M. Loiseleur je demande  : L’excommunication collective était-elle admise
est connue par la notoriété publique ? Évidemment non. Mais la veuve demande une enquête. L’enquête prouve que Molière, s’il n
L’enquête prouve que Molière, s’il ne s’est pas confessé, a du moins demandé un prêtre qui n’a pas voulu se déranger la nuit p
lesquels il veut bien parler de moi et de mes modestes études. Je lui demande la permission de répondre brièvement a sa note, q
de l’appréciation du. prêtre à qui les comédiens de la troupe du roi demandaient les sacrements. Question d’appréciation aussi, ce
deux lignes signées de Molière sont parfaitement de sa main. » On se demande sur quelles preuves le savant expert pouvait asse
constituerait-il pas une commission dans laquelle entreraient, sur sa demande , des paléographes experts en pareille matière, te
t que celle de son ami, l’objet de gloses contradictoires ! Or, je le demande , qui s’est jamais passionné pour Philinte ? » Nou
ute idée dramatique est d’être claire et intelligible pour tous. Vous demandez le but que Molière s’est proposé en composant ce
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
it s’y prendre, elle choisit une heure commode pour aller au Couvent, demande à parler au Pere, & le prie de vouloir la con
Pere qu’elle avoit une confidence à lui faire, & une grace à lui demander . « Vous savez qui je suis, mon Révérend Pere, &am
même Pere, & commence sa conversation par les larmes. Le Pere lui demande s’il lui étoit arrivé quelque chose de fâcheux. «
, de me lever toute en chemise, & de refermer la fenêtre. Je vous demande à vous même, mon Révérend Pere, si je dois souffr
e même vieillard. Elle feint de consentir à lui donner la main, & demande pour toute grace un mois de délai. Ensuite elle p
75 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
on du Misanthrope, il aurait grand’peine à reconnaître son ouvrage et demanderait ce qu’on joue. Il y a pourtant parmi les spectate
Pour résister aux entreprises de Tartuffe, elle ne songerait jamais à demander le secours de son mari ; elle pense avec raison q
ar l’accent le prosaïsme bourgeois de ses sentiments. On dirait qu’il demande grâce pour sa rudesse aux femmes beaux-esprits de
jours de réflexion. Pour une tâche aussi délicate, ce n’est pas trop demander J’ai connu de vieux comédiens, intelligents d’ail
d’emploi ne manqueront pas de se récrier. Ils iront peut-être jusqu’à demander si on les prend pour des écoliers ; ils ne sont p
é à tous les secrets du style musical. Ce qu’on ferait pour Gluck, je demande qu’on le fasse pour Molière. Est-ce donc me montr
76 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
n peu de pain, puis se fit mettre au lit. Une quinte le prit comme il demandait un oreiller rempli d’une certaine drogue à vertu
let et Martine couraient à Saint-Eustache, la paroisse de Molière, et demandaient un confesseur ; deux curés refusaient, ils s’appe
ce !) que nous étions le premier et le seul qui lui en eût adressé la demande . » Depuis trente-cinq ans, l’intérieur de l’appa
naire de Molière. Ce jour, le sieur Lekain, l’un de nos camarades, a demandé qu’il lui fût permis d’exposer à l’Assemblée ce q
ublic est l’éternel avare, et répond presque toujours à celui qui lui demande l’aumône de la renommée : « Bonhomme, vous repass
ec respect à ces entretiens à la fois familiers et sublimes, et on se demande pourquoi l’air qui passe emporte à jamais les par
re, sentant bien que la représentation semblait au roi une déception, demanda à jouer une de ses farces ordinaires, qu’on n’att
lière prit le nom qu’il a toujours porté depuis, mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avait engagé à prendre celui-là plutôt q
de police érudit, grand admirateur, admirateur passionné de Molière, demanda un jour, par lettre rendue publique, si on ne pou
usnier de Troheou, payeur des États de Bretagne ; ne serait-il point, demandait Beffara, devenu propriétaire de ces manuscrits ?
à la réponse admirable de Molière mourant. Marcel raconte que Molière demanda au prince de Conti cette place de secrétaire pour
de Molière qu’il voulait que la troupe dorénavant lui appartînt et la demanda à Monsieur. Sa Majesté donna en même temps 6000 l
ps 6000 livres de pension à la troupe qui prit congé de Monsieur, lui demanda la continuation de sa protection, et prit ce titr
n innocence, elle dédaigne de s’assujettir aux précautions que je lui demande . Je prends cette négligence pour du mépris ; je v
omme et le plus signalé impie et libertin qui fût jamais ». P. Roulès demandait pour lui « un dernier supplice exemplaire et publ
rtège d’ignorance, de préjugés, de violences et de haines. C’est à se demander si parfois on ne fait pas quelque méchant rêve. I
de et à la recherche de la justice. Là, c’est un député halluciné qui demande de vouer la France du xixe  siècle au stathoudéra
oland, qui a publié une édition nouvelle de Molière36, a eu l’idée de demander à Napoléon Ier lui-même ce qu’il pensait de Tartu
uffe et Le Festin de Pierre, demandant à peu près pour Molière ce que demandait aussi le curé P. Roulès, c’est-à-dire le fagot. L
qui avait tout prêts, un an à l’avance, les Divertissements qu’on lui demandait à l’improviste, maniait avec plus de facilité la
heureux un bannissement de six cents ans aux Enfers, et que les juges demandent où loge Molière : — « À l’auberge des Poëtes, est
ut le bon esprit de trouver la plaisanterie charmante. Quelqu’un lui demanda  : « Molière, qu’en dis-tu ? — Admirable, morbleu,
« de ce qui fut » et que c’est à nos grands hommes d’hier qu’il faut demander de forger, d’inspirer, de créer les hommes de dem
s sont de la race élue qui est la nôtre. C’est à eux aussi qu’il faut demander le secret de cette régénération intellectuelle et
’est surtout au volume (avec figures) de M. F. Hillemacher qu’il faut demander des renseignements en un tel sujet56. Lorsque Mol
dessein, lui répondit : “La Feuillade, je vous entends bien ; je vous demande la grâce de Molière.” Ce mot désarma la colère du
euse. Elle mourut jeune. C’est elle qui répondait à quelqu’un qui lui demandait son âge : « Quinze ans et demi, mais n’en dites r
zarille, ai-je pas le teint blême? etc., la première idée du fameux : Demandez plutôt à Lazarille ! qu’une farce, Le Pied de Mou
77 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
sur de certains faits. Et c’est là justement la Cour que mon Censeur demande avec tant d’empressement. Mais à ma place il en a
it ajouter la douce satire pour la correction des mœurs. Cette action demande une voix ordinaire, mais agréable, et un ton moin
à fournir un Acte de Tragédie par semaine, et que Molière le lui eût demandé . Mais quand on fera réflexion que celui-ci connai
lle est, dit-il, hors de mon sujet. Eh ! je l’ai dit avant lui ; j’ai demandé grâce pour ce petit Épisode ; j’ai dit que je ne
seur qui étale souvent de si beaux sentiments, a mauvaise grâce de me demander des traits de Satire, qui n’ont nulle apparence d
ser mon Ouvrage ; car il ne raconte l’aventure de la Personne qui fut demander conseil à Roselis pour se faire Comédien, que pou
vec si peu de conduite. Je ne lui trouve de la raison que quand il me demande un détail plus étendu sur les Pièces de Molière :
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
et Oratio sont en rivalité auprès d’Isabelle ; Isabelle à son balcon demande à l’un et à l’autre quelles sont les qualités qui
uer ; mais touché de la beauté d’Isabelle, il renonce à son projet et demande la main de sa fille. Isabelle découvre à Flaminio
n oblige Flaminio, en vertu de l’engagement d’honneur qu’il a pris, à demander pour lui la main d’Ortensia à Pantalon. Mais, sat
omplice, s’y tient caché. À quelques scènes de là, le jardinier vient demander à Oratio de l’indemniser pour son bois de lit qu’
79 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e formellement cette tiédeur relative et cherche à l’expliquer : « On demande , dit-il, pourquoi Molière ayant autant de réputat
ité, non d’une nation, mais de l’esprit humain lui-même, qui pourrait demander que les honneurs qu’on lui rend ne fussent qu’une
Marie Hervé introduisait une requête devant le lieutenant civil pour demander , en son nom et au nom de ses enfants, à renoncer
créanciers intervinrent. François Pommier, qui s’est obligé pour eux, demande que Molière soit maintenu sous les verrous. Un li
nt son parti. Paris ne voulait pas d’elle ; elle quitta Paris et alla demander à la province, moins exigeante, un plus favorable
lque jeu de paume, manège ou grange, les comédiens étaient obligés de demander permission aux autorités municipales. Celles-ci l
oms empruntés, on va représenter une partie de votre vie. » On s’est demandé quelle était cette actrice que le duc d’Épernon a
 de cent quarante-sept livres ». Dufresne avait donné des arrhes ; il demande l’exécution du marché ; il l’obtint sans doute, p
pe à Narbonne. C’est volontairement que nous omettons de signaler une demande adressée au conseil de ville de Poitiers par une
e à ma parole que lui à la sienne. Cependant Molière arriva et, ayant demandé qu’on lui payât au moins les frais qu’il avait fa
nt attroupés devant cette inscription. Molière à quelqu’un qui lui en demandait le sens, donna cette traduction improvisée : Avid
eu à représenter que la grande salle de la maison conseillère, ils la demandent , et avec eux tous les honnêtes gens de la ville,
oriété et l’influence qu’elle s’était acquise, elle aurait négligé de demander la permission de rigueur. M. Eud. Soulié a extrai
que réputation, et dont il régalait les provinces. » Le roi agréa la demande  : Le Docteur amoureux fit rire aux éclats l’augus
au fut levé, se présenta avec une extrême originalité, et l’on put se demander si l’on était dans la réalité ou dans la fiction
ratifiée par Sa Majesté de la salle du Palais-Royal, Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses coméd
oupe commença, quelques jours après, à faire travailler au théâtre et demanda au roi le don et la permission de faire emporter
isir. Lorsque ses ministres, le lendemain de la mort du cardinal, lui demandèrent à qui désormais ils devaient s’adresser : « À moi
e revêtu des habits d’église, il fit les premières invocations et lui demanda , à la manière accoutumée, ce qu’elle demandait. C
ières invocations et lui demanda, à la manière accoutumée, ce qu’elle  demandait . Cette fille lui répondit d’un air assez ferme : 
’elle demandait. Cette fille lui répondit d’un air assez ferme : « Je demande les clefs du monastère, monsieur, pour en sortir.
entendu, jusqu’à ce qu’elle l’eût redit à haute voix, et qu’elle eût demandé , pour une seconde fois, les clefs du monastère po
ans la grande salle des gardes et, s’inclinant devant Sa Majesté, lui demanda de rendre l’honneur à un vieux militaire qui avai
les coulisses et les ruelles, et il lit bien. Si Boileau le lui avait demandé , il le lui aurait communiqué sans doute, mais il
ui aurait communiqué sans doute, mais il paraît que Boileau ne le lui demanda pas. Quand Montfleury osa, comme raconte Racine86
ue de recommencer, après Pâques, au Palais-Royal, monsieur de Molière demanda  deux parts au lieu d’une qu’il avait. La troupe l
ce de Madeleine, combien de fables ne dissipe-t-elle pas ! On s’était demandé quelle conduite elle avait tenue à l’occasion de
’œuvre de Donneau de Vizé, qui n’était pas faite pour le théâtre. Ils demandèrent une pièce à un jeune auteur de vingt-cinq ans, fo
t trop d’honneur que d’être joué devant une auguste assemblée ; il ne demanderait pas mieux ; et il m’attaque de gaieté de cœur pou
pour la gloire de leur prince ? Et tout cela, parce que leur qualité demande  qu’ils soient plus ajustés95 que les autres, et q
nt apporter de difficulté. Si le quatrième acte de Tartufe était fait demandés lui s’il ne le pourrait pas jouer. Et ce qu’il fa
c d’Enghien écrit-il : « Si le quatrième acte de Tartuffe était fait, demandez -lui (à Molière) s’il ne le pourrait pas jouer (au
le duc d’Enghien, en s’informant si le quatrième acte est fait, veut demander seulement si Molière l’a retravaillé dans le sens
royait-il qu’on jugerait mieux de l’effet produit par les changements demandés , s’ils n’étaient pas connus d’avance. Enfin, l’on
Molière qu’il voulait que la troupe dorénavant lui appartient, et la demanda à Monsieur. Sa Majesté donna en même temps six mi
mille livres de pension à la troupe, qui prit congé de Monsieur, lui demanda la continuation de sa protection, et prit ce titr
alienne ; mais les comédiens français se joignirent aux Italiens pour demander la punition des perturbateurs. Ces quidams, à ce
us faire ? Laissez-le aller. »Et le magistrat put rentrer chez lui et demander au lieutenant criminel de procéder sur ces désord
hasard, l’aborda, et, le trouvant plus inquiet que de coutume, lui en demanda plusieurs fois le sujet. Molière, qui eut quelque
ait écouté son ami avec assez de tranquillité, l’interrompit pour lui demander s’il avait jamais été amoureux. « Oui, lui répond
it ce que rapporte Louis Racine dans ses Mémoires ; « Louis XIV ayant  demandé à Boileau quel était le plus rare des grands écri
ndrer la mélancolie, répondant plus tard à Racine, quand celui-ci lui demanda son avis sur la touchante Bérénice : Marion pleu
Cette ordonnance n’était pas faite pour être agréable à Molière, qui  demanda à un autre compositeur que Lulli, à Marc-Antoine
lles. « Avec une dose ordinaire de faiblesse, dit M. Bazin, il aurait demandé à tous les traitements une guérison peut-être imp
it revenue sans ressources dans cette dernière ville en 1665 et avait  demandé à Molière de lui prêter sa salle pour trois repré
nage de Myrtil. Après la représentation, celui-ci eut la hardiesse de demander au roi, à Saint-Germain, la permission de se reti
ttre la représentation, et que je n’avais pas cru qu’il fût besoin de demander cette permission à d’autres, puisqu’il n’y avait
i déshonore » ? Il semble que ce soit à la pièce elle-même qu’il faut  demander la réponse à cette question. Or, l’impression qu’
tique d’Amphitryon, Molière, revenant à la tradition française, avait demandé la nouvelle pièce à la veine un peu âpre des fabl
grâce de Votre Majesté. Je lui ai dit. sur sa promesse, que je ne lui demandais pas tant, et que je serais satisfait de lui, pour
votre chapelle royale de Vincennes, vacant par la mort de… Oserais-je demander encore cette grâce à Votre Majesté le propre jour
, Lulli, de Jonsac, Nantouillet, conduits par Chapelle, étaient venus demander à souper à Molière dans sa retraite d’Auteuil ; M
e fictif, c’était le lieu où son âme habitait. Comment pouvait-on lui demander  de le quitter ? Comment aurait-il pu s’y résoudre
 », dit : « Il sera encore plus sage que vos médecins, car il ne leur demandera point de secours, » a l’air d’une protestation pu
Lorsque La Comtesse d’Escarbagnas fut jouée au Palais-Royal, Molière demanda une nouvelle musique à Charpentier, rival du Flor
inie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. Baron lui répondi
t il se fit mettre au lit. Il n’y eut pas été un moment, qu’il envoya demander à sa femme un oreiller rempli d’une drogue qu’ell
ès il lui prit une toux extrêmement forte, et, après avoir craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
mal, il avait, comme le rapporte la requête à l’archevêque de Paris, demandé un prêtre pour recevoir les sacrements115 ; on en
fautes et mourir en bon chrétien, à l’effet de quoi avec instances il demanda un prêtre pour recevoir les sacrements, et envoya
nsidéré, monseigneur, et attendu ce que dessus, et que ledit défunt a demandé auparavant que de mourir un prêtre pour être conf
aient la foule : « Comme on passait dans la rue Montmartre, quelqu’un demanda à une femme qui était celui qu’on portait en terr
ce qui lui causait cette froideur l’obligea de s’approcher et de lui demander ce qui l’avait empêché d’avoir le bonheur de la v
mpêché d’avoir le bonheur de la voir l’après-dînée. La demoiselle lui demanda d’un ton fort haut ce qu’il disait ; il lui deman
La demoiselle lui demanda d’un ton fort haut ce qu’il disait ; il lui demanda d’un ton encore plus bas si l’on osait dire devan
e s’éclaircir d’une aventure qui lui paraissait si surprenante : elle  demanda au président avec un grand sérieux ce qui pouvait
l faut que vous soyez la dernière de toutes les créatures pour m’oser demander si je vous connais. » On peut juger que la Molièr
 vue chez la Ledoux. La Molière, qui avait reçu une insulte furieuse, demandait de grandes réparations contre le président ; on i
rate et Eriphile, lisez-la tout haut dans une société non prévenue et demandez l’auteur. On vous répondra Marivaux. « Molière f
ue Molière n’a jamais cesse d’aimer ni d’excuser Armande, et qu’il la demandait encore comme la consolation de ses derniers momen
sy ; et cette dernière s’étant présentée pour jouer, tout le parterre demanda si hautement Mlle Debrie qu’on fut forcé de l’all
raide. Louis XIV, témoin de cette lutte, lui en fit compliment et lui demanda s’il n’était pas blessé ; il la raconta le soir d
t du comédien, perfection qui n’a presque appartenu qu’à lui. Cet art demande tous les dons de la nature, une grande intelligen
min : la joie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. « Molière demanda à Baron s’il avait de l’argent. Il lui répondit q
essieurs de Sorbonne, en acceptant le collège des Quatre-Nations, ont demandé  pour première condition qu’on les éloignât de ce
rnière (1711), que les comédiens, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à notre prince l’honneur de sa protection, surtou
pour son compte, que des pièces saintes, des comédies de couvent, lui  demandait un jour : « Mais vous, Monseigneur, que ferez-vou
rrain où l’on construisait alors une fontaine publique que M. Régnier demanda , au nom de la Comédie-Française, qu’on fît de cet
signe le mardi 4 novembre. Il se trompe d’une semaine. 152. Voyez la demande de permission de séjour faite par Jacques ou Giac
80 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
eu le loisir d’apprendre ce petit ouvrage. Pour le remplacer, ils ont demandé à l’auteur quelques vers. Chut ! le rideau se lèv
e peut s’empêcher de faire ; et, mis en éveil par cet incident, on se demande si le temple des classiques est desservi aussi ex
et qu’on n’exige pas de nous un témoignage plus favorable, sinon nous demanderons comment L’Avare, en dix-sept mois, a mérité seize
cieuses, deux fois seulement, n’ont pas encore paru cette année. Nous demanderons surtout ce qu’on attend, depuis le 1er janvier 18
e ils reviennent de loin ; c’est déjà beau qu’ils arrivent trois ; ne demandons pas quand suivra le reste. Est-ce donc que les de
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
t à leurs vieux adorateurs que le peintre & le jardinier leur ont demandé un rendez-vous ; qu’elles ont feint de vouloir s’
nnoît que trop, & qu’on emploie sans le moindre art, quoiqu’il en demande beaucoup. Il faut nécessairement préparer & a
qu’on annonce l’arrivée d’un acteur & le sujet de sa scene, l’art demande quelquefois le contraire ; c’est lorsque l’Auteur
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
burent de furie de ces bouteilles. Le roi arrivant incontinent après, demanda s’il y avait du cidre ; on lui dit que oui et qu’
il y avait du cidre ; on lui dit que oui et qu’il était excellent. Il demanda pourquoi on avait bu devant lui. M. de Souvray lu
laquelle on n’avait point touché. Il fit mine de se contenter ; puis demanda en quel verre ils avaient bu. On le lui montra. L
83 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
t bien que ce jeune homme avait reçu une excellente éducation. Il lui demanda comment il avait appris la déclamation. Après avo
tte question et à plusieurs autres qui lui furent faites, Molière lui demanda  : avez-vous du bien ? ― Mon père est un avocat qu
84 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
préservé, grâces à Dieu, de la sotte passion des esprits forts, je me demandais ce qu’ils trouvaient d’amusant à celui-là, et que
ion en terre sainte, que Molière, lorsqu’il s’ôtait trouvé mal, avait demandé un prêtre afin de recevoir les derniers sacrement
lière donc raconte que le roi, ayant voulu voir ce Scaramouche, avait demandé pourquoi les gens qui se scandalisaient si fort d
leur sexe avait consacrées à la modestie, dont l’infirmité naturelle demandait la sûre retraite d’une maison bien réglée ? Et vo
apprendre d’elles tout ce qu’il faudrait ne jamais savoir ? » Je ne demande point pardon de celle longue citation, ni de cell
eignant à ses auditeurs la manière d’apprendre la parole de Dieu, n’y demande que cette bonne volonté qu’on y porte d’ordinaire
n, qui commandait l’armée ; il ne les voulut ouvrir qu’après en avoir demandé le loisir au prédicateur. Mon père, dit-il, je v
laient parler que des gloires et des prospérités du règne. Boileau se demandait s’il y avait des malheureux dans l’univers lors
. O calamités de nos jours, quelle joie pouvons-nous avoir ? Qu’on ne demande plus maintenant jusqu’où va l’obligation d’assist
re ;il lui rappelle qu’il y a des temps où l’homme juste ne doit pas demander tout ce qu’il a droit d’exiger . Interpellant di
isse : « O Dieu ! bénissez le roi que vous nous avez donné ! Que vous demanderons -nous pour ce grand monarque ? toutes les prospéri
che, ou quelque autre maison qu’il plaira aux supérieurs (car je n’en demande aucune en particulier, pourvu que je sois éloigné
ne résista pas à cette lettre ; il accorda au P. Bourdaloue ce qu’il demandait . Mais les supérieurs locaux intervinrent encore,
pardonna ni à la duchesse ni à son mari. Sur-le-champ il leur envoya demander la démission de toutes leurs charges, et les chas
e qu’on veut qu’elle soit. Je ne dirai point, Sire, ce que j’aurais à demander pour ma réputation, et pour justifier à tout le m
ale de Vincennes pour le fils d’un médecin de ses amis : « Oserais-je demander encore cette grâce à Votre Majesté, le propre jou
on doit révérer ; que je l’ai traitée avec toutes les précautions que demandait la délicatesse de la matière ; et que j’ai mis to
témoignage les véritables gens de bien ? Quand la vraie dévotion lui demande , par tant de voix respectées, à n’être pas sa cli
. On lui parle d’Orgon, il rompt l’entretien certain devoir pieux le demande là-haut , il a quelque chose à méditer pour amuse
que ce n’est point au théâtre à parler de ces matières ; mais je leur demande avec leur permission sur quoi ils fondent cette b
t-ce qu’ils ne voient pas partout des hommes tels que la religion les demande , des femmes, des vierges dont la dévotion ardente
us le trouvez bon ainsi, que vous le voulez ainsi ; que même sans lui demander expressément de détruire la religion, il suffit q
peint en même temps l’homme de bien et lui-même. Et encore je ne lui demande pas de me représenter exactement sa peinture : je
témoignage public de leur amour et de leur servitude Bourdaloue leur demande compte de l’indifférence criminelle où ils sont à
ner aux ennemis de Dieu, à l’impiété, au vice, tout l’avantage qu’ils demandent et les mettre en possession de cet empire qu’ils
tes de moyens à usurper. Saint Augustin observe que le libertinage ne demande pas précisément d’être applaudi, d’être soutenu e
’est examinée devant Dieu je présente ces deux personnages, et je lui demande  : Quel est le dévot de cœur, quel est le grand ho
on dise ou plutôt que l’on jette partout et toujours toute vérité. Il demande trop ; Philinte en rabat trop : Il est bien des
par ce devoir impérieux, n’est pas au-dessus de nos forces. Que nous demande la vertu ? L’exécution des préceptes. Nous sommes
est sans péché ne jettera pas la première pierre sur cette misère qui demande pourtant la force, sans la désirer autant qu’il f
pose la question des cœurs médiocres et médiocrement épris : elle se demande si elle sera heureuse dans la dépendance de cet h
s, et c’est à la honte de son cœur. Comme Célimène, il calcule, il se demande s’il sera heureux ; comme elle craint d’affronter
ouce Éliante se pique lorsque le Misanthrope lui annonce qu’il ne lui demandera plus de le consoler, et se fait aussitôt ramasser
85 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
Tournelles ?… Mais le brouhaha redouble. Un Périgourdin près de nous demande de qui est la pièce. Son voisin lui répond ; il e
faire pâmer de joie ; jusque là que, l’autre jour, elle est venue lui demander Avec une innocence à nulle autre pareille Si les
e pour lui peindre les blessures qu’il a reçues de ses yeux et lui en demander remède ; et après ce préliminaire, les visites d’
mais las ! — Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose ? demande Arnolphe ; et voyant qu’elle se tait, interdite,
ce va remettre la petite, s’il y consent… S’il y consent ! cela ne se demande pas. Le traître, bénissant ce coup de fortune, se
vous jouez de ces tours ! Votre simplicité qui semble sans pareille, Demande si l’on fait les enfants par l’oreille, Et vous s
ix ; il consent à pardonner le mal dont il est fauteur ; en retour il demande qu’on l’aime. — Hélas ! elle le voudrait du meill
harme sans égal De voir là la copie et son original. …… Quelqu’un lui demanda  : Molière, qu’en dis-tu ? Lui, répondit d’abord d
’autre de Corneille. — Mais, cher maître Samson, me hasardai-je à lui demander un jour, expliquez-moi donc pourquoi l’on ne voit
plaisir. Je ne veux gâter cette lettre par aucun commentaire ; je le demande seulement : quel est le malheureux qui ne se sent
finit la comédie. — Que pensez-vous que dira le monde après ma mort ? demandait un jour Napoléon à un de ses familiers. — Sire, l
e pas de comédie plus gaie ni de sujet plus grave. Mais d’abord je me demande si j’ai bien posé la question. Comment faut-il él
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
les enregistrer ; il les fait approcher l’un après l’autre. Arlequin demande au premier comment il s’appelle ; son soldat lui
l découvre que le nom de guerre de son drôle est Parla. Il rit, & demande à M. Parla le nom de sa famille : M. Parla lui ré
; dans lequel il doit mettre les Grecs par morceaux. Ulysse, à qui il demande comment il s’appelle, lui répond que son nom est
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
phitrion. Ensemble ? Alcmene. Ensemble ?Assurément. Quelle est cette demande  ? Amphitrion, à part. Ah ! c’est ici le coup le p
ure. Que dis-tu ? Rien.Tu tiens, je crois, quelque langage ? Sosie.   Demandez , je n’ai point soufflé. Mercure.  Certain mot de
de la rue, Clitandre crut que son ami vouloit le plaisanter ; il lui demanda d’un air surpris d’où il savoit l’aventure. D’où
, les femmes, les balcons & les sacs à ouvrage. La quatrieme dupe demanda la raison de tout cela ; on l’instruisit. Tous fi
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
urs vœux. Le spectateur ne veut plus s’amuser de leurs fleurettes, il demande des incidents qui avancent ou retardent l’instant
onner à Eraste ses soupçons, par le dépit de l’amant qui, après avoir demandé excuse de son offense, est fâché qu’on ne lui acc
re moi ce courroux légitime ? Célie. Quoi ! tu fais le surpris, & demandes ton crime ! Sganarelle, armé de pied en cap. Guer
’avoir vue au couvent auprès d’une Demoiselle dont il étoit aimé : il demande à Lucile s’il est toujours payé de retour : elle
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
uer. Supposons quelques personnes à qui la piece soit inconnue, & demandons -leur ce qu’elles mettroient en contraste avec ce
ant elle menace son amant d’avertir le Baron de sa dissipation. Cléon demande le secret ; on le lui promet aux conditions suiva
’instant. Dans la scene IV Cléon porte en effet la somme qu’on lui a demandée , & la donne avec cent louis qu’il y ajoute po
alheur vous l’assure, & Cléon n’est plus rien. Je vais à mes amis demander un asyle, En vous laissant chez moi triomphante &
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
La belle s’en apperçut, & en eut beaucoup de déplaisir. Elle lui demanda souvent quel étoit le sujet de sa jalousie : mais
es. Les voisins, entendant ce tintamarre, sortent aux fenêtres, & demandent la raison d’un si grand bruit. C’est ce malheureu
l frappe, on lui ouvre, & à sa voix tout le monde se leve. On lui demande le sujet de son voyage à une heure si indue. Il l
l’avoir mise en action. Dans la premiere scene du second acte, Lubin demande à Claudine un petit baiser, en rabattant sur leur
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
gure d’Arlequin, & trouve le singe de Zulime plus joli. Almanzor demande un barbier ; Arlequin va chercher le barbier qui
ré par le tapage qu’on fait à sa porte. Arlequin & le Barbier lui demandent Almanzor. Ce dernier leur fait en vain des signes
n les sépare. Cidalise a, dit-elle, entendu qu’on se disputoit, elle demande à quel sujet ; on lui persuade que Théophraste la
e, & que Valere trouvoit la comparaison indigne d’elle. Cidalise demande s’il y a quelque nouvelle. On s’occupe du projet
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
er Passy où la scene se passe. Il appelle Charles son domestique, lui demande sa chaise & des chevaux ; Charles lui représe
réussit très mal puisqu’elle lui dit qu’en épousant d’Orval elle lui demandera la permission de garder Posalie auprès d’elle. Ce
end que le retour de cette personne chérie, que le Docteur son pere a demandée & obtenue : elle arrive enfin, & Mario la
ndre à lui pour obtenir du Docteur son pere une grace qu’il vient lui demander pour son ami Lélio ; en effet le Docteur s’y déte
93 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
fils, & ne lui ôtât toute l’attention qu’il devoit à son métier, demanda un jour à ce bon homme, pourquoi il menoit si sou
chagrin : de maniere que revenant un jour de la Comédie, son pere lui demanda pourquoi il étoit si mélancholique depuis quelque
nom de Moliere, qu’il a toûjours porté depuis : mais lorsqu’on lui a demandé ce qui l’avoit engagé à prendre celui-là plûtôt q
cette aîle de perdrix, ce qui fit rire Moliere ; M. le Prince lui en demanda la raison ; il lui répondit : Monseigneur, c’est
94 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
Notice historique et littéraire sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une comédie ; le sujet proposé et appro
urtout pour s’en moquer. Presque toujours souffrant, et ayant en vain demandé l’adoucissement de ses maux à des hommes qui se v
étaler de faiblesse et de ridicule en fait de conseils, soit qu’on en demande , soit qu’on en donne. Aussi longtemps qu’on verra
serment à la pauvre Lucinde, de lui accorder tout ce qu’elle pourrait demander , la chose qu’elle demande, est précisément celle
, de lui accorder tout ce qu’elle pourrait demander, la chose qu’elle demande , est précisément celle qu’il refuse. Cependant il
mettre en tête de sa comédie un écrit d’une main étrangère, sans lui demander son consentement ? Comment croire, enfin, que Mol
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
de lui quelque conte gaillard pour mettre sur ses tablettes : il lui demande s’il a eu déja quelque aventure dans la ville. Le
aite, & je ne doute point que je n’en obtienne tout ce que je lui demanderai  ». Il n’en falloit pas tant à la rusée entremette
, une douleur bien grande. Mais, pour le secourir, qu’est-ce qu’il me demande  ? « Mon enfant, me dit-elle, il ne veut obtenir
’il avoit couru. Elle alla, toute scandalisée, trouver Laure, qui lui demanda d’abord pourquoi le gentilhomme n’étoit pas venu,
& elle le reçut comme si elle l’eût vu toute sa vie. Enfin il lui demanda ce qu’elle vouloit faire de ces armes. Elle lui r
de voir sa femme en chemise qui se vint coucher auprès de lui. Il lui demanda , tout troublé, pourquoi elle n’étoit point armée 
sons une expérience. Elle lui couvre de sa main le bon œil, & lui demande s’il voit quelque chose ; le benêt assure que non
96 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
envisagé, Le Sicilien nous ramène à la question musicale, et l’on se demande avec l’auteur de l’Essai si Molière a trouvé l’éq
un bon enfant, mais Cadet-Roussel aussi est bon enfant, et vous ne me demandez pas de jouer ses opéras comiques ! » Ce que cette
97 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Albert, ayant des raisons secrètes de se craindre réciproquement, se demandent un pardon mutuel après un malentendu, sans savoir
mépris les Bavius et les Mévius de son temps. Antoine Baudeau, qui se demandait ce qu’il fallait attendre de cet homme, a dû être
vrai, des limites que lui assigne la pudeur de son sexe, mais elle en demande d’abord pardon au ciel ; elle y est contrainte pa
missaire désiré paraît ! un notaire est-il indispensable ? le notaire demandé se montre ! voulez-vous un frère qui raisonne, vo
damner les femmes à l’ignorance absolue. C’est une juste mesure qu’il demande c’est une instruction convenable qui sache discer
it trop d’honneur que d’être joué devant une auguste assemblée. Il ne demanderait pas mieux, et il m’attaque de gaieté de cœur pour
emontre aux pédants et aux prétendus philosophes. Son Sganarelle, qui demande des avis, et qui se fâche lorsqu’on ne se trouve
t-il pas puni comme un sot qui, âgé de cinquante-deux ans, a fait une demande imprudente, et, comme un poltron qui préfère tomb
caveau funèbre où il est englouti. Don Juan, dans la pièce espagnole, demande un confesseur au moment où il sent s’appesantir s
absolu de Louis XIV et le gouvernement démocratique d’Athènes, et qui demandent à notre poète les qualités d’Aristophane. Nous ap
c’était écrit ! En amour surtout, ce phénomène est fréquent. Je vous demande en vérité si vous auriez pu vous faire au nom de
n, et gouverna ses facultés vieillies, il n’eût pas fallu que Molière demandât autorisation pour faire jouer son Tartufe, Malgré
que l’exempt, ce personnage si peu attendu, répond à Tartufe, qui lui demande le motif pour lequel on veut l’emprisonner : Ce
e pas laisser aller plus loin l’affaire, et répond à Tartufe, qui lui demande si elle souffre. … Oui, je suis au supplice. Il
lière s’est servi aussi de beaucoup de choses de détail ; l’avare qui demande à voir la troisième main de son valet, est un tra
age, s’informent si les enfants se font par l’oreille, comme Agnès le demande à Arnolphe. Henriette, la charmante amoureuse des
dans ma chambre douze allées et douze venues ; mais j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large. Et lorsqu’il demand
j’ai oublié à lui demander si c’est en long ou en large. Et lorsqu’il demande  : Combien est-ce qu’il faut mettre de grains de s
la nature que le pinceau de Molière a composé ses grands tableaux; ne demandez à Dancourt que des portraits de fantaisie. Le pre
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
mon rôt en lisant quelque histoire, L’autre rêve à des vers quand je demande à boire : Enfin je vois par eux votre exemple sui
qu’une seule maniere pour les peindre à tous les yeux, & ceux qui demandent à être présentés avec des couleurs différentes se
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
nter de quatre cents millions les revenus du Roi, & finit par lui demander deux pistoles à reprendre sur le droit d’avis7. L
Monsieur Galonier, quel sujet vous amene ? M. Galonier. Je viens vous demander ... Hector, à Monsieur Galonier. Je viens vous de
Je viens vous demander... Hector, à Monsieur Galonier. Je viens vous demander ...Vous prenez trop de peine. M. Galonier, à Valer
comptez que dans la vie Personne de payer n’eut jamais tant d’envie. Demandez ... Hector. Demandez...S’il avoit quelques denier
vie Personne de payer n’eut jamais tant d’envie. Demandez... Hector. Demandez ...S’il avoit quelques deniers comptants, Ne me pa
100 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
nture exacte de la vie il se dégage la seule moralité que l’on puisse demander à l’art. Notre confrère Lapommeraye s’est évertu
spéciaux dont son art dispose. Tout ce qu’on peut raisonnablement lui demander , c’est en effet d’en donner une représentation fi
s dans la métaphore première. Allons-y toujours de notre exemple : On demande , dans Les Femmes savantes, à Trissotin de lire de
u, verre ou bobèche. Il l’indiquait sans hésitation. Or, quand on lui demandait quelle note produisait une cloche, il répondait t
ien, quand Leslie commet méprise sur méprise, et reste court à chaque demande , de lui donner l’air d’un homme qui cherche à se
re par des affectations de langage plus modernes. — Et qui cela, on ? demandai -je. — Mais les comédiens eux-mêmes, les comédiens
, qui discutent ensemble un point de casuistique amoureuse et qui lui demandent de trancher la question. Ces femmes sont des fâch
e lutte peut fournir des situations dramatiques, et c’est tout ce que demande Molière, qui est en effet un auteur dramatique. A
uelque sorte, qui le force dans ses derniers retranchements ; qui lui demande sa main ; il n’y tient plus, il se laisse aller,
ucation des filles, qui s’y trouvait implicitement enfermée. On s’est demandé s’il valait mieux, dans l’éducation prise en soi,
sera placé entre deux femmes, qu’il abusera tour à tour, et qu’on se demandera comment elles ne s’aperçoivent pas de la superche
gent, et des débiteurs qui, à force de belles paroles, esquiveront la demande  ; mais la façon dont la scène est tournée, rappel
e l’habit de cour de son maître, qu’il aura flanqué à la porte, il ne demandera plus rien au ciel, et trouvera que tout est pour
st que ce pauvre Alceste, avec sa manie de ne croire qu’à la logique, demande à Célimène qu’elle essaie de le persuader de son
me, car c’est le langage ordinaire que l’on tient aux femmes quand on demande leur main, et je sais trop bien les usages pour n
lle, très profonde, croyez-le bien, vient surtout de la raison. Je ne demande à être aimé de vous que comme je vous aime moi-mê
’a été après comme avant lui. Il est donc naturel que Molière se soit demandé si, lui aussi, ne pourrait pas y réussir et la tr
e prends la dernière scène. Don Pèdre, furieux de sa pupille enlevée, demande justice au sénateur ; le sénateur est tout occupé
ccupé, lui, d’une fête qu’il va donner. « — Je viens, dit don Pèdre, demander l’appui de la justice contre cette action. — Je v
t M. Anatole de Montaiglon imprime le passage : Don Pèdre. Je viens demander l’appui     De la justice Contre cette action. L
bitraires. Jamais, dans Amphitryon Molière n’aurait écrit : Je viens demander l’appui     De la justice Contre cette action. C
tume. Pourvu que l’aspect général soit agréable, c’est tout ce que je demande . Si j’ai parlé de cette couronne, c’est qu’elle m
critique théâtrale J-J. Weiss des Débats, ces quelques lignes que je demande la permission de vous mettre sous les yeux : « L
t dupe ? Et s’il ne l’est pas, adieu la pièce ! Vous êtes-vous jamais demandé sur quoi était fondée la confiance que, dans la v
entêté de sa probité ; c’est de l’engouement. Je viens à vous et vous demande sur quel titre vous basez cette foi parfaite en s
a peine de le dire. Sur tout et sur rien. — Sur quoi le croyez-vous ? demande le commissaire à maître Jacques. — Je le crois su
cette prévention éclate avec tout son odieux et tout son ridicule. Il demande des nouvelles de la maison ; Dorine lui répond qu
its allégués, elle ne les dément pas même. Il semble qu’Orgon devrait demander des renseignements plus catégoriques. Mais il s’e
s seul à seul avec elle. M. Régnier croit et affirme que, si Elmire a demandé cette entrevue à Tartuffe, c’est qu’elle le sait
rendre la scène) n’est préoccupée que d’un souci : c’est d’exposer sa demande à Tartuffe. Elle l’interrompt à tous coups, pour
e connaît la personne que Clitandre aime en secret, et, comme ils lui demandent quelle est cette femme mystérieuse : — Moi, dit-e
Il a peint, sous ce nom, le faux bel esprit intrigant et maniéré. Je demanderai à Got, qui me change si fort la physionomie du pe
je dirai à notre ami que Saint-Léon ne s’y envolait pas comme lui. Il demandait à Toinette, comme le texte l’exige : — Donnez-moi
ots de ce genre abondent dans le rôle. Il y a eu des comédiens qui se demandaient avec inquiétude comment ils mettraient en pâleur
Vous, mon cher Cadet, vous êtes préoccupé d’autres soucis : vous vous demandez si vous vous mouchez suffisamment, si vous crache
caractère, ni de milieu social. Mais vous avisez-vous jamais de rien demander de tel à une pièce du Palais-Royal ? Un jeune hom
gré des airs flotter des étendards. Et comme Araminthe, à ce récit, demande  : De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, Sous
succession ne m’est encor venue. On parle d’un héritage ; Valentin demande à son maître si la succession est pour lui seul :
Il a de l’autre monde entrepris le voyage Et n’est point revenu. On demande à Ménechme ce qu’il a l’intention de faire, s’il
e nulle part, pas même à la Comédie-Française. Les jeunes artistes me demandent quelquefois ce que j’entends par ce jeu large que
e organe, il n’y faut pas penser ; vous serez donc toujours obligé de demander à la complaisance du spectateur d’être complice d
à ceux qui partagent mon goût qu’ils ont tort ; je suis sûr qu’ils ne demandent pas mieux. Les plaisirs de l’esprit sont trop rar
comme elle irait se jeter dans ses bras, lui avouer son trouble, lui demander conseil ! Et la mère, elle, a bien remarqué l’inq
s regrette pas, et je suis sûr que, si Marivaux revenait au monde, il demanderait à ses interprètes encore plus de naturel et de so
frappé et en même temps un peu étonné de cette interprétation. Je lui demandai d’où elle venait, et il me fit l’honneur de me di
arme. Elle est prise d’une belle passion pour le théâtre ; au lieu de demander à ses maîtres le sens de Marivaux, elle le lit, e
aginations de jeunes filles. Elle sait qu’on va la marier, et elle se demande ce que sera le mari qu’on lui destine, si elle fe
voit bien que ses services ne conviennent plus à madame : — Je viens demander mon congé, dit-elle en terminant. — Je vous le do
lent musicien, Febvre, et joue du piano avec infiniment de goût. Il a demandé que l’on plaçât sur la scène, au fond du théâtre,
uvement de la scène. On voit sortir et rentrer le comte, sans même se demander où il va. On est tout occupé de la pièce. On ne s
est toujours si vive, où les mots tombent dru comme grêle, sans nous demander ce qu’elles signifient et où elles ont la prétent
raison d’être. Et c’est pour cela qu’il est si difficile à dire ! On demande à l’acteur, dans le débit de ce long morceau, une
; et pourtant nos paysans savent bien que ce n’est pas pour lui qu’il demande l’argent des contribuables ; ils peuvent se conso
n, chez qui ce mot prononcé retombe vide et sans écho ; pour nous qui demandons au poète, s’il veut que nous haïssions un personn
dans cette maison, et voici comme il la recommande. — Pourquoi, lui demanda la baronne, est-elle sortie de chez ses maîtres ?
ent ni sa large bonhomie, ni la fierté raide de son caractère ! Il ne demanda jamais rien à personne, en un siècle où tendre la
t, comme La Harpe voulait qu’on le nommât plutôt.. C’est… mais ici je demande permission à mes lecteurs d’user d’un mot qui n’e
Mais son père a été plus matinal que lui, l’arrête au passage, et lui demande pourquoi il sort de si bonne heure. Le jeune homm
naient que la pièce telle qu’elle fut jouée, après les retranchements demandés par la censure et consentis par l’auteur. M. Perr
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