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1 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ion qui entourait quelques artistes éminents, s’exagérer la vertu des comédiens et des comédiennes de l’Italie. Leur profession l
quelques artistes éminents, s’exagérer la vertu des comédiens et des comédiennes de l’Italie. Leur profession les exposait à la mé
, en Italie aussi bien qu’ailleurs. Et, comme cela s’est toujours vu, comédiens et comédiennes étaient les premiers à médire d’eu
ussi bien qu’ailleurs. Et, comme cela s’est toujours vu, comédiens et comédiennes étaient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le
n jour avantageux. Voici l’argument de cette pièce : « Une troupe de comédiens jouait à Parme. Comme de coutume, la principale a
e, donné par celle-ci à ce cavalier nommé Oratio. Tout en causant, la comédienne , qui s’appelait Vittoria, retira subtilement le p
peu de jours de là, le mari de ladite dame venant voir, lui aussi, la comédienne , celle-ci, qui ne le connaissait pas, lui montra,
nommait Pantalon, demeura surpris, faisant de grandes instances à la comédienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné c
ienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné ce portrait. La comédienne le lui apprit courtoisement. Pantalon dissimula l
pièce s’ouvre dans ces circonstances. Les personnages sont, outre la comédienne Vittoria (jouée par la signora Antonella Bajardi)
on mari, à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux mains de la comédienne Vittoria, Isabelle, soupçonnant Oratio d’aimer ce
elle l’appelle traître et lui dit qu’elle n’ignore pas qu’il aime la comédienne et qu’il lui a donné son portrait à elle. Irritée
Oratio se plaint de sa mauvaise fortune et maudit la présence de ces comédiens dont vient tout le mal ; il s’exprime surtout en
échant tour. scène XIII. Le capitaine, entendant ce qu’Oratio dit des comédiens et de Vittoria en particulier, prend leur défense
ître Pantalon à Vittoria. Pantalon survient, mais il n’ose aborder la comédienne , parce qu’il aperçoit sa femme à la fenêtre. Pedr
aperçoit sa femme à la fenêtre. Pedrolino persuade à Pantalon que la comédienne est amoureuse de lui ; Pantalon, flatté, exprime
uvre comment les deux vieillards, Pantalon et Gratiano, courtisent la comédienne . scène XIII. Arrive justement le docteur. Pedroli
docteur de la part de la signora Vittoria ; il le prie de prêter à la comédienne un bassin d’argent avec son vase, dont elle a bes
épond qu’il les fera porter par Pedrolino. Piombino lui assure que la comédienne est éprise de lui, et qu’elle dédaigne pour lui t
e s’entretient avec son page Lesbino de la passion que lui inspire la comédienne . Lesbino s’efforce de le détourner de cette passi
ux. Ils se félicitent entre eux de cet usage de faire des cadeaux aux comédiens , usage répandu parmi les villes d’Italie et auque
e la comédie. Pantalon promet d’y être. Arrive ensuite Flavio, que la comédienne arrête avec des discours engageants. scène IV. Ma
bien élevée. Après ces réflexions, il échange des compliments avec la comédienne . Mais Isabelle paraît. scène VI. Elle reproche à
ttoria rit de plus belle, disant que là où se trouvent les troupes de comédiens , les dames mariées ont la bouche sèche17. scène V
it de plumer, dit Piombino, ecco quà l’altro piccione da pelare. » La comédienne fait en effet des coquetteries au docteur. Piombi
yeux, emmène Pedrolino avec lui, afin de lui remettre ces objets. Les comédiens se moquent de sa balourdise. scène VIII. Oratio,
e s’éloigne avec Piombino. scène IX. Isabelle a vu Oratio parler à la comédienne  ; elle lui reproche de ne pas tenir sa promesse.
toria dans les salles basses de leur maison, où Silvia, au lieu de la comédienne , l’attendait. Craignant toutefois que le capitain
d’un riche marchand milanais, et qu’il l’a aimée. Ensorcelé par cette comédienne diabolique, il amis la pauvre Silvia en oubli, ma
e témoignage de l’admiration qu’inspirait cette actrice. À ISABELLE, comédienne . Je ne crois point qu’Isabelle Soit une femme mo
’une fausse couche. Des honneurs publics furent rendus à l’il- lustre comédienne . Le 10 juin, ses obsèques eurent lieu avec beauco
ieurs discours en forme de dialogue, de François Andreini de Pistoie, comédien de la compagnie des Jaloux, traduites par J. D. F
2 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
fait d’histoire théâtrale : le premier ouvrage sur les auteurs et les comédiens , la Bibliothèque des Théâtres, de Maupoint, est d
r à l’histoire du théâtre, et spécialement à la vie des plus célèbres comédiens , se trouve presque entièrement reproduite dans le
Ier de ces Variétés contient une « Histoire abrégée des plus célèbres Comédiens de l’antiquité et des Comédiens françois les plus
« Histoire abrégée des plus célèbres Comédiens de l’antiquité et des Comédiens françois les plus distingués ». Nous en avons sc
t à jouer la comédie pour de l’argent, et ce fut alors que ce célèbre comédien prit le nom de Molière, sans qu’on ait jamais sçû
pins, dont Molière enviait le naturel, ni de son mari Paul, excellent comédien , cela me semble inadmissible. C’est cependant « à
à ce que l’auteur dramatique ait alors recueilli les souvenirs de la comédienne pour en profiter plus tard. Le poète cadurcien,
écrivent en 1747 (tome X, page 86) : «  La femme d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus (Mlle Poisson, fille de Du Cro
is rougiront un jour De leur peu de reconnoissance. Il leur fallut un comédien . Qui mît à les polir son art et son étude ; Mais,
éder simplement l’art de la bouffonnerie, comme la plupart des autres comédiens , mais qu’il a fait voir qu’il étoit assez sérieus
ie25, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses pièces le comédien avoit plus de part que le poëte, et que leur prin
it à contrefaire. Quoi qu’il en soit, cy gît Moliere : Comme il étoit comédien , Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, il
ir à l’histoire du théâtre et spécialement à la vie des plus célèbres comédiens françois (mai 1738) En donnant ici une idée d
ens de louer et d’estimer les poètes, ayent poussé le mépris pour les comédiens jusqu’à l’excès, quoique le public leur doive pre
les poètes tant de gloire ; et il n’est pas bien sûr qu’un excellent comédien soit une chose beaucoup plus commune qu’un excell
ans62. Il étoit, comme le chef de la troupe du Marais, très-excellent comédien , beau parleur ; aussi étoit-ilchargé de l’emploi
our au premier ministre, soit pour récompenser le mérite de ce fameux comédien , ils lui donnèrent presque tous des pensions, ce
ude, Floridor trop froid. » Le prince de Guimené disoit de ce fameux comédien  : Homo non periit, sed periit artifex . On a dit
sur le théâtre des Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne69. Montfleury 70, comédien de la troupe royale, mourut en 1667. La tragédie
ce est déchûë par la mort de Montfleury : car elle a besoin de grands comédiens qui remplissent par l’action ce qui lui manque… A
traire, a dû gagner quelque chose par la mort de cet acteur. Un grand comédien eût trop poussé un rôle assés plein de lui-même,
âtre79, et deux filles, dont l’une, appellée Mlle d’Ennebault80 étoit comédienne de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre81 de la troup
y du côté de sa grand-mere, fille de la demoiselle d’Ennebault83. Le Comédien poète, comédie en cinq actes de Montfleury84. On
s aparences, la meilleure part : car on trouve dans les registres des comédiens de ce temps-là : « donné à Mrs de Montfleury et C
Montfleury et Corneille chacun 660 liv. de l’argent qu’on a retiré au Comédien poëte, pour lad. pièce : cela fait 1320 liv. ». L
s meilleurs, et de la Troupe Royale en 1674. C’étoit un très-gracieux comédien , quoique d’une taille médiocre, mais il avoit de
vouloit prendre ; La Torilliere persista dans le dessein de se faire comédien , et le Roy y consentir En 166799, Moliere le char
yal pour passer de leur gré à l’Hôtel de Bourgogne100. Nanteuil101 , comédien de la Reine, et auteur de ces pièces : Les Broui
; L’Amour sentinelle, ou les Cadenas forcés 104, 1672 ; Dorimond105, comédien de Mademoiselle106, et auteur de : La Rosélie,
des du Malade imaginaire. De Villiers114, poète comique, et très-bon comédien de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il s’é
urs, 1662 ; Les Trois Visages ; La Magie sans magie 115. De Salbray, comédien de l’Hôtel de Bourgogne en 1674116, et poète dram
llent acteur pour jouer les rôles de rois ; il étoit des plus anciens comédiens de la Troupe Royale en 1674. Il excelloit encore
da à Montfleury pour les rois122. Jean Juvenon de La Thuillerie‌ 123, comédien et poète, fils de La Fleur, mort à trente-quatre
an 130 . Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de son temps (mai 1740) Puisque vous n’êtes p
es. La musique du divertissement est de Lambert134, pour laquelle les comédiens lui firent présent de trente pistoles. On sçait q
, et l’on trouva qu’il n’avoit point de talent pour le sérieux, comme comédien  ; la comédie fut très-mal reçue143, ne se releva
i di Pantalone. C’est la même comedie que nous avons vû jouer par les comédiens italiens de l’Hôtel de Bourgogne d’aujourd’hui, s
point qu’ils ne distinguoient plus le personnage représenté d’avec le comédien qui le représentait152 ; aussi se chargeoit-il to
ne représentation avantageuse, morte en Allemagne, dans la troupe des comédiens du duc de Zell. Elle refusa d’entrer à l’Hôtel de
ex-celloit dans les rois et les paysans. A.-P. P. De Chateauneuf171, comédien et poète, auteur de la Feinte Mort de Pancrace, c
ace, comédie en vers de quatre pieds, en un acte, représentée par les comédiens de Monsieur le Prince, en 1663. N. Du Parc, ou Gr
. N. Du Parc, ou Gros René 172, mort avant 1673. Sa femme étoit aussi comédienne  ; elle étoit belle et bien faite, et dansoit très
’une petite culotte. N. Nanteuil173, poète ; il prenoit la qualité de Comédien de la Reine. On a de lui : L’Amour sentinelle, o
au175, morte à Versailles le 6 janvier 1683. C’étoit la plus ancienne comédienne de l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Elle avoit quitt
’un coup à la tête, et par son testament elle donna tout son bien aux comédiens , par forme de restitution182 Edme Villelain183,
t grand bretteur ; Moliere ne l’aimoit point : c’étoit le plus ancien comédien lors de l’établissement de la troupe de Guenegaud
ement de la troupe de Guenegaud185 Pierre Messier186, dit Bellerose, comédien en 1629 et mort avant 1670. Acteur tragique ; on
ps du cardinal de Richelieu. On n’avoit point encore vu de si parfait comédien dans la troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne, do
d’Hanovre190, d’où elle vint dans la troupe du Marais. Dorimont191, comédien de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon.
le 12 avril 1679‌ 196. A. J. De Montfleury197, poète comique, fils du comédien du même nom. On compte, parmi ses pièces de théât
) Deuxième lettre sur la vie et les ouvrages de moliere et sur les comédiens de son temps (juin 1740) Voici, Monsieur, la
l. On la joua dix neuf fois de suite, et elle raporta 12,136 liv. aux comédiens . 205« Le Mariage forcé, comédie ballet en un ac
e bouffonneries, etc. » A l’égard, M. de ce que vous me demandez des comédiens du temps de Moliere, je pourrai bien vous donner
Roy Louis XIII rendue en 1641, très favorable pour la comédie et les comédiens . Le Roy Louis XIV a toujours considéré l’acteur d
rs considéré l’acteur dont nous parlons comme un gentilhomme, quoique comédien . Il représentoit tous les premiers rôles d’une ma
vremond parloit de Floridor et de Montfleury comme des deux meilleurs comédiens du monde. Floridor joüoit le rôle de Ptolémée dan
arrêt du Conseil d’Etat du Roy, en 1668219, en faveur du Sr Floridor, comédien du Roy, contre les commis de la recherche des usu
des usurpateurs de la noblesse, qui fait connoître que la qualité de comédien ne déroge point. En voici le précis : Sur la req
, morte vers l’an 1673. C’étoit une très excellente et même gracieuse comédienne , quoique laide, point jeune et fort maigre, mais,
es Ramoneurs 250 ; L’Apoticaire dévalisé 251. Guyot, dit Lecomte252, comédien du temps de Moliere, sorti de la troupe avec la p
tite comédie du même auteur. Romainville, mort à Dresde vers 1704254, comédien du roy de Pologne, électeur de Saxe. C’étoit un e
n, a ajouté cette note : « Vente par Montfleury et Corneille (Th.) du Comédien poète moyennant 1,32o livres. — Il ne leur revena
ecette et remis entre les mains de Hubert une somme dans laquelle les comédiens ne partageaient pas. » 87. Elle s’appelait Jea
l et Goizet, surenchérissant sur le Catalogue Soleinne, disent que ce comédien était A. P. P. de Châteauneuf, né à Nanteuil ! (D
9, in-12. 105. Nicolas Drouin. 106. Maupoint dit que cet acteur fut comédien de la troupe du Marais. 107. Comédie en cinq act
de Lambert. 116. C’est le seul endroit où Sallebray soit nommé comme comédien . En tout cas, cette date serait erronée, car, tou
a précédente. 120. François Juvenon avait été cuisinier avant d’être comédien . 121. Le 5 janvier. 122. En 1667. 123. Jean-Fr
de Péchantré, 29 janvier 1687. 129. Théâtre de M. de La Thuillerie, comédien de la Troupe royale contenant : Crispin précepteu
illeure réponse à ceux qui demandent naïvement « si Molière était bon comédien  ». 153. La Grange lui succéda dans cet emploi le
Sa tante, Madeleine Lemoyne, femme de Nicolas Lion, sieur de Beaupré, comédien du duc d’Angoulême en 1630 et directeur de troupe
à Fontainebleau le 10 décembre 1718. Palaprat faisait grand cas de ce comédien . 171. Augustin-Pierre Patissier de Châteauneuf,
éditeur et ami de Descartes, et beau-père de J. Rohault. Nanteuil fut comédien de l’électeur de Hanovre ; je l’ai trouvé aussi à
I, 141.) 176. Adrien Desbarres, dit d’Orgemont, s’intitulait en 1664 comédien de M. de Vendôme. 177. En 1637. 178. Mlle Guiot
l’on entretenait, « depuis plusieurs années, une excellente troupe de comédiens français riches en habits et qui exécutaient admi
e Jacob, fils de Zacharie Jacob et de Jeanne de La Chappe, ne fut pas comédien , mais avocat au Parlement. » 198. Le vendredi 14
mière fois. 223. 3 décembre 1669. 224. Né vers 1616, il fut d’abord comédien de campagne à Valence (Espagne), puis directeur d
4. Le 31 mai 1680, 5 actes en vers (non imprimée). 245. Attribuée au comédien Champmeslé par le Registre de La Grange. 246. Je
Hôtel de Bourgogne, 1660. 252. Jean Guyot, né vers 1649, n’était pas comédien du temps de Molière. Il fut d’abord avocat au Par
uites par un bombardement. 255. Charles de la Haye, dit Romainville, comédien de campagne dès 1665 ; je le trouve à cette date
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
entations des nouveautés. Les Auteurs écrivent que c’est la faute des Comédiens & du Public ; de son côté le Public en accuse
mp; du Public ; de son côté le Public en accuse les Auteurs & les Comédiens  ; ceux-ci ne manquent pas de s’en prendre aux pre
n de nous la pitoyable affectation de déclamer avec humeur contre les Comédiens  : loin de nous sur-tout la plus petite envie de d
s journellement, ce que nous éprouvons, ce dont conviennent les vrais Comédiens , c’est-à-dire, ceux qui, voués au public par le d
oire de toutes les pieces depuis l’instant où elles sont offertes aux Comédiens jusqu’après leur représentation ; les preuves de
miere, moins occupée ou plus empressée, ne vous fait pas languir. Les Comédiens , avant de s’assembler, veulent savoir si la piece
’être lue à l’assemblée générale. Rien n’est plus juste. On charge un Comédien de l’examiner : c’est dans ses mains que votre so
es reçues qui attendent depuis cinq ans les honneurs de la scene. Les Comédiens ont-ils trop de pieces, dispersez-les entre deux
autre titre, un jugement nouveau appréciera son juste mérite. Si nos Comédiens Italiens n’eussent pas eu une petite troupe franç
re des athletes ; les Auteurs pouvant donner la préférence à ceux des Comédiens qui leur plairont davantage, & qui auront de
e. Que veut-on dire par le théâtre de la nation ? Parle-t-on de vingt Comédiens qui, malgré leurs grands talents, se succedent &a
s une seconde troupe françoise ne sauroit faire aucun tort aux autres Comédiens . Au contraire, tirez-les de leur léthargie, pique
, soit en réunissant l’élite de l’une & de l’autre61. Quant à nos Comédiens actuels, je suis sûr que les trois quarts & d
rades & rebuter les Auteurs. Qu’on accumule les bienfaits sur les Comédiens estimables, qu’on les enrichisse, qu’on leur dres
a scene. Quelle chose au monde devroit être plus intéressante pour un Comédien , que les gens de Lettres ? n’ont-ils pas travaill
lic a couvert pendant long-temps ceux qui l’amusoient au théâtre ? Un Comédien qui chercheroit à mettre ses bienfaiteurs à la pl
Muse tragique viennent d’être honorés des bienfaits63 du maître : les Comédiens ont ordre de ne plus confier aux doubles64 les pi
art dramatique l’art du Poëte tragique ou comique, & non celui du Comédien . On parle d’établir une Ecole dramatique, dans la
héâtre de Paris. Ce sera fort bien fait. Mais lorsque nous aurons des Comédiens , & que nous manquerons d’Auteurs, que joueron
. 55. Un privilege exclusif n’est pas moins préjudiciable à l’art du Comédien qu’a celui du Poëte. Supposons une troupe dont to
araison, est complice sans s’en appercevoir. 56. Je souffre pour les Comédiens de voir le public se faire un jeu de casser leurs
d effet au théâtre. Je voudrois qu’avant de lire une piece écrite aux Comédiens , on leur en présentât un simple canevas ; les déf
à toutes les nouveautés. De cette façon, une piece mal jugée par les Comédiens , & préparée à grands frais, ne risqueroit pas
nt : Je vais au grenier à sel. 59. Admettons deux troupes, l’art du Comédien y gagnera autant que celui du Poëte. Les Acteurs
ctateur aura un objet de comparaison pour juger sainement ; & les Comédiens qui méritent la palme, ne se la verront plus disp
les deux Menechmes, ou les deux Freres jumeaux, de Regnard. 62. Les Comédiens affichent dans leurs corridors les ordres du Roi,
us désagréable pour le public, & la plus nuisible à la caisse des Comédiens . Premiérement, le public, qui voudroit toujours v
doubles ; de cette façon, si, après les premieres représentations, un Comédien étoit malade ou fatigué, son double le remplacero
pour ôter aux premiers Acteurs l’envie de se reposer trop souvent. Un Comédien qui joue a quarante sols plus que celui qui se re
s pour huit jours seulement être à portée de me faire écouter par les Comédiens , je leur prouverois qu’on peut doubler leur fortu
4 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
omédie-Française Depuis plus de vingt ans, j’entends dire que les comédiens du Théâtre-Français possèdent la tradition, qu’il
ile de dire pourquoi. Lors même qu’on arriverait à me prouver que les comédiens d’aujourd’hui ont reçu les révélations de leurs d
mettre en doute l’authenticité de la tradition dont se prévalent les comédiens du Théâtre-Français pour réduire au silence tous
omption discuter sa pensée. La mystérieuse tradition invoquée par les comédiens est sans valeur contre le témoignage de la raison
e la prescription est acquis aux bévues qui datent de trente ans. Les comédiens invoquent au besoin leurs études spéciales : ils
que l’intelligence de Molière soit dévolue par privilège exclusif aux comédiens du Théâtre-Français. Je vais plus loin, et après
radoxe ? L’origine de ces méprises est presque toujours la même : les comédiens , trop souvent, veulent avoir plus d’esprit que l’
on, par le geste, par le regard. Un tel conseil n’est pas du goût des comédiens . Quand ils n’ajoutent pas aux vers qu’ils réciten
s qu’il aurait peine à comprendre, qu’il désavouerait avec dépit. Les comédiens ne comprennent pas l’École des femmes. Rien n’est
sérieux ou un personnage uniquement destiné à égayer le parterre. Les comédiens qui représentent ce personnage se rangent au dern
bien, mais à la condition qu’il sera ridicule sans le savoir. Or les comédiens qui représentent Arnolphe ne paraissent pas compr
l intéresse, qu’il est vrai. Acceptez comme juste l’intention que les comédiens prêtent à Molière, supposez qu’Arnolphe ait consc
ne s’aperçoit pas que son affection ne peut être payée de retour. Les comédiens du Théâtre-Français, depuis M. Provost, professeu
à le déclarer ; mais je crois en avoir dit assez pour établir que les comédiens du Théâtre-Français n’interprètent pas fidèlement
me aux rubans verts autant de raillerie que d’indignation, et chez le comédien l’indignation domine trop souvent la raillerie. C
comique de Molière, n’a pas échappé aux caprices et aux méprises des comédiens . Le personnage à qui l’auteur a confié la défense
me rassure. Enfin, et c’est la le dernier reproche que j’adresse aux comédiens du Théâtre-Français à propos des Femmes savantes,
ation des comédies de Molière avec la ferme résolution de prendre les comédiens en défaut. Si j’étais assez malavisé pour tenir c
uestion s’élève. Il n’est donc pas inutile de signaler les bévues des comédiens et d’éclairer le public sur les contre-sens qu’il
n origine et sa légitimité. Or, dans le cas présent, je crois que les comédiens seraient fort empêchés, s’ils avaient à démontrer
tâche aussi délicate, ce n’est pas trop demander J’ai connu de vieux comédiens , intelligents d’ailleurs, souvent applaudis à bon
t que leurs sentiments intimes, ils n’hésiteraient pas à dire que les comédiens font fausse route ; mais habitués à croire que le
e m’attirer les reproches des spectateurs bien élevés, je dis que les comédiens du Théâtre-Français interprètent Molière d’une fa
Quand il s’agissait de Talma, on pouvait dire sans exagération que le comédien était pour moitié dans l’œuvre du poète : je ne v
garde son rang et son autorité littéraire, il faut absolument que les comédiens s’habituent à croire que les œuvres de Molière, d
Plus d’un lecteur trouvera le conseil inutile. À quoi bon inviter les comédiens à ne pas oublier les limites naturelles de leur d
t comme si je disais comprendre ; mais comme il s’agit de ramener les comédiens à la modestie, la première expression me semble m
auteur, il doit être banni à tout jamais. J’ai lieu de croire que les comédiens ne définissent pas la composition comme je viens
auteur n’est plus là pour imposer sa volonté. Comment donc forcer les comédiens à la respecter ? A coup sûr, ce n’est pas chose f
s répétitions, sans rien abandonner aux caprices, aux prétentions des comédiens . C’est la méthode la plus sûre pour rétablir le s
i doivent prévaloir contre l’évidence. Puisqu’il est démontré que les comédiens comprennent mal et rendent mal les comédies de Mo
n littéraire. Or, si l’ancien répertoire était livré aux caprices des comédiens , quel bénéfice la nation pourrait-elle retirer d’
es et les comédies du XVIIe siècle, il y a si peu d’analogie, que les comédiens , fussent-ils animés du zèle le plus ardent, pourr
modestie et la signification des œuvres anciennes. L’amour-propre des comédiens sera réduit au silence, pour peu que le directeur
ons qui peuvent se présenter. Toutes les traditions invoquées par les comédiens seront réduites à néant, dès qu’on voudra les exa
sume en trois points. Que le directeur du Théâtre-Français oblige les comédiens à rendre fidèlement la pensée de Molière : cette
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
Chapitre V. Comment finissent les comédiennes Pendant que nous sommes en train de comédie,
es pages où sa trace est restée. Hélas ! la trace est fugitive de ces comédiennes accomplies ! Hélas ! leur tâche à peine achevée,
i s’envole, après le rayon que l’ombre absorbe à la tombée du jour. Ô comédiens et comédiennes, jouets brisés par des enfants ! Q
près le rayon que l’ombre absorbe à la tombée du jour. Ô comédiens et comédiennes , jouets brisés par des enfants ! Qu’est-il devenu
ademoiselle Mars, comme si avant elle, il n’y avait, en effet, pas un comédien habile et pas une comédienne intelligente ? — En
avant elle, il n’y avait, en effet, pas un comédien habile et pas une comédienne intelligente ? — En un mot, disent-ils, est-ce qu
e comédie ? est-ce que avant mademoiselle Mars il n’y avait pas eu de comédiens  ? Essayons de répondre à l’une et à l’autre de ce
à l’une et à l’autre de ces deux questions. Les Marionnettes et les comédiens . — De la critique aux premiers temps du théâtre
s-là peu ou point de critique ; on s’arrêtait devant ce grand titre : Comédiens du roi ! Et si par hasard, Critique ma mie, il te
sur toi, tu seras traitée, ou peu s’en faut, comme nos seigneurs les Comédiens du roi ont traité les marionnettes de la foire qu
après la Fronde, — en attendant mieux — pour et contre messieurs les Comédiens du roi, pour et contre mesdames les marionnettes.
les marionnettes. À qui restera la victoire ! On n’en sait rien : aux comédiens de bois ? ils sont bien intrigants ; aux comédien
en sait rien : aux comédiens de bois ? ils sont bien intrigants ; aux comédiens en chair et en os ? ils sont bien mal avec le pub
miration et ses plaisirs. Ordonnez au parterre qu’il ait à admirer la comédienne à la mode ; à peine l’ordre est donné, la comédie
ait à admirer la comédienne à la mode ; à peine l’ordre est donné, la comédienne est perdue. Imposez vos amours à la comédie, auss
brise les banquettes. Il veut aujourd’hui des marionnettes, à bas les comédiens , et laissez-lui ses marionnettes. En vain nos sei
de la comédie, appellent le ciel et la terre à leur aide, contre les comédiens de bois, le public étranglera de ses mains, tout
briser les marionnettes. Et pourtant quelle plaidoirie en faveur des comédiens  ! Ils disaient que l’art était perdu, que c’en ét
rlement, faites-nous justice des marionnettes, disaient messieurs les comédiens  ; délivrez-nous des marionnettes, s’écriaient mes
comédiens ; délivrez-nous des marionnettes, s’écriaient mesdames les comédiennes  » ; c’était un bruit à ne pas s’entendre, et mess
s illustres de l’Hôtel de Bourgogne, quand s’éleva le grand débat des comédiens et des marionnettes, une des plus terribles colli
procès entre l’Hôtel de Bourgogne et les Confrères de la Passion. Ces comédiens primitifs, les véritables enfants sans souci et s
rtillerie fut vive, et violente, et bien nourrie contre messieurs les comédiens sérieux. Cette cause de la sotie contre la comédi
e, où l’adjectif sonore étaient les bienvenus, on prit parti pour les comédiens d’autrefois, contre les comédiens modernes ; pour
s bienvenus, on prit parti pour les comédiens d’autrefois, contre les comédiens modernes ; pour la Melpomène crottée et couverte
pour être des vagabonds, des bohémiens, on n’en put jamais faire des comédiens sérieux. Tel qui était plein de verve et d’entrai
et favorable lueur que la comédie a perdue ! Ô chandelles bénies des comédiens édentés, des comédiennes sur le retour, clartés f
la comédie a perdue ! Ô chandelles bénies des comédiens édentés, des comédiennes sur le retour, clartés favorables et ténébreuses
ué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles comédi
en messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles comédiennes ont été maladroites de vous remplacer, par ce gaz
s, mêlées d’une fumée sans fin, et soudain vous verrez reparaître ces comédiens qui avaient dix coudées, ces tragédiennes dont la
s de soleil ! Rien qu’à le voir, Nicolas Joubert, en dépit des grands comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, la foule était heureuse 
es faisait des recettes à la Comédie. Le parterre n’écoutait plus les comédiens , pour peu que le moucheur de chandelles se montrâ
nt contempler Tamerlan, dans sa cage de fer. À la fin donc, ces mêmes comédiens qui avaient dissipé, par huissier, leurs Confrère
œur du pauvre et trois fois malheureux Prince des Sots. Messieurs les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne étaient donc fièrement re
la comédie d’autrefois. C’était le même besoin d’échapper aux grands comédiens , aux célèbres comédiennes, aux tragédies aux vers
C’était le même besoin d’échapper aux grands comédiens, aux célèbres comédiennes , aux tragédies aux vers alexandrins. Il faut dire
nu se faisait sentir à la salle entière sans qu’il en revînt rien au comédien . Le comédien était un bonhomme en bois peint, les
t sentir à la salle entière sans qu’il en revînt rien au comédien. Le comédien était un bonhomme en bois peint, les comédiennes
nt rien au comédien. Le comédien était un bonhomme en bois peint, les comédiennes se composaient d’une douzaine de jolies poupées d
mptait au premier rang des hommes hostiles à son génie, messieurs les Comédiens français. Aussi s’en est-il vengé dans ses comédi
entier. Ainsi avertis par la popularité, qui les fuyait toujours, les Comédiens s’agitèrent de plus belle. Certes, ils ne pouvaie
de l’esprit de son poète et charmé de ses ressources ! Cependant les Comédiens triomphaient de nouveau, et cette fois, pour tout
qui se lisaient à haute voix, faisait de chaque spectateur autant de comédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres coméd
et de la mort, du bois blanc et de la chair, de la marionnette et du comédien , vous le retrouverez, à coup sûr, à toutes les ép
! La poupée a plus d’une fois, au Théâtre-Français, fait obstacle aux comédiennes sincères, aux comédiens véritables ; elle a domin
ois, au Théâtre-Français, fait obstacle aux comédiennes sincères, aux comédiens véritables ; elle a dominé la ville, elle a domin
seulement le titre de ces comédies en toiles peintes, jouées par des comédiens de bois, sur le théâtre déshonoré de Molière et d
homme sage se passe ainsi à entendre, chaque soir que Dieu fait, des comédiens et des comédiennes qui récitent, vingt ans de sui
sse ainsi à entendre, chaque soir que Dieu fait, des comédiens et des comédiennes qui récitent, vingt ans de suite, la même prose e
âtre comme on aime en France tout ce qui est l’Opposition. Le premier comédien qui fit trembler le jeune amateur, ce fut Lekain
ans nul doute, un de ces caprices auxquels s’abandonnaient les grands comédiens d’autrefois. Cela les amusait outre mesure, d’imp
nt toute la renommée et qui les suivaient dans leur retraite. Mort le comédien , morte la comédie. Dans Le Bourgeois gentilhomme,
urra, tous ces contrastes. Au contraire Larive était le plus beau des comédiens . Son œil était grand et plein de feu, sa taille é
n, pour crime de révolte et de conspiration. Mais c’est bien rare, un comédien qui s’élève si haut. Qui donc arrive ? quelle est
andmesnil était un gros propriétaire qui avait obéi à la vocation des comédiens  ; il était grand, maigre, osseux des pieds à la t
sur ses gardes. Son enthousiasme diminue à mesura qu’il approche des comédiens contemporains. Son souvenir est toujours bienveil
amateur, et nous le trouvons quelque peu louangeur quand il parle des comédiens qui ne sont plus. À notre sens, le vieil amateur
’or et de pourpre. Éternelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts ! Des comédiennes épuisées ! Des jeunesses
rnelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts ! Des comédiennes épuisées ! Des jeunesses anéanties, des têtes pel
teaux, Bobèche et Galimafré, son compère ; à ce profane cimetière des comédiens évanouis, je préfère, eh oui ! quand vient la sem
et de grand cœur, cette halle et ce marché qu’on appelle le Café des Comédiens . Le Café des Comédiens Figurez-vous un trou
alle et ce marché qu’on appelle le Café des Comédiens. Le Café des Comédiens Figurez-vous un trou noir et malsain, d’un asp
pauvreté, dans cet abandon, dans cet hôpital, dans ce rendez-vous des comédiens qui invoquent le pain et l’habit, le victum et le
débris de Carthage ! » Ceci pourrait s’écrire au fronton du Café des Comédiens . À ce rendez-vous du talent sans feu ni lieu, de
on indolence (il ne songeait pas en ce temps-là à visiter le Café des Comédiens ), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, l
’opposition sous l’Empereur, conçut l’idée de se faire tout de bon un comédien , et de changer ses planches en plein vent contre
la farce populaire, ils ont évité, par fortune, les deux écueils des comédiens dont le public ne veut plus, — le Café des Comédi
deux écueils des comédiens dont le public ne veut plus, — le Café des Comédiens , et l’arrière-boutique du Café des Comédiens, l’h
veut plus, — le Café des Comédiens, et l’arrière-boutique du Café des Comédiens , l’hôpital. — Le mot est dur, il est vrai. Le com
e du Café des Comédiens, l’hôpital. — Le mot est dur, il est vrai. Le comédien est resté l’être imprévoyant par excellence, l’en
nfant du hasard, le bohémien, le frondeur, le bon vivant. D’un pareil comédien , nous vous dirons l’histoire tout à l’heure ; il
ilieu de la foule ingrate, sur les grandes routes et dans le Café des Comédiens . Ces braves gens ont gardé la mémoire de Rosambea
araît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que deviennent les vieux comédiens , et je vous dirai ce que deviennent les vieilles
de ; pour les invalides de l’art dramatique, il n’y a que le Café des Comédiens , c’est-à-dire un hôpital sans repos. Mais où est
afé des Comédiens, c’est-à-dire un hôpital sans repos. Mais où est le comédien qui se repose ? où est le comédien qui renonce to
hôpital sans repos. Mais où est le comédien qui se repose ? où est le comédien qui renonce tout à fait à ses joies, à ses transe
nce tout à fait à ses joies, à ses transes, à ses délires ? où est le comédien , qui tôt ou tard, vieux, malade, infirme, délaiss
était sa force, ne vienne encore se traîner sur les bancs du Café des Comédiens  ? Notez bien que si je dis le comédien, je dis au
ner sur les bancs du Café des Comédiens ? Notez bien que si je dis le comédien , je dis aussi la comédienne ! Un moment arrive, e
des Comédiens ? Notez bien que si je dis le comédien, je dis aussi la comédienne  ! Un moment arrive, et bientôt, où la comédienne
ien, je dis aussi la comédienne ! Un moment arrive, et bientôt, où la comédienne n’est plus d’aucun sexe ; alors, elle aussi, elle
d’aucun sexe ; alors, elle aussi, elle s’en va, résolue, au Café des Comédiens , implorant une place de servante en quelque tripo
et sa misère avec le luxe, la fortune et les scandales de ces fausses comédiennes dans la soie et dans l’or qui donnent à peine à l
écrire ces beaux poèmes que chante l’avenir, soyez tout simplement un comédien quelque peu aimé du public, une danseuse au tendr
vous faites, répondait Lekain. — Lekain avait raison ! tout comme les comédiennes ont raison d’être belles, pimpantes, et parées !
ants, ou porter le même jabot deux fois ! Habituez de bonne heure vos comédiens à l’élégance, à la dépense, â la prodigalité. Don
 XIV, mais à une condition : que cet argent que donne le public à ses comédiens ordinaires soit loyalement dépensé. Le public pro
essément défendue à ces enfants perdus de Corneille et de Molière. Un comédien qui achète des rentes vole le public. Une comédie
et de Molière. Un comédien qui achète des rentes vole le public. Une comédienne qui place son argent manque à sa vocation, qui es
cito pecuniæ : c’est un petit traité de saint Ambroise, à l’usage des comédiennes qui portent leur argent à la Caisse d’Épargnes, e
es comédiennes qui portent leur argent à la Caisse d’Épargnes, et des comédiens qui placent leurs économies, dans le trois et le
es, dans le trois et le cinq pour cent ! Diderot. — Le Paradoxe du comédien Un homme qui doit être compté parmi les fonda
d, Diderot, s’est beaucoup occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens . Il aimait le théâtre, ou tout au moins il en aim
e ardent, afin que le regard de cet homme et son suffrage arrivant au comédien , l’encourageassent à bien dire et à bien faire. I
ant, applaudissant, sifflant, que le regard du spectateur laissait le comédien pour s’arrêter sur cet auditeur qui avait dix cou
ux beaux passages du Père de famille. « Oui, disait-il, parlant de sa comédienne , je suis content de son âme, de sa voix, de ses e
ait placer un peu de son âme, un peu de son cœur ! Le paradoxe sur le comédien  ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comé
paradoxe sur le comédien ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comédien  ! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout
! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vrai comédien doit avoir des actions de grâces à rendre à la na
re autant qu’à l’étude. Il faut avant tout que la nature ait donné au comédien , les qualités de la personne, à savoir : la figur
e, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. Fi ! du comédien imitateur qui copie assez bien toutes choses, mie
imitateur qui copie assez bien toutes choses, mieux vaut cent fois le comédien de nature, atroce aujourd’hui, demain sublime ! L
sera bon, ce soir, parce qu’il a été admirable, hier. Il n’y a que le comédien médiocre qui soit excellent tous les jours, à tou
e absolu de sensibilité prépare les acteurs sublimes ». Les larmes du comédien descendent de son cerveau, celles de l’homme sens
t de son cerveau, celles de l’homme sensible montent de son cœur ; le comédien pleure comme un prêtre incrédule qui prêche la pa
avec un modèle idéal imaginé par le poète, et souvent exagéré par le comédien . » C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à rec
gt coudées ! Et l’étrange chose aussi que dans cet art du théâtre, un comédien dépende absolument du comédien qui joue avec lui,
aussi que dans cet art du théâtre, un comédien dépende absolument du comédien qui joue avec lui, tout comme un bon joueur de wh
yez pas, madame, Que je revienne encor vous parler de ma flamme. La Comédienne  : — Je vous le conseille. Éraste. C’en est fait
a Comédienne : — Je vous le conseille. Éraste. C’en est fait ; La Comédienne  : — À la bonne heure ! Éraste.                 
guérir, et connais bien Ce que de votre cœur a possédé le mien. La Comédienne  : — Plus que vous n’en méritiez. Éraste. Un cou
. Éraste. Un courroux si constant, pour l’ombre d’une offense… La Comédienne  : — Vous, m’offenser ! je ne vous fais pas cet ho
indifférence ; Et je dois vous montrer que les traits du mépris La Comédienne  : — Le plus profond. Éraste. Sont sensibles, su
profond. Éraste. Sont sensibles, surtout aux généreux esprits. La Comédienne  : — Parlez-en, un généreux ! Éraste. Je l’avoue
res Des charmes qu’ils n’ont point trouvés dans tous les autres, La Comédienne  : — Ce n’est pas faute d’en avoir vu. Éraste. E
j’étais de mes fers, Les aurait préférés à des sceptres offerts. La Comédienne  : — Vous en avez fait meilleur marché. Éraste.
ous en avez fait meilleur marché. Éraste. Je vivais avec vous, La Comédienne  : — Vous en avez menti ! Éraste.               
urai, quoique outragé, Assez de peine encore à m’en voir dégagé. La Comédienne  : — Cela serait fâcheux ! Éraste. Possible que
a cure qu’elle essaie Mon âme saignera longtemps de cette plaie. La Comédienne  : — Ne craignez rien, la gangrène y est. Éraste
isait tout mon bien Il faudra me résoudre à n’aimer jamais rien. La Comédienne  : — Vous trouverez du retour. Éraste. Mais enfi
s de mes vœux rebutés. Lucile alors reprend l’entretien, et c’est le Comédien qui fait l’a parte de la Comédienne. Lucile. Vo
rs reprend l’entretien, et c’est le Comédien qui fait l’a parte de la Comédienne . Lucile. Vous pouvez faire aux miens la grâce t
grâce tout entière Monsieur, et m’épargner encor cette dernière. Le Comédien  : — Mon cœur, vous êtes une insolente, et vous vo
                                       Non, non, n’ayez pas peur La Comédienne  : — Je ne vous crains pas. Éraste. Que je fauss
effacer votre image, Croyez que vous n’aurez jamais cet avantage La Comédienne  : — C’est le malheur que vous voulez dire. Éras
Lucile.                                Ce serait bien en vain. Le Comédien  : — Ma mie, vous êtes une fieffée gueuse à qui j’
parler. Éraste. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein. La Comédienne  : — Plût à Dieu ! Éraste. Si jamais j’avais fai
Dieu ! Éraste. Si jamais j’avais fait cette bassesse insigne. La Comédienne  : — Pourquoi pas celle-là après tant d’autres ?
temps, entendre ce qu’ils se disent en plein théâtre, sotto voce, ces Comédiens et ces Comédiennes qui semblent tant animés de l’
e qu’ils se disent en plein théâtre, sotto voce, ces Comédiens et ces Comédiennes qui semblent tant animés de l’ardeur dramatique,
oulisse. Moi qui vous parle (ce n’est pas Diderot !) j’ai vu un grand comédien de ce temps-ci, au milieu d’une tirade énorme, en
z cependant cette définition de Sénèque, de l’homme en général, et du comédien en particulier : « l’homme (et le comédien) dit-i
l’homme en général, et du comédien en particulier : « l’homme (et le comédien ) dit-il, est un animal naturellement élégant, et
re, elle y perdra s’il est un habile homme. Alors, en effet, le grand comédien amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient
n avare, un certain misanthrope, un tartufe exceptionnel. » Le grand comédien est tout… il n’est rien ! — « Un grand comédien n
ptionnel. » Le grand comédien est tout… il n’est rien ! — « Un grand comédien n’est pas un piano, une harpe, un violon, un viol
n adulateur de profession, c’est un grand courtisan. » C’est un grand comédien — il n’est rien ! Un grand comédien est un pantin
grand courtisan. » C’est un grand comédien — il n’est rien ! Un grand comédien est un pantin merveilleux dont le poète tient la
l’existence de chaque jour, et s’il était nécessaire qu’en effet, le comédien éprouvât, l’une après l’autre ou tout à la fois,
ire nous avons ! « Souvent (c’est Diderot qui parle), j’ai vu rire un comédien hors de la scène, je n’ai pas mémoire d’en avoir
joute, et ceci soit dit tout ensemble à l’accusation, à la louange du comédien  : « Qu’est-ce qui leur chausse le socque ou le c
a Le théâtre est une ressource, jamais un choix. Jamais on ne se fit comédien par goût pour la vertu, par le désir d’être utile
conviction. C’est, au reste, un grand plaisir de l’entendre dire aux comédiens , de bonnes et justes vérités que ces messieurs et
gloire ! Incroyable privilège et facile à comprendre pourtant, que la comédienne et le comédien, la danseuse et le danseur, et qui
le privilège et facile à comprendre pourtant, que la comédienne et le comédien , la danseuse et le danseur, et quiconque a touché
pitres du Gil Blas, et n’allez pas jusqu’à la comédie intitulée : Les Comédiens , de M. Casimir Delavigne, vous trouverez que la p
-delà de toute mesure… sur le théâtre, est justement la profession du comédien  ! Cela les amuse à outrance de s’admirer les uns
soubrettes, et les reines sur leurs trônes implorant la clémence des comédiens sur leurs planches. Ouvertement, le poète dramati
a-t-il pas relevé cette insupportable aberration de la comédie et des comédiens . Par exemple, à propos de l’histoire d’un certain
stes méchancetés qui se puisse voir. Ce duc de Parme compte parmi ses comédiens un certain Mégani, qui est de venu très amoureux
e où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à devenir un grand comédien quelque jour. Au reste, c’était le beau temps de
x, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plus grand comédien de l’Italie. Vous savez, au reste, que le plus di
, le plus excellent, le plus méconnu de tous les arts, c’est l’art du comédien . Vous seriez le plus malappris et le plus grossie
tat, Jules César à Roscius, Michel-Ange à Talma, Raphaël à Bouffé. Le comédien est le maître du monde ! Et la comédienne ? — Rie
à Talma, Raphaël à Bouffé. Le comédien est le maître du monde ! Et la comédienne  ? — Rien n’est comparable à la femme qui déclame
de celui qui a brûlé le temple d’Éphèse. Il faut donc que ces pauvres comédiens cessent de se lamenter de ne rien laisser après e
d’orgueil, d’admiration pour soi-même, que s’il eût été un véritable comédien français. Paula, qui pense tout à fait comme lui,
pouse n’ait pas à rougir des grandeurs de l’époux, Mégani en fait une comédienne . Seulement la femme de Mégani reste un peu inféri
les heures du jour ! Ne voyez-vous donc pas, au contraire, malheureux comédiens que votre mariage va détruire, pour vous, toute l
e une fois, ce n’est pas là la question. La question est, qu’une fois comédienne et quand elle a bien montré, chaque soir, sous so
plus empressés, se fait remarquer le duc d’Ascalio. Il a vu la jolie comédienne , et, ma foi ! (que voulez-vous ? c’était l’usage)
it entendu parler ni du prix de vertu, ni de la caisse d’épargne. Les comédiennes auraient été bien embarrassées à écumer leur pot,
tait une raison de plus pour les rendre populaires et recherchées. La comédienne était véritablement, en ce temps-là, une espèce à
e plus beau tableau qui n’est pas dans son jour, ne frappe point. Une comédienne , si elle est sage, je veux dire si elle ne favori
liqua le barbier, j’ai bien de la peine à vous croire. Je connais les comédiens  ; ces messieurs-là ne font pas comme vous des voy
fais les amoureux. » Alors nos trois amis, le barbier, Gil Blas et le comédien , rongent leurs grignons à belles dents, puis, tou
s, puis, tout en mangeant, le barbier qui n’en revient pas de voir un comédien si pauvre : — « Pour un héros de théâtre, lui dit
, reprit l’histrion ; mais malepeste ! il n’est pas permis à un petit comédien de campagne, d’élever sa pensée jusqu’à ces fameu
ous avons fait du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le comédien , du comédien le grand seigneur. Pendant que l’on
t du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le comédien, du comédien le grand seigneur. Pendant que l’on vous montre K
, ne dirait-on pas Dante ou Michel-Ange chassés de Florence ? — Notre comédien rentre dans sa maison à la faveur d’un déguisemen
terme à ses malheurs ! Ô seigneur Zapata, que vous et les vôtres, les comédiens bons vivants et sans façons, les comédiennes aven
ue vous et les vôtres, les comédiens bons vivants et sans façons, les comédiennes avenantes, amoureuses, coquettes et jolies, vous
roles Puisque nous sommes tombés dans ce chapitre inépuisable des comédiens qui ont disparu de nos jours, en voici quelques-u
de tout son poids, j’en ai grand-peur ! Menjaud était un de ces rares comédiens sans art, sans prétention, d’une naïveté incroyab
il y montait ; mais la première surprise une fois passée, aussitôt le comédien reparaît, et à force de naturel et de bonne grâce
ôt fait oublier les embarras du premier moment. On devine fort que ce comédien -là n’était guère avide de se montrer, — il ne cou
en que sa froideur ; pour avoir pris son art au sérieux, ce vénérable comédien en avait détruit tout le charme. Aussi n’aspirait
rope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels beaux comédiens il va chercher pour former cette illustre compagn
y se demande à lui-même Le Cocu imaginaire, adorablement joué par les comédiens ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà
ns ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà comment ce vieux comédien a échappé à ce théâtre dont il était le rire le p
jamais de M. Odry un bouffon de Molière ! C’était un homme à part, un comédien incroyable, un être à demi créé, une intelligence
an de Shakespeare eût tenté les honneurs de la comédie, il eût été un comédien de l’école de M. Odry. Certainement une écaille d
s salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du comédien . Le supplice dura trois actes. Ce pauvre homme es
l’un et l’autre à la suite de Molière), et dans la foule, à un autre comédien célèbre du boulevard, à un homme qui ne s’attenda
te plaisanterie à brûle-pourpoint, ne se peut représenter que par des comédiens jeunes, vifs, alertes, disposés à supporter les c
upporter les camouflets de la comédie. — Je veux, à tout prix, que le comédien qui s’appelle M. de Pourceaugnac soit un gaillard
n bisaïeul ! Triste plaisir ! Lamentable histoire ! la vieillesse des comédiens qui ne savent pas quitter le monde, au moment où
ce capitaine Paroles me revient en mémoire, à propos de comédie et de comédiens , mais puisqu’il est là, qu’il y reste ! — Depuis
de Figaro. Il était une des fêtes de la Comédie, il était au rang des comédiens qui font rire. De Molière il répandait le sel à p
ur qu’il portât toutes sortes d’égards et de bonne amitié à son brave comédien . Monrose, disions-nous au parterre, Monrose ne s’
l joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui une excellente comédienne que le Théâtre-Français a perdue, mademoiselle Ve
vanité des poètes, l’ambition des prosateurs, l’envie et la haine des comédiens , et le souffle du parterre et le mépris du lecteu
contré, sous ces ombrages, qui avait encouragé et consolé l’infortuné comédien . Le lecteur ne sera pas fâché de retrouver ici le
s’y perdre — en même temps c’est à ne plus rien comprendre à l’art du comédien . En effet, voilà un art que vous dites rempli de
telligence, — et pourtant vous avez là, sous les yeux, l’exemple d’un comédien excellent qui joue un des rôles les plus compliqu
ant des chansons sur le théâtre des Variétés à côté de Bouffé, ce gai comédien des émotions tristes et tendres, qui n’est jamais
a vie et la grâce et la charme de cette génération nouvelle de jeunes comédiennes qui ont repris la tradition où leurs anciennes, l
e plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer… la comédienne aura-t-elle assez d’ironie, assez de sang-froid ?
ements. Ces diamants, ces folies, ces pompons, l’ornement obligé des comédiennes et des pièces fugitives… il y a des pièces de Mol
Il a fait des pièces tout exprès, on le dirait du moins, pour que sa comédienne eût de temps à autre une belle occasion de montre
le costume de ses acteurs. S’est-on disputé sur le costume des divers comédiens qui jouent Le Misanthrope ou Le Bourgeois gentilh
À quoi bon l’habit ? L’habit ne fait pas le moine, il ne fait pas les comédiens  ! Les comédiens du Théâtre-Français n’auraient pa
it ? L’habit ne fait pas le moine, il ne fait pas les comédiens ! Les comédiens du Théâtre-Français n’auraient pas seulement beso
sent de cette verve hardie à tout dire. Plaute, qui est en même temps comédien , poète comique et entrepreneur de spectacles (tou
a comédie de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, mesdames nos comédiennes ne se figurent pas que ce soit un rôle ; et quand
orte avec lui son enseignement sérieux. À ce compte, le courtisan, la comédienne , le fâcheux, le plaideur, le poète, le banquerout
utrance. Sauve qui peut ! le bouffon va parler comme un juge ; le vil comédien va se poser en magistrat ; le poète, car il a tou
our mieux dire l’aigre Acharnienne, lapide Cléon d’invectives. Pas un comédien , ni Callistrate qui excelle à faire la charge des
jeter et de disséminer, dans une salle de spectacle, toutes sortes de comédiens inattendus ; mais ici la situation est grave, le
on. À voir ce théâtre de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces comédiens assoupis dans cette nuit profonde ; à l’aspect de
par une bouffonnerie pour laquelle il ne faut rien moins que tous les comédiens de la comédie. Au troisième acte l’action s’inter
son nom ? Où se tient-il ? Est-il donc, lui aussi, comme l’autre, un comédien ambulant, a-t-il fait son tour de France, de trét
son tour de France, de tréteaux en tréteaux ? Où sont ses fringantes comédiennes  ? Il se fait bien temps aussi qu’on nous en donne
jours besoin d’un écu gros ou petit, chapeau bas devant Messieurs les comédiens et Mesdames les comédiennes. Non pas, mordieu ! I
ou petit, chapeau bas devant Messieurs les comédiens et Mesdames les comédiennes . Non pas, mordieu ! Il ne va pas dîner chez les a
, à Cîteaux, chez le Commandeur, et même chez M. le Grand Prieur. Les comédiens , chez lui, — chez un poète ! font antichambre, ch
t comme il les traite ! Il a fait attendre M. Baron ! Il se moque des comédiennes , quand elles sont vieilles et laides ; il dit com
nt vieilles et laides ; il dit comme cela que le premier devoir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être belle ; que le reste
ux que cette chose capricieuse : le talent d’une femme ! — Oui, toute comédienne est bonne à cette comédie heureuse, à condition q
ute comédienne est bonne à cette comédie heureuse, à condition que la comédienne ait vingt ans, et tout au plus ! À ces belles dam
ême il leur en donne. Surtout il défend à ces dames de fréquenter les comédiens , comme elles n’y ont que trop de penchant ; mais
robes et portent leurs chapeaux ; encore faut-il être une bien grande comédienne pour en remontrer, en ceci, à nos grandes coquett
t ses faveurs ; en voilà un qui ne fait pas d’emprunt à messieurs les Comédiens , qui vit de sa propre vie, et sur son propre bien
Baron, par Le Sage : « Premièrement, c’est un grand homme qui a été comédien . — As-tu remarqué ses cheveux noirs ? Ils sont te
nous ne comprenons Molière. Molière a aimé Baron comme un intelligent comédien , qui était beau, bien fait et insolent à outrance
omparer avec les trois à quatre filles de joie, mises en scène par le comédien Baron. Ceux qui ont dit que Baron s’était mis en
ce temps-là. D’Ancourt. — Le Chevalier à la mode. — L’Âge d’or des comédiens . — L’Homme à bonnes fortunes. — La Critique de l’
oétique. C’était mieux que la muse de d’Ancourt ; c’était la fille du comédien La Thorillière, qui n’avait jamais rencontré d’au
âce et de naturel que faire se pouvait. En ce temps-là, messieurs les comédiens ne s’imaginaient pas qu’ils exerçaient la plus di
les joies, toutes les licences permises, tout ce qui a fait la vie du comédien , depuis Thespis, l’heureux ivrogne, jusqu’à madem
moiselle Bourgoin. Et la preuve que les plus beaux esprits, parmi les comédiens , ne croyaient pas être de si grands hommes, pour
t souvent le plus simplement du monde et sans crier : au miracle ! Un comédien était reçu par ses camarades, pour jouer la coméd
es sources. Ils auraient bien ri, en ce temps-là, de la vanité de nos comédiens et de l’amour-propre de nos poètes ! Ils auraient
ns l’avant-scène ; ce sont là autant de détails sur lesquels l’habile comédien a compté, pour faire oublier toute cette affaire
quis : « de la chandelle ! du feu ! une bassinoire ! Ah ! les mauvais comédiens  ! »Ce marquis-là, lui aussi, revient de L’Homme à
36. Un mot d’arlequin me revient toujours en mémoire, à propos de ces comédiens , plus ou moins grands et célèbres, qui ont fait v
6 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ons, Molière, génie humain, amoureux de la vérité, faisait parler ses comédiens selon leur nature ou selon la nature du rôle qu’i
s autres caractères. C’est que Molière était tout à la fois auteur et comédien  ; c’est qu’il mettait en scène son idée ; c’est q
le. On m’apportait souvent des portraits plus ou moins apocryphes des comédiens et des comédiennes, surtout des figures du xviiie
t souvent des portraits plus ou moins apocryphes des comédiens et des comédiennes , surtout des figures du xviiie  siècle ; mais les
ble d’admettre, un seul instant, comme authentiques les portraits des comédiennes de la troupe de Molière, gravés à l’eau-forte par
femmes ; il est avec elles brutal et disgracieux ; donc, pas une des comédiennes qu’il a peintes ne représente les femmes de la tr
s pourquoi avoir ajouté foi à ce portraitomane qui voyait partout les comédiennes de Molière ? Et cette belle Geneviève Béjart « d’
IV Je publie un premier volume aujourd’hui. Je commence par Les Comédiennes de Molière. Je continuerai par un second volume,
les grimaces. Toutefois, il est impossible ici de rien affirmer : les comédiens ont leurs heures, surtout avec les curieuses comm
u Roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses comédiens , avec 300 livres de pension pour chaque comédien.
et le titre de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque comédien . La troupe de Monsieur commença au Louvre devant
é, ne fût-ce que l’immortalité d’un siècle. En France la renommée des comédiennes a déjà franchi trois siècles. Qui ne connaît aujo
en avoir passé par les passions. Aussi toutes les femmes veulent être comédiennes , ou jalousent les comédiennes. Ce n’est pas seule
s. Aussi toutes les femmes veulent être comédiennes, ou jalousent les comédiennes . Ce n’est pas seulement pour avoir comme elles l’
art, une des premières, sinon la première, prit la vraie figure de la comédienne , parce qu’elle avait la beauté, la grâce, la hard
t de celles qui donnèrent des idées à Molière ; car si elle était née comédienne , elle était née pour jouer un premier rôle dans l
de Saint-Germain l’Auxerrois ne fit pas de façon pour « retenir cette comédienne  ». Le clergé de Saint-Paul voulut bien lui faire
ixante et douze, le corps de feue damoiselle Marie Magdelaine Béjart, comédienne de la troupe du roi, prise hier dans la place du
e Molière, que Madeleine nomme ses légataires universelles. La pauvre comédienne était à bout de forces ; quand il lui fallut sign
ous voyez que la seringue de la comédie faisait bonne figure chez les comédiennes . Nous entrons maintenant dans une chambre sur la
ne savaient sans doute pas faire la cuisine, savaient leur métier de comédiennes . D’ailleurs il est reconnu que Molière essayait t
ant feu et flammes ; il en est qui apaisent toutes les rébellions. Le comédien de Brie n’avait rien â répliquer à une femme qui
ouva le mari trop bien traité. Elle avait raison, mais on eut peur du comédien qui jouait les bretteurs d’après le naturel (La R
acte de décès. Mlle de Brie n’était pas seulement une excellentissime comédienne . Si la Du Parc était la plus belle de la troupe,
osophe encore qu’il n’était amoureux ; Quel beau roman à faire, cette comédienne entre ces quatre amoureux illustres et jouant ave
he fondante, un rayon d’orage, l’amoureuse inespérée. Dans La Fameuse comédienne , un pamphlet qui calomnie à chaque page, mais qui
Quand ils furent arrivés à Lyon, ils y trouvèrent une autre troupe de comédiens établie, dans laquelle étaient la Du Parc et la d
y a là du vrai et du faux, comme dans toutes les pages de La Fameuse comédienne . Si la Du Parc eût traité Molière avec tant de mé
ourquoi l’eût-il prise dans sa troupe, puisqu’alors c’était moins une comédienne qu’une écolière ? Comment Molière, qui était alor
poser qu’elle fût alors âgée de deux ou trois ans, ce qui eût été une comédienne invraisemblable. Jal, un peu plus exact, la fait
e Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur Du Parc, l’une des comédiennes de la troupe royale, âgée d’environ 25 ans, décéd
plus. Ce qui est hors de doute, c’est que Mlle Du Parc fut une belle comédienne et une plus belle tragédienne6. Voyons d’abord l’
il fit mieux, il lui céda sa troupe et devint bientôt lui-même un des comédiens de Molière. Naturellement Corneille fut parmi les
it toujours ses larmes. On dit que Racine a vengé Corneille, comme le comédien Guérin a vengé Molière. Tout se paie ici-bas, mêm
jeunesse. Et ce qui le sauva devant la Du Parc, c’est que toutes les comédiennes firent cercle autour de lui, la Marquise fut jalo
u Parc se dépêchât puisqu’elle devait mourir. Celle qui s’était faite comédienne pour Molière se fit donc tragédienne pour Racine.
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens , Tant les Français qu’italiens, Les adorateurs de
rier 1680, elle déclara, « qu’elle avait connu la demoiselle Du Parc, comédienne , que sa belle-mère nommée de Gorla lui avait dit
vrai, et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une vraie comédienne . Eh bien ! encore une fois, je crois fermement q
. Geneviève Béjart Molière peint ainsi une des physionomies de la comédienne en s’adressant à Mlle Hervé, dans L’Impromptu de
aussi resta-t-elle toujours au second plan. Elle ne fut jamais qu’une comédienne d’occasion ; elle faisait bien en scène parce qu’
type a des physionomies sans nombre. J’ai vu le Tartuffe joué par dix comédiens de marque, qui tous le jouaient bien avec leur te
scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe est le rôle des grands comédiens . Sa femme, sa sœur et sa fille furent des comédie
e rôle des grands comédiens. Sa femme, sa sœur et sa fille furent des comédiennes  : sa femme, sous le nom de Mlle Du Croisy ; sa sœ
ire prendre garde à des choses dont ils ne s’avisent pas ! » Chaque comédienne du xviie  siècle a eu son quatrain. Voici celui d
était encore au Malade imaginaire. Vingt-deux rôles où ce merveilleux comédien montrait vingt-deux figures, toute la gamme des p
que ce ne fût Lulli lui-même qui en donna la première idée — que tout comédien devait savoir la musique. « Molière avait imaginé
leur être par vous sur ce pourvu. » On enlevait toutes les filles de comédiens par amour pour la comédie — même la fille de Moli
oyal en la maison où est demeurant Philibert Gassot, sieur Du Croisy, comédien ordinaire de Sa Majesté, où étant ledit sieur Du
moins, par un légitime mariage, la femme de Paul Poisson, le célèbre comédien . Elle daigna pour lui oublier son nom de gentilho
n coup à la tête, et, par son testament, elle donna tout son bien aux comédiens , par forme de restitution. « Des Œillets était un
stitution. « Des Œillets était une très excellente, et même gracieuse comédienne , quoique laide, point jeune et fort maigre ; mais
uis Pasques de l’année 1659, appartenant au sieur La Grange, l’un des comédiens du roy. Édouard Thierry a très bien dit que c’éta
qu’elle feint de ne pas connaître : Je ne sais, je l’ai pris pour ce comédien , Si jeune, si bien fait, qui déclame si bien, Qu’
ène ; aussi fut-ce pour elle un honneur inespéré que d’épouser un tel comédien . Elle avait tour à tour été fille de chambre de M
du Roman comique, ont chacun un valet « prétendant à devenir un jour comédien en chef » ; et tel d’entre eux récite « déjà sans
c’était pourtant toute sa dot. La Grange, jeune, bien lait, brillant comédien , l’épousa sans lui demander davantage, sans se cr
angeau de cet autre Louis XIV, tenant journal des faits et gestes des comédiens et des spectateurs, qui nous initie après deux si
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde, de sorte que les comédiens ne sachant à
uit la réputation du plus méchant comédien du monde, de sorte que les comédiens ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
itre de pâtissier du cardinal de Richelieu ; mais au fond il était né comédien . Scarron, dans son Roman comique, avait-il rêvé d
par être pâtissier ; c’est en cette belle qualité qu’il fut adoré des comédiens et des poètes qui se régalaient à sa boutique en
nues des passions, mais elle y allait toujours. A-t-on calomnié cette comédienne par ce quatrain célèbre ? Si, n’ayant qu’un aman
son premier enfant. Pierre qui roule n’amasse pas de mousse, mais les comédiennes qui courent les provinces se font une famille. Il
prise, par une physionomie expressive. » Et à ce propos Filandre, le comédien , chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flan
par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleur
nformée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mascon, a toutes les quali
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle de son palais roya
suite de sa cour pour y recevoir ses ordres ; veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mascon, a
ncre la froideur que Louis XIV témoigna à Chambord, au début de cette comédienne  ; un peu plus, le roi ne la voulait pas sur son t
tudier les rôles de Mlle Beauval dans le comique » pour doubler cette comédienne . Mlle Desmares ne perdit pas de temps pour dire t
au théâtre sans sa femme. IV Du reste, l’intérieur de ces deux comédiens était bien une autre comédie. Si le mari était si
saurait mieux pénétrer dans la vie intime de ces figures originales, comédiens et comédiennes, qu’en feuilletant les actes des n
x pénétrer dans la vie intime de ces figures originales, comédiens et comédiennes , qu’en feuilletant les actes des notaires et les
on Beauval. Le plus souvent, les soufflets étaient administrés par la comédienne  ; mais, cette fois, elle avait trouvé son maître.
tait surtout mécontent de lui ; c’est qu’il y avait dans sa pièce une comédienne occulte qui devait être du dénouement ; cette com
sa pièce une comédienne occulte qui devait être du dénouement ; cette comédienne , c’était aussi la Mort. On a dit que c’était pour
et tragique aventure à la Beaupré. Sur le théâtre, elle et une jeune comédienne se dirent leurs vérités. — Eh bien, dit la Beaupr
on cœur. » C’était une tradition du théâtre, que Grimarest tenait de comédiens qui l’avaient recueillie de la bouche de Molière.
 ; elle s’appelait Thérèse Le Noir de La Thorillière ; elle était née comédienne dans une famille de comédiens. Elle aurait pu cré
oir de La Thorillière ; elle était née comédienne dans une famille de comédiens . Elle aurait pu créer les amoureuses, tant elle j
rt éprise, au premier acte de sa vie, du célèbre Dancourt, qui se fit comédien pour elle. Voici ses débuts : cela commence encor
dié le droit ; mais, à peine avocat, devenu éperdument amoureux d’une comédienne à la mode, il s’était détourné de son chemin pour
de son chemin pour une bonne fortune. Il avait héroïquement enlevé la comédienne à ses risques et périls ; il s’était réfugié avec
enleva, littéralement parlant, pendant que La Thorillière, père de la comédienne , discutait avec Baron. Il faut dire que la belle
était un scandale ; comment se débattre contre tout cela quand on est comédienne  ? « Vous croyez avoir maille à partir avec quelqu
la troupe de Molière, quoique l’histoire ne les représente que comme comédiennes du théâtre du Marais. Étiennette des Urlis jouait
it les confidentes ; elle épousa Brécourt, qui fut peut-être meilleur comédien que Molière, mais qui fut un mauvais auteur drama
le n’a pas d’histoire. 1. Pour soutenir l’Illustre théâtre et les comédiennes , Molière, par un acte du 31 mars 1644, dépose « c
coin du maître, ne nous laissent pas de doute que Bélise ne soit une comédienne . Nous aurions donc là un portrait de Madeleine Bé
t Du Croisy fut un des camarades de Molière, qui l’estima assez grand comédien pour lui confier le rôle de Tartuffe. La Grange,
nt dans la troupe comme acteurs nouveaux à Paris. »La femme était une comédienne de campagne, nommée Marie Claveau, et non Clavere
ours sur la scène ; s’il ne joue pas, il répète. À quelles heures, ce comédien , occupé jour et nuit au théâtre, écrit-il donc Le
, c’est sur les planches qu’elle le trouvera. Ô misère de cet état du comédien qui appartient à la curiosité publique morne par-
7 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ion que celle d’une petite bohémienne. D’après l’auteur de la Fameuse Comédienne , Armande aurait « passé sa plus tendre jeunesse d
s portraits auxquels on applique son nom. Toujours d’après la Fameuse Comédienne , lorsque la troupe, relativement plus stable, eut
1658, lors de l’arrivée à Paris, et, jamais, lorsqu’elle est devenue comédienne en renom et dont on.parle, il n’est fait allusion
jets de mariage et pris ses mesures comme directeur. Sœur et femme de comédiens , Armande devait naturellement être comédienne ; a
ecteur. Sœur et femme de comédiens, Armande devait naturellement être comédienne  ; aussi Molière s’inquiétait-il, au début d’une n
e respirait un charme souverain. Vers le milieu du XVIIIe siècle, une comédienne qui l’avait vue encore jeune, Mlle Poisson, disai
rer une grande passion. » Il n’est pas jusqu’à l’auteur de la Fameuse Comédienne , auquel le même aveu n’échappe, enveloppé de tout
nclure de ce renseignement qu’Armande avait la taille bien faite ? La comédienne fut vite hors de pair et fit encore valoir la fem
e même compliment qu’à La Grange et à Mlle du Parc, les deux parfaits comédiens  : « Pour vous, je n’ai rien à vous dire. » L’actr
si le plus difficile du répertoire classique. Tentation éternelle des comédiennes , celles qui l’ont abordé s’appellent légion, cell
oit rien perdre de sa fière attitude et de son sourire tranquille. La comédienne qui, la première, sut porter un tel rôle et s’y i
oquette l’humeur impérieuse et vaine ; elle « vouloit, dit la Fameuse Comédienne , être applaudie en tout, n’être contredite en rie
tes les séductions que l’art et la poésie peuvent réunir autour d’une comédienne . Il n’y a, malheureusement, que Robinet pour nous
ouble portrait de La Grange et de Mlle Molière. IV Telle fut la comédienne dans Armande Béjart : très digne d’attention, com
n argument contre Armande mariée depuis deux ans à peine. Bientôt, un comédien de l’hôtel de Bourgogne, de Villiers, lance sa Ve
as de Tralage, parait-il, s’amusait à dresser un double catalogue des comédiens qui « vivaient bien » et de ceux qui « vivoient m
lé qui pèse le plus lourdement sur la mémoire d’Armande, à la Fameuse Comédienne . C’est un petit livre, publié à Francfort en 1688
acine, à Chapelle, à Blot, le chansonnier de la Fronde, à Mlle Guyot, comédienne de la rue Guénégaud, à Mlle Roudin, comédienne de
Fronde, à Mlle Guyot, comédienne de la rue Guénégaud, à Mlle Roudin, comédienne de campagne, à Rosimont, autre acteur de la rue G
s Molière, n’étaient capables de commettre une infamie, et la Fameuse Comédienne en est une. Racine, en particulier, repentant, co
e de théâtre. Il dénote, en effet, du tripot comique et de la vie des comédiens , une si exacte et si minutieuse connaissance, que
dramatique ou un amateur très répandu dans ce milieu spécial, mais un comédien . Toute profession très absorbante, — et aucune pl
lle que soit l’originalité de caractère que la nature ait donnée à un comédien , il sent et pense, voit et parle d’une manière qu
t un peu familier avec l’envers du théâtre, reconnaît dans la Fameuse Comédienne un parfum de coulisses prononcé. Mais si un coméd
ans la Fameuse Comédienne un parfum de coulisses prononcé. Mais si un comédien pense et écrit de façon spéciale, encore plus une
Mais si un comédien pense et écrit de façon spéciale, encore plus une comédienne , qui joint au tour d’esprit et de langage particu
out. Possédée contre Armande d’une haine féroce, haine de femme et de comédienne , elle n’a qu’un but qui est de la rendre odieuse 
es-vous donc pour être si sûr de ces choses-là ? » Et dans la Fameuse Comédienne les affirmations abondent, avec pièces à l’appui,
tait, en effet, d’humeur galante avec une préférence marquée pour les comédiennes . Et voici comment se seraient établies ses relati
et meurt à Venise le 9 janvier 1666. Cela n’empêche point la Fameuse Comédienne de faire durer sa liaison avec Mlle Molière jusqu
o, il était peu désireux, sans doute, de se prêter aux caprices d’une comédienne aussi bruyante et encombrante que l’Armande repré
ssi bruyante et encombrante que l’Armande représentée dans la Fameuse Comédienne . Ainsi, la médisante ennemie a eu la main malheur
miable. D’autres témoignages s’accordant ici avec celui de la Fameuse Comédienne , on peut tenir le fait pour assuré. VI Cett
jour, il rêvait tristement dans son jardin, lorsque, selon la Fameuse Comédienne , il reçut la visite de son ami Chapelle, et, « co
une ni à l’autre de ces deux hypothèses. Si l’on admet que la Fameuse Comédienne , malgré sa détestable inspiration, n’est pas l’œu
son mariage avec Armande ; et, quoi qu’en dise l’auteur de la Fameuse Comédienne , elle semble s’y être résignée facilement ; elle
t de l’absoudre en tout et pour tout avec un parti-pris d’admiration. Comédien , sa profession admettait alors bien des licences,
plus, la réconciliation n’en fut pas empêchée. L’auteur de la Fameuse Comédienne n’en parle pas : cela dérangerait sa thèse. Entre
er Armande et faire sourire Molière. Il serait imprudent de juger les comédiennes d’après les hommages poétiques qui leur sont cons
it gré à Armande d’avoir inspiré celui-là et, au sortir de la Fameuse Comédienne , on est quelque peu dédommagé en retrouvant, grâc
a renonciation dont l’église s’assurait toujours avant d’accorder aux comédiens la sépulture religieuse. Il est certain que les s
re, manquer de respect à la mémoire de leur chef, auquel « les grands comédiens  » avaient fait une guerre acharnée ? S’il devait
uraient toute l’étendue de cette perte, ce n’était qu’un très amusant comédien , qu’un excellent auteur, dont on regrettait la mo
se faisant passer auprès des naïfs ou des ignorans pour la brillante comédienne de la rue Guénégaud. Facilement abusé par les deu
publié à Londres par Mme de La Motte, Armande eut à subir la Fameuse Comédienne . Moins d’un an après éclatait un nouveau scandal
galantes. Aussi n’y a-t-il pas lieu de discuter celles que la Fameuse Comédienne lui prête encore à la même époque. Pouvait-elle,
uite ne donna plus lieu à aucun bruit fâcheux. L’auteur de la Fameuse Comédienne , lui-même, est obligé de le reconnaître ; il s’em
tte façon. Depuis lors, Armande continua sans incidens sa carrière de comédienne , jusqu’à ce qu’elle prit sa retraite, en 1694, à
ans, et elle aurait pu briller longtemps encore, à une époque où les comédiennes , même les ingénues et les grandes coquettes, s’ét
8 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
les changements que leur suggéra leur caprice, ou que la volonté des comédiens avait introduits dans la représentation, etc.1.»
qui l’aimait beaucoup, le mena un jour à l’Hôtel de Bourgogne, où les comédiens attiraient la foule. Le spectacle fit une impress
, par ménagement pour sa famille, aux préjugés de l’époque contre les comédiens . L’usage d’adopter un nom étranger a duré longtem
e il se mit à parcourir les villes de province. On exigeait alors des comédiens plus d’études et de connaissances que l’on n’en r
ur devait remplir. Au talent de bien rendre la pensée de l’auteur, le comédien était obligé de joindre celui d’improvisateur. Le
emi, et que sa vie littéraire ne fut pas exempte de persécutions. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ne voyaient ses succès qu
ncapables d’apprécier l’homme de génie, affectaient du mépris pour le comédien  ; le monarque s’en étant aperçu, fit un jour asse
, par leurs cris, leurs menaces et leurs intrigues, avaient forcé les comédiens à la retirer ; le président Lamoignon lui-même, t
évélant peut-être les secrets qui en firent depuis un des plus grands comédiens dont s’honore la scène française. Il lui donnait
voi avec des flambeaux. La populace, fidèle à ses préjugés contre les comédiens , aurait mis obstacle à la cérémonie, si madame Mo
Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de comédien . Il fut camarade de Molière dans la province, et
et accident vers la fin de février 1685. Brécourt a été un très grand comédien dans le tragique et dans le comique. Après avoir
 ; et on en rapporte un trait qui mérite d’être cité ici. En 1678, ce comédien , étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua u
acte, 1684. Brécourt avait épousé la demoiselle N. Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourg
cassin rival, et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
e à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits comédiens et Olivier. Cette femme, n’ayant aucune ressource
ais-Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette comédienne qu’il irait chez elle ; mais la partie fut rompue
er avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait : et ces comédiens avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
loridor. Baron avait la plus haute idée de son état : il disait qu’un comédien était un homme nourri dans le giron des rois. « J
ommes dans chaque genre ; elle semble n’avoir été avare que de grands comédiens  ; je ne trouve que Roscius et moi. »Cette haute o
tre, afin de pouvoir jouir des droits que l’église refusait alors aux comédiens . Cependant, quelque ferme qu’il fût dans sa résol
u’il avait au moment de sa mort8. Baron ne fut pas seulement un grand comédien  ; il est aussi connu comme auteur ; malheureuseme
. Jean Pitel, sieur de Beauval, était frère de Pitel de Longchamp, comédien qui suivit la carrière du théâtre en province. La
ine. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la Lettre sur Molière et les comédiens de son temps, de Brie succéda à Duparc dans les r
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les comédiens italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle Du
t-dix-huit ans. Une sœur de du Croisy avait épousé Bellerose, célèbre comédien de l’Hôtel de Bourgogne. Du Croisy quitta la Comé
e. La Grange. Charles Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens, comédien dans une troupe de province, s’engagea dans celle
s cet acteur, s’appliqua à le former lui-même. Il devint un excellent comédien . Après la mort de Molière, Hubert passa dans la t
rt. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens , en 1637, et parcourut le Languedoc et la Provenc
Démétrius, et en 1690 celle d’Agatocle. Mademoiselle Hervé-Béjart fut comédienne de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guéné
ntilhomme, entre Covielle et Cléonte. Madame Molière était excellente comédienne  ; elle avait une voix charmante, chantait avec be
en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne comédienne , grande, bien faite et extrêmement jolie ; elle c
’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de comédiens qui était alors en Hollande. Cet acteur n’avait p
ndant il parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette comédienne . Mademoiselle Beauval continua de jouer avec succ
et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une excellente comédienne , de bien représenter un personnage qui est si con
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens , Tant les français qu’italiens, Les adorateurs de
La Grange. Marie Ragueneau, femme de Charles Varlet de La Grange, comédienne de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de
Molière. 3. Cette inscription est de Sauvin. 4. Ce Raisin devint un comédien excellent. Il joignait au talent le plus parfait
aient. 5. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons comédiens . « La mère de Baron était une si belle femme que,
lle le méritait. Les spectateurs, blasés par Montfleury et les autres comédiens de son temps, qui se permettaient l’exagération l
issances ; Savoir : des bals, ballets et danses. D’ailleurs quelques comédiens , Deux français, quatre italiens ; Sur un sujet qu
9 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
rtes de personnes qui puissent appeler Molière, Monsieur ; c’était un Comédien , c’est-à-dire un homme d’une profession ignoble,
La Vie de Monsieur de Molière. Si l’Auteur n’avait pas chargé sur les Comédiens , j’aurais cru qu’il serait tombé dans cette faute
e grand-père de Molière à son fils, que ce petit garçon fût aussi bon Comédien que Bellerose. » Ou ce bon homme radotait, ou com
os de notre Auteur. Mais si la chose est vraie, les amis de ce pauvre Comédien avaient bien raison de le blâmer de n’avoir point
ui a oublié de le guider en cet endroit. Les Auteurs Comiques, et les Comédiens ne sont point amis de l’Auteur ; il ne perd point
que chose dans ses Ouvrages, qu’il les élève si fortement ? Quant aux Comédiens , la proposition de l’Auteur n’est pas plus juste 
is endroits de grands mots, pour nous faire entendre que le Métier de Comédien a de [trop] grands principes, pour que des gens s
e l’éducation qui donne la déclamation ? Si ce principe est vrai, les Comédiens doivent tous être de bons Acteurs, puisqu’ils n’é
olière avec Rohaut, que celui-là avait une femme qui se conduisait en Comédienne peu scrupuleuse sur le chapitre de la vertu. Cett
ver encore plus agréable. L’aventure du jeune homme qui veut se faire Comédien est moderne, ou elle est double. Car je sais qu’u
semblable conseil, à quelques circonstances près ; car il donna à ce Comédien l’alternative entre la profession de Jésuite, ou
ce Comédien l’alternative entre la profession de Jésuite, ou celle de Comédien . Roselis, très honnête homme, lui conseilla, sans
udissement. C’est en cet endroit de la Vie de Molière que les pauvres Comédiens sont accommodés de toute façon. L’Auteur fait fai
bon esprit et de probité ; mais il avait grand tort de le dire, comme Comédien . Et supposé qu’il ait jamais parlé aussi étourdim
gné tant d’autres vérités à des personnes qui ne les valent pas, tout Comédiens qu’ils sont ; il pouvait bien encore épargner à l
eur Maître, et qui a été si longtemps à leur tête. Car à regarder les Comédiens du côté des mœurs, ils en ont de bonnes comme les
vol que ce jeune homme fera au Public s’il ne se fait Prédicateur ou Comédien . Comme si les principes de la déclamation étaient
10 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
s ou environ. Il fallut qu’à la honte des riches et des égoïstes, les comédiens complétassent le reste ». Encore ne purent-ils av
anégyrique de Louis XIV, qui se trouve au dénouement de Tartuffe, les comédiens étaient obligés de substituer ces vers composés p
ant alors et vivement satisfait, et par l’ensemble, la perfection des comédiens français et l’excellence de Grandmesnil en partic
e de l’acteur Kemble se refusant, dans une fête que lui donnaient les comédiens français en 1800, à admettre que Molière appartie
 ! Si les Anglais goûtent Molière à la scène, surtout quand d’habiles comédiens français le leur apportent chez eux, il ne paraît
t été et le principe et la fin. Jean-Baptiste Poquelin, en se faisant comédien , changea de nom, comme c’était le commun usage, e
on que prit Jean-Baptiste Poquelin, le fils du tapissier, de se faire comédien se manifeste premièrement à nous par la renonciat
donné ici textuellement. 30 juin 1643. Contrat de société entre les Comédiens de l’illustre Théâtre. Furent présents en leurs p
rait envoyé à son fils pour le dissuader d’embrasser la profession de comédien , et que le fils Poquelin aurait au contraire déte
salle ne pouvant être prête que vers la fin de l’année, les nouveaux comédiens partirent pour Rouen. La première chose qu’ils fo
nt fort incommodes et mettaient souvent en désordre les coiffures des comédiens parce que, ne s’ouvrant que fort peu en haut, ell
quarante, c’est-à-dire cinq sous de plus, les jours où il jouera. Les comédiens énumérés dans l’acte sont : Jean-Baptiste Poqueli
ces également : Le Martyre de Saint-Eustache, tragédie, et L’illustre Comédien ou Le Martyre de Saint-Genest, tragédie (antérieu
é en 1646 ? Déjà, dit l’auteur de ces vers, qui était probablement un comédien oublié dans la distribution. Déjà, dans la troup
é Dubourg obtient un décret de prise de corps. Le 4 août, le chef des comédiens de l’Illustre Théâtre est encore au Grand-Châtele
u Grand-Châtelet. Le paveur Léonard Aubry, avec qui nous avons vu les  comédiens traiter, le 28 décembre 1643, consentit à se rend
ois et un nommé G. Rabel, qui apparaît ici pour la première fois. Les comédiens ne purent s’acquitter envers Léonard Aubry, car o
ier et parfait payement de ladite somme le 1er juin 1649. Les pauvres comédiens de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils la Seine, c
mplaisance dans L’Illusion, les escapades et les fortunes diverses du comédien Clindor ? Scudéry n’avait-il pas montré M. de Bla
zarre de l’histoire morale de leur pays. CHAPITRE III. DÉPART. LES COMÉDIENS DE M. LE DUC D’ÉPERNON Les comédiens durent qu
CHAPITRE III. DÉPART. LES COMÉDIENS DE M. LE DUC D’ÉPERNON Les comédiens durent quitter Paris dans les derniers mois de 16
pe au moment de ce départ. Le dernier acte souscrit en commun par les comédiens  de l’Illustre Théâtre offre sept signatures ; cel
staller leur théâtre dans quelque jeu de paume, manège ou grange, les comédiens étaient obligés de demander permission aux autori
ices. Une autre sorte d’actes n’a pas été moins utile pour suivre les comédiens à la trace ; ce sont les actes de baptême. Les co
r suivre les comédiens à la trace ; ce sont les actes de baptême. Les comédiennes de la troupe étaient d’une singulière fécondité.
ns qui furent très durables, puisque quatorze ans plus tard les mêmes comédiens , de retour à Paris, représentèrent de lui une Zén
vous avez donnés à la plus malheureuse et l’une des mieux méritantes comédiennes de France, n’est pas la moindre action de votre v
re année des pérégrinations de la troupe que le duc aurait secouru la comédienne . Madeleine Béjart, Molière par conséquent, et les
quelques lignes qui peuvent servir à fixer l’époque où Molière devint  comédien du duc d’Épernon, gouverneur de la Guyenne. Cette
faire passer heureusement de vos mains libérales en la bouche de ces comédiens destinés seulement aux plaisirs de votre Grandeur
remiers mois de 1646. Cette troupe n’aurait donc point mené la vie de comédiens de campagne à cette époque ; la Béjart et ses com
t que bien faiblement sentir. Rappelez-vous l’entrée en matière : ces comédiens qui arrivent à la débandade, « un pied chaussé et
t désolé par la peste. André Mareschal a soin de nous avertir que ces comédiens du duc d’Épernon étaient destinés seulement aux p
« Messieurs, étant arrivé en votre ville10, j’ai trouvé la troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon, qui m’ont dit que votre v
DE BRETEUIL. Carcassonne, neuvième octobre 1647. » Quels étaient ces comédiens de M. le duc d’Épernon en faveur de qui le comte
i en la province du Languedoc, extrait ainsi conçu : « La troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon étant venue exprès de la v
ntentés de réduire d’une centaine de livres la somme réclamée par les comédiens . Les noms des acteurs qui ont signé la quittance
s’était agrégé à l’Illustre Théâtre en 1644. S’ils étaient devenus «  comédiens du duc d’Épernon », ce ne pouvait être que par su
ptabilité que nous venons de reproduire nous donne trois stations des comédiens . Ils étaient à Toulouse vers le mois de juillet.
t quarante-huit… Ce jour est venu au Bureau le sr Morlierre, l’un des comédiens de la troupe du sr Dufresne, qui a remontré que l
ur quoi, de l’avis commun du Bureau, a été arrêté que la troupe desd. comédiens tardera de monter sur le théâtre jusques à dimanc
vril 1648 […] De l’avis commun du Bureau […] défenses sont faites aux comédiens de commencer à monter sur le théâtre jusques à ce
ur de mai 1648… Ce jour a été mandé et fait entrer au Bureau Dufresne comédien , auquel a été par Messieurs déclaré qu’ils entend
tte ville, ainsi qu’il a été pratiqué ci-devant aux autres troupes de comédiens . De quoi le dit-Dufresne est demeuré d’accord. Et
que l’on commettra pour cet effet. » « Le sieur Morlierre, l’un des comédiens de la troupe du sieur Dufresne », n’est autre que
ait le chef de la troupe, puisque Molière est désigné comme un de ses comédiens . Mais il est très probable que les chefs réels de
. Une tradition fait mention de l’accueil tout à fait hostile que les comédiens auraient reçu à Limoges. Il en serait resté au cœ
ordeaux et leur gouverneur éclata au mois d’avril 1649. La troupe des comédiens , au mois de mai 1649, est à Toulouse. M. Galibert
la mention suivante : « 16 mai 1649, payé au sieur Dufresne et autres comédiens de sa troupe la somme de soixante et quinze livre
ne demande adressée au conseil de ville de Poitiers par une troupe de comédiens , et sur laquelle le conseil aurait délibéré le 8
i a été prince de chez… (en blanc). Le même jour, le sieur du Fraisne comédien , est venu dans la Maison de ville nous rendre ses
ns une lettre à M. Loiseleur18, à février 1650. On remarquera que les comédiens avertissent tout simplement les consuls de leur p
long et le déplacement coûteux. Le duc n’hésite pas à faire venir ses comédiens , et ceux-ci s’empressent de répondre à son appel.
ans doute aucun service de transports organisé. Et notez bien que ces comédiens traînaient avec eux un bagage considérable : les
ut à fait semblable à celle dont nous parlons, et portant le titre de comédiens de le duc d’Orléans, voyageait dans les mêmes pro
ville d’Albi avait promis de rembourser leurs frais de transports aux comédiens du duc d’Épernon. Nous voyons en 1657 les mêmes m
1657 les mêmes magistrats obligés de faire transporter à Castres les comédiens  de Mgr le duc d’Orléans. Les charretiers Bayrol e
c d’Arpajon, lieutenant général pour le roi en la province. Comme ces comédiens se rendaient à Pézenas, où se réunissaient les ét
h de Pennautier, constatant l’allocation de quatre mille livres « aux comédiens qui ont servi pendant trois mois que les états on
de Monsieur Pennautier la somme de quatre mille livres ordonnées aux comédiens  par Messieurs des États. Fait à Pézenas ce 17e dé
de la session, le 17 décembre 1650 ; on en pourrait conclure que ces comédiens n’étaient point des nouveaux venus. Nous allons d
e y était évidemment avec lui en représentations. CHAPITRE IV. LES COMÉDIENS DE MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI La troupe de
E IV. LES COMÉDIENS DE MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI La troupe de comédiens de campagne qui porta quelque temps le nom de Com
La troupe de comédiens de campagne qui porta quelque temps le nom de Comédiens de M. le duc d’Épernon, et que nous avons vue sil
appelé annuellement pour la tenue des états. Sa troupe est celle des comédiens  de Mgr le prince de Conti. Cependant le même La G
, débute donc à trente ans. Il y avait neuf années qu’il s’était fait comédien , et six qu’il promenait à travers la France sa mu
Conti) fut logée dans la Grange, elle proposa d’envoyer chercher des comédiens . Comme j’avais l’argent des menus plaisirs de ce
n pour la comédie, qu’il entretint longtemps à sa suite une troupe de comédiens afin de goûter avec plus de douceur le plaisir de
onférait souvent, avec le chef de leur troupe, qui est le plus habile comédien de France, de ce que leur art a de plus excellent
es difficultés qui s’élevèrent entre les magistrats municipaux et des comédiens qui avaient cru pouvoir se passer de la permissio
se passer de la permission de la police. M. Brouchoud suppose que ces comédiens sont Molière et ses compagnons27. Les difficultés
nt Molière et ses compagnons27. Les difficultés furent levées, et les comédiens  purent donner leurs représentations. C’est alors
u, afin qu’ils fussent moins ménagers des deniers de la province. Les comédiens furent appelés à Montpellier pendant la session d
s personnages, les princes, les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux  comédiens et aux comédiennes de profession. Presque toujour
s princes, les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux comédiens et aux comédiennes de profession. Presque toujours les danseurs ou d
somme de cinq mille livres fut assignée par le prince de Conti à ses comédiens pour leur service pendant cette session de 1654-1
de 1650-1651, publié par M. de La Pijardière, que ces allocations aux comédiens étaient ordinairement comprises dans l’état génér
tte fois des difficultés pour le paiement et que la somme allouée aux comédiens fut difficile à recouvrer et peut-être ne le fut
Elle est à Lyon à la fin d’avril 1655. Un acte de mariage entre deux comédiens nommés Foulle-Martin et Anne Reynis, le 29 de ce
st donné par M. Brouchoud en fac-similé32. Les deux époux y sont dits comédiens de la troupe de M. le prince de Conti. Les témoin
es charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, les comédiens et les festins, quoique j’eusse mieux fait de ne
Ce serait donc vers la mi-juin que Dassoucy aurait rejoint à Lyon les comédiens , qui y étaient arrivés à la fin d’avril. Cela lai
par M. Galifert et cité par M. J. Loiseleur, établit la présence des comédiens à l’hôtel d’Alfonce, où résidait le prince, à la
laquelle aurait reçu leur visite avec beaucoup de civilité »35. Ces comédiens qui étaient cause que l’on recevait dans un vesti
ulement celui-ci obligeait les communes à transporter les bagages des comédiens , mais encore qu’il mettait un impôt sur les habit
s encore qu’il mettait un impôt sur les habitants pour indemniser les comédiens lorsque les recettes n’avaient pas été bonnes. C’
ion suivante : « Sur ce que M. le premier consul a représenté que les comédiens de S. A. de Conti, sortant de Pézenas de jouer pe
uoi Mrs les consuls ayant conféré ont été d’avis de remercier lesdits comédiens et leur donner la salle. » Le 3 mai suivant, les
r lesdits comédiens et leur donner la salle. » Le 3 mai suivant, les comédiens sont encore à Narbonne. Ce jour, en présence du
à la fin de la session de 1654-1655, en fournissaient le montant aux comédiens , à savoir : 1250 livres en espèces (il n’est pas
les pièces documentaires n’ont pas été produites jusqu’à présent. Les comédiens de S. A. de Conti firent-ils le voyage de Bordeau
il reviendra à Lyon l’année suivante, ses sentiments à l’égard de ses comédiens seront bien changés ; ils l’étaient déjà sans dou
as cependant qu’elle ait tout fait pour eux. Si la situation du poète  comédien n’est plus la même que lorsqu’il était arrivé à L
onté tout au long dans un mauvais livre ayant pour titre : La Fameuse comédienne ou l’histoire de la Guérin 40. Ce livre, dirigé c
ue nous trouvons dans les premières pages de l’histoire de La Fameuse comédienne . Que les détails soient plus ou moins véridiques,
ées aux états par plusieurs députés de l’Assemblée, que la troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers fait distribuer
vait de Lyon à l’abbé Ciron, à la date du 15 mai 1657 : « Il y a des comédiens ici qui portaient autrefois mon nom : je leur ai
; elle est encore connue, malgré la défense du prince, sous le nom de comédiens de M. le prince de Conti. C’est ainsi du moins qu
mbre de gentilshommes et en a écarté beaucoup d’autres. Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petite ville proch
aux pauvres était un peu plus élevée. » Vers la fin de l’année, les comédiens redescendirent dans le Midi. En novembre ou décem
lière y alla, mais ces réunions attiraient presque invinciblement nos comédiens , et il serait étonnant qu’ils n’y eussent pas fai
d’un contrôleur de la douane, recommandée par Mlle Béjarre (Béjart), comédienne . La troupe passa le carnaval à Grenoble. C’est la
il a été proposé par M. le premier consul, touchant l’incivilité des comédiens qui ont affiché sans avoir leur décret d’approbat
ue la première recette est provenue d’une comédie représentée par les comédiens de Son Altesse. M. F. Bouquet croit que cette Alt
différente de celle que constaterait la distribution d’Andromède. Les comédiens n’étaient venus à Rouen, comme le disent les aute
t-à-dire dix-huit ans. On lui fit venir l’envie d’avoir une troupe de comédiens et on lui proposa celle de Molière, qui fut admis
lus vivement ressentir que son éducation avait été mieux soignée. Les comédiens ambulants étaient à la merci de toutes les tyrann
s de la Fronde, si l’on songe à ce qui se passera à Paris lorsque les comédiens du Palais-Royal voudront supprimer les entrées gr
distraire de leurs maux qu’à prendre de tristes revanches contre les comédiens . Combien il fallait de force de volonté et de pat
un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres  comédiens jouaient. » Il n’y renonça pas, lors même qu’il f
et de leur jeu. Il ne lui suffit pas de se former lui-même à l’art du comédien , il lui fallut créer une troupe qui devint entre 
ncore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de comédiens , formée de sa main, dont il était l’âme, et qui n
ce qui ne se faisait pas, il y a trente ans, particulièrement par les comédiens de province49. » Quelles peines dut lui coûter l
alement Mes frères, qui l’ont fait ce qu’il est maintenant, J’entends comédien , dont il tire la gloire Qu’il nous vient d’étaler
large et fort hospitalier, suivant Dassoucy. Une autre preuve que les comédiens avaient fait d’excellentes affaires, c’est que Jo
dans une lettre du 27 mai 1669 : « Il est mort depuis trois jours un comédien , nommé Béjart, qui avait vingt-quatre mille écus
upe de Monsieur, frère unique du roi ", lequel accordait à chacun des comédiens une pension de trois cents livres, « Nota, dit La
in du mois de janvier 1659. Molière s’arrangea immédiatement avec les comédiens italiens, à qui il donna quinze cents livres pour
e de ces comédies. C’est le 12 février qu’il alla rendre visite à ses comédiens , et le 15 du même mois Loret écrivait dans la Mus
ue À l’hôtel du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que les comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prin
n compliment et de prononcer un discours. Molière, alternant avec les comédiens italiens sur le même théâtre, dut contracter avec
) par le sieur Angelo Constantini, on lit ce quatrain : Cet illustre comédien Atteignit de son art l’agréable manière : Il fut
brie, Hervé et du Croisy. Au mois de juillet de cette même année, les comédiens italiens, qui partageaient avec la troupe de Mons
uissante coterie dont faisait partie Ménage, la satire de l’audacieux comédien ne fut pas supportée avec tant de bonne grâce et
pte de ce qu’il avait vu, dans les termes suivants : Cette troupe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
pas sitôt apaisée, et qu’il y avait d’excellentes raisons pour que le comédien ne se pressât point de s’attirer de nouveaux enne
cène des arguments destinés à célébrer le talent du poète et celui du  comédien . La pièce fut ainsi publiée au mois d’août 1660. 
une épître dédicatoire « à Monsieur de Molière, chef de la troupe des comédiens de Monsieur, frère du roi, » dans laquelle il s’e
es de gravité À l’un et à l’autre Corneille, etc. il n’oublie pas ce comédien qui fait les délices de tout Paris, ce nouvel aut
Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses comédiens  ; et le sieur de Ratabon reçut un ordre exprès de
ces bourrasques, eut encore à se parer de la division que les autres comédiens de l’hôtel de Bourgogne et du Marais voulurent se
la sauvèrent ; elles lui ouvrirent d’abord les portes du Louvre. Les comédiens , après la fermeture de la salle du Petit-Bourbon,
produire en personne une certaine familiarité de la part de l’auteur comédien  ; qu’il semble par conséquent, que la position de
ent en plein théâtre, lorsqu’on les jouait, les mêmes actions que les comédiens faisaient pour les contrefaire. » Louis XIV, fél
brusquement en disant qu’il n’avait pas de service à partager avec un comédien . Bellocq, homme d’esprit et qui faisait de jolis
ne magnificence presque royale. Le plus connu est relatif à ce pauvre comédien nommé Mondorge, à qui il fit donner par Baron vin
Armande devait être la fille même de Molière. Nous verrons bientôt le comédien Montfleury, exaspéré par les railleries de L’Impr
Me d’Équevilly ; puis, leur rouge essuyé, leurs costumes changés, les comédiens se réunirent chez Molière, qui leur déclara son m
en forcé de reconnaître qu’il n’avait pas gardé rancune à son fils le comédien aussi longtemps qu’on le lui avait toujours repro
our moitié des frais d’établissement de la salle du Palais-Royal. Ces comédiens , qui étaient à la fois des mimes merveilleux et d
deuxième acte. Il dénonçait en passant les cabales de ses rivaux, les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, contre la pièce qui leur
e reconnaissaient tous dans les portraits de la nouvelle comédie. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne se firent naturellement l
’a manqué que le talent pour venir en aide à la méchante volonté. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne ne représentèrent pas l’œ
a méthode de travail, sa pratique de la scène, sa théorie de l’art de comédien  ; il y est même avec son tempérament, à la fois v
ses attaques sont directes cette fois. Il prend à partie d’abord les comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; il les parodie et les p
XIV, c’était à ces grands seigneurs impertinents et vaniteux, que le comédien osait jeter ces âpres paroles ! Il fustige rudeme
elque façon que ce soit. C’est un homme qui n’a rien à perdre, et les comédiens ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une sot
maréchale du Plessis, tenant pour Madame. Cet honneur insigne fait au comédien par le monarque équivalait à la plus solennelle j
ières, disent-ils, a tellement corrompu le goût public que les grands comédiens eux-mêmes, ceux de l’unique et incomparable troup
é inévitable. Excommunié, placé hors de l’église par sa profession de comédien , en révolte contre la loi canonique par le fait d
que d’Alet était entré en maître au château de la Grange-des-Prés, le comédien , jusque-là en faveur, avait été obligé d’en sorti
ouleva des récriminations bien autrement violentes. Nous avons vu les comédiens de l’hôtel de Bourgogne eux-mêmes accuser d’impié
la troupe de Mademoiselle, à Lyon en 1658 et à Paris en 1661, par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne en 1659, sous ce titre dè
n’avait fait Le Festin de Pierre que malgré lui et pour contenter ses comédiens , qui voulaient avoir, comme les quatre autres thé
oupe sous sa protection immédiate. Il pria son frère de lui céder ses comédiens , leur assura une pension de six mille livres, et
uteur, lui ayant donné cette seconde et à toute sa troupe comme à ses comédiens . C’est un titre qu’il leur a commandé de prendre 
tit de la troupe pour entrer à l’hôtel de Bourgogne. Hubert, l’un des comédiens du Marais, le remplaça dans la troupe de Molière.
et chacun d’eux, en entrant, lui donnait le sien. Ils cherchaient les comédiens pour leur faire éprouver le même traitement. Béja
on le tira de cette ridicule position. À la suite de cette scène, les comédiens étaient assez disposés à renoncer à la défense qu
ulent entrer au théâtre. C’était jour de comédie italienne ; mais les comédiens  français se joignirent aux Italiens pour demander
ant le meurtre commis contre le portier et l’insulte faite à tous les comédiens , aurait dit que la chose ne s’était pas passée de
8 ; le meurtre commis contre le portier et l’insulte faite à tous les comédiens s’appliquent parfaitement à son récit. Il y a une
lumières102. » Qu’allait-on jouer sur ce magnifique théâtre ? Quels comédiens allaient y déployer leur talent ? Ce fut la troup
re scandaleux et diffamatoire dont nous avons déjà parlé : La Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin ; et encore ce livre est
situation se dessinant ainsi on a pu tirer parti du livre de Fameuse comédienne , où les souffrances intimes du poète sont, en que
eu de tranquillité. Voici une conversation que l’auteur de La Fameuse comédienne  fait tenir par Molière dans le jardin de cette ma
ouée le 4 décembre 1668. Le 18 du même mois, à la grande surprise des comédiens du Palais-Royal, cette même tragédie parut sur la
usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens . Lesdites parts d’auteur furent partagées. » Un
ens font pâlir ceux qu’a tracés la comédie. Le 15 septembre 1665, les comédiens du roi allèrent représenter à Versailles une peti
ccesseur de Loret, Charles Robinet, qui constate le rétablissement du comédien , dans sa lettre du 21 février 1666. Épuisé par le
le de Mélicerte. Michel Boyron, dit Baron, était fils d’André Boyron, comédien du roi, et de Jeanne Auzoult, actrice et beauté c
de jeunes acteurs dirigée par un nommé Raisin, et qu’on appelait les comédiens de M. le Dauphin. Raisin étant mort, sa veuve ava
roire. Il est certain, toutefois, qu’il y eut une nouvelle éclipse du comédien , car Robinet, à la fin de sa lettre du 31 décembr
il d’un fils de Claude Jennequin, « officier du roi », cela veut dire  comédien (il portait au théâtre le nom de Rochefort), et d
au théâtre le nom de Rochefort), et de Madeleine Desurlis, également comédienne . « Son parrain, lisait-on sur le registre paroiss
seiller plein de sens, du pacificateur et de l’arbitre. C’est lui. le comédien , le bouffon, qui a le plus de tenue et de gravité
qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les comédiens , savoir : Mlle de Rieux Mlles Turpin Grandpré MM
it celui de Psyché avec non moins de charme. Ce libelle de La Fameuse comédienne , dont nous avons déjà parlé, raconte que, dans ce
t de maîtresses, ne la surprenait pas, et qu’il devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre. Ba
fficile que dans le monde des coulisses d’où le libelle de La Fameuse comédienne est sorti, le double succès de Psyché et de l’Amo
eph, enterré en 1659, on ne s’abstint de mentionner qu’elle avait été comédienne . Il ne pouvait y avoir de difficulté parce qu’ell
oute sa vie et tout son cœur. On a dit avec raison que, pour l’auteur comédien , pour l’acteur créant ses rôles, l’existence est
ues et donna-t-il la préférence au Mithridate de Racine, joué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Robinet, dans sa lettre
nté. Mais reprenons le récit de Grimarest : « Il envoya chercher les comédiens , à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
it-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. » Les comédiens tinrent les lustres allumés et la toile levée, pr
’expirer. Mais, grâce à la présence des deux sœurs, qui recevaient du comédien  une charitable hospitalité, la religion ne fut pa
de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son absence Jean Aubry, son b
aptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre du roi, illustre comédien , sans autre pompe, sinon de trois ecclésiastiques
s rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallait un comédien Qui mît à les polir son art et son étude ; Mais,
ontrefaire. Quoi qu’il en soit, ci-gît Molière : Comme il était grand comédien , S’il fait le mort, il le fait bien. auxquels on
nnet composé « sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin, dit Molière, comédien , au cimetière des morts-nés, à Paris. » De deux
t Molière, comédien, au cimetière des morts-nés, à Paris. » De deux comédiens la lin est bien diverse : Genet, en se raillant d
que l’on voit autour de lui Sont les Turlupins d’aujourd’hui. Que ce comédien folâtre A joués dessus son théâtre. Et quoique ce
ières, et sa réputation peut égaler celle du fameux Roscius, ce grand comédien si renommé dans l’antiquité et qui mérita du prin
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre. O
art des rôles où il joua, et par conséquent, peut servir de guide aux  comédiens . Voici les principaux articles qu’on y trouve :
e procès qu’il eut avec Lulli en 1676, et où Mlle Molière et d’autres comédiennes furent appelées en témoignage127. Si Molière eut
Molière, et qui mérite d’être rapportée ici. Le libelle de La Fameuse comédienne l’a racontée ; et les registres du parlement en o
ais vu. Ce n’est pas qu’il ne soit permis d’entrer dans les loges des comédiennes , mais il faut du moins que ce soient gens qu’elle
re extravagance, » lui dit la Molière. Dans ce moment, une partie des comédiens entra dans la loge, où ils trouvèrent le présiden
se de Paris128 » François Guérin du Tricher ou d’Estriché, comme elle comédien  ; et elle en eut, en 1678, un fils qui fut nommé
de mille livres, le 14 octobre 1694. Dès 1688, l’auteur de La Fameuse comédienne convient qu’elle était tout entière attachée à so
i et son juge, ne me fierai-je pas sur cette matière à la justesse du comédien philosophe ? L’un vivait studieux et retiré dans
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte ; et Roscius, ce fameux comédien de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang s
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait ; il était tout  comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
e rimée, annonçant la représentation de L’Amarillis de Rotrou par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne à la fin de 1652, on lit
une ordonnance de police de l’an 1609, qui, « sur la plainte que les comédiens exigent du peuple des sommes excessives, leur déf
juillet 1659. Le théâtre était, en outre, souvent fermé, soit que les comédiens fussent appelés pour contribuer aux fêtes princiè
e 1609, que nous venons de mentionner, fait très expresse défense aux comédiens  depuis le jour de la Saint-Martin jusqu’au 14 fév
ité de votre chère compagnie. » Les grands augustins adressèrent aux comédiens une requête analogue : « À messieurs de l’Illust
plus. Corneille, au dénouement de L’Illusion comique, nous montre les comédiens qui, la toile baissée, « paraissent avec leur por
a touchées chaque année. Total de ce que j’ai reçu depuis que je suis comédien à Paris, 25 avril 1659, jusqu’à la mort de M. de
et tient bon au double vingt fois de suite, l’auteur est riche et les comédiens le sont aussi ; et si la pièce a le malheur d’éch
les événements fâcheux. Mais cela n’arrive que très rarement, et les comédiens  savent trop bien pressentir le succès que peut av
bien pressentir le succès que peut avoir un ouvrage. Quelquefois les comédiens payent l’ouvrage comptant jusques à 200 pistoles
parts. Quand la pièce a eu un grand succès, et au delà de ce que les comédiens  s’en étaient promis, comme ils sont généreux, ils
ar là de conserver son affection pour la troupe. Cette générosité des comédiens se porte si loin qu’un auteur, des plus célèbres
dition du comptant ou des deux parts, le plus souvent l’auteur et les comédiens ne se quittent point sans se régaler ensemble, ce
omédie. Né, comme nous l’avons dit136, en 1616 ou 1617, il fut un des comédiens  de l’illustre Théâtre, et prit part à toutes les
n de L’Étourdi donnée au Louvre, et il mourut le 21 du même mois. Les comédiens interrompirent le spectacle du 20 mai au 2 juin,
mai 1659) convoi de cinquante-quatre, vêpres, de Joseph Beygar (sic), comédien , pris sur le quai de l’Escholle et porté en carro
oussaient bagages pour la province et commençaient cette existence de comédiens de campagne qu’ils menèrent pendant treize ans. M
fin, mercredi dernier ; Ayant paru bonne chrétienne Autant que bonne comédienne Et rempli, ce dit-on, des mieux Ce rôle des plus
19 février 1672, le corps de feue damoiselle Marie-Madeleine Béjart, comédienne de la troupe du roi, pris hier dans la place du P
esprit d’imitation, dans tous les autres rôles qui appartenaient à ce  comédien . Béjart l’Éguisé, à Pâques de l’année 1670, prit
e. Il était reconnu même par ses ennemis, et le libelle de La Fameuse comédienne avoue qu’au moins dans les pièces de son mari ell
Perrine l’Évêque ». La présence de René Berthelot dans la troupe des comédiens  de Mgr le duc d’Épernon est constatée au mois d’o
uissances, Savoir : des bals, ballets et danses. D’ailleurs quelques comédiens , Deux François, quatre Italiens, Sur un sujet qu’
du 29 octobre : « Convoi de 20, vespres, de feu René Du Parc, vivant comédien de Monsieur le duc d’Orléans, pris rue Saint-Thom
y vendait des drogues comme l’Orviétan à Paris, souvent associé à des comédiens ou farceurs, élevant des théâtres sur les places
rai; et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne , de bien représenter un personnage qui est si con
se décerner les louanges qu’il ne mérite pas. Mlle Duparc était bonne comédienne  : elle jouait les princesses dans les tragédies e
s et « était l’héroïne du théâtre », comme dit l’auteur de La Fameuse comédienne . Elle possédait le talent de la danse, « Elle fai
e ». On retrouve, dit-on, dans la Lettre sur la vie de Molière et les comédiens de son temps, d’où ces lignes sont extraites, les
it Conrart transcrivant cette pièce dans ses papiers, c’est une jeune comédienne , fort belle, nommée la Duparc, autrement la Marqu
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens , Tant les François qu’italiens ; Les adorateurs d
e Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur du Parc, l’une des comédiennes de la troupe royale, âgée d’environ vingt-cinq an
s son opuscule Molière à Fontainebleau, donne l’acte de baptême de ce  comédien  : « Ce jourd’hui vingt-quatre octobre, an que des
ement, et de Marie-Marguerite de Soulas », et ne paraît pas avoir été comédien . La date du mariage de Catherine Leclerc est inco
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette comédienne . Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-
énie, des Trois Dorothées, etc. Il est intéressant, toutefois, que ce  comédien populaire se soit, au dernier moment, tourne vers
 où il faisait ondoyer un enfant nouveau-né, Achille Varlet plus tard comédien sous le nom de Verneuil ; il y était encore en 16
e donne trente-trois ans dans son contrat de mariage, en 1672. Devenu comédien , ainsi que son frère Achille, parce que leur tute
n’a plus d’idée aujourd’hui, était fort important à une époque où les comédiens parlaient tous les jours au public. Chapuzeau nou
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien qu’en moins d’un an, il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens, ne sachant
it la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens , ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
a été fait le convoi, service et enterrement de Guillaume Marcoureau, comédien de la troupe du roi, qui avait renoncé à la coméd
ction des deux troupes deux mois après. » Son fils fut un très grand comédien , et son petit-fils un bon acteur. Ses filles épou
700. De Vizé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des  comédiens du roi, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert : «
 reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la co
agédie et la comédie… Son mérite était dans la perfection de l’art du comédien , perfection qui n’a presque appartenu qu’à lui. C
, naquit à Paris le 8 octobre 1653. Michel était fils d’André Boyron, comédien du roi, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzou
, comédien du roi, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzoult, aussi comédien du roi, et d’Anne de Crenet. Jeanne Auzoult, ou l
nfants et par quelques autres. Cette troupe juvénile prit le titre de Comédiens de M. le Dauphin, et eut beaucoup de succès. Baro
d’un avocat, ils l’engagèrent dans la troupe de Raisin, où le précoce comédien reçut des applaudissements extraordinaires. Nous
ecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Molière par Baron. Ce pauvre comédien avait été, paraît-il, camarade de Molière en Lang
donnèrent naissance à une anecdote qui ne ferait pas honneur au jeune comédien , mais qui n’a pour garant qu’un libelle sans auto
Ie juillet 1670. S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens  complètes, et pour cet effet appeler les meilleur
nformée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mâcon, a toutes les qualit
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle de son Palais-Roya
la suite de sa cour pour recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mâcon aie
tait pas encore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe de comédiens formés de sa main, dont il était l’âme et qui ne
ble, le roi eut dessein de joindre les acteurs qui la composaient aux comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Cependant, après avoir é
et par contrat du 3 mai, attaché à leur compagnie le sieur Rosimond, comédien du Marais, et Mlle Angélique Du Croisy, âgée de q
déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de  comédiens français, l’une à l’hôtel de Bourgogne, l’autre à
e vinrent se joindre, en 1679, la célèbre Champmeslé et son mari. Les comédiens italiens jouèrent sur le même théâtre les jours e
s : « Sa Majesté ayant estimé à propos de réunir les deux troupes de comédiens établies à l’hôtel de Bourgogne et dans l’hôtel d
a Majesté a ordonné et ordonne qu’à l’avenir lesdites deux troupes de  comédiens français seront réunies pour n’en faire qu’une se
se représenter des comédies dans Paris, faisant défense à tous autres comédiens français de s’établir dans ladite ville de Paris
en possession de la faveur publique. » La troupe paya 800 livres aux comédiens italiens, qui allèrent s’établir à l’hôtel de Bou
ie fût éloignée du nouvel établissement ; et le roi fit signifier aux comédiens , le 20 juillet 1687, d’aller loger en un autre en
t : « La nouvelle qui fait ici le plus de bruit, c’est l’embarras des comédiens , qui sont obligés de déloger de la rue Guénégaud,
ôt, plus dans sa paroisse que des auberges et des coquetiers ; si les comédiens y viennent, que son église sera déserte. Les gran
brochons, provincial, a porté la parole ; mais on dit [p.398] que les comédiens ont dit à Sa Majesté que ces mêmes augustins, qui
e pendant près de cent ans la Comédie française eut sa résidence. Les comédiens italiens, qui étaient demeurés en possession de l
s en possession de l’hôtel de Bourgogne, furent expulses en 1697. Les comédiens espagnols avaient quitté la France au printemps d
t répandu un bruit, mais bien fondé, l’année dernière (1711), que les comédiens , après la mort de Monseigneur, ayant demandé à no
ons reproduit ailleurs ces lignes du procès-verbal de l’assemblée des comédiens français à la date du 26 juillet 1693 : « M. de C
ière partie du règne de Louis XIV, il y eut à Paris quatre troupes de comédiens français : l’hôtel de Bourgogne, le théâtre du Ma
des Quatre-Vents, mais dont l’existence fut courte. À ces troupes de  comédiens français, il faut ajouter une troupe italienne et
ce, mai 1740. Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de son temps. (Voyez édition Monval, 1887.) 105.
tome XI, p. 305. 142. Nouvelles pièces sur Molière et sur quelques comédiens de sa troupe, p. 178. 143. Il avait quarante-hui
ère pour avoir communication au théâtre. (Jules Bonassies, La Fameuse comédienne  ; Paris, Barraud, 1870, p. XX.) 147. Voyez page
Histoire du Théâtre français, tome XII, page 472. 162. Portraits des comédiennes de l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse
its des comédiennes de l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse Comédienne . 163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 –
, les trois premiers actes de L’Avare ; mais il ne trouva pas que les comédiens la jouassent bien. Mmela duchesse de Bourgogne le
11 (1871) Molière
inir par le dernier faiseur de vaudeville, ne sont qu’un seul et même comédien nommé Molière, ah ! le poète incomparable et l’im
même comédien nommé Molière, ah ! le poète incomparable et l’immortel comédien  ! » Il faut se méfier des exagérés, nous montran
qui passe emportait l’air et la chanson. Heureusement, la mémoire des comédiens , non moins que le souvenir des spectateurs, ont s
t et la Jalousie de Barbouillé, deux précieux et charmants canevas du comédien vagabond Molière. Il a fait plus tard du Médecin
médecin qui soit dans la ville… » L’histoire a conservé les noms des comédiens qui composaient la première… et la dernière troup
i couplet à ce sujet. C’était déjà, parmi Messieurs les poètes et les comédiens , la mode (il fallait bien rassurer les pères de f
patients pour expliquer de diverses façons cette éclipse des nouveaux comédiens . En vain, on les cherche à Paris : Paris, qui oub
ait son argent dans le bateau du Rhône. Admirons, cependant, ce jeune comédien , ébloui des premières clartés du grand siècle, qu
de trouver des ressources infinies dans sa propre invention ; il est comédien avant d’être un poète comique. Ainsi commencèrent
utes les misères de l’inventeur, dans mille essais sans nom, avec des comédiens sans talent et des comédiennes sans vertu, son il
ur, dans mille essais sans nom, avec des comédiens sans talent et des comédiennes sans vertu, son illustre découverte, et maintenan
llante, voilà le poète à Paris ; le voilà directeur de comédies et de comédiens . Le jeune roi est absent, la cour marche à sa sui
prirent dans la chambre bleue, on régnait Arthénice, qu’un malheureux comédien de campagne, un bouffon, un Sosie, un Jodelet, le
sieur, frère du roi, disant : que lui et sa troupe représentaient ses comédiens ordinaires, et qu’il était juste, en effet, que M
tions prirent beaucoup de temps, et pour vivre dans l’intervalle, les comédiens ordinaires de Monsieur donnèrent des représentati
emière fois que le roi Louis XIV applaudit aux efforts du poète et du comédien qui devait prendre un si grand rôle dans les plai
son aide, en cette maison des féeries, les peintres, les poètes, les comédiens , les musiciens, tous les artistes du grand siècle
ame Armande Béjart, qu’il venait d’épouser. Elle était une des bonnes comédiennes de sa troupe (on ne disait pas encore la compagni
s que c’est un peu sa faute. Il a quarante ans ; il épouse une petite comédienne égrillarde qui en a dix-huit à peine ; il est sér
dons jusqu’à demain ! — L’ingratitude et la malhonnêteté de Baron, le comédien , que Molière avait élevé, tiennent leur place en
nt, ce Molière était un bonhomme. Un jour, il rencontre un malheureux comédien de campagne, épuisé, mort de faim, et mal vêtu :
uguration du palais et des jardins de Versailles en 1664), les jeunes comédiennes mêlées aux jeunes courtisans qui leur donnaient l
it devenu vieux avant l’heure ; il succombait sous sa triple tâche de comédien , de poète et de directeur de théâtre. Il avait cr
erre se met à rire. On bat des mains, on applaudit ; on trouve que le comédien n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme i
us pleurerez ! » Jules Janin. 1. Théâtre complet de Chevalier, comédien de la troupe du Marais. 3 vol. petit in-12, v. f.
12 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
ages ; nous les avons rassemblés avec attention. Les articles sur les comédiens qui se sont distingués dans leur profession ont é
urtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes ; les fameux comédiens qui faisaient alors si bien valoir l’Hôtel de Bou
fut accordée, pour y représenter la comédie alternativement avec les comédiens italiens. Cette troupe, dont M. de Molière était
a dit Loret. Muse historique du 6 décembre 1659.       La troupe des comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
sser pour le Térence de notre siècle, qu’il est grand auteur et grand comédien lorsqu’il joue ses pièces, et que ceux qui ont ex
peu de temps toutes les troupes de la campagne. Il n’y avait point de comédien dans les autres qui ne briguât des places dans la
un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient. Ensuite il voulut faire une pièce en ci
pas de même de son cadet ; et quoique ce soit une divinité parmi les comédiens , les encens qu’on lui donne ne sont pas si généra
u’on y remarquait un grand défaut, et ce défaut en un mot est que ces comédiens du Petit-Bourbon ne jouent rien qui vaille, malgr
Théâtre français, livre III, pages 213 et 214, parle d’une troupe de comédiens espagnols qui arriva à Paris en 1660. Voici ce qu
ce qu’il en dita. « Nous vîmes aussi arriver à Paris une troupe de comédiens espagnols, la première année du mariage du roi (L
etit-Bourbon avec Molière, et le suivirent après au Palais-Royal. Les comédiens espagnols ont été entretenus depuis par la reine
Muse historique du 24 juillet 1660. Une grande troupe ou famille De comédiens de Castille, Se sont établis dans Paris, Séjour
i loin, Avecque comédie et danse, Donner du plaisir à la France. Les comédiens de Paris, Bien loin d’être contre eux marris, D’e
Exerçant des mieux la mâchoire : Et je collige de l’histoire Que les comédiens d’ici, Ne sont pas gens cosi, cosi ; Mais gens où
de profondeur. » Ce théâtre servit longtemps aux représentations des comédiens français de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, lo
arais, lorsqu’ils étaient mandés par le roi. Enfin il fut donné à des comédiens italiens, dont la troupe débuta à Paris le 9 août
omédiens italiens, dont la troupe débuta à Paris le 9 août 16533. Ces comédiens étaient en possession de ce théâtre, lorsque le r
titre de la Troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les comédiens italiens. Molière prit les mardis, les vendredis,
é démolie vers la fin d’octobre 1660, le roi accorda à Molière et aux comédiens italiens la salle que le cardinal de Richelieu av
uvrages de Molière. a. « [*]L’affluence des spectateurs obligea les comédiens à faire payer, dès la seconde représentation, le
die en un acte et en vers, dédiée à M. Molière, chef de la Troupe des comédiens de Monsieur, frère unique du roi, in-12, Paris, J
ote marginale] Préface de La Cocue imaginaire. [*]. [Note marginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe d
rginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe de comédiens espagnols que par la seule raison qu’elle joua qu
rsonnes qui entendaient la langue espagnole ; quoi qu’il en soit, ces comédiens restèrent en France jusqu’en 1672 avec une pensio
qu’en 1672 avec une pension de la reine, et sans doute à titre de ses comédiens  ; un passage d’une lettre en vers de Robinet serv
13 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
soit pour suivre l’exemple de plusieurs de ses Camarades. La Béjart, Comédienne de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par l
enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
is il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de Comédiens , avait besoin de plaire à la multitude, sans laqu
01, Moliérana, 7, p. 38 Tome I, p. 66 La Critique de quelques Comédiens de Molière fait la matière du premier Acte, qui n
marqua son ressentiment à un de ses amis : « Comment, lui dit-il, un Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre
her le collier qu’il disait lui avoir donné. On ferma les portes, les Comédiens accoururent, un Commissaire vint, le Président co
plan général, tirait le Dialogue de son propre fond, à la manière des Comédiens Italiens ; mais si l’on en juge par deux Pièces d
84 Mlle Debrie*, grande et bien faite, extrêmement jolie, et bonne Comédienne , était fort aimée de Molière. Elle jouait dans le
viée, représente un Commandeur nommé Don Pedro. Toutes les Troupes de Comédiens ont ajusté ce sujet à leur Théâtre. De Villiers66
e[ ? ? ?] était une réponse à la critique que Molière avait faite des Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne*, dans son Impromptu de V
ersation satyrique dans laquelle Molière se donne carrière contre les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne*, et Boursault*, qui avai
vait attaqué Molière par un endroit plus sensible. Ce qui regarde les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne*, peut avoir été dicté pa
rces n’ont jamais été écrites par Molière ; mais par quelque grossier Comédien de campagne, qui en avait rempli les Canevas à sa
n joue. Celui-ci lui apprit qu’il allait seringuer de la beauté à une Comédienne  : « Comment vous nommez-vous, reprit Molière » ?
ratis 83 à son spectacle. Ces Messieurs ne trouvèrent pas bon que les Comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et prirent
 ; chacun cherchait à se sauver. Quand tout ce vacarme fut passé, les Comédiens tinrent conseil pour prendre une résolution dans
honneur de servir le Roi, dussent favoriser ces misérables contre les Comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer au Spectacle sans pa
 ; elle fut représentée en cet état à Saint-germain. Guérin*, fils du Comédien de ce nom, acheva cette Pièce en 1699, y joignit
ome I, p. 558 C’est la Pastorale de Molière, dont Guérin*, fils du comédien , mit les deux actes en vers lyriques, y en ajouta
tes en vers lyriques, y en ajouta un troisième et des Intermèdes. Les Comédiens refusèrent cette Pastorale87. La Dlle Raisin prit
ifférente à tous égards de celle de Molière. Tome I, p. 559 Les comédiens avaient jugé peu favorablement du Misanthrope à l
représenta cette Pièce. Tome II, p. 7-8 Brécourt* a été un bon Comédien dans le Tragique et dans le comique. Après avoir
onné cette farce [Monsieur de Pourceaugnac], il répondait qu’il était Comédien aussi bien qu’Auteur, et qu’il fallait qu’il cons
de la Serre. Tome II, p. 109-110 Baron, fils du fameux Baron*, Comédien , l’était lui-même, et assez médiocre. Il avait ce
*, Comédien, l’était lui-même, et assez médiocre. Il avait ce que les Comédiens appellent l’emploi des grands Amoureux, tragique
péra après son incendie, et dans laquelle nous voyons aujourd’hui les Comédiens de la Nation. Tome II, p. 110 M. de la Mott
mps. Le Successeur, moins favorable au Spectacle, donna ordre que les Comédiens partissent avant son entrée. Ils jouèrent encore
lière, le sieur le Kain* exprima les sentiments de reconnaissance des Comédiens , et de leur piété filiale envers l’homme de génie
die, leur bienfaiteur et leur père. Il déclara en même-temps, que les Comédiens réservaient le produit de la représentation à l’é
mme Limousin, qui dans une querelle qu’il eut sur le Théâtre avec les Comédiens , étala une partie du ridicule dont il était charg
romptu de Versailles] est parsemée, que Molière a ouvert les yeux des Comédiens sur les défauts et les beautés de leur art. En re
visage riant dans les plus grandes afflictions, il disait à tous les Comédiens présents et à venir de ne pas les imiter. Prévill
os Pièces modernes. Le même Prince voyait jouer le Cercle 142 par ses Comédiens  : les beaux esprits Français qui l’entouraient, s
ites ! Eh ! Oui, mes amis. A-t-on si grand tort de dire que nombre de Comédiens ne connaissent que leur rôle, même dans les Pièce
a mère, qui avait épousé en secret le sieur de Modène146, était aussi Comédienne , jouait les Soubrettes et les rôles ridicules, et
du pays de Beauce, était avec distinction, à la tête d’une Troupe de Comédiens de Province, lorsqu’il se joignit à celle de Moli
, excédé par les chicanes152 de son Tuteur, prit le parti de se faire Comédien , et courut quelques années les Provinces : il s’e
soit pour suivre l’exemple de plusieurs de ses Camarades. La Béjart, Comédienne de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par l
enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de Comédiens établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
is il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de Comédiens , avait besoin de plaire à la multitude, sans laqu
trois, en le perdant. Tome III, p. 344 Molière étant mort, les Comédiens se disposaient à lui faire un Convoi magnifique :
ome III, p. 344-345, 347 1742, Bolaeana, p. 35 Molière récitait en Comédien sur le Théâtre et hors du Théâtre ; mais il parla
e d’un des meilleurs Comiques que nous ayons eus, fille de Ducroisy*, Comédien de la Troupe de Molière, et qui avait joué le rôl
néreux. Il aimait fort à haranguer ;et quand il lisait ses Pièces aux Comédiens , il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
un jour      De leur peu de reconnaissance.      Il leur fallait un Comédien Qui mit, à les polir, son art et son étude ; Mais
etit-fils au Spectacle ? « Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un Comédien  ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon Comédien que Bellerose ». Cette réponse frappa le jeune ho
uteur et critique dramatique. En 1716, le Régent donne à sa troupe de comédiens la salle de l’hôtel de Bourgogne : Riccoboni se f
vers), il revendique la nouveauté absolue de sa pièce par rapport aux comédiens antiques. [...]. Il en va de même pour I Supposit
XVIIe siècle, donne de nombreux renseignements sur le mode de vie des comédiens . Il traite : « I. De l’Usage de la comédie, II. D
, II. Des auteurs qui soutiennent le théâtre, III. De la conduite des comédiens . » (DLF XVII p. 272). 39. Secchi, Niccolò : Dra
(1662) et L’Apothicaire dévalisé (1666). Il fut marié deux fois à des comédiennes  ; la seconde Mlle de Villiers, Marguerite Béguet,
. 395). 68. Rosimond, Claude Roze ou Larose dit (? – Paris, 1686) : comédien , joua à Rouen, puis sans doute à Grenoble. En 167
ire de Zerbinette (Acte III, scène 2). 70. Rotrou, 1647, La Sœur : comédien en 5 actes et en vers. La scène citée dans cette
, Christine Antoinette Charlotte dite la (1682 – 12 septembre 1753) : comédienne française. Elle débuta sa carrière à la comédie-f
ntfleury, pseudonyme de Zacharie Jacob (en Anjou 1600 – Paris 1667) : comédien français de l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638
: comédien français de l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638. fils de comédiens , marié à une comédienne qui lui donnera six enfan
l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638. fils de comédiens, marié à une comédienne qui lui donnera six enfants ; deux seront comédie
ens, marié à une comédienne qui lui donnera six enfants ; deux seront comédiennes et un deviendra auteur dramatique. Tragédien appr
r comique français. Fils d’un tapissier, Préville s’enfuit et devient comédien de campagne. Jean Monnet l’engage à l’Opéra-Comiq
is Huguet, dit (Richelieu, 1er juin 1699 – Paris, 26 décembre 1765) : comédien de grande réputation, auquel le roi accorda une p
Derozée, fut joué à Versailles le 23 décembre 1751. il eut deux fils comédiens qui prirent son pseudonymes : Armand aîné débuta
arfois identifier avec Armande Béjart, il finit par épouser une autre comédienne de la troupe de Molière, Madeleine l’hermite […].
La Grange, pseudonyme de Charles Varlet (Amiens 1635 – Paris 1692) : comédien français de la troupe de Molière à partir de 1659
s Dramatiques mais dans le tome I. 156. Mignot, Jean dit Mondorge : comédien français. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mèr
14 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
n Musée-Molière permanent. Mon opinion touchant l’excommunication des comédiens a soulevé une controverse que je reproduis, et qu
t à Brossette, qui nous le répète ? « Il a d’abord été amoureux de la comédienne Béjart, dont il a épousé la fille. » Voilà, d’un
champions de la vertu de Madeleine Béjart : Si vous croyez que cette comédienne n’a jamais eu de bontés pour son camarade, pour l
ne telle combinaison devait se présenter d’elle-même à l’esprit d’une comédienne , car elle constituait un ressort dramatique des p
usions partent de Montfleury dans l’Impromptu de l’hôtel de Condé, du comédien de Villiers dans la Vengeance des marquis, et enf
dans un pamphlet anonyme postérieur à la mort de Molière, la Fameuse Comédienne ou Histoire de la Guérin. La Guérin c’est Mlle Mo
t lui-même, qui, dans un appendice à sa savante édition de la Fameuse Comédienne , a publié des fragments d’un des factums de Guich
ppropria. L’affaire fut faite avec une rapidité brutale : les pauvres comédiens n’avaient joué que douze fois depuis la mort de l
des fonds provenant de ce remboursement qu’eut lieu le prêt fait aux comédiens de la rue Guénégaud. Molière, du fond de sa tombe
Brigogne, cette prostituée, chanteuse de l’Opéra ; la Molière, cette comédienne de tous les théâtres, sont des créatures publique
ention paraisse beaucoup plus noire, de l’écrit intitulé : La Fameuse Comédienne . On croit avoir suffisamment fait pour enlever to
olontiers la femme Guérin « au caquet de ses pareilles ». La Fameuse Comédienne est certainement le produit d’une détestable insp
s, car il dénote une profonde connaissance des mœurs et de la vie des comédiens  ; il part d’une femme, d’une comédienne, car il y
nce des mœurs et de la vie des comédiens ; il part d’une femme, d’une comédienne , car il y a, au fond de ces honteuses révélations
honteuses révélations, une certaine haine féminine, de la rancune de comédienne envieuse et humiliée. Mais, je tiens à le redire,
Molière et sa veuve furent les directeurs. Voilà pourquoi La Fameuse Comédienne , quelque haineuse et répréhensible qu’en soit l’i
me Molière. Guichard est un ennemi irrité, l’auteur de La Fameuse Comédienne , un envieux atrabilaire ; mais voici un troisième
e, dans des notes du reste assez informes, une sorte de catalogue des comédiens de son temps qui se livrent à une vie déréglée, e
extraordinaire ressemblance, Lescot se crut en possession de la belle comédienne . La Tourelle remplit à merveille son rôle de Sosi
se faisant passer auprès des naïfs et des ignorants pour la brillante comédienne de la rue Guénégaud. C’est là un fait avancé par
la rue Guénégaud. C’est là un fait avancé par l’auteur de La Fameuse Comédienne et que M. Larroumet aurait bien dû ne pas lui emp
Armande restée pure, dans une ligne de conduite décente, eût été une comédienne anormale, un véritable phénomène dont l’étrangeté
onsieur Molière, d’avoir quitté son nom et sa profession pour devenir comédien , rejetant les offres que dut lui faire ce fils à
la question de savoir quel est le sentiment de l’Église à l’égard des comédiens et si elle les a jamais tenus pour exclus de la c
ans le Temps du 2 octobre, un curieux article où il soutenait que les comédiens n’ont jamais été séparés de l’Église par une exco
et les spectacles. Le rituel de Paris de 1645 ordonne de rejeter les comédiens de la communion, et Jean de Gondi, premier archev
cette prescription celle de priver de la sépulture ecclésiastique les comédiens qui refuseraient de renoncer à leur ʺprofession i
, et l’on en trouve quelquefois d’annexées aux actes d’inhumation des comédiens . » Un écrivain qui jouit d’une compétence spécia
e. Mais la doctrine de l’Église, relativement à l’excommunication des comédiens morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bi
t un sonnet «  sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin, dit Molière, comédien , au cimetière des morts-nés à Paris. » Ce sonnet
int sur le véritable objet de son culte. IX. L’excommunication des comédiens . Au sujet des études qui précèdent, M. Ch.-L.
ier Séguier, et que nous avons citée dans notre édition de la Fameuse Comédienne , en est une première preuve, que vient confirmer
omme dont tous les contemporains ont vanté les sentiments d’honneur ; comédien comme elle, il la connaissait bien et ne lui aura
it eu confiance en ses bonnes mœurs. J’arrive à l’excommunication des comédiens . M. Loiseleur a eu contre moi deux auxiliaires :
t-ils être excommuniés dans l’exercice de leur emploi ? Non. Molière, comédien du roi, officier du roi, était donc couvert contr
trace d’une seule de ces formalités contre Molière ou même contre un comédien quelconque, soit avant, soit après le fameux édit
maux ? Non. Or, Molière a été plusieurs fois parrain, et vingt autres comédiens avec lui. Un excommunié pouvait-il se marier à l’
fet, après avoir discuté les textes de tous les conciles relatifs aux comédiens , après avoir compulsé tous les rituels du dix-sep
e siècle, déclare formellement que, dans la doctrine de l’Église, les comédiens ne sont pas excommuniés et ne l’ont jamais été. R
n’est plus facile à expliquer, sans recourir à l’excommunication. Les comédiens étaient considérés comme pécheurs publics, de môm
ue année. S’ils revenaient l’un et l’autre à leur péché, le roi et le comédien , c’était affaire entre eux et Dieu ; le prêtre n’
a la sépulture ecclésiastique, comme Madeleine Béjart et vingt autres comédiens , qui ont même été enterrés dans les églises. — Ma
question des sentiments et des agissements de l’Église à l’égard des comédiens , je dirai qu’à mon avis il y a lieu de distinguer
et les spectacles. Le rituel de Paris de 1645 ordonne de rejeter les comédiens de la communion, et Jean de Gondi, premier archev
cette prescription celle de priver de la sépulture ecclésiastique les comédiens qui refuseraient de renoncer à leur profession in
otamment sur la déclaration royale du 16 avril 1641, qui relevait les comédiens d’infamie, sous cette condition qu’il n’y eût rie
acteurs de la troupe royale, sur la volonté du prince à laquelle ces comédiens étaient tenus d’obéir, et qui, dans une certaine
le curé de Saint-Germain connaissait le bon cœur et la charité de ce comédien , à qui un prêtre trop rigoriste refusait les priè
tion controversée qui relevait de l’appréciation du. prêtre à qui les comédiens de la troupe du roi demandaient les sacrements. Q
e fut l’auteur du Festin de Pierre et du Tartuffe, plus encore que le comédien , qu’il frappa de ses rigueurs ; il est certain qu
. Trois ans après la mort de Molière, cette même loi fut appliquée au comédien Rosimond, quoiqu’il passât pour bon chrétien et e
e Monsieur de penautier la somme de quatre mille liures ordonnées aux comédiens par Messieurs des Estats faict a pezenas ce 17e d
personnages. Cette distribution est conforme à l’emploi de chacun des comédiens et comédiennes de la troupe de Molière, qui, lui-
Cette distribution est conforme à l’emploi de chacun des comédiens et comédiennes de la troupe de Molière, qui, lui-même, est inscr
ent invraisemblable que Louis XIV ait fait consulter le directeur des comédiens de Monsieur sur l’aménagement et même sur les dim
acte notarié du 28 juin 1644, par le danseur Daniel Mallet envers les comédiens de l’illustre Théâtre. Là, le directeur de la tro
e, en trouve-t-on un seul qui fut acteur et directeur d’une troupe de comédiens  ? Et quand même on le trouverait, n’a-t-on pas la
ces États, n’exprime pas, il est vrai, que la somme fut allouée à des comédiens ni le genre de services qu’elle a pour but de rém
la teneur de la quittance de 1650, mentionnant une somme accordée aux comédiens par les États de Languedoc, est un argument série
l’affirme, de relation directe entre Molière et Port-Royal, entre le comédien excommunié et les rigoureux prescripteurs du théâ
de Pontas, t. I, p. 746. 17. Voyez celle de Marcoureau de Brécourt, comédien du roi, mort le 29 mars 1685 ; p. 18 de la brochu
brochure de M. Her-luison sur les actes d’état civil d’artistes et de comédiens . 18. Il faut dire que les deux motifs de toléran
mence ainsi : « Sur ce que M. le premier consul a représenté que les comédiens de S. A. de Conty,sortans de Pézenas de jouer pen
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
appelait des mimes, certaines pièces déshonnêtes dans lesquelles les comédiens , sans vergogne et sans honte, imitaient certaines
s, des amis de la joie et de la bombance, tel fut le nom des premiers comédiens . Ainsi, le dieu de la bonne chère aura l’honneur
et en bonne morale) de l’art dramatique, l’intervention directe de la comédienne et du comédien, dans ces fables et dans ces histo
e) de l’art dramatique, l’intervention directe de la comédienne et du comédien , dans ces fables et dans ces histoires qui enseig
it, et sa passion avec elle ; la comédie de société s’empare de cette comédienne de quinze ans : du théâtre de société au Théâtre-
mentable spectacle d’hier soir, vous n’ayez vu en effet qu’une petite comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en
estin de cette enfant ? Aujourd’hui, rieuse et naïve, et le lendemain comédienne  ! Aujourd’hui, prenant ses ébats sur les gazons f
le père de cette enfant, qui était un très mauvais poète, un très bon comédien et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-i
 Il se mit au travail tout de suite, et il appela à son aide tous les comédiens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange,
t il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et les amours :
t Molière lui-même qui éveille sa troupe, car en ce temps-là il était comédien , il était directeur de comédiens, il était poète,
a troupe, car en ce temps-là il était comédien, il était directeur de comédiens , il était poète,-il était courtisan, il était amo
-vous faire enrager aujourd’hui ? — Ah ! les étranges animaux que les comédiens . Sentence proverbiale que tous les directeurs de
a découverte, comme il les a toutes découvertes. Voilà donc tous nos comédiens réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son
ourt pour vingt bons coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un comédien de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa d
à Molière contrefaisant Beauchâteau, Hauteroches, Villiers, tous les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, j’avoue que mon plaisir
rope. — Molière, qui déjà rêvait à sa comédie, avait essayé ses trois comédiennes dans les petits rôles de L’Impromptu. Mademoisell
frapper ce grand coup du Misanthrope, d’essayer en même temps et ses comédiens et son public ! Certes, L’Impromptu de Versailles
édie la mieux jouée de toutes les comédies de Molière. Cette fois les comédiens se représentaient eux-mêmes ; Molière leur avait
préparait à tourner dans ce cercle vicieux, où il est enfermé. Jamais comédiens plus heureux et plus illustres n’occupèrent un th
nu dont on s’approchait avec un plaisir mêlé d’un certain effroi. Ces comédiens étaient recherchés par les plus grands seigneurs 
Ces comédiens étaient recherchés par les plus grands seigneurs ; ces comédiennes étaient belles et galantes, on les aimait pour le
anior ! 13. La fontaine-Molière ; M. Régnier, un des plus charmants comédiens du Théâtre-Français, dans une lettre adressée à M
16 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation, envie d’en faire un Comédien  ? Plût à Dieu, répondit le grand-pere, qu’il fût
n Comédien ? Plût à Dieu, répondit le grand-pere, qu’il fût aussi bon Comédien que Bellerose (c’étoit un fameux Acteur de ce tem
issier, s’imaginant, puisque son grand-pere souhaitoit qu’il pût être Comédien , qu’il pouvoit aspirer à quelque chose de plus qu
faisoit connoître les grands talens qu’il avoit pour la profession de Comédien . M. le Prince de Conti, qui l’avoit fait venir jo
mp; à la Reine sa mere, & permit à sa Troupe de prendre le nom de Comédiens de Monsieur ; il lui donna le Théatre du petit Bo
p; des Spectacles qu’il faisoit representer par sa Troupe, en fit ses Comédiens , & leur accorda une pension de sept mille liv
ui, se retira brusquement, en disant qu’il ne le feroit point avec un Comédien  ; Bellocq s’approcha dans le moment, & dit :
tre parts à la Comédie, une comme Acteur, une pour sa femme qui étoit Comédienne , & deux en qualité d’Auteur. Il faisoit un ex
excellent usage de tout son bien, étant fort liberal & aidant les Comédiens qui avoient quelques talens. Il tenoit une bonne
Comique un peu trop boufon : il falloit faire subsister une troupe de Comédiens , & attirer le Peuple & l’homme qui ne che
ez de la fortune, & par conséquent hors d’état de faire vivre les Comédiens en allant souvent aux Spectacles occuper les prem
i quelques Comédies commencées, que Mlle de Moliere donna à la Grange Comédien . Moliere s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fi
ge Comédien. Moliere s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fille d’un Comédien & d’une Comédienne de ce nom : il l’aima avec
s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fille d’un Comédien & d’une Comédienne de ce nom : il l’aima avec beaucoup de tendresse 
17 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
Avez-vous, lui dit-il, avec un peu d’indignation, envie d’en faire un Comédien  ? ―  Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’
ien ? ―  Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon Comédien que Belleroze. (C’était un fameux Acteur de ce t
er ; s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être Comédien , il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
ême à ses meilleurs amis. L’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
e Prince de Conti, qui eut la bonté de donner des appointements à ces Comédiens . Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cet
pour y soutenir un Théâtre comique ; et qu’il avait assez façonné ses Comédiens pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval. Après quoi ces Comédiens vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
ojection, eut la bonté de le présenter au Roi et à la Reine mère. Ces Comédiens eurent l’honneur de représenter la Pièce de Nicom
e ces deux petites Pièces, qui eut un succès favorable. Le Jeu de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps
t établissement, le Roi eut la bonté de donner le petit Bourbon à ces Comédiens , pour jouer alternativement avec les Italiens. On
’ils passèrent en 1660 au Palais Royal, et qu’ils prirent le titre de Comédiens de Monsieur. Molière qui en homme de bon sens, s
ui veut rire se divertit de tout, le Courtisan, comme le Peuple. Les Comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la Province, e
on ressentiment à un de ses amis. ―  Comment ! lui dit-t-il, un petit Comédien aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre
a sorte ? (Car le Bourgeois s’imagine être beaucoup plus au-dessus du Comédien , que le Courtisan ne croit être élevé au-dessus d
embre de la même année, n’est qu’une conversation satirique entre les Comédiens , dans laquelle Molière se donne carrière contre l
tre les Courtisans, dont les caractères lui déplaisaient ; contre les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; et contre ses ennemis.
Mr Boursault avait faite contre lui ; et à faire voir l’ignorance des Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne dans la déclamation, en l
il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des Comédiens était pitoyable pour les personnes qui avaient le
sque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre : il dit à ses Comédiens de le lui déterrer à quelque prix que ce fût. Ils
que le Courtisan désoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une Comédienne belle, et soigneuse de sa personne, d’observer si
d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’attaquer. Qu’une Comédienne rende à un grand seigneur les devoirs qui lui son
autre Auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres Comédiens que ceux de la Troupe de Molière, qui par leur je
icassin rival, et l’Andouille de Troie. Cette Troupe prit le titre de Comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures Comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris, avec ses petits Comédiens et son Olivier. Cette femme n’ayant aucune ressou
ais Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette Comédienne qu’il irait chez elle. Mais la partie fut rompue
per avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait. Et ces Comédiens avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
Un homme, dont le nom de famille était, Mignot, et Mondorge, celui de Comédien , se trouvant dans une triste situation, prit la r
n, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre Comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
pas de languir pendant quelque temps par le retour de Scaramouche. Ce Comédien après avoir gagné une somme assez considérable po
fut négligée pendant tout ce temps-là ; elle ne gagnait rien ; et les comédiens étaient prêts à se révolter contre leur Chef. Ils
rappeler le public ; et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces Comédiens injustes murmuraient hautement contre Molière, et
é comment il les ramènerait ; et à la fin fatigué des discours de ses Comédiens , il dit à la Du-Parc, et à la Béjart, qui le tour
tait d’aller bien loin pour quelque temps, pour s’en revenir comme ce Comédien  ; mais il ajouta qu’il n’était ni en pouvoir, ni
ière. Ce n’est pas là le seul désagrément que Molière ait eu avec ses comédiens  : l’avidité du gain étouffait bien souvent leur r
ns payer : et le Parterre en était toujours rempli : de sorte que les Comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un Ord
Roi le lui accorda. Mais ces Messieurs ne trouvèrent pas bon que les Comédiens leur fissent imposer une loi si dure ; et ils pri
, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Le compliment de ce jeune Comédien , qui avait profité de son habillement pour parler
’honneur de servir le Roi dussent favoriser ces misérables contre les Comédiens de Sa Majesté : Que d’entrer à la Comédie sans pa
représentation du Tartuffe. Cet ordre fut un coup de foudre pour les Comédiens , et pour l’Auteur. Ceux-là attendaient avec justi
rêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette pièce. Les Comédiens voulurent absolument qu’il y eût double part sa v
rt des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du Roi. Les Comédiens firent aussitôt éteindre les lumières ; et rendre
de la part des Spectateurs ; et sans beaucoup de chagrin du côté des Comédiens . La permission que Molière disait avoir de sa Maj
 ; mais leur joie ne dura qu’autant de temps qu’il en fallut aux deux Comédiens pour apporter l’ordre du Roi, qui voulait qu’on j
dans les commencements, même dans la Province, il paraissait mauvais Comédien à bien des gens ; peut-être à cause d’un hoquet o
en fut aussi étonné que son ami. ―  Ce sera là, dit-il, un excellent Comédien  ! ―  On ne vous consulte pas sur cela , répondit
Et c’est un vol qu’il fait au public s’il ne se fait Prédicateur, ou Comédien . ―  En vérité, lui répond Molière, il faut que v
Molière, eût si mal placé son inclination voulut le dégoûter de cette Comédienne . ―  Est-ce la vertu, la beauté, ou l’esprit, lui
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les Comédiens , étala une partie du ridicule dont il était charg
la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; ce qui indigna Molière
seul jour, le pouvant faire absolument. Mais il envoya chercher les Comédiens à qui il dit que se sentant plus incommodé que de
dit-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. Les Comédiens tinrent les lustres allumés, et la toile levée, p
ari, les donna tous quelque temps après sa mort au sieur de la Grange Comédien , qui connaissant tout le mérite de ce travail, le
e ; que dans le temps qu’il se fit recevoir Avocat ce camarade se fit Comédien  ; que l’un et l’autre eurent du succès chacun dan
ère de quitter le Barreau pour monter sur le Théâtre, son camarade le Comédien se fit Avocat. Cette double cascade m’a paru asse
 : 215 — d’un Courtisan : 227 — d’un jeune homme qui voulait se faire Comédien  : 233 — de Chapelle et de Mr des P** : 242 — d’un
et suiv., 164, 171, 173, 215, 222, 241, 295 Le Cocu Imaginaire : 38 Comédiens de Monsieur le Dauphin : 88, 90 La Comtesse d’Es
 : 5, 15, 312 — Ses études : 9, 10, 11 — Son nom : 5, 16 — Il se fait Comédien  : 15 — Il refuse d’être Secrétaire : 24 — Sa diff
petit Bourbon : 31 — Elle passe au Palais Royal et prend le titre de Comédiens de Monsieur : 33, 34 — Elle commence à représente
18 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
s égarements d’un petit Auteur. La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les Comédiens appellent leur Corps présentement) n’a point, ce
à mon Critique, pour attaquer mon style. Il a saisi les plaintes des Comédiens , qui se sont cru offensés de l’effronterie que j’
’étonne que j’aie intitulé mon Ouvrage, La Vie de Mr de Molière. « Un Comédien , dit-t-il, peut-il être appelé, Monsieur, que par
nc obligé de lui dire que je n’ai point fait la Vie de-Molière, comme Comédien , mais comme Auteur : Et le mérite qu’il s’est acq
té de cette rusticité ? Quand bien même j’aurais pris Molière, comme Comédien  ; quel mal aurais-je fait de l’appeler, Monsieur 
Monsieur ? c’est un cérémonial bien établi présentement chez Mrs les Comédiens Auteurs. Ne lisons-nous pas, Les Œuvres de Mr Poi
fait voir sa sincérité dans celle du jeune homme qui voulait se faire Comédien  ; et ainsi de tous les autres faits que j’ai rapp
on et du plaisir ; c’en était assez pour le choisir. La profession de Comédien ne ferme point la porte aux emplois honorables, c
is honorables, comme mon Censeur se l’imagine. On voit aujourd’hui un Comédien occuper une des premières et des plus importantes
ut pour me faire des ennemis. Il me commet avec les Auteurs, avec les Comédiens . Mais avant que de l’essayer il devait plus obser
sur cet article. L’Auteur de la Critique est du moins autant ami des Comédiens , qu’il prétend que je le sois de Mr le Baron ; il
point : c’est le sentiment du Public ; c’est celui même de chacun des Comédiens en particulier ; peut-on m’empêcher de dire que c
n parle ; et je veux bien l’instruire, pour repousser son insulte. Le Comédien doit se considérer comme un Orateur, qui prononce
l ne les connaît pas, puisqu’il n’a point remarqué que la plupart des Comédiens ne les observent point. On trouve presque toujour
res qui ont traité de la déclamation, exécutées grossièrement font le Comédien . Quand on les met en usage noblement, avec facili
Théâtre, ferait un vol au public, s’il ne se faisait Prédicateur, ou Comédien . J’avoue qu’il y a dans ces paroles un air de lib
ertinage et d’impiété qui révolte ; se faire Prédicateur, ou se faire Comédien sont deux choses qui ne peuvent se mettre dans un
elligence, des règles à faire représenter une Comédie ? Autrefois les Comédiens les recevaient des Auteurs qui leur confiaient la
e le révolte ; tantôt il se déclare le Protecteur, le Panégyriste des Comédiens  ; tantôt il ne veut point en entendre parler, ils
nture de la Personne qui fut demander conseil à Roselis pour se faire Comédien , que pour accuser indirectement la mienne de faus
ité du sien. C’est à ce sujet que le Critique s’épanche en faveur des Comédiens . Cet Auteur qui veut tout, jusques aux noms des p
s nommé des Personnes de considération, et qui veut que je ménage les Comédiens , que je n’ai pas même attaqués personnellement ni
19 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
mplet, devait être suivi de l’histoire « de cette troupe accomplie de comédiens , formée de la main de Molière, dont il était l’âm
Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation, envie d’en faire un comédien  ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon comédien que Bellerose26 ! (c’était un fameux acteur de ce
ier, s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être comédien , il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
e à ses meilleurs amis37. L’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses comédiens pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rêta à Grenoble, où il joua pendant tout le carnaval ; après quoi ces comédiens vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
otection, eut la bonté de le présenter au roi et à la reine mère. Ces comédiens eurent l’honneur de représenter la pièce de Nicom
es deux petites pièces, qui eut un succès favorable53. Le jeu de ces comédiens fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps
établissement, le roi eut la bonté de donner le Petit-Bourbon55 à ces comédiens pour jouer alternativement avec les Italiens. On
’ils passèrent en 1660 au Palais-Royal, et qu’ils prirent le titre de Comédiens de Monsieur. Molière qui, en homme de bon sens,
ui veut rire se divertit de tout, le courtisan comme le peuple. » Les comédiens le rassurèrent à Paris, comme dans la province, e
a son ressentiment à un de ses amis, « Comment ! lui dit-il, un petit comédien aura l’audace de mettre impunément sur le théâtre
ma sorte (car le bourgeois s’imagine être beaucoup plus au-dessus du comédien que le courtisan ne croit être élevé au-dessus de
embre de la même année, n’est qu’une conversation satirique entre les comédiens , dans laquelle Molière se donne carrière contre l
ontre les courtisans dont les caractères lui déplaisaient, contre les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, et contre ses ennemis. M
M. Boursault avait faite contre lui, et à faire voir l’ignorance des comédiens de l’hôtel de Bourgogne dans la déclamation, en l
il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des comédiens était pitoyable pour les personnes qui avaient le
sque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre ; il dit à ses comédiens de le lui déterrer à quelque prix que ce fût. Ils
que le courtisan désoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une comédienne , belle et soigneuse de sa personne, d’observer si
d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’attaquer. Qu’une comédienne rende à un grand seigneur les devoirs qui lui son
autre auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres comédiens que ceux de la troupe de Molière, qui par leur je
cassin rival, et l’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de comédiens de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
e à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits comédiens et son Olivier. Cette femme, n’ayant aucune resso
ais-Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette comédienne qu’il irait chez elle ; mais la partie fut rompue
per avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait, et ses comédiens avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
: Un homme, dont le nom de famille était Mignot, et Mondorge celui de comédien , se trouvant dans une triste situation, prit la r
n, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
de languir pendant quelque temps par le retour de Scaramouche82. Ce comédien , après avoir gagné une somme assez considérable p
fut négligée pendant tout ce temps-là ; elle ne gagnait rien, et les comédiens étaient prêts à se révolter contre leur chef. Ils
r rappeler le public, et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces comédiens injustes murmuraient hautement contre Molière, et
comment il les ramènerait ; et à la fin, fatigué des discours de ses comédiens , il dit à la du Parc et à la Béjart, qui le tourm
tait d’aller bien loin pour quelque temps, pour s’en revenir comme ce comédien  ; mais il ajouta qu’il n’était ni en son pouvoir,
ière. Ce n’est pas là le seul désagrément que Molière ait eu avec ses comédiens  : l’avidité du gain étouffait bien souvent leur r
ans payer, et le parterre en était toujours rempli ; de sorte que les comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un ord
roi le lui accorda. Mais ces messieurs ne trouvèrent pas bon que les comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et ils prir
qui n’a plus que quelques jours à vivre. » Le compliment de ce jeune comédien , qui avait profité de son habillement pour parler
’honneur de servir le roi dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer à la comédie sans pa
de défendre le Tartuffe 91 . Cet ordre fut un coup de foudre pour les comédiens et pour l’auteur. Ceux-là attendaient avec justic
rêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette pièce. Les comédiens voulurent absolument qu’il y eût double part sa v
rt des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du roi. Les comédiens firent aussitôt éteindre les lumières, et rendre
r de la part des spectateurs, et sans beaucoup de chagrin du côté des comédiens . La permission que Molière disait avoir de Sa Maj
 ; mais leur joie ne dura qu’autant de temps qu’il en fallut aux deux comédiens pour apporter l’ordre du roi, qui voulait qu’on j
dans les commencements, même dans la province, il paraissait mauvais comédien à bien des gens ; peut-être à cause d’un hoquet o
e en fut aussi étonné que son ami. « Ce sera là, dit-il, un excellent comédien  ! — On ne vous consulte pas sur cela, répond Moli
; et c’est un vol qu’il fait au public s’il ne se fait prédicateur ou comédien . — En vérité, lui répond Molière, il faut que vou
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette comédienne . « Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui di
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les comédiens , étala une partie du ridicule dont il était charg
la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux comédiens de l’hôtel de Bourgogne, ce qui indigna Molière e
seul jour, le pouvant faire absolument. » Mais il envoya chercher les comédiens , à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
dit-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. »Les comédiens tinrent les lustres allumés et la toile levée pré
, les donna tous, quelque temps après sa mort, au sieur de La Grange, comédien , qui, connaissant tout le mérite de ce travail, l
; que, dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit comédien  ; que l’un et l’autre eurent du succès chacun dan
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade le comédien se fit avocat. Cette double cascade m’a paru asse
ent vers la fin du mois de février 1685. Brécourt a été un très grand comédien dans le tragique et dans le comique. Après avoir
on rapporte un trait qui mérite d’être placé ici. En l’année 1678, ce comédien , étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua u
13 août 1684. Brécourt avait épousé la demoiselle Étienne Des-Urlis, comédienne du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourg
reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la co
agédie et la comédie… Son mérite était dans la perfection de l’art du comédien , perfection très rare, et qui n’appartient qu’à l
nthrope. Baron avait la plus haute idée de son état : il disait qu’un comédien était un homme nourri dans le giron des rois. « J
hommes dans chaque genre, elle semble n’avoir été avare que de grands comédiens  ; je ne trouve que Roscius et moi134 ».Cette haut
. Jean Pitel, sieur de Beauval, était frère de Pitel de Longchamp, comédien , qui n’a jamais joué qu’en province. Beauval suiv
ine. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la Lettre sur Molière et les comédiens de son temps136, de Brie succéda à du Parc dans l
ssances ; Savoir, des bals, ballets, et danses. D’ailleurs quelques comédiens , Deux Français, quatre Italiens, Sur un sujet qu’
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les comédiens italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle du
ant général de la Rochelle, parent de Joseph du Landas, sieur du Pin, comédien de la troupe du roi. Mademoiselle du Croisy a jou
t-dix-huit ans. Une sœur de du Croisy avait épousé Bellerose, célèbre comédien de l’Hôtel-de-Bourgogne. Après la mort de son mar
2 ; Frères Parfait, tome XIII, page 296.) HUBERT. André Hubert, comédien de la troupe de Molière, ensuite de la troupe app
. M. de Visé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des comédiens du roi, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert. « C
e ses réflexions. La Thorillière persista dans le dessein de se faire comédien , et Sa Majesté y consentit. Il entra dans la trou
ART. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens en 1637, et parcourut le Languedoc et la Provence
n, et en seconde noce du sieur Aubry, auteur d’un Démétrius. Elle fut comédienne de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guéné
beth Béjart, sœur des Béjart, et femme de Molière, fut une excellente comédienne . Les Mémoires de Grimarest nous dispensent d’entr
ilquin, sieur de Brie. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la fameuse Comédienne , ou l’histoire de la Guérin, auparavant femme de
de la Guérin, auparavant femme de Molière, mademoiselle de Brie était comédienne dans une troupe qui jouait à Lyon lorsque Molière
en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne comédienne , grande, bien faite, et extrêmement jolie ; et la
’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de comédiens qui était alors en Hollande, et dont elle blanchi
monarque parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette comédienne . Mademoiselle Beauval continua de jouer avec appl
trompé, ainsi que l’auteur de la Lettre sur la Vie de Molière et des comédiens de son temps, qui dit que mademoiselle Marotte ét
son temps, qui dit que mademoiselle Marotte était femme de Verneuil, comédien du Marais. (Frères Parfait, tome II, page 302.) O
et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une excellente comédienne , de bien représenter un personnage qui est si con
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les comédiens , Tant les français qu’italiens, Les adorateurs de
Mademoiselle LA GRANGE. Marie Ragueneau, femme du sieur La Grange, comédienne de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de
de Paris, page 199.) 25. Nous avons essayé de découvrir le nom des comédiens qui durent frapper les premiers regards de Molièr
voulut les voir ; et, charmé de leurs bouffonneries, il fit venir les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, et leur dit qu’on sortai
I. L’auteur d’une lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et les comédiens de son temps dit, en parlant de Bellerose : « que
fauts. Scarron, dans son Roman comique, fait dire à La Rancune que ce comédien était trop affecté, et on lit dans les Mémoires d
s. 42. Ce pâtissier se nommait Ragueneau ; il fut longtemps aimé des comédiens et chéri des poètes, qui se régalaient à ses dépe
, et, de bon pâtissier, il devint d’abord méchant poète, puis méchant comédien . Dassoucy, qui nous a conservé son histoire, dit
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens, ne sachant
it la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les comédiens , ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
e de la vie de Molière. 48. C’est-à-dire quelque employé ou quelque comédien de la troupe. Ce mot domestique avait alors un
avait été page du duc de Guise. Chapuzeau le cite comme un excellent comédien . (Voyez Chapuzeau, liv. III, pages 177 et 178 ; l
uieu, d’après une ancienne tradition de Bordeaux, que Molière, encore comédien de campagne, avait fait représenter dans cette vi
. La conversation suivante, avec Chapelle, est extraite de la Fameuse Comédienne , ou histoire de la Guérin, auparavant femme de Mo
norance doctorale des médecins de son temps. 72. Ce Raisin devint un comédien excellent. Il joignait au talent le plus parfait
esp.) 73. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons comédiens . Il est surprenant que Grimarest n’en ait pas dit
ur répondre aux nombreux détracteurs de ce chef-d’œuvre. 75. Quoique comédien , Molière faisait toujours auprès du roi son servi
squement, en disant qu’il n’avait point de service à partager avec un comédien . Bellocq, homme d’esprit, et qui faisait de jolis
les. C’est ici que cet incomparable acteur, modèle des plus illustres comédiens de son siècle, qui avait appris de lui l’art si d
rites de ces aimables et joyeux convives. « Molière, dit-il, ce grand comédien , et mille fois encore plus grand auteur, vivait d
l aurait donné toute chose un monde pour avoir le naturel de ce grand comédien . C’est dans ces soupers que j’appris une espèce d
représentation. Il est donc faux que la défense ait été notifiée aux comédiens à l’instant où ils se disposaient à entrer en scè
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte ; et Roscius, ce fameux comédien de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang,
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait ; il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
éreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens , il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants pou
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon comédien , et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre.
ir* » Molière réunissait à lui seul tous les talents nécessaires à un comédien . Il a été si excellent acteur pour le comique, qu
de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son absence Jean-Aubry son be
20 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
aire l’auteur de Tartuffe. Les poètes célèbrent le grand comique, les comédiens viennent saluer son image. C’est la Semaine de Mo
de Molière a été célébré en province, par quelques poètes et quelques comédiens moins autorisés que les artistes de la Comédie-Fr
us déjà l’homme ni trop gras, ni trop maigre , dont Mlle Poisson, la comédienne , nous a laissé le portrait4 ; sa figure s’était c
onner le théâtre : « Votre santé y dépérit, lui dit-il, le métier de comédien vous épuise ; croyez-moi, il faut y renoncer ! « 
ime sévère, ne réservant ses efforts que pour son cher théâtre et ses comédiens . Sur ces entrefaites, il se réconcilia avec Arman
re, Molière, sentant que le mal était décidément le plus fort, dit au comédien Baron, son ami : « Je vois bien qu’il me faut qui
e tue », dit-il. Baron lui prit les mains ; elles étaient glacées. Le comédien donna à Molière son manchon, appela ses porteurs,
nt cinquante francs ? Il fallut s’y reprendre à trois fois et que les comédiens , et à leur tête M. Régnier, s’y missent corps et
son pendant cette année. Ce fut sur la proposition de Lekain que les comédiens du roi, les enfants chéris de Molière, comme il l
semblée. Il fallait seulement, pour cela, et pour que la décision des comédiens fût valable, que les premiers gentilshommes de la
tte correspondance. Ce sont documents à conserver. Délibération des comédiens du roi, prise à l’occasion de la centenaire de Mo
i n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des comédiens . Après quoi, il nous a représenté qu’il estimait
ment la réponse de ce dernier. La matière mise en délibération, nous, comédiens du roi, avons de grand cœur donné notre consentem
uoi ! le centenaire de Molière était du moins fêté, et d’ailleurs les comédiens complétèrent de leurs deniers la somme nécessaire
u’en 1873. II. Les débuts de Molière Nous avons dit comment les comédiens de Molière ont perdu cette occasion de célébrer s
e à Lyon, nous donne une autre preuve de la générosité de Molière. Le comédien abandonna au profit de l’Hôtel-Dieu la première r
o en parvint jusqu’à Paris, et le roi lui-même voulut voir de près le comédien dont on parlait tant. Ce fut le 24 octobre 1658 q
oupe de Molière à Paris16. La salle du Petit-Bourbon fut accordée aux comédiens pour y jouer alternativement avec les Italiens. E
ffons, le grand-père souriait et se disait qu’après tout le métier de comédien avait ses charmes. Bref, Molière et ses amis les
s de Molière. Après le décès de Molière, disait-il, sa veuve remit au comédien La Grange (mort en 1692) des manuscrits, des papi
ruction du grand portail du Louvre. Le roi accorda à la troupe de son comédien favori la salle de théâtre du Palais-Royal, où le
u roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses comédiens , avec 300 livres de pension pour chaque comédien.
et le titre de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque comédien . » Cette munificence, dit M. Étienne Arago dans u
ts livres n’ont jamais été payées. » On trouvera dans ce registre du comédien , monument sans prix et sans équivalent, la liste
tain que Le Festin de Pierre est imité du Convitato di Pietra que les Comédiens de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtr
pour une jeune fille séduisante, irrésistible. On a voulu nier que la comédienne , qui, dès le lendemain de son mariage, prenait de
pour lui opposer l’œuvre d’un médiocre auteur, Montfleury, le fils du comédien de l’hôtel de Bourgogne. Sans doute, Tartuffe obt
s ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète et bon comédien . Il fait rire, et de vrai c’ est tout ce qu’il
pas seulement ces violents et ces méchants qui conspirèrent contre le comédien de génie. D’autres aussi s’en mêlèrent. Bourdalou
éâtre révolté contre l’autel, la Farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères, et qui fait raillerie d
beaucoup pardonné, parce qu’il a beaucoup aimé Molière. V. Molière comédien C’est une question curieuse et intéressante à
et intéressante à résoudre que celle de savoir si Molière fut un bon comédien . La question est à peine faite, d’ailleurs, qu’el
ains, voire les ennemis, s’accordent à reconnaître que Molière fut un comédien excellent. On le trouvait cependant inférieur dan
able dans les personnages de la tragédie ; mais M. Régnier, l’éminent comédien , nous faisait remarquer avec beaucoup de justesse
teur-auteur, devait avoir les mêmes qualités que Molière, en tant que comédien . On n’a point, il est vrai, pour Shakespeare, les
s doute, — du temps de Shakespeare, l’auteur d’Othello devait être un comédien de talent. On le trouvait surtout admirable dans
ue j’avance, de comparer justement les conseils que Molière donne aux comédiens dans L’Impromptu de Versailles à ceux que donne S
ous prie, comme je l’ai prononcé devant vous, recommande Hamlet à ses comédiens  ; dites-le en le laissant légèrement courir sur l
omme dit Shakespeare, un miroir à la nature . Shakespeare raille les comédiens de son temps, qui se carraient et beuglaient . M
à lui-même et à son respect de la nature. Molière donc était fort bon comédien et avait sur son art des idées tout à fait sensée
t à Champmeslé dans les coulisses de son théâtre, tandis qu’un de ses comédiens écorchait Tartuffe sur la scène. Il avait fait de
hrase, à se contraindre lui-même à un débit moins précipité. Le vieux comédien Marcel a donné à La Martinière maintes traditions
implement qu’il lui fallait être profondément convaincu pour être bon comédien , et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnab
on le voit contrefaire tour à tour Montfleury et Mlle de Beauchâteau, comédiens tous deux de l’hôtel de Bourgogne. Dans un pamphl
avantage son mérite40 ». Ainsi, Molière conférencier égalait Molière comédien . Encore un coup, ce n’était pas le goût des disco
De là cette habitude des oraisons et, je le répète, des conférences. Comédien , on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’
rire qu’il n’y en a pour admirer. » Certes. Et Molière, directeur et comédien , sacrifiant parfois à ce que ses ennemis appelaie
suivre en esclaves bien rentés et bien repus. Tel fut chez Molière le comédien , celui qu’on bafoua avec tant de haine, mais auss
mers, qu’on ait publiés sur Molière, c’est Le Mariage sans mariage du comédien Marcel, représenté sur le théâtre du Marais en 16
il est « impuissant » ; or il est indiqué dans le livre de La Fameuse comédienne que Molière était parfois affligé de ce malheur.
it avec esprit à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier, comédien du théâtre du Marais, Les Amours de Calotin (1663
eux qu’on voit autour de lui Sont les Turlupins d’aujourd’hui, Que ce comédien folâtre A loué dessus son théâtre : Et quoi que c
des armes, mais aussi la conscience même de la force. Les narines du comédien qui va entrer en scène, de l’auteur qui va faire
anthrope. On peut cependant reprocher à ce portrait de nous rendre le comédien et non l’homme ; dans une étude spéciale et fort
son costume de L’École des femmes, nous rend, par exemple encore, le comédien jouant ses propres pièces. Il est détaché d’un ca
ueil de M. Frédéric Hillemacher, Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (2e édit., 1859. Lyon, Sc
ières, et sa réputation peut égaler celle du fameux Roscius, ce grand comédien si renommé dans l’antiquité et qui mérita du Prin
rire. » Voilà pour l’auteur. Voici pour l’acteur : « Il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête ; il semblait qu
e ici pour la première fois, — du bruit qu’avait fait, en mourant, le comédien et l’auteur de génie, que quelques envieux avaien
e, il est juste de parler un peu de ses collaborateurs, j’entends des comédiens qui partagèrent avec lui les fatigues des premièr
Palais-Royal, nous allons donner rapidement quelques détails sur les comédiens et les comédiennes qui en firent partie. Béjart
us allons donner rapidement quelques détails sur les comédiens et les comédiennes qui en firent partie. Béjart (Joseph), l’aîné (1
en duel sur la place du Palais-Royal. Du Fresne (Ch.) (1645-1680). —  Comédien de l’Illustre Théâtre et peintre du roi. On le tr
s Le Malade imaginaire. Brécourt (Guillaume Marcoureau, sieur de). —  Comédien excellent, auteur médiocre ; Louis XIV disait de
table. Du Croisy (Philibert Gassot, sieur), gentilhomme beauceron et comédien excellent. — Il eut l’honneur de créer le personn
e faire à sa place. Jodelet (Julien Bedeau, dit). — Un des meilleurs comédiens du xviie  siècle, un vrai bouffon, appartint à la
apitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre. Fort bel homme, bon comédien quoique Collé, dans son Journal, le traite de gri
Vécut jusqu’en 1700. Baron (Michel Bayron, dit). — On l’a appelé le comédien le plus surprenant de la scène française (M. Hill
ans pour faire un César ; mais il faudrait dix siècles pour faire un comédien tel que moi ! » Excellent dans les rôles tragique
ntes. Du Parc (marquise Thérèse de Gorlas, demoiselle), tragédienne, comédienne et danseuse. — M. Ch. Louandre cite le Mercure de
dite aussi Marotte Beaupré, actrice de la troupe du Marais, médiocre comédienne , mais extrêmement jolie, et, dit le gazetier Robi
te dans La Comtesse d’Escarbagnas, M. F. Hillemacher ajoute encore le comédien Ragueneau, sieur de l’Estang (né à Paris en 1617,
Jean-Baptiste Pocquelin-Moliere, tapissier-valet de chambre, illustre comédien , sans autre pompe, sinon de trois ecclesiastiques
r          De leur peu de reconnaissance ;          Il leur fallut un comédien Qui mit à les polir son art et son étude. Mais, M
héroïque, aussi en vers, par l’abbé de Schosnes, représentée par les comédiens français le 17 février 1773 (Paris, Callot, 1773,
n divertissement relatif à l’apothéose de Molière, représenté par les comédiens français le 18 février 1773 (Paris, Veuve Duchesn
la Vie de Molière de Grimarest, et se servit des souvenirs d’un vieux comédien de la troupe de Molière, nommé Marcel. L’édition
i occupaient l’hôtel de Bourgogne, mais les intérêts des familles des Comédiens n’ayant pu s’accommoder, ils supplièrent Monsieur
rencontre que là, mais qui n’a rien d’improbable : « Molière, fameux comédien , ayant fait et représenté une pièce de théâtre ay
assassiner Molière, et étant au petit coucher du roi où on parlait du comédien , il dit au roi : “Sire, Votre Majesté se pourrait
passer de Molière ?” Le roi qui savait le mal que le comte voulait au comédien , et jugeant de son dessein, lui répondit : “La Fe
ague, une dent de Molière. 56. Galerie historique des portraits des comédiens de la troupe de Molière (Lyon, Nicolas Scheuring,
a Brigogne, cette prostituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette comédienne de tous les théâtres, étaient des créatures publi
reproduit cette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le comédien du théâtre du Marais qui y faisait effet*. La sim
ons dit du talent d’imitation de Molière au chapitre intitulé Molière comédien . 58. Publié par M. A. Jal. 59. Publié par M. 
21 (1739) Vie de Molière
and elle est perfectionnée. Avant l’année 1625, il n’y avait point de comédiens fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme
qu’elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu’une troupe de comédiens s’établit à Paris. Bientôt après, la passion du c
ant son génie, se résolut de s’y livrer tout entier, d’être à la fois comédien et auteur, et de tirer de ses talents de l’utilit
de Molière, et il ne fit en changeant de nom que suivre l’exemple des comédiens d’Italie, et de ceux de l’hôtel de Bourgogne. L’u
he n’étaient connus que sous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène
tte comédie à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut abandonnée dès que celle de
rable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien . Après avoir couru quelque temps toutes les provi
alle des gardes du vieux Louvre. Il y avait depuis quelques temps des comédiens établis à l’hôtel de Bourgogne. Ces comédiens ass
puis quelques temps des comédiens établis à l’hôtel de Bourgogne. Ces comédiens assistèrent au début de la nouvelle troupe. Moliè
il remerciait Sa Majesté de son indulgence, et louait adroitement les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dont il devait craindre
ils s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon avec les comédiens Italiens, qui en étaient en possession depuis que
ui rendait son jeu comique plus plaisant. La femme d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus a donné ce portrait-ci de Moli
reux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens , il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
ait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité. C’est le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans
soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu’un comédien de campagne, que la pauvreté empêchait de se prés
e de cette fille. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage
laissa qu’une fille, qui avait beaucoup d’esprit. Sa veuve épousa un comédien nommé Guérin. Le malheur qu’il avait eu de ne pou
pas s’en charger. La populace, qui ne connaissait dans Molière que le comédien , et qui ignorait qu’il avait été un excellent aut
is rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un comédien Qui mît à les polir sa gloire et son étude ; Mais
e que par son extrême impertinence. Sa vieille réputation fit que les comédiens osèrent la jouer en 1719, mais ils ne purent jama
nsuite en Italie, sous le titre de Convitato di Pietra. La troupe des comédiens italiens le joua à Paris, et on l’appela Le Festi
effet il y ait dans cette pièce quelque intérêt, soit que le jeu des comédiens l’embellit ; soit plutôt que le peuple, à qui Le
us qu’aux honnêtes gens, aime cette espèce de merveilleux. Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne, mit Le Festin de Pierre
r mortificar la carne. On sait sur cela le mot du grand Condé : Les comédiens Italiens n’ont offensé que DIEU, mais les Françai
; il obtint un ordre du roi par écrit de représenter Le Tartuffe. Les comédiens , ses camarades, voulurent que Molière eût toute s
urgogne aussi longtemps que Le Tartuffe au Palais-Royal ? Montfleuri, comédien de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La Femme juge
s ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte, et bon comédien  ; Il fait rire, et de vrai, c’est tout ce qu’il f
ne méritaient pas d’examen ; mais Molière leur répondait qu’il était comédien aussi bien qu’auteur, qu’il fallait réjouir la co
re cette tache, qu’un préjugé très injuste attache à la profession de comédien . Ils étaient honorés dans Athènes, où ils représe
22 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
Molière, l’homme et le comédien Autant peut-être que l’histoire de sa vie et
commandement à la main, il a l’expression solennelle que prennent les comédiens dans les rôles de ce genre et qu’il leur est bien
re. Avec le portrait de Chantilly, nous ne sommes plus en présence du comédien , mais de l’homme privé, simplement vêtu d’un cost
vieux et au blâme des sots des suffrages flatteurs entre tous. Simple comédien de campagne, il entretient avec le prince de Cont
et d’apprécier le caractère : le prince « conféroit souvent » avec le comédien , « et, lisant avec lui les plus beaux endroits et
ne nous donne que la caricature de ces bons bourgeois accueillant des comédiens de passage ; le même tableau est indiqué d’une to
ndent indirectement le même témoignage ; ainsi l’auteur de la Fameuse comédienne , dont la haine acharnée contre sa femme s’arrête
termédiaire des religieux ; c’était là une pratique générale chez les comédiens . Mais, en son propre et seul nom, « il donnait au
 : « Où la vertu va-t-elle se nicher ! » Une qualité commune chez les comédiens , c’est leur promptitude à secourir un camarade ;
it de Baron, l’on sait avec quel soin il dirigea l’éducation du jeune comédien retiré par lui de chez un montreur de phénomènes.
ance, et, sans doute, ne lui en disait rien. Décidément, ce ménage de comédiens était bien un de ces ménages d’artistes comme on
rrivée à Paris Molière entretenait un commerce galant avec une de ses comédiennes , Mlle Menou, et qu’il excitait par là de vives ja
ns une existence misérable, il tirait tout de lui-même et que, pauvre comédien errant, malgré les mauvais jours et les déboires,
oi. » Un autre jour, consulté par un jeune homme qui voulait se faire comédien , il l’en détournait avec force : « Notre professi
qu’un triste esclavage aux plaisirs des grands, le monde regarde les comédiens comme des gens perdus, etc. Il ne faut pas tirer
rps et âme. Avant d’être écrivain de génie, il était, il voulait être comédien excellent. Il eut toutes les qualités que sa prof
s. C’est là ce que n’ont jamais voulu comprendre un certain nombre de comédiens que la nature destine à faire rire. L’auteur de l
ne nouvelle diction tragique, Molière, comme il arrive d’habitude aux comédiens , faisait la théorie de son talent et proposait co
eur modèle dans César, de la Mort de Pompée. Erreur qui est bien d’un comédien , Molière avait choisi pour se faire peindre celui
ui aussi tiède qu’au premier jour. J’ai consulté à ce sujet plusieurs comédiens d’expérience, et tous me disaient que, hors Paris
dans ses mains. » De Visé est encore plus explicite : « Il étoit tout comédien , depuis les pieds jusqu’à la tête ; il sembloit q
e arrivait à son apogée littéraire et social, il se trouvait un grand comédien pour recueillir ce que toute une lignée de « farc
. On cite d’habitude, pour marquer la nature de ses rapports avec ses comédiens , une phrase du registre de La Grange : « Tous les
squerie rendus nécessaires par la turbulence et l’indiscipline de ses comédiens . Lorsqu’il s’adresse à eux, dans l’Impromptu de V
re enrager aujourd’hui ? Ah ! les étranges animaux à conduire que des comédiens  ! .. Songeons à répéter, s’il vous plaît… Or sus
sez -et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente comédienne , de bien représenter un personnage qui est si con
ière en révolte déclarée. Confirmant ce que dit Chappuzeau, que « les comédiens ne peuvent souffrir entre eux la monarchie, qu’il
’il dut y avoir bien des scènes bruyantes, et que le directeur de ces comédiens illustres connut les ennuis de tous les directeur
ncore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de comédiens , formée de sa main, dont il étoit l’âme, et qui
velée, n’a cessé de la suivre en la rajeunissant. Former d’excellents comédiens et leur donner des chefs-d’œuvre à interpréter ne
là qu’il aimait l’éloquence pour elle-même, et aussi qu’il était très comédien par le constant désir d’occuper le public de sa p
rands « au bout des tables » et payant son écot par ses imitations de comédiens  ; de Visé raconte qu’il n’ouvrit son théâtre « qu
ssée comme la plus régulière, a son genre de point d’honneur. Pour un comédien , pour un directeur de théâtre, il consiste non-se
rche est surtout littéraire. Elle contribue, en effet, à prouver que, comédien beaucoup plus qu’auteur, et subordonnant tout aux
personnage devait être intéressant. Il était, semble-t-il, l’ami des comédiens du Palais-Royal, quelque chose comme l’aumônier d
23 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
tion de ses ouvrages. Une pièce de lui, jouée par lui-même et par les comédiens qu’il avait formés, devait offrir la perfection d
illes J’ai pensé que quelques détails biographiques sur tous les comédiens dont la troupe de Molière était composée à l’époq
us leur propre nom. J’y ai joint des notes du même genre sur ceux des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dont Molière tourne le j
ra bientôt pourquoi l’on insiste sur cela. Brécourt fut un très grand comédien et un très mauvais sujet. Suivant des mémoires du
lente : c’était assez l’humeur du temps. Envisageons-le d’abord comme comédien . Charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’Écol
aujourd’hui, était d’une très grande importance dans un temps où les comédiens parlaient tous les jours au public. La Grange s’y
t un gentilhomme qui se sentit une vocation si décidée pour l’état de comédien , qu’il demanda à Louis XIV la permission de quitt
succès ; et ne fut cependant pas imprimée. Son fils fut un très grand comédien , et son petit-fils un bon acteur. [Béjart le j
occasion une preuve de son goût ; parce que Béjart boitait, tous les comédiens de province qui jouaient son emploi, se crurent o
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les comédiens italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle du
acine. Mademoiselle du Parc joua le rôle d’Andromaque en 1667, et les comédiens de l’hôtel de Bourgogne n’eurent pas de peine à v
de Molière, cet article doit être court, et ne peut concerner que la comédienne , non la femme de l’auteur célèbre qui lui dut une
uise, il le quitta bientôt pour courir la province avec une troupe de comédiens , et vers 1635 il entra dans celle de l’hôtel de B
Jeanne de la Chalpe, veuve de Pierre Rousseau, écuyer, sieur Duclos, comédien du roi. Le cardinal de Richelieu voulut que la no
x : des joueurs le débarrassèrent de ses fonds à Valladolid, mais des comédiens le recueillirent à Valence ; puis il fut directeu
à venger leurs affronts, et à punir Molière d’un nouveau succès. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, moins piqués de quelques
ffrage des ennemis de Molière, et de quelques partisans exclusifs des comédiens de l’hôtel, fit imprimer son Portrait du peintre,
Versailles, s’était moqué de la déclamation emphatique et outrée des comédiens de l’hôtel de Bourgogne. La piété filiale leur fi
é dans la description grotesque de Montfleury. Après la vengeance des comédiens , vint la vengeance des marquis ; c’est sous ce ti
contrefaire le sien, et prétend, comme Montfleury, que la parodie des comédiens de l’hôtel, dans L’Impromptu de Versailles, n’est
composer : la scène est donc un théâtre, et les personnages sont des comédiens . Une comédie dans une comédie est, pour le dire e
en œuvre. Je l’ai déjà fait entendre, la répétition pour laquelle les comédiens sont rassemblés, ne peut être qu’un prétexte, ou,
es épisodes satiriques, tels que cette plaisante imitation du jeu des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; cette arrivée d’un marq
sera-t-elle représentée, ou ne le sera-t-elle point ? Que feront les comédiens , et que dira le roi ? Voilà le nœud. Un homme vie
le compte de de Visé la comédie de Zélinde. Elle est de de Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne. Dans une Lettre sur les
des marquis, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des comédiens  ; et, dans un autre endroit, il dit : « Ce qui fu
marquis. Or, cette dernière pièce est incontestablement l’ouvrage du comédien de Villiers. 7. On ignore pourquoi la pièce de M
24 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
& prendre celle-ci pour la seconde. Les autres, est une faute du comédien qui s’est glissée dans l’impression. Il est vrai
titre religieux qui caractérisoit leur compagnie. Une troupe d’autres comédiens se forma pour la premiere fois, & prit d’eux
hrone, il infecta le royaume de farceurs ; il fit venir de Venise les comédiens Italiens surnommés li Gelosi, lesquels au rapport
a licence s’étant également glissée dans toutes les autres troupes de comédiens , le parlement refusa pendant long-tems d’enregist
gistrer leurs lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux comédiens de province, de joüer à la foire saint-Germain, à
irie de la passion. En 1609, une ordonnance de police défendit à tous comédiens de representer aucunes comédies ou farces, qu’ils
is, 1747, in-8°. &c. Les accroissemens de Paris ayant obligé les comédiens à se séparer en deux bandes ; les uns resterent à
eurs ou d’actrices, danseurs, filles des chœurs, &c. Nos premiers comédiens ont été les Troubadours, connus aussi sous le nom
ut. Voyez Comédie sainte. A ces confreres ont succédé les troupes de comédiens , qui sont ou sédentaires comme les comédiens Fran
t succédé les troupes de comédiens, qui sont ou sédentaires comme les comédiens François, les comédiens Italiens établis à Paris,
comédiens, qui sont ou sédentaires comme les comédiens François, les comédiens Italiens établis à Paris, & plusieurs autres
grandes villes du royaume, comme Strasbourg, Lille, &c. & les comédiens qui courent les provinces & vont de ville en
courent les provinces & vont de ville en ville, & qu’on nomme comédiens de campagne. La profession de comédien est honor
en ville, & qu’on nomme comédiens de campagne. La profession de comédien est honorée en Angleterre ; on n’y a point fait d
écessaires dans celui qui sait y faire un rôle avec succès, l’état de comédien prendra nécessairement dans tout bon esprit, le d
une même personne, qu’on compte plus de grands auteurs que de grands comédiens . Malgré tout cela, ils ont été traités très durem
re de notre ouvrage. Voyez Geste, Déclamation, Intonation, &c. Comédiens (Jurisprudence) Comédiens, (Jurisprudence.) C
te, Déclamation, Intonation, &c. Comédiens (Jurisprudence) Comédiens , (Jurisprudence.) Chez les Romains, les comédiens
(Jurisprudence) Comédiens, (Jurisprudence.) Chez les Romains, les comédiens étoient dans une espece d’incapacité de s’obliger
ette loi ne s’observe point parmi nous. Il a toûjours été défendu aux comédiens de représenter sur le théatre les ecclésiastiques
us cod. de episcop. aud. […] omnibus auth. de sanctiss. episcop. Les comédiens étoient autrefois regardés comme infâmes (l. si f
de la coûtume de Bretagne. Le canon definimus, 4. quest. j. dit qu’un comédien n’est pas recevable à intenter une accusation : &
gnos. porte qu’un fils qui, contre la volonté de son pere, s’est fait comédien , encourt son indignation. Charlemagne, par une or
oüer que la plûpart de ces peines ont moins été prononcées contre des comédiens proprement dits, que contre des histrions ou farc
étant devenu plus épuré, on a conçû une idée moins desavantageuse des comédiens . On tient néanmoins toûjours pour certain que le
euse des comédiens. On tient néanmoins toûjours pour certain que les comédiens dérogent ; mais il en faut excepter ceux du Roi q
un arrêt du conseil du 10 Septembre 1668, rendu en faveur de Floridor comédien du roi, qui étoit gentilhomme ; par lequel il lui
tabli sous le titre d’académie royale de Musique. La part que chaque comédien a dans les profits peut être saisie par ses créan
3. Journ. des aud. Il y a plusieurs reglemens pour la profession des comédiens & pour les spectacles en général, qui sont ra
ome I. liv. III. tit. iij. & dans le dictionn. des arrêts, au mot comédien . (A) COMIQUE Comique, genre de la comédi
e des Pyrénées. De retour à Paris, il établit une troupe accomplie de comédiens , formés de sa main, & dont il étoit l’ame : m
25 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
me temps que dans une réalité si touchante par l’aventure de ces deux comédiens morts ensemble de la mort d’un ami ? II. Pl
petit-fils au spectacle : Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un comédien  ? Plut à Dieu, avait répondu le grand-père, qu’i
dien ? Plut à Dieu, avait répondu le grand-père, qu’il fut aussi bon comédien que Bellerose ! Eh ! que lui fallait-il davanta
lié, en 1641, une déclaration par laquelle il défendait que l’état de comédien pût être désormais imputé à blâme, et préjudiciât
pût être désormais imputé à blâme, et préjudiciât à la réputation du comédien dans le commerce public. Il n’en fallait pas tant
es lointaines. « Nous jouâmes un mois devant cette noblesse, dit une comédienne dans le Roman Comique, le baron nous faisait mang
s dans quelles régions trouverait-il une femme selon son cœur, pauvre comédien qu’il était, rebuté de sa propre famille ? Chaque
? Je ne sais mais il me semble retrouver dans l’esquisse inachevée du comédien Destin, quelques traits épars du caractère élevé
ues traits épars du caractère élevé de Molière. « Il était excellent comédien , vaillant, honnête homme, entendu... fort amoureu
ne conversation de Molière lui-même, occupé déjà des Précieuses. Nos comédiens , cependant, ne restèrent point à Paris. Qu’était-
troupe, après s’être fait applaudir dans l’Étourdi, quitta Lyon; nos comédiens se rendirent à Montpellier, auprès du prince de C
ut faire son secrétaire. C’était un très grand honneur pour un pauvre comédien de campagne ; cependant Molière pria, avec respec
de là ce vers : Je suis homme fort rond de toutes les manières. Au comédien Lespy, qui avait une voix de Stentor, il donnera
e voix de Stentor, il donnera le nom de Gorgibus. De Montpellier, nos comédiens retournèrent à Lyon, d’où ils allèrent à Avignon,
t fort incommodes, et mettaient souvent en désordre les coiffures des comédiens , parce que ne s’ouvrant que fort peu par en haut,
que la salle du Petit-Bourbon fut mise à la disposition des nouveaux comédiens ; et ils y jouèrent alternativement avec les Itali
époque à laquelle ils s’établirent au Palais-Royal, sous le titre de Comédiens de Monsieur. Molière, jusqu’ici, avait marché da
, pendant ce temps, n’en fit que mieux connaissance avec les nouveaux comédiens  ; et quarante représentations ne suffirent point
faire imprimer, et elle ne le fut qu’après sa mort, par les soins du comédien Lagrange. N’en voulant pas tout perdre, cependant
ite anecdote du grand monarque déjeunant en tête à tête avec le grand comédien , et le relevant ainsi aux yeux de tous du mépris
e prenaient pas la peine de cacher leurs poursuites, persuadés qu’une comédienne ne pouvait pas se montrer plus fière que tant de
peine. Molière fut joué, insulté en public, indignement moqué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne. Comédies, satires, épigr
pauvretés de tous genres, de toutes parts bruissaient contre le grand comédien . Mais, au plus fort du scandale, au premier jour
ngleterre, tenir sur les fonds baptismaux, le premier-né de son grand comédien . L’enfant reçut le nom de Louis ! XI. Moliè
cinq à Paris), se prirent à jouer à l’envie des Festin de Pierre. Les Comédiens de Monsieur voulurent en avoir un comme les autre
es portes. Louis XIV ne les laissait pas sans réponse : il dotait les comédiens de Molière d’une pension de sept mille livres, le
est en effet ce qui eut lieu. Louis XIV voulut montrer à tous que son comédien ne devait recevoir d’ordres que de lui-même. Moli
terre de leurs colossales et tumultueuses personnes, ce qui était aux comédiens d’un tort considérable. Ceux-ci, qui toujours har
l lui déplaisait de l’user à ces bagatelles; mais considérant que ses comédiens , en effet, par ces entrées, étaient privés d’une
se ruent dans la salle, l’arme au poing, prêts à tout massacrer. Les comédiens effrayés sautaient par les fenêtres, se cachaient
n eux-mêmes, de sorte qu’ils se retirèrent un peu confus. Les pauvres comédiens , assiégés ainsi à l’improviste, étaient encore to
honneur de servir le roi, dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté; que d’entrer à la comédie sans pay
la conserver, etc. Cette harangue eut son effet à la satisfaction des comédiens , et personne n’entra plus sans payer. Voilà au mi
e par les mousquetaires servit à lui faire mieux comprendre un de ses comédiens ; ce fut ce brave Hubert, dont nous venons d’enten
s’entendit si bien à adapter ses personnages au caractère même de ses comédiens , ne savait jamais que faire de celui-ci. Mais à l
crisie et la dévotion. Jamais il ne s’était vu un tel spectacle : le comédien prenant contre les dévots la défense de la vraie
et le Misanthrope, et Tartuffe, et le Festin de Pierre; cependant ses comédiens se plaignaient: il les laissait languir, disaient
lités, perdu aux mains de ces gens. Il voyait en lui poindre un grand comédien , et il voulut l’ôter de la misère. Au souper, il
les bons exemples aux bons conseils. On raconte qu’un jour, un pauvre comédien nommé Mondorge, réduit au dénuement, vint à Auteu
taient seuls tout une comédie. « Il était, dit un contemporain, tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
usque-là sur les théâtres de Paris. » Que devait-être une troupe de. comédiens , habiles d’ailleurs, dirigée par un tel chef, qui
aimé de tous ceux qui l’entouraient, jusqu’aux moindres enfants, ses comédiens , Boileau, La Fontaine, Ninon, Mme de la Sablière,
qu’elle les entendît seule. Il faisait venir les enfants de tous ses comédiens  ; il lisait Pourceaugnac, le Médecin malgré lui..
gna cette lettre d’un nouvel ordre du roi, qui le replaçait parmi les comédiens de Sa Majesté, et lui mandait de prendre la poste
s après, le 8 août, il dépêcha vers le roi, devant Lille, deux de ses comédiens , Lagrange et Lathorillère, porteurs de son second
ette et dépensière; qu’ayant à gouverner économiquement une troupe de comédiens , pour la plupart, peut-être, un peu gaspilleurs,
olière le moment d’un triomphe jusque-là sans exemple au théâtre. Ses comédiens transportés, qui souvent avaient été difficiles a
e ne sais ; pourtant, qu’il dut se plaire au souvenir de ce temps où, comédien ambulant, pauvre, ignoré encore, mais riche d’esp
ul jour, le pouvant faire absolument. » Mais il envoya chercher les comédiens , à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
t-il, je ne puis m’y trouver, et vous pouvez rendre l’argent. » Les comédiens tinrent les lustres allumés précisément à quatre
26 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
mploya vraysemblablement à composer ses premiers ouvrages. La Béjart, comédienne de campagne, attendoit ainsi que lui, pour exerce
enleva presque tous les spectateurs au théatre d’une autre troupe de comédiens établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
an général, tiroit le dialogue de son propre fonds,7 à la maniére des comédiens italiens ; mais, si on en juge par deux piéces du
ait au Roi un remerciement, dans lequel il sçut adroitement louer les comédiens de l’hôtel de Bourgogne qui étoient présens, il d
tître de troupe9 de Monsieur, & de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur le théatre10 du petit Bourbon. L’ét
it plus sensible. Ce qui regarde, dans l’impromptu de Versailles, les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, peut avoir été dicté par
ncontrer dans cette piéce la datte de son mariage avec la fille de la comédienne Béjart.22 En 1664, le Roi donna aux Reines une f
toutes les troupes en voulurent régaler le public. En 1660, Villiers comédien de l’hôtel de Bourgogne, le fit représenter en ve
e25 l’auteur supprima à la seconde représentation. En 1669, Dorimond, comédien de Mademoiselle, & en 1670, Rosimond, comédie
En 1669, Dorimond, comédien de Mademoiselle, & en 1670, Rosimond, comédien du marais, traitérent en vers le même sujet pour
. Il n’a laissé qu’une fille ; & sa veuve épousa dans la suite le comédien Détriché, connu sous le nom de Guérin. La56 femme
x. Il aimoit fort à haranguer ; &, quand il lisoit ses piéces aux comédiens , il vouloit qu’ils y amenassent leurs enfans, pou
oint qu’ils ne distinguoient plus le personnage représenté, d’avec le comédien qui le représentoit ; aussi se chargeoit-il toujo
; à ses plaisanteries. Le mariage qu’il contracta avec la fille de la comédienne Béjart, lui fit d’abord éprouver ce que la calomn
s ; que dans le tems qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit comédien  ; que l’un & l’autre eurent du succès, chacun
re de quitter le barreau pour monter sur le théatre, son camarade, de comédien , se fit avocat. 4. Elle parut d’abord sur les f
s fossés de Nesle, & ensuite au quartier saint Paul. Ces nouveaux comédiens , qui jusques-là avoient joué pour leur plaisir, f
ar l’illustre théatre. 5. Hen. le Grand s’appelloit Belleville comme comédien , & Turlupin comme farceur. Hugues Guéru étoit
historique de Loret, lettre 48 du 6 novembre 1659. Cette troupe de comédiens Que Monsieur avouë être siens. Il y a apparen
côté de saint Germain l’Auxérrois, le Roi accorda à Moliere & aux comédiens italiens la sale que le cardinal de Richelieu avo
on, le 18 novembre 1659. 11. L’affluence des spectateurs obligea les comédiens à faire payer, dès la seconde représentation, le
né du mariage de la veuve de Moliere avec Eustache-François Détriché, comédien , connu sous le nom de Guérin, & mort le 28 ja
, tome premier, p. 218. 56. Mademoiselle Poisson fille de du Croisy, comédien de la troupe de Moliere elle a joué le rôle d’une
même quelques-unes entieres. La veuve de Moliere les avoit remises au comédien la Grange : on ne sçait ce qu’elles sont devenuës
ion. Moliere, quelques années avant sa mort, avoit cédé cet emploi au comédien la Grange. 68. Non seulement, en 1665, il obtint
oupe. Voyez Grimarest, pages 95 & 101. 71. Baron étoit fils d’un comédien & d’une comédienne de l’hôtel de Bourgogne. S
, pages 95 & 101. 71. Baron étoit fils d’un comédien & d’une comédienne de l’hôtel de Bourgogne. Son pere étoit mort au m
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ncolelli, musiciens (sic) italiens, tant pour eux que pour les autres comédiens , pour leurs appointements pendant le quartier de
 750 liv. « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, chef de la troupe des Comédiens italiens, tant pour lui que pour sa compagnie, po
il résulte des mêmes comptes : « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, comédien italien, pour ses gages, tant de lui que de sa fe
inie le dernier juin 1664… 200 liv. » Ce n’est pas tout. Lorsque les comédiens italiens allaient représenter à Versailles, à Sai
s feux. On lit, par exemple, dans les comptes de 1688 : « À Cinthio, comédien italien, tant pour lui que pour ses compagnons, p
rticle précédent, on trouve celui-ci : « Item, pour voiturer lesdits comédiens … 200 liv. » La troupe italienne était traitée, s
scène et du faste de ses spectacles. On aura remarqué encore que les comédiens de la troupe italienne touchent tour à tour la pe
aisé d’offrir un spécimen des représentations que donnaient alors ces comédiens qui vinrent s’établir définitivement à côté de Mo
ère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession de comédien et possédait toutes les qualités, tous les talent
mon dit de lui, dans une de ses notes sur les Mémoires de Dangeau : «  Comédien plaisant, salé, mettant du sien, sur-le-champ et
savant que le magistrat ; mais que celui-ci était aussi bien meilleur comédien que Dominique. » Dominique modifia très sensible
ire Saint-Laurent (en 1709) pour braver les défenses obtenues par les comédiens français, sept acteurs venaient l’un après l’autr
28 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
udier de ses propres yeux l’art et les représentations théâtrales des comédiens de cette nation, puisque, de 1660 à 1673, la trou
h de Prado, entretenue par la reine Marie-Thérèse, alternait avec les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, tout comme les Italiens
il y avait dans Acerra, ville de la Campanie Heureuse, une troupe de comédiens qui parcourait la province pour gagner quelque ch
ie, la gaieté était vive, et chaque passant recevait son brocard. Les comédiens se virent à leur tour exposés aux railleries des
g, au teint hâlé, assez facétieux d’ailleurs, et d’esprit pointu. Les comédiens se mirent à le plaisanter tout particulièrement,
une vraie bataille. « Finalement, le campagnard eut le dessus, et les comédiens , honteux, prirent le parti de s’en aller et revin
it célèbre. Au bout de quelques années Puccio mourut ; mais alors les comédiens le remplacèrent par un compagnon qui parut avec l
29 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
M. DXX. M. DE MOLIÈRE (Jean Baptiste Pocquelin) Parisien, mort en comédien , vers l’an 1673. Poète français. M. de Molière
irs de nos pasteurs et des prédicateurs de l’Évangile, j’abandonne le comédien pour ne parler ici que du poète comique, et pour
ougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un Comédien Qui mît à les polir son art et son étude. Mai
e une fois à ceux que Dieu à choisis pour combattre la comédie et les comédiens le soin d’en faire voir les dangers et les funest
éder simplement l’art de la bouffonnerie, comme la plupart des autres comédiens  ; mais qu’il a fait voir, quand il lui a plu, qu’
is un peu trop populaire, trop bas, trop plaisant et trop bouffon. Ce comédien , dit-il,7. Peut-être de son art eût remporté l
tre que le nom, et qu’il avait entrepris au-dessus de ses forces. Les comédiens et les bouffons publics sont des personnes décrié
ie11, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses pièces le comédien avait plus de part que le poète, et que leur prin
30 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ns l’autre. Au sortir des Écoles de Droit il choisit la profession de Comédien , par l’invincible penchant qu’il se sentait pour
surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des Femmes. Les Fameux Comédiens qui faisaient alors si bien valoir l’Hôtel de Bou
i fut accordée pour y représenter la Comédie alternativement avec les Comédiens Italiens. Cette Troupe dont Monsieur de Molière é
établissement ont été heureux, et les suites très avantageuses ; les Comédiens compagnons de Monsieur de Molière ayant suivi les
au Roi d’y joindre tous les Acteurs et Actrices des autres Troupes de Comédiens qui étaient dans Paris, pour n’en faire qu’une se
25 Juin de la même année, ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, qui depuis un si grand n
, en date du 21 Octobre. Cette réunion des deux troupes qui a mis les Comédiens Italiens en possession du Théâtre de l’Hôtel de B
e. Il n’y a plus présentement dans Paris que cette seule Compagnie de Comédiens du Roi entretenu par sa Majesté : Elle est établi
31 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
tre peuple le talent du mime et de l’acteur. « La nation est vraiment comédienne , disait encore le président de Brosses en 1740 ;
remit à la décision de l’archevêque. Le bon prélat donna audience aux comédiens , discuta leurs raisons, et, finalement, les autor
actrice nommée Lavinia qui avait trouvé dans l’héritage de son père, comédien comme elle, un assez grand nombre de ces précieux
i influentes en Italie, s’empressaient de recevoir dans leur sein les comédiens et les comédiennes distinguées. Il s’ensuivit que
talie, s’empressaient de recevoir dans leur sein les comédiens et les comédiennes distinguées. Il s’ensuivit que ceux qui embrassèr
nt là des modifications une fois faites, qui duraient toute la vie du comédien qui avait le talent de les imposer au public. De
fonds plus ou moins riche de traits conformes à son caractère. « Les comédiens , disait Niccolo Barbieri, étudient beaucoup et se
Charles-Quint. Le Zanni est celui qui figure dans le groupe des Trois Comédiens de Callot. Il nous paraît bien représenter le typ
32 (1802) Études sur Molière pp. -355
bservations sur l’Art du poète dramatique, des remarques sur l’Art du comédien  ; décomposez celui-là pour prouver à celui-ci qu’
ne seule réflexion aux amateurs, de ne pas donner un seul conseil aux comédiens , qui ne soit dicté par Molière lui-même, comme au
un philosophe, un poète chéri de Thalie, le premier qui ait formé des comédiens et des spectateurs dignes d’elle, le plus grand c
éclipsaient cette foule de rivaux et multipliaient les théâtres. Deux comédiens alors célèbres, Belle-Rose et Montdory, se disput
s. Je vois encore Pocquelin suivre exactement les représentations des comédiens italiens, qui, de temps en temps, se montraient à
de la sorte. Depuis 1654 jusqu’à la fin de 1657. Les principaux comédiens de la troupe dirigée par Molière, sont mademoisel
excepté à Bordeaux. Le président de Montesquieu, assurait, qu’encore comédien de campagne, Molière, fit jouer sans succès dans
ourdi ou les Contre-temps ; Le Dépit amoureux. Molière, content des comédiens qu’il a formés, se rapproche de la capitale ; il
el il remercia le roi de son indulgence : fit adroitement l’éloge des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, dont il avait à craindre
rmission de donner Le Docteur amoureux. Le roi satisfait des nouveaux comédiens , leur permit de prendre le titre de, la troupe de
yeux du génie qui les enfanta. Molière, le père, l’instituteur de ses comédiens , en les associant à sa gloire, en leur confiant u
ns les vers, dans les caractères, dans l’ensemble de son ouvrage. Ces comédiens , nourris de l’esprit de l’auteur, l’ont transmis
ou a dû se perpétuer cette tradition dont on parle tant. Honneur aux comédiens qui la possèdent, honneur à ceux qui l’ont embell
par malheur la plus accréditée ? Quelle ressource reste-t-il donc au comédien naissant pour distinguer les bons modèles, d’avec
n’est pas en Turquie ? Je l’ai vu donner, je l’ai vu recevoir par les comédiens les plus fameux, et aucun n’a le courage de renon
tradition ; et cette bonne ou mauvaise tradition, nous la devons aux comédiens qui aiment, qui connaissent leur art, ou à ceux q
spèrent, par envie, Ôter aux jeunes gens les plaisirs de la vie. Les comédiens retranchent les quatre derniers vers, comme trop
Pendant tout ce récit, répétait mille fois. Après avoir demandé aux comédiens dignes de ce titre, car il en est, pourquoi ils n
quatre mois de suite, et cependant dès la seconde représentation, les comédiens doublèrent le prix des places17. L’on crut affaib
qu’elle était imitée des Précieuses de l’abbé de Pure, jouée par les comédiens italiens, quelque temps avant celle de notre aute
en leur présence les valets dont elles sont charmées. Eh ! bien, nos comédiens enlèvent à Molière le mérite de son dénouement, e
mousquet : et voilà comme on empoisonne la tradition et le goût. Nos comédiens blessent certainement l’un et l’autre, lorsque Ca
costumes ; comment se peut-il faire, dis-je, que dans un temps où les comédiens français eux-mêmes ne jouent pas la moindre nouve
a tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette pièce ; mais si j’étais comédien , je chercherais la tradition dans l’ouvrage même.
s succès de l’auteur, rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les comédiens des cinq troupes, qui rivalisaient alors avec la
rs, un amant tout entier aux intérêts de son cœur ; et je félicite le comédien qui l’imagina. Je félicite aussi le valet qui, le
ieux ; et d’après cette dernière supposition, puisque Baron était bon comédien , je devine non seulement comment il était mis, ma
! Le théâtre de Molière était abandonné depuis quelque temps ; et ses comédiens , ces mêmes comédiens dont il était le père, pouss
re était abandonné depuis quelque temps ; et ses comédiens, ces mêmes comédiens dont il était le père, poussaient l’injustice jus
Elle mit le comble à la jalousie des auteurs, et surtout à celle des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; les grands seigneurs pr
On se permet dans cette pièce une infinité de retranchements, et les comédiens pensent avoir là-dessus carte blanche, puisque le
que deux des moins saillantes, la première et la sixième ; si j’étais comédienne , je m’exercerais à les rendre toutes ; mais avec
e piquant. Je réclame encore, acte IV, scène v , le monologue que les comédiens réduisent aux trois derniers vers, et qu’ils font
olière se soit laissé mutiler de la sorte, de qui se défiait-il ? des comédiens ou des spectateurs ? peut-être des uns et des aut
t pas les honneurs de la scène, malgré l’empressement avec lequel les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, jaloux d’Élomire 36 sais
et voulez que les héros ne parlent qu’avec emphase. À vous, surtout, comédiens qui, pour exciter le brouhaha, appuyez avec affec
n ton démoniaque. Peut-être servirait-on l’art, le goût et les jeunes comédiens , en faisant représenter de temps en temps, sur to
iraient à ce trait-ci ; Ah ! les étranges animaux à conduire que des comédiens  ! Comme le parterre, surpris d’y reconnaître le
ilence aux beaux esprits jaloux de Molière, mais ne fit pas taire les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, trop piqués des railleri
e les deux troupes ! mais les auteurs tragiques prennent le parti des comédiens , qui, malgré leur prononciation ampoulée et empha
qui Molière venait de prêter sa salle par humanité : il vit le jeune comédien , devina son talent, l’invita à souper, et le fit
race et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène, que les comédiens italiens font entrer dans tous leurs canevas. En
ades dédaignaient, et ses camarades s’en vengeaient, en l’appelant un comédien de forme. La Princesse d’Élide. Cette co
e la tradition. L’une de mes grandes surprises, c’est que tous les comédiens ne soient pas excellents. Il n’en est presque pas
res de scélératesse sans révolter le spectateur. — Bah ! — Malheur au comédien qui ne les couvre pas du charme de la politesse,
tant de nuances à saisir, qu’il est très difficile, sans doute, qu’un comédien les saisisse et les rende toutes avec la même for
Médecin malgré lui ; le donne avec la reprise du Misanthrope, que les comédiens découragés voulaient abandonner. Le spectateur, f
isser sans façon Isidore dans la rue, pendant qu’on la peint ; et les comédiens , les spectateurs, sont assez peu galants pour ne
par celui-ci : Ô ciel ! pardonne lui la douleur qu’il me donne. Nos comédiens disent à présent le premier, et font bien. Sen
et Tartuffe ? L’endroit surtout dans lequel il s’est montré le plus comédien , c’est au moment où Dorine lui dit : Ah ! vous ê
ce qui est censé n’être dit qu’au personnage en scène. Je sais qu’un comédien qui, en parlant à son interlocuteur, le regardera
j’ai tort ; et je le désire presque, lorsque je songe que l’élite des comédiens , ceux qu’on regarde comme les apôtres du goût, pe
De la tradition. Amphitryon est la seule pièce de Molière que les comédiens daignent jouer avec le véritable costume des pers
thébain n’est pas non plus facile à saisir et à peindre ; combien de comédiens ne savent pas la distinguer de celle qu’éprouve G
machinistes et de décorateurs sont souvent aussi embarrassés que les comédiens pour distinguer la bonne tradition de la mauvaise
par deux chevaux. Nous savons cependant, à n’en pas douter, que les comédiens les plus célèbres, ceux de la rue Saint-Germain,
e maison, et ma frayeur s’évade. D’après ce dernier vers, les fameux comédiens que nous venons de citer, ont constamment laissé
e goût, le bon sens, je lui dis poliment. Cher parterre, lorsque des comédiens suppriment dans L’Avare une partie de l’expositio
du Tartuffe fut tel, qu’on le représenta trois mois de suite, et les comédiens décidèrent qu’à l’avenir Molière aurait double pa
balancée quelque temps par celle de La Femme juge et partie, que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne s’empressèrent de mettre
tateurs ont cru devoir excuser Molière, ils lui font dire : « Je suis comédien aussi bien qu’auteur, il faut réjouir la cour et
isé en femme. Extrait de La Désolation des filous. Par Chevalier, comédien du Marais. Guillot, chargé par son maître d
te Nérine y est annoncée avec plus de prétention que Sbrigani, et les comédiens rendent ce vice dramatique plus sensible, puisqu’
grande casaque, genre qu’on laisse disparaître. L’un des plus fameux comédiens que nous ayons à regretter, eut un jour la compla
es talents ; mais je dois faire remarquer aux jeunes gens qu’un grand comédien , dès qu’il cesse de bien sentir l’auteur, peut tr
’exemple70. Voici de quoi confirmer ce que j’avance. Mondorge, vieux comédien de campagne, se trouvait dans le plus grand besoi
le ne le fut qu’en 1682, neuf ans après la mort de Molière. Alors les comédiens de la rue Guénégaud, persuadés que Les Amants mag
itude rit à la vérité, mais les gens de goût haussent les épaules. Le comédien qui se permet une gaîté aussi déplacée, prétend d
ne demanderais pas mieux. Loin de moi l’idée de reprocher à un vieux comédien , quel qu’il soit, sa persévérance à servir le pub
et de séduire en même temps l’œil, l’oreille et le cœur ? Il est des comédiens que personne n’ose remplacer. Je le crois bien ;
le, dans une capitale qui comble d’honneurs et qui gorge d’argent ses comédiens , la scène est insensiblement livrée aux jeunes pr
nquent d’ensemble et ne font plus illusion ; voilà enfin pourquoi les comédiens sont si rarement à leur place. Jusques à quand vo
r, l’impuissance de leur talisman, je persiste à voir en eux, non des comédiens , mais des acteurs qui, accoutumés à remplacer la
fauts de son visage, et d’excuser les torts de son esprit. Malheur au comédien si, dans toutes ses expressions, dans tous ses mo
à pendre lorsqu’il a l’audace de le maltraiter indignement. Plusieurs comédiens , séduits par la variété que présente ce rôle, lui
s ; que la dame du lieu, fière d’être de la maison d’Ecar, traita les comédiens avec dédain, et que Molière, pour s’en venger, la
é par le receveur des tailles de Molière ? « Je demande encore si les comédiens qui retranchent de la comédie de Molière le rôle
omédie-Française : « Tout le monde sait Molière par cœur, excepté les comédiens . » Combien semblent en effet ne pas connaître ces
iennes pour ce rôle. Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de comédien . J’entends continuellement parler d’une école dra
tères, sur la porte de notre Académie : On ne montre pas ici l’art du comédien  ; on l’indique : on n’y supplée pas les dons de l
nuire à l’illusion, et c’est déjà beaucoup. Bonneval, assez médiocre comédien , jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire,
ctères. Le professeur. Qu’entendez-vous par les caractères ? Car les comédiens ont quelquefois un jargon qu’on ne sait trop comm
succès sur le théâtre italien : on y reçoit, non un médecin, mais un comédien , et à la suite de quelques interrogations, de que
un vice de prononciation et une volubilité trop contraires à l’art du comédien , avaient rendu sa poitrine très délicate ; nous l
lin de Molière, vivant valet-de-chambre tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe, et en son absence, Jean Aubry son b
is, pour l’inhumation du corps de Jean-Baptiste Pocquelin de Molière, comédien du roi, en conséquence de laquelle l’inhumation s
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un comédien Qui mît à les polir sa gloire et son étude, Mais
être utile. 5. Boulanger, dans une comédie pitoyable intitulée Les Comédiens vengés, nous dit que Molière essaya de briller au
volume. 12. Préville, dans un de ces pèlerinages trop ordinaires aux comédiens de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarill
’il eût deviné que Molière se ferait peindre en empereur romain ? Les comédiens français n’ont eu pendant longtemps, dans leur fo
scrupuleusement savante. 57. Cette malignité a été parodiée : « des comédiens jouaient dans une ville de province dont l’évêque
u ; son successeur, moins favorable au spectacle, donna ordre que les comédiens eussent à partir avant son arrivée. Ils jouèrent
écrit sa pièce en prose, pour la mettre ensuite en vers, mais que les comédiens voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le
s que les comédiens voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le comédien Subligni en était l’auteur. 66. Grandménil, m’
doit avoir quatre murailles, l’une des quatre est supposée entre les comédiens et le spectateur, une fenêtre peut être percée à
’a raconté, que dans Marivaux et dans Molière, lorsque la mémoire des comédiens était [220] en défaut, ils avaient la plus grande
e. 80. Prologue d’Amphitryon. 81. L’illusion du théâtre permet à un comédien de se donner dix ans de plus ou de moins qu’il n’
33 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
les changements que leur suggéra leur caprice, ou que la volonté des comédiens avait introduits dans la représentation. Ces chan
res qui confirmaient leur établissement. Ce fut la première troupe de comédiens autorisée par le pouvoir royal, et le Théâtre-Fra
a, de bonne heure, les liaisons les plus humbles et les plus élevées. Comédien ambulant, il parcourut les provinces et les campa
ivies que les représentations gratuites. Poquelin fut, dès ce moment, comédien de profession. Ce fut alors qu’il prit le nom de
oques et en confondant les idées. Molière, à son début, n’était qu’un comédien sans renom et encore sans talent, légitime sujet
lus tard le sujet et peut-être le plan au jeune Racine. Les meilleurs comédiens de l’Illustre-Théâtre, Duparc, dit Gros-René, les
À son arrivée dans cette ville, il y avait trouvé une autre troupe de comédiens , que le public abandonna promptement pour la sien
et honorable, la vie inquiète, nécessiteuse et presque humiliante de comédien de campagne ? Son génie, sans doute, qui le reten
 ; le scrupule, a-t-on dit, qu’il se faisait de laisser là de pauvres comédiens amenés de loin, qui s’étaient fiés à son sort, do
gne absolument à l’idée qu’on peut se faire des mœurs d’une troupe de comédiens  ; mais, pour attribuer affirmativement de telles
la première fois, à l’étranger, en 1688, sous le titre de la Fameuse Comédienne , ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et ve
de Molière, libelle dont l’auteur, qu’on assure être une femme et une comédienne (madame Boudin), mêlant beaucoup de faussetés cal
ait fait dresser exprès dans la salle des gardes du vieux Louvre. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne assistaient à la représen
qui y faisait le principal rôle, excitèrent des rires universels. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, depuis la mort de leurs
urd’hui la colonnade du Louvre, pour y jouer alternativement avec les comédiens italiens44. Elle obtint le titre de Troupe de Mon
ise une Armande, et d’une fille de Madeleine Béjart une sœur de cette comédienne , tout le monde demeura convaincu que la femme de
t positif et incontesté. Il y a plus : le libelle intitulé la Fameuse Comédienne , dans lequel le même fait est allégué, parut douz
madame Molière était la sœur de Madeleine Béjart, pourquoi celle-ci, comédienne elle-même, se serait-elle opposée à ce qu’elle en
’Église aurait pu avoir ses raisons pour en agir ainsi à l’égard d’un comédien déjà fameux, que son état retranchait de la commu
acheter tout son génie et toute sa gloire auprès d’une jeune et jolie comédienne , fort encline à la coquetterie, et entourée de mi
quement, en disant qu’il ne voulait point partager le service avec un comédien . Un autre valet de chambre, Bellocq62, s’approcha
s ennemis et son Alexandre sur le théâtre de Molière, il autorisa les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne à jouer aussi cette derni
gne, un grand succès, que suivit de près la chute d’Agésilas ; et les comédiens semblaient, ainsi que la fortune, délaisser le vi
core vu, et ce qui ne se verra jamais ; c’est une troupe accomplie de comédiens formée de sa main, qui ne peut pas avoir de parei
leçons étaient dans un si parfait accord, firent de Baron le premier comédien de son siècle. Molière ne se bornait pas à cultiv
it surtout à lui inspirer des sentiments nobles et généreux.Un pauvre comédien , nommé Mondorge, qui avait été son camarade en pr
vivacité et la justesse des impressions.Quand il lisait une pièce aux comédiens , il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants : d
elques scènes d’une pièce qu’il disait être de lui, mais qui était du comédien Brécourt, elle ne prit point le change, et soutin
es soucis, les dégoûts attachés aux fonctions de chef d’une troupe de comédiens , semblaient être compensés pour lui par le plaisi
grand regret, de se faire remplacer dans cet emploi d’orateur par le comédien La Grange107. L’âme de Molière semblait être au n
olière nous a été tracé dans les termes suivans par la femme du grand comédien Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait
dans les termes suivans par la femme du grand comédien Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse, et
é, et d’avancer le terme de ses jours pour soutenir jusqu’au bout des comédiens et des gagistes. Il prouva trop bien qu’il l’ente
son mari122. Après quatre ans de veuvage, elle se remaria à un obscur comédien , nommé Guérin d’Estriché. Madame Molière, tant qu
ivés de leur chef, de leur théâtre et de leurs meilleurs acteurs, les comédiens du roi proposèrent à ceux de l’Hôtel de. Bourgogn
déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de comédiens français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogn
suffirait pour le service de la ville et de la cour, ordonna que les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et ceux du théâtre de la
années. En 1800, Kemble, le fameux acteur anglais, vint à Paris. Les comédiens du Théâtre-Français lui firent fête, et, entre au
des ouvrages, on passa bientôt à celle des hommes et des époques. Nos comédiens citaient avec orgueil le vieux Corneille. L’Angla
avoir et de politesse, il n’a été donné à personne de l’égaler. » Nos comédiens avaient sans doute d’excellentes raisons à oppose
ent à l’univers ; il appartient à l’éternité. » On pense bien que nos comédiens n’eurent rien à répliquer. L’orgueil britannique,
é à descendre de l’échafaud. 31. Voltaire dit qu’il y avait déjà un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie dePolyxène.
. Voltaire se trompe doublement. Le Molière dont il parle n’était pas comédien , et saPolyxèneétait un roman, et non une tragédie
lut les voir, s’amusa beaucoup de leurs bouffonneries, et ordonna aux comédiens de l’Hôtel de Bourgogne de se les associer, afin
de Scaramouche, n’en vivait pas moins en bonne intelligence avec les comédiens italiens. Le fait est attesté par Palaprat, qui e
t à réunir chez lui un peintre de leur pays, nommé Vario. « Ce grand comédien , et mille fois encore plus grand auteur, dit-il,
l aurait donné toute chose au monde pour avoir le naturel de ce grand comédien . Ce fut donc dans ces soupers que j’appris une es
promptu de Versailles, s’étant moqué de la déclamation de Montfleury, comédien de l’Hôtel de Bourgogne, le fils de celui-ci, pou
édition. 89. Une déclaration du roi, du 16 avril 1641, relative aux comédiens , voulait que leur exercice, qui peut innocemment
lois, continua d’imprimer une sorte de flétrissure à la profession de comédien  ; et l’on croit généralement que l’Académie, en s
semblable, attendu qu’il n’y a pas de différence essentielle entre le comédien qui reçoit des coups de bâton et celui qui les do
ire ; il manquait à la nôtre. 90. Dès longtemps, la réputation ‘du comédien est absorbée dans la gloire du poète ; mais, du v
t son talent. De Visé caractérisait ainsi ce talent : « Molière était comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
n de la ménager pour pouvoir fournir à l’exercice de sa profession de comédien . Il devait redouter également les gens qui parlen
te édition. 100. Ces détails sont tirés de la comédie de Zélinde, du comédien de Villiers, que quelques-uns ont faussement attr
ur de La Grange, né à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon comédien , et il joua d’original tous les premiers rôles de
Chamfort, en commençant son Éloge de Molière :« Je n’imiterai pas les comédiens français, qui ont fait peindre Molière sous l’hab
français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste.. »Les comédiens en sont innocents. 111. Monchesnay, dans le Bolœ
ble, le roi eut dessein de joindre les acteurs qui la composaient aux comédiens « de l’Hôtel de Bourgogne. Cependant, après avoir
de Molière, vivant valet-de-chambre et tapissier du roi, et l’un des comédiens de sa troupe, et, en son absence, Jean Aubry, son
difficile, elle reçut chez elle l’amoureux président et la prétendue comédienne . Ils eurent plusieurs entrevues de suite dans cet
prises. Le président fut condamné a faire une réparation verbale à la comédienne outragée ; et les deux femmes le furent à être fo
à l’endroit où est maintenant la halle aux cuirs. Après le départ des comédiens français, la salle fut occupée par les comédiens
Après le départ des comédiens français, la salle fut occupée par les comédiens italiens jusqu’en 1697, époque où leur théâtre fu
34 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
entant son genre, résolut de s’y livrer tout entier, d’être à-la-fois comédien et auteur. Il prit le nom de Molière, et il ne fi
Molière, et il ne fit, en changeant de nom, que suivre l’exemple des comédiens d’Italie et de ceux de l’hôtel de Bourgogne*. Mo
te comédie à Lyon, en 1658. Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne, qui fut abandonnée, dès que celle de
s s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon*, avec les comédiens Italiens qui en étaient en possession, depuis que
reçus de la nature, a mérité d’être connu de la postérité, c’était le comédien Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la
me nommé Modène*. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une comédienne jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage
aissa qu’une fille qui avait beaucoup d’esprit, et sa veuve épousa le comédien Guérin*. On refusa de l’enterrer ; mais le roi qu
mousin, qui, dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec quelques comédiens , développa tout le ridicule du plus épais provinc
35 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
n pour la Comédie qu’il ne fut pas possible de l’empêcher de se faire Comédien . À peine eut-il achevé ses Études, où il réussit
son âge et de son goût, et prit la résolution de former une Troupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. S
ais bien loin que le Maître lui persuadât de quitter la Profession de Comédien , le jeune Molière lui persuada d’embrasser la mêm
solidement et si chrétiennement contre la Comédie, les prit pour ses Comédiens et leur donna des Appointements. De là ils vinren
ou 53 ans. Il a ramassé en lui seul tous les talents nécessaires à un Comédien . Il a été si excellent Acteur pour le Comique, qu
36 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
on voit, si peu rémunéré pendant sa vie et après sa mort, que MM. les comédiens ordinaires du roi ont voulu rendre l’honneur tard
ue Molière, un passage Molière, deux cents établissemens Molière, les comédiens français ont consacré un monument de 15,000 franc
poésie. On l’a du moins compris ainsi, et voilà pourquoi, excepté les comédiens et quelques souscripteurs qui ne sont jamais tant
rattacher affectueusement l’attention du siècle au projet de MM. les comédiens français. S’ils étaient venus dire : Il existe da
e frais après son dîner ou après le spectacle; là il mourut. — Si les comédiens français avaient ainsi intéressé au souvenir de M
onument la maison de la rue Richelieu. Savez-vous comment ont agi les comédiens ordinaires du roi, dès qu’ils ont eu la généreuse
je ne me hasarderais pas à faire une comédie en un acte pour MM. les comédiens du roi. Que sera-ce pour un homme illustre, intér
37
ent l’entendait-il ? Et ne jouait-il pas lui-même avec les mots ? Les comédiens en scène risquent parfois certaines allusions loc
e que faisaient les voleurs pour doubler leurs bandes, les troupes de comédiens le faisaient pour remplacer la figuration absente
ve Godenèche, et treize pièces de théâtre en manuscrit, destinées aux Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne. Il se présente à leur as
Et Dieu sait les bénéfices que se partageraient, en trois mois, trois comédiens seulement ! Trois comédiens ! dit Hauteroche : À
ue se partageraient, en trois mois, trois comédiens seulement ! Trois comédiens  ! dit Hauteroche : À ce compte on ferait trois t
l’Oraison funèbre de Molière, dit, de cet admirable éducateur de ses comédiens qu’il aurait pu faire jouer des fagots, ces fagot
Messieurs   « Étant arrivé en notre ville, j’ai trouvé la troupe des comédiens de M. le duc d’Épernon qui m’ont dit que votre vi
t général pour le Roi, en la province du Languedoc : « La troupe des comédiens de Mgr le duc d’Épernon étant venue exprès de la
647 et dédiée au duc d’Épernon ; Qu’en avril 1648, Molière « l’un des comédiens de la troupe du sieur Du Fresne » était à Nantes 
M. Rolland. C’est une quittance du 10 septembre 1657 donnée par deux comédiens du duc d’Orléans, constatant que les consuls d’Al
chante anecdote, racontée par le trop dédaigné Grimarest, de ce vieux comédien chargé de famille et réduit à la misère, se prése
uvre homme, dont le nom de famille était Mignot, et Mondorge celui de comédien , faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
façade, remplacé la ligne continue par les lignes brisées, assis les comédiens de profil et de trois quarts. Il s’agissait donc
ssait donc de rompre l’ancien espalier du Tartuffe, de disséminer les comédiens dans la profondeur et de les faire participer aux
e toutes les réclamations du parterre. Dans de telles conditions, les comédiens n’étaient pas tout à fait libres de se grouper co
s pour l’illusion des yeux. Peu de meubles, où les aurait-on mis ? Le comédien tâchait de suppléer à tout par son geste, par sa
’allaient les libertés de son temps, et, encore aujourd’hui, quand le comédien , avec un prétexte tout prêt, avance timidement la
ementales (Nº 159, pl. 58). Cet acte constate la présence à Rouen des comédiens susnommés à la date du 3 novembre 1643. Mais il e
is que nous fournissent Le Roman comique et Perrault lui-même sur les comédiens ambulants du temps de la Fronde, si l’on veut bie
s, en 1650, on comprendra combien il est vraisemblable que les jeunes comédiens de 1643, alors dirigés par Denis Beys, aient fait
âtre. Les voit-on tous les deux se diriger vers la foire ? Les jeunes comédiens purent-ils obtenir la faveur de jouer quelqu’une
COPIN. Tome I, numéro 5, 1er août 1879 Jules Rolland : Les comédiens de campagne au temps de Molière Le Moliérist
ent exécutée, tirée à petit nombre et consacrée plutôt aux études des Comédiens , au service du théâtre, que livrée aux chances, a
s les Moliéristes de la faire en marge de leur exemplaire, à tous les comédiens de dire désormais le vers tel qu’il a dû être écr
est peut-être celle-là même qui vit rentrer plus d’une fois le jeune comédien presque désespéré devant les soucis du lendemain.
, le dernier document connu jusqu’ici révélant encore la présence des comédiens au port Saint-Paul le 13 août de cette année. Je
orme, que le peintre inconnu de cette toile a traité trois figures de comédiens français avec une évidente déférence, celles de J
aurait pu ajouter que l’intimité dans laquelle Molière vécut avec les comédiens italiens rend toute naturelle sa présence parmi e
du Palais-Royal, Molière se trouva lié d’intérêts habituels avec les Comédiens italiens, pour lesquels il professait d’ailleurs
ées. Les premières pièces italiennes ne furent jamais imprimées ; les comédiens italiens n’apprenaient rien par cœur, et « il leu
, avait pour locataires, en 1662, Annibal Barbieri, le pourvoyeur des comédiens italiens, le capitan François Mansac et Giuseppe
jours marqués sur le même théâtre avec la troupe de Molière. Ce grand comédien , et mille fois encore plus grand auteur, vivait d
aurait donné toutes choses au monde pour avoir le naturel de ce grand comédien . Ce fut donc danser soupers que j’appris une espè
e sont Chapelle le libre penseur, Boileau le janséniste et Molière le comédien . La légende, ayant passé en Italie, y aura pris l
art de nos acteurs et actrices ont des droits au titre honorifique de Comédiens et Comédiennes de Molière : avis à M. Arsène Hous
teurs et actrices ont des droits au titre honorifique de Comédiens et Comédiennes de Molière : avis à M. Arsène Houssaye ! Veuillez
titut-modèle de son petit théâtre. Pendant plusieurs mois par an, ses comédiens jouent hors de son pays, et alors leur ensemble e
que de l’Illustre Théâtre, et que Le Boulanger de Chalussay avait été comédien dans une des troupes de province rivales de celle
rraient être mis au nombre des ennemis déclarés de la médecine, si ce comédien n’avait lui-même rétracté, ou si l’on veut interp
ment de celles de la vraisemblance, car, de toutes les pièces dont ce comédien a outré les caractères, ce qui lui est souvent ar
r, pourvu que l’on s’abstienne                Un peu de comédie et de comédienne ,                Et que, choyant un peu ses poumon
on paiement d’avoir conduit les femmes de monseigneur le Dauphin, les comédiens espagnols et italiens à Fontainebleau et les espa
ituré le bagage du blanchisseur de monseigneur le Dauphin et ceux des comédiens espagnols et italiens à Fontainebleau. IIII c LXI
ui la trouva fort mauvaise et le dit librement. « On l’assura que les comédiens avaient accoutumé de mieux faire. Elle répondit f
ves nationales, O 1 2815. 39. « À Tiberio Fiorilly dit Scaramouche, comédien italien de Sa Majesté, pour ses gages tant de luy
38 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
abord, où il y avait une nombreuse et opulente colonie italienne, les comédiens d’Italie étaient accourus d’ancienne date ; tous
le dénouement. » Le second sonnet est adressé à Saint-Sylvain, autre comédien converti : « Scènes, quittez vos antiques honneu
me. Les spectateurs sont l’assemblée des bienheureux. « Voyez-vous ce comédien qui tresse des palmes avec une pieuse et ineffabl
lla C…, qui peignait parfaitement et qui avait fait le portrait de la comédienne  : Voi col penello il mio ritratto fate, Et io co
ieur Lulli et à la demoiselle Hilaire, pour leurs habits… 900 » Aux comédiens de la troupe du Palais-Royal, pour leurs habits…
l’Hôtel, à Versailles… 7916 10 (Dans lesquelles 7916 liv. 10 s. les comédiens du Palais-Royal, pour les nourritures et frais pa
es, chevrons et autres bois fournis à Chambord pour les logements des comédiens , musiciens, concertants ; pour une galerie pour h
rniture de 80 aunes de toile pour boucher les fenêtres des musiciens, comédiens , etc., et autres frais… 180 3 À Paysan, pour la
sque devant cette favorite. Le roi avait été averti de l’insolence du comédien  ; et, caché, il le vit insulter la Majesté Royale
39 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
sa tradition, bien des occasions que le mauvais goût ou la vanité des comédiens l’ont aidée à ne pas manquer. » Il faut lire surt
surtout le court mais substantiel chapitre intitulé : « Conseils aux comédiens qui jouent le rôle de Tartuffe. » C’est pour ains
le rôle de Tartuffe. » C’est pour ainsi dire de l’actualité. Le grand comédien qui, cette année même, a pris la peine d’explique
siècles dans ces quelques lignes du premier biographe de Molière, le comédien Marcel, qui rédigeait, sous la dictée de La Grang
er l’âme ; et pourquoi encore ? c’est là le plus amer : pour se faire comédien , pour courir avec des jeunes fous comme lui la pr
re3, que Molière avait dû tout abandonner pour ses premiers essais de comédien , à la fin de 1642. On voit que nous ne nous étion
iées, au risque et péril de ce qu’elles possèdent, dans une troupe de comédiens , qui modestement se fait appeler l’Illustre Théât
sont Germain Clérin : G. Pinel, qui, de maître d’écriture, s’est fait comédien , entraîné peut-être par Poquelin, son ancien élèv
es celle de Poquelin, ainsi transformée : de Molière. Quand on est le comédien d’une Altesse Royale, peut-on faire moins que de
briller ses titres. Il ne se donne pas la triste caution de celui de comédien , il le cache même. Il signe : tapissier et valet
bray, père de la Brinvilliers ; il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’Illustre Théâtre entretenu par Son Altesse R
l aimait fort la jeunesse », ainsi que l’a dit l’auteur de la Fameuse Comédienne , qui ne connut pas très bien sa vie, mais qui con
coup réussit, mais les bruits continuèrent de plus belle. Montfleury, comédien de l’Hôtel de Bourgogne, qui enrageait de la fave
à Brossette, lui dit sans phrase : « Il a d’abord été amoureux de la comédienne Béjard, dont il a épousé la fille. » II - La
ne l’y garda pas longtemps. Les riches Poquelin purent respirer : le comédien ne s’appelait plus que Molière. Plus tard, ils au
agueneau, qui a son rêve aussi, puisqu’il se croit poète et veut être comédien . Molière,l’ayant rencontré, plus tard, dans le Mi
it la main à l’acteur vagabond, pour le plaisir que lui avait fait le comédien camarade. Ainsi, quand le père Poquelin pouvait c
enfin fait pencher la balance, du côté du théâtre. Il avait trouvé la comédienne qui devait le faire comédien. C’était une aventur
du côté du théâtre. Il avait trouvé la comédienne qui devait le faire comédien . C’était une aventurière de théâtre, plus vieille
es ressources, la maîtresse délaissée dut, plus que jamais, redevenir comédienne . Nous la voyons bientôt, en effet, qui, de compag
de père en fils ; Georges Pinel, qui de maître d’écriture s’est fait comédien , entraîné peut-être par le petit Poquelin, son an
opole de ses « tripots », pour les appeler de leur nom populaire. Nos comédiens de « 1’lllustre-Théâtre » cherchèrent fortune de
elle de notre Poquelin, ainsi transformée : de Molière. Quand on est comédien d’une Altesse Royale, peut-on faire moins que qui
briller ses titres. Il ne se donne pas la triste caution de celui de comédien , il le cache même ; il signe : « Sieur de Molière
bray, père de la Brinvilliers : il fait sonner bien haut son titre de comédien de l’illustre Théâtre entretenu par Son Altesse R
ut jeune, dans la troupe de la mère, Madeleine Béjard, dont il fut le comédien par amour. L’enfant promit ce que devait être la
il le fit parler, et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameuse comédienne 8 est devenu la page la plus curieuse et la plus
ins, à Chapelle, et communiquée par celui-ci à l’auteur de la Fameuse Comédienne , qui, suivant un procédé déjà connu alors, aura c
n simple détail de rôle, qui flatta chez Armande la coquetterie de la comédienne , avec la vanité de la chanteuse, et lui fit accep
Voici comment les choses se passèrent, d’après l’auteur de la Fameuse comédienne . Molière venait d’achever son Malade. Dans l’inte
esle et du fort Saint-Paul ; il s’enamoura de la Béjard. La vue de la comédienne décida du goût qu’il avait pour la comédie12. D’a
es aventures d’Italie, a tirés de sa garde-robe pour en faire don aux comédiens des différentes troupes ?15. Molière (il est déjà
, parce que de tels dons étaient d’usage en ce temps, où le métier de comédien n’était qu’une sorte de domesticité, et puis enco
n premier ministre, et alors que lui importerait le sort de la pauvre comédienne laissée en France, et l’avenir de l’enfant né de
vous avez donné à la plus malheureuse et à l’une des mieux méritantes comédiennes de France…, tout le Parnasse vous en est redevabl
ne, pouvait avoir intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de comédiens et de comédiennes, où le comte s’était presque mé
r intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de comédiens et de comédiennes , où le comte s’était presque mésallié, on a pensé
il lui persuade, quoiqu’elle lui résiste, de la donner pour femme au comédien Molière, ce qui, bien considéré, donnait à croire
gulièrement déchu : un de ses membres, L’Hermite, de Vauselles, était comédien dans la troupe de la Béjard ! Ce qui avait touché
de son humilité même, qui le reposaient des grands airs de ses autres comédiennes , j’allais presque dire de ses autres sultanes. Ch
ssance. A Naples, dès 1652, elle passait triomphante, de la scène des comédiens espagnols, sur celle des acteurs indigènes ; Onof
et qu’il donna, trois ans après, à Paris, comme chef de la troupe des comédiens de Mademoiselle, sur le théâtre éphémère de la ru
nspiration et sous le même titre, à l’Hôtel de Bourgogne, où il était comédien . Dans la préface de sa comédie, qui est en cinq a
ière eût faict le Festin de Pierre, et c’est à celle que jouoient les Comédiens Italiens que j’ay regardé, et qui estoit alors fo
stement alors la reine-mère, en faisant venir en France une troupe de comédiens espagnols, aux représentations desquels elle appo
s le frappaient d’anathème, parce qu’ils le déclaraient impie, et les comédiens ne voulaient pas l’apprendre, parce qu’il était e
le finit par s’aviser alors, pour avoir raison du mauvais vouloir des comédiens et de leur mémoire intraitable ; elle s’entendit
ette bagarre, il avait encore perdu son premier titre : Don Juan. Les comédiens trouvaient qu’il était inutile, et qu’il ne serva
tre jaloux, et, du même coup, par le même succès, le personnage et le comédien se trouvèrent avoir conquis leur droit de bourgeo
jours, et c’est chose singulière surtout à partir du moment où il fut comédien , nous voyons autour de lui, dans les régions mito
fortune ; le Dictionnaire eut douze éditions consécutives ; quant au comédien , vous savez ce qu’il est devenu. III. Je vo
oin ou plutôt aussi bas, pour retrouver un ancien camarade. Le pauvre comédien s’en aperçut bientôt. Ce fut dans une circonstanc
n ne dédaignait même pas de prendre du plaisir aux représentations de comédiens de campagne, et qu’au lieu d’une compagnie d’acte
oquant de lui, et l’appelle tout bas un homme à mener par le nez. Les comédiens furent des premiers les victimes de cette convers
t à Uzez, écrivit, le 5 juillet, à l’un de ses amis : « Une troupe de comédiens s’était venue établir dans une petite ville proch
e violentes hostilités. L’abbé Roquette, plus que personne, avait les comédiens en haine. Nous avons vu, par exemple, de quelle p
ens-là, certes, étaient de bien mauvais goût de vous quitter pour des comédiens de campagne ! » Aux dévots de cette espèce, into
après son arrivée à Paris, il avait obtenu pour sa troupe le titre de Comédiens de Monsieur, et depuis lors il n’était pas déchu
prouver à tous, de la plus éclatante manière, que les services de ce comédien maudit ne lui avaient jamais été plus agréables e
contre les attaques dont ses mœurs étaient alors l’objet. Montfleury, comédien en concurrence avec Molière, et qui se passait la
it, en quelque façon, négative. Le roi, en effet, ne l’avait faite au comédien , que pour se dispenser d’en accorder une à l’aute
ur le camp devant Lille, où se trouvait le roi, deux de ses meilleurs comédiens , La Grange et La Thorillière. S’il n’y alla pas l
ce Avant Molière Il existe au Théâtre-Français, dans le foyer des comédiens , un ancien tableau, qui m’avait toujours semblé d
t arrivée, de bons amis, comme il en est tant, allaient la conter aux comédiens , afin qu ils la missent en farce. Jour était pris
ilshommes, qui, après les avoir étrillés, ont livré leur aventure aux comédiens . Pour que la réjouissance soit complète, on feint
Bourgogne ; mais sçachez que ces drolles avaient parlé auparavant aux comédiens , et leur avaient appris le combat des commissaire
éologisme précieux se mettait à courir les ruelles, soyez sur que les comédiens l’arrêtaient au passage, et qu’ils l’enchâssaient
s, si faciles dans les comédies non rimées. Lui-même, avec l’aide des comédiens , s’en était permis une, dont le souvenir l’égayai
les rôles. Alors, en effet, se trouvait à Paris une seconde troupe de comédiens que le roi voulut bien admettre plus d’une fois à
llemant qui parle : « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, les comédiens n’osant jouer à Paris, tant tout le monde y était
ut en larmes, dès le commencement de la farce. » C’était l’usage des comédiens de s’en aller en province, sitôt que, pour n’impo
e, que Hugues Guéru, dit Gaultier Garguille, fut ainsi enrôlé par des comédiens de Paris. Une plainte, portée devant Son Eminence
les connaître. Quels étaient les plaignants ? Des rivaux jaloux, les comédiens de l’hôtel de Bourgogne, dit l’auteur du Mémoire
e sous son masque de Gaultier Garguille, ou que du moins son titre de comédien de la Troupe royale lui fût compté pour beaucoup,
e qu’on disait d’elles : « C’étaient des femmes communes, et même aux comédiens de l’autre Troupe, dont elles n’étaient pas. » Te
’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau faire dans sa Comédie des Comédiens , il ne le dément pas. Lorsque son Beau-Soleil vie
édecin alors disait presque charlatan, et qui disait charlatan disait comédien on directeur de Troupe comique. Au lieu de cette
ésigne ainsi), qui avait quitté les bancs de Sorbonne pour suivre une comédienne , retrouva, dans quelque bourgade, la pauvre farce
aient les gazettes intimes de ce temps- là, n’eut garde d’oublier les comédiens d’Italie et leur succès, Scaramouche et le Médeci
cun sur le papier, et ce que j’en ai est écrit d’un style de grossier comédien de campagne, et qui n’est digne, ni de Molière, n
’est à Lyon que cela se passait. Il y était venu en acteur nomade, en comédien de campagne, après bien des courses qui m’entraîn
’il trouvait, qui n’avait pour gagne-pain que ce qu’il imaginait. Des comédiens d’Italie avaient, à plusieurs reprises, fait fort
rte, entourée des plus grands honneurs qu’on pût alors accorder à une comédienne . Dans la même compagnie, celle des Gelosi, c’est-
-dire « les Jaloux, les désireux de plaire », s’était trouvé un autre comédien , qui s’appelait Nicolo Barbicri, de son vrai nom,
a fin ; entre l’heure souriante, mais déjà mêlée d’ombres, où, pauvre comédien de campagne, il lança par le monde cet alerte Eto
ière, chez qui l’homme de tenue sérieuse se trouvait toujours sous le comédien , ne s’accommoda pas de la métamorphose. Il dit ad
pensable, car il est sorti, tout étincelant déjà, de l’Inavertito, du comédien poète Barbieri, qui jouait sous le nom de Beltram
meilleur de l’intrigue italienne, soyez sûr qu’en la jouant, Molière comédien mettait aussi dans son jeu le plus vif et le plus
e un dernier écho, une dernière vibration de l’esprit même de Molière comédien . III - Les Fâcheux (1661) Chez Fouquet, a
our le roi, ce fut, dit-on, merveilleux d’esprit et de verve. Molière comédien y lutta d’ardeur et d’élan avec Molière pacte. IL
ui, et combien ramant se trouvait gêné par tout ce que le poète et le comédien était obligé de faire. « Le sujet — dit La Fontai
e, mais « arrêté », distrait dans son amour, par les ordres auxquels, comédien et poète, il lui fallait obéir, était à peu de ch
matique en ridicules, explique l’immense difficulté que les meilleurs comédiens trouvent à le bien jouer. Quelques-uns le saisiss
 par caractère, doux et complaisant », comme l’a dit la bonne vieille comédienne , qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir
usions dans le Misanthrope. Aux satires publiques de Boursault et des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, ses complices, il n’avai
mûri par la méditation, il s’indignait de voir que, parce qu’il était comédien , on le traitait d’ignare, d’homme sans méthode et
ssez tard, — lorsqu’il y était allé, en faisant son tour de France de comédien . Il la voyait souvent, et comme il avait une conf
el de Bourgogne, dont il connaissait assez la jalousie de poète et de comédien , pour être sûr qu’il avait pris part à cette œuvr
ans l’élaboration de sa satire : « Comme tous les auteurs et tous les comédiens , y fait-il dire à l’un des personnages qu’il fait
roisy, qui jouait le rôle. Il fut ainsi plus facile de reconnaître le comédien bel esprit, l’acteur poète, qu’il avait voulu y d
Hôtel de Bourgogne, sous l’unique et piètre étendard de Boursault. Ce comédien , rimeur de comédie, s’appelait de Villiers. Tout
prend vertement à sa façon de déclamer, tombe d’aplomb sur la joue du comédien . Villiers n’aurait eu besoin que d’une attaque po
er la haine d’un rimeur, avivée et recuite par la vanité blessée d’un comédien , et quel poison se trouve dans un fiel ainsi conc
rtout sa proie. Dieu sait ce qu’il fit de la longue intrigue du jeune comédien avec Madeleine Béjard, et comment il l’accommoda,
izarre encore, les Amours de Calotin. Chevalier, qui l’écrivit, était comédien au théâtre du Marais, c’est-à-dire dans la Troupe
re, ces jours derniers, ne l’a que trop prouvé. Il semblerait que les comédiens les plus instruits, les plus intelligents, les pl
s pour celui de l’auteur, — c’était l’usage, — sans aucune mention de comédiens ni de comédiennes, — c’était l’usage aussi ; car
l’auteur, — c’était l’usage, — sans aucune mention de comédiens ni de comédiennes , — c’était l’usage aussi ; car l’acteur, en ces t
a tradition, bien des occasions, que le mauvais goût et la vanité des comédiens l’ont aidée à ne pas manquer. L’effet de l’acteur
-ci n’étant plus là pour faire respecter son œuvre, on est arrivé, de comédiens en comédiens, d’effets en effets, à donner tout a
lus là pour faire respecter son œuvre, on est arrivé, de comédiens en comédiens , d’effets en effets, à donner tout autre chose qu
d’un autre. A la fin de 1636, lorsqu’il allait avoir quinze ans, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, chez qui, les jours de c
aravanes, où le goût pour la comédie, aiguillonné par l’amour pour la comédienne , entraîna Molière à sa suite, oubliait moins que
, avant que son esprit de poète en eut fait son profit, sa mémoire de comédien , les promenant de tréteaux en tréteaux, se les ét
venu de refaire la pièce, qu’il avait eu si bien le temps de juger en comédien , avant de s’y attaquer en poète. La forme de Rotr
e Thomas Corneille avait seule les honneurs de la représentation. Les comédiens l’avaient ainsi voulu, et aussi les critiques, po
is et connaissances, les firent intercaler ainsi dans l’Avare par les comédiens , et y menèrent de même ces connaissances et amis,
uand Molière fut revenu de ses courses en province, où il était parti comédien , comme vous savez, malgré son père, celui-ci trou
auparavant, s’était chargé de jouer lui-même le Muphiti, et enfin une comédienne , que Molière avait retirée tout exprès, avec ordr
olière avait retirée tout exprès, avec ordre du roi, de la troupe des comédiens de Màcon, où elle était engagée, la Beauval, appo
i dut être certainement pendant sa vie un des plus dédaigneux pour le comédien . Les familles s’étaient ainsi rapprochées ; nous
ouve-là une preuve que Molière, lorsqu’il eut pris ce nom en devenant comédien , ne fut pas, comme on l’a cru, dédaigné de tous l
de Molière Il est un homme dont on ne se lasse point, ni chez les comédiens , ni dans le public : c’est Molière. Je l’ai expér
e. Un certain Cormier, ancien empirique du Pont-Neuf, et directeur de comédiens de campagne, la trouve, en passant, et la garde.
pour les réciter devant le prince. La Thorillière et Du Croisy, deux comédiens de Molière, cherchant comme lui la valise, arrive
r à ses acteurs et à ceux de Cormier la plupart des morceaux, dont ce comédien empirique veut faire une olla podrida pour M. le
olière aura trouvé bon de faire enfin imprimer complètement ce que le comédien auteur s’était permis de publier par parties. Apr
doit être l’emportement, la violence même. Il ne s’agit donc, pour le comédien qui joue Alceste, que de régler cette violence et
savant à parler ; tandis que le ton et les inflexions sont le fait du comédien . Mais, l’un et l’autre, comédien et savant, n’ont
on et les inflexions sont le fait du comédien. Mais, l’un et l’autre, comédien et savant, n’ont pas toujours de quoi répondre, e
e trouvera-t-il satisfait ? Je n’en doute pas. VIII - Conseils aux comédiens qui jouent le rôle de Tartuffe Nous avons eu,
e la Comédie Française vient de tirer de ses archives, le Registre du comédien Lagrange, camarade de Molière, puis son successeu
-il duré pour Molière et sa troupe, et quels profits chacun des douze comédiens ou comédiennes qui avaient droit à « part entière
Molière et sa troupe, et quels profits chacun des douze comédiens ou comédiennes qui avaient droit à « part entière » en avait-il
qui permet de couronner le buste de Molière, au milieu du défilé des comédiens  ; on a réveillé, pour cette solennité, pour cette
op flagrante entre l’habit décrit par Molière et celui que portait le comédien . Le contre-sens menant à la mutilation, et le cos
la crinoline. Heureusement la voici qui s’affaisse et qui tombe ; nos comédiennes pourront désormais porter des costumes exacts san
yez comme à présent le tableau s’anime bien dans son cadre ; comme le comédien s’oublie lui-même, pour n’être plus que le person
, et c’est ce qu’il faut faire voir comme Molière l’a fait sentir. La comédienne ici doit se faire une qualité de ce qui partout a
comme nuance, détail et soin ; il faut, dans ces Femmes savantes, une comédienne savante pour chaque rôle : Mlle Judith l’a été po
s à la fois. Malgré ses défauts, elle est encore ici la plus parfaite comédienne , et je ne donnerais pas le bavardage des mieux di
i n’a pas abusé des études, car, de soldat qu’il était, il s’est fait comédien , du jour au lendemain, se tirerait, sans traditio
euve n’a pas été mauvaise. Comme il arrive toujours en pareil cas, le comédien , aux prises pour la première fois avec le rôle re
pièce, il pouvait ainsi reparaître par quelques traits, et greffer le comédien sur le poète, il me semble que le chef-d’œuvre se
le seul et en éterniserait le vrai mouvement. Plus que personne, les comédiens et les critiques s’en trouveraient à merveille. L
ré et s’ennuie peut-être, et là, devant quelque toile ébauchée, où le comédien m’amuse à peindre ce qu’il n’a plus voulu jouer,
éante, que personne n’a jamais dites mieux que lui ; Talbot a joué en comédien d’expérience et de savoir ; Mme Lafontaine a été
e était dans cet excès même, et comme il fallait qu’il fût avant tout comédien , j’allais dire bouffon — on ne le prit, en effet,
tes, il faudrait, pour jouer ce que Molière poète a fait pour Molière comédien , il faudrait toujours Molière lui-même ! Got, qui
is, bien loin que le maître lui persuadât de quitter la profession de comédien , le jeune Molière lui persuada d’être le Docteur
le fils. La gène l’a emporté : il a jeté sa plume aux orties, il est comédien de « l’illustre Théâtre ». Plus de doute, se dit
n cadet, qui s’est un peu trop vieilli, comme il arrive toujours à un comédien trop jeune, pour son rôle, donne au pédagogue Pin
n’avaient pas trouvé digne d’admettre à leur table, parce qu’il était comédien . M. René Delorme avait, comme tout le monde, j’en
i n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des comédiens . Après quoi, il nous a représenté qu’il estimait
la mémoire de ce grand homme… La matière mise en délibération, nous, comédiens du roi, avons de grand cœur donné notre consentem
on de Molière, trouva moyen d’y féliciter en phrases chaleureuses les comédiens si bien inspirés, le public si empressé, et jusqu
r le grand homme, de la gaieté pour son œuvre. Ils eurent, ces braves comédiens d’il y a cent ans, le sentiment parfait de ce qu’
l’acte du Malade, Dumaine est surprenant. Quelle incomparable pâte de comédien  ! comme il se pétrit et se met dans le moule qu’i
jouées d’une façon intéressante. Il y avait là des maîtres artistes, comédiens ou comédiennes. Sans compter Dumaine, qui a si ex
façon intéressante. Il y avait là des maîtres artistes, comédiens ou comédiennes . Sans compter Dumaine, qui a si excellemment fait
ntèrent le plus d’intérêt. Marck, fort bien secondé par Monval, jeune comédien peu connu encore, mais qu’on ne tardera pas à con
Paul Lacroix, et cinq ou six portraits intéressants de Molière et des Comédiens de sa Troupe, que M. Vitu a bien voulu faire sort
9. 6. Acte I, sc. 1. 7. C’est l’expression employée dans la Fameuse Comédienne , pour désigner l’une des mines favorites de la Mo
ir lieu. 66. Il est certain que, des les premiers temps de sa vie de comédien , Poquelin prit le nom de Molière. On le voit par
40 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
et à quelques autres pièces du même auteur, confirma le sentiment des comédiens qui en avaient jugé peu favorablement à la lectur
ne les avaient reçues que par considération. Mais pour justifier les comédiens et le parterre sans faire tort à Molière, il est
’habitude produit sur les hommes, il n’y avait rien de si naturel aux comédiens et au parterre que d’être contraires, et de faire
ustice à ce grand poète, ils étaient en quelque sorte excusables. Les comédiens , obligés par leur état à suivre le goût du public
ploya vraisemblablement à composer ses premiers ouvrages ; la Béjart, comédienne de campagne, attendait, ainsi que lui, pour exerc
enleva presque tous les spectateurs au théâtre d’une autre troupe de comédiens établis dans cette ville ; quelques-uns d’entre e
fait au roi un remerciement, dans lequel il sut adroitement louer les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne qui étaient présents, il
ous le titre de Troupe de Monsieur, de jouer alternativement avec les comédiens italiens sur le théâtre du Petit-Bourbon. « Au mo
       De leur peu de reconnaissance ;             Il leur fallait un comédien , Qui mit à les polir, son art et son étude ; Mais
]Molière n’a laissé qu’une fille, et sa veuve épousa dans la suite le comédien d’Étriché, connu sous le nom de Guérin. «  La fem
reux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens , il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
u point qu’ils ne distinguaient plus le personnage représenté dans le comédien qui le représentait ; aussi se chargeait-il toujo
sur la personne et les ouvrages de Molière. « [*]Molière récitait en comédien sur le théâtre et hors du théâtre, mais il parlai
s par la troupe de Molière et par celle de l’Hôtel de Bourgogne : les comédiens italiens et espagnols furent aussi appelés à cett
consacrée, a pour son partage une pièce comique, représentée par les Comédiens du roi (la troupe de Molière), et composée par ce
réside à l’Histoire. « VIe entrée. Calliope, muse des beaux vers. Les comédiens de la seule Troupe royale*, représentèrent une pe
e) occasionna des réjouissances publiques. Les différentes troupes de comédiens de Paris ne furent pas des derniers à signaler le
dans mon autre épître, Un assez spacieux chapitre. Mais vraiment des comédiens , Tant les français qu’italiens, Ont depuis témoig
ne méritaient pas d’examen ; mais Molière leur répondait qu’il était comédien aussi bien qu’auteur, qu’il fallut réjouir la Cou
ectacle : Avez-vous envie, lui fit-il avec indignation, d’en faire un comédien  ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon comédien que Bellerose, (c’était un fameux acteur de ce te
er ; s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être comédien , il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
e, que dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit comédien , et que l’un et l’autre eurent du succès chacun d
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade de comédien se fit avocat. « Dans une comédie* du dernier mis
s fossés de Nesle, et ensuite au quartier de Saint-Paul. Ces nouveaux comédiens , qui jusque-là avaient joué pour leur plaisir, fl
projet ne réussit pas : *l’établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
la troupe sur les fossés de Nesle. Voici le passage, c’est Élomire le comédien , qui parle :       Ayant donc résolu de suivre c
rable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien . » a. « [*]Après quatre ou cinq années de succ
pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses comédiens pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval, après quoi ces comédiens vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
a bouche en abondance l’étouffa. » a. « [*]Molière étant mort, les comédiens se disposaient à lui faire un convoi magnifique ;
vie et les ouvrages de Molière. a. Mlle Poisson, fille de Du Croisy, comédien de la troupe de Molière (actuellement vivante en
et même quelques-unes entières. La veuve Molière les avait remises au comédien La Grange : on ne sait ce qu’elles sont devenues.
on ; Molière, quelques années avant sa mort, avait cédé cet emploi au comédien La Grange. » a. « Non seulement en 1665 il ob
sans payer, et le parterre en était toujours rempli, de sorte que les comédiens pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un ord
roi le lui accorda ; mais ces messieurs ne trouvèrent pas bon que les comédiens leur fissent imposer une loi si dure, et ils prir
s, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Le compliment de ce jeune comédien qui avait profité de son habillement pour parler
honneur de servir le roi, dussent favoriser ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer à la comédie sans pa
vera un article curieux sur Mlle Molière, et plusieurs autres sur les comédiens et comédiennes du Palais-Royal et du Marais, sous
le curieux sur Mlle Molière, et plusieurs autres sur les comédiens et comédiennes du Palais-Royal et du Marais, sous l’année 1673.
plan général, tirait le dialogue de son propre fond, à la manière des comédiens italiens ; mais si l’on en juge par deux pièces d
esprit ne remplacent jamais le génie. » *. [Note marginale] Fils du comédien qui mourut le 28 janvier 1728. *. [Note marginal
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les comédiens , étala une partie du ridicule dont il était charg
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
tres, ces poètes, ces musiciens, ces architectes, ces philosophes, ce comédien Molière, — et plus tard, ce fils de votre notaire
qualité de père de l’Église, il haïssait la comédie, il exécrait les comédiens et les comédiennes, il ne comprenait pas cette po
de l’Église, il haïssait la comédie, il exécrait les comédiens et les comédiennes , il ne comprenait pas cette poésie avide de licen
du xviie  siècle, quand l’autorité était partout, comme le devoir, un comédien du roi Louis XIV s’attaquer ainsi, et tout d’un c
rolonge sans fin et sans cesse ce formidable badinage, pendant que le comédien , le poète comique, remplit le rôle du docteur de
e de Molière en fut presque aussi atterrée que son illustre chef. Les Comédiens avaient compté sur Tartuffe pour leur fortune, Mo
part fut payée à Molière, qui savait si bien rendre cet argent-là aux Comédiens malheureux) ; cependant comment sortir de cet emb
ger ce terrible chef-d’œuvre. La pièce fut jouée avec cet ensemble de comédiens excellents, auquel Molière aurait pu soumettre mê
de comédiens excellents, auquel Molière aurait pu soumettre même des comédiens médiocres. Chacun y mit une prudence, une adresse
n, un évêque de France, pouvait-il se commettre jusqu’à répondre à un comédien , à un excommunié, ce comédien s’appelât-il Molièr
t-il se commettre jusqu’à répondre à un comédien, à un excommunié, ce comédien s’appelât-il Molière ? Bossuet, dans son génie, a
les ? assez d’amour pour mettre en feu le parterre et les loges ? des comédiens qui faisaient pleurer parce qu’ils pleuraient ? d
voyer votre théatin à la comédie, ne fût-ce que pour voir comment les comédiens et les comédiennes mettent tout en feu. Justement
in à la comédie, ne fût-ce que pour voir comment les comédiens et les comédiennes mettent tout en feu. Justement le P. Molina ensei
gue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage sur les comédiennes n’est pas moins remarquable que tout ce qui précè
aîné par son goût, par son esprit, par le hasard, par cette troupe de comédiens qui le suivaient, comme les compagnons de Christo
ce, voilà Molière qui se livre aux enchantements de la vie errante du comédien nomade. Vie enchantée, à vingt ans ; le bonhomme
ant de trouver des ressources inouïes dans sa propre comédie ; il est comédien avant d’être un poète comique. Ainsi ont fait les
rades, qu’il se sent du feu à la tête et du courage au cœur. L’art du comédien , cette poésie du second ordre, avait merveilleuse
ervi la comédie naissante de Molière. Une fois directeur et poète, le comédien n’eut plus que la seconde place, le comédien s’ef
s directeur et poète, le comédien n’eut plus que la seconde place, le comédien s’effaça devant le flagellateur de son temps. Pou
pour lui. Il devait accomplir, jusqu’à la fin, sa tâche de poète, de comédien , de directeur de théâtre, trois tâches pour lesqu
savoir : deux poètes comiques au moins pour faire une comédie ; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragédie, celui-là la co
ivre : que feront-ils si je ne joue pas ? » Grande leçon donnée à nos comédiens des deux sexes, qui ne demandent qu’un prétexte p
il veut qu’on lui parle, en courant, des chansons de la veille et des comédiens du lendemain ; il a des amours d’un instant qu’il
se battaient au Palais-Royal ; Mascarille, enfin, c’était Molière. Ô comédiens du Théâtre-Français, quel abîme vous sépare de vo
llu de bien peu que madame Menjaud ne tînt sa place parmi les grandes comédiennes  ; mais ce peu… là, c’est l’abîme à franchir ; ce
rit, l’intelligence, l’étude des modèles, ne suffisent pas à faire un comédien . Il ne faut pas tant de choses, Dieu merci, mais
résente sur le même théâtre, à côté de ces succès si faciles, quelque comédienne d’esprit comme était madame Menjaud, quelque comé
iles, quelque comédienne d’esprit comme était madame Menjaud, quelque comédien intelligent, comme est M. Samson, alors l’un et l
comble ; à cet instant on eût dit que l’obstacle était brisé, que la comédienne venait de découvrir enfin son Océan inconnu et ta
r, comme si elle eût été un talent inspiré, cette lutte abominable du comédien contre le public. Ni ses succès passés, ni ses es
vec ensemble ! Une comédie de Molière, c’est l’a b c et l’Évangile du comédien  ! Il a été élevé dans cette étude et dans ce resp
s accessoires qui tiennent à peine à l’action, une grande quantité de comédiens obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de s
rôles ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce est jouée par un comédien ou par une comédienne célèbre, il arrive que le p
la plupart du temps, si la pièce est jouée par un comédien ou par une comédienne célèbre, il arrive que le public paresseux n’est
vous venez au théâtre par oisiveté, par caprice, et pour lorgner les comédiennes , voilà pourquoi votre suffrage n’est pas compté,
ec une éloquence souvent triviale, mais moqueuse et puissante, par ce comédien manqué, par ce tribun manqué, par ce législateur
par ce furibond déclamateur, qu’on appela Fabre d’Églantine, mauvais comédien comme Collot d’Herbois, et, pour tout dire en un
à aucun prix je ne voudrais dire à un homme : — Vous êtes un mauvais comédien , vous êtes un mauvais poète, si à toute force il
il faut qu’elle se taise et qu’elle laisse passer les avalanches des comédiens médiocres et des comédiennes impuissantes. D’aill
t qu’elle laisse passer les avalanches des comédiens médiocres et des comédiennes impuissantes. D’ailleurs, le Théâtre-Français n’e
engloutis dans la démocratie envahissante. Et voilà, ce qu’un honnête comédien , qui ne songe qu’à se bourrer de prose et de vers
tesse, et m’apprendre à jouer convenablement Le Misanthrope ? » Or ce comédien -là serait dans son droit. Toujours est-il, cepend
ient les familiers, les camarades et les témoins. Hélas ! de tous ces comédiens bien élevés, intelligents ; animés par la vérité,
les traits, la conscience et l’accent ! Vous rappelez-vous, car de la comédienne , à jamais absente, on ne peut parler qu’à ceux qu
lâchées. C’est même un des plus grands tours de force de l’inimitable comédienne , non pas d’être descendue, mais de s’être élevée,
demoiselle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer, par une autre comédienne , Les Fausses Confidences, ou bien Le Jeu de l’amo
s avons vu par hasard, et pour de rire, comme disent les enfants, une comédienne à coup sûr intelligente, habile et bien posée, ab
ien posée, aborder le rôle de Sylvia ; mademoiselle Anaïs était cette comédienne hardie ; en vain elle se cachait sous les habits
lui appliquait ce vers de Virgile qui se pourrait appliquer à tant de comédiens  ; Cerberus hæc ingens latratu regna triformi. Pe
42 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
cet de Molière précédé de ces lignes, en tête : « Placet de Molière, comédien , présenté au Roi, sur les injures et les calomnie
45. Son goût pour les spectacles. Il se met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre. Il prend le
e leur querelle. Beau trait de Boursault envers Boileau. Critique des comédiens de l’hôtel de Bourgogne ; il excepte Floridor, ac
se charge du jeune Baron qui l’accompagnait. Sa générosité envers le comédien Mondorge ; la charité lui était habituelle ; anec
hume. Louis XIV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de Comédiens du Roi. L’Amour médecin. Motifs de la guerre cont
. Désorganisation de la troupe, à laquelle s’adjoignent peu après les comédiens du Marais. Ils s’installent rue Mazarine. Appréci
ation tardive ; témoin des mépris qu’on prodiguait à la profession de comédien , il l’embrassa, entraîné par son génie ; doué d’u
d’un ornement de son siècle qui fut protégé, d’un philosophe qui fut comédien  ! Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris le 15 jan
; que, dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit comédien  ; que l’un et l’autre eurent du succès, chacun da
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade le comédien se fit avocat. Cette double cascade m’a paru asse
société. Le jeune Poquelin se mit à la tête d’une de ces réunions de comédiens bourgeois dont Paris comptait alors un assez gran
e Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». Ces comédiens de société jouaient quelquefois des ouvrages nouv
ses nouvelles résolutions, au mépris attaché alors à la profession de comédien par un préjugé qui existait presque avec la même
de ménagements de cette nature. La Bruyère a dit : « La condition des comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez l
u préjugé ! Le grand poète, l’homme de génie ne put faire absoudre le comédien . Vaine sottise ! Que serait aujourd’hui le nom de
éclamation, d’embrasser la profession d’avocat, qu’il devait se faire comédien ou prédicateur ; Molière persista dans ses consei
l’enfant d’une demoiselle Anne14. Il était dans cette ville avec ses comédiens , dont l’accouchée était peut-être l’ingénue, et i
sentée pour la première fois la comédie de L’Étourdi. La pièce et les comédiens obtinrent un succès complet, et les Lyonnais oubl
oit, il paraît constant qu’il succéda dans les bonnes grâces de cette comédienne au comte de Modène, qui avait eu d’elle, en 1638,
niel de Cosnac dans ses Mémoires, elle proposa d’envoyer chercher des comédiens . Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du pri
nt ouverts à Pézenas, par le prince de Conti, le 4 novembre 1655. Nos comédiens y firent leur service pendant toute la durée de l
ées aux États par plusieurs députés de l’assemblée, que la troupe des comédiens qui est dans la ville de Béziers a fait distribue
voici comment il en parlait lui-même dans une revue qu’il passait des comédiens de son temps, antérieurement à 1658 : « Il faut
ovince, de L’Étourdi et du Dépit amoureux, directeur d’une société de comédiens devant laquelle fuyaient ou se dissolvaient les a
ts et nombreux. Il y avait à cette époque à Paris trois troupes : les Comédiens italiens, qui avaient naturellement accès auprès
accès auprès du premier ministre, le cardinal Mazarin ; la troupe des Comédiens du Roi, établie au Marais depuis longues années,
u Roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses Comédiens , avec trois cents livres de pension pour chaque c
itre de ses Comédiens, avec trois cents livres de pension pour chaque comédien . » La Grange, qui est un chroniqueur minutieux, a
rtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes. « Les fameux comédiens qui faisaient alors si bien valoir l’hôtel de Bou
ortée, car nous voyons au Mercure, dans une Lettre sur Molière et les comédiens de son temps, que, soit que Floridor jouât un rôl
colonnade du Louvre. Cette salle était déjà occupée par la troupe des comédiens italiens que dirigeait Torelli. En s’y établissan
este, une aussi excellente actrice qu’une charmante femme. Fort bonne comédienne , elle était en même temps grande, bien faite et t
vait empreint ses rôles de Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un comédien , directeur d’une troupe nomade, qui, bien qu’âgé
ar ses obsessions, espérait arriver à en tirer meilleur parti que les comédiens prétendus pensionnaires du duc d’Orléans avec leu
te démarche du prince ; toutefois, de peur évidemment de déplaire aux comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la comédie, n
e En l’hôtel du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que ses comédiens jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prin
ettre du 27 mai 1659, dit : « Il est mort ici, depuis trois jours, un comédien nommé Béjart qui avait vingt-quatre mille écus en
e de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comédien de province venant chercher à Paris des ressource
eux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrages à ces comédiens sans journaux. La première de ces tragédies, « Py
onner ce succès, mais toujours sans nommer Molière : Cette troupe de comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
n inscrivant le lendemain cette visite comme due, nous montre que les comédiens commencèrent par lui faire crédit, ce qui, attend
récéder d’une dédicace : À Monsieur de Molier, chef de la Troupe des Comédiens de Monsieur , frère unique du Roi. Il justifie a
Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses comédiens , et le sieur de Ratabon reçut un ordre exprès de
ces bourrasques, eut encore à se parer de la division que les autres comédiens de l’hôtel de Bourgogne et du Marais voulurent se
mplissant les principaux rôles : de là grande jalousie de la part des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, puissamment protégés, et
ourager à entreprendre une tragédie. Cette générosité de la part d’un comédien qui n’était pas riche me touche autant que la mag
uvait alors à Uzès, écrivait de lui à la date du 25 : « Une troupe de comédiens s’étaient venus établir dans une petite ville pro
que de l’École des femmes, Molière n’avait consacré qu’une phrase aux comédiens rivaux assistant à la première représentation de
herchant son nom obscur, à Rr… Brou… Brossaut, Boursault, revient aux comédiens qui avaient affiché son Portrait du peintre, et p
ité latente. Déjà Molière, qui n’avait pas vu sans un juste dépit ces comédiens , jouissant de grands privilèges et favorisés par
r un personnage odieux et de « lui vouloir du mal ». Quant aux autres comédiens que ne couvrait pas la même égide, nul d’entre eu
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte, et Roscius, ce fameux comédien de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang s
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait : il était tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
icats61. Bien que Molière eût tout l’avantage dans ces luttes sur les comédiens rivaux, il ne voyait pas sans dépit leurs représe
jamais avec quel noble empressement le monarque secoua en faveur d’un comédien le joug jusqu’alors inviolable du préjugé et de l
ons heureux que la nature lui avait prodigués. Nous voulons parler du comédien Baron, qui depuis s’est justement acquis au théât
direction et par de bons exemples. Un jour son élève le prévint qu’un comédien nommé Mondorge, que Molière avait connu en provin
plus haut : …… Un quidam m’écrit, Et ce quidam a bon esprit, Que le comédien Molière, Dont la Muse n’est point ânière, Avait f
soupirer en vain, se résigna à écouter Lauzun, qui préludait par les comédiennes pour s’élever bientôt aux filles des rois. Ce com
s de ceux sur qui pesait cette défense résolurent de s’en prendre aux comédiens qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc e
bruit et les cris, dit Grimarest, avaient causé une alarme parmi les comédiens . Les femmes croyaient être mortes : chacun cherch
y a eu deux éditions. Ces vers n’ont vu le jour que par la bouche du comédien Molière, qui les avait faits. C’était un fort bel
fleury et ses complices en tenant sur les fonts de baptême le fils du comédien injustement calomnié, punir l’insolence de ses co
Monsieur. Les acteurs qui la composaient prirent dès lors le titre de Comédiens du Roi : noble réponse aux lâches efforts que la
l l’adorait encore. Une conversation que nous empruntons à La Fameuse Comédienne fait parfaitement connaître quelle était alors l’
endroits n’y réussissaient point. » Par le même motif il exigeait des comédiens , lorsqu’il leur soumettait ses pièces, qu’ils ame
usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens . Lesdites parts d’auteur furent partagées. » Ce n
u qu’il ne s’était déterminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les comédiens de Molière jouer de la manière la plus désespéran
théâtre. Lorsqu’il eut laissé expirer le terme que devait imposer aux Comédiens du Roi l’étiquette, d’accord pour lui avec la rec
éâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un comédien qui se joue des mystères et qui fait raillerie de
amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le comédien a plus de part que le poète, et dont la beauté co
sur l’alcade : il eut le crédit de la faire défendre ; néanmoins les comédiens eurent assez d’amis auprès du Roi pour la faire r
actrice nommée Bourguignon, après avoir parcouru la Hollande avec des comédiens ambulants, s’engagea dans une troupe qui se trouv
ré dans les éloges que Segrais a donnés à « cette troupe accomplie de comédiens , formée de la main de Molière, dont il était l’âm
ère le tirait d’embarras en donnant la même infirmité à La Flèche. Ce comédien étant très aimé du parterre, les acteurs qui étai
jours plaisante ?… « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien qui, en jouant son Malade imaginaire e ou son Méd
s étala dans une querelle qu’il eut un jour, sur le théâtre, avec les comédiens qui donna l’idée à Molière de mettre en scène un
Vinot et La Grange, qu’il fut imprimé pour la première fois ; et les Comédiens français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour
qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les comédiens […] Tous lesdits frais et dépenses pour la prépar
selle Molière avait demeuré avec son mari, dit l’auteur de La Fameuse Comédienne , elle avait haï Baron comme un petit étourdi qui
nt de maîtresses ne la surprenait pas, et qu’il devait être aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre. « 
a parole et me procurer un si glorieux emploi ; mais quoi ! parmi les comédiens , il y a toujours des héroïnes et des déesses qu’i
tant d’autres eussent-ils pu prendre sur eux de s’asseoir à côté d’un comédien  ? La version suivante, appuyée sur de plus imposa
ructueusement faites pour le déterminer à renoncer à la profession de comédien et à se livrer entièrement aux lettres. L’Académi
son ami : « Votre santé, lui dit-il, dépérit, parce que le métier de comédien vous épuise ; que n’y renoncez-vous ? — Hélas ! l
n Impromptu de Versailles : « Les étranges animaux à conduire que des comédiens  ! » On avait eu plus de succès à la fin de l’ann
mort avait été celle d’un vrai chrétien, demeurât sans sépulture. Le comédien vertueux ne put trouver grâce auprès de ce comédi
ans sépulture. Le comédien vertueux ne put trouver grâce auprès de ce comédien hypocrite. Cette persécution posthume arracha ces
Jean-Baptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre, illustre comédien , sans autre pompe, sinon de trois ecclésiastiques
IV à rendre, le 16 janvier suivant, une ordonnance interdisant à tous comédiens autres que ceux de la rue Mazarine de représenter
el de Bourgogne. Il n’y eut plus dès lors, à Paris, qu’une société de comédiens français sous le titre de « Troupe du Roi ». Moli
asion de dire, d’après une autorité contemporaine, qu’il était « tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête ». Tous les témo
point qu’ils ne distinguaient plus le personnage représenté d’avec le comédien  ; aussi se chargeait-il toujours des rôles les pl
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon comédien et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre. M
à faire entrevoir ce petit nombre d’acteurs habilement dirigés par un comédien de génie se multiplier pour suffire à la fois aux
elques-uns des poètes avec lesquels fut en rapport cette compagnie de comédiens que nous aurions pu montrer généreusement secoura
etenait depuis longtemps un commerce amoureux avec Guérin d’Estriché, comédien de la même troupe. Elle conçut le dessein de trou
romanesque. Nous abrégeons le récit qu’en fait l’auteur de La Fameuse Comédienne , qui n’a rien négligé pour faire connaître à fond
int de lui prodiguer les plus injurieuses invectives devant plusieurs comédiennes qu’elle avait fait appeler ; il poussa même la fu
au nom de Molière. Mais la grossesse prématurée dont parle La Fameuse Comédienne et le penchant prononcé que lui suppose le quatra
iage. Ainsi s’éteignit la descendance de Molière. Si la profession de comédien ne l’avait pas destitué de l’estime de gens disti
r, un buste du fondateur de la vraie comédie, du père et de l’ami des comédiens . En 1818 une feuille quotidienne103 proposa de no
fin, en 1838, cette idée, conçue d’abord, on vient de le voir, par un Comédien Français, dut à l’esprit d’à-propos d’un de ses p
ice qui régissaient alors les théâtres. Ces ordonnances faisaient aux comédiens , de la Saint-Martin au 15 février, « très express
es entractes de la comédie qu’on représentait devant Elle. » C’est un comédien de la troupe de Molière qui parle. * Bazin, Note
Pasques de l’année 1659, appartenant au sieur de La Grange, l’un des comédiens du Roy ; manuscrit faisant partie des archives de
vantages des jours ordinaires : « Il est bon de remarquer ici que les comédiens n’ouvrent le théâtre que trois jours de la semain
. 90.) 25. Voir précédemment, p. 14. 26.  Lettre sur Molière et les comédiens de son temps ; Mercure de France, mai 1740, p. 84
énage hypercritique, le Faux Savant et le Pédant coquet : Vivat ! Les comédiens ont mis dans leurs affiches qu’il faudra retenir
s et non mariés, sont intéressés au Ménage. C’est une plaisanterie de comédien . » C’est une plaisanterie qui nous fait connaître
concevoir une assez haute attente. Comme tous les auteurs et tous les comédiens regardent Molière comme leur plus grand ennemi, n
40, p. 840. — Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les comédiens de son temps (par mademoiselle Poisson). 61. À l
its, dont ils ne mangèrent point, mais ils burent et remercièrent les comédiens  ». (Journal du sieur de Catheux, gentilhomme ordi
nq fois en visite, usage bien près d’être abandonné par la troupe des Comédiens du Roi, que la noblesse de son nouveau titre obli
 juillet 1670. — S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet les meilleurs des pr
informé que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mâcon, a toutes les qualit
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses Comédiens qui représentent dans la salle de son Palais-Roya
a suite de sa cour pour y recevoir ses ordres. Veut et entend que les comédiens de la dite troupe qui est présentement à Mâcon ai
rso), devenu O 1er, deux formules de Veniat, l’un pour faire venir un comédien au Marais, l’autre pour faire venir un capucin pr
pour titre : « Sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin dit Molière, comédien , au cimetière des morts-nés, à Paris », et se lit
 N. (Les Îles Le Bas) ; Rouen, Julien Courant, 1674, in-12 : De deux comédiens la fin est bien diverse : Genest, en se raillant
43 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
il rassembla une nouvelle troupe qui s’appela les Comici Fedeli, les Comédiens Fidèles. Cette troupe réunit un bon nombre d’arti
femme de Tabarin ou de Lucas sur les tréteaux de la place Dauphine, «  comédienne ordinaire de l’île du Palais », comme on appelait
urèrent jusqu’en 1618, jouant soit à la cour, soit, d’accord avec les comédiens français, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne.
’année 1624, un opuscule intitulé Il Teatro celeste, en l’honneur des comédiens qui ont mérité la palme céleste, dei comici mart
a Cour eut l’idée de faire danser « un ballet du roi représentant les comédiens italiens » pour lequel Bordier fît des vers 23 ?
44 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
a fille, quoiqu’elle fut véritablement son aïeule et sa marraine ; le comédien son oncle, la comédienne sa tante, et sa mère ell
t véritablement son aïeule et sa marraine ; le comédien son oncle, la comédienne sa tante, et sa mère elle-même, se prêtèrent à ce
ue nullement la force de son témoignage. D’un autre côté, Montfleuri, comédien qui osait être rival de Molière, crut si bien qu’
rival de Molière, crut si bien qu’Armande-Grésinde était fille de la comédienne Bejard, qu’il accusa Molière d’avoir épousé la fi
a mère25, parce que Molière avait en effet vécu intimement avec cette comédienne . On alla même jusqu’à le soupçonner d’avoir épous
mes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin, femme de… Bejard comédienne de Molière, une fille naturelle que celui-ci épou
le manuscrit portait : « Le baron de Modène eut de la nommée Bejard, comédienne de la troupe de Molière, une fille naturelle que
45 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
arpaillots. Aussitôt qu’il apprit la fâcheuse aventure survenue à ses comédiens , le roi négocia pour obtenir leur délivrance, et
rivèrent au mois de février suivant. « En ce mois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans
ules sa brillante carrière. « Le dimanche 19 mai, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent leurs comédies à l’Hôtel de
rément dans l’excursion des premiers Gelosi en France, les troupes de comédiens italiens prirent tour à tour le chemin de Paris.
u magicien Falcirone. C’était un artiste universel, au dire du savant comédien Bartoli qui a fait son éloge. Il jouait de tous l
s honneurs qui s’attachaient fréquemment en Italie à la profession du comédien . Elle fut presque couronnée à Rome : son portrait
e peine à faire ses frais, si elle n’avait été à la solde du roi. Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, à qui les Confrères de l
…, un livre dont voici l’origine. Du temps de Henri IV, une troupe de comédiens italiens (les Gelosi) vint à Paris. L’Arlequin de
46
a République, à leur vacation du 17 avril 1799, comme appartenant aux comédiens français de l’Odéon, ainsi que plusieurs meubles
après avoir pris la place du grand Corneille sur l’affiche des Grands Comédiens , il pouvait aussi prendre dans l’opinion celle de
héâtre et sifflé, par un dangereux excès d’estime, la comédie sur les comédiens . La magistrature et le barreau personnellement at
a Gazette ne signale qu’un voyage de la Cour où aient été appelés les comédiens , c’était pour les fêtes de la Saint-Hubert donnée
dant les cinq jours que Leurs Majestés restèrent à Saint-Germain, les comédiens du Palais-Royal donnèrent cinq représentations, q
mis », et je sais gré à l’archevêque de Paris d’avoir permis que le «  comédien mélancolique, en dépit d’un certain rigorisme gal
rejeter sur le gallicanisme la faute d’avoir songé à refuser au grand comédien les honneurs d’un enterrement religieux, et de mo
qui est conservée à la bibliothèque de l’Arsenal, et qui provient de comédiens de province23. Les archives de l’Opéra ont pu réc
it de nouveau apparaître au jour. Il y avait trois affiches, deux des Comédiens du Marais, une de l’Hôtel de Bourgogne. Il y avai
atifs à Molière, l’affiche incomplète, lacérée, était une affiche des Comédiens de Monsieur. L’impression est à l’encre rouge ou
ison qui fait qu’elle n’a point paru au théâtre depuis longtemps, les comédiens n’étant plus guère en usage d’y remettre les pièc
ire remonter la date de l’affiche. Quant au fragment de l’affiche des Comédiens de Monsieur, on ne peut hésiter qu’entre 1658 et
t. On le voit, ce sont les mêmes termes dont se servait sans doute le comédien chargé d’annoncer au public le spectacle que l’on
roupe. Il nous reste un mot à dire au sujet du fragment d’affiche des Comédiens de Monsieur. Il ne contient rien de plus que ceci
nter dans un autre jeu de paume, où, dix-huit jours après, les jeunes comédiens allaient de nouveau tenter la fortune. » L’empla
utant de fois le parterre ». La cabale ne se contint plus. Les grands comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et la troupe du Marais, i
tte de Mlle Molière dans le Tartuffe, et où je demandais pourquoi les comédiens affectent de donner un costume bourgeois à Orgon,
es de fin d’année ? Quatre ans plus tôt déjà, et avant d’attaquer les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne un par un et corps à corp
pe il donnera sa comédie : « Belle demande ! répond-il, « Aux grands comédiens (de l’Hôtel de Bourgogne) ; il n’y a qu’eux qui s
r au bel endroit. Et le moyen de connaître où est le beau vers, si le comédien ne s’y arrête, et ne vous avertit par là qu’il fa
nt les dîners ont sans doute laissé de bons souvenirs à la troupe des comédiens nomades : ÉRASTE. Comment appelez-vous ce traite
ur, Je ne demanderais pas mieux que de dater de 1660 les affiches des comédiens du Marais, d’autant plus que, l’affiche de l’Hôte
affiche de l’Hôtel de Bourgogne étant peut-être de 1658, et celle des comédiens de Monsieur de 1658 à 1660, il y aurait là une co
C’est seulement à la date du 1er décembre 1660 que Sourdéac prêta aux comédiens du Marais les décors et les machines de La Toison
surlis. C’est seulement le 15 février 1661 (d’après Parfaict) que les comédiens du Marais représentèrent à Paris La Toison d’or.
pas signifier que l’auteur de Jodelet vivait encore au moment où les Comédiens du Marais allaient jouer sa pièce ? Cette explica
u dans le premier mois de l’année 1660. Est-il alors étonnant que les Comédiens du Marais, auxquels Sourdéac avait promis ses mac
encore un chef-d’œuvre ; il s’en prit avec colère au mauvais goût des comédiens « qui n’aimaient plus que le galimatias »,écrivai
né, ce n’était plus pour la troupe du Marais, c’était pour les grands comédiens , les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne qu’il trav
plus pour la troupe du Marais, c’était pour les grands comédiens, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne qu’il travaillait. Mlle d
personnages. Et d’abord, Molière prêta-t-il lui-même son concours de comédien à la représentation ? Il y a bien de l’apparence.
antillon des Fêtes de Versailles. Molière ferma donc son théâtre. Les comédiens du Palais-Royal partirent pour Fontainebleau et y
otterêts où Monsieur, recevant le Roi son frère et ayant sa troupe de comédiens pendant huit jours, profita de l’occasion pour se
la Cour et sans se dire que son succès aurait été plus grand avec les Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne. Pour revenir à Villers-C
ie des Indes le second armement à diriger sur Madagascar. À peine les comédiens étaient-ils de retour qu’ils perdirent un de leur
ais extraordinaires » ; mais ces frais ne montent pas si haut que les comédiens ne touchent encore 32 livres de part. La recette
des bergers héroïques, accompagner aux chansons les mêmes danseurs, —  comédiens ou assistants habituels — qui avaient soutenu par
l’Estoile, de Scarron, etc., que Molière récitait sur la scène comme comédien , mais bien à ses propres vers, qu’il récitait aus
Tome II, numéro 21, 1er décembre 1880 L. de La Pijardière : Comédiens de campagne à Carcassonne en 1649 et 1655 Le
es établissements, des communes ou des familles qui accueillirent les comédiens . Cette fois, nous croyons avoir trouvé aux archiv
pproches de la date de ces réunions annuelles qu’il faut chercher les comédiens dans les localités voisines de celle où les États
e réunirent à une époque reculée, anormale, en juin45. Sans doute les comédiens s’étaient préparés depuis longtemps à se trouver
 Le 21 (décembre 1649) avons bap. Victoire, filhe de Estienne Munier, comédien , et de Françoise Segui, sa femme. P. (Parrain) Ni
nçoise Segui, sa femme. P. (Parrain) Nicolas Marin de Fontaine, aussi comédien et M. (Marraine) Victoire de la Chappe. » Plusie
Fresne, qui devint peu après le directeur nominal de la troupe de nos comédiens , le même Du Fresne qui les conduisit à Agen le 13
actes publiés par M. Brouchoud, l’un des plus riches en signatures de comédiens est celui du mariage de Jean-Jacques de Hautefeui
e devint la femme de Montfleury et figure à ce titre sur la liste des comédiens de l’Hôtel de Bourgogne dans un contrat des 17 et
un mois antérieur témoigne de la présence à ce moment d’une troupe de comédiens lyonnais à Carcassonne. C’est, en effet, dans cet
eront pour servir à l’histoire de Molière et pareillement à celle des comédiens ses amis. [1880-12] L. de la Cour de la PIJARDI
Lyon comme à Carcassonne, des noms Segui et Munier appartenant à des comédiens de la même famille. Particularité intéressante :
47 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [1, p. 33] »
tome III, 344-345, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy, comédien de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait d
éreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux comédiens , il voulait135 qu’ils y amenassent leurs enfants,
paru dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les comédiens de son temps en 1740, dans la revue du Mercure ga
48 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette comédienne . Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-
i ni le temps, ni la patience. 223. La personne citée ici serait la comédienne De Brie. 224. On ne sait rien sur La Barre à par
1838, p. LIII. 225. Florimond, Claude Pelissier dit (16.. – 1665) : comédien français. Il fait partie de la troupe du Marais d
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
re bonnes. Elles peuvent servir aux amateurs de la vraie comédie, aux comédiens , & sur-tout aux jeunes gens qui, brûlant de s
esque autant que lui. J’ai dit que mon ouvrage pouvoit être utile aux comédiens . Je demande d’abord, qu’est-ce qu’un comédien par
pouvoit être utile aux comédiens. Je demande d’abord, qu’est-ce qu’un comédien parfait ? c’est un homme qui, riche de tous les d
guer en même temps les yeux, les oreilles, l’esprit & le cœur. Le comédien , pour exceller, doit avoir reçu de la nature une
goût & de la réflexion. Tels sont à-peu-près les présents que le comédien doit tenir de la nature. Alors c’est à l’art, c’e
sans qu’il en résulte jamais une grimace ! Supposons présentement un comédien qui ait obtenu tous les dons naturels, & à qu
au dénouement de la grande machine ? Voilà ce qui constitue le grand comédien  ; voilà ce qui le distingue de la foule de ces ac
raison, occupées bien plus que le méchanisme d’une piece ; quant aux comédiens qui, montés depuis peu sur le théâtre, sont aussi
50 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
POQUELINa (JEAN BAPTISTE) Comédien fameux, connu sous le nom de MOLIERE, étoit fils
apporté un fait que bien des gens m’ont assûré, c’est qu’il ne se fit Comédien que pour être auprès d’une Comédienne dont il éto
ont assûré, c’est qu’il ne se fit Comédien que pour être auprès d’une Comédienne dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à d
aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort se
s avec des Comedies excellentes31. » Souvenons-nous que les frais des Comédiens sont grands, & que l’usage de la Comédie est
aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de Comédiens dont il avoit été le Chef.] Voici ce que j’ai tro
urs. Du Croisi Chef d’une troupe de Campagne & la Grange très-bon Comédien se joignirent avec eux. Elle occupa quelque tems
cupa quelque tems la sale du petit Bourbon, en s’accommodant avec les Comédiens Italiens que l’on y avoit déjà établis. Ensuite l
ement du Careme 1673. Moliere étant mort en ce tems-là, il eut quatre Comédiens de sa troupe qui prirent dans celle de l’Hôtel de
le Théatre du Palais Roial & celui du Marais furent interdits aux Comédiens . Notez que Moliere, qui fut le prémier Orateur de
51 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
omédie aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! Aujourd’hui, ta comédienne est vivante, elle règne ! Elle domine, de sa gran
entier de sa majesté. Elle savait confusément que si, d’ordinaire, le comédien et l’artiste passent vite, la durée est un des ca
rable ; celui-là qui se sentait mourir, le soir même où il perdait sa comédienne bien-aimée et qui, à cette heure, est mort sans r
nquiète avec toutes les agitations de la fièvre ; et le public et les comédiens semblaient animés des mêmes regrets ; les comédie
le public et les comédiens semblaient animés des mêmes regrets ; les comédiens jouaient mal, le public écoutait mal, Tartuffe (o
tendu redemander personne. La toile s’est levée. Alors, au milieu des comédiens en habits noirs et des comédiennes en robes blanc
le s’est levée. Alors, au milieu des comédiens en habits noirs et des comédiennes en robes blanches, a reparu mademoiselle Mars. El
inimitable qui inspirait, tant d’émulation et si peu de jalousie, aux comédiens de ce temps-ci. Le lendemain du jour où mademoise
deuil, chez un honnête citoyen que je ne veux pas nommer, deux braves comédiens du boulevard, faits pour mieux que cela, racontai
’esprit, et tendre comme l’amour. Cette noble femme restera, pour les comédiennes à venir, un encouragement, un conseil, un exemple
à cette sentimentalité bête qui est la dernière occupation des vieux comédiens et des vieilles comédiennes à leur retraite, auss
te qui est la dernière occupation des vieux comédiens et des vieilles comédiennes à leur retraite, aussitôt elle entrait en fureur,
ée à cet esprit, quelle intelligence sûre et prompte, nette et vive ! Comédienne dans son moindre geste, dans son sourire, dans le
passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son père, le comédien Monvel, était un vrai comédien, un peu philosophe
lieu du plus grand monde. Son père, le comédien Monvel, était un vrai comédien , un peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait
s de l’artillerie, aux chants reconnaissants du Te Deum ! La fille du comédien avait abrité son berceau à l’ombre du berceau de
t rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien qui se meurt ! » au contraire, elle s’arrête avec
même une résurrection d’une heure ! On se lamente sur la destinée des comédiens , dont rien ne reste, pas plus que le son de l’éch
esprit qui ne s’épuisait jamais. Que voulez-vous ? c’est la loi. Les comédiens , les chanteurs, les belles personnes, race passag
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
s Le Feuilleton de 1830 et années suivantes parlait souvent de la comédienne unique et charmante, mademoiselle Mars ; c’est qu
lus habiles lui répondent qu’ils n’en savent rien ; qu’en ceci chaque comédien est resté le maître de se montrer tout à fait com
aine, ou tout à fait comme un philosophe qui s’en attriste. Ainsi, le comédien Molé se montrait dans ce rôle comme le représenta
agne, la fête des écoliers. Ils venaient, eux aussi, saluer la grande comédienne . De là, grand tapage dans les entractes, bruyante
avait, à ce qu’on rapporte, sur cette même scène française, un grand comédien nommé Baron, que Molière avait élevé lui-même. Le
plaudissait, de la façon la plus loyale et la plus sincère son unique comédien  ; seulement, un jour que ce jeune homme de quatre
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
sévérité, a eu l’esprit plein des dangers et des hontes de la vie de comédien , le cœur soulevé par les grossièretés étalées sur
ise809, » l’a empêché de voir dans Molière autre chose que le type du comédien et la personnification de la corruption théâtrale
a été si cruellement touché par Bossuet : c’est une sorte d’idéal de comédien sans mœurs, sans honneur, sans valeur même littér
imprescriptible par sa protection et sou affection souveraine pour ce comédien . De la série d’anecdotes rapportées entre le gran
, il les a enseignées presque sans le vouloir, poursuivant son but de comédien , cherchant seulement le rire et l’émotion, et sem
e qu’on est mieux charmé. En un mot, il faut juger, et le triomphe du comédien est de passionner si bien les cœurs que le jugeme
s décrets par lesquels elle a condamné généralement la comédie et les comédiens , il est nécessaire de remarquer quelle n’a jamais
iront un jour   De leur peu de reconnoissance.   Il leur falloit un comédien   Qui mit à les polir son art et son élude :  
54 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
en fut aussi étonné que son ami. Ce serait, lui dit-il, un excellent comédien  ! On ne vous consulte pas sur cela, répondit Moli
et c’est un vol qu’il fait au public, s’il ne se fait prédicateur ou comédien . En vérité, lui répondit Molière, il faut que vou
ui n’avait en vue que de détourner ce jeune homme de la profession de comédien , redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il
55 (1884) Tartuffe pp. 2-78
être belle et instructive, mais ajouta que ce n’était pas le rôle des comédiens d’apprendre aux hommes la morale chrétienne et la
er au roi par Lagrange et la Thorillière. Le roi fait bon accueil aux comédiens , lit, mais laisse les choses en l’état : il fera
néanmoins retouché encore ; la pièce va aux nues ; on s’y écrase, le comédien l’emporte et l’Église ne le ressaisira que mort.
ue, avec l’lmpromptu, battu les marquis, les pédants, les prudes, les comédiens  : il lui restait les dévots à vaincre ; et compta
e est de 1670 ; elle n’a suivi que d’un an la nôtre, et elle est d’un comédien , Matthew Medbourne, et d’un comédien qui faisait
un an la nôtre, et elle est d’un comédien, Matthew Medbourne, et d’un comédien qui faisait figure à la cour, à cette cour de Cha
chose surtout paraît exécrable à M. de Conti, C’est cette avarice des comédiens , cette concupiscence qui les porte à jouer leur c
ncore un plus grand péché que celui qui laboure la terre. Hélas ! ces comédiens qu’il excommunie, tout comme s’il s’appelait Hard
u’il excommunie, tout comme s’il s’appelait Hardouin de Péréfixe, ces comédiens étaient alors pourtant de fort convenables chréti
dre Bourdaloue. Quant à la charité, qui est de la religion ce que les comédiens n’oublieront jamais, la leur était inépuisable ;
as Bossuet de s’écrier : « La postérité saura peut-être la fin de ce comédien qui en jouant le Malade imaginaire reçut la derni
ères quêteurs de Le Sage, cachant sous la bure Raphaël, le fils de la comédienne , et son fidèle Ambroise de Lamela. A peine à Pari
contemporains ont noté avec quel soin Molière confiait ses rôles aux comédiens extérieurement les plus propres à en rendre l’esp
homme, de belle taille, de bonne mine et très plaisant. C’était, des comédiens de la troupe, celui qui avait le jeu le plus en d
e est merveilleux ! On travaille aujourd’hui d’un air miraculeux… Le comédien aurait tort, c’était le tort d’Auger, de faire ic
56 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
’une fois jalouse : les Italiens jouaient des pièces françaises ; les comédiens français prétendirent qu’ils n’en avaient pas le
ge de ce différend. Baron se présenta pour défendre la prétention des comédiens français, et Arlequin vint pour soutenir celle de
écision, quoique obtenue par subtilité, eut son effet, et depuis, les comédiens italiens jouè- rent presque exclusivement des piè
a modestie de ses interprètes. COLOMBINE. Pour donner à l’univers un comédien italien, il faut que la nature fasse des efforts
peine a-t-elle assez d’esprit pour animer son ouvrage. Mais pour des comédiens français, la nature les fait en dormant : elle le
ents, qui varient leurs ramages suivant leurs différents caprices. LE COMÉDIEN FRANÇAIS. Vous des rossignols ? Ma foi ! vous n’ê
ntrebalancer le succès. On voit si nous avions raison de dire que les comédiens italiens avaient fini par s’acclimater, par se na
57 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ntéresser ses contemporains, comme en témoigne le pamphlet La fameuse comédienne , — réédité de nos jours, — auquel nous ne nous ar
itre présomptueux que la troupe s’était donné. Peut-être la vogue des comédiens italiens, qui commencèrent de jouer en cette même
registres municipaux. Le 24 avril 1848, « le sieur Molière, l’un des comédiens de la troupe du sieur Dufresne… supplie très humb
taient en cette ville par l’ordre de Monseigneur le gouverneur ». Les comédiens ne demandent plus « très humblement », ils averti
upe reçut pension d’Armand de Bourbon, et l’on s’intitula désormais «  comédiens du Prince de Conti ». Quand le prince quitta la G
comédiens du Prince de Conti ». Quand le prince quitta la Grange, les comédiens retournèrent à Lyon, dans les premiers jours de 1
t et à la table de « Molière et de MM. les Béjart ». Il rencontra les comédiens à Lyon, en avril 1655 ; il les suivit à Avignon,
s comptes de, directement ou indirectement, accorder aucune somme aux comédiens  ». Le prince de Conti n’était plus là… À la fin d
ent la mention d’une somme payée, le 24 octobre 1647, à la troupe des comédiens de M. le duc d’Epernon, dont la quittance est sig
-le-Comte, c’est un acte de procureur qui nous révèle la présence des comédiens . Un sieur Dufresne présente requête au lieutenant
juin 1648, pour être mis en possession d’un jeu de paume loué par les comédiens , qu’on tardait à leur livrer. Quant au passage à
t bien impossible à cette date que Molière fût à Vienne en qualité de comédien . Enfin les pièces dont on s’autorise pour établir
e figure quantité de fois comme parrain sur des actes de baptême. Les comédiens italiens semblent avoir allié sans difficulté les
indre difficulté, et elle est qualifiée dans l’acte d’inhumation de «  comédienne ordinaire du roi ». Tenons donc pour assuré que s
de Saint-Eustache, qui, depuis un siècle et plus, se plaignaient des comédiens de l’hôtel de Bourgogne, leurs voisins, saisirent
vaient, on le sait, que corroborer les premières. Au XVIIe siècle, le comédien , vivant en marge de la société, s’attribuait les
enfin un « libertin » ordinaire, ou un vulgaire « épicurien », que le comédien qui rentrait à Paris, en 1658, pour n’en plus dés
es, la première s’adressait aux pédants et aux prudes, la seconde aux comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, la troisième, à ceux qui
n les mots et les tournures de jadis. En troisième lieu sa mémoire de comédien lui fournit tout naturellement le vocabulaire des
58 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
cendre, si ce désir est concevable, c’est surtout quand il part d’un comédien , car je ne veux pas être autre chose, et qu’il s’
pas être autre chose, et qu’il s’applique à un grand homme qui fut un comédien aussi, et qui, sans aucun doute, faisait de son j
ppelait des incommodés. La troupe royale, ceux qu’on nomme les Grands Comédiens , ce sont ces Messieurs de l’Hôtel de Bourgogne, l
ous là ? Mais c’est un personnage. — Il serait vrai, si son métier de comédien ne lui faisait tort ; et les autres valets de cha
a quelque dix-sept ans ; et il est à décider si ce fut l’amour d’une comédienne qui lui fit suivre le théâtre, ou l’amour du théâ
ui fit suivre le théâtre, ou l’amour du théâtre qui lui fit suivre la comédienne . — La profession le passionnait à ce point ? — Ju
mérites ou mis à mal par les médecines de son maître. — Et qui est la comédienne qui l’enleva ?… Joue-t-elle toujours ? — Toujours
et des tapisseries, et que, reçu dans les meilleures compagnies, tout comédien qu’il est, il tranche assez du grand seigneur pou
ui s’est mêlé des armes et se pique d’écrire ; comme presque tous les comédiens  ; le Roi dit de lui qu’il ferait rire des pierres
t proportionné à leur importance et vont derrière la scène agacer les comédiennes ou draper Molière chez Molière. On entoure les di
épousé sa fille ! Mais cet orage sous terre ne semble pas étonner le comédien . Il va, soutenu par les applaudissements du parte
exemple, courent à l’hôtel de Bourgogne, raconter la pièce aux grands comédiens renfrognés. Le Périgourdin remercie son voisin, l
t pas moins mouvementées. Les précieuses, appuyées des auteurs et des comédiens , essayaient leur revanche ; et les dévots se mire
que de l’Ecole des Femmes ; œuvre de lourde digestion, que les grands comédiens , bien qu’elle fût écrite pour eux, et peut-être p
clama, si haut et si fier, la supériorité de son art. Ce fut chez les comédiens une belle colère ; j’en rougis encore après deux
s quels qu’en fussent les motifs, cette protection du roi couvrant le comédien si venimeusement accusé fait honneur à tous deux 
u’il voyait la perfection de son art, la science exquise du véritable comédien français1 » Il affectait de dédaigner les autre
59 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
meuré quelques années, je vous prie de m’apprendre qui est un certain Comédien de la Troupe de Monsieur, dont les pièces font ta
stérité ne leur donnera sans doute pas. Mais pour retourner au fameux comédien dont vous m’avez parlé, ses ouvrages n’ayant pas
sser pour le Térence de notre Siècle, qu’il est grand Auteur et grand Comédien lorsqu’il joue ses Pièces, et que ceux qui ont ex
de temps toutes les Troupes de la Campagne, et il n’y avait point de Comédiens dans les autres qui ne briguassent des places dan
en plein Théâtre, lorsque l’on les jouait, les mêmes actions que les Comédiens faisaient pour les contrefaire. Le peu de succès
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
de la nouveauté qui conduit la multitude, & non le bon goût. Les Comédiens de bois attirent journellement la foule ; conclur
as les meilleures productions de leur Auteur ; cependant, lorsque les comédiens ont repris ces deux pieces, après les avoir oubli
z si fort » ? Parcequ’il est très difficile d’en faire, & que les comédiens rejettent souvent celles qui paroissent. Il en es
s lequel vous serez bientôt détestables. Tremblez d’avoir le sort des Comédiens Italiens vos confreres. Ils ont négligé le genre
font-ils dix écus de recette tous les mardis & les vendredis. Des Comédiens excellents, & qui auroient pu faire les délic
tes. — Eh ! oui, mes amis. A-t-on si grand tort de dire que nombre de comédiens ne connoissent que leur rôle, même dans les piece
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
grands Rois, fit former il y a quelques années à Paris une troupe de comédiens dignes de paroître à sa cour ; mais elle y attira
oit encore dans ce temps-là, avec la plus grande injustice, & les comédiens & tout ce qui leur appartenoit ? Thomas Corn
titulée il Teatro Comico, le Théâtre Comique ? ACTE I. Scene XI. Les Comédiens sont assemblés sur leur théâtre pour faire une ré
refusées. Enfin, poussé à bout, il avoue sa misere & s’offre pour comédien (Signor Ottavio, le mie miserie sono grandi : far
personne comme ses ouvrages, & qu’il se trompe s’il pense que des comédiens , gens d’honneur, recevront un vagabond parmi eux.
Vous n’avez rien mangé hier ? Lélio. Ni hier, ni ce matin. Enfin les Comédiens , touchés de compassion, l’invitent à dîner chez l
çoise, y est peint en Empereur Romain, avec une grande perruque : les Comédiens devroient bien lui donner un autre ajustement. 4
62 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [19, p. 49] »
né d’une manière un peu différente, mais non moins satirique, par des comédiens de province. Ils étaient dans une ville dont l’év
eu : le successeur, moins favorable au spectacle, donna ordre que les comédiens partissent avant son arrivée. Ils jouèrent la vei
63 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
qui est attribué à Cotolendi, contient le passage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France, peut-êt
obtint du roi d’installer l’Opéra dans la salle du Palais-Royal. Les comédiens français et les comédiens italiens s’établirent r
l’Opéra dans la salle du Palais-Royal. Les comédiens français et les comédiens italiens s’établirent rue des Fossés-de-Nesle (de
qui avait été goûtée de toute la cour. Dans un divertissement que les comédiens italiens joignirent à une de leurs pièces représe
64 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
ce historique et littéraire sur Le Festin de Pierre La troupe de comédiens italiens qui jouait alternativement avec celle de
ès de la troupe italienne, voulurent en avoir leur part. De Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne, et Dorimond ; comédien d
ur part. De Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne, et Dorimond ; comédien de Mademoiselle, firent chacun un Festin de Pierr
celui de Molière ; et, pour surcroît de conformité, ce fut encore un comédien , Rosimond, qui en fit présent à sa troupe. De ces
s, dans lesquels Molière n’avait pas craint de faire proférer par des comédiens quelques-uns de ces mots qui semblent ne devoir s
jamais leur esprit se soit appliqué à les combattre. A la vérité, le comédien Dorimond a donné pour second titre à sa pièce cel
65 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
terre en était toujours rempli ; de sorte que Molière, pressé par les comédiens , obtint un ordre du roi pour qu’aucune personne d
ans, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Les paroles de ce jeune comédien , qui avait profité de son habillement pour parler
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
ont appellés pour contribuer à leurs plaisirs. Il est certain que des comédiens étrangers, transportés en France, & devant de
la magie, qu’avec les pieces les plus ingénieusement intriguées. Nos Comédiens Italiens l’éprouvent encore tous les jours. On ba
Le lecteur doit savoir que tous les canevas composés à Paris par les Comédiens Italiens, depuis leur établissement en France, so
67 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
ctateurs ne vissent rien jusqu’au temps nécessaire. » Les principaux comédiens faisant partie de la troupe qui vint à Paris en 1
uche, qui a été l’ornement du théâtre et le modèle des plus illustres comédiens de son temps qui avaient appris de lui cet art si
e des leçons de pantomime, et lui aurait dû ses progrès dans l’art du comédien  : ………… Par exemple, Élomire Veut se rendre parf
ont le docteur Lolli et le Pantalon Turi sont les héros : Baloardo, comédien , Lequel encor qu’Italien N’est qu’un auteur mélan
oète italien, qui se doit représenter par la grande troupe royale des comédiens italiens entretenus par Sa Majesté dans le Petit-
68 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
main de la première représentation qui fut donnée le 5 août 1667, les comédiens reçurent du premier président de Lamoignon la déf
ge, enfreignait la volonté même du monarque. Le roi fit dire aux deux comédiens qu’à son retour à Paris il ferait examiner la pi
ésentation. Il est donc faux déjà que la défense ait été notifiée aux comédiens à l’instant où ils se disposaient à entrer en scè
blique qui fut suivie de quarante-trois autres sans interruption. Les comédiens , charmés d’un tel succès, voulurent que Molière e
robité ne s’appuyait pas sur les croyances religieuses, mais il était comédien , il était auteur de comédies ; et presque doublem
la ville capitale de la province, il donna la chasse à une troupe de comédiens qui étaient depuis longtemps dans cette ville. Il
ie sur l’alcade. Il eut le crédit de la faire défendre. Néanmoins les comédiens eurent assez d’accès auprès du roi pour la faire
s ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète, et bon comédien  ; Il fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il
69 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
vivante, cet ancêtre présent, les voici en Molière. Salut à Molière, comédien qui fait rire, écrivain qui fait penser. Il entre
grand homme donne son art à tous, même aux simples et aux enfants. Le comédien finit sur son champ de bataille, le chef se sacri
70 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
e Mlle Duparc, de Mlle de Brie et de Molière lui-même, le chef de ces comédiens ambulants. Ce grand homme a débuté comme les héro
l’Inavertito, de Nicolo Barbieri, qui, comme Molière, était à la fois comédien et auteur. Molière a mis également Plaute et Tére
alet-de-chambre-tapissier du roi, bien vous en a pris d’avoir un fils comédien  ! Molière, outre Armand de Bourbon, avait eu pour
nder, et non pour obéir. Il aimait mieux être le chef d’une troupe de comédiens que l’humble serviteur d’un prince. Cependant il
temps ni messieurs du Recueil des pièces choisies, ni ses rivaux les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; il se pose, dès ce mome
ui-même, Molière, dut se reprocher plus d’une fois d’avoir épousé une comédienne exposée à tant de séductions. Il tomba dans le dé
’un ton de colère : Tarte à la crème, Molière, tarte à la crème ! Le comédien , ne pouvant se venger avec l’épée, alla se plaind
nner à un théâtre rival son Portrait du peintre. En contrefaisant les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, Molière s’était attiré d
iré des haines qu’augmentait encore la réussite de ses ouvrages ; ces comédiens avaient donc engagé Boursault à écrire contre un
lque façon que ce soit. C’est un homme qui n’a rien à perdre ; et les comédiens ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une sot
écrivain d’alors assure, et cela est aisé à croire, que Molière était comédien des pieds jusqu’à la tête. Il se tenait toujours
l qui ait le privilège d’être joué depuis. Il est à regretter que les comédiens s’obstinent à nous présenter la copie au lieu de
i à Racine un vœu en faveur des protestants, aurait-il souffert qu’un comédien lui donnât des leçons ? La chaire de Bossuet poss
licence des réflexions, occasionnées par une citation latine, que les comédiens de nos jours ont sacrifiée, avec raison, aux bien
l’avait joué. Ses amis le pleurèrent comme homme et comme auteur. Le comédien Brécourt, dans une pièce intitulée l’Ombre de Mol
bien reconnaître l’observateur et l’ami des hommes. C’est bien là ce comédien qui mourut sur son théâtre, parce qu’il voulut êt
t. Il avait alors dix-sept ans. L’amour qu’il conçut ensuite pour une comédienne , nommée Thérèse-Lenoir Thorillière, sœur du derni
ur une comédienne, nommée Thérèse-Lenoir Thorillière, sœur du dernier comédien de ce nom, le brouilla avec sa famille ; et n’aya
r ouvrir une fenêtre pour lui faire prendre l’air. Une autre fois, le comédien avait l’honneur de parler au roi sur les intérêts
eux à qui je les lis; mais à peine ont-elles passé dans la bouche des comédiens , qu’on les siffle à faux bourdon. Gabrillon Il y
essieurs du parterre, si vous sifflerez à l’avenir les auteurs et les comédiens , comme on siffle les linottes et les perroquets.
ui ose paraître d’acteurs sur le théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
uisons ce dessin. 14. — Beltrame.   Beltrame, comme la plupart des comédiens distingués de sa nation, était auteur en même tem
u, dit-il, c’est celui qui a été le plus généralement accepté par les comédiens , le plus applaudi du roi de France, des princes d
biliter sa profession que ressentaient particulièrement en France les comédiens italiens. Il publia dans ce but « La Supplica, di
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
logue, s’est borné à reproduire le scénario des pièces, à l’usage des comédiens qui voudraient s’exercer sur les mêmes sujets. Vo
n que nous aurions, sans lui, quelque peine à comprendre. Parlant des comédiens antérieurs aux Gelosi, « ils n’hésitaient pas, di
simplement à ce sujet : « Ces fictions ne peuvent corrompre l’âme des comédiennes , puisque c’est l’usage de l’art. » À une époque
ices de cette nation, l’expliquait par la considération même dont les comédiennes jouissent en Italie. « Elles participent, disait-
73 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
dit-on, contre la volonté de l’auteur, qui dut céder aux exigences du comédien Dufresne, et changer son dénouement, ce comédien
der aux exigences du comédien Dufresne, et changer son dénouement, ce comédien ayant déclaré ne vouloir point se charger du rôle
le Gendre, et deux autres fort remarquables de Casimir Delavigne, Les Comédiens et L’Ecole des Vieillards, tout le répertoire nou
nous devons revenir sur les deux grands ouvrages cités plus haut, Les Comédiens et L’Ecole des Vieillards, les meilleurs, peut-êt
e la scène française. « Ah ! les étranges animaux à conduire que les comédiens  ! » s’écrie Molière dans L’Impromptu de Versaille
quelque exagération, des travers qui ne sont que trop réels chez les comédiens . L’intrigue pourrait mériter le même reproche ; e
ucoup d’exemples que nous pourrions citer, un passage de la pièce des Comédiens ; c’est la relation d’un voyage à Bordeaux que lo
itique, si décrié de nos jours, qu’il faut encore renvoyer les jeunes comédiens jaloux d’étudier les chefs-d’œuvre de nos maîtres
e haute société dans laquelle il a l’habitude le vivre. Mais l’art du comédien est hérissé d’écueils; il ne suffit pas de bien c
ffraie ni ne vous décourage, mon cher élève : Fleury était un éminent comédien , assurément le premier de son époque, et sans fai
verra, qui lui soit comparable. Mais, par bonheur, on n’est pas grand comédien à la condition d’exceller dans tous les rôles; s’
les autres, ils ne sont que plus ou moins satisfaisants. Mais, où le comédien supérieur se reconnaît aisément, c’est à son art,
vations et ces conseils sont très judicieux, et prouvent que l’art du comédien n’était pas étranger à Geoffroy. Cependant un inc
erait le soin attentif de relever les fautes où peut tomber un habile comédien , l’erreur que l’on découvre ayant presque toujour
. Il offre un écueil dans lequel sont tombés jusqu’ici la plupart des comédiens qui l’ont représenté. Ils ont donné à leur physio
je vous ai fait apprécier de quelle importance il est, pour un jeune comédien , de cultiver avec soin son organe, de lui faire a
champ vous quitter la partie. Ce rôle difficile, dans lequel tant de comédiens de mérite se sont essayés sans succès, n’a jamais
génie de Molière, et dont il pouvait seul triompher. Aussi les jeunes comédiens ne sauraient-ils étudier avec trop d’attention, p
donner une juste idée, il ne faudrait pas, à l’exemple de beaucoup de comédiens , débiter certains passages du rôle avec cet accen
jeux de scène y contribuent sans doute puissamment; mais le véritable comédien devrait toujours avoir le courage d’y renoncer, q
ble d’un rôle, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d’aucun comédien , pas même des moins intelligents, de jouer Tartuf
enir. Le rôle de Tartuffe est du petit nombre de ceux sur lesquels le comédien , même du plus rare mérite, se consume jusqu’au de
lettre et celles qui la suivent font partie d’un ouvrage sur l’art du comédien . Elles sont adressées à un jeune élève que des ci
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
rtie, ont quelquefois fini leur ouvrage, souvent même lu la piece aux Comédiens , & fait quelques répétitions, avant de savoir
e ses scenes : c’est celle où la statue est à table avec Dom Juan. Un Comédien nommé Dorimon, qui a traité le même sujet15, a in
n sera peut-être bien aise de voir les vers que la femme de l’Auteur, comédienne aussi, lui adressa après la premiere représentati
75 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
temps-là, c’est-à-dire pendant une quinzaine d’années, Molière fut un comédien et un chef de troupe, heureux, avec toute la Fran
ntière, c’est-à-dire l’opéra, il obtiendra que défense soit faite aux comédiens de se servir de plus de six « musiciens » et de p
cles avant Marion Delorme, savent si bien s’évader de prison ; et ces comédiens enfin, qui, tant d’années avant MM. Got et Coquel
eloir3, je les prierais de s’exercer d’après les conseils de ce jeune comédien  ; et, pour le jour de ma fête, je leur distribuer
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
chef-d’œuvre comme l’Ecole des maris, suffiroient pour déterminer les Comédiens à ne plus la donner, & peu-à-peu elle tombero
cher un haut-de-chausse ? Ce portrait a un air d’antiquité ; mais le Comédien le plus machine peut le rajeunir dans la minute,
leur triomphe, c’est-à-dire jusques sur le théâtre, les ridicules des comédiens de son temps, leur ton faux & outré avec leur
nt l’Impromptu de Versailles est parsemé, qu’il a ouvert les yeux des comédiens sur les défauts & les beautés de leur art. En
visage riant dans les plus grandes afflictions, il disoit à tous les comédiens , présents & à venir, de ne pas les imiter. C’
marades, que la France a été pendant long-temps redevable de ses bons comédiens . Mais, hélas ! en oubliant Moliere, on oublie ses
éceptes. Les Montfleuri, les du Château renaissent de toute part. Les comédiens devroient, pour leur propre intérêt, jouer de tem
dans moi-même, & je serois meilleur ». Un tel aveu est d’un grand comédien , & d’un homme qui voit avec peine le goût du
77 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
mœurs de Louis XIV et de sa cour, avec l’influence qu’ont exercée les comédiens de Molière sur ce même roi et cette même cour. Ce
rouverez dans Les Femmes savantes un passage qui est le désespoir des comédiens  : Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer l
ouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, jouée par deux excellents comédiens , qu’il venait goûter et admirer. On savait que de
sonnent comme les notes d’une fanfare lancée à toute volée. Ces deux comédiens songeaient depuis longtemps à nous rendre L’Étour
er de temps à autre l’honneur à l’argent ; c’est qu’il est permis aux comédiens qui la composent d’être de vrais artistes, plus a
e. Ce qu’il y a de charmant dans son jeu, c’est la mesure exquise. Le comédien qui représente un semblable personnage, côtoie sa
de langage plus modernes. — Et qui cela, on ? demandai-je. — Mais les comédiens eux-mêmes, les comédiens du Théâtre-Français. — V
— Et qui cela, on ? demandai-je. — Mais les comédiens eux-mêmes, les comédiens du Théâtre-Français. — Vous êtes sûr de ce que vo
le récit de chasse. Voyez pourtant ce que c’est que le prestige d’un comédien . Ce défilé de fâcheux arrivant coup sur coup débi
é étonnante. J’aime moins Féraudy dans Mercure ; il y est très adroit comédien , mais on ne sent pas assez, ce me semble, dans sa
Il ne me reste plus qu’à m’aller jeter dans la rivière. » Got est un comédien d’étude, un comédien profond, qui va d’un mouveme
u’à m’aller jeter dans la rivière. » Got est un comédien d’étude, un comédien profond, qui va d’un mouvement rectiligne et éner
bien-aimé est au répertoire de la Comédie-Française. Arrive un grand comédien , qui remarque que la position de Célimare entre l
é et prodigieux. Au reste, Weiss peut consulter sur ce point tous les comédiens de France et de Navarre, sans en excepter un seul
e d’un autre caractère que celui qui lui est donné par la plupart des comédiennes . Il faut bien que, par intervalles, elles revienn
. Provost, M. Barré, M. Talbot, M. Saint-Léon. Je m’informai près des comédiens . M. Régnier m’assura que ce sens était de traditi
l’air, pour ainsi dire, et frappent à vide. Je sais bien pourquoi les comédiens tiennent à cette façon de rendre le passage : c’e
de la folie gaie, vive et brillante. Eh bien ! le croiriez-vous ? les comédiens ordinaires de la République exécutent la scène co
la voilà frappée. Son âme s’éveille à l’amour. Mlle Favart a rendu en comédienne consommée cette première et soudaine explosion d’
e que M. Maréchal, c’était lui. Le père Provost n’était pas un de ces comédiens qui se transforment et revêtent des masques diffé
omplexes ! Chacun des critiques qui en ont fait l’analyse, chacun des comédiens qui les ont interprétés, se sont évertués à y déc
te, un acteur de tradition, s’il n’est pas artiste. Mais, si c’est un comédien supérieur, il essaye de prendre dans l’idée de Mo
une action que je ne conteste pas. J’ai pour moi la longue suite des comédiens qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, T
e de pousser plus avant ce badinage… Que voulez-vous que je dise à un comédien qui croit sérieusement avoir pénétré les profonde
plus rosse. Les mots de ce genre abondent dans le rôle. Il y a eu des comédiens qui se demandaient avec inquiétude comment ils me
umblement, la tradition du vieux papa Provost, qui était un assez bon comédien quoi qu’il comprît Molière autrement que Cadet. T
dans le rôle, et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et aimable comédienne perd, à une interprétation fausse, infiniment d’e
Ménechmes avaient été forcés de faire antichambre chez messieurs les comédiens  ? Ils avaient refusé deux fois la pièce, et ce n’
vous ce pauvre Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme ? Les comédiens cédèrent enfin, et l’événement fit voir qu’ils av
e femme qui en possède toutes les traditions et qui, de plus, est une comédienne excellente. Elle a été applaudie, acclamée, et j’
fer et la voix d’airain de Mme Marie Laurent, une des plus vaillantes comédiennes de ce temps. Le second moyen, ou, si vous aimez m
u, du premier abord, indiscutable. Vous le voyez pourtant, voilà deux comédiens très intelligents, mis en scène par un homme qui
Elmire. Mais lorsqu’il s’agissait de Sylvia et d’Araminte, c’était la comédienne qui accaparait tous les éloges. Il n’en restait p
et qu’en même temps les spectateurs la sentent et la démêlent. » Les comédiens résistaient ; ils voulaient, à tout prix, se mont
inesse à leurs rôles. » En parlant ainsi, il avait surtout en vue les comédiens français ; quant aux Italiens, il les trouvait pl
ncher ce coup de pied, ce serait un meurtre ! Je l’ai vu recevoir aux comédiens les plus illustres, et il excitait un merveilleux
ris le personnage, et d’ailleurs, il traîne encore dans le jeu de nos comédiennes des lambeaux de cette interprétation primitive. I
té, depuis Marivaux, étudié, fouillé, dans tous les sens. Les grandes comédiennes qui se le sont repassé en ont fait saillir des mo
e commentaires et d’admirations qui le déforment. Il faut bien que le comédien tienne compte de vos préjugés, puisque c’est à vo
un masque qu’il prend au sortir de chez lui. » Oh ! que je haïrais la comédienne qui ferait un sort à chacun de ces mots. Mais, pe
s de leur atmosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos comédiennes mettent trop de sensibilité dans cette scène ; il
héophile Gautier exposait cette thèse, que c’est un droit pour chaque comédien d’apporter aux œuvres du passé une interprétation
i eu précisément cette semaine l’occasion de voir Dupuis, l’excellent comédien du Vaudeville, celui-là même que M. Perrin s’est
it avec sa verve juvénile, combien Mlle Mars l’emportait sur tous les comédiens et comédiennes qui avaient occupé l’attention du
rve juvénile, combien Mlle Mars l’emportait sur tous les comédiens et comédiennes qui avaient occupé l’attention du public. — Talma
ne si de loin en loin on trouve quelque appréciation sommaire sur les comédiens du temps. Il n’y a pas un mot sur ceux qui ont jo
vèrent les vieux amateurs, à cette idée que les rôles, que l’éminente comédienne avait marqués de son empreinte, pourraient être s
revoir Mlle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer par une autre comédienne Les Fausses Confidences ou Le Jeu de l’amour et d
us avons vu par hasard et pour de rire, comme disent les enfants, une comédienne intelligente, à coup sûr, habile et bien posée, a
bile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia. Mlle Anaïs était cette comédienne habile. En vain, elle se cachait sous les habits
e finesse, un esprit, une grâce inimitables ; mais puisque l’illustre comédienne a laissé tomber pour jamais le masque au doux inc
à elle. Mais s’il est permis à la critique de trouver un défaut à une comédienne si parfaite, saluée par les bravos de plusieurs g
l ! N’ai-je pas vu moi-même le rôle d’Araminte repris par une aimable comédienne qui avait ce mérite d’y garder sa personnalité, e
l n’y a plus ni modèles, ni traditions. Je suis aussi ignorant que le comédien de la tournure, des allures, du ton et des gestes
ique a passé le niveau sur toutes les conditions sociales. Comment le comédien nous donnera-t-il aujourd’hui la sensation de cet
pièces qui apportent plus d’honneur à leurs auteurs que de profit aux comédiens . Les succès d’estime sont froids, les vrais tréso
ux-mêmes. Je ne cesserai de le répéter : on ne devient un bon et vrai comédien qu’en jouant le vieux répertoire. C’est une sorte
ersonnel et se fixent dans un alexandrin qui reluit et qui sonne. Les comédiens priaient un jour Piron de changer je ne sais quel
oncerne pas son état. Notre spirituelle Réjane, qui est si excellente comédienne , n’a jamais été plus applaudie que le jour où ell
78 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
réveilla, & il résolut de la satisfaire en devenant en même temps comédien & auteur. Il s’associa quelques jeunes gens q
mpit une veine, & mourut le même jour dans sa 53 année. Plusieurs comédiens ont essuyé le même malheur, & sont morts de m
79 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
l’établissement d’une nouvelle troupe française, qui prit le titre de Comédiens de Mademoiselle *. Ce théâtre ne subsista que peu
rquons le commencement, le progrès et la fin. Tandis que ces nouveaux comédiens exerçaient leurs talents, on vit paraître Camma,
e a pris quelques-uns de ses sujets dans les pièces que la troupe des comédiens italiens représentaient sur le théâtre du Palais-
d’une satire d’Horace : Molière avait vu jouer à l’impromptu par les comédiens italiens, qui de son temps étaient à Paris, une a
se svaliggiate, ou Gli interompimenti di Pantalone, et à laquelle les comédiens italiens d’aujourd’hui ont donné simplement le ti
dredi premier juin*. Muse historique de Loret, du 2 juin 1663. Les Comédiens de Monsieur, Pour qui dans mon intérieur, J’ai de
it plus sensible. « Ce qui regarde dans L’Impromptu de Versailles les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne peut avoir été dicté par
acteurs, qui par leurs talents ont mérité un rang distingué parmi les comédiens français, y firent leur début ; mais avant de par
uen, la veuve Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits comédiens et son Olivier (au commencement de l’année 1666).
ptembre 1666.       J’ajoute ici que je reviens, De ces beaux petits comédiens , Qui consacrent toutes leurs veilles, Et leurs ag
icassin rival et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de Comédiens de Monseigneur le Dauphin, et elle se donna en sp
ierre de Villers en 1659. Voyez aussi Le Festin de Pierre de Dorimon, comédien de la Troupe de Mademoiselle, en 1661. a. « Dom
argent, je te le donne pour l’amour de l’humanité.” » b. Rosimont, comédien du Marais, traita en vers la comédie du Festin de
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
littérature. Si les prologues peuvent être utiles, je consens que les comédiens ne nous donnent point autre chose : peut-être par
n ami, y fit quelques changements, la mit en vers, & la donna aux comédiens sous son nom : ce fait est connu. Dufresny se pla
a piece que je défie de pouvoir donner l’une sans l’autre : aussi les comédiens ont-ils pris le parti de tout abandonner. Au rest
parle juste : son raisonnement me détermine. Je m’en vais trouver les Comédiens , & leur dire qu’il faut absolument qu’ils sup
81 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
, qui devait ainsi rentrer dans tous ses droits ; mais la mémoire des comédiens , ce singulier mécanisme que les plus habiles phys
gue à se prêter à cette révolution. On peut dire qu’il n’y a pour les comédiens de ce monde, qu’une seule et même façon de reteni
vous aurez un charmant contraste : la vieille servante et l’élégante comédienne  ; ce gros rire et ce fin sourire, ces deux bonnes
u, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit rôle de marchand. Les Comédiens voulaient mettre un char de feu et des diables a
s Lémures dans cette comédie commencée en riant, pour complaire à des comédiens , pour amuser quelque peu les badauds de Paris en
ans l’Hamlet que dans le Don Juan. Le prince de Danemark s’entoure de comédiens et de comédiennes à qui il enseigne les premiers
dans le Don Juan. Le prince de Danemark s’entoure de comédiens et de comédiennes à qui il enseigne les premiers éléments de leur a
l’entendre, les spectateurs se trouvaient aussi désappointés que les comédiens eux-mêmes. Les uns et les autres, ils s’attendaie
ntenon) à dire son terrible : Je le veux ! pour que la comédie de son comédien ordinaire soit représentée en plein théâtre, et p
e chose plus légère, et nous aurons moins peur du fantôme. Malheureux comédiens  ! c’est ainsi Qu’ils ont raisonné ! ils n’ont pas
s rimes ingénieuses sur cette prose éloquente et forte, messieurs les comédiens ouvraient une trappe deux fois plus large ; ils r
riffes de Molière, ce magnifique damné dont le nom est immortel ! Les comédiens eux-mêmes étaient étonnés de toutes ces sympathie
on, Si ce n’est le son des pistoles ! Le cabaretier, l’afficheur des comédiens , le capitan, le veilleur et l’ivrogne avaient leu
faut lui tenir compte de l’aveu, quand on songe que Molière était un comédien , un excommunié, quand on songe que Lulli avait ét
e dit la gloire de Molière lui-même, lorsque Molière met en œuvre ses comédiens et sa comédie. Relisez L’Impromptu de Versailles,
r été si peu regrettée. Dans une préface nº 4, l’auteur se plaint des comédiens , race inintelligente et mal apprise, qui n’ont pa
trois fois mère, avec aussi peu de sans-gêne que si l’on eût été une comédienne à la mode, en puissance de quelque duc et pair !
82 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
opinion que voici : « L’un des premiers symptômes de la folie chez le comédien , — c’est de vouloir jouer le Misanthrope. » La s
aincu, c’est la théorie qu’on m’oppose ; cette théorie qui veut qu’un comédien , pour rendre Alceste, soit bâti d’une façon plutô
était pas présent, l’auteur inconnu d’un pamphlet odieux, la Fameuse comédienne . Ce n’est pas là un document sans réplique ; et j
horreur. Ce libelle, écrit probablement sous l’inspiration de quelque comédienne , camarade et rivale d’Armande, noircit le plus qu
ti fut un demi-dieu. On sait qu’elle le remplaça après sa mort par un comédien quelconque, auquel il paraît qu’elle fut fidèle ;
uvre. Ce ne fut point là, certes, une jeunesse mélancolique, et ni le comédien , ni le philosophe ne purent concevoir alors, ou j
-être du Molière ; car, on le sait, je n’ai jamais prétendu cacher le comédien derrière le conférencier ; c’est mon état de joue
charmante page ; ce n’est pas une mince bonne fortune, pour un humble comédien comme moi, que de rencontrer son opinion si spiri
83 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
portance. Menant de front les travaux littéraires et la profession de comédien , obligé de songer aux intérêts de ses camarades,
rage composé avec soin, et qui peut servir à développer le talent des comédiens . Turcaret n’a pas besoin d’être loué. S’il ne vau
84 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e sera représenté tant qu’il y aura sur la terre une demi-douzaine de comédiens et assez de planches pour dresser des tréteaux. L
de rabaisser Bourdaloue. Après quelques sévérités apparentes pour le comédien , dont il confesse que « la vie et les mœurs ne so
jeunes fils comme lui, planta là ses études, sa famille, et s’enrôla comédien . La nature l’y poussait sans doute, une belle pas
l’avenir de leurs enfants. Pendant treize ans, Molière mena la vie de comédien nomade. Il jouait dans les campagnes, dans les ch
t si honnête homme, d’exercer une profession si décriée, le métier de comédien n’a rien gagné dans l’estime publique. Rousseau d
r d’abord contre le préjugé, sachons premièrement si la profession de comédien n’est point en effet déshonorante en elle-même :
nous ne ferons que nous avilir nous-mêmes. Qu’est-ce que le talent du comédien  ? L’art de se contrefaire, de revêtir un autre ca
ce, à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du comédien  ? Un métier par lequel il se donne en représentat
quelque chose de servile et de bas… Quel est au fond l’esprit que le comédien reçoit de son état ? Un mélange de bassesse, de f
du Christ qui ne méprise ni le serf, ni l’esclave, ni le pécheur : le comédien est rejeté parce que lui-même rejette la dignité
littérature, le salon de la grande dame l’a emporté sur le tréteau du comédien . Molière n’a pu faire rentrer dans le langage hon
uteur, « excellent poêle comique ». — Molière s’était fait, parmi les comédiens et parmi les gens de lettres, quelques ennemis :
la fin, cette comédie perverse. C’est la comédie italienne, dont les comédiens du roi, par plus d’une raison, ne souffraient pas
e Molière est une réponse directe à quelques assertions de l’illustre comédien  : « On répond que le théâtre purifie l’amour ; la
toute sa corruption. La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médec
e : « Apparemment, dit-il, le théologien ne songe pas aux crimes des comédiennes et de leurs amants, ni au précepte du sage, où il
quelque sorte le prédicateur de la Reine Mère, comme Molière était le comédien de Monsieur, frère du roi. Lorsque Molière donnai
au noviciat à Paris. Presque dans le même moment, Molière s’engageait comédien malgré son père, à la suite des Béjart. Cette ren
itoire où Molière, dix années auparavant, s’était annoncé autre qu’un comédien ordinaire en prenant la liberté de haranguer publ
s, il nous semble que le jésuite Bourdaloue est un autre héros que le comédien Molière. Et si l’on objecte que Bourdaloue ne ris
é, désintéressé de tout ce qui ne regardait pas la cause de Dieu ; le comédien avait acquis cette liberté par l’audace de ses fl
s vues étourdies et téméraires du jeune roi, acceptant le concours du comédien contre les censeurs de ses dissipations scandaleu
lever les scrupules. Ayant su faire agréer toutes les flatteries, le comédien sentit qu’il pouvait faire excuser toutes les aud
nde conséquence : la première, que son Misanthrope n’est pas un vieux comédien , professeur émérite de mœurs galantes ; la second
e de bien ajoute avec une égale candeur : « Sous ignoronspourquoi les comédiens ont préféré depuis de montrer « Tartuffe sous une
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
spectacle, & dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les Comédiens , étala une partie du ridicule dont il étoit charg
ns une farce42 en un acte, & en vers de 8 syllabes, par Chevalier comédien du Marais, & représentée sur son théâtre en 1
86 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
olière, l’est donc beaucoup moins aujourd’hui ; et voilà pourquoi les comédiens , qui la représentent, en outrent tous les caractè
de Molière obtint une lettre de cachet, portant défense à tous autres comédiens de la jouer, tant qu’elle ne serait pas imprimée.
ables, soit de leur propre fait, soit d’après ces changements que les comédiens se permettent souvent à la scène, surtout lorsque
éditeurs qui m’ont précédé, je donne le texte de 1682, celui que les comédiens suivent, et j’imprime, en variantes, celui de 167
porta chez lui ; et, peu d’heures après, il avait cessé de vivre. Les comédiens perdaient tout en lui, un ami, un bienfaiteur, un
t surtout laisser sans appui un théâtre qui était son ouvrage, et des comédiens qu’il regardait comme ses enfants. Il était, de p
ssent pu arrêter les progrès de son mal ; il continua d’être époux et comédien  : ses douleurs s’en accrurent, et elles l’aigrire
e qui l’a transporté lui-même dans Le Malade imaginaire ? Sont-ce les comédiens après sa mort ? On ne sait. En tout cas, ce sont
87 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
uit mois. XXIV. C’est sur le mariage de Mlle. Moliere avec le Comédien Guerin d’Etriché, (en 1677 ou 1678. pour le plus
dans ses moindres ouvrages, (Bolœana) XXVI. Moliere récitoit en Comédien sur le Théatre & hors du Théatre : mais il pa
re à la troupe de Moliere pour le jouer, le retira pour le donner aux Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne. Il eut chez eux tout le
88 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
igne au plaisant le solide et l’utile 220. Eh ! non : Molière est un comédien  ; Molière veut nous divertir. Il y réussit admira
s fasse penser, ou un beau corps de marbre, qui nous émeuve ; pour le comédien , une bonne comédie qui fasse rire. Le rire est so
atteint, dans tous les genres, au sublime du comique, et qu’il est un comédien parfait. Et s’il faut lui reprocher de nous avoir
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
u épuiser deux ou trois fois le répertoire borné que se sont fait les comédiens , elles pensent connoître tous les théâtres possib
l’Auteur triomphe ; mais, hélas ! il n’a pas long-temps à jouir. Les Comédiens François annoncent l’Important de Cour : il ne le
ence. Tel Auteur qui n’osera pas se permettre une raillerie contre un Comédien qui l’aura fait attendre deux heures dans son ant
s repas que nous fîmes encore ensemble avant mon départ ». 65. Les Comédiens disent ordinairement : Oui, c’étoit au moins un m
90 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ujet sous l’emphase monotone du Panégyrique, et je n’imiterai pas les Comédiens Français, qui ont fait peindre Molière sous l’hab
ncre, des représentations à repousser pour embrasser la profession de Comédien  ; et cet homme, qui a obtenu une place distinguée
vraisemblables, dont l’Auteur abandonnait le dialogue au caprice des Comédiens , et qui semblaient n’être destinées qu’à faire va
la Cour ; ornement de son siècle, il fut protégé ; Philosophe, il fut Comédien . Depuis sa mort, tout ce que peut faire l’esprit
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
teroche : mais l’on ne doit pas lui reprocher cette faute ; c’est aux comédiens , ou plutôt à leurs machinistes. Angélique, à l’a
nt à balancer. 42. Florent Carton d’Ancourt, Auteur Comique & Comédien François. Il a fait soixante & deux comédies,
e commission, il fit un beau & long discours pour prouver que les Comédiens méritoient, par le secours qu’ils procuroient aux
92 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
e suivante, la Compagnie de Marseille s’occupait « d’empêcher que les comédiens ne jouassent pendant le jubilé; »en 1662, elle pr
rganisation de notre Compagnie. Lorsque Jean-Baptiste Poquelin se fit comédien , on sait que ce fut près de la porte de Nesles, d
attendit pour revenir à Paris la mort du cure de Saint-Sulpice24. Le comédien traqué, et pour ainsi dire proscrit de la capital
 spectacles. ». « Il y a ici, écrit-il de Lyon à l’abbé de Ciron, des comédiens qui portent mon nom; je leur ai fait dire de le q
cisément Conti, l’ancien patron, changé en irréconciliable ennemi des comédiens ; Conti de qui, assurément, la personne contrefait
pas seulement faite, cette indignation, des griefs et des rancunes du comédien traqué et de l’auteur combattu. Elle était faite
93 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [84, p. 128-129] »
que Molière était meilleur prédicateur, et que Joly était plus grand comédien .
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [88, p. 132] »
moyens moins libres, et moins éloignés de la vraie comédie. « Je suis comédien aussi bien qu’auteur, disait-il, il faut réjouir
95 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [2, p. 34-35] »
taire. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au comédien .
96 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
lle eut un succès extraordinaire ; dès la seconde représentation, les comédiens furent obligés de doubler le prix des places, pou
Précieuses de l’abbé de Pure, jouées quelque temps auparavant par les comédiens italiens, quoiqu’il y eût presque autant de diffé
des arguments destinés à faire valoir le talent du poète et celui du comédien . Ces arguments, qui ne contiennent pas une seuls
mique de son jeu y avait été fort goûtée, ils affectèrent de louer le comédien aux dépens de l’auteur ; ils convinrent que Moliè
97 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [92, p. 135-136] »
t peu d’importance au Médecin malgré lui. Ce fait est confirmé par le comédien Subligny*, auteur de la Gazette rimée, sous le no
98 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [97, p. 141] »
ait à contrefaire. Quoiqu’il en soit, ci gît Molière ; Comme il était comédien  ; Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, i
99 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [22, p. 50-51] »
ffrir comme un damné. 167 166. Chevillet, Charles dit Champmêlé : comédien qui épousa en janvier 1666 Marie Desmares, Mademo
100 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [6, p. 37-38] »
ui, se retira brusquement, en disant qu’il ne le ferait point avec un comédien Bellocq143, autre valet de chambre, homme de beau
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