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1 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
nt à sa fin, l’union des qualités qui conviennent à son idée. Mais la beauté est essentiellement un charme secret, un je ne sa
ussi indéterminée dans l’esprit du commun des hommes, que celle de la beauté . Quant aux philosophes qui font définie, il faut,
éserve, son esprit aux impressions du comique, son âme à celles de la beauté … La toile tombe ; elle s’est parfaitement diverti
du privilège unique d’être infaillible en matière d’art, de sentir la beauté partout où elle serait, et de ne la sentir que là
généreux et désintéressé par excellence. Elle fonde donc sa foi à la beauté des œuvres, à l’art des ouvriers, sur un témoigna
énie de Molière, parce que ses comédies la touchent ; elle croit à la beauté de L’École des femmes, parce qu’elle la sent, et
ques et l’idée de la comédie, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté , mais de l’effet immédiat de ces œuvres sur sa se
de la science et de la raison. À présent, lorsqu’elle ne sent pas la beauté d’un poème vanté de tout un peuple ou seulement d
lle a suffisamment cultivé son goût par l’étude et la comparaison des beautés de l’espèce dont il s’agit312 ; puis elle étudie,
s éternels qu’Uranie forme son goût. Si elle n’en sent pas d’abord la beauté , elle les médite en silence jusqu’à ce qu’elle l’
plus contraires même peuvent être comprises dans le vaste sein de la beauté , comme de la vérité, et c’est pourquoi les contra
mmentaire du texte que l’émotion de sa voix, elle en ferait sentir la beauté à cette âme simple. Mais aux philosophes, à ce qu
ar lui-même pour convaincre et persuader tous les hommes de sa propre beauté , le commentaire ne l’a point pour rendre cette be
es de sa propre beauté, le commentaire ne l’a point pour rendre cette beauté sensible aux esprits rebelles et aux cœurs indiff
de Schlegel, de Jean-Paul et de Hegel lui-même l’ordre particulier de beauté exprimé dans les comédies de Molière. Si leur int
ra. Alors, s’ils rouvrent Molière, peut-être seront-ils frappés de sa beauté  ; mais ils ne croiront pas devoir cette révélatio
se confondent à ses yeux dans les œuvres qu’elle loue, l’amour de la beauté s’est allié dans son âme au respect de ce qui est
t personnel, en fait, pour ainsi dire, un temple digne de recevoir la beauté . La beauté n’est point saisissable pour l’entende
, en fait, pour ainsi dire, un temple digne de recevoir la beauté. La beauté n’est point saisissable pour l’entendement, point
définissable ; mais l’âme peut aspirer à la posséder, et chercher la beauté , vivre avec les choses belles, c’est établir sa d
toi-même, a dit un philosophe318, et si tu n’y trouves pas encore la beauté , fais comme l’artiste qui retranche, enlève, poli
sans relâche, jusqu’à ce qu’il orne sa statue de tous les dons de la beauté . Alors, plein de confiance en toi et n’ayant plus
n’ayant plus besoin de guide, regarde en ton âme, tu y découvriras la beauté . Que chacun de nous devienne beau et divin, s’il
é. Que chacun de nous devienne beau et divin, s’il veut contempler la beauté et la divinité. Jamais l’œil n’eût aperçu le sole
rme ; de même, si l’âme ne fût devenue belle, jamais elle n’eût vu la beauté . » L’école dogmatique et Molière Soyez de
e. C’est bien assez d’avoir osé, après Kant, dogmatiser un peu sur la beauté . Non ! le rire n’est point le signe du comique. C
ent le long d’un étroit sentier à part, près de la route royale de la beauté . Rejetez ce joug, monsieur Lysidas, et soyez de b
ité objective interne ou la perfection se rapproche du prédicat de la beauté  ; mais entre le concept du beau et celui du parfa
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
Paris, sur le théâtre du Palais Royal. Moliere doit ses plus grandes beautés au célebre Augustin Moreto, Auteur Espagnol : ceu
ne sentira jamais, quand même le Ciel, pour le toucher, formeroit une beauté chez qui toutes les graces des autres seroient ré
nutile. Elle va enfin le joindre. Le Prince lui dit galamment que les beautés du jardin l’avoient empêché de remarquer ses char
t sortir en voyant Diana. Diana entend chanter derriere le théâtre la beauté des Dames de sa Cour. Elle est indignée de n’ente
toit à la suite de sa Dame. Diana frémit, lui demande le nom de cette beauté . Carlos la rassure un peu, en lui disant que sa D
e le nom du vainqueur. Carlors nomme malignement Cintia. Il exalte sa beauté . La Princesse piquée répond qu’elle est surprise
Lecteurs s’apperçoivent sans doute que cette scene doit être de toute beauté .   Diana reste avec le prétendu Médecin, qui lui
men 20.   L’extrait de cette piece suffit pour en marquer les grandes beautés & les défauts. Le caractere de l’héroïne est
rds dans leur humeur chagrine ; il n’est pas pas naturel qu’une jeune beauté préfere le monstre des forêts à celui qui est civ
a marqué un plus grand dédain, & qu’elle croit épris d’une autre beauté  : n’avoit-elle pas à craindre le refus le plus ou
e pourrions-nous pas souhaiter qu’un Auteur adroit, en s’emparant des beautés de Moliere & de celles de Moreto, remaniât le
pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage, De la beauté d’une ame est un vrai témoignage ; Et qu’il est m
3 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
t jusqu’à la fin, et modèle des scènes de jalousie : voilà les seules beautés de la pièce. L’ÉCOLE DES MARIS. Chef-d’œuvr
acte de l’homme qui veut mettra la France en ports de mer : voilà les beautés de cet ouvrage. L’ÉCOLE DES FEMMES. Chef-d’
e entière et s’enfuir dans les bois ; le dénouement enfin : voilà les beautés principales d’un ouvrage dans lequel il n’y a pas
eurs personnes n’approuvent pas, ne peut choquer, après cinq actes de beautés continues. La première scène du premier acte, où
e, scène si singulière, si belle et si hardie : voilà les principales beautés d’un ouvrage que l’Europe admire avec raison.
cuse d’avoir enlevé Elise, et le quiproquo de la cassette : voilà les beautés à étudier dans cette pièce. GEORGE DANDIN.
ns et ne sait ce qu’ils lui veulent : voilà, ce me semble, les seules beautés de cette pièce. LES AMANTS MAGNIFIQUES. Piè
. Jourdain reçoit Dorimène, et fait de l’esprit avec elle : voilà les beautés de cet ouvrage, dont le cinquième acte ne vaut pa
4 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
it froid et analytique qui, à force de vouloir faire ressortir chaque beauté , finit par enlever à nos chefs-d’œuvre leur magni
génie qui a inspiré Molière, le premier acte de sa pièce offrira des beautés  ; mais, malgré tout son talent, il succombera dan
e Molière n’a-t-il pas déployé dans les Précieuses ridicules ! Que de beautés dans ce seul petit acte ! Et cependant il ne s’ag
autre caractère absolument différent. Par ce moyen, il a produit des beautés du premier ordre et multiplié les effets ; mais e
nature, reconnues par la raison et le goût, ont produit de si grandes beautés , qu’elles sont universellement connues. Unité d
çoit. Mais que nous importe, lorsqu’elles produisent les plus grandes beautés , et que l’auteur, par la magie de son talent, sai
ois qu’une invraisemblance est déguisée avec art, qu’elle produit des beautés du premier ordre, on doit la pardonner à l’auteur
s l’esprit humain ; à cette composition si sublime, si étincelante de beautés , où le génie de Molière s’est pénétré d’un feu di
s intéressantes que présente la scène, crée un chef-d’œuvre rempli de beautés du premier ordre, et qui, réunissant les qualités
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
e tirade. ACTE III. Scene III. Tartufe. L’amour qui nous attache aux beautés éternelles, N’étouffe pas en nous l’amour des tem
le en vous ses plus rares merveilles. Il a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, & les cœurs trans
, Vous croyant un obstacle à faire mon salut. Mais enfin je connus, ô beauté toute aimable, Que cette passion peut n’être poin
railles : cela m’a fait une grande compassion : cette fille est d’une beauté charmante. Que te dirai-je davantage, Davus ? Nou
e-toi, Davus, qu’elle n’avoit pas la moindre chose qui pût relever sa beauté . Ses cheveux étoient en désordre, ses pieds nus ;
enfin elle étoit faite de maniere, que si elle n’avoit eu un fond de beauté à toute sorte d’épreuves, tant de choses n’auroie
m’en parloit, & je ne voulus point lui découvrir l’effet que ses beautés avoient fait sur mon ame. Silvestre, à Octave. S
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
Acte I. Scene VI. HESPÉRIE, FILIDAN. Filidan est amoureux d’une beauté imaginaire : il exagere tout seul & les charm
e. Cet amant s’est pâmé dès l’heure qu’il m’a vue. De quel traits, ma beauté , le Ciel t’a-t-il pourvue ! En sortant du logis j
imables qualités ! Hespérie. Il n’est pas mort encore ; il rêve à mes beautés . Le dois-je secourir ? J’en ai la fantaisie. Mais
s ardemment conjurer vos bontés De seconder l’amour que j’ai pour ses beautés . Bélise. Ah ! certes, le détour est d’esprit, je
j’ai dans l’ame. Les Cieux, par les liens d’une immuable ardeur, Aux beautés d’Henriette ont attaché mon cœur : Henriette me t
7 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
oublait de soins pour sa parure, qui y dit-elle, est extrême comme sa beauté et sa gaîté, ajoute-t-elle, est extrême comme sa
autre côté, le parti de l’amitié n’est point pris nettement ; tant de beauté encore et tant d’orgueil se réduisent difficileme
. Mais la faiblesse humaine est grande. On veut ménager des restes de beauté . Cette économie ruine plutôt qu’elle n’enrichit. 
re les charmes de la jeunesse, toutes les ressources qui restent à la beauté par les ans confirmée. Elle avait trente-cinq ans
8 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ur. — Dans cet affreux pays, les femmes précipitent le déclin de leur beauté par toutes sortes d’artifices mauvais ; elles cha
nardise et la même affectation, et le même caprice, tout proche de la beauté dont il est la juste contrefaçon ; oui, c’est bie
s livres qu’on recherche, on s’attache à d’autres formats, à d’autres beautés  ! Comme aussi je reconnais à certains signes inef
, et dans cette poussière éteinte, on devine facilement la rose et la beauté qui se souriaient l’une à l’autre, et peu s’en fa
-là. Nos Parisiennes surtout sont admirables pour ces hâbleries de la beauté  ; et comme pas une ne s’en fait faute, il en résu
ademoiselle Mars son héritage, s’il y avait en effet à son ombre, une beauté naissante, un sourire, une grâce, une promesse, q
iles, aux oisifs, aux inutiles, aux inconnus, aux esprits blasés, aux beautés hors d’âge, ils se figurent qu’ils restent jeunes
que ce que je vous dis ! » Non ! elle voulait que l’on eût foi, en sa beauté , non moins qu’en sa parole, en revanche, elle ava
à la jeunesse, à l’espace, au soleil, à la force, à l’espérance, à la beauté  ? On te salue, on te bénit, et l’on t’aime, ô jeu
ré de la douce rosée matinale ; on se prosterne à tes pieds adorés, ô beauté printanière, ô poésie, éloquence et cantique ! Vo
Mars. Elle a été patiente outre mesure ; elle a attendu longtemps sa beauté , son esprit, sa jeunesse, sa grâce, son charme en
s, les défauts, les impuissances, elle s’est attachée aux grâces, aux beautés , aux promesses que fait le présent à l’avenir ! E
à son aide tout ce qui lui restait de force, de grâce, de charme, de beauté  ! Jamais son esprit n’avait été plus ingénieux, p
peu poète. Sa mère jouait la comédie, et aussi sa jeune tante dont la beauté était célèbre dans un temps où il était difficile
mademoiselle Mars. Ces louanges, ces splendeurs, ces fortunes, cette beauté adorée à genoux, ces poètes qui s’empressent à pa
aud ! 40. Mademoiselle Mars n’a pas vu son héritière en jeunesse, en beauté , en charme, cette admirablement belle Madeleine B
moiselle Plessis. 41. On se rappelle cette phrase de Marivaux ; « Ma beauté  ! comment ! je suis en procès sur de si grands in
9 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
re quelles sont les qualités qui l’ont rendu amoureux. Oratio loue la beauté du corps et décrit l’une après l’autre ses perfec
corps et décrit l’une après l’autre ses perfections. Cinthio loue la beauté de l’âme et vante tous les dons exquis qui l’ont
’ont fait brûler pour elle. Isabelle dit à Cinthio qu’il jouira de la beauté de son esprit et lui souhaite le bonsoir ; elle d
t lui souhaite le bonsoir ; elle dit à Oratio qu’il jouira de l’autre beauté et sera son mari. Les jeunes gens et les jeunes
hio, lequel, resté sans père ni mère, n’avait qu’une sœur douée d’une beauté rare et d’une éducation distinguée. Il advint que
envoyé par ses ennemis de Venise afin de le tuer ; mais touché de la beauté d’Isabelle, il renonce à son projet et demande la
10 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
t pas toujours aussi distinguées. Habituellement elles portent sur la beauté d’un vers, d’un morceau, sur les proportions régu
ouvert de lambeaux perce la foule des héros, des grands hommes et des beautés qui composent cette cour ; il leur propose de qui
gles on doit le plus admirer, ceux qui ne voyaient pas l’incomparable beauté de tout ce que l’antiquité avait fait, ou ceux qu
es personnes bien élevées qui ont du goût. Nous nous épanchons sur la beauté d’un vers, sur la bonne contexture d’un drame, su
ne voit-il pas qu’on peut lui demander la raison pour laquelle cette beauté est beauté et cette laideur est laideur ? Quant à
pas qu’on peut lui demander la raison pour laquelle cette beauté est beauté et cette laideur est laideur ? Quant à moi, je ne
le sein du vieux dogmatisme qui lui tend les bras. Le sentiment de la beauté lui-même, est-il bien nécessaire de le conserver 
écessaire de le conserver ? Lorsque Uranie ne comprend pas d’abord la beauté d’une œuvre d’art vantée par les suffrages de tou
it-il me dire combien de temps Uranie a silencieusement médité sur la beauté de la Vénus hottentote, pour la comprendre et la
ses bêtes ont leur raison d’être, leur droit d’être, et leur ordre de beauté dans l’ample sein de la nature. Il est vrai qu’el
hysionomies différentes, de la diversité de la nature389. Il n’y a ni beautés , ni défauts dans l’ordre littéraire ; car, sans l
autés, ni défauts dans l’ordre littéraire ; car, sans les défauts les beautés ne seraient pas ; défauts et beautés, c’est la mê
aire ; car, sans les défauts les beautés ne seraient pas ; défauts et beautés , c’est la même faculté qui produit tout390. On di
s pourquoi l’on est convenu de considérer comme parfaite une certaine beauté négative, où l’on a évité toutes sortes de fautes
eille, des Shakespeare et des Michel Ange. Le critique ne blâme ni la beauté harmonieuse, ni la beauté discordante et violente
des Michel Ange. Le critique ne blâme ni la beauté harmonieuse, ni la beauté discordante et violente, ni la noblesse oratoire,
roit d’exister, et content d’avoir atteint la source d’où coulent les beautés et les défauts, il montre simplement, comment, te
simplement, comment, telle source étant donnée, tels défauts, telles beautés devaient naturellement suivre.392 Il étudie Sopho
paraît une secrète et profonde douleur, l’inaltérable sérénité de la beauté plastique410. Mais dans les statues de la Renaiss
ne entière que l’on pourrait supprimer sans nuire, je ne dis pas à la beauté , à la richesse de l’œuvre, mais sans nuire à son
amoureux de quelque dame qui eût eu quelques légers défauts, ou en sa beauté , ou en son esprit, ou en son humeur, toute la vio
ionnaire philosophique ; articles Élégance et Fable. Connaissance des beautés et des défauts de la poésie et de l’éloquence dan
comme les personnages d’Eschyle ; ils ont encore moins approché de la beauté de ceux de Sophocle. Cet anachronisme est nécessa
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ci. L’étudiant reprit : Je suis nouveau dans Rome ; Et puis, hors les beautés qui font plaisir aux gens    Pour la somme,   Je
étentions. Je vous avouerai donc, avec pleine franchise, Qu’ici d’une beauté mon ame s’est éprise. Mes petits soins d’abord on
un joli bijoux, pour ne vous point mentir ; Et ce seroit péché qu’une beauté si rare Fût laissée au pouvoir d’un homme si biza
la ville assisterent aux noces, & furent autant satisfaites de la beauté de Laure, qu’elles le furent peu de son esprit. L
trois tours de chambre ; ce qu’elle fit par hasard de si bon air, sa beauté naturelle & son air de Pallas y contribuant b
rer   Le mari qui la possede. C’est lui que touche seul le soin de sa beauté ,   Et pour rien doit être compté   Que les autres
tresse, sous prétexte de lui faire voir des hardes à vendre ; loua sa beauté , la plaignit d’être si-tôt séparée de son mari, &
orde Cloris. Scene IX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Léandre. Beauté , l’étonnement des hommes & des Dieux ! N’étoi
es modeles. Moliere a étendu son sujet : les fautes ont disparu ; les beautés ont été placées dans un jour favorable. L’un est
s à tous les Poëtes D’être fideles interpretes De l’Ecole & de sa beauté , D’en dire bien la vérité, Et d’en parler en cons
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
usage : de là vient que leurs premiers ouvrages, s’ils n’ont pas ces beautés délicates, cette vigueur mâle qui caractérisent l
la populace ; j’ai joui du plaisir de lui voir saisir les véritables beautés , de lui voir distinguer celles qui sont dans la n
& le plus grand usage du théâtre ne suffisent pas pour juger des beautés ou des défauts d’une comédie. On a beau dire que
te pour éviter l’ennui qui le poursuit. Un connoisseur y trouvera des beautés qui se renouvelleront & deviendront plus vive
aute, Térence, Moliere, dont je ferai également remarquer les grandes beautés & les choses qui pourroient être mieux vues.
ations. Quel seroit mon bonheur si, en faisant remarquer chez lui des beautés dans tous les genres, je pouvois indiquer le moye
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
ns le même enchantement lorsqu’on voit M. de l’Empyrée amoureux d’une beauté imaginaire qui l’a charmé par les vers ingénieux
absolument épouser. Les scenes de Baliveau sont aussi de la derniere beauté , parceque toutes celles qu’il a, soit avec Franca
énouées que par la Métromanie annoncée dans le titre. Les différentes beautés que nous venons d’indiquer ont beau être accumulé
’en écartent : vues séparément, les dernieres ont cependant autant de beautés , & peut-être davantage, preuve incontestable
lus avant. Tout est renfermé là-dedans ; & sans dot tient lieu de beauté , de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse
de trop compliquer une action ; ce seroit craindre de mettre trop de beautés dans un ouvrage. Souvenons-nous sur-tout que tout
14 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
sonne ne l’imita si bien qu’il a fait. Ceux qui conçoivent toutes les beautés de son Avare, et de son Amphitryon, soutiennent q
e grand nombre d’Ouvrages qu’il nous a laissés, et qui ont tous leurs beautés proportionnées aux sujets qu’il a choisis. Il tâc
n qui doit éterniser sa mémoire. Toutes ses Pièces n’ont pas d’égales beautés , mais on peut dire que dans ses moindres il y a d
nt satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses Comédies, tant de beautés avaient prévenu pour lui l’esprit de ses auditeur
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
qu’il composa L’Astrée. Il était célèbre dans le monde galant par sa beauté , ses grâces, son esprit et son tendre cœur. Ayant
illeuse passion pour Diane de Châteaumorand, personne d’une admirable beauté , d’une grande fortune, toute occupée de ses charm
rincipalement de ceux qui se distinguaient par la politesse et par la beauté de l’esprit. » Rien ne nous apprend comment le I
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
nt rien que d’illustre et de noble. De Pure dit d’elles : Ce sont des beautés , ce sont des muses. Elles ne font point corps,
tie que la société où le pouvoir passe d’une main à l’autre, comme la beauté passe d’un visage vieilli à un plus jeune, et com
faisaient ; sur leurs mœurs et sur l’usage qu’elles faisaient de leur beauté . « La première partie d’une précieuse, dit Somai
e la morale des précieuses. De Pure nous a dit d’elles : Ce sont des beautés , ce sont des muses. Voyons la morale qu’elles obs
beautés, ce sont des muses. Voyons la morale qu’elles observent comme beautés . « On voit dans Somaise, au mot Mariage, que l
tous les dehors de l’amour vulgaire, et de rechercher J’estime par la beauté des ouvrages ou des discours ; de se donner aux p
seule pouvant blesser la morale. Celles qu’on appelle simplement des beautés , ont pour but principal de charmer les veux. Mais
fonder en droit les passions qu’elles peuvent faire naître Il y a les beautés fières et les beautés sévères : les premières sou
ssions qu’elles peuvent faire naître Il y a les beautés fières et les beautés sévères : les premières souffrent les désirs acco
17 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
nts de l’esprit et du corps ; de là vient qu’elles aspirent tant à la beauté et à toutes les grâces extérieures, et qu’elles s
suites fâcheuses pour elle. C’est encore Fénelon qui le dit21 : « La beauté ne peut être que nuisible à moins qu’elle ne serv
ales harmonieuses, n’ont pour elle aucun mot de reproche, admirent sa beauté et rejettent sur le destin la faute de leurs malh
ue chez ces courtisanes, célèbres par leur esprit autant que par leur beauté , et chez lesquelles Socrate se rencontrait avec P
endra sa vengeance des imprudences de Célimène. Ainsi la jeunesse, la beauté , la fortune, l’esprit, voilà des dons qui expliqu
sentiment qui la corrigerait, si elle pouvait l’éprouver. Ainsi de la beauté , de l’éclat, de l’esprit, de la ruse, tout ce qu’
ux quelques rayons affaiblis de la vraie perfection et de l’éternelle beauté . Nous-mêmes que le désir et l’amour de la perfect
esure, et l’une des consolations qu’on éprouve en le lisant, c’est la beauté de ces caractères, fermes entre les excès, et con
unes personnes qui peuvent contribuer à l’éclat de ses fêtes par leur beauté , leur grâce et leur esprit. La fumée des complime
nore et que chacun, voulant se rendre agréable, fait cet hommage à sa beauté . Moi, répond-elle avec le dépit du bon sens, … J
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
les diviser si bien dans chaque acte, qu’ils partagent également les beautés & les défauts, & que, loin de se nuire, i
référence, & dans lesquels il faut jetter un plus grand nombre de beautés . Il suffit, dit-on, que le premier, le troisieme
a l’un ou l’autre & ne sera jugé tel qu’à raison du nombre de ses beautés & de ses défauts. L’application est aisée. J’
it différent ; ce qui lui paroît un défaut me semble au contraire une beauté . Et voici comme je raisonne. Puisque l’acteur ou
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
ous n’ignorez pas que ce Maître des Dieux Aime à s’humaniser pour des beautés mortelles.   . . . . . . . La Nuit. J’admire Jupi
pe, qu’il a transplantée dans le Joueur. Heureux, si, en touchant aux beautés délicates de son maître, il n’y eût point imprimé
les mêmes prétentions, les mêmes fatuités ; tous les deux vantent la beauté de leurs dents, de leur jambe, la finesse de leur
is ; Petits-Maîtres de robe à courte & longue queue. J’évente les beautés , & leur plais d’une lieue. Je m’érige aux rep
qu’il y a autant de défauts dans le dernier dénouement, qu’il y a de beautés dans le premier. Nous les avons déja cités dans l
tions, reconnues pour mauvaises, laissent cependant entrevoir quelque beauté qu’il est bon d’enlever à l’oubli. Mais Regnard p
20 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
lle relève les défauts de Lucile, Cléonte les transforme en traits de beauté , avec une impatience et une chaleur croissantes :
toutes sortes de restrictions. Elle n’avait, dit-il, « aucun trait de beauté  ; » mais il confesse que sa physionomie et ses ma
biller elle-même, en dehors et en dépit de la mode, et de donner à sa beauté ce ragoût d’étrangeté dont ceux-là mêmes qui le b
elle avait dans le sang la passion et l’instinct du théâtre. Outre sa beauté , elle y apportait « une voix extrêmement jolie, »
tous les autres, et des grâces nouvelles ont redoublé l’éclat de ses beautés . Jamais son visage ne s’est paré de plus vives co
colères de MmePernelle, étaient le cadre que Molière avait donné à la beauté de sa femme. Aussi Armande crut-elle pouvoir abor
Que l’on se rappelle son portrait dans le Bourgeois gentilhomme : sa beauté toute dans le regard, le sourire et les manières,
e : sa beauté toute dans le regard, le sourire et les manières, cette beauté , où la nature a la moindre part et la volonté de
art et la volonté de plaire la plus grande était, par excellence, une beauté coquette. N’est-ce pas le genre d’attraits que l’
ite de son épouse. Mais j’eus le chagrin de voir qu’une personne sans beauté , qui doit le peu d’esprit qu’on lui trouve à l’éd
t mal Mlle de Brie ; elle n’avait, disait-il, ni vertu, ni esprit, ni beauté . Molière en convenait, mais en ajoutant : « Je su
sa plainte fameuse : Moi qui me figurais que ma caducité Près de la beauté même étoit en sûreté ! Je m’attachois sans craint
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
afin qu’il mette ordre à cela. . . . . . . Je ne rappellerai ni les beautés , ni les défauts des deux scenes ; si l’on retranc
ent de Valere avec Marianne font oublier Tartufe. Il est vrai que les beautés de cette scene fixent l’attention du spectateur s
cene fixent l’attention du spectateur sur les amants ; mais ces mêmes beautés sont amenées par la crainte où est Valere de voir
le sais bien ; je sais aussi qu’elles en feroient davantage si leurs beautés tenoient au sujet & au personnage que le titr
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
e défectueux, le médiocre d’avec le détestable ; changer un défaut en beauté  ; rendre cette même beauté plus sensible en la pl
’avec le détestable ; changer un défaut en beauté ; rendre cette même beauté plus sensible en la plaçant dans son véritable po
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4
le a fait par-là tout ce qui est de son ressort, & c’est alors la beauté de l’objet, la régularité, les proportions &
ien ressembler aux mauvaises imitations qui rapprochent également les beautés & les défauts : mais pour nous donner une idé
24 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
est un piédestal pour ces statues de chair. Les femmes qui ont de la beauté montent déjà dans l’Olympe idéal quand elles mont
emière, prit la vraie figure de la comédienne, parce qu’elle avait la beauté , la grâce, la hardiesse, l’intelligence qui font
gogne, elle se passionna pour cet art dramatique qui met en relief la beauté et l’esprit des femmes, ou faut-il dire que M. de
is voici où Molière se retrouve avec sa raillerie de poète comique : Beauté , pour qui je meurs d’amour, Songez à soulager mes
MmeBéjart : Bélise, je sais bien que le Ciel favorable A joint à vos beautés un esprit adorable, Qui ne pouvait loger au monde
soleil ne voit rien dessus ni dessous l’air Qui puisse aucunement vos beautés égaler, Et n’en verra jamais, quoiqu’il tourne le
up de manque et d’inégalités Et d’aussi grands défauts que de grandes beautés . La Nature amoureuse, en vous mettant au monde, S
; pouvait-il imposer une passion profonde à cette femme enivrée de sa beauté , à cette grande coquette qui avait une cour même
aujourd’hui malgré ses ans, À peine des attraits naissants Égalent sa beauté mourante. Mlle Mars et Mlle Anaïs nous ont repré
serait enchanté, Vous porteriez une couronne Si l’on couronnait à la beauté . Quoique d’amour je sois malade, Qu’une autre rè
yeux me disent qu’elle est belle, Mais mon cœur ne me le dit pas. La beauté de cette cruelle Est fameuse par cent trépas ; Me
cœur trop attendri le retint comme un point d’admiration devant cette beauté rebelle. Il se consola par un autre sonnet : Je
ec une candeur pénétrante, une ingénuité noble qui atteint à la vraie beauté , dans ces admirables vers de Martian : J’aimais
me pas le théâtre, Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cette beauté , Dont chacun était enchanté, Alors qu’avec un por
orimène, Aglante, Arsinoé, où elle enlevait tous les cœurs dès que sa beauté entrait en scène. Mais quoiqu’elle fût passée à R
ci d’autres vers inspirés à un de ses adorateurs : Vos vertus et vos beautés Mériteraient des couronnes. On voit en vous les q
appelez-vous Ninon de Lenclos avec son nain qui lui donne l’éternelle beauté et Mme de Maintenon avec son devin qui lui prédit
 De part et d’autre, c’était le temps des belles folies et des folles beautés . » Dancourt était né à Fontainebleau le même jou
elligence et le même feu ; mais ce n’était pas non plus un miracle de beauté . Elle n’en eut pas moins trois maris. On allait b
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
e seule belle femme pour modele, qu’il mit pour ainsi dire toutes les beautés d’Agrigente à contribution, qu’il copia ce que ch
que Zeuxis, pour réussir, a sans doute fait tous ses larcins chez des beautés du même âge à-peu-près, & de la même conditio
utés du même âge à-peu-près, & de la même condition ; parceque la beauté d’une femme de vingt ans & celle d’une femme
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
al-propre sur soi, de peu d’attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée : La géante paroît une déesse aux yeux ;
sie ? c’est un tempérament délicat : exténuée par la toux ? c’est une beauté languissante : d’un embonpoint monstrueux ? c’est
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux507 ; » en vain
iage raisonnable sans argent : Quand on ne prend en dot que la seule beauté , Le remords est bien près de la solennité ; Et la
seule anime ce dessein553 : » « Quand on ne prend en dot que la seule beauté , Le remords est bien près de la solennité554. »
la honte de la nature raisonnable ; l’empire d’une fragile et fausse beauté , et cette tyrannie, qu’on y étale sous les plus b
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
s ne dit rien. Cet objet si vanté Surpasse-t-il Lucinde en esprit, en beauté  ? Sa personne en vertus est-elle plus brillante ?
tre curiosité. Ma niece, ma niece. Cette scene est de la plus grande beauté , & elle ne doit, ainsi que plusieurs autres,
roit pas été forcé de la réduire en trois actes pour en conserver les beautés .
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
. » À sa suite heureuse, il entraînait les grâces, les élégances, les beautés , les jeux et les fêtes, mêlés aux plus douces ode
t les autres : — « Molière ! et Molière ! » de vous voir chercher des beautés nouvelles dans ces chefs-d’œuvre, aussi connus qu
ais donc parlé comme il convient, et j’aurais fait remarquer, tant de beautés éparses, moins populaires que vous ne dites. Ceci
elle du Parc, mademoiselle de Brie, la Béjart, spirituel débris d’une beauté qui se défend encore, et surtout mademoiselle Mol
; ces comédiennes étaient belles et galantes, on les aimait pour leur beauté , pour leur esprit, pour leurs amours ; il y avait
manente, on leur pardonnait de bon cœur leur esprit, leur grâce, leur beauté , leur succès. Le moyen d’être jaloux de pauvres d
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
l’Enfant prodigue de M. de Voltaire, & vous verrez que malgré les beautés de ce dernier ouvrage, & l’ennui ou la bêtise
is, là, ces deux scélérats furent touchés de mon sort. Mes pleurs, ma beauté , mon âge, ce spectacle attendrissant d’une jeune
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
; elles se récrieront, sur-tout si elles sont parées des fleurs de la beauté & de la jeunesse ; il a raison : Madame une t
ême7 ! Le précis seul de ces scenes suffit pour en faire connoître la beauté , la force, la variété du comique. Ajoutons qu’il
de Moliere, puisqu’il en est peu où l’on trouve un si grand nombre de beautés  ; & il sera tout étonné quand on lui dira que
32 (1739) Vie de Molière
adeur et l’affectation. Ses ouvrages, où il se trouve quelques vraies beautés avec trop de faux brillants, étaient les seuls mo
gaires n’aperçoivent pas. Il est inutile d’examiner ici en détail les beautés de ce chef-d’œuvre de l’esprit, et de montrer ave
’une prude avec cette coquette outrée. Quiconque lit, doit sentir ces beautés , lesquelles même, toutes grandes qu’elles sont, n
pe, peut-être les trouverait-on dans l’intrigue de la pièce, dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pas également vives
dies plus intéressantes ; et que le Tartuffe, par exemple, réunit les beautés du style du Misanthrope, avec un intérêt plus mar
etient aisément. Ces gentillesses frivoles servent à faire goûter les beautés sérieuses. Le Médecin malgré lui soutint Le Misa
t l’a fait jouer à Londres en 1733. Il y a ajouté réellement quelques beautés de dialogue particulières à sa nation, et sa pièc
ente pièce, et les derniers actes en sont très languissants ; mais la beauté du sujet, les ornements dont elle fut embellie, e
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
on mariage avec Arlequin : elle voit le portrait, le ramasse, loue la beauté de l’original. Arlequin revient, écoute, devient
e Italienne, Acte II, Scene V. Arlequin surprend sa femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le portrait, devie
e, Acte I, Scene VI. La femme de Sganarelle, non contente de louer la beauté de l’homme peint dans la miniature, sent la boîte
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
utile ;  « Et je défere à votre avis. « Reste à lui faire avoir cette beauté qu’il aime.  « Il n’aura que trop mon aveu.  « Ce
ui veulent excuser M. Piron, comme si sa piece n’avoit point assez de beautés pour le consoler, disent : « Ce n’est point là le
35 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
gloire d’avoir imaginé un sujet heureux et d’en avoir tiré de grandes beautés  : Molière a le mérite d’avoir presque toujours pe
e prince, obligé de feindre l’insensibilité, pour vaincre celle de la beauté qu’il aime, n’a rien de commun avec Louis XIV, fa
ppé de la foudre et englouti dans un abîme de feux. Ce sont là de ces beautés dont le peuple de tous les pays est idolâtre : il
auvais goût : un seul rachète l’extravagance obligée du sujet par des beautés du premier ordre, et ce fut celui de tous qui réu
36 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
de l’intrigue, le contraste des personnages qui y sont introduits, la beauté de la versification, ne frappèrent point le publi
gaires n’aperçoivent pas. Il est inutile d’examiner ici en détail les beautés de ce chef-d’œuvre de l’esprit, et de montrer ave
une prude, avec cette coquette outrée. Quiconque lit, doit sentir ces beautés , lesquelles même, toutes grandes qu’elles sont, n
, peut-être les retrouverait-on dans l’intrigue de la pièce, dont les beautés ingénieuses et fines ne sont pas également vives
dies plus intéressantes ; et que Le Tartuffe, par exemple, réunit les beautés du style du Misanthrope, avec un intérêt plus mar
pères, qui ne surent point reconnaître dans les écrits de Molière les beautés qui excitent si justement notre admiration. » M.
ce qui se passe tous les jours dans le monde. Je ne crois pas que les beautés de cette scène soient connues de tous ceux qui l’
Pour changer un peu de discours, Une chose de fort grand cours, Et de beauté très singulière, Est une pièce de Molière ; Toute
qui doit éterniser sa mémoire. « Toutes ses pièces n’ont pas d’égales beautés  ; mais on peut dire que dans les moindres, il y a
nt satisfaits du dénouement de quelques-unes de ses comédies, tant de beautés avaient prévenu pour lui l’esprit de ses auditeur
Jusqu’à la fin de ce déduit, L’aimable enjouement du comique, Et les beautés de l’héroïque, Les intrigues, les passions, Et br
itions qu’il avait cru devoir faire. Mme Dacier, qui étale toutes les beautés de la pièce latine, n’aurait pas réussi à faire p
trouve dans un séjour si délicieux, l’esprit fût encore touché de ces beautés surprenantes et extraordinaires dont ce grand pri
ant tout à fait trompés, l’on crut voir effectivement un jardin d’une beauté extraordinaire… « L’ouverture du théâtre se fait
auteur pour le genre théâtral. « [*]Avant que de faire connaître les beautés de cette comédie, j’entreprendrai d’en faire la c
de leurs concurrents que les femmes sur le mérite de leurs rivales en beauté , il en est venu avec un peu de temps à l’admirer.
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
a bouche, manque à l’une & à l’autre en prononçant leur nom ? une Beauté sensible, que les premiers soupirs du sentiment f
éloges s’ils en méritent ; peut-être même les Phriné, les Prudes, les Beautés sensibles vous récompenseront-elles plus particul
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
fit pas même imprimer dans sa nouveauté, quoiqu’elle ne soit pas sans beauté pour ceux qui savent se transporter aux lieux, au
ssi peut-on à volonté les admettre ou les retrancher sans toucher aux beautés solides de la piece. Pour le prouver, il suffit d
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
e XXII. Laura paroît : Lisardo voit clairement que ce n’est point la beauté à qui il a parlé ; il laisse les amants seuls. S
m Félix dans l’obscurité, & lui recommande de garder avec soin la beauté qu’il lui remet jusqu’à ce qu’il ait écarté le vi
ur, & tout le monde convient que si la piece n’avoit pas d’autres beautés , elle ne seroit pas à beaucoup près aussi estimée
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
oir trop mis à la réjouissance. Toutabas. Et c’est de là que vient la beauté de mon art. En suivant mes leçons on court peu de
t me touche peu : c’est un mariage d’inclination. Le Marquis. Pour la beauté ou pour l’argent, c’est toujours inclination. Le
es où il y a plusieurs grandes scenes, le spectateur, étourdi par des beautés qui se croisent mutuellement, les sent moins que
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
uin dévaliseur de maisons. Scapin fait croire à Pantalon que la jeune beauté dont il est épris le paie du plus tendre retour :
 ! &c. &c. En voilà assez pour prouver que cette scene a les beautés & les défauts de celle de Plaute. Il est sing
rt, puisque c’est à elle qu’on doit tous les défauts & toutes les beautés des imitations particulieres qu’elle fait naître.
fable sur son théâtre ? Quoique légers en apparence, les plus grandes beautés en naissent naturellement. Célio n’est que l’aman
amp; obtient pour lui l’agrément de l’Avare.   On voit clairement les beautés que Moliere a puisées dans la source latine : il
nue, puisqu’il n’en a pas tiré une scene qui, selon moi, est de toute beauté , & qui auroit surement ajouté un nouveau méri
42 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
rge Dandin ou La Comtesse d’Escarbagnas pourraient aller corrompre la beauté dans les pièces où elle se trouve sans alliage et
oète. L’admiration des anciens fermait en partie les yeux sur tant de beautés neuves. Boileau, qui ne put jamais avouer ni sans
les rigueurs de la mort : Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté , la vertu, la jeunesse ; La mort ravit tout sans
pas pour lui l’universalité des suffrages ; mais si le sentiment des beautés dont il abonde a été refusé à quelques-uns, il n’
43 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
Elide 620 : Quand l’amour à vos yeux offre un choix agréable, Jeunes beautés , laissez-vous enflammer ; Moquez-vous d’affecter
pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoignage, Et qu’il est m
t des bergers héroïques qui vident ainsi la question : Usez mieux, ô beautés fières, Du pouvoir de tout charmer : Aimez, aimab
me, Pour contenter une âme N’ont point d’attraits assez puissants. La beauté passe : Le temps l’efface ; L’âge de glace Vient
44 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
lle avec une grande connaissance du théâtre, et beaucoup de goût, les beautés de la comédie de L’École des maris ; ensuite il j
Discreta enamorada. Je n’entrerai point dans un plus long détail des beautés dont Molière a enrichi sa pièce ; beautés que la
ans un plus long détail des beautés dont Molière a enrichi sa pièce ; beautés que la nouvelle de Boccace et la comédie de Vega
raits, et par l’élégance continue du style. C’est l’assemblage de ces beautés exquises ; c’est cette image, ou plutôt la réalit
aveurs qu’il obtient de sa maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. « Cette pièce a produit de
ns à tous les poètes, D’être fidèles interprètes De l’École, et de sa beauté  : D’en dire bien la vérité, Et d’en parler en con
ois qu’on doit ranger encore le dénouement du Mariage forcé parmi les beautés de Molière, qui sont inconnues à la plupart des s
ble place, Avec tant d’art et tant de grâce, Tant de pompe et tant de beauté , Que l’on croyait être enchanté. Mais entre tant
e : son dessein est d’y chanter, et de lui inspirer de l’amour par la beauté de sa voix, et par les grâces de son chant ; mais
t aisément avec quel art il a rendu sublimes dans ces deux scènes les beautés manquées dans l’original. Molière nous enseigne d
roi, et n’employa que cinq jours à la composer et à l’apprendre. Les beautés dont elle est remplie feraient soupçonner ce fait
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
upart pour le héros de la piece. Je vais encore citer Destouches. Les beautés ou les défauts d’un grand homme sont toujours des
& Damon y sont très bien en opposition. Mais plus leur scene a de beautés tout-à-fait étrangeres au principal personnage, p
. . . . . . . . Mais je crois que voici justement la personne Dont la beauté maudite a séduit mon neveu. Finette. Madame, il v
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
toujours par tomber de ce côté-là. Mais comment fut-elle initiée aux beautés de la commedia dell’arte ? C’est ce que nous allo
les rôles de femmes étaient tenus chez nous par des hommes. Enfin la beauté des costumes, la perfection des décors et des fei
abelle brillait sur le théâtre depuis 1578, se faisait admirer par sa beauté , par ses rares talents, et, ajoutent tous les tém
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
et un grand respect pour elle-même. Voilà ce qui donna du charme à sa beauté , de la grâce et de la vie à son esprit éminemment
a première fois que madame Scarron vit le roi, elle fut frappée de sa beauté , de son air de grandeur. C’était lorsqu’il fit so
de quatorze ans, on la citait sous le nom de la belle Indienne. À sa beauté elle joignait la grâce qui faisait passer dans se
48 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
uissante monarchie un grand avenir, incessamment mêlé de jeunesse, de beauté , de gloire et de liberté. En ces moments choisis,
uite un bon juge. « Il y a dans l’art un point de perfection comme de beauté et de maturité dans la nature. Celui qui le sent
oin de vêtir convenablement la vérité un peu nue ; aimez à dégager la beauté des voiles qui la gênent. — Un grand esprit a le
s. Je vous écris ceci étant bien triste, car j’ai peur que toutes les beautés de cet ouvrage ne disparaissent sous tant de a ma
le jeune roi, semblable à un roi d’Asie dans toute la splendeur de la beauté , de la puissance et de la jeunesse, s’est montré
icences au milieu de ce palais d’Armide où règnent en souveraines les beautés de la cour : mademoiselle de Bourbon, madame de L
d roi, le maître du pompeux Versailles, l’élégant amoureux de tant de beautés fameuses, dont le nom est arrivé jusqu’à nous, pr
e madame de Montespan, son adultère rivale, cette fière et insultante beauté que le dépit poussait au cloître, comme l’amour y
zun est un marquis de bas étage, un triste ricaneur sans esprit, sans beauté , sans jeunesse, qui ne parle que de ses créancier
emplissant l’univers d’amour et de sainteté, et revêtant de poésie la beauté humaine, etc. » Bragelone devrait bien dire à mad
tout jamais, ce monde où elle brillait de toutes les grandeurs de la beauté , de la jeunesse et de la passion. Dans ses lettre
âmes d’élite qui ont honoré ce siècle, afin que rien ne manquât à sa beauté , comme rien ne manque à son génie ; il eût respec
e la naissance de Molière. Hélas ! jamais la réunion des esprits, des beautés et des puissances de la grande cité parisienne n’
ent ni à la naissance, ni au nom, ni même à l’âge, fort peu même à la beauté  ; tout lui convient, pourvu que cela soit vite fa
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
’un & de l’autre genre ont les mêmes défauts à éviter ; les mêmes beautés peuvent éclore & se développer sous leurs doi
eur, de captiver plus agréablement son imagination, de concourir à la beauté de ses scenes, de sa piece, & jette dans les
uteurs les plus parfaits ont de très grands défauts mêlés à ces mêmes beautés qui leur assurent l’immortalité. Je sais encore q
50 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
Nature qui la distinguent et qui la font connaître. Il ajoute que les beautés des portraits qu’il fait sont si naturelles qu’el
s le comédien avait plus de part que le poète, et que leur principale beauté consistait dans l’action. J’entends ce monde que
51 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
fleurs et belles toutes les belles femmes, chacune dans son genre de beauté , mais au sentiment étroit d’un petit propriétaire
l’accent de l’enthousiasme et de la foi : « Voilà le fond d’une vraie beauté  ! » Est-il donc impossible de concevoir un genre
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
un peu celles des Anciens & des Modernes ; réfléchissons sur leur beauté , sur leurs défauts : & pour mettre quelque or
issance de l’Avare est aussi d’une tiédeur peu digne, assurément, des beautés dont cette piece fourmille. ACTE V. Scene V. Ans
fit voir la charmante Elise ; que cette vue me rendit esclave de ses beautés , & que la violence de mon amour, & la sév
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
lui sauve la vie. Samson ne peut à son tour être insensible à tant de beautés . Dalila lui oppose son devoir, sa religion, lui a
cette Princesse confirme par sa présence. Sigismond est frappé de sa beauté , il s’écrie : Elle a dans un instant changé mon
ieu, Je m’y rendrai sur l’heure, & vas l’attendre. Adieu. Que de beautés  ! que de traits sublimes dans ce que je viens de
54 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ais elle est solidement pensée ; elle développe et rend sensibles les beautés de composition et de détail qui pouvaient échappe
ent le charme de tous les esprits. L’action simple et peu animée, les beautés fines, délicates, mais quelquefois un peu sérieus
ir depuis en disposition de l’admirer, et n’y ayant découvert que des beautés , j’ai cru que je n’aurais pas de gloire à paraîtr
un drame historique où son génie énergique et bizarre a prodigué les beautés et les défauts que sa nation admire en lui presqu
55 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
la disposition des scenes, les caracteres, le plan général, & les beautés dont l’ouvrage est rempli. Orgon, homme crédule,
que le Ciel lui inspire une bonne idée ; qu’il va trouver l’impudique beauté qui attire son Eleve, pour lui reprocher l’énormi
s’arrête, contemple avec admiration la blancheur des bras de la jeune beauté , l’élasticité de sa gorge, la position voluptueus
a bouche, la finesse de ses levres émaillées de rubis ; il décrit une beauté enchanteresse : il voudroit descendre, mais il ne
56 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
ractérisent le dialogue de Molière. Le prince de Conti fut frappé des beautés de l’ouvrage, et offrit à l’auteur la place de se
Scapin se succédèrent en peu de temps ; chacun de ces ouvrages a des beautés particulières. M. et madame de Sotenville sont de
ujourd’hui, malgré ses ans, À peine des attraits naissants Égalent sa beauté mourante. Mlle Beauval. Jeanne Olivier Bo
ademoiselle Duparc avait bien rendu, et que, dans tous les autres, sa beauté et ses grâces avaient fait tout son succès ; cepe
me pas le théâtre, Dont tout le monde est idolâtre, Nous a ravi cette beauté , Dont chacun était enchanté, Alors qu’avec un por
lle était avantageuse et bien prise ; sa figure avait ce caractère de beauté mâle qui convient à l’homme : elle prenait un air
au sens des vers qu’il récitait : on leur trouvait dans sa bouche des beautés qu’ils perdaient quelquefois à la lecture ; son s
57 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
remière de ces vérités, c’est qu’il n’y a point de canon unique de la beauté , de la perfection littéraire, et qu’il faut presq
onde vérité, c’est que les défauts essentiels sont les conditions des beautés essentielles, aphorisme qui peut s’exprimer ainsi
58 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
lination, voulut le dégoûter de cette comédienne. Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cett
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
est de leur personnage ? Granger le jeune. Toutes les épées de votre beauté vinrent en gros assiéger ma raison ; mais il ne m
s mains. Sganarelle, signant. Hé bien ! tiens : es-tu contente ? Les beautés qui sont dans Moliere sont bien dans Cyrano ; mai
dant trois grands actes. On feroit une très bonne piece en mêlant les beautés de Goldoni avec celles de Moliere ; mais il faudr
60 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ier beaucoup de pauvretés ; Mais pourtant confessant qu’il a quelques beautés , Ne trouve en Chapelain, quoi qu’ait dit la satir
u enfin ce qu’elle dit d’Esther, ni remarqué ce sentiment profond des beautés nouvelles que Racine avait puisées dans l’histoir
our aimer Corneille. Elle est transportée par les divines et sublimes beautés de Corneille ; pourtant elle aimait les romans. M
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
s hommes parvenus à un âge avancé, pensent se faire aimer d’une jeune beauté en la tenant dans une continuelle contrainte, en
ouvrages. Il réunit dans un sonnet la plus grande partie des fausses beautés qui caractérisent les ouvrages prétendus galants,
la premiere représentation du Misanthrope, le public se récria sur la beauté du sonnet. C’étoit là que Moliere l’attendoit pou
semé, qu’il a ouvert les yeux des comédiens sur les défauts & les beautés de leur art. En reprochant à Montfleuri, qu’il ap
ù rien n’est lié par ses rapports, rejetter des défauts, ramasser des beautés presque imperceptibles, & s’immortaliser enfi
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
lé des instants  Qu’il vient de donner à vos charmes. Ce vol qu’à vos beautés mon cœur a consacré, Pourroit être blâmé dans la
(à Angélique.) Beau soleil, qui divinement Me subjuguez occultement, Beauté , de qui l’agrément M’a, comme imperceptiblement,
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
sous les yeux du lecteur, chemin faisant & sans affectation, les beautés & les défauts de chaque moderne. Nous n’avons
t rendu leur morale amusante ; qu’ils ont porté sur notre théâtre les beautés de l’étranger, & non ses absurdités ; lorsqu’
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
ie. « C’était une femme grande, de belle taille et de bonne mine. Sa beauté était journalière par ses indispositions. Elle av
à cette époque, madame de La Sablière n’avait que 23 ans, était d’une beauté remarquable, pleine d’esprit. Quant à la galanter
65 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
réputation. Mais j’eus le chagrin de voir qu’une personne sans grande beauté , qui doit le peu d’esprit qu’on lui trouve à l’éd
ce rôle doit-elle être imputée à défaut, ou bien considérée comme une beauté nouvelle ? Molière, pour nous faire juger des vic
66 (1717) Molière (Grand Dictionnaire historique, éd. 1717) [graphies originales] « article » p. 530
traits de la nature qui la distinguent et qui la font connaître. Les beautés des portraits qu’il a fait, sont si naturelles, q
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
’espérer encore. Elle porte Don Silve à rendre son cœur à la premiere beauté qui l’avoit captivé ; elle ne peut répondre à son
s défauts de sa figure, ou pour en augmenter les attraits, puisque sa beauté ne serviroit qu’à la rendre malheureuse en redoub
la Duchesse de Tyrol.   C’est ainsi que finit cette comédie pleine de beautés & de défauts. Son dénouement pourroit bien av
Il seroit aisé de leur en faire un canevas excellent, en mariant les beautés de Cicognini à celles de Moliere : on pourroit mê
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
s sur l’art de l’imitation : ses défauts nous serviront mieux que les beautés des autres : ils nous apprendront, lorsque nous v
pere de Dona Anna. Il annonce à cette belle que le Roi, charmé de sa beauté , veut l’unir au sang royal. Dona Anna se flatte e
le veut. Don Alphonse vient reprocher à Don Juan sa perfidie pour une beauté qui l’a suivi, déguisée en homme, & l’exhorte
l de Bourgogne, & M. de Moliere l’a fait voir depuis peu avec des beautés toutes particulieres. Après une touche si considé
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
hoit de lui parler, il ne laissoit pas de faire des réflexions sur sa beauté  ; & croyant ne tourner les yeux vers elle que
sir de voir Camille le retenoit ; & dans trois ou quatre jours la beauté , la douceur, & les rares qualités de cette fe
lois pour la plupart. Voyons si l’Auteur François recueille autant de beautés qu’il évite de défauts.   Le Dissipateur est rep
moins seche, & qu’on feroit peut-être encore une bonne piece des beautés négligées ou dédaignées par l’Auteur François.
70 (1802) Études sur Molière pp. -355
t s’accablent de reproches, comme Éraste et Lucile ; leur scène a des beautés  ; celle des amants français est sublime. Dans un
le portrait de Celio. Arlequin revient, surprend sa femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le portrait, et le
imant Molière avec passion, connaissant les sources où il a puisé les beautés dont fourmillent ses ouvrages, il ne peut que les
’École des femmes, dont ce monarque, ami des arts, sentait toutes les beautés , on se fût permis, contre l’auteur, des personnal
los, entreprend de venger l’amour, en feignant de ne pas remarquer la beauté de la princesse, qui, de son côté, piquée de l’in
nal espagnol qu’il a puisé son sujet. Ce monstre dramatique, plein de beautés et de défauts, est, comme nous l’avons dit, de Ti
nous préparant d’avance à la perfection du Tartuffe. Ces différentes beautés rendront toujours Le Festin de Pierre agréable au
, les incidents moins multipliés ; mais en revanche, combien d’autres beautés  ! Le dialogue. — Coupé lorsqu’il le faut, non in
doit avoir l’aménité pour compagne ; et cette moralité, ainsi que les beautés de la pièce, ne sont certainement pas à la portée
de cette pièce offrent, dans leur ensemble et leurs détails, tant de beautés à rendre, tant de nuances à saisir, qu’il est trè
gentillesse, la fadeur, à la loyale et franche galanterie qui fait la beauté de mon rôle, et si je prends un ton mielleux en d
mpensée, et le spectateur satisfait55. Nous ne détaillerons point les beautés du style, celles de l’économie théâtrale ; tout e
iellement à l’action ? ne figurerait-elle pas, sans rien perdre de sa beauté , dans toutes les pièces où il y a deux amants ? n
de maisons, pièce italienne, Scapin persuade à Pantalon que la jeune beauté dont il est épris fait un cas singulier de la vie
parler ni de la veuve ni de l’aventurière. Le dénouement. — De toute beauté , si nous le démêlons à travers le récit du roman
ignard que Molière a reçu l’immortalité. Nous ne détaillerons pas les beautés du poème ; elles ne sont pas du ressort de Thalie
à la pièce. Voilà quelques légères taches ; mais rachetées par mille beautés , et d’un genre à mériter que Voltaire ne rangeât
de Molière était une école de vices et de mauvaises mœurs. Enfin, des beautés sans nombre recueillies chez Térence, chez Cyrano
dre à ses gémissements ; il reproche aux dieux de donner la mort à la beauté , elle qui donne la vie aux autres. Admirons en mê
rôna le tyran de la république des lettres. Que ne vit-il encore ! Beautés à distinguer. Le lecteur ne se bornera pas san
une moralité n’y paraissait nouvelle, et l’ouvrage, quoique rempli de beautés , n’a pas réussi. Les commentateurs remarquent enc
adresse les bonnes actrices ajoutent aux charmes de ce même rôle, des beautés qui ont échappé à l’auteur ; par exemple, dans le
te de jouer ce rôle ; mais ses successeurs n’y ont-ils pas ajouté des beautés  ? Le professeur. Et quelles ! s’il vous plaît ?
71 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
trait de Molière. Les générations futures y gagneraient sans doute en beauté physique et morale ‌ 1 . » Voilà le ton. Il s’agi
bien, je regrette de détruire une illusion chez ceux qui ne voient la beauté intellectuelle que complétée par la beauté physiq
chez ceux qui ne voient la beauté intellectuelle que complétée par la beauté physique, mais, comparaison faite de ces divers d
éclaire peuvent être irréguliers, la flamme intérieure leur donne une beauté d’ordre supérieur. Mais, le génie mis à part, tou
, aurait-il réussi complètement dans la comédie et dans la farce ? La beauté l’y eût plus gêné que servi. D’autre part, si l’o
e que sa personne physique est généralement regardée comme un type de beauté , un lieu-commun déjà vieux le comble de toutes le
éduire « les flammes » A cette pureté Où du parfait amour résidé la beauté , tout cela lui parait un ridicule défi à la natu
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
rcher l’intrigue générale, est mal faite. Elle a beau être remplie de beautés qui en imposent dans le moment, la réflexion d’un
erté de toucher à l’objet de leur idolâtrie. Je connois très bien les beautés inestimables de cette piece ; & s’il étoit qu
louir par un ouvrage qui cache continuellement, sous les plus grandes beautés , les défauts de la grande machine. Loin d’être en
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
mer. Justes appréciateurs du mérite, vous qui savez sentir les vraies beautés , élevez tous ensemble la voix pour chanter les lo
Un peu de réflexion prouvera qu’en évitant les fautes, en imitant les beautés que j’ai indiquées dans chacun d’eux, on fera ins
74 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
eule, sans autre défense que son esprit, sans autre protection que sa beauté . Autour de cette jeune femme se sont donné rendez
dez-vous tous les oisifs de la cour. On vient, tout exprès chez cette beauté à la Mode, pour la voir, tout exprès pour l’enten
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ute généralité, à cette absence de caractère, qui est le sommet de la beauté plastique191. Pendant qu’ils se précipitent l’un
aut chercher le moment principal de cette prosaïque dissolution de la beauté , de ce dualisme intérieur de l’art, qu’on appelle
des idées de son temps, fut la mort de ce bel art classique, dont la beauté parfaite avait eu pour principe, en Grèce, l’inca
resser seule et debout dans son immense orgueil, sur les ruines de la beauté elle-même. L’Allemagne a l’honneur de posséder le
(Discours sur les arts du dessin). « Winckelmann, dit-il, compare la beauté à l’eau qui, puisée à sa source, est regardée com
plus salutaire qu’elle a moins de goût. Il est vrai que la plus haute beauté est sans caractère ; mais elle l’est dans le même
76 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
e Paris, il ne la fit pas même imprimer, quoiqu’elle ne soit pas sans beautés pour ceux qui savent se transporter aux lieux, au
uelle Cléonte ne devrait pas se prêter, a pu passer à la faveur de la beauté de la musique* et de la singularité du spectacle.
rterre jusqu’au plafond est de quarante-neuf pieds. Ce plafond a deux beautés aussi riches que surprenantes, par sa dorure et p
ette dernière partie est celle que l’on voit la première ; elle a des beautés qui amusent agréablement les regards, jusqu’au mo
ente pièce, et les derniers actes en sont très languissants ; mais la beauté du sujet, les ornements dont elle fut embellie, e
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
par-là à l’Auteur qui traiteroit le Misanthrope par air, les grandes beautés que le caractere présente d’abord, & que les
.. Mon maître songe à la croquer à cause de sa richesse ; car pour sa beauté , ce n’est pas ce qui le touche. Il ne seroit pas
Monsieur, je ne manque pas d’ambition. Ma fille a de l’esprit, de la beauté ..... Elle portera à son époux plus de vingt mille
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
site du Capitaine, mene chez cette même Thaïs Pamphila, qui est d’une beauté ravissante. Cherea, frere de Phædria, l’a vue, en
tresse, & lui donner même de quoi contenter les caprices de cette beauté commode ? Ne voyons-nous pas nombre d’amants en s
e en plumet, en rabat, en bonnet monté ? Enfin ne voyons-nous pas nos beautés les plus faites pour inspirer & sentir un amo
79 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
sa troupe. Il avait le cœur tendre, tendre à l’excès. La grâce et la beauté , la grâce surtout, exerçaient sur lui un attrait
contre les emportements de sa sœur. Mais le rôle de protecteur de la beauté est un rôle dangereux. Molière en fit l’expérienc
réputation. Mais j’eus le chagrin de voir qu’une personne sans grande beauté , qui doit le peu d’esprit qu’on lui trouve à l’éd
malpropre sur soi, de peu d’attraits chargée, Est mise sous le nom de beauté négligée ; La géante paraît une déesse aux yeux ;
rangé dans le nombre des mobiles égoïstes. Quand Voiture célébrait la beauté de Julie d’Angennes de Rambouillet, il ne faisait
un exemple de ce bel esprit dans lequel Racine trempa au début : Les beautés de la Perse à mes yeux présentées, Aussi bien que
la tragédie, ni la comédie pure, et qui pourtant n’en a pas moins sa beauté propre. Puis, si l’on veut à toute force avoir de
ut voir le succès, et, dût-il lui en coûter bon, il voudrait Pour la beauté du fait avoir perdu sa cause. Sans Célimène, il
st encore plus modeste que jolie. Cela même ajoute à ses charmes : la beauté qui se montre éblouit; la beauté qui se cache att
Cela même ajoute à ses charmes : la beauté qui se montre éblouit; la beauté qui se cache attache, ce qui est plus sûr et ce q
de. Il ne faut pas dire trop de mal de cette critique à la loupe des beautés et des défauts d’un grand style. Si elle évite l’
ne pas écrire avec justesse, on méconnaît ce qui fait le charme et la beauté de son style. Il ne faut pas confondre la correct
prose oratoire; mais ce n’est pas en cela que consiste sa principale beauté poétique. Vous avez lu la satire d’Alfred de Muss
de la nature. Il aimait la nature : dans Les Oiseaux il en a dit les beautés avec une grâce inimitable, sans y rien mêler de l
abonde dans Aristophane autant que le comique de la gaîté. Là est la beauté propre et le singulier caractère de la poésie d’A
vation de génie et de caractère ; elle brille par instants d’une rare beauté morale. Il connaît le prix de la justice. Partisa
ont il a besoin. Singulière contradiction, qui fait la richesse et la beauté de l’œuvre de Molière : cette œuvre immense, vast
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
s ; ensuite il nous sera facile de faire remarquer que ce qui est une beauté sur le théâtre Italien, seroit un défaut sur le n
les lazzis & les tours de passe-passe sont comptés pour autant de beautés  : mais sur un théâtre où les bons Auteurs ne cher
81 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
aveurs qu’il obtient de sa Maîtresse, ce qui fait tout le sujet et la beauté de L’École des femmes. Cette Pièce a produit des
jours de Comédie, chaque représentation y fait découvrir de nouvelles beautés , et si cet auteur continue comme il a commencé, i
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
rt de ces œuvres du théâtre ancien, nous sommes sûrs de rencontrer la beauté , le talent, le charme et le souvenir de mademoise
ié, il est mort ! À peine est-il un nom, une ombre, un écho. Et cette beauté , cette jeunesse, cette conquête, ce riant visage
’elle adorait avec rage ; elle siffle, elle hurle au passage de cette beauté que tout à l’heure encore elle inondait de fleurs
à montrer, dans leur plus beau jour, l’héroïsme de ces messieurs, la beauté de ces dames, douce et favorable lueur que la com
clair-obscur ami complaisant de ces fausses jeunesses, de ces fausses beautés , rendez-nous tout simplement, tout bêtement, les
e, et surtout que de fois la poupée a triomphé de la vraie et sincère beauté intelligente, honnête et formée à tous les grands
passions de la terre. — Mademoiselle Raucourt, jeune encore et d’une beauté antique, mais abandonnée à des licences sans nom,
nt, à tous les printemps, leur manteau d’or et de pourpre. Éternelles beautés . Majestés éternelles ! Mais des comédiens morts !
tôt ou tard, vieux, malade, infirme, délaissé, abandonné, privé de sa beauté qui était sa force, ne vienne encore se traîner s
in de nobles passions ; elle rajeunissait le vieux velours à force de beauté , elle rendait son éclat au vieux satin à force de
pas fait pour plaire à la Gaussin qui débutait alors, et qui était la beauté personnifiée, à la Dangeville qui avait tant d’at
elle a bien montré, chaque soir, sous son jour le plus favorable, sa beauté et ses vingt ans, rien que vingt ans ! quoi de pl
si vous voulez ! Une fois donc qu’elle est bien sûre de l’effet de sa beauté , que les plus beaux jeunes gens de la cour et mêm
ue cet ouvrage soit leur, dit Montaigne en parlant de L’Andrienne, sa beauté , son excellence le maintient assez ! » En effet,
me ; au cou des femmes qui n’ont d’autre revenu que le revenu de leur beauté , cherchez avec un peu d’attention, et vous trouve
e plus ressemblante, enfin, de l’affranchie, de la courtisane, de ces beautés que l’on voit de toutes parts, quotidianarum for
manque le murmure et le bruit du salon, la grâce des jeunes gens, la beauté des jeunes femmes, le tour, le ton, l’accent, la
t aux femmes sur ces côtes. Il avait été pris de compagnie avec cette beauté blonde qu’il accompagnait de si loin. On l’avait
en bonne personne au-dessus du souci, au-delà du : qu’en dira-t-on ? Beauté facile et complaisante, et qui ne regarde pas, qu
u théâtre, celui-là ses anecdotes et ses bons mots, et celles-là leur beauté , leur jeunesse, leurs sourires, leurs habitudes é
hropes qui vivent de leur esprit, et les Célimènes qui vivent de leur beauté . Et toute cette comédie est soutenue par beaucoup
son esprit avec les marchands, son courage avec les gentilshommes, sa beauté avec les dames. Le seul louis d’or dont il soit p
83 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
i se rattachent à la comédie de Tartuffe et qui, indépendamment de la beauté littéraire de l’œuvre, en font un document si int
nstances, plus que par l’intention expresse de Molière, doit toute sa beauté à sa liberté. Don Juan est en quelque sorte la c
méchanceté de l’âme sous les traits brillants de la grandeur et de la beauté . Et comment serait-il autrement un séducteur et l
nt bien que ce n’est pour elle qu’un échec momentané, mais qu’avec sa beauté , son esprit, sa grâce et sa fortune, elle n’aura
monde lui-même dans ce qu’il a de plus exquis et de plus perfide, la beauté sans la bonté, l’esprit sans le cœur, la richesse
miliée. Comme elle, elle se retire devant sa défaite ; l’une sauve sa beauté , sa jeunesse, sa royauté féminine ; l’autre sauve
84 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
its de la nature, qui la distinguent & qui la font connoître. Les beautés des portraits qu’il a faits sont si naturelles, q
85 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
; elle se contente d’éclairer de quelque lumière inespérée, certaines beautés très rares et très charmantes qui tout de suite a
il faut prouver que l’on sait aimer, comprendre et admirer certaines beautés des chefs-d’œuvre, si l’on veut, plus tard, conqu
ire avec M. Despréaux que Molière, qui peint avec tant de force et de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas quand il im
fit chez Ninon de Lenclos, cet honnête homme d’un goût exquis, d’une beauté fine, d’une philosophie pleine de grâce et de mal
a de grossier et d’illicite, en faisant tourner ce chaste amour de la beauté , au nœud conjugal ! » Il explique, aussi bien que
e aussi très bien : que l’amour ne vit pas sans cette impulsion de la beauté qui force à aimer et qui rend aimable et plaisant
mable et plaisante la révolte des sens. « C’est à cet ascendant de la beauté qu’on fait servir dans les comédies, les âmes qu’
indre (à quoi bon ?) des stérilités contemporaines, elle retourne aux beautés impérissables, aux choses toujours vivantes, à la
, et sans rien deviner ? Pourquoi celle-là, sans nom, sans voix, sans beauté , sans regard, sans éclat, sans émotion intérieure
e côté-là ; le corps tourne ainsi ; la tête un peu levée, afin que la beauté du cou paraisse ; ceci un peu plus découvert (il
té, pour revoir ce sourire adoré, cette grâce sans égale, toute cette beauté infidèle, qu’il avait composé ce chef-d’œuvre qui
meur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté , pour sa sagesse ; surtout ce qui charmait notre
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
antées des scenes amoureuses ? Les femmes, me répondra-t-on. Oui, ces beautés superficielles qui, n’allant au spectacle que pou
rompeurs, de Boissy, piece qui d’ailleurs est remplie de très grandes beautés . ACTE IV. Scene XIII. Le Marquis a vu Lucile au c
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
ns. Cléante. Voici le sujet de la scene. Un berger étoit attentif aux beautés d’un spectacle qui ne faisoit que commencer, lors
lence de sa passion le fait résoudre à demander en mariage l’adorable beauté sans laquelle il ne peut plus vivre ; & il en
u’agréable : sans cela il ouvrira de grands yeux sans voir, & les beautés les plus séduisantes passeront devant lui sans qu
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
au qui refait son ouvrage d’après cette copie, n’en apperçoit pas les beautés , & ne sait y voir d’autre mérite que celui d’
89 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
cher de croire avec M. Despréaux, que Molière, qui peint avec tant de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas, quand il i
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
nce à cette derniere. Elle m’a paru très propre à faire connoître les beautés d’une ode latine à ceux de mes Lecteurs qui n’ent
91 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
s modèle en France et resté sans, postérité comme le Cid, et dont les beautés irrégulières font clairement prévoir ce qu’aurait
égale le soin apporté à tout l’ouvrage ? Je regretterais pourtant la beauté des décorations de Ciceri, qui allongent un peu l
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ue le ciel lui inspire une bonne pensée, qu’il va trouver l’impudique beauté qui attire son élève, lui reprocher l’énormité de
e précepteur s’arrête et décrit complaisamment tous les charmes d’une beauté enchanteresse. Il voudrait descendre, mais il ne
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
castigo, c’est-à-dire, la trahison cherche le châtiment. On verra ses beautés & ses défauts dans la piece de le Sage. Para
Léonor ? Ce n’est pas tout : d’Ancourt, si soigneux de défigurer les beautés , conserve les défauts avec le même soin. Il est r
hez laquelle Don Garcie doit se rendre par ordre de son amant, est la beauté qui donne un rendez-vous à Don André au commencem
piece qui doit faire tomber la plume des mains, si l’on réfléchit aux beautés réunies & inimitables qui la caractérisent ?
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
’exhorte cependant mes lecteurs à ne point se laisser éblouir par les beautés de la derniere piece, au point de ne pas y voir u
95 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
its de la nature, qui la distinguent & qui la font connoître. Les beautés des portraits qu’il a faits sont si naturelles, q
96 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ca representatio), afin de leur rappeler les dangers qui assiègent la beauté , les devoirs que la femme mariée doit accomplir a
e et vivante, a retracé le triomphe, l’infortune et l’apothéose de la beauté qui enflamma Cupidon d’amour, et Vénus de jalousi
mique, soit dans les livres, soit dans le monde, avait été frappé des beautés vives et naturelles qu’offrent plusieurs scènes d
97 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
commencer. Les pièces qui nous restent de ce temps-là sont de la même beauté que le lieu où l’on en faisait la représentation.
un soin extrême, l’instruisait dans son art, admirait son talent, sa beauté , ses charmes, qui déjà fixaient d’autres regards
s inquiétude sur les allures de Dorimène. Tout soucieux il rêve... La Beauté lui apparaît en songe et lui chante; Si l’amour
le voir; et l’aimait, et l’on dit qu’il ne fut point insensible à la beauté d’Armande. Chapelle avait un appartement dans la
ndus ambassadeurs du roi de Siam, qui le venaient complimenter sur la beauté de ses ouvrages, et ne s’est-il pas laissé recevo
oute chose au monde. » Quelle était donc cette femme tant aimée ? Sa beauté semblait un mystère, un rêve, une illusion ; mais
joli, qu’il est joli, Est-il des yeux qu’il ne ravisse ? Il passe en beauté feu Narcisse, Etc. Molière paraît s’être plu da
eparaître Baron sur la scène. Dans tout l’éclat et la fraîcheur de sa beauté première, n’ayant que dix-neuf ans, il joua d’une
98 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
oileau et aux écrivains de leur temps, l’épuration de la langue et sa beauté . La vérité est que madame de Sévigné, dont pas un
99 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
e marquise de Rambouillet, trônant par la souveraineté du goût, de la beauté et de la conversation, au milieu d’une cour où se
la scène par des fictions sans caractère et sans autre intérêt que la beauté des comédiennes ou l’imprévu des situations, il q
100 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
de reconnaître. Il ne suffit donc pas d’apprécier littérairement les beautés d’un tel ouvrage ; il faut aussi en retracer hist
lontairement. Du reste, les intentions les plus fines du poète et les beautés les plus délicates de son ouvrage sont dévoilées
es du public, lorsqu’un des hommes les plus dignes d’en apprécier les beautés , entreprit d’y faire voir des défauts qu’on n’ava
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