/ 172
1 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
es élèves couronnés du Conservatoire les jouent non pas comme ils les comprennent , mais comme elles sont comprises par leurs maître
e les jouent non pas comme ils les comprennent, mais comme elles sont comprises par leurs maîtres. J’aurais mauvaise grâce à blâm
attendues, ils prêtent à l’auteur des intentions qu’il aurait peine à comprendre , qu’il désavouerait avec dépit. Les comédiens ne
t peine à comprendre, qu’il désavouerait avec dépit. Les comédiens ne comprennent pas l’École des femmes. Rien n’est plus facile à
savoir. Or les comédiens qui représentent Arnolphe ne paraissent pas comprendre l’importance de cette condition ; débutants et ch
méprises qui se puissent imaginer. On a dit avec raison que Mlle Mars comprenait mieux Marivaux que Molière. Cependant chacun se r
tôt comme une femme qui se pâme. Il est impossible, en l’écoutant, de comprendre qu’elle ait réuni autour d’elle une cour si nombr
défend par lui-même ; autrement sa cause serait perdue. Mme Plessy ne comprend pas le rôle de Célimène et le joue d’une manière
pendant il faut reconnaître que depuis Firmin et Menjaud personne n’a compris ce rôle aussi bien que lui. Peut-être ne lui est-
ire et Orgon. Le personnage de Tartuffe est un de ceux que M. Geffroy comprend le mieux, et s’il pouvait corriger l’âpreté de sa
r sa voix. Quant aux personnages d’Elmire et d’Orgon, ils ne sont pas compris , et pour le prouver, il n’est pas besoin de prodi
us les honnêtes gens. Je suis obligé de croire que Mme Plessy n’a pas compris le personnage d’Elmire, car si elle le comprenait
que Mme Plessy n’a pas compris le personnage d’Elmire, car si elle le comprenait , elle lui laisserait sa simplicité, sa franchise,
urcit de jour en jour parmi les gens du monde, le rôle d’Orgon, ainsi compris , c’est-à-dire ainsi dénaturé, n’excite dans la sa
pas se soumettre à l’engouement de la foule. M. Provost et M. Anselme comprennent ce rôle de la même façon : c’est la doctrine du C
: c’est la doctrine du Conservatoire, la doctrine consacrée. Ceux qui comprennent autrement le mari de Philaminte sont bafoués comm
e devient un non-sens. Depuis la mort de Duparai, je n’ai vu personne comprendre simplement le mari de Philaminte et le rendre tel
ans doute bien informés ; mais en lisant Molière, je ne réussis pas à comprendre le personnage de Bélise comme le comprend Mme Thé
ière, je ne réussis pas à comprendre le personnage de Bélise comme le comprend Mme Thénard. Est-ce de ma part défaut de clairvoy
r, ils, sentiraient qu’ils font fausse route. Que Trissotin et Vadius comprennent la futilité de leur savoir et du fatras entassé d
des femmes, le Misanthrope Tartuffe et les Femmes savantes ne sont ni compris ni rendus au Théâtre-Français d’une manière confo
rets, il arrivera comme moi à cette conclusion, que Molière n’est pas compris au Théâtre-Français, qui s’appelle pourtant la ma
réfléchir, avant de décider si telle ou telle comédie est bien ou mal comprise , bien ou mal rendue ? Je n’essaierai pas de conve
avaient à démontrer la valeur de la tradition qu’ils invoquent. Pour comprendre Molière et l’interpréter fidèlement, il ne suffit
les spectateurs assemblés pour écouter Tartuffe ou l’École des femmes comprennent la pensée de Molière sans avoir besoin de comment
eille et de Racine sont achevées depuis longtemps et depuis longtemps comprises , qu’elles n’offrent pas un passage d’une signific
acceptent la donnée. Quand je dis accepter, c’est comme si je disais comprendre  ; mais comme il s’agit de ramener les comédiens à
pour des écoliers ; ils ne sont plus d’âge à recevoir des leçons, et comprennent mieux que personne l’ancien répertoire. Que le di
prévaloir contre l’évidence. Puisqu’il est démontré que les comédiens comprennent mal et rendent mal les comédies de Molière, pourq
ite ne se feraient pas longtemps attendre. L’ancien répertoire, mieux compris et mieux rendu, relèverait le goût des spectateur
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
viser ce siècle en périodes historiques d’environ dix années. La ire comprendra de 1600, époque du mariage de Henri IV avec Marie
rt de Henri IV et de la formation de la société de Rambouillet. La 2e comprendra l’espace de 1610, temps où commencent le règne de
t, jusqu’en 1621, époque du ministère du cardinal de Richelieu. La 3e comprendra de 1621, depuis le ministère du cardinal de Riche
t du gouvernement de Louis XIV en personne. La 7e de 1661 à 1670, qui comprend depuis la nomination de madame de Montausier à la
e des enfants naturels du roi. La 8e et dernière, de 1671 à 1683, qui comprend le commencement et les progrès de madame de Maint
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ût, par l’étroitesse native de ses vues et par son impuissance à rien comprendre sans une lente, lente éducation est condamné à se
la littérature anglaise361, ni à la littérature espagnole ; elles ne comprenaient qu’une partie de la littérature latine et même de
payait ; elles lui étaient nécessaires pour soutenir sa troupe. On ne comprenait rien au Festin de Pierre ; il ne plaisait point «
soit incorrect, immoral et fou. Jadis, le goût était classique et ne comprenait ni les brusques fiertés, ni la vérité nue de la n
té nue de la nature libre ; aujourd’hui, le goût est romantique et ne comprend ni la proportion, ni la simplicité, ni la décence
Il y a dans l’Étude du Chevalier une chose que je n’ai pas très bien comprise . Uranie se défie sagement des premiers mouvements
lui-même, est-il bien nécessaire de le conserver ? Lorsque Uranie ne comprend pas d’abord la beauté d’une œuvre d’art vantée pa
silencieusement médité sur la beauté de la Vénus hottentote, pour la comprendre et la sentir ? Ici il ne faut point rire ou se ré
à part. Ce grand esprit félicitant le dix-neuvième siècle d’avoir su comprendre toute la richesse de l’art et de l’esprit humain
rme contresens littéraire de Plaute ; mais à quoi bon, quand, pour le comprendre , on n’a qu’à jeter les yeux sur les légions toujo
gendre du roi ? Cette raison semble bonne. Assurément des Français la comprendront , et des Allemands aussi. Mais qu’on ne se hâte pa
iser. Le cas particulier traité par M. de Schlegel y serait peut-être compris , apprécié. Dans une pièce de Caldéron385, le héro
ttérature anglaise ; en France, en Allemagne, en Italie ; et si, pour comprendre parfaitement la littérature espagnole, il lui est
ais il suffira de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons, cela suffit. Mais, dans ce mot que
de célébrer sa puissance et sa sagesse une fois. 3° Comprendre Comprenons , cela suffit. Mais, dans ce mot que de choses ! «
Au lieu d’interroger les faits, de les respecter en attendant de les comprendre , de les étudier jusqu’à ce qu’ils les aient compr
tendant de les comprendre, de les étudier jusqu’à ce qu’ils les aient compris , pour les respecter plus encore, ils les transfor
en Sax e396 ». Nous l’entendrons blâmer, mais blâmer en homme qui les comprend , les inévitables excès de la réaction romantique,
ire un pas, Sans s’inonder de vers, de pleurs et d’agendas397. Nous comprendrons alors comment l’Iphigénie a pu naître ; mais Goet
nt l’Iphigénie a pu naître ; mais Goethe avait beau être Goethe, nous comprendrons aussi qu’il était allemand, qu’il était moderne,
. Moi, qui fais profession de ne rien blâmer et qui m’efforce de tout comprendre , pourquoi ai-je manque de charité envers William
g de Molière400 » ; la « petite personne » n’était « point capable de comprendre les grands hommes ». La nature, méchante mère, t’
sanscrits que, sauf toi (tu le savais très bien), personne ne pouvait comprendre . Ta toilette était de la dernière élégance, et qu
ivit alors à sa femme et à ses enfants, vous n’aurez pas besoin, pour comprendre la théorie hegelienne de la comédie, de remonter
n approche de la demeure du dieu ; et je me disais : La critique doit comprendre cette énigme, cela suffit. Le grammairien J
ieds. Ce qui est vrai, c’est que tout fait à sa cause. Si examiner et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examine
r et comprendre ne suffit pas à la critique grammaticale, examiner et comprendre suffit à la critique philosophique. Reprenons nos
e soient ses comédies, elles sont françaises, et les étrangers ne les comprendront pas comme il faut, s’ils n’entrent pas bien dans
es, les écarts se multiplient ; l’intelligence n’a pas eu le temps de comprendre toute une idée, qu’une nouvelle idée se précipite
Un jour, il s’avisa de m’en parler. Je lui lavai la tête. Je lui fis comprends qu’il manquait de conduite par ses harangues dans
et à l’histoire, il faut ajouter la biographie ; alors seulement nous comprendrons tout Molière. Il y a dans son caractère deux trai
4 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
ortée historique et philosophique des Fourberies de Scapin. C’est mal comprendre Molière que d’admirer sans distinction tout ce qu
lité, de prosaïsme, n’ont qu’à relire cette joyeuse bouffonnerie pour comprendre l’injustice de leurs reproches. Cependant, quand
dain absolu. S’ils prennent la peine d’aller entendre Amphitryon, ils comprendront qu’il n’est pas impossible de concilier l’imagina
lière, ce qui plaît aux spectateurs d’aujourd’hui. La fantaisie ainsi comprise n’effarouche personne. Pour écouter Mercure et So
5 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
ranger lui a fait partout bon accueil. L’Allemagne, si peu faite pour comprendre notre littérature, lui a voué une sorte de culte.
Il est peut-être même, avec La Fontaine, le seul de nos écrivains que comprennent et goûtent les lecteurs de tous milieux et de tou
il élimine, choisit, retient les seuls éléments que le public puisse comprendre sans effort, les seuls qui puissent aussitôt l’in
son et du bon sens, est celle qui convient à tout le monde. Chacun la comprend et l’approuve, car elle éveille en nous le vieux
cœur humain, quelle expérience des passions ne faut-il pas avoir pour comprendre et goûter vraiment le caractère d’une Bérénice, d
une satisfaction inconsciente à n’avoir aucun effort à faire pour les comprendre . Certes, le père Grandet est plus riche en sentim
6 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
ire, et il lui fit la route aussi facile qu’elle était glorieuse ; il comprit aussi que la louange sans retenue était un péril
s, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on sait aimer, comprendre et admirer certaines beautés des chefs-d’œuvre, s
acieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu. Je comprends que ses défenseurs ne manqueront pas de dire qu’i
ssait la comédie, il exécrait les comédiens et les comédiennes, il ne comprenait pas cette poésie avide de licences, amie et compa
reille comédie, les calculs du poète étaient sûrs. Molière avait bien compris que le moment ne pouvait pas être mieux choisi po
onde. Il y a des gens qui savent tout prévoir. Quant au public, il ne comprit nullement le danger. Il était impatient de savoir
Nulle part et par personne la comédie n’a été mieux définie et mieux comprise que par Bossuet ; Bossuet a raison, l’amour toujo
it comme saint Thomas ; et en lui-même, mais sans en rien dire, il ne comprend pas comment Molière est si bien instruit des disc
tant de gens ont couru, depuis Molière, sans pouvoir l’atteindre. il comprit , d’un coup d’œil, toute sa vocation. Il savait fa
a son temple et son dieu, la tragédie a son temple et ses dieux. Vous comprenez combien ce fut alors une belle et glorieuse exist
ve ! Elle fut légère… à qui la faute ? et d’ailleurs que pouvait-elle comprendre , cette jeune femme, à ce sublime rêveur, à cet en
es belles choses de la poésie et des beaux-arts, attachez-vous à bien comprendre , à bien savoir les chefs-d’œuvre qui ont été le p
e critique ; pour chaque époque il existe une langue que cette époque comprend à merveille ; plus le chef-d’œuvre dont vous parl
serait vraiment une grande folie et un grand meurtre. Au contraire, à comprendre , à deviner les maîtres, vous aurez cette récompen
èles, la sympathie et l’obéissance populaires ! En ce moment déjà, il comprenait qu’il serait le maître absolu des esprits et des
de la comédie. Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et vous comprendrez quel sage esprit se cache sous ce vers abondant,
usement Mascarille pardonne ; il pardonne par orgueil, et parce qu’il comprend très bien que la défaite de Lélie serait attribué
applaudit et vous regarde, bouche béante ; — vous, cependant, vous ne comprenez rien à tant de succès ; vous regardez d’où cela p
us fin, le geste plus animé que pas un de mes camarades ; je vois, je comprends , je sais, je sens, aussi bien qu’homme du monde,
stacle ? Pourquoi moi et pas celui-là, celui-là qui arrive, sans rien comprendre , et sans rien deviner ? Pourquoi celle-là, sans n
nsi que s’est passé le mariage du chevalier de Grammont. Seulement on comprend fort bien que Sganarelle, ce brave homme qui ne s
grands moyens, aux grandes phrases, aux hardis conseils ; ce bon Ali comprend confusément qu’un des privilèges, un des grands b
teur, colère, furibond, emporté, impitoyable, le Misanthrope comme le comprenait Rousseau quand il descendait en lui-même ; en mêm
qu’au crime, indulgent jusqu’à la perversité, comme ne l’avait jamais compris Molière. Et pourtant Fabre appelait ce Philinte :
idéré. La parole est plus qu’une fortune, c’est une royauté. Déjà, il comprend confusément qu’une destinée s’ouvre devant lui, u
l’ancienne Cour, l’autre gentilhomme du Tiers-État, s’entendent et se comprennent . Déjà, il ne s’agit plus entre l’avocat et son cl
usqu’à lui. Aussitôt, il s’émeut, il court, il s’agite, il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maiso
bondant, il est rempli des défauts et des qualités de son époque ; on comprend que l’homme qui écrivait ainsi avait, à un haut d
cette fille si coquette et si futile, et si charmante, qui n’a jamais compris quel noble cœur elle avait blessé à mort ; Arsino
mer. Ainsi était Chapelle : il avait tout l’esprit qu’il fallait pour comprendre l’esprit de Molière ; il opposait sa gaieté à la
d secret de ce chef-d’œuvre. Mademoiselle Mars avait merveilleusement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce
écence du grand siècle, dans le rôle de Célimène, mademoiselle Mars a compris le rôle et elle l’a joué, comme il est impossible
le l’a joué, comme il est impossible de le mieux jouer et de le mieux comprendre . Autant elle jouait le rôle d’Elmire dans Tartuff
est pas si facile qu’on le pense. Mademoiselle Mars l’avait très bien compris , ce périlleux passage du génie à l’esprit, des mœ
énieux, ni le fini, ni le noble d’aucun auteur ancien ou moderne ; il comprenait que chaque époque a sa finesse, son génie et sa n
se retrouvaient, très à l’aise, avec l’esprit de Marivaux ; elles le comprenaient à merveille ; elles le disaient avec beaucoup de
lle est encore si jolie ! Elle n’a plus d’amour dans le cœur, mais on comprend si bien que l’amour a passé par là ! Donc aimez-l
7 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
vouloir ; il n’a ni foi ni force, il manque le bonheur. Quand l’homme comprendra-t -il que le bonheur n’est pas son droit seulement,
dominent et expliquent la vie, il est faux et dangereux : il n’a pas compris l’immoralité du désespoir, il n’a pas non plus le
voir raison contre son mari. Fidèle à son habitude, La Harpe n’a rien compris  ; et cependant, comme son observation le prouve,
commencement, elle régnera à la fin. Eschyle et Homère n’auraient pas compris nos fractionnements, nos descendants les comprend
omère n’auraient pas compris nos fractionnements, nos descendants les comprendront moins encore. Aujourd’hui déjà l’homme a conscien
8 (1871) Molière
 ; il savait lire au fond des cœurs les mystères les plus cachés ; il comprenait les passions les plus innocentes. Il lisait, dans
vé le grand secret, cherché par tant de poètes ses contemporains1, il comprit toute sa vocation. Il tenait maintenant la comédi
Il eût cherché vainement autour de lui un amuseur mieux fait pour le comprendre . En ce moment, le Mazarin venait de mourir, « rai
on dirait aujourd’hui « une entente cordiale », et sitôt que le poète comprit qu’il était nécessaire à la joie et peut-être au
ée ; il se fait son espion et son geôlier. Égoïste et vaniteux, il ne comprend pas les beaux rires de la jeunesse. Ah ! comme il
criaient au plagiat ! ils.comprenaient l’originalité de l’œuvre ; ils comprenaient que pas un, par exemple, depuis qu’il y avait des
sera bientôt très habile à se défendre, elle bonhomme Arnolphe a bien compris que cette innocente était née pour sa honte. Ah !
e, et disaient qu’il représentait le malade à merveille. Certes, nous comprenons toutes vos gaietés, Sire, dans les enchantements
9 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
e a donc un sens inintelligible et absurde, et deux sens plus aisés à comprendre , que je vais tâcher d’expliquer. Voici le meilleu
fet, un certain nombre d’œuvres à la fois semblables et diverses sont comprises sous la dénomination commune de comédies. Il faut
lques pédants, mais de l’humanité, et parce que sa pauvre servante le comprenait mieux qu’eux ? Par quelle raison démonstrative et
it-elle apprécié Le Misanthrope ? Grâce à Dieu, elle n’y pouvait rien comprendre . Elle n’avait encore ni observé ni éprouvé les se
l s’agit312 ; puis elle étudie, elle compare, et attend d’avoir mieux compris . Elle ne croit pas avoir raison contre tout le mo
les choses les plus disparates, les plus contraires même peuvent être comprises dans le vaste sein de la beauté, comme de la véri
evait l’humble visite d’un pauvre maître d’école de village, avide de comprendre et de goûter le beau, elle ne serait pas embarras
Il n’y a point d’idée de la poésie. Mais il y a des intelligences qui comprennent diversement la poésie, le comique, le beau : la d
ce un grand avantage : vous goûtez les comédies de Shakespeare ; vous comprenez qu’on peut être comique autrement que Molière, pa
un mauvais sujet raillant les misères de l’humanité. Mais pourquoi ne comprenez -vous pas le comique du Shakespeare et de l’Aristo
nce et que l’Europe ; pourquoi ? mais non ; cela est impossible. Vous comprenez , vous goûtez, vous aimez Molière autant que perso
10 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
hement aimable ; ainsi, toute seule, elle se défend à outrance ; elle comprend qu’elle va succomber, mais elle succombera, comme
nous nous contentions de Menjaud, de Firmin. Firmin, à tout prendre, comprenait le rôle d’Alceste. Il y avait mis tous ses soins,
ient plus revoir. Ô la jeunesse ! la jeunesse ! il n’y a qu’elle pour comprendre les grands artistes, pour les aimer, pour les app
public, qui ne voit pas ces insultes cachées ! Ingrat public, qui ne comprend pas tout ce qu’il va perdre ! Ingrate génération,
11 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
ierre sont en partie réalisés. Ce qu’ils avaient de patriotique a été compris  ; la nationalité universelle des belles âmes le s
ce aux monuments qu’elle consacre à ses propres enfants. Celle France comprend enfin qu’elle n’est montée au rang des premiers p
ns de l’esprit, les sentiments les plus délicats du cœur, qui lui fit comprendre , craindre et éviter le ridicule, connaître, aimer
vertu. Mais ce n’est là qu’une très petite partie de Molière. Pour le comprendre tout entier, il ne suffit pas de connaître ses ou
pas seulement dans l’étude des notions abstraites de la pensée, elle comprend encore la connaissance morale que l’homme a de lu
près de cent années. Le peuple alors n’était pas assez instruit pour comprendre ses grands hommes. Il riait aux pièces de Molière
ent de sa vie, et le charme de ses beaux ouvrages ; en un mot, elle a compris le poète, elle a peint sou âme, elle nous a donné
ses aux chefs d’œuvre de notre scène ; le vœu que j’exprime doit être compris par vous, et j’espère que vous l’estimerez digne
12 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
qu’en prose que l’on a partagées en sept volumes, dont le premier en comprend 4. savoir, Les Précieuses ridicules, Le C[ocu] im
lle, L’Étourdi ou Les Contretemps, et Le Dépit amoureux. Le second en comprend 4. savoir Les Fâcheux ; L’École des maris ; La Cr
lus hardie, pourront jeter les yeux sur le Tartuffe, où il a prétendu comprendre dans la juridiction de son théâtre le droit qu’on
13 (1910) Rousseau contre Molière
la plus mauvaise des objections de Jean-Jacques Rousseau. Comment ne comprend -il pas qu’Alceste est un candide, né candide et e
couvert d’une figure de rhétorique si limpide, si diaphane, qu’Oronte comprend du premier coup. Quelle plus grande clarté et sin
à Alceste. Toujours est-il qu’il est taquin, à quoi Rousseau n’a rien compris . Il prend pour des « maximes » et « maximes de fr
squ’à lui. Aussitôt il s’élance, il court, il s’agite ; il commence à comprendre qu’il faut quelquefois prendre intérêt à la maiso
intention de l’auteur était qu’on rît aux dépens du misanthrope. »   Comprenons bien. Il ne s’agit plus du Philinte de Molière, m
hilinte imparfait, par le Philinte manqué de Molière, nous fait mieux comprendre comment Rousseau a entendu le Philinte de Molière
du reste pour agir comme il fait. Eh ! oui ! c’était trop ; mais nous comprenons maintenant pourquoi Molière « en a trop mis ». Co
les hautes qualités morales et unit en lui Socrate et Marc-Aurèle. On comprend combien Fabre, et assez naïvement, est arrivé loi
écarté de mon sujet, qui est la querelle de Rousseau et de Molière, y compris ce qui a pu s’ensuivre ; et il est temps que j’y
isait : « Guillaume Schlegel n’aime pas Molière. Ce n’est pas sot. Il comprend que si Molière vivait de son temps, il se moquera
t qui l’a faite en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Je comprends bien l’indignation de Rousseau contre l’Avare. Il
s, ne les approuve pas, peut-être même ne les excuse pas, mais il les comprend , il les comprend un peu trop ; et le spectateur m
e pas, peut-être même ne les excuse pas, mais il les comprend, il les comprend un peu trop ; et le spectateur moins honnête, de
llir des flambées de ridicule et il est content de son œuvre. On doit comprendre qu’un moraliste s’inquiète et s’alarme, et Rousse
le et même au nôtre, qui instinctivement ne transpose ainsi et qui ne comprenne comme je vais comprendre et vous aussi, — transpo
instinctivement ne transpose ainsi et qui ne comprenne comme je vais comprendre et vous aussi, — transposez donc la declaration d
mes. » Voilà, sans aucun doute, comment le spectateur du XVIIe siècle comprend la déclaration de Jupiter à Amphitryon, et toute
ices de l’humanité. » — Mais il y a le rôle de Cléante ! — Si vous ne comprenez pas que le rôle de Cléante est un eprécaution, es
une piété où il n’entre pas un atome de religion ni de piété. — Mais, comprenez donc ; car nous voilà au point. Le rôle de Tartuf
uffe lui-même est une précaution, un expédient, très habile du reste. Comprenez bien : Molière veut attaquer la religion, et l’on
s et la pousser dans un couvent. Or le public, et avec pleine raison, comprend ainsi. Comprenant en gros et justement, puisque c
eine raison, comprend ainsi. Comprenant en gros et justement, puisque comprendre en gros c’est simplement faire abstraction des pr
une moquerie confuse et presque impartiale ; et il devient facile de comprendre pourquoi, si Don Juan a été froidement reçu, Tart
certain scrupule : « Seulement, il y a une chose que je n’ai pas bien comprise . A certains moments, on dirait, en vérité, que l’
es et les petits devoirs. C’est là le domaine propre de Molière. Il a compris surtout une chose, c’est que la société humaine,
dain aimable. Voilà ce que Rousseau reproche à Molière de n’avoir pas compris ou de n’avoir pas fait comprendre. Voltaire dit q
seau reproche à Molière de n’avoir pas compris ou de n’avoir pas fait comprendre . Voltaire dit que Molière a été le législateur de
aussi à l’humanité. Mais encore est-il que Corneille a une manière de comprendre l’honneur qui est éminemment française et qui cor
re. Il est le père même de la morale-science-des-mœurs comme elle est comprise vulgairement. Connaissez les mœurs des hommes et
ien savoir quel ragoût il y a à eux ? Harpagon : Pour moi, je n’y en comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femm
s devoirs et des qualités d’une maîtresse de maison ; il faut qu’elle comprenne et devine les plus secrets désirs et les plus sec
rt. Elle était fidèle ; mais Rousseau eût désiré que, plus capable de comprendre les sentiments et les menées des hommes, elle fût
es. Julie n’est pas ignorante, mais elle est très peu instruite. Elle comprend l’italien, mais, chez une suissesse, cela n’indiq
dants ; cela suffit à Molière pour qu’il se moque d’eux et à moi pour comprendre pourquoi Molière les met en pièces. 3° Tous les p
ique et de son habileté comique, a eu à un très haut degré. Pour bien comprendre ces deux différents génies d’intelligence, songez
de l’avenir dans l’esprit et qui en l’an mille ont eu les idées, peu comprises en l’an mille, qui devaient former le sens commun
devaient former le sens commun de douze cent, sans du reste être plus comprises , mais ayant pénétré et imbibé. Or, si Molière n’a
peut vous paraître idiot ; mais ce qui veut dire seulement que, sans comprendre un mot du fond des tragédies de Racine, le public
e une intelligence impersonnelle ; c’est-à-dire une façon générale de comprendre les choses qui est celle de tout le monde, parce
qui est celle de tout le monde, parce que vous sentez sourdement qu’à comprendre les choses d’une façon particulière, qu’à avoir u
eaucoup le misanthrope, c’est qu’Alceste est, comme Rousseau l’a bien compris , un isolé, un individualiste, destiné par son tem
le sens commun en chefs- d’œuvre ; mais c’est ce qui ne peut pas être compris ni admis par le penseur original. Il y a donc ent
14 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
tain qu’en riant je l’estime, je le plains, je l’admire, et que je ne comprends pas ceux qui ont accusé Molière d’avoir là bafoué
t que j’aime pourtant, pour sa vertu et pour lui. Ces réflexions font comprendre la prédilection de Molière pour cette œuvre mal e
rgon inintelligible, et les savantes engouées de sciences qu’elles ne comprennent pas ; les pédants si orgueilleux de leur éruditio
que pour n’avoir pas à les combattre175 : la liste en est longue, et comprend plus des trois quarts des personnages de Molière.
jugé plus sainement que lui des ouvrages de l’esprit ; nul n’a mieux compris combien ils élèvent et ennoblissent l’homme. Auss
15 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
sentant des idées claires, sont la mort de toute discussion : si l’on comprenait bien les termes dont on se sert, peut-être parvie
ler qu’il vécut si bien en dehors de son siècle, que son siècle ne le comprit point, que son ami Boileau l’oublia absolument, l
merveilleuse Athalie, si différente de ses précédens ouvrages, si peu comprise par les contemporains, il faut aussi trop de comp
te Rousseau, commence la platitude absolue : vous avez Campistron. On comprend que Boileau, vieux et chagrin, voyant cette décad
, quelques années après la mort de Molière, sa langue n’est déjà plus comprise , même par La Bruyère et par Fénelon ! Voilà où es
and siècle. Je demande pardon de ces détails, car j’avoue ne pas trop comprendre quelle relation mystérieuse existe entre un sac d
16 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
rlant de son fils, « aux opinions de nos anciens. Jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des pré
ur me viendra développer une naissance plus illustre. » Comme nous la comprenons alors, cette fureur de Gorgibus, s’indignant cont
demoiselle et l’a-t-il épousée sachant qu’elle ne l’aimait pas ? Nous comprenons maintenant pourquoi la pupille de Sganarelle, la
t, à se vaincre parfois eux-mêmes et à se corriger de leurs vices. Il comprendra la nécessité d’un nouveau « principe réprimant »,
ir dépouillée, désunie par le faux dévot. Par elle, Molière nous fait comprendre à merveille combien l’unité de la famille, l’ente
ésert, seul, désespéré. Pourquoi ? C’est que cet Alceste dont Molière comprend , admire, partage l’Idéal, a méconnu les nécessité
Mais il s’est brisé dans l’épreuve, n’ayant pu sortir de lui-même et comprendre la nécessité sociale de pardonner aux hommes leur
17 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
e aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre , ni écouter les raisons et les expériences des pr
a raison d’un homme qui refuse, je ne dis pas de se marier, ce qui se comprend , après tout, mais de se laisser galamment couper
raison, car, selon Gros-René, la comparaison Nous fait distinctement comprendre une raison, Et nous aimons bien mieux, nous antre
Il était si bien fait pour attirer et charmer un homme capable de le comprendre , cet honnête abbé de Digne, avec son esprit délic
sa voie, sérieux et pensif. Avide de tout connaître, capable de tout comprendre , il venait au philosophe : il était vaincu d’avan
it davantage et me parait presque plus digne de mon admiration. Je le comprends en effet chez ceux dont la foi, rencontrant Dieu
 il les a intentionnellement développés. Le premier peut nous aider à comprendre l’œuvre du grand comique, tandis que le second no
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
, la société s’accrut de dix-neuf membres, et s’éleva à vingt-huit, y compris Boisrobert. Alors la proposition du cardinal obti
ri Louis Hubert de Montmor, autre auteur de la guirlande, y fut aussi compris . À peine l’Académie était-elle formée quand Corne
19 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
t plus que n’ont duré les traités les plus vivaces, celui d’Utrecht y compris . Il faut (on nous pardonnera cette remarque) que
avec quelle sûreté de coup d’œil et quelle souplesse de génie Molière comprit et pratiqua tout d’abord les conditions d’un genr
oup en une figure du Temps, avec sa faux à la main. J’avoue que je ne comprends ni le but ni la convenance de cette apparition my
r du titre de Festin de Pierre, conservé par Molière, qu’il avait mal compris le titre espagnol El Burlador de Sevilla y combid
20 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
al de sa pièce aussi ridicule que possible. Eh bien, cette manière de comprendre Le Misanthrope, qui a été bien certainement la pr
plus capable de l’émouvoir et de la ramener. Je ne vais pas, vous le comprenez , vous raconter L’École des femmes. Vous connaisse
de vous indiquer, mesdames et messieurs, une manière d’analyser et de comprendre L’École des femmes. C’est, à mon avis, la bonne,
s et sa bienveillance universelle, auquel on reprochait sa manière de comprendre Molière, répondait par ces mots : « tant pis pour
’École des femmes tout ce qu’il nous plaît d’y trouver aujourd’hui, y compris la lune ! « J’y vois ceci ! » disait l’un, « J’y
21 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
iment jusqu’à ces fêtes splendides que le Roi leur donne, parce qu’il comprend qu’à les divertir et à les attacher à sa personne
ent condamné et flétri avec indignation par Bossuet. Celui-ci n’a pas compris ou peut-être n’a pas voulu comprendre que la tira
tion par Bossuet. Celui-ci n’a pas compris ou peut-être n’a pas voulu comprendre que la tirade de Chrysalde à laquelle il fait all
einture de la société polie en 1666. C’est une pure merveille et l’on comprend assez qu’une pareille pièce n’ait eu aucun succès
ayon de miel. Entra l’on ne voit rien de si beau sous le ciel. Je ne comprends rien à l’appréciation que fait Voltaire de Mélice
t qu’il s’y sentît forcé, de quoi l’on ne peut que le plaindre. Je ne comprends pas Voltaire disant à propos de Monsieur de Pourc
onsieur de Pourceaugnac — à propos de toute autre pièce de Molière je comprendrais fort bien qu’il le dît — « Il y a dans toutes les
curieuses, et il y en a de si matériels, qu’ils ne peuvent aucunement comprendre ce que d’autres conçoivent le plus facilement du
charmant, sans doute ; et il y a des gens qui n’ont aucune peine à en comprendre la possibilité, cela leur est le plus aisé du mon
pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre et à le croire, et j’ai trouvé cela trop beau pou
luence inexplicable de Tartuffe sur Orgon, c’est évidemment ne pas la comprendre . Faut-il, encore, conclure de cela que Molière es
continuellement sa verve comique et qui domine tout son théâtre. Pour comprendre plus précisément, prenez justement les idées cont
ne pas savoir que Le Misanthrope ne fera pas d’argent et ne sera pas compris . Il y a un Molière qui fait sa matière des idées
e l’on assure que Molière approuve, exalte et intronise. Or, ou je ne comprends pas du tout les textes ou c’est ce qu’elles ne re
bon sens », du « sens commun », et c’est-à-dire une façon générale de comprendre les choses qui est celle de tout le monde, pourqu
vous sentez sourdement qu’à avoir une intelligence personnelle, qu’à comprendre les choses d’une façon particulière, vous vous is
nt le misanthrope, c’est qu’Alceste est, comme Rousseau l’a très bien compris , un isolé, un individualiste, un sécessionniste,
ses plus fermes assiettes. Sens commun et sens social comme, il était compris de son temps, ce qui n’est pas à dire qu’il soit
me, il était compris de son temps, ce qui n’est pas à dire qu’il soit compris très différemment aujourd’hui, c’est toute « la p
ler, sa circonscription. Or Molière remplit admirablement cet office. Comprenez , bien que Molière n’a au fond que de l’affection
et rigoureuse une profonde dévotion ; car la religion telle qu’il la comprend est un frein et une entrave ; met aux mains du ma
je n’en parle pas si ce n’est pour faire remarquer comment Voltaire a compris cette scène ce qui est instructif même pour enten
pas beaux et où l’on s’en indigne ; l’autre en est à l’âge où l’on a compris que « c’est comme cela » et que ce ne peut pas êt
de tout cela. Il en est stupéfait, indigné, surexcité. Il ne peut pas comprendre que les hommes ne soient pas scrupuleusement honn
te sa vie, il est plus beau encore, dans un silence absolu qu’il faut comprendre , je crois, comme signe d’impassibilité et non d’e
our la gloire, « leurs ménagements de pensées » ce que j’avoue ne pas comprendre , mais ce qui peut vouloir dire le soin qu’ils pre
x, courent de grands risques auprès d’elle. La coquette par vanité ne comprend rien à la coquette par méchanceté et la contemple
elle s’entend appeler du même nom qu’elle. La coquette par méchanceté comprend mieux la coquette par vanité ; mais elle se deman
sur la fadeur générale, le concerté, l’atténué et le gris. Alceste ne comprend pas et du reste n’a pas à comprendre que c’est da
, l’atténué et le gris. Alceste ne comprend pas et du reste n’a pas à comprendre que c’est dans ce salon qu’il veut qu’elle quitte
onnelle et nonchalante ; c’est l’honnête femme élégante, telle que la comprenait Molière. Elle devait être de bonne famille bourge
ar s’en tirer assez mal et Tartuffe flaire le panneau : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tant
ssion et qui, par conséquent, sera bourgeoisement très heureuse et ne comprendra jamais comment il peut y avoir des personnes qui
généreux ». Est-ce qu’une femme intelligente ne serait pas capable de comprendre ce qu’il y a de beauté dans un généreux ? Éliante
dans un généreux ? Éliante n’aime passionnément personne ; mais elle comprend tout le monde et elle comprend très bien Acaste,
ime passionnément personne ; mais elle comprend tout le monde et elle comprend très bien Acaste, Clitandre et Oronte comme des s
é et de bravoure à l’égard d’inconnus qui sont attaqués devant lui se comprendrait , mais sa tartufferie ne se comprendrait pas ; car
i sont attaqués devant lui se comprendrait, mais sa tartufferie ne se comprendrait pas ; car le mensonge est contraire à l’honneur.
it dans le train ordinaire de la vie, et est, je crois, immédiatement comprise par le spectateur qui l’a observée chez beaucoup
océdés en sens inverse, l’un d’élimination, l’autre d’exagération. On comprend assez que le premier est le plus commode et le se
’exploiter l’admiration qu’ont les hommes pour les langages qu’ils ne comprennent pas ; de là leur latin, leurs termes techniques,
e direction, d’où l’on peut conclure que son caractère tout entier, y compris l’esprit de dévotion qui en est le fond, lui revi
et qui n’est pas celui de Boursault ou de Montfleury. Et enfin je ne comprends plus du tout, quand Brunetière assure que le styl
mencement d’inquiétude. Mais aussitôt qu’Alcmène a répondu qu’elle ne comprend rien à ce scrupule et que c’est surtout comme épo
22 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
e elliptique, où il était facile d’introduire les eaux de la rivière. Comprise dans le périmètre fortifié, cette naumachie est d
peintres, à leur tour, en faisaient le sujet de leurs tableaux. On ne comprendrait pas bien l’état ancien et les origines du théâtre
général des esprits et du progrès de la nation elle-même. Alors nous comprenons ce drame tout hiératique, dont l’empire se prolon
du Vieux-Testament, qui fut joué pendant tout le cours du XVe siècle, comprenait la sortie d’Égypte, le passage de la mer rouge, l
composée par Simon Bourgouin, valet de chambre du roi Louis XII. Elle comprend trente mille vers et forme un gros volume in-quar
l supplie, il parle picard, normand, gascon, latin, charabias; on n’y comprend plus rien. Il écume, il râle, il va trépasser. Ma
23 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
e représentait la perfection de la haute comédie, et tous ceux qui le comprenaient s’efforçaient tantôt de le reproduire, et tantôt
cesserons de le répéter, puisque M. Louis Veuillot feint de ne pas le comprendre  : ce n’était pas le but ni le métier de Molière d
cate ; et je crois que c’est de cette façon que Molière l’a écrite et comprise . Je parle plus volontiers de Delaunay que de Coqu
ongues narrations qui sont trop fréquentes dans Molière : difficile à comprendre , enchevêtrée d’incises qui encombrent et prolonge
de Ronsard et Du Bellay. Imaginez-le débité au théâtre, le public n’y comprendra goutte et ne sourcillera pas. En 1865, un rédacte
jours en éveil. Et c’est pour cela qu’elle aime son tuteur, dont elle comprend , dont elle apprécie, plus encore qu’elle ne la se
à toute analyse. C’est le génie d’où elle émane, c’est le goût qui la comprend et qui la sent. Je ne puis que plaindre ceux qui
qu’une grande œuvre élève et fortifie le cœur de ceux qui la veulent comprendre . On y vient, dans les heures de tristesse, cherch
ière déclaration d’indifférence, qui se termine par un mariage. On ne comprend guère que cet homme aux puissantes épaules, à la
it alors du ridicule de cette ambition chez George Dandin. Nous ne le comprenons que par un effort d’érudition archéologique. Il f
et avare ? Est-ce qu’il a pour vous une personnalité très distincte ? Comprenez -vous que cet homme ait un si grand train de maiso
acun étant libre de ses préférences ; et je sais assez mon Weiss pour comprendre ce qui le chagrine dans Tartuffe, et pour faire m
s de l’empire à ce moment. Non, c’est que tous les directeurs avaient compris d’instinct que de toutes les grandes œuvres de Mo
uter ou de la révoquer en doute. Il fallait que le public tout entier comprît et acceptât cet entêtement bizarre d’Orgon, pour
fille qui le déteste ; on s’apitoie sur cette jeune enfant ; mais on comprend la sottise affreusement tyrannique d’Orgon : on n
te fausseté Vouloir de sa vertu ternir la pureté ! Toute la salle a compris  ! elle éclate de rire ! Orgon n’a pas besoin de d
e donne pas les gants d’avoir rien inventé. Elmire (en cette façon de comprendre la scène) n’est préoccupée que d’un souci : c’est
mais elle n’avait entendu dire ces vers autrement et qu’elle-même les comprenait ainsi. J’avais fini par me rendre, vaincu, non co
hant qu’Orgon destine sa fille à Tartuffe, voit dans cette manière de comprendre le mot : un homme, un arrière-sens équivoque qui
olière m’occupe infiniment plus que les affaires du Mexique, où je ne comprends rien, non plus que la Chambre. 30 juin 1862.
let de la Languedocienne. Quels rires dans la salle, bien que l’on ne comprît pas grand-chose à ce qu’elle disait ! L’artifice,
ui expliquent le reste. Le public, au théâtre, n’a pas tant besoin de comprendre que l’on croit bien ; il se laisse aisément empor
s à peine, le regard vague et ravi de l’innocence ; une enfant qui ne comprend  ! rien aux transports qu’elle excite ; douce et t
vous pas combien cette pitié est insultante ! La Psyché de Molière ne comprend pas le mal qu’elle fait à ses aînées ; leur rage
épaules, c’était une peur magistrale et superbe. Un détail vous fera comprendre la différence. Vous avez tous présente à la mémoi
s se choquant coup pour coup, ce sont des raisons déduites. Mais vous comprenez l’état d’esprit où est Clitandre. Très agacé, trè
olière a obtenu son effet définitif. Il passe à autre chose. Delaunay comprend -il son contresens ? Ce n’est pas sur un vers ni s
peut-être causé avec Molière, mais je crains qu’il ne l’ait pas bien compris . Vous racontez, dans votre feuilleton, qu’un viei
ion du vieux papa Provost, qui était un assez bon comédien quoi qu’il comprît Molière autrement que Cadet. Tous ne serez peut-ê
car chaque détail se sent de la façon dont le rôle tout entier a été compris . Argan se plaint à sa femme de l’insolence de Toi
ire vivant. Elle l’écoute ; elle force les autres à l’écouter et à le comprendre . Quand M. Diafoirus dit avec admiration de son fi
era pas à être épuisé. Où est le comique dans la pièce, telle que l’a comprise Regnard ? Le comique de la situation, c’est que l
parler sont sottes et triviales. C’est ainsi que Régnier et Coquelin comprennent ce rôle. Et je ne puis me tromper à cela, car la
», dit M. Larroumet, d’après un contemporain. C’est ainsi que j’avais compris le personnage, et d’ailleurs, il traîne encore da
ne entre le sens primitif de l’œuvre, les diverses façons dont on l’a comprise depuis, son interprétation personnelle, le goût e
orité de son talent, je fis des réserves sur la façon dont elle avait compris et rendu le personnage : je m’engageai alors à ex
t contre Lisette, et contre elle-même ; c’est un moineau mutin qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui donne des coups d
tout le temps enragée et heureuse de ce qui lui arrive et où elle ne comprend rien. Elle n’y comprend rien, jusqu’au moment exq
t heureuse de ce qui lui arrive et où elle ne comprend rien. Elle n’y comprend rien, jusqu’au moment exquis où, Bourguignon lui
sûrs que Marivaux (eût été fort surpris de la manière dont Mlle Mars comprenait et rendait sa Sylvia et son Araminte. Il aurait v
nt dans le vide”, suivant l’expression de Rabelais. » Cette façon de comprendre les héroïnes de Marivaux est-elle vraie ? Ce n’es
ire peuvent sans cesse être renouvelés par de nouvelles façons de les comprendre , de les sentir et de les rendre. 14 mars 1881.
en ; médiocre et rampant, et l’on arrive à tout. Voilà le trait. Mais comprenez -le bien : pour que ce trait porte, pour qu’il ébl
’elle ait passé en quelque sorte dans le sang de la génération qui la comprend et l’applaudit. Je suppose un instant que cet axi
t loin de pouvoir sentir et apprécier. » C’est beaucoup déjà d’avoir compris , à cette époque, ce qui nous semble si clair aujo
l’ai lu plus souvent encore ; il y a une quantité de scènes que je ne comprends pas, où chacun des personnages parle au rebours d
de ces deux mots. Il faut se reporter au temps où parut Turcaret pour comprendre avec quelle joie de vengeance satisfaite dut être
future, cette nation-là serait dans un bien triste état ; et l’on ne comprendrait pas qu’un quart de siècle plus tard elle déployât
i flambaient. Il faut une minute de réflexion pour les deviner et les comprendre  ; on ne rit qu’après, à la réflexion. Ajouterai-j
pareil. La salle ne s’est pas dégelée un instant. Elle a paru ne rien comprendre à la pièce. Il est vrai que, si vous n’en prenez
emise en ton pouvoir Parmi nos sénateurs s’offre à te faire asseoir. Comprenez si vous pouvez ! une moitié de bien qui s’offre à
n moi, Tous ces noms ne sont rien, et chacun est pour soi. Pour bien comprendre le sel de la scène transportez-la, par la pensée,
24 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ns, drus comme grêle, ils arrivaient à des effets qui ne peuvent être compris que par des peuples délivrés de la liberté de la
… Entendez-vous ces éclats de rire ? Assistez-vous à cette gaîté ? et comprenez -vous que ce silence ait réussi tout autant que ce
 Arrête ! profane, tu es assis à la place de l’amateur qui va venir ! Comprend -on, je vous prie, que la vie d’un homme sage se p
ent, vingt ans de suite, la même prose et les mêmes vers ? Certes, je comprends , à tout prendre, que l’on fasse une collection de
’on fasse une collection de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herbier. Le bel insecte qui
ve et le maître du monde ! le loustic et le maître de la république ! Comprenne , qui pourra, tous ces contrastes. Au contraire La
tte passion faisait peine à voir. Pour les esprits qui savent voir et comprendre , la comédie de Molière a toujours deux aspects, l
flatteurs et les traîtres, les bandits vautrés dans la fange ! Il ne comprenait pas certaines attitudes de la servitude volontair
 ; le second peut tout demander à l’avenir ; il peut deviner, il peut comprendre ce qu’il ignore ; il peut trouver en lui-même la
d’apothéoses inventées à sa gloire ! Incroyable privilège et facile à comprendre pourtant, que la comédienne et le comédien, la da
re, au beau milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être jouée et comprise par l’acteur, de gentillesse, de goût, d’intellig
ofonds, si comiques, si admirablement savants, Odry, voyant qu’il n’y comprenait rien, s’est mis à rire de son rire bête. — On eût
rivale elle-même, à cette dernière descendante des Capulets, qui doit comprendre mieux que personne, pour peu qu’elle sache l’hist
rible, le malheureux artiste se sent défaillir. Quand le parterre put comprendre enfin à quel drame il venait d’assister, le parte
ienveillance paternelle pour l’artiste découragé, pour l’écrivain mal compris , pour le révolutionnaire convaincu, pour l’âme gr
acile, la jambe alerte comme son esprit ! Personne, mieux que lui, ne comprenait les grâces du style, les finesses du dialogue ; p
dans toutes sortes de réticences, cet homme qui les dit si bien, les comprend -il ? Et si aucune de ces finesses ne lui échappe,
ver le sens ? C’est à s’y perdre — en même temps c’est à ne plus rien comprendre à l’art du comédien. En effet, voilà un art que v
dant, elle hésite, l’ingénue ! — Elle n’ose pas oser, on voit qu’elle comprend , ou tout au moins qu’elle devine. Cette petite vo
ire du Misanthrope ! Ah ! c’est là une de ces nécessités difficiles à comprendre pour une petite fille qui nous faisait pleurer na
t pas les diamants et les perles. Molière et Beaumarchais lui-même ne comprenaient pas que l’ingénuité pût cueillir ses ornements au
illés ainsi que des volants ? J’avoue que pour ma part je n’ai guère compris ces dissertations sur la forme ou sur la figure d
distance de vingt-trois ans ! D’ailleurs, quand les Athéniens eurent compris quel grand crime ils venaient de commettre en met
e ? Comment le sait-elle ? Elle ne le sait pas, elle le sent, elle le comprend , elle le devine, c’est l’art du sixième sens ; or
ifficiles, et autres tours de force auxquels nous ne savons plus rien comprendre , tant les siècles emportent dans leur vol les cho
onc notre médecin et notre jeune fille qui sont en présence et qui se comprennent à merveille. La jeune fille est déjà un habile pr
garder de plus près et pour le réchauffer. À cette heure, ils se sont compris , ils savent ce qu’ils ont à faire : il faut atten
e de madame Franval, la femme d’un sien ami, mais sa conquête morale. Comprenne qui pourra. C’était peut-être le cas de vous parl
e Sage ? Trois immenses fardeaux à porter. À vrai dire, en ceci, nous comprenons mieux La Bruyère et Le Sage que nous ne comprenon
ire, en ceci, nous comprenons mieux La Bruyère et Le Sage que nous ne comprenons Molière. Molière a aimé Baron comme un intelligen
cinde. Ces dames-là n’ont pas un regret pour un amant ainsi perdu. On comprend à leur sang-froid, qu’elles ont dans leur coffre-
une vive et curieuse comédie. Rien qu’à voir d’Ancourt, vous eussiez compris qu’il était fait, tout exprès, pour reproduire ce
si blanches ! un pied qui brûlait le pavé sans le toucher ! d’Ancourt comprit que c’était sa muse qui passait ; il la suivit, t
lle et la bonne société n’existe guère pour d’Ancourt ; il n’a jamais compris le Misanthrope, il n’a guère hanté les salons de
et homme était la fin de toute galanterie et de toute passion ; elles comprenaient confusément que Don Juan et Don Quichotte, deux h
25 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
étonnement profond que Molière ait été, au point de vue moral, si peu compris ou si incomplètement apprécié par des juges illus
ive sur la morale de Molière. À ce point de vue, il n’a été vraiment compris de son temps que par deux hommes. Le premier est
, envers ses semblables et sa patrie821, même envers Dieu822, Molière comprend et croit qu’il y a une règle formelle et invariab
nspire la congrégation de l’Index dans ses interdictions, souvent mal comprises par ceux qui ne se placent pas à son point de vue
26 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
nête homme, mais plutôt pour les excuser ou s’en divertir. Gresset le comprit , et le héros de sa pièce s’acquitte on ne peut mi
n y exaltait; ou du moins, dans certains ouvrages, ces sentiments mal compris et mal interprétés, loin d’exercer sur l’esprit d
tut, fut jugée alors, par les vieux amateurs de théâtre, digne d’être comprise parmi les plus belles du répertoire ; et nous pen
e, Et tout leur bel esprit ne fait que m’étourdir, Moi, qui cherche à comprendre avant que d’applaudir. De traiter ces messieurs j
ges, avait reproduit fidèlement les mœurs de la Restauration. On doit comprendre dans ce qu’on appelle les mœurs ces ridicules, ce
u’il ne dit pas qu’il faut chercher ou deviner ce qui existait. » On comprend aisément l’intérêt que pouvait avoir M. Scribe à
Il n’est pas toujours aussi facile qu’on pourrait le croire de bien comprendre un rôle et de se faire une idée exacte de son car
d’exprimer librement sa pensée, comme il le fait. Molière aurait mal compris son personnage, et n’aurait pas atteint son but,
e doit donc pas à un tel homme. C’est ce que Philinte a tout de suite compris , et sans prendre au sérieux la poésie d’Oronte, s
mer sa véritable pensée que pour donner le ton à son ami et lui faire comprendre que la sincérité serait déplacée en pareil cas. A
ans ma prochaine lettre, j’essaierai d’indiquer comment, devrait être compris et exécuté cet admirable rôle du Misanthrope, l’u
ais l’art du comédien est hérissé d’écueils; il ne suffit pas de bien comprendre et de bien sentir, il faut pouvoir exécuter; c’es
uis ensuite de nous mettre sur la voie de ce qu’il faut faire. Fleury comprenait parfaitement toute la passion qu’exige le rôle d’
rop prompt peut-être à souffrir votre ardeur. TARTUFFE. Ce discours à comprendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tant
st en cela la pensée de l’acteur ? Ce ne peut être que de mieux faire comprendre au public le dessein criminel de Tartuffe. Mais,
es traits distinctifs de sa physionomie les frapperont tous; tous ils comprendront parfaitement que cette figure sinistre qui traver
te, sans pour cela tomber dans le tyran de mélodrame, voilà ce qu’ils comprendront moins facilement. En un mot, ce sont les nuances
27 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
étrange conseiller, bouche béante. — « Eh quoi ! reprit-il, tu ne me comprends donc pas, malheureux critique ? te voilà assis bê
elque Ariane de province ou d’un mélodrame de la Gaîté ! — Mais tu ne comprends donc rien ! mais tu ne sens donc rien ! mais cett
ssi vous nous rebattez singulièrement les oreilles, et je n’ai jamais compris , je vous l’avoue, comment vous pouvez admirer, si
e lui avez épargné aucune équivoque, quand elle s’est bien fatiguée à comprendre ou plutôt à deviner vos poètes comiques, vous la
harmante scène entre Molière et sa femme… une scène qui sera toujours comprise et applaudie. Mais quand vous arrivez à Molière c
28 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
eux de leur succès608, c’est une œuvre immorale et sans excuse609. Ou comprend sur ce point la sévérité d’un évêque comme Bossue
moralité des peuples et des rois, au désastre de leur immoralité, on comprend que Platon eût chassé Molière de sa république656
é, on comprend que Platon eût chassé Molière de sa république656 ; on comprend que Bossuet l’ait anathématisé. 585. Daniel, ca
amais fait sur lui, en l’écrivant, de mauvaises impressions, et il ne comprenait pas qu’il pût être si fort nuisible aux personnes
29 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
le ridicule de la profession elle-même, cela était impossible; il le comprit et n’en parla point. C’est qu’en effet la profess
de belles choses qu’il n’a point faites ‌ 7 . » Et, de vrai, cela se comprend dans une carrière où l’imagination est continuell
30 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
nt, elle ne rit plus du tout. C’est pitié de la voir se rembrunir. On comprend bien qu’une heure solennelle approche, l’heure du
, la saillie qui éclate et flambe, il y a le fond : une action forte, comprise largement, étudiée puissamment, conduite selon l’
, chose, et inoculer l’enthousiasme des prosélytes aux badauds qui ne comprennent pas; mais, malgré des efforts généreux, très élev
ce, c’est une chose singulière, pour se donner cette joie difficile à comprendre , cette volupté baroque de se calomnier elle-même
31 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
le, voulut se l’attacher en qualité de secrétaire. Molière refusa; il comprenait dès alors la valeur de son génie; il était fait p
dont il adopte les ouvrages. » Ce morceau n’est-il pas grotesque, y compris le style ? et Molière assurément sera dans son dr
ules s’est transfiguré en celui du Misanthrope, si tant est qu’il ait compris le Misanthrope plus que les Précieuses. Nous avon
foudres de son éloquence genevoise ; mais, si l’on veut réfléchir, on comprendra que le but de Molière n’était pas seulement d’exc
? et, lorsque le fâcheux tire des cartes de sa poche pour mieux faire comprendre son explication, peut-on s’empêcher de rire aux é
isante qui les fait naître, n’ont rien de comique ; il ne tarda pas à comprendre le côté ridicule de celte aveugle frénésie ; jalo
s des ridicules de leurs vieux confrères. Ils entendent mieux la vie; comprennent -ils mieux la mort ? Nous reviendrons, à propos du
res, les lâches, les fripons qu’il rencontrera sur sa route. Ou je ne comprends rien à Alceste, ou son honnêteté, qui n’est que d
s qui ont parlé du Misanthrope, Marmontel est peut être celui qui l’a compris le mieux. La Harpe s’est montré, en cette matière
style de cette comédie. Molière avait en grande estime le vers, il en comprenait si bien la supériorité sur la prose ! Les premièr
ncore Rousseau, toujours retranché dans la misanthropie, se refuser à comprendre cette morale. Rousseau s’offense, parce que Valèr
souvent du mot de caution bourgeoise, pour caution solvable, et l’on comprend que c’était voir dans la bourgeoisie la probité d
tables ; il fut choqué de cette entrée subreptice dans sa chambre, et comprit que, impatiente de l’héritage, elle venait pour t
it bien toute la distance qui existait entre lui et Molière. Il avait compris la difficulté de l’égaler ; il ne s’est pas servi
32 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
rais d’établissement de la salle du Palais-Royal. La troupe italienne comprenait la plupart des artistes qui avaient quitté Paris
demande Dominique. — Et les perdrix aussi », reprit le roi qui avait compris le trait. Le plat était d’or. Louis XIV avait ass
. Le mime et le gymnaste semblent l’emporter sur l’acteur, et cela se comprend aisément, si l’on réfléchit que, devant un audito
33 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
i, cette année même, a pris la peine d’expliquer doctement comment il comprenait le personnage, n’y trouvera pas de quoi déconcert
articularité de l’inventaire, dont M. Soulié ne nous semble pas avoir compris la signification, est, à nos yeux, un trait de lu
de la belle-mère ne se fit plus sentir, est certaine. Il parut avoir compris sans doute, je le répète, sous l’inspiration du g
eut désormais, sans conteste ni partage, toute la charge, survivance comprise . C’est pour qu’il n’y eût plus doute à cet égard,
enoncerait à la survivance de sa charge de tapissier du roi. Il avait compris que c’était désormais un enfant perdu pour ses pr
st ainsi qu’en usait Molière avec ses douleurs les plus profondes, on comprend avec quelle facilité il devait se faire un jeu de
n France, et l’avenir de l’enfant né de leurs amours ? » La Béjard le comprit , et ne s’obstinant plus dans l’espérance qu’elle
encore, et c’est plus tard, seulement, que, m’en étant souvenu, j’en compris toute la haute moralité. Et dès lors je la mis à
x cents lieues de la Bastille, imprima tout. Son texte servit à faire comprendre ce qu’avait écrit Rochemont, c’est-à-dire, ce qui
lui fait mettre en action. S’il ne venait pas de parler ainsi, on ne comprendrait pas, de sa part, un pareil élan de générosité. Ce
t souri encore, non plus avec dédain, mais d’une façon amère ; il eût compris qu’il pouvait répondre, et sa réponse eût été le
eminement naturel ; le tapissier Poquelin l’avait, à ce qu’il parait, compris ainsi, et son fils dut passer, du Collège de Cler
importer, n’étant pas du domaine de la comédie telle que son génie la comprenait , et qui, faisant bon marché, dans un caractère, d
ientôt il se renseigne, ou bien il devine, et il ne s’étonne plus. Il comprend pourquoi « ces dix mille âmes, dont il répond à D
u’une seule fois l’abbé auprès d’elle, et c’est à ce moment. Il avait compris que le moment était des plus favorables, et il ét
t montrer au vif l’odieux de ces pratiques détestables. Molière avait compris , avant lui, qu’il fallait en faire justice. Aussi
i, toute grossière qu’elle était, pouvait bien être acceptée, Molière comprit qu’il y aurait danger à la laisser passer sans ré
Molière qui parle à Louis XIV, qui l’écoute, mais qui peut-être ne le comprend pas : « Sotte condition que celle d’un esclave, d
du Roquette138, l’un n’étant plus que le synonyme de l’autre. Molière comprit cette seconde exigence, et il fut convenu que le
ait examiner la pièce de Tartuffe et que nous la jouerions. » Molière comprit quelle vaste carrière cette parole vague ouvrait
Bazin, le 5 février 1669, qu’il reprit sa liberté, « comme tacitement compris dans la paix de Clément IX. » Il fut joué, il fut
autre comédie d’une portée trop essentiellement littéraire pour être comprise du public tout entier, il joua le Malade imaginai
de Navarre. Par bonheur, ce fut une chute, qui suffit pour lui faire comprendre que son chemin n’était pas de ce côté-là. Aussitô
faisait que suivre ainsi la tradition de la farce, telle que l’avait comprise les bazochiens et plus tard les bouffons de l’Hôt
tout au profit de l’ancienne farce. Le nouveau roi était fait pour en comprendre la vive gaieté et la franchise. Sa verve toute ra
acquit desquelles on a déjà saisi tous les meubles de la chaumière, y compris le grabat qui servait de lit. Le collecteur arriv
qu’il se persuade D’entrer, chez Trufaldin, par une mascarade. Pour comprendre ce que cela veut dire, et c’est fort important, c
ublier les origines de certains personnages de Molière, pour les bien comprendre , et surtout pour les bien jouer, avec leur vérita
e n’est le sujet même, qui, comme je l’ai dit, semblait indirectement comprendre parmi les Fâcheux celui qui avait demandé la pièc
rtume, mais que personne, si ce n’est peut-être Louis XIV, ne pouvait comprendre , le premier jour ; ce sont ceux-ci : Et notre ro
le ait été nécessaire. N’allait-il pas de soi, et ne devions-nous pas comprendre , sans commentaire, que l’orthographe du mot devai
les affaires toujours               Le meilleur est de ne rien dire. Comprit -on bien à la Cour ? Je l’espère. Molière, toutefo
même, à cause de cela, aux comédies que Molière a écrites en vers. On comprend que celui qui fit le Télémaque dans ce style à la
ère, dans la scène qu’on lui reproche, a suivi cette doctrine. Il y a compris , le premier, cette grande solidarité de la famill
it « apporter quelques bassins d’oranges de la Chine. » Or, pour bien comprendre , à ces mots, la colère de l’avare, qui fait, malg
amenées à leur époque et remises à son vrai point, pour se faire bien comprendre , avec le sens et l’esprit même que Molière leur v
lière leur voulut donner. Son Georges Dandin surtout exige, pour être compris et jugé comme il faut, ce retour au temps où il f
isant au même but, furent écrites (qu’on le sache bien, pour les bien comprendre ), sous cette inspiration. L’une et l’autre furent
deux vers du Tartuffe Il y a tant à voir, tant à étudier, tant à comprendre dans les rôles des Comédies de Molière, joués cha
revoyez certainement déjà, il sera bon de vous expliquer comment nous comprenons le personnage, d’après les indications mêmes de M
lumes d’un volant renversé. A propos de ce dernier trait, si facile à comprendre , croiriez-vous qu’il s’est trouvé un commentateur
revoyez certainement déjà, il sera bon de vous expliquer comment nous comprenons le personnage, d’après les indications mêmes de M
t, sans tradition, du terrible personnage où j’ai vu la tradition mal comprise aveugler et fourvoyer tant de gens. L’épreuve n’a
e parole du sot qui s’admire en ce qu’il dit, sans toujours savoir se comprendre . Elle n’a que naïvetés exquises- ; il n’a, lui, q
? Ne l’aimera-t-il pas un peu moins, parce qu’il ne rira pas autant ? Comprendra-t -il toute la haute franchise et l’indomptable dign
ns par son rire si franc et si juste d’explosion, il m’a semblé qu’il comprenait le personnage d’Alceste. Pour ce public tout peup
donc été excellente. Le peuple-roi s’est amusé du Misanthrope et l’a compris tout aussi Lien que Louis XIV, l’autre grand roi,
à dire à propos de ce type inépuisable : sur certains mots, qu’on n’y comprend point, parce qu’on veut les faire trop comprendre
tains mots, qu’on n’y comprend point, parce qu’on veut les faire trop comprendre ou parce qu’au contraire on ne les accentue pas a
’est qu’une aurore d’immortalité. Les anciens l’avaient admirablement compris , avec leurs apothéoses, qu’ils faisaient rayonner
us ou moins rayonnantes et acclamées. C’est encore ce que l’on avait compris , aux temps anciens. Rome, qui se croyait la ville
la Muse Dauphine, à propos du Misanthrope, p. 35, qu’on l’avait ainsi compris dès l’origine, et que c’était l’étymologie admise
34 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
trouver des récompenses, tu as rencontré la persécution! A-t-on bien compris même de nos jours ce qu’il t’a fallu de courage e
’ai vu depuis précisément la même scène et plus forte encore, et j’ai compris qu’on ne pouvait guère charger ni les ridicules n
35 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
n. Le recueil factice, qui porte le titre : Elementari sulla Poesia, comprend six pièces dont les deux premières en italien et
upon the frelful porcupine : Appelle (écrit au crayon) : Pour être compris des armateurs (amateurs ?) grossiers de 1580 Du r
rt du parterre et obscur pour deux des autres quarts, tandis que tous comprennent dans Andromaque. L’amour d’Oreste, L’enlèvement
n même temps enchanté de sa belle phrase. Ridicule actuel. Nos sots y compris les petits littérateurs, bannissent le stile fami
que vous m’osez dire. Les applaudissements de vanité qui disent : Je comprends parfaitement toute la finesse de ce Discours, ces
démesurément de ce vers à cause du mot son corps. Je crois qu’ils ne comprennent pas trop la phrase. Madame Pernelle … L’on est c
! ah ! ah ! ah ! ah ! monsieur ! Ah ! ah ! monsieur ! tout beau ! Je comprends seulement aujourd’hui qu’il feint de recevoir d’a
e dans le sac. Mon maître. Excellente figure de Géronte qui peu à peu comprend la mystification. [Acte III, scène III] Sc
r. Prononciation rapide et concluante. Zerbinette Le valet lui fait comprendre à tous coups l’impertinence de ses propositions…
et il feroit le diable à quatre, si cela venoit à ses oreilles. Vous comprenez bien ? Supériorité d’esprit de Lubin, qui en lui
George Dandin J’enrage ! Comment ! ma femme n’est pas femme ? Je ne comprends pas le grand comique que l’on trouve à ce trait.
taient pas des George Dandin auraient peut-être eu bien de la peine à comprendre . [Acte premier, scène VI] Scène VI Monsieu
drait rendre ridicule aux yeux de tous, et d’une manière très aisée à comprendre , un mal moral (selon lui) qui consiste à ce qu’un
bien du sujet. Bélise s’attache aux mots en vraie pédante au lieu de comprendre la chose. Cela pourait être bien autrement dévelo
s ; mort le 24 janvier 1788 ; sa traduction du Théâtre de Shakespeare comprend 20 vol. in-8 (1776-1782). — Nouvelle édition préc
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
era plaisir ; au lieu qu’il me désoblige mortellement ». Le Religieux comprit d’abord, par le portrait du personnage, que c’éto
vez compter là-dessus ». Il en profita en effet ; car ayant fort bien compris que c’étoit un avis que la Belle lui faisoit donn
out le comique que l’idée de l’Auteur Espagnol pouvoit lui fournir, a compris en même temps combien un fils qui se joueroit de
37 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
, l’admiration, l’enthousiasme : il est inutile d’insister pour faire comprendre la puissance morale de Molière.   Alors, on compr
ter pour faire comprendre la puissance morale de Molière.   Alors, on comprend aussi combien il est intéressant de connaître les
                          Boileau, peintre élégant de portraits, ne comprenait pas que des grimaces pussent être artistiques, su
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
u’on lui a faits en lui enlevant la lettre. Diane & Colombine n’y comprennent rien : elles battent Arlequin, & se retirent.
corps, l’ame a l’intellective, Et donne l’existence aux deux qu’elle comprend , Ainsi qu’un petit nombre est compris au plus gra
e l’existence aux deux qu’elle comprend, Ainsi qu’un petit nombre est compris au plus grand. Des trois la corruptible est joint
t rien apprendre ! Jodelet. Au diable les savants, & qui les peut comprendre  ! Pancrace. Va, si tu m’y retiens, on y verra bea
39 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
re, elle ne lui est pas tout à fait insupportable, et l’on commence à comprendre , pour peu que les événements le permettent, que l
du Père Malebranche, et pourtant le Père Malebranche était facilement compris par ses plus naïfs auditeurs. — Une des peines de
, elle a été bonne, fidèle et dévouée à cet illustre génie, dont elle comprenait toute la portée. Aussi le nom de mademoiselle de
Molière s’est trompé en donnant cette vaste étendue à son drame ; on comprendra , grâce à Thomas Corneille, qu’il n’y avait pas le
ce siècle, qu’un drame pareil accompli à l’aide d’un pareil héros. On comprend donc très facilement que Thomas Corneille ait été
s son ampleur et dans sa majesté, voilà, certes, ce qui ne saurait se comprendre . — En présence de cette profanation, de cette imp
oles ; les chansons, les intrigues, les fillettes sont supprimées, on comprend que le dénouement approche, un dénouement terribl
prose, qui ne soit tout à fait à l’avantage de Molière. Ici même vous comprendrez , par un très petit exemple, ce que c’est que le g
c’est très bien fait ; mais à travers toutes ces gaietés funèbres, je comprends le vide et la tristesse de votre cœur, où la plai
chandelles ! Nous n’insistons pas ! Au reste, le public n’avait rien compris aux meilleures plaisanteries de ce nouvel intermè
t de madame de Maintenon, à madame Dubarry. C’est alors que la France comprit combien elle devait de reconnaissance aux deux ma
la main de M. Bulwer. Cet homme est naturellement boursouflé ; il ne comprendra jamais ce qui est simple et naïf. Cet homme est u
qu’elle n’entend pas, vous lui faites des menaces qu’elle ne saurait comprendre  ! Dans tous les arts, mais surtout dans l’art dra
40 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
te des amateurs du théâtre, Pont-de-Vesle, Befara et M. de Soleinne y compris . Il repose depuis une époque indéterminée sur les
transforme en Turbon (car son oreille néerlandaise n’avait retenu ni compris les noms propres), ce pauvre hère fabriqua la plu
41 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
t Peripateticorum princeps. ASCANIO. Maître, parlez de manière à être compris … BARRA. Il a peut-être ses raisons pour vouloir q
ourir à un notaire qui lui rédige un acte interminable auquel elle ne comprend rien, et, quand elle lui en demande l’explication
42 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
la réalité comique plus fidèlement. Mais, faute d’y penser, faute de comprendre assez l’importance de cette remarque, notre criti
et qu’en même temps il s’épure. L’élargissement du goût est facile à comprendre  ; à mesure que nos préjugés tombent, beaucoup de
43 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
, lui répondit ce pauvre garçon qui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvait toujours à
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
Chapitre V Conclusion des quatre chapitres précédents qui comprennent les deux périodes de 1600 à 1610, et de 1610 à 16
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
droit de le faire qu’un autre, parce qu’il est mon parent. Je lui fis comprendre qu’il manquait de conduite par ses harangues dans
la cour et du monde. Son honorable cause n’était pas de nature à être comprise parle vulgaire ; elle n’était pas non plus de cel
46 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
tres se trompent encore. L’amour d’Alceste pour Célimène est facile à comprendre  ; il est homme de goût, elle est femme de goût; i
u’il ridiculise Alceste : combattre ainsi Molière, c’était presque le comprendre . Il appartient aux hommes de notre époque de cons
47 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
raux ; et la folie, qui est la déraison inconsciente, non sentie, non comprise par l’individu, prenant sa source dans les passio
toujours maîtriser ses passions, il a tellement l’intention de faire comprendre que cette sentence ost loin de représenter toujou
ouvant plus entendre la voix de la raison, donne une réponse qui fait comprendre combien est complet l’esclavage moral dans lequel
. » Par ces paroles, Don Juan ne cherche pas à tromper Elvire ; elle comprend parfaitement qu’il se moque d’elle et qu’il tourn
as à ces raisons. Cette remarquable peinture du jeu des passions fait comprendre la facilité avec laquelle elles s’emparent de l’e
e la chasser. Mais, voulant servir Angélique auprès de son père, elle comprend la nécessité de changer de tactique : « Laissez
épondrais pas, et je me jetterais cent choses sur les bras.» Alceste comprend très bien que si sa violence, qu’il peut contenir
ient notre intelligence et notre instruction. Molière avait tellement compris cette vérité, qu’il l’a fait nettement exprimer p
correspondra. La Buyère, dans sa description de l’hypocrite, n’a pas compris que la passion pouvait faire commettre des fautes
hôte, il n’hésitera pas à chercher à la séduire. Il faut savoir, pour comprendre combien Molière est resté vrai dans cette circons
rouver son trésor. Les erreurs commises par Jacques ne lui font point comprendre que celui-ci l’a trompé. Molière a reproduit ce m
TES Molière, avec son grand sens psychologique, avait parfaitement compris que les facultés instinctives jouent un grand rôl
48 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
outé don Juan avec patience sans l’interrompre ! » Molière en effet a compris qu’un plaidoyer en faveur de Dieu, exposé en form
mon petit sens je vois les choses mieux que tous les livres, et je ne comprends fort bien que ce monde que nous voyons n’est pas
lu, au contraire, flétrir la sécheresse d’un cœur glacé, incapable de comprendre le prix d’un cœur comme le sien ? Si l’on prend à
ent supporter, se mêlant au monde pour prêcher le mépris du monde, on comprendrait encore que le monde regimbât, ou du moins qu’il r
vie ; un peu effacée, n’ayant rien d’une reine de salon. Elle saurait comprendre Alceste, mais elle ne manque pas non plus de fier
e chasse pour un temps au désert, son âme haute et généreuse lui fera comprendre que c’est encore une sorte d’égoïsme que de ne vo
encontrera quelque Éliante d’une âme forte et sérieuse, capable de le comprendre et de l’aimer. Il apprendra à dire la vérité sans
49 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
t cet état explique sa coquetterie. Tant de manèges et de ruses ne se comprendraient pas dans une fille ; ils scandaliseraient dans un
ette âpreté même est la marque d’un sentiment profond que Célimène ne comprend pas. Elle a écrit à Oronte ; la lettre surprise e
ne, c’est le manque de cœur. Une femme honnête cherche une âme qui la comprenne , un mari qu’elle aime et auquel elle s’attache to
à point. Il lui faut cela, sans doute ; mais de plus une femme qui le comprenne , qui réponde à ses sentiments, qui console ses ch
ncère Éliante a du penchant pour vous36. Esprit droit et sensé qui a compris le cœur du Misanthrope et pour cette raison fait
50 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
e sont pas simplement poussés par la jalousie littéraire : Molière le comprend bien28. Quand ils l’accusent de ruiner la religio
d’Argenson. L’inimitié des « supérieurs » officiels est trop facile à comprendre  : je la rappelle ici sans y insister. Renseignés
ste, et nous n’y pensons nullement, de prétendre que le Jansénisme ne comprit pas, lui aussi, l’obligation de ces besognes de m
ont devenus prudens ? N’est-ce pas cela que le public de Molière peut comprendre , doit sans doute comprendre et est presque forcé
ce pas cela que le public de Molière peut comprendre, doit sans doute comprendre et est presque forcé de conclure, » si ce n’est p
51 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
mon salut ; mais je crois que je le ferais mieux ailleurs. Je ne puis comprendre que la volonté de Dieu soit que je souffre de mad
qui nous trouble à tout moment. Je me suis mal expliquée si vous avez compris que je songeais à être religieuse. Je suis trop v
52 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
même, il se désintéressa de ce qu’il voyait si nettement, de ce qu’il comprenait si bien ; son âme sincère et compréhensive reçut
teur, et aussi, il faut bien l’avouer, par ses faiblesses d’homme, il comprit enfin que la tâche unique d’amuser ses contempora
on a lu Le Misanthrope, Tartuffe et Les Femmes savantes, on a peine à comprendre les critiques que Fénelon et La Bruyère ont faite
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
rd un mouvement naturel ; mais, par le mot de nature, gardons-nous de comprendre les excitations instinctives du corps ou de l’ima
aime point, parce qu’elle est coquette : ce vice la rend incapable de comprendre la.seule passion vraie qu’elle ait inspirée dans
s ; elles parlaient un style incroyable :   Le contemplatif sent et comprend ce qu’il dit ;   Mais la chair n’entend pas la l
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
ue pour y marquer les endroits où je m’écarte de l’original : mais je comprends que cela me meneroit trop loin. Cet excellent Poë
e ne pas détourner Pamphile du mariage projetté. Dave feint de ne pas comprendre ce qu’il veut dire. Hé bien, répond Simon, je veu
rment que si je t’en retire, j’irai moudre à ta place. Hé bien, as-tu compris ce que je t’ai dit ? cela a-t-il encore besoin d’
ers pour trente-cinq. L’ANDRIENNE LATINE, Scene III. Pamphile ne peut comprendre à quel propos son pere le presseroit d’épouser Ph
55 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
il y a dans son âme de bien autres comédies, pensait Molière. « Je ne comprends pas, disait-il un jour à ses camarades, en Langue
un peu ces tendances ; mais il avait cru que, devenue sa femme, elle comprendrait la nécessité d’une vie sérieuse; que, par amitié,
e vous ouvrirez la bouche Pour lui parler de grâce et de bienfait, Il comprendra d’abord ce que vous voulez dire, Et se mettant do
n petit jugement, je vois les choses mieux que tous les livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons n’est pas
ionné dans son théâtre par les mousquetaires servit à lui faire mieux comprendre un de ses comédiens; ce fut ce brave Hubert, dont
ltronnerie le frappa, et il vit où était le comique en cet homme ; il comprit dès lors tout le parti qu’il pouvait en tirer. Au
us, Allez... Lui qui eût été si heureux de se sentir aimé, entouré, compris chez lui; lui qui avait tant fait pour cela, qui
plais à m’attacher sur eux ! Par quel charme nouveau, que je ne puis comprendre , Vous dis-je plus que je ne dois ; Moi de qui la
son temps, ne s’est intéressé à elles autant que lui, ne les a mieux comprises , mieux appréciées. Voyez dans ses comédies, combi
t un peu mieux, reprenait ses allures et le délaissait de nouveau. Il comprit alors que ce qu’elle avait témoigné pour lui de t
56 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
de l’école de la philosophie aux tréteaux de la farce, et, rapide, il comprend que l’immense humanité est à lui pour en faire la
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
scène est beaucoup moins délicate, beaucoup plus brutale ; ce qui se comprend , du reste, Lisette étant désignée non comme une s
d’avoir éveillé les soupçons du valet, Tebaldo lui dit qu’il faisait comprendre à Lelio en quelle triste position se trouvait sa
rise des autres ne fait qu’augmenter, tandis que Pandolfo, consterné, comprend enfin tout ce qui s’est passé. Tebaldo vient à so
58 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
e de la poésie dramatique en général, et de la manière dont Molière a compris son art. IV L’art du poète n’est pas de voi
la nature, « si féconde en bizarres portraits 22; »connaître l’homme, comprendre ce qu’il y a d’un et d’immuable dans ce « sujet d
Armande Béjart, cette femme si frivole et si coquette, qui n’a jamais compris quel noble cœur elle avait blessé à mort ? Cette
59 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
vous ferai seulement un récit fidèle de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi quand elle a une
èrent donc le signal de la guerre au faux goût du temps; mais on n’en comprit pas immédiatement toute la portée. Ménage nous en
es premières œuvres de Racine ! Il n’est pas même sûr que Molière ait compris d’abord tout ce que signifiait la satire qu’il ve
l’âme, a peine à s’y reconnaître. Un second exemple achèvera de faire comprendre la portée de la révolution du goût qui s’opéra au
épéter aux Allemands qui le prennent encore pour guide, il n’en a pas compris le premier mot. Ce n’est pas à un poisson qu’il f
ire connaissance avec l’esprit français: espérons qu’on finira par le comprendre , et que ce sera bientôt un lieu-commun des deux c
u particulièrement à la mode après les troubles de la Fronde, et l’on comprend sans peine que la physionomie de la société franç
cadre ordinaire de la comédie classique. En les écrivant, Molière dut comprendre qu’il suivait une route moins aventureuse et se s
qui annoncent à Chrysale la perte de sa fortune. Cette nouvelle fait comprendre à M. Trissotin qu’il n’est en effet pas beau de v
les fables duquel se glissaient des satires dont il n’a pas toujours compris la portée; Molière, qui se rend un compte plus ex
al. Il se manifeste d’ailleurs sous mille formes; certains peuples le comprennent à merveille lorsqu’il s’offre à eux sous l’une de
merveille lorsqu’il s’offre à eux sous l’une de ces formes, et ne le comprennent plus du tout lorsqu’il se présente sous une autre
s observations très simples, qui nous serviront, je le crois, à mieux comprendre la poésie de Molière. Le comique existe dans la n
ère ait connu. Enfant du XVIIe siècle, né au milieu d’une société qui comprenait peu la nature, qui n’en avait ni le goût ni l’hab
il faut l’examiner sous deux points de vue : il faut chercher à bien comprendre l’enseignement qui résulte des exemples qu’elle m
juger l’une par l’autre. Les contemporains du poète ont pu ne pas le comprendre ; mais, aux yeux de la postérité, c’est Le Misanth
imène et Philinte de son farouche Alceste ? Est-il sûr qu’il ait bien compris le mot de don Juan ? On l’eût fort embarrassé si
60 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
e aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des pré
c celle ’ du devoir. Ainsi, Molière lui-même ne peut être entièrement compris par qui est ignorant de la philosophie du XVIIe s
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
ouvent risquées, choquantes à un point qu’on a peine à se figurer. On comprend ce que l’acteur français Des Lauriers, surnommé B
explique une amélioration que nous aurions, sans lui, quelque peine à comprendre . Parlant des comédiens antérieurs aux Gelosi, « i
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
s revêtir de couleurs propres à son sujet & à son pays, que je ne comprends pas pourquoi quelques Auteurs modernes, loin d’av
63 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
Bibliothèque nationale possède le seul exemplaire connu ; le Molière compris dans un tableau anonyme, assez ordinaire, peint e
accusé, le teint brun, la moustache et les cheveux presque noirs. On comprend qu’un homme ainsi bâti n’ait jamais pu s’imposer
e demeure vraiment somptueuse. Son logement de la rue de Richelieu ne comprend pas moins de deux étages, le premier et le second
parti de certaines imperfections. C’est là ce que n’ont jamais voulu comprendre un certain nombre de comédiens que la nature dest
t. Ainsi, ce Misanthrope, qu’on n’admirera jamais trop, mais qu’on ne comprendra jamais assez. Alceste doit-il faire rire, doit-il
. Molière refusa en objectant le point d’honneur ; et Boileau, qui ne comprenait pas, de se récrier. Molière avait raison : le poi
64 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
ge260. C’est un citoyen qui agit, un pamphlétaire qui combat261. Pour comprendre ses écrits, tantôt il faut relire les historiens,
65 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ui doit nous conduire dans la pratique de la vie ; personne n’a mieux compris ni montré quel ensemble de vertus supérieures doi
littéraire de la France les turlupinades et les gaillardises. On doit comprendre qu’il ait été offusqué par les audacieuses plaisa
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
nsemble autant quand ils prêchaient. » Cet empressement du public se comprend aisément. Les acteurs français ne pouvaient lutte
longtemps applaudi sur tous les théâtres de l’Europe, et dont nous ne comprendrions bien le succès que si le règne des traîneurs de s
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
estime du roi et sa confiance. Il n’est guère de cœur de femme qui ne comprenne cette passion une et multiple, une, par l’objet a
naires, mettre en pratique cet art de plaire, cet art de la cour, qui comprend l’art de nuire à tout ce qui n’est pas soi ; à in
68 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
es, acteurs, costumes, décors, mise en scène, musiciens et musique, y compris celle de Lulli et, comme complément de la représe
69 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
acieux au vice, avec une austérité ridicule et odieuse à la vertu. Je comprends que ses défenseurs ne manqueront pas de dire qu’i
70 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
derne cette langue éloquente et forte, qui suffit à tout dire, à tout comprendre , à tout garder : élégance, politesse, atticisme,
emphase et sans éclat, tout simplement, si bien qu’il était facile de comprendre que sa volonté était irrévocable. « C’en est fait
die, d’autres qui la chantent, pas une qui la joue, et pas une qui la comprenne  ! N’importe, haro disent-ils, sur mademoiselle Ma
eux, philosophiques, politiques et littéraires, et ils commençaient à comprendre le danger, lorsque la révolution française est ve
ur aimer, pour copier Marivaux, que des femmes choisies, et dignes de comprendre un si parfait modèle. Mais les femmes elles-mêmes
71 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
En 1660, il fut avait donné la salle du Palais-Royal ; en 1663, il le comprend pour une gratification annuelle de mille francs e
72
spectateurs qui sont plus ou moins dans leur commerce habituel et qui comprennent la langue de la maison. Fagot ne signifiait pas s
êcher d’aller trop loin ! Le metteur en scène de l’Odéon n’a donc pas compris le silence d’Elmire durant la première scène du T
une bûche au feu. Sauf la méprise dont j’ai parlé tout à l’heure, je comprends bien que l’Odéon ait voulu motiver l’entrée de Do
lié peu de temps après une apparition de Molière à Paris, en 1650, on comprendra combien il est vraisemblable que les jeunes coméd
le, suppliant, mais déjà menaçant, et, à l’air dont il se ramasse, on comprend qu’il va s’élancer. Il ne détonne pas, comme on f
a une importance qu’il convient de relever en passant. Il nous aide à comprendre , par exemple, comment quelques années auparavant
nant l’édition de 1682 publiée par Vinot et La Grange, et nous allons comprendre l’inattention dont le vers qui nous occupe et la
e, nul pays plus que l’Allemagne ne s’efforce de fêter Molière, de le comprendre et de le répandre. Ses amis sont les nôtres, ses
laude Barbin, au signe de la Croix, 1669, petit in-12 de 172 pages, y compris 5 feuillets préliminaires, et 67 pages. Le fronti
73 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
s ses affections vers la moins belle, mais plus aimable Henriette. On comprend dès lors ce langage de Clitandre : … Les femmes
eureuse impression, quand il est rempli par une actrice faite pour le comprendre et le représenter dignement. Je l’ai vu jouer il
74 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
19 et dans la Comtesse d’Escarbagnas 320, et comme en même temps il a compris et apprécié le naturel féminin, qui aime à se par
oit que par un édit on peut mettre un frein au luxe des femmes323. Il comprend que la simplicité de la parure, comme celle de l’
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
tité ? Assurément non, et si c’était là sa pensée, je la laisserais à comprendre aux critiques français, qui s’extasient mal à pro
nique sur la scène française, l’injustice de la France qui ne l’a pas comprise , el de la postérité qui s’en rapporte trop légère
énorme pour nous mesurer convenablement le rire et la gaieté, et nous comprenons , envoyant la peine qu’il se donne, ce que dit Des
ueil où va se perdre la foule des comédies, pendant que le poète, qui comprend l’essence de son art, lutte contre le courant qui
de caractère. Les Français, en somme, admirent trop Molière et ne le comprennent pas assez. Bien qu’ils aient beaucoup d’esprit, i
76 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
œuvres classiques qu’il serait possible de suivre sur le théâtre sans comprendre la langue française… Je ne comptais pas que L’É
s une langue fertile en archasmes. Certains vers sont déjà malaisés à comprendre par nous, combien plus devaient-ils l’être pour n
t partie des officiers domestiques et commensaux de la maison du roi, compris aux états enregistrés par la Cour des aides. Leur
ce présent mois de juin, à raison de sept livres tournois par jour, y compris les dimanches et fêtes étant en icelui temps, qui
otre gouverneur17. » Le registre où M. Magen a fait cette découverte comprend quatre années, de 1649 à 1652. La mention de la v
ses du compte ou comptereau dont cette allocation fait partie étaient comprises dans « l’état général des dépenses de l’étape » e
a Pijardière, que ces allocations aux comédiens étaient ordinairement comprises dans l’état général des dépenses de l’étape. Mais
veine libre et hardie, il venait dresser drapeau contre drapeau ; il comprit qu’il avait là ses ennemis naturels, et il n’hési
un bouffon émérite et un moraliste bien timide, se furent regardés et compris , il s’établit entre eux une sorte d’association t
ux créations du même temps et du même genre, Colbert et Molière. « Je comprendrais à merveille, disait Charles Nodier, qu’une éditio
au morceau de l’ouvrage ». C’était une fine et heureuse flatterie. On comprend combien ce bruit, répandu rapidement, dut grandir
Ces deux génies, les plus originaux de leur époque, se sont devinés, compris , reconnus avant leurs plus illustres contemporain
alors aussi commodément qu’aujourd’hui les actes de l’état civil. On comprend donc bien que des contemporains mêmes se soient t
d’un travers qui sont moins passés de mode. Enfermer les femmes ne se  comprend plus guère et n’est plus du tout dans nos mœurs. 
’iceux livres fit un petit extrait pour lui, auquel étaient décrites, comprises et notées plusieurs manières de tromperies, aux p
apide à ses accusateurs dans La Critique et rien dans L’Impromptu. Il comprit qu’il ne s’agissait point d’opposer à ceux-ci que
ulait faire quelque difficulté, parlés lui d’une manière qui lui face comprendre que Monsieur mon Père et moi en avons bien envie 
plus audacieux du XVIIe siècle, celui qu’on a été le plus longtemps à comprendre et dont la complète révélation, pour ainsi dire,
trouvant la résistance où il devrait le moins l’attendre, s’arrête et comprend qu’il y a là quelque chose à quoi il est forcé de
stre ridicule de la vengeance divine ! » Le Festin de Pierre, ainsi compris , aggrava ce qu’il semblait vouloir réparer. Après
vous ferai seulement un fidèle récit de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi-même quand elle
nt honnête homme, dans l’acception étendue qu’avait alors ce mot, qui comprenait l’ensemble des qualités de l’homme du monde. Il e
ore de jouer Sganarelle, mais Lycas ! voilà ce que Boileau ne pouvait comprendre . Ce n’était pas tout, que ces travestissements fa
nfin en liberté Le Tartuffe de Molière, comme s’il eût été tacitement compris « dans la paix de Clément IX ». L’explication est
e Mlle Duparc, c’est-à-dire depuis 1667, comptait onze sociétaires, y compris Louis Béjart. C’était la première pension que la
ur avoir fait le ballet et conduit la musique, onze cents livres, non compris les onze livres par jour que la troupe lui a donn
es jours ! Cela montre bien le peu que sont les hommes. » Boileau ne comprenait que fort imparfaitement le caractère de son ami,
ant, qui croyait être assez d’intelligence avec elle pour qu’elle dût comprendre cette façon de s’exprimer, toute muette qu’elle é
ue croire de ce qu’elle voyait. Le président, de son côté, ne pouvait comprendre d’où venait le silence de la Molière. « Enfin, lu
our en pitié ou en mépris, en amour ou en haine, c’est pour les mieux comprendre et les mieux peindre. On s’abuse lorsqu’on lui pr
ar excellence le style de la comédie. Aussi n’a-t-il pas toujours été compris ni bien apprécié par les littérateurs purs et les
signe encore et finalement Marquise-Thérèse de Gorle. Il est facile à  comprendre , d’autre part, que ce prénom de Marquise ait été
77
e ? Pourquoi ? Triste faiblesse de l’auteur jaloux ! On va bientôt le comprendre  : La date de la première représentation des Plaid
rtie consacrée à la « Bibliothèque théâtrale de la nation Française » comprend un certain nombre de volumes, dont chacun contien
riques) dans le catalogue de son cabinet, dont l’imposant ensemble ne comprend pas moins de trois volumes in-8, de près de 300 p
ns l’espace d’un an et demi, nous en avons compté quatre-vingt-six, y compris celles des Précieuses et de Sganarelle, qui égale
yer pro domo mea, Molière défendra la Cour, qui a su l’acclamer et le comprendre , contre les pédants bourrés de grec et de latin,
si bien fait pour s’entendre avec Molière, et qui l’a pourtant si mal compris  ! Cet Impromptu est, au reste, une mine de rensei
et le galimatias double : le simple, où le lecteur est seul à ne pas comprendre l’écrivain ; le double, où l’écrivain lui-même ne
e pas comprendre l’écrivain ; le double, où l’écrivain lui-même ne se comprend pas par surcroît ; et, lorsque Boileau donnait un
ent donc joués quinze fois devant le public, dix-huit fois en tout, y compris le voyage à la Cour, une visite chez M. de Moran,
on ours. Pour les intermèdes, même simplicité d’exécution. Sur six, y compris le prologue, Molière faisait le jeu des quatre pr
inés en matière de goût, Loiseleur, Moland, Claretie, etc., n’ont pas compris que le premier vers, qui leur a semblé contradict
78 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
x questions d’Amphitryon, lui enfonce un poignard dans le cœur, et ne comprend rien à ce désespoir d’un homme qu’elle a si bien
e, malgré la bassesse de sa condition et la grossièreté de ses mœurs, comprend cette délicatesse de son maître ; car, lorsqu’un
mble attendre en repos qu’on le fasse cocu : Il se détrompe enfin, et comprend sa disgrâce, Déteste le Tartuffe, et pour jamais
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
 ; le roi arrive. Le tailleur dit : Madame, il est fait pour vous. On comprend que c’est une galanterie. Mais qui peut l’avoir f
80 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
re que l’ensemble manquait trop d’action et d’intérêt. C’était ne pas comprendre qu’un tel sujet ne comportait point un développem
joutez-y autant de clairvoyance que de candeur presque naïve, et vous comprendrez comment, trop avisé pour être dupe des apparences
ons point avec Philinte : Dans vos brusques chagrins je ne puis vous comprendre  ; car il nous semble manifeste que sa « bizarrer
faut vraiment qu’Alceste ait un bandeau sur les yeux pour n’avoir pas compris dès le premier jour qu’il se fourvoyait dans ce s
ous ne me donnez pas Marianne, je ne rendrai pas la cassette », il ne comprend nullement l’impudence d’un tel langage, et accept
ou de maris, mais par les passions qui dégradent ce caractère155. On comprend donc, dans une certaine mesure, qu’ici Cléante ou
mot veut dire) ; mais, révoltée contre le ridicule ou l’absurde, elle comprend qu’un mari ne doit pas se laisser mener à la bagu
qui, sans quitter son ouvrage d’aiguille, peut s’arrêter un instant, comprendre toutes les pensées, et donner un avis naturel, qu
s recouvrent une apologie personnelle. Il eut aussi le tort de ne pas comprendre l’importance de Célimène et de son rôle. Dans ses
omains n’y pensaient pas. Cette conception abstraite n’aurait pas été comprise de ses contemporains. » 147. The Miser est le
81 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
parties, dont la seconde était consacrée aux ouvrages posthumes, ils comprirent dans celle-ci Le Festin de Pierre, tel qu’il avai
à en juger par le nombre des événements et des déplacements, elle ne comprend pas moins de plusieurs mois. Quant à l’action ell
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
les, pour connaître le fond du cœur de la femme qu’il aime. Louis XIV comprit l’auteur de Britannicus. Après avoir entendu que
ue le goût qui juge ne prouve pas celui créé, que le goût qui crée ne comprend pas celui qui juge, car le goût qui juge bien de
83 (1884) Tartuffe pp. 2-78
on dirait qu’il évite de se parler de peur de se tromper soi-même. On comprend donc mes perplexités. Cependant, tenu par métier
monde, et le déguisement du personnage ne lui en impose pas. Molière comprit d’ailleurs que ce travestissement ne suffirait pa
e Du Lorens : Gardez-vous bien de lui, les jours qu’il communie. On comprend ce que le personnage, vu ainsi, —  et je crois qu
et cependant toute sa résistance se borne à deux vers : Ce langage à comprendre est assez difficile, Madame, et vous parliez tant
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
& d’embellir les choses présentes avec les choses passées. Je ne comprends pas bien clairement ce que M. l’Abbé veut dire pa
85 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
une seconde partie des Œuvres de P. Corneille, imprimée en 1655*, qui comprend  : Le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, La Mort de Po
d’aloyaux, Mais d’infinités de viandes, Si délicates, si friandes, Y compris mille fruits divers, Les uns sucrés, les autres v
e ballets fort agréables, de faire un dessein où elles fussent toutes comprises , avec liaison et avec ordre, de sorte qu’elles ne
ondement, De ce grand divertissement. « [*]Mais, quoique les fêtes comprises dans le sujet des Plaisirs de l’Île enchantée fus
ale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. « [*]Il fut compris dans l’état des gens de lettres qui eurent part a
pas aussi dans l’épinette, et dans une posture aussi gênante ? On ne comprend point ce manque d’attention. *. [Note marginale]
86 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
acle, tous les esprits, même de très-fins esprits, ne le savent point comprendre  ; et, enfin, c’est ce que l’art de Molière n’a po
fon émérite‌ 6 et moraliste encore bien timide, se furent regardés et compris , il s’établit entre eux une sorte d’association t
ens d’esprit qui ne croient à rien ; beaucoup de gens crédules qui ne comprennent rien, mais qu’un instinct victorieux attache à to
de ces grands rois qui, pour employer encore une parole de Bossuet, «  comprennent le sérieux de la religion. » Entouré de flatterie
sion de ces mots aucune, aucune, prononcés avec le sentiment que nous comprenons tous, au milieu de cette cour où les yeux fixes e
eur de la femme d’Urie : Tu es ille vir, c’est toi ! Il voulait être compris , il s’arrêta sur ces charbons ardents : « Si le r
violent. Il n’était, hélas, que prophétique. Aujourd’hui nous pouvons comprendre pourquoi la race de Louis XIV, au bout d’un siècl
plus haut, le discours de MmePernelle, et toute la première scène, y compris le couplet de Dorine contre Laurent. Le traître,
de sa longue et inébranlable puissance. En même temps, il est aisé de comprendre pourquoi le moraliste comique a su dès l’origine
angue disait alors avec une logique profonde, le libertin ne veut pas comprendre pour n’être pas contraint de se rendre ; noluit i
l vous amuse et que vous prenez peu de souci du reste : alors on vous comprendra , et ce cynisme nous paraîtrait encore préférable
que vouloir plaire : la nature n’est pas innocente ! mais enfin je la comprends , je la plains, et autant qu’il est permis, je l’e
plus haut, le discours de MmePernelle, et toute la première scène, y compris le couplet de Dorine contre Laurent. Le traître,
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
ans relâche, & livre des combats A l’auguste Bon-sens, qu’elle ne comprend pas ? Nous l’avons vu cent fois, cet Esprit indoc
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
a bonta chiamati al titolo di beatitudine e di santita . Cet opuscule comprend vingt-et-un sonnets : le premier en l’honneur de
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
é, le sont en tout, toujours, à tout prix. Le vulgaire des courtisans comprend les hommes dénués de mérite et pétris de vanité,
90 (1900) Molière pp. -283
ce, il voulait seulement peser un peu de son côté. Pour se faire bien comprendre , il dut donner quelque développement à son sujet,
s tragédies de Corneille ? Ce fut un tort ; mais ce qui peut le faire comprendre , c’est que l’hôtel de Rambouillet et l’hôtel de B
sœur Armande, qui a des idées métaphysiques sur le mariage, et qui ne comprend pas que sa sœur veuille se marier : Ne troublons
er la profonde vérité, mais que vraiment personne au monde ne pouvait comprendre dans toute leur portée au moment où il les a form
’il n’avait pas su vaincre l’idée qui avait envahi son âme. Pour bien comprendre toute la force de cette conception, au lieu d’app
deux sens. Pour bien élucider ma pensée, je veux définir ce mot : j’y comprends non seulement les faux dévots et les hypocrites,
mes motifs, c’est Orgon qui règne avec Tartuffe. Vous pouvez dès lors comprendre toute la portée de cette scène entre Cléante et O
en 1664, ne fit et ne devait faire qu’un effet médiocre. Vous pouvez comprendre tout ce qu’a voulu dire et ce qu’a dit Molière, q
s, de joies pures. Pour lui, ce sera une énigme impossible, et il n’y comprendra rien du tout, avec ses idées de l’an 500 avant Jé
e refuse, et lui répond qu’elle veut un mari avant un couvent, il n’y comprend rien ; il crie qu’on le vole, qu’on l’assassine,
heureuses, « d’avoir des clartés de tout ». Si l’on veut, messieurs, comprendre tout le prix des idées et des maximes de Molière
et qu’ils méritent encore de nous intéresser, quand bien même nous ne comprenons plus les mœurs qu’ils nous peignent. Ils nous off
91 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
emps il échappait quelque heureuse plaisanterie. Ceux-là, fiers de le comprendre mieux et de le goûter davantage, croyant peut-êtr
ait la comédie ramenée à son principe et à sa destination. Molière le comprit aussitôt ; et, de ce moment, toutes ses études eu
nintelligible, et les savantes engouées pour des sciences qu’elles ne comprennent pas ; les pédants si orgueilleux de leur éruditio
eils juges condamneraient une statue plus grande que nature, faute de comprendre que, vue au point élevé qu’elle doit occuper, ell
Avertissement Cette Vie de Molière, dans sa médiocre étendue, comprend tous les faits qui offrent quelque intérêt et que
e104. Il voulait que ses domestiques sussent interpréter son geste et comprendre son silence même. Il exigeait qu’autour de lui to
s à toutes les bastonnades de la comédie ! »Boileau, en ce moment, ne comprit pas Molière. Ce point d’honneur dont il voulait p
pour parler de Molière, il ne manque que de connaître le théâtre, de comprendre la comédie, et de sentir Molière lui-même. 49.
donner. »(Bolœana de Monchesnay, p. 108.) 57. En 1663, Louis XIV fit comprendre Molière, pour la somme de mille francs, dans les
nçais, Molière reçut la sienne depuis 1664 inclusivement jusques et y compris 1671. Comme on ne faisait probablement l’état des
92 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
arbagnas. Mais, pour combien d’actes, cette dernière pièce était-elle comprise dans les sept actes qui formaient l’ensemble du s
de Paris, parlent et agissent tout comme auparavant, ne peuvent plus comprendre leur maîtresse, et ne savent plus comment la serv
pas même lire, et sur la théorie des tourbillons, à laquelle elles ne comprenaient rien. Descartes avait mis à la mode la physique t
e ne devrait avoir rien à démêler. Chassée pour un solécisme, elle ne comprend pas un mot dieu merci, à la querelle qu’on lui fa
93 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
I Le comique est le contraire du tragique. — M. de Schlegel avait compris cette vérité. Mais, dépourvu d’esprit philosophiq
me, voyant dans ce père insulté la destruction du caractère paternel, comprennent que rien n’est sérieux dans l’action qui se passe
eurs de la comédie, nous sommes beaucoup plus sages que vous, et nous comprenons parfaitement que vous êtes des sots. Telle est la
se satisfaite, un signe qui annonce que nous sommes si sages que nous comprenons le contraste et nous en rendons compte. De même,
94 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
n petit jugement, je vois les choses mieux que tous les livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons n’est pas
mélange fâcheux déshonore la religion, railleries qui ne furent point comprises d’abord et le firent accuser d’irréligion, si bie
95 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
lait Armande ; et il était trop philosophe et trop humain pour ne pas comprendre la loi fatale de l’amour. On ne triomphe d’une fe
que son mari dans leur jeunesse altière et victorieuse. — Et Molière comprenait cela, aussi se frappait-il douloureusement le cœu
t, chantait, soupirait ; il ouvrait les bras sur toutes les femmes, y compris les Muses. Quelle jolie chanson il chanta à la Du
des coutumes ordinaires. Une telle différence de mœurs le rend, on le comprend , odieux à tout le monde. Car, retenez-le bien, to
andelles. « L’actrice à la mode consentait à devenir sa femme, il n’y comprenait rien ; il s’inclina, remercia, et se redressa mar
st assez, dit-elle, mais je vois bien que cet ordre est pour me faire comprendre que je ne suis plus digne de mon emploi, je me re
esse d’Escarbagnas. Elle créa le rôle à l’emporte-pièce, en femme qui comprend bien la comédie des ridicules. On pouvait lui dir
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
s épargnera la peine de nous étendre sur celle des moyens, & nous comprendrons aisément pourquoi Moliere, voulant renvoyer son P
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
le sous la bannière du goût. Pour que cette double réaction soit bien comprise , il est nécessaire de bien entendre la fronde. En
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
87. Madame Dufresnoy était maîtresse de Louvois. 88. J’ai oublié de comprendre cette maison entre celles qui étaient ouvertes à
99 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
squ’à sa vie et à celle de sa femme, c’est là une façon si étrange de comprendre l’histoire littéraire qu’on a bien le droit d’en
du poète est intimement liée à celle de ses ouvrages et que pour bien comprendre ces derniers, il n’est pas mal d’en éclairer l’ét
vous alliez vêtue ainsi qu’une princesse. Certes, tout ce couplet se comprend de lui-même, et, pour en saisir l’esprit, pas n’e
té à celle que Lulli formulait, sur les indications d’Aubry. Guichard comprit le péril et de lui-même se constitua prisonnier :
dû s’indigner et révéler le mystère à la postérité ? De plus, comment comprendre qu’elle eût élevé le monument sur une sépulture q
dont tout spécimen autre que des signatures est inconnu. Ceci dit, on comprendra le sens véritable de ma note du catalogue Bovet.
100 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
immodestie de rapporter deux souvenirs de famille qui vous aideront à comprendre et ma légitime susceptibilité quand vous voulez q
/ 172