Chapitre premier. — Une leçon sur la
comédie
. Essai d’un élève de William Schlegel Et ne fa
ène v. Le comique est le contraire du tragique. — I. Théorie de la
comédie
. — Pascal, Swift et Voltaire. — Regnard et le Sag
actère général du tragique. — II. Aristophane et la poésie. — III. La
comédie
nouvelle et la prose. — Plaute et Térence. — IV.
et la prose. — Plaute et Térence. — IV. Molière. — Ses farces. — Ses
comédies
de caractère. — L’Avare de Plaute et L’Avare de M
urs à reconnaître qu’il appartient au même homme de savoir traiter la
comédie
et la tragédie, et que le vrai pacte tragique, qu
Quel peut en être le sens ? Le philosophe grec a-t-il aperçu entre la
comédie
et la tragédie je ne sais quelle profonde et secr
ndroits tragiques de leurs poètes comiques, et apprécient peu la pure
comédie
. Il a simplement voulu dire que la connaissance d
ns l’essence de la tragédie, sans découvrir du même coup l’idée de la
comédie
, qui est son contraire. C’est dans ce sens seulem
entes, elle indique du moins à la critique un procédé infaillible. La
comédie
est le contraire de la tragédie. C’est là une vér
es. Mais quelques poètes, et même le plus grand nombre, ont altéré la
comédie
en y mêlant un élément tragique ? Je demande ce q
ité m’empêcheraient-elles, moi, critique philosophe, de considérer la
comédie
non dans des tragédies manquées, mais dans la pur
r Platon, par l’évidence même, je vais développer l’idée totale de la
comédie
dans son opposition absolue avec la tragédie. La
ie, la tragédie est le plus sérieux ; de tous les genres de poésie la
comédie
est donc le plus gai. Vraiment il faudrait être n
puter. Le sérieux est l’essence de la tragédie : donc l’essence de la
comédie
, c’est la gaieté7. Opposition lumineuse, syllogis
ste. La gaieté, voilà le signe, le seul signe où se marque la franche
comédie
. Qu’est-ce donc que la gaieté en langage précis e
inon tragique, du moins sérieuse, qui est contraire à l’essence de la
comédie
. Que la colère et le mépris lui inspirent une sat
de l’égoïsme, des mauvaises passions, de 1 immoralité en un mot ; la
comédie
ferait mieux de ne rien peindre de pire que des r
développer devant mon spirituel auditoire Une théorie ridicule sur la
comédie
, une critique absurde dans ses principes et dans
réfléchir profondément sur la vie ; c’est là sa mission : mais que la
comédie
s’en garde bien ! Elle doit, au contraire, nous f
ntum 15. Quelle doit être, par opposition, la forme extérieure de la
comédie
? La tragédie se plaît dans l’unité ; la comédie
rme extérieure de la comédie ? La tragédie se plaît dans l’unité ; la
comédie
aime donc le chaos16. La variété, la bigarrure, l
selle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable idée de la
comédie
, n’est pas encore admise en France, où l’admirati
que, au point que les genres les plus opposés sont confondus, que les
comédies
les plus gaies sont les moins estimées, et que le
cole ont élevé à la perfection. Si l’on entend par là que la nouvelle
comédie
est plus régulière que l’ancienne, plus correcte
-elles ce qui donne la mesure de l’art véritable et de la poésie ? La
comédie
nouvelle est moins comique et moins poétique que
ve faite, elle est meilleure. Ce qui caractérise vraiment la première
comédie
des Grecs, ce n’est pas l’introduction de personn
haut d’une tribune burlesque. Si l’antique liberté était rendue à la
comédie
moderne, les meilleurs poètes d’Allemagne ou de F
meilleurs poètes d’Allemagne ou de France ne ressusciteraient pas la
comédie
d’Aristophane, en produisant sur la scène le peup
a plus libre, et c’est là ce qui distingue essentiellement l’ancienne
comédie
de la nouvelle20. Quoi donc ! la nouvelle comédie
ellement l’ancienne comédie de la nouvelle20. Quoi donc ! la nouvelle
comédie
est-elle sans gaieté et sans invention ? Je ne di
les intrigues du théâtre espagnol. Mais voici la différence. Dans la
comédie
nouvelle, au milieu même de la gaieté, la forme d
. L’imagination, de son côté, est toujours soumise, dans la nouvelle
comédie
, aux lois de la vraisemblance théâtrale. Loin d’ê
happe, et elle est bien contrariée de ne pas savoir pourquoi, dans la
comédie
de L’École des femmes, Horace et Arnolphe se renc
s gênes de la logique vulgaire dans la cité céleste de la poésie. Une
comédie
d’Aristophane n’est pas une dissertation morale d
d’une poésie et d’une gaieté toujours épanouies. Je sais bien que ces
comédies
, si légères et si aériennes, ont un contrepoids a
main, la poésie. De même la peinture des mœurs contemporaines dans la
comédie
nouvelle, n’est qu’un élément romain, français, a
ocratie excessive contre laquelle le poète dirigeait ses coups25. Ses
comédies
ont bien chacune un dessein particulier ; sans qu
il ne prend jamais son but au sérieux à la manière des auteurs de la
comédie
nouvelle, parce que la gaieté, qui, à vrai dire,
a favorise. Il n’y avait qu’une partie en apparence sérieuse dans les
comédies
d’Aristophane ; c’était la parabase et les chœurs
sublimes, faisaient voir avec quelle liberté il se jouait même de la
comédie
, en déployant tout à coup les magnificences de la
sque on s’amuse quelquefois à lever le masque28. III L’ancienne
comédie
ne survécut pas à Aristophane. Après une courte t
vécut pas à Aristophane. Après une courte transition qu’on appelle la
comédie
moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus,
ie moyenne, Ménandre, dont les ouvrages sont perdus, créa la nouvelle
comédie
, et la porta d’abord à son plus haut point de per
ne et le vieil idéal comique disparu ; il faut juger les poètes de la
comédie
nouvelle d’après un idéal nouveau. Mais il ne ser
de me nier le droit de mettre Aristophane au-dessus des poêles de la
comédie
nouvelle, puisqu’il a réalisé avec autant de géni
tes se contente d’exprimer un type inférieur, une idée abaissée de la
comédie
; une cité de poètes d’élite cherche à réaliser l
oètes d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’idée normale de la
comédie
, et l’un d’eux a réussi. Ne me sera-t-il pas perm
éal à nos Allemands, qui cherchent, sans L’avoir encore trouvée, leur
comédie
nationale29 ? La suppression du chœur, la défense
que l’accompagnement extérieur de l’altération profonde que subit la
comédie
en passant de l’ancienne forme à la nouvelle. L’e
arfois prétendu rendre au peuple le théâtre d’Athènes. La forme de la
comédie
ancienne est morte, et bien morte ; mais son esse
les formes nouvelles qu’a faites une autre civilisation. La nouvelle
comédie
n’est pas, comme l’ancienne, purement comique et
moins, l’absence de gaieté est l’écueil où va se perdre la foule des
comédies
, pendant que le poète, qui comprend l’essence de
s Grâces, mais comme un moraliste chagrin. L’écueil est tourné, et la
comédie
nage en pleine gaieté, quand le poète a fait la p
prix des efforts que tentera le poète n’est autre que le salut de la
comédie
elle-même. Le sérieux est maître de presque tous
e34 ; il est dans l’esprit de ces pièces qui s’appellent pourtant des
comédies
, et qui toutes ont la prétention de dogmatiser et
se, c’est de sauver la gaieté du péril qu’elle court au milieu de ces
comédies
chaussées du cothurne tragique, dopées d’un mante
d’un bonnet de colon. « On a quelquefois demandé, dit Horace, si la
comédie
était ou n’était pas un poème, parce que respirat
n qu’un père de comédie37. »La vérité est que toutes les œuvres de la
comédie
nouvelle sont poétiques et prosaïques à la fois :
nd38.-Prenons un exemple : Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Cette
comédie
a beau être en prose, c’est une composition poéti
ue, indépendance relative sans doute (car quelle pièce de la nouvelle
comédie
a jamais pu renoncer absolument à corriger les mœ
a réussi, il le doit moins à son génie qu’à sa fortune41. L’ancienne
comédie
faisait des caricatures, la comédie nouvelle fait
nie qu’à sa fortune41. L’ancienne comédie faisait des caricatures, la
comédie
nouvelle fait des portraits. Mais les caricatures
trophe d’un critique43 enthousiaste est l’aveu formel que la nouvelle
comédie
n’est point poétique. Revenons au Bourgeois genti
toutes ces charmantes folies enfin, qui sont comme un souvenir de la
comédie
ancienne, nous font sortir un peu de la réalité q
ux sur les œuvres les plus vantées, versifiées ou non, de la nouvelle
comédie
, quel prosaïsme partout ! Prosaïques par l’imitat
u’elles se proposent, et quand je lis les préfaces satisfaites de ces
comédies
utiles qui ne sont que des tableaux de la vie dom
Telle est la bigarrure poétique et prosaïque, gaie et sérieuse, de la
comédie
nouvelle. Ainsi composée, elle se divise en autan
sée de leurs paroles. Le rôle du bouffon est l’héritage de l’ancienne
comédie
. L’Amphitryon de Plaute et l’heureuse imitation q
aite Molière, Le Songe d’une nuit d’été, La Tempête et la plupart des
comédies
de Shakespeare, rentrent dans le genre poétique.
re, rentrent dans le genre poétique. Au genre prosaïque appartient la
comédie
vulgaire, celle qui est fondée sur la connaissanc
e comique ; il n’y a que le sérieux qui détruise l’essence même de la
comédie
. Mais, hélas ! l’affinité est grande entre la pro
, soit enfin par le but pratique qu’elle se propose, il n’y a plus de
comédie
, mais un drame instructif ou touchant, et l’art e
omposent ce que la critique française appelle emphatiquement la haute
comédie
ne sont pas autre chose que des drames moraux, et
oétique, sans doute, mais elle est conforme au type le plus pur de la
comédie
nouvelle48. De ce genre, qui était celui de Ménan
48. De ce genre, qui était celui de Ménandre, sont aussi les franches
comédies
de son école, l’Aulularia de Plaute, par exemple,
si on ne le reconnaît pas49. La critique vulgaire divise autrement la
comédie
. Elle ne distingue que les pièces d’intrigue et l
des drames de Destouches en constatant à leur honneur que ce sont des
comédies
de caractère, et ils rabaissent leur siècle, si f
qui a produit Le Désespoir de Jocrisse 51, en s’écriant que la grande
comédie
est morte. Les Français apparemment considèrent u
eulent se former l’esprit et le cœur au spectacle ; et, en effet, une
comédie
de caractère est une chose éminemment instructive
des sentences bonnes à noter dans un recueil de pensées choisies. Une
comédie
d’intrigue n’est qu’un jeu dont il ne nous reste
me à l’instant où on le croit prêt à s’éclaircir52 ? On reproche à la
comédie
d’intrigue de sortir de l’ordre naturel des chose
délicat considère surtout la vérité intérieure de la composition. La
comédie
des Méprises de Shakespeare, la meilleure que l’o
e l’intrigue n’est pas plus essentielle que les caractères à la vraie
comédie
. Je ne parle ici que de la comédie mêlée de série
elle que les caractères à la vraie comédie. Je ne parle ici que de la
comédie
mêlée de sérieux, de la comédie mi-tragique, en u
ie comédie. Je ne parle ici que de la comédie mêlée de sérieux, de la
comédie
mi-tragique, en un mot de la comédie nouvelle. Ce
comédie mêlée de sérieux, de la comédie mi-tragique, en un mot de la
comédie
nouvelle. Celle-ci ne peut guère se passer ni d’i
s’imaginer que j’approuve Molière en aucune façon d’avoir écrit cette
comédie
. Ce spirituel farceur, en se moquant de la fausse
dans l’asservissement de l’être sensuel à l’être moral, l’idéal de la
comédie
doit nécessairement nous montrer l’inverse ; l’as
utre importance à mes yeux que de nous aider à deviner la forme de la
comédie
de Ménandre. Encore faut-il pour pouvoir tirer ce
é et gardé jusqu’à aujourd’hui le premier rang parmi les poètes de la
comédie
nouvelle et même de toute la littérature comique.
est un maître… dans la farce67. Il est au-dessous de lui-même dans la
comédie
de caractère. Mais, comme il est extrêmement inég
idactique, tantôt satirique, est-ce là, je le demande, l’esprit de la
comédie
? Oh ! que j’aime bien mieux les coups de bâton q
l’École des femmes, Molière s’est défendu comme d’un crime contre la
comédie
d’avoir commis un bon mot. « Pour ce qui est des
ien qu’ils aient beaucoup d’esprit, ils affectent de faire fi dans la
comédie
des bons mots comme tels ; ils méprisent le comiq
tant avant lui ; l’autre, c’est qu’il leur a tout emprunté78. Dans la
comédie
de caractère, Molière a été plus indépendant et m
tres, parce qu’elles passent communément pour le nec plus ultra de la
comédie
. Ce sont L’Avare, le Tartuffe et Le Misanthrope.
e sont L’Avare, le Tartuffe et Le Misanthrope. N’oublions pas que la
comédie
latine n’est qu’une image effacée et défigurée de
s que la comédie latine n’est qu’une image effacée et défigurée de la
comédie
grecque86. Rappelons-nous que les manuscrits de l
our couronner tout, une reconnaissance. Il y a, ai-je dit, dans cette
comédie
, un usurier, un homme qui a de l’argent caché, et
buffa des Italiens. Molière, né pour la farce, a voulu faire une fine
comédie
; il a produit une œuvre bâtarde, qui n’est ni un
fine comédie ; il a produit une œuvre bâtarde, qui n’est ni une fine
comédie
, ni une farce. Oh ! sans doute, le combat ne peut
on par « une alarme si chaude, » que le dénouement de cette prétendue
comédie
allait être tragique, si Molière ne s’était avisé
nous délivrer de la terreur et delà pitié tragiques, et de sauver la
comédie
. Mais nous comptions sans le beau-frère qui nous
rime repentant, cela s’éloigne encore davantage de la gaieté et de la
comédie
. En sorte que le Tartuffe est une satire, entremê
au moins un rôle gai, et ne pas faire mentir entièrement le titre de
comédie
qu’il a donné à son œuvre. Dans toutes ses pièces
si, dans L’École des femmes, la meilleure et la plus gaie des grandes
comédies
de noire auteur94, Arnolphe reçoit les conseils d
une représentation du Médecin malgré lui 98. On venait voir la petite
comédie
, et pour le plaisir de rire de bon cœur pendant q
rlons sérieusement. Y a-t-il quelque chose de moins comique que cette
comédie
? Je ne dis pas cela seulement parce que sur mill
le comique avoué, ni dans le comique d’observation, ce n’est pas une
comédie
de caractère, et si cette pièce n’a pas d’intrigu
fisent pas à constituer une intrigue), Le Misanthrope n’est point une
comédie
du tout. Il n’y a pas de pièce où l’action soit p
n’est pas avec des sentences morales qu’il est possible d’égayer une
comédie
; ce n’est pas avec de longs plaidoyers sur la co
uste, mais ses idées générales sur les rapports de la morale et de la
comédie
sont entièrement fausses. Le secret du poète comi
ue, l’idée exclusive du moi est ce qui doit en faire un personnage de
comédie
, et, en effet, tous les rôles vraiment comiques r
Cocagne. Opposons à L’Avare, au Tartuffe et au Misanthrope une vraie
comédie
. Le second des critiques allemands, je viens essa
ut ce que la France contient d’admirateurs intelligents de l’ancienne
comédie
, n’eussent pas salué dans Legrand, je ne dis pas
us profond moraliste ni peut-être même le plus parfait écrivain de la
comédie
française, mais, à coup sûr, son plus grand poète
s une petite pièce dont l’exécution est aussi soignée que celle d’une
comédie
régulière, par cette seule raison que le merveill
te a eu bien soin de ne nous intéresser à aucun des personnages de sa
comédie
, et que dans le monde purement idéal où ils sont
— W. Schlegel rappelle ce passage au début de sa leçon sur l’ancienne
comédie
, la sixième du Cours de littérature dramatique, e
Cours de littérature dramatique, et il part de là pour établir que la
comédie
est le contraire de la tragédie. 6. Nous verrons
e leçon. 9. Sixième Provinciale. 10. Ce qui doit dominer dans la
comédie
, c’est l’intrigue. — Douzième leçon. 11. Douziè
me leçon. 16. Sixième leçon. 17. Deuxième leçon 18. La première
comédie
était le genre original et véritablement poétique
et non représenter un individu. Schlegel oppose aux portraits de la
comédie
nouvelle les caricatures de l’ancienne. — Septièm
ons du moment et des saillies imprévues. — Sixième leçon. 26. Les
comédies
d’Aristophane offrent aussi dans leur genre un sy
véritable inspiration du génie comique. — Douzième leçon. 32. La
comédie
est d’autant plus divertissante que l’arbitraire
ue la gaieté des spectateurs se soutienne pendant tout le cours d’une
comédie
, il faut que l’auteur évite soigneusement ce qui
utile. Ce dernier poète était en effet l’avant-coureur de la nouvelle
comédie
. — Septième leçon. 36. Les pièces finissent e
n de M. Patin. 38. Le principe poétique domine dans la forme de la
comédie
nouvelle ; l’élément prosaïque est dans le fond,
mposition, comme dans l’intérêt et les sentiments qu’elle inspire, la
comédie
passera au genre du drame instructif ou touchant,
évitant le plus qu’il peut tout mélange de sérieux, ce sera une pure
comédie
. — Septième leçon. 49. William Schlegel, selon
de porter si haut, à propos d’Aristophane, l’absence de plan dans la
comédie
(t. Ier, p. 299), l’absence d’intérêt (73, 304),
ours de Scapin ne sont pas assez intéressants pour occuper dans cette
comédie
la place essentielle », qu’« il est tout à fait i
u’ils appellent une pièce de caractère, une grande supériorité sur la
comédie
d’intrigue. — Septième leçon. 51. Une pièce t
té. — Douzième leçon. 52. Septième leçon. 53. L’on reproche à la
comédie
d’intrigue de s’écarter du cours naturel des évén
la suite nécessaire. — Septième leçon. 54. Sixième leçon. 55. La
comédie
des Méprises est la meilleure des pièces qu’on pu
zième leçon. 68. À quelques scènes près, le Tartuffe n’est pas une
comédie
. — Douzième leçon. 69. À l’exception de quel
ette humeur satirique et didactique qui est proprement étrangère à la
comédie
; on peut la reconnaître dans la manière dont il
III, scène ii. 86. Nous aurons toujours présent à l’esprit que la
comédie
latine n’offre qu’une image effacée et peut-être
édie latine n’offre qu’une image effacée et peut-être défigurée de la
comédie
attique, afin de pouvoir juger si l’auteur frança
llente satire sérieuse, mais à quelques scènes près, ce n’est pas une
comédie
.— Douzième leçon. 91. Acte I, scène vi. 92. Act
d’histoire littéraire est original, mais controuvé. Le Registre de la
Comédie
fait foi que, représenté vingt et une fois de sui
éperdument ; & comme ce bon homme avoit de l’inclination pour la
Comédie
, il y menoit souvent son petit-fils, à l’Hôtel de
s la boutique qu’avec chagrin : de maniere que revenant un jour de la
Comédie
, son pere lui demanda pourquoi il étoit si mélanc
Avocat au retour de ce voyage : cependant le goût qu’il avoit pour la
Comédie
ne faisoit qu’augmenter, & il ne tarda gueres
n, même à ses meilleurs amis. Moliere dans les representations de ses
Comédies
l’emportoit sur tous ses camarades, & faisoit
e le venir trouver avec la Troupe qu’il avoit formée, pour y jouer la
Comédie
: Moliere partit avec sa Troupe, qui eut bien de
t, qu’il pria Monsieur le Prince de Conti de lui laisser continuer la
Comédie
, & la place qu’on lui proposoit fut donnée à
de plus de vingt-cinq mille livres de rente, ayant quatre parts à la
Comédie
, une comme Acteur, une pour sa femme qui étoit Co
que je vis dès-lors l’effet qu’elle alloit produire. Au sortir de la
Comédie
prenant Chapelain par la main : Monsieur, lui dis
mphitrion d’avec celui de Plaute, qui est pourtant une des meilleures
Comédies
de ce Poëte Latin. On admire la maniere ingenieus
encore les belles Stances que ce même Poëte adresse à Moliere sur sa
Comédie
de l’Ecole des Femmes.a Il est vrai que Despréau
il vaut mieux renvoyer à la lecture & à la representation de ses
Comédies
: elles ont été imprimées differentes fois, &
ems qu’elles ont été representées. I. L’Etourdi, ou les Contre-temps,
Comédie
en Vers, cinq Actes, a été jouée la premiere fois
fois à Lyon l’an 1653. & à Paris en 1658. II. Le Dépit amoureux,
Comédie
en Vers, cinq Actes, representée à Paris au mois
ntée à Paris au mois de Decembre 1658. III. Les Précieuses ridicules,
Comédie
en Prose, un Acte, 1658. IV. Sganarelle, ou le Co
médie en Prose, un Acte, 1658. IV. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire,
Comédie
en Vers, un Acte, 1660. V. Dom Garcie, ou le Prin
, Comédie en Vers, un Acte, 1660. V. Dom Garcie, ou le Prince jaloux,
Comédie
en Vers, cinq Actes, 1661. VI. L’Ecole des Maris,
nce jaloux, Comédie en Vers, cinq Actes, 1661. VI. L’Ecole des Maris,
Comédie
en Vers, trois Actes, 1661. VII. Le Fâcheux, Comé
Ecole des Maris, Comédie en Vers, trois Actes, 1661. VII. Le Fâcheux,
Comédie
en Vers, trois Actes, précedez d’un Prologue à la
dez d’un Prologue à la gloire du Roi, 1661. VIII. L’Ecole des Femmes,
Comédie
en Vers, cinq Actes, 1662. IX. La Critique de l’E
die en Vers, cinq Actes, 1662. IX. La Critique de l’Ecole des Femmes,
Comédie
en Prose, un Acte, 1663. X. L’Impromptu de Versai
emmes, Comédie en Prose, un Acte, 1663. X. L’Impromptu de Versailles,
Comédie
en Prose, un Acte, 1663. XI. La Princesse d’Elide
1663. XI. La Princesse d’Elide, ou les Plaisirs de l’Isle enchantée,
Comédie
en Prose & en Vers, cinq Actes avec un Prolog
avec un Prologue, Ballet & Musique, 1664. XII. Le Mariage forcé,
Comédie
en Prose, un Acte, 1664. XIII. L’Amour Medecin, C
ariage forcé, Comédie en Prose, un Acte, 1664. XIII. L’Amour Medecin,
Comédie
en Prose, trois Actes avec un petit Prologue en V
petit Prologue en Vers, 1665. XIV. Dom Juan, ou le Festin de Pierre,
Comédie
en Prose, cinq Actes, 1665. XV. Le Misantrope, Co
tin de Pierre, Comédie en Prose, cinq Actes, 1665. XV. Le Misantrope,
Comédie
en Vers, cinq Actes, 1666. XVI. Melicerte, Pastor
rale heroïque en Vers, deux Actes, 1666. XVII. Le Medecin malgré lui,
Comédie
en Prose, 1666. XVIII. Le Sicilien, ou l’Amour Pe
lui, Comédie en Prose, 1666. XVIII. Le Sicilien, ou l’Amour Peintre,
Comédie
en Prose, un Acte avec des intermedes, 1667. XIX.
un Acte avec des intermedes, 1667. XIX. Le Tartuffe, ou l’Imposteur,a
Comédie
en Vers, cinq Actes, 1667. XX. Amphitrion, Comédi
, ou l’Imposteur,a Comédie en Vers, cinq Actes, 1667. XX. Amphitrion,
Comédie
en Vers, trois Actes avec un Prologue, 1668. XXI.
n, Comédie en Vers, trois Actes avec un Prologue, 1668. XXI. L’Avare,
Comédie
en Prose, cinq Actes, 1668. XXII. George Dandin,
XI. L’Avare, Comédie en Prose, cinq Actes, 1668. XXII. George Dandin,
Comédie
en Prose, un Acte, 1668. XXIII. Monsieur de Pours
in, Comédie en Prose, un Acte, 1668. XXIII. Monsieur de Pourseaugnac,
Comédie
, Ballet avec Musique, trois Actes en Prose, 1669.
Musique, trois Actes en Prose, 1669. XXIV. Le Bourgeois Gentilhomme,
Comédie
en Prose avec des Intermédes de Musique & de
Musique & de Danse, cinq Actes, 1670. XXV. Les Amans magnifiques,
Comédie
en Prose avec Musique & Danse, cinq Actes, 16
usique & Danse, cinq Actes, 1670. XXVI. Les Fourberies de Scapin,
Comédie
en Prose, trois Actes, 1671. XXVII. Psiché, Tragé
ond & le troisiéme sont de Moliere. XXVIII. Les femmes sçavantes,
Comédie
en Vers, cinq Actes, 1672. XXIX. La Comtesse d’Es
, Comédie en Vers, cinq Actes, 1672. XXIX. La Comtesse d’Escarbagnas,
Comédie
en Prose, un Acte, 1672. XXX. Le Malade imaginair
arbagnas, Comédie en Prose, un Acte, 1672. XXX. Le Malade imaginaire,
Comédie
en Prose, trois Actes avec des Intermedes de Musi
u’il étoit capable de traiter d’autre genre de Poësie que celui de la
Comédie
. Son Poëme intitulé, La gloire du Dôme du Val-de-
is Docteurs rivaux, & le Maître d’école. Il laissa aussi quelques
Comédies
commencées, que Mlle de Moliere donna à la Grange
er un grand nombre de Spectateurs, qu’il avoit vû dans la Salle de la
Comédie
, avant que de s’aller habiller. Ce fut le Vendred
voulant de la mort, ainsi que de la vie, Etre l’imitateur, dans une
Comédie
, Pour trop bien réussir il réussit très-mal ;
s de Moliere, a declamé un peu trop contre cet Auteur & contre la
Comédie
. A la fin de l’année 1731. on a commencé à Paris
troisiéme Chant de l’Art Poëtique. a. Les trois premiers Actes de la
Comédie
du Tartuffe avoient été representez à Versailles,
détacher sans l’estropier. M. Riccoboni, dans ses Observations sur la
comédie
, prétend que la maniere de bien traiter le caract
même auteur observe qu’on peut distinguer les pieces de caractere des
comédies
de caractere mixte ; & par celles-ci il enten
els sont l’Ecole des maris, l’Ecole des femmes, & quelques autres
comédies
de Moliere. C’est une question de savoir si l’on
re grimacer : d’un autre côté il n’est pas moins évident que dans une
comédie
on doit peindre le ridicule, & même fortement
. Princip. pour la lect. des poët. tom. II. page 159. & suiv.
COMÉDIE
COMÉDIE, s. f. (Belles-Lettres.) c’est l’imita
pour la lect. des poët. tom. II. page 159. & suiv. COMÉDIE
COMÉDIE
, s. f. (Belles-Lettres.) c’est l’imitation des mœ
elle se propose. La malice naturelle aux hommes est le principe de la
comédie
. Nous voyons les defauts de nos semblables avec u
guisés par la surprise. De cette disposition à saisir le ridicule, la
comédie
tire sa force & ses moyens. Il eût été sans d
du diamant à polir le diamant même. C’est là l’objet ou la fin de la
comédie
. Mal-à-propos l’a-t-on distinguée de la tragédie
tête de ses conjurés. Le degré des passions ne distingue pas mieux la
comédie
de la tragédie. Le desespoir de l’Avare lorsqu’il
a tragédie ; des intérêts & des caracteres communs constituent la
comédie
. L’une peint les hommes comme ils ont été quelque
mme ils ont coutume d’être. La tragédie est un tableau d’histoire, la
comédie
est un portrait ; non le portrait d’un seul homme
ués sont réunis dans une même figure. Enfin le vice n’appartient à la
comédie
, qu’autant qu’il est ridicule & méprisable. D
donner le dernier coup de pinceau à son personnage. On demande si la
comédie
est un poëme ; question aussi difficile à résoudr
qui n’est qu’un son, comme s’il renfermoit la nature des choses ? La
comédie
n’est point un poëme pour celui qui ne donne ce n
la poësie dans la peinture : un troisieme donne le nom de poëme à la
comédie
en vers, & le refuse à la comédie en prose, s
ieme donne le nom de poëme à la comédie en vers, & le refuse à la
comédie
en prose, sur ce principe que la mesure n’est pas
rocher par la vraissemblance la fiction de la réalité, l’action de la
comédie
nous étant plus familiere que celle de la tragédi
e traits qui caractérisent un personnage comique, on peut dire que la
comédie
est une imitation exagérée. Il est bien difficile
’écarte. Telle devoit être l’illusion des Grecs & des Romains aux
comédies
de Ménandre & de Térence, non à celles d’Aris
ou d’un évenement tragique, ne suffit pas à la vérité des mœurs de la
comédie
. Ce n’est point un pere comme il peut y en avoir,
uite naturelle d’évenemens familiers qui doit former l’intrigue de la
comédie
, principe qui condamne l’intrigue de l’Hecyre : s
intrigue de l’Hecyre : si toutefois Térence a eu dessein de faire une
comédie
d’une action toute pathétique, & d’où il écar
sion de développer & d’appliquer, on peut juger des progrès de la
comédie
ou plûtôt de ses révolutions. Sur le chariot de T
la comédie ou plûtôt de ses révolutions. Sur le chariot de Thespis la
comédie
n’étoit qu’un tissu d’injures adressées aux passa
r un théatre plus décent, & dans un ordre plus régulier. Alors la
comédie
prit pour modele la tragédie inventée par Eschyle
ême auteur ; & c’est-là proprement l’époque de la naissance de la
comédie
Greque. On la divise en ancienne, moyenne, &
nommés, dont on imitoit les ridicules & les vices : telle fut la
comédie
ancienne. Les lois, pour réprimer cette licence,
bien les personnages, qu’on les nommoit en les voyant : telle fut la
comédie
moyenne, où le poëte n’ayant plus à craindre le r
res qu’Aristophane triompha tant de fois à la honte des Athéniens. La
comédie
satyrique présentoit d’abord une face avantageuse
el dans les affaires publiques, échappent à la sévérité des lois ; la
comédie
satyrique y attachoit une peine d’autant plus ter
r en doute. Il est vrai que Platon conseilloit à Denis la lecture des
comédies
de ce poëte, pour connoître les mœurs de la répub
sance contre les autres : ainsi tout concourut d’abord à favoriser la
comédie
satyrique. On ne fut pas longtems à s’appercevoir
trouvé tant d’indulgence, & les bons tant de sévérité. Témoin la
comédie
des Nuées, exemple mémorable de la scélératesse d
rut en foule à ce spectacle. Socrate y assista debout. Telle étoit la
comédie
à Athenes, dans le même tems que Sophocle & E
ec, &c. Les magistrats s’apperçûrent, mais trop tard, que dans la
comédie
appellée moyenne les poëtes n’avoient fait qu’élu
onde, qui bannissant du théatre toute imitation personnelle, borna la
comédie
à la peinture générale des mœurs. C’est alors que
borna la comédie à la peinture générale des mœurs. C’est alors que la
comédie
nouvelle cessa d’être une satyre, & prit la f
’ame de Térence, à Térence l’esprit de Plaute. Les révolutions que la
comédie
a éprouvées dans ses premiers âges, & les dif
laire ; & l’on s’apperçoit de cette modération dans les dernieres
comédies
du même auteur, mais plus encore dans l’idée qui
Des que l’abondance & le luxe eurent adouci les mœurs de Rome, la
comédie
elle-même changea son âpreté en douceur ; & c
énandre. Le même rapport de convenance a déterminé le caractere de la
comédie
sur tous les théatres de l’Europe, depuis la rena
es Italiens en firent une regle essentielle de leur théatre, & la
comédie
s’y vit par-là condamnée à la grossiere uniformit
its dans son théatre, & a substitué à leurs farces les meilleures
comédies
de Moliere traduites en Italien. A l’exemple de F
division plus essentielle se tire de la différence des objets que la
comédie
se propose : ou elle peint le vice qu’elle rend m
& les vices, a fait dire qu’il n’étoit plus possible de faire des
comédies
de caracteres. On prétend que les grands traits o
s grands maîtres savent bien dessiner le nud. Quant à l’utilité de la
comédie
morale & décente, comme elle l’est aujourd’hu
à ne l’être qu’au-dedans d’eux-mêmes : C’est le but que se propose la
comédie
; & le théatre est pour le vice & le ridi
gé, & les échafauds où il est puni. On pourroit encore diviser la
comédie
relativement aux états, & on verroit naître d
relativement aux états, & on verroit naître de cette division, la
comédie
dont nous venons de parler dans cet article, la p
éerie : mais la pastorale & la féerie ne méritent guere le nom de
comédie
que par une sorte d’abus. Voyez les articles Fée
ticles Féerie & Pastorale. Cet article est de M. de Marmontel.
Comédie
, Histoire Ancienne * Comédie, (Hist. anc.) La
et article est de M. de Marmontel. Comédie, Histoire Ancienne *
Comédie
, (Hist. anc.) La comédie des anciens prit différe
armontel. Comédie, Histoire Ancienne * Comédie, (Hist. anc.) La
comédie
des anciens prit différens noms, relativement à d
férentes circonstances dont nous allons faire mention. Ils eurent les
comédies
Atellanes, ainsi nommées d’Atella, maintenant Ave
anse ; de jeunes Romains en étoient les acteurs. Voy. Atellanes Les
comédies
mixtes, où une partie se passoit en récit, une au
tim motoriae, & ils citoient en exemple l’Eunuque de Térence. Les
comédies
appellées motoriae, celles où tout étoit en actio
elles où tout étoit en action, comme dans l’Amphitrion de Plaute. Les
comédies
appellées palliatae, où le sujet & les person
m : on les appelloit aussi crepidae, chaussure commune des Grecs. Les
comédies
appellées planipediae, celles qui se joüoient à p
s, ou plûtôt sur un théatre de plain-pié avec le rez-de-chaussée. Les
comédies
appellées praetextatae, où le sujet & les per
e la noblesse, & de ceux qui portoient les togae-praetextae. Les
comédies
appellées rhintonicae, ou comique larmoyant, qui
italica. L’inventeur en fut un bouffon de Tarente nommé Rhintone. Les
comédies
appellées statariae, celles où il y a beaucoup de
ction, telles que l’Hecyre de Terence & l’Asinaire de Plaute. Les
comédies
appellées tabernariae, dont le sujet & les pe
e, palliis. Afranius & Ennius se distinguerent dans ce genre. Les
comédies
appellées togatae, où les acteurs étoient habillé
ae & les tabernariae : c’étoient les opposées des palliatae. Les
comédies
appellées trabeatae : on en attribue l’invention
ique, a répandu bien de l’obscurité sur la nature de ce spectacle.
Comédie
sainte Comédie sainte, (Hist. mod. théat.) Le
n de l’obscurité sur la nature de ce spectacle. Comédie sainte
Comédie
sainte, (Hist. mod. théat.) Les comédies saintes
ctacle. Comédie sainte Comédie sainte, (Hist. mod. théat.) Les
comédies
saintes étoient des especes de farces sur des suj
es, la liberté de continuer publiquement les représentations de leurs
comédies
pieuses, en y appellant quelques-uns de ses offic
actes des apôtres, le mystere de l’apocalypse, &c. Ces sortes de
comédies
prirent tant de faveur, que bientôt elles furent
ois I. qui prenoit grand plaisir à la représentation de ces sortes de
comédies
saintes, confirma les priviléges des confreres de
née suivante il fut réimprimé in-fol. à Paris, où il se joüoit. Cette
comédie
est divisée en deux parties. La premiere est inti
es maîtres. La farce de Patelin y fut joüée : mais le premier plan de
comédie
profane est dû à Etienne Jodelle, qui composa la
ue je vais copier ici), « commencerent le dimanche 29 Mai 1577 leurs
comédies
en l’hostel de Bourbon à Paris ; ils prenoient qu
ssemblée aux Mercuriales, fit défenses aux Gelosi de plus joüer leurs
comédies
, pour ce qu’elles n’enseignoient que paillardises
s, par eux obtenues du roi, afin qu’il leur fût permis de joüer leurs
comédies
, nonobstant les défenses de la cour, furent renvo
u commencement de Septembre suivant, ils recommencerent à joüer leurs
comédies
en l’hôtel de Bourbon, comme auparavant, par la j
ordonnance de police défendit à tous comédiens de representer aucunes
comédies
ou farces, qu’ils ne les eussent communiquées au
ure l’ensevelit avec lui. Article de M. le Chevalier de Jaucourt.
Comédie
ballet Comédie ballet : on donne ce nom au th
c lui. Article de M. le Chevalier de Jaucourt. Comédie ballet
Comédie
ballet : on donne ce nom au théatre François, aux
ballet Comédie ballet : on donne ce nom au théatre François, aux
comédies
qui ont des intermedes, comme Psiché, la princess
e ce nom, parce qu’ils avoient des intermedes. Au théatre lyrique, la
comédie
ballet est une espece de comédie en trois ou quat
s intermedes. Au théatre lyrique, la comédie ballet est une espece de
comédie
en trois ou quatre actes, précédés d’un prologue.
naval de Venise de Renard, mis en musique par Campra, est la premiere
comédie
ballet qu’on ait représentée sur le théatre de l’
nt les pieces appellés mysteres, dont il a été parlé plus haut. Voyez
Comédie
sainte. A ces confreres ont succédé les troupes
es arrêts, au mot comédien. (A) COMIQUE Comique, genre de la
comédie
Comique, pris pour le genre de la comédie, es
Comique, genre de la comédie Comique, pris pour le genre de la
comédie
, est un terme relatif. Ce qui est comique pour te
hoix des objets & la vérité de la peinture caractérisent la bonne
comédie
. Le Malade imaginaire, auquel les Medecins doiven
Poete comique, (Art dramat.) la tragédie imite le beau, le grand ; la
comédie
imite le ridicule. De-là vient la distinction de
ues & comiques. Comme dans tous les tems la maniere de traiter la
comédie
étoit l’image des moeurs de ceux pour lesquels on
vons à Kuster une édition magnifique, mise au jour en 1710 in-fol. La
comédie
d’Aristophane intitulée les Guepes, a été fort he
la réputation des plus gens de bien ; au contraire il assaisonna ses
comédies
d’une plaisanterie douce, fine, délicate & bi
l’autorité des magistrats : Le théâtre perdit son antique fureur, La
comédie
apprit à rire sans aigreur, Sans fiel & sans
perdue ; mais celle de Ménandre ressemble à une honnête femme. De 80
comédies
que cet aimable poëte avoit faites, & dont 8
est venu après. Livius Andronicus, grec de naissance, leur montra la
comédie
à-peu-près telle qu’elle étoit alors à Athènes, a
Cecilius, Attius. Enfin vinrent Plaute & Térence qui porterent la
comédie
latine aussi loin qu’elle ait jamais été. Plaute
(Marcus Actius Plautus), né à Sarsine ville d’Ombrie, ayant donné la
comédie
à Rome, immédiatement après les satyres qui étoie
& des plus agréables. Il mourut l’an 184 avant J. C. Entre les 20
comédies
qui nous restent de lui, on estime sur-tout son A
l tenoit sa liberté. Térence a un genre tout différent de Plaute : sa
comédie
n’est que le tableau de la vie bourgeoise ; table
C. Suétone, ou plutôt Donat, a fait sa vie. Il nous reste de lui six
comédies
que madame Dacier a traduites en françois, &
nom de Moliere, ne à Paris en 1620, mort en 1673, a tiré pour nous la
comédie
du chaos, ainsi que Corneille en a tiré la tragéd
es savantes, c’est un philosophe & un peintre admirable. Dans ses
comédies
d’intrigues il y a une souplesse, une flexibilité
assette, ce n’est qu’un trait d’avarice de plus, sans lequel toute la
comédie
ne laisseroit pas de subsister. Quoi qu’il en soi
e littérature, les réflexions de M. Marmontel aux mots Comique &
Comédie
. Cependant les meilleures pieces de Moliere essu
ombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable
comédie
avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude esp
emblable. Je ne puis m’empêcher de citer ici un trait admirable de la
comédie
du Tartuffe, où le divin Moliere peint la préoccu
sage, comme il paroît par le roman de la Rose, Villon, l’auteur de la
comédie
de Pathelin, & autres. Truand signifioit un
énie l’appelait ailleurs. Pocquelin avait un grand père qui aimait la
comédie
, et qui le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgo
auprès du roi. Il suivit Louis XIII : dans Paris, sa passion pour la
comédie
qui l’avait déterminé à faire ses études, se réve
re pièce régulière qu’il composa, fut l’Étourdi ; il représenta cette
comédie
à Lyon, en 1658. Il y avait dans cette ville une
c’était le comédien Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la
comédie
. Molière en prit soin comme de son propre fils.
ment qu’on en doit porter120. * 121 L’étourdi , ou les Contre-Temps,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris, sur l
op réfléchir sur ce qui pourrait le blesser123. Le Dépit Amoureux ,
comédie
en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur
traits également ingénieux et plaisants. Les Précieuses Ridicules ,
comédie
en un acte et en prose, représentée sur le même t
s ridicules de son temps. Sganarelle 125, ou le Cocu Imaginaire ,
comédie
en 3 actes et en vers représentée sur le même thé
résente de défectueux. Dom Garcie de Navarre , ou le Prince Jaloux,
comédie
héroïque en cinq actes et en vers, représentée à
nol, n’eut aucun succès. Le fond en est vicieux. L’école des Maris ,
comédie
en 3 actes et en vers, représentée sur le même th
e sur le même théâtre le 4 novembre de la même année. Cette espèce de
comédie
est presque sans nœud, ni liaison dans les scènes
, et par l’élégance toujours soutenue du style. L’École des Femmes ,
comédie
en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur
sont autant de coups de maître. La Critique de l’École des Femmes ,
comédie
en un acte et en prose, représentée sur le même t
tions ordinaires des personnes du monde. L’impromptu de Versailles ,
comédie
en un acte et en prose, représentée sur le même t
15 novembre de la même année129. Dom Juan ou le Festin de Pierre,
comédie
en 5 actes et en prose, représentée sur le même t
665. Pièce imitée de l’Espagnol, et qu’on ne peut qualifier du nom de
comédie
. L’Amour médecin , comédie en 3 actes et en pros
nol, et qu’on ne peut qualifier du nom de comédie. L’Amour médecin ,
comédie
en 3 actes et en prose, avec un prologue, représe
médecins. Peu d’intrigue, et action peu soutenue. Le Misanthrope ,
comédie
en cinq actes et en vers, représentée à Paris, su
ntée à Paris, sur le même théâtre, le 4 juin 1666. Chef d’œuvre de la
comédie
ancienne et moderne. L’intrigue n’est pas vive, m
’est pas vive, mais les nuances sont fines. Le Médecin malgré lui ,
comédie
en 3 actes et en prose, représentée à Paris sur l
, représentée sur le théâtre de Palais royal, le 10 juin 1667. Petite
comédie
d’intrigue, dialogue fin, et peinture vive de l’a
gue fin, et peinture vive de l’amour. Le Tartuffe , ou l’Imposteur,
comédie
en cinq actes et en vers, représentée à Paris sur
ariés que vrais, le dialogue également fin et naturel. Amphitrion ,
comédie
en trois actes et en vers, avec un prologue, repr
rologue, représentée à Paris sur le même théâtre, le 13 juin 1668131.
Comédie
imitée de Plaute et supérieure à son modèle : res
les bienséances que le Tartuffe, et faire rire davantage. L’Avare ,
comédie
en cinq actes et en prose, représentée sur le mêm
des traits marqués fortement. Georges Dandin , ou le Mari confondu,
comédie
en trois actes et en prose, représentée sur le mê
prose, représentée à Saint-Germain en Laye, au moins de février 1670.
Comédie
qui n’est pas sans beauté pour ceux qui savent se
rtissements tirent leur plus grand prix. Le Bourgeois gentilhomme ,
comédie
en cinq actes et en prose, représentée sur le thé
us les états. De la gaîté et du comique. Les Fourberies de Scapin ,
comédie
en trois actes et en prose, représentée sur le mê
délicat de la déclaration de l’amour à Psyché Les Femmes savantes ,
comédie
en cinq actes et en vers, représentée sur le même
s il y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de haute
comédie
. » Diderot disait : « si l’on croit qu’il y ait b
goût qu’on vit paraître L’Amant indiscret, ou le Maître étourdi ; La
Comédie
sans comédie ; Le Geôlier de soi-même ; Le Pédant
it paraître L’Amant indiscret, ou le Maître étourdi ; La Comédie sans
comédie
; Le Geôlier de soi-même ; Le Pédant joué, et Le
ard. Mais tous ces ouvrages ne présentaient point encore la véritable
comédie
. Ils manquaient de mœurs, de caractères, et de pr
é qui touche en même temps le cœur et l’esprit : Molière parut, et la
comédie
devint l’école du monde. « Quoique Le Menteur 1
qu’on l’applaudisse encore aujourd’hui sur le théâtre, j’avoue que la
comédie
n’était point encore arrivée à sa perfection. Ce
rral, Le Geôlier de soi-même ; mais enfin la plus grande beauté de la
comédie
était inconnue ; on ne songeait point aux mœurs,
r là, et qui les ait bien mis en œuvre. Homme inimitable, et à qui la
comédie
doit autant que la tragédie à M. Corneille. « [
a tragédie à M. Corneille. « [*]Molière se trouva, par rapport à la
comédie
, dans la même situation où était Corneille par ra
ombre infini de critiques que Molière parvint à faire goûter la bonne
comédie
. On verra dans ce huitième volume ou dans le suiv
ombre des humains, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée, L’aimable
Comédie
avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude esp
tres qui ne le sont pas moins en leur genre. Tels sont ceux des trois
comédies
des Illustres Ennemis, qui parurent presque en mê
plus beau, ni de plus surprenant. » 1658. Le Docteur amoureux
Comédie
en prose et en un acte, de M. Molière, non imprim
ement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite
comédie
, qui fut celle du Docteur amoureux a. Cette coméd
plus à la petite comédie, qui fut celle du Docteur amoureux a. Cette
comédie
qui ne contenait qu’un acte, et quelques autres d
défauts. Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites
comédies
, l’invention en parût nouvelle, et celle qui fut
is. La salle du Petit-Bourbon lui fut accordée, pour y représenter la
comédie
alternativement avec les comédiens italiens. Cett
la première de ces pièces. 1658. L’Étourdi, ou les Contretemps
Comédie
de M. Molière, représentée sur le théâtre du Peti
résentée sur le théâtre du Petit-Bourbona le 3 novembre 1658. Cette
comédie
est la première en vers et en cinq actes que Moli
léchir sur ce qui pourrait le blesser. 1658. Le Dépit amoureux
Comédie
de M. Molière, représentée sur le théâtre du Peti
e théâtre du Petit-Bourbon, au commencement de décembre 1658. Cette
comédie
, ainsi que celle de L’Étourdi, avait été composée
eau le plus justement admiré. » 1659. Les Précieuses ridicules
Comédie
en un acte et en prose de M. Molière, représentée
ée sur le théâtre du Petit-Bourbon le 18 novembre. « [*]Quoique la
comédie
des Précieuses ridicules ne soit pas une des meil
articuliers à son siècle lui parut être l’objet essentiel de la bonne
comédie
. La passion du bel esprit, ou plutôt l’abus qu’on
qui les imitent mal. « [*]Ce fut dans ces conjonctures que parut la
comédie
des Précieuses ridicules ; jamais succès ne fut p
ria du milieu du parterre : Courage, courage, Molière, voilà la bonne
comédie
. » « 3 On eut honte de ce style affecté, contre
artie de cet article, qui comprend les critiques qu’on a faites de la
comédie
des Précieuses, nous croyons devoir proposer notr
ère, avec des jugements sur ses ouvrages, qui disent également que la
comédie
des Précieuses ridicules avait été composée et re
d’autant moins suspect que l’un et l’autre ont fait la critique de la
comédie
des Précieuses. Nous allons commencer par celle d
e une inclination toute particulière pour le théâtre, se jeta dans la
comédie
, quoiqu’il se pût bien passer de cette occupation
ien pour vivre honorablement dans le monde. « Il fit quelque temps la
comédie
à la campagne, et quoiqu’il jouât fort mal le sér
s ne lui plaisant pas seulement dans leur jeu, mais encore dans leurs
comédies
, il en fit une qu’il tira de plusieurs des leurs,
enter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la
comédie
, et sans savoir ce qu’on y jouait. » « [*]Penda
oyer, Le Clerc, Pradon, etc. Mais partons à la seconde critique de la
comédie
des Précieuses ridicules. Elle est de Somaizea, a
ès ignoré, voici le titre de cet ouvrage : Les Véritables Précieuses,
comédie
en un acte, en prose, in-12, Paris, Jean Ribou, 1
’il a acheté de sa veuve, et dont il adopte tous les ouvrages. » La
comédie
qui suit cet avertissement renferme des choses qu
de trouver ici, et de plus il y est encore parlé de Molière et de sa
comédie
des Précieuses. Voici l’idée de cette pièce. Arté
où Pour pouvoir me fourrer, je puis trouver un trou. Il passe à la
comédie
de Pantagruel, dont voici les deux premiers vers
it dessein de jouer dans un lieu fermé, et me faire composer quelques
comédies
, de mettre de bonnes farces au bout, et d’y prend
alomnié, fut suivie d’une autre intitulée : Le Procès des précieuses,
comédie
en vers burlesques et en un acte, Paris, 1660a. E
Véritables Précieuses. 1660. Sganarellea, ou le Cocu imaginaire
Comédie
en un acteb, en vers, par M. Molière, représentée
tyle ; cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux premières
comédies
, mais si l’on y retrouve Molière en quelques endr
enaine, qui, en cinq ou six représentations, avait retenu toute cette
comédie
, la fit imprimer, et la dédia à Molièrea ; les ar
èce du Cocu imaginaire, il ne faut pas oublier La Cocue imaginaire b,
comédie
en vers et en un acte, composée par M. Donneauc,
ntre dans l’Histoire du théâtre français qu’à titre d’anecdote sur la
comédie
qui fait le sujet de cet article. Nous ne dirons
a comédie qui fait le sujet de cet article. Nous ne dirons rien de la
comédie
du sieur Donneau, qui est très faible, mais nous
eurs faits tant sur les représentations du Cocu imaginaire que sur la
comédie
des Précieuses ridicules. « [*]Depuis que la com
aire que sur la comédie des Précieuses ridicules. « [*]Depuis que la
comédie
est devenue illustre par les soins de l’éminentis
our subvenir à leur besoin, Puisqu’ils sont venus de si loin, Avecque
comédie
et danse, Donner du plaisir à la France. Les com
abonde, Et qui savent fort bien leur monde. 1. [Note marginale]
Comédie
de P. Corneille. 2. [Note marginale] Vie de Corn
rginale] Vie de Corneille. [*]. [Note marginale] Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, par M. Riccoboni, p.
roi (Louis XIV). a. On trouvera la vie de ce célèbre acteur après la
comédie
du Misanthrope, représentée le 4 juin 1666. b. L
s caractères des hommes. Il regrettait fort qu’on eût perdu la petite
comédie
du Docteur amoureux, parce qu’il y a toujours que
Molière ne faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne
comédie
au théâtre français que Le Menteur. » [*]. [Not
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : “M. lui dis-j
eu du parterre s’écria par instinct, courage, Molière, voilà la bonne
comédie
, est la pure expression de la nature, qui montre
artie, p. 217 et suivantes. 1. [Note marginale] L’École des femmes,
comédie
de Molière, représentée en 1662. M. de Visé écriv
entée en 1662. M. de Visé écrivait ceci en 1663. 2. [Note marginale]
Comédie
représentée en 1661. [*]. [Note marginale] Faits
ale] Comédie représentée en 1661. [*]. [Note marginale] Faits sur la
comédie
des Précieuses ridicules, et critique de cette pi
qu’une conjecture.) a. Molière jouait le rôle de Mascarille, dans la
comédie
des Précieuses. a. Cette comédie, si on peut l’a
uait le rôle de Mascarille, dans la comédie des Précieuses. a. Cette
comédie
, si on peut l’appeler ainsi, n’a aucun rapport à
die, si on peut l’appeler ainsi, n’a aucun rapport à Molière, ni à sa
comédie
des Précieuses ridicules. Voici en peu de mots qu
r suivre les précédentes éditions, et plus encore l’usage établi à la
comédie
, où elle a toujours été représentée en un acte.
Il ritratto, ou Arlichino cornuto per oppinione. Observations sur la
comédie
et le génie de Molière, par M. Riccoboni, p. 148.
en trois actes, non imprimée. a. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire,
comédie
en un acte et en vers, dédiée à M. Molière, chef
intitulée Les Amours d’Alcipe et de Céphise, ou la Cocue imaginaire,
comédie
en vers et en un acte, in-12, Paris, Jean Ribou,
t le jour du lendemain (2) 2, Au grand château de Saint-Germain, À la
comédie
espagnole, Fort grave, dessus ma parole, Où la re
Voilà comment tiennent, l’une à l’autre, ces œuvres fameuses de la
comédie
; un lien secret réunit à Molière, au maître abso
secret réunit à Molière, au maître absolu de ce grand art, toutes les
comédies
qui ont été faites après lui, et de même que Long
Sophocle : le Relief des Festins d’Homère , on pourrait appeler les
comédies
qui ont suivi L’Avare, Les Femmes savantes, Le Mi
açon d’amonceler, sur un point donné, tous les mérites du héros de la
comédie
ou du drame, à condition que tous ces mérites si
ros coram populo Mædea trucidet. » De ces changements divers dans la
comédie
et dans le drame, la critique aura grand soin de
la nôtre, avaient des noms pour distinguer entre elles, les diverses
comédies
représentées sur leurs théâtres : satyres, drames
diverses comédies représentées sur leurs théâtres : satyres, drames,
comédies
— præxtextæ, togatæ, palliafæ ; comédies vêtues à
théâtres : satyres, drames, comédies — præxtextæ, togatæ, palliafæ ;
comédies
vêtues à la grecque, à la façon des nobles ; vêtu
des élégances chastes, ou des satyres pleines de vin et de licences.
Comédie
, au reste, cela voulait dire (on ne le sait pas t
de la bonne chère aura l’honneur d’avoir présidé à l’invention de la
comédie
, afin d’être en règle avec Bacchus, son compagnon
us est ; deliciis capit animos ut enervet 9. » Cette définition de la
comédie
est plus vraie et plus sincère que la fameuse déf
définition de Santeuil : « Elle corrige les mœurs en riant. » Or, la
comédie
a-t-elle jamais corrigé personne ? Est-ce que jam
r, la comédie a-t-elle jamais corrigé personne ? Est-ce que jamais la
comédie
a pu remplacer la philosophie et la sagesse, c’es
tus est vitium fugere et sapientia prima Stultitia caruisse. — De la
comédie
et de ses plaisirs profanes, de ses licences et d
tés qui se seront mêlées à ses défauts. Ainsi l’avare au compte de la
comédie
, est également indigne et incapable d’être un bon
au-delà de sa passion d’être et de paraître. — Tout ou rien, voilà la
comédie
; ou la honte absolue, ou la gloire sans tache !
enchants de la multitude, et qui savent que, surtout dans l’art de la
comédie
, il arrive souvent que celui-là ne prouve rien, q
Comptez aussi, et pour beaucoup, pour ces mauvais résultats (en bonne
comédie
et en bonne morale) de l’art dramatique, l’interv
e avait dit : « Point de milieu, il faut haïr ce qui se passe dans la
comédie
ou il faut l’imiter ! »Necesse est oderis aut imi
s un devoir en acceptant ces définitions complaisantes qui font de la
comédie
un utile enseignement, une leçon éclairée, une mo
epoussantes à la longue, par un charme irrésistible à ce point que la
comédie
est devenue une force. Elle donne un choc à l’esp
aute à vous tous qui nous ramenez, chaque jour, à l’analyse des mêmes
comédies
. Votre adoration ressemble beaucoup à celle que l
ope, au nom du Festin de Pierre, au nom des vingt-deux ou vingt-trois
comédies
de Molière, n’en parlez plus ! — Et comme je rest
en élevée. À douze ans, elle entend parler, pour la première fois, de
comédie
et elle veut jouer la comédie. Elle la jouait d’a
ntend parler, pour la première fois, de comédie et elle veut jouer la
comédie
. Elle la jouait d’abord comme une enfant, avec le
e guéridon, posé sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la
comédie
. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet
jou massif ; peu à peu l’enfant grandit, et sa passion avec elle ; la
comédie
de société s’empare de cette comédienne de quinze
t tout naturellement de L’École des femmes. Vous avez beau crier, une
comédie
dont Henriette d’Angleterre accepta la dédicace,
dans un intermède écrit tout exprès contre ses censeurs, une pareille
comédie
vaut bien la peine qu’on en parle. J’en aurais do
eçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la
comédie
, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’
effet qu’une petite comédienne de seize à dix-sept ans, qui joue une
comédie
en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle M
u plutôt, en convenant avec vous de l’esprit et de la gaieté de cette
comédie
, L’École des femmes, convenez avec moi que le fon
té cruellement traité. Notre ami, tout rempli d’admiration pour cette
comédie
incomparable, disait cependant que les jeunes fil
ce pour les plus simples sentiments du cœur ; il disait encore que la
comédie
de Molière, toute remplie de pères crédules, de v
gens éveillés, de soubrettes égrillardes, de valets goguenards, cette
comédie
où rien ne manque, pas même l’entremetteuse et l’
que les chefs-d’œuvre purifiaient toutes choses ; — que cet art de la
comédie
était un si grand art, qu’on ne pouvait lui faire
ut entendre et quelque chose encore. Deux hommes si différents ! deux
comédies
si diverses ! Et cependant, par un caprice bizarr
il au musc, de la bure à la soie ! Vous lui faites jouer cette niaise
comédie
dans laquelle toutes choses sont bouleversées, où
cier le roi, à la façon d’un poète comique pour qui tout est sujet de
comédie
et même un compliment. Il avait donc imaginé d’en
de leur cabinet, en lettres de fer. Le roi avait dans cette pièce la
comédie
de la coulisse, cette comédie qui se passe derriè
e fer. Le roi avait dans cette pièce la comédie de la coulisse, cette
comédie
qui se passe derrière le rideau, et que Molière a
, à plus forte raison devant moi, fasse le métier d’Alcide Tousez. La
comédie
reprend un peu quand arrive le Fâcheux au plus fo
si une plaisanterie du meilleur goût ; tant que Molière reste dans la
comédie
il est excellent ; mais une fois dans la satire,
parlent hardiment de toutes choses, sans s’y connaître ; qui dans une
comédie
se récrieront aux méchants endroits et ne branler
les pour entendre. Il n’est pas fâcheux, chemin faisant à travers les
comédies
et les drames, de rencontrer des préceptes et des
ui arrivent, la règle et le compas à la main, jaugeant et toisant une
comédie
ainsi qu’ils feraient un bâtiment. « Vous êtes d
nt le plus de règles et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles. Ainsi moquons-nous
où ils veulent assujettir le goût du public ; ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous, laissons-nous
ès les préceptes du Cuisinier français. En un mot, le grand art de la
comédie
c’est de plaire, elle peut se soucier du reste. E
ur quitter La Critique de l’École des femmes, et pour revenir à cette
comédie
heureuse, L’Impromptu de Versailles qui lui sert
n qui ajouterait certainement un assez grand intérêt à cette dernière
comédie
; c’est qu’avec un peu d’attention vous y retrouv
f-d’œuvre, peut-être, Le Misanthrope. — Molière, qui déjà rêvait à sa
comédie
, avait essayé ses trois comédiennes dans les peti
et son public ! Certes, L’Impromptu de Versailles a longtemps été la
comédie
la mieux jouée de toutes les comédies de Molière.
de Versailles a longtemps été la comédie la mieux jouée de toutes les
comédies
de Molière. Cette fois les comédiens se représent
fixés sur eux ; ils vivaient avec Molière, ils créaient avec lui ses
comédies
; ils étaient les instruments immédiats de cet in
mer. Autour de ces heureux parvenus de la poésie, se faisait toute la
comédie
de leur temps. On venait leur apporter, des plus
ses dignes enfants, que Molière est redevable de sa statue, entre la
Comédie
sérieuse et la Comédie au fin sourire : Prætexta
e Molière est redevable de sa statue, entre la Comédie sérieuse et la
Comédie
au fin sourire : Prætextata ! — togata ! Mademoi
§ I. De la
comédie
au temps de Corneille. — Ce qu’il en fit. — Le Me
— Le Menteur. — Ce qu’il laissait à faire. — § II. De trois sortes de
comédie
dans Molière. — 1° La comédie d’intrigue. — L’Éto
ait à faire. — § II. De trois sortes de comédie dans Molière. — 1° La
comédie
d’intrigue. — L’Étourdi. — § III. 2° La comédie d
dans Molière. — 1° La comédie d’intrigue. — L’Étourdi. — § III. 2° La
comédie
de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. —
rs. — L’École des Maris. — L’École des Femmes. — § IV. 3° De la haute
comédie
. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes savant
siècle, Molière a-t-il le moins perdu au théâtre ? I. De la
comédie
au temps de Corneille. — Ce qu’il en fit. — Le Me
faut savoir où en était, vers le milieu du xviie siècle, l’art de la
comédie
, ce que Corneille avait fait pour cet art, ce qu’
la double imitation des anciens et des Italiens modernes, un essai de
comédie
, où des traits de mœurs véritables et des indicat
tés. L’auteur de cet essai était un Champenois, Pierre de Larivey. La
comédie
des Esprits offre un caractère d’avare, tracé ave
la farce, imitée de l’italien. Quelques pièces pourtant s’intitulent
Comédies
. Les intrigues de la tragi-comédie en font la mat
ait l’assaisonnement. Pour ne parler que de ces premières ébauches de
comédies
, au lieu de caractères, on y trouve des situation
me. Ils ne se doutaient pas, et je l’entends des plus habiles, que la
comédie
fût autour d’eux, à leur main, en eux. Quant au p
la scène, s’il n’en est pas la matière, et qu’il faut qu’il porte la
comédie
au théâtre pour l’y trouver. Il perce pourtant, à
ion espagnole, plus d’un trait de nature ; et la grande beauté que la
comédie
devait tirer de la peinture des mœurs du temps s’
jour. La farce, faut-il le dire ? était plus près de la nation que la
comédie
: c’était une caricature fort exagérée, mais on p
caricature fort exagérée, mais on pouvait y entrevoir l’original. La
comédie
, proprement dite, n’était qu’un jeu d’esprit dont
ionnettes, ceux qui devaient plus tard fournir la matière de la vraie
comédie
, le jour où un homme de génie devait la créer, en
ces du Corneille de Mélite et de Médée, ce qu’était le théâtre, et la
comédie
en particulier, avant le Corneille du Cid et de C
uit Médée ; l’imitation de la tragi-comédie espagnole, Clitandre ; la
comédie
s’essaye dans six pièces, dont Mélite est la prem
pointe sous l’imitateur de Hardy. Deux autres qualités annonçaient la
comédie
: une conversation de bonne compagnie, d’honnêtes
n autre poète de son temps ; et s’il n’arrive pas tout d’un coup à la
comédie
, c’est déjà de l’invention que de se priver, par
de mérite : C’est comme il faut aimer2. Voilà déjà le langage de la
comédie
: encore un pas, et nous aurons les caractères et
e son propre génie. Une tragédie espagnole avait suscité le Cid ; une
comédie
espagnole suscita le Menteur. Le génie de Corneil
ntures du temps, langage de la conversation, toutes ces parties de la
comédie
sont dans le Menteur, les unes esquissées, les au
utefois cette pièce est moins un modèle qu’une indication de la vraie
comédie
. Le principal personnage, le menteur, n’est un ca
eur, n’est un caractère qu’en comparaison des types imaginaires de la
comédie
d’intrigue. Il n’existe pas de menteurs qui ne so
t mal écrits qui défrayaient alors le théâtre, le Menteur était de la
comédie
. Comparé à la comédie même, c’est-à-dire à Molièr
yaient alors le théâtre, le Menteur était de la comédie. Comparé à la
comédie
même, c’est-à-dire à Molière, il est une scène où
, disant que, sans l’exemple du Menteur, il n’eût jamais fait que des
comédies
d’intrigue. Après le Menteur, l’art ne pouvait pl
vait plus reculer ; et si peu qu’il avançât, il allait atteindre à la
comédie
de caractère. Pour le style des beaux endroits, i
un poète de génie pour le soutenir. Corneille est donc le père de la
comédie
, et c’est pour lui une gloire unique, que Molière
olière. Sa cinquième pièce, L’École des Maris, donnait à la France la
comédie
. II. Des trois sortes de comédie dans Moli
Maris, donnait à la France la comédie. II. Des trois sortes de
comédie
dans Molière. — 1° La comédie d’intrigue. — L’Éto
comédie. II. Des trois sortes de comédie dans Molière. — 1° La
comédie
d’intrigue. — L’Étourdi, Sganarelle, le Dépit amo
dmirable, d’où sortiront les Femmes savantes ; de Sganarelle : quatre
comédies
d’intrigue, même les Précieuses ridicules, quoiqu
ême ordre que le Menteur, et dans le même genre, sont plus près de la
comédie
de caractère. Cette légère création de l’Étourdi,
ien qu’elle ne soit pas de force à porter tout le développement d’une
comédie
et à être un centre d’action, est plus vraie que
s cervelle, que son travers compromet à chaque instant, c’est déjà la
comédie
. Imaginez un travers plus sérieux, un vice, et qu
er au poète les caractères et les mœurs de la tragédie ; mais pour la
comédie
, qui doit être l’image de la société, ni la force
du génie, ni les plus profondes études ne suppléent l’observation. La
comédie
est bien plus près de la peinture que la tragédie
s égaux qu’un libertin ruiné et son valet. Que dire du langage de ces
comédies
? C’était peu de soutenir celui du Menteur, dont
style de génie, il n’y en a pas d’autre. Pour écrire de génie dans la
comédie
, il faut savoir écouter ses originaux, saisir au
le Dépit amoureux, les Précieuses ridicules, Sganarelle ; il y a une
comédie
parfaite en son genre, il y a un théâtre. Molière
tre le plus grand par cette prodigieuse succession de trois genres de
comédie
et de trois théâtres, qui ont comme épuisé en vin
trois théâtres, qui ont comme épuisé en vingt ans la matière de toute
comédie
durable10. III. 2° La comédie de caractère
en vingt ans la matière de toute comédie durable10. III. 2° La
comédie
de caractère et de mœurs. — L’École des Maris. —
Maris. — L’École des Femmes. Le second pas de ce géant le mène à la
comédie
de caractère. C’est un art nouveau : c’est nous q
de la surprise, auquel s’ajoute celui de la voir expliquée. Dans les
comédies
d’intrigue, on voyait, sortant de la coulisse, la
; sous leurs intonations diverses, on reconnaissait sa voix. Dans la
comédie
de caractère, le poète disparait ; ces gens-là ne
que l’esprit qu’il peut. En même temps, et comme vérité dernière, la
comédie
a trouvé sa morale. Chacun porte la peine ou reço
elle de L’École des Maris, c’est la création du premier homme dans la
comédie
. Qui ne connaît pas Sganarelle ? qui n’est pas un
re doit être le fruit d’une absurde contrainte. Mais écrivant pour la
comédie
, il n’a pas voulu rendre la vérité triste pour la
ts effets de la nature bien observée, Molière n’eut plus besoin de la
comédie
d’intrigue : il se passa des personnages artifici
é la garde d’Agnès, en sont les ébauches. Les mœurs romanesques de la
comédie
d’intrigue ont fait place aux mœurs véritables de
véritables de la nation et du temps, qui sont la couleur locale de la
comédie
. Enfin, le langage, au lieu d’être un art, n’est
penser à l’esprit du poète, et admirer celui qui les souille. Dans la
comédie
de caractère, si les gens ont de l’esprit, c’est
r quelque impression de son mérite, n’est pas plus d’usage dans cette
comédie
que dans la vie dont elle est l’image. Un jaloux
re ce qu’ils sentent à propos. Il y a cependant quelques restes de la
comédie
d’intrigue dans ces deux chefs-d’œuvre de la comé
ues restes de la comédie d’intrigue dans ces deux chefs-d’œuvre de la
comédie
de caractère. Le dénouement de L’École des Femmes
ière n’eût pas fait mieux encore, et s’il ne nous eût montré enfin la
comédie
épurée de tous ces moyens d’effet, et le cœur de
re seul nous a rendus difficiles pour Molière. IV. De la haute
comédie
. — Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes savant
— Le Misanthrope. — Tartufe. — Les Femmes savantes. Ce mot de haute
comédie
n’appartient pas seulement à la langue de la crit
cole des Maris, après L’École des Femmes, que restait-il à faire à la
comédie
de caractère et de mœurs pour devenir la haute co
l à faire à la comédie de caractère et de mœurs pour devenir la haute
comédie
? On pouvait lui demander des personnages de plus
ssement emprunté à la mode, et fragile comme elle. L’intérêt, dans la
comédie
, devait naître désormais de cette variété infinie
ant le malheur dans une maison. On voulait entendre ces accents de la
comédie
dont parle Horace, et qui l’élèvent jusqu’à la tr
confondre17. Enfin, on voulait une image complète de la vie dans une
comédie
sans incidents, sans coups de théâtre, sans compl
e. Et pourtant, dans ce chef-d’œuvre du haut comique, il n’y a pas de
comédie
. La comédie veut une fable ; je cherche une fable
nt, dans ce chef-d’œuvre du haut comique, il n’y a pas de comédie. La
comédie
veut une fable ; je cherche une fable dans le Mis
faire quelque chose de rien. Il l’avait appris de Molière. Voici une
comédie
sans un seul des procédés de la comédie, sans con
appris de Molière. Voici une comédie sans un seul des procédés de la
comédie
, sans confident, sans figures de fantaisie, sans
e que dans la tête de certains commentateurs, qui ne souffrent pas de
comédie
sans intrigue. Le Misanthrope échappe à l’analys
hoses de plus haut, et que les paroles ont plus de portée que dans la
comédie
bourgeoise. Esprits très cultivés, formés par le
continuelle dans le style et dans les sentiments. » On veut rire à la
comédie
, et la réflexion n’y provoque guère ; il est beau
particulièrement dans notre pays, une garantie et une sauvegarde. La
comédie
voulait pourtant qu’il y eût du ridicule dans la
s après, il faisait jouer les Femmes savantes. C’était un retour vers
comédie
modérée, dont le Misanthrope est le modèle incomp
raison. On ferait tort à la gloire de Molière en la réduisant à trois
comédies
d’intrigue, à deux comédies bourgeoises, à trois
gloire de Molière en la réduisant à trois comédies d’intrigue, à deux
comédies
bourgeoises, à trois chefs-d’œuvre de haut comiqu
ource de son théâtre, c’est qu’il connut tout ce qui s’était écrit de
comédies
, dans tous les genres, avant lui et jusqu’à lui.
qu’il a toujours retenues, et ces aphorismes deviennent une vérité de
comédie
. « Un père de famille, dit Scapin, qui a été abse
a science. En outre, la convention y tenant plus de place que dans la
comédie
, le public se croit le droit d’y demander plus de
le témoin oculaire et dont il doit éprouver tous les contrecoups. La
comédie
échappe à toutes ces vicissitudes. Il n’y faut pa
ont les parchemins sont à la caisse du sceau. Quant à la langue de la
comédie
, qu’est-ce autre chose, dans sa plus grande perfe
Molière en particulier, les causes de cette éternelle jeunesse de la
comédie
. Il n’en reste qu’une à toucher. C’est cette réun
elle édition des Œuvres de feu Monsieur de Molière, augmentée de sept
Comédies
et plus correcte que les précédentes, dans lesque
s Assemblées qu’on voit encore tous les jours aux représentations des
Comédies
de ce fameux Auteurs, font assez connaître le pla
amais homme n’a mieux su que lui remplir le précepte, qui veut que la
Comédie
instruise en divertissant. Lorsqu’il a raillé les
ssion de Comédien, par l’invincible penchant qu’il se sentait pour la
Comédie
. Toute son étude et son application ne furent que
ille, qui par son exemple, s’engagèrent comme lui dans le parti de la
Comédie
sous le titre de l’Illustre Théâtre ; mais ce des
l vint à Lyon en 1653 et ce fut là qu’il exposa au public sa première
Comédie
; c’est celle de L’Étourdi. S’étant trouvé quelqu
gne. Ce Prince qui l’estimait, et qui alors n’aimait rien tant que la
Comédie
, le reçut avec des marques de bonté très obligean
nt auprès de sa personne, que pour les États de Languedoc. La seconde
Comédie
de M. de Molière fut représentée aux États de Béz
ement reçu, que toute la Cour y applaudit, et encore plus à la petite
Comédie
, qui fut celle du Docteur Amoureux. Cette Comédie
re plus à la petite Comédie, qui fut celle du Docteur Amoureux. Cette
Comédie
qui ne contenait qu’un Acte, et quelques autres d
défauts. Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites
Comédies
, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut
ris. La Salle du Petit Bourbon lui fut accordée pour y représenter la
Comédie
alternativement avec les Comédiens Italiens. Cett
’avaient jamais été joués à Paris. En 1659 Monsieur de Molière fit la
Comédie
des Précieuses ridicules. Elle eut un succès qui
sant de très grands progrès dans tous les esprits. Son exercice de la
Comédie
ne l’empêchait pas de servir le Roi dans sa Charg
rouvait moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses
Comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
plus particuliers amis on remarqué bien des fois. En 1661 il donna la
Comédie
de L’École des Maris et celle des Fâcheux ; en 16
t compris sur le pied de mille francs. La Troupe qui représentait ses
Comédies
était si souvent employée pour les divertissement
pas été entièrement satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses
Comédies
, tant de beautés avaient prévenu pour lui l’espri
our Térence. Lorsqu’il commença les représentations de cette agréable
Comédie
, il était malade en effet d’une fluxion sur la po
u’il n’était rien moins que ce qu’il avait voulu jouer : en effet, la
Comédie
étant faite, il se retira promptement chez lui, e
imitable dans la manière dont il soutenait tous les caractères de ses
Comédies
; mais il leur donnait encore un agrément tout pa
ours, par ressentiment de ce qu’il les avait trop bien joués dans ses
Comédies
. De tout ce qu’on fit sur cette mort rien ne fut
trouvé à propos de converser. Le Lecteur observa que sur la fin de la
Comédie
Le Malade imaginaire qui était représenté par cet
ent l’Hôtel de Bourgogne ; mais les divers intérêts des familles, des
Comédies
n’ayant pu s’accommoder, ils supplièrent sa Majes
de cette superbe Ville, dans laquelle avant la jonction il n’y avait
comédie
que trois fois chaque semaine, savoir le Mardi, l
jours pratiqué. Cette Troupe est si nombreuse que fort souvent il y a
Comédie
à la Cour et à Paris en même jour sans que la Cou
jour sans que la Cour ni la Ville s’aperçoivent de cette division. La
Comédie
en est beaucoup mieux jouée tous les bons Acteurs
es de l’histoire du théâtre français, puisqu’il renferme la suite des
comédies
de Molière et des tragédies de Racine. Le mérite
pour tel qu’à la faveur de la farce du Médecin malgré lui. L’Avare,
comédie
du même auteur, essuya un pareil événement, par l
applaudie, mais on arma contre elle les critiques les plus amères. La
comédie
des Plaideurs tomba, et sans le bon goût de Louis
La Folle Querelle, première critique et première parodie en forme de
comédie
(de la tragédie d’Andromaque), des Faux Moscovite
sans exclure ceux qui sont plus modernes. 1666. Le Misanthrope
Comédie
en cinq actes, en vers, de M. Molière, représenté
ce et de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite, mais il y a des
comédies
plus intéressantes ; et que Le Tartuffe, par exem
regardé chez les nations polies comme l’ouvrage le plus parfait de la
comédie
française ; si l’on en considère l’objet, c’est l
s fortes. On n’était pas dans l’habitude de porter au spectacle de la
comédie
ce degré d’attention nécessaire pour saisir les d
que l’induction est vraie dans un sens. Il faut avouer que plusieurs
comédies
de Molière n’ont eu qu’un succès médiocre, et que
rterre que d’être contraires, et de faire peu d’accueil à un genre de
comédie
auquel ils n’étaient point accoutumés, et qu’ils
suivre le goût du public, comparaient les pièces de Molière avec les
comédies
qu’ils avaient sous les yeux, et dont ils voyaien
n jugement favorable. À l’égard du parterre, il était accoutumé à une
comédie
si différente, et qui lui plaisait depuis si long
que le nouveau genre qu’il voulait introduire était celui de la bonne
comédie
, sentit aussi qu’elle ne plairait qu’à force d’êt
suite, mais toujours précédé du Misanthrope. La farce fit écouter la
comédie
: on commença de la goûter ; le nombre des specta
ndait compte acte par acte. Comme cette lettre est historique à cette
comédie
, nous allons en rapporter les principaux endroits
avec celui du Misanthrope : ensuite il entre dans le détail de cette
comédie
, scène par scène. « [*]Cette ingénieuse et admir
e cette comédie, scène par scène. « [*]Cette ingénieuse et admirable
comédie
commence par le Misanthrope, qui par son action f
eu de vers chacun ; et l’on peut dire que ce sont autant de sujets de
comédie
que Molière donne libéralement à ceux qui s’en vo
Comme la médisance est un vice, il était nécessaire qu’à la fin de la
comédie
, elle eût quelque sorte de punition : et l’auteur
s souvent qui ont bien de la peine à le garder pendant le cours d’une
comédie
; mais si, comme j’ai dit tantôt, celui-ci a fait
es plus illustres personnages de la ville. « Il n’y a rien dans cette
comédie
qui ne puisse être utile, et dont l’on doive prof
La Muse Dauphine a, s’exprime de la façon suivante au sujet de cette
comédie
: Pour changer un peu de discours, Une cho
Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la troupe de Molière la
comédie
du Misanthrope annoncée et promise, et trois sema
t à son étoile, qui le destinait à être parmi nous restaurateur de la
comédie
. « Le goût pour les spectacles était presque géné
s particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la
comédie
. Pocquelin entra dans une de ces sociétés, qui fu
sant de très grands progrès dans tous les esprits, son exercice de la
comédie
ne l’empêchait pas de servir le roi dans sa charg
vait le moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses
comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
ers amis ont remarqué bien des fois. « La troupe qui représentait ses
comédies
était si souvent employée pour les divertissement
pas été entièrement satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses
comédies
, tant de beautés avaient prévenu pour lui l’espri
a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation que ses
comédies
peuvent être regardées comme l’histoire des mœurs
ur en juger sainement, partir des mêmes principes. Dans ses premières
comédies
d’intrigue, il se conforma à l’usage qui était al
e la gloire seule ne conduisit pas, et qui ne jugeait du mérite d’une
comédie
que par le nombre des représentations et par l’af
des. L’Impromptu de Versailles, dont le sujet est la répétition d’une
comédie
qui devait se jouer devant le roi, est l’image de
ues des autres peuples. La seconde, que nous avons un grand nombre de
comédies
qui passent pour achevées, où il ne se trouve auc
des pièces de théâtre de M. Molière. L’Étourdi, ou les Contretemps,
comédie
en cinq actes, en vers, représentée sur le théâtr
eprésentée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1658. Le Dépit amoureux,
comédie
en cinq actes, en vers, représentée sur le théâtr
tée sur le théâtre du Petit-Bourbon, 1658. Les Précieuses ridicules,
comédie
en un acte, en prose, représentée sur le théâtre
e théâtre du Petit-Bourbon, 1659. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire,
comédie
en un acte, en vers, représentée sur le théâtre d
du Petit-Bourbon, 1660. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux,
comédie
héroïque en cinq actes, en vers, représentée sur
eprésentée sur le théâtre du Palais-Royal*, 1661. L’École des maris,
comédie
en trois actes, en vers, 1662. Les Fâcheux, comé
s, en vers, représentée à Vaux et à Paris, 1661. L’École des femmes,
comédie
en cinq actes et en vers, 1662. La Critique de l
e en cinq actes et en vers, 1662. La Critique de l’École des femmes,
comédie
en un acte, en prose, 1663. L’Impromptu de Versa
mmes, comédie en un acte, en prose, 1663. L’Impromptu de Versailles,
comédie
en un acte, en prose, représentée à Versailles et
, avec quelques changements, 1664. Dom Juan, ou le Festin de Pierre,
comédie
en cinq actes, en prose, 1665. L’Amour médecin,
n de Pierre, comédie en cinq actes, en prose, 1665. L’Amour médecin,
comédie
en trois actes, en prose, avec un prologue, repré
prologue, représentée à Versailles et à Paris, 1665. Le Misanthrope,
comédie
en cinq actes, en vers, 1666. Le Médecin malgré
thrope, comédie en cinq actes, en vers, 1666. Le Médecin malgré lui,
comédie
en trois actes, en prose, 1666. Mélicerte, pasto
ans Le Ballet des Muses, et à Paris, 1667. Tartuffe, ou l’Imposteur,
comédie
en cinq actes, en vers, représentée en 1667, et d
eprésentée en 1667, et depuis sans interruption en 1669. Amphitryon,
comédie
en trois actes, en vers, avec un prologue, 1668.
n, comédie en trois actes, en vers, avec un prologue, 1668. L’Avare,
comédie
en cinq actes et en prose, 1668. George Dandin,
en cinq actes et en prose, 1668. George Dandin, ou le Mari confondu,
comédie
en trois actes, en prose, représentée avec des in
, représentée à Chambord et à Paris, 1670. Les Fourberies de Scapin,
comédie
en trois actes, en prose, 1671. Psyché, tragédie
rologue et des intermèdes sont de M. Quinault. Les Femmes savantes,
comédie
en cinq actes, en vers, 1672. La Comtesse d’Esca
re, comédie-ballet, en trois actes, en prose, avec un prologue, 1673.
Comédies
du même auteur, non imprimées, et jouées en provi
terminé le 4 janvier 1665. On trouve le titre de différentes petites
comédies
, que nous n’osons assurer avoir été composées par
etit enfant. Du 25 mai, La Casaque. 1666. Le Médecin malgré lui
Comédie
en trois actes, en prose, de M. Molière, représen
nature humaine, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on va plus à la
comédie
pour rire que pour être instruit ; Le Misanthrope
ropos, dites-moi, s’il vous plaît, Si le temps vous permet de voir la
comédie
? Le Médecin par force étant beau comme il est,
os plus anciennes pièces de théâtre1. « IIIe entrée. Thalie, à qui la
comédie
est consacrée, a pour son partage une pièce comiq
. Les comédiens de la seule Troupe royale*, représentèrent une petite
comédie
, où sont introduits des poètes de différents cara
Pastorale comique, et la pastorale héroïque de Mélicerte), c’est une
comédie
d’intrigue, dont le dénouement a quelque ressembl
onnes qui ont récité, dansé et chanté dans Le Sicilien, lorsque cette
comédie
fut représentée à Saint-Germain-en-Laye. Dom Pedr
gent, ma foi : Ce sont aussi présents du roi. 1668. Amphitryon
Comédie
en trois actes, en vers libres, avec un prologue,
dessus du moderne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
des Femmes savantes, elle supprima sa dissertatio
pies et aux plus grossiers comme aux plus délicats. C’est la première
comédie
que Molière ait écrite en vers libres (ou pour mi
prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la
comédie
que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de lib
faire pencher la balance en faveur de Plaute ; le parallèle des deux
comédies
n’aurait servi qu’à montrer la supériorité de l’a
vec Alcmène, et celle de Mercure avec Cléanthis. Plaute, qui finit sa
comédie
par le sérieux d’un dieu en machine, aurait su gr
ur du Bolæana, M. Despréaux ne pensait pas fort avantageusement de la
comédie
d’Amphitryon de Molière ; mais cette décision ne
emps avant que d’arriver. M. Riccoboni, dans ses Observations sur la
comédie
et le génie de Molière, parle avec éloge du sujet
ui mérite une plus grande attention. Sans intrigue, il n’y a point de
comédie
, et c’est par l’intrigue qu’on la distingue du di
sard, qu’à la malignité des maîtres ou des valets ; et qu’au fond une
comédie
intriguée de la forte étant une image plus fidèle
it seul tous les incidents. « Mais il manque à la perfection de cette
comédie
la simplicité dans le principe de l’action, parce
x ou le surnaturel. » 1668. George Dandin, ou le Mari confondu
Comédie
en trois actes, en prose, de M. Molière, représen
sonner tous ses divertissements. « Pour cet effet, voulant donner la
comédie
en suite d’une collation, et le souper après la c
ant donner la comédie en suite d’une collation, et le souper après la
comédie
, qui fut suivi d’un bal et d’un feu d’artifice, i
premier gentilhomme de la chambre, fut chargé de ce qui regardait la
comédie
; le maréchal de Bellefonds, comme premier maître
artifice. « Le sieur Vigarani eut ordre de dresser le théâtre pour la
comédie
; le sieur Gissey d’accommoder un endroit pour le
t de l’allée du Roi que le sieur Vigarani avait disposé le lieu de la
comédie
. Le théâtre, qui avançait un peu dans le carré de
désespoir, et ensuite de cette musique commence le premier acte de la
comédie
en prose. « Le sujet est qu’un riche paysan, s’ét
ort de son amant. « Après cette plainte commença le second acte de la
comédie
en prose. C’est une suite des déplaisirs du paysa
et se jouent ensemble ; après quoi se récite le troisième acte de la
comédie
en prose. Dans ce dernier acte l’on voit le paysa
é, bon gré ses dents, Tant sont plaisants les incidents. Cette petite
comédie
*, Du cru de son rare génie, Et je dis tout disant
eva un peu contre le sujet même de la pièce, on se révolta contre une
comédie
dans laquelle une femme mariée donne un rendez-vo
t. » Grimarest, dans sa Vie de Molière, rapporte une anecdote sur la
comédie
de George Dandin que, sans en garantir la vérité,
e cette pièce. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce soir une
comédie
, voulez-vous en être ? Molière trouva une nombreu
is-je d’un si bel air, Leur affection fait briller, Donnant gratis la
comédie
, À quiconque en avait envie, Et c’est-à-dire à to
passa ce jour-là : C’est tout dire, disant cela. 1668. L’Avare
Comédie
en prose, en cinq actes, de M. Molière, représent
et c’est par avarice qu’il cesse de l’être. » « [*]Cette excellente
comédie
avait été donnée au public (avant le 9 septembre
ents qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes
comédies
en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficul
a République de Venise. » M. Riccoboni, dans ses Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, propose une critique
sur la comédie et sur le génie de Molière, propose une critique de la
comédie
de L’Avare qui ne nous paraît pas toujours sans r
nre théâtral. « [*]Avant que de faire connaître les beautés de cette
comédie
, j’entreprendrai d’en faire la critique : car mon
avec justice proposer cette pièce comme un modèle parfait de la belle
comédie
. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans
ent à cette critique de L’Avare, M. Riccoboni fait un examen de cette
comédie
, où il rapporte différents endroits de pièces ita
lli, qui a suivi le poète latin ; que le premier acte est imité d’une
comédie
italienne à l’impromptu, intitulée L’Amante tradi
euxième du troisième acte est toute entière dans La Cameriera nobile,
comédie
italienne aussi jouée à l’impromptu ; que toute l
e qui est dans Plaute et dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute la
comédie
de L’Avare quatre scènes qui soient inventées par
le, car je suis presque certain qu’il a plus coûté à Molière que deux
comédies
de son invention, mérite l’attention, et même l’a
premier acte, et l’amour de Valère et d’Élise, ont été tirés de cette
comédie
italienne. Il Dottor Bach
l est original. » Voici de quelle façon Robinet rendit compte de la
comédie
de L’Avare. Lettre en vers du 15 septembre 1668.
Je parle de la Saint Hubert. ………………………………………… Le bal, ballet et
comédie
, Avecque grande mélodie, Ont été de la fête aussi
Du commencement jusqu’au bout. 1669. Tartuffe, ou l’Imposteur
Comédie
en cinq actes, en vers, de M. Molière, représenté
nt tous si bien distribués, Et naturellement, joués, Que jamais nulle
comédie
Ne fut aussi tant applaudie. Lettre en vers du m
641, en présence du roi et des reines. Le roi défendit dès lors cette
comédie
pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et
juste discernement, et ajouta2 qu’il ne trouvait rien à dire à cette
comédie
. Les faux dévots profitèrent de cette défense pou
en 1669 que le roi donna une permission authentique de remettra cette
comédie
sur le théâtre. Elle reparut à Paris le 5 février
s avoir rapporté les sentiments des plus éclairés connaisseurs sur la
comédie
du Tartuffe, il ne sera pas hors de place d’y joi
mit au-devant de cette pièce lorsqu’il la fit imprimer. « Voici une
comédie
dont on a fait beaucoup de bruit, qui a été longt
qu’ils ne sauraient me pardonner, et ils se sont tous armés contre ma
comédie
avec une fureur épouvantable. Ils n’ont eu garde
x vrais dévots que je veux partout me justifier sur la conduite de ma
comédie
; et je les conjure, de tout mon cœur, de ne poin
les déshonorent. « Si l’on prend la peine d’examiner de bonne foi ma
comédie
, on verra sans doute que mes intentions y sont pa
ui oppose. » Molière continue sa préface en faisant l’apologie de la
comédie
en général, et finit ainsi : « [*]Mais, supposé,
utiens qu’on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. Je me suis étendu trop loin. Finissons par un mo
suis étendu trop loin. Finissons par un mot d’un grand prince sur la
comédie
du Tartuffe. « Huit jours après qu’elle eut été d
drais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière, ne disent rien de celle de Scaramouch
ramouche, à quoi le prince répondit : La raison de cela, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le Cid et la religion, dont c
souffrir. » Voilà tout ce que nous avons cru devoir rapporter sur la
comédie
du Tartuffe. Nous supposons que le lecteur connaî
is sur le théâtre du Palais-Royal, le 15 novembre suivant. « [*]La
comédie
de Monsieur de Pourceaugnac, embellie de chants e
nouveau, Également galant et beau, Et même aussi fort magnifique, De
comédie
et de musique3, Avec entractes de ballet, D’un ge
e ce font des enchantements, Et non de communs ornements. Lorsque la
comédie
de Pourceaugnac fut jouée au Palais-Royal, Robine
e, Si plaisante et si singulière ; Tout est dans ce sujet follet ; De
comédie
et de ballet, Digne de son rare génie, Qu’il tour
Molière. a. « [*]Quoique Le Misanthrope soit peut-être la meilleure
comédie
que nous ayons aujourd’hui, on n’est pas surpris
visage de ses acteurs, ne laissait pas d’en faire des personnages de
comédie
excellents. Les rivaux de Molière juraient en mêm
ur la connaissance qu’ils avaient du théâtre, que ce nouveau genre de
comédie
ne valait rien. Le public hésita donc durant quel
bre de représentations, le monde comprit que la manière de traiter la
comédie
en philosophe moral était la meilleure, et laissa
u danger où la réputation de Molière semblait être exposée, que cette
comédie
aurait bientôt un succès des plus éclatants. Le p
us grande prédilection. » [*]. [Note marginale] Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, par M. Riccoboni, p.
édecin malgré lui fut représenté. a. La lettre de M. de Visé, sur la
comédie
du Misanthrope, est précédée d’un Avis du librair
crite un jour après, à une personne de qualité, sur le sujet de cette
comédie
, etc. » [*]. [Note marginale] Lettre sur la com
sujet de cette comédie, etc. » [*]. [Note marginale] Lettre sur la
comédie
du Misanthrope. a. La Muse Dauphine est une gaz
’aimait éperdument, et comme ce bon homme avait de la passion pour la
comédie
, il y menait souvent le petit Pocquelin à l’Hôtel
er sur le théâtre, son camarade de comédien se fit avocat. « Dans une
comédie
* du dernier misérable, et qui mériterait au mieux
pays, des talents que j’avais ; Mais ne voyant point où, que dans la
comédie
, Pour qui je me sentais un merveilleux génie, Je
soin que lui. « Dans le même récit que nous venons de rapporter de la
comédie
d’Élomire hypocondre, l’auteur n’oublie pas l’his
ires manuscrits de M. de Tralage*, Molière avait commencé de jouer la
comédie
en province sur la fin de l’année 1645. Ce fut à
tretenue alors par M. le prince de Conti, qui aimait passionnément la
comédie
, et prenait plaisir à en fournir des sujets, acqu
te2 qu’il avait chez lui, à qui il lisait, disait-il, quelquefois ses
comédies
, et il m’assurait que lorsque des endroits de pla
ait composées pour la province, il avait laissé quelques fragments de
comédies
qu’il devait achever, et même quelques-unes entiè
ordre du roi qui fit défense aux personnes de sa maison d’entrer à la
comédie
sans payer. » (Voici de quelle façon Grimarest, V
les gardes du corps, les gendarmes, les chevau-légers entraient à la
comédie
sans payer, et le parterre en était toujours remp
Majesté un ordre, pour qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la
comédie
sans payer : le roi le lui accorda ; mais ces mes
ent, et ils résolurent de forcer l’entrée ; ils furent en troupe à la
comédie
, ils attaquèrent brusquement les gens qui gardaie
les plus coupables, et pour leur réitérer ses défenses d’entrer à la
comédie
sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue,
l avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la
comédie
; que sa troupe serait toujours ravie de les rece
ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer à la
comédie
sans payer n’était point une prérogative que des
mis : et depuis ce temps-là, la maison du roi n’est point entrée à la
comédie
sans payer. » a. « Il avait Du Croisy en vue
s ouvrages de Molière, après avoir parlé du succès des deux premières
comédies
de Molière (L’Étourdi et Le Dépit amoureux) à Béz
qui, par leur constitution irrégulière, méritaient à peine le nom de
comédie
; telles que Le Docteur amoureux, Les Trois Docte
de Molière. a. « [*]Molière n’a jamais fait que deux actes de cette
comédie
, le roi se contenta de ces deux actes dans la fêt
de Robinet, que nous rapportons ici, on voit non seulement que cette
comédie
fut jouée devant le roi le 16 janvier précédent,
l’a traduite en français avec d’excellentes notes. Molière a fait une
comédie
du même titre. C’est une de ses meilleures pièces
phitryon latin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la
comédie
de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâ
es ouvrages de Molière. *. [Note marginale] Voyez l’article de cette
comédie
sous l’année 1669. *. [Note marginale] Voyez l’a
[Note marginale] George Dandin. *. [Note marginale] Personnage de la
comédie
de George Dandin. [*]. [Note marginale] Mémoires
sentation de L’Avare au 9 septembre 1668. Cependant on sait que cette
comédie
avait été jouée quelque temps avant, et que n’aya
écrivain est si peu sûr que nous ne rapportons ce qu’il dit de cette
comédie
qu’à titre de conjecture. « [*]Molière n’épargnai
c des jugements sur ses ouvrages. [*]. [Note marginale] Examen de la
comédie
de L’Avare. Observations sur la comédie, etc., p.
[Note marginale] Examen de la comédie de L’Avare. Observations sur la
comédie
, etc., p. 252 et suiv. a. Par exemple, voici une
u’il a pris un intendant, parce qu’il ne lui coûte rien. a. Voyez la
comédie
de La Belle Plaideuse, tome VII, p. 66 de cette H
e] Ibidem. b. « [*]Le changement le plus marqué qu’on ait fait à la
comédie
du Tartuffe est à ce vers, acte III, scène VII :
7 qu’un auteur anonyme composa une brochure intitulée : Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, où il rend compte acte par acte,
eur, où il rend compte acte par acte, et scène par scène, de toute la
comédie
de Molière, et on voit par ce récit que Molière n
ère, et on voit par ce récit que Molière ne fit aucun changement à sa
comédie
, lorsqu’elle reparut sans interruption le 5 févri
p. 196. Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. b. « [*]La
comédie
du Tartuffe fut représentée trois mois de suite,
éface du Tartuffe. a. « [*]Pendant qu’on supprimait cet ouvrage (la
comédie
de Tartuffe), qui était l’éloge de la vertu et la
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
. Un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’e
En lisant le nom des personnages qui exécutèrent les intermèdes de la
comédie
de Pourceaugnac, on ne trouve point que Lully ait
us forte que l’éducation. Poquelin avait un grand-père qui aimait la
comédie
, et qui le menait quelquefois à l’hôtel de Bourgo
oi auprès du roi. Il suivit Louis XIII dans Paris. Sa passion pour la
comédie
, qui l’avait déterminé à faire ses études, se rév
de la barbarie et de l’avilissement, vers l’année 1630. Ses premières
comédies
, qui étaient aussi bonnes pour son siècle, qu’ell
assion du cardinal de Richelieu pour les spectacles mit le goût de la
comédie
à la mode ; et il y avait plus de sociétés partic
vait fait un recueil de scènes italiennes, dont il faisait de petites
comédies
pour les provinces. Ces premiers essais très-info
lière en cinq actes qu’il composa, fut l’Étourdi. Il représenta cette
comédie
à Lyon en 1653. Il y avait dans cette ville une t
d’ennemis. Il accoutuma le public, en lui faisant connaître la bonne
comédie
, à le juger lui-même très-sévèrement. Les mêmes s
C’est le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la
comédie
. Molière en prit soin comme de son propre fils. U
ir mourir avec les secours de la religion, et la prévention contre la
comédie
, déterminèrent Harlay de Chanvalon, archevêque de
s ne méritaient aucune créance. L’Étourdi, ou Les Contre-temps,
Comédie
en vers et en cinq actes, jouée d’abord à Lyon, e
re 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette pièce est la première
comédie
que Molière ait donnée à Paris : elle est composé
ût du théâtre italien et espagnol, qui s’était introduit à Paris. Les
comédies
n’étaient alors que des tissus d’aventures singul
de ces misérables, au lieu de jouer celui de leurs maîtres. La bonne
comédie
ne pouvait être connue en France, puisque la soci
à leur caractère et à leur ridicule, est le seul temps propre pour la
comédie
: car c’est le seul où ceux qui ont le talent de
tte faute est plus inexcusable dans une pièce d’intrigue que dans une
comédie
de caractère. On est obligé de dire (et c’est pri
Molière ne faisait pas encore d’ombrage. Il n’y avait alors de bonne
comédie
au théâtre français que le Menteur. Le Dépit a
comédie au théâtre français que le Menteur. Le Dépit amoureux,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée au théâtre
ont enfin devenues des lieux communs. Les Précieuses ridicules,
Comédie
en un acte et en prose, jouée d’abord en province
Petit-Bourbon, au mois de novembre 1659. Lorsque Molière donna cette
comédie
, la fureur du bel esprit était plus que jamais à
ard s’écria du milieu du parterre : Courage, Molière, voilà la bonne
comédie
. On eut honte de ce style affecté, contre lequel
s des auteurs que d’ailleurs elle estimait. Le Cocu imaginaire,
Comédie
en un acte et en vers, représentée à Paris le 28
e à la fin de 1661. Don Garcie de Navarre, ou Le Prince jaloux,
Comédie
héroïque en vers et en cinq actes, représentée po
ne fut imprimé qu’après la mort de l’auteur. L’École des maris,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée à Paris le
ractère, dans le dénouement, dans la plaisanterie. Les Fâcheux,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée à Vaux dev
, dernier surintendant des finances, engagea Molière à composer cette
comédie
pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la r
chées toutes prêtes, il y en ajouta de nouvelles, et en composa cette
comédie
, qui fut, comme il le dit dans la préface, faite,
ous les beaux esprits du temps de Desmarets l’appelaient l’inimitable
comédie
. Le goût du public s’est tellement perfectionné d
die. Le goût du public s’est tellement perfectionné depuis, que cette
comédie
ne paraît aujourd’hui inimitable que par son extr
diquer les termes dont il devait se servir. L’École des femmes,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée à Paris, su
bre 1662. Le théâtre de Molière, qui avait donné naissance à la bonne
comédie
, fut abandonné la moitié de l’année 1661, et tout
qu’on connaisse au théâtre. C’est proprement un dialogue, et non une
comédie
. Molière y fait plus la satire de ses censeurs, q
t outrée, Boursault y est nommé par son nom. La licence de l’ancienne
comédie
grecque n’allait pas plus loin. Il eût été de la
Rolet et Wasp. Molière sentit d’ailleurs la faiblesse de cette petite
comédie
, et ne la fit point imprimer. La Princesse d’É
constances heureuses qui l’avaient soutenue. On joua la même année la
comédie
de la Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’étai
a Mère coquette, du célèbre Quinault ; c’était presque la seule bonne
comédie
qu’on eût vue en France, hors les pièces de Moliè
ie de Molière ; et cette espèce de poëme n’ayant ni le plaisant de la
comédie
, ni les grandes passions de la tragédie, tombe pr
d’un petit ballet, où Louis XIV dansa. L’Amour médecin, Petite
comédie
en un acte et en prose, représentée à Versailles
e dans toutes les conditions. Don Juan, ou Le Festin de Pierre.
Comédie
en prose et en cinq actes, représentée sur le thé
e sur le théâtre du Palais-Royal le 15 février 1665. L’original de la
comédie
bizarre du Festin de Pierre, est de Triso de Moli
s à l’hôtel de Bourgogne, fit qu’il se contenta de donner en prose sa
comédie
: c’était une nouveauté inouïe alors, qu’une pièc
ents goûts des nations. Il y a des pays où l’on n’a pas l’idée qu’une
comédie
puisse réussir en vers ; les Français au contrair
Français au contraire ne croyaient pas qu’on pût supporter une longue
comédie
qui ne fût pas rimée. Ce préjugé fit donner la pr
de l’auteur. Cette scène a été imprimée depuis. Le Misanthrope,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée sur le théâ
ne pense, que le public n’est point injuste. Il court en foule à des
comédies
gaies et amusantes, mais qu’il n’estime guère ; e
re ; et ce qu’il admire n’est pas toujours réjouissant. Il en est des
comédies
comme des jeux : il y en a que tout le monde joue
t de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite : mais qu’il y a des
comédies
plus intéressantes ; et que le Tartuffe, par exem
lu ressembler au Misanthrope de Molière. Le Médecin malgré lui,
Comédie
en trois actes et en prose, représentée sur le th
nature humaine, mais c’est ainsi qu’elle est faite ; on va plus à la
comédie
pour rire, que pour être instruit. Le Misanthrope
ur pour plaire à la multitude. Le Sicilien, ou L’Amour peintre,
Comédie
en prose et en un acte, représentée à Saint-Germa
s, en décembre 1666. Molière n’a jamais fait que deux actes de cette
comédie
; le roi se contenta de ces deux actes dans la fê
d’un homme d’esprit ne remplacent jamais le génie. Amphitryon,
Comédie
en vers et en trois actes, représentée sur le thé
dessus du moderne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
des Femmes savantes, elle supprima sa dissertatio
les et aux plus grossiers, comme aux plus délicats. C’est la première
comédie
que Molière ait écrite en vers libres. On prétend
prétendit alors que ce genre de versification était plus propre à la
comédie
que les rimes plates, en ce qu’il y a plus de lib
. Corneille ne connut pas ce rythme dans son Agésilas. L’Avare,
Comédie
en prose et en cinq actes, représentée à Paris su
sur le théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Cette excellente
comédie
avait été donnée au public en 1667 ; mais le même
ents qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes
comédies
en prose, et qu’il y a peut-être plus de difficul
e l’avais entrepris, le Grand Turc et la république de Venise. Cette
comédie
a été traduite en plusieurs langues, et jouée sur
ut au plus que quinze fois. George Dandin, ou Le Mari confondu,
Comédie
en prose, et en trois actes, représentée à Versai
sujet même de la pièce ; quelques personnes se révoltèrent contre une
comédie
, dans laquelle une femme mariée donne un rendez-v
ue le succès de cette admirable pièce eût été balancé par celui d’une
comédie
qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jo
le 15 novembre de la même année. Ce fut à la représentation de cette
comédie
, que la troupe de Molière prit pour la première f
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
. Un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’e
me année. Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de
comédie
, que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir
l veut se parer. C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la
comédie
; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la v
ant. Les quatre premiers actes de cette pièce peuvent passer pour une
comédie
; le cinquième est une farce qui est réjouissante
et il y joua comme dans Pourceaugnac. Les Fourberies de Scapin,
Comédie
en prose et en trois actes, représentée sur le th
Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie
comédie
, Despréaux aurait eu raison de dire dans son Art
ique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin dans ses vraies
comédies
, où il surpasse Térence : que s’il a déféré au go
e spectacle, firent pardonner ses défauts. Les Femmes savantes,
Comédie
en vers et en cinq actes, représentée sur le théâ
es, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 11 mars 1672. Cette
comédie
, qui est mise par les connaisseurs dans le rang d
e : Donec gratus eram tibi. La Comtesse d’Escarbagnas, Petite
comédie
en un acte, et en prose, représentée devant le ro
Molière dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. La naïveté, peut-être poussée trop loin, en fait
es farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses, et ses
comédies
de n’être pas toujours assez intéressantes. Mais
ation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses
comédies
, et qu’il ne va presque plus personne à ce même T
nte du style de Racine, qu’elle ne peut l’être du langage propre à la
comédie
; ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais
son étoile, qui le destinoit à être parmi nous le restaurateur de la
comédie
. Le goût pour les spectacles étoit presque généra
s particuliéres se faisoient un divertissement domestique de jouer la
comédie
. Pocquelin entra dans une de ces sociétés, qui fu
qui, par leur constitution irréguliére, méritoient à peine le nom de
comédie
, telles que le docteur amoureux, les trois docteu
théatre10 du petit Bourbon. L’étourdi L’étourdi, ou les contretems,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
étoit réservé à Moliere. Quoiqu’il n’ait fait que l’ébaucher dans la
comédie
de l’étourdi, elle n’est point indigne de son aut
urroit le blesser. Les incidens du dépit amoureux Le Depit amoureux,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
, sont le morceau de cet ouvrage le plus justement admiré. Quoique la
comédie
des précieuses ridicules Les precieuses ridicule
uoique la comédie des précieuses ridicules Les precieuses ridicules,
comédie
en un acte en prose, représentée à Paris sur le t
rticuliers à son siécle, lui parut être l’objet essentiel de la bonne
comédie
. La passion du bel esprit, ou plûtôt l’abus qu’on
mmerce de la vie ordinaire. Ce fut dans ces conjonctures que parut la
comédie
des précieuses ridicules ; jamais succès ne fut p
eu du parterre s’écria par instinct, Courage, Moliere, voilà la bonne
comédie
, est la pure expression de la nature, qui montre
remarqua dans le cocu imaginaire, Sganarelle, ou le cocu imaginaire,
comédie
en trois actes en vers, représentée à Paris sur l
stile. Cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux premieres
comédies
. Mais si l’on y retrouve Moliere en quelques endr
re Dom Garcie de Navarre. Dom Garcie de Navarre, ou le prince jaloux,
comédie
héroïque en cinq actes en vers, représentée à Par
imité des espagnols, dans lequel les incidens appartiennent plus à la
comédie
qu’au genre héroïque, & dont le fonds même es
ût des traits qu’il jugeât dignes d’être insérés depuis dans d’autres
comédies
, & sur tout dans le misantrope.13 L’école d
ur tout dans le misantrope.13 L’école des maris L’école des maris,
comédie
en trois actes en vers, représentée à Paris sur l
puis ajoûtée dans la représentation de saint Germain. Cette espéce de
comédie
est presque sans nœud, les scénes n’ont point ent
à un sujet,15 pour ne faire qu’une seule chose du ballet & de la
comédie
. Quoique les intermédes ne soient pas naturelleme
embre de la même année, & l’école des femmes L’école des femmes,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
du moins en partie, qu’au mois de juin 1663, qu’il donna au public sa
comédie
intitulée la critique de l’école des femmes. La c
la critique de l’école des femmes. La critique de l’école des femmes,
comédie
en un acte en prose, représentée sur le théatre d
p; fit paroître l’impromptu de Versailles. L’impromptu de Versailles,
comédie
en un acte en prose, représentée à Versailles le
te piéce un sel qu’elle n’a plus. Elle parut à Paris sous le tître de
comédie
, avec des changemens. Le plus considérable est l’
e Dom Juan, ou le festin de Pierre. Dom Juan, ou le festin de Pierre,
comédie
en cinq actes en prose, représentée à Paris sur l
diocrité du succès ; soit que le préjugé qui régnoit alors contre les
comédies
en cinq actes écrites en prose, fût plus fort que
l que l’on représente aujourd’hui. L’amour médecin, L’amour medecin,
comédie
en trois actes en prose, avec un prologue, représ
int juger avec rigueur.27 Moliere lui-même ne conseille de lire cette
comédie
qu’aux personnes qui ont des yeux pour découvrir
fixer toute l’attention. Tel est celui du misantrope, Le misantrope,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
egardé chez les nations polies, comme l’ouvrage le plus parfait de la
comédie
françoise. Si l’on en considére l’objet, c’est la
s fortes. On n’étoit pas dans l’habitude de porter au spectacle de la
comédie
, ce degré d’attention nécessaire pour saisir les
l joignit au misantrope le médecin malgré lui, Le medecin malgré lui,
comédie
en trois actes en prose, représentée à Paris sur
suivit de près les représentations de ces deux pastorales. C’est une
comédie
d’intrigue, dont le dénouement a quelque ressembl
nses. Les trois premiers actes de Tartuffe Tartuffe, ou l’imposteur,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
n présence du Roi & des Reines. Le Roi défendit 31 dès lors cette
comédie
pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée &a
e discernement, & ajoûta,32 qu’il ne trouvoit rien à dire à cette
comédie
. Les faux dévots profitérent de cette défense, po
en 1669, que le Roi donna une permission autentique de remettre cette
comédie
sur le théatre. Elle reparut à Paris le42 5 févri
uste tître, d’avoir choqué la bienséance dans Amphitrion. Amphitrion,
comédie
en trois actes en vers, avec un prologue, représe
faire pancher la balance en faveur de Plaute ; le paralléle des deux
comédies
n’auroit servi qu’à montrer la supériorité de l’a
Alcméne, & celle de Mercure avec Cléanthis. Plaute, qui finit sa
comédie
par le sérieux d’un Dieu en machine, auroit sçû g
n, a pû faire penser que ce genre de poësie étoit le plus propre à la
comédie
, parce qu’en s’éloignant du ton soutenu des vers
scéne comique. C’étoit alors une singularité, un défaut même pour une
comédie
en cinq actes, que d’être écrite en prose. On éto
es qui n’avoient qu’un ou trois actes. Le mérite de l’avare L’avare,
comédie
en cinq actes en prose, représentée sur le théatr
alets qui trompent George Dandin, George Dandin, ou le mari confondu,
comédie
en trois actes en prose, représentée avec des int
e-ci, avec la relation de la fête ou George Dandin fut représenté. La
comédie
de m. de Pourceaugnac, Monsieur de Pourceaugnac,
atres pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir hazarder cette
comédie
sur le théatre de Paris. Il ne la fit pas même im
n trouveroit dans les fourberies de Scapin, Les fourberies de Scapin,
comédie
en trois actes en prose, représentée à Paris sur
a déclaration de l’Amour à Psiché. Moliere travailla plus à loisir la
comédie
des femmes sçavantes. Les femmes sçavantes, coméd
plus à loisir la comédie des femmes sçavantes. Les femmes sçavantes,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
ont depuis si souvent traités & développés sur le théatre. Cette
comédie
, suivie d’une pastorale comique, Pastorale comiqu
peints encore avec des traits tellement propres à sa nation, que ses
comédies
peuvent être regardées comme l’histoire des mœurs
ur en juger sainement, partir des mêmes principes. Dans ses premiéres
comédies
d’intrigue, il se conforma à l’usage qui étoit al
gloire seule ne conduisoit pas, & qui ne jugeoit du mérite d’une
comédie
, que par le nombre des représentations, & par
des. L’impromptu de Versailles, dont le sujet est la répétition d’une
comédie
qui devoit se jouer devant le Roi, est l’image de
e des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable
comédie
, avec lui terrassée, En vain, d’un coup si rude
int en 1673, après la mort de Moliere. L’étourdi, ou les contretems,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
le théatre du petit Bourbon, le ; décembre 1658. Le Depit amoureux,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
u petit Bourbon, au mois de décembre 1658. Les precieuses ridicules,
comédie
en un acte en prose, représentée à Paris sur le t
int pendant quatre mois de suite. Sganarelle, ou le cocu imaginaire,
comédie
en trois actes en vers, représentée à Paris sur l
récéde la cocuë imaginaire, ou les amours d’Alcippe & de Céphise,
comédie
en trois actes en vers, par Fr. Doneau, Paris in-
neau, Paris in-12, 1660. Dom Garcie de Navarre, ou le prince jaloux,
comédie
héroïque en cinq actes en vers, représentée à Par
& la scéne III. de l’acte IV. du misantrope. L’école des maris,
comédie
en trois actes en vers, représentée à Paris sur l
1662. 19. ibid. lettre 45 du 18 novembre 1662. L’école des femmes,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
our le voir, n’en attira tant. La critique de l’école des femmes,
comédie
en un acte en prose, représentée sur le théatre d
iement que Moliere fit au Roi à ce sujet. L’impromptu de Versailles,
comédie
en un acte en prose, représentée à Versailles le
, le 15 novembre de la même année. Dom Juan, ou le festin de Pierre,
comédie
en cinq actes en prose, représentée à Paris sur l
’avis au lecteur du nouveau festin de Pierre, ou de l’athée foudroyé,
comédie
en cinq actes en vers, par Rosimond, Paris in-12,
26. Voyez mercure galant, janvier 1677, page 33. L’amour medecin,
comédie
en trois actes en prose, avec un prologue, représ
r de l’amour médecin. 28. Voyez Grimarest, page 76. Le misantrope,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
r le théatre du palais royal, le 4 juin 1666. Le medecin malgré lui,
comédie
en trois actes en prose, représentée à Paris sur
palais royal, le 10 juin de la même année. Tartuffe, ou l’imposteur,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
depuis réguliérement exécuté. Voyez Grimarest, page 196. Amphitrion,
comédie
en trois actes en vers, avec un prologue, représe
ce sujet, que Plaute a fait connoître aux romains. 45. Les Sosies,
comédie
en cinq actes en vers, par Rotrou, achevée d’impr
risu tabulæ, tu missus abibis, Satyra prima, lib. 2. v. 86. L’avare,
comédie
en cinq actes en prose, représentée sur le théatr
are parut pour la premiére fois. George Dandin, ou le mari confondu,
comédie
en trois actes en prose, représentée avec des int
is royal, le 29 novembre de la même année. Les fourberies de Scapin,
comédie
en trois actes en prose, représentée à Paris sur
éres scénes du second & du troisiéme acte. Les femmes sçavantes,
comédie
en cinq actes en vers, représentée à Paris sur le
voit composées pour la province, il avoit laissé quelques fragmens de
comédies
qu’il devoit achever, & même quelques-unes en
rdre du Roi, pour qu’aucunes personnes de sa maison n’entrassent à la
comédie
sans payer. Voyez Grimarest, page 131. 69. Il av
ent finissent les comédiennes Pendant que nous sommes en train de
comédie
, il faudrait quelque peu jeter un coup d’œil sur
uelque peu jeter un coup d’œil sur les œuvres et les tentatives de la
comédie
après Molière. En dépit du titre un peu compromet
ent. Une autre excitation qui nous pousse à revenir tout de suite aux
comédies
passées du Théâtre-Français, et à les remettre en
te Scindit se nubes. J’ai donc voulu, puisqu’il était question de la
comédie
et de ses alentours dans les chapitres de ce livr
nèbre, à travers tant d’écueils, ou pour mieux dire à travers tant de
comédies
oubliées, que tout parût s’arrêter un instant à l
de mademoiselle Mars. Voilà le seul fil par lequel seront reliées les
comédies
qui vont venir ; seulement il faut prévenir le le
ectore. Mais reprenons le masque du poète comique ; voyons passer la
comédie
en deuil du grand Molière, et cherchons la trace
— En un mot, disent-ils, est-ce que avant Molière il n’y avait pas de
comédie
? est-ce que avant mademoiselle Mars il n’y avait
jours du grand règne autour duquel nous tournons sans nous lasser, la
comédie
à peine était inventée, et elle allait fort bien
l’ordre est donné, la comédienne est perdue. Imposez vos amours à la
comédie
, aussitôt le public s’éloigne ou il brise les ban
ain nos seigneurs de l’Hôtel de Bourgogne, ces Jupiters-Scapins de la
comédie
, appellent le ciel et la terre à leur aide, contr
plaidoiries pour l’Hôtel de Bourgogne. Pierre Micou plaidait pour la
Comédie
, il avait le côté sérieux de ce débat ; Charles L
re messieurs les comédiens sérieux. Cette cause de la sotie contre la
comédie
était en effet une cause nationale. C’était le vi
prit envahisseur de toutes choses ; c’était le dialogue improvisé, la
comédie
inventée à toute heure, à tout bout de champ, qui
se fabrique l’esprit à bon marché, qui est la courante monnaie de la
comédie
, sous les piliers des halles (qui se connaissaien
e de la comédie, sous les piliers des halles (qui se connaissaient en
comédie
, et pour cause), sur le Pont-Neuf (une grande aut
haises, race plaisante et moqueuse qui joue son rôle dans la première
comédie
de Molière (il n’y a plus de chaises et plus de p
s de joie et plus de gaîté, plus de folie et plus rien que de longues
comédies
bien vêtues. — Togatæ ! Adieu la joyeuse et la fo
e française libre comme l’air, et si doucement avinée, adieu à toi la
comédie
en plein vent ! C’est ainsi que disparut, de nos
C’est ainsi que disparut, de nos murs, mais non pas de nos mœurs, la
comédie
qui avait fait la joie antique. L’arrêt qui brisa
e nouveau est à coup sûr un arrêt mémorable, et il nous semble que la
comédie
de Molière n’avait pas besoin d’être défendue par
r vie. Ils étaient faits tout exprès pour trouver, chaque matin, leur
comédie
et leur pain de chaque jour. Ils étaient faits po
s les hasards, pour toutes les guenilles, pour tous les délires de la
comédie
. Ainsi, ceux qui tentèrent de faire partie de la
Hôtel de Bourgogne. Hélas ! celui-là qui avait fait agir à son gré la
comédie
des anciens âges, il venait dans les entractes, p
es messieurs, la beauté de ces dames, douce et favorable lueur que la
comédie
a perdue ! Ô chandelles bénies des comédiens éden
dans son humiliation. Il était pour eux le dernier représentant de la
comédie
improvisée : moralités, mystères, soties, histoir
était heureuse ; le moucheur de chandelles faisait des recettes à la
Comédie
. Le parterre n’écoutait plus les comédiens, pour
jour-là on avait repris l’admirable farce de L’Avocat Patelin, cette
comédie
si gaie et si triste, que vous y trouveriez au be
avaient joué, d’une façon trop pédante et trop peu leste, cette bonne
comédie
qui tenait à l’enfance de l’art, enfance adorée,
ne comédie qui tenait à l’enfance de l’art, enfance adorée, art de la
comédie
qui n’est jamais plus parfait que lorsqu’on se ra
venait chercher, à l’entour de ces tréteaux, comme un souvenir de la
comédie
d’autrefois. C’était le même besoin d’échapper au
Lesage en personne. L’auteur de Turcaret et de Gil Blas, chassé de la
Comédie
, n’avait pas fait : fi ! des tréteaux de la Foire
rmain. Lesage était un des grands poètes comiques qui ont foi en leur
comédie
, et qui savent que la comédie est bonne à prendre
nds poètes comiques qui ont foi en leur comédie, et qui savent que la
comédie
est bonne à prendre, partout où elle se montre. N
, nous sommes égaux devant le plaisir que nous cause une farce ou une
comédie
bien jouée. Je dis farce, je dis comédie et j’ai
nous cause une farce ou une comédie bien jouée. Je dis farce, je dis
comédie
et j’ai tort, parce que, à tout prendre, c’est mê
j’ai tort, parce que, à tout prendre, c’est même chose. Quelle grande
comédie
Le Bourgeois gentilhomme ! Et quelle farce : Le B
e, messieurs les Comédiens français. Aussi s’en est-il vengé dans ses
comédies
de la Foire, et dans son roman de Gil Blas, cette
de la Foire, et dans son roman de Gil Blas, cette longue et admirable
comédie
. Au reste, Lesage avouait, tout haut, ces piquant
n’était perdu. Voilà les marionnettes de nouveau triomphantes, et la
Comédie
humiliée de nouveau. Tout était perdu, et surtout
surtout les rieurs qui n’étaient pas du côté des plaignants. Alors la
Comédie
en pleurs s’en fut, une seconde fois, se jeter au
ateur autant de comédiens qui se jouaient, à eux-mêmes, leurs propres
comédies
. Chaque rôle se lisait, tout haut, dans toutes so
l’illusion d’un conte bien fait n’avait été portée plus loin ; jamais
comédie
mieux jouée, couplets si bien chantés, jamais rir
ce. D’où vous pouvez juger combien c’était un rare plaisir : jouer la
comédie
en public, chanter des couplets à la façon des mo
r une leçon au Parlement ! À ce nouveau triomphe des marionnettes, la
Comédie
et le Parlement s’inquiétèrent pour tout de bon,
défense des marionnettes, leurs bien-aimées protectrices. Tabernariæ,
comédie
, de la taverne ! un genre de comédie que nous avo
aimées protectrices. Tabernariæ, comédie, de la taverne ! un genre de
comédie
que nous avons oublié et qui était si bien nommé
aux vexations précitées ; défense au sieur Pelletier, menuisier de la
Comédie
, et au sieur Saint-Jean, garçon de théâtre, de se
r, elle a bâti le château de Luciennes, elle a écrit, elle a joué les
comédies
de Collé, elle a élevé à sa propre gloire le théâ
é Palissot, Boindin, Riccoboni, les bergères de madame Favart, et les
comédies
de M. Laffichaut ; la poupée a chanté les chanson
ensé, royalement, des œuvres misérables : les tragédies de Boyer, les
comédies
de Laplace, les ballets de Cahusac et les opéras
rès-souper des auberges ! Qui voudrait lire seulement le titre de ces
comédies
en toiles peintes, jouées par des comédiens de bo
on ne sait où ! Cette sorte de collection des momies qui ont joué la
comédie
était donc, à mon sens, la collection la plus tri
s, et dont il se serait bien moqué lui-même ; il aimait cet art de la
comédie
pour les larmes que le cœur y verse, pour les écl
e et qui les suivaient dans leur retraite. Mort le comédien, morte la
comédie
. Dans Le Bourgeois gentilhomme, Préville était in
aussi Monvel. Celui-là avait le grand défaut de mettre son nom à des
comédies
qu’il n’avait pas faites et qui étaient de bien m
es comédies qu’il n’avait pas faites et qui étaient de bien mauvaises
comédies
. Monvel n’était pas beau, il n’avait rien de ce q
onfiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la
comédie
passée. Dazincourt était le confident, mais non p
ui-là rien ne coûtait ; il était tout à fait le Pasquin de la vieille
comédie
. — Il était plein de verve, de mouvement et d’aba
ateur a connu même Bordier ; Bordier jouait le rôle de Lolive dans la
comédie
de Ruses contre Ruses, et il disait de la façon l
sait peine à voir. Pour les esprits qui savent voir et comprendre, la
comédie
de Molière a toujours deux aspects, le côté plais
et moitié soldat, Fleury lui-même. À peine au monde, Fleury jouait la
comédie
. Il poussait, à un degré incroyable, la fidélité
gret à Armand ; Armand était un joli homme, bien vêtu, disant bien la
comédie
, et c’était tout. Il est mort très vieux ; il est
lleton s’empara de la mort de M. Armand, et — il en fit un drame, une
comédie
, une chose en l’air. Même (on nous garantissait l
emoiselle Lange et mademoiselle Mézerai. Mademoiselle Lange jouait la
comédie
comme une rose sans épine ; elle épousa un financ
s de regrets et de sympathies ; la tragédie est morte avec Talma ; la
comédie
aussi devait mourir avec mademoiselle Mars. — Je
À quoi bon ranimer ces passions inertes ? Que nous fait à nous cette
comédie
passée de mode dans un théâtre vide, silencieux,
facilement l’orgueil du grand seigneur, le drame et ses douleurs, la
comédie
et son rire. Ô toute-puissance de cet art fameux
ne grâce ineffaçable. En vain, la misère et le haillon envahissent la
comédie
errante, cherchez bien dans ce silence, dans cett
illeuse, la plus difficile, la plus heureuse invention des hommes. La
comédie
, sous quelque forme qu’elle se présente, bouffonn
l’habit de Célimène et sous la robe de Tartuffe, elle est toujours la
comédie
. Elle plaît, elle charme, elle attire, elle passi
es il ne fallait pas un grand instinct pour deviner que l’amour et la
comédie
avaient passé par là. Maintenant, madame Pernelle
s, je n’ai rien à me reprocher, car j’ai été fidèle toute ma vie à la
comédie
, notre mère-nourrice. Quand j’ai été riche, toute
l ne faudrait pas beaucoup d’hommes de cette trempe dans une salle de
comédie
; ils y feraient une émeute. Ils auraient des sou
u, lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait une de ses propres
comédies
! Il devait être, en effet, si beau, écoutant, ap
nce que pour les choses de goût ; s’il était intolérant en poésie, en
comédie
, en tableaux, en statues, en éloquence, il avait
belle ou de sa Lucile, devient lui-même ; — s’il joue en ce moment la
comédie
, il la joue pour son propre compte, et ne songean
voilà la louange !), moi, jeune, j’ai balancé entre la Sorbonne et la
Comédie
. J’allais, en hiver, par la saison la plus vigour
tre, ait échappé, autant que l’on y peut échapper, à la censure de la
Comédie
, mais encore que cette censure se soit changée en
ffacez quelques vifs chapitres du Gil Blas, et n’allez pas jusqu’à la
comédie
intitulée : Les Comédiens, de M. Casimir Delavign
de Diderot, n’a-t-il pas relevé cette insupportable aberration de la
comédie
et des comédiens. Par exemple, à propos de l’hist
parti pour la France, le pays de l’Europe où l’on jouait le mieux la
comédie
, bien décidé, à devenir un grand comédien quelque
un grand comédien quelque jour. Au reste, c’était le beau temps de la
comédie
; en ce temps-là régnaient sans chef et sans part
nda, d’un air riant, si nous voulions être de la partie… « Je fais la
comédie
, nous dit-il, depuis quinze années pour le moins.
et de plus grandes phrases pour séduire une petite fille qui joue la
comédie
. D’un pareil homme près de sa femme, Mégani s’inq
et de mort. Paula qui l’entend et qui se figure que son mari joue la
comédie
, l’applaudit de toutes ses forces, et je crois bi
excellent Duparay, qui a été si longtemps le plus vert soutien de la
comédie
de Molière. De celui-là, non plus, on n’entendait
out bas, dans son esprit et pour lui-même. — Molière est son Dieu, la
comédie
de Molière est son mystère. Cela lui suffit pour
on poète I Comme il hésite lui-même à accepter un petit rôle dans ces
comédies
ainsi montées ! — L’été venu, quand toute chose e
plaidait ; Les Précieuses Ridicules, cet adorable commencement de la
comédie
; Le Mariage forcé. — Enfin, quand vient l’automn
rner la meule du moulin pendant que son Plaute se repose à écrire des
comédies
! Dans ces jours de repos où travaillait son géni
en retard. Si le Kaliban de Shakespeare eût tenté les honneurs de la
comédie
, il eût été un comédien de l’école de M. Odry. Ce
n s’il ne s’était pas jeté, la tête la première, au beau milieu d’une
comédie
qui avait besoin, pour être jouée et comprise par
ve et la plus insolente de Molière : M. de Pourceaugnac. Une pareille
comédie
, remplie de ce gros sel, de cette verve comique,
iens jeunes, vifs, alertes, disposés à supporter les camouflets de la
comédie
. — Je veux, à tout prix, que le comédien qui s’ap
la Falstaff, ce capitaine Paroles me revient en mémoire, à propos de
comédie
et de comédiens, mais puisqu’il est là, qu’il y r
s du poète anglais se peut rencontrer le capitaine Paroles, ouvrez la
comédie
qui porte ce titre de bon augure : Tout est bien
lette dit cela un peu brusquement. Shakespeare, au contraire, dans sa
comédie
, arrange à merveille la déclaration d’amour de l’
rler comme Ben-Johnson, ne sont pas un des moindres intérêts de cette
comédie
: — Tout est bien qui finit bien ! Dans son déses
lle élevé et dressé à l’école de Figaro. Il était une des fêtes de la
Comédie
, il était au rang des comédiens qui font rire. De
l se jette à tête perdue, dans les cent mille détours de ses diverses
comédies
! — Un écheveau de fil sous les griffes d’un jeun
es ! Qui l’ignore ? Ces frêles machines, d’où sortent incessamment la
comédie
et le roman, le vaudeville et l’histoire, le dram
te œuvre ; on composerait la plus belle académie et la plus brillante
Comédie
du monde avec les intelligences d’élite qu’il a s
de sa jeunesse, et ses amours, et ses délires, à l’instant même où la
comédie
lui prodiguait ses plus folles et ses plus enivra
r une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si peu de rôles dans les
comédies
modernes, pourquoi il a excellé dans la comédie d
eu de rôles dans les comédies modernes, pourquoi il a excellé dans la
comédie
de Molière, de Regnard, de Beaumarchais, de Mariv
besoin de toute sa raison et de toute son intelligence pour jouer la
comédie
, à coup sûr c’était Monrose. Eh bien ! justement
ur lui-même, il se parle tout bas ; il se demande ce que c’est que la
comédie
, et le théâtre, et Monrose ? Ainsi est-il. Cepend
. Il va donner, ô l’instinct ! — la vie et le mouvement à toute cette
comédie
. Chacun tremblait pour lui, c’est lui-même qui le
qui joue un des rôles les plus compliqués et les plus complets de la
comédie
, qui le joue à merveille, sans avoir l’intelligen
l’an de grâce 1852, à l’Hôtel-Dieu, sur le lit même de Gilbert. La
Comédie
et le Vaudeville. — De l’emploi des diamants et d
Mlle Mante et Mlle Judith. — Les Femmes savantes. — Amphitryon La
comédie
des Femmes savantes est une de ces rares merveill
ces rares merveilles que le temps semble rajeunir. Dans vingt ans la
comédie
des Femmes savantes aura deux siècles, et l’on di
es dissensions de la vie littéraire. Ceci nous explique comment cette
comédie
des Femmes savantes est restée pour nous une comé
ue comment cette comédie des Femmes savantes est restée pour nous une
comédie
toute moderne, pendant que des chefs-d’œuvre de l
ouvrier de génie, et au souvenir des ancêtres vénérés. De toutes les
comédies
de Molière, la comédie des Femmes savantes, est p
souvenir des ancêtres vénérés. De toutes les comédies de Molière, la
comédie
des Femmes savantes, est peut-être celle qui renf
pas encore se livrer à cette composition si remplie de majesté : une
comédie
en cinq actes, écrite en si beaux vers et récitée
du drame improvisé sur le tréteau, et des émotions à bon marché de la
comédie
en plein vent, pour pénétrer, d’un pas ferme et l
ntes, c’est que le drame qui se présente à chaque instant, dans cette
comédie
, il y faut renoncer ! À chaque instant il faut se
ut détourner la tête, il le faut, quelque chose se lamente dans cette
comédie
… évitez ces lamentations, faites mieux… soyez tou
randes douleurs. Songez donc que du Mariage forcé, Molière a fait une
comédie
où l’on rit aux éclats ! Il a fait un héros comiq
des plus douces larmes, son ironie et sa gaîté ? Assez souvent, cette
comédie
des Femmes savantes est jouée avec un heureux ens
ille efforts pour retrouver exactement le costume et l’ornement de la
comédie
… il était si simple, en ceci comme en toute chose
le, en ceci comme en toute chose, de s’en rapporter à Molière ! De sa
comédie
il avait tout prévu ; il suffit de l’étudier avec
habits du temps ? Molière lui-même les décrit en cent endroits de ses
comédies
; rappelez-vous d’abord les vers de Sganarelle da
chez lui, eût violemment chassé le barbouilleur qui se fût mêlé de sa
comédie
! Il ne devait rien, non plus, au metteur en scè
tryon. Plaute et Térence. — Livius Andronicus. — Aristophane. — La
Comédie
latine. — L’Eunuque. — Les Affranchies. Amphi
e plaisanterie que l’antiquité nous ait laissée ! À coup sûr c’est la
comédie
la plus latine de Plaute, ce vieux latin qui repr
vulgaire de l’ancienne Rome. Après Le Misanthrope, Amphitryon est la
comédie
que Molière ait écrite avec le plus de soin, de z
fortune, en renonçant aux libertés, disons mieux, aux licences de la
comédie
romaine ; plus sa comédie sera extravagante, foll
libertés, disons mieux, aux licences de la comédie romaine ; plus sa
comédie
sera extravagante, folle, amoureuse, libertine, c
e l’autre côté Les Femmes savantes. — Le prologue d’Amphitryon, et la
comédie
d’Amphitryon devant les mêmes spectateurs, et le
ectateurs, et le même jour ! Le parallèle a été fait souvent entre la
comédie
du poète français et la comédie du poète latin ;
parallèle a été fait souvent entre la comédie du poète français et la
comédie
du poète latin ; au bout de ce travail, qui est d
i a donné des siècles entiers de popularité et d’enthousiasme à cette
comédie
de Plaute réprouvée par les esprits délicats, par
aieté comique à ces solennelles fictions. Puisque nous sommes dans la
comédie
latine, un instant, restons-y, nous sommes bien s
us réunirons au maître absolu, Aristophane qui fut le vrai père de la
comédie
. C’est d’ailleurs une expérience de l’esprit fran
ertes, nous sommes de grands inventeurs ; nous ravaudons les vieilles
comédies
, nous rapetassons les anciennes tragédies, nous m
charpes et ces roses de Malte, rosas Melithenses ? — c’est la vieille
comédie
qui passe ! Vous la reconnaîtrez aux franges de s
la folie impossible de ses narrations les plus vraisemblables. Cette
comédie
est la fille des vendanges et du hasard ; elle es
, prit bientôt une forme certaine dans les compositions du père de la
comédie
italienne, Livius Andronicus. — Il a deviné, il a
divertissements de la république romaine ; il a composé, d’abord, des
comédies
à l’exemple d’Aristophane, conservant à la comédi
osé, d’abord, des comédies à l’exemple d’Aristophane, conservant à la
comédie
grecque son manteau quelque peu solennel ; il a c
die grecque son manteau quelque peu solennel ; il a composé aussi des
comédies
romaines moitié rire et moitié larmes, marchant a
e : enfin ce vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vraie
comédie
, la comédie où l’on rit, sans rien qui ressemble
vieux bonhomme d’un vrai génie n’a pas dédaigné la vraie comédie, la
comédie
où l’on rit, sans rien qui ressemble à la haine p
jeune homme amoureux, sous l’influence d’une pointe de vin ! À cette
comédie
plaisante, toute licence fut donnée ; elle prit t
aux mœurs qu’elle raconte, de peur de tout gâter : telle est la vraie
comédie
latine que Livius Andronicus devait enseigner à P
Plaute le tourneur de meules. Pour la première fois avec Térence, la
comédie
latine se met à parler le plus beau langage des p
ue et littéraire qui allait devenir le siècle d’Auguste. En effet, la
comédie
de Térence enseignait à ces grands seigneurs, plu
ace, l’insolence, la raillerie, l’orgie et la brutalité cynique de la
comédie
primitive ; il n’a pas cette gaieté éveillée, avi
ut arracher à sa frénésie pour les jeux du Cirque. L’Eunuque, est une
comédie
écrite, à coup sûr, par Térence ; mais Plaute lui
e des amants. — Perjuria ridet amantum ! Comment un pareil sujet de
comédie
a-t-il pu se montrer sur un théâtre français ? pa
e de Conti. Je sais aussi que, plus tard, en pleine régence, quand la
comédie
ne demandait qu’un prétexte pour aller, le sein n
rueïs et Palaprat, attirés par l’esprit, la verve et l’intrigue de la
comédie
latine, imaginèrent une incommodité moins révolta
n ceci comme en tant de choses, ne vous dit-il pas à l’appui de cette
comédie
: Le corps peut avoir des associés, mais jamais
e qu’il faut laisser à chaque peuple le costume et les préjugés de sa
comédie
, comme on lui laisse ses lois et sa façon de se v
opres excès, à des ridicules anéantis depuis des siècles ? En fait de
comédie
, soyez-en sûrs, nous sommes les maîtres de tous l
urs de Molière n’ont pas adopté, n’est plus que la lie funeste de ces
comédies
dépouillées de leur sel attique par les poètes de
t ans ! Cependant, puisque nous l’avons sous les yeux, étudions cette
comédie
que, déjà du temps de Térence, on affichait ainsi
introduit dans la bergerie. Térence lui-même, dans le prologue de sa
comédie
de L’Eunuque, nous avertit qu’avant lui Plaute et
it déjà une vieille fable. Bien plus, les divers personnages de cette
comédie
, son fanfaron et son parasite, Térence les avait
e le tréteau à la dignité du théâtre. Les couleurs de cette gracieuse
comédie
sont beaucoup moins tranchées, le rire en est moi
ne sera pas inutile à la Didon, l’héroïne du quatrième livre. À cette
comédie
de Térence, commence la langue véritable de l’amo
ne femme aimable, aimée, et charmante, comme vous en trouvez dans les
comédies
de Molière. La grande déclamation de Gnaton, le p
mes nouvelles de la belle langue des maisons patriciennes. Dans cette
comédie
de L’Eunuque, les détails de mœurs ne manquent pa
le théâtre moderne est incapable ; le rôle de cette esclave, dans la
comédie
de Térence, est un rôle muet ; en conséquence, me
ent au même, par le vice, vous pouvez rattacher les personnages de la
comédie
grecque ou latine aux personnages de la comédie m
les personnages de la comédie grecque ou latine aux personnages de la
comédie
moderne. Hommes et femmes ce sont les mêmes créat
— « quinze moutons pour un baiser ! » Quant aux menus détails de la
comédie
de Térence, quoi de plus facile aux traducteurs q
stant même où se sont arrêtés les premiers génies qui ont exploité la
comédie
des anciens. Vouloir aller plus loin que les maît
entable parodie : heureusement il s’en est vengé en faisant, de cette
comédie
, un de ses contes les plus charmants. Le jour où
s et sur les ruines d’autrefois. Aristophane. — Les Nuées. — De la
comédie
politique. — Ce n’est pas Aristophane qui a tué S
d’Aristote et de Platon. — Strepsiade et George Dandin. — Dans toute
comédie
étrangère il y a des choses intraduisibles. — Le
dante : Molière, — Térence, — Plaute, — Aristophane. — À propos de la
comédie
, il faut absolument parler d’Aristophane, une de
ce entière. Je veux parler des violences publiques et coupables de la
comédie
primitive, prisca comœdia, avant qu’une loi salut
tes de Bacchus, dans ce théâtre rempli des joies et des délires de la
comédie
satirique, notre homme, qui espérait les honneurs
un géant à la voix de stentor, le Murat de l’Attique, et pourtant la
comédie
, ou pour mieux dire l’aigre Acharnienne, lapide C
i se place l’accusation, la banalité : la mort de Socrate, tué par la
comédie
d’Aristophane. Socrate tué par Aristophane ! ce g
ffectait de pareilles prétentions, ce serait bien le cas de dire à la
comédie
: — Connais-toi toi-même ! Socrate est mort, non
vertu ! En toute cette immolation, Aristophane n’a rien à voir, et sa
comédie
n’a que faire. Il n’est pas question de cet homme
son esprit. Platon eût été bien étonné si on lui eût dit : C’est une
comédie
d’Aristophane qui a tué Socrate, à une distance d
fâme, se pendirent au figuier de leur jardin, pensez-vous donc que la
comédie
d’Aristophane, si elle eût été à ce point coupabl
ient écriés les Athéniens, la calomnie les a tuées ! Au contraire, la
comédie
d’Aristophane resta populaire dans toute l’Attiqu
e, cet aigle chrétien, ce Bossuet de l’Orient, il faisait sa joie des
comédies
de ce pendard d’Aristophane ; même il en avait tr
s’il se peut, cherchons d’où vient donc la gaieté de cette incroyable
comédie
qui faisait rire, il y a trois mille ans, le peup
plus fin, le plus railleur et le plus spirituel de l’univers. Étrange
comédie
, en effet : elle a des procédés irréguliers, biza
cet art contenu dans les justes bornes, dans les strictes limites. La
comédie
grecque n’appartient à aucun genre, elle n’est pa
des moindres détails de l’art de rhétorique, ne s’explique pas sur la
comédie
, par la raison, dit-il, que l’art n’enseigne pas
, la couronne sur la tête et le sceptre à la main, quel contraste, la
comédie
athénienne ! Ni choix, ni goût, ni méthode ; pas
qui fredonne de sa voix rauque des obscénités révoltantes ? c’est la
comédie
d’Aristophane ! Quelle est cette belle courtisane
anteau ; c’est la belle Phryné dans un accès de modestie, ou c’est la
comédie
d’Aristophane qui s’est faite pudique un instant.
c’est la comédie d’Aristophane qui s’est faite pudique un instant. La
comédie
grecque se permet tout, même les louanges : plus
fait, plus tard, cet esprit aristophanique appelé Rabelais. De cette
comédie
d’Aristophane on peut dire absolument ce qu’il di
s, fredons, sifflements, joueuses de flûtes et z’yeux pochés. » Cette
comédie
grecque employait, à la fois, les moyens les plus
cules et des vices de l’humanité. « Cela vient, dit Aristote, que la
comédie
peint l’homme plus laid qu’il n’est en effet. » —
ands dieux ! Aussitôt paraissent les nuées qui forment le chœur de la
comédie
. Cependant le maître daigne communiquer à ce barb
une torche et il met le feu à l’école de Socrate ! Voilà toute cette
comédie
des Nuées. Tout informe qu’elle est encore, c’est
te cette comédie des Nuées. Tout informe qu’elle est encore, c’est la
comédie
la mieux intriguée de toutes les pièces d’Aristop
rquoi il ne faut pas être si furieux contre le poète grec. Dans cette
comédie
des Nuées, Socrate est placé pour personnifier le
ière aventure cependant cette louange que se donne ce poète en pleine
comédie
! — Figurez-vous La Critique de l’École des femme
de philosophie. Ici nous tombons dans la chose intraduisible de toute
comédie
étrangère. De ces choses-là, les Français en renc
re. De ces choses-là, les Français en rencontrent, à chaque scène des
comédies
de Shakespeare, les Anglais en rencontrent, à cha
médies de Shakespeare, les Anglais en rencontrent, à chaque scène des
comédies
de Molière. Et justement c’est dans cette chose i
elle le comprend, elle le devine, c’est l’art du sixième sens ; or la
comédie
est justement l’art du sixième sens par excellenc
nt l’art du sixième sens par excellence. Grand danger de traduire les
comédies
des vieux peuples ; on ne traduit pas l’esprit et
e le traducteur eût mieux fait de ne pas aller prendre dans une autre
comédie
du poète grec (dans le Plutus) une scène qui ne t
cette scène du Juste et de l’Injuste est le ton même de la plus haute
comédie
! Caton le censeur, et même le Misanthrope de Mol
evé, plus grave, plus austère, même dans sa joie, et plus digne de la
comédie
sérieuse. Voilà pourquoi il faut proscrire absolu
et aux solives de la maison du philosophe. — En résumé, ceci est une
comédie
, tout comme les Provinciales, au dire de Racine l
tout comme les Provinciales, au dire de Racine lui-même, étaient une
comédie
; disons mieux, c’est une comédie comme le Mémoir
ire de Racine lui-même, étaient une comédie ; disons mieux, c’est une
comédie
comme le Mémoire de Beaumarchais contre M. l’avoc
on n’est mort de l’Écossaise et des autres violences de Voltaire : la
comédie
grecque, en effet, c’est le pamphlet politique tr
dégradé ce portrait fidèle du peuple athénien. La tentative de cette
comédie
grecque translatée en français est honorable pour
igence ait présidé à l’exposition de ces gaîtés à la mode antique. La
comédie
grecque, autant pour le moins que la tragédie, ét
it la fille des yeux et des sens, de l’imagination et de l’esprit. La
comédie
athénienne était riche, parée, et bien vêtue ; el
les guerres et les tyrannies, fut supprimée la joie extérieure de la
comédie
grecque ; le peuple d’Athènes ne riait plus guère
ésentation de l’Eolosicon. Il est à croire que cette tentative sur la
comédie
grecque sera la dernière et ne sera pas recommenc
En vain vous chercheriez, dans l’œuvre entière du poète athénien, une
comédie
à mettre en lumière, il n’y en a pas qui se puiss
de bonne critique, et (modestie à part) ! ce n’est pas assez pour une
comédie
. Les Chevaliers, vous racontent les malheurs du g
s résolue en 1818 par madame Niboyet ! La Fête de Cérès est une bonne
comédie
de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus am
de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus amusante de toutes ces
comédies
, Lysistrata, quand les femmes de Lacédémone et d’
rs maris à distance, serait tout simplement impossible. De toutes les
comédies
d’Aristophane il n’en est pas une seule qui puiss
goût, les mœurs et les habitudes d’un peuple qui a été élevé avec la
comédie
de Molière. Ce n’est pas seulement l’esprit franç
de Molière. Ce n’est pas seulement l’esprit français qui manque à la
comédie
grecque… elle manque de cet art aimable de ce goû
l’ornement ! C’est le grand charme et c’est la toute-puissance de la
comédie
de Molière de ne s’occuper ni du gouvernement, ni
ériorité incontestable… la joie ineffable et charmante, inconnue à la
comédie
grecque, la joie inépuisable des jeunes amours ?
s, de quel droit votre nouveau poète comique vient-il ainsi passer la
comédie
de Molière à l’alambic, pour y retrouver toutes c
eante façon. Voilà donc tout ce qu’a vu notre auteur au fond de cette
comédie
: « Un homme incommode à tout le monde, malpropre
que chaque chose soit remise à sa place ; et, ce disant, il a fait la
comédie
que voici : Madame de Sturmer est une femme qui a
si eût-on peut-être bien fait d’intituler tout simplement la présente
comédie
: — Le Médecin imaginaire. Anna arrive chez le do
iez qu’il faut être bien malade pour trouver de la politique dans ses
comédies
. — En voici, cependant : Madame Sturmer. — « Que
s, tout comme l’opéra-comique est un genre éminemment national. Cette
comédie
, dont le nœud est suffisant, se dénoue avec bonhe
tout comme vous avez assisté à la réhabilitation du médecin. Dans la
comédie
de Molière, M. Bonnefoi le notaire est bien près
e juste ce qui n’est pas permis ; tout au rebours le notaire de notre
comédie
. Le baron de Lowemberg lui a offert deux mille éc
naire, qui pourra tout à l’aise consulter le bon docteur. Voilà cette
comédie
allemande. Cela est d’une grande et élégante naïv
e tenue incroyables. On dirait l’écho lointain et tamisé d’une petite
comédie
des premiers jours de M. Scribe. Dans cette coméd
misé d’une petite comédie des premiers jours de M. Scribe. Dans cette
comédie
, plusieurs petits ridicules contemporains sont ef
t parlé. À quoi bon introduire une si grosse chose dans une si futile
comédie
? Mais, direz-vous, quelle est donc la cour souve
ous parlions tout à l’heure du Malade imaginaire de Molière, de cette
comédie
faite pour amuser Louis XIV une heure ou deux ; c
die faite pour amuser Louis XIV une heure ou deux ; comparez les deux
comédies
: Que de silence là-bas ! Le calme heureux et que
erie pour laquelle il ne faut rien moins que tous les comédiens de la
comédie
. Au troisième acte l’action s’interrompt pour fai
avait déjà vingt-trois ans que Molière était mort, et avec Molière la
comédie
. Tout ce beau monde du xviie siècle, dont il éta
serait un beau livre à faire, celui-là : l’influence de cette grande
comédie
sur les mœurs de cette grande époque. Dites-moi,
n effet, si vous le savez, quel a été le sort de tous ces héros de la
comédie
, ces hommes si nettement dessinés, ces femmes si
rdon au pauvre Alceste, qui la pleura. Tel fut le dénouement de cette
comédie
, où le rire était mêlé aux larmes. Les larmes ont
x larmes. Les larmes ont fini par dominer ; c’est l’histoire de toute
comédies
en ce monde, quand on la pousse un peu trop loin.
ps pour couvrir de fange la mémoire de Molière. Ainsi peu à peu cette
comédie
joyeuse et riante devient silencieuse et sévère.
s pâlies aujourd’hui par les veilles ou par les baisers. Telle est la
comédie
, et tel est le monde, son image ! Ces vives passi
tête à tête aux dépens des petits marquis ; le temps n’est plus où la
comédie
riait, folâtrait et montrait son épaule brune et
cette jeunesse ne finira plus. Voilà justement ce qui est arrivé à la
comédie
de Molière. Lui, mort, le xviie siècle tout enti
siècle tout entier fut saisi d’une profonde indifférence pour cette
comédie
que le siècle de Louis XIV avait tant aimée. Le x
reuses vanités de la jeunesse, cela lui faisait mal de revenir sur la
comédie
faite pour ses beaux jours. Ainsi ce siècle bouda
Versailles, qui s’écrient et qui se récrient : — « On ne fait plus de
comédie
! la comédie est morte ! Molière est mort ! » Les
ui s’écrient et qui se récrient : — « On ne fait plus de comédie ! la
comédie
est morte ! Molière est mort ! » Les siècles, plu
s galant et plus amoureux, le pied levé, dansera sur ton cercueil. La
comédie
était encore en deuil de son poète quand tout à c
comique nous est né ! Tout n’est pas perdu, nous aurons encore de la
comédie
! » À cette nouvelle, qui était vraiment une gran
s Femmes savantes, Tartuffe, tous ces chefs-d’œuvre sérieux, pour les
comédies
plaisantes que leur promettait Regnard. Car à la
e : le talent d’une femme ! — Oui, toute comédienne est bonne à cette
comédie
heureuse, à condition que la comédienne ait vingt
de son sujet, c’est-à-dire de toutes les passions qui font valoir la
comédie
, et lui donnent vérité, vraisemblance, intérêt. A
pas trompé, et qu’il avait frappé au bon coin pour avoir de la bonne
comédie
, le peuple fut heureux et bien fier. Il battit de
e semaine tant rêvée par les écoliers de tous les âges. Cette fois la
comédie
ne s’occupa plus à enseigner, à corriger, à relev
relever des ridicules ; sous ce rapport, Molière a tout fait. Mais la
comédie
, la comédie de Regnard, va faire ce que Molière n
ridicules ; sous ce rapport, Molière a tout fait. Mais la comédie, la
comédie
de Regnard, va faire ce que Molière n’eût jamais
mère amenant un dénouement sensé, juste, gai, excellent ; voilà de la
comédie
! — Mais, direz-vous, ce joueur de Regnard est si
. La leçon ! la leçon, disent les rhétoriques niaises, la leçon de la
comédie
! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en
leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en
comédies
! Singulières gens qui ne conviendront pas que le
odrame de la Porte-Saint-Martin, au lieu et place de la plus amusante
comédie
du Théâtre-Français. De quoi s’agit-il en effet ?
encore toute chargée des miasmes de sa dernière médecine ! Dans cette
comédie
abominable, si vous en ôtez l’esprit, la verve et
à la retenue de Molière, qui avez toujours rencontré, dans la vieille
comédie
, les plus honnêtes sentiments cachés sous le rire
parterre de se calmer un peu : ils en verront bien d’autres dans les
comédies
de Regnard. Ils verront des joueurs, des escrocs
Baron sous les charmilles de son jardin. Quant aux petites filles des
comédies
de Regnard, quant à ces innocentes, à ces ingénue
ncé pour personne en France, qu’elle a déjà commencé pour Regnard. Sa
comédie
a tout l’intérêt d’une chose devinée. On était si
e, ni de l’amour, ni des fêtes, ni des carrousels d’autrefois) que la
comédie
de Regnard fut acceptée et devait l’être en effet
iné Madame la Ressource de n’avoir pas fait, d’un bout à l’autre, une
comédie
intitulée : La Marchande à la Toilette, — une com
à l’autre, une comédie intitulée : La Marchande à la Toilette, — une
comédie
en chair et en os, et comme Regnard l’eût faite,
— une comédie en chair et en os, et comme Regnard l’eût faite, cette
comédie
, à peine indiquée en passant ! Autour de ce perso
meur, d’un bon estomac, de l’esprit, circulent dans ses réjouissantes
comédies
! Il rit de tout et de si bon cœur ! Certes, son
à dîner ; si bien qu’il avait des flatteurs, et qu’on lui dédiait des
comédies
, à lui qui n’en dédiait à personne ! Rien qu’à éc
aujourd’hui, tant pis pour le public et tant pis pour messieurs de la
Comédie
; ce n’est pas la chute de ce soir, qui l’empêche
moins, que s’il eût été un grand philosophe. Ne cherchez pas dans sa
comédie
une leçon, une réforme, ou même un vice relevé av
emande qu’à amuser ceux qui l’approchent ; le fripon lui-même (car la
comédie
de Regnard est remplie de fripons) se met à vous
des siècles. C’est par la gaîté, rien que par la gaîté, que vivra la
comédie
de Regnard. On a refait, de nos jours, bien des c
ait M. de Boissy lui-même, c’était l’auteur des Dehors trompeurs, une
comédie
où se retrouvent à chaque vers, (heureux mensonge
té des ravageurs, ces déshérités du monde féodal ? Mais revenons à la
comédie
de M. de Boissy qui ne mourut pas ce jour-là, qui
ait la verve comique, le style incisif, l’énergie et le talent. Cette
comédie
de Boissy, L’Homme du jour, écrite avec peu de so
femmes qui l’entraînent partout où elles veulent aller, au bal, à la
comédie
, au concert, au jeu même ; l’homme du jour d’aujo
nôtre, notre homme à la mode, sent le fumier et le tabac. Ainsi cette
comédie
de Boissy a subi le sort de toute comédie qui n’e
er et le tabac. Ainsi cette comédie de Boissy a subi le sort de toute
comédie
qui n’est pas la comédie de caractère. Autant cel
te comédie de Boissy a subi le sort de toute comédie qui n’est pas la
comédie
de caractère. Autant celle-ci est vivace, autant
st pas la comédie de caractère. Autant celle-ci est vivace, autant la
comédie
de genre est fugitive. L’une résiste aux siècles,
nt rajeunissant chaque jour ; chaque jour ajoute une ride à la riante
comédie
de Marivaux. Lovelace est immortel, l’homme du jo
à autre, de jeter les yeux sur ces légers chefs-d’œuvre de la petite
comédie
avant que le temps et les révolutions ne les aien
le même néant… vieilles gravures des modes d’autrefois. Les vieilles
comédies
ne disparaissent pas entièrement ! Le temps les b
sprit, notre contemporain, M. de Vaulabelle, avec quelques vers d’une
comédie
oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable p
d’une comédie oubliée de M. de Boissy, a composé une agréable petite
comédie
, oubliée à son tour : L’Ami de la maison. Vous vo
ans L’Homme du jour de Boissy, que M. Casimir Bonjour avait trouvé sa
comédie
. Dans L’Homme du jour, mademoiselle Mars disait e
’a pas osé marier. Puisqu’il le faut, entrons un peu avant dans cette
comédie
, qu’on pourrait fort bien intituler La Suite de l
elle peut être juste, elle n’est pas poétique. Ce premier acte de la
comédie
de M. Casimir Bonjour est assez grossier, et rais
emarquez donc que si l’on voulait trouver le véritable sujet de cette
comédie
, il faudrait l’intituler : La Femme à bonnes fort
élections du conseil municipal. Voilà ce que c’est que de faire de la
comédie
au hasard, avec des mœurs frelatées, des bons mot
e qu’on le redoute. M. Casimir Bonjour, qui écrit si difficilement la
comédie
, a été bien bon de ne pas se copier lui-même comm
prouver à quel point de négligence on peut, de nos jours, pousser la
comédie
en vers : …… De la fatalité je suis une victime
vous qui le lui avez fait dire. Quoi donc ! dans ces cinq actes d’une
comédie
écrite en vers, nous cherchons en vain une dizain
yère pour Baron perce en plusieurs passages de cette vaste et vivante
comédie
: Les Caractères de ce siècle. Vous rappelez-vou
re, La Bruyère, Le Sage, vaut bien la peine qu’on aille voir jouer sa
comédie
, ne fût-ce que pour chercher à s’expliquer d’où l
t sans style ; pour nous, à ne juger Baron que sur son rôle et sur sa
comédie
de L’Homme à bonnes fortunes, nous trouvons que L
trouvons que La Bruyère a raison. En effet, quelle triste et insipide
comédie
! quelles sottes mœurs ! quel plat style, quelle
re depuis huit jours, j’y vais ! » Il y va ! Soutenez ensuite que la
comédie
est l’école des mœurs ! — Qu’il n’y a de moral qu
’amant de la Thisbé ! Nous en sommes encore au troisième acte ; cette
comédie
est si longue ! Tous ces actes se ressemblent ; l
tre les œuvres de d’Ancourt est, à tout prendre, une vive et curieuse
comédie
. Rien qu’à voir d’Ancourt, vous eussiez compris q
is comme un Bohémien, qu’il était venu au monde pour attirer à soi la
comédie
et pour la faire descendre des hauteurs où l’avai
vous faut renoncer, et renoncer pour toujours peut-être, à la grande
comédie
, à la comédie originale, à celle qui s’adresse à
oncer, et renoncer pour toujours peut-être, à la grande comédie, à la
comédie
originale, à celle qui s’adresse à tous les homme
ous les âges : mais en revanche vous aurez la pétulante et égrillarde
comédie
, celle qui s’occupe des moindres détails de nos m
faire bénir par le père La Thorillière qui les bénit, en bon père de
comédie
. Une fois bénis, les voilà mariés, et vive la joi
n plus que les professeurs de pathétique et de sourire ; on jouait la
comédie
sans trop d’art, mais avec autant de grâce et de
peu qu’ils se sentissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des
comédies
. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme
tissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des comédies. Et ces
comédies
, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les
ies. Et ces comédies, ils les écrivaient, tout comme ils jouaient les
comédies
des autres, sans façon, et souvent le plus simple
au miracle ! Un comédien était reçu par ses camarades, pour jouer la
comédie
, et ensuite pour faire des comédies, si la chose
u par ses camarades, pour jouer la comédie, et ensuite pour faire des
comédies
, si la chose se rencontrait ; cela se faisait par
son esprit à qui le veut prendre ; il est l’inventeur, non pas de la
comédie
bourgeoise, mais de la comédie des bourgeois. Il
re ; il est l’inventeur, non pas de la comédie bourgeoise, mais de la
comédie
des bourgeois. Il les aimait, il les flairait, il
tête levée, de leur domaine. C’est là, en effet, le second plan de la
comédie
de d’Ancourt. Ici le bourgeois, et plus loin les
ur esprit, et les Célimènes qui vivent de leur beauté. Et toute cette
comédie
est soutenue par beaucoup de verve, d’entrain et
aisait des rôles à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres
comédies
; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’éta
ncourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la
comédie
sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans le
s’adressait à Baron, non pas à d’Ancourt, pour être le parrain de ses
comédies
, tant ce bénévole Père Larue était sûr de la prob
Regnard, Baron, d’Ancourt, c’est qu’en effet chacun d’eux a écrit une
comédie
dont L’Homme à bonnes fortunes est le héros ; et
us paraît encore plus vil. Baron s’est ménagé lui-même dans sa propre
comédie
. Il n’a pas poussé très loin les petites indignit
n’entreprend même pas de le corriger. Voilà pour les deux premières
comédies
, et pour peu que vous sachiez quelle est la gaiet
de Regnard, vous devez vous imaginer sans peine ce que peut être une
comédie
de Regnard écrite pour le théâtre italien, à prop
Misanthrope que dis-je ? si près du Malade imaginaire, la Muse de la
comédie
se permette de pareils excès ? N’est-ce pas une c
ris si fort au sérieux son Homme à bonnes fortunes, qu’il a écrit une
comédie
tout exprès pour le défendre, et cette comédie es
nes, qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le défendre, et cette
comédie
est, à coup sûr, la meilleure imitation que l’on
Homme à bonnes fortunes, Regnard raconte tout d’abord le succès de sa
comédie
on s’y presse, on s’y tue. L’hôtellerie voisine e
du sa bourse, s’il avait eu une bourse ; voilà ce que lui coûte cette
comédie
, dont tant de femmes lui ont rompu la tête. — Arr
ient un peu tard, c’est que deux mille carrosses qui reviennent de la
comédie
l’ont arrêté en chemin. Cette comédie, c’est la r
carrosses qui reviennent de la comédie l’ont arrêté en chemin. Cette
comédie
, c’est la rage de Paris. Quand ils ont bien décla
ire le misérable intrigant que vous avez vu tout à l’heure dans trois
comédies
. En effet, ce chevalier à la mode, ce comte coque
é avec les dames. Le seul louis d’or dont il soit parlé dans toute la
comédie
, Don Juan le donne à un pauvre qui passe ; il n’y
chevaliers d’industrie ; vous le retrouverez dans presque toutes les
comédies
de ce temps-là, et chaque fois qu’il se montre, c
ajesté dans le ridicule. Celle-là partie, plus rien n’est reste de la
comédie
d’autrefois. 30. Mémoires, correspondance et
lles, données, en cadeau d’étrennes, à quatre grandes coquettes de la
Comédie
; un aimable prince voulait mettre à l’unisson ce
rade. Au dix-septième siècle, M. Lysidas soutenait que la bonté d’une
comédie
consiste dans sa conformité à certaines règles po
, petit et taquin. M. Lysidas ne prétend donc plus que la bonté d’une
comédie
consiste dans sa conformité aux règles posées par
mmes pèche contre ces règles éternelles. Il soutient à présent qu’une
comédie
est bonne, lorsqu’elle est conforme à l’idéal de
nt qu’une comédie est bonne, lorsqu’elle est conforme à l’idéal de la
comédie
. En conséquence, il détermine l’idéal de la coméd
e à l’idéal de la comédie. En conséquence, il détermine l’idéal de la
comédie
, et montre que Molière n’est pas comique, il déte
pondre. » Ce qu’il faut entendre par une définition a priori de la
comédie
On peut déterminer l’idée de la comédie de deu
définition a priori de la comédie On peut déterminer l’idée de la
comédie
de deux manières : a posteriori, c’est-à-dire d’a
à-dire d’après les considérations de la raison. M. Lysidas définit la
comédie
a priori. Il importe ici de ne pas lui prêter une
e genre. Pour introduire un élément a priori dans la définition de la
comédie
, il n’est pas nécessaire de faire absolument abst
ntastique. Quoi de plus inconcevable qu’une définition a priori de la
comédie
, si cette définition devait être absolument pure
en cap s’élança de la tête de Jupiter ? Une définition a priori de la
comédie
a donc un sens inintelligible et absurde, et deux
génie pour reconstruire l’animal entier. Si, devant un fragment de la
comédie
universelle, éternelle, le théâtre d’Aristophane,
nous pas sur Aristote ? Le pauvre Stagyrite ne possédait qu’un os, la
comédie
grecque ; au lieu que nous, par notre vaste conna
omédie grecque ; au lieu que nous, par notre vaste connaissance de la
comédie
chinoise, grecque, latine, espagnole, anglaise, f
sommes en mesure de composer bien plus facilement l’idée totale de la
comédie
. Toute la question est de savoir si nos notions i
l Richter et Hegel. Je vais examiner leurs définitions a priori de la
comédie
. Je vais montrer avec quelle logique ils sont par
el, de Jean-Paul et de Hegel William Schlegel raisonne ainsi : La
comédie
est le contraire de la tragédie. En effet, quand
nd je noie dans la rêverie philosophique mes notions empiriques de la
comédie
, une idée vague surnage encore dans mon esprit :
comédie, une idée vague surnage encore dans mon esprit : c’est que la
comédie
est quelque chose de gai ; or, la tragédie est ce
la tragédie est ce qu’il y a de plus sérieux dans la poésie ; donc la
comédie
est son contraire : ce qu’il fallait démontrer. P
La structure de la tragédie est simple et forte : donc le nœud de la
comédie
doit être lâche ou embrouillé. La tragédie est ra
. La tragédie est rapide dans sa marche, et va droit au but : donc la
comédie
doit être pleine de digressions et de hors-d’œuvr
ncipe moral vainqueur du principe animal : donc les personnages de la
comédie
doivent nous montrer le principe animal victorieu
a tragédie marchent sur leurs deux pieds : donc les personnages de la
comédie
doivent marcher à quatre pattes. Cette lacune dan
ire : Je préfère Aristophane à tous les poètes comiques, parce que la
comédie
à tel ou tel caractère que je trouve seulement da
trouve seulement dans son théâtre. Il devait dire : Je déclare que la
comédie
à tel ou tel caractère, parce que je préféré Aris
phane à tous les poètes comiques. Jean-Paul raisonne différemment. La
comédie
, dit-il, n’est pas le contraire de la tragédie. L
sation à l’infini est le principe du comique ? Votre définition de la
comédie
ne pourra qu’y gagner, puisque étant a posteriori
284. Hegel fonde, comme William Schlegel, l’idée qu’il se fait de la
comédie
, sur l’hypothèse d’une contradiction absolue entr
t l’unité divine de leur idée sort triomphante d’entre les ruines. La
comédie
doit donc nous montrer, au contraire, le triomphe
isciple de M. Lysidas ne déduirait-il pas ainsi a priori l’idée de la
comédie
: La comédie est le contraire de l’ode. En effet,
Lysidas ne déduirait-il pas ainsi a priori l’idée de la comédie : La
comédie
est le contraire de l’ode. En effet, Jean-Paul a
des dieux, mais des hommes. Il faut donc, de toute nécessité, que la
comédie
soit le contraire de l’ode. Car autrement, elle n
ssus du monde réel ; son style est métaphorique. Les caractères de la
comédie
sont donc : 1º l’impersonnalité (je veux dire que
r Lysidas n’a pas encore formé de disciple qui ait vraiment défini la
comédie
a priori. Mais peut-il en former ? peut-il y avoi
peut-il en former ? peut-il y avoir une définition, une notion de la
comédie
, contenant quelque chose de plus que ce que donne
que nous n’avons pas même l’intuition de l’idéal d’une seule de leurs
comédies
. La France compte par milliers des disciples de M
es, qui le déparaient. En sorte que l’archétype et le prototype de la
comédie
dans vos doctes traités, le modèle éternel et uni
e, nous font penser à celles de Molière, qui sont plus parfaites. Les
comédies
d’un maître nous remettent en mémoire celles d’un
’un maître nous remettent en mémoire celles d’un autre maître, et les
comédies
d’une école celles de son chef. Nous pouvons étab
ans le génie des grands poètes originaux, des images idéales de leurs
comédies
, et des idées obscures, mais positives et a prior
pierre philosophale, j’entends un principe unique et absolu. Car une
comédie
pourrait être parfaite selon la définition, sans
t le plus des règles et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles290. » S’il fallait
dit à genoux291 que ce chef-d’œuvre n’est pas à proprement parler une
comédie
. Nous dirions bien : Rien ne manque à Vénus, ni l
posteriori du comique Il n’y a point de définition a priori de la
comédie
, il ne peut y avoir d’idée a priori du comique pa
l y a sans doute, il doit y avoir des définitions a posteriori de l’a
comédie
, et des idées a posteriori du comique ; parlons m
semblables et diverses sont comprises sous la dénomination commune de
comédies
. Il faut donc que, sous la diversité des formes p
main ne se trompe pas, et que toutes les œuvres qui portent le nom de
comédies
, soient vraiment des comédies. Un philosophe m’af
toutes les œuvres qui portent le nom de comédies, soient vraiment des
comédies
. Un philosophe m’affirme que le Tartuffe est une
comme l’une et comme l’autre, une notion a priori du comique et de la
comédie
. Mais cette notion est impossible. Voilà un étran
de poser avec assurance les bases d’une définition a posteriori de la
comédie
, nous pouvons, avec assurance, nous dire que la c
teurs de quintessence ; ce qu’il y a de plus insignifiant dans chaque
comédie
, c’est précisément l’unité du genre ; la diversit
lantique et du Grand Océan à ceux de toutes les mers intérieures, une
comédie
a été et sera une pièce dramatique, représentant
ma profession de foi. Voilà mon idée à posteriori du comique et de la
comédie
; la voilà toute, et je trouverais étrangement ha
es téméraires ne manquent pas, et leur audace m’étonne. L’un dit : la
comédie
se borne à représenter les mœurs des hommes dans
, Bélise, Vadius, le docteur Pancrace, et Alceste. Boileau définit la
comédie
: une peinture fidèle et fine de caractères296, n
pièces espagnoles, et que les caricatures fantastiques de l’ancienne
comédie
n’étaient le plus souvent ni fines, ni fidèles. S
u’elle détruit par eux-mêmes298, et les plus vraies définitions de la
comédie
sont après tout celles des philosophes allemands,
e, si l’on voulait s’en donner la peine, on pourrait relever dans les
comédies
d’Aristophane, de Plaute et de Térence, de Shakes
mort feinte l’affection des siens, est une idée aussi vieille que la
comédie
, comme Schlegel le remarque avec un dédain absurd
idée, il la cherche tout entière dans Aristophane, dont il creuse la
comédie
à une profondeur métaphysique qui effraye. Malheu
otre définition, pour décider si le poème didactique, la satire et la
comédie
nouvelle doivent être ou non éliminés d’emblée, c
e comme chimérique sa méthode, qui consiste à déterminer l’idée de la
comédie
pour montrer que Molière n’est point comique, à d
personnages. Mais elle ne s’en tient pas là. Quelqu’un reproche à la
comédie
qu’on vient de voir, de manquer précisément d’act
ce. Elle n’a pas lu M. Lysidas ; elle ne sait pas ce que c’est que la
comédie
. Mais elle a lu des comédies ; elle a comparé ; e
as ; elle ne sait pas ce que c’est que la comédie. Mais elle a lu des
comédies
; elle a comparé ; elle a réfléchi. Elle s’est ai
uctives ? Car, remarquez-le bien, elle ne se borne pas à dire : Cette
comédie
est fort belle ; je la trouve fort belle ; n’est-
intérieur, sur l’amour. Elle croit au génie de Molière, parce que ses
comédies
la touchent ; elle croit à la beauté de L’École d
e comparaison de son esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la
comédie
, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté,
a raison. Eh quoi ! nulle logique ! nulle méthode ! Elle parle de la
comédie
, et elle ne commence pas parla définir ! Je voudr
entes, opposées, d’être comique, et une pièce de théâtre est-elle une
comédie
avant d’avoir reçu le baptême des mains d’un phil
st une détestable logicienne. 1º Elle ne définit rien. Elle prend les
comédies
comme telles sur la foi du langage, cet interprèt
l et de Hegel lui-même l’ordre particulier de beauté exprimé dans les
comédies
de Molière. Si leur intelligence est capable de s
ements pour vous empêcher d’avoir du plaisir, et quand vous lisez une
comédie
, regardez seulement si les choses vous touchent.
omique… Que la Prudence me soit en aide ! Je crois que j’ai défini la
comédie
, et nécessairement j’ai dit une sottise. C’est bi
divertir. Vous avez sur la France un grand avantage : vous goûtez les
comédies
de Shakespeare ; vous comprenez qu’on peut être c
son étoile, qui le destinait à être Paris parmi le Restaurateur de la
Comédie
. Le goût pour les Spectacles était presque généra
s particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la
Comédie
. Poquelin entra dans une de ces sociétés, qui fut
qui, par leur constitution irrégulière, méritaient à peine le nom de
Comédies
, telles que le Docteur amoureux, les Trois Docteu
Roi en 1665 ; et ce fut alors, que l’on vit règne le vrai goût de la
Comédie
sur le Théâtre Français. Les Pièces de Molière
eux, et si ressemblants avec les objets qu’il avait voulu peindre. La
Comédie
prit une nouvelle forme, et s’anoblit entre ces m
che encore de s’être trop occupé du Peuple, dans quelques-unes de ses
Comédies
; et ce reproche est fondé ; mais il faut envisag
ctitude, chez lequel on dîne. Rotrou avait dit avant Molière, dans sa
Comédie
des Sosies : Point, point d’Amphitrion, où l’on
dessus du Moderne ; mais ayant ouï dire que Molière voulait faire une
Comédie
des Femmes Savantes, elle supprima sa dissertatio
1801, Moliérana, 39, p. 69 Tome I, p. 71 « J’étais hier à la
Comédie
, disait une jeune Dame. Je vis jouer l’Amphitrion
crois bien, lui dit une femme aussi vertueuse que spirituelle : cette
Comédie
est sans doute divertissante : c’est bien dommage
alien, Ludovico Dolce 7, avait imité l’Amphitrion de Plaute* dans une
Comédie
intitulée Il Marito 8. Dryden9 a aussi traité le
’on avait méprisé peu de temps auparavant. Tome I, p. 128 Cette
Comédie
a été traduite en plusieurs Langues, et jouée sur
ures. Tome I, p. 128 M. Riccoboni13, dans ses remarques sur les
Comédies
de Molière, a prétendu que la première Scène du S
cien Théâtre, M. Riccoboni aurait vu que la Belle Plaideuse, mauvaise
Comédie
de Boisrobert, avait fourni à notre Poète le Cane
t étonnant que M. Riccoboni qui a cherché des ressemblances entre les
Comédies
Italiennes et celles de Molière, n’ait pas fait m
i se battaient en duel. Il fut chargé du rôle de la Flêche 19 dans la
Comédie
de l’Avare ; et Harpagon dit de ce Valet, par all
personnage. Tome I, p. 155 On disait que le Philosophe de cette
Comédie
[Le Bourgeois gentilhomme] était copié d’après Ro
liérana, 12, p. 43-44 Tome I, p. 156 Molière, dans cette même
Comédie
, a donné, dit-on, le portrait de Mlle Molière*, s
p. 156-157 L’ambassadeur de Siam, étant à Paris en 1686, vint à la
Comédie
Française, et vit jouer le Bourgeois-Gentilhomme.
a, 37, p. 67-68 Tome I, p. 213 ; tome III p. 368 Cette petite
Comédie
est tirée d’une Pièce Italienne, intitulée Il Cor
la dédia à Molière, en lui disant : Qu’enchanté des beautés de cette
Comédie
, il s’était aperçu, après y avoir été cinq à six
es amis en Province l’ayant prié de lui donner des nouvelles de cette
Comédie
, il la lui avait envoyée ; mais quelque temps apr
e que l’on prétend. Tome I, p. 224 À la Scène seizième de cette
Comédie
[La Comtesse d’Escarbagnas], après que M. Thibaud
son nom. La Ledoux et La Tourelle furent punies devant la porte de la
Comédie
. Tome I, p. 230 Il parait que la Princesse
Allez la chercher ; en ai-je une douzaine ? Tome I, p. 255 Une
Comédie
Italienne du Sechi 39, intitulée : La Filia credu
alait les Provinces ». Ce Compliment fut fort bien reçu, et la petite
Comédie
du Docteur Amoureux très applaudie. Molière faisa
s caractères des hommes. Il regrettait fort qu’on eût perdu la petite
Comédie
du Docteur Amoureux, parce qu’il y a toujours que
trion. Tome I, p. 274 1705, Grimarest, p. 76-77 Don Quichotte,
Comédie
, jouée par la Troupe de Molière après le retour d
ana, 72, p. 106-108 Tome I, p. 282 L’idée principale de cette
Comédie
[L’École des femmes] est tirée d’un Livre intitul
atières. Tome I, p. 285 Stances de Despréaux à Molière, sur la
Comédie
de L’École des femmes, que plusieurs gens frondai
u’on connaisse au Théâtre ; c’est un Dialogue plutôt qu’une véritable
Comédie
. Molière y fait autant la satire de ses Censeurs,
édée d’un Prologue intitulé L’Ombre de Molière 50, par l’Auteur de la
Comédie
, lequel a gardé l’Anonyme, et a fait imprimer L’É
5 Tome I, p. 335 M. Fouquet* engagea Molière à composer cette
Comédie
pour la fameuse Fête qu’il donna, au Roi, et à la
ée Villars. Jamais entreprise de Théâtre ne fut si précipitée ; et la
Comédie
des Fâcheux fut conçue, faite, apprise, et représ
Auteur du Voyage de Bachaumont, avait beaucoup aidé Molière dans ses
Comédies
. Ils étaient certainement fort amis ; mais on tie
Scène qu’il eût empruntée de Chapelle*. Il est bien vrai que dans la
Comédie
des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eu
Scène qu’il eût empruntée de Chapelle*. Il est bien vrai que dans la
Comédie
des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eu
dit Sieur Corneille. Tome I, p. 354 Le Silence du Roi sur cette
Comédie
[Les Femmes savantes], causa à Molière le même ch
éputation, en l’immolant sur le Théâtre, à la risée publique, dans la
Comédie
des Femmes savantes. Tome I, p. 355-356 cf
re à propos du baume sur les plaies. » Tome I, p. 360-361 Cette
Comédie
a reçu sur le Théâtre plusieurs changements qu’il
l n’est pas inutile de savoir. Ce sujet fut apporté en France par les
Comédies
Italiens, qui l’avaient eux-même imité des Espagn
67 mit ensuite le même sujet en vers. Rosimond68 fit encore une autre
Comédie
sur le même plan pour la Troupe du Marais. Enfin
re a inséré, dans cette Pièce, deux Scènes imitées du Pédant Joué 69,
Comédie
de Cyrano de Bergerac*. Mais lui-même, dans son e
Fourberies de Scapin est faite d’après la première Scène de la Soeur,
Comédie
de Rotrou70. Voici cette Scène, en partie : Léli
isanthrope.73 En effet, les gens de goût se récrièrent contre cette
Comédie
; mais le Peuple, à qui Molière avait eu intentio
e cette Pièce. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce soir une
Comédie
; voulez-vous en être ? Molière trouva une nombre
de l’Hôtel de Bourgogne*, et Boursault*, qui avait fait contre lui la
Comédie
du Portrait du Peintre. Boursault* n’est pas épar
le traîne à écorche cul jusques dans la coulisse, avec quoi finit la
Comédie
. Tout cela est revêtu du style le plus bas et le
he de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
Comédie
» ! Tome I, p. 507-50879 Dans le temps que
s Petits-Maitres à l’envie allèrent voir l’original du Fleurant de la
Comédie
. Il fit force connaissances ; la célébrité que Mo
8 Le latin macaronique, qui fait tant rire à la fin de cette même
Comédie
, fut fourni à Molière par son ami Despréaux, en d
s Gardes-du-corps, les Gendarmes et les Chevaux-légers entraient à la
Comédie
sans payer ; et le Parterre en était toujours rem
èrent, et résolurent de forcer l’entrée ; ils allèrent en troupe à la
Comédie
, et attaquèrent brusquement les gens qui gardaien
l avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la
Comédie
; que sa Troupe serait toujours ravie de les rece
t depuis ce temps-là, la Maison du Roi n’est point entrée gratis à la
Comédie
. 1801, Moliérana, 4, p. 36 Tome I, p. 518
froy88, Jésuite, fit jouer en 1753, au Collège de Louis le Grand, une
Comédie
intitulée aussi le Misanthrope : mais différente
de suite, mais toujours suivi du Misanthrope. La farce fit écouter la
Comédie
. Tome I, p. 559 On rapporte un fait singuli
ait singulier, qui peut avoir contribué à la disgrâce de la meilleure
Comédie
[Le Misanthrope] qui ait jamais été faite. À la p
aux, après en avoir vu la troisième représentation, soutint que cette
Comédie
aurait bientôt un succès des plus éclatants. 18
p. 559-560 1705, Grimarest, p. 101 Les faux dévots, irrités de la
Comédie
du Tartuffe, dont il avait paru trois Actes dès 1
Tome I, p. 560-561 1742, Bolaeana, p. 151 Il y a dans cette même
Comédie
un trait que Molière, habile à saisir le ridicule
Angélo fut surpris de voir dans l’affiche de la Troupe de Molière, la
Comédie
du Misanthrope annoncée et promise ; et trois sem
die de Bérénice 92, il représentait le rôle de Colin93 dans la petite
Comédie
de La Noce de Village 94. Cet Acteur jouant d’ori
: La Pièce fut jouée avec un applaudissement général. Au sortir de la
Comédie
, Ménage* prenant Chapelain* par la main : « Monsi
d s’écria du milieu du Parterre : « Courage, Molière ; voilà la bonne
Comédie
. » 1801, Moliérana, 14, p. 44-45 Tome II,
er qu’il n’y a eu que lui seul, après Molière, qui ait fait de bonnes
Comédies
en vers. La seule Pièce de caractère qu’on ait eu
cile que de faire rire les honnêtes gens, on se réduisit à donner des
Comédies
romanesques, qui étaient moins la peinture fidèle
ni tragique, manifestait l’impuissance de faire des Tragédies et des
Comédies
. Cette espèce cependant avait un mérite, celui d’
ue le premier Acte et la moitié de la première Scène du second. Cette
Comédie
, ainsi que Psyché, fut traduite en Italien par Ri
e II, p. 120 Cette Pièce, très ancienne en Italie, est tirée d’une
Comédie
Espagnole, intitulée Desdein con le Desdein, d’Au
dans la reprise qu’on devait faire de ce même Ballet, en composant la
Comédie
du Sicilien, pour la mettre à la place de la Past
; et qu’il en est le seul dispensateur. » Tome II, p. 202 Cette
Comédie
n’est qu’une traduction libre de la Serva amoroso
la Belle-mère, et tout le dénouement. Tome II, p. 202 Voici une
Comédie
qui a fait beaucoup de bruit, et a été longtemps
ime qu’ils ne purent lui pardonner ; et ils s’armèrent tous contre sa
Comédie
avec une fureur incroyable. Ils n’avaient garde d
urquoi sera-t-il permis, répondit-il, au Père Maimbourg, de faire des
Comédies
en chaire, et qu’il ne me sera pas permis de fair
664, en présence du Roi et des Reines. Le Roi défendit dès-lors cette
Comédie
pour le Public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et
scernement, ajoutant que pour lui, il ne trouvait rien à dire à cette
Comédie
. Les Faux dévots profitèrent de cette défense pou
s son Tartuffe. Le Roi, en écoutant les trois premiers Actes de cette
Comédie
aux Fêtes de Versailles, ne se rappelait point la
assez bien l’idée qu’il avait alors dans la tête, en travaillant à sa
Comédie
de l’Imposteur, on vint présenter à son Excellenc
ersonnes ont écrit que Molière devait au Théâtre Italien l’idée de sa
Comédie
du Tartuffe. On cite un canevas très-ancien, dont
s, et en particulier le Poète Gigli112, qui ont tiré ce Canevas de la
Comédie
de Molière, et l’ont intitulé Doctor Bacchetone 1
ce de la fameuse Ninon de l’Enclos*. Ce grand Comique lui ayant lu sa
Comédie
du Tartuffe, Ninon admira l’ouvrage et lui fit le
éaux a adressé une Épître117, sachant que Molière travaillait à cette
Comédie
, lui porta un ample Mémoire de toutes les hypocri
drais bien savait pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
Comédie
de Molière, ne disent rien de celle de Scaramouch
e*. À quoi le Prince répondit : La raison de cela, Sire, c’est que la
Comédie
de Scaramouche* joue le Ciel et la Religion, dont
evait représenter dans le Tartuffe. Tome II, p. 209 La première
Comédie
que Piron* vit à Paris, fut le Tartuffe : son adm
l’homme de génie, le Fondateur, et le plus parfait modèle de la bonne
Comédie
, leur bienfaiteur et leur père. Il déclara en mêm
sur l’original. Tome II, p. 324-325 Molière a puisé dans cette
Comédie
de Boisrobert132, l’idée de plusieurs Scènes de l
eait Molière. Tome II, p. 393 1705, Grimarest, p. 138-139 Cette
comédie
[Monsieur de Pourceaugnac] fut faite à l’occasion
n des Pièces de ce genre, qu’il aimerait mieux se voir jouer dans une
Comédie
bien faite et dans le bon genre, que d’assister s
son étoile, qui le destinait à être Paris parmi le Restaurateur de la
Comédie
. Le goût pour les Spectacles était presque généra
s particulières se faisaient un divertissement domestique de jouer la
Comédie
. Poquelin entra dans une de ces sociétés, qui fut
qui, par leur constitution irrégulière, méritaient à peine le nom de
Comédies
, telles que le Docteur amoureux, les Trois Docteu
Roi en 1665 ; et ce fut alors, que l’on vit régner le vrai goût de la
Comédie
sur le Théâtre Français. Les Pièces de Molière
eux, et si ressemblants avec les objets qu’il avait voulu peindre. La
Comédie
prit une nouvelle forme, et s’anoblit entre ces m
che encore de s’être trop occupé du Peuple, dans quelques-unes de ses
Comédies
; et ce reproche est fondé ; mais il faut envisag
s voulant de la mort, ainsi que de la vie, Être l’Imitateur, dans une
Comédie
, Pour trop bien réussir, il réussit très-mal ;
l’aimait beaucoup ; et comme ce vieillard avait de la passion pour la
Comédie
, il menait souvent le petit Poquelin à l’Hôtel de
du parti que son fils avait pris d’aller dans les Provinces jouer la
Comédie
, le fit solliciter inutilement par tout ce qu’il
re lui persuada de l’embrasser lui-même, et d’être le Docteur de leur
Comédie
; lui représentant que le peu de Latin qu’il sava
du Tartuffe, lorsqu’il arriva une défense du Parlement de jouer cette
Comédie
. « Messieurs, dit Molière en s’adressant à l’asse
vait le moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses
Comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
de plusieurs Seigneurs, quels Auteurs avaient le mieux réussi pour la
Comédie
? Je n’en connais qu’un, reprit le Satyrique ; et
des noms propres 2007). 4. Chapuzeau, 1661, L’Académie des femmes :
comédie
en 3 actes et en vers. 5. Aquin, Antoine d’ (16
Coquille : Il Merito → Il Marito. Dolce, Lodovico, 1545, Il Marito :
comédie
en 5 actes et en vers. 9. Dryden, John Aldwink
r et librettiste (King Arthur avec Purcell). Dès 1663, il instaure la
comédie
gaie, développant de spirituels badinages entre g
1705 – Lisbonne, 1754) : écrivain anglais, auteur d’une trentaine de
comédies
. Son Author’s Farce est une pochade sur la comédi
’une trentaine de comédies. Son Author’s Farce est une pochade sur la
comédie
contemporaine, comme Tom Thumb (Tom Pouce, 1730)
rub Street Opera, de la famille royale. Interdit, il se consacre à la
comédie
sérieuse, The modern Husband (l’Époux moderne), e
1532) offusque le reste de son œuvre. Pour le théâtre, il écrit cinq
comédies
, dont une inachevée. Dans le prologue de la premi
lequin cocu imaginaire) : canevas italien en prose et en trois actes.
Comédie
qui n’a pas été imprimé. 26. Selon la notice de
de Belus, roi des Assyriens ? 33. Selon Clément et de Laporte, la
comédie
joué est Le Concert ridicule de Palaprat. Comédie
t et de Laporte, la comédie joué est Le Concert ridicule de Palaprat.
Comédie
en un Acte et en prose dont la première représent
de 1694. 34. ??? 35. ??? 36. Voisenon, 1746, La Coquette fixée :
comédie
en 3 actes et en vers, avec un divertissement, au
lien. 37. Chappuzeau, 1663, La Dame d’intrigue ou le riche vilain :
comédie
en 3 actes et en vers. 38. Chappuzeau, Samuel (
s sur le mode de vie des comédiens. Il traite : « I. De l’Usage de la
comédie
, II. Des auteurs qui soutiennent le théâtre, III.
siècle. 40. Secchi, 1581, L’interesse (La Filia creduta Maschio) :
comédie
. 41. Donneau de Visé, Le Mercure galant : revue
ce (1349-1253) Le Décaméron. 49. Voisenon (1739) L’École du Monde :
comédie
en 1 acte et en vers libre. 50. 1674, L’Ombre d
comédie en 1 acte et en vers libre. 50. 1674, L’Ombre de Molière :
comédie
en 1 acte et en prose. 51. Voisenon, Claude-Hen
et homme de lettres. (Wikipédia). 52. Larivey, 1579, Les Esprits :
comédie
en 5 actes et en prose. 53. Regnard, Jean-Franç
et en prose. 53. Regnard, Jean-François (1700) Le Retour imprévu :
comédie
en 1 acte et en prose. 54. Larivey, Pierre de (
La Dama del Olivar. Tirso est aussi l’auteur des très divertissantes
comédies
de mœurs ou d’intrigue :[...].(DET, B. Sesé p. 16
Pierre de Villiers, joué à l’hôtel de Bourgogne en 1660. Deux autres
comédies
peuvent lui être sûrement attribuées : Les Ramone
(DLF XVII, p. 1113) 69. Cyrano de Bergerac, 1654, Le Pédant joué :
comédie
en 5 actes et en prose. Selon la notice de la plé
Il composa plusieurs pièces, tragédies (Justin, Catilina, Basilide),
comédie
(Le Misanthrope), ballets, pour les collèges nomb
aysan et servant d’Arnolphe. 96. Molière, 1666, Pastorale Comique :
comédie
en 1 acte et en vers, troisième entrée du Ballet
es de la diplomatie et de l’espionnage, plus rentables. Ses premières
comédies
sont des imitations de Molière, dans le petit mon
é à produire des pièces plus originale, qui inaugurent le genre de la
comédie
larmoyante, avec en particulier le Philosophe mar
die-ballet. Il eut aussi quelque bonheur au Théâtre-Français avec six
comédies
et quatre tragédies, notamment Inès de Castro. Il
ièces religieuses et d’intermèdes comiques, il brille surtout par ses
comédies
profanes, au sujet souvent peu original mais où l
06. Goldoni, Carlo, 1752, La Serva amorosa (La Servante amoureuse) :
comédie
, en trois actes et en prose. 107. Goldoni, Carl
e nombreux livrets d’intermèdes comiques ou d’opéras et plus de cents
comédies
. (DET p. 736 V. Tasca). 108. Selon Pierre Bonva
et l’amant de Domitie. 129. Le Beau de Schosne, 1773, L’Assemblée :
comédie
en un acte et en vers. 130. Acte III, scène 1.
e : renchér → renchéri. 132. Boisrobert, 1653, La Belle plaideuse :
comédie
en 5 actes et en vers. Boisrobert, François Le M
’anecdote en tome I p. 226-227 137. La Fausse Clélie ou l’inconnu :
comédie
, d’un auteur anonyme (selon les Anecdotes Dramati
nneau de Visé, Jean, 1679, La Devineresse ou les faux enchantements :
comédie
en 5 actes, en prose et musique. 151. La Grange
Il manquait à la littérature française un commentaire complet des
comédies
de Molière. Bret a bien publié une édition des œu
de lettres. En tête de mon Commentaire j’ai placé un Discours sur la
Comédie
. A la suite, est la vie de Molière, et le jugemen
soumettre au public et aux critiques le Discours que j’ai fait sur la
Comédie
, et qui précédera les Œuvres de Molière. Je publi
us beaux génies qui aient jamais honoré la France. Discours sur la
comédie
. S’il est un art digne d’attirer notre admirat
ligne de démarcation. La première partie de l’art dramatique, appelée
comédie
, fut consacrée à corriger les hommes, à attaquer
t enrichie de chefs-d’œuvre. Alors, plus régulière dans sa marche, la
comédie
s’attacha uniquement à scruter profondément notre
reux couronna ses efforts. Se reconnaissant dans les portraits que la
comédie
lui offrait, l’homme s’étudia et finit par se cor
nant que j’ai fait connaître l’origine, le but et les avantages de la
comédie
, je vais examiner quels sont les écueils qui l’en
rasser toute l’étendue. Je ne parlerai donc ici que de deux genres de
comédies
. La comédie de caractère, celle de mœurs. Aux reg
l’étendue. Je ne parlerai donc ici que de deux genres de comédies. La
comédie
de caractère, celle de mœurs. Aux regards de tout
ie, la méchanceté, la passion du jeu1 ; toutes ont fourni le sujet de
comédies
de caractères, qui sont les chefs-d’œuvre de notr
les d’avoir assez d’étendue et de profondeur pour être le sujet d’une
comédie
de caractère. Beaucoup de littérateurs ont souten
e fixer les regards de tous les hommes, je vais d’abord traiter de la
comédie
de caractère. Je prouverai qu’il n’en existe qu’u
mbre qui puissent réunir toutes les conditions imposées à ce genre de
comédie
. Comédie de caractère. Un caractère ne plaît
issent réunir toutes les conditions imposées à ce genre de comédie.
Comédie
de caractère. Un caractère ne plaît, n’intéres
étudié le théâtre, essaie maintenant de transporter sur la scène une
comédie
de caractère. Comment pourra-t-il espérer raisonn
uccombera dans les suivants. Depuis Molière, combien comptons-nous de
comédies
de caractère, proprement dites, qui renferment to
sur plusieurs caractères à la fois ; ils ont réussi à faire de bonnes
comédies
de mœurs, mais non des comédies de caractère. Je
is ; ils ont réussi à faire de bonnes comédies de mœurs, mais non des
comédies
de caractère. Je vais maintenant passer à la comé
s, mais non des comédies de caractère. Je vais maintenant passer à la
comédie
de mœurs. Comédie de mœurs. Il ne faut pas
ies de caractère. Je vais maintenant passer à la comédie de mœurs.
Comédie
de mœurs. Il ne faut pas conclure de ce que j’
après lui l’ont traitée, elle s’est presque élevée à la hauteur de la
comédie
de caractère. Quel esprit pénétrant pour saisir l
eurs portraits ; ils ont racheté les développements si précieux de la
comédie
de caractère, et ont instruit et amusé en même te
ent admirables, et par des traits pleins de force et de vérité. Si la
comédie
de caractère et celle de mœurs sont bien distinct
is maintenant examiner les qualités qui constituent l’invention de la
comédie
. Elle se compose de trois parties. Les caractè
ce que le cœur humain a de plus mystérieux, que le dernier mot d’une
comédie
soit le plus pénétrant. Aussi, un caractère doit-
e principal auquel tout doit se rapporter. Dans toutes ses meilleures
comédies
, Molière a toujours opposé avec la plus grande ha
s un autre ? C’est violer la vraisemblance. Unité de temps. La
comédie
ne représente qu’un seul fait, elle ne doit donc
d’autres rapports, ne peut jamais obtenir un succès durable. Dans les
comédies
de caractère et de mœurs, l’intérêt principal doi
t leur causer de tendres émotions. Dans presque toutes ses meilleures
comédies
, on voit de jeunes amants sacrifiés par leurs par
, en même temps que son esprit s’instruit et se forme. Dans une seule
comédie
(le Tartuffe), Molière a porté l’intérêt jusqu’au
sa nature, doit toujours être dépendante et subordonnée au but de la
comédie
, d’instruire en attaquant les vices. Il doit même
élératesse de Tartuffe ressortent davantage. Tout auteur qui dans une
comédie
saura parler à l’esprit et au cœur, est assuré d’
sonnes marquer leur étonnement sur le peu d’effet que nos excellentes
comédies
produisent sur le peuple, sur les gens sans éduca
tous les hommes, comme la reconnaissance, etc. Le principal but de la
comédie
étant de corriger les vices, les vertus n’entrent
, l’Indiscret. 3. Ici le mot caractère s’applique indifféremment aux
comédies
de mœurs ou de caractère proprement dites 4. Lou
z prévenus cependant que nous entrons dans les domaines fleuris de la
comédie
, à la suite de mademoiselle Mars, et que bientôt
t mademoiselle Rachel à son aurore ; il arriva, juste à l’heure où la
comédie
était vivante encore, où la tragédie expirée alla
es conseils. Entre ces deux femmes, celle-ci qui s’en va emportant la
comédie
avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa
cela, et c’est absurde. À chacun son règne, à chacun son sceptre ; la
comédie
a ses causes, la critique a les siennes ; pas un
France, le prince de Conti, qui a publié, lui aussi, un Traité de la
comédie
et des spectacles que ni toi ni les tiens vous n’
eux s’est trouvé consolé ; si ce misérable s’est senti châtié ; si la
comédie
, errante dans les nues du journal de chaque jour,
gtemps, pour si peu. « Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la
comédie
, a dit un maître ; l’une représente les grands év
es mœurs de son pays, tombe trop bas quand il imite le badinage de la
comédie
italienne. » Et Fénelon cite, pour finir, les de
’esprit de Bossuet. En sa qualité de père de l’Église, il haïssait la
comédie
, il exécrait les comédiens et les comédiennes, il
lière. Il se rappelait sans doute qu’il avait rencontré Molière et sa
comédie
au milieu de Versailles, dans tous les salons, da
ui se présentaient de toutes parts à la représentation d’une pareille
comédie
, les calculs du poète étaient sûrs. Molière avait
lière le mit habilement à profit pour l’introduire à son tour dans la
comédie
. L’ironie, la malice, le sang-froid railleur de P
es ! — que si les Lettres provinciales n’eussent pas été en effet une
comédie
pleine de gaieté, de sel, de grâce et d’atticisme
et une comédie pleine de gaieté, de sel, de grâce et d’atticisme, une
comédie
, en un mot, digne de Molière, personne ne les eût
ce peuple fatigué de dissertations religieuses. Notez aussi que si la
comédie
de Molière n’eût pas été grave, imposante, sévère
si mademoiselle de Lenclos dut accueillir et favoriser cette immense
comédie
où toutes les vanités, tous les crimes et tous le
e du salon, Tartuffe fut applaudi comme une très grande et très belle
comédie
. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que le roi
ent vu jouer et ceux qui l’avaient entendu lire, ne savaient de cette
comédie
que les trois premiers actes, et l’on se demandai
actes, et l’on se demandait : Comment ferait le poète pour tirer une
comédie
plaisante de cet affreux drame ? Certes, j’imagin
s, accourt à cette fête sans égale parmi les batailles suprêmes de la
comédie
. La seizième lettre de Pascal, l’apologie du vol,
Ils avaient même offert à Molière double part toutes les fois que sa
comédie
serait jouée (en effet cette double part fut payé
ortir de cet embarras immense, et par quels secours représenter cette
comédie
, ou plutôt cette provocation ardente à tous les d
eins-pouvoirs, les sieurs de La Grange et de La Thorillière, à qui la
Comédie
donna mille francs pour leur voyage. Les députés,
e aux plus simples conjectures qu’elle a pu avoir de la chose ; et la
comédie
a été défendue, et tout Paris s’est scandalisé de
tion à son poète, sinon il ne faut plus que Molière songe à faire des
comédies
; il renonce à la gloire « de délasser Sa Majesté
il faut que le roi choisisse entre lui ou ses ennemis ; sinon plus de
comédies
pour le château de Versailles, ce qui était une g
homme, les véritables gens de bien, qui désapprouvaient hautement sa
comédie
, devaient l’inquiéter au fond de l’âme ; aussi dé
a comédie, devaient l’inquiéter au fond de l’âme ; aussi défend-il sa
comédie
par des raisons excellentes, naturelles, modestes
die par des raisons excellentes, naturelles, modestes ; disant que la
comédie
est presque d’origine chrétienne ; qu’elle doit s
ts comme les autres. S’il y a des pères de l’Église qui condamnent la
comédie
, il y en a d’autres qui l’approuvent ; — les phil
ôtres ; que si la Rome des empereurs, la Rome débauchée a proscrit la
comédie
, en revanche elle a été en grand honneur dans la
ivertissements, on n’en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. » Il finit par se mettre à l’abri du roi et de M
lus pressante et la plus précise ; elle est aussi convaincante que la
comédie
elle-même, et pendant bien longtemps je me suis é
ns y répondre, un pareil argument. Mais voici que cette Préface et la
comédie
de Molière, ont été en effet réfutées par le seul
ps, ne pouvait pas ne pas s’inquiéter d’un homme comme Molière, d’une
comédie
comme Tartuffe et d’une Préface comme la Préface
de Meaux ! Il découvrit, lui qui voyait tout, en tête d’une méchante
comédie
de Boursault, une dissertation littéraire et reli
gieux, de son propre aveu, n’avait jamais lu, encore moins vu, aucune
comédie
, ni de Molière, ni de Racine, ni de Corneille ; s
and il était jeune, il s’était fait une idée métaphysique d’une bonne
comédie
, il avait raisonné là-dessus en latin, et c’est c
P. Caffaro, traduite en français, qui avait paru, comme Préface d’une
comédie
de Boursault, au grand étonnement du bon Père Caf
re, il cherchait une occasion, un prétexte de dire son opinion sur la
comédie
: il trouve le père Caffaro sous sa main, et il s
ngt ans. Molière a dit que quelques Pères de l’Église approuvaient la
comédie
; Bossuet répond au P. Caffaro que saint Thomas l
us ne pouvons passer pour honnêtes les impiétés dont sont pleines vos
comédies
». Oui, P. Caffaro, ce Molière, dont vous n’avez
ies ». Oui, P. Caffaro, ce Molière, dont vous n’avez pas lu une seule
comédie
, a fait représenter des pièces « où la piété et l
parterre et toutes les loges ! » Ô Monseigneur, telle était donc la
comédie
de votre temps ? Oh ! que je vous porte envie ! Q
es larmes qui arrachaient des larmes ? Ô Monseigneur, depuis vous, la
comédie
est bien changée ! Si vous saviez comme à cette h
gnez-vous pas avec cette belle peinture, d’envoyer votre théatin à la
comédie
, ne fût-ce que pour voir comment les comédiens et
eux peuvent changer d’habit sans pécher, quand ils veulent aller à la
comédie
ou autre part. Tel est cependant ce grand Bossuet
Tel est cependant ce grand Bossuet, que dans cette attaque contre la
comédie
, malgré lui, il place la comédie aussi haut que M
et, que dans cette attaque contre la comédie, malgré lui, il place la
comédie
aussi haut que Molière lui-même ; il en fait le p
que, aussi bien que l’expliquerait Marivaux lui-même, comment dans la
comédie
l’honnêteté nuptiale n’est qu’un leurre, « car la
ement à cet amour profane que se rattache l’intérêt des plus honnêtes
comédies
. « On commence, dit-il encore, par se livrer aux
’appelle Thaïs), le spectateur serait transporté comme l’auteur de la
comédie
le voulait ? Toute comédie veut inspirer le plais
eur serait transporté comme l’auteur de la comédie le voulait ? Toute
comédie
veut inspirer le plaisir d’aimer ; on en regarde
ger à ce qu’on pourra devenir après. » Nulle part et par personne la
comédie
n’a été mieux définie et mieux comprise que par B
sens. « C’est à cet ascendant de la beauté qu’on fait servir dans les
comédies
, les âmes qu’on appelle grandes, ces doux et invi
umé, on n’a rien écrit de plus juste et de plus sensé sur l’art de la
comédie
, que cette réponse de Bossuet à la préface de Tar
l était impossible de mieux démontrer que ne l’a fait Bossuet, que la
comédie
était, non pas l’école des mœurs, mais l’école de
passions. Après avoir lu cette lettre admirable et sans réplique, la
comédie
eût bien fait de renoncer à sa prétention, d’être
expliqué d’une façon admirable le but, les moyens, les passions de la
comédie
. Il y a même un passage où il indique clairement
peare en parlant des Anglais « qui se sont élevés contre nos héros de
comédie
, galants à propos et hors de propos, et poussant
de Racine, les tragédies de Sophocle qui avaient laissé l’amour à la
comédie
, « comme une passion qui ne pouvait soutenir le s
poursuite de cet art qu’il a entrevu dans ses rêves, et cherchant la
comédie
errante, comme ce héros, son contemporain, qui ch
te, la chevalerie était morte, et qu’aux premiers jours de Molière la
comédie
était à naître encore. Ô la belle chose, avoir vi
prit français, avant de trouver des ressources inouïes dans sa propre
comédie
; il est comédien avant d’être un poète comique.
en avant d’être un poète comique. Ainsi ont fait les fondateurs de la
comédie
grecque ; ainsi a fait le roi du théâtre anglais
e. il comprit, d’un coup d’œil, toute sa vocation. Il savait faire la
comédie
, il était sûr de sa découverte, restait à présent
autel. En ce moment le siècle de Louis XIV s’agrandit de moitié ; la
comédie
a son temple et son dieu, la tragédie a son templ
médien, cette poésie du second ordre, avait merveilleusement servi la
comédie
naissante de Molière. Une fois directeur et poète
errante ! Alors sa verve ne tarissait pas. Avec un mot il faisait une
comédie
. Le Donec gratus d’Horace défrayait tout Le Dépit
nec gratus d’Horace défrayait tout Le Dépit Amoureux, cette charmante
comédie
qui a produit tant de charmantes bouderies ; L’Av
à cet homme, on était sûr de l’obtenir sur-le-champ ; rire ou larmes,
comédie
ou drame ; poésie, satire, morale, bouffonnerie.
gaie et si charmante que Molière a jetée, à pleines mains, dans cette
comédie
en trois actes, il n’y a pas, dans tout le drame
up de feu, les blessures que fait une épée. Allez donc jouer pareille
comédie
en présence de vieux généraux blanchis sous le ha
ur s’amuser, franchement et gaiement et sans repentir, à une pareille
comédie
. Pour ma part, si je voulais donner à un étranger
aucoup nous plaire. D’où il suit que si vous avez beaucoup ri à cette
comédie
, c’est que ma foi ! ce jour-là, vous étiez bien d
aujourd’hui, à savoir : deux poètes comiques au moins pour faire une
comédie
; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragéd
édie ; trois comédiens qui jouent : celui-ci la tragédie, celui-là la
comédie
, et cet autre le drame ; enfin un commissaire roy
sèche, son pouls est agité par la fièvre ; il donnerait sa meilleure
comédie
pour rester au lit et attendre paisiblement la mo
s, plus longtemps, le témoin de cet horrible duel de la mort et de la
comédie
, du rire extérieur et de la souffrance interne ;
ne ; non, je ne veux pas vous montrer ce grand mort qui joue ainsi la
comédie
, on le trouverait plus touchant et plus terrible,
de ses productions les plus faciles ; tout s’arrête aussitôt, pas une
comédie
et pas un drame ; en ce moment la tragédie est mu
ême dans un travail de vingt-cinq ans) j’arrive au commencement de la
comédie
et à la fin de la comédie, c’est-à-dire que, part
gt-cinq ans) j’arrive au commencement de la comédie et à la fin de la
comédie
, c’est-à-dire que, partant de Molière j’arrive à
roi qui régnait à Versailles et du peuple de France ! De sa naissante
comédie
il avait entretenu la province, et déjà la ville
réer : la langue, les mœurs, l’esprit, l’art et les convenances de la
comédie
. Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et
prit, l’art et les convenances de la comédie. Écoutez avec soin cette
comédie
de L’Étourdi, et vous comprendrez quel sage espri
des lazzis les plus vifs de ces illustres farceurs. À cette heure la
comédie
en est encore aux joies et aux hasards d’une aven
est encore aux joies et aux hasards d’une aventure. C’est toujours la
comédie
de la place publique, l’esprit qui se jette en pl
in air, le rire qui se tient à deux mains pour ne pas éclater ; cette
comédie
sent le bon peuple de France, le bon Parisien ; e
mal tissu ! Il faut donc accepter avec joie ces vieilles et franches
comédies
qui ont été, pour Molière et pour son peuple, une
nos jours cependant une des bonnes et belles représentations de cette
comédie
informe et charmante dont nous ayons gardé le sou
nts ou risibles ; soudain vous allez faire de rien quelque chose, une
comédie
d’un geste, un drame d’un seul cri : émue ou rian
ne, et la gloire de mademoiselle Mars ! C’est un des privilèges de la
comédie
de Molière d’être attendue impatiemment, toutes l
ut impatiemment écoutée ! Évidemment, le public était préoccupé de la
comédie
, et il écoutait sans trop de plaisir les colères
les colères éloquentes d’Hermione ! Il faut dire aussi que l’ancienne
comédie
a cela de bien fait que presque toujours elle est
de bien fait que presque toujours elle est jouée avec ensemble ! Une
comédie
de Molière, c’est l’a b c et l’Évangile du comédi
ettes et les tragédies de l’Ambigu, les pommes de terre frites et les
comédies
de la Gaîté ; et toi-même, orchestre en linge bla
u’à savoir que tout à l’heure Mascarille va paraître dans la première
comédie
que Molière ait écrite, L’Étourdi, il y a de cela
ts ans. Quand Molière écrivit, au courant de la plume, cette curieuse
comédie
, il était le plus jeune, le plus amoureux et le p
Il menait la joyeuse vie du Bohémien, qui est un des attributs de la
comédie
, cette aimable fille de joie et d’esprit, née dan
ar son vagabondage. En ce temps-là Molière ne s’amusait qu’à jouer la
comédie
et non pas à en faire. Si parfois il improvisait
dix chefs-d’œuvre !) ne ressemble pas mal au hasard qui a dicté cette
comédie
: L’Étourdi. Pur hasard, convenez-en ; mais que d
ice signalé, ni une leçon, ni une moralité, ni rien de ce que sera la
comédie
un peu plus tard. — Je vous l’ai dit, nous ne vou
e un peu plus tard. — Je vous l’ai dit, nous ne voulons pas faire une
comédie
; nous voulons seulement vous plaire et vous amus
ée, et cependant faites silence ; il est jusqu’à présent le roi de la
comédie
. Il est Espagnol, il est Italien, il est même Fra
e bonheur. Pourquoi vouloir déloger l’amour ? Mettez l’argent dans la
comédie
, il n’y a plus de comédie, c’est-à-dire il n’y a
r déloger l’amour ? Mettez l’argent dans la comédie, il n’y a plus de
comédie
, c’est-à-dire il n’y a plus d’obstacles. La seule
a les poches toujours pleines d’arguments irrésistibles. Toute cette
comédie
, qui n’est pas une comédie (seulement, c’est déjà
nes d’arguments irrésistibles. Toute cette comédie, qui n’est pas une
comédie
(seulement, c’est déjà le style, la grâce, le dia
la grâce, le dialogue, l’esprit, la verve, l’animation, l’éclat de la
comédie
), toute cette comédie roule uniquement sur la têt
l’esprit, la verve, l’animation, l’éclat de la comédie), toute cette
comédie
roule uniquement sur la tête, sur les épaules, su
nrose était excellent dans cette vivante image du valet de l’ancienne
comédie
. Pendant ces quatre actes, si remplis, Monrose ne
e Mariage forcé est une adorable petite pièce. Je ne connais guère de
comédie
écrite avec plus de vivacité, plus de grâce et d’
d tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une
comédie
pleine de goût autant que de gaieté, et dans laqu
ne ménage pas. Nous en avons vu beaucoup, dans les livres et dans les
comédies
du siècle passé, de ces sortes de filles, assez b
est, cette scène du docteur Pancrace n’est qu’une charmante scène de
comédie
. Quand Molière l’écrivit, c’était une action de c
s Molière, et sept ans plus tard, un partisan dans Boileau. Or, cette
comédie
du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée
e son mariage, le voilà aussi peu avancé qu’à la première scène de sa
comédie
! Il se décide donc à aller chercher un autre fla
traite au premier venu. Et dans la scène principale, qui est toute la
comédie
, quand enfin les deux amants de Molière sont en p
t toute la délicatesse de ce dialogue. C’était d’ailleurs la première
comédie
en un acte qui fût ainsi dégagée des grossières e
et vous reconnaîtrez à coup sûr la source et la cause première de la
comédie
de Marivaux. D’où je conclus : Molière, — ô le pl
s races futures le sauront, si les principaux acteurs de cette petite
comédie
ont eu à subir des fortunes bien diverses. Henrie
des fortunes bien diverses. Henriette d’Angleterre a passé, de cette
comédie
amoureuse, dans une oraison funèbre de Bossuet où
si Philinte n’était pas en probité et en loyauté l’égal d’Alceste, la
comédie
de Molière serait manquée, Le Misanthrope ne sera
ne serait pas le chef-d’œuvre de Molière. Ne disons donc pas de cette
comédie
: Le Philinte de Molière ; ne disons même pas : L
s Rousseau ; car Jean-Jacques Rousseau est le véritable père de cette
comédie
; il en a tracé lui-même, avec du fiel, le princi
du fiel, le principal caractère. Fabre a trouvé les personnages de sa
comédie
dans les indignations de Jean-Jacques ; mais comm
st fécondée dans la tête de Fabre, qui a fini par faire une admirable
comédie
de ces quelques lignes que je vous ai citées plus
ces quelques lignes que je vous ai citées plus haut. Je dis admirable
comédie
, et je n’ai pas d’autre mot pour cette œuvre tout
car c’était là une difficulté très grande : ajouter cinq actes à une
comédie
de Molière, à son chef-d’œuvre ! Parler en vers,
être, en effet, Le Philinte de Molière devenu vieux ; transporter une
comédie
et des personnages du xviie siècle en plein xvii
e monde nouveau qui va s’ouvrir, sur les débris de l’ancien monde, la
comédie
de mœurs, la comédie déclamatoire, furibonde, péd
a s’ouvrir, sur les débris de l’ancien monde, la comédie de mœurs, la
comédie
déclamatoire, furibonde, pédante, mais enfin, mal
lamatoire, furibonde, pédante, mais enfin, malgré tout, une véritable
comédie
, voilà pourtant ce qui a été accompli avec une au
sans cœur et qui s’est taché de sang, la première bonne action de sa
comédie
, c’est de nous rendre Éliante, la belle et douce
inistère, et voilà déjà que le pouvoir est cité à comparaître dans la
comédie
; le ministère, c’est-à-dire l’autorité, en verra
système, dit Philinte ; son système est un mot aussi nouveau dans la
comédie
, que le mot : ministère. Il est au ministère, pla
du Misanthrope, avec cette différence, cependant, qu’Alceste, dans la
comédie
de Fabre, se met en fureur, à peine arrivé, et sa
fet. — Va me chercher un avocat ! Autre phrase toute nouvelle pour la
comédie
. Jusqu’à présent — à dater de l’avocat Patelin, l
présent — à dater de l’avocat Patelin, l’avocat ne paraissait dans la
comédie
que pour servir à l’amusement et à l’éclat de rir
es yeux, un être sérieux. Autrefois, l’avocat tenait sa place dans la
comédie
à côté du notaire, du médecin ou de l’apothicaire
à côté du notaire, du médecin ou de l’apothicaire ; il va dominer la
comédie
révolutionnaire. En effet, toutes les puissances
; la parole a remplacé l’épée ; cet avocat que Fabre introduit en sa
comédie
, bientôt il va prendre sa place dans l’histoire ;
il va prendre sa place dans l’histoire ; car, ne l’oubliez pas, cette
comédie
est jouée, pour la première fois en 1790, et nous
issances6 ! L’avocat de ce temps-là règne et gouverne ; depuis que la
comédie
a cessé de faire sa pâture des gens de robe, cet
r le ministre à Versailles. Mais que peut faire le ministre ? Déjà la
comédie
, (même la comédie !) ne reconnaît plus au pouvoir
rsailles. Mais que peut faire le ministre ? Déjà la comédie, (même la
comédie
!) ne reconnaît plus au pouvoir le droit de lier
’a pas une bonne pensée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle
comédie
, au moins un beau drame. Oui, c’est là une vive c
importance : or, ce sont là des qualités trop rares, surtout dans la
comédie
moderne, pour qu’on soit le bienvenu à s’armer de
lui-même comme il eût rougi d’une mauvaise action. Dans cette grande
comédie
du Misanthrope, Molière est tout entier. On disai
ouvé que la maîtresse qu’il avait aimée. Pauvre Molière ! Toute cette
comédie
du Misanthrope est sa vie. Ce sont ses mœurs, ses
mitiés, qu’il a placés là tout exprès pour en tirer la plus admirable
comédie
du théâtre, la première comédie de mœurs qui eût
xprès pour en tirer la plus admirable comédie du théâtre, la première
comédie
de mœurs qui eût été entreprise par Molière ! Cet
hacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler, comme la
comédie
conserve tous ses droits d’un bout à l’autre de l
bourgeoise ; Célimène est une exception, dans ce siècle et dans cette
comédie
, tout comme mademoiselle de Lenclos était une exc
dant l’action est vive, nette et rapide. Les divers personnages de la
comédie
s’y montrent enfin dans toute leur vérité. Le poè
mposé ce chef-d’œuvre qui devait être le point de départ de la grande
comédie
? En effet, et seulement de ce jour à jamais mémo
effet, et seulement de ce jour à jamais mémorable, le 4 juin 1666, la
comédie
était trouvée. Je vous laisse à penser si cette c
juin 1666, la comédie était trouvée. Je vous laisse à penser si cette
comédie
du Misanthrope devait être bien jouée, avec quell
selle Duparc ; et pour tout dire en quelques mots, à l’œuvre de cette
comédie
étaient appelées les femmes, les amis, les compag
ailles, imitateurs studieux, qui allaient à l’Œil-de-Bœuf attendre la
comédie
, pendant que les courtisans attendaient Louis XIV
ait jamais été hasardé au théâtre, Molière était parvenu à faire une
comédie
où l’on rit ? La comédie ! Elle n’est pas autour
u théâtre, Molière était parvenu à faire une comédie où l’on rit ? La
comédie
! Elle n’est pas autour de Tartuffe, elle est aut
rir : Marianne, l’un des plus aimables romans de notre langue, et des
comédies
telles que Les Fausses Confidences et Les Jeux de
oin de nous, à ce point que nous ne pouvons plus dire si c’est là une
comédie
qui appartienne à nous seuls. La comédie de Mariv
ns plus dire si c’est là une comédie qui appartienne à nous seuls. La
comédie
de Marivaux appartient en propre à tous les espri
ttérature passée. Les princes ont dit aux sujets, en leur montrant la
comédie
de Marivaux : — Vous n’irez pas plus loin ! Et en
ux sous toutes les latitudes, et voilà pourquoi vous trouverez que la
comédie
de Marivaux est jouée, et passablement jouée, par
elles avaient tout à fait oublié l’accent, le génie et le goût de la
comédie
de Molière, des actrices intelligentes qui se ret
La Métromanie, une merveille, à peine reparaît tous les vingt ans, la
comédie
de Marivaux a conservé son charme, en dépit de ta
arivaux de sa politesse, est emportée et morte au fond de l’abîme, sa
comédie
est vivante encore et porte légèrement cette cour
chées ? N’entendez-vous pas cette voix douce et sonore à la fois ? La
comédie
de Marivaux n’est plus dans sa fraîcheur première
voilà justement pourquoi nous sommes restés fidèles à Marivaux, à sa
comédie
, à sa verve un peu lente, à sa raillerie animée,
ourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne
comédie
ont été ressuscités par mademoiselle Mars, et par
r feu M. de Fénelon, archevêque de Cambray. 4. C’est la scène d’une
comédie
de Térence : le Phormion. Geta. Quantum argenti
ctere quelconque fait agir tous les ressorts de la machine. De telles
comédies
seront sans contredit infiniment plus estimées qu
ent plus estimées que les pieces d’intrigue ou les pieces mixtes. Une
comédie
d’intrigue amuse ; une comédie mixte peut joindre
s d’intrigue ou les pieces mixtes. Une comédie d’intrigue amuse ; une
comédie
mixte peut joindre l’utile à l’agréable, en amusa
femmes. Ces titres annoncent certainement des pieces à caractere. La
comédie
de Plaute, intitulée Aulularia, n’est-elle pas un
es que les nôtres. Encore est-ce une question à décider, si parmi les
comédies
qu’on joue & qu’on gratifie du titre de piece
tenir que le théâtre d’Athenes, dès qu’il commença à briller, vit des
comédies
à caractere long-temps avant les pieces d’intrigu
ntrigue ; & voici ce qui me fait penser de la sorte. On sépare la
comédie
grecque en trois classes : Comédie ancienne, Comé
t penser de la sorte. On sépare la comédie grecque en trois classes :
Comédie
ancienne, Comédie moyenne, Comédie moderne. Qu’en
te. On sépare la comédie grecque en trois classes : Comédie ancienne,
Comédie
moyenne, Comédie moderne. Qu’entend-on par Comédi
comédie grecque en trois classes : Comédie ancienne, Comédie moyenne,
Comédie
moderne. Qu’entend-on par Comédie ancienne ? Cell
Comédie ancienne, Comédie moyenne, Comédie moderne. Qu’entend-on par
Comédie
ancienne ? Celle où les Poëtes se permettoient de
oit n’a rien d’assez piquant pour fournir le comique nécessaire à une
comédie
, il est indubitable que les Auteurs après avoir n
es, ce qu’ils ne pouvoient faire sans peindre leur caractere. Dans la
Comédie
moyenne, les Auteurs n’ayant plus la permission d
qui représentoient les traits de leurs visages. Ce que j’ai dit de la
Comédie
ancienne me servira pour la moyenne. Les traits d
qui fissent reconnoître les personnages que le poëte avoit en vue. La
comédie
alors prit le titre de Comédie moderne. N’est-il
sonnages que le poëte avoit en vue. La comédie alors prit le titre de
Comédie
moderne. N’est-il pas à présumer que les Auteurs,
La commedia sostenuta Les acteurs Italiens accoutumés à jouer la
comédie
improvisée ne laissaient pas de représenter, à l’
comédie improvisée ne laissaient pas de représenter, à l’occasion, la
comédie
écrite et soutenue, de réciter les œuvres de l’Ar
e son auteur voulait faire imprimer était ordinairement transformé en
comédie
écrite. C’est là l’histoire des pièces que Ruzzan
éguées l’époque la plus féconde du théâtre italien. D’autre part, les
comédies
écrites et dialoguées n’en restaient pas moins de
ations de L’Étourdi, servait fréquemment de canevas aux acteurs de la
comédie
improvisée19. On oubliait les vers de l’aveugle d
t. Il résulta de ces échanges que les traits de ressemblance entre la
comédie
régulière et la comédie de l’art se multiplièrent
anges que les traits de ressemblance entre la comédie régulière et la
comédie
de l’art se multiplièrent. De part et d’autre, le
uniformité. On trouve le capitan et le pédant dans presque toutes les
comédies
écrites à partir du milieu du seizième siècle. Le
plus ancien et plus indispensable ; il écorche déjà du latin dans les
comédies
de l’Arioste (par exemple Cleandro des Suppositi)
romaine. Giordano Bruno composa et fit imprimer à Paris, en 1582, une
comédie
intitulée Il Candelaio, comedia del Bruno Nolano,
demia, detto il Fastidito, « le Chandelier (fabricant de chandelles),
comédie
de Bruno de Nola, académicien de nulle académie,
èce fut traduite en français sous ce titre : « Boniface et le Pédant,
comédie
en prose imitée de l’italien de Bruno Nolano. À P
comiques : ainsi le Zucca de L’Interesse (l’Intérêt ou la Cupidité),
comédie
régulière de Nicolo Secchi, Zucca qui est devenu
les valets ses camarades, en droite ligne des esclaves cyniques de la
comédie
latine. Qu’elle improvise ou qu’elle récite, elle
de son effronterie. Un personnage qui paraît avoir pris pied dans la
comédie
régulière avant de passer dans la comédie de l’ar
aît avoir pris pied dans la comédie régulière avant de passer dans la
comédie
de l’art, c’est le Parasite. Il est chez l’Ariost
issante création de sir John Falstaff. Un autre personnage né dans la
comédie
régulière à qui l’antiquité l’avait transmis, c’e
lle entremetteuse, la Ruffiana. Il faut remarquer qu’elle est dans la
comédie
italienne ce qu’elle était déjà dans nos fabliaux
e de l’obliger. La Ruffiana ne semble pas avoir brillé autant dans la
comédie
de l’art que dans la comédie soutenue. Elle n’a p
e semble pas avoir brillé autant dans la comédie de l’art que dans la
comédie
soutenue. Elle n’a point de masque célèbre. Elle
près les mêmes toujours et partout. Nous venons d’indiquer ce que la
comédie
soutenue ajoute aux types ordinaires de la comédi
indiquer ce que la comédie soutenue ajoute aux types ordinaires de la
comédie
de l’art telle qu’on la jouait dans les premières
Moliere, peu de temps après s’être brouillé avec M. Racine, donna sa
Comédie
de l’Avare, où M. Despréaux fut un des plus assid
de notre Parnasse. Quoique le Misanthrope soit peut-être la meilleure
Comédie
que nous ayons aujourd’hui, le Public hésita dura
u danger où la réputation de Moliere sembloit être exposée, que cette
Comédie
auroit bientôt un succès des plus éclatants. Le P
adoptée avec la plus grande prédilection. I. Il est dit dans la
Comédie
de George-Dandin, (Acte 1. Scene 5.) que Bertrand
le traîne à écorche-cul jusques dans la coulisse, avec quoi finit la
Comédie
. Tout cela est revêtu du style le plus bas &
quatrieme Dissertation concernant le Poëme Epique. IV. Dans la
Comédie
des Fâcheux, qui est une des plus belles de Molie
, & voici comme. Au sortir de la premiere représentation de cette
Comédie
, qui se fit chez Mr. Fouquet ; le Roi dit à Molie
trigue ou action, & un dénouement. (Riccoboni, observation sur la
Comédie
& le génie de Moliere.) VI. Le fameux C
sieme journée du Decameron de Bocace, a fourni à Moliere l’idée de sa
Comédie
de l’Ecole des Maris. (Riccoboni, observations su
e de sa Comédie de l’Ecole des Maris. (Riccoboni, observations sur la
Comédie
& le génie de Moliere.) VIII. La Piece
esse d’Elide, est une preuve de la justesse de son esprit. Dans cette
Comédie
le coup de Théatre ou surprise de pensée que je c
Angelo fut surpris de voir dans l’affiche de la troupe de Moliere, la
Comédie
du Misanthrope, annoncée & promise, & tro
amp; de la gloire de Moliere, en disant que le fond de la fable de sa
Comédie
de l’Avare est pris en partie de l’Aulularia de P
lli, qui a suivi le Poëte latin ; que le premier Acte est imité d’une
Comédie
Italienne à l’inpromptu, intitulée l’Amante Tradi
seconde du troisieme Acte est toute entiere dans la Cameriera Nobile,
Comédie
Italienne aussi jouée à l’inpromptu : que toute l
ui est dans Plaute & dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute la
Comédie
de l’Avare, quatre Scenes qui soient inventées pa
le, car je suis presque certain qu’il a plus coûté à Moliere que deux
Comédies
de son invention, mérite l’attention, & même
dmiration des connoisseurs. XIII. La premiere Scene de la Sœur,
Comédie
de Rotrou, est l’original sur lequel Moliere a co
nt, l’une lui piqua un pied) Moliere, qui peu de temps après donna sa
Comédie
de l’Avare, chargea Béjart du rôle de la Fleche,
s tous ceux que Béjart remplissoit à Paris. XX. Moliere dans sa
Comédie
du Bourgeois Gentilhomme, a donné, dit-on, le por
s caracteres des hommes. Il regrettoit fort qu’on eût perdu sa petite
Comédie
du Docteur Amoureux, parce qu’il y a toujours que
de Sganarelle, & à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
Comédie
: Quoi ! Cet homme, le premier de notre temps pou
Despréaux. XXXI. Moliere étant pressé par le Roi au sujet de la
Comédie
des Fâcheux eut recours à Chapelle pour lui faire
s sont doux, bouteille ma mie ! &c. que chante Sganarelle dans la
Comédie
du Médecin malgré-lui. M. Roze de l’Académie Fran
XXXV. Moliere s’étoit copié lui même en quelques endroits de sa
Comédie
du Misanthrope, sur tout dans la Scene où Oronte
froid & embarrassé : Monsieur..... (Non imprimée 2.) Dans la même
Comédie
, il y a aussi un trait de M. Despréaux. Moliere v
es avoir faits. (Note Manuscrite de M. Brossette.) XXXVII. La
Comédie
de l’Amour-Médecin est la premiere où Moliere ait
reusement celles des anciens, refusèrent leurs applaudissements à des
comédies
qu’on leur présenta, parce qu’elles étaient dénué
its vrais ne souffrent qu’avec peine que l’on préfère aujourd’hui des
comédies
composées simplement de saillies et d’épigrammes
hui des comédies composées simplement de saillies et d’épigrammes aux
comédies
qui n’ont qu’une intrigue soutenue d’une diction
s un discours académique : or, pour savoir quelle sorte d’esprit a la
comédie
, il ne faut qu’étudier Molière ; alors on verra q
es expressions ces gentillesses qui ne vont qu’à la travestir. » Les
comédies
qui suivirent immédiatement celles de Molière éta
ement celles de Molière étaient purement comiques ; telles furent les
comédies
de Montfleury, de Corneille de L’Isle, de Hautero
et aucuns caractères : en un mot, rien de ce qui caractérise la vraie
comédie
, l’utile mêlé à l’agréable. Dans la suite ce genr
moins de quoi amuser. Champmeslé avait ouvert cette carrière par deux
comédies
, l’une intitulée : Les Grisettes, et l’autre Cris
ques dont nous venons de parler, il en parut qui méritèrent le nom de
comédie
. L’Homme à bonne fortune, Le Chevalier à la mode,
âtres pour lesquels il travaillait, ne crut pas devoir hasarder cette
comédie
sur le théâtre de Paris, il ne la fit pas même im
xact à marquer les noms des personnes qui ont chanté et dansé dans la
comédie
des Amants magnifiques, et on a oublié totalement
on a oublié totalement les noms des acteurs qui ont représenté cette
comédie
. Ce même oubli s’est répété dans le livre du ball
» « [*] Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de
comédie
que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir
l veut se parer. C’est ce naturel grossier qui fait le plaisant de la
comédie
; et voilà pourquoi ce n’est jamais que dans la v
en bonne foi, Plus qu’ailleurs, un plaisir de roi. Mardia, ballet et
comédie
*, Avec très bonne mélodie, Aux autres ébats succé
omme, Savoir le Bourgeois gentilhomme, Lequel est un sujet follet, De
comédie
et de ballet. Dans la lettre suivante du 22 nove
s en parlerons sous cette année. 1671. Les Fourberies de Scapin
Comédie
en trois actes, en prose, de M. Molière, représen
olière doit encore plus à Rotrou qu’à Térence la première scène de sa
comédie
). Octave y fait redire à son valet, ou plutôt rép
férieur. » « [*]Molière n’avait pas fait scrupule d’insérer dans sa
comédie
des Fourberies de Scapin deux scènes entières du
on bien partout où on le trouve. » En donnant l’extrait de La Sœur,
comédie
de Rotrou, t. VI. p. 396 de cette Histoire, nous
le finir en deux mots, etc. Cette comparaison des deux scènes de la
comédie
de La Sœur, de Rotrou, avec deux autres des Fourb
dant joué, de Cyrano Bergerac. 1671. La Comtesse d’Escarbagnas.
Comédie
en un acte, en prose, de M. Molière, représentée
vant lui depuis quelques années, et ordonna à Molière de composer une
comédie
qui enchaînât tous ces morceaux différents de mus
de danse. Molière composa pour cette fête La Comtesse d’Escarbagnas,
comédie
en prose, et une pastorale ; ce divertissement pa
m des acteurs et des comédiens qui la représentaient. Acteurs de la
comédie
. La Comtesse d’Escarbagnas, Mlle Marotte. Julie,
e Psyché. Vénus, descendue du Ciel, jetait les fondements de toute la
comédie
et des divertissements qui devaient suivre. Prem
médie et des divertissements qui devaient suivre. Premier acte de la
comédie
. Premier intermède. La plainte, qui fait le pr
plainte, qui fait le premier intermède de Psyché. Second acte de la
comédie
. Second intermède. Cérémonie magique de La Pas
e dans la troisième entrée du Ballet des Muses. Troisième acte de la
comédie
. Troisième intermède. Combat des Suivants de l
i fait le quatrième intermède de George Dandin. Quatrième acte de la
comédie
. Quatrième intermède. Entrée d’une Égyptienne,
s Fées, qui fait le second intermède de Psyché. Cinquième acte de la
comédie
. Cinquième intermède. Cérémonie turque du quat
urque du quatrième acte du Bourgeois gentilhomme. Sixième acte de la
comédie
. Sixième intermède. Entrée d’Italiens, tirée d
ls, tirée du même Ballet des Nations. Septième et dernier acte de la
comédie
. Septième et dernier intermède. Entrée d’Apoll
ues ont depuis si souvent traités et développés sur le théâtre. Cette
comédie
, suivie d’une Pastorale comique dont il ne nous e
gea, Puis but, chanta, dansa, mangea. 1672. Les Femmes savantes
Comédie
en cinq actes, et en vers, de M. Molière, représe
e du Palais-Royal, le 11 marsa. « [*]Molière travailla à loisir la
comédie
des Femmes savantes. Il a voulu y peindre le ridi
réputation en l’immolant sur le théâtre à la risée publique, dans la
comédie
des Femmes savantes, sous le nom de Tricotin, qu’
ses cependant que Molière désavouait, mais le Trissotin de cette même
comédie
est l’abbé Cotin, jusque-là que Molière fit achet
Richelet.) Reprocher : verb. act. faire des reproches. Cotin, dans la
comédie
des Femmes savantes, reproche à Ménage d’assez pl
n ouvrage périodique du Mercure galant, rendit compte du succès de la
comédie
des Femmes savantes ; mais avec sa partialité ord
emmes. Voilà confusément ce qu’il y a de plus considérable dans cette
comédie
, qui attire tout Paris. Il y a partout mille trai
ne peuvent être imitées. Bien des gens font des applications de cette
comédie
, et une querelle de l’auteur, il y a environ huit
entation de sa pièce : et puis ce prétendu original de cette agréable
comédie
ne doit pas s’en mettre en peine, s’il est aussi
moins estimé de toute la Grèce. Mais pour bien juger du mérite de la
comédie
dont je parle, je conseillerais à tout le monde d
à redire. » Un passage de M. Bayle va nous apprendre l’effet que la
comédie
des Femmes savantes produisit sur Cotin et sur le
ui, à leur retour de Paris, après les premières représentations de la
comédie
des Femmes savantes, racontèrent en province qu’i
t qu’il s’était servi de cette occasion pour se plaindre au roi de la
comédie
qu’on prétend que M. Molière ait fait contre lui
sault, dans une lettre à l’évêque de Langres, rapporte un fait sur la
comédie
du Malade imaginaire qui peut être placé ici. «
s dont les gens de sa sorte sont capables. La première fois que cette
comédie
fut jouée, l’honnête homme répondait à l’apothica
on pour parler aussi d’un cabinet curieux, surtout en tragédies et en
comédies
, appartenant à M. le comte de Boulbon, qui nous e
dans les volumes suivants. [*]. [Note marginale] Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, p. 65-68. a. La comé
Molière avait donné la farce des Fourberies de Scapin pour une vraie
comédie
, Despréaux aurait eu raison de dire dans son Art
ique que Molière n’a point allié Térence avec Tabarin dans ses vraies
comédies
, où il surpasse Térence ; que s’il a déféré au go
SILVESTRE, valet d’Octave. [*]. [Note marginale] Avertissement de la
comédie
de La Comtesse d’Escarbagnas, édition in-12, Pari
ale] La reine mère. a. Si l’on veut s’en rapporter à Grimarest1, la
comédie
des Femmes savantes parut à la Cour avant que d’ê
de Grimarest ne s’accorde point avec tous les faits que l’on a sur la
comédie
des Femmes savantes, et pourrait bien être invent
hommes illustres, à l’article de Molière, parle d’un ton piqué de la
comédie
du Malade imaginaire. Voici ses termes : « Il at
re pièce, et qu’il ne se contint pas dans les bornes du pouvoir de la
comédie
: car au lieu de se contenter de blâmer les mauva
incipe qu’il est ridicule à un homme d’en vouloir guérir un autre. La
comédie
s’est toujours moqué des rodomonts et de leurs ro
olière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. La naïveté, peut-être poussée trop loin, en fait
es farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses, et ses
comédies
de n’être pas toujours assez intéressantes ; mais
Comédie
française. — Molière ; examen critique de ses ouv
e ; examen critique de ses ouvrages. — Scarron, Boursault, Regnard. —
Comédies
du temps de la régence. — Marivaux et Destouches,
t de la tragédie française, en revanche le même système appliqué à la
comédie
devait avoir une influence salutaire. La comédie
ystème appliqué à la comédie devait avoir une influence salutaire. La
comédie
est un genre mixte qui a toujours, ainsi que nous
mme chez les Grecs, la même mesure de vers sert à la tragédie et à la
comédie
; c’est une circonstance qui surprend au premier
es autres branches de la poésie française, convient parfaitement à la
comédie
; là du moins la versification n’a pas besoin de
gant. Je me range donc à l’avis des critiques français qui mettent la
comédie
en vers fort au-dessus de la comédie en prose. J’
ritiques français qui mettent la comédie en vers fort au-dessus de la
comédie
en prose. J’ai tâché de prouver que les unités de
parent que lentement. Cette remarque toutefois ne s’applique pas à la
comédie
; ce qui doit y dominer c’est l’intrigue, dont l’
même. La vie domestique ou sociale, qui forme le cercle où se meut la
comédie
, est naturellement sédentaire : le poète n’a pas
s, et l’opinion qu’ils ont rendue dominante, ne reconnaissent dans la
comédie
qu’un seul poète classique, Molière. Toutes les p
chercher à déterminer les traits caractéristiques du fondateur de la
comédie
française, et nous donnerons ensuite un court exp
portent l’empreinte. Sans être sorti de France, il avait étudié à la
comédie
italienne les lazzis improvisés des bouffons, le
e le roi l’aurait voulu, tout en un mot devenait pour lui un sujet de
comédie
. Les critiques français abandonnent sans peine se
lées que pour le plaisir des yeux, et même trois ou quatre véritables
comédies
de sa jeunesse, qui sont pourtant écrites en vers
aute et de Térence ; et nous aurons toujours présenta l’esprit que la
comédie
latine n’offre qu’une image effacée et peut-être
édie latine n’offre qu’une image effacée et peut-être défigurée de la
comédie
attique, afin de pouvoir juger si l’auteur frança
à l’épreuve, en supposant la mort du mari. Idée aussi ancienne que la
comédie
elle-même, et que notre Hans Sachs a mise en œuvr
ue les autres nations ont produit de piquant et d’original en fait de
comédies
de caractère. L’amour-propre national et le peu d
sont encore bien plus outrés. Voltaire l’appelle le père de la vraie
comédie
, et, pour la France, il se peut qu’il ait raison.
la France, il se peut qu’il ait raison. Selon la Harpe. Molière et la
comédie
sont deux mots synonymes, il est le premier de to
à montré quelle est en général la morale que l’on peut attendre de la
comédie
; c’est l’art de la vie, l’application de la scie
is ce n’est pas avec des sentences qu’il est possible de composer une
comédie
. Le poète peut être moraliste, sans pour cela que
ialoguées qui ne mènent à aucun résultat : voilà pourquoi, dans cette
comédie
, l’action, déjà pauvre par elle-même, se traîne p
et le plan général de sa pièce est entièrement différent. Celui de la
comédie
de Plaute est très simple ; sou avare a trouvé un
; et le vieillard amoureux : du moins je ne suis pas avare. La haute
comédie
doit chercher à peindre des caractères, étranges
i, le rôle d’un vieil avare amoureux a été un des lieux communs de la
comédie
à masques et de l’opéra buffa des Italiens ; à di
donner beaucoup à penser aux philosophes de nos jours. De toutes les
comédies
que Molière a imitées des anciens, aucune sans co
ervir de cadre aux tours de Scapin ; ces tours sont l’essentiel de la
comédie
; mais méritent-ils d’y occuper tant de place ? L
teront en conséquence que sur l’esprit et la disposition générale des
comédies
régulières que nous venons de nommer. La plus anc
lente satire sérieuse, mais, à quelques scènes près, ce n’est pas une
comédie
. On convient généralement que le dénouement en es
ec Alceste ; d’ailleurs à d’autres égards il a méconnu l’esprit de la
comédie
, et a regardé comme essentiels au genre, des défa
ette humeur satirique et didactique qui est proprement étrangère à la
comédie
: on peut la reconnaître dans la manière dont il
t d’avoir composé ses tragédies, s’était fait un nom en remaniant des
comédies
espagnoles. La seule de ces pièces qui soit resté
travestissements, et il en a mis plusieurs fois sur la scène dans des
comédies
empruntées de l’espagnol. Deux de ces pièces, Jod
untant à Aristophane le sujet de ses Plaideurs. Sous ce rapport cette
comédie
est restée unique dans son genre ; l’intrigue n’e
a fait preuve dans Les Plaideurs. Il reste encore au théâtre quelques
comédies
de Boursault, auteur contemporain de Molière, quo
utre génération, et qui voulut être son émule. Il n’a composé que des
comédies
nommées pièces à tiroirs, genre secondaire, dont
é des détails, et que l’impatience gagne bientôt les spectateurs. Les
comédies
de Boursault, qui du reste ne manquent pas de mér
encore sous la direction de Gherardi, et faisait pour son compte des
comédies
régulières en vers. La première qu’il ait composé
es amuser dans une petite pièce, sans mériter le grand appareil d’une
comédie
en cinq actes. Regnard n’a fait, en quelque sorte
ument neuf. L’exécution de sa pièce est aussi soignée que celle d’une
comédie
régulière, classe dont elle est exclue, dans l’op
ds, je vais faire encore ici quelques observations sur l’esprit de la
comédie
française. Si le manque de mouvement et les longu
, les conventions reçues pour la tragédie ont également exercé sur la
comédie
régulière une influence qui ne peut être méconnue
de la société qui ont longtemps formé le cercle où s’est renfermée la
comédie
: on y sentait partout influence de la cour comme
sommes scandalisés de la sensualité qui se montre sans voile dans les
comédies
grecques, mais les Grecs ne seraient-ils pas bien
te dans ses vues, qui composait avec beaucoup de tension d’esprit des
comédies
régulières, où il ne se serait pas dispensé des c
’être emporté par vivacité d’imagination, hors du bon ton de la haute
comédie
, et de tomber dans la familiarité du genre mépris
n’a qu’un pas de plus à faire pour sortir en entier du domaine de la
comédie
. Ces deux pièces de Molière ne sont pas des fanau
lame qui se trahissent involontairement, appartient à la sphère de la
comédie
. Mais dans les pièces de Marivaux, cette naïveté
ecueillir dans l’étude de ses œuvres, car sa manière de considérer la
comédie
, quoique étroite et bornée, a pourtant quelque ch
es français, Le Glorieux, La Métromanie et Le Méchant sont les seules
comédies
que le dix-huitième siècle ait à opposer à Molièr
r. Combien je souhaiterais à la tragédie des Français, et même à leur
comédie
en habit de cour, un peu de cette vie dans les dé
que celles qu’il a composées. Voltaire qui n’a jamais réussi dans la
comédie
proprement dite, a donné, dans Nanine et dans L’E
elle peut encore mériter des reproches. Dans l’une et l’autre de ces
comédies
, on ne voit que des caractères français sous un c
qu’en France le public ne partage pas le mépris des critiques pour la
comédie
d’intrigue. Il est vrai que les moyens par lesque
ué que depuis plusieurs années, il a paru fort peu de tragédies et de
comédies
régulières, mais que les mélodrames à eux seuls s
is longtemps en France avec le plus grand soin, surtout dans la haute
comédie
et dans la tragédie. Il serait difficile de surpa
t ils sont prompts à relever la plus légère négligence. Dans la haute
comédie
, le raffinement de la société française assure au
a peinture des faits, soit pour celle de l’esprit du temps. C’est une
comédie
historique où le mendiant et le roi parlent chacu
CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la
Comédie
de Molière. « Quel est l’écrivain qui honore l
e nous suffit plus, comme aux premiers spectateurs de Molière, qu une
comédie
nous charme par la vérité des caractères, l’habil
esque toujours aux auteurs une pensée qu’ils n’ont point eue. Pour la
comédie
, qui, dit-on, castigat ridendo mores, il faut rec
théâtre de Molière. On peut à première vue douter que le but de la
comédie
soit purement artistique. D’abord, si elle n’a pa
eurs, ne doivent point être confondus avec un but avoué. Le but de la
comédie
est de faire rire : voilà la vérité. Quand Molièr
les8, ne suffit-il pas de poser cette question : Par où est-ce que la
comédie
frappe les vices ? — Par le ridicule. Si donc sa
ie de l’art pour l’art est vraie chez les grands artistes. On va à la
comédie
pour s’amuser : — et vraiment oui, Molière s’en a
ent quand on avait ri. Que Molière ait quelquefois prétendu que ses
comédies
avaient un but moral9, soit par nécessité, soit p
u’il se faisait une opinion plus modeste de ce que peut être la bonne
comédie
au point de vue de la morale : « J’avoue, dit-il,
regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la
comédie
en doit être, et je ne trouve point mauvais qu’el
fait pas bon les braver ? S’il y a (et on le recherchera22), dans la
comédie
de Molière, une autre sanction morale que le ridi
les hommes meilleurs. On peut dire de l’histoire, bien plus que de la
comédie
, qu’elle enseigne la morale, que l’historien écri
oral. Molière déclare lui-même sur le théâtre quel est le but de sa
comédie
: « Son dessein est de peindre les mœurs, et tous
ression d’une opinion intime ou d’une émotion personnelle ? Une telle
comédie
, faite par un tel homme, dépasse son but malgré e
. Pourtant des critiques, et illustres, ont tour à tour pris dans ses
comédies
certains personnages pour le modèle de l’honnête
paru en France pendant le dix-septième siècle, disait en parlant des
comédies
de Molière : « On peut dire qu’elles furentd’une
ne grande utilité pour bien des gens. » — De Cailhava, De l’Art de la
Comédie
, liv. II, chap. XLIII, Du but moral : « Molière t
« Molière est certainement le premier des philosophes moralistes… Ses
comédies
bien lues pourraient suppléer à l’expérience, etc
, Discours préliminaire aux Œuvres de Molière (1819) : « Le but de la
comédie
est de corriger, son moyen est de faire rire. »—
s mène à la vertu par le plaisir même. » 9. « Si l’emploi de la
comédie
est de corriger les vices des hommes, je ne vois
prend mieux la plupart des hommes que h peinture de leurs défauts… La
comédie
n’est autre chose qu’un poème ingénieux, qui par
instruction et l’honnêteté. » (Préface du Tartuffe.) "Le devoir de la
comédie
étant de corriger les hommes en les divertissant.
à remarquer qu’on ne trouve que là, dans tout Molière, l’idée que la
comédie
puisse avoir un but moral. 10. Peut-être aurait-
braves ne se sont point encore avisés de s’offenser du Docteur de la
comédie
, et du Capitan, non plus que les juges, les princ
utilité morale soit mise en avant, la conclusion est pourtant que. la
comédie
prétend simplement à offrir un divertissement inn
« Jusque-là, il y avoit eu de l’esprit et de la plaisanterie dans nos
comédies
; mais il y ajusta une grande naïveté, avec des i
es si bien marqués, que les représentations sembloient moins être des
comédies
que la vérité même : chacun s’y reconnoissoit, et
ibuer si bien les personnages… qu’ils sembloient moins des acteurs de
comédie
que les vraies personnes qu’ils représentoient.
nte qu’il avoit chez lui, à qui il lisoit, disoit-il, quelquefois ses
comédies
; et il m’assuroit que lorsque des endroits de pl
essuyé de funestes révolutions qu’avec l’Etat même. L’art seul de la
comédie
, le plus beau sans contredit, & le plus diffi
ccueil à vos monstres dramatiques ? Tout paroît aisé dans l’art de la
comédie
pour quelqu’un qui n’en a pas la moindre connoiss
sance ; il n’est point de jeune Auteur qui ne pense pouvoir faire une
comédie
toutes les semaines ; mais, à mesure qu’il fait u
il ne trouve nulle part ce secours. Aristote 1 n’a point parlé de la
comédie
; & la plupart de ceux qui, après lui, se son
les moyens de les éviter. Louis Riccoboni, Auteur & Acteur de la
Comédie
Italienne, a fait à la vérité des observations ex
die Italienne, a fait à la vérité des observations excellentes sur la
comédie
; mais on m’avouera que les préceptes d’un art au
m’avouera que les préceptes d’un art aussi compliqué que celui de la
comédie
, peuvent tout au plus être indiqués dans un ouvra
de Vega, Calderon, Moliere n’ont pas le sens commun ; que toutes les
comédies
doivent être faites précisément comme celle qu’il
mode. Quel dommage que Dufreny ne nous ait pas donné le Traité de la
Comédie
, qu’il promet dans la Préface de sa Coquette du V
venons de citer, s’il se fût borné, dans sa Poétique, à traiter de la
comédie
seulement. La façon dont il en parle prouve qu’il
s ouvrages, quand quelques amis, qui avoient vu mes réflexions sur la
comédie
en général & sur Moliere en particulier, me d
et objet étant rempli dans plusieurs endroits de votre ouvrage sur la
comédie
, vous n’avez qu’à réunir & resserrer sous un
jugé l’extrait de ma Poétique digne de servir aux progrès de la bonne
comédie
, le corps même de l’ouvrage pourroit, à plus fort
Quant aux Auteurs qui trouvent nos peres trop simples d’avoir ri à la
comédie
, qui blâment par conséquent les anciens, s’écarte
t leur paroître bonnes. Elles peuvent servir aux amateurs de la vraie
comédie
, aux comédiens, & sur-tout aux jeunes gens qu
r cabinet. Elles peuvent premiérement servir aux amateurs de la vraie
comédie
, parceque de l’esprit & le plus grand usage d
théâtre ne suffisent pas pour juger des beautés ou des défauts d’une
comédie
. On a beau dire que la nature & la vérité ne
ment du mauvais personnage qu’un homme, peu instruit des regles de la
comédie
, doit faire nécessairement dans un temps où tout
es, les toilettes, les boudoirs même retentissent des mots pompeux de
comédie
larmoyante, comédie bourgeoise, comédie sérieuse,
es boudoirs même retentissent des mots pompeux de comédie larmoyante,
comédie
bourgeoise, comédie sérieuse, haut & bas comi
entissent des mots pompeux de comédie larmoyante, comédie bourgeoise,
comédie
sérieuse, haut & bas comique, &c. indépen
dresse plus particuliérement ; nous allons faire ensemble un cours de
comédie
. Commençons par régler notre marche. L’ordre est
ssi étendu que compliqué. Supposons d’abord que nous entreprenons une
comédie
. Quel doit être notre premier soin ? Celui de cho
es. Dans le second volume, nous parlerons des différents genres de la
comédie
. Jusqu’ici l’on n’en a guere distingué que trois
avec eux, puisque je dirai hardiment ce que je pense des peres de la
comédie
, & que je ne présenterai au contraire mes réf
arables de l’ennui, que de prendre premiérement le ton familier de la
comédie
, puisque je ne parlerai que d’elle : le style de
nneur s’ils mettoient sur notre scene les histoires ou les sujets des
comédies
étrangeres que je rapporterai dans le courant de
sont, tout à la fois, des sages et des écrivains ; ils inventent leur
comédie
, ils inventent leur langage, et ce fut la plus ju
ne faut pas oublier Corneille en cette éclatante manifestation de la
comédie
et du drame. Corneille écrit Le Menteur, et les t
is derniers actes du Cid merveilleux, qui tourne, comme on sait, à la
comédie
, après nous avoir remplis des plus grandes émotio
ente un consentement populaire, a fait naître le père excellent de la
comédie
au beau milieu des halles, qui représentaient un
e un des plus heureux et des plus beaux esprits dont se soit parée la
comédie
, un grand poète appelé Regnard, l’auteur du Joueu
et le petit-fils traversaient le Pont-Neuf tout rempli de farces, de
comédies
, de chansons, de tréteaux joyeux, d’arracheurs de
de Louis-le-Grand, dont les régents ne rêvaient déjà que tragédies et
comédies
. Ce fut même au sortir de l’un de ces spectacles
lisait, dans tous les livres anciens et nouveaux, les passages de la
comédie
, empruntant de toutes mains, sans reproche et san
es, à l’exemple d’Arlequin, nous dirions volontiers : « Si toutes les
comédies
n’étaient qu’une seule et grande comédie, ah ! la
olontiers : « Si toutes les comédies n’étaient qu’une seule et grande
comédie
, ah ! la belle comédie ! Et puisque enfin tous le
les comédies n’étaient qu’une seule et grande comédie, ah ! la belle
comédie
! Et puisque enfin tous les poètes comiques, à co
ans, et bien vite il a pris son parti d’obéir aux inspirations de la
comédie
, et de mener la vie heureuse des enfants sans sou
sexes. Les uns et les autres, à peine ils eurent touché à l’ancienne
comédie
, ils trouvèrent qu’elle était impuissante à satis
x Paris, que sur l’emplacement de ce fameux hôtel de Bourgogne, où la
comédie
a balbutié ses premières gaietés, avait été bâtie
(il fallait bien rassurer les pères de famille) de prendre un nom de
comédie
, et le fils de Poquelin, avant de débuter (1645),
uphiné, n’a pas manqué d’écrire en l’honneur de ce voyage une aimable
comédie
. Acceptons la comédie, et doutons quelque peu du
d’écrire en l’honneur de ce voyage une aimable comédie. Acceptons la
comédie
, et doutons quelque peu du voyage à Vienne. On es
sif. Déjà, Molière était le maître. S’il n’avait pas trouvé toute sa
comédie
, il en possédait le langage. À la fin, quand pend
le, qui s’en va traîné dans le tombereau de Thespis, à la suite de la
comédie
. Ô la belle chose ! avoir vingt ans, être un géni
contemporains1, il comprit toute sa vocation. Il tenait maintenant la
comédie
; il était sûr de sa découverte. Il avait payé, s
aisant un jeu de paume, une grange, un tréteau, pour essayer enfin sa
comédie
, entre l’hôtel de Bourgogne et l’hôtel du Marais.
obscure ou brillante, voilà le poète à Paris ; le voilà directeur de
comédies
et de comédiens. Le jeune roi est absent, la cour
strature, emprunte à l’hôtel de Rambouillet sa véritablement première
comédie
, à savoir : Les Précieuses ridicules. Quand Moliè
ouillet ? Cela fut ainsi pourtant, à dater du jour où fut affichée la
comédie
des Précieuses ridicules. À peine on les vit entr
Don Garcie, et le roi, cette fois, s’amusa d’un bout à l’autre de la
comédie
. L’École des maris est une de ces œuvres aimable
œuvres aimables où sont débattus les vieux paradoxes sur lesquels la
comédie
est fondée. Ariste est un sage et Sganarelle est
s fêtes de l’esprit ! Ces quinze jours suffirent au poète ; il fit sa
comédie
, il dressa son théâtre à l’extrémité d’une longue
ce, il eût expliqué sa poétique. Il fit mieux peut-être, il la mil en
comédie
, expliquant dans la Critique de l’École des femme
ir le contre-coup de l’ignorance où tu l’as plongée ? Ainsi, toute la
comédie
de L’École des femmes appartient à la cruelle naï
Lui, cependant, il se complaisait également dans la farce et dans la
comédie
sérieuse. Il aidait l’une par l’autre ; il attira
it in-12, v. f., contenant dix pièces, savoir :Le Pédagogue amoureux,
comédie
(5 a. v.). Paris, Pierre Baudouyn, 1665. — Le Sol
comédie (5 a. v.). Paris, Pierre Baudouyn, 1665. — Le Soldat poltron,
comédie
(1 a. v. de 4 pieds). Paris, Gabriel (juillet, 16
. de 4 pieds). Paris, Gabriel (juillet, 1668. — Le Cartel de Guillot,
comédie
(1 a. v. de 4 pieds). Paris, J. Ribou, 1661. — L’
ieds). Paris, J. Ribou, 1661. — L’Intrigue des carrosses à cinq sous,
comédie
(3 a. v.). Paris, Pierre Baudouyn, 1663. — La Dés
filoux sur la défense des armes, ou les Malades qui se portent bien,
comédie
(1 a. v. de 4 pieds). Paris, Pierre Bienfait, 166
pieds). Paris, Pierre Bienfait, 1662. — La Disgrâce des domestiques,
comédie
(1 a. v. de 4 pieds). Paris, Pierre Bienfait, 166
662. — Les Galants ridicules, ou les Amours de Guillot et de Ragotin,
comédie
(id., id.). ibid., id., 1662. — Les Barbons amour
.). ibid., id., 1662. — Les Barbons amoureux et rivaux de leurs fils,
comédie
(2 a. v.). Paris, Guillaume de Luyne, 1662. — Les
(2 a. v.). Paris, Guillaume de Luyne, 1662. — Les Amours de Calotin,
comédie
(3 a. v.). Paris, Charles de Sercy, 1664. — Les A
ie (3 a. v.). Paris, Charles de Sercy, 1664. — Les Aventures de nuit,
comédie
(3 a. v.). Paris, N. Pépingué, 1666. 2. Nous lis
rès restreint, suffisait à tontes les exigences du répertoire dans la
comédie
et dans la tragédie. Voici la liste des frais de
vième volume. Nous y offrons aux yeux de nos lecteurs les inimitables
comédies
de Molière ; les brillants commencements de Racin
s et Les Fâcheux, de Molière, sur celui du Palais-Royal. Avant que la
comédie
des Fâcheux parût sur ce dernier théâtre, elle av
de l’auteur) un Martyr, dont beaucoup ont plutôt appris le nom à la
comédie
qu’à l’Église , il a jugé à propos de faire précé
r de Sévère, etc. M. Corneille explique, dans l’Avis au lecteur de sa
comédie
du Menteur, les raisons qui l’ont empêché de join
deux épigrammes, l’une latine, et l’autre française, pour louer cette
comédie
. Ces deux épigrammes se trouvent imprimées à la t
m verissimam mendacio ? Constanter, 1645. À M. CORNEILLE, Sur sa
comédie
, LE MENTEUR. Et bien, ce beau Menteur, ce
théâtre anglais ont fait de quelques-unes de nos tragédies et de nos
comédies
; la tragédie anglaise ne captive le goût des spe
teurs de cette nation que lorsqu’elle est affreusement barbare, et la
comédie
n’obtient des applaudissements qu’au moyen d’un s
n peut s’imaginer que les tragédies de Corneille ou de Racine, et les
comédies
de Molière, doivent être étrangement défigurées.
âtre français. 1661. Dom Garcie de Navarre, ou le Prince jaloux
Comédie
héroïque de M. de Molière, représentée sur le thé
mité des Espagnols, dans lequel les incidents appartiennent plus à la
comédie
qu’au genre héroïque, et dont le fond même est vi
d’être insérés dans d’autres piècesa ». 1661. L’École des maris
Comédie
en vers, en trois actes, de M. Molière, représent
e mois. Loret, dans sa Muse historique du 17 juin 1661, dit que cette
comédie
fut jouée à Vaux, chez M. Fouquet, le 12, et ajou
ci je ne dénombre pas ; Outre concerts, et mélodie, Il leur donna la
comédie
, Savoir l’École des Maris, Charme, (à présent) d
dans la plaisanterie. » M. Riccoboni, dans ses Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, détaille avec une gra
rande connaissance du théâtre, et beaucoup de goût, les beautés de la
comédie
de L’École des maris ; ensuite il joint au juste
du Décaméron de Boccace a non seulement fourni à Molière l’idée de sa
comédie
de L’École des maris, mais encore elle a servi à
ne ombre de coup de théâtre que Vega lui avait fait entrevoir dans sa
comédie
de La Discreta enamorada. Je n’entrerai point dan
Molière a enrichi sa pièce ; beautés que la nouvelle de Boccace et la
comédie
de Vega ne pouvaient lui fournir, et que lui seul
it pas un mot de Térence, à qui Molière doit la principale idée de sa
comédie
. Dorimon, dans celle de La Femme industrieuse, et
, dernier surintendant des finances, engagea Molière à composer cette
comédie
pour la fameuse fête qu’il donna au roi et à la r
dis, Qui paraissait un paradis, Fut, avec grande mélodie, Récitée une
comédie
, Que Molière d’un esprit pointu, Avait composé im
de dix pieds en l’air. Mais il ne faut pas que je die, Le reste de la
comédie
, Car bientôt Paris la verra, On n’ira pas, on y c
« [*]Ceux-là se trompent, qui croient que Molière a tiré l’idée de sa
comédie
des Fâcheux d’une satire d’Horace : Molière avait
es comédiens italiens, qui de son temps étaient à Paris, une ancienne
comédie
italienne intitulée : Le case svaliggiate, ou Gli
, pour éviter celui des Fâcheux, dont Molière s’était emparé. Dans la
comédie
italienne, Pantalon est amoureux d’une jeune fill
vraisemblable que Molière a tiré l’idée et le motif de l’action de sa
comédie
des Fâcheux. « On ne peut douter qu’en voyant rep
imagina un motif, une intrigue ou action, et un dénouement, et fit sa
comédie
en trois actes. Peut-être que cela même a été cri
on peut donner à juste titre Les Fâcheux pour un parfait modèle de la
comédie
de scènes détachées. Si personne jusqu’ici n’a ri
jugement que l’on porte de la pièce des Fâcheux : « Cette espèce de
comédie
est presque sans nœud. Les scènes n’ont point ent
ouvrage, conçu, fait, appris, et représenté en quinze jours *. » La
comédie
des Fâcheux parut pour la première fois sur le th
d’Orléans, Qui les a colloqués céans. 1662. L’École des femmes
Comédie
en vers, en cinq actes, de M. Molière, représenté
, représentée sur le théâtre du Palais-Royal, le 26 décembre. Cette
comédie
, qu’on peut mettre au nombre des chefs-d’œuvre de
ient son tuteur. » Avant de passer aux critiques qui parurent sur la
comédie
de L’École des femmes, nous croyons devoir rappor
isit la plume de cet auteur. Voici ses termes : « La dernière de ses
comédies
(il parle de M. Molière), et celle donc vous souh
, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette pièce. « Jamais
comédie
ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art, c
mots si bons, Qu’un esprit bien fait, quoiqu’on die, Doit admirer sa
comédie
, Et le prendre, tout bien compté Pour Térence res
uteur de L’École des femmes : je demande pardon, si je parle de cette
comédie
, qui vous fait désespérer, et que vous avez essay
r déplairais pas tant. 1663. La Critique de l’École des femmes
Comédie
en un acte, en prose, de M. Molière, représentée
qu’on connaisse au théâtre, c’est proprement un dialogue, et non une
comédie
. Molière y fait plus la satire de ses censeurs, q
du moins en partie, qu’au mois de juin 1663 qu’il donna au public sa
comédie
intitulée La Critique de l’École des femmes. Le f
e défendre qu’en attaquanta. » 1663. L’Impromptu de Versailles
Comédie
en prose, en un acte, de M. Molière, représentée
el ici rien je ne dis, Je n’ouïs point la mélodie, Je ne vis point la
comédie
, ……………………………………… Jeudi3 ma chance fut meilleure,
as un coup de sifflet, Ou du moins ce n’est pas grand-chose, Ni de la
comédie
en prose ; Qu’on peut nommer certainement, Un exq
trée : Quatre Galants, cajolant la femme de Sganarelle. Acteurs de la
comédie
du Mariage forcé. [*]Sganarelle, le sieur Molièr
cteur, le sieur Du Croisy. « [*]Quand l’auteur fit représenter cette
comédie
sur le théâtre du Palais-Royal, il supprima les r
e un sel qu’elle n’a plus. M. Riccoboni, dans ses Observations sur la
comédie
, et le génie de Molière, pages 130 et 131, met le
a, dans Le Mariage forcé, une scène et des lazzis tirés de plusieurs
comédies
italiennes, jouées à l’impromptu. » M. Riccoboni
atorzième ; outre une infinité de gens nécessaires à la danse et à la
comédie
, et d’artisans de toutes sortes, venus de Paris.
é le rivage de la France, ils donnaient à Sa Majesté le plaisir d’une
comédie
, dont la scène était en Élide. « Le roi fit donc
de l’Île enchantée, continue ainsi son discours. Le second jour* la
comédie
, Par le sieur de Molière ourdie, Où l’on remarqua
oubles de son salon, que son esprit universel a lui-même inventés, la
comédie
des Fâcheux faite par le sieur Molière, mêlée d’e
]Lundi 12 mai… le soir, Sa Majesté fit jouer les premiers actes d’une
comédie
nommée Tartuffe, que le sieur Molière avait faite
on ne doutât pas des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette
comédie
pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût entièremen
n juste discernement. » « [*]Le mardi 13 mai… on joua le même soir la
comédie
du Mariage forcé, encore de la façon du même sieu
esse d’Élide, est une preuve de la justesse de son esprit. Dans cette
comédie
le coup de théâtre ou surprise de pensée que je c
, mais elle est devenue sublime entre les mains de Molière. « Dans la
comédie
espagnole, la princesse, qui dédaigne l’amour, a
rs surprenants échos2, Leurs danses et leurs mélodies, Pastorales, et
comédies
Se font, (foi d’écrivain loyal) Admirer au Palais
uite dans un état pitoyable ; ainsi destituée de moyens pour jouer la
comédie
à Rouen, la veuve Raisin prit le parti de revenir
cœurs en si beau lieu. 1665. Dom Juan, ou le Festin de Pierre
Comédie
en cinq actes en prose, de M. Molière, représenté
diocrité du succès ; soit que le préjugé qui régnait alors contre les
comédies
en cinq actes, écrites en prose, fût plus fort qu
site du Festin de Pierre de Molière, un critique s’éleva contre cette
comédie
, et fit paraître une brochure sous le titre suiva
it paraître une brochure sous le titre suivant : Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée : Le Festin de Pierre, par
u’il s’est acquise. Il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce, et quoiqu’il
finit par implorer l’autorité du roi et celle de la justice contre la
comédie
de Molière. « [*]Il est facile de connaître que
essein de se joindre à la cabale qui commençait à se former contre la
comédie
du Tartuffe, dont les trois premiers actes avaien
mont. Cette réponse est intitulée : Lettre sur les Observations d’une
comédie
du sieur de Molière, intitulée : Le Festin de Pie
oint juger avec rigueurc. Molière lui-même ne conseille de lire cette
comédie
qu’aux personnes qui ont des yeux pour découvrir
elui de L’Amour médecin doit tenir le premier rang : c’est une petite
comédie
en trois actes, mais si courts que telle pièce du
[*]. [Note marginale] Œuvres mêlées de M. de Voltaire, Lettre sur la
comédie
anglaise. *. [Note marginale] La comédie de Wych
de Voltaire, Lettre sur la comédie anglaise. *. [Note marginale] La
comédie
de Wycherley est intitulée : Plain-Dealer. a. La
al le 4 ou le 5 novembre 1660. Voyez la note jointe à l’article de la
comédie
de L’Étourdi, tome VIII, p. 239. le 4 février. b
ée que celle-ci ; et c’est une chose, je crois, toute nouvelle qu’une
comédie
ait été conçue, faite, apprise et représentée en
ées de ce ballet, et l’avis fut de les jeter dans les entractes de la
comédie
, afin que ces intervalles donnassent le temps aux
ux que l’on put, et de ne faire qu’une seule chose du ballet et de la
comédie
; mais comme le temps était fort précipité, et qu
uvera peut-être quelques endroits du ballet qui n’entrent pas dans la
comédie
aussi naturellement que d’autres. Quoi qu’il en s
la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages, on dit que la
comédie
des Fâcheux, après avoir été représentée à Vaux,
ce ballet gaillard et mignon, Molière ajouta une nouvelle scène à sa
comédie
, qui est celle du chasseur, dont le roi lui avait
l’idée1. Voici de quelle façon M. Ménage raconte ce fait2. « Dans la
comédie
des Fâcheux, qui est une des plus belles de Moliè
jet, et voici comme, au sortir de la première représentation de cette
comédie
, qui se fit chez M. Fouquet ; le roi dit à Molièr
ndit ce service à Molière. [*]. [Note marginale] Observations sur la
comédie
, et le génie de Molière, livre II, p. 104-111. *
nouvelles, tome III, p. 236 et 237, avance un fait au sujet de cette
comédie
, qui tout faux qu’il est, mérite d’être placé ici
tième et dernière JOURNÉE. [*]. [Note marginale] Observations sur la
comédie
, et le génie de Molière, p. 74 et suivantes. [*]
mment que cette jeune demoiselle Beaulieu ne continua pas de jouer la
comédie
, ou qu’elle ne la joua qu’en province ; car on ne
st-à-dire à la fin du mois de mai suivant. a. « [*]L’original de la
comédie
bizarre du Festin de Pierre est de Tirso de Molin
e l’humanité.” » b. Rosimont, comédien du Marais, traita en vers la
comédie
du Festin de Pierre sous le titre de L’Athée foud
marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. Cette
comédie
, qui se joue souvent, est quelquefois affichée so
vers lyriques, il fut mis en musique, ainsi que les intermèdes de la
comédie
, par M. Lully ; c’est la première composition de
Lully ; c’est la première composition de ce célèbre musicien pour les
comédies
de Molière. [*]. [Note marginale] Mémoires sur l
ière, avec des jugements sur ses ouvrages. [*]. Observations sur la
comédie
et sur le génie de Molière, p. 119 et 120. [*].
d & les détails avec el Desden con el desden, Dédain pour dédain,
comédie
espagnole ; Ritrosia per ritrosia, Rebut pour reb
dédain, comédie espagnole ; Ritrosia per ritrosia, Rebut pour rebut,
comédie
italienne ; les Amours à la chasse, comédie de Co
trosia, Rebut pour rebut, comédie italienne ; les Amours à la chasse,
comédie
de Coypel ; l’Heureux stratagême, comédie de Mari
e ; les Amours à la chasse, comédie de Coypel ; l’Heureux stratagême,
comédie
de Marivaux ; avec quelques vers de Virgile, du P
ecourant à l’original ; il suffit aux autres de lire un extrait de la
comédie
, dans lequel j’aurai soin de faire connoître le g
Elide. El Desden con el desden, Comedia famosa ; Dédain pour dédain,
Comédie
. Premiere Journée ou Acte I. Don Carlos, Comte d
prétendent que Moliere a pris l’idée de sa Princesse d’Elide dans une
comédie
italienne, intitulée Ritrosia per Ritrosia, qui e
é aussi une imitation de la Princesse d’Elide. L’heureux Stratagême,
comédie
en trois actes & en prose. Un Chevalier Gasco
x charmes de l’empire amoureux : mais ce qui est un agrément dans une
comédie
ou dans un poëme épique, peut fort bien être dépl
paroîtra plaisant à mes Lecteurs dans la bouche d’un interlocuteur de
comédie
. Mais que diroient-ils s’ils entendoient les dévo
sous l’année 1718, parceque le 10 Juillet de cette année on joua à la
Comédie
Italienne une piece dudit sieur Coypel, intitulée
la premiere qu’on connoisse de lui. « Il a fait : l’Ecole des Peres,
comédie
en cinq actes, en prose. Le Triomphe de la raison
des Peres, comédie en cinq actes, en prose. Le Triomphe de la raison,
comédie
allégorique, en trois actes, en prose, avec un pr
tée devant la Reine à Versailles, le 17 Juillet 1730. La Capricieuse,
comédie
en trois actes, en prose. Le Danger des richesses
pricieuse, comédie en trois actes, en prose. Le Danger des richesses,
comédie
en trois actes, en prose. Les bons Procédés, comé
r des richesses, comédie en trois actes, en prose. Les bons Procédés,
comédie
héroïque, en trois actes, en prose. Les Désordres
és, comédie héroïque, en trois actes, en prose. Les Désordres du jeu,
comédie
en trois actes, en prose. Sigismond, tragédie en
tes, en prose. Sigismond, tragédie en trois actes, en vers. L’Auteur,
comédie
en trois actes, en prose. La Force de l’exemple,
s. L’Auteur, comédie en trois actes, en prose. La Force de l’exemple,
comédie
en cinq actes, en prose. Les Tantes, comédie en u
. La Force de l’exemple, comédie en cinq actes, en prose. Les Tantes,
comédie
en un acte, en prose. Les trois Freres, comédie e
en prose. Les Tantes, comédie en un acte, en prose. Les trois Freres,
comédie
en trois actes, en prose. Les Captifs, comédie en
ose. Les trois Freres, comédie en trois actes, en prose. Les Captifs,
comédie
en trois actes, en prose ; le sujet est tiré de P
trois actes, en prose ; le sujet est tiré de Plaute. La Soupçonneuse,
comédie
en trois actes, en prose. La Vengeance honnête, c
Soupçonneuse, comédie en trois actes, en prose. La Vengeance honnête,
comédie
en trois actes, en prose. Les Jugements téméraire
honnête, comédie en trois actes, en prose. Les Jugements téméraires,
comédie
en trois actes, en prose. Le Défiant, comédie en
s Jugements téméraires, comédie en trois actes, en prose. Le Défiant,
comédie
en trois actes, en prose. Alceste, tragédie en tr
entée sur le théâtre du College Mazarin, le 20 Août 1739. L’Indocile,
comédie
en trois actes, en prose. La Poésie & la Pein
ocile, comédie en trois actes, en prose. La Poésie & la Peinture,
comédie
allégorique, en trois actes, en prose. La Répétit
inture, comédie allégorique, en trois actes, en prose. La Répétition,
comédie
en trois actes, en prose. Les folies de Cardenio,
90 pages consacrées à « Molière, aux particularités de sa vie, à ses
comédies
, aux extraits des divers jugements qu’on en a por
es camarades et lui se croyant bons acteurs, ils se mirent à jouer la
comédie
pour de l’argent, et ce fut alors que ce célèbre
ions de M. le cardinal de Richelieu, qui avoit dessein de purifier la
comédie
, et de ne faire faire sur le théâtre que des leço
nt les marquis et les gens de qualité ; les autres n’ont joué dans la
comédie
que la vie bourgeoise et commune, et Moliere a jo
mbre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. Toute la
comédie
, avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude e
dans la République des lettres, avril 168417, les désordres dont les
comédies
de Moliere ont un peu arrêté le cours : car, pour
r ses uniques juges. Le Pere Rapin prétend que « l’ordonnance de ses
comédies
est toujours défectueuse en quelque chose, et que
éjà avancées à loisir dans le tems qu’il estoit en province, comme sa
comédie
des Fâcheux qui parut commencée et achevée en qui
st due une grande partie des beautez que nous voyons briller dans les
comédies
de Moliere, qui le consultoit sur tout ce qu’il f
ait pas qui peut avoir disputé, avec quelque fondement, le prix de la
comédie
à Moliere, et qui peut douter qu’il l’ait remport
a surpassé Plaute et Terence par l’invention de quelques-unes de ses
comédies
36, par les saillies de son imagination et la fi
et il en produisit ensuite de nouvelles, dans le véritable goût de la
comédie
, que nos auteurs avoient négligé, corrompus par l
anciens à bien dépeindre les gens et les mœurs de son siècle dans la
comédie
, ce qu’on n’avoit pas vû encore sur nos théâtres.
age ; Il fit fort bien le mort, ainsi que le cocu : En lui seul, à la
comédie
, Tout à la fois nous avons vu L’original et la
is son égal ; De la mort comme de la vie Voulant être le singe en une
comédie
, Pour trop bien réüssir, il lui réussit mal : Car
le fit revenir à Paris et l’engagea à jouer le principal rôle dans la
comédie
de l’Aveugle de Smirne 67, mais il n’en put jouer
grand-mere, fille de la demoiselle d’Ennebault83. Le Comédien poète,
comédie
en cinq actes de Montfleury84. On donna la premie
dans les troupes du Roy97. On prétend que le goût qu’il avoit pour la
comédie
le détermina à demander à Sa Majesté la permissio
s 109 ou la Précaution inutile, id. ; Les Amours de Trapolin, ou la
Comédie
de la Comédie, 1662110 ; La Femme industrieuse,
récaution inutile, id. ; Les Amours de Trapolin, ou la Comédie de la
Comédie
, 1662110 ; La Femme industrieuse, 1692111. Franç
âtres pour lesquels il travailloit, ne crut pas devoir hasarder cette
comédie
sur le théâtre de Paris. Il ne la fit pas même im
u’il veut faire. Le sujet de cette piece est pris dans l’Inavvertito,
comédie
italienne en prose, composée par Nicolo Barbieri,
Nicolo Barbieri, dit Beltrame, imprimée en 1629. Le Dépit amoureux,
comédie
de Moliere en vers et en cinq actes, fut joué à P
ans pourtant en pouvoir venir à bout. On a toujours trouvé dans cette
comédie
le déguisement d’une fille en garçon peu vraisemb
ptu, qui a pour titre gli Sdegni amorosi. Les Précieuses ridicules,
comédie
en un acte et en prose, qui fut faite d’abord pou
no cornuto per opinione. Don Garde de Navarre, ou le Prince jaloux,
comédie
héroïque en vers et en cinq actes, fut représenté
va qu’il n’avoit point de talent pour le sérieux, comme comédien ; la
comédie
fut très-mal reçue143, ne se releva point de sa c
troisième nouvelle du Decameron de Boccace146. Le denoüement de cette
comédie
passe pour le meilleur de toutes celles de Molier
l versifia ensuite en son particulier. L’opinion la plus reçue sur la
comédie
des Fâcheux est que Moliere en a tiré le sujet d’
peints encore avec des traits tellement propres à sa nation, que ses
comédies
peuvent être regardées comme l’histoire des mœurs
euil163. Elle étoit actrice de la troupe du Marais et avoit quitté la
comédie
avant la démolition de ce théâtre. C’est une des
teauneuf171, comédien et poète, auteur de la Feinte Mort de Pancrace,
comédie
en vers de quatre pieds, en un acte, représentée
de la Reine. On a de lui : L’Amour sentinelle, ou le Cadenat forcé,
comédie
, en 1672 ; Le Comte de Roquefeuille, ou le Doct
die, en 1672 ; Le Comte de Roquefeuille, ou le Docteur extravagant,
comédie
en un acte, 1672174 ; Les Brouilleries nocturnes
travagant, comédie en un acte, 1672174 ; Les Brouilleries nocturnes,
comédie
, 1669 ; Le Campagnard dupé, comédie, 1671. Beauc
4 ; Les Brouilleries nocturnes, comédie, 1669 ; Le Campagnard dupé,
comédie
, 1671. Beauchateau175, morte à Versailles le 6 ja
enne comédienne de l’Hôtel de Bourgogne en 1674. Elle avoit quitté la
comédie
lors de la jonction des troupes ; il lui fut acco
ouoit tous les premiers rôles sérieux et comiques. Elle avoit joué la
comédie
à la cour d’Hanovre190, d’où elle vint dans la tr
ièces de théâtre sont : L’Ecole des cocus, ou la Précaution inutile,
comédie
en vers et en un acte, 1661 ; L’Inconstance puni
considérée de la troupe par rapport à son mari. Elle avoit quitté la
Comédie
lors de la jonction des troupes, et il lui fut ac
de nos théâtres depuis environ soixante-dix ans. L’École des femmes,
comédie
en vers et en cinq actes. Beaucoup de personnes c
jusqu’au 13203 août qu’on l’interrompit. On la joua toûjours après la
comédie
de l’École des femmes, et elle raporta 29,963 liv
, et elle raporta 12,136 liv. aux comédiens. 205« Le Mariage forcé,
comédie
ballet en un acte, en prose, ainsi intitulé206 pa
pièce un sel qu’elle n’a plus. Elle parut à Paris208 sous le titre de
comédie
, avec des changemens209. Le plus considérable est
t pas reconnoitre pour gentilhomme parce qu’il étoit acteur jouant la
comédie
, défendit bien sa cause, et la gagna contre les t
déclaration du Roy Louis XIII rendue en 1641, très favorable pour la
comédie
et les comédiens. Le Roy Louis XIV a toujours con
de quelques compagnies de ce régiment lui fit prendre le parti de la
comédie
, dans laquelle il a servi depuis vingt-cinq ans,
s Vacances, de Dancourt, et Bastien, dans les Vendanges, autre petite
comédie
du même auteur. Romainville, mort à Dresde vers 1
’auteurs qu’il a lus, p. 69. 19. Anne Le Fèvre, Dissertation sur les
comédies
d’Aristophane. 20. Qui « par une prudence toute
ue, ch. III. 24. Réflexion XXVI, p. 219. 25. Observations sur une
comédie
de Moliere intitulée le Festin de Pierre, p. 5.
tablissement rue Mazarini, 1673, f° 76. Le Mazurier, archiviste de la
Comédie
sous la Restauration, a ajouté cette note : « Ve
el du Théâtre en France, p. 124.) 102. Les Brouilleries nocturnes,
comédie
en cinq actes en vers, non imprimée. 103. Comédi
lleries nocturnes, comédie en cinq actes en vers, non imprimée. 103.
Comédie
en un acte en vers, imprimée à La Haye en 1669, i
Comédie en un acte en vers, imprimée à La Haye en 1669, in-12. 104.
Comédie
en trois actes, en vers, imprimée à La Haye’ en 1
aupoint dit que cet acteur fut comédien de la troupe du Marais. 107.
Comédie
en cinq actes, en vers, représentée en 1661. 108
onnaît pas de pièce de ce nom : ce doit être « l’Amant de sa femme »,
comédie
représentée et imprimée cette année même, et dont
n 1680. 113. Comme la Fille capitaine, la Femme Juge et partie, deux
comédies
de son frère. 114. Claude Deschamps. 115. Cette
679 ; Soliman, 1680 ; Hercule, 1681, et Crispin bel esprit, 1681. Une
comédie
en 1 acte en prose, Merlin peintre, représentée l
lui accorder que 750 livres de pension. Mais elle fit un procès à la
Comédie
et le gagna. Il fallut lui payer 1,000 livres jus
le de la première édition : le Cocher suposé, ou le Cocher de Madrid,
comédie
en 1 acte, avec divertissement, fut représenté po
t unique représentation le 5 juillet. 239. C’est le sous-titre d’une
comédie
de Dancourt, la Fête de village, 3 actes, représe
français; Paris, Ch. de Sercy, 1660, in-12. 249. On croit que cette
comédie
en 1 acte, en vers, aurait été jouée en 1664 ; el
rait été jouée en 1664 ; elle ne paraît pas avoir été imprimée. 250.
Comédie
en 1 acte, en vers, représentée à l’Hôtel de Bour
e en 1 acte, en vers, représentée à l’Hôtel de Bourgogne, 1662. 251.
Comédie
burlesque, 1 acte en vers, représentée à l’Hôtel
e cachet de son talent naturel. C’est ainsi que Marivaux écrivant des
comédies
, faisait encore des romans, et que Lesage écrivan
ore des romans, et que Lesage écrivant des romans, faisait encore des
comédies
; car, ce n’est pas seulement la facilité de comb
tableau dramatique et fidèle. On a beaucoup disserté sur le but de la
comédie
; des philosophes du siècle dernier l’ont regardé
les uns, ni trop effrayés par les autres, et continuons d’aller à la
comédie
sans espoir, si l’on veut, d’être plus parfaits,
devenir plus vicieux. Peut-être est-ce une erreur de prétendre que la
comédie
dirige les mœurs ; elle les suit, elle en reçoit
cession des âges. L’histoire nous rappelle, nous retrace le passé, la
comédie
nous y transporte. Elle apprend à connaître, à ju
lles sont pour les antiquaires. Qui peint mieux les Athéniens que les
comédies
d’Aristophane ? Un auteur qui parvint à la célébr
pour toute réponse, lui envoya le théâtre d’Aristophane. Peut-être la
comédie
latine n’offre-t-elle pas un champ aussi vaste à
storien fidèle. Oui, Messieurs, sous le pinceau de ce grand homme, la
comédie
s’est tout à fait associée à l’histoire ; il semb
criptions, médailles, tout s’est abîmé dans la nuit des temps, et les
comédies
seules ont survécu à cette destruction universell
révolutions politiques et morales des deux siècles, et c’est dans la
comédie
que se retrouverait l’histoire. Au premier coup d
. D’un autre côté, on disserte, on déclame, on prêche au théâtre. Les
comédies
de Molière ont dû être écrites pour un peuple écl
it bientôt parler d’égalité, de loi naturelle ; aussi, en suivant les
comédies
du temps, voyons-nous des imaginations exaltées r
rance a des apôtres fanatiques. Ce serait ici le lieu de parler d’une
comédie
qui dut causer un grand scandale ; mais je ne la
s s’y succèdent, les faits s’y enchaînent, sans effort ; on y voit la
comédie
suivre et recevoir l’influence du temps où elle a
es. Et cependant certains hommes osent soutenir que la carrière de la
comédie
est fermée ! Ne semblent-ils pas nous dire : Il n
dire : Il n’y a plus de vices, plus de ridicules ? Non, Messieurs, la
comédie
est éternelle ; elle ne cessera d’exister que le
oive finir de sitôt. Si chaque siècle a ses mœurs, chaque siècle a sa
comédie
. Les abus, les préjugés, les caractères même chan
peindre une seconde fois des figures qui ne sont plus les mêmes. Les
comédies
sont les portraits de famille d’une nation. Ceux
e. Un nouveau siècle commence ! qu’une route nouvelle s’ouvre pour la
comédie
. Nous l’avons vue choisir ses personnages parmi l
QUELINDE MOLIERE. Molière naquit avec une telle inclination pour la
Comédie
qu’il ne fut pas possible de l’empêcher de se fai
former une Troupe de Comédiens pour aller dans les Provinces jouer la
Comédie
. Son Père bon Bourgeois de Paris et Tapissier du
persuada d’embrasser la même Profession, et d’être le Docteur de leur
Comédie
, lui ayant représente que le peu de Latin qu’il s
qui l’ont porté à écrire si solidement et si chrétiennement contre la
Comédie
, les prit pour ses Comédiens et leur donna des Ap
. Jusques-là il y avait eu de l’esprit et de la plaisanterie dans nos
Comédies
, mais il y ajouta une grande naïveté avec des Ima
es si bien marqués, que les Représentations semblaient moins être des
Comédies
que la vérité même, chacun s’y reconnaissait et p
vue d’œil. Contre le défaut qui regarde les femmes il fit aussi deux
Comédies
; l’une intitulée : Les Précieuses ridicules ; et
ée : Les Précieuses ridicules ; et l’autre : Les Femmes savantes. Ces
Comédies
firent tant de honte aux Dames qui se piquaient t
uses, que contre celle de Galantes et de Déréglées. Il fit aussi deux
Comédies
contre les Hypocrites et les Faux-dévots, savoir,
re Pièce, et qu’il ne se contint pas dans les bornes du pouvoir de la
Comédie
; car au lieu de se contenter de blâmer les mauva
ncipe qu’il est ridicule à un Homme de vouloir en guérir un autre. La
Comédie
s’est toujours moquée des Rodomonts et de leurs r
truire ensuite si parfaitement qu’ils semblaient moins des Acteurs de
Comédie
que les vraies Personnes qu’ils représentaient.
Notice historique et littéraire sur Les Précieuses ridicules La
comédie
des Précieuses ridicules ne fut point jouée d‘abo
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : Monsieur, lui
ia du milieu du parterre : Courage, courage, Molière, voilà la bonne
comédie
. Ce vieillard était homme de grand sens, puisqu’
devant lequel celui du véritable esprit osait à peine se montrer. La
comédie
serait le plus grand des bienfaits pour la sociét
x auteurs. Somaise, écrivain obscur et bien fait pour l’être, fit une
comédie
des Véritables Précieuses, en tête de laquelle il
deux ans après Les Précieuses ridicules. Il est certain que les deux
comédies
ont une grande ressemblance pour le fond et la co
qui est tout. Le vieillard du parterre avait raison, voilà la bonne
comédie
, celle qui retrace des caractères et des mœurs v
à ce sort. Donneau composa, sous le titre de La Cocue imaginaire, une
comédie
en un acte et en vers. La différence des deux tit
n nom pour la chose qu’il croyait avoir inventée, il appelât ce poème
comédie
héroïque. En effet, ce qui constituait la tragi-c
enant à la tragédie par leur condition, figurassent, comme ceux de la
comédie
, dans une action qui ne fût ni marquée ni terminé
orneille ; mais il s’est trompé en ajoutant que ce genre s’appelait
comédie
héroïque , puisque Corneille prétend, et avec rai
istingue le personnage principal est essentiellement du domaine de la
comédie
; et, d’un autre côté, la condition élevée de tou
ns des personnages privés ne puissent exciter ni pitié ni terreur. La
comédie
héroïque est l’inverse de la tragédie bourgeoise
ais pu s’acclimater parmi nous. Après avoir considéré, en général, la
comédie
héroïque, si nous examinons la manière dont Moliè
roduira cette impression de ridicule qui est le but particulier de la
comédie
. Il n’y a guère de milieu : il faut qu’un jaloux
de son humeur bourrue contre les vices du temps, est un personnage de
comédie
dans une situation comique. Est-il une meilleure
riés qu’il devait combiner de manière à former l’ensemble d’une bonne
comédie
de caractère, de mœurs et d’intrigue. Il mit à co
que Molière doit à Térence l’idée première, l’idée fondamentale de sa
comédie
, l’idée à l’exécution de laquelle tout le reste n
ues espagnols, Lope de Vega a mis cette intrigue sur la scène dans sa
comédie
intitulée : La Discreta enamorada (l’Amoureuse ad
, auteur et acteur de la troupe de Mademoiselle, avait fait jouer une
comédie
intitulée, La Femme industrieuse, dans laquelle l
que forcé et chargé, qui caractérise la farce plutôt que la véritable
comédie
. La stupide crédulité de Sganarelle, l’interventi
’est pas ainsi que les choses se passent dans le monde, dont la vraie
comédie
entreprend de retracer les actions ordinaires, au
dre les mœurs habituelles. Molière est le premier qui ait donné à une
comédie
le titre d’École, tant prodigué depuis lui, et so
r de Séville, Guerre ouverte, L’Intrigue épistolaire, et vingt autres
comédies
sont faites, pour ainsi dire, sur le patron de L’
Les Précieuses ridicules, premier essai, parmi nous, de la véritable
comédie
de mœurs, avait encore deux fois cédé à la force
inaire, en appliquant à une intrigue peu naturelle les couleurs de la
comédie
bouffonne que Scarron avait mise en vogue ; dans
de si tristes auspices, le 17 août 1661, que Molière avait composé la
comédie
des Fâcheux, conçue, faite, apprise, et représen
atre représentations de suite, et fut imprimée en février 1662. Cette
comédie
est d’un genre dont il n’existait pas encore de m
théâtre un ouvrage en scènes absolument détachées . Les scènes de la
comédie
des Visionnaires ne sont point détachées. Elles o
qui existe entre Les Visionnaires et Les Fâcheux, c’est que les deux
comédies
ont pour objet de représenter un certain nombre d
fait que des portraits au lieu d’un tableau, des scènes au lieu d’une
comédie
, ce ne fut pas par choix, mais par nécessité, c’e
eilles et de tous les plaisirs qui composèrent cette fameuse fête, la
comédie
des Fâcheux n’est point oubliée. Je ne crains pas
ssant que les autres. « Tout cela, dit La Fontaine, fait place à la
comédie
, dont le sujet est un homme arrêté par toutes sor
t plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la
comédie
; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jad
Création du monde. — I. William Schlegel. — Méthode pour définir la
comédie
. — II. En quoi le drame antique diffère essentiel
anisme sur l’art dramatique. — Parenté de la tragédie moderne avec la
comédie
. — VI. Théorie de la comédie. — VII. Les Chinois.
— Parenté de la tragédie moderne avec la comédie. — VI. Théorie de la
comédie
. — VII. Les Chinois. — Aristophane. — Altération
de la comédie. — VII. Les Chinois. — Aristophane. — Altération de la
comédie
. — La satire romaine. — VIII. Grandes divisions d
n de la comédie. — La satire romaine. — VIII. Grandes divisions de la
comédie
moderne. — IX. Falstaff. — Le comique humoristiqu
ilosophique, il n’était pas capable de pénétrer la vraie nature de la
comédie
non plus que de la tragédie, et dans les puérils
rt, l’introduction nécessaire et naturelle d’une étude spéciale de la
comédie
. II Un petit nombre de sentiments constitue
toujours mêlés d’accidents sans logique et sans signification204. La
comédie
est un symbole moins clair, moins magnifique, de
ce sont de mauvais comiques et de mauvais poètes. Aussi, bien que la
comédie
soit le contraire de la tragédie, il n’est pas po
libres et réconciliées, vers le royaume de leur Père. Mais ce que la
comédie
détruit, ce ne sont point ces idées indestructibl
me, que dans sa sottise il se détruit de ses mains. Et, tandis que la
comédie
ne se glisse point au foyer d’une famille conform
. Mais ici je touche au point le plus délicat du problème moral de la
comédie
, et à l’essence même de cet art. Ce petit peuple,
ourra sortir ? Non. Cela ne suffit pas. Il faut que les acteurs de la
comédie
sentent eux-mêmes le néant de leur rôle. Il faut
’être confondus, restaient distincts et séparés, si les acteurs de la
comédie
n’étaient purement et simplement que des sots, et
rs, soit dans un chœur comique ? En dépit de la présence du chœur, la
comédie
manquerait de deux choses essentielles à l’art :
les à l’art : de poésie et de moralité. Elle manquerait de poésie. La
comédie
choisit ses personnages parmi les petites gens, l
ropre contradiction offre le spectacle le plus pénible, et retient la
comédie
à terre bien loin de l’idéal. Elle manquerait de
par là qu’il n’a lutté que pour rire. Il faut que le personnage de la
comédie
soit risible pour lui-même ; car s’il n’est risib
in dans sa destruction également apparente. Je retrouve donc entre la
comédie
et la tragédie, son contraire, cette belle opposi
la violation de quelque usage puéril consacré par leur théocratie, la
comédie
des Chinois est encore plus insignifiante. Car la
e Sophocle dans le sien. Seul il a parfaitement réalisé l’idéal de la
comédie
. Ses personnages, comiques non pas pour autrui se
là prosaïque, de la raison consciente d’elle-même209. Sans doute ces
comédies
si fraîches sont déjà un symptôme de la décadence
retirer en eux-mêmes pour y chercher le type absolu de tout ce que la
comédie
voue au néant par le ridicule, le théâtre ne comm
e, eurent l’air de dire aux personnages : Messieurs les acteurs de la
comédie
, nous sommes beaucoup plus sages que vous, et nou
et nous comprenons parfaitement que vous êtes des sots. Telle est la
comédie
nouvelle, inaugurée par le Grec Ménandre. Mais ce
est dans ces satires fines et animées que l’on doit voir la véritable
comédie
romaine, non dans le théâtre de Plaute et de Tére
s morales, sur lesquelles se fondent les familles et les cités, et la
comédie
classique212, sans montrer ces vérités morales, m
e accomplit alors la révolution que les tendances satiriques213 de la
comédie
nouvelle lui avaient déjà fait commencer. Il devi
lame pas aussi impérieusement que l’action tragique, puisque, dans la
comédie
, c’est la personnalité de l’homme qui doit conser
on qu’il s’y trouve, et, selon qu’il est absent ou présent dans notre
comédie
moderne, on peut la partager en deux grandes divi
à les rendre risibles pour autrui. 3º À ces deux grandes formes de la
comédie
, il faut ajouter leur synthèse, qui nous donne un
ette impersonnalité est bonne surtout dans la tragédie. Mais, dans la
comédie
, où l’accidentel et l’arbitraire jouent naturelle
nte, et, de même que la tragédie moderne a pour écueil le lyrisme, la
comédie
romantique court le risque de se précipiter au fo
as reconnaître en ce genre une rare supériorité chez Molière. Mais la
comédie
est autre chose qu’une psychologie en action. Ell
sur ce terrain élevé et solide, qui est celui de l’art classique. La
comédie
est 2º : l’indifférence absolue des Dieux, témoin
me, qui doit toujours être sous-entendu, détruit, nous l’avons vu, la
comédie
, et la transforme en satire. À quoi bon mettre co
du bien, du faux et du vrai, de l’absurde et du raisonnable dans les
comédies
de Molière, chacune d’elles présentait à son œil
t aspect régulier et satisfaisant qui caractérise une pincette. 3º La
comédie
est enfin : la synthèse de la sottise individuell
s élevée du théâtre de Molière. — L’avarice est un excellent thème de
comédie
. Le but que veut atteindre un avare est contradic
tragédie, sous sa forme romantique, a cessé d’être le contraire de la
comédie
, puisqu’elle a pour principe, non plus la guerre
non plus la guerre des Dieux et sa fatale issue, mais, de même que la
comédie
, le libre développement de la personnalité de l’h
otif aussi absurde il a tiré un vrai poème, parce qu’il en a tiré une
comédie
. Don Quichotte est ridicule ; dans un monde légal
uction de M. Barthélémy Saint-Hilaire). 205. Comme la théorie de la
comédie
, dans l’Esthétique de Hegel, n’est pas très étend
profond, les idées vraies que poursuivaient les personnages. Dans la
comédie
, au contraire, c’est la personnalité ou la subjec
ils doivent se résigner à admettre ce à quoi ils s’opposent. Dans la
comédie
, qui nous fait rire des personnages qui échouent
i, ni l’élément personnel subjectif En effet, comme art véritable, la
comédie
doit aussi se soumettre à l’obligation de ne pas
Toutefois, la personnalité en soi ne doit pas davantage périr dans la
comédie
. Si, en effet, l’apparence, une fausse image de c
elle reste inviolée en soi et satisfaite. T. V, p. 156 et suiv. La
comédie
a pour base et pour commencement ce par quoi la t
droits doit s’être manifestée à un plus haut degré encore pour que la
comédie
puisse apparaître. T. V, p. 166. 207. Ce n’es
vertu. T. II, p. 366. 212. Les intérêts dans lesquels se meut la
comédie
n’ont pas besoin d’être tirés des domaines opposé
opposés à la morale, à la religion, à l’art. Au contraire, l’ancienne
comédie
grecque se maintient précisément dam ce cercle vr
ême latitude pour le développement de la personnalité du poète que la
comédie
, dans laquelle l’accidentel et l’arbitraire de l’
e réduit sa critique sur ce point important : Pour ce qui est de la
comédie
moderne, elle offre une différence que j’ai déjà
offre une différence que j’ai déjà indiquée en parlant de l’ancienne
comédie
attique. Ou les sottises et les travers des perso
nt la base de ses représentations. Cependant, plus tard, déjà dans la
comédie
grecque, mais surtout chez Plaute et Térence, se
out chez Plaute et Térence, se développe la tendance opposée. Dans la
comédie
moderne, celle-ci domine si généralement, qu’une
âcre et repoussant. Molière, en particulier, dans celles de ses fines
comédies
, qui ne sont nullement du genre purement plaisant
constante étude de lui-même et des autres, il a trouvé enfin la vraie
comédie
. Molière, en effet, n’a jamais cru être né comple
ès sept ou huit pièces d’essai, Molière, avant l’Etourdi, sa première
comédie
régulière, composa plusieurs pièces que sa troupe
t au succès de la représentation ; et avant les Précieuses ridicules,
comédie
qui fut imprimée presque malgré lui, il refusa se
ens ambulants. Ce grand homme a débuté comme les héros de Scarron. La
comédie
de l’Etourdi, dans laquelle on rencontre des marc
son valet, les déjoue malgré lui par sa maladresse. Le style de cette
comédie
en vers est un peu embarrassé ; les plaisanteries
étudié à corriger les hommes de son siècle du défaut de l’avarice. La
comédie
de l’Etourdi est principalement une comédie d’int
u défaut de l’avarice. La comédie de l’Etourdi est principalement une
comédie
d’intrigue, à laquelle le second titre de Contre-
auteur. Molière a mis également Plaute et Térence à contribution. La
comédie
latine, avec ses belles esclaves qu’on achète, se
tte époque l’Amant indiscret, pièce puisée aux mêmes sources; mais la
comédie
de Quinault est tombée dans le plus profond oubli
nte de Douville, que Cailhava rapporte dans son essai sur l’Art de la
comédie
; c’est celle où l’un des vieillards vient à renco
vitation, et joua avec sa troupe le Dépit amoureux, sa seconde grande
comédie
. Elle fut représentée à Béziers en cette année 16
te pièce est encore un emprunt fait au théâtre italien ; on cite deux
comédies
, la Creduta Maschio, la fille crue garçon, et Gli
’intrigue, on sent que Molière est déjà sur son terrain ; il tient la
comédie
entre ses mains. Le style du Dépit amoureux vaut
èce ne peuvent s’en faire une idée. La fille crue garçon, sujet de la
comédie
de Molière, a tout à fait disparu. On dirait que
n, le 18 novembre 1658. Cette pièce était le commencement de la bonne
comédie
, ainsi que le cria du parterre un vieillard, homm
t étonné de voir Molière, après s’être élevé à la hauteur de la bonne
comédie
, redescendre aux farces des canevas italiens. Il
te, en a sans doute fourni la première idée. Le second titre de cette
comédie
offense notre délicatesse actuelle; mais le mot s
son, comme une chose très importante pour les hommes raisonnables. La
comédie
de Molière apprend à le faire, ce choix, en montr
déry, qu’il avait sacrifiés sur la scène : il prétendit s’élever à la
comédie
héroïque comme Corneille l’avait fait dans Don Sa
1, sur le théâtre du Palais-Royal. Ce fut la continuation de la bonne
comédie
, dont les Précieuses Ridicules avaient été le cou
ée. L’Ariste de Molière permet, lui, à sa pupille Léonor d’aller à la
comédie
, au bal, toute seule, avec sa suivante, et c’est
olière, en empruntant à un conte italien les ressorts ingénieux de sa
comédie
, car il a su fondre Térence et Boccace, substitua
s une édition faite sans sa participation. Il avait retenu ses autres
comédies
dans son portefeuille. Aujourd’hui, l’auteur du m
tiente attendait son œuvre sans nom. Autre temps, autre mœurs, autres
comédies
aussi ! !! Molière professa toujours cette modest
t mis en tête de la première édition de ses Fâcheux, assure que cette
comédie
a été conçue, faite, apprise et représentée en qu
elui des Fâcheux, et de composer, ainsi qu’il le disait lui-même, une
comédie
en cinq actes bien fournis. Louis XIV, en cette c
ouis XIV, en cette circonstance nous semble le premier fâcheux. Cette
comédie
appartient au genre de pièces qu’on appelle à tir
sous silence les magnificences de Vaux, auxquelles se rattache cette
comédie
des Fâcheux. Ce nom de Vaux rappelle la fidélité
les surintendants seraient les rivaux des rois. Pour en revenir à la
comédie
dont il est question, Molière s’est inspiré des p
s Maris ressemblent à deux fruits nés sur une lige commune ; ces deux
comédies
appartiennent à la même pensée. Le moraliste a vo
s tort. Molière a encore imité plusieurs ouvrages pour composer cette
comédie
. Il a mis à contribution un conteur italien du XV
e, son imitateur. Le conte du Maître en Droit a fourni le sujet de la
comédie
de Y Ecole des Femmes. Le docteur pousse à des in
rron ; il possédait l’art suprême de fondre ensemble ses emprunts. La
comédie
de l’Ecole des Femmes fut jouée pour la première
n petit chef-d’œuvre de malice. L’auteur nous apprend lui-même que sa
comédie
de l’Ecole des Femmes faisait l’entretien de tout
sobriquet dont on affublait alors Molière. Il s’agissait de faire une
comédie
qui rabattit la fortune et l’orgueil de Molière.
our donner dans ce panneau. » Ces quelques lignes valent mieux que la
comédie
tout entière du Portrait du Peintre. Une anecdot
ure de celles sur lesquelles on m’a dit qu’ils m’attaquent dans leurs
comédies
; c’est de quoi je prierai civilement cet honnête
due pièce, dont la scène se passe au Palais, lieu où se vendaient les
comédies
et les livres, comme une satire de Boileau nous l
quise, cette dame a un procès. On cause du théâtre ; on loue quelques
comédies
de l’hôtel de Bourgogne ; on critique l’Ecole des
nades de cette espèce. Nous y trouvons seulement quatre vers de bonne
comédie
, sur l’imitation exacte que Molière faisait du je
cherche encore à atteindre l’honneur de Molière. La dédicace de cette
comédie
est vraiment d’une rare effronterie : « Messieurs
s’en désabusera même pas. Montfleury fils a été plus heureux dans la
comédie
de la Femme Juge et Partie, qu’il a laissée au ré
de grand. GUSMAN. Oui, monsieur, c’est la bouche. Voilà de la bonne
comédie
. Montfleury, né sur les planches et auteur de com
ilà de la bonne comédie. Montfleury, né sur les planches et auteur de
comédies
, a prêché dans celte pièce pour son dieu. Il a fa
ie, fournit la preuve que la bienséance est quelquefois violée par la
comédie
; mais tous les bons esprits accordent à la coméd
ois violée par la comédie ; mais tous les bons esprits accordent à la
comédie
certaines licences qui sont légitimées par sa vie
s que les autres sont en prose ; ce qui la fait ressembler un peu aux
comédies
de Shakspeare, avec lesquelles, du reste, elle a
re de pastorale et de fantaisie qu’on ne retrouve pas dans les autres
comédies
de Molière ; nous l’estimons supérieure, et de be
rime ainsi sur son mélange de prose et de vers : « Il semblait que la
comédie
n’avait eu le temps que de prendre un de ses brod
lle rebelle à l’amour, n’admet pas ce moyen que Molière a négligé. La
comédie
de la Princesse d’Elide est l’aïeule de celles de
les théâtres de l’époque s’empressèrent de traiter en même temps. La
comédie
italienne avait suivi d’assez près la comédie esp
aiter en même temps. La comédie italienne avait suivi d’assez près la
comédie
espagnole ; on y voit don Juan, comme dans l’opér
eur ou il n’était pas encore parvenu, et qui fait pressentir Tartufe,
comédie
que, du reste, il venait d’achever, mais dont les
leurer si souvent fissent rire une fois au moins dans leur vie. Cette
comédie
de l’Amour Médecin est pleine de traits charmants
it fait que chatouiller l’épiderme des médecins jusque-là, dans cette
comédie
, il déclare une guerre à mort à leurs longues rob
lir les lois, Le dix-huitième siècle viendra poursuivre son œuvre; la
comédie
perdra de sa gaîté pour entrer dans une voie phil
’y aurait pas été forcé. C’est la peinture qui convient le mieux à la
comédie
. Les railleries politiques doivent rester habitue
équilibres de gouvernement ; c’est un tempérament excellent ; mais la
comédie
ne .peut s’occuper des affaires publiques, que lo
x mœurs. Nous marchons un peu vers cette fusion ; cependant jamais la
comédie
d’Aristophane ne pourra être ressuscitée, en Fran
e grâce et de dignité qu’a porté si haut la gloire de notre scène. La
comédie
antique et moderne ne pourrait-elle pas se divise
tique et moderne ne pourrait-elle pas se diviser en trois classes. La
comédie
d’imagination, celle qui ne se propose pas d’autr
les hommes et de les transporter dans les régions de la fantaisie; la
comédie
satirique, celle qui fronde les abus des gouverne
des sociétés, et ne s’adresse qu’à des intérêts éphémères ; enfin la
comédie
de l’humanité, si nous pouvons nous exprimer ains
ité. On trouve dans tous les pays des exemples de ces trois genres de
comédie
. Caldéron, Lope de Vega, Shakespeare, ont particu
femme de Molière, finit cette pastorale héroïque, mais la muse de la
comédie
, plus rebelle que l’épouse du poète, ne se laissa
constance. Le Sicilien ou l’Amour peintre est une des jolies petites
comédies
de Molière. Cette pièce fut intercalée dans le Ba
e la pièce, est de toute nécessité. Il y a des mots charmants dans la
comédie
du Sicilien, et des meilleurs de Molière. C’est d
Molière, a fait des remarques très justes à propos du style de cette
comédie
. Molière avait en grande estime le vers, il en co
ar ce côté, il a été profondément original. Voilà ce qui manque à nos
comédies
; ce n’est pas le plagiat à coup sûr, c’est l’esp
da pas à châtier l’audace de ce nom qui prétendait se glisser dans sa
comédie
; il le traita du haut en bas ! Ce fut alors qu’i
tre. On prétend qu’une aventure pareille à celle qu’il a mise dans sa
comédie
se passa chez la duchesse de Longueville, entre c
possible; celui-là avait, de plus, le mérite d’être un passeport à la
comédie
de Molière. Avec quelle adresse Louis XIV s’y tro
caractères de femmes que Molière ait dépeints se trouvent dans cette
comédie
. Elmire est la femme sage sans pruderie, qui sait
. L’amphytrion de Plaute, auquel Molière a emprunté presque toute sa
comédie
, renferme sur les femmes des lignes que les ancie
s latines une grande ressemblance. La meilleure preuve en est que les
comédies
de Plaute et de Térence, souvent traduites littér
it que le poète, pour faire un compliment à son public, a dénaturé sa
comédie
, en la traitant comme une fable sans, conséquence
lement recevoir. Une chose curieuse et parfaitement observée dans les
comédies
de Molière, c’est que les pères et les fils, les
avec une semblable rapidité. La prose nous paraît mieux convenir à la
comédie
de l’Avare que n’eussent fait les vers; elle s’ad
sonnes timorées ont pensé que les railleries jetées sans cesse par la
comédie
à la tête des maris trompés, dégradait l’institut
, dans une union mal assortie, le bonheur d’une existence entière. La
comédie
est donc dans son droit, ainsi que le monde, en s
lus fréquemment sacrifiés aux intérêts de fortune ou de vanité. Cette
comédie
de George Dandin, la plus attaquable en apparence
orge Dandin, la plus attaquable en apparence, et la plus attaquée des
comédies
de Molière, du côté de la morale, trouve donc sa
à la sainteté de celte institution ; ils méritent d’être punis, et la
comédie
qui en fait justice accomplit une œuvre honnête e
u de bon temps ; le rire est si rare de nos jours ! Molière a tiré sa
comédie
de deux nouvelles de Boccace, qu’il a réunies ass
t cet homme, espèce de polichinelle rattaché par Molière au fil de la
comédie
. Cette farce est amusante; l’on y rit de bon cœur
iciaire, qui était encore en vogue de son temps. On trouve dans cette
comédie
une imitation agréable de l’ode d’Horace donec gr
me du nôtre, où les titres ont beaucoup perdu de leur valeur. Dans la
comédie
de George Dandin, il se moqua, ainsi que nous l’a
réception grotesque du Mamamouchi, n’en est pas moins une excellente
comédie
, égale aux autres chefs-d’œuvre de Molière. On ne
sens emprunte une sagesse éternelle à la femme de Sancho Pança. Cette
comédie
, jouée à Chambord devant le roi le 14 octobre 167
nt pas une farce grossière ; elles contiennent d’excellents traits de
comédies
, et la preuve que Molière destinait cette pièce a
ire une étude pareille, et d’offrir en quelque sorte un tableau de la
comédie
antique, pour complaire uniquement à la foule. S’
s fourberies de Scapin, n’est point un chef-d’œuvre ; mais dans cette
comédie
telle qu’elle est, incomplète et précipitée, le t
au vicomte. Mais un caractère qui ne se rencontre pas dans les autres
comédies
de Molière, c’est celui de M. Harpin. Molière, qu
uverait pas. « C’est un grand impertinent que votre Molière avec ses
comédies
, et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’ho
ssent privés de toute la succession. » Quelle excellente scène de
comédie
! C’étaient là les auditeurs de Molière ! Le même
nt les marquis et les gens de qualités. Les autres n’ont joué dans la
comédie
que la vie bourgeoise et commune, et Molière a jo
ue fidèle et léger des caprices du jour, des ridicules du moment. Les
comédies
de Dancourt, indépendamment de leur mérite littér
mensonger, spéculaient sur les dispositions, et, selon le langage des
comédies
du temps, se brouillaient avec la justice, à forc
les plus honnêtes gens de la terre. Il n’en est pas de môme dans les
comédies
de Dancourt. La pièce des Bourgeois à la mode, un
nt votre chevalier, dit quelqu’un à la marquise de la Gazette, petite
comédie
très spirituelle ? — Il ne fait rien, monsieur, i
rait charmant. Les valets, personnages si importants de notre vieille
comédie
, sont tous aussi fripons que leurs maîtres. Ils o
un gentilhomme de la Garonne ! »Dans les Curieux de Compiègne, petite
comédie
faite pour apprendre aux bourgeois à ne pas visit
z bien la voluptueuse insouciance d’un homme qui ne vit point dans la
comédie
un moyen de réformer ses semblables, mais qui ne
les cinq actes du Festin de Pierre ; elle choqua plus encore dans une
comédie
de caractère de la même étendue. On ne voulut pas
ce par des avantages équivalents ; que, d’ailleurs, le vers, dans nos
comédies
, n’est autre chose qu’une imitation de l’usage an
agon1. Mais que peut la raison contre l’habitude ? En fait de grandes
comédies
, de comédies de caractère, on n’avait encore vu j
ue peut la raison contre l’habitude ? En fait de grandes comédies, de
comédies
de caractère, on n’avait encore vu jouer, on n’av
un autre raisonnement2. Il fallut du temps pour que cette excellente
comédie
triomphât du préjugé, et prît, parmi les chefs-d’
le croire généralement que Molière a emprunté à Plaute le sujet de sa
comédie
, c’est-à-dire l’idée du caractère d’Harpagon. C’e
arus, de même qu’il a nommé Pseudolus et Miles gloriosus, deux autres
comédies
, dont l’une est le portrait du trompeur et l’autr
ent vraies, quoiqu’elles semblent s’exclure, c’est que, de toutes les
comédies
de Molière, il n’en est pas une où il ait plus im
tion de mœurs que Molière a développée : c’est comme un texte dont sa
comédie
est le commentaire. Mais, de l’avarice des pères,
rtissement du commentateur [Relation de la fête de Versailles] La
comédie
de George Dandin fit partie des divertissements d
traire de cette Relation, les intermèdes dont la représentation de la
comédie
fut accompagnée à Versailles seulement, imagina d
les jardins de Versailles. Après la collation et avant le souper, la
comédie
de George Dandin fut représentée sur un théâtre d
presque consécutives. Molière se disposait, dit-on, à faire jouer sa
comédie
, lorsqu’un de ses amis l’avertit qu’il y avait à
e l’y aborde, lui témoigne le désir de lui faire entendre sa nouvelle
comédie
, et le prie de choisir son jour. Enchanté de cett
: double raison pour en douter. Deux choses sont à remarquer dans la
comédie
de George Dandin, l’intrigue et les caractères. L
encore, Qu’est-ce qu’un passage de quelques vers, comparé à toute une
comédie
? et enfin, quel besoin Molière avait-il de Plaut
t illustre maison. Le sujet, ainsi traité, eût porté jusqu’à la haute
comédie
de mœurs un ouvrage qui, par sa forme un peu vulg
qui, par sa forme un peu vulgaire, semble n’appartenir qu’à la petite
comédie
d’intrigue. Tel qu’il est toutefois, l’intention
un désordre qui viole les lois divines et humaines ; et la Muse de la
comédie
n’a pas caractère pour prêcher en matière aussi g
’ai rappelés, à l’occasion de L’Avare, sur la fin et les moyens de la
comédie
, en ce qui regarde la leçon morale. La mission du
ivent, et méritoire pour ceux qui la font ? C’est donc à tort que les
comédies
de Molière en général, et celle de George Dandin
ommage à l’enfant royal sur qui reposent nos destinées futures. Cette
comédie
, qui fait aujourd’hui lever le cœur des garçons d
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
. Un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’e
or, un sot ne peut être le héros d’une fiction morale, comme est une
comédie
ou un roman, parce que, de sa nature, la sottise
btil Napolitain, Molière a caché un de ces Sosies, de ces Daves de la
comédie
antique, que la jeunesse inexpérimentée de son ta
sairement une action du même genre. Dans Pourceaugnac, comme dans les
comédies
de Plaute et de Térence, un personnage subordonné
de Pourceaugnac a un autre caractère qui lui est particulier. Il y a
comédie
dans la comédie. Ce n’est pas une action de bonne
a un autre caractère qui lui est particulier. Il y a comédie dans la
comédie
. Ce n’est pas une action de bonne foi, où les inc
qui le fait rire. Quelque étranger à nos mœurs que soit le fond de la
comédie
de Pourceaugnac, quelque conventionnel et factice
autrement Molière, qu’en refaisant sans cesse une de ses moins bonnes
comédies
? Notice historique et littéraire sur Les Aman
re sur Les Amants magnifiques Dans l’avant-propos qui précède la
comédie
des Amants magnifiques, on lit ces mots : « Sa Ma
se met, pour ainsi dire, de moitié avec lui dans la composition d’une
comédie
. C’est un collaborateur embarrassant, qu’un monar
n lui fournit l’idée principale des Amants magnifiques. Dans les deux
comédies
, une grande princesse, dont la main est disputée
vé le costume. Molière, chaque fois qu’il composait pour la cour une
comédie
ornée de divertissements, de danse et de musique,
, et qu’il ait su se rapetisser assez pour descendre à son niveau. La
comédie
des Amants magnifiques fut représentée devant le
ts magnifiques rappellent, en plusieurs points, La Princesse d’Élide,
comédie
faite également par ordre du roi, et destinée de
ayer de la donner. Molière, jeté deux fois hors des voies de la bonne
comédie
, et transporté, comme de force, dans le domaine d
’être imités par lui. Faisant descendre le sujet uniforme de ces deux
comédies
, de la hauteur héroïque où l’avait élevé Molière,
’a eu qu’une seule manière ; et l’on sait que le titre de deux de ses
comédies
, La Surprise de l’amour, a paru propre à les déno
t par les convenances d’un sujet, il ne pouvait rien produire d’où la
comédie
fût entièrement exclue, où elle ne se montrât pas
s ses Mémoires, cite, pour justifier soit amour, de fameux vers d’une
comédie
de Corneille sur le pouvoir de la sympathie, n’ai
ir de la sympathie, n’ait pas allégué, à l’appui de la même cause, la
comédie
des Amants magnifiques. Les deux autorités étaien
usseau n’était pas nouvelle. Riccoboni, d’ans ses Observations sur la
Comédie
, avait dit longtemps avant lui : « On censure, da
retrouve dans l’antiquité. Strepsiade, le principal personnage de la
comédie
des Nuées, d’Aristophane, se plaint d’avoir épous
cle et demi que Molière est mort, et déjà de nombreux passages de ses
comédies
fatiguent vainement la sagacité des philologues d
ès lui Cailhava, et avant eux Riccoboni, dans ses Observations sur la
Comédie
et sur te génie de ont amassé des matériaux utile
our, n’ayant pu, en quelque sorte, faire un pas dans le domaine de la
Comédie
, sans trouver au moins des traces de son passage,
M. Petitot, sur l’utilité d’un commentaire grammatical, appliqué aux
comédies
de Molière. On pourrait déjà le conclure de son t
, sous le seul rapport de la diction, un certain nombre de vers de la
comédie
du Misanthrope. En donnant cet échantillon d’un t
x changement II faut se souvenir qu’il avait donné presque toutes ses
comédies
avant que Boileau et Racine eussent publié ces ou
le style de Molière gagne en correction à mesure que le nombre de ses
comédies
s’accroît ; ensuite, lorsque des fautes déjà rele
s notes courantes. J’ai voulu que l’ensemble de ces Notices où, d’une
comédie
à l’autre, les progrès de Molière dans son art so
ons plus générales que dans les notes et les Notices, sur l’art de la
comédie
, j’en retrace rapidement les progrès, depuis son
’est jamais occupé de donner une édition de ses œuvres. Celles de ses
comédies
qui avaient obtenu du succès, étaient imprimées s
Vinot et Lagrange, entreprirent de donner une édition complète de ses
comédies
. Us annoncèrent qu’elle était purgée de toutes le
exemple de ces étranges libertés, et je le prendrai dans la première
comédie
de Molière, l’Étourdi. Suivant l’édition original
e fond d’un grand nombre de mes notes sur l’économie et la marche des
comédies
de Molière ; et celles-là seront sans doute jugée
1. Discours préliminaire Par son principe et par son moyen, la
comédie
tient à l’essence, même de l’homme, qui est né ma
e récit, mais par l’action et le discours direct, fit la première des
comédies
. Il y a loin de là sans doute au Misanthrope ou à
à peut-être tout ce qu’on peut dire sur l’origine philosophique de la
comédie
. Quant à son origine historique, nos connaissance
le berceau commun de l’art de Racine et de celui de Molière ; mais la
comédie
naquit la dernière. En tout, l’homme, avant de s’
ividus. La première peinture fut sans doute un portrait : la première
comédie
fut une satire personnelle. La comédie, même en c
oute un portrait : la première comédie fut une satire personnelle. La
comédie
, même en ces grossiers commencements, reçut sa di
imitation des faits réels et des personnes existantes, restreignit la
comédie
à l’imitation générale des mœurs. Ce fut alors la
treignit la comédie à l’imitation générale des mœurs. Ce fut alors la
comédie
telle que nous l’avons, telle qu’elle convient à
de la littérature désignent ces trois périodes, ces trois âges de la
comédie
grecque, par les noms de comédie ancienne, de com
trois périodes, ces trois âges de la comédie grecque, par les noms de
comédie
ancienne, de comédie moyenne et de comédie nouvel
rois âges de la comédie grecque, par les noms de comédie ancienne, de
comédie
moyenne et de comédie nouvelle. Il ne nous reste
e grecque, par les noms de comédie ancienne, de comédie moyenne et de
comédie
nouvelle. Il ne nous reste de la première qu’Aris
mis en regard et comparés. Aristophane renferme, pour nous, toute la
comédie
ancienne qu’on peut qualifier, quant au fond, de
le mets des plus délicats. » Ménandre représente aussi à lui seul la
comédie
nouvelle. Mais ses ouvrages ont disparu : il ne r
le moraliste et l’écrivain se montrent plus que le poète comique, les
comédies
de Térence, d’après lesquelles, selon le jugement
les ont inspirés. J’ai dit, en abrégé, tout ce que nous savons de la
comédie
chez les Grecs ; j’emploierai moins de paroles en
qu’elle fut chez les Romains. À proprement parler, il n’existe pas de
comédie
latine : aussi le peu que j’en dirai regardera pl
s de comédie latine : aussi le peu que j’en dirai regardera plutôt la
comédie
grecque, dont elle n’est qu’un écho, et dont elle
qu’un écho, et dont elle remplace pour nous les monuments perdus. La
comédie
, comme tous les autres arts, fut empruntée à la G
odés des insolentes bouffonneries de l’ancienne et même de la moyenne
comédie
grecque. Nævius en acquit la preuve à ses dépens.
était le principal ou plutôt l’unique fondement de l’intérêt dans les
comédies
grecques. Le choix des personnages était encore p
Enfin, Plaute, mort à l’âge de quarante-quatre ans, laissa vingt-une
comédies
, fruits nombreux d’une verve rapide et peu châtié
ce, mort moins âgé que lui de quatre ans seulement, ne laissa que six
comédies
, productions laborieuses d’un talent pur et soign
e six comédies, productions laborieuses d’un talent pur et soigné. La
comédie
grecque périt avec l’indépendance nationale. Asse
contemporains n’eurent plus aucun successeur, soit que le champ de la
comédie
, si borné dans une société telle que nous l’avons
des puissances contre lesquelles on n’osât pas s’élever. De même, la
comédie
exotique, importée dans Rome, y finit avec la rép
plus facile aux barbares qui venaient s’en disputer les lambeaux, la
comédie
disparut avec tous les autres arts. La nouvelle I
la lecture de Molière, Goldoni, voulut faire présent à son pays de la
comédie
véritable, de la comédie de caractère et de mœurs
ldoni, voulut faire présent à son pays de la comédie véritable, de la
comédie
de caractère et de mœurs, image de la vie commune
les conditions, de tous les sentiments et de tous les langages. Cette
comédie
(car tel est le nom générique donné à une si sing
peare admettent le mélange du comique et même du bouffon. Quant à ses
comédies
proprement dites, ce ne sont point des tableaux d
ions et des goûts de la France, les deux genres furent séparés, et la
comédie
de mœurs se montra sur la scène anglaise. Mais, d
les singularités personnelles, les caractères originaux abondent. La
comédie
se plut à les peindre. C’est là ce qui donne une
le drame de l’époque. Enfin, sous les noms de farces ou de soties, la
comédie
prit naissance. Elle fut d’abord chez nous ce qu’
ction telle que cette farce eut paru, il semblerait que le sort de la
comédie
dût être désormais assuré, et qu’elle n’eût plus
qui évoquaient la tragédie grecque, entreprirent de faire revivre la
comédie
latine. Imitant Plaute et les Italiens, ses copis
leur temps ; et par là ils posèrent à moitié les fondements de notre
comédie
nationale. C’est à cette classe d’essais qu’appar
Esbahis, de Grevin ; le Brave et l’Eunuque, de Baïf ; enfin les neuf
comédies
en prose de La Rivey, supérieures à toutes les au
s, la vivacité de l’action et le sel du dialogue. Les destinées de la
comédie
en France furent encore interrompues ; tant avait
rce bien insipide et bien grossière, comme pour mieux attester que la
comédie
n’existait plus. Elle fut ressuscitée par Corneil
e morale. Mais, tel qu’il est, enfin, le Menteur commence l’ère de la
comédie
nouvelle, de la vraie comédie, en France, de même
enfin, le Menteur commence l’ère de la comédie nouvelle, de la vraie
comédie
, en France, de même que naguère le Cid avait ouve
pièrent sans discernement et sans goût. Du Menteur à l’Étourdi, notre
comédie
fut toute espagnole. Des caractères hors de natur
te et se développe intérieurement, ne sont pas ceux où il produit. La
comédie
surtout a besoin du repos des sociétés. Au sein d
leure des sociétés possibles pour la Muse de la satire et celle de la
comédie
. Les circonstances où apparut le génie naissant d
ui représentât des personnages vrais et des mœurs réelles. C’était la
comédie
ramenée à son principe et à sa destination. Moliè
utes ses études eurent pour objet l’homme et la société. Le but de la
comédie
est de corriger ; son moyen est de faire rire. Ce
t ils sont peu risibles. Ce sont les ridicules proprement dits que la
comédie
doit combattre de préférence. Bien qu’ils viennen
e sont ordinairement que des accidents extérieurs et superficiels, la
comédie
, en les attaquant, peut espérer de les détruire,
ridicule aussi ; et c’est alors surtout qu’elle est du ressort de la
comédie
. Elle est ridicule quand il y a, de celui qui la
fins mondaines et coupables. De cette manière d’envisager l’art de la
comédie
sous le rapport de l’utilité morale, il est résul
lles du théâtre, à l’intervention directe et imprévue du monarque. La
comédie
, chez les anciens, après avoir commencé par immol
de la vive et ingénieuse fourberie. Le comique de situation, dont la
comédie
de caractère et la comédie d’intrigue sont égalem
urberie. Le comique de situation, dont la comédie de caractère et la
comédie
d’intrigue sont également susceptibles, diffère e
eptibles, diffère essentiellement dans l’une et dans l’autre. Dans la
comédie
d’intrigue, il naît de quelque accident imprévu q
de quelque accident imprévu qui cause une agréable surprise. Dans la
comédie
de caractère, il résulte du contraste, du conflit
re et leur destination. Le comique, du proverbe n’est pas celui de la
comédie
: l’un, transporté du salon sur le théâtre, sera
ne seule fois, Molière mit en scène des personnes de la cour dans une
comédie
faite à dessein de les peindre, et où elles figur
angées, sans compter les escarmouches ; et, en songeant à sa dernière
comédie
, le Malade imaginaire, on peut dire qu’il est mor
llé dans les expositions tragiques, ont mis peu d’art dans celles des
comédies
. Quelquefois, un acteur, dans un froid monologue,
udissaient qu’à ce prix. De même, notre public actuel exige que toute
comédie
, sous peine d’être sifflée, se dénoue d’une maniè
en où on le trouve. C’était son bien, en effet, qu’une bonne scène de
comédie
. Avait-il manqué de génie pour l’inventer lui-mêm
re. Elle allègue des canevas qu’elle ne peut pas montrer, et quelques
comédies
qu’elle devrait peut-être souhaiter qu’on ne conn
omme et du Malade imaginaire. Le sujet de deux ou trois des premières
comédies
de Molière, ses moins bonnes sans contredit, et q
ront toujours. Quelque part qu’on porte ses pas dans le domaine de la
comédie
, on est presque sûr d’y apercevoir au moins la tr
fficulté de l’éviter tout-à-fait est peut-être plus grande encore. La
comédie
d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie
ut-à-fait est peut-être plus grande encore. La comédie d’intrigue, la
comédie
de caractère et la comédie de mœurs ; le comique
s grande encore. La comédie d’intrigue, la comédie de caractère et la
comédie
de mœurs ; le comique noble, le comique bourgeois
e tous été des modèles. Son Étourdi est demeuré le chef-d’œuvre de la
comédie
d’intrigue ; et le reste de son théâtre témoigne
fastueux surintendant ne lui permettant pas de composer une véritable
comédie
, il fait succéder les unes aux autres des scènes
aisirs, il s’exerça, sur les traces de Corneille, dans le genre de la
comédie
héroïque ; et je ne sais si le peu de succès qu’o
te difformité de son masque. J’aurais voulu retracer l’histoire de la
comédie
, depuis Molière jusqu’à nos jours. J’aurais dit c
l’esprit public, l’honneur et la morale, les lettres et les arts, la
comédie
, image trop fidèle de la société, ne reproduisait
sion. Heureusement il avait un grand-père maternel qui aimait fort la
comédie
, et le menait souvent à l’Hôtel de Bourgogne. Il
r déjà turbulente. Molière, dans la suite, lui prit deux scènes de sa
comédie
du Pédant joué : c’était comme une suite de cette
voulut plus la lire, et fit entendre à la place le premier acte de la
comédie
du Misanthrope, à laquelle il travaillait en ce m
hef. Ils allaient représentant de ville en ville les tragédies et les
comédies
du temps. Molière, pour varier les plaisirs des s
tain nombre de traits que Molière a transportés dans plusieurs de ses
comédies
. En 1653, Molière était à Lyon. Sa première coméd
plusieurs de ses comédies. En 1653, Molière était à Lyon. Sa première
comédie
régulière, l’Étourdi, y fut représentée avec beau
e. » Après avoir vécu trois mois à Lyon, avec eux, parmi les jeux, la
comédie
et les festins, il demeura six bons mois encore à
oudre à quitter ces charmants amis 34. Armand de Conti, qui aimait la
comédie
en homme de goût, la protégeait en prince, et dev
rre s’éleva ce cri qui a été répété par la postérité : Voilà la bonne
comédie
! L’affluence du public devint telle que, pour la
es autres parties de mon travail tant à l’appréciation littéraire des
comédies
de Molière, qu’au récit et à la critique des dive
ut la mère, la mère une sœur, et l’oncle un frère : c’était comme une
comédie
qu’ils jouaient ; et ils en avaient l’habitude. U
ce.Molière assistait aux Plaideurs, que le public recevait mal. Cette
comédie
est excellente, s’écria-t-il ; et ceux qui s’en m
croire Segrais, sentant combien il était inférieur à Molière dans la
comédie
, en était jaloux, et ne pouvait s’empêcher de le
é de le concevoir. Mais en quoi Molière, avec tous ses succès dans la
comédie
, pouvait-il foire ombrage à l’homme qui avait tri
enthousiasme. De Visé, parlant de l’École des Femmes, dit : « Jamais
comédie
ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art :
gea de sa supplique. Il est vrai, dit Molière, que nous avons joué la
comédie
ensemble : c’est un fort honnête homme, et je sui
de l’expérience et de la maturité. De même, il lisait quelquefois ses
comédies
à une vieille servante qu’il avait, nommée La For
oser. Il continuait de composer, ne voulait point renoncer à jouer la
comédie
, et se montrait toujours plus épris des agréments
e de Sganarelle, et de dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
comédie
! »Boileau, en ce moment, ne comprit pas Molière.
lle qui le prouvait sut bien la maîtriser ; car elle joua, dit-on, la
comédie
treize jours après la mort de son mari122. Après
e se réunissent dans ce dernier local ; et cette réunion constitua la
Comédie
française que nous voyons encore subsister aujour
s toute sa force. Alors, Molière avait fait jouer ses vingt premières
comédies
,le Misanthropeetle Tartuffecompris. Molière est n
Corneille : Rotrou l’a souvent employée, notamment dans ce vers de sa
comédie
des Captifs, imitée de Plaute : Et la perte de l
la Bibliothèque du Roi sept volumes in-12, contenant les vingt-trois
comédies
qui ont été imprimées du vivant de l’auteur (ces
tations elles ont eu, enfin combien elles ont valu d’argent tant à la
comédie
qu’à l’auteur. Ces petits faits, qui servent en p
occace, qui est une source excellente, avec ceux qu’il a pu tirer des
comédies
italiennes, où, à la réserve de deux ou trois, il
Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre humain le plaisir de la
comédie
, un des plus doux qu’il puisse goûter, créa Moliè
ns une dévotion excessive. Ce fut alors qu’il composa un Traité de la
Comédie
et des Spectacles, selon la tradition de l’Église
rès-hardis de sa tragédie d’Agrippinepouvaient y avoir donné lien. Sa
comédie
du Pédant jouéreprésentée en 1654 eut beaucoup de
set de saPrison. 33. Molière, dit-on, pendant le temps qu’il joua la
comédie
à Pézenas, allaittous les samedis, dans l’après-d
comme, à Montpellier, on croit à la robe de Rabelais. Il existe, à la
Comédie
française, un autrefauteuil de Molière. Suivant u
l’Imitation de J.-C., d’un poème de Moïseenvingt-six chants, et de la
comédie
des Visionnaires, jouée, quatre ans avant le Ment
nt les gens de Paris les plus initiés dans les anciens mystères de la
comédie
française, les plus savants dans ses annales, et
ment il n’aurait pas fait grand fonds sur les rôles de valet dans ses
comédies
. (Préface des Œuvres de Palaprat, Paris, 1735.) »
e Molière, il ne manque que de connaître le théâtre, de comprendre la
comédie
, et de sentir Molière lui-même. 49. Molière, da
Jonsac,Œuvres de Chapelle, p. 190. 68. M. Andrieux, dans sa petite
comédie
de Molière avec ses amis, ou la Soirée d’Auteuil.
mes. « Je vous demande pardon, ajoute-t-il, si je vous parle de cette
comédie
, qui vous fait désespérer, et que vous avez essay
âteauneuf, son parrain, l’aventure qu’avait racontée Ninon, en fit sa
comédie
du Dépositaire. 86. Un contemporain de Molière
290. 87. Après les traits sans nombre que Molière a lancés dans ses
comédies
contre les médecins, il semblerait qu’il ne dut p
ourquoi, répondit-il, sera-t-il permis au père Maimbourg de faire des
comédies
en chaire, et qu’il me sera défendu de fairedes s
, t. III, p. 188 de cette édition. 100. Ces détails sont tirés de la
comédie
de Zélinde, du comédien de Villiers, que quelques
e copie d’un de ces portraits, placée dans le foyer des acteurs de la
Comédie
française, qui a fait dire ingénieusement, mais f
it jour par jour : Ce même jour (vendredi 17 février 1675), après la
comédie
, sur les dix heures du soir, M. de Molière mourut
eçu le sacrement de confession dans un temps où il venait de jouer la
comédie
, monsieur le curé de Saint-Eustache lui refuse la
ille fit allusion à cette aventure dans la scène VI du IIIeacte de sa
comédie
de l’Inconnu. 124. Ce n’est pas tout-à-fait en
ici, à un point de vue nouveau, quelques observations à propos de la
comédie
M. de Pourceaugnac, Toute œuvre de Molière doit ê
té que le Pourceaugnac joué de nos jours. Une lecture attentive de la
comédie
M. de Pourceaugnac laisse dans l’esprit 1’idée d’
t composé cette partition avec des divertissements pris dans diverses
comédies
de Molière; il ne s’était même pas donné la peine
at bredouilleur sont celles du deuxième couplet, qu il chante dans la
comédie
, et se terminent comme le premier. Pourceaugnac l
ent à celles (trop fréquentes) que Molière a placées parfois dans ses
comédies
pour complaire au goût de la cour, qui avait cons
e; nous expliquerons en même temps les modifications qu’a dû subir la
comédie
et la forme que, selon nous, elle a pu avoir aupa
et la forme que, selon nous, elle a pu avoir auparavant. III La
comédie
de M. de Pourceaugnac est défectueuse à partir du
nvitait les acteurs à lui rendre visite à Limoges. Ainsi finissait la
comédie
. Y avait-il là tradition ? Toujours est-il que c’
-il que c’était reconnaître la manière défectueuse dont se termine la
comédie
de Molière, après un long acte, qui n’a pas plus
ette fois, — que le divertissement terminait la soirée ou du moins la
comédie
— que Lully ne jouait pas, au moins cette fois, u
ose avait existé, on en eût sans doute déjà trouvé la trace ; mais la
comédie
de Pourceaugnac peut avoir été, comme tant d’autr
comme le dit fort bien M. Auger, jouer le classique Pourceaugnac. La
comédie
de M. de Pourceaugnac aurait été d’abord, selon n
-à-dire une fête où la danse et la musique étaient le principal et la
comédie
l’accessoire. Quant au rôle de Pourceaugnac, gent
Pourceaugnac ? Après l’effet produit par Lully, il est évident que la
comédie
de Pourceaugnac dut prendre la forme que nous con
alors inutiles. Les entrées de la fin furent-elles conservées dans la
comédie
? Si elles le furent, ce ne dut être que pour fai
igue, chose usuelle à la Cour, mais qui eût semblé mal justifiée à la
Comédie
, sans quelques mots de préparation. Mais quelques
s. Et surtout les lacunes de la pièce sont inexplicables. Dans quelle
comédie
de Molière y a-t-il une scène inexpliquée comme c
nt en notre faveur, montre que Molière a retouché plus d’une fois des
comédies
représentées par lui d’abord à la Cour. L’autre e
iré, des passages se rapportant à Georges Dandin, la preuve que cette
comédie
a été corrigée par Molière avant qu’il la fît rep
rgerie-Bachique mêlée à Georges Dandin, « Il semble que ce soit deux
comédies
que l’on joue en mesme temps, dont l’une soit en
bergers vont pour se tuer, et alors commençait le premier acte de la
comédie
. « Le sujet est qu’un riche païsan, s’estant mar
uât certaines scènes en pantomime) ; la fin de chacun des actes de la
comédie
, telle qu’elle nous a été conservée, actes qui se
nimo est indiqué (voir le ballet) et Géronimo ne reparaît pas dans la
comédie
en un acte. Il y aurait eu aussi, dans le troisiè
es Dandin, un changement de dénoûment; car si le Georges Dandin de la
comédie
parle d’aller se jeter à la rivière, celui du bal
ercia le roi, et demanda l’autorisation de jouer une des deux petites
comédies
qui, en province, lui avaient acquis le plus de r
l-Mascarade. L’offre que Molière fit au roi de lui jouer cette petite
comédie
autorise à penser qu’elle avait quelque mérite; l
t peut-être un peu au gré des acteurs, comme il était d’usage dans la
comédie
dell’ arte. Les faits racontés plus haut, la rel
de boire et de danser, si bien qu’on craignit qu’il es « crevât. » La
comédie
inspira peut-être cette mauvaise plaisanterie au
erie au lieu de l’avoir copiée. 4. Pourceaugnac n’est pas la seule
comédie
de Molière où le dernier acte semble on hors-d’œu
Bourgogne, représenté au vif les originaux dont il se moquait dans sa
comédie
. Mais ce fait imputé à Molière parait douteux, bi
CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les
Comédies
. Toutes les comédies de Ménandre, de Térence,
APITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. Toutes les
comédies
de Ménandre, de Térence, de Plaute, de Calderon,
e Vega, sont en vers ; ce qui a fait croire pendant long-temps qu’une
comédie
en prose ne pouvoit pas être bonne, sur-tout lors
ents qu’il mérite. On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes
comédies
en prose, & qu’il y a peut-être plus de diffi
ue la prose n’embelliroit pas. » Voilà, graces à M. de Voltaire, les
comédies
en prose justifiées. On dit cependant que les com
Voltaire, les comédies en prose justifiées. On dit cependant que les
comédies
à caractere doivent être écrites en vers, & q
re une piece comique par sa contexture, s’évertuent à prouver que les
comédies
doivent être versifiées ; c’est que les madrigaux
connoîtroit ceux qui seroient réellement entraînés par le génie de la
comédie
, & non par la démangeaison de faire des vers,
aire des vers, & qui n’imaginent de les fondre dans une espece de
comédie
, que pour leur procurer l’honneur d’être débités
ls pas ?) pour décider si les vers alexandrins conviennent mieux à la
comédie
que les vers libres. Les uns disent que les vers
t propre au théâtre quand elle est vraie, précise, sonore. Mettez vos
comédies
en vers libres, vous qui saurez les faire comme c
taire ne parle que de la tragédie, je puis plus hardiment dire qu’une
comédie
en vers blancs, bonne d’ailleurs, réussiroit sur
éâtres ; mais je crois aussi qu’ils n’ajouteroient aucun mérite à une
comédie
. Nos premiers Poëtes, bien différents des Anglois
la gâtent. Le burlesque Scarron est dans le cas. Il a fait toute une
comédie
en vers de huit syllabes sur la seule rime ment.
s fâché d’en voir ici un échantillon. LES BOUTADESDU CAPITAN MATAMORE,
Comédie
d’un Acte. Scene II. ANGÉLIQUE, MATAMORE, ALISO
iere effronterie. Il fut pensionné par la Reine & M. Fouquet. Ses
comédies
sont plus burlesques que comiques. Il mourut l’an
n à Paris, le 3 décembre 1659, sur le théâtre du Petit-Bourbon. Cette
comédie
fut imprimée pour la première fois en 1663. L’Ét
issent tout le sujet, et convinssent au sujet seul ; et l’on a vu des
comédies
fort estimables, sinon condamnées, du moins jugée
ovince et cinq ans avant qu’il le fût à Paris, Quinault fit jouer une
comédie
intitulée L’Amant indiscret, ou le Maître étourdi
ous ce rapport, les deux ouvrages diffèrent entièrement. Du reste, la
comédie
de Quinault est dénuée de toute espèce de mérite.
a première pièce qui ait annoncé en France les merveilles de la bonne
comédie
: Le Menteur, qui le précéda de dix années, reven
e qu’il le faut attribuer ; c’est Molière qui, en créant la véritable
comédie
de caractère et de mœurs, et, en la portant à sa
si dire, repoussé à une grande distance les chefs-d’œuvre mêmes de la
comédie
d’intrigue, et assuré par là une supériorité inco
ce, et la pièce se dénoue par une quadruple reconnaissance. Une telle
comédie
ne représentait nullement les mœurs de l’époque o
eux frères, d’Ouville et Boisrobert, l’y avaient montré, l’un dans sa
comédie
d’Aimer sans savoir, qui fut jouée en 1645, l’aut
ois lui-même, et qu’on a mille fois répétée d’après lui. Il appela sa
comédie
Le Dépit amoureux, comme si ce sujet d’une seule
nt l’opinion de la postérité. Molière n’en est encore qu’à sa seconde
comédie
; et, dans la scène entre Éraste et Lucile, il s’
i de L’Inavvertito. Tous deux lui ont également fourni le sujet d’une
comédie
; mais il a fait au premier un honneur dont l’aut
actée envers la sienne. De même que L’Étourdi est dans le genre de la
comédie
antique, Le Dépit amoureux est dans le goût de la
genre de la comédie antique, Le Dépit amoureux est dans le goût de la
comédie
espagnole. Des travestissements et des aventures
Chapitre II. La commedia dell’arte La
comédie
italienne est double, elle se divise en deux genr
ie italienne est double, elle se divise en deux genres distincts : la
comédie
écrite en vers ou en prose ou comédie régulière,
e en deux genres distincts : la comédie écrite en vers ou en prose ou
comédie
régulière, et la comédie populaire et improvisée,
s : la comédie écrite en vers ou en prose ou comédie régulière, et la
comédie
populaire et improvisée, commedia dell’arte. La c
ulière, et la comédie populaire et improvisée, commedia dell’arte. La
comédie
régulière ou soutenue, comme on disait encore, n’
ls inventaient et les grâces souvent trop libres de leur dialogue. La
comédie
de l’art, all’ improviso, paraît avoir toujours e
prit des proportions nouvelles. Aux quinzième et seizième siècles, la
comédie
improvisée devint un art très savant qui lutte av
es, la comédie improvisée devint un art très savant qui lutte avec la
comédie
régulière, qui crée plus que celle-ci des caractè
t à vingt lieues à la ronde. Si nos villageois avaient le génie de la
comédie
, ils en feraient des masques comme les Italiens.
et à exploiter les vieillards. On fut dès lors en mesure de jouer des
comédies
aussi intriguées qu’on pouvait le souhaiter dans
dans le pays de l’imbroglio. Tels furent les principaux rôles dont la
Comédie
de l’art se composa d’abord. Ces rôles sont fixés
ue trame perfide ; ainsi de suite. Chacun reste fidèle à son rôle. La
comédie
se joue comme avec les pièces connues d’un échiqu
ce qui était, comme nous l’avons dit, une condition essentielle de la
Comédie
de l’art. Chacun pouvait se faire un fonds plus o
as suffi toutefois pour empêcher la confusion de s’introduire dans la
comédie
, si les péripéties n’en avaient été réglées d’ava
position du moment et celle que montrait le public. Les acteurs de la
Comédie
de l’art n’avaient pas seulement, pour vaincre le
engagerent à solliciter son grand-pere qui le menoit quelquefois à la
comédie
à l’hôtel de Bourgogne, de porter son pere à le f
voyage de Narbonne en 1641. A son retour à Paris, sa passion pour la
comédie
qui l’avoit déterminé à faire ses études, se réve
âtre. Pocquelin, qui prit alors le nom de Moliere, faisoit de petites
comédies
pour les provinces, le docteur amoureux, les troi
Louvre. On lui accorda ensuite celle du palais royal, où il joua ses
comédies
en 1660. Il obtint une pension de mille livres en
mp; depuis ce temps-là, plusieurs piéces dans le véritable goût de la
comédie
, que nos auteurs avoient négligé, corrompus par l
que a fait de Moliere « Personne, dit-il, n’a porté le ridicule de la
comédie
plus haut parmi nous que Moliere ; car les autres
des marquis & des gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la
comédie
que la vie bourgeoise & commune ; & Molie
ingulier qui ait jamais paru sur le théâtre. Mais l’ordonnance de ses
comédies
est toujours défectueuse en quelque chose, &
ertissement, du catalogue des critiques qui ont été faites contre les
comédies
de Moliere, & de mémoires instructifs sur la
du même comique. On a mis dans le dernier volume l’Ombre de Moliere,
comédie
par Brécourt ; des extraits de divers auteurs, co
’est jamais occupé de donner une édition de ses Œuvres. Celles de ses
comédies
qui avaient obtenu du succès étaient imprimées sé
Vinot et Lagrange, entreprirent de donner une édition complète de ses
comédies
. Ils annoncèrent qu’elle était purgée de toutes l
uelin, dont le génie devait un jour donner à la France la palme de la
comédie
. Ses parents, qui ne le croyaient pas appelé à de
f des plaisirs. De tous côtés se formaient des sociétés pour jouer la
comédie
. Poquelin fut admis dans une de ces troupes, comp
les délassant de leurs travaux ? Tel était chez Molière le goût de la
comédie
, qu’à la tête d’une troupe ambulante il se mit à
trente-trois ans : il débuta devant le parterre de cette ville par la
comédie
de L’Étourdi : c’était sa première pièce en vers
r la plupart des ouvrages qui constituent sa gloire et celle de notre
comédie
nationale : quelques autres furent composés pour
Étourdi et du Dépit amoureux ; aussi ne reviendrons-nous sur ces deux
comédies
que pour faire observer qu’en y plaçant les rôles
nce, avec autant de bonheur que d’audace, vers le véritable but de la
comédie
, celui de combattre nos travers : il donne Les Pr
de représentation des Précieuses : « Courage, Molière, voilà la bonne
comédie
! » Le temps a confirmé ce jugement. N’oublions p
iques. Les Fâcheux peuvent être considérés comme le premier essai de
comédie
épisodique. La comédie épisodique doit être une g
vent être considérés comme le premier essai de comédie épisodique. La
comédie
épisodique doit être une galerie de tableaux de m
ilosophe Marphurius suffiraient pour donner un rang distingué à cette
comédie
, véritable peinture de mœurs où brillent des écla
le sujet de L’Avare, et même les principales scènes de son admirable
comédie
. Vous trouverez dans le poète latin l’idée du fam
les termes manquent à l’admiration. L’auteur fut obligé de retirer sa
comédie
après la septième représentation : l’usage était
reux pour jeter une douzaine d’oreillers à la tête de Toinette. Cette
comédie
du Malade imaginaire fut le dernier ouvrage de Mo
ectateur aux jeunes filles sur le mariage desquelles l’intrigue de sa
comédie
est fondée ; c’est ce que Regnard, Dancourt et be
ue de la bienveillance royale, ce fut à l’occasion du Tartuffe. Cette
comédie
était composée depuis longtemps : deux fois l’aut
de monter Le Malade imaginaire ; la foule se pressait pour voir cette
comédie
dans laquelle l’auteur remplissait le principal r
, l’une lui piqua un pied. Molière, qui, peu de temps après, donna sa
comédie
de L’Avare, chargea Béjart du rôle de La Flèche,
ureau, sieur de Brécourt, embrassa de très bonne heure le parti de la
comédie
; il la joua quelques années en province dans dif
rps par les efforts qu’il fit en représentant le principal rôle de sa
comédie
de Timon, et mourut des suites de cet accident ve
tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dans sa petite
comédie
de La Noce de village. Louis XIV, charmé de son j
du genre le plus bas et le plus trivial. La Feinte Mort de Jodelet,
comédie
en vers, en un acte, 1660. La Noce de village, c
t de Jodelet, comédie en vers, en un acte, 1660. La Noce de village,
comédie
en vers, en un acte, 1666. Le Jaloux invisible,
de village, comédie en vers, en un acte, 1666. Le Jaloux invisible,
comédie
en, vers, en trois actes, 1666. L’Infante Salico
, en trois actes, 1666. L’Infante Salicoque, ou Les Héros de romans,
comédie
en un acte, non imprimée, août 1667. L’Ombre de
ns, comédie en un acte, non imprimée, août 1667. L’Ombre de Molière,
comédie
en prose, en un acte, 1674. Timon, comédie en un
667. L’Ombre de Molière, comédie en prose, en un acte, 1674. Timon,
comédie
en un acte, 1684. Brécourt avait épousé la demois
les trois enfants dansaient une sarabande ; ce qui était suivi d’une
comédie
que ces trois petites personnes, et quelques autr
duite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la
comédie
à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Par
al entendue, cet acteur s’était obstiné à lui demander la régie de la
Comédie
française. Mais il y a tout lieu de croire que la
èces de théâtre : Le Rendez-vous des Tuileries, ou le Coquet trompé,
comédie
en trois actes et en prose, avec un prologue. Le
médie en trois actes et en prose, avec un prologue. Les Enlèvements,
comédie
en un acte et en prose. L’Homme à bonnes fortune
èvements, comédie en un acte et en prose. L’Homme à bonnes fortunes,
comédie
en cinq actes et en prose. La Coquette, ou la Fa
comédie en cinq actes et en prose. La Coquette, ou la Fausse Prude,
comédie
en cinq actes et en prose. Le Jaloux, comédie en
e, ou la Fausse Prude, comédie en cinq actes et en prose. Le Jaloux,
comédie
en cinq actes et en vers. Les Fontanges maltrait
en cinq actes et en vers. Les Fontanges maltraitées, ou les Vapeurs,
comédie
en un acte en prose. La Répétition, comédie en u
raitées, ou les Vapeurs, comédie en un acte en prose. La Répétition,
comédie
en un acte et en prose. Le Débauché, comédie en
prose. La Répétition, comédie en un acte et en prose. Le Débauché,
comédie
en cinq actes et en prose. L’Andrienne, comédie
prose. Le Débauché, comédie en cinq actes et en prose. L’Andrienne,
comédie
en cinq actes et en vers. Les Adelphes, ou l’Éco
omédie en cinq actes et en vers. Les Adelphes, ou l’École des pères,
comédie
en cinq actes et en vers, imitée de Térence ainsi
le plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diafoirus dans la
comédie
du Malade imaginaire, qu’il joua supérieurement.
Hubert dans les rôles d’hommes travestis en femmes. Beauval quitta la
comédie
en 1704, et mourut le 29 décembre 1709. C’était u
lerose, célèbre comédien de l’Hôtel de Bourgogne. Du Croisy quitta la
Comédie
le 18 avril 1689, et mourut en 1695 âgé de soixan
taine de cavalerie, mais il se sentit un goût si décidé pour jouer la
comédie
, qu’il se détermina à demander à Louis XIV la per
er le théâtre. Mademoiselle Desmares, ayant paru à Versailles dans la
comédie
, reçut ordre de Monseigneur d’étudier les rôles d
e dans son intérieur. Baron l’a fait paraître dans son prologue de sa
comédie
du Rendez-vous des Tuileries, ou le Coquet trompé
e nous cherchons à relier, l’une à l’autre, ces diverses études de la
comédie
aux différentes époques de notre histoire, et nou
it trop ne sait pas tout. Chaque année, chaque jour amène avec soi sa
comédie
, et ce qu’on appelle la société, va changer, en v
il n’est plus ; ce n’est que le songe d’une ombre. » À ce compte, la
comédie
est l’ombre d’une ombre. « Je vois, dit Ulysse da
hommes ne puissent fournir un volume de caractères. » Ajoutez : et de
Comédies
. « Un volume chaque année, à ce compte, ô Muses,
ra carentem ! Chaque année un volume de caractères, chaque année une
comédie
! Eh ! je vous prie, si ce travail eût été fait,
ediocribus aquas Ignoscos vitiis temor À ce vice épuisé s’arrête la
comédie
, elle est comme le roi du proverbe : « Où il n’y
icules renaissent comme la feuille de l’arbre au printemps, et que la
comédie
aussitôt recommence, nouvelle avec une génération
), pour plaire à leurs maîtres qui étaient des soldats, ont laissé la
comédie
, et la tragédie, et le carmen saltare, et même le
arriver à je ne sais quelle ressemblance violente, qui ressemble à la
comédie
ou à l’histoire, comme le bistouri qui sauve ress
le se hait, elle se méprise, elle se vante, elle s’adore, elle est la
comédie
universelle, elle est Je drame sans fin ; elle a
du genre humain ! Cette image à faire de la ville où fut engendrée la
comédie
, où la satire a vu le jour, grâce à deux parisien
ent Paris sera vu et jugé dans cent ans, nul ne peut savoir de quelle
comédie
il sera le héros, de quel drame il sera la victim
de sa politique, de sa philosophie et de ses modes nouvelles, de ses
comédies
et de ses pompons, de sa politique et de ses bons
ttant l’orgueil, l’arrogance, la présomption ». De ce monde à part la
comédie
était à faire, et si Molière l’a tentée, il ne l’
venir à songer que le roi lui-même, serait quelque jour, un sujet de
comédie
. — « On peut tout croire, hélas ! depuis que le r
ous la hache des bourreaux ! — Ainsi s’est perdue en ces tempêtes, la
comédie
aussi bien que la royauté d’autrefois. Tout s’est
sere nunc Melibœe piros, pone ordine vites ! Voilà, je l’espère, une
comédie
à faire, une étrange et agréable exploitation de
mûr et que tout le monde s’en mêle. — « Ah ! dit-il (le bon sujet de
comédie
!), quand je vois ces grossières créatures se mêl
ix de modestie et de vertu ! Ainsi, qui voudrait faire aujourd’hui la
comédie
: des Précieuses ridicules et des Femmes savantes
e de madame Agnès, et vous prie d’assister… » etc. C’est imprimé ! La
comédie
eût-elle inventé ce billet-là, du temps de Molièr
eux Paris, dans lesquels les moralistes ont trouvé les héros de leurs
comédies
: Alceste, Orgon, Tartuffe et Célimène, M. et mad
il suit qu’il est fort nécessaire de tenir compte aux anciens de leur
comédie
, et des difficultés qu’elle a rencontrée, en song
s difficultés qu’elle a rencontrée, en songeant aux difficultés de la
comédie
aux siècles à venir ! « Nos pères, disait La Bruy
ète meure. À plus forte raison faut-il nécessairement que la nouvelle
comédie
aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! Au
airement que la nouvelle comédie aujourd’hui, soit demain une vieille
comédie
! Aujourd’hui, ta comédienne est vivante, elle rè
le Mars Ainsi il entrait dans le plan de ce tome II, consacré à la
comédie
et à toutes sortes d’essais dont le théâtre est l
est plus ! Elle s’en va, emportant avec elle la gaîté souriante de la
comédie
et son honnête maintien ; son innocent sarcasme,
e, mais du moins le plus supportable prétexte ! Adieu surtout à cette
comédie
plus légère, qui s’est mise à relever quelque peu
uelque peu sa robe élégante pour marcher, sur les traces de la grande
comédie
. Adieu aussi à l’esprit un peu maniéré, à la grâc
le, et qui doit affliger tous les sincères amis de ce grand art de la
comédie
, qui a été si longtemps en si grand honneur parmi
ur généalogie, avec le grand siècle, avec l’élégante société, avec la
comédie
que représentait mademoiselle Mars ? Mais que dis
opient (Va-t’en voir s’ils viennent, Jean), il y en a qui pleurent la
comédie
, d’autres qui la chantent, pas une qui la joue, e
courable à tous les petits beaux-esprits qui ont tenté, chez vous, la
comédie
, malingres génies que j’ai fait grandir sous mon
ui est si loin d’être le langage de la nature, et pourquoi donc cette
comédie
exceptionnelle, qui est si loin d’être la comédie
pourquoi donc cette comédie exceptionnelle, qui est si loin d’être la
comédie
de tout le monde, comme l’entendait, comme la fai
comme le dernier qui ait parlé. Voilà tout le secret du succès de la
comédie
de Marivaux ; elle est pour quelques-uns un regre
e. De temps à autre, le chef-d’œuvre reprenait sa puissance, alors la
comédie
s’indignait et grondait comme eût fait le remords
comédie s’indignait et grondait comme eût fait le remords, singulière
comédie
en effet, dans laquelle le plus horrible et le pl
s ; nous retombons, en plein vaudeville, de toutes les hauteurs de la
comédie
; de l’Œil-de-Bœuf nous revenons à la Chaussée-d’
ù en sont mes terrains des Champs-Élysées ? que dit-on de la nouvelle
comédie
que M. Scribe a lue hier ? Les terrains montaient
ribe a lue hier ? Les terrains montaient, et elle était contente ; la
comédie
de M. Scribe allait son train, et voilà une femme
ntain ! Donc elle fit si bien, cette héroïne des derniers jours de la
comédie
expirante, et elle se conduisit, jusqu’aux limite
eulement des ridicules humains, mais encore des misères humaines ; sa
comédie
avait quelque chose de grave et d’ingénu tout à l
un vrai comédien, un peu philosophe, un peu poète. Sa mère jouait la
comédie
, et aussi sa jeune tante dont la beauté était cél
ille, à Molé, à Fleury, à Saint-Prix, à la grande Contat, à la grande
comédie
; les deux écoles dramatiques (mademoiselle Mars,
. Avec beaucoup moins d’années que cela, le joyeux Picard a écrit une
comédie
intitulée : L’Acte de naissance. Picard était dan
llons profiter sans lui en ravir la gloire. . . . . . . . . . . « La
comédie
veut, en nous faisant rire aux dépens des personn
s qu’elle joue, afin que nous devenions meilleurs pour la société. La
comédie
ne sauroit donc rendre le ridicule de ses personn
usages ordinaires, en un mot, dans les vices & les vertus, que la
comédie
peut copier : ainsi les personnages de comédie do
mp; les vertus, que la comédie peut copier : ainsi les personnages de
comédie
doivent être taillés, pour ainsi dire, à la mode
ivent être taillés, pour ainsi dire, à la mode du pays pour lequel la
comédie
est faite. « Plaute & Térence, dira-t-on, ont
rs pieces dans un pays étranger par rapport aux Romains, pour qui ces
comédies
étoient composées : l’intrigue de leurs pieces su
mp; Térence ont pu se tromper. Quand ils composerent leurs pieces, la
comédie
étoit à Rome un poëme d’un genre nouveau, & l
e d’un genre nouveau, & les Grecs avoient déja fait d’excellentes
comédies
. Plaute & Térence qui n’avoient rien dans la
e latine qui pût leur servir de guide, imiterent trop servilement les
comédies
de Ménandre & d’autres Poëtes Grecs, & il
ssi les Poëtes Romains ne furent pas long-temps à connoître que leurs
comédies
plairoient davantage s’ils en mettoient la scene
t le peuple même qui devoit en juger. Ces Poëtes le firent ; & la
comédie
, composée dans les mœurs romaines, se divisa même
ceux de ses compatriotes qui, les premiers, introduisirent dans leurs
comédies
des personnages romains, & qui délivrerent ai
, dans les Ménechmes. On pourra m’opposer la Réconciliation Normande,
comédie
en cinq actes de Dufresny. Je répondrai qu’une sœ
de le prouver par l’extrait de la piece. LA RÉCONCILIATION NORMANDE,
Comédie
en cinq actes, de Dufresny. Un Comte Normand déte
Oui, je vais me livrer toute entiere à la haine. En relisant cette
comédie
, je vois encore mieux que la haine du Comte &
apitaine Spavente raconte à Arlequin comment, à force d’assister à la
comédie
, il est devenu amoureux de la signora Vittoria. A
e, dans laquelle Flaminia le prie instamment de ne plus fréquenter la
comédie
. scène XI. Oratio, à qui Pedrolino réclame le po
ino sourit, lui demande combien il y a de temps qu’il n’est allé à la
comédie
, l’interroge sur tous les acteurs et en dernier l
et de Vittoria en particulier, prend leur défense. Il soutient que la
comédie
est un noble divertissement et que la signora Vit
isputer avec Flaminia en disant : « Que sais-je si votre mari va à la
comédie
ou s’il n’y va pas ? » Flaminia, entrant dans ses
a envoyés, et l’invite à se trouver au théâtre au commencement de la
comédie
. Pantalon promet d’y être. Arrive ensuite Flavio,
l’aventure de Silvia la Milanaise ; elle engage Pantalon à aller à la
comédie
chercher le capitaine et à le ramener, s’il est p
lino leur fait observer combien ils ont tort, car les maris sont à la
comédie
qui durera bien jusqu’à six heures du soir. Ils d
valets se désolent. scène XX. Grand tumulte qui s’élève du côté de la
comédie
. Pantalon, Gratiano, Piombino accourent, amenant
qui les ont dévalisés, et ils ajoutent philosophiquement que, si les
comédies
apportent de la distraction et du plaisir, elles
xions, Isabelle, Flaminia descendent et demandent à leurs maris si la
comédie
est déjà terminée. scène XXII. Pantalon répond qu
sa tendresse. Isabelle et Flaminia engagent leurs maris à laisser la
comédie
et à veiller sur leur maison et sur la conduite d
lébrer la noce de Silvia et du capitaine, et c’est ainsi que finit la
comédie
d’Il Ritratto. Voilà le squelette, l’ossatura de
tiennent certainement des souvenirs de ses rôles. Nous prendrions les
comédies
écrites antérieures aux Gelosi, dans lesquelles s
n êtes contente. SILVIA. Très contente, contentissima. Voilà donc la
comédie
des Gelosi, telle à peu près qu’elle divertissait
détracteurs les plus acharnés de l’ouvrage, de Visé, a dit : « Jamais
comédie
ne fut si bien représentée, ni avec tant d’art :
en quoi, suivant Molière lui-même, consiste la beauté du sujet de sa
comédie
3. Dans Scarron, un gentilhomme grenadin, souven
actères, en un mot que la partie dramatique et la partie morale de sa
comédie
. On peut assurer cependant qu’il a peu de pièces
rlocuteur. Imaginerait-on que de tels éléments pussent constituer une
comédie
d’intrigue et de mœurs, en cinq actes, où l’intér
ses transports amoureux et jaloux l’a fait surnommer l’Orosmane de la
comédie
, et l’on sait que Le Kain vit assez de tragédie d
des maris, de faire remarquer la ressemblance qui existe entre cette
comédie
et L’École des femmes. Le but dramatique, ai-je d
passer plus promptement en sa possession. Quant au but moral des deux
comédies
, s’il n’y a point de conformité, il y a du moins
sur le théâtre. Voici ce que Molière raconte au sujet de cette petite
comédie
, dans sa préface de L’École des femmes : « L’idée
itable Critique de l’École des femmes, et La Critique de la Critique,
comédie
en un acte et en prose6. Cette pièce, qui paraît
rde réfutation de tout ce que Molière avait dit pour la défense de sa
comédie
. Boursault, qui eut, dit-on, la malheureuse fant
moins équivoques. La Critique de l’École des femmes n’est point une
comédie
; c’est proprement une conversation, ou, comme di
ccessivement dans un salon et y font cercle. On se met à parler d’une
comédie
nouvelle qui fait courir tout Paris : ceux-ci en
t dans Les Femmes savantes ; elle nous montre aussi le sujet de cette
comédie
, tracé en peu de mots, mais avec une précision, u
hôtel de Bourgogne, dont Molière tourne le jeu en ridicule dans cette
comédie
. M. Lemazurier, auteur de la Galerie historique d
fisamment mauvaise. Acteur et bretteur, Brécourt fut encore auteur de
comédies
du genre le plus bas et le plus trivial. Les moin
premiers éditeurs des œuvres de Molière imprimaient à la suite de ses
comédies
celle de Brécourt, qui a pour titre L’Ombre de Mo
roisy, mais on ne peut douter qu’il n’eût beaucoup de talent, pour la
comédie
du moins, puisque Molière lui confia le rôle de T
t-fils un bon acteur. [Béjart le jeune] BÉJART le jeune joua la
comédie
de très bonne heure, et fut camarade de Molière d
’entreprise, mais particulièrement à celui du Dépit amoureux, seconde
comédie
de Molière, dans laquelle il jouait sous son nom
ants. Mais il serait inconnu actuellement, s’il n’eût pas composé des
comédies
dont plusieurs ont au moins le mérite d’être fort
t-on cependant qu’il fut acteur de l’hôtel de Bourgogne, et auteur de
comédies
. Comme acteur, il fut surpassé par son fils ; com
oir trouvé dans Boursault, auteur encore obscur de quelques mauvaises
comédies
, à qui Molière n’avait peut-être jamais songé, ma
e personnage de Lysidas. Boursault fit Le Portrait du peintre, petite
comédie
, servilement calquée sur La Critique de l’École d
ait La Femme juge et partie, donna L’Impromptu de l’hôtel de Condé 7,
comédie
en un acte et en vers, où un personnage, nommé Al
Voltaire, est une satire cruelle et outrée… La licence de l’ancienne
comédie
grecque n’allait pas plus loin. » — « Molière, di
scène est donc un théâtre, et les personnages sont des comédiens. Une
comédie
dans une comédie est, pour le dire en passant, un
théâtre, et les personnages sont des comédiens. Une comédie dans une
comédie
est, pour le dire en passant, une idée originale
n dénouement. C’est le roi qui fait l’un et l’autre ; car, dans cette
comédie
, faite par son ordre, il joue, sans paraître, un
prochement plus singulier qu’instructif, c’est que la plus faible des
comédies
de Molière sous le rapport de l’action, L’Impromp
point donné en entier : il a supprimé les arguments des scènes de la
comédie
, comme étant inutiles, peu exacts et mal faits .
xacts et mal faits . Peu exacts, ils ne le sont que relativement à la
comédie
, qui diffère du ballet en quelques points, et ils
olière avait donné, dans Les Fâcheux, le premier modèle d’un genre de
comédie
, où la danse est liée à l’action, et où les entré
scènes de la pièce. À la demande du roi, il composa, dans ce goût, la
comédie
du Mariage forcé, qui fut représentée, pour la pr
ère gloire de ceux qui travaillent d’après les ordres d’un roi. Cette
comédie
, d’ailleurs, pour répondre à sa destination primi
e a-t-elle gagné à cette réserve ? Cela est fort douteux. L’art de la
comédie
y a-t-il perdu ? Les faits ne répondent que trop
e que Sedaine a pris le sujet et presque tous les détails de sa jolie
comédie
de La Gageure imprévue. 3. Critique de l’École
rapport historique ou littéraire, ont mis sur le compte de de Visé la
comédie
de Zélinde. Elle est de de Villiers, comédien de
s ma Zélinde, etc. » L’auteur de la Lettre l’est donc également de la
comédie
de Zélinde et de celle de La Vengeance des marqui
CHAPITRE X. De la Diction. Il faut que la diction d’une
comédie
soit, comme toutes ses autres parties, assujettie
ion. Le discours le plus familier est celui qui convient le plus à la
comédie
, & le seul que les bons Auteurs de tous les s
; de toutes les nations aient employé. Diction des Anciens. La
comédie
Grecque n’a jamais, & dans aucun sujet, emplo
plus simple, plus naturel, que cette diction. Passons aux Latins. La
comédie
Latine n’a jamais franchi les limites du discours
ssi inconséquent que le nôtre, de préférer la double intrigue des six
comédies
de Térence, leur monotonie dans l’exposition, dan
mmétrie, au comique inconcevable & varié qui regne dans les vingt
comédies
de Plaute ; & cela seulement parceque le prem
se sont pas oubliés, & n’ont parlé le langage des romans dans la
comédie
, que dans les descriptions d’un bois, d’un palais
emps-là, & du spectateur qui les applaudissoit. LES VISIONNAIRES,
Comédie
en vers, en cinq actes, de Desmarets. ACTE III. S
pensionné par le Cardinal, a voulu faire sa cour, en plaçant dans sa
comédie
la description d’une des maisons de campagne de s
econnoît le grand Corneille ; mais ils sont aussi mal placés dans une
comédie
, qu’ils le seroient bien dans une inscription. Je
de vue. Mais qu’on me permette de puiser un exemple dans la meilleure
comédie
que nous ayons vue depuis Moliere ; je veux parle
on d’esprit. Les Auteurs qui sont venus après le pere de la vraie
comédie
, ont, je n’en doute point, tenté de marcher sur l
s’il devoit ignorer la critique sanglante que Gresset a faite de ses
comédies
dans un seul vers. L’esprit qu’on veut avoir gât
its vrais ne souffrent qu’avec peine que l’on préfere aujourd’hui des
comédies
composées de saillies & d’épigrammes ou de dé
saillies & d’épigrammes ou de déclarations amoureuses, aux bonnes
comédies
, qui ne sont parées que d’une action simple &
a dit dans ses ouvrages, qu’il aimeroit mieux se voir jouer dans une
comédie
bien faite & dans le bon genre, que d’assiste
parcequ’elles blessent à la fois le simple & le vrai qu’exige la
comédie
. Ce qu’on appelle trait d’esprit, défigure les ca
ixent l’attention du spectateur à tout autre objet que l’action de la
comédie
; aussi les Auteurs se dispensent-ils d’en mettre
intituler dialogues, romans, recueil d’épigrammes ou de bons mots les
comédies
de nos jours ; peut-être sous ce titre seroient-e
es lues & estimées de la postérité : mais en les donnant pour des
comédies
, je doute que, si dès-à-présent elles ne plaisent
amp; d’Euripide, auxquels il survécut. Il a composé plus de cinquante
comédies
; mais il ne nous en reste que onze entieres, qui
avec huit ou dix autres ouvrages du même poète, représente ce que la
comédie
, ce que l’art comique a produit de plus humain, d
passé avec cet ouvrage ce qui s’est passé avec les autres. Voilà une
comédie
toute simple, toute nue et, si je peux parler ain
u xviie siècle, à ce pauvre Boileau, qui admirait et recommandait la
comédie
de Molière pour sa « naïveté » ? Arnolphe, le per
avec son public. Ce n’est pas lui qui a inventé ce personnage de nos
comédies
modernes qui est chargé de nous présenter et d’ét
i a passé l’âge de plaire et qui n’y songe même plus, le secret de la
comédie
ne se manifeste pas à vos yeux ? Est-ce que vous
ge de la jeunesse. Et Agnès ? Ah ! de ce côté, s’il est possible, la
comédie
est encore plus claire. Cette pensée, l’amour est
’arrêterai seulement sur la scène capitale du Ve acte, qui termine la
comédie
et qui la résume. Arnolphe, en voyant Agnès le re
les tendresses et les transports. Ainsi il rentre dans l’esprit de la
comédie
. Et Agnès, comment répond-elle à cette déclaratio
lus que vous. Et maintenant est-ce que nous ne pouvons pas saisir la
comédie
tout entière, jusque dans ses détails ? Pourquoi
utât que la pensée de la nature qui est en même temps la pensée de la
comédie
: l’amour est le privilège de la jeunesse. Je vi
question d’éducation qu’on fait intervenir et qui dominerait alors la
comédie
. Eh bien, arrêtons-nous un instant à ce mot d’édu
a défense de son ouvrage, et il a composé, vous le savez, une seconde
comédie
intitulée La Critique de l’École des femmes. Est-
t : non, ce n’est pas ça, vous n’y êtes pas du tout. Vous attaquez ma
comédie
, mais je fais bon marché de ma comédie. Je tiens
pas du tout. Vous attaquez ma comédie, mais je fais bon marché de ma
comédie
. Je tiens à une idée que j’y ai mise, à une pensé
’accueil que l’on a fait à L’École des femmes ; comment Molière et sa
comédie
ont été reçus ? On a accordé d’abord que la pièce
te on s’est attaqué à Arnolphe, un caractère complet, qui commence la
comédie
de caractères en France ; on ne l’a trouvé ni bie
maient de beaucoup l’éloge et qu’il ne restait plus grand-chose de la
comédie
. On ne s’est pas arrêté là. De la grossièreté de
s, comment on a accueilli Molière pour un succès de théâtre, pour une
comédie
qu’on ne trouvait pas bien fameuse et que le temp
e son sexe. Molière ne s’est arrêté qu’à la faute pour rester dans la
comédie
. Bélise est une vieille folle, une échappée de l’
rché dans Les Femmes savantes tout ce qu’elles renferment, dans cette
comédie
comme dans les autres, nous ne devons voir encore
des femmes. Que de commentaires, bons dieux, que d’écritures pour une
comédie
! Il s’agissait de savoir — insondable mystère !
cipes qui l’ont guidé, et la leçon qu’il a voulu mettre dans ses deux
comédies
. Elle y apparaît, elle y éclate, presque à chaque
ions quasi sibylliques que des philosophes échauffés attribuent à ses
comédies
. Cependant, il ne faut pas tomber dans l’excès co
a, redevable de la première Tragédie à un Archevêqueb, de la première
Comédie
à un Cardinalc, protégé en France par deux Cardin
n lui devient étrangère. Toutefois je n’oublierai pas que je parle de
Comédie
; je ne cacherai point la simplicité de mon sujet
torité, le faisaient insulter dans des farces grotesques. Mais que la
Comédie
dût être un jour l’école des mœurs, le tableau le
un Sage à la vie tumultueuse d’un Acteur, et sa passion pour jouer la
Comédie
tourna encore au profit de son talent pour l’écri
aître ; il remonta aux principes et à l’origine de son art. Il vit la
Comédie
naître dans la Grèce, et demeurer trop longtemps
ombien ne dut-il pas regretter la perte des Ouvrages de Ménandre ! La
Comédie
avait pris sous lui une forme plus utile. Les Poè
ans quelques traits de l’Avocat Patelin, (car pourquoi citerai-je les
Comédies
de P. Corneille ?) ce Peuple si enjoué, si enclin
ne seule Scène de bon comique. Mais pour un homme tel que Molière, la
Comédie
existait dans des ouvrages d’un autre genre. Tout
qu’un pauvre ? n’est-il pas en effet un excellent Poète comique ? La
Comédie
, au moins celle d’intrigue, existait dans Bocace,
quel pouvait en être le chef-d’œuvre. Qu’est-ce en effet qu’une bonne
Comédie
? C’est la représentation naïve d’une action plai
e. Que ne puis-je montrer l’application de ces principes à toutes les
Comédies
de Molière ! On verrait quel artifice particulier
t de l’ensemble de ses Ouvrages se former une Poétique complète de la
Comédie
. Forcés d’abandonner ce terrain trop vaste, saisi
es chefs-d’œuvre mêmes n’ont pu faire oublier, changer la forme de la
Comédie
. Le Comique ancien naissait d’un tissu d’événemen
re d’une autre source de Comique. Partout elles sont le ressort de la
Comédie
. Sont-elles enfermées ? il faut parvenir jusqu’à
is l’ouvrage survécut à l’ennemi qu’il combattait. Plût à Dieu que la
comédie
du Tartuffe eût eu le même honneur ! C’est une gl
our l’accuser d’avoir négligé les mœurs : comme si des personnages de
Comédie
devaient être des modèles de perfection : comme s
scrire sur la Scène peut-être avec plus de succès, en plaçant dans la
Comédie
des Fâcheux un homme d’une valeur reconnue, qui a
aisemblance, de ces faux contrats qui concluent les mariages dans nos
Comédies
, et qui nous feront regarder par la postérité com
nt même sa vie à la pitié qu’il eut pour des malheureux, en jouant la
Comédie
la veille de sa mort. Ô Molière ! tes vertus te r
éation, et renouvellera parmi nous ce qu’on a vu chez les Romains, la
Comédie
changée en simple Pantomime, dont il ne restera r
et la nullité des Poètes. Tous ces drames, mis à la place de la vraie
Comédie
, ont fait penser qu’elle était anéantie pour jama
leurs complices met à l’abri des recherches. S’il est ainsi, la vraie
Comédie
n’existera bientôt plus que dans ces drames de so
u’il fallait la révolution d’un siècle pour renouveler le champ de la
Comédie
. Le terme est expiré, la Nation demande un Poète
son âge, mais il ne savait comment faire. Comme ce bonhomme aimait la
comédie
, il essaya, pour le distraire, de le mener souven
ir, devenait de plus en plus triste et rêveur. Rentrant un jour de la
comédie
, il ne put résister au désir de tout expliquer à
-il un jour à ses amis, ô l’heureux temps où nous nous moquions de la
comédie
que joue le monde entier, où nous philosophions e
e ses occupations sérieuses, il composait avec Cyrano de Bergerac des
comédies
qu’ils lisaient et jouaient ensemble dans les réc
honneur d’aider, quelquefois, à préparer le lit de Sa Majesté. Quelle
comédie
! quel champ d’observations ! Mais, quoique jeune
avocat, suivant toute apparence ; mais au lieu de plaider, il joue la
comédie
à la Porte-de-Nesle, au milieu d’une troupe bourg
isée depuis peu par les deux frères Béjart et leur sœur Madeleine. La
comédie
, pour les jeunes gens d’alors, était un divertiss
se plaire en ce noble métier, comme disait M. Corneille dans sa belle
comédie
de l’Illusion ? Un jour que son père avait grondé
ne humeur de leur maître, qu’ils trouvaient tout changé depuis que la
comédie
l’avait humanisé. » À ce qui précède il faut ajo
dant, ne restèrent point à Paris. Qu’était-il besoin d’eux dans cette
comédie
de la Fronde où l’on avait pour bouffons les plus
On voit dans cette pièce combien Molière, en province, organisa ses
comédies
en vue des populations au milieu desquelles elles
le Prince de permettre qu’il ne l’acceptât pas, et qu’il restât à la
comédie
qui était, disait-il, sa véritable vocation. Ses
r sous leur pas moins d’aventures romanesques. Il sentit que la vraie
comédie
ne se contente pas d’aventures risibles; qu’elle
contente pas d’aventures risibles; qu’elle doit surtout reproduire la
comédie
intérieure bien autrement comique que l’autre; au
u’il traverse ? À chaque nouvelle ville, nouveaux rôles à apprendre :
comédies
, tragédies, tout y passait ; un public à harangue
à des gens âgés,raconte Perrault, qu’ils avaient vu le théâtre de la
comédie
de Paris de la même structure et avec les même dé
avec les même décorations que celui des danseurs du Pont-Neuf; que la
comédie
se jouait en plein air et en plein jour, que le b
de risibles Gérontes, leur enlevant filles, nièces, etc. Ce sont des
comédies
amusantes, pleines de verve et bien inventées, ma
ela, c’est l’extérieur de l’homme; il y a dans son âme de bien autres
comédies
, pensait Molière. « Je ne comprends pas, disait-i
enait jamais à exprimer ce cœur, on verrait ce que c’est que la vraie
comédie
! Dès son établissement à Paris, il s’essaie dans
re un vieillard s’écria ; Courage, courage, Molière ! voilà la bonne
comédie
! Ménage s’en prétendit guéri du style amphigouri
Plaute et Térence, et de lire dans son cœur. Hélas ! S’il donnait la
comédie
aux autres, la contemplation de ses propres passi
pas tout ? Il tira donc sa pièce, non de la pièce antique, mais de la
comédie
éternelle du cœur humain qu’il lisait en lui et h
comédie éternelle du cœur humain qu’il lisait en lui et hors de lui,
comédie
immense, inépuisable, d’où Térence lui-même avait
sais comment, des Faunes et des Bacchantes. Tout cela fait place à la
comédie
dont le sujet est un homme arrêté par toutes sort
t plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la
comédie
; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jad
d’une duchesse, et elle ne se fut pas donnée en [p.54]spectacle à la
comédie
, que le courtisan désoccupé lui en conta. » Moli
pas qu’il n’ait observé toute sa vie, avec une extrême attention, la
comédie
qui se joue sur la terre entre les hommes ; mais
nsemble un dialogue qui devait peu leur plaire. L’apparition de cette
comédie
fut, dans Paris, comme une sédition: il y eut des
public, indignement moqué par les comédiens de l’hôtel de Bourgogne.
Comédies
, satires, épigrammes, sonnets, triolets, pauvreté
que ses camarades, indignés, voulaient qu’il imprimât, en tête de sa
comédie
de l’École des Femmes, quelque longue préface en
une réponse sur son théâtre; il la fit et la fit admirable. La petite
comédie
de la Critique, tissue de fine badinerie, amusa l
n’aurons-nous pas à nous étonner de le voir, malgré Boileau, jouer la
comédie
tout malade, persistant jusqu’à son dernier jour,
persistant jusqu’à son dernier jour, jusqu’à son dernier souffle. La
comédie
, c’était la consolation pour Molière, il y donnai
musiciens s’éleva derrière les tables, comme par enchantement, et la
comédie
commença à la clarté de cinq cents girandoles ver
taient à ce point lorsque l’attention du public fut détournée par une
comédie
que les Italiens se mirent à jouer, intitulée le
des règles de l’école. D’abord c’était une chose inouïe qu’une grande
comédie
en prose. Les unités, de lieu, de temps; l’usage
omme faisant partie de la maison du roi, qu’ils pouvaient entrer à la
comédie
sans payer, en sorte que tous les soirs ils venai
t, mettent la main à leurs sabres, s’ameutent, courent en troupe à la
comédie
, brisent les portes, attaquent, tuent le portier,
ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté; que d’entrer à la
comédie
sans payer, et pour ainsi dire par charité, était
de Tartuffe, quoique ne l’osant dire, publia des Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée le Festin de Pierre. Titre
te... Ce que Rabelais disait de son Pantagruel, on peut le dire de la
comédie
de Molière : Bon espoir y gît. La nature humain
ompre tout à fait avec elle. Ils ne se voyaient plus que le soir à la
comédie
, mais, à la comédie même, dans le rôle d’Alceste,
ec elle. Ils ne se voyaient plus que le soir à la comédie, mais, à la
comédie
même, dans le rôle d’Alceste, il lui dira ces ver
ur les contenter, autant que possible, leur arrangea en cinq jours sa
comédie
de l’Amour Médecin. La pièce plut, fut applaudie
ns les moments de surprise, sans qu’il parlât, étaient seuls tout une
comédie
. « Il était, dit un contemporain, tout comédien
nt inimitable dans la manière dont il soutenait les caractères de ses
comédies
, mais il leur donnait encore un agrément tout par
et jamais personnage ne fut rendu avec une plus grande perfection. La
comédie
fut encore cette fois de la réalité. Molière, tou
l voulut un jour éprouver son bon sens, il lui lut, comme de lui, une
comédie
de Brécourt ; mais, à chaque parole, « ce n’est p
range manière. Madeleine Béjart, qui était bel esprit, avait fait une
comédie
en cinq actes sur le sujet de Don Quichotte. Moli
s chauds de l’année. La France ne croyait assister qu’à une admirable
comédie
: elle assistait à la vie de Molière : ARMANDE.
ièces, à proprement parler, des mémoires; il ne voulait que faire des
comédies
; mais qui dit comédie, dit vérité, et pour les r
er, des mémoires; il ne voulait que faire des comédies ; mais qui dit
comédie
, dit vérité, et pour les rendre plus vraies, il p
vait ensuite le moyen d’en faire des applications admirables dans ses
comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
précoce en tout, avec les dispositions les plus merveilleuses pour la
comédie
; il était l’enfant gâté chez Molière; et lui, de
, c’était où il tendait. Chaque soir déjà il le faisait assister à la
comédie
, dans sa loge, vêtu comme un petit seigneur. Vers
ngé par Benserade), Molière fut chargé, pour cette fête, de faire une
comédie
; il se mit aussitôt à Mélicerte. Baron devait y
andé, pour une deuxième représentation du Ballet des Muses, une autre
comédie
d’un nouveau genre, où il y eût des Turcs et des
s, Molière, en quelques jours, improvisa le Sicilien. Cette fraîche
comédie
, ou pour parler plus juste, ce premier des opéras
diens, Lagrange et Lathorillère, porteurs de son second placet : « Ma
comédie
, sire, n’a pu jouir ici des bontés de Votre Majes
Molière éprouvait le besoin d’une forme nouvelle ; tous les genres de
comédie
ont été par lui mis en œuvre : comédies à intrigu
nouvelle ; tous les genres de comédie ont été par lui mis en œuvre :
comédies
à intrigues, comédies à saillies, simples farces
enres de comédie ont été par lui mis en œuvre : comédies à intrigues,
comédies
à saillies, simples farces de foire, et sans que
ssait-elle ? où le rêve commençait-il ? Tout n’était-il pas rêve ? La
comédie
, d’ailleurs, n’était-elle pas pour lui la chose l
is que d’autres trouvaient cela une chose piquante, et préparaient la
comédie
d’Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés ! Él
coup sur coup. Malade, mourant presque, mais chargé par le roi d’une
comédie
pour ses divertissements de Chambord, le voici qu
œuvre, et assurément la plus mêlée, la plus tumultueuse de toutes ses
comédies
. De plus en plus bruyantes, effrénées, pompeuses,
hétie ! Ainsi, après s’être servi si longtemps de la réalité dans ses
comédies
, c’était la comédie maintenant qui se faisait réa
s’être servi si longtemps de la réalité dans ses comédies, c’était la
comédie
maintenant qui se faisait réalité ! Ne pouvant ou
encore, et dans ses papiers, sans doute, de quoi arranger une petite
comédie
de ces pecques provinciales qu’il avait observées
t que lui, ne les a mieux comprises, mieux appréciées. Voyez dans ses
comédies
, combien la plupart de celles qu’il nous montre s
l le fut. Les Femmes savantes furent représentées le 11 mars 1672. La
comédie
atteignait ici, comme art et comme style, à son p
jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre heures précises pour jouer la
comédie
: « Sans cela, leur dit-il, je ne puis m’y trouve
Molière, le plus grand des poètes comiques ! La première règle de la
comédie
, c’est de peindre l’homme de tous les temps. Repr
umain247. Il a écrit pour tous les hommes248. La deuxième règle de la
comédie
, c’est de peindre les originaux d’une société. Re
patrie, une date251. Telle est la seconde règle, et avant Molière les
comédies
n’étaient que des tissus d’aventures singulières
son coloris est plein d’éclat, son burin est sans pénétration257. Ses
comédies
, trop locales pour être vraiment humaines, ne son
ux d’une biographie oubliée262. Ménandre a fondé en Grèce un genre de
comédie
plus régulier et plus complet que celui d’Aristop
des familles264. Shakespeare, plus grand dans la tragédie que dans la
comédie
, parce que la première comporte mieux les fantais
un genre faux, agréablement touché par un homme de génie271. La vraie
comédie
doit arriver au plaisant par le sérieux, et faire
uillaume Guizot. 263. Guillaume Guizot. 264. Louis Moland. 265. La
comédie
est plus près de la peinture que la tragédie. 26
utes les allusions que les courtisans prétendaient deviner dans cette
comédie
. Cette opinion est d’autant plus facile à justifi
que les principales scènes de l’ouvrage français se trouvent dans la
comédie
de Plaute. J’avoue d’ailleurs que je ne saisis pa
partenait, je le croirais difficilement ; comme il les a pris dans la
comédie
de Plaute, je refuse de le croire. D’ailleurs les
image de Louis XIV, n’est pas le personnage le plus intéressant de la
comédie
. Le mari, bien que trompé, mais trompé par une fe
sous des noms païens, une leçon philosophique ; je ne vois dans cette
comédie
qu’un pur jeu d’esprit. Quand il s’agit de Tartuf
Molière lui-même un pur délassement. Dans cette libre imitation de la
comédie
latine, il a donné carrière à sa fantaisie, et ce
Théâtre-Français a donc agi sagement en remettant au répertoire cette
comédie
négligée depuis trop longtemps. Les poètes de not
ques-unes des taches qui déparent Amphitryon. Quand il écrivait cette
comédie
, Molière avait quarante-six ans et venait d’achev
e ouvrages, et qu’il jouait un rôle important dans presque toutes ses
comédies
. Le succès d’Amphitryon doit encourager le direct
on de créer un répertoire nouveau. En attendant qu’il se présente des
comédies
originales, des drames remplis d’une passion sinc
des autres nations. Molière est l’auteur comique par excellence : la
comédie
reste personnifiée et incarnée en lui. Il apparaî
n art. » Molière est le plus légitime, représentant de cet art de la
comédie
, non seulement par la perfection et la variété de
crivain, c’est un type, et sa vie est en quelque sorte le mythe de la
comédie
. Voici un peu plus de deux cents ans que Molière
ation que Racine, le spectacle cependant est désert quand on joue ses
comédies
, et qu’il ne va presque personne à ce même Tartuf
ante du style de Racine qu’elle ne peut l’être du langage propre à la
comédie
. Ce langage peut plaire, mais il ne peut jamais é
rain de construire. Une représentation exceptionnelle fut donnée à la
Comédie
française, le 17 février, et le bénéfice en devai
lière qu’ils doivent ce qu’ils produisent de plus remarquable dans la
comédie
, sans excepter le chef-d’œuvre de Sheridan : The
omme un de ces génies supérieurs qu’on ne discute pas. Il régénéra la
comédie
italienne par Goldoni, son disciple. C’est Goldon
er porta à la scène la personnalité et l’histoire de Molière, dans la
comédie
qu’il fit jouer à Turin, en 1751, sous le titre d
ète tragique, conçut et proclama le premier la nécessité de mettre la
comédie
espagnole à l’école de la comédie française. Il i
e premier la nécessité de mettre la comédie espagnole à l’école de la
comédie
française. Il imita d’abord Molière, il le tradui
ark fut inféodé à Molière. Lorsque Ludwig Holberg essaya de créer une
comédie
nationale, c’est Molière qu’il prit pour modèle.
et l’excellence de Grandmesnil en particulier. Revenue au complet, la
Comédie
française présentait alors pour les pièces de Mol
un célèbre critique allemand, Wilhelm de Schlegel, se livra contre la
comédie
de Molière à des attaques qui firent scandale. Il
quelques réserves et convenir que Shakespeare représente une forme de
comédie
toute différente, difficilement comparable, mais
opinion du public anglais. On en eut la preuve, lorsque, deux fois la
Comédie
française alla en corps donner des représentation
mantisme ; celui-ci, on s’en souvient, ne voulait plus ni tragédie ni
comédie
; le drame devait remplacer l’une et l’autre. Or,
e un monument en l’honneur de Molière fut émise par M. Régnier, de la
Comédie
française, dans une lettre du 25 mars 1837 au pré
ériode du second Empire. M. Despois a relevé, sur les registres de la
Comédie
française, 2051 représentations de Molière de 185
pas été absent. Ceux qui ont assisté à la représentation diurne de la
Comédie
française, le 16 janvier 1871, en garderont à jam
iodique spécial, Le Moliériste, fondé par M. Monval, archiviste de la
Comédie
française, en 1879, et parvenu déjà à sa huitième
ou du moins Poquelin et Cyrano, s’essayèrent entre eux à composer des
comédies
. De ces ébauches serait sorti le Pédant joué, qui
Baptiste Poquelin étudia le droit. Le Boulanger de Chalussay, dans sa
comédie
intitulée Élomire hypocondre ou les Médecins veng
ve, que Molière rejoignit de la sorte Madeleine Béjart, qui jouait la
comédie
dans le Midi. Ce qui a donné lieu à cette conjonc
frères, voulant prévenir ta folie, Dirent qu’il nous fallait faire la
comédie
, Et tu fus si ravi d’espérer cet honneur, Où, com
, une inclination toute particulière pour le théâtre, se jeta dans la
comédie
, quoiqu’il se pût bien passer de cette occupation
le plaisir que lui fait cette aventure le rend poète, il en fait une
comédie
, et voilà le grand Corneille. » Il est puéril de
e Poquelin, transporté d’aise de monter enfin sur un théâtre, aime la
comédie
et Madeleine Béjart tout ensemble, celle-ci sans
us lesquels ils s’unissent et se lient ensemble pour l’exercice de la
comédie
afin de conservation de leur troupe sous le titre
Il est aussi du plus haut intérêt pour l’histoire des origines de la
Comédie
française. La Comédie française fut définitivemen
haut intérêt pour l’histoire des origines de la Comédie française. La
Comédie
française fut définitivement fondée, comme elle-m
l’acte lui-même que ces jeunes gens s’étaient exercés déjà à jouer la
comédie
. « Les contractants, y est-il dit, s’unissent et
, y est-il dit, s’unissent et se lient ensemble pour l’exercice de la
comédie
, afin de conservation de leur troupe sous le titr
épousé Marie Hervé en 1615. Il était déjà engagé dans le parti de la
comédie
et avait fait, dit-on, une tournée en Languedoc a
ligé de se battre par suite de ses mensonges me prouva que toutes les
comédies
ont besoin d’un but moral. Enfin, sans Le Menteur
— Embrassez-moi, dit Despréaux : voilà un aveu qui vaut la meilleure
comédie
. » Cette anecdote a le caractère d’une pure inve
rait-on pas, en la lisant, que Molière s’est mis à écrire ses grandes
comédies
au lendemain de la représentation du Menteur ? Mi
jet d’admiration et d’étude, mais quand il composa Le Misanthrope, la
comédie
de Corneille ne pouvait plus avoir sur lui cet ef
ises de large de pavé au devant du jeu de paume, où ils vont jouer la
comédie
et pour « esplanader » les approches de ce jeu de
nq sols ; voilà à peu près dans quelles conditions on jouait alors la
comédie
. Les représentations, quoiqu’elles fussent éclair
andes tragédies. La tragédie était alors en plus grand honneur que la
comédie
. Pierre Corneille avait fait paraître tous ses ch
t d’aventure venait volontiers en aide, à cette époque, au goût de la
comédie
. Corneille n’avait-il pas raconté avec quelque co
st bien plutôt du progrès qu’il fit faire au style et aux mœurs de la
comédie
. « Je suis un gentilhomme d’une maison assez con
feinte. Molière exprimera bien les mêmes sentiments dans sa première
comédie
: Votre père fait voir une paresse extrême À ren
pernon, qui m’ont dit que votre ville les avait mandés pour donner la
comédie
pendant que M. le comte d’Aubijoux y a demeuré, c
s, renforcé sa compagnie de ces artistes déjà habitués au train de la
comédie
errante. Dufresne, qui va prendre dans la troupe
sieurs leur permettre de monter sur le théâtre pour représenter leurs
comédies
. Sur quoi, de l’avis commun du Bureau, a été arrê
pour avoir, du mandement de messieurs les capitouls, joué et fait une
comédie
à l’arrivée en cette ville du comte de Roure, lie
lieutenant général pour le roi en Languedoc14 ». « Joué et fait une
comédie
» ; y a-t-il dans cette double expression le souc
èces de théâtre, fit vers cette époque partie de la troupe et joua la
comédie
avec Molière et les Béjart : « Un jour, dit Talle
n pas jouant elle-même un rôle, mais assistant comme spectatrice à la
comédie
. En 1650, elle avait dix-huit ans et avait déjà f
gouverneur, avons fait faire dans le Jeu de Paume un théâtre pour les
comédies
et une galerie pour mon dit seigneur, où il a été
cette année 1653 : Molière avait fait représenter sa première grande
comédie
, L’Étourdi ou les Contre-temps, qui obtint un suc
vint à Lyon en 1653, et ce fut là qu’il exposa au public sa première
comédie
: c’est celle de L’Étourdi. S’étant trouvé quelqu
ne. Ce prince, qui l’estimait, et qui alors n’aimait rien tant que la
comédie
, le reçut avec des marques de bonté très obligean
istre manuscrit la date de 1655 pour la représentation de la première
comédie
de Molière. Il faut donner la préférence à la dat
t à travers la France sa muse obscure et errante. Il commence par une
comédie
d’intrigue à la mode italienne. Une comédie de ce
ante. Il commence par une comédie d’intrigue à la mode italienne. Une
comédie
de ce genre avait alors une sorte d’à-propos, et
ine atteindre aux spectacles qu’avait offerts la réalité. La première
comédie
de Molière, avec sa leste désinvolture, ses périp
gr le prince de Conti avait eu en sa jeunesse tant de passion pour la
comédie
, qu’il entretint longtemps à sa suite une troupe
ant souvent avec lui les plus beaux endroits et les plus délicats des
comédies
tant anciennes que modernes, il prenait plaisir à
leur faire connaître le danger où s’exposent ceux qui fréquentent les
comédies
. » C’est ainsi que s’exprime l’abbé Voisin ou de
isin, dans la Défense du traité de Mgr le prince de Conti touchant la
comédie
et les spectacles, écrite en 1667. Cet abbé était
ptiste Molière, y est-il dit, acteur distingué et excellent auteur de
comédies
, était venu à Vienne. Boissat lui témoignait beau
vait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une
comédie
que Molière avait composée. Deux ou trois de ces
vait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une
comédie
que Molière avait composée », ne pourrait s’appli
nce, qui s’était diverti à lire ce livre pendant les entr’actes de la
comédie
. La troupe de Molière partit de Montpellier peu a
t-il33, ce fut la rencontre de Molière et de MM. les Béjart. Comme la
comédie
a des charmes, je ne pus quitter de sitôt ces cha
sieurs des états, Qui tous les jours ont six ducats, La musique et la
comédie
, A cette table bien garnie, Parmi les plus friand
résolus de faire encore une tentative ; et, pour cet effet, comme la
comédie
avait assez d’appas pour s’accommoder à mon désir
oit parce que sa chambre était dans un extrême désordre à cause de la
comédie
; et, après les compliments faits, Messieurs les
ourg pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la
comédie
. » Mais cette dernière pièce, qu’il serait bien
es règles de conduite que lui imposait l’austère évêque. « Le bal, la
Comédie
, le jeu, dit l’abbé de Voisin, furent interdits à
parait avoir longtemps ignoré. Il a composé et fait jouer une grande
comédie
qui, par la verve et le mouvement, surpassait tou
17 novembre et la fin de l’année, Molière fit représenter sa deuxième
comédie
: Le Dépit amoureux. À cet égard, La Grange n’a p
ats. » Et dans la préface de l’édition de 1682, on lit : « La seconde
comédie
de M. de Molière fut représentée aux états de Béz
u lui offrir de modèle. Il eut une vue soudaine et claire de la vraie
comédie
. Messieurs des États se montrèrent peu sensibles
urs billets aux députés de cette compagnie pour les faire entrer à la
comédie
sans rien payer, dans l’espérance de retirer quel
bué et de faire payer, si bon leur semble, les députés qui iront à la
comédie
, l’Assemblée ayant résolu et arrêté qu’il n’y ser
On peut se tenir pour satisfait de savoir positivement que la seconde
comédie
de Molière parut d’abord à Béziers dans les six d
onclu que les affiches seront levées et à eux défendu de faire aucune
comédie
jusqu’à ce qu’ils aient satisfait à la permission
. Les registres constatent que la première recette est provenue d’une
comédie
représentée par les comédiens de Son Altesse. M.
mois d’octobre, et que nous verrons tout à l’heure. Tout en jouant la
comédie
à Rouen, Molière faisait auprès des personnages q
française ; il lisait ses prédécesseurs et ses contemporains dans la
comédie
; il avait de notre littérature du XVIe siècle, e
ragédie la rendit plus propre peut-être à élever ensuite le ton de la
comédie
, que le goût de Paris ne tardera pas à lui assign
huit toises de largeur et de profondeur. » Telle était la scène où la
comédie
française allait prendre son vigoureux essor. Mol
oupe daigna honorer de sa présence une représentation de l’une de ces
comédies
. C’est le 12 février qu’il alla rendre visite à s
renoncer aux grands succès tragiques et se tourner résolument vers la
comédie
. C’est une tradition que Scaramouche a été le maî
qu’un vieillard se serait écrié : « Courage, Molière ! Voilà la bonne
comédie
! » C’est tout le parterre qui probablement en ju
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : « Monsieur, l
aut personnage, ami des dames qui pouvaient se croire blessées par la
comédie
nouvelle, en défendit les représentations. Le suc
e ce qu’il y a de plus parfait ont été de tout temps la matière de la
comédie
, et que les véritables précieuses auraient tort d
es imitent mal64. » Enfin, il fit jouer sur son théâtre, en 1660, une
comédie
de Gilbert intitulée La Vraie et la fausse Précie
e Midi, Molière fit représenter, sur le théâtre du Petit-Bourbon, une
comédie
en un acte et en vers ayant pour titre : Sganarel
Que serait-il arrivé, par exemple, s’il eût produit tout de suite la
comédie
de L’École des femmes ? Sa carrière aurait été pr
l lègue À Molière le cocuage. Il ne fait allusion qu’à la railleuse
comédie
qui jouissait en ce moment même de la faveur publ
ajesté, il n’avait pas cru qu’il fallût entrer en considération de la
comédie
pour avancer le dessein du Louvre. La méchante in
ongue ou plutôt sur un lit de parade. Le roi assistait incognito à la
comédie
; ce jeune prince, qui plus tard disait du vieux
’on travaille à la salle du Palais-Royal, on a joué plusieurs fois la
comédie
à la ville. Une visite chez M. Sanguin (c’était l
. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le roi vit la
comédie
incognito, debout, appuyé sur le dossier de ladit
blaient favoriser une tentative dans un genre tout opposé à celui des
comédies
précédentes, se rapprochant davantage du Dépit am
upérieures de l’art c’était, non pas de sortir de la vraie et franche
comédie
, mais de l’y porter elle-même. Il avait depuis qu
e de ces œuvres d’un caractère mixte qu’on appelait tragi-comédies ou
comédies
héroïques. Don Garde de Navarre ou le prince jalo
s’y découvrent. On y voit poindre très visiblement l’idée de la haute
comédie
que Molière réalisera plus tard. Mais les conditi
Alvare. et Célimène à Done Elvire. Le rigoureux accueil que reçut sa
comédie
héroïque le détermina à la retirer à la septième
e Dépit amoureux, Les Précieuses ridicules et Sganarelle ; il y a une
comédie
parfaite en son genre ; il y a un théâtre. Molièr
s complications naturelles, qui deviennent le principal intérêt de la
comédie
, où l’intrigue perd beaucoup de l’importance qu’e
ux siècles des Aristes en nombre presque infini, et il n’est guère de
comédies
parmi celles que notre théâtre produit chaque jou
a jeune femme Henriette. Outre concerts et mélodie, On leur donna la
comédie
, Savoir L’École des maris, Charme à présent de to
ait à ses hôtes augustes, le fastueux financier n’avait pas oublié la
comédie
. Il avait, quinze jours à l’avance, chargé Molièr
t les arbres vont s’animer pour fournir des acteurs au ballet et à la
comédie
: ce miracle, que la nature opère pour plaire au
e le directeur aux abois, et la pièce commence. Ce qui suit, c’est la
comédie
des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour
priait de se servir ; et je le vis bien embarrassé un soir, après la
comédie
, qui cherchait partout des tablettes pour écrire
ne pièce où il pût mettre quantité de leurs portraits. Il fit donc la
comédie
des Fâcheux, dont le sujet est aussi méchant que
ption à M. de Maucroix dans une lettre du 22 août. Il n’oublie pas la
comédie
des Fâcheux, et voici comment il s’exprime sur le
t plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la
comédie
; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jad
u parlement, et dont la vie s’acheva dans les cachots de Pignerol. La
comédie
des Fâcheux, à laquelle se rattachait le souvenir
uche avec Molière, valet de chambre du roi, parce qu’il avait joué la
comédie
, cet homme célèbre s’abstenait de se présenter à
e brigade des gardes du corps, chargé, de placer à la petite salle de
comédie
dans le palais de Versailles, fit sortir avec hum
elle ait vu les belles compagnies, Les divertissements, les bals, les
comédies
: Ce sont choses pour moi, que je tiens de tout t
de première force, firent par moment une concurrence redoutable à la
Comédie
française ; on peut remarquer en passant l’origin
êve : pendant cet été qui suivit son mariage, il composa une nouvelle
comédie
qu’il intitula L’École des femmes. Dans L’École d
Composée par Molière pendant les premiers mois de son mariage, cette
comédie
ne respire point le contentement et la joie. Bien
iction sous les yeux. On a voulu voir dans plus d’un passage de cette
comédie
une confidence personnelle, la confession ironiqu
plus scandalisés ; et, en effet, dans le traité qu’il écrivit sur La
Comédie
et les Spectacles selon la tradition de l’Église,
reste, de toute cette émotion, car il n’est nullement certain qu’une
comédie
aussi audacieuse que L’École des femmes pourrait
mmes fut représentée au Louvre, le 6 janvier 1663. Le roi goûta cette
comédie
, Qui fit rire leurs Majestés Jusqu’à s’en tenir
d pour la difficulté, dit-il, vous mettriez un peu plus du côté de la
comédie
, peut-être que vous ne vous abuseriez pas. Car, e
aît là, mieux même que dans les chefs-d’œuvre, le génie spécial de la
comédie
et du théâtre. Mais l’agression était vive ; elle
olière, qui se reconnaissaient tous dans les portraits de la nouvelle
comédie
. Les comédiens de l’hôtel de Bourgogne se firent
lon la coutume du temps. Son arrivée excita un brouhaha. Il écouta la
comédie
d’un bout à l’autre et lit bonne contenance ; tou
peuvent le faire des biographies complètes. « Cette révélation de la
comédie
derrière le rideau, remarque M. Bazin, faite en u
re agréable de théâtre ? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la
comédie
; et, comme dans toutes les comédies anciennes on
aujourd’hui est le plaisant de la comédie ; et, comme dans toutes les
comédies
anciennes on voit toujours un valet bouffon qui f
je lui entends dire en plein théâtre que ces illustres doivent, à la
comédie
, prendre la place des valets. Quoi ! Traiter si m
de Bourgogne, ne se tint pourtant pas pour suffisamment vengé par la
comédie
de son fils. Il eut recours à un expédient honteu
t. Ces censeurs reprochent surtout à Molière d’avoir détruit la belle
comédie
, c’est-à-dire, comme ils l’entendent, la comédie
oir détruit la belle comédie, c’est-à-dire, comme ils l’entendent, la
comédie
des grands sentiments, des sentiments subtils et
comédie des grands sentiments, des sentiments subtils et raffinés, la
comédie
romanesque que les Rotrou, les Benserade, les Scu
neille lui-même avaient empruntée à l’Espagne : « J’entends par belle
comédie
, dit l’un d’eux, ces pièces qui sont des tableaux
(Desmaretz) ; le Don Bertrand, Le Feint astrologue et quelques autres
comédies
du spirituel Isole (Thomas Corneille) ; et, pour
, prononce un arrêt en faveur de la pièce de Molière. Enfin, dans une
comédie
de Chevalier, intitulée Les Amours de Calotin, en
elles controverses ; c’est qu’en effet L’École des Femmes fut dans la
comédie
une œuvre aussi décisive et éclatante que Le Cid
aux divertissements de la cour Le Mariage forcé, à la fois ballet et
comédie
. Huit entrées de ballet étaient intercalées dans
récits de vers, festins servis par les Jeux, les Ris et les Délices,
comédies
mêlées de chants et de danses, ballets, machines,
ule. Quand, le second jour (8 mai), le paladin Roger voulut donner la
comédie
aux dames, un théâtre se dressa aussitôt en plein
e représentait dans le prologue le valet de chien Lyciscas et dans la
comédie
le fou Moron. C’est lui qui faisait avec un ours
vait été obligé d’écrire tout le reste en prose. « Il semblait que la
comédie
, dit spirituellement Marigny, n’avait eu que le t
e 12 mai, sixième jour de la fête, on s’assembla le soir pourvoir une
comédie
nouvelle : ce que représenta Molière devant ce pu
nattendu, qu’il leur offrit, ce furent les trois premiers actes d’une
comédie
nommée Le Tartuffe. Quelques mots sur les antécé
e semble bien avoir été concertée entre les intéressés : « Quoique la
comédie
que le sieur de Molière avait faite contre les hy
r, et, parmi les divertissements qu’on lui offrit à Fontainebleau, la
comédie
ne fut pas oubliée. Le mercredi 30 juillet 1664,
uriosité. On vous avait dit que les jésuites étaient joués dans cette
comédie
; les jésuites, au contraire, se flattaient qu’on
tout bas à cette personne : « Quoi ! madame, vous allez entendre une
comédie
le jour que le mystère d’iniquité s’accomplit, ce
mée au verso du titre de la pièce est encore plus explicite : « Cette
comédie
, y lisons-nous, parfaite, entière et achevée en c
se Palatine ira l’attendre. On y voudrait avoir Molière pour jouer la
comédie
des Médecins et l’on voudrait aussi y avoir Tartu
aussi y avoir Tartufe. Parlez-lui en donc pour qu’il tienne ces deux
comédies
prestes et s’il y a quelque rôle à repasser qu’il
se souciait peut-être pas que l’on sût la part qu’il prenait à cette
comédie
; peut-être croyait-il qu’on jugerait mieux de l’
n Juan Tenorio, dont le poète Espagnol Tirso de Molina avait fait une
comédie
, Le Séducteur de Séville et Le Convive de pierre
isée en France. La troupe italienne avait joué une imitation de cette
comédie
, en 1657 ou 1658, sur le théâtre du Petit-Bourbon
Commandeur. Il est vrai qu’on ne connaissait qu’imparfaitement cette
comédie
, qui fut pour la première fois imprimée en France
cuper une place de plus en plus élevée dans l’œuvre de Molière. Cette
comédie
n’est pas, il est vrai, d’un art aussi irréprocha
ie n’a jamais été à la fois plus indépendant et plus vigoureux. Cette
comédie
est un monde qui se meut librement sous l’impulsi
e part et d’autre, avec une négation de plus dans le personnage de la
comédie
. Molière dut supprimer presque toute la scène du
utes les impertinences du monde ? Et il prétend justifier à la fin sa
comédie
si pleine de blasphèmes, à la faveur d’une fusée
» Le livre du sieur de Rochemont a pour titre : Observations sur une
comédie
de Molière intitulée le Festin de Pierre. Le sieu
ponsabilité et ne leva point l’interdiction qui pesait sur la fameuse
comédie
. Mais il ne laissa pas entamer la faveur dont il
soumis à la police ; ces gens bariolés, empanachés, aimaient fort la
comédie
, mais trouvaient volontiers que c’était une imper
taqué par cinq quidams qui veulent entrer au théâtre. C’était jour de
comédie
italienne ; mais les comédiens français se joigni
ant le plaignant parler de ce qui s’était passé dimanche dernier à la
comédie
touchant le meurtre commis contre le portier et l
qui interrompit le dialogue pendant quelques instants. À la fin de la
comédie
, un page couvert d’une livrée jaune, appartenant
fut-il heureux de s’en aller en paix, car, au coin de la porte de la
comédie
, le page qui avait donné les coups de bâton, le j
us vous avons donné, nous n’en voulons point ! Que l’on recommence la
comédie
, nous voulons nous divertir pour notre argent ! »
nées où Louis XIV signala sa magnificence. Ce fut le 13 juin 1665. La
comédie
y eut part, bien entendu ; il n’y avait point alo
-nous : un théâtre ? Il y en avait trois : un au milieu, destiné à la
comédie
; les deux autres pour la musique. C’étaient des
chacun d’eux, faisaient l’admiration de tout le monde. Le théâtre de
comédie
représentait un vaste jardin d’espaliers, encadré
i avait déjà pris à tort ou à droit le nom de Mme de Villedieu. Cette
comédie
, intitulée La Coquette ou le Favori sur le regist
ore Chapelle à laisser croire qu’il était pour quelque chose dans les
comédies
de son ami ; Molière possédait un moyen excellent
Molière dans le quatrième, Gélaste, ami de la gaîté, défenseur de la
comédie
. Mais c’est une erreur manifeste. En 1664-1665, d
disant un peu plus loin : « Vous êtes le plus frivole défenseur de la
comédie
que j’aie vu depuis longtemps, » à Molière qui a
re, Marion crie, Marion veut qu’on la marie ; partisan déclaré de la
comédie
, et contradicteur habituel de Boileau, avec qui e
laideurs, Molière, au témoignage de Racine le fils, s’écria : « Cette
comédie
est excellente, et ceux qui s’en moquent méritera
s Guéret, avocat et jurisconsulte, était mal disposé lui-même pour la
comédie
de Racine. Racine, en sa qualité d’offenseur, aur
à Boileau devoir ri seul à une des premières représentations de cette
comédie
, qui soulevait une certaine opposition : « Je vou
réels que nous offrent les historiens font pâlir ceux qu’a tracés la
comédie
. Le 15 septembre 1665, les comédiens du roi allèr
x médecins de la cour. « On a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une
comédie
des médecins de la cour, où ils ont été traités d
et qu’il n’était pas bon d’avoir contre soi. Les cinq médecins de la
comédie
de Molière s’appellent Tomès, Desfonandrès, Macro
d’une insurmontable tendresse. Il mit dans la nouvelle et immortelle
comédie
beaucoup de son cœur : Alceste, adorant malgré lu
vait ensuite le moyen d’en faire des applications admirables dans ses
comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
ue que le libraire Ribou imprima en tête de la première édition de la
comédie
(1667). Tout ce qu’il y avait d’esprits cultivés
ures, celle-ci, par exemple, que rapporte Grimarest : « On jouait une
comédie
intitulée Don Quichote ou les enchantements de Me
ments de Merlin (pièce arrangée par Madeleine Béjart), et, dans cette
comédie
, Molière remplissait le rôle de Sancho Pança. Il
un rôle, il n’y avait point de motif pour qu’il ne renonçât pas à la
comédie
. Boileau tenait le langage de la froide raison à
t désert, Molière joua, le 5 août, sur le théâtre du Palais-Royal, la
comédie
qui était interdite depuis trois ans. Il l’avait
il est très assuré, Sire, qu’il ne faut plus que je songe à faire des
comédies
si les tartuffes ont l’avantage. » C’était essaye
1 août, une ordonnance de l’archevêque de Paris fut dirigée contre la
comédie
de L’Imposteur. Voici le texte de cette ordonnan
des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteur, une
comédie
très dangereuse, et qui est d’autant plus capable
otre diocèse de représenter, sous quelque nom que ce soit, la susdite
comédie
, de la lire ou entendre réciter, soit en public,
de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite
comédie
, soit publiquement, soit en particulier, sous que
de ne point assister à la représentation de la susdite ou semblables
comédies
, Donné à Paris sous le sceau de nos armes, ce onz
dit seigneur, Petit. » Le 10 du même mois parut une Lettre sur cette
comédie
, qu’on a attribuée, à tort selon nous, à Molière,
donnée par le roi dans les nouveaux jardins dessinés par Le Nôtre. La
comédie
y eut sa part ordinaire, et c’est au milieu des s
oursuivait l’auteur comique contre les fléaux de la famille. Après la
comédie
antique d’Amphitryon, Molière, revenant à la trad
lieu à cette occasion. Les différentes troupes de Paris donnèrent la
comédie
gratis, et celle de Molière ne fut pas la moins e
ré », sans que la forme s’écarte jamais des conditions du genre de la
comédie
. Il est certain cependant que ce chef-d’œuvre fut
s. À quelle occasion lui fut-elle accordée ? On sait seulement que la
comédie
proscrite avait été jouée, le 20 septembre précéd
fforts furent tentés par les ennemis de l’auteur. Il parut une petite
comédie
en un acte intitulée : La Critique du Tartuffe, q
me à la représentation ? Boileau, dans une lettre à Monchesnai sur la
comédie
(septembre 1707), dit : « Croyez-moi, monsieur, a
re 1707), dit : « Croyez-moi, monsieur, attaquez nos tragédies et nos
comédies
puisqu’elles sont ordinairement fort vicieuses, m
ordinairement fort vicieuses, mais n’attaquez point la tragédie et la
comédie
en général, puisqu’elles sont d’elles-mêmes indif
iennes n’avaient point voulu paraître en public : ils chantaient à la
comédie
dans des loges grillées et treillissées ; mais on
ère s’est ordinairement permises. Cyrano de Bergerac est auteur d’une
comédie
intitulée Le Pédant joué, qui fut publiée chez Ch
acontent en riant au vieillard la fourberie dont il a été victime. La
comédie
de Cyrano a été composée très probablement vers 1
upériorité de son génie. La scène de la galère devait exister dans la
comédie
italienne. On ne l’a pas signalée jusqu’ici dans
r dans la comédie italienne. On ne l’a pas signalée jusqu’ici dans la
comédie
soutenue, c’est-à-dire dans une œuvre développée
ies de Scapin et La Comtesse d’Escarbagnas, Molière revint à la haute
comédie
. Il avait attaqué au commencement de sa carrière
de se reconnaître dans le savant Vadius, et fit partout l’éloge de la
comédie
. On trouve dans Les Femmes savantes, à un plus ha
e de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
comédie
! Quoi ! Cet homme, le premier de notre temps pou
as bien compte de cette possession entière de l’auteur comique par la
comédie
, et de cette résolution obstinée de ne lâcher pri
le plus aigu, produit sur nous l’effet d’une danse macabre. Toute la
comédie
enfin se transforme en un drame étrange, témérair
ivertit en ces jours gras. Entre autres gracieux ébats, À celui de la
comédie
, Et voit, dit-on, la tragédie Du roi Mithridate a
jour-là s’ils n’étaient prêts à quatre heures précises pour jouer la
comédie
. « Sans cela, leur dit-il, je ne puis m’y trouver
u vendredi 17 février, 1219 livres, ajoute : « Ce même jour, après la
comédie
, sur les dix heures du soir, monsieur de Molière
Molière… - Hé bien. Molière ? - A fini son destin. Hier, quittant la
comédie
. Il perdit tout soudain la vie. — Serait-il vrai
sacrement de confession dans un temps où il venait de représenter la
comédie
, monsieur le curé de Saint-Eustache lui refuse la
ie La terre après le trépas À ceux qui, pendant leur vie, Ont joué la
comédie
, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots à la voiri
pporte au commencement. Ce pauvre acteur en ce moment Pour achever la
comédie
Voulut faire son testament Et finir par la tragéd
nde sans qu’on pût s’en offenser, et les peignait au naturel dans les
comédies
qu’il composait encore avec plus de succès qu’il
nté la manière de mêler des scènes de musique et des ballets dans les
comédies
, et il avait trouvé par là un nouveau secret de p
ité lui sera redevable avec nous du secret qu’il a trouvé de la belle
comédie
. Il a su l’art de plaire, qui est le grand art ;
ertume, et, par une adresse particulière et inimitable, il a porté la
comédie
à un point de perfection qui l’a rendue à la fois
r des marques indubitables. Brécourt s’honora en composant sa petite
comédie
apologétique L’Ombre de Molière, et les anciens r
la poétique d’Aristote (1674) : Personne n’a porté le ridicule de la
comédie
plus loin parmi nous que Molière : car les ancien
ont les marquis et les gens de qualité. Les autres n’ont joué dans la
comédie
que la vie bourgeoise et commune, et Molière a jo
ombre des humains. On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L’aimable
comédie
, avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude es
ol., à Paris. Rohault. Traité de Physique. Un vol. in-4, à Auteuil.
Comédies
françaises, italiennes et espagnoles. Deux cent q
pas ? Nous apprenons que Molière avait deux cent quarante volumes de
comédies
françaises, italiennes et espagnoles ; mais, héla
nqua ; son amant, après l’avoir longtemps attendue, voulut aller à la
comédie
, et toutes les raisons de la Ledoux ne purent l’e
e de la loge où elle se déshabillait, et y entra avec elle lorsque la
comédie
fut finie. La Molière est fort impérieuse, et la
e ne crut pas devoir supporter, elle fit monter tous les gardes de la
comédie
; on ferma les portes et on envoya quérir un comm
x génies que l’avenir enfante, cette personnification originale de la
comédie
n’aura point, selon toute apparence, un second ex
iné et possédé par son art, Molière n’a négligé aucun des éléments de
comédie
que lui offraient la vie et le monde. Il a cherch
sse ? » Molière s’est maintenu en possession du domaine entier de la
comédie
, dont Boileau aurait voulu lui supprimer au moins
eigneurs et d’un courtisan bel esprit ? Ici, les ressorts de la haute
comédie
ont l’aisance, la simplicité, le lustre qui lui c
rt poétique, parle en théoricien littéraire ; il prétend soumettre la
comédie
aux règles sévères qu’il cherche à imposer au poè
rajeuni celles qui commençaient à tomber en désuétude : la farce, la
comédie
héroïque, la pastorale ; il a perfectionné celles
ivaux le mérite d’avoir inventé, après Molière, une nouvelle forme de
comédie
, subtile et raffinée. C’est une erreur, cette com
uvelle forme de comédie, subtile et raffinée. C’est une erreur, cette
comédie
est déjà dans Molière qui. du reste, l’avait trou
le sud-est. » Le style de Molière est par excellence le style de la
comédie
. Aussi n’a-t-il pas toujours été compris ni bien
Les Précieuses ridicules et Le Cocu imaginaire. Tout le reste de ses
comédies
, depuis Bon Garde de Navarre jusqu’au Malade imag
0 places), si l’on tient compte de la pâleur relative de l’argent, la
Comédie
française ne fait pas davantage aujourd’hui dans
s Les Fâcheux, indique clairement qu’on allait dîner en sortant de la
comédie
. Le récit de la mort de Molière, par Grimarest, n
s une requête analogue : « À messieurs de l’Illustre compagnie de la
comédie
du roi. Les religieux augustins réformés du faub
art aux profits considérables qui reviennent des opéras de musique et
comédies
qui se jouent à Paris par sa permission ». C’est
ordinaire du roi ès eaux et forêts de France, qui prit le parti de la
comédie
. Né, comme nous l’avons dit136, en 1616 ou 1617,
ublic parisien. Joseph Béjart jouait donc le rôle d’Éraste dans cette
comédie
. MADELEINE BÉJART Madeleine Béjart était né
utel. Dès l’âge de dix-huit ou dix-neuf ans elle mena le train de la
comédie
nomade, eut beaucoup de succès en Languedoc à cau
tous les acteurs Qui composent sa compagnie Il (Molière) jouait à sa
comédie
. Hélas ! ce monstre si camard Qui nous perce tous
du Rosé ou du Roset, qui n’était sans doute qu’un nom de guerre ou de
comédie
. En toutes les autres, elle signe simplement Cath
r de faire la harangue… Le discours qu’il vient faire à l’issue de la
comédie
a pour but de captiver la bienveillance de l’asse
rès les fêtes de Pâques, pour faire reprendre au peuple le goût de la
comédie
. Dans l’annonce ordinaire, l’orateur promet aussi
était quelquefois écouté avec autant de plaisir qu’en avait donné la
comédie
. Il produisait chaque jour quelque trait nouveau
vie privée. Ce précieux registre a été imprimé in-4°, aux frais de la
Comédie
française, par les soins de M. Jules Claye, impri
ça, dit-on, par être fille de chambre de Mlle Debrie ; elle jouait la
comédie
, quand il en était besoin, faisant de petits rôle
ait rompu une veine en représentant à la cour le principal rôle de sa
comédie
de Timon, et en s’efforçant de faire valoir ses v
aume Marcoureau, comédien de la troupe du roi, qui avait renoncé à la
comédie
par acte dont la copie est ci-dessous, âgé de qua
re était né vers 1626. Pierre Petit-Jean, le père de Marie, jouait la
comédie
sous le nom de La Roque. Ils eurent un fils, Pier
cette famille remplit un grand rôle dans l’histoire anecdotique de la
comédie
française à la fin du XVIIe siècle et pendant le
: c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la
comédie
… Son mérite était dans la perfection de l’art du
ransmit la requête de Mondorge : « Il est vrai que nous avons joué la
comédie
ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête h
. Baron ne fut pas seulement acteur ; il composa un certain nombre de
comédies
, qui ont été recueillies en deux volumes (1736),
le. » Beauval, fort honnête homme du reste et bon camarade, quitta la
comédie
en 1704 et mourut le 29 décembre 1709. MADEMOI
Beauval continua à jouer avec applaudissements les soubrettes dans la
comédie
et les reines-mères dans le tragique. Elle était
faire à l’avenir qu’une seule, afin de rendre les représentations des
comédies
plus parfaites par le moyen des acteurs et des ac
plus, Sa Majesté veut que ladite seule troupe puisse représenter des
comédies
dans Paris, faisant défense à tous autres comédie
arin ou des Quatre-Nations, enfin terminé, l’Université exigea que la
Comédie
fût éloignée du nouvel établissement ; et le roi
ulent pas les avoir pour voisins, sont fort assidus spectateurs de la
comédie
, et qu’ils ont même voulu vendre à la troupe des
t Le Médecin malgré lui, et dans laquelle pendant près de cent ans la
Comédie
française eut sa résidence. Les comédiens italien
issent, particulièrement fêtes et dimanches179. »Cette question de la
comédie
lui tenait à cœur. Mme de Maintenon, qui s’en pré
, et qui n’aurait voulu, pour son compte, que des pièces saintes, des
comédies
de couvent, lui demandait un jour : « Mais vous,
ue ferez-vous quand vous serez le maître ? Défendrez-vous l’opéra, la
comédie
et les autres spectacles ? — Bien des gens, rép
Cyr. Terminons ce chapitre par quelques mots sur les migrations de la
Comédie
française, qui recommencèrent dans la seconde par
Richelieu les débris épars de l’ancienne société, pour en reformer la
Comédie
française qui a subsisté jusqu’à nos jours. Celle
oumet, 15 septembre 1886. 2. “Nous n’avons certainement pas, dans la
comédie
, un nom égal à Molière.” 3. Voyez appendice II.
on goût pour la littérature ; elle fit représenter des tragédies, des
comédies
, et publia un grand nombre de romans. 17. La Tr
ardière, Molière, son séjour à Montpellier, 1887. 36. Molière et la
Comédie
italienne, Paris, Didier et Cie, 1867, p. 250. 3
onale porte bien exactement M. Le Baron et M. Béjart. 46. Zélinde,
comédie
, ou la Véritable Critique de l’école des femmes e
que de Paul Lacroix, page 261. 120. Il mourut en venant de jouer une
comédie
intitulée Le Malade imaginaire, où il parlait des
is gentilhomme, acte III scène XVII. 146. Mlle Molière, lorsque la
comédie
s’établit à l’hôtel de Guénégaud, en 1673, loua l
sous la date du 9 octobre 1700 : « Le roi, qui n’avait paru à aucune
comédie
depuis longtemps, vit, dans la tribune de la duch
é son air badin et sa mine étourdie, N’a jamais fait rougir la grande
Comédie
. Car elle peut donner, elle aussi, quelquefois, S
t salue avec moi Sans réserve, salue avec nous tous, le Père De notre
Comédie
immortelle : Molière ! » Cet aimable à-propos a
e le Sonnet aux Moliéristes de notre cher poète François Coppée, deux
comédies
de circonstance : Dandin vengé, de M. Marc-Monnie
is de la familiarité et de l’espèce de camaraderie qui, dans quelques
comédies
de Molière, existent entre les maîtres et les val
rend place au fauteuil. En 1689, nouveau déménagement. Cette fois, la
Comédie
, établie rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés, e
u contenant plus petit que le contenu. En 1770, le fauteuil suivit la
Comédie
aux Tuileries, parut sur la scène « des Machines
auguration : Molière à la nouvelle salle, ou les Audiences de Thalie,
comédie
épisodique en vers libres, représentée le 12 avri
« Que le Malade imaginaire ! » Après la Révolution, qui dispersa la
Comédie
, le fauteuil était resté au théâtre de la rive ga
u pauvre fauteuil ! Fort heureusement, l’administrateur général de la
Comédie
, M. Émile Perrin, si justement soucieux de tout c
ervé comme relique soit au foyer du théâtre, soit dans le Musée de la
Comédie
, soit aux Archives où nous lui souhaitons une pla
Nous voici arrivés à l’année 1669, mais en laissant derrière nous une
comédie
qui fut une chute, presque un scandale, avant de
ault, qui fut joué, lui, puisqu’il tomba, ni du Baron d’Albikrac, une
comédie
de l’ancienne école, un de ces grands succès de T
e pour cela qu’en voyant Racine chercher dans Aristophane un sujet de
comédie
, on ne saurait se défendre de suspecter encore so
e même tout entier et disputer au Palais-Royal sa prééminence dans la
comédie
. C’était aussi l’ambition de l’Hôtel de Bourgogne
ment promis à ses Plaideurs devait achever la défaite du maître de la
comédie
: mais Racine éprouva bientôt par lui-même que le
espect pour le théâtre et sifflé, par un dangereux excès d’estime, la
comédie
sur les comédiens. La magistrature et le barreau
dans la critique des ouvrages d’esprit, il la ramène sur la voie. La
comédie
des Plaideurs l’amuse, il en rit franchement. Le
janvier, le Roi et la Reine prennent encore « le divertissement de la
comédie
», la Gazette n’en dit pas davantage, dans le sal
s et de Tartuffe, suivant la thèse enveloppée de Racine, la véritable
comédie
n’est pas la seconde, c’est la première. En dépit
édie bourgeoise, finalement le drame, se rattachant au principe de la
comédie
antique toujours forcée de rire dans son masque i
ssus du cinquième acte de Tartuffe. Conséquemment : « Si le but de ma
comédie
était de faire rire, jamais comédie n’a mieux att
Conséquemment : « Si le but de ma comédie était de faire rire, jamais
comédie
n’a mieux attrapé son but. Ce n’est pas, ajoute-t
femmes, entendez-vous cette réponse directe à la glorification de la
comédie
et au juste honneur revendiqué en face de la trag
revinrent, satisfait d’avoir publiquement témoigné son dédain pour la
comédie
, Racine ne voulut pas se démentir et renonça à l’
eut raison. Il avait fait un chef-d’œuvre, mais de satire plus que de
comédie
. À son insu, ce n’était pas avec Molière, c’était
elle — et la poésie n’est pas partout à sa place — on ne fait pas une
comédie
sans l’originalité, sans la vérité des caractères
’à La Popularité). Pour que la décadence s’arrêtât, il a fallu que la
comédie
moderne allât reprendre de plus haut la forte tra
it parmi nous. On en trouve quelques traces de temps à autre dans ses
comédies
, où le plus souvent toutefois il prit le soin de
’anniversaire du Maître par un autre à-propos : La Valise de Molière,
comédie
en un acte, en prose, dans laquelle Éd. Fournier
eur qui n’aurait pas déplu au Maître s’il avait pu l’apprécier. Et la
comédie
hollandaise de cette époque était trop réaliste e
vie nouvelle à l’art dramatique national. C’est surtout par sa haute
comédie
que le prince des auteurs comiques attire les Hol
qui ressortent plutôt à la lecture qu’à la représentation. Quant à la
comédie
hollandaise du xviie siècle, elle n’est connue q
Le théâtre national de Hollande vit donc presque exclusivement de la
comédie
moderne. C’est dans ce genre qu’il a paru, ces de
ches de petits spectacles, représentant au préjudice des droits de la
Comédie
, et dont M. Bonnassies a publié le texte dans ses
endemain. Cet usage est constaté par les plus anciens registres de la
Comédie
. Il est difficile de préciser l’année où ont été
ope, lequel, disaient-ils, pourrait bien n’être pas de l’auteur de la
comédie
. On sait que ce sonnet fut vivement applaudi, à l
ice exécutive du parterre. Cette tradition existait certainement à la
Comédie
française au xviie siècle, puisque Nivelle de la
mirer. » L’éloge est maigre et ne fait pas honneur au créateur de la
comédie
larmoyante ; mais le passage relatif au sonnet du
ariage, et combien peu il en parle, deux fois seulement dans toute la
comédie
: ELMIRE. On tient que mon mari veut dégager sa
l est aujourd’hui certain que l’abbé de Pure composa et fit jouer une
comédie
sur les Précieuses. Si le témoignage de Somaize e
u aux moliéristes, donne quelques renseignements intéressants sur une
comédie
qui ne peut être autre que celle qui m’occupe. Au
de feu36 » ; il n’épargna rien pour lui être agréable, l’emmena à la
Comédie
, aux Fêtes, fit des vers pour elle, et la tint au
’une de ses amies vint la chercher pour la mener aux Italiens voir la
comédie
. Ici, je laisse la parole à Aurélie : « Vous sav
ns avoir besoin de ces fréquents regards, que celle qui me donnait la
Comédie
, m’adressait de temps en temps, je connus bien qu
te37… « Je ne sais ce que je ne dis point pour ma cause, et contre la
Comédie
, mais comme je me trouvais seule dans la douleur,
milieu d’une foule qui était toute en joie, et ravie du succès de la
Comédie
, j’eus recours à la ruse, et ayant gardé le silen
beauté. Je fis tout ce que je pus pour les piquer par le titre de la
Comédie
, qui porte ce seul mot de PRÉTIEUSE, et ne descen
lles très comme il faut, qui s’aiment « pour le bon motif », Dans les
comédies
de Molière, il n’y a de femme adultère que dans G
arent d’un certain lord Dartmouth, Il y a d’autres caractères dans la
comédie
anglaise qu’on ne trouve pas chez Molière. Le tra
ress (Les Amants qui se querellent, ou la Maîtresse invisible). Cette
comédie
, jouée en 1677, est empruntée principalement d’un
les aient été inspirés par les caractères de Molière. Dryden, dans sa
comédie
An Evening’s Love, or The Mock Astrologer (Une so
de Molière. Sir John Vanbrugh a donné une imitation excellente de la
comédie
de Molière dans The Mistake (L’Erreur), jouée en
Molière dans The Mistake (L’Erreur), jouée en 1706. L’épilogue de la
comédie
anglaise, dont l’intrigue se passe en Espagne, a
hollandais, une dame qui a écrit beaucoup de poèmes, de romans et de
comédies
d’un style léger et tant soit peu érotique, et qu
ccupait d’intrigues politiques et amoureuses, fit jouer, en 1682, une
comédie
, The False Count, or A New Way to Play an Old’ Ga
ndu, ou Une nouvelle manière de jouer une vieille partie). Dans cette
comédie
, écrite d’un style assez libre et avec un épilogu
III, qui a été violemment attaqué par Dryden et Pope, a imité dans sa
comédie
Bury Fair (La Foire de Bury), représentée en 1689
1742. M. Miller, pasteur protestant, a fait représenter, en 1735, une
comédie
The Man of Taste (L’Homme de goût), qui est, en p
s petits discours de La Comtesse d’Escarbagnas. Dans la préface de la
comédie
anglaise, dédiée à lord Weymouth, le révérend tra
et à un eunuque italien. Cependant M. Cibber, dans le prologue de la
comédie
anglaise, s’adresse au public en disant que le tr
e, ou le Cocu imaginaire. — Sir William Davenant a écrit une sorte de
comédie
, The Playhouse to Let (Le Théâtre à louer), en ci
actes, dont chacun forme une pièce différente. On ignore quand cette
comédie
a été représentée. Le second acte est une traduct
Biographia Britannica prétend que les quatre derniers actes de cette
comédie
étaient déjà écrits du temps de Cromwell, mais co
mprimeur de la Monnaie, Thomas Rawlins, fit représenter, en 1677, une
comédie
: Tom Essence, or the Modish Wife (Tom Essence, o
ée. Otway, dans The Soldier’s Fortune (La Fortune du soldat), une des
comédies
les plus obscènes qu’il a publiées, jouée pour la
dans le quatrième acte et une « suggestion » dans le cinquième de sa
comédie
, sont pris de Sganarelle, mais que tout le reste
nt pas à Sganarelle est composé principalement de lambeaux pillés des
comédies
de Molière. Il a pris des Précieuses ridicules la
hode. Quand Cathos demande à Mascarille à quelle troupe il donnera sa
comédie
: « Belle demande ! répond-il, « Aux grands comé
pour vous divertir, vous mener voir, sur ce chapitre, quelqu’une des
comédies
de Molière. ARGAN. C’est un bon impertinent que v
Molière. ARGAN. C’est un bon impertinent que votre Molière, avec ses
comédies
; et je le trouve bien plaisant d’aller jouer d’h
. Vient ensuite, dans cette même affiche, l’annonce de la « plaisante
comédie
du Jodelet Maître de Monsieur Scarron ». L’omissi
« Ne fut jamais mieux appliqué39. » Voilà pourquoi, lorsque dans sa
comédie
des Véritables précieuses, imprimée le 7 janvier
’auteur des Historiettes, « une fantaisie de faire jouer chez lui une
comédie
en musique, et pour cela il a fait faire une sall
gue auprès du public et en crédit auprès du Roi, un théâtre voué à la
comédie
, comme celui de Molière, n’était pas celui qu’il
e la jeunesse. Quel théâtre que le Palais-Royal, s’il eût ajouté à la
comédie
de Molière la tragédie du futur auteur d’Andromaq
tes de du Tralage, le nommé Vivot, qui savait par cœur la plupart des
comédies
de Molière, son ami, mais pourquoi Vivot au lieu
ers, qu’il récitait aussi, puisqu’il jouait toujours un rôle dans ses
comédies
, notamment dans L’Étourdi et dans Le Dépit amoure
olière, lui disais-je, composait les vers de ballet comme les vers de
comédie
, et ces vers ont le cachet de son style, ce cache
80, p. 235-239. Le dramaturge Arthur Murphy a fait jouer en 1761 une
comédie
en cinq actes, All in the Wrong (Tout le monde a
de et la cinquième scène du second acte de L’École des maris. Dans sa
comédie
fort licencieuse The Country Wife (La Femme campa
ham, et poète dramatique à ses moments perdus, fit jouer en 1688, une
comédie
The Mulberry Garden (Le Jardin des mûriers), dans
le, deux Léonore et quatre amoureux, et où plusieurs des scènes de la
comédie
de Molière sont imitées. M. Langbaine, dans son A
la seconde par M. Baker. J’ai déjà mentionné le Révérend Miller et sa
comédie
The Man of Taste, où se trouve une imitation de l
— Thomas Shadwell, que j’ai déjà cité, fit représenter, en 1668, une
comédie
The Sullen Lovers, or the Impertinents (Les Amant
u parler des Fâcheux avant d’écrire sa pièce, mais qu’il n’a lu cette
comédie
qu’après avoir fini la plus grande partie de la s
a reine Marie, femme de Jacques II, fit jouer entre 1669 et 1670, une
comédie
: Sir Solomon, or the Cautious Coxcomb (Sir Salom
a pièce de Molière. Dans l’épilogue, l’auteur déclare qu’il a pris sa
comédie
de Molière, qu’il appelle « le fameux Shakespeare
na ces louanges méritées. Nous avons déjà parlé de Wycherley et de sa
comédie
The Country Wife. Il y a emprunté à L’École des f
is, Edouard Ravenscroft, déjà cité, a imité Arnolphe et Agnès dans sa
comédie
fort licencieuse : London Cuckolds (Les Cocus de
732. Un certain John Lee, écrivit une farce en deux actes, d’après la
comédie
de Wycherley, et sous le même nom, qu’il fit joue
’avons déjà dit plus haut, a surtout imité L’École des femmes dans sa
comédie
The School for Guardians. Il a traduit librement
nd, la quatrième du troisième et la quatrième du quatrième acte de la
comédie
de Molière, ainsi que plusieurs autres scènes de
a comédie de Molière, ainsi que plusieurs autres scènes de cette même
comédie
. Le célèbre acteur Garrick remodela aussi la pièc
), mais elle ne réussit guère. Une certaine madame Cowley composa une
comédie
: More Ways than One (Il y a plus de routes qu’un
té du Sir Positif des Sullen Lovers de Shadwell. La dédicace de cette
comédie
, faite par cette dame à son époux qui se trouvait
d’Alceste. [1880-12] Ch. MARIE Georges Monval : Le Jubilé de la
Comédie
Le Moliériste : revue mensuelle, tome II, nº
Pieces intriguées par un déguisement. Nous pouvons avoir quelques
comédies
assez bonnes dans ce genre, mais les Auteurs qui
es plus fameuses de nos pieces fondées sur un déguisement. L’ÉPREUVE,
Comédie
en prose, en un acte, de Marivaux. Un jeune Seign
c’est son valet qu’il charge de ce personnage. L’ÉPREUVE RÉCIPROQUE,
Comédie
en un acte, en prose, de le Grand. Un jeune homme
tre à fond le cœur de son amant. LES JEUX DE L’AMOUR & DU HASARD,
Comédie
en un acte, en prose, de Marivaux. On veut unir d
Chaussée va nous fournir l’exemple le plus récent. L’AMOUR CASTILLAN,
Comédie
en trois actes, & en vers. Aurore est promi
Gilblas une histoire qui a beaucoup de rapport avec le sujet de cette
comédie
: mais telle singularité est bonne dans un roman,
s comique, plus naturelle, plus vraisemblable que celle de toutes nos
comédies
intriguées par des déguisements. Elle deviendroit
e l’entreprendre, il seroit bon de voir el Alcade de si mismo, ou une
comédie
de Scarron, connue sous le titre de Gardien de so
up à celui que je viens d’extraire. 37. Cette piece est tirée d’une
comédie
danoise intitulée Harni & Périne, & qui e
peut être dans un siècle philosophique. Molière est un fait; c’est la
comédie
, comme Napoléon c’est la guerre, comme Homère c’e
diction sur ce point. C’est que si nous n’avons pas eu plus de bonnes
comédies
en France depuis Molière, la faute en est à Moliè
t être possédé de l’ambition de Prométhée, que de songer à écrire une
comédie
pour le Théâtre-Français. Aurais-je en moi le tal
rds, la plus grande des époques, je ne me hasarderais pas à faire une
comédie
en un acte pour MM. les comédiens du roi. Que ser
peur s’accroîtra à raison de sa renommée; plus il pourrait écrire une
comédie
, moins il l’écrira. Je sais des poètes autrement
ue Molière à combiner un plan ; d’où vient qu’aucun d’eux n’écrit des
comédies
? Je vous l’ai dit, parce que Molière est là. Moli
core, car, si j’ai la critique rare, je l’ai causeuse, que toutes les
comédies
sont à peu près bonnes pour leur époque. Excellen
iennes, qui sont d’un esprit délicieux; sous Louis XV, on a écrit des
comédies
charmantes; à la fin du XVIIIe siècle même, et à
IIe siècle même, et à la veille de la révolution, le théâtre a eu des
comédies
très remarquables. — Citez-les, me dira-t-on. — J
que la France n’a produit qu’un seul homme capable d’écrire de bonnes
comédies
? La comédie ! Ce genre si facile, si naturel aux
n’a produit qu’un seul homme capable d’écrire de bonnes comédies? La
comédie
! Ce genre si facile, si naturel aux Français ? C
nt, et pour une grande part, dans les « deux cent quarante volumes de
comédies
», que mentionne l’inventaire de sa bibliothèque
de L’Avare, des Fourberies de Scapin, viennent plus directement de la
comédie
italienne que de la comédie antique : celle-ci le
e Scapin, viennent plus directement de la comédie italienne que de la
comédie
antique : celle-ci les avait léguées à celle-là,
es expositions étaient généralement très vives, très brusques dans la
comédie
de l’art ; Molière lui déroba ce secret. M. Rathe
n ; cette brusquerie est du caractère et du rôle de Beltrame. Dans la
comédie
de Molière, elle a une tout autre portée que dans
d’ac- célérer le mouvement d’une pièce ; c’est ainsi que, dans cette
comédie
de L’Avare, peinture d’un vice qui se soutient di
in la trahison d’Angélique, nous sommes en plein sur le terrain de la
comédie
italienne ; ces jeux nocturnes, ces échanges, ces
ux de Scapin, au deuxième acte de la même pièce, est aussi de la pure
comédie
de l’art. Les Fourberies de Scapin ont la marche
u, à dire vrai, écouter les conseils de Boileau, rester dans la haute
comédie
, sans compromettre la prospérité de son théâtre.
les ébauche, elle les rend possibles, elle les prépare peut-être. La
comédie
erre longtemps, cherche et s’égare et se comprome
ntrigue des Fausses Infidélités étoit imitée des Commeres de Windsor,
Comédie
en cinq actes de Shakespeare. Bientôt on l’écrivi
artialité les choses qui se ressemblent dans les deux pieces. Dans la
comédie
angloise, Sir Jean Falstaf est un lourd animal qu
fin de ce Chapitre. J’ai donné aux François la Présomption à la mode,
Comédie
en cinq actes & en vers : le Tuteur dupé, Com
tion à la mode, Comédie en cinq actes & en vers : le Tuteur dupé,
Comédie
en cinq actes en prose : le Mariage interrompu, C
Tuteur dupé, Comédie en cinq actes en prose : le Mariage interrompu,
Comédie
en trois actes en vers : les Etrennes de l’Amour,
e Goldoni, lequel opéra comique Goldoni a imité lui-même d’une de ses
Comédies
, laquelle Comédie est imitée de la Nanine de M. d
péra comique Goldoni a imité lui-même d’une de ses Comédies, laquelle
Comédie
est imitée de la Nanine de M. de Voltaire, laquel
.49. 47. Elle est intitulée les deux Portraits. 48. Arlequin de la
Comédie
italienne, unique par le naturel de ses graces &a
la loge del Signor Arlecchino ; je l’animai peu à peu en lui parlant
comédie
; ensuite je lui demandai s’il aimoit les chats :
raison. Pour établir la légitimité de mon opinion, je choisis quatre
comédies
de Molière, l’École des femmes, le Misanthrope, T
qui n’a pas changé de nature depuis Molière jusqu’à nous. Les quatre
comédies
que j’ai nommées servent d’épreuve aux débutants,
établir. Je ne dis pas, Dieu m’en garde ! que tous les rôles de cette
comédie
sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal
pourrait se justifier, elle ne modifierait pas le sens général de la
comédie
. La seule question importante est de savoir si Ar
olière, supposez qu’Arnolphe ait conscience de sa situation, et cette
comédie
, admirée par tant de générations, devient une œuv
ant de lui-même, échappe à la moquerie et n’est plus un personnage de
comédie
. Si Arnolphe trompé sait qu’il est justement trom
e, s’il le témoigne publiquement, s’il se moque de lui-même, toute la
comédie
devient impossible. S’il prend un accent narquois
mphera pas demain ? À mon avis, les Femmes savantes sont la meilleure
comédie
de Molière. Non-seulement tous les caractères se
tient la princesse Uranie comme une parade, et non comme une scène de
comédie
. Cependant, s’ils prenaient la peine de réfléchir
u besoin de médire, ils m’accuseront d’éplucher la représentation des
comédies
de Molière avec la ferme résolution de prendre le
aut-il étudier, faut-il réfléchir, avant de décider si telle ou telle
comédie
est bien ou mal comprise, bien ou mal rendue ? Je
ion au sérieux, qui ne s’en soucie pas, je renonce à le persuader. La
comédie
est pour moi une chose importante ; elle exerce u
n’est pas de la modestie, nuit singulièrement à la représentation des
comédies
de Molière. Si les spectateurs en effet ne consul
rd, je n’ai pas besoin de leurs aveux. La manière dont ils jouent les
comédies
de Molière dit assez clairement l’opinion qu’ils
entions qui ne s’accordent pas avec la nature du personnage. Pour les
comédies
de Molière, ce que j’avance n’est pas douteux. Qu
ode la plus sûre pour rétablir le sens primitif, le sens légitime des
comédies
de Molière. La première fois que le directeur du
’il est démontré que les comédiens comprennent mal et rendent mal les
comédies
de Molière, pourquoi donc hésiterait-on à leur di
fasse pour Molière. Est-ce donc me montrer trop exigeant ? Entre les
comédies
nouvelles et les comédies du XVIIe siècle, il y a
e donc me montrer trop exigeant ? Entre les comédies nouvelles et les
comédies
du XVIIe siècle, il y a si peu d’analogie, que le
prouver à ses administrés que la meilleure manière de représenter les
comédies
de Molière est de s’en rapporter aux lettrés sur
omaine. Parmi les œuvres en cours de publication, nous avons cité les
comédies
de Molière, et, au nombre des volumes de la colle
se pas prescrire les droits de la littérature et du goût. I. La
comédie
du Tartuffe donne lieu à trois questions intéress
a comédie du Tartuffe donne lieu à trois questions intéressantes : La
comédie
a-t-elle le droit de se mêler des choses divines
Tels sont les problèmes de philosophie morale qui se rattachent à la
comédie
de Tartuffe et qui, indépendamment de la beauté l
té que j’ai pour vous, dit-il, je ne saurais permettre de jouer votre
comédie
. Je suis persuadé qu’elle est fort belle et fort
clésiastiques, de même Molière a revendiqué pour la juridiction de la
comédie
, c’est-à-dire de la raison libre, tous les délits
voyait pas de si loin. Il ne trouva pas grand danger à permettre à la
comédie
ce pas hardi et décisif, et une conquête nouvelle
int est plus délicat que le premier. Admettons qu’il soit permis à la
comédie
d’attaquer, à son point de vue, les vices qui rel
déjà discuté, que combattre l’hypocrisie « n’est pas du ressort de la
comédie
», la thèse de Bourdaloue consiste à dire qu’en a
s lors même que c’est l’Église qui parle, elle est, aussi bien que la
comédie
, en face du même problème : c’est que, les appare
néficiera d’une indemnité privilégiée. Ce qui confirme le droit de la
comédie
et de la morale profane à combattre hardiment l’h
iction et de l’autre avec une secrète complaisance. C’est pourquoi la
comédie
réclame impérieusement son droit ; car elle n’adm
on de se formaliser du Tartuffe, et il rapproche ingénieusement cette
comédie
de celle de Palissot au xviiie siècle sur Les Ph
ers et des ridicules soit exercée par un pouvoir indépendant comme la
comédie
; car jamais aucune opinion ni aucune secte ne fe
plus. La statuaire serait interdite comme contraire à la pudeur ; la
comédie
et la tragédie comme excitant les passions ; la s
de galant dans les ouvrages de Molière, et que, s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce. »Ce n’est mêm
es accusations se retrouvent dans la lettre du prince de Conti sur la
comédie
: « Y a-t-il, disait ce prince de l’ancien camara
utes les impertinences du monde ? Et il prétend justifier à la fin sa
comédie
si pleine de blasphème à la faveur d’une fusée qu
que de le peindre ? Nous retrouvons ici le problème déjà discuté : la
comédie
a-t-elle le droit de porter sur le théâtre les ch
a point, même en cela, de terrain interdit, que tout appartient à la
comédie
et à l’art, et que la question n’est que dans l’e
aisant passer du vice au crime ; il faisait alors un drame et non une
comédie
; et ce qu’il a voulu faire, c’est une comédie. D
rs un drame et non une comédie ; et ce qu’il a voulu faire, c’est une
comédie
. Dans les pièces mises sur le théâtre avant celle
ême ; c’est alors qu’il tombe. Est-ce là un trait indigne de la bonne
comédie
? Une scène commencée de si haut ne finit-elle pa
Molière a fait en général assez peu d’usage du rôle de sage dans ses
comédies
. Les Ariste sont des personnages fort secondaires
e grossièreté et une lourdeur d’esprit qui font que lui-même donne la
comédie
en même temps qu’il fait la leçon aux autres. De
able que celui qu’il blâme. Ainsi il n’y a pas de temps perdu pour la
comédie
; tout est employé, tout le monde a sa part. La s
eut-être que ce trait n’est pas de Molière et qu’il est emprunté à la
comédie
italienne ; ce serait une faible excuse, car cett
runté à la comédie italienne ; ce serait une faible excuse, car cette
comédie
ne pouvait pas avoir la grande et profonde signif
Si la teneur ne va pas plus loin, c’est que Molière a voulu faire une
comédie
et non un drame. Une dernière question qui se pré
n héros. Un dévot ne l’eût pas fait ; mais un dévot n’eût pas fait de
comédie
; et il suffit d’avoir le feu du génie dramatique
éisme14. Je ne vois rien de plus, pour ma part, dans les deux grandes
comédies
que nous venons d’analyser. Sans, doute, c’était
C’est de prendre le rire comme un critérium du bien et du mal dans la
comédie
, c’est de ne pas distinguer deux espèces de rire
’un cœur comme le sien ? Si l’on prend à la lettre le principe que la
comédie
doit toujours faire rire et qu’elle ne blâme que
un odieux égoïste et fournit ainsi à Fabre d’Églantine le type d’une
comédie
célèbre. Tournant ainsi au noir le caractère de P
ant le monde ne peut le supporter. Pour lui, « l’honneur n’est qu’une
comédie
», et il le tourne en comédie. Mais, en définitiv
ter. Pour lui, « l’honneur n’est qu’une comédie », et il le tourne en
comédie
. Mais, en définitive, qui a le dernier mot auprès
riorité même ? N’appliquons donc pas ici les maximes ordinaires de la
comédie
: Le Misanthrope, moins tragique que Tartuffe, n’
prétention d’un poète de salon. Qu’il y ait eu dans notre théâtre une
comédie
qui ait précisément pour objet la peinture du mon
llement mondaines, les mémoires, les correspondances, les maximes, la
comédie
. La tragédie elle-même, au moins dans Racine, a l
cependant il a toujours conservé le même caractère, au moins dans la
comédie
. On ne peint plus le grand monde, mais on en pein
être comique ou tragique, suivant le poète. Molière a voulu faite une
comédie
; le poète moderne a fait un drame : la pensée fo
remière représentation. 10. Sentiments des pères de l’Église sur la
comédie
et sur les spectacles. 11. On trouve dans M. de
’on s’en contentait) du Festin de Pierre en vers. L’histoire de cette
comédie
est singulière. Les camarades de Molière, qui éta
re, qui étaient aussi ses associés, avaient demandé à leur maître une
comédie
qui sortît enfin de ses admirables peintures du c
messieurs avaient même trouvé, dans un théâtre voisin le héros de la
comédie
qu’ils désiraient pour leur théâtre, et ce héros
u Parc et de mademoiselle Molière, celui-ci avait promis d’écrire une
comédie
sur le patron d’une pièce espagnole qu’on lui a r
, 16 janvier (1665), Molière, la troupe étant réunie, nous a lu cette
comédie
intitulée Le Festin de Pierre. Dans mon petit ent
u les mêmes Larves, les mêmes Lamies, et les mêmes Lémures dans cette
comédie
commencée en riant, pour complaire à des comédien
t il muselle cette bête fauve ; comment enfin il parvient à faire une
comédie
véritable, de la biographie ardente de ce fatal D
aître au valet, du fait à l’idée, les plus excellentes qualités de la
comédie
, à savoir le rire et la leçon ? Tel a été l’aide
es uns les autres, en l’honneur de ce prétendu affranchissement de la
comédie
; on a crié bien haut que les unités étaient rédu
iciter comme s’il avait inventé Shakespeare ! Mais relisez donc cette
comédie
de Molière, Le Festin de Pierre, et vous verrez q
aux vivants ce qu’il a vu chez les morts. Dans l’une et dans l’autre
comédie
, un poète immense vous montre la même figure blaf
! Si, dès le premier acte, le fantôme de Pierre avait paru, toute la
comédie
de Molière prenait aussitôt une teinte sinistre ;
placer Le Festin de Pierre parmi les chefs-d’œuvre de Molière. Cette
comédie
, ainsi faite avec tout le génie de l’auteur, n’eu
est de tous les temps), et ils se voyaient en présence d’une immense
comédie
, où rien n’était sacrifié à l’amusement vulgaire
i finira convenablement mon parallèle entre Hamlet et Don Juan, cette
comédie
de Molière, si maltraitée de son vivant, devait,
outent pas qu’ils ont pour aïeul… Don Juan ! Le Festin de Pierre,
comédie
en prose Le Tartuffe n’avait pas encore vu le
les folles journées du carnaval de 1665, Molière fit représenter une
comédie
intitulée : Don Juan. — Au premier abord, on deva
; mais cette fois, ce Don Juan, ce nouveau venu dans le domaine de la
comédie
, n’est pas et tant s’en faut, Le Bourgeois gentil
espérée de la terre et du ciel, que la fièvre de Don Juan. Dans celle
comédie
, faite pour les jours gras, vous allez assister a
re bouffon jusqu’à être trivial ; du fond même de sa bouffonnerie, la
comédie
s’élève glorieuse et triomphante. Le Malade imagi
omédie s’élève glorieuse et triomphante. Le Malade imaginaire est une
comédie
excellente, et pourtant dans la pensée de l’auteu
r le bourgeois. D’ailleurs, Molière avait à produire sa plus terrible
comédie
, son Tartuffe. Il savait très bien que c’était so
crite ! prendre sa revanche sur ce monde catholique qui a proscrit la
comédie
! venir les chercher, jusqu’au pied de l’autel, c
e madame de Maintenon) à dire son terrible : Je le veux ! pour que la
comédie
de son comédien ordinaire soit représentée en ple
oulait-il que nous fissions de ce drame sans fin ? Rétrécissons cette
comédie
et la mettons en vers, alors on verra comme quoi
lons que votre remaniement soit écrit en vers ; la rime fera de cette
comédie
une chose plus légère, et nous aurons moins peur
iens ouvraient une trappe deux fois plus large ; ils rapetissaient la
comédie
, ils agrandissaient le spectre ; ils soufflaient
rs de la pièce ; il a oublié bien souvent qu’il nous avait promis une
comédie
, et maintenant que justice est faite, que le scél
t est englouti, Molière se souvient qu’il a voulu en effet écrire une
comédie
, et qu’il doit, tout au moins, nous laisser sur u
olutions que le temps entraîne avec lui, quelque chose de plus qu’une
comédie
où le rire, mêlé aux plaisirs des sens, se rabat,
ns, se rabat, en fin de compte, sur un dénouement impossible. — Cette
comédie
, faite tout exprès pour nous montrer un fantôme,
e chose incroyable, la scène du pauvre effacée, le second jour, de sa
comédie
, par Molière lui-même, la scène du pauvre qui res
dans un des coins les plus vifs et les mieux éclairés de son immense
comédie
; en vain, de temps à autre, par un soin littérai
a statue a tout fait passer. Toujours est-il qu’on ne rit pas à cette
comédie
de Don Juan ; en vain l’esprit, l’ironie, la lice
ile d’expliquer cette tristesse profonde, immense, irrésistible d’une
comédie
que Molière avait faite tout exprès pour amuser l
ance et de tes respects16 ? » Le Plutus d’Aristophane. — L’Argent,
comédie
de M. Bulwer De Don Juan à cette comédie d’Ari
’Aristophane. — L’Argent, comédie de M. Bulwer De Don Juan à cette
comédie
d’Aristophane, Plutus, la distance n’est pas infr
rédilection, et ils chassent Jupiter de son temple… voilà toute cette
comédie
. Le détail est digne du sujet ; quand, après cett
cette belle étude d’un chef-d’œuvre très rare, on se retourne vers la
comédie
que M. Bulwer a osé intituler : L’Argent, on se d
s voyez d’ici l’esprit, l’ironie et la grâce, et l’abondance de cette
comédie
allégorique ! Ce n’est pas d’hier, grands dieux !
ne, mais enfin on ne dit pas ce que deviennent les partageux de cette
comédie
; on n’a que le commencement de leur cantique et
ire, sur leur tombeau : Les Milésiens étaient braves, jadis ! À cette
comédie
de Plutus, il y a un sixième acte, ou, si vous ai
nances, de l’imagination et de l’esprit, soit que M. Bulwer fasse des
comédies
, soit qu’il écrive des tragédies, soit qu’il inve
es tragédies, soit qu’il invente des romans…, ne vous adressez ni aux
comédies
, ni aux tragédies ni aux romans, ni aux poèmes, n
eau moment de Louis XIV et de son règne ? Quel Amphion a construit la
comédie
à machines, afin que les plus beaux rêves amoureu
de mai 1665, L’Amour médecin, qui a l’honneur d’être compté parmi les
comédies
de Molière. « Ceci est un simple crayon, dit-il,
mascarade sont déjà à leur réplique ; le divertissement est prêt ; la
comédie
, la musique et le ballet descendent de leur gloir
donner du plaisir au plus grand roi du monde. Ce n’est donc pas une
comédie
que vous avez sous les yeux, c’est le canevas d’u
c pas une comédie que vous avez sous les yeux, c’est le canevas d’une
comédie
, — une façon de menuet, dialogué et parlé ; cherc
agnent chez le roi » ! Sinon, non. Un ballet, en effet, n’est pas une
comédie
que l’on peut lire à tête reposée, étudier dans l
etits actes, beaucoup trop allongés, le principal et l’accessoire, la
comédie
et la mise en scène, la sauce et le poisson ! In
s gentilhomme, dans lequel s’est rencontrée par bonheur, une adorable
comédie
! Eh bien ! un homme de talent viendrait aujourd’
de Molière lui-même, lorsque Molière met en œuvre ses comédiens et sa
comédie
. Relisez L’Impromptu de Versailles, dans lequel M
té et d’observations, que nous nous intéressons aux accessoires de la
comédie
, et non pas parce que vous aurez remplacé le gaz
’Amour médecin ! Il n’est pas forcé de deviner ce qui appartient à la
comédie
et ce qui appartient au ballet. En général, il ne
ît grand et magnifique autour de ce monarque dont on fait un tyran de
comédie
, autour de cette femme illustre et sainte, devenu
eut honte de les avoir entendues ; nul ne voulut être complice d’une
comédie
où le roi Louis XIV parlait comme un valet de cha
is-Philippe et de mademoiselle Mars. Même ce jour-là, on eût joué une
comédie
inédite, un chef-d’œuvre heureusement retrouvé, p
ple, on eût annoncé ce drame immense et qui ne fut jamais fait, cette
comédie
de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand
e de l’Ambitieux à laquelle songeait Molière quand il est mort, cette
comédie
qui eût été le pendant de Tartuffe, et que person
l’on pourrait soutenir, sans quelque danger, que cette très sérieuse
comédie
, établie sur un fond si noir, et dans laquelle se
pas même rendre à son père des respects apparents, soit en effet une
comédie
irréprochable. Au contraire, il semblerait que ce
cette langue correcte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la
comédie
, quand la comédie le prend sur le ton le plus éle
ecte, incisive, railleuse, qui parle comme parle la comédie, quand la
comédie
le prend sur le ton le plus élevé27. Dès la premi
pressenti quand il a voulu faire de dona Elvire le nœud de sa lugubre
comédie
; mais faute d’un peu d’amour dans l’âme de Don J
n lui-même s’éloigne épouvanté ; mais, encore une fois, la singulière
comédie
de carnaval, et comme Molière aura été emporté lo
été emporté loin de son but ! L’acte suivant, ou, pour mieux dire, la
comédie
suivante, serait un vrai sermon, si M. Dimanche,
ue de cette reprise, de nous montrer Molière également placé entre la
comédie
sérieuse, mademoiselle Rachel, et la comédie légè
également placé entre la comédie sérieuse, mademoiselle Rachel, et la
comédie
légère, mademoiselle Brohan. De grâce, ne séparon
ranger pour si peu de leur piédestal, les deux statues de Pradier, la
Comédie
sérieuse que l’on prendrait, aux belles lignes de
lignes de son manteau et de son front, pour la Melpomène antique, la
Comédie
légère, au fin sourire, au gai regard, aux bras c
emple, que Molière se fût dépeint sous les traits d’Arnolphe dans une
comédie
assurément contemporaine de son mariage (20 févri
des interprètes : « Depuis tantôt deux siècles », dit-il, « que cette
comédie
occupe le théâtre, elle a trouvé, pour altérer so
ux, la montre de Molière, le Jubilé de 1873, le Musée de Molière à la
Comédie
française, les Interprètes de Molière au Théâtre-
uvés valent, passez-moi l’équivoque, valent presque tous des actes de
comédie
. Molière, et cela dans le sens le plus sérieux et
plus navrant du mot, Molière est comique, même par-devant notaire. La
comédie
de ses affaires vaut parfois celle de son théâtre
c assurance, cette préoccupation de Molière à répéter sa vie dans ses
comédies
, et à se jouer ainsi lui-même, avec ses passions,
, ami et compagnon du grand homme. Voici ce qu’il dit à propos de ses
comédies
: « Il s’y est joué le premier, en plusieurs endr
re honorablement acceptée, et qu’il ne serait jamais qu’un coureur de
comédie
, il lui donna la somme demandée, 630 livres, mais
debout. Si Rabelais, qui mourut dans cette même rue, où s’essayait la
comédie
de Molière dans un si pénible enfantement, avait
colas Lecamus, marchand apothicaire, autre type tout préparé pour les
comédies
futures de son jeune locataire, devint propriétai
s commandes. Ces très grands seigneurs lui donnaient ainsi de loin la
comédie
. Il la leur rendit avec ses pièces. Il nous sembl
e : il le menait à l’Hôtel de Bourgogne, où se donnaient tragédies et
comédies
; au Théâtre de la troupe italienne, où Scaramouc
debout. Si Rabelais, qui mourut dans cette même rue, où s’essayait la
comédie
de Molière en un si pénible enfantement, avait pu
d homme ! III - Les amours de Molière Ce n’est pas l’auteur de
comédies
, dont on a tant parlé sans tout dire cependant, q
u’on entende retentir « ce rire amer », véritable accent de l’humaine
comédie
, dont parlait Boileau, après avoir écouté Molière
ais, parmi les chants de la Grèce héroïque, une chanson dansée, où la
Comédie
primitive cueillit toutes faites quelques-unes de
esse, gagnent, en se caressant toujours, la couche nuptiale. Toute la
comédie
de l’amour est dans cette scène antique, où se tr
triste, que la note souriante, pour en faire comme le refrain de ses
comédies
. Depuis l’une des premières jusqu’à l’une des der
r. Époux, il était odieusement trahi ; poète, il était persécuté : sa
comédie
du Tartufe se trouvait prise dans les pièges des
croire le sujet d’une tragédie ou d’un mélodrame ; lui, ne fit qu’une
comédie
, où il se représenta dans un personnage qui sembl
accident quotidien de ses passions si nombreuses et. si diverses. Ses
comédies
, en plus d’une scène, en ont comme je l’ai dit, g
s, une étude complète de tous les tons divers de cette sirène, et ses
comédies
reçurent la confidence de ses épreuves. Pour que
u’il écrivit à Lamothe-Levayer, nous révèle ce que ses plus sérieuses
comédies
ne laissaient pas soupçonner elles-mêmes : le pla
er que de ce seul amour de Molière. Il en eut d’autres, qui furent la
comédie
de sa vie, comme celui-là en fut, pour ainsi dire
la fois, comme un second visage, je ne dis pas un masque ; car, si la
comédie
antique en avait un, celle qu’il créa n’en eut po
e l’œil toutes ces aventures, et il en avait fait son profit pour ses
comédies
. L’École des Femmes est composée tout entière ave
ille, la défiance et la jalousie jusqu’à la fureur. A un moment de la
comédie
, le père revient et se fait connaître ; à un mome
ussi, ce qui vaut mieux, qu’il faisait jouer pour la première fois sa
comédie
du Dépit amoureux, dont l’imbroglio lui avait été
nt l’imbroglio lui avait été presque en entier fourni par de vieilles
comédies
italiennes, mais dont l’état de son cœur et les p
ne sont pas plus ignorés. On a maintes fois marqué du doigt, dans ses
comédies
, les nombreux emprunts qu’il fit à Rabelais ; on
orte des vieux livres. Parmi tous les ridicules mis en scène dans les
comédies
de Molière, aucun n’est imaginaire et capricieuse
l’apprendraient pas, il nous suffirait d’une lecture attentive de ses
comédies
, d’un examen approfondi de ses caractères, pour ê
lies écoutées dans les ruelles et répétées par l’écho railleur de ses
comédies
, Molière devait se complaire à ces hantises d’obs
oit qu’il revînt de chez Ninon, où il avait lu quelques scènes de ses
comédies
, soit qu’il eût passé quelques heures chez mademo
r le rire sur tous les visages. Enfin il en était ainsi de toutes les
comédies
de Molière ; quelle que fût celle qu’on représent
ssait volontiers à qui voulait bien prendre la peine de lui donner la
comédie
. Il accorda donc toute son attention à M. de Grig
comte serra la main du poète et se retira content. Molière acheva sa
comédie
commencée. Mais M. de Grignan, que les soins de s
re galant de 167739, que vous m’avez autrefois demandé pourquoi cette
comédie
est nommée le Festin de Pierre, n’y trouvant rien
remué la tète et soit venue se mettre à table chez le don Juan de la
comédie
, comme on l’assure en Espagne. Ce qu’il y a de ce
ir et graviter autour de la pièce italienne. La première venue est la
comédie
que Dorimond fit jouer, à Lyon, en 1658, et qu’il
, à l’Hôtel de Bourgogne, où il était comédien. Dans la préface de sa
comédie
, qui est en cinq actes et en vers, comme celle de
Le commentateur de l’édition de 1701 mit, à cet endroit : « Dans la
comédie
du Festin de Pierre, faite par Molière, on voit u
ice à l’ingénuité de son Agnès44. » Mais cela n’est rien auprès de la
comédie
nouvelle ; la mesure est comblée : il ne se peut
vots, mais il ne put rien contre la mémoire paresseuse des gens de la
Comédie
. Quand Molière ne fut plus là pour imposer la rep
u’aussi, peut-être, se laissant aller à l’opinion des paresseux de la
Comédie
, il pensait que cette pièce en prose n’était pas
vait le moyen ensuite d’en faire des applications admirables dans ses
comédies
. » III. M. Dimanche Comme tous les caractè
e tous les caractères qui vivent si bien et sont si complets dans les
comédies
de Molière, le caractère de don Juan avait été le
n ; or, pour avoir sa revanche, il ménagea, tout au beau milieu de sa
comédie
, le charmant hors-d’œuvre de la scène de M. Diman
d de chevaux, dont Molière a immortalisé le nom en le mettant dans la
comédie
des Fâcheux, étant, un matin, au lever de M.de la
réellement ? C’est fort possible. Il y a tant de noms réels dans les
comédies
de Molière. Celui de Loyal était porté par un avo
x s’appelait Georges, oui, Georges Dandin, comme le pauvre mari de la
comédie
; il était sellier de son état, et Monteil posséd
oins qu’à préciser l’origine encore mal éclaircie du dernier-né de la
Comédie
italienne, mérite quelques explications ; je me h
e donc de vous les donner. Jusqu’au milieu du dix-septième siècle, la
Comédie
italienne n’avait eu qu’un personnage niais : Arl
complète. Comme le succès justifia Dominique, on le laissa faire. La
Comédie
avait à cela gagné un personnage ; mais, en revan
s de le dire, le succès de la pièce des Italiens ; celui qu’obtint sa
comédie
vint les tenter à leur tour. Il s’était inspiré d
surtout des parties les plus amusantes qu’ils avaient détachées de la
comédie
de Molière. Cette bigarrure comique, dans laquell
oit de bourgeoisie. Pierrot, à partir de ce moment, ne quitta plus la
Comédie
italienne. En dépit de sa nouveauté, en dépit de
Remy et Chaillot avaient mise en couplets, pour la faire passer de la
Comédie
italienne sur les tréteaux de la Foire Saint-Laur
ierrot, et Mezzetin sa fraise60. Enfin, et ceci n’appartient pas à la
Comédie
italienne, mais à la tradition des anciens badins
e lui disait-il pas en poète et en vrai penseur : « Où trouves-tu tes
comédies
? Ces observations, où vas-tu les chercher ? Ces
emme, ce ne fut pas seulement l’Agnès du dénouement de cette première
comédie
, ce fut pis cent fois : ce fut Célimène. C’est vo
des médecins nouveaux, ainsi que le lui a reproché, dans sa méchante
comédie
d’Élomire hypocondre, Le Boulanger de Chalussay,
Et n’allez pas dire que cette mission n’était pas celle du faiseur de
comédies
: le mal était caché, souterrain, et, de là même,
e on le verra, à laisser faire complète justice. Ce que j’ai dit des
comédies
de Molière, dont la pensée naquit en lui, pour ai
eure, cette sorte de fatalité qui voulait que le ? personnages de ses
comédies
à venir ne cessassent de poser devant lui, fit to
us importe, il était sieur de Molière. Or, Poquelin fut toujours, ses
comédies
le prouvent, grand lecteur, non pas de romans, co
es saisons, faire leurs opérations, vendre leurs remèdes et donner la
comédie
dans les provinces ? « L’abbé de Cosnac, ajoute
puis que de Tartuffe on le voit entêté. Le rôle de l’intrigant de la
comédie
ne commence donc qu’après la paix, mais assez à t
efois publié qu’un an après sa mort. En voici le titre : Traité de la
Comédie
et des spectacles, selon la tradition de l’Église
tradition de l’Église, Paris, 1667, in-8. Il n’avait pas renoncé à la
comédie
pour rester dans la politique. L’une, puisqu’il é
lonté de médisance, jusqu’à rédiger par écrit, pour les besoins de la
comédie
espérée, tout ce qu’il savait sur le béat personn
le langage de l’abbé Roquette, pour l’aider dans la composition de sa
comédie
du Faux dévot 83. » Molière ne put tout prendre
le fit descendre dans le milieu bourgeois, seul espace où ce genre de
comédie
pouvait lui être permis. En cela, le mal n’était
. Le reste même ne pouvait lui importer, n’étant pas du domaine de la
comédie
telle que son génie la comprenait, et qui, faisan
on dans sa ville épiscopale avaient quitté son sermon pour aller à la
Comédie
: « Oh ! dit M. de Harlay, ces gens-là, certes, é
gne ! » Aux dévots de cette espèce, intolérants d’instinct contre la
Comédie
, il ne fallait qu’une occasion pour éclater contr
ur ceux qu’il maudit maintenant, il faut avouer, de bonne foi, que la
comédie
moderne est exempte d’idolâtrie et de superstitio
on de pensée irréligieuse de sa part, Molière s’empressa de placer sa
comédie
sous un patronage bien fait pour répondre de la p
e son idée, et que même il lui fit connaître les premiers actes de sa
comédie
. On sait, en effet, que non seulement il lui lisa
ur. Le roi savait que, depuis quelque temps, Molière travaillait à sa
comédie
. Il fut impatient de la connaître, au point de ne
annonce un nouveau spectacle : ce sont les trois premiers actes de la
comédie
de l’Hypocrite, divertissement bien grave sans do
l était au mieux avec Molière, lui permirent seulement de dire que la
comédie
parut être ……............De grand mérite, Et trè
ésentation de Versailles et sur les lectures qu’il avait faites de sa
comédie
, donnaient à entendre que le principal personnage
vient d’indiquer pouvait être bon, dans un temps ordinaire, pour une
comédie
n’ayant besoin de l’aide de personne, et pouvant
ait, avait été à même de connaître les diverses vicissitudes de cette
comédie
et ses transformations, ne trouvait rien à redire
que Molière trouvât le moyen excellent et s’en servît. Pendant que sa
comédie
subissait ces transformations exigées par la tyra
jésuite séculier et de robe courte, on supposait généralement que sa
comédie
était particulièrement dirigée contre les faux dé
riosité : on nous avait dit que les jésuites étaient joués dans cette
comédie
; les jésuites, au contraire, se flattoient qu’on
i dit tout bas à cette personne : « Quoi ! madame, vous entendrez une
comédie
, le jour que le mystère de l’iniquité s’accomplit
de Longueville, devait tenir plus que personne à se faire lire cette
comédie
, où revivaient, sous d’autres noms, des personnag
t plus indulgent que la cabale dévote ; il donna son approbation à la
comédie
de Molière, et cette parole, qui valait bien une
eau, un Tartuffe inattendu et plus terrible. Ce n’est pas celui de la
comédie
défendue ; mais qui sait ? c’est peut-être celui
le Ciel, clément pour tout le reste, n’est impitoyable que pour leur
comédie
de religion. La pièce de Tirso de Molina n’était
on pourrait le dire, un personnage, né Français au beau milieu d’une
comédie
espagnole, il serait assez.intéressant de trouver
r sans réponse. Il adressa donc à Louis XIV son premier placet sur la
comédie
de Tartuffe, et cela, bien moins pour demander la
l’adresse de la Faculté, contre laquelle il a commencé le feu dans sa
comédie
de l’Amour médecin, lui sont comptées comme autan
à l’Église de France l’injure qui lui était faite à lui-même dans la
comédie
. Il n’en fut donc que plus redoutable. Si du moin
Vous voyez que jusqu’au bout l’influence du prêtre avait pesé sur la
comédie
. XIII. Louis XIV, nous l’avons dit, avait
cheux ; mais alors il avait encore la jeunesse et la santé. La petite
comédie
du Sicilien est la pièce qu’il voulut mettre à la
s dévotes, il s’arrangea aussi de sorte que les représentations de la
comédie
n’eussent lieu que pendant son absence. Il partai
ndre, il pensait avoir suffisamment expliqué au public l’esprit de sa
comédie
, ses motifs et son but, il crut avoir satisfait à
L’Avare. Il avait raison de ne plus espérer pour Tartuffe. Ces trois
comédies
nouvelles étaient jouées, que rien de favorable n
énisme, à laquelle on ne cessait pas de vouloir mêler l’affaire de la
comédie
, en était la principale cause. Enfin, cette grand
gnifique collection du cardinal de Luynes. C’est un présent fait à la
Comédie
Française, en 1844, par M. Lorne, de Sens ; il po
ère donna les Fourberies de Scapin ; après les Femmes savantes, autre
comédie
d’une portée trop essentiellement littéraire pour
me sa propre distraction, ainsi faisant toujours succéder à la grande
comédie
en vers la pièce plus modeste que sa forme en pro
mait à en jouer ; il eût quitté le théâtre réel, la farce d’abord, la
comédie
ensuite- ; tandis qu’au contraire, après sa chute
Princesse d’Élide, il associa, comme nous l’avons vu, la farce et la
comédie
, les alterna, et, rendant ce bon accord profitabl
, bouche béante, vous entendiez conter votre fait par messieurs de la
comédie
, aux grands éclats de rire du parterre et de vos
lète, on feint une réconciliation, et le jour convenu, on emmène à la
Comédie
les deux pauvres diables, pour qu’ils s’y voient
ées à l’impromptu eurent cessé d’être à la mode, pour faire place aux
comédies
en un acte, l’aventure du jour, pour laquelle on
évu, au charme de la représentation, mais elle empêchait aussi qu’une
comédie
de forme si complaisante fut prise au sérieux, co
tée. Aussi, fut-elle en cinq actes et d’une grande portée morale, une
comédie
en prose ne marchait jamais d’égale à égale avec
ale, une comédie en prose ne marchait jamais d’égale à égale avec une
comédie
en vers ; ce n’était toujours, pour les délicats,
au sujet des petites intercalations malicieuses, si faciles dans les
comédies
non rimées. Lui-même, avec l’aide des comédiens,
les Enfants-sans-soucy avaient représenté, devant la cour, une petite
comédie
, le Pauvre villageois, composée par un poète de l
opinion de l’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau faire dans sa
Comédie
des Comédiens, il ne le dément pas. Lorsque son B
de imaginaire. La farce n’existait plus, elle s’était perdue dans la
comédie
. I - Le Médecin Volant (vers 1650) Molière
i bien que plus tard, du reste, fit de fréquents emprunts aux petites
comédies
, que les acteurs d’Italie jouaient sur scénario,
c’est le Médecin volant qui figure des premiers au nombre des petites
comédies
qui lui furent demandées par le roi lui-même, et
réunit. Des deux farces transformées, émondées, corrigées, il fit une
comédie
, le Médecin malgré lui} lequel, une fois en pied
rochure charmante, chez le libraire Désoer. Quelques années après, la
Comédie
Française se dit : « C’est mon bien », et elle en
r Molière avait trente et un an passés, quand il la fit jouer ; à une
comédie
de première manière, où il va nous falloir cherch
ur et acteur, comme le fut Molière, il s’était ingénié pour mettre en
comédie
écrite un de ces canevas, l’Inavertio, l’Impruden
s allez voir. Il datait du temps des Romains. Plaute en avait fait sa
comédie
de l’Epidicus, et, dès les premiers temps de la R
t d’Homère que son infirmité, Luigi Groto, s’en était inspiré pour sa
comédie
de l’Emilia. . Barbieri se dit que, puisque Lu
inault, qui, l’année d’après, se saisit encore du même thème, pour sa
comédie
de l’Amant indiscret, ou le Maître étourdi, il au
s emprunteurs. Il ne le fut que trop, vous en jugerez bientôt, car sa
comédie
n’est que trop italienne. Elle se perd en des com
me fût impossible de n’y pas reconnaître tous les types de la vieille
comédie
italienne, et, par conséquent, ceux de L’Etourdi.
érieux qui prouve de quel ton sévère on jugeait alors la moralité des
comédies
, en cet endroit, Molière blesse les mœurs du théâ
oute-t-il à sa louange, mais il faut remarquer que dans les sujets de
comédie
qu’il a tirés de son propre fonds, on trouvera pe
emps des Médicis, c’est-à-dire celui de l’époque de Barbieri et de sa
comédie
de L’Inavertito était resté tel, à peu près, que
n. En vingt ans de théâtre, de 1653 à 1673, de L’Etourdi, qui est une
comédie
si étonnante, surtout comme début, jusqu’au Malad
inq actes, — c’est Mascarille, valet de Valère, qui noue et dénoue la
comédie
; dans les Précieuses ridicules, c’est Mascarille
, mais sans changer de tradition. Il était avec Mascarille, en pleine
comédie
italienne. Le nom même, fait de maschera, masque,
ès, devait devenir sa femme ; elle était de la fête, elle était de la
comédie
, et c’est pour deux qu’il joua, soyez-en sûr, bie
rqués. On s’occupa bien plus de la ressemblance des portraits dont la
comédie
fourmille : « du danseur de courante », que chacu
cole des femmes (1662) I. L’École des Femmes est la première
comédie
vraiment humaine que Molière ait faite, la premiè
, pourrait-on dire, le style du cothurne. S’il s’abaissait jusqu’à la
comédie
, il fallait qu’elle n’eût pas-moins de cinq actes
possible. Or, noblesse est ennui dans le comique. De là vient que les
comédies
de Boisrobert, par exemple, avec les grands alexa
de victoire. Que n’a-t-il pas créé dans ce chef-d’œuvre ? Tout y est
comédie
sérieuse et gaie ; caractère d’une vérité terribl
ts du barreau. » Ce n’est pas tout encore : « il fit de ce procès une
comédie
, intitulée Procès comique », à l’effet d’en donne
omme factum. Il comptait beaucoup sur ce beau moyen là. Cette seconde
comédie
contre Molière « est, dit-il toujours dans sa pos
assignait une si grande place à son propre portrait était-elle cette
comédie
des Philosophes, dont l’ébauche ne fut pas retrou
ème ce qui ne marche qu’avec la vérité et la nature. Il composa cette
comédie
, d’espèce si singulière, tant imitée depuis et d’
pit amoureux, qui avaient précédé, ne comptaient que comme imbroglio,
comédies
d’aventures et d’intrigues. L’École des Femmes co
aventures et d’intrigues. L’École des Femmes commença pour Molière la
comédie
, la vraie comédie humaine, où l’on trouve l’homme
rigues. L’École des Femmes commença pour Molière la comédie, la vraie
comédie
humaine, où l’on trouve l’homme même, non plus se
aut lè dire, y avait commis une double imprudence : il avait fait une
comédie
trop excellente, et dans cette comédie, un rôle,
imprudence : il avait fait une comédie trop excellente, et dans cette
comédie
, un rôle, celui d’Agnès, trop favorable aux coque
e d’une réponse, dont seul, au reste, il avait les moyens. Il fit une
comédie
, que les acteurs de la Troupe rivale, MM. de l’Hô
sous l’unique et piètre étendard de Boursault. Ce comédien, rimeur de
comédie
, s’appelait de Villiers. Tout d’abord, il s’était
plein jour, l’autre souterraine. Son attaque ouverte fut une nouvelle
comédie
, en réponse à Celles de Molière, surtout à la der
ais le meilleur récit qui en fut fait se trouve au premier acte d’une
comédie
assez singulière, dont le titre est plus bizarre
Critique de l’École des Femmes n’a pas seulement un grand intérêt de
comédie
, mais un réel intérêt d’histoire. VI - Le Misa
is mieux que personne ; mais, qu’est-ce que deux mille francs pour la
Comédie
Française ? La « plaquette » rarissime a, d’aille
ut d’abord à qui l’on avait affaire : « Cette ingénieuse et admirable
comédie
, dit encore Donneau de Visé, le Critique du lende
ont guère usé de leur liberté que pour abuser de celle de jouer cette
comédie
, ont soulevé une question de littérature plus qu’
on. Après avoir dit, ce que d’ailleurs on savait déjà fort bien à la
Comédie
Française, de quelle façon le mot Tartuffe doit f
faudrait, dis-je, écrire tout simplement sur l’affiche : L’Imposteur,
comédie
, par Molière. Ne serait-ce pas joli ? Ce serait
ant, comme à une pièce inédite ? Depuis tantôt deux siècles que cette
comédie
occupe le théâtre, elle a trouvé, pour altérer so
t. VIII - Amphitryon (1663) I. Amphitryon est, parmi les
comédies
de Molière, une de celles qui nous semblent avoir
ptième chapitre de son Louis XIV, quelques-uns ont prétendu que cette
comédie
n’était qu’une longue allusion aux amours, tout n
r les Fâcheux, en quinze jours. Mais ce qui était possible pour cette
comédie
à tiroirs, comme on dit, faite de morceaux prépar
ois, comme au temps de l’amour heureux et inspirateur, improviser une
comédie
en vers ? Aussi, ne faisait-il plus rien. Depuis
, en mener de front le travail avec l’élaboration de plusieurs autres
comédies
. Peut-être, en 1667, était-elle de toutes la plus
invitation de Sa Majesté, pour qu’il consentît à venir égayer de ses
comédies
le carnaval de Versailles, en 1668. Déjà, l’année
ucoup dans la faute de sa femme, pouvait se dire, comme le mari de la
comédie
: « Tu l’as voulu, Georges Dandin ! » II. L
’était un des premiers souvenirs de sa jeunesse, dont l’éveil pour la
comédie
dut être si prompt et tout d’abord si vif et si l
s, les y exerçaient par des représentations de pièces antiques, on de
comédies
et tragédies qu’ils avaient faites eux-mêmes, il
comique de L’Amphitryon de Plaute, un des plus amusants modèles de la
comédie
latine. Ce n’est pas tout : ce premier amusement
Un de leurs plus fameux auteurs, Rotrou, en avait fait cinq actes de
comédie
française, qu’il avait appelés les Sosies, et le
eine Béjard, quand elle fit ses longues caravanes, où le goût pour la
comédie
, aiguillonné par l’amour pour la comédienne, entr
t de tragédie, mais qui pouvait le devenir en se renouvelant pour une
comédie
, avait, dans son Agésilas, deux ans auparavant, f
rmises l’alexandrin. Le succès fût assez vif, mais insuffisant. Cette
comédie
, d’ailleurs, n’avait que trois actes, et il en fa
avait pardonné la prose dans le Festin de Pierre, qui, n’étant qu’une
comédie
de circonstance, faite sur un sujet à la mode, po
Avare. De la prose dans une pièce de caractère ! de la prose dans une
comédie
prise aux anciens, et qui ne pouvait se faire par
ion à la prose de L’Avare, qu’il préférait même, à cause de cela, aux
comédies
que Molière a écrites en vers. On comprend que ce
ssi les critiques, pour qui, pendant les deux derniers siècles, toute
comédie
en prose ne fut pas une œuvre réellement sérieuse
du public, et voilà pourquoi, comme toutes ses pareilles en prose, la
comédie
de L’Avare, malgré son importance, garda toujours
faisait la dépense en prodigue. Rien ne lui échappait de la multiple
comédie
, au milieu de laquelle, homme de cour, homme de t
a vie l’avait jeté : il travaillait, en écoutant, en regardant, vingt
comédies
ensemble. Toutes celles qu’il nous a laissées se
e ce génie ne put malheureusement pas flamber assez longtemps pour la
comédie
dont nous parlons. Elle sortit brisée de son moul
fait seul tous les frais des observations, qui lui servirent pour sa
comédie
: plus d’une pratique du vieux tapissier y avait
temps ; c’est sur le vif même des mœurs que furent faites toutes ses
comédies
, l’Avare comme les autres. Tel détail qui, pour n
hé de n’avoir pas donné cette scène à Molière, pour la mettre dans sa
comédie
de l’Avare. » Il est vrai qu’elle y eût fait trè
e, sont — il faut le remarquer plus qu’on ne l’a fait jusqu’ici — des
comédies
de trempe pareille et visant au même but, furent
air de la noblesse. » A Georges Dandin l’enrichi des champs, l’autre
comédie
sera, en ne changeant pas de forme, une leçon de
e pièce d’actualité, un à-propos, enfin presque une anecdote, mise en
comédie
et devenue chef-d’œuvre. C’est pour cela que tout
squ’une curieuse aventure de l’ambassadeur lui-même vint ajouter à la
comédie
ce qu’il fallait de romanesque, et lui donner ain
us aurez tout le dénouement que Molière attendait pour se mettre à sa
comédie
, l’écrire et la faire jouer. Ce dernier point ét
peut-on pas le deviner ? Il y avait de grandes hardiesses dans cette
comédie
. Les bourgeois y sont ridicules, mais les nobles,
un entracte de plus. XII - La Comtesse d’Escarbagnas (1671) La
Comédie
Française, dans son ardeur de coquetterie, n’a ri
n des meilleurs esprits de la fin du même règne rendit à cette petite
comédie
, pour en faire une considérable. Sans la Comtesse
le financier. De la pastorale, incrustée comme intermède dans cette
comédie
, rien n’a survécu. Si on tâchait d’en retrouver l
rtil. On a ramassé ce débris, et on l’a subtilement intercalé dans la
comédie
, où il ne faut justement qu’une chose interrompue
sieurs auteurs en société, est, si je ne me trompe, la Psyché, que la
Comédie
Française a voulu reprendre avec tant de splendeu
bien venir de Molière, directeur de théâtre, pour quelque tragédie ou
comédie
à représenter. Or, pas un poète, ni tragique, ni
t le vrai fond du sac, l’œuvre importante : ce n’est pas moins que la
comédie
même de Tartuffe ! Il faut donc ruser pour la rep
a point assez fouillée, ce me semble, pour y retrouver les épaves des
comédies
ou des ; farces perdues de Molière : c’est la piè
fin de cette année 1682, par suite peut-être des indiscrétions de la
comédie
fragmentaire de Champmeslé. La veuve de Molière a
à son Alceste, se trouve dans les éludes qu’il fit avant d’écrire sa
comédie
, dans les lectures dont elle fut pour lui le moti
ait Henry Estienne, Molière fit passer le trait de la Légende dans sa
comédie
. Nous en trouvons un tout pareil dans l’histoire
y a tant à voir, tant à étudier, tant à comprendre dans les rôles des
Comédies
de Molière, joués chaque jour depuis deux siècles
ui vaut mieux, ils restent bouche close. L’autre soir, au foyer de la
Comédie
Française, le lieu de France où (c’est tout natur
après enfin, je m’étais dit, comme M. Sarcey : « L’on se trompe à la
Comédie
, on méconnaît le sens donné par Molière, et il fa
ndue en toutes les choses, me dit : « Avez-vous relu la Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur ? Vous savez ce qu’on y apprend de
n’y ait plus le moindre doute, le passage de la fameuse Lettre sur la
comédie
de L’Imposteur : « Tous remarquerez, s’il vous p
à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La
Comédie
Française ! qui déjà nous en avait donné par cent
’a pas quitté à la frontière ; il l’a suivi jusqu’à Paris, jusqu’à la
Comédie
Française. Avant de vous dire où est le contresen
ux, avec d’autant moins de peine, que l’inappréciable document que la
Comédie
Française vient de tirer de ses archives, le Regi
partie pour Chambord, par ordre du roi. On y a joué, entre plusieurs
comédies
, le Bourgeois gentilhomme, pièce nouvelle de M. d
anniversaire de sa naissance. Le nouvel administrateur général de la
Comédie
Française a fait, en cela, ce que nous espérions
ntre les deux parties si distinctes de son répertoire : d’un côté, la
comédie
, où il ne se permet que d’être observateur sévère
ui soit tout ensemble plus navrant et plus philosophique ? Dans cette
comédie
, complétée comme on vient si heureusement de le f
Polichinelle, à la fin du premier acte. Molière, qui dans ses autres
comédies
n’a que fort rarement parlé de musique et d’opéra
ou du moins à tout restreindre. Six violons, au lieu de vingt, que la
Comédie
employait depuis 1634, et deux chanteurs au plus,
âtre-Français. 7 février 1859. Il y a quelques année ? encore, la
Comédie
Française traitait Molière un peu trop comme une
ors de la reprise de L’École des Maris. J’ai vu jouer cent fois cette
comédie
avec toutes sortes de sans-gêne, de laisser-aller
si, voyez quel charme de vérité plus naturelle et plus vivante, cette
comédie
si merveilleusement vraie a su gagner à tout cela
i n’a pas besoin de commentaires ? Je vous engage à purger vos belles
comédies
de ces vilaines notes. Faites une nouvelle éditio
enche volontiers pour la malice, et vous ? 17 décembre 1861 . La
Comédie
Française, qui ne nous gâte point par l’abondance
e flot de ses phrases bourbeuses, est le fleuve d’oubli pour la vraie
comédie
. Mlle Judith fut plus heureuse ; elle a vu, elle
à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La
Comédie
Française, qui déjà nous en avait donné par centa
l’a pas quitté à la frontière. Il l’a suivi jusqu’à Paris, jusqu’à la
Comédie
Française. Avant de vous dire où est le contre-se
çons portent mieux. La pièce, en somme, n’a pas été bien jouée. Si la
Comédie
a cru qu’en la reprenant ainsi, elle ouvrirait éc
ques mois à peine, je l’entendais encore dans le second acte de cette
comédie
. On me pardonnera donc d’y être difficile. C’est
anchement soutenue, et, chose rare, sur son vrai terrain, celui de la
comédie
, sans trop s’égarer du côté du drame. Ce fut le t
ns. Le peuple, me disais-je, voudra-t-il bien reconnaître, dans cette
comédie
, si sérieuse, et qui le devient encore plus par l
a plus savante ; tout aussi se rehausse du plus grand air delà grande
comédie
, et reprend ainsi l’ampleur que le « maniérisme »
r à son Alceste se trouve dans les études qu’il fit avant d’écrire sa
comédie
, dans les lectures dont elle fut pour lui le moti
drame d’aujourd’hui font trop oublier parfois les bonnes façons de la
comédie
de jadis ; enfin, sur le costume même, qui n’est
longtemps acquise, que les types de Molière vivent toujours et que sa
comédie
pourrait recommencer, si quelqu’un était là pour
Nous avons bien peur que, faute de pouvoir le rencontrer, L’Éternelle
comédie
ne soit plus qu’une recherche éternelle. A propos
e son œuvre impérissable, c’est la seule épithète qui convienne. A la
Comédie
Française, on s’en est tenu à la pièce d’anecdote
de comédien, le jeune Molière lui persuada d’être le Docteur de leur
comédie
, lui ayant représenté que le peu de latin qu’il s
e, pour l’entraîner, de sa maigre pitance, aux folles ripailles de la
comédie
. Il est certain que cet à-propos était fait et re
veux parler ici, je signalerai celui de M. René Delorme, Musée de la
Comédie
Française, publié à la librairie Ollendorff, avec
erai, il arriva, quand le Charles IX de Chénier dut être joué, que la
Comédie
Française manquait de cloche pour sonnerie tocsin
de l’esquisse, signée Ingres, qui, mise en belle place au foyer de la
Comédie
, représente Louis XIV faisant déjeuner avec lui M
des Farceurs, depuis Tabarin jusqu’à Molière. Quand arriva-t-il à la
Comédie
Française ? En 1839, dit-il d’abord ; puis, une l
tion de M gr le cardinal de Lugner, vient d’être donné au foyer de la
Comédie
Française. Il représente tous les acteurs comique
ue que fait M. René Delorme des portraits d’artistes, par lesquels la
Comédie
Française d’autrefois revit au milieu de celle d’
citons. Cette grande et merveilleuse artiste, qui ne passa pas sur la
Comédie
Française, comme une « trombe malfaisante » (ains
aurait être trop hautement rappelée et trop énergiquement exaltée. La
Comédie
Française, délaissée et ruinée, dut à Rachel un r
de Dumas et de Scribe), savez-vous ce qu’elle avait fait gagner à la
Comédie
Française ? Un petit in-4°, magnifiquement callig
dont les œuvres furent la fondation et font l’éternelle gloire de la
Comédie
en France. Au siècle dernier, à pareille date, on
. M. le duc de Duras, premier gentilhomme de la chambre, chargé de la
Comédie
Française, donna sa pleine approbation à ce proje
on secrétaire, qui lui semblait des plus aptes à le bien exécuter. La
Comédie
ne s’en tint pas là. Il lui fallait deux soirées
Tartuffe, s’en chargea. Tout le monde, — j’entends les acteurs de la
comédie
, qui ne se mêlaient pas alors avec les tragiques,
, dans une sorte de « ballet héroïque », avec tout le personnel de la
Comédie
. C’est le 17 février 1773, jour même de l’anniver
, la tragédie n’avait été pour rien. Elle avait laissé Molière et ses
comédies
à ceux qui, chaque soir, les faisaient revivre. L
s rend compte de cet épisode, où se continue et se complète ce que la
Comédie
Française tout entière déploya de piété et de rec
nération profonde que nous devons avoir pour le fondateur de la vraie
comédie
, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux
oir, consacrées immuablement, pendant toute la durée de la fête, à la
comédie
, ou plutôt au drame de M. Plichon, la Mort de Mol
spectacles de jour, où Molière se célébrait lui-même, par ses propres
comédies
. Toutes ont été précédées d’une conférence, qui,
ffe » ; et M. Charles Hippeau, pour sa spirituelle préface de la même
comédie
: « Tartuffe et ses petits-fils » ; et enfin, M.
e la Gazette de Robinet, 30 novembre 1669. 44. Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée Le Festin de Pierre, par le
r de Rochemont. Paris, 1665, in-12, p. 16. 45. Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée le Festin de Pierre, etc.,
es antérieures au douzième siècle, p. 143, note 3. 98. Traité de la
Comédie
et des spectacles, etc. 99. C’est elle qui lui g
, etc. 99. C’est elle qui lui garantit, la première, le mérite de sa
comédie
de l’Avare, dont il doutait, après l’insuccès du
1725, in-12, p. 104. C’est avec cette même idée, que Voltaire fît sa
comédie
du Dépositaire. 106. Voyez ses Mémoires (collec
A. Martin, 1845, gr. in-8, t. IV. p. 103. 118. Observations sur une
comédie
de Molière intitulée le Festin de Pierre, Paris,
tte lettre est de Molière, qui l’avait donnée pour faire connaître sa
comédie
, lorsqu’il y avait des obstacles à sa représentat
sa représentation. » 144. La première partie de cette étude, sur la
comédie
de l’Etourdi, fut présentée au public sous la for
paroissent. Il en est un très petit nombre en état de sentir la bonne
comédie
. Les uns, condamnés à ne jouer qu’un genre bâtard
re d’entre eux se retirent, & nous rirons de pitié : on jouera la
comédie
sur le ton des fureurs d’Oreste, & tous les s
té de nos Auteurs, dit l’Abbé Desfontaines, qui ont fait inventer les
comédies
larmoyantes, parcequ’il ne faut pour cela ni espr
ent : avec peu de changements on l’ajuste à la scene, & voilà une
comédie
à la mode. La Muse mercenaire croit avoir égalé o
p; profonde sur cette question : savoir, s’il est permis de faire des
comédies
attendrissantes ? Il paraît se déclarer fortement
tes ? Il paraît se déclarer fortement contre ce genre, dont la petite
comédie
de Nanine tient beaucoup en quelques endroits. Il
urne ; ce serait manquer à-la-fois l’objet de la tragédie & de la
comédie
; ce serait une espece bâtarde, un monstre né de
erait une espece bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une
comédie
& une tragédie véritable...... « Peut-être le
faire une comédie & une tragédie véritable...... « Peut-être les
comédies
héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appel
ques sont-elles préférables à ce qu’on appelle Tragédie Bourgeoise ou
Comédie
larmoyante. En effet, cette comédie larmoyante, a
on appelle Tragédie Bourgeoise ou Comédie larmoyante. En effet, cette
comédie
larmoyante, absolument privée de comique, n’est,
tendu aux honneurs de la scene, & que le dernier a fait plusieurs
comédies
larmoyantes. Que de grandeur d’ame, que de généro
faitement les limites que le goût & la raison ont posées entre la
comédie
& la tragédie, & si après avoir attendri
au lecteur toute la finesse de cet art inconcevable que le pere de la
comédie
employoit en pareille occasion ; on ne peut que m
e, ni au développement des situations. On ne trouve encore dans cette
comédie
aucune obscénité ; aussi Plaute en est-il tout fi
anfaron. Scene derniere. La Troupe. On a tâché d’accommoder cette
comédie
aux bonnes mœurs. Vous n’y avez vu ni mouvements
Chapitre XVI. Les derniers temps de la
comédie
italienne en France La comédie italienne, pend
pitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France La
comédie
italienne, pendant son premier séjour à l’Hôtel d
dant son premier séjour à l’Hôtel de Bourgogne, jeta un vif éclat. La
comédie
française s’en montra plus d’une fois jalouse : l
s italiens jouè- rent presque exclusivement des pièces françaises. La
comédie
des Chinois, de Dufresny et Regnard, jouée par le
moment coïncide à peu près avec l’époque de la mort de Molière, où la
comédie
italienne, qui ne s’en allait plus, comme autrefo
in sous la robe du notaire La Ressource, dans Le Banqueroutier, autre
comédie
du conseiller Fatouville. Arlequin va nous faire
argent en terre. Un peu plus loin, en effet, nous voyons se jouer la
comédie
de la banqueroute, suivant le programme de maître
Nous allons le signer chez vous tout à l’heure. Ceci est de la bonne
comédie
, mais de la bonne comédie française, entre Molièr
vous tout à l’heure. Ceci est de la bonne comédie, mais de la bonne
comédie
française, entre Molière et Le Sage. Dans une amu
r toilette ; ensuite elles montent en carrosse, et se font mener à la
comédie
, à l’opéra ou à la promenade. De là, elles vont s
que nous-mêmes. Nous en avons donc fini, à proprement parler, avec la
comédie
italienne en France. Bornons-nous à constater com
habité et vécu parmi nous, a transmis et pour ainsi dire infusé à la
comédie
de Molière et par conséquent à notre comédie fran
r ainsi dire infusé à la comédie de Molière et par conséquent à notre
comédie
française. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequi
comédie française. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequin Grapignan,
comédie
en trois actes, par Nolant de Fatouville, conseil
. C’est-à-dire à vingt-cinq pour cent. 58. Les Promenades de Paris,
comédie
en trois actes, par Mongin, 6 juin 1695. 59. Le
, par Mongin, 6 juin 1695. 59. Les Bains de la Porte Saint-Bernard,
comédie
en trois actes, par Boisfranc, 12 juillet 1696.
Notice sur le Tartuffe La
comédie
du Tartuffe est un des chefs-d’œuvre de notre lit
temps des troubles civils sont-ils les plus funestes pour l’art de la
comédie
. Le despotisme d’un seul est encore préférable :
, il aime à s’amuser de la ressemblance. Mais rien n’est funeste à la
comédie
comme ces époques où il existe mille tyrans subal
t se donner de l’importance. Ainsi, sous la minorité de Louis XIV, la
comédie
de mœurs était impossible ; les Frondeurs, malgré
outes les tempêtes, appeler tous les orages ; c’était, dans une seule
comédie
, déclarer la guerre à toutes les passions et à to
à l’indulgence, et Molière avait composé pour ces jours de délices la
comédie
de La Princesse d’Élide. Ce fut au milieu de tout
ita la permission de faire représenter les trois premiers actes d’une
comédie
qui n’était pas encore achevée, mais dont il dési
ait soumettre l’essai au jugement et à l’approbation du prince. Cette
comédie
, c’était le Tartuffe ; l’apparition de ce chef-d’
il fallait des précautions et du temps ; « il défendit dès lors cette
comédie
pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût achevée et
n qu’il eût de répondre à ses ennemis ; car il est à remarquer que sa
comédie
n’était pas connue de la plupart des gens qui la
vernement, eût été aussi grand politique qu’il a été grand poète. Une
comédie
espagnole de Tirso de Molina, intitulée : El Comb
le calomnia si bien, enfin elle suscita un tel orage, que la nouvelle
comédie
fut défendue le lendemain au moment où une multit
olitique n’eût pas imposé silence à ses goûts, à sa raison même ? Une
comédie
, quelque admirable qu’elle soit, un chef-d’œuvre
ldats contre la conscience de ses sujets. Alors, n’en doutons pas, la
comédie
du Tartuffe n’eût pas vu le jour ; Le Tellier aur
’il s’est acquise ; il faut tomber d’accord que s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce ; et quoiqu’il
sa bouche fait souvent pitié sur le papier, et l’on peut dire que ses
comédies
ressemblent à ces femmes qui font peur en déshabi
n tartufe achevé et un véritable hypocrite. Si le véritable but de la
comédie
est de corriger les hommes en les divertissant, l
it fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à ses
comédies
plus modestes que celles de Molière. Théodose con
évotion. À la prière de Louis XIV, le légat avait lu attentivement la
comédie
du Tartuffe, et ce prélat avait pensé qu’elle ne
r le légat et messieurs les prélats ont beau donner leur jugement, ma
comédie
, sans l’avoir vue, est diabolique en mon cerveau
ez violent pour exciter son indignation, que les Observations sur une
comédie
intitulée Le Festin de Pierre, sont le livre du c
notice ; il prouve que la coterie des faux dévots n’attaquait dans la
comédie
du Festin de Pierre que la comédie de L’Imposteur
es faux dévots n’attaquait dans la comédie du Festin de Pierre que la
comédie
de L’Imposteur. « À quoi, s’écrie-t-il, à quoi s
r l’auteur de Don Juan et du Tartuffe, applaudirent sans réserve à la
comédie
d’Amphitryon. Il ne s’y trouva pas une situation
voir, dit le roi, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
du Tartuffe, ne disent rien de celle de Scaramouc
caramouche 4. » « La raison de cela, répondit le prince, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
narque. Quelques auteurs lui ont cependant attribué une Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, qui parut sous la date du 20 août
ur une permission verbale du roi, donna l’unique représentation de sa
comédie
, il y avait fait quelques changements, soit qu’on
ue celle du titre ; cependant tout ce qui se rapporte à la plus belle
comédie
de caractère et de mœurs qui existe au théâtre a
de l’ouvrage joué une seule fois en 1667 l’auteur de la Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur. Dans la scène d’exposition, la pl
itique aurait dû prendre la peine de comparer l’ouvrage italien et la
comédie
française avant de hasarder un pareil jugement. I
jugement. Il se serait convaincu que le fameux Bernagasse, joué à la
comédie
italienne en 1667, a été imité du Tartuffe, et n’
Théâtre français en 1708, sous le titre de Dom Basilique Bernagasse,
comédie
anonyme en six actes et en prose, divisée en deux
dans une telle indication rien qui annonce le moindre rapport avec la
comédie
du Tartuffe. C’est avec autant de raison qu’on a
ison qu’on a reproché à Molière d’en avoir pris l’idée dans une autre
comédie
italienne intitulée Il Dottor Bacchetone. L’auteu
te et froide enluminure ; on ne refait pas plus le style des vieilles
comédies
qu’on ne corrige l’orthographe des antiques médai
ions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les
comédies
de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi
en lui, que d’assertions calomnieuses à l’égard de la plus morale des
comédies
! » Mais le persécuteur de Fénelon pouvait-il êt
t-il être juste envers Molière ! Il lui reproche les impuretés de ses
comédies
; il dit que ce sont les plus grossières dont on
Tartuffe, où la vraie piété est mise en honneur, que La Calandra, la
comédie
la plus licencieuse qui ait jamais souillé les or
e devant Léon X ? Non, ce n’est point Molière qui a introduit dans la
comédie
la licence et le libertinage ; c’est au contraire
Introduction. De la
Comédie
avant Molière. L’Italie et l’Espagne, qui don
qui donnèrent longtemps des lois à notre théâtre, durent avoir sur la
comédie
la même influence que sur la tragédie. Nous empru
es turlupinades de toute espèce étaient alors ce qu’on appelait de la
comédie
. Les Jodelets, les paysans bouffons, les valets f
qui pussent faire rire; parce qu’on n’avait pas encore imaginé que la
comédie
dût faire rire les spectateurs de leur propre res
l a donné son coup de pinceau, il est impossible d’aller au-delà. Ses
comédies
, bien lues, pourraient suppléer à l’expérience, n
s sa tournure originale; le Joueur et le Légataire sont d’excellentes
comédies
; le Glorieux, la Métromanie et le Méchant, ont d
ion, ce qui n’est arrivé qu’à Racine et à lui; et même, de toutes les
comédies
, celles de Molière sont à peu près les seules que
icerte, la Princesse d’Élide, les Amants magnifiques, ne sont pas des
comédies
; ce sont des ouvrages de commande, des fêtes pour
n ni intrigue, mais du moins la meilleure de ces pièces qu’on appelle
comédies
à tiroir. Chaque scène est un chef-d’œuvre : c’es
a galanterie espagnole avait mis en vogue, comme on donnait le nom de
comédies
à des farces extravagantes. Molière, qui avait un
and il fit le Misanthrope, le Tartufe et les Femmes savantes, que les
comédies
de caractère et de mœurs étaient le vrai genre sé
és de toute vraisemblance excluent ces deux pièces du rang des bonnes
comédies
. Il y a même une inconséquence marquée dans le pl
du valet avec la suivante, annonçaient l’homme qui allait ramener la
comédie
à son but, à l’imitation de la nature. Elles sont
aire vivre l’ouvrage; et ces deux scènes valent mieux que beaucoup de
comédies
. Dès son troisième ouvrage, il sortit entièrement
ieuses, cria du milieu du parterre : Courage, Molière! voilà la bonne
comédie
. Mais en vérité j’admire Ménage, qui en sortant d
s grand triomphe de la vérité. Si Molière, après avoir connu la bonne
comédie
, revint encore au bas comique dans son Sganarelle
le du monde, et leur utilité se perpétue avec eux ; mais, si la bonne
comédie
peut se glorifier de ce beau titre, c’est à Moliè
de l’éviter; mais je crois cette partie bien moins importante dans la
comédie
que dans la tragédie. Comme celle-ci offre de gra
attention à la manière dont l’action se termine; mais, comme dans la
comédie
il ne s’agit ordinairement que d’un mariage en de
caractères, incidents, dialogue, tout concourt à ce grand objet de la
comédie
, d’instruire en divertissant. Il n’y a point d’au
femme fort belle avec beaucoup d’esprit. Rien n’est plus propre à la
comédie
que ces sortes de personnages, en qui un principe
ère agréable de théâtre? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la
comédie
; et comme dans toutes les pièces anciennes on voi
à auteur, mais de théâtre à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises
comédies
, et de plus écrivain de Nouvelles, espèce de jour
ne violation des bienséances du théâtre et des lois de la société. La
comédie
est faite pour instruire tout le monde et n’attaq
forts que ses intentions sont loyales. Il veut que des personnages de
comédie
soient tous des héros, parce que ce sont des gens
lui fournir même des mémoires ; ce qui était arrivé en effet pour la
comédie
des Fâcheux. «Molière apprit, dit-il, que les gen
viné, et ce dont vous ne vous seriez pas douté. Il a découvert que la
comédie
était un miroir de la vie humaine, où personne n’
saviez autant que Molière, vous verriez que cette bagatelle c’est la
comédie
. Le Mariage forcé, comédie-ballet en un acte, ét
t c’était alors une nouveauté sans exemple. On n’imaginait pas qu’une
comédie
pût n’être pas en vers, et la pièce tomba. Ce ne
tueux, c’était là sans doute le triomphe d’un poète-philosophe, et la
comédie
ancienne et moderne n’offrait aucun exemple d’une
perflu de le prouver. Or, si tout excès est blâmable et dangereux, la
comédie
n’a-t-elle pas droit d’en montrer le vice et le d
serait qu’un censeur juste et rigoureux, et non plus un personnage de
comédie
. Mais Molière, qui vient de montrer ce qu’il a de
ses avouées. Quel était le but de Rousseau? Il voulait prouver que la
comédie
était un établissement contraire aux bonnes mœurs
abus de l’art, cette marche ne l’aurait pas mené loin. Il attaque une
comédie
regardée comme une des plus morales dont la scène
elle l’est encore moins à l’esprit du théâtre. Molière pensait que la
comédie
doit peindre l’homme; il a cru que si jamais elle
ndre un plus grand jour sur une partie des beautés de cette admirable
comédie
. Comme elle m’a entraîné un peu loin, je passe ra
s honnêtes gens peuvent s’amuser d’une farce sans l’estimer comme une
comédie
. Mais à cette tolérance en faveur de l’ouvrage ne
carron, ce n’était dans Molière qu’un reste d’imitation de l’ancienne
comédie
grecque et latine. C’est dans Plaute et Térence,
e celle que peut faire naître un personnage qui paraît double, aucune
comédie
ne doit faire rire plus que celle-ci : mais comme
abord au succès de l’Avare et le retarda; mais cependant, comme cette
comédie
est infiniment supérieure au Festin de Pierre, so
pas le plus hardi et le plus étonnant qu’ait jamais fait l’art de la
comédie
. Cette pièce en est le nec plus ultra : en aucun
de tant d’atrocités, et un pareil monstre n’est pas justiciable de la
comédie
. Voilà sans doute ce qu’on eût dit du temps de Mo
temps de Molière, et ce que diraient encore ceux qui ne font que des
comédies
; car d’ailleurs ce sujet, tel que je viens de l’e
t quand vous en verrez l’exécution, il vous fera rire, et ce sera une
comédie
. On ne le croirait pas s’il ne l’eût pas fait; ca
sûr, sans lui, il serait encore à faire. Molière, qui croyait que la
comédie
pouvait attaquer les vices les plus odieux pourvu
manesquement échafaudé ni porté au-delà des bornes raisonnables de la
comédie
. L’exposition vaut seule une pièce entière : c’es
e crédulité d’Orgon, la situation la plus énergique où le génie de la
comédie
ait placé trois personnages à la fois était trop
se trouve surpris par Orgon, il pourrait dire ce vers d’une ancienne
comédie
: J’avais réponse à tout, hormis à qui va là? L
e où le talent de Molière lui avait appris à agrandir la sphère de la
comédie
, l’art pouvait lui apprendre aussi à franchir les
l’autre. Il était cependant à la fois auteur, acteur et directeur de
comédie
. On lui a reproché de trop négliger la langue, et
ent. C’était mieux voir que Corneille, qui exhorta Racine à faire des
comédies
et à quitter la tragédie. Molière n’était point e
e et littéraire sur L’Amour médecin Le roi demande à Molière une
comédie
; le sujet proposé et approuvé, la pièce est fait
ps et à commandement (ici l’expression est rigoureusement juste), une
comédie
, même la plus courte et la moins chargée d’incide
ur. On a dit et souvent répété que L’Amour médecin était la première
comédie
où Molière eût attaqué la médecine. L’assertion e
tirique de l’auteur. « On a joué depuis peu à Versailles, dit-il, une
comédie
des médecins de la cour, où ils sont traités de r
V ; mais Dupuis et Desronais est un drame, et L’Amour médecin est une
comédie
. Quelques motifs de scènes de L’Amour médecin ont
riété commune. Avertissement du commentateur [Lettre écrite sur la
comédie
du Misanthrope] De Visé est l’auteur de la le
duire, avec la plus scrupuleuse fidélité, les éditions originales des
comédies
de Molière, ne se borne pas au texte ; il doit s’
e que le libraire de Molière ait pris sur lui de mettre en tête de sa
comédie
un écrit d’une main étrangère, sans lui demander
le chef-d’œuvre de L’École des femmes, Molière avait mis au jour six
comédies
. Auteur blessé dans son amour-propre, il avait fa
n’ai qu’une arme ; mais elle est sûre : c’est le registre même de la
comédie
, tenu jour par jour avec une exactitude qui ne fa
toute admirative, que Molière ne dédaigna pas de placer en tête de sa
comédie
; et c’est un honneur dont je n’ai pas voulu qu’e
anche. Témoin du mauvais accueil qu’on faisait aux Plaideurs : Cette
comédie
est excellente, dit-il tout haut ; et ceux qui s’
et l’heureuse excursion du jeune poète tragique dans le domaine de la
comédie
pouvait inquiéter celui qui avait quelque droit d
sage et doux Philinte : il avait proposé ses idées pour une nouvelle
comédie
du Misanthrope, mais en avertissant qu’il serait
ue Voltaire a imitée à son tour dans La Prude, est une des meilleures
comédies
de leur théâtre. Le misanthrope, tel que l’a pein
dialogues : c’était déjà, peu s’en fallait, en faire un personnage de
comédie
. Shakespeare a converti le dialogue de Lucien en
onvient le mieux. Il y a, dans les autres, plus ou moins de véritable
comédie
; on y aperçoit de légères esquisses de caractère
s des paysans, est Le Médecin malgré lui, c’est-à-dire une farce, une
comédie
populaire, où la vérité naïve est le premier de t
nt l’hommage ne fut digne ni de la Muse ni de lui-même. Au lieu d’une
comédie
, il composa une Pastorale comique, mêlée de chant
nstance pareille, le temps avait manqué pour versifier entièrement sa
comédie
de La Princesse d’Élide, et qui l’avait terminée
Béjart ; mais il n’appartenait pas au fils d’être son continuateur en
comédie
. Molière n’aurait jamais pu faire de Mélicerte qu
derniere naît ordinairement une quatrieme unité très nécessaire à la
comédie
, l’unité d’intérêt. Mais ce qui regarde cette der
me acte à la campagne ; ils ont besoin d’aller à Paris voir jouer une
comédie
, & de revenir nous en rendre compte à la camp
unal de la raison. Elle est le seul juge compétent, & je dis : La
comédie
n’est-elle pas soumise avec toutes ses parties au
t si souvent funeste. J’ai assisté à la premiere représentation d’une
comédie
qui, sans plaire précisément, ne faisoit pas enco
amener de très grandes beautés. Je répliquerai à cela que l’art de la
comédie
n’est pas pour rien regardé comme le premier : d’
s’élever malgré les regles les plus austeres. On pourroit dire de la
comédie
& de toutes ses parties, ce qu’on a dit des v
ule fable, une seule intrigue conduite par un seul fil principal. Les
comédies
à double action ont trouvé des partisans, ou du m
ces actions n’en produisent qu’une ? Entreprendra-t-on d’en faire une
comédie
? Une piece à tiroirs, j’y consens ; elle pourroi
oirs, j’y consens ; elle pourroit même être plaisante : mais pour une
comédie
en regle, j’en défie ; elle seroit détestable. L
s suivants, dans un opéra comique intitulé les Spectacles malades. LA
COMÉDIE
ITALIENNE. Air : Quand le péril est agréable.
une histoire raisonnée du Théâtre Italien, depuis la décadence de la
Comédie
Latine jusqu’à son siecle ; un poëme italien sur
iecle ; un poëme italien sur la déclamation ; des observations sur la
comédie
& sur le génie de Moliere, ouvrage dont il es
près L’École des femmes ; car, de la représentation de cette dernière
comédie
, en 1662, aux fêtes de 1664, où furent joués les
avait pas moins cru devoir défendre la représentation publique d’une
comédie
qui, quoique dirigée contre la seule hypocrisie,
consolaient pas de la défense qui lui avait été faite de produire sa
comédie
en public. Attribuant la longue durée de cette in
les démasquer. Un curé de Paris publia contre Molière un livre où sa
comédie
était qualifiée de diabolique, et lui-même appelé
aujourd’hui. Nous en avons la preuve certaine dans une Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur qui fut publiée quinze jours après
de reconnaître que des hommes sincèrement pieux furent alarmés de sa
comédie
au premier bruit qui s’en répandit, et s’empressè
les croyances religieuses, mais il était comédien, il était auteur de
comédies
; et presque doublement anathématisé par l’église
ne croirons pas, avec Furetière, que Molière ait puisé le sujet de sa
comédie
dans ce quatrain de Pibrac : Vois l’hypocrite av
nce de Conti, les avait communiqués à Molière qui en avait composé sa
comédie
. D’un autre côté, J.-B. Rousseau, dans une de ses
te. Un jour Molière, dans le temps qu’il avait en tête le sujet de sa
comédie
, se trouvait chez le nonce du pape avec plusieurs
titulée Critique du Tartuffe. Il est fort douteux que cette prétendue
comédie
, qui n’est qu’une parodie non moins indécente qu’
pas. La partie négative du caractère est proprement la critique de la
comédie
. Il aurait fallu, suivant La Bruyère, que Tartuff
fût regardé jusqu’au bout comme un homme sincèrement pieux, et que la
comédie
finît par le triomphe complet de ses infâmes four
ite par Plaute, qui en fit son chef-d’œuvre, et peut-être celui de la
comédie
latine. La pièce de Plaute amusa longtemps l’anci
phitryon latin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la
comédie
de Plaute, qui n’eussent point réussi sur le théâ
leur est de ne rien dire. Comme, chez les anciens, la tragédie et la
comédie
se jouaient sous le masque, il est probable que l
t son arrivée, et la veille de leur départ, d’annoncer qu’il y aurait
comédie
le lendemain, et de dire tout haut : Demain, mess
Le Tartuffe. » Voici l’autre anecdote : « On avait fait à Madrid une
comédie
sur l’alcade. Il eut le crédit de la faire défend
ntée : « Le soir, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une
comédie
, nommée Tartuffe, que le sieur de Molière avait f
de ce plaisir, etc. »a été changée en celle-ci : « Il défendit cette
comédie
pour le public, jusques à ce qu’elle fût entièrem
éâtre de l’Hôtel de Bourgogne, à la suite de La Femme juge et partie,
comédie
de Montfleury, dont le succès, dit-il, balançait
de Molière, mais qu’ayant entendu dire que Molière voulait faire une
comédie
des Femmes savantes, elle supprima sa dissertatio
lement ; et ce n’est qu’en 1683 qu’elle publia sa traduction de trois
comédies
de Plaute. La dissertation qui précède l’Amphitry
de l’Amphitryon de Molière ; mais je crois que ce que j’ai dit sur la
comédie
du poète latin, peut suffire à ceux qui voudront
devant lui depuis plusieurs années, et ordonna à Molière de faire une
comédie
qui enchaînât tous ces différents morceaux de mus
ale dont le titre n’a pas même été conservé. La pastorale était cette
comédie
, ce divertissement, que le vicomte feint de donne
hoix. Le tout fut appelé Le Ballet des ballets. Suivant le livret, la
comédie
était divisée en sept actes. Par comédie, on ente
llets. Suivant le livret, la comédie était divisée en sept actes. Par
comédie
, on entendait sans doute à la fois la pastorale e
bre 1671 ; et, le 8 juillet de l’année suivante, Molière fit jouer sa
comédie
, telle que nous la voyons aujourd’hui, sur le thé
ut reconnaître à ces traits et ranger dans cette catégorie une petite
comédie
, où la peinture des mœurs et des caractères est s
e ou de la facétie. La Comtesse d’Escarbagnas est donc une véritable
comédie
, du moins quant au genre, qui est peu relevé sans
qui est toujours naturel et vrai. Sous le rapport de l’action, cette
comédie
est mille ; elle n’est qu’une suite de conversati
r de leurs tromperies, ou plutôt de sa propre sottise. Sans doute, la
comédie
de Turcaret porte aux traitants des coups plus ru
temps le personnage qui n’était, pour ainsi dire, qu’en germe dans la
comédie
de Molière, n’a pas eu besoin que M. Harpin lui f
nt plus cette empreinte saillante et vive qui était si favorable à la
comédie
. La province copie toujours la capitale ; mais el
ritiques eux-mêmes, et leur a fait ranger parmi les farces une petite
comédie
qui n’appartient point à ce genre d’ouvrages.
est que la petite pièce en prose est proprement le germe de la grande
comédie
en vers. Les personnages de la première sont deve
erçus dans la société, ou ne méritassent plus d’y être remarqués ? La
comédie
des Femmes savantes fut représentée sur le théâtr
ns la question en elle-même, telle qu’elle s’offre à nous, d’après la
comédie
que nous avons tous sous les yeux, et les détails
xplication que j’ai promise, ce qui est cause que Thomas a fait de la
comédie
de Molière un faux exposé, pour en tirer une faus
d’enseigner à Molière comment il aurait dû s’y prendre pour faire sa
comédie
. Le moyen qu’il propose consisterait à faire cont
e, et que Molière les savait imiter. Il n’est pas un personnage de la
comédie
des Femmes savantes, qui, soumis à cette espèce d
ait qu’elle, il faudrait être de l’avis de ceux qui prétendent que la
comédie
des Femmes savantes peint des individus qui n’exi
ncore. Avertissement du commentateur [Le Malade imaginaire] La
comédie
du Malade imaginaire, sous le rapport de l’impres
res de Molière, donnée par La Grange et Vinot. Ceux-ci annoncèrent la
comédie
du Malade imaginaire, comme corrigée sur l’origi
arade, aient été mis par sa veuve en possession des manuscrits de ses
comédies
inédites, pour faire l’édition de ses œuvres, c’e
ginaire, n’ont-ils pas pu introduire, dans le texte de cette dernière
comédie
, des altérations plus ou moins considérables, soi
après la première représentation du Malade imaginaire, et quand cette
comédie
faisait encore courir toute la ville au théâtre,
fit Le Malade imaginaire. On peut même douter que le projet de cette
comédie
ait été fait, comme il est dit en tête du prolog
us. La mort de ce grand homme se lie à l’histoire de cette excellente
comédie
: elle est comme un triste épisode de ce dernier
, pour leur traitement, un mélange de remèdes physiques et moraux. La
comédie
ne peut essayer de faire rire à leurs dépens, et
l est le personnage que Molière a choisi pour le héros de sa dernière
comédie
. Argan est le vrai pendant d’Orgon. La nature ne
ère à ces mariages qui sont le dénouement obligé de la plupart de nos
comédies
. Rarement leur rôle est ridicule ; plus rarement
robité délicate qui les distingue aujourd’hui, soit que notre vieille
comédie
, poussant jusqu’au mensonge la liberté de ses cen
ieux dire, privé de ce caractère de vérité générale qui convient à la
comédie
de mœurs. De tout temps et jusqu’à ce jour même,
be contre ceux qui prétendent guérir, espèce de hors-d’œuvre dans une
comédie
où il s’agit d’un homme qui a recours à leur art
t parvenu lui-même au plus haut degré d’exaspération ; et sa dernière
comédie
fut comme un testament ab irato contre une scienc
uste, qui se croit malade et infirme, appartient essentiellement à la
comédie
. Sa manie, heureusement rare, est un travers de l
vin par les tables mendie, Et, pour vivre, aux Côteaux (***) donne la
comédie
. (*) Tout ceci fait allusion à la satire III de
out cas, ce sont les éditeurs de 1682 qui l’on fait disparaître de la
comédie
des Fourberies de Scapin, et il est assez diffici
Chez les Grecs le Prologue étoit une des parties essentielles de la
comédie
; chez les Latins, un des acteurs avoit pour tout
e la toile fut levée, Mademoiselle Silvia, qui jouoit un rôle dans la
comédie
, & qui vouloit disposer favorablement le part
ard à ses prieres ? Térence va lui-même nous prouver le contraire. Sa
comédie
de l’Hecyre n’ayant pu être achevée la premiere f
it. Prologue de la seconde représentation de l’Hecyre. Cette
comédie
se nomme l’Hecyre. La premiere fois qu’elle fut d
à lui faire part de ses idées. Il lui communiqua plusieurs sujets de
comédies
presque finies, entre autres, ceux du Joueur &
r ; cependant il est différent de celui que tu as vu. l’Etourdi. Deux
comédies
ne peuvent pas être différentes, quand ce sont le
plusieurs de ces choses manquent souvent à la piece qui les suit. La
comédie
de l’Emploi du Temps & le prologue qui la pré
Scene I. Fanchon annonce à M. Oronte le Poëte qui lui a donné une
comédie
à examiner ; elle rit beaucoup, parceque le Poëte
la piece du poëte. Oronte la voudroit en vers : Licandre dit que les
comédies
sont plus parfaites en prose, parcequ’il n’est pa
me rendent visite ; vous étudierez leurs caracteres : vous ferez une
comédie
toute de portraits, dont la scene fera mon antich
teur : il est appuyé nonchalamment sur une table, & feuillette sa
comédie
, en disant :) Voilà un prologue qui ne me plaît p
je ne vois rian de tout cela écrit. L’Auteur. Mais ceci n’est pas une
comédie
. Thibaut. Qui que c’est donc ? vous m’avez tantôt
que c’en étoit une. L’Auteur. Ce que je te lis est le prologue de la
comédie
. Thibaut. Hé ! qui que c’est qu’un prologue ? L’A
ler plus clairement, c’est un petit ouvrage que l’on fait précéder la
comédie
, dans lequel un Auteur cherche à se rendre favora
u nombre de ses amis Lælius & Scipion l’Africain. On a de lui six
comédies
. Il mourut sur mer à l’âge de trente-cinq ans. 2
eces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. Les
comédies
de ce genre sont premiérement moins naturelles, m
iere ; elle est si vive, qu’on ne peut l’arrêter. Le Superstitieux,
comédie
de Messieurs Boissi & Romagnesi, veut profite
ec Charmant : la Muse quitte le ton critique pour faire l’éloge de la
comédie
de l’Oracle & de son auteur M. de Saint-Foix.
pieces qu’elles critiquent. Seconde Classe. LA VÉRITÉ FABULISTE,
Comédie
en un acte, jouée le 27 Décembre 1731, par M. de
sprit, même les modes & les usages. LES ÉTRENNES DE LA BAGATELLE,
Comédie
en un acte & en vers libres, par M. de Boissi
t de l’article qu’on vient de lire ; mais il prend sa revanche sur la
Comédie
Italienne que le Baron chérit. L’an que chez to
l gèlera, Et dans ses doigts Arlequin soufflera Pour réchauffer la
comédie
. Le Baron. Ce pauvre Sigismond, j’en ai l’ame att
vere Du plus inflexible censeur. Le Marquis, grand partisan de la
Comédie
Françoise, l’interrompt pour laisser éclater sa j
faut bien qu’elle en ait un. J’ai souvent entendu donner le titre de
comédie
allégorique à celles dans lesquelles une Divinité
tails, & non par le fond. Essayons de donner une juste idée de la
comédie
vraiment allégorique. 8. Parodie de deux vers
ne se ménage point. 12. Mlle. Gaussin jouoit le rôle de Zaïre. 13.
Comédie
en cinq actes, par de Launay.
mais nous n’avons point, en attendant, l’histoire des origines de la
comédie
de Molière, où l’on trouverait les renseignements
uit Molière, probablement dans les premiers jours de janvier 1622. La
Comédie
Française célèbre l’anniversaire de son illustre
ites villes qui refusaient ou accordaient l’autorisation de donner la
comédie
, qu’il fallait flatter, puisque la vie matérielle
evins] leur permettre de monter sur le théâtre pour représenter leurs
comédies
». En mai 1649, la troupe contribue de sa part au
e nom de faubourg des Arènes. Et ajoutez enfin qu’y ayant deux autres
comédies
de Molière : Georges Dandin et la Comtesse d’Esca
l’unité de temps et surtout de l’unité de lieu. Si de la forme de la
comédie
nous passons au fond, voici ce que nous remarquon
d’abord. Presque personne n’a suivi la voie tracée par les premières
comédies
de Corneille : la Veuve, la Galerie du Palais, l
euve, la Galerie du Palais, la Place Royale, qui pouvaient mener à la
comédie
de mœurs. Sans doute aux imaginations très compli
son Menteur c’était un autre genre qu’il avait abordé. Est-ce là une
comédie
de caractères ? Je ne le crois pas, et d’autant m
son vice principal ? En dépit de son titre, le Menteur n’est pas une
comédie
de caractères. Il est une autre pièce à laquelle
, — Hespérie, qui croit que chacun l’aime, — Sestiane, amoureux de la
comédie
. — La scène ii de l’acte II, entre Hespérie et Mé
à part le Menteuret les Visionnaires. Ces deux exceptions faites, les
comédies
de cette époque se distinguent, je veux dire se r
que son aîné. Il a laissé, tant en tragédies ou tragi-comédies qu’en
comédies
, trente-sept pièces de théâtre. En outre, il a co
son système dramatique consiste en ceci : mettre ce que l’on peut de
comédie
autour d’une bizarrerie. Qu’est-il besoin d’obser
analogue au calembour si faible : Comment vas-tu, yau de poële ? La
comédie
de Quinault est d’un ton plus élevé, quoique pour
t nous voulons résumer les traits que nous avons rapidement notés, la
comédie
de cette période est un vaudeville et un opéra-co
ette période est un vaudeville et un opéra-comique, elle n’est ni une
comédie
d’intrigue, ni une comédie de mœurs, ni une coméd
lle et un opéra-comique, elle n’est ni une comédie d’intrigue, ni une
comédie
de mœurs, ni une comédie de caractères. Et c’étai
elle n’est ni une comédie d’intrigue, ni une comédie de mœurs, ni une
comédie
de caractères. Et c’était bien en effet ce qu’il
même titre que les réalités de la vie. Molière a emprunté autant aux
comédies
d’autrui qu’il a lues ou jouées, qu’aux souvenirs
laissaient ou faisaient espagnols et italiens. Par là il rapproche la
comédie
de la vie commune. Chacun des spectateurs de ses
iqués par leur costume, ni tracés d’avance par leur légende. Ainsi la
comédie
de Molière se dégage du romanesque pour se caract
velles, dépassant le fait particulier et le temps présent : c’est la
comédie
de caractères. En troisième lieu, Molière va cher
, dans certaines scènes, il ne relevait pas du drame plutôt que de la
comédie
; — à l’aveuglement pour Trissotin, de Philaminte
ques de son temps. Où sont arrivées les aventures qui remplissent les
comédies
de Scarron et de Thomas Corneille ? En Espagne, s
ieu du développement en longueur et en largeur qu’elle avait dans les
comédies
dites d’intrigue, elle se trouve cette fois étalé
en recherchée. — On a dit encore qu’ils étaient faibles, pour que les
comédies
de Molière fussent plus conformes à la vie. Dans
a vie. Dans la vie tout continue, rien ne se termine ou s’arrête. Une
comédie
étant obligée de finir, il est bon que l’auteur a
’on a tant reproché à Boileau d’avoir condamnées, et les séparant des
comédies
en lesquelles Molière mettait toutes ses complais
ix. Il n’est pas naturaliste, encore, par le fait même qu’il fait des
comédies
de caractères : or, dans la réalité, peu de gens
donc le type, et ainsi, avec l’universalité l’idéal rentre dans cette
comédie
qui serait, autrement, naturaliste. Il y rentre d
l’Ecole des Femmes. C’est aussi bien la première en date des grandes
comédies
de Molière ; celle qui l’a mis la première au ran
’« École des femmes », d’après Molière, et la leçon qui ressort de sa
comédie
? Rien ne parait plus évident. « L’Ecole des Femm
s. Mais, en réalité, ce que les contemporains sentirent, c’est que la
comédie
, qui s’était bornée jusqu’alors, avec les Corneil
« Les jansénistes disaient que les jésuites étaient joués dans cette
comédie
, mais les jésuites se flattaient qu’on en voulait
s », que Bourdaloue, dans son Sermon sur l’hypocrisie. Les dernières
comédies
de Molière, bien loin de démentir cette définitio
des sujets, et la leçon qui s’en dégage. A cet égard, la dernière des
comédies
de Molière, le Malade imaginaire, est peut-être l
« chevillée », prosaïque, est exactement adaptée aux nécessités de sa
comédie
. III. Au style de Molière, Schérer reprochait d’ê
ivaux. Et si le Distrait, Turcaret, le Glorieux, le Méchant, sont des
comédies
assez bien écrites, qui font honneur à leurs aute
lt. Les débuts de Molière : l’Étourdi : qualités qu’il importe de la
comédie
italienne ; les Précieuses : comédie satirique ;
i : qualités qu’il importe de la comédie italienne ; les Précieuses :
comédie
satirique ; l’Écoles des Femmes : sa philosophie.
. — Moralité du théâtre de Molière. — Appréciation de ses principales
comédies
. — La Fontaine. — Son caractère. — Ce qu’il a fai
en jeu l’amour-propre qui regimbe, qui s’irrite et qui récrimine : la
comédie
le ménage, elle dit le mot de tout le monde sans
l met dans la bouche de Dorante1 ce parallèle de la tragédie et de la
comédie
: « Je trouve qu’il est bien plus aisé de se guin
n propre nom2, il combat les scrupuleux qui proscrivent absolument la
comédie
. Voici ce qu’il dit : « Je sais qu’il y a des esp
ais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune
comédie
; qui disent que les plus honnêtes sont les plus
regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la
comédie
en doit être, et je ne trouve pas mauvais qu’elle
ens que l’on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. » Avant de se prononcer ainsi, Molière a eu soin
» Avant de se prononcer ainsi, Molière a eu soin d’établir qu’il y a
comédie
et comédie, et de faire observer que « ce serait
se prononcer ainsi, Molière a eu soin d’établir qu’il y a comédie et
comédie
, et de faire observer que « ce serait une injusti
lus décidée, plus irrésistible que celle qui entraîna Molière vers la
comédie
: en vain son père voulut-il le retenir dans sa b
Étourdi et dans Le Dépit amoureux. Mais dès ce second essai de grande
comédie
il avait révélé, par plusieurs scènes, son habile
olière, qu’ils le sachent ou qu’ils l’ignorent, nient l’utilité de la
comédie
; ils la proscrivent absolument. Ceux qui réclame
l’imposante autorité de Bossuet. Sans doute on a fait de détestables
comédies
, capables de pervertir le cœur et l’esprit ; mais
e compagnie, sont une des meilleures leçons qu’ait pu donner la haute
comédie
. Le génie de Molière s’y produit dans toute sa fo
ns contredit, si la matière était d’égale importance, cette admirable
comédie
pourrait sans désavantage disputer le prix à ces
à s’amender, et le rire est hygiénique. Il ne faut pas demander à la
comédie
ce qui n’est point de son ressort et suivre dans
, car la fable, dans les mains de La Fontaine, est devenue Une ample
comédie
à cent actes divers. Le parallèle entre le génie
ais pris plaisir à l’entendre, et surtout lorsqu’il avait parlé de la
Comédie
et de l’Auteur qui ne faisait réussir ses Pièces
e une inclination toute particulière pour le Théâtre, se jeta dans la
Comédie
, quoiqu’il se pût bien passer de cette occupation
bien pour vivre honorablement dans le monde. Il fit quelque temps la
Comédie
à la Campagne et, quoiqu’il jouât fort mal le Sér
s ne lui plaisant pas seulement dans leur jeu, mais encore dans leurs
comédies
, il en fit une qu’il tira de plusieurs des leurs,
contenter. Ainsi l’on y venait par coutume, sans dessein d’écouter la
Comédie
et sans savoir ce que l’on y jouait. Pendant cela
devait faire ensuite, et je le vis bien embarrassé, un soir, après la
Comédie
, qui cherchait partout des tablettes pour écrire
ne Pièce où il pût mettre quantité de leurs Portraits. Il fit donc la
Comédie
des Fâcheux, dont le sujet est autant méchant que
ître que l’on ne s’y devait pas beaucoup divertir. La dernière de ses
Comédies
, et celle dont vous souhaitez le plus que je vous
ès, mais dans les rôles de tous ceux qui jouent à cette Pièce. Jamais
Comédie
ne fut si bien représentée, ni avec tant d’Art :
t un an qu’elle est faite, l’on l’ait jouée presque tous les jours de
Comédie
, chaque représentation y fait découvrir de nouvel
e moitié en viendrait ensuite dire du bien. Quand on veut fronder une
Comédie
et que l’on en parle beaucoup, les divers discour
e l’on en tient y font venir du monde, et ceux qui vont rarement à la
Comédie
ne peuvent s’empêcher d’y aller, afin de pouvoir
une justification des représentations théâtrales en général, et de la
comédie
française en particulier « si épurée qu’il n’y a
oupable que les autres ; » et cela en faveur des plates et misérables
comédies
de Boursault, dont plusieurs ne roulent que sur d
ment proscrit de la société chrétienne, de la Jérusalem terrestre, la
comédie
en masse ; et ses foudres ont frappé plus fort su
re au P. Caffaro, qui devint bientôt les Maximes et Réflexions sur la
comédie
811. Bossuet n’a rien dit que de profondément jus
t point en désaccord avec ses principes. Il condamna de tout temps la
comédie
« corrompue, » et voulut faire des spectacles un
tendre Molière déclarer qu’il n’y a rien de plus « innocent » que ses
comédies
; on éprouve le même sentiment qu’en entendant La
sans scrupule, étant honnête au fond, et n’y voyant qu’une source de
comédie
. Il n’a pas prévu que ceux qui venaient à son thé
s. On ne recherchera ni les origines du théâtre, ni les époques où la
comédie
s’est particulièrement corrompue, ni les opinions
combat de gladiateurs à une atellane obscène, à une naumachie, à une
comédie
, à un repas de bêtes nourries de martyrs, ou à un
es textes et des décrets par lesquels elle a condamné généralement la
comédie
et les comédiens, il est nécessaire de remarquer
ut temps elle a eu des ministres très éclairés qui se sont occupés de
comédie
; et qu’enfin aujourd’hui des évêques très-sages
e que toute l’émotion causée par son génie. On se dit que ses grandes
comédies
sont décidément un divertissement moral ; qu’il s
e Molière. — Mais Molière peut sur plus d’un point, et par plus d’une
comédie
, inspirer des sentiments immoraux, au point que s
omme d’érudition et de mérite consulté par l’auteur pour savoir si la
comédie
peut être permise, ou doit être absolument défend
tous les auteurs que nous citons ici : De Cailhava, De l’Art de la
Comédie
, 1772 ; Étude sur Molière, 1802. Auger, Œuvres
int de vue. 833. « Les jeux, les bals, les festins, les pompes, les
comédies
, en leur substance, ne sont nullement choses mauv
D’ailleurs, cette somme allouée à nos établissemens de tragédie et de
comédie
, ce n’est pas seulement une aide que l’état leur
nt la foule : ah ! qu’on est fier d’être Français quand on regarde la
Comédie
! Cependant, un matin, on a la sur son almanach :
: Pour Corneille, de M. François Fabié. On se renseigne : est-ce une
comédie
? est-ce un drame ? Ni l’un ni. l’autre : M. Fran
, paraît-il, avait bien fait à cette occasion quelque chose comme une
comédie
ou un drame, MM. les sociétaires et pensionnaires
ais-tu ce que c’est qu’Andromaque ? — Je sais seulement que c’est une
comédie
et que ça se passe à Rome. » Au train dont vont l
Honnis cela, depuis dix-sept mois, pour rencontrer autre chose qu’une
comédie
, un vaudeville ou un drame de mœurs contemporaine
de mettre après ce titre une demi-douzaine de pages blanches. Mais la
Comédie
est la Comédie : le répertoire comique, sans dout
ce titre une demi-douzaine de pages blanches. Mais la Comédie est la
Comédie
: le répertoire comique, sans doute, y est entret
comme, et les auteurs vivans, qui trouvons-nous sur le terrain de la
comédie
? Scribe, avec Bertrand et Raton et Bataille de d
: voilà tous les morts qui se dressent, à consulter les annales de la
Comédie
depuis dix-sept mois, entre Molière ou Marivaux e
, mais contre qui ? Accuserai-je d’impiété volontaire le comité de la
Comédie
Française et son administrateur, M. Perrin, et le
du aux lettres est une élégance, et qui entendent une tragédie ou une
comédie
d’autrefois au moins comme la grand’messe. D’aill
t office, de Cinna, voire de Sertorius, ou de Mithridate. Écouter une
comédie
d’une bonne époque, c’est se mêler presque à l’en
des écolières en tragédie : seront-elles jamais couronnées ? Pour la
comédie
, le mal n’a pas encore empiré à ce point. Au Théâ
’est qu’un enfant. Et, d’autre part, Mlle Bartet, dévouée plutôt à la
comédie
de mœurs contemporaines et au drame ; Mlles Piers
ue celui de Jean Sambix, s’expriment ainsi dans leur préface : Cette
comédie
est corrigée, sur l’original de l’auteur, de tout
à ses successeurs que l’alternative de le suivre ou de s’égarer. Ses
comédies
renferment donc la véritable poétique du genre; c
e nom de Gorgibus est tout simplement celui d’un emploi de l’ancienne
comédie
, comme les Pasquins, les Turlupins, les Jodelets6
endormi ! quand je m’avisai de m’aller encornailler 9. Dans Gilette,
comédie
facétieuse, imprimée en 1620, un gentilhomme, sur
a pas les canevas embellis par Scaramouche et Mezzetin, ainsi que les
comédies
de Bruno Nolano, de l’Aveugle d’Adrie, etc. ; jet
ite il trouvait moyen d’en faire des applications admirables dans ses
comédies
, où l’on peut dire qu’il a joué tout le monde, pu
aimait éperdument ; et comme ce bon homme avait de la passion pour la
comédie
, il y menait souvent le petit Pocquelin, à l’hôte
s la boutique qu’avec chagrin. De manière que, revenant un jour de la
comédie
, son père lui demanda pourquoi il était si mélanc
e lui fit pas perdre le goût qu’il avait pris dès sa jeunesse pour la
comédie
; ses études n’avaient même servi qu’à l’y entret
us fait un conte au sujet du parti que Molière avait pris de jouer la
comédie
.Il avance que sa famille, alarmée de ce dangereux
de celui qui le voulait convertir, et l’emmena avec lui pour jouer la
comédie
. Ce fait est absolument inventé par les personnes
urner de sa résolution ; mais ce fut inutilement : sa passion pour la
comédie
l’emportait sur toutes leurs raisons39. Quoique l
naissait, qu’il pria M. le prince de Conti de le laisser continuer la
comédie
; et la place qu’il aurait remplie fut donnée à M
n théâtre, ce lui était un sujet de haranguer pour le premier jour de
comédie
. Tout cela lui aurait manqué chez M. le prince de
parce qu’il avait accoutumé sa troupe à jouer sur-le-champ de petites
comédies
à la manière des Italiens. Il en avait deux entre
des pièces sérieuses à l’hôtel de Bourgogne ; le plaisir des petites
comédies
était perdu54 . Le divertissement que cette trou
lle allait produire. Monsieur, dis-je à M. Chapelain en sortant de la
comédie
, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottis
a du milieu du parterre : Courage, courage, Molière ! voilà la bonne
comédie
; ce qui fait bien connaître que le théâtre comi
ages avant Molière, comme nous l’avons été après l’avoir perdu. Cette
comédie
eut cependant des critiques ; on disait que c’éta
pplaudissements du public. On avoua que Molière avait trouvé la belle
comédie
; il la rendait divertissante et utile. Cependant
an auparavant. On voit dans les remarques de M. Ménage, que « dans la
comédie
des Fâcheux, qui est, dit-il, une des plus belles
rang d’une duchesse ; et elle ne se fut pas donnée en spectacle à la
comédie
, que le courtisan désoccupé lui en conta. Il est
pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de
comédie
: celle-ci s’en servit avec joie, parce qu’il ne
ntre le médecin, pour se venger de lui, fit en cinq jours de temps la
comédie
de l’Amour médecin, dont il fit un divertissement
les trois enfants dansaient une sarabande ; ce qui était suivi d’une
comédie
que ces trois petites personnes, et quelques autr
duite dans un état pitoyable. Ainsi destituée de moyens pour jouer la
comédie
à Rouen, la Raisin prit le parti de revenir à Par
e fut ravi que Baron revînt touché et reconnaissant. Il l’envoya à la
comédie
, avec ordre de s’envelopper tellement dans son ma
l’idée d’un camarade fort gueux. « Il est vrai que nous avons joué la
comédie
ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête h
ir. Son retour réjouit toute la ville. On alla avec empressement à la
comédie
italienne pendant plus de six mois pour revoir Sc
gardes du corps, les gendarmes, et les chevau-légers, entraient à la
comédie
sans payer, et le parterre en était toujours remp
a Majesté un ordre pour qu’aucune personne de sa maison n’entrât à la
comédie
sans payer. Le roi le lui accorda. Mais ces messi
rent, et ils résolurent de forcer l’entrée, ils furent en troupe à la
comédie
. Ils attaquent brusquement les gens qui gardaient
les plus coupables, et pour leur réitérer ses défenses d’entrer à la
comédie
sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue,
l avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la
comédie
; que la troupe serait toujours ravie de les rece
ces misérables contre les comédiens de Sa Majesté ; que d’entrer à la
comédie
sans payer n’était point une prérogative que des
mis ; et depuis ce temps-là, la maison du roi n’est point entrée à la
comédie
sans payer. Quelque temps après le retour de Baro
donne-les, et t’en va. » On sait que les trois premiers actes de la
comédie
du Tartuffe de Molière furent représentés à Versa
drais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière, ne disent pas un mot de celle de Scar
s un mot de celle de Scaramouche. — C’est, répondit le prince, que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
e cette pièce. Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce soir une
comédie
: voulez-vous en être ? Molière trouva une nombre
s règles à l’exécution, et je me suis fortifié en allant souvent à la
comédie
. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon
; et enfin il réussit à lui faire perdre la pensée de se mettre à la
comédie
. « Oh ! voilà mon harangueur qui triomphe, s écri
jour-là, s’ils n’étaient prêts à quatre heure précises pour jouer la
comédie
; « sans cela, leur dit-il, je ne puis m’y trouve
t qu’il ait pu, dans le cours de vingt années, composer trente et une
comédies
, dont la moitié sont des chefs-d’œuvre auxquels r
oir, et qu’elle en fit son divertissement durant les entr’actes de la
comédie
que l’on représentait devant elle. » BÉJART C
t, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune le parti de la
comédie
. Il fut camarade de Molière en province et à Pari
l’une lui piqua un pied). Molière, qui, peu de temps après, donna sa
comédie
de l’Avare, chargea Béjart du rôle de La Flèche,
ureau, sieur de Brécourt, embrassa de très bonne heure le parti de la
comédie
, et la joua quelques années en province dans diff
rps par des efforts qu’il fit en représentant le principal rôle de sa
comédie
de Timon, et mourut de cet accident vers la fin d
tragédie de Bérénice, il représentait le rôle de Colin dans sa petite
comédie
de la Noce de village. Cet auteur, jouant d’origi
le catalogue de ses pièces de théâtre : La feinte Mort de Jodelet,
comédie
en vers, en un acte, 1660. La Noce de Village, c
t de Jodelet, comédie en vers, en un acte, 1660. La Noce de Village,
comédie
en vers, en un acte, 1666. Le Jaloux invisible,
de Village, comédie en vers, en un acte, 1666. Le Jaloux invisible,
comédie
en vers, en trois actes, août 1666. L’Infante Sa
n trois actes, août 1666. L’Infante Salicoque ou les Héros de Roman,
comédie
en un acte, non imprimée, août 1667. L’Ombre de
an, comédie en un acte, non imprimée, août 1667. L’Ombre de Molière,
comédie
en prose, en un acte, 1674. Timon, comédie en ve
667. L’Ombre de Molière, comédie en prose, en un acte, 1674. Timon,
comédie
en vers, en un acte, 13 août 1684. Brécourt avai
: c’était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et la
comédie
… Son mérite était dans la perfection de l’art du
le plus de réputation alors, fut le rôle de Thomas Diafoirus dans la
comédie
du Malade imaginaire, qu’il joua supérieurement.
rôles de femme dont ce premier était en possession. Beauval quitta la
comédie
en 1704, et mourut le 29 décembre 1709. C’était u
u Pin, comédien de la troupe du roi. Mademoiselle du Croisy a joué la
comédie
, mais peu de temps et sans succès. (Note de madam
1670, elle se retira à Conflans-Sainte-Honorine. Du Croisy quitta la
comédie
le 18 avril 1689, et mourut en 1695, âgé de soixa
Picardie, excédé par les chicanes de son tuteur, prit le parti de la
comédie
, et courut quelques années les provinces ; il s’e
et capitaine de cavalerie, se sentit un goût si décidé pour jouer la
comédie
, qu’il se détermina à demander à Louis XIV la per
it enfin à Paris en 1658. L’emploi principal de cette actrice dans la
comédie
était celui des soubrettes. Madeleine Béjart mour
; et voici quelle en fut l’occasion. Mademoiselle Desmares, après la
comédie
où elle avait joué à Versailles, reçut ordre de M
Pendant plus de trente-quatre ans que mademoiselle Beauval a joué la
comédie
à Paris, elle n’a jamais manqué à son emploi, exc
dans son domestique. Baron l’a fait paraître dans son prologue de sa
comédie
du Rendez-vous des Tuileries, ou le Coquet trompé
e nom. En 1671 elle joua d’original la comtesse d’Escarbagnas dans la
comédie
qui en porte le titre. L’emploi de cette actrice
Mademoiselle DU CROISY. Femme de l’acteur du Croisy. Elle joua la
comédie
peu de temps et sans succès. Elle se retira avant
STOIRE DE LA TROUPE DE MOLIÈRE. 1. L’Imposteur ou le Tartuffe,
comédie
par J.-B. P. de Molière, imprimé aux dépens de l’
, scène VI. 8. Voyez Nicot et Le Duchat. 9. Boniface et le Pédant,
comédie
en prose, imitée de l’italien, de Bruno Nolano ;
lien, de Bruno Nolano ; à Paris, chez Pierre Ménart, 1633. – Gilette,
comédie
facétieuse de du sieur d’Aves ; Rouen imprimerie
ille, Turlupin, et Gros-Guillaume. Une tendre amitié et le goût de la
comédie
les ayant réunis, ils élevèrent leurs tréteaux à
’après l’aveu de Grimarest, à la fin de la Vie, et surtout d’après la
comédie
satirique d’Élomire, qu’en 1642, le père de Moliè
on, et dont l’auteur, qui se nommait Molière, avait longtemps joué la
comédie
, eut quelque part à ce choix. (Ce passage est ext
e qui le fit nommer gouverneur de Guienne. Il aimait passionnément la
comédie
, et se plaisait même à imaginer des sujets propre
à Pézenas le 21 février 1666. Son ouvrage est intitulé : Traité de la
comédie
et des spectacles selon la tradition de l’Église,
e plus, ce fut la rencontre de Molière et de MM. les Béjart. Comme la
comédie
a des charmes, je ne pus si tôt quitter ces charm
ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la
comédie
, et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait
sieurs des états, Qui tous les jours ont six ducats, La musique et la
comédie
; A cette table bien garnie, Parmi les plus frian
résolus de faire encore une tentative ; et, pour cet effet, comme la
comédie
avait assez d’appas pour s’accommoder à mon désir
uis XIV. « Comme il y avait longtemps qu’on ne jouait plus de petites
comédies
, disent les éditeurs de 1682, l’invention en paru
1682.) On sait que Boileau regrettait fort qu’on eût perdu la petite
comédie
du Docteur amoureux, parce que, disait-il, il y a
pour faire sa cour au commandeur, sortit un jour au second acte de la
comédie
. L’auteur d’une Vie de Molière, écrite en 1724, d
ue que Montfleury ne pardonna pas, et dont son fils le vengea par une
comédie
intitulée l’Impromptu de l’hôtel de Condé, où il
a bouche avec Molière, valet de chambre du roi, parce qu’il jouait la
comédie
, cet homme célèbre s’abstenait de manger à cette
qu’il avait chez lui, et à qui il lisait, disait-il, quelquefois ses
comédies
; et il m’assurait que, lorsque des endroits de p
ont donné des Mémoires et tous ceux qu’il a copiés. » (Voyez Zélinde,
comédie
, scène VIII, page 90, un volume in-12, imprimé en
nt les gens de Paris les plus initiés dans les anciens mystères de la
comédie
française, les plus savants dans ses annales, et
ixote, ou les Enchantements de Merlin. Guérin de Bouscal a donné deux
comédies
en cinq actes, sous ce titre. Il est probable que
e n’ai qu’une arme, mais elle est sûre : c’est le registre même de la
comédie
, tenu jour par jour avec une exactitude qui ne fa
essus du moderne ; mais, ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
des femmes savantes, elle supprima sa dissertatio
de Molière, en 1683, que madame Dacier publia sa traduction des trois
comédies
de Plaute, avec une dissertation sur Amphitryon,
de Molière, mais qu’elle croit la chose inutile après l’examen de la
comédie
latine. Mademoiselle Lefèvre (depuis madame Dacie
ngea du mauvais accueil qu’il reçut dans cette ville, en composant sa
comédie
de Pourceaugnac. 114. Rien ne pourrait justifier
ni par le jugement du public. Il dit tout haut, en sortant, que cette
comédie
était excellente, et que ceux qui s’en moquaient
he de Sganarelle, et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
comédie
. Quoi ! cet homme, le premier de notre temps pour
i le portrait suivant : « La postérité lui sera redevable de la belle
comédie
! il a su l’art de plaire qui est le grand art ;
ertume, et, par une adresse particulière et inimitable, il a porté la
comédie
à un point de perfection qui l’a rendue à la fois
uire ensuite si parfaitement , qu’ils semblaient moins des acteurs de
comédie
que les vraies personnes qu’ils représentaient .
sacrement de confession dans un temps où il venait de représenter la
comédie
, monsieur le curé de Saint-Eustache lui refuse la
aire, en faisant voir, par l’exemple des anciens mêmes, que, comme la
comédie
a des sujets de différentes espèces, elle doit av
la Grèce de prodiguer les mêmes admirations qu’à Ménandre, de qui les
comédies
auraient pu faire tomber Aristophane dans le mépr
es deux célèbres anciens prouve qu’il y a deux manières de traiter la
comédie
. On ne saurait donner trop de louanges à Molière
conviennent au théâtre d’avec ceux qui n’y sont pas propres ; car la
comédie
est faite pour peindre ce que les vices ont de ri
Angleterre. En quoi pourrait autrement les intéresser cette prétendue
comédie
, si longue et si fausse quand le vivant esprit de
lui en faire un. Les Béjarts en vinrent à bout par un tour digne des
comédies
du temps. Laissons parler l’ami Bazin : « Une na
ticulier de Molière, ne s’expliquait point cet entêtement de jouer la
comédie
et la farce. Cela déconcertait l’idée qu’il se fa
che de Sganarelle et à dévouer son dos à toutes les bastonnades de la
comédie
. Quoi ! cet homme, le premier de notre temps pour
Seigneur. » Ce fut entre leurs bras qu’il rendit l’esprit. II. La
Comédie
Les moralistes de feuilleton et d’Académie at
prochable emploi de son génie. Il alla plus loin, il prétendit que la
comédie
non-seulement était en soi un divertissement très
s’il raisonne aussi solidement. Il prétend que l’on doit approuver la
comédie
du Tartuffe, ou condamner généralement toutes les
pprouver la comédie du Tartuffe, ou condamner généralement toutes les
comédies
. « C’est à quoi, poursuit-il, on s’attache furieu
pas nier qu’il n’y ait eu « des Pères de l’Église qui ont condamné la
comédie
; mais on ne peut pas nier aussi qu’il n’y en ait
a conséquence qu’on en peut tirer, c’est que les uns ont considéré la
comédie
dans sa pureté, lorsque les autres l’ont regardée
s opposées, il ne faut qu’ôter le voile de l’équivoque et regarder la
comédie
en soi pour voir si elle est condamnable. On conn
nous dira que ses plus grands philosophes ont donné des louanges à la
comédie
, ceux qui faisaient profession d’une sagesse si a
tre, et s’est donné le soin de réduire en précepte l’art de faire des
comédies
. Elle nous apprendra que nombre de ses plus grand
d’une sagesse si austère » et qui n’étaient pas tous si zélés pour la
comédie
, reconnaissaient qu’Aristote n’est pas l’unique l
ur du genre humain, que Rome enfin, celte grande Rome qui rendit à la
comédie
des honneurs extraordinaires, n’attendit pas d’êt
nqueur de Numance », il veut bien avouer qu’il y a eu des temps où la
comédie
s’est corrompue. « Mais, ajoute-t-il, qu’est-ce q
ubliquement dans Athènes, on ne doit point aussi vouloir interdire la
comédie
pour avoir été censurée en de certains temps. Cet
avec un visible plaisir ce distinguo victorieux. Il assure que cette
comédie
qui a été censurée « en de certains temps » n’est
ie qui a été censurée « en de certains temps » n’est point du tout la
comédie
qu’il veut défendre ; et il se faut bien garder d
s dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la
comédie
, et approuver les pièces de théâtre où l’on verra
t « qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune
comédie
; qui disent que les plus honnêtes sont les plus
lamment. Je n’y vois point cette instruction et cette honnêteté de la
comédie
, dont on nous parle maintenant d’un ton trop fier
regardent pas directement Dieu et notre salut, il est certain que la
comédie
en doit être ; et je ne trouve point mauvais qu’e
utiens qu’on ne leur en peut trouver un qui soit plus innocent que la
comédie
. » Cette analyse fidèle de l’apologie de la comé
innocent que la comédie. » Cette analyse fidèle de l’apologie de la
comédie
par Molière ne serait pas complète si j’omettais
qu’on a eu raison de nommer spectacles de turpitudes », et noter une
comédie
entièrement digne de censure, et qui n’est point
point du tout celle qu’il prétend défendre. Il nomme, à la fin, cette
comédie
perverse. C’est la comédie italienne, dont les co
rétend défendre. Il nomme, à la fin, cette comédie perverse. C’est la
comédie
italienne, dont les comédiens du roi, par plus d’
un grand prince (Condé) répondit : « La raison de cela, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion dont c
euvent souffrir. » La dénonciation est assez claire. Pour Molière, la
comédie
italienne — la concurrence — est manifestement l’
. Une trentaine d’années après la railleuse apologie de Molière, la
comédie
vit tout à coup arriver à son secours un théologi
rouver que l’on peut innocemment composer, lire, voir représenter des
comédies
. Cette dissertation, imprimée à la tête des pièce
Je m’étais, dit-il, naïvement, fait une idée métaphysique d’une bonne
comédie
, et je raisonnais là-dessus sans faire réflexion
dans la pratique, sont d’une autre. D’ailleurs, ne pouvant aller à la
comédie
, je m’étais trop fié aux gens qui m’avaient assur
réfutation nécessaire, et il écrivit les Maximes et réflexions sur la
comédie
, écrit solide et ardent, où frémit une indignatio
es apologistes pour les œuvres du théâtre, « croit condamner assez la
comédie
quand elle prive des sacrements et de la sépultur
e partage que Molière a voulu voir entre les Pères sur le sujet de la
comédie
n’existe pas. C’est ce que Bossuet démontre sans
, il faudra bannir du milieu des chrétiens les prostitutions dont les
comédies
italiennes ont été remplies, même de nos jours, e
pas son jugement, qui que vous soyez, vous qui plaidez la cause de la
comédie
, sous prétexte qu’elle se termine ordinairement p
ge. » J’ai lu, je ne sais où, que Bossuet, dans ses Réflexions sur la
comédie
, avait « rencontré » Molière. Ce passage, entre a
t dire, qu’il n’avait jamais entrevu cette prétendue malignité de la
comédie
dont il entendait parler, ni les crimes dont on
selon son souhait ; et c’est alors qu’il fut enivré du plaisir de la
comédie
, où il trouvait l’image de ses misères, la nourri
feu. Son exemple et sa doctrine nous apprennent à quoi est propre la
comédie
: combien elle sert à entretenir ces secrètes dis
à quelque chose de la mort, où l’on ne sent rien. Lorsqu’on blâme les
comédies
comme dangereuses, les gens du monde disent tous
’autres ruines. Sans faire un cours d’économie sociale à propos de la
comédie
, on peut entrevoir tout ce que le goût et l’habit
es amateurs de la sagesse incomparablement plus que la moralité de la
comédie
, d’ailleurs enveloppée et difficile à saisir. Il
st pas encore aimer le bien, et c’en est même l’antipode. Les grandes
comédies
de Molière sont tristes ; elles laissent dans l’â
orte le plus de préjudice à la morale publique, ou la tragédie, ou la
comédie
, ou l’opéra. Mais après avoir bien discuté, tous
point trouver de vertu. « La belle école, dit Cicéron, parlant de la
comédie
et de la tragédie tout à la fois ; ôtez-en tout c
e c’est surtout l’esprit de concurrence qui anime la chaire contre la
comédie
! Celte belle idée semble un produit naturel des
Nous avons déjà vu Bossuet aux prises avec Molière sur le sujet de la
comédie
en général, et ce livre a pour objet de comparer,
iens les plus relâchés, et il y aurait là la matière d’une très bonne
comédie
. On y trouve aussi cet avis aux gens de cour, un
parterre éleva la voix et cria : Courage, Molière, voilà de la bonne
comédie
! L’anecdote n’est pas authentique, mais il est c
, leurs ennemis déclarés. On leur fit entendre que tout l’objet de la
comédie
nouvelle était là et qu’en un mot, « Tartuffe con
r des accommodements. L’auteur allait chez les courtisans réciter sa
comédie
proscrite par les hypocrites ; quelquefois il all
enfin à me purger de cette imposture et à faire voir au publie que ma
comédie
n’est rien moins que ce qu’on veut qu’elle soit.
orte de guerre Molière a su faire à l’hypocrisie. La perfection d’une
comédie
n’est pas fout entière dans l’agrément du style e
d’une imbécillité parfaite ? Tel est le genre de contentement que la
comédie
de Molière procure à ces cœurs simples. C’est tou
és du grand siècle. Nous avons entendu Bossuet pour ce qui regarde la
comédie
en général. Nous allons maintenant donner la paro
iété sur le sens de l’œuvre, et nous livrera vraiment le secret de la
comédie
. VI. Défense de Molière. — Jugement de Bourdal
it entendre un membre de la Société des Gens de lettres : « Voici une
comédie
dont on fait beaucoup de bruit, qui a été longtem
olière continue : « Ils (les hypocrites) se sont tous armés contre ma
comédie
avec une fureur épouvantable. Ils n’ont eu garde
ux vrais dévots qu’il veut partout se justifier sur la conduite de sa
comédie
. » Il les conjure de tout son cœur, « de se défen
« Si l’on prend la peine, continue-t-il, d’examiner de bonne foi ma
comédie
, on verra sans doute que mes intentions y sont pa
s sentences ! et comme elles vont bien au fait du personnage et de la
comédie
! Tandis que pendant cinq actes le spectateur a s
se mêlait sans doute d’un peu d’autre chose que de bien vivre. Quelle
comédie
on ferait de son personnage ! Quel nouveau Tartuf
maxime ? » Nous avons déjà vu comment il allègue l’antiquité, « où la
comédie
tirait son origine de la religion et faisait part
cite l’exemple des Espagnols, « qui ne célèbrent guère de fêle où la
comédie
ne soit mêlée » ; il rappelle la Confrérie des my
e » ; il rappelle la Confrérie des mystères « dont on voit encore des
comédies
imprimées en lettres gothiques sous le nom d’un d
tes ressemblances entre les sentiments du martyr et le langage que la
comédie
fait tenir au dévot imbécile et au faux dévot. Ma
écoutons un autre de ces messieurs, à qui Molière n’a pu justifier sa
comédie
; cherchons avec Bourdaloue quel fruit on peut ti
t « sous un prince ennemi de la fraude ». Celte risible providence de
comédie
, dont tout coquin un peu madré sait se garer, Bou
il eut souvent l’éloquence de Démosthène, s’en était rapporté sur la
comédie
de Molière aux cris et aux déclamations d’une cab
ter la pureté de ses intentions et qui ne déclamaient enfin contre sa
comédie
que pour s’y être trop reconnus. Entre l’homme de
est l’homme, c’est l’humanité tout entière qu’ils trouvent dans cette
comédie
. Il y a parmi eux un certain nombre d’Allemands,
ité est au-delà. Elle est autre chose que médisante. Supposons que la
comédie
porte le titre indiqué plus haut, son vrai titre,
le premier de voir ces abstracteurs de quintessence chercher dans sa
comédie
une espèce d’apocalypse des destinées tragiques d
en possédons la preuve très certaine et très connue. Le Misanthrope,
comédie
froide, n’eut d’abord qu’un succès froid ; l’on d
fait ! L’auteur du Misanthrope reçut à son théâtre je ne sais quelle
comédie
du critique, et celui-ci devint l’ami de la maiso
et enfin, la licence que l’éditeur a prise de joindre ce travail à la
comédie
imprimée, fait assez voir que Molière n’y trouvai
t point ses intentions méconnues. Or, suivant le critique amadoué, la
comédie
du Misanthrope amoureux est « d’autant plus admir
endait donner la vraie vie à des êtres imaginaires. Que se propose la
comédie
? Elle veut peindre des passions qu’elle prétend
ntant le joug de la vérité, ils sentent une certaine aversion pour la
comédie
qui a, au contraire, une invincible pente à se je
amne et qui veut damner les autres, Molière a Voulu tirer un sujet de
comédie
, mais il a gâté en vain l’hypocrite et l’hypocris
muser que l’ignorant qui va devenir méchant. Voilà le bel idéal de la
comédie
absolument renversé. Cependant, pour revenir au M
t ni le rire ni la joie. Je défie qu’une âme pure puisse entendre une
comédie
de Molière sans en être assombrie, et qu’un espri
nture, ou des pecques et des raisonneuses, ou de fades accessoires de
comédie
qui viennent jouer l’éternelle scène du dépit amo
s, il les aime : Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là. La
comédie
du Misanthrope nous montre trois femmes : aucune
ontradiction de caractères, logiquement néanmoins, cette merveilleuse
comédie
où, nous dit-on, la haute raison et la grande âme
’humanité fréquentent peut-être une humanité qui s’est modelée sur la
comédie
, mais certainement cette comédie ne peint pas l’h
ne humanité qui s’est modelée sur la comédie, mais certainement cette
comédie
ne peint pas l’humanité. La raison de l’humanité
si nous l’en voulons croire, il l’a fait : « Il n’y a rien dans cette
comédie
qui ne puisse être utile et dont l’on ne doive pr
e à d’Alembert, sur les spectacles. 4. Maximes et réflexions sur la
comédie
. 5. C’était Molière. 6. Le titre de bouffon, q
u’ils nous doivent accorder. » (1er Placet au Roi, à l’occasion de la
comédie
de l’Imposteur). Dans le second placet, Louis XIV
et, sans douter des bonnes intentions de l’auteur, il défendit cette
comédie
pour le public, jusqu’à ce qu’elle fût entièremen
mémoire du grand honnête homme: "On prétend que Molière ayant. lu sa
comédie
chez une fille célèbre, qui, par un mérite rare,
bation, signée de Saurin, est de 1775), était en même temps auteur de
comédies
et censeur des livres. Celte dernière qualité exp
eul et subrogé-tuteur, Louis de Cressé, riche bourgeois qui aimait la
comédie
avec passion, et menait souvent son petit-fils à
s, de Nantes à Lyon, de Rouen à Montpellier. Signalons seulement deux
comédies
, en cinq actes et en vers, qui, malgré leur inexp
ation, s’écria, dit-on : « Courage, courage, Molière ! voilà la bonne
comédie
! » Sa conscience le lui disait aussi, s’il faut
raversées par des éclairs d’intuition qui les rapprochent de la haute
comédie
dont il est le père ? Mais si Pourceaugnac, Le Bo
u lieu de les imputer au genre humain. Le Misanthrope inaugure la
comédie
de caractères (1666) Tels furent les devancier
dicules, où ne fut esquissée qu’une manie passagère, elle inaugura la
comédie
de mœurs et de caractères, c’est-à-dire la peintu
rs40, n’oublions point que Le Misanthrope est peut-être de toutes ses
comédies
celle où il a mis le plus du sien. En effet, elle
re ce qu’il pense du sonnet d’Oronte : voilà son travers 44. » Si la
comédie
veut une fable, c’est donc en vain qu’on la cherc
’expliquer, par les impressions qu’il reçoit. La moralité de cette
comédie
. Justice distributive Quant à la leçon qui en
mpent tout à coup leurs digues, et que cet observateur attristé d’une
comédie
en dehors de laquelle s’isolait sa réserve dédaig
l’erreur de Rousseau. Il n’a pas vu que le principal moteur de cette
comédie
mélancolique était ce charmant et terrible amour
ui provient d’un excès de santé morale. Sans ce trouble momentané, la
comédie
n’existerait plus ; car c’est le germe qui produi
conséquent, l’honnête homme est ici hors de cause, et ne relève de la
comédie
que par ses défauts, par ses exigences insociable
ourgeois. Leurs prétentions valent leur costume : quand ils vont à la
comédie
, ils prennent des airs de connaisseurs, crient à
fiant dans sa faveur. Avant de soumettre aux regards de Louis XIV une
comédie
d’une telle portée, le poète dut pressentir les d
ression toute vive de ses souvenirs, il se borne à nous dire que « la
comédie
fut trouvée fort divertissante », et qu’on ne mit
léans, qui régalait Leurs Majestés. Bientôt après, le 29 novembre, la
comédie
« entière et achevée97 » eut le droit de se faire
e de l’Archevêque de Paris Toujours est-il que, le 5 août 1667, la
comédie
fut jouée, sous ce titre : L’Imposteur. Devenu M.
d Placet où il osait dire que tout Paris s’était scandalisé non de sa
comédie
, mais de l’interdiction qu’on en avait faite. Il
de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite
comédie
, soit publiquement, soit en particulier, sous que
e furent pas perdues pour la cause en péril : témoin la Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur datée du 20 août 1667. Si cette ha
losophes du dix-huitième siècle, quand ils se virent calomniés par la
comédie
de Palissot. En cela, ils étaient fidèles à une t
ec une impitoyable acharnement, dans ses Maximes et réflexions sur la
comédie
, lorsqu’il disait : « La postérité saura la fin d
n les supercheries d’un fripon nommé Montufar qui joue, lui aussi, la
comédie
de l’Humilité chrétienne pardonnant les injures.
le trouve, mais n’en garde pas moins toute son originalité. Cette
comédie
a comme un accent de colère Nous en avons pour
olère Nous en avons pour premier témoignage l’accent même de cette
comédie
dont l’intention est moins de nous amuser que de
bûches qui menacent notre sécurité, notre honneur même. L’action :
comédie
et tragédie Cette généreuse colère est l’âme d
nir que le sujet même du Tartuffe est trop sérieux pour convenir à la
comédie
. Nous reconnaîtrons volontiers qu’ici le rire fai
nde curieux de s’instruire, Molière a cru devoir prêter au Sage de la
comédie
une impartialité qui se garde de tout excès, hono
raison étrangère à tout préjugé127. Bref, Cléante est l’Ariste d’une
comédie
, qui, plus que toute autre, avait besoin de ce pa
I. Faits historiques Froideur du public. Préjugé contre la
comédie
en prose Quoi qu’en disent Grimarest, le biogr
l’exactitude était scrupuleuse, il n’est fait aucune mention de cette
comédie
avant le dimanche 9 septembre 1668. C’est alors s
ent à goûter une pièce qui leur semblait manquer aux lois de la haute
comédie
, parce qu’elle n’était pas écrite en vers. C’est
vanciers de Molière. Boisrobert. Larivey. L’Arioste. Lope de Vega. La
comédie
italienne Ce n’était point la première fois qu
emplie de foin137 ». Larivey fut mis aussi à contribution138. Dans sa
comédie
des Esprits, il exprimait, à la suite de Plaute,
il plaisant145. Mais il y a entre eux la distance qui existe entre la
comédie
de situations et la comédie de caractères. Dans L
entre eux la distance qui existe entre la comédie de situations et la
comédie
de caractères. Dans L’Aululaire, ce n’est pas le
ront pas de puiser l’inspiration147. II. Étude littéraire La
comédie
de caractères. Leçon universelle Dérouler les
ombe alors en de grossiers trébuchets. Si Valère a joué sans péril sa
comédie
d’intendant, c’est qu’il avait un complice dans l
té cruelle est précisément la leçon que Molière met en scène ; car la
comédie
, étant l’image de la vie, n’est pas plus édifiant
tive Les Femmes savantes, et tracer d’avance un léger crayon de cette
comédie
qui est une suite des Précieuses ridicules ? Il y
prose qui ouvre la carrière du poète avait été le germe de la grande
comédie
en vers qui la ferme. Toutes deux procèdent du mê
vous joue de la sorte », il aurait répondu : « Madame, j’ai vu cette
comédie
; elle est parfaitement belle, on n’y saurait tro
i ses jours, Trissotin vivra toujours. II. Étude littéraire
Comédie
de mœurs. L’action. Analyse du sujet. Sa logique.
Analyse du sujet. Sa logique. Le dénouement sort des caractères La
comédie
à laquelle il méritait de donner son nom fut un r
t donc pas moins l’admirer comme un des exemplaires parfaits de cette
comédie
pratique où le ridicule procède des caractères, e
La citation où figure Élomire (anagramme de Molière) est tirée d’une
comédie
intitulée Zélinde par un nommé de Villiers. Cette
« J’étais, dit Ménage, à la première représentation. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : Monsieur, lui
jart, âgée de dix-sept ans. Il en avait quarante. La Critique est une
comédie
d’un genre tout neuf. Le poète y répond aux injus
suit en prose ; et, comme le dit spirituellement un contemporain, la
comédie
n’a eu le temps cette fois que de chausser un seu
ans L’Impromptu, il plaide aussi pro domo sua. C’était le temps où la
comédie
ne paraissait à l’hôtel de Rambouillet qu’un genr
gémissait comme d’un scandale. Il voulait, lui, assurer son rang à la
comédie
près de la tragédie. 25. Ce mot, il ne l’entend
lait plus à Dorimène et Angélique qu’à Célimène. 42. Chapitre sur la
comédie
(Lettre à l’Académie). 43. Voilà le travers, don
. Fabre d’Églantine (1755-1794) donna en 1790 Le Philinte de Molière,
comédie
où le rire n’est qu’un ricanement, laissant trop
s. 74. Dont les menées servent à l’action. 75. C’est le titre d’une
comédie
de Mme Girardin. 76. C’est ainsi que Tartuffe ac
Il est très assuré, Sire, qu’il ne faut plus que je songe à faire de
comédie
si les Tartuffes ont l’avantage. » 108. Le premi
sans déraciner aussi le bon grain. » 114. Acte I, scène 5. 115. La
comédie
est plus à l’aise que l’Église pour faire la poli
aramouche ermite, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière ne disent mot de celle-ci. La raison d
l faut en croire Brossette, Boileau le jugeait trop tragique pour une
comédie
. La Lettre satirique sur le Tartuffe disait : « I
et M. le Légat, et MM. les Prélats ont beau donner leur jugement, ma
comédie
, sans l’avoir vue, est diabolique, et diabolique
analogues à ceux de la Onzième provinciale, et les transporte dans la
comédie
. 129. Cailhava, auteur dramatique (1731-1813) ;
la meilleure est Le Tuteur dupé, il composa un traité sur L’Art de la
comédie
. 130. Il y eut une lacune, du vendredi 21 septem
rre Larivey, et Cyrano de Bergerac (Le Pédant joué), avaient fait des
comédies
en prose. 133. Le préjugé qui repoussait l’emplo
e. 133. Le préjugé qui repoussait l’emploi de la prose dans la haute
comédie
fut si tenace que, cent ans après, en 1775, un so
de 1774 à 1814, 466 fois de 1814 à 1870. La première édition de cette
comédie
est datée de 1669. Elle parut en un in-12 de 150
Il s’était établi à Troyes, où il devint chanoine. Il est l’auteur de
comédies
facétieuses : Le Laquais, La Veuve, Les Esprits,
lio et Arlequin, valets dans la même maison. 141. On cite encore une
comédie
de Chevalier (1662) : Les Barbons amoureux et riv
leurs fils. 142. N’abusons pas de ces rapprochements. La plupart des
comédies
italiennes dont il est ici question furent des im
a pas voulu intituler sa pièce Avarus, comme il avait appelé d’autres
comédies
Pseudolus, Miles gloriosus. « Si les Grecs, dit M
i les Grecs, dit M. Benoist, avaient pu entrevoir ce que doit être la
comédie
de caractères, les Romains n’y pensaient pas. Cet
dit expressément : « Beaucoup de gens font des applications de cette
comédie
… ; mais M. Molière s’en est suffisamment justifié
e n’est pas la tenir : il faut conquérir le cœur. 184. C’est bien la
comédie
française par excellence, c’est-à-dire strictemen
réguliers en ont porté. M. de Molière a donc fait un grand nombre de
comédies
, tant en vers qu’en prose que l’on a partagées en
oir Le Malade imaginaire : et L’Ombre de Molière. On ajoute une autre
comédie
qui porte le titre du Festin de Pierre ; mais ell
ions de M. le cardinal de Richelieu, qui avait dessein de purifier la
comédie
, et de ne faire faire sur le théâtre que des leço
nt les marquis et les gens de qualité : les autres n’ont joué dans la
comédie
que la vie bourgeoise et commune ; et Molière a j
re des Humains, On reconnut le prix de sa Muse éclipsée. Toute la
Comédie
avec lui terrassée En vain d’un coup si rude es
açon à montrer aux gens. Voilà, dit M. Bayle4, les désordres dont les
comédies
de Molière ont un peu arrêté le cours. Car pour l
t laisser encore une fois à ceux que Dieu à choisis pour combattre la
comédie
et les comédiens le soin d’en faire voir les dang
our ses uniques juges. Le Père Rapin prétend, que l’ordonnance de ses
comédies
est toujours défectueuse en quelque chose, et que
, partie seconde des Réflex. sur la Poétiq. 11. Observation sur la
comédie
de Molière, intit. Le Festin de Pierre pag. 5, et
venir que ce système n’ait des grâces qui lui sont propres et dont la
comédie
écrite ne saurait se flatter. L’impromptu donne l
ix se marient toujours avec le propos au théâtre, tandis que, dans la
comédie
apprise, le mot que répète l’acteur est rarement
la commedia dell’arte était donc plus grand que celui produit par la
comédie
soutenue, et cela précisément à cause de la spont
ole. Cette lutte nous figure assez bien les différents procédés de la
comédie
régulière et de la comédie de l’art. Lorsque cell
e assez bien les différents procédés de la comédie régulière et de la
comédie
de l’art. Lorsque celle-ci vint s’installer en Fr
dont il avait le plus grand besoin ; elle enseignait l’action à notre
comédie
qui penchait naturellement vers la conversation e
s. « Dès sa jeunesse, dit Brantôme, elle aimait fort à voir jouer des
comédies
et même celles des Zanni et des Pantalon, et y ri
ois, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent à jouer leurs
comédies
dans la salle des États à Blois ; et leur permit
nche 19 mai, dit l’Estoile, les comédiens italiens commencèrent leurs
comédies
à l’Hôtel de Bourbon. Ils prenaient quatre sols d
t. Les acteurs français ne pouvaient lutter avec ces étrangers : « La
comédie
telle que ceux-ci la jouaient, dit Brantôme, étai
s, les Gelosi continuèrent pendant le mois de septembre à jouer leurs
comédies
, « par jussion expresse du roi, dit l’Estoile, la
Forsennato (membre de l’académie des Insensés, surnommé le Furieux),
comédie
récitée à Pise par les étudiants, pendant le carn
blic et les mœurs en France ont exercée sur les diverses phases de la
comédie
depuis Molière. La Société ne demande pas une rev
ion de l’influence qu’ont exercée à diverses époques les mœurs sur la
comédie
, et, accessoirement, la comédie sur les mœurs. »
e à diverses époques les mœurs sur la comédie, et, accessoirement, la
comédie
sur les mœurs. » Le travail que l’on va lire, co
quons aujourd’hui la publication. De l’influence des mœurs sur la
comédie
. Quand vous peignez les hommes, il faut les p
ns doute, et dans tous les temps, exercer une grande influence sur la
comédie
, puisque la vraie mission de celle-ci est en part
re. Cependant il est des époques où leur influence a été nulle sur la
comédie
. La cause principale en est peut-être dans la fau
manière d’être, ou les mœurs des hommes de leur siècle. Et, comme la
comédie
est de sa nature critique et satirique, on juge,
tableaux que nous mettrons en regard, pour ainsi dire, des meilleures
comédies
représentées pendant leur durée. Cette division s
des caractères, des ridicules et des travers du temps. Les premières
comédies
de Dancourt ne parurent qu’en 1687, quatorze ans
on ancienne licence. Ici, l’influence des mœurs se fait sentir sur la
comédie
. On n’était point encore à la Régence, mais on y
es environ avant sa prise de possession du gouvernement que parut une
comédie
dont le second titre seul atteste la décadence de
sans cesse à d’outrageants mépris. Chose singulière, les deux autres
comédies
de Destouches qui seules, avec Le Philosophe mari
fois la plus amère et la plus récréative, et le trait qui termine sa
comédie
est le coup de grâce porté à la race des traitant
s que l’introduction des personnages honnêtes est nécessaire dans les
comédies
, c’est surtout parce qu’elle donne aux auteurs un
onsiste. Deuxième période. Après ces écrivains remarquables, la
comédie
dégénère. La Chaussée et Marivaux, négligeant l’é
igeant l’étude des mœurs, s’ouvrent des voies nouvelles: l’un crée la
comédie
sentimentale, l’autre la comédie romanesque. Doué
nt des voies nouvelles: l’un crée la comédie sentimentale, l’autre la
comédie
romanesque. Doué d’un esprit observateur et fin,
ier, mais qui ne travaille que dans le faux. Avec Piron et Gresset la
comédie
se relève. La Métromanie n’offre aucune peinture
arable éclat du style, placent cet ouvrage au rang de nos plus belles
comédies
. Quels nobles sentiments l’auteur a prêtés à son
us pour livrer à époques fixes tels romans à tant la ligne, ou telles
comédies
moyennant fortes primes, attestent que si nos aut
nait pas surtout le regret qu’il exprima, dit-on, d’avoir composé des
comédies
; et le grand philosophe ne l’était pas assez pour
paraîtrait d’autant plus étrange que, s’étant essayé lui-même dans la
comédie
, il n’y réussit point. Sa pièce de Nanine, qui se
qui caractérise la fin du dix-huitième siècle, n’influe point sur la
comédie
de ce temps, et les Dorat, les Lanoue, les Demous
ssée et de Boissy. Mais Beaumarchais paraît, et bientôt il donne à la
comédie
une physionomie nouvelle, en l’animant de toutes
XVI et la République ne nous laissera que peu de choses à dire sur la
comédie
. Au milieu des graves événements et des péripétie
plus étranges, à côté de ces monstruosités, on voyait représenter des
comédies
gracieuses et galantes : Le Conciliateur, Les Fem
ouleversements politiques et sociaux ne peuvent être que fatales à la
comédie
, combien en revanche lui sont favorables celles q
s d’attaquer de quoi défrayer largement le théâtre. La plupart de ses
comédies
, dont les titres rappellent de brillants succès,
rd un autre auteur comique des plus recommandables, c’est Étienne. Sa
comédie
des Deux Gendres, qui lui ouvrit les portes de l’
a peinture des mœurs n’est pas un des moindres mérites de cette belle
comédie
; elle les reproduit fidèlement dans ses principa
nées, disons-nous, devait être, on le voit, éminemment favorable à la
comédie
. Examinons comment les auteurs dramatiques en fur
, de Picard; Le Folliculaire et Le Roman, de Delaville ; la charmante
comédie
de M. Samson, La Belle-Mère et le Gendre, et deux
e quelque caractère et des mœurs de l’époque. Mais il faut prendre la
comédie
partout où elle est, sans avoir égard à la dénomi
saierons de le démontrer, le genre de versification qui convient à la
comédie
. En fait de style comique, c’est encore à Molière
nsée, cette versification brillante nous semble moins appartenir à la
comédie
qu’à l’épître ou à la satire. Du reste, ce défaut
araît même presque entièrement dans L’Ecole des Vieillards, admirable
comédie
qui ne laisserait rien à délirer si l’on y trouva
n y cherche en vain. Quoi qu’il en soit, et malgré ses défauts, cette
comédie
est certainement l’une des plus belles qu’on ait
par des qualités toutes différentes. Néanmoins, si parmi les grandes
comédies
en vers il nous fallait assigner le rang que doit
les révolutions politiques et morales d’un pays à l’aide seulement de
comédies
, fidèle expression de ses mœurs. Si cette supposi
’il le signale, mais bien par des tableaux de grandes dimensions, des
comédies
en cinq actes accueillies favorablement sur la sc
, bien des travers actuels sont finement raillés dans cette charmante
comédie
. L’avidité de quelques-uns de nos honorables, ent
était emparée d’un bon nombre d’individus, lui fournit le sujet d’une
comédie
piquante, dont lé succès ne répondit pas au mérit
mme on sait, trop souvent substitué, dans ses ouvrages, le roman à la
comédie
, et c’est là surtout ce qui leur a valu le succès
e, dont le sujet cependant semblait être tout à fait du domaine de la
comédie
. Deux femmes ambitieuses, deux reines qui se disp
es, il y avait dans cette donnée les éléments suffisants d’une grande
comédie
. M. Scribe n’en jugea pas ainsi, et ; pour se con
au lieu d’une intrigue compliquée, faisait choix en général, pour ses
comédies
, d’une fable fort simple. Assurément ce n’était p
res du génie. Telle a été depuis Molière l’influence des mœurs sur la
comédie
. Il nous a semblé que le meilleur moyen de la con
aible influence, et souvent même n’en ont point exercé du tout sur la
comédie
. Dans son discours à l’Académie, M. Scribe en don
puissante autorité du nom et du talent de notre antagoniste. « Si la
comédie
était constamment l’expression de la société, di
plus horribles périodes de la révolution, on représente la gracieuse
comédie
des Femmes, et La Belle Fermière, en 93, pendant
ules, s’écria du fond du parterre : « Bravo ! Molière, voilà la bonne
comédie
! » Pourquoi cette sage et chaleureuse exhortatio
nt et cherchant sa route, n’avait précisément donné jusque-là que des
comédies
romanesques imitées des imbroglios italiens et es
re fois aux spectateurs ravis l’imitation d’un travers à la mode, une
comédie
vraie, où tous les personnages étaient des portra
la parfaite ressemblance. M. Scribe dit encore : « Je conviens que la
comédie
est plus près des mœurs que de la vérité historiq
rop commun par malheur à ceux qui travaillent pour le théâtre ; et la
comédie
romanesque, on le sait, est celle où l’on peut le
ujours ils provoquassent le rire à leurs dépens. « Si l’emploi de la
comédie
, dit-il, est de corriger les hommes, nous avons v
il fût possible de provoquer le rire. Molière dit encore : «Dans la
comédie
, il ne suffit pas de dire des choses qui soient d
heur il n’est pas un don de la nature; car sans lui le vrai but de la
comédie
ne saurait jamais être atteint. C’est pour avoir
rvoyés, qu’ils ont négligé l’étude des mœurs et se sont jetés dans la
comédie
romanesque, sentimentale et larmoyante. Molière e
qu’ils ont exercée sur les mœurs, quelles riches ressources offre la
comédie
. Son domaine n’est-il donc pas assez beau, assez
it être la constante étude des jeunes auteurs. Il a porté l’art de la
comédie
à son apogée, deux siècles de succès l’attestent,
rescrivant de rechercher l’influence que les mœurs ont exercée sur la
comédie
, la Société a entendu provoquer, ce sont les term
us dirai tout franc que cette maladie Partout où vous allez donne la
comédie
, Et qu’un si grand courroux contre les mœurs du t
u’une femme comme Elmire eût pu jamais descendre à jouer une pareille
comédie
? Cela n’était nullement supposable, et il a fall
avante et profonde combinaison des trois principaux personnages de sa
comédie
, par les passions et les vertus poussées à l’extr
e comique123, doit toujours être romantique, et le romantisme dans la
comédie
, c’est l’humour 124. Première contredanse
s le Banquet de Platon, qu’il appartient au même homme de traiter la
comédie
et la tragédie , et que le vrai poète comique es
jeté bas d’un coup de pied la barrière élevée par la nature entre la
comédie
et la satire. Alors, volant un houx dans le bois
ndigne contre les vices individuels, trop sérieux pour être joués. La
comédie
se joue de la folie universelle, trop folle et su
ant jusqu’à ce qu’ils s’amendent, ne cesse point de les flageller. La
comédie
pose sur la tête de l’Humanité une couronne de fl
une nation ou une époque est poétique, plus elle change facilement la
comédie
en satire. Moins une nation ou une époque est mor
e qui soit au monde, je veux dire la vie raffinée des salons168. — La
comédie
française n’est qu’une épigramme prolongée169.
trop170. L’Impromptu de Versailles est une belle chose171. Dans cette
comédie
unique, si je ne me trompe, sur le théâtre frança
pourri : L’humour est un Socrate en démence. § 35. Il faut dans la
comédie
que celui qui se joue lui-même paraisse manquer d
de Jean-Paul était pasteur. 151. Les Espagnols ont produit plus de
comédies
que les Français et les Italiens ensemble. Il y a
le théâtre Italien, seroit un défaut sur le nôtre. LES DEUX JUMEAUX,
Comédie
en cinq actes. ACTE I. Arlequin, que nous nomme
rôles, n’a qu’à passer bien vîte d’une coulisse à l’autre. De telles
comédies
sont fort bonnes sur un théâtre où tout est sacri
n marquées & non des grimaces ; sur un tel théâtre, dis-je, toute
comédie
, dans laquelle un seul acteur jouera, sans nécess
lui fasse la grace de la regarder comme une farce, ou bien comme une
comédie
épisodique. Je suppose pour un moment qu’on déter
reusement, je l’ai tout prêt. M. Palissot 35 donna le 7 Juin 1762 une
comédie
intitulée le Rival par ressemblance, ou les Mépri
mblance36. 35. Connu par le poëme de la Dunciade, & par quatre
comédies
remplies de détails très agréables. Sa derniere e
ce qu’il dit sous le nom de son éditeur. « La représentation de cette
comédie
eût été un des événements les plus singuliers de
oie fut inexprimable, & ils se proposerent tous d’applaudir cette
comédie
... On imagine aisément quelle eût été leur surpri
t en résulter. Ce moment alloit devenir pour le public l’époque d’une
comédie
plus piquante encore que la piece même, &c. »
ingulieres, je me fais un plaisir de lui apprendre que l’époque de sa
comédie
eût été encore plus piquante qu’il ne croit, si o
servent qu’à tromper un misérable esclave, acteur subalterne. Dans ma
comédie
, elles font la base, les principaux ressorts de l
s à la noblesse de sa naissance en s’adonnant au noble exercice de la
comédie
» ; il rappelle le succès que ces pièces ont eu p
ueil de Scala que les Gelosi jouaient à l’impromptu non seulement des
comédies
, mais encore des pastorales et des tragédies. Tou
comédies, mais encore des pastorales et des tragédies. Toutefois les
comédies
sont beaucoup plus nombreuses que les autres ; il
yale. Ces pièces étaient encore plus remplies d’extravagances que les
comédies
. Elles se passaient dans des contrées tout à fait
s là n’est pas le véritable intérêt du recueil de Flaminio Scala. Les
comédies
sont toutes en trois actes. Si elles étaient dial
rnes. » Tel est en effet l’aspect général du théâtre figuré dans les
comédies
imprimées avec vignettes au seizième siècle, aspe
ordinaire, au milieu de laquelle se déroulaient les événements de la
comédie
, c’était cette piazetta ou ce carrefour, doré de
est innamorata. Nous allons donner un aperçu de quelques-unes de ces
comédies
. Elles sont toutes précédées d’un argument qui co
avant la représentation ? Cela est très probable, à en juger par les
comédies
écrites dans lesquelles les prologues sont d’un c
lle épouse Cinthio. On voit que sur le théâtre des Gelosi et dans les
comédies
même, l’élément comique ne prévalait pas exclusiv
de la farce française : « Je puis dire avec vérité que la plus chaste
comédie
italienne est cent fois plus dépravée de paroles
ssion de Comedien, par l’invincible penchant qu’il se sentoit pour la
Comédie
b, toute son étude & son application ne furen
tude & son application ne furent que pour le theatre. Sa prémiere
Comédie
fut celle de l’Etourdi : il l’exposa au public da
rt à donner des Pieces qui eurent un grand succés. La derniere de ses
Comédies
fut Le malade imaginaire. Il en donna la quatriém
e, ou de peur de lui faire tort. Plusieurs personnes assûrent que ses
Comédies
surpassent ou égalent tout ce que l’ancienne Grec
nvention n’appartient pas à Moliere, & qu’il profita beaucoup des
Comédies
que les Italiens avoient jouées à Paris (F). On a
de Monsr. Menagei. Je ne sai si les Italiens trouvent à leur goût les
Comédies
de Moliere traduites en leur langue par un homme
. Au reste, ce que j’ai rapporté du panchant de notre Moliere pour la
Comédie
, se trouve avec de nouvelles circonstances dans u
(A) Et mourut le même jour.] Le principal personnage de la derniere
Comédie
de Moliere est un malade qui fait semblant d’être
’elle en fit un original. (B) Plusieurs personnes assûrent que ses
Comédies
surpassent ou égalent tout ce que l’ancienne Grec
. Au reste, il n’y a point de meilleure forge de nouveaux mots que la
Comédie
; car si elle produit quelque nouveauté de langag
res. (F) Quelques-uns prétendent – – – – qu’il profita beaucoup des
Comédies
que les Italiens avoient jouées à Paris.] La preu
car j’ai seulement à prouver qu’il y a des gens qui assûrent que les
Comédies
Italiennes représentées à Paris servirent d’origi
sse. A la vérité il a excellé dans ses Portraits, & je trouve ses
Comédies
si pleines de sens, qu’on devroit les lire comme
, & qui devroit être une regle inviolable, si l’on ne faisoit des
Comédies
que pour les faire imprimer ; mais comme elles so
nous que les frais des Comédiens sont grands, & que l’usage de la
Comédie
est de divertir le Peuple, aussi bien que le Séna
sera pourtant ce qu’elle doit être. (H) Son panchant – – – pour la
Comédie
se trouve avec de nouvelles circonstances – – – –
date le point de départ d’une nouvelle période dans l’histoire de la
comédie
italienne à Paris, c’est que ces acteurs commence
e commençant ainsi : Paye chopine, Ma voisine… Dans Le Théâtre sans
comédie
(Il Teatro senza commedie), pièce dont Cintio del
etourne pour ainsi dire : les Italiens nous imitèrent à leur tour. La
comédie
de l’art reprit alors à notre théâtre, et notamme
gasse ? À la vérité, il a excellé dans ses portraits et je trouve ses
comédies
si pleines de sens, qu’on devrait les lire comme
; mais L’Inavertito de Beltrame avait été la source commune et de la
comédie
française et du canevas italien. Il est vraisembl
vaincre que les traits de ressemblance qu’il présente avec la fameuse
comédie
sont d’abord tout à fait insignifiants, qu’en out
ell’arte y furent dénigrés, proscrits, par suite de l’influence de la
comédie
française, avec une rigueur qui ne fut dépassée q
il eut un très grand succès. Ce rôle redevint un des principaux de la
comédie
de l’art, et une série de mimes célèbres ont perp
ition de la troupe italienne, d’après « l’état de la dépense pour les
comédies
représentées devant Monseigneur le Dauphin, penda
imprimer dans son livre intitulé Le Roy glorieux au monde, contre la
comédie
de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. l
duquel on lisait, assurait-il : Le Roy glorieux au monde, contre la
comédie
de l’Hypocrite que Molière a faite et que S. M. l
u public. Montfleury fils et De Visé répondent à L’Impromptu par deux
comédies
. Portrait satirique de Molière acteur. Il engage
Beauval et de sa femme. Mot de Molière sur cet acteur. Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur justement attribuée à Molière. — 1
t. Réfutation d’assertions relatives à Corneille. Répétition de cette
comédie
- ballet à la salle du Palais-Royal. Son succès.
ot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre. Fauteuil de Molière à la
Comédie
française. Désorganisation de la troupe, à laquel
historiens du théâtre, « on commença à sentir qu’il était bon que les
comédies
fussent mieux composées, et que des gens d’esprit
était d’un esprit original, et avait des saillies très piquantes. Sa
comédie
du Pédant joué obtint assez longtemps les applaud
faire recevoir avocat. Voilà du moins ce qu’on lit dans une mauvaise
comédie
de Le Boulanger de Chalussay, Élomire 10 hypocon
mptait alors un assez grand nombre. Cette troupe, après avoir joué la
comédie
par amusement, la joua par spéculation. Elle donn
s règles à l’exécution, et je me suis fortifié en allant souvent à la
comédie
. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. — Mon
er : « Jean-Baptiste Molière, acteur distingué et excellent auteur de
comédies
, était venu à Vienne. Boissat lui témoignait beau
vait conduire des femmes de distinction et des jeunes personnes à une
comédie
que Molière avait composée. Deux ou trois de ces
encement de 1653, à Lyon, où fut représentée pour la première fois la
comédie
de L’Étourdi. La pièce et les comédiens obtinrent
dame de Calvimont dont il s’était épris, et qui aimait encore plus la
comédie
que le prince. « Aussitôt qu’elle fut logée dans
hant à quel moyen recourir pour se consoler, il fit jouer chez lui la
comédie
. » Du reste Daniel de Cosnac cherche à détruire «
, ce fut la rencontre de Molière et de messieurs les Béjart. Comme la
comédie
a des charmes, je ne pus si tôt quitter ces charm
ces charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la
comédie
et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait d
usieurs personnes de cette cour des présents considérables…, comme la
comédie
avait assez d’appas…, je suivis encore Molière ju
s regrets pour la perte des premières. L’intrigue de ces deux petites
comédies
a bien quelques traits de ressemblance avec celle
urs billets aux députés de cette compagnie pour les faire entrer à la
comédie
sans rien payer, dans l’espérance de retirer quel
és, et de faire payer, si bon leur semble, les députés qui iront à la
comédie
; l’assemblée ayant résolu et arrêté qu’il n’y se
ement reçu, que toute la cour y applaudit, et encore plus à la petite
comédie
, qui fut celle du Docteur amoureux. Cette comédie
re plus à la petite comédie, qui fut celle du Docteur amoureux. Cette
comédie
, qui ne contenait qu’un acte, et quelques autres
ère main… Comme il y avait longtemps qu’on ne parlait plus de petites
comédies
, l’invention en parut nouvelle, et celle qui fut
t l’hôtel de Bourgogne, les seuls où l’on eût l’habitude d’aller à la
comédie
; aux arrivants furent dévolus les jours extraord
« Mesdemoiselles Béjart, Du Parc, De Brie, Hervé. » Molière, dans la
comédie
, était acteur parfait ; tous les témoignages cont
our être monté sur la scène avant l’âge de quinze ans, jouait dans la
comédie
les pères et les seconds valets, et dans la tragé
ne foule de rôles, mais elle tenait l’emploi, fort important dans les
comédies
de ce temps-là, de première soubrette. Les Histor
rc jouait les princesses dans la tragédie ; elle jouait aussi dans la
comédie
les seconds rôles d’amoureuse. Elle joignait enco
r dans la province, où cette caravane comique se trouvait alors, deux
comédies
en cinq actes et en vers. Une telle entreprise du
e succès est plus que suffisamment justifié par la supériorité de ces
comédies
sur celles du répertoire d’alors ; il pourrait l’
tourdi, ce fut le tour du Dépit amoureux, et il ajoute : « L’Étourdi,
comédie
du sieur Molière, passa pour nouvelle à Paris, eu
pour chaque acteur soixante et dix pistoles. » — « Le Dépit amoureux,
comédie
du sieur Molière passa pareillement pour nouvelle
ais payés. Si nous insistons autant sur le produit des deux premières
comédies
de Molière, c’est que nous en voulons tirer la co
ut pas une garantie suffisante de l’accueil que ces sortes de petites
comédies
pouvaient attendre du public, soit par tout autre
e les quinze cent quarante livres27 que lui valut le produit des deux
comédies
, et ce qui le prouve surabondamment, c’est que da
enter : ainsi l’on y venait par coutume, et sans dessein d’écouter la
comédie
, et sans savoir ce qu’on y jouait. » On doit se
e pour toutes les deux. Le discours qu’il vient faire à l’issue de la
comédie
a pour but de captiver la bienveillance de l’asse
ment de déplaire aux comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la
comédie
, ne nomme ni auteur ni acteurs, et, quoiqu’il n’a
’affiche portait : Cinna et Les Précieuses ridicules. L’annonce d’une
comédie
nouvelle et l’innovation d’un spectacle composé d
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main : “Monsieur, lu
’écria du milieu du parterre : Courage, Molière ! voilà la véritable
comédie
! Ce mot, qui est devenu le jugement de la postér
ore vu confier aucune œuvre nouvelle, ni comique ni tragique. Pour la
comédie
, elle pouvait varier son répertoire avec les deux
et invétéré qui provoqua le second manifeste de Molière, l’admirable
comédie
des Femmes savantes ? On devine bien cependant qu
Répétons-lui avec le vieillard du parterre : Courage ; voilà la bonne
comédie
! À partir de ce succès, si le nom de Molière con
s « en visite », comme on disait alors, c’est-à-dire à aller jouer la
comédie
dans une fête particulière, se vit, à dater de ce
aître d’hôtel ordinaire du Roi, et si le grand Condé, qui envoyait la
comédie
chez elle, lui rendait des soins, ce ne pouvait ê
re Molière n’avait recouru à ce genre de publicité pour aucune de ses
comédies
, et peut-être n’aurait-il pas songé à faire alors
ilence et de ne pas retourner voir la pièce. Le second titre de cette
comédie
, celui qu’on lui donnait et qu’on lui donne encor
ajesté, il n’avait pas cru qu’il fallût entrer en considération de la
Comédie
pour avancer le dessein du Louvre. La méchante in
s merveilles par un lien commun, Fouquet pria Molière de composer une
comédie
qui comportât de nombreux divertissements ; ils f
ait alors dans sa quarante-quatrième année. Après un pas de ballet la
comédie
commença, et La Grange, qui faisait Éraste, se tr
t plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la
comédie
; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jad
es de ce ballet, et l’avis fut de les jeter dans les entr’actes de la
comédie
, afin que ces intervalles donnassent le temps aux
ux que l’on put, et de ne faire qu’une seule chose du ballet et de la
comédie
». On voit par ce passage que Molière est l’inven
heures. » Et le Roi eut la satisfaction, à la représentation de cette
comédie
donnée à Fontainebleau le 25 du même mois, d’y vo
ière d’exécuter ce travail, qui certes eût pu servir de poétique à la
comédie
. Peut-être nous eût-il révélé le secret de son ar
le succès de la pièce de Molière, le prince dit dans son Traité de la
comédie
et des spectacles, qui ne fut publié qu’un an apr
rrivée au commencement de 1666 : « Il faut avouer de bonne foi que la
comédie
moderne… commence présentement à céder à une immo
du second acte de L’École des femmes, qui est une des plus nouvelles
comédies
. » Si elle avait eu pour résultat d’apprendre en
agréable de théâtre ? Le marquis d’aujourd’hui est le plaisant de la
comédie
, et comme dans toutes les comédies anciennes on v
d’aujourd’hui est le plaisant de la comédie, et comme dans toutes les
comédies
anciennes on voit toujours un valet bouffon qui f
u sourire aux deux seuls passages un peu plaisants que renferme cette
comédie
: l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir d
savons pourquoi, L’Impromptu de l’hôtel de Condé. Il prétendit que la
comédie
de Molière n’était qu’un « impromptu » longtemps
ndre maître d’une excessive volubilité de prononciation. Mais dans la
comédie
, son art infini dissimulait ce défaut autant que
embla tenir à demeurer neutre. Ou y donna bien Les Amours de Calotin,
comédie
de Chevalier, acteur de ce théâtre ; mais l’auteu
le prince de Conti, se faisant dévot, se signait alors en lisant les
comédies
de son ancien condisciple, son frère, le grand Co
e Versailles. Vainement encore a-t-on vu Montfleury fils intituler sa
comédie
L’Impromptu de l’Hôtel de Condé, comme pour faire
à ce même moment faisait bien voir par une saillie qu’à ses yeux les
comédies
de Molière étaient faites pour les spectateurs dé
rôleur de la bouche avec leur collègue Molière, parce qu’il jouait la
comédie
, qu’ils le lui témoignaient d’une manière offensa
le pour le temps. Molière, qui dans le commencement recevait pour ses
comédies
une somme une fois payée, à cette époque était ré
sa compagnie. Ce poète avait été chargé de composer pour la cour une
comédie
qui comportât des danses et des divertissements.
plupart de ses faiblesses, le cachet de sa grandeur. « Quoique cette
comédie
ne soit pas une des meilleures de Molière, a dit
oubles de son salon, que son esprit universel a lui-même inventés, la
comédie
des Fâcheux ». Le lendemain 12, le soir également
soir également, Sa Majesté fit jouer les trois premiers actes d’une «
comédie
nommée Tartuffe, que le sieur de Molière avait fa
rites…, qui fut trouvée fort divertissante ». Le mardi 13, on joua la
comédie
du Mariage forcé, « puis le Roi prit le chemin de
bien voir que les ennuis qui lui étaient réservés à l’occasion de la
comédie
à laquelle il travaillait en ce moment, commencèr
ir eu la bonté de déclarer qu’« il ne trouvait rien à dire dans cette
comédie
», qu’il croyait cependant devoir défendre de pro
au-légers de sa maison militaire étaient en possession, d’entrer à la
comédie
sans payer, d’où il suivait que le parterre se tr
l avait demandé à Sa Majesté un ordre pour les empêcher d’entrer à la
comédie
; que la troupe serait toujours ravie de les rece
e Roi dussent favoriser ces misérables contre eux ; que d’entrer à la
comédie
sans payer n’était point une prérogative que des
étendu à tort que depuis ce moment la maison du Roi n’entra plus à la
comédie
sans payer. Le même abus et des désordres encore
i durablement la religion de l’autorité sur tous les dangers de cette
comédie
, que dix-sept ans plus tard, en 1682, Vinot et La
ailles avec sa troupe pour y jouer, le vendredi 12 juin, « Le Favori (
comédie
nouvelle de mademoiselle Des Jardins), dans le ja
l’acharnement dont il fit preuve contre la même profession dans cette
comédie
et dans plusieurs de celles qui la suivirent, eut
e des médecins et de leur ignorance, il attaqua dans une autre de ses
comédies
, Le Malade imaginaire, et cette confiance aveugle
et de son naturel. « Molière, dit Boileau, lui lisait quelquefois ses
comédies
; et il m’assurait que lorsque des endroits de pl
qui furent joués dans la même année que L’Avare, il s’écria : « Cette
comédie
est excellente, et ceux qui s’en moquent méritera
yeurs de Molière redoublèrent étrangement, car Monseigneur allait aux
comédies
suivi de son gouverneur. Le dénouement fut rare ;
e, se sentit si obligé qu’on l’en eût cru l’objet, qu’au sortir de la
comédie
il envoya chercher Molière pour le remercier. Mol
prince de Condé, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
du Tartuffe, ne disent rien de celle de Scaramouc
e Scaramouche ? — La raison de cela, répondit le prince, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
e, pour la sécurité de sa conscience, sur le danger prétendu de cette
comédie
, partagèrent ses dispositions favorables ; mais l
d’un libelle publié en 1665, ayant pour titre : Observations sur une
comédie
de Molière intitulée Le Festin de Pierre. Nous en
il s’est acquise ; il faut tomber d’accord que, s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce ; et, quoiqu’i
a bouche fait souvent pitié sur le papier ; et l’on peut dire que ses
comédies
ressemblent à ces femmes qui font peur en déshabi
ême un tartuffe achevé et un véritable hypocrite… Si le dessein de la
comédie
est de corriger les hommes en les divertissant, l
it fait raillerie de Jupiter, et défendit aux femmes d’assister à ses
comédies
, plus modestes que celles de Molière. Théodose co
l permit donc, avant son départ pour l’armée de la Flandre, que cette
comédie
fût soumise au jugement du parterre, mais en y me
riste, il est vrai, de l’avoir inventée. « On avait fait à Madrid une
comédie
sur l’alcade : il eut le crédit de la faire défen
des théâtres de cette ville, sous le nouveau nom de L’Imposteur, une
comédie
très dangereuse, et qui est d’autant plus capable
otre diocèse de représenter, sous quelque nom que ce soit, la susdite
comédie
, de la lire ou entendre réciter, soit en public,
de notre diocèse de représenter, lire ou entendre réciter la susdite
comédie
, soit publiquement, soit en particulier, sous que
t assister à la représentation ou lecture de la susdite ou semblables
comédies
. Donné à Paris sous le sceau de nos armes, ce onz
hagrin, et que souvent on lui avait entendu dire, en parlant de cette
comédie
: « Je me suis repenti plusieurs fois de l’avoir
e-là, représenta d’une manière satisfaisante certains personnages des
comédies
de notre auteur, notamment Thomas Diafoirus du Ma
u parlement, on vit paraître, à la date du 20 août, une Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, qui dut nécessairement être très
uit, tout le long de l’année on n’entendrait pas Dieu tonner. » Cette
comédie
obtint un succès des plus grands, constaté par vi
Parc. Le 25 mai 1668, on joua au théâtre du Palais-Royal la première
comédie
critique et parodie à laquelle une tragédie eût j
le front d’en profiter plus longtemps, et, dût-on ne trouver plus ma
comédie
si belle, je fais conscience d’exposer davantage
eorge Dandin. Le 18 juillet, un des jours de la fête, cette charmante
comédie
obtint les suffrages des courtisans, qui virent l
pour aplanir tous les obstacles qui pouvaient nuire à l’accueil de sa
comédie
, se trouva cependant forcé de faire une démarche
manda en grâce de lui donner une heure, voulant, dit-il, lui lire une
comédie
et la soumettre à son jugement. Le confrère du ma
l s’en montra le plus chaud prôneur : tant est vrai ce qu’a dit de la
comédie
l’auteur de l’Art poétique : Chacun, peint avec
l exposa aux yeux du public le tableau des vilenies d’Harpagon. Cette
comédie
fut froidement accueillie dans sa nouveauté ; auj
le sort de celle-ci ; mais l’allégation est complètement fausse. Une
comédie
en cinq actes et en prose n’était pas alors une c
farce et le comique de second ordre, voulaient lui interdire la haute
comédie
comme au-dessus de ses moyens, embarrassés pour m
ce qu’annoncerait l’orateur, le poète n’a fait que le peindre ; et la
comédie
de Molière n’est autre chose que cette morale en
erçait contre lui, avait bien, plusieurs fois, fait représenter cette
comédie
à Chantilly, et tout récemment encore le 20 septe
lques changements de l’une à l’autre représentation. La Lettre sur la
comédie
de l’Imposteur, dont nous avons déjà parlé, sert
onnera peut-être d’intervertir l’ordre des temps en parlant ici d’une
comédie
en un acte et en vers qu’un anonyme fit paraître,
nt nous prenons ici la défense. Dans ses Maximes et réflexions sur la
comédie
, l’orateur chrétien, réfutant l’opinion de ceux q
die, l’orateur chrétien, réfutant l’opinion de ceux qui regardent les
comédies
comme innocentes, s’écrie avec colère : « Il fau
ions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les
comédies
de Molière, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi
en lui, que d’assertions calomnieuses à l’égard de la plus morale des
comédies
! » Voilà quel fut le sort du Tartuffe, que tant
out vêtement. « Molière, ajoute Guy Patin, veut, dit-on, en faire une
comédie
ridicule, sous le titre du Médecin fouetté et le
ns à son silence sur sa mésaventure. Au mois de janvier 1670 parut la
comédie
d’Élomire hypocondre ou Les Médecins vengés, que
strer ici, c’est la constitution de la première pension servie par la
Comédie
, le retour de Baron et les débuts de Beauval et d
teux. Il est naturel de croire que le Roi dit à l’auteur de faire une
comédie
où deux princes se disputeraient en magnificence
ais-Royal. La troupe de Molière avait repris depuis 1660 une ancienne
comédie
intitulée Don Quichotte ou Les Enchantements de M
iennes n’avaient point voulu paraître en public ; ils chantaient à la
comédie
dans des loges grillées et treillissées ; mais on
es de M. Harpin, receveur des tailles, premier acte d’hostilité de la
comédie
contre la finance86, et de M. Thibaudier, type éb
je le pressentais, que votre nom ferait honneur à l’apothicaire de ma
comédie
; on parlera longtemps de vous, monsieur Fleurant
n sur l’enseigne d’un sellier, et nous trouvons sur le Registre de la
Comédie
, à la date du 14 décembre 1679 : « Payé à M. Loya
énie La terre après le trépas À ceux qui pendant leur vie Ont joué la
comédie
, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots à la voiri
çu le sacrement de confession dans un moment où il venait de jouer la
comédie
. L’archevêque ne s’exécuta qu’à moitié ; car il n
s le jour de sa mort, en remplissant le rôle d’Argan. Cette charmante
comédie
continua d’attirer la foule. Mais quelques-uns de
été rendue publique par l’impression, ce qui valut peu après à cette
comédie
une reprise de trente-sept représentations conséc
imitable dans la manière dont il soutenait tous les caractères de ses
comédies
, mais qu’il leur donnait encore un agrément tout
était quelquefois écouté avec autant de plaisir qu’en avait donné la
comédie
. Il produisait chaque jour quelque trait nouveau
t lui imprimer, l’admirable ensemble, la perfection auxquels, dans la
comédie
, il l’avait fait arriver. Nous nous sommes bornés
rès l’avoir attendue une partie de la journée, se rendit le soir à la
Comédie
, malgré les instances de la duègne, qui semblait
enté, La Fausse Clélie. Thomas Corneille y fit aussi allusion dans sa
comédie
de L’Inconnu, et la présence de mademoiselle Moli
suivant l’expression de cet acteur, un buste du fondateur de la vraie
comédie
, du père et de l’ami des comédiens. En 1818 une f
ule avait été ameutée pour outrager son cercueil. Un sociétaire de la
Comédie
, M. Régnier, fit appel à l’administration de la v
n qui renversa le faux goût avant les Satires ; posa les règles de la
comédie
avant l’Art poétique ; la ramena à son véritable
date du 18 janvier 1664, jour de la première représentation de cette
comédie
, porte : « Pièce nouvelle de M. de Brécourt. » —
voir, et qu’Elle en fit Son divertissement durant les entractes de la
comédie
qu’on représentait devant Elle. » C’est un comédi
de Molière de 1682. 22. Extrait des receptes et des affaires de la
Comédie
depuis Pasques de l’année 1659, appartenant au si
par les éloges que lui donnent l’annonce et l’affiche. On ne joue la
comédie
que trois jours de la semaine pour donner quelque
t il adopte tous les ouvrages ? » (Préface des Véritables Précieuses,
comédie
en un acte, en prose, par Somaize, non représenté
isent merveilleusement aux libraires du Palais, puisqu’à peine… cette
comédie
achevée d’imprimer, de Luyne, Sercy et Barbin, ma
. le cardinal Mazarin, qui était malade dans sa chaise. Le Roi vit la
comédie
incognito, debout, appuyé sur le dossier de ladit
mille livres. » La Grange ajoute en marge : « Nota que le Roi vit la
comédie
incognito, et qu’il rentrait de temps en temps da
ritable Critique de l’École des femmes et la Critique de la Critique,
comédie
non représentée, achevée d’imprimer le 4 août 166
le : la conduite du duc de La Feuillade va le prouver. 49. Zélinde,
comédie
(par De Visé), sc. vii, p. 61 ; Paris, 1663, in-1
II, sc. vi. 57. Molière avait fait dire en effet à Du Croisy, de la
comédie
annoncée : « Monsieur, elle est affichée sous le
e : « Les Suisses iront dimanche à Notre-Dame, et le Roi a demandé la
comédie
pour eux à Molière ; sur quoi M. le Duc a dit qu’
ur le procureur, 20 livres ». 65. Lettre sur les Observations d’une
comédie
du sieur Molière intitulée le Festin de Pierre. P
te du 11 de mars 1665, et signé Justel. » 68. Observations sur une
comédie
de Molière, intitulée le Festin de Pierre, par le
gnac, ce qu’on n’avait jamais dit, avait vengé Molière de la méchante
comédie
d’Élomire hypocondre du Limousin Le Boulanger de
rcha à venger ses compatriotes de Monsieur de Pourceaugnac, car cette
comédie
fut jouée le 6 octobre 1669, tandis qu’Élomire hy
nt pour cela qu’ils ne devinrent pas immédiatement des personnages de
comédie
. Ce n’est que plus tard que plus libres, plus avi
: « Nous tâchons d’amuser notre cher cardinal. Corneille lui a lu une
comédie
qui sera jouée dans quelque temps (Pulchérie), et
e plaît, paroissant ainsi par rapport à vous, afin de continuer cette
comédie
; & par rapport à Alcmene, afin qu’elle soit
’est de l’or. Colibiscus, au Public. Oui, Messieurs ; mais de l’or de
comédie
, dont on engraisse les bœufs en Barbarie, qui cep
ais si vous voulez, Messieurs, témoigner que notre troupe & cette
comédie
vous ont contentés, je vous prierai pour demain60
en ville. Cependant, si vous voulez donner votre approbation à cette
comédie
, je vous prie de venir tous souper chez moi, d’au
oient tout uniment aux spectateurs de passer la porte. L’Avare cornu,
comédie
en 5 actes, de François Chappuis, finit par ces d
core fort ridicule qu’on s’adresse au spectateur pour lui dire que la
comédie
est finie. C’est apparemment la coutume où l’on a
De la Casa con dos puertas aqui la comedia acaba, ici est achevée la
comédie
de la Maison à deux portes. Dans l’autre le valet
674, put encore la connaître. Cependant on lit en tête d’Il Postumio,
comédie
publiée par Flaminio Scala à Lyon en 1601, un son
Mort et les Esprits follets. La Ferinda vaut un peu mieux : c’est une
comédie
chantée, une sorte d’opéra-comique, dans lequel s
Médicis. Cette pièce est divisée en trois actes : le premier est une
comédie
, le second une pastorale, et le troisième une tra
des masques bien étranges, même à côté des masques fantastiques de la
comédie
italienne. « Après une suite d’aventures compliqu
ns doute ces personnages n’avaient appartenu qu’accidentellement à la
comédie
de l’art. La comédie de l’art fut en décadence su
ges n’avaient appartenu qu’accidentellement à la comédie de l’art. La
comédie
de l’art fut en décadence sur le théâtre des Fede
, dans lesquelles tous les genres se confondaient, remplacèrent et la
comédie
et la pastorale, et l’opera musicale proprement d
mmentaires que vous désirez ne se trouvent-ils pas dans mon Art de la
Comédie
? « Oui, mais épars, mais confondus avec ce que v
à vous occuper uniquement. « Détachez par extrait de votre Art de la
Comédie
, tout ce qui concerne l’homme immortel que le fau
e, je vous garantis qu’ils voudront juger à leur tour votre Art de la
Comédie
, et que vous n’aurez peut-être pas des critiques
, de ne jamais oublier, que dans un ouvrage entièrement consacré à la
comédie
et à l’homme qui en perfectionna l’art, tout, gén
d-père maternel le mène au spectacle : dès ce moment, le destin de la
comédie
semble s’unir à celui de Pocquelin ; la comédie e
ment, le destin de la comédie semble s’unir à celui de Pocquelin ; la
comédie
et Pocquelin sortent en même temps de l’enfance.
aperçoit, ou ce qu’il devine, loin de lui faire perdre le goût de la
comédie
, sert à le ranimer journellement. Ici, quelques h
s l’année 1645, se mêler à des jeunes gens qui s’amusaient à jouer la
comédie
, d’abord sur les fossés de Nesle, ensuite au quar
able de L’Étourdi est entièrement calquée sur celle de L’Inadvertito,
comédie
italienne, composée par Nicolo Barbieri, dit Belt
Nous savons, le lecteur et moi, d’où Molière a tiré le fond de sa
comédie
, nous avons indiqué ses diverses imitations, nous
au moins inutile. Le genre. — J’entends tous les jours mettre cette
comédie
au rang des pièces d’intrigue, et c’est à tort qu
intrigue, sans l’adresse de Mascarille à tout renouer. Voilà donc une
comédie
, véritablement dans le genre mixte, puisque l’int
si gaie ! elle pétille de tant de traits ! On trouve même dans cette
comédie
une quantité de tirades qui auraient pu valoir à
et qui ne l’a pas perfectionné par l’étude, doit renoncer à jouer la
comédie
, les pièces de Molière surtout ; il est du petit
ou à ceux qui le ravalent au talent du singe et du perroquet. Dans la
comédie
de L’Etourdi, toutes les coupures que la traditio
incroyable. La scène de Métaphraste, acte II, est tirée du Déniaisé,
comédie
de Gillet de la Tessonière. Un pédant appelé Panc
vraisemblable que dans la province on les ait seulement exagérés ? La
comédie
des Précieuses parut pour la première fois sur le
dans Les Véritables Précieuses et dans Le Procès des précieuses, deux
comédies
de sa façon ; en vain il finit par mettre la pièc
ler ce que nous avons adoré, et adorer ce que nous avons brûlé. » La
comédie
des Précieuses est un petit chef-d’œuvre d’un bou
ct, devina notre auteur : Courage, courage ! Molière, voilà la bonne
comédie
. De la tradition. On a vu que Molière, vo
jamais sur parole. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, est tiré d’une
comédie
italienne en cinq actes, intitulée : Il Ritratto,
no cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire. Dans mon Art de la
Comédie
, j’ai fait connaître en entier l’ouvrage italien,
supportable dans le genre sérieux : il sauvait ce désagrément dans la
comédie
, par la vérité avec laquelle il exprimait un sent
pour son compte, mais pour servir les fredaines de son frère. Dans la
comédie
de Molière, Léonore, qui jouit d’une honnête libe
des fils si déliés qu’ils ne sauraient enlever à la pièce le titre de
comédie
à scènes détachées ; mais pouvant servir de modèl
radoucirent et prièrent Molière de donner bien vite une nouveauté. La
comédie
de L’École des femmes parut à Paris le 26 décembr
ur répéter, que Molière, de son vivant, les avait soufferts. Dans une
comédie
où les monologues sont en très grand nombre, ils
ersonnes difficiles, ou celles qui affectent de l’être, n’est pas une
comédie
, mais un dialogue ; c’est au lecteur à répondre e
us dans une pièce, d’un acte surtout, pour mériter d’être appelée une
comédie
? Le lecteur a sans doute remarqué aussi que Moli
ouvait écrire la moindre bagatelle sans l’animer par le piquant de la
comédie
, par la peinture des ridicules à la mode. Nous y
leur dicta de fort mauvais ouvrages. Devisé crut se signaler par une
comédie
en un acte et en prose, où, pour mettre les femme
es femmes : Et femme qui compose, en sait plus qu’il ne faut. Cette
comédie
, ou plutôt cette plate satire, n’eut pas les honn
Le Portrait du peintre, ou la Contre-Critique de l’École des femmes,
comédie
en un acte et en vers, de Boursault, qui avait cr
re ? Relisez la pièce, hommes superficiels, et vous verrez que jamais
comédie
ne donna plus de leçons utiles ; il y en a pour t
, les Hauteroches, les De Villiers ne sont pas morts ! L’auteur de la
comédie
des Philosophes et du poème de la Dunciade, dit,
joute : « Boursault y est nommé par son nom, la licence de l’ancienne
comédie
grecque n’allait pas plus loin ; il eût été de la
essaya les trois premiers actes du Tartuffe ; et le dernier jour, la
comédie
du Mariage forcé fut représentée, non comme nouve
39. C’est Arlequin, faux brave qui a fourni la première idée de cette
comédie
. Précis du canevas. Arlequin prétend que p
d’art ; et d’après son jugement, toujours peu sûr quand il s’agit de
comédie
, plusieurs personnes regardent la pièce comme une
e. Dom Juan, ou le Festin de Pierre. Diverses imitations d’une
comédie
de Tirso de Molina enrichissaient depuis longtemp
plus fortement dessiné que celui de Dom Juan. Le titre. — Ceux de la
comédie
espagnole annoncent, l’un le caractère du princip
: mes amis, mes chers amis, soupons, je vous en prie, sans parler de
comédie
. — Tu as raison, ma toute belle, rien de plus mau
igne leur contrat de mariage, en croyant ne faire qu’un dénouement de
comédie
. Lisez la pièce de Molière. Sentiment sur l
orum, periisse. D’après ce que nous venons de voir, voilà encore une
comédie
qui, grâce à quelques larcins de bonne prise, pui
le principal personnage ; regarde-t-on comme la catastrophe de cette
comédie
, le moment où Célimène et Alceste se quittent ? E
u danger où la réputation de Molière semblait être exposée, que cette
comédie
aurait bientôt un succès éclatant. » De la tr
’amuser et non pour s’instruire, n’avait pu saisir les finesses d’une
comédie
moins propre à exciter la grosse joie qu’à faire
prouver le contraire, en avouant qu’il en avait pris l’idée dans une
comédie
de Larivey. Une femme y chante : Ma bouteille, s
coup de choses au Medico Volante, dont nous avons déjà parlé. Dans la
comédie
italienne, Arlequin, sous l’habit de docteur, int
ommencer ? Après la représentation des trois premiers actes de cette
comédie
, qui eut lieu, comme nous l’avons dit, à la sixiè
Molière ne doit rien aux Italiens ; je l’ai prouvé dans mon Art de la
Comédie
: tout est à lui dans son chef-d’œuvre, si nous e
; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! c’était l’auteur d’une
comédie
en cinq actes ; il me prie d’entendre sa pièce, e
Amphitryon. Les ressemblances sont une mine si féconde pour la
comédie
, que toutes les nations ont un59 Amphitryon sur l
modèle, et peut-être le désespoir des auteurs qui voudront écrire la
comédie
en vers libres. Les caractères. — L’amant latin
général thébain avec la même magnificence ? » L’Avare. Cette
comédie
, l’un des chefs-d’œuvre de Molière, fut jouée san
r des lazzis ; la française, au contraire, va vivifier le reste de la
comédie
, en portant maître Jacques à se venger de l’inten
ais par contagion. George Dandin, ou le Mari confondu. Cette
comédie
parut à Versailles avec des intermèdes, le 18 jui
par conséquent, la morale de la pièce, oui, la morale, il est peu de
comédies
, je pense, qui en présentent une plus utile à l’h
riompha de la fausse dévotion, de la crédulité et de la politique. La
comédie
du Tartuffe fut jouée à Chantilly, chez le grand
oème sur le Val-de-Grâce. C’est en plaçant cet ouvrage à la suite des
comédies
de Molière, qu’on a accrédité l’idée où l’on est
udissant à la justesse de cette réponse, voyons jusqu’à quel point la
comédie
de Pourceaugnac en est digne. Cette pièce, comme
farces de Molière, a dit Voltaire, ont des scènes dignes de la bonne
comédie
. » Délivrons M. de Pourceaugnac de quelques suiss
e l’imitation. « Le roi, a-t-on écrit, ayant donné le sujet de la
comédie
, désirait que deux princes rivaux y régalassent,
— Nous venons de le juger71. Le Bourgeois gentilhomme. Cette
comédie
fut jouée à Chambord, le 14 octobre, et à Paris,
eut la bonté de dire à Molière : « je ne vous ai point parlé de votre
comédie
à la première représentation, parce que j’ai appr
e, faibles, crédules, impatients, colères, se rapprochent de la bonne
comédie
, et servent à contraster avec les Pères nobles.
peu de temps pour se livrer aux charmes de la composition ; aussi, la
comédie
des Femmes savantes fut-elle plus de quatre ans s
ès. La première fut jouée le 11 mars. Voici sans doute encore une des
comédies
que Molière devait avoir projetée, quand, après u
Femmes savantes ; il faut venir à leur secours. Desmarets a, dans sa
comédie
des Visionnaires, une extravagante nommée Hespéri
es détails que je me suis permis à ce sujet, en composant L’Art de la
Comédie
; mais je puis en extraire ce qui suit : « Voir
Critiques à réfuter. Parmi les critiques qu’on se permet contre la
comédie
des Femmes savantes, on distingue celles-ci : Le
da bien de faire son éloge. Voltaire, dans ses observations sur les
comédies
de Molière, article des Femmes savantes, ajoute,
personnes qui se montraient les plus contraires à ses désirs. Dans la
comédie
dont nous parlons, Trissotin, croyant Henriette s
ereux de rester au-dessous, plus dangereux encore d’aller au-delà. La
comédie
des Femmes savantes est une des pièces où la plup
enthousiasme à l’ecclésiastique envoyé pour le dissuader de jouer la
comédie
, refuse aujourd’hui ses bons offices à un jeune h
ant lui depuis plusieurs années, et ordonna à Molière de composer une
comédie
qui enchaînât tous ces différents morceaux de mus
e danse. Molière composa, pour cette fête, La Comtesse d’Escarbagnas,
comédie
en prose, et une pastorale ; ce divertissement pa
ère l’ayant supprimée ; mais il en détacha La Comtesse d’Escarbagnas,
comédie
en un acte, qu’il fit paraître à Paris, avec succ
ain, et que Molière, pour s’en venger, la joua, non seulement dans sa
comédie
de La Comtesse d’Escarbagnas, mais qu’il composa
de moi. Voici tout ce que j’ai pu recueillir concernant le père de la
comédie
, pendant son séjour dans nos délicieux parages. I
urg, pour indemniser Molière qui était allé avec sa troupe y jouer la
comédie
. Poitevin de Saint-Cristol. Lisez la pièce d
Molière ? « Je demande encore si les comédiens qui retranchent de la
comédie
de Molière le rôle de Harpin, ne sont pas des bar
e à alcôve ? « Je demande enfin comment Champfort, auteur de quelques
comédies
et d’un éloge de Molière, qui lui a valu la palme
e-ballet, à cause de ses intermèdes éternels, et que nous appellerons
comédie
, parce que les intermèdes lui sont tout à fait ét
olière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute
comédie
. » N’aurait-il pas mieux fait de dire : Le Malade
ginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute
comédie
, on en trouve qui se rapprochent de la farce ? En
dante, pour ne pas nuire à ce précieux unisson, jadis le charme de la
comédie
française, et que nous voulons rétablir ? — Vous
t-il pas à redoubler de gaîté ? mais faites mieux : j’ai fréquenté la
comédie
dans le temps de sa gloire ; j’étais un des pilie
non contente d’avoir tué l’Opéra, finira par jouer le même tour à la
Comédie
? Je me ravise, et, jusqu’à nouvel ordre, placez-
es interrogations, de quelques réponses analogues à l’art de jouer la
comédie
, le président pose un bonnet sur la tête du récip
sacrement de confession dans un temps où il venait de représenter la
comédie
, monsieur le curé de Saint-Eustache lui refuse la
ie La terre après le trépas À ceux qui, durant leur vie, Ont joué la
comédie
, Pourquoi ne jette-t-on pas Les bigots à la voiri
aine qui n’ait son exposition, son intrigue, son dénouement comme les
comédies
de Molière, et pas une comédie de Molière, qui n’
on intrigue, son dénouement comme les comédies de Molière, et pas une
comédie
de Molière, qui n’ait un but moral comme les fabl
mbre 1799, le croirait-on ? Laporte, fils de l’ancien souffleur de la
comédie
française, Lenoir et moi, voilà les seuls spectat
en prendre tout ce qui pourra m’être utile. 5. Boulanger, dans une
comédie
pitoyable intitulée Les Comédiens vengés, nous di
itut national y tient ses séances publiques. 11. Voyez L’Art de la
Comédie
, troisième volume. 12. Préville, dans un de ces
out cas, je ne veux parler, je ne parlerai, dans cet ouvrage, que des
Comédies
de Molière, un acteur peut n’y être pas bon et br
belle, et rendre le spectateur moins sévère. 24. Voyez L’Art de la
Comédie
, volume premier, page 309. 25. À la suite d’une
bien amené » ; ce sont ses propres mots dans ses observations sur les
comédies
de Molière. (Voyez l’article de L’École des maris
ependant, lorsqu’ils annoncèrent, il y a vingt-sept ans, L’Assemblée,
comédie
destinée à célébrer la centenaire de Molière, ils
ateurs, les historiens de Molière, disent : « huit jours après que la
comédie
du Tartuffe eut été défendue, on représenta devan
drais bien savoir pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière, ne disent mot de celle de Scaramouche
mouche ? ; à quoi le prince répondit, la raison de cela, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
n voulait comparer à leur maître, il fit sentir, que si le père de la
comédie
n’était plus de mode dans le pays qui le vit naît
le aime davantage. 85. Parmi les mille épitaphes, les élégies, les
comédies
dans lesquelles Molière fut loué après sa mort, b
lière, mais aussi parce qu’elle offre un type assez remarquable de la
comédie
italienne39. Les personnages sont : Pandolfo, pè
s sont : Pandolfo, père de Lelio et de Virginia. — (Pantalon dans la
comédie
improvisée.) Ricciardo, père de Fabio. — (Rôle é
ve ), et les engage à s’en retourner chez eux après avoir applaudi la
comédie
. L’Interesse, par la complication de l’intrigue
e, de Gros-René et de Marinette. Ces scènes ne se trouvent ni dans la
comédie
de Nicolo Secchi, ni autre part. C’est là ce qui
parvenues, plus d’une, sans doute, avait son point de départ dans la
comédie
de l’art : ainsi, ce Docteur amoureux, dont Boile
», raconte Loret, c’est à-dire dans les conditions habituelles de la
comédie
impromptu. La troupe de Molière, qui avait fait s
bonne préparation au repas qui les attendait au sortir du théâtre, la
comédie
se terminant alors vers sept heures du soir. Moli
Cailhava l’a traduit, est certainement d’une date plus récente que la
comédie
de Molière : cela se reconnaît aux seuls noms des
e ou tuteur ; il ressemble, sous ce rapport, aux derniers venus de la
comédie
de l’art, à Beltrame, à Trufaldin. D’où venait ce
actère du rôle : il devait faire paraître encore Sganarelle dans cinq
comédies
, à savoir : L’École des maris, Le Mariage forcé,
as dans la route où il marche rapidement. Après avoir eu recours à la
comédie
de l’art, au, moins pour la trame du Cocu imagina
art, au, moins pour la trame du Cocu imaginaire, Molière demande à la
comédie
soutenue une pièce du genre dit héroïque, Dom Gar
’aurait recouru que pour le nom du principal personnage, car toute sa
comédie
est dans la comédie italienne. Il est difficile,
pour le nom du principal personnage, car toute sa comédie est dans la
comédie
italienne. Il est difficile, si l’on n’a pas l’œu
ession de son génie : désormais il fera encore plus d’un emprunt à la
comédie
italienne, il lui empruntera une situation, une s
Montfleury a créé le jeu de la tragédie, Molière a crié le jeu de la
comédie
; mais tandis que Montfleury donnait des échasses
ière ; au Musée à peine un portrait de Molière, dans le tableau de la
comédie
; à la Bibliothèque bien peu de livres du xviie
de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le Théâtre français, toute la
Comédie
italienne. Une seconde bonne fortune ne fut pas m
ier, auprès de la comtesse d’Escarbagnas. » D’Assoucy qui courait la
comédie
en action, comme Molière courait pour jouer la co
qui courait la comédie en action, comme Molière courait pour jouer la
comédie
, raconte ainsi son voyage avec la troupe : « Ce
e plus, ce fut la rencontre de Molière et de MM. les Béjart. Comme la
comédie
a des charmes, je ne pus si tût quitter ces charm
es charmants amis ; je demeurai trois mois à Lyon, parmi les jeux, la
comédie
et les festins, quoique j’eusse bien mieux fait d
Qui tous les jours ont six ducats, La musique et la
comédie
, À cette table bien garnie,
je résolus de faire encore une tentative, et pour cet effet, comme la
Comédie
avait assez d’appas pour s’accommoder à mon désir
scène des Napolitains et des Siciliens, et enfin, le dénouement de la
comédie
de l’Avare, fondé précisément sur les événements
lière, lui donna çà et là des scènes toutes faites dans ses premières
comédies
. Voici l’acte de baptême de la première fille de
er appartenait-il à Joseph Béjart, ou bien n’était-ce qu’un écuyer de
comédie
? Selon Jal, Joseph Béjart était huissier au trib
ment les vers. Selon la tradition elle a fait représenter deux de ses
comédies
en courant la province. Le registre de La Grange
ait née comédienne, elle était née pour jouer un premier rôle dans la
comédie
humaine. Elle avait été touchée au front du rayon
attendait, mais la maison de Molière avait faim. Tout est triste à la
comédie
en cette dernière année : le 17 février, Madelein
étui, prisé trente sols, ci… xxxs. Vous voyez que la seringue de la
comédie
faisait bonne figure chez les comédiennes. Nous e
contenter de l’opinion de sa servante. Passe encore à la scène où la
comédie
est en action, mais pour ouïr seulement une coméd
à la scène où la comédie est en action, mais pour ouïr seulement une
comédie
sans la voir, il faut d’autres juges pour réconfo
s, il faut en constater deux : une avec Molière, une avec Racine : la
comédie
et la tragédie. La Fontaine s’arrêta aux bagatell
ransport de jalousie, il l’aurait étouffé. Je crois fermement à cette
comédie
, Molière jouant celui qui soupire toujours pour c
a le vent. Son esprit n’emportait pas son cœur vers les vanités de la
comédie
; il semble au contraire que son cœur entraînait
que de simples bourgeois gentilshommes, un des tableaux de sa fameuse
comédie
? Geneviève Béjart ne garda pas longtemps son pre
i était devenu pompeusement, le sieur de Ville-Aubrun, un vrai nom de
comédie
. Elle convola en secondes noces pour épouser ce J
ractes de la guerre les gentilshommes ne dédaignaient pas de jouer la
comédie
. Ce fut une mode, ce fut une bouffée. On appelait
abstenir d’icelle. » Icelui et icelle n’est-ce pas un joli titre de
comédie
? Suivons : « Autrement qu’ils seraient contrain
urvu. » On enlevait toutes les filles de comédiens par amour pour la
comédie
— même la fille de Molière qui joua son jeu tout
erneuil. Elle était actrice de la troupe du Marais et avait quitté la
Comédie
avant la démolition de ce théâtre15. C’est une de
petite culotte. « Judith de Nevers, dite Guyot, après avoir quitté la
Comédie
, fut longtemps à la porte pour recevoir les bille
loyales. Il était si simple de garder ce trésor dans le trésor de la
Comédie
française avec ce célèbre registre de La Grange :
élèbre registre de La Grange : Extrait des receptes et affaires de la
Comédie
depuis Pasques de l’année 1659, appartenant au si
roy. Édouard Thierry a très bien dit que c’était le livre d’or de la
Comédie
française tenu par son véritable greffier d’honne
s des austères censeurs du théâtre disait-on : « si vous condamnez la
comédie
, condamnerez-vous un homme comme M. de La Grange
lets étaient des élèves. On ne voit guère alors d’autre école pour la
comédie
, et, du reste, à Paris aussi bien que dans les tr
dit-il, ce fut la rencontre de Molière et de MM. les Béjart. Comme la
comédie
a des séductions, je ne pus quitter sitôt ces cha
ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la
comédie
et le festin, quoique j’eusse bien mieux fait de
t en prison : « Eh bien ! dit le poète, je ferai des tragédies et des
comédies
. » Au bout d’un an il fut libre d’aller jouer ses
e, se sentit si obligé qu’on l’en eût cru l’objet, qu’au sortir de la
Comédie
il envoya chercher Molière et lui dit que s’il av
viendrait bientôt la maison de Molière, la plus illustre maison de la
comédie
, de la tragédie et du drame. Qui pouvait croire q
feu tout â coup à tant de chefs-d’œuvre inattendus, à ces immortelles
comédies
qui depuis trois siècles sont l’orgueil du théâtr
s l’attrister par un pédantisme misanthropique. Il savait que dans la
comédie
il faut des rieuses. On ne vit jamais jouer plus
ent de joie et de regret qu’elle revint en 1680 au vrai théâtre de la
comédie
, quand les deux troupes se réunirent. Celle qui n
en 1704, il y avait donc trente-quatre ans que Mlle Beauval jouait la
comédie
à Paris ; c’était déjà quelque chose, et comme el
Du reste, l’intérieur de ces deux comédiens était bien une autre
comédie
. Si le mari était silencieux, la femme faisait br
s. Elle créa le rôle à l’emporte-pièce, en femme qui comprend bien la
comédie
des ridicules. On pouvait lui dire qu’elle était
oisième dessous, c’est-à-dire dans les troisièmes rôles, tragédies ou
comédies
. Quand elle était au théâtre du Marais, elle dit
qu’il avait chez lui, et à qui il lisait, disait-il, quelquefois ses
comédies
, et il m’assurait que lorsque des endroits de pla
hrope montre à Boileau en lui disant qu’il lui lisait quelquefois ses
comédies
, la servante que Brossette nomme Laforest, comme
en trouve la preuve dans le registre des dépenses journalières de la
Comédie
française, tenu par La Thorillière. » Sous la dat
eur des Précieuses ridicules : « Bravo, monsieur de Molière, voilà la
comédie
! » X. Mlle de La Thorillière Mademoisell
ils furent si heureux que Thérèse oublia, le lendemain, d’aller à la
Comédie
. Après la lune de miel de l’amour, une lune de qu
es comme toutes les lunes, elle entraîna Dancourt à jouer lui-même la
comédie
. Mais ce jour-là, quand ils quittèrent leur parad
e Guénégaud, le « vendredi, 10e jour de juin 1689. »Le registre de la
Comédie
française pour l’année 1689 porte, à cette date,
Malade imaginaire. Jouée quelques jours après cette date funèbre, la
comédie
verra ses recettes augmentées d’un tiers, et Le M
Dieu, dans sa bonté, voulant donner au genre humain le plaisir de la
comédie
, créa Molière et le laissa tomber sur terre en lu
e fièvre d’hier, semble avoir rencontré la pierre d’achoppement et la
comédie
a retrouvé la pierre philosophale : c’est déjà là
de son temps et de son pays. « Il a fait aussi plus d’un emprunt à la
comédie
espagnole ; mais avec quel art infini il a su fra
s, et les faire se mouvoir dans une action nouvelle ! De même pour la
comédie
italienne qu’il avait eu occasion d’étudier sur l
e l’œuvre de Molière embrasse tout, depuis la simple farce jusqu’à la
comédie
, qui atteint chez lui des proportions tragiques ;
e, il vaut mieux donner ici le texte même de cette délibération de la
Comédie
et de cette correspondance. Ce sont documents à c
nération profonde que nous devons avoir pour le fondateur de la vraie
comédie
, et qui n’est pas moins recommandable à nos yeux
ouver cette idée, qui est très décente et très noble de la part de la
Comédie
. Croyez-vous avoir la pluralité parmi vos camarad
credi prochain, nous donnerons Tartuffe, suivi de L’Assemblée, petite
comédie
en un acte, faite à l’occasion de la centenaire d
ux ou satiriques, élégies ou chansons, verselets, scènes détachées de
comédies
inachevées ou de farces comme Le Maître d’école,
par le créateur de la tragédie française à celui qui allait créer la
comédie
humaine. On ne songe qu’avec respect à ces entret
de Pourceaugnac que ce mariage avec une coquette qui joue si bien la
comédie
et ment avec une telle audace et un tel sourire,
roulement incessant de railleries et d’esprit. Le monde bariolé de la
comédie
italienne court à travers ces scènes comme des mi
langue impérissable et jeune ! Et cela date de deux siècles ! Et les
comédies
contemporaines les plus applaudies et les plus fa
nées à peine ! Quel étonnement ! On croirait voir, en comparant telle
comédie
célèbre à cette fantaisie de Molière, un dessin d
vieux refrain de canotiers retrouvé dans les échos de Bougival. Cette
comédie
ensoleillée, L’Étourdi, donne exactement l’impres
interpréter Nicomède devant le roi, la première fois qu’il jouait la
comédie
à Paris. Plusieurs années auparavant, « quelques
ues bourgeois » et lui s’étaient, nous l’avons vu, avisés de jouer la
comédie
entre compères. Molière, mordu par l’amour du thé
aut, Cyrano-Bergerac. Avec ce dernier, il avait esquissé déjà quelque
comédie
, et plus tard, lorsqu’il emprunta un mot devenu c
res complètes. L’Étourdi, imité de l’Inadvertito, ouvre la marche des
comédies
que la postérité a recueillies, mais avant L’Étou
par force, Gorgibus dans le sac, Le Grand Benêt de fils, et certaine
comédie
en trois actes, Joquenet ou les vieillards dupés,
ments dispersés des œuvres inédites de Molière, par exemple, de cette
comédie
inconnue de L’Homme de cour, — son chef-d’œuvre,
uisait Lucrèce comme Victor Hugo a traduit Lucain ? Qu’est devenue la
comédie
du Docteur amoureux, et celle du Maître d’école,
fort honnêtes hommes. » Le Tartuffe lui fut inspiré peut-être par la
comédie
de l’Arétin, Lo Ipocrito, et il est certain que L
pour se mettre bien avec sa nouvelle hôtesse, lui donna un billet de
comédie
, celle-ci s’en servit avec joie, parce qu’il ne l
ntre le médecin, pour se venger de lui, fit en cinq jours de temps la
comédie
de L’Amour médecin, dont il fit un divertissement
chiviste aux Archives nationales, le récit des désordres arrivés à la
Comédie
du Palais-Royal, le 13 janvier 1673, pendant une
grande âme altérée d’amour et accablée de douleur. IV. Les grandes
comédies
Il est trois œuvres où Molière me semble avoir
imagine-t-on le courage qu’il fallut à Molière pour achever une telle
comédie
en présence des ennemis qu’elle lui suscitait ? J
és que reçut Molière ? Il avait achevé les trois premiers actes de sa
comédie
. On les donne, tels quels, avant même que le déno
nt chaque jour ? On eût bien étonné ses compagnons en assurant que sa
Comédie
humaine restera comme la plus puissante des œuvre
quelle l’auteur passe du plaisant au tragique, puis ramène au rire la
comédie
qui s’éloigne vers le drame, — et quel drame ! —
la personnification des deux sentiments qui divisent le monde, et la
comédie
, cette fois, nous présente, dans leur antagonisme
blason. Aussi bien Molière devait-il payer cher de telles audaces. La
comédie
de Dom Juan n’était pas représentée depuis six se
lant : « Il faut tomber d’accord, dit-il, que s’il réussit mal à la
comédie
, il a quelque talent pour la farce, et quoiqu’il
e cette pipe à fumer qu’on lui jeta à la tête un jour qu’il jouait la
comédie
. Il y avait aussi les injures morales, plus insol
Pendant ce temps, l’envie continuait à l’accabler de ses satires. Une
comédie
, jouée en 1669, au théâtre du Marais ou à l’hôtel
sentation de sa pièce. Et puis ce prétendu original de cette agréable
comédie
ne doit pas se mettre en peine, s’il est aussi sa
i en 1873.) On a reproché à Molière qu’il donnait des farces pour des
comédies
; et ceux qui examinent si une pièce qui les fait
spectateurs avait pris goût pour l’auteur, et plus de gens vont à la
comédie
pour rire qu’il n’y en a pour admirer. » Certes.
de L’École des maris. Un ennemi violent, Baudeau de Somaize, dans sa
comédie
des Véritables Précieuses (Jean Ribou, 1660), se
’École des femmes, et soutenait avec plus ou moins d’esprit que cette
comédie
était une tragédie, et la preuve c’est que « le p
de, ou la Véritable Critique de l’Ecole des femmes. L’auteur de cette
comédie
est peut-être Jean Donneau de Visé, je ne saurais
s apercevoir La Fontaine ? Or, voici ce que dit de Molière dans cette
comédie
de Zélinde un personnage, Argimon, un marchand :
es encore que railleuses, n’est pas plus vivant que ce fragment d’une
comédie
oubliée. Mais de tous les portraits de Molière, p
r que Molière, qui, auteur dramatique, introduisit la réalité dans la
comédie
, acteur, ait voulu l’introduire aussi dans la tra
de, sans qu’on s’en pût offenser, et les peignait au naturel dans des
comédies
qu’il composait encore avec plus de succès qu’il
nté la manière de mêler des Scènes de Musique et des Ballets dans les
Comédies
, et il avait trouvé par là un nouveau secret de p
voulant donner aux Gens de l’autre vie Le plaisir de la
Comédie
, Ayant pour faire un choix longtemps délibéré,
ntéressants pour sa biographie : « Non seulement, il jouait bien la
comédie
, mais encore il savait bien la faire jouer. » « S
llustre Théâtre, fils de bonne bourgeoisie entraîné par le goût de la
comédie
. Jouait Gros-René dans Le Dépit amoureux et dans
e (Paris, Thierry, 1682). — Représenta nombre de personnages dans les
comédies
de Molière, entre autres Valère dans L’École des
gogne ; Scarron le goûtait fort ; il ne joua qu’un seul rôle dans les
comédies
de Molière, le rôle du vicomte de Jodelet dans Le
ntait à la fois les reines dans la tragédie et les soubrettes dans la
comédie
. Hervé-Aubry (Geneviève Béjart), sœur des Béjart
ée vers 1643, morte le 30 novembre 1700. Elle ne joua, sans doute, la
comédie
qu’après son mariage qui eut lieu le 20 février 1
ais voulant de la Mort ainsi que de la Vie Être l’imitateur, dans une
comédie
; Pour trop bien réussir il réussit fort mal ;
onnage, Il excellait surtout à faire le cocu ; En lui seul, à la
comédie
, Tout à la fois nous avons vu L’origina
jardière n’est autre que notre confrère, M. Louis Lacour, éditeur des
comédies
de Molière et de maintes œuvres classiques. Et ce
la fontaine Molière (Moniteur universel du 25 mars 1838). 9. Cette
comédie
de L’Assemblée fut imprimée : L’Assemblée, comédi
1838). 9. Cette comédie de L’Assemblée fut imprimée : L’Assemblée,
comédie
en vers, avec l’apothéose de Molière, ballet héro
aul Lacroix, avec cette autre désignation : Le Centenaire de Molière,
comédie
en vers et prose, en un acte, par Artaud ; suivie
s ce titre : L’Apothéose de Molière, ou l’Assemblée des acteurs de la
Comédie
de Bordeaux ; comédie-vaudeville (Bordeaux, Veuve
pièces de circonstance, inspirées par l’anniversaire de Molière, une
comédie
de M. Samson : La Fête de Molière (Odéon, 15 janv
tait mort Tabarin, assassiné par un gentilhomme. 25. Molière et la
Comédie
italienne. 26. Vie de Moliere, dans l’édition d
celles-ci, L’École des femmes, une incomparable, cruelle et charmante
comédie
, où Arnolphe égale Othello. 33. Je cite ce mot q
n théâtre, ce lui était un sujet de haranguer pour le premier jour de
comédie
. » (Marcel.) 40. Le Mercure galant, soit dit en
ercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette
comédie
des Femmes savantes, qui a valu à Molière le repr
n de Molière. — La postérité, malgré la déclaration de l’auteur de la
comédie
, a confondu Cotin avec Trissotin. 41. Il faut c
is bien ici. 45. Voyez Élomire hypocondre, ou les Médecins vengés,
comédie
par M. Le Boulanger de Chalussay, avec une notice
Introduction Je viens vous avertir que la
comédie
sera bientôt prête, et que dans un quart d’heure
la scène, de même que dans ses Nuits ou dans Rolla ; qu’est-ce qu’une
comédie
qui s’ouvre par le chant d’un chœur : « Doucement
ractère nécessaire du génie comique, et sur l’essence éternelle de la
comédie
. Vous faites comme notre amoureux de tout à l’heu
’une vraie beauté ! » Est-il donc impossible de concevoir un genre de
comédie
où le poète, loin de disparaître derrière ses per
élicat du bouffon de cour. Est-il impossible de concevoir un genre de
comédie
où le poète, loin de peindre la réalité comme ell
constitution politique aux habitants de l’air ? Non, un tel genre de
comédie
n’est point inconcevable ; il est possible, puisq
e — le dénouement d’une tragédie ne doit pas faire rire — celui d’une
comédie
ne doit pas faire trembler. Tout cela est sûr, et
e confession. Il est temps de faire paraître les acteurs de ma petite
comédie
. Je vais, suivant la règle de l’école dogmatique
es, avec toutes les grâces de Térence* et le feu de Plaute*. Dans ses
comédies
de caractères, comme le Misanthrope, le Tartuffe,
emmes savantes, c’est un philosophe et un peintre admirable. Dans ses
comédies
d’intrigues, il y a une souplesse, une flexibilit
f dans l’expression, aussi moral qu’aucun des trois. Peut-être que la
comédie
n’est nulle part aussi parfaite que chez lui. Ari
roit de s’en offenser. Enfin s’il s’agissait de se faire l’idée d’une
comédie
parfaite, il me semble qu’aucun des comiques anci
assette, ce n’est qu’un trait d’avarice de plus, sans lequel toute la
comédie
ne laisserait pas de subsister. L’action comique
s règles à l’exécution, et je me suis fortifié en allant souvent à la
comédie
. — Et avez-vous du bien ? lui dit Molière. —Mon p
er à cette lutte le fait que Molière a eu quelque peine à accepter la
comédie
comme le seul genre qui lui convînt, et que, dans
epter la comédie comme le seul genre qui lui convînt, et que, dans la
comédie
même, il n’a déployé toute l’étendue de ses riche
ne sorte de comique n’y rentre pas. Pour n’en citer qu’un exemple, la
comédie
peut exciter sans doute cette espèce de rire que
tendues et plus sérieuses, telles que L’Étourdi et Le Dépit amoureux,
comédies
excellentes pour l’époque, mais plus faibles pour
d’intrigues soit nnon seulement favorable, mais nécessaire, c’est la
comédie
. La plaintive élégie peut s’abriter partout; il y
ue naîtra peut-être dans quelque cité ignorée de la province. Mais la
comédie
est malaisément provinciale. Il y eut des poètes
d’une civilisation raffinée et brillante. Il faut des contrastes à la
comédie
, et où donc y en a-t-il plus que dans ces villes
droits Dont il n’ait le rebut aussi bien que le choix. D’ailleurs la
comédie
, qui a déjà tant de peine à se ménager dans les g
s qu’on n’y aurait pas vus depuis deux ou trois générations. Aussi la
comédie
, pour rester actuelle, s’y fait-elle insaisissabl
i crier ce vieillard du parterre : « Courage, Molière, voilà la vraie
comédie
. » Des Précieuses au Tartuffe, c’est-à-dire du c
e, passant tour-à-tour, selon les exigences du moment, de cette haute
comédie
qui fait réfléchir autant qu’elle fait rire à la
sse de son cœur allait croissant. La vie de Molière ressemble à cette
comédie
d’Aristophane, où, au commencement, le général La
es discussions de principes et toute une polémique littéraire mise en
comédie
. Vous savez le rôle que joua l’hôtel de Rambouill
que je vis dès lors l’effet qu’elle allait produire. Au sortir de la
comédie
, prenant M. Chapelain par la main: « Monsieur, lu
, à dose moyenne, il l’eût volontiers laissé passer. La lecture de la
comédie
héroïque intitulée Don Garcie de Navarre, écrite
tion du goût qui s’opéra au XVIIe siècle. Dans Don Garcie de Navarre,
comédie
héroïque, dont le sujet fut emprunté par Molière
le plus des règles, et qui les savent mieux que les autres, font des
comédies
que personne ne trouve belles. DORANTE. Et c’est
, où ils veulent assujettir le goût public, et ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
il faut en dire notre pensée, quoique jeté en l’air dans une scène de
comédie
, il est digne d’un examen attentif autant que les
a peinture poétique. Molière envisageait le Tartuffe comme une de ses
comédies
les plus importantes, et il avait raison. Ce n’es
aramouche ermite, pourquoi les gens qui se scandalisent si fort de la
comédie
de Molière ne disent mot de celle de Scaramouche.
mouche.— La raison de cela, répondit le prince de Condé, c’est que la
comédie
de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont
français soit nécessairement mauvais. Schlegel en use de même avec la
comédie
: il l’étudie dans Aristophane; il s’en fait un t
ter Shakespeare. On dit que le sujet du Tartuffe ne convient pas à la
comédie
; on affirme que Molière l’a corrompue en la forç
part, moitié comique, moitié sérieux, qui n’est ni la tragédie, ni la
comédie
pure, et qui pourtant n’en a pas moins sa beauté
rties sérieuses aussi bien que Molière. Ce que l’on peut exiger d’une
comédie
, c’est que le comique existe dans la donnée essen
èce où il n’y aurait de comique que les accessoires ne serait pas une
comédie
. Mais ce n’est point le cas du Tartuffe. Tartuffe
sé par le génie, est une création poétique. Idéalisé, disons-nous: la
comédie
idéalise en effet, mais dans le sens comique; ell
e, comme le sont assez fréquemment les valets et les soubrettes de la
comédie
moderne; elle rappelle les esclaves de Piaule: el
rfanterie et l’ostentation : voilà un contraste heureux, propice à la
comédie
. De là vient, par parenthèse, que, malgré le dire
e La Bruyère un genre de supériorité qui achève d’en faire un type de
comédie
. Onuphre n’a qu’une pensée. C’est un hypocrite fr
soutenu que le rôle du vieil avare amoureux doit être relégué dans la
comédie
à masques et l’opéra bouffe des Italiens ? Mais p
olière, en écrivant cette scène, a peut-être reculé les limites de la
comédie
; mais il ne les a pas franchies. Ce n’est pas au
dialoguées qui ne mènent à aucun résultat: voilà pourquoi, dans cette
comédie
, l’action, déjà pauvre par elle-même, se traîne s
ous assure, envisageait Les Femmes savantes comme la meilleure de ses
comédies
. C’était sur elle qu’il comptait pour passer à la
Misanthrope sont des œuvres à part, qui ont reculé les limites de la
comédie
, et que Molière put envisager comme des témérités
. Les Femmes savantes sortent beaucoup moins du cadre ordinaire de la
comédie
classique. En les écrivant, Molière dut comprendr
tôt Ménandre, Térence et le type classique généralement adopté par la
comédie
française. Nous sommes dans un intérieur de famil
é, les questions de mariage sont parfois fort épineuses; mais dans la
comédie
c’est bien autre chose. Henriette joue dans Les F
s’allument les flambeaux de l’hymen, ou, pour parler le langage de la
comédie
, que l’on va chercher le notaire; mais, au moment
i prescrit, Et faites le contrat ainsi que je l’ai dit. Voilà bien la
comédie
française, à quelques égards moins poétique que c
uestions plus immédiatement pratiques, qui offrent plus de prise à la
comédie
et sans sortir d’un intérieur de famille. Elle se
n des songes drolatiques et fantastiques. Vous vous souvenez de cette
comédie
d’Aristophane, où l’on voit le bonhomme Trygée mo
ée de tout un ordre de richesses poétiques ; mais cela n’ôte pas à la
comédie
classique sa valeur propre. Elle peut regagner en
e La Princesse d’Elide, dont le premier acte seul est en vers, que la
comédie
cette fois n’avait eu que le temps de chausser un
ous ce rapport, Molière est certainement supérieur à Aristophane. Les
comédies
d’Aristophane sont des satires avouées. Il s’agit
i grand artiste que soit Aristophane, il est encore plus citoyen. Ses
comédies
sont des pamphlets. Il fut avec génie le Paul Lou
’est pas moins prodigue, et qui étaient à Athènes le sel obligé de la
comédie
. Lorsque nous voyons dans les cirques de nos peti
mots d’un gros sel : c’est la culbute du bouffon de cirque. Dans les
comédies
de Molière la satire ne l’emporte pas sur le dram
Leçon sixième. La nature de l’inspiration comique et les formes de la
comédie
dans le théâtre de Molière. Messieurs, La poé
Corneille et de Racine. Le XVIIe siècle devait isoler l’homme dans la
comédie
et dans la tragédie. Mais l’homme peut éprouver d
omique. La gaîté est un des sentiments qui animent le plus souvent la
comédie
. La gaîté n’est possible qu’autant que notre espr
érieur. Mais il a tort lorsque, entraîné par son opposition contre la
comédie
française, il néglige ce qu’il y a de hautement s
ort surtout lorsqu’il s’appuie sur Aristophane pour établir, entre la
comédie
et la tragédie, un contraste absolu, analogue à c
ui qui existe entre la parodie et l’objet parodié. La haute et grande
comédie
, celle des Grecs autant et plus qu’une autre, n’e
ofonde, et en même temps, chose curieuse, l’une des plus gaies de ses
comédies
, Les Oiseaux. Les oiseaux bâtissent une cité fabu
istophane est bien plus libre. Dans cette république d’Athènes, où la
comédie
s’était arrogé la part du lion en fait de privilè
rvation dans les œuvres de Molière crée de nombreux rapports entre la
comédie
et la tragédie française au XVIIe siècle. Nous no
ique avec plus de mouvement et de contrastes, comme il convenait à la
comédie
et à un poète tel que Molière. L’Avare, L’École d
rictes cependant, et dépouillées de ce qu’elles ont de plus raide. La
comédie
française, au XVIIe siècle, ne manquait pas aussi
s de Racine, les coups d’épées se donnent dans la coulisse ; dans les
comédies
de Molière, les coups de bâton se donnent sur la
honneur de se montrer sévère envers lui-même, et d’introduire dans la
comédie
quelque chose de ce bel art dont Racine traçait d
eurs avec une rare aisance que Molière devient régulier dans la haute
comédie
! Il semble avoir porté en tout cette facilité à
fication. En effet, lorsqu’on retrouve ces formes classiques dans une
comédie
comme Le Misanthrope, il est difficile qu’il ne v
mmes. Molière a parlé de l’éducation des femmes dans plusieurs de ses
comédies
. L’École des maris met en scène deux frères, tut
Il serait facile de relever encore d’autres idées précieuses dans les
comédies
de Molière qui touchent à l’éducation des femmes,
es que ceux qu’on lui fait à l’ordinaire, et doivent retomber sur ses
comédies
dirigées contre les Sganarelle et les Arnolphe au
Molière s’est placé à un point de vue très spécial, et pour lequel la
comédie
française a une préférence malheureuse. Il se pré
es. Les livres de M. Michelet sont-ils beaucoup plus complets que les
comédies
de Molière ? Leur succès est-il un événement beau
la moralité d’une œuvre d’art comme s’il s’agissait d’un sermon. Une
comédie
est quelque chose de plus et quelque chose de moi
sible, partant nécessaire. Jugée à ce double point de vue, l’ancienne
comédie
française, dont Molière, tout en la renouvelant,
elet, tout en contemplant le beau drap volé à maître Guillaume, cette
comédie
ressemblerait fort à un outrage à la morale : ell
le, sauf quelques exceptions sans doute, de l’ancien répertoire de la
comédie
française. Elle est piquante, mais singulièrement
échant au passage, ne l’attend parfois que dans un autre monde. Si la
comédie
nous représentait le vice toujours aussitôt puni
à la fois. Elle prend un moment dans la vie, une scène dans la grande
comédie
du monde, et le poète laisse au lecteur le soin d
oses peuvent en faire, lorsquelles sont employées hors de propos. Les
comédies
de Molière ne sont pas le lait des faibles. Aucun
nombreuses de l’esprit terre à terre qui nous frappe dans la vieille
comédie
française. À cet égard, Molière ne l’emporte pas
rayer. Il est en outre le plus impertinent des insulteurs publics. La
comédie
d’Aristophane fut à Athènes ce qu’a été de nos jo
Aristophane est un patriote et un honnête homme : aussi aucune de ses
comédies
, malgré la liberté des propos, n’est-elle dépourv
e que soit son Amphytrion de verve et de plaisantes inventions, cette
comédie
, qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralemen
ces de Molière. Acteur, chef de troupe et poète, il a écrit nombre de
comédies
pour satisfaire aux exigences du moment, pour rép
mais à la simple nature. À cet égard, Le Festin de Pierre est une des
comédies
de Molière les plus intéressantes à méditer. Ce c
se railler elle-même. Charmant, dit-elle, farce piquante, spirituelle
comédie
. Puis elle court à d’autres plaisirs, et, quand e
e à établir sa troupe à Paris avec le titre de troupe de Monsieur. La
Comédie
française, qui ne se doutait pas alors de son glo
C’est le pédant Métaphraste. Ce personnage était de tradition dans la
comédie
italienne ; mais celui du Dépit amoureux est orig
it écrié au milieu du parterre : « Courage ! Molière ; voilà la vraie
comédie
! ». Ce propos est beaucoup plus vraisemblable, c
cette pièce obtint. En tout cas, le vieillard avait raison, la vraie
comédie
étant la peinture des mœurs du jour, et il avait
du jour, et il avait raison encore s’il devinait que c’était la vraie
comédie
de Molière qui faisait son avènement : les ridicu
es : c’est l’œuvre de Molière et les ridicules qu’elle a fouettés. La
comédie
n’extirpe pas les ridicules, elle les refoule pou
ncore cela prouve surtout qu’il n’a corrigé personne. Ce qui fait une
comédie
immortelle, c’est l’immortalité de son objet et,
e et verte, mais elle est drue et vigoureuse et il y a peu de vers de
comédie
plus nerveux et pleins que ceux-ci : Quel plus r
nd, Il faut joindre au mari le ragoût d’un galand ? Il y a un peu de
comédie
de mœurs dans cette pièce. Molière y raille pour
le que Molière s’est moqué avec sa verve ordinaire. La moralité de sa
comédie
est que sur ce point comme Sur tous les autres il
Le Prince jaloux Don Garcie de Navarre est une tragédie ou une «
comédie
héroïque », comme sa intitulée L’auteur. Molière,
plus ou moins consciemment : « J’ai échoué dans la tragédie ; mais la
comédie
est beaucoup plus difficile que la tragédie et je
imé et ne Ta été qu’après sa mort. Il a inséré ces fragments dans ses
comédies
, d’abord parce que l’on n’aime pas à rien perdre,
arrive toujours et Molière ne l’ignorait pas. Il a joué là une jolie
comédie
dans la vie privée et il a fait une expérience de
médie dans la vie privée et il a fait une expérience de moraliste. La
comédie
ne corrige personne, puisque, pour qu’elle corrig
s maris » ; Pour nous, l’École des femmes est la première des grandes
comédies
de Molière tant par l’importance du sujet que par
’émulation La Mère coquette, bien qu’elle ne fût pas « la seule bonne
comédie
qu’on eût vue en France hors les pièces de Molièr
gérer, ni oublier Cyrano de Bergerac et Corneille, est une excellente
comédie
, tant comme pièce de caractère que comme pièce d’
ne certaine dureté constatée mille ibis. C’est Molière qui a écrit la
comédie
du Méchant et celle de Gresset ne devrait être in
médecin est une simple farce, mais c’est une date. C’est la première
comédie
(1665) où Molière se soit moqué des médecins. Il
il y a un mot bien digne de considération : « … On sait bien que les
comédies
ne sont faites que pour être jouées ; et je ne co
ue et la mode des portraits commence au moment où Molière écrit cette
comédie
). Le Misanthrope, dit encore Voltaire, « est une
s il n’est qu’absolument vrai que le Misanthrope est moins encore une
comédie
de caractères qu’un tableau de la société élégant
rès grand talent et qui met le Médecin malgré lui au premier rang des
comédies
où les médecins sont raillée et à un très haut de
is du public. Le Médecin malgré lui est une des plus proverbiales des
comédies
de Molière, la plus proverbiale peut-être, et on
est dans un genre qui n’est pas celui de Molière… » Mélicerte est une
comédie
antique dans le même genre qu’Amphitryon et par c
ent le chef-d’œuvre de Molière comme versificateur ; mais, même comme
comédie
, il a une valeur de premier ordre. La pièce est d
lui de Molière ; mais qu’ayant ouï dire que Molière voulait faire une
comédie
sur les Femmes savantes, elle ait supprimé cette
un avare de tempérament, la pièce de Plaute n’est guère qu’une jolie
comédie
anecdotique ; celle de Molière est une grande étu
famille désorganisée par le vice du personnage principal. Ce genre de
comédie
est à la fois la comédie de caractère et la coméd
le vice du personnage principal. Ce genre de comédie est à la fois la
comédie
de caractère et la comédie sociale. Quant au pers
ipal. Ce genre de comédie est à la fois la comédie de caractère et la
comédie
sociale. Quant au personnage principal il est pei
. La pièce ne plut pas dans sa nouveauté parce que c’était une grande
comédie
en prose. Le public ne s’y habitua qu’à la repris
e fois je serais tenté de dire que le public avait raison. Une grande
comédie
surtout comme l’Avare qui ne laisse pas d’être un
t comme l’Avare qui ne laisse pas d’être un peu abstraite, une grande
comédie
d’autre part où il y a beaucoup de couplets et au
hypocrite à moitié habile. C’est un drame très noir qui se termine en
comédie
par un dénouement accidentel. Des deux personnage
qui encore détonne dans l’ouvrage, Tartuffe étant très nettement une
comédie
réaliste et la scène du dépit amoureux ressortiss
iste et la scène du dépit amoureux ressortissant à la fantaisie de la
comédie
italienne ? Mon idée là-dessus est celle-ci : Mol
es partis. Tartuffe est la plus proverbiale peut-être de toute ? les
comédies
de Molière. Le mot « Tartuffe » est devenu un nom
braves. » — « Le pauvre homme ! » C’est la marque de la portée d’une
comédie
que ses traits caractéristiques soient éternels ;
l y a dans toutes les farces de Molière des scènes dignes de la haute
comédie
; un homme supérieur, quand il badine, ne peut s’
le de voir dans Monsieur de Pourceaugnac ni scènes dignes de la haute
comédie
, ni badinage spirituel, ni même badinage et c’est
e connaître à fond Paris, et l’on ferait encore aujourd’hui une bonne
comédie
sous ce titre : les Parisiens de Province. Tous c
sont bien élevées ni l’une ni l’autre. Les Femmes savantes sont une
comédie
très complexe et c’est même la comédie la plus co
Les Femmes savantes sont une comédie très complexe et c’est même la
comédie
la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femm
édie la plus complexe de Molière. Il y a dans les Femmes savantes une
comédie
, une farce et une thèse. La comédie c’est Philami
y a dans les Femmes savantes une comédie, une farce et une thèse. La
comédie
c’est Philaminte altière et dominatrice qui a des
voir été aveugle et sotte. La farce, très agréablement fondue avec la
comédie
et qui ne fait jamais disparate, c’est les poésie
les Femmes savantes, c’est que le Malade imaginaire est un mélange de
comédie
et de farce. Molière, pendant longtemps, donnait
longtemps, donnait séparément, d’un côté des farces, d’autre côté des
comédies
. Absolument maître et sûr de son génie on voit tr
t atteint et très lucratif pour messieurs les médecins, voilà pour la
comédie
. Conséquences de ce travers, très fâcheuses pour
use doucereuse qui fait semblant de le soigner ; voilà encore pour la
comédie
. Médecins grotesques poussant jusqu’à l’extravaga
our son plaisir ; voilà pour la farce, et il est admirable combien la
comédie
et la farce s’entremêlent et s’entrelacent facile
timent général de son public. D’abord il est dans, la tradition de la
comédie
italienne et de la comédie française auxquelles s
c. D’abord il est dans, la tradition de la comédie italienne et de la
comédie
française auxquelles son public est fort habitué.
La grande leçon à la fois d’esthétique et de morale que nous donne la
comédie
de Molière, c’est qu’il faut nous soumettre et si
s et devineresses ne sont pas un préjuge social. Donc l’essence de la
comédie
du Malade imaginaire, c’est la terreur de la mort
’il avait eu une révélation à faire, de la faire en effet par quelque
comédie
retentissante ; et que Molière eût du génie, cela
avers plutôt qu’aux vices, c’est d’abord qu’il est de l’essence de la
comédie
de faire cela, que les coquins sont justiciables
iciables de la loi et de la satire et du discours public et non de la
comédie
; que la comédie raille les travers et non les ho
i et de la satire et du discours public et non de la comédie ; que la
comédie
raille les travers et non les horribles vices et
Molière- à flétrir les criminalités ‘on lui demande de faire non des
comédies
mais des drames, des drames comme du reste il en
quins sympathiques, il remplit le véritable office, même moral, de la
comédie
, La comédie ne peint pas les coquins pour les con
hiques, il remplit le véritable office, même moral, de la comédie, La
comédie
ne peint pas les coquins pour les convertir ce à
prêtent à être victimes des coquins. Voilà le véritable office de la
comédie
, voilà, pour ainsi parler, sa circonscription. Or
s, comme très inutile, ce n’est pas l’essentiel de la tâche. Voilà la
comédie
véritable et voilà la comédie normale de tous les
t pas l’essentiel de la tâche. Voilà la comédie véritable et voilà la
comédie
normale de tous les temps. Elle fait de temps en
e et flagelle les vices ; mais alors elle est plutôt la satire que la
comédie
. Dans Molière lui-même il y a une comédie qui n’e
est plutôt la satire que la comédie. Dans Molière lui-même il y a une
comédie
qui n’est qu’une satire, c’est Don Juan, et elle
» Elle fait quelquefois une excursion du côté du roman et elle est la
comédie
romanesque ; mais alors elle est un peu fade et l
u’à la représentation qui veut de l’action et qui veut du mordant. La
comédie
centrale, pour ainsi dire, la comédie essentielle
tion et qui veut du mordant. La comédie centrale, pour ainsi dire, la
comédie
essentielle, c’est la comédie qui se moque des dé
a comédie centrale, pour ainsi dire, la comédie essentielle, c’est la
comédie
qui se moque des défauts des honnêtes gens pour l
lui en fournirons toujours assez… Crois-tu qu’il ait épuisé dans ses
comédies
tout le ridicule des hommes ? Et, sans sortir de
mais dans la Critique de l’École des femmes, dix ans d’avance, de la
comédie
des Femmes savantes, ou d’une partie très considé
n arrivée à Paris et de son succès en 1659 Il a été l’avènement de la
Comédie
. L’existence d’une comédie qui attirait du monde
succès en 1659 Il a été l’avènement de la Comédie. L’existence d’une
comédie
qui attirait du monde et d’une façon continue pli
les esprits à d’autres goûts que ceux qui régnaient. Par elle-même la
comédie
n’aime pas les grands sujets, donne peu dans l’ex
aibli, et que par ce lait le public prend l’habitude de considérer la
comédie
comme ayant une aussi haute valeur dramatique que
oute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la
comédie
a ses charmes, et je tiens que l’une n’est pas mo
e ; et quand, pour la difficulté, vous mettriez un plus du côté de la
comédie
, peut-être ne vous abuseriez-vous pas. Car enfin
sons qu’Ariste lui-même trouvera solides, exactement les mêmes idées.
Comédie
, en soi, à la même hauteur que la tragédie, en fa
es où il n’y a pas de sujet du tout. Remarquez que la première de ses
comédies
jouées à Paris est presque la plus hardie de tout
que Molière ne peut pas le souffrir. On me dira que par elle-même la
comédie
ne s’y prête guère. Si bien ! Il y a la comédie h
que par elle-même la comédie ne s’y prête guère. Si bien ! Il y a la
comédie
héroïque. Or Molière ne l’aime pas, s’y essaye un
e une expérience sur lui-même, et n’y réussit pas » Sans parler de la
comédie
héroïque, comparez le Menteur aux -comédies de Mo
it pas » Sans parler de la comédie héroïque, comparez le Menteur aux -
comédies
de Molière. Le Menteur, voilà la comédie d’imagin
e, comparez le Menteur aux -comédies de Molière. Le Menteur, voilà la
comédie
d’imagination brillante et fantasque, avec quelqu
it-il accepter la distinction rigoureuse des genres, lui qui fait des
comédies
qui touchent à chaque instant au drame ? Comment,
te que la tragédie fait les hommes meilleurs qu’ils ne sont et que la
comédie
les fait pires qu’ils ne sont, lui qui ne songe q
où ils veulent assujettir le goût du public et ne consultons dans une
comédie
que l’effet qu’elle fait sur nous. Laissons-nous
les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la
comédie
; que la différence du demi-louis d’or et de la p
ue courte et un petit rabat uni ; que la grande épreuve de toutes vos
comédies
, c’est le jugement de la Cour ; que c’est son goû
e ; elle revient à lui, elle le supplie, elle pleure, il lui joue une
comédie
de scrupules religieux ; elle se retire ; elle re
dont je vous félicite ». L’Avare ressemble par plus d’un trait à ces
comédies
du xviiie siècle où le personnage principal n’es
te du comique gras. Le Bourgeois gentilhomme est une variété de cette
comédie
des professions que réclamait Diderot un siècle p
; oui, mais le second cas prévu dans l’objection laisse matière à une
comédie
qui peut être excellente, puisque cette lutte mêm
rouge de M. Brieux. Mais ce que’ ceux qui ont combattu Diderot sur la
comédie
des professions ont oublié surtout, et l’oubli es
l’avare, le jaloux, le méchant, le libertin et le grondeur, et que la
comédie
professionnelle est un genre de comédie très légi
tin et le grondeur, et que la comédie professionnelle est un genre de
comédie
très légitime et aussi riche qu’il est normal. Au
plus souvent, est la meilleure manière d’avoir une idée juste, et la
comédie
professionnelle existait avant son auteur ; c’est
urs de Racine. Or le Bourgeois gentilhomme est en un certain sens une
comédie
professionnelle. Il y a deux manières de railler
trer dans ceux qui imitent les professionnels. Dans ce dernier cas la
comédie
n’est pas la peinture de la profession, elle en e
conscience. Mais il y a bien dans le Bourgeois gentilhomme ; avec une
comédie
de caractère où est raillée la vanité d’un bourge
omédie de caractère où est raillée la vanité d’un bourgeois bête, une
comédie
professionnelle où les gentilshommes sont drapés.
de lettres, et voilà bien encore, si l’on veut et il est vrai, de la
comédie
professionnelle. Car précisément il a peint, touj
re en a fait ses petits personnages et les personnages de ses petites
comédies
: les Sganarelle, les Arnolphe (à très peu près),
croire, un simple moyen de variété ; c’est une nécessité de la grande
comédie
qui ne vise à rien de moins qu’à peindre l’humani
omédie qui ne vise à rien de moins qu’à peindre l’humanité. La grande
comédie
ne peut pas se borner à faire rire ; elle ne peut
en maître […] Ce mélange du comique et du tragique qui faisait de la
comédie
une chose absolument nouvelle a étonné et dérouté
que pour cela même ils étaient mauvais, n’étant pas du domaine de la
comédie
. Si Lysidas, de la Critique de l’École des femmes
ve les plaintes, les pleurs et les gémissements. Ainsi au lieu que la
comédie
doit finir par quelque chose de gai, celle-ci fin
n pas toujours, fait des portraits ; Molière, dans toutes ses grandes
comédies
, fait des tableaux. La vérité morale : car lorsqu
que social par excellence ; il est l’inventeur même, en France, de la
comédie
sociale. Il faut observer ceci qu’il n’est pas ve
ceci qu’il n’est pas venu tout de suite à cette manière d’entendre la
comédie
. Un personnage central au milieu d’une famille, c
t qu’en 1667 avec Tartuffe ; mais à partir de cette époque toutes les
comédies
de Molière qui ne sont pas de simples farces ou d
it de ses trois amis : « Ils adoraient les anciens ». Molière dans la
comédie
a imité les anciens ce que l’on ne faisait pas de
siècle, ou ce que, pour mieux dire, on n’avait jamais fait, car les
comédies
du xvie siècle imitées des anciens ne sont pas d
our que l’on n’imite rien, ensuite parce que particulièrement dans la
comédie
je suis de l’avis de Molière lui-même qui est que
e je suis de l’avis de Molière lui-même qui est que « l’affaire de la
comédie
est de représenter en général tous les défauts de
et en particulier des hommes de notre siècle ». Il faut même, dans la
comédie
, ne pas sortir des défauts des hommes de son sièc
sortir des défauts des hommes de son siècle. Quand on imite, dans la
comédie
, on tombe tout de suite dans la comédie abstraite
ècle. Quand on imite, dans la comédie, on tombe tout de suite dans la
comédie
abstraite. Si l’avare est plus abstrait, moins vi
e dis seulement moins), s’il sent un peu, de loin je le reconnais, la
comédie
, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imi
llège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imitant Plaute pour faire une
comédie
à destination du public français, l’auteur était
rgan. Amphitryon est en dehors de la question ; car ce n’est pas une
comédie
, ce n’est pas une peinture des défauts des hommes
e, logique, amusante », c’est ainsi que Dumas fils voulait que fût la
comédie
. « Logique », c’est la part de l’intrigue, c’est-
chevilles sont très nombreuses dans Molière ; mais il assura que « la
comédie
n’est pas le lieu du style organique » ; qu’un au
ère je ne suis pas sûr de le bien entendre tout entier. Il dit que la
comédie
n’est pas le lieu du style organique et il a parf
e comique que des caractères, des peintures de mœurs et des scènes de
comédie
divertissantes, et il demande à d’autres ou à lui
rateur et tardif élevé par une souscription nationale au prince de la
comédie
moderne. Cette année, à pareil jour, les sociétai
aible succès, à cause surtout du préjugé qui régnait alors contre les
comédies
en prose. Dans la chaire du Lycée, M. de La Harpe
utres exemples. N’importe ; il continue : « On n’imaginait pas qu’une
comédie
pût n’être pas en vers, et la pièce tomba. » Le r
ctacle à lui seul pendant quinze jours consécutifs, et fit faire à la
comédie
un égal nombre de recettes très productives : cel
Don Juan, ce qui l’a plus particulièrement engagé à mettre en vers la
comédie
de M. Molière. Il s’agissait surtout « d’adoucir
ur en Castille l’exigeait ainsi. Ce second repas s’accomplit, dans la
comédie
de Tirso, sur une dalle humide enlevée d’une tomb
un tout autre mode de création que celles des héros ordinaires de nos
comédies
classiques. Don Juan n’est pas un type, ce que no
me sur lequel ont pesé près de deux siècles de silence. L’élite de la
Comédie
s’est partagé les rôles. Remarquons, en passant,
par la tragique catastrophe, il se hâte de rentrer dans le ton de la
comédie
, et accumule les burlesques exclamations dans la
auteur faisait partie. Pour éviter les clameurs qu’avait suscitées la
comédie
de Molière, cet homme de ressource ne trouva rien
de 1736, Don Giovanni Tenorio, o sia il dissoluto. On voit dans cette
comédie
la statue du commandeur placée sur le mausolée, m
TRE XXI. Du Genre mixte. Les Auteurs qui ont écrit sur l’Art de la
Comédie
n’ont point parlé du genre mixte, ou l’ont mal co
int parlé du genre mixte, ou l’ont mal connu. Ils mettent au rang des
comédies
mixtes celles qui offrent en même temps un caract
piece qu’on est obligé de l’annoncer dans le titre, en intitulant la
comédie
, la Mere Coquette ou les Amants brouillés. Que di
uent, Lélie sert autant à l’intrigue que Mascarille, puisque dans une
comédie
les incidents qui éloignent le dénouement échauff
intrigue sans l’adresse de Mascarille qui renoue tout. Voilà donc une
comédie
véritablement dans le genre mixte, puisque l’intr
eces mixtes de la seconde espece. Nous sommes convenus d’appeller
comédies
mixtes de la seconde espece, celles où l’intrigan
re ; & dès ce moment la piece que le titre nous annonce comme une
comédie
purement de caractere, devient une piece mixte, p
ien le dessus sur le caractere, d’abord après le premier acte, que la
comédie
devient une piece d’intrigue ; ce n’est pas tout,
[81, p. 127] Dans la moindre des
comédies
de Molière, dit Cailhava276, dans celles qu’on af
Auteur comique mineur, Cailhava réussit à faire jouer une douzaine de
comédies
sous l’Ancien Régime par les comédiens-français e
mais organise une école de théâtre. Son œuvre majeure est l’Art de la
comédie
, quatre volumes qui tentent de fonder une théorie
de la comédie, quatre volumes qui tentent de fonder une théorie de la
comédie
sur le modèle moliéresque. À la fin de la premièr
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