/ 307
1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
ocace dont elle est tirée. Voyons premiérement celle qui fournit à la belle Angélique le moyen de confondre son époux. Nouve
autrefois à Atezzo un homme riche, nommé Tofan, qui avoit épousé une belle jeune fille, nommée Gitte. Il ne fut pas plutôt m
pas plutôt marié, qu’il devint le plus jaloux de tous les hommes. La belle s’en apperçut, & en eut beaucoup de déplaisir
e que tu mérites, en présence de tes parents & de mes voisins. La belle eut beau le conjurer de lui ouvrir, & lui pro
érites, en présence de tes parents & de mes voisins. La belle eut beau le conjurer de lui ouvrir, & lui protester qu
ne produisant pas plus que les prieres : Dieu te le pardonne, dit la belle , il faut donc voir si tu te trouveras bien de m’a
m’avoir mise au désespoir. La nuit étoit des plus obscures, & la belle s’étant avancée du côté du puits, prit une grosse
fermer sa porte, & va voir s’il ne l’entendroit pas débattre. La belle qui s’étoit cachée près de la porte, entre d’abor
trouve fermée, & commence à son tour à prier qu’on lui ouvre. La belle ne parlant plus en suppliante : Ivrogne fâcheux q
t. Je suis lasse de tes débauches. Je veux que tout le monde sache ta belle vie, & à quelle heure tu reviens au logis. To
ndent la raison d’un si grand bruit. C’est ce malheureux, répondit la belle en pleurant, qui revient ivre toutes les nuits. I
romptement de voisin en voisin, qu’il parvint enfin aux parents de la belle . Ils y accoururent, & s’étant informés des un
& le rosserent si bien, qu’ils penserent l’assommer : après cette belle expédition, ils firent ouvrir la porte, ramassere
tion, ils firent ouvrir la porte, ramasserent toutes les nippes de la belle que l’un d’eux amena chez lui. Tofan fut quelques
llement son fait. Comme les marchands font de fréquentes absences, la belle , qui se trouvoit souvent veuve, se rendit amoureu
de l’expédient, fut plusieurs fois au rendez-vous, vit quelquefois sa belle , & quelquefois s’en retourna sans la voir. Il
e le cavalier expliquant favorablement, il attendit tranquillement sa belle . Le mari saute à son épée, & va à la porte, r
voulant pas être reconnu, se retira aussi savant qu’il étoit venu. La belle s’étant éveillée pendant le combat, & trouvan
ront comme ils voudront ; mais pour moi je ne veux jamais te voir. La belle , qui n’étoit pas éloignée, entendant sortir son m
on, & il y a assurément ici du plus ou du moins. Aussi-tôt que la belle , qui s’étoit postée sur l’escalier, vit venir ses
u vrai ce qui en est. Je ne sais ce que vous voulez dire, répondit la belle avec beaucoup de sang froid, & j’ai de la pei
ps qu’il lui avoit donnés : Trouvez-vous du plaisir, Monsieur, dit la belle , en se tournant vers son mari, à forger des chime
pas les cheveux ? Je réponds aux deux premiers articles, répliqua la belle , par un désaveu formel, faute de meilleure preuve
vérité : &, en disant cela, elle se décoeffe, & fait voir de beaux & de longs cheveux. Faut-il faire tant de fra
e qu’il voyoit, que plus il vouloit parler, plus il se brouilloit. La belle voyant son désordre avec plaisir : Je vois bien,
a morale qui naît tout naturellement du sujet, & qui donne une si belle leçon à l’humanité. Remercions Moliere de l’avoir
2 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
st heureux qui mène une honorable vieillesse, entre la musique et les beaux vers. »             Nec turpem senectam Degere
Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire de France écrite en très beau latin, par M. le président de Thou. C’est la loi
isage les uns les autres ; les femmes se rassemblent pour montrer une belle étoffe et pour recueillir le prix de leur toilett
curément des fêtes magnifiques à Élamire. On rencontre à la ville, le beau Narcisse qui se lève le matin pour se coucher le
trouvée, plus habile en ceci que Leibnitz qui cherchait à réaliser ce beau rêve, et qui le cherchait, comme si les oreilles
féroces, affranchis de toute politesse, et parfaitement délivrés des belles passions, à l’heure ordinaire où les jeunes gens
s de celui-ci, et les haines de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus beau style et leur meilleur esp
nes de celui-là ! Ils ont dépensé leurs plus belles années, leur plus beau style et leur meilleur esprit, à soutenir, à pare
Où remplacer la femme savante « que l’on regarde comme on fait d’une belle arme » ? Il ne faut pas les regretter, il ne faut
e monsieur qui paie des actrices, qui hante l’Opéra et se dandine, en bel habit, aux premières loges du Théâtre-Italien ! L
aujourd’hui cependant, comme autrefois, « faire sa fortune » est une belle phrase, éloquente et splendide ; — elle a grandi,
é et qu’entoure, à peine, un lointain souvenir ? » Les difficiles ont beau dire, ils ne nous empêcheront pas d’étudier cette
couronne. Elle était l’ornement le plus précieux du grand salon de ce bel hôtel de la Nouvelle-Athènes que mademoiselle Mar
ge attendait les noms qui devaient compléter le couronnement de cette belle vie. Il y a des voleurs bien bêtes et bien cruels
e les compter. Il n’y a plus d’autre almanach que la blancheur de ces belles dents, la vivacité du regard, la grâce de la déma
onnes amies diront aux jeunes gens : — Vous voyez bien, là-bas, cette belle dame qui porte des roses blanches sur la tête et
aujourd’hui encore, en songeant à cet accent plein, sonore et d’un si beau timbre, vous fait paraître plus charmants les plu
re et d’un si beau timbre, vous fait paraître plus charmants les plus beaux vers de Molière. Ô les cruels ! les cruels, qui c
elque chose qui lui ressemblât, seulement en intelligence, ou quelque belle douée de sa voix, ou bien ornée de cet esprit si
compter leurs cheveux blancs. Que ces gens-là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ? Cepen
force de mauvaise humeur et de mauvais vouloirs, il est arrivé qu’un beau jour, sans consulter personne, et sans attendre q
ez, de toutes les forces de votre passion, dans le courant joyeux des belles années ? Non, certes, je ne dirai pas alors que v
jour ? Auprès de vous se tient, souriante et charmée de vous voir, la belle et consolante déesse de la jeunesse ; elle est vo
le charme, où s’envole, en poussant un cri plaintif, le printemps des belles années ; alors, enfin, mon pauvre artiste, il est
n ait une seule qui pour les grâces, les élégances et l’art intime du beau dire, ait pu lutter avec l’auteur de Marianne et
remontrer aux femmes les plus habiles. Il sait donner à l’amour un si bel air de galanterie, et de cette façon il fait de l
vères, de ne pas écouter, malgré elles, et même assez volontiers, ces beaux discours fleuris, à rencontre des choses du cœur,
s trop de mouches à leur joli visage, trop de poudre parfumée à leurs beaux cheveux, elles ne sont jamais mieux assises et pl
uronnes brisées et des têtes qui tombent, les grands seigneurs et les belles dames s’imaginaient que c’était tout simplement u
e ne fut plus la reine de ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme él
ce théâtre abandonné, pour donner le ton du beau langage et l’air du beau maintien, cette femme élégante, et quand une révo
grand peine rétabli sur sa base fragile, il arriva que nous vîmes un beau jour, dans une cave étroite, naguère consacrée au
 adieu à ce mot qui m’a tant charmé ! adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’aimais tant ; adieu à cet esprit si f
d’une femme comme-il-faut. — Me voilà ! nous disait son regard (ses beaux yeux disaient tant de choses !) me voilà, vous ne
e d’un grand seigneur à l’ancienne marque, et la digne suivante d’une belle dame à la mode des petits appartements ! Quelle f
e aussi elle aurait pu dire comme cette héroïne de Corneille : — Tout beau , mon cœur ! Ce jour du 18 avril 1841 fut un jour
t fait, pour longtemps du moins, de la gloire des chefs-d’œuvre de ce beau  siècle dont mademoiselle Mars était l’interprète 
aisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère, le beau langage, les nobles traditions, les vivants souve
euses misères de leur vie, et leur théâtre fermé. La femme est jeune, belle , intelligente, s’il en fut, et grande et bien tai
ore, mais nous sommes arrivés trop tard ! » Parlant ainsi, elle était belle et elle parlait bien ! L’homme, de son côté, tout
s-Quint après l’abdication), tantôt elle se montrait à son peuple, en belles robes taillées par son artiste favorite Victorine
ait imaginé de couvrir d’un voile, et de charger d’un nuage, les deux beaux yeux de Valérie, afin que bientôt le voile tomban
voulait parler des splendeurs de la matinée ou des pâles clartés d’un beau soir, qui la voulait intéresser aux bêlements de
forces, ainsi elle qui était un texte inépuisable à toutes sortes de beaux et faciles discours qui donnaient à la critique d
sa vie et de son accent, un peu de son vif regard et de sa parole au beau timbre. En ce moment elle m’apparaît comme cette
istes. — Âme, je te dégage de ton corps ! Douce chaleur, abandonne ce beau visage ! noble vie, animée des plus correctes pas
mademoiselle Mars. Elle était née pour ainsi dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au beau mil
dire sur le théâtre, au beau moment du siècle passé, à Versailles, au beau milieu du plus grand monde. Son père, le comédien
ns un temps où il était difficile de se faire remarquer parmi tant de beaux visages. Elle débuta le 1er janvier 1793 dans un
es vieillards venaient chercher à ses pieds quelques souvenirs de ces belles traditions par lesquelles mademoiselle Mars se ra
r les cendres éteintes de ce flambeau qui a jeté son feu sur nos plus belles soirées d’hiver. Heureusement la critique est plu
cette gloire éteinte, à rappeler cette idole à la douce clarté de ses beaux jours ! Chose difficile cependant, même une résur
encore tant de pitié et tant de terreurs. Elle a emporté avec elle sa belle grâce, ses élégances et les ressources infinies d
is. Que voulez-vous ? c’est la loi. Les comédiens, les chanteurs, les belles personnes, race passagère et périssable, meurent
son héritière en jeunesse, en beauté, en charme, cette admirablement belle Madeleine Brohan ! Avec ses leçons son expérience
3 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
poète pédant. Au nom du sentiment libre et spontané du comique et du beau , Dorante combat et réfute la méthode dogmatique s
e entre le tragique et le comique. Mais sa théorie est bien autrement belle et profonde. Le plus haut point de l’idéal tragiq
ercevoir des taches au soleil, avec celle de concevoir un soleil plus beau . Je conclus que nos idées a priori de la perfecti
qui s’impose à l’admiration du genre humain. Critique de l’idée du beau Lors même que la critique pourrait avoir une i
Car une comédie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle , ou belle sans être parfaite. M. Lysidas se souvi
médie pourrait être parfaite selon la définition, sans être belle, ou belle sans être parfaite. M. Lysidas se souvient-il d’u
vantage une pièce moins comique, moins folle et moins bête, mais plus belle . La perfection d’une chose, c’est son harmonie in
ue nous comparons les chefs-d’œuvre de Molière à une certaine idée du beau qui existe dans notre esprit. Car cette hypothèse
ie, il faut, non les féliciter, mais les plaindre, si le sentiment du beau n’est pour eux que le résultat problématique d’un
être contredits par leur formule, il est démontré que le sentiment du beau n’est pas le résultat d’une opération logique293.
la poésie une création, d’après l’étymologie du mot, ou une imitation belle , d’après un caractère incontestable de toute œuvr
e s’applique plus uniquement à soutenir la dignité d’un personnage du bel air ; il n’a plus de rubans et de canons à étaler
omique, parce qu’il ne fait guère rire ? N’a-t-il pas aussi défini le beau , et sa définition ne lui interdit-elle pas absolu
ce mot n’est pas de sa langue), un instinct du bon et du mauvais, du beau et du laid, du vrai et du faux, un véritable tact
on saisir entre l’impression profonde qui lui fait trouver comique ou belle L’École des femmes, et les remarques pleines de s
marquez-le bien, elle ne se borne pas à dire : Cette comédie est fort belle  ; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en eff
e borne pas à dire : Cette comédie est fort belle ; je la trouve fort belle  ; n’est-elle pas en effet la plus belle du monde 
ort belle ; je la trouve fort belle ; n’est-elle pas en effet la plus belle du monde ? Elle découvre en un clin d’œil une fou
é ne semble point impliquée dans la sensation simple du comique ou du beau , et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse an
es nouvelles pour elle de l’art et de la poésie. Mais son instinct du beau et du laid a gardé dans tout le reste sa vivacité
lière ou l’aimait-elle si mal que Le Misanthrope lui paraissait moins beau que Les Fourberies de Scapin, et que, dans cette
littéraires ! Quel bonheur d’avoir l’esprit au large, et de sentir le beau sans la permission de la logique ! Elle apprécie
e le contemple, curieusement, avec une certaine admiration, comme une belle planète solitaire qui brille au haut du firmament
n esprit entre les œuvres comiques et l’idée de la comédie, entre les belles œuvres et l’idée de la beauté, mais de l’effet im
re les enfants, les gens du peuple et le Marquis. Le reste étant trop beau pour elle, elle déclarait, avec la franche impert
. Car elle sait qu’il faut plus d’intelligence pour pénétrer jusqu’au beau que pour s’arrêter aux taches qui en obscurcissen
t point des théories littéraires, ni des prétendues notions innées du beau , du comique, du parfait, et c’est précisément le
rez-vous ? elle hésite, et déclare que toutes les deux sont également belles , comiques, admirables, chacune dans son genre. Ch
petite phrase ! Mais Uranie méprise ce moyen. Il consiste à dire : Le beau est un sous des formes multiples ; le comique est
pauvre maître d’école de village, avide de comprendre et de goûter le beau , elle ne serait pas embarrassée. Elle ouvrirait M
question ? Il n’y a point d’idée du comique. Il n’y a point d’idée du beau . Il n’y a point d’idée de la poésie. Mais il y a
s intelligences qui comprennent diversement la poésie, le comique, le beau  : la dispute est donc nécessaire, et la dispute e
pas bienfaisante pour l’homme, et qu’à force de contempler ce qui est beau , les critiques comme les poètes finissent par oub
délicat, aussi susceptible que son sens esthétique, et de même que le beau et le bon se confondent à ses yeux dans les œuvre
dans son âme au respect de ce qui est bien. C’est que le commerce des belles choses n’est indifférent ou funeste moralement qu
r au mouvement instinctif par lequel elle nous attire vers ce qui est beau , et nous éloigne de ce qui est laid. Mais cette o
x qui sont élémentaires : le premier est de ne point considérer comme beau , dans l’ordre poétique, ce qui n’excite pas l’adm
rlent à sa sensibilité. Car elle sait que ces choses-là ne sont point belles , si elles ne plaisent qu’à ses sens ou ne touchen
ères au cœur de l’homme à ce qu’il croit être la vérité, quoi de plus beau  ? quoi de plus moral ? Uranie ne tardera pas à re
r avec confiance à son émotion ; car c’est le signe de la présence du beau . Or, l’admiration a par elle-même un bon effet mo
t aspirer à la posséder, et chercher la beauté, vivre avec les choses belles , c’est établir sa demeure dans une sphère qui est
e en ton âme, tu y découvriras la beauté. Que chacun de nous devienne beau et divin, s’il veut contempler la beauté et la di
eil, s’il n’en avait pris la forme ; de même, si l’âme ne fût devenue belle , jamais elle n’eût vu la beauté. » L’école do
ent si les choses vous touchent. Êtes-vous ému d’admiration, elle est belle . Riez-vous, elle est comique… Que la Prudence me
la lutte de l’esprit et de la chair. Voyez aussi Cousin, Du vrai, du beau et du bien. — Dixième leçon. 286. Non, Dorante ;
tion se rapproche du prédicat de la beauté ; mais entre le concept du beau et celui du parfait, il y a plus qu’une différenc
différence spécifique ; le motif du jugement que nous portons sur le beau ne peut être un concept, ni par conséquent le con
e. Critique du Jugement, § xv. 293. Pour décider si une chose est belle ou ne l’est pas, nous n’en rapportons pas la repr
§ ier . 311. Servante de Molière. 312. Si quelqu’un ne trouve pas beau un poème que mille suffrages vantent, il pourra c
4 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
onsidérables du siècle de Louis XIV, ajoute que rien ne manquait à ce beau  siècle : « Pas même cette espèce d’hommes qui ne
quand ils devraient donner la force et le courage aux artisans de la belle gloire, ils s’appliquent, au contraire, à leur mo
arterre applaudissant le sonnet d’Oronte, et trouvant que c’était une belle chose ! Que de haine et de mépris pour le par ter
e son temps, Despréaux, Racine et La Fontaine, aussitôt, cassaient ce bel arrêt, tout comme le peuple de Paris avait cassé
. — Il n’y a pas de tyrannie et pas de tyran qui nous force à trouver belle une chose informe ! En vain les espions de Néron,
les spéculateurs en ronds de jambe et les faux hommes de lettres ont beau faire et s’écrier que la critique est inutile, im
et d’arranger les mots d’une façon bienséante ! À coup sûr, voilà une belle existence pour des hommes sensés ! Aussi bien, il
n art peut rapporter. Malherbe et Racan ont laissé un nom et quelques beaux vers, ils auraient tort de se plaindre, et tel qu
elle se doit renouveler, se renouvelle au juger et au toucher de ces belles œuvres, qui sont restées l’honneur et le respect
e et fidèle, que lorsqu’il doute de Zaïre inconstante ? On a perdu de belles heures à débattre ces grandes questions, et voilà
des princes du sang pour se charger du rôle d’Almaviva. Mais au plus bel instant du xviie  siècle, quand l’autorité était
’une grâce exquise et d’une suprême insolence, qui ameutait contre ce beau monde royal, d’où son âge l’exilait, toutes les p
eût pas mieux fait que Pascal. Notez, — les hommes de génie ont de si belles chances ! — que si les Lettres provinciales n’eus
avec tant de complaisance et d’énergie. Ce n’est pas à dire que cette belle Ninon fût en ceci un juge impartial. — Elle plaid
épreuve du salon, Tartuffe fut applaudi comme une très grande et très belle comédie. — Si bien que dans les fêtes de 1664 que
cette admirable définition du véritable chrétien qui est un des plus beaux morceaux de la langue, —  voilà de vos pareils ,
préparer ses ajustements, pour jouer le rôle d’Elmire, dans ses plus beaux atours. À la fin donc, le jeune roi, curieux de t
e s’illumine, sa troupe est sous les armes, tout Paris, dans ses plus beaux ajustements, accourt à cette fête sans égale parm
mirable. Je me le représente, en effet, la taille élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle,
le élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle , la bouche grande et bien meublée, la lèvre ombra
les peintes, dans les bronzes, et dans toutes les magnificences de ce beau lieu ; la majesté du palais de Versailles, c’étai
gorge et ses bras, ni pâlir sa joue, ni jouer, comme il convient, ce beau rôle d’Elmire que Molière avait fait pour elle !
réfutation de Tartuffe, par l’entremise du théatin, est une des plus belles choses que Bossuet ait écrites. Évidemment, il a
tre, Bossuet s’exalte ! Cette définition du Cid de Corneille est très belle , sans doute ; mais écoutez ce qui suit ( erudimin
Toute la fin de son art, c’est qu’on soit comme son héros, épris des belles personnes, qu’on les serve comme des divinités, e
vrais yeux, Monseigneur ! Vrai Dieu ! ne craignez-vous pas avec cette belle peinture, d’envoyer votre théatin à la comédie, n
n voulu entendre le R. P. Caffaro écoutant de toutes ses oreilles ces belles leçons de Bossuet ! Plus loin, l’évêque de Meaux
ur qu’il en parlât ainsi, Bossuet trouvait mademoiselle Molière aussi belle que Molière lui-même. « Elles s’étalent elles-mêm
ngers que le P. Caffaro. Les sirènes sont quelque peu vieilles et peu belles  ; elles ont remplacé l’attirail de la vanité par
leur chant ne nous séduit guère, et elles paient, pour la plupart, à beaux deniers comptants, les applaudissements qu’on leu
’aux premiers jours de Molière la comédie était à naître encore. Ô la belle chose, avoir vingt ans, être un génie, et marcher
ie a son temple et ses dieux. Vous comprenez combien ce fut alors une belle et glorieuse existence pour Molière ! Il était ro
avissant métier de l’acteur comique, quand il est jeune, quand il est beau , quand il est entouré de sincères et vaillants ca
gneur des histoires d’autrefois, Alceste qu’on pourrait comparer à un beau calque du sire de Montagne, le grondeur Alceste,
là, en riant de tout le monde, et en médisant de toutes choses. Ô la belle Française ! la vraie Française. Coquette, spiritu
désespoirs ! C’est la douleur qui l’emporte, en fin de compte. Il est beau , sans doute, d’être entouré d’ennemis ; de jeter
rs faiblesses, à quoi songeait-il donc lorsque, déjà sur le retour du bel âge, il associait à sa destinée une jeune femme é
nderait une preuve sans réplique, de la magnificence sans égale de ce beau règne : — Figurez-vous, Mylord, que le roi et sa
après tout, les uns et les autres, ils étaient tous mortels. Car on a beau dire : Malade imaginaire ; imaginaire tant que vo
, entouré des plus vaillants capitaines, des plus grandes et des plus belles personnes de la terre ; c’était bon pour vous qui
ur est pris d’un mal subit. — Lisez « Monsieur se promène » ; il fait beau , le public ne viendra pas ce soir, ma foi ! tant
tant bien que mal, se termina cette sublime bouffonnerie. La mort eut beau tirer cet homme par sa robe de chambre d’emprunt,
oyez, qui vous êtes chargé de parler longtemps au public français des belles choses de la poésie et des beaux-arts, attachez-v
ans le cours de l’année, l’esprit humain, fatigué de produire tant de belles choses dont il est prodigue, ait voulu sevrer le
ecteur bien contrit et bien repentant, que vous pouvez le ramener aux belles choses, aux contemplations sérieuses, à l’étude e
jeté au feu La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a coûté une belle paire de manchettes, pour la retirer du feu » dis
t pour ceux qui, de bonne heure, ont appris à contempler le grand, le beau , l’excellent, le parfait. Enfin la critique a ses
eurs des jardins sur lesquelles il aimait à se poser… Aujourd’hui, ce bel insecte ailé n’est plus qu’un squelette attristan
t l’anankè des papillons et du style de la même famille,) le sort des belles phrases éclatantes, parées et nouvelles, dont la
teau que son esprit changeait en théâtre, était-il assez jeune, assez beau , assez enivré des plus violentes espérances de re
tresses qui se graissent le museau comme Cathos et Madelon ; c’est du bel et bon drap que vous pouvez tâter à pleines mains
romper, mais il agit comme un grand artiste ; il est aussi fier d’une belle fourberie toute nouvelle, que vous pouvez l’être
lie serait attribuée à Mascarille : L’honneur, ô Mascarille, est une belle chose ! L’Étourdi fut joué pour la première foi
en 1653, à Paris cinq ans plus tard. Le sieur de La Grange, jeune et beau , représentait l’amoureux Lélie ; mademoiselle de
jeune à cinquante ans, s’appelait Célie ; mademoiselle Duparc, cette belle personne qui fut aimée à la fois des deux Corneil
de vos ancêtres bien-aimés ! De nos jours cependant une des bonnes et belles représentations de cette comédie informe et charm
des boulevards du crime ; il a été élevé dans le mépris des vraiment belles choses ; il est glouton, il n’est pas gourmet ; i
ir, pas une intention qu’il ne devinât ; il oubliait même, sous cette belle livrée, sa recherche habituelle, tant il se senta
. Voltaire a grand tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une comédie pleine de goût autant que de
, et je fais rire tous ceux à qui j’en parle. Paraît alors Dorimène, belle et galante. Dame ! c’est une fille que Molière ne
e de gentilshommes déshonorée, depuis le père jusqu’à la fille. Cette belle Dorimène, impatiente d’échapper à la pauvreté et
e manant, Dorimène est contente. L’amoureux Sganarelle, qui la trouve belle , et qui n’a jamais été à pareille fête, s’extasie
relle et malheureux de bien bonne heure ! Le voilà bien loin de cette belle femme qui devait lui faire mille caresses, le dor
le bienvenu ! » À ce mot : mon gendre, Sganarelle s’inquiète de plus belle  ; mais le seigneur Alcantor ne lui laisse pas le
stant même où régnait mademoiselle de La Vallière sur le cœur du plus beau et du plus grand roi de l’Europe. Tout ce que l’i
sidore, jeune esclave grecque, car Molière a inventé avant Byron, les belles esclaves, qui se souviennent de leurs antiques pr
e ces deux confidents ! Le jeune Adraste est naïvement amoureux de la belle Isidore, il ne lui a parlé encore que des yeux ;
au comte Almaviva, enveloppé dans un manteau et passant la nuit à la belle étoile ; mais aussitôt que je vois arriver ce bou
table d’Isidore ; il ne s’inquiète pas si le doigt ou la plume de sa belle esclave sont tachés d’encre, et si elle envoie de
présenté avec plus de goût les innocentes coquetteries d’une jeune et belle femme d’esprit. Isidore se défend non pas avec to
ntilhomme sache rien faire, il aura au moins la liberté de voir cette belle à son aise. Il entre donc chez son jaloux. Or cet
u’il aime. Il a un si bon prétexte pour s’approcher, pour étudier son beau visage. « Oui, levez-vous un peu, s’il vous plaît
é des philosophes, l’homme sans pain, l’amoureux tremblant de tant de belles dames qui n’avaient pour ses amours ni un regard,
omparé à cet heureux Misanthrope de Molière, estimé de tous, noble et beau , si brave et si riche, si regretté par cette bell
é de tous, noble et beau, si brave et si riche, si regretté par cette belle Célimène qui l’abandonne, si aimé par cette douce
première bonne action de sa comédie, c’est de nous rendre Éliante, la belle et douce Éliante de Molière, épargnée par Jean-Ja
ar Jean-Jacques Rousseau lui-même. C’est un grand éloge pour vous, ma belle Éliante, d’avoir échappé à la mauvaise humeur du
plus modeste, une véritable enfant de Molière et du xviie  siècle, ce beau  siècle dont les derniers vestiges vont s’abîmer t
i fort irrité son cœur ? Son âme pleure-t-elle encore Célimène, cette belle adorée ? Célimène, dont il ne prononce pas le nom
crie à son valet : … Va me chercher sur l’heure Un avocat ! et la belle Éliante qui sait à quel point le Misanthrope déte
e trouver ? qui est-il ? Il y a péril en la demeure ! La scène est si belle , que Fabre d’Églantine oublie, un instant, sa déc
ait recours à Philinte ; il y a recours en effet, avec l’abandon des belles âmes. C’est à ce moment que se montre Philinte da
as voulu secourir, c’est lui, Philinte, comte de Valencey ! Voilà une belle scène et bien amenée, et bien imprévue, et bien e
èce, n’a pas une bonne pensée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un beau drame. Oui, c’est là un
ée dans le cœur ! Oui, c’est là, sinon une belle comédie, au moins un beau drame. Oui, c’est là une vive colère, un généreux
ns qui ne méritaient que des critiques et les laissant mourir de leur belle mort. J’ai en horreur les méchancetés inutiles ;
représenter Alceste ! Alceste, le nouveau débarqué de Versailles, ce beau gentilhomme qui est élégant malgré lui, cet homme
i abandonné au premier venu qui se sentira le courage de déclamer ces beaux vers. Une pareille profanation est tout à fait in
eur qu’il nous fait subir. Ah ! s’il était heureux quelque peu, si sa belle maîtresse était moins coquette, si elle lui souri
ts, vous empruntent votre argent, votre esprit, vos maîtresses, votre bel habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez
e argent, votre esprit, vos maîtresses, votre bel habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez comme un bon oncle aime s
oi, il était l’homme à la mode ; toutes les femmes couraient après le beau cavalier qui les maltraitait toutes ; déjà, pour
demoiselle de Montpensier. S’il vous plaît aussi, vous remarquerez la belle tirade d’Éliante : L’amour pour l’ordinaire est
lui ont déplu. Cette fois encore, M. de Lauzun est entrepris de plus belle , c’est bien le même Lauzun tel que chacun le deva
l’amour. — D’ailleurs, il est si bon homme ! L’heure arrive où cette belle Célimène va être attaquée de toutes parts ; il fa
e connaît le cœur humain ; il sait que tant qu’une femme est jeune et belle , on la peut livrer sans peur à la vengeance des h
s lettres de madame de Sévigné, le spirituel gazouillement de la plus belle société parisienne au xviie  siècle. L’épigramme,
ous sommes bien malheureux, dites-le-moi par charité. Rien n’est plus beau que le duel d’Alceste et de Célimène ; celui-ci,
XIV, les compagnons de M. de Lauzun et de M. de Guiche et de tous les beaux de la cour, hélas ! de toutes ces femmes de tant
ant de grâce, de verve et d’esprit, élégants représentants de la plus belle société du monde, passions contenues, amours voil
ns contenues, amours voilés, coquetterie savante et calme, de tout ce beau monde évanoui comme se sont évanouies toutes les
se sont évanouies toutes les grandeurs et toutes les élégances de ce beau  siècle, il nous restait — aux premiers jours de l
eux, entêté et médiocre qu’on appelle M. Orgon. C’était bien la femme belle et pleine d’esprit que le ciel avait faite pour ê
Femmes savantes, Molière ait créé une femme plus charmante que cette belle et honnête Elmire. Que dis-je ? Elmire, Henriette
espoir, la force, le fossé, le rempart de cette bourgeoisie. Elle est belle et naturellement élégante ; elle aime la soie et
comédie ! Elle n’est pas autour de Tartuffe, elle est autour de cette belle et chaste Elmire. L’ombre hideuse de Tartuffe s’e
illeusement compris et rendait à merveille les moindres nuances de ce beau rôle. On voyait cependant, qu’elle était plus dif
ton, l’accent, l’ornement, la richesse, l’élégance et la politesse du beau langage d’autrefois. Hélas ! ces mœurs d’une race
rveille ; elles le disaient avec beaucoup de grâce, et si parfois ces belles dames de la poésie exotique avaient rapporté de l
comprend si bien que l’amour a passé par là ! Donc aimez-la, pour ses beaux jours remplis de bienveillance et de sourires ; a
intelligente, entre deux sourires. Nous l’aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne comédie ont été ressuscités p
la chair fraîche, tout exprès pour intriguer, désoler et énamourer le beau Dorante ; nous avons, tout bonnement, sous les ye
une petite pensionnaire du Conservatoire qui s’amuse à chantonner ce beau rôle, nous avons mademoiselle Anaïs dans ses jour
us nous étions avisés de la trouver tant soit peu supportable dans ce beau rôle, alors comme elle se serait moquée et de nou
x représenter, demain, la Célimène du Misanthrope. Je t’ai fait là un beau pont, ma chère. » Elle eût parlé ainsi, et se fût
il convient (la langue étant saine et sauve) de ménager son sujet. La belle avance, si M. de La Rochefoucauld écrivait ses Ma
au fond du nuage qu’elle éclaire, et contentons-nous de l’esprit, des belles grâces et des charmants remplissages, qui en sont
ient pas qu’il n’y a guère de quoi se vanter, comme on dit, et que ce beau style si peu coûteux, leur arrive de ce qu’ils ig
pas au lecteur de rencontre, qui vous lit au hasard, en attendant sa Belle ou l’ouverture de la Bourse, mais au lecteur honn
de cette belle fille. Elle n’avait aucun souci de plaire, elle était belle sans y prendre garde ; assise ou debout, elle éta
si aimable. Malheureusement, un jour, le galant venant de quitter sa belle , s’aperçut qu’il avait oublié son gant, et il rev
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e : — Allons, çà, faisons place à une autre, ton nez nous déplaît, la belle  ; sors d’ici et t’en va chercher fortune ailleurs
ns en chair et en os ? ils sont bien mal avec le public. Et vous avez beau dire avec un mépris mal dissimulé : le public ! f
à genoux, pour ranimer le suif qui servait à montrer, dans leur plus beau jour, l’héroïsme de ces messieurs, la beauté de c
, combien messieurs nos comédiens ont été mal avisés, et que nos plus belles comédiennes ont été maladroites de vous remplacer
ces tragédiennes dont la voix évoquait les fantômes d’autrefois, ces belles princesses l’amour de la terre ! — et avec ces il
opularité, qui les fuyait toujours, les Comédiens s’agitèrent de plus belle . Certes, ils ne pouvaient pas espérer que le Parl
e seconde fois, se jeter aux pieds de nos seigneurs du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son beau sein, ses main
e nos seigneurs du Parlement. Ses beaux cheveux étaient épars sur son beau sein, ses mains étaient jointes et bien posées ;
beauté intelligente, honnête et formée à tous les grands préceptes du beau et du bon ! La poupée est souveraine, elle règne,
ertes, je comprends, à tout prendre, que l’on fasse une collection de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que
tout prendre, que l’on fasse une collection de beaux papillons ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herb
ou de beaux insectes ; je comprends que l’on se forme un herbier. Le bel insecte qui reluit au soleil, tout fier de sa cui
qui donc a créé le rôle du grand Frédéric dans Les Deux Pages ? Ô les belles questions à se faire, par Dieu ! Et que voilà bie
gence, appartient à l’ancienne société française. Il en a conservé le beau langage, le bon goût, l’atticisme. Entre autres p
ces hommes qui croient encore que le théâtre est l’école des mœurs : belle école vraiment ! et que les mœurs d’une nation se
a déjà, est encore un jeune homme inimitable. Non pas qu’il soit très beau ou très bien fait, son buste est trop long pour s
faites et qui étaient de bien mauvaises comédies. Monvel n’était pas beau , il n’avait rien de ce qui fait le gentilhomme, e
e, qui pourra, tous ces contrastes. Au contraire Larive était le plus beau des comédiens. Son œil était grand et plein de fe
ers de quinze pieds. En fait de valets et pour porter dignement cette belle livrée brodée par Regnard, vous aviez Dugazon et
dant et l’homme de confiance que le valet des grands seigneurs et des beaux galants de la comédie passée. Dazincourt était le
auvre diable ! il ne croyait pas si bien dire. En effet, il fut hissé bel et bien, haut et court, aux fourches patibulaires
t ! le grand œil ! la ferme et éloquente diction ! Elle était grande, belle , imposante. La Florise du Méchant, la baronne de
dit ce qu’il en fallait dire, le feuilleton ne parla pas davantage du bel Armand. Il faut mourir à temps, si l’on veut fair
mois d’août, le mois juin, le mois de juillet, mais le soleil est si beau , l’air est si doux, que l’on ne se hâte guère, al
ouchante, pleine d’accents et de larmes ; de mademoiselle Sainval, si belle dans l’Émilie de Cinna, dans l’Ariane abandonnée.
oleil, quatre ou cinq fois par jour. Malheureusement, il arriva qu’un beau jour l’ambition saisit Bobèche, que l’ennui s’emp
elle attachait déjà le tablier vert d’Isabelle. Que ses yeux étaient beaux alors ! que son sourire était limpide ! Sa main é
ever, une demi-douzaine de fois chaque soir ; sa tête était pleine de beaux vers, son cœur plein de nobles passions ; elle ra
dés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeunesse, et chacune de ses belles heures a glissé comme les grains d’un chapelet d’
terre à habiter, elle à qui autrefois appartenaient en propre, de si beaux domaines dans le pays des Climènes. Donc, elle pr
e-nourrice. Quand j’ai été riche, toute ma fortune a passé à me faire belle et parée ; je rendais ainsi au parterre ce qu’il
de la science, gardez-vous de remporter des batailles ou d’écrire ces beaux poèmes que chante l’avenir, soyez tout simplement
— Lekain avait raison ! tout comme les comédiennes ont raison d’être belles , pimpantes, et parées ! L’illusion n’est pas gêné
phigénie demande un sursis de huit jours, à sa marchande de modes. La belle œuvre quand Célimène arrivera traînant encore apr
r, des regards à tout brûler ! — Ah ! monsieur Diderot, que vous êtes beau , lui disait Sedaine un jour où Diderot racontait
racontait une de ses propres comédies ! Il devait être, en effet, si beau , écoutant, applaudissant, sifflant, que le regard
il disait avec mademoiselle Duclos : — « Ris donc, parterre ! au plus bel endroit de la pièce. » Le premier-il avait encour
ce bien moi qui ai fait cela ? » et il pleurait, comme un enfant, aux beaux passages du Père de famille. « Oui, disait-il, pa
e une vertu, de la délation une gloire ! Il haïssait les faquins, les beaux parleurs et les écrivains compassés : « Écris, éc
Diderot. Même quand il s’enivre de son propre bruit, son ivresse est belle , et ne ressemble pas à la fausse ivresse des caba
ts et des tavernes où se boit à grands traits, le vin frelaté. Que de belles pages il a perdues ! Que de belles pages il a don
nds traits, le vin frelaté. Que de belles pages il a perdues ! Que de belles pages il a données à son voisin ! Que de livres i
en ! L’admirable découverte, ce paradoxe sur le comédien ! Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vr
l se fatigue, il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit
il s’impatiente, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit « que l’extr
e, il trouve que c’est payer trop cher un beau cri, un beau geste, un beau regard ; d’où il suit « que l’extrême sensibilité
le cœur froid qui exprime le mieux les tendresses de l’amour ; où les beaux rôles de la jeunesse appartiennent, par droit de
vous revoir après ce traitement indigne ! Ainsi ils déchiraient ces beaux vers, comme autant de vieux linge ; ainsi ils se
Je te hais ! je t’adore ! je te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un beau jour ! Vous avez là un bel habit ! Tout ceci, la
e te maudis ! Voilà de bon vin ! voilà un beau jour ! Vous avez là un bel habit ! Tout ceci, la douleur ou le rire, la joie
 ! Une autre fois, il vous dira du même sans gêne : vous me la donnez belle avec votre rôle de Don Juan, ma maîtresse m’a mis
îner un esprit droit, un cœur chaud, une âme sensible, vers une aussi belle profession. « Moi-même (et voilà la louange !), m
ces messieurs et ces dames ont désapprises depuis longtemps. « J’ai beau examiner ces hommes-là, je ne vois rien qui les d
de ce siècle. Mais enfin, après tout, qu’est-ce un duc de Parme ? La belle chose d’être duc de Parme ! Il ne s’est jamais pr
ait, elle riait, elle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les beaux vers et les grandes actions, et
lle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les beaux vers et les grandes actions, et elle applaudissai
ence de six cents personnes et même moins : — Théodore, que vous êtes beau  ! — Marianne, que vous êtes belle ! En ce cas, vi
me moins : — Théodore, que vous êtes beau ! — Marianne, que vous êtes belle  ! En ce cas, vivez chacun de votre côté ; tâchez
orable, sa beauté et ses vingt ans, rien que vingt ans ! quoi de plus beau  ? cette petite Paula, à qui nul n’accordait un re
 : tant payé, tant dépensé. L’argent qu’on leur donnait pour se faire belles , elles l’échangeaient contre des dentelles et des
sait la vieille Cottitis, est favorable surtout aux femmes. « Le plus beau tableau qui n’est pas dans son jour, ne frappe po
s amis, le barbier, Gil Blas et le comédien, rongent leurs grignons à belles dents, puis, tout en mangeant, le barbier qui n’e
bier, vous n’avez donc ni femme, ni fille ? — J’ai une femme jeune et belle , repart Zapata, et je n’en suis pas plus avancé.
rtes de la gaîté, de l’esprit, de l’abandon, de la bonne grâce, de la belle humeur la plus jeune et la plus limpide ! Voilà c
du génie ! Nous avons tout forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le beau, du grand seigneur le co
ut forcé, tout renforcé ; nous avons fait du beau le laid, du laid le beau , du grand seigneur le comédien, du comédien le gr
ans sa pensée, un théâtre bien plus magnifique cent fois que les plus beaux théâtres de l’univers, et ainsi isolé du monde ré
isanthrope, — Le Malade imaginaire, — Le Bourgeois gentilhomme. Quels beaux comédiens il va chercher pour former cette illust
cle ; heureux enfin s’il ne s’était pas jeté, la tête la première, au beau milieu d’une comédie qui avait besoin, pour être
printanier, leur adorable et amoureuse malice, madame Pampinée et les belles Florentines ses compagnes de gaie science, ne peu
moyen de refuser cette consolation dernière à ces jeunes gens, à ces belles dames de seize à vingt ans, — que peut-être la pe
la touchante histoire de Gillette de Narbonne, si bien contée par la belle Laurette. Gillette était la fille d’un savant méd
ette avait été élevée à la cour de la comtesse de Roussillon, dans un beau petit coin de terre aimé des dieux. Mais hélas !
terre aimé des dieux. Mais hélas ! le jeune comte de Roussillon était beau et charmant ; Boccace va plus loin : Era belliss
e de ma sorte ? — Essayez-en, répond le capitaine, et vous verrez, la belle , si j’ai peur. — Le troisième, ainsi interrogé, r
: — Non ! non ! je ne me trouve ni trop riche, ni trop noble, ni trop beau pour vous, Gillette, et en preuve, je serai votre
fois donc qu’elle est bien sûre de l’effet de sa beauté, que les plus beaux jeunes gens de la cour et même les vieillards la
s de Florence, le temps des grands princes, des riches marchands, des belles dames, des artistes célèbres, des poètes et des c
afin de revoir l’ingrat qu’elle aime, et de respirer le même air ? La belle comtesse inconnue arriva dans la ville du Dante,
reux et prodigue que sonnets, concerts, sérénades, et quantité de ces belles fleurs sur lesquelles Florence est assise, et qui
it lui-même, son anneau, la nuit suivante, et qu’il le donnerait à la belle Florentine. Et c’est ainsi que Gillette obtint, s
nrose. — Le Docteur Blanche Le souvenir du Mariage de Figaro (j’ai beau faire, il faut bien me pardonner la brusquerie de
garo, le philosophe railleur, le maître et le valet tout ensemble des beaux petits messieurs de vingt ans que poursuivent leu
ur, on découvrit que ce gai Monrose, ce vif entraîneur du parterre en belle humeur, habile à provoquer, à corriger les ruses,
s souvenirs lui revinrent en foule ; il retrouva toute sa mémoire des beaux jours ; il redevint le gai compagnon des Ergaste
Blanche, expiré dans cette maison qu’il avait fondée à l’extrémité du beau village de Passy, entre la Seine et le bois de Bo
ne de l’argent qu’il a dépensé à cette œuvre ; on composerait la plus belle académie et la plus brillante Comédie du monde av
le Figaro étincelant qui jette l’ironie et l’esprit à pleines mains ? Beau spectacle ! amusante soirée ! Vous verrez, que de
ce temps-là toutes les recherches de la métaphysique, de l’esprit, du beau langage ; on se passionnait, de bonne foi, pour l
ur la philosophie ; on suivait Descartes, le nouveau maître, dans ses beaux sentiers semés de fleurs et d’étoiles ; les femme
s les vanités, la vanité du bel-esprit ? Mademoiselle Judith, dans ce beau rôle d’Henriette, s’est montrée une débutante, un
ition si remplie de majesté : une comédie en cinq actes, écrite en si beaux vers et récitée en si bon lieu ! Ce doit être, en
ne en jupon court, quand on n’avait qu’à se montrer pour être trouvée belle , et pour être applaudie de ce facile public qui s
ans pitié, Molière n’a rien fait de plus complet, de plus hardi. — Ce beau troisième acte est difficile à bien jouer… la com
ntes ? Là est le difficile, et il ne suffit pas de nous dire avec une belle révérence : Chacun fait, ici-bas, la figure qu’i
chargent de rubis et de perles, — mademoiselle Mars qui avait de très beaux diamants, comme c’était le droit de son talent et
ies qu’elle laissera aux dames de la cour. — Les débutantes jeunes et belles ne savent pas, ou ne veulent pas savoir que Chrys
odestes fleurs du champ voisin : Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements. Ces diamants, ces folies, ces pompons
n le dirait du moins, pour que sa comédienne eût de temps à autre une belle occasion de montrer ses richesses. — Amphitryon e
lessent furieusement.   Le maître tailleur. « Tenez, voilà le plus bel habit de la cour et le mieux assorti. C’est un ch
. « Croyez-vous que l’habit m’aille bien ?   Le maître tailleur. «  Belle demande ! Je défie un peintre avec son pinceau de
a taille, le visage, le pied, les mains, la jambe, la démarche de ces beaux petits messieurs qui posaient complaisamment deva
leur donner aussi l’esprit, la grâce, l’abandon, la politesse de ces belles époques ; hélas ! nous ne les connaissons plus qu
r en scène, aux accessoires, aux comparses, aux claqueurs… Toutes ces belles choses lui eussent fait pitié ! Il était lui-même
première fois avec Térence, la comédie latine se met à parler le plus beau langage des plus grandes maisons romaines : elle
à ces grands seigneurs, plus puissants que des rois, l’urbanité et le beau langage. Jules César lui-même, aussi grand écriva
ngulier accident ! La Fontaine et Térence ! Le titre seul révolta les belles dames de cette jeune cour abandonnée à toutes les
mettre à la porte, répond la délicatesse française. Il est riche ! la belle excuse pour un public qui vient d’applaudir Le Mi
operce et dans les galanteries d’Ovide. Elles sont jeunes, elles sont belles , elles ont du sang italien dans les veines ; elle
grammes de Martial ; c’est le sigisbéisme qui commence. D’ailleurs la belle Thaïs ne prend pas en traître son ami Phœdia : el
ce qu’elles s’adresseront à toutes les femmes, à la jeune Agnès, à la belle Elmire, à la franche Hortense, à la gracieuse Luc
nce, la langue dramatique est parvenue à un immense progrès. C’est un beau langage, clair, limpide, sonore et plein de cet a
s vieux mots, précieusement enchâssés dans les formes nouvelles de la belle langue des maisons patriciennes. Dans cette coméd
passe l’esclave en litige, la jeune fille destinée à Thaïs. — « Plus belle que Thaïs », dit Parménon ; et, sans mot dire, la
roche du bouffon, du capitan, du valet ; de la courtisane, et plus la belle esclave nous paraîtra touchante quand cet indigne
que ce soit un rôle ; et quand on devrait chercher avec soin quelque belle statue athénienne, descendue de son piédestal pou
onne grâce, est bien un enfant de Térence. Cette jeune fille est très belle  ! Ce n’est pas celle-là dont la mère a battu les
; car placez-moi dans un de nos drames une affranchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel es
nchie, amoureuse d’un beau jeune homme, à qui l’on vient de donner un bel esclave, et qui est obligée de passer toute la sa
, en compagnie d’un affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de beaux cris ! Il me semble que je la v
n affreux glouton sur le retour, vous verrez que la belle poussera de beaux cris ! Il me semble que je la vois d’ici : elle s
e, elle appelle à son aide les dieux et les hommes ; elle arrache ses beaux cheveux, elle crie à s’enrouer… Thaïs est plus sa
ance, il faut obéir, il faut servir. Regardez ces hommes hideux en si belle et souriante compagnie ! Qui donc peut vivre avec
donc peut vivre avec ces misérables ?… Des femmes qui ont faim ! On a beau dire que c’est une jolie condition, la condition
valets de Térence, un air militaire et menaçant à ses matamores ? Le beau mérite de nous montrer ce glouton, toujours repu,
ière ! Il arrive ceci, en effet, à vos meilleurs passages : vous avez beau faire, vous ne traduirez pas Térence ; — c’est Mo
il fallait, pour lui plaire, admirablement, abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce beau langag
abondamment parler cette belle langue qu’il avait faite, et, dans ce beau langage, ou se déployaient toutes les recherches
a vie ces horribles bacchanales de l’esprit, que Socrate lui-même, ce beau railleur, appelait les délices attiques… telle ét
aire pâlir. Pour Socrate, — ce philosophe, jeune encore, — ce fut une belle journée, une insulte heureuse, une récompense pub
seigne pas à faire rire. À côté de la tragédie grecque, à côté de ces belles œuvres au cothurne rehaussé d’or, au noble mantea
nités révoltantes ? c’est la comédie d’Aristophane ! Quelle est cette belle courtisane athénienne qui s’en vient sur les bord
sa blonde chevelure, et, elle s’en fait un chaste manteau ; c’est la belle Phryné dans un accès de modestie, ou c’est la com
end un peu tard pour apprendre la philosophie. — « Oh ! que c’est une belle chose la philosophie ! » — Strepsiade c’est aussi
aussi George Dandin qui se plaint, en son patois, d’avoir épousé une belle dame. — « Quel accouplement ! l’odeur du vin nouv
vité très divertissante. Le chœur des nuées invisibles est d’une très belle forme et tout à fait digne d’un poète lyrique. À
en oubliant la raillerie commencée ; en vain Strepsiade répond à ces belles strophes par d’horribles quolibets dignes de Sanc
Hemippus, lui a dérobé un de ses plus plaisants caractères, et cette belle pensée… un vrai proverbe : Que les Athéniens étai
qui fait dire à la grisette qui passe, et qui rencontre dans son plus bel attirail une femme de province : — Voilà une femm
Juste et de l’Injuste — C’est là un mouvement tout poétique, un très beau passage bien traduit par M. Hippolyte Lucas. Seul
même qui l’aimait tant, mais Platon son disciple, qui l’appelait : ce beau nuage tout plein d’or et d’éloquence, n’auraient
e la comédie sérieuse. Voilà pourquoi il faut proscrire absolument la belle invention de la traduction nouvelle quand l’acteu
’ai perdu ! je n’ai plus qu’à me couvrir de mon manteau ! Après cette belle déclamation (je prends le mot en bonne part), la
me Niboyet ! La Fête de Cérès est une bonne comédie de bourgeoises en belle humeur ; enfin la plus amusante de toutes ces com
en madame de Sturmer n’a pas de nerfs. Elle fait mieux, elle se donne bel et bien les plus graves, les plus cruelles maladi
sous prétexte qu’il n’est pas médecin, Cléante est resté fidèle à la belle Angélique ; il est là, près d’elle sans fin et sa
. En même temps, plus il regarde cette jeune fille, plus il la trouve belle et à son gré. Que vous dirai-je ? le docteur Loew
e, cet homme de trente-huit ans, ce savant modeste, qui aime tant les beaux livres et les oiseaux chanteurs, ne lui déplairai
a un tendre penchant pour le jeune baron de Lowemberg. D’abord il est beau , et ensuite il est le premier qui lui ait dit : J
oici, cependant : Madame Sturmer. — « Que me font les Espagnols, les Belles et les Grecs ? Si tous ces gens-là eussent été de
ue des calamités étranges. — Alors, en comprenant combien eût pu être belle et grande la destinée d’une fille de tant de rois
trois ans que Molière était mort, et avec Molière la comédie. Tout ce beau monde du xviie  siècle, dont il était l’esprit, l
issimulé plus que jamais leurs ridicules et leurs vices. Ce serait un beau livre à faire, celui-là : l’influence de cette gr
die, ces hommes si nettement dessinés, ces femmes si charmantes et si belles  ? Que sont-ils devenus depuis que Molière est mor
litandre serrait de très près Célimène. Le marquis Clitandre était un beau de la cour ; il avait à cœur toutes les injures q
ortable, et il la joua au pharaon avec le marquis Acaste. Ainsi cette belle veuve de tant d’esprit et de tant de grâces, qui
sa porte. On dit qu’enfin Célimène est morte d’ennui de ne plus être belle et surtout de ne plus être aimée. Avant de mourir
unesse, cela lui faisait mal de revenir sur la comédie faite pour ses beaux jours. Ainsi ce siècle boudait contre ce même Mol
aute de Molière ? Eh ! donc, cela venait tout simplement de ceci : ce beau  siècle était entré dans le cercle fatal où 1789 a
’il s’appelait Regnard, qu’il avait à peine quarante ans, qu’il était beau comme Molière ; l’œil vif et animé, la bouche sou
ive, non pas mélancolique et simple. Il aimait les riches habits, les belles dentelles, les parfums exquis ; il portait des bi
ais à coup sûr il existait. On l’avait rencontré donnant le bras à de belles dames qu’il avait ramenées de ses voyages. Et pou
presque autant que de s’attaquer au roi Louis XIV. Oui, lui-même, ce beau damoiseau si bouclé, il avait écrit contre monsie
ontaine lui-même, oui, La Fontaine, avait remplacé par un cilice, les belles courtisaneries florentines, et qu’il avait arrach
fin on savait non seulement son nom, mais sa demeure. Il habitait une belle maison à lui, qui donnait sur la montagne de Mont
a que le premier devoir d’une comédienne c’est d’être jeune et d’être belle  ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout,
t d’être belle ; que le reste vient tout seul, et qu’après tout, deux beaux yeux bien limpides et bien vrais, valent mieux qu
à condition que la comédienne ait vingt ans, et tout au plus ! À ces belles dames il recommande avant tout d’être parées, d’u
nchant ; mais au contraire, il leur ordonne d’aller beaucoup dans les belles et galantes assemblées, quand bien même elles y d
ose par exemple, esclave en Alger, un jour qu’il avait accompagna une belle dame dont il était épris. Ô dieux et déesses ! Se
er dans cette mer où l’écume cache le pirate, uniquement parce qu’une belle aura franchi ce flot perfide… faites-en autant au
l’on dirait copiées sur une nouvelle de Cervantes, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande bell
, il avait rapporté, bel et bien, de ce voyage interrompu, une grande belle chaîne en fer toute rouillée, que ses convives po
si de retour de longs voyages jusqu’au bout du monde que signalait un beau distique latin dont le poète Santeuil eût été fie
poète Santeuil eût été fier ; ainsi recommandé par sa bonne mine, ses beaux habits, ses longs dîners, son argenterie et son h
nversant celle-là, le gain plaidant contre Angélique, Angélique moins belle à mesure que son amant a gagné, et ce portrait mi
les rhétoriques niaises, la leçon de la comédie ! Ils nous la donnent belle avec leurs leçons en comédies ! Singulières gens
e s’agit pas d’un malade imaginaire comme celui de Molière, mais d’un bel et bon malade qui va mourir pour tout de bon, et
nnier ; elle tient de l’un et de l’autre. Joli mélange ! Toute femme, belle ou laide, qui porte un chapeau, un châle, un ruba
jeunesse, qui nous rit au nez que c’en est une bénédiction ! Oh ! ce beau Regnard ! la santé, la vie et l’éclat de rire, la
re du rire de Molière ; mais, en fin de compte, quel bon vivant, quel bel et bon enfant, quel luron doucement aviné ! Regna
ons de l’esprit humain, sont fondées, sur quoi, je vous prie ? sur la belle humeur. Dans l’Iliade, Homère a placé Thersite, e
nte, cette porte s’ouvrit lentement. Un homme entra. Il était d’assez belle stature, maigre et bien fait ; il portait la tête
que toute cette pauvreté intérieure était le partage de cet homme au bel aspect. En effet, cet habit bien étoile, cette ca
cependant de rester au théâtre comme un tableau assez fidèle de cette belle société qui n’est plus. L’Homme du jour est tout
ociété qui n’est plus. L’Homme du jour est tout à fait le héros de ce beau monde des heureux et des oisifs que nous ne conna
ul doute, tout pauvre que vous l’avez vu, M. de Boissy a fréquenté la belle et bonne compagnie ; il est entré dans les meille
Statue ! Statue ! Il n’a pas de plus grande injure à adresser à cette belle créature qu’il offense en courant, sans plaisir,
es aimables petits marquis. Comparez seulement ce stupide Derville au beau Moncade, et vous jugerez que si madame Adèle cour
oit se connaître en bons melons beaucoup mieux qu’il ne se connaît en belles femmes, et qui n’est pas déjà trop bon pour être
original, la scène qui est très vraisemblable sous les fenêtres d’une belle courtisane, devient bien incroyable dans le bois
olière. Molière a aimé Baron comme un intelligent comédien, qui était beau , bien fait et insolent à outrance, comme son élèv
, ce Moncade, qui est-il ? D’où vient-il ? C’est un nommé Moncade, un beau , d’un certain âge, qui n’a ni feu ni lieu, ni par
enclos et de madame de Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux belles manières, au savant langage 
e Maintenon ; la ville aux élégantes amours, aux belles passions, aux belles manières, au savant langage ! Ce Moncade arrive u
rel. Araminte est une femme comme Lucinde, ni vieille et ni jeune, ni belle , et ni laide, ni bourgeoise, ni grande dame. Le g
minte vient-elle ainsi, chez sa voisine, pour y prendre, de force, un bel homme, que Lucinde loge, nourrit, parfume, habill
, qui lui dit : — Adieu, perfide ! Et mons Éraste d’épouser la dame à belles baisemains, en disant : —  Si je le veux ! Ces t
gard sur le perfide ! Pasquin, resté seul avec Moncade, regarde cette belle maison dont on les chasse ; —  Il faut déloger !d
lets congédiés ! Je ne ferai pas l’injure aux femmes de Don Juan, ces belles personnes si retenues et si modestes, ces innocen
muse qui passait ; il la suivit, tenant son cœur à deux mains : Tout beau , mon cœur ! Justement la belle fille, poussée par
la fille de La Thorillière n’avait été si jolie ; jamais le jeune et beau Florent-Gaston d’Ancourt n’avait été si heureux e
n naïvetés, en niaiseries, en barbarismes, en bêtises sans égales. La belle et la bonne société n’existe guère pour d’Ancourt
édies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais plus beau que dans les grands rôles de Molière, dont il ava
t ce bénévole Père Larue était sûr de la probité de d’Ancourt. Quelle belle place on eût donnée à d’Ancourt, après Molière, s
, mais deux gros chevaux qui ont l’air aisé, un carrosse, un des plus beaux qui se portent (on disait en ce temps-là : un car
me Patin que je regrette en tout ceci ! — Telle est l’ignominie de ce beau jeune homme, que l’auteur comique n’entreprend mê
, revienne si lestement et en si grande hâte sur ses pas ? Vous aurez beau dire cette fois : Il s’agit d’une parodie pour le
les dames. Don Juan, en effet, n’a rien qui rappelle la galanterie du beau Versailles. C’est un brutal qui ne respecte rien,
par ses insolences et celui-là par ses respects exagérés, à toute la belle et douce galanterie d’autrefois. Voilà ce que ces
  Tu les reçois avec noblesse ;          Grand’chère, vins délicieux, Belle maison, liberté tout entière, Bals, concerts, enf
6 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
nom d’une ville élégante : Atella, située entre Naples et Capoue, au beau milieu des délices romaines. — Poésies fescénienn
emblait, ce dieu Cornus, à Mercure et à Vénus ; on l’eût pris pour un beau jeune homme sous les habits d’une jeune femme. So
x-mêmes, le spectacle de ces désordres : Cùm resfuerint in tuto ! Le beau remède, en effet, aux fêtes de l’amour et aux cha
Tunc etiam per voluptatem facilius vitia surrepunt. » C’est encore du beau et bon Sénèque ; il conclut ainsi qu’il n’y a rie
langue. Celui qui entreprendrait cet ouvrage y rassemblerait tous les beaux préceptes d’Aristote, de Cicéron, de Quintilien,
et vous n’auriez pas perdu à changer de maestro, mais Henri, dans un bel accès d’indignation : — Qui ? moi ! s’écria-t-il,
posé sur un pied, saluez ! c’est l’éternel amoureux de la comédie. Le bel enfant anime de sa passion naissante cet acajou m
à toutes les vieillesses du théâtre, demande quel est l’âge de cette belle enfant ? Alors on lui répond qu’elle a seize ans
on me gagnait de voir faire tant de bruit, à propos de cette calme et belle enfant. — Et c’est là tout ce que tu diras ? repr
i, lui dis-je, et tout naturellement de L’École des femmes. Vous avez beau crier, une comédie dont Henriette d’Angleterre ac
en ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il
ns la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars
ne comédie en vers, qui imite à s’y méprendre mademoiselle Mars ; une belle personne en sa fleur qui étale de son mieux sa ma
e âme honnête et jeune s’ouvrait facilement aux nobles impressions du beau et du bon. Mais je ne vous en veux pas de votre s
hasard, me dit-il, avez-vous vu sortir, des magasins d’Érard, quelque beau piano tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile
tout neuf, chef-d’œuvre sonore de l’habile facteur ? À l’aspect de ce bel instrument au repos, ne vous êtes-vous pas pris d
à tous ces avortements, ne vous êtes-vous pas pris à regretter que le bel instrument eût en effet quitté les magasins d’Éra
e nouvelle, il ne faudrait pas se trop lamenter sur la destinée de ce bel instrument. Mais à quoi bon cette question, et qu
s à l’aspect de cette ingénue, de cette jeune fille riante, et de ces beaux yeux qui brillent si doucement, je me mets inévit
oses ? La voilà qui a mis du fard à sa joue ! Qu’a-t-elle fait de ses belles épaules si bien cachées, qu’on les devinait à pei
est remplacé par une déclamation savante : ce geste d’enfant par les belles révérences. À cette heure, elle étudie même la na
que les chefs-d’œuvre ne portent jamais malheur à personne, et qu’une belle jeune fille n’est jamais perdue quand elle a, pou
e plus formel. Cela est si doux, en effet, et si rare au théâtre, une belle jeune fille innocente, naïve, toute blanche, heur
moins de sa faveur. Il était — après madame de La Vallière — le plus bel ornement de ces fêtes brillantes qu’admirait l’Eu
ens dont il plaidait la cause : Brécourt, La Grange, Ducroisy, et ces belles comédiennes dont on répète encore les grâces et l
oin : — Mais vous, vous savez la pièce, puisque vous l’avez faite. La belle raison ! Et sa femme ajoute : — Pourquoi vous cha
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles . Ainsi moquons-nous de cette chicane, où ils veul
servé leurs noms, leurs habits, leurs visages ; ils étaient jeunes et beaux alors ; ils marchaient à la suite de ce grand hom
nt recherchés par les plus grands seigneurs ; ces comédiennes étaient belles et galantes, on les aimait pour leur beauté, pour
ait toute la comédie de leur temps. On venait leur apporter, des plus beaux salons, toutes sortes de petits ridicules frais é
7 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
à l’huile. » Où est ce portrait ? Qui vous a dit que ce fût là cette belle et charmante Madeleine Béjart, tour à tour et tou
ortraitomane qui voyait partout les comédiennes de Molière ? Et cette belle Geneviève Béjart « d’après un dessin ancien au tr
u’elle eut pour elle une taille fort mignonne, de l’esprit, la bouche belle et beaucoup d’enjouement. Alors, Pourquoi a-t-il
me de cour à la mode, Jacques Des Hayes ? M. Hillemacher a manqué une belle occasion de faire jolie Mlle Marotte « d’après un
rois amoureuses, Madeleine Béjart, Mlle Du Parc et Catherine de Brie, belles toutes les trois, jouant pour son cœur ardent tou
ut sans doute l’esprit de Molière bien plus que sa figure qui prit la belle marquise. Molière était jeune encore, mais il ava
il était aidé dans cette besogne par l’épouse du quidam, celui-ci, un beau jour, trouva la chose mauvaise, et força Molière
      Et quoi qu’on chante, et quoi qu’on die,                 De ces beaux messieurs des États                 Qui tous les
e trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix, aussi bien que les plus beaux traits, je ré
e de France qui produit les plus belles voix, aussi bien que les plus beaux traits, je résolus de faire encore une tentative,
x frères avant de se hasarder avec Molière. En 1637, elle faisait les beaux jours du Languedoc et de la Provence. Ce fut plut
rit adorable, Qui ne pouvait loger au monde dignement, Que dans un si beau corps ou dans le firmament. Je sais que la Nature
nt. Je sais que la Nature et les dieux avec elle Ne font plus rien de beau que sur votre modèle, Et qu’ils se prisent moins
, Et que souvent soi-même il se mire dans l’onde. L’amour n’a rien de beau , d’attrayant, ni de doux, Point de traits, ni de
cours Font mourir mille amants et naître mille amours. Mais, dans ce bel amas de grâces nonpareilles, Ce tableau raccourci
sser les siècles en durée, Et ne se démentir qu’avec le firmament, Si belle et si parfaite en son commencement, Et dont la be
le firmament, Si belle et si parfaite en son commencement, Et dont la belle flamme, ici-bas sans seconde, Devait briller enco
arnat tire son origine, Sur sa taille et son teint, sur ses yeux, ces beaux yeux Qui lancent d’un seul trait la flamme en mil
Le testament de Madeleine Béjart est digne d’être indiqué ici par les beaux sentiments de charité qu’elle y exprime. Elle lèg
ats, obligations, rentes et immeubles. Je ne sais si, au temps de ses belles extravagances avec le comte de Modène et avec Mol
Catherine de Brie. Mais il ne croyait plus aux joies de ce monde, un beau livre déchiré, peut-être déjà trop lu, qu’il alla
aît que je meure Que ce soit au moins devant vous ! Ah ! vous ouvrez, belle farouche ! J’entends la clé, c’est votre voix… O
! vous ouvrez, belle farouche ! J’entends la clé, c’est votre voix… O belle main ! ô belle bouche ! Que je vous baise mille f
belle farouche ! J’entends la clé, c’est votre voix… O belle main ! ô belle bouche ! Que je vous baise mille fois ! Quand M
et qu’on força de jouer « dans son habit de ville. » Ce fut le plus beau jour de sa vie — au théâtre. — Elle en avait eu d
seulement une excellentissime comédienne. Si la Du Parc était la plus belle de la troupe, la de Brie était la plus jolie, mêm
jolie, même devant Armande Béjart, qui était trop maniérée pour être belle , et trop dédaigneuse pour être jolie. Mlle de Bri
r celui-là était plus philosophe encore qu’il n’était amoureux ; Quel beau roman à faire, cette comédienne entre ces quatre
par la fierté du nom. Combien d’amères souffrances éclatent dans les beaux vers du poète ! Comme il est jeune pour aimer et
jart qui ne voulait pas qu’on touchât à Molière ; Minerve, c’était la belle Du Parc, sur son piédestal de marbre ; Vénus, c’é
ros-René, cette futaille roulante ? Molière, en ce temps-là, était le beau Molière, celui que Mignard représentait, à Avigno
une comédienne qu’une écolière ? Comment Molière, qui était alors le beau et le victorieux Molière, eût-il été si malmené p
ans être infidèle, Je puis adorer vos appas, Puisque Philis ne paraît belle Que quand vous ne paraissez pas. C’en est fait, m
is ne paraît belle Que quand vous ne paraissez pas. C’en est fait, ma belle maîtresse, Je vous suis un esclave acquis, Si vou
ces qui ont le ton français et la désinvolture italienne. C’était aux belles heures poétiques, quand la jeunesse se répand imp
d’Isabelle Chacun remarque des appas ; Mes yeux me disent qu’elle est belle , Mais mon cœur ne me le dit pas. Les plus froids
ur elle, Les insensibles en font cas ; Mes yeux me disent qu’elle est belle , Mais mon cœur ne me le dit pas. La beauté de cet
cruelle Est fameuse par cent trépas ; Mes yeux me disent qu’elle est belle , Mais mon cœur ne me le dit pas. Mille amants, d’
idèle, Accompagnent toujours ses pas ; Mes yeux me disent qu’elle est belle , Mais mon cœur ne me le dit pas. Molière continu
is bien la rendre tendre, En aimant ses doux attraits, Mais lors on a beau se rendre, Elle ne se rend jamais ! Ah ! que l’on
que l’on souffre de peine, Quand on est absent de vous ! Loin de vos beaux yeux, Climène, On ne trouve rien de doux. Dans vo
s, Et le chagrin à toute heure Accompagne ici nos pas. Quand je vins, belle Marquise, Avec vous en ce beau lieu, À mon aimabl
ccompagne ici nos pas. Quand je vins, belle Marquise, Avec vous en ce beau lieu, À mon aimable franchise, En partant, je dis
pensai qu’à me rendre : Un autre en eût fait autant. Ah ! vous avez beau vous plaindre Que je me plains nuit et jour, Je n
anderidette, De son lan la landerida. Enfin, soit que tu promènes Tes beaux yeux, qui sont mes rois, Sur l’onde ou parmi les
Que l’amour trouble mon âme ! Qu’il lui fut de doux efforts ! Que vos beaux yeux ont de flamme ! Qu’ils inspirent de transpor
bouche est cruelle De condamner mon tourment, Quand vos yeux, aimable belle , Me disent incessamment : Faisons lan la landerid
ion de plus. Ce qui est hors de doute, c’est que Mlle Du Parc fut une belle comédienne et une plus belle tragédienne6. Voyons
de doute, c’est que Mlle Du Parc fut une belle comédienne et une plus belle tragédienne6. Voyons d’abord l’amour de Pierre Co
t des biens pour tout autre aussi bien que pour moi. Et c’est dont un beau feu ne se contente guère. D’une ardeur réciproque
années Laissent peu de mérite aux âmes les mieux nées ; Que les plus beaux talents des plus rares esprits, Quand les corps s
Quand les corps sont usés, perdent bien de leur prix Que si dans mes beaux jours je parus supportable. J’ai trop longtemps a
sacrifiant la Lune, c’est-à-dire Mme Béjart. Pour lui qui rêvait à la belle étoile, il importait peu, hélas ! qu’il y eût de
cette passion inassouvie qui pleure tout haut, car Pierre Corneille a beau prendre le masque du stoïcisme, on voit toujours
erchait à m’en priver ; Je tremblais qu’à leurs yeux elle ne fût trop belle  ; Je les haïssais tous comme plus dignes d’elle,
Racine. Robinet laisse ainsi couler ses larmes à l’enterrement de la belle Du Parc : L’hôtel de Bourgogne est en deuil Depu
Andromaque si brillante, Si charmante, si triomphante ; Autrement la belle Du Parc, Par qui l’amour tirait de l’arc Sur les
s-uns d’eux incognito, Qui, je crois, dans leur memento Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, ma
rs funèbres, Ayant de leurs savants pinceaux Été l’un des objets plus beaux . Item enfin une cohorte De personnes de toute sor
omédienne d’occasion ; elle faisait bien en scène parce qu’elle était belle , mais c’était tout. On peut juger que c’était une
la Beauce qui, en montrant ses terres, disait comme Rabelais : c’est beau ce. On sait qu’alors dans les entractes de la gue
t mignonne, Elle a beaucoup d’esprit, elle a de l’agrément, La bouche belle et bien de l’enjouement, Mais de trop près sa ver
quoi consistait son plus grand mérite. « Petit de Beauchamp, dite la Belle Brune. Elle était de la troupe du Marais, et joua
et bien faite, d’une représentation avantageuse. « Mlle Du Parc était belle et bien faite, et dansait très bien. Elle brillai
e. « La Des Œillets n’avait contre elle que sa figure qui n’était pas belle  ; mais elle se mettait si bien et avait un si gra
en mieux, et, de quelque côté qu’on se tourne, Paris ne fut jamais si beau ni si pompeux qu’il est aujourd’hui. » Paris est
oirs sont fort dédaignés, Chappuseau ne regrettât avec mélancolie les belles « distributrices » de liqueurs et autres délices
upe de Molière ? Il commença donc par être pâtissier ; c’est en cette belle qualité qu’il fut adoré des comédiens et des poèt
oman comique. D’Assoucy calomnie le pâtissier. La vérité, c’est qu’un beau jour il abandonna sa boutique pour suivre celle d
santhrope, et d’aller jouir dans quelque solitude profonde de sa tant belle sagesse. » N’est-ce pas que ce Misanthrope c’est
remis au monde son idée, d’avoir enchâssé dans des perles de la plus belle eau ce petit diamant presque perdu dans l’Éloge d
spectacle soit commencé pour mieux savourer toutes les émotions d’une belle soirée. La salle est dans le demi-jour ou plutôt
mptement ! Et de son grand fracas surprenant rassemblée, Dans le plus bel endroit a la pièce troublée. Hé ! mon Dieu ! nos
n moucheur de chandelles. La jeune fille, déjà courtisée par les plus beaux et les plus riches, se passionna pour le moucheur
hé ! pourquoi, je vous prie ? L’auteur s’entend fort bien ! il serait beau , ma foi, Que messieurs les auteurs nous donnassen
e était aimée du parterre, ses camarades la voulurent retenir. Ou eut beau faire, elle partit aux fêtes de Pâques. Comme ell
it silencieux, la femme faisait bruyamment les choses ; Beauval avait beau s’incliner devant ce despotisme, il lui fallait s
es amoureuses :                                          … Il serait beau , ma foi, Que messieurs les auteurs nous donnassen
j’endure, Pour déclarer un mal que je ne ressens pas. Faut-il que vos beaux yeux, à qui je rends les armes, Veuillent se dive
monté — je veux dire pour avoir descendu — jusqu’au Roi ? Ce fut une belle comtesse d’Escarbagnas. Elle créa le rôle à l’emp
dire : « N’ai-je pas oublié le sel ? » Souvent elle applaudissait à belles mains, quand un trait de caractère, un trait d’es
e dix-sept. Comme on dit : « De part et d’autre, c’était le temps des belles folies et des folles beautés. » Dancourt était n
ère, père de la comédienne, discutait avec Baron. Il faut dire que la belle Thérèse, comme toutes les femmes qui se laissent
é « au secours » qu’en se voyant seule avec son ravisseur. C’était un beau cavalier, c’était une aventure, c’était un scanda
t-Jacques, Thérèse, déjà loin de la maison, se retourna en levant ses beaux yeux mouillés de larmes. « Qu’as-tu donc, ma chèr
sence de Louis XIV ». M. de Brécourt fut admiré du Roi-Soleil pour le beau coup d’épée dont il abattit devant lui le monstre
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
45. À M. CORNEILLE, Sur sa comédie, LE MENTEUR.       Et bien, ce beau Menteur, cette pièce fameuse, Qui étonne le Rhin,
le et fort prisée, Que sieur Molière a composée, Sujet si riant et si beau , Qu’il fallut qu’à Fontainebleau, Cette troupe ay
es incidents, développés avec art, amènent insensiblement un des plus beaux dénouements qu’on ait vu sur le théâtre. » « [*
ourir de Vaux, ………………………………… Mercredi* dernier étant donc, En ce lieu beau , s’il en fut onc, Le roi, l’illustre reine mère,
is, et d’importance, Bref, la fleur de toute la France, Arrivèrent en bel arroi, Avec notre cher et grand roi, Que ce fameu
rivèrent en bel arroi, Avec notre cher et grand roi, Que ce fameux et beau génie, De sagesse presque infinie, Monsieur Fouqu
rges allées, Dignes d’être des dieux foulées, Les marbres extrêmement beaux , Les fontaines, et les canaux, Les parterres, les
entée, Quoique si peu préméditée. D’abord pour le commencement, De ce beau divertissement, Sortit d’un rocher en coquille, U
e beau divertissement, Sortit d’un rocher en coquille, Une naïade, ou belle fillea… Qui récita quarante vers, Au plus grand r
ballet fut composé, Par Beauchamp danseur fort prisé, Et dansé de la belle sorte, Par les messieurs de son escorte ; Et même
rfection. Certes, jusque-là mes prunelles N’avaient lorgné choses si belles , Et je croyais en vérité, Être à tous moments enc
es remémore) Duquel dôme sortit encore, Un embrasement imprévu, Aussi beau qu’autre qu’on eut vu. Puis on passa sans faute n
uée, Qui fut dernièrement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre sire, Et f
si bien notre sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts Et par commandement exprès, La troupe com
mique excellente, Qui cette pièce représente, Est allée encor de plus beau , La jouer à Fontainebleaua… Étant illec fort appr
présent, On ne voit rien de si plaisant. Celle-ci, sans doute, est si belle , Que l’on dit beaucoup de bien d’elle ; Et selon
te, est si belle, Que l’on dit beaucoup de bien d’elle ; Et selon les beaux jugements. Elle a quantité d’agréments. Elle para
ntant leurs appétits, De leur faire plaisir gratis. Outre qu’elle est belle , elle est bonne, Car à ses amants elle donne, (Ou
harmes vainqueurs, Qui plaisent à très bien de cœurs, La Duparc cette belle actrice, Avec son port d’impératrice, Soit en réc
ont mainte et mainte conquête, Mille soupirants sont témoins, Que ses beaux pas n’en sont pas moins. Enfin pour abréger matiè
Avant cette chère royale, Où raisonna maint violon, Dans une salle ou beau salon, Pour divertir seigneurs et dames, On joua
Ouville, de La Précaution inutile de Scarron, et ce qu’il y a de plus beau dans la dernière est tiré d’un livre intitulé : L
e que son auteur a de mérite, que cette pièce est un monstre qui a de belles parties, et que jamais l’on ne vit tant de si bon
t les trois fois trois sœurs pucelles, Grandes d’esprits, et de corps belles , À tous qui ces lettres verront, Ceux qui sauron
é de leurs raisons, Tout considéré ; Nous disons, Que cette pièce est belle et bonne, Commandons à toute personne, De bien so
mmandons à toute personne, De bien soutenir son parti ; Et donnons un beau démenti, À qui sera si téméraire, D’oser avancer
ain, mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris, Censurer un si bel ouvrage : Ta charmante naïveté S’en va pour jamai
té Dit plaisamment la vérité, Chacun profite à ton école, Tout en est beau , tout en est bon, Et ta plus burlesque parole Est
mieux badiner que toi ? ***       Laisse gronder tes envieux, Ils ont beau crier en tous lieux, Que c’est à tort qu’on te ré
voici deux mots du sujet. Un jaloux charmé d’un objet Ravissant et de belle taille, Veut l’épouser vaille que vaille ; Ou du
ter leur noble adresse. Je laisse les concerts galants, Où les habits beaux et brillants ; J’omets les deux Égyptiennes*, Ou
rendait les gens ébaudis, Par ses appas, par sa prestance, Et par ses beaux pas, et sa danse ; Enfin je ne décide rien De ce
les soins que la nature a pris pour le rendre parfait … *Ce fut en ce beau lieu, où toute la Cour se rendit le cinquième mai
fort galants, D’argent, de soie, et d’or brillants, Dont le brave, et beau La Vallière, Par son adresse singulière, Devant p
au La Vallière, Par son adresse singulière, Devant plus de deux cents beaux yeux, Emporta le prix glorieux, De valeur extraor
de la reine mère ; Ô vraiment trop heureux humain ! D’avoir d’une si belle main, Si blanche, et même si royale, Obtenu ce ri
e, après avoir fait des merveilles aux courses que, par l’ordre de la belle Magicienne, ils avaient faits en faveur de la rei
    [*]Le troisième jour* aux flambeaux, Un grand ballet, et des plus beaux , Dont était en propre personne, Notre digne porte
duc de Saint-Aignan joignit l’action à l’invention du dessein, où les beaux vers du président de Périgny à la louange des rei
comédie le coup de théâtre ou surprise de pensée que je crois la plus belle qu’on puisse trouver, et que je donnerais pour mo
pour confidence, et qu’une des princesses ses cousines, l’aimable et belle Aglante, a triomphé de son cœur. Il implore son a
t plus excellent que celui de La Princesse d’Élide : le caractère est beau et noble : les motifs sont naturels et puisés dan
n air si charmant et si doux Que la feue aimable Baronne, Actrice si belle et si bonne, Et qui plaisait tant à nos yeux, Jad
n, Donne plus d’admiration, Et qui paraît un peu magique, C’est qu’en belle et bonne musique, Et des tons bien articulés, Ell
orps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin le cadeta, qui fut
e savant. Cet homme de bonne cervelle, Berthold* dont la voix est si belle , Et qu’à le voir on peut juger, Non pas inconstan
fois) sans complaisance, En dirent du bien d’importance, Et des trois beaux enfants aussi, (Dudit Raisin, le cher souci.) Qui
plus vieux méritent le los. Surtout le fils de la Baronne, Actrice si belle , et si bonne, Dont la Parque a fait son butin, A
belle, et si bonne, Dont la Parque a fait son butin, A comme elle le beau destin, De charmer chacun sur la scène, Quoiqu’il
nt. Du 12 septembre 1666.       J’ajoute ici que je reviens, De ces beaux petits comédiens, Qui consacrent toutes leurs vei
dmire parmi eux, Une actrice toute nouvelle, Toute charmante et toute belle , Et qui joue à merveille aussi, Vrai comme je l’é
orgnant la jeune de Beaulieua, Porteront volontiers leurs cœurs en si beau lieu. 1665. Dom Juan, ou le Festin de Pierre
, De voir ce sujet admirable, Et lequel est, dit-on, capable, Par ses beaux discours de toucher, Les cœurs de bronze et de ro
traité de telle manière, Que les gens qui sont curieux Du solide et beau sérieux, S’il est vrai ce qu’on en conte, Sans do
iminel. Et plus bas, page 46 : “Savez-vous bien, monsieur, où tout ce beau raisonnement aboutit ; à une satire de Tartuffe ;
avertis qu’une plume, Artisane de maint volume, L’a défendu, mais du bel air, En un style énergique et clair, Et tout à fa
utre assaillant, Et d’une escarmouche nouvelle, Autant vigoureuse que belle , Et vous apprendrez chez Quinet, Ce qu’ici vous d
raconte ce fait2. « Dans la comédie des Fâcheux, qui est une des plus belles de Molière, le fâcheux chasseur, qu’il introduit
d’esprit et de génie pour y suppléer, et pour les mettre dans un plus beau jour, s’il en avait eu le temps. Il n’y a que le
9 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
let que, dans le moment même, l’autre Amphitryon    Est auprès de la belle Alcmène 594 ? En un mot, cette pièce est d’un bo
ez-vous d’affecter cet orgueil indomptable Dont on vous dit qu’il est beau de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable, Rien
l est beau de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable, Rien n’est si beau que d’aimer. Soupirez librement pour un amant Adè
uelle N’est pas un nom à se faire estimer ; Dans le temps où l’on est belle ,. Rien n’est si beau que d’aimer621. Cette Auror
à se faire estimer ; Dans le temps où l’on est belle,. Rien n’est si beau que d’aimer621. Cette Aurore voit bientôt paraît
ur sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoig
lle vous fera la grâce.’ Est-il un sort au monde et plus doux et plus beau  ? Et qui des rois, hélas ! heureux petit moineau,
nos champs leurs attraits ; Mais hélas ! quand l’âge nous glace, Nos beaux jours ne reviennent jamais. Ne cherchons tous les
onnettes Aux chants des petits oiseaux. CLIMÈNE. Ah ! qu’il est doux, belle Sylvie, Ah ! qu’il est doux de s’enflammer ! Il f
retrancher de la vie Ce qu’on en passe sans aimer. CHLORIS. Ah ! les beaux jours qu’amour nous donne, Lorsque sa flamme unit
r qu’à l’Amour osent rendre Vos musettes et vos voix. À des titres si beaux Bacchus seul peut prétendre, Et nous sommes ici p
met à sa puissance.          Tes ombres et ton silence,          Plus beaux que le plus beau jour, Offrent de doux moments à
.          Tes ombres et ton silence,          Plus beaux que le plus beau jour, Offrent de doux moments à soupirer d’amour.
ol, sous ces tendres feuillages, Chante aux échos son doux retour. Ce beau séjour, Ces doux ramages, Ce beau séjour Nous inv
hante aux échos son doux retour. Ce beau séjour, Ces doux ramages, Ce beau séjour Nous invite à l’amour. Vois, ma Climène, V
7. On peut citer encore le prologue de Psyché : Est-on sage Dans le bel âge, Est-on sage De n’aimer pas ? Que sans cesse
s des Mores dans le Malade imaginaire : Profitez du printemps De vos beaux ans, Aimable jeunesse ; Donnez-vous à la tendress
ondamnations qui l’ont frappé : aux yeux d’un évêque, qu’importait le beau , le bon, le sublime, quand la part du mal était s
l ; les femmes l’entendaient à table tous les jours, et orné des plus beaux commentaires, etc.  » Mlle de Sillery se contenta
monuments n’en sont pas plus à couvert de la justice de Dieu ; ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devan
t pas plus à couvert de la justice de Dieu ; ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devant lui ; et il n’ép
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
 ? » — Infiniment davantage ! Je le sais très bien ; mais les gens du bel air voudroient qu’un comique les plaçât sur la sc
je, aujourd’hui un pareil intrigant dans une piece, & les gens du bel air vont lapider l’Auteur. Ils veulent cependant
a. . . . . Madame, quand Oronte De mon amour pour vous vous a fait le beau compte, Ne lui parliez-vous point de l’épouser ?
u’on fait à Londre ? Oronte. Madame... La Tante. Madame...Elle étoit belle . Oronte. Madame... Elle étoit belle.Il ne m’est
. La Tante. Madame...Elle étoit belle. Oronte. Madame... Elle étoit belle .Il ne m’est pas permis... La Tante. Parlez, cela
nnages comme il faut, elle pourroit amuser davantage les personnes du beau monde, si ce que je viens d’en mettre sous les ye
vec des choses qui blessent la décence, ou les conventions de ce même beau monde si chatouilleux sur les bienséances. Premié
p; jour, &c. Il n’est pas décent, je pense, qu’une Demoiselle du beau monde manque ainsi aux égards dus à sa tante, &am
ailleurs, sans se faire siffler. De sorte que des trois intrigants du bel air, que Thomas Corneille emploie, Angélique agit
on pourra m’objecter, peut-être, que du temps de Thomas Corneille, le beau monde étant moins difficile sur les bienséances,
ses rivaux est furieux, l’autre se doute que les infidélités de leurs belles ne sont que feintes : ils projettent de paroître
pas une femme exacte sur les bienséances qu’exigent son rang & le beau monde ; Dorimene auroit aussi bien fait de ne pas
présentement. 34. Personnes du bon ton, gens comme il faut, ou du beau monde & du bel air, mots de convention.
Personnes du bon ton, gens comme il faut, ou du beau monde & du bel air, mots de convention.
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
seize ans, & doué sans partage Des agréments divins qui parent ce bel âge, Que tout cela sied bien !... Oh ! je rafolle
asser Marton lorsque sa cousine rentre sur la scene. Lindor dit à sa belle cousine qu’il a formé deux souhaits, celui d’être
é deux souhaits, celui d’être utile à sa patrie, & de réduire une belle . Il part pour remplir le premier ; il espere qu’à
belle. Il part pour remplir le premier ; il espere qu’à son retour sa belle cousine s’attendrira pour lui, sur-tout s’il revi
ir dit, il montroit en riant une bouche si fraîche & des dents si belles , qu’on pardonnoit ces naïvetés à son âge. Il mêlo
pour elle à la premiere visite. Un jeune Page est pressé d’aimer. Ma belle Cousine, lui dit-il un jour (car il la nommoit ai
que trop tôt, & l’autre n’arrivera jamais. Cela est bien fort, ma belle Cousine. Mais je m’attendois à cette réponse : el
s ses cicatrices, je trouverois une volupté infinie à les compter. Ma belle Cousine, je vous montrerois les miennes. Vous n’y
s qui me font trembler. — Voyez-vous si je n’ai pas dit vrai ? Çà, ma belle Cousine, vous pouvez vous fier à moi : ne me donn
dre que l’expression de ses sentiments. Il est fait à peindre, il est beau comme le jour : il est étourdi (qui ne l’est pas
i plus ! Lindor arrive en uniforme. Je viens vous dire mes adieux, ma belle Cousine ; je pars ; nous allons nous voir de près
qu’à mon retour vous remplirez l’autre moitié. Je vous aime bien, ma belle Cousine ; souvenez-vous un peu de votre petit cou
ttendent. — Vous êtes bien cruel de me refuser une soirée ! — Ah ! ma belle Cousine, je vous donnerois ma vie ! mais il y va
vous en dire davantage ; mais nous nous écrirons. Adieu. — Adieu, ma belle Cousine. — Adieu, adieu, mon cher enfant. . . . .
& ma jeunesse est si loin de moi, que j’en puis parler comme d’un beau songe. Si vous vous rappellez le Marquis de Lisba
rappellez le Marquis de Lisban, c’étoit une de ces figures froidement belles , qui vous disent, Me voilà ; c’étoit une de ces v
’il avoit tort. Je lui dis même, autant qu’il m’en souvient, les plus belles choses du monde sur l’honneur, le devoir, la fidé
sons,   On l’y trouve à toute heure. Comus.  Le charmant placet ! les beaux vers !  Vous savez tous ces arts divers ? Criquet
ans les avoir apprises que par les mathématiques46. Oh ! cela fait de beau chant ! Parlez. Comus.  Chantez celle qu’il vous
i tu voulois bien ne pas parler si haut. Frontin. Au reste, c’est une belle qualité, & même assez rare, que de savoir êtr
onnoissances qu’il lui donne. Lucinde, à part. Votre style me paroît beau . Eraste. Trouvez-vous cela, Monsieur Frontin ? Je
ses Valets-Maîtres, & je lui dis en plaisantant : Je te connois, beau masque. Vous allez donc quelquefois aux Italiens 
12 (1871) Molière
sentement populaire, a fait naître le père excellent de la comédie au beau milieu des halles, qui représentaient un monde à
ndait le grand-père ! Et le lendemain, le fils du tapissier gâtait du beau velours, et se cognait les mains du marteau pater
toutes les comédies n’étaient qu’une seule et grande comédie, ah ! la belle comédie ! Et puisque enfin tous les poètes comiqu
la comédie, et de mener la vie heureuse des enfants sans souci. À ce bel âge, avec un peu d’argent dans sa poche et beauco
c. Voilà comme il rencontra Molière à Pézenas, où le prince avait une belle maison. Tout ceci est assez confus dans le récit
a traîné dans le tombereau de Thespis, à la suite de la comédie. Ô la belle chose ! avoir vingt ans, être un génie, et marche
l était juste, en effet, que Monsieur, leur accordât l’usage de cette belle salle que M. le cardinal de Richelieu avait fait
médiens ordinaires de Monsieur donnèrent des représentations dans les belles maisons où ils étaient conviés. C’était la mode a
on espion et son geôlier. Égoïste et vaniteux, il ne comprend pas les beaux rires de la jeunesse. Ah ! comme il est récompens
Isabelle, accourut un peuple entier de spectateurs contents. C’est si beau la jeunesse et si charmant un honnête amour ! Quo
rmission de Louis XIV, offrait en spectacle. Écoutez Sganarelle et sa belle ironie, à propos des modes de l’an de grâce 1661 
tenant à l’écart des tumultes dont le roi était entouré. Rien de plus beau que monseigneur le duc d’Orléans : beaucoup de gr
es du duc de Mortemart, tout ce qu’il y avait de plus rare et de plus beau . Jeunesse et beauté, toutes ces grâces disparaiss
uoi, comment, en quel temps, dans quel lieu ? « Vous nous la donnez belle avec vos règles, disait-il, et ne voilà-t-il pas
s la donnez belle avec vos règles, disait-il, et ne voilà-t-il pas de beaux mystères ! » Au demeurant, les gens du métier ne
ur Molière), on ne se gêne guère pour traîner dans les gémonies cette belle Armande. À entendre les critiques et les historie
ois gentilhomme et La Critique de l’École des femmes, voilà certes le beau moment de la vie et de l’action de Molière. Ami d
rtune était arrivée. Il avait des amis qui ne le quittaient guère. Un beau logis à la ville, un grand jardin dans le doux vi
chantaient avec elles les tendres paroles qui faisaient monter un si beau rouge au visage de mademoiselle de La Vallière. I
alants seigneurs de Versailles, au jour favorable des chandelles, une belle personne de vingt ans, doit s’attendre à trouver
s mille jets d’eau, entouré des plus vaillants capitaines et des plus belles personnes de ce bas monde, vous, dont les jours d
13 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ue toute composée de jolis morceaux de cette espèce serait-elle assez belle enfin, pour effacer dans notre imagination le sou
une variation habile sur ce thème identique : Ces comédies sont fort belles  ; je les trouve fort belles ; ne sont-elles pas e
thème identique : Ces comédies sont fort belles ; je les trouve fort belles  ; ne sont-elles pas en effet les plus belles du m
les ; je les trouve fort belles ; ne sont-elles pas en effet les plus belles du monde ? mais il n’a point prouvé qu’elle fût a
re, sur le charme adorable du style d’Amphitryon. Mais elles auraient beau être toutes spirituelles, ce qui nous importe, ce
e et grossier. Térence, plus poli, manque de force comique. Il y a de belles choses dans Shakespeare. Ses tragédies, malgré qu
répéter cette litanie ? On fait ses classes pour apprendre toutes ces belles choses, et quand on a la tête meublée d’idées gén
e celui de leurs bêtes, me font aimer et apprécier de plus en plus la belle nature, telle qu’elle est à la cour et dans les t
ne ; mais ce ne sont pas les meilleurs. Je n’ai garde de confondre le beau naturel, que ce poète rencontre quelquefois, avec
e moitié                    Fournira des armes à l’autre : « Voilà le beau naturel ; voilà les traits qui plaisent aux espri
ais les personnes bien élevées et habituées à parler le langage de la belle nature, la sentent très bien et l’observent. Dans
mer, nommer un veau, une truie, un cochon. Le mot de génisse est fort beau , vache ne se peut souffrir ; cochon est de la der
 ; cochon est de la dernière bassesse. Pasteur et berger sont du plus bel usage ; gardeur de pourceaux ou gardeur de bœufs
ses Réflexions critiques. Mais l’Art poétique fait mes délices, et la belle nature exprimée avec tant de fidélité, de force e
qu’une épaisse muraille de ronces. Il avait peur des épines pour son bel habit de soie. Avec précaution il se baissa, et,
yle d’Allobroge ? D’abord, le vulgaire en aucun pays ne se connaît en beaux vers, et partout il aime passionnément les specta
t les rivières qui coulent à leurs pieds. C’est là, comme on voit, la belle et simple nature. On se bat dans le ciel à coups
prit la défense de Boileau, et il se mit à réciter avec admiration la belle épitaphe d’Arnaud, et la conversation spirituelle
dites qu’il est contraire à la nature qu’on trouve à débiter d’aussi beaux vers à un père qui attend avec anxiété des nouvel
en constaté qu’une chose est laide par opposition à une autre qui est belle , le Chevalier ne voit-il pas qu’on peut lui deman
, à nous humains et humains civilisés, que pour les crapauds les plus beaux objets du monde soient leurs crapaudes. Si les Ho
Si les Hottentots sont des hommes, et s’ils trouvent leur Vénus plus belle que la Vénus de Médicis, Uranie est tenue de s’él
e a peut-être arbitrairement fixées373. »M. Richter a trouvé une fort belle métaphore pour rendre la même idée. « Les auteurs
u’on lui rende son soleil, sa terre, qui sait ? peut-être sera-t-elle belle là-bas. Un pays existe, non en Chine, mais en Eur
e388. Quelques règles : 1° Ne point blâmer Les crocodiles sont beaux , ou plutôt ils ne sont ni beaux, ni laids : ils s
point blâmer Les crocodiles sont beaux, ou plutôt ils ne sont ni beaux , ni laids : ils sont des crocodiles. Je ne suis p
mes, les éclairs de la puissance impétueuse. Elle est une fraction du beau , fraction incomplète, belle en soi, mais ni plus
sance impétueuse. Elle est une fraction du beau, fraction incomplète, belle en soi, mais ni plus ni moins estimable que l’iné
la raison ; il ne demande pas au poète sage et tempéré de briser les belles lignes de son éloquence régulière, et d’introduir
omprendrons alors comment l’Iphigénie a pu naître ; mais Goethe avait beau être Goethe, nous comprendrons aussi qu’il était
ais plus. J’exciterais dans le cœur de mon petit écrivain en herbe de beaux sentiments d’émulation, et je proposerais sans ce
, mais bien de la température délicieuse, des chances probables d’une belle moisson, d’une belle vendange, d’une belle chasse
pérature délicieuse, des chances probables d’une belle moisson, d’une belle vendange, d’une belle chasse, du plaisir de mange
es chances probables d’une belle moisson, d’une belle vendange, d’une belle chasse, du plaisir de manger des fraises. Au théâ
ît l’admiration ; j’applaudissais ; je disais à demi-voix ; Que c’est beau  ! que c’est beau ! et j’étais si ému que, dans mo
j’applaudissais ; je disais à demi-voix ; Que c’est beau ! que c’est beau  ! et j’étais si ému que, dans mon ravissement… pa
t qu’il s’oublie, ni qu’il oublie son auditoire. Il est trop rompu au bel usage pour tomber jamais dans la pédanterie ; il
de Chrysale418. De même que ses paroles, toutes ses actions, même les belles , ont un tour aisé qui les orne419. Un bretteur de
a cour, l’amoindrissement de la noblesse ; la passion des dames et du beau monde pour les conversations spirituelles et soli
mation de la société polie, après avoir brillé quelque temps de cette belle simplicité par laquelle tous les arts commencent,
ue le seigneur Jupiter « nous fait beaucoup d’honneur », mais qu’il a beau « dorer la pilule », que D’une et d’autre part p
écrivit à La Motte Le Vayer, à l’occasion de la mort de son fils, ce beau sonnet et ce postscriptum où il ouvre son cœur et
tus de chacun le faisaient révérer ; Il avait le cœur grand, l’esprit beau , l’âme belle. Et ce sont des sujets à toujours le
n le faisaient révérer ; Il avait le cœur grand, l’esprit beau, l’âme belle . Et ce sont des sujets à toujours le pleurer. «
8. « Si les fleurs qu’on foule aux pieds dans une prairie sont aussi belles que celles des plus somptueux jardins, je les en
ge que l’imagination passionnée est une force aussi légitime et aussi belle que la faculté métaphysique ou que la puissance o
de la nature. » Taine, Essais de critique et d’histoire. 390. « Le beau et le laid, qualités dérivées et fortuites, non e
14 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
a seconde étude, à propos du Don Juan de Molière, fut publiée au plus beau moment de la révolution de juillet, quand toutes
s utiles préceptes : « Écrivez pour être entendu ; tâchez d’écrire de belles choses ! Que votre diction soit pure, et cherchez
ses ! Que votre diction soit pure, et cherchez avec soin, par de très belles paroles, les pensées nobles, vives, solides et re
s belles paroles, les pensées nobles, vives, solides et remplies d’un beau sens ! » — Même on se permettait, en ce temps-là,
ue j’ai besoin, moi qui vous parle, à mon réveil, de rencontrer de si beau style ? Au contraire, il me semble que plus vous
se plaindre, ces braves gens qui se plaignent que la mariée est trop belle , et que le journal est trop bien écrit. Laissez-l
il aime à son lever, le bain frais et le linge blanc. Il se plaît au beau langage, à la période savante, à la recherche, à
à la finesse, l’élégance à la conviction. Oui, l’intelligence est une belle chose ; on ne sait pas où elle finit, on ne sait
Théâtre-Français jouait en ce temps-là, Le Festin de Pierre, dont la belle prose a été très agréablement traduite en vers pa
titulée Le Festin de Pierre. Dans mon petit entendement, la pièce est belle . Le rôle principal, don Juan, est un grand coureu
paraît moins digne de pitié que Don Juan, quand il s’écrie, sous ces beaux arbres si doucement agités par le zéphyr printani
t telle est la tristesse dont son âme est pleine, que la terre, cette belle création, lui semble un promontoire stérile : « l
ces jardins ; ces eaux limpides devenaient des eaux bouillantes ; ces beaux arbres se dépouillaient de leurs feuilles ; ces j
s ; ces jeunesses, au front pur, au teint frais, perdaient soudain le bel incarnat de la vingtième année. Alors toute cette
nnerre. — Ma foi ! se disaient les bonnes gens, Poquelin n’est pas en belle humeur aujourd’hui ; tant pis pour lui ; nous ser
t les torches du dénouement final. On ôtait au vrai Don Juan ses plus belles tirades, en revanche on ajoutera un plat ou deux
ois, à force de probité, de croyance et de bon sens. À la fin donc ce beau drame était retrouvé tout entier ! À la fin il se
ise de Don Juan en prose, du vrai Don Juan du vrai Molière. C’est une belle œuvre, et plus grande même que le poète ne l’avai
rbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ! » Sganarelle, tu parles bien, tu agis m
oute cette comédie. Le détail est digne du sujet ; quand, après cette belle étude d’un chef-d’œuvre très rare, on se retourne
Corinthe, à qui les portes s’ouvrent-elles ? À l’Argent ! Pour qui ce beau cheval ? cette meute, pour qui ? Pour toi, Plutus
ous avons tout quitté pour t’entendre, et même une grande quantité de beaux oignons qui étaient l’espoir de notre dîner. Pro
chœur, le reste du chœur s’est perdu ; point de conclusion à tant de belles promesses que faisait Plutus à ces braves village
donc anime soudain ces fêtes de la poésie et de la jeunesse, au plus beau moment de Louis XIV et de son règne ? Quel Amphio
e ? Quel Amphion a construit la comédie à machines, afin que les plus beaux rêves amoureux d’un roi de vingt ans soient réali
ire. Que les jeunes gens soient bien faits, que les princesses soient belles , que, les uns et les autres, ils soient brillants
s Plaisirs de la Jeunesse, et parmi ces plaisirs, le gros Rieux et la belle Pâtissière, la Dame de pique et la Dame de carrea
eprésenté par mademoiselle de Morfontaine, et une Égyptienne sous les beaux traits de mademoiselle de Lorge. Les mauvais garç
ans oublier son excellence le Pont-Neuf qui chantait des chansons aux belles dames ! La fantaisie a-t-elle jamais rien produit
gés des grands rôles, des railleries, des bruits, des chansons et des belles danses en dehors de la danse noble. Quand donc on
les trois Mazarins, suivies de tout le corps de la musique. Voyez le beau recueil de ces divines choses ! Que de ballets p
e Laval (une Montmorency !) chantaient de leurs voix fraîches et d’un bel accent : Toute la gloire et la fleur du hameau.
se de Soissons ; à celui-là, certes, on pouvait dire : je te connais beau masque ! Et. dans ces yeux romains, peut-être L
à peu près, comme l’écolier du Diable boiteux. Une fois entré chez sa belle , Louis XIV fait du sentiment à la façon d’un héro
a Vallière ! Il se trouve qu’elle aime le roi, qu’elle aime en lui le beau jeune homme, l’habile danseur, le grand seigneur
œil sur cette jeunesse si bien emparlée et si tendre, il reconnaît la belle personne dont le portrait l’a frappé chez le suri
à ces spectacles, à ces miracles de la poésie et de la peinture, à ce beau  siècle, à ce théâtre ou Molière et Lulli semblent
le sein nu, chargée de deuil, alors encore une fois le roi la trouve belle et revient la disputer aux autels, alors aussi, —
Rhin, ce Rhin qui fut à nous, se repose sur son urne, et rappelle la belle description de Despréaux ; des guerriers se batte
ès le troisième acte, il y a un épilogue. La décoration, qui est fort belle et d’un très pittoresque effet (quelle somme d’ar
 : faire des affections les prédications de l’âme », et tant d’autres belles choses à la Schiller, tel est le tableau courageu
et il dit à Lauzun : « Tu as vu, mon Lauzun, la nouvelle et la plus belle fleurette de notre cour — la suave La Vallière ? 
selle de La Vallière, non moins emphatique que Bragelone, déclame ces beaux vers : « Qui a parlé d’amour ? l’héliotrope, reg
pacifier nos pensées éparses en les concentrant sur lui-même. » À ce beau discours « de cette jeune Diane qu’accompagnent d
aviez été fille, vous auriez été bien aimable, vous, polisson ! » La belle compagnie ! Acte III. — Intérieur d’une chapelle
comme le vieux célibataire ne répondrait pas à sa servante Babet : «  Belle dame quand tu parles, je rêve ce que devrait être
. » Il paraît que dès le premier jour de ce triste drame, toutes ces belles inventions furent vivement répudiées par la saine
vivement répudiées par la saine partie du public anglais. — Il y a de beaux et justes esprits au sommet de cette nation qui n
re. — Quand le roi de France, c’est-à-dire le roi de M. Bulwer, a été bel et bien écrasé par les déclamations et les prédic
délicieuses où je n’étais que ton amant. — Où tu étais mon oiseau, ma belle fleur, ma violette ! — La convoitise insensée du
qui, dans huit jours de là, allait chanter La Marseillaise, une très belle représentation du Don Juan copié sur l’édition de
sé écrire — elle n’eût pas amené, sous ces voûtes rajeunies, une plus belle réunion. Surtout, parmi ces hommes et ces femmes,
le, qu’on ne le trouve pas assez châtié ; un peu de mépris pour cette belle Célimène, l’horreur profonde pour Tartuffe, le pr
tte Dona Elvire, elle-même, par un privilège dont elle jouit seule, a beau paraître deux fois, au commencement et à la fin d
ante, quand vient Charlotte, est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ce
est encore d’une grâce achevée ; mais le beau rôle, à qui est-il ? Le beau rôle appartient à ces deux jeunes filles qui se d
c ce dédain mêlé d’indifférence qui a inspiré à M. de Lamennais un si beau livre. J’avoue très volontiers que cette suite de
peu cette lugubre méditation. Savez-vous, dans notre langue, un plus beau passage que la plainte de ce vieillard déshonoré
perdu deux jolies filles de la campagne sicilienne, deux alouettes au beau plumage que vous aviez prises à la glu de votre d
ne dernière fois, vient chez vous, et, chose étrange, vous la trouvez belle à ce point que vous voudriez la retenir, mais ell
crédit, vous venez de le perdre, et avec M. Dimanche vous perdez vos beaux habits, vos riches dentelles, vos broderies, vos
deux statues de Pradier, la Comédie sérieuse que l’on prendrait, aux belles lignes de son manteau et de son front, pour la Me
tor, nullum verbum insolens aut odiosum ponere solebat. » Ceci est un beau passage de Cicéron, et ce que dit l’orateur romai
15 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
e la comédie qui se joue en ce monde, les femmes, qui forment la plus belle et, dit-on, la plus capricieuse ou, si l’on veut,
ustice de cette affectation, de ces prétentions qui déparent les plus belles et les plus méritantes et semblent effacer leurs
s l’accomplissement de ses devoirs une salutaire fermeté. Quant à la belle et superbe Armande, c’est sur elle surtout me par
e ses mépris, qu’il avait reporté toutes ses affections vers la moins belle , mais plus aimable Henriette. On comprend dès lor
es et si délicates que puissent être les reprises pratiquées dans une belle étoffe, ce n’en sont pas moins des reprises qui e
sentiments les plus vifs, afin que par une sorte de réciproque d’une belle parole de l’Évangile, ils soient beaucoup aimés p
u encore grand plaisir à peindre. C’est d’abord cette jeune veuve, la belle Célimène, De qui… l’humeur coquette et l’esprit
ésent dit Philinte à Alceste, et dont Alceste dit à son tour : J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dép
et dont Alceste dit à son tour : J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fait a
èle à ses devoirs d’épouse, ne fut-ce que par respect pour elle-même. Belle , mais naturellement froide et maîtresse d’elle-mê
xpression, ce qu’on peut appeler une honnête femme. Madame Pernelle a beau lui dire : Quiconque à son mari veut plaire seul
J’aime qu’avec douceur, nous nous montrions sages. Elmire enfin, la belle et froide Elmire était tout à fait la femme qu’il
, affreuse mémo, puisqu’elle est adultère sans le savoir, c’est cette belle et noble Alcmène d’Amphitryon. Quel tendre abando
e enivrante résistance, et enfin, quelle charmante défaite dans cette belle scène du raccommodement. Chose singulière, c’est
16 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
s tournèrent bientôt à mal. Les femmes s’imaginèrent que pour être du bel air, comme on disait alors284, il fallait à tout
les sentiments recherchés qui régnaient alors dans les salons ! Quel beau miroir, où les femmes furent forcées de contemple
tte Climène des Fâcheux, qui s’appliquent sérieusement à discuter, en beau langage, s’il faut qu’un amant soit jaloux ou poi
pour jouer tour à tour l’amant langoureux et l’amant emporté 297 ; le beau style lui a si bien tourné la tête qu’elle ne sai
e vieille fille devenue folle au bruit étourdissant des madrigaux, du beau langage, des tourbillons et de l’amour platonique
x, du beau langage, des tourbillons et de l’amour platonique304 ; une belle et jeune fille pleine d’espérance, rendue sèche,
ime qu’il procure, et non par crainte d’un châtiment, est un des plus beaux préceptes moraux qui se puissent proclamer. Et à
suis point, grâce au ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies, Les divertissements, les bals, les co
e $ Arnolphe lui échappe aussi bien que la cloîtrée de Sganarelle. La belle théorie, d’enfermer une femme dans la stupidité,
avec Horace : Malgré les soins maudits d’un injuste pouvoir, Un plus beau naturel peut-il se faire voir ? Et n’est-ce pas s
in mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage ; Sa charmante naïveté S’en va pour jamai
Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton École ; Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Es
sont bons pourvu qu’ils soient nouveaux.   u mauvais goût public la belle y fait la guerre,   Plaint Pradon, opprimé des s
bon sens de Gorgibus, dans les Précieuses ridicules : « Madelon : La belle galanterie queia leur ! Quoi ! débuter d’abord pa
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
son ami. Aussi a-t-il bientôt lieu de s’en repentir, puisqu’Agnès, sa belle innocente, reçoit favorablement les vœux d’un jeu
de physique du Prince, fut piqué de son injustice. Il avoit une très belle femme ; il lui ordonne de se parer, & d’aller
a femme de Raimon, il résolut de faire un autre présent au mari de la belle . Il eut l’art de s’introduire chez la dame, sans
imon ? Que diriez-vous, dit Nérin, que je sais bien où se tient cette belle Dame ? & qu’ainsi soit j’ai devisé longuement
toient agréables à Maître Raimon. Or Nérin avoit donné à Jeanneton un beau & riche diamant, où sa tête & son nom éto
moins propre à faire en Droit un cours    Qu’en Amours. Le Docteur un beau jour, le voyant sombre & triste, Lui dit : No
la Messe & à ses affaires. Moliere fait dire par son héros à la belle Agnès que les femmes mariées ont des devoirs très
tous les jours ce sont drogues mortelles,   Et les soins de paroître belles   Se prennent peu pour les maris. Maxime IV. Sou
écrit chez lui. Maxime VIII.   Ces sociétés déréglées,   Qu’on nomme belles assemblées, Des femmes tous les jours corrompent
p; étoit bien fait. Il vit souvent Laure à son balcon, la trouva fort belle , passa & repassa souvent devant ses fenêtres,
our de l’étranger, & du peu de progrès qu’il faisoit auprès de sa belle voisine. Elle étoit femme d’intrigue, & sa pr
n mari, &, aussi-tôt qu’elle se vit seule avec elle, lui parla du beau gentilhomme qui passoit si souvent devant ses fen
repars à l’instant. Il passe, vient, repasse, & toujours de plus belle , Me fait à chaque fois révérence nouvelle : Et mo
vos attraits long-temps vous maintenir ! « Il ne vous a pas fait une belle personne « Afin de mal user des choses qu’il vous
z un autre mari, lui répliqua Don Pedre ? Oui, lui dit-elle ; mais si beau & si bien fait, que vous serez ravi de le voi
gette. Vous nous avez tantôt montré notre leçon. Arnolphe. Mais à ses beaux discours gardez-vous de vous rendre. Alain. Oh !
ourtoisie enfin dont je vous presse, « C’est que je puisse voir votre belle maîtresse. » Georgette, le poussant. A d’autres.
que cette aventure déconcerte, refuse la main de Philis, parceque la belle lui paroît d’une humeur trop folâtre. Le Docteur,
les trois fois trois Sœurs pucelles, Grandes d’esprit & de corps belles , A tous qui ces Lettres verront : Ceux qui sauron
és de leurs raisons, Tout considéré : Nous disons Que cette piece est belle & bonne. Commandons à toute personne De bien
ommandons à toute personne De bien soutenir son parti ; Et donnons un beau démenti A qui sera si téméraire D’oser avancer le
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
son domaine, où le roi lui avait « envoyé Le Nôtre pour ajuster cette belle et laide terre. Sa faveur était extrême, dit mada
ait envoyé un illustre (Le Nôtre) pour rendre sa maison admirablement belle . Monsieur y devait aller, peut-être même avec mad
qui suit regarde le roi : « On (le roi) joue fort gaîment, quoique la belle garde sa chambre. » Le 30 septembre, madame de S
a envoyé M. Le Nôtre, et j’y trouve tous les jours des présents de la belle dame. Vous mourez d’envie de venir dans le grand
e, espèce d’aventurier qui tenait un jeu à la cour, lui donna la plus belle robe dont on eut jamais eu l’idée : « M. de Langl
t point vous accommoder faute d’autre. On découvrit l’habit : Ah ! la belle chose, la belle étoffe ! vient-elle du ciel ? il
ommoder faute d’autre. On découvrit l’habit : Ah ! la belle chose, la belle étoffe ! vient-elle du ciel ? il n’y en a point d
19 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
supplices, Osa dans tous les rangs attaquer tous les vices ; Le plus bel ornement du siècle de Louis, Gloire, gloire Moliè
; Rire de Vadius, et fouetter Trissotin. Déployant la rigueur d’un si beau ministère, Suis leurs pas ! glace-les d’un effroi
s prudents nous disons : tout est bien. Ô sainte humanité ! vertu des belles âmes ! On ne te trouve plus, chez nous, que dans
ace, Hélas ! des sots d’alors d’autres ont pris la place ! Nous avons beau changer, sous des noms différents Les hommes sont
. Ah ! s’il est des méchants qu’on ne peut châtier, Ton art, jadis si beau , n’est plus qu’un vil métier ! Quel bon temps pou
a coupable manie. Rappelons nous qu’un jour l’auteur d’Agamemnon À sa belle couronne ajoutant un fleuron, Dans Pinto, se traç
français, Quand de la liberté semble briller l’aurore, De revoir ses beaux jours peut se flatter encore. Au siècle de Louis,
i, ni loi. FIN.[p.20] 1. Chénier avait dit de Louis XIV dans sa belle épître à Voltaire : Cet heureux potentat Qui de
e Louis XIV, placé à la tête du grand siècle auquel il a donné une si belle direction pendant les trente premières années de
d’Austerlitz et d’Iéna que depuis qu’ils ont changé de noms. Ils ont beau se refuser à l’évidence ; nier nos progrès dans l
excitées il y a quelques mois ; les outrages prodigués aux deux plus beaux génies du dix-huitième siècle, à ces immortels ap
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
par nécessité de comédie, et pour fournir un dénouement que tous ces beaux amours aboutissent au mariage496 ? Non : c’est pa
dans les scènes les plus risibles de Molière. Quand don Juan fait sa belle tirade contre le mariage et le faux honneur d’êtr
ri515 ; et certes c’est elle, si peu gracieuse qu’elle soit, qui a le beau rôle, quand elle dit à la belle marquise Dorimène
i peu gracieuse qu’elle soit, qui a le beau rôle, quand elle dit à la belle marquise Dorimène, qu’elle trouve en partie fine
en partie fine chez son mari : « Pour une grande dame, cela n’est ni beau ni honnête à vous, de mettre de la dissension dan
a seule beauté, Le remords est bien près de la solennité ; Et la plus belle femme a très-peu de défense • Contre cette tiédeu
cole des Maris ou l’École des Femmes 522 ; — si la raison, c’est « le beau mariage de la jeune Dorimène, fille du seigneur A
r, avec le seigneur Sganarelle, qui n’a que cinquante-trois ans… 0 le beau mariage, qui doit être heureux, car il donne de l
qu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à souhaiter, et tout le beau de la passion est fini525. » Si on y est poussé
t dans le tableau comique des amours du Bourgeois gentilhomme pour sa belle marquise ; et le Tartuffe restera toujours la pei
chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le mal ; ce qu’on y appelle les belles passions, sont la honte de la nature raisonnable 
gile et fausse beauté, et cette tyrannie, qu’on y étale sous les plus belles couleurs, flatte la vanité d’un sexe, dégrade la
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
eux d’Elmire, il sera bien moins scélérat ; nous n’aurons point cette belle scene, cette scene divine dans laquelle son amour
s ? Des petits riens agréables ? les historiettes les ont épuisés. De beaux sentiments ? graces aux romans, ils parent tous n
ps le plus naturel. Tout le monde connoît l’Ecole des Maris, & la belle scene du second acte. Isabelle & Valere s’y d
e veux dépêcher. (Tirant son épée à demi, il s’approche de Lélie.) Au beau milieu du cœur il faut que je lui donne.... Lélie
re, Je dois de votre cœur me montrer satisfait, Et l’applaudir ici du beau choix qu’il a fait. Célie. Ouï, mon choix est tel
e,  Et se fait une inquiétude  De la maniere d’être heureux.  En moi, belle & charmante Alcmene, Vous voyez un mari, vous
us m’aimez ?Oui, mon cœur vous aime uniquement. Le Marquis. Que votre belle bouche encore le répete ! Vous avez à le dire une
errompre, nous y verrons une tirade dans laquelle Lucile fait de fort belles dissertations, & rien n’est plus touchant dan
urs avec dessein de posséder l’objet de leur tendresse. Un poëte aura beau mettre son esprit à la torture, il fera bien imag
théâtral ! 54. LE MALADE IMAGINAIRE. ACTE II. Scene VI. Cléante.   Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir : Rompons
ue de chanter ainsi à livre ouvert, sans hésiter. Cléante.    Hélas ! belle Philis, Se pourroit-il que l’amoureux Tircis    E
22 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
.. Jugez » dit Rousseau à M. Brossette « jugez par cet échantillon du beau ton de plaisanterie de ce temps-là. » Ils s’en v
e Epique. IV. Dans la Comédie des Fâcheux, qui est une des plus belles de Moliere, le Fâcheux Chasseur qu’il introduit d
Comédie le coup de Théatre ou surprise de pensée que je crois la plus belle qu’on puisse trouver, & que je donnerois pour
e. Je lui répondis là-dessus, qu’il n’étoit pas possible qu’une aussi belle Piece que celle-là, en cinq actes & dont les
belle Piece que celle-là, en cinq actes & dont les vers sont fort beaux , eût été faire en aussi peu de temps ; il me repl
réponse que celle-ci : Madame j’ai vu la Piece, elle est parfaitement belle , on n’y peut rien trouver à rédire, ni à critique
arfaitement belle, on n’y peut rien trouver à rédire, ni à critiquer. Bel exemple de modération d’un Auteur du siecle passé
le remplissoit aussi fort bien les seconds rôles Tragiques. Sans être belle , elle étoit piquantes & capable d’inspirer un
s ainsi : Quand sur une personne on prétend s’ajuster, C’est par les beaux côtés, qu’il la faut imiter. M. Despréaux trouva
e façon : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par ses beaux endroits, qu’il lui faut ressembler. (Bolœana, pa
ide qu’il n’en conserva pas un seul mot ; & fit de son chef cette belle Scene que nous admirons dans le Fâcheux. Et sur c
23 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
école de patriotisme et de sagesse ; elle développait le sentiment du beau , elle vulgarisait l’héroïsme, et les généreux dév
avaient de patriotique a été compris ; la nationalité universelle des belles âmes le sera plus lard. Alors l’Élysée s’ouvrira
e, au moment où tu mourais pour elle ! Certes il y a quelque chose dé beau dans ce mouvement universel et populaire, car ce
qu’il fût ingrat, ce n’est pas que le Ciel lui eût refusé sa part de beaux génies. Un peuple de statues sorties tout à coup
i sur le trône de notre bon Henri IV, ni sur le trône que, suivant la belle expression de Chamfort, Molière a laissé vacant.
la passion cruelle qui fit le tourment de sa vie, et le charme de ses beaux ouvrages ; en un mot, elle a compris le poète, el
e a peint sou âme, elle nous a donné l’homme tout entier. Après cette belle poésie, restait encore à faire l’histoire du monu
t bien placer à la tête de son ouvrage, et que les lecteurs avides de beaux vers ne sauraient traverser trop rapidement. L.
Répétait leur prière, et, leur disant adieu, Tranquille il élevait sa belle âme vers Dieu ! Bientôt son œil s’éteint, son v
e… alors il songe à vivre, Et la vie apparaît à son cœur de vingt ans Belle , riche, éternelle : il est maître du temps !… Q
ersaille, entouré de sa cour, Avec cette princesse, alors heureuse et belle Qu’un cri de Bossuet devait rendre immortelle15,
ses œuvres immortelles Semblent, après ce temps, plus jeunes et plus belles  ; Dans l’art qu’il a créé toujours original, Chez
n sens, l’audace et l’ironie ; Ce style inimitable et ce vrai goût du beau , Cette ferme raison qui, radieux flambeau, Dans l
atrie ; Par son impur poison la jeunesse est flétrie ; L’or, des plus beaux instincts fait dévier le cours : Plus d’élans gén
ablement l’idée de payer un juste tribut d’admiration à l’un des plus beaux génies de la France, et peut-être à la plus grand
nicipal de la ville de Paris.SEANCE DU 21 JUIN Présents : MM. Aubé, Beau , Besson, Boulay de la Meurthe, Bouvatier,Cottier,
deux statues accessoires, conformément à l’avis de la commission des beaux arts, faisant monter ce surcroît à 18,880 f.  Ce
inée à l’exécution d’une statue, sera imputée sur le fond affecté aux beaux arts, ci 5,000. 2° Une lettre de M. Vedel, vice p
dans ce caractère. Les notes si précieuses de M. Aimé Martin (dans la belle édition de Molière publiée par le libraire Lefebv
24 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
s, nous allons vous montrer comment vous les formez toutes. Vous avez beau remonter à l’origine des choses et des idées ou à
non point au sentiment large d’un homme libre de préjugés qui trouve belles toutes les belles fleurs et belles toutes les bel
iment large d’un homme libre de préjugés qui trouve belles toutes les belles fleurs et belles toutes les belles femmes, chacun
homme libre de préjugés qui trouve belles toutes les belles fleurs et belles toutes les belles femmes, chacune dans son genre
jugés qui trouve belles toutes les belles fleurs et belles toutes les belles femmes, chacune dans son genre de beauté, mais au
e les os au premier qui osera dire que sa maîtresse n’est pas la plus belle femme du monde. Vous dites, par exemple, que le p
se des sentiments littéraires. Fions-nous à toutes les impressions du beau et du laid, du sublime, du comique, du tragique,
la sensibilité littéraire ; elle est dans l’intelligence, et le plus bel emploi qu’un philosophe puisse faire de son intel
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
La Muse. Cela répond mieux au titre des Dehors trompeurs. Air. Ce bel ouvrage d’esprit  Bien écrit, Où les plus beaux t
s trompeurs. Air. Ce bel ouvrage d’esprit  Bien écrit, Où les plus beaux traits pétillent, Est semblable au casaquin  D’Ar
era peut-être bientôt chez votre Libraire : Ci gît au magasin la plus belle des pieces8, Toute vive enterrée à côté des deux
e la pie & de la guenuche.  Est-ce tout ? un chat du complot,  Un beau matin en fit pâture ; A quoi le vieux matois donn
,  Au goût parut dur & revêche. Quoi ! lui dit la fillette, un si beau coloris  Cache une amertume effroyable,  Et pour
s de même  Par l’effet seul de ton humeur ?  Te voilà jeune, fraîche, belle  ;  Ton amant est tendre & fidele :  Et loin d
le d’Io 9, l’Amour s’enrhumera.   Pour rendre ta perte complette,  Un beau matin Zéphyr10 s’envolera. Le Comte, qui proteg
ques éventails communs, des rubans unis pour sa femme, & les plus beaux bijoux pour une Actrice de l’Opéra qu’il entretie
i avoit joué celui de Zéphyr dans le même ballet, & qui partit un beau matin pour l’Angleterre. 11. Boissi, qui est au
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
aité ; passe, C’est un mari : mais moi, j’en devins bientôt lasse. Un beau jour je quittai Madame & ses gredins. Enfin,
. Apprends-moi donc... Finette. Apprends-moi donc...Voyez d’abord le beau côté : Eraste a le cœur noble & plein d’human
ce peuple tout est sublime ; Et chez nous il n’est rien d’utile ni de beau . Damis. Que cette nation libre, noble, éclairée,
amis. Tu vois son maître. Vous ?Te voilà bien surprise. Finette. Aux belles , je le sais, vous parlez bon françois :  Mais sav
onde ? Que de gens à Paris, bien vêtus, gros & gras, Dont, sur ce beau secret, la cuisine se fonde !  Des Anglois Eraste
au mariage,  Dans sa retraite de hibou, Perde, à philosopher, le plus beau de son âge, Et prenne, au lieu d’amour, de l’ennu
ssion tendre... (A Eraste, qui s’avance.) Je lui disois, Monsieur, un beau morceau d’Othouai.  Mademoiselle s’imagine  Qu’il
c ? Damis. Que tout-à-l’heure... Oui... Mais... Quoi donc ?Seroit-il beau  Qu’un sage, en matiere pareille ?... C’est de l’
it qu’il ne faut s’affliger de rien. Dans le temps qu’il prêche cette belle morale, on vient lui annoncer que son cheval angl
27 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
ie vivante, parole animée, bonne grâce parfaite, tout est là. Dans ce beau drame de la coquetterie aux prises avec l’honneur
d’esprit et un charmant visage ; quant au cœur, peu lui importe ! Ces beaux jeunes messieurs s’inquiètent bien du cœur de Cél
son amour. Ni les uns ni les autres ne songent même à posséder cette belle  : ce qu’ils veulent avant tout, c’est une bonne p
occupé la curiosité et la sagacité du lecteur, autant que l’a fait ce bel Alceste, créé tout exprès et mis au monde par Mol
mateur homme d’esprit qui, jouant le rôle d’Alceste, prit la fuite au beau milieu du rôle en s’écriant : — Ce n’est pas ça !
ner solennel ; mais, une fois l’actrice en scène, pas un souffle. Ces beaux jeunes regards s’arrêtaient, tout émus, sur cette
emme pareille, à qui nous devions tant de reconnaissance pour tant de belles heures du plus calme et du plus honnête plaisir q
s la comédie et dans le drame, il jouait, jusqu’à la fin, le rôle des beaux jeunes gens amoureux que Molière avait écrit tout
formel dit-il en les montrant du doigt ; et depuis ce jour-là, on eut beau le prier et le supplier de reparaître, il ne repa
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
iments que le Prince a éprouvés. Elle lui demande pourquoi il fuit le beau sexe ; il répond que c’est par insensibilité. Ell
dit lui rend confidence pour confidence : il est, dit-il, épris de la belle Aglante, & feint de sortir pour en faire la d
ent faire tomber la figue à coups de pierre. Il ajoute que la figue a beau résister quelque temps, qu’attendrie par les coup
mte de Barcelone le chagrin que leur donne l’humeur dédaigneuse de la belle Diana. Le Comte de Barcelone voit avec autant de
rn accourt pour remercier Diana des bontés qu’elle a pour lui. Elle a beau vouloir s’en défendre, Don Carlos l’a informé de
les grandes beautés & les défauts. Le caractere de l’héroïne est beau  : les motifs & les moyens principaux y sont p
écouter, à répondre favorablement. Quelle situation attachante ! quel beau moment pour l’amant, pour l’amante & pour le
ur sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage, De la beauté d’une ame est un vrai témoig
ue son ame est capable d’aimer. Oui, cette passion, de toutes la plus belle , Traîne dans un esprit cent vertus après elle : A
Linco y exhorte en effet Silvio a partager la tendresse qu’une Nymphe belle , jeune, charmante, ressent pour lui. Quoi ! ton
ressent pour lui. Quoi ! ton cœur est insensible pour une Nymphe si belle , si charmante ! Que dis-je une Nymphe ? c’est bie
e seriez pas ce dont vous vous vantez, Si ma mere n’eût eu que de ces beaux côtés ; Et bien vous prend, ma sœur, que son nobl
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
tant obligé de partir pour la campagne, l’a prié de donner leçon à sa belle écoliere pendant son absence. Argan veut que le p
e, il vient à la bergere, & voit une jeune personne qui, des plus beaux yeux qu’il eût jamais vus, versoit des larmes qu’
x yeux qu’il eût jamais vus, versoit des larmes qu’il trouva les plus belles du monde. Hélas ! dit-il en lui-même, est-on capa
les larmes ! Il prend soin de les arrêter, ces larmes qu’il trouve si belles  ; & l’aimable bergere prend soin en même temp
re tenir. Mais, dans le même temps, on l’avertit que le pere de cette belle a conclu son mariage avec un autre, & que tou
le transport de son amour l’oblige à lui parler ainsi : (Il chante.)   Belle Philis, c’est trop, c’est trop souffrir : Rompons
ue de chanter ainsi à livre ouvert, sans hésiter. Cléante.    Hélas ! belle Philis,   Se pourroit-il que l’amoureux Tircis   
. . . . . C’est grand’pitié quand on fâche son maître ! Ce paysan eut beau s’humilier, Et pour un fait assez léger peut-être
n tour ne dit mot ? Qu’il parle. Crispin. Qu’il parle.Entendez-vous, beau pleureux, maître sot ? Si ma juste colere est si-
lyrique, Autrement dite un opéra nouveau,  Que faut-il pour le rendre beau  ? L’Ecolier. De mauvais vers & de bonne musiq
éfauts que tu peux voir en elle. Covielle. Elle, Monsieur ! voilà une belle mijaurée, une pimpesouée bien bâtie, pour vous do
elle est capricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles , on souffre tout des belles. Covielle. Puisque ce
emeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles . Covielle. Puisque cela va comme cela, je vois bi
ment à l’impression que cet air fait sur l’ame toujours sensible à la belle harmonie. Le commun des hommes jouit des sentimen
ées au genre qu’ils ont pris ; tels sont les peintres, qui donnent un beau teint à Mars & des traits mâles à Vénus ; les
30 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
ntre l’homme et la femme accomplis tels que les veut Molière, sera un beau sentiment, qui, sans les amollir, leur donnera en
omme, bonne quand il ne la laisse pas parler plus haut que la raison, belle jusqu’au sublime dans les âmes qui, par nature et
e jusqu’au sublime dans les âmes qui, par nature et par volonté, sont belles et élevées. C’est une œuvre essentiellement moral
ant plus vite éteints qu’ils sont nés plus soudainement425, comme les belles passions de don Juan 426 ou les vieux désirs d’Ha
le penchant de se donner tout entières à des âmes dignes d’elles. Les belles âmes sont ainsi faites par nature, et la nature q
mes pures et élevées433. Leur passion sera d’autant plus vive et plus belle , qu’ils seront plus parfaits ; car toute vertu, t
plus hardies, apporter la grâce riante de vos jeunes amours ! Il est beau d’avoir conçu cette idée élevée d’un sentiment qu
e de ce qu’ils appellent l’amour physique. Mais il est peut-être plus beau , meilleur, plus glorieux encore d’avoir su, en s’
actère particulièrement utile et moral. Oui, la source de l’amour est belle , pure, sublime : mais l’amoureux est homme ; et,
eaugnac, on voit sans cesse les amants tomber des sentiments les plus beaux dans les ruses les moins dignes, et employer des
rient à tout propos ? Elle est capricieuse ; mais tout sied bien aux belles  ; on souffre tout des belles. » On peut reconnaît
st capricieuse ; mais tout sied bien aux belles ; on souffre tout des belles . » On peut reconnaître Molière dans Ariste de l’É
es Femmes savantes. 436.   Oui, cette passion, de toutes la plus belle ,   Traîne dans un esprit cent vertus après elle 
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
e usage une intrigante nommée Brichone. Frosine dit à Harpagon que sa belle préfere les vieillards aux jeunes gens ; Brichone
ce qu’il m’a dit va tourner toute ma tendresse vers Léonor. Mogicon a beau lui représenter qu’il pense mal, il persiste dans
qué la méprise de Léonor, il est jaloux ; cependant il la trouve trop belle pour refuser sa main. Il reçoit une lettre par la
cenes de la cloison sont encore enlevées de cet acte. Nous perdons ce beau moment où Léonor, forcée par son époux de parler
lque mille écus détruire en un moment Un bois, de son château le plus bel ornement !... Votre dérangement est par-là trop v
?Non, jamais. Merlin. Monsieur ? Non, jamais.C’est l’endroit le plus beau Depuis ce bois coupé ; car auparavant, zeste ! C’
auparavant, zeste ! C’étoit un vilain trou. A présent, malepeste, Le beau lieu ! Damis. Le beau lieu !Le Fiscal ne mande p
étoit un vilain trou. A présent, malepeste, Le beau lieu ! Damis. Le beau lieu !Le Fiscal ne mande point cela. Merlin. Appr
eviendras-tu sage ? Les deux Dorante, sous prétexte d’avoir une plus belle vue, font abattre un bois qui fait l’ornement d’u
je sais ce que c’est que tout ce qu’elle dit... L’Orange. Oh ! tu as beau nier, il faut que tu m’épouses, ou que tu sois pe
noit, Quand par hasard le galant rencontroit Bon vin, bon gîte, & belle chambriere. Avint qu’un jour, en un bourg arrêté,
re Bon, fort content de l’affaire, Pour fauconnier le loua bien & beau , Non toutefois sans l’avis de sa femme. Le faucon
c’est à lui que plus je me fierois. Vous auriez tort, repartit cette belle  ; C’est un méchant : il me tint l’autre fois Prop
; la tient renfermée dans sa maison de campagne. Dorante, amant de la belle prisonniere, découvre que M. Bernard a besoin d’u
certainement n’est pas honnête. On livre, dans ce siecle poli, à une belle le front de son époux, mais la bienséance veut qu
ur que tout cela se fait. Il veut nous éprouver ; & cela n’est ni beau ni honnête de soupçonner ainsi de pauvres innocen
; de l’Olive, qui croient pendant quelque temps être trahis par leurs belles , rendent la scene très comique & la situation
s pauvre, épouse la Dame Menon, veuve du sieur de Billy, non pour ses beaux yeux, mais pour une petite terre qui lui rapporto
cabaretier dans la ville. Il prend un appartement chez le pere de sa belle , pour tâcher de la séduire : mais ses efforts son
accepte : il s’en tient au nom de Bouchet : le voilà possesseur de sa belle , de la charge de Pillard, & bientôt pere par-
is de la maison de campagne, sous prétexte d’avoir de la vue. 18. Le beau nom pour un homme qui est huissier & cabareti
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
re, je vous jure, Où paroissent en miniature, Et comme dans leur plus beau jour, Et la jalousie & l’amour. Ce Sicilien q
. Adraste, Gentilhomme François, tente mille efforts pour parler à la belle Isidore, jeune Grecque, esclave du jaloux Don Ped
rer sa tendresse : D’un cœur ardent, en tous lieux Un amant suit une belle  ; Mais d’un jaloux odieux La vigilance éternelle
son amante : il gagne le Peintre, se présente à sa place, parle à la belle Grecque en la peignant, déclare ses feux, apprend
Isidore, appaise le prétendu mari qui est le faux Peintre, appelle la belle voilée, & la lui remet, en l’exhortant à la b
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
dame de La Fayette, quasi auprès de Vaugirard, dans la campagne ; une belle et grande maison où l’on n’entre point ; il y a u
e et grande maison où l’on n’entre point ; il y a un grand jardin, de beaux et grands appartements. Elle a un carrosse, des g
er, de peur des questions infinies que cela attire. Le rendez-vous du beau monde est le soir chez la maréchale d’Estrées88. 
il n’y a plus qu’à aller à la Trappe pour finir glorieusement une si belle vie. L’abbé Testu m’y croit déjà ; mais dites-lui
endra à la tête. Je suis en très bonne santé, enfermée dans une assez belle maison, un jardin très spacieux, ne voyant que le
Montespan avec plus d’ardeur qu’avant, et que le roi avait donné à la belle abusée une maison pour y cacher son dépit, sa hon
nts, elle disait une chose sérieuse, qui se rapportait à la grande et belle habitation de Vaugirard, et à l’influence que mad
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
ce. Je lui répondis là-dessus que j’avois peine à croire qu’une aussi belle piece que celle-là, en cinq actes, & dont les
elle piece que celle-là, en cinq actes, & dont les vers sont fort beaux , eût été faite en aussi peu de temps : il me répl
ux & difforme captive leur cœur & fixe leur hommage : ils ont beau se railler les uns des autres & conseiller à
pere tout le temps qu’il espere. Mon lecteur ne reconnoît-il pas là Belle Philis, on désespere Alors qu’on espere toujours.
is ignoré que Cotin est l’Auteur du sonnet sur la fievre qui tient la belle Uranie, & du madrigal sur un carrosse couleur
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
insi : Donec gratus eram tibi. Rien ne marque plus le mérite de cette belle ode que la quantité prodigieuse de traductions ou
deurs :  Vous m’aimiez, charmante Lydie. Lydie. Que nos jours étoient beaux , quand des soins les plus doux  Vous payiez ma fl
Par son luth, par sa voix, organe des amours,  Chloé seule me paroît belle . Si le destin jaloux veut épargner ses jours,  Je
jours,  Je donnerai les miens pour elle. Lydie. Le jeune Calaïs, plus beau que les amours,  Plaît seul à mon ame ravie. Si l
eurs de la Pastorale. Amants, que vos querelles Sont aimables & belles  ! Qu’on y voit succéder De plaisir, de tendresse 
36 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
ssée de la négligence du roi et de ses attentions pour cette jeune et belle personne, qu’elle appelait une belle idiote, et e
s attentions pour cette jeune et belle personne, qu’elle appelait une belle idiote, et elle avait recours à son secret ordina
roi lit quelquefois l’Écriture sainte, et il trouve que c’est le plus beau de tous les livres. Il reconnaît ses faiblesses.
uphine, « il se trouva le matin dans la cour de Saint-Germain un très beau carrosse tout neuf, à huit chevaux, avec chiffres
utour habillés de gris ; et dans le fond de ce carrosse monte la plus belle personne de la cour, avec Des Adrets seulement, e
dame de Montespan dansa très bien… Fontanges mal. » Le 6 avril, cette belle est nommée duchesse, avec 20 000 écus de pension…
taient avec elle ; mais tout cela si triste qu’on en avait pitié ; la belle perdant tout son sang, pâle, changée, accablée de
madame de Maintenon à madame de Saint-Géran ; « le roi a fait un fort beau présent à madame la dauphine. Il a en ce moment e
t pas vu, rêver dans l’église à Dieu et à ses affaires… voilà le plus bel effort de la dévotion du temps. Un dévot est celu
point son coup : on y est vu… Au lieu de la messe du roi, on verra de beaux saluts à Paris. Ceux des Théatins seront célèbres
npoint, sans rien perdre de la noblesse de sa taille, elle était plus belle qu’on ne l’avait jamais vue à la cour ; sa figure
laire. Le roi vit pour la première fois une taille parfaite, les plus beaux bras et le plus beau cou du monde… La vive rougeu
la première fois une taille parfaite, les plus beaux bras et le plus beau cou du monde… La vive rougeur de madame de Mainte
37 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ur peu de valeur, comme témoignage de sa poétique admiration pour les beaux génies, l’honneur éternel de son pays. De tout
l’égard de ces innocents animaux, Boursault s’en sert vis à vis de la belle Lucrèce ; il pousse même la complaisance de son m
e dans sa bouche les vers suivants : Bois-Robert nous enseigne en sa belle plaideuse, Que le goût est solide et la vue est t
alement Plaute et Térence à contribution. La comédie latine, avec ses belles esclaves qu’on achète, se trouve là : Molière s’e
rtu à la vertu. Telle est la loi de son théâtre : est-il un code plus beau  ? Le Dépit amoureux fut représenté à Béziers, en
la Comédie-Française ont rendu cette pièce presque inintelligible, la belle scène du dépit n’a plus de motif raisonnable. Il
mence la galerie de ces charmantes filles de Molière, aussi sages que belles , honnêtes personnes qui ont tant de sincérité dan
il en transporta dans le Misanthrope quelques mouvements et quelques beaux vers. Il en avait bien le droit cette fois ! IL y
t lieu dix-sept jours après la fête célébrée qu’il donna à Vaux. Quel beau moment dans la vie de Louis XIV ! c’était l’heure
ppe en un moment, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche, un beau jour, la fleur fait éclater la prison de verre so
ense que l’on doit se contenter un peu dans la vie, et qu’épouser une belle personne est ce qu’on peut faire de mieux : il n’
eintes que Molière lui a portées dans l’Impromptu de Versailles. « Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! s’écr
ormé, que Montfleury était mort d’Andromaque. On peut mourir de moins belle maladie assurément. Molière, après avoir versé à
arlant des spectacles : Ces lieux ont été de tout temps Le centre du beau monde et des honnêtes gens ;     La scène a des a
ince soit et grand et généreux. Oui, cette passion, de toutes la plus belle , Traîne dans un esprit cent vertus après elle… C
e sans défaut, qui avait fait dire à La Fontaine : Et la grâce, plus belle encor que la beauté. Quand la tendre femme a app
ièce espagnole, Pollila, le gracioso accoutumé, veut qu’on enferme la belle Diana, cette inhumaine créature, dans une tour où
ns aucune maison bien réglée : véritables gens à la mode, élégants et beaux parleurs, on les trouve dans tous les bals, dans
ement les travers de la haute société, il fit le Misanthrope, sa plus belle création. Cette pièce résume toute la philosophie
ute la philosophie de l’auteur; elle représente un des types les plus beaux que la poésie ait jamais su ravir à la fragile hu
ette idée, que nous croyons vraie, le caractère d’Alceste est le plus beau qu’ait conçu Molière. C’est l’arc boutant qui sou
le peuple n’eût plus besoin de donner qu’un coup d’épaule. C’était un beau rôle à jouer en ce temps, mais il était impossibl
imène Mais la raison n’est pas ce qui règle l’amour. La grâce de la belle veuve est la plus forte; il espère (elle n’a que
s coquettes ont un cœur. Quel monde que celui du Misanthrope ! Quelle belle nature, que celle d’Alceste ! Qui donc, ayant le
 ; tu es né pour Paris ; tu es né pour une grande fortune avec une si belle disposition tu peux aspirer à tout. La bagatelle 
rfèvre de l’Amour Médecin. Rien n’est plus amusant que la scène où la belle Lucinde use trop librement de la liberté de s’exp
avoir perdu son temps à donner des sérénades sous les fenêtres de sa belle , sans avoir pu entrer dans le logis, apprend que
our, et qui montrent de vieux jaloux dupés par de jolies filles et de beaux cavaliers. Cailhava, à qui l’on doit un excellent
t, confidence qui a l’air d’être faite de pair à compagnon. « J’ai eu beau donner à mon imposteur, dit-il, un petit chapeau,
à l’abnégation d’elle-même, ce qui constitue la plus vraie et la plus belle des poésies. Il y a bien des soupirs refoulés dan
ectateur, puisque Jupiter avait pris le visage de son époux. C’est un bel éloge donné aux dames de l’antiquité, qu’un Dieu
s, conséquence. Molière s’est bien gardé de tomber dans ce défaut. La belle scène où le fils prodigue se trouve en face du pè
le fils prodigue se trouve en face du père usurier, est imitée de la Belle Plaideuse, de l’abbé Bois-Robert, mais il n’est g
on goût, malgré la procession des seringues. La susceptibilité de nos belles dames s’offense actuellement de ces plaisanteries
os belles dames s’offense actuellement de ces plaisanteries, mais nos belles dames ne trouvent rien à redire au viol d’Antony.
sé par sa destinée. Argante répond : « Ah ! voici une raison la plus belle du monde. On n’a plus qu’à commettre tous les cri
, est le pendant des Précieuses ridicules. Ce sont les prétentions du bel air après les prétentions du bel esprit. La comte
er dans la femme qu’il épouse se trouvent réunies en effet chez cette belle , sage et spirituelle personne. Un fond admirable
olière y gît : Leurs trois talents ne formaient qu’un esprit, Dont le bel art réjouissait la France. Us sont partis, et j’a
edit, par son expression et par le fini de son exécution, un des plus beaux monuments de la sculpture française. Dancourt
 : il a, comme je vous l’ai dit, cinq ou six commerces avec autant de belles , il leur promet tour à tour de les épouser, suiva
nt à tomber. Aux brillants officiers appartenaient les promenades des belles journées d’hiver. Il n’était plus permis à un par
enroue de bravos, et pourtant Dieu sait que bien souvent on lui donne belle matière pour déployer dans tout son éclat cette q
s les couleurs, il fait plonger M. Tarif dans une préparation du plus beau vert, et le malheureux en ressort avec trois couc
pense qu’on regardera deux fois avant d’entrer dans une auberge de si belle apparence, où l’on ne peut manquer de payer fort
le lecteur à décider si un pareil exemple est encore suivi, et si ce bel axiome a cours dans le dix-neuvième siècle. La po
38 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
us étrangère. La Fontaine faisait des vers en l’honneur de toutes les belles , de toutes les femmes célèbres par la galanterie,
n frère protégeaient Pradon. Le prince de Condé, grand admirateur des beaux vers, toujours plein de mépris pour tout ce qui l
sont bons pourvu qu’ils soient nouveaux ; Au mauvais goût public, la belle y fait la guerre, Plaint Pradon opprimé des siffl
7. Cette circonstance rend assez difficile de deviner qu’elle est la belle à qui Boileau en voulait ; dans un espace de seiz
en avait cinquante-neuf. Est-ce un âge auquel convienne l’épithète de belle , que lui donne Boileau ? On ne peut pas dire non
igné, Il n’avait pas lu ce qu’elle dit de Bajazet : La pièce m’a paru belle  ; Bajazet est beau, mais Racine n’ira pas plus lo
lu ce qu’elle dit de Bajazet : La pièce m’a paru belle ; Bajazet est beau , mais Racine n’ira pas plus loin qu’Andromaque.
continuelle admiration ; on la voit trente fois, et on la trouve plus belle la trentième que la première. » Il n’avait pas lu
thétique, était assurément aussi capable que La Harpe d’apprécier les beaux traits de cet admirable poêle. Quant à la manière
C’est le sentiment que j’aurai toujours pour un homme qui condamne le beau feu de Benserade, et qui ne connaît pas les charm
e n’avoir point de commerce avec lui. » On peut s’étonner de voir le beau feu de Benserade placé si près des charmes de La 
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
sse aisément sur les deux autres. Cela peut être dans la tragédie. Un beau vers, une sentence dans la bouche d’un Roi, un sp
u’on le juge par comparaison. Loin de passer le médiocre en faveur du beau , on ne l’en juge que plus sévérement, & le ma
r exemple deux dernieres scenes d’acte, dont l’une réunisse ces trois belles qualités, & l’autre les trois défauts contrai
usser les choses assez loin. En un mot, ce vous est une attente assez belle , Que la sévérité du Tuteur d’Isabelle. Valere. Ma
vœux ne sont point informés. Par-tout où ce farouche a conduit cette belle , Elle m’a toujours vu comme une ombre après elle,
Valere. Que faire pour sortir de cette peine extrême, Et savoir si la belle a connu que je l’aime ? Dis-m’en quelque moyen. E
x personnages qui entrent chez eux pour rêver, n’imaginent rien. Il a beau être de la composition de Moliere. Passons à une
ELLE. La scene qui précede celle-ci est sans contre-dit une des plus belles de tout le théâtre. Isabelle, en présence d’un tu
40 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
ccasion, la reliure d’une Imitation de Jésus-Christ : c’est « le plus beau livre qui soit sorti de la main des hommes, » on
où sont demeurés ces ouvrages, c’est apparemment qu’ils étaient moins beaux et attachés plus proprement à une époque ; n’impo
lle aussi bien qu’à la cour ; le Mariage forcé, de même, eut son plus beau succès le premier. — C’est que de toutes ces pièc
ès l’autre, au compère, en l’empêchant d’avoir un tête-à-tête avec sa belle , ce redoublement continuel d’un même accident est
a d’avant l’invention de l’opéra, voilà cette tragédie-ballet. — Tout beau  ! se récrie quelqu’un, c’est l’œuvre commune de C
t à craindre, selon la remarque de Voltaire, « que si la tragédie est belle et intéressante, les entr’actes de musique en dev
ritables princesses de conte de fée, envieuses comme on l’est dans la Belle et la Bête ; ensuite, au troisième acte, par le s
enant la vie de bohème aux alentours du Pont-Neuf ; faire éclater les beaux vers burlesques et presque tragiques du rôle de M
ne un complot digne des Folies amoureuses ; montrer ce cavalier et sa belle , qui, deux siècles avant Marion Delorme, savent s
41 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ues une comédie, et des plus vives. Il plut des réponses et ce fut un beau bruit. Les échos en sont venus jusqu’à nous, four
, danse et compose des ballets où font merveille sa grande mine et sa belle jambe, et sa noble chevelure flottante, car ce n’
Persée et Démétrius. L’hiver est la saison des tragédies, à cause des belles recettes qu’elles font ; cela changera peut-être…
ze sols nous irons au parterre ; les loges sont de trois livres ; les belles galeries dorées de cent dix sols ; les seigneurs
vres ; les belles galeries dorées de cent dix sols ; les seigneurs du bel air donnent un demi-louis pour être sur le théâtr
ur être sur le théâtre. Connaissez-vous la salle ? Voilà qui est plus beau que le jeu de paume du Marais. C’est celle que Ri
à démolir le Petit-Bourbon sans prévenir la troupe, qui se trouva une belle après-midi sans théâtre. On y tient mille à l’ais
nous découvre la scène, assez étroite et encombrée de spectateurs du bel air, assis à droite et à gauche, dans des posture
fort satisfait de soi ; il y a dans sa toilette quelque prétention au bel air ; c’est un certain Arnolphe, qui a du bien, e
rait d’Arnolphe, qu’il lance d’un air épanoui, comme la chose la plus belle du monde, grand éclat de rire autour de nous, gra
ui entre en scène ; Agnès, c’est Mlle de Brie, qu’on pourrait appeler belle et bonne ; avec quel art elle s’est rajeunie pour
esse et tout feu ; un vraiment honnête homme aussi. Les pousseuses de beaux sentiments, que les puces d’Agnès inquiétaient au
Il est bien fait, avec son air éventé, ses grands cheveux blonds, ses belles dents, ses rubans et ses plumes. Le voilà qui emb
nuit, qui tiennent chaud à la tête et préservent du serein. — Et il a beau la lorgner en dessous, la bonne petite fille qu’e
u nez et, s’il heurte, un grès par la fenêtre ; et la pauvre petite a beau objecter : Las ! il est si bien fait… je n’aurai
tablettes, griffonne entre deux piliers, pendant que le parterre, en belle humeur, lance aux loges des quolibets, auxquels l
r sa contenance après un trait si noir. — Et le bruit reprend de plus belle , du parterre aux galeries ; la division se marque
ment désireux de savoir comment elle échappera à son bec-cornu, et le beau mondé, mêlé d’auteurs et de dévots, qui crie au s
ux galeries ; les loges font grise mine : sauf Ninon, — sauf quelques belles encore ; et des manants à face suspecte font vole
in mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage, Sa charmante naïveté S’en va pour jamais
et si fier, la supériorité de son art. Ce fut chez les comédiens une belle colère ; j’en rougis encore après deux siècles. M
eau temps du romantisme, elle passa article de foi. Gautier la mit en beau style et Provost la mit en action. Il fit un Arno
ur se faire appeler M. de la Souche il lui a donné des prétentions au bel air, et quelque esprit, dont il use comme Un sot,
liction de la mort du petit chat ; elle est civile, rappelez-vous ses belles révérences ; elle est enfin docile, ordonnée, tra
extravagamment, c’est en forçant si grossièrement la note, qu’elle a beau l’écouter de la meilleure foi du monde… elle ne l
r le pédantisme, la rude Philaminte enlève à la femme la grâce, Plus belle encor que la beauté ; parce que, par le mysticis
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
oissances larmoyantes, ils s’écrieroient surement que rien n’est plus beau , plus divin, plus digne de charmer la Cour &
avec raison, les reconnoissances de l’Ecole des Meres comme deux très beaux morceaux. Je prendrai la liberté de faire cette q
prendrai la liberté de faire cette question : Ces reconnoissances si belles , si sublimes, que vous me citez, sont-elles dans
u de qualité ? Fi, me répondra-t-on ! elles sont dans une bonne & belle comédie qui fait beaucoup rire en plusieurs endro
c la plus grande adresse ; elles petillent d’esprit, les vers en sont beaux . Eh bien ! elles sont donc mal placées ; ce qui e
ere ? Eh ! pourquoi si long-temps me cacher mon bonheur ? Pourquoi ? belle demande ! Le public s’en doute bien : c’est pour
on étranger, auroit pitié de son ignorance, & lui expliqueroit en beaux termes ce que c’est que la joie, & quels sont
re une reconnoissance plaisante, & qui ne croyoient pas qu’il fût beau , grand, sublime, de filer de longues scenes larmo
disoient. Antiphon. Fort bien, Géta ! Géta. Là, j’ai entendu la plus belle aventure du monde ; j’ai pensé éclater de joie. P
ide, forcée, mal amenée, tout-à-fait contre nature, les comédiens ont beau faire les grands bras, se précipiter sur le sein
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
ucun sujet de plainte. En s’en allant il passa devant la maison de la Belle , qui s’étoit mise à sa fenêtre, & qui témoign
t & repassoit dans cette rue, & ne manquoit jamais de voir la Belle , qui le confirmoit de plus en plus, par ses geste
e plus en plus, par ses gestes, dans le jugement qu’il avoit fait. La Belle qui n’étoit pas moins pénétrante que le Cavalier,
r à Genes pour des affaires de commerce. A peine est-il parti, que la Belle va retrouver le Moine, & lui dit, après plusi
vous ferez tout ce qu’il vous plaira. J’y consens encore, repartit la Belle , mais en vous protestant que ce sera la derniere
ita en effet ; car ayant fort bien compris que c’étoit un avis que la Belle lui faisoit donner, il ne manqua pas, dès la nuit
lader le jardin, & de monter à la fenêtre par l’arbre indiqué. La Belle , qui ne dormoit pas, comme vous pouvez croire, le
Même Acte. Scene VI. Valere. Par-tout où ce farouche a conduit cette belle , Elle m’a toujours vu comme une ombre après elle,
icio. Pourquoi non ? Déméa. Et la nouvelle mariée apprendra aussi ces belles chansons ? Micio. Sans doute. Déméa. Vous dansere
ez-vous point de honte ? ACTE I. Scene IV. Sganarelle, seul. Quelle belle famille ! un vieillard insensé, Qui fait le damer
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ncelle de génie, est envoyé à grands frais dans l’ancienne patrie des beaux arts, peut s’y enrichir des plus belles connoissa
ais dans l’ancienne patrie des beaux arts, peut s’y enrichir des plus belles connoissances, & revenir, précédé de sa réput
dédaignées : soyons surpris sur-tout que l’art dramatique54, le plus beau sans contredit, le plus difficile, le plus propre
une seule fait pencher la balance ; la piece est rejettée. Vous avez beau dire que rien n’est plus ridicule que cette diver
tte diversité de sentiments si opposés les uns aux autres : vous avez beau faire voir combien il est absurde qu’un ouvrage d
ple lecture faite en l’air dans une assemblée tumultueuse : vous avez beau vous écrier que vous ne comprenez pas comment des
tions de l’art le plus compliqué & le plus étonnant56 : vous avez beau représenter modestement que vous pouvez avoir mal
on genre, empêchera le goût de se corrompre, ou nous ramenera au vrai beau . Une rapsodie protégée ne forcera plus les étrang
les pieces de Moliere : encore un pas, & nous pourrons revoir les beaux jours de Thalie & de Melpomene. 53. Il a fa
préparée à grands frais, ne risqueroit pas de leur faire perdre leur belle saison, & les bonnes nouveautés se succéderoi
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ître Pierre Patelin, Avocat de Paris. Précis de la Farce. Patelin a beau plaider, avocasser, il est toujours misérable. Sa
uillaume regrette trop des bêtes dont la laine lui servoit à faire de beaux draps d’Angleterre : il est inexorable, il se ret
êtes, ma foi, le plus habile homme de tout ce pays... Voilà un assez beau drap. M. Guillaume. Fort beau. Patelin. Vous fait
homme de tout ce pays... Voilà un assez beau drap. M. Guillaume. Fort beau . Patelin. Vous faites votre commerce avec une int
le crois ; c’est couleur de marron. Patelin. De marron ? Que cela est beau  ! Gage, Monsieur Guillaume, que vous avez imaginé
-je ? Lors se mist dessouz le corbeau. Ha ! fist-il, tant as le corps beau , Et ton chant plein de mélodie ! Oyant son chant
drap ; vous l’avez happé Par blasonner, & attrapé En lui usant de beau langaige, Comme fit renard du fromaige, Vous l’en
e à son rival, & qui partage ensuite avec lui la possession de sa belle , à condition qu’il financera ; ce parasite qui fa
illante, mêler les bassesses de la débauche aux sentiments de la plus belle passion ? Les Auteurs qui voudroient introduire s
ntin. Il est vrai que le public y perdra beaucoup, & que tu as de belles choses à dire. Pour peu qu’on soit familiarisé a
bien, fort bien : vive Simon ! Et un homme d’épée, là, un cavalier du bel air ? (Simon copie mal un homme d’épée.) Fort mal
rient les muets ? Je n’en ai jamais vu rire. Frontin. Ah ! voici une belle question ! Et comment veux-tu qu’ils rient, nigau
46 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
u à tout le monde, et n’ayant que deux scènes, doit être parfaitement beau  ; puisque les Français, qui voudraient toujours v
e même acte une scène entre deux femmes que l’on trouve d’autant plus belle que leurs caractères sont tout à fait opposés, et
ient la cousine de la coquette. Les vers de ce récit sont tout à fait beaux  ; mais ce que l’on y doit remarquer est que le ca
en sa place de quelque humeur qu’ils fussent ; il offre son cœur à la belle parente de sa maîtresse ; mais elle lui fait voir
aît, et se retirent. « Je ne crois pas qu’on puisse voir rien de plus beau que cette scène : elle est toute sérieuse, cepend
détours, et des délicatesses inimitables ; que les vers en sont fort beaux , au sentiment de tout le monde ; les scènes bien
e son auteur, N’a rien fait de cette hauteur. Les expressions en sont belles , Et vigoureuses et nouvelles, Le plaisant, et le
les traits censeurs, Le rendent confus de ses mœurs, Le piquent de la belle envie, De mener toute une autre vie. Au reste, ch
pièce. Je lui répondis dessus qu’il n’était pas possible qu’une aussi belle pièce que celle-là, en cinq actes, et dont les ve
i belle pièce que celle-là, en cinq actes, et dont les vers sont fort beaux , eût été faite en aussi peu de temps ; il me répl
ant à l’humeur de ceux avec qui il était obligé de vivre, ayant l’âme belle , libérale ; en un mot, possédant et exerçant tout
t l’âme belle, libérale ; en un mot, possédant et exerçant toutes les belles qualités, d’un parfaitement honnête homme. « Quoi
pables de contribuer à ses plaisirs, et particulièrement à toutes les belles fêtes qui se faisaient à Versailles, à Saint-Germ
olière y gît ; Leurs trois talents ne formaient qu’un esprit, Dont le bel art réjouissait la France ; Ils sont partis, et j
e, il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle , il marchait gravement ; avait l’air très sérieux
r y réussir, et ne se corrigea de cette volubilité, si contraire à la belle articulation, que par des efforts continuels qui
prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux , et tous d’une voix les donna à Benserade, qui ne
le temps vous permet de voir la comédie ? Le Médecin par force étant beau comme il est,             Il faut qu’il vous en p
Clio, muse qui préside à l’Histoire. « VIe entrée. Calliope, muse des beaux vers. Les comédiens de la seule Troupe royale*, r
re, je vous jure, Où paraissent en miniature, Et comme dans leur plus beau jour, Et la jalousie et l’amour. Ce Sicilien que
udir les esprits, Durant longtemps de tout Paris : Car depuis un fort beau prologue, Qui s’y fait par un dialogue, De Mercu
la Couronne, avait pris soin de faire disposer de la manière la plus belle et la plus convenable pour la décoration de ce li
aire, et de charmer tout le monde : car jamais il n’y a rien eu de si beau , ni de mieux inventé. Si l’on regarde les danses,
te harmonie de voix si agréable, cette symphonie d’instruments, cette belle union de différents chœurs, ces douces chansonnet
tre en vers de Robinet, du 21 juillet 1668.       Dans le parc de ce beau Versailles, Qui n’est pas un lieu de broussaille,
Et pour en gros ne rien omettre, Dans les limites d’une lettre, En ce beau rendez-vous des jeux, Un théâtre auguste et pompe
re génie, Et je dis tout disant cela, Était aussi, par-ci, par-là, De beaux pas, de ballet mêlée, Qui plurent fort à l’assemb
l’Amour, On n’en avait point fait de telles, C’est comme dire d’aussi belles . Et pour plaisir, plutôt, que tard, Allez voir ch
s qu’italiens, Ont depuis témoigné leur zèle, D’une façon si noble et belle , Et sans aucun égard aux frais, Car on en fait, j
ontre telle, Tant en violons qu’en chandelle : Ils ont dis-je d’un si bel air, Leur affection fait briller, Donnant gratis
sieur Floridor, Lequel, quand il lui plaît, dit d’or, Fit admirer sa belle langue, En une fluide harangue, Touchant cette na
uvoir avec justice proposer cette pièce comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouvero
a mienne fut très grande aussi, Quand mardi1 je sus qu’en lumière, Le beau Tartuffe 2 de Molière, Allait paraître, et qu’en
ants d’Orgon, Y font merveilles tout de bon. Valère 8 amant de cette belle , Des galants y semble un modèle : Et le bon Tartu
ystères, qu’ils trouvent moyen d’expliquer à mon désavantage. J’ai eu beau la soumettre aux lumières de mes amisa, et à la c
r qu’on ne s’y chême, Elle eut un régale nouveau, Également galant et beau , Et même aussi fort magnifique, De comédie et de
me dedans des églogues, On s’étendit sur les douceurs, Que produit le beau dieu des cœurs ; Concluants que sans lui la vie,
ue sans lui la vie, N’est pas un bien digne d’envie ; On fut ravi des belles voix2, Qui chantaient ses divines voix. Force mas
Tout ce qu’ici je viens d’écrire*, Se tait des décorations, Dans ses belles narrations : Mais aux fastes du grand monarque, P
ents de mon petit troupeau, Protesta mille fois que rien n’était plus beau , Surtout quand sur la scène on voyait mon visage,
Molière, avec des jugements sur ses ouvrages. a. « [*]Une des plus belles pièces de Plaute est l’Amphitryon. C’est le jugem
intendant, parce qu’il ne lui coûte rien. a. Voyez la comédie de La Belle Plaideuse, tome VII, p. 66 de cette Histoire. a.
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
puisque Francaleu prouve à l’Empyrée qu’il ne doit pas compter sur la belle de Quimper. ACTE V. Scene VI. . . . . . . . . .
caleu.  Vous comptez en vain faire ce mariage. Damis. Ah ! vous aurez beau dire ! Francaleu. Ah ! vous aurez beau dire !Et
riage. Damis. Ah ! vous aurez beau dire ! Francaleu. Ah ! vous aurez beau dire !Et vous, beau protester ! Damis. Je l’ai mi
ous aurez beau dire ! Francaleu. Ah ! vous aurez beau dire !Et vous, beau protester ! Damis. Je l’ai mis dans ma tête. Fran
m’épouser, vous dis-je ! oui, moi ! moi ! C’est moi-même Qui suis le bel objet de votre amour extrême. Damis. Vous ne plai
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
s bons Auteurs de tous les pays. Les tristes soupirants de Thalie ont beau s’écrier que le rire est devenu bourgeois, la Mus
st pas pour moi que je dois me vêtir. Ne voudriez-vous point, par vos belles sornettes, Monsieur mon frere aîné, car, Dieu mer
peut encore la justifier sur le reproche qu’on lui fait de styler les belles à tromper le tuteur le plus clairvoyant, ou le ma
eur le plus clairvoyant, ou le mari le plus soupçonneux. Outre que le beau sexe a la science infuse là-dessus, une femme ne
ugir de leur rôle, & de leur faire souvent avouer qu’il n’est pas beau . Dans l’Ecole des Maris, Isabelle joue mille tour
ivrent dans l’ame d’un Philosophe, nous peindront une passion par ses beaux & ses mauvais côtés ? Point du tout : Démocri
e ame A devenir sensible à sa nouvelle flamme. La charge est vraiment belle  ; &, pour un tel dessein, Il ne me faudroit p
dans le commerce de la vie ordinaire. Moliere, fâché de voir la plus belle moitié de l’espece humaine déguiser ses graces na
ne font pas l’acquisition d’une maison, d’une nouvelle caleche, d’un beau cheval, sans en faire la description à tous ceux
bligations à Moliere. Des bégueules, fieres d’avoir vu ou cru voir le beau monde de Paris, se donnent gauchement un air d’im
ller par des ouvrages dénués des graces de la vérité, de celles de la belle nature, mais remarquables en revanche par le clin
urtisan, pour prouver que c’étoit le ton de poésie à la mode parmi le beau monde. SONNET. L’espoir, il est vrai, nous soul
, Le trépas sera mon recours. Vos soins ne m’en peuvent distraire : Belle Philis, on désespere Alors qu’on espere toujours.
t. Le galant lui dit à lui-même qu’il est bien heureux d’avoir une si belle femme ; il lui peint tout l’amour dont il brûle p
jambe en devient-elle Plus tortue, après tout, & la taille moins belle  ? Peste soit qui premier trouva l’invention De s’
ez. Votre Procureur s’entendra avec votre partie, & vous vendra à beaux deniers comptants. Votre Avocat, gagné de même, n
es parfaits dévots, Aucune chose au monde & plus noble & plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zele ; Aussi
49 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
ité d’expérience qu’à la jeunesse il faut unir la jeunesse. Mais on a beau savoir les choses et la vie, on rêve toujours des
a élevé Léonor avec une philosophie très indulgente ; elle a vu « les belles compagnies, les divertissemens, les bals, les com
d’une bonté sereine et douce, avec une pointe de mélancolie ; et les beaux vers qui le composent, d’un tour si net et d’un m
rd, » et déclarant qu’elle préfère de beaucoup cet amour à « tous les beaux transports de leurs jeunes cervelles. » Si une je
au sérieux son rôle d’aristarque galant : « Elle, monsieur, voilà une belle mijaurée, une pimpesouée bien bâtie, pour vous do
elle est capricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles  ; on souffre tout des belles ! » C’est un petit
meure d’accord ; mais tout sied bien aux belles ; on souffre tout des belles  ! » C’est un petit chef-d’œuvre que ce dialogue 
c grâce. » Grandval le père s’accorde avec Mlle Poisson : « Sans être belle , elle étoit piquante et capable d’inspirer une gr
ils sont tout unis sur le corps, de manière que la taille paraît plus belle  ; ils ont été inventés par Mlle Molière. » Est-il
n les conserve et ils s’enseignent ; mais une élève intelligente aura beau en savoir tout ce qui peut s’apprendre, si elle n
étrange qu’une petite cérémonie soit capable de nous ôter toutes nos belles qualités, et qu’un mari et un galant vous regarde
mourir si jeune… Je veux jouir, s’il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse, prendre les douces
esse, prendre les douces libertés que l’âge me permet, voir un peu le beau monde et goûter le plaisir de m’ouïr dire des dou
ce où il avait déjà peint la jalousie, Molière voulut sauver quelques beaux vers qu’il regrettait et il leur donna place dans
, Armande est laissée de côté : c’est Mlle de Brie qui en obtient les beaux rôles ; ne serait-ce point un effet du ressentime
s tournures languissantes et quelques-faiblesses d’expression, un des beaux morceaux de la prose française en sa plus belle é
d’expression, un des beaux morceaux de la prose française en sa plus belle époque. Faut-il aller plus loin, et y reconnaître
d’une donnée qui fait un peu sourire, mais où se trouvent beaucoup de beaux vers et un caractère original, le vieux sénateur
erchoit à m’en priver ; Je tremblois qu’à leurs yeux elle ne fût trop belle  ; Je les haïssois tous comme plus dignes d’elle,
s’enrichit d’un bien Que j’enviois à tous sans y prétendre rien. Ces beaux vers durent charmer Armande et faire sourire Moli
énie ; avec un jugement plus large, elle aurait rempli près de lui le beau rôle que bien des femmes surent prendre en pareil
antage à faire d’elle-même une relique. Elle était jeune encore, plus belle que jamais ; elle n’avait pas été heureuse dans s
50 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
plûpart se trouvent dans les Mémoires historiques, dont on a orné la belle Edition in-4°. de Moliere, ils semblent avoir acq
é une si mauvaise Piece, & des injures atroces contre un des plus beaux génies de la France. Voici comme débute ce Bavius
in mille jaloux esprits, Moliere, osent avec mépris Censurer ton plus bel Ouvrage ; Sa charmante naïveté S’en va pour jamai
té Dit plaisamment la verité, Chacun profite à ton Ecole, Tout en est beau , tout en est bon Et ta plus burlesque parole Est
Sçut-il mieux badiner que toi ?  Laisse gronder tes envieux Ils ont beau crier en tous lieux Que c’est à tort qu’on te rév
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
ns seul la lui a dictée ; il est certain qu’elle est excellente. On a beau dire que les Anciens étoient les Anciens, que leu
ns les lieux que le soleil éclaire cinq à six mois, ils auroient plus beau jeu que nous. D’Aubignac paroît être de l’avis d
mble austere, N’est qu’un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers. Ce sont les grandes difficultés qu’il est
nséparable des beaux vers. Ce sont les grandes difficultés qu’il est beau de vaincre, & c’est en triomphant d’elles que
répete, la chose n’est pas impossible. Les Tuileries, sur la fin d’un beau jour, voient naître des passions, des fantaisies
& citer leurs ouvrages comme des modeles qu’on peut suivre. On a beau défendre dans l’Avare l’intrigue du faux Intendan
avantes : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui faut ressembler : Et ce n’est poi
52 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
s de Molière : ce manque d’éclat même est une de ses qualités. Jeune, belle , capable d’inspirer une passion folle, elle s’est
ersée par les entreprises d’un si audacieux hypocrite. Les autres ont beau faillir, elle ne faiblit jamais ; ils ont beau mé
ocrite. Les autres ont beau faillir, elle ne faiblit jamais ; ils ont beau méconnaître ses mérites et attaquer sa conduite,
spiré par la "constance d’une âme qui se sent inébranlable, ce serait beau  : mais à cette intrépidité de conscience se joint
ntrépidité de conscience se joint, chez Elmire, quelque chose de plus beau  : l’amour pour ses enfants d’adoption. Ce n’est p
gueilleuse qui sacrifie son mari, sa fille, sa maison à la vanité, du bel esprit370 ; ni, comme Mme de Sotenville, une foll
e, regardent un chacun de haut en bas, et veulent que toutes les plus belles qualités que possèdent les autres ne soient rien
s cœur était à ses yeux un monstre, comme un homme sans honneur. Il a beau dissimuler sous le badinage comique l’émotion rép
53 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
foi818. Maintenant, on voudrait tâcher de se dérober à la passion du beau et au joug du génie pour conserver toute l’impart
croit sans conséquence peut faire plus de mal que n’a fait de bien un beau discours sur la vertu. Bref, les conclusions sera
pas une opinion personnelle, mais une action universelle. Si une très belle femme, et très séduisante par l’esprit comme par
Molière, le rôle qu’ils jouent dans la vie des peuples n’est ni moins beau ni moins terrible : leur séduction est si victori
r dans une région de saine raison ; la morale de Molière est bonne et belle . Mais on reculerait devant les conséquences de
savoir juger ce qui est bien pour pouvoir le pratiquer. La morale est belle en théorie, mais pénible en action. Il y faut une
el lien couche-t-elle ?   Elle a, sur le derrière, une chambre assez belle . —    Oui vraiment, une chambre assez belle en e
rière, une chambre assez belle. —    Oui vraiment, une chambre assez belle en effet !   Si sombre ! — Croyez-moi, le devant
                           (Le Médecin volant, sc. XI.)   Ah ! tout beau , je suis prêt de te dépuceler   Qui peut empucel
          Pour dix ou douze contes bleus !           Voyez un peu la belle affaire !   Ce que je n’ai point fait, mon livre
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
upuis guérit, devient veuf : sa femme ne lui laisse qu’une fille fort belle . Desronais la voit, & l’aime ; la jeune Demoi
pas la faire passer avec son bien entre les mains d’un étranger. On a beau le prier, lui faire parler par son Confesseur, ri
rès peu d’hospitalité ; de grands hommes faire de petites actions, de belles Dames ne rien faire qui vaille. J’ai vu les honnê
res, de la dévotion à un opéra, de la gaieté à un sermon. J’ai vu des beaux habits à S. James42, & de longs mémoires à Lu
? Plus il a la tête couverte de poudre, plus il ressemble aux gens du bel air. Un Paysan dans cet habit peut se conduire bi
ire au miracle crier. Gratis est mort : plus d’amours sans payer : En beaux louis se comptent les fleurettes. Ce que je dis,
ulphar. Le drôle fit un trait de franc soudar : Car aux faveurs d’une belle il eut part Sans débourser, escroquant la chrétie
t à la fin De son épouse amoureux sans mesure. Elle étoit jeune & belle créature ; Plaisoit beaucoup, fors un point qui g
Troie Il ne sortit de héros autrefois. Pour revenir à l’humeur de la belle , Le compagnon ne put rien tirer d’elle Qu’il ne p
. Gulphar donc parle, & si bien qu’il propose Deux cents écus. La belle l’écouta, Et Gasparin à Gulphar les prêta, Ce fut
deux cents écus comptants, Qu’à votre époux vous donnerez, Madame. La belle crut qu’il avoit dit cela Par politique & pou
55 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
t, copiant un passage des Mémoires de La Serre, publiés en tête de la belle édition in-4° de 1734, écrivent en 1747 (tome X,
t appliqué à connoître le génie des grands, et de ce qu’on appelle le beau monde, au lieu que les autres se sont souvent bor
r prière, Pour Jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ses beaux traits, aujourd’hui si vantés, Furent des sots es
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouoient la tête à l’endroit le plus beau . Le commandeur vouloit la scène plus exacte, Le v
èrement, qu’il n’avoit point le don de l’invention, ni le génie de la belle poésie25, quoique ses amis même convinssent que d
réüssir, il lui réussit mal : Car la mort, en étant ravie, Trouva si belle la copie Qu’elle en fit un original. AUTRE 56 .
Moliere y gît. Leurs trois talens ne formoient qu’un esprit, Dont le bel art divertissoit la France. Ils sont partis, et f
seulement l’oüir. Quelques fables qu’il nous raconte, Elles ont un si bel effet Que chacun y trouve son conte, Et s’en reto
étoit, comme le chef de la troupe du Marais, très-excellent comédien, beau parleur ; aussi étoit-ilchargé de l’emploi d’orat
ès-gracieux comédien, quoique d’une taille médiocre, mais il avoit de beaux yeux et de belles dents. Il jouoit les rôles de r
ien, quoique d’une taille médiocre, mais il avoit de beaux yeux et de belles dents. Il jouoit les rôles de rois et de paysans.
pièces qu’on connoît de lui sont : L ’ Enfer divertissant   ; La Belle Égyptienne 117 ; Andromaque, pièce en machines 1
uvenon de La Fleur120, père de La Thuillerie. C’étoit un grand homme, beau de visage, fort bien fait, et excellent acteur po
se donna à la tête : il étoit fort débauché. C’étoit un très-grand et bel homme, fort bien fait ; il jouoit les rôles de je
s pourvoir, comme bon leur semblera. Ariste permet que Leonor voye le beau monde et qu’elle aille vêtue comme une fille de q
 ; il avoit la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle  ; il marchoit gravement, avoit l’air très sérieux
ur y réussir, et ne se corrigea de cette volubilité si contraire à la belle articulation que par des efforts continuels, qui
tre-François qui porte le même nom. N. Petit de Beauchamp167, dite la Belle Brune 168, grand’mère maternelle du Sr du Boccage
né 172, mort avant 1673. Sa femme étoit aussi comédienne ; elle étoit belle et bien faite, et dansoit très-bien ; elle brillo
e dont nous parlons n’avoit contre elle que sa figure qui n’étoit pas belle  ; mais elle se mettoit si bien, et avoit un si gr
151. Mémoires sur la vie, etc. 1734. 152. Peut-on faire un plus bel éloge, et n’est-ce pas la meilleure réponse à ceu
56 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
ie, et jusque sur notre scène. Voilà pourquoi notre lyre rend un plus beau son que celle des anciens. Mais qui de nous ou de
argeur est rare, et la concorde des Dieux dans l’Humanité n’est qu’un beau rêve. Ici, les affections de famille font taire l
ouceur d’être mère. Vierge encore, j’entre, au seuil d’un avenir plus beau ,             Dans la nuit glaciale. La mort est m
omène au temple de Thalie. Euripide est la première, mais non la plus belle colonne de ces propylées. S’il fit descendre la t
ui divisait les Dieux, devint intérieure, et les héros perdirent leur belle solidité plastique. Ils se montrèrent irrésolus,
l’être par la Nature et par l’Histoire ; par celle-là, dans ses plus belles productions, toujours imparfaites et grossières ;
e retrouve donc entre la comédie et la tragédie, son contraire, cette belle opposition symétrique qui avait d’abord semblé m’
ant violemment des mœurs et des idées de son temps, fut la mort de ce bel art classique, dont la beauté parfaite avait eu p
kespeare, et particulièrement dans le personnage de Falstaff, le plus beau modèle du premier. Le théâtre de Molière représen
ges les plus nobles, les rois, les princesses, les chefs d’armée ? de belles têtes vides, à qui le poète avare n’a mesuré que
s plus profondes et des plus morales de la pièce. En outre, Alceste a beau être brouillé avec le genre humain, il tombe dans
érieux, puisqu’il est Tartuffe. Mais justement Molière a perdu là une belle occasion d’être comique. Il pouvait, en donnant à
fère don Juan de beaucoup ; par son olympienne sérénité, son ferme et beau courage, la distinction de son intelligence, sa b
ements de mains. XI Je ne sais si jamais poète a trouvé un plus beau sujet de drame ou d’épopée comique que Miguel de
mera le plus grand incendie et commettra le plus cruel assassinat. Le bel idéal, vraiment ! Combien cette vengeance d’un in
vie contre laquelle il proteste, ne se chargeait pas de le sauver. Un beau jour on le case. Il devient un inoffensif bourgeo
st accompli ; c’est un esprit sensé, c’est un cœur généreux, c’est un beau caractère. Tous ceux qui l’entendent sont étonnés
il est fou, et veut l’être, lorsqu’il fait pénitence à l’imitation du Beau Ténébreux. « Je veux, Sancho, et c’est tout à fai
rt. Introduction, p. 59. 176. D’après son essence même, l’idée du beau doit se développer dans une série de déterminatio
ités supérieures. T. V, p. 177. 191. C’est ici le lieu de citer une belle phrase de Schelling (Discours sur les arts du des
ns est encore relevée d’une manière tout à fait heureuse par les plus beaux traits de caractère. T. II, p 497. 240. Don Qu
57 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
utique. La renommée des Poquelin, pour leurs tapisseries, attirait du beau monde au Pavillon des cinges, des Messieurs de la
u monde au Pavillon des cinges, des Messieurs de la cour, beaucoup de belles dames que déjà le petit garçon contemplait en sil
sèrent. Il allait les déshonorer, ternir à tout jamais leur nom, leur beau nom de tapissiers, de juges, de consuls. Il leur
agé à se plaire en ce noble métier, comme disait M. Corneille dans sa belle comédie de l’Illusion ? Un jour que son père avai
Mignard, et des journées entières pour élever, embrasser et chérir sa belle petite Armande. Partie du Languedoc, la troupe s
au genre un peu factice du temps : des amoureux sous le balcon d’une belle , à la manière espagnole, puis des valets rusés jo
s nouvelles ; il donne les Précieuses. Son premier coup d’œil dans ce beau monde avait été pour les femmes. Occupé d’élever
ation reproduite des sociétés du temps ; or, la conversation, dans le beau monde où l’on avait pour règle de parler autremen
N. Mon Dieu, que vous êtes vulgaire !... a-t-on jamais parlé, dans le beau style, de Cathos, ni de Madelon, et ne m’avouerez
ez-vous pas que ce serait assez d’un de ces noms pour décrier le plus beau roman du monde ? CATHOS. Il est vrai, mon oncle,
peut-être, contre lui, le troubla quelquefois ; mais un sourire de la belle petite le rassurait et le faisait s’égayer ensuit
es Femmes Savantes ; mais il eut pu y puiser encore, entre autres ces beaux vers : Un soupir, un regard, une simple rougeur,
timé, l’un des plus accomplis, Qu’en ce genre on pût écrire, Et plus beau que je ne dis, Ou bien que je n’ose dire, Car il
ôle d’Orphise fut rempli par Armande : J’ai de l’amour encor pour la belle inhumaine, Et ma raison voudrait que j’eusse de l
les moins troublées de sa vie, et nous ne retrouverons plus jamais ce beau calme de l’École des Maris. Établi sur le premie
t, de sa grâce, confiant dans l’avenir, écrivit tout d’inspiration ce beau rôle d’Ariste, pour enseigner à tous, naïvement,
in mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage ; Sa charmante naïveté, Etc. Le roi lui-
te de Montfleury, la France vit son roi, Louis le Grand, avec la plus belle et plus aimée princesse du monde, Henriette d’Ang
happait contre quelque injustice, aussitôt une sage personne, avec un beau discours : Tons ces défauts humains nous donnent
nt dans la vie Des moyens d’exercer notre philosophie ; C’est le plus bel emploi que trouve la vertu. Molière se sauvait à
rie de celle qu’il aime. L’amitié, par les conseils les plus sages, a beau le détourner de ce mariage, il n’écoute que sa fa
s, Choisissez, en aimant, un objet plein d’appas : Portez au moins de belles chaînes. Oui ! — mais serai-je point cocu ? I
la ville, en longues robes noires, ne parlaient que latin; et quelles belles choses disaient-ils ? Ils se battaient chez leurs
terrogea le jeune homme et le fit causer, et il ajouta aux habits six beaux louis d’or. Le pauvre enfant croyait rêver, lui q
ors. Mais Molière était touché de voir un jeune homme né avec d’aussi belles qualités, perdu aux mains de ces gens. Il voyait
nnée, grandissait à vue d’œil ; doué de toutes les grâces possibles : beau , bienfait, charmant d’esprit, précoce en tout, av
e, pendant que des magiciens chantent autour de lui : Ah ! qu’il est beau Le jouvenceau ! Ah ! qu’il est beau ! Ah ! qu’il
t autour de lui : Ah ! qu’il est beau Le jouvenceau ! Ah ! qu’il est beau  ! Ah ! qu’il est beau ! Qu’il va faire mourir de
! qu’il est beau Le jouvenceau ! Ah ! qu’il est beau ! Ah ! qu’il est beau  ! Qu’il va faire mourir de belles. Qu’il est joli
Ah ! qu’il est beau ! Ah ! qu’il est beau ! Qu’il va faire mourir de belles . Qu’il est joli, Gentil, poli, Qu’il est joli, qu
as et le laissa passer. Baron avait préparé tout du long du chemin un beau discours pour demander pardon à son bienfaiteur;
choisit pour nous montrer Harpagon ! Il le met en scène dans le plus beau jour de sa vie, celui où il marie son fils, où il
Autre disgrâce : Harpagon avait trouvé à placer, en cachette, au plus bel intérêt, une somme considérable ; mais c’est son
Mignard de son peu d’empressement auprès du ministre. On y trouve ces beaux et nobles vers : Les grands hommes,Colbert, son
ur la troisième fois. Molière voulut, pour marraine de cet enfant, la belle Mlle Mignard, et pour parrain le frère de son ami
58 (1802) Études sur Molière pp. -355
ce qui concerne l’homme immortel que le faux goût, que la satiété du beau poursuivent jusque sur la scène dont il fit la gl
homme hébété. Son valet, Scapin, imagine mille moyens pour enlever la belle à Arlequin, marchand d’esclaves, mais le caractèr
i auraient pu valoir à Molière l’éloge banal de nos jours : il y a de beaux vers dans cette pièce, éloge que l’on devrait reg
comme une critique sanglante ; dit-on des bons auteurs, qu’ils ont de beaux vers dans leurs drames ? Le dénouement. — Il pou
cette mascarade. Le double de Zanutzi conservait au contraire le plus beau sang-froid, assurant que l’inadvertito voulait di
nes. — Pas un ouvrage de Molière qui en offre un plus grand nombre de belles , et le vice des autres tient à celui du sujet. L
à nos jeunes premiers 15 : si vous avez jamais le bonheur de jouer la belle scène qui donne le titre à la pièce, ne cherchez
esse dans les expressions, et de vérité dans les idées, il éloigna du beau naturel ; enfin, c’en était fait du goût et du vé
tacle, et dans un temps encore où le mariage de Louis XIV attirait le beau monde hors de Paris. Mais nous avons résolu, le l
des imitations. Dans celle qui, du temps de Molière, était appelée la belle scène, Sganarelle copie un peu trop l’allure et l
 ; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle  ; il marchait gravement, avait l’air très sérieux
ine riante ; il était au moins railleur, puisque je lis : Riez donc, beau rieur, oh ! que cela doit plaire, De voir un gogu
 ? il lui suffit de ne pas se trouver au lieu indiqué. D’ailleurs, le beau tableau à présenter au public, que l’amour effrén
r la nuit auprès d’elle. Laure y consent, le galant arrive, trouve la belle toute armée, et lui enseigne un plus doux exercic
son indifférence pour les dames de Padoue ; ce Raimond avait une très belle femme, il lui ordonna de se parer et d’aller ente
homme profite des leçons de son maître, cherche fortune, plaît à une belle , et cette belle est la femme du docteur. Lisez
es leçons de son maître, cherche fortune, plaît à une belle, et cette belle est la femme du docteur. Lisez la pièce de Moli
appants ? Commençons par Arnolphe. Thalie ne créa jamais un rôle plus beau , et peut-être Melpomène n’en a-t-elle pas de plus
e pas dans l’affectation de marcher continuellement côte à côte. J’ai beau feuilleter Molière, je ne vois pas qu’il ait indi
s qu’à mettre les adresses. À vous, mesdames, qui regardez toutes les belles qualités des autres femmes comme rien, en compara
le, témoin cette anecdote. Molière et Chapelle, voulant profiter d’un beau jour pour aller à Auteuil, entrent dans un batele
s, et va se mêler à des musiciens qui affectent de chanter toutes les belles de la cour, sans prononcer le nom de Diane. Elle
e ingénieuse que l’amour lui-même paraît avoir inventé pour faire les beaux jours de son empire. Ce petit nombre de remarques
ma plus l’oreille aux fleurettes du courtisan désœuvré. Son époux eut beau risquer quelques tendres représentations, elle se
ec la duchesse Isabelle, va prendre la place de l’amant favorisé ; la belle ne s’aperçoit de la tromperie qu’en reconduisant
ien moins piquant pour la curiosité. Le caractère. — Infiniment plus beau , plus varié dans son genre, que celui de tous les
ns, je vous en prie, sans parler de comédie. — Tu as raison, ma toute belle , rien de plus maussade ; convenons cependant que
er, il était livré à Drouin ? — Ah ! mes camarades, comme ce rôle est beau , varié, nourri, taillé dans le grand, aussi est-i
eux vers espagnols et les suivants n’ont-ils pas un air de famille ? Belle Philis, on désespère Alors qu’on espère toujours.
ans Le Joueur, se vante, comme moi, d’avoir la taille fine, les dents belles , et je me garderais bien de pirouetter comme lui,
Je l’écoute avec les égards que mérite sa noble audace ; hélas ! j’ai beau chercher dans son ouvrage la moindre connaissance
z-vous, lui dis-je, de l’actrice qui a joué Dorine ? — Le rôle est si beau , qu’il n’est pas difficile à rendre. — Pas diffic
ter, madame, une nouvelle Que je ne savais pas, et qui sans doute est belle , ……………………… Vous épousez Tartuffe. Que l’on se fi
Augé : « Si nous n’étions pas sur la scène, je t’appliquerais le plus beau des soufflets ! » Il n’a pas eu la mise d’un cui
out cet appartement ; Personne ne s’y trouve, et mon âme ravie… Tout beau , Tartuffe, il est des femmes auprès de qui l’indé
ens de bien désabusés, qui ne cessaient de féliciter fauteur : il est beau , lui disaient-ils, de mettre la vertu dans son jo
craint d’être arrêté comme voleur, arrive du port pour annoncer à la belle Alcmène qu’Amphitryon a battu les ennemis ; il fa
oujours sous la figure d’Amphitryon, entreprend de faire oublier à la belle Alcmène les torts de son mari ; il y réussit, et
sément les Grecs ; car, un homme riche et un homme du peuple auraient beau dire la même chose, et s’exprimer de même, l’effe
rrible. Même pièce, Scapin, sous prétexte de faire voir de près, à la belle Angelica, les bagues de Magnifico, les lui présen
t, et à l’accuser d’un vol qu’il n’a pas fait. Boisrobert a, dans sa Belle Plaideuse, un Ergaste qui cherche de l’argent ; o
de l’exposition, pourquoi applaudissez-vous ? Le parterre me répond, belle demande ! Parce que je me suis accoutumé peu à pe
ant de l’épouser, elle veut borner sa vengeance au plaisir de voir le beau monde et de s’entendre dire des douceurs ». Une p
onale, où j’ai sous mes yeux un exemplaire in-4º de ce poème, orné de belles estampes, sur lequel je lis : LA GLOIRE DU VAL-DE
rand jour, afin de ne pas étouffer dans les ténèbres l’éclat de cette belle action ; mais tout le monde ne sait pas que Moliè
arriver ; nous pouvons ajouter qu’elle tombe des nues : Molière a eu beau l’annoncer comme une mascarade déjà exécutée, et
it de Cléonte un amant plus galant que sensible ; mais comme il était beau dans la cérémonie turque ! Il avait en même temps
inutiles. Le ridicule versé à pleines mains sur la chicane ; le plus beau plaidoyer contre la plaidoirie ; des moralités qu
digne de le combattre : Encore un mot à ces esprits sévères, Qui du beau style orateurs somnifères, M’allégueront, peut-êt
in. Le rôle de Scapin tient aussi à plusieurs genres. Scapin, dans la belle scène où il démasque si bien la chicane, est un i
ucoup de reprises. Baron et mademoiselle Desmarets, tous deux jeunes, beaux , épris l’un de l’autre, animèrent les rôles de l’
orte sur Les Femmes savantes, par l’importance du sujet ; il est plus beau , plus utile de combattre un vice qu’un ridicule.
doit, dit-elle, arriver incessamment pour l’épouser. Bussi Rabutin a beau dire que la Bélise de Molière est une faible copi
’il perd, il ne s’applique qu’à une seule chose, c’est de plaire à sa belle , à moi, à la suivante, aux valets, aux servantes 
à dire naturellement : à sa femme, Je vis de bonne soupe, et non de beau langage ; à son frère, J’aime fort le repos, la
un divertissement à Madame, à son arrivée à la cour, choisit les plus beaux endroits des ballets qui avaient été représentés
ce nom avec celui de Ninon, ne put se contenir ; voilà, dit-elle, de belles instructions à donner à mon fils, que de l’entret
de ses aïeux, de ses deux fils, le Marquis et le Commandeur, et de sa belle chambre à alcôve ? « Je demande enfin comment Cha
re vers : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par les beaux côtés qu’il lui faut ressembler ; Et ce n’est pas
squ’au nez, des cheveux ébouriffés sur les yeux… — On vous demandera, beau masque, où est le bal ? — Beau masque, tant qu’il
fés sur les yeux… — On vous demandera, beau masque, où est le bal ? —  Beau masque, tant qu’il vous plaira, je n’en agacerai
à ma gauche. Le rôle d’Angélique. Le professeur. Approchez, ma belle enfant, vous qui me paraissez si bien faite pour
être obligée de les imiter. Le professeur. Allez joindre Cléante, ma belle écolière ; vous êtes dignes l’un de l’autre. L
t ma gauche. Le rôle de Béline. Le professeur. Vous paraissez, belle dame, vouloir vous mettre sur les rangs. une élèv
; je le prouve. Béline avoue qu’elle ne veut pas avoir perdu ses plus belles années auprès d’Argan : quelles sont les plus bel
r perdu ses plus belles années auprès d’Argan : quelles sont les plus belles années d’une femme ? L’élève. Depuis dix-huit j
avec Argan que depuis peu de temps, Béline parlant encore de ses plus belles années, ne doit donc avoir qu’environ trente ans 
ant, Toinette amène un dénouement heureux. Le professeur. Tudieu, la belle enfant ! qui vous en a tant appris ? L’élève. Mad
r prière, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ses beaux traits aujourd’hui si vantés, Furent des sots esp
e seul Molière y gît ; Il les faisait revivre en son esprit, Par leur bel art réjouissant la France ; Ils sont partis, et j
n son esprit Plaute et Térence, ne peut mourir, et les siècles auront beau succéder aux siècles, le temps destructeur ne fer
our à quelques amis : « Si Paris était dans la campagne, ce serait un beau village. » 51. À quoi ne doit-on pas s’attendre
t qu’on gâte une pièce dans laquelle il y a du trait, de la verve, un bel acte, en osant l’intituler Le Philinte de Molière
ont pas crié au parterre, Quoi ! vous avez, le front de trouver cela beau  ? 54. À la première représentation elle était
vivement, que Molière fâché, dit à Descoteaux, nos beaux esprits ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. 
59 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
assurés du succès. Forcer la cassette d’Orgon et fasciner Elmire, la belle affaire ! Le monde est plein d’artistes qui font
quelque temps sous la conduite de Gassendi, étudia le droit, puis un beau jour, à vingt-trois ans, de concert avec quelques
famille, et s’enrôla comédien. La nature l’y poussait sans doute, une belle passion le décida. Ses deux principaux compagnons
éshonorante en elle-même : car si par malheur elle l’est, nous aurons beau statuer qu’elle ne l’est pas ; au lieu de la réha
u’il porte. Otez les auditeurs, vous ôterez les acteurs : s’il est si beau d’être plaisant sur un théâtre, que n’ouvrez-vous
expression de Boileau, avait été, vingt ans auparavant, une école de beau langage, de bonnes manières et de bonnes mœurs. D
it le plus grand des monarques : Molière lui dit qu’il en est le plus beau , le compare formellement à Dieu7. Mais laissons c
ez-vous d’affecter cet orgueil indomptable Dont on vous dit qu’il est beau de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable Rien
il est beau de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable Rien n’est si beau que d’aimer. Soupirez librement pour un amant fi
ur sied bien à vos pareils ; Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoig
e son âme est capable d’aimer. Oui, cette passion, de toutes la plus belle , Traîne dans un esprit cent vertus après elle ; A
ant de nouveaux yeux sur elle, M’en refit une image et si noble et si belle , Me peignit tant de gloire et de telles douceurs,
monuments n’en sont pas plus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devan
t pas plus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devant lui ; et il n’ép
ar fibre, l’origine, les progrès, les ravages du mal. Abrégeons cette belle page de philosophie chrétienne : « Qui saurait c
s : de bonne foi, en sortent-ils meilleurs ? On a toujours vu que les beaux yeux de la soubrette et de la jeune première touc
aime le théâtre qu’à la condition de n’y point trouver de vertu. « La belle école, dit Cicéron, parlant de la comédie et de l
n joue l’École des Maris. Cette satire du mariage achèvera-t-elle les beaux sentiments que la vertu de Pauline aurait commenc
fortune. Telle est la corruption du genre humain : De Polyeucte la belle âme Aurait faiblement attendri ; Et les vers chré
s se servir des ressources que n’ont pas ailleurs dédaignées les plus beaux génies. Elle bannit le mensonge, les vains orneme
l’esprit de concurrence qui anime la chaire contre la comédie ! Celte belle idée semble un produit naturel des feuilletons, o
incère chrétien et trop souvent si mauvais catholique. En écoutant la belle paraphrase de saint Paul par Jean Racine : Mon D
rite !… J’ai entendu la Passion du Mascaron, qui en vérité a été très belle et très touchante. J’avais grande envie de me jet
and et du plus absolu des rois en sera le prodige. » Quel doux, quel beau , quel noble langage, et comme le respect et l’amo
ne à se prosterner devant des idoles de chair, et qui perdit les plus belles lumières de son esprit, dès qu’il eut donné son c
te la vertu même, ne sont plus de nulle conséquence. La coutume et le bel air du monde les autorisent, tandis que le démon
éâtre a une grande vertu pour la correction des vices. » — « Les plus beaux traits d’une sérieuse morale, ajoute-t-il, sont m
l’on vient d’entendre ! Que peut le théâtre contre le voluptueux ? La belle école pour raffermir une vertu chancelante que ce
, de style sévère, de forte morale, et qui demeureront l’une des plus belles applications des forces du dogme chrétien aux fai
diocres, mais les Languedociens apprendront une bonne doctrine et une belle morale21. » Ce fut ainsi que la Providence fourni
e la duchesse de Navailles, dit qu’une étrange avarice déparait un si beau caractère. Ici, l’avarice même rehausse cette fem
attaché ! Louis XIV voulait donc, non pas uniquement par zèle pour la belle littérature et les bonnes mœurs, que le Tartuffe
lle ne peut se séparer de la vérité ; l’art le veut également, car le beau , ce seul but de l’art, n’est la splendeur du vrai
tenue chrétiennes, et l’on peut conjecturer que le pauvre Orgon verra beau jeu quand son fils et sa fille seront mariés. L’a
on, regardez Périandre, Oronte, Alcidamas, Polydore, Clitandre. J’ai beau regarder : ni Périandre, ni Polydore, ni aucun de
ens de bien ». Cléante lui-même, s’il voulait continuer de placer ses belles maximes, serait noté de Tartufferie. Voyez-le dan
Molière, n’en sont pas plus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devan
t pas plus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers ni les beaux chants ne servent de rien devant lui, et il n’épa
où le christianisme est réduit à rien et qui parle doux du haut d’un beau ventre. Il sentait bien, lui, par raison logique
mystères qu’ils trouvent moyen d’expliquer à mon désavantage. J’ai eu beau la soumettre aux censures de mes amis et à la cen
, même les gens de bien… Il sait, de traîtresse manière, Se faire un beau manteau de tout ce qu’on révère ! Cependant, tou
mais je leur demande avec leur permission sur quoi ils fondent cette belle maxime ? » Nous avons déjà vu comment il allègue
s, Molière sent que le terrain se dérobe sous lui. Pour se faire plus beau jeu, il feint de n’entendre pas les objections qu
ation, nous perdons peu à peu la joie intérieure, qui est un des plus beaux fruits de la piété ; que nous nous rebutons de se
e, dit-il, ce qui se passe dons l’âme, et si l’intérieur répond à ces beaux dehors qui frappent les yeux ? Et moi je lui dis 
prix. Interrogeons-le là-dessus directement et faisons-lui la partie belle . Je laisse de côté sa misérable vie ; j’oublie se
les Crispin, les Sganarelle et les Mascarille, célèbres enfants de sa belle humeur, qui tous ensemble enseignent à peu près t
point calculé la portée de ses coups : je vais le chercher à son plus bel endroit, dans sa splendeur de moraliste, dans ce
que les parfaits dévots ; Aucune chose au monde et plus noble et plus belle . Voilà une déclaration qu’on ne saurait désirer
naît. Il ne se trompe point à leurs misérables sentiments colorés des beaux noms de prudence, de douceur et de charité. A ces
, que votre discrétion se termine à prendre toujours, quoique sous de belles apparences, le mauvais parti ; que la cause de Di
nt toujours, ils ont érigé le Misanthrope, qui est d’ailleurs un très beau morceau de littérature, en je ne sais quelle révé
orriger en riant. C’est son affiche : Castigat ridendo mores. Mais ce beau dessein rencontre un obstacle insurmontable ; la
Dieu, ne peut amuser que l’ignorant qui va devenir méchant. Voilà le bel idéal de la comédie absolument renversé. Cependan
i ramène tout à la saine mesure de l’indulgente raison, après que les belles indignations d’Alceste ont jeté leurs généreuses
reuses mais folles fumées. Il est certain que Philinte étale quelques belles apparences. Envers Alceste, qui semble ne l’aimer
hose pourtant attiédit mon admiration. En un sens, la combinaison est belle et vraie : il est naturel qu’un héros de fausse v
ue nos langueurs, nous maintient au combat, et souvent couronne d’une belle fin de si périlleux débuts. Paraîtrai-je trop ind
humeur farouche, il refuse d’affronter son humeur coquette ; et cette belle flamme, tout à l’heure si folle et si éloquente,
t amour qui est en même temps sa punition la plus certaine et sa plus belle folie, le trait le plus estimable de son fâcheux
les effets annoncés, il conduit si bien les Arsinoés à vivre avec la belle franchise des Célimènes, et il enseigne si fortem
face des sermons. 14. Sermon pour le jour des Morts. Tome VIII de la belle et définitive édition de Louis Vivès, publiée par
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
e bout de scene. ACTE II. Scene III. Cléanthis.  Enfin ma flamme eut beau s’émanciper, Sa chaste ardeur en toi ne trouva ri
this. Vivat Sosie.Hé quoi ! ma plainte a cet effet ! Tu ris après ce bel ouvrage ! Sosie. Que je suis de moi satisfait ! C
, les chirurgiens ont trouvé à propos de le faire eunuque. Avec cette belle réputation tous les maris lui amenent leurs femme
ce drame prouve assez que rien n’en peut être décent. S’il n’est pas beau de prononcer dans une piece le mot de cocu, le co
ns respectables, selon le degré auquel ils nous appartiennent. Est-il beau , par exemple, dans le Distrait, que le Chevalier
in, ou bien celui qui vole un argent dont il n’a que faire ? On aura beau dire que la conduite du pere est très répréhensib
ontre des gens qui ne songent pas à lui. Moliere. Vous êtes folle. Le beau sujet à divertir la cour que M. Boursault ! Je vo
le quitte, en disant qu’un poëte affamé comme lui fourniroit le plus beau sujet de comédie (credo che el più bel carattere
comme lui fourniroit le plus beau sujet de comédie (credo che el più bel carattere de comedia sia el suo, cioè el Poeta af
rand Seigneur, Où je fus placé par bonheur, Pour y coeffer toutes les belles , Et même pour veiller sur elles. . . . . . . . .
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
se trouver au lieu indiqué, ou de ne pas y être seule. D’ailleurs, le beau tableau à présenter au public que l’amour effréné
n dans ces objets qui se présentent par-tout à nos yeux, qui sente la belle littérature ou le bon goût. Nos rues sont pleines
qui lui vient dans l’esprit. — Que cette ville est grande ! voilà une belle rue ! | De mon côté, pas le mot. — Vous avez, me
s bien ensuite auprès de lui ! . . . . . . . . . . . . . . Pendant ce bel entretien, se présente Fuscus Aristius, un de mes
. . . . . . Mercredi dernier** Le 16 Août 1661. étant donc En ce lieu beau s’il en fut onc, Le Roi, l’illustre Reine Mere, M
uée, Qui fut derniérement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et f
si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La troupe co
mique excellente, Qui cette piece représente, Est allée encor de plus beau La jouer à Fontainebleau... 16. Mathurin Reg
62 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
. On voit, dit Sorbière, autre disciple de Gassendi, les traits d’une belle philosophie dans les comédies de Molière. Cette b
es traits d’une belle philosophie dans les comédies de Molière. Cette belle philosophie dont parle Sorbière, est celle de Gas
es vers piquants du Misanthrope, sur l’illusion qui fait voir tout en beau aux amants dans l’objet aimé, imités d’un passage
es. Il avait attaqué, dans les Précieuses ridicules, la prétention au bel air et aux belles manières, il attaque, dans les
taqué, dans les Précieuses ridicules, la prétention au bel air et aux belles manières, il attaque, dans les Femmes savantes, l
scartes n’a formé son système que comme un mécanicien qui imagine une belle machine sans foire attention à l’exécution ; le s
prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers les belles descriptions de Lucrèce. » (Mémoires sur la vie d
63 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
Ouville, de La Précaution inutile de Scarron. Et ce qu’il y a de plus beau dans la dernière est tiré d’un Livre intitulé Les
e que son Auteur a de mérite, que cette Pièce est un Monstre qui a de belles parties et que jamais l’on ne vit tant de si bonn
t dans sa Pièce sont des originaux que les plus habiles Maîtres de ce bel Art pourront difficilement imiter. — Tout ce que
uadé que l’on peut, et même avec quelque sorte de succès, attaquer de beaux Ouvrages et en défendre de mé chants, et que l’es
araît plus en défendant ce qui est méchant qu’en attaquant ce qui est beau . C’est pourquoi l’auteur de L’École des femmes po
fait concevoir beaucoup d’estime pour le Peintre ingénieux de tant de beaux tableaux du Siècle. Tout ce que vous avez dit de
Aussi, me repartit Clorante, est-ce un des plus plaisants et des plus beaux Tableaux de Campagne que l’on puisse jamais voir,
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
’on a rendue spacieuse par la ruine du temple de la pudeur. « Le plus beau quartier de la ville de Coquetterie est la grande
paganisme, on trouve une dame exposée aux yeux du public, quelquefois belle et toujours parée ; quelquefois noble et toujours
ans un autre passage, que dans le royaume, « il n’est pas défendu aux belles de garder le lit, pourvu que ce soit pour tenir r
lanterie sentimentale. Molière, poète de la cour de Conti, avait donc beau jeu pour mettre sur le théâtre de Béziers sa comé
facile de dire comment elles sont devenues si communes. Les premiers beaux jours que la paix nous a donnés, ont fait cette h
prude ou de feuillantine, et qui s’applique à certaines personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun, et ont a
re se donne, dit de Pure dans La Précieuse, page 26, aux personnes du beau sexe qui ont su se tirer du prix commun des autre
uvais vers, dit de Pure, et corrigent les passables. Elles jugent des beaux discours et des beaux ouvrages ; elles eu font el
e, et corrigent les passables. Elles jugent des beaux discours et des beaux ouvrages ; elles eu font elles-mêmes. » Voici qu
nnent à tout propos. Je ne sais qui de Somaise ou de de Pure cite une belle précieuse qui ne permet pas de dire j’aime le mel
x imprimeurs de ce nom, savants auxquels la France doit les premières belles éditions de nos auteurs grecs et latins, et le Th
liens s’esbattre ; Puis quand quelqu’un en France retournoit Tous ces beaux mots à ses amis disoit. Ces mots servans comme de
omme l’approbation des veux est d’un ordre inférieur au mérite de ces belles , elles s’élèvent par la raison et par l’esprit, e
que la Place-Royale fut vraiment un des quartiers où se tenaient les belles ruelles. 45. Royaume de Coquetterie, 5 et 6. 4
65 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
rique de la Princesse de Paphlagonie. « C’était une femme grande, de belle taille et de bonne mine. Sa beauté était journali
ée à l’âge de 17 ans avec un homme riche, spirituel et fort répandu ; belle , spirituelle elle-même et bien élevée, sa société
réponse de son fils à quelqu’un qui doutait de la persévérance de la belle Sablière. « Elle aime toujours son cher Philadelp
distinction et la parfaite fidélité sont toujours dans le cœur de la belle , et quiconque dira le contraire aura menti. » La
ure l’ayant revue quelque temps après, assure qu’il l’a trouvée aussi belle que 40 ans avant ; si elle avait été belle 40 ans
re qu’il l’a trouvée aussi belle que 40 ans avant ; si elle avait été belle 40 ans avant 1638, il faut qu’elle soit née au mo
66 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
Vivat… cent fois vivat, Novus doctor, qui tana bene parlat !3 . À ce beau principe, l’école joignait une méthode non moins
rlat !3 . À ce beau principe, l’école joignait une méthode non moins belle  : la méthode scolastique qui avait enfanté, au mo
n médecin, sachant que votre fille ne parle, plus, après une foule de belles démonstrations en français et en latin, sur le fo
). »— Que si l’on hésite encore à s’écrier avec M. Jourdain : Ah ! la belle science! la belle science! — il me suffira, j’esp
hésite encore à s’écrier avec M. Jourdain : Ah ! la belle science! la belle science! — il me suffira, j’espère, pour forcer e
maîtres cet hymne magnifique : Vive la bonne méthode du Galien et ce beau vers de Joachim du Bellay :     O bonne, ô saint
aire. SGANARELLE. La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle . MARPHURIUS. Il n’est pas impossible. SGANARELLE.
orps, il est facile d’y voir une allusion peu flatteuse dans toute la belle théorie du mariage, qui se termine par ces vers d
ple d’un sensualisme tout récemment renouvelé d’Épicure ? Soit. Cette belle philosophie, avouons-le donc, est prêchée dans le
ler ma viande ou saler trop mon pot ; Je vis de bonne soupe et non de beau langage (39). C’est là ce que Molière a trouvé d
rables de sa maîtresse. Veut-on savoir à qui Molière a emprunté cette belle comparaison! A un philosophe, et à un philosophe
59). » Or le grand principe le voilà : l’humanité ; Molière la trouve belle , et c’est pourquoi il combat et rejette tous ces
ière aime l’humanité. Sachons rendre hommage en terminant à une aussi belle conviction. C’est elle qui a fait les grands homm
67 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
e tue, En vain pour la trouver, je travaille, et je sue. Souvent j’ai beau rêver du matin jusqu’au soir, Quand je veux dire
je voulais vanter un objet Nonpareil ; Je mettrais à l’instant, Plus beau que le Soleil. Enfin parlant toujours d’Astres,
De Chef-d’œuvres des Cieux, de Beautés sans pareilles, Avec tous ces beaux mots souvent mis aux hasard, Je pourrais aisément
ar prière Pour jamais sous la tombe eût enfermé Molière, Mille de ces beaux traits aujourd’hui si vantés Furent des sots Espr
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau . Le Commandeur voulait la scène plus exacte. Le V
68 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
eulent déjà plus les coquettes des métiers ; mais tout cela est de si belle étoffe, le drap d’Espagne du chaperon, les toiles
nvie aux bourgeoises, dont le demi-ceint d’argent était alors la plus belle parure ; mais le plus admirable de cet écrin de t
s ! Ajoutez à tout cela une argenterie à l’avenant, l’aiguière et les beaux plats d’argent dont parlera Chrysalde, puis de ri
ui-même en ameublement, fut, de bonne heure, à l’école du goût et des belles choses. Le père Poquelin, devenu veuf, changea to
itter un nom bourgeois, pour en prendre un bien sonore, précédé d’une belle particule ! Poquelin en est aux emprunts. Il comm
ce théâtre est peu chanceux, et il faut bien du monde, pour faire une belle recette, à cinq sols par personne ! La troupe, en
libre ! Non, pas encore. Le Châtelet ne veut pas rendre si tôt une si belle proie. Un linger, le sieur Dubourg, à qui Molière
d’Ecquevilles. Le coup réussit, mais les bruits continuèrent de plus belle . Montfleury, comédien de l’Hôtel de Bourgogne, qu
siècle, une telle part, qu’il semblait difficile d’en avoir une plus belle , et, qu’en cela, Paris courait risque d’être surp
rait au point culminant de l’esprit français, dans son époque la plus belle , à l’heure de son rayonnement le plus parfait. Je
L’autre branche, celle qui nous importe le plus, était aussi venue de Beau vais, et sans doute vers le même temps que la pre
it à tour de rôle secrétaire ou frotteur, cocher ou cuisinier. Voilà bel et bien maître Jacques. Quant à Harpagon, c’est l
nde femme tenait dans l’ombre l’aîné du premier mariage, réservant la belle place aux fils qu’elle pourrait avoir. Elle n’eut
de son frère cadet, Nicolas Poquelin, qui, bien qu’il l’eût vendue à beaux deniers, s’obstinait à en garder quelque chose, c
ce théâtre est peu chanceux, et il faut bien du monde pour faire une belle recette, à « cinq sols » par personne ! La troupe
bre ! Non, pas encore. Le Châtelet ne veut pas sitôt lâcher une aussi belle proie. Un « linger », le sieur Dubourg, à qui Mol
Égine, Athènes ou Sycione, le chant amœbée. Au milieu d’un cercle de belles jeunes filles et de beaux adolescents, s’avançait
le chant amœbée. Au milieu d’un cercle de belles jeunes filles et de beaux adolescents, s’avançait un jeune homme, armé d’un
elle est capricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles , on souffre tout des belles… » Et Molière, dont
emeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles … » Et Molière, dont ce dernier mot est le cri, s
perdu, En lui j’ai renfermé. par des soin ? Assidu ?, Ton ? las plus beaux trésors que fournit la sagesse ; A lui. j’ai de m
troupe de jeunes gens s’était formée en compagnie dramatique, sous ce beau titre : l’Illustre Théâtre, où je retrouve toute
nt, dit l’abbé Arnauld, s’il n’eût pas corrompu par ses débauches les belles qualités de son esprit18. » Une fille, qu’il reco
rite l’avait jetée… Elle n’est remontée sur le théâtre, qu’avec cette belle assurance de jouer un jour dignement un rôle dans
qui se vante d’avoir achevé la chanson et d’avoir mis le tout en fort belle musique. Ce couplet n’est pas un chef-d’œuvre, ca
romet De l’attirer à son sommet. « Vous montrerez, ajoute-t-il, ces beaux vers à mademoiselle Menou seulement. Aussi bien,
au désespoir. Aussi, dans le Misanthrope, est-ce pour elle que fut le beau rôle. Célimène, vous le savez déjà, c est Armande
u surtout étudier M. de Grignan et l’épier dans toutes ses allures de beau diseur et de fanfaron de vices. Un soir, qu’il se
e toutes les pommes qui en tombaient, et le matois, en les croquant à belles dents, raillait sous cape les étourdis, qui, sans
que le vieux singe était au pied de son pommier. Tandis que tous nos beaux diseurs jasaient par les ruelles, et, non moins é
u merveilleux qui était son principal ressort, avait bientôt fait une belle fortune dans toute l’Espagne et dans les possessi
D. Pierre et de son cheval », et désireux de voir sur leur affiche ce beau litre ; Le Festin de Pierre. Ce beau titre n’éta
eux de voir sur leur affiche ce beau litre ; Le Festin de Pierre. Ce beau titre n’était pas, cependant, autre chose qu’un c
avez qu’il a écrit, dans sa IIIe Satire, ces deux vers :• A tous ces beaux discours j’étais comme une pierre, Ou comme la st
t inutile, et qu’il ne servait tout au plus qu’à masquer l’autre : ce beau titre en contresens, le Festin de Pierre. Thomas
l a jeté des blancs entre les noms des interlocuteurs. » La police a beau faire bonne garde, toujours il échappe aux mutila
à Gaveau ce qu’il en pensoit : — « Ah ! monsieur, s’écria Gaveau, la belle chose ! L’arc-en-ciel n’a pas de si agréables cou
de la Feuillade. — Ma foi ! monsieur, répondit Gaveau, cela est trop beau , pour n’être pas cher. Je crois qu’ils valent tou
apillons, et quand je vais en Espagne ou.en Danemark acheter les plus beaux chevaux de ces pays-là, si je ne portois que des
ois-tu qu’ils soient ? » Gaveau, qui les trouva incomparablement plus beaux que les premiers, en fut charmé, et dit que, si o
irs du public. Un bon hasard, inspiré par Molière, le mit au monde un beau jour : ce fut Pierrot. Voici dans quelle circonst
ve trop soudaines ? Dites-vous seulement : « L’heure est arrivée ; ce beau fruit, qu’il ne nous a pas été permis de voir se
hormis ce que son père désirait qu’il connût, la théologie ; puis, un beau jour, faussant compagnie à ce savoir dont il aura
nt ce qu’il était, on ne chercha plus ce qu’il avait été. On l’appela bel et bien M. de Roquette, comme il le désirait tant
ser directement, pût connaître ses intentions et leur motif, est fort belle  ; on y sent les ardeurs de charité d’une âme vrai
lière est consolé de la rigueur extrême Qu’on avait exercé contre son bel escrit : Qui censura Tartuffe a censuré de même L
ze religieuses de Port-Royal109. Vous voyez que la circonstance était belle pour crier bien haut à la confraternité de perséc
l de la lutte engagée, mais bien devant un ordre du roi ! Jamais plus belle occasion ne s’était présentée d’abandonner le com
on don Juan étant, on pourrait le dire, un personnage, né Français au beau milieu d’une comédie espagnole, il serait assez.i
e succès de Don Juan et les faveurs royales lui avaient assuré une si belle revanche contre les dévots, fut, avec les premier
rs enragez de mordre Dieux et gens, Vous ne vous verriez pas, au plus beau de vos ans, Avec enfants et femme et comblé de ri
vait tant joué. Une séparation avait eu lieu. Molière avait quitté le bel appartement qu’il laissait à madame, et lui-même
nti, dans le Don Juan, à cette phrase sur lui et ses pareils : « On a beau savoir leurs intrigues et les connaître pour ce q
puits pour faire des ronds, lui semblait un détail peu digne d’un si bel ouvrage, et elle le pria de le supprimer. Molière
de doux commissaires, qui. tout commissaires qu’ils sont, se trouvent bel et bien rossés et puis après mis en farce : il es
bons contes : ce qu’il demandait, c’était quelques scènes grivoises, bel et bien pétries dans le vieux sel gaulois. Aussi,
s amasser, puisqu’aussi bien ce ne seroit pas pour nous, mais pour ce beau roy : cela fera que j’en boirai encore » davantag
ette heure, et marche ! — Ah ! malheureux ! répliqua cette femme et à belles injures. Merci Dieu ! Vilain, me veux-tu ruiner a
haque diable s’étant chargé du sien. Ce fut la fin de la farce de ces beaux jeux, mais non de ceux que voulurent jouer après
pas. » Telle est l’opinion de l’auteur des Historiettes, et Scudéry a beau faire dans sa Comédie des Comédiens, il ne le dém
dans son logis de la rue Pavée-Saint-Sauveur, et, quand venaient les beaux jours, dans la petite maison à colombier, qu’il a
e modeste et décente fait certes un bien singulier contraste avec les belles choses que Gaultier débitait sur le théâtre : soi
mme Périne, ou qu’il lui fit, pour amener quelque rapatriage, une des belles déclarations en coq-à-l’âne, dont l’auteur du Dés
x et lourd, qui avait envahi le théâtre avec les tragi-comédies et le beau monde avec les Précieuses. Eux partis, plus de co
endions Molière. Celui qui aurait surtout fait tache aux abords de ce beau monde, si impatient de se dégager de la franchise
la promena avec lui de ville en ville, lui fit des succès ; puis, un beau jour, sans rien dire, la ramena dans Paris même,
esbattre, Au temps passé. Toujours y sont farceurs Italiens, bons et beaux gaudisseurs ; Toujours y sont le fameux Scaramous
re, il vit à l’entrée d’une boutique, sur le pas de la porte, la plus belle mine d’apothicaire qu’il eût encore rencontrée. I
icaire assez peu poli de la veille, lui prêtait pour son type rêvé ce beau nom de Fleurant, si bien trouvé, qu’il ne voulut
, vit qu’elles n’y pouvaient pas suffire dans une population, dont le beau monde était tout à la vogue italienne, il tourna
ais tout à l’heure de cascade : il me semble qu’en voilà, et des plus belles . En somme, dans cette confusion, dans ce tohu-boh
ode nous ramène à Paris. C’est là que Molière, en revenant, se trouva bel et bien lui-même ; c’est là qu’enfin mis dans sa
imer d’autre que lui-même. » Si Molière, tant était vif son amour du beau , ne pouvait dissimuler, avec ceux dont il était l
n exemplaire à chaque juge, comme factum. Il comptait beaucoup sur ce beau moyen là. Cette seconde comédie contre Molière « 
la sagesse pratique et humaine, il avait le droit de se donner un si beau rôle. Un autre de ses desseins, plus réel, car l
le, il eut l’idée d’une petite dissertation en dialogue, où il dirait bel et bien leur fait à ces braillards. L’idée, ainsi
’a dit Saumaise, un ami des précieuses et « un grand introducteur des belles ruelles », pour pouvoir être, en cela, l’homme de
dans le portrait qu’elle fit d’elle-même : « La conversation, dans un beau lieu, et à mon aise, avec cinq ou six personnes b
avec cinq ou six personnes bien spirituelles, bonnes, et qui sont du beau monde, c’est ma véritable joie. Je crains fort de
rent mot, ou firent bonne contenance, en tâchant de se moquer de plus belle . M. Lycidas, d’humeur plus irritable et plus ranc
mienne fut très grande aussy, Quand mardy, je sceus qu’en lumière Le beau Tartuffe de Molière Alloit paroître… Il fallut
ureusement, il se sera trouvé quelque Dorine trop impatiente, qui, un beau soir, s’ennuyant à la cantonnade, aura forcé la c
e faveur d’un coup d’œil caressant               Nous rengage de plus belle . Ici Molière a dit, à Louis XIV qui écoute, tout
i à bonnes fortunes, contre cet olympique séducteur. Il est heureux : beau mérite ! Pouvait-il ne pas l’être ? Mais celui qu
entra en scène, pour commencer la farce. Son premier mot fut pour ce beau tapage : « Si toutes les fois, dit-il, qu’à Paris
bon nombre des autres pièces de Rotrou, qui, avant Corneille, eut ses beaux jours dans la tragédie, et, avant Molière, sa pop
d’ailleurs, n’avait que trois actes, et il en fallait cinq pour faire belle figure dans un spectacle, et surtout pour faire r
ner d’être ainsi un reflet, que par le soin du style, par l’éclat des beaux vers ! fi ! c’était irrespectueux pour le public 
qu’à ce prix-là. Molière n’en a rien dit, quoique l’Avare lui fût une belle occasion de parler. Je pense, toutefois, que le v
rché ; en effet, ils s’y rencontrèrent. Ce fut, suivant Tallemant des Beaux , chez un notaire qui aidait à ces jolis trafics :
ui qui apporta le plus, et c’est pour cela peut-être qu’il eut une si belle ardeur de défense pour la pièce. Il y regardait p
vait été mieux que personne à même d’étudier sur le vif les deux plus beaux types d’avare, qu’il y eût en son temps, le lieut
n, un parvenu de campagne qui s’est payé de la noblesse en épousant à beaux deniers une fille noble, une « demoiselle », et q
l’islamisme, soit de la Turquie, soit du Maroc, Louis XIV se laissait bel et bien donner le titre d’empereur, et se le donn
eaucoup d’autres, voir l’ambassadeur turc, celui-ci la trouva la plus belle et lui jeta le mouchoir. » Le détail est bon, mai
n plus : L’envoyé de la Porte ici, Ayant rencontré à Issy, Entre les belles de Lutèce, Qui le lorgnoient illec sans cesse, Un
ès de l’odieux rôle du comte Dorante, celui du sot M. Jourdain est un beau rôle. Le roi, qui voyait juste, avait dû saisir t
çaise, dans son ardeur de coquetterie, n’a rien négligé pour paraître belle . Comme ces vieilles douairières, qui, aux jours d
second acte, entre Psyché et ses sœurs ! Puis, le troisième acte, si beau , du premier vers jusqu’au dernier, où la scène d’
endre chez le prince de Condé, et qu’il aura, lui, au contraire, fort beau jeu pour se présenter à sa place. Il a trouvé dan
eu, depuis quelque temps, bien des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La Comédie Fr
u de temps, Il a l’oreille rouge et le teint bien fleuri. Mais il a beau faire, le cuistre est toujours là-dessous. Plus g
chef-d’œuvre, elle voulait que l’émulation s’en mêlât : les deux plus beaux génies tragiques de son règne, M. Corneille et M.
ce de Racine se fut, l’année suivante, levée à l’horizon avec un très beau succès pour l’Hôtel de Bourgogne, que celle de Co
rations de son esprit. La fête a commencé par quelques scènes en fort beaux vers, par M. de Bornier, où l’Ombre de Molière jo
e conscience de Molière ne se soit pas révoltée. Mais Lully, avec les belles phrases dorées dont sa fourbe avait provision, au
ander au roi le privilège pour lui seul ; il l’obtint à la faveur des belles couleurs qu’il sut donner à sa requête, et l’obti
sur le théâtre occupé par le poète et sa Troupe au Palais-Royal, fort belle salle, qui eût convenu beaucoup mieux à son Opéra
z vous l’estime où l’on le voit ? Vous êtes-vous rendue, avec tout le beau monde, Au mérite éclatant de sa perruque blonde ?
omme des ailes de moulin. » Ce commentateur est Auger. Il ne faut pas beau coup de notes de cette force pour perdre un comme
r ce qui n’a pas besoin de commentaires ? Je vous engage à purger vos belles comédies de ces vilaines notes. Faites une nouvel
eu, depuis quelque temps, bien des Tartuffe à examiner. C’est le plus beau produit de la liberté des théâtres. La Comédie Fr
u de temps, Il a l’oreille rouge et le teint bien fleuri. Mais il a beau faire, le cuistre est toujours là-dessous. Plus g
fera un Prud’homme solennel et redondant, un pédant de noblesse et de belles sentences, plus on y sera vrai, et plus on rendra
t marquis plus admirablement impertinent que Delaunay et riant à plus belles dents. Garraud lui tient fort bien tète. La repré
ajoute singulièrement au charme et à l’éclat, tout sonne sur le plus beau timbre, avec les habiletés de la diction la plus
parfaite convenance qui lui est si naturelle ; Maubant s’est fait un beau et juste succès dans les deux ou trois scènes de
Loyal. Il s’en est peu fallu qu’avec son unique scène, il eût le plus beau succès de la pièce.   5 mai 1873.      Nous vous
on universelle, sans commentaires ni exclamations. Dire qu’elles sont belles est un tel lieu commun ! et les expliquer, lorsqu
, à Charles Perrault, qui n’avait eu garde d’oublier Molière dans son beau livre : Les Hommes illustres qui ont paru en Fran
dans ces derniers temps, plusieurs volumes, où quelques-unes des plus belles années de l’histoire du Théâtre-Français et ce qu
d Thierry, lorsqu’il était directeur du Théâtre-Français , voulut, un beau jour, avoir, comme on dit, le cœur net de cette t
n’y croie plus. Il s’agit de l’esquisse, signée Ingres, qui, mise en belle place au foyer de la Comédie, représente Louis XI
39, p. 205. « Un tableau curieux, qui faisait autrefois partie de la belle collection de M gr le cardinal de Lugner, vient d
talent. Il prétendit y avoir sa part, et d’élan il se la fit des plus belles , par l’idée généreuse que, l’avant-veille de la s
enaire de Shakespeare, on fit passer en revue sur le théâtre les plus beaux morceaux des pièces du Sophocle anglais. » Grimm
d’inauguration : il était impossible d’être plus brave dans une plus belle cause, plus dévoué dans une plus généreuse entrep
pour lui ! Il aura, d’ailleurs, pour se consoler, la conscience d’une belle œuvre courageusement conduite. Ce qu’on perd, en
r son génie le plus grand, lorsqu’en ce temps-là on lui faisait de si belles fêtes ! La pièce de la Mort de Molière, drame en
iquement ; et dans l’apothéose, qui arrive un peu trop tard, quelques beaux vers jettent une belle clarté. Mme Laurent et Mll
othéose, qui arrive un peu trop tard, quelques beaux vers jettent une belle clarté. Mme Laurent et Mlle Duguéret s’en renvoie
0. Quand le jeune Louis XIV arriva de Vincennes faire au Parlement la belle algarade que l’on connaît, il vint, le fouet à la
n’y avaient pas été une sorte de mascarade plutôt qu’un ornement ? Le bel habit de velours vert sombre que prennent les Alc
que celui qui se trouve assez près, dans la travée voisine, et qu’une belle gravure de Beauvarlet a popularisé dès 1777, ne f
, que M. Vitu a bien voulu faire sortir, pour la première fois, de sa belle collection de portraits historiques. FIN. 1
69 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
théniens recommandaient à leurs femmes, afin qu’elles procréassent de beaux enfans, d’orner leurs maisons avec les statues de
bord, Molière était-il grand ou petit, gras ou maigre, brun ou blond, beau ou laid ? Au premier abord, la réponse à cette qu
its accentués, sans le baptiser aussitôt du nom de Molière : ainsi la belle toile léguée par Ingres au musée de Montauban, et
à cette liste le portrait du Louvre, qui inspirait à Michelet une si belle page descriptive ; mais, longtemps classé sous le
ardait, tandis que bourgeois et manants, gentilshommes campagnards et beaux de petite ville bavardaient autour de lui. A Pari
on le rencontre souvent dans les boutiques où fréquentent les gens du bel air, et il ne les quitte pas de l’œil, tandis qu’
s invitations, car, à cette époque déjà, l’on est très friand dans le beau monde de voir de près les hommes de lettres et le
 conféroit souvent » avec le comédien, « et, lisant avec lui les plus beaux endroits et les plus délicats des comédies tant a
Misanthrope dans ce cortège de nobles esprits qui font à distance si belle figure autour du grand Condé. III Après la
sa femme s’arrête devant lui. Ses admirateurs posthumes avaient donc beau jeu, et ils n’ont pas manqué de s’espacer sur ce
artager le sentiment qu’inspirait au bonhomme Andrieux L’accord d’un beau latent et d’un beau caractère. J’avoue, pour ma
qu’inspirait au bonhomme Andrieux L’accord d’un beau latent et d’un beau caractère. J’avoue, pour ma part, conserver quel
vice que je lui rends. » Aux vingt-quatre pistoles il joignit un très bel habit de théâtre dans l’espoir que « le pauvre ho
il recevait bien : s’il acceptait volontiers à dîner chez les gens du bel air pour les observer à loisir, « il rendait tous
urs au milieu desquelles il vivait : Ces meubles précieux sous de si beaux lambris, Ces lustres éclatans, ces cabinets de pr
ndances. Dans les quatorze pièces qui le composent sont accumulés les beaux meubles, les verdures de Flandre, les tapis de Tu
iment très vif du charme que met dans la vie un entourage familier de belles choses, Molière n’était pas exempt d’un certain g
utre qu’elle peut, comme l’a prouvé Alfred de Musset, être un thème à beaux vers, que, surtout, elle se prête à des considéra
use-t-il, du moins, de se soumettre à leurs ordonnances ? Grimarest a beau prétendre, sur un on-dit, qu’il « se servoit fort
c’était un novateur, partisan des remèdes hardis, habile du reste, et beau parleur. Molière n’était pas allé à lui du premie
tre un endroit à la mode, où il est nécessaire d’aller si l’on est du bel air. C’est encore de Visé qui nous renseigne sur
70 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [58, p. 95-96] »
le jaloux esprits,   Molière, osent avec mépris   Censurer ton plus bel ouvrage :   Sa charmante naïveté,   S’en va pou
Dit plaisamment la vérité ? Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et la plus burlesque parole Es
le Est souvent un docte sermon. Laisse gronder tes envieux ; Ils ont beau crier en tous lieux,   Qu’en vain tu charmes le
71 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
a que l’on pouvait être comédien et honnête homme. Il fit preuve d’un beau caractère, capable de faiblesses, sans doute, non
elle est capricieuse, j’en demeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles , il souffre tout des belles. » Cet esprit de cap
emeure d’accord ; mais tout sied bien aux belles, il souffre tout des belles . » Cet esprit de caprices, ou plutôt de coquette
t, désintéressé du réel, comme une flamme folâtre qui voltige de plus belle après que la combustion grossière a cessé, — un r
ar prendre goût à son métier de médecin. Son esprit inventif y trouve beau jeu, et, par plaisir plus encore que par nécessit
isit ses effets ordinaires. Je ne voudrais pas dire trop de mal de la belle compagnie qui se réunissait à l’hôtel de Rambouil
nt consulter plus librement leur sentiment naturel pour le vrai et le beau . Ces observations sont justes et fines; mais il f
avouer sa défaite : Heureux si, votre cœur se laissant émouvoir, Vos beaux yeux à leur tour avouaient leur pouvoir ! Y a-t-
on de son talent, celle de Xipharès à Monime, par exemple ? Hé quoi, belle Monime, Si le temps peut donner quelque droit lég
gnis de ce devoir funeste ? Ne vous souvient-il plus, en quittant vos beaux yeux, Quelle vive douleur attendrit mes adieux? J
rier. Dans l’une et dans l’autre, il s’agit de charme, d’attraits, de beaux yeux : le compliment sert de passeport à l’amour.
la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse. RODRIGUE. La belle proposition ! DELMIRE. Doucement, seigneur ! Je
e l’erreur du trouble où elle le voit. La première n’a pas peur de ce beau mot d’épouse ; l’autre fait Un détour pour l’évit
savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles . DORANTE. Et c’est ce qui marque, madame, comme o
ent morale, ou que M. Victor Hugo risque de s’abuser en employant son beau génie à célébrer les ébats d’un crapaud dans la b
rre des éditeurs, des acheteurs, des lecteurs et des adorateurs. Il a beau dire : l’art est sacré; il a peur que personne n’
té, ont la permission d’être les plus méchants hommes du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et les connaître pour ce
ut où l’hétérodoxie est plus dangereuse que l’impiété, l’hypocrisie a beau jeu. Le formalisme en est l’introducteur naturel
ation est d’autant plus vive que le mal est plus grand. L’hypocrite a beau se cacher : il y a toujours quelqu’un qui le suit
naturel. Nous ne dirons pas avec M. Aimé Martin, dans les notes de sa belle édition de Molière, que le portrait d’Onuphre n’e
l égaie la scène périlleuse où Tartuffe est mis à l’épreuve. Elmire a beau tousser, Tartuffe a beau dire les choses avec une
se où Tartuffe est mis à l’épreuve. Elmire a beau tousser, Tartuffe a beau dire les choses avec une clarté qui ne laisse rie
t glissent sur la vie, fort contents d’eux-mêmes, faisant la cour aux belles et attrapant au vol, avec une rare désinvolture,
profond : ils sont comme ces tares imperceptibles sur l’épiderme d’un beau fruit, qui, si insignifiantes qu’elles soient, n’
ctement les suffrages des hommes; elle est coquette pour l’honneur du beau sexe. La chimère de Bélise est de se croire aimée
noncer une grande nouvelle. Nous l’avons, en dormant, madame, échappé belle . Un monde près de nous a passé tout de long, Est
t l’esprit qui gâtent les personnes. Ce sont choses, de soi, qui sont belles et bonnes; Mais j’aimerais mieux être au rang des
ette nouvelle fait comprendre à M. Trissotin qu’il n’est en effet pas beau de vouloir contraindre les gens. Il se retire au
s, l’autre, qui est sa parure du dimanche. Rien de semblable dans les beaux vers que je viens de citer. Ici l’image c’est l’i
quelque importance. Voltaire n’a-t-il pas dit que l’on reconnaît les beaux vers à ce qu’ils deviennent traduits en prose. Er
rt toutes les fois que tu viendras. » Donc, si nous en croyons cette belle allégorie, le ciel est le lot du poète. Mais un d
reux et souvent fort considérables où ils ont traité de la science du beau , ils ont en général consacré au comique une étude
délicat et celui dont l’étude a encore le plus de progrès à faire. Le beau et le laid sont choses relativement simples et bi
i, le mignon, le pittoresque sont des manifestations particulières du beau , incomplètes et souvent manquées, dont le caractè
lle du laid ; mais elle n’a rien de la sérénité que produit la vue du beau . Le comique peut être gai, et pourtant il n’enfan
LES GRENOUILLES. Nous n’en crierons qu’un peu plus fort. Les jours de beau soleil, nous nous plaisons à sautiller dans le so
les ridicules, comme se jette le chat sur sa proie pour la déchirer à belles dents, tout en jouant : il les relève avec calme,
envers lui-même, et d’introduire dans la comédie quelque chose de ce bel art dont Racine traçait des modèles si exacts. Da
ement recours. Elle joue à son tuteur les tours les plus perfides. Un beau jour Sganarelle la trouve mariée à un jeune homme
pour aller à l’autel, à peu près comme un navire qui ferait voile un beau jour pour des mers inconnues, s’abandonnant aux h
ès du berceau de leur premier né, leur dressaient dans les salons des belles compagnies un trône de clinquants; qui leur propo
e; mais depuis que l’espèce humaine a touché à ce fruit funeste, à ce beau fruit qui croissait sur l’arbre de la science du
de tout. Vous le voyez : Clitandre, heureusement, ne condamne pas le beau sexe à ne savoir Que connaître un pourpoint d’av
s intime. La femme est peu sujette à de tels accidents. Une idée aura beau se présenter à elle entourée de preuves si claire
it. L’acte d’accusation a été rédigé de manière à lui faire la partie belle , à rendre la défense facile. Les termes dans lesq
me, dans l’antiquité, était un rôle subalterne, même à Rome, dans les beaux jours de la république. Ce fut bien autre chose q
s racines oubliées dans le sol celtique de la Gaule, qui se mirent un beau jour à pousser des bourgeons verdoyants. Un souff
devant le pot-au-feu ? Sera-ce Philaminthe avec son académie pour le beau sexe ? Sera-ce la jeune femme initiée par M. Mich
nt chez lui pour y compter l’argent d’Agnelet, tout en contemplant le beau drap volé à maître Guillaume, cette comédie resse
pas de caractère, mais seulement une fonction. Ce n’est donc pas une belle société que celle où nous transporte l’avocat Pat
à les scènes les plus vives, les rencontres les plus scandaleuses. Un beau jour Harpagon indigné s’écrie : « Je te donne ma
uation. Ce n’est pas la matrone antique innocente et fière; c’est une belle irritée. Voyez dans les deux auteurs la scène où
e montre surtout par le côté galant; c’est dans ses relations avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction.
, comme le Tartuffe, ne prête pas à mille interprétations. Le poète a beau prendre ses précautions et flanquer le héros d’un
sée plus haute, il invoqua le droit imprescriptible de l’humanité, ce beau droit, dont le nom devait être inscrit plus tard
e, nul n’a pris garde à ses discours, sauf pour s’en divertir de plus belle . Il ne croyait pas lui-même dire si vrai. Peut-êt
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
a ses gants & son épée. Ah ! ah ! le tour est bon ! & j’avois beau chercher. Dormez-vous ? Veillez-vous ?. . . . . .
eau chercher. Dormez-vous ? Veillez-vous ?. . . . . . . . . . Ah ! la belle équipée ! Hé ! sont-ce là vos gants ? Est-ce là v
e certaine chose : il contemple votre main ; vous avez là, dit-il, un beau rubis, est-il balais ? Il vous quitte & conti
s discours ; puis revenant à celui-ci : Vous avez eu, lui dit-il, des beaux jours à Fontainebleau ; vous y avez, sans doute,
Si vous vous en serviez...Fais treve à tes paroles. Carlin. Quand une belle voit, comme par supplément, Quatre doigts de papi
, vous avez fait une grande faute : deviez-vous laisser perdre une si belle occasion, & ne pas nous défaire de ce très in
ue son fils s’est servi de cette somme pour achever de payer une fort belle maison dont il a fait emplette en accumulant ses
ur ne sera pas de bonne foi. Theuropide. Il ne s’est pas logé dans un bel endroit. Tranion. Pardonnez-moi, Monsieur, l’endr
un bel endroit. Tranion. Pardonnez-moi, Monsieur, l’endroit est fort beau . Theuropide. Par Hercule ! j’ai envie de voir l’a
ur ils sont. Theuropide. Je ne crois pas qu’on en puisse voir de plus beaux . Simon. Par Pollux ! on les avoit achetés autrefo
transportant sur notre scene, de le dégager de tout ce qui blesse le beau naturel, comme tout bon imitateur doit faire, nou
prologue tout-à-fait calqué sur celui de l’Amphitrion de Moliere. Les Beaux Esprits qui vivoient de son temps le lui reproche
a perte irrite son épouse, & lui promet de lui en donner une plus belle . On lui soutient qu’on la lui a remise ; il le ni
evient à la femme.   Je suis enthousiasmé de la piece de Plaute. Quel beau simple ! Comme tout s’y enchaîne aisément ! Quand
on ne pourra du moins estimer cette copie très défectueuse d’un très beau modele. Quelle différence de l’intrigue produite
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
r de la nature, Et d’un ardent amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s’est peint. D’abord
je vous prie. Nous allons, nous arrivons, nous voyons. Qu’elle étoit belle  ! Cependant, imagine-toi, Davus, qu’elle n’avoit
t des regrets, & d’une jeune fille qui fondoit en larmes, la plus belle & la plus touchante qu’on puisse jamais voir.
e avoit à pleurer une grace touchante, & sa douleur étoit la plus belle du monde. Scapin. Je vois tout cela. Octave. Elle
us doux ? Mad. Grognac. Non. Valere. Non.Fort bien ! non, oui, non : beau discours ! Vos repliques Me paroissent, pour moi,
Non, il faut m’éclaircir, & m’apprendre à l’instant Qui sont ces belles . Ariste. Qui sont ces belles.Soit ; je vous rend
p; m’apprendre à l’instant Qui sont ces belles. Ariste. Qui sont ces belles .Soit ; je vous rendrai content. Elles sont sœurs.
74 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82
ouvrages ce qu’il ne tenait pas à y mettre, on arrive à en tirer les beaux préceptes d’honnêteté exposés dans le précédent c
éceptes d’honnêteté exposés dans le précédent chapitre. Oui, ils sont beaux  ; mais ils ne sont point là spécialement pour ins
, à tous, c’est l’art. Pour le peintre et le sculpteur, l’art est une belle tête sur la toile, qui nous fasse penser, ou un b
, l’art est une belle tête sur la toile, qui nous fasse penser, ou un beau corps de marbre, qui nous émeuve ; pour le comédi
t mieux ; quand elle ne l’est point, il y puise quand même ; et cette belle médaille de Molière philosophe et moral a un reve
euses manœuvres des deux jeunes escrocs. La comédie s’ouvre sur cette belle déclaration, prononcée doctoralement par l’admira
icite dont on auroit honte, etc. » Ce n’est que par convenance que la belle marquise finit par épouser Dorante. Voir d’ailleu
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
qu’un Auteur dans un de ces moments d’enthousiasme qui lui dicte une belle phrase, une phrase sonore, jette sur le papier, s
us donneroit une copie du Tartufe : l’original nous suffit, il est si beau  ! Il est singulier qu’un des caracteres le mieux
à Marianne. Il faut que vous le voyiez de près. Marianne. Il est fort beau sans doute, & jette quantité de feux. Cléante
Marianne, qui veut rendre le diamant. Non, Madame, il est en de trop belles mains. C’est un présent que mon pere vous fait. H
ur de vous ? Harpagon, bas à son fils. Comment ! Cléante, à Marianne. Belle demande ! Il me fait signe de vous le faire accep
76 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
’il eût voulu lui fournir ses modèles, et s’associer ainsi à ses plus beaux ouvrages. De son côté Molière, observateur profon
en trouver, comme s’il eût senti que c’était dérober à son règne une belle part de gloire que de le priver de l’apparition d
de Louis XIV dans un chef-d’œuvre tel que le Tartuffe étaient le plus bel hommage qu’il fût possible d’élever à son nom. Le
qui voyait au-delà des flatteries contemporaines, et qui, suivant la belle expression du poète, aspirait à un monument plus
d pour le monarque, car le siècle qui porte son nom eût perdu le plus beau fleuron de sa couronne littéraire. Molière ne se
suivre Tartuffe, il n’y met qu’une main. Laurent. Que ton collier est beau  ! les perles en sont grosses. Lise. Je comprends
e multitude d’ouvrages, ou plutôt de libelles en vile prose contre le beau génie qui répandait un si vif éclat sur son siècl
auteurs, car il ne se pique pas d’avoir le don de l’invention, ni le beau génie de la poésie ; ce qui fait rire en sa bouch
nt de lire des expressions mêmes du poète comique : « Votre majesté a beau dire, et monsieur le légat et messieurs les préla
ajesté a beau dire, et monsieur le légat et messieurs les prélats ont beau donner leur jugement, ma comédie, sans l’avoir vu
euse que celle du titre ; cependant tout ce qui se rapporte à la plus belle comédie de caractère et de mœurs qui existe au th
signor nunzio, tartufoli, s’écriaient-ils en lui présentant les plus belles . Molière, qui écoutait et qui profitait partout,
ît ce début d’une fable de La Fontaine : Le Chat et le Renard, comme beaux petits saints, S’en allaient en pèlerinage, C’éta
à l’auteur ; il n’aura pas manqué de s’apercevoir qu’il nuisait à la belle scène du premier acte entre Orgon et Cléante, où
le mari est très jaloux, et il parvient à devenir le confesseur de la belle . C’est au tribunal de la pénitence que l’abbé fai
ce que je vous demande n’est qu’un péché du corps. Mais vous êtes si belle que je ne puis résister à tant d’attraits : vous
et qui connaît Montufar pour un vrai chevalier d’industrie, arrive un beau jour à Séville, et il reconnaît à la porte d’une
pris dans une nouvelle médiocre, et destinée à l’oubli, une des plus belles scènes du théâtre ? Il a enrichi l’auteur en le d
a convoitise est sans cesse excitée par l’aspect d’une femme jeune et belle , dont le mari est vieux et dévot, et qui paraît d
rt et de paraître ce qu’il est. » Sans doute les faux dévots ont plus beau jeu chez un célibataire que chez un père de famil
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
toujours. PROLOGUE D’AMPHITRION. MERCURE, LA NUIT. Mercure. Tout beau , charmante Nuit, daignez vous arrêter. Il est cer
es on laisse. Mercure.  A votre aise vous en parlez, Et vous avez, la Belle , une chaise roulante, Où, par deux bons chevaux,
au bien que je vous veux. Ma mere, dans son temps, passoit pour assez belle , Et naturellement n’étoit pas fort cruelle : Feu
ancs du théâtre ; Y décider en chef, & faire du fracas A tous les beaux endroits qui méritent des ah. Je suis assez adroi
nt des ah. Je suis assez adroit ; j’ai bon air, bonne mine, Les dents belles sur-tout, & la taille fort fine. Quant à se m
. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, & bien auprès du maître. Je crois qu’av
qu’on ne fit jamais. Les yeux à fleur de tête, & les dents assez belles , Jamais en ton chemin trouvas-tu des cruelles ? P
amoureuse flamme. J’ai trouvé la matiere assez seche de soi ; Mais la belle est tombée amoureuse de moi. Vous le croyez sans
ent presque tous les endroits où Moliere s’étoit le plus rapproché du beau naturel, & ceux où Regnard s’en étoit éloigné
78 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
et qui ne représente pas, le laisse passablement froid. En morale, le beau le touche plus que le bon. Rien ne sert devant lu
fois lui appartenir. Il s’est frayé lui-même son chemin. Sa notion du beau révèle une tendance panthéistique. Cette notion,
’est perdue dans le vide. » M. Rambert s’attache donc à discerner le beau dans les manifestations diverses du génie de l’hu
s les manifestations diverses du génie de l’humanité, persuadé que le beau qui l’est en soi subsiste au milieu de la variété
le n’enseigne pas, elle inspire. « Corneille, au moins dans les plus beaux morceaux, est purement poète. Il laisse de côté l
Un prédicateur français et protestant, M. Adolphe Monod, a écrit un beau sermon sur ce texte : «Si quelqu’un a soif, qu’il
ous ouvriez par hasard un volume de Corneille; vous savez où sont tes belles pages; vous relisez les grandes scènes de Polyeuc
nt. L’acte d’accusation a été rédigé de manière à lui faire la partie belle , à rendre la défense facile. Les termes dans lesq
sa situation. Ce n’est pas la matrone innocente et fière ; c’est une belle irritée. Ce côté faible de Molière se montre dans
montre surtout par les côtés galants c’est dans ses relations avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction.
nçais comme un homme de cœur, un penseur original et un écrivain d’un beau talent. L. Vuillemin. 1. Poètes du siècle de
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
ême jeune homme, & en lui promettant qu’il aura les faveurs de la belle . Plaute va nous en fournir un exemple. L’Asinair
niselene, courtisanne qui loge chez Dordale, fameux M...... Toxile a beau brûler pour la belle, il faut que pour en jouir i
e qui loge chez Dordale, fameux M...... Toxile a beau brûler pour la belle , il faut que pour en jouir il paie comptant six c
r. Il dit à son maître qu’il y a en Cretrie un attelage de bœufs très beaux à vendre pour le prix de six cents nummes : le vi
acelet lui enlevent cet honneur. La nourrice apprend à Géronte que la belle Hyacinthe est sa fille, & le bracelet prouve
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
’enfant qu’elle donne au visage, Est nommée innocente, & c’est du bel usage. Ce manteau de ma sœur, si bien épanoui, En
re ? Nannette. Voilà la culebute, & là le mousquetaire. Babet. Un beau nœud de brillants dont le sein est saisi, S’appel
gt, Est une jardiniere : & ces manches galantes, Laissant voir de beaux bras, ont le nom d’engageantes. Babet. Ce qu’on n
ardevant à l’aide d’un lacet : Et comme il rend la taille & moins belle & moins fine, On a cru lui devoir le nom de g
ens que le mien me démange toujours. Voilà de vilains noms pour de si beaux atours. M. Brice. Il a raison. Mad. Josse. Il a
81 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ent-ils à leur profit leur sotte vanité, en se parant effrontément de beaux noms et de grands titres; et, soit comme amants,
ce que je vois je puis faire l’emplète, Et cela me suffit J’admire un beau château... Il ne tiendrait qu’à moi d’en avoir nn
admire un beau château... Il ne tiendrait qu’à moi d’en avoir nn plus beau , Me dis-je... J’aperçois une femme charmante... J
. On a, de nos jours, été plus loin encore que Destouches. D’après le beau roman de M. de Balzac, Eugénie Grandet, des auteu
’incomparable éclat du style, placent cet ouvrage au rang de nos plus belles comédies. Quels nobles sentiments l’auteur a prêt
sson du Pinde, ainsi que le guerrier, À tout l’or du Pérou préfère un beau laurier. Les idées sur ce point sont un peu diff
précédent. Le croirait-on, ce que l’on a si justement admiré dans ce bel ouvrage : la franchise du comique, les opposition
ue du drame, mérite néanmoins de fixer l’attention, non parce que les beaux sentiments dont elle offre la peinture reproduise
alet ce que c’est que le docteur Bartholo. « C’est, lui répond-il, un beau , gros, court, jeune vieillard, gris-pommelé, rusé
des comédies gracieuses et galantes : Le Conciliateur, Les Femmes, La Belle Fermière, etc. ; et d’autres beaucoup plus dignes
r les vieux amateurs de théâtre, digne d’être comprise parmi les plus belles du répertoire ; et nous pensons que la postérité
ide. La peinture des mœurs n’est pas un des moindres mérites de cette belle comédie ; elle les reproduit fidèlement dans ses
t censé parler au théâtre. Nous en citerons, entre autres preuves, la belle tirade d’Alceste, qui se termine par ces vers ;
z vous l’estime où l’on le voit ? Vous êtes-vous rendue, avec tout le beau monde, Au mérite éclatant de sa perruque blonde ?
et malgré ses défauts, cette comédie est certainement l’une des plus belles qu’on ait données depuis Molière. Il est toujours
ais, néanmoins, nous persistons à le croire, elles font tache dans ce bel ouvrage, elles le déparent ; car, après tout, ell
s une puissance... un pouvoir... rien n’égale ma popularité... Quelle belle journée !... Tout le monde s’incline devant moi e
e la révolution, on représente la gracieuse comédie des Femmes, et La Belle Fermière, en 93, pendant le procès de Louis XVI,
ons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d’une sérieuse morale sont moins puissants
re ridicule. » Tous les devoirs du poëte comique, sa mission la plus belle , la plus noble, la plus élevée, sont renfermés da
ches ressources offre la comédie. Son domaine n’est-il donc pas assez beau , assez vaste ? Est-il vraiment indispensable d’en
temps d’Élisabeth, qui, de l’aveu même de M. Guizot, dépare les plus beaux ouvrages de l’auteur d’Hamlet, et rend souvent so
esprit a de grandes lumières, Je viens, pour commencer entre nous ce beau nœud, Vous montrer un sonnet que j’ai fait depuis
ien elle exige de nous de patience, de douceur et de résignation. Les belles paroles que Molière a placées dans sa bouche devr
en face Excuser les horreurs de tout ce qui se passe ? Voici cette belle réponse de Philinte, d’une raison si élevée, quoi
t dans la vie Cent moyens d’exercer notre philosophie ; C’est le plus bel emploi que trouve la vertu ; Et si de probité tou
contre eux, à les détester, à s’en préserver même; son emploi le plus beau , comme le dit Molière, est de nous apprendre à le
l répond : Je sais que vous parlez, monsieur, le mieux du monde ; En beaux raisonnements vous abondez toujours; Mais vous p
nements vous abondez toujours; Mais vous perdez le temps et tous vos beaux discours. La raison, pour mon bien, veut que je m
humeur sauvage, cet esprit irascible qui chez Alceste ternissent ses belles qualités. Et n’est-ce pas une combinaison heureus
ut près de l’odieuse coquette qui le subjugue une autre femme, jeune, belle , honnête, pleine de douceur et de franchise, dont
uisse faire, Je confesse mon faible : elle a l’art de me plaire; J’ai beau voir ses défauts, et j’ai beau l’en blâmer, En dé
ible : elle a l’art de me plaire; J’ai beau voir ses défauts, et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fiait
oyens d’éviter un de ses principaux écueils : la monotonie ? J’aurais beau vous dire que la force ne consiste pas toujours d
voix, n’en sont ni moins chaleureuses ni moins passionnées ; j’aurais beau ajouter encore que la composition d’un rôle ayant
te, loin de le décourager, est pour lui d’un puissant intérêt. Il est beau de se mesurer avec de si hautes conceptions ; et,
82 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
oète célèbre3 : La vertu seule est grasse, et les mauvais sujets Ont beau manger et boire, ils n’engraissent jamais ; Le
leur conversation ? La voici, ouvrez Molière10 : … La promenade est belle . — Fort belle. — Le beau jour ! — Fort beau. —
tion ? La voici, ouvrez Molière10 : … La promenade est belle. — Fort belle . — Le beau jour ! — Fort beau. — Quelle nouvel
ci, ouvrez Molière10 : … La promenade est belle. — Fort belle. — Le beau jour ! — Fort beau. — Quelle nouvelle ? — Le pe
 : … La promenade est belle. — Fort belle. — Le beau jour ! — Fort beau . — Quelle nouvelle ? — Le petit chat est mort.
Il n’est pas de petite fille, si petite qu’elle soit, qui ne rie à sa belle robe. Plus grande elle parera sa poupée, jusqu’à
e ; il suffit à une coquette d’être trouvée aimable et de passer pour belle . Celle-là cherche à engager ; celle-ci se content
, un déréglement de l’esprit ; la coquette veut plaire et passer pour belle  ; elle s’entoure d’adorateurs par vanité et légèr
elles, afin de leur permettre de charmer plus longtemps. Célimène est belle  ; on le voit assez par la satisfaction qu’elle a
ant une haine mortelle Vous pouvez bien souffrir ce qu’en tient cette belle  ? C’est aussi ce que je me demande : pourquoi Al
façons différentes. Les nègres ne trouvent-ils pas leurs femmes fort belles  ? Au jugement du Fagotier que le bâton vient de t
naît le monde et les femmes, il les a mises aussi quelquefois dans un beau jour. C’est un trait de son génie de savoir garde
herché à l’abêtir, ni à l’enfermer ; il a souffert qu’elle vît … les belles compagnies, Les divertissements, les bals, les co
llard ; Et moi, d’un tel vieillard je prise plus le zèle Que tous les beaux transports d’une jeune cervelle35. Voilà les sen
83 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
es mœurs d’injurieux libelles, Ou même décriaient tes œuvres les plus belles . Père désespéré, sous leurs coups triomphants Tu
mœurs de ton époque admirables archives. Tes ouvrages, voilà ton plus beau monument, Et celui-là, scellé d’un éternel ciment
’âme est l’ardent foyer où la verve s’enflamme ; Un vers est toujours beau s’il vient d’une belle âme. Travaillez, dût l’env
r où la verve s’enflamme ; Un vers est toujours beau s’il vient d’une belle âme. Travaillez, dût l’envie insulter vos travaux
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
au paysan s’il s’étoit bien amusé : à merveille, dit-il ; j’ai vu des beaux Messieurs, des belles Dames, tous bien parés, bie
t bien amusé : à merveille, dit-il ; j’ai vu des beaux Messieurs, des belles Dames, tous bien parés, bien enjolivés. On lui de
bien parés, bien enjolivés. On lui demanda ensuite s’il avoit trouvé beau ce qui s’étoit passé sur le théâtre : alors il s’
ne ponctuant pas la lettre. Et quel moyen encore ! Les incidents ont beau naître d’un sujet, être accrochés les uns aux aut
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
épouser, lorsque M. Francaleu lui remet sa foi, déclare qu’il est sa belle amante, s’avoue pour l’auteur des vers qui, sous
s, on les adressa à la Roque qui en fut enchanté ; il se prit même de belle passion pour la Minerve du Crosil : il s’émancipa
es réflexions ; donnez-lui une plume & de l’encre, il va faire un beau livre sur l’ingratitude des enfants en faveur de
ment fâché de n’être plus assez riche pour faire un sort heureux à la belle Angélique, fille d’un homme auquel il doit lui-mê
eur avoue le tour qu’on leur a joué. L’oncle donne tout son bien à la belle orpheline, qui se fait un plaisir d’offrir son cœ
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
ssession de sa maison, & fait sous son nom demander la main de sa belle  : c’est ici que la piece commence. Le vieillard c
. Un Imprimeur veut faire annoncer des billets d’enterrement, mais si beaux , si bien ornés, qu’on aura du plaisir à se faire
ste est l’amant aimé d’Orphise ; mais Damis, oncle & tuteur de la belle , s’oppose à leur bonheur. Ils sont obligés de se
I. Eraste a trouvé le secret d’appaiser Orphise ; mais l’oncle de la belle s’oppose plus que jamais à leur union. Orphise a
feux ? La Montagne. Je ne sais. Eraste. Je ne sais.Pour savoir où la belle est allée, Va-t’en chercher par-tout, j’attends d
e soir une grace à mon feu ; Et j’ai fait consentir l’esprit de cette belle A souffrir qu’en secret je la visse chez elle. .
87 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
t les préparatifs d’une guerre sans autre objet que celui de tirer la belle Charlotte de la cour de Bruxelles où le prince de
ges de la naissance et de la jeunesse, une grande fortune. Elle était belle , bonne, spirituelle. Tels furent les premiers fon
y étaient amenées et reçues avec des hommes d’élite, par une des plus belles , des plus jeunes, des plus riches et des plus res
lui donner un nom du Parnasse. Comme j’y suis le parrain de plusieurs belles , je veux et entends qu’à l’avenir mademoiselle d’
a mort de mademoiselle du Périer, Elle était de ce monde où les plus belles choses                Ont le pire destin ; Et ros
Fare, les de Foix, les Chaulieu. Cette maison isolée, qu’entourait un beau jardin, fut nommée longtemps la Folie Rambouillet
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
nte. C’est un lieu de plaisir, séjour de mes aïeux, A mon gré le plus beau qui soit dessous les cieux. Si vous le desirez, j
L’abord est agréable.On peut, avec raison, Se promettre de là quelque belle maison. Phalante. De loin on apperçoit un portail
ur, Ceinte de grands ormeaux, & d’un ruisseau qui court. Là mille beaux pigeons, & mille paons superbes Marchent d’un
ire bien vîte le Lecteur à la derniere tirade. Alcidon. Que tous ces beaux jardins ont des charmants appas ! Phalante. Ensui
hors d’haleine, & me rendroit malade. Que l’ordre est rare & beau de ces grands bâtiments ! Dorante. Paris semble à
ts, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois. Ces vers sont beaux pour la plupart : on y reconnoît le grand Corneil
res de l’art leur ont frayée ? Pourquoi dédaignent-ils aujourd’hui ce beau simple, cet élégant naturel, qui, mis à côté de l
e avec bien plus de force & d’énergie ; elle dit naturellement de belles choses, sans que son ton jure jamais avec son éta
89 (1884) Tartuffe pp. 2-78
évation. Il rendit justice à Molière, avoua que la pièce pouvait être belle et instructive, mais ajouta que ce n’était pas le
illy toutefois, « il a plus d’envie de sauver une âme qui est dans un beau corps qu’une autre ». Seulement, quand il aime, c
était troupe de campagne, si gueuse qu’elle fût, qui ne jouât sa plus belle pièce pour donner sa recette entière aux hospices
ne les os de Molière , mourut d’apoplexie entre les bras d’une de ses belles . Il est vrai qu’il avait soixante-dix ans. Reveno
large barbe, et, comme M. de Harlay, il a montré durant la Fronde un beau courage et rendu des services. Pour l’heure, enco
er, qui peut bien ne pas se payer de prières et le faire coucher à la belle étoile ? Orgon lui offre sa maison. Tartuffe lui
« agréable de sa personne, le teint frais, l’oreille rouge, les mains belles et grasses, avec un petit commencement d’embonpoi
e des volontés du maître. Eh bien ! Du Croisy était un gros homme, de belle taille, de bonne mine et très plaisant. C’était,
n peu, Molière dirait entripaillé. Nullement sinistre, comme on voit. Bel homme ! il en faut rabattre quelque chose : Dorin
r se persuader lui-même. Eloquent, du reste ; ce jargon dévot est une belle langue, et si Tartuffe la parle à Elmire, c’est q
de la nature, Et d’une ardente amour sentir mon cœur atteint, Au plus beau des portraits où lui-même il s’est peint. Il a c
s elle doit l’épouser : Mortifiez vos sens avec ce mariage. Oh ! le beau mot ! dirait Panurge encore ; mais le bonhomme, t
ns tout leur jour. La lettre, d’ailleurs, ajoute plus loin cette très belle parole, digne de Molière même et qu’il a certaine
on est si bon, on est gai. Du grenier à la cave Dorine l’emplit de sa belle humeur ; pas bégueule, comme on sait, la verve ex
e Comédie. La France enfin, s’avançant modeste, avec la clarté de son beau rire sur les lèvres, présentera son œuvre à son t
90 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
peut-être l’avoir lu. Êtes-vous gentilhomme ?… Scène d’autant plus belle qu’elle est l’effet du caractère, et que le mente
çât, il allait atteindre à la comédie de caractère. Pour le style des beaux endroits, il y est si excellent, qu’il fallait un
fait à son honneur. Sa pupille Léonor, lui crie-t-il, le fruit de ses beaux préceptes, est chez Valère ; ce bal où il la croy
me. Mais il a suffi d’une absence de huit jours pour détruire tout ce bel ouvrage. Au retour d’Arnolphe, la simple Agnès es
n veut rire à la comédie, et la réflexion n’y provoque guère ; il est beau de ne faire rire que l’esprit ; mais encore faut-
il rit19. À l’époque où Molière conçut sa pièce, on était entêté de beau langage. Il y avait des termes nobles et des term
termes nobles et des termes bourgeois. C’était l’excès d’une des plus belles ambitions du temps, le perfectionnement de la lan
ant pour le monde et l’avenir, pour la France et le présent ; le plus beau génie de notre théâtre, par la fécondité et par c
rer avec ses défauts à cette fille, à laquelle il avait fait voir ses beaux côtés dans le rôle d’Ariste. Plus tard, marié et
t à Mariane. Il faut que vous le voyiez de près. MARIANE. Il est fort beau sans doute, et jette quantité de feux. CLÉANTE, s
Mariane, qui veut rendre le diamant. Nenni, madame, il est en de trop belles mains. C’est un présent que mon père vous a fait.
our de vous ? HARPAGON, bas à son fils. Comment ? CLÉANTE, à Mariane. Belle demande ! il me fait signe de vous le faire accep
l emprunte. Il n’y a pas d’imitation là où, faute du trait imité, une belle scène serait incomplète, un personnage boiteux. M
e XII. 26. Boileau nous le donne à conjecturer par ce passage de sa belle épître à Racine : L’ignorance et l’erreur, à ses
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau . (Épître VII.)
91 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
me dont je me plains, dit mon Censeur : vous ne m’avez point donné le beau de Molière ; vous me l’avez représenté comme un h
vous mettez en action avec lui ? » J’ai représenté Molière dans son beau , comme dans son mauvais ; mais j’ai jugé à propos
ession, dit-il encore, a-t-elle d’autres règles, que le bon sens, une belle voix, et de beaux gestes ? » Et c’est justement
ore, a-t-elle d’autres règles, que le bon sens, une belle voix, et de beaux gestes ? » Et c’est justement cela dont je me pl
ous-même qu’il n’eut point de succès dans le tragique : et toutes ces belles règles que vous venez de donner ne conviennent po
la Vie de Molière, il daignera la lire ; tantôt il n’en veut que les beaux traits, le reste le révolte ; tantôt il se déclar
ièce ce que l’on devait dire : Et mon Censeur qui étale souvent de si beaux sentiments, a mauvaise grâce de me demander des t
i de Finances ? Si elle ne l’est pas, c’eût été le calomnier, Mais la belle morale que mon Censeur débite à cette occasion, e
Molière, comme il les a prises, j’avoue que ce ne serait pas le plus bel endroit de mon Livre ; mais tout le monde n’a pas
ic, qu’il prenne si souvent à gauche : avec ses grands termes, et ses belles expressions il se serait fait une réputation d’ho
92 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la Cour trouva ces vers très beaux , et, tous d’une voix, les donna à Benserade*, qui
commence par Jupiter qui tombe amoureux d’Alcmène, en lorgnant cette Belle à travers une ouverture de nuages. Mais le plus p
e connaissance de notre ancien Théâtre, M. Riccoboni aurait vu que la Belle Plaideuse, mauvaise Comédie de Boisrobert, avait
répondirent unanimement, qu’ils ne voulaient point de farceur. Il eut beau leur dire qu’il n’avait jamais représenté sur le
... « De quoi vous plaignez-vous, répond son ami ? Il vous a peint du beau côté, en ne faisant de vous qu’un Cocu Imaginaire
ce nom avec celui de Ninon*, ne put se contenir. Voilà, dit-elle, de belles instructions à donner à mon fils, que de l’entret
n fils, que de l’entretenir des folies de son père. Le Précepteur eut beau protester qu’il n’y entendait point malice ; cett
seul avoir la raison en partage, Et qu’il n’est point de fou qui, par belles raisons, Ne loge son voisin aux Petites-Maisons,
mille jaloux esprits, Molière, osent, avec mépris, Censurer ton plus bel ouvrage Sa charmante naïveté S’en va, pour jamais
Dit plaisamment la vérité ; Chacun profite à ton école : Tout en est beau , tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Es
le Est souvent un docte Sermon. Laisse gronder tes envieux : Ils ont beau crier, en tous lieux, Qu’en vain tu charmes le vu
roide qu’il n’en conserva pas un seul mot, et donna de son chef cette belle Scène que nous admirons dans les Fâcheux. Et sur
les ivrognes du Marais ; on prenait son attache pour débiter dans le beau monde des vers prétendus anacréontiques, où régna
e des vers prétendus anacréontiques, où régnaient, disait-on, le plus beau naturel et les plus heureuses négligences. Tom
éponse que celle-ci : Madame, j’ai vu la Pièce, elle est parfaitement belle  ; on n’y peut rien trouver à redire, ni à critiqu
ts ainsi : Quand sur une personne on prétend s’ajuster C’est par les beaux côtés qu’il la faut imiter Despréaux trouva du j
e façon : Quand sur une personne on prétend se régler, C’est par ses beaux endroits qu’il lui faut ressembler ;61 Ce fut a
p du dévot silence qu’il gardait ; et choisissant saintement les plus belles , il s’écriait d’un air riant : Tartufoli, Signor
priés, soit qu’il crût ne pouvoir mieux faire, que de retirer deux si beaux morceaux de la poussière ; soit que Molière ne lu
e. Il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle , il marchait gravement, avait l’air très-sérieux,
Molière y gît. Leurs trois talents ne formaient qu’un esprit, Dont le bel Air réjouissait la France Ils sont partis ; et j’
réussit très-mal ;      Car la Mort, en étant ravie,      Trouva si belle la copie      Qu’elle en fit un original. 180
0, Tite et Bérénice) : frère de Tite et l’amant de Domitie. 129. Le Beau de Schosne, 1773, L’Assemblée : comédie en un act
1. 131. Coquille : renchér → renchéri. 132. Boisrobert, 1653, La Belle plaideuse : comédie en 5 actes et en vers. Boisr
oglio. (DET, p. 220, J.-P. Ryngaert.) 133. Ergaste (Boisrobert, La Belle plaideuse, 1653) : amant de Corine et fils d’Amid
3) : amant de Corine et fils d’Amidor. 134. Corine (Boisrobert, La Belle plaideuse, 1653) : maîtresse d’Ergaste. 135. L
isrobert, La Belle plaideuse, 1653) : maîtresse d’Ergaste. 135. La Belle Plaideuse, Acte I, scène 8. 136. Même contenu q
93 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
i payoient regulierement. Mr. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à Chapelle, jusqu’à lui choisir pour Pr
s que le penchant qu’il eut pour la Bejart qui n’étoit rien moins que belle  ; & il est aussi vraisemblable que l’habitude
nt le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? Il vous a pris du beau côté ; & vous seriez bien heureux d’en être q
s les applaudissemens du public. On avoüa que Moliere avoit trouvé la belle Comedie ; il la rendoit divertissante & utile
iana que dans la Comedie des Fâcheux, « qui est, dit-on, une des plus belles de M. de Moliere, le Fâcheux Chasseur qu’il intro
 ; mais j’ai été mieux informé que M. Menage de la maniere dont cette belle Scene du Chasseur fut faite. Moliere n’y a aucune
dans un jardin ; & M de Moliere l’ayant versifiée, en fit la plus belle Scene de ses Fâcheux ; & le Roi prit beaucoup
rtisan desoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une Comedienne belle , & soigneuse de sa personne, d’observer si bi
ment, ne firent qu’augmenter ses soupçons & sa jalousie. Il avoit beau representer à sa femme la maniere dont elle devoi
t tout contraire & la peur qu’elle eut de ne pas retrouver une si belle occasion de s’en separer, lui fit prendre un ton
e comment il excita Moliere à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la Vie d’un homme, dont la memoire do
orps de l’Epinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un Ange. C’étoit Raisin le cadet, qui fut d
e voulut point lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venoit de recevo
agreablement surpris d’y trouver Baron, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu’il avoit composé en chemin, la joye
, comme dans sa profession. En voici un exemple, qui fait un des plus beaux traits de sa vie. Un homme, dont le nom de famill
e la tête & les épaules ; jamais le reste ne put suivre. On avoit beau le tirer de dedans le Palais Royal ; rien n’avanç
a jalousie l’empêche de dormir, & qu’il songe que sa femme jeune, belle & coquette refuse de lui laisser prendre sa p
oissant en colere. Je vous trouve bien hardis de vous opposer à de si belles actions. Ils se retirerent marquez de quelques co
poursuit Moliere aux débauchez, que vous ai-je fait pour former un si beau projet sans m’en faire part ? Quoi, vous voulez v
ace de sa traduction d’Amphitryon en Prose dit que c’est une des plus belles Pieces de Plaute. Cette Dame a rendu un bon offic
ans trouvoient mauvais que Plaute en eût fourni quelques Scenes assez belles  ; par exemple celle qui est la troisieme du I. Ac
artes n’a formé son Systême que comme un Méchanicien, qui imagine une belle machine sans faire attention à l’execution : le S
mplis que les vôtres de choses basses & triviales ; car vous avez beau faire, vous ne sauriez quitter le goût de la farc
ncerité ; c’étoit où il triomphoit. Un jeune homme de vingt-deux ans, beau , & bien fait, le vint trouver un jour, &
z que la Barre & Florimond sont de ses amis ; qu’elle n’est point belle , que c’est un vrai squelette ; & qu’elle n’a
voir que ce Sonnet étoit detestable. En effet, y a-t-il rien de plus beau que le premier Acte du Bourgeois Gentilhomme ? il
une femme que Moliere connoissoit, & à qui ce Gandoüin donna une belle maison, qu’il avoit à Meudon. Quand cet homme fut
rler une farce, où Moliere s’est livré à son penchant. Car enfin on a beau l’excuser sur le besoin qu’il avoit de menager le
occasion. Celui-là resolut de se venger de celui-ci, quoiqu’il fût le bel Esprit d’un grand Seigneur, & honoré de sa pr
iere, Pour jamais sous la tombe eût enfermé Moliere, Mille de ces beaux traits aujourd’hui si vantez, Furent des sots e
son Chef-d’œuvre nouveau, Et secouoient la tête à l’endroit le plus beau . Le Commandeur vouloit la Scene plus exacte,
e Savant, & le Bourgeois. La Cour se plaisoit aux spectacles, aux beaux sentimens, de la Princesse d’Elide, des Amans Mag
se toutes les matieres Philosophiques, & il avoit mis en Vers ces belles descriptions de Lucrece. *Après la mort de Molie
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
’ils ont enfanté avec peine quelques vers insipides ; à des hommes du bel air, qui vont réguliérement tous les jours à la C
ies, justes & dignes de ce goût fin, délicat & naturel que le beau sexe a reçu en partage, je me contenterai de fair
son Dépit Amoureux ; & mettons sous ses yeux les scenes les plus belles de cette comédie. Il seroit trop long de les rapp
sé ne manquera pas de s’écrier que le Dépit Amoureux est une des plus belles pieces de Moliere, puisqu’il en est peu où l’on t
sur le Théâtre François. On y cabale avec l’acteur qui doit jouer le beau rôle ; on réussit à l’y faire représenter ; les p
95 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
itecture a pour beautés et pour vertus la stabilité, la carrure et la belle ordonnance avec quelque élégance discrète ; les v
il avait la taille plutôt grande que petite, le port noble, la jambe belle  ; il marchait gravement ; avait l’air très sérieu
it des « goûts d’artiste », comme nous disons maintenant, l’amour des beaux ameublements, des œuvres d’art, d’un intérieur ri
aison, ces vers de l’Étourdi : Et puis après cela votre conduite est belle  ? Pour moi, j’en ai souffert la gêne sur mon corp
gne contre toutes les affectations, L’affectation du bel esprit et du beau parier était le défaut et le ridicule de ces femm
, hélas ! se font sans y penser, Semblables à ces eaux si pures et si belles , Qui coulent sans effort des sources naturelles.
osité de vertu ; et c’est un type du reste très intéressant qui a ses beaux côtés, qui a ses ridicules inévitables et dont Mo
ir par respect et par respect humain. Mais toute pièce à la fois très belle et très nouvelle ne peut pas plaire à la foule en
nt en tous lieux un doux rayon de miel. Entra l’on ne voit rien de si beau sous le ciel. Je ne comprends rien à l’appréciat
nos champs leurs attraits ; Mais, hélas ! quand l’âge nous glace, Nos beaux jours ne reviennent jamais. […] Il y a peut-être
amment un « Harpagon » pour dire un avare, et « Sans dot ! » et « les beaux yeux de la cassette » sont passés dans la convers
sont pas nés avec les qualités qu’il faut pour la délicatesse de ces belles sciences qu’on nomme curieuses, et il y en a de s
uelque peine à le comprendre et à le croire, et j’ai trouvé cela trop beau pour être véritable. Toutes ces belles raisons de
croire, et j’ai trouvé cela trop beau pour être véritable. Toutes ces belles raisons de sympathie, de force magnétique et de v
éloignés de notre terre d’une distance si effroyable ? Et d’où cette belle science enfin peut-elle être venue aux hommes ? Q
prompt à décider ; point du tout exagérateur incommode ; et, quelques beaux vers que nos poètes lui aient récités, je ne lui
ui aient récités, je ne lui ai jamais ouï dire : « Voilà qui est plus beau que tout ce qu’a jamais fait Homère ». Enfin c’es
s actes au moins sont très languissants, mais enfin il y a partout de beaux vers. Il n’y a pas à regretter que Molière n’ait
j’endure, Pour déclarer un mal que je ne ressens pas. Faut-il que vos beaux yeux, à qui je rends les armes, Veuillent se dive
se d’Escarbagnas elle-même, prétentieuse et à grands airs, friande de belle littérature, gourmande d’hommages, de respects et
s ; jamais Boileau ne leur a reproché de chercher à s’enrichir par de beaux mariages. Il y a dans les Femmes savantes une âpr
l’église du Val-de-Grâce ; Molière fut prié de célébrer en vers cette belle œuvre d’art. Les premiers vers de ce poème sont d
ceux-ci : Et puisse recevoir tons les grands ornements Qu’enfante un beau génie en ses accouchements, […] Composent avec ar
ns ici doctement ; revêtue… » sont bien meilleurs. Ils contiennent ce beau passage sur les plans, sur la distribution de l’o
aîtresse de l’art jusqu’à le gourmander, Une main prompte à suivre un beau feu qui la guide, Et dont, comme un éclair, la ju
ncevoir. L’apostrophe à Colbert qui termine l’ouvrage est d’un assez beau mouvement, mais fort mêlée. On y trouve avec dése
respecte et presque exalte la religion, puisqu’il donne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux, au pauvre qui aim
eu » « Voyez, disent les critiques de Molière, comme Molière donne le beau rôle à Don Juan qui, quoique ayant l’infériorité
rréligion pour être charitable ! » Je dirai, moi que Molière donne un beau rôle, somme toute, à tous les deux, ce qui prouve
rale et confiante aux bons intérêts de la nature humaine, qui rêve de belle franchise et de vertu ne craignant pas de se mont
donne l’argent, et n’y a-t-il nul rapport entre Tartuffe et Rodin et Bel Ami ? Jourdain, moins sinistre et point du tout g
n’est-il pas l’homme qui cherche savonnette à vilain et à se faire de belles relations pour qu’on parle de lui dans la chambre
eorge Dandin : « Je veux jouir, s’il vous plaît, de quelque nombre de beaux jours que m’offre la jeunesse et prendre les douc
pas qu’ils font, s’enfoncent plus avant dans le ridicule, elles sont belles , elles, si je puis ainsi parler, de leur simplici
. Il ne faut pas être étourdi : c’est très vrai, mais il n’y a pas de belles et hautes actions sans un peu d’étourderie et il
erie et il le faut bien ; car si l’on réfléchissait pesamment sur les belles actions qu’il vous vient à l’esprit de faire il e
Corneille dit par toutes ses pièces ou par la plupart ou par les plus belles  : « Il n’y a de beau que de vivre dangereusement
s ses pièces ou par la plupart ou par les plus belles : « Il n’y a de beau que de vivre dangereusement et il n’y a de beau q
elles : « Il n’y a de beau que de vivre dangereusement et il n’y a de beau que d’agir contrai-renient à ses intérêts. »Moliè
ourner du bon côté. Arnolphe s’emporte en paroles amères : Après ce beau discours, toute la confrérie Doit un remerciement
en Don Juan tous les vices, il a voulu, en lui laissant un reste des belles parties du gentilhomme, que le public le reconnût
tries de boue et d’ordure, éprises du gain et de l’intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu, capable
vous êtes boudeur, contrariant, difficile et irascible » Vous avez un beau caractère et une humeur désagréable, ce qui est t
our sied bien à vos pareils, Que ce tribut qu’on rend aux traits d’un beau visage De la beauté d’une âme est un clair témoig
ue son âme est capable d’aimer. Oui, cette passion, de toutes la plus belle , Traîne dans un esprit cent vertus après elle ; A
bien forcés d’y revenir, c’est la franchise, et encore, dans sa plus belle pièce, il a recommandé de toutes ses forces de ne
ur moi, observe Uranie. La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a s
rre. Au parterre d’abord : « Tu es donc, Marquis, de ces messieurs du bel air, qui ne veulent pas que le parterre ait du se
ui y seuil, que,du simple bons sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s’y fait une manière d’esprit qui, sans
du sang, par la volonté de puissance, par l’ambition de conquêtes. La belle impétuosité lyrique avec laquelle il se peint lui
nonce au monde pour lui et qu’on n’ait plus d’yeux pour personne ? La belle chose que de vouloir se piquer d’un faux honneur
n, non : la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d’être r
cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne, J’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle n’en
elle nous entraîne, J’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autr
puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable ; et dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je
tre une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à souhaiter ; tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons da
nfin, il n’est rien de si doux que de triompher delà résistance d’une belle personne, et j’ai sur ce sujet l’ambition des c
ce qu’a été Philinte dix ans plus tôt. Ils ne trouvent pas les hommes beaux  ; c’est le fond commun de tous deux ; ils aiment
lement l’un est à l’âge où l’on s’étonne que les hommes ne soient pas beaux et où l’on s’en indigne ; l’autre en est à l’âge
nt dans la vie Des moyens d’exercer notre philosophie : C’est le plus bel emploi que trouve la vertu ; Et si de probité tou
, tous les appétits soient entrés dans son âme. Démasqué, il est très beau à ne pas vouloir retenir le masque et à se montre
ordre du Roi qui brise tout son dessein et toute sa vie, il est plus beau encore, dans un silence absolu qu’il faut compren
dessein avec une niaiserie qui le rend burlesque et qui décrédite le beau dessein lui-même ; il veut s’élever dans l’échell
accuse d’ignorance, de mauvais goût et d’indifférence à l’égard de la belle littérature. Comme la littérature est pour lui le
, la femme qui écrit ; il a toujours visé la femme qui est friande de belle instruction, de haute ou de jolie culture, ce que
anlé dans son dessein de l’épouser, ce qui prouve qu’il est amoureux, bel et bien amoureux. C’est assez déconcertant. Comme
peut faire ; il restera toujours abstrait. Mais du reste il est très beau , à risques et périls, de vouloir maintenir seulem
fertile, Et vous vous plairez fort à les entretenir. D’abord chez le beau monde on vous fera venir ; Vous irez visiter, pou
nt, mettra son mouchoir sur le sein de Dorine, dira à Elmire ces très beaux vers d’élégie : Et je vais être enfin, par votre
ièces cette galanterie qui dépare à nos yeux tant de pièces même très belles du théâtre antérieur à lui, cette galanterie, c’e
ont ma raison vous accusait. Mes justes soupçons, chaque jour avaient beau me parler : j’en rejetais la voix, qui vous renda
our ou de colère amoureuse sont Semblables à ces eaux si pures et si belles Qui coulent sans effort des sources naturelles.
que les parfaits dévots, Aucune chose au moo.de et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle, Aussi
tude Et se fait une inquiétude De la manière d’être heureux. En moi, belle et charmante Alcmène, Vous voyez un mari, vous vo
96 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
s’agit plus que de la copier, en y changeant quelques mots, et cette belle découverte passe de commentaire en commentaire, s
pprofondie du cœur humain qu’il faut chercher l’intelligence des plus belles scènes de Molière ! Les principes développés au c
ui payaient régulièrement. M. Luillier n’épargna rien pour donner une belle éducation à Chapelle, jusqu’à lui choisir pour pr
nt le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? il vous a pris du beau côté ; et vous seriez bien heureux d’en être quit
les applaudissements du public. On avoua que Molière avait trouvé la belle comédie ; il la rendait divertissante et utile. C
age, que « dans la comédie des Fâcheux, qui est, dit-il, une des plus belles de celles de M. de Molière, le fâcheux chasseur q
 ; mais j’ai été mieux informé que M. Ménage de la manière dont cette belle scène du chasseur fut faite : Molière n’y a aucun
e dans un jardin ; et M. de Molière l’ayant versifiée, en fit la plus belle scène de ses Fâcheux, et le roi prit beaucoup de
tisan désoccupé lui en conta. Il est bien difficile à une comédienne, belle et soigneuse de sa personne, d’observer si bien s
oint tant d’arrangement, ne firent qu’augmenter sa jalousie. Il avait beau représenter à sa femme la manière dont elle devai
e comment il excita Molière à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la vie d’un homme dont la mémoire doi
orps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin le cadet72 ‌, qui
agréablement surpris d’y trouver Baron, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu’il avait composé en chemin : la joi
, comme dans sa profession. En voici un exemple, qui est un des plus beaux traits de sa vie : Un homme, dont le nom de famil
que la tête et les épaules ; jamais le reste ne put suivre. On avait beau le tirer de dedans le Palais-Royal, rien n’avança
aissant en colère. Je vous trouve bien hardis de vous opposer à de si belles actions ! » Ils se retirèrent marqués de quelques
 ! messieurs, poursuit Molière, que vous ai-je fait pour former un si beau projet sans m’en faire part ? Quoi ! vous voulez
scartes n’a formé son système que comme un mécanicien qui imagine une belle machine sans faire attention à l’exécution : le s
remplis que les vôtres de choses basses et triviales ; car vous avez beau faire, vous ne sauriez quitter le goût de la farc
ncérité ; c’était où il triomphait. Un jeune homme de vingt-deux ans, beau et bien fait, le vint trouver un jour, et après l
ez que La Barre111 et Florimont sont de ses amis, qu’elle n’est point belle , que c’est un vrai squelette, et qu’elle n’a pas
voir que ce sonnet était détestable. En effet, y a-t-il rien de plus beau que le premier acte du Bourgeois gentilhomme ? il
vec une femme que Molière connaissait, et à qui ce Gandouin donna une belle maison qu’il avait à Meudon. Quand cet homme fut
prudence de le dire à Sa Majesté. Toute la cour trouva ces vers très beaux , et tout d’une voix les donna à Benserade, qui ne
, le savant, et le bourgeois. La cour se plaisait aux spectacles, aux beaux sentiments, de la Princesse d’Elide, des Amants m
prose toutes les matières philosophiques, et il avait mis en vers ces belles descriptions de Lucrèce‌ 131. On s’étonnera peut-
né, Et Gratian le doctissime, Aussi bien que fallotissime. Horace, en beaux discours fréquent. Faisait l’amoureux éloquent :
ec d’Ancourt, qui l’avait enlevée. La Thorillière était grand et fort bel homme ; il avait les yeux extrêmement beaux, et j
illière était grand et fort bel homme ; il avait les yeux extrêmement beaux , et jouait admirablement bien les rôles de rois e
n Andromaque si brillante, Si charmante, si triomphante, Autrement la belle du Parc, Par qui l’Amour tirait de l’arc Sur les
es-uns d’eux incognito, Qui, je crois, dans leur memento Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, ma
rs funèbres, Ayant de leurs savants pinceaux Été l’un des objets plus beaux . Item, enfin, une cohorte De personnes de toute s
rt de mademoiselle du Parc pour Paris, commence par ce vers : Allez, belle marquise, allez en d’autres lieux. celle de Thom
e ce poète (1823). J’ignore ce qu’il pensait de son travail ; mais un beau jour il se prit à le refaire, ou, si l’on aime mi
rce de faire crédit à ses confrères du Parnasse il se ruina, et qu’un beau matin, sans aucun respect pour les Muses, des hui
eux ne fut plus gras ; Et quoi qu’on chante, et quoi qu’on die De ces beaux messieurs des états, Qui tous les jours ont six d
e trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix, aussi bien que les plus beaux fruits, je ré
e de France qui produit les plus belles voix, aussi bien que les plus beaux fruits, je résolus de faire encore une tentative 
elle est capricieuse autant que personne du monde, tout sied bien aux belles , on souffre tout des belles. » (Bourgeois gentilh
que personne du monde, tout sied bien aux belles, on souffre tout des belles . » (Bourgeois gentilhomme, acte III, scène IX.) É
r elle, et ceux des femmes coquettes et satiriques, et que, sans être belle , elle était piquante et capable d’inspirer une gr
Voici deux anecdotes assez piquantes. « La mère de Baron était une si belle femme que, lorsqu’elle se présentait pour paraîtr
auteurs et tous les vieux bouquins où il a pris ce qu’il y a de plus beau dans ses pièces. On pourrait ensuite faire paraît
Molière, qui en eut enfin pitié, dit tout bas à son voisin : Ils ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme
à Molière ; il faut que l’original soit bon, puisque la copie est si belle  ! Et, comme ou insistait pour l’irriter, il ajout
 ; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle  ; il marchait gravement, avait l’air très sérieux
de lui le portrait suivant : « La postérité lui sera redevable de la belle comédie ! il a su l’art de plaire qui est le gran
divertissante et utile. Mais Molière ne composait a pas seulement de beaux ouvrages, il s’acquittait aussi de son rôle admir
est fendue par le milieu ; ce qui fut occasionné par une action très belle et très remarquable de cette demoiselle. Deux ou
e voulut point lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venait de recevo
97 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
uen, lors du deux-centième anniversaire de sa mort ; ce fut une assez belle fête pour une fête de province. M. de Bornier fou
’être pas né ou du moins mort de nos jours : on lui aurait fait un si bel enterrement ! Il tance Dangeau pour cette note éc
fait peur ; Caraguel, avec Le Bougeoir ; Gozlan, avec La Pluie et le Beau Temps : voilà tous les morts qui se dressent, à c
e. Pourtant le trouve-t-on aussi plein qu’on le supposait, et d’aussi belles choses ? Est-ce bien là cette arche sainte qu’on
ens sont rares. Pour Severo Torelli, qui va jusqu’à cent six, pour le Bel Armand qui touche à soixante et une, combien d’es
, Horace, Polyeucte osent poindre ils reviennent de loin ; c’est déjà beau qu’ils arrivent trois ; ne demandons pas quand su
 ; mais, pour la tragédie ? Je voudrais m’écrier : « Ah ! qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui viennent chausser le cothur
98 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
il a publiée, que dans toutes les éditions, sans en excepter les plus belles et les plus estimées, le texte est scandaleusemen
t irrésistible pour le théâtre ; cette passion était légitimée par un beau talent. Molière avait eu l’occasion de la connaît
r son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau  : Le commandeur voulait la scène plus exacte ; Le
 ; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle  ; il marchait gravement, avait l’air très sérieux
aire siéger sa mémoire dans l’enceinte où se réunit sa société. Cette belle inscription fut placée sous son buste : Rien ne
e comment il excita Molière à lui vouloir du bien ; c’est un des plus beaux endroits de la vie d’un homme dont la mémoire doi
orps de l’épinette, d’où l’on vit sortir un petit enfant de cinq ans, beau comme un ange ; c’était Raisin le cadet4, qui fut
vec Dancourt, qui l’avait enlevée. La Thorillière était grand et fort bel homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jouait
e. La Thorillière était grand et fort bel homme ; il avait surtout de beaux yeux, et jouait parfaitement les rôles de rois et
our Molière une source de chagrins sans cesse renaissants. Elle était belle , aimable pour tout autre que pour son mari, et sa
n Andromaque si brillante, Si charmante, si triomphante, Autrement la belle Duparc, Par qui l’Amour tirait de l’arc Sur les c
es-uns d’eux incognito Qui, je crois, dans leur memento, Auront de la belle inhumée Fort longtemps l’image imprimée. Item, m
rs funèbres. Ayant de leurs savants pinceaux Été l’un des objets pins beaux . Item, enfin, une cohorte De personnes de toute s
ent tous deux de fort bons comédiens. « La mère de Baron était une si belle femme que, lorsqu’elle se présentait pour paraîtr
né, Et Gratian le doctissime, Aussi bien que fallotissime. Horace, en beaux discours fréquent, Faisait l’amoureux éloquent :
99 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
r ma parole ; car je n’en comptais point d’autre que le bon sens, une belle voix, et de beaux gestes. Il semble, à l’entendre
je n’en comptais point d’autre que le bon sens, une belle voix, et de beaux gestes. Il semble, à l’entendre parler, que le Je
epté néanmoins dans l’aventure de Mignot. Cette action de Molière est belle , et je doute qu’il y ait beaucoup de personnes ca
ou dans la disposition de s’enivrer ? Ne pouvait-il le prendre de son beau côté ? C’est de gaieté de cœur insulter à la mémo
mode. Mais l’Auteur n’aurait eu moyen de faire donner par Molière une belle éducation à Baron, sans Chapelle. C’est son lieu
connaître, sans les faire servir de divertissement au Public. Il fait beau voir cet homme grave envoyer chercher le chapeau
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
peintre avec le poëte dramatique. Un peintre habile offre aux yeux le beau côté de son modele & les traits qu’il croit l
à-fait de cet avis. Il est de l’adresse du peintre, en me peignant un beau bras, de ménager si bien les contours de la parti
ra pendant qu’il durera. M. Simon se préparera à gronder sa femme. La belle occupation ! & qui nous avancera beaucoup ! D
mais point. M. Simon ne sort absolument que pour se préparer à cette belle expédition, & ne fera pas autre chose. Opposo
diesse, sans être heureuse, mérite des éloges, quand l’amour seul des beaux arts l’a produite, & non la sotte présomption
cet Hôpital, & qu’en s’acquittant de cette commission, il fit un beau & long discours pour prouver que les Comédien
/ 307