rienne. Nous apprenons à la quatrieme scene du cinquieme acte, que le
bonheur
de Pamphile est décidé, son pere & son beau-p
ne cinquieme scene à chercher quelqu’un qu’il puisse instruire de son
bonheur
, & une sixieme à répéter ce que l’on nous a d
ouhaiterois-je le plus de rencontrer à cette heure pour lui conter le
bonheur
qui vient de m’arriver ? Carinus. Quel sujet de j
toujours. Vous avez plutôt su mon infortune, que je n’ai appris votre
bonheur
. Pamphile. Ma Glycérion a retrouvé ses parents. D
i ? Carinus, vous venez bien à propos. Carinus. Je suis ravi de votre
bonheur
. Pamphile. Quoi ! avez-vous entendu ? Carinus. J’
t tout miel et tout sucre, et au rebours d’Arnolphe, il ne promet que
bonheur
dans le mariage : Il jurait qu’il m’aimait d’une
force. » Renonçons donc, nous aussi, à chercher dans la contrainte le
bonheur
et la sécurité de notre ménage. Rappelons-nous ce
iter contre tous les deux les passions de Philaminte. Elle souffre du
bonheur
des autres, et quand les choses s’arrangent au dé
elle de toute la puissance de son âme ; le charme qui l’attire et le
bonheur
qu’il éprouve, c’est le sentiment et la joie de l
cer à de petites gentillesses de conversation. » C’est aussi son vrai
bonheur
, et je ne vois pas sans regret que beaucoup de fe
t lui déclare en face, avec une ironie méprisante, qu’elle renonce au
bonheur
de l’avoir pour époux. Peut-être trouverez-vous q
expérience précoce qu’elle y a acquise, l’extrême péril que court son
bonheur
, et enfin le langage du temps, moins réservé dans
ou l’autre, il ne s’en repentira pas, et l’on peut donner une idée du
bonheur
qu’il lui devra. Elle l’aimera d’un amour calme e
elle l’évitera doucement. Enfin la famille reluira tout entière de ce
bonheur
que peut y répandre une femme aimante, ferme, spi
s même, que notre jeune homme n’espère pas trouver dans le mariage un
bonheur
parfait. Les romans leurrent dangereusement les i
ir est tempéré par de douces jouissances ; mais le plaisir ni même le
bonheur
ne sont ici le principal, ce n’est que l’assaison
ertains plaisirs qui en rendent l’accomplissement plus facile ; et le
bonheur
qu’il nous accorde en échange n’est destiné qu’à
Juan désire au lieu de vouloir ; il n’a ni foi ni force, il manque le
bonheur
. Quand l’homme comprendra-t-il que le bonheur n’e
ni force, il manque le bonheur. Quand l’homme comprendra-t-il que le
bonheur
n’est pas son droit seulement, mais son devoir ?
ui de plus profond que les passions : c’est la passion. Cette soif de
bonheur
qui nous dévore, nous révèle, avec la profondeur
e, avec la profondeur de nos besoins, la hauteur de notre origine. Le
bonheur
, voilà la passion de l’homme. Son devoir est de s
e ce qui n’est pas infini ; son devoir est d’être heureux. Mais si le
bonheur
est une passion, il est aussi et surtout une acti
que sa compagne la jeune Belti a pour lui, les preuves qu’il en a, le
bonheur
dont il a joui avec elle ; mais Arabelle rétablir
t sur eux, & les massacrerent presque tous. Monsieur Inkle eut le
bonheur
de s’échapper, avec quelques autres, dans une for
de se voir bientôt délivrés de leurs inquiétudes, & de jouir d’un
bonheur
moins interrompu, ils monterent dessus. Mais à l’
Hassan, seul, se rappelle ses malheurs passés ; il en goûte mieux son
bonheur
présent : il y a deux ans qu’il étoit esclave che
c leur oncle, & tous ensemble allerent goûter dans leur patrie un
bonheur
d’autant plus sensible, qu’il suivoit de rudes tr
ses bontés pour lui ; le Prince d’Ithaque vient de l’instruire de son
bonheur
: la Princesse le désabuse, & ordonne qu’on l
l croit les voir, & sort pour féliciter le Prince de Béarn de son
bonheur
. Mes Lecteurs s’apperçoivent sans doute que cet
lui. Elle a beau vouloir s’en défendre, Don Carlos l’a informé de son
bonheur
. Il va l’annoncer au Roi, & le prier de lui ê
ere si elle l’avouera. Cintia vient se féliciter avec la Princesse du
bonheur
qu’elle a de plaire à Don Carlos, & lui deman
ans la Cour. Le Roi leur donne sa bénédiction, & leur souhaite un
bonheur
éternel. Amen 20. L’extrait de cette piece suff
On n’y parloit que de l’homme rare qui avoit eu dans un même jour le
bonheur
d’exposer sa vie pour son ami, & le courage d
, les loix sacrées de l’hospitalité... » Constance se récrie sur le
bonheur
qu’elle a de plaire à son amant, elle trouve mal
u des enfants qu’ils auront : elle le quitte pour aller travailler au
bonheur
de son frere. D’Orval se souvient de la vertu de
ent tous les maux que l’absence d’un objet adoré & l’attente d’un
bonheur
prochain peuvent faire éprouver à un amant passio
’offrirez-vous un appât enchanteur : Ma chere Béverley, je ne veux de
bonheur
Que celui d’adorer tes vertus & tes charmes.
eter une terre vendue presque pour rien, & d’aller s’y occuper du
bonheur
de sa femme & de l’éducation de son fils. Il
destin s’acheve. Avant la fin du jour la fortune m’éleve Au faîte du
bonheur
, au comble de mes vœux, Ou creuse sous mes pas un
mp; du fils. Jarvis réfléchit sur les vertus de sa maîtresse, sur le
bonheur
dont son maître eût pu jouir : il le voit venir p
is. Shakspeare nous présente des personnages animés de cette gaîté du
bonheur
, tel est Gratiano, tel est Jessica12. Loin de rir
qui sacrifie douze ou quinze ans de plaisir, pour avoir en échange un
bonheur
éternel. Rien n’est moins touchant que ce calcul
de plus fort, c’est-à-dire sa conduite, la manière dont il cherche le
bonheur
, les calculs qu’il fait pour cela, et auxquels il
t regardez un peu les gens sans nulle haine. Sourire extrême, vue du
bonheur
, on est attendri. Dorine À vous dire le vrai, le
e Il m’en a dit deux mots : mais madame, à vrai dire, Ce n’est pas le
bonheur
après quoi je soupire ; Et je vois autre part les
mot, se trompant sur la chose où sa passion lui fait croire qu’est le
bonheur
. 2º (Deuxième espèce d’Avare) l’Ambitieux de plai
ue le flatté est passionné et qu’on l’interrompt dans la recherche du
bonheur
de sa passion. Manière d’employer des rognures de
e nous nous verrons encore plusieurs fois. Il n’eût rien manqué à mon
bonheur
depuis deux mois, si, dès le 10 ou le 15 septembr
vé les caractères (collection des manières habituelles de chercher le
bonheur
) les plus approchants de ce que je viens de dire,
glisse sur tout homme passionné. Il est trop occupé à la recherche du
bonheur
pour songer à se comparer au personnage ridicule
té parfaite [en] ce voyage, si je me fusse avisé le 15 septembre, que
bonheur
sans travail est impossible. Je ne suis pas comme
que Molière tend à prouver me semble fausse. Il est important pour le
bonheur
, que les femmes des maris qui ont 20,000 livres d
articles, la direction en est importante. D’ailleurs il faut pour le
bonheur
d’une femme qu’elle ait un travail sérieux pour s
cuisinier intelligent qui sache écrire. Ne vaut-il pas mieux pour le
bonheur
du mari, de la femme et des enfants que passé ces
ut être ridicule par sa passion, car c’est une manière de chercher le
bonheur
et je suis seul juge compétent de ce qui me rend
ux spectateurs qu’elles se trompent dans cette manière de chercher le
bonheur
? On peut seulement les peindre comme singulières
fussent savantes ; il n’en resterait plus pour faire des enfants. Le
bonheur
public ne demande qu’un nombre de savantes très l
glisse sur tout homme passionné. Il est trop occupé à la recherche du
bonheur
pour songer à se comparer au personnage ridicule
e a raison comme suivant ce premier penchant de l’homme : chercher le
bonheur
. Philaminte De mille doux frissons vous vous sen
rer les variantes. 93. On marche vers le dénouement, marche vers le
bonheur
désiré par les principaux personnages. Je me sen
e de faire des vers tendres, sans se douter qu’il auroit à chanter le
bonheur
de son rival. Cependant Léonelle, se voyant la co
e est surprise de voir Léandre alléguer des raisons pour différer son
bonheur
: elle l’avoue à sa maîtresse. Julie lui répond q
dre, seul, vante sa félicité. Léandre embrasse Damon, le remercie du
bonheur
pur qu’il goûte, lui demande ce qu’a dit Géronte,
re à tout autre, est un amant délicat qui veut être sûr de suffire au
bonheur
de la personne avec laquelle il va s’unir, ou qui
tout, m’importer que son cœur, Par goût ou par dépit, consente à mon
bonheur
? Je serai trop heureux de posséder Julie. Les
es compatriotes, & leur prouver qu’il a conquis Athenes pour leur
bonheur
. Un messager annonce que Timon est mort, & qu
rche en vain à me défendre ; glorieux de vos suffrages, étonné de mon
bonheur
, j’éprouve l’embarras d’un disciple qui s’assied
ore d’avoir compté parmi ses membres. Il n’a manqué à M. Laujon qu’un
bonheur
dont je sens tout le prix, celui de siéger dans c
ux des liens les plus sacrés, et le Philosophe marié met à cacher son
bonheur
le soin que Tartuffe prenait pour dissimuler ses
ecteur qu’au protégé. Il n’est aucun Poëte qui ne doive envier un tel
bonheur
; mais il ne faut pas se dissimuler qu’il coûte c
, non seulement par ses magnificences singulieres, mais encore par le
bonheur
qu’il eut d’avoir des hommes célebres en tous gen
urceaugnacs fourmille. . . . . . . . . . . . . . . Si Moliere eut le
bonheur
de trouver sous sa main un Limousin assez origina
reconnois point. Eraste. Vous ne vous ressouvenez pas que j’ai eu le
bonheur
de boire je ne sais combien de fois avec vous ? M
nne fiancée à un paysan qu’elle aime beaucoup : il est jaloux de leur
bonheur
; il veut le troubler en enlevant la petite paysa
qu’il destinoit à Don Juan. Le Duc se félicite avec son valet de son
bonheur
. Le Duc & Don Juan se reconnoissent. Ils s’ap
fait de grands compliments. D’un autre côté, le Duc fait part de son
bonheur
à Don Juan, lui dit qu’il est sur le point d’épou
tre avant que de paroître devant son Monarque. Son ami lui annonce le
bonheur
de sa fille, lui apprend que le Roi veut la marie
e théâtre qu’on voit d’ordinaire chez nous, elle pourroit profiter du
bonheur
qu’un sujet si fameux a toujours eu ». Jean-Bap
-ils se dire de plus piquant ? que vont-ils projetter pour faire leur
bonheur
? Ecoutons-les. LE MARQUIS, LUCILE. Le Marquis.
Marquis. Que je vais payer cher ces instants pleins de charmes ! Mon
bonheur
est troublé par de justes alarmes ; Et je suis pr
! belle Philis, Se pourroit-il que l’amoureux Tircis Eût assez de
bonheur
Pour avoir quelque place dans votre cœur ! Angéli
quille. Tandis que mes malheurs combleront vos souhaits, Je ferai mon
bonheur
de ne vous voir jamais ; Dans mon désastre affreu
ble, généreuse ; Mais vous êtes hautaine, inquiete, orgueilleuse : Le
bonheur
du prochain vous cause de l’ennui, Et vous amaigr
d’en amasser occupe tout le cœur, Et quiconque s’y livre y trouve son
bonheur
. Un ami qu’on implore, ou refuse, ou chancelle :
Armande élevée sous ses yeux et par ses soins, il croyait assurer le
bonheur
de sa vie, oubliant, lui le profond connaisseur d
e ces vices du temps pourra purger son âme. » Vaines illusions ! Son
bonheur
domestique reçut bientôt de cruelles atteintes. L
e de jeunes fats, n’est-ce pas Molière qui a dévié de la ligne de son
bonheur
en aimant, en épousant une incorrigible coquette
ée à cette ingrate pour la ramener à lui et la décider à partager son
bonheur
et sa retraite d’Auteuil ? Ne voyez-vous pas la d
anche, leur union devant naître de son erreur : elle ne veut pas d’un
bonheur
qui terniroit la gloire de l’un & de l’autre,
Baron. Mon fils ! Sir Charles. O Ciel ! mon pere ! Le Baron. Par quel
bonheur
es-tu chez moi à cette heure ? Sir Charles. Chez
ulé, qu’il pourra rendre plus valable si sa passion subsiste après le
bonheur
. Thatley frémit d’abord d’une pareille perfidie :
es cœurs où les corps n’entrent pas499, y perd un honnête mari et le
bonheur
domestique. Et comme si ce n’était pas assez de c
ge 520, à la fortune même521, en tant qu’indispensable pour rendre le
bonheur
et la vie possibles ! Pour tout résumer en trois
eur sans qu’il s’en doute. Toutes les qualités qui peuvent assurer le
bonheur
conjugal sont prêchées : la confiance, la douceur
es veines, Qui charme en même temps & redouble mes peines, De mon
bonheur
détruit prouve la vérité. Je le sens cet amour do
songe trompeur : La vertu seule est constante & réelle : Le vrai
bonheur
est dans le bien, Tout le reste est compté pour
e à Sigismond, Et ne veut se livrer, dans sa douce vieillesse, Qu’au
bonheur
d’être pere & d’avoir un tel fils. On m’avou
noissant pour ne te pas affranchir gratuitement. Pour moi, si j’ai le
bonheur
de retourner dans mon pays, j’emploierai tout le
re, mon patron, tu es mon pere ; je te recommande mes espérances, mon
bonheur
& ma vie...... Adieu, mon ami ; bon voyage. P
ctateurs, si cette piece est de votre goût, & si nous avons eu le
bonheur
de ne point vous déplaire, faites-le voir par des
utre nœud ; que vous devez l’en croire ; Qu’il met à vous fléchir son
bonheur
le plus doux, Et qu’il sera constant, fût-il haï
bien plus sûr, Et, pour un cœur bien fait, le plaisir le plus pur. Le
bonheur
le plus grand, & plus digne d’envie, Est celu
es si l’on n’avoit souvent remarqué qu’un homme vivement affecté d’un
bonheur
ou d’un malheur qui vient de lui arriver, se plai
t : Dans ses regards se peint l’indulgente tendresse... Courons de ce
bonheur
informer ma maîtresse. 36. Plaute, poëte comi
CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. Si nous n’avons pas le
bonheur
de rencontrer un caractere commun à toutes les na
te vient à vous. Le Comte, bas. Ma tante vient à vous.Pour faire ton
bonheur
. Je vais l’embrasser. Angélique, à part. Je vais
e détruit la jalousie des deux amants & des époux. Pour comble de
bonheur
, Valere, marié secrètement, ne peut s’opposer aux
lle répond que le choix est fait. Arlequin se présente, il n’a pas le
bonheur
de plaire à Scapin qui le renvoie, & qui entr
ce fut justement à ce moment-là de son triomphe (derniers moments du
bonheur
poétique, moments sacrés de cette pure joie des b
là par quelles couronnes nous la récompensons ! » Au Misanthrope, un
bonheur
assez rare est arrivé ; Le Misanthrope devait avo
assent les jouissances physiques, et à substituer en lui des idées de
bonheur
aux idées de plaisir. Mais en attendant que l’ave
lui fallait du plaisir, toujours du plaisir. Le plaisir n’est pas le
bonheur
sans cloute, mais il aide à l’attendre. Le roi s’
s’il est possible, Que tu lui fus cher un jour. chère Colin. Quelque
bonheur
qu’on me promette Dans les nœuds qui me sont offe
llons, c’est-à-dire des hypothèses fort hasardées, qui ont le funeste
bonheur
de plaire à Armande et à Philaminte. Mais dans to
e cite (56). — Gassendi enfin désigne nettement pour but de la vie le
bonheur
et le bien à cause du bonheur. Est-ce bien loin d
désigne nettement pour but de la vie le bonheur et le bien à cause du
bonheur
. Est-ce bien loin de Molière, et n’a-t-on pas déc
ommes. Pour Gassendi, en effet, le principe de la morale s’appelle le
bonheur
, — pour Molière il s’appelle ?… Ah! ne le demande
pharnaüm du journal, devient une fête… une fête de votre esprit ! — Ô
bonheur
! tout n’est pas mort dans ces catacombes. Ô bonh
tre esprit ! — Ô bonheur ! tout n’est pas mort dans ces catacombes. Ô
bonheur
! il y avait dans ce nuage une lueur, dans ce sil
e duc de Saint-Simon félicite le jeune roi Louis XIV, parmi les rares
bonheurs
qui attendaient sa royauté, de ce grand cortège d
e peut appliquer à la critique, lorsqu’elle est faite avec zèle, avec
bonheur
, « Né avec un esprit au-dessous du médiocre, mais
ent, et, contente de peu, elle a bien vite oublié ces misères si, par
bonheur
, elle a mis au jour une œuvre inconnue, un poète
cœur. Molière, en ce moment, était dans toute la joie et dans tout le
bonheur
du triomphe. Il avait l’ordre du roi ; aussitôt s
s curieuse, elle est toute nouvelle ; je l’ai découverte avec un rare
bonheur
, et puisque vous avez le temps, je vous demande t
uite incroyable d’émotions, de triomphes, de calomnies, de haines, de
bonheur
, de désespoirs ! C’est la douleur qui l’emporte,
é, cette humble maison toute remplie de sourires, d’insouciance et de
bonheur
. Pourquoi vouloir déloger l’amour ? Mettez l’arge
rouve belle, et qui n’a jamais été à pareille fête, s’extasie sur son
bonheur
, et même en termes assez burlesques ; elle ne dai
du Pantagruel, une de ces perles que Molière a ramassées avec tant de
bonheur
et de coquetterie dans le riche fumier de Rabelai
; ce bon Ali comprend confusément qu’un des privilèges, un des grands
bonheurs
de l’amour, c’est de se suffire à soi-même, et qu
plus que jamais ; — il se vengea d’elle en veillant, de loin, sur son
bonheur
, sur sa fortune, en l’aimant tout bas, en créant
mp; nous nous intéressons en quelque façon au succès de ses ruses, le
bonheur
de sa fille en dépend. Comparaison des deux intr
t bien plus essentiel, puisqu’il travaille de concert avec Colette au
bonheur
des amants. Les Scenes des deux pieces comparées
cene quelque autre chose qu’un Eunuque ; après y avoir rêvé, j’eus le
bonheur
d’imaginer le premier un Muet : cette idée me rit
artir de l’Ecole des Femmes. Je ne crois pas que la précocité soit un
bonheur
. Certains côtés de l’art où l’imagination domine,
ait les concessions pour fléchir le monstre souriant qui dévorait son
bonheur
. En amour, il est permis d’être lâche. Molière, q
un Cléanthe plus indiscret qui va criant à tue-tête la chanson de son
bonheur
; puis enfin, mais celle-là était une trouvaille :
des ridicules, des travers qui vont à tous les hommes. Quand on a le
bonheur
de rencontrer un de ces caracteres, il faut place
de savoir s’il rend sa fille infortunée, croit au contraire faire son
bonheur
en l’unissant à un homme assez généreux pour la p
me trop vieux pour unir son sort au sien, & lui offre de céder ce
bonheur
à son fils Xipharès, pourvu qu’elle n’étende pas
t misérable. EUCLION, MÉGADORE. Mégadore. Je souhaite à Euclion un
bonheur
solide & constant. Que la bonne fortune vous
e l’instant fatal qui doit les séparer, il dit qu’il aura du moins le
bonheur
de le posséder sans partage tant qu’il vivra. C
tout à fait tort en refusant de voir en lui un chrétien. Cherchant le
bonheur
en ce monde, l’épicurien demande à la vie tout ce
ile et large, luxe domestique, laisser-aller, ce n’est qu’une part du
bonheur
épicurien ; il y faut encore et surtout l’amour.
eillard rival d’un jeune homme. Toutes les sortes d’amour lui portent
bonheur
; il les exprime avec une vérité suprême, soit en
exception à la règle. Plus il réunissait autour de lui les élémens du
bonheur
, plus le bonheur le fuyait. Un moment peut-être i
gle. Plus il réunissait autour de lui les élémens du bonheur, plus le
bonheur
le fuyait. Un moment peut-être il avait pu le sai
des uns, que recevoir la gloire des heureux succès ; ils profitent du
bonheur
du malade et voient attribuer à leurs remèdes tou
n, et m’en remercier comme d’une victoire qui comblerait ses jours de
bonheur
et de gloire. » Tel est le véritable sentiment d
légresse du cœur s’augmente à se répandre, et, goûtât-on cent fois un
bonheur
tout parfait, on n’en est pas content si quelqu’u
travagants, qui composent son affreux caractère, sans tenir compte du
bonheur
de sa pupille. Sa conduite insensée, qu’il tient
bon d’en donner la clef. L’observation démontre que le plaisir et le
bonheur
de l’homme résident dans la satisfaction de ses é
t-il à faire naître ces circonstances. En rattachant le plaisir et le
bonheur
de l’homme à un objet unique pour tous, et, par r
nait offensée. » Quelle admirable peinture de la peine causée par le
bonheur
d’autrui et de la jouissance causée par le mal, n
parmi elles. Pour atteindre ce but, le plus important en vue de leur
bonheur
sans contredit, favorisez l’éducation morale par
démontre que ce qu’on nomme l’honneur, pas plus que le plaisir et le
bonheur
, ne gît dans un objet unique et même dans un obje
fasse le ciel équitable que ce penser soit véritable et que pour mon
bonheur
elle ait perdu l’esprit ! » Cette exclamation es
ants croient avoir tout fait pour l’amélioration de la jeunesse et le
bonheur
du peuple en créant des écoles au profit de l’int
ari, à la réputation des siens, à la paix du ménage, à l’avenir et au
bonheur
des enfants. Enfin, quand elle voit tous ses effo
us les raffinements de la coquetterie, et qui pourrait seul rendre le
bonheur
avec l’honneur, celui-là, on n’est plus capable d
Amphitrion qu’il a occupé sa place pendant son absence, lui promet un
bonheur
infini & beaucoup de gloire. Il remonte au Ci
trion emploie la troisieme & derniere scene à se féliciter de son
bonheur
. Un seul point l’embarrasse ; il ne sait pas si M
sans doute est pour nous sans seconde : Il nous promet l’infaillible
bonheur
D’une fortune en mille biens féconde, Et chez no
belle Philis, Se pourroit-il que l’amoureux Tircis Eût assez de
bonheur
Pour avoir quelque place dans votre cœur ? Angél
qui sous vos pieds regardez tout le monde, Pouvez-vous comparer votre
bonheur
au mien ? Mais, Philis, une pensée Vient trou
nnoissez ?Oui ; mais je suis prudente. Arlequin. De là dépend votre
bonheur
. Et savez-vous aussi le sujet qui m’amene ? Rausa
but que doit se proposer un Auteur comique. Par conséquent, s’il a le
bonheur
de trouver un sujet propre à remplir ces deux obj
de rendre les hommes meilleurs en épurant leurs ames, veut faire leur
bonheur
en combattant leurs chimeres, tâche de les rendre
ous ceux qu’ils rencontrent : ils font part de leurs projets, de leur
bonheur
, de leurs infortunes à tout le monde indifféremme
que parcequ’il se trouvoit mal : Lélie enfin ne l’a félicité sur son
bonheur
, & ne lui a parlé de son amour, que parcequ’i
’il est possible, Que tu lui fus cher / chere un jour. Colin. Quelque
bonheur
qu’on me promette, Dans les nœuds qui me sont off
fer et exalter son énergique talent, et où il trouvait l’inexprimable
bonheur
délie goûté, senti, admiré dans son élévation et
le.Qui ? vous... mon pere ? Eh ! pourquoi si long-temps me cacher mon
bonheur
? Pourquoi ? belle demande ! Le public s’en dout
naître en l’esprit un dessein salutaire ; Il partit, me laissant par
bonheur
sans enfants. Strabon. C’est tout comme chez nous
cette commission. Valere est instruit par le billet doux de tout son
bonheur
. Il doit enlever son amante dans trois jours : so
ous ses fenêtres ; mais elle ne savoit pas comment l’instruire de son
bonheur
. Elle avoit remarqué que son amant voyoit souvent
aise qu’il ait vécu dans les premières années de Louis XIV ; c’est un
bonheur
non moins grand pour le monarque, car le siècle q
fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il fait bien. Molière à son
bonheur
doit tous ses avantages ; C’est son bonheur qui f
fait bien. Molière à son bonheur doit tous ses avantages ; C’est son
bonheur
qui fait le prix de ses ouvrages. Je sais que Le
Toutefois on ne peut dénier que Molière n’ait bien de l’adresse ou du
bonheur
, de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie
Il m’en a dit deux mots ; mais, madame, à vrai dire, Ce n’est pas le
bonheur
après quoi je soupire. Si plus tard il se montre
x du cœur et celle de l’âme, il put rêver comme le plus haut idéal de
bonheur
auquel l’humanité doive réellement prétendre, la
re proteste. Au nom de la nature, il proclame que la femme a droit au
bonheur
. Cherchez à faire d’une fille, d’une épouse, une
à quel point l’autorité ferme et résolue du père est indispensable au
bonheur
de cette famille, mais cette haute leçon perd tou
, si de vos mains je rattrape mon cœur, Je bénirai le ciel de ce rare
bonheur
! Je ne le cèle pas ; je fais tout mon possible À
n’est point d’humeur à s’ensevelir dans un désert, pour s’y vouer au
bonheur
d’un misanthrope, avouons qu’elle a des agréments
en un père de famille affectueux et libéral, qui ne s’oppose point au
bonheur
des deux amants : car il les marie, et les dote d
ur généreux, Armande et Bélise se voient punies de leur vanité par le
bonheur
d’une rivale. Les Femmes savantes sont dupes sans
u’ils ne lui ont jamais donnée : douces illusions qui suffisent à son
bonheur
! Mais malheur à qui tenterait de dissiper cette
s et le cœur fassent défaut à ce père qui aime sa fille et désire son
bonheur
; mais toute volonté lui manque. S’il parle d’or,
l n’y a pas moins de vérité dans la physionomie d’Henriette. C’est un
bonheur
pour elle d’avoir été négligée par sa mère qui au
ir l’erreur d’une affection qui s’égare. C’est dans l’intérêt de leur
bonheur
qu’elle défend le sien : car ils seront malheureu
rigé, Alceste a été converti à l’amour des hommes par le tableau « du
bonheur
au village » ; Ursule l’a consolé de Célimène. Il
lutôt d’avoir transigé avec sa propre morale, en faisant dépendre son
bonheur
de la fantaisie d’une femme légère. 61. Sa devis
t faux, égarent notre jugement, et nous empêchent souvent de jouir du
bonheur
que le sort nous avait accordé. Elle envisagea le
; que, fait pour vivre avec ses semblables, le sage, pour son propre
bonheur
et la tranquillité de la société, doit être indul
lus grand soin les liens respectables et sacrés auxquels il devait le
bonheur
! Il est fâcheux que cet ouvrage, l’un des mieux
re est un homme dont les immenses richesses, loin de contribuer à son
bonheur
, lie servent qu’à le tourmenter. Elles attisent s
Vous l’entendez, ils crient vive Burkenstaff ! Vive notre chef ! Quel
bonheur
!... quelle gloire pour notre maison !... Je te l
s, faux philosophes de tous les temps, qui, rêvant pour l’humanité un
bonheur
et une perfection chimériques, crient sans cesse
taient d’abord favorables, et près de qui sans doute il eût trouvé le
bonheur
? Car remarquez bien qu’Éliante, à la fin de l’ou
ayant ouvert les yeux sur le compte d’Alceste, elle a reconnu que le
bonheur
ne pouvait se trouver avec un homme d’un pareil c
e de longtemps même on n’en verra, qui lui soit comparable. Mais, par
bonheur
, on n’est pas grand comédien à la condition d’exc
devait, avec raison, redouter l’éclat d’une rupture : il sacrifia son
bonheur
et sa tranquillité à ce qui lui semblait son devo
sens fait couler à longs traits Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le
bonheur
de vous plaire est ma suprême étude, Et mon cœur
; en vers. Aurore est promise à Dom Lope : un rival s’oppose à leur
bonheur
; Dom Lope le tue, il est obligé de partir. Auror
tion et d’intimité, il succomba à plus d’une faiblesse. Il jouit d’un
bonheur
très mélangé dans ses premières affections; mais
intrigues. J’ai voulu que l’innocence de mon choix me répondit de mon
bonheur
: j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berce
ible de se surpasser. Comme poète comique et de verve, il eut le rare
bonheur
, non seulement de ne faiblir jamais, mais de se r
ttraits. Amoureux de la gloire, et partout invincible, Il mettait son
bonheur
à paraître insensible. Mais, hélas! que vos yeux,
très rare de rencontrer des artistes assez habiles pour exprimer avec
bonheur
un sentiment ou une idée ; mais il est beaucoup m
ens, fait couler à longs traits Une suavité qu’on ne goûta jamais. Le
bonheur
de vous plaire est ma suprême étude, Et mon cœur
ste, en les quittant, n’aurait pas besoin de faire des vœux pour leur
bonheur
; ce bonheur est assuré; il n’aura rien d’exalté,
quittant, n’aurait pas besoin de faire des vœux pour leur bonheur; ce
bonheur
est assuré; il n’aura rien d’exalté, rien de très
lus français des poètes français. Il suffît, pour voir avec quel rare
bonheur
il a résolu ce problème, de jeter les yeux sur un
er de cette multitude de portraits touchés en passant avec un si rare
bonheur
, et qui augmentent la richesse et l’intérêt de ce
si de vos mains je rattrappe mon cœur, Je bénirai le ciel de ce rare
bonheur
! Je ne le cèle pas, je fais tout mon possible À
mille applications; en littérature, il n’est pas moins vrai. C’est un
bonheur
pour le poète comique, que la nature même de son
que du salut de leurs vignerons, et des rois qui vivent moins pour le
bonheur
de leurs peuples que pour celui de percevoir la d
t avant que de sortir : Je serai court, contre mon ordinaire. Si, par
bonheur
, j’ai pu vous divertir, Si mon babil a su vous p
étonne : Je n’étois surement attendu de personne ; Mais, par un grand
bonheur
, c’est moi que vous voyez. Méchants ! par cet arr
en, si l’amour honnête et le désintéressement sont récompensés, si le
bonheur
des fils et des filles est assuré, ce n’est pas l
un qui s’occupe de ses enfants ? qui songe à leur éducation et à leur
bonheur
? qui sache avoir la fermeté pour les conduire et
passer ma vie Dans le serrail du Grand Seigneur, Où je fus placé par
bonheur
, Pour y coeffer toutes les belles, Et même pour v
lus génératif. Ce secret demande le vôtre. Boniface. Ah ! Ciel ! quel
bonheur
est le nôtre ! Mon ami, dites franchement, Voudri
oi par tout pays : On le seroit à moins. Allons, saute, Marquis. Quel
bonheur
est le tien ! Le Ciel, à ta naissance, Répandit s
: celui de Clitandre augmente par l’espoir de contribuer tout seul au
bonheur
de ce qu’il aime, & de sa famille. Henriette
chacune d’elles que l’autre possède les qualités nécessaires pour le
bonheur
commun ; et un irrésistible attrait les pousse à
t déraisonnable, il manque de dignité, même d’honneur. Pour amener le
bonheur
qu’ils n’ont pas la raison ni. l’énergie de cherc
les ; le capitaine a résolu d’épouser celle des deux sœurs qu’il a le
bonheur
de retrouver. Il paye Mezzetin et emmène Celia, q
ris le parti des gens qui aiment le repos & qui font consister le
bonheur
à ne pas se marier ; que son frere au contraire a
Hector nous parle-t-il des plaisirs qu’il goûteroit s’il avoit eu le
bonheur
de servir un financier ? Ne vaudroit-il pas mieux
abandonné, & qu’il ne veut pas se rendre infortuné pour faire le
bonheur
des autres. Acte II. Dupuis est fâché que sa fil
rt. Mariane accourt, demande à son pere s’il veut qu’elle attende le
bonheur
à sa mort. Les amants attaquent ensemble Dupuis :
c’est parce qu’il répond au désir secret qu’éprouve chacun de voir le
bonheur
des bons et le châtiment des méchants : il répond
soi-même et des autres consciencieusement acquise ; dans l’espoir du
bonheur
pur et sans remords que la vertu seule peut donne
amais contredit les lois sur lesquelles doivent reposer l’ordre et le
bonheur
de la société : c’est à tort qu’il a été accusé d
sienne, et avec laquelle il puisse tranquillement passer sa vie; leur
bonheur
dépend du choix qu’ils font. Ce choix est donc re
tion de la Princesse d’Elide; mais il n’y a pas réussi avec autant de
bonheur
que dans ses autres ouvrages. Voici encore une pi
t empêchent un homme de compromettre, dans une union mal assortie, le
bonheur
d’une existence entière. La comédie est donc dans
ier, elle semble destinée à mettre en relief ce qu’il peut y avoir de
bonheur
sur la terre dans une union assortie par l’amour
ur les restes de Molière, il s’est trouvé immortel lui-même. Voilà un
bonheur
que ne lui aurait pas valu sa sainteté. Molière n
pense enragée ; le père ne s’embarrassait pas de cela. Il admirait le
bonheur
de son fils, et l’utilité du lansquenet. L’intend
plus d’une trouvaille, en fournira la preuve, il semble même que son
bonheur
soit d’enrichir généreusement les autres de ses d
dements amoureux, et de tous ces riens charmants, brillante aurore du
bonheur
! Chaque spectateur est juge, et juge très compét
de M. de Ratabon était apparente41. Cependant la troupe, qui avait le
bonheur
de plaire au Roi, fut gratifiée par Sa Majesté de
nt trouva une cruelle, et bientôt s’écroula l’échafaudage de son vain
bonheur
. Mademoiselle de La Vallière, dont le nom rappell
ne pouvait plus trouver que dans un perpétuel changement, non pas le
bonheur
, mais un plaisir éphémère, jeta les yeux sur elle
rieuses de Louis XIV et de cette femme, qui fit goûter à ce prince le
bonheur
si doux et si peu connu des rois d’être aimé pour
amour ? Aussi, le 20 février 1662, crut-il faire un long bail avec le
bonheur
en contractant ce mariage, qui devait avoir sur l
intrigues. J’ai voulu que l’innocence de mon choix me répondît de mon
bonheur
: j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le berce
le il en parlait encore quelques années après, peuvent faire juger du
bonheur
qu’y goûtèrent ces hommes que leur amitié réunit
eur et son auditoire finirent par s’enivrer. C’était pour Chapelle un
bonheur
extrême d’entraîner quelquefois dans leurs réunio
fin, s’étant appesantis sur cette maxime des anciens que « le premier
bonheur
est de ne point naître, et le second de mourir pr
outefois, on ne peut dénier que Molière n’ait bien de l’adresse ou du
bonheur
de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie,
a d’original le rôle de Nicole. Le Roi, auquel elle n’avait pas eu le
bonheur
de plaire, dit à Molière, peu avant la première r
premier qui rompit le silence par le compliment qu’il lui fit sur le
bonheur
qu’il avait d’avoir été choisi pour représenter s
etterie de mademoiselle Molière, qui associait d’autres galants à son
bonheur
, la jalousie qu’il lui causait lui-même en contin
œux. L’amoureux magistrat promit de proportionner sa générosité à son
bonheur
. Madame Le Doux se concerta avec mademoiselle La
incre l’horreur qu’elle avait pour de tels lieux. Celui-ci, enivré de
bonheur
et d’amour, l’invita à déterminer elle-même le tr
coup de personnes de la véracité de l’assertion de Lescot, quand, par
bonheur
pour elle, on parvint à arrêter madame Le Doux, q
. Nos vieux écrivains ont été mis par lui à contribution avec un rare
bonheur
. Il n’a pas dédaigné surtout ce conteur plein de
enverse, Et, tout chrétien qu’il est, il devient un payen. Ce céleste
bonheur
enfin n’était pas sien Puisqu’il en fit, vivant,
re de son Scapin, que ses fourberies redoublées ne contribuent pas au
bonheur
des amants qu’il protege. Une nourrice & un b
— Il a vendu la maison de Molière. Le mal est fait : Paris aura le
bonheur
de jouir, dans un an, d’un exécrable monument de
lieu de songer à ce qu’il pourra dire à Manille, ne songe guère qu’au
bonheur
où le mettra la vue de Lucinde ; il oblige Fripes
ilvio & Lucindo les remplacent : le dernier confirme à son ami le
bonheur
de Flaminio. Il lui dit qu’il l’a accompagné à so
aint de ce que Lucindo n’arrive point, & qu’il differe par-là son
bonheur
, puisque Béatrix ne le veut absolument épouser qu
abelle veut écrire à son amant des choses très essentielles pour leur
bonheur
commun ; mais elle n’a personne à qui elle puisse
triomphants sont d’illustres trophées. Goûtez à pleins transports ce
bonheur
éclatant : Mais sachez qu’on n’est pas encore où
eller ainsi, puisque tu n’entends point raison, & que tu fuis ton
bonheur
. Si je te disois qu’il faut que ma fille se jette
moins content, moins heureux, il jouit moins du plaisir de vivre, du
bonheur
de sentir que madame de Staël, qui traduit avec e
Guise, imprimée en 1592. Deux Bergers se rappellent successivement le
bonheur
dont ils jouissoient sous les Guises, & les m
; j’en crois M. Diderot sur sa parole ; mais je sens bien vivement le
bonheur
de me trouver de son sentiment à l’égard des piec
intrigues. J’ai voulu que l’innocence de mon choix me répondit de mon
bonheur
: j’ai pris ma femme pour ainsi dire dès le bercea
sir ma destinée, Sans choquer les devoirs du rang où je suis née, Mon
bonheur
, satisfait par ce respect soudain, Promet à votre
les regrets de s’être emporté pour un billet doux qui lui annonce son
bonheur
, & d’avoir, par des éclats impérieux, récompe
nier, comme il a lu les Lettres provinciales. Il eut ensuite ce grand
bonheur
, de commencer avec Louis XIV, profitant de la jeu
, tiennent leur place en ces anecdotes. Même on a retrouvé, par grand
bonheur
, un billet de douze cents livres, consenti par Ba
e vous promettez pas pour elle, aussi sûrement que vous le faites, un
bonheur
, un particulier lot de bonheur, dans le mariage,
aussi sûrement que vous le faites, un bonheur, un particulier lot de
bonheur
, dans le mariage, qui ferait exception au mélanco
portion obscure et la portion glorieuse ; cherchez dedans un temps de
bonheur
: vous ne l’y découvrirez pas. Vous verrez que Mo
il était naturellement fait pour sentir toutes les joies et tous les
bonheurs
d’une vie foncièrement régulière et foncièrement
? mais la vengeance troublerait sa quiétude, son seul bien, son seul
bonheur
; il ne peut oublier qu’il ne doit jamais faire u
r de sa mort. Observant à la fois son âme, son esprit, son corps, son
bonheur
domestique détruit, sa situation dépendante, la m
tre les différentes portions d’un même peuple sont rarement utiles au
bonheur
de tous et à la sécurité de chacun. La Révolution
d’emprunt ? NAPOLÉON À quoi bon cette querelle ? Il est utile pour le
bonheur
même des peuples qu’ils nous placent aussi loin e
cœur en lui laissant sa personne ; et elles s’abandonnent avec lui au
bonheur
d’aimer et d’être aimées qui est le superflu. ———
croyant s’unir avec Lucile. Elle lui dit que si elle étoit fille, son
bonheur
seroit de lui plaire. Valere rit du compliment, p
L’an que Zaïre enchantera la terre, O Théâtre François, quel sera ton
bonheur
! De sa voix le son séducteur12, Aidé du rare
s faisiez une laide figure. Eraste, à Sophie. Sentez-vous bien votre
bonheur
? Incessamment vous pourrez lire En original ce
d la fuite ; Scapin le ramène malgré lui, et le force d’apprendre son
bonheur
. Lisez la pièce de Molière. Des imitations.
vio, et celui-ci ne sait comment arranger ce prétendu hyménée avec le
bonheur
qu’il a de passer toutes les nuits sous le balcon
que je puisse dire à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le
bonheur
de jouer la belle scène qui donne le titre à la p
ble à cette marque de confiance, lui confie à son tour le soin de son
bonheur
. Fasse le ciel, qu’insensiblement séduit, comme A
z la dame, pousse l’aventure très loin, et va faire confidence de son
bonheur
au mari ; celui-ci veut surprendre les amants ava
e-à-tête, pendant la nuit, avec dona Anna ; il fait confidence de son
bonheur
à dom Juan, celui-ci court chez dona Anna, qui, t
les traits d’Amphitryon, est avec Alcmène, et que, pour prolonger son
bonheur
, il a triplé la durée de la nuit. Acte premie
son rival qu’il l’a remplacé pendant qu’il se battait, lui promet un
bonheur
infini, et remonte vers l’Olympe. Lisez la pièce
du poème français, en s’adressant à la Nuit, qu’il prie de tripler le
bonheur
de Jupiter, ne détruit pas l’illusion, et remplac
ins domestiques ; c’est avec peine que nous avons vu Molière privé du
bonheur
que lui procurait l’instruction de ce jeune homme
et voit encore des femmes sacrifier les plaisirs purs, le tranquille
bonheur
que les soins domestiques peuvent leur procurer,
Mais tel qui en fait bien cinq avec un sujet passable, peut avoir le
bonheur
d’en trouver un qui ne lui permette pas de se res
entraîne nécessairement une autre. Si les fourberies qu’on oppose au
bonheur
de deux amants intéressants réussissent, & qu
en est la dupe, se rengorge, appelle sa femme pour l’instruire de son
bonheur
; il l’exhorte à prendre un ton conforme à sa nou
te que de nouvelles mésaventures ne se jettent à la traverse de notre
bonheur
, nous nous marierons ce jour même, si vous en ête
pays où, pour peu qu’on ait de grandeur on en a toujours plus que de
bonheur
… J’ai beau renoncer à tous mes goûts, à tous mes
sa voix était harmonieuse et flexible ; il portait avec aisance, avec
bonheur
ces noms sonores Vendôme, Bayard, Tancrède, Monta
, si étonné ; il était toujours si nouveau, il se mêlait avec tant de
bonheur
aux plus terribles événements politiques de son t
pour le capitaine Paroles, qu’aux autres hommes de bien supporter le
bonheur
. Je ne sais pas pourquoi cette image à la Falstaf
ue à tant de passions mauvaises, leur abandonne, en toute liberté, le
bonheur
et l’honorabilité de sa maison, et cette pauvre H
mot en bonne part), la gaîté reparaît avec le bonhomme Strepsiade. Ô
bonheur
! son fils a déjà la pâleur et l’œil affamé d’un
t national. Cette comédie, dont le nœud est suffisant, se dénoue avec
bonheur
. Vous assistez d’abord à la réhabilitation du not
oyeuse, le baron de Lowemberg d’une main tremblante. — Ô surprise ! ô
bonheur
! Anna a été loyale, elle a demandé au notaire un
nard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la chance, la fortune, le
bonheur
! Toutes les chances heureuses de la poésie, de l
i nous avions besoin d’un cruel contraste à cette vie éclatante, à ce
bonheur
innocent, hélas ! nous n’aurions que le triste em
attendre. Dans deux jours, dans trois jours, demain, peut-être, quel
bonheur
! ils seront morts de faim et de froid. Rien ne p
vers de Molière : Mon cousin, ce discours sent le libertinage. Quel
bonheur
pour lui, et pour nous, si M. Casimir Bonjour pre
e compagnie ! Puis, quand son ami Éraste l’a bien complimenté de son
bonheur
, Regnard ajoute à ce détail et le complète :
fait rire, et, de vrai, c’est tout ce qu’il fait bien. Molière à son
bonheur
doit tous ses avantages : C’est son bonheur qui f
fait bien. Molière à son bonheur doit tous ses avantages : C’est son
bonheur
qui fait le prix de ses ouvrages. Je sais que le
reux, souvent reprises par le poète et toujours traitées avec le même
bonheur
, Cléonte s’excite à la colère contre Lucile : « D
pauvre grand homme connut, du moins, avant de mourir, quatre mois de
bonheur
intime et de tranquillité. Le 15 septembre 1672,
qu’à ce qu’elle prit sa retraite, en 1694, à la clôture de Pâques. Le
bonheur
qu’elle trouvait dans sa nouvelle famille, et aus
tantes. Après ces deux premiers ouvrages, il s’élance, avec autant de
bonheur
que d’audace, vers le véritable but de la comédie
quoi illustrer dix siècles et dix nations. Rien ne devait manquer au
bonheur
de Molière ; comblé des faveurs de la fortune et
14 ; mais ayant été jouer devant le roi à Chambord, elle n’eut pas le
bonheur
de plaire au monarque, qui, s’en expliquant nette
, mais devenir, en quelque sorte, pour lui une famille étrangère. Par
bonheur
il lui restait un grand-père maternel qui l’aimai
ut son premier protecteur, et Cyrano de Bergerac. Mais son plus grand
bonheur
au collège fut de recevoir, avec Chapelle et Bern
sa petite république, il se plaisait à faire des harangues. Son grand
bonheur
, c’était d’avoir à former, à élever des âmes. Nou
dans sa force et sa grâce. Cette œuvre était, d’ailleurs, pour lui un
bonheur
. S’il n’avait pu jusqu’ici faire d’Armande la fem
l’avait, disait-elle, trouvé honnête. Cette bonne fille était un vrai
bonheur
dans la maison de Molière, il trouvait, grâce à e
qu’il fût polygame, il n’était pas méchant et n’a jamais- trouvé son
bonheur
à rainer le bonheur conjugal des autres. Il n’éta
il n’était pas méchant et n’a jamais- trouvé son bonheur à rainer le
bonheur
conjugal des autres. Il n’était pas malade imagin
à souhait. Car enfin il est très vrai que c’est une grande chance de
bonheur
que d’épouser un homme raisonnable ; mais encore
ûres et préférant leur salon à tout ce qu’on a pu considérer comme le
bonheur
; au milieu de tous ces êtres pleins de petites p
e descendre, comme on veut, du ciel sur des métaux des impressions de
bonheur
, commander aux démons, se faire des armées invisi
chiez toujours sur ces matières, Qu’en cela vous mettiez le souverain
bonheur
, Et ne conceviez point au monde d’autre honneur.
s êtes tellement sot que vous en êtes malade. Vous croyez que tout le
bonheur
possible consiste à avoir de l’argent et à le gar
délicatesse de mon cœur se tenait offensé… » Voilà qui s’entend : le
bonheur
des autres offense Don Juan et l’amour chez lui c
amour chez lui commence par la jalousie, c’est-à-dire par la haine du
bonheur
des autres, et il éprouve et d’avance un plaisir
vraie : elle n’est pas comme Armande qui enrage de voir s’envoler le
bonheur
qu’elle a repoussé et qui ne peut se passer des c
demande que de l’admiration et que des compliments. Elle est dans un
bonheur
absolu et auquel elle ne voit rien à ajouter quan
pleinement. Leur mot éternel est : « Est-il possible qu’il arrive du
bonheur
? » Cette mélancolique y sentimentale, timide, a
n excellent homme, entre sa femme et sa fille, s’écrier : « Oh ! Quel
bonheur
ce serait de voir cela avec un ami ! » Voilà un m
e nature. Un artiste, aussi ingénu du reste, aurait dit : « Oh ! Quel
bonheur
ce serait de voir cela tout seul ! » Le mot de na
dressé exprés dans la salle des Gardes du vieux Louvre, & eut le
bonheur
de plaire, de sorte que sa Majesté donna ses ordr
est une babillarde ; qui le diroit ?] & qu’enfin je fais tout mon
bonheur
de lui plaire, & que c’est cela qui m’amene i
faire voir. — Oh ! Madame, Monsieur votre époux seroit jaloux de mon
bonheur
, & je l’estime trop. — Oh ! Monsieur, mon épo
Orphise ; mais Damis, oncle & tuteur de la belle, s’oppose à leur
bonheur
. Ils sont obligés de se voir en secret. Eraste ar
e fils de votre frere ? Qu’il m’en coûte à la fois de gloire & de
bonheur
! La Tante. Vous vous en faites donc un sensible
ant que mari je possede son cœur : Elle fait son plaisir de faire mon
bonheur
. Pourquoi contre l’hymen est-ce que je déclame ?
lus forte des raisons, la nécessité ! Oh ! si je pouvois recouvrer le
bonheur
que j’ai perdu ! Le Ciel m’abandonneroit à ma der
oire, mon modele : Je ne pouvois sortir d’une source plus belle. Vain
bonheur
! au mépris de l’amour paternel, Il veut couvrir
sieurs fort inattendus pour Molière, si le sort eût voulu, pour notre
bonheur
, qu’il eût la vie aussi dure que ses chefs-d’œuvr
trement dit, l’éducation qu’on leur donne doit-elle avoir en vue leur
bonheur
à elles-mêmes, ou simplement notre plaisir ? La q
ffet, ne saurait lui procurer que le plaisir ; Henriette apportera le
bonheur
à Clitandre. Il n’y a pas mariage là où il n’y a
▲