eils. Parmi plusieurs, nous rapporterons l’avis si sage qu’il donna à
Chapelle
* et à son valet, avis qui fit rentrer le valet en
’amour-propre du maître qui se serait révolté de revenir sur ses pas.
Chapelle
* revenant de chez Molière à Auteuil, après avoir
r d’être toujours dans le carrosse de son maître. Il prit fantaisie à
Chapelle
*, en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre ce
à sa fenêtre, aperçut les combattants. Il crut que les domestiques de
Chapelle
* l’assommaient, et il accourut au plus vite : ah
e* l’assommaient, et il accourut au plus vite : ah ! Molière, lui dit
Chapelle
*, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort : ce coq
ui sans raison ? Vous êtes un insolent, qui perdez le respect, reprit
Chapelle
* ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mo
si l’on me voyait derrière. Jugez-nous, Molière, je vous prie, ajouta
Chapelle
* ; j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Eh
ion d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous le donnera. Parbleu, s’écria
Chapelle
*, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand
Chapelle
* entra, un peu pris de vin. Molière fit déclamer
, un peu pris de vin. Molière fit déclamer ce jeune homme devant lui.
Chapelle
* en fut aussi étonné que son ami. Ce serait, lui
llent comédien ! On ne vous consulte pas sur cela, répondit Molière à
Chapelle
*. « Représentez-vous, ajouta-t-il, en s’adressant
formé ; faites-vous avocat, je vous réponds du succès ». Avocat ! dit
Chapelle
*, et fi ! Il a trop de mérite pour brailler à un
sement de monsieur. Ah ! Puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua
Chapelle
*, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le p
m’être permis, répondit le fils de l’avocat. ― Eh bien donc, répliqua
Chapelle
*, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
tre sur les planches. Oh ! Voilà mon harangueur qui triomphe, s’écria
Chapelle
* ; mais morbleu vous répondrez du peu de succès q
c deux Hommes illustres de notre temps, Mr de Chapelle et Mr Bernier.
Chapelle
était fils de Mr Luillier, sans pouvoir être son
èrement. Mr Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à
Chapelle
, jusqu’à lui choisir pour Précepteur le célèbre M
se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à Messieurs de
Chapelle
et Bernier. Cyrano de Bergerac, que son père avai
rait souvent son cœur. L’amitié qu’ils avaient formée dès le Collège,
Chapelle
et lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependant c
u’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure.
Chapelle
n’entrait pas si intimement dans les plaintes de
lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité ; ainsi quand
Chapelle
voulait se réjouir à Hauteuil, il y menait des Co
sieurs excellaient dans cette étude. Mais le vin eut bientôt réveillé
Chapelle
, et le tourna du côté de la mauvaise humeur. ― P
y suis obligé. La Troupe presque toute ivre approuva les plaintes de
Chapelle
. On continue de boire, et insensiblement on chang
rs les trois heures du matin. ― Que notre vie est peu de chose ! dit
Chapelle
. Qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes à
moi ? Je vous croyais plus de mes amis. ― Il a parbleu raison, dit
Chapelle
, voilà une injustice que nous lui faisions. Viens
à de pareilles gens, et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de
Chapelle
; cependant leur ancienne amitié prenait toujours
Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus.
Chapelle
était heureux en semblables aventures. En voici u
r d’être toujours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à
Chapelle
en descendant d’Hauteuil, de lui faire perdre cet
les séparer. Godemer en profite pour se jeter hors du carrosse. Mais
Chapelle
irrité le poursuit, et le prend au collet ; le Va
être, aperçurent les Combattants : Ils crurent que les Domestiques de
Chapelle
l’assommaient : ils accourent au plus vite. Baron
is il fallut Molière pour terminer le différend. ― Ah ! Molière, dit
Chapelle
, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
ans raison ? ― Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua
Chapelle
; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. ― Parbleu, s’écria
Chapelle
, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de
Chapelle
était effacé quand il se trouvait dans des situat
Molière, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin :
Chapelle
est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandait de ne point sacrifier ses amis, comme faisait
Chapelle
, à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
es états. Le Marquis offensé se trouvant chez Mr de M. en présence de
Chapelle
, qu’il savait être l’Auteur de l’Épigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié.
Chapelle
fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler su
excellent Auteur, il avait toujours soin de cultiver la Philosophie.
Chapelle
et lui ne se passaient rien sur cet article-là. C
aissaient pas ménager leur adversaire. ― Oh ! parbleu, mon Père, dit
Chapelle
, qui se crut affaibli par l’apparente approbation
e bon homme n’avait pas prévus. Le Minime sembla se range du côté de
Chapelle
par un second hom ! hom ! Molière outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur.
Chapelle
s’échauffe, et criant du haut de la tête pour con
― Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta
Chapelle
; mais morbleu ! il a pillé ses rêveries partout,
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de
Chapelle
. Les deux Philosophes en étaient aux convulsions,
rvé avec conduite. — Voilà comme vous faites toujours, Molière, dit
Chapelle
, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
a une heure que j’use mes poumons, et je n’en suis pas plus avancé.
Chapelle
reprochait toujours à Molière son humeur rêveuse
faire bien des ennemis, croyez-moi. ― Mon pauvre Molière, répondit
Chapelle
, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
bligerez, et je me ferai honneur d’avouer un secours comme le vôtre.
Chapelle
accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son ouvr
son ouvrage à Molière, celui-ci après la première lecture le rendit à
Chapelle
; il n’y avait aucun goût de théâtre ; rien n’y é
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de
Chapelle
, se vante de posséder écrit, et raturé de sa main
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand
Chapelle
entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit enten
un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre réciter ce jeune homme.
Chapelle
en fut aussi étonné que son ami. ― Ce sera là, d
t Comédien ! ― On ne vous consulte pas sur cela , répondit Molière à
Chapelle
. Représentez-vous, ajouta-t-il au jeune homme, l
ris ; faites-vous Avocat, je vous réponds du succès. ― Avocat ! dit
Chapelle
, et fi ! il a trop de mérite pour brailler à un b
ent de Monsieur. ― Ah ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua
Chapelle
, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
être permis , répondit le fils de l’Avocat. ― Eh bien donc, répliqua
Chapelle
, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
ttre à la Comédie. ― Oh ! voilà mon Harangueur qui triomphe, s’écria
Chapelle
, mais morbleu vous répondrez du peu de succès que
ccès que Monsieur fera dans le parti que vous lui faites embrasser.
Chapelle
avait de la sincérité, mais souvent elle était fo
Marquis, dit-il à Mr de M***, donnez-nous la monnaie de votre Page.
Chapelle
se serait fait un scrupule de refuser une partie
fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit
Chapelle
, la larme à l’œil tant il était touché ; je suis
nir de tout cela. Mr des P** qui croyait être au moment de convertir
Chapelle
, le suit ; et en buvant un coup de bon vin, lui é
coutant, s’enivrèrent si bien, qu’il fallut les reporter chez eux. Si
Chapelle
était incommode à ses amis par son indifférence :
était celui des Grands Seigneurs qui l’honorait le plus de la sienne.
Chapelle
fut saisi de douleur à la mort de son ami, il cru
ère sur un âne : 140 — des Ivrognes qui voulaient se noyer : 152 — de
Chapelle
et de son Valet : 164 — de la personne qui fit la
san : 227 — d’un jeune homme qui voulait se faire Comédien : 233 — de
Chapelle
et de Mr des P** : 242 — d’un Valet de Molière :
ege qu’il fit connoissance avec deux Hommes illustres de nôtre temps,
M. Chapelle
& M. Bernier. Chapelle étoit fils de M. Luill
c deux Hommes illustres de nôtre temps, M. Chapelle & M. Bernier.
Chapelle
étoit fils de M. Luillier, sans pouvoir être son
rement. Mr. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à
Chapelle
, jusqu’à lui choisir pour Precepteur le celebre M
e, se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à Messieurs
Chapelle
& Bernier. Cyrano de Bergerac, que son pere a
roit souvent son cœur. L’amitié qu’ils avoient formée dès le College,
Chapelle
& lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependan
teuil, poursuit l’Historien de la Moliere, quand un de ses amis nommé
Chapelle
qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda &
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit.
Chapelle
qui le croioit être au dessus de ces sortes de ch
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux ? Oui, lui repondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
onversation entre le Philosophe Rohaut & Moliere. Le caractere de
Chapelle
selon l’Historien de la Moliere est plus naturel
naturel que celui qu’on trouve du même ami dans la Vie de Moliere. †
Chapelle
, dit Mr. Grimarest, n’entroit pas si intimement d
s lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité, ainsi quand
Chapelle
vouloit se réjouir à Hauteüil, il y menoit des Co
merite que l’on cherchoit à se donner avec empressement : d’ailleurs
Chapelle
soûtenoit sa table avec honneur. Il fit un jour p
tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à
M. Chapelle
le soin de vous regaler du mieux qu’il pourra. Il
ieurs excelloient dans cette étude. Mais le vin eut bien-tôt-réveillé
Chapelle
, & le tourna du côté de la mauvaise humeur. P
’y suis obligé. La Troupe presque toute yvre approuva les plaintes de
Chapelle
. On continuë de boire, & insensiblement on ch
e vers les trois heures du matin. Que nôtre vie est peu de chose, dit
Chapelle
! Qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes
sans moi ? je vous croyois plus de mes amis. Il a parbleu raison, dit
Chapelle
, voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
e pareilles gens, & c’étoit cela qui bien souvent le dégoûtoit de
Chapelle
; cependant leur ancienne amitié prenoit toûjours
Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenoit toûjours le dessus.
Chapelle
étoit heureux en semblables avantures. En voici u
r d’être toûjours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à
Chapelle
en descendant d’Hauteüil, de lui faire perdre cet
les separer. Godemer en profite pour se jetter hors du carrosse. Mais
Chapelle
irrité le poursuit, & le prend au collet ; le
être, apperçurent les Combattans ; ils crûrent que les Domestiques de
Chapelle
l’assommoient : ils accourent au plus vîte. Baron
mais il fallut Moliere pour terminer le different. Ah ! Moliere, dit
Chapelle
, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
i sans raison ? Vous êtes un insolent qui perdez le respect, repliqua
Chapelle
; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
oyoit aujourd’hui derriere. Jugez-nous, Moliere, je vous en prie, dit
M. Chapelle
, j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Et b
ion d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. Parbleu, s’écria
Chapelle
, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le merite de
Chapelle
étoit effacé quand il se trouvoit dans des situat
Moliere, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin :
Chapelle
est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandoit de ne point sacrifier ses amis, comme faisoit
Chapelle
, à l’envie de dire un bon mot, qui avoit souvent
es états. Le Marquis offensé se trouvant chez M. de M. en presence de
Chapelle
, qu’il savoit être l’Auteur de l’Epigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendroit toute sa vie d’avoir versifié.
Chapelle
fatigué d’entendre toûjours ce fanfaron parler su
son manque de complaisance pour les foiblesses des autres, & que
Chapelle
y est representé sous le nom de Philinte, qui éta
excellent Auteur, il avoit toûjours soin de cultiver la Philosophie.
Chapelle
& lui ne se passoient rien sur cet article-là
paroissoient pas ménager leur adversaire, Oh ! parbleu, mon Pere, dit
Chapelle
, qui se crut affoibli par l’apparente approbation
e bon-homme n’avoit pas prévûs. Le Minime sembla se ranger du côté de
Chapelle
par un second, hom ! hom ! Moliere outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui sembloit décider la question en sa faveur.
Chapelle
s’échauffe, & criant du haut de la tête pour
t. Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajoûta
Chapelle
; mais morbleu ! il a pillé ses reveries par tout
it au lait, saisit avec fureur le moment de retorquer les argumens de
Chapelle
. Les deux Philosophes en étoient aux convulsions,
observé avec conduite. Voilà comme vous faites toûjours, Moliere, dit
Chapelle
, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
une heure que j’use mes poumons, & je n’en suis pas plus avancé.
Chapelle
reprochoit toûjours à Moliere son humeur réveuse
vous faire bien des ennemis, croyez moi. Mon pauvre Moliere, répondit
Chapelle
, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
igerez, & je me ferai honneur d’avoüer un secours comme le vôtre.
Chapelle
accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son Ouvr
son Ouvrage à Moliere, celui-ci après la premiere lecture le rendit à
Chapelle
; il n’y avoit aucun goût de Theâtre ; rien n’y é
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la reputation de
Chapelle
, se vante de posseder écrit & raturé de sa ma
mme donnoit quelques raisons pour persister dans sa resolution, quand
Chapelle
entra, un peu pris de vin ; Moliere lui fit enten
un peu pris de vin ; Moliere lui fit entendre reciter ce jeune homme.
Chapelle
en fut aussi étonné que son ami. Ce sera là, dit-
cellent Comedien ! On ne vous consulte pas sur cela, répond Molieré à
Chapelle
. Representez-vous, ajoûta-t-il au jeune homme, la
vez pris ; faites-vous Avocat, je vous répons du succès. Avocat ! dit
Chapelle
, & fi ! il a trop de merite pour brailler à u
sement de Monsieur. Ah ! puisque nous sommes sur le serieux, repliqua
Chapelle
, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
t m’être permis, répondit le fils de l’Avocat. Eh bien donc, repliqua
Chapelle
, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
mettre à la Comedie. Oh ! voilà mon Harangueur qui triomphe, s’écria
Chapelle
, mais morbleu vous repondrez du peu de succès que
succès que Monsieur fera dans le parti que vous lui faites embrasser.
Chapelle
avoit de la sincerité, mais souvent elle étoit fo
e, Marquis, dit il à M. de M*** donnez-nous la monnoye de vôtre Page.
Chapelle
se seroit fait un scrupule de refuser une partie
attaqué de ce défaut, il lui en faisoit souvent des reproches ; &
Chapelle
lui promettoit toûjours merveilles, sans rien ten
fait, mon cher ami, je vais entierement me mettre en regle, répondit
Chapelle
la larme à l’œil, tant il étoit touché ; je suis
enir de tout cela. M. des P** qui croyoit être au moment de convertir
Chapelle
, le suit ; & en bûvant un coup de bon vin, lu
coutant, s’enyvrerent si bien, qu’il fallut les reporter chez eux. Si
Chapelle
étoit incommode à ses amis par son indifference,
étoit celui des grands Seigneurs qui l’honoroit le plus de la sienne.
Chapelle
fut saisi de douleur à la mort de son ami, il cru
ans chanter & on l’enterra dans le cimetiere, qui est derriere la
Chapelle
de Saint Joseph dans la rue Montmartre. Tous ses
essuscitée par Gassendi, que d’en approfondir la théorie. Tels furent
Chapelle
, Cyrano de Bergerac, Hénault, Bernier. Le plus gr
de l’esprit, mais aussi du génie, Molière, camarade de Bernier et de
Chapelle
au collège de Clermont, à Paris, qui l’avait frap
et non Gassendiste, et même il aurait eu de vives discussions contre
Chapelle
en faveur de Descartes. « Molière, dit-il, n’étai
excellent auteur, il avait toujours soin de cultiver la philosophie.
Chapelle
et lui ne se passaient rien sur cet article-là :
discussion philosophique, dans le bateau d’Auteuil, entre Molière et
Chapelle
, où chacun rivalise d’esprit et de force de poum
ale, mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. »
Chapelle
, à son tour, s’écrie : « que Descartes n’a formé
nité de phénomènes de la nature que le bonhomme n’avait pas prévus. »
Chapelle
l’accuse encore d’avoir rêvé, ne lui accordant d’
s’emporte et s’échauffe de plus en plus contre Gassendi, de même que
Chapelle
contre Descartes.Mais on voit que dans toute cett
deux hommes illustres de notre temps, M. Chapelle28 et M. Bernier29.
Chapelle
était fils de M. Luillier, sans pouvoir être son
èrement. M. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à
Chapelle
, jusqu’à lui choisir pour précepteur le célèbre M
osophie, se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à MM.
Chapelle
et Bernier30 . Cyrano de Bergerac31, que son pèr
fférence.Il y rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand son ami
Chapelle
, qui s’y promenait par hasard, l’aborda ; et le t
ser avec sa femme était la cause de cet abattement où il se trouvait.
Chapelle
, qui croyait être au-dessus de ces sortes de chos
ur lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. — Oui, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
rait souvent son cœur. L’amitié qu’ils avaient formée dès le collège,
Chapelle
et lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependant c
’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. »
Chapelle
n’entrait pas si intimement dans les plaintes de
lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité ; ainsi, quand
Chapelle
voulait se réjouir à Auteuil, il y menait des con
mérite que l’on cherchait à se donner avec empressement ; d’ailleurs
M. Chapelle
soutenait sa table avec honneur. Il fit un jour p
tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à
M. Chapelle
le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. »
ieurs excellaient dans cette étude : mais le vin eut bientôt réveillé
Chapelle
, et le tourna du côté de la mauvaise humeur. « Pa
suis obligé. » La troupe, presque tout ivre, approuva les plaintes de
Chapelle
. On continue de boire, et insensiblement on chang
ers les trois heures du matin. « Que notre vie est peu de chose ! dit
Chapelle
; qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes
moi ? Je vous croyais plus de mes amis. — Il a, parbleu, raison, dit
Chapelle
; voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
à de pareilles gens, et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de
Chapelle
; cependant leur ancienne amitié prenait toujours
pelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus89.
Chapelle
était heureux en semblables aventures. En voici u
r d’être toujours dans le carrosse de son maître. Il prit fantaisie à
Chapelle
, en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre cet
les séparer. Godemer en profite pour se jeter hors du carrosse. Mais
Chapelle
irrité le poursuit, et le prend au collet ; le va
être, aperçurent les combattants : ils crurent que les domestiques de
Chapelle
l’assommaient : ils accourent au plus vite. Baron
ais il fallut Molière pour terminer le différend. « Ah ! Molière, dit
Chapelle
, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
sans raison ? — Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua
Chapelle
; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
ait aujourd’hui derrière. — Jugez-nous, Molière, je vous en prie, dit
M. Chapelle
; j’en passerai par tout ce que vous voudrez.- —
d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. — Parbleu ! s’écria
Chapelle
, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de
Chapelle
était effacé quand il se trouvait dans des situat
Molière, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin :
Chapelle
est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandait de ne point sacrifier ses amis, comme faisait
Chapelle
, à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
es états. Le marquis offensé se trouvant chez M. de M… en présence de
Chapelle
, qu’il savait être l’auteur de l’épigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié.
Chapelle
, fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler s
excellent auteur, il avait toujours soin de cultiver la philosophie.
Chapelle
et lui ne se passaient rien sur cet article-là :
raissaient pas ménager leur adversaire. « Oh, parbleu ! mon père, dit
Chapelle
, qui se crut affaibli par l’apparente approbation
bonhomme n’avait pas prévus. » Le minime sembla se ranger du côté de
Chapelle
par un second hom ! hom ! Molière, outré de ce q
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur.
Chapelle
s’échauffe, et criant du haut de la tête pour con
« Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta
Chapelle
; mais, morbleu ! il a pillé ses rêveries partout
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de
Chapelle
. Les deux philosophes en étaient aux convulsions
servé avec conduite. — Voilà comme vous faites toujours, Molière, dit
Chapelle
, vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
une heure que j’use mes poumons, et je n’en suis pas plus avancé. »
Chapelle
reprochait toujours à Molière son humeur rêveuse
nt pas de vous faire bien des ennemis. — Mon pauvre Molière, répondit
Chapelle
, tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
igerez, et je me ferai honneur d’avouer un secours a comme le vôtre. »
Chapelle
accepta le défi ; mais lorsqu’il apporta son ouvr
n ouvrage à Molière, celui-ci, après la première lecture, le rendit à
Chapelle
. Il n’y avait aucun goût de théâtre ; rien n’y ét
plutôt un recueil de bons mots que des scènes suivies. Cet ouvrage de
M. Chapelle
ne serait-il point l’original du Tartuffe, qu’une
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de
Chapelle
, se vante de posséder écrit et raturé de sa main
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand
Chapelle
entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit enten
entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre ce jeune homme.
Chapelle
en fut aussi étonné que son ami. « Ce sera là, di
llent comédien ! — On ne vous consulte pas sur cela, répond Molière à
Chapelle
. Représentez-vous, ajouta-t-il au jeune homme, la
pris ; faites-vous avocat, je vous réponds du succès. — Avocat ! dit
Chapelle
; eh fi ! il a trop de mérite pour brailler à un
ment de monsieur. — Ah ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua
Chapelle
, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
m’être permis, répondit le fils de l’avocat. — Eh bien donc, répondit
Chapelle
, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
ettre à la comédie. « Oh ! voilà mon harangueur qui triomphe, s écria
Chapelle
; mais, morbleu ! vous répondrez du peu de succès
de succès de monsieur dans le parti que vous lui faites embrasser. »
Chapelle
avait de la sincérité, mais souvent elle était fo
marquis, dit-il à M. de M…, donnez-nous la monnaie de votre page. »
Chapelle
se serait fait un scrupule de refuser une partie
me attaqué de ce défaut ; il lui en faisait souvent des reproches, et
M. Chapelle
lui promettait toujours merveilles sans rien teni
fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit
Chapelle
, la larme à l’œil, tant il était touché ; je suis
ir de tout cela. » M. des P…, qui croyait être au moment de convertir
Chapelle
, le suit, et en buvant un coup de bon vin, lui ét
utant, s’enivrèrent si bien qu’il fallut les reporter chez eux109. Si
Chapelle
était incommode à ses amis par son indifférence,
était celui des grands seigneurs qui l’honorait le plus de la sienne.
Chapelle
fut saisi de douleur à la mort de son ami ; il cr
ne entre vingt : « Quand Molière était dans sa maison d’Auteuil, avec
Chapelle
et Baron, il était impossible de deviner ce qui s
s. (Vie de Molière par La Grange, préface de l’édition de 1682.) 28.
Chapelle
, célèbre par sa gaieté, sa vie insouciante, et pa
et suivi de deux jeunes pages qui ont beaucoup trop occupé la muse de
Chapelle
. Arrivé à Lyon, il trouva, dit-il, ses poésies da
page 15, et les Frères Parfait.) 69. La conversation suivante, avec
Chapelle
, est extraite de la Fameuse Comédienne, ou histoi
. L’anecdote si connue de la scène des Fâcheux, confiée à la plume de
Chapelle
, et dont il se tira si mal, est sans doute l’orig
l’anecdote relative à Tartuffe, les Mémoires pour servir à la vie de
Chapelle
, par Saint-Marc, pages 71 et 74.) 108. M. Despré
ans chanter. Molière fut inhumé dans le cimetière qui est derrière la
chapelle
de Saint-Joseph, rue Montmartre. Tous ses amis y
, une délicatesse, qu’on ne retrouve pas toujours dans les poésies de
Chapelle
, dont d’Assoucy fut l’ami et la victime. 133. Sa
ie, Molière y fait le personnage d’homme d’esprit. Mais qu’est-ce que
Chapelle
a fait à l’Auteur, pour le mettre toujours pris d
ion quand il choisira de bons sujets. Je doute que la conversation de
Chapelle
avec Molière sur les Ouvrages de celui-ci soit vé
is se querellent sans cesse dans ce Livre, Molière mésestime toujours
Chapelle
, et cependant il ne saurait se défaire de l’amiti
ne saurait se défaire de l’amitié qu’il a pour lui ? Par quel endroit
Chapelle
faisait-il donc plaisir à Molière, puisqu’il ne p
u moyen de faire donner par Molière une belle éducation à Baron, sans
Chapelle
. C’est son lieu commun pour lui faire éviter le v
ec plus de modération. Mais, Monsieur, pourquoi l’Auteur introduit-il
Chapelle
pris de vin dans cette occasion ? Molière pouvait
, faire entendre raison à ce jeune fils d’Avocat. Quelle impertinence
Chapelle
ne vient-il pas dire ? C’est, dit-il, un vol que
éâtre : car je ne puis m’imaginer que cela soit sorti de la bouche de
Chapelle
, qui était un homme d’esprit et de goût. L’Auteur
toit un observateur qui n’alloit dans le monde que pour y moissonner.
Chapelle
, son ami de confiance, étoit bien plus aimable qu
aisoit souvent l’honneur de lui attribuer les Pieces de Moliere. Mais
Chapelle
, avec beaucoup d’esprit & d’agrément, ne se d
ndoit à Moliere ce qu’il avoit vu, & Moliere le mettoit en œuvre.
Chapelle
n’en étoit pas plus l’Auteur, qu’un facteur l’est
e de lait ; mais lorsqu’il allait à sa maison d’Auteuil, il engageait
Chapelle
à faire les honneurs de sa table, et lui laissait
, vers les trois heures du matin. Que notre vie est peu de chose, dit
Chapelle
! qu’elle est remplie de traverses ! nous sommes
ire part ? Je vous croyais plus de mes amis. Il a parbleu raison, dit
Chapelle
; c’est une injustice que nous lui faisons. Viens
lière était alors de leur société, dont étaient encore La Fontaine et
Chapelle
, et tous faisaient de continuelles réprimandes à
Fontaine et Chapelle, et tous faisaient de continuelles réprimandes à
Chapelle
sur sa passion pour le vin. Boileau, le rencontra
n. Boileau, le rencontrant un jour dans la rue, lui en voulut parler.
Chapelle
lui répondit : « J’ai résolu de m’en corriger ; j
[35, p. 64] 1705, Grimarest, p. 116-120 Un jour Molière et
Chapelle
, revenant d’Auteuil à Paris par la rivière, dispu
quêteur des Minimes de Chaillot. Son silence, dit en riant Molière à
Chapelle
, avait plus d’esprit que ton éloquence et que ma
eva ses humanités et sa philosophie. Il eut pour condisciples et amis
Chapelle
, Bernier, Hesnault, le jeune prince de Conti, qui
ergerac. Mais son plus grand bonheur au collège fut de recevoir, avec
Chapelle
et Bernier, les leçons particulières de l’illustr
vait-il pour pleurer avec lui; quelles consolations ? D’abord c’était
Chapelle
, son ancien condisciple, poète agréable, qui aima
ce jeune homme, il le faisait venir à Auteuil de temps en temps, avec
Chapelle
et ses plus particuliers amis. Mourut-il de malad
ait, et l’on dit qu’il ne fut point insensible à la beauté d’Armande.
Chapelle
avait un appartement dans la maison d’Auteuil, et
, ils ne s’étaient plus quittés. Malgré sa vie légère, Molière aimait
Chapelle
. Celui-ci amena un jour, à Auteuil, grande compag
condition, toutefois, qu’ils ne feraient pas boire cet enfant. Voilà
Chapelle
de mauvaise humeur; il se met à faire de la philo
e monde-ci est indigne de philosophes comme nous. - Eh bien !répond
Chapelle
, attendrons-nous, comme des esclaves ou des brute
vouliez accomplir sans moi une action si glorieuse ? C’est vrai,dit
Chapelle
, nous l’avions oublié. Viens te noyer avec nous.
ilieu du village, qu’il faut accomplir notre dessein. Ce Molière, dit
Chapelle
, a toujours plus d’esprit que nous. Sortons d’ici
emain. Cela est convenu, dit Molière, allons dormir, en attendant. »
Chapelle
, un autre jour, se battait à coups de poing dans
s’agissait-il ? Le voici : Ce vieux Godemer avait été accoutumé, par
Chapelle
, à être toujours avec lui dans son carrosse; mais
ours avec lui dans son carrosse; mais ce jour-là, la fantaisie vint à
Chapelle
, un peu pris de vin, de lui ôter tout à coup cet
teusement monter derrière. Godemer avait résisté, défendu ses droits,
Chapelle
s’était emporté, les coups avaient suivi. Le coch
re, avaient entrevu la bataille, accoururent, croyant qu’on assommait
Chapelle
. Baron, comme le plus ingambe, arriva le premier
s il fallut Molière pour terminer le différend. « - Ah ! Molière,dit
Chapelle
, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
voyait aujourd’hui derrière. Jugez-nous, Molière, je vous en prie,dit
M. Chapelle
, j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Eh b
ion d’y rentrer; je suis sûr qu’il vous l’accordera. Parbleu !s’écria
Chapelle
, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
on cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. » Cette batterie, de
Chapelle
avec le vieux Godemer, nous montre qu’il y avait
De pouvoir garantir mon front... Un jour, dans son jardin d’Auteuil,
Chapelle
le trouva plus triste que de coutume et lui en de
bligé de vivre éloigné de sa femme et de ne pouvoir s’en faire aimer.
Chapelle
lui répondit qu’il l’avait cru au-dessus de ces s
ui demanda s’il avait jamais été amoureux. « - Je l’ai été, répondit
Chapelle
, comme doit l’être un homme raisonnable ; mais...
lle joua elle-même ce rôle. L’ami du genre humain, Philinte, c’était
Chapelle
, qui pour être trop à tout le monde n’était point
recours à quelqu’un pour l’aider dans le travail de la versification.
Chapelle
, dont la plume était ingénieuse et facile, sembla
ui rendre ce service. Il lui confia donc la scène de Caritidès ; mais
Chapelle
l’exécuta si froidement que Molière n’en put cons
de la refaire en entier. Cependant le bruit courut, par la suite, que
Chapelle
avait une grande part dans la composition des piè
avait une grande part dans la composition des pièces de son ami ; et
Chapelle
ne s’en défendait pas assez bien. Molière, justem
répugnance à croire cette anecdote, peu honorable pour la mémoire de
Chapelle
et même pour celle de Molière. Elles fondent leur
il existait une amitié sincère entre ces deux hommes célèbres, et que
Chapelle
s’est montré l’admirateur de Molière jusqu’à lui
fants qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. C’était
Chapelle
* et Bernier* : Gassendi* était chargé de leur édu
démêlé de bonne heure le génie de Pocquelin, l’associa aux études de
Chapelle
* et de Bernier*. Le jeune Pocquelin fit des progr
sage ; il recevait chez lui des hommes de la meilleure compagnie, les
Chapelles
*, les Jonsac, les Desbarreaux, et qui joignirent
entendre les leçons d’un des plus grands philosophes de cette époque.
Chapelle
était fils naturel de Luillier, riche magistrat,
d’Épicure, qui niait la Divinité, ou la condamnait à l’incurie27 ; et
Chapelle
, n’ayant guère retenu des préceptes de ce grand p
enfants de musique, société suspecte qui lui valut les épigrammes de
Chapelle
, et, ce qui était beaucoup plus sérieux, un empri
ndes, était souvent chez lui. Hesnault le fréquentait aussi beaucoup.
Chapelle
surtout ne le quittait presque pas : Molière étai
eux, grave, réglé dans ses actions et dans ses discours, blâmait dans
Chapelle
cette excessive facilité qui le livrait à tous le
elquefois s’éteignaient les brillantés qualités d’un esprit original.
Chapelle
, de son côté, plaignait Molière de sa mauvaise sa
mbarras de sa profession, et se moquait des troubles de son ménage66.
Chapelle
, qui avait une fois enivré Boileau pendant que le
uefois s’oublier ; mais il buvait plus de lait que de vin, tandis que
Chapelle
était toujours ivre. Ce fameux souper d’Auteuil,
t d’être faite en plein jour. Ils s’écrièrent tous : Il a raison ; et
Chapelle
ajouta : Oui, ne nous noyons que demain matin, et
pporter le fardeau de la vie. Il est une autre aventure où Molière et
Chapelle
figurent encore. Elle a pour unique autorité le p
aisemblable, et la vérité des caractères y est bien observée, puisque
Chapelle
y agit comme un fou, et que Molière s y conduit c
ît son maître, ne fait d’abord aucune attention à ce nouveau caprice.
Chapelle
insiste, et veut être obéi. Godemer alors se récr
er une telle humiliation ? et que va-t-on dire de lui s’il la subit ?
Chapelle
, que l’argumentation courrouce, se met à employer
maître la permission d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera.
Chapelle
s’extasie sur la profonde sagesse de ce jugement,
hommes qui ne sont pas plus chargés d’articles de foi que lui, savoir
Chapelle
et Molière. » Cependant nous le verrons, à l’arti
-Emmanuel Luillier Chapelle, né en 1616, près Paris, au village de La
Chapelle
, dont le nom lui fut donné, et mort à Paris en 16
’esprit, d’honneur, et incapable d’inventer cette histoire. » 65. «
Chapelle
,dit Saint-Marc, éditeur de ses Œuvres,était un ho
sence, d’absence, de rang, ni d’amitié. »Tous les traits de la vie de
Chapelle
attestent la parfaite ressemblance de ce portrait
u’au fond de son âme il trouve détestables ! Mais il fallait bien que
Chapelle
fut Philinte, puisque Molière est Alceste. Molièr
est une vision ridicule qui ne mérite pas même d’être combattue. 66.
Chapelle
, écrivant à Molière (voir Œuvres de Chapelle et d
e d’être combattue. 66. Chapelle, écrivant à Molière (voir Œuvres de
Chapelle
et de Bachaumont, p. 186), lui adresse des vers,
le dans ce passage, c’est le titre de grand homme donné à Molière par
Chapelle
, titre qu’on ne décerne guère aux hommes vivants
rs le soir, être en goguettes. Lettre au marquis de Jonsac,Œuvres de
Chapelle
, p. 190. 68. M. Andrieux, dans sa petite comédi
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec
Chapelle
*, Bernier* et Cyrano*. Chapelle*, aux études de q
il contracta une étroite liaison avec Chapelle*, Bernier* et Cyrano*.
Chapelle
*, aux études de qui l’on avait associé Bernier*,
rvent de Prologue. Tome I, p. 335-336 Bien des gens ont cru que
Chapelle
*, Auteur du Voyage de Bachaumont, avait beaucoup
e, que jamais il ne s’est servi d’aucune Scène qu’il eût empruntée de
Chapelle
*. Il est bien vrai que dans la Comédie des Fâcheu
Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eut recours à
Chapelle
* pour lui faire la Scène qu’il eût empruntée de C
ut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène qu’il eût empruntée de
Chapelle
*. Il est bien vrai que dans la Comédie des Fâcheu
Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eut recours à
Chapelle
* pour lui faire la Scène de Caritidés, que Molièr
f cette belle Scène que nous admirons dans les Fâcheux. Et sur ce que
Chapelle
* tirait vanité du bruit qui courut dans le monde
as trouvé la moindre lueur de plaisanterie. M. Despréaux disait de ce
Chapelle
*, qu’il avait certainement beaucoup de feu, et bi
is qu’à son Voyage près, qu’il estimait une Pièce excellente, rien de
Chapelle
* n’avait frappé les véritables connaisseurs, tout
-Lispe, afin de trouver une rime à Éclipse. Cependant c’était ce même
Chapelle
* qui donnait le ton à tous les beaux-esprits, com
anière à ne laisser aucune doute. Tome II, p. 205 Molière dut à
Chapelle
* la connaissance de la fameuse Ninon de l’Enclos*
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec
Chapelle
*, Bernier* et Cyrano*. Chapelle*, aux études de q
il contracta une étroite liaison avec Chapelle*, Bernier* et Cyrano*.
Chapelle
*, aux études de qui l’on avait associé Bernier*,
sans chanter ; et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la
Chapelle
* de Saint-Joseph, dans la rue Montmartre. Tous se
rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé
Chapelle
, qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda, &a
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit.
Chapelle
, qui le croyoit être au dessus de ces sortes de c
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux : ouï, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
trouve Mlle Menou dans une lettre mêlée de prose et devers écrite par
Chapelle
à Molière et, malheureusement, non datée. Cette l
uvait Molière au milieu des trois principales actrices de sa troupe ;
Chapelle
l’y compare à Jupiter tiraillé entre Junon, Miner
as manqué ; on l’a attribué successivement à La Fontaine, à Racine, à
Chapelle
, à Blot, le chansonnier de la Fronde, à Mlle Guyo
, lorsque, selon la Fameuse Comédienne, il reçut la visite de son ami
Chapelle
, et, « comme il étoit alors dans une de ces pléni
e Molière lui-même, que ce soit un compte-rendu écrit de souvenir par
Chapelle
, ou une lettre adressée par Molière à son ami, co
i la scène et la tirade. Sauf en un point, toutefois, le rôle prêté à
Chapelle
. Epicurien insouciant, Chapelle n’en était pas mo
un point, toutefois, le rôle prêté à Chapelle. Epicurien insouciant,
Chapelle
n’en était pas moins sensible aux peines de ses a
e Scapin et la Comtesse d’Escarbagnas. Des amis communs, entre autres
Chapelle
et le marquis de Jonzac, s’y étaient employés ave
Ce fut au College qu’il fit connoissance avec deux hommes illustres,
Chapelle
& Bernier, qui avoient pour Précepteur le cel
es, le Philosophe Rohaut, la Bruiere, les deux Corneilles, Despréaux,
Chapelle
, Bernier, Fourcroi. Outre la pension de mille liv
édiens qui avoient quelques talens. Il tenoit une bonne table, où les
Chapelles
, les Fourcrois & plusieurs gens d’esprit &
s penseurs amis et familiers de Molière, les Bernier, les Hénaut, les
Chapelle
, affligés de trouver une locution, qui n’était en
dire dans l’église des Franciscains de Séville, sous les voûtes de sa
chapelle
sépulcrale. La légende que chacun savait par cœur
la terre s’entrouvre et engloutit à la fois don Juan, la statue et la
chapelle
. Molière, comme on sait, et après lui Mozart, n’o
celle-ci amènent une séparation volontaire ; il confie ses chagrins à
Chapelle
; ses peines d’amour développent son génie. Il re
elle De Brie. Sa société habituelle : Racine, Boileau, La Fontaine et
Chapelle
. Anecdotes. Épigramme contre Chapelain. Son opini
sion au sujet du Joconde de ce dernier. L’avocat Fourcroy. Passion de
Chapelle
pour le vin ; il enivre Boileau qui lui prêchait
Sonnet à ce sujet. Épitaphe de Molière par La Fontaine. Désespoir de
Chapelle
. Mot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre. Fa
e courtisan, revint en France se faire tourner le dos par Louis XIV ;
Chapelle
, auquel un grand amour du plaisir et quelques pet
s, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris. » En vain
Chapelle
, qui survint pendant cette scène, la raison un pe
jamais eu au monde de livre que ses Heures, que Le Jay, son maître de
chapelle
et en même temps son bibliothécaire, portait dans
et la peine. Craignant cependant de manquer de temps, il avait prié
Chapelle
de composer la scène du pédant Caritidès. Ses env
crétion », Boileau fut alors chargé par le véritable auteur de dire à
Chapelle
que, s’il ne démentait pas promptement les bruits
té obligé de refaire entièrement. Nous n’avons pas besoin de dire que
Chapelle
consentit alors à rompre le silence. Si plus d’un
nt obsédé des plaintes jalouses et des querelles de ces trois femmes.
Chapelle
lui rappelait dans une de ses lettres l’embarras
dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que
Chapelle
semble ne donner qu’au directeur de troupe ; mais
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé
Chapelle
, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait.
Chapelle
, qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
ur lui demander s’il n’avait jamais été amoureux.— “Oui, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
ociété la plus habituelle se composait de Boileau, de La Fontaine, de
Chapelle
, de Racine, de Mignard, de l’abbé Le Vayer, de Jo
paient et discouraient ensemble sur la littérature, quand l’épicurien
Chapelle
, qui était aussi fréquemment de ces parties, voul
cependant qu’il se trouvait engagé dans une controverse avec Boileau,
Chapelle
et le célèbre avocat Fourcroy, leur ami commun, c
c un filet de voix, lui dit-il, contre une gueule comme celle-là ? »
Chapelle
, par ses saillies bouffonnes et son humeur anacré
s le blâmaient souvent de la source à laquelle il allait les puiser :
Chapelle
s’adonnait avec excès au vin. Un jour Boileau, le
te occasion pour lui reprocher de nouveau son insurmontable penchant.
Chapelle
semble pénétré de la justesse de ces observations
le prédicateur et son auditoire finirent par s’enivrer. C’était pour
Chapelle
un bonheur extrême d’entraîner quelquefois dans l
torité, il était également forcé d’abandonner quelquefois son régime.
Chapelle
rend compte, dans une Épître à M. de Jonsac, d’un
is point de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin :
Chapelle
est mon ami, mais ce malheureux faible m’ôte tous
ent à son jeune élève « de ne point sacrifier ses amis, comme faisait
Chapelle
, à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
aimaient à se reporter quelquefois aux discussions de leur jeunesse.
Chapelle
surtout, ardent gassendiste, attaquait souvent Mo
ces questions devant un minime qu’ils avaient trouvé dans le bateau.
Chapelle
portait le système de Gassendi aux nues. « Passe
araissaient pas ménager leur adversaire. “Oh ! parbleu, mon père, dit
Chapelle
, qui se crut affaibli par l’apparente approbation
bonhomme n’avait pas prévus.” Le minime sembla se ranger à l’avis de
Chapelle
par un second hom ! hom ! Molière, outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur.
Chapelle
s’échauffa, et, criant du haut de la tête pour co
. “Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta
Chapelle
; mais, morbleu ! il a pillé ses rêveries partout
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de
Chapelle
. Les deux philosophes en étaient aux convulsions,
coutume de l’affection de poitrine qui abrégea ses jours, Despréaux,
Chapelle
, Lulli, de Jonzac et Nantouillet arrivèrent très
posés à se bien réjouir. Molière, forcé de garder la chambre, remit à
Chapelle
le soin de faire les honneurs de la maison. Celui
ns moi ? Je vous croyais plus de mes amis. — Il a parbleu raison, dit
Chapelle
; voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
t le monde, nous irons nous jeter dans la rivière. — Il a raison, dit
Chapelle
; oui, messieurs, ne nous noyons que demain matin
l et de la rue du Vieux-Colombier. La vie continuellement dissipée de
Chapelle
leur avait déjà porté un coup funeste ; quelque f
nd Alceste aux représentations de Philinte, comme Molière à celles de
Chapelle
, Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve
crite. Cette persécution posthume arracha ces vers à l’indignation de
Chapelle
: Puisqu’à Paris on dénie La terre après le trép
elon toute apparence, Térence, et Plaute, et Molière sont morts102.
Chapelle
montra également la plus vive douleur à la mort d
qui la suivait incessamment. Celle-ci s’aperçut de son dépit ; aussi
Chapelle
, qui depuis la mort de Molière avait à peu près p
s, Molière a des amis de toute sorte et dans tous les mondes. D’abord
Chapelle
, l’incorrigible épicurien, qui l’emmène, naturell
d’autre. Molière eut bien à se défendre contre un accès de vanité de
Chapelle
, qui allait répétant que lui, Chapelle, avait fai
e contre un accès de vanité de Chapelle, qui allait répétant que lui,
Chapelle
, avait fait le meilleur des Fâcheux ; il dut souv
é tout, il n’y eut entre eux ni brouille ni refroidissement : lorsque
Chapelle
quittait Paris pour aller passer quelques jours c
; dans l’occasion, il se montrait sérieux et de bon conseil : c’est à
Chapelle
que le mari d’Armande confie ses peines ; c’est C
il : c’est à Chapelle que le mari d’Armande confie ses peines ; c’est
Chapelle
qui décide les deux époux, quelque temps séparés,
du choix : son goût pour Lucrèce qu’il traduit, sa longue amitié avec
Chapelle
, ses relations avec le sceptique La Mothe le Vaye
cit peut-être les ennuis. D’abord, il semble résulter d’une lettre de
Chapelle
qu’à son arrivée à Paris Molière entretenait un c
ts, qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. C’étaient
Chapelle
et Bernier : celui-ci, connu par ses voyages aux
, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune
Chapelle
, son fils naturel ; et pour lui donner de l’émula
t démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l’associa aux études de
Chapelle
et de Bernier. Jamais plus illustre maître n’eut
sage : il recevait chez lui des hommes de la meilleure compagnie, les
Chapelle
, les Jonsac, les Desbarreaux, etc., qui joignaien
nt j’ai omis dans cette vie de Molière les contes populaires touchant
Chapelle
et ses amis ; mais je suis obligé de dire, que ce
prince de Vendôme, l’abbé de Chaulieu, qui avaient beaucoup vécu avec
Chapelle
, m’ont assuré que toutes ces historiettes ne méri
estes de Molière, attira aux dévots l’épigramme suivante. Elle est de
Chapelle
* : Puisqu’à Paris on dénie La terre après
oir, et fut enterré à Saint-Eustache, derrière le chœur, vis-à-vis la
chapelle
de la Vierge. » L’Arlequin Dominique laissait, di
me décembre 1694. » Arlequin enterré derrière le chœur, vis-à-vis la
chapelle
de la Vierge ; Scaramouche inhumé dans l’église S
n surnomma le Mogol ; Hesnaut, ami du surintendant Fouquet et poète ;
Chapelle
, fils adultérin du maître des comptes Luillier, q
re de pensée et d’humeur : c’est une qualité qu’on ne contestera ni à
Chapelle
, l’épicurien, le gai vivant, le franc parleur ; n
it également et lui vaut des amitiés solides. En cet automne de 1656,
Chapelle
et Bachaumont se rendant aux eaux d’Encausse, tra
ient Molière et ses camarades. Dans leur relation, rien n’indique que
Chapelle
ait revu en ce moment son ancien condisciple. Tou
ouve ce nom comme celui d’une toute jeune personne dans une lettre de
Chapelle
, dont nous parlerons plus loin. Châteauneuf est u
toute jeune personne vers 1659 ou 1660, date probable de la lettre de
Chapelle
, elle n’eût été qu’une enfant en 1653, et, quoiqu
n’était pas tout ; mais restons-en là pour un instant. Une lettre de
Chapelle
à Molière, dont la date est malheureusement incer
ibution de vos rôles. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble (
Chapelle
écrit de la campagne), et tâchant de faire réussi
voir décrit plaisamment les brigues de Pallas, de Junon et de Cypris,
Chapelle
conclut par ces mots : Voilà l’histoire ; que t’
pièces, et par conséquent satisfaire les unes et blesser les autres.
Chapelle
en parlait bien à son aise. Nous venons de citer
it plus énigmatique. « Votre lettre m’a touché très sensiblement, dit
Chapelle
, et, dans l’impossibilité d’aller à Paris de cinq
illustre dans la robe, et par conséquent Mlle Menou était parente de
Chapelle
. Ce qui est certain, c’est qu’aucune personne de
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé
Chapelle
, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
ser avec sa femme était la cause de cet abattement où il se trouvait.
Chapelle
, qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
pour lui demander s’il avait jamais été amoureux. « Oui, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
sans doute de voir dans cette conversation, attribuée à Molière et à
Chapelle
, des confidences ayant un caractère authentique ;
exprimer quelque plainte. On a pu remarquer le début de la lettre de
Chapelle
que nous avons précédemment reproduit. La lettre
onnages qu’on rencontre le plus habituellement dans sa société sont :
Chapelle
, Boileau, La Fontaine, Mignard, Racine, Pierre Co
ierre Corneille, J.-B. Lulli, l’abbé Le Vayer, le docteur Mauvillain.
Chapelle
, son ancien condisciple du collège de Clermont, s
orriger. Il réussit mieux à refréner certain penchant qu’avait encore
Chapelle
à laisser croire qu’il était pour quelque chose d
ui avait été impossible de se servir ; et il lui suffisait de menacer
Chapelle
de mettre au jour son ouvrage pour que le joyeux
pour que le joyeux épicurien renonçât hautement à toutes prétentions.
Chapelle
était l’enfant terrible de la maison. Il est un c
l’Ariste, l’arbitre ou le pacificateur. C’est un grand triomphe pour
Chapelle
lorsque, dans son Épître à M. de Jonsac, en renda
soir, être en goguettes. On trouve dans les Mémoires pour la Vie de
Chapelle
, de Saint-Marc, beaucoup d’anecdotes où Molière a
Molière sous les traits de Gélaste. Ce masque nous paraît convenir à
Chapelle
, insoucieux, moqueur, ennemi du pathéthique et de
dans un placet qui se trouve en tête du Tartuffe, un canonicat de la
chapelle
de Vincennes. Ce docteur, nomme Jean-Armand de Ma
eât de ne me point tuer. Cette grâce, Sire, est un canonicat de votre
chapelle
royale de Vincennes, vacant par la mort de… Osera
corps de logis, chambre qui était le plus souvent occupée par son ami
Chapelle
. On sait d’une manière à peu près certaine l’époq
e partie du logis et du jardin. » Ces bourgeois, c’étaient Molière et
Chapelle
. Le sieur de La Vallée et le jardinier, on ne dit
renversèrent l’un sur l’autre. Le jardinier fut retiré par Molière et
Chapelle
, dans la chambre qui était au rez-de-chaussée. Il
de Jean Racine. Boileau, Lulli, de Jonsac, Nantouillet, conduits par
Chapelle
, étaient venus demander à souper à Molière dans s
il ; Molière qui était souffrant et obligé de garder la chambre, pria
Chapelle
de faire les honneurs de sa table. Ce souper eut
tait là un aussi excellent parti à prendre qu’ils le prétendaient ? »
Chapelle
convint que l’injustice était criante : « Viens-d
» L’héroïsme de la nouvelle proposition enleva tous les suffrages, et
Chapelle
prononça gravement : « Oui, messieurs, ne nous no
s de l’ordre de Saint-François étaient totalement illettrés. Molière,
Chapelle
et Baron s’en revenaient donc d’Auteuil à Paris p
au, sur un bateau où se trouvait un religieux de l’ordre des Minimes.
Chapelle
était resté gassendiste par souvenir de jeunesse
le silence lorsqu’il est observé avec conduite. » Autre anecdote sur
Chapelle
et son valet Godemer. Ce valet, qui servait Chape
tre anecdote sur Chapelle et son valet Godemer. Ce valet, qui servait
Chapelle
depuis trente ans, avait coutume de se placer sur
et de faire monter Godemer derrière le carrosse. Godemer s’y refuse,
Chapelle
s’irrite. Maître et valet se gourment dans la voi
ur mettre le holà. Godemer se jette hors de la portière et s’enfuit ;
Chapelle
le poursuit et le saisit au collet. Le cocher s’e
éparer. Molière et Baron, qui voyaient tout d’une fenêtre, accourent.
Chapelle
établit Molière juge de la querelle. Il se plaint
er veut être maintenu dans un droit acquis par une longue possession.
Chapelle
trouve qu’il lui manque de respect et veut qu’il
son maître de lui permettre d’y reprendre sa place accoutumée, et que
Chapelle
le lui permettra : « Parbleu ! Molière, s’écria c
sieur pour toi. » On arriva ainsi au cimetière qui était derrière la
chapelle
de Saint-Joseph, rue Montmartre. La dépouille mor
e impression en des vers vibrants que tout le monde sait par cœur118.
Chapelle
, qui devait par la suite avoir beaucoup d’imitate
r le maréchal d’Albret, épître chagrine ou satire II.) Les voyageurs
Chapelle
et Bachaumont avaient fait la satire desprécieuse
say, Élomire hypocondre ou les Médecins vengés. 75. Voyez Œuvres de
Chapelle
, édition Saint-Marc, p. 184. 76. Il y a deux mil
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé
Chapelle
, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait.
Chapelle
qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses,
s sans chanter, et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la
chapelle
Saint-Joseph, rue Montmartre. Tous ses amis y ass
sses d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, et il s’y lia avec
Chapelle
et Bernier, qui y étaient écoliers, et qui se son
rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé
Chapelle
, qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda, &a
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit.
Chapelle
, qui le croyoit être au dessus de ces sortes de c
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux : ouï, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
tre Du Parc est le type d’Arsinoé. Philinte nous rappelle cet aimable
Chapelle
, ami trop léger, qui « sans souci des choses de l
une touchante confession de son cœur, une conversation qu’il eut avec
Chapelle
dans son jardin d’Auteuil. Il lui raconta, avec d
c des accents si vrais et si douloureux qu’ils pénétrèrent le cœur de
Chapelle
, sceptique en amour comme en toutes choses, ses t
aractère, les talents, etc. de Molière, voyez les articles Boursault,
Chapelle
, Cotin, Gassendi, Ménage, Regnard, etc.
nt pressé par le Roi au sujet de la Comédie des Fâcheux eut recours à
Chapelle
pour lui faire la Scene de Caritidès, que Moliere
ef cette belle Scene que nous admirons dans le Fâcheux. Et sur ce que
Chapelle
tiroit vanité du bruit qui courut dans le monde,
s d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, & il s’y lia avec
Chapelle
& Bernier, qui y étoient écoliers, & qui
à la rue du Vieux-Colombier, chez Boileau. Les amis soupent ensemble.
Chapelle
est admis parmi eux comme homme d’esprit, comme b
invectives, il m’aurait encore moins ménagé. L’amitié de Molière pour
Chapelle
l’étonne. « Puisque celui-ci, dit-il, convenait s
ligé de le dire. Il confond le bon cœur avec les manières : Celles de
Chapelle
et de Molière ne s’accordaient pas à la vérité ;
rlé en bien ! Quelle mauvaise plaisanterie il en fait à l’occasion de
Chapelle
! Je trouve mon Censeur si petit en cet endroit q
i-même, il y avait Bernier, qui déjà rêvait de ses grands voyages, et
Chapelle
, un de ces esprits charmants, très-intelligents,
vous dire aussi le fameux souper d’Auteuil, lorsqu’au point du jour,
Chapelle
et ses amis, las de vivre et de se plaindre, ivre
artager sa vie et ses plaisirs. Il n’était pas jusqu’à ce débauché de
Chapelle
, qui s’est attaché à-tant de célébrités, ses cont
mpagnie de gardes du corps. Il fait décapiter, sous prétexte de duel,
Chapelle
et Boutteville, ses ennemis. Il fait décapiter Ma
bles sont Le Comte d’Essex, de Corneille de L’Isle ; Cléopâtre, de La
Chapelle
; Pénélope, de l’abbé Genest ; Andronic, Alcibiad
Rebel, Langeais, Deschamps, Morel, et deux pages de la musique de la
chapelle
. Huit Fleuves chantants, les sieurs Beaumont, Fer
urat, David, Devellois, Serignan, et quatre pages de la musique de la
chapelle
, et deux de la chambre. On a été très exact à mar
. Filles coquettes, les sieurs Jannot, Pierrot, Renier, un page de la
chapelle
. Seconde entrée. Un Espagnol chantant, le sieur M
modele : il n’avoit que fort peu de temps pour composer les Fâcheux,
Chapelle
offrit de versifier la scene de Caritidès ; il le
qu’elle ne put servir à rien. Cependant on publioit dans le monde que
Chapelle
aidoit Moliere dans son travail. Le premier se dé
ouvriroit de ridicule en publiant sa scene telle qu’il l’avoit faite.
Chapelle
se le tint pour dit, & fit prudemment. Point
rmer qu’il en souffrait au plus haut point, sur une conversation avec
Chapelle
que nous a rapportée tout au long quelqu’un qui n
ni très prouvé, ni très vraisemblable. Hé ! la conversation même avec
Chapelle
, à supposer qu’elle soit tirée, comme le croit M.
agnait pas seule. Il y avait d’autres femmes dans la troupe, et l’ami
Chapelle
admirait comment Molière, à l’instar de Jupiter a
Il a lu à l’appui de la thèse contraire la fameuse conversation avec
Chapelle
à laquelle j’ai fait allusion. Je répète que cett
enter. Après cette permission, la société de la passion fonda dans la
chapelle
de la Sainte-Trinité le service de la confrairie.
e-Trinité le service de la confrairie. La maison dont dépendoit cette
chapelle
, avoit été bâtie hors la porte de Paris du côté d
, tenans leurs boutiques au premier & deuxieme pillier, devant la
chapelle
de messeigneurs les présidens : in-fol. La second
rir que Moliere fût déposé secrétement dans le cimetiere de la petite
chapelle
de saint Joseph, fauxbourg Montmartre. A peine fu
célèbre Gassendi. Ce philosophe, chargé de présider à l’éducation de
Chapelle
, fils naturel de l’Huiller, maître-des-comptes, e
eauchamp, maître des ballets, imagina la légère intrigue des Fâcheux.
Chapelle
lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l
er à son élève quelque leçon utile, témoin cette anecdote. Molière et
Chapelle
, voulant profiter d’un beau jour pour aller à Aut
ause, la conversation tombe sur les divers systèmes des philosophes ;
Chapelle
est pour Gassendi, Molière est pour Descartes ; e
s, et alla modestement prendre sa besace sous les jambes du batelier.
Chapelle
était furieux d’avoir pris un frère quêteur pour
la prie à dîner, elle s’y rend, l’invite à son tour à souper dans sa
chapelle
, le fait servir par des lutins, l’embrasse ensuit
e dispensait de se mêler dans les disputes littéraires que Despréaux,
Chapelle
, et le célèbre avocat Forcroy, ne cessaient d’avo
e, trop délicat, il ne trouvait pas que ses amis aimassent comme lui.
Chapelle
même, auquel il s’était attaché dès l’instant qu’
quel il s’était attaché dès l’instant qu’il l’avait connu au collège,
Chapelle
, toujours entraîné par le tourbillon du monde et
pé de toute autre affaire ; il sollicita et obtint un canonicat de la
chapelle
royale de Vincennes, pour le fils du docteur Mauv
firent à Auteuil chez Molière, Lulli, La Fontaine, Boileau, Mignard,
Chapelle
, etc., et à la suite duquel les convives, pris de
omme. Il saisit aussi cette occasion, pour l’exhorter à ne pas imiter
Chapelle
, même en ce qui le faisait désirer dans le monde,
finesses, et semble nous admettre à ce banquet délicieux où Boileau,
Chapelle
, Ninon et Molière, dînant ensemble chez madame De
! lacrymis tingeret ora dolor 85 . Nous devons les vers suivants à
Chapelle
: Puisqu’à Paris on dénie La terre après le tré
ples singuliers ; Bernier, qui devait observer les mœurs étrangères ;
Chapelle
, fameux pour avoir porté la Philosophie dans une
ôter l’honneur de ses plus belles Scènes, en les attribuant à son ami
Chapelle
: artifice d’autant plus dangereux, que l’amitié
t MM. l’abbé Abeille, Boursault, Pradon, Ferrier, l’abbé Boyer, de La
Chapelle
, et Mme Deshoulières, sans exclure ceux qui sont
de cinq ansa, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec
Chapelle
, Bernier et Cyrano. « Chapelle, aux études de qui
il contracta une étroite liaison avec Chapelle, Bernier et Cyrano. «
Chapelle
, aux études de qui l’on avait associé Bernier, av
ants, qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde, c’était
Chapelle
et Bernier, celui-ci connu par ses voyages aux In
, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune
Chapelle
, son fils naturel, et pour lui donner de l’émulat
se charger de l’instruire. » « [*]M. Lhuillier aurait pu laisser à
Chapelle
les grands biens qu’il possédait ; si par la suit
s sans chanter, et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la
chapelle
de Saint-Joseph, dans la rue Montmartre ; tous se
indigestions; comme les hommes sensibles qui prêchent l’indifférence.
Chapelle
prêchait aussi Molière, et lui reprochait sa jalo
le est écrit de la main de Jarry, célèbre calligraphe et noteur de la
chapelle
du roi, un madrigal qui se rapporte à cette fleur
a victoire, il écrivait au roi pour lui demander un canonicat dans la
chapelle
de Vincennes, le propre jour de la grande résurre
r à l’auteur des Femmes savantes et du Misanthrope) et cet ivrogne de
Chapelle
, qui s’est accroché à tant de célébrités à force
x tasses de lait par jour), et il s’était mis au régime échauffant de
Chapelle
et de Baron. Dans toutes ces fatigues de la tête,
butants. — M. Devéria. — La Ville et la Cour. — Alceste. — Molière. —
Chapelle
Le Misanthrope est le grand cheval de bataill
à Philinte, il était un des amis familiers de Molière, il s’appelait
Chapelle
, il était un de ces bons vivants à qui il ne faut
, Dieu merci ! le sacrifice est une grande façon d’aimer. Ainsi était
Chapelle
: il avait tout l’esprit qu’il fallait pour compr
l, dont il était le propriétaire plus que Molière. On eût dit, à voir
Chapelle
, à l’entendre, que l’auteur du Misanthrope n’avai
s’y trompait pas ; il savait bien jusqu’où pouvait aller l’amitié de
Chapelle
. L’ami qu’il avait rêvé, il ne l’avait pas plus t
ciété, chez Mme de la Sablière, dans un dîner où se trouvaient Ninon,
Chapelle
, Despréaux, La Fontaine et quelques autres conviv
s couplets. On leve le couvert. Elle invite Don Juan à souper dans sa
chapelle
, & se retire. Don Juan veut l’éclairer ; elle
répond qu’il s’y prend trop tard. Don Juan tombe mort. Le tombeau, la
chapelle
, l’église, tout s’engloutit. Le Roi reparoît avec
apothéoses, l’entendaient ainsi. Leurs monuments commémoratifs, leurs
chapelles
votives s’élevaient de préférence sur les lieux m
Un jour même que, revenant d’Auteuil sur le bateau, il discutait avec
Chapelle
resté fidèle aux leçons de Gassendi, excité par l
t où notre poète venait de terminer ses humanités, le père de son ami
Chapelle
, voulant léguer à ce fils naturel, à défaut de so
isons en parlant de ses pièces. Claude-Emmanuel Loüillier29, surnommé
Chapelle
30, fils naturel d’un maître des Comptes31, étoi
ôté-là le portèrent à se renfermer dans son travail et dans ses amis.
Chapelle
étoit son ami, comme on l’a dit ; mais il le trou
ce. 29. Lhuillier. 30. Parce qu’il était né au petit village de la
Chapelle
. 31. François Lhuillier. 32. En Provence et en
e le regarde comme nul. La principale est que je l’ai épousée dans la
chapelle
d’un château, & que c’est un moine qui nous a
s farces de Molière que les grimaces des damnés dans la fresque de la
chapelle
Sixtine. Seulement, la morale n’y est plus ; et o
rs entre Molière et sa femme et les discussions du poète avec son ami
Chapelle
, qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigr
ci allusion à la célèbre conversation dans le jardin d’Auteuil, entre
Chapelle
et son illustre ami, la page la plus étonnante du
ecte nommé Moreau et le citoyen Fleury, chapelain et desservant de la
chapelle
Saint-Joseph, rue Montmartre. En réalité, ce fut
ohault par acte du 31 août 1668 ; La Grange le lui donne toujours, et
Chapelle
aussi dans les adresses de ses lettres à son ami.
ire des lettres. Il était mieux apprécié par Goldoni, qui fait dire à
Chapelle
: « Nous avons suivi tous deux ensemble les leçon
t une rue Dufresny ; Dufresny, comme les autres, doit avoir sa petite
chapelle
dans le temple où le maître-autel est occupé par
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec
Chapelle
, Bernier, & Cyrano. Chapelle, aux études de q
l contracta une étroite liaison avec Chapelle, Bernier, & Cyrano.
Chapelle
, aux études de qui l’on avoit associé Bernier, av
morale dans la philosophie d’Épicure, sous prétexte qu’il fut ami de
Chapelle
et disciple de Gassendi, c’est commettre une erre
u fond, à quoi est engagé un courtisan dévot ? Savoir les êtres de la
chapelle
… savoir où l’on est vu et où l’on n’est pas vu, r
à, il les choisissait longues, il allait chez Gassendi, avec Bernier,
Chapelle
, Cyrano de Bergerac, le poète Hesnault et bien d’
soulager en s’épanchant. Un jour qu’il était en sa maison d’Auteuil,
Chapelle
le surprit en cet état d’esprit ; il le fit parle
ragment d’une lettre, écrite par Molière, du temps de ses chagrins, à
Chapelle
, et communiquée par celui-ci à l’auteur de la Fam
it accepter de jouer dans le Malade imaginaire ; quelques conseils de
Chapelle
et du marquis de Jonsac, autre ami de Molière, am
semble, se lier plus étroitement que jamais avec son ancien camarade
Chapelle
et les libre-penseurs de sa société ; avec Des Ba
libertinage 23. Le fameux dîner, à la Croix de Lorraine, où, suivant
Chapelle
, Molière, cédant à la contagion de l’ivresse, ……
modeste et plus inconnue, mademoiselle Menou. C’est par une lettre de
Chapelle
, que nous avons appris cette complication de tend
pas assez pour que nous nous intéressions à elle ; mais la lettre de
Chapelle
est venue éveiller cet intérêt et le rendre fort
ses autres comédiennes, j’allais presque dire de ses autres sultanes.
Chapelle
, dans sa lettre, donne à entendre tout cela. Il p
ar la fenêtre de la chambre, était homme à rentrer par la porte de la
chapelle
, et c’est ce qui semble être arrivé. Lorsqu’en 16
ans ce désespoir que la poignante conversation qu’il eut un jour avec
Chapelle
nous a révélé avec toutes ses douleurs, sa femme
e lettre est peut-être de Molière, ou que, tout au moins, elle est de
Chapelle
, dont l’initiale C se glissa même comme signature
8. Catal. de la biblioth. Soleinne. t. I, p. 251. 29. Œuvres de La
Chapelle
, édit. de la Bibl. elzévir., p. 202-203. 30. Dan
de Bourbon, prince de Conti, le célèbre voyageur Bernier, l’épicurien
Chapelle
et le poète Hesnault. Quand il eut achevé ses hum
ités, il suivit les cours de Gassendi qui enseignait la philosophie à
Chapelle
et à Cyrano de Bergerac. Nous savons aussi qu’en
ière sollicitait pour le fils de son médecin un canonicat vacant à la
chapelle
royale de Vincennes. C’était narguer plaisamment
vertueuses et sentimentales. 52. Molière disait d’Armande Béjart à
Chapelle
: « Quand je la vois, une émotion m’ôte l’usage d
ont, où il demeura jusqu’en 1641. Au sortir du collège il se lia avec
Chapelle
. Quant au prince de Conti, plus jeune que lui de
ire qu’en sortant du collège de Clermont il se soit lié d’amitié avec
Chapelle
, et que, par son intermédiaire, il ait fréquenté
lastiques ou les doctrines cartésiennes, il commença, en compagnie de
Chapelle
, de Bernier et de Hesnaut, par les leçons du phil
n entretien qu’il doit avoir eu sur ce sujet avec son ami l’épicurien
Chapelle
; c’est un morceau un peu long et assez connu, mai
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé
Chapelle
, qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait.
Chapelle
, qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. — « Oui, lui répondit
Chapelle
, je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
vous, polisson ! » La belle compagnie ! Acte III. — Intérieur d’une
chapelle
, le tonnerre, les éclairs, la nuit, etc. Mademo
» Ces amoureux petits discours, si jolis et si bien placés dans cette
chapelle
des carmélites et dans une circonstance si solenn
res. — Arrive alors la scène du tombeau. Le Commandeur repose dans sa
chapelle
funèbre, son marbre se montre à la clarté des lam
olliciter, pour le fils de son médecin, un canonicat qui vaquait à la
chapelle
royale de Vincennes. C’était narguer assez plaisa
er. Molière fut inhumé le soir, dans le cimetière qui est derrière la
chapelle
de Saint-Joseph, rue Montmartre ; tous ses amis é
t certain qu’un témoignage semblable fut donné à Bourdaloue en pleine
chapelle
royale. Mmede Sévigné écrit à sa fille, le 15 avr
sque Bourdaloue eut prêché le sermon sur l’impureté, le roi quitta la
chapelle
grave et rêveur. Les courtisans se regardaient sa
esure. Molière y sollicite, du ton le plus dégagé, un canonicat de la
chapelle
royale de Vincennes pour le fils d’un médecin de
dissimulée, il se donna le plaisir d’installer publiquement, dans la
chapelle
royale, un chanoine de sa façon. L’affront ne fut
tmartre vers le cimetière. Baron, La Thorillière, La Grange, Beauval,
Chapelle
, suivaient le convoi funèbre portant chacun une t
me lui succéderait. Il avait peu d’amis à qui se fier de son vivant :
Chapelle
, à qui Molière se plaignait, était trop dissipé p
mme si elle n’existait pas, disait, en parlant de sa femme, Molière à
Chapelle
, son ami, mais si vous saviez ce que je souffre,
Béjart, à la de Brie et à la Molière, ou bien encore quand c’était à
Chapelle
, à Mignard ou à Boileau, mais Molière, tout en fa
n de l’amour si elle ne le condamnait à se nourrir d’idéal ! II
Chapelle
, ami de Molière, a conté gaiement que ce grand ho
médien ! Molière, outre Armand de Bourbon, avait eu pour condisciples
Chapelle
, Bernier, Cyrano de Bergerac, Hesnault, et pour p
ré dans un tombeau qu’il avait fait construire lui-même au sein de la
chapelle
de son château. Nous avons recherché d’abord avec
t la Place-Royale, qui peut-être même avait aperçu le Roi allant à sa
chapelle
, ou montant dans son carrosse ? Comment se défend
amarades de classe des enfants qui furent depuis des hommes célèbres.
Chapelle
, Bernier, Cyrano de Bergerac, s’initièrent avec l
ndigestions ; comme les hommes sensibles qui prêchent l’indifférence.
Chapelle
prêchait aussi Molière, et lui reprochait sa jalo
l’adora et mit un luminaire dans la niche de sa statue transformée en
chapelle
, il est clair tout d’abord qu’une arme aussi terr
empêcher de l’aimer encore : « Quand je la vois (disait-il à son ami
Chapelle
), une émotion et des transports qu’on peut sentir
o Verrio étant sans doute parmi eux, les hérétiques français, ce sont
Chapelle
le libre penseur, Boileau le janséniste et Molièr
éral, lors de l’inhumation du corps de Desaix, dans son tombeau de la
chapelle
du couvent du Mont-Saint-Bernard, le 19 juin 1805
, une petite maison d’Auteuil, pour ne boire que de l’eau pendant que
Chapelle
vide sa cave, et pour s’aller coucher, à dix heur
: s’il entend des courtisans qui parlent, qui rient.et qui sont à la
chapelle
avec moins de silence que dans l’antichambre, il
ns Le Pré-aux-Clercs, que le trio syllabique qui suit la sortie de la
chapelle
, n’est rien autre chose qu’un délicieux contresen
▲