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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement . Les Anciens appelloient catastrophe, ce que n
nouement. Les Anciens appelloient catastrophe, ce que nous nommons dénouement . Les Auteurs qui ont traité de l’art de la comédi
pour embarrasser l’intrigue, soient autant d’artifices pour amener le dénouement .67 Cette regle prescrite par la raison, est sur
est-il pas ridicule, par exemple, que dans le Distrait de Regnard, le dénouement naisse d’une fausse nouvelle apportée par Carlin 
t à épouser sa fille, ne veut plus de lui, le croyant ruiné, & le dénouement se fait au gré des principaux acteurs, mais non a
mais non au gré du spectateur, puisque le mensonge du valet & le dénouement qu’il amene, ne tiennent pas du tout au caractere
intrigue de la piece qui roule sur des distractions. Qu’on compare ce dénouement avec un de ceux de Moliere, celui de l’Avare si l
tte cassette pour laquelle l’Avare consent à tout, & qui amene un dénouement aussi heureux que bien préparé, dans une piece où
e bien préparé, dans une piece où l’on fait la guerre à l’avarice. Un dénouement tient quelquefois à un sujet, & n’est pas pré
ille à laquelle le spectateur prend le plus vif intérêt. Cependant ce dénouement est, avec juste raison, critiqué par tous les con
tombés dans un autre presque aussi grand. Non contents de préparer le dénouement , ils l’annoncent si bien, que le public le devine
e, d’un bracelet, ou d’un personnage inconnu, s’écrie : Ah ! voici le dénouement qui nous vient de la boutique d’un orfevre, qui n
arrive par la poste, ou bien par le coche. J’ai entendu défendre ces dénouements avec le plus grand succès, & cela par des rai
rs nouveau. On dit tous les jours hardiment que Moliere peche par ses dénouements , & qu’il n’en a pas un seul passable. Ceux qu
que sur parole ou par contagion. Moliere a, sans contre-dit, quelques dénouements défectueux ; mais j’ose soutenir que dans cette p
lutter contre lui ? Les Anciens ne connoissoient que trois especes de dénouements . Les uns étoient faits par un récit ennuyeux, les
pour faire sentir les défauts de ses prédécesseurs. Un récit fait le dénouement de l’Etourdi ; mais il est plaisant, mais il est
actes, & pour décider le sort de tous les personnages ; & ce dénouement seroit parfait dans son genre, si l’Auteur n’empl
stant où il faut dénouer la piece. Un Dieu descendant du Ciel fait le dénouement d’Amphitrion ; mais Jupiter a joué un rôle très c
nt tâché en vain d’imiter. Il suffit, pour le prouver, de comparer le dénouement du Distrait, dont j’ai déja parlé dans ce chapitr
a du goût ! J’analyserai bientôt le dernier. J’ai toujours admiré le dénouement de l’Amour Médecin, & j’ai été bien flatté de
déguisements & les contrats ; mais quel d’entre eux en a tiré un dénouement pareil à celui que je viens de citer ? On reconno
nt pareil à celui que je viens de citer ? On reconnoît le mérite d’un dénouement , dans quelque genre qu’il soit, à la surprise qu’
ir au spectateur, & vont au même but par des chemins opposés. Les dénouements dans lesquels on ménage une surprise au spectateu
pas une entente du théâtre moins prodigieuse. Prenons pour modele le dénouement des Femmes Savantes. L’humeur impérieuse de Phila
conomie & toutes les bienséances concourent à le mettre, pour les dénouements comme pour les autres parties de ses drames, au-d
moureux de la sœur de Valere ; je voudrois bien qu’un mot m’apprît au dénouement si ses feux seront couronnés. Il y a quelques Aut
ès ridicule de dire que la catastrophe principale, que ce qui fait le dénouement , doit être placé à la fin de la piece ; cependant
rappeller cette regle aux Auteurs. D’Aubignac qui éleve aux nues les dénouements de Térence, n’a pas remarqué sans doute celui de
; battez des mains. Racine a fait pis que Moliere & Térence. Le dénouement de ses Plaideurs est au milieu de la piece, puisq
le avec le fils de Dandin. Je ne parle point des pieces qui sont sans dénouement , telles que celles où, pour terminer par quelque
cider dans quelle occasion les maîtres ou les valets peuvent faire le dénouement  ; mais comme cela dépend du Genre de la piece, no
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. Si le caractere princi
ne machine, laisse son ouvrage imparfait, & ne contribue point au dénouement . Nous avons même un peu touché aux pieces à carac
son valet. Il ne nous reste donc que bien peu de chose à dire sur les dénouements . Remarquons seulement que si le personnage à cara
a derniere scene de la Métromanie, & que M. de l’Empyrée fasse le dénouement , il s’en faut bien qu’en lisant la lettre qui pro
utés pour le consoler, disent : « Ce n’est point là le vrai moment du dénouement , c’est lorsque M. de l’Empyrée refuse Lucile pour
e seroit vouloir excuser un défaut par un autre plus grand, puisqu’un dénouement est très défectueux quand il laisse après lui qua
forcés malgré eux de s’ingénier pour faire naître l’action & son dénouement du caractere de leur héros, s’ils ne l’entouroien
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
nous servirons pas des mêmes termes ; nous appellerons catastrophe ou dénouement , ce qu’ils appellent action ; nous donnerons le n
d’action à ce qui se passe dans un drame depuis l’exposition jusqu’au dénouement . Il faut que ce qui remplit l’intervalle qui est
mme je viens de le dire, ce qui se passe depuis l’exposition jusqu’au dénouement  ; mais le nœud est ce qui lie les ressorts de cet
grand maître ; il n’est pas un seul de ces incidents qui ne serve au dénouement , puisque tous tendent à faire prendre la fuite au
alités que doivent avoir les incidents heureux, celle de concourir au dénouement est la plus essentielle. On peut juger, par ce qu
vement, qui paroît d’abord n’être amené que pour faire rire, amene le dénouement  ; puisque Cléante n’auroit certainement pas obten
4 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
e valet, démasqué et laissant sa dupe couverte de confusion, forme le dénouement commun aux deux ouvrages. Mais qu’est-il besoin d
s de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. Le dénouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance : il n’est p
sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes le
et le passe de bien loin dans l’intrigue, dans le caractère, dans le dénouement , dans la plaisanterie. On ne peut que souscrire,
rve cependant de combattre l’opinion de Voltaire en ce qui regarde le dénouement de L’École des maris, lorsque je serai arrivé à l
l a obtenus. Le même préjugé littéraire, qui condamne injustement les dénouements de Molière, pris collectivement, vante avec aussi
ère, pris collectivement, vante avec aussi peu de raison peut-être le dénouement de L’École des maris. Les autorités les plus impo
fortifié cette opinion, si elles ne l’ont établie. Selon Voltaire, le dénouement de L’École des maris « est le meilleur de toutes,
s de Molière ». Suivant Marmontel, il est « le plus parfait modèle du dénouement comique ». Il est ingénieux et piquant sans doute
et sans aucune formalité préalable, tout cela rappelle un peu trop le dénouement banal de ces pièces populaires, connues sous le n
que j’ai déjà établie à la fin des notes du Cocu imaginaire, entre le dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’École des m
dénouement du sujet et celui de l’action. Dans L’École des maris, le dénouement du sujet est bon, puisque chaque tuteur éprouve,
ystème d’éducation et de conduite qu’il a suivi à son égard ; mais le dénouement de l’action ne vaut rien, puisque, amené par des
nt entre eux, se montrent à plusieurs reprises et participent tous au dénouement . Le seul rapport qui existe entre Les Visionnaire
5 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
re pour les unir ; la scène sixième où il sermonne Artiste ; enfin le dénouement qui est superbe, qui se tait par les soins du jal
elle de la même Léonor et de sa nourrice au cinquième, qui prépare le dénouement , ajoutées par Corneille, je préfère encore la piè
dû mettre de côte), achèvent de rendre don Juan odieux, et rendent le dénouement moins inconcevable en le faisant souhaiter davant
cès, veut renoncer à la nature entière et s’enfuir dans les bois ; le dénouement enfin : voilà les beautés principales d’un ouvrag
que. LE TARTUFFE. Tout est sublime dans ce chef-d’œuvre ; et le dénouement , que plusieurs personnes n’approuvent pas, ne peu
ce chef-d’œuvre de comique. L’AVARE. Encore un chef-d’œuvre. Le dénouement , que l’on blâme, était impossible autrement. Cett
: voilà les scènes que je trouve admirables dans cette pièce, dont le dénouement est à l’antique. PSYCHÉ. Cette pièce est du
la dixième, où Lisette, déguisée en veuve, attrape l’officier, et le dénouement  : voilà ce qu’il y a de plus joli. DÉMOCRITE.
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
; un second couplet pris dans la Veuve, comédie de Larivey ; & le dénouement de Zélinde, comédie de M. de Visé. Cette comédie
Dieu & Sainte Héleine Qu’ils te maintiennent toujours pleine. Le dénouement du Médecin malgré lui est imité d’une piece de M.
itique amere de l’Ecole des Femmes. Passons à la comparaison des deux dénouements . Dans la derniere scene de la piece de Moliere, L
belle Oriane pour n’y pas consentir. La ressemblance entre ces deux dénouements est si frappante, qu’il suffit de les rapprocher
s les yeux du Lecteur. Mais si de Visé a tort d’avoir fait un mauvais dénouement , Moliere a bien plus grand tort de s’en être serv
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
t avoir, comme une comédie entiere, son exposition, son intrigue, son dénouement . Appliquons à cette maxime un exemple pris dans M
ellentes qui, lues séparément, n’offrent au Lecteur ni exposition, ni dénouement  ; mais elles n’ont pas moins l’une & l’autre
r les desirs effrontés, Et donner un champ libre à ses témérités. Le dénouement de cette scene n’est que dans la septieme, lorsqu
dentes, qu’elle a même une petite exposition, une légere intrigue, un dénouement , & qu’elle prépare encore à d’autres scenes.
sse faire partie de l’intrigue générale, & concourir avec elle au dénouement . Puisque l’intrigue générale roule sur le dessein
rents mouvements que leur passion fait éprouver à leur cœur. Enfin le dénouement d’une scene doit dénouer positivement la petite i
er une scene qui peche en même temps par l’exposition, l’intrigue, le dénouement , & qui éblouisse cependant le spectateur. Je
petits ressorts au ressort principal, qu’ils concourent ensemble à un dénouement qui satisfasse le spectateur sur le sort des prin
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
idents, développés avec art, amènent insensiblement un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre. » « [*] L’École de
de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. « Le dénouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance ; il n’est p
sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’École des maris est le meilleur de toutes le
le passe de bien loin dans l’intrigue, dans le caractère, et dans le dénouement , et dans la plaisanterie. » M. Riccoboni, dans
u de situations neuves, amenées, intéressantes, et d’où sort enfin un dénouement aussi juste qu’admirable. « La bourse et la ceint
te sa pièce ; mais il imagina un motif, une intrigue ou action, et un dénouement , et fit sa comédie en trois actes. Peut-être que
-ce ainsi que l’on conduit une intrigue ? Doit-on précipiter ainsi un dénouement  ? Oui ; et voici par quelle raison Molière en a u
te passion que Molière a fait rouler son action, son intrigue, et son dénouement . Mais l’amour, devenu le principal mobile de cett
ousie, suivie d’une réconciliation ; une intrigue bien soutenue et un dénouement imprévu n’auraient pas été convenables. Les scène
être une dissertation, et n’admettait par conséquent ni intrigue, ni dénouement  ; mais Molière ne s’écarte jamais de l’objet que
ions sur la comédie, et le génie de Molière, pages 130 et 131, met le dénouement du Mariage forcé au nombre des plus heureux de Mo
de Molière. Voici ses termes : « Je crois qu’on doit ranger encore le dénouement du Mariage forcé parmi les beautés de Molière, qu
fet, comme on le prétend, de quelque qualité qui soit nécessaire à un dénouement pour être parfait. Lorsqu’Alcidas, afin d’obliger
ctateurs. Ce silence est un coup de maître : et c’est cette espèce de dénouement que j’avais en vue, lorsque j’ai dit que le froid
vient intéressante et comique tout à la fois. » « [*]La fable et le dénouement de La Princesse d’Élide est l’exemple que je me p
e La Princesse d’Élide est l’exemple que je me propose de donner d’un dénouement imité et corrigé par Molière ; mais voyons aupara
ment naturel et de la vraisemblance se trouvent dans l’économie de ce dénouement  : les égards du sexe et du rang, la délicatesse d
malgré les difficultés qu’il y avait à surmonter, Molière a rendu ce dénouement excellent, de défectueux qu’il était dans l’origi
autres, le sentiment qu’ils en devaient concevoir. » « [*]Entre les dénouements de Molière, celui de L’Amour médecin doit tenir l
les détails qui regardent cette pièce, et parlons de la perfection du dénouement . « Lucinde, Clitandre et Lisette, qui sont les pr
les formes. « Depuis que les modernes ont jugé, avec raison, que les dénouements en action réussissent beaucoup mieux que s’ils ét
ux des anciens, il n’y a jamais eu, sur aucun théâtre de l’Europe, un dénouement aussi bien imaginé que celui-ci. C’est par cette
9 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ne devaient pas juger l’intrigue de la comédie de Tristan et certains dénouements de Molière aussi dépourvus de vraisemblance qu’il
prochaine dans la famille de Trufaldin. Il achemine donc Molière à un dénouement tout autre que celui de l’Inavvertito, où Belloro
médie de Tristan l’Hermite, Molière est entraîné à en imiter aussi le dénouement . Alcidor revenait à point nommé pour assurer le m
uivre l’imitation ébauchée du Parasite, on pourra regretter encore le dénouement de l’Inavvertito, mais celui de l’Etourdi se trou
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
s pieces n’ont & ne peuvent même avoir ni action, ni intrigue, ni dénouement , car elles finissent d’ordinaire avec l’audience
voir dans la derniere de ces pieces une exposition, une intrigue, un dénouement . Extrait de la comédie sans titre ou du Mercure
par celle de l’amante, tantôt par les contradictions de l’oncle ; un dénouement inattendu qui termine tout au gré des acteurs &am
isque Moliere, disoit-on, a fait rouler son action, son intrigue, son dénouement sur l’amour, il a tort de n’avoir pas filé dans c
action nous conduit d’incident en incident, & par gradation, à un dénouement bien supérieur à celui du Mercure, & qu’il es
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
de Moliere un prologue, des détails, des scenes, des caracteres, des dénouements . On se doute bien qu’il n’a pas jouté plus heureu
aime, sans qu’elle soit détrompée. Imitateur de Moliere dans les dénouements . MOLIERE. Les Femmes savantes. Philaminte v
t de suite d’avis, & donne sa fille au Chevalier.   Dans ces deux dénouements une fausse nouvelle fait rompre un mariage mal as
il est plus clair encore qu’il y a autant de défauts dans le dernier dénouement , qu’il y a de beautés dans le premier. Nous les a
ier. Nous les avons déja cités dans l’article des catastrophes ou des dénouements . Nous dirons donc en passant seulement que dans M
nécessaire de s’épuiser en raisonnements pour prouver qu’aucun de ces dénouements ne vaut celui de Moliere. Je suis toujours dans l
déterminer à répéter, à retourner dans quatre pieces différentes, un dénouement pris chez un autre Auteur ? & quel Auteur enc
12 (1802) Études sur Molière pp. -355
yauté et surtout par la vivacité de son amour. Mais soyons justes, le dénouement italien n’est-il pas meilleur ? Je trouve très pi
s de beaucoup d’auteurs, elles ont toutes une exposition, un nœud, un dénouement . Les actes. — Tous riches en comique de situatio
on des bons auteurs, qu’ils ont de beaux vers dans leurs drames ? Le dénouement . — Il pourrait être meilleur, et nous en sommes d
, nourri de la lecture des anciens, a d’abord donné la préférence aux dénouements en récit12. De la tradition théâtrale. Jalo
— Traînante, embarrassée, et cela parce que le sujet est vicieux. Le dénouement . — Trop prévu, comme celui de l’original ; on voi
harmées. Eh ! bien, nos comédiens enlèvent à Molière le mérite de son dénouement , en faisant disparaître Cathos et Madelon, lorsqu
bouffonne, il n’est pas un seul hémistiche que je ne regrettasse. Le dénouement . — Trop prévu ; mais l’événement qui l’amène trop
onné par le plus tendre aveu, et par la main de son amante : aussi le dénouement de la pièce française est-il moins vraisemblable,
théâtrale poussée à la dernière perfection jusque vers la fin23. Le dénouement . — « Naturel plaisant, et regardé comme un des pl
e à scènes détachées ; mais pouvant servir de modèle en ce genre. Le dénouement . — Infidèle au titre ; précipité et romanesque. I
es n’étant pas intimement liés à l’ouvrage, les Suisses qui, après le dénouement , viennent à coups de hallebarde écarter les Fâche
à faire frémir quiconque voudrait risquer un mariage mal assorti. Le dénouement . — Très bon, à quelques longueurs près dans les r
tte charge ; je vois encore moins qu’il leur permette de refroidir un dénouement , et de troubler une reconnaissance en parodiant l
agréable, mais encore par une gradation de chaleur soutenue jusqu’au dénouement  ; j’y ai vu partout la peinture des mœurs du temp
sur la pièce. Le titre. — Défectueux, en ce qu’il annonce trop le dénouement . Le genre. — On remarque dans cet ouvrage, dit V
ophie, et sur le jargon vide de sens qui régnait dans nos écoles. Le dénouement . — Qu’on se peigne, avant de prononcer, l’imprude
pouvoir, sans oser proférer une parole ; et qu’on dise ensuite, si un dénouement pareil, outre qu’il est plaisant, ne prémunit pas
puisque, d’après lui, l’athée est encore un sujet à traiter, etc. Le dénouement . — Bien propre à frapper un peuple superstitieux,
consent, et signe leur contrat de mariage, en croyant ne faire qu’un dénouement de comédie. Lisez la pièce de Molière. Sent
portance de l’objet, et par le choix des charlatans mis en action. Le dénouement de Molière et celui de Cyrano se ressemblent beau
ces divers caractères lui donnent occasion de développer le sien. Le dénouement . — Celui d’une pièce à caractère pour être bon, d
comédie, le moment où Célimène et Alceste se quittent ? En ce cas ce dénouement n’est pas bon, puisqu’Alceste, loin d’amener la r
on que la pièce est dénouée par le mariage de Philinte et d’Éliante ? Dénouement encore plus défectueux, car le spectateur s’intér
charlatans en fourrure, et que son genre de comique excuse presque un dénouement trop précipité. Voilà, disent bien des personnes,
 Toutes conçues, toutes exécutées avec une égale audace de génie. Le dénouement . — C’est à tort qu’on le blâme ; il ne tombe pas
ces deux motifs, puisque l’exempt et l’éloge du roi n’enlèvent pas au dénouement une seule des qualités prescrites par l’art. Que
irer en effet l’homme le mieux instruit et le plus difficile, dans le dénouement d’une pièce de caractère ? Que le personnage prin
s crût pas sage, Si de quelqu’un vous étiez écouté. C’est surtout au dénouement qu’ils établiront mieux l’un et l’autre la différ
tryon et Sosie y sont traités tout différemment par leurs femmes. Le dénouement . — Le latin, amené et fait sans art ; le français
nous n’entendons plus parler ni de la veuve ni de l’aventurière. Le dénouement . — De toute beauté, si nous le démêlons à travers
lazzis de maître Jacques ; si nous voulons enfin ne voir le véritable dénouement que dans le sacrifice de l’Avare renonçant à son
a bien mieux fouillé dans les replis du cœur humain, que l’auteur du dénouement latin ; chez celui-ci, l’Avare se corrige, et Mol
s qui ne satisfasse sur ce que la précédente nous a fait désirer. Le dénouement . — Monsieur et madame de Sotenville n’y sont pas,
ien exposées ? L’intrigue en est-elle vive, attachante et claire ? Le dénouement satisfait-il le spectateur ? Si elles n’ont pas c
urons un ouvrage des plus régulièrement fait d’un bout à l’autre. Le dénouement . — Très bon, puisque le personnage ridicule, bien
ée par l’intrigant, ne peut satisfaire entièrement le spectateur. Le dénouement . — Nous venons de le juger71. Le Bourgeois g
atans de tous les états, depuis l’homme de cour jusqu’au baladin. Le dénouement . — Pas tout à fait satisfaisant, Dorante n’est po
toutes ces petites gentillesses ? Les divertissements qui suivent le dénouement ne nous regardent pas, et nous ne tenons pas plus
rasite de Terence lutte au contraire d’adresse avec Geta, et amène un dénouement très comique. La lutte entre Molière et Térence é
. Sentiment sur la pièce. Une exposition claire, simple : et un dénouement vicieux, puisque Scapin, pour obtenir son pardon,
la dénoue, et de quelle manière ? Ne balançons pas à le dire ; aucun dénouement ne peut être comparé à celui des Femmes savantes.
énouement ne peut être comparé à celui des Femmes savantes. Parmi les dénouements à citer, on distingue ceux où les principaux pers
rie : Qu’on s’en repent, après, tout le temps de sa vie ! Parmi les dénouements à citer, on distingue encore ceux où l’auteur mén
jouissent tout à coup de la plus agréable surprise. Enfin, parmi les dénouements à citer, et qui sont très rares, l’on distingue c
e et toutes les bienséances se réunissent pour nous faire préférer le dénouement des Femmes savantes à tous ceux que nous connaiss
e-mère, fléau de la maison, et qu’en la démasquant, Toinette amène un dénouement heureux. Le professeur. Tudieu, la belle enfant 
une fable de La Fontaine qui n’ait son exposition, son intrigue, son dénouement comme les comédies de Molière, et pas une comédie
ant, le bon Dieu puisse-t-il vous bénir ! 32. Voltaire « trouve le dénouement de L’École des femmes aussi postiche que celui de
13 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
s, j’en conviens ; par exemple, il n’est pas souvent heureux dans ses dénouements  ; mais la perfection de cette partie est-elle aus
e caractère, qu’elle l’est à l’action tragique ? Dans la tragédie, le dénouement a un effet qui reflue sur toute236 la pièce : s’i
14 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
invraisemblances de caractère ou de situation ont disparu ; enfin, un dénouement , qui choque à la fois la raison et les convenance
fois la raison et les convenances, habilement modifié, est devenu un dénouement nouveau, où sont ménagées toutes ces délicatesses
’autre un commencement d’amour pour Aglante, qui rend leur mariage au dénouement plus naturel et plus intéressant ; enfin, il a re
en foule à cette pièce où une statue parlait et marchait, et dont le dénouement était un homme à la fois frappé de la foudre et e
ne se terminent pas, mais s’arrêtent, et que remplace, en manière de dénouement , un épisode nouveau qui n’a point son origine dan
15 (1739) Vie de Molière
’a presque jamais l’attention de l’avertir de ce qu’il veut faire. Le dénouement qui a trop souvent été l’écueil de Molière, n’est
itesse a bannis aujourd’hui du théâtre, comme, carogne, cocu, etc. Le dénouement , que fait Villebrequin, est un des moins bien mén
s de la bienséance, même dans les tours qu’elle joue à son tuteur. Le dénouement des Adelphes n’a nulle vraisemblance ; il n’est p
sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de l’École des maris est le meilleur de toutes le
et le passe de bien loin dans l’intrigue, dans le caractère, dans le dénouement , dans la plaisanterie. Les Fâcheux, Comédie
pour être inférieure en tout à l’École des maris, et surtout dans le dénouement , qui est aussi postiche dans l’École des femmes,
peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’auteur ; enfin dans le dénouement , qui, tout bien amené et tout sage qu’il est, sem
i du Tartuffe est parfait. On admire la conduite de la pièce jusqu’au dénouement  ; on sent combien il est forcé, et combien les lo
il est dans son genre, n’a ni des intrigues assez attachantes, ni des dénouements assez heureux, tant l’art dramatique est difficil
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
hées, encore en avons-nous où il y a une exposition, une intrigue, un dénouement . Les Fâcheux nous ont servi d’exemple. Pour disti
la machine, & dans lesquelles l’intrigue, les situations & le dénouement naissent tout naturellement du caractere principa
e Mascarille, puisque dans une comédie les incidents qui éloignent le dénouement échauffent l’intrigue, animent la grande machine
17 (1884) Tartuffe pp. 2-78
re, sous un autre habit ; Tartuffe corrigé, déguisé, Tartuffe puni au dénouement , de par le roi, dont l’éloge clôt la pièce, et qu
ais que ces deux actes n’étaient pas ceux que nous possédons ; que le dénouement était tout différent ; que Je roi n’intervenait p
Ce que je crois, plus volontiers encore, c’est que Molière refit son dénouement et que c’est dans cette seconde version qu’il eut
uelque efficace à ses promesses de protection. Qu’était donc l’ancien dénouement  ? demandera-t-on peut-être. Hélas ! je n’en sais
que des hypothèses. On sait, par exemple, que Boileau n’aimait pas le dénouement nouveau ; il en a confié à Brossette un autre, qu
cation reste-t-elle de l’ancienne version ? La batte y jouait-elle au dénouement  ? Par un juste retour, était-ce le fougueux Damis
salut avec ceux d’Angleterre. Ne se pourrait-il pas que cette idée de dénouement fût venue de Paris avec la pièce ? Que ce confrèr
à l’oreille fleurie que nous ont présenté les premiers actes. Le faux dénouement , toutefois, garde encore une allure comique. Tart
a fait préparer pour Orgon, c’est lui qui s’en va y coucher. Le vrai dénouement , ce n’en est pas moins le mot d’Orgon : Dénichon
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
nt toutes les parties sont décousues. Celui qui, au lieu de placer le dénouement à la fin d’un drame, ou n’en fait point, ou le me
ls saillants, s’étend sur les principaux événements qui conduisent au dénouement , & met ses auditeurs à portée de juger par eu
mesure qu’ils sont plus nécessaires à l’intelligence, à la marche, au dénouement de la grande machine ? Voilà ce qui constitue le
raiterons ainsi toutes les diverses parties du drame comique jusqu’au dénouement inclusivement ; & nous appuierons nos raisonn
19 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
de la scène ; et le malicieux baladin dut bien rire en lui-même de ce dénouement , qui était presque aussi grotesque que la cérémon
tement opposé à celui dont on joue le vice ou le ridicule, obtient au dénouement le triomphe dû à la probité ou à la raison. Dans
squ’un valet, Scapin, est la cheville ouvrière de l’action, et que le dénouement consiste dans la reconnaissance de deux jeunes fi
e passe à Messine, de même aussi qu’il est question de Naples dans le dénouement de L’Avare. Naples et Messine, en effet, étant si
lement par le fourbe qui en tient les fils, et elles aboutissent à un dénouement commun, où chacun des deux pères, retrouvant une
le, trouve un gendre dans chacun des deux fils et des deux amants. Ce dénouement n’est qu’à moitié celui du Phormion, où l’un des
20 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
yeuses Commères de Windsor. L’intrigue est simple et facile, moins le dénouement qui est un peu péniblement amené et auquel on veu
de lui donner cette louange. Je ne puis que répéter après lui que le dénouement de l’École des maris, vraisemblable, naturel, tir
, tantôt, « inférieure en tout â l’École des maris et surtout dans le dénouement qui est aussi postiche dans l’École des femmes :
tié habile. C’est un drame très noir qui se termine en comédie par un dénouement accidentel. Des deux personnages principaux, à sa
aux caractères, la simplicité de ses intrigues, l’insuffisance de ses dénouements qui, justement parce qu’ils n’en sont pas, ressem
de la pièce, le raisonneur, agit tellement que c’est lui qui fait le dénouement . Que veut-on de plus et est-il vrai que les honnê
ux, Don Juan, Trissotin, Argan). Il relègue l’extraordinaire dans ses dénouements et l’on sait comme il les bâcle. C’est une manièr
es attention, s’il a pu mettre à la volée et comme au hasard dans ses dénouements un extraordinaire si saugrenu, c’est que le goût
enu. Je ne vois pas que personne de son temps ait été offensé par les dénouements de Molière, et, sans avoir, je l’avoue, le moindr
actère. Elle n’a rien dit, selon son habitude, depuis deux actes ; au dénouement heureux et quand on est débarrassé de Tartuffe, t
de l’intrigue, c’est-à-dire de la succession des faits allant vers un dénouement qui procède d’eux et qui les arrête. Il faut que
logique dans la disposition de l’intrigue il en a très peu cure. Ses dénouements sont quelquefois rationnels, le plus souvent tout
quelquefois rationnels, le plus souvent tout à fait accidentels. Ses dénouements rationnels ont ceci de particulier qu’ils sont de
ements rationnels ont ceci de particulier qu’ils sont des absences de dénouements . Le dénouement de George Dandin est très rationne
s ont ceci de particulier qu’ils sont des absences de dénouements. Le dénouement de George Dandin est très rationnel ; mais cela t
tionnel ; mais cela tient à ce que dans George Dandin il n’y a pas de dénouement  : George Dandin constate qu’il n’aura jamais rais
vie de se jeter à Peau et les choses vont continuer ; il n’y a pas de dénouement . Le dénouement du Misanthrope est très juste ; ma
à Peau et les choses vont continuer ; il n’y a pas de dénouement. Le dénouement du Misanthrope est très juste ; mais cela tient à
Misanthrope est très juste ; mais cela tient à ce qu’il n’y a pas de dénouement dans le Misanthrope. Alceste va se retirer à la c
on se remplir de nouveau et les choses continueront comme devant. Les dénouements de Molière qui ne sont pas rationnels, et ce sont
dans la vérité d’un siècle qui est encore un siècle de foi. Quant aux dénouements par anciens enlèvements en mer, forbans, pirates
cette époque qui sont tout pleins d’aventures de ce genre et que ces dénouements n’ont pas étonner le moins du monde le public de
ue le mari est vivant, est une histoire parfaitement authentique. Ces dénouements irrationnels de Molière, ces dénouements accident
arfaitement authentique. Ces dénouements irrationnels de Molière, ces dénouements accidentels de Molière, pour les rendre logiques
toujours au point de vue de la logique. Si Molière avait préparé ses dénouements les plus accidentels ils auraient paru rationnels
s premières années de la jeune fille à marier et sur ses origines. Un dénouement postiche n’est presque toujours qu’un dénouement
sur ses origines. Un dénouement postiche n’est presque toujours qu’un dénouement accidentel non préparé et un dénouement rationnel
n’est presque toujours qu’un dénouement accidentel non préparé et un dénouement rationnel n’est presque toujours qu’un dénouement
l non préparé et un dénouement rationnel n’est presque toujours qu’un dénouement accidentel préparé avec soin et avec mesure. Moli
r qu’il fût soigneux de s’en occuper. Remarquez qu’il n’a donné à ses dénouements accidentels que juste l’importance, et la portée
noue pas le nœud de notre tempérament. Or c’est juste ce que font les dénouements de Molière. Ils mettent, le point final à un des
tiné à en connaître d’autres tout semblables. Rien de plus. Jamais un dénouement de Molière ne change le caractère du personnage p
mêmes à la fin de la pièce qu’ils étaient au commencement. Jamais un dénouement de Molière ne change le caractère d’aucun personn
u, j’estime que ce n’est pas son caractère qui est accidentel mais le dénouement qui l’est, et qu’Euclion, un instant distrait de
x, redeviendra avare après-demain. Il y a de même dans Molière de ces dénouements provisoires ou de ces attitudes finales des perso
assistance des « gens de bien ». Je me crois autorisé à dire que les dénouements de Molière ont pu changer l’attitude, mais n’ont
énouent que l’intrigue et l’intrigue n’est presque rien. Ils sont des dénouements circonstanciels et des dénouements provisoires, d
e n’est presque rien. Ils sont des dénouements circonstanciels et des dénouements provisoires, des dénouements pro tempore. Mais au
t des dénouements circonstanciels et des dénouements provisoires, des dénouements pro tempore. Mais aussi il faut, pour que ces dén
soires, des dénouements pro tempore. Mais aussi il faut, pour que ces dénouements suffisent, que l’intrigue soit très légère. Elle
l’intrigue soit très légère. Elle l’est. L’intrigue est en raison, du dénouement et le dénouement est en raison de l’intrigué. Sur
rès légère. Elle l’est. L’intrigue est en raison, du dénouement et le dénouement est en raison de l’intrigué. Sur le fond très pui
e suffisante pour qu’il y ait pièce, intrigue qui sera dénouée par un dénouement accidentel pour que la pièce soit finie. Il sait
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
urs ; & qu’un mot, en dévoilant tout le mystere, puisse amener un dénouement prompt & facile. Aristote prétend qu’il est
par sa nature, qu’en cessant d’être ignoré, il amene naturellement le dénouement  ; mais il peche par l’endroit le plus essentiel,
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
rée, a dû nécessairement mieux ressortir que celle du Poëte latin. Le dénouement de cette piece est tout-à-fait calqué sur celui d
iés vous-même, vous-même vous avez signé les articles du contrat. Le dénouement de Cyrano & celui de Moliere sont les mêmes,
pour frapper sur tous les théâtres de l’Europe. C’est dommage que le dénouement , quoique plus honnête que celui de Moliere, soit
i monotone, aussi ennuyeux, aussi long ; & que, pouvant amener le dénouement d’un mot, elle laisse languir la piece pendant tr
23 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
, les met en situation ; il doit contenir l’exposition, le nœud et le dénouement . Lorsque les caractères d’une pièce sont parfaite
agination seule est effrayée. Si Molière n’a pas été heureux dans les dénouements de toutes ses pièces, dans plusieurs aussi il a t
mpliquée ; mais, à partir de ce point, tout doit tendre à préparer le dénouement . Le dénouement que les anciens appelaient catastr
, à partir de ce point, tout doit tendre à préparer le dénouement. Le dénouement que les anciens appelaient catastrophe, est l’ins
24 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
aît le faible, et lui arrachent enfin son consentement au mariage. Le dénouement est amené d’une manière très-satisfaisante, et pa
ont il est bien éloigné d’avoir la pureté, la grâce et la finesse. Le dénouement est comme celui de presque tontes les comédies de
manière dont il explique ce que c’est que le tour du bâton. Enfin le dénouement est heureux ; il l’a tiré d’une fable de La Fonta
ué et bien dénoué : se servir d’une prêteuse sur gages pour amener le dénouement d’une pièce qui s’appelle le Joueur, et faire met
olie complète n’irait pas plus loin. L’intrigue est peu de chose : le dénouement ne consiste que dans une fausse lettre, moyen usé
25 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
le principe de la contradiction. Le triomphe de la liberté, voilà le dénouement , voilà la victoire ; la victoire est une harmonie
s la figure de Louis XIV. On a reproché à Molière la faiblesse de ses dénouements . Celte observation, juste en elle-même, manque d’
’élévation. Il fallait lui reprocher d’avoir ignoré l’essence même du dénouement , c’est-à-dire l’invasion de l’idée planant sur le
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
revient sur l’aventure dont Pantalon a été la victime, et en tire le dénouement par un moyen des plus singuliers et des plus hard
ime du vieux Polidoro, ce qui ne fait pas moins de quatre mariages au dénouement . Chrisoforo, comme Epidicus, est récompensé, au l
x feintes. Tout dans le début était infernal ; tout est divin dans le dénouement . » Le second sonnet est adressé à Saint-Sylvain,
27 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
s ; le caractére de Lélie n’est pas même trop vraysemblable, & le dénouement n’est pas heureux ; le nombre des actes n’est dét
Trop de complication dans le nœud, & peu de vraysemblance dans le dénouement . Cependant on y reconnoît dans le jeu des personn
tre une dissertation, & n’admettoit par conséquent ni intrigue ni dénouement  ; mais Moliere ne s’écarte jamais de l’objet que
tations de ces deux pastorales. C’est une comédie d’intrigue, dont le dénouement a quelque ressemblance avec celui de l’école des
che de l’éxemt, ne peut justifier, aux yeux des critiques, le vice du dénouement . Si ce fut sans fondement qu’on accusa Moliere d’
ur est de ne rien dire. A n’envisager cette réfléxion, qui achève le dénouement , que du côté de la plaisanterie, l’on avouera qu’
umiéres, dédommage en partie de la singularité peu vraysemblable d’un dénouement machinal. L’auteur, qui, par de solides réfléxion
28 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
or sort pour aller au logis de Valère. Molière avait besoin, pour son dénouement , d’amener sans invraisemblance tous les personnag
uelques souvenirs de son propre cœur, Molière termine la pièce par un dénouement postiche, qui fait retrouver à Agnès un père dans
d’intrigue dans ces deux chefs-d’œuvre de la comédie de caractère. Le dénouement de L’École des Femmes est sans lien avec les cara
huit dans L’École des Femmes ; et quoique chacun soit un pas vers le dénouement , on est près de trouver languissante une action q
, sans monologue, sans coup de théâtre. Quoi ! pas même un mariage au dénouement  ! Et l’intrigue, ce fil léger qui nous fait souve
crifice d’amants méprisés. Le salon de Célimène est déserté. Voilà le dénouement . Les situations n’y sont pas plus rares que la fa
e qui convoite la dot plus que la fille : il est découvert ; voilà le dénouement . Trissotin est un de ces sots qui le sont en tout
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ont sagement fait de ne pas introduire la fable dans leur piece. Les dénouements des deux pieces comparés. Dans la farce de Blanc
l’Avocat en lui disant bée : tout est dit. Dans la piece nouvelle, le dénouement est plus marqué, puisqu’on marie Valere avec Henr
l que le Juge prenne une tête de bœuf pour celle d’Agnelet ? & ce dénouement forcé ne range-t-il pas l’ouvrage dans la classe
en passant par les mains des Auteurs François. L’exposition & le dénouement sont tout-à-fait à la latine : une fille perdue &
30 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
nquillité, en se défaisant de son trésor ? Un érudit qui a suppléé le dénouement perdu de la pièce de Plaute, fait précisément pre
e la principale scène du second acte, et l’autre a fourni le sujet du dénouement . Ce sujet est de la plus haute antiquité : on le
eurs de ses Nouvelles, et entre autres, celle dont Molière a fait son dénouement . Molière, qui avait déjà employé la même idée dan
ne jeune princesse ? Mais il n’y avait pas là d’intrigue, de nœud, de dénouement , conséquemment pas de pièce ; il en fallait trouv
rétendants. De cette idée dramatique commune aux deux pièces, sort un dénouement commun, mais dont les moyens et les circonstances
es, l’une imaginaire, l’autre réelle, mais toutes deux semblables, au dénouement près, méritait d’être remarquée par l’histoire li
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
pectateur. Titres qui annoncent en même temps l’Intrigue & le Dénouement . On ne peut pas dire que ces titres soient pr
l’intérêt, la curiosité, s’ils concourent également à l’intrigue, au dénouement , c’est un défaut essentiel dans la piece, comme n
32 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
té bornée à cinquante-trois ans. On lui a reproché encore ses mauvais dénouements . Mais quand le plaisir du spectateur n’est pas fo
le plaisir du spectateur n’est pas fondé sur l’intérêt, qu’importe le dénouement  ? Divertissez pendant cinq actes, et amenez un ma
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
presque jamais à rien, puisqu’elles ont besoin que le hasard amene un dénouement qu’elles auroient dû faire. Telles sont celles de
puisque les différents ressorts qu’il a employés ne concourent pas au dénouement  ! Moliere lui-même n’est pas exempt d’un pareil r
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
Prologues qui instruisent les spectateurs du sujet, de l’intrigue, du dénouement d’une piece, &c. Les Anciens, & quelq
les Auteurs qui m’instruisent à fond du sujet, de l’intrigue & du dénouement . Les Italiens sont ceux qui, en cela, ont le mieu
fait des prologues qui ont un titre, une exposition, une intrigue, un dénouement  ; & le plaisant de tout cela, est que plusieu
35 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
nt dans la cité des honneurs avec des autels189. L’Antigone, avec son dénouement ensanglanté, Les Euménides, avec leur pacificatio
vénements extérieurs ne peuvent pas empêcher la lutte de courir à son dénouement nécessaire, le retour du Divin à l’unité absolue
bsorbe point : il reste indépendant, voulant rester debout. Ainsi, le dénouement du drame comique me montre le triomphe réel de la
mphe réel de la personne humaine dans sa destruction apparente, et le dénouement du drame tragique m’avait montré le triomphe réel
rment le cercle des Divinités. T. II, p. 224. 181. Ce qui dans le dénouement tragique est détruit, c’est seulement la particul
vers 806 à 816, 876 à 880. 187. La nécessité qui apparaît dans le dénouement n’est pas un aveugle destin, un fatum sans raison
ut supporter de voir échouer ses projets et leur réalisation… Dans le dénouement , ce qui se détruit, ce ne peut être ni l’élément
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
onner un caractere, en fit une qui, selon moi, n’auroit pas déparé le dénouement du Bourru bienfaisant. Madame Baccelli est dans c
que Regnard, si inférieur à Moliere du côté du style, des plans, des dénouements , de la morale, des caracteres, du comique même, n
37 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
124 Trop de complicité dans le nœud, et peu de vraisemblance dans le dénouement  ; mais une source de vrai comique, et des traits
onde en incidents, qui développés avec art, amènent un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre français. Les Fâche
38 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
nce de ses Comédies est toujours défectueuse en quelque chose, et ses dénouements ne sont point heureux. » Il ne faut pas confondre
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
es uns prennent pour arranger cinq à six scenes sans suite & sans dénouement , l’estime, la vénération que les autres ont pour
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
s. MM. Parfait disent, dans leur Histoire du Théâtre François, que le dénouement est pris d’un Conte de la Fontaine, intitulé le C
& la situation beaucoup plus piquante que dans le conte. Quant au dénouement de la comédie, comment MM. Parfait ont-ils pu dir
a Fontaine ou à Bocace, aussi est-elle bonne ; & qu’il ne doit le dénouement qu’à lui, aussi n’est-il pas merveilleux. Avouons
merveilleux. Avouons cependant qu’il a quelque mérite d’avoir lié le dénouement à l’intrigue par le déguisement de M. Bernard.
abrégé sont fondues dans cette comédie. D’Ancourt a lié l’intrigue au dénouement par le moyen de Clitandre amoureux de Colette, ni
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
acre le premier à l’exposition, le second à l’intrigue, le dernier au dénouement . L’essentiel est de bien posséder son sujet avant
t clair que si une scene doit avoir son exposition, son intrigue, son dénouement , chaque acte doit avoir aussi toutes ces parties
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
s les deux marcher le même intérêt, & concourent ensemble au même dénouement . Par exemple, dans l’Avare il y a deux intrigues,
’augmentent en se croisant mutuellement & en concourant à un seul dénouement . C’est lorsque Moliere fait des intrigues doubles
43 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
e titre de La Creduta maschio (la Fille crue garçon), avec un nouveau dénouement que son auteur raconte ainsi : « Lelio, sous le n
tout s’arrange à l’amiable. » Quoique Riccoboni nous apprenne que ce dénouement fut trouvé plus piquant et mieux amené que celui
, reprocher à Molière de ne s’en être point servi, puisque ce nouveau dénouement ne fut imaginé que bien longtemps après la mort d
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
asard n’y préside ni au principe de l’action, ni aux incidents, ni au dénouement , & il s’en faut bien que les personnages n’ai
quelles le hasard présideroit seul au principe, à l’intrigue & au dénouement , seroient aujourd’hui très peu estimées, & le
45 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
onnages se livrent à une course folle les uns après les autres, et le dénouement a lieu au milieu d’un tumulte extravagant ; elles
néralement respectée ; et encore, et encore ! il n’est pas rare qu’au dénouement , les Isabelle, les Flaminia, les Flavio et les Or
46 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
lui avait causé plus de chagrins. L’intervention du monarque dans un dénouement impossible sans que son autorité fût mise en jeu
étaient le plus bel hommage qu’il fût possible d’élever à son nom. Le dénouement du Tartuffe restera debout à travers les vicissit
ême roi se répétant par tous les siècles et sous tous les règnes ! Le dénouement du Tartuffe consacre deux souvenirs glorieux pour
Molière connaissait le faible pour la louange, soit pour préparer le dénouement où sa royale autorité devait intervenir, il fut b
e plus remarquable de tous est à coup sûr celui que Molière a fait au dénouement , dans ce fameux passage : Nous vivons sous un pr
et de délire, le mot de roi était proscrit jusque sur la scène, et le dénouement du Tartuffe fut mutilé par les nouveaux Vandales,
47 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
arer l’outrage qu’ils faisaient à la majesté divine ». Reste enfin le dénouement que Molière peut invoquer en sa faveur ; car, en
S’il en était ainsi, on pourrait soutenir que Molière n’a conservé le dénouement que par respect pour la tradition et par acquit d
e braver la justice du ciel avec une âme de valet intéressé… Voilà le dénouement de la farce ! » On peut dire, en effet, que Sgana
ses gages. Il semble donc que, pour Molière comme pour Sganarelle, le dénouement n’est pas quelque chose de très sérieux, que c’es
mort d’Hippolyte en est-elle moins touchante ? Ce qui importe dans le dénouement de Don Juan, c’est que l’impie soit puni, c’est q
mour du bien. C’est une sorte de fusion entre Alceste et Philinte. Le dénouement des deux pièces est semblable : comme Célimène, l
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
toutes les scenes, même la plus petite, doivent le peindre, & le dénouement doit lui donner le dernier coup de pinceau. Nous
l’oncle avare vaut tout le rôle du Dissipateur, si l’on en excepte le dénouement . ACTE III. Scene V. Plus on aime l’argent &
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
oderne, en saisissant cette idée, a changé le reste de l’intrigue, le dénouement , & les autres personnages ; & l’on doit d
fs-d’œuvre pour en former des monstres. Il ne faut pas oublier que le dénouement d’Attendez-moi sous l’orme est pris du Soldat fan
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
, il nous répete encore tout ce qui arrivera & comment se fera le dénouement . Scene VI. Ici la scene de raccommodement est, q
isonnable qu’ils se retrouvent aux prises dans le reste de la piece. Dénouement . Enfin, dans l’une & dans l’autre piece, Jup
ruit du tonnerre, & déclare à l’époux qu’il est son imposteur. Ce dénouement paroîtra d’abord le même ; mais on ne tardera pas
51 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
t il faut être Molière pour donner tant de raison à une soubrette. Le dénouement achève la leçon. La pupille d’Ariste, qu’il a eu
r les confidences qui font aller la pièce, comme aussi le besoin d’un dénouement se fait trop sentir par l’arrivée des deux vieill
donner au jeune homme qu’elle aime. On a reproché à Molière quelques dénouements semblables : c’est un défaut, sans doute, et il f
lui qui termine si mal l’Ecole des Femmes ; et il est reconnu que les dénouements sont la partie faible de l’auteur. Mais, à cette
seul reproche qu’on ait fait à cette inimitable production, c’est un dénouement amené par un ressort étranger à la pièce ; mais j
et tomber dans le piège qu’il tendait aux autres? Je conviens que ce dénouement n’est pas conforme aux règles ordinaires; mais da
t lui apprendre aussi à franchir les limites de l’art ; et si dans ce dénouement il a le plaisir de satisfaire sa reconnaissance p
52 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
pressement pour deux valets travestis, les coups de bâton qui font le dénouement , exagerent sans doute le mépris attaché aux airs
r la contagion, a usé du plus violent remede. C’est ainsi que dans un dénouement qui a essuyé tant de critiques, & qui mérite
e pour la deshonorer : ceux qui lui ressemblent trouveront mauvais le dénouement  ; tant mieux pour l’auteur & pour l’ouvrage.
le étoit alors à Athènes, ayant des acteurs, une action, un noeud, un dénouement , c’est-à-dire les parties essentielles. Quant à l
de caractere, qu’elle l’est à l’action tragique ? Dans la tragédie le dénouement a un effet qui reflue sur toute la piece : s’il n
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
l’action de la piece, depuis l’arrivée du premier personnage jusqu’au dénouement exclusivement, nous passons tout de suite à la tr
ur dix mille francs que Valere lui a, dit-il, volés. Nous touchons au dénouement  ; &, comme je l’avois dit, Harpagon a toujour
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
au hasard à une espece d’intrigue sans exposition, sans liaison, sans dénouement  ; il donne à cela le titre de comédie. Il colport
que propre à tous les temps & à toutes les nations ? Enfin, si le dénouement de la Nouvelle est tragique, celui de la comédie
en action. Julie, froide, insipide, ne se réchauffe que pour faire le dénouement  : Evandra, la sensible Evandra, est toujours atta
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
uge, le prince on le roi. » Préface des Précieuses ridicules. 20. Dénouement du Festin de Pierre. 21. Dénouement du Tartuffe
es Précieuses ridicules. 20. Dénouement du Festin de Pierre. 21. Dénouement du Tartuffe. 22. Voir plus loin, chap. XI. 23.
56 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
élé par hasard à un autre personnage qui l’ignorait, en voilà tout le dénouement . Quelle est, du reste, cette action ? une suite d
tres, il existe cependant un nœud, et par conséquent il en résulte un dénouement . C’est le roi qui fait l’un et l’autre ; car, dan
qu’il se contentera de la première qu’on voudra lui donner. Voilà le dénouement . Il est faible ; mais le nœud n’était pas fort, e
’a dû, soit au chevalier de Grammont, soit au théâtre italien, que le dénouement de sa pièce : la pièce elle-même est dans Rabelai
57 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
résor aussi soigneusement caché a pu être découvert. C’est donc là un dénouement qui n’est ni naturel ni préparé. L’idée ingénieus
ers, et la seule chose qu’on puisse reprocher à cette pièce, c’est un dénouement un peu arbitraire qui s’opère par une reconnaissa
cènes près, ce n’est pas une comédie. On convient généralement que le dénouement en est mauvais, parce qu’il est amené par un ress
, soumises à de petites épreuves, et l’on avance à petits pas vers le dénouement . Il s’agit le plus souvent d’une déclaration d’am
58 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
énements, afin de concentrer toute l’attention des spectateurs sur le dénouement où il précipite le drame. Semper festinat ad eve
e dogmatiser et d’être pratiquement utiles35 ; il est enfin dans leur dénouement , car où est celle qui ne se termine pas par un ma
rflu de développer. Les critiques français eux-mêmes m’abandonnent le dénouement du Dépit amoureux, celui de L’École des femmes, c
Rappelons-nous que les manuscrits de l’Aulularia sont mutilés, que le dénouement tout entier manque, et dans ces conditions désava
qui fait passer le pauvre Orgon par « une alarme si chaude, » que le dénouement de cette prétendue comédie allait être tragique,
59 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
ituellement aux comiques grecs leurs nœuds, leurs péripéties et leurs dénouements . Malheureusement, un état de société d’où les fem
que toujours il était poussé jusqu’aux dernières conséquences ; et le dénouement n’était jamais plus décent que lorsque la prostit
pagnole et la légèreté française compliquaient l’intrigue, et dont le dénouement fut une composition amiable entre des intérêts d’
révélé par hasard à un autre personnage qui l’ignorait, voilà tout le dénouement  ; une suite de récits faits au même personnage, s
ouvement sur la scène, et tout y paraît animé. On a loué et blâmé les dénouements de Molière avec un égal défaut de discernement. Q
ches, dont, enfin, une critique plus éclairée est venue le venger. Le dénouement est bon et nécessaire : la pièce n’en peut avoir
ans Tartuffe ? Au reste, l’extrême importance attachée au mérite d’un dénouement est un des raffinements, une des exigences de not
produire avec rapidité le contraignît à la négliger, plusieurs de ses dénouements sont peu satisfaisants ; les plus répréhensibles
rendent impossibles. Mais ici une distinction se présente. Il y a le dénouement de l’action ; il y a aussi le dénouement du sujet
ction se présente. Il y a le dénouement de l’action ; il y a aussi le dénouement du sujet, c’est-à-dire de la partie comique et mo
e l’ouvrage. Si quelquefois Molière est faible ou même pèche dans les dénouements de la première espèce, en revanche il excelle tou
60 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ain qu’on n’en peut juger de cette sorte sans prendre le nœud pour le dénouement  ; et si je puis me servir de l’exemple d’Héracliu
tes ; le caractère de Lélie n’est pas même trop vraisemblablea, et le dénouement n’est pas heureux ; le nombre des actes n’est dét
op de complication dans le nœud, et trop peu de vraisemblance dans le dénouement  : cependant on y reconnaît dans le jeu des person
61 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
re Analyse sommaire du Misanthrope. Les situations. L’action. Le dénouement « Le Misanthrope a dit M. Nisard, échappe à l
acrifice d’amants moqués. Le salon de Célimène est déserté : voilà le dénouement . « Les situations n’y sont pas plus extraordinair
, le dessin définitif des caractères, et la prévision très nette d’un dénouement appelé par la logique même de l’intrigue. On aime
aîtresse du logis. Mais cet épisode n’est ici qu’un accessoire, et le dénouement souriant de l’intrigue prouve que le peintre ne v
conduite de ce drame dont l’exposition est aussi heureuse121 que son dénouement nous paraît logique et nécessaire, oui, nécessair
or. De là le mémorable quiproquo dont Molière a tiré si bon parti. Le dénouement , chacun le connaît : le vrai voleur, c’est l’escl
e de l’Avare, c’est expliquer l’action et tous ses épisodes, sauf son dénouement sentimental. Car il est la clef de voûte qui sout
ire Comédie de mœurs. L’action. Analyse du sujet. Sa logique. Le dénouement sort des caractères La comédie à laquelle il m
n fripon convaincu d’être plus amoureux de la dot que de la fille. Ce dénouement est excellent ; car il ne répugne point à la vrai
omains. 144. Quelques vers isolés conservés par Nonius autorisent ce dénouement , dont se mêle le dieu Lare qui a voulu récompense
62 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
troublant leur divine pureté, ont rompu momentanément leur accord. Le dénouement , par la destruction des personnalités engagées da
ture, cette pièce, il faut le reconnaître, nous paraît imparfaite. Le dénouement en est artificiel. Plusieurs critiques, sans être
tion toute négative. Que s’ils imaginent, sous une forme positive, un dénouement plus naturel, et un personnage aussi méprisable,
méprisable, mais plus gai, leur imagination n’est qu’un souvenir : ce dénouement , c’est celui de quelque autre chef-d’œuvre, et ce
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
ction, l’intérêt, tout devient double ; le spectateur verra un double dénouement , ou il n’en verra aucun. Si l’Auteur m’avoit seul
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
ctant d’un bruit de foudre », comme disait Bruscambille, faisaient le dénouement . Comme on le voit, deux arts bien différents étai
65 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
rieux aspect. La Fronde, dans ses jeux parodiant la Ligue, Jusques au dénouement de sa bizarre intrigue Déroula devant toi son lon
66 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
é de la diction de Terence, & qu’il le passe de bien loin dans le dénouement . Il le trouve encore superieur dans l’intrigue, d
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
e fable, sans perdre un instant de vue l’intrigue, les caracteres, le dénouement , &c. ne doivent pas moins présider l’une &
e Térence, leur monotonie dans l’exposition, dans la marche, dans les dénouements , & leur froide symmétrie, au comique inconcev
68 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
es variations. C’est ici que se pose la question souvent discutée des dénouements de Molière, lis ont paru, de nos jours surtout, a
nos jours surtout, artificiels et faibles. Remarquons d’abord que les dénouements comme celui de l’Avare, avec reconnaissance d’enf
nombre de procès de ce temps en font foi. — On a voulu voir dans ces dénouements , dont on doit, malgré tout, reconnaître l’infério
inir, il est bon que l’auteur avertisse, par la faiblesse même de son dénouement , que cette fin n’est pas vraie, mais seulement ob
l, n’a pas eu cette intention nette ; il a accordé peu d’attention au dénouement , parce que c’est une pièce essentielle de l’intri
69 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
ement, enfin, pour un bel esprit fort ridicule, qui se trouve être au dénouement un faquin fort méprisable. Trissotin vient, comme
ène ; ils y viennent prêter leur ministère à ces mariages qui sont le dénouement obligé de la plupart de nos comédies. Rarement le
ègle et réduit les parties de M. Fleurant, son apothicaire ? Quant au dénouement , il est impossible d’en trouver au théâtre un qui
’une fille que son père allait déshériter et condamner au cloître. Ce dénouement a du rapport avec celui des Femmes savantes. Le f
70 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
nent des situations que le poète latin n’avait pas soupçonnées, et un dénouement des plus ingénieux. Quoi de plus neuf, de plus in
ble peinture de mœurs où brillent des éclairs de génie. Il est peu de dénouements plus comiques que celui du Mariage forcé. On a qu
Molière ne savait pas dénouer ses pièces : on met en avant, outre le dénouement du Tartuffe qui se fait par un ordre du roi, ceux
on conclut contre les autres. Hé bien ! quoi de plus spirituel que le dénouement de L’École des maris ? Quoi de plus simple que ce
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
ns vaincu la mauvaise fortune, in ultimo habbiamo vinta ! » Excellent dénouement dont Molière n’a point profité, il est difficile
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
e ou néglige d’inventer : les nœuds de l’intrigue et les surprises du dénouement  ; par exemple, ces filles enlevées dans leur jeun
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
e veut cet homme ? Et les plaisants répondent, il vient pour faire le dénouement . En revanche, il faut aussi prendre bien garde de
e acte, fait tout le sujet du cinquieme, & se trouve intéressé au dénouement  ; il méritoit bien que l’Auteur fît mention de lu
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
s, comme l’on a fait dans mille autres pieces. Comment donc amener un dénouement  ? Peu de temps après que M. de Marmontel eut donn
Il paroît, dit-on, dans les sociétés une piece qui porte ce titre. Le dénouement en est singulier. Le faux Magnifique a rassemblé
75 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
plusieurs effets tous préparés et non prévus, jusqu’à ce qu’enfin le dénouement décèle par ses résultats une utilité morale, et l
ré ses défauts, malgré les reproches qu’on fait à quelques-uns de ses dénouements , à quelques négligences de style, et à quelques e
76 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
n de la morale de Molière ne doit pas être cherchée non plus dans les dénouements miraculeux par lesquels il termine brusquement se
llent en prison, ni que tous les athées soient foudroyés. Ce genre de dénouement n’est ni moral, ni vrai, ni vraisemblable : il es
77 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
e l’avarice a fait par un autre, forme le nœud de l’intrigue, dont le dénouement concilie, à la satisfaction de tous, les intérêts
78 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
de ses comédies est toujours défectueuse en quelque chose, et que ses dénouements ne sont point heureux10. Il faut avouer qu’il par
79 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
mes doivent être courtes — la musique religieuse doit être grave — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’u
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
n prose, comparée avec un morceau du roman de Don Quichotte, & le dénouement des Disgraces d’Arlequin, le Disgrazie d’Arlecchi
81 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ue chose, et si les critiques n’ont pas été entièrement satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses Comédies, tant de beautés
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
surprises ; mais comme presque tous les Auteurs en ont embelli leurs dénouements , nous aurons occasion d’en parler dans le Chapitr
83 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
, mais qu’on pardonne à Molière à cause de la naïveté qu’il y met. Le dénouement de l’Ecole des Maris, vanté par beaucoup de criti
ine d’intérêt, depuis l’exposition, si vive et si théâtrale, jusqu’au dénouement , l’un des plus adroits et des plus heureux du mon
t des plus heureux du monde. Le seul reproche qu’on puisse faire à ce dénouement , c’est d’être compliqué d’une certaine cassette d
ue pas un rôle assez actif dans les premiers actes ; mais aucun autre dénouement n’était possible; celui-là avait, de plus, le mér
e se gênait pas plus avec les morts qu’avec les vivants. Il existe au dénouement une différence notable. L’amphytrion de Plaute es
en vers, de Molière, les Femmes Savantes. Parfaite de conduite et de dénouement , cette pièce l’est aussi de versification ; mais,
84 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’auteur ; enfin, dans le dénouement qui, tout bien amené, et tout sage qu’il est, sem
e chose ; et si les critiques n’ont pas été entièrement satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses comédies, tant de beautés
storale héroïque de Mélicerte), c’est une comédie d’intrigue, dont le dénouement a quelque ressemblance avec L’École des maris, du
r est de ne rien dire. « À n’envisager cette réflexion qui achève le dénouement que du côté de la plaisanterie, l’on avouera qu’i
he de l’Exempt, ne peut justifier, aux yeux des critiques, le vice du dénouement . » Après avoir rapporté les sentiments des plus
du Tartuffe est parfait : on admire la conduite de la pièce jusqu’au dénouement  ; on sent combien il est forcé, et combien les lo
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
asse desirer la scene suivante, & l’attache sans relâche jusqu’au dénouement . Qu’on envisage ainsi l’intérêt comique, qu’on ne
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ique ? Ne dit-elle pas que mon pere arrive de Bretagne pour piller le dénouement de l’Ecole des Maris ; que la folle Comtesse est
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
pose au bonheur de deux amants intéressants réussissent, & que le dénouement ne leur soit pas favorable, le spectateur s’indig
88 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
e risible, il ne soit personnellement ridicule. Enfin, tandis que, au dénouement , l’Amphitryon latin, avec une pieuse résignation
rames, laquelle ressemble parfaitement à celle du général thébain. Le dénouement seul diffère. Dans la fable grecque, le dieu, en
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
je ne me trompe, dans le premier volume de cet ouvrage, Chapitre des Dénouements , que celui de Térence étoit fait dès que Chrémès
tendrissante, si intéressante, il ne l’ait pas amenée sur la scene au dénouement .   Baron se peint, dit-on, dans son Homme à bonn
90 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ue Molière avait frappé juste. Ces circonstances expliquent seules le dénouement de la pièce, amené par l’intervention très invrai
de la pièce, amené par l’intervention très invraisemblable du roi. Ce dénouement , dit-on, montre le vice du sujet; mais rien ne pr
position que Goethe déclarait un chef-d’œuvre, ou dans cette scène du dénouement qu’elle vient égayer tout à coup, lorsque la situ
ns, employez toute chose À rompre le dessein que son cœur se propose. Dénouement admirable, le plus heureux peut-être qui soit au
ussi quelles vagues lueurs d’espérance, Molière-Alceste devait-il, au dénouement , tendre la main à Célimène et lui offrir encore u
blement représentée par la farce anonyme de maître Pierre Patelin. Le dénouement de cette farce connue de chacun, au moins sous la
ilanthropie en face des autels déserts de la charité. Que signifie le dénouement du Tartuffe, sinon qu’il n’y avait plus de barriè
ir politique était capable de lui opposer une digue ? Que signifie le dénouement du Festin de Pierre, sinon que la noblesse frança
t aussi à attendre que le jour de la justice ? Qu’est-ce enfin que le dénouement du Misanthrope, sinon un aveu d’impuissance, sino
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
mes dans la piece de Regnard. On n’auroit pu le faire sans changer le dénouement , puisque les deux jumeaux sont ensemble sur la sc
92 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
moins habile de nos fabricants de pièces. Il bâtit à la diable ; ses dénouements sont conventionnels, parfois puérils ; dans telle
93 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
ls soufflaient sur l’esprit de Molière, ils doublaient les torches du dénouement final. On ôtait au vrai Don Juan ses plus belles
ons, les intrigues, les fillettes sont supprimées, on comprend que le dénouement approche, un dénouement terrible et solennel ! M.
fillettes sont supprimées, on comprend que le dénouement approche, un dénouement terrible et solennel ! M. Dimanche lui-même, dont
rire, mêlé aux plaisirs des sens, se rabat, en fin de compte, sur un dénouement impossible. — Cette comédie, faite tout exprès po
un crime si digne d’excuse et de pardon ! Rien de plus funèbre que ce dénouement d’une histoire d’amour, depuis l’histoire d’Héloï
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
, tenoit toute la nuit allumée, & alla se cacher, en attendant le dénouement de la comédie. Berlinguier n’eut pas plutôt le pi
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
oin d’une petite piece presque sans nœud & sans intrigue, dont le dénouement est prévu dès les premieres scenes : qu’il y a lo
96 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
, &c ; mais il imagina un motif, une intrigue ou action, & un dénouement . (Riccoboni, observation sur la Comédie & le
97 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
par deux « machines volantes, » abaissées pour le prologue et pour le dénouement . Psyché, en elle-même, a-t-elle autant de ressour
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ue c’est en conséquence de cette priere, qu’Ariste agit & fait le dénouement . Cet entr’acte est donc bon ; & par la même r
99 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
I. Le Mariage. Est-ce par nécessité de comédie, et pour fournir un dénouement que tous ces beaux amours aboutissent au mariage4
100 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
djuteur, que Trivelino principe, ou même un vulgaire Pantalon. Et, au dénouement de la Fronde, la veille du jour (21 octobre 1652)
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