us demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce
ciel
que voilà là-haut ; et si tout cela s’est bâti de
veut ? Je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux eu
ciel
, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit
sus toute chose751, est exprimé eu action par le Pauvre qui « prie le
ciel
tout le jour, et qui est bien mal reconnu de ses
l’âme irritée ne jetoit que menaces et ne respiroit que vengeance. Le
ciel
a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs qu
don Juan : « Je sais tous les dérèglements de votre vie ; et ce même
ciel
, qui m’a touché le cœur et fait jeter les yeux su
us à vous par aucun attachement du monde ; je suis revenue, grâces au
ciel
, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est r
« condamnant à des supplices éternels760 » ceux qui trouvent « que le
ciel
n’est pas si exact qu’on pense761, et qu’il faut
L’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du
ciel
que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre766
ous déclare, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le
ciel
m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, no
t ce bien ne tombe en de méchantes mains 783. Quand Elmire oppose le
ciel
aux vœux de Tartuffe, « si ce n’est que le ciel..
uand Elmire oppose le ciel aux vœux de Tartuffe, « si ce n’est que le
ciel
..., » répond-il, et tout de suite il lui développ
t, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du
ciel
plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
e parole : « On n’a pas besoin de lumière quand on est conduit par le
ciel
. » Le Festin de Pierre, act. IV, sc. XII. 759.
intention dans la phrase où Sganarelle dit que don Juan « ne croit ni
ciel
, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou » (le Festin de
tion du Tartuffe, comme il le fit le 6 août 1667. 779. Il dit le
ciel
pour Dieu, temple pour église, mystère sacré pour
de l’acte III, dans toutes les éditions de Molière, on lit : « Ô
ciel
, pardonne-lui la douleur qu’il me donne ! », vers
d’hui dans le texte, et qui est venu jusqu’à nous par tradition : « Ô
ciel
, pardonne-lui comme je lui pardonne ! » C’est
être relevé que dans le nôtre. Qu’avait-il espéré ? Qu’ayant joué le
ciel
, lui aussi, on lui permettrait après de jouer les
sacrifices ; que l’avenir retrouverait son bien ; qu’ Il est avec le
ciel
des accommodements ; et il accommoda Tartuffe de
ième acte, autre suppression : après le mot sublime : Il est avec le
ciel
des accommodements. Panulphe se livrait à « une
ute. Orgon, comme elle, pratique rigoureusement. Décidément, c’est le
ciel
qui a adressé là Tartuffe : et, rendant grâces au
ment, c’est le ciel qui a adressé là Tartuffe : et, rendant grâces au
ciel
, Tartuffe dresse ses batteries. Où ? A l’église,
haubert, monsieur, mais que voulez-vous ? Un homme qui ne pense qu’au
ciel
, qui ne s’occupe que de son salut ! On la ruiné,
avec tous, prudent avec Orgon seulement, car il y va des intérêts du
ciel
. Lui, s’observer, prendre des tempéraments, faire
dans sa manche, et non dans ses manchettes). Il s’est entendu avec le
ciel
pour s’en passer l’usage ; ils ont fait un accomm
les trois hommes en présence. Orgon : Ce que je viens d’entendre, ô
ciel
! est-il croyable ? Que va alléguer Tartuffe pou
uffe accepte bénignement, rapportant à Dieu l’aubaine… La volonté du
ciel
soit faite en toutes choses ! mais ne se croyant
me, Et voudrais le servir du meilleur de mon âme ; Mais l’intérêt du
ciel
n’y saurait consentir, Et, s’il rentre céans, c’e
et dramatique. Il faut néanmoins faire rire avec le vers : Venger le
ciel
qu’on blesse… comme dans la scène de la confessi
re homme affirme avec une vertueuse conviction : … qu’il est pour le
ciel
appris à tout souffrir. Et je crois qu’en faisan
dans une conscience cette conviction qu’on est le fondé d’affaires du
ciel
, revêtu de ses pouvoirs et, par suite, doué de pr
urs cru ; que, passant ici pour l’aller chercher, une aventure par le
ciel
concertée me fit voir la charmante Elise ; que ce
ez ravir, m’a mille fois entretenu des disgraces de notre famille. Le
ciel
ne nous fit point aussi périr dans ce triste nauf
ieux, où elle n’a presque vécu que d’une vie languissante. Anselme. O
ciel
! quels sont les traits de ta puissance, & qu
e. Oui, ma fille, oui, mon fils, je suis Dom Thomas d’Alburci, que le
ciel
garantit des ondes avec tout l’argent qu’il porto
mbrageux. Pour sa mort je faisois tous les jours mille vœux. Enfin le
ciel
plus doux, touché de ma misere, Lui fit naître en
bon. C’est tout comme chez nous. Depuis le même temps, Inspiré par le
ciel
, je quittai ma patrie, Pour fuir loin de ma femme
rges et de saignées ; d’un dévot qui subordonne aux devoirs envers le
ciel
les sentiments humains et sympathiques, Molière n
ansénistes. Certes, Tartuffe est un faux dévot, il ne parle au nom du
ciel
que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom
le au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom du
ciel
, et son langage est celui dont les gens dévots se
Elmire. Mais comment consentir à ce que vous voulez Sans offenser le
ciel
, dont toujours vous parlez ? Tartuffe. Je puis
intes ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le
ciel
défend, de vrai, certains contentements, Mais on
e de ces retraites où les austérités « usent les tristes jours que le
ciel
a comptés ». C’est encore au fond d’un petit couv
éder et parle trop de sa naissance pour un homme uniquement occupé du
ciel
: Qui d’une sainte vie embrasse l’innocence Ne d
ne… Et qui donne à sa fille un homme qu’elle hait Est responsable au
ciel
des fautes qu’elle fait. Songez à quels périls vo
e Dona Elvire, repenti tardivement et s’en remettant hypocritement au
ciel
du soin de réparer ses fautes : « Apprenez que la
’a pas moins besoin de la collaboration de la multitude. Il a reçu du
ciel
le don d’exprimer ce que chacun dirait, si chacun
vre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aimer, châtiment du
ciel
, qui surprend à la dernière heure les âmes que le
ste. « Enfin, au-dessus de la scène et des hommes qui s’y agitent, le
ciel
s’ouvre et nous invite à chercher plus haut le hé
hu au poète : « Partagez la terre entre vous, crie Jupiter du haut du
ciel
. Les hommes accourent. Le laboureur s’empare des
regard fixé sur ta face, l’oreille tout entière aux harmonies de ton
ciel
, pardonne si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié t
e, rien ne m’appartient plus; mais si tu veux vivre avec moi dans mon
ciel
, il te sera ouvert toutes les fois que tu viendra
jouit avec d’autres. Aussi, dit M. Rambert, si le poète a accepté le
ciel
en partage, il s’y est réservé le droit d’y intro
ieur à celui de Tartufe. Tartufe peut parler d’accommodements avec le
ciel
, Alceste répond par le vers le plus admirable peu
’en pouvoir jouir : Hélas ! ils se voyoient avec pleine licence ! Le
ciel
de leurs soupirs approuvoit l’innocence ; Ils sui
le’, montre en caricature extravagante quelle distance de la terre au
ciel
il y a de la coquetterie à l’amour468. Molière a
, Et qu’un premier coup d’oeil allume en nous les flammes Où le
ciel
en naissant a destiné nos âmes ! La Princesse d
a coquetterie jusque dans la dévotion : la préciosité avait envahi le
ciel
même, et véritablement les quiétistes étaient des
lâme, Et ne peuvent salir la pureté de l’âme, Qui, jouissant an
ciel
de solides plaisirs, Laisse vivre le corps an
rs, Laisse vivre le corps an gré de ses désirs. Ramenez donc au
ciel
toute votre tendresse, Et tenez votre esprit a
s, attache-toi aux saisies réelles, aux préférences de deniers. Remue
ciel
et terre pour être procureur des bonnes direction
étique des gens ruinés. Par exemple, si vous étiez en cet état-là, le
ciel
vous en préserve !… PERSILLET, à part. J’en suis
essource, que vous êtes bien nommé, et que j’ai de grâces à rendre au
ciel
de m’avoir adressé un homme de votre probité et d
de Heurtebise. LE DOCTEUR. En voilà trop, monsieur, en voilà trop. Le
ciel
vous comble pour jamais de prospérité et de joie
s ; et que pour dire qu’il commençait à faire jour, on écrivit que le
ciel
était gros de lumière, qu’un souris dédaigneux ét
é de Versailles, il disait pieusement : … Faisons toujours ce que le
ciel
prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
soins, qu’il faut et que l’on peut écarter lorsqu’on a fait ce que le
ciel
prescrit, ne laissaient pas de troubler cruelleme
it : « La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion dont ces messieurs ne se soucient
ertueuse Olympe. Il regarde d’un œil sévère cette délurée qui joue le
ciel
et la religion, il l’engage à plus de tenue : Me
la carrière qu’il devait spécialement embrasser et de l’emploi où le
ciel
le destinait. Il s’en remit à ses supérieurs. Ceu
ons Pères de la Société le prêchent à Paris comme un ange descendu du
ciel
. Scaliger le père, en ses exercitations contre Ca
ater voire joie : car une grande récompense vous est réservée dans le
ciel
. Sa voix est rapide, nette et sonore ; lorsqu’il
e que vous ne perdrez jamais, parce qu’elle vous est réservée dans le
ciel
où il n’y aura plus de changement ni de révolutio
rs, l’orateur oppose la paix, la joie, la félicité des saints dans le
ciel
, le bonheur dont jouissent, même sur la terre, le
re le bonheur et la solide félicité d’un roi chrétien. Régner dans le
ciel
sans avoir jamais régné sur la terre, c’est le so
pour être heureux. Régner sur la terre pour ne jamais régner dans le
ciel
, c’est le sort d’un million de princes, mais de p
issons aux censeurs une pleine licence ! … Faisons toujours ce que le
ciel
prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
n autre soin ne nous troublons l’esprit. Je sais comme je parle et le
ciel
voit mon cœur ! … Ne regardez point aux intérêts
cœur ! … Ne regardez point aux intérêts humains, Quand vous suivez du
ciel
les ordres souverains. C’est Tartuffe ! dirait-o
es églises, n’ont point surpris leur confiance par « l’ardeur dont au
ciel
ils poussaient leurs prières » ; aucune religion
nir la bonne foi, et qui, par la chaleur qu’ils ont pour l’intérêt du
ciel
, sont faciles à recevoir les impressions qu’on ve
s, Et toutes vos raisons, monsieur, sont trop tirées. Des intérêts du
ciel
pourquoi vous chargez-vous ?... Franchement, est
onomie de ces gens qui prennent Avec un zèle extrême Les intérêts du
ciel
plus qu’il ne veut lui-même. Il n’emploie guère
t, dit-il, souffrir les gens qui couvrent leurs vices de l’intérêt du
ciel
. Néglige-t-il de s’en couvrir, lorsqu’on lui mont
sincère qui ne peut inspirer que le mépris ? Non ! il veut venger le
ciel
qu’on blesse , et le reste lui importe peu. On lu
ge, Et ne s’en servent pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du
ciel
et le bien du prochain. ; lui donnant selon leur
ur a concédé de mauvaise grâce aux préjugés de la morale, pour que le
ciel
ne parût point joué comme les hommes, — ou peut-ê
s-nous de vivre avec toute innocence. ..., Faisons toujours ce que le
ciel
prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
ent, Et ne veulent point prendre avec un zèle extrême Les intérêts du
ciel
plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du
ciel
et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres
de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage ; Que le
ciel
au besoin l’a céans envoyé Pour redresser à tous
ge, Et ne s’en servent pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du
ciel
et le bien du prochain. 31. Bret, qui écrivait
es, avant d’y exposer le libertin hypocrite qui invoque sans cesse le
ciel
pour satisfaire les plus honteuses passions. Décl
oux s’est changée en une troupe de lévites armés pour les intérêts du
ciel
. Il en est ainsi dans tous les temps : les médioc
e et d’un valet de théâtre ? Ce serait trahir visiblement la cause du
ciel
dans une occasion où sa gloire est ouvertement at
ec la mère, qui reproche à l’un une complaisance coupable aux yeux du
ciel
et des hommes, qui représente l’autre faisant vai
échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du
ciel
. Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand pri
e dévot d’appeler sur Molière la colère du pouvoir et la vengeance du
ciel
; il cite avec complaisance d’anciens supplices e
cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
a justice elle-même hésite à frapper le criminel paré des couleurs du
ciel
; on dirait que la fausse dévotion est pour les s
e et du plaisir sans peur. S’il veut lui prouver que Il est avec le
ciel
des accommodements, et que rien ne se concilie m
des chrétiens ! Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du
ciel
des pièces où la vertu et la piété sont toujours
e cet homme au regard faux et louche, Qui, l’enfer dans le cœur et le
ciel
dans la bouche, Cachant ses noirs projets sous un
s âges. L’autre qui maintenant, chef-d’œuvre somptueux, Élève vers le
ciel
son front majestueux, Par l’injure des ans dépoui
a conçu l’idée d’un grand seigneur systématiquement impie, bravant le
ciel
et la terre et niant ouvertement sur la scène l’e
moque de son père et qui souhaite sa mort, un impie qui se raille du
ciel
et qui se rit de ses foudres, un athée qui réduit
ouser, j’ai rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le
ciel
est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repen
n l’athéisme, du moins l’impiété, l’audace sacrilège qui voit dans le
ciel
un ennemi, qui le frappe, qui l’insulte, qui veut
ttement, en le regardant en face : Osez-vous bien ainsi vous jouer au
ciel
?… C’est bien à vous, petit ver de terre, petit m
oyez plus habile homme ?… Apprenez de moi qui suis votre valet que le
ciel
punit tôt ou tard les impies, qu’une méchante vie
udrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers et ce
ciel
que voilà là-haut ?… » Jusqu’ici, tout va bien, e
s Observations accusait à ce propos Molière « de braver la justice du
ciel
avec une âme de valet intéressé… Voilà le dénouem
S’il s’agissait en effet d’une vertu de ce genre, plus préoccupée du
ciel
que de la terre, demandant à la nature et à la ch
du poète moraliste soit la statue dont la tête d’or semble toucher le
ciel
, tandis que ses pieds d’argile s’enfoncent dans l
nos cœurs. UN SUIVANT DE BACCHUS. Le soleil chasse les ombres Dont le
ciel
est obscurci, Et des âmes les plus sombres Bacchu
à vous seul que je le dis, Arbres : n’allez pas le redire. Puisque le
ciel
a voulu nous former Avec un cœur qu’Amour peut en
Qu’on ne sauroit trop tôt se laisser enflammer ; Qu’on n’a reçu du
ciel
un cœur que pour aimer ; Et tous ces lieux com
le frappe nous ébranle jusque dans les fondements. Notre amour va au
ciel
. Depuis Werther jusqu’à René, voyez tous ces mala
és, tous les enthousiasmes, sans doute pour nous indiquer la route du
ciel
, portent l’âme au repentir. Le ciel, source vive
te pour nous indiquer la route du ciel, portent l’âme au repentir. Le
ciel
, source vive des grandes eaux, est fermé pour Mol
, cette incessante ouvrière, réserve ses trésors pour les théâtres du
ciel
. Là s’épanouit la fleur, là reverdissent les gazo
ieuse et ineffable grâce, c’est Sylvain, le nouvel hôte des forêts du
ciel
(Selvano… selve). » Le jeu de mots qui termine
u’il n’a besoin que d’un sou. Bernagasso fait des souhaits : « Que le
ciel
vous envoie une pluie abondante de tous biens ! »
uée ; et jamais sur terre n’aurait goutte d’eau, ne pleuvrait rien du
ciel
que tout ne fût vin. » Ces familiarités, ces emp
, d’Octave-Auguste et de la Sibylle. Il commençait par la création du
ciel
et de la terre. Dieu paraissait d’abord tout seul
puis il créait le Ciel : « Adoncques, dit l’auteur, se doit tirer un
ciel
couleur de feu, auquel sera écrit Cœlum empyrœum.
ette correspondance visible entre les scènes de la terre et celles du
ciel
ou des enfers! Aux plus terribles moments de la p
des Olives et pendant les souffrances même de la croix, les joies du
ciel
et ses concerts adoucissent et, suivant l’express
confondu lorsqu’il voit paraître aussitôt deux autres Arlequins : “Ô
ciel
! s’écrie-t-il, il faut qu’il soit arrivé une bar
chelle fatale qui devait causer la perte de son élève ; il dit que le
ciel
lui inspire une bonne pensée, qu’il va trouver l’
dit : “La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs-là ne se souci
à n’y pas tenir, tant c’est épouvantable ! Molière. Miséricorde ! Oh
ciel
! Pauvre Thalie, hélas ! On me l’avait bien dit,
ous va mieux : Laissez à Melpomène injurier les dieux, Apostropher le
ciel
d’une plainte importune, Quereller les destins et
sion ; il n’en croyoit pas ses yeux ; il leva vingt fois les mains au
ciel
pour attester son Prophete & tout ce qu’il av
; le plus généreux de tous les hommes ! C’est donc à vous-même que le
ciel
me met en état d’offrir mes biens, ma vie, &
our le service de sa mere. Cet heureux achat étoit l’occasion dont le
ciel
s’étoit servi pour le conduire au marché, parcequ
pondit : la raison de cela est, que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs-là ne se souci
payement de mes gages ! » sans être accusé « de braver la justice du
ciel
54 ! » Ce mouvement inverse, ce reflux, pour ai
Loret disait de cet acteur : C’est un comique sans pareil ; Comme le
ciel
n’a qu’un soleil, La terre n’eut qu’un Scaramouch
e. Lorsqu’il semble braver avec quelque audace l’avertissement que le
ciel
lui donne en faisant mouvoir et parler une statue
il se précipite en déterminé dans l’abîme d’éternels supplices que le
ciel
ouvre enfin sous ses pas. Un autre avantage, sous
mes sous les dehors d’une piété profonde, et qui allègue l’intérêt du
ciel
pour commettre et justifier tous les crimes, celu
qu’étale mon visage M’exposaient au destin de souffrir un volage, Le
ciel
ne pouvait mieux m’adoucir de tels coups, Quand,
des critiques, mais de la collaboration de la multitude. Il a reçu du
ciel
la mission d’exprimer ce que chacun dirait, si ch
vre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aimer, châtiment du
ciel
, qui surprend à la dernière heure les âmes que le
ondit le prince de Condé, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
comment. Qui peut dire que non, ne pèche nullement. Puis, la bonté du
ciel
nos offenses surpasse. Pourvu qu’on se confesse,
déloyautés n’ont rien de comparable ; Que le sort, les démons et le
ciel
en courroux, N’ont jamais rien produit de si méch
ouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable ; Que le
ciel
en naissant ne vous eût donné rien ; Que vous n’e
s aime! Ah ! que si de vos mains je rattrappe mon cœur, Je bénirai le
ciel
de ce rare bonheur ! Je ne le cèle pas, je fais t
lemands; elle est plus simple et plus pratique; elle songe moins à ce
ciel
mystérieux où se continuent les affections nouées
il compte faire de la Grèce, déchirée par la guerre civile. Arrivé au
ciel
, il trouve que les dieux ont déménagé : seul Merc
gens, dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du
ciel
courir à leur fortune. Parmi les poètes comiques
poète : « Partagez la terre entre vous, » crie Jupiter du haut de son
ciel
. À cet appel, les hommes accourent sans se faire
regard fixé sur ta face, l’oreille tout entière aux harmonies de ton
ciel
, pardonne, si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié
ut cela ne m’appartient plus. Mais si tu veux vivre avec moi dans mon
ciel
, il te sera ouvert toutes les fois que tu viendra
ue tu viendras. » Donc, si nous en croyons cette belle allégorie, le
ciel
est le lot du poète. Mais un don pareil n’a toute
ec d’autres. Aussi soyez bien convaincus que si le poète a accepté le
ciel
en partage, il s’y est réservé droit d’introducti
là celtique; l’une qui avait étalé sa gloire et sa décadence sous le
ciel
du midi ; l’autre qui avait caché ses commencemen
er par un acteur des mots consacrés par la vénération des siècles: O
ciel
! Pardonne-lui comme je lui pardonne. Mais il es
ur à celui de Tartuffe. Tartuffe peut parler d’accommodements avec le
ciel
, Alceste répond parle vers le plus admirable peut
on origine une brillante bravoure. L’un défie le monde, la mort et le
ciel
, et boit à longs trails dans la coupe de cette li
AMOUR PEINTRE. ACTE I. Scene II. Il fait noir comme dans un four. Le
ciel
s’est habillé ce soir en scaramouche ; & je n
en vers irréguliers non rimés. Il fait noir comme dans un four. Le
ciel
s’est habillé ce soir en scaramouche. Et je ne v
vois, prince, je vois qu’on doit quelque indulgence aux défauts où du
ciel
fait pencher l’influence. » La science est donc
lus dans six mois et je n’aurai pas longuement à demander pour moi au
ciel
l’heureux état de veuve. » Tel est le langage cy
de simples fantaisies. C’est naïvement, gaiement même et en priant le
ciel
d’être favorable à ses projets, ce que font égale
e vous avez rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le
ciel
est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repen
ouvât aimable, que vous fussiez réduite en un sort misérable ; que le
ciel
en naissant ne vous eût donné rien ; que vous n’e
is ; je veux sentir toujours la perte que je fais ; de la rigueur du
ciel
, je veux toujours me plaindre ; je veux jusqu’au
himère qui sur ses sens troublés ait pu prendre crédit. Oh ! fasse le
ciel
équitable que ce penser soit véritable et que pou
récieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâce au
ciel
de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
re foi sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le
ciel
les a faits les maîtres de nos vœux et qu’il nous
« Voilà votre père qui vient. » Octave se sauve en s’écriant : « O
ciel
! je suis perdu. » Cette scène est d’une vérité
prit, principe ignoré par les philosophes modernes : Henriette. « Le
ciel
dont nous voyons que l’ordre est tout-puissant, p
t dans les petits soins son faible se resserre. Ne troublons point du
ciel
les justes règlements et de nos deux instincts su
a trouverai pas même trop rude, si j’ai commis des impiétés envers le
ciel
, ou envers mes parents. Mais si, au contraire, j’
lancé Par le cornet retors d’un Triton renversé : Cette eau frappe le
ciel
, puis retombe & se joue Sur le nez du Triton,
’un honnête homme, & qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le
ciel
nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde
yé143. — Le sublime dit : une armée plus nombreuse que les étoiles du
ciel
et que les sables de la mer. Pantagruel, dit le
ours. § 39. L’humour ressemble à l’oiseau Mérops, qui monte vers le
ciel
en tenant sa queue tournée vers lui ; c’est un jo
sent épuisé la curiosité parisienne, soit qu’ils voulussent revoir le
ciel
de l’Italie. Leur départ excita de vifs regrets.
autre humaine faconde Qui la sienne ose égaler ? Se peut-il, dans le
ciel
même, Trouver de plus douce crème Que celle de so
Anna. Arlequin veut s’opposer à ce dessein, et représente combien le
ciel
en serait offensé. Don Juan ne lui répond que par
de même pour implorer la clémence de Jupiter. Le valet rend grâces au
ciel
de cet heureux changement, lorsque Don Juan se lè
e comprend pas que sa sœur veuille se marier : Ne troublons point du
ciel
les justes règlements Et de nos deux instincts su
il ne le dit pas amèrement, comme une plainte, en levant les mains au
ciel
contre la société de son temps, non, il le dit, p
ne confiance naïve, comme une chose qui lui serait due, un miracle du
ciel
pour prolonger sa vie ; quand Louis XI dit au sai
es gens, dis-je, qu’on voit d’une ardeur non commune Par le chemin du
ciel
courir à leur fortune, Qui, brûlant et priant, de
ifices, Et pour perdre quelqu’un couvrent insolemment De l’intérêt du
ciel
leur fier ressentiment, D’autant plus dangereux d
cement une haine irréconciliable. Je ferai le vengeur des intérêts du
ciel
, et, sous ce prétexte commode, je pousserai mes e
emière inspiration de Dom Juan, et que, excédé d’entendre invoquer le
ciel
contre lui, il n’était pas incapable d’aller cher
ui, il n’était pas incapable d’aller chercher, au-delà des dévots, le
ciel
lui-même. Dom Juan, jeune, brillant, arrogant, pl
rois que deux et deux font quatre. » Ou, quand Dona Elvire invoque le
ciel
contre Dom Juan, à faire dire à Dom Juan : « Sgan
e le ciel contre Dom Juan, à faire dire à Dom Juan : « Sganarelle, le
ciel
! » C’est ainsi que l’ont entendu beaucoup de com
Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le Pauvre soutient la cause du
ciel
de la noblesse de son caractère propre, de l’éner
: Quelle est ton occupation parmi ces arbres ? LE PAUVRE De prier le
ciel
tout le jour pour la prospérité des gens de bien
ande nécessité du monde. DOM JUAN Tu te moques. Un homme qui prie le
ciel
tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans
ui le prononce : Cet écu, je ne te l’aurais pas donné pour l’amour du
ciel
, d’une Providence, je te le donne pour l’amour de
tribué à la former. Il y a une bonté naturelle qu’il faut recevoir du
ciel
en naissant, comme un don de la grâce divine, ou
narchie, mais non point cependant t’appeler roi de France. Et plût au
ciel
que tu eusses toujours été aussi sage ! NAPOLÉON
ceux d’en bas, « rampe dans la poussière tandis que nous touchons au
ciel
». Le philosophe, choqué de cette impertinence, r
ices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment Des intérêts du
ciel
leur fier ressentiment : D’autant plus dangereux
ent, Et ne veulent point prendre avec un zèle extrême Les intérêts du
ciel
plus qu’il ne fait lui-même. « Voilà mes gens !
u paysan du Danube ces terribles paroles : Craignez, Romains, que le
ciel
quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs e
-être le courage de supprimer ; c’est celle que renferme ce vers : Ô
ciel
! pardonne-lui comme je lui pardonne ! On crut y
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met sur le chemin du
ciel
et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvre
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du
ciel
, et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvr
ec elle, Chez ce galant bigot, c’est une bagatelle ; À l’entendre, le
ciel
permet tous les plaisirs ; Il en sait disposer au
ler… N’est-ce pas une chose horrible, une chose qui crie vengeance au
ciel
que d’endurer qu’on dise publiquement la forme d’
le laisser à part : De ces détachements je ne connais point l’art, Le
ciel
m’a dénié cette philosophie, Et mon âme et mon co
ines sont impuissantes à former les bons auteurs, s’ils n’ont reçu du
ciel
, comme le dit Boileau , l’influence secrète, mais
ns préférable À tout ce que j’y vois de plus considérable. Sois-je du
ciel
écrasé si je mens !... Enfin, je suis à vous de t
vos fers : Je m’en sens trop indigne, et commence à connaître Que le
ciel
pour ce nœud ne m’avait pas fait naître. Que ce s
ux ; Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au
ciel
il poussait sa prière ; Il faisait des soupirs,
Et tout ce qu’il contrôle est fort bien contrôlé. C’est au chemin du
ciel
qu’il prétend vous conduire, Et mon fils à l’aime
mps, Ne saurait-il souffrir qu’aucun hante céans? En quoi blesse le
ciel
une visite honnête Pour en faire un vacarme à no
ée Que de le démentir je n’ai point eu l’idée ; Mais par là, grâce au
ciel
, tout a bien mieux été, Et les choses en sont en
u’un homme est de chair. Et dans l’autre scène : Si ce n’est que le
ciel
qu’à mes vœux on oppose, Lever un tel obstacle es
Et cela ne doit point retenir votre cœur. ELMIRE. Mais des arrêts du
ciel
on nous fait tant de peur ! TARTUFFE. Je puis vou
intes ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le
ciel
défend, de vrai, certains contentements ; Mais on
t injure ; Que j’ai de quoi confondre et punir l’imposture, Venger le
ciel
qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui parlent
emblent sortir d’une éternelle nuit : Dans ceux de mon amant un autre
ciel
me luit. Ah ! convenez que Lucile vient de faire
aire un joli madrigal : que vous semble de la pointe ? Lucile voit le
ciel
dans les yeux de son amant ! Que cela est tendre
ent, par trois suites de perspectives, les autres palais des dieux du
ciel
les plus puissants ? » Vénus et les Grâces, du ha
dieux du ciel les plus puissants ? » Vénus et les Grâces, du haut du
ciel
, viendront-elles dans des conques ? L’Amour parti
n sang tourbillonne dans les veines ; mon visage s’obscurcit comme le
ciel
en temps d’orage ; mon poil, mes cils se dressent
s mon trésorier par un pied et le lançai en l’air jusqu’à la voûte du
ciel
. Avant qu’il retombe, ses sequins auront le temps
C’est là, comme on voit, la belle et simple nature. On se bat dans le
ciel
à coups de canon. Des diables en enfer s’amusent
u’Adam et Ève ont récité le psaume cxlviii, l’ange Raphaël descend du
ciel
sur ses six ailes, et vient leur rendre visite, e
uché, il se promène à petits pas, sans regarder l’or et la pourpre du
ciel
éblouissant, cherchant « une lumière douce pour s
râce, s’arrêter, causer, rire. La sérénité des hommes, de l’art et du
ciel
se mariait à mes yeux dans un ensemble d’une ravi
Il s’abandonnait, se livrait, se laissait prendre à cette musique du
ciel
avec candeur et bonne foi. Moi de mon côté, je ne
a passion, une doctrine corrompue et corruptrice : On trouve avec le
ciel
des accommodements. Selon divers besoins, il est
it quelque chose de pareil à la révolte amère du malheureux contre le
ciel
, une bravade douloureuse d’incrédulité : Votre p
ste un peu gentilhomme puisqu’il se bat ; mais un Tartuffe qui met le
ciel
dans tous ses discours, qui dit : « Le ciel a ins
is un Tartuffe qui met le ciel dans tous ses discours, qui dit : « Le
ciel
a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie
e me dépouiller de toutes sortes de vanités… Lorsque j’ai consulté le
ciel
, j’ai entendu une voix qui m’a dit que je ne deva
avec elle je ne ferais sûrement point mon salut… J’obéis à la voix du
ciel
… C’est le ciel qui le veut ainsi… Le ciel l’ordon
ferais sûrement point mon salut… J’obéis à la voix du ciel… C’est le
ciel
qui le veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte…
salut… J’obéis à la voix du ciel… C’est le ciel qui le veut ainsi… Le
ciel
l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au ciel… Le
l qui le veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au
ciel
… Le ciel le souhaite comme cela », un Tartuffe en
veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au ciel… Le
ciel
le souhaite comme cela », un Tartuffe enfin qui,
ous déclare, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le
ciel
m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, no
ermite et se scandalisent de Tartuffe, parce que Scaramouche joue le
ciel
, dont ces messieurs ne se soucient point, tandis
humeur faisant tort à votre caractère, que dira-t-on de vous ? « Oh !
ciel
, que de vertus vous me faites haïr ! » Voilà ce
pauvre, en effet, dit à Don Juan : « Je ne manquerai pas de prier le
ciel
qu’il vous donne toutes sortes de biens. » — « Eh
ous donne toutes sortes de biens. » — « Eh ! répond Don Juan, prie le
ciel
qu’il te donne un habit, sans te mettre en peine
. » — « Quelle est ton occupation sous ces arbres ? » — « De prier le
ciel
tous les jours pour la prospérité des gens de bie
grande nécessité du monde. » — « Tu te moques ! Un homme qui prie le
ciel
tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans
r la stupidité de la piété du pauvre, que son commerce assidu avec le
ciel
n’empêche pas de mourir de faim ; et Sganarelle,
e malheureux. Mes gages, mes gages, mes gages ! » On conviendra que «
ciel
offensé » est un peu court. Quand l’Angélique du
t, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du
ciel
plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
à mon gré, que ne fait aucun livre… Et je ne m’en suis pas, grâce au
ciel
, repenti. Rousseau s’est avisé que le monde exis
osophie, sacristains ou grands seigneurs qui couvrent de l’intérêt du
ciel
leur fier ressentiment, les Don Juan et les Tartu
n enragé, un chien, un diable, un turc, un hérétique, qui ne croit ni
ciel
, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou503 ; qui passe
er les yeux507 ; » en vain les hypocrites comme Tartuffe disent : Le
ciel
défend, de vrai, certains contentements, Mais on
our moi, je vous déclare que ce n’est pas moi qui me veux battre : le
ciel
m’en défend la pensée, et, si vous m’attaquez, no
on Juan a gravi cette dernière cime de la perversité que la colère du
ciel
éclate, que le marbre des tombeaux s’ébranle et q
lui fait son pere, en le menaçant de prévenir sur lui le courroux du
ciel
. Il fait des vœux pour la mort d’un pere si fâche
se détermine enfin à donner la main à sa sœur : il lui répond que le
ciel
s’oppose à cette union, & qu’il ne pourroit f
tombé. Sganarelle désesperé moralise, en disant que la mort venge le
ciel
offensé, les loix violées, les filles séduites, l
tés je n’ai point fait des crimes, Et je ne m’en suis point, grâce au
ciel
, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles
ente ; Et grande, je l’ai vue à tel point innocente, Que j’ai béni le
ciel
d’avoir trouvé mon fait Pour me faire une femme a
démontrerai point. Ne nous amusons pas à dissiper des nuages dans un
ciel
serein ; c’est du temps perdu, ou plutôt fort mal
ésenchantée, traverse notre ombre d’un rayon de lumière et remonte au
ciel
avec la poésie. L’enfance est gaie ; mais combien
ituelle qui ne connaît pas la véritable valeur des mots, parce que le
ciel
lui a envié l’esprit philosophique, je veux dire
écieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au
ciel
de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
sons ; Le pigeonneau farci, l’alouette rôtie Nous tombent ici-bas du
ciel
comme la pluie107. Si les critiques français ne
ouvrit l’habit : Ah ! la belle chose, la belle étoffe ! vient-elle du
ciel
? il n’y en a point de pareille sur la terre. On
la véritable, l’infaillible tradition ; l’acteur qui n’a pas reçu du
ciel
ce premier dom, et qui ne l’a pas perfectionné pa
de confiance, lui confie à son tour le soin de son bonheur. Fasse le
ciel
, qu’insensiblement séduit, comme Arnolphe, par le
r les planches, et forcent leurs doubles à faire des vœux pour que le
ciel
les délivre des perpétuels. Que dirons-nous d’Hor
beau-père, qui, en lui remettant son épouse, s’écrie : loué soit le
ciel
! m’en voilà débarrassé. Qu’on se représente sur
coterie remplace le corrupteur de cour ; le poltron révolté contre le
ciel
remplace l’athée, et par cette métamorphose l’on
e ne le fait pas jeter dans le fond d’un cachot ; et à quel propos le
ciel
lui fait l’honneur d’accumuler, pour le punir, mi
ouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable ; Que le
ciel
, en naissant, ne vous eût donné rien, Que vous n’
’il a donnée à Valère, veut éluder, et lui promet de faire ce que le
ciel
voudra : dans Lo Hypocrito, comedia di messer Pi
di messer Pietro Aretino, l’Hypocrite affecte de citer sans cesse le
ciel
, la charité ; mais le ce que le ciel voudra de
affecte de citer sans cesse le ciel, la charité ; mais le ce que le
ciel
voudra de Molière, a bien plus le mérite de l’à-
cosi fare. Molière faisait dire à Tartuffe, acte III, scène vi : Ô
ciel
! pardonne lui comme je lui pardonne, et les cri
es des dévots le contraignirent à remplacer ce vers par celui-ci : Ô
ciel
! pardonne lui la douleur qu’il me donne. Nos co
, a l’art de lever les scrupules, de faire des accommodements avec le
ciel
? Troisième note. Elmire, après avoir encore tou
cère, en disant à votre mari, après l’avoir battu : « Rendez grâce au
ciel
de ce que je ne suis pas capable de quelque chose
e de Psyché l’instant le plus favorable pour mettre à contribution le
ciel
, la terre et les enfers. Le père de notre tragédi
ondit, la raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
eux un doux rayon de miel. Entra l’on ne voit rien de si beau sous le
ciel
. Je ne comprends rien à l’appréciation que fait
oser typographiquement ainsi : Il fait noir comme dans un four : Le
ciel
s’est habillé ce soir en Scaramouche » Et je ne v
ont devenus proverbes : « Serrer ma haire avec ma discipline. » — « O
ciel
, pardonnez-lui comme je lui pardonne. » — « Il es
voir tous les secrets de l’avenir, faire descendre, comme on veut, du
ciel
sur des métaux des impressions de bonheur, comman
il n’a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le
ciel
jusqu’aux plus petites particularités delà fortun
ouis XIV. Une gloire, en termes de peinture, est la représentation du
ciel
ouvert avec des personnes célestes, Dieu, anges,
ur de l’Enfer et encore avec une sorte de doute : Mais des arrêts du
ciel
on nous fait tant de peur ! Il serait naturel qu
osophie, sacristains ou grands seigneurs qui couvrent de l’intérêt du
ciel
leur fier ressentiment, les Don Juan et les Tartu
uvera admirable et insupportable et vous dira intérieurement : « Oh !
ciel
, que de vertus vous me faites haïr ! » Ainsi par
? Don Juan ? Don Juan qui n’est puni et qui ne peut l’être que par le
ciel
et qui dira : « Si ce n’est que le ciel… » Elle f
qui ne peut l’être que par le ciel et qui dira : « Si ce n’est que le
ciel
… » Elle fait quelquefois une excursion du côté du
s éventés. Un regard de pitié jeté sur les turbulents et un regard au
ciel
comme pour implorer grâce pour eux, serait très b
ite il est pour lui l’homme qui tient ouvertes pour lui les portes du
ciel
; donc il est sa conscience et il est son âme » O
émeuve On peut entendre assez qu’il n’était qu’une épreuve Par où le
ciel
voulait qu’on se pût assurer Des vertus de Madame
ut le monde a son exclamation ; Dorine en bonne chrétienne : « Que le
ciel
soit loué ! » Madame Pernelle en ahurie : « Maint
voir de l’argent pour avoir de la puissance et il bat monnaie avec le
ciel
qu’il promet et l’enfer dont il menace pour conqu
le chasser et, tremblant de le perdre puisqu’il est son guide vers le
ciel
et le garant de son salut, il s’est mis en attitu
ns, dis-je ? Qu’on voit d’une ardeur non commune15 Par le chemin du
ciel
courir à leur fortune, Qui, brûlants et priants,
ifices, Et pour perdre quelqu’un couvrent insolemment De l’intérêt du
ciel
leur fier ressentiment, D’autant plus dangereux d
ne l’oubliez pas, est en prose : Il fait noir comme dans un four Le
ciel
s’est habillé ce soir en Scaramouche Et je ne voi
roué de coups ? Ah ! Tout cela n’est que trop véritable ; Et plût au
ciel
le fût-il moins ! Gesse donc d’insulter au sort d
de ceux pour qui toutes choses sont relatives et qui ne gendarment ni
ciel
ni terre contre notre irrémédiable fragilité. Nou
, si exaspéré qu’il ne peut parler, qu’un peu plus il la battrait. O
ciel
! de mes transports puis-je être ici le maître ?
os déloyautés n’ont rien de comparable, Que le sort, les démons et le
ciel
en courroux N’ont jamais rien produit de si mécha
iez rebutante, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le
ciel
en naissant ne vous eut donné rien, Que vous n’eu
n du Danube ces vers énergiques : Craignez, Romains, craignez que le
ciel
quelque jour. Ne transporte chez vous les pleurs
nes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis point, grâce au
ciel
, repenti. Il ne faudrait pas croire pourtant qu’
amais l’hypocrisie d’amour. Il fallait l’atteindre dans les choses du
ciel
et de la religion. Aussi Molière ne préparait-il
de Dieu; et, si on laisse vivre l’auteur, si le roi ne protège pas le
ciel
contre sa rébellion, tout est perdu ! Déjà quelqu
s vos discours ne me font point de peur, Je sais comme je parle et le
ciel
voit mon cœur. Il tenait seulement à bien faire
(Misanthrope.) Non ce n’est point un choix [...] Mais ces chaînes du
ciel
qui tombent sur nos âmes Décidèrent en moi... (D
on fils qui emprunte, et l’hypothèque repose sur ses propres biens. Ô
ciel
! Le marché manque. Que de calamités ! Qu’est-ce
philosophe, revienne aux soins de sa famille ! C’est pour cela que le
ciel
l’a créée. Former aux bonnes mœurs l’esprit de s
ine, agaçante, spirituelle, est surtout le partage des femmes, que le
ciel
les a faites pour parler aux hommes, non pas du h
quelques lambeaux de cette renommée, fugitive comme le nuage dans le
ciel
de l’été. Grande consolation, véritablement, pour
s quelque nouvelle plaie, Réparant les dégâts faits par l’homme ou le
ciel
, Vous travaillez au blé comme l’abeille au miel.
travaillez au blé comme l’abeille au miel. Que le tonnerre gronde au
ciel
ou dans les rues, Chaque jour vous revoit, penché
, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du
ciel
, plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voi
ir vos desseins. Quels sont-ils donc ? Orgon De faire Ce que le
ciel
voudra. Jésuitisme en action. Molière sort du ra
ge, Et ne s’en servant pas, ainsi que j’ai dessein, Pour la gloire du
ciel
et le bien du prochain. Voilà le ton dont Tartuf
ns un dialogue qui devrait être brûlant. Tartuffe Si ce n’est que le
ciel
qu’à mes vœux on oppose, Lever un tel obstacle es
Tartuffe Que j’ai de quoi confondre et punir l’imposture. Venger le
ciel
qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui parlent
ante se proposer d’aller chercher en d’autres lieux la fortune que le
ciel
voudra lui offrir. Ce manque de raison affaiblit
ais elle rit. et pour elle ce morceau est plus chaud que pour moi. O
ciel
! seconde mes desseins, et m’accorde la grâce de
mirable. On rit de la mine de Battiste cadet. Vadius Me préserve le
ciel
d’en faire de semblables ! Trissotin Je soutiens
n enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni
ciel
, ni saint, ni Dieu ; un loup-garou, qui passe cet
s de Shakespeare, et dans pas une de ces tragédies, qui embrassent le
ciel
et la terre, vous ne trouverez plus d’espaces, et
ladie plus violente, plus sérieuse, plus désespérée de la terre et du
ciel
, que la fièvre de Don Juan. Dans celle comédie, f
qui veut le tuer : « Le Ciel me défend ce duel. — Prenez-vous-en au
ciel
! — Le ciel le souhaite comme cela ! — Vous savez
tuer : « Le Ciel me défend ce duel. — Prenez-vous-en au ciel ! — Le
ciel
le souhaite comme cela ! — Vous savez cependant q
d la charité chrétienne aura disparu de cette terre, pour remonter au
ciel
, sa patrie ! Don Juan ! si, vous et les vôtres, v
s flatteurs ! Le pauvre qui ne voulait pas, tantôt, nier Dieu dans le
ciel
, et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pau
ie, est le premier à les aller découvrir à mon pere ! Ah ! je jure le
ciel
que cette trahison ne demeurera pas impunie ! S
s ne le serez pas toute jours. Viendra un temps où vous préférerez le
ciel
à la terre ; vous êtes fait pour Dieu. Ceux qui a
vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le
ciel
voit mon cœur : Il est de faux dévots, ainsi que
ui. Le changement le plus marqué qu’on y ait fait, est à ce vers : Ô
ciel
, pardonne-moi la douleur qu’il me donne. Il y av
s : Ô ciel, pardonne-moi la douleur qu’il me donne. Il y avait : Ô
ciel
, pardonne-moi comme je lui pardonne. Qui croirai
ide, & je me trouve enfin interloquée ! Lisette. Interloquée ! ah
ciel
! quel affront est-ce là ! Et vous avez souffert
squin, qui vient la larme à l’œil annoncer à son maître que le feu du
ciel
est tombé sur sa maison de campagne & l’a réd
RTO. Vous venez bien à propos, madonna. BUONA. La Madonna est dans le
ciel
, et moi je suis une pauvre pécheresse, et ainsi i
assigne la pudeur de son sexe, mais elle en demande d’abord pardon au
ciel
; elle y est contrainte par la réclusion qu’on lu
un confesseur au moment où il sent s’appesantir sur lui la colère du
ciel
, qu’il a offensé. Molière a transformé don Juan e
. Voici les lignes de Molière : « Il fait noir comme dans un four. Le
ciel
s’est habillé ce soir en Scaramouche, et je ne vo
, moins la rime, par Cailliava : Il fait noir comme dans un four. Le
ciel
s’est habillé ce soir en Scaramouche2. Et je ne v
end son manteau d’hypocrisie, il osé encore parler de la vengeance du
ciel
. Deux des plus délicieux caractères de femmes que
’il fallut la foudre et l’orage delà fin du 18e siècle pour épurer le
ciel
. Nous avons vu Dancourt aux prises avec les grand
ologue, qu’il a tout révélé. ACTE III. Scene I. Mascarille, seul. Le
ciel
par fois seconde un dessein téméraire, Et l’on so
e ; c’était le séjour de ces souffrances et de ces infirmités dont le
ciel
, dit La Bruyère, a pourvu la vieillesse pour la c
roux : Ah ! que, si de vos mains je rattrape mon cœur, Je bénirai le
ciel
de ce rare bonheur ! Je ne le cèle pas ; je fais
hâte même un peu trop de professer, par ses actes, Qu’il est avec le
ciel
des accommodements, et quelques-uns lui ont repr
oît trop vite. » Il délègue à un domestique « toute l’autorité que le
ciel
donne à un père » ; et, pour se délivrer d’une tu
imes, mais jusque dans le théâtre de Corneille : Quand les ordres du
ciel
nous ont faits l’un pour l’autre, Lyse, c’est un
l’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du
ciel
que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre. »
trave. 116. « Songez seulement si vous oseriez soutenir à la face du
ciel
des pièces où la Vertu et la Piété sont toujours
-ci. La raison de cela, répondit Condé, c’est que Scaramouche joue le
ciel
et la religion dont ces messieurs n’ont souci. Ma
e. Mais....Pour ce mariage allons tout préparer. Isabelle, à part. O
ciel
! inspirez-moi ce qui peut le parer. Cette scene
ece d’unité de lieu, les concevant comme une ligne perpendiculaire du
ciel
aux enfers ». Il ne faudroit pas, me répondra-t-
la disputait davantage. La chanson est une fleur qui se plaît sous le
ciel
de la France : elle y réussit sans art, sans cult
en silence sur le bord de la mer : l’heure du départ est arrivée, le
ciel
est noir, la mer rugit au loin, le frêle esquif s
issent à l’air de Paris. Malgré cela, nous regrettons que, sous notre
ciel
, trop souvent brumeux, on n’ait pas préféré le ma
t des émotions au sentiment ; elle est la lumière divine qui tombe du
ciel
sur les œuvres du génie, car je ne saurais défini
exercé, l’avide industriel Mettant en actions, l’eau, la terre et le
ciel
; Anonyme assassin, l’abject folliculaire Calomni
occupé du salut de son âme, croit attirer sur lui les bénédictions du
ciel
, en introduisant dans sa famille un misérable qui
l’une de l’autre de toute la distance qui sépare l’âme du corps et le
ciel
de la terre, on peut, je crois, saisir certains r
aux étrangers l’honneur de cette ville ; Ils ne se quittent point. Ô
ciel
! quelle amitié ! Et que leur mauvais sort est di
qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées du côté du
ciel
: un moment après il perdit la parole, & fut
vous en faites donc un sensible malheur ? Oronte. Tel qu’il passe du
ciel
tout ce que peut la haine. La Tante. C’est trop ;
s et Troubadours De toutes parts, ici, renaissent tous les jours : Le
ciel
bénit, je crois, leur nombreuse famille, Car de p
grossier » ; et M. de la Feuillade, sur le théâtre, lève les bras au
ciel
d’un air de pitié. Voilà une pièce qui commence m
des yeux de côté ; et les mains ne se contentent plus de se lever au
ciel
, j’en vois qui esquissent des signes de croix. Éc
mais c’est à Agnès qu’il le marie ; et Agnès, par un de ces coups du
ciel
qui se produisent toujours à la fin d’un cinquièm
ar un effort de l’amour qu’elle doit au monarque… et d’en demander au
ciel
, par des vœux universels, l’issue heureuse qu’ell
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du
ciel
, et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvr
cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le
ciel
et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
qui en fait rire les autres ? « C’est trahir visiblement la cause du
ciel
que de se taire dans une occasion où sa gloire es
échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du
ciel
… Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand pri
impiété de s’occuper à des spectacles capables d’attirer la colère du
ciel
; avons fait et faisons très expresses inhibition
eu qui s’est moqué de nous. » Le dieu avoua tout, et s’en retourna au
ciel
en riantc. Presque tous les théâtres de l’Europe
ait, dans la scène vii de l’acte III, en parlant du fils d’Orgon : Ô
ciel
! pardonne-lui comme je lui pardonne ! et que le
e remplacer ce vers par celui que dit aujourd’hui le saint homme : Ô
ciel
! pardonne-lui la douleur qu’il me donne ! Nous
des chrétiens…] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du
ciel
des pièces où la vertu et la piété sont toujours
mber que de bien haut, possible que vous ne tomberiez pas au moins du
ciel
en terre, vous auriez quelque pitié de vos chers
p plus que du mien, vous penseriez un peu avant que cracher contre le
ciel
et me faire cette injure, puisque vous ayant offe
e aux étrangers l’honneur de cette ville. Ils ne se quittent point. Ô
ciel
! quelle amitié ! Et que leur mauvais sort est di
Dès qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées vers le
ciel
, et demanda un prêtre pour recevoir les secours d
saintes consolations ; ses derniers regards s’étaient portés vers le
ciel
. Rien toutefois ne put lui faire trouver grâce au
s pourra te démanger, Voilà l’endroit où je demeure. Sosie, seul. O
ciel
! que l’heure de manger, Pour être mis dehors, es
Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le
ciel
a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vo
e & de Tomi : il n’a plus besoin de rien ; il a violé les loix du
ciel
& de la nature. On envoie Jarvis chercher du
œuds des souliers ; d’où la phrase de Molière dans Le Sicilien : « Le
ciel
s’est habillé ce soir en Scaramouche. » 16. —
ttu ; Et qui donne à sa fille un mari qu’elle hait Est responsable au
ciel
des fautes qu’elle fait. Et quand à Orgon qui s’
vous vous rappellez que le Glorieux a resté pendant trois ans sur le
ciel
du lit de Dufresne, que la Métromanie n’auroit ja
et act. IV, sc. X : « Molière est un sage… Grand homme, qui a reçu du
ciel
le don puissant de corriger les vices et les ridi
’Hôtel de Bourgogne, ces Jupiters-Scapins de la comédie, appellent le
ciel
et la terre à leur aide, contre les comédiens de
os ; ceux-ci étaient des sacripants qui blasphémaient la terre et le
ciel
, celles-là étaient de franches drôlesses parées e
t de la comédie improvisée : moralités, mystères, soties, histoire du
ciel
, histoire de la terre, drames, miracles, coups d’
e fontaine, des affiches qui doublaient son pourpoint, et il bénit le
ciel
qui a mis un terme à ses malheurs ! Ô seigneur Za
pide comme la foudre, — elle s’arrête hors de sa voie ! — Elle est au
ciel
, elle touche aux enfers ; elle pleure, elle prie,
le maître, Socrate, il est juché dans une gloire qui le rapproche du
ciel
. Il invoque l’air et les nuées, ses grands dieux
taliennes, rondeaux, joutes, tournois, illuminations ; la terre et le
ciel
, l’ironie et l’esprit, l’argent et l’amour, toute
our lui un père indulgent, et quel plus noble appui pouvait tomber du
ciel
à un jeune homme sans mœurs, qui avait commencé p
u délire, jusqu’au crime, qui ne croit à rien sur la terre et dans le
ciel
, élégant et spirituel vagabond tout éclatant d’or
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du
ciel
et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres
ire entrer, À leurs traits délicats se laissent pénétrer ! Et plût au
ciel
encor, pour couronner l’ouvrage, Que Montausier v
édie Hercule mourant : Ton Hercule mourant va te rendre immortel, Au
ciel
comme sur terre, il publiera sa gloire. Et laissa
Parce qu’elle voulait chasser le nuage que la calomnie jetait déjà au
ciel
de Molière en l’accusant d’épouser sa fille, lui
mion n’était qu’un sot ; Il devait dès le premier mot Renvoyer à leur
ciel
les cornes argentées. Ténébreuse déesse, un œil b
ime à la folie. »Et là-dessus, les amoureux étaient allés au septième
ciel
, presque au septième étage. Dans une pauvre petit
njure ; Que j’ai de quoi confondre & punir l’imposture, Venger le
ciel
qu’on blesse, & faire repentir Ceux qui parle
uelque chose de pareil à la révolte du pécheur incorrigible contre le
ciel
, une vraie bravade d’incrédulité, etc. » (Notes h
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le
ciel
nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde
uis : Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. La nature, le
ciel
, l’amour, & la fortune, De tes prospérités fo
ale, l’Ordre social, la Religion, la Raison devaient rester dans leur
ciel
, et il ne fallait point les en faire descendre so
e manière immuable et fixe par des articles de codes : assise sous le
ciel
bleu, à l’ombre des chênes, et tenant un sceptre
qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées du côté du
ciel
: un moment après il perdit la parole, & fut
soient impossibles, quand je m’en veux mêler. J’ai sans doute reçu du
ciel
un génie assez beau pour toutes les fabriques de
implicité de la chambre qu’elle occupe ; mais elle ajoute : « Plût au
ciel
qu’il y en eut autant dans mon cœur, et que sans
aisi ce matin, qui a mal dîné peut-être, car il a dîné tout seul ; le
ciel
est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le théâ
s, en sottises et en toutes sortes d’excès ; il appelle à son aide le
ciel
et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui sait
. Dans le fond de l’âme, le bon seigneur, qui veut à tout prix que le
ciel
le décharge de sa fille, est aussi sûr que l’est
pelle M. Orgon. C’était bien la femme belle et pleine d’esprit que le
ciel
avait faite pour être une grande dame de la cour
e tous ses biens, & promet de punir les personnes qui blessent le
ciel
en le calomniant. Il envoie en effet un Huissier
re achetera sa gloire : Le noir séjour des morts, l’air, la terre, le
ciel
, Vomiront contre lui tout ce qu’ils ont de fiel :
l faut d’abord se frotter le front, se ronger les ongles, regarder le
ciel
, fixer les yeux en terre, frapper du pied, battre
éloyautés n’ont rien de comparable ; Que le sort, les démons & le
ciel
en courroux N’ont jamais rien produit de si mécha
nt à quelque tristesse cachée ; dans la cheminée le feu était vif, au
ciel
le soleil était pâle ; le dimanche jetait son fro
parle de l’honneur qu’il lui fait en l’épousant, & du courroux du
ciel
lorsqu’on trompe son mari. Enfin, l’on voit clair
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