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1 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
I. Les tribulations et les luttes finales de la compagnie du très-saint-sacrement de Paris. 1 Depuis 1
e Paris. 1 Depuis 1627, date de sa naissance, plusieurs fois, la Compagnie secrète du Saint-Sacrement de Paris avait été en
, voulant « établir par toutes ses terres un bon ordre, »fit prier la Compagnie de lui procurer, par des gens à elle, « des mémoi
ton, retiré à Blois, put être à peu près considéré comme membre de la Compagnie , tant « il en avait tout l’esprit... » L’estime d
in. Rien d’étonnant donc que le 28 mars 1658, il ait été résolu en la Compagnie de Paris que, pour se cacher mieux, « Messieurs s
rts qu’une fois par mois et qu’on ne députerait plus de membres de la Compagnie aux œuvres de charité publique. » Toutes ces préc
 » Toutes ces précautions n’empêchèrent pas que, celte année même, la Compagnie ne reçût le premier des coups qui la désorganisèr
ion du Roi ou de la Cour. » Ce fut à Blois, l’année suivante, que la Compagnie du Saint-Sacrement trembla. Les magistrats munici
ourmentaient fort » pour démasquer ces « mystérieux » si puissans. La Compagnie pria les grands officiers du Duc d’Orléans de s’a
indre peine au gouvernement, » inquiet de ce qu’il savait déjà sur la Compagnie et irrité de ce qu’il en soupçonnait seulement. A
blic : un Mémoire pour faire connaistre l’esprit et la conduite de la Compagnie establie en la ville de Caen, appellee l’Hermitag
nistes. » Les mêmes scènes se passèrent à Séez. Dans quelle mesure la Compagnie du Saint-Sacrement tout entière, ou seulement son
une « union et correspondance » toute particulière régnait « entre la Compagnie de Paris et celle de Caen. » — On ne pouvait nier
idée d’implanter le catholicisme au Canada était des plus chères à la Compagnie du Saint-Sacrement, et, spécialement, à celle de
es et « avait longtemps demeuré à l’Ermitage. » En tout cas, pour la Compagnie , la gravité de cette dénonciation consistait en c
c les lieux et jours de ses séances; mais encore son affiliation à la Compagnie de Paris se trouvait révélée, ainsi que l’existen
aris se trouvait révélée, ainsi que l’existence « d’autres semblables compagnies dans plusieurs grandes villes du Royaume. » On di
ons, » leur organisation intérieure, leur méthode ; le vrai nom de la Compagnie était imprimé en toutes lettres ; on affirmait qu
exemplaires : de l’aveu de d’Argenson, « quelque soin que se donna la Compagnie , pour le supprimer, elle n’en put jamais venir à
e Paris recevaient la visite de deux particuliers (deux membres de la Compagnie ) qui faisaient une tournée de sollicitation « pou
qui se tenaient les jours de fête, » et c’était un des membres de la Compagnie du Saint-Sacrement, Mgr de La Barde, qui poussait
ent, Mgr de La Barde, qui poussait cette pointe. L’année suivante, la Compagnie de Marseille s’occupait « d’empêcher que les comé
t anodines remontrances. En même temps, certaines des croisades de la Compagnie , encore que justes, nécessaires et honorables, av
r des saignées mortelles. » Mais fallait-il associer, comme le lit la Compagnie , à ce sage et patriotique effort, une détestation
lheureux » même coupables7. En outre, au milieu de l’année 1657, « la Compagnie résolut, dit Voyer d’Argenson, de travailler avec
probable, il était bien difficile que cette nouvelle enquête8, où la Compagnie , par un surcroît de zèle, crut devoir mettre au s
vers cette date de 1660 : « L’esprit du monde ne pouvait souffrir la Compagnie . » Mais il y avait encore, contre elle, autre ch
ques des rapports inquiétans sur les menées de l’un des membres de la Compagnie , le marquis de la Mothe-Fénelon, parmi la nobless
bien que cet arrêt ? rendu sous la présidence d’un des membres de la Compagnie , Lamoignon, fût rédigé et « adouci » par lui de t
ie, Lamoignon, fût rédigé et « adouci » par lui de telle sorte que la Compagnie n’y parut pas expressément, il y avait dans les c
nent. »Dès lors, il fallait bien que les conditions d’existence de la Compagnie changeassent. Sans doute, et grâce, selon toute a
re. On reprit encore une autre ingénieuse idée des commencemens de la Compagnie  : créer, « pour servir dans les cures négligées, 
’aux jours de Louis XIII : on empêcha des Huguenots d’entrer dans les Compagnies de commerce; on fit brûler un visionnaire, Simon
ppression de « la méchante comédie de Tartufe, » où les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement avaient plus d’une raison, com
e14, comme d’après la relation de Voyer d’Argenson, les séances de la Compagnie furent toujours « pleines d’affaires. » Toutefoi
écisions, avec le droit d’en garder, même à l’égard des membres de la Compagnie qu’ils pouvaient encore rencontrer, le secret. Eu
dent et quelques conseillers bénévoles, pour tâcher de « maintenir la Compagnie dans la pureté de son esprit. » Il est vrai aussi
imprimer aux nouveaux reçus les sentimens, — si particuliers, — de la Compagnie . » D’Argenson a bien raison de dire qu’en fait le
n fait le 26 décembre 1660 fut « le jour de la grande décadence de la Compagnie  » de Paris, et que c’est, proprement, à la fin de
oire générale, d’éclaircir. II. Les « libertins » de lettres et la compagnie du Saint-Sacrement Molière, Don Juan et Tartufe.
tre l’Évangile, hardiment, ouvertement, »et, ce faisant, » dans les «  compagnies ,» — entendez: dans les salons, — « ils triomphent
ne nous révèlent de protestations expresses. Seules les Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement de Voyer d’Argenson ont, ici e
gens. » 22 .     Mais était-ce à ceux des « zélés » que groupait la Compagnie de M. de Ventadour, de Gaston de Renty et de Du P
ole, Molière ait eu vent de l’existence et de l’organisation de notre Compagnie . Lorsque Jean-Baptiste Poquelin se fit comédien,
n’ai eu garde de les aller voir. » L’abbé de Ciron était membre de la Compagnie du Saint-Sacrement à Toulouse; le prince de Conti
on protecteur. Et il était de retour à Paris en 1660, lorsque dans la Compagnie du Saint-Sacrement un regain de zèle se produisit
ui mit presque complètement au jour la vie intime et l’ambition de la Compagnie . Sganarelle est joué en 1660, l’École des Maris
pu lui faire découvrir sur le compte de ses adversaires cachés de la Compagnie du Saint-Sacrement ? Pour le Festin de Pierre, c’
lui au dossier que sa rancune avait pu grossir sur les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement. Et ce qui nous autorise à le
intrigues souterraines, avec les méthodes d’action clandestine que la Compagnie du Saint-Sacrement s’imposait, et avec ces ingére
soupçonnés d’avoir pu servir de modèles à Molière, appartenaient à la Compagnie du Saint-Sacrement : tels, entre autres34, ceux q
« dévots » respectables, il y en avait certainement d’autres, dans la Compagnie , qui n’auraient pas pu se blesser d’un rapprochem
galeuses, quelques intrigans qui voyaient dans la pieuse et puissante Compagnie un « moyen de parvenir : » la relation môme de Vo
ts » au portrait de l’imposteur galant. Or Charpy fut-il membre de la Compagnie du Saint-Sacrement ? Nous l’ignorons; ce fripon,
a dupe en faisait partie. Une des lettres, étudiées ici même39, de la Compagnie du Saint-Sacrement de Paris à sa succursale de Ma
frère aîné du trop crédule mari de la réelle Angélique; mais dans la Compagnie du Saint-Sacrement, les dynasties ne sont pas rar
leurs pareils ou leurs aînés. Si donc Tartufe ne fut pas membre de la Compagnie , Orgon risque bien de l’avoir été,— cet Orgon, « 
a chronique de Tallemant des Réaux et les archives authentiques de la Compagnie du Très-Saint-Sacrement ; mais comme cette concor
s pièces « anticléricales » de Molière ne sont dirigées que contre la Compagnie du Saint-Sacrement. Lors même que Molière eût été
ble, odieuse et ridicule aux yeux des « libertins » et de Molière, la Compagnie du Saint-Sacrement n’avait pas le privilège. Ce f
sait, Tartufe resta interdit. Il y avait déjà trois ans alors que la Compagnie du Saint-Sacrement de Paris avait disparu. Donc,
à ce résultat la plus grande part. Autrement redoutables furent à la Compagnie les coups de ses adversaires d’Église. III. La
rent à la Compagnie les coups de ses adversaires d’Église. III. La compagnie du Saint-Sacrement et le jansénisme. Du côté e
les renseignemens que donne, tristement, sur cette « Passion » de la Compagnie , la relation de Voyer d’Argenson. L’inimitié des
, ceux des évêques et des curés qui n’avaient point fait partie de la Compagnie , — et même peut-être quelques-uns de ceux qui, en
a dernière persécution qui,» en 1665, « donna le coup de la mort à la Compagnie , fut excitée par un curé de Paris qui crut s’acqu
paroisse. » Le rôle joué par le Jansénisme dans la destruction de la Compagnie du Saint-Sacrement fut probablement plus importan
terie avec les Jansénistes43. Ce fut donc du Jansénisme que vint à la Compagnie du Saint-Sacrement le coup fatal d’où sa désorgan
réplique. L’hostilité que le Jansénisme témoigna, efficacement, à la Compagnie du Saint-Sacrement, en 1000, à une époque où il a
du moins brillantes, d’une victoire temporaire, — cette hostilité, la Compagnie la lui avait témoignée de son côté dès longtemps,
e soin qu’il prenne de les cacher. Le premier historien moderne de la Compagnie , M. Raoul Allier, a relevé sur le terrain de la c
uveaux par lesquels peu à peu s’illumine l’histoire de la mystérieuse Compagnie nous apportent, sur ce côté fort peu connu des gr
e la guerre, qui fut quelque temps clandestine et sournoise, entre la Compagnie et Port-Royal, bornons-nous à indiquer la cause q
e, ces deux groupes catholiques. Et d’abord, faut-il croire que si la Compagnie du Saint-Sacrement combattit si violemment les Ja
pothèse ne serait pas, ici, suffisante. Sans doute la formation de la Compagnie , son organisation savante et pratique, son rapide
vice de l’Église. Elles n’étaient pas, en effet, si différentes de la Compagnie du Saint-Sacrement, ces « congrégations » de la S
ebvre, et que les Jésuites annexèrent, dès les premières années de la Compagnie , à leurs collèges. Elles aussi, elles étaient aut
rait de ressemblance qu’avaient les congrégations jésuitiques avec la Compagnie du Saint-Sacrement était leur force de multiplica
ce fut « une grande fraternité qui, doublant les forces morales de la Compagnie , rayonnait de Paris à Goa, » et de Rome jusqu’à l
s de M. de Ventadour et du P. de Condren, et qu’en revanche, quand la Compagnie du Saint-Sacrement eut à son tour grandi, les Jés
embre de l’Oratoire, le frère François de Coligny, était même dans la Compagnie avant que le Père de Condren n’y fût. Plusieurs a
ses origines. Et quand, un peu plus tard, le principe fut posé par la Compagnie du Saint-Sacrement de n’admettre aucun membre d’u
s du monde ; » — néanmoins, quand des exceptions furent faites par la Compagnie du Saint-Sacrement, elles le furent au profit des
utes les listes des Congrégations de Notre-Dame des Jésuites avec les Compagnies du Saint-Sacrement, il y a gros à parier que bon
t, faisaient aussi partie plusieurs des membres les plus actifs de la Compagnie du Saint-Sacrement : François de Laval-Montigny,
ous, se recrutaient probablement dans la division des messieurs de la Compagnie que les Pères Jésuites avaient établie dans leur
, à Grenoble46. Quand, en 1657, il fut question de fonder à Borne une Compagnie du Saint-Sacrement, Du Plessis-Montbard conseilla
essis-Montbard conseilla de prendre les premiers membres de la future Compagnie romaine « dans les Congrégations des Jésuites, »
squ’en 1696, d’Argenson engage l’archevêque de Paris à ressusciter la Compagnie du Saint-Sacrement, il indique, lui aussi, qu’ell
mblée secrète, qui ont presque tous l’esprit qu’il faut avoir dans la Compagnie du Saint-Sacrement. » Toutefois cette admission,
la Compagnie du Saint-Sacrement. » Toutefois cette admission, par la Compagnie du Saint-Sacrement, d’amis des Jésuites, n’allait
ain de Solminihac, évêque de Cahors, qui, mourant en 1695, dénonça la Compagnie de Jésus « comme un danger de l’Église. » Nicolas
nce, le Port-Royal toulousain, — étaient tous deux probablement de la Compagnie . Jean du Ferrier, vicaire général de Rodez, de Na
çue de Condren. De même un élément laïque janséniste subsista dans la Compagnie . Sans doute, il paraît certain, comme l’a remarqu
Liancourt, le noble ami d’Arnauld et de Pascal, ne parut plus dans la Compagnie  ; depuis ce moment, raconte le P. Rapin, « on eut
s ce moment, raconte le P. Rapin, « on eut grand soin d’écarter de la Compagnie  » les dévots « qu’on soupçonnait » de jansénisme 
ris prônant les Provinciales. Or, en 1660-1661, si le directeur de la Compagnie du Saint-Sacrement est un sieur Gambard, fougueux
Le prince de Conti, cet adhérent si enthousiaste, si bouillant, de la Compagnie du Saint-Sacrement, eut toujours une couleur jans
uleur janséniste. J’incline donc à croire que, de gré ou de force, la Compagnie du Saint-Sacrement, même après 1653, ne s’épura p
s de Saint-Cyran. Dès 1619, rapporte d’Argenson, un des membres de la Compagnie qui étaient le plus pénétrés de son esprit, M. de
n’a ici nulle raison de suspecter le témoignage, — l’antipathie de la Compagnie du Saint-Sacrement qui provoqua, dans une certain
les verdicts de la Sorbonne et de Rome. « Les plus intelligens de la Compagnie , dit-il expressément, résolurent de travailler à
ns leur opposition une idée. Laquelle ? Un des premiers membres de la Compagnie du Saint-Sacrement, le père de son historien, « M
as ici. Sur un programme commun, il y eut entre les Jansénistes et la Compagnie « diversité d’opinions ; »il y eut, sur l’exécuti
action perpétuelle, universelle, ardente, souple, ingénieuse, que la* Compagnie du Saint-Sacrement faisait appel. Dans cette acti
rès aveugles et très corrompus. » Dans des épigrammes de ce genre, la Compagnie du Saint-Sacrement pouvait bien, dès 1612, voir s
ntre leur méthode et leur esprit une incurable incompatibilité. Si la Compagnie du Saint-Sacrement se montra toujours hostile au
mes de Port-Royal figure au premier rang de ceux qui détruisirent une compagnie que, pourtant, plusieurs d’entre eux avaient cont
ganisme inconscient. Dans une dernière étude nous, verrons comment la Compagnie du Saint-Sacrement mit aussi contre elle les « po
1er août, 1" septembre 1903 et du 15 août 1908, et les Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, par le comte René Voyer d’Arg
t suivantes. 3. G. de Renty, l’un des membres les plus éminens de la Compagnie , « était l’intermédiaire des libéralités de la re
. 5. Dom Beauchet-Fillau, p. 192, 109, 200, 202, 239. Cf. Allier, La Compagnie du Très-Saint-Sacrement de l’autel à Marseille. C
. 12. Voyez l’importante circulaire envoyée dès le 8 octobre, par la Compagnie de Paris à ses succursales de province dans notre
de Paris à ses succursales de province dans notre publication sur la Compagnie secrète du Saint-Sacrement. Paris, Champion, 1908
ons. secret du Parlement (V1°, 8392, fº 212 V6 et 213). 14. Voyez la Compagnie secrète du Saint-Sacremenl. Lettres du groupe par
marseillais, Paris. Champion, 1908, et l’ouvrage de M. Allier sur la compagnie de Marseille, cité ci-dessus. Cf. dans les Etudes
réché aussi au Louvre, 2 avril, ibid., p. 284), Bossuet (membre de la Compagnie du Saint-Sacrement, ne l’oublions pas) sommait Lo
e, car je n’en sais rien. »— L’histoire des hommes et des actes de la Compagnie du Saint-Sacrement nous permettent, ce me semble,
h. V (éd. Gazier, p. 33-34), sur Sganarelle ; Bossuet avait été de la Compagnie du Saint-Sacrement. 27. G. Lanson, dans la Revue
de Roquette, de Pons et de Ciron, membres probables ou certains de la Compagnie . 35. Monmerqué et Paulin Paris, dans leur éditio
Revue du 15 août 1908. — C’est la lettre du 31 octobre 1042. Voyez la Compagnie secrète du Saint-Sacrement. Champion, 1908, p. 29
ère, trad. Maurice Pellisson, 1907. p. 212 et suiv.), persuadé que la Compagnie du Saint-Sacrement est précisément et uniquement
t grand-vicaire de l’archevêque. Il est plusieurs fois question de la Compagnie dans les si intéressans Mémoires du chanoine Herm
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
ar les coteries, nous chercherons à connaître les cercles de la bonne compagnie qui existèrent entre 1560 et 1660 ; mais auparava
e de 18 à 28. Les deux maisons principales qui s’ouvrirent à la bonne compagnie , quand l’hôtel de Rambouillet se ferma au grand m
ôtel d’Albret comme d’une maison somptueuse, où affluait la meilleure compagnie , et il en suppose l’existence du vivant de Scarro
ur le bel esprit, au grand état de sa maison, y attirait la meilleure compagnie . Madame de Caylus parle aussi de l’hôtel de Riche
désirée partout également. Madame de Coulanges en augmentait la bonne compagnie Monsieur de Barillon, amoureux de madame Scarron,
beaucoup d’autres du même genre. On peut ajouter aux femmes de bonne compagnie de cette période madame de Scudéry, personne si d
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
Coulanges, « un certain homme qui la trouve si aimable et de si bonne compagnie , qu’il souffre impatiemment son absence. Elle est
comme une nouvelle, qu’il trouvait madame Scarron aimable et de bonne compagnie . Ensuite l’estime de M. de Coulanges pour madame
et ancienne dans la famille. Mais cet esprit aimable, ce ton de bonne compagnie pouvait étonner le roi dans madame Scarron, en qu
disant : M. de Coulanges mon mari trouve madame Scarron de fort bonne compagnie , et cependant elle veut toujours bien nous regard
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
fluence sur l’esprit du roi ? Je suis dans la persuasion que la bonne compagnie aurait suffi pour purger la société des affectati
se faire un changement dans la langue, c’est que l’usage de la bonne compagnie en avait récemment banni nombre de mots et de loc
est qu’il était mécontent de les voir éliminés de la langue. La bonne compagnie avait donc exercé sur la langue une autorité à la
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
té, lorsque, le même jour que j’arrivai, il survint chez la brune une compagnie de laquelle étoit la blonde : je soutins parfaite
t faire une piece à ce perfide, à ce traître qui les jouoit. Toute la compagnie se retira, à la réserve de la blonde que la brune
Voici ce que nous avons imaginé : le gentilhomme est arrivé en bonne compagnie , il est engagé au jeu, il n’en sortira que dans u
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
de marquise de Maintenon. En 1670, son histoire et celle de la bonne compagnie se confondent avec l’histoire des mœurs de la cou
pas alors galante, et qui, née riche et noble, voyait encore la bonne compagnie . Françoise perdit sa tante ; quelque temps après,
carron était d’une famille parlementaire ; il recevait chez une bonne compagnie . Sa femme en attira une meilleure encore, se fit
eilleure et la plus grande maison de Paris, dit-il, et où abondait la compagnie de la cour et de la ville, la plus distinguée et
7 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
conversation lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie , à moins qu’il ne se trouvât avec des personnes p
pes de Comédiens qui étaient dans Paris, pour n’en faire qu’une seule Compagnie . Ceux du Marais y avaient été incorporés en 1673
eur de Molière. Il n’y a plus présentement dans Paris que cette seule Compagnie de Comédiens du Roi entretenu par sa Majesté : El
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
ux coquettes du temps, & que je vienne vous assurer, devant bonne compagnie , que je romps commerce avec vous, & que Monsi
ues. Scene XVII. Bobinet. Je donne le bon vêpre à toute l’honorable compagnie . Que desire Madame la Comtesse d’Escarbagnas de s
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
on buvait plus que de coutume et qu’hommes et femmes travaillaient de compagnie , la gaieté était vive, et chaque passant recevait
se, ils pensèrent faire une bonne affaire s’ils engageaient dans leur compagnie ce contadino qu’ils avaient trouvé si facétieux e
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
. . . . . . . Jugez si ma joie est la vôtre Quand je fausse pour vous compagnie à toute autre. Du jardin tout exprès j’ai su me d
r vise à la gloire de faire regner dans ses pieces le ton de la bonne compagnie . La piece dont il s’agit est si connue, qu’il nou
nde présentement si parmi le monde comme il faut, & dans la bonne compagnie , il est reçu qu’une femme écrive de sa propre mai
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
passé parmi nous sous ce titre de style du bon ton & de la bonne compagnie  : comme si un homme qui la voit, cette bonne comp
p; de la bonne compagnie : comme si un homme qui la voit, cette bonne compagnie , n’étoit pas obligé de parler naturellement, &
un succès plus favorable. Le desir de passer pour auteurs de la bonne compagnie , a conduit bien plus loin nos jeunes poëtes. Sort
conséquent, un ouvrage qui a aujourd’hui le prétendu ton de la bonne compagnie , & qui fait croire que celui qui l’a composé
12 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
, chef de la troupe des Comédiens italiens, tant pour lui que pour sa compagnie , pour leur entretennement pendant les mois d’avri
érieur de la prison.) Arlequin se promène, il s’ennuie, il désire une compagnie . Diamantine se présente, appelle Arlequin monseig
ue au nom du maître de la maison, et, lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie , il lui dit qu’Arlequin et sa femme, obligés d’al
13 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [5, p. 37] »
gné pour remplir la première place vacante à l’académie française. La compagnie s’était arrangée au sujet de sa profession. Moliè
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
oulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie avec les écus qui sont restés dans votre robe ; c
che. Son gosier a tant de tours et de détours que, lorsqu’il mange en compagnie , les autres ont déjà fini quand le premier morcea
15 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
des gens pesamment armez et de toutes pièces. Il y a pourtant quatre compagnies d’ordonnances qu’on appelle particulièrement Chev
16 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »
–1702). Ses études terminées au collège de Clermont, il entra dans la Compagnie de Jésus, le 11 septembre 1644. Un des premiers e
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
plus que la porte d’entrée. Cette maison réunit bientôt la meilleure compagnie . Le duc de Lauzun en faisait partie. Quand il fut
ouverne tous. Ses amis vont la voir ; elle est toujours de très bonne compagnie . La Fare joue à la bassette. Voilà la fin de cett
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
ements sont traités dans la vraisemblance. On se lasse de la mauvaise compagnie sur le théâtre comme dans le monde, & l’on di
gereuses. Qu’on propose un pareil ridicule à nos comiques de la bonne compagnie , ils croiroient déroger en le traitant. Louis Hal
19 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
es Comptes31, étoit l’intime ami de Moliere et les délices des bonnes compagnies et des agréables débauchez de son temps : on l’an
orin de Soulas, écuyer, sieur d’Iolata, son bisayeul, capitaine d’une compagnie de chevau-légers allemans et faisant profession d
u Roy Louis XIII, père de Sa Majesté, où il porta le mousquet dans la compagnie de M. de la Besne, et depuis servit en qualité d’
nseigne dans le régiment de Rambure, et après, la réforme de quelques compagnies de ce régiment lui fit prendre le parti de la com
. 97. Il était, lors de son mariage (14 avril 1658), capitaine d’une compagnie de gens de pied dans le régiment de Lorraine et m
ers, Rouen, 1692. 195. Pierre Auzillon, de Montpellier, guidon de la compagnie du prévôt de l’Ile-de-France. 196. On lui donna
20 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
tion des personnages. La farce amusait alors les gens de la meilleure compagnie  ; alors, sur la même scène où l’on représentait l
21 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
r docilité ; je l’excuse volontiers, pourvu qu’une fois admis dans la compagnie , ils prennent conseil de la réflexion. S’ils voul
re et l’interpréter fidèlement, il ne suffit pas d’être admis dans la compagnie . Les esprits difficiles, parmi lesquels je n’hési
u tard il le suivra, il y aura des murmures et des railleries dans la compagnie . Les chefs d’emploi ne manqueront pas de se récri
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
ne me réduisez pas au désespoir. Puis-je rester avec honneur dans une compagnie où vous avez eu la bonté de me placer vous-même ?
Est-il naturel que Mélanide, logée chez Dorisée, ait si bien évité la compagnie , qu’elle n’y ait jamais vu le Marquis ? Est-il na
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
t séparer d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons nous noyer de compagnie  ; la rivière est à notre portée. Cela est vrai, d
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
rdire à l’un l’appartement de sa femme, tandis qu’il la sait en bonne compagnie  ; & à l’autre la cuisine ou l’office, dans un
’une petite ville ; ce qui jetteroit un ton ignoble & de mauvaise compagnie sur mes acteurs, & sur tout le Drame. Je me t
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
iselle de Lenclos, quand celle-ci était encore répandue dans la bonne compagnie  ; elle n’avait pas cessé d’avoir des relations de
gnation appartient tout entière à l’honnêteté des mœurs et à la bonne compagnie . Je prends à tache de fixer l’attention sur cette
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
alet travesti sous le nom du Marquis de la Guilloche. Emilie & la compagnie des Précieuses reçoivent le nouveau Marquis avec
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
rlande de Julie, en 1641. En 1634, se fit le règlement de la nouvelle compagnie . Balzac, Vaugelas et Voiture y entrèrent cette an
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
ciétés formées des débris de l’hôtel Rambouillet, les femmes de bonne compagnie , voient sans déplaisir Molière ramener au naturel
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
dans sa cuisine ; il se leve avant le fruit, & prend congé de la compagnie  : on le voit ce jour-là dans tous les endroits de
se sont jamais mésalliés. Enfin il n’est présent ni attentif dans une compagnie à ce qui fait le sujet de la conversation, il pen
on bien. LA MOSTELLAIRE. Philolache veut dépenser son argent en bonne compagnie  : il associe à ses débauches Callidame & Delp
n médecin habile, & sur-tout fort expéditif, il prend congé de la compagnie avant que d’avoir dicté ses dernieres volontés. L
30 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
, ayant entendu dire que, s’il avait voulu être secrétaire du Roi, la compagnie se serait opposée à ce qu’il le fût, il se mit en
fier Louvois, qui, en qualité de Secrétaire d’état, appartenait à la compagnie , fut indigné de la témérité du farceur italien, e
ement décrié pour ses mœurs infâmes, ne méritait d’entrer dans aucune compagnie honorable ; et, suivant les idées du siècle, il v
31 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
mme assez du commun pour relever les égarements d’un petit Auteur. La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les Comédiens appellent leur
e aventure étaient des personnes de qualité qui voulaient se noyer de compagnie avec Mr de Chapelle, et avec un quatrième dont le
ions de mon Censeur ; quand j’aurais parlé peu respectueusement d’une Compagnie supérieure, je ne serais pas plus criminel ! Mais
32 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
table tout un hiver. Je puis dire :                 Qu’en cette douce compagnie                 Que je repaissais d’harmonie,    
première venue, elle avait été à bonne école dans sa famille, dans la compagnie de Molière et dans l’intimité du comte de Modène.
sin voyait des empoisonneurs partout. Elle voulait se mettre en bonne compagnie . La belle-mère de la Du Parc la regrettait sans d
tenu par son véritable greffier d’honneur, par un des ancêtres de la compagnie , par l’acteur accompli qui a créé la tradition to
ant, et qui, quand la pièce est finie, Vient toujours saluer toute la compagnie , Et faire un compliment… La femme de La Grange,
sortit donc de Paris avec sa femme et ses enfants, lui cinquième, en compagnie d’un petit âne tout chargé de ses œuvres, pour al
ilà une vraie femme. Aussi Molière trouvait-il un vif plaisir dans la compagnie de ce « diable à quatre », selon le mot de Regnar
e que je ne suis plus digne de mon emploi, je me retire ; bonsoir, la compagnie . » Ceci se passait en 1704, il y avait donc tren
uit jours, parce que je suis une femme des anciens temps. Bonsoir, la compagnie  ! » Elle rentra chez elle avec son mari, car ell
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
its d’huile, et ces tonneaux de vin ? La pauvreté passe son chemin en compagnie du travail, dédaignant les sycophantes qui ne cro
n compère, étaient lisiblement et uniquement admis, en cette illustre compagnie de jeunes gens et de jeunes dames : « Formés à la
lleur langage, qui sente plus, en même temps, son théâtre et la bonne compagnie  ? Même dans leur négligé, on sent que ces messieu
là ce qu’on gagne à parler à des gens qui ignorent le ton de la bonne compagnie . » La scène suivante, entre mademoiselle de La V
re mademoiselle de La Vallière et Bragelone, n’est guère de meilleure compagnie . Bragelone. — « Vous avez appris le métier de b
été fille, vous auriez été bien aimable, vous, polisson ! » La belle compagnie  ! Acte III. — Intérieur d’une chapelle, le tonne
s à la minute, cent-vingt-cinq francs l’action !” Mettez-m’y ! Grande Compagnie de Caoutchouc ! (des mots durs pour attraper les
s empochent vos cents et vous rendent trois ! Tout cela s’appelle des compagnies — toutes demandent de l’argent comptant, et toute
courues, il vous reste encore votre corps à assurer ; et une nouvelle compagnie enterre vos os dans ce jardin charmant — le cimet
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
ce de Chalais. Il se fait donner ou plutôt il se donne à lui-même une compagnie de gardes du corps. Il fait décapiter, sous préte
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
tre style, s’il vous plaît : je suis premier Maréchal-des-logis de la compagnie de ce gentilhomme, afin que vous le sachiez. Mad.
. . . . . . . . . Mon parrain, voilà un des premiers Officiers de la Compagnie , qui vient ici vous assurer... Maugrebleu. Je sui
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
de masques. Dites-lui qu’il revienne une autre fois et que je suis en compagnie . LE DOCTEUR. Mais, monsieur, que nous ne vous emp
r de la natation sous des tentes closes, où les bateliers offrent aux compagnies joyeuses leurs bachots pour aller aux Carrières,
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
eligieuses qui se déclarèrent plus tard, pour s’établir dans la bonne compagnie . Vous ne trouverez pas un mot grossier, une locut
e à part, incompatible avec les précieuses, encore plus avec la bonne compagnie , une coterie trop diffamée pour la cour même, et
38 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
embert, « une adoption posthume ». Cet acte, qui faisait honneur à la Compagnie , lui attira pourtant plus d’une épigramme. Champf
n, d’accord, mais pour Bary, je nie D’avoir jamais brigué place en sa compagnie . ANGÉLIQUE. Tu briguas chez Bary le quatrième emp
er, celui du 1er août, a suivi d’un grand mois son enrôlement dans la compagnie comique. Nous croyons, d’ailleurs, quel expressio
an-Baptiste Poquelin, tant en son nom que comme se faisant fort de la compagnie de l’Illustre Théâtre, se désista du bail passé a
s faux bond à l’hôtel de Bourgogne comme deux ans plus tard il faussa compagnie à Molière. Il est évident que le poète ne croyait
poque où les troupes provinciales se reformaient à Paris, renforcé sa  compagnie de ces artistes déjà habitués au train de la comé
de ses comédiens. Mais il est très probable que les chefs réels de la compagnie  étaient toujours Molière et les Béjart, surtout M
s. Avec ce dernier et sa mère, nous aurions neuf personnages de cette compagnie , c’est-à-dire bien près de la compagnie entière,
ons neuf personnages de cette compagnie, c’est-à-dire bien près de la compagnie entière, car ces troupes de campagne ne comptaien
nu dans la Maison de ville nous rendre ses devoirs de la part de leur compagnie et nous dire qu’il étaient en cette ville par 1’o
voir à leur table tout un hiver ; et je peux dire Qu’en cette douce compagnie Que je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept o
tion d’honnête homme, c’est-à-dire d’homme du monde, d’homme de bonne compagnie , s’établit également et lui vaut des amitiés soli
lle de Béziers fait distribuer plusieurs billets aux députés de cette  compagnie pour les faire entrer à la comédie sans rien paye
manger Molière, que mes valets de chambre ne trouvent pas assez bonne  compagnie pour eux. » De ce moment, Molière n’eut plus beso
oint, grâce au ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies , Les divertissements, les bals, les comédies : Ce
de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie . »Et c’était en face de la cour, c’était à cette
mes accuser d’impiété la pièce et son auteur ; que disait-on dans les compagnies austères, lorsqu’on parlait ainsi sur le théâtre 
, se flattaient qu’on en voulait aux jansénistes ; mais n’importe. La compagnie  était assemblée : Molière allait commencer, lorsq
, passer cinq ou six jours au Raincy avec toute la famille pour tenir compagnie à Mlle la princesse Palatine, à qui on a ordonné
pût reconnaître et punir les coupables. Molière prononça, devant les compagnies , une harangue fort adroite : il leur expliqua qu’
 : « Ledit jour, mercredi, 15e d’avril, après une délibération de la compagnie de représenter Psyché, qui avait été faite pour l
er domestique envahi par les cuistres ; autre espèce digne d’aller de compagnie avec les tartuffes et les empiriques. Il écrivit,
leurs prières, qu’ils redoubleront pour la prospérité de votre chère  compagnie . » Les grands augustins adressèrent aux comédien
ent aux comédiens une requête analogue : « À messieurs de l’Illustre compagnie de la comédie du roi. Les religieux augustins ré
mes chers lecteurs, Disant qu’avec tous les acteurs Qui composent sa compagnie Il (Molière) jouait à sa comédie. Hélas ! ce mons
ue jour, les recettes, les dépenses, les changements survenus dans la compagnie , les événements tant de sa vie théâtrale que de s
avait fini par obtenir, en somme, une place assez importante dans la compagnie , si l’on en juge par la liste de ses rôles, qui f
François Le Noir, écuyer, sr de La Torillière (sic), capitaine d’une compagnie de gens de pied dans le régiment de Lorraine et m
3. Ils avaient, au préalable, et par contrat du 3 mai, attaché à leur compagnie le sieur Rosimond, comédien du Marais, et Mlle An
de La Reynie autorisa l’établissement du nouveau théâtre et cassa la compagnie du Marais. La troupe formée de ces deux fameux dé
jesté voulait garder à son service et qui devaient former la nouvelle compagnie . Vingt-sept noms y furent inscrits175. La lettre
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
rieur de la prison. Arlequin se promene, il s’ennuie, il desire une compagnie . Argentine se présente, appelle Arlequin Monseign
40 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
et langage de la société de Rambouillet. — Ton et langage de la bonne compagnie des gens peints par Corneille, dans sa comédie de
41 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
es. Lucile est de ce genre, mais Lucile se sent encore de la mauvaise compagnie où le théâtre avait vécu jusqu’à elle. Lucile don
i largement employé par Molière était reçu de son temps dans la bonne compagnie . On pensait que, la chose étant si commune, il fa
mme à se vêtir de serge, comme le veut Sganarelle, et à vivre dans la compagnie des dindons d’une basse-cour ; elle a trop de grâ
depuis ; ils ne portent plus ces costumes ridicules que portait leur compagnie au temps de Louis XIV. Le livre qu’ils étudient,
qui, lui trouvant de la vivacité d’esprit, essaya de l’attacher à sa compagnie ; mais l’élève ne montra pas des dispositions reli
nquante ans. On voit qu’il ne manque aucun ridicule à cette honorable compagnie . Vieilles ou jeunes, elles ne vivent que d’intrig
ée ; on le jette à la porte sans façon, ainsi qu’un homme de mauvaise compagnie . On lui inculpe quelquefois, même à coups de poin
es qu’on fait chez lui, qu’il prend parti, pour éviter cette ruineuse compagnie , d’incruster une vieille épée toute rouillée et e
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
vivez-vous ! puis-je voir le Génie Ne hanter que l’Esprit pour toute compagnie  ! D’une telle amitié, quel peut être le fruit ? P
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
au nom du maître de la maison ; & lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie , il lui dit qu’Arlequin & sa femme, obligés d
44 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
oins intéressée, et où elle l’est pourtant. Il y a des vices de bonne compagnie qui passent, aux yeux indulgents du monde, pour d
connaître cette forme délicate de la charité parmi les gens de bonne compagnie , la politesse ; et qui, pour un procès perdu et p
45 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205
écences sont blâmables. Dans le temps de L’École des femmes, la bonne compagnie n’avait d’autre tort que celui d’exercer son droi
46 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
une Anglaise qui aimait sincèrement Tanisette. Elle avait une dame de compagnie qui préférait le genièvre, une bonne vieille tant
n anglaise trembla, le perroquet se jeta sur la Française, la dame de compagnie la battit, la bonne vieille tante la mordit et mi
47 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
pas dans quel lieu. Où le rire l’appelle, il y va ; bonne ou mauvaise compagnie , on ne s’en inquiète guère, nous sommes égaux dev
et du Périclès amoureux. À la foire, en ces fêtes de nuit où la bonne compagnie et la mauvaise, au milieu des licences permises e
omme. Quels beaux comédiens il va chercher pour former cette illustre compagnie à son poète I Comme il hésite lui-même à accepter
u étonné de rencontrer M. Odry ; mais s’il paraît en cette solennelle compagnie , il faut que M. Odry l’ait franchement mérité. C’
çon de se tenir et de porter la livrée qui sentait son homme de bonne compagnie  ; en un mot, si quelqu’un avait besoin de toute s
de Térence ; mais je sais aussi que la ville et la cour sifflèrent de compagnie , ô singulier accident ! La Fontaine et Térence !
e, commence par affranchir ton esclave, et tu seras un homme de bonne compagnie , car une fois libre, cette esclave adorée te lais
ée de passer toute la sainte journée avec un malotru de capitaine, en compagnie d’un affreux glouton sur le retour, vous verrez q
, il faut servir. Regardez ces hommes hideux en si belle et souriante compagnie  ! Qui donc peut vivre avec ces misérables ?… Des
porté par la vapeur obéissante, dans un salon orné de gravures et en compagnie d’un piano ! Faites-en autant que Regnard, même s
a chasse aux hommes et aux femmes sur ces côtes. Il avait été pris de compagnie avec cette beauté blonde qu’il accompagnait de si
que d’un miroir. Voilà pourquoi ce caractère de l’égoïste de la bonne compagnie , grâce aux progrès que nous avons faits dans la v
pauvre que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la belle et bonne compagnie  ; il est entré dans les meilleurs salons, il a pr
l’esprit, et les souvenirs d’un siècle qui n’est plus. Seule de cette compagnie d’illustres comédiens36, madame Desmousseaux rest
Et, ce qui me paraît surprenant et nouveau       Grand monde et bonne compagnie  ! Puis, quand son ami Éraste l’a bien compliment
48 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
e temps, et obtint à peine la sépulture. Il ne fut point membre de la compagnie littéraire qui lui décerne aujourd’hui un éloge,
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
, maîtresse de maison, secrétaire, femme de chambre, écuyère, dame de compagnie , favorite. GUARDABASSO. Sans aucun doute. LISEO.
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
e des mouvements contraires, il m’a ordonné de me rendre ennuyeuse en compagnie , pour modifier la passion qu’il a aperçue en moi,
51 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
é d’une charge de Secrétaire du Roi du Grand-Collège, alla trouver la compagnie pour se faire recevoir : mais ces Messieurs lui r
conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie , à moins qu’il ne se trouvât avec des personnes p
gné pour remplir la première place vacante à l’Académie Française. La Compagnie s’était arrangée au sujet de sa profession : il n
, 1660 ; rue des Quatre-Vents à Paris, 1660 ; Pays-Bas, 1662-1663. Sa compagnie , dite « troupe de Mademoiselle », comprenait dix
mme, Marie Dumont et son frère Louis, dit Dorimond jeune. Dès 1659 la compagnie lui attribuait une part supplémentaire pour rémun
..] ( DLF XVIIIe siècle, p. 86). 145. EXEMPT : Officier de certaine compagnie de gardes. (Dictionnaire de l’Académie Françaises
52 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
r vous : rabâcheurs, repapiaïres ! J’ignore si ce n’est pas en votre compagnie que Molière apprit à se moquer des savants d’Outr
53 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
e bâiller chez elle avec cérémonie3, Avec Messieurs Imbert, Lanoue et compagnie . Je serais mieux sans doute entre vous et Picard4
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lindor venoit d’obtenir une Compagnie de Cavalerie, au sortir des Pages. La fraîcheur d
ade & dé parodies ; Rieur & bouffon excellent, Le singe d’une compagnie . Jé possede l’heureux talent D’amuser un Grand qu
55 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
oliere. J’en aurois, dit-il, plus de plaisir si je pouvois vous tenir compagnie  ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laiss
ne separe d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons-nous noyer de compagnie  ; la riviere est à nôtre portée. Cela est vrai, d
dire. Moliere revenu de son abbattement, dit à Baron, qui étoit de la compagnie , mais d’un âge à négliger une pareille conversati
un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il dînoit en nombreuse compagnie avec M. le Marquis de M*** dont le Page, pour tou
la campagne, où ils se reposent ; & pendant ce temps-là une autre compagnie les releve ; de maniere que vous êtes nuit &
pes de Comediens qui étoient dans Paris, pour n’en faire qu’une seule Compagnie . Ceux du Marais y avoient été incorporez en 1673.
essein de la faire, incontinent après la mort de Moliere. Cette seule Compagnie de Comediens du Roi entretenus par Sa Majesté est
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
ministrative, réunie à la troupe de l’Hôtel de Bourgogne. La nouvelle compagnie resta seule en possession du théâtre de la rue Ma
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
huitième période). — Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie , fait Les Femmes savantes . — Cette pièce n’a pas
58 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ux autres qualités annonçaient la comédie : une conversation de bonne compagnie , d’honnêtes gens, comme on disait alors ; et l’ab
ut. L’École des Femmes. Arnolphe, c’est le Sganarelle de bonne compagnie . Il a les mêmes travers que l’autre ; il est égoï
préfère. Il vient chez elle des gens de cour, ou simplement de bonne compagnie , non épris, mais galants ; ou s’ils sont amoureux
59 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
a en lui une grâce, un tact des convenances, un ton délicat de bonne compagnie que pouvait seule atteindre une nature comme la s
ras, avec les Béjart et Molière :                  Qu’en cette douce compagnie                  Que je repaissais d’harmonie    
ui secoue la poussière de ses sandales sur une Académie, parce que la compagnie littéraire accueille chez elle un philosophe conv
d’abord comment le Mercure annonce la mort de Molière : « … Toute la compagnie en demeura d’accord, et se préparait à parler d’a
peine achevé de parler du mérite de cet auteur, qu’une Personne de la Compagnie tira quelques pièces de vers qui regardaient cet
lurent haut, et les autres bas. Voici ce qui fut entendu de toute la compagnie . » Viennent ensuite les pièces de vers composées
Comme Cléante était un homme fort enjoué et qui divertissait fort les compagnies où il était, ils passèrent tous avec empressement
ons aux armes du défunt. Cléante n’eut pas plutôt appris que toute la compagnie avait pris place, qu’ayant pris une robe noire, i
60 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
démie. Auteurs comiques qui, comme lui, ne firent pas partie de cette compagnie . Son buste placé par elle dans la salle des séanc
e de Béziers a fait distribuer plusieurs billets aux députés de cette compagnie pour les faire entrer à la comédie sans rien paye
e que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie , et qui aimaient à se voir, y trouvaient amplemen
ut le prononcer, était autrefois employé par les gens de la meilleure compagnie . La correspondance charmante d’une femme dont Bus
comme les autres. Ils pensaient tous qu’il était là pour défrayer la compagnie de bons mots ; que chaque parole qui sortait de s
de maintenant il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie . » Cela ne dut divertir que médiocrement le duc
e faire manger Molière, que mes officiers ne trouvent pas assez bonne compagnie pour eux. » Dès ce moment, Molière n’eut pas beso
Pour te faire voir sa valeur infinie, Il tire quatre parts dedans sa compagnie . Ce poète avait été chargé de composer pour la c
secrétaires du Roi refusèrent pour ce motif de le recevoir dans leur compagnie . « Nous serions bien honorés, disait avec dépit M
ences. Instruit de cette scène, Louis XIV ordonna aux commandants des compagnies de sa maison de les faire mettre sous les armes,
oduit des recettes du public et dans les gratifications allouées à la compagnie . Tout cela, avec les représentations qui en furen
n dire. Molière, revenu de sa confusion, dit à Baron, qui était de la compagnie , mais d’un âge à négliger une pareille conversati
donne l’âme à ce tableau Qu’en a fait son parlant pinceau. Toute la compagnie , au reste. Ses beaux talents y manifeste, Et cha
ense… « Ledit jour, mercredi xve  avril, après une délibération de la compagnie de représenter Psyché, qui avait été faite pour l
édie une reprise de trente-sept représentations consécutives. À cette compagnie , sept ans plus tard, en 1680, se réunit la troupe
e dire que quelques-uns des poètes avec lesquels fut en rapport cette compagnie de comédiens que nous aurions pu montrer généreus
dans son sein. La Motte a cependant répété plus d’une fois que cette compagnie , à l’instigation de Colbert, l’avait, peu de temp
die-Française, eut besoin d’être complété par les sacrifices de cette compagnie pour lui permettre non pas de réaliser le projet
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
vouloir vous renfermer dans un château ? Encore si vous receviez des compagnies de plaisir ; si vous attiriez ici les jeunes gens
62 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
usage noble et sage ; il recevait chez lui des hommes de la meilleure compagnie , les Chapelles*, les Jonsac, les Desbarreaux, et
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
ement de la science de la conversation et du don de plaire en bonne compagnie  ; que les Grecs ont abusé de cette connaissance,
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
s. La fille du bon-homme fit le même aveu pour un cavalier de la même compagnie . Le pere, un peu surpris, mais se rendant justice
e Cléon. M. Michault, moins tenace que la Comtesse, prend congé de la compagnie sans rien dire. Oronte ordonne qu’on avertisse C
65 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
a langue française. Il y réussit assez pour devenir un homme de bonne compagnie , et ses agréments le firent rechercher à la cour.
is, Boursault répondit qu’il était trop ignorant pour entrer dans une compagnie où il y avait tant d’hommes des plus instruits de
66 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
honneurs. La vanité est un de ces démons qui ne tardent pas à amener compagnie . » Racine avait le cœur trop sensible et trop fa
me, tel qu’on, l’entendait au dix-septième siècle dans les meilleures compagnies . Aujourd’hui nous attachons à ces deux mots un se
67
éante reste au coin de la cheminée. Elmire (Elmire !) fausse çà et là compagnie à Mme Pernelle. Dorine, les deux poings sur la ta
’arrange de manière à ce qu’Elmire se lève sur le champ et lui fausse compagnie . Elle ne le fait pas, et elle a tort. Une femme q
inaperçues48. Les voici : « Je soupai tous les samedis en très bonne compagnie chez un peintre italien nommé Vario, tant que dur
es flots, il fut misérablement saisi d’une suffocation, et quoique la compagnie se fût empressée de venir à son secours avec une
Boulanger de Chalussay, etc. Mais Veuillot n’aura même pas dans cette compagnie une place d’honneur, car eux tous n’ont jamais at
des Arlequins célèbres en France. 45. L’un des trois associés de la compagnie Flacourt, de l’Espine et Boilleau, qui acheté des
68 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
’un misanthrope qui puisse dire des choses semblables. Enfin toute la compagnie arrive, et le Misanthrope conçoit tant de dépit q
usine de la maîtresse de ce dernier. La jeune veuve chez qui toute la compagnie se trouve n’est point fâchée d’avoir la Cour chez
conversation, lorsque les gens lui plaisaient, il ne parlait guère en compagnie , à moins qu’il ne se trouvât avec des personnes p
né pour remplir la première place vacante à l’Académie française ; la compagnie s’était arrangée au sujet de sa profession. Moliè
de fâcheuses pensées. Aussi l’on voit qu’il se retire bientôt de leur compagnie , où il n’a demeuré que par contrainte. Climène et
, Touchant cette nativité, Qui cause notre gaieté. Et tant lui que sa compagnie , De qui chacun le Ciel bénie, (Car je suis bien v
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
st à la campagne : un plaisant fait une espiéglerie à quelqu’un de la compagnie  ; les autres s’écrient : Ah ! que cela est comiqu
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
lus babillard pour parler tout seul de sang froid, que pour parler en compagnie . Otez le monologue du Babillard, le coup de pince
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
tre esprit tâchez de le graver. Mon cher Blacmore, allez, faites-leur compagnie  : Tout en se promenant elle prendra leçon. (A Sop
72 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
geait rue de la Chanvrerie, fut même un des premiers directeurs de la Compagnie des Indes, sous le protectorat de Colbert, dont l
mais, redevenir comédienne. Nous la voyons bientôt, en effet, qui, de compagnie avec sa mère, sa sœur Geneviève et son frère Jose
il rencontra le malheur. Une troupe de jeunes gens s’était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre Théât
orde un bienveillant patronage, dont un poète, qui est aussi de cette compagnie , Jean Magnon, le remercie par ces quelques phrase
Une autre fois, se trouvant avec plusieurs dames en je ne sais quelle compagnie , il vit entrer le poète Guillaume Colletet condui
re désirait qu’il connût, la théologie ; puis, un beau jour, faussant compagnie à ce savoir dont il aurait reconnu la vanité, et
nt que retraites et pénitences. Le prince faisait de gais voyages, en compagnie assez peu édifiante, car Bussy était parfois de l
sir aux représentations de comédiens de campagne, et qu’au lieu d’une compagnie d’acteurs, il se trouvait qu’on en avait engagé d
e qu’elle fit à M. de Sacy, elle le lui mena. Il lui fallait bien une compagnie , et cette mort de M. de Singlin la laissait, d’ai
chez l’académicien Habert de Monmort. Comme les dévots affiliés à la Compagnie de Jésus étaient les plus impopulaires ; comme, d
blait que Port-Royal, s’il n’avait pas à s’en inquiéter autant que la Compagnie de Jésus, ne devait pas, du moins, lui accorder u
se flattoient qu’on en vouloit aux jansénistes. Mais il n’importe, la Compagnie était assemblée, Molière alloit commencer, lorsqu
lui-même avec ces farceurs, Molière qui semble jouer un rôle en leur compagnie . et à qui, sur ce plain pied de l’égalité bouffon
ands honneurs qu’on pût alors accorder à une comédienne. Dans la même compagnie , celle des Gelosi, c’est-à-dire « les Jaloux, les
art, et, s’étant démasqué, lui dit qu’il était le moindre de toute la compagnie . C’en fut assez pour obliger M. de N… à réparer s
net s’y trouve, tout surpris, mais encore plus ravi d’être avec telle compagnie , et, dans sa joie, félicitant et congratulant tou
ique de l’École des Femmes avait-elle été jouée, qu’il avait fait, de compagnie avec de Visé, à qui on l’attribua seul, un petit
satirique de parti pris, put à l’occasion fausser assez complètement compagnie à la satire, pour tomber à plein dans son contrai
es et intérêts soufferts ou à souffrir par lesdits sieurs Poccelin et Compagnie , etc. (Archives départementales de la Gironde, mi
éra, donné par le roi, trois ans auparavant, à l’abbé Perrin, qui, de compagnie avec l’organiste Cambert, ne se tiraient pas trop
ecrétaire des syndics marchands. La même année, Colbert ayant créé la Compagnie des Indes Occidentales, il fut un des directeurs.
mpagnie des Indes Occidentales, il fut un des directeurs. Comme cette Compagnie avait de grands intérêts à Bordeaux, les articles
73 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
en forme de dialogue, de François Andreini de Pistoie, comédien de la compagnie des Jaloux, traduites par J. D. F. P. (Jacques de
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
e. Mais le roi a entendu parler de ce que, vous demandez pour votre compagnie de cavalerie. Je crois qu’il en disposera et, qu’
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
tte entrevue, et que le roi ne verrait madame de Montespan qu’en leur compagnie . Le roi vint donc chez madame de Montespan, comme
76 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
arce que le monde ayant pris habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie , et qui aimaient à se faire voir, y trouvaient am
rigue de leurs auteurs, il a trouvé le moyen de m’introduire dans les compagnies , et il y a déjà plus de deux cents personnes qui
77 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ère. ―  J’en aurais, dit-il, plus de plaisir si je pouvais vous tenir compagnie  ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laiss
ne sépare d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons nous noyer de compagnie  ; la rivière est à notre portée. ―  Cela est vra
dire. Molière revenu de son abattement, dit à Baron, qui était de la compagnie  ; mais d’un âge à négliger une pareille conversat
un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il dînait en nombreuse compagnie avec Mr le marquis de M***1, dont le Page, pour t
à la campagne, où ils se reposent ; et pendant ce temps-là une autre compagnie les relève ; de manière que vous êtes nuit et jou
78 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ême maintenant il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie . » Les Précieuses avaient déjà valu à leur aute
ntageuse, signifiait une femme d’un mérite distingué et de très-bonne compagnie . Quand Molière se moqua de la prétention et de l’
ue la maladie de l’esprit n’ait pas gagnée; Clitandre, homme de bonne compagnie , homme de sens et d’esprit, qui doit haïr les péd
’état de comédien, pour le faire entrer à l’Académie française. Cette compagnie , qui n’a jamais éloigné volontairement aucun tale
79 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
mme d’un autre, dont le masculin est resté dans la langue de la bonne compagnie  : Un beau gars, un fier gars ! Le féminin ne se d
ue, si le mot fille vient à être supprimé du dictionnaire de la bonne compagnie , les pages les plus belles de nos poètes soient f
rle de sa bravoure, un malotru qui fait le fat dans un salon de bonne compagnie , que sais-je encore ? un avare forcé de donner à
retter un peu et tout bas ces orages qu’elle n’a pas osé affronter de compagnie avec Alceste. Un vrai homme, celui-là, et non une
contre la mauvaise humeur d’Alceste. Il restait de parfaitement bonne compagnie , même alors qu’il se donnait le léger ridicule de
le pour décrasser sa fortune. Ce George Dandin n’était, pour la bonne compagnie de Versailles, et même pour l’honnête bourgeoisie
je suis fort chatouilleuse. Voilà le ton, c’est la coquette de bonne compagnie et spirituelle, qui est très habile à cette sorte
que vous vous rappeliez que le mot veut dire : demoiselle ou dame de compagnie , et parfois même de qualité. Dorine n’est donc pa
la retire. Mais je ne saurais vous passer que Dorine soit une dame de compagnie , d’une éducation à peu près égale à celle de ses
t toujours vous dire ! Est-ce de ce ton que l’on parle à une dame de compagnie  ? Décrassez Martine, mettez-la en condition chez
re, sans doute, mais honnête, mais spirituelle, qui voit la meilleure compagnie et qui est très digne d’être reçue par elle. Elle
de gamin ! C’est elle qui, chargée d’approcher des fauteuils pour la compagnie , donnera au fils de M. Diafoirus une petite chais
résenté par son père à Angélique. On apporte des sièges pour toute la compagnie et, comme il en manque un, Toinette, pour faire n
ût affecté des airs légers, pimpants, évaporés, s’il eût été de bonne compagnie dans la mauvaise, tandis que l’autre se fût montr
à l’égal d’un dieu. Vous vous rappelez l’anecdote fameuse : Piron, en compagnie d’un financier et d’un duc et pair, arrive au seu
d’user d’un mot qui n’est pas encore admis dans la langue de la bonne compagnie , mais à qui je ne sais aucun équivalent en frança
l’homme qui avait écrit Vert-Vert à vingt-quatre ans, et que la bonne compagnie s’arrachait de toutes parts, ne pût vivre ailleur
80 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
ciel m’a dénié cette philosophie, Et mon âme et mon corps marchent de compagnie . Si le bon sens parle souvent par la bouche de C
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
& lorsqu’Eraste va la joindre, elle lui dit de ne pas quitter sa compagnie , & se retire. Eraste la suit pour s’excuser ;
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
suis arrivée d’Athenes à Ephese que d’hier au soir, & cela en la compagnie de mon amant, qui est un jeune Athénien ? Palestr
83 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
e que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie et qui aimaient à se faire voir y trouvaient ampl
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
de l’esprit qu’avec vous seulement. Le mien ne brille point dans une compagnie  : Le sentiment l’échauffe, & non pas la saill
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
été veiller, parceque les nuits étant longues, & n’ayant point de compagnie , elle étoit obligée d’en aller chercher chez ses
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
tient la Princesse Uranie ? Vadius. Oui ; hier il me fut lu dans une compagnie . Trissotin. Vous en savez l’auteur ? Vadius. Vou
87 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ne pour remplir la premiere place vacante à l’Académie Françoise ; la compagnie s’étoit arrangée au sujet de sa profession. Molie
88 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
rent avoir les grâces des Lidia et des Prudenza au milieu d’une telle compagnie . Toujours est-il que la troupe dut subir une capt
89 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
itions de Paris, l’une en l’année 1697. & l’autre en 1718. par la Compagnie des Libraires, sont en 8 volumes in-12. elles con
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
, dit-il, j’aimerois beaucoup mieux Perdre tout ce que j’ai que votre compagnie , Et se mit aussi-tôt sur la cérémonie. . . . . .
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
5. « Toutes les dames de la reine sont précisément celles qui font la compagnie de madame de Montespan. On y joue tour à tour : o
92 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
ge et son abêtissement. Aussi Sganarelle ne fait-il pas mystère de la compagnie qu’il se propose de donner à la sienne. Je veux,
à l’abêtir, ni à l’enfermer ; il a souffert qu’elle vît … les belles compagnies , Les divertissements, les bals, les comédies. El
93 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
. » II, page 50 : V : « Le sot s’assoupit et fait la sieste en bonne compagnie , comme un homme que la curiosité a tiré de son él
subtil. » B : " Placez un homme de génie dans un salon dit de bonne compagnie , vous verrez s’il ne s’endort. » II, page 67 : V
on écoute. Cela était peut être naturel dans ce teins là où la bonne compagnie allait au sermon. Cela est hors de nos usages act
est nullement ami (de Philinte), c’est une faute. Philinte C’est une compagnie étrange pour attendre ; Et je vais obliger Éliant
rossièreté produite par l’amour, par l’amour-propre des Scagliotti et Compagnie . Vadius Non ; mais je sais fort bien Qu’à ne le
94 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
à peu près alors à ce que nous appelons aujourd’hui une demoiselle de compagnie , et supposait une éducation en rapport avec les f
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
Marseille ; il jouit présentement chez lui de la liberté & de la compagnie d’une épouse qu’il aime : il n’en a qu’une, tandi
96 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
oint, grâce au ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies , Les divertissements, les bals, les comédies ; Ce
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ose de plus fâcheux, ou que le diable ne me vînt emporter étant en la compagnie de ces excommuniés, que je me suis promptement je
ience d’attendre encore huit jours, le Roi l’y eût envoyé en si bonne compagnie , que les Turcs ne l’eussent pas pris. Corbineli.
98 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
le bouffon, composant quelques farces2, ne quittant point la mauvaise compagnie . Un jour, le sieur d’Assouci, le drôle le plus au
On a ri avec le bouffon, et l’on a continué de parler comme la bonne compagnie . A écouler les commentateurs, encore aujourd’hui,
tte en vers de Loret constatait la vogue de l’orateur jusque dans les compagnies , et comme on se pressait partout pour l’entendre
ans, Bourdaloue fit savoir à ses parents qu’il voulait entrer dans la Compagnie de Jésus. Sa vocation était déjà formée, déjà mûr
Louis Bourdaloue, recevant la bénédiction de son père, entra dans la Compagnie de Jésus pour y vivre et pour y mourir sous la tr
rend Père provincial. Il y a cinquante-deux ans 22 que je vis dans la Compagnie , non pour moi, mais pour les autres ; du moins, p
e P. Martineau, son confesseur, et adressé aux diverses maisons de la Compagnie . Mémoires de Trévoux, 1704. 18. Lettre à Mmede G
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
te étendue, plongez-vous dans celle-ci ; mais gardez d’ébouler sur la compagnie , car nos reins ne sont pas à l’épreuve des pierre
100 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ière. — J’en aurais, dit-il, plus de plaisir si je pouvais vous tenir compagnie  ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laiss
ne sépare d’aussi bons amis que nous le sommes ; allons-nous noyer de compagnie , la rivière est à notre portée. — Cela est vrai,
dire. Molière, revenu de son abattement, dit à Baron, qui était de la compagnie , mais d’un âge à négliger une pareille conversati
un bon mot aux dépens de ses amis. Un jour qu’il dînait en nombreuse compagnie avec M. le marquis de M…, dont le page, pour tout
à la campagne, où ils se reposent ; et pendant ce temps-là une autre compagnie les relève ; de manière que vous êtes nuit et jou
à leur table tout un hiver ; et je peux dire : « Qu’en cette douce compagnie , Que je repaissais d’harmonie, Au milieu de sept
manger Molière, que mes valets de chambre ne trouvent pas assez bonne compagnie pour eux. De ce moment, Molière n’eut plus besoin
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