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1 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
us demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce ciel que voilà là-haut ; et si tout cela s’est bâti de
veut ? Je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux eu ciel , baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit
sus toute chose751, est exprimé eu action par le Pauvre qui « prie le ciel tout le jour, et qui est bien mal reconnu de ses
l’âme irritée ne jetoit que menaces et ne respiroit que vengeance. Le ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs qu
don Juan : « Je sais tous les dérèglements de votre vie ; et ce même ciel , qui m’a touché le cœur et fait jeter les yeux su
us à vous par aucun attachement du monde ; je suis revenue, grâces au ciel , de toutes mes folles pensées ; ma retraite est r
« condamnant à des supplices éternels760 » ceux qui trouvent « que le ciel n’est pas si exact qu’on pense761, et qu’il faut
 L’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre766
ous déclare, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, no
t ce bien ne tombe en de méchantes mains 783. Quand Elmire oppose le ciel aux vœux de Tartuffe, « si ce n’est que le ciel..
uand Elmire oppose le ciel aux vœux de Tartuffe, « si ce n’est que le ciel ..., » répond-il, et tout de suite il lui développ
t, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
e parole : « On n’a pas besoin de lumière quand on est conduit par le ciel . » Le Festin de Pierre, act. IV, sc. XII. 759.
intention dans la phrase où Sganarelle dit que don Juan « ne croit ni ciel , ni saint, ni Dieu, ni loup-garou » (le Festin de
tion du Tartuffe, comme il le fit le 6 août 1667. 779.   Il dit le ciel pour Dieu, temple pour église, mystère sacré pour
de l’acte III,   dans toutes les éditions de Molière, on lit : « Ô ciel , pardonne-lui la douleur qu’il me donne ! », vers
d’hui dans le texte, et qui est venu jusqu’à nous par tradition : « Ô ciel , pardonne-lui comme je lui pardonne ! »   C’est
2 (1884) Tartuffe pp. 2-78
être relevé que dans le nôtre. Qu’avait-il espéré ? Qu’ayant joué le ciel , lui aussi, on lui permettrait après de jouer les
sacrifices ; que l’avenir retrouverait son bien ; qu’ Il est avec le ciel des accommodements ; et il accommoda Tartuffe de
ième acte, autre suppression : après le mot sublime : Il est avec le ciel des accommodements. Panulphe se livrait à « une
ute. Orgon, comme elle, pratique rigoureusement. Décidément, c’est le ciel qui a adressé là Tartuffe : et, rendant grâces au
ment, c’est le ciel qui a adressé là Tartuffe : et, rendant grâces au ciel , Tartuffe dresse ses batteries. Où ? A l’église,
haubert, monsieur, mais que voulez-vous ? Un homme qui ne pense qu’au ciel , qui ne s’occupe que de son salut ! On la ruiné,
avec tous, prudent avec Orgon seulement, car il y va des intérêts du ciel . Lui, s’observer, prendre des tempéraments, faire
dans sa manche, et non dans ses manchettes). Il s’est entendu avec le ciel pour s’en passer l’usage ; ils ont fait un accomm
les trois hommes en présence. Orgon : Ce que je viens d’entendre, ô ciel  ! est-il croyable ? Que va alléguer Tartuffe pou
uffe accepte bénignement, rapportant à Dieu l’aubaine… La volonté du ciel soit faite en toutes choses ! mais ne se croyant
me, Et voudrais le servir du meilleur de mon âme ; Mais l’intérêt du ciel n’y saurait consentir, Et, s’il rentre céans, c’e
et dramatique. Il faut néanmoins faire rire avec le vers : Venger le ciel qu’on blesse… comme dans la scène de la confessi
re homme affirme avec une vertueuse conviction : … qu’il est pour le ciel appris à tout souffrir. Et je crois qu’en faisan
dans une conscience cette conviction qu’on est le fondé d’affaires du ciel , revêtu de ses pouvoirs et, par suite, doué de pr
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
urs cru ; que, passant ici pour l’aller chercher, une aventure par le ciel concertée me fit voir la charmante Elise ; que ce
ez ravir, m’a mille fois entretenu des disgraces de notre famille. Le ciel ne nous fit point aussi périr dans ce triste nauf
ieux, où elle n’a presque vécu que d’une vie languissante. Anselme. O ciel  ! quels sont les traits de ta puissance, & qu
e. Oui, ma fille, oui, mon fils, je suis Dom Thomas d’Alburci, que le ciel garantit des ondes avec tout l’argent qu’il porto
mbrageux. Pour sa mort je faisois tous les jours mille vœux. Enfin le ciel plus doux, touché de ma misere, Lui fit naître en
bon. C’est tout comme chez nous. Depuis le même temps, Inspiré par le ciel , je quittai ma patrie, Pour fuir loin de ma femme
4 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
rges et de saignées ; d’un dévot qui subordonne aux devoirs envers le ciel les sentiments humains et sympathiques, Molière n
ansénistes. Certes, Tartuffe est un faux dévot, il ne parle au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom
le au nom du ciel que dans son intérêt, mais enfin il parle au nom du ciel , et son langage est celui dont les gens dévots se
Elmire. Mais comment consentir à ce que vous voulez Sans offenser le ciel , dont toujours vous parlez ? Tartuffe. Je puis
intes ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements, Mais on
e de ces retraites où les austérités « usent les tristes jours que le ciel a comptés ». C’est encore au fond d’un petit couv
éder et parle trop de sa naissance pour un homme uniquement occupé du ciel  : Qui d’une sainte vie embrasse l’innocence Ne d
ne… Et qui donne à sa fille un homme qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes qu’elle fait. Songez à quels périls vo
e Dona Elvire, repenti tardivement et s’en remettant hypocritement au ciel du soin de réparer ses fautes : « Apprenez que la
5 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
’a pas moins besoin de la collaboration de la multitude. Il a reçu du ciel le don d’exprimer ce que chacun dirait, si chacun
vre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aimer, châtiment du ciel , qui surprend à la dernière heure les âmes que le
ste. « Enfin, au-dessus de la scène et des hommes qui s’y agitent, le ciel s’ouvre et nous invite à chercher plus haut le hé
hu au poète : « Partagez la terre entre vous, crie Jupiter du haut du ciel . Les hommes accourent. Le laboureur s’empare des
regard fixé sur ta face, l’oreille tout entière aux harmonies de ton ciel , pardonne si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié t
e, rien ne m’appartient plus; mais si tu veux vivre avec moi dans mon ciel , il te sera ouvert toutes les fois que tu viendra
jouit avec d’autres. Aussi, dit M. Rambert, si le poète a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé le droit d’y intro
ieur à celui de Tartufe. Tartufe peut parler d’accommodements avec le ciel , Alceste répond par le vers le plus admirable peu
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
’en pouvoir jouir : Hélas ! ils se voyoient avec pleine licence ! Le ciel de leurs soupirs approuvoit l’innocence ; Ils sui
le’, montre en caricature extravagante quelle distance de la terre au ciel il y a de la coquetterie à l’amour468. Molière a
,   Et qu’un premier coup d’oeil allume en nous les flammes   Où le ciel en naissant a destiné nos âmes ! La Princesse d
a coquetterie jusque dans la dévotion : la préciosité avait envahi le ciel même, et véritablement les quiétistes étaient des
lâme,   Et ne peuvent salir la pureté de l’âme,   Qui, jouissant an ciel de solides plaisirs,   Laisse vivre le corps an
rs,   Laisse vivre le corps an gré de ses désirs.   Ramenez donc au ciel toute votre tendresse,   Et tenez votre esprit a
7 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
s, attache-toi aux saisies réelles, aux préférences de deniers. Remue ciel et terre pour être procureur des bonnes direction
étique des gens ruinés. Par exemple, si vous étiez en cet état-là, le ciel vous en préserve !… PERSILLET, à part. J’en suis
essource, que vous êtes bien nommé, et que j’ai de grâces à rendre au ciel de m’avoir adressé un homme de votre probité et d
de Heurtebise. LE DOCTEUR. En voilà trop, monsieur, en voilà trop. Le ciel vous comble pour jamais de prospérité et de joie 
8 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
s ; et que pour dire qu’il commençait à faire jour, on écrivit que le ciel était gros de lumière, qu’un souris dédaigneux ét
é de Versailles, il disait pieusement : … Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
soins, qu’il faut et que l’on peut écarter lorsqu’on a fait ce que le ciel prescrit, ne laissaient pas de troubler cruelleme
it : « La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion dont ces messieurs ne se soucient
ertueuse Olympe. Il regarde d’un œil sévère cette délurée qui joue le ciel et la religion, il l’engage à plus de tenue : Me
la carrière qu’il devait spécialement embrasser et de l’emploi où le ciel le destinait. Il s’en remit à ses supérieurs. Ceu
ons Pères de la Société le prêchent à Paris comme un ange descendu du ciel . Scaliger le père, en ses exercitations contre Ca
ater voire joie : car une grande récompense vous est réservée dans le ciel . Sa voix est rapide, nette et sonore ; lorsqu’il
e que vous ne perdrez jamais, parce qu’elle vous est réservée dans le ciel où il n’y aura plus de changement ni de révolutio
rs, l’orateur oppose la paix, la joie, la félicité des saints dans le ciel , le bonheur dont jouissent, même sur la terre, le
re le bonheur et la solide félicité d’un roi chrétien. Régner dans le ciel sans avoir jamais régné sur la terre, c’est le so
pour être heureux. Régner sur la terre pour ne jamais régner dans le ciel , c’est le sort d’un million de princes, mais de p
issons aux censeurs une pleine licence ! … Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
n autre soin ne nous troublons l’esprit. Je sais comme je parle et le ciel voit mon cœur ! … Ne regardez point aux intérêts
cœur ! … Ne regardez point aux intérêts humains, Quand vous suivez du ciel les ordres souverains. C’est Tartuffe ! dirait-o
es églises, n’ont point surpris leur confiance par « l’ardeur dont au ciel ils poussaient leurs prières » ; aucune religion
nir la bonne foi, et qui, par la chaleur qu’ils ont pour l’intérêt du ciel , sont faciles à recevoir les impressions qu’on ve
s, Et toutes vos raisons, monsieur, sont trop tirées. Des intérêts du ciel pourquoi vous chargez-vous ?... Franchement, est
onomie de ces gens qui prennent Avec un zèle extrême Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Il n’emploie guère
t, dit-il, souffrir les gens qui couvrent leurs vices de l’intérêt du ciel . Néglige-t-il de s’en couvrir, lorsqu’on lui mont
sincère qui ne peut inspirer que le mépris ? Non ! il veut venger le ciel qu’on blesse , et le reste lui importe peu. On lu
ge, Et ne s’en servent pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du ciel et le bien du prochain. ; lui donnant selon leur
ur a concédé de mauvaise grâce aux préjugés de la morale, pour que le ciel ne parût point joué comme les hommes, — ou peut-ê
s-nous de vivre avec toute innocence. ..., Faisons toujours ce que le ciel prescrit, Et d’aucun autre soin ne nous troublons
ent, Et ne veulent point prendre avec un zèle extrême Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres
de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage ; Que le ciel au besoin l’a céans envoyé Pour redresser à tous
ge, Et ne s’en servent pas, ainsi que j’ai dessein, Tour la gloire du ciel et le bien du prochain. 31. Bret, qui écrivait
9 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
es, avant d’y exposer le libertin hypocrite qui invoque sans cesse le ciel pour satisfaire les plus honteuses passions. Décl
oux s’est changée en une troupe de lévites armés pour les intérêts du ciel . Il en est ainsi dans tous les temps : les médioc
e et d’un valet de théâtre ? Ce serait trahir visiblement la cause du ciel dans une occasion où sa gloire est ouvertement at
ec la mère, qui reproche à l’un une complaisance coupable aux yeux du ciel et des hommes, qui représente l’autre faisant vai
échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel . Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand pri
e dévot d’appeler sur Molière la colère du pouvoir et la vengeance du ciel  ; il cite avec complaisance d’anciens supplices e
cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
a justice elle-même hésite à frapper le criminel paré des couleurs du ciel  ; on dirait que la fausse dévotion est pour les s
e et du plaisir sans peur. S’il veut lui prouver que Il est avec le ciel des accommodements, et que rien ne se concilie m
des chrétiens ! Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours
10 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
e cet homme au regard faux et louche, Qui, l’enfer dans le cœur et le ciel dans la bouche, Cachant ses noirs projets sous un
s âges. L’autre qui maintenant, chef-d’œuvre somptueux, Élève vers le ciel son front majestueux, Par l’injure des ans dépoui
11 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
a conçu l’idée d’un grand seigneur systématiquement impie, bravant le ciel et la terre et niant ouvertement sur la scène l’e
moque de son père et qui souhaite sa mort, un impie qui se raille du ciel et qui se rit de ses foudres, un athée qui réduit
ouser, j’ai rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repen
n l’athéisme, du moins l’impiété, l’audace sacrilège qui voit dans le ciel un ennemi, qui le frappe, qui l’insulte, qui veut
ttement, en le regardant en face : Osez-vous bien ainsi vous jouer au ciel  ?… C’est bien à vous, petit ver de terre, petit m
oyez plus habile homme ?… Apprenez de moi qui suis votre valet que le ciel punit tôt ou tard les impies, qu’une méchante vie
udrais bien vous demander qui a fait ces arbres-là, ces rochers et ce ciel que voilà là-haut ?… » Jusqu’ici, tout va bien, e
s Observations accusait à ce propos Molière « de braver la justice du ciel avec une âme de valet intéressé… Voilà le dénouem
S’il s’agissait en effet d’une vertu de ce genre, plus préoccupée du ciel que de la terre, demandant à la nature et à la ch
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
du poète moraliste soit la statue dont la tête d’or semble toucher le ciel , tandis que ses pieds d’argile s’enfoncent dans l
nos cœurs. UN SUIVANT DE BACCHUS. Le soleil chasse les ombres Dont le ciel est obscurci, Et des âmes les plus sombres Bacchu
à vous seul que je le dis, Arbres : n’allez pas le redire. Puisque le ciel a voulu nous former Avec un cœur qu’Amour peut en
Qu’on ne sauroit trop tôt se laisser enflammer ;   Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer ;   Et tous ces lieux com
13 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
le frappe nous ébranle jusque dans les fondements. Notre amour va au ciel . Depuis Werther jusqu’à René, voyez tous ces mala
és, tous les enthousiasmes, sans doute pour nous indiquer la route du ciel , portent l’âme au repentir. Le ciel, source vive
te pour nous indiquer la route du ciel, portent l’âme au repentir. Le ciel , source vive des grandes eaux, est fermé pour Mol
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
, cette incessante ouvrière, réserve ses trésors pour les théâtres du ciel . Là s’épanouit la fleur, là reverdissent les gazo
ieuse et ineffable grâce, c’est Sylvain, le nouvel hôte des forêts du ciel (Selvano… selve). » Le jeu de mots qui termine
u’il n’a besoin que d’un sou. Bernagasso fait des souhaits : « Que le ciel vous envoie une pluie abondante de tous biens ! »
15 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
uée ; et jamais sur terre n’aurait goutte d’eau, ne pleuvrait rien du ciel que tout ne fût vin. » Ces familiarités, ces emp
, d’Octave-Auguste et de la Sibylle. Il commençait par la création du ciel et de la terre. Dieu paraissait d’abord tout seul
puis il créait le Ciel : « Adoncques, dit l’auteur, se doit tirer un ciel couleur de feu, auquel sera écrit Cœlum empyrœum.
ette correspondance visible entre les scènes de la terre et celles du ciel ou des enfers! Aux plus terribles moments de la p
des Olives et pendant les souffrances même de la croix, les joies du ciel et ses concerts adoucissent et, suivant l’express
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
confondu lorsqu’il voit paraître aussitôt deux autres Arlequins : “Ô ciel  ! s’écrie-t-il, il faut qu’il soit arrivé une bar
chelle fatale qui devait causer la perte de son élève ; il dit que le ciel lui inspire une bonne pensée, qu’il va trouver l’
dit : “La raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se souci
17 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
à n’y pas tenir, tant c’est épouvantable ! Molière. Miséricorde ! Oh ciel  ! Pauvre Thalie, hélas ! On me l’avait bien dit,
ous va mieux : Laissez à Melpomène injurier les dieux, Apostropher le ciel d’une plainte importune, Quereller les destins et
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
sion ; il n’en croyoit pas ses yeux ; il leva vingt fois les mains au ciel pour attester son Prophete & tout ce qu’il av
; le plus généreux de tous les hommes ! C’est donc à vous-même que le ciel me met en état d’offrir mes biens, ma vie, &
our le service de sa mere. Cet heureux achat étoit l’occasion dont le ciel s’étoit servi pour le conduire au marché, parcequ
19 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [20, p. 49-50] »
pondit : la raison de cela est, que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs-là ne se souci
20 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
payement de mes gages ! » sans être accusé « de braver la justice du ciel 54  ! » Ce mouvement inverse, ce reflux, pour ai
Loret disait de cet acteur : C’est un comique sans pareil ; Comme le ciel n’a qu’un soleil, La terre n’eut qu’un Scaramouch
21 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
e. Lorsqu’il semble braver avec quelque audace l’avertissement que le ciel lui donne en faisant mouvoir et parler une statue
il se précipite en déterminé dans l’abîme d’éternels supplices que le ciel ouvre enfin sous ses pas. Un autre avantage, sous
mes sous les dehors d’une piété profonde, et qui allègue l’intérêt du ciel pour commettre et justifier tous les crimes, celu
22 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
qu’étale mon visage M’exposaient au destin de souffrir un volage, Le ciel ne pouvait mieux m’adoucir de tels coups, Quand,
des critiques, mais de la collaboration de la multitude. Il a reçu du ciel la mission d’exprimer ce que chacun dirait, si ch
vre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’aimer, châtiment du ciel , qui surprend à la dernière heure les âmes que le
ondit le prince de Condé, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
comment. Qui peut dire que non, ne pèche nullement. Puis, la bonté du ciel nos offenses surpasse. Pourvu qu’on se confesse,
déloyautés n’ont rien de comparable ; Que le sort, les démons et le ciel en courroux, N’ont jamais rien produit de si méch
ouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable ; Que le ciel en naissant ne vous eût donné rien ; Que vous n’e
s aime! Ah ! que si de vos mains je rattrappe mon cœur, Je bénirai le ciel de ce rare bonheur ! Je ne le cèle pas, je fais t
lemands; elle est plus simple et plus pratique; elle songe moins à ce ciel mystérieux où se continuent les affections nouées
il compte faire de la Grèce, déchirée par la guerre civile. Arrivé au ciel , il trouve que les dieux ont déménagé : seul Merc
gens, dis-je, qu’on voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du ciel courir à leur fortune. Parmi les poètes comiques
poète : « Partagez la terre entre vous, » crie Jupiter du haut de son ciel . À cet appel, les hommes accourent sans se faire
regard fixé sur ta face, l’oreille tout entière aux harmonies de ton ciel , pardonne, si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié
ut cela ne m’appartient plus. Mais si tu veux vivre avec moi dans mon ciel , il te sera ouvert toutes les fois que tu viendra
ue tu viendras. » Donc, si nous en croyons cette belle allégorie, le ciel est le lot du poète. Mais un don pareil n’a toute
ec d’autres. Aussi soyez bien convaincus que si le poète a accepté le ciel en partage, il s’y est réservé droit d’introducti
là celtique; l’une qui avait étalé sa gloire et sa décadence sous le ciel du midi ; l’autre qui avait caché ses commencemen
er par un acteur des mots consacrés par la vénération des siècles: O ciel  ! Pardonne-lui comme je lui pardonne. Mais il es
ur à celui de Tartuffe. Tartuffe peut parler d’accommodements avec le ciel , Alceste répond parle vers le plus admirable peut
on origine une brillante bravoure. L’un défie le monde, la mort et le ciel , et boit à longs trails dans la coupe de cette li
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
AMOUR PEINTRE. ACTE I. Scene II. Il fait noir comme dans un four. Le ciel s’est habillé ce soir en scaramouche ; & je n
en vers irréguliers non rimés.  Il fait noir comme dans un four. Le ciel s’est habillé ce soir en scaramouche.  Et je ne v
24 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
vois, prince, je vois qu’on doit quelque indulgence aux défauts où du ciel fait pencher l’influence. » La science est donc
lus dans six mois et je n’aurai pas longuement à demander pour moi au ciel l’heureux état de veuve. » Tel est le langage cy
de simples fantaisies. C’est naïvement, gaiement même et en priant le ciel d’être favorable à ses projets, ce que font égale
e vous avez rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Le repen
ouvât aimable, que vous fussiez réduite en un sort misérable ; que le ciel en naissant ne vous eût donné rien ; que vous n’e
is ; je veux sentir toujours la perte que je fais ; de la rigueur du ciel , je veux toujours me plaindre ; je veux jusqu’au
himère qui sur ses sens troublés ait pu prendre crédit. Oh ! fasse le ciel équitable que ce penser soit véritable et que pou
récieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâce au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
re foi sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le ciel les a faits les maîtres de nos vœux et qu’il nous
« Voilà votre père qui vient. » Octave se sauve en s’écriant : « O ciel  ! je suis perdu. » Cette scène est d’une vérité
prit, principe ignoré par les philosophes modernes : Henriette. « Le ciel dont nous voyons que l’ordre est tout-puissant, p
t dans les petits soins son faible se resserre. Ne troublons point du ciel les justes règlements et de nos deux instincts su
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
a trouverai pas même trop rude, si j’ai commis des impiétés envers le ciel , ou envers mes parents. Mais si, au contraire, j’
lancé Par le cornet retors d’un Triton renversé : Cette eau frappe le ciel , puis retombe & se joue Sur le nez du Triton,
’un honnête homme, & qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde
26 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
yé143. — Le sublime dit : une armée plus nombreuse que les étoiles du ciel et que les sables de la mer. Pantagruel, dit le
ours. § 39. L’humour ressemble à l’oiseau Mérops, qui monte vers le ciel en tenant sa queue tournée vers lui ; c’est un jo
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
sent épuisé la curiosité parisienne, soit qu’ils voulussent revoir le ciel de l’Italie. Leur départ excita de vifs regrets.
autre humaine faconde Qui la sienne ose égaler ? Se peut-il, dans le ciel même, Trouver de plus douce crème Que celle de so
28 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
Anna. Arlequin veut s’opposer à ce dessein, et représente combien le ciel en serait offensé. Don Juan ne lui répond que par
de même pour implorer la clémence de Jupiter. Le valet rend grâces au ciel de cet heureux changement, lorsque Don Juan se lè
29 (1900) Molière pp. -283
e comprend pas que sa sœur veuille se marier : Ne troublons point du ciel les justes règlements Et de nos deux instincts su
il ne le dit pas amèrement, comme une plainte, en levant les mains au ciel contre la société de son temps, non, il le dit, p
ne confiance naïve, comme une chose qui lui serait due, un miracle du ciel pour prolonger sa vie ; quand Louis XI dit au sai
es gens, dis-je, qu’on voit d’une ardeur non commune Par le chemin du ciel courir à leur fortune, Qui, brûlant et priant, de
ifices, Et pour perdre quelqu’un couvrent insolemment De l’intérêt du ciel leur fier ressentiment, D’autant plus dangereux d
cement une haine irréconciliable. Je ferai le vengeur des intérêts du ciel , et, sous ce prétexte commode, je pousserai mes e
emière inspiration de Dom Juan, et que, excédé d’entendre invoquer le ciel contre lui, il n’était pas incapable d’aller cher
ui, il n’était pas incapable d’aller chercher, au-delà des dévots, le ciel lui-même. Dom Juan, jeune, brillant, arrogant, pl
rois que deux et deux font quatre. » Ou, quand Dona Elvire invoque le ciel contre Dom Juan, à faire dire à Dom Juan : « Sgan
e le ciel contre Dom Juan, à faire dire à Dom Juan : « Sganarelle, le ciel  ! » C’est ainsi que l’ont entendu beaucoup de com
Dona Elvire et que Dom Louis Tenorio, le Pauvre soutient la cause du ciel de la noblesse de son caractère propre, de l’éner
: Quelle est ton occupation parmi ces arbres ? LE PAUVRE De prier le ciel tout le jour pour la prospérité des gens de bien
ande nécessité du monde. DOM JUAN Tu te moques. Un homme qui prie le ciel tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans
ui le prononce : Cet écu, je ne te l’aurais pas donné pour l’amour du ciel , d’une Providence, je te le donne pour l’amour de
tribué à la former. Il y a une bonté naturelle qu’il faut recevoir du ciel en naissant, comme un don de la grâce divine, ou
narchie, mais non point cependant t’appeler roi de France. Et plût au ciel que tu eusses toujours été aussi sage ! NAPOLÉON
ceux d’en bas, « rampe dans la poussière tandis que nous touchons au ciel  ». Le philosophe, choqué de cette impertinence, r
30 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
ices, Et, pour perdre quelqu’un, couvrent insolemment Des intérêts du ciel leur fier ressentiment : D’autant plus dangereux
ent, Et ne veulent point prendre avec un zèle extrême Les intérêts du ciel plus qu’il ne fait lui-même. « Voilà mes gens !
u paysan du Danube ces terribles paroles : Craignez, Romains, que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs e
31 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
-être le courage de supprimer ; c’est celle que renferme ce vers : Ô ciel  ! pardonne-lui comme je lui pardonne ! On crut y
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met sur le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvre
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel , et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvr
ec elle, Chez ce galant bigot, c’est une bagatelle ; À l’entendre, le ciel permet tous les plaisirs ; Il en sait disposer au
32 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
ler… N’est-ce pas une chose horrible, une chose qui crie vengeance au ciel que d’endurer qu’on dise publiquement la forme d’
le laisser à part : De ces détachements je ne connais point l’art, Le ciel m’a dénié cette philosophie, Et mon âme et mon co
33 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ines sont impuissantes à former les bons auteurs, s’ils n’ont reçu du ciel , comme le dit Boileau , l’influence secrète, mais
ns préférable À tout ce que j’y vois de plus considérable. Sois-je du ciel écrasé si je mens !... Enfin, je suis à vous de t
vos fers : Je m’en sens trop indigne, et commence à connaître Que le ciel pour ce nœud ne m’avait pas fait naître. Que ce s
ux ; Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au ciel il poussait sa prière ; Il faisait des soupirs,
Et tout ce qu’il contrôle est fort bien contrôlé. C’est au chemin du ciel qu’il prétend vous conduire, Et mon fils à l’aime
mps, Ne saurait-il souffrir qu’aucun hante céans? En quoi blesse le ciel une visite honnête Pour en faire un vacarme à no
ée Que de le démentir je n’ai point eu l’idée ; Mais par là, grâce au ciel , tout a bien mieux été, Et les choses en sont en
u’un homme est de chair. Et dans l’autre scène : Si ce n’est que le ciel qu’à mes vœux on oppose, Lever un tel obstacle es
Et cela ne doit point retenir votre cœur. ELMIRE. Mais des arrêts du ciel on nous fait tant de peur ! TARTUFFE. Je puis vou
intes ridicules, Madame ; et je sais l’art de lever les scrupules. Le ciel défend, de vrai, certains contentements ; Mais on
t injure ; Que j’ai de quoi confondre et punir l’imposture, Venger le ciel qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui parlent
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
emblent sortir d’une éternelle nuit : Dans ceux de mon amant un autre ciel me luit. Ah ! convenez que Lucile vient de faire
aire un joli madrigal : que vous semble de la pointe ? Lucile voit le ciel dans les yeux de son amant ! Que cela est tendre 
35 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ent, par trois suites de perspectives, les autres palais des dieux du ciel les plus puissants ? » Vénus et les Grâces, du ha
dieux du ciel les plus puissants ? » Vénus et les Grâces, du haut du ciel , viendront-elles dans des conques ? L’Amour parti
36 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
n sang tourbillonne dans les veines ; mon visage s’obscurcit comme le ciel en temps d’orage ; mon poil, mes cils se dressent
s mon trésorier par un pied et le lançai en l’air jusqu’à la voûte du ciel . Avant qu’il retombe, ses sequins auront le temps
37 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
C’est là, comme on voit, la belle et simple nature. On se bat dans le ciel à coups de canon. Des diables en enfer s’amusent
u’Adam et Ève ont récité le psaume cxlviii, l’ange Raphaël descend du ciel sur ses six ailes, et vient leur rendre visite, e
uché, il se promène à petits pas, sans regarder l’or et la pourpre du ciel éblouissant, cherchant « une lumière douce pour s
râce, s’arrêter, causer, rire. La sérénité des hommes, de l’art et du ciel se mariait à mes yeux dans un ensemble d’une ravi
Il s’abandonnait, se livrait, se laissait prendre à cette musique du ciel avec candeur et bonne foi. Moi de mon côté, je ne
a passion, une doctrine corrompue et corruptrice : On trouve avec le ciel des accommodements. Selon divers besoins, il est
it quelque chose de pareil à la révolte amère du malheureux contre le ciel , une bravade douloureuse d’incrédulité : Votre p
38 (1910) Rousseau contre Molière
ste un peu gentilhomme puisqu’il se bat ; mais un Tartuffe qui met le ciel dans tous ses discours, qui dit : « Le ciel a ins
is un Tartuffe qui met le ciel dans tous ses discours, qui dit : « Le ciel a inspiré à mon âme le dessein de changer de vie
e me dépouiller de toutes sortes de vanités… Lorsque j’ai consulté le ciel , j’ai entendu une voix qui m’a dit que je ne deva
avec elle je ne ferais sûrement point mon salut… J’obéis à la voix du ciel … C’est le ciel qui le veut ainsi… Le ciel l’ordon
ferais sûrement point mon salut… J’obéis à la voix du ciel… C’est le ciel qui le veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte…
salut… J’obéis à la voix du ciel… C’est le ciel qui le veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au ciel… Le
l qui le veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au ciel … Le ciel le souhaite comme cela », un Tartuffe en
veut ainsi… Le ciel l’ordonne de la sorte… Prenez-vous-en au ciel… Le ciel le souhaite comme cela », un Tartuffe enfin qui,
ous déclare, pour moi, que ce n’est point moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’attaquez, no
ermite et se scandalisent de Tartuffe, parce que Scaramouche joue le ciel , dont ces messieurs ne se soucient point, tandis
humeur faisant tort à votre caractère, que dira-t-on de vous ? « Oh ! ciel , que de vertus vous me faites haïr ! »   Voilà ce
pauvre, en effet, dit à Don Juan : « Je ne manquerai pas de prier le ciel qu’il vous donne toutes sortes de biens. » — « Eh
ous donne toutes sortes de biens. » — « Eh ! répond Don Juan, prie le ciel qu’il te donne un habit, sans te mettre en peine
. » — « Quelle est ton occupation sous ces arbres ? » — « De prier le ciel tous les jours pour la prospérité des gens de bie
grande nécessité du monde. » — « Tu te moques ! Un homme qui prie le ciel tout le jour ne peut pas manquer d’être bien dans
r la stupidité de la piété du pauvre, que son commerce assidu avec le ciel n’empêche pas de mourir de faim ; et Sganarelle,
e malheureux. Mes gages, mes gages, mes gages ! » On conviendra que «  ciel offensé » est un peu court. Quand l’Angélique du
t, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voil
à mon gré, que ne fait aucun livre… Et je ne m’en suis pas, grâce au ciel , repenti. Rousseau s’est avisé que le monde exis
osophie, sacristains ou grands seigneurs qui couvrent de l’intérêt du ciel leur fier ressentiment, les Don Juan et les Tartu
39 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
n enragé, un chien, un diable, un turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel , ni saint, ni Dieu, ni loup-garou503 ; qui passe
er les yeux507 ; » en vain les hypocrites comme Tartuffe disent : Le ciel défend, de vrai, certains contentements, Mais on
40 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
our moi, je vous déclare que ce n’est pas moi qui me veux battre : le ciel m’en défend la pensée, et, si vous m’attaquez, no
on Juan a gravi cette dernière cime de la perversité que la colère du ciel éclate, que le marbre des tombeaux s’ébranle et q
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
lui fait son pere, en le menaçant de prévenir sur lui le courroux du ciel . Il fait des vœux pour la mort d’un pere si fâche
se détermine enfin à donner la main à sa sœur : il lui répond que le ciel s’oppose à cette union, & qu’il ne pourroit f
tombé. Sganarelle désesperé moralise, en disant que la mort venge le ciel offensé, les loix violées, les filles séduites, l
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
tés je n’ai point fait des crimes, Et je ne m’en suis point, grâce au ciel , repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles
ente ; Et grande, je l’ai vue à tel point innocente, Que j’ai béni le ciel d’avoir trouvé mon fait Pour me faire une femme a
43 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
démontrerai point. Ne nous amusons pas à dissiper des nuages dans un ciel serein ; c’est du temps perdu, ou plutôt fort mal
ésenchantée, traverse notre ombre d’un rayon de lumière et remonte au ciel avec la poésie. L’enfance est gaie ; mais combien
ituelle qui ne connaît pas la véritable valeur des mots, parce que le ciel lui a envié l’esprit philosophique, je veux dire
écieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâces au ciel de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il
sons ; Le pigeonneau farci, l’alouette rôtie Nous tombent ici-bas du ciel comme la pluie107. Si les critiques français ne
44 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
ouvrit l’habit : Ah ! la belle chose, la belle étoffe ! vient-elle du ciel  ? il n’y en a point de pareille sur la terre. On
45 (1802) Études sur Molière pp. -355
la véritable, l’infaillible tradition ; l’acteur qui n’a pas reçu du ciel ce premier dom, et qui ne l’a pas perfectionné pa
de confiance, lui confie à son tour le soin de son bonheur. Fasse le ciel , qu’insensiblement séduit, comme Arnolphe, par le
r les planches, et forcent leurs doubles à faire des vœux pour que le ciel les délivre des perpétuels. Que dirons-nous d’Hor
beau-père, qui, en lui remettant son épouse, s’écrie : loué soit le ciel  ! m’en voilà débarrassé. Qu’on se représente sur
coterie remplace le corrupteur de cour ; le poltron révolté contre le ciel remplace l’athée, et par cette métamorphose l’on
e ne le fait pas jeter dans le fond d’un cachot ; et à quel propos le ciel lui fait l’honneur d’accumuler, pour le punir, mi
ouvât aimable, Que vous fussiez réduite en un sort misérable ; Que le ciel , en naissant, ne vous eût donné rien, Que vous n’
’il a donnée à Valère, veut éluder, et lui promet de faire ce que le ciel voudra  : dans Lo Hypocrito, comedia di messer Pi
di messer Pietro Aretino, l’Hypocrite affecte de citer sans cesse le ciel , la charité ; mais le ce que le ciel voudra de
affecte de citer sans cesse le ciel, la charité ; mais le ce que le ciel voudra de Molière, a bien plus le mérite de l’à-
cosi fare. Molière faisait dire à Tartuffe, acte III, scène vi  : Ô ciel  ! pardonne lui comme je lui pardonne, et les cri
es des dévots le contraignirent à remplacer ce vers par celui-ci : Ô ciel  ! pardonne lui la douleur qu’il me donne. Nos co
, a l’art de lever les scrupules, de faire des accommodements avec le ciel  ? Troisième note. Elmire, après avoir encore tou
cère, en disant à votre mari, après l’avoir battu : « Rendez grâce au ciel de ce que je ne suis pas capable de quelque chose
e de Psyché l’instant le plus favorable pour mettre à contribution le ciel , la terre et les enfers. Le père de notre tragédi
ondit, la raison de cela, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
46 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
eux un doux rayon de miel. Entra l’on ne voit rien de si beau sous le ciel . Je ne comprends rien à l’appréciation que fait
oser typographiquement ainsi : Il fait noir comme dans un four : Le ciel s’est habillé ce soir en Scaramouche » Et je ne v
ont devenus proverbes : « Serrer ma haire avec ma discipline. » — « O ciel , pardonnez-lui comme je lui pardonne. » — « Il es
voir tous les secrets de l’avenir, faire descendre, comme on veut, du ciel sur des métaux des impressions de bonheur, comman
il n’a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu’aux plus petites particularités delà fortun
ouis XIV. Une gloire, en termes de peinture, est la représentation du ciel ouvert avec des personnes célestes, Dieu, anges,
ur de l’Enfer et encore avec une sorte de doute : Mais des arrêts du ciel on nous fait tant de peur ! Il serait naturel qu
osophie, sacristains ou grands seigneurs qui couvrent de l’intérêt du ciel leur fier ressentiment, les Don Juan et les Tartu
uvera admirable et insupportable et vous dira intérieurement : « Oh ! ciel , que de vertus vous me faites haïr ! » Ainsi par
? Don Juan ? Don Juan qui n’est puni et qui ne peut l’être que par le ciel et qui dira : « Si ce n’est que le ciel… » Elle f
qui ne peut l’être que par le ciel et qui dira : « Si ce n’est que le ciel … » Elle fait quelquefois une excursion du côté du
s éventés. Un regard de pitié jeté sur les turbulents et un regard au ciel comme pour implorer grâce pour eux, serait très b
ite il est pour lui l’homme qui tient ouvertes pour lui les portes du ciel  ; donc il est sa conscience et il est son âme » O
émeuve On peut entendre assez qu’il n’était qu’une épreuve Par où le ciel voulait qu’on se pût assurer Des vertus de Madame
ut le monde a son exclamation ; Dorine en bonne chrétienne : « Que le ciel soit loué ! » Madame Pernelle en ahurie : « Maint
voir de l’argent pour avoir de la puissance et il bat monnaie avec le ciel qu’il promet et l’enfer dont il menace pour conqu
le chasser et, tremblant de le perdre puisqu’il est son guide vers le ciel et le garant de son salut, il s’est mis en attitu
ns, dis-je ? Qu’on voit d’une ardeur non commune15 Par le chemin du ciel courir à leur fortune, Qui, brûlants et priants,
ifices, Et pour perdre quelqu’un couvrent insolemment De l’intérêt du ciel leur fier ressentiment, D’autant plus dangereux d
ne l’oubliez pas, est en prose : Il fait noir comme dans un four Le ciel s’est habillé ce soir en Scaramouche Et je ne voi
roué de coups ? Ah ! Tout cela n’est que trop véritable ; Et plût au ciel le fût-il moins ! Gesse donc d’insulter au sort d
47 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
de ceux pour qui toutes choses sont relatives et qui ne gendarment ni ciel ni terre contre notre irrémédiable fragilité. Nou
, si exaspéré qu’il ne peut parler, qu’un peu plus il la battrait. O ciel  ! de mes transports puis-je être ici le maître ?
os déloyautés n’ont rien de comparable, Que le sort, les démons et le ciel en courroux N’ont jamais rien produit de si mécha
iez rebutante, Que vous fussiez réduite en un sort misérable, Que le ciel en naissant ne vous eut donné rien, Que vous n’eu
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214
n du Danube ces vers énergiques : Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour. Ne transporte chez vous les pleurs
49 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
nes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis point, grâce au ciel , repenti. Il ne faudrait pas croire pourtant qu’
amais l’hypocrisie d’amour. Il fallait l’atteindre dans les choses du ciel et de la religion. Aussi Molière ne préparait-il
de Dieu; et, si on laisse vivre l’auteur, si le roi ne protège pas le ciel contre sa rébellion, tout est perdu ! Déjà quelqu
s vos discours ne me font point de peur, Je sais comme je parle et le ciel voit mon cœur. Il tenait seulement à bien faire
(Misanthrope.) Non ce n’est point un choix [...] Mais ces chaînes du ciel qui tombent sur nos âmes Décidèrent en moi... (D
on fils qui emprunte, et l’hypothèque repose sur ses propres biens. Ô ciel  ! Le marché manque. Que de calamités ! Qu’est-ce
philosophe, revienne aux soins de sa famille ! C’est pour cela que le ciel l’a créée. Former aux bonnes mœurs l’esprit de s
50 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ine, agaçante, spirituelle, est surtout le partage des femmes, que le ciel les a faites pour parler aux hommes, non pas du h
quelques lambeaux de cette renommée, fugitive comme le nuage dans le ciel de l’été. Grande consolation, véritablement, pour
s quelque nouvelle plaie, Réparant les dégâts faits par l’homme ou le ciel , Vous travaillez au blé comme l’abeille au miel.
travaillez au blé comme l’abeille au miel. Que le tonnerre gronde au ciel ou dans les rues, Chaque jour vous revoit, penché
51 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du ciel , plus qu’il ne veut lui-même. Voilà mes gens, voi
ir vos desseins. Quels sont-ils donc ? Orgon      De faire Ce que le ciel voudra. Jésuitisme en action. Molière sort du ra
ge, Et ne s’en servant pas, ainsi que j’ai dessein, Pour la gloire du ciel et le bien du prochain. Voilà le ton dont Tartuf
ns un dialogue qui devrait être brûlant. Tartuffe Si ce n’est que le ciel qu’à mes vœux on oppose, Lever un tel obstacle es
Tartuffe Que j’ai de quoi confondre et punir l’imposture. Venger le ciel qu’on blesse, et faire repentir Ceux qui parlent
ante se proposer d’aller chercher en d’autres lieux la fortune que le ciel voudra lui offrir. Ce manque de raison affaiblit
ais elle rit. et pour elle ce morceau est plus chaud que pour moi. O ciel  ! seconde mes desseins, et m’accorde la grâce de
mirable. On rit de la mine de Battiste cadet. Vadius Me préserve le ciel d’en faire de semblables ! Trissotin Je soutiens
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
n enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel , ni saint, ni Dieu ; un loup-garou, qui passe cet
s de Shakespeare, et dans pas une de ces tragédies, qui embrassent le ciel et la terre, vous ne trouverez plus d’espaces, et
ladie plus violente, plus sérieuse, plus désespérée de la terre et du ciel , que la fièvre de Don Juan. Dans celle comédie, f
qui veut le tuer : « Le Ciel me défend ce duel. — Prenez-vous-en au ciel  ! — Le ciel le souhaite comme cela ! — Vous savez
tuer : « Le Ciel me défend ce duel. — Prenez-vous-en au ciel ! — Le ciel le souhaite comme cela ! — Vous savez cependant q
d la charité chrétienne aura disparu de cette terre, pour remonter au ciel , sa patrie ! Don Juan ! si, vous et les vôtres, v
s flatteurs ! Le pauvre qui ne voulait pas, tantôt, nier Dieu dans le ciel , et qui le renie à présent, sur la terre ! Le pau
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
ie, est le premier à les aller découvrir à mon pere ! Ah ! je jure le ciel que cette trahison ne demeurera pas impunie ! S
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
s ne le serez pas toute jours. Viendra un temps où vous préférerez le ciel à la terre ; vous êtes fait pour Dieu. Ceux qui a
55 (1739) Vie de Molière
vos discours ne me font point de peur ; Je sais comme je parle, et le ciel voit mon cœur : Il est de faux dévots, ainsi que
ui. Le changement le plus marqué qu’on y ait fait, est à ce vers : Ô ciel , pardonne-moi la douleur qu’il me donne. Il y av
s : Ô ciel, pardonne-moi la douleur qu’il me donne. Il y avait : Ô ciel , pardonne-moi comme je lui pardonne. Qui croirai
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
ide, & je me trouve enfin interloquée ! Lisette. Interloquée ! ah ciel  ! quel affront est-ce là ! Et vous avez souffert
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
squin, qui vient la larme à l’œil annoncer à son maître que le feu du ciel est tombé sur sa maison de campagne & l’a réd
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
RTO. Vous venez bien à propos, madonna. BUONA. La Madonna est dans le ciel , et moi je suis une pauvre pécheresse, et ainsi i
59 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
assigne la pudeur de son sexe, mais elle en demande d’abord pardon au ciel  ; elle y est contrainte par la réclusion qu’on lu
un confesseur au moment où il sent s’appesantir sur lui la colère du ciel , qu’il a offensé. Molière a transformé don Juan e
. Voici les lignes de Molière : « Il fait noir comme dans un four. Le ciel s’est habillé ce soir en Scaramouche, et je ne vo
, moins la rime, par Cailliava : Il fait noir comme dans un four. Le ciel s’est habillé ce soir en Scaramouche2. Et je ne v
end son manteau d’hypocrisie, il osé encore parler de la vengeance du ciel . Deux des plus délicieux caractères de femmes que
’il fallut la foudre et l’orage delà fin du 18e siècle pour épurer le ciel . Nous avons vu Dancourt aux prises avec les grand
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ologue, qu’il a tout révélé. ACTE III. Scene I. Mascarille, seul. Le ciel par fois seconde un dessein téméraire, Et l’on so
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
e ; c’était le séjour de ces souffrances et de ces infirmités dont le ciel , dit La Bruyère, a pourvu la vieillesse pour la c
62 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
roux : Ah ! que, si de vos mains je rattrape mon cœur, Je bénirai le ciel de ce rare bonheur ! Je ne le cèle pas ; je fais
hâte même un peu trop de professer, par ses actes, Qu’il est avec le ciel des accommodements, et quelques-uns lui ont repr
oît trop vite. » Il délègue à un domestique « toute l’autorité que le ciel donne à un père » ; et, pour se délivrer d’une tu
imes, mais jusque dans le théâtre de Corneille : Quand les ordres du ciel nous ont faits l’un pour l’autre, Lyse, c’est un
l’endurcissement au péché traîne une mort funeste ; et les grâces du ciel que l’on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre. »
trave. 116. « Songez seulement si vous oseriez soutenir à la face du ciel des pièces où la Vertu et la Piété sont toujours
-ci. La raison de cela, répondit Condé, c’est que Scaramouche joue le ciel et la religion dont ces messieurs n’ont souci. Ma
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
e. Mais....Pour ce mariage allons tout préparer. Isabelle, à part. O ciel  ! inspirez-moi ce qui peut le parer. Cette scene
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
ece d’unité de lieu, les concevant comme une ligne perpendiculaire du ciel aux enfers ». Il ne faudroit pas, me répondra-t-
65 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
la disputait davantage. La chanson est une fleur qui se plaît sous le ciel de la France : elle y réussit sans art, sans cult
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
en silence sur le bord de la mer : l’heure du départ est arrivée, le ciel est noir, la mer rugit au loin, le frêle esquif s
67 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
issent à l’air de Paris. Malgré cela, nous regrettons que, sous notre ciel , trop souvent brumeux, on n’ait pas préféré le ma
68 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
t des émotions au sentiment ; elle est la lumière divine qui tombe du ciel sur les œuvres du génie, car je ne saurais défini
exercé, l’avide industriel Mettant en actions, l’eau, la terre et le ciel  ; Anonyme assassin, l’abject folliculaire Calomni
69 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
occupé du salut de son âme, croit attirer sur lui les bénédictions du ciel , en introduisant dans sa famille un misérable qui
l’une de l’autre de toute la distance qui sépare l’âme du corps et le ciel de la terre, on peut, je crois, saisir certains r
aux étrangers l’honneur de cette ville ; Ils ne se quittent point. Ô ciel  ! quelle amitié ! Et que leur mauvais sort est di
70 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées du côté du ciel  : un moment après il perdit la parole, & fut
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
vous en faites donc un sensible malheur ? Oronte. Tel qu’il passe du ciel tout ce que peut la haine. La Tante. C’est trop ;
72 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
s et Troubadours De toutes parts, ici, renaissent tous les jours : Le ciel bénit, je crois, leur nombreuse famille, Car de p
73 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
grossier » ; et M. de la Feuillade, sur le théâtre, lève les bras au ciel d’un air de pitié. Voilà une pièce qui commence m
des yeux de côté ; et les mains ne se contentent plus de se lever au ciel , j’en vois qui esquissent des signes de croix. Éc
mais c’est à Agnès qu’il le marie ; et Agnès, par un de ces coups du ciel qui se produisent toujours à la fin d’un cinquièm
74 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ar un effort de l’amour qu’elle doit au monarque… et d’en demander au ciel , par des vœux universels, l’issue heureuse qu’ell
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel , et ceux qu’une vaine ostentation des bonnes œuvr
cela, répondit le prince, c’est que la comédie de Scaramouche joue le ciel et la religion, dont ces messieurs ne se soucient
qui en fait rire les autres ? « C’est trahir visiblement la cause du ciel que de se taire dans une occasion où sa gloire es
échappe quelquefois aux feux de la terre, elle ne peut éviter ceux du ciel … Il ne doit pas abuser de la bonté d’un grand pri
impiété de s’occuper à des spectacles capables d’attirer la colère du ciel  ; avons fait et faisons très expresses inhibition
eu qui s’est moqué de nous. » Le dieu avoua tout, et s’en retourna au ciel en riantc. Presque tous les théâtres de l’Europe
ait, dans la scène vii de l’acte III, en parlant du fils d’Orgon : Ô ciel  ! pardonne-lui comme je lui pardonne ! et que le
e remplacer ce vers par celui que dit aujourd’hui le saint homme : Ô ciel  ! pardonne-lui la douleur qu’il me donne ! Nous
des chrétiens…] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours
mber que de bien haut, possible que vous ne tomberiez pas au moins du ciel en terre, vous auriez quelque pitié de vos chers
p plus que du mien, vous penseriez un peu avant que cracher contre le ciel et me faire cette injure, puisque vous ayant offe
e aux étrangers l’honneur de cette ville. Ils ne se quittent point. Ô ciel  ! quelle amitié ! Et que leur mauvais sort est di
Dès qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées vers le ciel , et demanda un prêtre pour recevoir les secours d
saintes consolations ; ses derniers regards s’étaient portés vers le ciel . Rien toutefois ne put lui faire trouver grâce au
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
s pourra te démanger,  Voilà l’endroit où je demeure. Sosie, seul.  O ciel  ! que l’heure de manger, Pour être mis dehors, es
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vo
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
e & de Tomi : il n’a plus besoin de rien ; il a violé les loix du ciel & de la nature. On envoie Jarvis chercher du
78 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
œuds des souliers ; d’où la phrase de Molière dans Le Sicilien : « Le ciel s’est habillé ce soir en Scaramouche. » 16. —
79 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
ttu ; Et qui donne à sa fille un mari qu’elle hait Est responsable au ciel des fautes qu’elle fait. Et quand à Orgon qui s’
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
vous vous rappellez que le Glorieux a resté pendant trois ans sur le ciel du lit de Dufresne, que la Métromanie n’auroit ja
81 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
et act. IV, sc. X : « Molière est un sage… Grand homme, qui a reçu du ciel le don puissant de corriger les vices et les ridi
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
’Hôtel de Bourgogne, ces Jupiters-Scapins de la comédie, appellent le ciel et la terre à leur aide, contre les comédiens de
os ; ceux-ci étaient des sacripants qui blasphémaient la terre et le ciel , celles-là étaient de franches drôlesses parées e
t de la comédie improvisée : moralités, mystères, soties, histoire du ciel , histoire de la terre, drames, miracles, coups d’
e fontaine, des affiches qui doublaient son pourpoint, et il bénit le ciel qui a mis un terme à ses malheurs ! Ô seigneur Za
pide comme la foudre, — elle s’arrête hors de sa voie ! — Elle est au ciel , elle touche aux enfers ; elle pleure, elle prie,
le maître, Socrate, il est juché dans une gloire qui le rapproche du ciel . Il invoque l’air et les nuées, ses grands dieux 
taliennes, rondeaux, joutes, tournois, illuminations ; la terre et le ciel , l’ironie et l’esprit, l’argent et l’amour, toute
our lui un père indulgent, et quel plus noble appui pouvait tomber du ciel à un jeune homme sans mœurs, qui avait commencé p
u délire, jusqu’au crime, qui ne croit à rien sur la terre et dans le ciel , élégant et spirituel vagabond tout éclatant d’or
83 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ire entrer, À leurs traits délicats se laissent pénétrer ! Et plût au ciel encor, pour couronner l’ouvrage, Que Montausier v
85 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
édie Hercule mourant : Ton Hercule mourant va te rendre immortel, Au ciel comme sur terre, il publiera sa gloire. Et laissa
Parce qu’elle voulait chasser le nuage que la calomnie jetait déjà au ciel de Molière en l’accusant d’épouser sa fille, lui
mion n’était qu’un sot ; Il devait dès le premier mot Renvoyer à leur ciel les cornes argentées. Ténébreuse déesse, un œil b
ime à la folie. »Et là-dessus, les amoureux étaient allés au septième ciel , presque au septième étage. Dans une pauvre petit
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
njure ; Que j’ai de quoi confondre & punir l’imposture, Venger le ciel qu’on blesse, & faire repentir Ceux qui parle
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
uelque chose de pareil à la révolte du pécheur incorrigible contre le ciel , une vraie bravade d’incrédulité, etc. » (Notes h
88 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
e d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer aux yeux du monde
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
uis : Que te manque-t-il donc ? Allons, saute, Marquis. La nature, le ciel , l’amour, & la fortune, De tes prospérités fo
90 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ale, l’Ordre social, la Religion, la Raison devaient rester dans leur ciel , et il ne fallait point les en faire descendre so
e manière immuable et fixe par des articles de codes : assise sous le ciel bleu, à l’ombre des chênes, et tenant un sceptre
91 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
qu’il se sentit en cet état, il tourna toutes ses pensées du côté du ciel  : un moment après il perdit la parole, & fut
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
soient impossibles, quand je m’en veux mêler. J’ai sans doute reçu du ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de
93 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
implicité de la chambre qu’elle occupe ; mais elle ajoute : « Plût au ciel qu’il y en eut autant dans mon cœur, et que sans
94 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
aisi ce matin, qui a mal dîné peut-être, car il a dîné tout seul ; le ciel est gris et terne ; la rue est fangeuse ; le théâ
s, en sottises et en toutes sortes d’excès ; il appelle à son aide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui sait
. Dans le fond de l’âme, le bon seigneur, qui veut à tout prix que le ciel le décharge de sa fille, est aussi sûr que l’est
pelle M. Orgon. C’était bien la femme belle et pleine d’esprit que le ciel avait faite pour être une grande dame de la cour
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
e tous ses biens, & promet de punir les personnes qui blessent le ciel en le calomniant. Il envoie en effet un Huissier
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
re achetera sa gloire : Le noir séjour des morts, l’air, la terre, le ciel , Vomiront contre lui tout ce qu’ils ont de fiel :
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
l faut d’abord se frotter le front, se ronger les ongles, regarder le ciel , fixer les yeux en terre, frapper du pied, battre
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
éloyautés n’ont rien de comparable ; Que le sort, les démons & le ciel en courroux N’ont jamais rien produit de si mécha
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
nt à quelque tristesse cachée ; dans la cheminée le feu était vif, au ciel le soleil était pâle ; le dimanche jetait son fro
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
parle de l’honneur qu’il lui fait en l’épousant, & du courroux du ciel lorsqu’on trompe son mari. Enfin, l’on voit clair
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