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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
un jeune homme prêt à périr sous les coups de plusieurs assassins, le défend , le conduit avec lui chez Eugénie, le laisse dans
braves 50 : il alloit être accablé par le nombre, lorsque Don Lope le défend & apprend un moment après qu’il a secouru le
ls, lui ordonne de fondre avec lui sur leur ennemi commun : Don Pedre défend au contraire le Comte, favorise sa fuite, lui sau
t ainsi d’un secours étranger. Un homme vient à moi l’épée toute nue. Défendons notre poste.... Arrête, ou je te tue. D. Félix. T
ô Dieu ! D. Pedre. Un homme chez ma fille ! ô Dieu !Contre son pere. Défendre un ennemi ! Léonore, entrant sur le théâtre. Déf
ntre son pere. Défendre un ennemi ! Léonore, entrant sur le théâtre. Défendre un ennemi !Quoi ! mon pere, & mon frere ! Le
int du tout qu’on attaque ses jours ; & je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, & je saurai lui f
2 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
le croyant, c’était l’homme du monde qui s’attribuait le droit de se défendre contre le faux dévot. L’Église prétendait qu’à el
évot. L’Église prétendait qu’à elle seule appartenait le privilège de défendre la vraie religion ; mais le monde répondait que,
l y avait là des intérêts purement humains qui avaient le droit de se défendre par des armes profanes. En un mot, de même que la
as pour ce vice un singulier privilège ? Sera-t-il le seul qu’il sera défendu de flétrir ? De peur de discréditer la vraie piét
athée sur la scène sans faire profession d’athéisme, et qu’il y fait défendre la religion par Sganarelle ; mais c’est là pour l
 » On lui reproche aussi de n’avoir pas suscité quelque acteur « pour défendre la cause de Dieu et défendre sérieusement ses int
’avoir pas suscité quelque acteur « pour défendre la cause de Dieu et défendre sérieusement ses intérêts. Il fallait réprimer l’
’acteur confie la cause de Dieu à un valet à qui il fait dire pour la défendre toutes les impertinences du monde ? Et il prétend
pas beaucoup de l’attaque ; il ne mit pas la plume à la main pour se défendre comme il l’avait fait pour L’École des femmes et
ère a mis l’athéisme dans la bouche de l’homme d’esprit, et il a fait défendre la cause de Dieu par un valet impudent et sot. Po
xviie  siècle, on croyait que c’était rabaisser Dieu que de le faire défendre par un valet. Mais Molière, plus profond et plus
it épicurien qu’en physique ; il était prêtre et croyant ; on le voit défendre contre Descartes la preuve de l’existence de Dieu
; elle fait rire non seulement des absents qui ne sont pas là pour se défendre , mais d’Alceste lui-même, qui vaut cent fois mieu
e que nous ne connaissons pas, de dire la vérité à qui la demande, de défendre les amis absents. Mais il est certain aussi que c
bsents. Mais il est certain aussi que celui qui se donnera ce rôle de défendre partout la justice et la vérité se rendra ridicul
et qui essaie d’éclairer et de protéger sa sauvagerie. Il voudrait le défendre de la fausse Célimène, comme Philinte défend Alce
agerie. Il voudrait le défendre de la fausse Célimène, comme Philinte défend Alceste de la vraie. Il accepte le monde où il vi
omprendre et de l’aimer. Il apprendra à dire la vérité sans colère, à défendre la justice sans ostentation, à être vrai sans jou
3 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ages sans pitié ! Ce sera l’honneur de la critique d’avoir protégé et défendu , obstinément, cette illustre artiste ; tant sur l
te illustre artiste ; tant sur la fin de sa vie elle avait peine à se défendre contre les impatients qui se fatiguent d’entendre
ingénieuse et plus franchement aimable ; ainsi, toute seule, elle se défend à outrance ; elle comprend qu’elle va succomber,
billets doux ; là est sa force, et elle a besoin d’être forte pour se défendre . C’est à proprement dire l’histoire de mademoisel
pour faire insulte aux vivants. Du fond de son cercueil le mort doit défendre sa couronne funèbre, s’il ne veut pas que cette c
4 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
r protéger le Tartuffe, il fallait des précautions et du temps ; « il défendit dès lors cette comédie pour le public, jusqu’à ce
l de penser qu’il s’y rendit sans peine, et qu’il n’eut l’air de s’en défendre que pour ne pas compromettre la délicatesse de so
, sans me remuer, prendre mes intérêts à toute ma cabale, et je serai défendu par elle envers et contre tous. Enfin c’est là le
si bien, enfin elle suscita un tel orage, que la nouvelle comédie fut défendue le lendemain au moment où une multitude immense o
u, il avait droit aux respects de Molière, et si le premier président défendit le Tartuffe, il céda moins sans doute à sa convic
et du monde ? Peut-être Louis XIV à Versailles se serait cru forcé de défendre l’ouvrage ; le roi ayant prononcé, il n’y avait p
pas, la comédie du Tartuffe n’eût pas vu le jour ; Le Tellier aurait défendu au roi de la permettre, et Molière, qui jugeait s
ameux succès ne lui fut jamais dû ; Et s’il a réussi, c’est qu’on l’a défendu . Ce ne fut pas seulement en détestables vers que
de tous les gens de bien, et il ne doit pas trouver mauvais que l’on défende publiquement les intérêts de Dieu qu’il attaque o
nstamment le protecteur de Molière ; que non seulement il n’avait pas défendu Don Juan, mais qu’il avait fait jouer à sa cour l
Auguste fit mourir un bouffon qui avait fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à ses comédies plus modeste
re. Quelques injures qu’on puisse dire à un innocent, on craint de le défendre lorsque la religion y est mêlée ; l’imposteur est
igoureux athlète qui fait presque coup sur coup succéder au Tartuffe, défendu par le premier président, Amphitryon, L’Avare, et
artuffe, tels sont les seuls écrits par lesquels il ait cru devoir se défendre devant ses deux protecteurs, le public et le mona
nt dû faire penser que Molière seul avait pu si bien se connaître, se défendre et se juger. Cependant les hommes qui ont étudié
l ait fait à sa pièce dans l’intervalle des dix-huit mois où elle fut défendue , quoi qu’en disent les frères Parfaict dans leur
5 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
dé des bonnes intentions de l’auteur, n’en avait pas moins cru devoir défendre la représentation publique d’une comédie qui, quo
Molière, et calomniait Molière lui-même1. Quand le premier président défendit les représentations du Tartuffe, quels furent ses
ance non moins habile qu’officieuse, et la partie morale du sujet est défendue avec une vivacité quelquefois passionnée qui décè
fait à Madrid une comédie sur l’alcade. Il eut le crédit de la faire défendre . Néanmoins les comédiens eurent assez d’accès aup
t, quoiqu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en public, et se priva soi-même de ce pl
eux-ci, eut de la peine à souffrir  ; et cette autre phrase, « Il la défendit pourtant en public, et se priva soi-même de ce pl
priva soi-même de ce plaisir, etc. »a été changée en celle-ci : « Il défendit cette comédie pour le public, jusques à ce qu’ell
meux succès ne lui fut jamais dû ; Et, s’il a réussi, c’est qu’on l’a défendu . 5. Voltaire a dit, et l’on a souvent répété
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
je ne sais quoi de tendre, Dont il n’est point de cœur qui se puisse défendre . Mais peut-être il n’est point que vous n’ayez bi
Maxime V. Hors ceux dont au mari la visite se rend,   La bonne regle défend   De recevoir aucune ame.   Ceux qui, de galante
Monsieur. Maxime VI.   Il faut des présents des hommes   Qu’elle se défende bien ;   Car dans le siecle où nous sommes,   On
ris. Maxime IX. Toute femme qui veut à l’honneur se vouer,   Doit se défendre de jouer,   Comme d’une chose funeste :    Car le
Haut.) Mais il me semble, Agnès, si ma mémoire est bonne, Que j’avois défendu que vous vissiez personne. Agnès. Oui, mais quand
 ! vraiment. Georgette. Oh ! vraiment.Nous savons comme il faut s’en défendre . Arnolphe. S’il venoit doucement : « Alain, mon p
notre mignon. Les uns en ont dit pis que pendre, Les autres ont su la défendre . Bien informés de leurs raisons, Tout considéré :
s enfin Doit passer pour ouvrage fin. Permettons à chacun d’en rire ; Défendons à tous d’en médire ; Et déclarons que son Auteur
7 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
priées au besoin du moment ; puis, une fois établi à Paris, obligé de défendre son théâtre contre la jalousie de l’hôtel de Bour
e se retrouvera guère que, de nos jours, chez Comte et ses disciples, défend hardiment la nature et la raison. Molière nous ap
r de certains maris qu’il y a ? On les prend parce qu’on ne s’en peut défendre et que l’on dépend de parents qui n’ont des yeux
ien disposés à pardonner à Isabelle les ruses qu’elle emploie pour se défendre et nous empresserons-nous d’applaudir avec Molièr
eurs à la véritable piété. Tartuffe est un « faux dévot ». Cléante se défend de donner dans le libertinage, mais nous verrons
ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend , de vrai, certains contentements, Mais on trouve
lle a conseillé à son mari d’en faire une religieuse. Angélique s’est défendue avec calme et énergie. En apprenant la mort d’Arg
que l’honneur peut dépendre Et qu’il suffit pour nous de savoir nous défendre … « Autant que possible, évitez le scandale », di
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
ur se raccommoder avec elle : il faut pendant ce temps-là que Mercure défende à Amphitrion, qui survient, l’entrée de sa maison
ration amoureuse, lui donne rendez-vous pour un autre jour, & lui défend toujours de l’accompagner jusqu’à sa rue, parcequ
a commencé à raconter l’histoire de ses amours à Dom Félix, & lui défend de l’achever. Scene IV. Célia, suivante de Laur
craint d’être aimé de la maîtresse de son ami. Scene XIX. Marcella défend à Lisardo de partir : dans le temps qu’elle lui p
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
qu’on n’y peut rien reprendre. Allez, vous faites bien de le vouloir défendre . Sganarelle. Sans doute, elle fait bien de défend
ien de le vouloir défendre. Sganarelle. Sans doute, elle fait bien de défendre mes droits. Cette action, Monsieur, n’est point s
. Parle, parle à lui-même, il pourra t’éclaircir. Sganarelle. Vous me défendez mieux que je ne saurois faire, Et du biais qu’il
heur Pour avoir quelque place dans votre cœur ! Angélique. Je ne m’en défends point, dans cette peine extrême,    Oui, Tircis,
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
e cette vie soit remplie de faits brillants. Aristote a raison, s’il défend à un Auteur de rapprocher des choses qui, vu l’él
utenu une aussi mauvaise cause, & auroit encore moins prétendu la défendre avec d’aussi foibles raisons. Non, sans doute, il
; citer leurs ouvrages comme des modeles qu’on peut suivre. On a beau défendre dans l’Avare l’intrigue du faux Intendant avec El
11 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
que toujours les mêmes, tournent autour de quelque amour qui, d’amour défendu , devient légitime. Le premier cavalier venu, et l
le temps de s’écouter parler ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre  ; et ce feu d’esprit de la conversation oisive, o
’est la raison la plus fine qu’ils emploient pour attaquer ou pour se défendre . Sganarelle ne voit guère au-delà du gros bon sen
artufe au détachement ! Mais, en revanche, dans l’autre camp on ne se défend pas de main molle. Le plus modéré, le sage de la
orance, ni l’ingénuité trompeuse sous laquelle se cache de la science défendue . C’est une personne d’esprit qui s’est formée et
dupe de leurs défauts ; et quand il y va de son bonheur, elle sait le défendre d’une main douce, mais ferme. Dans la conduite, s
s Tartufe, pour la toucher par le spectacle d’une femme d’honneur qui défend sa vertu contre la séduction. Quant à l’Alceste d
, qui, lorsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend , parle un français aussi vif et aussi naturel que
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
nt très bien, et son élégie même en contient la preuve, qu’il avait à défendre , non, comme le croyait le public, le ministre pré
dès ce jour, sans sortir de l’Épire, Du matin jusqu’au soir qui vous défend de rire ? Racine était courtisan quand Titus, se
13 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
’appui protecteur faisant taire l’envie, Contre elle, tant de fois, a défendu ta vie ; Cet esprit éclairé, ce brillant potentat
uvre divin5, Qui subirait, crois-moi, l’exil expiatoire, S’il n’était défendu par deux siècles de gloire. Ah ! s’il est des méc
nui, sur la scène étendant son empire, Sans leur permission l’on nous défend de rire7. Le plus petit écart inquiète un censeur
14 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
orale dramatique à l’usage des gens du monde. Faut-il, après cela, le défendre d’avoir eu en traitant le sujet mythologique d’Am
Gardons-nous d’accueillir de tels sophismes. Il est triste d’avoir à défendre Molière ; mais pourquoi a-t-on voulu, pourquoi ve
se prenait lui-même pour un type de vertu ; de sorte qu’en paraissant défendre Alceste, il plaide sa propre cause. Le fond de la
us de pathétique que dans ces plaintes sur les rigueurs de la mort : Défendez -vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vert
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
e la dédommageât point de ses disgrâces. Elle en avait besoin pour se défendre des jalousies de la favorite, si la bienveillance
des reproches d’ingratitude de sa part ? Et comment aurait-elle pu se défendre elle-même de la séduction du roi et prévenir le d
qu’on en souffrait soi-même. La religion seule donnait le moyen de se défendre sans déplaire, de refuser sans offense, de rester
16 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
clame un autre plus précis, plus positif. Molière croît en Dieu et le défend , — et cette foi n’a pas chez lui une origine reli
t enfanté, au moyen âge, ces hommes… énormes, puisque le respect nous défend d’employer une épithète plus juste. — Or, cette m
e, à notre tour, de faire des concessions sur la manière dont Molière défend les deux thèses cartésiennes dont nous avons parl
qu’il soutenait le plein et la matière subtile. Gassendi, à son tour, défend Épicure, et avec lui le vide et les atomes. Enfin
l avait voulu s’en moquer, comment donc aurait-il dû s’y prendre ? Et défend -il mieux, au moins, Épicure et les atomes ? Hélas
17 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
onvenait pas de mettre un confesseur sur le théâtre, et que nos mœurs défendaient aussi d’y présenter une femme mariée et amoureuse
partie des interlocuteurs critique L’École des femmes, et l’autre la défend . On ne trouve rien de remarquable dans cet ouvrag
otre mignon ; Les uns en ont dit pis que pendre, Les autres ont su la défendre  ; Bien informé de leurs raisons, Tout considéré ;
, enfin Doit passer pour ouvrage fin. Permettons à chacun d’en rire ; Défendons à tous d’en médire, Et déclarons que son auteur,
une comédie. Molière y fait plus la satire de ses censeurs, qu’il ne défend les endroits faibles de L’École des femmes. On co
ar le penchant de la malignité humaine, qui croit ne pouvoir mieux se défendre qu’en attaquanta. » 1663. L’Impromptu de Vers
n avait lieu de s’en étonner, tout ce rond d’une espèce de dôme, pour défendre contre le vent le grand nombre de flambeaux et de
tu ; et quoiqu’on ne doutât pas des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette comédie pour le public, jusqu’à ce qu’elle
s m’empêcher d’éclater, et quoique je n’ignore pas que l’innocence se défend assez d’elle-même, je ne puis que je ne blâme une
auteur ; Je vous avertis qu’une plume, Artisane de maint volume, L’a défendu , mais du bel air, En un style énergique et clair,
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
mémoire especes par especes. De me justifier je leur laisse le soin. Défendez mon honneur. M. Josse. Défendez mon honneur.Je c
me justifier je leur laisse le soin. Défendez mon honneur. M. Josse. Défendez mon honneur.Je crois qu’il est bien loin. Nannett
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
t l’embrasser, & qu’elle avoit eu toutes les peines du monde à se défendre . Don Gilles rougit, prend la fuite, reparoît ensu
it qu’on me puisse reprendre, Je n’ai garde d’avoir l’orgueil de m’en défendre . Croyez ce qu’on vous dit, armez votre courroux,
fait essuyer comme une punition bien due à ses fautes, en feignant de défendre son ennemi. Mais cette imitation, ainsi que celle
poliment de vouloir souper avec lui, qu’il lui fut impossible de s’en défendre . Si bien que nos deux amants, qui devoient jamais
20 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Monfleury fils, se levèrent à leur tour, chargés en quelque sorte de défendre tous les intérêts opposés. Molière, qui n’était p
nt-ils pas bien mérité ? C’est la loi de la guerre: il ne fait que se défendre contre eux. On lui a reproché d’avoir nommé Bours
, que les temps fassent changés. Nous croyons en avoir dit assez pour défendre Molière contre ceux qui ne font aucune différence
ns cette comédie. Elmire est la femme sage sans pruderie, qui sait se défendre et se faire respecter sans simagrées de vertus, s
. Mariée à un imbécile, elle est néanmoins fidèle à son mari; elle se défend contre les entreprises galantes comme une mère de
l n’y avait que les noms de changés. Voici la manière dont Alcmène se défend dans Plaute : ALCMÈNE. Ce que l’on appelle dot,
table condition sur la terre; il trouve que Dieu avait bien raison de défendre à l’Eve du paradis terrestre de toucher à l’arbre
ui avoir enlevé son amant avec malice ; c’est une fille sensée qui se défend par la raillerie, de la mauvaise humeur d’une riv
ractère si violent, que la police fut obligée de s’en mêler. Un arrêt défendit le lansquement, le jeu en vogue. Dancourt qui se
itandre Comment donc ? que vous importe à vous que le lansquenet soit défendu  ? vous ne jouez quasi-point, non plus que Dorante
irituels tableaux. Dancourt, imitant encore cette fois Molière, s’est défendu dans le prologue des Trois cousines, contre les c
ut. Le chevalier Oh ! si fait, si fait, vous êtes modeste, ne vous en défendez pas. Ce quatrain-là n’est pas trop mauvais : il f
etourner dans son pays, Louis XIV, blessé de son ingratitude, lui fil défendre de revenir en France ; il y revint pourtant, et l
21 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
raillerie indécente de certaines pratiques religieuses, et il s’était défendu avec beaucoup plus d’humeur et d’impertinence que
rompt avec la malice des corrupteurs… et comme on ne s’avise point de défendre la médecine pour avoir ôté bannie de Rome, ni la
ée « en de certains temps » n’est point du tout la comédie qu’il veut défendre  ; et il se faut bien garder de confondre celle-là
incesse d’Élide, on voit paraître un jeune prince qui s’est longtemps défendu de l’amour, mais qui commence enfin à s’enflammer
ment digne de censure, et qui n’est point du tout celle qu’il prétend défendre . Il nomme, à la fin, cette comédie perverse. C’es
e qu’il lui est permis ; et ne s’attache avec ardeur à ce qui lui est défendu que parce qu’il lui est défendu ; traite avec dur
’attache avec ardeur à ce qui lui est défendu que parce qu’il lui est défendu  ; traite avec dureté et avec rigueur ce qui devra
l’on attaque d’autant plus violemment qu’ils sont moins en état de se défendre . Un seul trait en fera juger. On sait quelle nuée
lles, qui, pour plaire aux reines (la mère et la femme de Louis XIV), défendit au roi l’entrée des appartement des filles d’honn
désirée de constater avec plus d’éclat sa victoire. Sous prétexte de défendre ses intentions si pures, il enfonça et retourna l
ns qu’on veut bien leur donner. » Par égard pour eux, il daignera se défendre . « C’est aux vrais dévots qu’il veut partout se j
la conduite de sa comédie. » Il les conjure de tout son cœur, « de se défendre de toute prévention et de ne point servir la pass
respectées, à n’être pas sa cliente, l’ardeur enragée qu’il met à la défendre paraît suspecte et même ridicule. Il se donne tou
le amer, et qui faisait servir ses talents supérieurs à protéger et à défendre une charlatanerie qu’il n’avait pas31. » De pare
ous, au fond, niais ou nuls. Tartuffe seul combine, agit, attaque, se défend . Malgré sa grossièreté et la haine qu’il inspire
e de distinguer la fausse dévotion de la vraie, comment saura-t-il se défendre ou d’une aversion systématique pour tous les dévo
est en effet assez fort pour se protéger tout seul, et de peur de le défendre plus qu’il ne veut lui-même, ce qui attire parfoi
ui attire parfois de dures affaires, ils s’appliquent surtout à ne le défendre jamais. L’ennemi bien armé peut se donner carrièr
esser par le surcroît où il aspire. Les autres aussi ont leur ordre à défendre , sous peine de ruine et de mort. Toute passion po
faillance se gardera du mépris ; tout en blâmant ce que la conscience défend d’absoudre, il admirera la grâce de Dieu qui assi
et de la vertu, et, sans douter des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette comédie pour le public, jusqu’à ce qu’elle
22 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [20, p. 49-50] »
amatiques, tome II, p. 208 Huit jours après que le Tartuffe eut été défendu , on représenta à la cour une pièce intitulée Scar
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [21, p. 50] »
rg165, répondit-il, de faire des comédies en chaire, et qu’il me sera défendu de faire des sermons sur le théâtre ? 165. Mai
24 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [18, p. 48] »
nant dans Paris. Les dévotes jetèrent les hauts cris, et le parlement défendit de jouer cette comédie. On était assemblé pour la
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
onnance ne satisfait pas l’Apothicaire, sur-tout quand le Docteur lui défend de mettre la bouteille d’eau sur son mémoire. Lél
pour lui. Il est très sensible à cette tendresse ; mais l’honneur lui défend d’en profiter : on l’accuseroit d’avoir séduit sa
, intitulée la Satyre des Satyres. Despréaux eut le crédit d’en faire défendre la représentation, mais non l’impression. Quelque
26 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
s, l’enfant en cheveux gris ; il s’en était plaint ; et La Bruyère se défendait dans sa lettre d’une aussi méchante intention. Il
garde. Elle est coquette, parce qu’elle est femme ; vous êtes homme, défendez -vous ! Comment se défend Alceste ? Vous le savez.
parce qu’elle est femme ; vous êtes homme, défendez-vous ! Comment se défend Alceste ? Vous le savez. Ce n’est qu’en mots fâch
trophait si terriblement tout à l’heure, d’avoir au moins l’air de se défendre , de feindre au moins de l’aimer, et lui, l’intrai
té de mentir pour qu’au moins il puisse faire semblant de la croire… Défendez -vous au moins d’un crime qui m’accable, Et cessez
uvre Célimène, à lui dévoiler son cœur ; songez donc ! la religion le défend , L’amant qui voit pour lui franchir un tel obsta
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
ce versifiée a un mérite de plus. Je voudrois, malgré cela, qu’il fût défendu à tout Auteur de faire sa premiere piece en vers.
I. Scene III. ALCMENE, JUPITER sous la figure d’Amphitrion. Jupiter. Défendez , chere Alcmene, aux flambeaux d’approcher. Ils m’
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
donner à croire que c’est moi ? Une fille d’honneur doit toujours se défendre De lire les billets qu’un homme lui fait rendre.
cevoir le juste payement. Mascarille. Ah ! Monsieur, qu’est ceci ? Je défends la surprise. Surement Mascarille ne s’attendoit
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
avec quelques gentilshommes & des soldats pour le prendre : il se défendit courageusement, tua deux gentilshommes, un soldat
ons sur quelque chose, on avoit beau le contredire, il refusoit de se défendre , alléguant pour raison qu’il avoit une mauvaise p
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
ificences. Comment donc, en ces luttes de l’espérance et du désir, se défendre de ces sensualités corruptrices, de ces liens du
passer de L’École des femmes à L’Épreuve nouvelle, de l’Agnès qui se défend à l’Agnès qui attaque, des sentiments bourgeois a
mademoiselle de Brie, la Béjart, spirituel débris d’une beauté qui se défend encore, et surtout mademoiselle Molière, sa femme
demande en grâce qu’on lui laisse le reste ! Voilà comment devait se défendre un pareil homme. Ainsi il parle ! Ces grands homm
31 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
. de Molière lui-même. On trouva outrecuidant qu’un auteur attaqué se défendit en personne, et, qui pis est, se défendît en poèt
ant qu’un auteur attaqué se défendit en personne, et, qui pis est, se défendît en poète comique, c’est-à-dire fit de ses critiqu
dans un même sentiment de religion et de bien-être. Mais il n’est pas défendu pourtant d’aimer le vin dans sa nouveauté, et je
remière fois qu’elle jouait dans une pièce de lui ; et ce fut pour le défendre , puisqu’elle eut le rôle si parisien d’Élise, la
m une petite fille ; il l’a voulu rendre idiote, il le dit ; il avait défendu qu’on lui apprît à écrire ; c’est pis que ce buto
té ? Pour moi, je vous le déclare, je suis ravi, que la pauvrette se défende ,, qu’elle ait cette noire ingratitude des esclave
réels encourt une fille en ce monde ; et, le sachant, elle s’en peut défendre  : ce que ne pourrait faire Agnès. — Jugez ce qu’A
32 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
à-dire d’universalité, a des règles disciplinaires très-générales, et défend l’usage de ce qui est généralement mauvais, sans
pour savoir si la comédie peut être permise, ou doit être absolument défendue . 1694. 806.   Il faut citer, pour les gens qui
écrire aussi peu naturellement que Molière. Du reste J. Taschereau ne défend Molière contre Fénelon qu’avec une faiblesse inex
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
omb pour l’empêcher de mettre trop de plats sur la table : il lui est défendu aussi d’approcher du Dîner plus près que de six l
elle vient d’éclore. La mere surprise de voir la rose si-tôt fleurie, défend à sa fille d’y laisser toucher, jusqu’à ce que l’
34 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ples conjectures qu’elle a pu avoir de la chose ; et la comédie a été défendue , et tout Paris s’est scandalisé de la défense qu’
t hautement sa comédie, devaient l’inquiéter au fond de l’âme ; aussi défend -il sa comédie par des raisons excellentes, nature
la piété et la vertu sont toujours ridicules, la corruption toujours défendue et toujours plaisante, la pudeur en danger d’être
es, à l’étude et à l’admiration des modèles. En vain il hésite, il se défend , il a peur d’entendre parler longuement de Tartuf
etirer du feu » disait le président Hénault. Eh bien ! s’il n’est pas défendu à la critique d’indiquer le sommeil d’Homère, à p
pour faire rétablir dans toute sa rigueur, un arrêt de l’an 1624 qui défendait , sous peine de la vie, d’enseigner aucune doctrin
oisie, dont il était le précepteur assidu et bienveillant, et qu’il a défendue jusqu’à son dernier jour contre les courtisans et
nocentes coquetteries d’une jeune et belle femme d’esprit. Isidore se défend non pas avec toutes sortes de mensonges et de col
es sortes de mensonges et de colères, comme fait Rosine, mais elle se défend en disant naïvement ce qu’elle a sur le cœur. — A
ertu dans la personne d’Alceste, nous respectons trop Molière pour le défendre contre cette injuste accusation du grand rhéteur.
sait rire, c’est lui-même ! Cet homme volé, c’est lui ! cet homme que défendait Alceste, et qu’il n’a pas voulu secourir, c’est l
Orgon à Tartuffe ; il faut maintenant que la victime se protège et se défende elle-même, dans les formes : le ministre n’y peut
e Alceste, que Pyrrhus. Vous savez le reste : ce Misanthrope, qui n’a défendu que son amour, est accablé de toutes parts ; son
imable soubrette s’en va, loin de ses maîtres qu’elle aime et qu’elle défend à sa manière ; Cléanthe, le beau-frère, trouve la
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
e la lettre qu’elle a fait écrire, & veut la tuer. Célio vient la défendre , & rentre avec elle. Arlequin désespéré quitt
et un poignard. Arlequin veut immoler sa femme à sa colere : Célio la défend encore. Acte IV. Le Docteur est en habit de mari
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
d’elle tant qu’il ne se sera pas fait rendre le portrait, et elle lui défend , en outre, d’aller lui-même traiter de la restitu
. Se retournant vers Vittoria, elle lui dit que si son honneur ne lui défendait pas de se commettre avec une actrice, elle lui ap
37 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
Louer assez ce chef-d’œuvre d’audace et de génie est impossible ; le défendre contre ceux qui l’attaquent est inutile771. Pour
e, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, nous verrons c
 en se promenant armé dans un champ, en attendant un homme, sauf à se défendre si l’on est attaqué… Et ainsi l’on ne pèche en au
38 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
s atténuantes qui plaidaient en faveur de Molière. Heureusement il se défend par lui-même ; autrement sa cause serait perdue.
rendent presque aussi coupable que son interlocuteur. La vertu qui se défend ainsi, qui attise la passion, en se réservant l’h
as inutile de réclamer, car la cause du bon sens est toujours bonne à défendre  ; perdue aujourd’hui, qui sait si elle ne triomph
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ompt ce qu’à mes vœux elle donne d’espoir, Et, malgré ses bontés, lui défend de me voir. Je crains d’avoir déja passé l’heure
de nouveau s’oppose aux plus doux de mes vœux, A son aimable niece a défendu ma vue, Et veut d’un autre époux la voir demain p
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
pour vous, ç’a été uniquement par rapport à votre mere, que je ne me défends pas d’avoir aimée. J’ai bien voulu feindre de cro
l’Eglise, je vous déclare que vous n’êtes pas mon fils, & je vous défends désormais d’en prendre le nom. Je veux bien seule
41 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
de l’Auteur de L’École des maris, dont Clorante s’est malicieusement défendu de dire ce qu’il savait. Je ne ferai point comme
t même avec quelque sorte de succès, attaquer de beaux Ouvrages et en défendre de mé chants, et que l’esprit paraît plus en défe
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
n d’avouer qu’ils ont imité tel Romancier ou tel Auteur comique, s’en défendent au contraire comme d’un crime énorme, & regar
43 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
tat. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ? Baron se défendit de fixer le plaisir que Molière voulait faire à M
que vous déterminiez ce que je dois lui donner. Baron ne pouvant s’en défendre , statua sur quatre pistoles, qu’il croyait suffis
ttaquent brusquement les Gens qui gardaient les portes. Le Portier se défendit pendant quelque temps ; mais enfin étant obligé d
Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le Valet se défend , et le Cocher ne pouvait les séparer. Heureusemen
e firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la représentation du Tartuffe. Cet ordre fut un c
tout le monde. Mr de **f crut se faire un mérite auprès de Molière de défendre le Misanthrope : il fit une longue lettre qu’il d
e ce qu’il avait imprimé cette rapsodie sans sa participation, et lui défendit de vendre aucun exemplaire de sa pièce où elle fû
nnant de bonnes raisons pour souhaiter qu’il ne se fût point avisé de défendre sa pièce. À la quatrième représentation du Misant
était alors en Flandre : Et l’on devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette pièce, Molière
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
veut le faire arrêter comme un perturbateur du repos public. Gélio le défend , & veut le faire évader. Comme il faut que la
quant l’indocilité de sa maîtresse, elle conseille à Francaleu de lui défendre d’aimer précisément ce même Dorante, qui est, dit
45 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
, une demi-heure de plaisir ou d’ennui. Aussi ne daigne-t-elle pas se défendre  ; le danger est nul, elle ne tient pas à Alceste 
fuse, et celui-là lui pardonne et la remercie. Oh ! pauvre Alceste ! Défendez -vous au moins d’un crime qui m’accable. Il est t
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
ssèrent au Parlement pour qu’il fit respecter leur privilège. La cour défendit aux Italiens de continuer leurs représentations.
ls avaient obtenues du roi. La cour refusa de recevoir ces lettres et défendit aux Italiens de se prévaloir jamais de lettres pa
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
maison, l’en empêche, lui dit des injures, lui jette des tuiles, lui défend de troubler la tranquillité d’Amphitrion qui goût
endard ? Sosie. Tu murmures, pendard ?Et, pour dernier malheur, On y défend encor la plainte à la douleur. Amphitrion. Ma pat
lui Sur qui pend le malheur qui t’attend aujourd’hui. Sosie. Je ne me défendrai d’un traitement si rude, Qu’avecque la vertu qu’e
48 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
nses sont encore lues avec fruit. On reprocha sans doute à Molière de défendre son talent; mais en le défendant il en donna de n
-propre des sots qui attaquent qu’à celui de l’homme supérieur qui se défend  : les uns ne font qu’oublier leur faiblesse ; l’a
t-il pas trouvé tout simple qu’un poète, et surtout un mauvais poète, défendît ses vers à outrance? Est-ce encore le bon sens, e
sent pourtant au fond du cœur un respect pour lui, dont on ne peut se défendre . » Cette phrase si remarquable est l’éloge comple
faire; mais d’abord ce qui est permis à votre partie ne vous est pas défendu ; et si vous opposez à l’usage la morale rigide, j
. » Voilà précisément les actions et le langage de Tartufe lorsqu’il défend Damis contre la colère de son père, et qu’il se m
it qu’on me puisse reprendre, Je n’ai garde d’avoir l’orgueil de m’en défendre . Croyez, ce qu’on vous dit, armez votre courroux,
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
la littérature tout entière se consacre à la célébrer. La coterie se défend avec les faibles secours d’une vogue que le ridic
50 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
telle fut la comédie ancienne. Les lois, pour réprimer cette licence, défendirent de nommer. La malignité des poëtes ni celle des s
aples admirent sur leur théatre les chefs-d’œuvre du nôtre. Venise se défend encore de la révolution ; mais elle cédera bien-t
urs de la confrairie de la passion. En 1609, une ordonnance de police défendit à tous comédiens de representer aucunes comédies
ovell. 51. Cette loi ne s’observe point parmi nous. Il a toûjours été défendu aux comédiens de représenter sur le théatre les e
ayence, de Tours, de Reims, & de Châlons-sur-Saone, tenus en 813, défendirent aux évêques, aux prêtres, & autres ecclésiast
51 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
conde fois. Mais l’Auteur nous cache jusqu’au nom de celui qui en fit défendre la représentation. Le mystère est répandu dans so
Dissertation qu’une personne de Littérature fit dans le temps pour le défendre contre les Critiques. Voilà comme sont tous les A
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
rmet, un dégoût triomphant, Et le goût le plus vif pour ce qu’on nous défend . Dorante. Mais si cet ascendant se taisoit dans L
argent, & sort vîte. Scene VIII. Elise dit à Valere qu’il ne la défend pas avec assez de vivacité : son amant lui prouve
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
voulait l’embrasser et qu’elle avait toutes les peines du monde à se défendre . Scaramouche prend la fuite ; il reparaît ensuite
ne la préface du Tartuffe : « Huit jours après que ma comédie eut été défendue , on représenta devant la cour une pièce intitulée
54 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
orme, simuler une rupture, prendre l’offensive, accuser au lieu de se défendre , opposer aux brusqueries des mots évasifs, le per
elle ait du penchant pour Alceste, ne s’oublie-t-elle pas au point de défendre auprès de lui Célimène par générosité toute désin
u soin de lancer la foudre sur la tête de l’athée99 ? C’était donc se défendre contre ceux qui le traitaient d’impie. Mais ce ca
ui, toujours sûre d’elle-même, n’a jamais besoin de se gendarmer pour défendre sa vertu ! Mais hâtons-nous d’analyser rapidement
cœur, Harpagon est encore responsable des armes dont elle use pour se défendre . Notre indulgence entre donc dans les intérêts de
t plus d’une fois son parti, non sans courage162, notamment lorsqu’il défendit Les Femmes savantes contre la colère des salons.
e affection qui s’égare. C’est dans l’intérêt de leur bonheur qu’elle défend le sien : car ils seront malheureux avec elle. Sa
ssi difficile de combattre un ouvrage que le public approuve que d’en défendre un qu’il condamne. » Dans L’Impromptu, il plaide
la Vertu et la Piété sont toujours ridicules, la corruption toujours défendue , et toujours plaisante, et la pudeur toujours off
ses facultés baissaient, et voulurent le mettre en curatelle. Pour se défendre , il invita, dit-on, ses juges à l’entendre prêche
ses facultés baissaient, et voulurent le mettre en curatelle. Pour se défendre , il invita, dit-on, ses juges à l’entendre prêche
55 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ent chercher à la gagner. Mais, hâtons-nous de le dire, en voulant se défendre , M. Scribe s’est presque calomnié ; et, fort heur
ec un homme qui ne l’a nullement offensé, et dont le seul tort est de défendre ses faibles vers. Mais Philinte, en supposant que
entêtement d’Alceste pour ses principes et son impuissance à les bien défendre , ou du moins à triompher par de bons arguments de
les avoir faits. Puis, croyant sans doute, en parlant ainsi, n’avoir défendu son opinion et son droit qu’en termes raisonnable
vous l’excès prodigieux De ce fatal amour, né de vos traîtres yeux ! Défendez -vous au moins d’un crime qui m’accable, Et cessez
à que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir se défendre . Ce sont mes sentiments ; et vous n’auriez rien d
peu ce qu’il veut faire entendre, Lorsque si faiblement on le voit se défendre  ! Toujours notre pudeur combat, dans ces moments,
i nous dompte, On trouve à l’avouer toujours un peu de honte. On s’en défend d’abord ; mais de l’air qu’on s’y prend On fait c
ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend , de vrai, certains contentements ; Mais on trouve
it qu’on me puisse reprendre, Je n’ai garde d’avoir l’orgueil de m’en défendre . Croyez ce qu’on vous dit, armez votre courroux,
56 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
autres ont distingué, et, abandonnant la scène du sac que personne ne défend , ont défendu des scènes de la même pièce que Boil
istingué, et, abandonnant la scène du sac que personne ne défend, ont défendu des scènes de la même pièce que Boileau n’attaque
en cette occasion, de ridicules adversaires de Boileau, qui n’ont su défendre l’un qu’en attaquant l’autre avec indécence, et q
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
en me croyant surprendre. Oui, oui, je prétends voir ce qui doit vous défendre , Et quel fameux prodige, accusant ma fureur, Peut
ntend le bruit des armes, & sort du cabinet en disant qu’il vient défendre sa sœur. A ce mot Rodrigue voit qu’il s’est empor
ette malheureuse Princesse, que son innocence & sa vertu n’ont pu défendre contre votre injustice. Je ne puis croire que vou
58 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
é que mon Censeur ait si peu réfléchi ; j’aurais plus d’honneur de me défendre contre lui. Car peut-il n’avoir pas remarqué que
s, qu’il prétend que je le sois de Mr le Baron ; il s’épuise pour les défendre , comme si je les avais attaqués personnellement.
it. Et je ne sais pas où mon Censeur a vu établi en règle, qu’il soit défendu de mettre de l’action, et du caractère dans un Li
59 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
en effet une cause nationale. C’était le vieil esprit français qui se défendait à outrance contre le bel esprit envahisseur de to
l de Bourgogne avaient de si bonnes raisons à donner, la cause qu’ils défendaient était si fort la cause populaire, que les juges d
et il nous semble que la comédie de Molière n’avait pas besoin d’être défendue par de pareils moyens. Quant aux derniers enfants
… quos ego ! contre ces insolentes marionnettes, et comme elle avait défendu le dialogue et le monologue, elle proscrivit le c
pour qu’il soit prodigué. La caisse d’épargne doit être expressément défendue à ces enfants perdus de Corneille et de Molière.
, il les pousse, il les obsède si fort que ceux-ci sont obligés de se défendre . C’est un sauve-qui-peut général, mais c’est l’al
pédants, l’ironie alerte et de bon goût de cette enfant obligée de se défendre contre les vices du bel-esprit si difficiles à sa
ues terre-à-terre, les arriérés de sang-froid qui ont la faiblesse de défendre les mœurs de leur époque et les usages de leur na
nsenti ; c’est la différence de la jeune et timide fille, bien née et défendue par les remparts sacrés de la famille, à la court
cette sage prudence d’un esprit modeste et plein de réserve, qui nous défend de toucher à certains chefs-d’œuvre d’une grâce d
, quand le Rhin, l’Elbe et l’Oder coulaient sous vos lois, quand vous défendiez la patrie saxonne contre les Francs de Charlemagn
p de soie et de velours ; au besoin même il leur en donne. Surtout il défend à ces dames de fréquenter les comédiens, comme el
force de rire et de dépasser toutes les bornes de la gaîté permise et défendue ne devint un bouffon, ce qui est la plus misérabl
is ce que commande la logique littéraire, l’inflexible chronologie le défend . Or, ce n’est pas là un des moindres mystères du
bonnes fortunes ; et même, ceux qui l’osent encore entreprendre, s’en défendent comme d’une honte. Vous savez ce que disait ce ge
nt la femme libre du xviie  siècle, mais si aimable et si habile à se défendre , qu’on a bientôt oublié tout ce que sa conduite a
es de Lucinde à son cher Moncade. Accusé comme un laquais, Moncade se défend comme un laquais, par un mensonge. À l’aide d’une
s son toit, des mois entiers, qui l’a disputé à ses rivales ; qui l’a défendu envers et contre tous, qui lui dit : — Adieu, per
omme à bonnes fortunes, qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le défendre , et cette comédie est, à coup sûr, la meilleure i
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
ceux qu’ils vouloient jouer, & de spécifier leurs qualités ; ils défendirent encore aux acteurs de prendre des masques & d
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
mon rival ; j’enfermai le chien dans une chambre à l’écart, & je défendis qu’on lui donnât à manger pendant quatre ou cinq
e, de plus, qu’on tienne votre femme enfermée dans ce palais ; on lui défend d’en sortir, & l’on veut que le nom de Tchao
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ans laquelle est admis quiconque puise dans un sang noble l’ardeur de défendre sa patrie ? Nos ennemis éprouveront ce que peuven
. Les Comédiens affichent dans leurs corridors les ordres du Roi, qui défendent à toute personne, de quelle qualité & conditi
63 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
zèle ardent pour les règles, et se disaient pressés du besoin de les défendre contre le poète téméraire qui les avait violées.
re à la fois, parce que L’École des femmes n’y est pas moins vivement défendue qu’attaquée, que le bien et le mal s’y balancent
ux-là en disent du mal. Un homme d’esprit et de goût entreprend de la défendre un peu méthodiquement contre les attaques sournoi
contre Boileau La Satire des Satires ; mais du moins cette fois il se défendait au lieu d’attaquer ; et Boileau aima mieux employ
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
été obligé de les employer, fut accusé d’obscénité par Jurieu. Il se défendit par la nature de son ouvrage ; mais il avoua que
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
lication de cette mélancolie dans un mouvement de jalousie dont ne se défend pas l’amour le plus chaste. Les présents que mada
66 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
avertir et retenir son maître, et à qui sa faible raison ne permet de défendre que ridiculement la cause de la vérité61 ; qui es
, et quoique l’on ne doutât pas des bonnes intentions de l’auteur, il défendit pourtant celte comédie en public, et se priva soi
67 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
tat. Que croyez vous, ajoûta-t’il, que je lui doive donner ? Baron se défendit de fixer le plaisir que Moliere vouloit faire à M
que vous déterminiez ce que je dois lui donner. Baron ne pouvant s’en défendre , statua sur quatre pistoles, qu’il croyoit suffis
ttaquent brusquement les gens qui gardoient les portes. Le Portier se défendit pendant quelque temps : mais enfin étant obligé d
s Chapelle irrité le poursuit, & le prend au collet ; le Valet se défend , & le Cocher ne pouvoit les separer. Heureuse
e firent avec de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre la representation du Tartuffe. Cet ordre fut un c
u’il en dit. *Mr. de ** crut se faire un merite auprès de Moliere de défendre le Misanthrope : il fit une longue Lettre qu’il d
e qu’il avoit imprimé cette rapsodie sans sa participation, & lui défendit de vendre aucun exemplaire de sa Piece où elle fû
nnant de bonnes raisons pour souhaiter qu’il ne se fût point avisé de défendre sa Piece. À la quatriéme representation du Misant
étoit alors en Flandre. Et l’on devoit présumer que Sa Majesté ayant défendu la premiere fois que l’on joüât cette Piece, Moli
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
la forme d’une colline agréable, d’où descendent des Sauvages pour le défendre contre ses ennemis, & des danseurs pour l’amu
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
rangea du parti de la cour. Le prince de Condé lui-même, après avoir défendu la cause du pouvoir, se trouva glorieux de souten
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
. Vous ne serez point attaquée dans ce pays-là que vous ne soyez bien défendue . Cette dame (madame Scarron) a parlé de vous avec
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
s’approche de S. Jean, à qui il demande le baptême ; ce dernier s’en défend d’abord par humilité. Saint Jean. Pas requérir n
ecules, poltron ! Pare cette venue. Plus bas, plus bas, coquin ; j’ai défendu la vue. Hai ! hai ! j’ai l’œil crevé. Non, je me
72 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ommence à vivre Que du jour qu’il sait aimer. Quelque fort qu’on s’en défende , Il faut y venir un jour ; Il n’est rien qui ne s
titres si beaux Bacchus seul peut prétendre, Et nous sommes ici pour défendre ses droits. CHOEUR DE SATYRES. Nous suivons de Ba
73 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
omme a fait élever une toute petite fille pour en faire sa femme et a défendu qu’on lui donnât aucune instruction et a prescrit
n de moquer la religion, mais qu’il avait eu au contraire celui de la défendre . « C’est précisément ce que je vous reproche, rép
ent ce que je vous reproche, répondit le Premier, Je vous reproche de défendre la religion dans un théâtre, qui n’est pas un lie
on dans un théâtre, qui n’est pas un lieu où il soit convenable de la défendre , » Molière, dit-on, fut un peu déconcerté. Il mul
lque impatience, ce qu’il faut toujours éviter au théâtre, Molière se défend sur ce point dans sa fameuse Préface en disant qu
tte pièce Molière fait attaquer Dieu par un homme d’esprit et le fait défendre par un imbécile. Faut-il en conclure que Molière
t, hait et méprise. Faut-il en conclure qu’il est avec Sganarelle qui défend l’idée de Dieu ? Non pas, ce me semble, puisque S
du chemin qui conduit à la sainteté est d’une moralité que l’on peut défendre , mais qui encore est un peu contestable. Il ne fa
an mettant l’épée au vent et s’élançant au combat un contre cinq pour défendre et sauver des gens qu’il ne connaît point du tout
t pour accabler Molière ; car on verra que sur plusieurs points je le défendrai contre les réquisitoires, comme sur d’autres, il
choses au point, au point, du moins, où je les vois, je commence par défendre Molière contre ce que je trouve excessif dans ces
terre ; mais vous êtes dévot et très bassement, car enfin, ne vous en défendez pas, vous ne l’êtes que par une peur affreuse de
avare de sa vie et il n’est acte héroïque qu’il n’accomplisse pour la défendre . « Il y a des gens qui sont mal logés, mal habill
t-être, prendre soin de soi, se conserver sain, se conserver fort, se défendre contre la mort et contre la maladie qui y mène ou
que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir nous défendre . ce qui signifie : « Je me suis défendu ». Et v
t pour nous de savoir nous défendre. ce qui signifie : « Je me suis défendu  ». Et vous avez ajouté encore : Ce sont mes sen
e devient plus adroite parce que la tâche est plus facile. Elle s’est défendue parce que la pudeur s’oppose toujours à un aveu t
s vraie, très simple et c’est exquis : « Ah ! Que vous savez mal vous défendre pour un homme de cour et qui doit être accoutumé
souffre un corps qui est séparé de son âme ? Voilà comme il faut vous défendre , et non pas être interdit comme vous êtes. » Et
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
! il y a ici quelque voleur. Que faut-il que je fasse ? Ma Majesté me défendra-t -elle ? Non ; laissons-la de côté, & que l’hom
s le prenne si l’on veut ; je suis si excédé de fatigue, que je ne me défendrai guere. (Les Gardes sautent sur eux.) Le second
75 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
rocédés, et que si on la tyrannise par des procédés indignes, elle se défendra par la ruse, la seule arme que sa faiblesse natur
la menace. « Cet animal est fort méchant : quand on l’attaque, il se défend . » (La Fontaine.) Agnès et Isabelle, en trompant
que la femme est fatalement vicieuse, c’est lui faire un crime de se défendre contre un tyran détestable qui prétend la traiter
e la lice satisfait de lui-même, emportant la conviction d’avoir seul défendu la vérité, et accusant le parti adverse de mauvai
ns convaincu qu’il est dans le vrai, que lui seul est raisonnable, se défend par des paroles ironiques qui ne répondent à rien
leurs, Belise n’en veut pas démordre, et elle lui dit de cesser de se défendre de ce que ses regards lui font concevoir. Clitand
et de colère, elle quitte la partie. Mais avant de l’abandonner, elle défend avec toutes les ressources de son intelligence le
76 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
Cela me fait dire en colère, Ce qu’autrefois j’ai dit, Qu’on devrait défendre à Molière, D’avoir désormais tant d’esprit. Robi
ur se raccommoder avec elle ; il faut pendant ce temps-là que Mercure défende à Amphitryon, qui survient, l’entrée de sa maison
olière, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 5 août 1667 (et défendue le lendemain) et depuis sans interruption le mard
Versailles le 12 mai 16641, en présence du roi et des reines. Le roi défendit dès lors cette comédie pour le public, jusqu’à ce
ir des impressions qu’on veut leur donner. Voilà ce qui m’oblige à me défendre . C’est aux vrais dévots que je veux partout me ju
prince sur la comédie du Tartuffe. « Huit jours après qu’elle eut été défendue , on représenta, devant la Cour, une pièce intitul
quèrent brusquement les gens qui gardaient les portes ; le portier se défendit pendant quelque temps, mais enfin, étant obligé d
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
te d’avoir une autre cause : je croyois, dit-il, qu’il venoit pour me défendre de parler à sa sœur qui m’adore ; mais ce qu’il m
ulement pour dire à son amant qu’elle plaint son sort, & pour lui défendre de songer désormais à elle, puisque les liens les
Don Garcie.) Don Garcie réfléchit sur la cruauté de Léonor, qui lui a défendu de songer à elle. Il est sans lumiere ; il en dem
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
ce qui n’est pas ? Bélise. Mon Dieu ! point de façon. Cessez de vous défendre De ce que vos regards m’ont souvent fait entendre
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
bien son abord ; quand je la pus trouver seule, je lui dis : Je vous défends tous soupçons : écoutez mes raisons. Je lui parla
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
c’est-à-dire, sans doute, qu’il y exprima une opinion contestée et la défendit en homme du monde. Il trouvait un double avantage
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
mme rigide ; mais vous ne devriez pas vous le figurer ridicule, Il ne défend point les plaisirs innocents ; mais il ne permet
82 (1802) Études sur Molière pp. -355
ma vénération pour Molière m’a ordonné de la retoucher, la décence me défend d’entrer dans de plus longs détails. Année 1
itidès 27 et l’exécuta si mal qu’elle fut rejetée. Cependant il ne se défendait pas lorsqu’on le félicitait d’avoir contribué au
, je ne sais quoi de tendre, Dont il n’est point de cœur qui se pusse défendre . Disons mieux : le rôle d’Agnès est tout entier
ns doute remarqué aussi que Molière, au lieu de perdre son temps à se défendre , l’emploie bien plus utilement à couvrir de ridic
ière de Benserade que les courtisans s’y trompèrent. L’académicien se défendit mal d’en être l’auteur, et repoussa faiblement le
sixième journée des fêtes de Versailles, le 12 mai 1664, « le roi la défendit pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et
rite, mais la populace tombe sur lui, alors le faux dévot feint de le défendre  : « Mes frères, laissez-le en paix, pour l’amour
xcité par les faux dévots, dont il n’était pas, dit-on, l’ennemi, fit défendre la pièce. Les acteurs lui opposèrent la permissio
l veut rentrer chez lui, Mercure le chasse à coups de pierres, et lui défend de troubler les plaisirs de deux époux nouvelleme
tion entière, et obtinrent du pape, à force d’argent, un ordre qui en défendait la représentation. Sentiment sur la pièce.
ux poète était pour Térence. La comparaison n’est pas juste : Térence défendait sa propre cause, en tâchant d’amortir les coups q
lière, disent : « huit jours après que la comédie du Tartuffe eut été défendue , on représenta devant la cour une pièce intitulée
date est fausse, le roi n’était-il pas au camp, quand le Tartuffe fut défendu  ? 59. Les Indiens ont un Amphitryon dont parle V
83 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
ièces, qu’on peut assurer qu’il est infiniment plus difficile de s’en défendre que de celle où il joue pêle et mêle bigots et dé
84 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
, parce que Molière est là. Molière empêche, décourage, dévore. Qu’on défende aux journalistes de nommer Molière, dans leurs fe
85 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
ouerai toutefois qu’un peu de vaine gloire Au récit qu’on m’en fit me défendit de croire. Pour m’en assurer mieux, je vins donc,
86 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
al, n’en comporte ; et, s’il en a lui-même davantage, sa modestie lui défend de le penser ou du moins de s’en enorgueillir. Al
et, quand il attaqua Molière, il ne fit, à son insu peut-être, que se défendre et se venger lui-même. Ne condamnons pas trop sév
87 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
roi ait rendu à Molière et aux lettres consiste en réalité à n’avoir défendu que pendant cinq ans la représentation du Tartufe
remier furent rapportés en France sous Louis XIV, un ordre de la cour défendit de prononcer son oraison funèbre. Quant à Campane
88 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ntre la comédie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter. » Les registres de la paroisse d
ntre la comédie de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. lui a défendu de représenter . C’était prendre le nom d’un port
otin et Ménage joués dans cette pièce ; à quelle occasion. Molière se défend de toute allusion. Conduite adroite de Ménage ; d
nt pas d’attribuer à son ami le succès de la pièce ; celui-ci ne s’en défendit que faiblement, « comme ces jeunes gens, a dit Ch
autrement qu’une froide dissertation, lui permettait également de se défendre de la manière la plus sûre, en attaquant. Ce fut
enferme cette comédie : l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir défendre L’École des femmes : Est-il rien qui ne plaise D
t, quoiqu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant pour le public, et se priva soi-même de
élicitait ce prince de n’être pas parti pour Fontainebleau sans avoir défendu Le Tartuffe, et qui n’avait évidemment été fait q
vait rien à dire dans cette comédie », qu’il croyait cependant devoir défendre de produire en public. « Mais, ajoute Molière, ma
ance de Valot. Voilà les hommes que les ennemis de Molière ont voulu défendre contre ses attaques. Louis XIV cependant, dont le
de tous les gens de bien ; et il ne doit pas trouver mauvais que l’on défende publiquement les intérêts de Dieu qu’il attaque o
Auguste fit mourir un bouffon qui avait fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à ses comédies, plus modest
re. Quelques injures qu’on puisse dire à un innocent, on craint de le défendre lorsque la religion y est mêlée ; l’imposteur est
fait à Madrid une comédie sur l’alcade : il eut le crédit de la faire défendre  ; néanmoins les comédiens eurent assez d’amis aup
n si scandaleuse et que le Roi même avait ci-devant très expressément défendue  ; et considérant d’ailleurs que, dans un temps où
Rousseau, et comme d’ailleurs il nous serait à coup sûr impossible de défendre Molière mieux que Marmontel ne l’a fait en cette
ameux succès ne lui fut jamais dû, Et, s’il a réussi, c’est qu’on l’a défendu . Il n’en est pas de même de La Critique dont nou
êque avait ordonné qu’il fût ainsi enterré sans aucune pompe, et même défendu aux curés et religieux de ce diocèse de faire auc
contre les erreurs d’un censeur récusable, qu’il nous faut maintenant défendre notre comique. C’est de la sévérité, tranchons le
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
plus en Italie ; c’est parceque les Juifs ont obtenu un ordre qui en défend la représentation. On prétend que Moliere a peint
90 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
2, est une dernière malice de Molière, à double fin : d’abord pour se défendre de la réprobation de quelques mots de son langage
91 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ut inspirée, peut-être rédigée par Molière lui-même, dit que le roi «  défendit la pièce en public et se priva lui-même de ce pla
s’en confesse… Il n’en dit pas moins la messe… Il fait tout ce qu’il défend , L’archevêque de Rouen. Et sur qui l’on fit cet
croyable ? Que va alléguer Tartuffe pour sa défense ? Rien. Il ne se défend pas. Il s’accuse, au contraire : non pas (notez-l
92 (1910) Rousseau contre Molière
de celle-ci et rit de la bêtise du manant puni ? » Je ne songe pas à défendre très énergiquement George Dandin, et j’estime que
parce que la religion y est méprisée par un homme d’esprit et n’y est défendue que par un imbécile ; aussi parce que, dans la sc
e, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, nous verrons c
ur le Don Juan ; car dans Don Juan, c’est Dieu qui est attaqué et mal défendu  : or Rousseau tient à Dieu ; et dans Tartuffe, ce
particulièrement la religion catholique, que Rousseau ne tient pas à défendre ou à avoir l’air de défendre ; et, comme Molière
catholique, que Rousseau ne tient pas à défendre ou à avoir l’air de défendre  ; et, comme Molière dit : « Mes ennemis ne se sca
e vous reproche point d’attaquer la religion ; je vous reproche de la défendre . — Comment donc ? — Sans doute, je vous reproche
de la défendre. — Comment donc ? — Sans doute, je vous reproche de la défendre en un lieu que l’on peut tenir pour mal propre à
our cela, des avertissements assez sévères. Non, il n’est aucu-nement défendu de croire que ce fût par sympathie .   Supposons-
aussi que, comparé à ses successeurs, Molière peut beaucoup mieux se défendre d’avoir usé de ces procédés que ses successeurs n
es ? Par quelles lois, par quels édits, par quels rescrits leura-t-on défendu d’ouvrir les yeux et de lire… Ne se sont-elles pa
èrement la femme, entoure la jeune femme et l’obsède et que ; pour se défendre contre les pièges que cette civilisation lui tend
du séducteur possible, cela devient indispensable à la femme. Pour se défendre il faut être égal à l’adversaire. Et voici que re
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
a tort ? Non ; c’est que l’un plaide bien sa cause, & que l’autre défend mal la sienne ». Après avoir admiré M. Diderot s
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
r que la vertu héroïque imprimée sur le visage des à omet mes ; elles défendent la solitude et la nudité d’une personne exposée a
95 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
mère anonyme de celle qui a créé Célimène. Pourquoi, disent ceux qui défendent l’opinion contraire, Marie Hervé, dans le contrat
, À mon aimable franchise, En partant, je dis adieu. Sans penser à la défendre , Moi qui la chérissais tant, Je ne pensai qu’à me
deridette, De son lan la landerida ? Des douceurs de la nature On se défend à regret ; Votre pudeur en murmure ; L’Amour vous
ause de quoi et de ce que tel procédé ne peut passer que pour un rapt défendu par les lois et ordonnances, lesdits suppliants r
aphetin chassa Beauval et obtint de l’archevêque de Lyon un ordre qui défendait à tous les curés de son diocèse de marier ces deu
uval était la meilleure femme du monde, mais une vraie diablesse pour défendre ses droits ; rien ne lui coûtait. Combien de souf
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
, afin de nous intéresser davantage à la suite. Scene II. Le Médecin défend à M. Oronte, de la part de la Médecine, de procéd
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
vre, qui nous arrive par la poste, ou bien par le coche. J’ai entendu défendre ces dénouements avec le plus grand succès, &
98 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
e ayant résolu et arrêté qu’il n’y sera fait aucune considération, et défendu par exprès à Messieurs du bureau des comptes de d
il a été opiné et puis conclu que les affiches seront levées et à eux défendu de faire aucune comédie jusqu’à ce qu’ils aient s
es dames qui pouvaient se croire blessées par la comédie nouvelle, en défendit les représentations. Le succès avait été toutefoi
annie qu’on exerçait sur elles. De bonne heure elles apprenaient à se défendre . L’École des maris offrait donc un tableau d’une
pour la première fois peut-être, paraissait sur la scène et y venait défendre son mari. C’est la précieuse, la prude Climène, q
me du monde avec les arguments du bon sens et de la droite raison. Il  défend en même temps sa cause contre ceux qui, pour dépr
des femmes ont, dans le dialogue, la part plus belle que ceux qui la défendent . Ces censeurs reprochent surtout à Molière d’avoi
t quoi qu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’auteur, il la défendit pourtant en public, et se priva lui-même de ce pl
III, et il ajoutait en note : « Le Tartuffe en ce temps-là avait été défendu , et tout le monde voulait avoir Molière pour le l
théâtre, attaquèrent les gardiens et les dispersèrent. Le portier se défendit pendant quelque temps ; obligé de céder au nombre
dans Le Festin de Pierre, où Sgnanarelle paraît déguisé en médecin et défend sa robe contre Don Juan par des arguments pires q
cour du Parlement vint, de la part du premier président de Lamoignon,  défendre la seconde représentation, qui devait avoir lieu 
permission à d’autres, puisqu’il n’y avait qu’elle seule qui me l’eût défendue . » Molière, espérant obtenir que le roi confirme
n si scandaleuse et que le roi même avait ci-devant très expressément défendue  ; et considérant d’ailleurs que, dans un temps où
fameux succès ne lui fut jamais du, Et s’il a réussi, c’est qu’on l’a défendu . C’est pendant cette année que fut composée auss
archevêque avait ordonné qu’il fût enterré sans aucune pompe, et même  défendu aux curés et religieux de ce diocèse de faire auc
pouvoir ; la Tourelle fit fort l’opulente, et après s’être longtemps défendue , elle lui dit qu’elle voulait bien prendre un pré
souvent flagellé l’homme de cour, il l’a mainte fois aussi relevé et défendu , notamment par la bouche de Clitandre, dans Les F
ainte que les comédiens exigent du peuple des sommes excessives, leur défend de prendre plus de 5 sous au parterre et 10 sous
t. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ? » Baron se défendit de fixer le plaisir que Molière voulait faire à M
vous déterminiez ce que je dois lui donner. » Baron, ne pouvant s’en défendre , statua sur quatre pistoles, qu’il croyait suffis
« Mais vous, Monseigneur, que ferez-vous quand vous serez le maître ? Défendrez -vous l’opéra, la comédie et les autres spectacles
99 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ? » Baron se défendit de fixer le plaisir que Molière voulait faire à M
vous déterminiez ce que je dois lui donner. » Baron, ne pouvant s’en défendre , statua sur quatre pistoles, qu’il croyait suffis
ttaquent brusquement les gens qui gardaient les portes. Le portier se défendit pendant quelque temps ; mais enfin, étant obligé
Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le valet se défend , et le cocher ne pouvait les séparer. Heureusemen
roi donnèrent de bonnes raisons, puisque Sa Majesté jugea à propos de défendre le Tartuffe 91 . Cet ordre fut un coup de foudre
out le monde. M. de Visé crut se faire un mérite auprès de Molière de défendre le Misanthrope ; il fit une longue lettre qu’il d
e ce qu’il avait imprimé cette rapsodie sans sa participation, et lui défendit de vendre aucun exemplaire de sa pièce où elle fû
nnant de bonnes raisons pour souhaiter qu’il ne se fût point avisé de défendre sa pièce. A la quatrième représentation du Misant
était alors en Flandre ; et l’on devait présumer que Sa Majesté ayant défendu la première fois qu’on jouât cette pièce, Molière
e son mari en lui refusant la sépulture (l’archevêque Du Harlay avait défendu qu’on l’inhumât) ; mais elle fit fort mal sa cour
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
s aux incidents préparés d’éclore. Nous avons plusieurs poétiques qui défendent aux Auteurs de faire commencer un acte par l’acte
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