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1 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [77, p. 118-119] »
argé de ce soin. Un matin qu’il chassait à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. Un tel, dit gravement Molière, ce bas
d, il mit un de ses bas à l’envers. Un tel, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. Aussitôt ce valet le prend par le
e prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître, met ce bas à l’endroit : mais comptant ce changement pour ri
essus, il rechausse Molière. Un tel, lui dit-il encore froidement, ce bas est à l’envers. Le stupide domestique qui le vit
l’envers. Le stupide domestique qui le vit avec surprise, reprend le bas , et fait le même exercice que la première fois ;
ant avoir réparé son peu d’intelligence, et avoir donné sûrement à ce bas le sens où il devait être, le sens où il devait ê
ui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvait toujours à l’envers.265 265. Cette
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
terre de Clincan ne sauroit fournir à mon neveu... La Branche. Parlez bas , Monsieur, s’il vous plaît. M. de Cornichon. Eh !
amp; bâtir une fable au moins vraisemblable, il est un escroc du plus bas étage. Quel moyen de s’enrichir pourra-t-on faire
i ? Qu’est-ce ? Ne pouviez-vous pas bien m’attendre chez moi ? Parlez bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Commi
s ne sont dans deux heures.... Le Comte. Mais, mais, parlez donc plus bas  : on ne rompt pas ainsi la tête à des gens de qua
ces bagatelles. La Marquise. Qu’est-ce donc, M. le Comte ? Le Comte, bas . C’est un maraud (Haut.) de Banquier (Bas.) qui m
nc, M. le Comte ? Le Comte, bas. C’est un maraud (Haut.) de Banquier ( Bas .) qui me doit (Haut.) deux mille pistoles, (Bas.)
(Haut.) de Banquier (Bas.) qui me doit (Haut.) deux mille pistoles, ( Bas .) & qui me fait demander (Haut.) deux heures.
mte. Oui, Madame : je vais réparer cela ; vous le voulez bien. . . . ( Bas .) Va-t’en dire à ce Banquier, bs, bs, bs. La Bran
Comment dites-vous, Monsieur ? Le Comte, haut. Va-t-en dire au Duc, ( Bas .) au Banquier, bs, bs, bs. La Marquise, à part. A
pouvois lui donner ma fille ! La Branche. Je n’entends pas. Le Comte, bas . J’enrage ! (Haut.) Si le Duc fait difficulté...
ence de lui à Dorante ! La Branche. Que diantre me dit-il ? Le Comte, bas . Ah ! le butor ! (Haut.) Vous irez trouver le Pri
un autre côté, & c’est peut-être celui que le Lecteur oppose tout bas à mes raisonnements. On pourroit peindre ces tête
gnifique tire malgré cela très grand parti de l’entrevue. Il dit tout bas à son amante que tout est disposé pour l’enlever 
3 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
J’avoue que les traits plaisants d’Aristophane me paraissent souvent bas . Ils sentent la Farce faite exprès pour amuser, e
odo ego, et vos Scimus inurbanum lepido seponere dicto. Serait-ce la basse plaisanterie de Plaute, que César aurait voulu tr
gues et étourdis, des courtisanes avides et impudentes, des parasites bas et flatteurs, des esclaves imposteurs et scélérat
ière, qui peint avec tant de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas , quand il imite le badinage de la Comédie italien
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
deux hommes qui parlent ensemble, l’un puisse dire quelque chose tout bas sans être entendu de l’autre ? — Oui, s’il prend
plus aisément déceler les acteurs qui les font. Si une personne parle bas à une autre en ma présence, je m’en appercevrai b
tendre ?Il m’en faut une preuve aujourd’hui. Philipin, à la Montagne, bas , sans faire semblant de lui parler. La Rapiere pe
tableau. Si jamais il est pris, vous lui ferez grand’chere. Philipin, bas . Pour peu qu’il parle encore, adieu tout le myste
bas. Pour peu qu’il parle encore, adieu tout le mystere. La Montagne, bas . Que diable a-t-il fait croire ? & que dit ce
ait à haute voix des compliments à un autre, & qu’il lui dit tout bas des mots piquants. Les personnes désintéressées,
! quelle fraîcheur ! cela n’a que quinze ans. Ensuite il lui dit tout bas , ah ! coquine ! — Mais, Monsieur, que prétendez-v
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
leçons, insulté son oreille Par l’impropriété d’un mot sauvage & bas Qu’en termes décisifs condamne Vaugelas48 ; . . .
que vous voulez que Madame le garde pour l’amour de vous ? Harpagon, bas à son fils. Comment ! Cléante, à Marianne. Belle
soit... Cléante. Le voilà qui se désespere de votre refus. Harpagon, bas à son fils. Ah, traître ! Cléante, à Marianne. Vo
aître ! Cléante, à Marianne. Vous voyez qu’il se désespere. Harpagon, bas à son fils, en le menaçant. Pendard ! Cléante. Vo
Cléante. Vous êtes cause, Madame, que mon pere me querelle. Harpagon, bas à son fils, avec les mêmes gestes. Le coquin ! Cl
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
plutôt cent fois d’un désespoir jaloux... . . . . . . . . . Léandre, bas . Si quelque adroit détour ne m’aide à m’en tirer,
fermer la bouche. La Comtesse d’Uspek... Vous êtes interdit ! Oronte, bas . Léandre m’a joué : qu’est-ce qu’il aura dit ? N’
z, cela sied bien dans la bouche d’un fils. . . . . . . . . . Oronte, bas . Le tour est d’habile homme, il le faut appuyer.
our, &c. Voici qu’on vous apporte De ces petits tableaux. Oronte, bas . De ces petits tableaux.Bon. Angélique. De ces
us. . . . .Prenez garde, la tante. . . Angélique. Ah, Dieux ! Oronte, bas . Ah, Dieux !Ne craignez rien, & me laissez p
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
, en imitant le placet du Fâcheux, lui donne une tournure un peu trop basse , & lui enleve en même temps toute la vigueur
arrasser du personnage : je marche vîte ; je m’arrête ; je parle tout bas à mon valet : je suois à grosses gouttes. . . . .
Qu’ils sont heureux ! Pour moi, voici ma derniere heure, dis-je tout bas  : allons, acheve-moi, bourreau ! Voilà le moment
Que je n’allasse lors, la tête la premiere, Me jetter du Pont-neuf à bas en la riviere. . . . . . . . . . . . . . . . . .
n vais à grands pas, La queue en loup qui fuit, & les yeux contre bas , Le cœur sautant de joie, & triste d’apparenc
8 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
ête femme. Mais comme il est plus aisé d’imiter le grossier & le bas , que le délicat & le noble, les premiers poët
comique François se divise, suivant les mœurs qu’il peint, en comique bas , comique bourgeois, & haut comique. Voyez Com
lées tabernariae, dont le sujet & les personnages étoient pris du bas peuple, & tirés des tavernes. Les acteurs y j
(voy. Comedie ), se divise en comique noble, comique bourgeois, & bas comique. Comme on n’a fait qu’indiquer cette divi
sposition à le devenir ; cependant on laisse en paix l’intrigante, le bas orgueilleux, le prôneur de lui-même, & une in
nac entre les deux medecins, qui décelent le grand maître. Le comique bas , ainsi nommé parce qu’il imite les mœurs du bas p
nd maître. Le comique bas, ainsi nommé parce qu’il imite les mœurs du bas peuple, peut avoir, comme les tableaux Flamands,
rossier, comme tout ce qui blesse le goût & les mœurs. Le comique bas au contraire est susceptible de délicatesse &
s. Moliere, à la vérité, mêle quelquefois le comique grossier avec le bas comique. Dans la scene que nous avons citée, voil
avons citée, voilà ton demi-cent d’épingles de Paris, est du comique bas . Je voudrois bien aussi te rendre ton potage, est
ts pourroient donc bien venir de truillon, qui en langage celtique ou bas breton, signifie guenille. Nicod prend aussi le m
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
la maladie de Lucinde. Elle a grande envie d’être mariée. Il dit tout bas au pere qu’il va flatter sa manie, en feignant de
t, de passer outre ? Paquier. Corbineli, souffle-moi. Corbineli, tout bas . Non, Monsieur, je ne m’en suis pas souvenu. Paqu
Apothicaire veuille assister à une consultation. Le premier dit tout bas au Chirurgien d’approuver tout ce qu’il dira : d’
e qu’il faut du sang. Rosaura, impatientée, se retire, en disant tout bas à son Docteur, que, s’ils pouvoient s’entendre, i
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
de l’Auteur qui les fait agir : souvent ils excitent le rire le plus bas , quelquefois ils font verser les larmes les plus
ance. Que ce galant ne puisse en aucune façon.... Vous soupirez tout bas ... Je ne puis donc m’aller jetter entre ses bras 
le commençoit à nuire à la réputation de la Présidente. Il donna tout bas le mot de l’énigme, & l’on en rit pendant lon
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ute la famille des Pourceaugnac ? M. de Pourceaugnac. Pardonnez-moi. ( Bas , à Sbrigani.) Ma foi, je ne sais qui il est. Eras
e remets. (A Sbrigani.) Diable emporte si je m’en souviens. Sbrigani, bas . Il y a cent choses comme cela qui passent de la
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
sance : Je sais ce qu’entre nous le sort mis de distance. Le Marquis, bas . (Haut.) Il tremble. Savez-vous, Monsieur du la
vec moi comme avec l’as de pique. Valere. Moi, Monsieur ? Le Marquis, bas . (Haut.) Moi, Monsieur ?Il me craint. Vous fai
arde, enté sur sauvageon. Valere, enfonce son chapeau. Le Marquis, bas . (Haut.) Je crois qu’il a du cœur. Je retiens m
. Valere. Oui, s’il vous plaît.Je suis fort content de l’ouvrage ; ( Bas à Hector.) Il faut vous le payer... Songe par qu
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
ons : supposons que leurs travers, leurs ridicules ne soient pas trop bas pour la bonne comédie : supposons qu’ils soient à
uable nous ne donnerons pas à notre héros une grande perruque, un air bas  ; nous ne le ferons pas commencer sa carriere par
à sa maîtresse ; lorsqu’il veut faire jetter sa maison trente fois à bas pour la faire construire de façon qu’il n’y manqu
14 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
te, qui est outré en plusieurs endroits, & entre dans des détails bas & ridicules. Au contraire celui du Comique Mo
se, avec quoi finit la Comédie. Tout cela est revêtu du style le plus bas & le plus ignoble que l’on puisse imaginer.
, qui est outré dans plusieurs endroits, & entre dans des détails bas & ridicules. Au contraire celui du Comique Mo
15 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
e ou il brise les banquettes. Il veut aujourd’hui des marionnettes, à bas les comédiens, et laissez-lui ses marionnettes. E
s et par conséquent la liberté de la pensée ; les autres criaient : À bas Godard, c’est-à-dire sauvons la censure et les ce
uteurs de ces raretés : madame de Saintonge, mademoiselle Saquet, les bas bleus, les roucoulantes, les philosophesses, les
ur imposer tous les sentiments poétiques ; enfin, je vous le dis tout bas , il était de ces hommes qui croient encore que le
blanc que la porcelaine de Sèvres. En ce temps-là, vous auriez mis un bas troué à cette jambe, toute la ville eût demandé e
oute la ville eût demandé en quel lieu donc l’enfant avait acheté ces bas brodés à jour ? Ainsi elle a mis à profit sa jeun
poule qui a couvé des œufs de cane ! » Il exécrait la bassesse et les basses œuvres ; d’un poète bien venu à la cour : — « Le
, parce que, dites-vous, ils ont de l’âme ; moi je les vois petits et bas dans la société parce qu’ils n’en ont point. Avec
s et sa garde-robe comique : vieilles plumes, vieux haut-de-chausses, bas de soie tout pleins de trous et souliers de maroq
inquiétude à un degré de jalousie mieux senti. — Il était jaloux tout bas , il est furieux, et aussitôt de déclamer une terr
votre manteau de vertu, il est trop chaud pour nous, rendez-nous nos bas troués, nos souliers rouges et nos pourpoints si
planté. Là, il repasse les chefs-d’œuvre qu’il ne joue plus que tout bas , dans son esprit et pour lui-même. — Molière est
îner à tous ses voisins. Vains efforts ! notre prince regrettait tout bas la jeune femme dont il n’avait plus de nouvelles,
hommes du théâtre, il ne faut pas que nous le laissions partir de ce bas monde, et sans lui rendre les honneurs mérités. L
n goguenarde, plus rien ! Il se replie sur lui-même, il se parle tout bas  ; il se demande ce que c’est que la comédie, et l
t garçons après votre habit.   M. Jourdain. « Vous m’avez envoyé des bas de soie si étroits que j’ai eu toutes les peines
e rare mérite de Térence, qu’il abandonne enfin la peinture des mœurs basses de la Grèce pour ne s’occuper que des mœurs élevé
ve ; sa complaisance non seulement est marquée à un coin moins vil de basse flatterie, mais encore elle montre, de temps à au
ndre, dans les vertiges dégoûtants de cette débauche d’une ignoble et basse plaisanterie à l’usage du petit peuple. Ajoutez (
neux, parasite, ayant toujours besoin d’un écu gros ou petit, chapeau bas devant Messieurs les comédiens et Mesdames les co
Les comédiens, chez lui, — chez un poète ! font antichambre, chapeau bas  ; et comme il les traite ! Il a fait attendre M. 
celles-ci toutes nues et les autres pis que nues. — Elle trafique du bas de soie, du gant brodé, de la robe souillée, du c
t bien étoile, cette canne à pomme d’or, la dentelle de ce jabot, ces bas de soie à la jambe, et ces boucles de similor au
de flanelle que la dame aura porté, et dans lequel auront déteint ses bas bleus. Triste misère, celle-là, misère sans coura
rez vous-même… L’homme du monde est né pour ne tenir à rien. Et plus bas , la comtesse s’écrie, avec la même gaîté et le mê
rait cet homme, se disant à lui-même ces impertinences qu’il dit tout bas à madame Lasthénie ; même au temps de Boissy, pas
rville entendant la servante parler ainsi, a bien raison de dire tout bas  : Vit-on rien de pareil ? Quelle indiscrétion !
elle se promet bien : De ne pas imiter la bonté de Madame. Et plus bas  : Est-ce que j’ai besoin de ta permission ? Écou
a que les honteux qui perdent. Au reste, on lit, quelques pages plus bas , un autre vers de Molière : Mon cousin, ce disco
bonnet de nuit chez les duchesses : « Il peut y avoir un ridicule si bas , si grossier ou même si fade et si indifférent, q
douce galanterie d’autrefois. Voilà ce que ces dames s’avouaient tout bas , en avisant au moyen de châtier Don Juan puisque
16 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
les yeux De ses propres Amis lui fait des Envieux. La mort seule ici bas , en terminant sa vie, Peut calmer sur son nom l’i
 ; Mais son emploi n’est pas d’aller dans une place, De mots sales et bas charmer la populace. Il faut que ses Acteurs badi
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
rentre sans lumiere, suivi de plusieurs domestiques auxquels il parle bas  ; & ils passent tous à petit bruit chez Madam
ient de l’appartement de sa maîtresse en pleurant, & lui dit tout bas de rester au sallon, pour être plus à portée. Ell
son avis, arme contre lui quelques Auteurs & leurs partisans, une basse & lâche flatterie compromet son jugement &
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
& feint de repartir bien vîte pour Cascaye : mais il annonce tout bas que Don Pedre est secrètement à Lisbonne. Léonore
Comte, derriere le théâtre. Madame, ouvrez la porte, ou je la mets à bas . D. Félix. Un homme chez ma fille ! ô Dieu ! D. P
nger à garder aucunes mesures ; & si vous répugnez à prêter votre bas à cette action, vous n’avez qu’à vous retirer, &a
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
donne sa main à baiser. Un instant après le jeune homme lui dit tout bas qu’il souhaiteroit de l’embrasser ; elle répond q
rte dans laquelle la femme prétend l’avoir trouvée, présente une idée basse . Moliere, s’emparant de ce qu’il y a de bon dans
lle subir, Son sort est de t’aimer jusqu’au dernier soupir. Isabelle, bas . Ses feux ne trompent pas ma secrete croyance, Et
20 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
t que vous avez, si vous êtes un des heureux et des privilégiés de ce bas monde, et sachez vous en servir habilement, honnê
e l’amour. On les a si longtemps abordées le cœur troublé, le chapeau bas  ! Voici Don Juan qui les prend par la main et qui
n propre bouffon ; il rit aux éclats de cette parodie qu’il joue tout bas et qui sera sanglante. Pas n’est besoin de vous f
sensé ! Don Juan, seigneur du mont et de la plaine, qui avez haute et basse justice sur vos possessions féodales, ce n’est pa
ns, ce n’est pas la prévoyance qui t’ont manqué. « L’homme est en ce bas monde un oiseau sur la branche ; la branche est a
ats, nos pontifes… adorateurs de l’Argent ! On se lasse de tout en ce bas monde : l’homme se lasse du pain frais, le savant
c’est tout à la fois le vol, le volé et le voleur. Vive Lacenaire ! À bas l’Argent ! C’était l’opinion des moralistes ancie
e Joueur de luth et les Batteurs de fusil, la Demoiselle jouant de la basse et le Vendeur de vieilles ferrailles, autant de m
r les a ressuscités ! Dans la pièce anglaise Lauzun est un marquis de bas étage, un triste ricaneur sans esprit, sans beaut
as honte de cette ruse de fille de joie (Harlot’s trick ?) » Et plus bas , quand Bragelone s’est attendri : « Je ne t’aimai
ur qu’il cherche à remplir d’un soleil sans nuages. » Et un peu plus bas ce roi gentilhomme, si plein de tact et de goût,
 : « Cher marquis, vous êtes le reflet de la mode. Grand Dieu ! Quels bas  ! Vous parcourez la terre en Cupidon monté sur un
nt vont les amours de Lauzun ? Alors, voilà Bragelone qui se dit tout bas  : « Comme ma chair frémit ! Éloigne-toi, Satan !
21 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [85, p. 129-130] »
bonde, À force de façons, il assomme le monde ; Sans cesse, il a tout bas , pour rompre l’entretien, Un secret à vous dire,
22 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
sur la paume des mains dix coups de cette férule, ou bien, les braies basses , recevoir cinquante coups d’étrivières ; car de t
mouvement. Toi, Corcovizzo, descends-lui les braies et tiens-les bien bas , et c’est moi qui me charge de l’étriller. Quant
23 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
gues et étourdis, des courtisanes avides et impudentes, des parasites bas et flatteurs, des esclaves importuns et scélérats
int avec tant de force et de beauté les mœurs de son pays, tombe trop bas quand il imite le badinage de la comédie italienn
ect du malade, ne puisse faire un retour sur soi-même et se dire tout bas , les uns et les autres, en voyant rire tant de ge
alade, et cependant Molière, entendant rire Toinette, regrettait tout bas les soins touchants et les tendres prévenances de
où on lui crie : — Crève ! crève ! Cela ne sera pas long, disait tout bas l’agonisant ; en effet, quand son dernier sarcasm
s, dont tu fais tant de cas, Doivent, sans contredit, mettre pavillon bas … nous nous prenons à trembler pour ce pauvre Lél
foi, vivent les chefs-d’œuvre de l’ancienne tragédie ! se disent tout bas les spectateurs, mais vivent les chefs-d’œuvre su
des galères sans être jamais ni pendu ni forcé de ramer. Saluez très bas , plus bas encore ! Ce Mascarille est tout simplem
es sans être jamais ni pendu ni forcé de ramer. Saluez très bas, plus bas encore ! Ce Mascarille est tout simplement l’aïeu
coquette dans le mensonge, le dandy dans la dette, le loustic dans le bas étage de ses plats quolibets, n’ont été heureux e
comment on juge les vers de ses amis de la cour. Philinte pense, tout bas , du sonnet d’Oronte ce qu’Alceste en pense tout h
l’esprit, méchant et malin par nature, également insolent, moqueur et bas  ! »Un peu plus loin, et pour compléter sa vengean
rtrait de la prude ! Il se sera absous lui-même, et il aura tiré tout bas cette conclusion : Qu’après tout il y avait une c
i s’emporte et qui pleure ; celle-là, indifférente, qui se moque tout bas de tant de faiblesse. L’amour d’un homme pour une
veillant, de loin, sur son bonheur, sur sa fortune, en l’aimant tout bas , en créant tout exprès pour elle le grand rôle de
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
oureuse ». Diana paroît avec Cintia & Laura ; elle leur dit tout bas de lui laisser la couleur qu’on a destinée au Pri
s intéressée à le réduire. Elle sort. Polilla la suit, en disant tout bas que la danse va bien. Acte III. Les trois Prince
est-elle entrée chez Lélio, que Scapin, qui l’a introduite, prie tout bas son maître de lui donner quelques coups de bâton.
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
gêner les filles : je me soucie de cinq cents guinées comme de rien. ( Bas à Fabrice.) Fourre-lui encore ces cinq cents autr
l’humeur de sa parente, la remercia en riant ; & je demandai tout bas à la Dame si elle avoit vu représenter le Bourru
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
eulent le faire expliquer pour l’une ou pour l’autre ; il promet tout bas à chacune de lui donner la préférence, & sort
quis. Don Juan jure de le faire avec exactitude, & se promet tout bas de soutenir le titre qu’il a si bien mérité : le
qu’il va jouir des droits de mari. Arlequin s’en doute ; il dit tout bas  : Ah ! pauvre malheureuse, que je vous plains de
lui promet de l’épouser ; elle le conduit à sa cabane, en disant tout bas que Carino n’a qu’à se consoler, parceque les fem
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
Courage ! il est à moi. Tu recules, poltron ! Pare cette venue. Plus bas , plus bas, coquin ; j’ai défendu la vue. Hai ! ha
il est à moi. Tu recules, poltron ! Pare cette venue. Plus bas, plus bas , coquin ; j’ai défendu la vue. Hai ! hai ! j’ai l
cre, cuisant, ulcérant ». On lui a encore reproché, avec justice, une basse bouffonnerie & une obscénité grossiere, qui p
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
onde ; A force de façons, il assomme le monde ; Sans cesse il a, tout bas , pour rompre l’entretien, Un secret à vous dire,
 : Aux conversations même il trouve à reprendre ; Ce sont propos trop bas pour y daigner descendre, Et les deux bras croisé
Colin. Colin, à la fenêtre. Monsieur. George Dandin. Allons vîte, ici bas . Colin, sautant par la fenêtre. M’y voilà on ne p
29 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
imposteurs, les cuistres, etc., etc. Ce vainqueur rabaisse ce qui est bas , rapetisse ce qui est petit, terrasse ce qui est
esprit152. Pastourelle Le persiflage, gamin de Paris153, a jeté bas d’un coup de pied la barrière élevée par la natur
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
rasé à moitié : il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, & que sa chemis
. Scene III. Léandre en arrivant sur la scene a, comme Ménalque, un bas déroulé ; il marche sur le théâtre en rêvant. LA
s êtes aussi trop sévere, me dira-t-on : les deux Notaires ont la vue basse  ; d’ailleurs il est très possible que les Notaire
n s’appelle Gaspard, & demeure à ce coin ; Et l’autre un peu plus bas , & se nomme Scrupule. — Ils logeoient dans l
te III. Scene II. THALER, AGÉLAS. Thaler. Et l’autre un peu plus bas , & se nomme Scrupule. C’est trop de faveur, S
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
ussite. Ah ! ma tante, à la paix mon oncle vous invite ! La Marquise, bas . Pour te faire plaisir, je le vois de bon cœur. A
cœur. Angélique, courant à l’oncle. Ma tante vient à vous. Le Comte, bas . Ma tante vient à vous.Pour faire ton bonheur. J
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
sur celui d’Italie, tous les caracteres sur le compte d’un personnage bas , & nous amuser ou croire nous amuser, pendant
ennent complimenter l’épouse du nouveau Bourg-mestre, se moquent tout bas de son embarras & de son air gauche. La femme
33 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102
, le silence est profond, l’attention est unanime. Chacun se dit tout bas  : C’est peut-être la dernière fois que je vais l’
tout à fait le métier d’un laquais, d’une maman, ou d’un amoureux de bas étage. Avouez ensuite que c’est là véritablement
34 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
ouvera Vittoria au logis de Pantalon ; il l’introduit dans les salles basses de la maison où l’attend Silvia dépouillée de son
ont fait dire au capitaine qu’il trouverait Vittoria dans les salles basses de leur maison, où Silvia, au lieu de la comédien
35 (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4
opinion nous paraît manquer tout-à-fait de probabilité. Le style est bas , sans doute ; mais il convient au genre des pièce
36
Cléante n’aime pas beaucoup Mme Pernelle ; il est resté dans la salle basse en attendant sa sortie, et c’est pour cela que vo
ond s’ouvre ; entre Dorine, mystérieuse et prompte. Elle avertit tout bas Cléante que la bonne femme va déguerpir, et, en e
y rencontrer Mme Pernelle ? Mais si Cléante était resté dans la salle basse , Mme Pernelle ne descendrait pas tout échauffée d
u la devancer et prévenir Cléante de sa sortie. Cléante dans la salle basse et Dorine à l’antichambre, invention que tout cel
ulait pas y rester par colère, et qu’elle ne s’arrêtait dans la salle basse que pour y quereller. « Oui, cela était autrefois
on et son chef-d’œuvre. Elmire, qui vient trouver Tartuffe à la salle basse , ne lui propose pas de s’approcher du feu ; Tartu
naturelles et très bien étudiées sept singes. Celui de la brandie du bas semble en se penchant ramasser une orange par ter
rte. Dans Amphitryon, il porte un tonnelet de taffetas vert, avec des bas de soie céladon, couleur pâle tirant sur la coule
estages l’un sur l’autre, dont un en galtas, scellier ou escurie par bas , et caves au dessous, aisances et appartenances,
des Jardins, possède quatre étages, dont un mansardé. La petite porte basse et voûtée, qui fait rêver aux vieilles constructi
Molière eût en lui un redoutable rival, il était trop au-dessus de la basse jalousie pour n’entendre pas volontiers les louan
37 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
ette fois, Molière trop crédule Nous croira corrigés : cependant, ici bas , Sans heurter quelque vice on ne peut faire un pa
e genre humain les plus grands ennemis, Les vices, trop longtemps ici bas impunis. Le Tartuffe à la main Molière nous conte
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Caracteres propres à tous les rangs. » pp. 328-330
garde encore de prendre son principal personnage dans le rang le plus bas , parceque ses sottises auroient été grossieres &a
39 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
« Molière me parait un peu répréhensible d’avoir pris des sujets trop bas .… »    II, page 2 : V : « Il n’y aurait point d’e
imène Il faut suer sans cesse à chercher que lui dire ; Terme devenu bas , la sensibilité du public souffre, comme quand on
e venger. Ri. Arsinoé Le rebut de madame est une marchandise Terme bas . [Acte V, scène VII] Scène VII Célimène, É
s guerres de la Fronde. Orgon n’intéresse plus comme étant tombé trop bas . Au reste c’est une terrible épreuve que celle de
bien, te voilà traître !… Orgon outre qu’il est un sot, est une âme basse . fin des notes sur le Tartuffe. Réflexions
Angélique C’est à moi de vous obéir. Claudine Pauvre mouton ! Cette basse continue de Claudine redouble le rire. (Je pensai
, les bons historiens, et les bons romanciers qu’à faire une paire de bas qu’on peut acheter aussi bons pour 6 francs, ou q
rie ? Elle aura moins de disposition à vous faire cocu en faisant des bas  ; mais quel plaisir d’avoir une bête ? La femme d
as plus propre à diriger une famille que celle qui fait dix paires de bas et quatre fauteuils par an ? Le caractère de Femm
ouve le caractère. Martine Qu’est-ce donc que j’ai fait ? Chrysale ( bas ). Ma foi, je ne sais pas. On rit du sanguin homm
nte leçons, insulté mon oreille Par l’impropriété d’un mot sauvage et bas Qu’en termes décisifs condamne Vaugelas. Une des
40 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
eux ; enfin toute la pièce, hors le dénoument et quelques expressions basses , est sublime. LA CRITIQUE DE L’ÉCOLE DES FEMME
gnard : rien à imiter, que le rôle de Mathieu Crochet pour un rôle de basse charge. LE JOUEUR. La meilleure des comédie
41 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
eau naturel, que ce poète rencontre quelquefois, avec le familier, le bas , le négligé, le trivial, défauts dans lesquels il
voilà les traits qui plaisent aux esprits délicats. Mais quoi de plus bas que sa pie margot caquet bon bec, si ce n’est les
uis, il y a une chose extraordinaire : ce Shakespeare, si sauvage, si bas , si effréné et si absurde, avait des étincelles d
s aux confidences les plus compromettantes. Le Chevalier m’avoue tout bas que plusieurs plaisanteries d’Aristophane lui par
rent. Sur un haut, vers cet endroit, Était leur infanterie ; Et plus bas , du côté droit,      Était la cavalerie. Après a
tait de la dernière élégance, et quelques personnes osaient dire tout bas que tu ne semblais pas ignorer l’emploi des cosmé
t d’un bout à l’autre de la France, cette foule de sociétés hautes et basses qui gâtèrent par leur affectation et leurs exagér
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
comédie larmoyante, comédie bourgeoise, comédie sérieuse, haut & bas comique, &c. indépendamment, dis-je, du rôle
e pour entrer dans une carriere que l’envie & la jalousie la plus basse assiegent, que l’ignorance tâche de dégrader, qui
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
campagnard. Le Comte. Au petit campagnard.Soit ; mais d’un ton plus bas , S’il vous plaît : vos propos ne m’intéressent pa
e vient saluer Marianne : Harpagon la lui présente. Marianne dit tout bas à Frosine qu’Harpagon est bien déplaisant, qu’il
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
rras conduire : Je ne m’explique point, & cela, c’est tout dire. ( bas , à part.) Jusqu’où la passion peut-elle faire all
ourage ! Avec la qualité d’original dont vous venez de m’honorer tout bas , il ne me manquoit plus que celle de rêveur : au
sapajou d’une Duchesse donnent le droit d’assister à sa toilette. La basse complaisance qui vous fera lire vos ouvrages à un
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
vous vous divertirez, Et qui font rude guerre à la mélancolie. Cléon, bas à Géronte. Mon oncle, vous voyez jusqu’où va sa f
, bas à Géronte. Mon oncle, vous voyez jusqu’où va sa folie. Géronte, bas à Cléon. Il me fait grand’pitié ! Le Baron, en ri
ton piqué. Avec vos savants ! Ah !Pourquoi me rire au nez ? Pasquin, bas à Géronte. Eh ! ne l’irritez point ; il est dans
46 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
ité, et peut-être seraient-ils moins remplis que les vôtres de choses basses et triviales ; car vous avez beau faire, vous ne
ler Molière. Un matin qu’il le chaussait à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. ―  Un tel, dit gravement Molière, ce
il mit un de ses bas à l’envers. ―  Un tel, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. Aussitôt ce valet le prend par l
le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître met ce bas à l’endroit. Mais comptant ce changement pour rie
us, il rechausse Molière. ―  Un tel, lui dit-il encore froidement, ce bas est à l’envers. Le stupide domestique, qui le vi
’envers. Le stupide domestique, qui le vit avec surprise, reprend le bas , et fait le même exercice que la première fois ;
ant avoir réparé son peu d’intelligence, et avoir donné sûrement à ce bas le sens où il devait être, il chausse son maître
ui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvait toujours à l’envers. On dit que le Po
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
ver, très enchanté de n’avoir plus en lui un rival, lui dit de mettre bas toute feinte, que sa belle lui a tout avoué, qu’i
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ant vous allié, dans des productions monstrueuses, le comique le plus bas au tragique le plus dégoûtant. Cessez sur-tout de
elle. Les langues ont toujours du venin à répandre, Et rien n’est ici bas qui s’en puisse défendre. Orgon. C’est tenir un p
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
urce. Mais sont-ils solvables pour douze cent mille francs ? ARLEQUIN bas à Persillet. Diable ! monsieur, vous gâtez tout
prie, d’où vient que ces messieurs-là sont en grand deuil ? ARLEQUIN bas . C’est qu’ils portent leur argent en terre. Un p
50 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
qu’ils ne sont. Ce ridicule n’eût pas été sensible dans un rang trop bas  ; pour faire effet sur la scène comique, il falla
goût du peuple, c’est dans ses farces, dont le seul titre annonce du bas comique, et que ce bas comique était nécessaire p
dans ses farces, dont le seul titre annonce du bas comique, et que ce bas comique était nécessaire pour son théâtre. Molièr
al caractère. Ses farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses , et ses comédies de n’être pas toujours assez int
51 (1739) Vie de Molière
ure. Ils peignaient au hasard des caractères chimériques. Le faux, le bas , le gigantesque, dominaient partout. Molière fut
goût du peuple, c’est dans ses farces, dont le seul titre annonce du bas comique ; et que ce bas comique était nécessaire
ans ses farces, dont le seul titre annonce du bas comique ; et que ce bas comique était nécessaire pour soutenir sa troupe.
al caractère. Ses farces ont le défaut d’être quelquefois un peu trop basses , et ses comédies de n’être pas toujours assez int
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
core mieux, puisqu’il le reconnoît. ACTE III. Scene IX. M. Grichard, bas , en tremblant. Oh ! oh ! c’est ce coquin de maîtr
53 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
’eux, les tance et les remercie. « Vous me faites, leur dit-elle tout bas , bien de l’honneur. L’idéal que vous avez extrait
t le tableau des mœurs publiques ; qu’il est tantôt lyrique et tantôt bas , à la fois cynique et charmant, tel enfin que Vol
’il n’y ait rien de moins spirituel, ou pour mieux dire, rien de plus bas . Uranie répond qu’à la vérité ces mots ne sont pa
t moral. Elle nous ravit à nous-mêmes, à notre égoïsme, à nos pensées basses . Elle nous pénètre d’un profond respect pour ce q
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
t, dans l’article précédent, que toutes les racines doivent partir du bas d’un arbre, & je ne crains pas qu’on me dispu
55 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
t des traits d’un goût peu délicat : c’était l’esprit de l’époque. Ce bas comique qu’on rencontre dans le Médecin volant es
éressant à ses amours. Le croirait-on ? Molière, se voyant accuser de bas comique, en vint presqu’à vouloir prendre pour mo
gnant fortement, craquer de toutes parts, si bien que pour le jeter à bas le peuple n’eût plus besoin de donner qu’un coup
ute et le cœur plus ferme. Une âme bien située ne commettrait pas une basse action en sortant d’une représentation du Misanth
e de fripons, ne pouvait pas oublier les charlatans, ces agioteurs de bas étage qui se fondent un revenu sur la niaiserie p
er, lui dit un jour sans le connaître : Mon brave homme, vous avez un bas troué, voulez-vous que je vous le raccommode ? No
sait si bien ; mais les gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses inclinations. La ville seule riait de ses naïfs e
ées fidèlement les mœurs du temps dans lequel l’auteur a vécu ; et le bas de la figure, empreint d’une certaine sensualité,
56 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
istoire de la Guérin 40. Ce livre, dirigé contre la veuve de Molière,  bas , graveleux, généralement indigne de foi, ne peut
laid humain personnifié, le côté vieux, rechigné, morose, intéressé, bas , peureux, tour à tour piètre ou [p.134] charlatan
pour vous le dire un peu plus noblement, Jeune et faible, rampe par bas Dans le fond des prés et n’a pas Encor la vigueu
ière et alors archevêque de Paris, qu’un seul serait publié ; puis, à bas bruit, sans autres témoins que les indispensables
lât jamais. Reprenons la suite de l’exposé de M. Fournier : « Puis, à bas bruit, sans autres témoins que les indispensables
urras te conduire, Je ne m’explique point, et cela c’est tout dire. ( Bas , à part.) Jusqu’où la passion peut-elle faire al
commencer, lorsqu’on vit arriver un homme fort échauffé, qui dit tout bas à cette personne : « Quoi ! madame, vous allez en
ssieurs, je me plaindrai à M. le maréchal de Gramont. Mettez le bâton bas  ! » Boileau Puymorin, trésorier des menus plaisir
que Molière dédia Amphitryon, ce qui achève d’écarter tout soupçon de basse flatterie. Pendant ce même hiver de 1668. Condé,
erie, peintures, toiles, cordages, contrepoids, machines, ustensiles. bas de soie pour les danseurs et musiciens, vins des
deleine avait fait les choses fort généreusement, fondant deux messes basses de Requiem par chaque semaine, et une rente de ci
Quant à la jalousie des Trissotins, elle eut son expression la plus basse dans une pièce de vers intitulée L’Enfer burlesqu
point de taffetas garni de dentelles d’argent faux. Le ceinturon, des bas de soie verts et des gants, avec un chapeau garni
re de souliers avec les lassures garnies d’un galon d’argent, avec un bas de saie céladon124, les festons, la ceinture et u
doublé de tabis, garni de ruban vert ; la veste de brocart d’or, les bas de soie et jarretières. Les habits de la représen
olbertine, un pourpoint de toile colbertine, garni de rubans ponceau, bas de soie et jarretières. L’habit de Caritidès de l
arni de galons d’argent fin, une paire de gants de cerf, une paire de bas à botter, de toile jaune. Un habit servant à la
t ; la chemisette de velours à fond d’or ; les souliers, jarretières, bas , festons, fraise et manchettes, le tout garni d’a
, consistant en pourpoint, haut-de-chausses, col, ceinture, fraise et bas de laine et escarcelle, le tout de serge jaune ga
usses de petite étoffe avec une veste de satin doublée de ouate et un bas de saie, prisé quinze livres, ci XV l. Item. Un
. Un juste-au-corps et chausses de drap d’Hollande noir, une paire de bas de soie ; prisés dix livres, ci X l. Item. Un ju
126, ledit juste-au-corps (sic) doublé de taffetas noir, une paire de bas de laine et une d’estame ; prisé quinze livres, c
musc, avec une veste de satin de la Chine, blanc, les jarretières et bas de soie, avec une garniture de satin ; prisé ving
ave de drap de Hollande musc, avec la veste de satin de la Chine, les bas de soie et les jarretières garnies de satin, ou c
n ton fort haut ce qu’il disait ; il lui demanda d’un ton encore plus bas si l’on osait dire devant cette fille ce que l’on
ées après cet esclandre, Armande Béjart épousa « à la Sainte-Chapelle basse de Paris128 » François Guérin du Tricher ou d’Est
e secret de se varier ainsi ? Devait-il produire une fable commune et basse sous les mêmes formes qu un sujet rare et noble ?
es par le moyen d’une jupe qui était ouverte des deux côtés, avec des bas de soie attachés au haut d’une petite culotte ».
enir la main à l’exécution du présent ordre. Signé : LOUIS. Et plus bas  : COLBERT172. Mlle Beauval entra dans la troupe d
et daigna le témoigner. » 123. Elle était née le 4 août 1665. 124. Bas de saie : sorte de jupe plissée s’arrêtant aux ge
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
e. Il est en chemise ; un gros poisson en a festonné, dit-il, tout le bas en le poursuivant ; mais il lui a donné de bons c
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
férence entre eux, on ne différencie celui du valet que par un jargon bas & affecté, tout-à-fait ridicule. Le Baron d’A
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIV. On peut faire usage de tous les caracteres. » pp. 378-385
s, me mettre à la torture ; Et si je suis vos loix, je les blâme tout bas De me forcer à taire un tourment que j’endure, Po
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
es partisans, les personnes indifférentes. On commença à se dire tous bas à l’oreille que l’intrigue des Fausses Infidélité
61 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
ages et la dédicace qu’il présente à Sa Majesté, puis entre la partie basse et monstrueuse de ses héros et l’œuvre qu’il dépo
62 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
, & peut-être seroient-ils moins remplis que les vôtres de choses basses & triviales ; car vous avez beau faire, vous
ler Moliere. Un matin qu’il le chaussoit à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. Un tel, dit gravement Moliere, ce bas
d, il mit un de ses bas à l’envers. Un tel, dit gravement Moliere, ce bas est à l’envers. Aussi-tôt ce Valet le prend par l
end par le haut ; & en dépouillant la jambe de son Maître, met ce bas à l’endroit. Mais comptant ce changement pour rie
essus, il rechausse Moliere. Un tel, lui dit-il encore froidement, ce bas est à l’envers. Le stupide domestique, qui le vit
l’envers. Le stupide domestique, qui le vit avec surprise, reprend le bas , & fait le même exercice que la premiere fois
avoir reparé son peu d’intelligence, & avoir donné seurement à ce bas le sens où il devoit être, il chausse son Maître
ui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvoit toûjours à l’envers. On dit que le Po
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
deur pauvre, & de la pauvreté riche ; de hautes dignités avec une basse flatterie ; beaucoup d’orgueil, point de mérite.
e galanterie. Le Roi. Une petite affaire, Milord ! dites une affaire basse & indigne. Ce que vous appellez galanterie, j
64 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
el des courtisans la langue a fourché le premier ; ils appellent tout bas madame de Maintenon, madame de Maintenant. Cette
ibertin. Cela ne sied plus : il porte une perruque, l’habit serré, le bas uni, et il est dévot. » Il le représente assistan
65 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
particuliers de s’assembler à l’avenir.4 A en croire ces factums, la Basse Normandie était depuis quelques mois fort scandal
Les vieux confrères « quand ils se rencontraient se demandaient tout bas , en s’embrassant, des nouvelles... »Mais, avec le
et, cette année-là même, déclare que s’il n’ose pas trop parler, « ni bas ni haut, » de théâtre, c’est qu’il en a reçu l’av
66 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
ter par la suite à tout ce beau caractère ; ajoutez à cela le plaisir bas et brutal de faire renier Dieu à un pauvre pour d
facilement, et sa bonté indifférente n’a rien qui puisse racheter le bas plaisir qu’il se promettait en forçant un misérab
s que frivole ; comme Alceste, il aime au-dessous de lui et bien plus bas , car il ne s’agit plus d’une coquette, mais d’une
git plus d’une coquette, mais d’une courtisane. C’est une Célimène de bas étage, qui essaie de jouer la vraie. On retrouve
67 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
-dire, ce caractère aisé et naturel, mais un peu trop populaire, trop bas , trop plaisant et trop bouffon. Ce comédien, dit-
68 (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12
dmettre un seul instant que Molière aurait, apparemment, pris dans le Bas Languedoc, plutôt qu’en Italie, ce nom de Sganare
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
les moyens que les frippons d’Athenes ou de Rome employoient, étoient bas , crapuleux, & dictés par la scélératesse même
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
sse. Monsieur, de pareils coups laissent des cicatrices.... Nicodeme, bas . La peste ! un Mousquetaire est assez bien choisi
71 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ité, et peut-être seraient-ils moins remplis que les vôtres de choses basses et triviales ; car vous avez beau faire, vous ne
ler Molière. Un matin qu’il le chaussait à Chambord, il mit un de ses bas à l’envers. « Un tel, dit gravement Molière, ce b
il mit un de ses bas à l’envers. « Un tel, dit gravement Molière, ce bas est à l’envers. »Aussitôt ce valet le prend par l
e prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître, met ce bas à l’endroit : mais, comptant ce changement pour r
sus, il rechausse Molière. « Un tel, lui dit-il encore froidement, ce bas est à l’envers. » Le stupide domestique, qui le v
envers. » Le stupide domestique, qui le vit avec surprise, reprend le bas , et fait le même exercice que la première fois ;
ant avoir réparé son peu d’intelligence, et avoir donné sûrement à ce bas le sens où il devait être, il chausse son maître
ui fut plus de vingt-quatre heures à comprendre comment ce malheureux bas se trouvait toujours à l’envers112. On dit que le
jambes au moyen d’une jupe qui était ouverte des deux côtés, avec des bas de soie attachés au haut d’une petite culotte ; c
Molière eût en lui un redoutable rival, il était trop au-dessus de la basse jalousie pour n’entendre pas volontiers les louan
s avec tant de douceur, que Molière, qui en eut enfin pitié, dit tout bas à son voisin : Ils ont beau se trémousser, ils n’
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
il y a entre le rire de joie, le rire moqueur, le rire forcé, le rire bas , le rire de l’ame, &c. &c. &c. Je ne
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
us, que faisiez-vous pendant ce badinage ? Dorante. Je murmurois tout bas en dévorant ma rage. Enfin, puisqu’avec toi je pu
74 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
ils d’un Valet de Chambre Tapissier du Roi, et avait été reçu dès son bas âge en survivance de cette Charge, qu’il a depuis
75 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
en usage pour ce pourpoint ainsi que pour la robe. La culotte et les bas sont d’une pièce. (De là, par parenthèse, est ven
76 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
l’Académie. Nous n’admettons pas que vous puissiez avoir l’âme assez basse , l’esprit assez court pour en rester à la doctrin
77 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
il plût au Dieu caché de susciter une main assez forte pour les jeter bas . Mon travail parut dans l’Univers, et il eut le f
e qu’il y a dans ce trafic de soi-même quelque chose de servile et de bas … Quel est au fond l’esprit que le comédien reçoit
es complimenteurs, et l’on n’hésite guère pour les traiter à plein de bas et vils courtisans. Nous entendrons tout à l’heur
ce tribunal ; sa tante épousa un Chamillart, frère de l’intendant de basse Normandie, dont le fils fut l’un des plus honnête
r s’asseoir dans son confessionnal, où l’attendaient les gens du plus bas peuple. Il y passait de longues heures, qui étaie
l ignominieux qui fit descendre les maîtresses du roi d’un degré plus bas dans l’abjection du vice. Derrière Mmede Fontange
u’il fait rire les honnêtes gens, sans dire de plaisanteries fades et basses , comme l’on a accoutumé de voir dans les pièces c
n Misanthrope la folie furieuse du Timon de Shakespeare, ni la nature basse du révoltant parasite que l’auteur anglais accole
humaine, et comme cette sagesse du monde qui parle sur le théâtre est basse et gonflée de rien ! Écoutez encore Philinte : …
génie soit un trait de caractère. Alceste est orgueilleux, non point bas et corrompu ; il ne peut donc devenir si profondé
78 (1884) Tartuffe pp. 2-78
imilé plus haut à certains maris faits d’un certain modèle , et plus bas , elle va dire : Il faut qu’une fille obéisse à s
pas la fameuse apostrophe : Et je vous verrais nu du haut jusques on bas … Tartuffe est donc un gaillard bien en chair et
; des faits : l’autel peut être tranquille ; il ne dit que des messes basses  ; et il se penche à l’oreille d’Elmire, plus onct
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. De la Vraisemblance. » pp. 434-445
amour. Sganarelle. Non, nous ne songeons pas à vous séparer d’elle. ( Bas , à part.) Il ne s’est point encor détrompé d’Isab
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
otre mere, accompagnés de votre mari. Clitandre. Ah Ciel ! Angélique, bas à Clitandre & à Claudine. Ne faites pas sembl
81 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
connu un petit homme qui se cacha un jour dans un étui de ces grosses basses de violon. Pour moi, je ne m’aviserois jamais d’a
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
ire. La politesse passa du sénat aux ordres inférieurs, voire au plus bas étage du menu peuple ; et si en leur cause, on do
83 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
à blâmer tout haut ce que le monarque semblait avoir désapprouvé tout bas . Le respect que Louis XIV avait de lui-même s’éte
rendre plus sensible à l’amour de la gloire, confesse, avec une assez basse ingénuité, qu’il est mû principalement par l’amou
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
à la main. N’est-il pas vrai, Seigneur ? Rodrigue. Oui, Seigneur... ( Bas .) Ah ! ma chere Delmire ! Delmire, bas. Ah ! perf
 ? Rodrigue. Oui, Seigneur... (Bas.) Ah ! ma chere Delmire ! Delmire, bas . Ah ! perfide Rodrigue ! Don Pedre. Et vous prene
85 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
e Crispin en veuve et en campagnard, mais qui dans le fond ne sont ni basses ni triviales, et ne sortent point de la vraisembl
oit que l’autre a perdu l’esprit, sont d’un comique naturel sans être bas , et achèvent de confirmer ce que Despréaux répond
86 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
choisir le sieur son frère et les damoiselles ses sœurs, deux messes basses de requiem par chacune semaine, dont sera passé c
P.-G. Du Croisy. » Mlle Cochon qui va à la foire, c’est du haut et bas comique. Que pensez-vous d’Anne Cochon et d’André
e ses cuisses par le moyen de sa jupe fendue des deux côtés, avec des bas de soie, attachés au haut d’une petite culotte. «
à Saint-Germain-en-Laye, le xxxie  juillet 1670. Signé Louis et plus bas Colbert. » Voici une autre page officielle d’apr
is, me mettre à la torture, Et si je sois vos lois, je les blâme tout bas De me forcer à taire un tourment que j’endure, Po
jambes au moyen d’une jupe qui était ouverte des deux côtés, avec des bas de soie attachés au haut d’une petite culotte. »
87 (1900) Molière pp. -283
gement exact ni dans la forme ni dans le fond. Boileau dédaignait ces basses bouffonneries : il avait tort, foncièrement tort 
nneur. Son idéal de mariage, au bourgeois de Molière, est placé aussi bas que possible ; s’il lui arrive malheur, aucune so
les souffrances de vanité plate ; s’il se résigne, sa résignation est basse au possible. Vous la trouvez exprimée dans le rôl
donnent une force et un ressort qu’on ne verrait pas à un degré moins bas . Dom Juan est vaincu ; le Pauvre ne blasphème pas
t très sain en général, traite Le Malade imaginaire ? Il le traite de bas comique et de caricature ; mais, si je le regarde
t qu’il fasse des sermons, il faut qu’il fasse de la religion l’usage bas et vil qu’en fait Arnolphe. Pour les maris de cet
oin de dénigrer et de haïr s’y étale à découvert, superbe, hautain ou bas , reconnaissez-vous l’esprit à ce portrait ? N’épr
ple, pouvais-je l’empêcher d’achever de se perdre en me prodiguant de basses flatteries que je ne lui demandais point, et d’en
aussi combien il a fallu de temps à deux de nos légions pour mettre à bas les redoutables successeurs du dieu Alexandre. AL
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
l’amour tout-à-fait tragique mêlé par les Anglois au comique le plus bas . Il annonce un esprit bien plus foible, bien plus
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
de : on vient de ce côté. Eraste... Il pourroit vous entendre. Damis, bas . (Haut, à Sophie.) Laisse-moi faire. Eh bien ! ju
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
usqu’au jargon du vaillant Jodelet. Tous les deux jouent sur des mots bas & des tournures burlesques ; mais Moliere ser
91 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
s commentateurs citent le duc de Villars. 103. Elle le remercie plus bas , dans une lettre, du soin qu’il prend de ses affa
92 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
; mais insensiblement il l’attira dans une fenêtre ; ils se parlèrent bas assez longtemps, pleurèrent, et se dirent ce qu’o
93 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
ion de son caractère et de son rang l’aurait empêché de descendre aux basses impostures de l’hypocrisie. Mais les preuves mora
’élever la voix en invoquant Apollon ou Janus ; puis, marmottant tout bas en homme qui craint d’être entendu : Belle Lavern
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ées ? Je ne le sais pas, poursuivit Laure, faisant une révérence plus basse que toutes les autres ; mais apprenez-le-moi, &am
hose sure, Il n’a presque bougé de chez nous, je vous jure. Arnolphe, bas . Cet aveu qu’elle fait avec sincérité, Me marque
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
amp; je ne crois pas avoir lieu de m’en repentir ». Baron ajoute plus bas  : « Je ne faisois uniquement cette préface que po
le résultat du conseil qu’il a tenu avec Dave : celui-ci exhorte tout bas son maître à surprendre son pere, en lui disant q
96 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler
oujours su se maintenir à cette modeste hauteur, et d’être tombé plus bas encore dans telle ou telle scène justement blâmée
97 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
reçu le contrecoup du premier coup de canon qui se soit tiré dans ce bas monde, il a lu le premier livre sorti des presses
et des Femmes savantes, irait chercher ses modèles dans un milieu de bas bleus, cent fois plus dangereux, plus nauséabond
est faible, pleure tout haut, celui dont l’âme est forte pleure tout bas  ; puis quand ils sont bien loin, bien loin, qu’on
98 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
à-dire ce caractère aisé et naturel, mais un peu trop populaire, trop bas , trop plaisant et trop bouffon‌ 23. » Au reste,
éloignement. Si d’un noble enjouement il tomboit quelquefois dans un bas comique, c’est qu’il avoit beaucoup plus d’ignora
e ses cuisses par le moyen de sa jupe fendue des deux cotés, avec des bas de soye, attachés au haut d’une petite culotte. N
99 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
anon , les destins mes soldats. Je couche d’un revers mille ennemis à bas . D’un souffle je réduis leurs projets en fumée, E
apin, le Malade imaginaire, M. de Pourceaugnac, sont dans ce genre de bas comique qui a donné lieu au reproche que le sévèr
lle accommode mal les noms avec les verbes, Qu’elle dise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande et saler
il allègue contre Tartufe ! Juste retour, monsieur, des choses d’ici— bas ! Vous ne vouliez pas croire, et l’on ne vous croi
100 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
rôles des personnages d’un esprit plus borné ou d’une condition plus basse , je ne craindrais pas d’affirmer que souvent il s
mœurs plus vraies, une gaieté plus naturelle, une bouffonnerie moins basse et un style de meilleur goût ; mais faire mieux q
sarcasmes avec tant de douceur, que Molière en eut pitié, et dit tout bas à son voisin, le musicien Descosteaux : Ne nous m
olière eût en lui un redoutable rival, il. était trop au-dessus de la basse jalousie pour n’entendre pas volontiers les louan
les traits historiques dont elle est remplie ont quelque chose de si bas et de si indigne d’un homme comme Molière, que, q
Prenez-le tête à tête, ôtez-lui son théâtre, Ce n’est plus qu’un cœur bas , un coquin ténébreux : Son visage essuyé n’a plus
stupidité d’un valet qui, plusieurs fois de suite, lui mit on de ses bas à l’envers, et qui ne pouvait jamais concevoir po
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