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1 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
eils. Parmi plusieurs, nous rapporterons l’avis si sage qu’il donna à Chapelle * et à son valet, avis qui fit rentrer le valet en
’amour-propre du maître qui se serait révolté de revenir sur ses pas. Chapelle * revenant de chez Molière à Auteuil, après avoir
r d’être toujours dans le carrosse de son maître. Il prit fantaisie à Chapelle *, en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre ce
à sa fenêtre, aperçut les combattants. Il crut que les domestiques de Chapelle * l’assommaient, et il accourut au plus vite : ah 
e* l’assommaient, et il accourut au plus vite : ah ! Molière, lui dit Chapelle *, puisque vous voilà, jugez si j’ai tort : ce coq
ui sans raison ? Vous êtes un insolent, qui perdez le respect, reprit Chapelle * ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mo
si l’on me voyait derrière. Jugez-nous, Molière, je vous prie, ajouta Chapelle * ; j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Eh
ion d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous le donnera. Parbleu, s’écria Chapelle *, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
2 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand Chapelle * entra, un peu pris de vin. Molière fit déclamer
, un peu pris de vin. Molière fit déclamer ce jeune homme devant lui. Chapelle * en fut aussi étonné que son ami. Ce serait, lui
llent comédien ! On ne vous consulte pas sur cela, répondit Molière à Chapelle *. « Représentez-vous, ajouta-t-il, en s’adressant
formé ; faites-vous avocat, je vous réponds du succès ». Avocat ! dit Chapelle *, et fi ! Il a trop de mérite pour brailler à un
sement de monsieur. Ah ! Puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua Chapelle *, je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le p
m’être permis, répondit le fils de l’avocat. ― Eh bien donc, répliqua Chapelle *, mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
tre sur les planches. Oh ! Voilà mon harangueur qui triomphe, s’écria Chapelle * ; mais morbleu vous répondrez du peu de succès q
3 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
c deux Hommes illustres de notre temps, Mr de Chapelle et Mr Bernier. Chapelle était fils de Mr Luillier, sans pouvoir être son
èrement. Mr Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à Chapelle , jusqu’à lui choisir pour Précepteur le célèbre M
se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à Messieurs de Chapelle et Bernier. Cyrano de Bergerac, que son père avai
rait souvent son cœur. L’amitié qu’ils avaient formée dès le Collège, Chapelle et lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependant c
u’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. Chapelle n’entrait pas si intimement dans les plaintes de
lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité ; ainsi quand Chapelle voulait se réjouir à Hauteuil, il y menait des Co
sieurs excellaient dans cette étude. Mais le vin eut bientôt réveillé Chapelle , et le tourna du côté de la mauvaise humeur. ―  P
y suis obligé. La Troupe presque toute ivre approuva les plaintes de Chapelle . On continue de boire, et insensiblement on chang
rs les trois heures du matin. ―  Que notre vie est peu de chose ! dit Chapelle . Qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes à
moi ? Je vous croyais plus de mes amis. ―  Il a parbleu raison, dit Chapelle , voilà une injustice que nous lui faisions. Viens
à de pareilles gens, et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de Chapelle  ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours
Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus. Chapelle était heureux en semblables aventures. En voici u
r d’être toujours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteuil, de lui faire perdre cet
les séparer. Godemer en profite pour se jeter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le Va
être, aperçurent les Combattants : Ils crurent que les Domestiques de Chapelle l’assommaient : ils accourent au plus vite. Baron
is il fallut Molière pour terminer le différend. ―  Ah ! Molière, dit Chapelle , puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
ans raison ? ―  Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle  ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. ―  Parbleu, s’écria Chapelle , voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de Chapelle était effacé quand il se trouvait dans des situat
Molière, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin : Chapelle est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandait de ne point sacrifier ses amis, comme faisait Chapelle , à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
es états. Le Marquis offensé se trouvant chez Mr de M. en présence de Chapelle , qu’il savait être l’Auteur de l’Épigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler su
excellent Auteur, il avait toujours soin de cultiver la Philosophie. Chapelle et lui ne se passaient rien sur cet article-là. C
aissaient pas ménager leur adversaire. ―  Oh ! parbleu, mon Père, dit Chapelle , qui se crut affaibli par l’apparente approbation
e bon homme n’avait pas prévus. Le Minime sembla se range du côté de Chapelle par un second hom ! hom ! Molière outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. Chapelle s’échauffe, et criant du haut de la tête pour con
―  Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta Chapelle  ; mais morbleu ! il a pillé ses rêveries partout,
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de Chapelle . Les deux Philosophes en étaient aux convulsions,
rvé avec conduite. —  Voilà comme vous faites toujours, Molière, dit Chapelle , vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
a une heure que j’use mes poumons, et je n’en suis pas plus avancé. Chapelle reprochait toujours à Molière son humeur rêveuse 
faire bien des ennemis, croyez-moi. ―  Mon pauvre Molière, répondit Chapelle , tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
bligerez, et je me ferai honneur d’avouer un secours comme le vôtre. Chapelle accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son ouvr
son ouvrage à Molière, celui-ci après la première lecture le rendit à Chapelle  ; il n’y avait aucun goût de théâtre ; rien n’y é
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de Chapelle , se vante de posséder écrit, et raturé de sa main
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit enten
un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre réciter ce jeune homme. Chapelle en fut aussi étonné que son ami. ―  Ce sera là, d
t Comédien ! ―  On ne vous consulte pas sur cela , répondit Molière à Chapelle . Représentez-vous, ajouta-t-il au jeune homme, l
ris ; faites-vous Avocat, je vous réponds du succès. ―  Avocat ! dit Chapelle , et fi ! il a trop de mérite pour brailler à un b
ent de Monsieur. ― Ah ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua Chapelle , je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
être permis , répondit le fils de l’Avocat. ―  Eh bien donc, répliqua Chapelle , mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
ttre à la Comédie. ―  Oh ! voilà mon Harangueur qui triomphe, s’écria Chapelle , mais morbleu vous répondrez du peu de succès que
ccès que Monsieur fera dans le parti que vous lui faites embrasser. Chapelle avait de la sincérité, mais souvent elle était fo
Marquis, dit-il à Mr de M***, donnez-nous la monnaie de votre Page. Chapelle se serait fait un scrupule de refuser une partie
fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit Chapelle , la larme à l’œil tant il était touché ; je suis
nir de tout cela. Mr des P** qui croyait être au moment de convertir Chapelle , le suit ; et en buvant un coup de bon vin, lui é
coutant, s’enivrèrent si bien, qu’il fallut les reporter chez eux. Si Chapelle était incommode à ses amis par son indifférence :
était celui des Grands Seigneurs qui l’honorait le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il cru
ère sur un âne : 140 — des Ivrognes qui voulaient se noyer : 152 — de Chapelle et de son Valet : 164 — de la personne qui fit la
san : 227 — d’un jeune homme qui voulait se faire Comédien : 233 — de Chapelle et de Mr des P** : 242 — d’un Valet de Molière :
4 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ege qu’il fit connoissance avec deux Hommes illustres de nôtre temps, M. Chapelle & M. Bernier. Chapelle étoit fils de M. Luill
c deux Hommes illustres de nôtre temps, M. Chapelle & M. Bernier. Chapelle étoit fils de M. Luillier, sans pouvoir être son
rement. Mr. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à Chapelle , jusqu’à lui choisir pour Precepteur le celebre M
e, se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à Messieurs Chapelle & Bernier. Cyrano de Bergerac, que son pere a
roit souvent son cœur. L’amitié qu’ils avoient formée dès le College, Chapelle & lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependan
teuil, poursuit l’Historien de la Moliere, quand un de ses amis nommé Chapelle qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda &
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit. Chapelle qui le croioit être au dessus de ces sortes de ch
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux ? Oui, lui repondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
onversation entre le Philosophe Rohaut & Moliere. Le caractere de Chapelle selon l’Historien de la Moliere est plus naturel
naturel que celui qu’on trouve du même ami dans la Vie de Moliere. † Chapelle , dit Mr. Grimarest, n’entroit pas si intimement d
s lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité, ainsi quand Chapelle vouloit se réjouir à Hauteüil, il y menoit des Co
merite que l’on cherchoit à se donner avec empressement : d’ailleurs Chapelle soûtenoit sa table avec honneur. Il fit un jour p
tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. Chapelle le soin de vous regaler du mieux qu’il pourra. Il
ieurs excelloient dans cette étude. Mais le vin eut bien-tôt-réveillé Chapelle , & le tourna du côté de la mauvaise humeur. P
’y suis obligé. La Troupe presque toute yvre approuva les plaintes de Chapelle . On continuë de boire, & insensiblement on ch
e vers les trois heures du matin. Que nôtre vie est peu de chose, dit Chapelle  ! Qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes
sans moi ? je vous croyois plus de mes amis. Il a parbleu raison, dit Chapelle , voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
e pareilles gens, & c’étoit cela qui bien souvent le dégoûtoit de Chapelle  ; cependant leur ancienne amitié prenoit toûjours
Chapelle ; cependant leur ancienne amitié prenoit toûjours le dessus. Chapelle étoit heureux en semblables avantures. En voici u
r d’être toûjours dans le carrosse de son Maître. Il prit fantaisie à Chapelle en descendant d’Hauteüil, de lui faire perdre cet
les separer. Godemer en profite pour se jetter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, & le prend au collet ; le
être, apperçurent les Combattans ; ils crûrent que les Domestiques de Chapelle l’assommoient : ils accourent au plus vîte. Baron
mais il fallut Moliere pour terminer le different. Ah ! Moliere, dit Chapelle , puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
i sans raison ? Vous êtes un insolent qui perdez le respect, repliqua Chapelle  ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
oyoit aujourd’hui derriere. Jugez-nous, Moliere, je vous en prie, dit M. Chapelle , j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Et b
ion d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. Parbleu, s’écria Chapelle , voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le merite de Chapelle étoit effacé quand il se trouvoit dans des situat
Moliere, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin : Chapelle est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandoit de ne point sacrifier ses amis, comme faisoit Chapelle , à l’envie de dire un bon mot, qui avoit souvent
es états. Le Marquis offensé se trouvant chez M. de M. en presence de Chapelle , qu’il savoit être l’Auteur de l’Epigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendroit toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle fatigué d’entendre toûjours ce fanfaron parler su
son manque de complaisance pour les foiblesses des autres, & que Chapelle y est representé sous le nom de Philinte, qui éta
excellent Auteur, il avoit toûjours soin de cultiver la Philosophie. Chapelle & lui ne se passoient rien sur cet article-là
paroissoient pas ménager leur adversaire, Oh ! parbleu, mon Pere, dit Chapelle , qui se crut affoibli par l’apparente approbation
e bon-homme n’avoit pas prévûs. Le Minime sembla se ranger du côté de Chapelle par un second, hom ! hom ! Moliere outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui sembloit décider la question en sa faveur. Chapelle s’échauffe, & criant du haut de la tête pour
t. Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajoûta Chapelle  ; mais morbleu ! il a pillé ses reveries par tout
it au lait, saisit avec fureur le moment de retorquer les argumens de Chapelle . Les deux Philosophes en étoient aux convulsions,
observé avec conduite. Voilà comme vous faites toûjours, Moliere, dit Chapelle , vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
une heure que j’use mes poumons, & je n’en suis pas plus avancé. Chapelle reprochoit toûjours à Moliere son humeur réveuse 
vous faire bien des ennemis, croyez moi. Mon pauvre Moliere, répondit Chapelle , tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
igerez, & je me ferai honneur d’avoüer un secours comme le vôtre. Chapelle accepta le défi : Mais lorsqu’il apporta son Ouvr
son Ouvrage à Moliere, celui-ci après la premiere lecture le rendit à Chapelle  ; il n’y avoit aucun goût de Theâtre ; rien n’y é
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la reputation de Chapelle , se vante de posseder écrit & raturé de sa ma
mme donnoit quelques raisons pour persister dans sa resolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Moliere lui fit enten
un peu pris de vin ; Moliere lui fit entendre reciter ce jeune homme. Chapelle en fut aussi étonné que son ami. Ce sera là, dit-
cellent Comedien ! On ne vous consulte pas sur cela, répond Molieré à Chapelle . Representez-vous, ajoûta-t-il au jeune homme, la
vez pris ; faites-vous Avocat, je vous répons du succès. Avocat ! dit Chapelle , & fi ! il a trop de merite pour brailler à u
sement de Monsieur. Ah ! puisque nous sommes sur le serieux, repliqua Chapelle , je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
t m’être permis, répondit le fils de l’Avocat. Eh bien donc, repliqua Chapelle , mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
mettre à la Comedie. Oh ! voilà mon Harangueur qui triomphe, s’écria Chapelle , mais morbleu vous repondrez du peu de succès que
succès que Monsieur fera dans le parti que vous lui faites embrasser. Chapelle avoit de la sincerité, mais souvent elle étoit fo
e, Marquis, dit il à M. de M*** donnez-nous la monnoye de vôtre Page. Chapelle se seroit fait un scrupule de refuser une partie
attaqué de ce défaut, il lui en faisoit souvent des reproches ; & Chapelle lui promettoit toûjours merveilles, sans rien ten
fait, mon cher ami, je vais entierement me mettre en regle, répondit Chapelle la larme à l’œil, tant il étoit touché ; je suis
enir de tout cela. M. des P** qui croyoit être au moment de convertir Chapelle , le suit ; & en bûvant un coup de bon vin, lu
coutant, s’enyvrerent si bien, qu’il fallut les reporter chez eux. Si Chapelle étoit incommode à ses amis par son indifference,
étoit celui des grands Seigneurs qui l’honoroit le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami, il cru
ans chanter & on l’enterra dans le cimetiere, qui est derriere la Chapelle de Saint Joseph dans la rue Montmartre. Tous ses
5 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
essuscitée par Gassendi, que d’en approfondir la théorie. Tels furent Chapelle , Cyrano de Bergerac, Hénault, Bernier. Le plus gr
de l’esprit, mais aussi du génie, Molière, camarade de Bernier et de Chapelle au collège de Clermont, à Paris, qui l’avait frap
et non Gassendiste, et même il aurait eu de vives discussions contre Chapelle en faveur de Descartes. « Molière, dit-il, n’étai
excellent auteur, il avait toujours soin de cultiver la philosophie. Chapelle et lui ne se passaient rien sur cet article-là :
discussion philosophique, dans le bateau d’Auteuil, entre Molière et Chapelle , où chacun rivalise d’esprit et de force de poum
ale, mais le reste ne vaut pas la peine que l’on y fasse attention. » Chapelle , à son tour, s’écrie : « que Descartes n’a formé
nité de phénomènes de la nature que le bonhomme n’avait pas prévus. » Chapelle l’accuse encore d’avoir rêvé, ne lui accordant d’
s’emporte et s’échauffe de plus en plus contre Gassendi, de même que Chapelle contre Descartes.Mais on voit que dans toute cett
6 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
deux hommes illustres de notre temps, M. Chapelle28 et M. Bernier29. Chapelle était fils de M. Luillier, sans pouvoir être son
èrement. M. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à Chapelle , jusqu’à lui choisir pour précepteur le célèbre M
osophie, se fit un plaisir de la lui enseigner en même temps qu’à MM. Chapelle et Bernier30 ‌. Cyrano de Bergerac31, que son pèr
fférence.Il y rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand son ami Chapelle , qui s’y promenait par hasard, l’aborda ; et le t
ser avec sa femme était la cause de cet abattement où il se trouvait. Chapelle , qui croyait être au-dessus de ces sortes de chos
ur lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. — Oui, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
rait souvent son cœur. L’amitié qu’ils avaient formée dès le collège, Chapelle et lui, dura jusqu’au dernier moment. Cependant c
’en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d’heure. » Chapelle n’entrait pas si intimement dans les plaintes de
lui répondre de ce côté-là, à cause de son incommodité ; ainsi, quand Chapelle voulait se réjouir à Auteuil, il y menait des con
mérite que l’on cherchait à se donner avec empressement ; d’ailleurs M. Chapelle soutenait sa table avec honneur. Il fit un jour p
tenir compagnie ; mais ma santé ne me le permettant pas, je laisse à M. Chapelle le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. »
ieurs excellaient dans cette étude : mais le vin eut bientôt réveillé Chapelle , et le tourna du côté de la mauvaise humeur. « Pa
suis obligé. » La troupe, presque tout ivre, approuva les plaintes de Chapelle . On continue de boire, et insensiblement on chang
ers les trois heures du matin. « Que notre vie est peu de chose ! dit Chapelle  ; qu’elle est remplie de traverses ! Nous sommes
moi ? Je vous croyais plus de mes amis. — Il a, parbleu, raison, dit Chapelle  ; voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
à de pareilles gens, et c’était cela qui bien souvent le dégoûtait de Chapelle  ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours
pelle ; cependant leur ancienne amitié prenait toujours le dessus89. Chapelle était heureux en semblables aventures. En voici u
r d’être toujours dans le carrosse de son maître. Il prit fantaisie à Chapelle , en descendant d’Auteuil, de lui faire perdre cet
les séparer. Godemer en profite pour se jeter hors du carrosse. Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le va
être, aperçurent les combattants : ils crurent que les domestiques de Chapelle l’assommaient : ils accourent au plus vite. Baron
ais il fallut Molière pour terminer le différend. « Ah ! Molière, dit Chapelle , puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
sans raison ? — Vous êtes un insolent qui perdez le respect, répliqua Chapelle  ; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon
ait aujourd’hui derrière. — Jugez-nous, Molière, je vous en prie, dit M. Chapelle  ; j’en passerai par tout ce que vous voudrez.- —
d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. — Parbleu ! s’écria Chapelle , voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
étant seul avec Baron, il prit occasion de lui dire que le mérite de Chapelle était effacé quand il se trouvait dans des situat
Molière, de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin : Chapelle est mon ami, mais ce malheureux penchant m’ôte to
ses il lui recommandait de ne point sacrifier ses amis, comme faisait Chapelle , à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
es états. Le marquis offensé se trouvant chez M. de M… en présence de Chapelle , qu’il savait être l’auteur de l’épigramme, ou du
r tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. Chapelle , fatigué d’entendre toujours ce fanfaron parler s
excellent auteur, il avait toujours soin de cultiver la philosophie. Chapelle et lui ne se passaient rien sur cet article-là :
raissaient pas ménager leur adversaire. « Oh, parbleu ! mon père, dit Chapelle , qui se crut affaibli par l’apparente approbation
bonhomme n’avait pas prévus. » Le minime sembla se ranger du côté de Chapelle par un second hom ! hom ! Molière, outré de ce q
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. Chapelle s’échauffe, et criant du haut de la tête pour con
« Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta Chapelle  ; mais, morbleu ! il a pillé ses rêveries partout
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de Chapelle . Les deux philosophes en étaient aux convulsions
servé avec conduite. — Voilà comme vous faites toujours, Molière, dit Chapelle , vous me commettez sans cesse avec des ânes qui n
une heure que j’use mes poumons, et je n’en suis pas plus avancé. » Chapelle reprochait toujours à Molière son humeur rêveuse 
nt pas de vous faire bien des ennemis. — Mon pauvre Molière, répondit Chapelle , tous ces ennemis seront mes amis dès que je voud
igerez, et je me ferai honneur d’avouer un secours a comme le vôtre. » Chapelle accepta le défi ; mais lorsqu’il apporta son ouvr
n ouvrage à Molière, celui-ci, après la première lecture, le rendit à Chapelle . Il n’y avait aucun goût de théâtre ; rien n’y ét
plutôt un recueil de bons mots que des scènes suivies. Cet ouvrage de M. Chapelle ne serait-il point l’original du Tartuffe, qu’une
fe, qu’une famille de Paris, jalouse avec justice de la réputation de Chapelle , se vante de posséder écrit et raturé de sa main 
mme donnait quelques raisons pour persister dans sa résolution, quand Chapelle entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit enten
entra, un peu pris de vin ; Molière lui fit entendre ce jeune homme. Chapelle en fut aussi étonné que son ami. « Ce sera là, di
llent comédien ! — On ne vous consulte pas sur cela, répond Molière à Chapelle . Représentez-vous, ajouta-t-il au jeune homme, la
pris ; faites-vous avocat, je vous réponds du succès. — Avocat ! dit Chapelle  ; eh fi ! il a trop de mérite pour brailler à un
ment de monsieur. — Ah ! puisque nous sommes sur le sérieux, répliqua Chapelle , je vais le prendre tout de bon. Aimez-vous le pl
m’être permis, répondit le fils de l’avocat. — Eh bien donc, répondit Chapelle , mettez-vous dans la tête que malgré tout ce que
ettre à la comédie. « Oh ! voilà mon harangueur qui triomphe, s écria Chapelle  ; mais, morbleu ! vous répondrez du peu de succès
de succès de monsieur dans le parti que vous lui faites embrasser. » Chapelle avait de la sincérité, mais souvent elle était fo
marquis, dit-il à M. de M…, donnez-nous la monnaie de votre page. » Chapelle se serait fait un scrupule de refuser une partie
me attaqué de ce défaut ; il lui en faisait souvent des reproches, et M. Chapelle lui promettait toujours merveilles sans rien teni
fait, mon cher ami, je vais entièrement me mettre en règle, répondit Chapelle , la larme à l’œil, tant il était touché ; je suis
ir de tout cela. » M. des P…, qui croyait être au moment de convertir Chapelle , le suit, et en buvant un coup de bon vin, lui ét
utant, s’enivrèrent si bien qu’il fallut les reporter chez eux109. Si Chapelle était incommode à ses amis par son indifférence,
était celui des grands seigneurs qui l’honorait le plus de la sienne. Chapelle fut saisi de douleur à la mort de son ami ; il cr
ne entre vingt : « Quand Molière était dans sa maison d’Auteuil, avec Chapelle et Baron, il était impossible de deviner ce qui s
s. (Vie de Molière par La Grange, préface de l’édition de 1682.) 28. Chapelle , célèbre par sa gaieté, sa vie insouciante, et pa
et suivi de deux jeunes pages qui ont beaucoup trop occupé la muse de Chapelle . Arrivé à Lyon, il trouva, dit-il, ses poésies da
page 15, et les Frères Parfait.) 69. La conversation suivante, avec Chapelle , est extraite de la Fameuse Comédienne, ou histoi
. L’anecdote si connue de la scène des Fâcheux, confiée à la plume de Chapelle , et dont il se tira si mal, est sans doute l’orig
l’anecdote relative à Tartuffe, les Mémoires pour servir à la vie de Chapelle , par Saint-Marc, pages 71 et 74.) 108. M. Despré
ans chanter. Molière fut inhumé dans le cimetière qui est derrière la chapelle de Saint-Joseph, rue Montmartre. Tous ses amis y
, une délicatesse, qu’on ne retrouve pas toujours dans les poésies de Chapelle , dont d’Assoucy fut l’ami et la victime. 133. Sa
7 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ie, Molière y fait le personnage d’homme d’esprit. Mais qu’est-ce que Chapelle a fait à l’Auteur, pour le mettre toujours pris d
ion quand il choisira de bons sujets. Je doute que la conversation de Chapelle avec Molière sur les Ouvrages de celui-ci soit vé
is se querellent sans cesse dans ce Livre, Molière mésestime toujours Chapelle , et cependant il ne saurait se défaire de l’amiti
ne saurait se défaire de l’amitié qu’il a pour lui ? Par quel endroit Chapelle faisait-il donc plaisir à Molière, puisqu’il ne p
u moyen de faire donner par Molière une belle éducation à Baron, sans Chapelle . C’est son lieu commun pour lui faire éviter le v
ec plus de modération. Mais, Monsieur, pourquoi l’Auteur introduit-il Chapelle pris de vin dans cette occasion ? Molière pouvait
, faire entendre raison à ce jeune fils d’Avocat. Quelle impertinence Chapelle ne vient-il pas dire ? C’est, dit-il, un vol que
éâtre : car je ne puis m’imaginer que cela soit sorti de la bouche de Chapelle , qui était un homme d’esprit et de goût. L’Auteur
8 (1781) Molière (Anecdotes littéraires, historiques et critiques) [graphies originales] « MOLIERE. » pp. 41-42
toit un observateur qui n’alloit dans le monde que pour y moissonner. Chapelle , son ami de confiance, étoit bien plus aimable qu
aisoit souvent l’honneur de lui attribuer les Pieces de Moliere. Mais Chapelle , avec beaucoup d’esprit & d’agrément, ne se d
ndoit à Moliere ce qu’il avoit vu, & Moliere le mettoit en œuvre. Chapelle n’en étoit pas plus l’Auteur, qu’un facteur l’est
9 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
e de lait ; mais lorsqu’il allait à sa maison d’Auteuil, il engageait Chapelle à faire les honneurs de sa table, et lui laissait
, vers les trois heures du matin. Que notre vie est peu de chose, dit Chapelle  ! qu’elle est remplie de traverses ! nous sommes
ire part ? Je vous croyais plus de mes amis. Il a parbleu raison, dit Chapelle  ; c’est une injustice que nous lui faisons. Viens
10 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [76, p. 115-117] »
lière était alors de leur société, dont étaient encore La Fontaine et Chapelle , et tous faisaient de continuelles réprimandes à
Fontaine et Chapelle, et tous faisaient de continuelles réprimandes à Chapelle sur sa passion pour le vin. Boileau, le rencontra
n. Boileau, le rencontrant un jour dans la rue, lui en voulut parler. Chapelle lui répondit : « J’ai résolu de m’en corriger ; j
11 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [35, p. 64] »
[35, p. 64] 1705, Grimarest, p. 116-120 Un jour Molière et Chapelle , revenant d’Auteuil à Paris par la rivière, dispu
quêteur des Minimes de Chaillot. Son silence, dit en riant Molière à Chapelle , avait plus d’esprit que ton éloquence et que ma
12 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
eva ses humanités et sa philosophie. Il eut pour condisciples et amis Chapelle , Bernier, Hesnault, le jeune prince de Conti, qui
ergerac. Mais son plus grand bonheur au collège fut de recevoir, avec Chapelle et Bernier, les leçons particulières de l’illustr
vait-il pour pleurer avec lui; quelles consolations ? D’abord c’était Chapelle , son ancien condisciple, poète agréable, qui aima
ce jeune homme, il le faisait venir à Auteuil de temps en temps, avec Chapelle et ses plus particuliers amis. Mourut-il de malad
ait, et l’on dit qu’il ne fut point insensible à la beauté d’Armande. Chapelle avait un appartement dans la maison d’Auteuil, et
, ils ne s’étaient plus quittés. Malgré sa vie légère, Molière aimait Chapelle . Celui-ci amena un jour, à Auteuil, grande compag
condition, toutefois, qu’ils ne feraient pas boire cet enfant. Voilà Chapelle de mauvaise humeur; il se met à faire de la philo
e monde-ci est indigne de philosophes comme nous. - Eh bien !répond Chapelle , attendrons-nous, comme des esclaves ou des brute
vouliez accomplir sans moi une action si glorieuse ? C’est vrai,dit Chapelle , nous l’avions oublié. Viens te noyer avec nous.
ilieu du village, qu’il faut accomplir notre dessein. Ce Molière, dit Chapelle , a toujours plus d’esprit que nous. Sortons d’ici
emain. Cela est convenu, dit Molière, allons dormir, en attendant. » Chapelle , un autre jour, se battait à coups de poing dans
s’agissait-il ? Le voici : Ce vieux Godemer avait été accoutumé, par Chapelle , à être toujours avec lui dans son carrosse; mais
ours avec lui dans son carrosse; mais ce jour-là, la fantaisie vint à Chapelle , un peu pris de vin, de lui ôter tout à coup cet
teusement monter derrière. Godemer avait résisté, défendu ses droits, Chapelle s’était emporté, les coups avaient suivi. Le coch
re, avaient entrevu la bataille, accoururent, croyant qu’on assommait Chapelle . Baron, comme le plus ingambe, arriva le premier
s il fallut Molière pour terminer le différend. « - Ah ! Molière,dit Chapelle , puisque vous voilà, jugez si j’ai tort. Ce coqui
voyait aujourd’hui derrière. Jugez-nous, Molière, je vous en prie,dit M. Chapelle , j’en passerai par tout ce que vous voudrez. Eh b
ion d’y rentrer; je suis sûr qu’il vous l’accordera. Parbleu !s’écria Chapelle , voilà un jugement qui vous fera honneur dans le
on cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. » Cette batterie, de Chapelle avec le vieux Godemer, nous montre qu’il y avait
De pouvoir garantir mon front... Un jour, dans son jardin d’Auteuil, Chapelle le trouva plus triste que de coutume et lui en de
bligé de vivre éloigné de sa femme et de ne pouvoir s’en faire aimer. Chapelle lui répondit qu’il l’avait cru au-dessus de ces s
ui demanda s’il avait jamais été amoureux. « - Je l’ai été, répondit Chapelle , comme doit l’être un homme raisonnable ; mais...
lle joua elle-même ce rôle. L’ami du genre humain, Philinte, c’était Chapelle , qui pour être trop à tout le monde n’était point
13 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
recours à quelqu’un pour l’aider dans le travail de la versification. Chapelle , dont la plume était ingénieuse et facile, sembla
ui rendre ce service. Il lui confia donc la scène de Caritidès ; mais Chapelle l’exécuta si froidement que Molière n’en put cons
de la refaire en entier. Cependant le bruit courut, par la suite, que Chapelle avait une grande part dans la composition des piè
avait une grande part dans la composition des pièces de son ami ; et Chapelle ne s’en défendait pas assez bien. Molière, justem
répugnance à croire cette anecdote, peu honorable pour la mémoire de Chapelle et même pour celle de Molière. Elles fondent leur
il existait une amitié sincère entre ces deux hommes célèbres, et que Chapelle s’est montré l’admirateur de Molière jusqu’à lui
14 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
fants qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. C’était Chapelle * et Bernier* : Gassendi* était chargé de leur édu
démêlé de bonne heure le génie de Pocquelin, l’associa aux études de Chapelle * et de Bernier*. Le jeune Pocquelin fit des progr
sage ; il recevait chez lui des hommes de la meilleure compagnie, les Chapelles *, les Jonsac, les Desbarreaux, et qui joignirent
15 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
entendre les leçons d’un des plus grands philosophes de cette époque. Chapelle était fils naturel de Luillier, riche magistrat,
d’Épicure, qui niait la Divinité, ou la condamnait à l’incurie27 ; et Chapelle , n’ayant guère retenu des préceptes de ce grand p
enfants de musique, société suspecte qui lui valut les épigrammes de Chapelle , et, ce qui était beaucoup plus sérieux, un empri
ndes, était souvent chez lui. Hesnault le fréquentait aussi beaucoup. Chapelle surtout ne le quittait presque pas : Molière étai
eux, grave, réglé dans ses actions et dans ses discours, blâmait dans Chapelle cette excessive facilité qui le livrait à tous le
elquefois s’éteignaient les brillantés qualités d’un esprit original. Chapelle , de son côté, plaignait Molière de sa mauvaise sa
mbarras de sa profession, et se moquait des troubles de son ménage66. Chapelle , qui avait une fois enivré Boileau pendant que le
uefois s’oublier ; mais il buvait plus de lait que de vin, tandis que Chapelle était toujours ivre. Ce fameux souper d’Auteuil,
t d’être faite en plein jour. Ils s’écrièrent tous : Il a raison ; et Chapelle ajouta : Oui, ne nous noyons que demain matin, et
pporter le fardeau de la vie. Il est une autre aventure où Molière et Chapelle figurent encore. Elle a pour unique autorité le p
aisemblable, et la vérité des caractères y est bien observée, puisque Chapelle y agit comme un fou, et que Molière s y conduit c
ît son maître, ne fait d’abord aucune attention à ce nouveau caprice. Chapelle insiste, et veut être obéi. Godemer alors se récr
er une telle humiliation ? et que va-t-on dire de lui s’il la subit ? Chapelle , que l’argumentation courrouce, se met à employer
maître la permission d’y rentrer : je suis sûr qu’il vous la donnera. Chapelle s’extasie sur la profonde sagesse de ce jugement,
hommes qui ne sont pas plus chargés d’articles de foi que lui, savoir Chapelle et Molière. » Cependant nous le verrons, à l’arti
-Emmanuel Luillier Chapelle, né en 1616, près Paris, au village de La Chapelle , dont le nom lui fut donné, et mort à Paris en 16
’esprit, d’honneur, et incapable d’inventer cette histoire. » 65. «  Chapelle ,dit Saint-Marc, éditeur de ses Œuvres,était un ho
sence, d’absence, de rang, ni d’amitié. »Tous les traits de la vie de Chapelle attestent la parfaite ressemblance de ce portrait
u’au fond de son âme il trouve détestables ! Mais il fallait bien que Chapelle fut Philinte, puisque Molière est Alceste. Molièr
est une vision ridicule qui ne mérite pas même d’être combattue. 66. Chapelle , écrivant à Molière (voir Œuvres de Chapelle et d
e d’être combattue. 66. Chapelle, écrivant à Molière (voir Œuvres de Chapelle et de Bachaumont, p. 186), lui adresse des vers,
le dans ce passage, c’est le titre de grand homme donné à Molière par Chapelle , titre qu’on ne décerne guère aux hommes vivants
rs le soir, être en goguettes. Lettre au marquis de Jonsac,Œuvres de Chapelle , p. 190. 68. M. Andrieux, dans sa petite comédi
16 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec Chapelle *, Bernier* et Cyrano*. Chapelle*, aux études de q
il contracta une étroite liaison avec Chapelle*, Bernier* et Cyrano*. Chapelle *, aux études de qui l’on avait associé Bernier*,
rvent de Prologue. Tome I, p. 335-336 Bien des gens ont cru que Chapelle *, Auteur du Voyage de Bachaumont, avait beaucoup
e, que jamais il ne s’est servi d’aucune Scène qu’il eût empruntée de Chapelle *. Il est bien vrai que dans la Comédie des Fâcheu
Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eut recours à Chapelle * pour lui faire la Scène qu’il eût empruntée de C
ut recours à Chapelle* pour lui faire la Scène qu’il eût empruntée de Chapelle *. Il est bien vrai que dans la Comédie des Fâcheu
Comédie des Fâcheux, Molière, étant pressé par le Roi, eut recours à Chapelle * pour lui faire la Scène de Caritidés, que Molièr
f cette belle Scène que nous admirons dans les Fâcheux. Et sur ce que Chapelle * tirait vanité du bruit qui courut dans le monde
as trouvé la moindre lueur de plaisanterie. M. Despréaux disait de ce Chapelle *, qu’il avait certainement beaucoup de feu, et bi
is qu’à son Voyage près, qu’il estimait une Pièce excellente, rien de Chapelle * n’avait frappé les véritables connaisseurs, tout
-Lispe, afin de trouver une rime à Éclipse. Cependant c’était ce même Chapelle * qui donnait le ton à tous les beaux-esprits, com
anière à ne laisser aucune doute. Tome II, p. 205 Molière dut à Chapelle * la connaissance de la fameuse Ninon de l’Enclos*
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec Chapelle *, Bernier* et Cyrano*. Chapelle*, aux études de q
il contracta une étroite liaison avec Chapelle*, Bernier* et Cyrano*. Chapelle *, aux études de qui l’on avait associé Bernier*,
sans chanter ; et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la Chapelle * de Saint-Joseph, dans la rue Montmartre. Tous se
17 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé Chapelle , qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda, &a
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit. Chapelle , qui le croyoit être au dessus de ces sortes de c
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux : ouï, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
18 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
trouve Mlle Menou dans une lettre mêlée de prose et devers écrite par Chapelle à Molière et, malheureusement, non datée. Cette l
uvait Molière au milieu des trois principales actrices de sa troupe ; Chapelle l’y compare à Jupiter tiraillé entre Junon, Miner
as manqué ; on l’a attribué successivement à La Fontaine, à Racine, à Chapelle , à Blot, le chansonnier de la Fronde, à Mlle Guyo
, lorsque, selon la Fameuse Comédienne, il reçut la visite de son ami Chapelle , et, « comme il étoit alors dans une de ces pléni
e Molière lui-même, que ce soit un compte-rendu écrit de souvenir par Chapelle , ou une lettre adressée par Molière à son ami, co
i la scène et la tirade. Sauf en un point, toutefois, le rôle prêté à Chapelle . Epicurien insouciant, Chapelle n’en était pas mo
un point, toutefois, le rôle prêté à Chapelle. Epicurien insouciant, Chapelle n’en était pas moins sensible aux peines de ses a
e Scapin et la Comtesse d’Escarbagnas. Des amis communs, entre autres Chapelle et le marquis de Jonzac, s’y étaient employés ave
19 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
Ce fut au College qu’il fit connoissance avec deux hommes illustres, Chapelle & Bernier, qui avoient pour Précepteur le cel
es, le Philosophe Rohaut, la Bruiere, les deux Corneilles, Despréaux, Chapelle , Bernier, Fourcroi. Outre la pension de mille liv
édiens qui avoient quelques talens. Il tenoit une bonne table, où les Chapelles , les Fourcrois & plusieurs gens d’esprit &
20 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
s penseurs amis et familiers de Molière, les Bernier, les Hénaut, les Chapelle , affligés de trouver une locution, qui n’était en
dire dans l’église des Franciscains de Séville, sous les voûtes de sa chapelle sépulcrale. La légende que chacun savait par cœur
la terre s’entrouvre et engloutit à la fois don Juan, la statue et la chapelle . Molière, comme on sait, et après lui Mozart, n’o
21 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
celle-ci amènent une séparation volontaire ; il confie ses chagrins à Chapelle  ; ses peines d’amour développent son génie. Il re
elle De Brie. Sa société habituelle : Racine, Boileau, La Fontaine et Chapelle . Anecdotes. Épigramme contre Chapelain. Son opini
sion au sujet du Joconde de ce dernier. L’avocat Fourcroy. Passion de Chapelle pour le vin ; il enivre Boileau qui lui prêchait
Sonnet à ce sujet. Épitaphe de Molière par La Fontaine. Désespoir de Chapelle . Mot du docteur Malouin. Fermeture du théâtre. Fa
e courtisan, revint en France se faire tourner le dos par Louis XIV ; Chapelle , auquel un grand amour du plaisir et quelques pet
s, ne vous abandonnez point au dessein que vous avez pris. » En vain Chapelle , qui survint pendant cette scène, la raison un pe
jamais eu au monde de livre que ses Heures, que Le Jay, son maître de chapelle et en même temps son bibliothécaire, portait dans
et la peine. Craignant cependant de manquer de temps, il avait prié Chapelle de composer la scène du pédant Caritidès. Ses env
crétion », Boileau fut alors chargé par le véritable auteur de dire à Chapelle que, s’il ne démentait pas promptement les bruits
té obligé de refaire entièrement. Nous n’avons pas besoin de dire que Chapelle consentit alors à rompre le silence. Si plus d’un
nt obsédé des plaintes jalouses et des querelles de ces trois femmes. Chapelle lui rappelait dans une de ses lettres l’embarras
dieu n’a su faire. On pouvait prendre pour le mari les conseils que Chapelle semble ne donner qu’au directeur de troupe ; mais
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle , qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait. Chapelle , qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
ur lui demander s’il n’avait jamais été amoureux.— “Oui, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
ociété la plus habituelle se composait de Boileau, de La Fontaine, de Chapelle , de Racine, de Mignard, de l’abbé Le Vayer, de Jo
paient et discouraient ensemble sur la littérature, quand l’épicurien Chapelle , qui était aussi fréquemment de ces parties, voul
cependant qu’il se trouvait engagé dans une controverse avec Boileau, Chapelle et le célèbre avocat Fourcroy, leur ami commun, c
c un filet de voix, lui dit-il, contre une gueule comme celle-là ? » Chapelle , par ses saillies bouffonnes et son humeur anacré
s le blâmaient souvent de la source à laquelle il allait les puiser : Chapelle s’adonnait avec excès au vin. Un jour Boileau, le
te occasion pour lui reprocher de nouveau son insurmontable penchant. Chapelle semble pénétré de la justesse de ces observations
le prédicateur et son auditoire finirent par s’enivrer. C’était pour Chapelle un bonheur extrême d’entraîner quelquefois dans l
torité, il était également forcé d’abandonner quelquefois son régime. Chapelle rend compte, dans une Épître à M. de Jonsac, d’un
is point de passion plus indigne d’un galant homme que celle du vin : Chapelle est mon ami, mais ce malheureux faible m’ôte tous
ent à son jeune élève « de ne point sacrifier ses amis, comme faisait Chapelle , à l’envie de dire un bon mot, qui avait souvent
aimaient à se reporter quelquefois aux discussions de leur jeunesse. Chapelle surtout, ardent gassendiste, attaquait souvent Mo
ces questions devant un minime qu’ils avaient trouvé dans le bateau. Chapelle portait le système de Gassendi aux nues. « Passe
araissaient pas ménager leur adversaire. “Oh ! parbleu, mon père, dit Chapelle , qui se crut affaibli par l’apparente approbation
bonhomme n’avait pas prévus.” Le minime sembla se ranger à l’avis de Chapelle par un second hom ! hom ! Molière, outré de ce qu
hom ! hom ! obligeant, qui semblait décider la question en sa faveur. Chapelle s’échauffa, et, criant du haut de la tête pour co
. “Je conviens que c’est l’homme du monde qui a le mieux rêvé, ajouta Chapelle  ; mais, morbleu ! il a pillé ses rêveries partout
t au lait, saisit avec fureur le moment de rétorquer les arguments de Chapelle . Les deux philosophes en étaient aux convulsions,
coutume de l’affection de poitrine qui abrégea ses jours, Despréaux, Chapelle , Lulli, de Jonzac et Nantouillet arrivèrent très
posés à se bien réjouir. Molière, forcé de garder la chambre, remit à Chapelle le soin de faire les honneurs de la maison. Celui
ns moi ? Je vous croyais plus de mes amis. — Il a parbleu raison, dit Chapelle  ; voilà une injustice que nous lui faisions. Vien
t le monde, nous irons nous jeter dans la rivière. — Il a raison, dit Chapelle  ; oui, messieurs, ne nous noyons que demain matin
l et de la rue du Vieux-Colombier. La vie continuellement dissipée de Chapelle leur avait déjà porté un coup funeste ; quelque f
nd Alceste aux représentations de Philinte, comme Molière à celles de Chapelle , Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve
crite. Cette persécution posthume arracha ces vers à l’indignation de Chapelle  : Puisqu’à Paris on dénie La terre après le trép
elon toute apparence, Térence, et Plaute, et Molière sont morts102. Chapelle montra également la plus vive douleur à la mort d
qui la suivait incessamment. Celle-ci s’aperçut de son dépit ; aussi Chapelle , qui depuis la mort de Molière avait à peu près p
22 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
s, Molière a des amis de toute sorte et dans tous les mondes. D’abord Chapelle , l’incorrigible épicurien, qui l’emmène, naturell
d’autre. Molière eut bien à se défendre contre un accès de vanité de Chapelle , qui allait répétant que lui, Chapelle, avait fai
e contre un accès de vanité de Chapelle, qui allait répétant que lui, Chapelle , avait fait le meilleur des Fâcheux ; il dut souv
é tout, il n’y eut entre eux ni brouille ni refroidissement : lorsque Chapelle quittait Paris pour aller passer quelques jours c
; dans l’occasion, il se montrait sérieux et de bon conseil : c’est à Chapelle que le mari d’Armande confie ses peines ; c’est C
il : c’est à Chapelle que le mari d’Armande confie ses peines ; c’est Chapelle qui décide les deux époux, quelque temps séparés,
du choix : son goût pour Lucrèce qu’il traduit, sa longue amitié avec Chapelle , ses relations avec le sceptique La Mothe le Vaye
cit peut-être les ennuis. D’abord, il semble résulter d’une lettre de Chapelle qu’à son arrivée à Paris Molière entretenait un c
23 (1739) Vie de Molière
ts, qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. C’étaient Chapelle et Bernier : celui-ci, connu par ses voyages aux
, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle , son fils naturel ; et pour lui donner de l’émula
t démêlé de bonne heure le génie de Poquelin, l’associa aux études de Chapelle et de Bernier. Jamais plus illustre maître n’eut
sage : il recevait chez lui des hommes de la meilleure compagnie, les Chapelle , les Jonsac, les Desbarreaux, etc., qui joignaien
nt j’ai omis dans cette vie de Molière les contes populaires touchant Chapelle et ses amis ; mais je suis obligé de dire, que ce
prince de Vendôme, l’abbé de Chaulieu, qui avaient beaucoup vécu avec Chapelle , m’ont assuré que toutes ces historiettes ne méri
24 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [66, p. 102-103] »
estes de Molière, attira aux dévots l’épigramme suivante. Elle est de Chapelle * :   Puisqu’à Paris on dénie   La terre après
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
oir, et fut enterré à Saint-Eustache, derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle de la Vierge. » L’Arlequin Dominique laissait, di
me décembre 1694. » Arlequin enterré derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle de la Vierge ; Scaramouche inhumé dans l’église S
26 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
n surnomma le Mogol ; Hesnaut, ami du surintendant Fouquet et poète ; Chapelle , fils adultérin du maître des comptes Luillier, q
re de pensée et d’humeur : c’est une qualité qu’on ne contestera ni à Chapelle , l’épicurien, le gai vivant, le franc parleur ; n
it également et lui vaut des amitiés solides. En cet automne de 1656, Chapelle et Bachaumont se rendant aux eaux d’Encausse, tra
ient Molière et ses camarades. Dans leur relation, rien n’indique que Chapelle ait revu en ce moment son ancien condisciple. Tou
ouve ce nom comme celui d’une toute jeune personne dans une lettre de Chapelle , dont nous parlerons plus loin. Châteauneuf est u
toute jeune personne vers 1659 ou 1660, date probable de la lettre de Chapelle , elle n’eût été qu’une enfant en 1653, et, quoiqu
 n’était pas tout ; mais restons-en là pour un instant. Une lettre de Chapelle à Molière, dont la date est malheureusement incer
ibution de vos rôles. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble ( Chapelle écrit de la campagne), et tâchant de faire réussi
voir décrit plaisamment les brigues de Pallas, de Junon et de Cypris, Chapelle conclut par ces mots : Voilà l’histoire ; que t’
pièces, et par conséquent satisfaire les unes et blesser les autres. Chapelle en parlait bien à son aise. Nous venons de citer
it plus énigmatique. « Votre lettre m’a touché très sensiblement, dit Chapelle , et, dans l’impossibilité d’aller à Paris de cinq
illustre dans la robe, et par conséquent Mlle Menou était parente de Chapelle . Ce qui est certain, c’est qu’aucune personne de
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle , qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
ser avec sa femme était la cause de cet abattement où il se trouvait. Chapelle , qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
pour lui demander s’il avait jamais été amoureux. « Oui, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
sans doute de voir dans cette conversation, attribuée à Molière et à Chapelle , des confidences ayant un caractère authentique ;
exprimer quelque plainte. On a pu remarquer le début de la lettre de Chapelle que nous avons précédemment reproduit. La lettre
onnages qu’on rencontre le plus habituellement dans sa société sont : Chapelle , Boileau, La Fontaine, Mignard, Racine, Pierre Co
ierre Corneille, J.-B. Lulli, l’abbé Le Vayer, le docteur Mauvillain. Chapelle , son ancien condisciple du collège de Clermont, s
orriger. Il réussit mieux à refréner certain penchant qu’avait encore Chapelle à laisser croire qu’il était pour quelque chose d
ui avait été impossible de se servir ; et il lui suffisait de menacer  Chapelle de mettre au jour son ouvrage pour que le joyeux
pour que le joyeux épicurien renonçât hautement à toutes prétentions. Chapelle était l’enfant terrible de la maison. Il est un c
l’Ariste, l’arbitre ou le pacificateur. C’est un grand triomphe pour Chapelle lorsque, dans son Épître à M. de Jonsac, en renda
soir, être en goguettes. On trouve dans les Mémoires pour la Vie de Chapelle , de Saint-Marc, beaucoup d’anecdotes où Molière a
Molière sous les traits de Gélaste. Ce masque nous paraît convenir à Chapelle , insoucieux, moqueur, ennemi du pathéthique et de
 dans un placet qui se trouve en tête du Tartuffe, un canonicat de la chapelle de Vincennes. Ce docteur, nomme Jean-Armand de Ma
eât de ne me point tuer. Cette grâce, Sire, est un canonicat de votre chapelle royale de Vincennes, vacant par la mort de… Osera
corps de logis, chambre qui était le plus souvent occupée par son ami Chapelle . On sait d’une manière à peu près certaine l’époq
e partie du logis et du jardin. » Ces bourgeois, c’étaient Molière et Chapelle . Le sieur de La Vallée et le jardinier, on ne dit
renversèrent l’un sur l’autre. Le jardinier fut retiré par Molière et Chapelle , dans la chambre qui était au rez-de-chaussée. Il
de Jean Racine. Boileau, Lulli, de Jonsac, Nantouillet, conduits par Chapelle , étaient venus demander à souper à Molière dans s
il ; Molière qui était souffrant et obligé de garder la chambre, pria Chapelle de faire les honneurs de sa table. Ce souper eut
tait là un aussi excellent parti à prendre qu’ils le prétendaient ? » Chapelle convint que l’injustice était criante : « Viens-d
» L’héroïsme de la nouvelle proposition enleva tous les suffrages, et Chapelle prononça gravement : « Oui, messieurs, ne nous no
s de l’ordre de Saint-François étaient totalement illettrés. Molière, Chapelle et Baron s’en revenaient donc d’Auteuil à Paris p
au, sur un bateau où se trouvait un religieux de l’ordre des Minimes. Chapelle était resté gassendiste par souvenir de jeunesse 
le silence lorsqu’il est observé avec conduite. » Autre anecdote sur Chapelle et son valet Godemer. Ce valet, qui servait Chape
tre anecdote sur Chapelle et son valet Godemer. Ce valet, qui servait Chapelle depuis trente ans, avait coutume de se placer sur
et de faire monter Godemer derrière le carrosse. Godemer s’y refuse, Chapelle s’irrite. Maître et valet se gourment dans la voi
ur mettre le holà. Godemer se jette hors de la portière et s’enfuit ; Chapelle le poursuit et le saisit au collet. Le cocher s’e
éparer. Molière et Baron, qui voyaient tout d’une fenêtre, accourent. Chapelle établit Molière juge de la querelle. Il se plaint
er veut être maintenu dans un droit acquis par une longue possession.  Chapelle trouve qu’il lui manque de respect et veut qu’il 
son maître de lui permettre d’y reprendre sa place accoutumée, et que Chapelle le lui permettra : « Parbleu ! Molière, s’écria c
sieur pour toi. » On arriva ainsi au cimetière qui était derrière la chapelle de Saint-Joseph, rue Montmartre. La dépouille mor
e impression en des vers vibrants que tout le monde sait par cœur118.  Chapelle , qui devait par la suite avoir beaucoup d’imitate
r le maréchal d’Albret, épître chagrine ou satire II.) Les voyageurs Chapelle et Bachaumont avaient fait la satire desprécieuse
say, Élomire hypocondre ou les Médecins vengés. 75. Voyez Œuvres de Chapelle , édition Saint-Marc, p. 184. 76. Il y a deux mil
27 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé Chapelle , qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait. Chapelle qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses,
28 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
s sans chanter, et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la chapelle Saint-Joseph, rue Montmartre. Tous ses amis y ass
29 (1735) Moliere (Supplément au Grand Dictionnaire historique) « MOLIERE, (Jean-Baptiste Poquelin) poëte comique, etc. » p. 82
sses d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, et il s’y lia avec Chapelle et Bernier, qui y étaient écoliers, et qui se son
30 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
rêvoit un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis nommé Chapelle , qui s’y venoit promener par hazard, l’aborda, &a
ser avec sa femme, étoit la cause de l’accablement où il se trouvoit. Chapelle , qui le croyoit être au dessus de ces sortes de c
our lui demander s’il n’avoit jamais été amoureux : ouï, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
31 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
tre Du Parc est le type d’Arsinoé. Philinte nous rappelle cet aimable Chapelle , ami trop léger, qui « sans souci des choses de l
une touchante confession de son cœur, une conversation qu’il eut avec Chapelle dans son jardin d’Auteuil. Il lui raconta, avec d
c des accents si vrais et si douloureux qu’ils pénétrèrent le cœur de Chapelle , sceptique en amour comme en toutes choses, ses t
32 (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589
aractère, les talents, etc. de Molière, voyez les articles Boursault, Chapelle , Cotin, Gassendi, Ménage, Regnard, etc.
33 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
nt pressé par le Roi au sujet de la Comédie des Fâcheux eut recours à Chapelle pour lui faire la Scene de Caritidès, que Moliere
ef cette belle Scene que nous admirons dans le Fâcheux. Et sur ce que Chapelle tiroit vanité du bruit qui courut dans le monde,
34 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
s d’Armand de Bourbon, premier prince de Conti, & il s’y lia avec Chapelle & Bernier, qui y étoient écoliers, & qui
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
à la rue du Vieux-Colombier, chez Boileau. Les amis soupent ensemble. Chapelle est admis parmi eux comme homme d’esprit, comme b
36 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
invectives, il m’aurait encore moins ménagé. L’amitié de Molière pour Chapelle l’étonne. « Puisque celui-ci, dit-il, convenait s
ligé de le dire. Il confond le bon cœur avec les manières : Celles de Chapelle et de Molière ne s’accordaient pas à la vérité ;
rlé en bien ! Quelle mauvaise plaisanterie il en fait à l’occasion de Chapelle  ! Je trouve mon Censeur si petit en cet endroit q
37 (1871) Molière
i-même, il y avait Bernier, qui déjà rêvait de ses grands voyages, et Chapelle , un de ces esprits charmants, très-intelligents,
vous dire aussi le fameux souper d’Auteuil, lorsqu’au point du jour, Chapelle et ses amis, las de vivre et de se plaindre, ivre
artager sa vie et ses plaisirs. Il n’était pas jusqu’à ce débauché de Chapelle , qui s’est attaché à-tant de célébrités, ses cont
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
mpagnie de gardes du corps. Il fait décapiter, sous prétexte de duel, Chapelle et Boutteville, ses ennemis. Il fait décapiter Ma
39 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
bles sont Le Comte d’Essex, de Corneille de L’Isle ; Cléopâtre, de La  Chapelle  ; Pénélope, de l’abbé Genest ; Andronic, Alcibiad
Rebel, Langeais, Deschamps, Morel, et deux pages de la musique de la chapelle . Huit Fleuves chantants, les sieurs Beaumont, Fer
urat, David, Devellois, Serignan, et quatre pages de la musique de la chapelle , et deux de la chambre. On a été très exact à mar
. Filles coquettes, les sieurs Jannot, Pierrot, Renier, un page de la chapelle . Seconde entrée. Un Espagnol chantant, le sieur M
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
modele : il n’avoit que fort peu de temps pour composer les Fâcheux, Chapelle offrit de versifier la scene de Caritidès ; il le
qu’elle ne put servir à rien. Cependant on publioit dans le monde que Chapelle aidoit Moliere dans son travail. Le premier se dé
ouvriroit de ridicule en publiant sa scene telle qu’il l’avoit faite. Chapelle se le tint pour dit, & fit prudemment. Point
41 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
rmer qu’il en souffrait au plus haut point, sur une conversation avec Chapelle que nous a rapportée tout au long quelqu’un qui n
ni très prouvé, ni très vraisemblable. Hé ! la conversation même avec Chapelle , à supposer qu’elle soit tirée, comme le croit M.
agnait pas seule. Il y avait d’autres femmes dans la troupe, et l’ami Chapelle admirait comment Molière, à l’instar de Jupiter a
Il a lu à l’appui de la thèse contraire la fameuse conversation avec Chapelle à laquelle j’ai fait allusion. Je répète que cett
42 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
enter. Après cette permission, la société de la passion fonda dans la chapelle de la Sainte-Trinité le service de la confrairie.
e-Trinité le service de la confrairie. La maison dont dépendoit cette chapelle , avoit été bâtie hors la porte de Paris du côté d
, tenans leurs boutiques au premier & deuxieme pillier, devant la chapelle de messeigneurs les présidens : in-fol. La second
rir que Moliere fût déposé secrétement dans le cimetiere de la petite chapelle de saint Joseph, fauxbourg Montmartre. A peine fu
43 (1802) Études sur Molière pp. -355
célèbre Gassendi. Ce philosophe, chargé de présider à l’éducation de Chapelle , fils naturel de l’Huiller, maître-des-comptes, e
eauchamp, maître des ballets, imagina la légère intrigue des Fâcheux. Chapelle lui offrit de faire la scène de Caritidès 27 et l
er à son élève quelque leçon utile, témoin cette anecdote. Molière et Chapelle , voulant profiter d’un beau jour pour aller à Aut
ause, la conversation tombe sur les divers systèmes des philosophes ; Chapelle est pour Gassendi, Molière est pour Descartes ; e
s, et alla modestement prendre sa besace sous les jambes du batelier. Chapelle était furieux d’avoir pris un frère quêteur pour
la prie à dîner, elle s’y rend, l’invite à son tour à souper dans sa chapelle , le fait servir par des lutins, l’embrasse ensuit
e dispensait de se mêler dans les disputes littéraires que Despréaux, Chapelle , et le célèbre avocat Forcroy, ne cessaient d’avo
e, trop délicat, il ne trouvait pas que ses amis aimassent comme lui. Chapelle même, auquel il s’était attaché dès l’instant qu’
quel il s’était attaché dès l’instant qu’il l’avait connu au collège, Chapelle , toujours entraîné par le tourbillon du monde et
pé de toute autre affaire ; il sollicita et obtint un canonicat de la chapelle royale de Vincennes, pour le fils du docteur Mauv
firent à Auteuil chez Molière, Lulli, La Fontaine, Boileau, Mignard, Chapelle , etc., et à la suite duquel les convives, pris de
omme. Il saisit aussi cette occasion, pour l’exhorter à ne pas imiter Chapelle , même en ce qui le faisait désirer dans le monde,
finesses, et semble nous admettre à ce banquet délicieux où Boileau, Chapelle , Ninon et Molière, dînant ensemble chez madame De
 ! lacrymis tingeret ora dolor 85 . Nous devons les vers suivants à Chapelle  : Puisqu’à Paris on dénie La terre après le tré
44 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
ples singuliers ; Bernier, qui devait observer les mœurs étrangères ; Chapelle , fameux pour avoir porté la Philosophie dans une
ôter l’honneur de ses plus belles Scènes, en les attribuant à son ami Chapelle  : artifice d’autant plus dangereux, que l’amitié
45 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
t MM. l’abbé Abeille, Boursault, Pradon, Ferrier, l’abbé Boyer, de La  Chapelle , et Mme Deshoulières, sans exclure ceux qui sont
de cinq ansa, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec Chapelle , Bernier et Cyrano. « Chapelle, aux études de qui
il contracta une étroite liaison avec Chapelle, Bernier et Cyrano. «  Chapelle , aux études de qui l’on avait associé Bernier, av
ants, qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde, c’était Chapelle et Bernier, celui-ci connu par ses voyages aux In
, homme de fortune, prenait un soin singulier de l’éducation du jeune Chapelle , son fils naturel, et pour lui donner de l’émulat
se charger de l’instruire. » « [*]M. Lhuillier aurait pu laisser à Chapelle les grands biens qu’il possédait ; si par la suit
s sans chanter, et on l’enterra dans le cimetière qui est derrière la chapelle de Saint-Joseph, dans la rue Montmartre ; tous se
46 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
indigestions; comme les hommes sensibles qui prêchent l’indifférence. Chapelle prêchait aussi Molière, et lui reprochait sa jalo
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
le est écrit de la main de Jarry, célèbre calligraphe et noteur de la chapelle du roi, un madrigal qui se rapporte à cette fleur
48 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
a victoire, il écrivait au roi pour lui demander un canonicat dans la chapelle de Vincennes, le propre jour de la grande résurre
r à l’auteur des Femmes savantes et du Misanthrope) et cet ivrogne de Chapelle , qui s’est accroché à tant de célébrités à force
x tasses de lait par jour), et il s’était mis au régime échauffant de Chapelle et de Baron. Dans toutes ces fatigues de la tête,
butants. — M. Devéria. — La Ville et la Cour. — Alceste. — Molière. —  Chapelle Le Misanthrope est le grand cheval de bataill
à Philinte, il était un des amis familiers de Molière, il s’appelait Chapelle , il était un de ces bons vivants à qui il ne faut
, Dieu merci ! le sacrifice est une grande façon d’aimer. Ainsi était Chapelle  : il avait tout l’esprit qu’il fallait pour compr
l, dont il était le propriétaire plus que Molière. On eût dit, à voir Chapelle , à l’entendre, que l’auteur du Misanthrope n’avai
s’y trompait pas ; il savait bien jusqu’où pouvait aller l’amitié de Chapelle . L’ami qu’il avait rêvé, il ne l’avait pas plus t
49 (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181
ciété, chez Mme de la Sablière, dans un dîner où se trouvaient Ninon, Chapelle , Despréaux, La Fontaine et quelques autres conviv
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
s couplets. On leve le couvert. Elle invite Don Juan à souper dans sa chapelle , & se retire. Don Juan veut l’éclairer ; elle
répond qu’il s’y prend trop tard. Don Juan tombe mort. Le tombeau, la chapelle , l’église, tout s’engloutit. Le Roi reparoît avec
51 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
apothéoses, l’entendaient ainsi. Leurs monuments commémoratifs, leurs chapelles votives s’élevaient de préférence sur les lieux m
52 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
Un jour même que, revenant d’Auteuil sur le bateau, il discutait avec Chapelle resté fidèle aux leçons de Gassendi, excité par l
t où notre poète venait de terminer ses humanités, le père de son ami Chapelle , voulant léguer à ce fils naturel, à défaut de so
53 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
isons en parlant de ses pièces. Claude-Emmanuel Loüillier29, surnommé Chapelle ‌ 30, fils naturel d’un maître des Comptes31, étoi
ôté-là le portèrent à se renfermer dans son travail et dans ses amis. Chapelle étoit son ami, comme on l’a dit ; mais il le trou
ce. 29. Lhuillier. 30. Parce qu’il était né au petit village de la Chapelle . 31. François Lhuillier. 32. En Provence et en
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
e le regarde comme nul. La principale est que je l’ai épousée dans la chapelle d’un château, & que c’est un moine qui nous a
55 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
s farces de Molière que les grimaces des damnés dans la fresque de la chapelle Sixtine. Seulement, la morale n’y est plus ; et o
56 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
rs entre Molière et sa femme et les discussions du poète avec son ami Chapelle , qui s’appliquait à envenimer la plaie, en dénigr
ci allusion à la célèbre conversation dans le jardin d’Auteuil, entre Chapelle et son illustre ami, la page la plus étonnante du
ecte nommé Moreau et le citoyen Fleury, chapelain et desservant de la chapelle Saint-Joseph, rue Montmartre. En réalité, ce fut
ohault par acte du 31 août 1668 ; La Grange le lui donne toujours, et Chapelle aussi dans les adresses de ses lettres à son ami.
57 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ire des lettres. Il était mieux apprécié par Goldoni, qui fait dire à Chapelle  : « Nous avons suivi tous deux ensemble les leçon
58 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
t une rue Dufresny ; Dufresny, comme les autres, doit avoir sa petite chapelle dans le temple où le maître-autel est occupé par
59 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
e de cinq ans, pendant lesquels il contracta une étroite liaison avec Chapelle , Bernier, & Cyrano. Chapelle, aux études de q
l contracta une étroite liaison avec Chapelle, Bernier, & Cyrano. Chapelle , aux études de qui l’on avoit associé Bernier, av
60 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
morale dans la philosophie d’Épicure, sous prétexte qu’il fut ami de Chapelle et disciple de Gassendi, c’est commettre une erre
61 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
u fond, à quoi est engagé un courtisan dévot ? Savoir les êtres de la chapelle … savoir où l’on est vu et où l’on n’est pas vu, r
62 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
à, il les choisissait longues, il allait chez Gassendi, avec Bernier, Chapelle , Cyrano de Bergerac, le poète Hesnault et bien d’
soulager en s’épanchant. Un jour qu’il était en sa maison d’Auteuil, Chapelle le surprit en cet état d’esprit ; il le fit parle
ragment d’une lettre, écrite par Molière, du temps de ses chagrins, à Chapelle , et communiquée par celui-ci à l’auteur de la Fam
it accepter de jouer dans le Malade imaginaire ; quelques conseils de Chapelle et du marquis de Jonsac, autre ami de Molière, am
semble, se lier plus étroitement que jamais avec son ancien camarade Chapelle et les libre-penseurs de sa société ; avec Des Ba
libertinage 23. Le fameux dîner, à la Croix de Lorraine, où, suivant Chapelle , Molière, cédant à la contagion de l’ivresse, ……
modeste et plus inconnue, mademoiselle Menou. C’est par une lettre de Chapelle , que nous avons appris cette complication de tend
pas assez pour que nous nous intéressions à elle ; mais la lettre de Chapelle est venue éveiller cet intérêt et le rendre fort
ses autres comédiennes, j’allais presque dire de ses autres sultanes. Chapelle , dans sa lettre, donne à entendre tout cela. Il p
ar la fenêtre de la chambre, était homme à rentrer par la porte de la chapelle , et c’est ce qui semble être arrivé. Lorsqu’en 16
ans ce désespoir que la poignante conversation qu’il eut un jour avec Chapelle nous a révélé avec toutes ses douleurs, sa femme
e lettre est peut-être de Molière, ou que, tout au moins, elle est de Chapelle , dont l’initiale C se glissa même comme signature
8. Catal. de la biblioth. Soleinne. t. I, p. 251. 29. Œuvres de La Chapelle , édit. de la Bibl. elzévir., p. 202-203. 30. Dan
63 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
de Bourbon, prince de Conti, le célèbre voyageur Bernier, l’épicurien Chapelle et le poète Hesnault. Quand il eut achevé ses hum
ités, il suivit les cours de Gassendi qui enseignait la philosophie à Chapelle et à Cyrano de Bergerac. Nous savons aussi qu’en
ière sollicitait pour le fils de son médecin un canonicat vacant à la chapelle royale de Vincennes. C’était narguer plaisamment
vertueuses et sentimentales. 52. Molière disait d’Armande Béjart à Chapelle  : « Quand je la vois, une émotion m’ôte l’usage d
64 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ont, où il demeura jusqu’en 1641. Au sortir du collège il se lia avec Chapelle . Quant au prince de Conti, plus jeune que lui de
ire qu’en sortant du collège de Clermont il se soit lié d’amitié avec Chapelle , et que, par son intermédiaire, il ait fréquenté
65 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
lastiques ou les doctrines cartésiennes, il commença, en compagnie de Chapelle , de Bernier et de Hesnaut, par les leçons du phil
n entretien qu’il doit avoir eu sur ce sujet avec son ami l’épicurien Chapelle ; c’est un morceau un peu long et assez connu, mai
rêvait un jour dans son jardin d’Auteuil, quand un de ses amis, nommé Chapelle , qui s’y venait promener par hasard, l’aborda, et
user avec sa femme était la cause de l’accablement où il le trouvait. Chapelle , qui le croyait au-dessus de ces sortes de choses
lui demander s’il n’avait jamais été amoureux. — « Oui, lui répondit Chapelle , je l’ai été comme un homme de bon sens doit l’êt
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
vous, polisson ! » La belle compagnie ! Acte III. — Intérieur d’une chapelle , le tonnerre, les éclairs, la nuit, etc. Mademo
» Ces amoureux petits discours, si jolis et si bien placés dans cette chapelle des carmélites et dans une circonstance si solenn
res. — Arrive alors la scène du tombeau. Le Commandeur repose dans sa chapelle funèbre, son marbre se montre à la clarté des lam
67 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
olliciter, pour le fils de son médecin, un canonicat qui vaquait à la chapelle royale de Vincennes. C’était narguer assez plaisa
68 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
er. Molière fut inhumé le soir, dans le cimetière qui est derrière la chapelle de Saint-Joseph, rue Montmartre ; tous ses amis é
69 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
t certain qu’un témoignage semblable fut donné à Bourdaloue en pleine chapelle royale. Mmede Sévigné écrit à sa fille, le 15 avr
sque Bourdaloue eut prêché le sermon sur l’impureté, le roi quitta la chapelle grave et rêveur. Les courtisans se regardaient sa
esure. Molière y sollicite, du ton le plus dégagé, un canonicat de la chapelle royale de Vincennes pour le fils d’un médecin de
dissimulée, il se donna le plaisir d’installer publiquement, dans la chapelle royale, un chanoine de sa façon. L’affront ne fut
70 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
tmartre vers le cimetière. Baron, La Thorillière, La Grange, Beauval, Chapelle , suivaient le convoi funèbre portant chacun une t
me lui succéderait. Il avait peu d’amis à qui se fier de son vivant : Chapelle , à qui Molière se plaignait, était trop dissipé p
mme si elle n’existait pas, disait, en parlant de sa femme, Molière à Chapelle , son ami, mais si vous saviez ce que je souffre,
71 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
Béjart, à la de Brie et à la Molière, ou bien encore quand c’était à Chapelle , à Mignard ou à Boileau, mais Molière, tout en fa
n de l’amour si elle ne le condamnait à se nourrir d’idéal ! II Chapelle , ami de Molière, a conté gaiement que ce grand ho
72 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
médien ! Molière, outre Armand de Bourbon, avait eu pour condisciples Chapelle , Bernier, Cyrano de Bergerac, Hesnault, et pour p
ré dans un tombeau qu’il avait fait construire lui-même au sein de la chapelle de son château. Nous avons recherché d’abord avec
73 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
t la Place-Royale, qui peut-être même avait aperçu le Roi allant à sa chapelle , ou montant dans son carrosse ? Comment se défend
74 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
amarades de classe des enfants qui furent depuis des hommes célèbres. Chapelle , Bernier, Cyrano de Bergerac, s’initièrent avec l
75 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ndigestions ; comme les hommes sensibles qui prêchent l’indifférence. Chapelle prêchait aussi Molière, et lui reprochait sa jalo
76 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
l’adora et mit un luminaire dans la niche de sa statue transformée en chapelle , il est clair tout d’abord qu’une arme aussi terr
77 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
empêcher de l’aimer encore : « Quand je la vois (disait-il à son ami Chapelle ), une émotion et des transports qu’on peut sentir
78
o Verrio étant sans doute parmi eux, les hérétiques français, ce sont Chapelle le libre penseur, Boileau le janséniste et Molièr
79
éral, lors de l’inhumation du corps de Desaix, dans son tombeau de la chapelle du couvent du Mont-Saint-Bernard, le 19 juin 1805
80 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
, une petite maison d’Auteuil, pour ne boire que de l’eau pendant que Chapelle vide sa cave, et pour s’aller coucher, à dix heur
81 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
 : s’il entend des courtisans qui parlent, qui rient.et qui sont à la chapelle avec moins de silence que dans l’antichambre, il
82 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
ns Le Pré-aux-Clercs, que le trio syllabique qui suit la sortie de la chapelle , n’est rien autre chose qu’un délicieux contresen
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