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1 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ritique, m’a donné des soupçons ; mais ce n’est pas un homme assez du commun pour relever les égarements d’un petit Auteur. La
l’homme de qualité, et avec estime dans celui qui est d’une naissance commune . Ce serait une étrange chose que Molière eût effa
igoureusement la pureté de la Grammaire, à s’en tenir aux expressions communes , à préférer toujours le propre au figuré, on rend
ritiques continuelles dès que quelque Auteur s’écarte un peu du style commun et populaire. Si cet Auteur n’a un nom, ou une pl
ne parle point, comme le Bourgeois ; l’homme d’esprit, comme l’homme commun  ; on ne rend point une aventure avec le style du
tions et ses sentiments  ; que l’on eût hasardé s’écarter de la voie commune , pour signifier ne pas suivre les règles ordina
né le beau de Molière ; vous me l’avez représenté comme un homme fort commun  ; par de petites aventures qui ne sont bonnes qu’
d’autres endroits ? Et bien soit, je suis ami de Baron : J’ai cela de commun avec beaucoup d’honnêtes gens, et de personnes de
c caprice, avec ignorance. On voit avec empressement un Ouvrage assez commun  ; on applaudit faiblement à un meilleur, on le né
é d’appeler étourderie la chose du monde la plus innocente et la plus commune . Mais je le dis encore, il me reprend avec dessei
ce entre l’un et l’autre. Celui-là anime son action, comme un Artisan commun fait son métier ; celui-ci maître de sa matière d
mprendre que les principes de l’Orateur, qui prononce en public, sont communs à la Chaire et au Théâtre ; et qu’ainsi Mr de Cha
ion funeste qui s’est passée entre des personnes élevées au-dessus du commun . Pour réciter cette action il faut avoir la voix
entation naïve et enjouée d’une aventure agréable entre des personnes communes  ; à quoi tout auteur honnête homme doit ajouter l
e caractère, le sentiment qu’on exprime appartiennent à des personnes communes . Mais dans l’un et dans l’autre genre de déclamat
 ? Le détail qui regarde Baron ennuie mon Censeur, ce sont des choses communes  : Molière est petit avec Baron. Je conviens qu’à
traits qui les terminent, pour faire voir que Molière entrait dans le commun du commerce d’estime ou d’amitié, comme dans le p
2 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
st dommage que l’Auteur en question se soit si fort écarté de la voie commune dans le choix de ses termes ; car il construit bi
ui sais pourtant pas mauvais gré d’avoir essayé de détruire l’opinion commune  ; et je croirais pieusement, et avec plaisir, tou
e pour accuser l’Auteur d’imprudence, d’être entré dans des choses si communes , qu’il nous avait pourtant promis d’écarter. Moli
ent, surtout pour un Auteur qui nous avait promis d’éviter les choses communes . L’aventure de ces quatre personnes qui se vont n
. Ç’aurait été là un Ouvrage excellent ; mais cette suite d’aventures communes n’est bonne que pour ces Lecteurs qui s’amusent d
ardie pour un Auteur qui n’est point en droit de s’écarter de la voie commune . J’ay vu de plus que les aventures qui offusquent
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
de Voltaire au grand Frédéric et à l’impératrice de Russie. Le trait commun à tous les courtisans, c’est le désir de plaire,
ours ceux de l’empereur. De même, ceux de Louis XIV n’avaient rien de commun ni avec ceux de Louis XI, ni avec ceux de Louis X
la manie de se faire noble, de se donner des titres, de se séparer du commun état. Il l’était enfin quand il dégageait la prof
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ent à toutes les précieuses, comme une des habitudes qui leur étaient communes , les plus ridicules exercices. Selon lui, « la pr
animé ; et il n’est pas facile de dire comment elles sont devenues si communes . Les premiers beaux jours que la paix nous a donn
plique à certaines personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun , et ont acquis une espèce et un rang tout particu
prisée, l’opposé de méprisée, ou femme de grand prix, opposée à femme commune  ; pour les autres, le mot était synonyme de femme
nchérie, et n’est au fond qu’une hypocrite bel-esprit, Une seule idée commune aux précieuses de tout genre resta attachée à ce
euse, page 26, aux personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun des autres. Dans le grand Dictionnaire des Préc
e simplement, que quand il s’agissait de l’opposera femme vulgaire ou commune  ; on disait une illustre, quand il s’agissait de
qui a du prix, du mérite, de la valeur, et par opposition aux femmes communes , sans valeur et sans mérite, de toutes les condit
ses approbateurs, et atteint de leur corruption : c’était la destinée commune . Il avait pu se persuader que les mœurs de la cou
5 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
4, l’art comique a pour condition la science des traits éternellement communs de l’humanité245. Ses personnages, élevés du part
chose de la jalousie absolue ; leur nom propre devient un substantif commun  ; ils sont de tous les pays, et demeurent à jamai
6 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
uement surtout est devenu un expédient banal, une espèce de propriété commune . Avertissement du commentateur [Lettre écrite
les les beautés de composition et de détail qui pouvaient échapper au commun des spectateurs ; enfin, si l’auteur de cette apo
vec ses meilleurs amis ; affectant de contrarier sans cesse l’opinion commune , et quelquefois sa propre opinion ; faisant à tou
est du moins l’image fidèle et plaisante d’une espèce d’hommes assez commune dans les derniers rangs de la société, de ces hom
ait seule pour faire condamner le genre. La vie pastorale n’a rien de commun avec l’existence héroïque. Des bergers, ayant les
pour l’autre ; mais il n’est pas certain que cette combinaison, assez commune dans les grands romans du temps, ait été fournie
7 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
la fausse et la vraie ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes  ; comme les dehors de l’une et de l’autre sont pr
ociété chrétienne. L’hypocrisie en général, l’hypocrisie de mœurs est commune à tous les temps, à tous les lieux. Toujours et p
e qui la contrefait est devenu plus profitable et nécessairement plus commun . La lumière produit l’ombre, et celle-ci est d’au
et de conjectures sur l’origine du nom de Tartuffe. L’opinion la plus commune et la plus probable se fonde sur cette anecdote.
e oublier Rotrou. Il fallait qu’il l’emportât sur Plaute, leur modèle commun  ; il fallait qu’à force de génie dans l’imitation
ntièrement : celle des femmes se ressemble par la colère qui leur est commune , quoique ayant des causes différentes. Enfin, si
e de combat dans lequel le vrai mari passe pour être d’une valeur peu commune . Le dieu sort de cette épreuve avec un avantage s
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
t le bon goût à la délicatesse des mœurs. Cette société faisait cause commune avec la cour contre le mauvais langage et les mau
être la plus grande part à leur réprobation ; mais elle faisait cause commune avec les bonnes mœurs de sa préciosité contre la
9 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ttaque en les associant à des qualités aimables, méprise devenue trop commune chez les successeurs de Molière, qui renforcent a
ndulgence n’est-elle pas réciproque ? C’est que les femmes font cause commune  ; c’est qu’elles sont liées par un esprit de corp
que le grand Corneille, cette modestie affectée, ce mensonge des âmes communes , manège ordinaire à la médiocrité, qui appelle de
t rire la France, de succomber à la mélancolie : destinée qui lui fut commune avec plusieurs Poètes comiques ; soit que la méla
ux. C’est le propre du génie de rendre digne des beaux-Arts la nature commune . Ce qu’il voit existait, mais n’existait que pour
10 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
orps municipal. Au reste, la fête, pour n’avoir été que la fête de la commune et des arts, n’en a pas moins eu un caractère de
es latérales un aspect monumental, tandis qu’elles n’ont qu’un aspect commun . A ces fenêtres ornées d’appuis, à ces petites mo
nde cause pour l’unique dans ce cas. Et cependant ce n’est que par un commun accord qu’on parviendra à donner aux œuvres d’art
11 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
bat même, dont la forme n’était pas celle d’aujourd’hui, leur étaient communs à tous ; et le même habillement qui convenait à u
istiches de Despréaux. Enfin, c’était un événement trop naturel, trop commun , que deux beaux esprits commençant un entretien p
s un monde presque idéal, il ne pouvait ignorer à ce point la société commune . Son erreur, si ce n’est qu’une erreur, doit avoi
urtout en lui le personnage que Molière a chargé d’exprimer l’opinion commune et la sienne propre sur la part qu’une femme doit
le en observations morales et dramatiques. Ils ont un intérêt, un but commun  ; c’est la main d’Henriette, que l’un brûle d’obt
iettes et les Clitandres sont rares ; mais en quel siècle ont-ils été communs  ? Les Philamintes et les Armandes ne nous manquen
la convoitise du personnage. Du reste, Elmire ne peut que faire cause commune avec toute la famille contre l’odieux étranger qu
s physionomies : indépendamment du travers de profession qui leur est commun à tous, chacun d’eux a son travers particulier, e
ns maladie n’est nullement comique. Le travers qu’il attaque est trop commun pour être bien frappant, et il est trop voisin d’
12 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
mporte quels spectateurs n’importe laquelle de ses comédies : gens du commun et gens du monde, ignorants et lettrés, collégien
une, un ensemble d’avantages exceptionnels qui l’élèvent au-dessus du commun , peuvent-ils permettre à l’homme qui en bénéficie
le repose sur ce fond éternel de raison et de sagesse qui est le bien commun de toute l’humanité. Comme sa morale, sa psycholo
13 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
re les diverses imitations d’un même modèle, parce que nous avons une commune mesure pour les comparer ; mais nous ne pouvons p
terme d’une comparaison, une idée aussi indéterminée dans l’esprit du commun des hommes, que celle de la beauté. Quant aux phi
à la fois semblables et diverses sont comprises sous la dénomination commune de comédies. Il faut donc que, sous la diversité
versité des formes particulières, toutes ces œuvres aient une essence commune , et, pour dégager ce caractère général qui doit c
e l’édifice que nous désespérons d’élever. Car, voici : cette essence commune , ce caractère général qui constitue le fond de to
es de la critique303 ; quant aux caractères généraux qui peuvent être communs à tous les théâtres et à tous les poètes, les pre
u’elle échappe davantage à la mesure et à la portée de l’intelligence commune  ; s’ils se bornaient à cela, certes il faudrait l
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
souvent aux mêmes fêtes, aux mêmes spectacles ; ils assistaient à de communs repas : « Molière, dit Palaprat, vivait dans une
uèrent sur notre scène classique. Tout cela forme sans doute un fonds commun assez considérable. Mais ce n’est pas, à notre av
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
diligence de son fils, lui ordonne de fondre avec lui sur leur ennemi commun  : Don Pedre défend au contraire le Comte, favoris
s sera rendu. Mais, mon fils, sans rougir te puis-je rendre compte Du commun déplaisir qui nous couvre de honte ? Epargne-moi,
ls ! D. Félix. Il le nomme son fils !Il faut que son sang lave Notre commune offense ; il faut que notre honneur Revive dans l
16 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
masqué et laissant sa dupe couverte de confusion, forme le dénouement commun aux deux ouvrages. Mais qu’est-il besoin d’aller
ces. Sans examiner si les disgrâces des maris sont plus rares ou plus communes qu’elles ne l’étaient autrefois, on peut douter q
ux ressemblances fort légères entre deux ouvrages puisés à une source commune , n’autorisent point cette opinion, et d’ailleurs
en. Molière, justement impatienté, lui fit dire par Boileau, leur ami commun , qu’il eût à démentir un peu plus sérieusement ce
17 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
langue ; c’est-à-dire que le discours, élégant et noble chez les uns, commun et même populaire chez les autres, est pourtant a
essaient des injures aux passants. Ce chariot fut, dit-on, le berceau commun de l’art de Racine et de celui de Molière ; mais
ns marchaient de la barbarie à l’élégance avec cette rapidité qui est commune à la jeunesse de toutes les institutions. Térence
ie véritable, de la comédie de caractère et de mœurs, image de la vie commune et contemporaine. Sa tentative réussit, mais ne f
ne sont point sortis d’un même moule. Ils ont entre eux ces rapports communs que produit la conformité d’âge, de sexe ou de co
lité des uns jointe à la piquante originalité des autres. Un principe commun à tous les arts, c’est que les choses se font val
les qui, pour ainsi dire, engendrent leur contraire. C’est une vérité commune , dont un proverbe fait foi, qu’un père avare trou
e qui est du ressort de l’esprit seul restât renfermé dans les bornes communes  ? Non, sans doute. Si les objets et les sons doiv
l’étude, est devenu, pour ses nombreux successeurs, comme une source commune où ils ont puisé, où ils puisent, où ils puiseron
yrano de Bergerac26, avec la confiance présomptueuse et entreprenante commune à tous les hommes de son pays, vint s’y associer
de qu’ont au collège les enfants liés entre eux d’amitié de mettre en commun tout ce qu’ils possèdent ;et Molière appelait cel
tait la sœur et non la fille de Madeleine Béjart, leur prétendue mère commune , Marie Hervé, l’aurait donc mise au monde sept an
ême, commises par madame Molière, sont des erreurs, des inadvertances communes même aujourd’hui, que les officiers civils et jud
André-des-Arcs. Madame Guérin fit quelques poursuites ; mais des amis communs accommodèrent l’affaire. M. et madame de Montalan
ous le voyons recommander à tous le naturel, qualité qui devroit être commune , mais qui est la plus rare de toutes, parce que l
ant sa mort, il s’était rapproché d’elle ; et, pour que tout leur fût commun , même le service de la table, il avait discontinu
Fourcroy, dont les poumons étaient d’une capacité et d’une force peu communes . Exténué des efforts qu’il avait faits inutilemen
18 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
e cet opuscule contient la copie complète de la cérémonie, rédigée en commun dans le salon de Mmede la Sablière. Nous ne propo
cteur est, à quelques vers près, celle du quartus doctor des éditions communes . Un trait pourtant est à relever : Tombavit in m
19 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
vant cette époque ; mais L’Inavertito de Beltrame avait été la source commune et de la comédie française et du canevas italien.
le reconnaître et prétendit que ce visiteur solennel n’avait rien de commun avec Arlequin. Peu de jours après, Dominique y re
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
cteres qui ne se trouvent presque jamais rassemblés ? Quel est l’état commun des sociétés ? Est-ce celui où les caracteres son
roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siecle & les communs usages ; Elle veut aux mortels trop de perfection
21 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
on lever. « Elle craignait extrêmement la mort, et avait ce sentiment commun avec la princesse Parthénie son amie (madame la m
n mari était Antoine Rambouillet, fils d’un financier, qui n’avait de commun avec les d’Angennes, marquis de Rambouillet, qu’u
22 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
lité. Les autres n’ont joué dans la Comédie, que la Vie Bourgeoise et commune  , et Molière a joué tout Paris et la Cour. Il est
23 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
-même d’une espèce d’injure que le Florentin avait eu l’art de rendre commune à tous deux. La comédie du Bourgeois gentilhomme
olière, en effet, n’avait peut-être pas encore peint un travers aussi commun en France, et, pour ainsi dire, aussi national. L
nt plus naturelles que ses expressions ; son style, infecté des vices communs à son siècle et propres à son pays, brille néanmo
le fourbe qui en tient les fils, et elles aboutissent à un dénouement commun , où chacun des deux pères, retrouvant une fille,
24 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ance de synthèse et d’analyse, un tact exquis, une noblesse d’âme peu commune , une union rare du sens moral et du sens littérai
Pour Vinet, la littérature était moins une science à part que le lien commun , l’interprète mutuel de toutes les sciences. Il l
e qu’il exprimait des lèvres. Malheur à lui s’il trahissait la pensée commune  ! Interprète sublime, malheur à lui s’il faisait
versité de Zurich, à un homme de science et d’une portée d’esprit peu commune , mais qui, Germain par sang et digne héritier de
25 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
oulut pas sentir que, dans un-genre de drame destiné à peindre la vie commune , le langage mesuré ne pouvant être une condition
ux, presque idéal, que sa perversité complète place hors de la sphère commune . Dans L’Avare, au contraire, Molière a peint un v
n sublime. Un sot, formé des mains de Molière, ne pouvait être le sot commun qui court les rues et qu’on voit partout. À la bê
de choisir pour elle entre ses prétendants. De cette idée dramatique commune aux deux pièces, sort un dénouement commun, mais
De cette idée dramatique commune aux deux pièces, sort un dénouement commun , mais dont les moyens et les circonstances diffèr
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
nt si vous voulez lui parler, vous n’avez qu’à passer dans la chambre commune . Antoine. Il faut que tu saches, Crispin, que je
mme, tu ne dois pas parler si rudement à ton mari ; cela a l’air trop commun . Madelaine. Est-ce donc du grand air de mendier s
27 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221
anthrope peut avoir eu un autre principe : ne serait-ce pas l’intérêt commun de la société des quatre amis. Le duc de Montausi
28 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
s tôt se fasse initier ? Qu’il sache, quand il perd, d’une ardeur non commune , À force de savoir rappeler la fortune ; Qu’il a
se et pédante Armande l’aimable Henriette, exempte de cette vanité si commune aux jeunes filles; qui, pour n’être recherchée de
personnage de Dalainville offre bien la peinture de ces ambitieux, si communs alors, pour qui Un tort caché n’est rien ; la ch
ur, M. Scribe attaque un autre travers de l’époque, une manie devenue commune à des milliers d’individus, celle de postuler des
araderie, il peint à merveille une de ces coteries de médiocrités, si communes à notre époque, se prônant l’une l’autre, habiles
e. Elle est plutôt, selon nous, dans le goût des faciles succès, trop commun par malheur à ceux qui travaillent pour le théâtr
écurseur du suicide ? La sombre humeur d’Alceste est donc un mal plus commun qu’on ne croit. Grand nombre d’individus en sont
dans cette scène, à la passion d’Alceste, que des élans ordinaires et communs à tous les hommes amoureux ou jaloux ? Mais Moliè
u matériel ? Alceste n’a pas, certes, pour sa maîtresse l’aveuglement commun à presque tous les amants et dont Eliante fait un
prend. CÉLIMÈNE. Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise? À la commune voix veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse
ujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un homme du commun Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de quelqu’un.
n jugement. En aucune façon; cela montre seulement sa vanité, travers commun à tous les hommes, et dont les hypocrites, pas pl
29 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
udroit connoître à fond les défauts des Atheniens. Il y a un ridicule commun à tous les tems & à tous les Peuples, & u
ou de quelques faits particuliers, ou de quelque goût passager & commun en ce tems-là, mais qui nous est inconnu lors mêm
des matieres de science, que quand on parle ou qu’on écrit des choses communes de la vie civile. Il parle ainsi dans une Préface
30 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
mmes sincèrement pieux. Ils accusèrent les jansénistes de faire cause commune avec les protestants, et ceux-ci d’être des répub
conjugale, s’étaient allumés ou éveillés pour elle. Laissons aux âmes communes (et madame de Montespan était du nombre, malgré l
té ; en se défendant par la religion, par un devoir et par un intérêt commun  ; en se défendant par un devoir qu’elle représent
31 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
s le monde pour frapper les yeux de la foule, composaient un type peu commun , qui n’a pu échapper au regard observateur de Mol
ualité, on aurait mauvaise grâce de le contester. Ainsi, un type bien commun dans la société polie du XVIIe siècle, était celu
e Jean-Jacques. Quant à Oronte, il nous représente le travers le plus commun de cette époque, où tout cercle avait son poëte :
32 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
audroit conoître à fond les défauts des Atheniens. Il y a un ridicule commun à tous les tems & à tous les peuples, & u
ou de quelques faits particuliers, ou de quelque goût passager & commun en ce tems-là, mais qui nous est inconnu lors mêm
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
u plutôt se fasse initier ? Qu’il sache, quand il perd, d’une ame non commune , A force de savoir, rappeller la fortune ? Qu’il
ainsi que sa famille. Je veux que mes intérêts & les siens soient communs . Il faut nous relever ensemble du précipice où no
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
mouvement des esprits et des imaginations. La conversation française, commune aux deux moitiés de la société, excitée, modérée,
eine : Vous savez pourquoi j’ai quitté la France, nous faisions cause commune . » (Ibid.) Le prince de Condé emmena sa femme à B
35 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
x d’après nature, c’est-à-dire, où on ne s’écarte jamais des idées du commun des hommes, que de s’abandonner à des caprices où
36 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
qui décide les deux époux, quelque temps séparés, à reprendre la vie commune . Aux « parties » de la Croix de Lorraine, Molière
 » Et il ajoutait : « Où la vertu va-t-elle se nicher ! » Une qualité commune chez les comédiens, c’est leur promptitude à seco
il a mis quelque chose de lui-même. Si donc on essaie de dégager leur commune physionomie morale, on leur trouve beaucoup de to
i, il ne négligeoit aucune occasion de tirer avantage dans les choses communes comme dans le sérieux, et il n’épargnoit pas la d
vie tranquille ; et la mienne est agitée par une infinité de détails communs et turbulents, sur lesquels je n’avais pas compté
la défiance de celles d’autrui, cette amertume contre la destinée, si commune entre quarante et cinquante ans. On peut admettre
37 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
té. Les autres n’ont joué dans la comedie que la vie bourgeoise & commune  ; & Moliere a joué tout Paris & la cour.
38 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
de douteux. J’ai écarté aussi beaucoup de faits domestiques, qui sont communs à toutes sortes de personnes ; mais je n’ai point
Étrangers, il pouvait choisir un sujet qui lui fit plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenait pas compte de cette Pièce,
ait d’une droiture de cœur inviolable, et d’une justesse d’esprit peu commune . On ne pouvait souhaiter une situation plus heure
e, qui par leur jeu faisaient goûter au Bourgeois les choses les plus communes . Molière, qui avait accoutumé le Public à lui don
vie tranquille ; et la mienne est agitée par une infinité de détails communs et turbulents, sur lesquels je n’avais pas compté
-même, je ne sais s’il n’aurait pas eu raison de leur répondre que le commun du Public aime les charges, et que le jeu délicat
i, il ne négligeait aucune occasion de tirer avantage dans les choses communes , comme dans le sérieux ; et il n’épargnait pas la
ns frapper ceux qui jugent avec équité par les connaissances les plus communes . Et Molière avait bien raison d’être mortifié de
oigner. C’était un homme de probité ; et qui avait des sentiments peu communs parmi les personnes de sa naissance, on doit l’av
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
rd vous apprendra à les loger dans un hôtel garni, ou dans une maison commune , comme il a fait dans le Joueur & dans le Dis
bloit favoriser en leur présentant Sainval : ils lui raconterent leur commune histoire, sans oublier les plus petites circonsta
40 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
ances. Quand une fois une erreur semblable est entrée dans le domaine commun , ceux même qui ne la partagent point se servent p
es réclamations en faveur des pauvres paysans, sentimens qui lui sont communs avec Fénelon, d’autres témérités encore qui n’app
que le préjugé vulgaire ; mais, pour apprécier la valeur de l’opinion commune , il serait sage d’examiner comment elle s’est éta
41 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
table, qui plaît, et qui attendrit par le simple récit d’un fait très commun  : Sic cogitabam, Hem, hic parvæ consuetudinisTer
42 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
et à étudier le théâtre écrit en cette langue. C’est du reste un tic commun à beaucoup d’écrivains, d’indiquer dans nos vieil
43 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
deles & vertueux, & de lâches flatteurs : de même dans la vie commune qui est l’objet de la tragédie, on rencontre par-
i à Paris comme à Madrid ; il en résulte des caracteres particuliers, communs toutefois à chaque nation. Enfin parce que dans u
inaires caractérisent la tragédie ; des intérêts & des caracteres communs constituent la comédie. L’une peint les hommes co
enemens ; de-là le comique de situation : ou elle présente les vertus communes avec des traits qui les font aimer, & dans de
on se servoit du pallium : on les appelloit aussi crepidae, chaussure commune des Grecs. Les comédies appellées planipediae, ce
44 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
sent et pense, voit et parle d’une manière qui lui est plus ou moins commune avec tous ceux qui montent sur les planches. Or,
ige une séparation. En vain, sa famille, celle de Molière, leurs amis communs essaient de l’apaiser : « Elle conçut dès lors un
entre les Fourberies de Scapin et la Comtesse d’Escarbagnas. Des amis communs , entre autres Chapelle et le marquis de Jonzac, s
froissemens continuels, une irritation croissante, et bientôt la vie commune insupportable, Peut-on dire, cependant, que Moliè
lus certaines et se livrant aux accès de colère futile et violente si communs en pareil cas. Sa femme est près de lui et s’effo
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
ens de le faire refleurir. J’aurai grand soin d’éviter un défaut bien commun chez nos Auteurs modernes : on pourroit appliquer
reste des humains ? les sciences que tu m’as enseignées vont devenir communes  : tu sais cependant que j’aime encore mieux surpa
46 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
Je prie donc les savants de me pardonner ce que mon discours aura de commun ou de frivole ; tout ce qu’il aura d’ennuyeux, et
surtout dans la galanterie quintessenciée, nouveau trait qui lui est commun avec les premières précieuses. Comme elles aussi,
n esprit ; mais reconnaissant dans son vainqueur une âme au-dessus du commun , elle subira sa domination et se pliera pour se c
e se rajeunit-elle avec les années. Permettez-moi d’espérer que notre commune admiration pour ce rare et sublime esprit a établ
47 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
té. Les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise & commune  ; & Moliere a joué tout Paris & la cour.
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s’est élevé de nos jours, on s’en souvient sans doute, au sujet de ce commun proverbe, comme dit La Fontaine. Le Journal des D
                   Et des acteurs utiles ; Car, comme les fagots sont communs dans les villes, S’il fait grand froid, s’il gèle
ont devant le notaire « disant lesdits Guérin et Morot qu’à eux et en commun leur compétait et appartenait une maison assise e
l de derrière » qu’un mur mitoyen avait été lors construit aux dépens communs , sauf des « cloisons déjà établies dans les chamb
il y a environ 74 poteaux servant esdites cloisons qui demeureront en commun pour faire lesdites séparations et aussi pour sép
quel mur se pourchassera tant d’un côté que d’autre, et ce aux dépens communs desdites parties, aucune enclave, titines d’égout
ve à la réfection du mur mitoyen « séparant leurs courelles » à frais communs . Investi en 1701, après la mort de Puylon, du leg
ses représentations à Londres, unissait ces deux grands noms dans une commune apothéose. Mais jusqu’à présent, dans ces rapproc
ossible, et cela est. D’abord, dira-t-on, ils ont eu quelques sources communes  : Shakespeare a connu Boccace, Rabelais, Montaign
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
sent le double avantage de frapper toujours les connoisseurs & le commun des hommes : elles ont sans cesse les graces de l
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
e de Scarron qui pressa madame de Montespan de solliciter pour l’amie commune chez qui elles s’étaient connues et liées l’une à
51 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
int du tout étourdi de ce coup. Faites, faites paraître une âme moins commune , À braver comme moi les coups de la fortune. Il n
ant préférer ! Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise ? À la commune voix veut-on qu’il se réduise ? Et qu’il ne fasse
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
de racheter du Médecin Ménarque, Philopoleme le fils de notre maître commun , & de le renvoyer au plutôt, afin que moi &am
En effet, que serait-ce qu’une intrigue tragique entre des hommes du commun  ? ce serait seulement avilir le cothurne ; ce ser
53 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
posa silence aux critiquesb. On reconnut dans M. Jourdain un ridicule commun à tous les hommes dans tous les états ; c’est la
ant de la comédie ; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la vie commune qu’on prend les personnages comiques. Le Misanthr
lle-ci est toutefois la plus considérable, quoique la matière en soit commune et de peu de prix ; car ce n’est que du carton ;
s frapper ceux qui jugent avec équité, par les connaissances les plus communes . Et Molière avait bien raison d’être mortifié de
54 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
ffets. Les maladresses d’un paysan ou d’un petit bourgeois sont chose commune et de peu d’intérêt; mais les maladresses d’un co
e peuple ne s’exagère pas jusqu’à prévaloir sur le sentiment, qui est commun à tous. Le triomphe de l’art et du goût est que c
r ce qu’il va chanter des lèvres. Malheur à lui s’il trahit la pensée commune , s’il est infidèle aux traditions antiques ! Inte
un sol bien préparé. Mais l’hypocrisie ne devient nulle part un vice commun sans que la conscience proteste; et la protestati
er avec bonheur un sentiment ou une idée ; mais il est beaucoup moins commun d’en trouver qui soient de force à donner la vie
est pas très compliquée ; mais elle est suffisante. C’est un préjugé commun que de prendre pour l’action le démêlement de l’i
n monde où elle ne saurait se satisfaire, parce que rien n’y est plus commun que les apparences de l’amour et rien plus rare q
n sot savant est sot plus qu’un sot ignorant. TRISSOTIN. Le sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et sot s
rtuffe est le modèle, Ces gens, dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune , Par le chemin du ciel courir à leur fortune. Pa
peut, presque à coup sûr, prédire à toute Agnès le sort de notre mère commune . Est-ce un bien? Est-ce un mal? D’autres le diron
tous les compromis; on rencontre tous les déguisements; rien de plus commun que les situations difficiles. À côté des grandes
urprendre. Les ridicules qu’il attaque ont toujours été plus ou moins communs en France et ailleurs ; mais il les raille sans c
femme élevée pour elle-même, qui apporte aussi sa part dans le fonds commun que crée le mariage, capable d’être autre chose q
e, à la vérité, que la vraie et la fausse dévotion ont tant d’actions communes qu’on ne saurait attaquer l’une sans blesser l’au
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
Brueys, Auteur Comique, associa à son travail Palaprat. Ils firent en commun le Grondeur. Ils tâcherent de copier un original
56 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
t de Molière est donc un monument tout national11. Il s’élève à frais communs  ; c’est sa gloire et la nôtre. Nous y avons tous
héâtres de la capitale ; Paris, disons-nous, ne veut pas, en tant que commune , rester étranger à cette Œuvre ; Considérant que
it à cet appel. De vieux laboureurs, qui n’avaient jamais quitté leur commune , accoururent à la ville pour y apporter leur offr
57 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
du grand siècle venant aboutir à cette pensée, ou plutôt à cet effort commun  : affranchir la science et l’esprit de toute auto
avouer que, dans cette attaque générale, personne ne porta à l’ennemi commun des coups plus directs que le rival de Descartes,
ion complète, tranchée entre les deux moitiés d’une môme pensée, trop commune à cette époque, Gassendi au reste ne fait aucune
58 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
tingue le langage des femmes du grand monde et de la cour, du langage commun , c’est moins l’usage de certains tours, de certai
59 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
nsensibilité, pour vaincre celle de la beauté qu’il aime, n’a rien de commun avec Louis XIV, faisant partager à mademoiselle d
n’ont aucune liaison entre eux, et n’aboutissent pas même à un terme commun  : on dirait que l’auteur, en outrant sur ce point
60 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
s, & bientôt, liés par les mêmes sentimens, leurs intérêts furent communs . Ils formérent de concert une troupe, & parti
l’autre la vanité, engagent à s’épouser, cet abus n’en est pas moins commun dans la société : Moliere entreprit de le corrige
silence aux critiques. On reconnut dans monsieur Jourdain un ridicule commun à tous les hommes dans tous les états ; c’est la
ois a non seulement exposé sur la scéne les vices & les ridicules communs à tous les âges & à tous les pays, il les a p
61 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
génieux, Molière le prit à Corneille comme la moitié d’une trouvaille commune , et en revêtit cet excellent français de Paris, t
e fable dans le Misanthrope ; je n’y vois que des incidents de la vie commune . La perfection de la tragédie, selon Racine, c’es
ies et elle se moque des flatteurs. Une lettre, de tous les incidents communs le plus commun, apprend aux galants qu’ils sont j
oque des flatteurs. Une lettre, de tous les incidents communs le plus commun , apprend aux galants qu’ils sont joués, et à Alce
62 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
itier ? Parmi nous des fâcheux, des sots et des avares Les types sont communs , mais leurs peintres sont rares. Dans l’art de ju
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
t ailleurs ne figureroit pas si bien ; c’est celui d’éviter un défaut commun aux comiques de toutes les nations. Ils interromp
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
cteres dans une même piece. Alceste, n’ayant pas un de ces caracteres communs , dont le genre humain présente des modeles à chaq
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
é beaucoup moins piquante. Cette façon ingénieuse d’animer une action commune & froide par elle-même, avoit déja été mise e
66 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
pas fâché de les trouver ici, d’autant mieux que ce Recueil n’est pas commun . STANCES Sur l’Ecole des Femmes. Envain mille
67 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
une nécessité, il n’y a pas une scène qui ne s’accorde avec les idées communes . C’est ce qui a fait le succès d’Amphitryon dès l
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
les relations étaient toutes militaires, où tous les dangers étaient communs , où le chagrin des revers et l’ivresse des succès
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
end ? Célimene. Et ne faut-il pas bien que Monsieur contredise ? A la commune voix veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse
ujours en main l’opinion contraire, Et penseroit paroître un homme du commun , Si l’on voyoit qu’il fût de l’avis de quelqu’un.
70 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
raire qu’on a bien le droit d’en sourire. La superstition n’a rien de commun avec la vraie religion : elle est même sa pire en
eaux esprits qui s’amusèrent chez Mme de la Sablière h la composer en commun . M. Frédéric Hillemacher vient de publier, chez L
la solidité de la vertueuse hypothèse qu’on vient de lire. Joignez la commune renommée, qui compte bien aussi pour quelque chos
est trop fort, et il faut en dire autant du mot entretenue. Armande, commune en biens avec son mari, jouissait d’une trop gran
drait à prouver que la mauvaise réputation d’Armande était un fait de commune renommée. On me demandera ma conclusion. La voici
603, un inventaire des documents et papiers des archives de la maison commune de cette ville, et l’écriture de ce document est
 : « C’est autre chose. » Le tour d’esprit de Molière n’avait rien de commun avec celui de Port-Royal, de cette grande maison
71 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
d’elles que l’autre possède les qualités nécessaires pour le bonheur commun  ; et un irrésistible attrait les pousse à se cher
s du soleil. Chaque matin, l’ange de vie et de mort apporte à la mère commune une nouvelle parure ; mais toutes ces parures se
72 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
age de rejouer, car tous ses camarades le regardoient comme leur père commun et leur bienfaiteur. […] Il fut inhumé le 20 Févr
lité ; les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune , et Moliere a joué tout Paris et la Cour. Ce même
st pas bien sûr qu’un excellent comédien soit une chose beaucoup plus commune qu’un excellent poète58. Blandimare 59 et Gandol
ançois a non seulement exposé sur la scène les vices et les ridicules communs à tous les âges et à tous les pays, il les a pein
73 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
Etrangers, il pouvoit choisir un sujet qui lui fît plus d’honneur. Le commun des gens ne lui tenoit pas compte de cette Piece,
d’une droiture de cœur inviolable, & d’une justesse d’esprit peu commune . On ne pouvoit souhaiter une situation plus heure
, qui par leur jeu faisoient goûter aux Bourgeois les choses les plus communes . Moliere, qui avoit accoûtumé le Public à lui don
e tranquille ; & la mienne est agitée par une infinité de détails communs & turbulens, sur lesquels je n’avois pas comp
i-même, je ne sai s’il n’auroit pas eu raison de leur répondre que le commun du Public aime les charges, & que le jeu déli
si il ne negligeoit aucune occasion de tirer avantage dans les choses communes , comme dans le serieux ; & il n’épargnoit pas
ns frapper ceux qui jugent avec équité par les connoissances les plus communes . Et Moliere avoit bien raison d’être mortifié de
igner. C’étoit un homme de probité, & qui avoit des sentimens peu communs parmi les personnes de sa naissance ; on doit l’a
74 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
rofession ? Qu’y a-t-il là qui vienne d’elle ? Sont-ce des caractères communs à tout le barreau ? Non, l’on n’en saurait trouve
75 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
pas qui lui soit comparable, mais qui ait seulement les grands traits communs avec lui. Enfin nous allons examiner une pièce de
de se marier. Il ne ressemble pas à Arnolphe bien qu’il ait un point commun avec lui : il est désintéressé. Leurs faiblesses
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
; s’occupent des égards qu’ils auront après leur union pour leur pere commun . Dupuis paroît au fond du théâtre avec un Notair
second Seigneur. Sans doute, & pourtant c’est quelque chose de si commun , qu’on auroit peine à croire que cela dût avoir r
77 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
rement n’avait pas le privilège. Ce fanatisme et cet orgueil -étaient communs , il ne pouvait point l‘ignorer, à tous les dévots
Saint-Sacrement, il y a gros à parier que bon nombre de noms seraient communs aux unes et aux autres. A Paris, de la congrégati
et des « jalousies »implacables. Ce fut le cas ici. Sur un programme commun , il y eut entre les Jansénistes et la Compagnie «
78 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
le germe) de ces scènes qui sont devenues des lieux communs. » Lieux communs , soit ; mais ceux-ci du moins ne s’useront pas co
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
mitié avec l’Abbé Brueys, & ils travaillerent presque toujours en commun . Palaprat mourut à Paris en 1741, âgé de quatre-v
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
dans la suite quelques traits dans son Médecin malgré lui. L’opinion commune est que Moliere doit entiérement la piece dont il
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
sensibles. Le personnage principal de la comédie de Lo Ipocrito a de commun avec Tartuffe non seulement l’hypocrisie, mais en
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ues femmes de la cour ; et au milieu de ces aventures d’un genre fort commun , le progrès lent, très peu dramatique, très peu s
83 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
oint merveilleux acteur, si ce n’est dans le ridicule. — C’est l’avis commun , et l’on le drape à l’Hôtel de Bourgogne sur la f
e aux galeries ; la division se marque plus fort que jamais, entré le commun publie, ravi des amours d’Agnès et passionnément
e la richesse Et fait briller partout delà diversité… Mais un peintre commun trouve une peine extrême A sortir dans ses airs d
était ; et ce n’est pas moi qui dirai de lui ce qu’il dit du peintre commun . Non ; le signe de la divinité, c’est la création
84 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
traits les plus vigoureux et les scènes heureuses de son ouvrage. Le commun des hommes qui a toujours un peu d’envie, la médi
te à tous les amours-propres humiliés, et la haine des sots fit cause commune avec la fureur impuissante des tartuffes. Palisso
aie, comme la fausse et la vraie ont beaucoup d’actions qui leur sont communes , comme les dehors de l’une et de l’autre sont pre
sans répéter leur Credo. Ces brusques changements de décoration sont communs en France. À peine Louis XIV avait fermé les yeux
85 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
iam Schlegel Et ne faut-il pas bien que Monsieur contredise ? À la commune voix veut-on qu’il se réduise ?     Le Misanthro
le. Nous dirons ensuite ce qu’elle est. La gaieté comique n’a rien de commun avec le rire amer et moqueur, ou l’ironie. Lorsqu
romain, français, anglais ou allemand, qui, n’appartenant pas au fond commun de la nature humaine, ne reste pour la postérité
esque tout entier du théâtre moderne est prosaïque. Ce genre, le plus commun de tous, doit-il être complètement méprisé ? Non.
86 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
lité : les autres n’ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune  ; et Molière a joué tout Paris et la Cour. Ce mêm
87 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
raire de notre histoire locale. — Dans les archives municipales de la commune de Montagnac, de laquelle dépendaient et le châte
88 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
il de chacun oui succéder le travail de tous pour se faire un langage commun . Il en fut de la langue comme il en serait de la
89 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
ire pour Rome, enfin les divers génies des peuples issus d’une souche commune à l’unité de la race, et ainsi, d’abstraction en
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
prétends cette grace. Crispin. Il seroit trop heureux si ce bien peu commun ... Philipin. Je vous jure, ma foi, qu’ils ne sont
que cet air fait sur l’ame toujours sensible à la belle harmonie. Le commun des hommes jouit des sentiments que la musique fa
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
eut écrire à son amant des choses très essentielles pour leur bonheur commun  ; mais elle n’a personne à qui elle puisse confie
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
naissances finales, les breuvages soporifiques, etc., étaient le fond commun dont abusaient à l’envi les auteurs et les acteur
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
ture. D’abord, mesdames de La Fayette et de Sévigné n’avaient rien de commun avec madame Deshoulieres. Madame de Sévigné ne pa
94
it contre lui, c’est la règle, et depuis qu’il avait mis ses torts en commun avec ceux de Mlle Du Parc, son inimitié s’était a
paraître, fût-ce les jours des Italiens, sur une scène qui leur était commune avec les Comédiens-Français et qu’il s’était ferm
âtre ; mais on se coalise si aisément avec ses ennemis même contre un commun ennemi ! « d’où quelques auteurs plus modestes
deux pièces, ayant une pagination particulière sous un titre général commun , et traduites par divers auteurs. C’est ainsi que
r était plus sévère qu’agréable, et qui paraissait élevé au-dessus du commun des hommes par la recherche de ses discours et pa
Molière critique ; car l’auteur des Précieuses Ridicules eut cela de commun avec Cervantès et avec Shakespeare, — dont il éta
qui l’a bien connu, et qui faisait à peu près seul les frais de leur commune amitié, ne dissimulait pas que Racine était né « 
, les registres des paroisses et les archives des établissements, des communes ou des familles qui accueillirent les comédiens.
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
ctérise les choses qui arrivent ordinairement dans le cours de la vie commune des hommes ; l’extraordinaire est celle qui doit
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
s occasionnées par l’apparition subite d’un personnage, sont les plus communes sur notre théâtre. Pour être bien bonnes, il faut
97 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
yal, le 29 novembre de la même année.133 Peinture fidèle du ridicule commun à tous les hommes, dans tous les états. De la gaî
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
s en cérémonie, vous les voudriez voir en conversation et dans la vie commune … Je croyais, en être quitte pour vous avoir chois
99 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
es préjugés, s’exerce contre tout ce qui n’est pas jeté dans le moule commun . Or, quoi de plus inusité que le langage de la fr
100 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
nis tous deux par la conformité d’humeur et de goût, et qui mirent en commun leur travail et leur talent, sans que cette assoc
e des anciens, et Baron pouvait être l’original de Moncade, fat assez commun , que quelques femmes ont gâté, et qu’un valet cop
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