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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
œuvres de l’art et de la poésie des jugements d’éloge ou de blâme, la critique littéraire n’a jamais douté d’elle-même. Elle n’a
les Français le soient ? Comme exemple, je citerai deux axiomes de la critique française, que bien certainement aucun esprit ass
et dans l’autre de ces principes, et armés de ce double instrument de critique , nous ouvrons le premier théâtre comique venu, le
i nous voulons donner un nom à cette première et nombreuse famille de critiques grands théoriciens et bons logiciens, nous l’appe
fugitifs qui naissent en nous spontanément avant toute réflexion : la critique littéraire n’est que l’analyse des sentiments lit
. Si nous voulons donner un nom à cette deuxième et petite famille de critiques moins occupés de ce qu’ils croient que de ce qu’i
ce qu’ils ne croient pas, nous l’appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite. L’école critique n’a pas le dern
appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite. L’école critique n’a pas le dernier mot. Une école bien connue rep
e, un sentiment étroit, exclusif, passionné, et puis vous donnez à la critique ce sentiment pour base ! De quelle façon pourrez-
tits problèmes, éveiller la curiosité du lecteur sur les questions de critique générale, et lui inspirer, avec le goût de leur e
objet de ce livre.. Nos trois écoles sont les grandes divisions de la critique littéraire. Mais ces divisions comportent d’autre
ité de la race, et ainsi, d’abstraction en abstraction, il raréfie la critique littéraire. Alexandre Vinet croit ressaisir dans
absolu ? que l’école dogmatique sent lui échapper. Entre ses mains la critique littéraire devient une sorte d’apologie du christ
ils ne sont pas compris dans le plan de notre étude. Non seulement la critique littéraire comporte d’autres divisions que celles
visions que celles que j’ai indiquées, mais on ne trouverait point de critique assez rigoureux, disons plutôt assez pauvre, asse
les incorrigibles amateurs de classifications voudront-ils ranger des critiques comme M. Saint-Marc Girardin, M. Villemain, M. Gu
t de sa psychologie, M. Sainte-Beuve était tout simplement le premier critique de notre temps. En Allemagne, un homme tel que He
icielles. Ce sont moins des écoles que trois différents esprits de la critique , et, pour ainsi dire, trois moments par lesquels
iècle où chaque chose est mise en question, examine la question de la critique littéraire : 1º le moment dogmatique (l’esprit hu
le moment dogmatique (l’esprit humain affirme d’abord) ; 2º le moment critique (c’est vraiment la crise de l’intelligence ; nous
2 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
Deuxième partie. — L’école critique L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l
cole critique L’école dogmatique a parlé. Voici maintenant l’école critique et l’école historique. Nous n’avons trouvé ni en
ifs, fantastiques : le Chevalier Dorante et Monsieur Lysidas. Dans La Critique de l’École des femmes, Dorante est un homme du mo
et du beau, Dorante combat et réfute la méthode dogmatique suivie en critique par Lysidas. Nous avons supposé que ces deux cham
ique, comme le Chevalier. Il professe aujourd’hui et applique dans la critique littéraire les doctrines de l’école historique.
nous permettons de renvoyer notre lecteur purement et simplement à La Critique de l’École des femmes, s’il a oublié qui sont tro
. Monsieur Lysidas. Étude nouvelle par Dorante. Chapitre premier. —  Critique du dogmatisme littéraire Vous avez raison, Ma
r rien de bon, sans le congé de messieurs les experts.             La Critique de l’École des femmes, scène vii. En quoi le
epuis le jour où j’ai rencontré M. Lysidas dans le salon d’Uranie, sa critique a suivi les progrès de la philosophie moderne, et
gles posées par les anciens. L’autorité était le grand principe de sa critique , et ce n’était pas seulement, comme on pourrait l
ant mieux se passer d’elles, qu’elles ne sont bonnes qu’à donner à la critique un esprit étroit, petit et taquin. M. Lysidas ne
oésie, et fait voir que Molière n’est pas poète. Mais je crois que sa critique est plus ambitieuse et non moins vaine que par le
sa cuisine idéale au fond d’un laboratoire d’Allemagne. Kant et la Critique du Jugement Bien que mes vieilles objections
lèbre, qui n’est que la traduction en langue savante des principes de critique chers à Molière et à moi. Mais, avant d’exposer c
erminer, en vertu du principe de contradiction, l’idée du comique. Critique de la méthode de William Schlegel, de Jean-Paul e
style naturel : donc Molière est le plus grand poète comique287 ? Critique de l’idée a priori du comique parfait Monsieur
la réalité à ce modèle divin, et nous avons trouvé le principe de la critique littéraire. L’analyse dissipé cette illusion. Pre
e, nous paraît imparfaite. Le dénouement en est artificiel. Plusieurs critiques , sans être allemands, trouvent même qu’il est un
Falstaff, par exemple. Bien entendu, je parle dans l’hypothèse où nos critiques ne seraient pas poètes, c’est-à-dire créateurs.
-uns disent quatre, mal écrits. Cela devait être ! s’écrient tous les critiques  ; la perfection n’est pas de ce monde ! Il est vr
. Toutefois j’ajoute qu’il ne s’agit que de nos idées à nous, pauvres critiques . Car il est raisonnable de supposer dans le génie
ésider dans l’intelligence divine. Quant aux idées claires des poêles critiques et des critiques poètes, elles peuvent aussi être
elligence divine. Quant aux idées claires des poêles critiques et des critiques poètes, elles peuvent aussi être a priori et posi
quelque œuvre d’art, qui s’impose à l’admiration du genre humain. Critique de l’idée du beau Lors même que la critique po
on du genre humain. Critique de l’idée du beau Lors même que la critique pourrait avoir une idée a priori et positive du c
entiment du beau n’est pas le résultat d’une opération logique293. Critique de l’idée a posteriori du comique Il n’y a poi
us nous sommes consolés par la considération du peu d’avantage que la critique littéraire en retirerait. Eh bien, je crois que c
teriori de la comédie, nous pouvons, avec assurance, nous dire que la critique aurait trouvé fort peu utile l’édifice que nous d
-on que, si l’on prenait cette peine, on rendît un grand service à la critique  ? Ce qui nous intéresse après tout, ce n’est pas
théâtres et à tous les poètes, les prendre pour le grand objet de la critique littéraire, c’est, sous une apparence de profonde
r ne trouvèrent for qu’ils croyaient enfoui, et qui était partout. Critique de l’idée de la poésie Il en est de même de l’
de raisonnements pour nous empêcher d’avoir du plaisir.            La Critique de l’École des femmes, scène vii. La critique
isir.            La Critique de l’École des femmes, scène vii. La critique littéraire Que l’on se figure mon joli ami le
l a une réputation et une logique à soutenir ; il ne veut pas que les critiques puissent surprendre le plus léger signe d’approba
ister toute en des récits que vient faire ou Agnès ou Horace. À cette critique spécieuse, Uranie répond que dans L’École des fem
ue inaperçue est-elle partie de cette émotion vive pour arriver à des critiques si justes et si élégantes ? Quel lien subtil peut
e dans Le Misanthrope, ne le découvrent point dans les analyses de la critique . Ceux qui ne voient pas l’astre du jour au firmam
un esprit purs le texte de la Parole divine. Caractère moral de la critique D’où vient celle grâce morale répandue sur les
isante pour l’homme, et qu’à force de contempler ce qui est beau, les critiques comme les poètes finissent par oublier ce qui est
erce des belles choses n’est indifférent ou funeste moralement qu’aux critiques dont le goût est faussé par l’esprit de système.
rhétorique me semble une profession du même genre que la cuisine. La critique littéraire n’est ni un art, ni une science ; c’es
quet offert à tous par les grands poètes, les philosophes pour qui la critique est une science apportaient jadis Aristote, et re
oduction, p. 14 et 16. 276. Date de la première représentation de La Critique de l’École des femmes. 277. Boileau s’étonne qu
e dans le héros de la tragédie. (Préface de Phèdre.) « Je conjure mes critiques d’avoir assez bonne opinion d’eux-mêmes pour ne p
is une chose qui n’en a point. » (Préface de Don Sanche.) 278. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 279. La Criti
che.) 278. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 279. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 280. Corneille
n d’après des principes universels) que je porte mon jugement. Kant, Critique du jugement esthétique. Traduction de M. Barni. §
289. Voyez le Chœur des Français dans la première partie. 290. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 291. À propos
La Critique de l’École des femmes, scène vii. 291. À propos de la critique que Schlegel fait du théâtre d’Euripide, Goethe a
être un concept, ni par conséquent le concept d’une fin déterminée. Critique du Jugement, § xv. 293. Pour décider si une ch
’est-à-dire que le principe qui le détermine est purement subjectif. Critique du Jugement, § i. 294. Fénelon, dans sa Lettre à
ares. 305. Bonneuil est un village à trois lieues de Paris. Voyez La Critique de l’École des femmes, scène ire . 306. Voyez p.
nie va rester jusqu’à la fin de ce chapitre la personnification de la critique telle que l’entend la présente école. Au lieu de
Au lieu de lire Uranie, lisez donc, si cela vous plaît davantage, la critique qui a pour principe le goût. 309. Un jugement
exige de chacun la même satisfaction sans se fonder sur un concept. Critique du Jugement, § viii. 310. Critique du Jugement,
sans se fonder sur un concept. Critique du Jugement, § viii. 310. Critique du Jugement, § ier . 311. Servante de Molière.
connaissance d’un nombre suffisant d’objets d’une certaine espèce. Critique du Jugement, § xxxiii. 313. Vauvenargues a dit :
bientôt inculte et retomber dans grossièreté de ses premiers essais. Critique du Jugement, § xxxii. 315. On vante avec raiso
ins, comme une noblesse dont les exemples sont des lois pour peuple. Critique du Jugement, § xxxii. 316. C’est l’intelligibl
faculté pratique, d’une manière inconnue, mais semblable pour tous. Critique du Jugement, § lviii. 317. La propédeutique de
3 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Addition à la Vie de Monsieur de Molière, contenant une Réponse à la Critique que l’on en a faite. Dès que la Vie de Mr de
ait avec ingratitude faire son coup d’essai sur mon Ouvrage : Mais la Critique qui m’occupe, est au-dessus de sa portée ; ce n’e
autrefois, et le Grand’homme d’aujourd’hui, au dire de l’Auteur de la Critique , m’a donné des soupçons ; mais ce n’est pas un ho
appellent leur Corps présentement) n’a point, ce me semble, d’Auteur critique aussi délié que celui qui me reprend. Le nom du L
nom de Molière, qui rappelle assez son Lecteur : Mais le style de la Critique est aisé ; il n’est point raboteux ; je n’y recon
qu’il dit de moi ; j’ai pourtant remarqué un peu de vivacité dans sa Critique  ; et j’ai bien de la peine à croire qu’il m’attaq
il y aurait peut-être plus d’ordre, et moins de contradiction dans sa Critique . « Il a entendu ce Peintre, dont tout le mérite e
ui ignore celui de la Cour et des bons Auteurs, a donné matière à mon Critique , pour attaquer mon style. Il a saisi les plaintes
mauvaises choses que l’on a dites contre mon Livre, pour en former sa Critique . J’y vais répondre pour ôter au Public la prévent
teur que cet usage s’est établi, j’aurais passé condamnation de cette Critique . Mais ce n’est pas là le sentiment de mon Censeur
s à y trouver des beautés, dont on nous interdit la recherche par des Critiques continuelles dès que quelque Auteur s’écarte un p
i-même qui se tient si fort à l’antique n’a-t-il rien hasardé dans sa Critique  ? Et s’imagine-t-il que l’on eût dit du temps de
toutes sortes de sujets peuvent être traités d’un style général. Mon Critique ne voulait point « d’aventures dans la Vie de Mol
is pour le Public qui veut avoir tout ce qu’on peut lui donner. Cette Critique est un sentiment particulier, qui en vérité ne mé
es, il fallait nous les donner, elles nous auraient divertis. Mais le Critique n’en veut point, quand on les lui présente : Il f
u’il ne pense. J’aurais suffisamment satisfait par cette Réponse à la Critique que l’on a faite de mon Livre, si je n’avais affa
mœurs avant que de me condamner. Mais il se contredit à la fin de sa Critique . « Je crois, dit-il, que le tout ensemble a coûté
er qu’à lui, pour connaître Molière ? Il a toujours été avec lui. Mon Critique a-t-il des preuves convaincantes de la mauvaise f
qu’un autre soit d’un sentiment opposé, comme le fait mon Censeur. Sa Critique sur les paroles du grand-père de Molière ne mérit
r la sache aussi bien que Molière la savait dès ce temps-là. Mais mon Critique n’y pense pas : croit-il de bonne foi que j’aurai
chez les gens de plaisir. « Je rencontre encore, dit l’Auteur de la Critique , une contradiction dans la Vie de Molière, l’Aute
nous ne soyons pas toujours d’accord sur cet article. L’Auteur de la Critique est du moins autant ami des Comédiens, qu’il prét
ttaqués personnellement. Mais ne trouvera-t-on point étonnant que mon Critique , qui paraît avoir de l’esprit, s’efforce d’abaiss
s Lecteurs indifférents, voilà bien sérieusement répondu à une faible Critique  ! On est aisément piqué, quand on est traité d’ig
nce égale des principes, et les mêmes dispositions. Mais, me dira mon Critique , votre Molière ne savait point tout cela ; vous d
jours ? Ou du moins qu’un jeune Poète l’entreprenne ? L’Auteur de la Critique charge si souvent sur Baron, que je ne fais point
ue cela était vrai. En vérité je ne saurais comprendre l’Auteur de la Critique , je ne puis le définir : Il fait l’honnête homme,
dée dans le public depuis longtemps. À entendre parler l’Auteur de la Critique avec son ton décisif, on doit le prendre pour un
res, qui ne font que la réveiller. Je puis à mon tour reprocher à mon Critique que Baron lui tient trop au cœur : Comment ! il e
noré ; et je doute fort de la vérité du sien. C’est à ce sujet que le Critique s’épanche en faveur des Comédiens. Cet Auteur qui
je ne puis m’empêcher de faire remarquer au Lecteur le travers de mon Critique  ; qui trouve à redire que je n’aie pas nommé des
lent tous, le Public est injuste de se plaindre d’eux si souvent. Mon Critique qui se fait tant ami de la sincérité trouve encor
e. Voici un grand article ; il y est parlé de de Mr Baile ; mon petit Critique voudrait bien mettre un si grand homme de son côt
rter à ce qu’il a dit de Molière et de sa femme dans son Dictionnaire critique . C’est un Auteur grave qui a parlé, donc ce qu’il
comme vous parlez de Molière, il semble que ce soit un Héros ! Que ce Critique lise, je vais lui fermer la bouche par un trait d
rement de toutes choses. Et cependant, c’est ce même Molière dont mon Critique attaque les connaissances et la conduite. Mais pl
voue franchement que je n’ai osé l’entreprendre ; et je crois que mon Critique y aurait été aussi embarrassé que moi : Il le sai
C’est dommage que mon Censeur se soit contredit tant de fois dans sa Critique , qu’il ait des sentiments si opposés à ceux du Pu
craindre les traits de sa vivacité, dont il me menace à la fin de sa Critique , au cas que je repousse trop fortement les coups
J’ai lu par ordre de Monseigneur le Chancelier cette Réponse à la Critique de la Vie de Molière. Je n’y ai rien trouvé qui m
4 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
cours cette question : « De la nécessité de concilier dans l’histoire critique des lettres le sentiment perfectionné du goût et
ma tâche. Il y a aujourd’hui une question pendante, la question de la critique littéraire. Un autre l’eût d’abord résolue ; pour
pense que la science humaine peut résoudre au moins la question de la critique littéraire, qui confesse sa propre ignorance sans
e l’avez pas déjà trouvée, doit être, n’est-ce pas, une théorie de la critique faisant leur juste part aux dogmes littéraires, a
d’en faire davantage. L’école historique, cela est évident, annule la critique littéraire. Considérant toutes les œuvres de tout
, à la considérer dans l’unité et la pureté de sa doctrine, annule la critique littéraire au sens où le langage a toujours enten
ritique littéraire au sens où le langage a toujours entendu le mot de critique , puisqu’elle ne juge pas, ne blâme ni ne loue. Ma
uisqu’elle ne juge pas, ne blâme ni ne loue. Mais, en revanche, de la critique ainsi annihilée elle seule réussit à faire une sc
t accompli tout le bien qu’elle avait à faire, et que le devoir de la critique de l’avenir soit de lui faire la place petite. Je
vaincu, ont encore à combattre et n’ont pas achevé de transformer la critique . La première de ces vérités, c’est qu’il n’y a po
nser, faute de comprendre assez l’importance de cette remarque, notre critique tombe à chaque instant dans l’injustice ou dans l
rois questions particulières qui composent la question générale de la critique littéraire. Le goût a ceci d’original, qu’il est
ifférence du siècle en matière de philosophie. On fera toujours de la critique avec ses goûts personnels ; c’est la plus ancienn
d’un Sainte-Beuve ou d’un Vitet. L’école historique ayant fait de la critique une science, tout le monde peut sans art et sans
le système de cette école. Elle a conquis et gardera toujours dans la critique littéraire la part du lion. Seulement, je souhait
ent, fait la seule bonne action de sa vie. Ce qui sauvera l’art et la critique , c’est le respect des beaux sentiments et des gra
ie ne peut pas mieux finir, et nous ferons bien d’en demeurer là. La Critique de l’École des femmes, scène dernière.
5 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
e historique Réponse de Lysidas au Chevalier. Chapitre premier. —  Critique du goût Quel dénouement pourrait-on trouver à
je ne sais point par où l’on pourrait finir la dispute.           La Critique de l’École des femmes, scène vii. La critique
spute.           La Critique de l’École des femmes, scène vii. La critique littéraire Il y avait une fois trois cuisinier
d’un calme général et d’une curiosité attentive. Épistémon, c’est la critique , la critique telle que je l’entends aujourd’hui.
énéral et d’une curiosité attentive. Épistémon, c’est la critique, la critique telle que je l’entends aujourd’hui. Marphurius, c
es bulles de savon. Mais, si j’ai de la reconnaissance pour l’habile critique qui m’a fait toucher du doigt la vanité des brill
t qui n’a rien fondé. Lorsque Kant faisait ses admirables ouvrages de critique , ce n’était pas pour que les philosophes ses succ
métaphysique, une formule magique pour la ressusciter ; il y eut des critiques comme William Hamilton, qui repassèrent sur ses t
philosophes de l’histoire, Herder, Goethe, le grand cosmopolite de la critique et de l’art, et ce troisième disciple324 dont le
fondé ; c’est ma conviction. Mais, comme il s’imagine avoir fondé la critique littéraire sur quelque chose en la fondant sur le
quoi je considère sa méthode comme chimérique. Insignifiance de la critique fondée sur le goût Et d’abord, je voudrais bie
un exemple effectif la merveilleuse vertu de ce goût qui suffit à la critique . Ce petit morceau est agréable et fin ; mais nous
ement instructive pourrait-elle demeurer longtemps intéressante ? Une critique toute composée de jolis morceaux de cette espèce
ue d’épithètes, il est resté économe d’exemples. Il a protesté que la critique fondée sur le goût n’était pas simplement une var
s qu’à le voir à l’œuvre dans les livres qu’il aime, dans toute cette critique littéraire au petit pied qui ne se targue pas de
sentiment de tous les honnêtes gens sur les auteurs illustres. Cette critique se compose d’idées particulières et d’idées génér
atigue. Quant à nous, Chevalier, pouvons-nous supporter l’ennui d’une critique qui n’est que l’art d’envelopper des riens dans l
éconnaissable. N’a-t-il pas eu le front d’attribuer au principe de sa critique , au goût, un esprit de sympathique largeur et d’i
’on ne saurait avec plus d’audace donner un démenti aux faits. Que la critique doive être large, intelligente et sympathique, c’
e chant de l’Art poétique, la troisième et la neuvième des Réflexions critiques sur Longin, et visité les terres de l’abbaye du V
avoir poussé trop loin la défense de l’antiquité dans ses Réflexions critiques . Mais l’Art poétique fait mes délices, et la bell
aire qu’au dix-neuvième siècle, en France, le plus grand maître de la critique et du goût admirerait les froides plaisanteries d
l faut aller plus loin. N’apercevez-vous pas toute la portée de votre critique  ? Si le discours de Théramène est invraisemblable
e en vers ? il devait les faire parler en prose. Voilà jusqu’où votre critique doit aller. Eh bien ! je n’ai pas de parti pris c
rler une langue idéale. Je vous conseille de laisser aux étourdis une critique qui tend à condamner la forme et l’esprit de tout
i le raisonnement est bien bon, mais je sais que le temps vient où la critique , s’imaginant avoir justifié par des raisons inver
rer leur Vénus. Le Chevalier fait grand cas de la sensibilité dans la critique . Il me semble que l’intelligence suffit. Qu’est-c
es absurdes et ses vains enthousiasmes, elle n’a rien à faire dans la critique sérieuse. Il est vrai que, pour le Chevalier, la
ire dans la critique sérieuse. Il est vrai que, pour le Chevalier, la critique n’est pas une chose fort sérieuse. Il lui refuse
grand théâtre sont la seule chose intéressante dans les travaux de la critique . Réponse de Lysidas au Chevalier (suite). Cha
e historique Ce n’est pas ma coutume de rien blâmer.           La Critique de l’École des femmes, scène vii. Quelques ex
r que le droit est pour nous378. Sur quoi, M. de La Harpe fait cette critique  : « Plaute, qui ailleurs a tant d’envie de faire
ère a conservé le ton de la comédie et la mesure de la scène379. » La critique du délicat professeur est fort juste, et je serai
de goût si choquante du comique latin, peut-être aurai-je ajouté à la critique de l’écrivain une idée, et au plaisir de ceux qui
un petit nombre d’initiés. Troisième exemple. — Le frère de l’habile critique que le Chevalier et moi nous aimons tant à citer,
r a plu à un certain moment de leur histoire. Esprit général de la critique littéraire Ainsi, une littérature, un poème, q
nd. L’art est national ; il n’est point cosmopolite. Que doit être la critique  ? Personne n’ose dire : nationale aussi, français
ait honneur à leur bon cœur, mais non pas à leur façon d’envisager la critique . La nationalité n’est pas une raison valable pour
phigénie en Aulide ou Le Misanthrope. Mais on peut, on doit exiger du critique qu’il soit moins ignorant que des collégiens, moi
ou moins soumis à l’influence du milieu où s’est formé son génie : le critique doit être homme, et s’affranchir par un acte viri
égalité sublime des Corneille, des Shakespeare et des Michel Ange. Le critique ne blâme ni la beauté harmonieuse, ni la beauté d
tes, de la diversité de la littérature. 2° Ne point louer Si le critique ne doit rien blâmer, il fera mieux de ne rien lou
h ! littéraires, dans lesquels le Chevalier paraît faire consister la critique , me semblent puérils et indignes de cette science
urra briller comme poète, mais jamais il ne sera naturaliste393. » Le critique qui dans l’histoire littéraire célèbre l’indépend
lui plaît, quand il lui plaît, et de la manière qu’il lui plaît ; le critique qui dans l’âme d’Aristophane enferme un ingénieux
tel, et qu’il s’étonne de ne pas retrouver dans l’âme de Molière ; ce critique pourra briller comme écrivain, mais jamais il ne
connaît la France, le dix-septième siècle, et sourit. La plupart des critiques , la plupart même de ceux qui se croient philosoph
s attiques d’un Goethe à Weimar ? La difficulté n’existe que pour les critiques qui veulent trouver la formule d’une race, d’un s
ver la formule d’une race, d’un siècle, d’une nation, d’un homme. Ces critiques confondent deux choses fort différentes : la natu
e, méchante mère, t’avait prodigué « tout ce qui constitue le mauvais critique  ». Avant d’avoir dit sur Molière les sottises si
e Chevalier s’est amusé à démontrer la vanité de la méthode suivie en critique littéraire par ce pauvre Schlegel, ainsi que par
e leurs théories littéraires, et par là sur leur valeur, que toute la critique du Chevalier. Jean-Paul était un gros homme à la
nos expositions, apparaissait à mon imagination comme proposant à la critique une énigme tout aussi obscure, tout aussi curieus
ceptible, à son approche de la demeure du dieu ; et je me disais : La critique doit comprendre cette énigme, cela suffit. Le
journaux quelque ami capable de faire à l’auteur de cette statue une critique utile ? Je suis sûr que si la critique était fait
à l’auteur de cette statue une critique utile ? Je suis sûr que si la critique était faite avec goût et par un homme de goût, l’
a suite de voire Réponse à mon Étude, et déjà transparents dans voire Critique du goût ! Qu’on a bien raison de dire qu’un homme
écile, et croyez avec moi à la liberté de l’art et à la liberté de la critique . Quand le Chevalier eut parlé, je ne pus m’empêch
’éducation littéraire d’un enfant, je ne lui enseignerais pas d’autre critique théorique et appliquée que celle-là ; mon enfant
t à plaisir la vérité, par défaut de finesse et manie d’exagérer. Des critiques sont heureux de nous dire que le vice, la vertu,
la dent d’un engrenage. Mais, en vérité, je ne sais pas pourquoi ces critiques pensent, veulent, agissent ; ils devraient avoir
ue tout fait à sa cause. Si examiner et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la
it pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la critique philosophique. Reprenons nos artistes, enseignons
Sosie eût peut-être conservé le ton de son rôle ; mais en ce cas, la critique philosophique n’aurait tout simplement qu’à chang
d poète se soucieraient bien peu de la lire, si c’était un morceau de critique admirative. Réponse de Lysidas au Chevalier (
x, Monsieur, d’avoir un protecteur aussi chaud que vous.           La Critique de l’École des femmes, scène vii. La France
que les moindres imperfections le choquent ; mais il faut souffrir sa critique comme un effet de sa justice… Je n’aurais jamais
pologistes non moins que par les censeurs, par les exclamations de la critique admirative, comme par les démonstrations de la cr
mations de la critique admirative, comme par les démonstrations de la critique pédantesque. Mais la lumière n’est pas complète e
ous le rappelons au lecteur, que la personnification du dogmatisme en critique littéraire, dans ses trois évolutions successives
s, des rats et des souris. » Ibid. 329. Boileau, Neuvième réflexion critique sur Longin. 330. Voltaire, Discours de réception
e réception à l’Académie française. 331. Boileau, Neuvième réflexion critique sur Longin. 332. Voltaire, Dix-huitième lettre s
tait s’éveiller en lui les instincts du crocodile. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 389. « Le critique est le natura
du crocodile. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 389. « Le critique est le naturaliste de l’âme. Il accepte ses forme
jouit, en la voyant, de la diversité de la nature. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 390. « Le beau et le laid, quali
fortuites, non essentielles et primitives. » Id., ibid. 391. « Le critique ne demande point à l’imagination passionnée de se
ntraires, de se faire raisonnable et circonspecte. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 392. « Pour connaître l’homme, c
6 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ent quelques éloges sans conséquence, pour donner plus de poids à des critiques qu’ils croyaient capitales, affectaient un zèle a
s femmes, comme il en adressa dans la suite à Racine trop affligé des critiques qu’essuyait sa Phèdre. Ce fut le 1er janvier 1663
leur déplairais pas tant. Notice historique et littéraire sur La Critique de l’École des femmes La Critique de l’École
istorique et littéraire sur La Critique de l’École des femmes La Critique de l’École des femmes fut jouée, pour la première
ois après la représentation de L’École des femmes, qu’il fit jouer La Critique , tableau malin et pourtant fidèle, où était repré
s ridicules étaient peints avec trop de vérité et de vivacité dans La Critique , pour que ceux qui avaient servi de modèles, reco
premiers à signaler son courroux. Il composa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Criti
omposa Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Critique, comédie en un acte et en prose6.
ou la Véritable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Critique , comédie en un acte et en prose6. Cette pièce, qu
s avoir été représentée, n’est qu’un insipide réchauffé de toutes les critiques justes, exagérées et fausses qui avaient été fait
rodie. On y voit figurer les mêmes personnages à peu près que dans La Critique  ; c’est à peu près aussi la même distribution et
pas l’auteur, et dont il est difficile de deviner le but. Est-ce une critique  ? est-ce une apologie ? Ce n’est, pour dire vrai,
pièce de théâtre qui eût fourni matière à tant de dissertations et de critiques littéraires. C’est que L’École des femmes fit épo
lière. Tous les censeurs ridicules dont Molière s’était moqué dans La Critique , ne se servaient pas de la plume ; tous aussi ne
sque, dans Le Portrait du peintre, il annonça une clef imprimée de La Critique de l’École des femmes. Un duc, qu’on ne nomme poi
on à plusieurs reprises, et dans les termes les moins équivoques. La Critique de l’École des femmes n’est point une comédie ; c
urage et soutient le champion de sa cause ; mais, bien entendu, ni le critique ni l’apologiste ne réussissent à changer l’opinio
c’est principalement comme peinture de mœurs et de ridicules, que La Critique est tout à fait digne de Molière. Connaissant tou
faveur de son talent méconnu est d’en donner une nouvelle preuve. La Critique de l’École des femmes pourrait être comparée à ce
e sans la connaître, reparaît à nos yeux sous le nom de Clitandre. La Critique ne nous offre pas seulement le croquis de la plup
es, qu’on intitulerait presque aussi bien Les Auteurs ridicules ? La Critique de l’École des femmes est la première pièce de ce
nt restées fort au-dessous du modèle. On a oublié depuis longtemps La Critique du Légataire, par Regnard ; La Critique du Philos
a oublié depuis longtemps La Critique du Légataire, par Regnard ; La Critique du Philosophe marié, par Destouches ; Le Procès d
mme juge et partie, par Montfleury ; on lira toujours avec plaisir La Critique de l’École des femmes, monument ingénieux d’une j
le regardait comme un très grand acteur, et cela n’empêche pas que la critique de Molière ne soit juste. Jusqu’au temps du célèb
ottise et l’envie avaient décrié L’École des femmes. Molière, dans La Critique , les couvrit de ridicule, mais ne les réduisit pa
it Le Portrait du peintre, petite comédie, servilement calquée sur La Critique de l’École des femmes, dont elle différait en ces
é omis dans Le Portrait ; on y parlait de son École des femmes, de sa Critique  ; et des passages de ces deux pièces étaient mali
de toute une classe d’hommes respectables et respectés, dans la juste critique d’un petit nombre d’hommes ridicules qui en font
xprimer, par une espèce d’anachronisme assez fréquent dans l’histoire critique des arts, que nous transportons à l’auteur des Ca
its du ridicule contre ses ennemis de la cour et de la ville, dans La Critique de l’École des femmes, ne fut peut-être pas moins
ue tous les détails de sa jolie comédie de La Gageure imprévue. 3. Critique de l’École des femmes, scène vii. 4. Vers de L’É
nce, ait été, en quelque sorte, l’atelier où se forgeaient toutes les critiques contre L’École des femmes, et que Montfleury, pou
7 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
nt non, et si c’était là sa pensée, je la laisserais à comprendre aux critiques français, qui s’extasient mal à propos à tous les
ouvoir, sont deux choses très différentes, elle indique du moins à la critique un procédé infaillible. La comédie est le contrai
rité de la théorie, et de quelle autorité m’empêcheraient-elles, moi, critique philosophe, de considérer la comédie non dans des
s, Legrand, l’auteur du Roi de Cocagne 6, chef-d’œuvre méconnu que la critique allemande aura la gloire de rendre à l’immortalit
ans doute à changer certaines hiérarchies que le public léger, que la critique ignorante et routinière ont consacrées parmi les
peine d’éliminer l’a priori de la science, c’est-à-dire de réduire la critique littéraire à n’être plus qu’une branche de l’hist
ogisme fécond, qui en faisant, pour ainsi dire, une route royale à la critique , ne la dispense pas, dans sa marche, d’une scrupu
vant mon spirituel auditoire Une théorie ridicule sur la comédie, une critique absurde dans ses principes et dans ses conclusion
e au sérieux mon sujet, et que mon imagination se jouât librement des critiques et des théories de mon auteur… Cela serait fort m
ime en soi, pour un grand écrivain national, aveugle par son excès la critique littéraire, et fausse les plus simples notions d’
s. Qu’est-ce que le théâtre d’Aristophane d’après les principes de la critique française ? L’essai informe et grossier d’un art
, elle n’aperçoit point la poésie. Les géomètres sont de très mauvais critiques , et les fous ne valent pas mieux. L’imagination a
erait pas moins injuste, ou plutôt ce serait le renversement de toute critique philosophique, que de me nier le droit de mettre
voir inventé ce genre ; la plupart des pièces qui composent ce que la critique française appelle emphatiquement la haute comédie
s portraits en caricatures, alors il s’élève jusqu’à la farce, et les critiques en chœur s’écrient qu’il dégrade et avilit son ta
du Misanthrope. Ma foi, tant mieux, si on ne le reconnaît pas49. La critique vulgaire divise autrement la comédie. Elle ne dis
nouveaux et des « remuements » dans la littérature. Si elles étaient critiques de profession, elles élèveraient Trissotin au ran
elles sont les idées générales qui doivent soutenir et éclairer notre critique . Je ne vous parlerai pas des comiques latins. Pla
mais regrettable des ouvrages de Ménandre, et grâce à l’ignorance des critiques français qui méprisaient Aristophane, ne connaiss
e. Voilà mon entrée en campagne, et le premier acte d’hostilité de ma critique . Si quelqu’un s’en étonne, je m’étonne de son éto
ble avec la gaieté comique. Dans cette scène, et dans d’autres qu’une critique juste ne doit pas passer sous silence, telles que
e prétend en plaisanteries proprement dites. Il est vrai que, dans La Critique de l’École des femmes, Molière s’est défendu comm
Oronte amène son sonnet, et dans la franchise mêlée d’embarras de la critique d’Alceste. Mais il n’y en a pas du tout dans ses
intrigues. Mais c’est un point qu’il est superflu de développer. Les critiques français eux-mêmes m’abandonnent le dénouement du
ous vous jetez dans l’autre97. Le public français, plus naïf que la critique , reçut froidement Le Misanthrope. Pour faire douc
rlent pas tant de leur caractère, ils le montrent ; et puis, comme la critique ne saurait penser à tout, elle n’a pas encore vu
choses les plus dignes de respect y semblent tournées en ridicule. Sa critique est fort juste, mais ses idées générales sur les
Avare, au Tartuffe et au Misanthrope une vraie comédie. Le second des critiques allemands, je viens essayer d’ouvrir les yeux de
son œuvre ? Pourquoi Legrand n’a-t-il pas gardé le sceptre qu’un tel critique lui avait rendu ? J’en crois voir deux raisons. L
du Roi de Cocagne, et n’en a pas même donné l’analyse. Maintenant sa critique sur les hauteurs des idées générales, il a cru qu
louette rôtie Nous tombent ici-bas du ciel comme la pluie107. Si les critiques français ne se montraient pas indifférents ou mêm
onnes en sont de sucre d’orge et les ornements de fruits confits. Les critiques français affectent de mépriser les changements de
ins heureuses. — Septième leçon. 42. Voyez page 44, note 2. 43. Le critique Aristophane. 44. Vers 990 à 1005. 45. Le com
i des rôles de fantaisie, produit souvent un grand effet, quoique les critiques affectent de la rabaisser. — Septième leçon. 46.
l’absence d’unité (303, 307, 351), pour venir ensuite dire, comme un critique ordinaire, que « le plan des Fourberies de Scapin
lière. La partialité est le côté peu sérieux et peu intéressant de la critique de Schlegel. Nous ne le faisons pas ressortir ; n
logique et d’unité qu’il n’y en a dans celles du maître. 50. Les critiques français ont mis à la mode d’accorder à ce qu’ils
I, scène i. 74. La Princesse d’Élide, acte I, scène iii. 75. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 76. Le Maria
vare, parce qu’elles caractérisent parfaitement sa manière. « Dans sa critique , dit Goethe, Schlegel n’examine jamais les choses
te le théâtre français, je trouve la recette pour former un pitoyable critique , dénué de toute faculté pour apprécier ce qui est
8 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
et. » De ces changements divers dans la comédie et dans le drame, la critique aura grand soin de tenir compte et d’en signaler
les diverses œuvres de l’esprit, et ce fut un grand avantage de leur critique sur la nôtre, avaient des noms pour distinguer en
philosophes, les moralistes, les législateurs, les spectateurs et la critique  ? Alors, et malgré soi, l’on s’incline en présenc
nte. — « Eh quoi ! reprit-il, tu ne me comprends donc pas, malheureux critique  ? te voilà assis bêtement à ta table, calme et fr
papiers, pour parler comme votre Molière. Ah ! qu’il faut bien que la critique ait desséché votre cœur et corrompu votre esprit,
s je ne vous en veux pas de votre sécheresse, ceci est la faute de la critique et non pas la vôtre, mon pauvre ami. Il fit encor
d’hui ? Vous ne voulez pas que je m’indigne, quand je vous vois, vous critique , assistant de sang-froid à ce grand sacrifice : I
t rougi de s’être oublié un instant, écoutez-le poser les bases de la critique . Il a ri de tout son cœur, et il a poussé le rire
de l’esprit humain, reconnaissaient très volontiers les devoirs de la critique  ; ils étaient, avant tout, de véritables hommes d
atire des ouvrages de l’esprit, indique à merveille les limites de la critique  : « Il ne faut pas, dit-il, mettre un ridicule où
eurs. » Ce sont là des pages admirables et tout à fait dignes que le critique honnête homme les ait sans cesse sous les yeux. E
lles lui présentent le tableau idéal d’une perfection qui rendrait la critique même l’égale des choses inventées, par la raison
es raconter ; quelle admirable place il laisse en fin de compte, à la critique et à l’histoire ! Dans La Critique de l’École des
e il laisse en fin de compte, à la critique et à l’histoire ! Dans La Critique de l’École des femmes, un chef-d’œuvre de sarcasm
es et les drames, de rencontrer des préceptes et des exemples dont la critique , attachée à son œuvre, puisse faire son profit. —
veulent être les premiers dans leur opinion. — Méfiez-vous aussi des critiques qui arrivent, la règle et le compas à la main, ja
pour nous empêcher d’avoir du plaisir. » Pendant tout cet acte de La Critique de l’École des femmes, Molière se raille à plaisi
ère se raille à plaisir de ces raffinements mystérieux, comparant ces critiques , huches sur l’art poétique, à ces gourmets qui tr
’est de plaire, elle peut se soucier du reste. Enfin, et ceci est une critique à faire aux pédants (meâ culpâ), armés de citatio
urs et parlez pour être entendu. » Qui voudrait avoir le secret de la critique appliqué à l’art du théâtre, se pourrait contente
à l’art du théâtre, se pourrait contenter d’étudier et de méditer La Critique de l’École des femmes ; il y trouverait les meill
: En délectant profiteras. En profitant délecteras. Pour quitter La Critique de l’École des femmes, et pour revenir à cette co
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques . On n’est jamais plus convaincu de l’art &
d’un Comique, que lorsqu’on le voit aller avec adresse au devant des critiques que le spectateur pourroit lui faire, & le pr
e spectateur à entendre les choses les plus fortes, & prévient sa critique en lui prouvant qu’elles sont nécessaires. Scene
rt des Auteurs ont senti, comme Moliere, la nécessité de prévenir les critiques  ; mais peu l’ont fait avec cette justesse de rais
de l’Auteur. Tout au contraire, il en est qui, en voulant prévenir la critique , sont assez mal-adroits pour l’avertir des fautes
Motte, à vous servir. Brueys & Palaprat, en voulant prévenir la critique , ne semblent-ils pas au contraire l’agacer pour l
10 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
x des siècles les plus polis, les plus littéraires, et aussi les plus critiques , ont confirmé cet arrêt du Législateur du Parnass
toutes les opinions antérieures. Nul temps n’a produit plus de livres critiques  ; et quand notre critique s’applique à des œuvres
ures. Nul temps n’a produit plus de livres critiques ; et quand notre critique s’applique à des œuvres si solidement belles qu’e
pour assurer le succès de leurs pièces, pour les défendre contre une critique hostile, ou même pour en obtenir la représentatio
eignement avec tant d’habileté, qu’il y a telles de ses pièces où les critiques n’ont pas su se mettre d’accord pour deviner son
ttement la différence de l’artiste dramatique et du moraliste dans la critique de Tartuffe faite par La Bruyère18 : La Bruyère a
le théâtre, quand il n’en existe point dans la réalité. Pourtant des critiques , et illustres, ont tour à tour pris dans ses comé
ce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin. » La Critique de l’École des Femmes, sc. VII. — En fait, la scu
un caractère des œuvres artistiques, a été reproché à Molière par les critiques qui ne se sont pas placés au point de vue de l’ar
mptu de Versailles, sc. III. Comparez à celte déclaration celle de la Critique de l’École des Femmes, sc. VII, déjà citée p. 4,
éâtre que ces endroits n’y réussissoient point. » Boileau, Réflexions critiques sur quelques passages du rhéteur Longin, I. 33.
11 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »
ôt répétée partout le monde. Molière fit jouer quelque temps après la Critique de l’École des femmes : la tarte à la crème n’y f
paraît pour la première fois dans la comédie Zélinde, ou la véritable critique de l’école des femmes et dans La Critique de la c
ie Zélinde, ou la véritable critique de l’école des femmes et dans La Critique de la critique de Donneau de Visé en 1663. On la
la véritable critique de l’école des femmes et dans La Critique de la critique de Donneau de Visé en 1663. On la retrouve dans É
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
e n’est pas tout. Molière, soutenu de ces autorités, donna bientôt La Critique de l’École des femmes, c’est-à-dire mit en scène
it le plus les autres et avait au plus haut degré leur confiance. La Critique de l’École des femmes, qui avait été plus justeme
été plus justement intitulée Apologie de l’École des femmes contre la critique , porte sur une étrange doctrine. « Je ne vois, d
ne m’empêchera pas de dire qu’il y a peu de bonne foi à reprocher aux critiques d’avoir donné un sens criminel aux plus innocente
s libertés qu’il prenait avec le public. Le 1er juin 1663, jour où La Critique de l’École des femmes fut jouée à Paris, n’était
e le fils qui lui était né quelque temps auparavant. 59. Uranie, La Critique de l’École des Femmes, scène iii.
13 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
que devient l’esprit mal dépensé Nous entrons maintenant dans une critique à la fois plus régulière et plus suivie. Il est b
e, par une résurrection doublement impossible, l’œuvre morte sous une critique oubliée, ou, ce qui revient à la même tentative,
ubliée, ou, ce qui revient à la même tentative, essayez de ranimer la critique inerte d’une œuvre sans nom ! Ainsi, j’ai longtem
Ces habitudes loyales d’un travail plein de conscience et de zèle, la critique les impose et bien vite, même aux esprits les plu
eur fatigué d’analyse, — et que de fois, quand j’allais commencer une critique à perte de vue, — ai-je reçu de la fantaisie un b
se en esprits distingués. » Il ajoute, et ceci se peut appliquer à la critique , lorsqu’elle est faite avec zèle, avec bonheur, «
t son charme, — ils en conviennent. — Mais, disent-ils, à quoi bon la critique , et que peut-on faire, ici-bas, de ces jurés pese
rai, rien de juste et de naturel ? Au sens de ces hommes sérieux, les critiques de profession blessent le poète, ils impatientent
des maîtrises, imaginent d’échapper, par l’injure, à cette loi de la critique universelle qui permet à quelques-uns de formuler
artuffe, dont il a vu chez lui les trois premiers actes. Le véritable critique , en ce temps-là, c’était le roi. Il était le juge
jambe et les faux hommes de lettres ont beau faire et s’écrier que la critique est inutile, impossible, odieuse, atroce… elle su
s fêtes. La fête est moindre, et pourtant digne d’envie encore, si la critique a corrigé, dans quelque œuvre vigoureuse et bien
correction, allait se heurter contre toutes sortes d’écueils. Non, la critique n’a pas la prétention de tout voir, de tout savoi
s que le poète appelle un public. Voilà toute l’ambition du véritable critique  ; — il demande un seul moment de puissance, et le
Tout s’est éclipsé, évanoui, anéanti ! Et tu voudrais te plaindre, ô critique  ! à l’heure où il t’est permis de ramasser dans c
chacun son règne, à chacun son sceptre ; la comédie a ses causes, la critique a les siennes ; pas un livre et pas une censure d
du lendemain. Le vestibule ! Il faut respecter le vestibule, a dit un critique  ; il faut étudier les maîtres, avant d’aller aux
out, et de toutes vos forces, et M. Scribe acceptera volontiers votre critique loyale et sympathique. Enfin l’accent même de la
tiers votre critique loyale et sympathique. Enfin l’accent même de la critique , à chaque époque où elle se doit renouveler, se r
hennissement des cœurs lascifs. Malheureusement pour l’histoire de la critique , et peut être malheureusement pour Bossuet lui-mê
t rire ou pleurer ! » Pour celui qui a l’honneur de tenir la plume du critique , il y aura toujours beaucoup à glaner dans l’étud
ncement du travail même de vos contemporains. Cette étude est pour le critique un de ses premiers devoirs, un devoir de grand pr
d’utile et de bienséant que, faute d’un poète moderne à censurer, la critique aura toujours sous la main, quelque grand poète à
et même le vaudeville est avare de ses chansons Que fera cependant la critique éperdue au milieu de ce silence inquiétant ? Elle
acle, aussitôt vous êtes un homme perdu, vous n’êtes plus qu’un vieux critique , un critique envieux, un critique fou, un critiqu
t vous êtes un homme perdu, vous n’êtes plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique fou, un critique à dénoncer
perdu, vous n’êtes plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique fou, un critique à dénoncer et à foudroyer sans m
s plus qu’un vieux critique, un critique envieux, un critique fou, un critique à dénoncer et à foudroyer sans miséricorde… Atten
x cours de rhétorique. Chaque saison de la littérature a son genre de critique  ; pour chaque époque il existe une langue que cet
on personnelle. En ceci consiste la tâche heureuse et difficile de la critique . Il faut qu’elle ait quelque chose à dire qui soi
toujours une certaine réserve, un certain peut-être qui convient à la critique  : « Je ne sais rien de plus grand que l’Iliade »,
 » disait le président Hénault. Eh bien ! s’il n’est pas défendu à la critique d’indiquer le sommeil d’Homère, à plus forte rais
rte beatum ! Il n’y a rien de parfait ici-bas, heureusement pour les critiques , surtout pour ceux qui, de bonne heure, ont appri
ris à contempler le grand, le beau, l’excellent, le parfait. Enfin la critique a ses audaces tout comme la poésie a les siennes,
ureuse et habile… Feliciter audet , et voilà toute la question. À la critique , tout aussi bien qu’à la poésie, on peut applique
) le sort des belles phrases éclatantes, parées et nouvelles, dont la critique habillait les petits drames, les petits vaudevill
dix ans, il aura conservé toutes les apparences de la vie ! Ainsi, la critique bien faite, sérieuse, utile, appliquée aux grande
es œuvres, a de grandes chances de survivre à l’homme qui l’écrivait. Critiques , nos frères, apprenez donc à ne pas trop compter
te et de Célimène, il en reste un à peu près possible. De celui-là la critique peut parler sans honte ; de ceux dont elle ne par
es étaient si tremblantes, si enrouées ! Que voulez-vous que fasse la critique avec de pauvres êtres, morts à l’avance ? Il n’y
ait toute ma vie, oubliant les pauvres gens qui ne méritaient que des critiques et les laissant mourir de leur belle mort. J’ai e
ouvreuse de loges — et toujours ainsi jusqu’à la fin. Il faut que la critique ait quelque peu les vertus contraires de la lance
ce d’Achille, qui blessait et qui guérissait en même temps ; quand la critique n’a rien à guérir, il faut qu’elle se taise et qu
fasse entendre tout à l’aise ses sanglots et son gros rire ; et toi, critique , ma mie, tu n’as rien à voir dans ces scènes d’in
, tu n’as rien à voir dans ces scènes d’intérieur, va te promener. La critique abandonne — et elle fait bien — toutes ces bonnes
stiné, ce qui ne veut pas dire que même les artistes dont s’occupe la critique , aient toujours un grand avenir devant eux, témoi
ses amas de rubans, sa vaste ringrave, son ton de fausset, est d’une critique excellente ; et ce devait être charmant à entendr
supporter cette ombre dégoûtante sans dégoût. Voilà selon mon humble critique , tout le grand secret de ce chef-d’œuvre. Mademoi
igne de tout notre intérêt et de toute notre étude. Si vous lisez les critiques du temps et surtout les correspondances qui étaie
n trop avoir. — Courez donc après l’esprit ! répondait Marivaux à ses critiques , je parie pour l’esprit ! Si vous admettez que to
rencontre, au plus haut degré, le calme bon sens et l’intelligence du critique . À ce propos, M. Duviquet me disait souvent : — «
oi, ces esprits ingénieux et féconds, ils sont d’un grand profit à la critique , et bientôt elle finit par y découvrir toutes sor
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ngerons dans trois classes différentes. Celles qui font simplement la critique des ouvrages, & qui n’en veulent qu’à l’espri
visse. Edouard III, tragédie de M. Gresset, vient se plaindre de la Critique qui trouve dans son intrigue un double intérêt. L
dre de la Critique qui trouve dans son intrigue un double intérêt. La Critique a tort, répond la Muse, & l’intérêt ne peut ê
n bien Sa Soubrette bonne à rien. La Fille. Bon ! faut-il écouter la Critique  ? Ne dit-elle pas que mon pere arrive de Bretagne
je ne parle pas, Lucinde entre avec Charmant : la Muse quitte le ton critique pour faire l’éloge de la comédie de l’Oracle &
pieces de son espece peuvent pétiller d’esprit & de gaieté si la critique est juste, si les épigrammes sont enfantées par u
 La complaisance du Parterre, &c. On lit encore plusieurs autres critiques . Damon, vieux libertin, vient consulter le Cheval
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
ériode) — Naissance de l’Académie française. — Le Cid de Corneille. —  Critique du Cid par l’Académie française. — Opinion de l’h
le formée quand Corneille donna Le Cid. Georges de Scudéry en fit une critique offensante et provoqua celle de l’Académie naissa
appait, et envieux en même temps de sa gloire, imposa à l’Académie la critique du Cid. L’Académie s’honora par la sagesse de ses
sse de ses remarques et par une équitable distribution d’éloges et de critique . Voltaire a rapporté cet écrit dans son édition d
16 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
r sans cesse à côté des fictions, pour que le public qui écoute et le critique qui annote, en suivant le développement des carac
par la parfaite connaissance qu’il a des choses, il faut, souffrir sa critique comme un effet de sa justice... Il est ennemi de
ées, que celles de la nature même, on est tenté de s’écrier, comme le critique Aristophane en admiration devant le génie de Ména
la finesse d’analyse qui le distingue : « La Bruyère et les peintres critiques font des portraits. Patiemment, ingénieusement, i
d’un autre. C’est la différence d’Onuphre à Tartufe. La Bruyère, qui critique Molière, ne la sentait pas. Molière lui, invente,
, t. II, p.168. 2. Cette plaisante boutade a été immortalisée par La Critique de l’Ecole des femmes. – Consulter Bret, Œuvres d
’il est « impossible de méconnaitre M. de Saint-Aignan, » et que « la critique et la louange sont également vraies et ne peuvent
. I, p. 62. 20. Voir Alfred Mezières, Shakspeare, ses œuvres et ses critiques . Paris, Charpentier, 1860, p. 333 et suiv. 21. T
ues de Paris. 29. Impromptu, de Versailles, scène III ; et dans, La Critique de l’École des femmes, qui renferme également de
esse. » 45. Telle est aussi l’opinion de M. de Sainte-Beuve et des critiques les plus judicieux. Voir F. Génin, Vie de Molière
17 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
une science qui tient de si près à la poésie, à la littérature, à la critique , aux mœurs publiques et privées :               
e Hongrie… elle était d’or et de diamants ! Tout ce que peut faire le critique , à cette heure, c’est de recomposer, de son mieux
érotique, elles ont fait de l’esprit boursouflé, elles ont fait de la critique sentimentale, elles ont déclamé, elles ont plaidé
cheveux, mal en ordre, retombaient sur ses mains, et il pleurait. Le critique lui-même, un critique, un sans-cœur par métier, u
, retombaient sur ses mains, et il pleurait. Le critique lui-même, un critique , un sans-cœur par métier, une bête féroce, remué
nobles larmes ; Mélingue, à son tour, essuya ses larmes, et quant au critique  : « Voilà, dis-je à mademoiselle Mars, voilà pour
n jetait ses dernières couronnes sur cette femme à jamais célèbre. La critique a beaucoup perdu en perdant mademoiselle Mars ; e
sable à toutes sortes de beaux et faciles discours qui donnaient à la critique de ce temps-ci un aspect tout nouveau, une forme
ttendue, une grâce inespérée. — Elle a fait, mademoiselle Mars, de la critique une force bienveillante ; elle a appris à la crit
lle Mars, de la critique une force bienveillante ; elle a appris à la critique le dévouement et la louange ; elle a donné à la c
appris à la critique le dévouement et la louange ; elle a donné à la critique cet accent nouveau et qui lui va si bien, l’accen
voilà, ceci soit dit à notre louange à tous, la toute-puissance de la critique moderne, le voilà le mur de séparation qu’elle a
aux beautés, aux promesses que fait le présent à l’avenir ! Enfin la critique moderne est revenue, et vaillamment aux maîtres d
 ! Vous l’entendez ! Or, le triomphe se peut-il rencontrer dans cette critique baveuse, inquiète, malsaine, impotente, semblable
encore je fais l’éloge de mademoiselle Mars ! — Elle avait donné à la critique un peu de sa vie et de son accent, un peu de son
i a jeté son feu sur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement la critique est plus humaine que le public. La critique se so
d’hiver. Heureusement la critique est plus humaine que le public. La critique se souvient par reconnaissance et par devoir, et
e ne se croit pas dispensée de le louer pour ses triomphes passés. La critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est un vieux poèt
ritablement, pour la gloire consolée, et merveilleuse fortune pour la critique exposée, elle aussi, aux oublis de la foule indif
18 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la femme par la juste critique du défaut qui dépréciait alors toutes ses autres
e287. Il continua la guerre à la préciosité dans les Fâcheux, dans la Critique de l’École des Femmes, et dans l’Impromptu de Ver
nt uniquement311, Molière voulut faire briller l’exemple à côté de la critique , et exprimer ce que doit être la femme du monde d
ap. III, p. 59. 288. Les Fâcheux (1661), act. II, sc. IV. 289. La Critique de l’École des Femmes (1663) sc. I, II, III, VII.
Critique de l’École des Femmes (1663) sc. I, II, III, VII. 290. La Critique de l’École des Femmes, sc. II. 291. L’lmpromptu
xe des femmes est traitée implicitement dans l’École des Femmes et la Critique de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles,
2. L’École des Femmes, act. I, sc. I. 333. Id., act. I, sc. I ; la Critique de l’École des Femmes, sc. VII. 334. Id., act.
ique de l’École des Femmes, sc. VII. 334. Id., act. II, sc. VI ; la Critique de l’École des Femmes, sc. III. — Voir le Portrai
19 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
plus sèche qu’il me sera possible, quelques-uns des jugements que nos critiques séculiers et réguliers en ont porté. M. de Molièr
Le second en comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’École des maris ; La Critique de l’École des femmes ; La Princesse d’Élide, ou
de. Voila peut-être tout ce qu’on peut raisonnablement exiger d’un critique judicieux qui n’a pu refuser la justice que l’on
d’importance, pour vouloir nous persuader par l’autorité de quelques critiques de réputation qui ont eu de l’indulgence pour Mol
le même sentiment, et il est allé même encore plus loin que ces deux critiques , lorsqu’il dit, qu’à son sens c’est le plus achev
20 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
s contes populaires aussi faux qu’insipides : on y ajoute souvent des critiques injustes de leurs Ouvrages ». Il cite pour exempl
iger les Prétieuses de la Capitale du Royaume. Cette Piece attira des Critiques au Poëte. Un certain Antoine Baudeau, dit l’Auteu
e pas de blesser tous ceux qu’il a voulu accuser : il fait de plus le Critique , il s’érige en Juge, & condamne à la berne le
s sur l’Ecole des Femmes, qui attestent ces applaudissemens & ces critiques . Je crois qu’on ne sera pas fâché de les trouver
21 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
ne, sur son œuvre, et cependant il ne cesse de piquer la curiosité du critique , de susciter les recherches de l’historien, de pr
rité et le style des siens n’a cessé d’être, dès le début, l’objet de critiques souvent injustes, excessives, mais parfois fondée
de pair ; il a l’air d’être à votre niveau. Et pourtant, un pénétrant critique , Stapfer, a écrit, sans paradoxe, tout un livre o
, traduite, imitée ou arrangée. Malgré les réserves de Lessing et les critiques acerbes de Schlegel, sa popularité a cru encore a
ureux d’Armande Béjard. De même, les haines privées de l’auteur de La Critique de l’École des Femmes, de Tartuffe, de Don Juan,
ulière de l’expression et du style. Nous avons fait allusion déjà aux critiques sévères dont ce dernier a été l’objet : il n’y a
22 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
llement si peu au vrai Molière810, et montre qu’il y a erreur dans la critique acerbe que F. Génin a cru devoir faire de la Lett
es banales et pédantes de Laharpe n’ont guère plus d’autorité que les critiques orgueilleuses et chagrines de J.-J. Rousseau816.
M. Saint-Marc Girardin, Sainte-Beuve, et surtout Nisard817. Mais leur critique , généralement littéraire, ne donne point en somme
va de dire le fond de sa pensée, dans l’Impromptu de Versailles et la Critique de l’École des Femmes, il affirma sa volonté d’êt
examiner cette question par le côté de l’histoire ni par celui de la critique , ni dire en quelques pages ce qui a produit tant
appait même fort souvent des barbarismes »(Dictionnaire historique et critique , art. Poquelin). — Il est étonnant de trouver la
pétée à cent cinquante ans de distance, avec la même légèreté, par un critique d’école nouvelle : « Molière, trop pressé, forcé
s haut, chap. I, p. 8. 828. L’lmpromptu de Versailles, sc. III ; la Critique de l’École des Femmes, sc. III, VI, VII. Voir plu
23 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
trouver ou tout au moins à rassembler pour l’historique précis et la critique savante de nos œuvres les plus populaires. On sai
tâche : M. Desfeuilles, ami de Despois, s’est chargé cette fois de la critique du texte ; M. Paul Mesnard, ici apprécié des lett
uvera non seulement une étude historique, mais un modèle excellent de critique littéraire, dont nous profiterons largement dans
n a accusé dans ce portrait d’Onuphre, qui passe avec raison pour une critique de Molière. On a répondu que « l’optique du théât
agérations et même les contresens dans les caractères comiques. Or la critique de La Bruyère va jusque-là : « S’il se trouve, di
tablir… il en veut à la ligne collatérale. » Je maintiens que, si ces critiques étaient justes au fond, il n’y aurait pas d’optiq
trale qui pût justifier Molière d’aussi fortes exagérations. Mais ces critiques sont fausses, selon nous, non seulement au point
français. Malgré tout cela, il faut bien reconnaître le succès, et le critique avoue que Molière a eu du bonheur « de débiter av
il y fait défendre la religion par Sganarelle ; mais c’est là pour le critique un nouveau grief et plus grave encore, celui « d’
te aventure10. » On voit que Don Juan ne fut pas plus à l’abri de la critique des dévots que ne l’avait été le Tartuffe, mais p
re déguisé, et qu’il nous attirerait quelque disgrâce d’en haut. » La critique qui s’adresse à dona Elvire tombe donc en réalité
let, qui la rend ridicule par son ignorance et sa superstition. Cette critique porte encore à faux ; et elle méconnaît une des c
dre par un valet. Mais Molière, plus profond et plus chrétien que ses critiques , savait bien que le christianisme était la religi
res d’expliquer ce retranchement par un assentiment donné à une juste critique , d’autant plus que le trait n’est pas original, m
t pas original, mais emprunté. Quant à la catastrophe finale, que les critiques donnent comme une farce sans autorité et sans val
monde pardonne le moins, le ridicule de la vertu. » Il résumait cette critique dans ces deux propositions : « Vous ne sauriez me
ridicule, ce sont les travers qui s’y joignent, c’est l’âpreté de ses critiques , l’emportement de son humeur, enfin ses propres f
conséquences qu’il en tire. L’erreur de Rousseau et en même temps des critiques qui lui répondent est de croire que l’on blâme né
24 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
t brusquement. À ce moment-là il avait atteint au lyrisme comique. Un critique que nous aimons à citer, parce que de tous les cr
e comique. Un critique que nous aimons à citer, parce que de tous les critiques français modernes, il est peut-être celui qui a o
e ce monde entre les mains de ses ennemis. Leçon deuxième. Molière critique . Ses théories littéraires. Messieurs, Nous a
ée semblable à celle des Satires de Boileau ; d’autres, telles que La Critique de l’École des femmes et L’Impromptu de Versaille
affectées. Aussi ne nous hâtons pas de nous récrier, lorsque, dans La Critique de l’École des femmes, Molière affirme que la gra
heurs du fils ne vous affligeaient guère. Si vous vous adressez à un critique français il trouvera la différence très grande; m
e français il trouvera la différence très grande; mais, aux yeux d’un critique étranger, d’un critique allemand, par exemple, el
a différence très grande; mais, aux yeux d’un critique étranger, d’un critique allemand, par exemple, elle risquera fort de para
llemand, par exemple, elle risquera fort de paraître assez minime. Le critique étranger et le critique français auront raison l’
le risquera fort de paraître assez minime. Le critique étranger et le critique français auront raison l’un et l’autre. La différ
et qui n’est le plus souvent qu’un des mille jeux de la politesse. Le critique français, qui y est fort habitué, distingue aussi
en dissimule l’absence, car il sert également à cette double fin ; le critique allemand habitué au contraire à entendre l’amour
fendre et qui nous a valu deux pièces d’un genre tout particulier, La Critique de l’École des femmes et L’Impromptu de Versaille
répéter le grand mot: la nature, toujours la nature. La première, la Critique de l’École des femmes, est une pièce charmante, p
lois absolues, et même comme à d’efficaces recettes. De tout temps la critique française a jugé le rôle d’interprète peu digne d
, le peuple français, est-il celui qui a donné, dans le domaine de la critique , le plus d’exemples de pédanterie. On a voulu, no
’élever des voix pour lui imposer silence : « Cela ne te regarde pas, critique malencontreux ! Quoi ! Juger des fantaisies du po
succédé à sa modestie. Elles ont eu pour résultat, comme Rigault, le critique excellent que les Débats ont perdu, le fait obse
l voulait l’être jusqu’au bout, il enlèverait au public tout droit de critique , sur la forme comme sur le fond, car la forme n’e
ré le même. Aujourd’hui encore, le poète a besoin, nnon seulement des critiques , mais de la collaboration de la multitude. Il a r
ligieux. Aujourd’hui encore ce vide n’est pas comblé. En Allemagne la critique peut s’attaquer aux dogmes et à la tradition sans
le que dans ce pays, qui ne recule devant aucune des hardiesses de la critique . En France, la critique a la main sèche ; partout
ne recule devant aucune des hardiesses de la critique. En France, la critique a la main sèche ; partout où elle a passé, il ne
re de Tartuffe. Nous avons parlé, dans notre dernier entretien, d’une critique étroite et conventionnelle qui a fait beaucoup de
p de mal en France. L’Allemagne nous a donné plusieurs exemples d’une critique plus savante, mais non moins étroite. Poussés par
donner à ces types une valeur exclusive et absolue, en sorte que leur critique , quoique par de tout autres motifs que la rhétori
quoi Tartuffe est comique. Mais auparavant indiquons encore une autre critique dont le Tartuffe a été l’objet, une critique tout
diquons encore une autre critique dont le Tartuffe a été l’objet, une critique toute française, dont l’examen pourra se faire en
ison, il en a assez dit. » Ainsi voilà Tartuffe atteint d’une double critique  : d’une part on lui reproche de n’être pas comiqu
t de toute importance, quoiqu’il ait passé inaperçu de la plupart des critiques  : il n’y a qu’à le relever pour répondre à la foi
omédie. De là vient, par parenthèse, que, malgré le dire de plusieurs critiques , on n’éprouve pas une angoisse bien vive en voyan
, qui connut plus d’un genre d’hypocrisie. Arsinoé est dans ce moment critique , propice aux faiblesses ridicules, où échappe la
me semble que cette seule exposition suffit à réfuter la plupart des critiques littéraires dont ce chef-d’œuvre a été l’objet. Q
que la plupart de ses observations sur le théâtre de Molière, par les critiques allemands (il y aurait pourtant des exceptions à
che au Misanthrope, il est facile de faire voir l’erreur de ce savant critique . Les luttes intérieures de la passion, qui sont l
pports avec Le Misanthrope, soit pour le fond, soit pour la forme. La Critique de l’École des femmes n’est qu’une conversation.
familière sur une question de littérature, Molière a réussi, dans La Critique de l’École des femmes, à esquisser les traits de
nde. Par le seul fait que cette ingénieuse conversation, intitulée La Critique de l’École des femmes, dessine et accuse des cara
d’intérêt qu’elle était moins fondée. On concevrait à la rigueur les critiques de Schlegel, si elles tombaient sur don Garcie. M
lière avait lui-même préparé Le Misanthrope dans quelques rôles de La Critique de l’École des femmes, et surtout dans Don Garcie
déjà frayé la voie; plusieurs succès lui avaient assuré la liberté de critique qui lui était nécessaire. Mais par Les Femmes sav
difficultés et qui enlève la pensée au lieu de lui courir après. Des critiques délicats l’ont peu goûté, Fénelon surtout. Vêtue
nt qui veut venir au monde. Il ne faut pas dire trop de mal de cette critique à la loupe des beautés et des défauts d’un grand
el la poésie française est tombée à l’étranger. Aux yeux de plus d’un critique , elle a paru doublée de prose. À cet égard au moi
accusations dont son théâtre a été l’objet à cet égard, partent d’une critique inintelligente. On s’est beaucoup récrié sur l’im
es deux pièces, que nous défendions il y a un instant contre d’autres critiques , sont très attaquables. Si l’Avare n’est pas mis
son intention est évidente. Si cela suffisait pour réfuter toutes les critiques , il sortirait blanc comme neige du procès qu’on l
25 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
a mode. Il est admirable de voir ce que, d’induction en induction, un critique qui se respecte peut tirer d’un mot adroitement d
jusqu’alors inédites, ayant été insérées dans l’édition de 1866, les critiques littéraires, mis en goût ; en recherchèrent d’aut
ement laissé échapper une faute, et la fine et savante ingéniosité du critique s’était exercée sur une coquille. Pasté, passé ,
e rire sur Arnolphe et sur Alceste. C’est le goût d’aujourd’hui de la critique de ne rechercher dans l’œuvre d’un homme que des
il en a écrit quelques-uns, assez bons à mon gré, ayant sur plus d’un critique , soit dit sans vouloir manquer de respect à perso
tuffe ! » Il y aurait du jansénisme jusque dans la façon dont Alceste critique le sonnet d’Oronte, — .dans son aversion pour le
e la raideur du grand siècle. Inutile de dire que ce n’est pas là une critique , il s’en faut. Molière a toujours cru qu’il devai
plus une habitude bien relevée. C’est sa manière à lui de faire de la critique littéraire. Il exprime son avis sur le sonnet d’O
l amour né de ses traîtres yeux ! Voilà pour Alceste considéré comme critique littéraire. Point de mesure, donc point de goût.
étude. La première lecture que j’en ai faite a suscité de nombreuses critiques . Je m’y attendais et ne m’en suis pas ému outre m
même et qui la rend impossible à vivre. Ai-je été trop loin dans mes critiques  ? Pas plus loin, certes, qu’un allié précieux que
’après un stage quelquefois un peu long : « Il y a aussi de la vraie critique dans le Misanthrope et l’Auvergnat. L’homme chagr
pair. Après quoi, M. de La Pommeraye prend la défense d’Alceste comme critique littéraire. Alceste attaquant le sonnet d’Oronte
n chef-d’œuvre de saine littérature et de goût délicat. Mon honorable critique s’étonne ensuite que je me refuse à voir un symbo
26 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
e Lucain. M. Corneille crut devoir en user ainsi pour faire taire les critiques , qui prétendaient que ce que l’on admirait le plu
de l’autre, travailla plus à sa propre gloire, et à la confusion des critiques , que s’il fût demeuré dans le silence. Chacun se
uer le mérite d’un poème dramatique, nous avons marqué exactement les critiques qu’on en a faites, le rapport de ce même poème av
e succès qu’elle méritait, mais en même temps elle essuya beaucoup de critiques . « [*]Soit malignité, soit cabale, on insista su
cipe que la contrainte où la tient son tuteur. » Avant de passer aux critiques qui parurent sur la comédie de L’École des femmes
sé, dans la troisième partie de ses Nouvelles nouvelles, y inséra une critique de L’École des femmes, où l’on voit que l’envie l
oit faire de pas, et toutes ses œillades sont comptées. » La seconde critique imprimée sur L’École des femmes est d’un auteur a
vilège du 30 octobre 1663. Un passage de la préface qui précède cette critique va donner l’idée de cet ouvrage. « On ajoute à c
des femmes est divisé en six dialogues. Une partie des interlocuteurs critique L’École des femmes, et l’autre la défend. On ne t
et ces personnalités ne méritent pas la peine d’être relevées. Cette critique fut suivie d’une autre intitulée : La Guerre comi
mique, ou Défense de l’École des femmes du sieur de Molière, et de sa Critique , par le sieur P. de la Croix, in-12, Paris, Pierr
ais un peu moins plaire, Tu ne leur déplairais pas tant. 1663. La Critique de l’École des femmes Comédie en un acte, en p
ue chose de fort nouveau, Savoir une pièce comique, Qui s’intitule La Critique  ; Sans doute que très bien de gens, De la voir se
est-à-dire, de bonne main, Je la verrai, (je crois) demain. « [*]La Critique de l’École des femmes et le premier ouvrage de ce
que les représentations, toujours suivies, de L’École des femmes aux critiques que l’on en faisait, et ne songea à les détruire,
qu’au mois de juin 1663 qu’il donna au public sa comédie intitulée La Critique de l’École des femmes. Le fond en devait être une
tionb ». Malgré la faible réussite du Festin de Pierre de Molière, un critique s’éleva contre cette comédie, et fit paraître une
t ses observations sur Le Festin de Pierre, en a moins voulu faire la critique , dans laquelle cependant il traite Molière de cor
sulte ; c’est qu’un tel procédé, mis sur le théâtre, devient seul une critique amère. « L’art avec lequel Molière fait sentir la
eux manières, et apprendre aux uns la route qui mène à une excellente critique , et aux autres, le sentiment qu’ils en devaient c
ans peu, continua Clorante, une pièce de lui (Molière) intitulée : La Critique de l’École des femmes, où il dit toutes les faute
27 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
lle était exposée à des outrages sans pitié ! Ce sera l’honneur de la critique d’avoir protégé et défendu, obstinément, cette il
é lui si parfois il s’en sert. « Voilà ce que disent nos maîtres, les critiques qui ont vu, qui se souviennent et qui regardent,
puis longtemps, était mort quand notre tour est arrivé de faire de la critique . Il faut donc que nous et notre critique nous nou
ur est arrivé de faire de la critique. Il faut donc que nous et notre critique nous nous contentions de Menjaud, de Firmin. Firm
mbeau ! « Voilà cette funeste histoire ! Et puis l’on s’étonne que la critique protège jusqu’à la fin une pareille femme ! On no
28 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
cien. » Ce ne fut ni sans peines ni sans essuyer un nombre infini de critiques que Molière parvint à faire goûter la bonne coméd
r nous conduire dans une carrière de comique ignorée jusqu’à lui. Une critique fine et délicate des mœurs et des ridicules qui é
Étourdi et Le Dépit amoureux n’avaient pas essuyées : mais toutes ces critiques sont tombées dans l’oubli qu’elles méritaient. »
Avant de passer à la seconde partie de cet article, qui comprend les critiques qu’on a faites de la comédie des Précieuses, nous
témoignage est d’autant moins suspect que l’un et l’autre ont fait la critique de la comédie des Précieuses. Nous allons commenc
és de Pure et Boyer, Le Clerc, Pradon, etc. Mais partons à la seconde critique de la comédie des Précieuses ridicules. Elle est
se pas de blesser tous ceux qu’il a voulu accuser : il fait plus ; de critique , il s’érige en juge, et condamne à la berne les s
èce ; quelques personnes savantes et délicates répandaient aussi leur critique  ; le titre de cet ouvrage, disaient-ils, n’est pa
]. [Note marginale] Faits sur la comédie des Précieuses ridicules, et critique de cette pièce. *. [Note marginale] L’abbé de P
atires sur les personnes de son temps. Somaize avait commencé par une critique amère de la tragédie de Théodore, reine de Hongri
29 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
r nous conduire dans une carriére de comique ignorée jusqu’à lui. Une critique fine & délicate des mœurs & des ridicules
de Moliere.20 Cette affluence de spectateurs ne le garantit point des critiques sans nombre qui se répandirent dans le public con
t long-tems que les représentations toujours suivies de sa piéce, aux critiques que l’on en faisoit, & ne songea à les détrui
u’au mois de juin 1663, qu’il donna au public sa comédie intitulée la critique de l’école des femmes. La critique de l’école des
au public sa comédie intitulée la critique de l’école des femmes. La critique de l’école des femmes, comédie en un acte en pros
que, ou le portrait du peintre ; il suivit l’idée & le plan de la critique , mais il alla trop loin, en supposant une clef co
rfait de la comédie françoise. Si l’on en considére l’objet, c’est la critique universelle du genre humain ; si l’on examine l’o
t faire de la vertu, quand même elle seroit poussée trop loin, qu’une critique solide de la piéce. Moliere, en exposant l’humeur
la piéce, dans la bouche de l’éxemt, ne peut justifier, aux yeux des critiques , le vice du dénouement. Si ce fut sans fondement
ortune du mari. Aussi cette piéce eut-elle des censeurs, & peu de critiques  ; elle parut devant le Roi avec des intermédes, q
vérité du tableau qu’on lui présentoit ; la foule imposa silence aux critiques . On reconnut dans monsieur Jourdain un ridicule c
’usage a consacrés, & a fait passer en proverbes. D’ailleurs, une critique trop sévére ne s’accordoit guéres avec l’intérêt
Que jamais sujet important, Pour le voir, n’en attira tant. La critique de l’école des femmes, comédie en un acte en pros
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
’émulation de plaire et d’étonner excitait les amours-propres ; où la critique n’était pas moins exaltée par les rivalités que l
lligence, au goût, aux affections des auditeurs ; là, ce n’est pas la critique qui éclairé, c’est l’impression que fait la parol
cartes ; En didactique et en polémique, les Lettres provinciales ; En critique , plusieurs bons écrits de Port Royal, la critique
s provinciales ; En critique, plusieurs bons écrits de Port Royal, la critique du Cid ; En poésie, les belles odes de Malherbe,
31 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
Comédie française. — Molière ; examen critique de ses ouvrages. — Scarron, Boursault, Regnard. —
de le rendre plus vif et plus élégant. Je me range donc à l’avis des critiques français qui mettent la comédie en vers fort au-d
rait voulu, tout en un mot devenait pour lui un sujet de comédie. Les critiques français abandonnent sans peine ses pièces emprun
savoir si son mérite, quelque saillant qu’il soit, donne le droit aux critiques français de l’ériger en génie sans égal, et si ci
commencerons par établir, une fois pour toutes, que nous laissons aux critiques français à estimer le mérite du style et de la ve
d’autres beautés plus essentielles a l’art dramatique. Nos remarques critiques ne porteront en conséquence que sur l’esprit et l
ue cette circonstance lui fasse concevoir aucun soupçon. Pourquoi les critiques français attacheraient-ils une haute importance à
ments de décorations et l’introduction de la musique. En général, les critiques français se montrent indifférents ou même contrai
la fausse application qu’ils en faisaient. Le plus remarquable de ces critiques est Diderot ; Lessing le nomme le meilleur juge d
ctes. Ce sophiste spirituel fait des incursions dans le domaine de la critique avec une précipitation si désordonnée, que la moi
in il est presque modéré dans le traité ajouté au Père de famille. Sa critique va beaucoup trop loin, sous le rapport de la form
it faire conclure qu’en France le public ne partage pas le mépris des critiques pour la comédie d’intrigue. Il est vrai que les m
32 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « À M. Vacherot » p. 1
her Professeur, C’est à vous que je dois mes meilleures idées sur la critique . Entendre un philosophe parler littérature est l’
s examens de licence. Vous m’avez communiqué le goût des questions de critique générale, et, ce qui est plus, beaucoup d’idées :
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
u Dubos Jean-baptiste, abbé (Beauvais 1670 – Paris 1742) : historien, critique et diplomate français. Ses Réflexions critiques s
ris 1742) : historien, critique et diplomate français. Ses Réflexions critiques sur la poésie et la peinture (1718) fondent l’idé
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
au théâtre, ni dans la conversation. Bayle qui, dans ses articles de critique historique, a souvent été obligé de les employer,
x-mêmes rayé dans leurs ouvrages quelques-uns de ces mots, d’après la critique qu’en avaient faite les gens du monde. Boileau, e
énité n’était pas français. Molière le prête à une précieuse, dans sa Critique de l’École des femmes, au sujet de la scène où Ar
35 (1739) Vie de Molière
es contes populaires aussi faux qu’insipides. On y ajoute souvent des critiques injustes de leurs ouvrages. C’est ce qui est arri
le sien davantage. Le grand succès de ce petit ouvrage lui attira des critiques , que l’Étourdi et le Dépit amoureux n’avaient pas
itables Précieuses ; on parodia la pièce de Molière : mais toutes ces critiques et ces parodies sont tombées dans l’oubli qu’elle
que c’est là le grand art des tragédies de l’admirable Racine. La Critique de l’École des femmes, Petite pièce en un acte
fit jouer à l’hôtel de Bourgogne une petite pièce dans le goût de la Critique de l’École des femmes, intitulée : Le Portrait du
mber L’Avare. Molière pour ne point heurter de front le sentiment des critiques , et sachant qu’il faut ménager les hommes quand i
re de l’hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme juge et partie, La Critique du Tartuffe. Voici ce qu’on trouve dans le prolog
Critique du Tartuffe. Voici ce qu’on trouve dans le prologue de cette critique  : Molière plaît assez, c’est un bouffon plaisant
trop peu vraisemblable. Molière aurait pu donner moins de prise à la critique , en supposant quelque autre homme que le fils du
nnais plus l’auteur du Misanthrope. On pourrait répondre à ce grand critique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin
’ils avaient été bons, et si leur auteur avait valu quelque chose, la critique sanglante de Molière et celle de Despréaux ne lui
36 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
qui forment une espèce d’assurance mutuelle en faveur du ridicule. La critique d’un travers, quel qu’il soit, est toujours une p
re aujourd’hui une méchante pièce en un acte et en vers, intitulée La Critique du Tartuffe ? Misérable parodie où le cynisme des
nt l’esprit sec et la main pesante ; au lieu de répandre le sel d’une critique piquante et légère, ils exhalent le venin d’une m
ue tu connais mal le cœur d’un si grand roi ! Ce n’est pas ici de la critique littéraire, c’est de la dénonciation bien caracté
pour dénoncer un de ses amis attaché au parti contraire. Cependant le critique ne veut pas avoir l’air trop partial ; il donne p
rtout dans cette guerre déloyale par la violence et la perfidie de sa critique . Dans les observations qu’il publia sur cette der
stice de vos contemporains, qui vous récriez contre la partialité des critiques , consolez-vous ! Voyez de quelle manière fut trai
mper à ces louanges guindées qui ne cachent que la mauvaise humeur du critique et ne sont qu’une censure détournée du monarque ?
rois comme dans la famille des plus obscurs citoyens. Mais bientôt le critique furibond revient à la charge avec une nouvelle vi
stesse. « Je ne doute point que vous n’admiriez d’abord l’adresse du critique , lorsque vous verrez qu’il couvre du manteau de l
d procès ; elle est digne, sous tous tes rapports, de l’attention des critiques et des moralistes. Lorsqu’en 1667 Molière, sur un
eurent réduit au silence l’esprit de persécution, il se replia sur la critique littéraire ; il se mit à accuser de plagiat celui
cours d’Arlequin tiré d’un livre anonyme. Il semble qu’un aussi grand critique aurait dû prendre la peine de comparer l’ouvrage
le français que lui, comme s’ils avaient voulu se dédommager, par la critique de son style, de l’hommage qu’ils étaient forcés
37 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
uteur blessé dans son amour-propre, il avait fait, pour se venger, La Critique de l’École des femmes, et L’Impromptu de Versaill
que ici une centaine de recueils d’anecdotes, et autant d’ouvrages de critique littéraire. Je n’ai qu’une arme ; mais elle est s
inaire, demeurèrent confus lorsqu’ils entendirent Alceste en faire la critique , et que le dépit qu’ils en conçurent n’influa pas
our cette ridicule production, ni, par conséquent, de s’étonner de la critique détaillée qu’il en fait bientôt après. Il est don
faits hasardés et invraisemblables. J’ai parlé de de Visé. Jusque-là critique acharné de Molière, il devint tout à coup son ard
ire peut adopter sur la foi de la tradition, sans les soumettre à une critique trop sévère. Molière, qui n’avait encore mis au t
n à la pureté de l’idiome. » On peut faire plus d’une réponse à cette critique de Boileau. Ni Plaute ni Térence n’ont mis sur la
38 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
revient souvent sur cette idée, qui fait le fond de notre article : Critique de l’École des femmes, scène VII. Ces sortes de s
n’y a qu’au mot. — Les Fourberies de Scapin, acte II, scène VIII. La critique embrasse ici « les greffiers, sergents, avocats,
ec éloge (De la ville. — De quelques usages. — De la chaire). 8. Ces critiques , et d’autres encore, sont exprimées avec assez d’
39 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
t disant par complaisance qu’elles ne valaient rien. Comme il y a des critiques , continua-t-il, qui n’approuvent jamais rien et q
n’estime pas tout ce qu’il approuve ou qu’il feint d’approuver. — Ces critiques perpétuels et ces trop faciles admirateurs, repar
ous verrons dans peu, continua le même, une pièce de lui intitulée La Critique de L’École des femmes, où il dit toutes les faute
, croyant qu’il était seul capable de se donner des louanges. — Cette Critique avantageuse, ou plutôt cette ingénieuse apologie
40 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
de Molière, et par Vinot, ami du poète, a été l’objet des plus vives critiques . On a dit qu’elle fourmillait de fautes d’impress
ts en ce qui concerne les quatre pièces spécialement désignées par la critique comme ayant été profondément altérées dans leur t
ire, une fois pour toutes, ces accusations exagérées aux termes d’une critique juste et bienveillante. La plus importante de ces
public aujourd’hui me fait sentir de nouveau la nécessité. Plusieurs critiques exercés, Riccoboni, Bret, Cailhava, MM. Petitot,
ir par reconnaître un trait de morale et de génie ! Et combien peu de critiques se sont doutés que c’est dans l’étude approfondie
commencement de cette préface me laissent peu de chose à dire sur la critique que j’ai dû exercer dans le choix des commentateu
tête de cette édition, malgré le discrédit où ils sont tombés, et la critique sévère de Boileau. « Pour ce qui est de la vie de
achant pas même ce que tout le monde sait14. » L’exagération de cette critique doit au moins éveiller le doute ; et d’abord Grim
 ; ses jugements sur les pièces de Molière sont presque toujours sans critique et sans justesse ; en un mot, il ne sait point ap
autre considération qui me semble décisive, c’est que dans toutes les critiques dirigées contre l’ouvrage de Grimarest, on ne tro
n ne trouve pas un seul grief important. Cependant les auteurs de ces critiques avaient été les amis de Molière ; ils devaient to
nom des acteurs qui ont créé les rôles. En réunissant tout ce que les critiques les plus distingués ont écrit sur la vie et les o
nous l’avons été après l’avoir perdu. Cette comédie eut cependant des critiques  ; on disait que c’était une charge un peu forte ;
ièce. Quelques personnes savantes et délicates répandaient aussi leur critique  : le titre de cet ouvrage, disaient-elles, n’est
is jugements que l’on portait sur sa pièce, les ramassa, et en fit la Critique de l’Ecole des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette
onne intelligence, s’il est vrai que ce soit celui-ci qui ait fait la critique de l’Andromaque, comme M. Racine le croyait ; il
des meilleurs de l’auteur ; mais Molière n’eut point de part à cette critique  ; elle est de M. de Subligny65. Le roi connaissan
mais ; il croit encore être sur son théâtre de campagne. Malgré cette critique , Sganarelle, avec ses expressions, ne laissa pas
d il ne sait où prendre, il se répète sans précaution. »De semblables critiques n’empêchèrent pas le cours de l’Amphitryon, que t
t bien exécuté, attirait les spectateurs ; et on laissait gronder les critiques sans faire attention à ce qu’ils disaient contre
applaudissement ordinaire que l’on donnait à ses ouvrages, malgré les critiques qui s’élevèrent. C’était le sort de ses meilleure
parlaient : leur ignorance les tenait toujours dans le même genre de critique . Comme on ne peut pas contenter tout le monde, si
ademoiselle, voilà comme vous disiez lorsqu’on vous donna celui de la Critique de l’Ecole des Femmes ; cependant vous vous en êt
abattier de Castres, était capable de devenir grand physicien, habile critique , et profond moraliste, si la mort ne l’eût enlevé
le duc de La Feuillade, outré de se voir traduit sur la scène dans la Critique de l’Ecole des Femmes, « s’avisa d’une vengeance
nécessaire qu’il parle pour attirer l’admiration de tout le monde. » ( Critique de la tragédie de Sophonisbe.) La nature avait en
jeu et la déclamation de cet acteur dans la scène Ire de l’Impromptu, critique que Montfleury ne pardonna pas, et dont son fils
utefois qu’elle n’appartient pas à l’ouvrage de Grimarest. 70. Cette critique portait le titre d’Observations sur le Festin de
importe. Ce qui est absurde, c’est de vouloir y trouver le motif des critiques de Molière, comme s’il avait pu avoir d’autre but
âtre que ces endroits n’y réussissaient point. » (Boileau, Réflexions critiques , page 182, tome III des Œuvres) « Un jour Molière
dition et son jugement ne s’épuisent jamais. (Grimarest, Réponse à la critique de la Vie de M. de Molière.).On trouve dans les A
que ici une centaine de recueils d’anecdotes, et autant d’ouvrages de critique littéraire. Je n’ai qu’une arme, mais elle est sû
. Quant à Florimont, il nous est inconnu. 112. L’auteur de la Lettre critique sur la vie de Molière dit que ce valet, qui ne sa
ouvrage. 130. Ces vers de Boileau, j’en demande pardon à ce sévère critique , m’ont toujours paru injustes; mais son autorité
sentiments sur cet auteur, et de redresser les jugements que quelques critiques , très estimables d’ailleurs, ont souvent faits un
41 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
se pour lui ; c’est une ignoble satire en forme dramatique, intitulée Critique du Tartuffe. Il est fort douteux que cette préten
qu’il ne fait pas. La partie négative du caractère est proprement la critique de la comédie. Il aurait fallu, suivant La Bruyèr
eu tort d’y placer Tartuffe. C’est à cette conséquence que conduit la critique de La Bruyère. Cent-cinquante ans d’un succès tou
’osent l’assurer ; mais Voltaire l’affirme, et il prétend même que La Critique du Tartuffe était donnée, sur le théâtre de l’Hôt
 ; et ici même il en donne la preuve, en qualifiant de prologue de La Critique du Tartuffe, une simple épître en vers adressée à
cette satire ; l’épître, sans être bonne, est moins méprisable que la Critique  ; et l’on serait tenté d’y reconnaître la main qu
re ; Et sans t’importuner d’inutiles propos, J’en vais rimer aussi la critique en deux mots. Dès le commencement, une vieille bi
42 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
dès l’année 1395. N’allons pas toutefois jusqu’à dire, avec le fameux critique des Lundis3, que l’acte de 1402 fut une fin et no
héâtre, quoique ce sentiment ait été fort vertement réprimandé par la critique novatrice du temps présent, et que Boileau se soi
cle. Pour remonter plus haut, il nous faudrait admettre, avec certain critique , grand découvreur de mystères inédits, de tapisse
aduits en français vers 4845, ont défrayé pendant plusieurs années la critique littéraire et servi d’aliment à l’avidité archéol
e siècle. A la vérité, on se trouverait d’accord ainsi avec un ancien critique , qui n’a connu ni « le théâtre » de Hroswitha, ni
légende apocryphe. On nous avait ravi Clémence Isaure, réduite par la critique moderne à l’état de simple mythe ; nous risquons
pulaire sans être triviale. Le XVe siècle fut peut-être l’âge le plus critique de la langue française. La littérature féodale, c
43 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
a société : c’est à tort qu’il a été accusé de cette tendance par des critiques de mauvaise humeur. Nous n’avons dessein ni de tr
s honnêtes gens. Le succès des Précieuses ridicules et l’audace de la critique de l’auteur à l’encontre de messieurs du Recueil
se pas de blesser tous ceux qu’il a voulu accuser; il fait de plus le critique , il s’érige en juge, et condamne à la berne les s
u’il y met. Le dénouement de l’Ecole des Maris, vanté par beaucoup de critiques , n’est pas exempt de ce sans-façon ; cependant le
re en scène ses adversaires et les traduire au tribunal du public. La Critique de l’Ecole des Femmes, manifeste qu’il lança auss
rs, il les appelle par leurs noms; il explique à chacun son rôle ; il critique avec finesse les défauts de celui-ci, la façon de
s d’autre titre à lui donner effectivement quand on a lu sa prétendue Critique de l’Ecole des Femmes. Voulez-vous juger de la su
assurant que c’était toute la réponse qu’ils auraient de lui, car la Critique de l’Ecole des Femmes et l’Impromptu de Versaille
e du théâtre ; on loue quelques comédies de l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’Ecole des Femmes, et surtout le jeu de Molière.
e que de faire rire les honnêtes gens, » comme le dit Molière dans la Critique de l’Ecole des Femmes, et l’on doit pardonner bea
us beaux que la poésie ait jamais su ravir à la fragile humanité. Les critiques qui n’ont vu dans Molière que le côté matérialist
notices sur les pièces de Molière. N’oublions pas M. Gustave Planche, critique judicieux et profond, et meilleur écrivain que se
oire de la Matrone d’Ephèse, a fait la plus vive et la plus charmante critique de leur inconstance et de leur facilité à se cons
r comment notre auteur se serait tiré de son latin s’il avait fait la critique de la Comtesse d’Escarbagnas. A part ces défauts
r des absurdes préjugés de la noblesse, dont il fait en même temps la critique la plus amère ? Voici maintenant le troisième des
se des caractères retracés par Dancourt, au lieu de nous livrer à ces critiques d’analyse qui suivent une première représentation
ère avait déjà dépeinte sous les traits de Lycidas dans sa délicieuse critique de l’Ecole des femmes. Le poète de Dancourt ne v
olière, s’est défendu dans le prologue des Trois cousines, contre les critiques qu’on lui adressait. Cette scène est piquante ; e
oèmes lyriques, ne valent guère la peine d’être lus. N’offrant aucune critique de mœurs, ils sont pour nous sans intérêt. L’aute
44 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
d’Andromaque fut à la vérité applaudie, mais on arma contre elle les critiques les plus amères. La comédie des Plaideurs tomba,
passa d’abord que pour une faible production, et Boursault en fit une critique très partiale ; « mais enfin il est arrivé (dit M
, ce qui arrivera toujours des ouvrages qui auront quelque bonté. Les critiques se sont évanouis. La pièce est demeurée, c’est ma
ible, de La Veuve à la mode, de Délie, de La Folle Querelle, première critique et première parodie en forme de comédie (de la tr
fait de la comédie française ; si l’on en considère l’objet, c’est la critique universelle du genre humain ; si l’on examine l’o
t faire de la vertu, quand même elle serait poussée trop loin, qu’une critique solide de la pièce. Molière, en exposant l’humeur
s crièrent que le sonnet était bon avant que le Misanthrope en fît la critique , et demeurèrent ensuite tout confus. « Ce premier
able que tout le monde devrait l’imiter. Il n’est ni trop ni trop peu critique  ; et ne portant les choses, ni dans l’un, ni dans
pe est moins surprenant que le silence des ennemis de Molière. Aucune critique ne parut contre cette pièce ; au contraire on tro
toutes les matières qui lui ont pu fournir quelque chose ; et si les critiques n’ont pas été entièrement satisfaits du dénouemen
que l’usage a consacrés, et fait passer en proverbes. D’ailleurs, une critique trop sévère ne s’accorde guère avec l’intérêt d’u
661. L’École des femmes, comédie en cinq actes et en vers, 1662. La Critique de l’École des femmes, comédie en un acte, en pro
infortune du mari. Aussi cette pièce eût-elle des censeurs, et peu de critiques . » « [*]On ne connaît, et on ne joue cette pièc
ber L’Avare. Molière, pour ne point heurter de front le sentiment des critiques , et sachant qu’il faut ménager les hommes quand i
s Observations sur la comédie et sur le génie de Molière, propose une critique de la comédie de L’Avare qui ne nous paraît pas t
connaître les beautés de cette comédie, j’entreprendrai d’en faire la critique  : car mon intention n’est pas que l’on me croie s
e la chose même, ou du ridicule du caractère. » Précédemment à cette critique de L’Avare, M. Riccoboni fait un examen de cette
la pièce, dans la bouche de l’Exempt, ne peut justifier, aux yeux des critiques , le vice du dénouement. » Après avoir rapporté l
ions sur la comédie, etc., p. 252 et suiv. a. Par exemple, voici une critique qui porte à faux. Harpagon est un homme riche, et
45 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ie de Navarre, l’École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École des femmes, l’Impromptu de Versailles,
vent la saignée. 1801, Moliérana, 7, p. 38 Tome I, p. 66 La Critique de quelques Comédiens de Molière fait la matière
ôt répétée par tout le monde. Molière fit jouer peu de temps après la Critique de l’École des Femmes. La Tarte à la crème n’y fu
ce mot étant devenu proverbe, la raillerie que Molière en fit dans la critique , fût partagée entre ceux qui l’avaient employé ;
érana, 58, p. 95-96 Tome I, p. 285-286 Cette petite Pièce [La Critique de l’École des femmes] est le premier ouvrage de
’apologie de L’École des femmes. Visé* avance un fait, au sujet de la Critique de L’École des femmes, qu’il faut rapporter ici t
rons dans peu, continua Clorante, une Pièce de Molière intitulée : La Critique de l’École des Femmes, où il dit toutes les faute
tint pas à sa satire ; il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les satyres du temps 60. Il y c
Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique , et Despréaux lui apporta le propre Sonnet de l’A
t, et la voit encore avec plaisir. Il était même aisé de répondre aux critiques , que Molière a bien su lui-même distinguer les bo
ire ? Tome I, p. 452 Cette Pièce[ ? ? ?] était une réponse à la critique que Molière avait faite des Comédiens de l’Hôtel
èbre Shakespeare, chez les Anglais, pouvait faire à la plupart de ses critiques . 1801, Moliérana, 88, p. 132 Tome II, p. 9
. 1801, Moliérana, 89, p. 133 Tome II, p. 406 C’est par les critiques fines et judicieuses, dont cette Pièce [L’Impromp
ie de Navarre, l’École des maris, l’École des femmes, les Fâcheux, la Critique de l’École des femmes, l’Impromptu de Versailles,
e, 1674 ou 1677 – Paris, 5 décembre 1753) : acteur célèbre, auteur et critique dramatique. En 1716, le Régent donne à sa troupe
Petit Robert des noms propres 2007). 60. Cotin, abbé, 1690-1700, La Critique désintéressée sur les satyres du temps. 61. Act
s de la corruption du goût, il lui répondit par les Réflexions sur la critique , […]. Grand rumeur d’idées, La Motte fut l’hôte d
46 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
que impossible de suffire simultanément aux exigences d’un travail de critique et d’érudition, d’aperçus d’histoire littéraire,
raire, et d’une biographie. Tantôt l’élévation des aperçus empêche le critique d’être biographe exact ; tantôt les efforts du bi
ntôt les efforts du biographe pour être précis et fidèle empêchent le critique d’être élevé. Pour notre part, nous nous sommes r
ension accordée à Molière ; Remerciement au Roi. Représentation de La Critique de l’École des femmes. De Visé l’attaque dans Zél
intre ; fin de leur querelle. Beau trait de Boursault envers Boileau. Critique des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; il except
e ; méprise du public sur le sonnet d’Oronte ; clef des personnages ; critique du rôle d’Alceste par J.-J. Rousseau et par Fénel
ents subis par cette pièce. On lui oppose La Femme juge et partie. La Critique du Tartuffe. Attaques de Bourdaloue et de Bossuet
Val-de-Grâce. Molière y plaide la cause de Mignard auprès de Colbert. Critique de ce poème par une femme. Aventure du médecin Cr
re accusé de plagiat par les Italiens ; il a imité nos vieux auteurs. Critiques de Schlegel et de Boileau réfutées. Réponse de ce
vec toute la chaleur et l’abondance méridionales, à des gloses, à des critiques et à des traductions fort diverses. Molière passe
ssements prodigués à cette pièce ne pouvaient être égalés que par les critiques furieuses dont elle fut l’objet. Les enfants par
ques48, tenait à ne rejouer en public son École des femmes qu’avec La Critique , et qui avait besoin, pour protéger sa défense, d
ne la redonner que le 1er juin avec la première représentation de La Critique de l’École des femmes. Le calcul avait été bien e
se composa constamment, à chaque représentation, de L’École et de La Critique , qui furent ainsi jouées ensemble trente-deux foi
t donc pas avoir de motif pour ajourner de nouveau l’apparition de sa Critique . Mais bientôt la vérité se fit jour, et la troupe
acé ses ennemis de faire rire à leurs dépens ; il tint parole dans La Critique . Il s’attacha à y faire ressortir le ridicule des
vive fût le Corneille dont il admirait les ouvrages. Molière, dans sa Critique de l’École des femmes, traça avec autant d’exacti
oursault. Ce marquis ridicule dont tous les raisonnements et toute la critique motivée se bornent à l’éternelle exclamation de :
vait eue, le bon conseil qu’avait donné Molière, en disant dans cette Critique  : « Toutes les peintures ridicules qu’on expose s
goût du courtisan éclairé, en opposition au marquis ridicule et à ses critiques absurdes. Mais il paraît que le maréchal duc de L
jugements sont sans appel. Mais en attendant que le Roi fût obéi, La Critique fut achevée d’imprimer le 7 août 1663, et parut p
de ce chef-d’œuvre, malgré les menées d’une cabale puissante. Dans La Critique de l’École des femmes, Molière n’avait consacré q
ion de Molière, « lui avait commandé de travailler sur le sujet de la critique qu’on faisait contre lui ». La toile se leva, et,
rmer par un de ses personnages le bruit calomnieux que l’auteur de La Critique de l’École des femmes avait fait imprimer une cle
ppelés, le 11 du mois suivant, à l’hôtel de Condé, où ils jouèrent La Critique et L’Impromptu de Versailles. Dans sa préface, Bo
de Condé, aux fêtes du mariage de ce prince avec Anne de Bavière, La Critique et L’Impromptu de Versailles. Vainement encore a-
veuille bien remarquer. Nous pèserons plus tard les accusations du «  critique de Nicolas », comme l’appelait Voltaire ; mais ce
ce du Roi a déshonoré le fleuve. » Boileau ne se rendit point à cette critique , et le vers subsista. Nous avons déjà vu le rocai
nté à la plume d’un écrivain qui l’avait poursuivi de tant d’injustes critiques . Il est plus naturel de penser que Molière ne vit
aque strophe à Alceste. Ces exclamations furibondes ne sont point une critique raisonnée, et rien ne pouvait prouver au parterre
mps d’exprimer ce qu’il en pense, qu’Alceste en fait véritablement la critique  ; jusque-là on doit être au moins dans l’incertit
his ; car, outre le sage philosophe dont nous rapporterons bientôt la critique , on a vu Fabre d’Églantine, plein de l’idée de Ro
des plus mal nés, D’un héros qui saigne du nez, Il a fait, malgré les critiques , Le plus beau de ses dramatiques. Mais on peut d
e révoquer en doute le talent du protégé. Pour donner une idée de ces critiques , nous rapporterons ici quelques passages d’un lib
», de tracer un caractère de faux dévot qui fut la contrepartie et la critique de celui de Molière. Son Onuphre n’est qu’une cré
e clameur contre le second. Ce silence parle plus haut que toutes les critiques . Outre les reproches adressés par le Théophraste
e 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première comédie critique et parodie à laquelle une tragédie eût jamais don
tragédie eût jamais donné lieu jusqu’alors, La Folle Querelle, ou La Critique d’Andromaque. Cette pièce eut dix-sept représenta
illustre aux reproches que méritent, à ce qu’on dit, les faiseurs de Critiques . C’est donc moi qui ai fait le crime. » Et le cri
a prose ! » Le moyen de n’être pas révolté en entendant de semblables critiques  ! Le public revint bientôt de la pression qu’avai
e et en vers qu’un anonyme fit paraître, en 1670, sous le titre de La Critique du Tartuffe. Il est fort douteux que cette rapsod
’il a réussi, c’est qu’on l’a défendu. Il n’en est pas de même de La Critique dont nous venons de parler. Après avoir parodié d
ver au malheureux patient ; mais on aurait tort de se figurer que ses critiques , si violents et si acharnés, en demeurèrent confu
oumis auprès de sa nouvelle maîtresse, et la mit dans une position si critique pour une veuve, qu’elle fut forcée, pour ne pas a
bution, et l’on verra si imiter de la sorte ce n’est pas inventer. Un critique dont l’Allemagne littéraire s’enorgueillit avec r
les prononcer. On peut d’ailleurs être porté à croire, avec un de nos critiques les plus distingués, que les appréciations de Sch
l mérite de Molière. Nous n’imiterons pas dans sa fausse bonne foi le critique de Nicolas, comme l’appelait Voltaire ; mais nous
ais ce qu’on n’a pas encore remarqué, que nous sachions, c’est que ce critique , en relevant une inconvenance dans les œuvres de
e de son ami. Mais des éloges vagues ne pouvaient détruire l’effet de critiques précisées ; la plus belle réparation que Boileau
le genre, l’imitation de la société ; découvrit son véritable but, la critique de nos ridicules et le châtiment de nos vices. Si
is, 1851, p. 82. 7. Œuvres complètes de Molière, avec un travail de critique et d’érudition, aperçus et histoire littéraire, b
jugement, 3 000 livres. » 48. De Visé, dans Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes et la Critique de la Critiq
é, dans Zélinde, ou la Véritable Critique de l’École des femmes et la Critique de la Critique, comédie non représentée, achevée
, ou la Véritable Critique de l’École des femmes et la Critique de la Critique , comédie non représentée, achevée d’imprimer le 4
tes jamais mieux que de faire publier, avant que de faire jouer votre Critique , que l’on vous avait envoyé un billet par lequel
47 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
personne de Littérature fit dans le temps pour le défendre contre les Critiques . Voilà comme sont tous les Auteurs qui s’imaginen
compte ; et il attaque effrontément sur cela l’Auteur du Dictionnaire Critique , pour donner plus de poids à son ressentiment. Ma
mon sentiment sur la Vie de Molière. Je ne suis point entré dans une Critique exacte du Livre ; je vous ai dit seulement ma pen
itique exacte du Livre ; je vous ai dit seulement ma pensée. D’autres Critiques plus chagrins que moi, y auraient peut-être plus
48 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
il était en prose, et c’était alors une nouveauté sans exemple. » Le critique oublie le théâtre entier de La Rivey, le Pédant j
Utrecht y compris. Il faut (on nous pardonnera cette remarque) que la critique du xviiie siècle ait été bien indifférente aux g
a moindre trace, soit de dégoût, soit de contrainte. Au contraire, la critique attentive demeure émerveillée en voyant avec quel
guère l’espagnol. Nous avons apprécié plus haut la justesse de cette critique .
49 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
un homme de génie, mais c’est encore un homme d’esprit et de goût. La critique du sonnet d’Oronte vaut bien les meilleures satir
déré comme une leçon donnée à la vertu. Telle est aussi l’opinion des critiques du 18e siècle. Mais Rousseau élève la voix ; il a
e qui l’entoure et qu’il doit traverser. J.-J. Rousseau, lui-même, le critique du Misantrope et de l’Alceste du 18e siècle, fut-
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
e d’abord ce qu’on entend par morale comique. C’est, me dira-t-on, la critique d’un travers ou d’un vice, avec la peinture des r
Marquis du Legs vingt ans de trop ; & voici comme raisonnent ses Critiques  : Toute l’intrigue du Legs naît de la timidité du
jamais d’un tendre aveu, surtout quand il est question de mariage. La critique paroît fondée ; & avec un peu d’humeur ou de
s. Les uns peignent la profession d’un personnage, les autres font la critique de cette même profession ; ceux-ci indiquent le p
iquent une profession, il en est de deux especes : les uns font cette critique platement ; les autres d’une façon ironique &
z-les sur la scene, ils paroîtront imaginés avec effort pour faire la critique de ces deux états. Les noms qui désignent trop c
51 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
à toucher pour être au fond un homme méchant et ingrat. Mais quand la critique s’en prenait à lui et que son amour-propre était
ne fut puni par où il avait péché. Il avouait lui-même que la moindre critique , si mauvaise qu’elle fût, lui avait toujours caus
prennent par les entrailles, dit-il par la bouche de Dorante, dans La Critique de l’Ecole des femmes, et ne cherchez pas de rais
’une manière conforme à sa pensée. » Cependant l’admiration du jeune critique ne lui fait pas méconnaître les côtés faibles de
gieux. Aujourd’hui encore, ce vide n’est pas comblé. En Allemagne, la critique a pu s’attaquer à la tradition sans que la religi
s sont la plupart eux-mêmes des hommes religieux. Mais, en France, la critique a la main sèche; partout où elle a passé, il ne r
52 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
avec les années, avec le mouvement des idées et les variations de la critique , avec tout ce travail qui se fait autour d’un gra
, sans parti pris, et demandons-nous qui a raison. Faut-il croire des critiques bien intentionnés, mais qui mêlent la politique à
age, et il a composé, vous le savez, une seconde comédie intitulée La Critique de l’École des femmes. Est-il acceptable, je vous
s avoir complètement oubliées. Il faut, mesdames et messieurs, que la critique nouvelle, que les esprits avancés en prennent leu
dames et messieurs, et je n’ai plus que quelques mots à vous dire. Un critique parisien, bien connu pour ses développements orat
53 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
era au lecteur des anecdotes instructives et amusantes, ainsi que les critiques et les éloges de ces mêmes piècesa. Mais sans nou
n tint pas à sa satire, il publia un autre ouvrage sous ce titre : La Critique désintéressée sur les satires du temps, in-8°, 16
la pièce. La scène où Vadius se brouille avec Trissotin, parce qu’il critique le Sonnet sur la fièvre, qu’il ne sait pas être d
et de s’y divertir, sans examiner autre chose, et sans s’arrêter à la critique de la plupart des gens qui croient qu’il est d’un
Moussinot, amateur de pièces de théâtre, nous a prêté beaucoup de ces critiques , dont il a une très ample collection. Nous profit
t bien exécuté, attirait les spectateurs ; et on laissait gronder les critiques , sans faire attention à ce qu’ils disaient contre
nais plus l’auteur du Misanthrope. « On pourrait répondre à ce grand critique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin
Molière était en peine de trouver un mauvais ouvrage pour exercer sa critique , et M. Despréaux lui apporta le propre sonnet de
54 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ie de Moliere, se fussent principalement attachez à ces circonstances critiques  ; mais on voit au contraire qu’ils ne se sont étu
e. Quelques personnes savantes & délicates répandoient aussi leur critique . Le titre de cet Ouvrage, disoient-ils, n’est pas
e s’être approprié les beautez des Anciens ; cependant il s’éleva des Critiques & les gens de spectacles furent partagez. Bie
s de leur portée. Moliere fut sensible, comme il devoit l’être, à des critiques si deraisonnables ; mais il eut la satisfaction d
ses Poémes dramatiques, de Dissertations où il en faisoit lui-même la critique ou l’apologie. Cependant Moliere ne fit qu’une tr
de Juin 1663. & qu’il dedia à la Reine Mere, sous le titre de la Critique de l’Ecole des Femmes. La Tarte à la crême n’y ét
e, mot étant devenu Proverbe, la raillerie que Moliere en fit dans la Critique fut partagée entre tous ceux qui l’avoient repété
onne intelligence, s’il est vrai que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de l’Andromaque, comme M. Racine le croyoit : il
des meilleurs de l’Auteur ; mais Moliere n’eut point de part à cette Critique , elle est de Mr. de Subligni. Supposé que ces deu
mais : il croit encore être sur son Theâtre de campagne. Malgré cette critique , qui étoit peut-être en sa place, Sganarelle avec
ire imprimer cette Piece, dont on fit dans le temps une très-mauvaise Critique . *Cette Comedie n’étoit pas de son Invention ; l
ent dans la Poesie Dramatique. Mr. Grimarest n’a pas été loué par son critique , ni même par le public d’avoir traité cette Lettr
nd il ne sait où prendre, il se repete sans precaution. De semblables Critiques n’empêcherent pas le cours de l’Amphitryon, que t
r cette extravagante Peinture des ceremonies de sa Nation, en fit une critique fort moderée : il trouva à redire, que l’on donnâ
ien executé, attiroit les spectateurs ; & on laissoit gronder les Critiques , sans faire attention à ce qu’ils disoient contre
ngeré de faire les vers pour le balet des Amans magnifiques. Les vers critiques sont dans la V. Scene du III. Intermede, & so
applaudissement ordinaire que l’on donnoit à ses ouvrages, malgré les critiques qui s’éleverent. C’étoit le sort de ses meilleure
. Grimarest, leur ignorance les tenoit toûjours dans le même genre de critique . Comme on ne peut pas contenter tout le monde, si
il ne seroit pas facile de justifier Moliere du reproche que le même Critique lui fait d’avoir quelquefois negligé la pureté de
55 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
me et le comédien Autant peut-être que l’histoire de sa vie et la critique de ses œuvres, la personne de Molière a souffert
ributions, et en inventait lui-même au besoin. Presque aussi dénué de critique , quoique érudit de profession, Paul Lacroix se mo
ortraits peints et neuf gravés. Ce serait encore beaucoup : mais deux critiques d’art plus éclairés et moins enthousiastes, MM. H
à l’occasion, ceux dont il a trompé le petit calcul ; ainsi, dans la Critique de l’École des femmes, par la bouche de la rieuse
trois fois par semaine, pour converser à loisir. Depuis qu’une exacte critique a examiné de près les allusions contenues dans le
ers lui ; il est impossible de lui en découvrir envers aucun. Dans la Critique de l’Ecole des femmes, il avait légèrement traité
l’humilité et la flatterie ; en revanche, il y en a une, celle de la Critique de l’École des femmes, à la reine mère, qui est u
on veut lui susciter comme ennemie. Sa manière de se défendre dans la Critique , dans l’Impromptu, dans les placets et la préface
e surtout, le Renard et les Raisins sont une vérité. Lorsque, dans la Critique de l’École des femmes, il instituait son fameux p
e n’est pas très net, puisque, depuis le jour de leur apparition, les critiques n’ont cessé de disputer à leur sujet. Ainsi, ce M
56 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
iècle dernier l’ont regardée comme la seule école de la sagesse ; des critiques de nos jours, au contraire, la représentent comme
a religion. Mais les philosophes n’étaient pas tout à fait sages, les critiques ne sont pas tout à fait religieux. Ainsi, ne soyo
bstacles ; tu trouverais, comme jadis, des envieux sans pudeur et des critiques sans bonne foi ; mais ton courage serait encore d
57 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ctrine, et qu’il lui ait fait l’honneur de se moquer d’elle. Quelques critiques , en effet, ont l’air de croire que cette attaque
de dire à l’excès. Faut-il aller plus loin, faut-il, avec tel ou tel critique , un peu trop pressé, selon nous, de triompher, ne
la condition de le transformer. De là peut-être l’erreur de quelques critiques . Au fond, il est vrai, il s’agit surtout d’une qu
» (p. 17). — Heureusement, ce reproche de légèreté atteignait tant de critiques que le plaisir de nous trouver en si nombreuse et
s maîtres… et cela non sans quelque apparence de vérité. Pour que ces critiques aient tort, en effet, il faut oublier que Gassend
Medulla seatet. Si de sa vie nous passons à ses écrits, pour que ces critiques aient tort, de ses écrits il but encore effacer t
58 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
pour voir Le Misanthrope et L’Avare inspirer enfin aux poètes et aux critiques la pensée de régénérer sur ces modèles la comédie
re. Il semble que Molière ait exercé une sorte de fascination sur les critiques anglais. Ils ont oublié pour lui leurs habitudes
sser dans les pamphlets du temps certaines calomnies infâmes, dont la critique moderne a fait justice. Il marque bien que ces ac
Tenez, ce Molière dont vous parlez en amoureux de livres plutôt qu’en critique de théâtre, savez-vous bien ce que me disait de l
des moindres passages de Molière, un de ceux qui prêtent le plus à la critique , il faut bien le dire. Transportez ces vers dans
is, au temps de Molière, cette longue métaphore de Trissotin était la critique d’un genre à la mode, et il est probable que quan
serait affreux ; mais vous verrez que nous y arriverons. Ces légères critiques n’empêchent point que M. Boucher n’ait été applau
en scène dans L’École des femmes, est sorti, par l’effort lent de la critique , la question bien autrement générale de l’éducati
sens. Mais ici je m’arrête, pénétrer plus loin n’est pas l’affaire du critique . Quand le premier eunuque noir de Sa Hautesse par
çât ? Il fallait bien le mettre dans un cadre du temps. C’est à vous, critiques , c’est à vous de l’en détacher et de le transport
ous les yeux les trois articles que Geoffroy, notre aïeul, l’illustre critique des Débats, a écrits sur Amphitryon ; il apprécie
lu avec une surprise extrême, dans le feuilleton de notre confrère en critique théâtrale J-J. Weiss des Débats, ces quelques lig
cats les ont plus d’une fois démêlées. Elles forment le fond de cette critique indirecte que La Bruyère a hasardée du Tartuffe,
es sujets d’observations nouvelles, et qu’après deux siècles d’études critiques , il se rencontre encore des points que l’on se se
29 janvier 1872. [B] Elmire est devenue, grâce aux exégèses des critiques , presque aussi difficile à interpréter que Tartuf
lecteurs de ne point voir, dans les observations qui vont suivre, une critique de ce qu’a fait M. Perrin en cette circonstance.
se), a été lui aussi d’un sérieux merveilleusement drôle. Mais que de critiques à faire dans le reste de l’interprétation. Quand
sont devenus, siècle à siècle, si grands et si complexes ! Chacun des critiques qui en ont fait l’analyse, chacun des comédiens q
sans dot du maître. Ce n’est pas, pourrait objecter un Cléanthe de la critique , qu’il n’y ait quantité de bons esprits qui incli
oit-il pas, ce qui, depuis deux siècles, a crevé les yeux de tous les critiques , ou plutôt de tout le monde, qu’Argan est, en eff
Chacun prend les grands rôles par où il peut. Vous m’annoncez que ma critique ne vous aura pas été inutile. Tous ne vous mouchi
d’autant plus volontiers que vous y trouverez rassemblées toutes les critiques que l’on ait jamais faites de l’ouvrage de Regnar
e dans un des feuilletons les plus étincelants qu’il ait écrits à ces critiques qu’il n’avait pu lire encore. M. Reinach est jeun
plus favorable. Je vois par les feuilletons que Geoffroy, le célèbre critique des Débats, consacre aux pièces de Marivaux, entr
si c’eût été une comédie inconnue, il ramasse contre elle toutes les critiques qui devaient, j’imagine, voltiger dans l’air à ce
et fastidieuse. » Il n’est pas tendre, comme vous voyez, le farouche critique . J’imagine qu’il disait tout haut, avec cette rai
y en avait encore, habitués de l’orchestre, lorsque j’entrai dans la critique . Ils louaient Mlle Mars d’avoir été égale aux gra
pris un plaisant détour pour arriver là ! » Ce mot, ajoute l’éminent critique , pourrait servir d’épigraphe à toutes les pièces
e ce qu’il sait. Je crois que vous aurez plaisir à lire ce morceau de critique . Vous y trouverez sur Marivaux beaucoup de choses
Marivaux, et je me laisse entraîner à parler de lui avec celui de nos critiques dramatiques qui connaît le mieux ce charmant aute
otre mémoire tout ce qu’ont dit, et de Marivaux et de Sylvia, tant de critiques qui s’en sont passionnément occupés ; j’oublie de
aux. C’est que je ne peux vraiment pas : notre esprit, à nous autres, critiques , ressemble à Un palimpseste, tout chargé et crois
’avouer, c’est une des moindres œuvres de Marivaux. Notre confrère en critique théâtrale, M. Édouard Fournier, qui a mis en tête
s tous ces détails ; j’ai à la maison les feuilletons de Geoffroy, le critique des Débats. C’est à peine si de loin en loin on t
ve railleuse qui n’appartenaient qu’à elle. Mais s’il est permis à la critique de trouver un défaut à une comédienne si parfaite
ages. Tous sont fort curieux, et doivent nous inspirer, à nous autres critiques , une bien grande défiance de nos jugements. Qui s
trompe sur les œuvres d’art, quand on ne les juge pas à distance. Les critiques de profession ne sont pas exposés à des erreurs s
Candide, en qui se résume pour nous son génie et son cœur. Il entasse critique sur critique, et l’on ne peut méconnaître que que
ui se résume pour nous son génie et son cœur. Il entasse critique sur critique , et l’on ne peut méconnaître que quelques-unes ne
’en est pas moins resté une pièce révolutionnaire. Geoffroy, l’ancien critique des Débats, remarquait déjà de son temps que le s
tée, reconnue, indiscutable, s’est mise par cela même au-dessus de la critique . Il nous est sans doute permis de faire remarquer
nier surtout, qui a pour lui une sorte d’horreur. Ils en ont fait des critiques de détail assez justes, quoique très passionnées,
s’aperçut point de ce défaut ; ou plutôt (car il fut signalé par les critiques ), on le sentit beaucoup moins. C’est que le plais
e. Lesage plaide fort bien sa cause dans l’épilogue, où il répond aux critiques qui lui étaient déjà adressées de son temps. Mais
rôle même de Turcaret. J’ai entendu faire, le premier soir, bien des critiques de la façon dont il a été rendu par Barré. Je ne
s les yeux le feuilleton qu’écrivait un de nos ancêtres, Geoffroy, le critique attitré du Journal des débats, au lendemain d’une
saillie qu’on prit pour la rodomontade d’un vaniteux écrivain, et les critiques en rient encore. Piron avait pourtant raison : Vo
e nous paraîtraient être aujourd’hui que du fatras prudhommesque. Les critiques n’échappent pas à la loi générale : ils vieilliss
é le poète. Voulez-vous un autre exemple ? Et, si j’insiste sur cette critique , c’est que je vous crois très capable de vous cor
ai présenté ces observations. Je crains, hélas ! qu’il ne soit de ces critiques comme de toutes celles que je hasarde. On me trai
assez souvent jouer, depuis une quinzaine d’années que je m’occupe de critique théâtrale : la pièce était au répertoire courant,
59 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
ope, act. II, sc. V. 156. Les Précieuses ridicules, les Fâcheux, la Critique de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles,
Voir plus haut, p. 52, note 6. 176. Les Fâcheux, act. I, sc. I ; la Critique de l’École des Femmes, sc. VI, VII le Misanthrope
es Fâcheux, act. I, sc. V, Lysandre; act. III, sc. II, Caritidès ; la Critique de l’École des Femmes, sc. VII, Lysidas; l’Improm
re fait dire des sonnets ou des petits vers sont des chefs-d’œuvre de critique littéraire. On doit mettre au-dessus de toutes le
60 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
s’indigner, il n’est personne qui songe à s’étonner seulement si l’on critique dans Corneille « l’air d’héroïsme à tout propos »
morale de Molière, la philosophie de Molière n’appartiennent pas à la critique ; Molière est en dehors et au-dessus de toute dis
en 1863, a eu le mérite de faire faire un troisième pas à l’histoire critique de la vie de Molière, en soumettant le grand comi
e imitation sincère. « Lorsque vous peignez des héros, dit-il dans la Critique de l’École des Femmes, vous faites ce que vous vo
ayèrent de le faire taire. Molière leur répondit coup sur coup par la Critique de l’Ecole des Femmes, l’Impromptu de Versailles,
ize mois — le temps nécessaire pour l’écrire, et par trois pièces, la Critique , l’Impromptu, et le Mariage forcé, celle-ci expre
oins qu’il n’écrivait pas bien. Ces jugements embarrassèrent fort les critiques du XIXe siècle, habitués à vénérer Molière comme
car pourquoi ne fait-on pas du style de Racine ou de La Fontaine des critiques analogues ? Faisons d’abord quelques observations
es ? Faisons d’abord quelques observations préjudicielles. Toutes les critiques adressées à Molière sur ce point sont d’une époqu
extravagances… il semble qu’il y ait là de quoi justifier toutes les critiques . Et que dire enfin de cette métaphore-ci  : Je v
61 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
t, qui pis est, se défendît en poète comique, c’est-à-dire fit de ses critiques une comédie, et des plus vives. Il plut des répon
ins que changeaient les mœurs, la comédie de Molière apparaissait aux critiques sous des aspects nouveaux, dont plusieurs fort in
llent poète comique. Il se sentit encouragé et lança, le 1er juin, sa Critique de l’École des Femmes. Sa femme parut ; c’était l
e. — Il est vrai que c’était de son mari, à ce que dit l’histoire. La Critique porta au comble le déchaînement contre Molière. J
it du Peintre eut du succès. C’est exactement la contre-épreuve de la Critique  ; les rôles ridicules y sont dévolus aux partisan
iement au Roi qu’on trouve dans ses œuvres, en tête ou en queue de la Critique  : un morceau pétillant, d’un entrain de gaieté qu
e, dans la verve de l’École des Femmes, dans les vives attaques de la Critique , dans les ripostes dédaigneuses, les parodies et
ligence de Molière. « Il se sait autant que Montaigne, dit l’illustre critique , mais, comme lui, il ne s’observe pas toujours et
jouait le rôle ; il a pris soin de nous en instruire lui-même dans la Critique  ; et les indications que. j’ai mises sous vos yeu
62 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
t dans ces termes et sur ce terrain que nous abordons sans crainte la critique morale du théâtre de Molière. Jamais vocation ne
Telle qu’elle est, on ne voit pas par où elle peut donner prise à la critique , et l’on s’émerveille que le poète ait pu trouver
nthrope, Tartuffe et Les Femmes savantes, on a peine à comprendre les critiques que Fénelon et La Bruyère ont faites du style de
bien aveugles, s’ils l’ignorent. Ils amoindrissent la France. 1. Critique de L’École des femmes. 2. Préface du Tartuffe.
63 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
s plaire à l’imagination. C’est là principalement ce qui a trompé les critiques eux-mêmes, et leur a fait ranger parmi les farces
s Les Précieuses ridicules ; mais ils le sont l’un et l’autre dans La Critique de l’École des femmes. Là se trouvent aussi, comm
ent même de la postérité. Oui, la pièce est parfaitement belle, et la critique la plus sévère n’a presque rien à y reprendre. El
ssez pour se croire au moins son égal. 1. Ce n’est point dans La Critique désintéressée sur les satires du temps, que Cotin
qué Molière, comme ont paru le croire tous les biographes et tous les critiques  ; c’est dans une satire principalement dirigée co
ner le change au public, en en faisant une censure assez vive dans sa Critique désintéressée. Les contemporains n’y furent point
désintéressée. Les contemporains n’y furent point trompés ; mais les critiques du siècle suivant, ne connaissant pas cette satir
été chercher les raisons du courroux de Molière contre Cotin, dans La Critique désintéressée, où il n’est pas dit un seul mot co
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e, sont placés face à face le vice et la vertu, dans une situation si critique , qu’il fallait toute l’audace du génie pour l’abo
. II, sc. VII. 340. Le Misanthrope. 341. Le Tartuffe. 342. La Critique de l’École des Femmes. 343. La Critique de l’É
. Le Tartuffe. 342. La Critique de l’École des Femmes. 343. La Critique de l’École des Femmes, sc. III. 344. Voir surtou
65 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ait si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. Molière, Critique de l’Ecole des Femmes. Les mœurs devraient sans
assez de côtés ridicules, elles offrent toujours assez de prise à la critique pour être justiciables du théâtre. Cependant il e
re avait cependant frayé cette bonne route, et, dans le passage de La Critique de l’Ecole des Femmes que nous avons choisi pour
œurs des hommes de leur siècle. Et, comme la comédie est de sa nature critique et satirique, on juge, quand elle y reste fidèle,
ite à tous égards. Dans cette période de l’Empire, si méprisée de nos critiques actuels, sous le rapport des arts, et que l’on cr
e développement, sous le rapport de la poétique du théâtre. Quant aux critiques , peut-être un peu sévères, que nous en avons fait
se tromper sur celui du Misanthrope, lorsque de grands écrivains, des critiques justement renommés, en ont fait des appréciations
x instincts auxquels il obéit ; et c’est, sans doute, à cet excellent critique , si décrié de nos jours, qu’il faut encore renvoy
it l’air de la solliciter, qui redoute, au contraire, toute espèce de critique , comme il est aisé d’en juger par les précautions
il a dû la peindre, ce n’est pas assurément l’apologie, mais bien la critique , que Molière a entendu faire de la misanthropie.
érieur d’un homme de cour qui, bien qu’il s’affranchisse et fasse une critique amère de l’étiquette et des devoirs qu’elle impos
il laissait beaucoup à désirer, et je me trouve ici d’accord avec un critique célèbre, Geoffroy, dont les opinions en cette mat
ses maximes, On ne peut faire rien qu’on ne fasse des crimes ; Car il critique tout, ce critique zélé. Mais on doit supposer qu
peut faire rien qu’on ne fasse des crimes ; Car il critique tout, ce critique zélé. Mais on doit supposer que dans ses remontr
un portrait du faux dévot, où, trop légèrement peut-être, il fait la critique de celui de Molière : « Onuphre, dit-il, n’a pou
le concevrait de la part de Tartuffe si, dans une circonstance moins critique , et en présence beaucoup de personnes, il avait i
66 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
nous l’avons été après l’avoir perdu. Cette Comédie eut cependant des Critiques  ; on disait que c’était une charge un peu forte.
ièce. Quelques personnes savantes et délicates répandaient aussi leur critique . Le titre de cet ouvrage, disaient-ils, n’est pas
is jugements que l’on portait sur sa pièce, les ramassa, et en fit la Critique de l’École des Femmes, qu’il donna en 1663. Cette
onne intelligence, s’il est vrai que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de l’Andromaque, comme Mr Racine le croyait : il
des meilleurs de l’Auteur ; mais Molière n’eut point de part à cette Critique  ; elle est de Mr de Subligny. Le Roi connaissant
mais : il croit encore être sur son Théâtre de campagne. Malgré cette critique , qui était peut-être en sa place, Sganarelle avec
ire imprimer cette pièce, dont on fit dans le temps une très mauvaise Critique . C’était une question souvent agitée dans les con
d il ne sait où prendre, il se répète sans précaution. De semblables Critiques n’empêchèrent pas le cours de l’Amphitryon, que t
t bien exécuté, attirait les Spectateurs ; et on laissait gronder les Critiques , sans faire attention à ce qu’ils disaient contre
pplaudissement ordinaire que l’on donnait à ses ouvrages ; malgré les critiques qui s’élevèrent. C’était le sort de ses meilleure
parlaient : Leur ignorance les tenait toujours dans le même genre de critique . Comme on ne peut pas contenter tout le monde, si
Mr le Prince de Conti : 19, 22, 23, 24, 27 Mr de Corneille : 282 La Critique d’Andromaque : 61 La Critique de l’Ecole des Fem
, 23, 24, 27 Mr de Corneille : 282 La Critique d’Andromaque : 61 La Critique de l’Ecole des Femmes : 52 Du Croisy : 257 Mr de
67 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
construit sur les traditions acceptées jusque-là faute d’éléments de critique et de contrôle, Eudore Soulié publiait ses Recher
ces intéressants essais, où la biographie renouvelée cède le pas à la critique littéraire, j’ai tenu à indiquer la nuance qui sé
aphique dont il puisait les éléments hors de lui-même, et les aperçus critiques dont le solide mérite lui appartient tout entier.
de M. et Mme Béjart et la sœur cadette de Madeleine. Mais on doit, en critique comme au barreau, éviter de défendre une bonne ca
verses ; l’érudition elle-même s’efface devant le jugement affermi du critique sagace et fin. L’ensemble des morceaux consacrés
urait hasarder, en matière d’interprétation artistique, l’ombre d’une critique préventive. D’ailleurs, c’est à Bressant que mon
ait coutume d’arroser son repas. La perspicacité naturelle et le sens critique d’Édouard Fournier n’apparaissent pas avec moins
s l’avons dit souvent, n’est que le reflet de l’autre ou son écho. Un critique , ordinairement obligeant et mieux renseigné, mais
, qu’il y apprenne enfin la vie de Molière, et il verra si ceux qu’il critique se sont mépris, lorsqu’ils ont soutenu la thèse q
accommode ses nœuds ou ses pierreries, ces petites façons cachent une critique judicieuse et naturelle. Elle entre, par là, dans
tte dévote et prude Majesté ; la dédicace qu’il lui avait faite de la Critique , et qu’elle avait daigné accepter, l’avait depuis
. Déjà, dit le plus ardent de tous, le sieur Rochemont, déjà, dans la Critique de l’École des Femmes, il avait, sous prétexte de
it, sous prétexte de s’amender, ajouté encore à sa faute, car « cette Critique , s’écriait la bonne âme, est un commentaire pire
qui certainement connaissaient sa brochure, et qui savaient de quelle critique puissante et cachée elle devait être l’expression
tout va bien, le reste n’est qu’une bagatelle. » Prévenus par cette critique , La Grange et Vinot supprimèrent encore cette par
de la Feuillade. La scène du marquis de la tarte à la crème, dans la Critique de l’École des femmes, où tout le monde l’avait r
on seulement dans la cabale des petits marquis, si bien moqués par la Critique de l’École des Femmes, mais dans une autre, que M
s’émut que très médiocrement. A peine consacra-t-il une phrase de sa Critique , pour répondre aux anathèmes qui pourtant tonnaie
Le succès fut grand, je vous l’ai dit déjà. Madame mêla pourtant une critique à ses applaudissements : l’endroit où il est parl
comme pour l’alexandrin, et dès lors il put remployer, sans danger de critique , dans 1 École des Maris, en trois actes. Cette co
n n’y fit pas attention. Molière amenait ainsi peu à peu, non pas les critiques peut-être, mais le public, dont il se souciait da
nvaincre ; il ne l’emporta pas moins. Le merveilleux petit acte de la Critique est son bulletin, son feuilleton de victoire. Que
, qu’il prend la peine de mettre luy-mesme. C’est assez de ces plates critiques , méchantes à tous les titres. Elles nous rendent
t fait plus qu’elles ne valent. II. Molière ne détestait pas la critique . Sa déférence pour les conseils de Boileau, son o
rquée, en un mot, au coin d’une haute et impartiale justice. Pour les critiques intéressées, qui tombaient dans l’excès des satir
ibliothèque de Pont de Vesle ;et aussi, lorsqu’il donna au théâtre la Critique de l’École des Femmes, Ce dernier ouvrage, si me
 » Il hésita donc, un instant ; mais enfin, vaincu d‘un côté par les critiques qui continuaient, de l’autre par les éloges amis
N’est-ce pas là le caractère réservé, discret, que Molière, dans sa Critique , donne à Uranie, dame du lieu spirituel, présiden
our ce qui est du marquis Turlupin, ce sera qui vous voudrez. V - Critique de l’École des femmes (1663) L’École des Fem
ur, et que depuis lors son impatience avait cuvée et mûrie. Ce fut la Critique de l’École des Femmes, c’est-à-dire, sous ce titr
’École des Femmes, c’est-à-dire, sous ce titre à double tranchant, la critique de ses critiques. Chacun y trouva son lot, son co
s, c’est-à-dire, sous ce titre à double tranchant, la critique de ses critiques . Chacun y trouva son lot, son coup de fouet : le
n lot, son coup de fouet : le Marquis ridicule, qui, pour faire de la critique de grand air, se moque de ce qu’il n’a pas vu, et
cette affaire, et avait voulu y combattre pour son compte. A peine la Critique de l’École des Femmes avait-elle été jouée, qu’il
tion solennelle que Condé en avait fait donner chez lui, il appela sa critique L’Impromptu de l’hôtel de Condé.. Il faut lire c
lui, ne répondit rien. Ce qu’il avait dit, pour se défendre, dans la Critique et dans L’Impromptu, parlait assez, et parle enco
tout autant que je puis. » On voit, par tout ce qui précède, que la Critique de l’École des Femmes n’a pas seulement un grand
rnières années de Molière, l’abbé Dubos, a écrit, dans ses Réflexions critiques sur la Poésie et la Peinture, publiées en 1719 :
re ? Si fait, il reste les écrits du temps, les souvenirs de quelques critiques , qui ont eu soin de noter, eux aussi, à leur mani
Cette ingénieuse et admirable comédie, dit encore Donneau de Visé, le Critique du lendemain, dans sa lettre sur le Misanthrope,
ce qu’il admirait le plus, un engouement de nature à égarer son sens critique , et à le précipiter dans l’aveugle exagération de
Sa prose, je le répète, le perdait. Les gens qui font la foule et les critiques qui la mènent, avaient alors le préjugé du vers a
la représentation. Les comédiens l’avaient ainsi voulu, et aussi les critiques , pour qui, pendant les deux derniers siècles, tou
pour justification de vraisemblance, cette réalité typique. Bien des critiques ont été faites à l’Avare de Molière, dont on se s
e les mener à l’abreuvoir. » Il ne faut jamais se hâter de faire une critique à Molière. Toute chose, avec lui, a sa raison, sa
x qui ne savent pas l’être dignement. Sathwell, l’Anglais, est un des critiques qui ont reproché à Molière cette partie de son Av
en ses leçons, etc. Un de nos plus spirituels et de nos plus assidus critiques , M. Francisque Sarcey, se trouvait là, et il fut
re bien lui-même ce qu’il a voulu faire, et déjoue ainsi d’avance les critiques , où l’on pourrait lui reprocher de trop pousser a
e chose à trouver pour fauteur dans les pièces de Molière, et pour le critique toujours quelque chose à dire. Je n’ai donc pas m
erniserait le vrai mouvement. Plus que personne, les comédiens et les critiques s’en trouveraient à merveille. Les premiers n’aur
e défaut, mais on est dominé ; on se murmure toutes sortes de petites critiques , mais on est vaincu, et l’on dit, comme le misant
montraient, comme les poteaux des routes : ici, le grand chemin de la critique et du blâme, là, le petit sentier de l’admiration
sans pourtant y prétendre, l’admiration tient une telle place, que la critique ne peut qu’à très grand-peine, et en de très rare
omique. Arnolphe est « un ridicule », Molière le dit lui-même dans la Critique  ; il faut donc que « le ridicule » c’est-à-dire l
68 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
gaieté dans L’École des maris (1661)17, L’École des femmes (1662), La Critique de l’École des femmes 18, Le Festin de Pierre ou
tout froissé, tout meurtri d’une incurable atteinte. Il faut être un critique allemand pour y trouver à redire ; mais nous n’av
ieur. Arsinoé, ses sœurs. De la pruderie ; ses variétés Dans La Critique de l’École des femmes, Molière disait de la marqu
es, une rapide ébauche dans Les Fâcheux, et le principal rôle dans La Critique , est dans Le Misanthrope plus élégant et plus con
e blâmé Molière de lui avoir donné ces dehors de la richesse. Étrange critique  ! car il faut être vraiment aveugle pour regarder
toutes ses déconvenues en belles théories de sagesse pratique151. Critique littéraire de Fénelon. La prose de Molière. Repro
ous attarder plus longtemps à l’analyse, hâtons-nous d’en venir à des critiques sur lesquelles il nous reste à dire un mot. L’une
s fautes le précipite de chute en chute dans le dernier mépris154. Critique morale. Les reproches de J.-J. Rousseau. Erreur e
uses ridicules. Les travers se remplacent, se répercutent Dans La Critique de l’École des femmes, en 1663, Molière faisait a
riette, ils sont esquissés, non pas dans Les Précieuses, mais dans La Critique de l’École des femmes, où ils se nomment Élise et
 1662, Armande Béjart, âgée de dix-sept ans. Il en avait quarante. La Critique est une comédie d’un genre tout neuf. Le poète y
rganisait pour Saint-Germain Mélicerte et La Pastorale comique. 23. Critique de l’École des femmes, scène VII. 24. En 1661,
icile que les moindres imperfections le choquent. Il faut souffrir sa critique , comme un effet de sa justice. Mais il faut dire
s l’esprit assez libre pour juger l’âme désintéressée du Molière. Ses critiques recouvrent une apologie personnelle. Il eut aussi
 144, t. II, édition Aimé Martin. 72. Les Femmes savantes. 73. La Critique de l’École des femmes. 74. Dont les menées serve
ous. 86. T. VIII, p. 293. 87. Le nez d’Anne d’Autriche prêtait à la critique  ; or, Mme de Motteville dit qu’il contribue à la
vait ôté à la faction dévote son principal appui à la Cour. 111. La Critique du Tartuffe. 112. C’est ce que démontre avec une
69 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ntré dans la postérité. Depuis deux siècles on réimprime, on juge, on critique ses œuvres ; on retrace sa vie, on joue ses pièce
lus tard, ne fit qu’imiter Goldoni. « N’est-il pas étrange, disait le critique Geoffroy, qu’un Italien ait rendu le premier cet
luence de passions politiques et de rancunes patriotiques, un célèbre critique allemand, Wilhelm de Schlegel, se livra contre la
t, et l’Allemagne, tant par ses traductions que par ses appréciations critiques , revint à Molière par un mouvement de plus en plu
ont pas le droit de se l’approprier. Il appartient à l’univers. » La critique anglaise a toujours été hautement favorable à Mol
ésitation Shakespeare au-dessous du poète français, tellement que des critiques français ont dû faire eux-mêmes quelques réserves
u d’une édition de luxe. Nous avons, depuis lors, traversé des heures critiques d’où le souvenir de Molière n’a pas été absent. C
cueillir et résumer tout le travail antérieur de l’érudition et de la critique . CHAPITRE PREMIER. NAISSANCE ET JEUNESSE DE MO
re que Molière, quelque autre langage qu’il parle, défie également la critique des gens du métier. Le jeune Poquelin fit-il, pen
ine Béjart ne semble pas avoir été bien ardent s’il a existé (car des critiques l’ont nié résolument) : leur liaison a toute l’ap
d’autres après lui ont été plus affirmatifs encore sur ce point. Des critiques plus anciens avaient déjà insisté sur l’impressio
e qu’il fallait faire pour réussir », comme il était au témoignage du critique Donneau de Vizé22, il saisit quelque occasion de
ué au Marais sous le titre de L’Académie des Femmes (1661). Quant aux critiques , ils se contentaient de dire en soupirant, comme
nc langage ; il fait succéder la démonstration, pour ainsi dire, à la critique . On a reproché à Molière de n’avoir pas continué
pas continué à marcher dans la route où il venait d’entrer ; quelques critiques auraient voulu qu’il donnât après Les Précieuses
L’École des maris ni but moral ni leçon. « L’École des maris, dit un critique , n’est ni un sermon, ni une œuvre didactique. Hél
et se procura de la sorte tous les détails dont il avait besoin. Les critiques du temps, pour diminuer le mérite de l’auteur, pr
nt, c’est ce qui ne peut être nié, et Mme Campan prévoit elle-même la critique lorsqu’elle s’étonne qu’un trait aussi marquant s
nte-huit, ce qui n’a plus rien d’extraordinaire. Je sais bien que les critiques qui ont échafaudé le roman des machinations crimi
ant toutes les qualités d’un parfaitement honnête homme ». Singulière critique , qui fait de cet homme un faussaire et peut-être
art une opposition violente. La foule s’y porta avec ardeur ; mais la critique se déchaîna avec passion. La fortune grandissante
use que L’École des femmes pourrait être représentée de nos jours. La critique intervint aussi pour discuter, au point de vue li
ce qu’il en fera. » Il se résolut bientôt à prendre l’offensive. La Critique de l’École des femmes parut sur la scène du Palai
que chose qui leur est utile. » Bien plus, ajoute-t-il, depuis que la Critique les a ainsi nommés, les marquis affectent de s’ap
eurs reprises : DORANTE. Et qui donc la fera? Il s’agit de faire la critique de L’École des Femmes. AMARANTE. Un garçon que
gnage est tardif ; il se produit soixante-deux ans après le fait ; la critique rigoureuse serait tentée de le contester. Mais d’
our rentrer à Versailles). Molière avait reproduit fidèlement dans La Critique l’aspect d’un salon mondain ; cette fois il ouvra
ntagonistes. Deux ouvrages avaient répondu ou essayé de répondre à La Critique de l’École des femmes, deux pièces également s’ef
e dans les carrefours et les places publiques. Pour mieux préciser sa critique , Robinet imagine un laquais qui a la fantaisie de
des objets fort maussades et fort ridicules. » Peut-on imaginer une critique qui tombe plus à faux et qui ait moins le sens co
autres ouvrages qu’il avait à faire, et qu’il ne répondrait plus aux critiques et contre-critiques. Il resta fidèle à cet engage
e l’avenir. Il ne répondit qu’un mot rapide à ses accusateurs dans La Critique et rien dans L’Impromptu. Il comprit qu’il ne s’a
fait allusion à cette manière d’être habituelle dans ce passage de la Critique de L’École des Femmes : « Vous connaissez l’homme
épit de lui-même, et par entraînement. C’est le plus grand honneur du critique d’avoir senti la supériorité de ce génie, quoique
crièrent que le sonnet était bon, avant que le Misanthrope en fît la critique , et demeurèrent ensuite tout confus. » La foule a
is de l’auteur. Il parut une petite comédie en un acte intitulée : La Critique du Tartuffe, qui, selon toute vraisemblance, ne f
mort de Molière, une manifestation imposante de l’esprit français. La critique (en prenant ce mot dans le sens le plus favorable
capital. La veuve de Molière, dont la conduite dans les circonstances critiques qui suivirent le trépas de son mari a obtenu grâc
r un peu, de soulager surtout en l’amusant. Molière, ajoute l’éminent critique , aujourd’hui que nous jugeons les choses à distan
e parviendront à nous faire rire autant qu’eux en les imitant. » « La critique de Boileau, ajoute M. Géruzez, aurait quelque fon
même d’apprécier ce qu’il y avait d’inexpérience dans les conseils du critique pour en être ébranlé. En communication constante
Boileau, et à bon droit lui faisait envie. On connaît les vers que le critique adresse au poète au début de la deuxième satire :
in de Pierre. Il n’en est pas ainsi dans Les Précieuses ridicules, La Critique de l’École des Femmes ou L’Impromptu, ni dans Le
as d’elle-même, ou parce qu’elle manque de partisans qui laissent aux critiques le champ libre pour la décrier, on ne s’opiniâtre
nous apparaît, malgré toutes les réserves et les protestations de la critique , à travers les récits scandaleux du libelle que n
moiselle, voilà comme vous disiez lorsque l’on vous donna celui de La Critique de l’École des Femmes; cependant vous vous en ête
, en effet, et l’on sait que chacun est porté surtout a repousser les critiques qui touchent juste, et à se décerner les louanges
euses, mais beaucoup moins qu’on ne l’a dit. L’auteur du Dictionnaire critique n’en a constaté que dix ou douze. Elle mourut le
iption a été posée en 1876 par les soins et aux frais du Cercle de la critique dramatique et musicale sur l’initiative d’un de s
t VIII. 12. Le Moliériste, 1e année, p. 17. 13. Brunetière, Études critiques , p. 106. 14. Journal de Toulouse, 6 mars 1864.
nt M. Le Baron et M. Béjart. 46. Zélinde, comédie, ou la Véritable Critique de l’école des femmes et la Critique de la critiq
élinde, comédie, ou la Véritable Critique de l’école des femmes et la Critique de la critique, 1663. 47. Mercure de France, ma
, ou la Véritable Critique de l’école des femmes et la Critique de la critique , 1663. 47. Mercure de France, mai 1740. Le témo
70 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
Aussi mon intention n’est-elle point d’ajouter ici quelques pages de critique littéraire aux multiples travaux mentionnés dans
ir au mouvement moderne une suffisante manifestation de son caractère critique et de sa tendance organique. Cette double appréci
’un dictateur alors progressif, mais aussi de la tendance d’une telle critique à seconder rabaissement de l’aristocratie et même
ard. Alceste est sympathique, mais il faut qu’il soit ridicule, et sa critique du sonnet d’Oronte est outrée, risible comme la t
un dans leur milieu, les Don Louis, les Clitandre, les Dorante (de la critique ), les Ariste, les Cléante, les Madame Jourdain, l
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
e. . . . . . . . . . . . . . . . Je ne ferai nulle comparaison de la critique fine qui regne dans cette scene, avec tout le sel
eurs de projets en général, & comme une vive peinture de toute la critique moderne. La voici telle que je l’ai reçue. Mons
donc, d’après l’Auteur Anglois, que Moliere en l’imaginant a fait la critique de tous les faiseurs de projets. Une Satyre d’Hor
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
cette première Finta Pazza, que le satirique Boccalini faisait cette critique peu galante : « Ognuno sà che tutte le donne sono
elles ne peuvent feindre d’être ce qu’elles sont 31 . » Malgré cette critique , Les Folles supposées ne laissèrent pas de se mul
et, par vos effroyables grimaces, défendez-moi de celles de nos trop critiques savants. Et je m’assure que, si vous m’accordez v
73 (1900) Molière pp. -283
paradoxales nouveautés d’opinion que, dans cette étude, se permet le critique doublé d’un moraliste, ne sont le plus souvent, q
les ne sont pas du tout d’un détracteur de Molière, encore moins d’un critique contredisant par nature et quinteux, mais d’un pe
t de prendre place à la suite des extraits de chronique théâtrale, de critique du lundi, que nous avons récemment publiés, sous
ière tel que je le conçois, en lui appliquant mes procédés propres de critique , procédés qui consistent à ne pas séparer de la l
la littérature et l’esthétique sous l’histoire, comme le font trop la critique allemande et la nouvelle école de critique frança
ire, comme le font trop la critique allemande et la nouvelle école de critique française. Cette manière de procéder est bonne ou
imé un jugement très sévère sur Molière, dans l’un de ses deux écrits critiques , la Lettre sur les occupations de l’Académie (171
Lettre sur les occupations de l’Académie (1714) ? Il y a deux écrits critiques de Fénelon, la Lettre à Dacier, sur les occupatio
e, c’est une raison de réfléchir. Je ne donne pas raison à toutes les critiques de madame Riccoboni, de Fénelon, de Bourdaloue, d
dessein, mais je m’abrite derrière ces autorités pour faire d’autres critiques qu’elles n’ont pas connues. Savez-vous quand a c
e Pourceaugnac est un des personnages qui ont fait dire à beaucoup de critiques , et de grands critiques, à Fénelon, par exemple,
s personnages qui ont fait dire à beaucoup de critiques, et de grands critiques , à Fénelon, par exemple, à Vauvenargues, et même
aurais très peur pour Orgon, si au lieu de ce cuistre, de ce cagot de critique de Tartuffe, c’était seulement Clitandre qui se f
i en défi, il est arrivé jusqu’au Malade imaginaire. La tradition des critiques classiques, du corps des critiques, je le dis en
alade imaginaire. La tradition des critiques classiques, du corps des critiques , je le dis en passant, n’est pas toujours de trop
me madame Dacier. On ne peut pas interdire aux femmes de se piquer de critique philosophique, incidemment du moins, et d’une faç
qui nous tiennent éloignés de lui. J’ai signalé, comme je l’ai dû, en critique fidèle, leurs violences, leur âpreté, mais en vér
ion universelle des peuples porterait témoignage contre lui, et cette critique puérile tomberait étouffée sous un concert d’élog
re honnête homme, l’émule de Molière dans la peinture des mœurs et la critique impitoyable de la société du xviie  siècle, le sa
eurs ; sachons nous retenir dans le panégyrique du présent et dans la critique du passé. Il est dangereux de trop louer en face
de village. ALEXANDRE César est aujourd’hui, je le vois, en humeur de critiques . NAPOLÉON On s’aperçoit qu’il fréquente des pamph
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
nes Auteurs s’arrangent en conséquence. Je crois voir d’ici plus d’un critique sourire malignement, & dire que j’aurai bient
mp; l’Indienne, tout en étalant la simplicité de leurs mœurs, font la critique des nôtres. L’un veut manger des écus & jette
75
s points qui me semblent mériter d’être mis en question, bien que les critiques ne les aient pas même soumis à la discussion. Je
nte pas des caractères suffisants de vérité pour résister à un examen critique . Je soumets humblement les réflexions qui précède
. Quand l’opinion de son siècle a l’air de faire fausse route dans la critique des ouvrages d’esprit, il la ramène sur la voie.
à travers tantôt dix ans qui séparent la préface des Plaideurs et La Critique de l’École des femmes, entendez-vous cette répons
nime à retracer les mérites de l’homme, du littérateur, du savant, du critique . Nous n’avons à parler ici que du moliériste, et
« imposteur » a été dès l’abord un type général, non un portrait. Une critique étendue de la traduction de M. Alberdingk Thym ne
al te zeer veroornd het beestje doodgeknepen. Voilà quelques petites critiques fort aisées, et qui ne prouvent que deux choses,
res. Il y aurait peut-être un volume à écrire sous ce titre : Molière critique  ; car l’auteur des Précieuses Ridicules eut cela
sser lourdement les vitres. Ailleurs, et sans sortir du terrain de la critique littéraire, mais en entrant plus avant dans la pe
la limite qu’il assigne à leurs droits, abandonnant ses œuvres à leur critique , mais ayant soin de réserver sa personne et sa vi
pour l’histoire anecdotique du théâtre au xviie  siècle. Molière n’y critique-t -il pas les principaux acteurs de la troupe de l’H
de que j’indiquais au début de cet article sous l’intitulé de Molière critique . Mais les ennemis et les adversaires de Molière n
e, Molière parle encore de lui-même, bien qu’à mots couverts, dans La Critique de l’École des femmes, lorsqu’Élise raconte la dé
Ce qui est certain, c’est qu’il y a, dans ce délicieux passage de la Critique , le portrait d’un contemporain. Ailleurs, ce ne s
nu l’auteur d’Œdipe. Un commentateur des plus autorisés, un maître en critique littéraire, M. de Saint-Marc Girardin, propose de
rtes et plans, M. de Tralage avait formé, sans beaucoup de goût ni de critique , des recueils de pièces plus ou moins intéressant
llet pour la troupe dont il était le chef et le directeur. Toutes les critiques ont porté sur ces six vers, que l’auteur du balle
’humanité, l’incarnation même du bon sens et du génie français… et la Critique se borne à faire dépense ou d’esprit ou d’éruditi
76 (1802) Études sur Molière pp. -355
r tour votre Art de la Comédie, et que vous n’aurez peut-être pas des critiques plus sévères. » Cruel ami ! vous me flattez ; et
eaux vers dans cette pièce, éloge que l’on devrait regarder comme une critique sanglante ; dit-on des bons auteurs, qu’ils ont d
échaînèrent contre sa pièce ; en vain Somaize 16 essaya d’en faire la critique dans Les Véritables Précieuses et dans Le Procès
e tous les écrivains envieux, inséra dans ses Nouvelles nouvelles une critique de L’École des Femmes, et y prouva.… à quel point
d’autrui le tourmentait. Un anonyme donna encore du même ouvrage une critique en six dialogues, intitulée Panégyrique de l’Écol
spectateurs ? peut-être des uns et des autres. Année 1663. La Critique de l’école des femmes ; Remerciement au roi ; L’I
tu de Versailles. Molière employa toute cette année à repousser les critiques injustes, et à se venger de ses ennemis les plus
orta les premiers coups aux plus acharnés de ses détracteurs, dans La Critique de l’École des femmes. Il ne les épargna pas dava
si l’athlète fit bien ou mal de se venger. Commençons par analyser La Critique de l’École des femmes, jouée sur le théâtre du Pa
femmes, jouée sur le théâtre du Palais-Royal, le premier juin. La Critique de l’École des femmes. Devisé assure que l’a
Devisé assure que l’abbé Dubuisson était le véritable auteur de cette critique , qu’il l’avait portée à Molière, et que celui-ci,
r une discussion vive et soutenue entre plusieurs interlocuteurs. La Critique de l’École des femmes, disent les personnes diffi
e aux bienfaits de son roi, il ne l’était pas moins à l’injustice des critiques  ; et ceux-ci vont en avoir de nouvelles preuves.
cher sans faire la grimace. » L’Impromptu de Versailles. La Critique de l’École des femmes, loin d’imposer silence aux
ore plus précis, plus rapides, plus étincelants d’esprit, que dans La Critique de l’Ecole des femmes ; un comique de mots, toujo
se venger, par estime pour lui, ou parce qu’elle fut indignée que les critiques osassent se déchaîner contre une pièce dont elle
de Bourgogne, trop piqués des railleries répandues contre eux dans La Critique de l’École des femmes et dans L’Impromptu de Vers
délicatesse pour lui joindre une petite pièce satirique intitulée La Critique du Tartuffe. Les auteurs dramatiques, alarmés sou
’elle attaque, et sur celui dont les courtisans se couvrirent par les critiques qu’ils firent d’abord de l’ouvrage, et par les él
à se venger de Cotin, qui l’avait insulté dans un ouvrage intitulé La Critique désintéressée sur les Critiques du temps, et qui,
it insulté dans un ouvrage intitulé La Critique désintéressée sur les Critiques du temps, et qui, en sortant de la première repré
oins bien, et surtout d’une manière plus ou moins naturelle77 ? » Critiques à réfuter. Parmi les critiques qu’on se permet
e plus ou moins naturelle77 ? » Critiques à réfuter. Parmi les critiques qu’on se permet contre la comédie des Femmes sava
où j’ai jeté les yeux, Je n’ai rien rencontré de plus ingénieux. La critique à laquelle je viens de répondre est de Bussi Rabu
e se loger ! » Le Malade imaginaire obtint aussi les honneurs de la critique  ; pourquoi pas ? Perrault, dans ses Hommes illust
qu’un faux goût et qu’un sot entêtement ». Nous répondrons à ce grand critique , eh ! le Tartuffe ! 77. C’est dans les Œuvres mê
77 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
omme qui veut mettre toute la France en ports de mer est la meilleure critique de la folie des faiseurs de projets. La dispute d
our la première fois sur la scène le tableau d’un ridicule réel et la critique de la société. Elles furent jouées quatre mois de
ui s’exprime ainsi mot à mot par la bouche d’un des personnages de la Critique de l’École des Femmes, petite pièce fort jolie, q
parle de son art répand toujours plus ou moins de lumière ; aussi les critiques qu’on a faites des bons écrivains sont oubliées,
ccessivement la Vengeance des Marquis, par de Villiers; Zèlinde ou la Critique de la critique, par Visé ; et le Portrait du Pein
Vengeance des Marquis, par de Villiers; Zèlinde ou la Critique de la critique , par Visé ; et le Portrait du Peintre, par Boursa
de. Je ne l’ai citée que pour faire voir qu’en tout temps les mauvais critiques ont été aussi des hommes très-méchants, et que, n
es, imprimées un an auparavant, il avait mêlé beaucoup d’éloges à ses critiques . Il est vrai que ses louanges n’étaient pas toujo
a aucune intrigue dans la pièce; mais, accoutumé à placer partout la critique des mœurs, Molière se moque ici du verbiage scien
es, on ne doit la vérité qu’à celui qui est en état d’en profiter. La critique , en particulier, n’est utile qu’au talent; en pub
78 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « epigraph »
, sans que personne se rende.                                      La Critique de l’École des femmes, scène viii.
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [24, p. 52] »
e. La scène où Vadins 172 se brouille avec Trissotin 173, parce qu’il critique le sonnet sur la fièvre174, qu’il ne sait pas êtr
80 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
aris et celle des Fâcheux ; en 1662 celle de L’École des Femmes et la Critique , et ensuite plusieurs pièces de Théâtre qui lui a
é toutes les matières qui lui ont pu fournir quelque chose, et si les critiques n’ont pas été entièrement satisfaits du dénouemen
81 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
i que du nouveau texte de la cérémonie du Malade imaginaire. Tous les critiques conviennent que cette réception d’un médecin « en
ent que cette pièce doit entrer comme annexe dans toutes les éditions critiques que l’on fera dorénavant de notre immortel comiqu
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
tout savoir dans les femmes comme une méprisable pédanterie, et toute critique , ou toute censure exercée de fait sur les opinion
un ouvrage parfaitement beau, au-dessus de tout reproche et de toute critique . Cette anecdote a été répétée dans plusieurs comm
83 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
s est desservi aussi exactement qu’on le croyait. Pour peu qu’on soit critique , on résout de se rendre compte des choses par le
froidir L’Impromptu de Versailles : nous réclamerons au moins pour La Critique de L’École des femmes. Admettons que les seringue
t tenu à quarante-deux, pour laisser une petite place au Legs ou à La Critique de l’Ecole des femmes. Est-ce le méchant goût du
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
Incidents relatifs à Phèdre. — Méprise des écrivains qui imputent les critiques de Phèdre a la société de Rambouillet. — Autre mé
st présumable qu’il aura fait les vers qui la concernent peu après la critique que son irritable génie regardait comme une injur
été frappé du plaisir qu’elle avoue avoir éprouvé à la lecture d’une critique de Bérénice, et n’avait pas remarqué que ce qu’el
85 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
cembre 1777 dans sa 77ème année. (Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, Chaudon-Mayeul, Tome I7).
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
he d’un homme raisonnable qui, en réprimandant un personnage, fait la critique de tous ceux qui lui ressemblent. LE DISTRAIT. AC
ourdi, lui fait avouer des impertinences qu’il érige en vertus, & critique par-là tous les fous de son espece. Même Scene.
e une journée ! Un malade, entre nous, se conduiroit-il mieux75 ? La critique des modes peut encore entrer avec grace dans les
r ton faux & outré avec leur déclamation chantante. C’est par les critiques fines & judicieuses dont l’Impromptu de Versa
’est de s’aller jetter dans la riviere la tête la premiere. Quelques Critiques injustes ont reproché à Moliere, comme un crime i
87 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »
sion, ou la déshonoraient. [...] (Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, Chaudon-Mayeul, Tome I8).
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Préface » pp. -
’histoire des mensonges accrédités. C’est une suite de discussions de critique historique, rédigées à l’occasion des erreurs rép
89 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
e mal intriguée, est un des chef-d’œuvre de Molière ; on y trouve une critique fine et délicate des mœurs et des ridicules de so
jeu des personnages subalternes sont autant de coups de maître. La Critique de l’École des Femmes , comédie en un acte et en
90 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ital ; l’idée singulière de mettre dans la bouche d’un soldat ivre la critique des irrégularités de notre langue, et de faire de
e la critique des irrégularités de notre langue, et de faire de cette critique de grammaire un dialogue très-comique; l’importan
s il eut beaucoup de succès, et il est resté au théâtre. Cependant la critique , même en mettant de côté le vice du genre, peut y
ans être bas, et achèvent de confirmer ce que Despréaux répondit à un critique très-injuste, qui lui disait que Regnard était un
91 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
. 285 La comédie de l’École des femmes attira à Molière une nuée de critiques toutes plus mauvaises les unes que les autres ; p
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
s joueur728, le marquis chasseur729, le marquis obligeant730. Dans la Critique de l’École des Femmes, l’Impromptu de Versailles,
ment juste dans cette guerre à la noblesse dégénérée, ce n’est pas la critique des prétentions vaniteuses de ceux qui ne voient
sc. VII, Dorante. 730. Id., act. III, sc. IV, Filinie. 731. La Critique de F École des Femmes, sc. IV-VII. 732. Le Misa
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
CHAPITRE XIV. Des Monologues. Les Monologues ont leurs critiques & leurs partisans. Les uns les bannissent tot
trop ennuyeuse ; & en conscience je ne puis pas la rapporter. Tel critique la conversation qui se lie entre Sosie & sa l
94 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
qui attira sur Racine les premiers bienfaits de Louis XIV, rédigea la critique du Cid, conçut le plan du Dictionnaire de l’Acadé
mauvais poète, mais homme fort savant, et, ce qui est étonnant, bon critique . Voltaire s’exprime ainsi sur Cottin : Non moins
95 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
mosité de Molière contre la tragédie, telle qu’elle se marque dans la Critique de l’École des femmes, est un ressentiment de Mol
ie de Navarre que Ton rencontre ce délicieux complet d’élégie que les critiques citent partout sans créer, ce semble, dire qu’il
scuté en sa nouveauté et depuis, comme on le voit suffisamment par la Critique de l’École des femmes, de Molière lui-même et par
l’importance du sujet que par l’extrême habileté de l’intrigue. La Critique de L’École des femmes et L’Impromptu de Versaille
La Critique de L’École des femmes et L’Impromptu de Versailles La Critique de l’École des femmes et l’Impromptu de Versaille
t des péripéties, étant « en scène », comme disent les auteurs et les critiques , c’est-à-dire donnant l’impression, non d’une cho
ui soit plus pièce de théâtre que l’Impromptu de Versailles et que la Critique de L’École des femmes. Pour ce qui est de cette d
faut point s’acharner à trouver des beautés dans Mélicerte, comme ces critiques qui iront pour ressource que de dire exactement l
and ils lui reprochent Don Juan et Tartuffe, à la condition que de la critique froidement faite de ses pièces ils concluent, non
ui aime mieux mourir de faim que de renier Dieu » « Voyez, disent les critiques de Molière, comme Molière donne le beau rôle à Do
Or, que se laissant conduire par une théorie et éclairer par elle, un critique trouve jusqu’à trois, significations à un personn
nce, qu’il fait, non plus dans l’Impromptu de Versailles mais dans la Critique de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la co
, ce qui est une idée toute nouvelle. Les plaintes de Lysidas dans la Critique de l’École des femmes, trouvant « honteux pour la
des sottises font courir tout Paris », ne sont que la ‘ traduction de critiques réelles qui pleuvaient sur Molière. Montfleury, I
il le veut, et l’entend bien ainsi, très nettement. Dès 1603, dans la Critique de l’École des femmes, il dit son fait à la tragé
manque d’action ; Lysidas n’oublie pas de le faire remarquer dans la Critique de l’École des femmes. L’École des maris, pièce
Il fait comme éclater les formules de son temps et il efface toute la critique dramatique de ses contemporains en la dépassant.
e qui, du reste, était à prévoir. Car il fait dire à Lysidas, dans la Critique de l’École des femmes : « Et ce Monsieur de la So
onsidérer cette partie de la scène III de l’acte Ier comme ce que les critiques dramatiques appellent une préparation. Mais il y
ins ni avance ni déclaration », comme vérité, c’est la vérité ; comme critique de Molière, c’est très injuste. Comme vérité, c’e
chevaux. Il ne s’est pas défait de tout cela, ce qui étonne quelques critiques , parce que, malgré tout, il est un bourgeois de P
pour leur donner tout le poids qu’il faut ; c’est Monsieur Lysidas le critique , à cheval sur les règles, et qui se fait tout bla
qualité pour décider de leur valeur. C’est, dans le même ouvrage (La Critique de l’École des femmes), les auteurs du temps, en
donne des leçons de Vaugelas. Philaminte, grammairienne, littéraire, critique , philosophe, et je répète que Molière a voulu don
e (du Tartuffe) pour une coquette. C’est la fureur de beaucoup de nos critiques de prendre pour des coquettes des femmes qui ne l
et elle se montre peu pourvue de piété filiale. Ceci, aussi, est une critique de l’éducation et une leçon d’éducation. Elise n’
ient mauvais, n’étant pas du domaine de la comédie. Si Lysidas, de la Critique de l’École des femmes, écho évident de certains d
en ait changé et c’est une des raisons pour lesquelles la plupart des critiques prétendent qu’Euclion n’est qu’un avare de circon
5. Il ne faut pas croire qu’il y ait là une attaque à Corneille. Ces critiques s’appliquent à tous les tragiques du xvie et du
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
ant que les actions de nuit manquent de vraisemblance dans la rue, la critique n’a plus lieu lorsque la scene se passe dans l’in
est souvent question dans celui-ci ; des réflexions historiques & critiques sur les différents Théâtres de l’Europe, avec des
97 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
lque chose. Mais cet enthousiasme peut-il et doit-il tenir devant une critique impartiale et sérieuse, qui cherche à s’appuyer s
ue aux regards de nos femmes et de nos filles. Il est du devoir de la critique de protester contre cette haute inconvenance. Au
98 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
r, il a été scruté à fond ; comme moraliste, les appréciations et les critiques ne lui ont pas fait défaut non plus ; il importe
nt tout un lieu de délassement, ainsi que Molière l’a indiqué dans la Critique de l’École des Femmes. Le théâtre est donc obligé
lle qu’elle est dans ses plus vilains côtés. Mais quand j’entends les critiques me parler de ces comédies comme utiles et instruc
qui loin d’être dépravant est au contraire salutaire et moral. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMMES Cette pièce renferme deu
n côté, qui ne s’aperçoit pas des passions semblables qui l’obsèdent, critique également avec exactitude les travers de son inte
eignement avec tant d’habileté, qu’il y a telles de ses pièces où les critiques n’ont pu se mettre d’accord pour deviner son opin
doctrine sous des voiles si brillants et si impénétrables4. » Si les critiques sont en désaccord sur l’enseignement qu’ils préte
piété, doit accepter avec reconnaissance, au lieu de la mépriser, la critique du comédien qui, par la puissance de son génie, a
nfluence. Molière a nettement exprimé ce fait lorsqu’il a dit dans la Critique de l’École des Femmes : « Il n’est pas incompati
u rang des ignorants que de me voir savant comme certaines gens.» La critique de M. De Laprade n’a pas épargné l’œuvre que nous
ns la bouche des personnages raisonnables de la pièce, on sent que la critique porte plus loin que le pédantisme et les femmes d
99 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
pureté du style. Il est surprenant que cette vérité ait échappé à un critique pour qui les ouvrages de Molière ont été un objet
dantesque dans un commentaire grammatical, fait suivant un système de critique absolue, ne seront peut-être pas jugés inutiles p
est de la faire parfaitement concevoir, j’avais la certitude que mes critiques seraient d’autant plus profitables, qu’elles sera
er les ouvrages dont elle a été l’imitation ou le type, ainsi que les critiques qu’elle a essuyées ; de rapporter les diverses pa
productions. Ces éloges sont unanimes, absolus, sans mélange d’aucune critique . Nous ne pouvons ni les infirmer ni les restreind
ffe surtout a longtemps essuyé d’injustes reproches, dont, enfin, une critique plus éclairée est venue le venger. Le dénouement
sont pas exempts d’exagération. Dans le dessein de les repousser, des critiques , inconsidérément zélés pour la gloire de Molière,
’appréciation littéraire des comédies de Molière, qu’au récit et à la critique des diverses particularités qui en forment l’hist
ue précède une Préface fort ingénieuse. 13. Il les a attaqués dansla Critique de l’École des Femmes, dansl’Impromptu de Versail
, en effet, la conduite de Louis XIV envers Molière, à l’occasion des critiques violentes que lui avait attirées le succès de son
’il me sera défendu de fairedes sermons sur le théâtre ? 99. Voir la Critique de l’École des Femmes, t. III, p. 188 de cette éd
illiers, que quelques-uns ont faussement attribuée à de Visé. Voir la Critique de l’École des Femmes, t. III, p. 188 et 189 de c
es nouvelles, troisième partie, p. 224 et suivantes. 102. Remarques critiques sur quelques passages de Longin, Réflexion premiè
et se plaisait infiniment dans son entretien. Grimarest (Réponse à la Critique de la Vie de M. de Molière) prétend tenir de gens
100 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
sonnets et sonnettes, puissiez-vous être à tous les diables ! » Les critiques ne manquèrent pas, comme on peut croire, à tant d
une intolérable bouffonnerie. Molière alla son chemin, écouta peu les critiques , continua d’étudier Plaute et Térence, et de lire
r son théâtre; il la fit et la fit admirable. La petite comédie de la Critique , tissue de fine badinerie, amusa les amis, divert
là qu’il soulageait son âme, qu’il déposait ses tristesses. Outre la Critique de l’École des Femmes, au mois de mai 1663, il av
eligieuse. Qu’était-ce, cependant, que le rôle de don Juan, si non la critique devenue plus sérieuse de ces marquis déjà châtiés
s sérieuse de ces marquis déjà châtiés peu après son mariage (dans la Critique de l’École des Femmes, et dans l’Impromptu de Ver
eu de temps après, perdit son petit Louis; de là, encore, la terrible critique de l’Amour Médecin. C’est un cri, comme ses autre
urée d’amants, n’avait plus en elle, pour lui, que raillerie amère et critique . Accablé de chagrins, de rebuts, il s’était vu fo
onne femme n’eut pas seulement sur Molière l’influence d’un excellent critique , elle lui fournit aussi ces admirables types de M
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