CHAPITRE VI.
Baron
, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Tér
ron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c.
Baron
est particuliérement imitateur, traducteur, ou co
mme il trouve moyen d’en tirer une morale saine. Disons hardiment que
Baron
semble s’être étudié à faire tout le contraire, p
V, le Prince jaloux de Moliere au Principe geloso italien : voyons si
Baron
aura tiré grand parti de ses modeles. (La scene
tous les fous ne sont pas aux Petites-Maisons. Jusqu’ici la piece de
Baron
ne ressemble pas beaucoup à celles de Moliere &am
n pas la nuit sans équipage ? Empressons-nous de donner des éloges à
Baron
, il n’en méritera pas souvent dans cette piece, &
avons comparé les deux Auteurs ; qu’on mette maintenant à côté d’eux
Baron
, il paroîtra certainement bien petit. On conçoit
égratignures dont il régale son amante ; elles sont de l’invention de
Baron
, & ses prédécesseurs ne les lui envieront pas
mieres pieces ne s’amusent pas à de pareilles minuties. La façon dont
Baron
alonge cet acte, en envoyant chercher Marton par
ne, & Mariane par Marton, est encore due à la rare imagination de
Baron
, à moins qu’il n’ait puisé cette idée dans une sc
deux sieges, il lui dit de prendre garde au proverbe26. Je ne sais si
Baron
a connu la scene italienne ; mais elle est plaisa
s que dans ce moment les deux Auteurs étoient sublimes. Opposons-leur
Baron
, & convenons qu’il faut être bien maudit du g
e bien maudit du goût pour défigurer si platement deux bons modeles.
Baron
, non content d’affoiblir la plus belle situation
fin de quoi se rassurer. L’ANDRIENNE, en cinq actes, en prose.
Baron
avoue, au commencement de la préface qui précede
main à l’œuvre, & je ne crois pas avoir lieu de m’en repentir ».
Baron
ajoute plus bas : « Je ne faisois uniquement cett
ens éclairés démêleront sans peine ce qui m’a contraint à le faire ».
Baron
dit d’abord qu’il a traduit Térence ; il annonce
plus scélérat des esclaves. L’ANDRIENNE FRANÇOISE, Acte I, Scene I.
Baron
a traduit cette scene mot à mot. Nous avons remar
longue confidence à un personnage qui n’avoit aucune part à l’action.
Baron
auroit dû sentir ce défaut comme nous, & le c
age. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. Tout-à-fait égale, avec la différence que
Baron
emploie six vers pour en rendre trois. L’ANDRIENN
e. Cette scene est encore beaucoup plus longue que celle de Térence :
Baron
fait cinquante-trois vers pour en traduire trente
e, sans quoi Dave lui conseilleroit de se jetter aux pieds de Simon.
Baron
n’ose pas annoncer la grossesse de l’Andrienne :
: elle l’attend pour savoir ce qui l’afflige. L’ANDRIENNE FRANÇOISE.
Baron
a fait deux petites scenes de la latine. Dans la
rien. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. ACTE II. Scene I. Tout le changement que
Baron
a fait dans cette scene, est de la séparer en deu
ene, comme il le lui avoit promis, l’accepte. L’ANDRIENNE FRANÇOISE.
Baron
retranche quelques plaisanteries de Byrrhia, &
aller chercher l’auteur ailleurs. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. La scene de
Baron
est encore plus animée que celle de Térence : Dav
arquer que Térence finit l’acte sans préparer le troisieme, & que
Baron
corrige ce défaut. Scene VIII. Simon, seul. Re
dans la piece latine ; Simon n’y tousse point ; & nous louerions
Baron
d’avoir animé sa scene par ce changement, si aprè
t de tout réparer. Cette derniere scene est plus vive que la latine :
Baron
y fait venir Carin, qui dans l’original commence
hétique, bien plus intéressant, bien plus chaud chez Térence que chez
Baron
. Ce dernier ne pouvoit mettre décemment sur la sc
tre pour la voir. L’ANDRIENNE FRANÇOISE. Acte IV. Les changements que
Baron
a faits dans cet acte sont adroits ; au lieu d’al
deux scenes avec des personnes qui devoient bien moins l’intéresser.
Baron
n’a pas senti ce défaut, puisqu’il ne l’a pas cor
re qu’ils passoient sous nos yeux. Nous nous contenterons de dire que
Baron
n’est exempt de blâme, ni comme traducteur, puisq
i intéressante, il ne l’ait pas amenée sur la scene au dénouement.
Baron
se peint, dit-on, dans son Homme à bonne fortune,
en action quelques-unes de ses propres aventures. Si cela est, voilà
Baron
imitateur dans un genre à-peu-près égal à Destouc
très utile à la correction des mœurs. Mais il eût fallu pour cela que
Baron
, en transportant sur la scene ses aventures, ne s
& la force qu’exige l’optique du théâtre. Il eût encore fallu que
Baron
, trop indulgent pour son vice favori, ne se fût p
mp; qu’il l’eût traité comme il le méritoit. Avant que d’abandonner
Baron
& Térence, tirons de ces deux Auteurs tout le
es étoient de M. d’Alegre, & l’on donna l’Andrienne à un Jésuite.
Baron
, peu sensible à ces bruits injurieux, dit froidem
ai donc la même chose aujourd’hui ». N’imitons en cela ni Térence ni
Baron
. Un Auteur consacre ses veilles à sa propre gloir
, peuvent la soupçonner d’être enfantée par un lâche intérêt. 25.
Baron
place la scene à Paris. 26. Entre deux selles le
de deviner que le Chevalier est amoureux de Zaïde, & conseille au
Baron
de faire ce mariage bien vîte, s’il veut conserve
d que la chose étoit nécessaire pour conserver l’héritage du pere. Le
Baron
prie le Capitaine d’accorder Zaïde à son fils : c
son fils : celui-ci ne veut pas la donner à un muet. On vient dire au
Baron
qu’un homme le demande dans la cour ; c’est Simon
ne dans laquelle Frontin vient sous la robe d’un Médecin persuader au
Baron
qu’il doit marier le Chevalier avec Zaïde, est en
talien ; il suffit de la lire pour en être certain. Scene XIII. LE
BARON
, LE CHEVALIER, FRONTIN. Frontin, en Médecin. Fro
inus non est hîc, iu las y plegui, ego m’en retourno, io me ne vo. Le
Baron
. Monsieur, Monsieur, ne vous en allez point. Voil
omme dont Frontin vous a parlé. Frontin. Iste est mutus, aqueste ? Le
Baron
. Oui, Monsieur. Frontin. Non, non, non, non est m
? Le Baron. Oui, Monsieur. Frontin. Non, non, non, non est mutus. Le
Baron
. Dites-vous, Monsieur, qu’il n’est pas muet ? Fro
il n’est pas muet ? Frontin. Est Frontinus, est unus fourbissimus. Le
Baron
. Il a bien raison. Frontin. Certenamente non est
Certenamente non est mutus ; ma veritablamente non potest parlare. Le
Baron
. Il a d’abord connu son mal. Frontin. Bota crispo
& vos, tu, vos, vostra merce. Vo, Seignori, est-il son padre ? Le
Baron
, à part. Oh ! le grand homme ! Il a connu que je
tibi. Ho ho, mouchachou, friponello, campis, vos sete inamoratus ! Le
Baron
. Le voilà au fait. Frontin. Odio, la vostra fring
ostra fringairo, vostra mestressa, vostra inamorata non cognoscir. Le
Baron
. Il est vrai. Frontin. Ma suoi parentes sont nobi
vrai. Frontin. Ma suoi parentes sont nobiles, potentes, opulentes. Le
Baron
. A la bonne heure. Frontin. Et la cognoscebunt un
Le Baron. A la bonne heure. Frontin. Et la cognoscebunt un giorno. Le
Baron
. Soit. Mais qu’ordonnez-vous, Monsieur, pour tire
ntin, présentant les deux mains. Io lo diro tibi, ego vi lo dirai. Le
Baron
, à part. Il veut être payé : c’est un vrai Médeci
li prendre, prenere, & vitamente fatte-li pigliar, e presto... Le
Baron
. Et quoi, Monsieur ? Frontin. Aquelo droleto per
? Frontin. Aquelo droleto per mouille quella ragazza, per moglie. Le
Baron
. Que je lui fasse épouser cette fille ? Frontin.
sse épouser cette fille ? Frontin. Ouei metis hodie, hoggi, hoggi. Le
Baron
. Aujourd’hui ? Frontin. E presto : si lasciate in
ujourd’hui ? Frontin. E presto : si lasciate inveterare lo malo... Le
Baron
. Hé bien, si on laisse invétérer le mal ?... Fron
térer le mal ?... Frontin. Causatum per amorem & per magiam... Le
Baron
. Causé par amour & par magie ?... Frontin. No
Frontin. Non sera pas houro, non erit tempus, non sara piu tempo. Le
Baron
. Il ne sera plus temps. Frontin. Ille, lui, sara
ron. Il ne sera plus temps. Frontin. Ille, lui, sara semper mutus. Le
Baron
. Il sera toujours muet. Frontin. Ed in fine vo si
Il sera toujours muet. Frontin. Ed in fine vo signoria paralitica. Le
Baron
. Et moi je deviendrai paralytique ? Frontin. Per
ndrai paralytique ? Frontin. Per contagionem & per sympathiam. Le
Baron
. Ah ! Dieux ! Frontin. Ni sabi pas d’autre remedi
! Frontin. Ni sabi pas d’autre remedi : alterum remedium non est. Le
Baron
. Il n’y a point d’autre remede ? (Le Chevalier so
espagnol ni languedocien. On peut encore reconnoître dans le rôle du
Baron
la bêtise de Pantalon, & dans son affectation
choses contre nature, je n’en citerai que deux. Est-il naturel que le
Baron
, bête comme un dindon, sache l’espagnol, le latin
olière. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisait valoir, le petit
Baron
était en pension à Villejuif ; et un Oncle et une
s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit
Baron
pouvait y contribuer, étant fils d’une des meille
fils d’une des meilleures Comédiennes qui aient jamais été. Le petit
Baron
parut sur le Théâtre de la Raisin avec tant d’app
qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit
Baron
, en parlèrent si avantageusement, que le second j
de mille écus. Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit
Baron
les deux premiers jours ; mais tout le monde lui
il parlait. Et ces Comédiens avaient tant de déférence pour lui, que
Baron
n’osa lui dire qu’il était retenu ; et la Du-Parc
t de parole. Ils regardaient tous ce bon accueil, comme la fortune de
Baron
; qui ne fut pas plutôt arrivé chez Molière, que
ain matin. Molière interrogeait et observait continuellement le jeune
Baron
pendant le souper, et il le fit coucher chez lui,
in matin le Tailleur exact apporta sur les neuf à dix heures au petit
Baron
un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et
casion si favorable d’assurer sa Troupe, en y faisant entrer le petit
Baron
. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhai
plus alors ? ― D’être avec vous le reste de mes jours, lui répondit
Baron
, pour vous marquer ma vive reconnaissance de tout
plus d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit
Baron
jouât encore trois jours dans sa Troupe. ― Non s
mait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à former celles de
Baron
, que s’il eût été son propre fils : il cultiva av
Qui, depuis sa mort, a soutenu plus sûrement le Théâtre comique, que
Monsieur Baron
? Le roi se plaisait tellement aux divertissement
d’aucuns moments agréables avec elles. Le bien que Molière faisait à
Baron
déplaisait à sa femme : sans se mettre en peine d
en forma une meilleure, dans laquelle était Mademoiselle de Beauval :
Baron
jugea à propos de s’y mettre. Cependant il était
Dijon une lettre très touchante ; et comme s’il avait été assuré que
Baron
adhérerait à sa prière, et répondrait au bien qu’
lus promptement auprès de lui. Molière avait souffert de l’absence de
Baron
; l’éducation de ce jeune homme l’amusait dans se
pas mieux conduit, et plus paisible. Ainsi il regardait le retour de
Baron
comme un amusement familier, avec lequel il pourr
leur présence importune les moments les plus agréables de notre vie.
Baron
ne fut pas moins vif que Molière sur les sentimen
ste après avoir bien attendu. Il fut agréablement surpris d’y trouver
Baron
, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu
a joie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Molière demanda à
Baron
s’il avait de l’argent. Il lui répondit qu’il n’e
retourner sur ses pas pour chercher son argent. Molière fut ravi que
Baron
revînt touché, et reconnaissant. Il l’envoya à la
s besoins pressants d’une famille qui était dans une misère affreuse.
Baron
, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aiséme
re Comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à
Baron
, qu’il savait être un assuré protecteur auprès de
guedoc ; et qu’il ne doutait pas qu’il ne lui fît quelque charité, si
Baron
voulait bien s’intéresser pour lui. Baron monta d
lui fît quelque charité, si Baron voulait bien s’intéresser pour lui.
Baron
monta dans l’appartement de Molière ; et lui rend
mauvais état. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ?
Baron
se défendit de fixer le plaisir que Molière voula
ait sur le secours dont il avait besoin, dévorait dans la cuisine, où
Baron
lui avait fait donner à manger. ― Non, répondit
ndit Molière, je veux que vous déterminiez ce que je dois lui donner.
Baron
ne pouvant s’en défendre, statua sur quatre pisto
Eh bien, je vais lui donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à
Baron
, puisque vous le jugez à propos : mais en voilà v
ient prêts à se révolter contre leur Chef. Ils n’avaient point encore
Baron
pour rappeler le public ; et l’on ne parlait pas
int entrée à la Comédie, sans payer. Quelque temps après le retour de
Baron
on joua une pièce intitulée Dom-Quixote. (Je n’ai
’obéissait point ; il voulait absolument paraître. Molière appelait :
Baron
, la Forest, à moi ! ce maudit Âne veut entrer. La
trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui demandèrent du moins
Baron
. ― Messieurs, leur répondit Molière, je vous voi
ut d’une voix. Ces Ivrognes se lèvent, et vont gaiement à la rivière.
Baron
courut avertir du monde, et éveiller Molière, qui
défend, et le Cocher ne pouvait les séparer. Heureusement Molière et
Baron
, qui étaient à leur fenêtre, aperçurent les Comba
s Domestiques de Chapelle l’assommaient : ils accourent au plus vite.
Baron
, comme le plus ingambe arriva le premier, et fit
her ami, tu juges mieux qu’homme de France. Molière étant seul avec
Baron
, il prit occasion de lui dire que le mérite de Ch
ment après avec toute la terre. Ce discours ne tendait qu’à donner à
Baron
du dégoût pour la débauche ; car il ne laissait p
pas qu’il eût universellement l’éloquence du corps en partage, comme
Baron
. Au contraire dans les commencements, même dans l
in qu’ils soient hors d’état de former un parti. ― Apparemment, dit
Baron
, que cette conversation ennuyait fort, ces gens-l
ue je ne prenne sérieusement votre imprudence. ― Comment ! répliqua
Baron
, qui s’était donné toute liberté de parler devant
re sur le Mogol, il offrit ses soins à Molière. ― Oh ! Monsieur, dit
Baron
, Mr de Molière est en de bonnes mains. Depuis que
ne lui conseille pas de vous confier la sienne. Bernier vit bien que
Baron
était un enfant gâté ; il mit la conversation sur
e. Molière qui en parlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais
Baron
rebuté de l’entendre, alla chercher à s’amuser ai
un l’autre sans se rien dire. Molière revenu de son abattement, dit à
Baron
, qui était de la compagnie ; mais d’un âge à négl
Croisy, qui devait représenter ce personnage dans la pièce. Il envoya
Baron
chez Mr Rohaut pour le prier de lui prêter ce cha
ure qu’il n’avait pas son pareil. Mais Molière fut refusé ; parce que
Baron
n’eut pas la prudence de cacher au Philosophe l’u
it le mauvais compliment du Courtisan prévenu : Il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
ner aux Comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ; ce qui indigna Molière et
Baron
contre lui. Mr de P… ayant dit à celui-ci à Fonta
sa Troupe n’eût pas B… parce que cette pièce lui aurait fait honneur,
Baron
lui répondit qu’il en était fort aise, pour n’avo
P…k lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami.
Baron
animé ne fit pas de façon de soutenir sa thèse qu
r séparés, et s’être fait rendre conte du sujet de la querelle, dit à
Baron
qu’il avait grand tort de dire du mal de R… à Mr
à Mr P… qui quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à
Baron
, prit le parti de ne rien répondre, et de se reti
qui l’engagea de faire appeler sa femme, à qui il dit, en présence de
Baron
. — Tant que ma vie a été mêlée également de doul
t que de mourir ! Cependant je sens bien que je finis. La Molière et
Baron
furent vivement touchés du discours de Mr de Moli
la Pièce fut finie il prit sa robe de chambre, et fut dans la loge de
Baron
, et il lui demanda ce que l’on disait de sa Pièce
. — Cela est vrai, lui répondit Molière, j’ai un froid qui me tue.
Baron
après lui avoir touché les mains, qu’il trouva gl
dans la rue de Richelieu, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre
Baron
voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Mol
oir craché il demanda de la lumière ; voici, dit-il, du changement .
Baron
ayant vu le sang qu’il venait de rendre, s’écria
sortait par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi quand sa femme et
Baron
remontèrent ils le trouvèrent mort. J’ai cru que
e son père, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière fut mort
Baron
fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa Majes
ent toujours leurs enfants aux répétitions. Voyez-le donnant au jeune
Baron
des leçons de son art, et lui révélant peut-être
trement rendait assez claires. Lorsqu’il fut sorti, Molière demanda à
Baron
combien il croyait qu’il lui fallait donner. Qua
art aîné, fondateur de l’Illustre Théâtre. Béjart cadet. Brécourt.
Baron
. Beauval. De Brie. Duparc, dit Gros-René. Du
é : Recueil des titres, qualités, blasons et armoiries des prélats et
barons
des états de Languedoc, tenus en 1654, par le sie
le jouit jusqu’à sa mort, arrivée le 2 avril 1713. F. Boiron, dit
Baron
. « Molière, dit Grimarest, était continuellem
et le plaisir qu’il avait de faire du bien à ceux qui le méritaient.
Baron
a toujours été un de ces sujets heureux qui touch
olière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir, le petit
Baron
était en pension à Villejuif ; et un oncle et une
s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit
Baron
pouvait y contribuer, étant fils d’une des meille
fils d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit
Baron
parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’app
qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit
Baron
en parlèrent si avantageusement, que le second jo
de mille écus. Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit
Baron
les deux premiers jours ; mais tout le monde lui
il parlait : et ces comédiens avaient tant de déférence pour lui, que
Baron
n’osa lui dire qu’il était retenu ; et la Duparc
ât de parole. Ils regardaient tous ce bon accueil comme la fortune de
Baron
, qui ne fut pas plus tôt arrivé chez Molière, que
ain matin. Molière interrogeait et observait continuellement le jeune
Baron
pendant le souper, et il le fit coucher chez lui,
matin, le tailleur exact apporta sur les neuf à dix heures, au petit
Baron
, un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et
casion si favorable d’assurer sa troupe, en y faisant entrer le petit
Baron
. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhai
le plus alors. « D’être avec vous le reste de mes jours, lui répondit
Baron
, pour vous marquer ma vive reconnaissance de tout
plus d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit
Baron
jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non se
mait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à former celles de
Baron
que s’il eût été son propre fils : il cultiva ave
tre. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que
M. Baron
? Baron débuta en 1670 par le rôle de Domitien da
epuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que M. Baron ?
Baron
débuta en 1670 par le rôle de Domitien dans Tite
assa dans la troupe de l’Hôtel de Bourgogne, où il remplaça Floridor.
Baron
avait la plus haute idée de son état : il disait
comédiens ; je ne trouve que Roscius et moi. »Cette haute opinion que
Baron
avait de son mérite fut sur le point de lui faire
, parce que l’ordonnance portait : « Payez au nommé Michel Boiron dit
Baron
. » Comblé de gloire et des bienfaits de Louis XI
Comédie française. Mais il y a tout lieu de croire que la retraite de
Baron
ne fut pas une disgrâce, puisque, outre la pensio
à son emploi, ou qui semblaient ne devoir plus convenir à son âge7.
Baron
mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie,
ie, qu’on ignore aujourd’hui l’âge qu’il avait au moment de sa mort8.
Baron
ne fut pas seulement un grand comédien ; il est a
ssa trois enfants : savoir, la demoiselle Charlotte Le Noir, femme de
Baron
, la demoiselle Thérèse Le Noir, femme de Dancourt
ficile à vivre avec ses camarades, aussi bien que dans son intérieur.
Baron
l’a fait paraître dans son prologue de sa comédie
a majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la
Baron
; et elles prenaient la fuite. Le père de Baron m
6. À l’exception de La Thorillière, aucun des anciens camarades de
Baron
ne faisait alors partie de la société dans laquel
aron ne faisait alors partie de la société dans laquelle il rentrait (
Baron
avait alors soixante-douze ou soixante-treize ans
vagante, eurent quelque peine à s’accoutumer à la noble simplicité de
Baron
, qui ne déclamait jamais, parlait la tragédie, et
donna sa tragédie des Machabées, il confia le rôle du jeune Misaël à
Baron
; et le costumier du théâtre, imaginant sans dout
blement originale, aussi fit-on l’épigramme suivante : Le vieux
Baron
, pour l’honneur d’Israël, Fait le rôle enfantin d
apporte à l’extrait baptistaire produit après sa mort par sa famille,
Baron
naquit à Paris au mois d’octobre en 1653 : en se
es partisans comme ses censeurs. On l’a blâmé d’avoir écrit la Vie de
Baron
en même temps que celle de Moliere ; de n’avoir p
cteurs dans le naturel ; & avant lui pour le comique, & avant
Baron
qu’il forma dans le serieux, comme je le dirai da
mp; le plaisir qu’il avoit de faire du bien à ceux qui le meritoient.
Mr. Baron
a toûjours été de ces sujets heureux qui touchent
oliere. Pendant que cette nouvelle Troupe se faisoit valoir, le petit
Baron
étoit en pension à Villejuif ; & un Oncle &am
s’interessant à l’établissement de cette veuve, jugeoit que le petit
Baron
pouvoit y contribuer, étant fils d’une des meille
nt fils d’une des meilleures Comediennes qui ait jamais été. Le petit
Baron
parut sur le Theâtre de la Raisin avec tant d’app
qu’elle ne se l’étoit promis ; mais ceux qui avoient entendu le petit
Baron
, en parlerent si avantageusement, que le second j
de mille écus. Moliere, qui étoit incommodé, n’avoit pû voir le petit
Baron
les deux premiers jours ; mais tout le monde lui
il parloit. Et ces Comediens avoient tant de deference pour lui, que
Baron
n’osa lui dire qu’il étoit retenu, & la Du-Pa
t de parole. Ils regardoient tous ce bon accueil, comme la fortune de
Baron
; qui ne fut pas plûtôt arrivé chez Moliere, que
matin. Moliere interrogeoit & observoit continuellement le jeune
Baron
pendant le souper, & il le fit coucher chez l
in matin le Tailleur exact apporta sur les neuf à dix heures au petit
Baron
un équipage tout complet. Il fut tout étonné, &am
casion si favorable d’assurer sa Troupe, en y faisant entrer le petit
Baron
. Moliere lui demanda ce que sincerement il souhai
le plus alors : D’être avec vous le reste de mes jours, lui répondit
Baron
, pour vous marquer ma vive reconnoissance de tout
plus d’esperance, pria Moliere de lui accorder du moins que le petit
Baron
joüât encore trois jours dans sa Troupe. Non seul
moit les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à former celles de
Baron
, que s’il eût été son propre fils : il cultiva av
. Qui, depuis sa mort a soutenu plus sûrement le Theâtre Comique, que
Monsieur Baron
? *Un homme de l’humeur de Moliere ne pouvoit ma
r d’aucuns momens agreables avec elles. Le bien que Moliere faisoit à
Baron
déplaisoit à sa femme : sans se mettre en peine d
suite. Il s’en forma une meilleure, dans laquelle étoit la Beauval :
Baron
jugea à propos de s’y mettre. Cependant il étoit
jon une Lettre très-touchante ; & comme s’il avoit été assuré que
Baron
adhereroit à sa priere, & répondroit au bien
lus promptement auprès de lui. Moliere avoit souffert de l’absence de
Baron
; l’éducation de ce jeune homme l’amusoit dans se
s mieux conduit, & plus paisible. Ainsi il regardoit le retour de
Baron
comme un amusement familier, avec lequel il pourr
r leur presence importune les momens les plus agreables de nôtre vie.
Baron
ne fut pas moins vif que Moliere sur les sentimen
ste après avoir bien attendu. Il fut agreablement surpris d’y trouver
Baron
, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu
a joye de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Moliere demanda à
Baron
s’il avoit de l’argent. Il lui répondit qu’il n’e
retourner sur ses pas pour chercher son argent. Moliere fut ravi que
Baron
revînt touché, & reconnoissant. Il l’envoya à
s besoins pressans d’une famille, qui étoit dans une misere affreuse.
Baron
, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en apperçut aisém
re Comedien faisoit le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à
Baron
, qu’il savoit être un assuré protecteur auprès de
edoc, & qu’il ne doutoit pas qu’il ne lui fît quelque charité, si
Baron
vouloit bien s’interesser pour lui. Baron monta d
lui fît quelque charité, si Baron vouloit bien s’interesser pour lui.
Baron
monta dans l’appartement de Moliere ; & lui r
mauvais état. Que croyez vous, ajoûta-t’il, que je lui doive donner ?
Baron
se défendit de fixer le plaisir que Moliere voulo
oit sur le secours dont il avoit besoin, devoroit dans la cuisine, où
Baron
lui avoit fait donner à manger. Non, répondit Mol
ndit Moliere, je veux que vous déterminiez ce que je dois lui donner.
Baron
ne pouvant s’en défendre, statua sur quatre pisto
. Eh bien, je vais lui donner quatre pistoles pour moi, dit Moliere à
Baron
, puisque vous le jugez à propos : mais en voilà v
ient prêts à se revolter contre leur Chef. Ils n’avoient point encore
Baron
pour rappeller le public ; & l’on ne parloit
oint entrée à la Comedie sans payer. Quelque temps après le retour de
Baron
, on joüa une piece intitulée, Dom-Quixote. (Je n’
’obeissoit point ; il vouloit absolument paroître. Moliere appelloit,
Baron
, la Forêt, à moi ; ce maudit âne veut entrer. La
trop Moliere pour le contraindre ; mais ils lui demanderent du moins
Baron
. Messieurs, leur répondit Moliere, je vous vois e
d’une voix. Ces yvrognes se levent, & vont gayement à la riviere.
Baron
courut avertir du monde, & éveiller Moliere,
d, & le Cocher ne pouvoit les separer. Heureusement Moliere &
Baron
, qui étoient à leur fenêtre, apperçurent les Comb
s Domestiques de Chapelle l’assommoient : ils accourent au plus vîte.
Baron
, comme le plus ingambe, arriva le premier, &
cher ami, tu juges mieux qu’homme de France. Moliére étant seul avec
Baron
, il prit occasion de lui dire que le merite de Ch
oment après avec toute la terre. Ce discours ne tendoit qu’à donner à
Baron
du dégoût pour la débauche ; car il ne laissoit p
pas qu’il eût universellement l’éloquence du corps en partage, comme
Baron
. Au contraire dans les commencemens, même dans la
t, afin qu’ils soient hors d’état de former un parti. Aparemment, dit
Baron
, que cette conversation ennuyoit fort, ces gens-l
ut que je ne prenne serieusement vôtre imprudence. Comment ! repliqua
Baron
, qui s’étoit donné toute liberté de parler devant
dire sur le Mogol, il offrit ses soins à Moliere. Oh ! Monsieur, dit
Baron
, M. de Moliere est en de bonnes mains. Depuis que
ne lui conseille pas de vous confier la sienne. Bernier vit bien que
Baron
étoit un enfant gâté ; il mit la conversation sur
. Moliere, qui en parloit avec plaisir, en commença l’histoire ; mais
Baron
rebuté de l’entendre, alla chercher à s’amuser ai
n l’autre sans se rien dire. Moliere revenu de son abbattement, dit à
Baron
, qui étoit de la compagnie, mais d’un âge à négli
Croisy, qui devoit representer ce personnage dans la Piece. Il envoya
Baron
chez M. Rohaut, pour le prier de lui prêter ce ch
re, qu’il n’avoit pas son pareil. Mais Moliere fut refusé ; parce que
Baron
n’eut pas la prudence de cacher au Philosophe l’u
it le mauvais compliment du Courtisan prévenu : Il envoyoit seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportoit toujours de m
aux Comediens de l’Hôtel de Bourgogne ; ce qui indigna Moliere &
Baron
contre lui. M. de P... ayant dit à celui-ci à Fon
Troupe n’eût pas B... parce que cette piece lui auroit fait honneur ;
Baron
lui répondit qu’il en étoit fort aise, pour n’avo
... lui repliqua qu’il étoit bien hardi de lui parler mal de son ami.
Baron
animé ne fit pas de façon de soûtenir sa these, q
parez, & s’être fait rendre compte du sujet de la querelle, dit à
Baron
qu’il avoit grand tort de dire du mal de R... à M
de P.. qui, quoique très-mal satisfait de la remontrance de Moliere à
Baron
, prit le parti de ne rien répondre, & de se r
rimarest est entré dans un détail dont il y a bien de l’apparence que
M. Baron
lui avoit fourni les memoires, je dois ajouter ic
ui l’engagea de faire appeller sa femme, à qui il dit, en presence de
Baron
: Tant que ma vie a été mêlée également de douleu
que de mourir ! cependant je sens bien que je finis. La Moliere &
Baron
furent vivement touchez du discours de M. de Moli
Piece fut finie il prit sa robe de chambre, & fut dans la loge de
Baron
, & il lui demanda ce que l’on disoit de sa Pi
a loge de Baron, & il lui demanda ce que l’on disoit de sa Piece.
M. Baron
lui répondit que ses Ouvrages avoient toûjours un
antôt. Cela est vrai, lui répondit Moliere, j’ai un froid qui me tuë.
Baron
après lui avoir touché les mains, qu’il trouva gl
u’à la ruë de Richelieu, où il logeoit. Quand il fut dans sa chambre,
Baron
voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Mol
avoir craché il demanda de la lumiere, voici, dit-il, du changement.
Baron
ayant vû le sang qu’il venoit de rendre, s’écria
toit par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi quand sa femme &
Baron
remonterent ils le trouverent mort. J’ai crû que
son pere, que de ses bonnes qualitez. Aussi tôt que Moliere fut mort,
Baron
fut à Saint Germain en informer le Roi ; Sa Majes
st négligé en quelques endroits ; et je jurerais que ce quelqu’un est
Baron
: car ce Livre est autant sa Vie que celle de Mol
ardiment : Qui depuis Molière a mieux soutenu le Théâtre-Comique que
Baron
? C’est là insulter fortement Dancour pour le nom
es Auteurs pour la bonté des Pièces. Après cela je ne puis douter que
Baron
n’ait donné la matière de cet Ouvrage, et que l’A
Comique complet. Les bons Auteurs Modernes ne se réduisent donc pas à
Baron
; et j’en appelle au succès de ses deux dernières
l’Auteur ; mais aux dépens de son honneur, il a voulu faire plaisir à
Baron
. Ne serait-il point pour quelque chose dans ses O
et je n’y vois pas le mot pour rire. L’Auteur aurait pu faire entrer
Baron
plus noblement sur la Scène, que de le mettre ave
ce fatras de petites circonstances qui regardent les commencements de
Baron
, m’ennuie à la mort. Je m’embarrasse fort peu qu’
. Molière est le plus petit homme du monde quand l’Auteur le met avec
Baron
; excepté néanmoins dans l’aventure de Mignot. Ce
n ménager si bien une pareille. Mais je trouve toujours en mon chemin
Baron
, comme un indigne pupille, et Molière comme un fa
ix. La conversation de Molière avec Bernier me paraît fort plate ; et
Baron
, qui est le cheval de bataille de l’Auteur, m’y s
r n’aurait eu moyen de faire donner par Molière une belle éducation à
Baron
, sans Chapelle. C’est son lieu commun pour lui fa
gouverner, et de se conduire dans les grands emplois. La querelle de
Baron
avec ce Courtisan inconnu, à l’occasion d’une Piè
paraît impertinente. Molière y fait le personnage d’un présomptueux ;
Baron
, celui d’un homme qui ne se connaît pas ; le Cour
On sait que ce laborieux commentateur avait recueilli de la bouche de
Baron
et de celle de Boileau tous les documents nécessa
s matériaux de ces Mémoires ont été fournis à Grimarest par le fameux
Baron
, élève de Molière : Brossette et J.-B. Rousseau e
te et J.-B. Rousseau en conviennent eux-mêmes. Seulement ils accusent
Baron
de « s’être laissé emporter par son imagination e
ucoup de vérités. Il faudrait une fatalité bien inconcevable pour que
Baron
eût toujours menti en parlant de son bienfaiteur,
ui de Grimarest ; mais enfin l’auteur a vu Molière, il a été l’ami de
Baron
, et ces circonstances donnent à son livre une pla
ses acteurs dans le naturel ; et avant lui, pour le comique, et avant
M. Baron
, qu’il forma dans le sérieux, comme je le dirai d
et le plaisir qu’il avait de faire du bien à ceux qui le méritaient.
Baron
a toujours été un de ces sujets heureux qui touch
olière. Pendant que cette nouvelle troupe se faisait valoir, le petit
Baron
était en pension à Villejuif ; et un oncle et une
s’intéressant à l’établissement de cette veuve, jugeait que le petit
Baron
pouvait y contribuer, étant fils d’une des meille
fils d’une des meilleures comédiennes qui aient jamais été. Le petit
Baron
parut sur le théâtre de la Raisin avec tant d’app
qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit
Baron
en parlèrent si avantageusement, que le second jo
de mille écus. Molière, qui était incommodé, n’avait pu voir le petit
Baron
les deux premiers jours ; mais tout le monde lui
il parlait, et ses comédiens avaient tant de déférence pour lui, que
Baron
n’osa lui dire qu’il était retenu, et la du Parc
ât de parole. Ils regardaient tous ce bon accueil comme la fortune de
Baron
, qui ne fut pas plutôt arrivé chez Molière, que c
ain matin. Molière interrogeait et observait continuellement le jeune
Baron
pendant le souper, et il le fit coucher chez lui,
atin, le tailleur, exact, apporta sur les neuf à dix heures, au petit
Baron
, un équipage tout complet. Il fut tout étonné, et
casion si favorable d’assurer sa troupe, en y faisant entrer le petit
Baron
. Molière lui demanda ce que sincèrement il souhai
le plus alors. « D’être avec vous le reste de mes jours, lui répondit
Baron
, pour vous marquer ma vive reconnaissance de tout
plus d’espérance, pria Molière de lui accorder du moins que le petit
Baron
jouât encore trois jours dans sa troupe. « Non-se
mait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à former celles de
Baron
que s’il eût été son propre fils : il cultiva ave
tre. Qui, depuis sa mort, a tenu plus sûrement le théâtre comique que
M. Baron
? Le roi se plaisait tellement aux divertissement
d’aucuns moments agréables avec elles. Le bien que Molière faisait à
Baron
déplaisait à sa femme : sans se mettre en peine d
forma une meilleure, dans laquelle était mademoiselle de Beauval80 :
Baron
jugea à propos de s’y mettre. Cependant il était
Dijon une lettre très touchante ; et comme s’il avait été assuré que
Baron
adhérerait à sa prière, et répondrait au bien qu’
lus promptement auprès de lui. Molière avait souffert de l’absence de
Baron
; l’éducation de ce jeune homme l’amusait dans se
t pas mieux conduit et plus paisible. Ainsi il regardait le retour de
Baron
comme un amusement familier avec lequel il pourra
leur présence importune les moments les plus agréables de notre vie.
Baron
ne fut pas moins vif que Molière sur les sentimen
ste après avoir bien attendu. Il fut agréablement surpris d’y trouver
Baron
, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu
a joie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. Molière demanda à
Baron
s’il avait de l’argent. Il lui répondit qu’il n’e
retourner sur ses pas pour chercher son argent. Molière fut ravi que
Baron
revînt touché et reconnaissant. Il l’envoya à la
s besoins pressants d’une famille qui était dans une misère affreuse.
Baron
, à qui ce Mondorge s’adressa, s’en aperçut aiséme
re comédien faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à
Baron
, qu’il savait être un assuré protecteur auprès de
nguedoc, et qu’il ne doutait pas qu’il ne lui fît quelque charité, si
Baron
voulait bien s’intéresser pour lui. Baron monta d
lui fît quelque charité, si Baron voulait bien s’intéresser pour lui.
Baron
monta dans l’appartement de Molière, et lui rendi
vais état. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ? »
Baron
se défendit de fixer le plaisir que Molière voula
ait sur le secours dont il avait besoin, dévorait dans la cuisine, où
Baron
lui avait fait donner à manger. « Non, répondit M
it Molière, je veux que vous déterminiez ce que je dois lui donner. »
Baron
, ne pouvant s’en défendre, statua sur quatre pist
« Hé bien, je vais lui donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à
Baron
, puisque vous le jugez à propos ; mais en voilà v
ient prêts à se révolter contre leur chef. Ils n’avaient point encore
Baron
pour rappeler le public, et l’on ne parlait pas d
oint entrée à la comédie sans payer. Quelque temps après le retour de
Baron
(en 1670), on joua une pièce intitulée Don Quixot
n’obéissait point, et voulait absolument paraître. Molière appelait,
Baron
, Laforest, à moi ; ce maudit âne veut entrer ! La
trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui demandèrent du moins
Baron
. « Messieurs, leur répondit Molière, je vous vois
ut d’une voix. Ces ivrognes se lèvent, et vont gaiement à la rivière.
Baron
courut avertir du monde et éveiller Molière, qui
défend, et le cocher ne pouvait les séparer. Heureusement Molière et
Baron
, qui étaient à leur fenêtre, aperçurent les comba
s domestiques de Chapelle l’assommaient : ils accourent au plus vite.
Baron
, comme le plus ingambe, arriva le premier, et fit
r ami ; tu juges mieux qu’homme de France. » Molière étant seul avec
Baron
, il prit occasion de lui dire que le mérite de Ch
ent après avec toute la terre. » Ce discours ne tendait qu’à donner à
Baron
du dégoût pour la débauche ; car Molière ne laiss
Ce n’est pas qu’il eût universellement l’éloquence en partage, comme
Baron
. Au contraire, dans les commencements, même dans
n qu’ils soient hors d’état de se former un parti. — Apparemment, dit
Baron
, que cette conversation ennuyait fort, ces gens-l
faut que je prenne sérieusement votre imprudence. — Comment !répliqua
Baron
, qui s’était donné toute liberté de parler devant
ire sur le Mogol, il offrit ses soins à Molière. « Oh ! monsieur, dit
Baron
, M. de Molière est en de bonnes mains ; depuis qu
e lui conseille pas de vous confier la sienne. » Bernier vit bien que
Baron
était un enfant gâté ; il mit la conversation sur
. Molière, qui en parlait avec plaisir, en commença l’histoire ; mais
Baron
, ennuyé de l’entendre, alla chercher à s’amuser a
n l’autre sans se rien dire. Molière, revenu de son abattement, dit à
Baron
, qui était de la compagnie, mais d’un âge à négli
Croisy, qui devait représenter ce personnage dans la pièce. Il envoya
Baron
chez M. Rohault pour le prier de lui prêter ce ch
re, qu’il n’avait pas son pareil : mais Molière fut refusé, parce que
Baron
n’eut pas la prudence de cacher au philosophe l’u
it le mauvais compliment du courtisan prévenu ; il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
nner aux comédiens de l’hôtel de Bourgogne, ce qui indigna Molière et
Baron
contre lui. M. de P…. 118 ayant dit à celui-ci,
e n’eût pas Alexandre, parce que cette pièce lui aurait fait honneur,
Baron
lui répondit qu’il en était fort aise, pour n’avo
P.… lui répliqua qu’il était bien hardi de lui parler mal de son ami.
Baron
, animé, ne fit pas de façon de soutenir sa thèse,
r séparés et s’être fait rendre compte du sujet de la querelle, dit à
Baron
qu’il avait grand tort de dire du mal de Racine à
e P…., qui, quoique très mal satisfait de la remontrance de Molière à
Baron
, prit le parti de ne rien répondre, et de se reti
qui l’engagea de faire appeler sa femme, à qui il dit, en présence de
Baron
: « Tant que ma vie a été mêlée également de doul
que de mourir ! Cependant je sens bien que je finis. » La Molière et
Baron
furent vivement touchés du discours de M. de Moli
la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de
Baron
, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. M
dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce.
M. Baron
lui répondit que ses ouvrages avaient toujours un
. — Cela est vrai, lui répondit Molière ; j’ai un froid qui me tue. »
Baron
, après lui avoir touché les mains, qu’il trouva g
dans la rue de Richelieu où il logeait. Quand il fut dans sa chambre,
Baron
voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Mol
craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
Baron
, ayant vu le sang qu’il venait de rendre, s’écria
ortait par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi, quand sa femme et
Baron
remonteront, ils le trouvèrent mort. J’ai cru que
son père, que de ses bonnes qualités. Aussitôt que Molière fut mort,
Baron
fut à Saint-Germain en informer le roi ; Sa Majes
BÉJART Aîné, fondateur de l’illustre théâtre. BÉJART Cadet. BRÉCOURT.
BARON
. BEAUVAL. DE BRIE. DU PARC, dit Gros-René. DU CRO
: Recueil des titres, qualités, blasons et armoiries, des prélats et
barons
des Etats de Languedoc, tenus en 1654, par le sie
1000 livres. (Frères Parfait. Voyez aussi la lettre de Dallainval sur
Baron
, où se trouve pour la première fois l’anecdote de
ée le 2 avril 1713. (Parfait, tome VIII, page 406.) F. BOIRON, dit
BARON
. Molière éleva et forma un homme qui, par la s
la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien
Baron
, qui a été unique dans la tragédie et la comédie…
ns Psyché. L’année même de la mort de Molière il joua le Misanthrope.
Baron
avait la plus haute idée de son état : il disait
édiens ; je ne trouve que Roscius et moi134 ».Cette haute opinion que
Baron
avait de son mérite fut sur le point de lui faire
’ordonnance portait : « Payez au nommé Michel Boiron dit Baron135. »
Baron
mit tant de soin à cacher son âge pendant sa vie,
nt on a fait le rapprochement, lui font donner quatre-vingt-deux ans.
Baron
ayant peu joué du vivant de Molière, et une parti
ie de ce grand acteur peuvent consulter : 1° La Lettre à mylord… sur
Baron
, par Dallainval ; 2° Les Amusements littéraires d
sseau, tome III ; 4° Les Caractères de La Bruyère, où il est parlé de
Baron
sous le nom de Roscius ; 5° Le Roman de Gil Blas
ssa trois enfants, savoir : la demoiselle Charlotte Le Noir, femme de
Baron
; la demoiselle Thérèse Le Noir, femme d’Ancourt
icile à vivre avec ses camarades, aussi bien que dans son domestique.
Baron
l’a fait paraître dans son prologue de sa comédie
. Rousseau, tom. III, pag. 155. 21. Les preuves de la coopération de
Baron
aux Mémoires de Grimarest sont nombreuses ; en vo
gt : « Quand Molière était dans sa maison d’Auteuil, avec Chapelle et
Baron
, il était impossible de deviner ce qui se passait
es trois en ait rendu compte. Or, tout le monde sait que Grimarest et
Baron
ont été en liaison particulière pendant plusieurs
3. 62. Ceci est un trait lancé contre Beaubourg, qui avait remplacé
Baron
, et dont le jeu était outré. Ce passage est une n
une nouvelle preuve que Grimarest a travaillé d’après les Mémoires de
Baron
, alors retiré du théâtre, mais qui y remonta en 1
a Majesté disait aux dames qui étaient présentes : Mesdames, voici la
Baron
; et elles prenaient la fuite. Le père de Baron m
ucement la mort, qui l’emporta le lendemain. » (Lettres à mylord… sur
Baron
, par d’Allainval.) 74. La pension était de 7,000
. Il ne peut être question de Psyché, comme le croit un commentateur.
Baron
était âgé de treize ans à l’époque du soufflet, e
nous parlerons dans la suite, et une absence de plusieurs années, que
Baron
remplit le rôle de l’Amour. Il était alors âgé de
et Bérénice de Corneille, jouée le 28 novembre 1670, et dans laquelle
Baron
fit sa rentrée, ramenèrent la foule au théâtre de
s cette scène burlesque dont Grimarest semble vouloir faire honneur à
Baron
. On n’y reconnaît ni Molière ni Bernier, et ce n’
la première représentation de l’École des Femmes. 134. Lettres sur
Baron
, par Dallainval. 135. Mélanges de Cizeron-Rival
Eugénie, le laisse dans une chambre voisine de celle où il entre. Le
Baron
arrive, veut aller chez sa fille ; le jeune homme
arrête : ils mettent l’épée à la main : on apporte des flambeaux ; le
Baron
reconnoît son fils dans son adversaire : Sir Char
e dernier étonnement qu’il a mis l’épée à la main contre son pere. Le
Baron
l’instruit de l’affront fait à sa famille par le
er lui a fait donner de la part d’Eugénie. Acte IV. Scene XIV. LE
BARON
, SIR CHARLES. Le Baron. Le projet de ma sœur m’i
la part d’Eugénie. Acte IV. Scene XIV. LE BARON, SIR CHARLES. Le
Baron
. Le projet de ma sœur m’inquiete. Clarandon seroi
roit-il ici ? Sir Charles tire son épée, &, marchant fiérement au
Baron
, lui met la pointe sur le cœur. Qui que vous soye
lui met la pointe sur le cœur. Qui que vous soyez, n’avancez pas. Le
Baron
, portant la main à la garde de son épée. Quel est
(Des valets entrent précipitamment avec des flambeaux allumés.) Le
Baron
. Mon fils ! Sir Charles. O Ciel ! mon pere ! Le B
x allumés.) Le Baron. Mon fils ! Sir Charles. O Ciel ! mon pere ! Le
Baron
. Par quel bonheur es-tu chez moi à cette heure ?
nc cet appartement ? (montrant celui où il a vu entrer le Comte.) Le
Baron
. C’est celui de ta sœur. Sir Charles. Ah ! grands
h ! grands Dieux ! quelle indignité ! Scene XVI. MADAME MURER, LE
BARON
, SIR CHARLES, LES GENS ARMÉS. Mad. Murer. Sir Ch
rêtez. . . . . . . . . . . . . . . . Le premier qui fait un pas... Le
Baron
. Laissez faire, mon fils. Sir Charles, au Comte.
ec elle, sous le nom de la Rapiere, & la laissa enceinte ; que le
Baron
indigné le reconnoîtra & le poursuivra en jus
On engage la vieille à se servir du pouvoir qu’elle a sur l’esprit du
Baron
pour obtenir sa grace. Le but des inventeurs de c
e forcer la vieille à permettre le mariage de sa niece pour calmer le
Baron
, qui feindra d’être jaloux, & ne voudra s’app
, & ne voudra s’appaiser qu’à ces conditions. Par malheur le faux
Baron
paroît avant qu’on l’ait instruit ; il est prêt à
E IV. Scene VII. LA TANTE, LA MONTAGNE, LISETTE, PHILIPIN. La Tante.
Baron
, quand vous aimez, avez-vous le cœur tendre ? La
pant. Pour avoir....C’est le moins qui lui pût être dû. Affronter un
Baron
! La Tante. Affronter un Baron !Sans doute il es
ins qui lui pût être dû. Affronter un Baron ! La Tante. Affronter un
Baron
!Sans doute il est coupable. La Montagne. Aussi j
ne VIII. Le Chevalier a intérêt de ménager deux femmes qu’il dupe. La
Baronne
le trouve chez Madame Patin, & en est choquée
, elle craint que je ne prenne des mesures contraires aux siennes. La
Baronne
. Oui, Madame, voilà par quel motif... Mad. Patin.
oilà par quel motif... Mad. Patin. Je vous demande pardon, Madame. La
Baronne
. Vous vous moquez, Madame. Mais dites-moi seuleme
s devant cette noblesse, dit une comédienne dans le Roman Comique, le
baron
nous faisait manger à sa table; ses gens nous ser
ire l’éducation de sa femme, l’éducation de sa troupe, l’éducation de
Baron
. Aurait-il fait l’éducation du prince de Conti ?
, dans cette troupe, un petit miracle de treize à quatorze ans, nommé
Baron
. La ville entière le courut voir, et la Raisin, e
de mille écus. Molière, un peu malade, n’était pas allé voir le petit
Baron
dans les deux premiers jours; mais on lui en dit
il souhaitait le plus : « - De rester avec vous toute la vie, répond
Baron
. - Eh bien ! lui dit Molière, c’est une chose fa
lui une âme pure et sereine : la petite Béjart d’abord, puis le petit
Baron
. Le grand comique fut, par excellence, un génie é
n génie éducateur, et de la foule et des individus. Outre sa femme et
Baron
, ne forma-t-il pas un à un tous les acteurs de sa
le peuple ? Aussi le peuple ne l’a-t-il jamais oublié. Molière éleva
Baron
comme s’il eût été son propre fils ; l’éducation
ière, sachant bien qu’il y trouverait quelque secours. Il s’adressa à
Baron
; lui dit sa misère, qu’il était père de famille,
ille, et qu’il avait joué autrefois, en Languedoc avec M. de Molière.
Baron
, tout ému, lui fait servir à manger, puis il mont
st un fort honnête homme. Que croyez-vous que je lui doive donner ? »
Baron
s’excusait. « Non, dit Molière, je veux que vous
, je veux que vous déterminiez vous-même ce que je lui dois donner. »
Baron
dit qu’il croyait quatre pistoles suffisantes. «
on lait devant eux et alla se coucher, en ayant soin de faire retirer
Baron
; mais les convives le réclamèrent si fort qu’il
laudit, on trépigne, on se lève, on court, voilà nos gens dans l’eau.
Baron
, éperdu, monte éveiller Molière qui descend à la
endu de son siège, ne pouvait venir à bout de les séparer. Molière et
Baron
qui, de leur fenêtre, avaient entrevu la bataille
t entrevu la bataille, accoururent, croyant qu’on assommait Chapelle.
Baron
, comme le plus ingambe, arriva le premier et fit
rances, trouvait encore chaque jour quelques heures pour s’occuper de
Baron
. Celui-ci, qui en était à sa quinzième année, gra
ur cette fête, de faire une comédie ; il se mit aussitôt à Mélicerte.
Baron
devait y jouer le rôle du petit Myrtil, et lui-mê
s se disputaient son cœur (Molière avait-il déjà le pressentiment que
Baron
deviendrait l’Homme à bonnes fortunes ?) Cette p
ns l’intervalle, voici ce qui arriva : La Molière, qui n’aimait point
Baron
, eut une difficulté avec lui, et elle s’emporta j
i-ci tâcha de l’apaiser, mais rien n’en fut capable. Seulement, comme
Baron
devait jouer le rôle de Myrtil, il déclara à Moli
t et représenta à la suite la Pastorale comique... Navré du départ de
Baron
, il voulut jouer lui-même cet effréné rôle de Lyc
cela lui faisait mal. La représentation du Ballet des Muses terminée,
Baron
« persista, dit Grimarest, à ne point rentrer che
ière fut tout ce temps incommodé : l’excès du travail et le départ de
Baron
en avaient été cause. Celui-ci, qui s’était remis
Sa Majesté, et lui mandait de prendre la poste pour arriver plus tôt.
Baron
fut enchanté et partit sur-le-champ. Il était si
changé le jeune homme, qu’il ne le reconnut pas et le laissa passer.
Baron
avait préparé tout du long du chemin un beau disc
ion plus que jamais ; il redoubla de zèle à l’instruire dans son art.
Baron
était si sémillant de jeunesse, il avait tant de
XXII. Molière avait une autre joie encore que celle du retour de
Baron
: il allait jouer Tartuffe. Le 5 août 1667, le ro
vons un reflet de sa vie entière. Avec Psyché, nous voyons reparaître
Baron
sur la scène. Dans tout l’éclat et la fraîcheur d
présentait Zéphyre. La Molière était à ravir dans le rôle de Psyché ;
Baron
, dans celui de l’Amour, enlevait tous les cœurs.
ans la pièce qu’ils jouaient alors ensemble, qui disait la première à
Baron
qu’elle l’aimait ; elle étendit son rôle à la réa
syché à l’Amour, dont les rôles devaient être remplis par sa femme et
Baron
, il en charge Corneille, et voilà que le vieux po
te, qui dut certainement enflammer les deux acteurs, surtout le jeune
Baron
, qui s’y entendait dire avec tant de grâce : Ne
vous le dis ! Que d’étranges fatalités ! Toutefois, cette passion de
Baron
et de la Molière dura peu. Molière, dans ce nouve
qui l’engagea à faire appeler sa femme, à qui il dit, en présence de
Baron
: « Tant que ma vie a été mêlée également de doul
chissant, qu’un homme souffre avant que de mourir ! » La Molière et
Baron
furent vivement touchés du discours de M. de Moli
la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de
Baron
, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. M
dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce.
M. Baron
lui répondit que ses ouvrages avaient toujours un
- Cela est vrai, lui répondit Molière, j’ai un froid qui me tue. »
Baron
, après lui avoir touché les mains qu’il trouva gl
l dans la rue Richelieu, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre,
Baron
voulut lui faire prendre du bouillon dont la Moli
craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
Baron
, ayant vu le sang qu’il venait de rendre, s’écria
ortait par la bouche en abondance l’étouffa. Ainsi, quand sa femme et
Baron
remontèrent, ils le trouvèrent mort. » XXXIII
n penchant à faire du bien dans tout ce qui se passe entre la Raisin,
Baron
, Mondorge, et Lui. Sa fermeté paraît dans le temp
ché, comme il le prétend dans un autre endroit. « Mais, ajoute-t-il,
Baron
est son ami ; seulement il a part à son Ouvrage :
es qu’il me donne en d’autres endroits ? Et bien soit, je suis ami de
Baron
: J’ai cela de commun avec beaucoup d’honnêtes ge
, et de personnes de considération. Je passe encore à mon Censeur que
Baron
m’ait donné des mémoires. Mais à qui aurais-je pu
. Mon Critique a-t-il des preuves convaincantes de la mauvaise foi de
Baron
, pour douter de ce qu’il peut m’avoir dit sur Mol
er de ce qu’il peut m’avoir dit sur Molière ? Mais je lui déclare que
Baron
n’a pas plus de part à mon travail que plusieurs
que depuis Molière, personne n’a mieux soutenu le Théâtre Comique que
Baron
. Si c’est là faire insulte à ces Messieurs qu’ils
m’aurait fait passer sur bien des défauts. Ainsi lorsque j’ai dit que
Baron
était celui des Auteurs qui avait le mieux souten
sa profession, par sa conduite, et par ses sentiments ; qu’il méprise
Baron
, qu’il en veuille à sa sincérité, deux hommes ill
e Poète l’entreprenne ? L’Auteur de la Critique charge si souvent sur
Baron
, que je ne fais point de doute qu’il ne lui en ve
sant. N’en est-ce pas assez pour me justifier ? Le détail qui regarde
Baron
ennuie mon Censeur, ce sont des choses communes :
uie mon Censeur, ce sont des choses communes : Molière est petit avec
Baron
. Je conviens qu’à la première lecture faite sans
ont que la réveiller. Je puis à mon tour reprocher à mon Critique que
Baron
lui tient trop au cœur : Comment ! il en parle pl
pas une que j’aie mise sans dessein ; quand il entre dans la loge de
Baron
, il paraît qu’il a plus d’attention au succès de
léon, on lui persuade que ce sont des savants qui disputent : mais le
Baron
vient le détromper. Le Baron. Allez, vous radote
ont des savants qui disputent : mais le Baron vient le détromper. Le
Baron
. Allez, vous radotez, s’il faut que je le dise. E
mon neveu chez lui rassemble des savants Qui disputent entre eux. Le
Baron
. Qui disputent entre eux.Des savants ! La cervel
donnez belle, Avec vos savants ! Géronte. Avec vos savants !Mais. Le
Baron
, à Géronte. Avec vos savants ! Mais.Suivez-moi ;
squ’où va sa folie. Géronte, bas à Cléon. Il me fait grand’pitié ! Le
Baron
, en riant. Il me fait grand’pitié !Parbleu, vous
l est dans son délire : Souvent dans ses accès il se pâme de rire. Le
Baron
, riant à gorge déployée. Des savants ! Le bon tou
onte, à Cléon. Des savants !Sur mon ame, il me fait rire aussi. Oui,
Baron
, des savants. (Il rit de tout son cœur.) Le Bar
rire aussi. Oui, Baron, des savants. (Il rit de tout son cœur.) Le
Baron
, riant de plus en plus. Oui, Baron, des savants.
. (Il rit de tout son cœur.) Le Baron, riant de plus en plus. Oui,
Baron
, des savants.La scene est excellente. . . . . . .
précédée. Ce n’étoit pas la peine de les imiter : la feinte folie du
Baron
n’est pas du tout préparée. Extrait du Timon ou
ut d’un coup Forlis, pere de Lucile, forme le dessein de la marier au
Baron
, & la confie en attendant à la sœur du Baron,
sein de la marier au Baron, & la confie en attendant à la sœur du
Baron
, qui loge avec son frere. Pendant ce temps le Mar
ur : elle l’assure qu’oui : ils se disent mille choses flatteuses. Le
Baron
exhorte Lucile à servir l’amour du Marquis, à se
r sa maîtresse. Lucile écrit en réponse un billet fort tendre, que le
Baron
surprend ; mais comme il est encore sans dessus,
dre, que le Baron surprend ; mais comme il est encore sans dessus, le
Baron
croit qu’il lui est destiné. Enfin les amants se
onheur est troublé par de justes alarmes ; Et je suis près de voir le
Baron
possesseur Du bien que sa poursuite enleve à mon
aissé derriere. . . . . . . Au reste, a-t-on besoin de caractere ? Le
Baron
ou l’Homme du jour est-il plus décidé que moi ? L
freres qui entrent dans le monde, &c. Le Marquis, le Comte, le
Baron
arrivent ensemble, & après avoir embrassé le
t de lire ; mais il prend sa revanche sur la Comédie Italienne que le
Baron
chérit. L’an que chez toi Sigismond paroîtra11,
t dans ses doigts Arlequin soufflera Pour réchauffer la comédie. Le
Baron
. Ce pauvre Sigismond, j’en ai l’ame attendrie ! Q
même, mais qui ne les vaut pas : Ci gît, sans avoir rendu l’ame, Le
Baron
enterré vis-à-vis de sa femme. 9. Mlle. Lemaur
’on rapporte, sur cette même scène française, un grand comédien nommé
Baron
, que Molière avait élevé lui-même. Le parterre s’
ue Molière avait élevé lui-même. Le parterre s’était mis à adopter ce
Baron
comme le dernier confident des pensées du maître,
n de sa vie il l’entoura d’attentions et de respects. Lui, cependant,
Baron
, fidèle à ses rôles, et sachant très bien qu’en f
lière avait écrit tout exprès, il y avait soixante ans, pour ce jeune
Baron
. Or, le parterre de ce temps-là, sage et plein de
uelques étourdis du parterre se mirent à rire un peu trop haut. Alors
Baron
s’avançant tout au bord du théâtre, et regardant
aisse la malheureuse Eugénie enceinte, & part pour Londres, où le
Baron
le suit bientôt avec sa fille & sa sœur, pour
il écrive à Eugénie ou à sa famille ; il fait sa visite aux Dames. Le
Baron
le félicite sur un riche mariage qu’il va faire,
que dit toute la ville. Le Lord nie, rassure Eugénie, & part. Le
Baron
rentre dans son appartement. Eugénie & Madame
essamment. Il annonce ensuite qu’il a vu au parc Sir Charles, fils du
Baron
, lequel s’est battu avec son Colonel, qui le pour
ariage n’est que simulé. On découvre toutes les perfidies du Lord. Le
Baron
sort au désespoir. Eugénie est anéantie. Madame M
s avoir allumé les bougies qui sont sur la table. Un instant après le
Baron
sort de chez sa fille d’un air pénétré, tenant d’
t une jolie chose que nous allassions marier notre fille avec quelque
Baron
, qui, quand il lui en prendroit fantaisie, lui ch
pese trop, ni non plus donner à parler aux gens, en m’habillant à la
Baronne
ou à la Gouverneuse. Vraiment, vraiment, ils ne m
m’en empêcherai bien. Pour vous, mon ami, faites-vous Gouverneur, ou
Baron
, ou Président, si vous voulez, & habillez-vou
it le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyoit seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportoit toujours de m
tes dramatiques, tome III, p. 348 Molière avait un cœur excellent.
Baron
* lui annonça un jour à Auteuil, un homme que l’ex
homme. Que jugez-vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, dit
Baron
*, après avoir hésité quelque temps. Eh bien ! rép
nent, par droit de conquête, aux hommes et aux femmes d’un âge mûr. —
Baron
jouait, à soixante ans, le comte d’Essex, Xipharè
eur a l’esprit libéral, et il veut bien vous prévenir que c’est là un
baron
de fraîche date, le fils d’un marchand enrichi ;
e fils d’un marchand enrichi ; ainsi ne vous gênez guère plus avec ce
baron
-là que s’il s’appelait Cléante, comme l’amant d’A
aron-là que s’il s’appelait Cléante, comme l’amant d’Angélique. Notre
baron
, en sa qualité de baron, a fait des dettes, il a
ait Cléante, comme l’amant d’Angélique. Notre baron, en sa qualité de
baron
, a fait des dettes, il a peu étudié le droit, il
une fille à qui il avait juré un amour éternel. Sous aucun rapport ce
baron
ne vaut notre roturier Cléante. Cléante est un ho
des yeux, ni du cœur ; de bonne foi, cela vaut bien autant que d’être
baron
, voire un des premiers barons chrétiens ou non ch
ne foi, cela vaut bien autant que d’être baron, voire un des premiers
barons
chrétiens ou non chrétiens. Malheureusement, comm
e ! ce qui est un grand point ; mais quand elle vient à savoir que le
baron
aimait autrefois une jeune fille, et que cette je
amais la femme du docteur Loewe ; elle n’a pas voulu épouser ce petit
baron
qui avait une autre fiancée et qui voulait se mar
ntichambre, chapeau bas ; et comme il les traite ! Il a fait attendre
M. Baron
! Il se moque des comédiennes, quand elles sont v
x heures, pendant que sa femme, mademoiselle Molière, se promène avec
Baron
sous les charmilles de son jardin. Quant aux peti
chère, El traite-moi plutôt en personne étrangère. Dans le monde, le
baron
salue à peine Forlis ; son abord l’embarrasse, il
jour, mademoiselle Mars disait en assez bons vers : Je vous connais,
baron
… L’Hymen en vous, va faire un changement extrême,
s passants liront : Ci gît dans son hôtel, sans avoir rendu l’âme Le
baron
enterré vis-à-vis de sa femme ! Donc M. Casimir
n vain une dizaine de vers à citer ! L’Homme à bonnes fortunes. —
Baron
Du Mari à bonnes fortunes à L’Homme à bonnes f
onnes fortunes à L’Homme à bonnes fortunes, il y a aussi loin, que de
Baron
à M. Casimir Bonjour ! Ce Baron fut aimé de Moliè
s fortunes, il y a aussi loin, que de Baron à M. Casimir Bonjour ! Ce
Baron
fut aimé de Molière ; La Bruyère le méprisait ; i
nne. Ce sont là trois fortunes bien diverses. Molière avait recueilli
Baron
à l’âge de douze ans ; il lui avait servi de père
ne fut que le très véridique historien ? Le mépris de La Bruyère pour
Baron
perce en plusieurs passages de cette vaste et viv
rel ? » Voilà de l’indignation ! Quant à la haine que porte Le Sage à
Baron
, on la retrouve en plusieurs endroits du Diable b
gaîté, un coup d’épingle, comparé au fer chaud. Voici le portrait de
Baron
, par Le Sage : « Premièrement, c’est un grand ho
La Bruyère et Le Sage que nous ne comprenons Molière. Molière a aimé
Baron
comme un intelligent comédien, qui était beau, bi
auteur dramatique sans retenue et sans style ; pour nous, à ne juger
Baron
que sur son rôle et sur sa comédie de L’Homme à b
vec les trois à quatre filles de joie, mises en scène par le comédien
Baron
. Ceux qui ont dit que Baron s’était mis en scène
s de joie, mises en scène par le comédien Baron. Ceux qui ont dit que
Baron
s’était mis en scène lui-même, ont dit vrai, et i
! d’Ancourt à lui seul a improvisé quatre-vingts pièces de théâtre ;
Baron
, le frivole Baron, élevé disait-il, sur les genou
seul a improvisé quatre-vingts pièces de théâtre ; Baron, le frivole
Baron
, élevé disait-il, sur les genoux des princesses e
, a laissé trois volumes de pièces de théâtre ; mais ne comparons pas
Baron
à d’Ancourt. Baron est un copiste, un arrangeur é
lumes de pièces de théâtre ; mais ne comparons pas Baron à d’Ancourt.
Baron
est un copiste, un arrangeur égoïste, un homme qu
bien vêtu, bien vrai, bien naturel, bien railleur. Tout au rebours de
Baron
, qui se faisait des rôles à lui-même, d’Ancourt n
s anciennes, le meilleur disciple de ce Père Larue, qui s’adressait à
Baron
, non pas à d’Ancourt, pour être le parrain de ses
nous réunissons ces trois noms-là dans la même dissertation, Regnard,
Baron
, d’Ancourt, c’est qu’en effet chacun d’eux a écri
qu’ils se ressemblent à s’y méprendre. L’Homme à bonnes fortunes, de
Baron
, et celui de Regnard, et Le Chevalier à la mode,
té que M. le chevalier de Moncade, et il nous paraît encore plus vil.
Baron
s’est ménagé lui-même dans sa propre comédie. Il
ame Patin, marchande notre chevalier ; mais, d’autre part, la vieille
baronne
en est déjà venue à donner des arrhes ; madame Pa
onner des arrhes ; madame Patin a quarante mille livres de rentes, la
baronne
en aura soixante mille si elle gagne son procès,
in — le chevalier n’aime que son profit. En fait de profit, madame la
baronne
envoie, ce matin même, à M. le chevalier, non pas
hâle bien porté !), un cocher et un gros barbet ; d’où il suit que la
baronne
n’y va pas de main morte ; en revanche, elle tien
che, se propose de l’enlever, pour peu qu’elle soit plus riche que la
baronne
. À fortune égale, il donnera la préférence à la p
ini par arrêter en lui-même qu’il n’épouserait ni madame Patin, ni la
baronne
, mais en même temps il a résolu d’enlever, à chac
i promet les mille pistoles pour le même soir ; ainsi fait la vieille
baronne
. Voilà notre chevalier bien content ; malheureuse
médie de Regnard écrite pour le théâtre italien, à propos du héros de
Baron
ou de d’Ancourt. — L’homme à bonnes fortunes de R
n dit autant. — Ces deux femmes vont nous crever dans la main, dit le
baron
. L’instant d’après entre un marquis : « de la cha
emande d’où vient donc un pareil succès, et comment il se fait que ni
Baron
, ni Regnard, ni d’Ancourt, n’ont pu satisfaire l’
; celui de Regnard est de 1690 ; il venait quatre ans après celui de
Baron
! Mais quoi ! il était écrit que toutes ces parod
e d’elle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scene XV. ARISTE, LA
BARONNE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ariste, à la
ARISTE, LA BARONNE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ariste, à la
Baronne
. Oh ! je n’y puis tenir, Madame : dussiez-vous Vo
n bonne intelligence, Et ne fais jamais rien contre la conscience. La
Baronne
. Quoi ! vous n’êtes donc pas Procureur ? Ariste.
r ? Ariste. Quoi ! vous n’êtes donc pas Procureur ?Non, vraiment. La
Baronne
, avec fureur. Il falloit donc le dire. . . . . .
commençât la représentation à quatre heures précises. Sa femme &
Baron
le pressérent de prendre du repos, & de ne po
us célébre. On sçait que le bruit des heureuses dispositions du jeune
Baron
, alors âgé d’environ onze ans, avoit déterminé Mo
faire passer cet enfant, de la troupe de la Raisin,70 dans la sienne.
Baron
, élevé & instruit par Moliere, qui lui tint l
s distinctions si flateuses n’avoient gâté ni son esprit ni son cœur.
Baron
lui annonça un jour à Auteuil un homme, que l’ext
homme ; que jugez-vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, dit
Baron
, après avoir hésité quelque tems. Hé bien, reprit
fe ; comme, dans la suite, profitant de la taille & des graces de
Baron
encore jeune, il lui destina le rôle de l’Amour d
ois représentations : Moliere, informé du succès qu’avoit eu le jeune
Baron
les deux premiers jours, résolut, quoique malade,
ntation, & obtint le lendemain un ordre du Roi, pour faire entrer
Baron
dans sa troupe. Voyez Grimarest, pages 95 & 1
ntrer Baron dans sa troupe. Voyez Grimarest, pages 95 & 101. 71.
Baron
étoit fils d’un comédien & d’une comédienne d
lia un « Recueil des titres, qualités, blasons et armes des seigneurs
barons
des états généraux de Languedoc, tenus par S.A.R.
de Beziers, Uzès et de Saint-Pons, en rochet et camail, Messieurs les
Barons
de Castries, de Villeneuve et de Lanta, les sieur
, armes et blasons de messeigneurs les prélats et de messeigneurs les
barons
qui composent cette assemblée, et a été arrêté qu
relatif à ce pauvre comédien nommé Mondorge, à qui il fit donner par
Baron
vingt-quatre pistoles et un habit de théâtre qui
rconstance les deux premiers actes de Mélicerte. C’est pour le jeune
Baron
que Molière composa l’idylle de Mélicerte. Michel
e Baron que Molière composa l’idylle de Mélicerte. Michel Boyron, dit
Baron
, était fils d’André Boyron, comédien du roi, et d
pe où il était. Il prit dès lors le plus grand soin de l’éducation de
Baron
et fonda sur lui de grandes espérances. Baron ava
soin de l’éducation de Baron et fonda sur lui de grandes espérances.
Baron
avait treize ans quand Molière lui donna le rôle
iselle Molière, raconte Grimarest, s’emporta un jour jusqu’à donner à
Baron
un soufflet sur un sujet assez léger. Le jeune ho
’adoucir le jeune acteur irrité. Tout ce qu’il put obtenir, c’est que
Baron
jouerait son personnage de Myrtil. Après la repré
troupe constituât. Quelques jours après, l’élève de Molière, le jeune
Baron
, qui avait quitté Paris depuis les représentation
eauval et Mlle Beauval, sa femme, sortant de la troupe de campagne où
Baron
avait été enrôlé. Il leur donna une part et demie
s’y aller noyer. Ils auraient mis ce projet à exécution, si le jeune
Baron
n’avait averti Molière, qui fut obligé de descend
de Saint-François étaient totalement illettrés. Molière, Chapelle et
Baron
s’en revenaient donc d’Auteuil à Paris par eau, s
que de l’aventure dérida le front de Molière : « Vous voyez, dit-il à
Baron
, ce que fait le silence lorsqu’il est observé ave
sit au collet. Le cocher s’efforce en vain de les séparer. Molière et
Baron
, qui voyaient tout d’une fenêtre, accourent. Chap
es mauvais compliments des courtisans prévenus. Il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
ations consécutives. C’était, en ce temps-là, un grand succès. Ce fut
Baron
qui joua le rôle de l’Amour, tant à la cour qu’à
avons dit qu’il était rentré dans la troupe peu après Pâques de 1670.
Baron
avait alors de dix-sept à dix-huit ans. Il était
eur côté avec plus d’attention et même avec quelque sorte de plaisir.
Baron
n’est pas cruel ; il se fut à peine aperçu du cha
tre aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre.
Baron
, à qui cette manière de reproche ne déplaisait pa
qu’à l’ordinaire, fit appeler sa femme, à qui il dit, en présence de
Baron
: « Tant que ma vie a été mêlée également de doul
de de mourir ! Cependant, je sens bien que je finis. » La Molière et
Baron
furent vivement touchés du discours de M. de Moli
la pièce fut finie, il prit sa robe de chambre et fut dans la loge de
Baron
, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce. B
dans la loge de Baron, et lui demanda ce que l’on disait de sa pièce.
Baron
lui répondit que ses ouvrages avaient toujours un
. « Cela est vrai, lui répondit Molière : j’ai un froid qui me tue. »
Baron
, après lui avoir touché les mains qu’il trouva gl
l dans la rue Richelieu, où il logeait. Quand il fut dans sa chambre,
Baron
voulut lui faire prendre du bouillon, dont la Mol
craché, il demanda de la lumière : « Voici, dit-il, du changement. »
Baron
, ayant vu le sang qu’il venait de rendre, s’écria
ortait par sa bouche en abondance l’étouffa. Ainsi, quand sa femme et
Baron
remontèrent, ils le trouvèrent mort. » C’est une
rmande Béjart, Brécourt, La Thorillière ; Hubert, en 1664 ; En 1670 :
Baron
, Beauval et sa femme ; Marie Ragueneau de l’Estan
parlé du Recueil des titres, qualités, blasons et armes des seigneurs
barons
des États de Languedoc, tenus en 1654, ouvrage de
lière quitta le Palais-Royal après la mort de Molière : il entra avec
Baron
à l’hôtel de Bourgogne à Pâques de 1673. La Grang
rand comédien, et son petit-fils un bon acteur. Ses filles épousèrent
Baron
et Dancourt. Toute cette famille remplit un grand
que Hubert et sa femme, Catherine Morant, se firent en juin 1659.
BARON
« Molière éleva et forma un homme, dit Voltai
la nature, mérite d’être connu de la postérité : c’était le comédien
Baron
, qui a été unique dans la tragédie et la comédie…
se transformer en la personne qu’on représente. » Michel Boyron, dit
Baron
, naquit à Paris le 8 octobre 1653. Michel était f
dien du roi, et d’Anne de Crenet. Jeanne Auzoult, ou la Boyron, ou la
Baron
, ou enfin la Baronne, car on lui donnait ces diff
nne de Crenet. Jeanne Auzoult, ou la Boyron, ou la Baron, ou enfin la
Baronne
, car on lui donnait ces différents noms (nous avo
ine mère, Sa Majesté disait à toutes ses dames : « Mesdames, voilà la
Baron
», et elles prenaient la fuite. Veuve en 1655 ell
use historique (9 septembre) : Cette actrice de grand renom, Dont la
Baronne
était le nom, Cette merveille du théâtre Dont Par
it le titre de Comédiens de M. le Dauphin, et eut beaucoup de succès.
Baron
était pendant ce temps en pension à Villejuif. Se
. On connaît l’anecdote de Mignot ou Mondorge, présenté à Molière par
Baron
. Ce pauvre comédien avait été, paraît-il, camarad
isère ; il résolut de recourir à cet ancien camarade et pria le jeune
Baron
de lui servir d’intermédiaire. Celui-ci se prêta
uvais état. Que croyez-vous, ajouta-t-il, que je doive lui donner ? »
Baron
se défendit de fixer le plaisir que Molière voula
ait sur le secours dont il avait besoin, dévorait dans la cuisine, où
Baron
lui avait fait donner à manger. « Non, répondit M
it Molière, je veux que vous déterminiez ce que je dois lui donner. »
Baron
, ne pouvant s’en défendre, statua sur quatre pist
« Hé bien, je vais lui donner quatre pistoles pour moi, dit Molière à
Baron
, puisque vous le jugez à propos ; mais en voilà v
rge, qui ne s’était pas attendu à tant de libéralité. Molière chargea
Baron
, âgé de treize ans, du personnage de Myrtil dans
la représentation du Ballet des Muses, dont Mélicerte faisait partie,
Baron
, indigné de l’affront qu’il avait reçu, quitta Pa
de prendre la poste pour se rendre plus promptement auprès de lui. »
Baron
partit aussitôt qu’il eut reçu la lettre ; et Mol
te, après avoir bien attendu. Il fut agréablement surpris d’y trouver
Baron
, qui ne put mettre en œuvre un beau compliment qu
oie de revoir son bienfaiteur lui ôta la parole. « Molière demanda à
Baron
s’il avait de l’argent. Il lui répondit qu’il n’e
retourner sur ses pas pour chercher son argent. Molière fut ravi que
Baron
revînt touché et reconnaissant. Il n’oublia rien
recommencé après Pâques, M. de Molière manda de la campagne le sieur
Baron
qui se rendit à Paris après avoir reçu une lettre
rompre son engagement), et eut une part. » Le premier rôle que joua
Baron
à son retour fut celui de Domitien dans la Béréni
jeune comédien, mais qui n’a pour garant qu’un libelle sans autorité.
Baron
avait à peine vingt ans lorsqu’il joua Alceste da
moins d’un mois avant la mort de son maître. La véritable carrière de
Baron
, toutefois, ne commence qu’après la mort de Moliè
gea jusqu’en 1729 ; il est vrai, avec une interruption de trente ans.
Baron
ne fut pas seulement acteur ; il composa un certa
ut signé par Racine. BEAUVAL Après avoir mentionné le retour de
Baron
dans les termes que nous avons transcrits, La Gra
670), M. de Molière manda de la même troupe de campagne (d’où sortait
Baron
) M. et Mlle de Beauval pour une part et demie. »
les ordres du roi, on recommença le vendredi 24 par le Misanthrope. »
Baron
remplissait, à vingt ans, le rôle d’Alceste. Le M
e Pâques, quatre des principaux acteurs de la troupe, La Thorillière,
Baron
, Beauval et Mlle Beauval, s’engagèrent dans celle
a prétendu. Dans la « lettre de l’abbé d’Allainval (mort en 1753) sur
Baron
et la demoiselle Lecouvreur », l’auteur dit deux
. 122. Grimarest dit pareillement : « Aussitôt que Molière fut mort,
Baron
fut à Saint-Germain en informer le roi ; Sa Majes
ablie. » 175. Ces noms sont les suivants : Sieurs : Champmeslé,
Baron
, Poisson, La Grange, Beauval, Dauvilliers, La Thu
lliers, Verneuil, Hauteroche, Du Croisy. Mesdemoiselles : Champmeslé,
Baron
(Charlotte de La Thorillère), Beauval, Molière, L
assant, ait du moins grand soin de les dénouer d’une façon naturelle.
Baron
23, dans l’Homme à bonne fortune, met Moncade dan
s effets. 23. On ne croit pas que le théâtre publié sous le nom de
Baron
, soit de lui ; mais il étoit excellent comédien.
ut d’abord de son poète pour se moquer des petits marquis, des petits
barons
, des chevaliers et de MM. de l’Œil-de-Bœuf. On eû
ère, attendons jusqu’à demain ! — L’ingratitude et la malhonnêteté de
Baron
, le comédien, que Molière avait élevé, tiennent l
uvé, par grand bonheur, un billet de douze cents livres, consenti par
Baron
, au fameux fripon Rollet, et contresigné Molière
, épuisé, mort de faim, et mal vêtu : — Que ferais-tu ? dit Molière à
Baron
. — Je lui donnerais dix écus, reprit Baron. — Ce
ferais-tu ? dit Molière à Baron. — Je lui donnerais dix écus, reprit
Baron
. — Ce n’est pas trop de cent écus, répondit Moliè
tait si grand, que Molière n’osait se montrer : il envoyait seulement
Baron
* à la découverte, qui lui rapportait toujours de
Quichotte, Comédie, jouée par la Troupe de Molière après le retour de
Baron
, qui avait quitté cette Troupe, pour se mettre da
’on commençât la représentation à quatre heures précises. Sa femme et
Baron
* le pressèrent de prendre du repos, et de ne pas
nez-la mieux » 1801, Moliérana, 32, p. 61-62 Tome I, p. 561
Baron
* prétendait que la force et le jeu de la déclamat
d’Oronte89 : Si le Roi m’avait donné Paris sa grand’Ville, etc.90
Baron
* prenant ces tons de douleur et de sentiment qu’i
lainte Italienne. Voyez Pirame de la Serre. Tome II, p. 109-110
Baron
, fils du fameux Baron*, Comédien, l’était lui-mêm
z Pirame de la Serre. Tome II, p. 109-110 Baron, fils du fameux
Baron
*, Comédien, l’était lui-même, et assez médiocre.
ce s’en plaignit. Mademoiselle Desmares avoua sa passion extrême pour
Baron
; et elle rompit, pour ce dernier, avec son Altes
s cru si fort, Puissent dans quatre jours se promettre ma mort ?127
Baron
* devait faire le rôle de Domitian128 dans cette T
lui dit qu’il ne les entendait pas non plus ; mais attendez, dit-il à
Baron
*, M. Corneille doit venir souper avec nous aujour
lui direz qu’il vous les explique. Dès que Corneille arriva, le jeune
Baron
* alla lui sauter au cou, comme il faisait ordinai
s sa propre famille. Tome III, p. 348 1705, Grimarest, p. 85-67
Baron
* annonça un jour à Molière, un homme que l’extrêm
-homme. Que jugez-vous qu’il faille lui donner ? Quatre Pistoles, dit
Baron
*, après avoir hésité quelques temps. Hé ! Bien, r
ette singulière commission ? n’ajouterait-elle pas à son comique ? «
Baron
représentait, dit-on, le rôle de Sganarelle, avec
nière à marquer la bizarrerie, et non l’extravagance. » Je doute que
Baron
ait représenté le rôle de Sganarelle, celui d’Ari
lui convenait mieux ; et d’après cette dernière supposition, puisque
Baron
était bon comédien, je devine non seulement comme
grimoire, dont je vais détacher quelques mots magiques. Dans ce rôle,
Baron
se donnait cinquante-huit ans à peu près ; il ava
h ! que cela doit plaire, De voir un goguenard presque sexagénaire ?
Baron
avait un ajustement recherché pour son âge, puisq
’il faille qu’en moi sans cesse je vous voie blâmer l’ajustement […]
Baron
prenait un ton doux, affable, caressant, puisque
je lis : Éh ! qu’il est doucereux ! c’est tout sucre et tout miel.
Baron
dans ce rôle, portait aussi sans doute une perruq
alents, n’aurait pu que rendre cette union plus durable, plus utile.
Baron
, âgé pour lors de neuf à dix ans, était dans la t
tte femme ; elle tombe à ses genoux, en le suppliant de permettre que
Baron
joue encore trois jours avec ses petits camarades
rois jours, répond Molière, mais huit. Dès ce moment, Molière regarda
Baron
comme son enfant, il l’avait sans cesse avec lui,
our un savant ; Molière, mettant à profit sa méprise, dit gravement à
Baron
: « Voyez, petit garçon, ce que fait le silence,
elle voyait avec peine ses bontés pour un enfant de treize ans, pour
Baron
: elle s’oublia même jusqu’au point de le frapper
e ans, pour Baron : elle s’oublia même jusqu’au point de le frapper.
Baron
ne savait pas encore qu’on se venge du soufflet d
ques ; Le Bourgeois gentilhomme. C’est avec peine que nous avons vu
Baron
abandonner Molière à ses chagrins domestiques ; c
souffraient de leur éloignement ; mais leurs cœurs se sont entendus.
Baron
, reconnaît ses torts, il ne cesse de répéter qu’i
our la route, il va l’attendre à la porte Saint-Victor ; de son côté,
Baron
monte en voiture, part, court, vole, oublie sa bo
onnaître, croit s’être trompé de jour, retourne tristement chez lui :
Baron
l’y attendait ; et voilà le maître et l’écolier d
de l’autre. Depuis ce moment, Molière, occupé sans relâche à faire de
Baron
un grand acteur, ne néglige aucune occasion de lu
u, il imagina d’aller à Auteuil lui demander des secours, et le jeune
Baron
fut chargé de parler en sa faveur ; dès les premi
action ; mais tout le monde ne sait pas que Molière fut réveillé par
Baron
, et que son mentor l’en récompensa en lui faisant
e tint pendant ce temps caché dans sa chambre ; il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
rès sur le théâtre du Palais-Royal, où elle eut beaucoup de reprises.
Baron
et mademoiselle Desmarets, tous deux jeunes, beau
naire ; il fut affecté de son état, et dit à sa femme, en présence de
Baron
: « J’ai supporté la vie tant qu’elle fut mêlée p
aissa échapper ces mots : « qu’un homme souffre avant de mourir ! »
Baron
et mademoiselle Molière fondaient en larmes ; ils
er par un ris forcé ; tout le monde s’en aperçut. Après le spectacle,
Baron
courut dans la loge de son ami : j’ai un froid qu
dans la loge de son ami : j’ai un froid qui me tue, lui dit Molière.
Baron
s’empare de ses mains, essaie de les réchauffer d
hercher sa femme ; mais l’heure fatale sonne, et pendant l’absence de
Baron
, le malade, suffoqué par le sang qu’il rendait en
ste & de Lucinde, est dans ce cas ; je l’ai déja citée ailleurs.
Baron
a évité, dans son Homme à bonne fortune, le défau
qu’il desiroit savoir, la trouvera détestable. Il s’en faut bien que
Baron
ait eu toujours la même adresse. Dans la même pie
tait incommodé lorsqu’on représenta le Malade imaginaire. Sa femme et
Baron
* le pressèrent de prendre du repos, et de ne poin
haînement était si grand, que Molière n’osait se montrer. Il envoyait
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
stoire du clavecin de l’organiste Raisin ; Molière se charge du jeune
Baron
qui l’accompagnait. Sa générosité envers le coméd
et de La Pastorale comique. Mademoiselle Molière donne un soufflet à
Baron
, qui, de dépit, abandonne la troupe. Le Sicilien,
art cadet. Constitution de la première pension de retraite. Retour de
Baron
. Engagement de Beauval et de sa femme. Louis XIV
comédie - ballet à la salle du Palais-Royal. Son succès. Intrigue de
Baron
et de mademoiselle Molière. Bonnes fortunes de ce
ux que la nature lui avait prodigués. Nous voulons parler du comédien
Baron
, qui depuis s’est justement acquis au théâtre une
ique du 7 juin suivant. C’est parmi ces enfants que Molière distingua
Baron
, et Raisin étant venu presque aussitôt à mourir,
Non content de lui donner lui-même les leçons de cet art dans lequel
Baron
excella depuis, il chercha encore à former son je
joindre sa troupe, venait implorer sa bienfaisance. Molière demanda à
Baron
ce qu’il fallait lui donner : « Quatre pistoles.
Molière. Il déplorait au contraire les excès de son ami, et disait à
Baron
: « Je ne vois point de passion plus indigne d’un
’un l’autre sans se rien dire. Molière, revenu de sa confusion, dit à
Baron
, qui était de la compagnie, mais d’un âge à négli
Cizeron-Rival, qui l’a consignée dans ses Récréations littéraires. «
Baron
, ce célèbre acteur, devait faire le rôle de Domit
us, dit qu’il ne les entendait pas non plus, “Mais attendez, dit-il à
Baron
, M. Corneille doit venir souper avec nous aujourd
ui direz qu’il vous les explique.” Dès que Corneille arriva, le jeune
Baron
alla lui sauter au cou comme il faisait ordinaire
principales beautés de la cour, qui y remplirent des rôles dansants.
Baron
, alors âgé de treize ans, fut chargé du personnag
r à sa haine contre son jeune protégé jusqu’à lui donner un soufflet.
Baron
voulait quitter la troupe aussitôt ; mais on parv
lui fit de revenir. Molière obligé de s’interposer entre sa femme et
Baron
! Mademoiselle Molière frappant ce jeune acteur,
onde fois à Saint-Germain, au mois de janvier 1667. Mais l’absence de
Baron
, et la justice que Molière avait faite de Mélicer
es, continue le Registre, M. de Molière manda de la campagne le sieur
Baron
, qui se rendit à Paris après avoir reçu une lettr
nstitution de la première pension servie par la Comédie, le retour de
Baron
et les débuts de Beauval et de sa femme. C’est à
ns sa chambre, dont il n’osait sortir, et envoyant, de temps à autre,
Baron
chercher des nouvelles qui n’avaient jamais rien
ue, pour rendre la copie plus ressemblante au modèle, il avait envoyé
Baron
prier ce philosophe de lui prêter son chapeau, qu
ce ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître. Molière appelait : “
Baron
! La Forêt ! à moi ; ce maudit âne veut entrer !
avec son mari, dit l’auteur de La Fameuse Comédienne, elle avait haï
Baron
comme un petit étourdi qui les mettait fort souve
naissance à leur amour. La Molière représentait Psyché à charmer, et
Baron
, dont le personnage était l’Amour, y enlevait les
ur côté avec plus d’attention, et même avec quelque sorte de plaisir.
Baron
n’est pas cruel ; il se fut à peine aperçu du cha
e aussi bon comédien auprès des dames qu’il l’était sur le théâtre. «
Baron
, à qui cette manière de reproches ne déplaisait p
e. Il serait consolant de pouvoir penser que ce furent les remords de
Baron
qui l’en détournèrent. Mais la coquetterie de mad
velles vinrent faire oublier celle-ci à mademoiselle Molière. Quant à
Baron
, pour tranquilliser le lecteur sur la douleur qu’
ient quelquefois de cette passion plus par vanité que par bienséance.
Baron
, qui s’en apercevait, s’en vengeait avec impudenc
res s’ils me voyaient dans les bras d’un histrion ?… » on sait ce que
Baron
répliquait. Mais laissons les causes des chagrins
i que l’on promet et Tartuffe et Molière90. Il n’est comte danois, ni
baron
allemand, Qui n’ait à ses repas un couple aussi c
ui remplissait le rôle d’Argan, se sentit plus malade que de coutume.
Baron
et tous ceux qui l’entouraient le sollicitèrent e
a la tâche difficile de remplacer Molière dans le rôle d’Argan, comme
Baron
venait de le remplacer dans celui d’Alceste. Nous
s, vit-on les représentations suspendues par suite de l’émigration de
Baron
, de La Thorillière, de Beauval et de sa femme, en
llainval et Beaumarchais. » On peut encore ajouter à ces noms ceux de
Baron
, Le Grand, Fagan, Collé, Saint-Foix et Fabre d’Ég
aître un Recueil des titres, qualités, blasons et armes des seigneurs
barons
des États généraux de la province de Languedoc, t
sous le titre de Recueil des qualités et armes, avec leur blason, des
barons
de Tour qui entrent aux États généraux de la prov
sans le savoir, ne semble pas copié sur le premier venu de nos hauts
barons
de la finance ? « Quelle superbe collection de ba
re, sentant que le mal était décidément le plus fort, dit au comédien
Baron
, son ami : « Je vois bien qu’il me faut quitter l
avant de mourir ! » Il était affreusement pâle, et Armande Béjart et
Baron
voulurent l’engager à ne point jouer ce soir-là s
le secoua terriblement ; puis, frissonnant, il monta dans la loge de
Baron
: « J’ai un froid qui me tue », dit-il. Baron lui
l monta dans la loge de Baron : « J’ai un froid qui me tue », dit-il.
Baron
lui prit les mains ; elles étaient glacées. Le co
chez lui, raconte Grimarest, Molière consentit à prendre un bouillon.
Baron
lui rapporta un de ceux que Mlle Molière tenait t
résentée à l’église, dirigée par la rue Montmartre vers le cimetière.
Baron
, La Thorillière, La Grange, Beauval, Chapelle, su
re rival, en enlevant Mlle Du Parc, l’excellente actrice, à Molière ;
Baron
, qu’il aima comme un fils ; Corneille vieux, dont
quer avec beaucoup de justesse qu’il doit y avoir là exagération, car
Baron
, le premier des grands acteurs tragiques français
ulisse, monté sur un âne qu’il avait peine à maîtriser, s’écriait : «
Baron
, La Forêt, à moi ; ce maudit âne veut entrer ! »
ée. Clotaire, ami d’Anselme, et épris d’Isabelle, nous représenterait
Baron
, ce petit Baron que Molière avait adopté et qu’il
i d’Anselme, et épris d’Isabelle, nous représenterait Baron, ce petit
Baron
que Molière avait adopté et qu’il aimait comme un
e, Mme Pernelle, Mme Jourdain, d’autres encore. Vécut jusqu’en 1700.
Baron
(Michel Bayron, dit). — On l’a appelé le comédien
! » Excellent dans les rôles tragiques, il fut l’élève de Molière. Ce
Baron
« l’homme à bonnes fortunes » est celui-là même q
ourberies de Scapin et Ariste dans Les Femmes savantes. Le beau petit
baron
, comme on disait, avait aussi représenté l’Amour
tre le Marquis qui se plaint de Molière —l’ennemi des marquis — et le
Baron
qui se plaint de Poisson, coupable d’avoir écrit
n’obéissait point ; il voulait absolument paraître. Molière appelait,
Baron
* ; Laforest, à moi ; ce maudit l’âne veut entrer.
des textes, soutenue pendant quelques années (1720-1729) par le vieux
Baron
, élève de Molière. Le respect qu’elle inspire aux
cela, toute réflexion faite, ne vaut rien. Il est dans la Coquette de
Baron
, comédie en prose, en cinq actes. ACTE V. Scene V
nture qui plaide assez bien la cause de cette sorte de monologues. Le
Baron
de.... homme simple, & rond de toutes les man
ene de l’acte suivant, voyons ce qu’il y dit. ACTE III. Scene I. LA
BARONNE
, FRONTIN, LISETTE. La Baronne. Hé bien ! Frontin
e qu’il y dit. ACTE III. Scene I. LA BARONNE, FRONTIN, LISETTE. La
Baronne
. Hé bien ! Frontin, as-tu commandé le soupé ? fer
droiture de cœur inviolable, » répète Grimarest, sur le témoignage de
Baron
. Enfin, si nous sortons du monde des lettres, des
ne délicatesse qui en doublait le prix. On sait par Grimarest, auquel
Baron
, témoin du fait, l’avait conté, de quelle manière
e tout : « Que croyez-vous que je lui doive donner ? » demandait-il à
Baron
, qui présentait la requête du malheureux. Baron o
er ? » demandait-il à Baron, qui présentait la requête du malheureux.
Baron
opinant pour quatre pistoles : « Je vais les lui
présent d’un bon accueil qu’il fit à Mondorge. » Puisqu’il s’agit de
Baron
, l’on sait avec quel soin il dirigea l’éducation
âtre : « Comment voulez-vous que je fasse ? disait-il à sa femme et à
Baron
; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que
tout d’une voix. Ces ivrognes se lèvent et vont gaîment à la rivière.
Baron
courut avertir du monde et éveiller Molière, qui
es de Démosthénes, l’excella dans les grands rôles comiques, il forma
Baron
dans le genre même qu’il abandonnait, et il ne le
t, reconnu valet d’Hortense, est chassé comme il le mérite ; & le
Baron
, après une remontrance à sa femme sur sa conduite
et Grimarest, qui écrivit la vie de Molière presque sous la dictée de
Baron
, son élève, le rapporte comme un fait positif et
rracher à ce double danger, Molière eut recours à l’autorité du roi :
Baron
lui fut accordé par lettres de cachet. Ce fut une
t. Madame Molière devint jalouse des bontés de son mari pour le jeune
Baron
, et elle s’emporta même un jour jusqu’à lui donne
maîtres dont les leçons étaient dans un si parfait accord, firent de
Baron
le premier comédien de son siècle. Molière ne se
omme, dans son piteux accoutrement, il n’osait se présenter lui-même,
Baron
se chargea de sa supplique. Il est vrai, dit Moli
-vous que je doive lui donner ? Quatre pistoles, répondit en hésitant
Baron
. Je vais lui donner quatre pistoles pour moi, rép
ce, car il y réussissait fort. Boileau, voulant vanter un discours de
Baron
, dit : « Il est dans le goût des compliments de
rtie des infamies que contient la première, surtout en ce qui regarde
Baron
. On a fait à La Fontaine l’injure de lui attribue
Les convives étaient, dit-on, Jonsac, Nantouillet, Despréaux, Lulli,
Baron
, et quelques autres. 72. On lit, dans les Tuscul
rage de Grimarest attestent qu’il fut écrit presque sous la dictée de
Baron
. Rousseau leur avait répondu d’avance. Engageant
oignages tout-à-fait irrécusables, il ajoutait :« Celui de notre cher
Baron
peut être fort bon à certains égards ; mais vous
lleures leçons que les miennes pour ce rôle. 96. Michel Boyron, dit
Baron
, né à Paris en 1653, mort en 1729 : auteur de l’H
s, a pu faire un récit fidèle de l’aventure, d’après le témoignage de
Baron
, acteur dans la pièce, et confident des angoisses
ait le mauvais compliment du courtisan prévenu. Il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
ations attestèrent le succès, et où deux acteurs jeunes et charmants,
Baron
fils et mademoiselle Desmares, trouvèrent doux, à
Section Première. Quinault, Brueys et Palaprat,
Baron
, Campistron, Boursault. Le premier qui, profi
es que l’on néglige de reprendre pour en jouer qui ne les valent pas.
Baron
, ou plutôt, à ce que l’on croit, le père La Rue s
pièce fort médiocre ne demandait aucune connaissance des anciens, et
Baron
pouvait être l’original de Moncade, fat assez com
’en avaient pas le droit. Le roi voulut être le juge de ce différend.
Baron
se présenta pour défendre la prétention des coméd
Arlequin vint pour soutenir celle des Italiens. Après le plaidoyer de
Baron
, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai-j
in Chevalier. Mais ceux qui le suivirent le surpassèrent de beaucoup.
Baron
, Dancourt, Palaprat, Dufresny, Regnard, etc., obt
Duchesne. Acteurs de la tragi-comédie de Psyché. L’Amour, le sieur
Baron
. Psyché, Mlle Molière. Deux sœurs de Psyché, Mlle
Molière. La Bergère en femme, Mlle Molière. Un Berger amant, le sieur
Baron
. Premier Pâtre, le sieur Molière. Second Pâtre, l
it le mauvais compliment du courtisan prévenu : il envoyait seulement
Baron
à la découverte, qui lui rapportait toujours de m
de la nature, mérite d’être connu de la postérité. C’est le comédien
Baron
, qui a été unique dans la tragédie et dans la com
s la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Un jour,
Baron
vint lui annoncer qu’un comédien de campagne, que
que c’était un nommé Mondorge, qui avait été son camarade, demanda à
Baron
combien il croyait qu’il fallait lui donner ? Cel
re fut désert dès le troisième jour. Depuis, lorsque le fameux acteur
Baron
étant remonté sur le théâtre, après trente ans d’
de deux cents personnes qui sont infatuées de mes pièces. ISCARIE au
baron
. Eh ! quoi, monsieur, souffrez-vous, sans l’assom
u’un coquin vous joue de la sorte ? Car enfin c’est vous qui avez… LE
BARON
. Dites, dites plutôt, qu’il n’y a que vous seules
la suivante. ISCARIE. Un farceur chez moi ! Ah, si vous ne fuyez… LE
BARON
. Nous craignons peu vos menaces, et nous sommes t
e. Vous verrez qu’ils ont part sans doute au mal que l’on m’a fait.
Baron
, dans l’Homme à bonne fortune, fait dire à Pasqui
content. » C’est l’attitude et le langage de ce solennel imbécile de
baron
dans On ne badine pas avec l’amour, lorsqu’il rép
1671, elle se serait éprise d’une passion violente pour le très jeune
Baron
, qui faisait l’Amour, et ils auraient continué le
hors du théâtre. Cette liaison n’est guère admissible ; non parce que
Baron
était tenu envers Molière par les devoirs d’une r
font chanter la romance aux Chérubins. De plus, il semble prouvé que
Baron
, traité par Molière avec la plus grande bonté, eu
là que débutèrent deux des plus parfaits acteurs du théâtre français,
Baron
et Raisin le cadet ; le premier si admirable dans
au gré de tous, D’un air si charmant et si doux Que la feue aimable
Baronne
, Actrice si belle et si bonne, Et qui plaisait ta
nt que l’on leur donnea. Ce fut dans cette même troupe que le fameux
Baron
, mort en 1719, débuta. Nous en parlerons à son ar
qu’elle ne se l’était promis ; mais ceux qui avaient entendu le petit
Baron
en parlèrent si avantageusement que le second jou
à peine éclos, Des plus vieux méritent le los. Surtout le fils de la
Baronne
, Actrice si belle, et si bonne, Dont la Parque a
e, en nous peignant sa naissance, ses divers progrès, & sa fin ?
Baron
nous a donné l’Homme à bonne fortune. Moncade, te
la nature, a mérité d’être connu de la postérité, c’était le comédien
Baron
* qui a été l’unique dans la tragédie et la comédi
rtant des vers charmants qu’il mit dans la bouche de Myrtil. Le jeune
Baron
fit le succès de cette pastorale, et causa même d
, les sentiments changèrent. Ce fut au tour de Molière à être jaloux.
Baron
, l’homme à bonnes fortunes par excellence, si l’o
qu’on lui adressait. Cette scène est piquante ; elle a lieu entre un
baron
, un chevalier et deux aimables dames, dans une lo
e de nigaud, de fat, d’imbécile ; je veux lui donner ta connaissance,
baron
, cela lui fera plaisir, sur ma parole : il a pein
it lire, il le connaît, il pille là-dedans comme tous les diables. LE
BARON
Qu’il fasse donc voir quelque chose de nouveau, e
joueur, c’est vous qui avez fait le quatrain qui court contre lui. Le
baron
Moi ! point du tout. Le chevalier Oh ! si fait,
ssi le public ne fut point, trompé sur la prétendue Armande-Grésinde.
Baron
, élève et ami de Molière, dans les Mémoires qu’il
mpée de P. Corneille et celui d’Achille dans l’ Iphigénie de Racine ;
Baron
lui succéda. Il fut rendu un arrêt du Conseil d’
es, en vers, 1674231. Cette pièce fut jouée d’abord232 par les sieurs
Baron
, Poisson, Hauteroche, Raisin, Beauval, la Thorill
elle-ci au Palais-Royal en juin 1662. 99. Au mois d’août. 100. Lui,
Baron
et le couple Beauval. 101. Le bibliophile Jacob
de que de ponter, qheu... contre une certaine dupe qui taille chez la
Baronne
: c’est un gros bœuf, qheu... qheu... riche &
Campagne que l’on puisse jamais voir, puisque c’est le portrait d’un
baron
campagnard. Ô Dieux ! s’écria-t-il en continuant,
ecommencé « après Pâques, M. de Molière manda de la campagne le sieur
Baron
, qui se rendit à Paris après avoir reçu une lettr
conte cette scène datée de 1664 : « Quelque temps après le retour de
Baron
, on joua une pièce intitulée Don Quixote. « On av
ce ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître. Molière appelait : “
Baron
! Laforest ! à moi ! Ce maudit âne veut entrer en
mbre 1665 ». « Si la petite aventure de l’âne eut lieu en présence de
Baron
, ce dut être antérieurement à l’affaire du souffl
nt, pendant que La Thorillière, père de la comédienne, discutait avec
Baron
. Il faut dire que la belle Thérèse, comme toutes
mmençât la représentation à quatre heures précises ; mais sa femme et
Baron
le pressèrent de prendre du repos et de ne point
lus célèbre. On sait que le bruit des heureuses dispositions du jeune
Baron
, âgé alors d’environ onze ans, avait déterminé Mo
distinctions si flatteuses n’avaient gâté ni son esprit, ni son cœur.
Baron
lui annonça un jour à Auteuil un homme que l’extr
homme, que jugez-vous qu’il faille lui donner ? Quatre pistoles, dit
Baron
, après avoir hésité quelque temps. Hé bien, répli
artuffe, comme dans la suite, profitant de la taille et des grâces de
Baron
, encore jeune, il lui destina le rôle de l’Amour
tte sous un nom supposé, cependant elle menace son amant d’avertir le
Baron
de sa dissipation. Cléon demande le secret ; on l
. 7. Ohimè il cuore ! (le Cœur me fait mal). 8. Il Barone tedesco (le
Baron
allemand). 9. I Quattro Arlecchini (les Quatre Ar
e comédien, faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à
Baron
… que l’urgente nécessité où il était, lui avait f
guedoc ; et qu’il ne doutait pas qu’il ne lui fit quelque charité, si
Baron
voulait bien s’intéresser pour lui. — Il est vrai
t un fort honnête homme… Que croyez-vous que je doive lui donner ?… »
Baron
statua sur quatre pistoles… — Eh ! bien, je vais
s. le Mein. [1879-11] Ferdinand GROSS. P. S. — Je reçois de M. le
baron
de Perfall, surintendant du théâtre de la Cour R.
ici dans l’Homme à bonne fortune, comédie en prose, en cinq actes, de
Baron
. ACTE III. Scene IX. ERASTE, MONCADE. Eraste vi
nspiré celle où le fermier-général vient tout briser chez sa déloyale
baronne
: le procédé est tout semblable, le ton est absol
que l’on promet et Tartuffe et Molière (*). Il n’est comte danois, ni
baron
allemand, Qui n’ait à ses repas un couple si char
dit le fourbe Frontin, nanti des quarante mille francs extorqués à la
baronne
, voilà le règne de M. Turcaret fini, le mien va c
iselle Estelle , il n’hésite pas à voir en elle une femme titrée, une
baronne
, et quand, plus tard, la rencontrant dans un foye
erge en termes délicats, À tromper sa douleur par un frugal repas. La
baronne
consent, car c’est une baronne, Et la Tamise enfi
per sa douleur par un frugal repas. La baronne consent, car c’est une
baronne
, Et la Tamise enfin soupe avec la Garonne. Ces v
s’il feroit mieux : n’avons-nous pas dans Paris bien des Comtes, des
Barons
, des Marquis qui ne sont pas Gentilshommes, &
les hommes et les choses ; c’est par elle qu’il avait deviné Racine,
Baron
, apprécié La Fontaine, et connu sa propre place.
ent, et au grand plaisir de Louis, sur les petits marquis, les petits
barons
, les chevaliers, les élus et les femmes d’élus, s
ns lesquelles il était de moitié. Il faut avouer que ces marquis, ces
barons
, ces Mascarilles en velours et en épée, toute cet
t par jour), et il s’était mis au régime échauffant de Chapelle et de
Baron
. Dans toutes ces fatigues de la tête, de l’âme et
n du bon Henri : Si le roi m’avait donné, réhabilitée à ce point, que
Baron
faisait pleurer d’aise tous ceux qui l’entendaien
re expira presque sous les yeux du public, madame Molière et le jeune
Baron
firent tous leurs efforts, en voyant son état de
rimarest, auteur d’une Vie de Molière, rédigée sur les témoignages de
Baron
, et publiée en 1705, l’affirme. Il n’a été alors
s mots passionnés ! L’impression serait infiniment plus vive. C’était
Baron
qui jouait le rôle autrefois, et en le jouant il
isément dupe, et nous nous moquons trop de lui. » C’est, je crois, la
baronne
qui parle ainsi. Cette baronne-là exprime le sent
ons trop de lui. » C’est, je crois, la baronne qui parle ainsi. Cette
baronne
-là exprime le sentiment du public. Oui, ou finit
que des nobles comme le chevalier et le marquis, des femmes comme la
baronne
, des riches comme Turcaret, où Frontin et Lisette
e, où la naïveté est toujours plus drôle. Un exemple entre vingt : la
baronne
a besoin d’une femme de chambre, et Frontin veut
maison, et voici comme il la recommande. — Pourquoi, lui demanda la
baronne
, est-elle sortie de chez ses maîtres ? — C’est, r
pour se faire rire ; qu’il dit justement tout ce qui peut dégoûter la
baronne
de la fille qu’il lui propose ; qu’elle ne devrai
e que dans les scènes de fureur, quand il casse les porcelaines de la
baronne
. Il me rappelle, en cet endroit, les colères de G
30. Lettre de madame de Staël publiée pour la première fois par M. le
baron
de Gérando, Mémoires de l’Académie impériale de M
Entre autres, le comte et la comtesse de. L’Impromptu de campagne, le
baron
et la baronne de La Fausse Agnès, sont incontesta
es plus élégants et des plus aristocratiques ; on remarquait S. E. le
baron
d’Hoffmann, qui devrait être notre ministre des B
la tradition — c’était un siège d’honneur, réservé le plus souvent à
Baron
, l’élève et l’ami de Molière. On ne le porte sur
enne ; mais le directeur général des Théâtres impériaux-royaux, M. le
baron
de Dingelstedt, celui-là même qui célébra Molière
s que la critique de Molière ne soit juste. Jusqu’au temps du célèbre
Baron
, les plus grands acteurs de l’hôtel de Bourgogne,
fasse place à d’autres ! — « Ingrat public ! que j’ai formé » disait
Baron
! Mais cependant à quelles autres, mademoiselle
u possédait une copie du Médecin volant. Peut-être lui venait-elle de
Baron
, qu’il avait beaucoup connu, et qui avait été ass
ien tiré, Qu’avant qu’il soit huit jours, certes, j’y répondray. » LE
BARON
. Mais l’on m’a dit à moy, qu’il fît à quelques da
’alors les nobles de fausse monnaie ; les marquis sans marquisat, les
barons
sans baronnie, couraient la ville et la cour, aut
s de houlette ou de panetière ; c’est Mélicerte, où Molière fit, pour
Baron
, encore enfant, le rôle du berger Myrtil. On a ra
ent de cette bande et qui se marient en entrant chez lui ; il reprend
Baron
, qui l’avait quitté pour se fourvoyer par là, et
simplement cette robe à pointe qui lui va si bien dans le rôle de la
baronne
, de Mademoiselle de la Seiglière, est une Arsinoé
ur ainsi dire, été témoin. M. Barrière l’a racontée d’après ce que ce
baron
en avait écrit dans ses papiers. Voir la Cour et
iés dévouées à M. le Baron. Mes hommages très respectueux à Madame la
baronne
Salomon de Rothschild’. Croyez-moi toujours, cher
une jeune et belle personne qui a l’honneur d’être la fille de M. le
baron
de Sotenville ! Jeune et belle, bonne plaisante
e théâtre fut bientôt désert34 ; et, depuis, lorsque le fameux acteur
Baron
, après trente ans d’absence, joua Le Misanthrope,
32. Il faut lire le récit de Grimarest, qui dut tenir ces détails de
Baron
, présent à la scène. Nous analysons cette pièce.
it par le licou, le baudet allait toujours. — Holà ! s’écria Molière,
Baron
, Laforest, à moi, ce maudit âne veut entrer ! Et
i font honneur. Rappelons seulement les soins qu’il prodigua au jeune
Baron
, qui devait, par légèreté, le payer d’une étrange
? H n’a rien du tout qui dégrade et, au contraire,-que Monsieur le ;
Baron
condescende à ce que vous soyez son rivai, en cel
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