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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
elle il doit se résoudre. Il y rencontre les apprêts de tout ce qu’il craint  ; il y voit venir l’indigne rival que le caprice
ttre ; il prie Arlequin de s’en charger : celui-ci refuse, parcequ’il craint d’être battu. L’amant lui promet un louis par cha
onnerai. Mais... Arlequin. Mais...Quoi ? Rausaura. Mais... Quoi ?Je crains mon pere ; il est ici présent. Arlequin.   Qu’imp
ene XXI. Crispin paroît à la fenêtre. Il est fâché d’être enfermé. Il craint plus que jamais de voir sa ruse découverte. La fe
CRISPIN dans la maison. Philipin, à Fernand.  Quoi ! Monsieur, vous craignez qu’il ne sorte ? Malepeste ! le drille, il sait b
sein répandu... Taisez-vous... Si jamais... Paix, vous dis-je, & craignez mille coups... Je puis... Taisez-vous donc... Ma
emple, les malheurs d’Orgon & ceux de toute sa famille ; que nous craignions de voir échapper Tartufe aux châtiments qu’il mér
s craignions de voir échapper Tartufe aux châtiments qu’il mérite. Ne craignons point que notre ame refuse de se prêter à cette e
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
empêchent les soldats de faire des fautes. Quand ils ont manqué, ils craignent plus qu’il le sache, qu’ils ne craignent qu’on le
s. Quand ils ont manqué, ils craignent plus qu’il le sache, qu’ils ne craignent qu’on les châtie. L’appréhension de lui déplaire
n les châtie. L’appréhension de lui déplaire était la seule chose que craignait l’armée romaine ; jamais les soldats ne méprisère
aison et les délices de l’intelligence… Un grand philosophe28 n’a pas craint de dire que le repos et le divertissement n’étaie
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
i a ordonné. Ismene est devenue éprise de l’amant de sa fille ; elle craint le retour de Champagne ; elle ouvre son cœur à La
uis à l’excès. Il veut aller lui reprocher sa perfidie. Laurette, qui craint leur entrevue, lui conseille de mépriser son ingr
uis & Accante. Isabelle, toute piquée qu’elle est contre Accante, craint encore pour ses jours. Laurette lui persuade, pou
dans l’appartement de sa maîtresse. Elle paroît malgré Laurette, qui craint toujours une explication. Accante la raille sur s
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
e de la maison de la reine. Madame de Montespan croyant avoir moins à craindre les infidélités du roi en composant le service de
nfant chaque année, elle l’avait habitué aux dames, et avait autant à craindre de leur concurrence que de celle des filles d’hon
fût-ce que par l’absence de toute expression de gratitude, qu’elle ne craint rien tant que le soupçon d’une secrète intelligen
ne voyait pas avec plaisir cette acquisition payée par le roi, et qui craignait peut-être qu’il n’eût la curiosité de la visiter
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
de la piece. L’Avare de Moliere. Acte i. Scene iii. Harpagon, qui craint pour son cher trésor, met à la porte la Fleche, d
ile qui rode autour de l’endroit où il a caché son pot plein d’or. Il craint qu’il ne l’ait volé ; il veut voir une main, deux
us plaira : mais si votre bœuf est honnête animal, vous n’avez rien à craindre de son association : plus vous vous unirez avec l
race, le pauvre se défie : il se met d’abord sur ses gardes, & il craint d’entrer en matiere. Sa défiance le fait agir con
savoir, que ma fille ne sera dotée de quoi que ce soit. Mégadore. Ne craignez rien : cela ne m’échappera pas de la mémoire. Euc
chers, me paroît plus avare. Je le trouve sublime, sur-tout lorsqu’il craint qu’on veuille l’enivrer pour le voler ensuite, &a
donneroit à soupçonner qu’il a de l’or chez lui : d’un autre côté, il craint beaucoup de quitter son cher foyer, parcequ’il y
ui pour une obole, être déja de retour.   La situation d’un avare qui craint de perdre deux écus, ou de quitter un moment son
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
elle ne soit à vous. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Non, non, ne craignez point qu’on pousse votre esprit A violer ici l’or
éclat flatteur autant qu’utile. Les mains me démangeoient : mais j’ai craint les brocards Qu’on m’auroit aussi-tôt jettés de t
femmes qui ont été très souvent les victimes des jeunes étourdis, qui craignent de paroître trop âgées auprès d’eux, ou qui veule
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
tenture de tapisserie de verdure la guériroit mieux : la voisine, qui craint de se voir enlever un amant par la fille de Sgana
isfaits. Heureusement pour eux, un jeune homme instruit, & qui ne craint pas de déroger en le paroissant, éleve la voix, e
tiers qu’il doit fuir, qu’en lui montrant ceux qu’il peut battre sans craindre de s’égarer. De cette façon mon ouvrage, s’il est
eut des rivaux jaloux de son mérite, qui l’accuserent d’impiété : il craignit le sort de Socrate. Empêchons, dit-il, qu’on ne f
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
es-forts, parcequ’ils sont une franche amorce à voleurs. Scene V. Il craint que sa fille & son fils ne se fassent signe d
est que le Seigneur Anselme prend Elise sans dot. Il entend un chien, craint qu’on n’en veuille à son argent, & sort vîte.
nts, toutes les situations du caractere promis par le titre, qu’on ne craigne point de trop compliquer une action ; ce seroit c
tre, qu’on ne craigne point de trop compliquer une action ; ce seroit craindre de mettre trop de beautés dans un ouvrage. Souven
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
voques. C’est ici que l’action commence. Dorante dit à Cidalise qu’il craint tout pour son amour. Cidalise lui reproche de n’a
elui-ci le flatte sur son opulence, qui déteste ses airs de Cour, qui craint de le voir bientôt mépriser sa fille, & qui n
Procureurs. Venez vous réjouir aux dépens de ces animaux-là, & ne craignez point de les trop berner ; plus la charge sera fo
heureuse passion de son frere qui ruine sa femme & son fils. Elle craint pour son bien que son frere lui garde. Madame Bév
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
sa Préface, qu’il auroit intitulé sa comédie l’Anglomane s’il n’avoit craint de lui donner un titre trop ambitieux. On voit pe
aste. Oh ! Sophie. Oh !Mais exprime-t-il un sentiment bien vrai ? Je crains . Damis. Je crains.C’est la nature même. Mon Aute
Oh !Mais exprime-t-il un sentiment bien vrai ? Je crains. Damis. Je crains .C’est la nature même. Mon Auteur est sans art, &a
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
& se cache. Camille est désespérée de ne pas voir Arlequin ; elle craint d’en être abandonnée. Elle prie son frere de lui
. La femme de Sganarelle sort, voit Lélie prêt à tomber en foiblesse, craint pour lui les suites d’un évanouissement, & le
e est un séjour par trop mélancolique, Et trop mal-sain pour ceux qui craignent la colique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ère, quoiqu’il ait eu plus d’une fois à se plaindre de lui, Ménage ne craignit pas de déclarer à M. de Lamoignon que Le Tartuffe
, fut frappé des mêmes conséquences, lorsque, parlant du Tartuffe, il craignit qu’une trop grande conformité entre ceux qu’une
n invoquant Apollon ou Janus ; puis, marmottant tout bas en homme qui craint d’être entendu : Belle Laverne, dit-il, accordez-
, continue de composer son air, son maintien, son langage, comme s’il craignait que d’invisibles témoins ne surprissent le secret
pide où Mercure raconte tout ce qu’on va voir et entendre, comme s’il craignait qu’on n’y prît trop d’intérêt et de plaisir, lui
r la délicatesse actuelle du langage. Il nous a montré des hommes qui craignaient cette disgrâce sans l’éprouver ; d’autres qui l’e
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
sa mere lui dit d’appeller Marton, elle veut aussi lui parler. Julie craint de chagriner sa fille en lui demandant l’aveu de
e veut parler à toutes deux en même temps. Julie devine que sa fille craint une explication. Mariane & Marton paroissent
dire qu’il mourra subitement s’il ouvre la lettre : Pantalon, alarmé, craint que l’on n’ait mis un poison subtil dans le papie
rouve enfin, il est charmé de le voir avec Charinus. Il sait que l’un craint d’épouser Philumene, & l’autre de ne pas l’ép
& lui demande si le mariage ne fait aucune peine à son fils : il craint le contraire à cause de son amour pour l’Andrienn
nvoie. Chrémès vient dire à Simon qu’il a changé d’avis, & qu’il craint de rendre sa fille malheureuse. Simon lui protest
14 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ant au secours de Lélie, fasse croire à Sganarelle qu’il est ce qu’il craint si fort d’être. La combinaison de ces incidents,
e sait par Sganarelle. Voici un premier tour bien joué. Mais Isabelle craint que Valère ne s’y soit mépris. Lui dire qu’on est
ongédier les galants. Sganarelle ne va-t-il pas avoir des doutes ? Ne craignez rien : son triomphe est encore trop près ; il en
ue vaniteux qui voit tous ses plans tourner contre lui, une fille qui craint d’être mariée malgré elle, n’ont pas le loisir d’
es tableaux qui veulent être vus de loin, sont çà et là empâtés. Il a craint que la vérité de la nature ne fît pas assez d’eff
icule, et qui ont pour effet d’inquiéter un couple amoureux, de faire craindre à l’amant qu’on ne lui enlève sa maîtresse, à la
ut guère, c’est qu’il se contente de les rendre ridicules. Il n’a pas craint leurs originaux dans le monde, et il ne leur fait
travers est d’avoir peur de sa femme, et de se persuader qu’il ne la craint pas. Il cède toujours, en croyant ne suivre que s
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
que toutes les racines doivent partir du bas d’un arbre, & je ne crains pas qu’on me dispute cette vérité. Je ne prétends
ans la piece une Sophie qui ne veut point épouser Damon, parcequ’elle craint d’être malheureuse comme Constance, & qui ne
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ivertirai. . . . . .. . . . Je vous trouve inquiete : Est-ce que vous craignez de me sembler mal-faite ? Ma foi, quand, tout exp
chez sa Chemere. Argentine n’est pas trop de cet avis, aussi son mari craint -il qu’elle ne rentre quand il sera sorti ; &
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
il mettait dans la bouche du paysan du Danube ces vers énergiques : Craignez , Romains, craignez que le ciel quelque jour. Ne t
bouche du paysan du Danube ces vers énergiques : Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour. Ne transporte chez vous
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
t les délicats, Dont la fiere grandeur d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec elle on ne familiarise ; Et ma maxime, à
e le partage des jeunes gens, qui, peu instruits des usages du monde, craignent de déplaire à une femme en lui disant qu’ils l’ai
avouer la premiere blessure de l’Amour, & dans les vieillards qui craignent d’être dédaignés, que dans les hommes de trente-c
: elle le refusera, & son refus servira de quittance. La Comtesse craint qu’Hortense n’ait de trop bons yeux, & qu’ell
fait. Peut-être vous attend-elle. Vous dites qu’elle est sensée : que craignez -vous ? Il est louable de penser modestement de so
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
file doux. Je veux faire le brave ; &, s’il est assez sot pour me craindre , le frotter quelque peu. (Haut.) Savez-vous bien,
part. Courage ; allons, Marquis, montre de la vigueur : (Haut.) Il craint . Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et,
ere. Moi, Monsieur ? Le Marquis, bas. (Haut.) Moi, Monsieur ?Il me craint . Vous faites le plongeon, Petit Noble à nasarde,
le. Henriette d’un autre côté refuse la main de Clitandre, quand elle craint de lui être à charge, & ne consent à l’épouse
20 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
vicomte, qu’il redoute, et insulté le conseiller, dont il n’a rien à craindre . Chamfort a dit quelque part : « C’est une chose
Femmes savantes. Rien n’est moins raisonnable. Celui qui n’avait pas craint d’attaquer l’hôtel de Rambouillet dans toute la f
À peine son successeur osa-t-il parler de lui ; et, comme si l’on eût craint de divulguer le peu qu’il en avait dit, son disco
médie faisait encore courir toute la ville au théâtre, n’auraient pas craint de l’offrir aux lecteurs toute différente de ce q
le comédie, poussant jusqu’au mensonge la liberté de ses censures, ne craignît pas de flétrir de ses sarcasmes une profession di
re, opposée par droiture à Béline, malgré tout le mal qu’elle en doit craindre et tout le bien qu’elle en peut espérer, et attac
t, et il est trop voisin d’une triste réalité pour qu’on ne doive pas craindre d’en rire. La pièce ne devait avoir et n’eut aucu
es dont tout le monde se servait. Corneille, dans Le Menteur, n’a pas craint de mettre de ces expressions dans la bouche d’une
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
veut faire présent à sa belle-fille d’une esclave, mais que comme il craint que le marchand ne la lui vende trop cher, il le
r d’esclavage, qui s’adresse précisément à l’homme qu’il doit le plus craindre , qui lui laisse entre les mains de quoi le trompe
x, on peut, lorsque cela lui arrive, le lui reprocher hardiment, sans craindre de ternir sa gloire : il faut d’ailleurs être jus
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
endre deux heures dans son antichambre, contre un Journaliste dont il craint la critique, contre le plus mince Bureau du bel e
les états, de tous les âges, de toutes les nations ; cependant je ne craindrai point de dire que ce sujet est extrêmement diffic
ichotte. A-t-on envie de représenter la défiance d’un pere tendre qui craint de voir sa fille, son gendre, & leurs enfants
  De sa défunte femme même, Peuvent servir de reste à le justifier De craindre les humains, & de s’en défier. Desronais.  Qu
23 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
il attendait quelque chose, — et c’était simplement de n’avoir rien à craindre . Son coup d’essai contre les puissances fut la fa
toire Vit, de sa liberté, s’évanouir la gloire. Cependant, le prince craint encore de se déclarer. Le commode Arbate s’évertu
la croix, qui a surgi des cachots, qui a traversé les abîmes, qui n’a craint d’aborder aucune puissance, ni aucune ignorance,
omme homme et comme roi, des leçons que les tribuns modernes auraient craint de donner aux fantômes couronnés qu’on a vus trem
i les règles de la prudence ordinaire, on en fut alarmé jusqu’à faire craindre à l’orateur l’indignation du monarque. Le roi ne
mes. Déjà Bossuet, prêchant à Metz devant la Reine Mère, n’avait pas craint d’élever sa voix contre celle des flatteurs qui n
ilieu de cette cour où les yeux fixes et immobiles de chacun semblent craindre de révéler quelle est la vertu qui manque. Il n’é
s précautions et tous ces ménagements, la vérité ne peut vous plaire, craignez qu’elle ne vous soit ôtée et que Jésus-Christ ne
us-Christ ne venge sa parole méprisée. » Le coup parut fort. Dire de craindre au roi qui faisait trembler tout le monde, le men
es déconvenues, les inassouvissements de l’ambition y abondent. Il ne craint pas de toucher aux méprises de la faveur, aux ave
le cœur du jésuite. Il se trouve toujours dans l’Église un homme qui craint les jugements de Dieu et qui veut à tout prix rem
es courtisans qui tournaient le dos à l’autel pour mieux voir le roi, craignirent en ce moment de rencontrer ses regards, et baissè
toutes gens que le roi n’aimait point, et que même il était forcé de craindre . Mais Je puis vous dissiper ces craintes ridicul
rtuffe au quatrième acte ne peut corrompre les spectateurs. « Peut-on craindre , dit-il, que des choses si généralement délestées
ation qu’il a voulu me faire, Ce n’est, à dire vrai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ;
vait pas31. » De pareilles ressources de discussion permettent de ne craindre aucun adversaire. Employées dans toute autre caus
x, ou même que ce simple soupçon d’hypocrisie leur attirerait. « Ils craignent de passer pour hypocrites, et cette crainte les a
its du vertueux Cléante. Bourdaloue dit pourtant que la faiblesse qui craint de les remplir ou que la politique qui ne craint
que la faiblesse qui craint de les remplir ou que la politique qui ne craint pas de s’en dispenser est essentiellement contra
ce les scandales du siècle, et de leur couper court. » Bourdaloue ne craint pas sur ce chapitre d’appuyer trop. Il sait à que
et d’affection qui sont cependant atteintes de coquetterie. Si je ne craignais de dire un trop gros mot, et si je pouvais m’assu
me Célimène, il calcule, il se demande s’il sera heureux ; comme elle craint d’affronter son humeur farouche, il refuse d’affr
ation qu’il a voulu me faire, Ce n’est, à dire vrai, que parce que je crains Que tout ce bien ne tombe en de méchantes mains ;
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
ment : elle est avec Dorante lorsqu’elle voit venir Lisimon dont elle craint la pétulance ; elle cache Dorante : Lisimon s’app
de son ami. Mogicon, qui connoît les mœurs corrompues de son maître, craint quelque sottise de sa part. LA TRAHISON PUNIE. Ac
e qu’il a voulu faire à sa femme. LA TRAHISON PUNIE. Acte IV. Léonor craint que Don Garcie son amant ne soit obligé de se cou
encore à la terre ! Et, dans l’aveuglement où je le tiens plongé, Je crains que de long-temps il n’en soit dégagé. Après cet
dégoûtant ; cependant on y rit d’un bout à l’autre. D’Ancourt a même craint que le faux témoignage de Charlot & d’Agathe
core un poltron qui fait le brave tant que son adversaire feint de le craindre , & qui tremble ensuite devant lui. Nous avons
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
il va rompre ses liens ! Aglaé. Nous sommes perdues ! Euphrosine. Ne craignez pas : j’ai bien pris mes précautions ; il est tro
d’une autre scene : nous sommes amoureuses de vous, & comme nous craignons que l’une de nous ne vous enleve à l’autre, nous
26 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
trouvent des époux dans leurs amants, et Brizio, le frère avec qui il craignait d’être obligé de partager ses biens, se trouve êt
est comme la substance de la vertu du magnanime. TANFURO. Messer, ne craignez pas que le patron soit ingrat envers vous. (À Bri
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
e, regnoit sur ses peuples. Cependant Bazile, pressé par ses remords, craint d’avoir trop légérement condamné son fils à une c
eine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien, vous n’avez rien à craindre , Et pas un de vous trois n’aura lieu de se plaind
tre les comédies héroïques en vogue, & nous avons tout lieu de le craindre  : nos faiseurs de drames n’y visent-ils pas en ta
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
voudra pas favoriser un autre Auteur. Que de choses n’avez-vous pas à craindre , sur-tout quand vous vous rappellez que le Glorie
grand soin de nommer un juge aussi connoisseur qu’impartial ; ce juge craint lui-même que votre piece, s’il la condamne, ne so
: & les contre-factions, toujours imparfaites, ne seroient plus à craindre . 64. Ce qu’on appelle doublure au théâtre, est
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
in, & qu’elle croit épris d’une autre beauté : n’avoit-elle pas à craindre le refus le plus outrageant ? Dans la piece franç
e connoissez-vous pas quelle volupté procurent les faveurs de Vénus ? Craignez -vous, en les goûtant, d’offenser les mânes des mo
osez-vous l’essayer ? En croirez-vous toujours un farouche scrupule ? Craint -on de s’égarer sur les traces d’Hercule ? Quels c
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ique votre rival, Prince, alarme votre ame, Vous devez toutefois vous craindre plus que lui ; Et vous avez en vous à détruire au
s & votre adresse à feindre, Mon astre me disoit ce que j’avois à craindre . Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je so
 ; elle lui promet de ne pas traiter le vainqueur aussi bien qu’il le craint . Don Silve arrive triomphant, pour conduire la Pr
nte ; elle lui a pardonné à la vérité, mais avec tant de dépit, qu’il craint de lui déplaire encore. Il sait qu’après s’être r
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
autres que sur elle. Mais d’où vient que Pamphile est si troublé ? Je crains fort ce que ce peut être. Je vais attendre ici, p
ans le Dépit amoureux, s’est marié secrètement Mascarille, son valet, craint que l’affaire n’éclate, & qu’on ne le punisse
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
r pendre, parcequ’on lui contesteroit ensuite la qualité d’Ecuyer. Il craint qu’on ne le reconnoisse, sort pour aller lui cher
regarde comme une simple farce ; qu’on me prouve que le spectateur y craint ou y desire continuellement quelque chose depuis
33 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
lles pas toujours contentes ; mais les oreilles pudiques n’ont rien à craindre . Je prie donc les savants de me pardonner ce que
l’Ile en prit le nom pompeux4. Il voudrait bien se marier ; mais il craint les accidents qui peuvent suivre le mariage, et i
estime qu’un gros Plutarque « à mettre ses rabats. » N’était-il pas à craindre que placée entre un père trop bourgeois et une fa
ncapable de légèreté et de perfidie, elle se confie à son amant, sans craindre aucun changement de sa part. Sa sœur voudrait l’i
puis, le trouvant obstiné à épouser sa dot, elle va jusqu’à lui faire craindre les accidents que peut entraîner la violence fait
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
e que Despréaux dit du satyrique Regnier. Heureux ! si ses discours, craints du chaste lecteur, Ne se sentoient des lieux où f
er le Sénat à nommer son maître Bourg-mestre. La fille du Potier, qui craint que sa qualité ne l’empêche d’épouser Antoine, pl
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [80, p. 121-126] »
e brise, Serait-il un autre bien ? Ma Colette se dégage ! Colette. Je crains un amant volage. Ensemble. Je me dégage à mon tou
36 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
oilà mes gens ! » peut-on dire avec Molière ; et ceux-là n’ont rien à craindre du Tartuffe. Après la religion vient la vertu, qu
mmes, qui n’ont ni le goût de tromper ni celui d’être trompés, qui ne craignent pas d’ouvrir leur cœur et qui veulent pénétrer et
qu’il met dans la bouche du paysan du Danube ces terribles paroles : Craignez , Romains, que le ciel quelque jour Ne transporte
37 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
lle en mariage, cette circonstance éveille déjà ses soupçons lui fait craindre qu’on n’ait eu connaissance de ses richesses. Les
ste a raison et celui où il a tort seraient difficiles à fixer, et je crains que le poète lui-même ne s’en soit pas rendu un c
omique des Grecs ; il a donc entièrement dû à son propre génie (je ne crains pas de me servir de ce mot), l’idée d’un genre al
sette et de Frontin, il n’y a rien de bien plaisant. Il n’avait pas à craindre d’être emporté par vivacité d’imagination, hors d
cteur a besoin qu’on lui donne des instructions à cet égard, il est à craindre qu’il n’ait pas même le talent de les suivre avec
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
pé la veille ; là-dessus il se livre à tout ce qu’un pere tendre peut craindre pour un fils absent ; & ses alarmes, en nous
vaut fait, ou je suis fort trompé ; le voilà hors d’affaires. Mais je crains pour ma peau. Antiphon. Ah ! ne crains rien ; nou
voilà hors d’affaires. Mais je crains pour ma peau. Antiphon. Ah ! ne crains rien ; nous partagerons ensemble le bien & le
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
res, soit. J’ai peut-être mal pris mon temps, Monsieur Guillaume ; je crains de vous détourner. M. Guillaume. Point du tout ;
fon de Cour. Idée d’Arlequin bouffon de Cour. Célio, favori du Roi, craint , avec juste raison, que les Ministres, jaloux de
ts rient, imbécille ! Simon. C’est assez, je te remercie. Frontin. Je crains bien de l’avoir choisi un peu sot. Si ma fourberi
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
choses les plus touchantes : l’homme à qui elle parle, soupire ; elle craint d’avoir perdu sans ressource le cœur de son époux
rois peut-être pas prendre. Mlle. Cléonte. Pourquoi donc ? Mondor. Je crains d’avoir trop promptement découvert mes sentiments
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ndez-vous en pestant contre un fâcheux qui l’a retenu long-temps ; il craint d’avoir manqué l’heure indiquée, lorsqu’il voit O
elle donne d’espoir, Et, malgré ses bontés, lui défend de me voir. Je crains d’avoir déja passé l’heure promise, Et c’est dans
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
jeune niece, qui loge chez elle, l’embarrasse beaucoup, parcequ’elle craint de se voir enlever quelques hommages. Ses crainte
rde, la tante. . . Angélique. Ah, Dieux ! Oronte, bas. Ah, Dieux !Ne craignez rien, & me laissez parler. (Haut, en regardan
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
ans son appartement, parcequ’il veut lui parler en particulier. Laura craint que son pere ne soit instruit de ses amours. Sce
on domestique de tenir ses malles prêtes, parcequ’il veut partir ; il craint d’être aimé de la maîtresse de son ami. Scene XI
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
s’il vous plaît. Géronte. Oui, Monsieur, s’il vous plaît.Et vous ne craignez pas Que j’arme contre vous quatre paires de bras,
n voyant entrer Beverley, il paroît effrayé.) Ah ! c’est mon ami ! Je craignois une autre visite que la vôtre. Beverley. Tenez, v
45 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
que c’est un fort galant homme. Je vous en dirais davantage si je ne craignais qu’il se tînt offensé de ce que je vous pourrais
t peu de person nes approuvent aujourd’hui ce qu’elles louent. Chacun craint de passer pour ridicule en n’approuvant pas ce qu
46 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
rgan, vieux, malade, ne serait point ridicule à prendre médecine et à craindre la mort : ce qui nous fait rire, c’est un Argan,
une coterie souterraine que Molière avait ses raisons personnelles de craindre et de haïr ? Tartuffe a pu être un personnage rée
47 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
tu veux lutter contre un vice puissant Qui jamais ne pardonne !… ah ! crains la calomnie, Et rassemble du moins les efforts du
dont il n’y a rien à espérer, mais dont il n’y a, dieu merci, rien à craindre . Dans leur sainte horreur pour tout ce qui tient
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
omme Henri IV avait répudié Marguerite de Valois pour l’épouser, elle craignait d’être répudiée à son tour pour faire place à la
exploits ; Racan chanter Philis, les bergers et les bois. Il semble craindre à la suite d’avoir été injuste en bornant le tale
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
la plus affreuse pour augmenter la fortune d’un client qui n’aura pas craint de le faire rougir en marchandant son suffrage. N
rticles, & vous seriez un homme perdu. Le Voleur. Il n’y a rien à craindre , Monsieur : c’est une rosse qui ne peut pas desse
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
que l’amour fait naître dans les pieces les plus médiocres. Julie ne craint jamais ses rivales, & Cléon n’est jamais réel
quis veut faire celle de Céliante pour piquer Mélite. Le Marquis. Je crains de m’exposer au pouvoir de vos charmes. Céliante.
51 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
s Maris a engendré une foule d’imitations, au nombre desquelles je ne crains pas de mettre L’École des Femmes, qui la suivit i
s portraits qu’il voulait faire passer sous les yeux des spectateurs, craignit du moins que sa pièce ne fût pas achevée à temps,
cette fameuse fête, la comédie des Fâcheux n’est point oubliée. Je ne crains pas qu’on me blâme de rapporter ici en entier le
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
troublé, fait demander un entretien secret à son vieux ami. Celui-ci craint que l’autre n’ait découvert le stratagême de sa f
on amant, & le prie de la ramener chez elle. Acte III. Brighella craint que Colombine n’aime Arlequin ; il lui fait des r
nt. Marinette. Il vient à nous. Eraste. Il vient à nous.Non, non, ne craignez pas, Madame, Que je revienne encor vous parler de
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
r être mieux traités qu’eux. Les Précieuses sont confondues. Gorgibus craint qu’on ne fasse quelque farce de leur aventure. E
54 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
ingénu ? Il faut avouer que Molière est un grand Poète comique. Je ne crains pas de dire qu’il a enfoncé plus avant que Térenc
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
n autre bien ? (D’un ton pénétré.)  Ma Colette se dégage. Colette. Je crains un amant volage. Ensemble. Je me dégage à mon tou
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
n vient dire à Don Lope que Jacinthe l’attend chez elle : il a tout à craindre dans la maison d’un homme qui se croit déshonoré
saine : Mais un juste sujet.... D. Félix. Mais un juste sujet....Ne crains -tu point ma haine. Fils ingrat ? Scene V. LÉO
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
pas comptés vous le voyez chercher Ce qu’on voit par ses yeux, qu’il craint de rencontrer ; Puis, s’arrêtant tout court, écum
iversité de Francolin la couronne doctorale, et n’ayant autre chose à craindre dans cette entreprise que la risée de mes auditeu
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
chez sa mère. Diamantine n’est pas trop de cet avis ; aussi son mari craint -il qu’elle ne rentre quand il sera sorti, et, pou
royons le biographe de Scaramouche, Angelo Costantini, Scaramouche ne craignait pas de faire allusion à ce rôle scandaleux en par
59 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
le repos. Il croit que tout le monde en veut à son or, et lui-même il craindrait d’y toucher. C’est un homme qu’une circonstance f
plus bas, les plus honteux pour en amasser, en amasser encore, et qui craindrait d’en détourner la moindre partie pour satisfaire
arents ou même la hâtant de leurs vœux. Un poète comique de nos jours craindrait de faire entendre ces regrets dérisoires ou ces s
tre affligé ; ce qui est bien sûr, c’est que Benserade avait celle de craindre la concurrence de Molière : c’était, comme on vou
60 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
aculté si fière : Tartuffes dont il montra L’âme toute entière : Vous craignez jusqu’à son nom, Et vous avez le frisson Quand vo
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
qu’il a faite à la Duchesse Isabelle sous le nom d’Octave. Don Pedre craint pour ses jours ; lui conseille de sauter par le b
Marquis, accompagné de quelques musiciens, revient sur le théâtre. Il craint d’être dérangé par un brave qui fait sentinelle a
oître à lui pour son neveu. Don Pedre excuse les torts de son parent, craint qu’il ne soit arrêté, lui conseille de sauter par
62 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
e la peine à croire qu’il m’attaque de sang-froid. C’est un Censeur à craindre  ; il insinue ses sentiments avec adresse, il y a
ur : Écoutez, Molière, je vous fais venir peut-être trop souvent, je crains de vous distraire de votre travail ; ainsi je ne
se plaindre de moi ; Je l’ai ce me semble, assez ménagé, pour ne plus craindre les traits de sa vivacité, dont il me menace à la
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
, une demoiselle du quartier, qu’il ne peut pas lui nommer. Le Jaloux craint quelque surprise, & pour l’éviter, sa jalousi
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
r sagement des foiblesses des hommes, Et qu’un esprit bien fait, s’il craint les mécontents, Se doit accommoder aux vices de s
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
à mettre fin à ses poursuites. Valere devine Isabelle. Cependant elle craint le contraire. Elle accourt vers Sganarelle, lui d
& à vos freres ; vous pourriez être cause de quelque malheur. Ne craignez point la médisance : je rendrai témoignage de vot
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
entre ses bras, & l’éveilloit dès qu’il y avoit quelque danger à craindre de la part des Indiens. C’est ainsi qu’ils passoi
ut la partager ; il regrette sa chere Amélie : elle est si belle ; il craint qu’on ne l’ait achetée pour quelque Pacha. Hassa
67 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
ravos et aux éclats de rire ; on vit des hommes considérables, ne pas craindre de se donner en spectacle, et accroître la gaieté
rdre auquel il obéit en composant L’Impromptu de Versailles, où il ne craignit pas d’en faire mention à plusieurs reprises, et d
lière, sûr de l’affection que le public portait à Béjart, n’avait pas craint de faire dire à Harpagon : Je ne me plais point
ns des personnages ridicules, et de les corriger, s’il se pouvait, ne craignait pas d’employer pour cette fin des personnages vic
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
hir aux étoiles. Leur maître ne les expose jamais au jour, parcequ’il craint que le soleil, prenant une matiere si combustible
que le bon-homme aussi-tôt envoya la rançon. Mais il n’a que faire de craindre pour sa pécune, elle ne courra point de risque su
doit pas tarder à revenir. Mais voilà mon oncle avec mon pere. Que je crains les résolutions que son retour lui va faire prend
tiphon ignore les projets que Géta enfante pour servir Phédria, & craint qu’il ne veuille réellement le priver de sa femme
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
amuse beaucoup des disgraces qui arrivent aux pauvres maris : mais il craint leur sort ; &, pour l’éviter, il fait élever
, du caractere d’Arnolphe qui rit des malheurs arrivés aux maris, qui craint cependant pour lui, & doit la disgrace qu’il
cette piece ait cours ; Qu’en ce lieu19 l’on vienne toujours, Et sans craindre que Moliere Se lasse jamais de bien faire. 17
70 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
u bordel. Il a changé ces vers en ceux-ci : Heureux si ses discours craints du chaste lecteur Ne se sentaient des lieux que f
71 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
ucit un certain nombre de passages, dans lesquels Molière n’avait pas craint de faire proférer par des comédiens quelques-uns
e l’un attire plus naturellement l’autre à sa suite. Voltaire n’a pas craint de faire entrer, dans son Commentaire de Corneill
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
eigneur de Paroisse aime la fille de la Concierge de son château : il craint de ne pas lui plaire ; & pour éprouver son cœ
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
nier, se hâta de le remplacer par ceux-ci : Heureux si ses discours, craints du chaste lecteur, Ne se sentaient des lieux où f
74 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
, comme celle où Polidore et Albert, ayant des raisons secrètes de se craindre réciproquement, se demandent un pardon mutuel apr
i nous examinons ses paroles, il semble qu’il soit assez modeste pour craindre de faire mettre son nom sous la presse; cependant
vifiée par le sentiment, ait enseigné leurs véritables devoirs. Il ne craint pas, pour atteindre son but, de hasarder quelques
les délicates se trouvent blessées; un père de famille raisonnable ne craindra jamais de mettre les œuvres de Molière dans les m
ils de la vie ordinaire, et Molière, qui possédait un tact si sûr, ne craignît pas de lutter avec le goût d’un public ami des ve
touche, Et sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi qui m’effarouche, Craint parmi vos soupirs, ces soupirs égarés. Corneille
de Dancourt. Lisette Votre Pétronillo est un hardi fripon, mais je crains les suites. Sbrigani Bon ! les suites ! je conn
isquerais pas une chose comme celle-là : mais à Paris il n’y a rien à craindre  ; ce sont des gens glorieux pour la plupart, qui
75 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
r ses loisirs Et faire son salut en faisant nos plaisirs. La scène ne craint plus les foudres de l’Église ; Paris qui te damna
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
iment est commandé pour aller à l’ennemi ; il apprend cette nouvelle, craint avec juste raison d’être déshonoré, & veut se
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
é. Moliere va nous servir encore de guide dans une autre carriere. Ne craignons point de nous égarer sur ses pas. Dans la Comtess
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
i voulût se contenter d’expressions si mitigées ; continuez sans rien craindre . — Mais cela doit du moins suffire. — Laissez-moi
79 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
i nous examinons ses paroles, il semble qu’il soit assez modeste pour craindre de faire mettre son nom sous la presse. Cependant
80 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
de Moreto, de Calderon, et d’autres écrivains espagnols. On n’a pas à craindre de se tromper en citant : El Perro del hortelano,
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
teaux, Peints de blanc & d’azur, voltigent sur les eaux, Où, sans craindre le sort qui mene aux funérailles, Se donnent quel
s & votre adresse à feindre, Mon astre me disoit ce que j’avois à craindre . Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je so
82 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
rsonnages d’un esprit plus borné ou d’une condition plus basse, je ne craindrais pas d’affirmer que souvent il s’y trouve moins de
la jalousie comme un moyen essentiellement comique, puisqu’il n’a pas craint de la montrer jusqu’à trois fois dans le mariage
d’un sein trop peu couvert, et la luxure le domine au point qu’il ne craint pas de s’adresser à la femme de son bienfaiteur,
e, quand le gouvernement voudra sentir assez sa force pour ne pas les craindre . J’aurais peint avec plaisir le tableau dont je v
lement essayé de rattraper ce cœur qu’elle avait dédaigné. On n’a pas craint d’ajouter que, lorsque l’humeur coquette et hauta
, fort encline à la coquetterie, et entourée de mille dangers qu’elle craignait trop peu pour s’en garantir beaucoup. Molière, né
soutenant, contre le jugement public, un auteur qui pouvait lui faire craindre un rival. Corneille et Molière, entre qui existai
es termes d’escrime étaient si familiers alors, que Corneille n’a pas craint de les mettre dans la bouche d’une femme parlant
l’abstinence des plaisirs me paraît un grand péché.Pourquoi aurait-il craint de faire cette confidence à Ninon ? il eût peu ri
prince dit à Molière : Je vous fais venir peut-être trop souvent, je crains de vous distraire de votre travail : ainsi je ne
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
la comédie satirique ; mais s’il n’était pas celui qui se fît le plus craindre de l’ennemi, c’était celui qui flattait le plus n
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
lles ont peur, n’osent aller ouvrir. Richard se fait entendre : elles craignent que ce ne soit un esprit. Richard embrasse sa mer
eûnier est heureux ! il ne se soucie pas de devenir plus grand, il ne craint pas d’être plus petit. Il n’attend le soutien de
85 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
uvois et avec madame de Thianges… L’habitude lui a attaché le roi. Je crains qu’il n’y revienne par pitié. » Après cette scèn
x qu’on n’avait pu exterminer, le moyen le plus sûr de n’avoir rien à craindre d’eux était de les chasser. Telle lui la cause de
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
es te fassent périr toi-même, avec ton exécrable augure ! Tranion. Je crains fort que vous ne puissiez les appaiser, ni pour v
uite qu’on a mis la même adresse sur une autre malle ? Ne doit-il pas craindre quelque fourberie ? Ou bien son maître ne lui a-t
onne bonnement. Est-il naturel que, croyant le Marquis un frippon, il craigne ses violences en plein jour & dans la rue ? A
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
ciers, plusieurs femmes, des enfants, & finit enfin par lui faire craindre d’être pendu. S’il eût commencé par le dernier mo
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
n homme de sa conséquence, parceque la colere d’un Médecin est plus à craindre qu’on ne peut croire. Extrait du Médecin volant
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
re. Le monde va périr, si l’on me laisse vivre. Dieux ! que je suis à craindre  ! Est-il rien sous les cieux Au genre des humains
90 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
quand il resterait quelque coin où il n’aurait pas porté la main, on craindrait encore de se trouver dans son voisinage. La dispo
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ns sa trente-sixième lettre, en 1633, il dit à la mère : « Je devrais craindre , par votre exemple, d’écrire d’un style trop élev
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
dit plus loin Saint-Simon, il était infiniment respecté, considéré et craint , et avait beaucoup d’amis. C’était un homme avec
93 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
l’heure, comme j’ai fait dans ma causerie sur le Misanthrope, et sans craindre davantage de froisser ce qu’au risque de passer p
s maris vient de confier son prochain mariage, Qui rit d’autrui Doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui. N’a-t-il poi
ar l’oreille, Et vous savez donner des rendez-vous la nuit !… Vous ne craignez donc plus de trouver des esprits ?… Il faut qu’on
n. Elle hésite à l’avouer. Pourquoi ? Ah ! c’est que là vraiment elle craint un peu d’avoir mal fait. Ce ruban, c’est Arnolphe
94 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
à le combattre. Quelques injures qu’on puisse dire à un innocent, on craint de le défendre lorsque la religion y est mêlée ;
oile, l’innocent toujours opprimé, et la vérité toujours cachée. « On craint de la mettre au jour, de peur d’être regardé comm
des ridicules et de l’esprit des autres ; je dirais presque, si je ne craignais que la comparaison ne fut un peu précieuse, qu’il
t plus le manteau est sacré, plus la fourberie qui s’en affuble est à craindre . De profonds scélérats ont cru y trouver un abri
95 (1910) Rousseau contre Molière
inte est un conseiller de crime. Il y a là un peu d’ingénuité, que je crains qui ne soit volontaire, et c’est-à-dire coupable.
’aime bien mieux, je le dis sans détours, Etre une fois trompé que de craindre toujours. « Belle sentence ! profonde maxime ! s
uvent un jour l’atteindre, Il prendra part aux maux qu’il a raison de craindre . Après Alceste, c’est Eliante qui donne l’assaut
t, il ne faut pas l’user gratuitement… De sa faveur, Madame, il faut craindre l’abus. Quand on a du crédit, c’est pour nous, po
’agit d’égoïsme que l’on peut, dans la peinture qu’on en fait, ne pas craindre de passer la mesure. Vous vous rappelez le mot de
igneur fort peu scrupuleux qui tire de l’argent de Jourdain ; mais ne craignez point que j’aie la cruauté de livrer Jourdain à D
thie ajoutés au portrait d’un scélérat ; pourquoi Molière semble-t-il craindre de faire Don Juan trop noir ? Rousseau avait cert
de le dire. Il en a l’air, et cela suffit. Cela suffît pour que l’on craigne que le public ne remporte une impression mauvaise
ageux et inquiet sur l’immoralité que peut contenir un ouvrage, qu’on craigne qu’il pût être interprété par des gens qui ne le
iage ni par vos manières d’être et d’agir, vous seriez ridicules ; ne craignez pas incessamment d’être cocus, vous seriez ridicu
tellement la pudeur de l’étaler qu’ils ne la montrent même pas ; ils craindraient , en pratiquant manifestement, de faire un reproch
ridicule ou une surface de ridicule, et, parce que l’on n’a rien à en craindre , on n’est point retenu ou empêché de s’en moquer.
e la nôtre ; l’opinion est le tombeau de la vertu parmi les hommes [à craindre l’opinion, l’homme perd sa vertu] et son trône pa
lonner chez les jeunes filles le désir de plaire. Il y a sans doute à craindre qu’il soit chez elle un peu languissant. .  « J’
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
nt un coup de poing à Montufar : Malheureux fourbe, lui cria-t-il, ne craignez -vous ni Dieu ni les hommes ? Il en voulut dire da
ortir, en cherchant un prétexte pour rester. D’un autre côté, Mariane craint que Valere ne parte, & voudroit bien le reten
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
ltronnerie qui en est la cause. Chez le Poëte Latin, c’est parcequ’il craint d’être arrêté comme un vagabond. Quelle raison pi
main ! Jupiter me paroît là invoqué très à propos. Scene III. Sosie craint pour son front le déshonneur qui couvre celui de
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
, la permission de voir Madame Lisban avant son départ. Madame Lisban craint la médisance : Marton la rassure, lui dit de se l
C’est un homme unique, incomparable ! Hâtez-vous de vous l’attacher : craignez qu’on ne vous l’enleve, qu’on ne vous l’accroche.
99 (1739) Vie de Molière
ait adroitement les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dont il devait craindre la jalousie : il finit en demandant la permission
re est un séjour par trop mélancolique, Et trop malsain pour ceux qui craignent la colique. Il y a des expressions qui ont vieil
la jouer en 1719, mais ils ne purent jamais l’achever. Il ne faut pas craindre que les Fâcheux tombent dans le même décri. On ig
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
ans l’Ecole des Maris, Sganarelle veut épouser Isabelle : Isabelle ne craint rien tant que ce mariage, parcequ’elle a un amant
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