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1 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
oupçonner, et qui pour se dédommager de son loisir, n’ait voulu faire connaître au Public qu’il était homme de discussion, et de
as qu’il pense toujours juste ; Ainsi il trouvera bon que je le fasse connaître au Public par ma Réponse. Je me flatte même que m
s tablettes pour me le reprocher. D’un autre côté cet Avocat, qui ne connaît que le langage gothique de sa famille et de ses p
is il est, ce me semble, bien méconnaissant. Nous souhaitons toujours connaître ceux qui contribuent à notre satisfaction ; cette
n ; et ainsi de tous les autres faits que j’ai rapportés, et qui font connaître Molière dans son véritable caractère. Si mon Cens
il avance ? À qui dois-je m’en rapporter qu’aux personnes qui ont vu, connu , et fréquenté Molière ? Et quelle certitude puis-
des mémoires. Mais à qui aurais-je pu mieux m’adresser qu’à lui, pour connaître Molière ? Il a toujours été avec lui. Mon Critiqu
il me reprend avec dessein, puisqu’il me conteste les faits les plus connus , lorsqu’il dit que Monsieur le Prince de Conti ne
ttention de la contradiction dans cet endroit. « Molière selon lui ne connaissait pas assez la Cour pour refuser avec de si bonnes
voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. En voilà bien assez pour connaître la Cour ; et je doute que mon Censeur la sache au
résentation des Précieuses, voilà la bonne Comédie. Ce qui fait bien connaître que le Théâtre Comique était alors négligé ; et q
erais mon Lecteur : mais je puis reprocher à mon Censeur qu’il ne les connaît pas, puisqu’il n’a point remarqué que la plupart
es points pour toutes les passions, pour toutes les figures ? Nous ne connaissons que les points fermés, les points d’admiration, e
s pour ce genre d’action ; mais comme homme d’esprit et d’étude il en connaissait les règles. La Comédie est une représentation naï
ecteur de pousser plus loin cette matière ; en voilà assez pour faire connaître que mon Censeur a eu tort de se récrier si fortem
Molière le lui eût demandé. Mais quand on fera réflexion que celui-ci connaissait déjà les dispositions extraordinaires que Mr Raci
à cette occasion, est inutile pour moi ; car je lui déclare que je ne connais point son Provençal, et que les rares qualités qu
Chapelle et de Molière ne s’accordaient pas à la vérité ; mais ils se connaissaient intérieurement pour des personnes essentielles et
ellement. Il n’y a donc point là de quoi s’étonner, pour peu que l’on connaisse le monde. C’est même l’amitié bien souvent qui ca
ue pour accuser indirectement la mienne de fausseté. Mais ce fait est connu de trop de personnes pour être ignoré ; et je dou
e, jusqu’à de la vertu, puisque mon Censeur le veut. Mais Molière les connaissait mieux que moi. Cependant il y en a dans la Troupe
onc ce qu’il dit est véritable. J’honore parfaitement Mr Baile, et je connais peut-être mieux la vaste étendue et la solidité d
x la vaste étendue et la solidité de son génie, que mon Censeur ne la connaît  ; mais je ne veux point être l’esclave de ses sen
l finissait. Les Sœurs Religieuses, qui l’assistèrent à la mort, font connaître qu’il faisait des charités. J’ai laissé tout cela
2 (1739) Vie de Molière
e réputation dans le monde. C’étaient Chapelle et Bernier : celui-ci, connu par ses voyages aux Indes, et l’autre, célèbre pa
dans la farce ; d’où vient le mot de turlupinage. Hugues Guéret était connu , dans les pièces sérieuses sous le nom de Fléchel
ppelait Gautier-Garguille. De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un
, et presque autant d’ennemis. Il accoutuma le public, en lui faisant connaître la bonne comédie, à le juger lui-même très-sévère
n, qui sont bien plus grandes qu’on ne pense. Le maréchal de Vivonne, connu par son esprit et par son amitié pour Despréaux,
par les dons singuliers qu’il avait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité. C’est le comédien Baron, qui a é
personnes prirent celui de la réfuter. On prouva que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de cette fille. La
a comédie, déterminèrent Harlay de Chanvalon, archevêque de Paris, si connu par ses intrigues galantes, à refuser la sépultur
ustache, sa paroisse, ne voulut pas s’en charger. La populace, qui ne connaissait dans Molière que le comédien, et qui ignorait qu’
ieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne comédie ne pouvait être connue en France, puisque la société et la galanterie, s
ent. Aussi ce ne fut qu’après avoir bien vu la cour et Paris, et bien connu les hommes, que Molière les représenta avec des c
es Femmes savantes n’en eurent depuis. C’est qu’avant l’Étourdi on ne connaissait pas mieux, et que la réputation de Molière ne fai
mps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés en tout, parce qu’ils ne connaissaient point la nature. Ils peignaient au hasard des car
qui fit sentir le vrai, et par conséquent le beau. Cette pièce le fit connaître plus particulièrement de la cour et du maître ; e
furent alors accréditées par le retour d’un fameux pantomime italien, connu sous le nom de Scaramouche. Les mêmes spectateurs
-Royal,  le 1er Juin 1663. C’est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre. C’est proprement un dialogue, et non
rs, à la politesse, et à la gloire de la nation. Ce fut à cette fête, connue sous le nom de l’Île enchantée, que Molière fit j
en rabat, et consultaient en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le mon
i les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le monde, et savent que le grand art d’un m
nt une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connues comme lui. Molière est le premier qui ait su tou
isés à faire, qu’ils semblent plus faciles. Il y a un rythme très peu connu qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie reb
nu qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie rebute. Corneille ne connut pas ce rythme dans son Agésilas. L’Avare, C
, il demande à voir la troisième, stende tertiam. Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de M
es le 15 de juillet 1668,  et à Paris le 9 de novembre suivant. On ne connaît , et on ne joue cette pièce que sous le nom de Geo
Le Cocu imaginaire, qu’on avait intitulé et affiché Sganarelle, n’est connu que sous le nom de Cocu imaginaire, peut-être par
le nom de Tartuffe, sous lequel ses impostures étaient supposées être connues du roi. À cela près, la pièce était comme elle es
blic sur le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra, connu en France sous le ministère du cardinal de Mazari
u’on la pouvait même rendre intéressante : perfection que l’Italie ne connaissait pas. Depuis la mort du cardinal Mazarin, on n’ava
sous le nom de Vadius, et que Trissotin est le fameux abbé Cottin, si connu par les satires de Despréaux. Ces deux hommes éta
sabusé de l’astrologie judiciaire ; on y croyait d’autant plus, qu’on connaissait moins la véritable astronomie. Il est rapporté da
hommes n’ont quitté ce reste de barbarie, qu’à mesure qu’ils ont plus connu les plaisirs de la société et ceux que donnent le
3 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
été condamnées par les mêmes raisons que vous venez de dire, ceux qui connaissaient la bonté de ces pièces n’osant les protéger, de c
t point, il y en a d’autres qui approuvent tout ce qu’ils voient : je connais un des plus galants Abbés du siècle, et à qui je
n particulier ; aussi dit-on de lui dans le monde que l’on ne saurait connaître s’il dit la vérité et qu’il ne fait point de Jalo
oire. Cependant il est constant qu’il a le goût fin et délicat, qu’il connaît bien les défauts de tout ce qu’il voit, et qu’il
utres obscurcissent tellement la vérité qu’il est impossible d’y rien connaître , lorsqu’ils se sont une fois mêlés de dire leur s
irablement bien à la française et la réussite qu’elles eurent lui fit connaître que l’on aimait la satire et la bagatelle. Il con
urent lui fit connaître que l’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut par là les goûts du Siècle, il vit bien qu’il éta
que l’on crût qu’ils ne les eussent pas. Notre Auteur, ayant derechef connu ce qu’ils aimaient, vit bien qu’il fallait qu’il
seulement bien aises d’être raillés, mais qu’ils souhaitent que l’on connaisse que c’est d’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en
une Pièce sérieuse et qu’il en avait le premier rôle pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait pas beaucoup divertir. La
donner d’amples preuves de son esprit. Je pourrais encore dire qu’il connaît les Ennemis qu’il a à combattre, qu’il sait l’ord
son avantage, il sera bien délicat s’il ne vous en est obligé, et je connais beaucoup de personnes qui se tiendraient glorieus
4 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
qu’il y a d’essentiel dans l’un et l’autre sens, et que le public les connaît assez maintenant pour se croire dispensé d’y prêt
re sont éclectiques et savent concilier toutes les admirations. Je ne connais pas d’ailleurs d’étalon qui permette de mesurer l
nt Covielle abonder dans son sens, croit-on qu’il soit indifférent de connaître la brouille qui existait alors entre Molière et s
i qui l’a écrit. Mais n’a-t-il pas un prix particulier pour quiconque connaît les querelles qu’il faisait alors à sa femme au s
deleine Béjart, l’autre sur la femme de Molière5. L’auteur était déjà connu par une thèse agréable sur Marivaux, sa vie et se
d’une comédienne, car elle constituait un ressort dramatique des plus connus  ; on en trouverait des exemples même de nos jours
œuvres pies, conformément aux intentions que la testatrice lui a fait connaître . Celle clause dut paraître dure à la femme de Mol
e fut entourée à son lit de mort. Il se joua l’a un de ces drames que connaissent bien les notaires, les médecins et les confesseur
juste que cette affaire Guichard dont tant de gens ont parlé sans la connaître  ? On sait vaguement qu’il s’agit d’un projet d’at
découvrir dans cette histoire de la famille de Molière qu’on croit si connue . La question, comme on va le voir, ne touche pas
d’épigrammes, de propos malveillants, d’insinuations perfides. Ils se connaissaient de longue main, car Guichard était fils d’un des
M. de Grandmaison, lieutenant criminel de robe courte. » Guichard le connaissait pour avoir été quelque temps l’amant de sa sœur,
peine d’encourir les foudres de l’Église, révéler les détails par eux connus . Celui que Lulli avait obtenu fut lu au mois de j
ncore relevée. Trots ou quatre ans après la mort de Molière, Guichard connaissait et livrait à la publicité un fait que Beffara pas
n veux retenir, c’est que Guichard, vivant dans l’intimité d’Armande, connaissait ces actes authentiques auxquels on accorde tant d
e tels coups ne frappent que ceux qui s’y exposent. Le livre est trop connu pour que je m’attache à l’examiner. On a dit et r
a plus ancienne : ce serait une interpolation. On sent que l’auteur a connu le grand poète, qu’il a pénétré dans son intimité
un envieux atrabilaire ; mais voici un troisième témoin auquel on ne connaît aucun mauvais sentiment qui puisse justifier l’op
çois de Lescot, président au Parlement de Grenoble, était un débauché connu par ses aventures galantes. Riche et peu habitué
ur les réparations. Ce fut Molière, comme on sait, qui, sans se faire connaître , et sous le nom de son ami le savant Jacques Roha
baptême, des suicidés et des excommuniés. C’est à M. Louis Moland, si connu par sa belle édition de Molière dont la réimpress
. Deux témoins oculaires présents à l’inhumation de Molière nous font connaître l’endroit précis où eut lieu cette inhumation. Le
l’écrivain même sur lequel il s’appuyaient, car ces investigateurs ne connaissaient ni le registre de La Grange ni la lettre à Louis
x chapelain, dont l’auteur du Parnasse français ne nous fait pas même connaître le nom, et je l’ai jadis assez irrévérencieusemen
à croire qu’il avait des raisons sérieuses d’agir comme il le fit. Il connaissait , et son procès-verbal en fait foi, certaine page
es. Dans un de ces petits romans à scandale, écrits à l’aide de faits connus de tous et de récits imaginaires, et qui pullulèr
rains ont vanté les sentiments d’honneur ; comédien comme elle, il la connaissait bien et ne lui aurait pas donné un nom respecté s
les concubinaires et les usuriers, c’est-à-dire que leur péché était connu du prêtre par la notoriété publique et non par la
à y voir. Molière meurt dans les circonstances saisissantes que l’on connaît  : il ne s’est pas confessé ; peut-on l’enterrer a
l’enterrer avec les honneurs religieux, lui pécheur dont la faute est connue par la notoriété publique ? Évidemment non. Mais
ui conduisit Armande aux pieds de Louis XIV, le curé de Saint-Germain connaissait le bon cœur et la charité de ce comédien, à qui u
Aurions-nous enfin un autographe de Molière ? Jusqu’à présent on ne connaissait pas une ligne, une seule, qui pût avec certitude
C’est à M. de la Pijardière, archiviste du département de l’Hérault, connu dans le monde des lettres sous le pseudonyme de L
ticité serait unanimement reconnue. Or, il n’y en a point de tels. On connaît aujourd’hui nombre de signatures de Molière appos
ner et s’écrier : Un autographe de Molière ! Mais il en existe ; j’en connais . Et moi aussi j’en connais : Il en est jusqu’à t
aphe de Molière ! Mais il en existe ; j’en connais. Et moi aussi j’en connais  : Il en est jusqu’à trois que je pourrais citer.
ent si positif, puisque, à l’époque où ce jugement fut formulé, on ne connaissait de Molière que des signatures. Peut-être croyait-
pièces qui engageaient leur responsabilité ? Aucune autre pièce à moi connue n’est signée de la sorte. Le fondateur de l’Illus
rmale des deux pièces de 1650 et 1656 est d’autant plus étrange qu’on connaît un acte qui se place justement entre ces deux dat
e catalogue Bovet, M. Etienne Charavay, l’archiviste paléographe bien connu , à la page 244 (5e et 6e séries), où il décrit la
nné par Molière au fameux procureur Rollet, ajoute ces mots : « On ne connaît de lui que de simples signatures. » Voila un arr
es archives de l’Hérault et que M. Étienne Charavay n’a pu manquer de connaître . Reste à savoir sur quoi cet arrêt se fonde et si
la collection d’autographes de M. Alfred Bovet, j’ai déclaré qu’on ne connaissait de Molière que de simples signatures. Il en dédui
rifier l’écriture, tout moyen de contrôle me manquait. Les signatures connues de Molière différent de celle de la quittance, et
u Théâtre-Français. M. Étienne Charavay, l’expert en autographes bien connu , a déclaré, dans une lettre qu’il nous adressait
ste, selon lui, n’est point la copie d’un original que Molière aurait connu  ; ce n’est point un portrait, pas plus celui du d
sa, le Père Bouhours lit son épitaphe ; mais je ne vois pas qu’il ait connu de près aucun ami de Port-Royal, — hors le prince
casions de caresser ses penchants et sa vanité. Or rien n’était mieux connu à la cour que la haine de Louis XIV pour le parti
ant et peut-être le seul authentique des autographes de Molière qu’on connaisse , a publié, en 1877, un petit livré intitulé : le
r une vile palinodie, contre laquelle proteste le caractère qu’on lui connaît , Molière se serait fait le complaisant et le détr
n ! voulez-vous savoir ce que pensait de ce caractère un homme qui se connaissait en versatilité politique, car il avait vu des cam
ligé de rompre en visière aux gens pour des vers bons ou mauvais ; il connaît assez les maladies incurables des hommes pour sav
es créations littéraires. M. du Boulan en trouve dans Molière, qui ne connaissait même pas ce mot de symbolisme ; M. de la Pommeray
édition de Molière qui s’adresse au grand public, lequel tient plus à connaître les résultats acquis qu’à discuter des problèmes
l dans le Moliériste d’avril 1885, article que j’ai le regret d’avoir connu trop tard pour l’opposer à M. Livet au cours de m
5 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
onsacré que cent pages à l’examen du théâtre le plus parfait que nous connaissions . Le nouveau Commentaire que je me propose de fair
poser aux yeux des spectateurs les infirmités de quelques personnages connus , et, par une imitation bouffonne, exciter le rire
t les passions, il sut émouvoir. Un esprit observateur ne tarda pas à connaître la différence de ces deux genres, il en traça la
a toujours d’être l’objet du rire universel. Maintenant que j’ai fait connaître l’origine, le but et les avantages de la comédie,
ère, et ont instruit et amusé en même temps leurs spectateurs. Qui ne connaît les Femmes Savantes, l’École des Maris, l’École d
urs opposé avec la plus grande habileté au caractère qu’il veut faire connaître , un autre caractère absolument différent. Par ce
toutes les bonnes pièces, il faut que l’exposition soit claire, fasse connaître au spectateur les traits les plus prononcés du ca
oût, ont produit de si grandes beautés, qu’elles sont universellement connues . Unité d’action. Une pièce de théâtre est la
re heures. L’auteur a alors plus de facilité pour développer et faire connaître son sujet. On a aussi étendu l’unité de lieu à to
, comme nous en avons plusieurs exemples dans Molière, tendre à faire connaître le caractère principal, par les nouveaux contrast
olière fît répéter ses pièces en présence de gens sans éducation : il connaissait trop leur incapacité. Les gens du peuple ne sont
ance approfondie de l’homme, ses longues méditations lui avaient fait connaître . Ce n’était pas assez pour Molière d’attaquer nos
vant encore sa pureté. Concevant avec cette profondeur que lui seul a connue , d’un côté il lui a découvert tout le cœur humain
6 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
plutôt de la façon de l’Auteur, que de celle de Molière, qui alors ne connaissait point assez la Cour pour parler aussi sensément q
Baron ; et j’en appelle au succès de ses deux dernières Pièces. C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’aujourd’hui, que de
omme ait souffert que son ami (car je n’en veux rien rabattre, ils se connaissent de longue main) l’ait fait passer à la postérité
à l’envers ; et tout Paris sait qu’il se nommait Provençal ; et on le connaît sous un autre nom. Cette personne dont Molière fa
qu’il est. L’Auteur aurait dû lui rendre cette justice. Et en faisant connaître le malheur de son premier âge, relever le mérite
eu d’Auteur qui ait plus travaillé que lui, ni dont le nom soit plus connu . Il était inutile que notre Auteur mystérieux vou
t les mêmes dans ces deux professions si opposées. L’Auteur fait bien connaître par cette proposition, qu’il n’entend ni l’action
portées, avaient assez de quoi satisfaire ceux qui s’intéressent à le connaître , sans les faire servir de divertissement au Publi
er tous les jours les Pièces de Molière, et nous aurions été ravis de connaître les modèles de ses caractères, les motifs qui l’o
t le personnage d’un présomptueux ; Baron, celui d’un homme qui ne se connaît pas ; le Courtisan, celui d’un malavisé, de se co
Nous voici à la fin du Livre, où l’Auteur nous dit qu’il a assez fait connaître , que Molière ne vivait pas en bonne intelligence
7 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
croyez-vous au fond meilleurs que vos aïeux ? Croyez-vous avoir seuls connu la bienséance ? Mon siècle n’était point celui de
, Monsieur, bien singulière ? Molière. Oui, je ne flatte point, vous connaissez Molière ; Mais votre air triste et sombre, autref
quer des vivants, Et d’un bien superflu m’abandonner l’usage. Vous ne connaissez pas vos richesses, je gage ? La Vieille Thalie.
connaissez pas vos richesses, je gage ? La Vieille Thalie. Je ne les connais pas ! Eh bien ! Vous n’aurez rien, J’aime mieux l
Molière ne pourrait refuser ses suffrages. Molière. Je voudrais les connaître . La Jeune Thalie. Eh bien ! Passez les ponts. Je
eintre de mœurs (et c’est là le grand mérite de M. Picard), je ne lui connais de rival dans le dernier siècle que Lesage, dont
cédé qu’au sentiment d’une juste admiration. Je n’ai pas l’honneur de connaître M. Picard ; mais ayant à retracer dans un ouvrage
8 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
aut bien en convenir d’abord, nous marchons à tâtons avec Molière. On connaît peu de chose de sa vie, ou plutôt sa vie ne renfe
politique. Un homme politique, par exemple, a des principes qu’on lui connaît  ; il a des opinions ; il a des idées… quelquefois
e, au xviie  siècle, était profondément monarchique, que la nation ne connaît encore que ses rois, ne connaît que le Roi, et le
ndément monarchique, que la nation ne connaît encore que ses rois, ne connaît que le Roi, et les écrivains ne pensent pas autre
rd’hui ; qu’ils étaient sérieux et retraités de meilleure heure. Vous connaissez , peut-être ce mot si surprenant de Montesquieu, q
e viens de vous le dire : un jeune homme. Et tenez, si vous voulez le connaître , le voilà qui vient d’entrer en scène. Il est les
oi cette expression un peu trop récente, est un grand artiste ; il ne connaît ni les petits moyens ni les procédés vulgaires ;
e vais pas, vous le comprenez, vous raconter L’École des femmes. Vous connaissez la pièce aussi bien que moi. Vous savez qu’Horace
n double nom ; autrement Horace se serait aperçu que l’Arnolphe qu’il connaît est en même temps celui d’Agnès et il ne l’eût pa
et si douloureuse, un plaisir qu’il n’est que trop souvent à même de connaître  : c’est lorsqu’un de ses ouvrages est attaqué, di
lui. Eh bien, ces modèles que Racine avait sous les yeux, Molière les connaissait aussi. Dirai-je plus ? Ce sont les mêmes qui leur
e n’ai plus que quelques mots à vous dire. Un critique parisien, bien connu pour ses développements oratoires et sa bienveill
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
cene V. LA FLECHE, FROSINE. La Fleche. Je suis votre valet. Et tu ne connois pas encore le Seigneur Harpagon ? Le Seigneur Har
ainsi. Albert. Je te dis que j’aurai raison de tout ceci. Mascarille. Connoissez -vous Ormin, ce gros Notaire habile ? Albert. Conn
. Mascarille. Connoissez-vous Ormin, ce gros Notaire habile ? Albert. Connois -tu bien Grimpant, le bourreau de la ville ? Masca
u travers de son masque, on voit à plein le traître ; Par-tout il est connu pour tout ce qu’il peut être ; Et ses roulements
isés à faire, qu’ils semblent plus faciles. Il y a un rithme très peu connu qu’il faut observer, sans quoi cette poésie rebut
rebute. M. de Voltaire, qui est de cet avis, ajoute que Corneille ne connut pas ce rithme dans son Agesilas. Les Anglois font
rement, N’a pour tout divertissement Qu’à faire du saccagement. Je le connois parfaitement ; C’est un assommeur de jument, Qui
10 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
r celle de Molière : on y trouvera même de certains faits qui ne sont connus que de peu de personnes. Les autres pièces qui co
nt une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connu avant lui. « Molière est le premier qui ait su to
genre de comédie auquel ils n’étaient point accoutumés, et qu’ils ne connaissaient même pas. Ainsi, lorsqu’ils ont mal jugé des pièc
qu’il aima mieux, comme il arrive tous les jours, blâmer ce qu’il ne connaissait pas, que d’entrer dans le moindre examen. Mais Mo
dmirable comédie commence par le Misanthrope, qui par son action fait connaître à tout le monde que c’est lui, avant même d’ouvri
son dessein est de rompre en visière à tout le genre humain, et l’on connaît , par ce peu de paroles, le caractère qu’il doit s
ce qu’il découvre dans la scène suivante ; et ce qu’il lui doit faire connaître l’adresse de l’auteur qui répond sitôt à ses dési
ire voir ce que peut l’amour sur le cœur de tous les hommes, et faire connaître en même temps, par une adresse que l’on ne peut a
dans le monde. Je ne crois pas que les beautés de cette scène soient connues de tous ceux qui l’ont vue représenter. Elle est
’elle était bien écrite, et que les personnes d’esprit en ont bien su connaître les finesses. Dans le reste de l’acte, le valet d
cours d’une comédie ; mais si, comme j’ai dit tantôt, celui-ci a fait connaître le sien avant que de parler, il fait voir en fini
s déchirer sous main leurs meilleurs amis. Les fausses prudes doivent connaître que leurs grimaces ne servent de rien ; et que qu
Aucune morale chrétienne, N’est plus louable que la sienne, Et l’on connaît évidemment, Que dans son noble emportement, Le vi
e jouer la comédie. Pocquelin entra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre a. Ce fut alors
c bonté, et fit donner des appointements à sa troupe. Ce prince avait connu Molière au collège, et s’était amusé à Paris des
i il eût une estime particulière : cela faisait dire à ceux qui ne le connaissaient pas qu’il était rêveur et mélancolique : mais s’i
qu’une fille, et sa veuve épousa dans la suite le comédien d’Étriché, connu sous le nom de Guérin. «  La femmea d’un des meil
re empêchait de paraître, il se nomme Mondorge *, ajouta-t-il, je le connais , dit Molière, il a été mon camarade en Languedoc,
été témoin, et qu’il a raconté à des personnes dignes de foi, est peu connu et mérite d’être rapporté. Molière revenait d’Aut
it insensiblement éclairer sur le bon, et parviendrait peut-être à en connaître tout le prix… Alceste passa à la faveur de Sganar
sements et des entrées de ballet, n’a jamais été imprimée, et on n’en connaît que les paroles chantantes qui se trouvent dans L
aisés à faire qu’ils semblent plus faciles. Il y a un rythme très peu connu qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie reb
u qu’il y faut observer, sans quoi cette poésie rebute : Corneille ne connut pas ce rythme dans son Agésilas. » « [*]Si ce f
ette pièce eût-elle des censeurs, et peu de critiques. » « [*]On ne connaît , et on ne joue cette pièce que sous le nom de Geo
Le Cocu imaginaire qu’on avait intitulé et affiché Sganarelle, n’est connu que sous le nom de Cocu imaginaire, peut-être par
, il demande à voir la troisième. Ostende tertiam ? Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de M
ssance de cet auteur pour le genre théâtral. « [*]Avant que de faire connaître les beautés de cette comédie, j’entreprendrai d’e
ser cette pièce comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans la peinture des caract
onner une légère idée, et de mettre par là le lecteur plus en état de connaître et de sentir avec quel art Molière en a fait usag
laminia, fille de Pantalon, riche banquier de Venise ; comme il n’est connu de personne dans cette ville, il prend le parti d
lle reparut à Paris le 5 février de cette annéea. Dès qu’elle eut été connue , les vrais dévots furent désabusés, les hypocrite
scélérat. Il ne tient pas un seul moment l’auditeur en balance, on le connaît d’abord aux marques que je donne ; et d’un bout à
r rapporter sur la comédie du Tartuffe. Nous supposons que le lecteur connaît les Œuvres de Molière, et par conséquent les troi
tèrent les intermèdes de Pourceaugnac ; nous supposons que le lecteur connaît les Œuvres de Molière, édition in-12 de 1739, où
its délicats et élevés, il y en a cent qui les rebutent, faute de les connaître . Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet q
d on fait réflexion aux circonstances où Molière la joua. Le monde ne connaissait guère alors le genre de comique noble qui commet
up de réputation dans le monde, c’était Chapelle et Bernier, celui-ci connu par ses voyages aux Indes : et l’autre, célèbre p
elle les grands biens qu’il possédait ; si par la suite il ne l’avait connu incapable de les gouverner : il se contenta de lu
), après que les principales personnes qui la composaient eurent fait connaître leur mérite quelques années auparavant à Paris su
es provinces à la tête d’une troupe, et La Grange, dont le mérite est connu , se joignirent alors à celle que Molière conduisa
l’avaient fait de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et faire punir les plus coupables, et pour leur r
di comme il l’a été ? Par la seule comparaison des prologues, on peut connaître que l’avantage est du côté de l’auteur moderne. L
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
nd homme, c’est-à-dire comme il les sentoit ; nous y aurions appris à connoître les détours d’un labyrinthe si compliqué, où les
garés : il nous auroit indiqué les fautes qu’il avoit faites avant de connoître la profondeur de son art, & celles qui n’étoi
uterent-ils, que pour bien louer Moliere il faut indiquer & faire connoître les découvertes heureuses que ce grand homme, gui
trop bien tout l’esprit qui y régnoit, & le mérite de son Auteur, connu par deux pieces charmantes, la jeune Indienne &am
es peines que j’ai prises, & non à l’orgueil de faire voir que je connois les regles d’un art dans lequel je m’exerce. Y a-
goûte plus ou moins, selon qu’on est plus ou moins instruit. Il faut connoître la théorie d’un art, n’en pas ignorer les regles,
agréable pour la propre satisfaction d’un homme, quel qu’il soit, de connoître toutes les finesses d’un art que nous faisons con
le genre à caractere, & celui qui tient de l’un & de l’autre, connu sous le nom de genre mixte ; mais nous verrons qu
tres Auteurs, afin de le montrer dans tous les sens & de le faire connoître en entier, s’il m’est possible. Cette connoissanc
12
nt, et l’on nous pardonnera d’avoir cité ce long morceau, qui est peu connu , et qui prouve à quel point Molière était appréci
galant : Ces Armes parlantes, dit l’Oraison funèbre de Molière, font connaître ce que notre Illustre Auteur savait faire. Ces Mi
pas seulement alors la brassée de menu bois ou de branchages que nous connaissons . Il avait un autre sens au théâtre, un sens qui s
Thébaïde de Molière, puis est venu à Toulouse, où le jeune Poquelin a connu le vieux poète Goudouly ? Pour nous, la question
le même temps, Molière, « faisant ses premières armes » à Toulouse, y connut Pierre Goudouly ; à quoi la critique a objecté qu
ste dans son roman du Grand Cyrus (tome VII, p. 307). Ce portrait est connu — Le Moliériste le reproduira prochainement ; mai
épousa Esprit-Raimond de Modène, et dont le père et l’oncle sont bien connus des Moliéristes. [1879-05] L. de la PIJARDIÈRE.
èce : (Comment se fait-il que Cléante, au premier acte, ne semble pas connaître Tartuffe même de réputation ? et à quoi Orgon per
devint seigneur de Franconville qu’après 1670, puisque l’ouvrage, peu connu , que nous allons citer, le désigne comme tel et l
rier Dieu de tout leur cœur pour vous ; vous savez que je ne puis pas connaître ce qui se passe dans l’intérieur. Quand j’en aura
iquer l’original autographe, plus grand et plus précis que la gravure connue , et que nous reproduisons ici : 1º Que l’arbre
sez jusqu’où vont mes malheurs ; Mais aussi je vous suis encor si peu connue , Que vous pourriez douter si je suis ingénue, Et
olière. Je vous apporte les miens en ce qui concerne les maisons déjà connues , en attendant que je publie des faits nouveaux et
e n’est, en somme, que la récapitulation d’un certain nombre de faits connus . Je les ai vérifiés, c00rdonnés et complétés par
ère édition du Dépit amoureux fut imprimée en province. Bien qu’on ne connaisse aucun exemplaire de cette édition, il est probabl
re du Cocu imaginaire édité par le Sieur de Neuf Villenaine est assez connue pour qu’il suffise de la rappeler à nos lecteurs
né est guillemettée depuis ce vers : « Un certain animal difficile à connaître jusqu’à celui-ci : « C’est pourquoi le cousin A
bord, dira-t-on, ils ont eu quelques sources communes : Shakespeare a connu Boccace, Rabelais, Montaigne, dont Molière s’est
saisissants, on n’arrive pas, un jour ou l’autre, à s’imiter sans se connaître  ? Si Shakespeare a fait Shylock, Molière a fait H
speare est cousine germaine du valet de Molière. Notre grand écrivain connaissait -il Shakespeare ? S’il le connaissait, a-t-il song
de Molière. Notre grand écrivain connaissait-il Shakespeare ? S’il le connaissait , a-t-il songé à imiter la scène de la nourrice de
lace généralement vers la fin de l’année de 1645, le dernier document connu jusqu’ici révélant encore la présence des comédie
e, tome I, nº 8, 1er novembre 1879, p. 227-242. Tous les Moliéristes connaissent le tableau qui, placé dans le foyer des artistes
admiration la plus vive. Rappelons ici quelques faits essentiels très connus , peu connus ou inédits. Les relations de Molière
a plus vive. Rappelons ici quelques faits essentiels très connus, peu connus ou inédits. Les relations de Molière et des itali
e 1694, avait épousé en premières noces Lorenza Elizabetta del Campo, connue au théâtre sous le nom de Marinette : il se remar
teur joué jusqu’alors par Lolli (Giovanni Bautista Angelo Agostino), connu par abréviation sous le nom de M. Ange ou M. Lang
ord simple gagiste, fut promu en 1673 à l’emploi des Pierrots ; On ne connaît leur camarade Florinde que par la mention d’une g
louse en 1650, avait eu dans sa première jeunesse la bonne fortune de connaître Molière. Ce souvenir lui a dicté quelques pages d
cet intérêt supérieur à tout autre, de l’homme qui peut dire : « J’ai connu Molière, je l’ai vu, j’ai entendu sa parole et je
outer de son origine. Maintenant, qu’était ce Vario ou Berrio ? On ne connaît aucun peintre de ce nom ; mais il est facile cepe
t nous le traduisons textuellement : « Antonio Verrio fut curieux de connaître d’autres pays que l’Italie et d’étudier les métho
lle nous fournit également une date, car le Canal de Languedoc ne fut connu qu’à partir de l’édit de 1666 qui autorisa l’ouve
ses œuvres. Ce livre porte au frontispice le mot de Sainte-Beuve : «  Connaître et bien connaître un homme de plus, surtout si ce
vre porte au frontispice le mot de Sainte-Beuve : « Connaître et bien connaître un homme de plus, surtout si cet homme est un ind
nos universités choisissent Molière pour but de leurs recherches. Je connais maintes annales d’école qui contiennent des Essai
ières avec les personnages les plus remarquables de son siècle. Je ne connais que quelques fragments du poète Ménandre, mais il
tuellement directeur du théâtre de la cour à Vienne ; vos lecteurs le connaissent , ayant lu dans Le Moliériste d’août un poème de M
omédie d’Élomire hypocondre, publiée en 1670 chez Ch. de Sercy, n’est connu que par cette comédie, dans laquelle on découvre
le. 1. Dufresny avait vingt ans à la mort de Molière, qu’il dût connaître et rencontrer, étant fils d’un Valet-de-chambre d
13 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
e de Modène Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène1, est connu dans la république des lettres par une Histoire d
in, et auxquels il a pris part. Il est donc naturel que l’on veuille connaître les principaux traits de sa vie, et surtout celui
vacante par la démission de Joachim de Bellengreville4. Il était très connu à la cour, où on l’appelait le gros Modène. Son f
a à la fille d’un simple bourgeois de Paris, appelée Madelène Bejard, connue depuis par son goût pour le plaisir. Il eut de ce
Paris avec lui, trouva Madelène Bejard, livrée à une société qu’il ne connaissait point. Le principal objet des attachements de cet
les parties ont eu intérêt à falsifier, comme tant d’autres que nous connaissons . Le 27 janvier 1821, M. Beffara, toujours infatig
les moindres difficultés, et je lui ai l’obligation de les avoir bien connues . M. de la Porte, qui a composé l’article Modène,
14 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
POQUELINa (JEAN BAPTISTE) Comédien fameux, connu sous le nom de MOLIERE, étoit fils d’un Valet de
sse peut-être bien fait de n’en rien tirer ; car ce Livre-là est plus connu , & plus manié, que ne le sera jamais mon Dict
médiens dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort servir à faire connoître le mérite de cet Acteur. [Remarques] (A) E
r son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le public connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce qu’il av
demeurer d’accord que pour bien juger des Comiques Grecs, il faudroit connoître à fond les défauts des Atheniens. Il y a un ridic
ne vous rapporterai point une infinité d’exemples, qui vous feroient connoître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
ic, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à connoître leur foible ; mais si ma science m’a appris qu’on
dmirez vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connoître ma foiblesse sans en pouvoir triompher ? Je vous
goût de Monsr. Despreaux. Voici ses paroles : Etudiez la Cour, & connoissez la ville, L’une & l’autre est toujours en mod
it la plus nécessaire pour bien juger de cet Ouvrage. Ils n’ont point connu qu’il doit servir à toutes sortes de Lecteurs, &a
au. Cette troupe avant que d’être établie au Palais Roial, avoit fait connoître son mérite à Paris sur les fossez de Nesle, &
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
e jeune fille de Madame, appelée Fontanges. » Madame de Montespan ne connaissait pas la passion du roi pour madame de Fontanges, e
eur qu’elle écoutait trop ses ressentiments. Elle m’a répondu qu’elle connaissait mes artifices… Elle m’a reproché ses bienfaits, s
roi en a pour elle : et ce que j’ai dit bien des fois, elle lui fait connaître un pays tout nouveau, je veux dire le commerce de
our assurer sa fortune. Quoiqu’il n’entre pas dans mon sujet de faire connaître les causes qui opérèrent la révocation de l’édit
s causes qui opérèrent la révocation de l’édit de Nantes, ni de faire connaître la vie politique de madame de Maintenon, je veux
droit d’accuser ici celle qu’ils ont déclarée irréprochable ? Qui ne connaît la lettre qu’elle écrivît à son frère dont le zèl
u’il y en eut autant dans mon cœur, et que sans compter ce que je n’y connais pas, le n’y découvrisse pas encore des replis qui
incère amitié. Les uns disent que je me veux mettre à sa place, et ne connaissent ni mon éloignement pour ces sortes de commerces,
e roi en a pour elle. Et ce que j’ai dit bien des fois, elle lui fait connaître un pays tout nouveau, je veux dire le commerce de
e cœur où il n’était jamais descendu, l’apprenait à s’étudier et à se connaître , lui donnait une conscience pénétrée du besoin de
opéra un pareil dans cette innombrable multitude de personnes qui ne connaissaient d’autre règle de conduite, d’autre règle du langa
16 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
parlons ; mais qui doivent piquer aussi la curiosité de ceux qui les connaissent avec plus de détail, par les faits historiques qu
ons tirés de la Muse historique de Loret. Cet ouvrage est rare et peu connu  ; cependant il est plein d’anecdotes en tous genr
entation semblent avoir jusqu’ici assez heureusement déguisés. J’y en connais beaucoup que ma faiblesse m’a contraint d’y souff
que l’un est son fils, et l’autre celui de Maurice, sans qu’il puisse connaître lequel des deux est l’ennemi dont il a juré la pe
efs-d’œuvre de Molière. Il osa, dans cette pièce, abandonner la route connue des intrigues compliquées, pour nous conduire dan
ablement bien à la française : et la réussite qu’elles eurent lui fit connaître qu’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut
s eurent lui fit connaître qu’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut par là les goûts du siècle ; il vit qu’il était m
e l’on crût qu’ils ne les eussent pas. « Notre auteur, ayant derechef connu ce qu’ils aimaient, vit bien qu’il fallait qu’il
pour un laquais de feu M. Du Ryer. PICORIN. Ma foi, puisque vous me connaissez si bien, je vais vous dire la vérité de la chose 
on nom de théâtre ; que je vous ai rendu trois ou quatre visites pour connaître votre humeur… Nous nous sommes enquis, mon camara
e ont été contraints de publier ses louanges, mais non pas sans faire connaître par leurs discours qu’ils ne le faisaient que de
emmes savantes, n’en eurent depuis. C’est qu’avant L’Étourdi on ne le connaissait pas mieux, et que la réputation de Molière ne fai
n un acte, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. c. Cet auteur ne nous est connu que par cette petite pièce ; il était parent de M
17 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
es, de Molière. Ce fut dans cette même année que Mlle Des Jardins, si connue dans le monde sous le nom de Mme de Villedieu, do
rages de Corneille, en aurait sûrement fait usage si elle lui eût été connue , puisqu’elle contient plusieurs morceaux qui ne s
ygens), secrétaire des commandements du prince d’Orange, qui, sans le connaître , s’était donné la peine de composer deux épigramm
Charles II. Cet homme qui passait sa vie dans le plus grand monde, en connaissait parfaitement les vices et le ridicule ; et les pe
n pour donner à son amant sa main à baiser, et lui engager sa foi. On connaîtra par là avec quel esprit et avec quel art Molière
ega ne pouvaient lui fournir, et que lui seul a pu imaginer. Comme il connaissait parfaitement tous les ressorts du cœur, tous les
médie. Dorimon, dans celle de La Femme industrieuse, et qui n’est pas connue de M. Riccoboni, a employé en partie la nouvelle
x, aujourd’hui appelée Villars. Comme le détail de cette fête est peu connu , nous croyons faire plaisir au lecteur de placer
ont lire liront. Devant Nous querelle s’est mue, Pour une pièce assez connue , Et qui vient d’auteur assez bon, Molière, notre
ritique de l’École des femmes et le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au théâtre, c’est proprement un dialogue, et non
e pas un seul mot, et la pièce finit. C’est là, si je ne suis trompé, connaître parfaitement l’art du théâtre, et le cœur humain 
ocrites ; mais quoiqu’elle eût été trouvée fort divertissante, le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dé
ais de la juste mesure d’une action ou d’une situation ; Molière, qui connaissait ce faible, trouva qu’il y avait, dans la scène do
prince avait véritablement aimé une autre personne. Notre auteur, qui connaissait parfaitement les mouvements du cœur, arrange si b
bienséance, se livrer de la sorte à la discrétion d’un valet qu’elle connaît seulement depuis un jour. Il changea donc entière
traitée avec esprit, semble devoir intéresser infiniment, Molière en connut néanmoins le défaut et n’en fit aucun usagea. Il
les règles du théâtre, le spectateur doit voir, et non pas simplement connaître par un confident, ou par une confidente, comme da
u dans une pareille conduite. Pour ceux qui entendent l’espagnol, ils connaîtront aisément avec quel art il a rendu sublimes dans c
’on ne peut voir qu’avec joie. « [*]Quoique le secret de Raisin fût connu (à la Cour) il ne laissa pas de former le dessein
le de la justice contre la comédie de Molière. « [*]Il est facile de connaître que le sieur de Rochemont, en donnant ses observa
en rabat, et consultaient en latin. Si les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le mon
i les médecins de notre temps ne connaissent pas mieux la nature, ils connaissent mieux le monde, et savent que le grand art d’un m
ne pièce sérieuse, et qu’il en avait le premier rôle, pour vous faire connaître que l’on ne s’y devait pas beaucoup divertir. »
de un nom de seigneurie ? ARNOLPHE. Outre que la maison par ce nom se connaît , La Souche, plus qu’Arnolphe à mes oreilles plaît
comédie, qui tout faux qu’il est, mérite d’être placé ici, pour faire connaître l’envie et la jalousie de cet auteur contre Moliè
ierre. Les Italiens, qui l’avaient empruntée des Espagnols, la firent connaître en France sur leur théâtre, sous le titre de (Le
18 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
manqués ; ou si peu recherchés, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. Le Public est rempli d’une infin
sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant qu’elle le connût , avait eu une petite Fille de Monsieur de Modène,
ce, et il était si rempli du désir de faire valoir le talent qu’il se connaissait , qu’il pria Monsieur le Prince de Conti de le lai
s ne l’avait excité à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le Théâtre comique, peut-être ne se serait-i
courage, courage, Molière, voilà la bonne Comédie . Ce qui fait bien connaître que le Théâtre comique était alors bien négligé ;
itiques ; on disait que c’était une charge un peu forte. Mais Molière connaissait déjà le point de vue du Théâtre, qui demande de g
que tous les Auteurs comiques, il serait bientôt épuisé. Mais il n’en connut que mieux le goût du temps : il s’y accommoda ent
is, parce qu’ils faisaient pompeusement ronfler un vers. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si
ntitulée, la Nymphe dodue, qui courait parmi le Peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la Poési
le souper, et il le fit coucher chez lui, pour avoir plus de temps de connaître ses sentiments par la conversation, afin de place
ous ayez eu l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là ; et encore dans un temps où il est char
s en voilà vingt autres que je lui donnerai pour vous : je veux qu’il connaisse que c’est à vous qu’il a l’obligation du service
l’avaient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et faire punir les plus coupables, et pour leur r
r tête ; et il n’y avait personne qui ne se fît plaisir de le suivre. Connaître Molière était un mérite que l’on cherchait à se d
iller Molière, qui fut effrayé de cet extravagant projet, parce qu’il connaissait le vin de ses amis. Pendant qu’il se levait, la T
aits délicats et élevés, il y en a cent qui les rebutent faute de les connaître . Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet q
de Molière, qui se vit justifié de ce qu’il avait avancé. Si on avait connu sa droiture et sa soumission on aurait été persua
n la critiquer, ont toujours succombé sous les raisons de ceux qui en connaissent le mérite. Un jour qu’on représentait cette pièce
l avait, et qui rendait d’abord son jeu désagréable, à ceux qui ne le connaissaient pas. Mais pour peu que l’on fit attention à la dé
nt que de revenir. ―  Taisez-vous, jeune homme, dit Molière, vous ne connaissez pas Mr Bernier, et vous ne savez pas que c’est mo
our le faire sentir davantage. ―  Ah ! je suis bien aise que vous me connaissiez un peu, lui dit le Comte ; et j’étais étonné que
r ; qu’il venait le prier de lui en procurer les moyens, et lui faire connaître que ce qu’il avançait était véritable. Il déclama
epas qui percent jusques à l’extrémité de la nuit. Il suffisait de le connaître légèrement. Molière était désolé d’avoir un ami s
re de son chapeau. Cette attention de Molière dans une bagatelle fait connaître celle qu’il avait à rendre ses représentations he
, qui avait consommé cinquante mille écus avec une femme, que Molière connaissait , et à qui ce Gandouin donna une belle maison qu’i
ce Bourgeois ait servi d’original à Molière pour sa pièce ; il ne l’a connu ni devant, ni après l’avoir faite ; et il est ind
iens une bonne partie des choses que j’ai rapportées. J’ai assez fait connaître que Molière n’avait pas toujours vécu en intellig
t du Peuple. Il n’a laissé qu’une fille : Mademoiselle Pocquelin fait connaître par l’arrangement de sa conduite, et par la solid
efforts pour décrier l’Auteur ; mais il triomphait toujours. Molière connaissait les trois sortes de personnes qu’il avait à diver
rd en jeune homme, un jeune homme en vieillard.    Étudiez la Cour et connaissez la Ville : L’une et l’autre est toujours en modèl
ccasion aux principales actions de sa vie ; et qui m’ont aidé à faire connaître son caractère, et les différentes situations où i
19 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
rectifiée quant aux faits et aux dates, dans la limite de ce que nous connaissons enfin, grâce à Beffara, à Eudore Soulié et à Jal.
e, la légèreté ou l’intrépidité mensongère des anciens biographes. Je connais l’objection, car il y a des objections même contr
pu dire bien des vérités. Personne, en effet, nous allons le voir, ne connaissait mieux qu’elle les commencements de Poquelin. Dans
s son patronage. Afin de montrer que l’on en est digne, et comme l’on connaît son goût pour les ballets, on enlève à la troupe
unesse », ainsi que l’a dit l’auteur de la Fameuse Comédienne, qui ne connut pas très bien sa vie, mais qui connut à fond son
e la Fameuse Comédienne, qui ne connut pas très bien sa vie, mais qui connut à fond son cœur. Son amour pour Mlle Menou l’avai
’ai fait voir, qu’Armande ne pouvait être sa fille, puisqu’il n’avait connu .Madeleine qu’après sa naissance ; mais, néanmoins
a, avait seul pu faire taire. Il faut en croire ceux qui ont le mieux connu Molière, Boileau, par exemple, qui, parlant un jo
breux, et déjà aussi séparés en plusieurs branches, qui bientôt ne se connurent plus, mais qu’on a cependant confondues toujours,
attendre : la fille du violon Mazuel fut l’aïeule de Molière, qui la connut , qui ne la perdit même qu’assez tard, et se souvi
de chambre du roi. C’est par le choix dans les parrainages qu’on peut connaître ainsi les relations des familles. Celui de notre
fréquentés de Paris, à la Croix du Trahoir, c’est tout dire pour qui connaît sa vieille ville ; à l’endroit où se multipliaien
ourg. Pour montrer qu’on est digne de l’illustre protecteur, dont on connaît le goût pour les ballets, on se paye le luxe d’un
leur la mieux épanouie, la partie amoureuse de l’œuvre de Molière. La connaissait -il ? Je le crois, car, parmi les choses de l’anti
Entretiens galants 5, livre de cette époque dont l’auteur paraît bien connaître les personnes qu’il cite, si la Molière retouche
années qu’il avait de plus qu’Armande ; il avait, l’un après l’autre, connu tous ces secrets du savoir féminin, qui dormaient
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? » Ne v
-ci à l’auteur de la Fameuse Comédienne, qui, suivant un procédé déjà connu alors, aura cru bon d’en faire une scène, pour la
es de dépit, de brouille et de réconciliation, qu’amant il avait trop connues , que mari il connaissait plus encore. Sur la fin
lle et de réconciliation, qu’amant il avait trop connues, que mari il connaissait plus encore. Sur la fin de sa vie, pendant le tem
, en cherchant bien, le retrouver dans ses œuvres. Par ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît sa vie. Ce pr
ns ses œuvres. Par ses œuvres, on connaît son cœur ; par son cœur, on connaît sa vie. Ce premier fils devait avoir huit ans à p
lle qu’il créa n’en eut point. La fatalité du premier amour qu’on lui connaisse l’avait jeté tout à la fois dans la carrière où i
aient réelles et sérieuses. Parmi les nombreux amants qu’on lui avait connus et qui formèrent, autour d’elle, comme une confus
pourquoi tout ce mystère, dont les complications, pour peu qu’il les connût , ne préparèrent que trop bien Molière à ces intri
est à Bordeaux, où le gouverneur de Guyenne, M. le duc d’Epernon, qui connaît le roman de son infortune, lui accorde un bienvei
dène, après une foule de vicissitudes, dont les plus singulières sont connues de ceux qui savent l’histoire de la révolution de
qu’à la fureur. A un moment de la comédie, le père revient et se fait connaître  ; à un moment de l’histoire, le père revient de m
belle musique. Ce couplet n’est pas un chef-d’œuvre, car Molière, qui connaissait son collaborateur, voulait rester à son niveau. N
se fit-il pas faute de cette consolation. A Paris, en 1650, nous lui connaissons quatre amours à la fois : la Béjard d’abord, avec
ation de tendresses, et, par conséquent, de jalousies. Sans lui, nous connaîtrions même à peine l’existence de mademoiselle Menou ;
œuvres, pour y faire étinceler quelques scènes, et, de même que l’on connaît encore les noms des poètes célèbres, qui, comme R
e cette notule, que la publication récente de M. Laverdet nous a fait connaître  !42 : « J’avois faict ma Satire, longtemps avant
avait montrés au doigt ; aussi, La Grange et Vinot, qui certainement connaissaient sa brochure, et qui savaient de quelle critique p
t resté inintelligible dans sa brochure, même pour ceux qui pouvaient connaître les très rares exemplaires non cartonnés de l’édi
iter vingt exemples. D’où viendrait alors que Molière ne l’aurait pas connu et n’aurait pas pu l’employer ? La phrase est aut
dit l’y avoir lue, ce qu’il faut croire. Comment, en effet, l’eût-il connue autrement, puisque la plaquette d’Amsterdam ne se
ériser les hommes, que quand il savoit un trait de quelqu’un, sans le connoître , il était assuré de composer un caractère tout su
r jouées fréquemment avec ses créanciers. Je ne vous dirai pas que je connais positivement l’épisode de cette existence de magn
et insolent débiteur, qui put servir de modèle à Molière ; mais j’en connais un, qui donne une parfaite idée de ce que M. de l
ême sous le masque, d’un personnage à l’imperturbable niaiserie. « Il connaissait , d’ailleurs, comme l’a fort bien remarqué Léris d
Foire Saint-Laurent. Le costume de Pierrot était déjà ce que nous le connaissons . Molière, dans son Don Juan, lui avait donné la b
, qui sont si vrais, qui revivent si bien sous ta plume, où les as-tu connus  ? » Alors Molière eût souri encore, non plus avec
uvre madame de Villedieu, qu’il avait retrouvée à Paris après l’avoir connue à Narbonne, lui avait rappelé au vif la pédantesq
re moins redoutable, il fallait surtout le montrer du doigt, le faire connaître . C’était un ennemi nocturne, comme ces oiseaux qu
sé avec réflexion tout ce qu’il y avait là de sérieux et d’humain. Il connaissait , d’ailleurs, ceux à qui il allait avoir affaire.
rvînt armée de toutes ses colères. C’est Louis XIV, à qui Molière fit connaître son œuvre dans tout l’éclat de cette redoutable v
l’utopie d’un savoir encyclopédique. Ne se pourrait-il pas qu’il eût connu ce Boissinière, et, qu’avide d’apprendre, il se f
e priant de lui tout apprendre, hormis ce que son père désirait qu’il connût , la théologie ; puis, un beau jour, faussant comp
age principal, celui de Mahomet. Cela ne vous donne-t-il pas envie de connaître cette pièce si bien accueillie et caressée par Mo
ne faut pas lui savoir moins de gré : dans le même voyage, il lui fit connaître l’original de Tartuffe. IV. Depuis cinq ou
encore, « à petite mine douce et dévote », comme dit Lenet72, qui le connut bien, était entré fort avant dans la confiance du
ité. C’était « un homme de fort peu », selon Saint-Simon73; on ne lui connaissait qu’une parente, la mère Marguerite, sa tante74, q
, tout à l’heure, qu’il était aux Condé. Maintenant, pour que vous le connaissiez sous son autre face, Saint-Simon va vous dire, da
vit pour que le roi, à qui il n’osait pas s’adresser directement, pût connaître ses intentions et leur motif, est fort belle ; on
ère, étant au château de la Grange, puis à Pézenas, avait commencé de connaître l’abbé Roquette. Tous deux étaient en jalousie l’
qui fut, après Sarrasin, secrétaire du prince de Conti, et qu’il put connaître assez familièrement dans la société de Boileau. O
brouille. Il y eut grande colère dans le camp des dévots, quand on y connut la pièce, soit par la lecture, soit même par la r
moins, que Molière s’ouvrit à lui de son idée, et que même il lui fit connaître les premiers actes de sa comédie. On sait, en eff
elque temps, Molière travaillait à sa comédie. Il fut impatient de la connaître , au point de ne vouloir pas attendre qu’elle fût
oète, qui ne s’était jamais vu en face de pareilles colères, mais qui connaissait assez les gens qu’elles animaient, pour croire qu
ui, par les souvenirs du monde qu’il fréquentait, avait été à même de connaître les diverses vicissitudes de cette comédie et ses
e Molière ne leur paraissait rien moins qu’avérée ; d’après ce qu’ils connaissaient de son ouvrage, il leur semblait que Port-Royal,
homme de famille, Dont on ne dit pas le nom, De bonne condition, Bien connu dans Paris-l’Ile, S’avisa, pour les jours gras, D
au moins, à la préparer pour un temps plus ou moins rapproché. On ne connaît pas la date de ce premier placet, mais il est cer
épousé la fille et d’avoir aussi vécu avec la mère119. » Si Louis XIV connut cette requête, il en tint compte, comme des pamph
ux, avait-il dit, que l’on sait même agir de bonne foi, et que chacun connaît pour être véritablement touchés, ceux-là sont tou
se sur lui et ses pareils : « On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu’ils sont, ils ne laissent pas, pour ce
Au travers de son masque, on voit à plein le traître ; Partout il est connu pour tout ce qu’il peut être, Et ses roulements d
tait sorti, et vous n’avez qu’à lire les chansons du temps, pour bien connaître tout ce dont sa complaisance était capable129. Mo
était fort avancé dans l’amitié de mademoiselle de Guise. Comme on le connaissait fort enclin à galantiser en haut lieu, chaque foi
Son Eminence contre ces bouffons, fut cause que Richelieu désira les connaître . Quels étaient les plaignants ? Des rivaux jaloux
let, qui la soutenait un peu sur la scène du Marais, on ne l’eût plus connue à Paris, que de nom. En province, elle vivait enc
ecin volant. Peut-être lui venait-elle de Baron, qu’il avait beaucoup connu , et qui avait été assez longtemps l’ami de Molièr
ntre autres, dont la compétence en ce genre était si éclairée, ne les connaissaient pas. Ayant à parler du Médecin volant, dans leur
ne langue étrangère ; qui, avant d’être l’admirable Français que vous connaissez , que vous aimez, est forcé d’être Italien. Pourq
que Flurant sur les actes ; mais ceux qui les rédigeaient, et qui le connaissaient bien, s’obstinaient dans la première et terrible
consacrée par.Molière. Partout, ils écrivaient Fleurant. On n’a bien connu l’identité du personnage et sa très proche parent
u refus de l’entrée du bal ; de sorte qu’ils sortirent, sans se faire connaître , après avoir dansé tant qu’ils voulurent. Le lend
la comédie fourmille : « du danseur de courante », que chacun devait connaître alors ; du joueur de piquet, avec sa fameuse part
néral. Tous les yeux durent se porter sur M. de La Feuillade, dont on connaissait l’histoire avec cet illustre de l’écurie145. Qui
t dominantes. L’épreuve était hardie, en ce temps où les deux genres connus , la tragédie et la farce, n’étaient acceptés qu’e
ulait pas voir, et il écrivit, dans une lettre aussi curieuse que peu connue  : « Il fut autrefois mon ami, et je crois qu’il l
mèrent de tous ses venins. Un d’eux, le plus obscur de tous, qu’on ne connaîtrait pas sans ses attaques contre Molière, de même que
n soir ; et d’abord, une personne de qualité, dont l’esprit est assez connu dans le monde, et qui me fait l’honneur de m’aime
celle de Mlle Honorée de Bussy, cousine de l’abbé Levayer. Molière la connaissait depuis longtemps ; peut-être même l’avait-il conn
. Molière la connaissait depuis longtemps ; peut-être même l’avait-il connue en Poitou, — d’où elle était venue assez tard, — 
it l’auteur de son portrait à la plume, je ne pense pas que vous vous connaissiez aussi aimable que vous êtes, ou, du moins, suis-j
ir, se moque de ce qu’il n’a pas vu, et tire au juger sur ce qu’il ne connaît pas ; Climène la sotte, qui s’indigne jusqu’à cri
lui de Montfleury, chef de la Troupe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il connaissait assez la jalousie de poète et de comédien, pour ê
Boursault. Molière, qui de loin perçait à jour toutes ces manœuvres, connut ce que de Villiers avait fait ainsi, par un doubl
qu’elle recommandait, n’en marcha que mieux. Ce fut à qui voudrait la connaître , et, parmi les plus grands seigneurs, à qui la fe
e Misanthrope, commence par le Misanthrope, qui, par son action, fait connaître à tout le inonde que c’est lui, avant même d’ouvr
ns l’attirait sans qu’il pût l’atteindre, et le remuait sans qu’il la connût . Il la tenait enfin et ne la voulait plus lâcher.
’il a fait lui-même imprimer, et qu’il a du revoir avec son soin bien connu , n’introduit Dorine dans la situation, qu’au mome
de Rotrou. Il avait été de ses grands amis. Les seuls vers que l’on connaisse d’elle lui sont adressés. C’est un quatrain en al
elui qui fit le Télémaque dans ce style à la fluidité sonore que vous connaissez , ne pouvait se plaire aux vers substantiels et sa
riser les hommes, que lorsqu’il savait un trait de quelqu’un, sans le connaître , il était assuré de composer un caractère tout su
n • Molière même. Écoutez, en effet, ce qu’il dit de Trissotin, qu’il connaît delà tète aux pieds, rien que pour avoir lu ses v
u ses vers : C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru, Et je le connaissais , avant de l’avoir vu… Je vis, par les écrits qu’
aites à l’Avare de Molière, dont on se serait dispensé, si l’on avait connu , comme lui, le lieutenant et la lieutenante Tardi
Tardieu. Ce luxe obligé et misérable d’Harpagon, qui, étant riche et connu pour tel, ne peut se dispenser d’un train de mais
de suave passion et de délicate tendresse, qu’on ne lui avait jamais connu , et qui manquait à son auréole. Or, combien de te
une scène de transition, que j’ai vainement cherchée dans les pièces connues de Molière, mais qui doit être certainement de lu
ici, c’est un Scapin, qui, vrai devancier du Gusman de la chanson, ne connaît pas d’obstacles : GUSMAN (sic), LE JUGE. LE JUGE
profita aussitôt pour les Nouvelles Observations, malheureusement peu connues , dont il perfectionna la seconde édition de son C
en que par quelques circonstances de la vie de Molière. Tout le monde connaît , au moins de titre, le fameux roman latin, où le
? Ce qui ne permet guère de le croire, c’est que Molière a pu et a dû connaître l’Aloysia. Nous ne citerons pas La Monnoye, le pr
siècles, que tout le monde sait par cœur et que personne peut-être ne connaît bien ! Le temps leur a donné une circulation univ
sur un ou deux vers du rôle d’Orgon. Ces deux vers, qui sont des plus connus , et à propos desquels, si l’on n’était un peu du
ces points d’exclamation, dont nous sommes si prodigues, et que l’on connaissait à peine du temps de Molière. Quelqu’un qui se tro
t pour me lancer sur le document, d’ailleurs aussi précieux qu’il est connu . J’y courus, et vers le dixième feuillet,j’y trou
un Tartuffe inattendu. Elle laissait mûrir son fruit nouveau. Nous le connaissons aujourd’hui. Ce Tartuffe, sur lequel certes on ne
e a fait, en cela, ce que nous espérions de lui, et de son culte bien connu pour le maître de la scène qu’il dirige. Ses acte
sous le titre de Lettre de Clément Marot à M. de S…, qui nous a fait connaître , dans tous ses détails, cet épisode inaperçu jusq
sans prendre la peine de lui dire son nom, que le monde entier devait connaître  ; le charmer, par sa conversation, et enfin lui o
mande. C’est bien la fille et l’élève de la Philaminte que nous avons connue  ; c’est bien la pensionnaire grandie, à qui chaqu
un Tartuffe inattendu. Elle laissait mûrir son fruit nouveau. Nous le connaissons aujourd’hui. Ce Tartuffe, sur lequel certes on ne
omprenait le personnage d’Alceste. Pour ce public tout peuple, qui se connaît en franchise et en brusquerie, le Misanthrope est
là ou il fallait le mieux s’en souvenir. Le Théâtre-Français, qui se connaissait en apothéose, car il avait joué plus d’un « Hercu
us d’intérêt. Marck, fort bien secondé par Monval, jeune comédien peu connu encore, mais qu’on ne tardera pas à connaître, ca
Monval, jeune comédien peu connu encore, mais qu’on ne tardera pas à connaître , car il a du soin, du zèle et du savoir, Marck, c
XIV arriva de Vincennes faire au Parlement la belle algarade que l’on connaît , il vint, le fouet à la main, etc. — Saint-Simon
e authenticité admise, qu’il représente Molière jeune homme. Je ne le connaissais , à cet âge, que par la gravure rarissime, mise en
que parcourir ce Musée, parce qu’on nous assure qu’un écrivain d’art, connu et autorisé, a bien voulu se charger d’en décrire
tii… Vita. Grenoble, 1690, in-12, p. 133, 234. 69. Nous devons de la connaître , à notre ami Ch. Livet. 70. Mémoires, t. I, p.
nal de Daugeau, 4 mars 1707. 93. Lettre du 19 janvier 1674. 94. On connaît , à ce sujet, la fameuse épigramme faussement attr
Molière. 102. M. Taschereau en a publié, d’après le seul exemplaire connu , la partie la plus intéressante, dans l’Athenaeum
e du mot Tartuffe. Celle qu’a donnée l’abbé de Louguerue est la moins connue et peut-être la meilleure. « Tartuffe, dit-il, es
p. 58) : « Cette lettre est de Molière, qui l’avait donnée pour faire connaître sa comédie, lorsqu’il y avait des obstacles à sa
20 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
oire littéraire. Et cette histoire, pour le dire en passant, sera mal connue tant qu’une plume savante et sincère ne l’aura pa
iers, ce héros indulgent pour les autres, sévère envers lui-même, qui connaît ses passions et qui les combat, qui se rend maîtr
lle est à peu près inséparable du génie comique. Sganarelle, dont on connaît le second titre, suivit les Précieuses et n’eut p
aturellement servile. Le monde, après avoir vu tant de puissances, en connaît -il une que les Parnassiens n’aient point adulée ?
e des actrices de son théâtre, et choisie dans une famille à lui fort connue . Elle se nommait Armande-Grésinde Béjart. « Il ne
ts de Cléante, l’homme bon, juste, tolérant, le « dévot de cœur » qui connaîtra vraie religion, qui pratique la vraie morale. Et
maris malheureux était et se savait aussi mal marié que possible. On connaît les conseils de sagesse qu’il a donnés pour la di
grande puissance pour la correction des mœurs. Les moralistes qui ont connu et pratiqué la vraie morale pensent tout autremen
e et regarder la comédie en soi pour voir si elle est condamnable. On connaîtra sans doute que, n’étant autre qu’un poème ingénie
Abrégeons cette belle page de philosophie chrétienne : « Qui saurait connaître ce que c’est en l’homme qu’un certain fond de joi
n secrète au plaisir des sens, qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus grands péchés. C’est c
grand affaiblissement est déjà un commencement de chute. « Si l’on ne connaît de maux aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’
cruelle ! Je sens deux hommes en moi ! il s’écriait : « Ah ! que je connais bien ces deux hommes-là ! » L’homme de péché, ent
Compagnie de Jésus. Sa vocation était déjà formée, déjà mûrie. Il en connaissait les obligations ; il avait une si ferme volonté d
ière et Arnaud le Janséniste, la principale admiration de Boileau. On connaît les vers du satirique : Enfin, après Arnaud ce f
celui de Molière. Il parut tout de suite entier et complet. On ne lui connut ni commencement ni décadence, non plus qu’à sa gl
à ce sommet où elle resta sans décroître. Le public apprit vite à le connaître personnellement, et accorda autant d’estime à son
lui-ci, et c’est pour cela qu’il entreprend lui-même de nous le faire connaître . C’est donc de cet esprit impur que je dois aujou
her de croire que cet exorde, tombant de la bouche d’un homme dont on connaissait la foi, c’est-à-dire l’intrépidité, dut faire cou
vaincre ; et le spectateur, jeté de fantaisie dans un monde qu’il ne connaît plus, ne prend à ce qu’il voit qu’un plaisir stér
ront : « La vérité n’y est pas observée, la morale y est trahie. Vous connaissez bien le parterre, mais vous connaissez mal le cœu
, la morale y est trahie. Vous connaissez bien le parterre, mais vous connaissez mal le cœur humain, ou vous ne le connaissez que
n le parterre, mais vous connaissez mal le cœur humain, ou vous ne le connaissez que pour en flatter honteusement les plus condamn
l conçue ? Nous l’avons dit, Molière était plus maître de son art, il connaissait mieux le parterre. Il a su ce qu’il faisait. Pers
parterre. Il a su ce qu’il faisait. Personne autant que lui-même n’a connu le faible et le fort de son œuvre et n’en a aussi
mensonge au moyen de textes falsifies. Aujourd’hui que la vérité est connue par tant de démonstrations et par tant d’aveux pl
célérat. Il ne tient pas un seul moment l’auditeur en balance ; on le connaît d’abord aux marques que je lui donne, et d’un bou
rrection des hypocrites. Bourdaloue ne niait pas l’hypocrisie ; il la connaissait et il en connaissait aussi les ravages. Toute sa
es. Bourdaloue ne niait pas l’hypocrisie ; il la connaissait et il en connaissait aussi les ravages. Toute sa vie il l’a signalée e
issements qu’elle obtient. L’impie est déterminé à être impie ; il se connaît pécheur, il se fait gloire de l’être, il ne veut
e : « On serait tenté, poursuit-il, de croire que le P. Bourdaloue ne connaissait pas l’ouvrage contre lequel il s’élevait dans la
de tant de chrétiens lâches. Ils ont du penchant pour la piété ; ils connaissent là-dessus leurs obligations, et ils seraient très
arer pour le monde, et d’en suivre les voies corrompues, lorsqu’on en connaît la corruption, qu’on en a même une secrète horreu
tenant quelle est l’œuvre, on sait quel fruit l’impiété en retire, on connaît par conséquent la principale cause de sa longue e
jeune fille vertueuse sont au nombre des choses que Molière n’a point connues  ; Dorine est une commère aussi invraisemblable qu
ère et Bourdaloue disent également : Les dévots de cœur sont aisés à connaître  ; mais l’orateur sacré les montre, tandis que le
étend suivre ; quant à vous qui profitez de cette hypocrisie que vous connaissez bien, pour diffamer la vraie piété et vous engage
s engager plus avant dans les pratiques du vice, cette vertu que vous connaissez aussi s’élèvera contre vous, et vous jugera. Les
vous d’en être une preuve, d’en convaincre le libertinage, vous, qui connaissez Dieu, et qui par l’expérience des dons de sa grâc
eu près tout ce que l’on peut donner d’accrocs à tout ce que le monde connaît de devoirs ; j’oublie encore ses rapports de poèt
ilà l’exemple enfin qu’il se faut proposer. Le bon apôtre ! Nous les connaissons ses gens. Ce sont les chrétiens que tous les enne
ppuieront contre le zèle indiscret qui lui cherche querelle. Nous les connaissons très bien ; notre siècle en expose à nos yeux une
attendus : Voilà mes gens, voilà comme il faut en user. Il les a bien connus . Bourdaloue aussi les connaît. Il ne se trompe po
ilà comme il faut en user. Il les a bien connus. Bourdaloue aussi les connaît . Il ne se trompe point à leurs misérables sentime
n de ces « zélés indiscrets » qui se permettaient de le juger sans le connaître , qui osaient suspecter la pureté de ses intention
du poète lui-même. Nous en possédons la preuve très certaine et très connue . Le Misanthrope, comédie froide, n’eut d’abord qu
iquent de découvrir dans le Misanthrope. A moins qu’ils ne prétendent connaître les intentions de Molière mieux que ses familiers
en est à son art plus qu’à son génie. Cet art dont il se flattait de connaître les mystères, n’a point de secret qui puisse cont
ce mal n’est pas de son ressort. Alceste, dit Donneau de Vizé, « fait connaître qu’il conservera son caractère toute sa vie ».Ain
 rire dans l’âme », et ce but, il l’a manqué. Il devait le manquer et connaître l’impuissance de l’art par lequel il prétendait d
un théologien fort instruit et d’un jugement très droit, mais qui ne connaissait encore que de nom Molière et ses œuvres. On va je
rire dans l’âme. Le rire de l’âme, c’est la joie ; mais la joie n’est connue que des âmes pures, et la satisfaction qui grince
’amour la plus lâche et la plus invincible des faiblesses. Il n’a pas connu , du moins il n’a pas peint d’autre amour que celu
ourtant la force, sans la désirer autant qu’il faudrait ; celui qui a connu la tentation et la défaillance se gardera du mépr
entation d’essai du Tartuffeencore inachevé, le 12 mai 1661, « le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dé
21 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
ns ses Recherches avec des éloges exagérés, qui font voir que l’on ne connaissait encore rien de mieux. Mais le témoignage des aute
moment où le rusé fripon aborde M. Guillaume, dont il n’est pas même connu , à celui où il emporte le drap, et pourtant il fa
bjet de mille cajoleries concertées qui désespèrent Dorante dont elle connaît le faible, et lui arrachent enfin son consentemen
encore plus étrange que le succès, puisqu’un homme de l’art doit s’y connaître mieux que les autres, ne servit qu’à offenser Rac
apport seul) quelle rappelle la versification de Molière. Elle est si connue , que je n’en citerai qu’un seul exemple, uniqueme
omme une chose toute nouvelle, un trait si frappant d’une pièce aussi connue que l’Ésope à la cour, de Boursault. Je ne dois p
ns de Regnard qui avaient été sur les bords du Gange; pour lui, il ne connaissait l’Afrique et la Grèce que par le malheur d’y avoi
e d’un voyageur. Peut-être la nature même du pays, qui était fort peu connu , et les mœurs extraordinaires de ses habitants su
ne fut jamais Le défenseur du Clos vanté par Rabelais. Trois convives connus , sans amour, sans affaires, Discrets, qui n’iront
au, S’élève une maison modeste et retirée, Dont le chagrin surtout ne connaît point l’entrée. L’œil voit d’abord ce mont dont l
débute par lui proposer des leçons d’escroquerie. Ces sortes de gens connaissent mieux leur monde ; mais la scène est amusante, et
22 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
les ridicules, les choses et les hommes. Aussi ne peut-on espérer de connaître Molière, si l’on n’étudie le temps où il a vécu,
répétitions, les discussions, l’érudition, ou, pour mieux dire, tout connaître , et n’écrire que ce qui est utile ; tout discuter
it disparaître, je me hâte d’en citer quelques exemples. Désirez-vous connaître l’origine du nom de Gorgibus, employé par Molière
de personne. Pour entendre Molière, je me plais à le répéter, il faut connaître sa vie, ses habitudes, ses sociétés, et son siècl
aturel dans les médecins… Enfin c’est un homme qui a eu le bonheur de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe. Il a
de ces critiques avaient été les amis de Molière ; ils devaient tous connaître ce que Grimarest est accusé d’avoir ignoré. Que n
cuser Grimarest d’avoir beaucoup consulté l’homme qui devait le mieux connaître toutes les circonstances de la vie de Molière : c
e j’ai fait dans près de cent notes tirées de sources quelquefois peu connues , et qui offrent un recueil précieux de tout ce qu
manqués, ou si peu recherchés, qu’ils ne suffisent pas pour le faire connaître tel qu’il était. Le public est rempli d’une infin
sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui, avant qu’elle le connût , avait eu une petite fille de M. de Modène, genti
ce, et il était si rempli du désir de faire valoir le talent qu’il se connaissait , qu’il pria M. le prince de Conti de le laisser c
, ne l’avait excité à profiter des heureuses dispositions qu’elle lui connaissait pour le théâtre comique, peut-être ne se serait-i
ourage, courage, Molière ! voilà la bonne comédie  ; ce qui fait bien connaître que le théâtre comique était alors bien négligé,
tiques ; on disait que c’était une charge un peu forte ; mais Molière connaissait déjà le point de vue du théâtre, qui demande de g
ue tous les auteurs comiques, il serait bientôt épuisé : mais il n’en connut que mieux le goût du temps ; il s’y accommoda ent
is, parce qu’ils faisaient pompeusement ronfler un vers. Molière, qui connaissait l’action par principes, était indigné d’un jeu si
put ; mais comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de s
e ne vous rapporterai point une infinité d’exemples qui vous feraient connaître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
rs, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à connaître leur faible ; mais si ma science m’a appris qu’on
admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne sert qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher ? — Je vou
intitulée la Nymphe dodue, qui courait parmi le peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poési
le souper, et il le fit coucher chez lui, pour avoir plus le temps de connaître ses sentiments par la conversation, afin de place
e vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là, et encore dans un temps où il est charg
s en voilà vingt autres que je lui donnerai pour vous : je veux qu’il connaisse que c’est à vous qu’il a l’obligation du service
l’avaient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître et faire punir les plus coupables, et pour leur r
tête, et il n’y avait personne qui ne se fît un plaisir de le suivre. Connaître Molière était un mérite que l’on cherchait à se d
iller Molière, qui fut effrayé de cet extravagant projet, parce qu’il connaissait le vin de ses amis. Pendant qu’il se levait, les
aits délicats et élevés, il y en a cent qui les rebutent faute de les connaître . Il ne fut pas plus tôt rentré dans son cabinet q
de Molière, qui se vit justifié de ce qu’il avait avancé. Si on avait connu sa droiture et sa soumission, on aurait été persu
n la critiquer, ont toujours succombé sous les raisons de ceux qui en connaissent le mérite. Un jour qu’on représentait cette pièce
il avait, et qui rendait d’abord son jeu désagréable à ceux qui ne le connaissaient pas : mais pour peu que l’on fit attention à la d
ant que de revenir. — Taisez-vous, jeune homme, dit Molière ; vous ne connaissez pas M. Bernier, et vous ne savez pas que c’est mo
pour le faire sentir davantage. — Ah ! je suis bien aise que vous me connaissiez un peu, lui dit le comte, et j’étais étonné que v
r ; qu’il venait le prier de lui en procurer les moyens, et lui faire connaître que ce qu’il avançait était véritable. Il déclama
qui se prolongent jusqu’à l’extrémité de la nuit : il suffisait de le connaître légèrement. Molière était désolé d’avoir un ami s
re de son chapeau. Cette attention de Molière dans une bagatelle fait connaître celle qu’il avait à rendre ses représentations he
r, qui avait consommé cinquante mille écus avec une femme que Molière connaissait , et à qui ce Gandouin donna une belle maison qu’i
ce bourgeois ait servi d’original à Molière pour sa pièce, il ne l’a connu ni devant ni après l’avoir faite ; et il est indi
une bonne partie des choses que j’ai rapportées119. J’ai assez fait connaître que Molière n’avait pas toujours vécu en intellig
et du peuple. Il n’a laissé qu’une fille. Mademoiselle Pocquelin fait connaître , par l’arrangement de sa conduite125, et par la s
efforts pour décrier l’auteur ; mais il triomphait toujours. Molière connaissait les trois sortes de personnes qu’il avait à diver
lard en jeune homme, un jeune homme en vieillard. Étudiez la cour, et connaissez la ville ; L’une et l’autre est toujours en modèl
occasion aux principales actions de sa vie, et qui m’ont aidé à faire connaître son caractère, et les différentes situations où i
par les dons singuliers qu’il avait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien Baron, qui
e d’étendre davantage cette notice. Ceux qui auraient la curiosité de connaître en détail la vie de ce grand acteur peuvent consu
. Mademoiselle DU PARC. Mademoiselle du Parc, femme de du Parc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René, s’engagea av
a lettre à Brossette, du 12 septembre 1731. 4. Cette édition est peu connue  ; elle fut publiée à Naples en 1690, chez Charles
idée de traduire Lucrèce. La traduction de Molière est perdue : on ne connaît de celle d’Hesnault que l’invocation à Vénus. 31
l’abbé Tallemant ne mérite donc aucune confiance. 36. Cette troupe, connue sous le nom d’illustre théâtre, était dirigée par
ue part à ce choix. (Ce passage est extrait d’une Vie de Molière, peu connue , écrite en 1724. Nous aurons plusieurs fois occas
nde. Là-dessus il nous cita Léontium (Ninon), comme la personne qu’il connaissait sur qui le ridicule faisait une plus prompte impr
utre chose. Il mettait alors la derrière main au Tartuffe, dont on ne connaissait encore que les trois premiers actes. Ce trait pro
Tartuffe de Chapelle sont d’une absurdité inconcevable. L’anecdote si connue de la scène des Fâcheux, confiée à la plume de Ch
ma Molière. Je ne le croyais pas, poursuivit le roi, mais vous vous y connaissez mieux que moi. Ce mot, qui passa aussitôt de bouc
ns postérité. (Cizeron-Rival, page 14.) 126. Voici une anecdote peu connue , trouvée manuscrite dans les papiers de Brossette
te et d’économie théâtrale, ce poète l’a emporté sur tout ce que nous connaissons de comiques anciens et modernes, et je n’aurais e
ue ceux qu’on approuve le plus. J’aurais surtout entrepris de faire connaître le judicieux discernement de l’auteur dans le cho
23 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
C’est l’erreur que je fuis, c’est la vertu que j’aime. Je songe à me connaître , et me cherche en moi-même. C’est là l’unique étu
mant suranné qui a recours à des ruses avilissantes et inutiles, pour connaître le fond du cœur de la femme qu’il aime. Louis XIV
mi à l’en venger. Nous remarquerons sur la seconde assertion qu’on ne connaît d’écrits, où Boileau ait pris à défense de Racine
contre Benserade qu’il affectionnait, et contre La Fontaine qu’il ne connaissait pas, mais pour qui il connaissait l’estime de sa
ait, et contre La Fontaine qu’il ne connaissait pas, mais pour qui il connaissait l’estime de sa cousine. « On ne fait point entrer
ujours pour un homme qui condamne le beau feu de Benserade, et qui ne connaît pas les charmes des fables de La Fontaine. Il n’y
vait eu l’intention de faire, et de ses motifs ? Il faudrait bien peu connaître et les gens du monde et les auteurs pour douter d
de la période que nous parcourons ; il était nécessaire, pour en bien connaître le résultat, de savoir comment et par quelles per
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
D’un autre côté la maîtresse fait déguiser sa soubrette en dame, pour connoître à fond le cœur de son amant. LES JEUX DE L’AMOUR
odele que je puisse offrir, est une piece italienne. Je vais la faire connoître . ARLECHINO CAVALIERE PER ACCIDENTE,OUARLEQUIN GEN
dre son âne & d’aller à la ville ; de cette façon, il ne sera pas connu , il pourra apprendre des nouvelles de Rosaura, &a
seroit bon de voir el Alcade de si mismo, ou une comédie de Scarron, connue sous le titre de Gardien de soi-même, ce qui est
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
e, plusieurs des anciens Gelosi, entre autres : Giovanni-Paolo Fabri, connu sous le nom de Flaminio, et Nicolo Barbieri, orig
Barbieri, originaire de Vercelli, qui avait déjà commencé à se faire connaître sous celui de Beltrame da Milano. Domenico Bruni
au commencement du siècle, si Riccoboni, né vers 1674, put encore la connaître . Cependant on lit en tête d’Il Postumio, comédie
n France avec les Gelosi. Cette dédicace donna à la reine le désir de connaître la troupe dirigée par le fils de ses anciens prot
26 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
ie, fatal attribut de tous ceux à qui il a été donné de scruter et de connaître la nature humaine. Nul, en effet, Messieurs, n’a
t de connaître la nature humaine. Nul, en effet, Messieurs, n’a mieux connu que Molière nos préjugés, nos défauts, nos passio
, pour l’histoire de notre vieux théâtre, une date importante et fort connue  : c’est celle de 1402, année où furent données pa
on les déclarations de M. Magnin, ne présentant de monuments réels et connus qu’à partir du XIVe siècle? Est-ce sur de pareill
Eulalie, qui, après le serment de Strasbourg, est le premier monument connu de la langue française. Cette œuvre, cet unique e
ité, on se trouverait d’accord ainsi avec un ancien critique, qui n’a connu ni « le théâtre » de Hroswitha, ni les Vierges sa
De vivre, sans que y mettons peine : En teinture de soie et laine. Me connais — C’est bien dit, ma mie, Aussi de ma charpenteri
étaient de bons bourgeois, exerçant d’honorables professions et bien connus dans leur paroisse. À Metz, ce fut le curé de Sai
résentations des mystères. Ainsi, pour n’en citer qu’un exemple, Vous connaissez certainement, au moins de réputation, ce fameux S
ouvrage n’en a pas moins un nom célèbre, un nom immortel est que vous connaissez tous, Messieurs : c’est Patelin. Quelle verve! Qu
habile gradation des scènes ! Quel plaisant tableau de mœurs! Vous en connaissez le sujet, que, pour clore notre séance, je vous r
27 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
, en le mettant à la merci de tous les dangers, faute de lui en faire connaître aucun. J’ai contesté la parfaite justesse du titr
un soir ; et d’abord une personne de qualité, dont l’esprit est assez connu dans le monde, et qui me fait l’honneur de m’aime
ant d’accepter ou de refuser. Quelle était cette personne de qualité, connue par son esprit et amie de Molière, qui voulut ain
as de l’abbé Dubuisson que Molière a voulu parler, il faut renoncer à connaître le personnage. Quoi qu’il en soit, Molière fut pe
is, ces sots du grand monde, qui condamnent d’un mot l’ouvrage qu’ils connaissent à peine et qu’ils seraient hors d’état de juger ;
res de M. de Molière, tel est le titre d’un autre ouvrage, dont on ne connaît pas l’auteur, et dont il est difficile de deviner
ingénieux défenseur de la cour contre un pédant qui l’outrage sans la connaître , reparaît à nos yeux sous le nom de Clitandre. La
t jamais vu donner un si vigoureux coup d’épée. À cette époque, on ne connaissait pas la méthode de combattre la bête fauve à coups
te entreprise dangereuse, et promit d’en rendre bon compte ; il était connu pour un homme de main, et l’on s’en fia à lui. Le
s laquelle il jouait sous son nom de théâtre, et qu’il faut lire pour connaître le caractère du genre adopté par du Parc ; caract
rmenta Molière avant son mariage ; sa fille le tourmenta après. On ne connaît avec certitude, parmi les rôles établis par madem
Troupe de l’hôtel de Bourgogne. [Montfleury] Zacharie Jacob, connu au théâtre sous le nom de Montfleury, était un ge
aroles ; Et, lorsque l’on lui dit : Et commandez ici. (Il répond :) Connaissez -vous César de lui parler ainsi ? etc. Ce portrai
a comédie, qui diffère du ballet en quelques points, et ils nous font connaître ces différences. Inutiles, je viens de prouver qu
28 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
le. Né et élevé dans une classe inférieure, Molière eut l’avantage de connaître la vie bourgeoise par sa propre expérience, et il
Aulularia de Plaute sont tronques à la fin, mais, dans ce que nous en connaissons , il reste encore assez à admirer. Molière n’en a
mais les hommes ne parlent guère de leur caractère, et ils ne le font connaître que par les relations qu’ils entretiennent avec l
st vantée avec raison, et passe pour la meilleure de toutes. L’auteur connaissait par expérience la passion du jeu et la vie qu’ell
ait lui-même mis en drame la fable d’un pays de Cocagne). Le Grand ne connaissait certes pas le théâtre comique des Grecs ; il a do
rs la tête pour regarder si on ne les découvrira pas ; enfin, il faut connaître Marivaux, pour comprendre ce que c’est que de la
rsqu’on a lu une de ses pièces avec attention, on peut dire qu’on les connaît toutes. Malgré tout cela, il est, dans mon opinio
en Lulli, l’un des divertissements, l’autre des drames sérieux. Je ne connais pas assez les anciens opéras italiens pour pronon
e du compositeur de musique, et qu’il se contente de choisir des airs connus et déjà devenus populaires. Sous le rapport de l’
esprits vifs et enjoués qui se vouent maintenant à ce genre sont peu connus hors de Paris, et ne s’en mettent guère en peine.
n s’aperçoit bientôt que l’on n’a devant les yeux que des choses déjà connues , à peine déguisées par de légers changements. Nou
il confond tellement ce qui est vrai et ce qui est erroné, ce qui est connu et ce qui est nouveau, ce qui est essentiel et ce
ction morale, et précisément telle que la voulait Diderot, était déjà connue en Angleterre. On a même traduit en français une
sont quelquefois étrangers à l’art dramatique. Que Ducis, pour faire connaître Shakespeare à ses compatriotes, ait soumis aux rè
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
attribués à la marquise de Rambouillet, j’ai fait des recherches pour connaître l’objet le plus ordinaire de ses conversations in
ations ou entretiens qui ont eu lieu entre elle et lui, la font mieux connaître que tout ce qui aurait pu être écrit sur son comp
osité ; elle me demande quelque chose de plus particulier et de moins connu  ; après voir vu les Romains en cérémonie, vous le
cette connaissance, et que les seuls Romains, même en Italie, en ont connu le vrai et le légitime usage. Les citoyens romain
ut des grâces négligées et des ornements sans art que les docteurs ne connaissent point, qui sont au-dessus de l’art et des précept
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
te vérole. Eraste. Quel dommage ç’auroit été ! M. de Pourceaugnac. Le connoissez -vous aussi ? Eraste. Vraiment, si je le connois !
e Pourceaugnac. Le connoissez-vous aussi ? Eraste. Vraiment, si je le connois  ! Un grand garçon bien fait ? M. de Pourceaugnac.
u. S’il ne tient qu’à cela, répondit le perfide Ordogno, vous m’allez connoître à la premiere chose que je dirai. De quel pays êt
fut touché par son endroit sensible, ne douta point que l’autre ne le connût le mieux du monde. Sa mémoire avoit de la peine à
31 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
nt. Anne d’Autriche qui, depuis longtemps sans doute, non seulement «  connaissait  » les plus considérables des confrères, mais enco
t bien soin de communiquer son factum « à ceux à qui il appartient de connaître et de corriger les excès que l’on y représente, »
de s’assembler. D’Argenson ajoute que, de cette destruction, « on ne connaîtra le secret que dans l’éternité. »Il semble cependa
e Lyonne16 sont tous trois fort peu dévots (le jésuite Rapin, qui les connaît , le déplore dans ses Mémoires à chaque pas,) et l
efois, ni les correspondances, ni les mémoires du temps, présentement connus , ne nous révèlent de protestations expresses. Seu
er de ce Charpy de Sainte-Croix, que les célèbres Anecdotes nous font connaître  : aventurier breton qui, après un certain nombre
 et même peut-être quelques-uns de ceux qui, en ayant fait partie, la connaissaient trop bien pour s’en accommoder, pour peu qu’ils t
oire de la mystérieuse Compagnie nous apportent, sur ce côté fort peu connu des grandes luttes religieuses du xviie siècle,
a succursale romaine, il recommande pourtant que ce soit « sans faire connaître le dessein. »Dans le groupe parisien du Saint-Sac
retirèrent peu à peu et ne parurent plus aux assemblées : » pour qui connaît la combativité janséniste, il est malaisé de croi
mnation de la doctrine janséniste, » parce que, ajoute-t-il, « ils en connaissaient à fond les dangereuses suites. » C’est bien cela 
té de s’en écarter ; » c’est encore M. Singlin qui l’atteste : « Vous connaissez aussi bien que moi M. d’Andilly, écrit-il, — sa c
Argenson, éd. de dom Beauchet-Filleau, p- 168. 189, 203, 211. 26. On connaît le passage de Bossuet dans les Maximes et Réflexi
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
uisinier ? Maître Jacques. Je le sais bien. Valere. Et que vous ne me connoissez pas encore ? Maître Jacques. Pardonnez-moi. Valer
is, montre de la vigueur : (Haut.) Il craint. Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et, si vous l’ignorez, sachez que
sonnier & l’ame du festin. Je suis parfait en tout. Ma valeur est connue  ; Je ne me bats jamais qu’aussi-tôt je ne tue : D
: J’ai la botte trompeuse, & le jeu très brouillé. Mes aïeux sont connus , ma race est ancienne ; Mon trisaïeul étoit Vice-
laisser Monsieur Dimanche dans une anti-chambre, & je vous ferai connoître les gens ! M. Dimanche. Monsieur, cela n’est rien
Le croquis informe de Regnard ne seroit passable qu’autant qu’on ne connoîtroit pas le morceau sublime qu’il a copié. Il faut êtr
ue j’ai souvent affecté de comparer Regnard à Moliere, & de faire connoître combien il lui est inférieur en tout. On ne m’acc
rmer un empire s’ils le peuvent.   Le reste de cet ouvrage ayant fait connoître insensiblement presque tous les endroits où Molie
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ruelles et des alcôves établies par les coteries, nous chercherons à connaître les cercles de la bonne compagnie qui existèrent
spondance si charmante qui est entre les mains de tout le monde. Nous connaissons très bien ce comte de Grignan par les lettres de
qu’une multitude d’autres sont perdues. On pourrait assurer, sans les connaître , que ce sont les plus curieuses, les plus piquant
int de femme de votre âge plus vertueuse et plus aimable que vous. Je connais des princes du sang38, des princes étrangers39, d
le, eut le secret de s’attacher madame Scarron, que le maréchal avait connue chez son mari. » La maréchale d’Albret était une
34 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
e. Molière ne se dissimula point les dangers qu’il allait courir ; il connaissait ses ennemis, puisqu’il les avait peints ; il sava
dre à ses ennemis ; car il est à remarquer que sa comédie n’était pas connue de la plupart des gens qui la condamnaient au feu
, mais monsieur le premier président ne veut pas qu’on le joue. » Il connaissait trop les convenances sociales, il entendait trop
poème finisse ? Qu’une telle action est bien digne de toi, Et que tu connais mal le cœur d’un si grand roi ! Ce n’est pas ici
out cela, quand on l’a vu paraître, On l’a tant applaudi, faute de le connaître  : Un si fameux succès ne lui fut jamais dû ; Et s
a dévotion avec laquelle il a si peu de commerce, et qu’il n’a jamais connue ni par pratique ni par théorie ! « Son avarice ne
e violence à propos de la représentation du Festin de Pierre. Veut-on connaître le secret de tant de haines, il va lui-même nous
x tartufes ne me sauront pas eux-mêmes mauvais gré de leur avoir fait connaître ce petit chef-d’œuvre. N’est-il pas extrêmement v
ralistes une précieuse découverte ; et j’ai cru ne pouvoir trop faire connaître une pièce extrêmement importante qui jusqu’à ce j
oire du grand siècle littéraire, tous les hommes supérieurs surent se connaître et s’apprécier : Corneille, Racine, Molière, Boil
i alarmât leur pudeur. C’est ici le lieu de rappeler cette réponse si connue du prince de Condé à Louis XIV, que Molière nous
a distingue, ont dû faire penser que Molière seul avait pu si bien se connaître , se défendre et se juger. Cependant les hommes qu
ployée après lui ; elle est devenue française de par le génie. Qui ne connaît ce début d’une fable de La Fontaine : Le Chat et
t pour s’assurer de plus en plus la protection du prince dont Molière connaissait le faible pour la louange, soit pour préparer le
gentilhomme, qui a été jadis l’amant d’une des deux pèlerines, et qui connaît Montufar pour un vrai chevalier d’industrie, arri
emploie deux actes entiers à le peindre ; quand il entre, il est déjà connu  ; quand il parle, on sait que c’est un misérable.
t la patrie, Et vous traiter vous-même en criminel d’état, S’est fait connaître à fond pour un franc scélérat : Le monstre veut v
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
s les foiblesses. Nous avons assez parlé des caracteres composés pour connoître que celui-ci est du nombre. Ils sont plus ou moin
ieurement pêtri de fatuité & auroit l’extérieur d’un homme qui ne connoîtroit pas son mérite. Un tel caractere n’a malheureusem
ois le répertoire borné que se sont fait les comédiens, elles pensent connoître tous les théâtres possibles. Il n’est pas douteux
qu’il dit. Le Banquier, en colere. Monsieur votre oncle, dont je suis connu , sait si je dis la vérité : & puisque l’on me
actes, & en vers libres. ACTE I. Scene III. Desronais. Oui, je connois sa défiance... Clénard.   Mais bien ? la connoiss
Desronais. Oui, je connois sa défiance... Clénard.   Mais bien ? la connoissez -vous bien ? Jamais les jeunes gens n’approfondiss
t son ami même  Qu’à soupçonner son cœur est toujours prêt...  Je lui connois une ame si sensible,  Si délicate, à tel point su
u’après ma mort ». Il a tenu parole. 67. Si j’exhorte les Auteurs à connoître toutes les pieces de nos différents comiques avan
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
tre serviteur. Patelin. Mon nom, Monsieur, ne vous est sans doute pas connu  : je suis Patelin l’Avocat. M. Guillaume. Je ne v
doute pas connu : je suis Patelin l’Avocat. M. Guillaume. Je ne vous connois point, Monsieur. Le dernier Guillaume, aussi ina
& il invente une ruse sublime. Patelin, à part. Il faut se faire connoître ... (Haut.) J’ai trouvé, Monsieur, dans les mémoir
z, Monsieur, s’il vous plaît : je me remets un peu votre nom. Oui, je connois depuis long-temps votre famille. Vous demeuriez a
votre famille. Vous demeuriez au village ici près : nous nous sommes connus autrefois. Je vous demande excuse : je suis votre
a pas grand mal à cela. J’ai détaillé la farce de Patelin, pour faire connoître que si elle a survécu à mille autres pieces faite
mutus ; ma veritablamente non potest parlare. Le Baron. Il a d’abord connu son mal. Frontin. Bota crispo, bovi pecaire, à ba
nori, est-il son padre ? Le Baron, à part. Oh ! le grand homme ! Il a connu que je suis son pere. (Haut.) Hé bien, oui, Monsi
37 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e de circonstance, l’idée lui vint d’écrire l’Ecole des Femmes. Je ne connais pas au monde de titre plus attrayant et je vois d
e comparaison. La plus vieille de nos formes dramatiques modernes est connue sous le nom de Mystère. Et, en effet, tous les my
e idée philosophique, je m’abstiens de juger; peut-être que je ne m’y connais pas; comme comédie, c’est douloureux et c’est ame
r, mais qui ne peuvent pas s’oublier, je trouve, eu égard à ce que je connais des théâtres dits populaires, qu’il est énorme po
berquinade ! » Et de profundis! L’objet est enterré! Au contraire je connais de petites coquines de choses très rusées et très
ayez l’espoir d’y trouver des horreurs. Voilà des petites choses qui connaissent leur monde ! A bas le sucre ! Vive la rémoulade!
Il faudra bien pourtant que nous en arrivions à ces terribles mots... Connaissez -vous la grosse cousine de campagne qui crie quand
il nous en tombe sans cesse de la province et de l’étranger. Moi, je connais Sancho, Sancho qui croit que la Thèse est arrivée
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
l ne peint qu’un François, un Italien, un Espagnol, il sera seulement connu en France, en Italie, en Espagne, & le nom de
e en sait toujours assez, Quand la capacité de son esprit se hausse A connoître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse. Les leurs
fatuité, quoique plus rare chez certains peuples que parmi nous, est connue de toutes les nations policées. Je rangerois le T
39 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
lle saine, affectueuse, cette existence calme et paisible, que lui ne connut jamais. Ce comédien intrépide, dont la vie fit un
goutte ». N’est-il pas vrai que les médecins, au temps de Molière, ne connaissaient guère l’organisme humain ? « Ils savent, la plupa
ue blancs d’œufs, lait virginal et mille autres brimborions que je ne connais point. Elles ont usé, depuis que nous sommes ici,
me en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse À connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse, il nous
le développement et la puissance intégrale de toutes ses facultés. On connaît la fameuse tirade de Clitandre, qu’on ne saurait
Molière semblerait au premier abord un réaliste intransigeant. Je ne connais point, pour ma part, « d’exécution » plus cruelle
ent leur vie entière à prier pour le salut des âmes en péril. Molière connaît mieux les raisons qui jettent la plupart des femm
eauté se faner sans profit, son âme se dessécher ou s’abêtir. Elle ne connaît plus la joie de vivre. Elle est inutile, incapabl
ou ridicule que Molière les charge de conseiller ou de juger ; ils le connaissent à merveille, depuis longtemps. Ils ne nous sont n
urs morceaux. Dorine a beaucoup d’affection pour son maître, elle l’a connu généreux, capable de servir son prince… Mais il
40 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
de jouer la Comédie. Poquelin entra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre. Ce fut alors q
onti*, qui tenait à Béziers les États de la Province. Ce Prince avait connu Molière au Collège, et s’était amusé à Paris des
vices dans la société qu’il n’ait repris ; personne enfin n’a si bien connu l’art de trouver le ridicule des choses les plus
il était en Prose, nuisit au succès de l’Avare. Molière, en homme qui connaissait le monde, donna le temps au Public de revenir, et
ge qui avait un air d’intelligence, étonna fort Mlle Molière*, qui ne connaissait pas le Président. Elle répondit sur un ton d’aigr
tique de l’École des femmes] est le premier ouvrage de ce genre qu’on connaisse au Théâtre ; c’est un Dialogue plutôt qu’une véri
-être curieux de voir ici l’extrait de deux de ces Farces que Molière connaissait sûrement. Piphagne, Farce à cinq personnages, en
s quatre Corps, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connaître , faire punir les plus coupables, et leur réitérer
y99, chargé des vers consacrés aux Éloges des Reines ; Benserade*, si connu par son talent de lier la louange du personnage d
Les vrais dévots étaient même alarmés, quoique l’ouvrage ne fût guère connu ni des uns ni des autres. Un Curé, dans un livre
our bien sentir toutes les finesses de cette Pièce, que Votre Majesté connût Paris comme nous. Oui, dit le Prince ! Ah ! je co
ui, mes amis. A-t-on si grand tort de dire que nombre de Comédiens ne connaissent que leur rôle, même dans les Pièces qu’ils représ
de jouer la Comédie. Poquelin entra dans une de ces sociétés, qui fut connue sous le nom de l’Illustre Théâtre. Ce fut alors q
onti*, qui tenait à Béziers les États de la Province. Ce Prince avait connu Molière au Collège, et s’était amusé à Paris des
vices dans la société qu’il n’ait repris ; personne enfin n’a si bien connu l’art de trouver le ridicule des choses les plus
qui il eût un estime particulière. Cela faisait dire à ceux qui ne le connaissaient pas, qu’il était rêveur et mélancolique ; mais s’
êchait de paraître. « Il se nomme Mondorge156 », ajouta-t-il. « Je le connais , dit Molière ; il a été mon camarade en Languedoc
eurs, quels Auteurs avaient le mieux réussi pour la Comédie ? Je n’en connais qu’un, reprit le Satyrique ; et c’est Molière ; t
nore l’existence de l’auteur latin homonyme (v.40-103 av. J.-C.) fort connu pour ses épigrammes licencieuses dont l’abbé de M
s) où il déplorait les malheurs de sa patrie. En -39, Virgile*, qu’il connut sans doute dans les cercles épicuriens, le présen
nt de scène juste après avoir joué le Malade imaginaire, et les siens connurent les mêmes difficultés pour son enterrement. (DLF
On considère que l’air sur lequel elle était chantée est celui qu’on connaît par sa variante La Bonne Aventure, au gué. » (p. 
déloyales de son adversaire Jean-Baptiste Rousseau ; mais il n’avait connu la véritable notoriété que par une mauvaise tradu
Tolède 1669) : poète et auteur dramatique précoce et abondant, Moreto connaît dans ses dernières années un grand succès à la co
r de 1659. Spécialisé dans les rôles de jeune premier, il est surtout connu comme auteur du célèbre « registre », [...]. La G
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
sans parler à celui qu’elle aime, & en feignant même de ne pas le connoître . Eraste obtient un second rendez-vous beaucoup pl
emandai si je pouvois lui être utile à quelque chose. — Vous devez me connoître , me dit-il, j’ai fait des livres. — Soit, je vous
ile de vous fatiguer. Je vais faire une visite à un homme que vous ne connoissez pas : il demeure fort loin d’ici, au-delà du Tibr
mme un âne qui se sent trop chargé. Il recommence à jaser. — Si je me connois un peu, un ami tel que moi vous serviroit au moin
VIII. Charles, de mes péchés j’ai bien fait pénitence. O toi, qui te connois aux cas de conscience, Juge si j’ai raison de pen
embrasse. Au visage sur l’heure un rouge m’est monté, Que l’on me vît connu d’un pareil éventé. Je l’étois peu pourtant. . .
42 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
Mais, si j’essayais de les satisfaire en traitant quelque point moins connu de l’histoire des lettres, j’oublierais, Mesdames
’effet que l’intention. Quoi qu’en ait dit la célèbre inscription : «  Connais -toi toi-même », gravée au fronton du temple de De
u fronton du temple de Delphes, ce qu’il importe le plus à l’homme de connaître , ce n’est pas lui-même, c’est sa femme, s’il en a
e fille ? Préférez-vous Philaminte, la savante ? Vous apprendrez à la connaître plus loin ; ou enfin Mme Jourdain, cette excellen
ile et suivi entre les deux sexes. Aussi les anciens ne l’ont-ils pas connue . Quelle mine aurait fait une coquette dans ces ré
avec les ridicules la propre matière de la comédie. Mais en homme qui connaît le monde et les femmes, il les a mises aussi quel
olière est bien éloignée d’une pensée si désolante et si fausse. Il a connu les hommes et il les a peints ; mais jamais il ne
bien. Si elle jouait un rôle plus important dans la pièce, ou si nous connaissions la suite de son histoire, peut-être aurions-nous
gères dans leur famille, ignorantes des affaires du mari, qu’elles ne connaissent souvent que par leur ruine, une sorte d’objet de
et elle travaille à satisfaire leurs vœux par un double mariage. Elle connaît la malheureuse faiblesse de son mari, elle en sou
Cette soumission, qui plaisait alors, ne nous contenterait plus. Vous connaissez L’Honneur et l’Argent de M. Ponsard, pièce honnêt
me, se laisse marier malgré elle à M. Richard, un banquier qu’elle ne connaît pas. Lucile l’excite à la résistance d’un ton rés
43 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
n que je ne puis pas le souffrir. Tricot Peut-être Monsieur ne le connaît -il pas ? L’Anglais, riant. Oh ! je le connai
tre Monsieur ne le connaît-il pas ? L’Anglais, riant. Oh ! je le connais parfaitement bien, je vous jure ; je l’ai joué tr
rait alors que le lieu de sa naissance Tricot Monsieur, on ne le connaît pas. L’Anglais Ah !… et le jour précis ? T
44 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
une Moliere apprit un peu à lire & à écrire, & du reste il ne connut jusqu’à quatorze ans que la boutique de son pere,
& sur d’autres matieres. Cette liaison lui donna lieu dès-lors de connoître le célébre philosophe Gassendi qui lui apprit la
couvert ces traits de la nature, qui la distinguent & qui la font connoître . Les beautés des portraits qu’il a faits sont si
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
exposé sur le Parnasse, surtout lorsqu’on travaille d’après un fonds connu . L’Auteur minutieux en est indigné ; l’homme de g
; les délices de la grandeur. Margiste, cette Margiste que vous allez connoître , avoit élevé mon enfance ; j’étois soumise à ses
la dérober à tous les yeux & faire courir le bruit de sa mort. Je connus la douleur, & mes larmes coulerent pour l’ami
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
an, sans date, mais probablement du mois d’avril ou de mai 1671, fait connaître un incident survenu dans les amours du roi et de
it à ce sujet madame Scarron à madame de Saint-Géran, indique qu’elle connaissait le point par où le crédit de son ennemie était at
Montespan de solliciter pour l’amie commune chez qui elles s’étaient connues et liées l’une à l’autre. Madame de Sévigné écriv
47 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
prendre une autre route qu’eux. Il s’est appliqué particulièrement à connaître le génie des grands, et de ce qu’on appelle le be
t découvert ces traits de la Nature qui la distinguent et qui la font connaître . Il ajoute que les beautés des portraits qu’il fa
santhrope de Molière comme de son chef-d’œuvre. Le P. Rapin nous fait connaître qu’il est aussi dans le même sentiment, et il est
ondu les choses, qu’il était franc novice dans la dévotion dont il ne connaissait peut-être que le nom, et qu’il avait entrepris au
48 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
 valable » à ses yeux ? Je le soupçonne fort, révérence parler, de ne connaître pas d’autre « langue provençale, ancienne ou mode
enne ou moderne, » que celle de Mirèio, et encore ! Si M. H. Fritsche connaissait le provençal, « ancien ou moderne », autrement qu
ional », et cela à propos de notre langue6, que j’ai la prétention de connaître et de parler un peu, par vieille, très vieille tr
dans l’intimité de Molière, et le défunt n’avait-il jamais approché, connu , aimé, applaudi, fêté, comme eux et peut-être ave
49 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
stratagème analogue à celui du Parasite ; cependant les deux exemples connus de saint Vincent de Paul et de Regnard suffiront
ois qu’elle verrait paraître Son fils devant ses yeux sans le pouvoir connaître . (Le Parasite, I, 4, p. 13.) Lisandre, au lieu
Le Parasite, I, 3, p. 5.) * * * Est-il vraisemblable que Molière ait connu le Parasite ? oui certes. En 1644, le célèbre aut
site et l’Étourdi paraissait suffisamment justifiée, non seulement on connaîtrait une source nouvelle de Molière, mais la date de s
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
’il est. Clotalde, je suis homme ; en cette qualité  Je mérite de te connoître . Clotalde. Ah ! vous ne l’êtes plus par votre cru
ujet appartient aussi aux Espagnols ; ils l’ont traité dans une piece connue sous ce titre, el Palatio confuso. Jettons un cou
qui avoit de grandes guerres contre les Maures ; & de peur d’être connu pour ce qu’il pensoit être, il quitta le nom de S
 : Je ne veux rien devoir à ceux qui m’ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connoître. Mais pour, en quelque s
voir à ceux qui m’ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connoître . Mais pour, en quelque sorte, obéir à vos loix, S
t vos mérites, Et jugera de vous avec plus de raison Que moi qui n’en connois que la race & le nom. Marquis, prenez ma bagu
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
arton. Je le sais.Lui, Madame, il se croit adorable. Mad. Lisban. Je connois là-dessus sa sotte vanité. Marton. De son petit m
e cela crie vengeance ? — Moi, Monsieur, je ne désole personne. Ne me connoissez -vous pas ? Je suis la meilleure femme du monde. —
ompte si bien, que je te défie de la vaincre. Tiens, mon enfant, j’ai connu des femmes sans nombre ; jamais aucune, quoi que
é sé loue pas ordinairement, jé lé sais ; mais quand on veut sé faire connoître tout d’un coup, il faut bien faire les honneurs d
quel climat pourroit être  Un original d’un tel prix ? Criquet. Je le connois  ; c’est une véritable encyclopédie, id est, l’abr
de toutes les sciences. Comus. Ah ! de grace, Monsieur, faites-le-moi connoître . Criquet. J’ai trop de modestie pour vous le nomm
e nom de mon pere : mais ce n’est pas ma faute ; que ne s’est-il fait connoître  ? Voilà mes campagnes sur mer ; de Toulon à Marse
tation de ses Valets-Maîtres, & je lui dis en plaisantant : Je te connois , beau masque. Vous allez donc quelquefois aux Ita
52
Fronde, il montra du courage pour servir son prince ? Aussi le Roi le connaît  ; s’il lui fait rendre ses papiers et la cassette
e époque, ne nous ait pas laissé de détails sur ce sujet qu’il devait connaître mieux que personne, ayant eu sa garde-robe brûlée
Pour Mémoire, parce qu’il n’a pas de prix. Pourquoi, puisqu’on en connaissait la valeur, ne l’avoir pas, dès cette époque, sous
s Plaideurs de Racine. Les relations de Racine avec Molière, nous les connaissons  : une suite de regrettables procédés, en retour d
II, nº 14, 1er mai 1880, p. 48-49. Il n’y a pas un moliériste qui ne connaisse l’étrange particularité attachée à la maison nata
ne concession faite à la vertu hollandaise. De nos jours, Molière est connu et bien connu de tous ceux qui, en Hollande, s’oc
faite à la vertu hollandaise. De nos jours, Molière est connu et bien connu de tous ceux qui, en Hollande, s’occupent de litt
iotes aux beautés et aux finesses des pièces de Molière, à leur faire connaître à fond la sympathique personne de l’auteur et à e
entation. Quant à la comédie hollandaise du xviie  siècle, elle n’est connue que des littérateurs. On l’étudie avec intérêt au
a place dans Le Moliériste que si l’on pouvait supposer le hollandais connu de tous ses lecteurs. Nous dirons seulement qu’en
formé les feuilles d’un paravent. Cette dernière destination est bien connue des collectionneurs : il existait à la fin du xvi
ême origine : texte imprimé d’un côté, papier peint de l’autre. On ne connaissait jusqu’ici d’affiches du xviie  siècle que celle q
te de tout ce qui se rattache aux vieux souvenirs de son Paris. Il en connaît sur le bout du doigt toutes les ruines. Il se pla
ue celle qui me donnait la Comédie, m’adressait de temps en temps, je connus bien que l’on m’avait jouée sur le Théâtre, et qu
u’il a la présomption de lui dédier cette traduction, parce qu’il l’a connue depuis son enfance, et parce qu’il a reçu beaucou
s aux romans de Mlle de Scudéry : elles se trouvent dans des passages connus de tous et absolument populaires ; car il y a, da
t populaires ; car il y a, dans ce Molière, que tout Français devrait connaître par cœur, des parties plus populaires les unes qu
DEVOIRS DE LA FEMME MARIEE avec son exercice journalier.   Molière ne connaissait -il pas l’auteur, ou n’a-t-il pas voulu le nommer 
essieurs, vous vous mettez en tête ; Qu’elle a du sens commun pour se connaître à tout ; Que chez elle on se peut former quelque
emanderait pas mieux ; et il m’attaque de gaîté de cœur pour se faire connaître de quelque façon que ce soit. Je vous renvoie au
que façon que ce soit. Je vous renvoie au reste du passage, que vous connaissez bien et qui est l’un des plus fins morceaux du Ma
as faire ronfler les vers et s’arrêter au bel endroit. Et le moyen de connaître où est le beau vers, si le comédien ne s’y arrête
boire qu’avec une pointe ». Il n’en fut rien, malheureusement. « Vous connaissez l’homme,dit Élise, et sa naturelle paresse à sout
on où le détail contemporain fourmille, Dorante le chasseur nous fait connaître le nom de Gaveau, un marchand de chevaux fort en
passage, emprunté encore à La Comtesse d’Escarbagnas. Ce morceau peu connu (et qui donc lit La Comtesse d’Escarbagnas ?) sem
e nom de langue Sabir. C’est une langue, en effet, qu’il faut souvent connaître , et qui a ses dictionnaires et ses grammaires. L’
Ingrat, l’auteur de La Thébaïde devait l’être. Boileau, qui l’a bien connu , et qui faisait à peu près seul les frais de leur
Sa lettre, toujours la même lettre, est pleine de Molière : Racine ne connaît pas encore L’Impromptu de Versailles ; il n’a pas
e surprend ni ne l’indigne. Peut-être a-t-il été un des premiers à la connaître . En tout cas, il ne se récrie pas autrement contr
s, dans ses Recherches sur les théâtres de France. Beauchamps n’a pas connu davantage une mascarade intitulée également Les V
tant soit peu à Ariste et à Sganarelle, mais prétend que « quiconque connaît les deux langues, donnera facilement, et avec jus
bre, en route pour Narbonne, où sa présence vingt jours plus tard est connue . Notre hypothèse repose sur l’acte suivant, extra
près la levée de cette session et en attendant la suivante, n’est pas connu . M. Brouchoud fait rentrer Molière à Lyon, où il
nombreuses que présente le texte de ces actes et de la difficulté de connaître le nom véritable de quelques-uns des signataires,
53 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
mais il crut avoir mieux trouvé le jour où il épousa Armande Béjart, connue dès lors sous le nom de Mlle Molière. Armande Béj
c son ami l’épicurien Chapelle; c’est un morceau un peu long et assez connu , mais trop précieux pour qu’on nous fasse un repr
put; mais, comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de s
e ne vous rapporterai point une infinité d’exemples qui vous feraient connaître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
ic, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à connaître leur faible; mais, si ma science m’a appris qu’on
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ?» Évide
Rien de plus attachant, rien de plus instructif pour celui qui désire connaître le cœur humain, que cette alliance du génie comiq
essai de jeunesse. Molière était déjà chef de troupe lorsqu’il se fit connaître comme auteur. La plupart des rhéteurs français di
es de nos montagnes, les bergers, qui chantent leurs ranz des vaches, connaissent une poésie pastorale meilleure que celle de Flori
» C’est au Médecin malgré lui que nous devons cet autre mot non moins connu  : « Et voilà justement ce qui fait que votre fill
générale resta la même, mais les fausses teintes disparurent. Chacun connaît la déclaration d’amour qu’Alexandre, dans la trag
r, ne prétendez plus au cœur de Delmire; oubliez même que vous l’avez connue , et perdez pour jamais le souvenir de cette malhe
int paraître plus longtemps coupable, pas même à vos veux, quoique je connaisse la passion qui vous aveugle. Voici l’instant fata
téraire, en traça d’avance le programme, dans un catéchisme poétique, connu sous le nom de Défense et illustration de la lang
et ceux que l’on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés, ceux-là, dis-je,
nt aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j’en connaisse , qui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement
s méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cel
t vivant et habilement touché. La ressemblance est frappante : chacun connaît quelque Onuphre. Onuphre et Tartuffe sont deux pe
fait sur la scène l’entrée la plus merveilleusement comique que l’on connaisse au théâtre. Molière a tiré de la sottise de la du
tère, et qu’ils personnifient seulement un penchant ou une mode. Vous connaissez son fleuriste, qui a pris racine au milieu de ses
ces prudes sur le retour, comme il y en eut tant dans ce siècle, qui connut plus d’un genre d’hypocrisie. Arsinoé est dans ce
de s’unir à lui pour tirer vengeance de la perfide. Maintenant il se connaît mieux et ne songe plus qu’à une chose : Il veut
tion, parlant avec une recherche de pruderie prétentieuse, et nous la connaissons à fond. Ce que le poète nous a fait voir n’est pa
e dans toute sa richesse et sa variété. Il est des hommes que l’on ne connaît jamais complètement, non parce qu’ils dissimulent
de plus que dans la solitude; il est d’ailleurs de race latine; il ne connaît pas les pâles muses du Nord. Mais, comme Hamlet,
iesse du novateur, la satire ouvertement dirigée contre des ridicules connus et fort à la mode. Molière avait petit à petit ha
oir à Ménage un sonnet que Cotin venait de lui lire. Ménage, qui n’en connaissait pas l’auteur, le déclara du plus mauvais goût, su
la surprend, elle n’a pas de livre dans les mains; mais ceux qui s’y connaissent devinent bientôt que son intelligence n’a pas lan
lement le plus comique. Le comique humain est le seul que Molière ait connu . Enfant du XVIIe siècle, né au milieu d’une socié
ommes. Ce genre de comique abonde dans Aristophane. Molière aussi l’a connu . Preuves en soient les leçons de M. Jourdain, les
te pas un seul chef-d’œuvre qui ne soit une satire en action. Molière connaît aussi le comique de la satire vengeresse et mépri
Rien qui ressemble à un sacrifice pour l’amour des règles. Molière ne connaît pas ces peintures de profil si chères à Racine :
litandre, heureusement, ne condamne pas le beau sexe à ne savoir Que connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse. Il lui a
este. Ils veulent prononcer sur l’ensemble des choses sitôt qu’ils en connaissent quelque petite partie. Pour la femme, le danger n
gé, s’ajouta l’abaissement moral, fruit de la corruption. La Gaule ne connut que la décadence de la civilisation latine; aussi
des préjugés dont elle est la victime. La vie de la femme qui n’a pas connu les joies de la famille, n’est pas complète, dit-
farce anonyme de maître Pierre Patelin. Le dénouement de cette farce connue de chacun, au moins sous la forme nouvelle que lu
nos jours la presse dans les pays on la licence démagogique n’a plus connu ni bornes ni frein. Combien de fois a-t-il reproc
de caractère ; elle brille par instants d’une rare beauté morale. Il connaît le prix de la justice. Partisan décidé des mœurs
pas place à côté de Tartuffe pour un héros de sa taille. Cléante fait connaître par ses discours le caractère de la vraie piété,
et de l’éternité, de même Alceste condamne tous les ménagements et ne connaît d’autre loi que la loi de la sincérité, en tout e
54 (1910) Rousseau contre Molière
protestations, d’offres, de serments et d’embrassades un homme qu’il connaissait à peine ; il l’a irrité en le houspillant pendant
et en le mettant au défi d’être sincère. Oronte arrive qu’Alceste ne connaît que vaguement. Oronte lui demande son amitié, et
faibles amis l’abandonnent, il doit le souffrir sans en murmurer, il connaît les hommes… Voilà paroù le désir de faire rire au
Une injustice cesse-t-elle de l’être parce qu’elle me frappe ? Je la connais mieux, et voilà tout. Mais sur elle je puis porte
il est victime « il doit en souffrir sans murmurer, dit Rousseau, il connaît les hommes ». Il y a là une petite erreur sur l’â
s n’en être plus étonné et ne plus murmurer quand ils le lèsent. « Il connaît les hommes. » Mais, s’il vous plaît, pour ne plus
lus être irrité par l’injustice qui vous atteint, il ne suffit pas de connaître les hommes, il faut les connaître depuis très lon
i vous atteint, il ne suffit pas de connaître les hommes, il faut les connaître depuis très longtemps. Or quel âge a le Misanthro
est naturel et convenable qu’Alceste en ait vingt-cinq. A cet âge, on connaît les hommes ; mais on ne fait que commencer de les
cet âge, on connaît les hommes ; mais on ne fait que commencer de les connaître . On peut être capable d’en arriver plus tard au m
idicule comme grondeur et loup garou ; dans d’autres, il n’est encore connu que comme homme du monde un peu sombre. Il commen
ait tenir compte de cela et ne pas demander qu’Alceste, non seulement connaisse les hommes, mais y soit tellement habitué qu’aucu
e de conseiller des actes de malhonnêteté : « L’ami d’Alceste doit le connaître . Comment ose-t-il supposer qu’un homme, capable d
isque toute acception de personnes est un crime dans un juge qui doit connaître l’affaire et non les parties et ne voir que l’ord
onnage à un des types consacrés, courants, communs et grossiers qu’il connaît  ; ils sont forcés d’écarter le lecteur de l’idée
i voulez m’obliger Par la protection d’un parent que j’honore, Que je connais beaucoup, j’ajoute même encore, Digne du noble po
uites, un billet de deux cents millions souscrit par un seigneur très connu . Ce billet, l’avocat en a la conviction, est faux
t très intelligent et très spirituel, — il lui dit : Ah ! Je vous ai connu bien meilleur que vous n’êtes, puis, revenant à
d Alceste ; j’ai pu l’être ; mais c’est où je ne reviendrai point. Je connais votre âme qui s’est enfin déclarée tout entière,
e à personne, et c’est Philinte qui en rend. Dans Rousseau, Alceste «  connaît les hommes », « aime la vertu », a « une violente
e sois sensible à autre chose qu’aux misères de l’humanité ! On ne me connaît pas ! Et, s’identifiant à Alceste, il déclare sup
de faibles amis l’abandonnent, il doit le souffrir sans murmurer. Il connaît les hommes. » Et Molière s’est trompé. Et voilà p
le trompé est ridicule, plus le trompeur est méprisé. Il ne faut pas connaître le public, ni le cœur humain, pour croire que si
pres traits vois Jupiter paraître : A ces marques tu peux aisément le connaître  ; Et c’est assez, je crois, pour remettre ton cœu
t le vaste univers. L’éclat d’une fortune en mille biens féconde Fera connaître à tous que je suis ton support,            Et je
éreux, charitable et se jette au danger pour sauver des gens qu’il ne connaît pas ; pourquoi ces éléments de sympathie ajoutés
c’est Molière lui-même, si fin connaisseur en mœurs des hommes et qui connaît si bien l’âme du public, c’est Molière lui-même q
nne ? C’est un argument, comme vous savez, que Molière a parfaitement connu . Il ne l’a pas poussé très loin ni très fort ; ma
ment connu. Il ne l’a pas poussé très loin ni très fort ; mais il l’a connu . Tartuffe étant interdit par M. le Premier Présid
leçons, les pires excitations et les plus funestes encouragements. On connaît l’avare qui, à un sermon pathétique sur la charit
nt haïs sur la scène. — Sont-ils aimés dans la société quand on les y connaît pour tels ? Est-il bien sûr que cette haine soit
rtains philosophes réduisent la morale à la science des mœurs, à bien connaître ce que sont les mœurs du temps et à s’y conformer
pour suppléer aux situations prises dans les intérêts d’état qu’on ne connaît plus et aux sentiments naturels et simples qui ne
es affaires des autres. » Sganarelle fait cette réflexion : « Vous ne connaissez pas Monsieur, bonhomme, il ne croit qu’en deux et
t fallu que par un seul mot de la part de chacun ils nous eussent été connus comme l’ayant, tous ou la plupart, Elmire, Damis,
de la morale-science-des-mœurs comme elle est comprise vulgairement. Connaissez les mœurs des hommes et conformez-vous à la moyen
me en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d’avec un haut-de-chausse. Les leurs
s désordres qui ne m’accommoderaient pas. Frosine : Ah ! que vous la connaissez mal ! C’est encore une particularité que j’avais
et que Molière se moque de Léonor avec l’impitoyable verve qu’on lui connaît et qui jamais ne fut plus vive ? C’est plutôt de
d’en conclure qu’il ne peut jamais faire de sottises, ce qui est mal connaître les hommes. » Adversaires et défenseurs de l’Écol
uste, chantera avec goût, à la rigueur saura s’accompagner, mais sans connaître une seule note », elle n’aura eu « d’autre maître
èges que cette civilisation lui tendra, il faut que la jeune fille la connaisse  ; « Je ne blâmerai pas sans distinction qu’une fe
est indispensable aux maris qu’elles le possèdent, puisque, manque de connaître les hommes, elles pourraient être séduites par eu
les pourraient être séduites par eux. Le sens du monde, la faculté de connaître , de deviner les hommes, leur est donc absolument
is elle lira mieux qu’eux dans le cœur des hommes. C’est aux femmes à connaître , pour ainsi dire, la morale expérimentale, à nous
moment-ci, que la jeune fille doit être menée dans le monde : 1° pour connaître l’humanité, puisqu’il faut qu’elle la connaisse ;
ns le monde : 1° pour connaître l’humanité, puisqu’il faut qu’elle la connaisse  ; 2° pour se dégoûter du monde : « Le monde est l
pièges qu’il peut vous tendre, ou seulement pour les voir, il faut le connaître et aussi qu’il n’est pas inutile de le connaître
les voir, il faut le connaître et aussi qu’il n’est pas inutile de le connaître pour ne l’aimer point ; qu’à la vérité on peut le
naître pour ne l’aimer point ; qu’à la vérité on peut le parfaitement connaître et l’aimer très fort (s’en doute-t-il ?), mais qu
rès vrai) il y a plus de chance qu’on l’adore dans le cas où on ne le connaît point. Donc, il faut exercer la psychologie monda
ie ou la femme). Elle doit être radicalement ignorante ; elle ne doit connaître que la cuisine, l’office, la couture, la broderie
que la femme ne songe pas à briller devant un cercle de gens qui s’y connaîtraient . » Là certainement s’arrête le rêve de Sganarelle
uent, je suis plutôt autorisé à dire que son mouvement naturel, celui connu de tous les auteurs, était d’imaginer librement,
55 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
t-être que Molière ne serait pas devenu ce qu’il a été. Je sais qu’il connaissait parfaitement les anciens comiques ; mais enfin il
rait les lire comme des instructions aux jeunes gens, pour leur faire connaître le monde tel qu’il est… » Il ne faut accueillir
déterminer dans quelle mesure, le canevas primitif ne nous étant pas connu , et les Italiens ayant, à coup sûr, profité de ce
ulter sur la maladie noire dont il était attaqué, celui-ci, qui ne le connaissait pas, lui dit qu’il n’y avait d’autre remède pour
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ndre raisonner sur les horribles agitations d’un certain pays qu’elle connaît bien… (la cour)… c’est une plaisante chose que de
dicule d’étaler de la science ne pouvait être assez général pour être connu du public, pour le blesser et lui causer du plais
approcher familièrement par des hommes tarés. Madame de Sévigné, qui connaissait Cottin et ne le méprisait pas, ne se serait pas r
onnes de la cour et de la ville à qui je n’ai jamais parlé, que je ne connais point, peuvent-elles partir de moi ? Aurais-je do
57 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
L’impulsion est donnée, les monuments se multiplient, le pays veut se connaître , et grâce à cet élan généreux, toutes les gloires
être, ne sera plus le seul monument du hameau, lorsque ce hameau aura connu un bienfaiteur, ou qu’il aura vu naître un grand
cats du cœur, qui lui fit comprendre, craindre et éviter le ridicule, connaître , aimer et rechercher les convenances ; celui qui
artie de Molière. Pour le comprendre tout entier, il ne suffit pas de connaître ses ouvrages, il faut connaître sa vie. Sans cett
ndre tout entier, il ne suffit pas de connaître ses ouvrages, il faut connaître sa vie. Sans cette étude préliminaire, on ne saur
ésir inconnu le pénètre : Tout ce que l’homme apprend, il voudrait le connaître , Il doute de lui-même et brûle de savoir Comment
oir à son exécution au moyen de traités passés avec des entrepreneurs connus . Vu les plans et modèle ; Vu les devis, détail es
qu’il y soit pourvu au moyen de traités passés avec des entrepreneurs connus  ; DELIBERE : 1° Le projet de fontaine monumentale
as soumis à l’adjudication ; il en sera traité avec des entrepreneurs connus . 1. Etudes de la Nature, I. 3, 215. 2. Dépa
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
it premiérement très naturel, très vraisemblable ; qu’il soit ensuite connu par un très petit nombre d’acteurs ; & qu’un
d du sujet que celles qui se passent sur la scene. Le spectateur doit connoître les unes aussi bien que les autres. Les premieres
. La cruelle langueur dont j’ai pensé mourir, Qu’aucun art ne pouvoit connoître ni guérir, L’amour en étoit seul l’origine secret
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
avons qu’un petit nombre sur notre scene, même sur tous les théâtres connus . Outre la clarté & la briéveté qui sont ses p
& de telle façon, que je me veux venger de cette impertinence. Je connois ce qui nous a fait mépriser. L’air précieux n’a p
piece qui leur fera voir leur sottise, & pourra leur apprendre à connoître un peu mieux leur monde. Du Croisy. Et comment en
Précieuses ridicules, parceque son maître a fait naître l’envie de le connoître . Quand au contraire Criton paroît dans l’Andrienn
’a pas le don D’aimer avec constance. Avant qu’aimer, dit-on, Il faut connoître à fond ; car l’amour est bien traître. Pour Isabe
; car l’amour est bien traître. Pour Isabelle, elle aime avant que de connoître  ; Mais son penchant ne peut l’aveugler tellement,
Nérine si bien annoncée pour une illustre, & qui par ses exploits connus ne le cede pas à Sbrigani ; qui ne croiroit, dis-
60 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
t, et l’infamie associée à la gloire : mélange inexplicable, à qui ne connaîtrait point nos contradictions, à qui ne saurait point
Satire Ménippée, et surtout dans les Lettres provinciales. Parvenu à connaître toutes les ressources de son art, Molière conçut
de Molière, qui renforcent ainsi les mœurs au lieu de les corriger ; connaître les maladies de son siècle ; prévoir les effets d
uni la force et la fidélité, que, s’il existait un être isolé, qui ne connût ni l’homme de la nature, ni l’homme de la société
t par elle qu’il avait deviné Racine, Baron, apprécié La Fontaine, et connu sa propre place. Il paraît qu’il méprisait, ainsi
ateur trop attentif du cœur humain, en soit puni par le malheur de le connaître . Que ceux qui savent lire dans l’âme des grands H
vantages et des moyens presque toujours séparés. Homme de Lettres, il connut le monde et la Cour ; ornement de son siècle, il
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
ce française au moins par la gaieté. Nous devons essayer ici de faire connaître L’Interesse, non seulement parce que c’est une de
e joue très bien son rôle : le jour elle fait semblant de ne point le connaître  ; la nuit elle use de toute sorte de précautions
. Scène de concetti, où Lelio peint son amour à Fabio en feignant de connaître une dame qui l’aime tendrement. scène iii. Teba
noces. Il ne les invite point au repas, à cause de la parcimonie trop connue des Florentins ( questi diavoli di Firentini sono
io se couvre le visage de son mouchoir et de ses mains. Pandolfo, qui connaît les habits de sa fille, est convaincu que c’est V
le masque, suivant l’étymologie du nom (maschera, mascarilla). On ne connaît pas d’autre témoignage de cette particularité rem
rages, suivi un original espagnol. Don Garcia de Navarra, que nous ne connaissons pas, et auquel Molière, du reste, n’aurait recour
62 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
e ans. Les comédiens invoquent au besoin leurs études spéciales : ils connaissent Molière mieux que personne, ils vivent avec lui d
n’ai pas à rappeler les mésaventures conjugales du poète : elles sont connues de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire des l
es douleurs éprouvées par l’auteur lui-même, et certes, pour ceux qui connaissent la biographie de Molière, ce rapprochement est to
regard, par son attitude : Je ne suis pas niaise, croyez-le bien ; je connais de longue main toutes les ruses pratiquées par le
exion. Pour une tâche aussi délicate, ce n’est pas trop demander J’ai connu de vieux comédiens, intelligents d’ailleurs, souv
pas à redouter le danger de l’imitation, car il n’y a pas de procédés connus pour jeter une idée nouvelle dans le moule du Mis
sophie, la société, et l’intelligence enrichie par cette triple étude connaît trop bien ses forces pour abdiquer sa liberté. Ai
63 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
expression de notre époque. Vous l’accusez d’inconstance, vous ne le connaissez pas. Il n’aime ni celte femme-ci, ni celle-là ; i
elle de splendeurs cachées. Il faut avoir vécu avec cet homme pour le connaître . Entre les courtisans de Célimène, aucun ne veut
tous qu’un désir trop vague de vengeance. Tartuffe a toujours un but connu , un intérêt appréciable. Iago touche au démon, Ta
soufflé sur lui, l’origine de l’homme ne l’a pas inquiété, il n’a pas connu nos titres de noblesse. Il étale nos plaies, et,
ntir. Le repentir est la marque des grandes âmes. L’innocence même le connaît par je ne sais quel reflet sympathique ; une soli
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
yée dans les intermèdes et parfois dans les pièces, tout cela faisait connaître à la France un art savant et raffiné qu’elle deva
à l’Alcidas du Mariage forcé 6. 8. — Le capitaine Cerimonta.   On connaît assez bien, grâce à nos matamores français, le ge
x. Arlecchino, de même, ressemble beaucoup au type populaire que l’on connaît , au moins pour la balourdise éveillée et malicieu
olina (Maria Antonazzoni) et par Olivetta, dont le nom réel n’est pas connu . Une actrice, nommée Antonella Bajardi, jouait de
é en face d’un autre mime plus célèbre encore, Pietro Maria Cecchini, connu sous le nom de Gian-Fritello ou Fritellino, qui e
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
et jusqu’à la biographie écrite par le biographe le plus exact que je connaisse , M. Monmerqué : ai, dis-je, écarté tout cela pour
en caractères ineffaçables75. D’Aubigné était d’ancienne noblesse et connu pour tel76. La sœur de Constant d’Aubigné, madame
venu amoureux d’elle n’étant encore que comte de Miossens ; il la fit connaître à la maréchale, dont elle gagna la confiance et l
uels elle refusa toute attention. Ce fut dans cette situation qu’elle connut par expérience ce que vaut la considération. Ce f
cour. Elle alla faire ses adieux à madame de Montespan, qu’elle avait connue chez la maréchale d’Albret, parente de la marquis
66 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
t du public et l’opinion des lettrés, c’est ce que nous voulons faire connaître par un aperçu rapide. Molière a été de son vivant
sait la patrie, Et vous traiter vous-même criminel d’État, S’est fait connaître à fond pour un franc scélérat : Le monstre veut v
ciées, jugées avec plus de compétence par un public qui paraissait le connaître aussi bien qu’un public français. M. Fr. Sarcey,
ais était donc familier avec la pièce qu’il voyait représenter. Il en connaissait l’idée mère, le plan général, et bon nombre des a
r encore de contestation. Plus de soixante signatures de Molière sont connues . Un recueil périodique spécial, Le Moliériste, fo
remarques rendent ce voyage probable. C’est à ce moment qu’il aurait connu un riche bourgeois de Sigean, Martin Melchior Duf
a fait mourir, l’autre l’a fait revivre. Germain Clerin est fort peu connu  ; il est nommé ailleurs sieur de Villars, probabl
Bolœana, mais qui ne se trouve dans aucun des deux ouvrages que l’on  connaît sous ce titre : « - Oui, mon cher Despréaux, dis
e le nom de Molière apparaît. La signature est « de Molière » ; on ne connaît point d’autre pièce signée ainsi, sans les initia
ers pas rudement averti de l’âpreté de la route où il s’engageait. Il connut immédiatement ces premières blessures qu’infligen
aux mœurs de la comédie. « Je suis un gentilhomme d’une maison assez connue dans la province, dit dans le Roman comique Léand
e si pressantes recommandations ? Un autre document va nous les faire  connaître  : c’est un extrait du Compte des frais de l’entré
que Scarron cite au commencement de son Roman. Cet ensemble de faits connus  : la protection accordée à une actrice qui peut b
ers le mois de juillet. C’est probablement alors que Molière y aurait connu le vieux poète Goudouly, et non, comme on le prét
déploie ses talents au mois de février 1650. M. Adolphe Magen a fait connaître la mention suivante, relevée par lui sur un vieux
la biographie de Molière. Elles offrent d’abord le premier autographe  connu de Molière ayant un caractère absolument authenti
de L’Étourdi à Lyon. Molière écrivain, à en juger par ce qui nous est connu , débute donc à trente ans. Il y avait neuf années
de donner aux peuples quelques avertissements qui pussent leur faire connaître le danger où s’exposent ceux qui fréquentent les
les triomphes de Molière, alors qu’il y avait de l’honneur à l’avoir  connu , fréquenté et encouragé. « Jean-Baptiste Molière
. Il leur jouait de ces scènes de lazzi à l’italienne qu’il a si bien connues et qui ont tant fourni à son théâtre. Telles sont
r la verve et le mouvement, surpassait tout ce que la scène française connaissait alors. Il s’est créé de plus la spécialité de pet
ques jours après, le 16 juin, la troupe est à Dijon ; elle est encore connue , malgré la défense du prince, sous le nom de comé
ère, Jupiter a été substitué à Junon. Voilà bien des noms que nous ne connaissions pas encore. Edme Villequin, sieur Debrie, d’abord
tation aurait été donnée, car la composition de la troupe, alors bien connue , était fort différente de celle que constaterait
u Mercure galant : « La réussite qu’elles eurent (Les Précieuses) fit connaître à l’auteur qu’on aimait la satire et la bagatelle
) fit connaître à l’auteur qu’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut par là les goûts du siècle, il vit bien qu’il éta
die de Gilbert intitulée La Vraie et la fausse Précieuse, que nous ne connaissons pas, mais qui eut sans doute pour objet de faire
ve bientôt prendre son essor fort au delà de ces rôles à physionomies  connues , revenant toujours les mêmes dans des actions dif
seulement bien aises d’être raillés, mais qu’ils souhaitent que l’on connaisse que c’est d’eux que l’on parle, c’est qu’il s’en
rapporte de lui des traits d’une magnificence presque royale. Le plus connu est relatif à ce pauvre comédien nommé Mondorge,
n possible à faire passer votre chagrin, et je vous ferais assurément connaître que vous avez en moi une personne qui tâchera tou
simplicité d’esprit, s’imaginer qu’il n’est rien de tel que de ne pas  connaître le danger pour être capable de s’y soustraire, de
pale à quoi tendait son exercice et tout son étude était de savoir et connaître les façons et manières et quoi et comment femmes
sses Les hommes soient sujets à de telles faiblesses ! Tout le monde connaît leur imperfection ; Ce n’est qu’extravagance et q
s demandèrent une pièce à un jeune auteur de vingt-cinq ans, fort peu connu , qui saisit avec empressement cette occasion de f
ANTE. Un garçon que je sais, qu’on appelle Boursault. LE COMTE. Je le connais pécore. DAMIS. Il est bien chez la muse. LE COMTE
ux la plupart de ses compagnons, et en quelques traits nous les faits connaître aussi parfaitement que peuvent le faire des biogr
manderait pas mieux ; et il m’attaque de gaieté de cœur pour se faire  connaître , de quelque façon que ce soit. C’est un homme qui
oles; Et lorsque l’on lui dit : « Et commandez ici, » Il répond : «  Connaissez -vous César, de lui parler ainsi ? Que m’offrirait
ite contre les hypocrites, eût été trouvée fort divertissante, le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dé
de l’effet produit par les changements demandés, s’ils n’étaient pas connus  d’avance. Enfin, l’on conçoit à merveille qu’il n
atre autres théâtres, leur statue du Commandeur. Il est vrai qu’on ne connaissait qu’imparfaitement cette comédie, qui fut pour la
vie partout et ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que Molière est vraiment diabolique, que diaboliq
u’il leur a commandé de prendre ; et c’est par là qu’il a voulu faire connaître qu’il ne se laisse pas surprendre aux Tartuffes,
e connaître qu’il ne se laisse pas surprendre aux Tartuffes, et qu’il connaît le mérite de ceux que l’on veut opprimer dans son
ît le mérite de ceux que l’on veut opprimer dans son esprit, comme il connaît souvent les vices de ceux qu’on lui veut faire es
C’est offenser les lois, c’est s’attaquer aux cieux… Leur cœur qui se connaît et qui fuit la lumière, S’il se moque de Dieu, cr
evillistes firent grand usage à une époque encore récente, Molière le connaissait , le pratiquait déjà. Il ne resta rien à innover a
put ; mais comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de s
e ne vous rapporterai point une infinité d’exemples qui vous feraient connaître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
ic, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à  connaître leur faible ; mais si ma science m’a appris qu’on
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher ? — Je vou
confidences ayant un caractère authentique ; mais, la situation étant connue , on chercherait en vain à décrire avec plus de vr
vraisemblance ce qui devait se passer dans le cœur du poète. Nous ne connaissons qu’un portrait écrit de Molière, écrit de visu ;
saurait persuader ce qu’il sait si bien faire. » Le vaillant comique connaissait donc aussi cette volupté des larmes dont parle Ov
ituelle dans ce passage de la Critique de L’École des Femmes : « Vous connaissez l’homme et sa naturelle paresse à soutenir la con
lles. » Cette disposition de Molière était donc bien marquée et bien connue . On dit qu’elle l’avait fait surnommer par Boilea
Molière. — Je ne croyais pas, reprit le monarque ; mais vous vous y connaissez mieux que moi. » Nous avons déjà parlé de la sym
leurs et à pousser des soupirs. Amants heureux, il n’y a que vous qui connaissiez le plaisir ! » À cette exclamation, Polyphyle, to
mal et qu’il a bonne grâce à tousser. Oui, c’est lui, je le viens de connaître à sa toux, dit Le Boulanger de Chalussay. La tou
e vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connaissez celui-là ; et encore dans un temps où il est char
s publierez en vos prônes aussitôt que vous l’aurez reçue, en taisant connaître à tous vos paroissiens combien il importe à leur
ois qui ont loué partie du logis et du jardin. Un autre, le vigneron,  connaît le nom du « sieur Molier », mais ignore celui du 
impertinents dont elle forme sa cour. Il avait appris à ses dépens à connaître ces importants de petite ville, ces hobereaux har
petite Du Croisi D’esprit et de grâce pourvue, Et de vous assez bien connue , Qui, dans deux jours, avait appris Ce beau rôle,
t découvert ces traits de la nature qui la distinguent et qui la font connaître  : les beautés des portraits qu’il fait sont si na
était de faire plaisir au public ; il lui témoigna qu’il souhaiterait connaître la Molière, et que la dépense ne lui coûterait ri
re ce personnage ; c’est pourquoi elle dit au président qu’elle ne la connaissait point, mais qu’elle savait une personne qui la go
vec un habit fort négligé, comme une personne qui appréhendait d’être connue  ; elle affecta la toux éternelle de la Molière, s
mme qui la trouvait à son gré, et qui était bien aise de le lui faire connaître . Pour le président, il était hors de mesure de vo
es des comédiennes, mais il faut du moins que ce soient gens qu’elles connaissent  ; c’est pourquoi la Molière, qui n’avait jamais v
j’avais fait quelque action qui dût vous déplaire depuis que je vous connais  ; mais je n’ai rien à me reprocher, et quand vous
nt avec un grand sérieux ce qui pouvait l’obliger à lui dire qu’il la connaissait  ; qu’elle avait pu croire au commencement que c’é
z la dernière de toutes les créatures pour m’oser demander si je vous connais . » On peut juger que la Molière, de l’humeur dont
Molière de cette façon, leur protestant avec mille serments qu il la connaissait  pour l’avoir vue plusieurs fois dans un lieu de d
olie, mais elle réparait ce défaut par beaucoup d’esprit. « Elle fait  connaître , ajoute Grimarest, par l’arrangement de sa condui
les plus patientes et les plus actives recherches, on en est arrivé à connaître aujourd’hui (mai 1892) huit à dix lignes de l’écr
moire ces vers trop célèbres de L’Art poétique : Étudiez la cour, et connaissez la ville : L’une et l’autre est toujours en modèl
cées toutes. M. Castil-Blaze a fait un livre pour prouver que Molière connaissait à fond la musique, et qu’il a parlé la langue mus
pour cela émerveillait Boileau, et à bon droit lui faisait envie. On connaît les vers que le critique adresse au poète au débu
ge. Mais pour une première pièce et à un auteur dont le nom n’est pas connu , ils ne donnent point d’argent ou n’en donnent qu
tres amis de la défunte. Signé : Aubry. » Geneviève Béjart est peu connue comme actrice : on ne peut dire quels rôles lui é
venu certainement à la suite d’un accident dont les détails nous sont  connus . Borgne, on peut douter qu’il le fût, car il n’y
s ce passage une raillerie légère : c’est précisément parce qu’on lui connaissait ce défaut que Mlle Duparc proteste ici qu’il n’y
aris, le 10 septembre 1669. Ce sont les seules circonstances que nous connaissions où elle ait pris ce nom du Rosé ou du Roset, qui
rtisans, Et veux que mon rouleau le cède à ta varlope. Je commence à connaître , après plus de dix ans, Que dessous moi Pégase es
te entreprise dangereuse, et promit d’en rendre bon compte ; il était connu pour un homme de main, et l’on s’en fia à lui. Le
talents et par les dons qu’il avait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien Baron, qui
upe en 1665, et prit dès lors le plus grand soin de son éducation. On connaît l’anecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Moli
s en voilà vingt autres que je lui donnerai pour vous : je veux qu’il connaisse que c’est à vous qu’il a l’obligation du service
de documents qui semblerait tout à fait concluant s’il s’agissait de connaître le lieu de naissance de tout autre de nos hommes
r des Halles et qu’il est mort rue Richelieu, quel intérêt y a-t-il à connaître l’endroit exact ? » Sans doute il n’y a point là
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
es & voluptueux aux situations les plus indécentes. Je vais faire connoître le genre pastoral, son enfance & ses progrès.
re dans le bois pour lâcher son trait. M. Sedaine, si avantageusement connu par le Philosophe sans le savoir, & par plusi
e le genre gracieux dans ses différents âges, parcequ’il est le moins connu . Je pourrois aisément traiter tous les autres ave
ulier par des anecdotes qui, en amusant le lecteur, feront bien mieux connoître le cœur, l’esprit, les sentiments du héros. Quelq
68 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
Alceste et Célimène Racine, Boileau, Labruyère, nous font connaître le siècle de Louis XIV, parce qu’ils écrivirent c
nt pas de longue durée, la représentation de la Princesse d’Elide fit connaître la jolie actrice : Guiche et Lauzun daignèrent la
put; mais, comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de s
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? — Je vo
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
er dans son cabinet, & va l’y attendre. L’inconnu arrive, se fait connoître à Elise pour Dona Ignès. Elle a fait courir le br
ir une partie de cette scene rare dans son espece, & qui lui fera connoître le génie des nations qui l’ont imaginée ou adopté
nce, lâche quelques tête-bleu, veut prendre la lettre. Bélise se fait connoître , prie Florente de dire à Don Pedre qu’un inconnu
plusieurs reprises, ce que l’on veut. Le Prince est surpris de ne pas connoître la voix de la personne qui lui parle. Thérese sor
avoue que je n’ai point été surprise, que c’est parceque je l’ai bien connu que je l’ai reçu dans mon appartement : ce n’est
, ne prétendez plus au cœur de Delmire ; oubliez même que vous l’avez connue , & perdez pour jamais le souvenir de cette ma
n, mais de renoncer pour toujours à mon cœur, d’oublier que tu m’aies connue , de ne plus me regarder, & de ne pas prétendr
x figurer ailleurs. 12. Il Principe geloso est si rare, qu’il n’est connu d’aucun de nos acteurs italiens. Il seroit aisé d
70 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
est à ce prix. Pour saisir, pour exprimer le ridicule, il faut avoir connu par soi-même le mensonge des promesses, et Molièr
nnée une fois admise, et le spectateur l’accepte volontiers dès qu’il connaît les noms des personnages, l’action n’étonne pas,
singulier mélange de poésie charmante et de détails familiers. Je ne connais guère que La Fontaine dont la manière rappelle pa
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
entier ; n’en donnons donc que l’extrait, de façon cependant à faire connoître tout leur piquant. ACTE I. Scene III. Eraste &am
nature elle-même7 ! Le précis seul de ces scenes suffit pour en faire connoître la beauté, la force, la variété du comique. Ajout
si Mascarille a révélé ses secrets à son pere, lui dit qu’il voudroit connoître l’honnête homme qui lui a rendu ce service, pour
ns, les... toutes les personnes enfin qui, par état, sont à portée de connoître l’intérieur des maisons, & les secrets soigne
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
persifle impitoyablement la Comtesse, qui est furieuse, & se fait connoître . D’un autre côté Géronte qui n’aime pas le Marqui
j’entre. Vous verrez premiérement ma belle-mere Madame Abraham : vous connoissez tous, pour votre malheur, cette vieille folle37.
us ces animaux-là ? Pot-de-vin. Ce sont ceux... Le Marquis. Je ne les connois point, & je n’ai que faire de tous ces gens-l
, voulant prouver à son ami la fausseté de Stukéli, lui dit : « J’ai connu ce Stukéli au College. Il étoit malin, sournois,
le développer à vos yeux. Jusques-à tenez-vous sur vos gardes : je le connois , ainsi je vous conseille de le fuir ». Béverley
73 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
le roi, informé de ce départ inattendu, fait appeler celle-ci pour en connaître les moindres circonstances et en approfondir les
le différence, c’est qu’on joue dans ces grands appartements que vous connaissez . »(Cette différence était fort grande pour les re
ose de précis. Ma conscience est au même état où vous l’avez toujours connue , etc. » Madame de Sévigné écrit à sa fille, le
T. II, p. 53. Il cite un manuscrit de Ledieu, qui n’est je crois, pas connu de beaucoup de personnes. 106. T. II, p. 68-94.
Armide. Le bâtiment s’élève à vue d’œil. Les jardins sont faits. Vous connaissez la manière de Le Nôtre. Il a laissé un petit bois
74 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
de ont amassé des matériaux utiles, indiqué des sources jusque-là peu connues , et fait des remarques judicieuses sur l’économie
it-il des fautes qu’on lui fait apercevoir, si on ne lui faisait bien connaître en quoi elles consistent ? Ce n’était pas assez t
n tout, l’homme, avant de s’élever aux espèces et aux genres, a dû ne connaître que des individus. La première peinture fut sans
n génie au niveau des premiers citoyens de Rome : c’est un fait assez connu que l’amitié dont Furius, Lælius et Scipion l’hon
ntermédiaire entre le peuple et la bourgeoisie, il fut à même de bien connaître l’un et l’autre. Ses premières années ayant été p
 ? Quelque odieuse bassesse, apparemment ? Non ; mais, un homme qu’il connaissait peu l’ayant comblé de politesses, il l’a payé, co
ine plus encore que l’honneur ne le dirige. Alceste tout entier m’est connu par cette seule boutade. Ailleurs une vieille fem
culement infatué. Voilà, dans cette seule scène, tous les personnages connus et le sujet de l’action même indiqué. Les intrigu
moins souvent toutefois qu’on ne le croit communément, faute de bien connaître l’état de la langue à l’époque où il écrivait. No
er, et quelques comédies qu’elle devrait peut-être souhaiter qu’on ne connût pas. La France attend qu’elle produise les origin
les vanités, celles de la compilation sont les plus ridicules que je connaisse . Vie de Molière Plusieurs des circonstance
aux leçons particulières qu’il donnait à ses deux élèves. Hesnault25, connu de la postérité par quelques vers heureux, fut ap
rompent encore en ce point ; car les véritables hommes de lettres les connaissent , quoiqu’ils ne s’en vantent pas ; et c’est parce
nnaissent, quoiqu’ils ne s’en vantent pas ; et c’est parce qu’ils les connaissent qu’ils les méprisent. Après avoir fait quelque sé
nie, prirent le soin de la réfuter, et prouvèrent que Molière n’avait connu la mère qu’après la naissance de la fille. Voltai
ne, nommée Françoise au baptême, naquit le 3 juillet 1638. Molière ne connut la mère qu’en 1645 environ. Françoise était donc
a haine. Mais il n’en devait pas être tout-à-fait ainsi. Un écrivain, connu pour se livrer avec ardeur à la recherche et à la
des collatéraux, dont les derniers, les derniers du moins qui fussent connus , vinrent prendre une place honorable à la séance
ter derrière. Godemer (c’est le nom du vieux serviteur), Godemer, qui connaît son maître, ne fait d’abord aucune attention à ce
ans hésiter. Je ne le croyais pas, répliqua le roi ; mais vous vous y connaissez mieux que moi. Admirable dialogue, où Boileau, s’
à tout le monde. Là-dessus il nous cita Ninon comme la personne qu’il connaissait sur qui le ridicule faisait une plus prompte impr
nd n’avoir plus besoin. Rien ne pourrait être plus intéressant que de connaître avec vérité, avec précision, avec détail, la mani
me du grand comédien Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse, et avait joué d’original dans u
our, le titre des ouvrages joués et le montant des recettes, m’a fait connaître au juste quel jour les pièces de Molière ont été
de certaines gens, à qui, pour parler de Molière, il ne manque que de connaître le théâtre, de comprendre la comédie, et de senti
t certes pas croire qu’un homme sensé dut agir et parler de la sorte, connaissait donc son propre travers, et s’amusait à le jouer
ux hommes vivants qui en sont le plus dignes. 67. Molière, que bien connaissez , Et qui vous a si bien farcés, Messieurs les coqu
re cher Baron peut être fort bon à certains égards ; mais vous l’avez connu  ; vous savez que le talent qu’il avait de peindre
auteur, depuis huit jours ; j’irai tantôt (décembre 1663). » 80. On connaît le mot du grand Condé au sujet de la tragédie de
mes qui font métier de s’entremettre dans ces sortes d’affaires. Elle connaissait une fille, nommée La Tourelle, qui ressemblait be
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
rant la philosophie non comme ne vue anticipée des choses que nous ne connaissons pas, mais comme une vue d’ensemble sur toutes cel
aissons pas, mais comme une vue d’ensemble sur toutes celles que nous connaissons . Les études historiques reçurent dès la fin du di
ous voulons savoir ce que vaut ce goût qu’il vante sans nous le faire connaître , nous n’avons qu’à le voir à l’œuvre dans les liv
e enfin. Il n’était pas à cette époque ce jeune enthousiaste que nous connaissons , aux passions vives ou au moins à l’imagination f
dans un style d’Allobroge ? D’abord, le vulgaire en aucun pays ne se connaît en beaux vers, et partout il aime passionnément l
Chevalier n’affermira pas, que je ne me soucie pas de discuter ni de connaître . Je crois donc qu’il faut avoir le tact de leur é
héramène n’est point déplacée, ne crierions-nous pas au paradoxe ? Je connais pourtant quelqu’un qui raisonne ainsi, et je suis
70 ? donnant en particulier ce conseil remarquable : « Si vous voulez connaître la comédie anglaise, il n’y a d’autre moyen pour
est la peinture parlante des ridicules d’une nation ; et, si vous ne connaissez pas la nation à fond, vous ne pouvez guère juger
illiam Schlegel s’indigne que Molière ait été Molière : le philosophe connaît la France, le dix-septième siècle, et sourit. La
niverselles de la nature. Il se jette au cœur des réalités qu’il veut connaître , sort de lui-même pour mieux éprouver la puissanc
es tragédies n’a montré un laisser-aller plus humain, que parce qu’il connaissait les Athéniens mieux que toi, et parce que ce ton
épondre ; mais par nature il n’aime point la discussion. Il cherche à connaître l’opinion des autres, fait semblant de les contre
province de Phénicie447, et dont le rare mérite est bien digne d’être connu de l’illustre Cyrus qui m’écoute… Quoique d’un na
t pas, aimant beaucoup mieux passer pour sévère auprès de ceux qui ne connaissent point la véritable vertu, que de s’exposer à pass
espère. Ces remèdes peu sûrs, dont le simple vulgaire Croit que vous connaissez l’admirable vertu, Pour les maux que je sens n’on
irconspecte. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 392. « Pour connaître l’homme, ce ne sont pas des remarques qu’il faut
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
tes. Malheur à l’Auteur qui n’en a jamais vu qu’un à la fois. Il faut connoître si bien son plan, qu’on puisse le parcourir en en
est aisée. J’ai encore entendu faire cette question : Comment peut-on connoître qu’un acte est fini ? & j’ai encore entendu r
Que faire pour sortir de cette peine extrême, Et savoir si la belle a connu que je l’aime ? Dis-m’en quelque moyen. Ergaste.
man de Macarise, ou la Reine des Isles Fortunées. Son ouvrage le plus connu est la Pratique du Théâtre. Pour confirmer les re
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
 ; c’est le châtiment des sots. Le Lecteur sera surement bien aise de connoître la piece Danoise55. LE POTIER D’ÉTAIN POLITIQUE,O
tenir chez lui, & qui est composé de douze personnes. Madelaine. Connois -tu quelqu’un d’entre eux ? Crispin. Oh que oui :
aine. Connois-tu quelqu’un d’entre eux ? Crispin. Oh que oui : je les connois tous. Attendez : mon maître & le cabaretier s
Herman. Voici où est l’Allemagne. Léandre. Cela est juste. Je le puis connoître par le Danube qui court là. (En appuyant sur la t
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ils ont quelque rapport. Extrait de l’Ecole des Femmes. Arnolphe, connu depuis peu sous le nom de M. de la Souche, s’amus
’une vieille intrigante. La Souche rencontre ce galant, dont il n’est connu que sous le nom d’Arnolphe ; il le trouve de tail
r. J’ai pitié des gens neufs comme vous : notre ville Ne vous est pas connue , autant que je puis voir :   Vous croyez donc qu’
s des plus sensés, non ; Et l’on m’en a parlé comme d’un ridicule. Le connoissez -vous point ? Arnolphe, à part. Le connoissez-vou
comme d’un ridicule. Le connoissez-vous point ? Arnolphe, à part. Le connoissez -vous point ?La fâcheuse pilule ! Horace. Hé ! vou
ous ne dites mot ! Arnolphe. Hé ! vous ne dites mot !Hé ! oui, je le connois . Horace. C’est un fou, n’est-ce pas ? Arnolphe.
ailleurs, nous ne le répéterons point ici : il est assez généralement connu . Scarron va continuer. « Savez-vous, poursuivit
ront lire liront. Devant nous querelle s’est mue Pour une piece assez connue , Et qui vient d’Auteur assez bon, Moliere, notre
79 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ortrait où tout contraste ; dans l’histoire d’un homme de lettres qui connut le monde et la cour, d’un ornement de son siècle
gé, ou par ceux qui s’y livraient spécialement ; mais un négociant ne connaissait d’autre lecture que celle de ses registres, d’aut
une immortalité facile ; enfin Hesnaut, fils d’un boulanger de Paris, connu par des poésies anacréontiques, le sonnet de L’Av
on de la postérité. Grimarest a prétendu qu’il ne voulut jamais faire connaître les motifs qui le déterminèrent à se donner un no
tes entièrement ignorées, sont aujourd’hui encore bien incomplètement connues . On sait seulement qu’il consacra à exploiter la
doit également fixer aux premières années de cette période assez peu connue de sa carrière les représentations que la Vie de
idolâtré par le public, non moins aimé de la cour, « particulièrement connu du Roi, qui le voyait de bon œil, et qui daignait
le recommanda à Monsieur, frère unique du Roi. Celui-ci le présenta, connue chef d’une troupe qu’il adoptait, au Roi et à la
e ni les vers des gazettes ne disaient jamais rien, parvenait à faire connaître son existence, sa présence à Paris au public de l
cherche. Pour être admis à ces cercles, il fallait avoir prouvé qu’on connaissait , comme le dit Madelon, « le fin des choses », « l
fût brûlé. Le chevalier de Gramont est celui qu’Hamilton nous a fait connaître , et La Grange, en inscrivant le lendemain cette v
déplacement. Son récit, simple et senti, est plus propre à bien faire connaître Molière et ses relations avec ses camarades que d
mademoiselle de La Vallière. Fouquet, étonné de ce refus, brûla d’en connaître la cause ; il découvrit bientôt, par des agents s
cette femme, qui fit goûter à ce prince le bonheur si doux et si peu connu des rois d’être aimé pour soi-même. Rencontrant u
ame mademoiselle de La Vallière, il voulut lui faire comprendre qu’il connaissait celui qui possédait son cœur. Celle-ci, irritée d
ation qu’on lui donne et les choses que le public a vues de lui. Vous connaissez l’homme et sa naturelle paresse à soutenir la con
une politesse que les gens de cour prodiguaient aux personnes qu’ils connaissaient le moins. Molière, se fiant maladroitement à l’ex
de Versailles », ajoute La Grange, dont le Registre ne nous fait pas connaître plus que celui de La Thorillière le jour précis d
ve son acte de décès ; enfin Molière, comme nous l’avons démontré, ne connut mademoiselle Béjart l’aînée qu’à la fin de 1645,
génie qu’un histrion, ils voulaient lui faire essuyer leur mépris. On connaît le mot plein d’adresse et de bon sens de Belloc,
Paris courut voir cette merveille, et Louis XIV lui-même, curieux de connaître ce prodige dont il avait tant de fois entendu par
son élève le prévint qu’un comédien nommé Mondorge, que Molière avait connu en province, se trouvant sans ressources, hors d’
du moins un emploi ni un titre. Ces divertissements vraiment royaux, connus sous le nom des Plaisirs de l’Île enchantée, dont
tait loin d’interdire aussi définitivement toute espérance : « Le Roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dé
rt justes et fort agréables. Je m’assure que de ses bons amis, que je connais et que j’estime extrêmement, ne manqueront pas de
s funestes travers étaient ceux de tous les médecins du temps. Chacun connaît le résultat de la fameuse consultation faite à Vi
rsation que nous empruntons à La Fameuse Comédienne fait parfaitement connaître quelle était alors l’agitation de ce cœur désespé
ut ; mais, comme il était alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de s
e ne vous rapporterai point une infinité d’exemples qui vous feraient connaître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
ic, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à connaître leur faible ; mais, si ma science m’a appris qu’o
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? — Je vo
it pour une femme qui, disait-il, avait beaucoup de défauts. « Je les connais , répondit Molière, j’y suis accoutumé, et il faud
ne redoutait de même les amours superbes, et regardait « une grisette connue un trésor » : On en vient aisément à bout : On l
avoir nommé quelques-uns des convives, il ajoute : Molière, que bien connaissez , Et qui vous a si bien farcés, Messieurs les coqu
une sorte d’anathème social contre l’auteur. Le maréchal de Vivonne, connu par son attachement pour Boileau et par les grâce
cette mystification d’invraisemblance, « parce qu’Alceste, pour faire connaître ce qu’il pense du sonnet, n’attend pas que la lec
l avait répondu avec affabilité à l’accueil empressé d’un homme qu’il connaissait peu. Ce n’est donc qu’après que le sonnet est ent
passaient pour être les copies, sont aujourd’hui ignorés ; si l’on ne connaît pas davantage l’homme entêté de sa qualité, le gr
que celui-ci avait pour ainsi dire tracé. Son entreprise, si elle fut connue d’avance, dut sembler bizarre et téméraire ; et c
a religion, avec laquelle il a si peu de commerce et qu’il n’a jamais connue , ni par pratique ni par théorie… « Son avarice ne
s publierez en vos prônes aussitôt que vous l’aurez reçue, en faisant connaître à tous vos paroissiens combien il importe à leur
lle exclamation, qu’une telle pensée, au caractère de Molière, qui ne connut de faiblesses qu’en amour. Rien dans ses ouvrages
e, Je soutiens qu’ils sont à lui. Madame de Sévigné, sans nous faire connaître davantage l’aventure en question, confirme pleine
ué où Molière avait pris son modèle, il nous reste maintenant à faire connaître l’origine du titre de sa pièce. Cette généalogie
rs qui eussent le droit d’y prendre un rôle. L’anecdote suivante fait connaître les qualités, bien rares de nos jours, que Molièr
comme un damné. » Le trait que nous allons rapporter fera également connaître avec quel tact Molière savait apprécier l’aptitud
ace de son véritable auteur, Subligny, qui ne se fit pas tout d’abord connaître , nous apprend qu’on l’attribua à Molière. Racine,
ui faisait, et convoquer pour l’heure dite toutes les personnes qu’il connaissait . Le lendemain Molière arrive, et n’est pas peu su
le avait d’abord, et sous lequel elle est depuis longtemps uniquement connue . La tradition prétend aussi qu’à la première repr
poème finisse ? Qu’une telle action est bien digne de toi, Et que tu connais mal le cœur d’un si grand Roi ! C’est ainsi que
e représentation à Château neuf, gagiste de la troupe. » Nous ferons connaître plus tard les détails financiers de la société ;
e. Il n’y eut que Mademoiselle qui dut souffrir. » Le caractère bien connu de Molière serait une réfutation suffisante de l’
s le 7 septembre 1670, c’est-à-dire plus de trois mois avant que l’on connût ses chagrins et même sa passion, et non un an apr
Muses : Le célèbre Molière est dans un grand éclat ; Son mérite est connu de Paris jusqu’à Rome. Il est avantageux partout
a laissé de son caractère un portrait peu flatteur ; mais, pour faire connaître sa vie et les mœurs de son siècle, nous n’avons b
re le col, et ne les sacrifieriez pas à l’ignorance de ceux qui ne me connaissent pas, ou à l’envie de ceux qui me connaissent : et
orance de ceux qui ne me connaissent pas, ou à l’envie de ceux qui me connaissent  : et comme dans cette affaire il y va sans doute
tournent le dos à un favori disgracié, ils firent semblant de ne pas connaître cet ancien ministre d’Apollon et des neuf Sœurs,
it l’auteur de La Fameuse Comédienne, qui n’a rien négligé pour faire connaître à fond la moralité de son héroïne. Un président d
fficultés et à rapprocher les personnes. Ce diplomate femelle, qui ne connaissait nullement mademoiselle Molière, mais qui se serai
surtout pour Boileau, qu’ils n’y fussent pas : Étudiez la cour, et connaissez la ville, L’une et l’autre est toujours en modèle
t Molière. — Je ne le croyais pas, répondit le roi ; mais vous vous y connaissez mieux que moi. » La réponse de Boileau l’honore ;
nce, intitulée Le Songe du rêveur, Paris, G. De Luyne, 1660, qui fait connaître que La Pompe funèbre était de Somaize, et fournit
ous n’êtes pas encore au bout, Nous n’avons que trop de matière. Vous connaissez le sieur Molière : Cet autre dont on a parlé, Qui
ançaise. 23. Aujourd’hui la rue du Louvre. 24. Chappuzeau nous fait connaître les avantages des jours ordinaires : « Il est bon
une plaisanterie de comédien. » C’est une plaisanterie qui nous fait connaître le ton fort osé des affiches du Petit-Bourbon com
80 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
e part dans la curiosité que son nom excite. Ce que l’on veut surtout connaître , c’est la conduite privée de la femme, la place q
  » n’était pas juste le contraire de celle d’Armande, telle qu’on la connaît ou qu’on la devine par l’École des maris ! Tout c
rement imaginaires. Il y a bien encore le factum du Guichard que nous connaissons , mais il se retrouvera bientôt. J’arrive enfin à
ière et Armande, elle a probablement fait partie de leur troupe, elle connaît par le menu l’histoire de leur théâtre. Le caract
énumérés sur des actes qui, par leur nature même, ne sont exactement connus que des seuls participans. Aussi, dès les premièr
à la cour par leurs aventures galantes, elle a choisi trois des plus connus , se disant que, dans la foule de leurs maîtresses
lle, et, « comme il étoit alors dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, » il s’épancha dans un
admirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne sert qu’à me faire connaître ma faiblesse sans on pouvoir triompher ? Le passa
une de miel suivit cette réconciliation, et que le pauvre grand homme connut , du moins, avant de mourir, quatre mois de bonheu
e de le présenter à nouveau. Mais les imputations infamantes que nous connaissons déjà n’étaient qu’une faible partie des injures d
as désirer un protecteur et un appui ? Peut-on, sa situation une fois connue , ne pas reconnaître que la nécessité d’un second
s sa nouvelle famille, et aussi la nonchalance naturelle que nous lui connaissons par Molière, l’avaient détachée peu à peu de son
81 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
tout autre, digne d’apprécier le génie. Un autre littérateur, qui ne connaît point de rival dans les succès de l’esprit, et qu
fidèle dans plusieurs occasions importantes. Il serait intéressant de connaître quelles furent les impressions habituelles que Po
était légitimée par un beau talent. Molière avait eu l’occasion de la connaître dans son voyage en Languedoc : plusieurs rapports
hautes sociétés, s’étaient répandus jusque dans la classe moyenne. On connaît l’exclamation qu’un vieillard laissa échapper à l
ommes les plus célèbres de l’époque se plaisaient à la fréquenter. On connaît les soupers d’Auteuil, tantôt dans l’ermitage de
ombrageux ; mais telle est la faiblesse humaine ; il ne suffit pas de connaître un écueil pour l’éviter. Molière, âgé de plus de
intitulée La Nymphe dodue, qui courait parmi le peuple, faisait assez connaître la mauvaise disposition qu’il avait pour la poési
le souper, et il le fit coucher chez lui, pour avoir plus de temps de connaître ses sentiments par la conversation, afin de place
sa mort8. Baron ne fut pas seulement un grand comédien ; il est aussi connu comme auteur ; malheureusement on lui contesta la
y resta jusqu’en 1663. On ne sait pas quel était son emploi, et on ne connaît aucunes particularités sur sa vie. Il paraît qu’i
la Flandre, revint en France, et se rendit à Lyon, où Monsinge, plus connu sous le nom de Paphetin, était depuis quelque tem
de mai 1673. Mlle Duparc. Cette actrice était femme de Duparc, connu au théâtre sous le nom de Gros-René. Elle s’engag
82 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
e lui. Boileau compose ses premières Satires. La Fontaine, encore peu connu , fait pleurer les nymphes de Vaux. Racine est un
seigneurs du bel air donnent un demi-louis pour être sur le théâtre. Connaissez -vous la salle ? Voilà qui est plus beau que le je
suis ravi, car c’est mon homme. — Molière ! dit le Périgourdin. Je le connais  ; il a passé chez nous ; il menait l’Illustre Thé
as conduit avec elle en Sganarelle, mais en Ariste… Je pense que vous connaissez l’École des Maris ? — On me l’a fait lire. — On a
d’un air de supériorité tout à fait réjouissant, n’ayez crainte ; je connais les femmes ; je suis sûr de mon affaire ; bien hu
s, ses rubans et ses plumes. Le voilà qui embrasse Arnolphe. Il ne le connaît que sous ce nom. Arnolphe est un ami de son père,
que de s’arrêter au nom, un homme riche, mais un fou, un ridicule… Le connaissez -vous point ? — Hé oui ! je le connoi, dit Arnolph
s, comme effilée de ce qu’elle va dire, la chasteté des précieuses ne connaît plus de bornes, elles tournent le dos à la scène 
 Dorimon ! renchérit un troisième. — Qu’est cela, Dorimon ? — Vous ne connaissez pas Dorimon, l’auteur de cette pièce de, l’an pas
éussi. Et elle, alors, achevant d’un coup ce roué, qui se flattait de connaître toutes les rubriques : Vraiment ! il en sait don
seraient trompés. Lekain, — le farouche Orosmane, —  « Le voilà donc connu , ce secret plein d’horreur. » Lekain, le tragiqu
tant plus sévère, qu’ignorante comme il l’a laissée, elle ne peut lui connaître de circonstance atténuante. Elle ne sait pas comb
our vous les dire, et je me défie de mes paroles. Comme je commence à connaître qu’on m’a toujours tenue dans l’ignorance, j’ai p
83 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
la rigueur de rapprocher certains passages de ses œuvres pour le bien connaître au point de vue qui nous occupe. Je voudrais donc
e question semble facile. Il y a un type de Molière que tout le monde connaît , car il a été répandu à profusion par tous les pr
opriétaire, et très supérieur comme ressemblance à tous les portraits connus . Celle d’un ancien commandant du génie, H.-A. Sol
ée Simonin, dont la Bibliothèque nationale possède le seul exemplaire connu  ; le Molière compris dans un tableau anonyme, ass
seignements fournis par l’art, la littérature en ajoute qui nous font connaître non plus seulement l’extérieur immobile de Molièr
e plus en lui, c’était son attitude d’observateur. Une tradition bien connue rapporte qu’à Pézenas il s’en allait, les jours d
odestie obligées, il observe encore. Cela ne lui suffit pas ; il veut connaître ses modèles de façon plus intime. Il accepte donc
orence » le paya de retour. Pendant ses courses en province, il avait connu Mignard, et cette rencontre fut le point de dépar
Chappuzeau, « parfaitement honnête homme, » ajoute La Grange, qui s’y connaissait , « d’une droiture de cœur inviolable, » répète Gr
s en voilà vingt autres que je lui donnerai pour vous ; je veux qu’il connaisse que c’est à vous qu’il a l’obligation du service
ait parler une petite fille avec un naturel si rare, prouve qu’il les connaissait bien, et l’on devine l’affection qu’il portait au
de déclamation tragique, et ce système est assez contestable. Nous le connaissons par l’exposition complaisante qu’il en a faite da
des scènes bruyantes, et que le directeur de ces comédiens illustres connut les ennuis de tous les directeurs. Mais qu’import
84 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
rs la province ont fait l’objet de tant de travaux qu’il faut bien en connaître au moins les plus considérables, et les résultats
e, s’il appelle à lui la troupe de Molière, on peut admettre qu’il la connaît . Le déplacement est coûteux, la guerre civile est
roupe à l’honneur de jouer devant le prince… Cette anecdote, que nous connaissons par les Mémoires de Cosnac, montre du moins la fa
Conti n’était plus là… À la fin de 1657, Molière est à Avignon, où il connaît Mignard, qui revient d’Italie, puis la troupe pas
s noms de Charles Dufresne, René Berthelot, et Pierre Réveillon. Nous connaissons ces noms  : ils ont effectivement tous les trois
à cette dernière date le duc d’Epernon, gouverneur de Guyenne, paraît connaître depuis quelque temps la troupe de Molière. Or les
ans la même année, l’accueil que leur fit le public, sont choses bien connues . Ce qui l’est malheureusement presque aussi bien,
d’applaudir dès qu’Arlequin ou Pantalon entre en scène ; il s’agit de connaître un Arnolphe et un Harpagon, dont les laits et ges
il a plaisir à écrire, est celle de Louis XIV, où préside un roi qui connaît la plaisanterie, mais qui ne la veut pas sans que
isme. Si l’on ne saurait prouver qu’il ait jamais entendu ni beaucoup connu Gassendi, il peut suffire qu’en sortant du collèg
iliations, ni les chagrins aussi de toute sorte ne lui ont manqué. On connaît les tristesses de son ménage ; la maladie s’y vin
crivains classiques, les procédés du style sont catalogués. Bayle les connaît , La Bruyère les applique, et Fénelon, qui est né
m’en parle, et qu’il est revenu, Comme s’il devait m’être entièrement connu . Que gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit 
ui se rapporte à Arnolphe lui-même, — qu’Horace, ainsi qu’on sait, ne connaît pas encore, à ce moment de l’action, pour le tute
85 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
qu’il y tient trop pour le laisser à part ; De ces détachements je ne connais point l’art. J’aime avec tout moi-même et l’amour
rme, Et ta vertu fait un vacarme Qui ne cesse de m’assommer. Molière connaissait trop bien le monde pour n’avoir pas observé quel
ré ; cela était vrai surtout du temps de Molière. Le poète philosophe connaissait trop bien le cœur humain pour ne pas savoir que l
és ce grand peintre, qui se nomme Molière, prouvent que nul n’a mieux connu ni plus aimé ce sexe, qui, suivant l’expression d
ternellement vrai, sous sa forme d’un brutal comique : Tout le monde connaît leur imperfection, s’écrie-t-il, Ce n’est qu’ex
86 (1900) Molière pp. -283
hoisi que ces jeunes orateurs presque tous professeurs, ces écrivains connus déjà du public, à la veille de devenir célèbres,
’accord avec elle, celui qu’eux-mêmes, pour leur compte, ont appris à connaître et à aimer, ou du moins qu’il en diffère notablem
et bienveillant. Cette fois, en effet, au lieu de l’écrivain que l’on connaît , de l’irréprochable, de l’impeccable écrivain, do
rrière ces autorités pour faire d’autres critiques qu’elles n’ont pas connues . Savez-vous quand a commencé l’admiration absolu
des Précieuses ridicules, Molière ne lui était pas encore exactement connu par son nom. Un an après, il est vrai, il peut dé
les voir qu’en masse ; mais si on veut les étudier de plus près, les connaître distinctement, il faut détruire, et il faut essay
la Gazette des tribunaux ces histoires incroyables, où des gens qu’on connaît , qu’on a toujours jugés des plus honnêtes et des
uche. Goethe a créé un mot, une expression de génie que tout le monde connaît  : l’éternel féminin. Ce terme si simple est, quan
y a une femme polie, sortie toute polie de la main de Molière ; je ne connais qu’une femme qui le soit à ce degré dans son théâ
esses Les hommes soient sujets à de telles faiblesses ! Tout le monde connaît leur imperfection ; Ce n’est qu’extravagance et q
nt de morale et de religion. Il faut lire toute cette tirade, vous la connaissez . Je vous rappelle la situation : Arnolphe, qui ve
et ceux que l’on sait même agir de bonne foi là-dessus, et que chacun connaît pour être véritablement touchés, ceux-là, dis-je,
nt aveuglément les singes de leurs actions. Combien crois-tu que j’en connaisse , qui, par ce stratagème, ont rhabillé adroitement
us méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce qu’ils sont, ils ne laissent pas pour cel
 ; tu t’appelles cabale ! » Et le pauvre Sganarelle, qui croyait déjà connaître en Dom Juan le plus abominable des hommes, ne peu
s sont aggravées par les vices éclos dans les rangs élevés, et qui ne connaissent plus aucun frein, si la plus audacieuse des émanc
l y a des athées à Paris ; il est facile de les compter dans le monde connu d’alors ; ils vivent à part, et ce sont moins des
examinant telle ou telle passion après plusieurs siècles, qu’on ne la connaissait pas tout entière, et qu’il est sorti d’elle quelq
et amour dans les êtres créés, puisque les êtres les plus violents en connaissent toutes les tendresses, et que les êtres les plus
sent toutes les tendresses, et que les êtres les plus doux peuvent en connaître toutes les violences, toutes les colères : voilà
rapports entre la femme et le mari : c’est l’amour fraternel. Vous le connaissez tous, vous avez assisté à son éclosion et à ses m
ère ; quand ils ne sont pas alliés contre le père, frères et sœurs se connaissent à peine. Vous pouvez ouvrir L’Avare, par exemple 
que les autres la trouvent laide. Je pense même que si Arnolphe avait connu la Lettre sur les Spectacles, il l’eût préférée i
u moins par correspondance, pour des personnes très humbles, qu’il ne connaissait pas, et qui s’adressaient à lui ; il leur réponda
ue âge ! Par exemple à trente-cinq ans, à la fin de la jeunesse, vous connaissez les passions malheureuses dans lesquelles on peut
rai plus. Je le crois bien ; mais est-ce que vous prétendez savoir et connaître toutes les passions dans lesquelles vous pouvez t
s auteurs, comme Sedaine et Diderot, qui se sont frayé des routes mal connues de Molière même ; et, n’eût-on découvert, après l
ique et le roman bourgeois, nouveau-venus parmi nous, qui n’ont voulu connaître aucune règle, et qui tombent, frappés de langueur
sociabilité les plus délicats comme des plus puissants qu’ait jamais connus aucun peuple. Le chant d’Orphée ne charmait que l
si je puis dire, l’immolation journalière de notre vanité, dont nous connaissons mal la force et les ruses, quand ce n’est pas l’e
ongeant que je ne l’égalerais jamais ; tu as failli une fois me faire connaître l’envie ; — et quant à toi, Bonaparte, pour une s
et l’émiette. ——— Ou bien encore elle ressemble à ces Indiens qui ne connaissent pas le prix de l’or brut et qui l’échangent contr
andaient ce qu’il y avait de noble dans un « robin » dont ils avaient connu l’aïeul Mascarille ou Gros-Jean. Tous ensemble mé
87 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
on voit au contraire qu’ils ne se sont étudiez la plûpart qu’à faire connoître l’Auteur, persuadez que des ouvrages si constamme
sa Troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui avant qu’elle le connût , avoit eu une petite-fille de Monsieur de Modéne,
: courage, courage, Moliere, voilà la bonne Comedie. Ce qui fait bien connoître que le Theâtre Comique étoit alors bien négligé ;
ue tous les Auteurs comiques, il seroit bien-tôt épuisé. Mais il n’en connut que mieux le goût du temps : il s’y accommoda ent
isfaction de voir que les rieurs étoient pour lui* Mr. Despreaux déja connu par ses premieres Poésies lui envoia le premier j
intitulée la Nymphe doduë, qui couroit parmi le Peuple, faisoit assez connoître la mauvaise disposition qu’il avoit pour la Poësi
souper, & il le fit coucher chez lui, pour avoir plus le temps de connoître ses sentimens par la conversation : afin de place
e vous ayez l’imprudence de frapper un enfant aussi sensible que vous connoissez celui-là ; & encore dans un temps où il est c
l’avoient fait, de les faire mettre sous les armes le lendemain, pour connoître & faire punir les plus coupables, & pour
put ; mais comme il étoit alors dans une de ces plenitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé, il ceda à l’envie de s
Je ne vous raporterai point une infinité d’exemples qui vous feroient connoître la puissance de cette passion, je vous ferai seul
dmirez-vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve qu’à me faire connoître ma foiblesse, sans en pouvoir triompher ? Je vous
tête. Et il n’y avoit personne qui ne se fît un plaisir de le suivre. Connoître Moliere étoit un merite que l’on cherchoit à se d
s délicats & élevez, il y en a cent qui les rebutent faute de les connoître . Il ne fut pas plûtôt rentré dans son cabinet qu’
& celui qui laissoit croître l’ongle du petit doit, étoient assez connus & ne contribuerent pas peu à revolter contre
de Moliere, qui se vit justifié de ce qu’il avoit avancé. Si on avoit connu sa droiture & sa soumission, on auroit été pe
avant que de revenir. Taisez-vous, jeune homme, dit Moliere, vous ne connoissez pas M. Bernier, & vous ne savez pas que c’est
qu’il venoit le prier de lui en procurer les moyens, & lui faire connoître que ce qu’il avançoit étoit veritable. Il declama
pas, qui percent jusques à l’extremité de la nuit. Il suffisoit de le connoître legerement. Moliere étoit desolé d’avoir un ami s
re de son chapeau. Cette attention de Moliere dans une bagatelle fait connoître celle qu’il avoit à rendre ses representations he
ce Bourgeois ait servi d’original à Moliere pour sa piece, il ne l’a connu , ni devant, ni après l’avoir faite ; & il est
uer son Rôle. Il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup & le public connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce qu’il av
; du Peuple. Il n’a laissé qu’une fille : Mademoiselle Pocquelin fait connoître par l’arrangement de sa conduite, & par la so
en jeune homme, un jeune homme en vieillard. Etudiez la Cour & connoissez la Ville ; L’une & l’autre est toûjours en
88 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
ur profession. Il apprit un peu à lire et à écrire, et du reste il ne connut jusqu’à quatorze ans que la boutique de son pere,
s, et sur d’autres matieres. Cette liaison lui donna lieu dès lors de connaître le célébre philosophe Gassendi qui lui apprit la
89 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
eur s’appelait Moratin, un nom à peu près ignoré en France, mais fort connu de l’autre côté des Pyrénées. Il était venu dès s
raduisit en flamand. En Danemark, il inspira un homme que nous a fait connaître M. Legrelle, Holberg, qui est très populaire dans
page de M. Louis Veuillot que je viens de citer tout à l’heure. Pour connaître le monde et le peindre, il faut l’avoir vu, et po
même, ou d’en avoir surpris les effets chez les autres. Tout le monde connaît la vieille plaisanterie du paveur en chambre. Eh
des découvertes dans une pièce qui date de deux cents ans, et qui est connue de tous les lettrés. C’est que Molière, on ne le
dition ne poussait pas plus loin. Il est probable que, si nous avions connu le théâtre de l’Inde, nous aurions trouvé quelque
beaucoup de ses collègues ne commentent le théâtre classique sans le connaître que par la lecture, il suit assidûment les représ
ouer, par la bonne raison qu’on ne les joue plus. Je ne crois pas les connaître , je suis même assuré de ne pas les connaître, et
lus. Je ne crois pas les connaître, je suis même assuré de ne pas les connaître , et je me garderais d’en parler de peur de dire d
rée d’un acte. Celle de Molière est peut-être la plus longue que l’on connaisse  : aussi ne laisse-t-elle pas, malgré la variété d
ue jeune fille. Il s’y est attaché davantage à mesure qu’il l’a mieux connue , mais comme on s’attache à une personne que l’on
ées des personnages et ce qu’on leur voit faire, entre leur caractère connu et la situation où ils se trouvent. Arnolphe est
sses, Les hommes soient sujets à de telles faiblesses ! Tout le monde connaît leur imperfection, Ce n’est qu’extravagance et qu
ux font froid. Faut-il ajouter qu’après avoir quitté don Juan, on le connaît à fond ? Molière, avec cette variété merveilleuse
e et la plus grande personnification de la blague parisienne. Nous le connaissons tout entier, après que la toile est tombée sur so
i par hasard vous sentez pour notre ami cette sorte d’amour que je ne connais point, je suis assez indulgent, assez homme du mo
ncées. Molière, leur intimité en est un sûr garant, n’a pas pu ne pas connaître à mesure l’œuvre de son ami. Il a vu le parti que
cette étude et de cette préparation. C’est à cela qu’il doit d’avoir connu du premier coup, atteint du premier coup la perfe
is creuse et vide, où Molière s’est plu à ramasser tous les symptômes connus de l’avarice. La comédie est faite de morceaux, d
ion, tout le monde en conviendrait. Je puis assurer à Weiss que je ne connais personne qui en convînt ; et ce n’est point du to
nlieue ; je l’ai vu jouer devant des spectateurs qui évidemment ne le connaissaient pas, qui peut-être ignoraient jusqu’au nom de Mol
son principal personnage qu’au troisième acte, alors qu’il était déjà connu , accepté, excusé par le public. Mais il ne me sem
vous écrierez comme Orgon : Ah ! monsieur, vous seriez charmé de le connaître . C’est un homme qui… un homme… ah ! Et vous ne
point de ces révoltes. Il suit docilement l’auteur qui le mène. Il ne connaît aucun de ces scrupules que les délicats, comme La
comme tous ceux qui sont dans son cas : — Ah ! mon frère, vous ne le connaissez pas ! Ah ! si vous le connaissiez ! je suis tout
n cas : — Ah ! mon frère, vous ne le connaissez pas ! Ah ! si vous le connaissiez  ! je suis tout autre depuis qu’il est chez moi !
justifie : Oui mon frère, je suis un méchant, un coupable…etc. Vous connaissez la scène. La tirade ne répond à aucun des faits a
là le mot de la coquette ? Elle a déjà jouté avec Tartuffe ; elle le connaît à fond, elle est certaine qu’il sera incapable de
n parle de Tartuffe à son frère : Mon frère vous seriez charmé de le connaître , Et vos ravissements ne prendraient point de fin.
tuffe. Elle a eu souvent raison des résistances de son maître qu’elle connaît bien, et qu’elle ne craint guère. Elle en aura ra
rceaugnac et lui demandant des nouvelles de toute la parenté qu’il ne connaît pas ? Et cet apothicaire que joue Féraudy ! cet a
sans trop savoir ce qu’elle disait. Non, c’était une jeune femme qui connaissait les joies et les peines de l’amour, et qui avait
a toujours subsisté sous diverses formes : la dernière que nous ayons connue est celle de l’opérette, de l’opérette de Meilhac
ier tout au moins, un personnage considérable. M. Charles Livet, bien connu des lecteurs du Temps, a, dans l’excellente éditi
me faisait Lesueur, par exemple, l’artiste le plus étonnant que j’aie connu pour sa facilité à se verser dans une autre peau
impérieuse et superbe caricature. Elle dit à ses deux frères qu’elle connaît la personne que Clitandre aime en secret, et, com
ra peut-être le gros de mes lecteurs, quand il s’agit d’un rôle aussi connu , et d’un acteur aussi célèbre. Ils ne se doutent
ines du monde à lui apprendre à lire, et qu’à l’âge de neuf ans il ne connaissait pas encore ses lettres, vous verrez éclater, sur
aient donc pour nous tous un ouvrage absolument nouveau ; nous ne les connaissions que par la lecture, et les pièces, c’est, comme d
eux comme il en échappe sans cesse à la muse facile de Regnard : Qui connaît mieux que toi le cœur et ses travers ! Le bon sen
vu deux jeunes débutantes : Mlle Lynnès, une jeune fille que nous ne connaissions pas et qui, je pense, paraît pour la première foi
ite sa ressemblance avec ce frère que nous n’avons pas vu et qu’il ne connaît pas lui-même. Pour peu que nous réfléchissions, n
essaire. Le nécessaire, vous nous l’accorderez (avec Molière, qui s’y connaissait ), c’est de faire rire les « honnêtes gens ». Est-
Théophile Gautier, il nous semblait impossible que Marivaux n’eût pas connu Shakespeare. Marivaux, nous le savons, passe pour
oyer un de mes jeunes camarades de l’Université, M. Larroumet, que je connaissais pour avoir donné quelques éditions classiques exc
entraîner à parler de lui avec celui de nos critiques dramatiques qui connaît le mieux ce charmant auteur. J’ai vu, dans la rep
u. Il y a vraiment plaisir à causer de Marivaux avec un homme qui le connaît si bien. Je ferai tout d’abord remarquer à M. Lar
ment formuler. Le résultat, ce sera, si vous le voulez bien, de mieux connaître et de mieux goûter Marivaux, de l’écouter avec pl
i destine, si elle fera bien de l’épouser. La pauvre enfant ! elle ne connaît rien du monde ; mais elle a tout de même ses peti
n. Ergaste s’est marié ; sa femme, ses enfants, son domestique ne lui connaissent encore que ce visage là, tandis qu’il promène par
Ah ! une idée, s’écrie-t-elle, si je pouvais l’examiner sans qu’il me connût . Et elle est ravie de son invention, et elle bat
quand j’en aperçois. Elle ne me laisse voir personne, et avant que je connusse Éraste, le cœur me battait quand j’étais regardée
ller par ses lumières, par son caractère et d’après sa position qu’il connaît mieux que personne, on ne manque pas de dire qu’i
cette œuvre sifflée, jaillit la pièce charmante et applaudie que nous connaissons . Quand il la donna à l’impression, il la fit préc
qu’y déployait Bressant, le plus gai, le plus pétillant Almaviva que connaîtra jamais le théâtre. Il est plus grand seigneur et
pas tout d’abord. Et, pour ne pas se montrer, que fait-il, lui qui ne connaît pas l’appartement, lui qui n’y est jamais venu ?
 Ah ça ! où diable s’est-il caché ? Il furette dans la maison ! il en connaît donc les êtres ? Il est clair que le comte devrai
de n’est pas en situation, elle est fausse en soi, puisqu’il est bien connu maintenant que les Anglais ne se servent jamais d
i sujette à caution, pour s’en aller prendre une femme de chambre qui connaît des prudes de cette espèce. Remarquez de plus que
de son âme dans ce Damis si honnête homme et si fou de poésie. On ne connaît guère dans le public que le Piron de la légende,
e la main n’était pas un déshonneur pour un écrivain de talent. Il ne connut jamais ni les bassesses de l’intrigue des cours,
cœur : — Oh ! monsieur le duc, dit-il, un poète ! — Les qualités sont connues , dit fièrement Piron ; je passe. C’est cette pass
de l’esprit provincial. Gresset n’a fait que traverser Paris. Il en a connu assez pour en sentir l’agrément ; mais il s’en es
risienne. 11 mai 1874. Favart. « Les Trois Sultanes » Nous ne connaissions Les Trois Sultanes que pour les avoir lues. La pi
 : c’est celui de l’eunuque Osmin, joué par le jeune Berr. Je croyais connaître ce rôle, ayant lu bien souvent la pièce. Berr me
novembre 1765), nous avait mis au courant de ces querelles : « Je ne connais pas M. Sedaine, dit-il avec son esprit ordinaire 
ie pièce, lorsqu’il faudrait songer au plan de mon appartement. Je ne connais pas sa comédie du Philosophe sans le savoir ; mai
c’était chose grave que de les enfreindre. Mais ce texte, nous ne le connaissions pas. Toutes les éditions qui m’ont passé entre le
90 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
e véritables signalements et traduit les noms de théâtre par des noms connus de tout le monde1 ? » Mais, rien n’empêche de l’
ssion d’une réputation de stoïcisme plus ou moins méritée... Pour qui connaît le dessous des cartes, le stoïcien en lui était s
l’unité variée de la nature, « si féconde en bizarres portraits 22; » connaître l’homme, comprendre ce qu’il y a d’un et d’immuab
nnages qu’ils inventent, des types qui ne meurent jamais, et qui sont connus de tous les peuples, qu’ils s’appellent Falstaff,
opposant pas. Sans aucun doute, les contemporains ont placé des noms connus au bas de chacun de ces portraits, et plus d’un d
ur ses .défauts, et tout ce que j’ai de raison ne sert .qu’à me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher 38 » N’es
91 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
e comédie dont ils avaient eu l’imprudence de dire leur avis avant de connaître assez bien celui du maître. Encore une fois, je n
paie leurs leçons sans en profiter, et salarie leurs talents sans s’y connaître . Ces deux personnages accessoires ne font pas seu
fait dire, à toutes les folies que bientôt il lui fera faire. Nous le connaissons  : qu’il agisse enfin ; et, quoi qu’il fasse, si n
ième siècle : elles font partie de son roman de La Métamorphose, plus connu sous le titre de L’Âne d’or. La latinité d’Apulée
fait la musique. L’auteur était Fontenelle, qui ne s’était point fait connaître . Peut-être se faisait-il un scrupule respectueux
cessaires. Boileau a dit, dans son Art poétique : Étudiez la cour et connaissez la ville ; L’une et l’autre est toujours en modèl
Hauniæ, 1806. 4. MM. David, Gérard et Picot. 5. Qui pourrait ne pas connaître le charmant ballet de Psyché, par M. Gardel ?
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
s, & sauve la vie à Don Carlos, frere d’Elvire, dont il n’est pas connu . Un instant après, Don Alonse, second frere d’Elv
me & la femme qui profanent son palais. Il sort. Don Juan se fait connoître à Don Pedre pour son neveu, lui avoue la tromperi
commence. Acte I. Isabelle presse l’homme qu’elle tient de se faire connoître , il n’en veut rien faire. Isabelle, désespérée, c
an lui avoue la faute que l’amour lui a fait commettre, & se fait connoître à lui pour son neveu. Don Pedre excuse les torts
che ses pleurs : D’autres ont eu par lui de semblables malheurs. J’en connois plus de cent ; Amarillis, Céphise, Violante, Marc
à trouver cette piece dans le Théâtre Espagnol, parcequ’elle n’y est connue dans plusieurs éditions que sous le premier titre
as que je me sois exposé à y mettre la main ; mais apprends que je me connois trop pour m’être flatté d’en faire quelque chose
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
n commune est que Destouches inventa les rôles de Financier : il faut connoître bien peu le théâtre pour avoir une pareille idée.
ne raillerie, je ne t’aurois pas interrompu au premier mot ? Tu ne me connois plus, Anselme, & tu ne te connois pas toi-mêm
rompu au premier mot ? Tu ne me connois plus, Anselme, & tu ne te connois pas toi-même ; si tu avois fait un peu plus de ré
entiments de tout le monde & des tiens propres ; & puisque tu connois pour le moins autant qu’un autre la foiblesse des
aimable personne du monde, il franchit entiérement le pas, & fit connoître à Camille la violence de sa passion. Camille, qui
le, elle ne doit déja paroître que trop longue ; achevons de la faire connoître par un précis plus rapide ; d’ailleurs le commenc
ent se moquer encore de Timon. « Superbe imbécille, lui dit-il, tu ne connus jamais que les extrêmes ». Evandra se livre à la
94 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
r son rôle : il ne l’acheva qu’en souffrant beaucoup, & le public connut aisément qu’il n’étoit rien moins que ce qu’il av
ne vous rapporterai point une infinité d’exemples, qui vous feroient connoître la puissance de cette passion ; je vous ferai seu
ic, je demeurerai d’accord que je me suis étudié autant que j’ai pu à connoître leur foible ; mais si ma science m’a appris qu’on
mirez vous pas que tout ce que j’ai de raison, ne serve qu’à me faire connoître ma foiblesse sans en pouvoir triompher ? Je vous
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
adame Desmartins sait bien ce qui en est. Tenez, Madame, avant que je connusse ce libertin-là, ma réputation flairoit comme baum
ge. Oui, ma chere Madame Dubuisson, c’est moi-même. M. Thomasseau. Tu connois cette personne-là, ma voisine ? Mad. Dubuisson. V
te fille, qui postule pour chanter gratis à l’Opéra, afin de se faire connoître . Hé ! qui vous amene en ce pays-ci, Mademoiselle 
i, mon gendre ? Vivien. Le diable m’emporte si j’en sais rien : je ne connois point cette créature-là. L’Orange. Tu ne me conno
sais rien : je ne connois point cette créature-là. L’Orange. Tu ne me connois point, traître ! Je te dévisagerai, si on me lais
Dubuisson. Hé ! ne vous emportez pas de la sorte. L’Orange. Tu ne me connois pas ! N’est-ce pas toi qui m’as mise dans mes meu
s ? Vivien. Moi ? M. Thomasseau. Mon gendre... L’Orange. Avant que je connusse ce libertin-là, ma réputation flairoit comme baum
ire nous rappelle aisément la scene dans laquelle Eraste, feignant de connoître la famille de Pourceaugnac, l’engage à nommer tou
d’Ancourt l’a prise dans Moliere, parceque celle de l’Avare est plus connue que toutes les autres. Voilà précisément ce qui r
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
Le titre influe sur toute la piece ; & un Auteur doit l’analyser, connoître à fond sa juste signification, & le bien sais
iter un plus grand nombre de mauvais titres : le lecteur en doit tant connoître  ! Titres qui marquent en même temps la saison
D’avoir fait cet enfant sans moi. Toutefois ne me crois pas buse, Je connois le sacré vallon ; Et si tu vas trop voir ta Muse,
97 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
ière qui lui fournit l’ébauche remarquable du second. Nous avons fait connaître , dans le précédent chapitre, le scénario fantasqu
ocrito que je voudrais lui dire quatre paroles. GUARDABASSO. Je ne le connais pas. LISEO. Celui qui parle si lentement et si gr
édecin, des expériences sur toute sorte de complexions. Je m’exerce à connaître le cœur féminin ; et, puisque je réussis si aisém
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
rger de son éducation. Ce sera encore madame de Sévigné qui nous fera connaître , par sa lettre du 26 décembre 1672 à madame de Gr
ur Dieu. Ceux qui attribuent ma retraite à un dépit, sans doute ne me connaissent pas : ai-je jamais donné lieu à de pareils soupço
i. Quand elle dit : ceux qui attribuent ma retraite à un dépit ne me connaissent pas ; ai-je jamais donné lieu à de pareils soupço
99 (1884) Tartuffe pp. 2-78
e confesse, aucun document nouveau. Je me borne à chercher, dans ceux connus déjà, la justification des idées que m’a pu suggé
n écriture : sans l’invention de Gutenberg, Molière nous serait moins connu qu’Aristophane. Si jamais donc érudits font œuvre
oit non plus rien à dire : l’approbation reste inutile. Madame désire connaître la pièce ; Molière la lui donne — toujours les tr
formations la pièce a dû passer. Nous avons la dernière version. Nous connaissons la seconde, Panulphe, par l’analyse qu’en donne l
n ne hasarde ces suppositions, j’en conviens, qu’en désespoir de rien connaître . Mais il m’a paru intéressant aussi de constater
Quoi qu’il en soit, son travail de révision achevé, Molière le fit-il connaître au roi ? Je considère comme probable qu’il lui en
s’éloigner, son Laurent clochant dans son ombre. Orgon, touché, veut connaître ce dévot personnage ; il s’adresse au valet qui a
mis en éveil par ces mots d’Elmire : Que le cœur d’une femme est mal connu de vous ! Lui qui doit si bien savoir que quand
! Lui qui doit si bien savoir que quand une femme vous dit : Vous ne connaissez pas les femmes ! c’est qu’elle se met en devoir d
sez pas les femmes ! c’est qu’elle se met en devoir de vous les faire connaître — en vous trompant. — Et le voilà qui boit les ex
100 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
iller Molière, qui fut effrayé de cet extravagant projet, parce qu’il connaissait le vin de ses amis. Pendant qu’il se levait, la t
on de 1855, à la septième place. 185. Cette anecdote est extrêmement connue . Elle apparaît pour la première fois chez Grimare
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