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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
u comique, un point presque indivisible. « Selon eux, ajoute-t-il, un coup de poignard fait souvent l’action de la tragédie,
 : son cœur sera déchiré comme celui de Zopire quand Seide portera le coup mortel : Ninias sortant égaré, éperdu, du tombeau
trouble : & cette même Sémiramis qui revient percée de plusieurs coups mortels, lui arrachera des larmes. Il est très ai
rpagon se plaint qu’on l’a volé. Il lui dit que l’intendant a fait le coup  ; de là naît cette scene si plaisante dans laquel
s du Limousin aussi ennuyeuses que celles de Dom Japhet. Il a paré le coup en grand maître ; il n’est pas un seul de ces inc
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
ena chez lui. Tofan fut quelques jours au lit, soit de chagrin ou des coups qu’il avoit reçus : & sentant, mais un peu ta
de se jetter dans un puits ; Angélique fait semblant de se tuer d’un coup de couteau : voilà toute la différence qu’il y a
n sa place, & à souffrir patiemment, sans se faire connoître, les coups que son mari pourroit lui donner ; avec promesse
t cela, il arrive au lit, où croyant trouver sa femme, il donne mille coups à la servante, lui meurtrit tout le visage, &
onté ce que son mari leur avoit dit, sans oublier le filet, & les coups qu’il lui avoit donnés : Trouvez-vous du plaisir,
s-je pas après avoir couru votre galant ? ne vous donnai-je pas mille coups  ? & ne vous coupai-je pas les cheveux ? Je ré
. Vous m’avez battue hier au soir ! montrez-moi, s’il vous plaît, les coups  : on n’en guérit pas en si peu de temps. Si vous
fut dans le lit avec elle, il lui dit : Eh bien ! m’amie, c’est à ce coup que je vous tiens, & que vous ne sauriez plus
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
a scene d’une maniere imprévue, dans le cours d’une action, s’appelle coup de théâtre, ou surprise. Le dernier de ces termes
de, même sur la scene comique, & qu’on semble n’entendre plus par coup de théâtre que ce qui s’y fait avec grand fracas.
idons sur le pré l’affaire sans témoins, Et le perçant à jour de deux coups d’estocade, Je le mets hors d’état d’être jamais
& qu’Agnès & Horace, qui se croient perdus, voient tout d’un coup combler leurs vœux. Surprise de pensée ou d’i
d le bâton & le leve sur Clitandre, qui se range de façon que les coups tombent sur George Dandin.) Clitandre, criant com
ene dixieme du second acte de l’Ecole des Maris doit être appellée un coup de théâtre ou surprise d’action. . . . . . . En e
4 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
. Gloire à toi qui, de front attaquant ces travers, Les atteignis des coups d’un implacable vers ! De Scapin ou d’Alceste emp
ême décriaient tes œuvres les plus belles. Père désespéré, sous leurs coups triomphants Tu faillis au berceau voir mourir tes
e, Quand des jeux de la scène au drame du trépas Tu passais tout d’un coup , et devais faire, hélas ! En la déshéritant de ta
vous châtié ! Vertueux délateurs, poursuivez le coupable, Et que d’un coup mortel votre haine l’accable ! Mais qu’à son trib
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
mphitrion pour terminer la querelle. Mercure le menace de le rouer de coups s’il regarde seulement la porte, & il est obl
phitrion, croyant recevoir ce traitement de Sosie, le menace de mille coups . Au moment même le véritable Sosie arrive avec le
 ; On nous donne à bon prix toutes ces qualités. Défiances, soupçons, coups , injures, menaces, Le servage est l’objet de tout
erai pas, Cette maligne main, si forte & si hardie, D’un orage de coups m’a la joue étourdie. Amphitrion. Qui t’a battu ?
ssible Pour me rendre d’abord votre porte accessible, Enfin, rompu de coups , j’ai rebroussé mes pas. Amphitrion. Et qui t’en
is moi-même ajusté de la sorte, Moi qui me suis chargé d’une grêle de coups , Ce moi qui m’a parlé, ce moi qui suis chez vous.
Veillant je me suis vu, veillant je vous le conte. Je me suis de cent coups , veillant, froissé les os ; J’ai veillé malheureu
Par cette vue enfin je resterai confus. Sosie. Allons : mais que les coups , s’il se peut, n’en soient plus. MOLIERE. Acte I
nous ;  Ce moi qui s’est montré mon maître ;  Ce moi qui m’a roué de coups . Amphitrion. Il faut que ce matin, à force de tro
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
être percés, Par où l’on peut aller parmi les trépassés ? Le moindre coup au cœur est une sure voie Pour aller chez les mor
l, & flic, & flac, tiens, c’est pour toi. Zest, j’ai paré ton coup . Courage ! il est à moi. Tu recules, poltron ! Pa
! hai ! j’ai l’œil crevé. Non, je me suis trompé. La peste ! le grand coup dont je suis échappé ! Mais tu me payeras la peur
vec toute l’ardeur & la prestesse d’un homme qui se bat.) Bon, ce coup -là sans doute a percé sa jaquette : Bon, le voilà
quette : Bon, le voilà perdu : bon, me voilà sauvé, Car de ce premier coup son œil droit est crevé. Mais il en faut avoir l’
s-nous tous deux que de bonne bourgeoisie ? M. Jourdain. Voilà pas le coup de langue ? Mad. Jourdain. Et votre pere, n’étoit
tel outrage, Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage. Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la ra
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
persuadent. Et maître Cornichon, défenseur de la dame, redouble les coups à tort et à travers et accable le malheureux mari
élabrée ; et qu’il maltraite celle pour qui je suis, de paroles et de coups  ? BRAILLARDET. Des coups ? Ah ! messieurs, on ne
ite celle pour qui je suis, de paroles et de coups ? BRAILLARDET. Des coups  ? Ah ! messieurs, on ne sait que trop que c est l
s a reçus. Il a porté plus de trois mois un emplâtre sur le nez, d’un coup de chandelier que sa femme lui a donné. SOTINET,
es de Paris. Car, enfin que vous l’entendiez, quand on veut faire son coup , il faut être dans cette odeur de fortune et d’op
en France. Bornons-nous à constater comment le théâtre lui fut tout à coup interdit après un si long séjour. Le mardi 4 mai 
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
t, c’est-à-dire, sans délier sa bourse, tout cela me paroît autant de coups de pinceaux sublimes, qui peignent l’avarice pous
sse, fait reculer Arlequin à son tour, & finit par lui donner des coups .   Cette scene est encore dans Arlequin & Cél
es-vous ? Ce n’est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup , qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; &
ît en disant : Euclion. Au meurtre ! on m’assassine ! on me perce de coups  ! A l’aide ! au secours ! Pour peu que vous soyez
cun n’a le mien ? Il n’est point parmi eux. Ah ! vous m’avez donné le coup de la mort ! Dites-moi donc qui est-ce qui a mon
moi que cela sera. Euclion. Ai-je bien entendu ? O Mégadore ! pour le coup je ne vous reconnois point. Est-ce là cet homme d
t : les ânes, mes confreres, me mordront ; les bœufs me donneront des coups de corne. Voilà le grand danger que je courrai, p
n’entends-je pas ma perte ! Mégadore. Quel mal vous saisit tout d’un coup  ? Qu’avez-vous donc, beau-pere futur ? Euclion. Q
nir dans un petit espace, pour qu’on puisse les appercevoir tout d’un coup , & voir que le portrait françois offre un plu
up, & voir que le portrait françois offre un plus grand nombre de coups de pinceau fortement prononcés. Euclion ne redou
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
choisis de deux choses l’une : ou recevoir sur la paume des mains dix coups de cette férule, ou bien, les braies basses, rece
coups de cette férule, ou bien, les braies basses, recevoir cinquante coups d’étrivières ; car de toute façon tu ne sortiras
’est moi qui me charge de l’étriller. Quant à toi, maître, compte les coups un à un, à haute voix, qu’on t’entende ; et garde
il y en avait sept in rei veritate. SANGUINO. Vous devez compter les coups un à un. Ainsi donc, pour recommencer, toff ! MAM
10 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
alienne, au fond du sujet et y semblent au contraire introduits après coup  ; d’où l’on peut conclure à peu près certainement
la même monnaie. Un moment après, Santeul s’avisa de le poursuivre à coups d’aumusse, et Arlequin le faisait sauter à coups
a de le poursuivre à coups d’aumusse, et Arlequin le faisait sauter à coups de sangle. La scène ayant duré un peu de temps, A
e. Santeul lui fit des vers très beaux. La mort de Dominique porta un coup terrible au théâtre italien. Il s’en releva pourt
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
aux Saints & aux Anges qu’ils ont à commandement, & qui, d’un coup de baguette ou d’un signe, font des miracles dans
lle porte sur ses levres le fatal breuvage, Arlequin paroît, donne un coup de baguette : une colombe descend des airs, empor
s. Après quelques autres traits moins merveilleux, Arlequin abat d’un coup de baguette une tour dans laquelle son maître est
12 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
! Si ce grand homme prenait ce grand couteau, pour en donner un grand coup à ce grand arbre, et qu’il lui fit une estafilade
’exercice du drapeau. Revenant ensuite vers Pantalon, il lui donne un coup dans l’estomac, le renverse et tombe par terre av
e mouche alors avec le mouchoir de Pantalon, qui le voit et donne des coups de poing à l’impudent valet ; celui-ci les rend a
e dont il est fort tenté. Le gourmand, qui ne veut pas perdre un seul coup de dent, répond par monosyllabes, comme le frère
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
la cour. Les choses étant ainsi, Molière put croire que ce serait un coup de maître de faire maltraiter les mauvais auteurs
erre au mauvais goût sans la faire aux personnes. C’était en effet un coup de maître pour Molière, de représenter Montausier
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
’avec celles qui ne font que semblant. Pourquoi ne paie-t-on pas d’un coup de sifflet des polissonneries très fortes ? Parce
celui-ci ? Non, sans doute. Mais la mort a mis l’Auteur à couvert des coups du parterre ; & ne pouvant plus humilier sa v
; c’est un extravagant, que son cher oncle devoit régaler de quelques coups de canne, ou du moins faire enfermer. Il n’est po
onnoître l’original. Enfin Moliere fit si bien, que Cotin, accablé du coup , tomba dans une mélancolie qui le conduisit au to
race d’ajouter un tri à son nom, & lui porter impitoyablement les coups les plus terribles. Scene III. Mlle. de Brie. M
c inébranlable, & leur pompeuse tête Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête. Ils vivent l’un pour l’autre, ils
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
surprise du maître. Acte IV. Sganarelle est toujours effrayé par le coup de tête de la Statue : Don Juan prétend qu’ils on
me consulter ; je ne puis lui résister. Je ne sais si je survivrai au coup mortel qu’il m’a porté ; mais si tu fais quelque
passera que par la pointe de son épée. Don Juan se bat, lui donne un coup mortel, & prend la fuite. Don Gonzalo blessé
e grand homme prenoit ce grand couteau & qu’il en donnât un grand coup à ce grand arbre, & qu’il lui fît une fente,
ir la table de crapauds, de serpents. Cette piece est terminée par un coup de tonnerre qui met en poudre Don Juan.   En 1669
; pour l’engager à lui être favorable. Arlequin répond sans perdre un coup de dent. Don Juan. De quelle taille est cette je
t. Le supplice l’attend de tous côtés. Il prie Carino de le tuer : un coup de tonnerre lui rend ce service. Alphonse laisse
16 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
ger dans votre tête la forme de votre chapitre ; vous voyez tout d’un coup le commencement, le milieu et la fin de cette œuv
parties. Mon titre écrit, j’allais bravement commencer, quand tout à coup je sentis comme un regard animé et mélancolique à
ut qu’on vous ait mise à quelque bonne école. Qui, diantre, tout d’un coup vous en a tant appris ? Et cette fois, n’êtes-vo
voudrait en être quitte pour dix pistoles ; Brécourt pour vingt bons coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédi
in tout vif dans Les Femmes savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue, un petit coup d’épingle, à la bonne he
s savantes ; il ne faut pas tuer les gens à coups de massue, un petit coup d’épingle, à la bonne heure ; et puis si vous tue
quelle merveilleuse habileté de ce poète, qui allait frapper ce grand coup du Misanthrope, d’essayer en même temps et ses co
17 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
qui attaquaient au vif les mœurs contemporaines. On eût dit un de ces coups de tonnerre qui chassent tous les brouillards. Av
e : Avec elle, il n’est point de retour à tenter, Et tout, au premier coup , se doit exécuter. Elle veut un esprit où se renc
le décide à suivre le conseil de Plutus ; et, creusant la terre d’un coup de bêche, Timon en retire un trésor. Aussitôt le
ix, dans un festin où il venait de chanter ; lui qui répondit par des coups de poing aux prières de son bienfaiteur, il vante
ule devient si pressante, que Timon est obligé de faire place nette à coups de hoyau. Chassant donc ces importuns, il va se r
u genre ; ni confidents, ni figures de fantaisie45, ni monologues, ni coups de théâtre, ni combinaisons d’intrigue ; car on p
imène leur a mise au dos. Tous reçoivent de la main de la coquette un coup d’éventail sur la joue, qui ne les corrigera pas,
t. D’où vient donc que ses dépits, longtemps refoulés, rompent tout à coup leurs digues, et que cet observateur attristé d’u
jusqu’ici, Et c’est pour mes péchés que je vous aime ainsi. Oui, le coup de maître fut ici de donner à cet ami de la vertu
Cour. Or, il est probable que ce choix ne fut pas une surprise et un coup d’audace improvisé par l’initiative d’un poète co
rouvrit que le 25 du mois suivant, cinquante jours après106. Sous ce coup inattendu, Molière ne courba point la tête. Il se
os injures, de vos pierres… Tirez sur moi vos épées. »N’est-ce pas le coup de théâtre dont s’avise Tartuffe, lorsque, dénonc
comme un crime jusqu’aux bals, jusqu’aux visites, se trouvera tout à coup , sous l’aiguillon de sa sensualité, un impatient
infortune, voici que, dans le paroxysme de sa fureur, survient tout à coup le jeune indiscret dont les galanteries ont compr
père. Mais, aux premiers mots de sa prière, Euclion, qui est sous le coup d’une idée fixe, ne peut se douter qu’il y ait eu
isemblable, lorsque, pour se délivrer de ses transes, il donne tout à coup cet or qui fut son génie malfaisant146. Donc, s’i
it volontiers à ce qu’il désire. C’est aussi la raison qui du premier coup accrédite le mensonge de maître Jacques dénonçant
rovidence. Les autres acteurs secondaires mériteraient aussi un léger coup de crayon : car ils contribuent à l’harmonie du t
us devons admirer surtout, chez Molière, ce que l’on peut appeler les coups d’État de sa puissance créatrice, et l’audace d’u
aux épigrammes de Boileau ; mais, il demeura vraiment écrasé sous le coup porté par Molière. Ce n’est pas qu’il en soit mor
faquin, si la Providence, sous les traits d’Ariste, ne venait, par un coup de théâtre, sauver l’une et confondre l’autre. Po
x lettres qui, au moment où va se signer le contrat, annoncent tout à coup à Chrysale la perte de sa fortune. Alors seulemen
d’emprunt. Voyez en effet comme il redevient fanfaron après le facile coup d’État qui a réintégré Martine dans ses fonctions
nvention eut pourtant ses muscadins, qui, en l’an III, dispersèrent à coups de canne le club des Jacobins. Quant au Directoir
variaient selon le caprice des acteurs qui pouvaient y glisser, après coup , leurs improvisations. Aussi peut-il se faire que
18 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
èrent pas que, celte année même, la Compagnie ne reçût le premier des coups qui la désorganisèrent. Ce coup vint de Bordeaux2
la Compagnie ne reçût le premier des coups qui la désorganisèrent. Ce coup vint de Bordeaux2, provoqué, ce semble, par des e
mbla. Les magistrats municipaux, voyant « qu’elle faisait souvent des coups de force et de grandes œuvres qui les surprenaien
t à dissiper? A l’automne 1660, il était décidé à « surprendre, »d’un coup de filet, « tous les confrères assemblés. » Ceux-
idi de la France, jouit de cette protection. Mais voici que tout d’un coup , en 1657, cette amitié s’écroule, ce patronage di
la plus grande part. Autrement redoutables furent à la Compagnie les coups de ses adversaires d’Église. III. La compagnie
Voyer d’Argenson, « la dernière persécution qui,» en 1665, « donna le coup de la mort à la Compagnie, fut excitée par un cur
fut donc du Jansénisme que vint à la Compagnie du Saint-Sacrement le coup fatal d’où sa désorganisation suivit. Ce coup n’é
e du Saint-Sacrement le coup fatal d’où sa désorganisation suivit. Ce coup n’était, du reste, qu’une réplique. L’hostilité q
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
rir ? S’aller faire échiner sans qu’il soit nécessaire ! Quels grands coups il alonge ! Il faut le laisser faire. Le plus sûr
é plus haut. Thomas Corneille fait dire à Sganarelle : Quels grands coups il alonge ! Il faut le laisser faire. Le plus sûr
liqués. Plus de confession générale par conséquent. Moliere a paré le coup , en séparant la sortie du pere & l’arrivée du
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
ntrastants, je crois voir deux maîtres d’armes l’épée à la main : les coups qu’ils se portent mutuellement sont tous dangereu
s deux furieux qui cherchent à terminer bien vîte leur combat par des coups mortels, ce sont au contraire deux athletes qui,
je me récriois en secret sur les vôtres. Damon, se jettant tout d’un coup entre eux. Je croyois vos deux cœurs plus braves
e, doivent le peindre, & le dénouement doit lui donner le dernier coup de pinceau. Nous raisonnerons là-dessus dans les
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
entendent du bruit chez le Cadi ; ils sont alarmés, & frappent à coups redoublés. Le Cadi est attiré par le tapage qu’on
accidents fâcheux. Carondas, seul, dit qu’il est malheureux dans son coup d’essai. Cidalise cherche une préface pour mettr
t dans la foule ainsi qu’un misérable : Il croit que c’est assez d’un coup pour t’accabler, Et ne t’a jamais fait l’honneur
le adversaire, Sur qui tout son effort lui semble nécessaire ; Et ses coups contre moi redoublés en tous lieux, Montrent qu’i
22 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
pie en médecine que dom Juan. Si L’Amour médecin n’est pas le premier coup que Molière ait porté à l’art de guérir et à ceux
our son art ni pour sa gloire. Le génie de Molière, paraissant tout à coup s’élever au-dessus de lui-même, atteignit à une h
é de de Visé. Jusque-là critique acharné de Molière, il devint tout à coup son ardent panégyriste. Il avait déjà donné l’exe
yant enlevé au théâtre de Molière sa tragédie d’Alexandre, et du même coup l’actrice qui y jouait le rôle d’Axiane, pour fai
ntre eux la satire de tout ce qui existe, et nul ne peut échapper aux coups portés par l’un ou par l’autre. Une telle concept
ret et sur la voie publique ; aimant leurs femmes et leur donnant des coups  ; chérissant leurs enfants et ne leur donnant pas
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
là ; c’étoit une de ces vanités gauches, qui manquent sans cesse leur coup . Il se piquoit de tout, & n’étoit bon à rien 
ation, voulez-vous faire un petit miracle ? Rendez-moi sage tout d’un coup  ; je ne demande pas mieux. J’entendis bien que po
rt & d’autre, que nous nous perdions dans nos idées, quand tout à coup mon mari arriva. Heureusement, Madame ! — Oh ! t
irement, jé lé sais ; mais quand on veut sé faire connoître tout d’un coup , il faut bien faire les honneurs de sa personne.
. Mais cette comparaison-là effraiera ma maîtresse . . . . . . Tout coup vaille, écrivons. Forlise. Voyons, que j’arrange
nge ma situation, que je mesure un peu l’étendue de la scene pour mon coup de théâtre . . . . Bon . . . il y aura de la plac
24 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
eu profondément dans l’essence de la tragédie, sans découvrir du même coup l’idée de la comédie, qui est son contraire. C’es
la plus terrible de l’indignation, du mépris, de la haine8 ; c’est le coup de massue qui terrasse et achève l’ennemi. La gai
rebelle des matières, et d’avoir transfiguré la prose en poésie d’un coup de sa baguette magique. Il a opéré cette métamorp
c quelle liberté il se jouait même de la comédie, en déployant tout à coup les magnificences de la poésie lyrique au sein du
vous laissent au réveil que le déplaisir de les avoir cru s72. » Bon coup de massue pour la gaieté. Mais voici quelque chos
eux les coups de bâton que les archers donnent à Polichinelle, et les coups de plat de sabre que les Turcs distribuent en cad
grand verre d’eau claire 79 ! » crie l’avare à son fils, pris tout à coup « d’un éblouissement ». Cela est d’un comique fra
comique, telles que celle où Valère et maître Jacques se donnent des coups de bâton88, sont accessoires et ne procèdent pas
études, et le spectateur tombe des nues quand le valet apporte tout à coup la cassette volée, parce qu’on ne lui a jamais ex
ent du public et notre reconnaissance pour le grand poète qui, par un coup de son art, vient de nous délivrer de la terreur
r Célimène : Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage. Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la ra
25 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ntation. Le canon grondait et faisait rage sur la rive gauche, et les coups , retentissant avec un bruit sourd, s’entendaient
connaît que les prédications, même d’un Bourdaloue, ne peuvent porter coup tout de suite, et il proclame, avec une satisfact
ez-vous ? Ce diable d’homme, il a le mouvement, il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître écrivain de théâtre
qui, loin d’enchérir sur le reste, loin de donner ce qu’on appelle le coup de la fin, laissent en quelque sorte tomber le mo
es les plus belles de nos poètes soient frappées d’ostracisme du même coup . Songez qu’à présent, quand on dit une fille sans
tel qu’il est. Le contester, ce serait vouloir enfoncer un gros mur à coups de tête. Et cependant je serais d’avis que l’on c
ne s’est mieux appliqué qu’à lui : « Il est étourdi comme le premier coup de matines. » Coquelin a toute la verve endiablé
son jeu, c’est la niaiserie d’un sot, d’un malavisé, qui vient à tout coup se jeter bêtement au travers d’une intrigue et qu
admirable, n’est point d’un raseur. Et, de même, il s’amuserait de ce coup bizarre de piquet que lui explique Alcippe. Car t
asservir son âme, et cette éducation se retournant contre lui à tout coup . Il avait éliminé l’amour de ses calculs, et l’am
prend le bâton à son tour, rabat le caquet du bravache et le roue de coups  : scène-type qui s’appliquera à tous les poltrons
profonde en même temps que la logique sincère qui ont été brisées du coup . C’est que tous les autres sont des caillettes du
e cette préparation. C’est à cela qu’il doit d’avoir connu du premier coup , atteint du premier coup la perfection du genre,
t à cela qu’il doit d’avoir connu du premier coup, atteint du premier coup la perfection du genre, et l’explication s’impose
use. Mais qu’est-ce que la cérémonie du mamamouchi en comparaison des coups de massue dont il assomme l’infortuné mari d’Angé
auté du sort qui le persécute, la barbarie du poète qui le flagelle à coups si pressés nous émeut et nous irrite ; nous éprou
l’avoine de ses chevaux, quand il serait si simple de faire, du même coup , l’économie des chevaux, de l’écurie et du cocher
lle en joie ; que le troisième l’a tenue en haleine ; que l’admirable coup de théâtre du quatrième acte l’a toujours enlevée
upplie mon ami Weiss de remarquer que je ne parle pas de la beauté du coup de théâtre ; je ne suis pas assez sot pour m’ingé
urtant, quand il se tourne vers son fils, et qu’il lui crie tout d’un coup  : Ah ! traître, oses-tu bien, par cette fausset
joue avec eux comme le chat avec la souris, leur déchire le cœur d’un coup de patte, et se lèche les lèvres de plaisir à voi
uci : c’est d’exposer sa demande à Tartuffe. Elle l’interrompt à tous coups , pour le rappeler à l’objet de la conversation. I
montant toujours par une sorte de gamme ascendante ; puis, tout d’un coup , il l’interrompt par un retour imprévu et dit de
de convention. L’arrangement en est factice : le valet répète à tous coups ce qu’a dit le maître et la soubrette copie les r
nterie ! » Elle va disparaître ou noircir. Mme Jourdain arrive tout à coup furieuse et saboulant son mari. Voilà la guerre a
de tendresse et de langueur. Au milieu de ces fêtes, paraît tout d’un coup Ténus. Vénus, c’est la belle, c’est l’imposante M
prolongées dans toute la salle. Il semblait qu’on nous eût tout d’un coup tiré le rideau qui couvrait un chef-d’œuvre incon
r ordre logique ; il vous les jette l’une après l’autre : il frappe à coups réguliers, avec une invincible force de raisonnem
acte, dit les célèbres phrases au bout desquelles reviennent comme un coup de cloche les coups de bâton qu’a reçus Géronte.
nalité ; à ses risques et périls, bien entendu : car, s’il manque son coup en opérant cette transposition, nous ne manquons
a discussion reprend ; ce ne sont plus d’aigres réparties se choquant coup pour coup, ce sont des raisons déduites. Mais vou
on reprend ; ce ne sont plus d’aigres réparties se choquant coup pour coup , ce sont des raisons déduites. Mais vous comprene
inaire, un hypocondriaque, si l’on aime mieux, et que Molière, par un coup de génie, a fait de lui un sanguin qui sursaute a
le ne songe point aux conséquences ; non, cela lui est venu tout d’un coup , et du projet elle a passé à l’action. C’est une
athétique que comporte la situation. Elle a failli se trouver mal, au coup qui lui était porté. Elle est restée un instant s
e convenu ? Si le public regimbe, s’il refuse de signer, ah ! pour le coup , il n’y a plus de pièce ; voilà qui est entendu,
tits soins pour l’être souffreteux qui lui sert de mari ; puis tout à coup vous la retrouvez sous les traits de la parvenue
ervum pecus — à moins qu’ils n’imitent comme imitait Molière, avec le coup de patte du génie. Laissons le temps faire son œu
ut que Marivaux était, lui aussi, un maître ; que s’il n’avait pas le coup d’aile de Musset et ses envolées de fantaisie, pe
aux. Tout dernièrement (1880) l’Académie française a donné le dernier coup de pouce à cette renommée en proposant l’éloge de
e n’est pas comme ?… Pasquin demeurait embarrassé et reprenait tout à coup  : — Ce n’est pas comme ceux qui n’en ont pas l’h
de surface et ses jolies bouderies d’enfant gâté. Je vois du premier coup que c’est un bon petit cœur, qu’elle est à la foi
t de cloche toujours en branle, et elle est étourdie comme le premier coup de matines. Ses dix-huit ans lui montent au cerve
une grâce qui me tranquilliserait tout à fait ! Mais non ; c’est un coup de gaieté folle ! Ce déguisement, dont ce caprice
ineau mutin qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui donne des coups de bec à tort et à travers ; elle s’en prend à to
la petite fille avait maintes fois crié : « Maman, Mario me donne des coups  ! » Plus de maman aujourd’hui. Il n’y a plus qu’u
dérer ; c’est un pierrot, un joli pierrot, mais un pierrot prompt aux coups de bec ! On l’a bien vu tout le long de cet acte 
etites phrases en valeur ; mieux vaut les lancer d’un train rapide, à coups pressés de piston. Ce n’est pas, prenez-y bien ga
 ; c’est une aventure dont le seul récit est attendrissant ; c’est le coup du hasard le plus singulier, le plus heureux, le
style du théâtre. Ce n’est pas une idée qui frappe les yeux comme un coup de lumière. Écoutez Beaumarchais : le comte Almav
la ; voilà la caractéristique du rôle. Lorsque Rosine aperçoit tout à coup le comte déguisé en maître à chanter et qu’elle j
amant qui le lui fournit ; elle s’est tourné le pied, elle a reçu un coup , et elle ajoute gentiment : — Oui, le coup m’a ét
né le pied, elle a reçu un coup, et elle ajoute gentiment : — Oui, le coup m’a été au cœur. Cette chasteté, cette bonne grâc
arle Virgile, qui sont désarmées de leurs pointes et ne portent point coup . La phrase même, la phrase célèbre et toujours ac
, on le sentit beaucoup moins. C’est que le plaisir de voir frapper à coups redoublés sur des gens que l’on détestait était s
n ce temps-là, où l’on ne leur épargnait ni les coups de pied, ni les coups de bâtons, ni même les coups de couteaux. Les par
r épargnait ni les coups de pied, ni les coups de bâtons, ni même les coups de couteaux. Les partisans réunissaient sur leur
emble à un énorme sac d’écus, que tous ceux qui passent crèveraient à coups de pieds, où ils plongeraient leurs mains les ret
s aujourd’hui, énervé par ses fantaisies de jolie femme, passant d’un coup de folie qui la jetait aux bras de son amant à de
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
êvant. LA BRUYERE. S’il marche dans les places, il se sent tout d’un coup rudement frapper à l’estomac ou au visage ; il ne
r, y plonge la main, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui parle & qui lui offre des orais
n est fallu que je n’aie enfoncé les deux portes à force de frapper à coups de pieds. Tranion. Oh ! oh ! sérieusement, Monsie
ondément : par hasard, j’avois oublié d’éteindre la lampe ; tout d’un coup j’entends notre jeune maître qui crie de toute sa
ents avec un sac d’argent. L’Usurier. Soit, je souffre patiemment les coups & les blessures, pourvu qu’ils soient monnoyé
rtier mon fils a-t-il acheté cette maison-là ? Tranion. Oh ! voilà le coup de massue ! Je ne m’attendois pas à cette demande
anion, & fais venir quelques voisins de là-dedans. Tranion. Autre coup assommant ! me voilà encore réduit à ne savoir qu
server, & qui est nantie d’une bonne promesse, consente tout d’un coup à le céder à sa niece ? Est-il naturel que Démoph
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
pour sa graisse ; elle s’en est allée. Badzin. Mais maigrir tout d’un coup  ! Marille. Mais maigrir tout d’un coup !Il n’est
adzin. Mais maigrir tout d’un coup ! Marille. Mais maigrir tout d’un coup  !Il n’est rien de pareil ; Elle a fondu d’abord c
. Il est michant sti mal, jel save bien, mon foi ; Il m’emporte d’un coup quatre lenfants dy moi. La Hollande attend quat
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
int le contraire : si le portrait ne l’intéresse pas, fera-t-elle les coups de poing pour le ravoir ?   Piece Italienne, Act
rai fait le brave, & qu’un fer, pour la peine, M’aura d’un vilain coup transpercé la bedaine, Que par la ville ira le br
être percés, Par où l’on peut aller parmi les trépassés ? Le moindre coup au cœur est une sure voie Pour aller chez les mor
29 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ré lui (1666), le Sicilien (1667), il ne donne point Tartuffe. Tout à coup , le roi étant à l’armée de Flandre, le 5 août 166
ar ce Tartuffe original, c’était le vrai. C’était Minerve sortie d’un coup , et tout armée, du cerveau du maître. A-t-on, du
et la tirade porte sa griffe ; mais elle a été improvisée, tout d’un coup sans doute, et comme une mise en demeure respectu
d’estomac et de bonne conscience. Au déjeuner suivant, quatre grands coups de vin lui refont le sang et les idées. Aux appl
rras d’Elmire, sa toux subite, cette table qu’elle ne quitte pas, ces coups qu’elle y frappe, tout cela lui échappe ; il est
nteau (car je tiens que c’est ainsi qu’il faut jouer cet incomparable coup de théâtre, et non comme on fait d’habitude, en C
loin l’analyse ; le cinquième acte, d’ailleurs, est l’acte fait après coup en vue de gagner Louis XIV et de rallier les vrai
sagréable. Voilà d’heureuses gens, certes, et bien assurés contre les coups du sort. Quelqu’un pourtant entre dans la maison.
30 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
ard qui a été soixante ans, chagrin, sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’É
es qu’elle fait dans cette vue deviennent, pour ainsi dire, autant de coups de théâtre ou de situations neuves, amenées, inté
ti ce défaut de bienséance, a imaginé, en corrigeant son original, un coup de théâtre merveilleux ; au lieu d’une bourse et
vons déjà parlé de cette pièce*, il suffira de rappeler en passant le coup de théâtre par lequel Isabelle, feignant d’embras
et avec quel art Molière fait usage, pour ainsi dire, d’une ombre de coup de théâtre que Vega lui avait fait entrevoir dans
le passage prompt et naturel de surprise en surprise, sont autant de coups de maître. Ce qui distingue encore plus particuli
t : dont son âme enrage. Mais ce que je dis du ballet, Ne vaut pas un coup de sifflet, Ou du moins ce n’est pas grand-chose,
mais son silence parle éloquemment aux spectateurs. Ce silence est un coup de maître : et c’est cette espèce de dénouement q
e, est une preuve de la justesse de son esprit. Dans cette comédie le coup de théâtre ou surprise de pensée que je crois la
de le choisir elle-même pour son époux. En ce moment, Molière, par un coup de maître, fait dire à la princesse : Vous vous m
lui donner un spectacle si nouveau : mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée, de sorte que le roi ordonna sur-le-cham
mai. a. À la fin de la sixième et dernière entrée de ce ballet. « Un coup de tonnerre, suivi de plusieurs éclairs, marqua l
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
u contraire de dessein prémédité, & agissoient pour se nuire. Les coups qu’ils se porteroient mutuellement tour à tour do
ueur, & à-peu-près le même zele, se portant tour à tour plusieurs coup redoublés, & faisant pour ainsi dire assaut d
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
peu de ma personne, En me donnant tantôt un rendez-vous ici. Pour le coup , je m’en vais. Ah ! ma foi, la voici. Il n’est p
plaignant du Comte de Tufiere, qui ne daigne pas lui parler, donne un coup de pinceau bien énergique à son portrait. Scene
térisé, & marque autant que celui du Glorieux. Pasquin. Pour le coup , je m’en vais. Ah ! ma foi, la voici. Sa politiqu
33 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
; et moi-même’, simple et faible spectateur, l’auteur me force par un coup de génie à faire nettement celte distinction qu’A
olles, comme celle du Docteur aristotélicien, auquel il faut parler à coups de pierre, et du Docteur pyrrhonien qui ne croit
arler à coups de pierre, et du Docteur pyrrhonien qui ne croit qu’aux coups de bâton197 ? Enfin, le Maître de philosophie de
queas alios, etc. 150.   Matth., chap. XXVI, v. 75. — « Mais le coup de maître est d’avoir fait-Alceste amoureux, d’av
34 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
muser et s’attarder aux grâces mignardes, aux finesses cherchées, aux coups de pinceau léchés, au marivaudage en aucun genre,
française et de l’avoir dégagée des réminiscences italiennes du même coup  ? « Ses imitations de poètes étrangers et ses ess
malheur ? Nous abandonnerions volontiers la mêlée après avoir reçu un coup d’épingle ; ils y recevaient sans déserter des co
rès avoir reçu un coup d’épingle ; ils y recevaient sans déserter des coups de poignard. Pour Molière, elles furent longues,
n’abdique jamais, et jusqu’en cette folie de carnaval on retrouve le coup de pouce de celui qui fit Le Misanthrope. A-t-on
l’a dit, a composé cette noire parodie. S’il fut sifflé à Limoges, le coup dut, il est vrai, lui être sensible. Point de rec
tte, bourse vide, sans compter la blessure faite à l’amour-propre, un coup de sifflet contient tout cela. Le Boulanger de Ch
n prendre, Je me vis mille fois sur le point de me pendre ; Mais d’un coup d’étourdy qui causa mon transport, Où je devois p
thurine est indiquée à demi dans le scénario italien. Mais, encore un coup , que Molière dépasse ceux qu’il imite ! Comme Tar
humeur despotique. C’est tout au plus s’il ne roua point la Guérin de coups , comme Lauzun battait la grande Mademoiselle. Cet
’esprit, la bonne grâce, la résignation, effacent bientôt, comme d’un coup d’aile, toute cette mélancolie. En revanche, si l
son, de la censure. Qu’est-ce que ces piqûres d’épingle comparées aux coups de couteau empoisonnés que reçut Molière ? Il ava
ire, conduire, former et déformer la nation à son gré, modeler de son coup de pouce dévot la cervelle de l’enfance, tenir la
e Assemblée de législateurs dont l’inexplicable terreur éclate tout à coup à la lecture d’un projet nouveau sur l’instructio
Juan, au contraire, les liens sont brisés ; Molière a donné comme un coup d’aile et regarde en face les grands problèmes. O
ienne du monde. » Hélas ! ces injures ne seraient rien, et encore un coup feraient sourire, s’il n’y avait pas eu alors un
0 ». Ainsi, Molière conférencier égalait Molière comédien. Encore un coup , ce n’était pas le goût des discours et le prurit
et intriguant : « il a tiré des limbes son Dépit amoureux à force de coups de chapeau et d’offrir les loges à deux pistoles 
c, qu’il s’allait jouer lui-même et que ce serait là qu’on verrait un coup de maître de sa façon. Mais, ajoute le pamphlétai
pars dans le théâtre entier de ce grand homme. Au reste, et encore un coup , Molière est le représentant le plus élevé de l’e
35 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
d’un tel peuple est un long drame, où il compte avec complaisance les coups de théâtre sous le nom de journées. Quelques-uns
x de ce frisson de volupté qui pénètre l’âme et l’enivre lorsque d’un coup d’aile, le poète nous enlève avec lui jusqu’aux d
dit Sainte-Beuve, ce jet continu d’étourdissante gaieté. Puis tout à coup  : « Etourdissante, en effet, dit M. Rambert; car
e toute, ce n’est pas la religion qui y gagne. Don Quichotte porta un coup sensible à l’esprit chevaleresque, quoique Cervan
n siècle au nom de l’idéal que ce siècle rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même et le met en pièces dans une
36 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
toutes sortes. Ceci dit, et le portrait à peine achevé, et tout d’un coup , ce monde éclatant, ce monde éternel, s’en va et
l mit à profit ce vaste héritage ! Il a reçu le contrecoup du premier coup de canon qui se soit tiré dans ce bas monde, il a
quis, ni de son bon goût naturel ! Ô les cruels, qui s’écrient tout à coup , au milieu de l’applaudissement universel, et qua
aux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ? Cependant, à force de coups d’épingle, à force de murmures intéressés dans le
eurs et les belles dames s’imaginaient que c’était tout simplement un coup de tonnerre qui les venait surprendre : « Allons,
rs qui saurait bien tenir la coupe empoisonnée ou le poignard. Tout à coup , au milieu de la conversation commencée, on annon
ise, ils restent debout, occupés à la contempler. Et enfin, tout d’un coup , voilà la jeune femme qui se prosterne vivement,
ue aux crins flottants, sur leurs flancs qu’ils caressent, Fouette, à coups redoublés, les mouches qui les blessent. À quelqu
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
t Maître Jacques ? Non, sans doute, puisque chaque mot doit porter un coup mortel au cœur de notre avare. L’on croit avoir a
nges tout mon bien ! Comme ce dernier trait est vigoureux ! comme ce coup de pinceau est fort & expressif après le seul
n retourner. Un jour que nous y étions, nous voyons arriver tout d’un coup un jeune homme qui pleuroit ; cela nous surprend,
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
us viles boutiques ? non, sans doute. Voilà qui nous enleve tout d’un coup une bonne partie de nos sujets, & peut-être l
faudra-t-il ne pas compter toutes celles qui ont déja été livrées aux coups de la Muse comique. « Pourquoi cela, me dira-t-on
pelier. Il est pour un homme qui... Grapignant. Je vous dis encore un coup que j’ai votre affaire en tête, & qu’elle n’e
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
lin regimbe contre le Frere qui tâche de lui imposer silence à grands coups de discipline : lorsqu’il veut s’émanciper trop f
ppelle le poison. Par exemple, dans l’Avare, Moliere donne le dernier coup de pinceau au portrait d’Harpagon, quand il le re
a grand soin de leur prouver que quelques années de galere ou de bons coups d’étriviere sont ordinairement le salaire de leur
à livrée, après avoir vu jouer l’Andrienne, soit tenté de mériter les coups de fouet dont on régale Dave. Qui livre-0t-on sur
Géronte tombe en léthargie avant que de faire son testament ; par ce coup inattendu Eraste se trouve frustré de toutes ses
premiere fois que cela m’arriva, un connoisseur m’eût lâché deux bons coups de sifflet, il m’auroit fait rentrer dans moi-mêm
40 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
le dernier secrétaire du prince, le poète Sarrasin ? Des suites d’un coup de pincettes que M. de Conti lui avait donné à la
uelque façon que vous tourniez l’affaire, Prendre femme est à vous un coup bien téméraire. À quoi, peut-être, il répondait,
ent plus seulement bons mots et quolibets, mais des guet-apens et des coups . Un duc, le duc de La Feuillade, ayant cru se rec
ependant, n’en avaient pas fini encore ; il leur restait à frapper le coup de grâce. Dans les derniers jours de décembre 166
es milliers de flambeaux, et servies par deux cents officiers. Tout à coup un théâtre chargé de musiciens s’éleva derrière l
tte fois il avait réuni, en un seul personnage, pour les flétrir d’un coup , les vices de tous ces courtisans désœuvrés qu’Al
gesticulations effroyables, dans l’attente horrible où il était d’un coup de sabre dans le derrière. Tout s’apaisa. On agra
et voulant toujours, bien ou mal, arranger les affaires, de peur des coups . Plus tard, l’ayant mieux connu encore, il lui fe
allons dormir, en attendant. » Chapelle, un autre jour, se battait à coups de poing dans la petite prairie d’Auteuil avec un
la fantaisie vint à Chapelle, un peu pris de vin, de lui ôter tout à coup cet antique privilège, et de le faire honteusemen
emer avait résisté, défendu ses droits, Chapelle s’était emporté, les coups avaient suivi. Le cocher, descendu de son siège,
le. Baron, comme le plus ingambe, arriva le premier et fit cesser les coups , dit Grimarest ; mais il fallut Molière pour term
égime en quelque sorte pour l’empêcher de mourir ! Ce fut le dernier coup . Le changement de nourriture, d’ailleurs, y contr
41 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
e sa Muse éclipsée. L’aimable Comédie avec lui terrassée En vain d’un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne
sage, Se pousse auprès des Grands, s’intrigue, se ménage, Contre les coups du sort, songe à se maintenir, Et loin dans le pr
42 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
longtemps à droite et à gauche, au gré de sa fantaisie, mais tout à. coup elle se borna, absolument comme l’ancien mystère.
e heure solennelle approche, l’heure du devoir : l’heure de donner le coup de canif au contrat et le coup d’épaule au divorc
heure du devoir : l’heure de donner le coup de canif au contrat et le coup d’épaule au divorce : c’est son état, elle le fai
r une migraine ou un rhume de cerveau, ils lui conseillent du premier coup cette tisane d’acier : l’amputation, le divorce !
43 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ps. Loin de croire, ainsi que nous le disions, être arrivé du premier coup à la perfection, il se bornait au succès de la re
ion de la bonne comédie, dont les Précieuses Ridicules avaient été le coup d’essai. Comme dut être heureux, s’il assistait à
s maisons des gens dont il a besoin : lui faut-il un commissaire ? un coup de marteau donné à l’angle d’un mur, et le commis
rire aux éclats ? Quel trait que celui du chasseur qui oublie tout à coup et le cerf et les chiens, pour donner la descript
n que pour le jeter à bas le peuple n’eût plus besoin de donner qu’un coup d’épaule. C’était un beau rôle à jouer en ce temp
ans le Tartufe, en parlant des lettres de cachet : Et ce sont de ces coups que l’on pare en fuyant. Le roi qui florissait a
noble personnage épanche sa bile sur les misères qui le froissent. Le coup de génie était de rendre Alceste amoureux d’une c
’y est pas allé à la dérobée. Comme ces habiles fripons qui font leur coup en plein jour, et ne se sauvent qu’à force d’adre
 ! Quelle dignité dans cette réponse ! Voilà un homme qui, tout d’un coup , devient un personnage. Cet honnête homme est bie
ue les cœurs faits l’un pour l’autre ne se rencontrent pas du premier coup , mais qu’une fois accrochés comme les atomes d’Ép
auront remarqués sans doute aussi. Chrysalde se détermine à faire un coup d’autorité et à marier de lui-même sa fille à Cli
entir et s’en divertir d’autant. Le voilà donc qui se prend tout d’un coup à faire tout haut, comme se croyant tout seul, un
aint de lâcher pied et de se retirer le cœur meurtri et tout percé de coups de sifflets. » Gabrillon Malpeste ! voilà un styl
ncroyables, que nous » osons espérer… etc. ». Gabrillon Oh ! pour le coup , voilà les siffleurs pris pour dupe et les marcha
44 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
rteurs d’un second placet dans lequel il se plaignait amèrement de ce coup d’autorité qui, en frappant son ouvrage, enfreign
olière ne voulut sûrement pas faire retomber sur la piété sincère les coups qu’il portait à l’hypocrisie : j’en crois Cléante
bles d’en faire un juste discernement. » Ces changements, faits après coup , ont évidemment pour objet de transformer en une
t en visière, L’étourdit, l’interrompt, parle sans se lasser ; Un bon coup suffirait, pour la faire cesser, Mais on s’aperço
Imposteur a fait voir son courroux, Après qu’on a juré de le rouer de coups , Et d’autres incidents de cette même espèce, Le c
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
tort ; & l’Auteur a bien plus de tort encore d’avoir préféré aux coups de pinceau frappants qu’auroit pu donner un perso
. Il rentre chez elle. On sonne de l’intérieur ; un laquais arrive au coup de sonnette. Betty vient de l’appartement de sa m
nous pénétrer de son importance : pourquoi donc faire succéder à des coups de pinceau fort énergiques, un barbouillage qui n
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
près l’exclusion qu’on me donne en ces lieux ! Lisette. Eh ! c’est le coup de maître. . . . . . . . . . Tel est le cœur huma
encore : Maître Jacques jure de se venger. Il se console aisément des coups que lui a donné son maître ; mais ceux de l’Inten
I. Maître Jacques, qu’on interroge le premier, qui veut se venger des coups que lui a donné Valere, dépose contre lui, &
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
le : il y va, quand il rencontre un jeune homme prêt à périr sous les coups de plusieurs assassins, le défend, le conduit ave
; son valet Orcame, lui fait mettre l’épée à la main, & reçoit un coup qui le jette à terre. Ses braves veulent le venge
un rempart de cette même vie qu’il a sauvée ; & pour adresser vos coups il faudra que vous me perciez. D. Alonse. Quoi !
48 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
ar Armande Béjart avec la troupe de la rue Mazarine1 ‌, on vit tout à coup la prose si énergique et si nerveuse de Don Juan
ement, celle, par exemple, où l’incorrigible duelliste, devenu tout à coup homme de bien, met en action la septième lettre d
cinquième acte le fantôme d’une femme voilée qui se transforme tout à coup en une figure du Temps, avec sa faux à la main. J
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
s mal appris... Voyez : vouloir brouiller la mere avec le fils ! Tout coup vaille, le fils & la mere, il n’importe ; C’e
entendrez son insolence extrême ; Lors d’un bâton donnez-lui tant de coups ... . . . . . . .  Onc il ne fut plus forte dupe Q
me & valet si chastes, si prudents. Ce ne fut tout ; car à grands coups de gaule Le pélerin vous lui froisse une épaule,
demande pas autre chose. Charlot. Morgué, je ne sais rien ; mais tout coup vaille. Si vous voulez que je nous aimions, il fa
funt ne vouloit pas qu’il épousît sa niece. C’est eux qui ont fait le coup , Monsieu le Bailli. Le Bailli. Vous croyez ça, Mo
ous rendra votre argent ; mais vous serez contents, très contents. Le coup porta ; l’homme aux tableaux fut piqué, il se ven
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
beau protester qu’on le prenoit pour un autre, on le fit convenir, à coups de fouet, qu’il avoit un secret merveilleux. Il o
que mon mari n’ait jamais été battu ; s’il savoit le mal que font les coups , il ne m’en auroit assurément pas tant donné ». T
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
brûle, qu’il se meurt, qu’il est tout langoureux, Que jamais d’un tel coup ame ne fut atteinte, Que pour avoir secours il vo
ue des vœux épurés. Clitandre. Mais... Bélise. Mais...Adieu. Pour ce coup , ceci doit vous suffire, Et je vous ai plus dit q
52 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
t jamais fin; il est profond, c’est-à-dire, que lorsqu’il a donné son coup de pinceau, il est impossible d’aller au-delà. Se
ait philosophe ? C’est dans ce temps que tu as entrepris de porter un coup mortel à l’hypocrisie, qui en effet ne s’en est p
53 (1802) Études sur Molière pp. -355
me préparais à le féliciter, à la fin de la pièce, quand voilà tout à coup mon Lélie qui, en ramassant la bourse, acte Ier,
croit peindre le sentiment, lorsqu’il finit ses tirades par un grand coup de talon, moyen d’invention, sublime sans doute,
l’agréable. Jamais Molière, le fléau des ridicules, ne leur porta des coups plus sûrs, et nous pouvons nous écrier avec le vi
pour le bouffon18, s’est vanté d’avoir reçu à la dernière affaire un coup de cotret ; il y a dans Molière un coup de mousqu
reçu à la dernière affaire un coup de cotret ; il y a dans Molière un coup de mousquet : et voilà comme on empoisonne la tra
nt liés à l’ouvrage, les Suisses qui, après le dénouement, viennent à coups de hallebarde écarter les Fâcheux, auraient dû ar
onter ses succès. Arnolphe, enfin, entraîné hors de lui-même par les coups sensibles que lui porte Agnès, aigri par l’ingénu
proches sont repoussés, brûle un moment de se satisfaire par quelques coups de poing. Mais un mot, un regard, lui rendent tou
nt vous voyez d’ici que les murs sont rougis ; S’il n’est pas tout à coup l’opposé de ce qu’il était, s’il ne devient pas u
eur : « Ris donc, parterre ! ris donc ! » Molière porta les premiers coups aux plus acharnés de ses détracteurs, dans La Cri
er ; mais point de doute, si ces messieurs lui ont porté les premiers coups , qu’il ne faille le louer d’en avoir fait un exem
le prouve en racontant qu’un cordonnier lui ayant cassé la tête d’un coup de forme, la matière ne vint que longtemps après.
personnage est non seulement tout à fait manqué, mais que je porte un coup mortel à tous ceux de la pièce : ma cousine Élian
i ; elle s’est donné tant de peine pour tousser, elle a tant frappé à coups redoublés sur la table qui cache Orgon ! — Ah ! p
rappé à coups redoublés sur la table qui cache Orgon ! — Ah ! pour le coup , je vous tiens ; Molière prescrit en toutes lettr
t frappé sur la table  ; Molière a voulu que l’actrice, en donnant un coup ou deux, avertît Orgon qu’il devrait être suffisa
fisamment désabusé ; mais Elmire, en frappant avec précipitation et à coups redoublés sur la table, ne doit-elle pas craindre
é l’opiniâtreté de son rhume, ne remarque encore l’exagération de ses coups de poing, et ne soupçonne quelque supercherie ? L
nde de n’avoir pas exécuté ses ordres, celui-ci donne pour excuse les coups qu’il a reçus de l’autre lui. Alcmène paraît, Amp
moins qu’il cherchait ; il veut rentrer chez lui, Mercure le chasse à coups de pierres, et lui défend de troubler les plaisir
je crois, là conserver et l’amener par un autre moyen. Voilà quelques coups de pinceau négligés ou affaiblis ; mais il en est
nt de se jeter dans un puits, Angélique fait semblant de se tuer d’un coup de couteau : convenons que le puits, pouvant se t
un paysan, prêterait bien plus à l’illusion théâtrale que le prétendu coup de couteau, surtout si, comme je l’ai vu sur le t
ier un ; comme s’il était vraisemblable que sa fuite seule dût tout à coup décider le sort de l’autre, et lui rendre favorab
s juste : Térence défendait sa propre cause, en tâchant d’amortir les coups que lui portait son ennemi ; Molière, plus génére
dévots, d’avares même, qu’il n’est de malades imaginaires livrés aux coups meurtriers et mercenaires de la médecine, par un
54 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
egret de mes trop ingénieuses théories littéraires, en crevant de ses coups d’épingle toutes ces jolies bulles de savon. Mai
h, Ramiel combattent Moloch, Belzébuth, Niroch. On se donne de grands coups de sabre ; on se jette des montagnes à la tête av
à, comme on voit, la belle et simple nature. On se bat dans le ciel à coups de canon. Des diables en enfer s’amusent à disput
it lent et naturel du travail des siècles. Elle ne sort pas tout d’un coup de la tête d’un homme de génie. Elle est appliqué
fuir : il commande Les cavaliers, il vole, il frappe, et ses grands coups Achèvent de prouver que le droit est pour nous378
à la nature le soin de ses cheveux ; plus tard ils tombèrent sous les coups de ciseaux des dames dont les larmes avaient moui
u des éclats de rire, expriment bien leur bonheur de vivre ! Quelques coups de poing qu’on échange çà et là réchauffent l’ami
oitures, de l’avantage et des inconvénients du macadam, quand, tout à coup , apercevant une femme en marbre qui faisait posit
he. Il n’était pas écrit au livre du Destin, que Plaute ferait tout à coup détonner Sosie dans sa comédie d’Amphitryon. Si Q
ible que celle que Molière maniait n’aurait jamais pu frapper un seul coup , si elle n’avait été mise au service de ce demi-d
55 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e devoir, un comédien du roi Louis XIV s’attaquer ainsi, et tout d’un coup , au pouvoir le plus respecté de l’État, le traîne
isation verbale. Alors Molière, qui aimait à haranguer, arrêté tout à coup par cette défense inattendue, et voyant remettre
n anachronisme de cent cinquante ans, au moins. Il faut avouer que le coup était rude. La troupe de Molière en fut presque a
, et n’aimez-vous pas cette dissertation qui s’élève ainsi, tout d’un coup , entre l’auteur de Tartuffe et l’auteur des Varia
dante, le comme il faut, le curieux style aux petites recherches, les coups de raquette et d’éventail n’ont rien à faire en t
d’un héros ; écrasé, vaincu, anéanti, conspué, sans argent, brisé de coups , il se relève plus vif, plus glorieux, plus fort 
out de suite, comme le seigneur Figaro ; il n’a pas recours tout d’un coup aux grands moyens, aux grandes phrases, aux hardi
ait plus, en un tour de main, que Figaro avec ses sternutatoires, ses coups de lancette et ses cataplasmes sur l’œil de la mu
portement, la moquerie par le sarcasme, le ridicule par la satire, le coup d’épingle par le coup de poignard ; c’est bien de
par le sarcasme, le ridicule par la satire, le coup d’épingle par le coup de poignard ; c’est bien de celui-là qu’on pourra
aire place au peuple de 89, en un mot, faire le premier, et tout d’un coup , dans ce monde nouveau qui va s’ouvrir, sur les d
ècle dont les derniers vestiges vont s’abîmer tout à l’heure sous les coups redoublés de Fabre et de ses compagnons politique
e, c’est-à-dire l’autorité, en verra bien d’autres, plus tard. Tout à coup voici venir Dubois, le valet que Molière a donné
e donner le temps de dire bonjour à son amie Éliante. Puis, tout d’un coup , Alceste crie à son valet : … Va me chercher sur
oment de l’histoire de France, est plus dramatique, selon moi, que le coup de canon dans le Vendôme de Voltaire. — Alors arr
recherche. Cet homme ingénieux, alerte, charmant a adopté, tout d’un coup , et sans perdre son temps en vaines recherches, l
56 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
a Muse éclipsée. Toute la Comédie avec lui terrassée En vain d’un coup si rude espéra revenir. Et sur ses brodequins n
es au Misanthrope, à L’École des femmes, au Tartuffe, et à ces grands coups de maître : mais elles ne sont pourtant pas d’un
57 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
s. Que fait-il dans Les Précieuses ridicules, sinon porter un premier coup à cette risible et malheureuse affectation de man
p, dit elle à son mari ; Mon cœur n’est point du tout étourdi de ce coup . Faites, faites paraître une âme moins commune, À
Faites, faites paraître une âme moins commune, À braver comme moi les coups de la fortune. Il n’est pour le vrai sage aucun r
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ans qu’il lui fut dessus les cent écus, Ni pour les aulx, ni pour les coups de gaules, Fait seulement grace d’un carolus. P
s. Les quatre Archers.   Allons, préparez-vous,   Et comptez bien les coups . (Les Archers dansant, donnent en cadence des cro
Taisez-vous... Si jamais... Paix, vous dis-je, & craignez mille coups ... Je puis... Taisez-vous donc... Mais, mon cher
des avec les situations qu’ils peignent par le son, ne vient qu’après coup  ; c’est un plaisir réfléchi qui ne se fait sentir
59 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
u pied-plat tout enflammé non moins de luxure que des « quatre grands coups de vin » dont Tartuffe avait coutume d’arroser so
près que Molière était allé jouer en visite chez M. d’Ecquevilles. Le coup réussit, mais les bruits continuèrent de plus bel
père, qui depuis longtemps devait flairer bien des choses, sentit le coup et s’exécuta, mais avec précaution : il exigea qu
remière représentation, ne devaient pas être perdues ; elle portèrent coup . La même censure qui barrait le passage à Tartuff
sous son fouet de couleuvres, pour que chacune reçoive à son tour son coup et son injure, il arrête celle-ci au passage, et
ensure préventive et prudente, qui malheureusement ne conjura pas les coups de l’autre. Or, comme vous l’avez vu, ce passage
répertoire ? A qui Lelio donnerait-il les bourrades, et Cassandre les coups de canne obligés ? Qui donc, enfin, l’Arlequin dé
e. Les autres eurent le bon esprit de ne pas être jaloux, et, du même coup , par le même succès, le personnage et le comédien
féconde, mais silencieuse, de leur esprit, est mûr enfin ; un dernier coup de soleil, peut-être un dernier orage, l’a mis au
ivement. Les pincettes se trouvèrent sous sa main ; il en donna force coups à Sarrasin, qui, pour comble, fut disgracié et ne
is si je me trompe, mais il me semble que l’abbé Roquette et, du même coup , Tartuffe vont reparaître, et qu’à un vice et à u
avant lui, qu’il fallait en faire justice. Aussi, afin de frapper un coup plus fort, et pour serrer aussi de plus près son
it plus être invoqué, 1 autorité du roi lui-même, devenu ainsi tout à coup le deus ex machina de l’œuvre ? C’est ce qui dut,
vices, la mesure est comblée et la foudre tombe. N’est-ce point là un coup de génie ? et Molière pouvait-il mieux répondre à
, comme son don Juan est un vicieux trop renforcé pour devenir tout à coup un dévot sincère, il en fait un hypocrite, et de
eux le 5 août 1667, trop nombreux même et trop intelligent : tous les coups portèrent, malgré le soin qu’on avait pris, pour
ssi, à Paris, la farce joyeuse et récréative du Galand qui a faict le coup . A Lyon, en 1606, on avait publié le Valet ci tou
semaine. Deux de ces bons amis n’avaient pas été frappés par le même coup , qui brisa cette sorte de trinité confraternelle 
, qui, dans L’Etourdi, y font leur tapage. Il n’est pas comptable des coups qu’il reçoit. Ils lui viennent de la farce italie
endosse. Bien avant Molière, chaque farce d’Italie avait sa grêle de coups . Flaminio Scala, qui mit en tète de tous ses scén
dans le récit que Molière lui fait faire, un seul trait qui ne portât coup , en ce temps-là, un seul mot, un seul nom, qui n’
ant cinq actes, on ne trouva rien de surprenant à cela. Il fallait un coup plus hardi pour prouver qu’il s’émancipait. Que f
du Palais, de Molière jouant la tragédie ; le marquis l’arrête tout à coup , dans l’imitation bruyante qu’il s’en permet, et
, qu’il s’allait jouer lui-même, et que ce serait là qu’on verrait un coup de sa façon. » Je ne sais ce qu’il peut y avoir
son œuvre et qui n’avaient fait qu’en activer le succès, lança tout à coup la réponse, dont l’idée avait frémi en lui dès le
tranchant, la critique de ses critiques. Chacun y trouva son lot, son coup de fouet : le Marquis ridicule, qui, pour faire d
n de la pièce. Boursault ne voulait pas qu’on pût douter que tous les coups venaient de lui ! Molière en douta ; sous ce seul
e dédaigneuse atteinte à Boursault, leur porte-nom, il cingla du même coup tous ceux dont il avait reconnu la main dans l’él
s nous sommes tous unis, pour le desservir. Chacun de nous a donné un coup de pinceau à son portrait, mais nous nous sommes
’Impromptu de Versailles, le poète acteur est deux fois souffleté. Le coup , qui s’adresse à tous ceux dont Boursault s’est f
est-à-dire dans la Troupe intermédiaire, où l’on jugeait le mieux des coups que se portaient les champions des deux autres, l
elui d’un comique sérieux, d’un homme à continuelles bourrasques et à coups de boutoir sans frein, mais bien du monde toutefo
e son Tartuffe lui mettait au cœur et dans l’esprit. Était-ce sous le coup de cette double infortune, était-ce au milieu des
e n’est pas en deux mois seulement, que cette flamme de génie, tout à coup ranimée, pouvait arriver à jeter les vives et pur
es lui envoya, et un dindonneau. Le premier envoya ses poulets, après coup  ; il perdit, et, pour raison, le bon juge lui dit
isins, deux bandits du Pont-Neuf, les frères Touchet, avaient fait le coup , et ne tardèrent pas à le payer. Ils furent roués
’un signe à faire à l’homme qui menait sa barque, et en deux ou trois coups de rame il était sur l’autre rive, examinant de p
e, où le temps n’avait estompé aucun trait. Il la ranima par quelques coups de crayon, et, après y avoir enchâssé une pastora
ouvrage, ainsi guidé par la lumière de ces conseils, se trouva tout à coup fini. Son succès fut très grand, surtout à la cou
pressait, cependant ; il lui fallait sa Psyché. Molière songea tout à coup à Corneille. C’était hardi, imprudent peut-être,
en ! Le temps leur a donné une circulation universelle, mais, du même coup aussi, il a quelque peu effacé leur empreinte. Il
r le mieux des choses du théâtre, un débat de ce genre s’éleva tout à coup sur un ou deux vers du rôle d’Orgon. Ces deux ver
rtrait, ou plutôt dans cette admirable caricature ! Chaque mot est un coup de crayon, il semble qu’on voie marcher un courti
des ailes de moulin. » Ce commentateur est Auger. Il ne faut pas beau coup de notes de cette force pour perdre un commentair
our tous les théâtres qui brûlent de se tartuffier, elle a manqué son coup . On professe mal, quand c’est de parti pris, et p
auts d’indignation, un homme à boutades, ou, si vous aimez mieux, « à coups de boutoir », toujours comique par excès de raiso
dans le ton même du personnage, et nous a donné franchement, à plein coup de boutoir, « quelques-uns de ses emportements d’
ette première chaleur. Il s’est réchauffé, dès le prélude, comme d’un coup de soleil, et ne s’est plus refroidi. Mme Plessy
60 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e heure, à tout bout de champ, qui cédait la place, mais non pas sans coup férir, à l’art arrangé, peigné et tiré à quatre é
stoire du ciel, histoire de la terre, drames, miracles, coups d’épée, coups de soleil ! Rien qu’à le voir, Nicolas Joubert, e
au parterre, tout était silence et murmure à la fois, lorsque tout à coup voilà le bruit qui reparaît, et avec le bruit la
er et d’écrire, entre la Bastille et le château de Vincennes, sous le coup des lettres de cachet, quand une allusion dans qu
vieilles lunes. Ils passent sur la terre en déclamant, puis tout d’un coup ils se perdent dans un grand silence. Ils portent
larmes, l’amour et la haine, la passion et la terreur, puis tout d’un coup les hommes les oublient, à peine leurs larmes son
effée gueuse à qui j’apprendrai à parler. Éraste. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein. La Comédienne : — Plût à
force d’être naïf. Puis, enfin, la vieillesse lui est venue tout d’un coup , comme elle arrive aux pauvres diables des deux s
t aux portes de ce jardin de la causerie amoureuse. C’en est fait, le coup est porté par le récit de cette peste, et, depuis
te verve fine et ingénieuse que rien ne lassait jadis, lorsque tout à coup , hélas ! l’infortuné perd le fil de sa douce gaie
ose comme s’il était pris de vin ! Hélas ! à ce bruit inattendu, à ce coup terrible, le malheureux artiste se sent défaillir
encore ne savait pas qui il était, et qui ce soir redevient tout d’un coup le Figaro étincelant qui jette l’ironie et l’espr
ie dramatique s’éloigne de cet homme qui en faisait sa vie. Tout d’un coup la sombre humeur remplace cette gaieté. Les papil
inventé un habit sérieux qui ne fût pas noir, et je le donne, en six coups , aux faiseurs les plus éclairés.   M. Jourdain.
ale éternelle. Il est mort parce qu’avant de mourir il avait porté un coup funeste aux rhéteurs, la race qui ne pardonne jam
ent, tout lui sert. Quel patois des plus mauvais lieux ! Et tout d’un coup ces sont des roses qui tombent de ses lèvres bien
des fictions ; écrivain châtié à l’égal des plus rares poètes, tout à coup le voilà qui se met à fabriquer des mots et des p
rendre un fleuret, et à faire des armes avec son maître. — Du premier coup Strepsiade est démonté, et c’est alors que nous a
d le fils, si je n’ai pas d’enfants, je vais donc garder pour moi les coups que vous m’avez donnés ? Si je bats mon père, ain
ands poètes ; mais cela doit être bien plus triste de voir, tout d’un coup , leurs œuvres vieillir et se faner comme les fleu
cercueil. La comédie était encore en deuil de son poète quand tout à coup , comme je vous le disais, en 1696, au commencemen
nard. La gaîté, une bonne grosse gaîté bien franche, l’a emporté sans coup férir, sur toutes les atrocités bien combinées du
e donnait jadis un homme du monde pour obtenir un signe de tête ou un coup d’éventail, il se les donne aujourd’hui pour ache
ux et de Gil Blas, une haine rieuse, une moquerie pleine de gaîté, un coup d’épingle, comparé au fer chaud. Voici le portrai
e de ne jamais voir Moncade s’il donne dans le panneau, joue son tout coup vaille ; elle déguise sa voix pendant toute une l
idicules, les caractères hardis, Molière les avait épuisés, tout d’un coup . C’en est fait, il vous faut renoncer, et renonce
e de pareils excès ? N’est-ce pas une chose singulière, que tout d’un coup , cet art que l’on croyait dompté, et forcé de mar
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
; les trois Princes à des enfants qui veulent faire tomber la figue à coups de pierre. Il ajoute que la figue a beau résister
oute que la figue a beau résister quelque temps, qu’attendrie par les coups de pierre des enfants, elle tombe enfin au profit
arquise. Dorante est sur le point de s’unir à une Comtesse. Tout d’un coup il prend fantaisie à Madame la Comtesse de laisse
62 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ut qu’aucun autre poète de son temps ; et s’il n’arrive pas tout d’un coup à la comédie, c’est déjà de l’invention que de se
il n’eût plus besoin ni d’un trait hasardé, ni d’une grimace, ni d’un coup de brosse, ni d’aucun embellissement emprunté à l
mais de cette variété infinie du cœur humain, lequel contient plus de coups de théâtre que n’en peut créer l’imagination du d
it une image complète de la vie dans une comédie sans incidents, sans coups de théâtre, sans complications invraisemblables,
orter une lettre ; sans Gros-René ni Mascarille, sans monologue, sans coup de théâtre. Quoi ! pas même un mariage au dénouem
imène leur a mise au dos. Tous reçoivent de la main de la coquette un coup d’éventail sur la joue, qui ne les corrigera pas,
63 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
e là deux miracles de vengeance impitoyable, d’ironie implacable, des coups de massue où la vieillesse et la gloire de cette
us qu’un libertin obscur qui se cache dans l’ombre, qui fait tous ses coups à la sourdine, que rien n’explique et qui s’en va
d philosophe, à l’esprit si net, au cœur si tendre, lorsque tout d’un coup , dans les folles journées du carnaval de 1665, Mo
n que c’était son œuvre et son chef-d’œuvre, que c’était là son grand coup à porter, et que, ceci fait, il allait se placer
, le féroce caractère de Don Juan, Thomas Corneille devient tout d’un coup grave, sentencieux, moral, et il s’écrie, dans so
rlera que des grandes choses, et non plus des futiles ! C’est pour le coup , ami feuilleton, qu’il te faudra briser ta plume 
ort du roi de France, qui traînera la reine à l’échafaud, qui tuera à coups de pieds dans le ventre, l’orphelin de tous les r
Inde mali labes  ; de cette confusion vint tout le mal, car, pour ce coup -là, il n’y avait pas à crier : À la profanation !
comme ils jouaient encore au temps des frères Francœur ; puis tout à coup le roi arrive, le roi vainqueur, La Vallière (je
Quoi qu’il en soit, madame de La Vallière pleure encore, quand tout à coup entre un jeune militaire qu’elle a dû épouser aut
mme de vrais bouchers, assouvissaient leur ambition à coups d’épée, à coups de lance ; pour nous, l’esprit est notre lance, l
tend les événements sans rien faire, pour les tourner au drame et aux coups de théâtre. Notez bien que chacun de ces cinq act
64 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
son père ; en 1672, son amie Madeleine Béjart et un second fils. Ces coups répétés et dont-tous, sauf un, atteignaient des e
prend les armes avec Monsieur de Pourceaugnac. Cette fois encore, les coups sont terribles et portés de sang-froid : point de
Son mal s’aggrave, et, bien qu’il ait jugé les guérisseurs du premier coup , il fait ce que les plus sceptiques font en parei
du reste, et beau parleur. Molière n’était pas allé à lui du premier coup  : il avait commencé par les médecins officiels, c
tes un rôle où l’on doit parler naturellement ? » On dirait autant de coups de fouet ou de bride pour maintenir un attelage i
lure devaient être à l’avenant. Aux récriminations, il répond par des coups de boutoir, il force les résistances par des mots
aize l’accuse d’avoir « tiré des limbes son Dépit amoureux à force de coups de chapeau et amené la coutume de faire courre le
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
Térence, Moliere, Regnard se sont habitués à voir, à sentir tout d’un coup ce qui doit être au commencement, au milieu, à la
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
salue de l’autre côté.) Ne vient.... Que diable !....Encore ! que de coups de chapeau ! Valere. Monsieur, un tel abord vous
s à lui ; mais les réparties brusques de Sganarelle nous alarment. Le coup décisif va se porter : poursuivons. Valere. Ce
r que lui dire ; Et la stérilité de son expression Fait mourir à tout coup la conversation. En vain, pour attaquer son stupi
67 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
sa muse éclipsée. L’aimable comédie avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude espère revenir, Et, sur ses brodequins, n
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
aste étroitement lié ;  Que d’une fortune brillante  Dépouillé par un coup du sort,  La douleur lui donna la mort.  Sophie é
tre pour ne se souvenir que du second ; la piece, malgré les premiers coups , qui sont toujours mortels, se releve, & a pl
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
bourreau comique qui leur enfonce aux applaudissements des sages, ses coups d’épingle dans le corps, et lui arrachant l’éping
’humoriste n’est ni un bâton de chef d’orchestre, ni un fouet, et ses coups tombent au hasard. § 32. 130. Le comique roma
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
il vraisemblable qu’un machiniste puisse en un clin d’œil, & d’un coup de sifflet, transporter les acteurs d’un bout du
faisoit pas encore beaucoup murmurer, lorsque le machiniste lâcha un coup de sifflet. Un mauvais plaisant du parterre lui a
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
es simagrées vont à son sexe ; aussi sont-elles applaudies : mais des coups de force pareils à celui que je vais citer, seroi
lérat, un traître ». Damis. Je sais bien ce qu’il faut.Oh ! pour le coup , Frontin, C’en est trop. Frontin, s’impatientant.
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
lui apporte la lettre de rémission du capitaine. Oratio l’accueille à coups de poing et le jette hors du théâtre. scènes VIII
t. Vittoria éclate de rire. scène V. Pantalon, qui a été témoin de ce coup de théâtre, blâme l’effronterie de Flaminia. Il s
73 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
t refusé sa part de beaux génies. Un peuple de statues sorties tout à coup des murs de son Hôtel de Ville vient aujourd’hui
e retire et repose calmée, Où l’orgueil, que le monde irritait de ses coups , Cède au baume enivrant d’un sentiment plus doux.
’avenir ; L’âme va s’épuisant jour par jour tout entière, Puis tout à coup se brise..… Ainsi mourut Molière ! Son âme remo
. Quand la foule du siècle, en tumulte à ses pieds Passera.… tout à coup si vous vous animiez Comme le commandeur, marbre
74 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
dans cette attaque générale, personne ne porta à l’ennemi commun des coups plus directs que le rival de Descartes, et conclu
ux dépens des disciples d’Hippocrate. Enfin, et pour passer tout d’un coup des petites choses aux grandes, et accord est plu
il s’est trahi ; une seule fois l’acteur a disparu, l’auteur a tout à coup parlé en son nom, et on a vu avec étonnement don
à notre dernière question. — Mais à peine trouvée, je la vois tout à coup grandir en importance. Je m’occupais de l’œuvre,
75 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
s et nos amis ; ces traits incisifs et profonds ont porté le dernier coup à un vice que l’auteur avait déjà attaqué dans Le
quatre jours sans remuer ni sans prendre aucun aliments… À moins d’un coup du ciel, c’était fait de ma vie. Mais enfin la Pr
lui donner un spectacle si nouveau : mais sa majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le roi ordonna sur-le-cha
cteur que l’était le public, surtout la Duparc, qui le prit tout d’un coup en amitié, et qui bien sérieusement avait fait de
e tout complet. Il fut tout étonné, et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le tailleur lui dit qu’il fallait
dit à son domestique de lui ôter cette femme-là. Elle passa tout d’un coup de l’emportement à la douleur ; les pistolets lui
76 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le Roi ordonna sur-le-cha
eur, que l’était le Public, surtout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup en amitié ; et qui bien sérieusement avait fait d
e tout complet. Il fut tout étonné, et fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le Tailleur lui dit qu’il fallait
dit à son domestique de lui ôter cette femme-là. Elle passa tout d’un coup de l’emportement à la douleur ; les pistolets lui
te. Baron, comme le plus ingambe arriva le premier, et fit cesser les coups  ; mais il fallut Molière pour terminer le différe
t. Le Poète devait mourir sous le bâton, ou du moins en avoir tant de coups , qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versi
oyait être au moment de convertir Chapelle, le suit ; et en buvant un coup de bon vin, lui étale une seconde fois sa Rhétori
t pas voulu entrer dans son sentiment, cet Oncle furieux lui donna un coup de couteau, dont pourtant il ne mourut pas. Mais
que les Précieuses Ridicules et l’Amphitryon qui aient pris tout d’un coup . Le jour que l’on devait donner la troisième repr
Les Personnes de probité, et les Gens de Lettres sentirent tout d’un coup la perte que le Théâtre comique avait faite par l
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
cessairement le caractere de cet homme, du moins en partie. Quant aux coups de pinceau plus ou moins vigoureux qu’il faut emp
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
quelle affaire, Monsieur ? Jé beux, cadédis, lé faire mourir sous les coups dé vâton. Oh ! Monsieur, les coups de bâton ne se
mps, & que le spectateur est curieux de voir comment il parera le coup . Granger qui veut envoyer dire à son fils de se l
burlesque : Que diable alloit-il faire dans cette galere ! Enfin, les coups que Zerbinette porte au pere de son amant sont pl
mme qui nous a empêtrés de cette... Chrémès. Je sais. Géta. Tout d’un coup il m’est venu dans l’esprit de le sonder un peu.
n gré. Les combats qu’il éprouve sont bien plus énergiques : tous les coups de pinceau étant destinés à le peindre, rendent s
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
Enfin il en est fou ; c’est son tout, son héros ; Il l’admire à tous coups , le cite à tous propos : Ses moindres actions lui
sont contraires à la clarté & à la briéveté de l’exposition, quel coup mortel doivent lui porter des scenes entieres qui
p; en se refusant jusqu’à la moindre chose, elle le raflera tout d’un coup , sans penser seulement à toutes les peines qu’il
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
retirer, quand son berger Agnelet vient le prier d’être satisfait des coups qu’il lui a donnés, & de ne pas le poursuivre
our la clef de la cave. Poursuivons. . . . . . . . . . . Simon. Tout coup vaille, m’y voilà déterminé. Frontin. Courage. Çà
pas mal : cela viendra avec un peu d’exercice. En voilà assez pour le coup  ; retire-toi, je ne veux point que mon maître te
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
heux : mais c’est à tort, un joueur mal-heureux lui détaille tous les coups qu’il a essuyés dans une partie. La Montagne arri
ne. Mais avant qu’il ait lieu d’achever son dessein, Il faut de mille coups percer son traître sein. . . . . . . . . . . . .
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
rit, n’avoit supposé le véritable Damis mort. Il a tout réparé par ce coup d’adresse. Le public ne pouvant juger les deux pe
tant de notre porte, n’est-il pas vrai que tu mérites d’être traité à coups de verge ou de bâton ? Sceledre. En ce cas-là je
83 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
sortir à son honneur, et qu’il se mettra en état de ne recevoir aucun coup qu’il ne puisse parer. Il sera, de plus, Chef d’u
dresse que d’esprit que d’agir de la sorte ; c’est aller au-devant du coup , mais seulement pour le parer, ou plutôt, c’est f
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
qui vécut de médire, Et qui mourut aussi par un trait de satyre : Le coup dont il frappa lui fut enfin rendu. Si, par malhe
85 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
e de la société, quel meilleur choix que celui du Misanthrope et quel coup de génie de lui avoir adjoint la médisante ! Qui
te aime mieux prendre son silence pour un refus, c’est-à-dire pour un coup de poignard, — que de continuer à se repaître d’e
ouche et glissant, flaire à plein nez la confrérie. Et par un nouveau coup de son génie* Molière a donné pour adversaire à s
tel outrage, Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage. Percé du coup mortel dont vous m’assassinez, Mes sens par la ra
u’en passant la mesure, en sortant du bon sens, ils tombaient sous le coup de la comédie. Ce dont on rit, dans Alceste et da
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
itase et de péripétie, mais de subjectif et d’objectif, c’est pour le coup qu’il aurait été ravi en extase, et qu’il se sera
nd à la porte de sa propre maison, s’impatiente, tempête et reçoit un coup par la maladresse d’un lourdaud, qu’il a pris à s
ris à son service à cause de sa simplicité ; il rit, non parce que ce coup est comique, et qu’Arnolphe ne l’a pas volé, mais
est comique, et qu’Arnolphe ne l’a pas volé, mais parce que c’est un coup  ; du même gros rire il éclaterait, s’il voyait l’
rberies de Scapin, et que, dans cette farce préférée, Géronte roué de coups à travers un sac lui semblait plus comique que Gé
87 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
alais-Royal avec la troupe de Monsieur. La mort de Mazarin a porté un coup à l’Opéra naissant ; on n’entend plus guère chant
nt… S’il y consent ! cela ne se demande pas. Le traître, bénissant ce coup de fortune, se cache dans son allée, s’enveloppe
t ce qu’il a pu : qu’il n’a pas réussi. Et elle, alors, achevant d’un coup ce roué, qui se flattait de connaître toutes les
it qu’il n’ose ; et tout en pestant, et comme si en ne rompant pas de coups l’innocente, il eût fait acte méritoire, il offre
es mains, mais c’est à Agnès qu’il le marie ; et Agnès, par un de ces coups du ciel qui se produisent toujours à la fin d’un
disait :          Et si dans la province Il se donnait en tout vingt coups de nerf de bœuf, Mon père pour sa part en embours
88 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
lui donner un spectacle si nouveau. Mais Sa Majesté en fut tout d’un coup effrayée ; de sorte que le Roi ordonna sur le cha
ur, que l’étoit le Public, sur tout la Du-Parc, qui le prit tout d’un coup en amitié ; & qui bien serieusement avoit fai
out complet. Il fut tout étonné, & fort aise de se voir tout d’un coup si bien ajusté. Le Tailleur lui-dit qu’il falloit
dit à son domestique de lui ôter cette femme-là, Elle passa tout d’un coup de l’emportement à la douleur ; les pistolets lui
Baron, comme le plus ingambe, arriva le premier, & fit cesser les coups , mais il fallut Moliere pour terminer le differen
t. Le Poëte devoit mourir sous le bâton, ou du moins en avoir tant de coups , qu’il se souviendroit toute sa vie d’avoir versi
it être au moment de convertir Chapelle, le suit ; & en bûvant un coup de bon vin, lui étale une seconde fois sa Rhetori
pas voulu entrer dans son sentiment ; cet oncle furieux lui donna un coup de couteau, dont pourtant il ne mourut pas. Mais
pour une representation differente de la premiere & ajoûtez après coup . *Bien des gens s’imaginent que Moliere a eu un
es Precieuses. Ridicules & l’Amphitryon, qui ayent pris tout d’un coup . *Dans cette piece qui est la derniere, qu’il ai
Muse éclipsée. L’aimable Comedie avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude espera revenir, Et sur ses Brodequins n
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
ent. Quelle est cette demande ? Amphitrion, à part. Ah ! c’est ici le coup le plus cruel de tous, Et dont à s’assurer trembl
e est la loi. Si d’entrer là-dedans tu prends encore l’audace,  Mille coups en seront le fruit. Sosie.  Las ! à quelle étrang
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
je vais de ce pas...Ah ! que vous êtes prompte ! La mouche tout d’un coup à la tête vous monte ; Et, sans considérer s’il a
e voulez-vous donc dire ? Antiphon. Ce que je veux dire ! que le beau coup que tu viens de faire me réduit à m’aller pendre
91 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
terribles ; et comme l’amour va toujours plus loin que son objet, le coup qui le frappe nous ébranle jusque dans les fondem
pour toujours ! C’est que Célimène a touché l’endroit sensible, et le coup a été sûr. La vraie passion d’Alceste, ce n’est p
92 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
chef de famille le spectacle des attaques dont elle est l’objet. Quel coup de maître, que de montrer la vertu dans cette épr
es charités à tout le monde, ces femmes qui donnent toujours le petit coup de langue en passant, et seraient bien fâchées d’
93 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
eau, je la dirigeai vers le roi qui s’avançait pour me frapper ; d’un coup , je fendis le pavé, j’ouvris la terre jusqu’aux a
te voilà, et ma foi ! bonne à marier, tu ne sais pas encore donner un coup de pioche ou planter un chou ? » Et là-dessus de
94 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
persion totale. En effet, si le faux bel esprit ne fut pas anéanti du coup que lui avait porté Molière, du moins il cessa de
qui a été soixante-dix ans chagrin, sévère et avare, devienne tout à coup gai, complaisant et libéral. Le dénouement de L’É
eu d’une fête qu’il vous donne ? Cette simple réflexion le fit tout à coup changer de résolution. Mais comment ne l’avait-il
95 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
cinquième étage, vous et votre partition. Si vous ne vous tuez pas du coup , vous passerez indubitablement pour un phénomène 
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
; Enfin il en est fou. C’est son tout, son héros : Il l’admire à tous coups , le cite à tous propos. Ses moindres actions lui
97 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
très plaisante vers la fin, lorsque la fausse muette s’épanche tout à coup en un bavardage torrentiel. Elle se dédommage par
on d’une femme est chose fragile ; mais, par cela même, redoubler les coups est une tactique maladroite. A celui qui s’acharn
onvention. Du reste, une fois veuve, il semble qu’elle comprit tout à coup la perte qu’elle avait faite et s’efforça de répa
n génie, cet autre foyer de raison, de poésie et de gaîté ? Malgré le coup terrible qui la frappait, la troupe ne fit relâch
tures ; à la suite d’une escapade nocturne, on l’avait trouvé roué de coups et laissé pour mort sur le pavé de Paris. Très ép
98 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
tin de souffrir un volage, Le ciel ne pouvait mieux m’adoucir de tels coups , Quand, pour m’ôter ce cœur, il s’est servi de vo
, comme Lesage s’est servi de Gil-Blas, pour porter à ses ennemis des coups détournés et d’autant plus sûrs. « Aujourd’hui,
ent récentes: le succès des Provinciales avait porté à leur crédit un coup sensible; mais il en avait en même temps révélé l
dèle dessiné par Molière, et, après avoir soigneusement effacé chaque coup de crayon, il en donne un autre à la place. Aux y
nte les temples où se fait un grand concours; on n’v manque point son coup , on y est vu. Il choisit deux ou trois jours dans
’œuvre, ou dans cette scène du dénouement qu’elle vient égayer tout à coup , lorsque la situation, de plus en plus tendue, ne
, nobles et sombres, dont on croit voir l’œil irrité s’adoucir tout à coup et jeter sur Célimène un regard d’une inexprimabl
le La Rochefoucauld juge et accepte les hommes serait pour Alceste le coup de grâce; elle le révolterait plus encore que le
dignité; elle fait preuve d’un stoïcisme élevé, qui est au-dessus des coups de la fortune: elle est l’àme du parti savant, mo
l’autre les ridicules de son siècle, et chacune de ses satires porte coup sur un point donné. Le Misanthrope lui-même, quoi
llant et au besoin déplus vulgaire. Dans les tragédies de Racine, les coups d’épées se donnent dans la coulisse ; dans les co
illantes fortunes, et vogué d’orage en orage, il s’est réfugié tout à coup dans le port le plus prochain, couvert de gloire
e toute, ce n’est pas la religion qui y gagne. Don Quichotte porta un coup sensible à l’esprit chevaleresque, quoique Cervan
n siècle au nom de l’idéal que ce siècle rêvait, il s’en prend tout à coup à cet idéal lui-même, et le met en pièces dans un
ce vermoulu, privé de l’appui de la vertu d’Alceste, s’écroula tout à coup sous le poids de sa corruption. Etrange destinée
99
harme, de naïveté et d’esprit à la fois, pour se métamorphoser tout à coup , l’instant d’après, en cette créature insupportab
arou, pour faire rompre le col à son jeune maître Léandre ! Encore un coup , Molière n’a rien exagéré. [1880-02] Eugène NOË
qui fut une chute, presque un scandale, avant de se relever tout d’un coup en pleine vogue, et qui d’aucune façon ne dut res
rent dans les mystérieux sentiers d’un roman d’amour, s’élancent d’un coup d’aile dans l’empyrée de l’ode ou de la tragédie.
de là les douleurs de Racine. Qu’est-ce que la fin de sa préface ? Un coup de sifflet, que dis-je ? Deux ou trois coups de s
la fin de sa préface ? Un coup de sifflet, que dis-je ? Deux ou trois coups de sifflet dissimulés, à l’adresse de Molière, un
issez-y bien, n’est-ce pas Orgon, à qui la calomnie a porté un de ces coups dont on ne sauve sa tête qu’en fuyant ? Ce vérita
r suite, la jolie scène reprise au Dépit amoureux a été ajoutée après coup  ? Ce qui confirme le doute à cet égard, c’est que
tre lui. On y discute sur la façon dont le Maître devrait riposter au coup droit qu’on vient de lui porter : MADEMOISELLE D
cru amusait un public moins délicat en reforgeant et en repolissant à coups de marteau la tête des femmes « acariâtres, bigar
e commença d’être chargé de la composition des ballets du Roi, et son coup d’essai fut le Ballet de Cassandre, dansé au Pala
ait, comme nous le rappelle M. Revillout, reforgeant et repolissant à coups de marteau les têtes des femmes « acariâtres, big
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
il menace Scapin qui lui répond par un soufflet. Arlequin, étourdi du coup , ne sait s’il a reçu un soufflet ou un coup de po
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