ion qui entourait quelques artistes éminents, s’exagérer la vertu des
comédiens
et des comédiennes de l’Italie. Leur profession l
quelques artistes éminents, s’exagérer la vertu des comédiens et des
comédiennes
de l’Italie. Leur profession les exposait à la mé
, en Italie aussi bien qu’ailleurs. Et, comme cela s’est toujours vu,
comédiens
et comédiennes étaient les premiers à médire d’eu
ussi bien qu’ailleurs. Et, comme cela s’est toujours vu, comédiens et
comédiennes
étaient les premiers à médire d’eux-mêmes sur le
n jour avantageux. Voici l’argument de cette pièce : « Une troupe de
comédiens
jouait à Parme. Comme de coutume, la principale a
e, donné par celle-ci à ce cavalier nommé Oratio. Tout en causant, la
comédienne
, qui s’appelait Vittoria, retira subtilement le p
peu de jours de là, le mari de ladite dame venant voir, lui aussi, la
comédienne
, celle-ci, qui ne le connaissait pas, lui montra,
nommait Pantalon, demeura surpris, faisant de grandes instances à la
comédienne
pour savoir le nom de celui qui lui avait donné c
ienne pour savoir le nom de celui qui lui avait donné ce portrait. La
comédienne
le lui apprit courtoisement. Pantalon dissimula l
pièce s’ouvre dans ces circonstances. Les personnages sont, outre la
comédienne
Vittoria (jouée par la signora Antonella Bajardi)
on mari, à l’occasion du portrait que ce dernier a vu aux mains de la
comédienne
Vittoria, Isabelle, soupçonnant Oratio d’aimer ce
elle l’appelle traître et lui dit qu’elle n’ignore pas qu’il aime la
comédienne
et qu’il lui a donné son portrait à elle. Irritée
Oratio se plaint de sa mauvaise fortune et maudit la présence de ces
comédiens
dont vient tout le mal ; il s’exprime surtout en
échant tour. scène XIII. Le capitaine, entendant ce qu’Oratio dit des
comédiens
et de Vittoria en particulier, prend leur défense
ître Pantalon à Vittoria. Pantalon survient, mais il n’ose aborder la
comédienne
, parce qu’il aperçoit sa femme à la fenêtre. Pedr
aperçoit sa femme à la fenêtre. Pedrolino persuade à Pantalon que la
comédienne
est amoureuse de lui ; Pantalon, flatté, exprime
uvre comment les deux vieillards, Pantalon et Gratiano, courtisent la
comédienne
. scène XIII. Arrive justement le docteur. Pedroli
docteur de la part de la signora Vittoria ; il le prie de prêter à la
comédienne
un bassin d’argent avec son vase, dont elle a bes
épond qu’il les fera porter par Pedrolino. Piombino lui assure que la
comédienne
est éprise de lui, et qu’elle dédaigne pour lui t
e s’entretient avec son page Lesbino de la passion que lui inspire la
comédienne
. Lesbino s’efforce de le détourner de cette passi
ux. Ils se félicitent entre eux de cet usage de faire des cadeaux aux
comédiens
, usage répandu parmi les villes d’Italie et auque
e la comédie. Pantalon promet d’y être. Arrive ensuite Flavio, que la
comédienne
arrête avec des discours engageants. scène IV. Ma
bien élevée. Après ces réflexions, il échange des compliments avec la
comédienne
. Mais Isabelle paraît. scène VI. Elle reproche à
ttoria rit de plus belle, disant que là où se trouvent les troupes de
comédiens
, les dames mariées ont la bouche sèche17. scène V
it de plumer, dit Piombino, ecco quà l’altro piccione da pelare. » La
comédienne
fait en effet des coquetteries au docteur. Piombi
yeux, emmène Pedrolino avec lui, afin de lui remettre ces objets. Les
comédiens
se moquent de sa balourdise. scène VIII. Oratio,
e s’éloigne avec Piombino. scène IX. Isabelle a vu Oratio parler à la
comédienne
; elle lui reproche de ne pas tenir sa promesse.
toria dans les salles basses de leur maison, où Silvia, au lieu de la
comédienne
, l’attendait. Craignant toutefois que le capitain
d’un riche marchand milanais, et qu’il l’a aimée. Ensorcelé par cette
comédienne
diabolique, il amis la pauvre Silvia en oubli, ma
e témoignage de l’admiration qu’inspirait cette actrice. À ISABELLE,
comédienne
. Je ne crois point qu’Isabelle Soit une femme mo
’une fausse couche. Des honneurs publics furent rendus à l’il- lustre
comédienne
. Le 10 juin, ses obsèques eurent lieu avec beauco
ieurs discours en forme de dialogue, de François Andreini de Pistoie,
comédien
de la compagnie des Jaloux, traduites par J. D. F
fait d’histoire théâtrale : le premier ouvrage sur les auteurs et les
comédiens
, la Bibliothèque des Théâtres, de Maupoint, est d
r à l’histoire du théâtre, et spécialement à la vie des plus célèbres
comédiens
, se trouve presque entièrement reproduite dans le
Ier de ces Variétés contient une « Histoire abrégée des plus célèbres
Comédiens
de l’antiquité et des Comédiens françois les plus
« Histoire abrégée des plus célèbres Comédiens de l’antiquité et des
Comédiens
françois les plus distingués ». Nous en avons sc
t à jouer la comédie pour de l’argent, et ce fut alors que ce célèbre
comédien
prit le nom de Molière, sans qu’on ait jamais sçû
pins, dont Molière enviait le naturel, ni de son mari Paul, excellent
comédien
, cela me semble inadmissible. C’est cependant « à
à ce que l’auteur dramatique ait alors recueilli les souvenirs de la
comédienne
pour en profiter plus tard. Le poète cadurcien,
écrivent en 1747 (tome X, page 86) : « La femme d’un des meilleurs
comédiens
que nous ayons eus (Mlle Poisson, fille de Du Cro
is rougiront un jour De leur peu de reconnoissance. Il leur fallut un
comédien
. Qui mît à les polir son art et son étude ; Mais,
éder simplement l’art de la bouffonnerie, comme la plupart des autres
comédiens
, mais qu’il a fait voir qu’il étoit assez sérieus
ie25, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses pièces le
comédien
avoit plus de part que le poëte, et que leur prin
it à contrefaire. Quoi qu’il en soit, cy gît Moliere : Comme il étoit
comédien
, Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, il
ir à l’histoire du théâtre et spécialement à la vie des plus célèbres
comédiens
françois (mai 1738) En donnant ici une idée d
ens de louer et d’estimer les poètes, ayent poussé le mépris pour les
comédiens
jusqu’à l’excès, quoique le public leur doive pre
les poètes tant de gloire ; et il n’est pas bien sûr qu’un excellent
comédien
soit une chose beaucoup plus commune qu’un excell
ans62. Il étoit, comme le chef de la troupe du Marais, très-excellent
comédien
, beau parleur ; aussi étoit-ilchargé de l’emploi
our au premier ministre, soit pour récompenser le mérite de ce fameux
comédien
, ils lui donnèrent presque tous des pensions, ce
ude, Floridor trop froid. » Le prince de Guimené disoit de ce fameux
comédien
: Homo non periit, sed periit artifex . On a dit
sur le théâtre des Italiens, à l’Hôtel de Bourgogne69. Montfleury 70,
comédien
de la troupe royale, mourut en 1667. La tragédie
ce est déchûë par la mort de Montfleury : car elle a besoin de grands
comédiens
qui remplissent par l’action ce qui lui manque… A
traire, a dû gagner quelque chose par la mort de cet acteur. Un grand
comédien
eût trop poussé un rôle assés plein de lui-même,
âtre79, et deux filles, dont l’une, appellée Mlle d’Ennebault80 étoit
comédienne
de l’Hôtel de Bourgogne, et l’autre81 de la troup
y du côté de sa grand-mere, fille de la demoiselle d’Ennebault83. Le
Comédien
poète, comédie en cinq actes de Montfleury84. On
s aparences, la meilleure part : car on trouve dans les registres des
comédiens
de ce temps-là : « donné à Mrs de Montfleury et C
Montfleury et Corneille chacun 660 liv. de l’argent qu’on a retiré au
Comédien
poëte, pour lad. pièce : cela fait 1320 liv. ». L
s meilleurs, et de la Troupe Royale en 1674. C’étoit un très-gracieux
comédien
, quoique d’une taille médiocre, mais il avoit de
vouloit prendre ; La Torilliere persista dans le dessein de se faire
comédien
, et le Roy y consentir En 166799, Moliere le char
yal pour passer de leur gré à l’Hôtel de Bourgogne100. Nanteuil101 ,
comédien
de la Reine, et auteur de ces pièces : Les Broui
; L’Amour sentinelle, ou les Cadenas forcés 104, 1672 ; Dorimond105,
comédien
de Mademoiselle106, et auteur de : La Rosélie,
des du Malade imaginaire. De Villiers114, poète comique, et très-bon
comédien
de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, dont il s’é
urs, 1662 ; Les Trois Visages ; La Magie sans magie 115. De Salbray,
comédien
de l’Hôtel de Bourgogne en 1674116, et poète dram
llent acteur pour jouer les rôles de rois ; il étoit des plus anciens
comédiens
de la Troupe Royale en 1674. Il excelloit encore
da à Montfleury pour les rois122. Jean Juvenon de La Thuillerie 123,
comédien
et poète, fils de La Fleur, mort à trente-quatre
an 130 . Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
comédiens
de son temps (mai 1740) Puisque vous n’êtes p
es. La musique du divertissement est de Lambert134, pour laquelle les
comédiens
lui firent présent de trente pistoles. On sçait q
, et l’on trouva qu’il n’avoit point de talent pour le sérieux, comme
comédien
; la comédie fut très-mal reçue143, ne se releva
i di Pantalone. C’est la même comedie que nous avons vû jouer par les
comédiens
italiens de l’Hôtel de Bourgogne d’aujourd’hui, s
point qu’ils ne distinguoient plus le personnage représenté d’avec le
comédien
qui le représentait152 ; aussi se chargeoit-il to
ne représentation avantageuse, morte en Allemagne, dans la troupe des
comédiens
du duc de Zell. Elle refusa d’entrer à l’Hôtel de
ex-celloit dans les rois et les paysans. A.-P. P. De Chateauneuf171,
comédien
et poète, auteur de la Feinte Mort de Pancrace, c
ace, comédie en vers de quatre pieds, en un acte, représentée par les
comédiens
de Monsieur le Prince, en 1663. N. Du Parc, ou Gr
. N. Du Parc, ou Gros René 172, mort avant 1673. Sa femme étoit aussi
comédienne
; elle étoit belle et bien faite, et dansoit très
’une petite culotte. N. Nanteuil173, poète ; il prenoit la qualité de
Comédien
de la Reine. On a de lui : L’Amour sentinelle, o
au175, morte à Versailles le 6 janvier 1683. C’étoit la plus ancienne
comédienne
de l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Elle avoit quitt
’un coup à la tête, et par son testament elle donna tout son bien aux
comédiens
, par forme de restitution182 Edme Villelain183,
t grand bretteur ; Moliere ne l’aimoit point : c’étoit le plus ancien
comédien
lors de l’établissement de la troupe de Guenegaud
ement de la troupe de Guenegaud185 Pierre Messier186, dit Bellerose,
comédien
en 1629 et mort avant 1670. Acteur tragique ; on
ps du cardinal de Richelieu. On n’avoit point encore vu de si parfait
comédien
dans la troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne, do
d’Hanovre190, d’où elle vint dans la troupe du Marais. Dorimont191,
comédien
de Mademoiselle et poète, mari de Marote Ozillon.
le 12 avril 1679 196. A. J. De Montfleury197, poète comique, fils du
comédien
du même nom. On compte, parmi ses pièces de théât
) Deuxième lettre sur la vie et les ouvrages de moliere et sur les
comédiens
de son temps (juin 1740) Voici, Monsieur, la
l. On la joua dix neuf fois de suite, et elle raporta 12,136 liv. aux
comédiens
. 205« Le Mariage forcé, comédie ballet en un ac
e bouffonneries, etc. » A l’égard, M. de ce que vous me demandez des
comédiens
du temps de Moliere, je pourrai bien vous donner
Roy Louis XIII rendue en 1641, très favorable pour la comédie et les
comédiens
. Le Roy Louis XIV a toujours considéré l’acteur d
rs considéré l’acteur dont nous parlons comme un gentilhomme, quoique
comédien
. Il représentoit tous les premiers rôles d’une ma
vremond parloit de Floridor et de Montfleury comme des deux meilleurs
comédiens
du monde. Floridor joüoit le rôle de Ptolémée dan
arrêt du Conseil d’Etat du Roy, en 1668219, en faveur du Sr Floridor,
comédien
du Roy, contre les commis de la recherche des usu
des usurpateurs de la noblesse, qui fait connoître que la qualité de
comédien
ne déroge point. En voici le précis : Sur la req
, morte vers l’an 1673. C’étoit une très excellente et même gracieuse
comédienne
, quoique laide, point jeune et fort maigre, mais,
es Ramoneurs 250 ; L’Apoticaire dévalisé 251. Guyot, dit Lecomte252,
comédien
du temps de Moliere, sorti de la troupe avec la p
tite comédie du même auteur. Romainville, mort à Dresde vers 1704254,
comédien
du roy de Pologne, électeur de Saxe. C’étoit un e
n, a ajouté cette note : « Vente par Montfleury et Corneille (Th.) du
Comédien
poète moyennant 1,32o livres. — Il ne leur revena
ecette et remis entre les mains de Hubert une somme dans laquelle les
comédiens
ne partageaient pas. » 87. Elle s’appelait Jea
l et Goizet, surenchérissant sur le Catalogue Soleinne, disent que ce
comédien
était A. P. P. de Châteauneuf, né à Nanteuil ! (D
9, in-12. 105. Nicolas Drouin. 106. Maupoint dit que cet acteur fut
comédien
de la troupe du Marais. 107. Comédie en cinq act
de Lambert. 116. C’est le seul endroit où Sallebray soit nommé comme
comédien
. En tout cas, cette date serait erronée, car, tou
a précédente. 120. François Juvenon avait été cuisinier avant d’être
comédien
. 121. Le 5 janvier. 122. En 1667. 123. Jean-Fr
de Péchantré, 29 janvier 1687. 129. Théâtre de M. de La Thuillerie,
comédien
de la Troupe royale contenant : Crispin précepteu
illeure réponse à ceux qui demandent naïvement « si Molière était bon
comédien
». 153. La Grange lui succéda dans cet emploi le
Sa tante, Madeleine Lemoyne, femme de Nicolas Lion, sieur de Beaupré,
comédien
du duc d’Angoulême en 1630 et directeur de troupe
à Fontainebleau le 10 décembre 1718. Palaprat faisait grand cas de ce
comédien
. 171. Augustin-Pierre Patissier de Châteauneuf,
éditeur et ami de Descartes, et beau-père de J. Rohault. Nanteuil fut
comédien
de l’électeur de Hanovre ; je l’ai trouvé aussi à
I, 141.) 176. Adrien Desbarres, dit d’Orgemont, s’intitulait en 1664
comédien
de M. de Vendôme. 177. En 1637. 178. Mlle Guiot
l’on entretenait, « depuis plusieurs années, une excellente troupe de
comédiens
français riches en habits et qui exécutaient admi
e Jacob, fils de Zacharie Jacob et de Jeanne de La Chappe, ne fut pas
comédien
, mais avocat au Parlement. » 198. Le vendredi 14
mière fois. 223. 3 décembre 1669. 224. Né vers 1616, il fut d’abord
comédien
de campagne à Valence (Espagne), puis directeur d
4. Le 31 mai 1680, 5 actes en vers (non imprimée). 245. Attribuée au
comédien
Champmeslé par le Registre de La Grange. 246. Je
Hôtel de Bourgogne, 1660. 252. Jean Guyot, né vers 1649, n’était pas
comédien
du temps de Molière. Il fut d’abord avocat au Par
uites par un bombardement. 255. Charles de la Haye, dit Romainville,
comédien
de campagne dès 1665 ; je le trouve à cette date
entations des nouveautés. Les Auteurs écrivent que c’est la faute des
Comédiens
& du Public ; de son côté le Public en accuse
mp; du Public ; de son côté le Public en accuse les Auteurs & les
Comédiens
; ceux-ci ne manquent pas de s’en prendre aux pre
n de nous la pitoyable affectation de déclamer avec humeur contre les
Comédiens
: loin de nous sur-tout la plus petite envie de d
s journellement, ce que nous éprouvons, ce dont conviennent les vrais
Comédiens
, c’est-à-dire, ceux qui, voués au public par le d
oire de toutes les pieces depuis l’instant où elles sont offertes aux
Comédiens
jusqu’après leur représentation ; les preuves de
miere, moins occupée ou plus empressée, ne vous fait pas languir. Les
Comédiens
, avant de s’assembler, veulent savoir si la piece
’être lue à l’assemblée générale. Rien n’est plus juste. On charge un
Comédien
de l’examiner : c’est dans ses mains que votre so
es reçues qui attendent depuis cinq ans les honneurs de la scene. Les
Comédiens
ont-ils trop de pieces, dispersez-les entre deux
autre titre, un jugement nouveau appréciera son juste mérite. Si nos
Comédiens
Italiens n’eussent pas eu une petite troupe franç
re des athletes ; les Auteurs pouvant donner la préférence à ceux des
Comédiens
qui leur plairont davantage, & qui auront de
e. Que veut-on dire par le théâtre de la nation ? Parle-t-on de vingt
Comédiens
qui, malgré leurs grands talents, se succedent &a
s une seconde troupe françoise ne sauroit faire aucun tort aux autres
Comédiens
. Au contraire, tirez-les de leur léthargie, pique
, soit en réunissant l’élite de l’une & de l’autre61. Quant à nos
Comédiens
actuels, je suis sûr que les trois quarts & d
rades & rebuter les Auteurs. Qu’on accumule les bienfaits sur les
Comédiens
estimables, qu’on les enrichisse, qu’on leur dres
a scene. Quelle chose au monde devroit être plus intéressante pour un
Comédien
, que les gens de Lettres ? n’ont-ils pas travaill
lic a couvert pendant long-temps ceux qui l’amusoient au théâtre ? Un
Comédien
qui chercheroit à mettre ses bienfaiteurs à la pl
Muse tragique viennent d’être honorés des bienfaits63 du maître : les
Comédiens
ont ordre de ne plus confier aux doubles64 les pi
art dramatique l’art du Poëte tragique ou comique, & non celui du
Comédien
. On parle d’établir une Ecole dramatique, dans la
héâtre de Paris. Ce sera fort bien fait. Mais lorsque nous aurons des
Comédiens
, & que nous manquerons d’Auteurs, que joueron
. 55. Un privilege exclusif n’est pas moins préjudiciable à l’art du
Comédien
qu’a celui du Poëte. Supposons une troupe dont to
araison, est complice sans s’en appercevoir. 56. Je souffre pour les
Comédiens
de voir le public se faire un jeu de casser leurs
d effet au théâtre. Je voudrois qu’avant de lire une piece écrite aux
Comédiens
, on leur en présentât un simple canevas ; les déf
à toutes les nouveautés. De cette façon, une piece mal jugée par les
Comédiens
, & préparée à grands frais, ne risqueroit pas
nt : Je vais au grenier à sel. 59. Admettons deux troupes, l’art du
Comédien
y gagnera autant que celui du Poëte. Les Acteurs
ctateur aura un objet de comparaison pour juger sainement ; & les
Comédiens
qui méritent la palme, ne se la verront plus disp
les deux Menechmes, ou les deux Freres jumeaux, de Regnard. 62. Les
Comédiens
affichent dans leurs corridors les ordres du Roi,
us désagréable pour le public, & la plus nuisible à la caisse des
Comédiens
. Premiérement, le public, qui voudroit toujours v
doubles ; de cette façon, si, après les premieres représentations, un
Comédien
étoit malade ou fatigué, son double le remplacero
pour ôter aux premiers Acteurs l’envie de se reposer trop souvent. Un
Comédien
qui joue a quarante sols plus que celui qui se re
s pour huit jours seulement être à portée de me faire écouter par les
Comédiens
, je leur prouverois qu’on peut doubler leur fortu
omédie-Française Depuis plus de vingt ans, j’entends dire que les
comédiens
du Théâtre-Français possèdent la tradition, qu’il
ile de dire pourquoi. Lors même qu’on arriverait à me prouver que les
comédiens
d’aujourd’hui ont reçu les révélations de leurs d
mettre en doute l’authenticité de la tradition dont se prévalent les
comédiens
du Théâtre-Français pour réduire au silence tous
omption discuter sa pensée. La mystérieuse tradition invoquée par les
comédiens
est sans valeur contre le témoignage de la raison
e la prescription est acquis aux bévues qui datent de trente ans. Les
comédiens
invoquent au besoin leurs études spéciales : ils
que l’intelligence de Molière soit dévolue par privilège exclusif aux
comédiens
du Théâtre-Français. Je vais plus loin, et après
radoxe ? L’origine de ces méprises est presque toujours la même : les
comédiens
, trop souvent, veulent avoir plus d’esprit que l’
on, par le geste, par le regard. Un tel conseil n’est pas du goût des
comédiens
. Quand ils n’ajoutent pas aux vers qu’ils réciten
s qu’il aurait peine à comprendre, qu’il désavouerait avec dépit. Les
comédiens
ne comprennent pas l’École des femmes. Rien n’est
sérieux ou un personnage uniquement destiné à égayer le parterre. Les
comédiens
qui représentent ce personnage se rangent au dern
bien, mais à la condition qu’il sera ridicule sans le savoir. Or les
comédiens
qui représentent Arnolphe ne paraissent pas compr
l intéresse, qu’il est vrai. Acceptez comme juste l’intention que les
comédiens
prêtent à Molière, supposez qu’Arnolphe ait consc
ne s’aperçoit pas que son affection ne peut être payée de retour. Les
comédiens
du Théâtre-Français, depuis M. Provost, professeu
à le déclarer ; mais je crois en avoir dit assez pour établir que les
comédiens
du Théâtre-Français n’interprètent pas fidèlement
me aux rubans verts autant de raillerie que d’indignation, et chez le
comédien
l’indignation domine trop souvent la raillerie. C
comique de Molière, n’a pas échappé aux caprices et aux méprises des
comédiens
. Le personnage à qui l’auteur a confié la défense
me rassure. Enfin, et c’est la le dernier reproche que j’adresse aux
comédiens
du Théâtre-Français à propos des Femmes savantes,
ation des comédies de Molière avec la ferme résolution de prendre les
comédiens
en défaut. Si j’étais assez malavisé pour tenir c
uestion s’élève. Il n’est donc pas inutile de signaler les bévues des
comédiens
et d’éclairer le public sur les contre-sens qu’il
n origine et sa légitimité. Or, dans le cas présent, je crois que les
comédiens
seraient fort empêchés, s’ils avaient à démontrer
tâche aussi délicate, ce n’est pas trop demander J’ai connu de vieux
comédiens
, intelligents d’ailleurs, souvent applaudis à bon
t que leurs sentiments intimes, ils n’hésiteraient pas à dire que les
comédiens
font fausse route ; mais habitués à croire que le
e m’attirer les reproches des spectateurs bien élevés, je dis que les
comédiens
du Théâtre-Français interprètent Molière d’une fa
Quand il s’agissait de Talma, on pouvait dire sans exagération que le
comédien
était pour moitié dans l’œuvre du poète : je ne v
garde son rang et son autorité littéraire, il faut absolument que les
comédiens
s’habituent à croire que les œuvres de Molière, d
Plus d’un lecteur trouvera le conseil inutile. À quoi bon inviter les
comédiens
à ne pas oublier les limites naturelles de leur d
t comme si je disais comprendre ; mais comme il s’agit de ramener les
comédiens
à la modestie, la première expression me semble m
auteur, il doit être banni à tout jamais. J’ai lieu de croire que les
comédiens
ne définissent pas la composition comme je viens
auteur n’est plus là pour imposer sa volonté. Comment donc forcer les
comédiens
à la respecter ? A coup sûr, ce n’est pas chose f
s répétitions, sans rien abandonner aux caprices, aux prétentions des
comédiens
. C’est la méthode la plus sûre pour rétablir le s
i doivent prévaloir contre l’évidence. Puisqu’il est démontré que les
comédiens
comprennent mal et rendent mal les comédies de Mo
n littéraire. Or, si l’ancien répertoire était livré aux caprices des
comédiens
, quel bénéfice la nation pourrait-elle retirer d’
es et les comédies du XVIIe siècle, il y a si peu d’analogie, que les
comédiens
, fussent-ils animés du zèle le plus ardent, pourr
modestie et la signification des œuvres anciennes. L’amour-propre des
comédiens
sera réduit au silence, pour peu que le directeur
ons qui peuvent se présenter. Toutes les traditions invoquées par les
comédiens
seront réduites à néant, dès qu’on voudra les exa
sume en trois points. Que le directeur du Théâtre-Français oblige les
comédiens
à rendre fidèlement la pensée de Molière : cette
Chapitre V. Comment finissent les
comédiennes
Pendant que nous sommes en train de comédie,
es pages où sa trace est restée. Hélas ! la trace est fugitive de ces
comédiennes
accomplies ! Hélas ! leur tâche à peine achevée,
i s’envole, après le rayon que l’ombre absorbe à la tombée du jour. Ô
comédiens
et comédiennes, jouets brisés par des enfants ! Q
près le rayon que l’ombre absorbe à la tombée du jour. Ô comédiens et
comédiennes
, jouets brisés par des enfants ! Qu’est-il devenu
ademoiselle Mars, comme si avant elle, il n’y avait, en effet, pas un
comédien
habile et pas une comédienne intelligente ? — En
avant elle, il n’y avait, en effet, pas un comédien habile et pas une
comédienne
intelligente ? — En un mot, disent-ils, est-ce qu
e comédie ? est-ce que avant mademoiselle Mars il n’y avait pas eu de
comédiens
? Essayons de répondre à l’une et à l’autre de ce
à l’une et à l’autre de ces deux questions. Les Marionnettes et les
comédiens
. — De la critique aux premiers temps du théâtre
s-là peu ou point de critique ; on s’arrêtait devant ce grand titre :
Comédiens
du roi ! Et si par hasard, Critique ma mie, il te
sur toi, tu seras traitée, ou peu s’en faut, comme nos seigneurs les
Comédiens
du roi ont traité les marionnettes de la foire qu
après la Fronde, — en attendant mieux — pour et contre messieurs les
Comédiens
du roi, pour et contre mesdames les marionnettes.
les marionnettes. À qui restera la victoire ! On n’en sait rien : aux
comédiens
de bois ? ils sont bien intrigants ; aux comédien
en sait rien : aux comédiens de bois ? ils sont bien intrigants ; aux
comédiens
en chair et en os ? ils sont bien mal avec le pub
miration et ses plaisirs. Ordonnez au parterre qu’il ait à admirer la
comédienne
à la mode ; à peine l’ordre est donné, la comédie
ait à admirer la comédienne à la mode ; à peine l’ordre est donné, la
comédienne
est perdue. Imposez vos amours à la comédie, auss
brise les banquettes. Il veut aujourd’hui des marionnettes, à bas les
comédiens
, et laissez-lui ses marionnettes. En vain nos sei
de la comédie, appellent le ciel et la terre à leur aide, contre les
comédiens
de bois, le public étranglera de ses mains, tout
briser les marionnettes. Et pourtant quelle plaidoirie en faveur des
comédiens
! Ils disaient que l’art était perdu, que c’en ét
rlement, faites-nous justice des marionnettes, disaient messieurs les
comédiens
; délivrez-nous des marionnettes, s’écriaient mes
comédiens ; délivrez-nous des marionnettes, s’écriaient mesdames les
comédiennes
» ; c’était un bruit à ne pas s’entendre, et mess
s illustres de l’Hôtel de Bourgogne, quand s’éleva le grand débat des
comédiens
et des marionnettes, une des plus terribles colli
procès entre l’Hôtel de Bourgogne et les Confrères de la Passion. Ces
comédiens
primitifs, les véritables enfants sans souci et s
rtillerie fut vive, et violente, et bien nourrie contre messieurs les
comédiens
sérieux. Cette cause de la sotie contre la comédi
e, où l’adjectif sonore étaient les bienvenus, on prit parti pour les
comédiens
d’autrefois, contre les comédiens modernes ; pour
s bienvenus, on prit parti pour les comédiens d’autrefois, contre les
comédiens
modernes ; pour la Melpomène crottée et couverte
pour être des vagabonds, des bohémiens, on n’en put jamais faire des
comédiens
sérieux. Tel qui était plein de verve et d’entrai
et favorable lueur que la comédie a perdue ! Ô chandelles bénies des
comédiens
édentés, des comédiennes sur le retour, clartés f
la comédie a perdue ! Ô chandelles bénies des comédiens édentés, des
comédiennes
sur le retour, clartés favorables et ténébreuses
ué un si grand rôle dans l’illusion dramatique, combien messieurs nos
comédiens
ont été mal avisés, et que nos plus belles comédi
en messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles
comédiennes
ont été maladroites de vous remplacer, par ce gaz
s, mêlées d’une fumée sans fin, et soudain vous verrez reparaître ces
comédiens
qui avaient dix coudées, ces tragédiennes dont la
s de soleil ! Rien qu’à le voir, Nicolas Joubert, en dépit des grands
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, la foule était heureuse
es faisait des recettes à la Comédie. Le parterre n’écoutait plus les
comédiens
, pour peu que le moucheur de chandelles se montrâ
nt contempler Tamerlan, dans sa cage de fer. À la fin donc, ces mêmes
comédiens
qui avaient dissipé, par huissier, leurs Confrère
œur du pauvre et trois fois malheureux Prince des Sots. Messieurs les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne étaient donc fièrement re
la comédie d’autrefois. C’était le même besoin d’échapper aux grands
comédiens
, aux célèbres comédiennes, aux tragédies aux vers
C’était le même besoin d’échapper aux grands comédiens, aux célèbres
comédiennes
, aux tragédies aux vers alexandrins. Il faut dire
nu se faisait sentir à la salle entière sans qu’il en revînt rien au
comédien
. Le comédien était un bonhomme en bois peint, les
t sentir à la salle entière sans qu’il en revînt rien au comédien. Le
comédien
était un bonhomme en bois peint, les comédiennes
nt rien au comédien. Le comédien était un bonhomme en bois peint, les
comédiennes
se composaient d’une douzaine de jolies poupées d
mptait au premier rang des hommes hostiles à son génie, messieurs les
Comédiens
français. Aussi s’en est-il vengé dans ses comédi
entier. Ainsi avertis par la popularité, qui les fuyait toujours, les
Comédiens
s’agitèrent de plus belle. Certes, ils ne pouvaie
de l’esprit de son poète et charmé de ses ressources ! Cependant les
Comédiens
triomphaient de nouveau, et cette fois, pour tout
qui se lisaient à haute voix, faisait de chaque spectateur autant de
comédiens
qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres coméd
et de la mort, du bois blanc et de la chair, de la marionnette et du
comédien
, vous le retrouverez, à coup sûr, à toutes les ép
! La poupée a plus d’une fois, au Théâtre-Français, fait obstacle aux
comédiennes
sincères, aux comédiens véritables ; elle a domin
ois, au Théâtre-Français, fait obstacle aux comédiennes sincères, aux
comédiens
véritables ; elle a dominé la ville, elle a domin
seulement le titre de ces comédies en toiles peintes, jouées par des
comédiens
de bois, sur le théâtre déshonoré de Molière et d
homme sage se passe ainsi à entendre, chaque soir que Dieu fait, des
comédiens
et des comédiennes qui récitent, vingt ans de sui
sse ainsi à entendre, chaque soir que Dieu fait, des comédiens et des
comédiennes
qui récitent, vingt ans de suite, la même prose e
âtre comme on aime en France tout ce qui est l’Opposition. Le premier
comédien
qui fit trembler le jeune amateur, ce fut Lekain
ans nul doute, un de ces caprices auxquels s’abandonnaient les grands
comédiens
d’autrefois. Cela les amusait outre mesure, d’imp
nt toute la renommée et qui les suivaient dans leur retraite. Mort le
comédien
, morte la comédie. Dans Le Bourgeois gentilhomme,
urra, tous ces contrastes. Au contraire Larive était le plus beau des
comédiens
. Son œil était grand et plein de feu, sa taille é
n, pour crime de révolte et de conspiration. Mais c’est bien rare, un
comédien
qui s’élève si haut. Qui donc arrive ? quelle est
andmesnil était un gros propriétaire qui avait obéi à la vocation des
comédiens
; il était grand, maigre, osseux des pieds à la t
sur ses gardes. Son enthousiasme diminue à mesura qu’il approche des
comédiens
contemporains. Son souvenir est toujours bienveil
amateur, et nous le trouvons quelque peu louangeur quand il parle des
comédiens
qui ne sont plus. À notre sens, le vieil amateur
’or et de pourpre. Éternelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des
comédiens
morts ! Des comédiennes épuisées ! Des jeunesses
rnelles beautés. Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts ! Des
comédiennes
épuisées ! Des jeunesses anéanties, des têtes pel
teaux, Bobèche et Galimafré, son compère ; à ce profane cimetière des
comédiens
évanouis, je préfère, eh oui ! quand vient la sem
et de grand cœur, cette halle et ce marché qu’on appelle le Café des
Comédiens
. Le Café des Comédiens Figurez-vous un trou
alle et ce marché qu’on appelle le Café des Comédiens. Le Café des
Comédiens
Figurez-vous un trou noir et malsain, d’un asp
pauvreté, dans cet abandon, dans cet hôpital, dans ce rendez-vous des
comédiens
qui invoquent le pain et l’habit, le victum et le
débris de Carthage ! » Ceci pourrait s’écrire au fronton du Café des
Comédiens
. À ce rendez-vous du talent sans feu ni lieu, de
on indolence (il ne songeait pas en ce temps-là à visiter le Café des
Comédiens
), jouait sur un tréteau du boulevard du Temple, l
’opposition sous l’Empereur, conçut l’idée de se faire tout de bon un
comédien
, et de changer ses planches en plein vent contre
la farce populaire, ils ont évité, par fortune, les deux écueils des
comédiens
dont le public ne veut plus, — le Café des Comédi
deux écueils des comédiens dont le public ne veut plus, — le Café des
Comédiens
, et l’arrière-boutique du Café des Comédiens, l’h
veut plus, — le Café des Comédiens, et l’arrière-boutique du Café des
Comédiens
, l’hôpital. — Le mot est dur, il est vrai. Le com
e du Café des Comédiens, l’hôpital. — Le mot est dur, il est vrai. Le
comédien
est resté l’être imprévoyant par excellence, l’en
nfant du hasard, le bohémien, le frondeur, le bon vivant. D’un pareil
comédien
, nous vous dirons l’histoire tout à l’heure ; il
ilieu de la foule ingrate, sur les grandes routes et dans le Café des
Comédiens
. Ces braves gens ont gardé la mémoire de Rosambea
araît de l’affiche des vivants. Dites-moi ce que deviennent les vieux
comédiens
, et je vous dirai ce que deviennent les vieilles
de ; pour les invalides de l’art dramatique, il n’y a que le Café des
Comédiens
, c’est-à-dire un hôpital sans repos. Mais où est
afé des Comédiens, c’est-à-dire un hôpital sans repos. Mais où est le
comédien
qui se repose ? où est le comédien qui renonce to
hôpital sans repos. Mais où est le comédien qui se repose ? où est le
comédien
qui renonce tout à fait à ses joies, à ses transe
nce tout à fait à ses joies, à ses transes, à ses délires ? où est le
comédien
, qui tôt ou tard, vieux, malade, infirme, délaiss
était sa force, ne vienne encore se traîner sur les bancs du Café des
Comédiens
? Notez bien que si je dis le comédien, je dis au
ner sur les bancs du Café des Comédiens ? Notez bien que si je dis le
comédien
, je dis aussi la comédienne ! Un moment arrive, e
des Comédiens ? Notez bien que si je dis le comédien, je dis aussi la
comédienne
! Un moment arrive, et bientôt, où la comédienne
ien, je dis aussi la comédienne ! Un moment arrive, et bientôt, où la
comédienne
n’est plus d’aucun sexe ; alors, elle aussi, elle
d’aucun sexe ; alors, elle aussi, elle s’en va, résolue, au Café des
Comédiens
, implorant une place de servante en quelque tripo
et sa misère avec le luxe, la fortune et les scandales de ces fausses
comédiennes
dans la soie et dans l’or qui donnent à peine à l
écrire ces beaux poèmes que chante l’avenir, soyez tout simplement un
comédien
quelque peu aimé du public, une danseuse au tendr
vous faites, répondait Lekain. — Lekain avait raison ! tout comme les
comédiennes
ont raison d’être belles, pimpantes, et parées !
ants, ou porter le même jabot deux fois ! Habituez de bonne heure vos
comédiens
à l’élégance, à la dépense, â la prodigalité. Don
XIV, mais à une condition : que cet argent que donne le public à ses
comédiens
ordinaires soit loyalement dépensé. Le public pro
essément défendue à ces enfants perdus de Corneille et de Molière. Un
comédien
qui achète des rentes vole le public. Une comédie
et de Molière. Un comédien qui achète des rentes vole le public. Une
comédienne
qui place son argent manque à sa vocation, qui es
cito pecuniæ : c’est un petit traité de saint Ambroise, à l’usage des
comédiennes
qui portent leur argent à la Caisse d’Épargnes, e
es comédiennes qui portent leur argent à la Caisse d’Épargnes, et des
comédiens
qui placent leurs économies, dans le trois et le
es, dans le trois et le cinq pour cent ! Diderot. — Le Paradoxe du
comédien
Un homme qui doit être compté parmi les fonda
d, Diderot, s’est beaucoup occupé de l’art du théâtre et de l’art des
comédiens
. Il aimait le théâtre, ou tout au moins il en aim
e ardent, afin que le regard de cet homme et son suffrage arrivant au
comédien
, l’encourageassent à bien dire et à bien faire. I
ant, applaudissant, sifflant, que le regard du spectateur laissait le
comédien
pour s’arrêter sur cet auditeur qui avait dix cou
ux beaux passages du Père de famille. « Oui, disait-il, parlant de sa
comédienne
, je suis content de son âme, de sa voix, de ses e
ait placer un peu de son âme, un peu de son cœur ! Le paradoxe sur le
comédien
! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comé
paradoxe sur le comédien ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le
comédien
! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout
! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vrai
comédien
doit avoir des actions de grâces à rendre à la na
re autant qu’à l’étude. Il faut avant tout que la nature ait donné au
comédien
, les qualités de la personne, à savoir : la figur
e, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. Fi ! du
comédien
imitateur qui copie assez bien toutes choses, mie
imitateur qui copie assez bien toutes choses, mieux vaut cent fois le
comédien
de nature, atroce aujourd’hui, demain sublime ! L
sera bon, ce soir, parce qu’il a été admirable, hier. Il n’y a que le
comédien
médiocre qui soit excellent tous les jours, à tou
e absolu de sensibilité prépare les acteurs sublimes ». Les larmes du
comédien
descendent de son cerveau, celles de l’homme sens
t de son cerveau, celles de l’homme sensible montent de son cœur ; le
comédien
pleure comme un prêtre incrédule qui prêche la pa
avec un modèle idéal imaginé par le poète, et souvent exagéré par le
comédien
. » C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à rec
gt coudées ! Et l’étrange chose aussi que dans cet art du théâtre, un
comédien
dépende absolument du comédien qui joue avec lui,
aussi que dans cet art du théâtre, un comédien dépende absolument du
comédien
qui joue avec lui, tout comme un bon joueur de wh
yez pas, madame, Que je revienne encor vous parler de ma flamme. La
Comédienne
: — Je vous le conseille. Éraste. C’en est fait
a Comédienne : — Je vous le conseille. Éraste. C’en est fait ; La
Comédienne
: — À la bonne heure ! Éraste.
guérir, et connais bien Ce que de votre cœur a possédé le mien. La
Comédienne
: — Plus que vous n’en méritiez. Éraste. Un cou
. Éraste. Un courroux si constant, pour l’ombre d’une offense… La
Comédienne
: — Vous, m’offenser ! je ne vous fais pas cet ho
indifférence ; Et je dois vous montrer que les traits du mépris La
Comédienne
: — Le plus profond. Éraste. Sont sensibles, su
profond. Éraste. Sont sensibles, surtout aux généreux esprits. La
Comédienne
: — Parlez-en, un généreux ! Éraste. Je l’avoue
res Des charmes qu’ils n’ont point trouvés dans tous les autres, La
Comédienne
: — Ce n’est pas faute d’en avoir vu. Éraste. E
j’étais de mes fers, Les aurait préférés à des sceptres offerts. La
Comédienne
: — Vous en avez fait meilleur marché. Éraste.
ous en avez fait meilleur marché. Éraste. Je vivais avec vous, La
Comédienne
: — Vous en avez menti ! Éraste.
urai, quoique outragé, Assez de peine encore à m’en voir dégagé. La
Comédienne
: — Cela serait fâcheux ! Éraste. Possible que
a cure qu’elle essaie Mon âme saignera longtemps de cette plaie. La
Comédienne
: — Ne craignez rien, la gangrène y est. Éraste
isait tout mon bien Il faudra me résoudre à n’aimer jamais rien. La
Comédienne
: — Vous trouverez du retour. Éraste. Mais enfi
s de mes vœux rebutés. Lucile alors reprend l’entretien, et c’est le
Comédien
qui fait l’a parte de la Comédienne. Lucile. Vo
rs reprend l’entretien, et c’est le Comédien qui fait l’a parte de la
Comédienne
. Lucile. Vous pouvez faire aux miens la grâce t
grâce tout entière Monsieur, et m’épargner encor cette dernière. Le
Comédien
: — Mon cœur, vous êtes une insolente, et vous vo
Non, non, n’ayez pas peur La
Comédienne
: — Je ne vous crains pas. Éraste. Que je fauss
effacer votre image, Croyez que vous n’aurez jamais cet avantage La
Comédienne
: — C’est le malheur que vous voulez dire. Éras
Lucile. Ce serait bien en vain. Le
Comédien
: — Ma mie, vous êtes une fieffée gueuse à qui j’
parler. Éraste. Moi-même, de cent coups je percerais mon sein. La
Comédienne
: — Plût à Dieu ! Éraste. Si jamais j’avais fai
Dieu ! Éraste. Si jamais j’avais fait cette bassesse insigne. La
Comédienne
: — Pourquoi pas celle-là après tant d’autres ?
temps, entendre ce qu’ils se disent en plein théâtre, sotto voce, ces
Comédiens
et ces Comédiennes qui semblent tant animés de l’
e qu’ils se disent en plein théâtre, sotto voce, ces Comédiens et ces
Comédiennes
qui semblent tant animés de l’ardeur dramatique,
oulisse. Moi qui vous parle (ce n’est pas Diderot !) j’ai vu un grand
comédien
de ce temps-ci, au milieu d’une tirade énorme, en
z cependant cette définition de Sénèque, de l’homme en général, et du
comédien
en particulier : « l’homme (et le comédien) dit-i
l’homme en général, et du comédien en particulier : « l’homme (et le
comédien
) dit-il, est un animal naturellement élégant, et
re, elle y perdra s’il est un habile homme. Alors, en effet, le grand
comédien
amoureux de son Isabelle ou de sa Lucile, devient
n avare, un certain misanthrope, un tartufe exceptionnel. » Le grand
comédien
est tout… il n’est rien ! — « Un grand comédien n
ptionnel. » Le grand comédien est tout… il n’est rien ! — « Un grand
comédien
n’est pas un piano, une harpe, un violon, un viol
n adulateur de profession, c’est un grand courtisan. » C’est un grand
comédien
— il n’est rien ! Un grand comédien est un pantin
grand courtisan. » C’est un grand comédien — il n’est rien ! Un grand
comédien
est un pantin merveilleux dont le poète tient la
l’existence de chaque jour, et s’il était nécessaire qu’en effet, le
comédien
éprouvât, l’une après l’autre ou tout à la fois,
ire nous avons ! « Souvent (c’est Diderot qui parle), j’ai vu rire un
comédien
hors de la scène, je n’ai pas mémoire d’en avoir
joute, et ceci soit dit tout ensemble à l’accusation, à la louange du
comédien
: « Qu’est-ce qui leur chausse le socque ou le c
a Le théâtre est une ressource, jamais un choix. Jamais on ne se fit
comédien
par goût pour la vertu, par le désir d’être utile
conviction. C’est, au reste, un grand plaisir de l’entendre dire aux
comédiens
, de bonnes et justes vérités que ces messieurs et
gloire ! Incroyable privilège et facile à comprendre pourtant, que la
comédienne
et le comédien, la danseuse et le danseur, et qui
le privilège et facile à comprendre pourtant, que la comédienne et le
comédien
, la danseuse et le danseur, et quiconque a touché
pitres du Gil Blas, et n’allez pas jusqu’à la comédie intitulée : Les
Comédiens
, de M. Casimir Delavigne, vous trouverez que la p
-delà de toute mesure… sur le théâtre, est justement la profession du
comédien
! Cela les amuse à outrance de s’admirer les uns
soubrettes, et les reines sur leurs trônes implorant la clémence des
comédiens
sur leurs planches. Ouvertement, le poète dramati
a-t-il pas relevé cette insupportable aberration de la comédie et des
comédiens
. Par exemple, à propos de l’histoire d’un certain
stes méchancetés qui se puisse voir. Ce duc de Parme compte parmi ses
comédiens
un certain Mégani, qui est de venu très amoureux
e où l’on jouait le mieux la comédie, bien décidé, à devenir un grand
comédien
quelque jour. Au reste, c’était le beau temps de
x, les rôles de confidents ou de Frontin, Mégani devint le plus grand
comédien
de l’Italie. Vous savez, au reste, que le plus di
, le plus excellent, le plus méconnu de tous les arts, c’est l’art du
comédien
. Vous seriez le plus malappris et le plus grossie
tat, Jules César à Roscius, Michel-Ange à Talma, Raphaël à Bouffé. Le
comédien
est le maître du monde ! Et la comédienne ? — Rie
à Talma, Raphaël à Bouffé. Le comédien est le maître du monde ! Et la
comédienne
? — Rien n’est comparable à la femme qui déclame
de celui qui a brûlé le temple d’Éphèse. Il faut donc que ces pauvres
comédiens
cessent de se lamenter de ne rien laisser après e
d’orgueil, d’admiration pour soi-même, que s’il eût été un véritable
comédien
français. Paula, qui pense tout à fait comme lui,
pouse n’ait pas à rougir des grandeurs de l’époux, Mégani en fait une
comédienne
. Seulement la femme de Mégani reste un peu inféri
les heures du jour ! Ne voyez-vous donc pas, au contraire, malheureux
comédiens
que votre mariage va détruire, pour vous, toute l
e une fois, ce n’est pas là la question. La question est, qu’une fois
comédienne
et quand elle a bien montré, chaque soir, sous so
plus empressés, se fait remarquer le duc d’Ascalio. Il a vu la jolie
comédienne
, et, ma foi ! (que voulez-vous ? c’était l’usage)
it entendu parler ni du prix de vertu, ni de la caisse d’épargne. Les
comédiennes
auraient été bien embarrassées à écumer leur pot,
tait une raison de plus pour les rendre populaires et recherchées. La
comédienne
était véritablement, en ce temps-là, une espèce à
e plus beau tableau qui n’est pas dans son jour, ne frappe point. Une
comédienne
, si elle est sage, je veux dire si elle ne favori
liqua le barbier, j’ai bien de la peine à vous croire. Je connais les
comédiens
; ces messieurs-là ne font pas comme vous des voy
fais les amoureux. » Alors nos trois amis, le barbier, Gil Blas et le
comédien
, rongent leurs grignons à belles dents, puis, tou
s, puis, tout en mangeant, le barbier qui n’en revient pas de voir un
comédien
si pauvre : — « Pour un héros de théâtre, lui dit
, reprit l’histrion ; mais malepeste ! il n’est pas permis à un petit
comédien
de campagne, d’élever sa pensée jusqu’à ces fameu
ous avons fait du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le
comédien
, du comédien le grand seigneur. Pendant que l’on
t du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le comédien, du
comédien
le grand seigneur. Pendant que l’on vous montre K
, ne dirait-on pas Dante ou Michel-Ange chassés de Florence ? — Notre
comédien
rentre dans sa maison à la faveur d’un déguisemen
terme à ses malheurs ! Ô seigneur Zapata, que vous et les vôtres, les
comédiens
bons vivants et sans façons, les comédiennes aven
ue vous et les vôtres, les comédiens bons vivants et sans façons, les
comédiennes
avenantes, amoureuses, coquettes et jolies, vous
roles Puisque nous sommes tombés dans ce chapitre inépuisable des
comédiens
qui ont disparu de nos jours, en voici quelques-u
de tout son poids, j’en ai grand-peur ! Menjaud était un de ces rares
comédiens
sans art, sans prétention, d’une naïveté incroyab
il y montait ; mais la première surprise une fois passée, aussitôt le
comédien
reparaît, et à force de naturel et de bonne grâce
ôt fait oublier les embarras du premier moment. On devine fort que ce
comédien
-là n’était guère avide de se montrer, — il ne cou
en que sa froideur ; pour avoir pris son art au sérieux, ce vénérable
comédien
en avait détruit tout le charme. Aussi n’aspirait
rope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels beaux
comédiens
il va chercher pour former cette illustre compagn
y se demande à lui-même Le Cocu imaginaire, adorablement joué par les
comédiens
ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà
ns ordinaires de cette imagination puissante ! Voilà comment ce vieux
comédien
a échappé à ce théâtre dont il était le rire le p
jamais de M. Odry un bouffon de Molière ! C’était un homme à part, un
comédien
incroyable, un être à demi créé, une intelligence
an de Shakespeare eût tenté les honneurs de la comédie, il eût été un
comédien
de l’école de M. Odry. Certainement une écaille d
s salées, parce que le farceur de tréteaux avait osé jouer le rôle du
comédien
. Le supplice dura trois actes. Ce pauvre homme es
l’un et l’autre à la suite de Molière), et dans la foule, à un autre
comédien
célèbre du boulevard, à un homme qui ne s’attenda
te plaisanterie à brûle-pourpoint, ne se peut représenter que par des
comédiens
jeunes, vifs, alertes, disposés à supporter les c
upporter les camouflets de la comédie. — Je veux, à tout prix, que le
comédien
qui s’appelle M. de Pourceaugnac soit un gaillard
n bisaïeul ! Triste plaisir ! Lamentable histoire ! la vieillesse des
comédiens
qui ne savent pas quitter le monde, au moment où
ce capitaine Paroles me revient en mémoire, à propos de comédie et de
comédiens
, mais puisqu’il est là, qu’il y reste ! — Depuis
de Figaro. Il était une des fêtes de la Comédie, il était au rang des
comédiens
qui font rire. De Molière il répandait le sel à p
ur qu’il portât toutes sortes d’égards et de bonne amitié à son brave
comédien
. Monrose, disions-nous au parterre, Monrose ne s’
l joue un de ses rôles favoris. Il avait auprès de lui une excellente
comédienne
que le Théâtre-Français a perdue, mademoiselle Ve
vanité des poètes, l’ambition des prosateurs, l’envie et la haine des
comédiens
, et le souffle du parterre et le mépris du lecteu
contré, sous ces ombrages, qui avait encouragé et consolé l’infortuné
comédien
. Le lecteur ne sera pas fâché de retrouver ici le
s’y perdre — en même temps c’est à ne plus rien comprendre à l’art du
comédien
. En effet, voilà un art que vous dites rempli de
telligence, — et pourtant vous avez là, sous les yeux, l’exemple d’un
comédien
excellent qui joue un des rôles les plus compliqu
ant des chansons sur le théâtre des Variétés à côté de Bouffé, ce gai
comédien
des émotions tristes et tendres, qui n’est jamais
a vie et la grâce et la charme de cette génération nouvelle de jeunes
comédiennes
qui ont repris la tradition où leurs anciennes, l
e plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer… la
comédienne
aura-t-elle assez d’ironie, assez de sang-froid ?
ements. Ces diamants, ces folies, ces pompons, l’ornement obligé des
comédiennes
et des pièces fugitives… il y a des pièces de Mol
Il a fait des pièces tout exprès, on le dirait du moins, pour que sa
comédienne
eût de temps à autre une belle occasion de montre
le costume de ses acteurs. S’est-on disputé sur le costume des divers
comédiens
qui jouent Le Misanthrope ou Le Bourgeois gentilh
À quoi bon l’habit ? L’habit ne fait pas le moine, il ne fait pas les
comédiens
! Les comédiens du Théâtre-Français n’auraient pa
it ? L’habit ne fait pas le moine, il ne fait pas les comédiens ! Les
comédiens
du Théâtre-Français n’auraient pas seulement beso
sent de cette verve hardie à tout dire. Plaute, qui est en même temps
comédien
, poète comique et entrepreneur de spectacles (tou
a comédie de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, mesdames nos
comédiennes
ne se figurent pas que ce soit un rôle ; et quand
orte avec lui son enseignement sérieux. À ce compte, le courtisan, la
comédienne
, le fâcheux, le plaideur, le poète, le banquerout
utrance. Sauve qui peut ! le bouffon va parler comme un juge ; le vil
comédien
va se poser en magistrat ; le poète, car il a tou
our mieux dire l’aigre Acharnienne, lapide Cléon d’invectives. Pas un
comédien
, ni Callistrate qui excelle à faire la charge des
jeter et de disséminer, dans une salle de spectacle, toutes sortes de
comédiens
inattendus ; mais ici la situation est grave, le
on. À voir ce théâtre de l’Odéon noir, sombre et froid ; — à voir ces
comédiens
assoupis dans cette nuit profonde ; à l’aspect de
par une bouffonnerie pour laquelle il ne faut rien moins que tous les
comédiens
de la comédie. Au troisième acte l’action s’inter
son nom ? Où se tient-il ? Est-il donc, lui aussi, comme l’autre, un
comédien
ambulant, a-t-il fait son tour de France, de trét
son tour de France, de tréteaux en tréteaux ? Où sont ses fringantes
comédiennes
? Il se fait bien temps aussi qu’on nous en donne
jours besoin d’un écu gros ou petit, chapeau bas devant Messieurs les
comédiens
et Mesdames les comédiennes. Non pas, mordieu ! I
ou petit, chapeau bas devant Messieurs les comédiens et Mesdames les
comédiennes
. Non pas, mordieu ! Il ne va pas dîner chez les a
, à Cîteaux, chez le Commandeur, et même chez M. le Grand Prieur. Les
comédiens
, chez lui, — chez un poète ! font antichambre, ch
t comme il les traite ! Il a fait attendre M. Baron ! Il se moque des
comédiennes
, quand elles sont vieilles et laides ; il dit com
nt vieilles et laides ; il dit comme cela que le premier devoir d’une
comédienne
c’est d’être jeune et d’être belle ; que le reste
ux que cette chose capricieuse : le talent d’une femme ! — Oui, toute
comédienne
est bonne à cette comédie heureuse, à condition q
ute comédienne est bonne à cette comédie heureuse, à condition que la
comédienne
ait vingt ans, et tout au plus ! À ces belles dam
ême il leur en donne. Surtout il défend à ces dames de fréquenter les
comédiens
, comme elles n’y ont que trop de penchant ; mais
robes et portent leurs chapeaux ; encore faut-il être une bien grande
comédienne
pour en remontrer, en ceci, à nos grandes coquett
t ses faveurs ; en voilà un qui ne fait pas d’emprunt à messieurs les
Comédiens
, qui vit de sa propre vie, et sur son propre bien
Baron, par Le Sage : « Premièrement, c’est un grand homme qui a été
comédien
. — As-tu remarqué ses cheveux noirs ? Ils sont te
nous ne comprenons Molière. Molière a aimé Baron comme un intelligent
comédien
, qui était beau, bien fait et insolent à outrance
omparer avec les trois à quatre filles de joie, mises en scène par le
comédien
Baron. Ceux qui ont dit que Baron s’était mis en
ce temps-là. D’Ancourt. — Le Chevalier à la mode. — L’Âge d’or des
comédiens
. — L’Homme à bonnes fortunes. — La Critique de l’
oétique. C’était mieux que la muse de d’Ancourt ; c’était la fille du
comédien
La Thorillière, qui n’avait jamais rencontré d’au
âce et de naturel que faire se pouvait. En ce temps-là, messieurs les
comédiens
ne s’imaginaient pas qu’ils exerçaient la plus di
les joies, toutes les licences permises, tout ce qui a fait la vie du
comédien
, depuis Thespis, l’heureux ivrogne, jusqu’à madem
moiselle Bourgoin. Et la preuve que les plus beaux esprits, parmi les
comédiens
, ne croyaient pas être de si grands hommes, pour
t souvent le plus simplement du monde et sans crier : au miracle ! Un
comédien
était reçu par ses camarades, pour jouer la coméd
es sources. Ils auraient bien ri, en ce temps-là, de la vanité de nos
comédiens
et de l’amour-propre de nos poètes ! Ils auraient
ns l’avant-scène ; ce sont là autant de détails sur lesquels l’habile
comédien
a compté, pour faire oublier toute cette affaire
quis : « de la chandelle ! du feu ! une bassinoire ! Ah ! les mauvais
comédiens
! »Ce marquis-là, lui aussi, revient de L’Homme à
36. Un mot d’arlequin me revient toujours en mémoire, à propos de ces
comédiens
, plus ou moins grands et célèbres, qui ont fait v
ons, Molière, génie humain, amoureux de la vérité, faisait parler ses
comédiens
selon leur nature ou selon la nature du rôle qu’i
s autres caractères. C’est que Molière était tout à la fois auteur et
comédien
; c’est qu’il mettait en scène son idée ; c’est q
le. On m’apportait souvent des portraits plus ou moins apocryphes des
comédiens
et des comédiennes, surtout des figures du xviiie
t souvent des portraits plus ou moins apocryphes des comédiens et des
comédiennes
, surtout des figures du xviiie siècle ; mais les
ble d’admettre, un seul instant, comme authentiques les portraits des
comédiennes
de la troupe de Molière, gravés à l’eau-forte par
femmes ; il est avec elles brutal et disgracieux ; donc, pas une des
comédiennes
qu’il a peintes ne représente les femmes de la tr
s pourquoi avoir ajouté foi à ce portraitomane qui voyait partout les
comédiennes
de Molière ? Et cette belle Geneviève Béjart « d’
IV Je publie un premier volume aujourd’hui. Je commence par Les
Comédiennes
de Molière. Je continuerai par un second volume,
les grimaces. Toutefois, il est impossible ici de rien affirmer : les
comédiens
ont leurs heures, surtout avec les curieuses comm
u Roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses
comédiens
, avec 300 livres de pension pour chaque comédien.
et le titre de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque
comédien
. La troupe de Monsieur commença au Louvre devant
é, ne fût-ce que l’immortalité d’un siècle. En France la renommée des
comédiennes
a déjà franchi trois siècles. Qui ne connaît aujo
en avoir passé par les passions. Aussi toutes les femmes veulent être
comédiennes
, ou jalousent les comédiennes. Ce n’est pas seule
s. Aussi toutes les femmes veulent être comédiennes, ou jalousent les
comédiennes
. Ce n’est pas seulement pour avoir comme elles l’
art, une des premières, sinon la première, prit la vraie figure de la
comédienne
, parce qu’elle avait la beauté, la grâce, la hard
t de celles qui donnèrent des idées à Molière ; car si elle était née
comédienne
, elle était née pour jouer un premier rôle dans l
de Saint-Germain l’Auxerrois ne fit pas de façon pour « retenir cette
comédienne
». Le clergé de Saint-Paul voulut bien lui faire
ixante et douze, le corps de feue damoiselle Marie Magdelaine Béjart,
comédienne
de la troupe du roi, prise hier dans la place du
e Molière, que Madeleine nomme ses légataires universelles. La pauvre
comédienne
était à bout de forces ; quand il lui fallut sign
ous voyez que la seringue de la comédie faisait bonne figure chez les
comédiennes
. Nous entrons maintenant dans une chambre sur la
ne savaient sans doute pas faire la cuisine, savaient leur métier de
comédiennes
. D’ailleurs il est reconnu que Molière essayait t
ant feu et flammes ; il en est qui apaisent toutes les rébellions. Le
comédien
de Brie n’avait rien â répliquer à une femme qui
ouva le mari trop bien traité. Elle avait raison, mais on eut peur du
comédien
qui jouait les bretteurs d’après le naturel (La R
acte de décès. Mlle de Brie n’était pas seulement une excellentissime
comédienne
. Si la Du Parc était la plus belle de la troupe,
osophe encore qu’il n’était amoureux ; Quel beau roman à faire, cette
comédienne
entre ces quatre amoureux illustres et jouant ave
he fondante, un rayon d’orage, l’amoureuse inespérée. Dans La Fameuse
comédienne
, un pamphlet qui calomnie à chaque page, mais qui
Quand ils furent arrivés à Lyon, ils y trouvèrent une autre troupe de
comédiens
établie, dans laquelle étaient la Du Parc et la d
y a là du vrai et du faux, comme dans toutes les pages de La Fameuse
comédienne
. Si la Du Parc eût traité Molière avec tant de mé
ourquoi l’eût-il prise dans sa troupe, puisqu’alors c’était moins une
comédienne
qu’une écolière ? Comment Molière, qui était alor
poser qu’elle fût alors âgée de deux ou trois ans, ce qui eût été une
comédienne
invraisemblable. Jal, un peu plus exact, la fait
e Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur Du Parc, l’une des
comédiennes
de la troupe royale, âgée d’environ 25 ans, décéd
plus. Ce qui est hors de doute, c’est que Mlle Du Parc fut une belle
comédienne
et une plus belle tragédienne6. Voyons d’abord l’
il fit mieux, il lui céda sa troupe et devint bientôt lui-même un des
comédiens
de Molière. Naturellement Corneille fut parmi les
it toujours ses larmes. On dit que Racine a vengé Corneille, comme le
comédien
Guérin a vengé Molière. Tout se paie ici-bas, mêm
jeunesse. Et ce qui le sauva devant la Du Parc, c’est que toutes les
comédiennes
firent cercle autour de lui, la Marquise fut jalo
u Parc se dépêchât puisqu’elle devait mourir. Celle qui s’était faite
comédienne
pour Molière se fit donc tragédienne pour Racine.
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les
comédiens
, Tant les Français qu’italiens, Les adorateurs de
rier 1680, elle déclara, « qu’elle avait connu la demoiselle Du Parc,
comédienne
, que sa belle-mère nommée de Gorla lui avait dit
vrai, et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une vraie
comédienne
. Eh bien ! encore une fois, je crois fermement q
. Geneviève Béjart Molière peint ainsi une des physionomies de la
comédienne
en s’adressant à Mlle Hervé, dans L’Impromptu de
aussi resta-t-elle toujours au second plan. Elle ne fut jamais qu’une
comédienne
d’occasion ; elle faisait bien en scène parce qu’
type a des physionomies sans nombre. J’ai vu le Tartuffe joué par dix
comédiens
de marque, qui tous le jouaient bien avec leur te
scène et en œuvre l’idée de Molière. Tartuffe est le rôle des grands
comédiens
. Sa femme, sa sœur et sa fille furent des comédie
e rôle des grands comédiens. Sa femme, sa sœur et sa fille furent des
comédiennes
: sa femme, sous le nom de Mlle Du Croisy ; sa sœ
ire prendre garde à des choses dont ils ne s’avisent pas ! » Chaque
comédienne
du xviie siècle a eu son quatrain. Voici celui d
était encore au Malade imaginaire. Vingt-deux rôles où ce merveilleux
comédien
montrait vingt-deux figures, toute la gamme des p
que ce ne fût Lulli lui-même qui en donna la première idée — que tout
comédien
devait savoir la musique. « Molière avait imaginé
leur être par vous sur ce pourvu. » On enlevait toutes les filles de
comédiens
par amour pour la comédie — même la fille de Moli
oyal en la maison où est demeurant Philibert Gassot, sieur Du Croisy,
comédien
ordinaire de Sa Majesté, où étant ledit sieur Du
moins, par un légitime mariage, la femme de Paul Poisson, le célèbre
comédien
. Elle daigna pour lui oublier son nom de gentilho
n coup à la tête, et, par son testament, elle donna tout son bien aux
comédiens
, par forme de restitution. « Des Œillets était un
stitution. « Des Œillets était une très excellente, et même gracieuse
comédienne
, quoique laide, point jeune et fort maigre ; mais
uis Pasques de l’année 1659, appartenant au sieur La Grange, l’un des
comédiens
du roy. Édouard Thierry a très bien dit que c’éta
qu’elle feint de ne pas connaître : Je ne sais, je l’ai pris pour ce
comédien
, Si jeune, si bien fait, qui déclame si bien, Qu’
ène ; aussi fut-ce pour elle un honneur inespéré que d’épouser un tel
comédien
. Elle avait tour à tour été fille de chambre de M
du Roman comique, ont chacun un valet « prétendant à devenir un jour
comédien
en chef » ; et tel d’entre eux récite « déjà sans
c’était pourtant toute sa dot. La Grange, jeune, bien lait, brillant
comédien
, l’épousa sans lui demander davantage, sans se cr
angeau de cet autre Louis XIV, tenant journal des faits et gestes des
comédiens
et des spectateurs, qui nous initie après deux si
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de
comédiens
qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant
comédien
du monde, de sorte que les comédiens ne sachant à
uit la réputation du plus méchant comédien du monde, de sorte que les
comédiens
ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
itre de pâtissier du cardinal de Richelieu ; mais au fond il était né
comédien
. Scarron, dans son Roman comique, avait-il rêvé d
par être pâtissier ; c’est en cette belle qualité qu’il fut adoré des
comédiens
et des poètes qui se régalaient à sa boutique en
nues des passions, mais elle y allait toujours. A-t-on calomnié cette
comédienne
par ce quatrain célèbre ? Si, n’ayant qu’un aman
son premier enfant. Pierre qui roule n’amasse pas de mousse, mais les
comédiennes
qui courent les provinces se font une famille. Il
prise, par une physionomie expressive. » Et à ce propos Filandre, le
comédien
, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flan
par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses
comédiens
complètes, et pour cet effet prendre les meilleur
nformée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des
comédiens
qui est présentement à Mascon, a toutes les quali
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses
comédiens
qui représentent dans la salle de son palais roya
suite de sa cour pour y recevoir ses ordres ; veut et entend que les
comédiens
de ladite troupe qui est présentement à Mascon, a
ncre la froideur que Louis XIV témoigna à Chambord, au début de cette
comédienne
; un peu plus, le roi ne la voulait pas sur son t
tudier les rôles de Mlle Beauval dans le comique » pour doubler cette
comédienne
. Mlle Desmares ne perdit pas de temps pour dire t
au théâtre sans sa femme. IV Du reste, l’intérieur de ces deux
comédiens
était bien une autre comédie. Si le mari était si
saurait mieux pénétrer dans la vie intime de ces figures originales,
comédiens
et comédiennes, qu’en feuilletant les actes des n
x pénétrer dans la vie intime de ces figures originales, comédiens et
comédiennes
, qu’en feuilletant les actes des notaires et les
on Beauval. Le plus souvent, les soufflets étaient administrés par la
comédienne
; mais, cette fois, elle avait trouvé son maître.
tait surtout mécontent de lui ; c’est qu’il y avait dans sa pièce une
comédienne
occulte qui devait être du dénouement ; cette com
sa pièce une comédienne occulte qui devait être du dénouement ; cette
comédienne
, c’était aussi la Mort. On a dit que c’était pour
et tragique aventure à la Beaupré. Sur le théâtre, elle et une jeune
comédienne
se dirent leurs vérités. — Eh bien, dit la Beaupr
on cœur. » C’était une tradition du théâtre, que Grimarest tenait de
comédiens
qui l’avaient recueillie de la bouche de Molière.
; elle s’appelait Thérèse Le Noir de La Thorillière ; elle était née
comédienne
dans une famille de comédiens. Elle aurait pu cré
oir de La Thorillière ; elle était née comédienne dans une famille de
comédiens
. Elle aurait pu créer les amoureuses, tant elle j
rt éprise, au premier acte de sa vie, du célèbre Dancourt, qui se fit
comédien
pour elle. Voici ses débuts : cela commence encor
dié le droit ; mais, à peine avocat, devenu éperdument amoureux d’une
comédienne
à la mode, il s’était détourné de son chemin pour
de son chemin pour une bonne fortune. Il avait héroïquement enlevé la
comédienne
à ses risques et périls ; il s’était réfugié avec
enleva, littéralement parlant, pendant que La Thorillière, père de la
comédienne
, discutait avec Baron. Il faut dire que la belle
était un scandale ; comment se débattre contre tout cela quand on est
comédienne
? « Vous croyez avoir maille à partir avec quelqu
la troupe de Molière, quoique l’histoire ne les représente que comme
comédiennes
du théâtre du Marais. Étiennette des Urlis jouait
it les confidentes ; elle épousa Brécourt, qui fut peut-être meilleur
comédien
que Molière, mais qui fut un mauvais auteur drama
le n’a pas d’histoire. 1. Pour soutenir l’Illustre théâtre et les
comédiennes
, Molière, par un acte du 31 mars 1644, dépose « c
coin du maître, ne nous laissent pas de doute que Bélise ne soit une
comédienne
. Nous aurions donc là un portrait de Madeleine Bé
t Du Croisy fut un des camarades de Molière, qui l’estima assez grand
comédien
pour lui confier le rôle de Tartuffe. La Grange,
nt dans la troupe comme acteurs nouveaux à Paris. »La femme était une
comédienne
de campagne, nommée Marie Claveau, et non Clavere
ours sur la scène ; s’il ne joue pas, il répète. À quelles heures, ce
comédien
, occupé jour et nuit au théâtre, écrit-il donc Le
, c’est sur les planches qu’elle le trouvera. Ô misère de cet état du
comédien
qui appartient à la curiosité publique morne par-
ion que celle d’une petite bohémienne. D’après l’auteur de la Fameuse
Comédienne
, Armande aurait « passé sa plus tendre jeunesse d
s portraits auxquels on applique son nom. Toujours d’après la Fameuse
Comédienne
, lorsque la troupe, relativement plus stable, eut
1658, lors de l’arrivée à Paris, et, jamais, lorsqu’elle est devenue
comédienne
en renom et dont on.parle, il n’est fait allusion
jets de mariage et pris ses mesures comme directeur. Sœur et femme de
comédiens
, Armande devait naturellement être comédienne ; a
ecteur. Sœur et femme de comédiens, Armande devait naturellement être
comédienne
; aussi Molière s’inquiétait-il, au début d’une n
e respirait un charme souverain. Vers le milieu du XVIIIe siècle, une
comédienne
qui l’avait vue encore jeune, Mlle Poisson, disai
rer une grande passion. » Il n’est pas jusqu’à l’auteur de la Fameuse
Comédienne
, auquel le même aveu n’échappe, enveloppé de tout
nclure de ce renseignement qu’Armande avait la taille bien faite ? La
comédienne
fut vite hors de pair et fit encore valoir la fem
e même compliment qu’à La Grange et à Mlle du Parc, les deux parfaits
comédiens
: « Pour vous, je n’ai rien à vous dire. » L’actr
si le plus difficile du répertoire classique. Tentation éternelle des
comédiennes
, celles qui l’ont abordé s’appellent légion, cell
oit rien perdre de sa fière attitude et de son sourire tranquille. La
comédienne
qui, la première, sut porter un tel rôle et s’y i
oquette l’humeur impérieuse et vaine ; elle « vouloit, dit la Fameuse
Comédienne
, être applaudie en tout, n’être contredite en rie
tes les séductions que l’art et la poésie peuvent réunir autour d’une
comédienne
. Il n’y a, malheureusement, que Robinet pour nous
ouble portrait de La Grange et de Mlle Molière. IV Telle fut la
comédienne
dans Armande Béjart : très digne d’attention, com
n argument contre Armande mariée depuis deux ans à peine. Bientôt, un
comédien
de l’hôtel de Bourgogne, de Villiers, lance sa Ve
as de Tralage, parait-il, s’amusait à dresser un double catalogue des
comédiens
qui « vivaient bien » et de ceux qui « vivoient m
lé qui pèse le plus lourdement sur la mémoire d’Armande, à la Fameuse
Comédienne
. C’est un petit livre, publié à Francfort en 1688
acine, à Chapelle, à Blot, le chansonnier de la Fronde, à Mlle Guyot,
comédienne
de la rue Guénégaud, à Mlle Roudin, comédienne de
Fronde, à Mlle Guyot, comédienne de la rue Guénégaud, à Mlle Roudin,
comédienne
de campagne, à Rosimont, autre acteur de la rue G
s Molière, n’étaient capables de commettre une infamie, et la Fameuse
Comédienne
en est une. Racine, en particulier, repentant, co
e de théâtre. Il dénote, en effet, du tripot comique et de la vie des
comédiens
, une si exacte et si minutieuse connaissance, que
dramatique ou un amateur très répandu dans ce milieu spécial, mais un
comédien
. Toute profession très absorbante, — et aucune pl
lle que soit l’originalité de caractère que la nature ait donnée à un
comédien
, il sent et pense, voit et parle d’une manière qu
t un peu familier avec l’envers du théâtre, reconnaît dans la Fameuse
Comédienne
un parfum de coulisses prononcé. Mais si un coméd
ans la Fameuse Comédienne un parfum de coulisses prononcé. Mais si un
comédien
pense et écrit de façon spéciale, encore plus une
Mais si un comédien pense et écrit de façon spéciale, encore plus une
comédienne
, qui joint au tour d’esprit et de langage particu
out. Possédée contre Armande d’une haine féroce, haine de femme et de
comédienne
, elle n’a qu’un but qui est de la rendre odieuse
es-vous donc pour être si sûr de ces choses-là ? » Et dans la Fameuse
Comédienne
les affirmations abondent, avec pièces à l’appui,
tait, en effet, d’humeur galante avec une préférence marquée pour les
comédiennes
. Et voici comment se seraient établies ses relati
et meurt à Venise le 9 janvier 1666. Cela n’empêche point la Fameuse
Comédienne
de faire durer sa liaison avec Mlle Molière jusqu
o, il était peu désireux, sans doute, de se prêter aux caprices d’une
comédienne
aussi bruyante et encombrante que l’Armande repré
ssi bruyante et encombrante que l’Armande représentée dans la Fameuse
Comédienne
. Ainsi, la médisante ennemie a eu la main malheur
miable. D’autres témoignages s’accordant ici avec celui de la Fameuse
Comédienne
, on peut tenir le fait pour assuré. VI Cett
jour, il rêvait tristement dans son jardin, lorsque, selon la Fameuse
Comédienne
, il reçut la visite de son ami Chapelle, et, « co
une ni à l’autre de ces deux hypothèses. Si l’on admet que la Fameuse
Comédienne
, malgré sa détestable inspiration, n’est pas l’œu
son mariage avec Armande ; et, quoi qu’en dise l’auteur de la Fameuse
Comédienne
, elle semble s’y être résignée facilement ; elle
t de l’absoudre en tout et pour tout avec un parti-pris d’admiration.
Comédien
, sa profession admettait alors bien des licences,
plus, la réconciliation n’en fut pas empêchée. L’auteur de la Fameuse
Comédienne
n’en parle pas : cela dérangerait sa thèse. Entre
er Armande et faire sourire Molière. Il serait imprudent de juger les
comédiennes
d’après les hommages poétiques qui leur sont cons
it gré à Armande d’avoir inspiré celui-là et, au sortir de la Fameuse
Comédienne
, on est quelque peu dédommagé en retrouvant, grâc
a renonciation dont l’église s’assurait toujours avant d’accorder aux
comédiens
la sépulture religieuse. Il est certain que les s
re, manquer de respect à la mémoire de leur chef, auquel « les grands
comédiens
» avaient fait une guerre acharnée ? S’il devait
uraient toute l’étendue de cette perte, ce n’était qu’un très amusant
comédien
, qu’un excellent auteur, dont on regrettait la mo
se faisant passer auprès des naïfs ou des ignorans pour la brillante
comédienne
de la rue Guénégaud. Facilement abusé par les deu
publié à Londres par Mme de La Motte, Armande eut à subir la Fameuse
Comédienne
. Moins d’un an après éclatait un nouveau scandal
galantes. Aussi n’y a-t-il pas lieu de discuter celles que la Fameuse
Comédienne
lui prête encore à la même époque. Pouvait-elle,
uite ne donna plus lieu à aucun bruit fâcheux. L’auteur de la Fameuse
Comédienne
, lui-même, est obligé de le reconnaître ; il s’em
tte façon. Depuis lors, Armande continua sans incidens sa carrière de
comédienne
, jusqu’à ce qu’elle prit sa retraite, en 1694, à
ans, et elle aurait pu briller longtemps encore, à une époque où les
comédiennes
, même les ingénues et les grandes coquettes, s’ét
les changements que leur suggéra leur caprice, ou que la volonté des
comédiens
avait introduits dans la représentation, etc.1.»
qui l’aimait beaucoup, le mena un jour à l’Hôtel de Bourgogne, où les
comédiens
attiraient la foule. Le spectacle fit une impress
, par ménagement pour sa famille, aux préjugés de l’époque contre les
comédiens
. L’usage d’adopter un nom étranger a duré longtem
e il se mit à parcourir les villes de province. On exigeait alors des
comédiens
plus d’études et de connaissances que l’on n’en r
ur devait remplir. Au talent de bien rendre la pensée de l’auteur, le
comédien
était obligé de joindre celui d’improvisateur. Le
emi, et que sa vie littéraire ne fut pas exempte de persécutions. Les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne ne voyaient ses succès qu
ncapables d’apprécier l’homme de génie, affectaient du mépris pour le
comédien
; le monarque s’en étant aperçu, fit un jour asse
, par leurs cris, leurs menaces et leurs intrigues, avaient forcé les
comédiens
à la retirer ; le président Lamoignon lui-même, t
évélant peut-être les secrets qui en firent depuis un des plus grands
comédiens
dont s’honore la scène française. Il lui donnait
voi avec des flambeaux. La populace, fidèle à ses préjugés contre les
comédiens
, aurait mis obstacle à la cérémonie, si madame Mo
Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de
comédien
. Il fut camarade de Molière dans la province, et
et accident vers la fin de février 1685. Brécourt a été un très grand
comédien
dans le tragique et dans le comique. Après avoir
; et on en rapporte un trait qui mérite d’être cité ici. En 1678, ce
comédien
, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua u
acte, 1684. Brécourt avait épousé la demoiselle N. Étienne Des-Urlis,
comédienne
du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourg
cassin rival, et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de
Comédiens
de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures
comédiennes
qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
e à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits
comédiens
et Olivier. Cette femme, n’ayant aucune ressource
ais-Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette
comédienne
qu’il irait chez elle ; mais la partie fut rompue
er avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait : et ces
comédiens
avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
loridor. Baron avait la plus haute idée de son état : il disait qu’un
comédien
était un homme nourri dans le giron des rois. « J
ommes dans chaque genre ; elle semble n’avoir été avare que de grands
comédiens
; je ne trouve que Roscius et moi. »Cette haute o
tre, afin de pouvoir jouir des droits que l’église refusait alors aux
comédiens
. Cependant, quelque ferme qu’il fût dans sa résol
u’il avait au moment de sa mort8. Baron ne fut pas seulement un grand
comédien
; il est aussi connu comme auteur ; malheureuseme
. Jean Pitel, sieur de Beauval, était frère de Pitel de Longchamp,
comédien
qui suivit la carrière du théâtre en province. La
ine. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la Lettre sur Molière et les
comédiens
de son temps, de Brie succéda à Duparc dans les r
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les
comédiens
italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle Du
t-dix-huit ans. Une sœur de du Croisy avait épousé Bellerose, célèbre
comédien
de l’Hôtel de Bourgogne. Du Croisy quitta la Comé
e. La Grange. Charles Varlet, sieur de La Grange, né à Amiens,
comédien
dans une troupe de province, s’engagea dans celle
s cet acteur, s’appliqua à le former lui-même. Il devint un excellent
comédien
. Après la mort de Molière, Hubert passa dans la t
rt. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de
comédiens
, en 1637, et parcourut le Languedoc et la Provenc
Démétrius, et en 1690 celle d’Agatocle. Mademoiselle Hervé-Béjart fut
comédienne
de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guéné
ntilhomme, entre Covielle et Cléonte. Madame Molière était excellente
comédienne
; elle avait une voix charmante, chantait avec be
en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne
comédienne
, grande, bien faite et extrêmement jolie ; elle c
’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de
comédiens
qui était alors en Hollande. Cet acteur n’avait p
ndant il parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette
comédienne
. Mademoiselle Beauval continua de jouer avec succ
et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une excellente
comédienne
, de bien représenter un personnage qui est si con
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les
comédiens
, Tant les français qu’italiens, Les adorateurs de
La Grange. Marie Ragueneau, femme de Charles Varlet de La Grange,
comédienne
de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de
Molière. 3. Cette inscription est de Sauvin. 4. Ce Raisin devint un
comédien
excellent. Il joignait au talent le plus parfait
aient. 5. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons
comédiens
. « La mère de Baron était une si belle femme que,
lle le méritait. Les spectateurs, blasés par Montfleury et les autres
comédiens
de son temps, qui se permettaient l’exagération l
issances ; Savoir : des bals, ballets et danses. D’ailleurs quelques
comédiens
, Deux français, quatre italiens ; Sur un sujet qu
rtes de personnes qui puissent appeler Molière, Monsieur ; c’était un
Comédien
, c’est-à-dire un homme d’une profession ignoble,
La Vie de Monsieur de Molière. Si l’Auteur n’avait pas chargé sur les
Comédiens
, j’aurais cru qu’il serait tombé dans cette faute
e grand-père de Molière à son fils, que ce petit garçon fût aussi bon
Comédien
que Bellerose. » Ou ce bon homme radotait, ou com
os de notre Auteur. Mais si la chose est vraie, les amis de ce pauvre
Comédien
avaient bien raison de le blâmer de n’avoir point
ui a oublié de le guider en cet endroit. Les Auteurs Comiques, et les
Comédiens
ne sont point amis de l’Auteur ; il ne perd point
que chose dans ses Ouvrages, qu’il les élève si fortement ? Quant aux
Comédiens
, la proposition de l’Auteur n’est pas plus juste
is endroits de grands mots, pour nous faire entendre que le Métier de
Comédien
a de [trop] grands principes, pour que des gens s
e l’éducation qui donne la déclamation ? Si ce principe est vrai, les
Comédiens
doivent tous être de bons Acteurs, puisqu’ils n’é
olière avec Rohaut, que celui-là avait une femme qui se conduisait en
Comédienne
peu scrupuleuse sur le chapitre de la vertu. Cett
ver encore plus agréable. L’aventure du jeune homme qui veut se faire
Comédien
est moderne, ou elle est double. Car je sais qu’u
semblable conseil, à quelques circonstances près ; car il donna à ce
Comédien
l’alternative entre la profession de Jésuite, ou
ce Comédien l’alternative entre la profession de Jésuite, ou celle de
Comédien
. Roselis, très honnête homme, lui conseilla, sans
udissement. C’est en cet endroit de la Vie de Molière que les pauvres
Comédiens
sont accommodés de toute façon. L’Auteur fait fai
bon esprit et de probité ; mais il avait grand tort de le dire, comme
Comédien
. Et supposé qu’il ait jamais parlé aussi étourdim
gné tant d’autres vérités à des personnes qui ne les valent pas, tout
Comédiens
qu’ils sont ; il pouvait bien encore épargner à l
eur Maître, et qui a été si longtemps à leur tête. Car à regarder les
Comédiens
du côté des mœurs, ils en ont de bonnes comme les
vol que ce jeune homme fera au Public s’il ne se fait Prédicateur ou
Comédien
. Comme si les principes de la déclamation étaient
s ou environ. Il fallut qu’à la honte des riches et des égoïstes, les
comédiens
complétassent le reste ». Encore ne purent-ils av
anégyrique de Louis XIV, qui se trouve au dénouement de Tartuffe, les
comédiens
étaient obligés de substituer ces vers composés p
ant alors et vivement satisfait, et par l’ensemble, la perfection des
comédiens
français et l’excellence de Grandmesnil en partic
e de l’acteur Kemble se refusant, dans une fête que lui donnaient les
comédiens
français en 1800, à admettre que Molière appartie
! Si les Anglais goûtent Molière à la scène, surtout quand d’habiles
comédiens
français le leur apportent chez eux, il ne paraît
t été et le principe et la fin. Jean-Baptiste Poquelin, en se faisant
comédien
, changea de nom, comme c’était le commun usage, e
on que prit Jean-Baptiste Poquelin, le fils du tapissier, de se faire
comédien
se manifeste premièrement à nous par la renonciat
donné ici textuellement. 30 juin 1643. Contrat de société entre les
Comédiens
de l’illustre Théâtre. Furent présents en leurs p
rait envoyé à son fils pour le dissuader d’embrasser la profession de
comédien
, et que le fils Poquelin aurait au contraire déte
salle ne pouvant être prête que vers la fin de l’année, les nouveaux
comédiens
partirent pour Rouen. La première chose qu’ils fo
nt fort incommodes et mettaient souvent en désordre les coiffures des
comédiens
parce que, ne s’ouvrant que fort peu en haut, ell
quarante, c’est-à-dire cinq sous de plus, les jours où il jouera. Les
comédiens
énumérés dans l’acte sont : Jean-Baptiste Poqueli
ces également : Le Martyre de Saint-Eustache, tragédie, et L’illustre
Comédien
ou Le Martyre de Saint-Genest, tragédie (antérieu
é en 1646 ? Déjà, dit l’auteur de ces vers, qui était probablement un
comédien
oublié dans la distribution. Déjà, dans la troup
é Dubourg obtient un décret de prise de corps. Le 4 août, le chef des
comédiens
de l’Illustre Théâtre est encore au Grand-Châtele
u Grand-Châtelet. Le paveur Léonard Aubry, avec qui nous avons vu les
comédiens
traiter, le 28 décembre 1643, consentit à se rend
ois et un nommé G. Rabel, qui apparaît ici pour la première fois. Les
comédiens
ne purent s’acquitter envers Léonard Aubry, car o
ier et parfait payement de ladite somme le 1er juin 1649. Les pauvres
comédiens
de l’Illustre Théâtre repassèrent-ils la Seine, c
mplaisance dans L’Illusion, les escapades et les fortunes diverses du
comédien
Clindor ? Scudéry n’avait-il pas montré M. de Bla
zarre de l’histoire morale de leur pays. CHAPITRE III. DÉPART. LES
COMÉDIENS
DE M. LE DUC D’ÉPERNON Les comédiens durent qu
CHAPITRE III. DÉPART. LES COMÉDIENS DE M. LE DUC D’ÉPERNON Les
comédiens
durent quitter Paris dans les derniers mois de 16
pe au moment de ce départ. Le dernier acte souscrit en commun par les
comédiens
de l’Illustre Théâtre offre sept signatures ; cel
staller leur théâtre dans quelque jeu de paume, manège ou grange, les
comédiens
étaient obligés de demander permission aux autori
ices. Une autre sorte d’actes n’a pas été moins utile pour suivre les
comédiens
à la trace ; ce sont les actes de baptême. Les co
r suivre les comédiens à la trace ; ce sont les actes de baptême. Les
comédiennes
de la troupe étaient d’une singulière fécondité.
ns qui furent très durables, puisque quatorze ans plus tard les mêmes
comédiens
, de retour à Paris, représentèrent de lui une Zén
vous avez donnés à la plus malheureuse et l’une des mieux méritantes
comédiennes
de France, n’est pas la moindre action de votre v
re année des pérégrinations de la troupe que le duc aurait secouru la
comédienne
. Madeleine Béjart, Molière par conséquent, et les
quelques lignes qui peuvent servir à fixer l’époque où Molière devint
comédien
du duc d’Épernon, gouverneur de la Guyenne. Cette
faire passer heureusement de vos mains libérales en la bouche de ces
comédiens
destinés seulement aux plaisirs de votre Grandeur
remiers mois de 1646. Cette troupe n’aurait donc point mené la vie de
comédiens
de campagne à cette époque ; la Béjart et ses com
t que bien faiblement sentir. Rappelez-vous l’entrée en matière : ces
comédiens
qui arrivent à la débandade, « un pied chaussé et
t désolé par la peste. André Mareschal a soin de nous avertir que ces
comédiens
du duc d’Épernon étaient destinés seulement aux p
« Messieurs, étant arrivé en votre ville10, j’ai trouvé la troupe des
comédiens
de M. le duc d’Épernon, qui m’ont dit que votre v
DE BRETEUIL. Carcassonne, neuvième octobre 1647. » Quels étaient ces
comédiens
de M. le duc d’Épernon en faveur de qui le comte
i en la province du Languedoc, extrait ainsi conçu : « La troupe des
comédiens
de M. le duc d’Épernon étant venue exprès de la v
ntentés de réduire d’une centaine de livres la somme réclamée par les
comédiens
. Les noms des acteurs qui ont signé la quittance
s’était agrégé à l’Illustre Théâtre en 1644. S’ils étaient devenus «
comédiens
du duc d’Épernon », ce ne pouvait être que par su
ptabilité que nous venons de reproduire nous donne trois stations des
comédiens
. Ils étaient à Toulouse vers le mois de juillet.
t quarante-huit… Ce jour est venu au Bureau le sr Morlierre, l’un des
comédiens
de la troupe du sr Dufresne, qui a remontré que l
ur quoi, de l’avis commun du Bureau, a été arrêté que la troupe desd.
comédiens
tardera de monter sur le théâtre jusques à dimanc
vril 1648 […] De l’avis commun du Bureau […] défenses sont faites aux
comédiens
de commencer à monter sur le théâtre jusques à ce
ur de mai 1648… Ce jour a été mandé et fait entrer au Bureau Dufresne
comédien
, auquel a été par Messieurs déclaré qu’ils entend
tte ville, ainsi qu’il a été pratiqué ci-devant aux autres troupes de
comédiens
. De quoi le dit-Dufresne est demeuré d’accord. Et
que l’on commettra pour cet effet. » « Le sieur Morlierre, l’un des
comédiens
de la troupe du sieur Dufresne », n’est autre que
ait le chef de la troupe, puisque Molière est désigné comme un de ses
comédiens
. Mais il est très probable que les chefs réels de
. Une tradition fait mention de l’accueil tout à fait hostile que les
comédiens
auraient reçu à Limoges. Il en serait resté au cœ
ordeaux et leur gouverneur éclata au mois d’avril 1649. La troupe des
comédiens
, au mois de mai 1649, est à Toulouse. M. Galibert
la mention suivante : « 16 mai 1649, payé au sieur Dufresne et autres
comédiens
de sa troupe la somme de soixante et quinze livre
ne demande adressée au conseil de ville de Poitiers par une troupe de
comédiens
, et sur laquelle le conseil aurait délibéré le 8
i a été prince de chez… (en blanc). Le même jour, le sieur du Fraisne
comédien
, est venu dans la Maison de ville nous rendre ses
ns une lettre à M. Loiseleur18, à février 1650. On remarquera que les
comédiens
avertissent tout simplement les consuls de leur p
long et le déplacement coûteux. Le duc n’hésite pas à faire venir ses
comédiens
, et ceux-ci s’empressent de répondre à son appel.
ans doute aucun service de transports organisé. Et notez bien que ces
comédiens
traînaient avec eux un bagage considérable : les
ut à fait semblable à celle dont nous parlons, et portant le titre de
comédiens
de le duc d’Orléans, voyageait dans les mêmes pro
ville d’Albi avait promis de rembourser leurs frais de transports aux
comédiens
du duc d’Épernon. Nous voyons en 1657 les mêmes m
1657 les mêmes magistrats obligés de faire transporter à Castres les
comédiens
de Mgr le duc d’Orléans. Les charretiers Bayrol e
c d’Arpajon, lieutenant général pour le roi en la province. Comme ces
comédiens
se rendaient à Pézenas, où se réunissaient les ét
h de Pennautier, constatant l’allocation de quatre mille livres « aux
comédiens
qui ont servi pendant trois mois que les états on
de Monsieur Pennautier la somme de quatre mille livres ordonnées aux
comédiens
par Messieurs des États. Fait à Pézenas ce 17e dé
de la session, le 17 décembre 1650 ; on en pourrait conclure que ces
comédiens
n’étaient point des nouveaux venus. Nous allons d
e y était évidemment avec lui en représentations. CHAPITRE IV. LES
COMÉDIENS
DE MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI La troupe de
E IV. LES COMÉDIENS DE MONSEIGNEUR LE PRINCE DE CONTI La troupe de
comédiens
de campagne qui porta quelque temps le nom de Com
La troupe de comédiens de campagne qui porta quelque temps le nom de
Comédiens
de M. le duc d’Épernon, et que nous avons vue sil
appelé annuellement pour la tenue des états. Sa troupe est celle des
comédiens
de Mgr le prince de Conti. Cependant le même La G
, débute donc à trente ans. Il y avait neuf années qu’il s’était fait
comédien
, et six qu’il promenait à travers la France sa mu
Conti) fut logée dans la Grange, elle proposa d’envoyer chercher des
comédiens
. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs de ce
n pour la comédie, qu’il entretint longtemps à sa suite une troupe de
comédiens
afin de goûter avec plus de douceur le plaisir de
onférait souvent, avec le chef de leur troupe, qui est le plus habile
comédien
de France, de ce que leur art a de plus excellent
es difficultés qui s’élevèrent entre les magistrats municipaux et des
comédiens
qui avaient cru pouvoir se passer de la permissio
se passer de la permission de la police. M. Brouchoud suppose que ces
comédiens
sont Molière et ses compagnons27. Les difficultés
nt Molière et ses compagnons27. Les difficultés furent levées, et les
comédiens
purent donner leurs représentations. C’est alors
u, afin qu’ils fussent moins ménagers des deniers de la province. Les
comédiens
furent appelés à Montpellier pendant la session d
s personnages, les princes, les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux
comédiens
et aux comédiennes de profession. Presque toujour
s princes, les rois mêmes, étaient souvent mêlés aux comédiens et aux
comédiennes
de profession. Presque toujours les danseurs ou d
somme de cinq mille livres fut assignée par le prince de Conti à ses
comédiens
pour leur service pendant cette session de 1654-1
de 1650-1651, publié par M. de La Pijardière, que ces allocations aux
comédiens
étaient ordinairement comprises dans l’état génér
tte fois des difficultés pour le paiement et que la somme allouée aux
comédiens
fut difficile à recouvrer et peut-être ne le fut
Elle est à Lyon à la fin d’avril 1655. Un acte de mariage entre deux
comédiens
nommés Foulle-Martin et Anne Reynis, le 29 de ce
st donné par M. Brouchoud en fac-similé32. Les deux époux y sont dits
comédiens
de la troupe de M. le prince de Conti. Les témoin
es charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, les
comédiens
et les festins, quoique j’eusse mieux fait de ne
Ce serait donc vers la mi-juin que Dassoucy aurait rejoint à Lyon les
comédiens
, qui y étaient arrivés à la fin d’avril. Cela lai
par M. Galifert et cité par M. J. Loiseleur, établit la présence des
comédiens
à l’hôtel d’Alfonce, où résidait le prince, à la
laquelle aurait reçu leur visite avec beaucoup de civilité »35. Ces
comédiens
qui étaient cause que l’on recevait dans un vesti
ulement celui-ci obligeait les communes à transporter les bagages des
comédiens
, mais encore qu’il mettait un impôt sur les habit
s encore qu’il mettait un impôt sur les habitants pour indemniser les
comédiens
lorsque les recettes n’avaient pas été bonnes. C’
ion suivante : « Sur ce que M. le premier consul a représenté que les
comédiens
de S. A. de Conti, sortant de Pézenas de jouer pe
uoi Mrs les consuls ayant conféré ont été d’avis de remercier lesdits
comédiens
et leur donner la salle. » Le 3 mai suivant, les
r lesdits comédiens et leur donner la salle. » Le 3 mai suivant, les
comédiens
sont encore à Narbonne. Ce jour, en présence du
à la fin de la session de 1654-1655, en fournissaient le montant aux
comédiens
, à savoir : 1250 livres en espèces (il n’est pas
les pièces documentaires n’ont pas été produites jusqu’à présent. Les
comédiens
de S. A. de Conti firent-ils le voyage de Bordeau
il reviendra à Lyon l’année suivante, ses sentiments à l’égard de ses
comédiens
seront bien changés ; ils l’étaient déjà sans dou
as cependant qu’elle ait tout fait pour eux. Si la situation du poète
comédien
n’est plus la même que lorsqu’il était arrivé à L
onté tout au long dans un mauvais livre ayant pour titre : La Fameuse
comédienne
ou l’histoire de la Guérin 40. Ce livre, dirigé c
ue nous trouvons dans les premières pages de l’histoire de La Fameuse
comédienne
. Que les détails soient plus ou moins véridiques,
ées aux états par plusieurs députés de l’Assemblée, que la troupe des
comédiens
qui est dans la ville de Béziers fait distribuer
vait de Lyon à l’abbé Ciron, à la date du 15 mai 1657 : « Il y a des
comédiens
ici qui portaient autrefois mon nom : je leur ai
; elle est encore connue, malgré la défense du prince, sous le nom de
comédiens
de M. le prince de Conti. C’est ainsi du moins qu
mbre de gentilshommes et en a écarté beaucoup d’autres. Une troupe de
comédiens
s’était venue établir dans une petite ville proch
aux pauvres était un peu plus élevée. » Vers la fin de l’année, les
comédiens
redescendirent dans le Midi. En novembre ou décem
lière y alla, mais ces réunions attiraient presque invinciblement nos
comédiens
, et il serait étonnant qu’ils n’y eussent pas fai
d’un contrôleur de la douane, recommandée par Mlle Béjarre (Béjart),
comédienne
. La troupe passa le carnaval à Grenoble. C’est la
il a été proposé par M. le premier consul, touchant l’incivilité des
comédiens
qui ont affiché sans avoir leur décret d’approbat
ue la première recette est provenue d’une comédie représentée par les
comédiens
de Son Altesse. M. F. Bouquet croit que cette Alt
différente de celle que constaterait la distribution d’Andromède. Les
comédiens
n’étaient venus à Rouen, comme le disent les aute
t-à-dire dix-huit ans. On lui fit venir l’envie d’avoir une troupe de
comédiens
et on lui proposa celle de Molière, qui fut admis
lus vivement ressentir que son éducation avait été mieux soignée. Les
comédiens
ambulants étaient à la merci de toutes les tyrann
s de la Fronde, si l’on songe à ce qui se passera à Paris lorsque les
comédiens
du Palais-Royal voudront supprimer les entrées gr
distraire de leurs maux qu’à prendre de tristes revanches contre les
comédiens
. Combien il fallait de force de volonté et de pat
un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres
comédiens
jouaient. » Il n’y renonça pas, lors même qu’il f
et de leur jeu. Il ne lui suffit pas de se former lui-même à l’art du
comédien
, il lui fallut créer une troupe qui devint entre
ncore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de
comédiens
, formée de sa main, dont il était l’âme, et qui n
ce qui ne se faisait pas, il y a trente ans, particulièrement par les
comédiens
de province49. » Quelles peines dut lui coûter l
alement Mes frères, qui l’ont fait ce qu’il est maintenant, J’entends
comédien
, dont il tire la gloire Qu’il nous vient d’étaler
large et fort hospitalier, suivant Dassoucy. Une autre preuve que les
comédiens
avaient fait d’excellentes affaires, c’est que Jo
dans une lettre du 27 mai 1669 : « Il est mort depuis trois jours un
comédien
, nommé Béjart, qui avait vingt-quatre mille écus
upe de Monsieur, frère unique du roi ", lequel accordait à chacun des
comédiens
une pension de trois cents livres, « Nota, dit La
in du mois de janvier 1659. Molière s’arrangea immédiatement avec les
comédiens
italiens, à qui il donna quinze cents livres pour
e de ces comédies. C’est le 12 février qu’il alla rendre visite à ses
comédiens
, et le 15 du même mois Loret écrivait dans la Mus
ue À l’hôtel du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que les
comédiens
jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prin
n compliment et de prononcer un discours. Molière, alternant avec les
comédiens
italiens sur le même théâtre, dut contracter avec
) par le sieur Angelo Constantini, on lit ce quatrain : Cet illustre
comédien
Atteignit de son art l’agréable manière : Il fut
brie, Hervé et du Croisy. Au mois de juillet de cette même année, les
comédiens
italiens, qui partageaient avec la troupe de Mons
uissante coterie dont faisait partie Ménage, la satire de l’audacieux
comédien
ne fut pas supportée avec tant de bonne grâce et
pte de ce qu’il avait vu, dans les termes suivants : Cette troupe de
comédiens
Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
pas sitôt apaisée, et qu’il y avait d’excellentes raisons pour que le
comédien
ne se pressât point de s’attirer de nouveaux enne
cène des arguments destinés à célébrer le talent du poète et celui du
comédien
. La pièce fut ainsi publiée au mois d’août 1660.
une épître dédicatoire « à Monsieur de Molière, chef de la troupe des
comédiens
de Monsieur, frère du roi, » dans laquelle il s’e
es de gravité À l’un et à l’autre Corneille, etc. il n’oublie pas ce
comédien
qui fait les délices de tout Paris, ce nouvel aut
Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses
comédiens
; et le sieur de Ratabon reçut un ordre exprès de
ces bourrasques, eut encore à se parer de la division que les autres
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne et du Marais voulurent se
la sauvèrent ; elles lui ouvrirent d’abord les portes du Louvre. Les
comédiens
, après la fermeture de la salle du Petit-Bourbon,
produire en personne une certaine familiarité de la part de l’auteur
comédien
; qu’il semble par conséquent, que la position de
ent en plein théâtre, lorsqu’on les jouait, les mêmes actions que les
comédiens
faisaient pour les contrefaire. » Louis XIV, fél
brusquement en disant qu’il n’avait pas de service à partager avec un
comédien
. Bellocq, homme d’esprit et qui faisait de jolis
ne magnificence presque royale. Le plus connu est relatif à ce pauvre
comédien
nommé Mondorge, à qui il fit donner par Baron vin
Armande devait être la fille même de Molière. Nous verrons bientôt le
comédien
Montfleury, exaspéré par les railleries de L’Impr
Me d’Équevilly ; puis, leur rouge essuyé, leurs costumes changés, les
comédiens
se réunirent chez Molière, qui leur déclara son m
en forcé de reconnaître qu’il n’avait pas gardé rancune à son fils le
comédien
aussi longtemps qu’on le lui avait toujours repro
our moitié des frais d’établissement de la salle du Palais-Royal. Ces
comédiens
, qui étaient à la fois des mimes merveilleux et d
deuxième acte. Il dénonçait en passant les cabales de ses rivaux, les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, contre la pièce qui leur
e reconnaissaient tous dans les portraits de la nouvelle comédie. Les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne se firent naturellement l
’a manqué que le talent pour venir en aide à la méchante volonté. Les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne ne représentèrent pas l’œ
a méthode de travail, sa pratique de la scène, sa théorie de l’art de
comédien
; il y est même avec son tempérament, à la fois v
ses attaques sont directes cette fois. Il prend à partie d’abord les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne ; il les parodie et les p
XIV, c’était à ces grands seigneurs impertinents et vaniteux, que le
comédien
osait jeter ces âpres paroles ! Il fustige rudeme
elque façon que ce soit. C’est un homme qui n’a rien à perdre, et les
comédiens
ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une sot
maréchale du Plessis, tenant pour Madame. Cet honneur insigne fait au
comédien
par le monarque équivalait à la plus solennelle j
ières, disent-ils, a tellement corrompu le goût public que les grands
comédiens
eux-mêmes, ceux de l’unique et incomparable troup
é inévitable. Excommunié, placé hors de l’église par sa profession de
comédien
, en révolte contre la loi canonique par le fait d
que d’Alet était entré en maître au château de la Grange-des-Prés, le
comédien
, jusque-là en faveur, avait été obligé d’en sorti
ouleva des récriminations bien autrement violentes. Nous avons vu les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne eux-mêmes accuser d’impié
la troupe de Mademoiselle, à Lyon en 1658 et à Paris en 1661, par les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne en 1659, sous ce titre dè
n’avait fait Le Festin de Pierre que malgré lui et pour contenter ses
comédiens
, qui voulaient avoir, comme les quatre autres thé
oupe sous sa protection immédiate. Il pria son frère de lui céder ses
comédiens
, leur assura une pension de six mille livres, et
uteur, lui ayant donné cette seconde et à toute sa troupe comme à ses
comédiens
. C’est un titre qu’il leur a commandé de prendre
tit de la troupe pour entrer à l’hôtel de Bourgogne. Hubert, l’un des
comédiens
du Marais, le remplaça dans la troupe de Molière.
et chacun d’eux, en entrant, lui donnait le sien. Ils cherchaient les
comédiens
pour leur faire éprouver le même traitement. Béja
on le tira de cette ridicule position. À la suite de cette scène, les
comédiens
étaient assez disposés à renoncer à la défense qu
ulent entrer au théâtre. C’était jour de comédie italienne ; mais les
comédiens
français se joignirent aux Italiens pour demander
ant le meurtre commis contre le portier et l’insulte faite à tous les
comédiens
, aurait dit que la chose ne s’était pas passée de
8 ; le meurtre commis contre le portier et l’insulte faite à tous les
comédiens
s’appliquent parfaitement à son récit. Il y a une
lumières102. » Qu’allait-on jouer sur ce magnifique théâtre ? Quels
comédiens
allaient y déployer leur talent ? Ce fut la troup
re scandaleux et diffamatoire dont nous avons déjà parlé : La Fameuse
Comédienne
ou Histoire de la Guérin ; et encore ce livre est
situation se dessinant ainsi on a pu tirer parti du livre de Fameuse
comédienne
, où les souffrances intimes du poète sont, en que
eu de tranquillité. Voici une conversation que l’auteur de La Fameuse
comédienne
fait tenir par Molière dans le jardin de cette ma
ouée le 4 décembre 1668. Le 18 du même mois, à la grande surprise des
comédiens
du Palais-Royal, cette même tragédie parut sur la
usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres
comédiens
. Lesdites parts d’auteur furent partagées. » Un
ens font pâlir ceux qu’a tracés la comédie. Le 15 septembre 1665, les
comédiens
du roi allèrent représenter à Versailles une peti
ccesseur de Loret, Charles Robinet, qui constate le rétablissement du
comédien
, dans sa lettre du 21 février 1666. Épuisé par le
le de Mélicerte. Michel Boyron, dit Baron, était fils d’André Boyron,
comédien
du roi, et de Jeanne Auzoult, actrice et beauté c
de jeunes acteurs dirigée par un nommé Raisin, et qu’on appelait les
comédiens
de M. le Dauphin. Raisin étant mort, sa veuve ava
roire. Il est certain, toutefois, qu’il y eut une nouvelle éclipse du
comédien
, car Robinet, à la fin de sa lettre du 31 décembr
il d’un fils de Claude Jennequin, « officier du roi », cela veut dire
comédien
(il portait au théâtre le nom de Rochefort), et d
au théâtre le nom de Rochefort), et de Madeleine Desurlis, également
comédienne
. « Son parrain, lisait-on sur le registre paroiss
seiller plein de sens, du pacificateur et de l’arbitre. C’est lui. le
comédien
, le bouffon, qui a le plus de tenue et de gravité
qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les
comédiens
, savoir : Mlle de Rieux Mlles Turpin Grandpré MM
it celui de Psyché avec non moins de charme. Ce libelle de La Fameuse
comédienne
, dont nous avons déjà parlé, raconte que, dans ce
t de maîtresses, ne la surprenait pas, et qu’il devait être aussi bon
comédien
auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre. Ba
fficile que dans le monde des coulisses d’où le libelle de La Fameuse
comédienne
est sorti, le double succès de Psyché et de l’Amo
eph, enterré en 1659, on ne s’abstint de mentionner qu’elle avait été
comédienne
. Il ne pouvait y avoir de difficulté parce qu’ell
oute sa vie et tout son cœur. On a dit avec raison que, pour l’auteur
comédien
, pour l’acteur créant ses rôles, l’existence est
ues et donna-t-il la préférence au Mithridate de Racine, joué par les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne. Robinet, dans sa lettre
nté. Mais reprenons le récit de Grimarest : « Il envoya chercher les
comédiens
, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
it-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. » Les
comédiens
tinrent les lustres allumés et la toile levée, pr
’expirer. Mais, grâce à la présence des deux sœurs, qui recevaient du
comédien
une charitable hospitalité, la religion ne fut pa
de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des
comédiens
de sa troupe, et en son absence Jean Aubry, son b
aptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre du roi, illustre
comédien
, sans autre pompe, sinon de trois ecclésiastiques
s rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallait un
comédien
Qui mît à les polir son art et son étude ; Mais,
ontrefaire. Quoi qu’il en soit, ci-gît Molière : Comme il était grand
comédien
, S’il fait le mort, il le fait bien. auxquels on
nnet composé « sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin, dit Molière,
comédien
, au cimetière des morts-nés, à Paris. » De deux
t Molière, comédien, au cimetière des morts-nés, à Paris. » De deux
comédiens
la lin est bien diverse : Genet, en se raillant d
que l’on voit autour de lui Sont les Turlupins d’aujourd’hui. Que ce
comédien
folâtre A joués dessus son théâtre. Et quoique ce
ières, et sa réputation peut égaler celle du fameux Roscius, ce grand
comédien
si renommé dans l’antiquité et qui mérita du prin
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon
comédien
et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre. O
art des rôles où il joua, et par conséquent, peut servir de guide aux
comédiens
. Voici les principaux articles qu’on y trouve :
e procès qu’il eut avec Lulli en 1676, et où Mlle Molière et d’autres
comédiennes
furent appelées en témoignage127. Si Molière eut
Molière, et qui mérite d’être rapportée ici. Le libelle de La Fameuse
comédienne
l’a racontée ; et les registres du parlement en o
ais vu. Ce n’est pas qu’il ne soit permis d’entrer dans les loges des
comédiennes
, mais il faut du moins que ce soient gens qu’elle
re extravagance, » lui dit la Molière. Dans ce moment, une partie des
comédiens
entra dans la loge, où ils trouvèrent le présiden
se de Paris128 » François Guérin du Tricher ou d’Estriché, comme elle
comédien
; et elle en eut, en 1678, un fils qui fut nommé
de mille livres, le 14 octobre 1694. Dès 1688, l’auteur de La Fameuse
comédienne
convient qu’elle était tout entière attachée à so
i et son juge, ne me fierai-je pas sur cette matière à la justesse du
comédien
philosophe ? L’un vivait studieux et retiré dans
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte ; et Roscius, ce fameux
comédien
de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang s
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait ; il était tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
e rimée, annonçant la représentation de L’Amarillis de Rotrou par les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne à la fin de 1652, on lit
une ordonnance de police de l’an 1609, qui, « sur la plainte que les
comédiens
exigent du peuple des sommes excessives, leur déf
juillet 1659. Le théâtre était, en outre, souvent fermé, soit que les
comédiens
fussent appelés pour contribuer aux fêtes princiè
e 1609, que nous venons de mentionner, fait très expresse défense aux
comédiens
depuis le jour de la Saint-Martin jusqu’au 14 fév
ité de votre chère compagnie. » Les grands augustins adressèrent aux
comédiens
une requête analogue : « À messieurs de l’Illust
plus. Corneille, au dénouement de L’Illusion comique, nous montre les
comédiens
qui, la toile baissée, « paraissent avec leur por
a touchées chaque année. Total de ce que j’ai reçu depuis que je suis
comédien
à Paris, 25 avril 1659, jusqu’à la mort de M. de
et tient bon au double vingt fois de suite, l’auteur est riche et les
comédiens
le sont aussi ; et si la pièce a le malheur d’éch
les événements fâcheux. Mais cela n’arrive que très rarement, et les
comédiens
savent trop bien pressentir le succès que peut av
bien pressentir le succès que peut avoir un ouvrage. Quelquefois les
comédiens
payent l’ouvrage comptant jusques à 200 pistoles
parts. Quand la pièce a eu un grand succès, et au delà de ce que les
comédiens
s’en étaient promis, comme ils sont généreux, ils
ar là de conserver son affection pour la troupe. Cette générosité des
comédiens
se porte si loin qu’un auteur, des plus célèbres
dition du comptant ou des deux parts, le plus souvent l’auteur et les
comédiens
ne se quittent point sans se régaler ensemble, ce
omédie. Né, comme nous l’avons dit136, en 1616 ou 1617, il fut un des
comédiens
de l’illustre Théâtre, et prit part à toutes les
n de L’Étourdi donnée au Louvre, et il mourut le 21 du même mois. Les
comédiens
interrompirent le spectacle du 20 mai au 2 juin,
mai 1659) convoi de cinquante-quatre, vêpres, de Joseph Beygar (sic),
comédien
, pris sur le quai de l’Escholle et porté en carro
oussaient bagages pour la province et commençaient cette existence de
comédiens
de campagne qu’ils menèrent pendant treize ans. M
fin, mercredi dernier ; Ayant paru bonne chrétienne Autant que bonne
comédienne
Et rempli, ce dit-on, des mieux Ce rôle des plus
19 février 1672, le corps de feue damoiselle Marie-Madeleine Béjart,
comédienne
de la troupe du roi, pris hier dans la place du P
esprit d’imitation, dans tous les autres rôles qui appartenaient à ce
comédien
. Béjart l’Éguisé, à Pâques de l’année 1670, prit
e. Il était reconnu même par ses ennemis, et le libelle de La Fameuse
comédienne
avoue qu’au moins dans les pièces de son mari ell
Perrine l’Évêque ». La présence de René Berthelot dans la troupe des
comédiens
de Mgr le duc d’Épernon est constatée au mois d’o
uissances, Savoir : des bals, ballets et danses. D’ailleurs quelques
comédiens
, Deux François, quatre Italiens, Sur un sujet qu’
du 29 octobre : « Convoi de 20, vespres, de feu René Du Parc, vivant
comédien
de Monsieur le duc d’Orléans, pris rue Saint-Thom
y vendait des drogues comme l’Orviétan à Paris, souvent associé à des
comédiens
ou farceurs, élevant des théâtres sur les places
rai; et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente
comédienne
, de bien représenter un personnage qui est si con
se décerner les louanges qu’il ne mérite pas. Mlle Duparc était bonne
comédienne
: elle jouait les princesses dans les tragédies e
s et « était l’héroïne du théâtre », comme dit l’auteur de La Fameuse
comédienne
. Elle possédait le talent de la danse, « Elle fai
e ». On retrouve, dit-on, dans la Lettre sur la vie de Molière et les
comédiens
de son temps, d’où ces lignes sont extraites, les
it Conrart transcrivant cette pièce dans ses papiers, c’est une jeune
comédienne
, fort belle, nommée la Duparc, autrement la Marqu
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les
comédiens
, Tant les François qu’italiens ; Les adorateurs d
e Gorle, veuve de feu René Berthelot, vivant sieur du Parc, l’une des
comédiennes
de la troupe royale, âgée d’environ vingt-cinq an
s son opuscule Molière à Fontainebleau, donne l’acte de baptême de ce
comédien
: « Ce jourd’hui vingt-quatre octobre, an que des
ement, et de Marie-Marguerite de Soulas », et ne paraît pas avoir été
comédien
. La date du mariage de Catherine Leclerc est inco
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette
comédienne
. Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-
énie, des Trois Dorothées, etc. Il est intéressant, toutefois, que ce
comédien
populaire se soit, au dernier moment, tourne vers
où il faisait ondoyer un enfant nouveau-né, Achille Varlet plus tard
comédien
sous le nom de Verneuil ; il y était encore en 16
e donne trente-trois ans dans son contrat de mariage, en 1672. Devenu
comédien
, ainsi que son frère Achille, parce que leur tute
n’a plus d’idée aujourd’hui, était fort important à une époque où les
comédiens
parlaient tous les jours au public. Chapuzeau nou
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de
comédiens
qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien qu’en moins d’un an, il acquit la réputation du plus méchant
comédien
du monde ; de sorte que les comédiens, ne sachant
it la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les
comédiens
, ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
a été fait le convoi, service et enterrement de Guillaume Marcoureau,
comédien
de la troupe du roi, qui avait renoncé à la coméd
ction des deux troupes deux mois après. » Son fils fut un très grand
comédien
, et son petit-fils un bon acteur. Ses filles épou
700. De Vizé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des
comédiens
du roi, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert : «
reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le
comédien
Baron, qui a été unique dans la tragédie et la co
agédie et la comédie… Son mérite était dans la perfection de l’art du
comédien
, perfection qui n’a presque appartenu qu’à lui. C
, naquit à Paris le 8 octobre 1653. Michel était fils d’André Boyron,
comédien
du roi, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzou
, comédien du roi, et de Jeanne Auzoult, fille de Jean Auzoult, aussi
comédien
du roi, et d’Anne de Crenet. Jeanne Auzoult, ou l
nfants et par quelques autres. Cette troupe juvénile prit le titre de
Comédiens
de M. le Dauphin, et eut beaucoup de succès. Baro
d’un avocat, ils l’engagèrent dans la troupe de Raisin, où le précoce
comédien
reçut des applaudissements extraordinaires. Nous
ecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Molière par Baron. Ce pauvre
comédien
avait été, paraît-il, camarade de Molière en Lang
donnèrent naissance à une anecdote qui ne ferait pas honneur au jeune
comédien
, mais qui n’a pour garant qu’un libelle sans auto
Ie juillet 1670. S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses
comédiens
complètes, et pour cet effet appeler les meilleur
nformée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des
comédiens
qui est présentement à Mâcon, a toutes les qualit
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses
comédiens
qui représentent dans la salle de son Palais-Roya
la suite de sa cour pour recevoir ses ordres. Veut et entend que les
comédiens
de ladite troupe qui est présentement à Mâcon aie
tait pas encore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe de
comédiens
formés de sa main, dont il était l’âme et qui ne
ble, le roi eut dessein de joindre les acteurs qui la composaient aux
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne. Cependant, après avoir é
et par contrat du 3 mai, attaché à leur compagnie le sieur Rosimond,
comédien
du Marais, et Mlle Angélique Du Croisy, âgée de q
déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de
comédiens
français, l’une à l’hôtel de Bourgogne, l’autre à
e vinrent se joindre, en 1679, la célèbre Champmeslé et son mari. Les
comédiens
italiens jouèrent sur le même théâtre les jours e
s : « Sa Majesté ayant estimé à propos de réunir les deux troupes de
comédiens
établies à l’hôtel de Bourgogne et dans l’hôtel d
a Majesté a ordonné et ordonne qu’à l’avenir lesdites deux troupes de
comédiens
français seront réunies pour n’en faire qu’une se
se représenter des comédies dans Paris, faisant défense à tous autres
comédiens
français de s’établir dans ladite ville de Paris
en possession de la faveur publique. » La troupe paya 800 livres aux
comédiens
italiens, qui allèrent s’établir à l’hôtel de Bou
ie fût éloignée du nouvel établissement ; et le roi fit signifier aux
comédiens
, le 20 juillet 1687, d’aller loger en un autre en
t : « La nouvelle qui fait ici le plus de bruit, c’est l’embarras des
comédiens
, qui sont obligés de déloger de la rue Guénégaud,
ôt, plus dans sa paroisse que des auberges et des coquetiers ; si les
comédiens
y viennent, que son église sera déserte. Les gran
brochons, provincial, a porté la parole ; mais on dit [p.398] que les
comédiens
ont dit à Sa Majesté que ces mêmes augustins, qui
e pendant près de cent ans la Comédie française eut sa résidence. Les
comédiens
italiens, qui étaient demeurés en possession de l
s en possession de l’hôtel de Bourgogne, furent expulses en 1697. Les
comédiens
espagnols avaient quitté la France au printemps d
t répandu un bruit, mais bien fondé, l’année dernière (1711), que les
comédiens
, après la mort de Monseigneur, ayant demandé à no
ons reproduit ailleurs ces lignes du procès-verbal de l’assemblée des
comédiens
français à la date du 26 juillet 1693 : « M. de C
ière partie du règne de Louis XIV, il y eut à Paris quatre troupes de
comédiens
français : l’hôtel de Bourgogne, le théâtre du Ma
des Quatre-Vents, mais dont l’existence fut courte. À ces troupes de
comédiens
français, il faut ajouter une troupe italienne et
ce, mai 1740. Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
comédiens
de son temps. (Voyez édition Monval, 1887.) 105.
tome XI, p. 305. 142. Nouvelles pièces sur Molière et sur quelques
comédiens
de sa troupe, p. 178. 143. Il avait quarante-hui
ère pour avoir communication au théâtre. (Jules Bonassies, La Fameuse
comédienne
; Paris, Barraud, 1870, p. XX.) 147. Voyez page
Histoire du Théâtre français, tome XII, page 472. 162. Portraits des
comédiennes
de l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse
its des comédiennes de l’hôtel de Guénégaud, à la suite de La Fameuse
Comédienne
. 163. Le théâtre français, Chapuzeau, p. 197 –
, les trois premiers actes de L’Avare ; mais il ne trouva pas que les
comédiens
la jouassent bien. Mmela duchesse de Bourgogne le
inir par le dernier faiseur de vaudeville, ne sont qu’un seul et même
comédien
nommé Molière, ah ! le poète incomparable et l’im
même comédien nommé Molière, ah ! le poète incomparable et l’immortel
comédien
! » Il faut se méfier des exagérés, nous montran
qui passe emportait l’air et la chanson. Heureusement, la mémoire des
comédiens
, non moins que le souvenir des spectateurs, ont s
t et la Jalousie de Barbouillé, deux précieux et charmants canevas du
comédien
vagabond Molière. Il a fait plus tard du Médecin
médecin qui soit dans la ville… » L’histoire a conservé les noms des
comédiens
qui composaient la première… et la dernière troup
i couplet à ce sujet. C’était déjà, parmi Messieurs les poètes et les
comédiens
, la mode (il fallait bien rassurer les pères de f
patients pour expliquer de diverses façons cette éclipse des nouveaux
comédiens
. En vain, on les cherche à Paris : Paris, qui oub
ait son argent dans le bateau du Rhône. Admirons, cependant, ce jeune
comédien
, ébloui des premières clartés du grand siècle, qu
de trouver des ressources infinies dans sa propre invention ; il est
comédien
avant d’être un poète comique. Ainsi commencèrent
utes les misères de l’inventeur, dans mille essais sans nom, avec des
comédiens
sans talent et des comédiennes sans vertu, son il
ur, dans mille essais sans nom, avec des comédiens sans talent et des
comédiennes
sans vertu, son illustre découverte, et maintenan
llante, voilà le poète à Paris ; le voilà directeur de comédies et de
comédiens
. Le jeune roi est absent, la cour marche à sa sui
prirent dans la chambre bleue, on régnait Arthénice, qu’un malheureux
comédien
de campagne, un bouffon, un Sosie, un Jodelet, le
sieur, frère du roi, disant : que lui et sa troupe représentaient ses
comédiens
ordinaires, et qu’il était juste, en effet, que M
tions prirent beaucoup de temps, et pour vivre dans l’intervalle, les
comédiens
ordinaires de Monsieur donnèrent des représentati
emière fois que le roi Louis XIV applaudit aux efforts du poète et du
comédien
qui devait prendre un si grand rôle dans les plai
son aide, en cette maison des féeries, les peintres, les poètes, les
comédiens
, les musiciens, tous les artistes du grand siècle
ame Armande Béjart, qu’il venait d’épouser. Elle était une des bonnes
comédiennes
de sa troupe (on ne disait pas encore la compagni
s que c’est un peu sa faute. Il a quarante ans ; il épouse une petite
comédienne
égrillarde qui en a dix-huit à peine ; il est sér
dons jusqu’à demain ! — L’ingratitude et la malhonnêteté de Baron, le
comédien
, que Molière avait élevé, tiennent leur place en
nt, ce Molière était un bonhomme. Un jour, il rencontre un malheureux
comédien
de campagne, épuisé, mort de faim, et mal vêtu :
uguration du palais et des jardins de Versailles en 1664), les jeunes
comédiennes
mêlées aux jeunes courtisans qui leur donnaient l
it devenu vieux avant l’heure ; il succombait sous sa triple tâche de
comédien
, de poète et de directeur de théâtre. Il avait cr
erre se met à rire. On bat des mains, on applaudit ; on trouve que le
comédien
n’a jamais mieux joué. En effet, regardez comme i
us pleurerez ! » Jules Janin. 1. Théâtre complet de Chevalier,
comédien
de la troupe du Marais. 3 vol. petit in-12, v. f.
ages ; nous les avons rassemblés avec attention. Les articles sur les
comédiens
qui se sont distingués dans leur profession ont é
urtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes ; les fameux
comédiens
qui faisaient alors si bien valoir l’Hôtel de Bou
fut accordée, pour y représenter la comédie alternativement avec les
comédiens
italiens. Cette troupe, dont M. de Molière était
a dit Loret. Muse historique du 6 décembre 1659. La troupe des
comédiens
Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
sser pour le Térence de notre siècle, qu’il est grand auteur et grand
comédien
lorsqu’il joue ses pièces, et que ceux qui ont ex
peu de temps toutes les troupes de la campagne. Il n’y avait point de
comédien
dans les autres qui ne briguât des places dans la
un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres
comédiens
jouaient. Ensuite il voulut faire une pièce en ci
pas de même de son cadet ; et quoique ce soit une divinité parmi les
comédiens
, les encens qu’on lui donne ne sont pas si généra
u’on y remarquait un grand défaut, et ce défaut en un mot est que ces
comédiens
du Petit-Bourbon ne jouent rien qui vaille, malgr
Théâtre français, livre III, pages 213 et 214, parle d’une troupe de
comédiens
espagnols qui arriva à Paris en 1660. Voici ce qu
ce qu’il en dita. « Nous vîmes aussi arriver à Paris une troupe de
comédiens
espagnols, la première année du mariage du roi (L
etit-Bourbon avec Molière, et le suivirent après au Palais-Royal. Les
comédiens
espagnols ont été entretenus depuis par la reine
Muse historique du 24 juillet 1660. Une grande troupe ou famille De
comédiens
de Castille, Se sont établis dans Paris, Séjour
i loin, Avecque comédie et danse, Donner du plaisir à la France. Les
comédiens
de Paris, Bien loin d’être contre eux marris, D’e
Exerçant des mieux la mâchoire : Et je collige de l’histoire Que les
comédiens
d’ici, Ne sont pas gens cosi, cosi ; Mais gens où
de profondeur. » Ce théâtre servit longtemps aux représentations des
comédiens
français de l’Hôtel de Bourgogne et du Marais, lo
arais, lorsqu’ils étaient mandés par le roi. Enfin il fut donné à des
comédiens
italiens, dont la troupe débuta à Paris le 9 août
omédiens italiens, dont la troupe débuta à Paris le 9 août 16533. Ces
comédiens
étaient en possession de ce théâtre, lorsque le r
titre de la Troupe de Monsieur, et de jouer alternativement avec les
comédiens
italiens. Molière prit les mardis, les vendredis,
é démolie vers la fin d’octobre 1660, le roi accorda à Molière et aux
comédiens
italiens la salle que le cardinal de Richelieu av
uvrages de Molière. a. « [*]L’affluence des spectateurs obligea les
comédiens
à faire payer, dès la seconde représentation, le
die en un acte et en vers, dédiée à M. Molière, chef de la Troupe des
comédiens
de Monsieur, frère unique du roi, in-12, Paris, J
ote marginale] Préface de La Cocue imaginaire. [*]. [Note marginale]
COMÉDIENS
ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe d
rginale] COMÉDIENS ESPAGNOLS. a. Nous ne parlons de cette troupe de
comédiens
espagnols que par la seule raison qu’elle joua qu
rsonnes qui entendaient la langue espagnole ; quoi qu’il en soit, ces
comédiens
restèrent en France jusqu’en 1672 avec une pensio
qu’en 1672 avec une pension de la reine, et sans doute à titre de ses
comédiens
; un passage d’une lettre en vers de Robinet serv
soit pour suivre l’exemple de plusieurs de ses Camarades. La Béjart,
Comédienne
de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par l
enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de
Comédiens
établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
is il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de
Comédiens
, avait besoin de plaire à la multitude, sans laqu
01, Moliérana, 7, p. 38 Tome I, p. 66 La Critique de quelques
Comédiens
de Molière fait la matière du premier Acte, qui n
marqua son ressentiment à un de ses amis : « Comment, lui dit-il, un
Comédien
aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre
her le collier qu’il disait lui avoir donné. On ferma les portes, les
Comédiens
accoururent, un Commissaire vint, le Président co
plan général, tirait le Dialogue de son propre fond, à la manière des
Comédiens
Italiens ; mais si l’on en juge par deux Pièces d
84 Mlle Debrie*, grande et bien faite, extrêmement jolie, et bonne
Comédienne
, était fort aimée de Molière. Elle jouait dans le
viée, représente un Commandeur nommé Don Pedro. Toutes les Troupes de
Comédiens
ont ajusté ce sujet à leur Théâtre. De Villiers66
e[ ? ? ?] était une réponse à la critique que Molière avait faite des
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne*, dans son Impromptu de V
ersation satyrique dans laquelle Molière se donne carrière contre les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne*, et Boursault*, qui avai
vait attaqué Molière par un endroit plus sensible. Ce qui regarde les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne*, peut avoir été dicté pa
rces n’ont jamais été écrites par Molière ; mais par quelque grossier
Comédien
de campagne, qui en avait rempli les Canevas à sa
n joue. Celui-ci lui apprit qu’il allait seringuer de la beauté à une
Comédienne
: « Comment vous nommez-vous, reprit Molière » ?
ratis 83 à son spectacle. Ces Messieurs ne trouvèrent pas bon que les
Comédiens
leur fissent imposer une loi si dure, et prirent
; chacun cherchait à se sauver. Quand tout ce vacarme fut passé, les
Comédiens
tinrent conseil pour prendre une résolution dans
honneur de servir le Roi, dussent favoriser ces misérables contre les
Comédiens
de Sa Majesté ; que d’entrer au Spectacle sans pa
; elle fut représentée en cet état à Saint-germain. Guérin*, fils du
Comédien
de ce nom, acheva cette Pièce en 1699, y joignit
ome I, p. 558 C’est la Pastorale de Molière, dont Guérin*, fils du
comédien
, mit les deux actes en vers lyriques, y en ajouta
tes en vers lyriques, y en ajouta un troisième et des Intermèdes. Les
Comédiens
refusèrent cette Pastorale87. La Dlle Raisin prit
ifférente à tous égards de celle de Molière. Tome I, p. 559 Les
comédiens
avaient jugé peu favorablement du Misanthrope à l
représenta cette Pièce. Tome II, p. 7-8 Brécourt* a été un bon
Comédien
dans le Tragique et dans le comique. Après avoir
onné cette farce [Monsieur de Pourceaugnac], il répondait qu’il était
Comédien
aussi bien qu’Auteur, et qu’il fallait qu’il cons
de la Serre. Tome II, p. 109-110 Baron, fils du fameux Baron*,
Comédien
, l’était lui-même, et assez médiocre. Il avait ce
*, Comédien, l’était lui-même, et assez médiocre. Il avait ce que les
Comédiens
appellent l’emploi des grands Amoureux, tragique
péra après son incendie, et dans laquelle nous voyons aujourd’hui les
Comédiens
de la Nation. Tome II, p. 110 M. de la Mott
mps. Le Successeur, moins favorable au Spectacle, donna ordre que les
Comédiens
partissent avant son entrée. Ils jouèrent encore
lière, le sieur le Kain* exprima les sentiments de reconnaissance des
Comédiens
, et de leur piété filiale envers l’homme de génie
die, leur bienfaiteur et leur père. Il déclara en même-temps, que les
Comédiens
réservaient le produit de la représentation à l’é
mme Limousin, qui dans une querelle qu’il eut sur le Théâtre avec les
Comédiens
, étala une partie du ridicule dont il était charg
romptu de Versailles] est parsemée, que Molière a ouvert les yeux des
Comédiens
sur les défauts et les beautés de leur art. En re
visage riant dans les plus grandes afflictions, il disait à tous les
Comédiens
présents et à venir de ne pas les imiter. Prévill
os Pièces modernes. Le même Prince voyait jouer le Cercle 142 par ses
Comédiens
: les beaux esprits Français qui l’entouraient, s
ites ! Eh ! Oui, mes amis. A-t-on si grand tort de dire que nombre de
Comédiens
ne connaissent que leur rôle, même dans les Pièce
a mère, qui avait épousé en secret le sieur de Modène146, était aussi
Comédienne
, jouait les Soubrettes et les rôles ridicules, et
du pays de Beauce, était avec distinction, à la tête d’une Troupe de
Comédiens
de Province, lorsqu’il se joignit à celle de Moli
, excédé par les chicanes152 de son Tuteur, prit le parti de se faire
Comédien
, et courut quelques années les Provinces : il s’e
soit pour suivre l’exemple de plusieurs de ses Camarades. La Béjart,
Comédienne
de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par l
enleva presque tous les Spectateurs au Théâtre d’une autre Troupe de
Comédiens
établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
is il faut envisager les circonstances. Molière, chef d’une Troupe de
Comédiens
, avait besoin de plaire à la multitude, sans laqu
trois, en le perdant. Tome III, p. 344 Molière étant mort, les
Comédiens
se disposaient à lui faire un Convoi magnifique :
ome III, p. 344-345, 347 1742, Bolaeana, p. 35 Molière récitait en
Comédien
sur le Théâtre et hors du Théâtre ; mais il parla
e d’un des meilleurs Comiques que nous ayons eus, fille de Ducroisy*,
Comédien
de la Troupe de Molière, et qui avait joué le rôl
néreux. Il aimait fort à haranguer ;et quand il lisait ses Pièces aux
Comédiens
, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallait un
Comédien
Qui mit, à les polir, son art et son étude ; Mais
etit-fils au Spectacle ? « Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un
Comédien
? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon
Comédien
que Bellerose ». Cette réponse frappa le jeune ho
uteur et critique dramatique. En 1716, le Régent donne à sa troupe de
comédiens
la salle de l’hôtel de Bourgogne : Riccoboni se f
vers), il revendique la nouveauté absolue de sa pièce par rapport aux
comédiens
antiques. [...]. Il en va de même pour I Supposit
XVIIe siècle, donne de nombreux renseignements sur le mode de vie des
comédiens
. Il traite : « I. De l’Usage de la comédie, II. D
, II. Des auteurs qui soutiennent le théâtre, III. De la conduite des
comédiens
. » (DLF XVII p. 272). 39. Secchi, Niccolò : Dra
(1662) et L’Apothicaire dévalisé (1666). Il fut marié deux fois à des
comédiennes
; la seconde Mlle de Villiers, Marguerite Béguet,
. 395). 68. Rosimond, Claude Roze ou Larose dit (? – Paris, 1686) :
comédien
, joua à Rouen, puis sans doute à Grenoble. En 167
ire de Zerbinette (Acte III, scène 2). 70. Rotrou, 1647, La Sœur :
comédien
en 5 actes et en vers. La scène citée dans cette
, Christine Antoinette Charlotte dite la (1682 – 12 septembre 1753) :
comédienne
française. Elle débuta sa carrière à la comédie-f
ntfleury, pseudonyme de Zacharie Jacob (en Anjou 1600 – Paris 1667) :
comédien
français de l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638
: comédien français de l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638. fils de
comédiens
, marié à une comédienne qui lui donnera six enfan
l’Hôtel de Bourgogne à partir de 1638. fils de comédiens, marié à une
comédienne
qui lui donnera six enfants ; deux seront comédie
ens, marié à une comédienne qui lui donnera six enfants ; deux seront
comédiennes
et un deviendra auteur dramatique. Tragédien appr
r comique français. Fils d’un tapissier, Préville s’enfuit et devient
comédien
de campagne. Jean Monnet l’engage à l’Opéra-Comiq
is Huguet, dit (Richelieu, 1er juin 1699 – Paris, 26 décembre 1765) :
comédien
de grande réputation, auquel le roi accorda une p
Derozée, fut joué à Versailles le 23 décembre 1751. il eut deux fils
comédiens
qui prirent son pseudonymes : Armand aîné débuta
arfois identifier avec Armande Béjart, il finit par épouser une autre
comédienne
de la troupe de Molière, Madeleine l’hermite […].
La Grange, pseudonyme de Charles Varlet (Amiens 1635 – Paris 1692) :
comédien
français de la troupe de Molière à partir de 1659
s Dramatiques mais dans le tome I. 156. Mignot, Jean dit Mondorge :
comédien
français. On sait peu de chose sur sa vie. Sa mèr
n Musée-Molière permanent. Mon opinion touchant l’excommunication des
comédiens
a soulevé une controverse que je reproduis, et qu
t à Brossette, qui nous le répète ? « Il a d’abord été amoureux de la
comédienne
Béjart, dont il a épousé la fille. » Voilà, d’un
champions de la vertu de Madeleine Béjart : Si vous croyez que cette
comédienne
n’a jamais eu de bontés pour son camarade, pour l
ne telle combinaison devait se présenter d’elle-même à l’esprit d’une
comédienne
, car elle constituait un ressort dramatique des p
usions partent de Montfleury dans l’Impromptu de l’hôtel de Condé, du
comédien
de Villiers dans la Vengeance des marquis, et enf
dans un pamphlet anonyme postérieur à la mort de Molière, la Fameuse
Comédienne
ou Histoire de la Guérin. La Guérin c’est Mlle Mo
t lui-même, qui, dans un appendice à sa savante édition de la Fameuse
Comédienne
, a publié des fragments d’un des factums de Guich
ppropria. L’affaire fut faite avec une rapidité brutale : les pauvres
comédiens
n’avaient joué que douze fois depuis la mort de l
des fonds provenant de ce remboursement qu’eut lieu le prêt fait aux
comédiens
de la rue Guénégaud. Molière, du fond de sa tombe
Brigogne, cette prostituée, chanteuse de l’Opéra ; la Molière, cette
comédienne
de tous les théâtres, sont des créatures publique
ention paraisse beaucoup plus noire, de l’écrit intitulé : La Fameuse
Comédienne
. On croit avoir suffisamment fait pour enlever to
olontiers la femme Guérin « au caquet de ses pareilles ». La Fameuse
Comédienne
est certainement le produit d’une détestable insp
s, car il dénote une profonde connaissance des mœurs et de la vie des
comédiens
; il part d’une femme, d’une comédienne, car il y
nce des mœurs et de la vie des comédiens ; il part d’une femme, d’une
comédienne
, car il y a, au fond de ces honteuses révélations
honteuses révélations, une certaine haine féminine, de la rancune de
comédienne
envieuse et humiliée. Mais, je tiens à le redire,
Molière et sa veuve furent les directeurs. Voilà pourquoi La Fameuse
Comédienne
, quelque haineuse et répréhensible qu’en soit l’i
me Molière. Guichard est un ennemi irrité, l’auteur de La Fameuse
Comédienne
, un envieux atrabilaire ; mais voici un troisième
e, dans des notes du reste assez informes, une sorte de catalogue des
comédiens
de son temps qui se livrent à une vie déréglée, e
extraordinaire ressemblance, Lescot se crut en possession de la belle
comédienne
. La Tourelle remplit à merveille son rôle de Sosi
se faisant passer auprès des naïfs et des ignorants pour la brillante
comédienne
de la rue Guénégaud. C’est là un fait avancé par
la rue Guénégaud. C’est là un fait avancé par l’auteur de La Fameuse
Comédienne
et que M. Larroumet aurait bien dû ne pas lui emp
Armande restée pure, dans une ligne de conduite décente, eût été une
comédienne
anormale, un véritable phénomène dont l’étrangeté
onsieur Molière, d’avoir quitté son nom et sa profession pour devenir
comédien
, rejetant les offres que dut lui faire ce fils à
la question de savoir quel est le sentiment de l’Église à l’égard des
comédiens
et si elle les a jamais tenus pour exclus de la c
ans le Temps du 2 octobre, un curieux article où il soutenait que les
comédiens
n’ont jamais été séparés de l’Église par une exco
et les spectacles. Le rituel de Paris de 1645 ordonne de rejeter les
comédiens
de la communion, et Jean de Gondi, premier archev
cette prescription celle de priver de la sépulture ecclésiastique les
comédiens
qui refuseraient de renoncer à leur ʺprofession i
, et l’on en trouve quelquefois d’annexées aux actes d’inhumation des
comédiens
. » Un écrivain qui jouit d’une compétence spécia
e. Mais la doctrine de l’Église, relativement à l’excommunication des
comédiens
morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bi
t un sonnet « sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin, dit Molière,
comédien
, au cimetière des morts-nés à Paris. » Ce sonnet
int sur le véritable objet de son culte. IX. L’excommunication des
comédiens
. Au sujet des études qui précèdent, M. Ch.-L.
ier Séguier, et que nous avons citée dans notre édition de la Fameuse
Comédienne
, en est une première preuve, que vient confirmer
omme dont tous les contemporains ont vanté les sentiments d’honneur ;
comédien
comme elle, il la connaissait bien et ne lui aura
it eu confiance en ses bonnes mœurs. J’arrive à l’excommunication des
comédiens
. M. Loiseleur a eu contre moi deux auxiliaires :
t-ils être excommuniés dans l’exercice de leur emploi ? Non. Molière,
comédien
du roi, officier du roi, était donc couvert contr
trace d’une seule de ces formalités contre Molière ou même contre un
comédien
quelconque, soit avant, soit après le fameux édit
maux ? Non. Or, Molière a été plusieurs fois parrain, et vingt autres
comédiens
avec lui. Un excommunié pouvait-il se marier à l’
fet, après avoir discuté les textes de tous les conciles relatifs aux
comédiens
, après avoir compulsé tous les rituels du dix-sep
e siècle, déclare formellement que, dans la doctrine de l’Église, les
comédiens
ne sont pas excommuniés et ne l’ont jamais été. R
n’est plus facile à expliquer, sans recourir à l’excommunication. Les
comédiens
étaient considérés comme pécheurs publics, de môm
ue année. S’ils revenaient l’un et l’autre à leur péché, le roi et le
comédien
, c’était affaire entre eux et Dieu ; le prêtre n’
a la sépulture ecclésiastique, comme Madeleine Béjart et vingt autres
comédiens
, qui ont même été enterrés dans les églises. — Ma
question des sentiments et des agissements de l’Église à l’égard des
comédiens
, je dirai qu’à mon avis il y a lieu de distinguer
et les spectacles. Le rituel de Paris de 1645 ordonne de rejeter les
comédiens
de la communion, et Jean de Gondi, premier archev
cette prescription celle de priver de la sépulture ecclésiastique les
comédiens
qui refuseraient de renoncer à leur profession in
otamment sur la déclaration royale du 16 avril 1641, qui relevait les
comédiens
d’infamie, sous cette condition qu’il n’y eût rie
acteurs de la troupe royale, sur la volonté du prince à laquelle ces
comédiens
étaient tenus d’obéir, et qui, dans une certaine
le curé de Saint-Germain connaissait le bon cœur et la charité de ce
comédien
, à qui un prêtre trop rigoriste refusait les priè
tion controversée qui relevait de l’appréciation du. prêtre à qui les
comédiens
de la troupe du roi demandaient les sacrements. Q
e fut l’auteur du Festin de Pierre et du Tartuffe, plus encore que le
comédien
, qu’il frappa de ses rigueurs ; il est certain qu
. Trois ans après la mort de Molière, cette même loi fut appliquée au
comédien
Rosimond, quoiqu’il passât pour bon chrétien et e
e Monsieur de penautier la somme de quatre mille liures ordonnées aux
comédiens
par Messieurs des Estats faict a pezenas ce 17e d
personnages. Cette distribution est conforme à l’emploi de chacun des
comédiens
et comédiennes de la troupe de Molière, qui, lui-
Cette distribution est conforme à l’emploi de chacun des comédiens et
comédiennes
de la troupe de Molière, qui, lui-même, est inscr
ent invraisemblable que Louis XIV ait fait consulter le directeur des
comédiens
de Monsieur sur l’aménagement et même sur les dim
acte notarié du 28 juin 1644, par le danseur Daniel Mallet envers les
comédiens
de l’illustre Théâtre. Là, le directeur de la tro
e, en trouve-t-on un seul qui fut acteur et directeur d’une troupe de
comédiens
? Et quand même on le trouverait, n’a-t-on pas la
ces États, n’exprime pas, il est vrai, que la somme fut allouée à des
comédiens
ni le genre de services qu’elle a pour but de rém
la teneur de la quittance de 1650, mentionnant une somme accordée aux
comédiens
par les États de Languedoc, est un argument série
l’affirme, de relation directe entre Molière et Port-Royal, entre le
comédien
excommunié et les rigoureux prescripteurs du théâ
de Pontas, t. I, p. 746. 17. Voyez celle de Marcoureau de Brécourt,
comédien
du roi, mort le 29 mars 1685 ; p. 18 de la brochu
brochure de M. Her-luison sur les actes d’état civil d’artistes et de
comédiens
. 18. Il faut dire que les deux motifs de toléran
mence ainsi : « Sur ce que M. le premier consul a représenté que les
comédiens
de S. A. de Conty,sortans de Pézenas de jouer pen
appelait des mimes, certaines pièces déshonnêtes dans lesquelles les
comédiens
, sans vergogne et sans honte, imitaient certaines
s, des amis de la joie et de la bombance, tel fut le nom des premiers
comédiens
. Ainsi, le dieu de la bonne chère aura l’honneur
et en bonne morale) de l’art dramatique, l’intervention directe de la
comédienne
et du comédien, dans ces fables et dans ces histo
e) de l’art dramatique, l’intervention directe de la comédienne et du
comédien
, dans ces fables et dans ces histoires qui enseig
it, et sa passion avec elle ; la comédie de société s’empare de cette
comédienne
de quinze ans : du théâtre de société au Théâtre-
mentable spectacle d’hier soir, vous n’ayez vu en effet qu’une petite
comédienne
de seize à dix-sept ans, qui joue une comédie en
estin de cette enfant ? Aujourd’hui, rieuse et naïve, et le lendemain
comédienne
! Aujourd’hui, prenant ses ébats sur les gazons f
le père de cette enfant, qui était un très mauvais poète, un très bon
comédien
et qui s’appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-i
Il se mit au travail tout de suite, et il appela à son aide tous les
comédiens
dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange,
t il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles
comédiennes
dont on répète encore les grâces et les amours :
t Molière lui-même qui éveille sa troupe, car en ce temps-là il était
comédien
, il était directeur de comédiens, il était poète,
a troupe, car en ce temps-là il était comédien, il était directeur de
comédiens
, il était poète,-il était courtisan, il était amo
-vous faire enrager aujourd’hui ? — Ah ! les étranges animaux que les
comédiens
. Sentence proverbiale que tous les directeurs de
a découverte, comme il les a toutes découvertes. Voilà donc tous nos
comédiens
réunis, et naturellement pas un d’eux ne sait son
ourt pour vingt bons coups de fouet, (Allez donc prier aujourd’hui un
comédien
de créer le rôle de Brécourt, vous verrez si sa d
à Molière contrefaisant Beauchâteau, Hauteroches, Villiers, tous les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, j’avoue que mon plaisir
rope. — Molière, qui déjà rêvait à sa comédie, avait essayé ses trois
comédiennes
dans les petits rôles de L’Impromptu. Mademoisell
frapper ce grand coup du Misanthrope, d’essayer en même temps et ses
comédiens
et son public ! Certes, L’Impromptu de Versailles
édie la mieux jouée de toutes les comédies de Molière. Cette fois les
comédiens
se représentaient eux-mêmes ; Molière leur avait
préparait à tourner dans ce cercle vicieux, où il est enfermé. Jamais
comédiens
plus heureux et plus illustres n’occupèrent un th
nu dont on s’approchait avec un plaisir mêlé d’un certain effroi. Ces
comédiens
étaient recherchés par les plus grands seigneurs
Ces comédiens étaient recherchés par les plus grands seigneurs ; ces
comédiennes
étaient belles et galantes, on les aimait pour le
anior ! 13. La fontaine-Molière ; M. Régnier, un des plus charmants
comédiens
du Théâtre-Français, dans une lettre adressée à M
Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation, envie d’en faire un
Comédien
? Plût à Dieu, répondit le grand-pere, qu’il fût
n Comédien ? Plût à Dieu, répondit le grand-pere, qu’il fût aussi bon
Comédien
que Bellerose (c’étoit un fameux Acteur de ce tem
issier, s’imaginant, puisque son grand-pere souhaitoit qu’il pût être
Comédien
, qu’il pouvoit aspirer à quelque chose de plus qu
faisoit connoître les grands talens qu’il avoit pour la profession de
Comédien
. M. le Prince de Conti, qui l’avoit fait venir jo
mp; à la Reine sa mere, & permit à sa Troupe de prendre le nom de
Comédiens
de Monsieur ; il lui donna le Théatre du petit Bo
p; des Spectacles qu’il faisoit representer par sa Troupe, en fit ses
Comédiens
, & leur accorda une pension de sept mille liv
ui, se retira brusquement, en disant qu’il ne le feroit point avec un
Comédien
; Bellocq s’approcha dans le moment, & dit :
tre parts à la Comédie, une comme Acteur, une pour sa femme qui étoit
Comédienne
, & deux en qualité d’Auteur. Il faisoit un ex
excellent usage de tout son bien, étant fort liberal & aidant les
Comédiens
qui avoient quelques talens. Il tenoit une bonne
Comique un peu trop boufon : il falloit faire subsister une troupe de
Comédiens
, & attirer le Peuple & l’homme qui ne che
ez de la fortune, & par conséquent hors d’état de faire vivre les
Comédiens
en allant souvent aux Spectacles occuper les prem
i quelques Comédies commencées, que Mlle de Moliere donna à la Grange
Comédien
. Moliere s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fi
ge Comédien. Moliere s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fille d’un
Comédien
& d’une Comédienne de ce nom : il l’aima avec
s’étoit marié à la Demoiselle Béjart, fille d’un Comédien & d’une
Comédienne
de ce nom : il l’aima avec beaucoup de tendresse
Avez-vous, lui dit-il, avec un peu d’indignation, envie d’en faire un
Comédien
? ― Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’
ien ? ― Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon
Comédien
que Belleroze. (C’était un fameux Acteur de ce t
er ; s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être
Comédien
, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
ême à ses meilleurs amis. L’établissement de cette nouvelle troupe de
comédiens
n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
e Prince de Conti, qui eut la bonté de donner des appointements à ces
Comédiens
. Molière s’acquit beaucoup de réputation dans cet
pour y soutenir un Théâtre comique ; et qu’il avait assez façonné ses
Comédiens
pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval. Après quoi ces
Comédiens
vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
ojection, eut la bonté de le présenter au Roi et à la Reine mère. Ces
Comédiens
eurent l’honneur de représenter la Pièce de Nicom
e ces deux petites Pièces, qui eut un succès favorable. Le Jeu de ces
comédiens
fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps
t établissement, le Roi eut la bonté de donner le petit Bourbon à ces
Comédiens
, pour jouer alternativement avec les Italiens. On
’ils passèrent en 1660 au Palais Royal, et qu’ils prirent le titre de
Comédiens
de Monsieur. Molière qui en homme de bon sens, s
ui veut rire se divertit de tout, le Courtisan, comme le Peuple. Les
Comédiens
le rassurèrent à Paris, comme dans la Province, e
on ressentiment à un de ses amis. ― Comment ! lui dit-t-il, un petit
Comédien
aura l’audace de mettre impunément sur le Théâtre
a sorte ? (Car le Bourgeois s’imagine être beaucoup plus au-dessus du
Comédien
, que le Courtisan ne croit être élevé au-dessus d
embre de la même année, n’est qu’une conversation satirique entre les
Comédiens
, dans laquelle Molière se donne carrière contre l
tre les Courtisans, dont les caractères lui déplaisaient ; contre les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne ; et contre ses ennemis.
Mr Boursault avait faite contre lui ; et à faire voir l’ignorance des
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne dans la déclamation, en l
il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des
Comédiens
était pitoyable pour les personnes qui avaient le
sque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre : il dit à ses
Comédiens
de le lui déterrer à quelque prix que ce fût. Ils
que le Courtisan désoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une
Comédienne
belle, et soigneuse de sa personne, d’observer si
d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’attaquer. Qu’une
Comédienne
rende à un grand seigneur les devoirs qui lui son
autre Auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres
Comédiens
que ceux de la Troupe de Molière, qui par leur je
icassin rival, et l’Andouille de Troie. Cette Troupe prit le titre de
Comédiens
de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures
Comédiennes
qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris, avec ses petits
Comédiens
et son Olivier. Cette femme n’ayant aucune ressou
ais Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette
Comédienne
qu’il irait chez elle. Mais la partie fut rompue
per avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait. Et ces
Comédiens
avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
Un homme, dont le nom de famille était, Mignot, et Mondorge, celui de
Comédien
, se trouvant dans une triste situation, prit la r
n, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre
Comédien
faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
pas de languir pendant quelque temps par le retour de Scaramouche. Ce
Comédien
après avoir gagné une somme assez considérable po
fut négligée pendant tout ce temps-là ; elle ne gagnait rien ; et les
comédiens
étaient prêts à se révolter contre leur Chef. Ils
rappeler le public ; et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces
Comédiens
injustes murmuraient hautement contre Molière, et
é comment il les ramènerait ; et à la fin fatigué des discours de ses
Comédiens
, il dit à la Du-Parc, et à la Béjart, qui le tour
tait d’aller bien loin pour quelque temps, pour s’en revenir comme ce
Comédien
; mais il ajouta qu’il n’était ni en pouvoir, ni
ière. Ce n’est pas là le seul désagrément que Molière ait eu avec ses
comédiens
: l’avidité du gain étouffait bien souvent leur r
ns payer : et le Parterre en était toujours rempli : de sorte que les
Comédiens
pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un Ord
Roi le lui accorda. Mais ces Messieurs ne trouvèrent pas bon que les
Comédiens
leur fissent imposer une loi si dure ; et ils pri
, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Le compliment de ce jeune
Comédien
, qui avait profité de son habillement pour parler
’honneur de servir le Roi dussent favoriser ces misérables contre les
Comédiens
de Sa Majesté : Que d’entrer à la Comédie sans pa
représentation du Tartuffe. Cet ordre fut un coup de foudre pour les
Comédiens
, et pour l’Auteur. Ceux-là attendaient avec justi
rêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette pièce. Les
Comédiens
voulurent absolument qu’il y eût double part sa v
rt des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du Roi. Les
Comédiens
firent aussitôt éteindre les lumières ; et rendre
de la part des Spectateurs ; et sans beaucoup de chagrin du côté des
Comédiens
. La permission que Molière disait avoir de sa Maj
; mais leur joie ne dura qu’autant de temps qu’il en fallut aux deux
Comédiens
pour apporter l’ordre du Roi, qui voulait qu’on j
dans les commencements, même dans la Province, il paraissait mauvais
Comédien
à bien des gens ; peut-être à cause d’un hoquet o
en fut aussi étonné que son ami. ― Ce sera là, dit-il, un excellent
Comédien
! ― On ne vous consulte pas sur cela , répondit
Et c’est un vol qu’il fait au public s’il ne se fait Prédicateur, ou
Comédien
. ― En vérité, lui répond Molière, il faut que v
Molière, eût si mal placé son inclination voulut le dégoûter de cette
Comédienne
. ― Est-ce la vertu, la beauté, ou l’esprit, lui
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les
Comédiens
, étala une partie du ridicule dont il était charg
la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne ; ce qui indigna Molière
seul jour, le pouvant faire absolument. Mais il envoya chercher les
Comédiens
à qui il dit que se sentant plus incommodé que de
dit-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. Les
Comédiens
tinrent les lustres allumés, et la toile levée, p
ari, les donna tous quelque temps après sa mort au sieur de la Grange
Comédien
, qui connaissant tout le mérite de ce travail, le
e ; que dans le temps qu’il se fit recevoir Avocat ce camarade se fit
Comédien
; que l’un et l’autre eurent du succès chacun dan
ère de quitter le Barreau pour monter sur le Théâtre, son camarade le
Comédien
se fit Avocat. Cette double cascade m’a paru asse
: 215 — d’un Courtisan : 227 — d’un jeune homme qui voulait se faire
Comédien
: 233 — de Chapelle et de Mr des P** : 242 — d’un
et suiv., 164, 171, 173, 215, 222, 241, 295 Le Cocu Imaginaire : 38
Comédiens
de Monsieur le Dauphin : 88, 90 La Comtesse d’Es
: 5, 15, 312 — Ses études : 9, 10, 11 — Son nom : 5, 16 — Il se fait
Comédien
: 15 — Il refuse d’être Secrétaire : 24 — Sa diff
petit Bourbon : 31 — Elle passe au Palais Royal et prend le titre de
Comédiens
de Monsieur : 33, 34 — Elle commence à représente
s égarements d’un petit Auteur. La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les
Comédiens
appellent leur Corps présentement) n’a point, ce
à mon Critique, pour attaquer mon style. Il a saisi les plaintes des
Comédiens
, qui se sont cru offensés de l’effronterie que j’
’étonne que j’aie intitulé mon Ouvrage, La Vie de Mr de Molière. « Un
Comédien
, dit-t-il, peut-il être appelé, Monsieur, que par
nc obligé de lui dire que je n’ai point fait la Vie de-Molière, comme
Comédien
, mais comme Auteur : Et le mérite qu’il s’est acq
té de cette rusticité ? Quand bien même j’aurais pris Molière, comme
Comédien
; quel mal aurais-je fait de l’appeler, Monsieur
Monsieur ? c’est un cérémonial bien établi présentement chez Mrs les
Comédiens
Auteurs. Ne lisons-nous pas, Les Œuvres de Mr Poi
fait voir sa sincérité dans celle du jeune homme qui voulait se faire
Comédien
; et ainsi de tous les autres faits que j’ai rapp
on et du plaisir ; c’en était assez pour le choisir. La profession de
Comédien
ne ferme point la porte aux emplois honorables, c
is honorables, comme mon Censeur se l’imagine. On voit aujourd’hui un
Comédien
occuper une des premières et des plus importantes
ut pour me faire des ennemis. Il me commet avec les Auteurs, avec les
Comédiens
. Mais avant que de l’essayer il devait plus obser
sur cet article. L’Auteur de la Critique est du moins autant ami des
Comédiens
, qu’il prétend que je le sois de Mr le Baron ; il
point : c’est le sentiment du Public ; c’est celui même de chacun des
Comédiens
en particulier ; peut-on m’empêcher de dire que c
n parle ; et je veux bien l’instruire, pour repousser son insulte. Le
Comédien
doit se considérer comme un Orateur, qui prononce
l ne les connaît pas, puisqu’il n’a point remarqué que la plupart des
Comédiens
ne les observent point. On trouve presque toujour
res qui ont traité de la déclamation, exécutées grossièrement font le
Comédien
. Quand on les met en usage noblement, avec facili
Théâtre, ferait un vol au public, s’il ne se faisait Prédicateur, ou
Comédien
. J’avoue qu’il y a dans ces paroles un air de lib
ertinage et d’impiété qui révolte ; se faire Prédicateur, ou se faire
Comédien
sont deux choses qui ne peuvent se mettre dans un
elligence, des règles à faire représenter une Comédie ? Autrefois les
Comédiens
les recevaient des Auteurs qui leur confiaient la
e le révolte ; tantôt il se déclare le Protecteur, le Panégyriste des
Comédiens
; tantôt il ne veut point en entendre parler, ils
nture de la Personne qui fut demander conseil à Roselis pour se faire
Comédien
, que pour accuser indirectement la mienne de faus
ité du sien. C’est à ce sujet que le Critique s’épanche en faveur des
Comédiens
. Cet Auteur qui veut tout, jusques aux noms des p
s nommé des Personnes de considération, et qui veut que je ménage les
Comédiens
, que je n’ai pas même attaqués personnellement ni
mplet, devait être suivi de l’histoire « de cette troupe accomplie de
comédiens
, formée de la main de Molière, dont il était l’âm
Avez-vous, lui dit-il avec un peu d’indignation, envie d’en faire un
comédien
? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon
comédien
que Bellerose26 ! (c’était un fameux acteur de ce
ier, s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être
comédien
, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
e à ses meilleurs amis37. L’établissement de cette nouvelle troupe de
comédiens
n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses
comédiens
pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rêta à Grenoble, où il joua pendant tout le carnaval ; après quoi ces
comédiens
vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
otection, eut la bonté de le présenter au roi et à la reine mère. Ces
comédiens
eurent l’honneur de représenter la pièce de Nicom
es deux petites pièces, qui eut un succès favorable53. Le jeu de ces
comédiens
fut d’autant plus goûté, que depuis quelque temps
établissement, le roi eut la bonté de donner le Petit-Bourbon55 à ces
comédiens
pour jouer alternativement avec les Italiens. On
’ils passèrent en 1660 au Palais-Royal, et qu’ils prirent le titre de
Comédiens
de Monsieur. Molière qui, en homme de bon sens,
ui veut rire se divertit de tout, le courtisan comme le peuple. » Les
comédiens
le rassurèrent à Paris, comme dans la province, e
a son ressentiment à un de ses amis, « Comment ! lui dit-il, un petit
comédien
aura l’audace de mettre impunément sur le théâtre
ma sorte (car le bourgeois s’imagine être beaucoup plus au-dessus du
comédien
que le courtisan ne croit être élevé au-dessus de
embre de la même année, n’est qu’une conversation satirique entre les
comédiens
, dans laquelle Molière se donne carrière contre l
ontre les courtisans dont les caractères lui déplaisaient, contre les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, et contre ses ennemis. M
M. Boursault avait faite contre lui, et à faire voir l’ignorance des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne dans la déclamation, en l
il forma dans le sérieux, comme je le dirai dans la suite, le jeu des
comédiens
était pitoyable pour les personnes qui avaient le
sque Molière en eut besoin, il ne savait où le prendre ; il dit à ses
comédiens
de le lui déterrer à quelque prix que ce fût. Ils
que le courtisan désoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une
comédienne
, belle et soigneuse de sa personne, d’observer si
d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’attaquer. Qu’une
comédienne
rende à un grand seigneur les devoirs qui lui son
autre auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’autres
comédiens
que ceux de la troupe de Molière, qui par leur je
cassin rival, et l’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de
comédiens
de Monsieur le Dauphin, et elle se donna en spect
le petit Baron pouvait y contribuer, étant fils d’une des meilleures
comédiennes
qui aient jamais été. Le petit Baron parut sur le
e à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits
comédiens
et son Olivier. Cette femme, n’ayant aucune resso
ais-Royal à la troisième représentation, tout malade qu’il était. Les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne n’en avaient manqué aucun
entendre pour recevoir les caresses qu’on lui faisait, promit à cette
comédienne
qu’il irait chez elle ; mais la partie fut rompue
per avec lui. C’était un maître et un oracle quand il parlait, et ses
comédiens
avaient tant de déférence pour lui, que Baron n’o
: Un homme, dont le nom de famille était Mignot, et Mondorge celui de
comédien
, se trouvant dans une triste situation, prit la r
n, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aisément ; car ce pauvre
comédien
faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
de languir pendant quelque temps par le retour de Scaramouche82. Ce
comédien
, après avoir gagné une somme assez considérable p
fut négligée pendant tout ce temps-là ; elle ne gagnait rien, et les
comédiens
étaient prêts à se révolter contre leur chef. Ils
r rappeler le public, et l’on ne parlait pas de son retour. Enfin ces
comédiens
injustes murmuraient hautement contre Molière, et
comment il les ramènerait ; et à la fin, fatigué des discours de ses
comédiens
, il dit à la du Parc et à la Béjart, qui le tourm
tait d’aller bien loin pour quelque temps, pour s’en revenir comme ce
comédien
; mais il ajouta qu’il n’était ni en son pouvoir,
ière. Ce n’est pas là le seul désagrément que Molière ait eu avec ses
comédiens
: l’avidité du gain étouffait bien souvent leur r
ans payer, et le parterre en était toujours rempli ; de sorte que les
comédiens
pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un ord
roi le lui accorda. Mais ces messieurs ne trouvèrent pas bon que les
comédiens
leur fissent imposer une loi si dure, et ils prir
qui n’a plus que quelques jours à vivre. » Le compliment de ce jeune
comédien
, qui avait profité de son habillement pour parler
’honneur de servir le roi dussent favoriser ces misérables contre les
comédiens
de Sa Majesté ; que d’entrer à la comédie sans pa
de défendre le Tartuffe 91 . Cet ordre fut un coup de foudre pour les
comédiens
et pour l’auteur. Ceux-là attendaient avec justic
rêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette pièce. Les
comédiens
voulurent absolument qu’il y eût double part sa v
rt des personnes préposées pour faire exécuter les ordres du roi. Les
comédiens
firent aussitôt éteindre les lumières, et rendre
r de la part des spectateurs, et sans beaucoup de chagrin du côté des
comédiens
. La permission que Molière disait avoir de Sa Maj
; mais leur joie ne dura qu’autant de temps qu’il en fallut aux deux
comédiens
pour apporter l’ordre du roi, qui voulait qu’on j
dans les commencements, même dans la province, il paraissait mauvais
comédien
à bien des gens ; peut-être à cause d’un hoquet o
e en fut aussi étonné que son ami. « Ce sera là, dit-il, un excellent
comédien
! — On ne vous consulte pas sur cela, répond Moli
; et c’est un vol qu’il fait au public s’il ne se fait prédicateur ou
comédien
. — En vérité, lui répond Molière, il faut que vou
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette
comédienne
. « Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui di
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les
comédiens
, étala une partie du ridicule dont il était charg
la laissa même annoncer. Cependant il jugea à propos de la donner aux
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, ce qui indigna Molière e
seul jour, le pouvant faire absolument. » Mais il envoya chercher les
comédiens
, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
dit-il, je ne puis m’y trouver, et vous pourrez rendre l’argent. »Les
comédiens
tinrent les lustres allumés et la toile levée pré
, les donna tous, quelque temps après sa mort, au sieur de La Grange,
comédien
, qui, connaissant tout le mérite de ce travail, l
; que, dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit
comédien
; que l’un et l’autre eurent du succès chacun dan
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade le
comédien
se fit avocat. Cette double cascade m’a paru asse
ent vers la fin du mois de février 1685. Brécourt a été un très grand
comédien
dans le tragique et dans le comique. Après avoir
on rapporte un trait qui mérite d’être placé ici. En l’année 1678, ce
comédien
, étant à la chasse du roi à Fontainebleau, joua u
13 août 1684. Brécourt avait épousé la demoiselle Étienne Des-Urlis,
comédienne
du Marais, qui suivit son mari à l’Hôtel de Bourg
reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le
comédien
Baron, qui a été unique dans la tragédie et la co
agédie et la comédie… Son mérite était dans la perfection de l’art du
comédien
, perfection très rare, et qui n’appartient qu’à l
nthrope. Baron avait la plus haute idée de son état : il disait qu’un
comédien
était un homme nourri dans le giron des rois. « J
hommes dans chaque genre, elle semble n’avoir été avare que de grands
comédiens
; je ne trouve que Roscius et moi134 ».Cette haut
. Jean Pitel, sieur de Beauval, était frère de Pitel de Longchamp,
comédien
, qui n’a jamais joué qu’en province. Beauval suiv
ine. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la Lettre sur Molière et les
comédiens
de son temps136, de Brie succéda à du Parc dans l
ssances ; Savoir, des bals, ballets, et danses. D’ailleurs quelques
comédiens
, Deux Français, quatre Italiens, Sur un sujet qu’
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les
comédiens
italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle du
ant général de la Rochelle, parent de Joseph du Landas, sieur du Pin,
comédien
de la troupe du roi. Mademoiselle du Croisy a jou
t-dix-huit ans. Une sœur de du Croisy avait épousé Bellerose, célèbre
comédien
de l’Hôtel-de-Bourgogne. Après la mort de son mar
2 ; Frères Parfait, tome XIII, page 296.) HUBERT. André Hubert,
comédien
de la troupe de Molière, ensuite de la troupe app
. M. de Visé, en annonçant les changements arrivés dans la troupe des
comédiens
du roi, en 1687, parle ainsi du sieur Hubert. « C
e ses réflexions. La Thorillière persista dans le dessein de se faire
comédien
, et Sa Majesté y consentit. Il entra dans la trou
ART. Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de
comédiens
en 1637, et parcourut le Languedoc et la Provence
n, et en seconde noce du sieur Aubry, auteur d’un Démétrius. Elle fut
comédienne
de la troupe du Palais-Royal et de celle de Guéné
beth Béjart, sœur des Béjart, et femme de Molière, fut une excellente
comédienne
. Les Mémoires de Grimarest nous dispensent d’entr
ilquin, sieur de Brie. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de la fameuse
Comédienne
, ou l’histoire de la Guérin, auparavant femme de
de la Guérin, auparavant femme de Molière, mademoiselle de Brie était
comédienne
dans une troupe qui jouait à Lyon lorsque Molière
en soit de cette histoire, mademoiselle de Brie était une fort bonne
comédienne
, grande, bien faite, et extrêmement jolie ; et la
’à l’âge de dix ans, qu’elle la céda à Filandre, chef d’une troupe de
comédiens
qui était alors en Hollande, et dont elle blanchi
monarque parut toujours mécontent de la figure et de la voix de cette
comédienne
. Mademoiselle Beauval continua de jouer avec appl
trompé, ainsi que l’auteur de la Lettre sur la Vie de Molière et des
comédiens
de son temps, qui dit que mademoiselle Marotte ét
son temps, qui dit que mademoiselle Marotte était femme de Verneuil,
comédien
du Marais. (Frères Parfait, tome II, page 302.) O
et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes une excellente
comédienne
, de bien représenter un personnage qui est si con
le y fut mercredi conduite Avec une nombreuse suite, Dont étaient les
comédiens
, Tant les français qu’italiens, Les adorateurs de
Mademoiselle LA GRANGE. Marie Ragueneau, femme du sieur La Grange,
comédienne
de la troupe du Palais-Royal, ensuite de celle de
de Paris, page 199.) 25. Nous avons essayé de découvrir le nom des
comédiens
qui durent frapper les premiers regards de Molièr
voulut les voir ; et, charmé de leurs bouffonneries, il fit venir les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, et leur dit qu’on sortai
I. L’auteur d’une lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et les
comédiens
de son temps dit, en parlant de Bellerose : « que
fauts. Scarron, dans son Roman comique, fait dire à La Rancune que ce
comédien
était trop affecté, et on lit dans les Mémoires d
s. 42. Ce pâtissier se nommait Ragueneau ; il fut longtemps aimé des
comédiens
et chéri des poètes, qui se régalaient à ses dépe
, et, de bon pâtissier, il devint d’abord méchant poète, puis méchant
comédien
. Dassoucy, qui nous a conservé son histoire, dit
ller chercher fortune en Languedoc, où il fut reçu dans une troupe de
comédiens
qui avait besoin d’un homme pour faire un personn
si bien, qu’en moins d’un an il acquit la réputation du plus méchant
comédien
du monde ; de sorte que les comédiens, ne sachant
it la réputation du plus méchant comédien du monde ; de sorte que les
comédiens
, ne sachant à quoi l’employer, le voulurent faire
e de la vie de Molière. 48. C’est-à-dire quelque employé ou quelque
comédien
de la troupe. Ce mot domestique avait alors un
avait été page du duc de Guise. Chapuzeau le cite comme un excellent
comédien
. (Voyez Chapuzeau, liv. III, pages 177 et 178 ; l
uieu, d’après une ancienne tradition de Bordeaux, que Molière, encore
comédien
de campagne, avait fait représenter dans cette vi
. La conversation suivante, avec Chapelle, est extraite de la Fameuse
Comédienne
, ou histoire de la Guérin, auparavant femme de Mo
norance doctorale des médecins de son temps. 72. Ce Raisin devint un
comédien
excellent. Il joignait au talent le plus parfait
esp.) 73. Le père et la mère de Baron étaient tous deux de fort bons
comédiens
. Il est surprenant que Grimarest n’en ait pas dit
ur répondre aux nombreux détracteurs de ce chef-d’œuvre. 75. Quoique
comédien
, Molière faisait toujours auprès du roi son servi
squement, en disant qu’il n’avait point de service à partager avec un
comédien
. Bellocq, homme d’esprit, et qui faisait de jolis
les. C’est ici que cet incomparable acteur, modèle des plus illustres
comédiens
de son siècle, qui avait appris de lui l’art si d
rites de ces aimables et joyeux convives. « Molière, dit-il, ce grand
comédien
, et mille fois encore plus grand auteur, vivait d
l aurait donné toute chose un monde pour avoir le naturel de ce grand
comédien
. C’est dans ces soupers que j’appris une espèce d
représentation. Il est donc faux que la défense ait été notifiée aux
comédiens
à l’instant où ils se disposaient à entrer en scè
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte ; et Roscius, ce fameux
comédien
de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang,
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait ; il était tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
éreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux
comédiens
, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants pou
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon
comédien
, et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre.
ir* » Molière réunissait à lui seul tous les talents nécessaires à un
comédien
. Il a été si excellent acteur pour le comique, qu
de Molière, vivant valet de chambre et tapissier du roi, et l’un des
comédiens
de sa troupe, et en son absence Jean-Aubry son be
aire l’auteur de Tartuffe. Les poètes célèbrent le grand comique, les
comédiens
viennent saluer son image. C’est la Semaine de Mo
de Molière a été célébré en province, par quelques poètes et quelques
comédiens
moins autorisés que les artistes de la Comédie-Fr
us déjà l’homme ni trop gras, ni trop maigre , dont Mlle Poisson, la
comédienne
, nous a laissé le portrait4 ; sa figure s’était c
onner le théâtre : « Votre santé y dépérit, lui dit-il, le métier de
comédien
vous épuise ; croyez-moi, il faut y renoncer ! «
ime sévère, ne réservant ses efforts que pour son cher théâtre et ses
comédiens
. Sur ces entrefaites, il se réconcilia avec Arman
re, Molière, sentant que le mal était décidément le plus fort, dit au
comédien
Baron, son ami : « Je vois bien qu’il me faut qui
e tue », dit-il. Baron lui prit les mains ; elles étaient glacées. Le
comédien
donna à Molière son manchon, appela ses porteurs,
nt cinquante francs ? Il fallut s’y reprendre à trois fois et que les
comédiens
, et à leur tête M. Régnier, s’y missent corps et
son pendant cette année. Ce fut sur la proposition de Lekain que les
comédiens
du roi, les enfants chéris de Molière, comme il l
semblée. Il fallait seulement, pour cela, et pour que la décision des
comédiens
fût valable, que les premiers gentilshommes de la
tte correspondance. Ce sont documents à conserver. Délibération des
comédiens
du roi, prise à l’occasion de la centenaire de Mo
i n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des
comédiens
. Après quoi, il nous a représenté qu’il estimait
ment la réponse de ce dernier. La matière mise en délibération, nous,
comédiens
du roi, avons de grand cœur donné notre consentem
uoi ! le centenaire de Molière était du moins fêté, et d’ailleurs les
comédiens
complétèrent de leurs deniers la somme nécessaire
u’en 1873. II. Les débuts de Molière Nous avons dit comment les
comédiens
de Molière ont perdu cette occasion de célébrer s
e à Lyon, nous donne une autre preuve de la générosité de Molière. Le
comédien
abandonna au profit de l’Hôtel-Dieu la première r
o en parvint jusqu’à Paris, et le roi lui-même voulut voir de près le
comédien
dont on parlait tant. Ce fut le 24 octobre 1658 q
oupe de Molière à Paris16. La salle du Petit-Bourbon fut accordée aux
comédiens
pour y jouer alternativement avec les Italiens. E
ffons, le grand-père souriait et se disait qu’après tout le métier de
comédien
avait ses charmes. Bref, Molière et ses amis les
s de Molière. Après le décès de Molière, disait-il, sa veuve remit au
comédien
La Grange (mort en 1692) des manuscrits, des papi
ruction du grand portail du Louvre. Le roi accorda à la troupe de son
comédien
favori la salle de théâtre du Palais-Royal, où le
u roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses
comédiens
, avec 300 livres de pension pour chaque comédien.
et le titre de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque
comédien
. » Cette munificence, dit M. Étienne Arago dans u
ts livres n’ont jamais été payées. » On trouvera dans ce registre du
comédien
, monument sans prix et sans équivalent, la liste
tain que Le Festin de Pierre est imité du Convitato di Pietra que les
Comédiens
de l’Art jouaient en 1657, sur canevas, au théâtr
pour une jeune fille séduisante, irrésistible. On a voulu nier que la
comédienne
, qui, dès le lendemain de son mariage, prenait de
pour lui opposer l’œuvre d’un médiocre auteur, Montfleury, le fils du
comédien
de l’hôtel de Bourgogne. Sans doute, Tartuffe obt
s ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète et bon
comédien
. Il fait rire, et de vrai c’ est tout ce qu’il
pas seulement ces violents et ces méchants qui conspirèrent contre le
comédien
de génie. D’autres aussi s’en mêlèrent. Bourdalou
éâtre révolté contre l’autel, la Farce aux prises avec l’Évangile, un
comédien
qui se joue des mystères, et qui fait raillerie d
beaucoup pardonné, parce qu’il a beaucoup aimé Molière. V. Molière
comédien
C’est une question curieuse et intéressante à
et intéressante à résoudre que celle de savoir si Molière fut un bon
comédien
. La question est à peine faite, d’ailleurs, qu’el
ains, voire les ennemis, s’accordent à reconnaître que Molière fut un
comédien
excellent. On le trouvait cependant inférieur dan
able dans les personnages de la tragédie ; mais M. Régnier, l’éminent
comédien
, nous faisait remarquer avec beaucoup de justesse
teur-auteur, devait avoir les mêmes qualités que Molière, en tant que
comédien
. On n’a point, il est vrai, pour Shakespeare, les
s doute, — du temps de Shakespeare, l’auteur d’Othello devait être un
comédien
de talent. On le trouvait surtout admirable dans
ue j’avance, de comparer justement les conseils que Molière donne aux
comédiens
dans L’Impromptu de Versailles à ceux que donne S
ous prie, comme je l’ai prononcé devant vous, recommande Hamlet à ses
comédiens
; dites-le en le laissant légèrement courir sur l
omme dit Shakespeare, un miroir à la nature . Shakespeare raille les
comédiens
de son temps, qui se carraient et beuglaient . M
à lui-même et à son respect de la nature. Molière donc était fort bon
comédien
et avait sur son art des idées tout à fait sensée
t à Champmeslé dans les coulisses de son théâtre, tandis qu’un de ses
comédiens
écorchait Tartuffe sur la scène. Il avait fait de
hrase, à se contraindre lui-même à un débit moins précipité. Le vieux
comédien
Marcel a donné à La Martinière maintes traditions
implement qu’il lui fallait être profondément convaincu pour être bon
comédien
, et je ne vois pas ce qu’il y a là de fort damnab
on le voit contrefaire tour à tour Montfleury et Mlle de Beauchâteau,
comédiens
tous deux de l’hôtel de Bourgogne. Dans un pamphl
avantage son mérite40 ». Ainsi, Molière conférencier égalait Molière
comédien
. Encore un coup, ce n’était pas le goût des disco
De là cette habitude des oraisons et, je le répète, des conférences.
Comédien
, on disait de lui qu’il savait faire jouer jusqu’
rire qu’il n’y en a pour admirer. » Certes. Et Molière, directeur et
comédien
, sacrifiant parfois à ce que ses ennemis appelaie
suivre en esclaves bien rentés et bien repus. Tel fut chez Molière le
comédien
, celui qu’on bafoua avec tant de haine, mais auss
mers, qu’on ait publiés sur Molière, c’est Le Mariage sans mariage du
comédien
Marcel, représenté sur le théâtre du Marais en 16
il est « impuissant » ; or il est indiqué dans le livre de La Fameuse
comédienne
que Molière était parfois affligé de ce malheur.
it avec esprit à ces sottises. On trouve dans une pièce de Chevalier,
comédien
du théâtre du Marais, Les Amours de Calotin (1663
eux qu’on voit autour de lui Sont les Turlupins d’aujourd’hui, Que ce
comédien
folâtre A loué dessus son théâtre : Et quoi que c
des armes, mais aussi la conscience même de la force. Les narines du
comédien
qui va entrer en scène, de l’auteur qui va faire
anthrope. On peut cependant reprocher à ce portrait de nous rendre le
comédien
et non l’homme ; dans une étude spéciale et fort
son costume de L’École des femmes, nous rend, par exemple encore, le
comédien
jouant ses propres pièces. Il est détaché d’un ca
ueil de M. Frédéric Hillemacher, Galerie historique des portraits des
comédiens
de la troupe de Molière (2e édit., 1859. Lyon, Sc
ières, et sa réputation peut égaler celle du fameux Roscius, ce grand
comédien
si renommé dans l’antiquité et qui mérita du Prin
rire. » Voilà pour l’auteur. Voici pour l’acteur : « Il était tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête ; il semblait qu
e ici pour la première fois, — du bruit qu’avait fait, en mourant, le
comédien
et l’auteur de génie, que quelques envieux avaien
e, il est juste de parler un peu de ses collaborateurs, j’entends des
comédiens
qui partagèrent avec lui les fatigues des premièr
Palais-Royal, nous allons donner rapidement quelques détails sur les
comédiens
et les comédiennes qui en firent partie. Béjart
us allons donner rapidement quelques détails sur les comédiens et les
comédiennes
qui en firent partie. Béjart (Joseph), l’aîné (1
en duel sur la place du Palais-Royal. Du Fresne (Ch.) (1645-1680). —
Comédien
de l’Illustre Théâtre et peintre du roi. On le tr
s Le Malade imaginaire. Brécourt (Guillaume Marcoureau, sieur de). —
Comédien
excellent, auteur médiocre ; Louis XIV disait de
table. Du Croisy (Philibert Gassot, sieur), gentilhomme beauceron et
comédien
excellent. — Il eut l’honneur de créer le personn
e faire à sa place. Jodelet (Julien Bedeau, dit). — Un des meilleurs
comédiens
du xviie siècle, un vrai bouffon, appartint à la
apitaine de cavalerie, mordu du démon du théâtre. Fort bel homme, bon
comédien
quoique Collé, dans son Journal, le traite de gri
Vécut jusqu’en 1700. Baron (Michel Bayron, dit). — On l’a appelé le
comédien
le plus surprenant de la scène française (M. Hill
ans pour faire un César ; mais il faudrait dix siècles pour faire un
comédien
tel que moi ! » Excellent dans les rôles tragique
ntes. Du Parc (marquise Thérèse de Gorlas, demoiselle), tragédienne,
comédienne
et danseuse. — M. Ch. Louandre cite le Mercure de
dite aussi Marotte Beaupré, actrice de la troupe du Marais, médiocre
comédienne
, mais extrêmement jolie, et, dit le gazetier Robi
te dans La Comtesse d’Escarbagnas, M. F. Hillemacher ajoute encore le
comédien
Ragueneau, sieur de l’Estang (né à Paris en 1617,
Jean-Baptiste Pocquelin-Moliere, tapissier-valet de chambre, illustre
comédien
, sans autre pompe, sinon de trois ecclesiastiques
r De leur peu de reconnaissance ; Il leur fallut un
comédien
Qui mit à les polir son art et son étude. Mais, M
héroïque, aussi en vers, par l’abbé de Schosnes, représentée par les
comédiens
français le 17 février 1773 (Paris, Callot, 1773,
n divertissement relatif à l’apothéose de Molière, représenté par les
comédiens
français le 18 février 1773 (Paris, Veuve Duchesn
la Vie de Molière de Grimarest, et se servit des souvenirs d’un vieux
comédien
de la troupe de Molière, nommé Marcel. L’édition
i occupaient l’hôtel de Bourgogne, mais les intérêts des familles des
Comédiens
n’ayant pu s’accommoder, ils supplièrent Monsieur
rencontre que là, mais qui n’a rien d’improbable : « Molière, fameux
comédien
, ayant fait et représenté une pièce de théâtre ay
assassiner Molière, et étant au petit coucher du roi où on parlait du
comédien
, il dit au roi : “Sire, Votre Majesté se pourrait
passer de Molière ?” Le roi qui savait le mal que le comte voulait au
comédien
, et jugeant de son dessein, lui répondit : “La Fe
ague, une dent de Molière. 56. Galerie historique des portraits des
comédiens
de la troupe de Molière (Lyon, Nicolas Scheuring,
a Brigogne, cette prostituée, chanteuse de l’Opéra, la Molière, cette
comédienne
de tous les théâtres, étaient des créatures publi
reproduit cette apostrophe véhémente pour imiter ou même parodier le
comédien
du théâtre du Marais qui y faisait effet*. La sim
ons dit du talent d’imitation de Molière au chapitre intitulé Molière
comédien
. 58. Publié par M. A. Jal. 59. Publié par M.
and elle est perfectionnée. Avant l’année 1625, il n’y avait point de
comédiens
fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme
qu’elles sont mauvaises pour le nôtre, furent cause qu’une troupe de
comédiens
s’établit à Paris. Bientôt après, la passion du c
ant son génie, se résolut de s’y livrer tout entier, d’être à la fois
comédien
et auteur, et de tirer de ses talents de l’utilit
de Molière, et il ne fit en changeant de nom que suivre l’exemple des
comédiens
d’Italie, et de ceux de l’hôtel de Bourgogne. L’u
he n’étaient connus que sous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un
comédien
appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène
tte comédie à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une troupe de
comédiens
de campagne, qui fut abandonnée dès que celle de
rable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au
comédien
. Après avoir couru quelque temps toutes les provi
alle des gardes du vieux Louvre. Il y avait depuis quelques temps des
comédiens
établis à l’hôtel de Bourgogne. Ces comédiens ass
puis quelques temps des comédiens établis à l’hôtel de Bourgogne. Ces
comédiens
assistèrent au début de la nouvelle troupe. Moliè
il remerciait Sa Majesté de son indulgence, et louait adroitement les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, dont il devait craindre
ils s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon avec les
comédiens
Italiens, qui en étaient en possession depuis que
ui rendait son jeu comique plus plaisant. La femme d’un des meilleurs
comédiens
que nous ayons eus a donné ce portrait-ci de Moli
reux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux
comédiens
, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
ait reçus de la nature, mérite d’être connu de la postérité. C’est le
comédien
Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans
soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu’un
comédien
de campagne, que la pauvreté empêchait de se prés
e de cette fille. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une
comédienne
jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage
laissa qu’une fille, qui avait beaucoup d’esprit. Sa veuve épousa un
comédien
nommé Guérin. Le malheur qu’il avait eu de ne pou
pas s’en charger. La populace, qui ne connaissait dans Molière que le
comédien
, et qui ignorait qu’il avait été un excellent aut
is rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un
comédien
Qui mît à les polir sa gloire et son étude ; Mais
e que par son extrême impertinence. Sa vieille réputation fit que les
comédiens
osèrent la jouer en 1719, mais ils ne purent jama
nsuite en Italie, sous le titre de Convitato di Pietra. La troupe des
comédiens
italiens le joua à Paris, et on l’appela Le Festi
effet il y ait dans cette pièce quelque intérêt, soit que le jeu des
comédiens
l’embellit ; soit plutôt que le peuple, à qui Le
us qu’aux honnêtes gens, aime cette espèce de merveilleux. Villiers,
comédien
de l’hôtel de Bourgogne, mit Le Festin de Pierre
r mortificar la carne. On sait sur cela le mot du grand Condé : Les
comédiens
Italiens n’ont offensé que DIEU, mais les Françai
; il obtint un ordre du roi par écrit de représenter Le Tartuffe. Les
comédiens
, ses camarades, voulurent que Molière eût toute s
urgogne aussi longtemps que Le Tartuffe au Palais-Royal ? Montfleuri,
comédien
de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La Femme juge
s ses pièces sont d’agréables sottises : Il est mauvais poëte, et bon
comédien
; Il fait rire, et de vrai, c’est tout ce qu’il f
ne méritaient pas d’examen ; mais Molière leur répondait qu’il était
comédien
aussi bien qu’auteur, qu’il fallait réjouir la co
re cette tache, qu’un préjugé très injuste attache à la profession de
comédien
. Ils étaient honorés dans Athènes, où ils représe
Molière, l’homme et le
comédien
Autant peut-être que l’histoire de sa vie et
commandement à la main, il a l’expression solennelle que prennent les
comédiens
dans les rôles de ce genre et qu’il leur est bien
re. Avec le portrait de Chantilly, nous ne sommes plus en présence du
comédien
, mais de l’homme privé, simplement vêtu d’un cost
vieux et au blâme des sots des suffrages flatteurs entre tous. Simple
comédien
de campagne, il entretient avec le prince de Cont
et d’apprécier le caractère : le prince « conféroit souvent » avec le
comédien
, « et, lisant avec lui les plus beaux endroits et
ne nous donne que la caricature de ces bons bourgeois accueillant des
comédiens
de passage ; le même tableau est indiqué d’une to
ndent indirectement le même témoignage ; ainsi l’auteur de la Fameuse
comédienne
, dont la haine acharnée contre sa femme s’arrête
termédiaire des religieux ; c’était là une pratique générale chez les
comédiens
. Mais, en son propre et seul nom, « il donnait au
: « Où la vertu va-t-elle se nicher ! » Une qualité commune chez les
comédiens
, c’est leur promptitude à secourir un camarade ;
it de Baron, l’on sait avec quel soin il dirigea l’éducation du jeune
comédien
retiré par lui de chez un montreur de phénomènes.
ance, et, sans doute, ne lui en disait rien. Décidément, ce ménage de
comédiens
était bien un de ces ménages d’artistes comme on
rrivée à Paris Molière entretenait un commerce galant avec une de ses
comédiennes
, Mlle Menou, et qu’il excitait par là de vives ja
ns une existence misérable, il tirait tout de lui-même et que, pauvre
comédien
errant, malgré les mauvais jours et les déboires,
oi. » Un autre jour, consulté par un jeune homme qui voulait se faire
comédien
, il l’en détournait avec force : « Notre professi
qu’un triste esclavage aux plaisirs des grands, le monde regarde les
comédiens
comme des gens perdus, etc. Il ne faut pas tirer
rps et âme. Avant d’être écrivain de génie, il était, il voulait être
comédien
excellent. Il eut toutes les qualités que sa prof
s. C’est là ce que n’ont jamais voulu comprendre un certain nombre de
comédiens
que la nature destine à faire rire. L’auteur de l
ne nouvelle diction tragique, Molière, comme il arrive d’habitude aux
comédiens
, faisait la théorie de son talent et proposait co
eur modèle dans César, de la Mort de Pompée. Erreur qui est bien d’un
comédien
, Molière avait choisi pour se faire peindre celui
ui aussi tiède qu’au premier jour. J’ai consulté à ce sujet plusieurs
comédiens
d’expérience, et tous me disaient que, hors Paris
dans ses mains. » De Visé est encore plus explicite : « Il étoit tout
comédien
, depuis les pieds jusqu’à la tête ; il sembloit q
e arrivait à son apogée littéraire et social, il se trouvait un grand
comédien
pour recueillir ce que toute une lignée de « farc
. On cite d’habitude, pour marquer la nature de ses rapports avec ses
comédiens
, une phrase du registre de La Grange : « Tous les
squerie rendus nécessaires par la turbulence et l’indiscipline de ses
comédiens
. Lorsqu’il s’adresse à eux, dans l’Impromptu de V
re enrager aujourd’hui ? Ah ! les étranges animaux à conduire que des
comédiens
! .. Songeons à répéter, s’il vous plaît… Or sus
sez -et c’est en quoi vous faites mieux voir que vous êtes excellente
comédienne
, de bien représenter un personnage qui est si con
ière en révolte déclarée. Confirmant ce que dit Chappuzeau, que « les
comédiens
ne peuvent souffrir entre eux la monarchie, qu’il
’il dut y avoir bien des scènes bruyantes, et que le directeur de ces
comédiens
illustres connut les ennuis de tous les directeur
ncore vu et ce qui ne se verra jamais : c’est une troupe accomplie de
comédiens
, formée de sa main, dont il étoit l’âme, et qui
velée, n’a cessé de la suivre en la rajeunissant. Former d’excellents
comédiens
et leur donner des chefs-d’œuvre à interpréter ne
là qu’il aimait l’éloquence pour elle-même, et aussi qu’il était très
comédien
par le constant désir d’occuper le public de sa p
rands « au bout des tables » et payant son écot par ses imitations de
comédiens
; de Visé raconte qu’il n’ouvrit son théâtre « qu
ssée comme la plus régulière, a son genre de point d’honneur. Pour un
comédien
, pour un directeur de théâtre, il consiste non-se
rche est surtout littéraire. Elle contribue, en effet, à prouver que,
comédien
beaucoup plus qu’auteur, et subordonnant tout aux
personnage devait être intéressant. Il était, semble-t-il, l’ami des
comédiens
du Palais-Royal, quelque chose comme l’aumônier d
tion de ses ouvrages. Une pièce de lui, jouée par lui-même et par les
comédiens
qu’il avait formés, devait offrir la perfection d
illes J’ai pensé que quelques détails biographiques sur tous les
comédiens
dont la troupe de Molière était composée à l’époq
us leur propre nom. J’y ai joint des notes du même genre sur ceux des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, dont Molière tourne le j
ra bientôt pourquoi l’on insiste sur cela. Brécourt fut un très grand
comédien
et un très mauvais sujet. Suivant des mémoires du
lente : c’était assez l’humeur du temps. Envisageons-le d’abord comme
comédien
. Charmé de son jeu dans le rôle d’Alain de L’Écol
aujourd’hui, était d’une très grande importance dans un temps où les
comédiens
parlaient tous les jours au public. La Grange s’y
t un gentilhomme qui se sentit une vocation si décidée pour l’état de
comédien
, qu’il demanda à Louis XIV la permission de quitt
succès ; et ne fut cependant pas imprimée. Son fils fut un très grand
comédien
, et son petit-fils un bon acteur. [Béjart le j
occasion une preuve de son goût ; parce que Béjart boitait, tous les
comédiens
de province qui jouaient son emploi, se crurent o
tenait, d’après le partage qu’ils avaient fait de la semaine avec les
comédiens
italiens. Sa part fut continuée à mademoiselle du
acine. Mademoiselle du Parc joua le rôle d’Andromaque en 1667, et les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne n’eurent pas de peine à v
de Molière, cet article doit être court, et ne peut concerner que la
comédienne
, non la femme de l’auteur célèbre qui lui dut une
uise, il le quitta bientôt pour courir la province avec une troupe de
comédiens
, et vers 1635 il entra dans celle de l’hôtel de B
Jeanne de la Chalpe, veuve de Pierre Rousseau, écuyer, sieur Duclos,
comédien
du roi. Le cardinal de Richelieu voulut que la no
x : des joueurs le débarrassèrent de ses fonds à Valladolid, mais des
comédiens
le recueillirent à Valence ; puis il fut directeu
à venger leurs affronts, et à punir Molière d’un nouveau succès. Les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, moins piqués de quelques
ffrage des ennemis de Molière, et de quelques partisans exclusifs des
comédiens
de l’hôtel, fit imprimer son Portrait du peintre,
Versailles, s’était moqué de la déclamation emphatique et outrée des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne. La piété filiale leur fi
é dans la description grotesque de Montfleury. Après la vengeance des
comédiens
, vint la vengeance des marquis ; c’est sous ce ti
contrefaire le sien, et prétend, comme Montfleury, que la parodie des
comédiens
de l’hôtel, dans L’Impromptu de Versailles, n’est
composer : la scène est donc un théâtre, et les personnages sont des
comédiens
. Une comédie dans une comédie est, pour le dire e
en œuvre. Je l’ai déjà fait entendre, la répétition pour laquelle les
comédiens
sont rassemblés, ne peut être qu’un prétexte, ou,
es épisodes satiriques, tels que cette plaisante imitation du jeu des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne ; cette arrivée d’un marq
sera-t-elle représentée, ou ne le sera-t-elle point ? Que feront les
comédiens
, et que dira le roi ? Voilà le nœud. Un homme vie
le compte de de Visé la comédie de Zélinde. Elle est de de Villiers,
comédien
de l’hôtel de Bourgogne. Dans une Lettre sur les
des marquis, une pièce qu’il eût peut-être dû nommer La Vengeance des
comédiens
; et, dans un autre endroit, il dit : « Ce qui fu
marquis. Or, cette dernière pièce est incontestablement l’ouvrage du
comédien
de Villiers. 7. On ignore pourquoi la pièce de M
& prendre celle-ci pour la seconde. Les autres, est une faute du
comédien
qui s’est glissée dans l’impression. Il est vrai
titre religieux qui caractérisoit leur compagnie. Une troupe d’autres
comédiens
se forma pour la premiere fois, & prit d’eux
hrone, il infecta le royaume de farceurs ; il fit venir de Venise les
comédiens
Italiens surnommés li Gelosi, lesquels au rapport
a licence s’étant également glissée dans toutes les autres troupes de
comédiens
, le parlement refusa pendant long-tems d’enregist
gistrer leurs lettres patentes, & il permit seulement en 1596 aux
comédiens
de province, de joüer à la foire saint-Germain, à
irie de la passion. En 1609, une ordonnance de police défendit à tous
comédiens
de representer aucunes comédies ou farces, qu’ils
is, 1747, in-8°. &c. Les accroissemens de Paris ayant obligé les
comédiens
à se séparer en deux bandes ; les uns resterent à
eurs ou d’actrices, danseurs, filles des chœurs, &c. Nos premiers
comédiens
ont été les Troubadours, connus aussi sous le nom
ut. Voyez Comédie sainte. A ces confreres ont succédé les troupes de
comédiens
, qui sont ou sédentaires comme les comédiens Fran
t succédé les troupes de comédiens, qui sont ou sédentaires comme les
comédiens
François, les comédiens Italiens établis à Paris,
comédiens, qui sont ou sédentaires comme les comédiens François, les
comédiens
Italiens établis à Paris, & plusieurs autres
grandes villes du royaume, comme Strasbourg, Lille, &c. & les
comédiens
qui courent les provinces & vont de ville en
courent les provinces & vont de ville en ville, & qu’on nomme
comédiens
de campagne. La profession de comédien est honor
en ville, & qu’on nomme comédiens de campagne. La profession de
comédien
est honorée en Angleterre ; on n’y a point fait d
écessaires dans celui qui sait y faire un rôle avec succès, l’état de
comédien
prendra nécessairement dans tout bon esprit, le d
une même personne, qu’on compte plus de grands auteurs que de grands
comédiens
. Malgré tout cela, ils ont été traités très durem
re de notre ouvrage. Voyez Geste, Déclamation, Intonation, &c.
Comédiens
(Jurisprudence) Comédiens, (Jurisprudence.) C
te, Déclamation, Intonation, &c. Comédiens (Jurisprudence)
Comédiens
, (Jurisprudence.) Chez les Romains, les comédiens
(Jurisprudence) Comédiens, (Jurisprudence.) Chez les Romains, les
comédiens
étoient dans une espece d’incapacité de s’obliger
ette loi ne s’observe point parmi nous. Il a toûjours été défendu aux
comédiens
de représenter sur le théatre les ecclésiastiques
us cod. de episcop. aud. […] omnibus auth. de sanctiss. episcop. Les
comédiens
étoient autrefois regardés comme infâmes (l. si f
de la coûtume de Bretagne. Le canon definimus, 4. quest. j. dit qu’un
comédien
n’est pas recevable à intenter une accusation : &
gnos. porte qu’un fils qui, contre la volonté de son pere, s’est fait
comédien
, encourt son indignation. Charlemagne, par une or
oüer que la plûpart de ces peines ont moins été prononcées contre des
comédiens
proprement dits, que contre des histrions ou farc
étant devenu plus épuré, on a conçû une idée moins desavantageuse des
comédiens
. On tient néanmoins toûjours pour certain que le
euse des comédiens. On tient néanmoins toûjours pour certain que les
comédiens
dérogent ; mais il en faut excepter ceux du Roi q
un arrêt du conseil du 10 Septembre 1668, rendu en faveur de Floridor
comédien
du roi, qui étoit gentilhomme ; par lequel il lui
tabli sous le titre d’académie royale de Musique. La part que chaque
comédien
a dans les profits peut être saisie par ses créan
3. Journ. des aud. Il y a plusieurs reglemens pour la profession des
comédiens
& pour les spectacles en général, qui sont ra
ome I. liv. III. tit. iij. & dans le dictionn. des arrêts, au mot
comédien
. (A) COMIQUE Comique, genre de la comédi
e des Pyrénées. De retour à Paris, il établit une troupe accomplie de
comédiens
, formés de sa main, & dont il étoit l’ame : m
me temps que dans une réalité si touchante par l’aventure de ces deux
comédiens
morts ensemble de la mort d’un ami ? II. Pl
petit-fils au spectacle : Avez-vous envie, lui dit-il, d’en faire un
comédien
? Plut à Dieu, avait répondu le grand-père, qu’i
dien ? Plut à Dieu, avait répondu le grand-père, qu’il fut aussi bon
comédien
que Bellerose ! Eh ! que lui fallait-il davanta
lié, en 1641, une déclaration par laquelle il défendait que l’état de
comédien
pût être désormais imputé à blâme, et préjudiciât
pût être désormais imputé à blâme, et préjudiciât à la réputation du
comédien
dans le commerce public. Il n’en fallait pas tant
es lointaines. « Nous jouâmes un mois devant cette noblesse, dit une
comédienne
dans le Roman Comique, le baron nous faisait mang
s dans quelles régions trouverait-il une femme selon son cœur, pauvre
comédien
qu’il était, rebuté de sa propre famille ? Chaque
? Je ne sais mais il me semble retrouver dans l’esquisse inachevée du
comédien
Destin, quelques traits épars du caractère élevé
ues traits épars du caractère élevé de Molière. « Il était excellent
comédien
, vaillant, honnête homme, entendu... fort amoureu
ne conversation de Molière lui-même, occupé déjà des Précieuses. Nos
comédiens
, cependant, ne restèrent point à Paris. Qu’était-
troupe, après s’être fait applaudir dans l’Étourdi, quitta Lyon; nos
comédiens
se rendirent à Montpellier, auprès du prince de C
ut faire son secrétaire. C’était un très grand honneur pour un pauvre
comédien
de campagne ; cependant Molière pria, avec respec
de là ce vers : Je suis homme fort rond de toutes les manières. Au
comédien
Lespy, qui avait une voix de Stentor, il donnera
e voix de Stentor, il donnera le nom de Gorgibus. De Montpellier, nos
comédiens
retournèrent à Lyon, d’où ils allèrent à Avignon,
t fort incommodes, et mettaient souvent en désordre les coiffures des
comédiens
, parce que ne s’ouvrant que fort peu par en haut,
que la salle du Petit-Bourbon fut mise à la disposition des nouveaux
comédiens
; et ils y jouèrent alternativement avec les Itali
époque à laquelle ils s’établirent au Palais-Royal, sous le titre de
Comédiens
de Monsieur. Molière, jusqu’ici, avait marché da
, pendant ce temps, n’en fit que mieux connaissance avec les nouveaux
comédiens
; et quarante représentations ne suffirent point
faire imprimer, et elle ne le fut qu’après sa mort, par les soins du
comédien
Lagrange. N’en voulant pas tout perdre, cependant
ite anecdote du grand monarque déjeunant en tête à tête avec le grand
comédien
, et le relevant ainsi aux yeux de tous du mépris
e prenaient pas la peine de cacher leurs poursuites, persuadés qu’une
comédienne
ne pouvait pas se montrer plus fière que tant de
peine. Molière fut joué, insulté en public, indignement moqué par les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne. Comédies, satires, épigr
pauvretés de tous genres, de toutes parts bruissaient contre le grand
comédien
. Mais, au plus fort du scandale, au premier jour
ngleterre, tenir sur les fonds baptismaux, le premier-né de son grand
comédien
. L’enfant reçut le nom de Louis ! XI. Moliè
cinq à Paris), se prirent à jouer à l’envie des Festin de Pierre. Les
Comédiens
de Monsieur voulurent en avoir un comme les autre
es portes. Louis XIV ne les laissait pas sans réponse : il dotait les
comédiens
de Molière d’une pension de sept mille livres, le
est en effet ce qui eut lieu. Louis XIV voulut montrer à tous que son
comédien
ne devait recevoir d’ordres que de lui-même. Moli
terre de leurs colossales et tumultueuses personnes, ce qui était aux
comédiens
d’un tort considérable. Ceux-ci, qui toujours har
l lui déplaisait de l’user à ces bagatelles; mais considérant que ses
comédiens
, en effet, par ces entrées, étaient privés d’une
se ruent dans la salle, l’arme au poing, prêts à tout massacrer. Les
comédiens
effrayés sautaient par les fenêtres, se cachaient
n eux-mêmes, de sorte qu’ils se retirèrent un peu confus. Les pauvres
comédiens
, assiégés ainsi à l’improviste, étaient encore to
honneur de servir le roi, dussent favoriser ces misérables contre les
comédiens
de Sa Majesté; que d’entrer à la comédie sans pay
la conserver, etc. Cette harangue eut son effet à la satisfaction des
comédiens
, et personne n’entra plus sans payer. Voilà au mi
e par les mousquetaires servit à lui faire mieux comprendre un de ses
comédiens
; ce fut ce brave Hubert, dont nous venons d’enten
s’entendit si bien à adapter ses personnages au caractère même de ses
comédiens
, ne savait jamais que faire de celui-ci. Mais à l
crisie et la dévotion. Jamais il ne s’était vu un tel spectacle : le
comédien
prenant contre les dévots la défense de la vraie
et le Misanthrope, et Tartuffe, et le Festin de Pierre; cependant ses
comédiens
se plaignaient: il les laissait languir, disaient
lités, perdu aux mains de ces gens. Il voyait en lui poindre un grand
comédien
, et il voulut l’ôter de la misère. Au souper, il
les bons exemples aux bons conseils. On raconte qu’un jour, un pauvre
comédien
nommé Mondorge, réduit au dénuement, vint à Auteu
taient seuls tout une comédie. « Il était, dit un contemporain, tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
usque-là sur les théâtres de Paris. » Que devait-être une troupe de.
comédiens
, habiles d’ailleurs, dirigée par un tel chef, qui
aimé de tous ceux qui l’entouraient, jusqu’aux moindres enfants, ses
comédiens
, Boileau, La Fontaine, Ninon, Mme de la Sablière,
qu’elle les entendît seule. Il faisait venir les enfants de tous ses
comédiens
; il lisait Pourceaugnac, le Médecin malgré lui..
gna cette lettre d’un nouvel ordre du roi, qui le replaçait parmi les
comédiens
de Sa Majesté, et lui mandait de prendre la poste
s après, le 8 août, il dépêcha vers le roi, devant Lille, deux de ses
comédiens
, Lagrange et Lathorillère, porteurs de son second
ette et dépensière; qu’ayant à gouverner économiquement une troupe de
comédiens
, pour la plupart, peut-être, un peu gaspilleurs,
olière le moment d’un triomphe jusque-là sans exemple au théâtre. Ses
comédiens
transportés, qui souvent avaient été difficiles a
e ne sais ; pourtant, qu’il dut se plaire au souvenir de ce temps où,
comédien
ambulant, pauvre, ignoré encore, mais riche d’esp
ul jour, le pouvant faire absolument. » Mais il envoya chercher les
comédiens
, à qui il dit que, se sentant plus incommodé que
t-il, je ne puis m’y trouver, et vous pouvez rendre l’argent. » Les
comédiens
tinrent les lustres allumés précisément à quatre
mploya vraysemblablement à composer ses premiers ouvrages. La Béjart,
comédienne
de campagne, attendoit ainsi que lui, pour exerce
enleva presque tous les spectateurs au théatre d’une autre troupe de
comédiens
établis dans cette ville. Quelques-uns d’entre eu
an général, tiroit le dialogue de son propre fonds,7 à la maniére des
comédiens
italiens ; mais, si on en juge par deux piéces du
ait au Roi un remerciement, dans lequel il sçut adroitement louer les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne qui étoient présens, il d
tître de troupe9 de Monsieur, & de jouer alternativement avec les
comédiens
italiens sur le théatre10 du petit Bourbon. L’ét
it plus sensible. Ce qui regarde, dans l’impromptu de Versailles, les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, peut avoir été dicté par
ncontrer dans cette piéce la datte de son mariage avec la fille de la
comédienne
Béjart.22 En 1664, le Roi donna aux Reines une f
toutes les troupes en voulurent régaler le public. En 1660, Villiers
comédien
de l’hôtel de Bourgogne, le fit représenter en ve
e25 l’auteur supprima à la seconde représentation. En 1669, Dorimond,
comédien
de Mademoiselle, & en 1670, Rosimond, comédie
En 1669, Dorimond, comédien de Mademoiselle, & en 1670, Rosimond,
comédien
du marais, traitérent en vers le même sujet pour
. Il n’a laissé qu’une fille ; & sa veuve épousa dans la suite le
comédien
Détriché, connu sous le nom de Guérin. La56 femme
x. Il aimoit fort à haranguer ; &, quand il lisoit ses piéces aux
comédiens
, il vouloit qu’ils y amenassent leurs enfans, pou
oint qu’ils ne distinguoient plus le personnage représenté, d’avec le
comédien
qui le représentoit ; aussi se chargeoit-il toujo
; à ses plaisanteries. Le mariage qu’il contracta avec la fille de la
comédienne
Béjart, lui fit d’abord éprouver ce que la calomn
s ; que dans le tems qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit
comédien
; que l’un & l’autre eurent du succès, chacun
re de quitter le barreau pour monter sur le théatre, son camarade, de
comédien
, se fit avocat. 4. Elle parut d’abord sur les f
s fossés de Nesle, & ensuite au quartier saint Paul. Ces nouveaux
comédiens
, qui jusques-là avoient joué pour leur plaisir, f
ar l’illustre théatre. 5. Hen. le Grand s’appelloit Belleville comme
comédien
, & Turlupin comme farceur. Hugues Guéru étoit
historique de Loret, lettre 48 du 6 novembre 1659. Cette troupe de
comédiens
Que Monsieur avouë être siens. Il y a apparen
côté de saint Germain l’Auxérrois, le Roi accorda à Moliere & aux
comédiens
italiens la sale que le cardinal de Richelieu avo
on, le 18 novembre 1659. 11. L’affluence des spectateurs obligea les
comédiens
à faire payer, dès la seconde représentation, le
né du mariage de la veuve de Moliere avec Eustache-François Détriché,
comédien
, connu sous le nom de Guérin, & mort le 28 ja
, tome premier, p. 218. 56. Mademoiselle Poisson fille de du Croisy,
comédien
de la troupe de Moliere elle a joué le rôle d’une
même quelques-unes entieres. La veuve de Moliere les avoit remises au
comédien
la Grange : on ne sçait ce qu’elles sont devenuës
ion. Moliere, quelques années avant sa mort, avoit cédé cet emploi au
comédien
la Grange. 68. Non seulement, en 1665, il obtint
oupe. Voyez Grimarest, pages 95 & 101. 71. Baron étoit fils d’un
comédien
& d’une comédienne de l’hôtel de Bourgogne. S
, pages 95 & 101. 71. Baron étoit fils d’un comédien & d’une
comédienne
de l’hôtel de Bourgogne. Son pere étoit mort au m
ncolelli, musiciens (sic) italiens, tant pour eux que pour les autres
comédiens
, pour leurs appointements pendant le quartier de
750 liv. « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche, chef de la troupe des
Comédiens
italiens, tant pour lui que pour sa compagnie, po
il résulte des mêmes comptes : « À Tiberio Fiurelli dit Scaramouche,
comédien
italien, pour ses gages, tant de lui que de sa fe
inie le dernier juin 1664… 200 liv. » Ce n’est pas tout. Lorsque les
comédiens
italiens allaient représenter à Versailles, à Sai
s feux. On lit, par exemple, dans les comptes de 1688 : « À Cinthio,
comédien
italien, tant pour lui que pour ses compagnons, p
rticle précédent, on trouve celui-ci : « Item, pour voiturer lesdits
comédiens
… 200 liv. » La troupe italienne était traitée, s
scène et du faste de ses spectacles. On aura remarqué encore que les
comédiens
de la troupe italienne touchent tour à tour la pe
aisé d’offrir un spécimen des représentations que donnaient alors ces
comédiens
qui vinrent s’établir définitivement à côté de Mo
ère qui jouaient la comédie, il avait été élevé pour la profession de
comédien
et possédait toutes les qualités, tous les talent
mon dit de lui, dans une de ses notes sur les Mémoires de Dangeau : «
Comédien
plaisant, salé, mettant du sien, sur-le-champ et
savant que le magistrat ; mais que celui-ci était aussi bien meilleur
comédien
que Dominique. » Dominique modifia très sensible
ire Saint-Laurent (en 1709) pour braver les défenses obtenues par les
comédiens
français, sept acteurs venaient l’un après l’autr
udier de ses propres yeux l’art et les représentations théâtrales des
comédiens
de cette nation, puisque, de 1660 à 1673, la trou
h de Prado, entretenue par la reine Marie-Thérèse, alternait avec les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, tout comme les Italiens
il y avait dans Acerra, ville de la Campanie Heureuse, une troupe de
comédiens
qui parcourait la province pour gagner quelque ch
ie, la gaieté était vive, et chaque passant recevait son brocard. Les
comédiens
se virent à leur tour exposés aux railleries des
g, au teint hâlé, assez facétieux d’ailleurs, et d’esprit pointu. Les
comédiens
se mirent à le plaisanter tout particulièrement,
une vraie bataille. « Finalement, le campagnard eut le dessus, et les
comédiens
, honteux, prirent le parti de s’en aller et revin
it célèbre. Au bout de quelques années Puccio mourut ; mais alors les
comédiens
le remplacèrent par un compagnon qui parut avec l
M. DXX. M. DE MOLIÈRE (Jean Baptiste Pocquelin) Parisien, mort en
comédien
, vers l’an 1673. Poète français. M. de Molière
irs de nos pasteurs et des prédicateurs de l’Évangile, j’abandonne le
comédien
pour ne parler ici que du poète comique, et pour
ougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un
Comédien
Qui mît à les polir son art et son étude. Mai
e une fois à ceux que Dieu à choisis pour combattre la comédie et les
comédiens
le soin d’en faire voir les dangers et les funest
éder simplement l’art de la bouffonnerie, comme la plupart des autres
comédiens
; mais qu’il a fait voir, quand il lui a plu, qu’
is un peu trop populaire, trop bas, trop plaisant et trop bouffon. Ce
comédien
, dit-il,7. Peut-être de son art eût remporté l
tre que le nom, et qu’il avait entrepris au-dessus de ses forces. Les
comédiens
et les bouffons publics sont des personnes décrié
ie11, quoique ses amis même convinssent que dans toutes ses pièces le
comédien
avait plus de part que le poète, et que leur prin
ns l’autre. Au sortir des Écoles de Droit il choisit la profession de
Comédien
, par l’invincible penchant qu’il se sentait pour
surtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des Femmes. Les Fameux
Comédiens
qui faisaient alors si bien valoir l’Hôtel de Bou
i fut accordée pour y représenter la Comédie alternativement avec les
Comédiens
Italiens. Cette Troupe dont Monsieur de Molière é
établissement ont été heureux, et les suites très avantageuses ; les
Comédiens
compagnons de Monsieur de Molière ayant suivi les
au Roi d’y joindre tous les Acteurs et Actrices des autres Troupes de
Comédiens
qui étaient dans Paris, pour n’en faire qu’une se
25 Juin de la même année, ce Théâtre fut supprimé pour toujours. Les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, qui depuis un si grand n
, en date du 21 Octobre. Cette réunion des deux troupes qui a mis les
Comédiens
Italiens en possession du Théâtre de l’Hôtel de B
e. Il n’y a plus présentement dans Paris que cette seule Compagnie de
Comédiens
du Roi entretenu par sa Majesté : Elle est établi
tre peuple le talent du mime et de l’acteur. « La nation est vraiment
comédienne
, disait encore le président de Brosses en 1740 ;
remit à la décision de l’archevêque. Le bon prélat donna audience aux
comédiens
, discuta leurs raisons, et, finalement, les autor
actrice nommée Lavinia qui avait trouvé dans l’héritage de son père,
comédien
comme elle, un assez grand nombre de ces précieux
i influentes en Italie, s’empressaient de recevoir dans leur sein les
comédiens
et les comédiennes distinguées. Il s’ensuivit que
talie, s’empressaient de recevoir dans leur sein les comédiens et les
comédiennes
distinguées. Il s’ensuivit que ceux qui embrassèr
nt là des modifications une fois faites, qui duraient toute la vie du
comédien
qui avait le talent de les imposer au public. De
fonds plus ou moins riche de traits conformes à son caractère. « Les
comédiens
, disait Niccolo Barbieri, étudient beaucoup et se
Charles-Quint. Le Zanni est celui qui figure dans le groupe des Trois
Comédiens
de Callot. Il nous paraît bien représenter le typ
bservations sur l’Art du poète dramatique, des remarques sur l’Art du
comédien
; décomposez celui-là pour prouver à celui-ci qu’
ne seule réflexion aux amateurs, de ne pas donner un seul conseil aux
comédiens
, qui ne soit dicté par Molière lui-même, comme au
un philosophe, un poète chéri de Thalie, le premier qui ait formé des
comédiens
et des spectateurs dignes d’elle, le plus grand c
éclipsaient cette foule de rivaux et multipliaient les théâtres. Deux
comédiens
alors célèbres, Belle-Rose et Montdory, se disput
s. Je vois encore Pocquelin suivre exactement les représentations des
comédiens
italiens, qui, de temps en temps, se montraient à
de la sorte. Depuis 1654 jusqu’à la fin de 1657. Les principaux
comédiens
de la troupe dirigée par Molière, sont mademoisel
excepté à Bordeaux. Le président de Montesquieu, assurait, qu’encore
comédien
de campagne, Molière, fit jouer sans succès dans
ourdi ou les Contre-temps ; Le Dépit amoureux. Molière, content des
comédiens
qu’il a formés, se rapproche de la capitale ; il
el il remercia le roi de son indulgence : fit adroitement l’éloge des
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, dont il avait à craindre
rmission de donner Le Docteur amoureux. Le roi satisfait des nouveaux
comédiens
, leur permit de prendre le titre de, la troupe de
yeux du génie qui les enfanta. Molière, le père, l’instituteur de ses
comédiens
, en les associant à sa gloire, en leur confiant u
ns les vers, dans les caractères, dans l’ensemble de son ouvrage. Ces
comédiens
, nourris de l’esprit de l’auteur, l’ont transmis
ou a dû se perpétuer cette tradition dont on parle tant. Honneur aux
comédiens
qui la possèdent, honneur à ceux qui l’ont embell
par malheur la plus accréditée ? Quelle ressource reste-t-il donc au
comédien
naissant pour distinguer les bons modèles, d’avec
n’est pas en Turquie ? Je l’ai vu donner, je l’ai vu recevoir par les
comédiens
les plus fameux, et aucun n’a le courage de renon
tradition ; et cette bonne ou mauvaise tradition, nous la devons aux
comédiens
qui aiment, qui connaissent leur art, ou à ceux q
spèrent, par envie, Ôter aux jeunes gens les plaisirs de la vie. Les
comédiens
retranchent les quatre derniers vers, comme trop
Pendant tout ce récit, répétait mille fois. Après avoir demandé aux
comédiens
dignes de ce titre, car il en est, pourquoi ils n
quatre mois de suite, et cependant dès la seconde représentation, les
comédiens
doublèrent le prix des places17. L’on crut affaib
qu’elle était imitée des Précieuses de l’abbé de Pure, jouée par les
comédiens
italiens, quelque temps avant celle de notre aute
en leur présence les valets dont elles sont charmées. Eh ! bien, nos
comédiens
enlèvent à Molière le mérite de son dénouement, e
mousquet : et voilà comme on empoisonne la tradition et le goût. Nos
comédiens
blessent certainement l’un et l’autre, lorsque Ca
costumes ; comment se peut-il faire, dis-je, que dans un temps où les
comédiens
français eux-mêmes ne jouent pas la moindre nouve
a tradition. Je n’ai jamais vu jouer cette pièce ; mais si j’étais
comédien
, je chercherais la tradition dans l’ouvrage même.
s succès de l’auteur, rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les
comédiens
des cinq troupes, qui rivalisaient alors avec la
rs, un amant tout entier aux intérêts de son cœur ; et je félicite le
comédien
qui l’imagina. Je félicite aussi le valet qui, le
ieux ; et d’après cette dernière supposition, puisque Baron était bon
comédien
, je devine non seulement comment il était mis, ma
! Le théâtre de Molière était abandonné depuis quelque temps ; et ses
comédiens
, ces mêmes comédiens dont il était le père, pouss
re était abandonné depuis quelque temps ; et ses comédiens, ces mêmes
comédiens
dont il était le père, poussaient l’injustice jus
Elle mit le comble à la jalousie des auteurs, et surtout à celle des
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne ; les grands seigneurs pr
On se permet dans cette pièce une infinité de retranchements, et les
comédiens
pensent avoir là-dessus carte blanche, puisque le
que deux des moins saillantes, la première et la sixième ; si j’étais
comédienne
, je m’exercerais à les rendre toutes ; mais avec
e piquant. Je réclame encore, acte IV, scène v , le monologue que les
comédiens
réduisent aux trois derniers vers, et qu’ils font
olière se soit laissé mutiler de la sorte, de qui se défiait-il ? des
comédiens
ou des spectateurs ? peut-être des uns et des aut
t pas les honneurs de la scène, malgré l’empressement avec lequel les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, jaloux d’Élomire 36 sais
et voulez que les héros ne parlent qu’avec emphase. À vous, surtout,
comédiens
qui, pour exciter le brouhaha, appuyez avec affec
n ton démoniaque. Peut-être servirait-on l’art, le goût et les jeunes
comédiens
, en faisant représenter de temps en temps, sur to
iraient à ce trait-ci ; Ah ! les étranges animaux à conduire que des
comédiens
! Comme le parterre, surpris d’y reconnaître le
ilence aux beaux esprits jaloux de Molière, mais ne fit pas taire les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, trop piqués des railleri
e les deux troupes ! mais les auteurs tragiques prennent le parti des
comédiens
, qui, malgré leur prononciation ampoulée et empha
qui Molière venait de prêter sa salle par humanité : il vit le jeune
comédien
, devina son talent, l’invita à souper, et le fit
race et de Sganarelle est en partie imitée d’une autre scène, que les
comédiens
italiens font entrer dans tous leurs canevas. En
ades dédaignaient, et ses camarades s’en vengeaient, en l’appelant un
comédien
de forme. La Princesse d’Élide. Cette co
e la tradition. L’une de mes grandes surprises, c’est que tous les
comédiens
ne soient pas excellents. Il n’en est presque pas
res de scélératesse sans révolter le spectateur. — Bah ! — Malheur au
comédien
qui ne les couvre pas du charme de la politesse,
tant de nuances à saisir, qu’il est très difficile, sans doute, qu’un
comédien
les saisisse et les rende toutes avec la même for
Médecin malgré lui ; le donne avec la reprise du Misanthrope, que les
comédiens
découragés voulaient abandonner. Le spectateur, f
isser sans façon Isidore dans la rue, pendant qu’on la peint ; et les
comédiens
, les spectateurs, sont assez peu galants pour ne
par celui-ci : Ô ciel ! pardonne lui la douleur qu’il me donne. Nos
comédiens
disent à présent le premier, et font bien. Sen
et Tartuffe ? L’endroit surtout dans lequel il s’est montré le plus
comédien
, c’est au moment où Dorine lui dit : Ah ! vous ê
ce qui est censé n’être dit qu’au personnage en scène. Je sais qu’un
comédien
qui, en parlant à son interlocuteur, le regardera
j’ai tort ; et je le désire presque, lorsque je songe que l’élite des
comédiens
, ceux qu’on regarde comme les apôtres du goût, pe
De la tradition. Amphitryon est la seule pièce de Molière que les
comédiens
daignent jouer avec le véritable costume des pers
thébain n’est pas non plus facile à saisir et à peindre ; combien de
comédiens
ne savent pas la distinguer de celle qu’éprouve G
machinistes et de décorateurs sont souvent aussi embarrassés que les
comédiens
pour distinguer la bonne tradition de la mauvaise
par deux chevaux. Nous savons cependant, à n’en pas douter, que les
comédiens
les plus célèbres, ceux de la rue Saint-Germain,
e maison, et ma frayeur s’évade. D’après ce dernier vers, les fameux
comédiens
que nous venons de citer, ont constamment laissé
e goût, le bon sens, je lui dis poliment. Cher parterre, lorsque des
comédiens
suppriment dans L’Avare une partie de l’expositio
du Tartuffe fut tel, qu’on le représenta trois mois de suite, et les
comédiens
décidèrent qu’à l’avenir Molière aurait double pa
balancée quelque temps par celle de La Femme juge et partie, que les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne s’empressèrent de mettre
tateurs ont cru devoir excuser Molière, ils lui font dire : « Je suis
comédien
aussi bien qu’auteur, il faut réjouir la cour et
isé en femme. Extrait de La Désolation des filous. Par Chevalier,
comédien
du Marais. Guillot, chargé par son maître d
te Nérine y est annoncée avec plus de prétention que Sbrigani, et les
comédiens
rendent ce vice dramatique plus sensible, puisqu’
grande casaque, genre qu’on laisse disparaître. L’un des plus fameux
comédiens
que nous ayons à regretter, eut un jour la compla
es talents ; mais je dois faire remarquer aux jeunes gens qu’un grand
comédien
, dès qu’il cesse de bien sentir l’auteur, peut tr
’exemple70. Voici de quoi confirmer ce que j’avance. Mondorge, vieux
comédien
de campagne, se trouvait dans le plus grand besoi
le ne le fut qu’en 1682, neuf ans après la mort de Molière. Alors les
comédiens
de la rue Guénégaud, persuadés que Les Amants mag
itude rit à la vérité, mais les gens de goût haussent les épaules. Le
comédien
qui se permet une gaîté aussi déplacée, prétend d
ne demanderais pas mieux. Loin de moi l’idée de reprocher à un vieux
comédien
, quel qu’il soit, sa persévérance à servir le pub
et de séduire en même temps l’œil, l’oreille et le cœur ? Il est des
comédiens
que personne n’ose remplacer. Je le crois bien ;
le, dans une capitale qui comble d’honneurs et qui gorge d’argent ses
comédiens
, la scène est insensiblement livrée aux jeunes pr
nquent d’ensemble et ne font plus illusion ; voilà enfin pourquoi les
comédiens
sont si rarement à leur place. Jusques à quand vo
r, l’impuissance de leur talisman, je persiste à voir en eux, non des
comédiens
, mais des acteurs qui, accoutumés à remplacer la
fauts de son visage, et d’excuser les torts de son esprit. Malheur au
comédien
si, dans toutes ses expressions, dans tous ses mo
à pendre lorsqu’il a l’audace de le maltraiter indignement. Plusieurs
comédiens
, séduits par la variété que présente ce rôle, lui
s ; que la dame du lieu, fière d’être de la maison d’Ecar, traita les
comédiens
avec dédain, et que Molière, pour s’en venger, la
é par le receveur des tailles de Molière ? « Je demande encore si les
comédiens
qui retranchent de la comédie de Molière le rôle
omédie-Française : « Tout le monde sait Molière par cœur, excepté les
comédiens
. » Combien semblent en effet ne pas connaître ces
iennes pour ce rôle. Oh ! la nature ! la nature ! sans elle point de
comédien
. J’entends continuellement parler d’une école dra
tères, sur la porte de notre Académie : On ne montre pas ici l’art du
comédien
; on l’indique : on n’y supplée pas les dons de l
nuire à l’illusion, et c’est déjà beaucoup. Bonneval, assez médiocre
comédien
, jouait à merveille le rôle de Malade imaginaire,
ctères. Le professeur. Qu’entendez-vous par les caractères ? Car les
comédiens
ont quelquefois un jargon qu’on ne sait trop comm
succès sur le théâtre italien : on y reçoit, non un médecin, mais un
comédien
, et à la suite de quelques interrogations, de que
un vice de prononciation et une volubilité trop contraires à l’art du
comédien
, avaient rendu sa poitrine très délicate ; nous l
lin de Molière, vivant valet-de-chambre tapissier du roi, et l’un des
comédiens
de sa troupe, et en son absence, Jean Aubry son b
is, pour l’inhumation du corps de Jean-Baptiste Pocquelin de Molière,
comédien
du roi, en conséquence de laquelle l’inhumation s
rougiront un jour De leur peu de reconnaissance. Il leur fallut un
comédien
Qui mît à les polir sa gloire et son étude, Mais
être utile. 5. Boulanger, dans une comédie pitoyable intitulée Les
Comédiens
vengés, nous dit que Molière essaya de briller au
volume. 12. Préville, dans un de ces pèlerinages trop ordinaires aux
comédiens
de Paris, jouait à Marseille le rôle de Mascarill
’il eût deviné que Molière se ferait peindre en empereur romain ? Les
comédiens
français n’ont eu pendant longtemps, dans leur fo
scrupuleusement savante. 57. Cette malignité a été parodiée : « des
comédiens
jouaient dans une ville de province dont l’évêque
u ; son successeur, moins favorable au spectacle, donna ordre que les
comédiens
eussent à partir avant son arrivée. Ils jouèrent
écrit sa pièce en prose, pour la mettre ensuite en vers, mais que les
comédiens
voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le
s que les comédiens voulurent la jouer telle qu’elle était ». 65. Le
comédien
Subligni en était l’auteur. 66. Grandménil, m’
doit avoir quatre murailles, l’une des quatre est supposée entre les
comédiens
et le spectateur, une fenêtre peut être percée à
’a raconté, que dans Marivaux et dans Molière, lorsque la mémoire des
comédiens
était [220] en défaut, ils avaient la plus grande
e. 80. Prologue d’Amphitryon. 81. L’illusion du théâtre permet à un
comédien
de se donner dix ans de plus ou de moins qu’il n’
les changements que leur suggéra leur caprice, ou que la volonté des
comédiens
avait introduits dans la représentation. Ces chan
res qui confirmaient leur établissement. Ce fut la première troupe de
comédiens
autorisée par le pouvoir royal, et le Théâtre-Fra
a, de bonne heure, les liaisons les plus humbles et les plus élevées.
Comédien
ambulant, il parcourut les provinces et les campa
ivies que les représentations gratuites. Poquelin fut, dès ce moment,
comédien
de profession. Ce fut alors qu’il prit le nom de
oques et en confondant les idées. Molière, à son début, n’était qu’un
comédien
sans renom et encore sans talent, légitime sujet
lus tard le sujet et peut-être le plan au jeune Racine. Les meilleurs
comédiens
de l’Illustre-Théâtre, Duparc, dit Gros-René, les
À son arrivée dans cette ville, il y avait trouvé une autre troupe de
comédiens
, que le public abandonna promptement pour la sien
et honorable, la vie inquiète, nécessiteuse et presque humiliante de
comédien
de campagne ? Son génie, sans doute, qui le reten
; le scrupule, a-t-on dit, qu’il se faisait de laisser là de pauvres
comédiens
amenés de loin, qui s’étaient fiés à son sort, do
gne absolument à l’idée qu’on peut se faire des mœurs d’une troupe de
comédiens
; mais, pour attribuer affirmativement de telles
la première fois, à l’étranger, en 1688, sous le titre de la Fameuse
Comédienne
, ou Histoire de la Guérin, auparavant femme et ve
de Molière, libelle dont l’auteur, qu’on assure être une femme et une
comédienne
(madame Boudin), mêlant beaucoup de faussetés cal
ait fait dresser exprès dans la salle des gardes du vieux Louvre. Les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne assistaient à la représen
qui y faisait le principal rôle, excitèrent des rires universels. Les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, depuis la mort de leurs
urd’hui la colonnade du Louvre, pour y jouer alternativement avec les
comédiens
italiens44. Elle obtint le titre de Troupe de Mon
ise une Armande, et d’une fille de Madeleine Béjart une sœur de cette
comédienne
, tout le monde demeura convaincu que la femme de
t positif et incontesté. Il y a plus : le libelle intitulé la Fameuse
Comédienne
, dans lequel le même fait est allégué, parut douz
madame Molière était la sœur de Madeleine Béjart, pourquoi celle-ci,
comédienne
elle-même, se serait-elle opposée à ce qu’elle en
’Église aurait pu avoir ses raisons pour en agir ainsi à l’égard d’un
comédien
déjà fameux, que son état retranchait de la commu
acheter tout son génie et toute sa gloire auprès d’une jeune et jolie
comédienne
, fort encline à la coquetterie, et entourée de mi
quement, en disant qu’il ne voulait point partager le service avec un
comédien
. Un autre valet de chambre, Bellocq62, s’approcha
s ennemis et son Alexandre sur le théâtre de Molière, il autorisa les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne à jouer aussi cette derni
gne, un grand succès, que suivit de près la chute d’Agésilas ; et les
comédiens
semblaient, ainsi que la fortune, délaisser le vi
core vu, et ce qui ne se verra jamais ; c’est une troupe accomplie de
comédiens
formée de sa main, qui ne peut pas avoir de parei
leçons étaient dans un si parfait accord, firent de Baron le premier
comédien
de son siècle. Molière ne se bornait pas à cultiv
it surtout à lui inspirer des sentiments nobles et généreux.Un pauvre
comédien
, nommé Mondorge, qui avait été son camarade en pr
vivacité et la justesse des impressions.Quand il lisait une pièce aux
comédiens
, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants : d
elques scènes d’une pièce qu’il disait être de lui, mais qui était du
comédien
Brécourt, elle ne prit point le change, et soutin
es soucis, les dégoûts attachés aux fonctions de chef d’une troupe de
comédiens
, semblaient être compensés pour lui par le plaisi
grand regret, de se faire remplacer dans cet emploi d’orateur par le
comédien
La Grange107. L’âme de Molière semblait être au n
olière nous a été tracé dans les termes suivans par la femme du grand
comédien
Poisson, bonne comédienne elle-même, qui l’avait
dans les termes suivans par la femme du grand comédien Poisson, bonne
comédienne
elle-même, qui l’avait connu dans sa jeunesse, et
é, et d’avancer le terme de ses jours pour soutenir jusqu’au bout des
comédiens
et des gagistes. Il prouva trop bien qu’il l’ente
son mari122. Après quatre ans de veuvage, elle se remaria à un obscur
comédien
, nommé Guérin d’Estriché. Madame Molière, tant qu
ivés de leur chef, de leur théâtre et de leurs meilleurs acteurs, les
comédiens
du roi proposèrent à ceux de l’Hôtel de. Bourgogn
déclara qu’il voulait qu’il n’y eût plus à Paris que deux troupes de
comédiens
français, l’une au théâtre de l’Hôtel de Bourgogn
suffirait pour le service de la ville et de la cour, ordonna que les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne et ceux du théâtre de la
années. En 1800, Kemble, le fameux acteur anglais, vint à Paris. Les
comédiens
du Théâtre-Français lui firent fête, et, entre au
des ouvrages, on passa bientôt à celle des hommes et des époques. Nos
comédiens
citaient avec orgueil le vieux Corneille. L’Angla
avoir et de politesse, il n’a été donné à personne de l’égaler. » Nos
comédiens
avaient sans doute d’excellentes raisons à oppose
ent à l’univers ; il appartient à l’éternité. » On pense bien que nos
comédiens
n’eurent rien à répliquer. L’orgueil britannique,
é à descendre de l’échafaud. 31. Voltaire dit qu’il y avait déjà un
comédien
appelé Molière, auteur de la tragédie dePolyxène.
. Voltaire se trompe doublement. Le Molière dont il parle n’était pas
comédien
, et saPolyxèneétait un roman, et non une tragédie
lut les voir, s’amusa beaucoup de leurs bouffonneries, et ordonna aux
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne de se les associer, afin
de Scaramouche, n’en vivait pas moins en bonne intelligence avec les
comédiens
italiens. Le fait est attesté par Palaprat, qui e
t à réunir chez lui un peintre de leur pays, nommé Vario. « Ce grand
comédien
, et mille fois encore plus grand auteur, dit-il,
l aurait donné toute chose au monde pour avoir le naturel de ce grand
comédien
. Ce fut donc dans ces soupers que j’appris une es
promptu de Versailles, s’étant moqué de la déclamation de Montfleury,
comédien
de l’Hôtel de Bourgogne, le fils de celui-ci, pou
édition. 89. Une déclaration du roi, du 16 avril 1641, relative aux
comédiens
, voulait que leur exercice, qui peut innocemment
lois, continua d’imprimer une sorte de flétrissure à la profession de
comédien
; et l’on croit généralement que l’Académie, en s
semblable, attendu qu’il n’y a pas de différence essentielle entre le
comédien
qui reçoit des coups de bâton et celui qui les do
ire ; il manquait à la nôtre. 90. Dès longtemps, la réputation ‘du
comédien
est absorbée dans la gloire du poète ; mais, du v
t son talent. De Visé caractérisait ainsi ce talent : « Molière était
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
n de la ménager pour pouvoir fournir à l’exercice de sa profession de
comédien
. Il devait redouter également les gens qui parlen
te édition. 100. Ces détails sont tirés de la comédie de Zélinde, du
comédien
de Villiers, que quelques-uns ont faussement attr
ur de La Grange, né à Amiens, mort à Paris en 1692. Il était fort bon
comédien
, et il joua d’original tous les premiers rôles de
Chamfort, en commençant son Éloge de Molière :« Je n’imiterai pas les
comédiens
français, qui ont fait peindre Molière sous l’hab
français, qui ont fait peindre Molière sous l’habit d’Auguste.. »Les
comédiens
en sont innocents. 111. Monchesnay, dans le Bolœ
ble, le roi eut dessein de joindre les acteurs qui la composaient aux
comédiens
« de l’Hôtel de Bourgogne. Cependant, après avoir
de Molière, vivant valet-de-chambre et tapissier du roi, et l’un des
comédiens
de sa troupe, et, en son absence, Jean Aubry, son
difficile, elle reçut chez elle l’amoureux président et la prétendue
comédienne
. Ils eurent plusieurs entrevues de suite dans cet
prises. Le président fut condamné a faire une réparation verbale à la
comédienne
outragée ; et les deux femmes le furent à être fo
à l’endroit où est maintenant la halle aux cuirs. Après le départ des
comédiens
français, la salle fut occupée par les comédiens
Après le départ des comédiens français, la salle fut occupée par les
comédiens
italiens jusqu’en 1697, époque où leur théâtre fu
entant son genre, résolut de s’y livrer tout entier, d’être à-la-fois
comédien
et auteur. Il prit le nom de Molière, et il ne fi
Molière, et il ne fit, en changeant de nom, que suivre l’exemple des
comédiens
d’Italie et de ceux de l’hôtel de Bourgogne*. Mo
te comédie à Lyon, en 1658. Il y avait dans cette ville une troupe de
comédiens
de campagne, qui fut abandonnée, dès que celle de
s s’y fixèrent, et partagèrent le théâtre du Petit-Bourbon*, avec les
comédiens
Italiens qui en étaient en possession, depuis que
reçus de la nature, a mérité d’être connu de la postérité, c’était le
comédien
Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la
me nommé Modène*. La disproportion d’âge, et les dangers auxquels une
comédienne
jeune et belle est exposée, rendirent ce mariage
aissa qu’une fille qui avait beaucoup d’esprit, et sa veuve épousa le
comédien
Guérin*. On refusa de l’enterrer ; mais le roi qu
mousin, qui, dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec quelques
comédiens
, développa tout le ridicule du plus épais provinc
n pour la Comédie qu’il ne fut pas possible de l’empêcher de se faire
Comédien
. À peine eut-il achevé ses Études, où il réussit
son âge et de son goût, et prit la résolution de former une Troupe de
Comédiens
pour aller dans les Provinces jouer la Comédie. S
ais bien loin que le Maître lui persuadât de quitter la Profession de
Comédien
, le jeune Molière lui persuada d’embrasser la mêm
solidement et si chrétiennement contre la Comédie, les prit pour ses
Comédiens
et leur donna des Appointements. De là ils vinren
ou 53 ans. Il a ramassé en lui seul tous les talents nécessaires à un
Comédien
. Il a été si excellent Acteur pour le Comique, qu
on voit, si peu rémunéré pendant sa vie et après sa mort, que MM. les
comédiens
ordinaires du roi ont voulu rendre l’honneur tard
ue Molière, un passage Molière, deux cents établissemens Molière, les
comédiens
français ont consacré un monument de 15,000 franc
poésie. On l’a du moins compris ainsi, et voilà pourquoi, excepté les
comédiens
et quelques souscripteurs qui ne sont jamais tant
rattacher affectueusement l’attention du siècle au projet de MM. les
comédiens
français. S’ils étaient venus dire : Il existe da
e frais après son dîner ou après le spectacle; là il mourut. — Si les
comédiens
français avaient ainsi intéressé au souvenir de M
onument la maison de la rue Richelieu. Savez-vous comment ont agi les
comédiens
ordinaires du roi, dès qu’ils ont eu la généreuse
je ne me hasarderais pas à faire une comédie en un acte pour MM. les
comédiens
du roi. Que sera-ce pour un homme illustre, intér
ent l’entendait-il ? Et ne jouait-il pas lui-même avec les mots ? Les
comédiens
en scène risquent parfois certaines allusions loc
e que faisaient les voleurs pour doubler leurs bandes, les troupes de
comédiens
le faisaient pour remplacer la figuration absente
ve Godenèche, et treize pièces de théâtre en manuscrit, destinées aux
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne. Il se présente à leur as
Et Dieu sait les bénéfices que se partageraient, en trois mois, trois
comédiens
seulement ! Trois comédiens ! dit Hauteroche : À
ue se partageraient, en trois mois, trois comédiens seulement ! Trois
comédiens
! dit Hauteroche : À ce compte on ferait trois t
l’Oraison funèbre de Molière, dit, de cet admirable éducateur de ses
comédiens
qu’il aurait pu faire jouer des fagots, ces fagot
Messieurs « Étant arrivé en notre ville, j’ai trouvé la troupe des
comédiens
de M. le duc d’Épernon qui m’ont dit que votre vi
t général pour le Roi, en la province du Languedoc : « La troupe des
comédiens
de Mgr le duc d’Épernon étant venue exprès de la
647 et dédiée au duc d’Épernon ; Qu’en avril 1648, Molière « l’un des
comédiens
de la troupe du sieur Du Fresne » était à Nantes
M. Rolland. C’est une quittance du 10 septembre 1657 donnée par deux
comédiens
du duc d’Orléans, constatant que les consuls d’Al
chante anecdote, racontée par le trop dédaigné Grimarest, de ce vieux
comédien
chargé de famille et réduit à la misère, se prése
uvre homme, dont le nom de famille était Mignot, et Mondorge celui de
comédien
, faisait le spectacle du monde le plus pitoyable.
façade, remplacé la ligne continue par les lignes brisées, assis les
comédiens
de profil et de trois quarts. Il s’agissait donc
ssait donc de rompre l’ancien espalier du Tartuffe, de disséminer les
comédiens
dans la profondeur et de les faire participer aux
e toutes les réclamations du parterre. Dans de telles conditions, les
comédiens
n’étaient pas tout à fait libres de se grouper co
s pour l’illusion des yeux. Peu de meubles, où les aurait-on mis ? Le
comédien
tâchait de suppléer à tout par son geste, par sa
’allaient les libertés de son temps, et, encore aujourd’hui, quand le
comédien
, avec un prétexte tout prêt, avance timidement la
ementales (Nº 159, pl. 58). Cet acte constate la présence à Rouen des
comédiens
susnommés à la date du 3 novembre 1643. Mais il e
is que nous fournissent Le Roman comique et Perrault lui-même sur les
comédiens
ambulants du temps de la Fronde, si l’on veut bie
s, en 1650, on comprendra combien il est vraisemblable que les jeunes
comédiens
de 1643, alors dirigés par Denis Beys, aient fait
âtre. Les voit-on tous les deux se diriger vers la foire ? Les jeunes
comédiens
purent-ils obtenir la faveur de jouer quelqu’une
COPIN. Tome I, numéro 5, 1er août 1879 Jules Rolland : Les
comédiens
de campagne au temps de Molière Le Moliérist
ent exécutée, tirée à petit nombre et consacrée plutôt aux études des
Comédiens
, au service du théâtre, que livrée aux chances, a
s les Moliéristes de la faire en marge de leur exemplaire, à tous les
comédiens
de dire désormais le vers tel qu’il a dû être écr
est peut-être celle-là même qui vit rentrer plus d’une fois le jeune
comédien
presque désespéré devant les soucis du lendemain.
, le dernier document connu jusqu’ici révélant encore la présence des
comédiens
au port Saint-Paul le 13 août de cette année. Je
orme, que le peintre inconnu de cette toile a traité trois figures de
comédiens
français avec une évidente déférence, celles de J
aurait pu ajouter que l’intimité dans laquelle Molière vécut avec les
comédiens
italiens rend toute naturelle sa présence parmi e
du Palais-Royal, Molière se trouva lié d’intérêts habituels avec les
Comédiens
italiens, pour lesquels il professait d’ailleurs
ées. Les premières pièces italiennes ne furent jamais imprimées ; les
comédiens
italiens n’apprenaient rien par cœur, et « il leu
, avait pour locataires, en 1662, Annibal Barbieri, le pourvoyeur des
comédiens
italiens, le capitan François Mansac et Giuseppe
jours marqués sur le même théâtre avec la troupe de Molière. Ce grand
comédien
, et mille fois encore plus grand auteur, vivait d
aurait donné toutes choses au monde pour avoir le naturel de ce grand
comédien
. Ce fut donc danser soupers que j’appris une espè
e sont Chapelle le libre penseur, Boileau le janséniste et Molière le
comédien
. La légende, ayant passé en Italie, y aura pris l
art de nos acteurs et actrices ont des droits au titre honorifique de
Comédiens
et Comédiennes de Molière : avis à M. Arsène Hous
teurs et actrices ont des droits au titre honorifique de Comédiens et
Comédiennes
de Molière : avis à M. Arsène Houssaye ! Veuillez
titut-modèle de son petit théâtre. Pendant plusieurs mois par an, ses
comédiens
jouent hors de son pays, et alors leur ensemble e
que de l’Illustre Théâtre, et que Le Boulanger de Chalussay avait été
comédien
dans une des troupes de province rivales de celle
rraient être mis au nombre des ennemis déclarés de la médecine, si ce
comédien
n’avait lui-même rétracté, ou si l’on veut interp
ment de celles de la vraisemblance, car, de toutes les pièces dont ce
comédien
a outré les caractères, ce qui lui est souvent ar
r, pourvu que l’on s’abstienne Un peu de comédie et de
comédienne
, Et que, choyant un peu ses poumon
on paiement d’avoir conduit les femmes de monseigneur le Dauphin, les
comédiens
espagnols et italiens à Fontainebleau et les espa
ituré le bagage du blanchisseur de monseigneur le Dauphin et ceux des
comédiens
espagnols et italiens à Fontainebleau. IIII c LXI
ui la trouva fort mauvaise et le dit librement. « On l’assura que les
comédiens
avaient accoutumé de mieux faire. Elle répondit f
ves nationales, O 1 2815. 39. « À Tiberio Fiorilly dit Scaramouche,
comédien
italien de Sa Majesté, pour ses gages tant de luy
abord, où il y avait une nombreuse et opulente colonie italienne, les
comédiens
d’Italie étaient accourus d’ancienne date ; tous
le dénouement. » Le second sonnet est adressé à Saint-Sylvain, autre
comédien
converti : « Scènes, quittez vos antiques honneu
me. Les spectateurs sont l’assemblée des bienheureux. « Voyez-vous ce
comédien
qui tresse des palmes avec une pieuse et ineffabl
lla C…, qui peignait parfaitement et qui avait fait le portrait de la
comédienne
: Voi col penello il mio ritratto fate, Et io co
ieur Lulli et à la demoiselle Hilaire, pour leurs habits… 900 » Aux
comédiens
de la troupe du Palais-Royal, pour leurs habits…
l’Hôtel, à Versailles… 7916 10 (Dans lesquelles 7916 liv. 10 s. les
comédiens
du Palais-Royal, pour les nourritures et frais pa
es, chevrons et autres bois fournis à Chambord pour les logements des
comédiens
, musiciens, concertants ; pour une galerie pour h
rniture de 80 aunes de toile pour boucher les fenêtres des musiciens,
comédiens
, etc., et autres frais… 180 3 À Paysan, pour la
sque devant cette favorite. Le roi avait été averti de l’insolence du
comédien
; et, caché, il le vit insulter la Majesté Royale
sa tradition, bien des occasions que le mauvais goût ou la vanité des
comédiens
l’ont aidée à ne pas manquer. » Il faut lire surt
surtout le court mais substantiel chapitre intitulé : « Conseils aux
comédiens
qui jouent le rôle de Tartuffe. » C’est pour ains
le rôle de Tartuffe. » C’est pour ainsi dire de l’actualité. Le grand
comédien
qui, cette année même, a pris la peine d’explique
siècles dans ces quelques lignes du premier biographe de Molière, le
comédien
Marcel, qui rédigeait, sous la dictée de La Grang
er l’âme ; et pourquoi encore ? c’est là le plus amer : pour se faire
comédien
, pour courir avec des jeunes fous comme lui la pr
re3, que Molière avait dû tout abandonner pour ses premiers essais de
comédien
, à la fin de 1642. On voit que nous ne nous étion
iées, au risque et péril de ce qu’elles possèdent, dans une troupe de
comédiens
, qui modestement se fait appeler l’Illustre Théât
sont Germain Clérin : G. Pinel, qui, de maître d’écriture, s’est fait
comédien
, entraîné peut-être par Poquelin, son ancien élèv
es celle de Poquelin, ainsi transformée : de Molière. Quand on est le
comédien
d’une Altesse Royale, peut-on faire moins que de
briller ses titres. Il ne se donne pas la triste caution de celui de
comédien
, il le cache même. Il signe : tapissier et valet
bray, père de la Brinvilliers ; il fait sonner bien haut son titre de
comédien
de l’Illustre Théâtre entretenu par Son Altesse R
l aimait fort la jeunesse », ainsi que l’a dit l’auteur de la Fameuse
Comédienne
, qui ne connut pas très bien sa vie, mais qui con
coup réussit, mais les bruits continuèrent de plus belle. Montfleury,
comédien
de l’Hôtel de Bourgogne, qui enrageait de la fave
à Brossette, lui dit sans phrase : « Il a d’abord été amoureux de la
comédienne
Béjard, dont il a épousé la fille. » II - La
ne l’y garda pas longtemps. Les riches Poquelin purent respirer : le
comédien
ne s’appelait plus que Molière. Plus tard, ils au
agueneau, qui a son rêve aussi, puisqu’il se croit poète et veut être
comédien
. Molière,l’ayant rencontré, plus tard, dans le Mi
it la main à l’acteur vagabond, pour le plaisir que lui avait fait le
comédien
camarade. Ainsi, quand le père Poquelin pouvait c
enfin fait pencher la balance, du côté du théâtre. Il avait trouvé la
comédienne
qui devait le faire comédien. C’était une aventur
du côté du théâtre. Il avait trouvé la comédienne qui devait le faire
comédien
. C’était une aventurière de théâtre, plus vieille
es ressources, la maîtresse délaissée dut, plus que jamais, redevenir
comédienne
. Nous la voyons bientôt, en effet, qui, de compag
de père en fils ; Georges Pinel, qui de maître d’écriture s’est fait
comédien
, entraîné peut-être par le petit Poquelin, son an
opole de ses « tripots », pour les appeler de leur nom populaire. Nos
comédiens
de « 1’lllustre-Théâtre » cherchèrent fortune de
elle de notre Poquelin, ainsi transformée : de Molière. Quand on est
comédien
d’une Altesse Royale, peut-on faire moins que qui
briller ses titres. Il ne se donne pas la triste caution de celui de
comédien
, il le cache même ; il signe : « Sieur de Molière
bray, père de la Brinvilliers : il fait sonner bien haut son titre de
comédien
de l’illustre Théâtre entretenu par Son Altesse R
ut jeune, dans la troupe de la mère, Madeleine Béjard, dont il fut le
comédien
par amour. L’enfant promit ce que devait être la
il le fit parler, et leur entretien, répété à l’auteur de la Fameuse
comédienne
8 est devenu la page la plus curieuse et la plus
ins, à Chapelle, et communiquée par celui-ci à l’auteur de la Fameuse
Comédienne
, qui, suivant un procédé déjà connu alors, aura c
n simple détail de rôle, qui flatta chez Armande la coquetterie de la
comédienne
, avec la vanité de la chanteuse, et lui fit accep
Voici comment les choses se passèrent, d’après l’auteur de la Fameuse
comédienne
. Molière venait d’achever son Malade. Dans l’inte
esle et du fort Saint-Paul ; il s’enamoura de la Béjard. La vue de la
comédienne
décida du goût qu’il avait pour la comédie12. D’a
es aventures d’Italie, a tirés de sa garde-robe pour en faire don aux
comédiens
des différentes troupes ?15. Molière (il est déjà
, parce que de tels dons étaient d’usage en ce temps, où le métier de
comédien
n’était qu’une sorte de domesticité, et puis enco
n premier ministre, et alors que lui importerait le sort de la pauvre
comédienne
laissée en France, et l’avenir de l’enfant né de
vous avez donné à la plus malheureuse et à l’une des mieux méritantes
comédiennes
de France…, tout le Parnasse vous en est redevabl
ne, pouvait avoir intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de
comédiens
et de comédiennes, où le comte s’était presque mé
r intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de comédiens et de
comédiennes
, où le comte s’était presque mésallié, on a pensé
il lui persuade, quoiqu’elle lui résiste, de la donner pour femme au
comédien
Molière, ce qui, bien considéré, donnait à croire
gulièrement déchu : un de ses membres, L’Hermite, de Vauselles, était
comédien
dans la troupe de la Béjard ! Ce qui avait touché
de son humilité même, qui le reposaient des grands airs de ses autres
comédiennes
, j’allais presque dire de ses autres sultanes. Ch
ssance. A Naples, dès 1652, elle passait triomphante, de la scène des
comédiens
espagnols, sur celle des acteurs indigènes ; Onof
et qu’il donna, trois ans après, à Paris, comme chef de la troupe des
comédiens
de Mademoiselle, sur le théâtre éphémère de la ru
nspiration et sous le même titre, à l’Hôtel de Bourgogne, où il était
comédien
. Dans la préface de sa comédie, qui est en cinq a
ière eût faict le Festin de Pierre, et c’est à celle que jouoient les
Comédiens
Italiens que j’ay regardé, et qui estoit alors fo
stement alors la reine-mère, en faisant venir en France une troupe de
comédiens
espagnols, aux représentations desquels elle appo
s le frappaient d’anathème, parce qu’ils le déclaraient impie, et les
comédiens
ne voulaient pas l’apprendre, parce qu’il était e
le finit par s’aviser alors, pour avoir raison du mauvais vouloir des
comédiens
et de leur mémoire intraitable ; elle s’entendit
ette bagarre, il avait encore perdu son premier titre : Don Juan. Les
comédiens
trouvaient qu’il était inutile, et qu’il ne serva
tre jaloux, et, du même coup, par le même succès, le personnage et le
comédien
se trouvèrent avoir conquis leur droit de bourgeo
jours, et c’est chose singulière surtout à partir du moment où il fut
comédien
, nous voyons autour de lui, dans les régions mito
fortune ; le Dictionnaire eut douze éditions consécutives ; quant au
comédien
, vous savez ce qu’il est devenu. III. Je vo
oin ou plutôt aussi bas, pour retrouver un ancien camarade. Le pauvre
comédien
s’en aperçut bientôt. Ce fut dans une circonstanc
n ne dédaignait même pas de prendre du plaisir aux représentations de
comédiens
de campagne, et qu’au lieu d’une compagnie d’acte
oquant de lui, et l’appelle tout bas un homme à mener par le nez. Les
comédiens
furent des premiers les victimes de cette convers
t à Uzez, écrivit, le 5 juillet, à l’un de ses amis : « Une troupe de
comédiens
s’était venue établir dans une petite ville proch
e violentes hostilités. L’abbé Roquette, plus que personne, avait les
comédiens
en haine. Nous avons vu, par exemple, de quelle p
ens-là, certes, étaient de bien mauvais goût de vous quitter pour des
comédiens
de campagne ! » Aux dévots de cette espèce, into
après son arrivée à Paris, il avait obtenu pour sa troupe le titre de
Comédiens
de Monsieur, et depuis lors il n’était pas déchu
prouver à tous, de la plus éclatante manière, que les services de ce
comédien
maudit ne lui avaient jamais été plus agréables e
contre les attaques dont ses mœurs étaient alors l’objet. Montfleury,
comédien
en concurrence avec Molière, et qui se passait la
it, en quelque façon, négative. Le roi, en effet, ne l’avait faite au
comédien
, que pour se dispenser d’en accorder une à l’aute
ur le camp devant Lille, où se trouvait le roi, deux de ses meilleurs
comédiens
, La Grange et La Thorillière. S’il n’y alla pas l
ce Avant Molière Il existe au Théâtre-Français, dans le foyer des
comédiens
, un ancien tableau, qui m’avait toujours semblé d
t arrivée, de bons amis, comme il en est tant, allaient la conter aux
comédiens
, afin qu ils la missent en farce. Jour était pris
ilshommes, qui, après les avoir étrillés, ont livré leur aventure aux
comédiens
. Pour que la réjouissance soit complète, on feint
Bourgogne ; mais sçachez que ces drolles avaient parlé auparavant aux
comédiens
, et leur avaient appris le combat des commissaire
éologisme précieux se mettait à courir les ruelles, soyez sur que les
comédiens
l’arrêtaient au passage, et qu’ils l’enchâssaient
s, si faciles dans les comédies non rimées. Lui-même, avec l’aide des
comédiens
, s’en était permis une, dont le souvenir l’égayai
les rôles. Alors, en effet, se trouvait à Paris une seconde troupe de
comédiens
que le roi voulut bien admettre plus d’une fois à
llemant qui parle : « Il arriva, dit-il, qu’après la mort du roi, les
comédiens
n’osant jouer à Paris, tant tout le monde y était
ut en larmes, dès le commencement de la farce. » C’était l’usage des
comédiens
de s’en aller en province, sitôt que, pour n’impo
e, que Hugues Guéru, dit Gaultier Garguille, fut ainsi enrôlé par des
comédiens
de Paris. Une plainte, portée devant Son Eminence
les connaître. Quels étaient les plaignants ? Des rivaux jaloux, les
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, dit l’auteur du Mémoire
e sous son masque de Gaultier Garguille, ou que du moins son titre de
comédien
de la Troupe royale lui fût compté pour beaucoup,
e qu’on disait d’elles : « C’étaient des femmes communes, et même aux
comédiens
de l’autre Troupe, dont elles n’étaient pas. » Te
’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau faire dans sa Comédie des
Comédiens
, il ne le dément pas. Lorsque son Beau-Soleil vie
édecin alors disait presque charlatan, et qui disait charlatan disait
comédien
on directeur de Troupe comique. Au lieu de cette
ésigne ainsi), qui avait quitté les bancs de Sorbonne pour suivre une
comédienne
, retrouva, dans quelque bourgade, la pauvre farce
aient les gazettes intimes de ce temps- là, n’eut garde d’oublier les
comédiens
d’Italie et leur succès, Scaramouche et le Médeci
cun sur le papier, et ce que j’en ai est écrit d’un style de grossier
comédien
de campagne, et qui n’est digne, ni de Molière, n
’est à Lyon que cela se passait. Il y était venu en acteur nomade, en
comédien
de campagne, après bien des courses qui m’entraîn
’il trouvait, qui n’avait pour gagne-pain que ce qu’il imaginait. Des
comédiens
d’Italie avaient, à plusieurs reprises, fait fort
rte, entourée des plus grands honneurs qu’on pût alors accorder à une
comédienne
. Dans la même compagnie, celle des Gelosi, c’est-
-dire « les Jaloux, les désireux de plaire », s’était trouvé un autre
comédien
, qui s’appelait Nicolo Barbicri, de son vrai nom,
a fin ; entre l’heure souriante, mais déjà mêlée d’ombres, où, pauvre
comédien
de campagne, il lança par le monde cet alerte Eto
ière, chez qui l’homme de tenue sérieuse se trouvait toujours sous le
comédien
, ne s’accommoda pas de la métamorphose. Il dit ad
pensable, car il est sorti, tout étincelant déjà, de l’Inavertito, du
comédien
poète Barbieri, qui jouait sous le nom de Beltram
meilleur de l’intrigue italienne, soyez sûr qu’en la jouant, Molière
comédien
mettait aussi dans son jeu le plus vif et le plus
e un dernier écho, une dernière vibration de l’esprit même de Molière
comédien
. III - Les Fâcheux (1661) Chez Fouquet, a
our le roi, ce fut, dit-on, merveilleux d’esprit et de verve. Molière
comédien
y lutta d’ardeur et d’élan avec Molière pacte. IL
ui, et combien ramant se trouvait gêné par tout ce que le poète et le
comédien
était obligé de faire. « Le sujet — dit La Fontai
e, mais « arrêté », distrait dans son amour, par les ordres auxquels,
comédien
et poète, il lui fallait obéir, était à peu de ch
matique en ridicules, explique l’immense difficulté que les meilleurs
comédiens
trouvent à le bien jouer. Quelques-uns le saisiss
par caractère, doux et complaisant », comme l’a dit la bonne vieille
comédienne
, qui esquissa sa vie vers 1740, il semblait avoir
usions dans le Misanthrope. Aux satires publiques de Boursault et des
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, ses complices, il n’avai
mûri par la méditation, il s’indignait de voir que, parce qu’il était
comédien
, on le traitait d’ignare, d’homme sans méthode et
ssez tard, — lorsqu’il y était allé, en faisant son tour de France de
comédien
. Il la voyait souvent, et comme il avait une conf
el de Bourgogne, dont il connaissait assez la jalousie de poète et de
comédien
, pour être sûr qu’il avait pris part à cette œuvr
ans l’élaboration de sa satire : « Comme tous les auteurs et tous les
comédiens
, y fait-il dire à l’un des personnages qu’il fait
roisy, qui jouait le rôle. Il fut ainsi plus facile de reconnaître le
comédien
bel esprit, l’acteur poète, qu’il avait voulu y d
Hôtel de Bourgogne, sous l’unique et piètre étendard de Boursault. Ce
comédien
, rimeur de comédie, s’appelait de Villiers. Tout
prend vertement à sa façon de déclamer, tombe d’aplomb sur la joue du
comédien
. Villiers n’aurait eu besoin que d’une attaque po
er la haine d’un rimeur, avivée et recuite par la vanité blessée d’un
comédien
, et quel poison se trouve dans un fiel ainsi conc
rtout sa proie. Dieu sait ce qu’il fit de la longue intrigue du jeune
comédien
avec Madeleine Béjard, et comment il l’accommoda,
izarre encore, les Amours de Calotin. Chevalier, qui l’écrivit, était
comédien
au théâtre du Marais, c’est-à-dire dans la Troupe
re, ces jours derniers, ne l’a que trop prouvé. Il semblerait que les
comédiens
les plus instruits, les plus intelligents, les pl
s pour celui de l’auteur, — c’était l’usage, — sans aucune mention de
comédiens
ni de comédiennes, — c’était l’usage aussi ; car
l’auteur, — c’était l’usage, — sans aucune mention de comédiens ni de
comédiennes
, — c’était l’usage aussi ; car l’acteur, en ces t
a tradition, bien des occasions, que le mauvais goût et la vanité des
comédiens
l’ont aidée à ne pas manquer. L’effet de l’acteur
-ci n’étant plus là pour faire respecter son œuvre, on est arrivé, de
comédiens
en comédiens, d’effets en effets, à donner tout a
lus là pour faire respecter son œuvre, on est arrivé, de comédiens en
comédiens
, d’effets en effets, à donner tout autre chose qu
d’un autre. A la fin de 1636, lorsqu’il allait avoir quinze ans, les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, chez qui, les jours de c
aravanes, où le goût pour la comédie, aiguillonné par l’amour pour la
comédienne
, entraîna Molière à sa suite, oubliait moins que
, avant que son esprit de poète en eut fait son profit, sa mémoire de
comédien
, les promenant de tréteaux en tréteaux, se les ét
venu de refaire la pièce, qu’il avait eu si bien le temps de juger en
comédien
, avant de s’y attaquer en poète. La forme de Rotr
e Thomas Corneille avait seule les honneurs de la représentation. Les
comédiens
l’avaient ainsi voulu, et aussi les critiques, po
is et connaissances, les firent intercaler ainsi dans l’Avare par les
comédiens
, et y menèrent de même ces connaissances et amis,
uand Molière fut revenu de ses courses en province, où il était parti
comédien
, comme vous savez, malgré son père, celui-ci trou
auparavant, s’était chargé de jouer lui-même le Muphiti, et enfin une
comédienne
, que Molière avait retirée tout exprès, avec ordr
olière avait retirée tout exprès, avec ordre du roi, de la troupe des
comédiens
de Màcon, où elle était engagée, la Beauval, appo
i dut être certainement pendant sa vie un des plus dédaigneux pour le
comédien
. Les familles s’étaient ainsi rapprochées ; nous
ouve-là une preuve que Molière, lorsqu’il eut pris ce nom en devenant
comédien
, ne fut pas, comme on l’a cru, dédaigné de tous l
de Molière Il est un homme dont on ne se lasse point, ni chez les
comédiens
, ni dans le public : c’est Molière. Je l’ai expér
e. Un certain Cormier, ancien empirique du Pont-Neuf, et directeur de
comédiens
de campagne, la trouve, en passant, et la garde.
pour les réciter devant le prince. La Thorillière et Du Croisy, deux
comédiens
de Molière, cherchant comme lui la valise, arrive
r à ses acteurs et à ceux de Cormier la plupart des morceaux, dont ce
comédien
empirique veut faire une olla podrida pour M. le
olière aura trouvé bon de faire enfin imprimer complètement ce que le
comédien
auteur s’était permis de publier par parties. Apr
doit être l’emportement, la violence même. Il ne s’agit donc, pour le
comédien
qui joue Alceste, que de régler cette violence et
savant à parler ; tandis que le ton et les inflexions sont le fait du
comédien
. Mais, l’un et l’autre, comédien et savant, n’ont
on et les inflexions sont le fait du comédien. Mais, l’un et l’autre,
comédien
et savant, n’ont pas toujours de quoi répondre, e
e trouvera-t-il satisfait ? Je n’en doute pas. VIII - Conseils aux
comédiens
qui jouent le rôle de Tartuffe Nous avons eu,
e la Comédie Française vient de tirer de ses archives, le Registre du
comédien
Lagrange, camarade de Molière, puis son successeu
-il duré pour Molière et sa troupe, et quels profits chacun des douze
comédiens
ou comédiennes qui avaient droit à « part entière
Molière et sa troupe, et quels profits chacun des douze comédiens ou
comédiennes
qui avaient droit à « part entière » en avait-il
qui permet de couronner le buste de Molière, au milieu du défilé des
comédiens
; on a réveillé, pour cette solennité, pour cette
op flagrante entre l’habit décrit par Molière et celui que portait le
comédien
. Le contre-sens menant à la mutilation, et le cos
la crinoline. Heureusement la voici qui s’affaisse et qui tombe ; nos
comédiennes
pourront désormais porter des costumes exacts san
yez comme à présent le tableau s’anime bien dans son cadre ; comme le
comédien
s’oublie lui-même, pour n’être plus que le person
, et c’est ce qu’il faut faire voir comme Molière l’a fait sentir. La
comédienne
ici doit se faire une qualité de ce qui partout a
comme nuance, détail et soin ; il faut, dans ces Femmes savantes, une
comédienne
savante pour chaque rôle : Mlle Judith l’a été po
s à la fois. Malgré ses défauts, elle est encore ici la plus parfaite
comédienne
, et je ne donnerais pas le bavardage des mieux di
i n’a pas abusé des études, car, de soldat qu’il était, il s’est fait
comédien
, du jour au lendemain, se tirerait, sans traditio
euve n’a pas été mauvaise. Comme il arrive toujours en pareil cas, le
comédien
, aux prises pour la première fois avec le rôle re
pièce, il pouvait ainsi reparaître par quelques traits, et greffer le
comédien
sur le poète, il me semble que le chef-d’œuvre se
le seul et en éterniserait le vrai mouvement. Plus que personne, les
comédiens
et les critiques s’en trouveraient à merveille. L
ré et s’ennuie peut-être, et là, devant quelque toile ébauchée, où le
comédien
m’amuse à peindre ce qu’il n’a plus voulu jouer,
éante, que personne n’a jamais dites mieux que lui ; Talbot a joué en
comédien
d’expérience et de savoir ; Mme Lafontaine a été
e était dans cet excès même, et comme il fallait qu’il fût avant tout
comédien
, j’allais dire bouffon — on ne le prit, en effet,
tes, il faudrait, pour jouer ce que Molière poète a fait pour Molière
comédien
, il faudrait toujours Molière lui-même ! Got, qui
is, bien loin que le maître lui persuadât de quitter la profession de
comédien
, le jeune Molière lui persuada d’être le Docteur
le fils. La gène l’a emporté : il a jeté sa plume aux orties, il est
comédien
de « l’illustre Théâtre ». Plus de doute, se dit
n cadet, qui s’est un peu trop vieilli, comme il arrive toujours à un
comédien
trop jeune, pour son rôle, donne au pédagogue Pin
n’avaient pas trouvé digne d’admettre à leur table, parce qu’il était
comédien
. M. René Delorme avait, comme tout le monde, j’en
i n’est pas moins recommandable à nos yeux comme le père et l’ami des
comédiens
. Après quoi, il nous a représenté qu’il estimait
la mémoire de ce grand homme… La matière mise en délibération, nous,
comédiens
du roi, avons de grand cœur donné notre consentem
on de Molière, trouva moyen d’y féliciter en phrases chaleureuses les
comédiens
si bien inspirés, le public si empressé, et jusqu
r le grand homme, de la gaieté pour son œuvre. Ils eurent, ces braves
comédiens
d’il y a cent ans, le sentiment parfait de ce qu’
l’acte du Malade, Dumaine est surprenant. Quelle incomparable pâte de
comédien
! comme il se pétrit et se met dans le moule qu’i
jouées d’une façon intéressante. Il y avait là des maîtres artistes,
comédiens
ou comédiennes. Sans compter Dumaine, qui a si ex
façon intéressante. Il y avait là des maîtres artistes, comédiens ou
comédiennes
. Sans compter Dumaine, qui a si excellemment fait
ntèrent le plus d’intérêt. Marck, fort bien secondé par Monval, jeune
comédien
peu connu encore, mais qu’on ne tardera pas à con
Paul Lacroix, et cinq ou six portraits intéressants de Molière et des
Comédiens
de sa Troupe, que M. Vitu a bien voulu faire sort
9. 6. Acte I, sc. 1. 7. C’est l’expression employée dans la Fameuse
Comédienne
, pour désigner l’une des mines favorites de la Mo
ir lieu. 66. Il est certain que, des les premiers temps de sa vie de
comédien
, Poquelin prit le nom de Molière. On le voit par
et à quelques autres pièces du même auteur, confirma le sentiment des
comédiens
qui en avaient jugé peu favorablement à la lectur
ne les avaient reçues que par considération. Mais pour justifier les
comédiens
et le parterre sans faire tort à Molière, il est
’habitude produit sur les hommes, il n’y avait rien de si naturel aux
comédiens
et au parterre que d’être contraires, et de faire
ustice à ce grand poète, ils étaient en quelque sorte excusables. Les
comédiens
, obligés par leur état à suivre le goût du public
ploya vraisemblablement à composer ses premiers ouvrages ; la Béjart,
comédienne
de campagne, attendait, ainsi que lui, pour exerc
enleva presque tous les spectateurs au théâtre d’une autre troupe de
comédiens
établis dans cette ville ; quelques-uns d’entre e
fait au roi un remerciement, dans lequel il sut adroitement louer les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne qui étaient présents, il
ous le titre de Troupe de Monsieur, de jouer alternativement avec les
comédiens
italiens sur le théâtre du Petit-Bourbon. « Au mo
De leur peu de reconnaissance ; Il leur fallait un
comédien
, Qui mit à les polir, son art et son étude ; Mais
]Molière n’a laissé qu’une fille, et sa veuve épousa dans la suite le
comédien
d’Étriché, connu sous le nom de Guérin. « La fem
reux ; il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux
comédiens
, il voulait qu’ils y amenassent leurs enfants, po
u point qu’ils ne distinguaient plus le personnage représenté dans le
comédien
qui le représentait ; aussi se chargeait-il toujo
sur la personne et les ouvrages de Molière. « [*]Molière récitait en
comédien
sur le théâtre et hors du théâtre, mais il parlai
s par la troupe de Molière et par celle de l’Hôtel de Bourgogne : les
comédiens
italiens et espagnols furent aussi appelés à cett
consacrée, a pour son partage une pièce comique, représentée par les
Comédiens
du roi (la troupe de Molière), et composée par ce
réside à l’Histoire. « VIe entrée. Calliope, muse des beaux vers. Les
comédiens
de la seule Troupe royale*, représentèrent une pe
e) occasionna des réjouissances publiques. Les différentes troupes de
comédiens
de Paris ne furent pas des derniers à signaler le
dans mon autre épître, Un assez spacieux chapitre. Mais vraiment des
comédiens
, Tant les français qu’italiens, Ont depuis témoig
ne méritaient pas d’examen ; mais Molière leur répondait qu’il était
comédien
aussi bien qu’auteur, qu’il fallut réjouir la Cou
ectacle : Avez-vous envie, lui fit-il avec indignation, d’en faire un
comédien
? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il
médien ? Plût à Dieu, lui répondit le grand-père, qu’il fût aussi bon
comédien
que Bellerose, (c’était un fameux acteur de ce te
er ; s’imaginant que puisque son grand-père souhaitait qu’il pût être
comédien
, il pouvait aspirer à quelque chose de plus qu’au
e, que dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit
comédien
, et que l’un et l’autre eurent du succès chacun d
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade de
comédien
se fit avocat. « Dans une comédie* du dernier mis
s fossés de Nesle, et ensuite au quartier de Saint-Paul. Ces nouveaux
comédiens
, qui jusque-là avaient joué pour leur plaisir, fl
projet ne réussit pas : *l’établissement de cette nouvelle troupe de
comédiens
n’eut point de succès, parce qu’ils ne voulurent
la troupe sur les fossés de Nesle. Voici le passage, c’est Élomire le
comédien
, qui parle : Ayant donc résolu de suivre c
rable. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au
comédien
. » a. « [*]Après quatre ou cinq années de succ
pour y soutenir un théâtre comique, et qu’il avait assez façonné ses
comédiens
pour espérer d’y avoir un plus heureux succès que
rrêta à Grenoble, où il joua pendant tout le Carnaval, après quoi ces
comédiens
vinrent à Rouen, afin qu’étant plus à portée de P
a bouche en abondance l’étouffa. » a. « [*]Molière étant mort, les
comédiens
se disposaient à lui faire un convoi magnifique ;
vie et les ouvrages de Molière. a. Mlle Poisson, fille de Du Croisy,
comédien
de la troupe de Molière (actuellement vivante en
et même quelques-unes entières. La veuve Molière les avait remises au
comédien
La Grange : on ne sait ce qu’elles sont devenues.
on ; Molière, quelques années avant sa mort, avait cédé cet emploi au
comédien
La Grange. » a. « Non seulement en 1665 il ob
sans payer, et le parterre en était toujours rempli, de sorte que les
comédiens
pressèrent Molière d’obtenir de Sa Majesté un ord
roi le lui accorda ; mais ces messieurs ne trouvèrent pas bon que les
comédiens
leur fissent imposer une loi si dure, et ils prir
s, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Le compliment de ce jeune
comédien
qui avait profité de son habillement pour parler
honneur de servir le roi, dussent favoriser ces misérables contre les
comédiens
de Sa Majesté ; que d’entrer à la comédie sans pa
vera un article curieux sur Mlle Molière, et plusieurs autres sur les
comédiens
et comédiennes du Palais-Royal et du Marais, sous
le curieux sur Mlle Molière, et plusieurs autres sur les comédiens et
comédiennes
du Palais-Royal et du Marais, sous l’année 1673.
plan général, tirait le dialogue de son propre fond, à la manière des
comédiens
italiens ; mais si l’on en juge par deux pièces d
esprit ne remplacent jamais le génie. » *. [Note marginale] Fils du
comédien
qui mourut le 28 janvier 1728. *. [Note marginal
de spectacle, et dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les
comédiens
, étala une partie du ridicule dont il était charg
tres, ces poètes, ces musiciens, ces architectes, ces philosophes, ce
comédien
Molière, — et plus tard, ce fils de votre notaire
qualité de père de l’Église, il haïssait la comédie, il exécrait les
comédiens
et les comédiennes, il ne comprenait pas cette po
de l’Église, il haïssait la comédie, il exécrait les comédiens et les
comédiennes
, il ne comprenait pas cette poésie avide de licen
du xviie siècle, quand l’autorité était partout, comme le devoir, un
comédien
du roi Louis XIV s’attaquer ainsi, et tout d’un c
rolonge sans fin et sans cesse ce formidable badinage, pendant que le
comédien
, le poète comique, remplit le rôle du docteur de
e de Molière en fut presque aussi atterrée que son illustre chef. Les
Comédiens
avaient compté sur Tartuffe pour leur fortune, Mo
part fut payée à Molière, qui savait si bien rendre cet argent-là aux
Comédiens
malheureux) ; cependant comment sortir de cet emb
ger ce terrible chef-d’œuvre. La pièce fut jouée avec cet ensemble de
comédiens
excellents, auquel Molière aurait pu soumettre mê
de comédiens excellents, auquel Molière aurait pu soumettre même des
comédiens
médiocres. Chacun y mit une prudence, une adresse
n, un évêque de France, pouvait-il se commettre jusqu’à répondre à un
comédien
, à un excommunié, ce comédien s’appelât-il Molièr
t-il se commettre jusqu’à répondre à un comédien, à un excommunié, ce
comédien
s’appelât-il Molière ? Bossuet, dans son génie, a
les ? assez d’amour pour mettre en feu le parterre et les loges ? des
comédiens
qui faisaient pleurer parce qu’ils pleuraient ? d
voyer votre théatin à la comédie, ne fût-ce que pour voir comment les
comédiens
et les comédiennes mettent tout en feu. Justement
in à la comédie, ne fût-ce que pour voir comment les comédiens et les
comédiennes
mettent tout en feu. Justement le P. Molina ensei
gue qui n’aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage sur les
comédiennes
n’est pas moins remarquable que tout ce qui précè
aîné par son goût, par son esprit, par le hasard, par cette troupe de
comédiens
qui le suivaient, comme les compagnons de Christo
ce, voilà Molière qui se livre aux enchantements de la vie errante du
comédien
nomade. Vie enchantée, à vingt ans ; le bonhomme
ant de trouver des ressources inouïes dans sa propre comédie ; il est
comédien
avant d’être un poète comique. Ainsi ont fait les
rades, qu’il se sent du feu à la tête et du courage au cœur. L’art du
comédien
, cette poésie du second ordre, avait merveilleuse
ervi la comédie naissante de Molière. Une fois directeur et poète, le
comédien
n’eut plus que la seconde place, le comédien s’ef
s directeur et poète, le comédien n’eut plus que la seconde place, le
comédien
s’effaça devant le flagellateur de son temps. Pou
pour lui. Il devait accomplir, jusqu’à la fin, sa tâche de poète, de
comédien
, de directeur de théâtre, trois tâches pour lesqu
savoir : deux poètes comiques au moins pour faire une comédie ; trois
comédiens
qui jouent : celui-ci la tragédie, celui-là la co
ivre : que feront-ils si je ne joue pas ? » Grande leçon donnée à nos
comédiens
des deux sexes, qui ne demandent qu’un prétexte p
il veut qu’on lui parle, en courant, des chansons de la veille et des
comédiens
du lendemain ; il a des amours d’un instant qu’il
se battaient au Palais-Royal ; Mascarille, enfin, c’était Molière. Ô
comédiens
du Théâtre-Français, quel abîme vous sépare de vo
llu de bien peu que madame Menjaud ne tînt sa place parmi les grandes
comédiennes
; mais ce peu… là, c’est l’abîme à franchir ; ce
rit, l’intelligence, l’étude des modèles, ne suffisent pas à faire un
comédien
. Il ne faut pas tant de choses, Dieu merci, mais
résente sur le même théâtre, à côté de ces succès si faciles, quelque
comédienne
d’esprit comme était madame Menjaud, quelque comé
iles, quelque comédienne d’esprit comme était madame Menjaud, quelque
comédien
intelligent, comme est M. Samson, alors l’un et l
comble ; à cet instant on eût dit que l’obstacle était brisé, que la
comédienne
venait de découvrir enfin son Océan inconnu et ta
r, comme si elle eût été un talent inspiré, cette lutte abominable du
comédien
contre le public. Ni ses succès passés, ni ses es
vec ensemble ! Une comédie de Molière, c’est l’a b c et l’Évangile du
comédien
! Il a été élevé dans cette étude et dans ce resp
s accessoires qui tiennent à peine à l’action, une grande quantité de
comédiens
obscurs qui n’ont rien à gagner à bien jouer de s
rôles ! Ajoutez que la plupart du temps, si la pièce est jouée par un
comédien
ou par une comédienne célèbre, il arrive que le p
la plupart du temps, si la pièce est jouée par un comédien ou par une
comédienne
célèbre, il arrive que le public paresseux n’est
vous venez au théâtre par oisiveté, par caprice, et pour lorgner les
comédiennes
, voilà pourquoi votre suffrage n’est pas compté,
ec une éloquence souvent triviale, mais moqueuse et puissante, par ce
comédien
manqué, par ce tribun manqué, par ce législateur
par ce furibond déclamateur, qu’on appela Fabre d’Églantine, mauvais
comédien
comme Collot d’Herbois, et, pour tout dire en un
à aucun prix je ne voudrais dire à un homme : — Vous êtes un mauvais
comédien
, vous êtes un mauvais poète, si à toute force il
il faut qu’elle se taise et qu’elle laisse passer les avalanches des
comédiens
médiocres et des comédiennes impuissantes. D’aill
t qu’elle laisse passer les avalanches des comédiens médiocres et des
comédiennes
impuissantes. D’ailleurs, le Théâtre-Français n’e
engloutis dans la démocratie envahissante. Et voilà, ce qu’un honnête
comédien
, qui ne songe qu’à se bourrer de prose et de vers
tesse, et m’apprendre à jouer convenablement Le Misanthrope ? » Or ce
comédien
-là serait dans son droit. Toujours est-il, cepend
ient les familiers, les camarades et les témoins. Hélas ! de tous ces
comédiens
bien élevés, intelligents ; animés par la vérité,
les traits, la conscience et l’accent ! Vous rappelez-vous, car de la
comédienne
, à jamais absente, on ne peut parler qu’à ceux qu
lâchées. C’est même un des plus grands tours de force de l’inimitable
comédienne
, non pas d’être descendue, mais de s’être élevée,
demoiselle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer, par une autre
comédienne
, Les Fausses Confidences, ou bien Le Jeu de l’amo
s avons vu par hasard, et pour de rire, comme disent les enfants, une
comédienne
à coup sûr intelligente, habile et bien posée, ab
ien posée, aborder le rôle de Sylvia ; mademoiselle Anaïs était cette
comédienne
hardie ; en vain elle se cachait sous les habits
lui appliquait ce vers de Virgile qui se pourrait appliquer à tant de
comédiens
; Cerberus hæc ingens latratu regna triformi. Pe
cet de Molière précédé de ces lignes, en tête : « Placet de Molière,
comédien
, présenté au Roi, sur les injures et les calomnie
45. Son goût pour les spectacles. Il se met à la tête d’une troupe de
comédiens
bourgeois appelée l’Illustre Théâtre. Il prend le
e leur querelle. Beau trait de Boursault envers Boileau. Critique des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne ; il excepte Floridor, ac
se charge du jeune Baron qui l’accompagnait. Sa générosité envers le
comédien
Mondorge ; la charité lui était habituelle ; anec
hume. Louis XIV accorde une pension à sa troupe qui prend le titre de
Comédiens
du Roi. L’Amour médecin. Motifs de la guerre cont
. Désorganisation de la troupe, à laquelle s’adjoignent peu après les
comédiens
du Marais. Ils s’installent rue Mazarine. Appréci
ation tardive ; témoin des mépris qu’on prodiguait à la profession de
comédien
, il l’embrassa, entraîné par son génie ; doué d’u
d’un ornement de son siècle qui fut protégé, d’un philosophe qui fut
comédien
! Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris le 15 jan
; que, dans le temps qu’il se fit recevoir avocat, ce camarade se fit
comédien
; que l’un et l’autre eurent du succès, chacun da
ère de quitter le barreau pour monter sur le théâtre, son camarade le
comédien
se fit avocat. Cette double cascade m’a paru asse
société. Le jeune Poquelin se mit à la tête d’une de ces réunions de
comédiens
bourgeois dont Paris comptait alors un assez gran
e Buci. Elle prit le nom très exigeant de « l’Illustre Théâtre ». Ces
comédiens
de société jouaient quelquefois des ouvrages nouv
ses nouvelles résolutions, au mépris attaché alors à la profession de
comédien
par un préjugé qui existait presque avec la même
de ménagements de cette nature. La Bruyère a dit : « La condition des
comédiens
était infâme chez les Romains et honorable chez l
u préjugé ! Le grand poète, l’homme de génie ne put faire absoudre le
comédien
. Vaine sottise ! Que serait aujourd’hui le nom de
éclamation, d’embrasser la profession d’avocat, qu’il devait se faire
comédien
ou prédicateur ; Molière persista dans ses consei
l’enfant d’une demoiselle Anne14. Il était dans cette ville avec ses
comédiens
, dont l’accouchée était peut-être l’ingénue, et i
sentée pour la première fois la comédie de L’Étourdi. La pièce et les
comédiens
obtinrent un succès complet, et les Lyonnais oubl
oit, il paraît constant qu’il succéda dans les bonnes grâces de cette
comédienne
au comte de Modène, qui avait eu d’elle, en 1638,
niel de Cosnac dans ses Mémoires, elle proposa d’envoyer chercher des
comédiens
. Comme j’avais l’argent des menus plaisirs du pri
nt ouverts à Pézenas, par le prince de Conti, le 4 novembre 1655. Nos
comédiens
y firent leur service pendant toute la durée de l
ées aux États par plusieurs députés de l’assemblée, que la troupe des
comédiens
qui est dans la ville de Béziers a fait distribue
voici comment il en parlait lui-même dans une revue qu’il passait des
comédiens
de son temps, antérieurement à 1658 : « Il faut
ovince, de L’Étourdi et du Dépit amoureux, directeur d’une société de
comédiens
devant laquelle fuyaient ou se dissolvaient les a
ts et nombreux. Il y avait à cette époque à Paris trois troupes : les
Comédiens
italiens, qui avaient naturellement accès auprès
accès auprès du premier ministre, le cardinal Mazarin ; la troupe des
Comédiens
du Roi, établie au Marais depuis longues années,
u Roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses
Comédiens
, avec trois cents livres de pension pour chaque c
itre de ses Comédiens, avec trois cents livres de pension pour chaque
comédien
. » La Grange, qui est un chroniqueur minutieux, a
rtout fort satisfait de l’agrément et du jeu des femmes. « Les fameux
comédiens
qui faisaient alors si bien valoir l’hôtel de Bou
ortée, car nous voyons au Mercure, dans une Lettre sur Molière et les
comédiens
de son temps, que, soit que Floridor jouât un rôl
colonnade du Louvre. Cette salle était déjà occupée par la troupe des
comédiens
italiens que dirigeait Torelli. En s’y établissan
este, une aussi excellente actrice qu’une charmante femme. Fort bonne
comédienne
, elle était en même temps grande, bien faite et t
vait empreint ses rôles de Cliton, de Dorante et de Géronte, quand un
comédien
, directeur d’une troupe nomade, qui, bien qu’âgé
ar ses obsessions, espérait arriver à en tirer meilleur parti que les
comédiens
prétendus pensionnaires du duc d’Orléans avec leu
te démarche du prince ; toutefois, de peur évidemment de déplaire aux
comédiens
rivaux, il ne donne pas le titre de la comédie, n
e En l’hôtel du Petit-Bourbon, Mercredi, que l’on trouva bon, Que ses
comédiens
jouèrent Et que les spectateurs louèrent. Ce prin
ettre du 27 mai 1659, dit : « Il est mort ici, depuis trois jours, un
comédien
nommé Béjart qui avait vingt-quatre mille écus en
e de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre
comédien
de province venant chercher à Paris des ressource
eux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrages à ces
comédiens
sans journaux. La première de ces tragédies, « Py
onner ce succès, mais toujours sans nommer Molière : Cette troupe de
comédiens
Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur l
n inscrivant le lendemain cette visite comme due, nous montre que les
comédiens
commencèrent par lui faire crédit, ce qui, attend
récéder d’une dédicace : À Monsieur de Molier, chef de la Troupe des
Comédiens
de Monsieur , frère unique du Roi. Il justifie a
Monsieur l’ayant demandée pour réparer le tort qu’on avait fait à ses
comédiens
, et le sieur de Ratabon reçut un ordre exprès de
ces bourrasques, eut encore à se parer de la division que les autres
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne et du Marais voulurent se
mplissant les principaux rôles : de là grande jalousie de la part des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, puissamment protégés, et
ourager à entreprendre une tragédie. Cette générosité de la part d’un
comédien
qui n’était pas riche me touche autant que la mag
uvait alors à Uzès, écrivait de lui à la date du 25 : « Une troupe de
comédiens
s’étaient venus établir dans une petite ville pro
que de l’École des femmes, Molière n’avait consacré qu’une phrase aux
comédiens
rivaux assistant à la première représentation de
herchant son nom obscur, à Rr… Brou… Brossaut, Boursault, revient aux
comédiens
qui avaient affiché son Portrait du peintre, et p
ité latente. Déjà Molière, qui n’avait pas vu sans un juste dépit ces
comédiens
, jouissant de grands privilèges et favorisés par
r un personnage odieux et de « lui vouloir du mal ». Quant aux autres
comédiens
que ne couvrait pas la même égide, nul d’entre eu
celui dont nous pleurons aujourd’hui la perte, et Roscius, ce fameux
comédien
de l’antiquité, lui aurait cédé le premier rang s
cu de son temps. C’est avec justice qu’il le méritait : il était tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête. Il semblait qu’
icats61. Bien que Molière eût tout l’avantage dans ces luttes sur les
comédiens
rivaux, il ne voyait pas sans dépit leurs représe
jamais avec quel noble empressement le monarque secoua en faveur d’un
comédien
le joug jusqu’alors inviolable du préjugé et de l
ons heureux que la nature lui avait prodigués. Nous voulons parler du
comédien
Baron, qui depuis s’est justement acquis au théât
direction et par de bons exemples. Un jour son élève le prévint qu’un
comédien
nommé Mondorge, que Molière avait connu en provin
plus haut : …… Un quidam m’écrit, Et ce quidam a bon esprit, Que le
comédien
Molière, Dont la Muse n’est point ânière, Avait f
soupirer en vain, se résigna à écouter Lauzun, qui préludait par les
comédiennes
pour s’élever bientôt aux filles des rois. Ce com
s de ceux sur qui pesait cette défense résolurent de s’en prendre aux
comédiens
qui l’avaient sollicitée. Ils se rendirent donc e
bruit et les cris, dit Grimarest, avaient causé une alarme parmi les
comédiens
. Les femmes croyaient être mortes : chacun cherch
y a eu deux éditions. Ces vers n’ont vu le jour que par la bouche du
comédien
Molière, qui les avait faits. C’était un fort bel
fleury et ses complices en tenant sur les fonts de baptême le fils du
comédien
injustement calomnié, punir l’insolence de ses co
Monsieur. Les acteurs qui la composaient prirent dès lors le titre de
Comédiens
du Roi : noble réponse aux lâches efforts que la
l l’adorait encore. Une conversation que nous empruntons à La Fameuse
Comédienne
fait parfaitement connaître quelle était alors l’
endroits n’y réussissaient point. » Par le même motif il exigeait des
comédiens
, lorsqu’il leur soumettait ses pièces, qu’ils ame
usait si mal que d’avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres
comédiens
. Lesdites parts d’auteur furent partagées. » Ce n
u qu’il ne s’était déterminé à prendre ce parti qu’après avoir vu les
comédiens
de Molière jouer de la manière la plus désespéran
théâtre. Lorsqu’il eut laissé expirer le terme que devait imposer aux
Comédiens
du Roi l’étiquette, d’accord pour lui avec la rec
éâtre révolté contre l’autel, la farce aux prises avec l’Évangile, un
comédien
qui se joue des mystères et qui fait raillerie de
amis avouent librement que ses pièces sont des jeux de théâtre où le
comédien
a plus de part que le poète, et dont la beauté co
sur l’alcade : il eut le crédit de la faire défendre ; néanmoins les
comédiens
eurent assez d’amis auprès du Roi pour la faire r
actrice nommée Bourguignon, après avoir parcouru la Hollande avec des
comédiens
ambulants, s’engagea dans une troupe qui se trouv
ré dans les éloges que Segrais a donnés à « cette troupe accomplie de
comédiens
, formée de la main de Molière, dont il était l’âm
ère le tirait d’embarras en donnant la même infirmité à La Flèche. Ce
comédien
étant très aimé du parterre, les acteurs qui étai
jours plaisante ?… « La postérité saura peut-être la fin de ce poète
comédien
qui, en jouant son Malade imaginaire e ou son Méd
s étala dans une querelle qu’il eut un jour, sur le théâtre, avec les
comédiens
qui donna l’idée à Molière de mettre en scène un
Vinot et La Grange, qu’il fut imprimé pour la première fois ; et les
Comédiens
français ne pensèrent qu’en 1688 à le monter pour
qui chantèrent sur le théâtre à visage découvert, habillées comme les
comédiens
[…] Tous lesdits frais et dépenses pour la prépar
selle Molière avait demeuré avec son mari, dit l’auteur de La Fameuse
Comédienne
, elle avait haï Baron comme un petit étourdi qui
nt de maîtresses ne la surprenait pas, et qu’il devait être aussi bon
comédien
auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre. «
a parole et me procurer un si glorieux emploi ; mais quoi ! parmi les
comédiens
, il y a toujours des héroïnes et des déesses qu’i
tant d’autres eussent-ils pu prendre sur eux de s’asseoir à côté d’un
comédien
? La version suivante, appuyée sur de plus imposa
ructueusement faites pour le déterminer à renoncer à la profession de
comédien
et à se livrer entièrement aux lettres. L’Académi
son ami : « Votre santé, lui dit-il, dépérit, parce que le métier de
comédien
vous épuise ; que n’y renoncez-vous ? — Hélas ! l
n Impromptu de Versailles : « Les étranges animaux à conduire que des
comédiens
! » On avait eu plus de succès à la fin de l’ann
mort avait été celle d’un vrai chrétien, demeurât sans sépulture. Le
comédien
vertueux ne put trouver grâce auprès de ce comédi
ans sépulture. Le comédien vertueux ne put trouver grâce auprès de ce
comédien
hypocrite. Cette persécution posthume arracha ces
Jean-Baptiste Poquelin Molière, tapissier valet de chambre, illustre
comédien
, sans autre pompe, sinon de trois ecclésiastiques
IV à rendre, le 16 janvier suivant, une ordonnance interdisant à tous
comédiens
autres que ceux de la rue Mazarine de représenter
el de Bourgogne. Il n’y eut plus dès lors, à Paris, qu’une société de
comédiens
français sous le titre de « Troupe du Roi ». Moli
asion de dire, d’après une autorité contemporaine, qu’il était « tout
comédien
depuis les pieds jusqu’à la tête ». Tous les témo
point qu’ils ne distinguaient plus le personnage représenté d’avec le
comédien
; aussi se chargeait-il toujours des rôles les pl
isait un compliment de bonne grâce, et était à la fois bon poète, bon
comédien
et bon orateur, le vrai trismégiste du théâtre. M
à faire entrevoir ce petit nombre d’acteurs habilement dirigés par un
comédien
de génie se multiplier pour suffire à la fois aux
elques-uns des poètes avec lesquels fut en rapport cette compagnie de
comédiens
que nous aurions pu montrer généreusement secoura
etenait depuis longtemps un commerce amoureux avec Guérin d’Estriché,
comédien
de la même troupe. Elle conçut le dessein de trou
romanesque. Nous abrégeons le récit qu’en fait l’auteur de La Fameuse
Comédienne
, qui n’a rien négligé pour faire connaître à fond
int de lui prodiguer les plus injurieuses invectives devant plusieurs
comédiennes
qu’elle avait fait appeler ; il poussa même la fu
au nom de Molière. Mais la grossesse prématurée dont parle La Fameuse
Comédienne
et le penchant prononcé que lui suppose le quatra
iage. Ainsi s’éteignit la descendance de Molière. Si la profession de
comédien
ne l’avait pas destitué de l’estime de gens disti
r, un buste du fondateur de la vraie comédie, du père et de l’ami des
comédiens
. En 1818 une feuille quotidienne103 proposa de no
fin, en 1838, cette idée, conçue d’abord, on vient de le voir, par un
Comédien
Français, dut à l’esprit d’à-propos d’un de ses p
ice qui régissaient alors les théâtres. Ces ordonnances faisaient aux
comédiens
, de la Saint-Martin au 15 février, « très express
es entractes de la comédie qu’on représentait devant Elle. » C’est un
comédien
de la troupe de Molière qui parle. * Bazin, Note
Pasques de l’année 1659, appartenant au sieur de La Grange, l’un des
comédiens
du Roy ; manuscrit faisant partie des archives de
vantages des jours ordinaires : « Il est bon de remarquer ici que les
comédiens
n’ouvrent le théâtre que trois jours de la semain
. 90.) 25. Voir précédemment, p. 14. 26. Lettre sur Molière et les
comédiens
de son temps ; Mercure de France, mai 1740, p. 84
énage hypercritique, le Faux Savant et le Pédant coquet : Vivat ! Les
comédiens
ont mis dans leurs affiches qu’il faudra retenir
s et non mariés, sont intéressés au Ménage. C’est une plaisanterie de
comédien
. » C’est une plaisanterie qui nous fait connaître
concevoir une assez haute attente. Comme tous les auteurs et tous les
comédiens
regardent Molière comme leur plus grand ennemi, n
40, p. 840. — Lettre sur la vie et les ouvrages de Molière et sur les
comédiens
de son temps (par mademoiselle Poisson). 61. À l
its, dont ils ne mangèrent point, mais ils burent et remercièrent les
comédiens
». (Journal du sieur de Catheux, gentilhomme ordi
nq fois en visite, usage bien près d’être abandonné par la troupe des
Comédiens
du Roi, que la noblesse de son nouveau titre obli
juillet 1670. — S. M. voulant toujours entretenir les troupes de ses
comédiens
complètes, et pour cet effet les meilleurs des pr
informé que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des
comédiens
qui est présentement à Mâcon, a toutes les qualit
es les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses
Comédiens
qui représentent dans la salle de son Palais-Roya
a suite de sa cour pour y recevoir ses ordres. Veut et entend que les
comédiens
de la dite troupe qui est présentement à Mâcon ai
rso), devenu O 1er, deux formules de Veniat, l’un pour faire venir un
comédien
au Marais, l’autre pour faire venir un capucin pr
pour titre : « Sur la sépulture de Jean-Baptiste Poclin dit Molière,
comédien
, au cimetière des morts-nés, à Paris », et se lit
N. (Les Îles Le Bas) ; Rouen, Julien Courant, 1674, in-12 : De deux
comédiens
la fin est bien diverse : Genest, en se raillant
il rassembla une nouvelle troupe qui s’appela les Comici Fedeli, les
Comédiens
Fidèles. Cette troupe réunit un bon nombre d’arti
femme de Tabarin ou de Lucas sur les tréteaux de la place Dauphine, «
comédienne
ordinaire de l’île du Palais », comme on appelait
urèrent jusqu’en 1618, jouant soit à la cour, soit, d’accord avec les
comédiens
français, sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne.
’année 1624, un opuscule intitulé Il Teatro celeste, en l’honneur des
comédiens
qui ont mérité la palme céleste, dei comici mart
a Cour eut l’idée de faire danser « un ballet du roi représentant les
comédiens
italiens » pour lequel Bordier fît des vers 23 ?
a fille, quoiqu’elle fut véritablement son aïeule et sa marraine ; le
comédien
son oncle, la comédienne sa tante, et sa mère ell
t véritablement son aïeule et sa marraine ; le comédien son oncle, la
comédienne
sa tante, et sa mère elle-même, se prêtèrent à ce
ue nullement la force de son témoignage. D’un autre côté, Montfleuri,
comédien
qui osait être rival de Molière, crut si bien qu’
rival de Molière, crut si bien qu’Armande-Grésinde était fille de la
comédienne
Bejard, qu’il accusa Molière d’avoir épousé la fi
a mère25, parce que Molière avait en effet vécu intimement avec cette
comédienne
. On alla même jusqu’à le soupçonner d’avoir épous
mes : « Le baron de Modène eut de la nommée Guérin, femme de… Bejard
comédienne
de Molière, une fille naturelle que celui-ci épou
le manuscrit portait : « Le baron de Modène eut de la nommée Bejard,
comédienne
de la troupe de Molière, une fille naturelle que
arpaillots. Aussitôt qu’il apprit la fâcheuse aventure survenue à ses
comédiens
, le roi négocia pour obtenir leur délivrance, et
rivèrent au mois de février suivant. « En ce mois, dit l’Estoile, les
comédiens
italiens commencèrent à jouer leurs comédies dans
ules sa brillante carrière. « Le dimanche 19 mai, dit l’Estoile, les
comédiens
italiens commencèrent leurs comédies à l’Hôtel de
rément dans l’excursion des premiers Gelosi en France, les troupes de
comédiens
italiens prirent tour à tour le chemin de Paris.
u magicien Falcirone. C’était un artiste universel, au dire du savant
comédien
Bartoli qui a fait son éloge. Il jouait de tous l
s honneurs qui s’attachaient fréquemment en Italie à la profession du
comédien
. Elle fut presque couronnée à Rome : son portrait
e peine à faire ses frais, si elle n’avait été à la solde du roi. Les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, à qui les Confrères de l
…, un livre dont voici l’origine. Du temps de Henri IV, une troupe de
comédiens
italiens (les Gelosi) vint à Paris. L’Arlequin de
a République, à leur vacation du 17 avril 1799, comme appartenant aux
comédiens
français de l’Odéon, ainsi que plusieurs meubles
après avoir pris la place du grand Corneille sur l’affiche des Grands
Comédiens
, il pouvait aussi prendre dans l’opinion celle de
héâtre et sifflé, par un dangereux excès d’estime, la comédie sur les
comédiens
. La magistrature et le barreau personnellement at
a Gazette ne signale qu’un voyage de la Cour où aient été appelés les
comédiens
, c’était pour les fêtes de la Saint-Hubert donnée
dant les cinq jours que Leurs Majestés restèrent à Saint-Germain, les
comédiens
du Palais-Royal donnèrent cinq représentations, q
mis », et je sais gré à l’archevêque de Paris d’avoir permis que le «
comédien
mélancolique, en dépit d’un certain rigorisme gal
rejeter sur le gallicanisme la faute d’avoir songé à refuser au grand
comédien
les honneurs d’un enterrement religieux, et de mo
qui est conservée à la bibliothèque de l’Arsenal, et qui provient de
comédiens
de province23. Les archives de l’Opéra ont pu réc
it de nouveau apparaître au jour. Il y avait trois affiches, deux des
Comédiens
du Marais, une de l’Hôtel de Bourgogne. Il y avai
atifs à Molière, l’affiche incomplète, lacérée, était une affiche des
Comédiens
de Monsieur. L’impression est à l’encre rouge ou
ison qui fait qu’elle n’a point paru au théâtre depuis longtemps, les
comédiens
n’étant plus guère en usage d’y remettre les pièc
ire remonter la date de l’affiche. Quant au fragment de l’affiche des
Comédiens
de Monsieur, on ne peut hésiter qu’entre 1658 et
t. On le voit, ce sont les mêmes termes dont se servait sans doute le
comédien
chargé d’annoncer au public le spectacle que l’on
roupe. Il nous reste un mot à dire au sujet du fragment d’affiche des
Comédiens
de Monsieur. Il ne contient rien de plus que ceci
nter dans un autre jeu de paume, où, dix-huit jours après, les jeunes
comédiens
allaient de nouveau tenter la fortune. » L’empla
utant de fois le parterre ». La cabale ne se contint plus. Les grands
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne et la troupe du Marais, i
tte de Mlle Molière dans le Tartuffe, et où je demandais pourquoi les
comédiens
affectent de donner un costume bourgeois à Orgon,
es de fin d’année ? Quatre ans plus tôt déjà, et avant d’attaquer les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne un par un et corps à corp
pe il donnera sa comédie : « Belle demande ! répond-il, « Aux grands
comédiens
(de l’Hôtel de Bourgogne) ; il n’y a qu’eux qui s
r au bel endroit. Et le moyen de connaître où est le beau vers, si le
comédien
ne s’y arrête, et ne vous avertit par là qu’il fa
nt les dîners ont sans doute laissé de bons souvenirs à la troupe des
comédiens
nomades : ÉRASTE. Comment appelez-vous ce traite
ur, Je ne demanderais pas mieux que de dater de 1660 les affiches des
comédiens
du Marais, d’autant plus que, l’affiche de l’Hôte
affiche de l’Hôtel de Bourgogne étant peut-être de 1658, et celle des
comédiens
de Monsieur de 1658 à 1660, il y aurait là une co
C’est seulement à la date du 1er décembre 1660 que Sourdéac prêta aux
comédiens
du Marais les décors et les machines de La Toison
surlis. C’est seulement le 15 février 1661 (d’après Parfaict) que les
comédiens
du Marais représentèrent à Paris La Toison d’or.
pas signifier que l’auteur de Jodelet vivait encore au moment où les
Comédiens
du Marais allaient jouer sa pièce ? Cette explica
u dans le premier mois de l’année 1660. Est-il alors étonnant que les
Comédiens
du Marais, auxquels Sourdéac avait promis ses mac
encore un chef-d’œuvre ; il s’en prit avec colère au mauvais goût des
comédiens
« qui n’aimaient plus que le galimatias »,écrivai
né, ce n’était plus pour la troupe du Marais, c’était pour les grands
comédiens
, les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne qu’il trav
plus pour la troupe du Marais, c’était pour les grands comédiens, les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne qu’il travaillait. Mlle d
personnages. Et d’abord, Molière prêta-t-il lui-même son concours de
comédien
à la représentation ? Il y a bien de l’apparence.
antillon des Fêtes de Versailles. Molière ferma donc son théâtre. Les
comédiens
du Palais-Royal partirent pour Fontainebleau et y
otterêts où Monsieur, recevant le Roi son frère et ayant sa troupe de
comédiens
pendant huit jours, profita de l’occasion pour se
la Cour et sans se dire que son succès aurait été plus grand avec les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne. Pour revenir à Villers-C
ie des Indes le second armement à diriger sur Madagascar. À peine les
comédiens
étaient-ils de retour qu’ils perdirent un de leur
ais extraordinaires » ; mais ces frais ne montent pas si haut que les
comédiens
ne touchent encore 32 livres de part. La recette
des bergers héroïques, accompagner aux chansons les mêmes danseurs, —
comédiens
ou assistants habituels — qui avaient soutenu par
l’Estoile, de Scarron, etc., que Molière récitait sur la scène comme
comédien
, mais bien à ses propres vers, qu’il récitait aus
Tome II, numéro 21, 1er décembre 1880 L. de La Pijardière :
Comédiens
de campagne à Carcassonne en 1649 et 1655 Le
es établissements, des communes ou des familles qui accueillirent les
comédiens
. Cette fois, nous croyons avoir trouvé aux archiv
pproches de la date de ces réunions annuelles qu’il faut chercher les
comédiens
dans les localités voisines de celle où les États
e réunirent à une époque reculée, anormale, en juin45. Sans doute les
comédiens
s’étaient préparés depuis longtemps à se trouver
Le 21 (décembre 1649) avons bap. Victoire, filhe de Estienne Munier,
comédien
, et de Françoise Segui, sa femme. P. (Parrain) Ni
nçoise Segui, sa femme. P. (Parrain) Nicolas Marin de Fontaine, aussi
comédien
et M. (Marraine) Victoire de la Chappe. » Plusie
Fresne, qui devint peu après le directeur nominal de la troupe de nos
comédiens
, le même Du Fresne qui les conduisit à Agen le 13
actes publiés par M. Brouchoud, l’un des plus riches en signatures de
comédiens
est celui du mariage de Jean-Jacques de Hautefeui
e devint la femme de Montfleury et figure à ce titre sur la liste des
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne dans un contrat des 17 et
un mois antérieur témoigne de la présence à ce moment d’une troupe de
comédiens
lyonnais à Carcassonne. C’est, en effet, dans cet
eront pour servir à l’histoire de Molière et pareillement à celle des
comédiens
ses amis. [1880-12] L. de la Cour de la PIJARDI
Lyon comme à Carcassonne, des noms Segui et Munier appartenant à des
comédiens
de la même famille. Particularité intéressante :
tome III, 344-345, p. 347 Mademoiselle Poisson, fille du Ducroisy,
comédien
de la troupe de Molière, fait ainsi le portrait d
éreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces aux
comédiens
, il voulait135 qu’ils y amenassent leurs enfants,
paru dans La lettre sur la vie et les ouvrages de Molière, et sur les
comédiens
de son temps en 1740, dans la revue du Mercure ga
Molière eût si mal placé son inclination, voulut le dégoûter de cette
comédienne
. Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-
i ni le temps, ni la patience. 223. La personne citée ici serait la
comédienne
De Brie. 224. On ne sait rien sur La Barre à par
1838, p. LIII. 225. Florimond, Claude Pelissier dit (16.. – 1665) :
comédien
français. Il fait partie de la troupe du Marais d
re bonnes. Elles peuvent servir aux amateurs de la vraie comédie, aux
comédiens
, & sur-tout aux jeunes gens qui, brûlant de s
esque autant que lui. J’ai dit que mon ouvrage pouvoit être utile aux
comédiens
. Je demande d’abord, qu’est-ce qu’un comédien par
pouvoit être utile aux comédiens. Je demande d’abord, qu’est-ce qu’un
comédien
parfait ? c’est un homme qui, riche de tous les d
guer en même temps les yeux, les oreilles, l’esprit & le cœur. Le
comédien
, pour exceller, doit avoir reçu de la nature une
goût & de la réflexion. Tels sont à-peu-près les présents que le
comédien
doit tenir de la nature. Alors c’est à l’art, c’e
sans qu’il en résulte jamais une grimace ! Supposons présentement un
comédien
qui ait obtenu tous les dons naturels, & à qu
au dénouement de la grande machine ? Voilà ce qui constitue le grand
comédien
; voilà ce qui le distingue de la foule de ces ac
raison, occupées bien plus que le méchanisme d’une piece ; quant aux
comédiens
qui, montés depuis peu sur le théâtre, sont aussi
POQUELINa (JEAN BAPTISTE)
Comédien
fameux, connu sous le nom de MOLIERE, étoit fils
apporté un fait que bien des gens m’ont assûré, c’est qu’il ne se fit
Comédien
que pour être auprès d’une Comédienne dont il éto
ont assûré, c’est qu’il ne se fit Comédien que pour être auprès d’une
Comédienne
dont il étoit devenu fort amoureux. Je laisse à d
aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de
Comédiens
dont il avoit été le Chef (I) : cela peut fort se
s avec des Comedies excellentes31. » Souvenons-nous que les frais des
Comédiens
sont grands, & que l’usage de la Comédie est
aise d’apprendre ce que devint après la mort de Moliere la troupe de
Comédiens
dont il avoit été le Chef.] Voici ce que j’ai tro
urs. Du Croisi Chef d’une troupe de Campagne & la Grange très-bon
Comédien
se joignirent avec eux. Elle occupa quelque tems
cupa quelque tems la sale du petit Bourbon, en s’accommodant avec les
Comédiens
Italiens que l’on y avoit déjà établis. Ensuite l
ement du Careme 1673. Moliere étant mort en ce tems-là, il eut quatre
Comédiens
de sa troupe qui prirent dans celle de l’Hôtel de
le Théatre du Palais Roial & celui du Marais furent interdits aux
Comédiens
. Notez que Moliere, qui fut le prémier Orateur de
omédie aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! Aujourd’hui, ta
comédienne
est vivante, elle règne ! Elle domine, de sa gran
entier de sa majesté. Elle savait confusément que si, d’ordinaire, le
comédien
et l’artiste passent vite, la durée est un des ca
rable ; celui-là qui se sentait mourir, le soir même où il perdait sa
comédienne
bien-aimée et qui, à cette heure, est mort sans r
nquiète avec toutes les agitations de la fièvre ; et le public et les
comédiens
semblaient animés des mêmes regrets ; les comédie
le public et les comédiens semblaient animés des mêmes regrets ; les
comédiens
jouaient mal, le public écoutait mal, Tartuffe (o
tendu redemander personne. La toile s’est levée. Alors, au milieu des
comédiens
en habits noirs et des comédiennes en robes blanc
le s’est levée. Alors, au milieu des comédiens en habits noirs et des
comédiennes
en robes blanches, a reparu mademoiselle Mars. El
inimitable qui inspirait, tant d’émulation et si peu de jalousie, aux
comédiens
de ce temps-ci. Le lendemain du jour où mademoise
deuil, chez un honnête citoyen que je ne veux pas nommer, deux braves
comédiens
du boulevard, faits pour mieux que cela, racontai
’esprit, et tendre comme l’amour. Cette noble femme restera, pour les
comédiennes
à venir, un encouragement, un conseil, un exemple
à cette sentimentalité bête qui est la dernière occupation des vieux
comédiens
et des vieilles comédiennes à leur retraite, auss
te qui est la dernière occupation des vieux comédiens et des vieilles
comédiennes
à leur retraite, aussitôt elle entrait en fureur,
ée à cet esprit, quelle intelligence sûre et prompte, nette et vive !
Comédienne
dans son moindre geste, dans son sourire, dans le
passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son père, le
comédien
Monvel, était un vrai comédien, un peu philosophe
lieu du plus grand monde. Son père, le comédien Monvel, était un vrai
comédien
, un peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait
s de l’artillerie, aux chants reconnaissants du Te Deum ! La fille du
comédien
avait abrité son berceau à l’ombre du berceau de
t rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux
comédien
qui se meurt ! » au contraire, elle s’arrête avec
même une résurrection d’une heure ! On se lamente sur la destinée des
comédiens
, dont rien ne reste, pas plus que le son de l’éch
esprit qui ne s’épuisait jamais. Que voulez-vous ? c’est la loi. Les
comédiens
, les chanteurs, les belles personnes, race passag
s Le Feuilleton de 1830 et années suivantes parlait souvent de la
comédienne
unique et charmante, mademoiselle Mars ; c’est qu
lus habiles lui répondent qu’ils n’en savent rien ; qu’en ceci chaque
comédien
est resté le maître de se montrer tout à fait com
aine, ou tout à fait comme un philosophe qui s’en attriste. Ainsi, le
comédien
Molé se montrait dans ce rôle comme le représenta
agne, la fête des écoliers. Ils venaient, eux aussi, saluer la grande
comédienne
. De là, grand tapage dans les entractes, bruyante
avait, à ce qu’on rapporte, sur cette même scène française, un grand
comédien
nommé Baron, que Molière avait élevé lui-même. Le
plaudissait, de la façon la plus loyale et la plus sincère son unique
comédien
; seulement, un jour que ce jeune homme de quatre
sévérité, a eu l’esprit plein des dangers et des hontes de la vie de
comédien
, le cœur soulevé par les grossièretés étalées sur
ise809, » l’a empêché de voir dans Molière autre chose que le type du
comédien
et la personnification de la corruption théâtrale
a été si cruellement touché par Bossuet : c’est une sorte d’idéal de
comédien
sans mœurs, sans honneur, sans valeur même littér
imprescriptible par sa protection et sou affection souveraine pour ce
comédien
. De la série d’anecdotes rapportées entre le gran
, il les a enseignées presque sans le vouloir, poursuivant son but de
comédien
, cherchant seulement le rire et l’émotion, et sem
e qu’on est mieux charmé. En un mot, il faut juger, et le triomphe du
comédien
est de passionner si bien les cœurs que le jugeme
s décrets par lesquels elle a condamné généralement la comédie et les
comédiens
, il est nécessaire de remarquer quelle n’a jamais
iront un jour De leur peu de reconnoissance. Il leur falloit un
comédien
Qui mit à les polir son art et son élude :
en fut aussi étonné que son ami. Ce serait, lui dit-il, un excellent
comédien
! On ne vous consulte pas sur cela, répondit Moli
et c’est un vol qu’il fait au public, s’il ne se fait prédicateur ou
comédien
. En vérité, lui répondit Molière, il faut que vou
ui n’avait en vue que de détourner ce jeune homme de la profession de
comédien
, redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il
être belle et instructive, mais ajouta que ce n’était pas le rôle des
comédiens
d’apprendre aux hommes la morale chrétienne et la
er au roi par Lagrange et la Thorillière. Le roi fait bon accueil aux
comédiens
, lit, mais laisse les choses en l’état : il fera
néanmoins retouché encore ; la pièce va aux nues ; on s’y écrase, le
comédien
l’emporte et l’Église ne le ressaisira que mort.
ue, avec l’lmpromptu, battu les marquis, les pédants, les prudes, les
comédiens
: il lui restait les dévots à vaincre ; et compta
e est de 1670 ; elle n’a suivi que d’un an la nôtre, et elle est d’un
comédien
, Matthew Medbourne, et d’un comédien qui faisait
un an la nôtre, et elle est d’un comédien, Matthew Medbourne, et d’un
comédien
qui faisait figure à la cour, à cette cour de Cha
chose surtout paraît exécrable à M. de Conti, C’est cette avarice des
comédiens
, cette concupiscence qui les porte à jouer leur c
ncore un plus grand péché que celui qui laboure la terre. Hélas ! ces
comédiens
qu’il excommunie, tout comme s’il s’appelait Hard
u’il excommunie, tout comme s’il s’appelait Hardouin de Péréfixe, ces
comédiens
étaient alors pourtant de fort convenables chréti
dre Bourdaloue. Quant à la charité, qui est de la religion ce que les
comédiens
n’oublieront jamais, la leur était inépuisable ;
as Bossuet de s’écrier : « La postérité saura peut-être la fin de ce
comédien
qui en jouant le Malade imaginaire reçut la derni
ères quêteurs de Le Sage, cachant sous la bure Raphaël, le fils de la
comédienne
, et son fidèle Ambroise de Lamela. A peine à Pari
contemporains ont noté avec quel soin Molière confiait ses rôles aux
comédiens
extérieurement les plus propres à en rendre l’esp
homme, de belle taille, de bonne mine et très plaisant. C’était, des
comédiens
de la troupe, celui qui avait le jeu le plus en d
e est merveilleux ! On travaille aujourd’hui d’un air miraculeux… Le
comédien
aurait tort, c’était le tort d’Auger, de faire ic
’une fois jalouse : les Italiens jouaient des pièces françaises ; les
comédiens
français prétendirent qu’ils n’en avaient pas le
ge de ce différend. Baron se présenta pour défendre la prétention des
comédiens
français, et Arlequin vint pour soutenir celle de
écision, quoique obtenue par subtilité, eut son effet, et depuis, les
comédiens
italiens jouè- rent presque exclusivement des piè
a modestie de ses interprètes. COLOMBINE. Pour donner à l’univers un
comédien
italien, il faut que la nature fasse des efforts
peine a-t-elle assez d’esprit pour animer son ouvrage. Mais pour des
comédiens
français, la nature les fait en dormant : elle le
ents, qui varient leurs ramages suivant leurs différents caprices. LE
COMÉDIEN
FRANÇAIS. Vous des rossignols ? Ma foi ! vous n’ê
ntrebalancer le succès. On voit si nous avions raison de dire que les
comédiens
italiens avaient fini par s’acclimater, par se na
ntéresser ses contemporains, comme en témoigne le pamphlet La fameuse
comédienne
, — réédité de nos jours, — auquel nous ne nous ar
itre présomptueux que la troupe s’était donné. Peut-être la vogue des
comédiens
italiens, qui commencèrent de jouer en cette même
registres municipaux. Le 24 avril 1848, « le sieur Molière, l’un des
comédiens
de la troupe du sieur Dufresne… supplie très humb
taient en cette ville par l’ordre de Monseigneur le gouverneur ». Les
comédiens
ne demandent plus « très humblement », ils averti
upe reçut pension d’Armand de Bourbon, et l’on s’intitula désormais «
comédiens
du Prince de Conti ». Quand le prince quitta la G
comédiens du Prince de Conti ». Quand le prince quitta la Grange, les
comédiens
retournèrent à Lyon, dans les premiers jours de 1
t et à la table de « Molière et de MM. les Béjart ». Il rencontra les
comédiens
à Lyon, en avril 1655 ; il les suivit à Avignon,
s comptes de, directement ou indirectement, accorder aucune somme aux
comédiens
». Le prince de Conti n’était plus là… À la fin d
ent la mention d’une somme payée, le 24 octobre 1647, à la troupe des
comédiens
de M. le duc d’Epernon, dont la quittance est sig
-le-Comte, c’est un acte de procureur qui nous révèle la présence des
comédiens
. Un sieur Dufresne présente requête au lieutenant
juin 1648, pour être mis en possession d’un jeu de paume loué par les
comédiens
, qu’on tardait à leur livrer. Quant au passage à
t bien impossible à cette date que Molière fût à Vienne en qualité de
comédien
. Enfin les pièces dont on s’autorise pour établir
e figure quantité de fois comme parrain sur des actes de baptême. Les
comédiens
italiens semblent avoir allié sans difficulté les
indre difficulté, et elle est qualifiée dans l’acte d’inhumation de «
comédienne
ordinaire du roi ». Tenons donc pour assuré que s
de Saint-Eustache, qui, depuis un siècle et plus, se plaignaient des
comédiens
de l’hôtel de Bourgogne, leurs voisins, saisirent
vaient, on le sait, que corroborer les premières. Au XVIIe siècle, le
comédien
, vivant en marge de la société, s’attribuait les
enfin un « libertin » ordinaire, ou un vulgaire « épicurien », que le
comédien
qui rentrait à Paris, en 1658, pour n’en plus dés
es, la première s’adressait aux pédants et aux prudes, la seconde aux
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, la troisième, à ceux qui
n les mots et les tournures de jadis. En troisième lieu sa mémoire de
comédien
lui fournit tout naturellement le vocabulaire des
cendre, si ce désir est concevable, c’est surtout quand il part d’un
comédien
, car je ne veux pas être autre chose, et qu’il s’
pas être autre chose, et qu’il s’applique à un grand homme qui fut un
comédien
aussi, et qui, sans aucun doute, faisait de son j
ppelait des incommodés. La troupe royale, ceux qu’on nomme les Grands
Comédiens
, ce sont ces Messieurs de l’Hôtel de Bourgogne, l
ous là ? Mais c’est un personnage. — Il serait vrai, si son métier de
comédien
ne lui faisait tort ; et les autres valets de cha
a quelque dix-sept ans ; et il est à décider si ce fut l’amour d’une
comédienne
qui lui fit suivre le théâtre, ou l’amour du théâ
ui fit suivre le théâtre, ou l’amour du théâtre qui lui fit suivre la
comédienne
. — La profession le passionnait à ce point ? — Ju
mérites ou mis à mal par les médecines de son maître. — Et qui est la
comédienne
qui l’enleva ?… Joue-t-elle toujours ? — Toujours
et des tapisseries, et que, reçu dans les meilleures compagnies, tout
comédien
qu’il est, il tranche assez du grand seigneur pou
ui s’est mêlé des armes et se pique d’écrire ; comme presque tous les
comédiens
; le Roi dit de lui qu’il ferait rire des pierres
t proportionné à leur importance et vont derrière la scène agacer les
comédiennes
ou draper Molière chez Molière. On entoure les di
épousé sa fille ! Mais cet orage sous terre ne semble pas étonner le
comédien
. Il va, soutenu par les applaudissements du parte
exemple, courent à l’hôtel de Bourgogne, raconter la pièce aux grands
comédiens
renfrognés. Le Périgourdin remercie son voisin, l
t pas moins mouvementées. Les précieuses, appuyées des auteurs et des
comédiens
, essayaient leur revanche ; et les dévots se mire
que de l’Ecole des Femmes ; œuvre de lourde digestion, que les grands
comédiens
, bien qu’elle fût écrite pour eux, et peut-être p
clama, si haut et si fier, la supériorité de son art. Ce fut chez les
comédiens
une belle colère ; j’en rougis encore après deux
s quels qu’en fussent les motifs, cette protection du roi couvrant le
comédien
si venimeusement accusé fait honneur à tous deux
u’il voyait la perfection de son art, la science exquise du véritable
comédien
français1 » Il affectait de dédaigner les autre
meuré quelques années, je vous prie de m’apprendre qui est un certain
Comédien
de la Troupe de Monsieur, dont les pièces font ta
stérité ne leur donnera sans doute pas. Mais pour retourner au fameux
comédien
dont vous m’avez parlé, ses ouvrages n’ayant pas
sser pour le Térence de notre Siècle, qu’il est grand Auteur et grand
Comédien
lorsqu’il joue ses Pièces, et que ceux qui ont ex
de temps toutes les Troupes de la Campagne, et il n’y avait point de
Comédiens
dans les autres qui ne briguassent des places dan
en plein Théâtre, lorsque l’on les jouait, les mêmes actions que les
Comédiens
faisaient pour les contrefaire. Le peu de succès
de la nouveauté qui conduit la multitude, & non le bon goût. Les
Comédiens
de bois attirent journellement la foule ; conclur
as les meilleures productions de leur Auteur ; cependant, lorsque les
comédiens
ont repris ces deux pieces, après les avoir oubli
z si fort » ? Parcequ’il est très difficile d’en faire, & que les
comédiens
rejettent souvent celles qui paroissent. Il en es
s lequel vous serez bientôt détestables. Tremblez d’avoir le sort des
Comédiens
Italiens vos confreres. Ils ont négligé le genre
font-ils dix écus de recette tous les mardis & les vendredis. Des
Comédiens
excellents, & qui auroient pu faire les délic
tes. — Eh ! oui, mes amis. A-t-on si grand tort de dire que nombre de
comédiens
ne connoissent que leur rôle, même dans les piece
grands Rois, fit former il y a quelques années à Paris une troupe de
comédiens
dignes de paroître à sa cour ; mais elle y attira
oit encore dans ce temps-là, avec la plus grande injustice, & les
comédiens
& tout ce qui leur appartenoit ? Thomas Corn
titulée il Teatro Comico, le Théâtre Comique ? ACTE I. Scene XI. Les
Comédiens
sont assemblés sur leur théâtre pour faire une ré
refusées. Enfin, poussé à bout, il avoue sa misere & s’offre pour
comédien
(Signor Ottavio, le mie miserie sono grandi : far
personne comme ses ouvrages, & qu’il se trompe s’il pense que des
comédiens
, gens d’honneur, recevront un vagabond parmi eux.
Vous n’avez rien mangé hier ? Lélio. Ni hier, ni ce matin. Enfin les
Comédiens
, touchés de compassion, l’invitent à dîner chez l
çoise, y est peint en Empereur Romain, avec une grande perruque : les
Comédiens
devroient bien lui donner un autre ajustement. 4
né d’une manière un peu différente, mais non moins satirique, par des
comédiens
de province. Ils étaient dans une ville dont l’év
eu : le successeur, moins favorable au spectacle, donna ordre que les
comédiens
partissent avant son arrivée. Ils jouèrent la vei
qui est attribué à Cotolendi, contient le passage suivant : « Si les
comédiens
italiens n’eussent jamais paru en France, peut-êt
obtint du roi d’installer l’Opéra dans la salle du Palais-Royal. Les
comédiens
français et les comédiens italiens s’établirent r
l’Opéra dans la salle du Palais-Royal. Les comédiens français et les
comédiens
italiens s’établirent rue des Fossés-de-Nesle (de
qui avait été goûtée de toute la cour. Dans un divertissement que les
comédiens
italiens joignirent à une de leurs pièces représe
ce historique et littéraire sur Le Festin de Pierre La troupe de
comédiens
italiens qui jouait alternativement avec celle de
ès de la troupe italienne, voulurent en avoir leur part. De Villiers,
comédien
de l’hôtel de Bourgogne, et Dorimond ; comédien d
ur part. De Villiers, comédien de l’hôtel de Bourgogne, et Dorimond ;
comédien
de Mademoiselle, firent chacun un Festin de Pierr
celui de Molière ; et, pour surcroît de conformité, ce fut encore un
comédien
, Rosimond, qui en fit présent à sa troupe. De ces
s, dans lesquels Molière n’avait pas craint de faire proférer par des
comédiens
quelques-uns de ces mots qui semblent ne devoir s
jamais leur esprit se soit appliqué à les combattre. A la vérité, le
comédien
Dorimond a donné pour second titre à sa pièce cel
terre en était toujours rempli ; de sorte que Molière, pressé par les
comédiens
, obtint un ordre du roi pour qu’aucune personne d
ans, qui n’a plus que quelques jours à vivre. Les paroles de ce jeune
comédien
, qui avait profité de son habillement pour parler
ont appellés pour contribuer à leurs plaisirs. Il est certain que des
comédiens
étrangers, transportés en France, & devant de
la magie, qu’avec les pieces les plus ingénieusement intriguées. Nos
Comédiens
Italiens l’éprouvent encore tous les jours. On ba
Le lecteur doit savoir que tous les canevas composés à Paris par les
Comédiens
Italiens, depuis leur établissement en France, so
ctateurs ne vissent rien jusqu’au temps nécessaire. » Les principaux
comédiens
faisant partie de la troupe qui vint à Paris en 1
uche, qui a été l’ornement du théâtre et le modèle des plus illustres
comédiens
de son temps qui avaient appris de lui cet art si
e des leçons de pantomime, et lui aurait dû ses progrès dans l’art du
comédien
: ………… Par exemple, Élomire Veut se rendre parf
ont le docteur Lolli et le Pantalon Turi sont les héros : Baloardo,
comédien
, Lequel encor qu’Italien N’est qu’un auteur mélan
oète italien, qui se doit représenter par la grande troupe royale des
comédiens
italiens entretenus par Sa Majesté dans le Petit-
main de la première représentation qui fut donnée le 5 août 1667, les
comédiens
reçurent du premier président de Lamoignon la déf
ge, enfreignait la volonté même du monarque. Le roi fit dire aux deux
comédiens
qu’à son retour à Paris il ferait examiner la pi
ésentation. Il est donc faux déjà que la défense ait été notifiée aux
comédiens
à l’instant où ils se disposaient à entrer en scè
blique qui fut suivie de quarante-trois autres sans interruption. Les
comédiens
, charmés d’un tel succès, voulurent que Molière e
robité ne s’appuyait pas sur les croyances religieuses, mais il était
comédien
, il était auteur de comédies ; et presque doublem
la ville capitale de la province, il donna la chasse à une troupe de
comédiens
qui étaient depuis longtemps dans cette ville. Il
ie sur l’alcade. Il eut le crédit de la faire défendre. Néanmoins les
comédiens
eurent assez d’accès auprès du roi pour la faire
s ses pièces sont d’agréables sottises ; Il est mauvais poète, et bon
comédien
; Il fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il
vivante, cet ancêtre présent, les voici en Molière. Salut à Molière,
comédien
qui fait rire, écrivain qui fait penser. Il entre
grand homme donne son art à tous, même aux simples et aux enfants. Le
comédien
finit sur son champ de bataille, le chef se sacri
e Mlle Duparc, de Mlle de Brie et de Molière lui-même, le chef de ces
comédiens
ambulants. Ce grand homme a débuté comme les héro
l’Inavertito, de Nicolo Barbieri, qui, comme Molière, était à la fois
comédien
et auteur. Molière a mis également Plaute et Tére
alet-de-chambre-tapissier du roi, bien vous en a pris d’avoir un fils
comédien
! Molière, outre Armand de Bourbon, avait eu pour
nder, et non pour obéir. Il aimait mieux être le chef d’une troupe de
comédiens
que l’humble serviteur d’un prince. Cependant il
temps ni messieurs du Recueil des pièces choisies, ni ses rivaux les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne ; il se pose, dès ce mome
ui-même, Molière, dut se reprocher plus d’une fois d’avoir épousé une
comédienne
exposée à tant de séductions. Il tomba dans le dé
’un ton de colère : Tarte à la crème, Molière, tarte à la crème ! Le
comédien
, ne pouvant se venger avec l’épée, alla se plaind
nner à un théâtre rival son Portrait du peintre. En contrefaisant les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne, Molière s’était attiré d
iré des haines qu’augmentait encore la réussite de ses ouvrages ; ces
comédiens
avaient donc engagé Boursault à écrire contre un
lque façon que ce soit. C’est un homme qui n’a rien à perdre ; et les
comédiens
ne me l’ont déchaîné que pour m’engager à une sot
écrivain d’alors assure, et cela est aisé à croire, que Molière était
comédien
des pieds jusqu’à la tête. Il se tenait toujours
l qui ait le privilège d’être joué depuis. Il est à regretter que les
comédiens
s’obstinent à nous présenter la copie au lieu de
i à Racine un vœu en faveur des protestants, aurait-il souffert qu’un
comédien
lui donnât des leçons ? La chaire de Bossuet poss
licence des réflexions, occasionnées par une citation latine, que les
comédiens
de nos jours ont sacrifiée, avec raison, aux bien
l’avait joué. Ses amis le pleurèrent comme homme et comme auteur. Le
comédien
Brécourt, dans une pièce intitulée l’Ombre de Mol
bien reconnaître l’observateur et l’ami des hommes. C’est bien là ce
comédien
qui mourut sur son théâtre, parce qu’il voulut êt
t. Il avait alors dix-sept ans. L’amour qu’il conçut ensuite pour une
comédienne
, nommée Thérèse-Lenoir Thorillière, sœur du derni
ur une comédienne, nommée Thérèse-Lenoir Thorillière, sœur du dernier
comédien
de ce nom, le brouilla avec sa famille ; et n’aya
r ouvrir une fenêtre pour lui faire prendre l’air. Une autre fois, le
comédien
avait l’honneur de parler au roi sur les intérêts
eux à qui je les lis; mais à peine ont-elles passé dans la bouche des
comédiens
, qu’on les siffle à faux bourdon. Gabrillon Il y
essieurs du parterre, si vous sifflerez à l’avenir les auteurs et les
comédiens
, comme on siffle les linottes et les perroquets.
ui ose paraître d’acteurs sur le théâtre, avec tant de fureur, que le
comédien
le plus intrépide est souvent contraint de lâcher
uisons ce dessin. 14. — Beltrame. Beltrame, comme la plupart des
comédiens
distingués de sa nation, était auteur en même tem
u, dit-il, c’est celui qui a été le plus généralement accepté par les
comédiens
, le plus applaudi du roi de France, des princes d
biliter sa profession que ressentaient particulièrement en France les
comédiens
italiens. Il publia dans ce but « La Supplica, di
logue, s’est borné à reproduire le scénario des pièces, à l’usage des
comédiens
qui voudraient s’exercer sur les mêmes sujets. Vo
n que nous aurions, sans lui, quelque peine à comprendre. Parlant des
comédiens
antérieurs aux Gelosi, « ils n’hésitaient pas, di
simplement à ce sujet : « Ces fictions ne peuvent corrompre l’âme des
comédiennes
, puisque c’est l’usage de l’art. » À une époque
ices de cette nation, l’expliquait par la considération même dont les
comédiennes
jouissent en Italie. « Elles participent, disait-
dit-on, contre la volonté de l’auteur, qui dut céder aux exigences du
comédien
Dufresne, et changer son dénouement, ce comédien
der aux exigences du comédien Dufresne, et changer son dénouement, ce
comédien
ayant déclaré ne vouloir point se charger du rôle
le Gendre, et deux autres fort remarquables de Casimir Delavigne, Les
Comédiens
et L’Ecole des Vieillards, tout le répertoire nou
nous devons revenir sur les deux grands ouvrages cités plus haut, Les
Comédiens
et L’Ecole des Vieillards, les meilleurs, peut-êt
e la scène française. « Ah ! les étranges animaux à conduire que les
comédiens
! » s’écrie Molière dans L’Impromptu de Versaille
quelque exagération, des travers qui ne sont que trop réels chez les
comédiens
. L’intrigue pourrait mériter le même reproche ; e
ucoup d’exemples que nous pourrions citer, un passage de la pièce des
Comédiens
; c’est la relation d’un voyage à Bordeaux que lo
itique, si décrié de nos jours, qu’il faut encore renvoyer les jeunes
comédiens
jaloux d’étudier les chefs-d’œuvre de nos maîtres
e haute société dans laquelle il a l’habitude le vivre. Mais l’art du
comédien
est hérissé d’écueils; il ne suffit pas de bien c
ffraie ni ne vous décourage, mon cher élève : Fleury était un éminent
comédien
, assurément le premier de son époque, et sans fai
verra, qui lui soit comparable. Mais, par bonheur, on n’est pas grand
comédien
à la condition d’exceller dans tous les rôles; s’
les autres, ils ne sont que plus ou moins satisfaisants. Mais, où le
comédien
supérieur se reconnaît aisément, c’est à son art,
vations et ces conseils sont très judicieux, et prouvent que l’art du
comédien
n’était pas étranger à Geoffroy. Cependant un inc
erait le soin attentif de relever les fautes où peut tomber un habile
comédien
, l’erreur que l’on découvre ayant presque toujour
. Il offre un écueil dans lequel sont tombés jusqu’ici la plupart des
comédiens
qui l’ont représenté. Ils ont donné à leur physio
je vous ai fait apprécier de quelle importance il est, pour un jeune
comédien
, de cultiver avec soin son organe, de lui faire a
champ vous quitter la partie. Ce rôle difficile, dans lequel tant de
comédiens
de mérite se sont essayés sans succès, n’a jamais
génie de Molière, et dont il pouvait seul triompher. Aussi les jeunes
comédiens
ne sauraient-ils étudier avec trop d’attention, p
donner une juste idée, il ne faudrait pas, à l’exemple de beaucoup de
comédiens
, débiter certains passages du rôle avec cet accen
jeux de scène y contribuent sans doute puissamment; mais le véritable
comédien
devrait toujours avoir le courage d’y renoncer, q
ble d’un rôle, et jamais, par exemple, il ne viendra à l’idée d’aucun
comédien
, pas même des moins intelligents, de jouer Tartuf
enir. Le rôle de Tartuffe est du petit nombre de ceux sur lesquels le
comédien
, même du plus rare mérite, se consume jusqu’au de
lettre et celles qui la suivent font partie d’un ouvrage sur l’art du
comédien
. Elles sont adressées à un jeune élève que des ci
rtie, ont quelquefois fini leur ouvrage, souvent même lu la piece aux
Comédiens
, & fait quelques répétitions, avant de savoir
e ses scenes : c’est celle où la statue est à table avec Dom Juan. Un
Comédien
nommé Dorimon, qui a traité le même sujet15, a in
n sera peut-être bien aise de voir les vers que la femme de l’Auteur,
comédienne
aussi, lui adressa après la premiere représentati
temps-là, c’est-à-dire pendant une quinzaine d’années, Molière fut un
comédien
et un chef de troupe, heureux, avec toute la Fran
ntière, c’est-à-dire l’opéra, il obtiendra que défense soit faite aux
comédiens
de se servir de plus de six « musiciens » et de p
cles avant Marion Delorme, savent si bien s’évader de prison ; et ces
comédiens
enfin, qui, tant d’années avant MM. Got et Coquel
eloir3, je les prierais de s’exercer d’après les conseils de ce jeune
comédien
; et, pour le jour de ma fête, je leur distribuer
chef-d’œuvre comme l’Ecole des maris, suffiroient pour déterminer les
Comédiens
à ne plus la donner, & peu-à-peu elle tombero
cher un haut-de-chausse ? Ce portrait a un air d’antiquité ; mais le
Comédien
le plus machine peut le rajeunir dans la minute,
leur triomphe, c’est-à-dire jusques sur le théâtre, les ridicules des
comédiens
de son temps, leur ton faux & outré avec leur
nt l’Impromptu de Versailles est parsemé, qu’il a ouvert les yeux des
comédiens
sur les défauts & les beautés de leur art. En
visage riant dans les plus grandes afflictions, il disoit à tous les
comédiens
, présents & à venir, de ne pas les imiter. C’
marades, que la France a été pendant long-temps redevable de ses bons
comédiens
. Mais, hélas ! en oubliant Moliere, on oublie ses
éceptes. Les Montfleuri, les du Château renaissent de toute part. Les
comédiens
devroient, pour leur propre intérêt, jouer de tem
dans moi-même, & je serois meilleur ». Un tel aveu est d’un grand
comédien
, & d’un homme qui voit avec peine le goût du
mœurs de Louis XIV et de sa cour, avec l’influence qu’ont exercée les
comédiens
de Molière sur ce même roi et cette même cour. Ce
rouverez dans Les Femmes savantes un passage qui est le désespoir des
comédiens
: Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer l
ouvelle ; non, c’était une œuvre du maître, jouée par deux excellents
comédiens
, qu’il venait goûter et admirer. On savait que de
sonnent comme les notes d’une fanfare lancée à toute volée. Ces deux
comédiens
songeaient depuis longtemps à nous rendre L’Étour
er de temps à autre l’honneur à l’argent ; c’est qu’il est permis aux
comédiens
qui la composent d’être de vrais artistes, plus a
e. Ce qu’il y a de charmant dans son jeu, c’est la mesure exquise. Le
comédien
qui représente un semblable personnage, côtoie sa
de langage plus modernes. — Et qui cela, on ? demandai-je. — Mais les
comédiens
eux-mêmes, les comédiens du Théâtre-Français. — V
— Et qui cela, on ? demandai-je. — Mais les comédiens eux-mêmes, les
comédiens
du Théâtre-Français. — Vous êtes sûr de ce que vo
le récit de chasse. Voyez pourtant ce que c’est que le prestige d’un
comédien
. Ce défilé de fâcheux arrivant coup sur coup débi
é étonnante. J’aime moins Féraudy dans Mercure ; il y est très adroit
comédien
, mais on ne sent pas assez, ce me semble, dans sa
Il ne me reste plus qu’à m’aller jeter dans la rivière. » Got est un
comédien
d’étude, un comédien profond, qui va d’un mouveme
u’à m’aller jeter dans la rivière. » Got est un comédien d’étude, un
comédien
profond, qui va d’un mouvement rectiligne et éner
bien-aimé est au répertoire de la Comédie-Française. Arrive un grand
comédien
, qui remarque que la position de Célimare entre l
é et prodigieux. Au reste, Weiss peut consulter sur ce point tous les
comédiens
de France et de Navarre, sans en excepter un seul
e d’un autre caractère que celui qui lui est donné par la plupart des
comédiennes
. Il faut bien que, par intervalles, elles revienn
. Provost, M. Barré, M. Talbot, M. Saint-Léon. Je m’informai près des
comédiens
. M. Régnier m’assura que ce sens était de traditi
l’air, pour ainsi dire, et frappent à vide. Je sais bien pourquoi les
comédiens
tiennent à cette façon de rendre le passage : c’e
de la folie gaie, vive et brillante. Eh bien ! le croiriez-vous ? les
comédiens
ordinaires de la République exécutent la scène co
la voilà frappée. Son âme s’éveille à l’amour. Mlle Favart a rendu en
comédienne
consommée cette première et soudaine explosion d’
e que M. Maréchal, c’était lui. Le père Provost n’était pas un de ces
comédiens
qui se transforment et revêtent des masques diffé
omplexes ! Chacun des critiques qui en ont fait l’analyse, chacun des
comédiens
qui les ont interprétés, se sont évertués à y déc
te, un acteur de tradition, s’il n’est pas artiste. Mais, si c’est un
comédien
supérieur, il essaye de prendre dans l’idée de Mo
une action que je ne conteste pas. J’ai pour moi la longue suite des
comédiens
qui ont jusqu’ici joué le rôle d’Argan : Clerh, T
e de pousser plus avant ce badinage… Que voulez-vous que je dise à un
comédien
qui croit sérieusement avoir pénétré les profonde
plus rosse. Les mots de ce genre abondent dans le rôle. Il y a eu des
comédiens
qui se demandaient avec inquiétude comment ils me
umblement, la tradition du vieux papa Provost, qui était un assez bon
comédien
quoi qu’il comprît Molière autrement que Cadet. T
dans le rôle, et Mlle Dinah Félix n’y est pas. Cette jeune et aimable
comédienne
perd, à une interprétation fausse, infiniment d’e
Ménechmes avaient été forcés de faire antichambre chez messieurs les
comédiens
? Ils avaient refusé deux fois la pièce, et ce n’
vous ce pauvre Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme ? Les
comédiens
cédèrent enfin, et l’événement fit voir qu’ils av
e femme qui en possède toutes les traditions et qui, de plus, est une
comédienne
excellente. Elle a été applaudie, acclamée, et j’
fer et la voix d’airain de Mme Marie Laurent, une des plus vaillantes
comédiennes
de ce temps. Le second moyen, ou, si vous aimez m
u, du premier abord, indiscutable. Vous le voyez pourtant, voilà deux
comédiens
très intelligents, mis en scène par un homme qui
Elmire. Mais lorsqu’il s’agissait de Sylvia et d’Araminte, c’était la
comédienne
qui accaparait tous les éloges. Il n’en restait p
et qu’en même temps les spectateurs la sentent et la démêlent. » Les
comédiens
résistaient ; ils voulaient, à tout prix, se mont
inesse à leurs rôles. » En parlant ainsi, il avait surtout en vue les
comédiens
français ; quant aux Italiens, il les trouvait pl
ncher ce coup de pied, ce serait un meurtre ! Je l’ai vu recevoir aux
comédiens
les plus illustres, et il excitait un merveilleux
ris le personnage, et d’ailleurs, il traîne encore dans le jeu de nos
comédiennes
des lambeaux de cette interprétation primitive. I
té, depuis Marivaux, étudié, fouillé, dans tous les sens. Les grandes
comédiennes
qui se le sont repassé en ont fait saillir des mo
e commentaires et d’admirations qui le déforment. Il faut bien que le
comédien
tienne compte de vos préjugés, puisque c’est à vo
un masque qu’il prend au sortir de chez lui. » Oh ! que je haïrais la
comédienne
qui ferait un sort à chacun de ces mots. Mais, pe
s de leur atmosphère. On a laissé Sylvia aux prises avec Dorante. Nos
comédiennes
mettent trop de sensibilité dans cette scène ; il
héophile Gautier exposait cette thèse, que c’est un droit pour chaque
comédien
d’apporter aux œuvres du passé une interprétation
i eu précisément cette semaine l’occasion de voir Dupuis, l’excellent
comédien
du Vaudeville, celui-là même que M. Perrin s’est
it avec sa verve juvénile, combien Mlle Mars l’emportait sur tous les
comédiens
et comédiennes qui avaient occupé l’attention du
rve juvénile, combien Mlle Mars l’emportait sur tous les comédiens et
comédiennes
qui avaient occupé l’attention du public. — Talma
ne si de loin en loin on trouve quelque appréciation sommaire sur les
comédiens
du temps. Il n’y a pas un mot sur ceux qui ont jo
vèrent les vieux amateurs, à cette idée que les rôles, que l’éminente
comédienne
avait marqués de son empreinte, pourraient être s
revoir Mlle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer par une autre
comédienne
Les Fausses Confidences ou Le Jeu de l’amour et d
us avons vu par hasard et pour de rire, comme disent les enfants, une
comédienne
intelligente, à coup sûr, habile et bien posée, a
bile et bien posée, aborder le rôle de Sylvia. Mlle Anaïs était cette
comédienne
habile. En vain, elle se cachait sous les habits
e finesse, un esprit, une grâce inimitables ; mais puisque l’illustre
comédienne
a laissé tomber pour jamais le masque au doux inc
à elle. Mais s’il est permis à la critique de trouver un défaut à une
comédienne
si parfaite, saluée par les bravos de plusieurs g
l ! N’ai-je pas vu moi-même le rôle d’Araminte repris par une aimable
comédienne
qui avait ce mérite d’y garder sa personnalité, e
l n’y a plus ni modèles, ni traditions. Je suis aussi ignorant que le
comédien
de la tournure, des allures, du ton et des gestes
ique a passé le niveau sur toutes les conditions sociales. Comment le
comédien
nous donnera-t-il aujourd’hui la sensation de cet
pièces qui apportent plus d’honneur à leurs auteurs que de profit aux
comédiens
. Les succès d’estime sont froids, les vrais tréso
ux-mêmes. Je ne cesserai de le répéter : on ne devient un bon et vrai
comédien
qu’en jouant le vieux répertoire. C’est une sorte
ersonnel et se fixent dans un alexandrin qui reluit et qui sonne. Les
comédiens
priaient un jour Piron de changer je ne sais quel
oncerne pas son état. Notre spirituelle Réjane, qui est si excellente
comédienne
, n’a jamais été plus applaudie que le jour où ell
réveilla, & il résolut de la satisfaire en devenant en même temps
comédien
& auteur. Il s’associa quelques jeunes gens q
mpit une veine, & mourut le même jour dans sa 53 année. Plusieurs
comédiens
ont essuyé le même malheur, & sont morts de m
l’établissement d’une nouvelle troupe française, qui prit le titre de
Comédiens
de Mademoiselle *. Ce théâtre ne subsista que peu
rquons le commencement, le progrès et la fin. Tandis que ces nouveaux
comédiens
exerçaient leurs talents, on vit paraître Camma,
e a pris quelques-uns de ses sujets dans les pièces que la troupe des
comédiens
italiens représentaient sur le théâtre du Palais-
d’une satire d’Horace : Molière avait vu jouer à l’impromptu par les
comédiens
italiens, qui de son temps étaient à Paris, une a
se svaliggiate, ou Gli interompimenti di Pantalone, et à laquelle les
comédiens
italiens d’aujourd’hui ont donné simplement le ti
dredi premier juin*. Muse historique de Loret, du 2 juin 1663. Les
Comédiens
de Monsieur, Pour qui dans mon intérieur, J’ai de
it plus sensible. « Ce qui regarde dans L’Impromptu de Versailles les
comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne peut avoir été dicté par
acteurs, qui par leurs talents ont mérité un rang distingué parmi les
comédiens
français, y firent leur début ; mais avant de par
uen, la veuve Raisin prit le parti de revenir à Paris avec ses petits
comédiens
et son Olivier (au commencement de l’année 1666).
ptembre 1666. J’ajoute ici que je reviens, De ces beaux petits
comédiens
, Qui consacrent toutes leurs veilles, Et leurs ag
icassin rival et L’Andouille de Troyes. Cette troupe prit le titre de
Comédiens
de Monseigneur le Dauphin, et elle se donna en sp
ierre de Villers en 1659. Voyez aussi Le Festin de Pierre de Dorimon,
comédien
de la Troupe de Mademoiselle, en 1661. a. « Dom
argent, je te le donne pour l’amour de l’humanité.” » b. Rosimont,
comédien
du Marais, traita en vers la comédie du Festin de
littérature. Si les prologues peuvent être utiles, je consens que les
comédiens
ne nous donnent point autre chose : peut-être par
n ami, y fit quelques changements, la mit en vers, & la donna aux
comédiens
sous son nom : ce fait est connu. Dufresny se pla
a piece que je défie de pouvoir donner l’une sans l’autre : aussi les
comédiens
ont-ils pris le parti de tout abandonner. Au rest
parle juste : son raisonnement me détermine. Je m’en vais trouver les
Comédiens
, & leur dire qu’il faut absolument qu’ils sup
, qui devait ainsi rentrer dans tous ses droits ; mais la mémoire des
comédiens
, ce singulier mécanisme que les plus habiles phys
gue à se prêter à cette révolution. On peut dire qu’il n’y a pour les
comédiens
de ce monde, qu’une seule et même façon de reteni
vous aurez un charmant contraste : la vieille servante et l’élégante
comédienne
; ce gros rire et ce fin sourire, ces deux bonnes
u, et il s’est trouvé heureux de jouer un petit rôle de marchand. Les
Comédiens
voulaient mettre un char de feu et des diables a
s Lémures dans cette comédie commencée en riant, pour complaire à des
comédiens
, pour amuser quelque peu les badauds de Paris en
ans l’Hamlet que dans le Don Juan. Le prince de Danemark s’entoure de
comédiens
et de comédiennes à qui il enseigne les premiers
dans le Don Juan. Le prince de Danemark s’entoure de comédiens et de
comédiennes
à qui il enseigne les premiers éléments de leur a
l’entendre, les spectateurs se trouvaient aussi désappointés que les
comédiens
eux-mêmes. Les uns et les autres, ils s’attendaie
ntenon) à dire son terrible : Je le veux ! pour que la comédie de son
comédien
ordinaire soit représentée en plein théâtre, et p
e chose plus légère, et nous aurons moins peur du fantôme. Malheureux
comédiens
! c’est ainsi Qu’ils ont raisonné ! ils n’ont pas
s rimes ingénieuses sur cette prose éloquente et forte, messieurs les
comédiens
ouvraient une trappe deux fois plus large ; ils r
riffes de Molière, ce magnifique damné dont le nom est immortel ! Les
comédiens
eux-mêmes étaient étonnés de toutes ces sympathie
on, Si ce n’est le son des pistoles ! Le cabaretier, l’afficheur des
comédiens
, le capitan, le veilleur et l’ivrogne avaient leu
faut lui tenir compte de l’aveu, quand on songe que Molière était un
comédien
, un excommunié, quand on songe que Lulli avait ét
e dit la gloire de Molière lui-même, lorsque Molière met en œuvre ses
comédiens
et sa comédie. Relisez L’Impromptu de Versailles,
r été si peu regrettée. Dans une préface nº 4, l’auteur se plaint des
comédiens
, race inintelligente et mal apprise, qui n’ont pa
trois fois mère, avec aussi peu de sans-gêne que si l’on eût été une
comédienne
à la mode, en puissance de quelque duc et pair !
opinion que voici : « L’un des premiers symptômes de la folie chez le
comédien
, — c’est de vouloir jouer le Misanthrope. » La s
aincu, c’est la théorie qu’on m’oppose ; cette théorie qui veut qu’un
comédien
, pour rendre Alceste, soit bâti d’une façon plutô
était pas présent, l’auteur inconnu d’un pamphlet odieux, la Fameuse
comédienne
. Ce n’est pas là un document sans réplique ; et j
horreur. Ce libelle, écrit probablement sous l’inspiration de quelque
comédienne
, camarade et rivale d’Armande, noircit le plus qu
ti fut un demi-dieu. On sait qu’elle le remplaça après sa mort par un
comédien
quelconque, auquel il paraît qu’elle fut fidèle ;
uvre. Ce ne fut point là, certes, une jeunesse mélancolique, et ni le
comédien
, ni le philosophe ne purent concevoir alors, ou j
-être du Molière ; car, on le sait, je n’ai jamais prétendu cacher le
comédien
derrière le conférencier ; c’est mon état de joue
charmante page ; ce n’est pas une mince bonne fortune, pour un humble
comédien
comme moi, que de rencontrer son opinion si spiri
portance. Menant de front les travaux littéraires et la profession de
comédien
, obligé de songer aux intérêts de ses camarades,
rage composé avec soin, et qui peut servir à développer le talent des
comédiens
. Turcaret n’a pas besoin d’être loué. S’il ne vau
e sera représenté tant qu’il y aura sur la terre une demi-douzaine de
comédiens
et assez de planches pour dresser des tréteaux. L
de rabaisser Bourdaloue. Après quelques sévérités apparentes pour le
comédien
, dont il confesse que « la vie et les mœurs ne so
jeunes fils comme lui, planta là ses études, sa famille, et s’enrôla
comédien
. La nature l’y poussait sans doute, une belle pas
l’avenir de leurs enfants. Pendant treize ans, Molière mena la vie de
comédien
nomade. Il jouait dans les campagnes, dans les ch
t si honnête homme, d’exercer une profession si décriée, le métier de
comédien
n’a rien gagné dans l’estime publique. Rousseau d
r d’abord contre le préjugé, sachons premièrement si la profession de
comédien
n’est point en effet déshonorante en elle-même :
nous ne ferons que nous avilir nous-mêmes. Qu’est-ce que le talent du
comédien
? L’art de se contrefaire, de revêtir un autre ca
ce, à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du
comédien
? Un métier par lequel il se donne en représentat
quelque chose de servile et de bas… Quel est au fond l’esprit que le
comédien
reçoit de son état ? Un mélange de bassesse, de f
du Christ qui ne méprise ni le serf, ni l’esclave, ni le pécheur : le
comédien
est rejeté parce que lui-même rejette la dignité
littérature, le salon de la grande dame l’a emporté sur le tréteau du
comédien
. Molière n’a pu faire rentrer dans le langage hon
uteur, « excellent poêle comique ». — Molière s’était fait, parmi les
comédiens
et parmi les gens de lettres, quelques ennemis :
la fin, cette comédie perverse. C’est la comédie italienne, dont les
comédiens
du roi, par plus d’une raison, ne souffraient pas
e Molière est une réponse directe à quelques assertions de l’illustre
comédien
: « On répond que le théâtre purifie l’amour ; la
toute sa corruption. La postérité saura peut-être la fin de ce poète
comédien
qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médec
e : « Apparemment, dit-il, le théologien ne songe pas aux crimes des
comédiennes
et de leurs amants, ni au précepte du sage, où il
quelque sorte le prédicateur de la Reine Mère, comme Molière était le
comédien
de Monsieur, frère du roi. Lorsque Molière donnai
au noviciat à Paris. Presque dans le même moment, Molière s’engageait
comédien
malgré son père, à la suite des Béjart. Cette ren
itoire où Molière, dix années auparavant, s’était annoncé autre qu’un
comédien
ordinaire en prenant la liberté de haranguer publ
s, il nous semble que le jésuite Bourdaloue est un autre héros que le
comédien
Molière. Et si l’on objecte que Bourdaloue ne ris
é, désintéressé de tout ce qui ne regardait pas la cause de Dieu ; le
comédien
avait acquis cette liberté par l’audace de ses fl
s vues étourdies et téméraires du jeune roi, acceptant le concours du
comédien
contre les censeurs de ses dissipations scandaleu
lever les scrupules. Ayant su faire agréer toutes les flatteries, le
comédien
sentit qu’il pouvait faire excuser toutes les aud
nde conséquence : la première, que son Misanthrope n’est pas un vieux
comédien
, professeur émérite de mœurs galantes ; la second
e de bien ajoute avec une égale candeur : « Sous ignoronspourquoi les
comédiens
ont préféré depuis de montrer « Tartuffe sous une
spectacle, & dans une querelle qu’il eut sur le théâtre avec les
Comédiens
, étala une partie du ridicule dont il étoit charg
ns une farce42 en un acte, & en vers de 8 syllabes, par Chevalier
comédien
du Marais, & représentée sur son théâtre en 1
olière, l’est donc beaucoup moins aujourd’hui ; et voilà pourquoi les
comédiens
, qui la représentent, en outrent tous les caractè
de Molière obtint une lettre de cachet, portant défense à tous autres
comédiens
de la jouer, tant qu’elle ne serait pas imprimée.
ables, soit de leur propre fait, soit d’après ces changements que les
comédiens
se permettent souvent à la scène, surtout lorsque
éditeurs qui m’ont précédé, je donne le texte de 1682, celui que les
comédiens
suivent, et j’imprime, en variantes, celui de 167
porta chez lui ; et, peu d’heures après, il avait cessé de vivre. Les
comédiens
perdaient tout en lui, un ami, un bienfaiteur, un
t surtout laisser sans appui un théâtre qui était son ouvrage, et des
comédiens
qu’il regardait comme ses enfants. Il était, de p
ssent pu arrêter les progrès de son mal ; il continua d’être époux et
comédien
: ses douleurs s’en accrurent, et elles l’aigrire
e qui l’a transporté lui-même dans Le Malade imaginaire ? Sont-ce les
comédiens
après sa mort ? On ne sait. En tout cas, ce sont
uit mois. XXIV. C’est sur le mariage de Mlle. Moliere avec le
Comédien
Guerin d’Etriché, (en 1677 ou 1678. pour le plus
dans ses moindres ouvrages, (Bolœana) XXVI. Moliere récitoit en
Comédien
sur le Théatre & hors du Théatre : mais il pa
re à la troupe de Moliere pour le jouer, le retira pour le donner aux
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne. Il eut chez eux tout le
igne au plaisant le solide et l’utile 220. Eh ! non : Molière est un
comédien
; Molière veut nous divertir. Il y réussit admira
s fasse penser, ou un beau corps de marbre, qui nous émeuve ; pour le
comédien
, une bonne comédie qui fasse rire. Le rire est so
atteint, dans tous les genres, au sublime du comique, et qu’il est un
comédien
parfait. Et s’il faut lui reprocher de nous avoir
u épuiser deux ou trois fois le répertoire borné que se sont fait les
comédiens
, elles pensent connoître tous les théâtres possib
l’Auteur triomphe ; mais, hélas ! il n’a pas long-temps à jouir. Les
Comédiens
François annoncent l’Important de Cour : il ne le
ence. Tel Auteur qui n’osera pas se permettre une raillerie contre un
Comédien
qui l’aura fait attendre deux heures dans son ant
s repas que nous fîmes encore ensemble avant mon départ ». 65. Les
Comédiens
disent ordinairement : Oui, c’étoit au moins un m
ujet sous l’emphase monotone du Panégyrique, et je n’imiterai pas les
Comédiens
Français, qui ont fait peindre Molière sous l’hab
ncre, des représentations à repousser pour embrasser la profession de
Comédien
; et cet homme, qui a obtenu une place distinguée
vraisemblables, dont l’Auteur abandonnait le dialogue au caprice des
Comédiens
, et qui semblaient n’être destinées qu’à faire va
la Cour ; ornement de son siècle, il fut protégé ; Philosophe, il fut
Comédien
. Depuis sa mort, tout ce que peut faire l’esprit
teroche : mais l’on ne doit pas lui reprocher cette faute ; c’est aux
comédiens
, ou plutôt à leurs machinistes. Angélique, à l’a
nt à balancer. 42. Florent Carton d’Ancourt, Auteur Comique &
Comédien
François. Il a fait soixante & deux comédies,
e commission, il fit un beau & long discours pour prouver que les
Comédiens
méritoient, par le secours qu’ils procuroient aux
e suivante, la Compagnie de Marseille s’occupait « d’empêcher que les
comédiens
ne jouassent pendant le jubilé; »en 1662, elle pr
rganisation de notre Compagnie. Lorsque Jean-Baptiste Poquelin se fit
comédien
, on sait que ce fut près de la porte de Nesles, d
attendit pour revenir à Paris la mort du cure de Saint-Sulpice24. Le
comédien
traqué, et pour ainsi dire proscrit de la capital
spectacles. ». « Il y a ici, écrit-il de Lyon à l’abbé de Ciron, des
comédiens
qui portent mon nom; je leur ai fait dire de le q
cisément Conti, l’ancien patron, changé en irréconciliable ennemi des
comédiens
; Conti de qui, assurément, la personne contrefait
pas seulement faite, cette indignation, des griefs et des rancunes du
comédien
traqué et de l’auteur combattu. Elle était faite
que Molière était meilleur prédicateur, et que Joly était plus grand
comédien
.
moyens moins libres, et moins éloignés de la vraie comédie. « Je suis
comédien
aussi bien qu’auteur, disait-il, il faut réjouir
taire. Si ce fait est vrai, il fait également honneur au prince et au
comédien
.
lle eut un succès extraordinaire ; dès la seconde représentation, les
comédiens
furent obligés de doubler le prix des places, pou
Précieuses de l’abbé de Pure, jouées quelque temps auparavant par les
comédiens
italiens, quoiqu’il y eût presque autant de diffé
des arguments destinés à faire valoir le talent du poète et celui du
comédien
. Ces arguments, qui ne contiennent pas une seuls
mique de son jeu y avait été fort goûtée, ils affectèrent de louer le
comédien
aux dépens de l’auteur ; ils convinrent que Moliè
t peu d’importance au Médecin malgré lui. Ce fait est confirmé par le
comédien
Subligny*, auteur de la Gazette rimée, sous le no
ait à contrefaire. Quoiqu’il en soit, ci gît Molière ; Comme il était
comédien
; Pour un malade imaginaire, S’il fait le mort, i
ffrir comme un damné. 167 166. Chevillet, Charles dit Champmêlé :
comédien
qui épousa en janvier 1666 Marie Desmares, Mademo
ui, se retira brusquement, en disant qu’il ne le ferait point avec un
comédien
Bellocq143, autre valet de chambre, homme de beau
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