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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ire une lettre qu’elle lui envoie. D’un autre côté le valet de Valere avoue à Polidore que son fils est marié secrètement ave
découvert le secret de son sexe : la belle se confie à lui, & lui avoue l’amour qu’elle a pour Flaminio, l’amant de sa sœ
p; qu’il espéroit l’obtenir en mariage. Alors je fus contraint de lui avouer que je l’avois épousée en secret, & que j’éto
mbine à découvrir ce qui afflige sa maîtresse. Il se retire. Victoire avoue à sa suivante qu’elle aime Fédéric. Brighel deman
co veut confondre Flaminio, & appelle Béatrix. Flaminio la prie d’ avouer la vérité, & de dire tout ce qui s’est passé
des lettres qui justifient ce qu’il est. On menace Arlequin. Celui-ci avoue qu’il agit par l’ordre de Pantalon. Ils abandonne
mais... Flaminio, l’interrompant. Qu’est-ce ? que pouvez-vous dire ? Avouez votre perfidie. Oserez-vous encore vous dire inno
traits du mépris Sont sensibles, sur-tout aux généreux esprits. Je l’ avouerai , mes yeux observoient dans les vôtres Des charmes
r vous sans doute étoit extrême, Je vivois tout en vous ; &, je l’ avouerai même, Peut-être qu’après tout j’aurai, quoiqu’out
ne qui lui a rendu ce service, pour l’en remercier : alors Mascarille avoue que c’est lui. Son maître met l’épée à la main po
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
e puisse faire. . . . . . Mais, mon cher Lothaire, lui dit Anselme, j’ avoue que je te fais une priere injuste, que si je ne s
 : elle en est piquée, fait attention au mérite de Lothaire. Celui-ci avoue qu’il ne s’est d’abord déclaré que pour céder aux
Léonelle. Il est désespéré de la confidence qu’il a faite au mari. Il avoue sa faute à Camille, la rejette sur l’excès de sa
voir Léandre alléguer des raisons pour différer son bonheur : elle l’ avoue à sa maîtresse. Julie lui répond que Léandre l’a
n perfide ; il le prie de continuer à lui rendre des soins. Damon lui avoue que son cœur s’intéresse à la feinte ; Léandre en
ec elle. Acte V. Nérine peint à Julie les travers de Léandre ; Julie avoue qu’elle ne l’aimoit déja plus que par devoir. Ju
lie que Léandre est infidele, quoiqu’il sache bien le contraire. On m’ avouera que ce trait est assez perfide pour diminuer l’in
ede. Timon la renvoie en lui promettant de l’aimer toujours ; mais il avoue à part qu’il adore Mélisse. (La scene représente
e honnête homme, & de se marier sans l’aveu de son pere. Isabelle avoue que la chose est déja faite, & qu’elle est se
elle se plaignent mutuellement de la tyrannie de leur pere : Isabelle avoue à son frere qu’elle est mariée : Valere enchanté
3 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
utorité extérieure. Mais pour rester fidèle à la vérité, j’aime mieux avouer que, dans cette attaque générale, personne ne por
que celui-ci ne doute que pour avoir le droit de douter encore (31). Avouons -le simplement : Marphurius est un pyrrhonien, rie
e tout récemment renouvelé d’Épicure ? Soit. Cette belle philosophie, avouons -le donc, est prêchée dans le théâtre de notre aut
aite, lui, très-sérieusement (44). Or, ce philosophe, c’est Gassendi. Avouons que si le trait est d’un disciple, mieux vaudrait
des esprits, et il nous les a signalés, tout en nous faisant rire. J’ avoue qu’il serait peut-être hasardé, par cela seul qu’
i disant : « Vous voyez ce qu’est la vie de l’homme. » Or, il faut l’ avouer , le nouveau disciple, que le père de Chapelle ame
illustre élève ? Quelque tristesse que nous en ayons, il faut bien l’ avouer , le fait est indiscutable. On pouvait même le pré
iones rerum; » 7° Où enfin comme conséquence de tout son système, il avoue son scepticisme. Tout vient des sens ; les sens n
mmune à cette époque, Gassendi au reste ne fait aucune difficulté à l’ avouer . Cela lui paraît tout à fait raisonnable (Cinquiè
4 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
’y reconnais point l’Auteur qui m’avait d’abord causé des soupçons. J’ avoue que je suis dépaysé, j’ignore celui à qui j’ai af
souvent une lecture languissante ; on ne réveille point le Lecteur. J’ avoue qu’un long et fréquent usage de la langue me fait
pporté tous ces traits que pour faire rire, il se trompe fort. Je lui avoue que j’ai eu intention de ne point nommer quelques
rait un vol au public, s’il ne se faisait Prédicateur, ou Comédien. J’ avoue qu’il y a dans ces paroles un air de libertinage
e pas rapporté la vérité. Je lui en passe une très constante : Je lui avoue de bonne foi que la défense du Misanthrope est pe
ont je lui dois des remerciements si elles sont sincères ; car je lui avoue ingénument que je ne le crois pas de mes amis, et
s que j’ai rapportées de la mort de Molière, comme il les a prises, j’ avoue que ce ne serait pas le plus bel endroit de mon L
a matière de cet Ouvrage si délicate et si difficile à traiter, que j’ avoue franchement que je n’ai osé l’entreprendre ; et j
5 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
dire de mon aspect ? nullement ; là-dessus, je passe condamnation ; j’ avoue mon nez, — non ; ce qui ne me laisse pas convainc
u libelliste, cette conversation, comment se termine-elle ? Molière y avoue qu’il s’est résolu à vivre avec Armande comme si
l dit à quoi il le trouve bon . « C’est ainsi que parle la nature. » Avouez qu’avec tout le naturel de ce langage, Oronte n’a
t d’Oronte si détestable que le prétend Alceste. Et j’ai le courage d’ avouer que je ne partage pas non plus son enthousiasme p
ne femme ? … avez-vous perdu le jugement ? Première douche. Alceste avoue , en effet, Oui, oui, je l’ai perdu… mais c’est
e ! — Qui donc vous a nommé Oronte ? Alceste baisse le nez ; il n’ose avouer que lui, le galant homme, il a accepté ce billet
le détour est bon, et l’excuse admirable. Je ne m’attendais pas, je l’ avoue , à ce trait, Et me voilà par là convaincu tout à
e Célimène, c’est-à-dire à… beaucoup de gens. On rit donc : mais on n’ avoue pas. Moi, j’avoue ; et, je le répète, si j’avais
à-dire à… beaucoup de gens. On rit donc : mais on n’avoue pas. Moi, j’ avoue  ; et, je le répète, si j’avais eu l’honneur de jo
autrement que vous, voilà tout. Mais si votre assertion était vraie, avouez qu’elle serait bien puissante en faveur de ma thè
, le style d’Alceste ne serait guère de mise. Il ne l’est nulle part, avouons -le, et à quoi servirait l’esprit en France, si ce
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
re beauté ; elle aigrit sa douleur. Isabelle veut que son perfide lui avoue lui-même sa légéreté. Laurette lui représente que
s sans finesse ; Vous cherchez Isabelle, & non pas ma maîtresse : Avouez sans façon ce qu’aisément je vois. Accante. Ah !
ueux, ou tout au moins pour un homme très mal-adroit. Je m’empresse d’ avouer que l’idée de la scene que je vais citer appartie
l’abandonner à son malheureux sort, court vers Nicobule son pere, lui avoue la fripponnerie de Chrisale, & lui rend les d
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
ir, & de trouver Moncade en colere, en demande la cause ; Moncade avoue ses torts & rentre dans l’appartement pour de
ort si on ne lui pardonne. Julie consent à voir Moncade. Le Marquis avoue que la Comtesse l’a pressé de se déclarer rival d
inet que mes yeux ont tout vu. Julie. Malgré ces grands témoins, vous avouerez peut-être Que ce qu’on prend pour vrai, souvent n
e moment pour mettre le cœur du jaloux à la plus forte épreuve : elle avoue d’abord que les apparences sont contre elle ; ell
quoi se rassurer. L’ANDRIENNE, en cinq actes, en prose. Baron avoue , au commencement de la préface qui précede cette
désespoir qu’on veuille l’unir à Pamphile : il apperçoit son ami, lui avoue qu’il mourra de désespoir s’il n’obtient Philumen
nter le vieillard en le pressant de faire venir l’accordée. Simon lui avoue que Chrémès ne vouloit pas consentir à cet hymen
e sous ses pas. Pamphile fait les reproches les plus vifs à Dave, qui avoue ses torts, & promet de tout réparer. Son maît
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
e change d’avis, aime mieux faire cette confidence de vive voix. Elle avoue en effet au Prince qu’il est aimé. Elle lui fait
ais la lettre l’inquiete toujours. Il la montre à la Princesse ; elle avoue qu’elle a écrit cette lettre, qu’elle est pleine
rter les jambes, & de lâcher quelques maugre-bleu : elle lui fait avouer ensuite qu’elle est venue autant pour Don Pedre q
rtements, te fournir de nouveaux sujets de me croire coupable. Oui, j’ avoue que ce cavalier & moi nous nous sommes plusie
er & moi nous nous sommes plusieurs fois embrassés tendrement : j’ avoue encore que, sans ton impatience & ton arrivée
amp; ton arrivée imprévue, nous serions ensemble dans le même lit ; j’ avoue que je n’ai point été surprise, que c’est parcequ
que dois-je vous promettre ? Delmire. Puisque je m’engage à te faire avouer toi-même ton injustice, tu dois promettre non seu
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
nt par hasard que le Souverain des Dieux vient, au bruit du tonnerre, avouer sa supercherie amoureuse, & dénouer la piece.
re. Voyons ; continuons. Seconde Journée. Scene I. Marcella vient avouer à Laura qu’elle a un amant à l’insu de son frere,
se récrie surtout sur le rendez-vous qu’on a donné à Lisardo : Laura avoue , pour s’excuser, qu’elle étoit dans l’appartement
du tout : le hasard veut que le Roi s’endorme dans ce moment. Vous m’ avouerez que lorsqu’on veut employer de tels ressorts on a
10 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
puisse faire voir une infinité de fautes. Je suis toutefois obligé d’ avouer , pour rendre justice à ce que son Auteur a de mér
l’abbé Du Buisson, qui est un des plus galants hommes du siècle. — J’ avoue , lui répondit Clorante, que cet illustre Abbé en
s parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer, encore qu’il avouât qu’elle fût bonne. Cependant, comme son esprit co
rit à parler de lui, c’est assez nous entretenir sur un même sujet. J’ avouerai toutefois, avant que de le quitter, que vous m’av
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
s, que je ne comprends pas pourquoi quelques Auteurs modernes, loin d’ avouer qu’ils ont imité tel Romancier ou tel Auteur comi
puisé les sujets de leurs comédies dans le Théâtre grec, & l’ont avoué dans leurs prologues. La Fontaine n’a fait que me
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
s unir sa cousine avec un mortel qu’elle hait. Le Roi lui conseille d’ avouer qu’elle aime ; elle soutient le contraire. On lui
re un peu, en lui disant que sa Dame est la liberté. La Princesse lui avoue qu’elle a changé de sentiment, & que le bien
arn, & en lui en faisant un éloge pompeux. Don Carlos, désespéré, avoue à son tour qu’il est vaincu. Diana triomphe &
le ne peut cacher plus long-temps son amour ; elle délibere si elle l’ avouera . Cintia vient se féliciter avec la Princesse du b
lui apprend que Diana a été vaincue par ses dédains, qu’elle le lui a avoué . Elle cede son amant à la Princesse. Le Roi vient
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
r écrit son consentement pour épouser Julie. Alors Damis se démasque, avoue qu’il n’est ni antiquaire, ni nouvelliste, ni voy
i fait assassiner leur maître. Almanzor se montre au Cadi, & lui avoue son amour. Zulime vient se jetter aux pieds de s
la scene en ordonnant à Marton d’aller renfermer son Platon. La mere avoue à sa fille qu’elle ne l’aime pas précisément parc
r les annoncer. Les Philosophes félicitent Valere sur son mariage. Il avoue qu’il n’aime point Rosalie, qu’il épouse son bien
14 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
atusque Chremes tumido delitigat ore.Horat. Art. Poet. vers. 94. J’ avoue que les traits plaisants d’Aristophane me paraiss
etc. Peut-on désirer un dramatique plus vif et plus ingénu ? Il faut avouer que Molière est un grand Poète comique. Je ne cra
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
s à leur tour. Quel d’entre eux voudroit le cacher, ou rougiroit de l’ avouer  ? Aucun sans doute n’a assez de petitesse d’espri
e M. Francaleu lui remet sa foi, déclare qu’il est sa belle amante, s’ avoue pour l’auteur des vers qui, sous le masque femell
ruit de leur fausse générosité & de leur amour intéressé, on leur avoue le tour qu’on leur a joué. L’oncle donne tout son
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
de sa tragédie, s’accrocher au premier qu’il rencontre pour la lire ; avouer qu’il avoit cinquante ans lorsqu’il s’avisa de so
l’a empêché d’être Poëte cinq à six ans plutôt ; en le voyant enfin s’ avouer pour la Muse originale dont M. de l’Empyrée est a
’aurois donnée. Cléante lui dit qu’il l’épousera par complaisance. Il avoue ensuite l’amour qu’il a pour cette belle : son pe
l’accuse d’avoir fait le vol. Scene III. Valere paroît. On lui dit d’ avouer son action infame. Comme il a épousé en secret El
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
celui-ci emballe le sien au lieu de celui de son patron, & il lui avoue sa méprise lorsqu’ils sont arrivés dans la ville
re par conséquent s’il doit s’en venger. Voilà le premier acte ; on m’ avouera qu’il est riche. Arlequin & Argentine ouvren
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
Ma mémoire, Monsieur, n’est pas toujours bien nette : C’est là, je l’ avouerai , mon défaut capital. Damis, lui présentant une ba
ami, homme sensé, l’en dissuade, & l’exhorte à se marier. Eraste avoue qu’il a projetté d’épouser sa pupille ; Lisimon a
le fait appeller. Damis paroît & reconnoît son oncle Lisimon : il avoue son amour. Le tuteur voit que Damis est aimé, &am
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
eils exploits Doivent s’enorgueillir de l’honneur de son choix ; Et j’ avouerai , Seigneur, que ma reconnoissance Se partage entre
à côté de Samson & de Dalila qu’auprès de son dindon ? & ne m’ avouera-t -on pas qu’il se trouve dans cette piece en dépit
ieillesse, Qu’au bonheur d’être pere & d’avoir un tel fils. On m’ avouera encore qu’Arlequin est très déplacé à côté de Sig
M. de Voltaire a faites sur ce grand Homme : mais Corneille lui-même avoue que sa piece n’a pas eu de succès. Il s’en déguis
20 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
s principes inspirateurs, ne doivent point être confondus avec un but avoué . Le but de la comédie est de faire rire : voilà l
ce que peut être la bonne comédie au point de vue de la morale : « J’ avoue , dit-il, qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fré
ièces, comme l’Avare 16 ou le Festin de Pierre 17, ne faudrait-il pas avouer que le sublime talent déployé par l’auteur était
« Nous avons suivi tous deux ensemble les leçons de Gassendi. Il faut avouer que ce grand homme a bien perdu sa peine ; il a f
21 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
 : le comique d’observation qui n’égaye que le spectateur, le comique avoué qui rend gai et joyeux le personnage lui-même57.
e bonhomie. Quand le mauvais sujet chez qui elle a établi son empire, avoue gaiement ses fautes au public, et cherche à s’att
un joyeux compagnon), il nous présente ce que j’ai appelé le comique avoué 60. Tel est Falstaff. « Que voulez-vous, dit ce b
i que dans un autre, par conséquent plus de fragilité62. » Le comique avoue étant deux fois plus gai que le comique d’observa
jusqu’au comique exagéré et arbitraire de la bouffonnerie. Le comique avoué lui-même ne lui a pas été inaccessible. Un sangli
ts comme tels ; ils méprisent le comique arbitraire ; pour le comique avoué , je ne crois pas qu’ils sachent même ce que c’est
pelons-nous les règles du comique d’observation : le ridicule qu’on n’ avoue pas, mais que l’on cache ou que l’on ignore, ne d
es d’Aristophane. Le Misanthrope serait-il donc un exemple de comique avoué  ? Mais le comique avoué égaye à la fois les spect
anthrope serait-il donc un exemple de comique avoué ? Mais le comique avoué égaye à la fois les spectateurs et le personnage,
traits par sympathie. Si Le Misanthrope ne rentre ni dans le comique avoué , ni dans le comique d’observation, ce n’est pas u
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
de ce pas-là comme des autres, lui dit-il, je baisserai la lance ; j’ avouerai que je suis vaincu ; enfin je confesserai que je
ureux accouchement d’Alcmene. Jupiter descend du haut des Cieux, pour avouer à Amphitrion qu’il a occupé sa place pendant son
ne certaine voix a volé jusqu’à mes oreilles. Sosie. Il faut que je l’ avoue , j’ai été un malheureux, un homme maudit du desti
dence encor s’obstine à me jouer ! C’est bien haïr ta vie, il le faut avouer  ! Tu m’oses soutenir, avecque tant d’audace, Qu’u
que Moliere doive à cet Auteur Grec. » Il faut être juste : si nous avouons que Moliere fut heureux de trouver un beau sujet,
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
angé de résolution, a projetté de donner sa fille à l’imposteur. Ne m’ avouera-t -on pas que la marche de la piece seroit bien moin
le préjugé de l’époux, je lui aurois prodigué des éloges. Dès qu’il m’ avoue sa foiblesse, en mêlant à un fil d’or un fil de l
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
à cette nouvelle, nie que ce soit Celio. On lui répond qu’elle a déja avoué le contraire. Son désespoir augmente lorsque Celi
i se marier avec Argentine. Il faudroit avoir de l’humeur pour ne pas avouer que la fable de cette piece est plus comique, plu
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
ir, n’est-il pas absurde, ridicule qu’on donne l’exclusion à un genre avoué par les nations & par les siecles les plus éc
déchaînent. L’application est facile. On soutient encore que le genre avoué par Thalie est resserré dans un cercle fort étroi
26 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
scènes de l’ouvrage français se trouvent dans la comédie de Plaute. J’ avoue d’ailleurs que je ne saisis pas bien l’analogie q
le style d’Amphitryon, Cependant, pour dire toute la vérité, je dois avouer que le fabuliste parle une langue plus châtiée qu
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
et à Théodon : celui-ci parle au Marquis, qui, trop épris de Rosalie, avoue que Mélanide prend mal son temps pour se faire re
, & qu’il se soit cru tout bonnement le neveu de sa mere ? L’on m’ avouera que tout cela est bien forcé, s’il n’est tout-à-f
aventure qui lui arriva. Il étoit amoureux de sa femme, il n’osoit l’ avouer , il lui donnoit des rendez-vous dans une petite m
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
ce ; lui demande si elle a perdu son cœur pour toujours. Don Juan lui avoue qu’il la fuira sans cesse, pour ne plus s’opposer
. Il sort. Don Juan se fait connoître à Don Pedre pour son neveu, lui avoue la tromperie qu’il a faite à la Duchesse Isabelle
’en a pas besoin, parceque son ame est en grace devant Dieu. Don Juan avoue qu’il a peur ; mais il promet d’être fidele à la
nace, & finit par prier son adversaire de se nommer. Don Juan lui avoue la faute que l’amour lui a fait commettre, &
t : c’est l’antipathie qu’elle a pour celui qu’on lui destine. Elle l’ avoue à l’auteur de ses jours. Celui-ci veut lui persua
29 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
onnes mœurs que l’habitude et l’abus des spectacles11. Lui-même, il l’ avoue , et il raconte qu’au sortir de ces fêtes de domma
que le bel instrument eût en effet quitté les magasins d’Érard ? — J’ avoue , dis-je à Henri, que bien souvent cette idée-là m
tez singulièrement les oreilles, et je n’ai jamais compris, je vous l’ avoue , comment vous pouvez admirer, si fort et en même
Hauteroches, Villiers, tous les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne, j’ avoue que mon plaisir en est gâté. — Je ne veux pas que
s la comédie il est excellent ; mais une fois dans la satire, il faut avouer qu’il va trop loin. Il a tort et grand tort de no
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
t annoncé ? Un homme qui, après s’être marié, en rougit & n’ose l’ avouer . Supposons quelques personnes à qui la piece soit
est servi pour faire briller ses héros. Hélas ! nous serons forcés d’ avouer le contraire, du moins dans quelques-unes de ses
pour causer tant d’alarmes. Le Marquis. Déja depuis long-temps, je l’ avoue à regret, Mon cœur vous rend, Madame, un hommage
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
alarmée en apprenant que d’Orval va partir, elle l’aime, elle le lui avoue . Constance apprend à Clairville que d’Orval veut
turel à la veille d’un mariage & de l’arrivée d’un pere : Rosalie avoue qu’elle n’aime plus Clairville. D’Orval parle à
ux à un quatrieme étage, elles y vivoient d’une vie misérable... Vous avouerai -je les espérances que je conçus alors, les offres
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297
. Je suis fort sensible à l’honneur qu’on veut me faire. Mais je vous avoue que je ne m’y crois nullement propre. Je vis tran
madame de Montespan. On faisait mystère de leur existence pour ne pas avouer un double adultère, parce que l’on craignait les
e se livra point aux pratiques et aux momeries de la dévotion. Elle s’ avoua , se déclara attachée aux principes de la morale r
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
consultant, parcequ’il ne voudroit point plaider contre lui. Agnelet avoue à Patelin avoir tué les moutons qu’il a dit morts
iera pour tous, & sera pendu. Valere. Mon pere, il est temps de l’ avouer , il n’a rien fait que par mon ordre. M. Guillaume
, Guillaume est un frippon qui vend son drap plus qu’il ne vaut, il l’ avoue lui-même. Le Drapier. Or n’est-il si fort entend
it. Palaprat s’applaudit d’avoir donné cette idée à son camarade. « J’ avoue , dit-il en parlant de la comédie du Muet, que j’a
34 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
on fait et qu’elle aime Fabio. Lelio veut le nier, mais à la fin elle avoue . Elle raconte alors comment, ayant observé que Fa
elle fourbe et calomniateur. Zucca, qui a peur, lui demande pardon et avoue qu’il vient de mentir. Ramené par les questions d
nd contre elle. Fabio et Zucca font tous leurs efforts pour lui faire avouer son mariage et sa grossesse. Virginia les appelle
ia, écrit un billet à Fabio, en lui demandant pardon de n’avoir point avoué devant son père la secrète intelligence qui exist
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ortellement son jaloux sans penser faire le moindre mal, & le lui avoue avec l’ingénuité la plus piquante. Voilà sans con
t à son rival pour l’aider à triompher de sa maîtresse. Horace le lui avoue ensuite d’une façon très ingénieuse, & très p
qu’en ces occasions, Un secret éventé rompt nos prétentions. Je vous avouerai donc, avec pleine franchise, Qu’ici d’une beauté
plaisante que celle que lui faisoit pratiquer son mari, que Laure lui avoua être de grande fatigue. Il ne fut pas paresseux à
ragilité, elle y manque, elle sait du moins cacher sa faute. . . . . Avouons que Moliere a de grandes obligations au burlesque
36 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
nelle2 ; quoiqu’on l’applaudisse encore aujourd’hui sur le théâtre, j’ avoue que la comédie n’était point encore arrivée à sa
m’a faites. « La première est qu’il pêche contre la vraisemblance. J’ avoue que Timocrate est fort adroit et fort heureux dan
oirais mal répondre à la profession que je fais de l’honorer, si je n’ avouais hautement que l’histoire d’Alcamène et de Ménalip
rique du 6 décembre 1659.       La troupe des comédiens Que Monsieur avoue être siens, Représentant sur leur théâtre, Une pa
tous les auteurs qui pense plus profondément : et sans doute l’envie avouera elle-même que son Stilicon est tout à fait beau.
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
s surs, propres à diriger ses premiers pas, à lui indiquer les routes avouées par Thalie, & battues par ses favoris. Malheu
t à la vérité des observations excellentes sur la comédie ; mais on m’ avouera que les préceptes d’un art aussi compliqué que ce
re gloire à cela ? n’est-ce pas le premier devoir de tout artiste ? J’ avoue encore que mon ouvrage ne peut être utile aux Aut
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
fronterie que de bassesse, une dixieme Muse. La nouvelle Philaminte n’ avouera pas qu’elle chasse un domestique parce Qu’il a,
ts à faire beaucoup de dépense pour ne pas démentir leur masque ». J’ avoue que ce raisonnement prononcé avec vivacité, appuy
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
an ordonne qu’on la fasse avertir dès qu’il arrivera. Marton, seule, avoue qu’elle aime Lindor : elle seroit embarrassée de
raite avec une hauteur ! . . . . Je ne sais pas comment il y tient. J’ avoue que, si j’étois à sa place, je laisserois bien vî
nce ; je finis par l’entendre avec dégoût ; je pris même la liberté d’ avouer à mes parents que cet homme-là m’ennuyoit à l’exc
n mari arriva. Heureusement, Madame ! — Oh ! très heureusement, je l’ avoue  : jamais mari ne vint plus à propos. Nous étions
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
e. Harpagon prétend ne vouloir pas lui faire violence : alors Cléante avoue sa passion pour Mariane : Harpagon lui ordonne d’
t si elle doit déclarer la tendresse qu’elle a pour Xipharès : elle l’ avoue enfin, & Mithridate jure de faire périr son f
épousé la fille d’Harpagon : il croit qu’on a découvert son mariage, avoue son crime, dit que l’amour l’a rendu coupable. Ha
roît : il voit le désespoir du vieillard, croit en être la cause, lui avoue qu’il est coupable, mais qu’un Dieu a causé son c
une intrigue secrete avec la fille de la maison, se croit découvert, avoue une faute que la tendresse la plus vive lui a fai
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
vingt-sept ans, soit originalité, soit caprice, ou probité, s’avise d’ avouer tout haut qu’elle a eu vingt-sept ans, il y a tro
— Et la preuve ? répond le jeune homme. — La preuve, c’est qu’elle en avouait vingt-sept, l’autre jour. Il y a de quoi dégoûter
e de ces hommes généreux qui s’arracheraient le cœur, plutôt que de s’ avouer vaincus, en public. Elle était comme cet empereur
e suite un homme de génie, la chose est possible ; mais pour que je l’ avoue , et que j’en sois sûr, il faut attendre que nous
et de cette façon il fait de la passion quelque chose de si facile à avouer tout haut, que bien peu de femmes pourraient dire
lez, mais corruption de bon goût ; désordres, à la bonne heure ! mais avouez que ces instants de folle ivresse ont été payés a
ur, un débauché, un libertin ; mais jamais, à vous-même, vous ne vous avouerez cette vérité formidable : — je suis un hypocrite 
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
; l’usage aujourd’hui semble en autoriser le vol. Pour moi, je vous l’ avoue , j’ai les sentiments, sur cette matiere, un peu p
iere fois ! ils n’auroient pas été forcés de se retracter, & de s’ avouer de foibles connoisseurs ». Vie de Moliere, par G
43 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
e la point résoudre. En effet, maintenant que l’examen est terminé, j’ avoue que je ne vois pas la solution. Je l’avoué, non c
ue l’examen est terminé, j’avoue que je ne vois pas la solution. Je l’ avoué , non comme un philosophe qui pose orgueilleusemen
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
son culte secret, Et qu’il adore en vous un mérite parfait ; Qu’il l’ avouera tout haut, qu’il s’en fait une gloire ; Qu’il fui
tremblante de peur que votre curiosité ne me donnât de l’ombrage : j’ avoue que cette curiosité vive & timide m’a paru tr
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
derot. « Je veux que les caracteres soient différents ; mais je vous avoue que le contraste m’en déplaît. Ecoutez mes raison
a cause est mieux plaidée que celle du premier. Je suis vrai, & j’ avouerai que je ne suis pas de ce sentiment. J’ose penser
46 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
nnues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bonne foi à son ami, que la manière dont il ét
e faire connaître ma faiblesse, sans en pouvoir triompher ? — Je vous avoue à mon tour, lui dit son ami, que vous êtes plus à
47 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [59, p. 96-98] »
journalistes d’ignorants et de mauvais connaisseurs, et finissait par avouer avec une candeur d’âme tout-à-fait risible que so
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
se de reprocher à Moliere que ses pieces ne sont pas intéressantes. J’ avoue qu’elles pourroient l’être davantage, & nous
ue que Pourceaugnac lui donne pour l’engager à dire la vérité, il lui avoue que Julie est une coquette achevée ; ce qui dégoû
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
te une bourse & un poignard à la soubrette en la pressant de tout avouer  ; elle choisit la bourse, & découvre à Don Ju
ordinaire. J’ai peine à croire qu’elle soit sans fondement, je vous l’ avoue . Angélique. Et moi, Monsieur, je vous avoue natur
sans fondement, je vous l’avoue. Angélique. Et moi, Monsieur, je vous avoue naturellement que vous croyez juste. Le peintre q
qu’il ne doit le dénouement qu’à lui, aussi n’est-il pas merveilleux. Avouons cependant qu’il a quelque mérite d’avoir lié le d
mari, on le condamne à la question : la crainte des douleurs lui fait avouer un crime qu’il n’a pas commis ; & bientôt on
50 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
re entretenait avec eux des rapports de charité3, avait été obligée d’ avouer à Mazarin le secret de leur existence. Et celui-c
eois, que les gros crimes, de toutes sortes, et l’athéisme, entêté et avoué , d’un scélérat du grand monde. La bigoterie peut
trusion et de la tyrannie exercée par Tartufe chez Orgon, de son goût avoué pour toutes les intrigues souterraines, avec les
nie un « moyen de parvenir : » la relation môme de Voyer d’Argenson l’ avoue parfois à mots couverts. Et justement, il y eut,
ent railleries ; il prend Charpy pour le meilleur ami qu’il ait. » On avouera qu’il est difficile de ne pas voir, avec les sa v
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
avec la différence que le héros François n’est pas un faux brave. Il avoue tout naturellement qu’il n’a pas de gorge à coupe
usion ridicule. Sganarelle. Je... Pancrace. Je creverois plutôt que d’ avouer ce que tu dis ; & je soutiendrai mon opinion
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
le, un acteur de lui être favorable ; &, pour l’attendrir, il lui avoue qu’il n’a pas un sol, & qu’il ne sait comment
rs pieces au Chef, qui sont toutes refusées. Enfin, poussé à bout, il avoue sa misere & s’offre pour comédien (Signor Ott
’élite, Dont tout le serrail est rempli ; Votre teint en est embelli. Avouez entre nous la chose, Et je vous promets bouche cl
53 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement. J’ avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter q
ses goûts d’acteur, par ses succès d’auteur, et aussi, il faut bien l’ avouer , par ses faiblesses d’homme, il comprit enfin que
artie les yeux sur tant de beautés neuves. Boileau, qui ne put jamais avouer ni sans doute reconnaître la supériorité de Moliè
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
Riccoboni, Observations sur la Comédie, art. 3. du Caractere. Je l’ avoue , à ma honte peut-être, j’ai cherché pendant long-
55 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
i même, si l’on veut, que l’induction est vraie dans un sens. Il faut avouer que plusieurs comédies de Molière n’ont eu qu’un
et il y a tant de choses à reprendre encore en eux, que tout le monde avoue qu’on les peut encore jouer longtemps, bien qu’il
n 1666.       Le Misanthrope enfin se joue, Je le vis dimanche* et j’ avoue , Que Molière son auteur, N’a rien fait de cette h
ssance ; le Grand Condé exigeait de Molière de fréquentes visites, et avouait que sa conversation lui apprenait toujours quelqu
flexion qui achève le dénouement que du côté de la plaisanterie, l’on avouera qu’il était difficile de terminer plus finement,
de lui qu’est toute l’invention de la scène du jeune homme qui vient avouer le rapt, et que l’Avare prend pour le voleur ; ma
l’art que sa réponse est raisonnable ; mais s’il est de bonne foi, il avouera que Molière aurait mieux fait d’éviter une faute
ers elle égale. Au reste, il est si bien joué, (C’est un fait de tous avoué ,) Par toute sa troupe excellente, Que cet Avare q
e Palais-Royal, Aussi le Tartuffe se joue : Où son auteur1, je vous l’ avoue , Sous le nom de Monsieur Orgon, Amasse pécune et
uoi qu’il en soit, voyez la pièce, Vous tous citoyens de Lutèce, Vous avouerez , en bonne foi, Que c’est un vrai plaisir de roi.
surpris néanmoins que le public ait hésité durant quelques jours à l’ avouer pour excellente, et que le suffrage général n’ait
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
Rossi devient amoureux de Giliole sa voisine ; &, n’osant le lui avouer , il lui disoit, toutes les fois qu’il la rencontr
donné lieu ; il veut lui passer son épée au travers du corps, s’il n’ avoue son crime. . . . . . . . . . . Scapin. Je vous a
elle-sœur. On accuse Arlequin. On le menace de le faire pendre s’il n’ avoue au plus vîte son larcin, sans lui dire ce que c’e
arez-vous à soutenir avec fermeté l’abord de votre pere. Octave. Je t’ avoue que cet abord me fait trembler par avance, &
le plan de ces deux pieces, on conviendra, & je suis obligé de l’ avouer moi-même, malgré mon enthousiasme pour Moliere, o
57 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
, pour cette caricature de soi-même, que nous avons nommée le comique avoué , et pour cette bouffonnerie des rôles de conventi
ance à des règles aussi minutieuses, puisqu’ils doivent être forcés d’ avouer que leurs plus grands maîtres ne les ont pas touj
et La Harpe le traite avec fort peu de considération. Quant à moi, j’ avoue que j’estimerais fort son talent, lors même qu’il
enté, pour désigner son style, un mot à part, le marivaudage. Il faut avouer toutefois que sa manière est à lui, et qu’au prem
isse pas se tromper sur la manière de saisir les détails de son rôle. Avouons -le donc, il existait longtemps avant Diderot des
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
se trouve vrai, & qu’il vous déplaise, ce n’est point ma faute. J’ avoue qu’il y a des exceptions particulieres à faire, &
nt sur Concini, lui montre Agathe, lui reproche son crime. Le Marquis avoue qu’Agathe est vertueuse : le Roi le condamne à fa
e livre, de grace. A ce propos, aussi froide que glace, Notre galante avoua le reçu. Qu’eût-elle fait ? On eût prouvé la chos
59 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
s de thèses, je crois qu’avant de poursuivre, je ferais mieux de vous avouer ingénument que, moi aussi, j’ai ma thèse, mon dad
énages, thèse en quatre ou cinq actes, par M — Ils sont plusieurs ! J’ avoue que je comptais citer ici en toutes lettres un no
rtée hâtait par ses chants le pas accéléré des Spartiates, l’histoire avoue qu’il marchait devant et qu’il était boiteux. Cel
60 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
efois Célimène, malgré sa coquetterie, n’avait rien de mignard ; elle avouait franchement ses défauts, et relevait avec une viv
répondaient naïvement : Voulez-vous qu’il passe pour un imbécile ? J’ avouerai sans détour que cette réponse n’a pas ébranlé ma
définissent pas la composition comme je viens de le faire. S’ils ne l’ avouent pas, ils se conduisent du moins de façon à justif
61 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
par des noms connus de tout le monde1 ? » Mais, rien n’empêche de l’ avouer , la malveillance, l’envie, qui toujours veillent
silencieuse hardiesse, son impertinent éclat et sa fatuité résolue13. Avouons qu’il n’est pas facile de concilier le caractère
fait le langage d’Alceste, cette lutte intérieure, forte, incessante, avouée , entre son cœur et sa raison ? « J’ai beau voir
62 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Paris, dit M. Taschereau, un jeune homme vint un jour le trouver, lui avoua qu’un penchant insurmontable le portait à embrass
toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille, et je vous avoue que, si c’était à recommencer, je ne choisirais j
nnues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bonne foi à son ami que la manière dont il éta
pas à la tendresse qu’on a pour elle. « Pour moi, lui dit-il, je vous avoue que si j’étais assez malheureux pour me trouver e
nom de vainqueur n’est plus ce qu’il souhaite; Il vient avec plaisir avouer sa défaite : Heureux si, votre cœur se laissant é
ureux si, votre cœur se laissant émouvoir, Vos beaux yeux à leur tour avouaient leur pouvoir ! Y a-t-il une grande différence en
uelle vive douleur attendrit mes adieux? Je m’en souviens tout seul : avouez -le, madame, Je vous rappelle un songe effacé de v
able, dont ils implorent l’amour, non comme un sentiment heureux de s’ avouer et de s’abandonner, mais comme une faveur : ils s
es deux défenseurs de Molière, lui répondent ainsi : URANIE. Je vous avoue que je n’ai aucune habitude avec ces messieurs-là
personne n’y touche. La position de Molière est au moins franche. Il avoue sans honte l’ambition de plaire; il se soumet au
naître si le succès est de bon aloi, et les succès que l’on n’ose pas avouer ne durent pas longtemps.     Grâce à Dieu, l’homm
ez le viaire angélique..., etc. Il ne se gênent point, d’ailleurs, d’ avouer leur hypocrisie, avec aussi peu de façons que don
onstances ? Grave question, que je tenais à poser et à laquelle, je l’ avoue , je suis embarrassé de répondre. Peut-être pour d
e à le dégager d’une parole qu’elle n’a jamais prise au sérieux; elle avoue son amour pour Philinte, et Alceste leur fait ses
cavalières. Boileau, si amoureux de la correction, et qui, il faut l’ avouer à sa gloire, n’a pas méconnu le génie de Molière,
supérieur à Aristophane. Les comédies d’Aristophane sont des satires avouées . Il s’agit pour lui de ridiculiser à fond ses adv
cations. Léonor rend à son tuteur confiance pour confiance : elle lui avoue ses impressions, se laisse doucement diriger par
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
royant son intrigue découverte, réponde en conséquence, & qu’il s’ avoue coupable. Ces especes de méprises, d’équivoques,
Mais sans cet on il n’y auroit plus de piece. Continuons. Mondor. J’ avoue que c’est une liberté que je ne devrois peut-être
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
Lisette, après quelques façons, demande le secret à Valere, & lui avoue qu’elle est, à ce que dit Licandre, d’une illustr
impertinent : celui-ci sort en se moquant de lui. Scene IX. Pasquin avoue qu’il a tort de copier son maître, il sent qu’un
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
uze mille louis d’or !... en or, d’or ! en or, d’or ! Le Chevalier. J’ avoue que c’est un spectacle à voir. Frontin. C’est un
sa Persane, ils feroient un bien petit mal : mais ils ne veulent pas avouer leur foiblesse ; ils se croiroient déshonorés si
66 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
ujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille ; et, je vous avoue que si c’était à recommencer, je ne choisirais ja
67 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
poète comique de l’Italie, Goldoni, est un disciple de Molière. Il l’ avoue hautement lui-même dans ses Mémoires ; et lorsque
s fois et souffrit beaucoup ; tout cela n’est pas très édifiant, je l’ avoue , et ne saurait être proposé dans une Vie des sain
y en a eu un, c’est qu’il l’a fait avec une éloquence incontestable. Avouons pourtant que l’effet a été tout aussi médiocre qu
ours de morale. Molière l’avait reconnu lui-même tout le premier : il avouait qu’il vaudrait mieux passer la soirée dans la pri
mme du peuple, pétri de préjugés, avec un grand seigneur sceptique. J’ avoue que Molière, avec son génie habituel, a tiré de c
douce Éliante lui répond : — Tout ce que vous dites est fort juste. J’ avoue que je n’ai pas l’esprit aussi détaché que vous.
les mères de famille ; il est vrai que la plupart du temps elles ne l’ avouent point à leur fille ; cette discrétion prouve qu’i
 Que le plaisir. Allons, messieurs, venez ! Voyons si cela ira bien. Avouez que ce sont là des coupes très arbitraires. Jamai
ent qui se puisse voir. Le rôle d’Amphitryon n’est pas bien bon, je l’ avoue  ; mais Laroche le joue avec une telle sécheresse,
re fois par an, il m’a semblé remarquer que le public, sans trop se l’ avouer , en était comme attristé. 13 octobre 1873. « 
hasard je ne les partageais pas, les motifs de mon isolement. Weiss m’ avouera bien que, sur une question de fait, celui-là est
nutile et si douloureux : — Pourquoi ne m’aime-t-elle plus ? — Dame ! avouez aussi, lui dit son ami le moraliste, que c’était
uilibre de l’Europe n’y est point intéressé, je le sais bien ; mais j’ avoue qu’un vers de Molière m’occupe infiniment plus qu
e vrai sens du rôle ; mais, l’interprétation une fois admise, il faut avouer que l’actrice qui en était chargée l’a joué avec
une bonne enfant. Mlle Favart est chargée de rendre ce personnage. J’ avoue qu’à son entrée en scène ma première sensation a
a disparu. Tout le monde sait par cœur les adorables vers où Cupidon avoue à sa maîtresse qu’il est jaloux : Je le suis, ma
on, dont il traîne la première syllabe avec une intonation comique. J’ avoue que cette façon de dire n’est nullement naturelle
r en se couvrant les yeux, l’air confus et timide d’une fillette, qui avoue un amant. Mlle Jouassain, d’une voix forte, le re
ais les Toinette ne se font faute de ce comique, qui est si facile. J’ avoue qu’il ne m’avait jamais beaucoup plu. Je ne le tr
i fût réduite à le pleurer, comme disent les écoliers, pour de bon. J’ avoue qu’au fond elle a de bonnes raisons à alléguer po
-Isle, tandis que Mme Édile Riquier faisait la marquise de Prie. Vous avouerez que l’erreur du duc de Richelieu devenait inexcus
comédie d’Alexandre Dumas eût été culbutée le premier soir et je vous avouerai même que ce jour-là le danger a été grand ; il y
essaire, passez-la-moi. L’invraisemblance vous paraîtra criante, je l’ avoue , puisque vous aurez sous les yeux deux acteurs qu
plement dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et n’osent pas avouer . Démontrez à ceux qui partagent mon goût qu’ils o
qu’elle a toujours été ; comme elle irait se jeter dans ses bras, lui avouer son trouble, lui demander conseil ! Et la mère, e
ancher les lazzi et jeux de scène que la tradition y avait ajoutés. J’ avoue que ce respect, un peu inattendu, de la prose de
e n’y comprend rien, jusqu’au moment exquis où, Bourguignon lui ayant avoué qu’il est Dorante, elle voit clair dans son cœur.
été reprise à l’Odéon. Je l’ai vue avec plaisir ; mais il faut bien l’ avouer , c’est une des moindres œuvres de Marivaux. Notre
mour pour Suzanne qui soit une vérité de bon aloi. Quel charabias ! J’ avoue que le morceau est sur le public d’un effet infai
plus de vivacité. Le jeu de scène est très joli ; mais il faut bien l’ avouer , tout de convention. Les deux amants auraient dû
elle trouve son frère un peu niais, et qu’elle sent quelque honte à l’ avouer pour un homme de sa famille, et voilà qu’aussitôt
cé de changer la situation et d’affaiblir mon caractère principal ; j’ avoue que le titre de philosophe paraissait proposer Va
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
runtant la voix, les gestes & le ton d’un jeune étourdi, lui fait avouer des impertinences qu’il érige en vertus, & cr
caution de les faire rougir de leur rôle, & de leur faire souvent avouer qu’il n’est pas beau. Dans l’Ecole des Maris, Isa
mour tyrannique de ce tuteur les rend pardonnables ; d’ailleurs, elle avoue plusieurs fois dans le courant de la piece qu’ell
p; connus de tout le monde. Il ne donne pas la préférence à un Auteur avoué pour mauvais ; il choisit un Poëte célebre, que l
69 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
mieux sensés, Dans Paris maintenant se joue, Et certes tout le monde avoue , Qu’entre les pièces d’à présent, On ne voit rien
uisse faire voir une infinité de fautes. « Je suis toutefois obligé d’ avouer , pour rendre justice à ce que son auteur a de mér
e n’est pas ce qu’il demande ; alors le prince se jette à ses genoux, avoue son amour et son stratagème, et lui en demande pa
veront leur compte. Et touchant le style enjoué, Plusieurs déjà m’ont avoué , Qu’il est fin à son ordinaire, Et d’un singulier
rochain, ne songe qu’à usurper la réputation d’homme de bien, je vous avoue que je ne saurais m’empêcher d’éclater, et quoiqu
l’abbé Du Buisson, qui est un des plus galants hommes de ce siècle. J’ avoue , lui répartit Clorante, que cet illustre abbé en
s parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer, encore qu’il avouât qu’elle fût bonne ; cependant, comme son esprit c
70 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
les, dans l’une desquelles Molière lui-même figure comme acteur. Je l’ avouerai toutefois, j’ai la conviction que Ménage est le m
le croire, on du moins d’en faire le semblant. Je serais fâché, je l’ avoue , que Molière eût eu envers Ménage un tort plus gr
e son amie. De peur que ce portrait ne fût pas reconnu (et, il faut l’ avouer , il était assez flatté pour qu’on s’y trompât), l
quand ils lui jurent le contraire. Ce rôle de Bélise, il le faut bien avouer , manque de vérité ; du moins il n’a pas la vérité
devenue sans doute infiniment rare. D’ailleurs, Cotin ne l’avait pas avouée , et il avait même voulu donner le change au publi
71 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
er que la donnée du mélodrame paraissait ridicule, elle a franchement avoué que les détails étaient incroyables. Molière étal
jurié pour avoir dit ou que Dieu est le Mal, ou que Dieu n’est pas. J’ avoue que cet accueil m’a encouragé. Forcé par le torre
ité d’Aristote, et de celle « du vainqueur de Numance », il veut bien avouer qu’il y a eu des temps où la comédie s’est corrom
ésormais s’embarrasse médiocrement du sentiment de ses censeurs : « J’ avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter q
troisième catégorie : ce sont les philosophes et les politiques, qui avoueront volontiers que le goût du théâtre est un mal ; ma
ge de n’y avoir jamais dissimulé la sévérité des devoirs de la vertu, avouait que son courage était bien soutenu par la présenc
déjà si glorieux et si doux d’avoir part à vos abaissements ? » On l’ avouera , ceci est un peu plus fier que le jeu du philosop
ux encore comment, démasqué les hypocrites. Mais ces hypocrites, on l’ avouera , quels que fussent leur force et leur crime, n’ét
dévots, et je le serai par cette seconde avec les médecins. » Il faut avouer que Bourdaloue était moins familier. C’est que le
l’unique ennemi à qui l’auteur se soit voulu prendre, encore faut-il avouer , en étudiant le caractère d’Orgon, que l’auteur s
toute piété est fausse, quelle logique et quelle évidence lui feront avouer jamais que la dévotion n’est pas la marque de la
que ce sont là les conseils de la chaire et non ceux du théâtre. Je l’ avoue  ; mais qu’on me dise alors ce que devient cette h
on possible, nous en ont tracé. Le véritable homme de bien, Molière l’ avoue , c’est le vrai dévot, le « dévot de cœur » : Je
, je la plains, et autant qu’il est permis, je l’excuse. Il faut bien avouer d’ailleurs que cette coquetterie naturelle est te
rande âme de Molière se font particulièrement voir. Je n’y vois, je l’ avoue , que les charmes de l’esprit inférieur, un grand
72 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
ttirer son mépris. Je suis sûr que s’il voulait être de bonne foi, il avouerait que j’ai raison de le reprendre en bien des endro
ui n’édifient pas, il y en a d’autres qui cultivent la vertu. Je vous avoue , Monsieur, que ce discours de Molière m’a révolté
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
e marie... Il me semble que c’est assez bien m’exécuter. M. Dumont. J’ avoue que votre mariage avec Cidalise... Le Marquis. Et
a plupart des personnages. Mais le poison agit déja sur Béverley ; il avoue qu’il a fait passer la mort dans son sein. On env
74 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
s à contre-sens, du lieutenant de police de La Reynie. C’est là, je l’ avoue , une opinion assez peu prévue, mais qui ressort p
nsforme tout à coup en une figure du Temps, avec sa faux à la main. J’ avoue que je ne comprends ni le but ni la convenance de
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
Pline le jeune, dont il se moque comme d’un écrivain affecté. « Ne m’ avouerez -vous pas, dit-il, que cela est d’un petit esprit
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
estine, & son cœur donne la préférence au premier. Elle n’ose lui avouer le tendre penchant qu’elle a pour lui. Sa confide
s pour comprendre que l’amour est un ridicule chez eux, n’osent pas l’ avouer . Par conséquent Marivaux, disent-ils, a le plus g
d qu’on trouve plus d’amants timides dans les jeunes gens qui n’osent avouer la premiere blessure de l’Amour, & dans les v
77 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
le, et l’on n’en a pas de nouvelles. Enfin le sorcier, poussé à bout, avoue que son pouvoir commence à tomber depuis qu’il es
donnerons l’essor à cette noble audace Qui fait sortir la joie et qu’ avouerait Horace. Peut-être ignores-tu dans quel coin recul
ne foule de situations plus réjouissantes’ les unes que les autres. J’ avoue que cette ressemblance n’est guère vraisemblable,
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
un rival, lui dit de mettre bas toute feinte, que sa belle lui a tout avoué , qu’il approuve sa tendresse, & qu’il va l’in
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
cour, depuis François Ier, l’élévation et l’insolence des maîtresses avouées , l’élévation, l’insolence et la turbulence des bâ
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ur la peindre gaiement, & pour exciter la joie du public, n’osent avouer leur insuffisance, veulent jouer un rôle dans le
&c. Pourquoi ? parcequ’il y a dans toutes ces pieces, des scenes avouées par Thalie, cette Muse si décriée, mais seulement
81 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
té que si nous ne l’avions jamais entendue. J’ai peine à croire, je l’ avoue , que les grands hommes soient si peu dans le secr
dessous, la bonne petite fille qu’elle est, tranquille et candide, n’ avoue ni ne se déconcerte ; il n’en tirera rien, s’il n
re ? Il ne sait ; il enrage et surtout d’aimer,, car il aime, et se l’ avoue , comme un sot. Le troisième, acte le laisse en ce
portant Pour le voir n’en attira tant, continue le bon gazetier ; il avoue d’ailleurs que la chose mérite d’être vue, à caus
Elle n’a pas eu peur du tout. Il y a bien le… ruban. Elle hésite à l’ avouer . Pourquoi ? Ah ! c’est que là vraiment elle crain
82 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
ité par Jurieu. Il se défendit par la nature de son ouvrage ; mais il avoua que ces mots dont on lui reprochait l’usage, étai
83 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
en vue ; qu’il s’agit de madame de Sévigné dans la satire de 1693. J’ avoue que j’ai une grande répugnance à combattre une te
ille et des progrès de Racine. Il avait été frappé du plaisir qu’elle avoue avoir éprouvé à la lecture d’une critique de Béré
84 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
e nous n’en pourrions voir, si la chose se passait sur le théâtre ? J’ avoue que dans L’École des femmes tout est récit ; mais
e théâtre ? J’avoue que dans L’École des femmes tout est récit ; mais avouez que tout paraît action, ou plutôt avouez que tout
femmes tout est récit ; mais avouez que tout paraît action, ou plutôt avouez que tout est action, bien que tout semble être en
aurait bientôt mise en contradiction avec elle-même, et il lui ferait avouer tout haut qu’elle ne sait pas le premier mot de c
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
s dans les intermedes d’une piece aussi folle que Pourceaugnac ? on m’ avouera du moins que les Procureurs, les Sergents y sont
86 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
re de leurs enfants, qui était alors de quatre, une espèce de mariage avoué  ; c’était une bigamie ouverte95. En vertu du régi
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
ours contre tout ce qu’on dit, Et que, par un chagrin que lui-même il avoue , Il ne sauroit souffrir qu’on blâme ni qu’on loue
x défauts qu’on y blâme. Clitandre. Pour moi, je ne sais pas ; mais j’ avouerai tout haut Que j’ai cru jusqu’ici Madame sans défa
88 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
urlupiner à la Cour, et de se guinder à la Ville. On vit encore, je l’ avoue , des avares et des hypocrites ; c’est qu’un vice
l’Abbé du Buisson, qui est un des plus galants homme de ce siècle. J’ avoue , lui répartit Clorante, que cet illustre Abbé en
s parlons, il trouva des raisons pour ne la point jouer, encore qu’il avouât qu’elle fût bonne ; cependant, comme son esprit c
pportable, jusqu’au Joueur du Trésorier de France Renard ; et il faut avouer qu’il n’y a eu que lui seul, après Molière, qui a
es était la Maîtresse. Le Prince s’en plaignit. Mademoiselle Desmares avoua sa passion extrême pour Baron ; et elle rompit, p
urlupiner à la Cour, et de se guinder à la Ville. On vit encore, je l’ avoue , des avares et des hypocrites ; c’est qu’un vice
t Plaute*, tantôt Térence*, Toujours Molière cependant : Quel homme ! Avouons que la France En perdit trois, en le perdant.
89 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
re l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son père : il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’accommoder de sa P
es traits si vifs, enlevaient tous les applaudissements du Public. On avoua que Molière avait trouvé la belle Comédie : il la
qu’il lui eut dit qu’il les avait pris dans Théophile, Molière le lui avoua , et lui dit qu’il les y avait pris avec d’autant
telles scènes, faites-les, vous m’obligerez, et je me ferai honneur d’ avouer un secours comme le vôtre. Chapelle accepta le d
re : j’attaquerais trop de monde. Mais si j’avais à le faire, je vous avoue , Monsieur, que je ne pourrais mieux faire que de
toujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille. Et je vous avoue que si c’était à recommencer, je ne choisirais ja
ière fois, ils n’auraient pas été à la peine de se rétracter, et de s’ avouer faibles connaisseurs en ouvrages. Je pourrais rap
90
iogène, qui ne trouve plus la scène invraisemblable, demande grâce et avoue que Molière est un homme. Il éteindra sa lanterne
Racine, un autre obstacle se rencontre plus indiscutable encore, il l’ avoue  ; avant qu’il mît son projet à exécution, Scaramo
ièces du poète tragique se lisent, mais ne se jouent plus. Et il faut avouer que leurs beautés sont de celles qui ressortent p
’en faire concevoir, par un conseil public, une honte particulière. J’ avoue que le dépit et la colère s’élevèrent dans mon âm
éprise après l’autre), représentée en 1715. Dans la préface, l’auteur avoue que l’incident du portrait, quelque chose dans le
eux. Et Valère, sans se déconcerter, poursuit :                   —  Avouons que Paris nous fait part De cent plaisirs charman
du Marais allaient jouer sa pièce ? Cette explication, il faut bien l’ avouer , n’est que plausible : mais si elle était vraie,
ts à Molière ; il acquitta correctement la dette, mais non pas sans s’ avouer que sa pièce n’avait pas fait enthousiasme à la C
te comédie qu’après avoir fini la plus grande partie de la sienne. Il avoue avoir emprunté à Molière la première scène du sec
le, qui ressemblent fort à Agnès et à Chrysalde. On y trouve aussi un avoué , Wagg, et un certain Spruce, qui sont des réminis
91 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
serté sur la manière dont il faut ponctuer ce premier vers, finit par avouer qu’il ne comprend pas le sens du mot si. Que n’ou
re l’envie qu’il avait de déclarer ses sentiments à son père ; il lui avoua franchement qu’il ne pouvait s’accommoder de sa p
es traits si vifs, enlevaient tous les applaudissements du public. On avoua que Molière avait trouvé la belle comédie ; il la
nnues par les gens qui ont aimé, il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bonne foi à son ami que la manière dont il éta
d pas à la tendresse qu’on a pour elle. Pour moi, lui dit-il, je vous avoue que si j’étais assez malheureux pour me trouver e
me faire connaître ma faiblesse sans en pouvoir triompher ? — Je vous avoue à mon tour, lui dit son ami, que vous êtes plus à
qu’il lui eut dit qu’il les avait pris dans Théophile, Molière le lui avoua , et lui dit qu’il les y avait pris avec d’autant
elles scènes ; faites-les, vous m’obligerez, et je me ferai honneur d’ avouer un secours a comme le vôtre. »Chapelle accepta le
re, j’attaquerais trop de monde ; mais si j’avais à le faire, je vous avoue , monsieur, que je ne pourrais mieux faire que de
oujours reproché d’avoir donné ce déplaisir à ma famille ; et je vous avoue que si c’était à recommencer, je ne choisirais ja
, qui ne laisse aucun doute sur le véritable auteur de l’ouvrage. « J’ avoue que Votre Altesse me rendit confus lorsqu’elle eu
si originale, que le célèbre Molière, après l’avoir étudié longtemps, avoua ingénument qu’il lui devait toute la beauté de so
n cherchant des chemins différents du sien. Cette considération, je l’ avoue , m’a fait naître plusieurs fois la pensée de donn
92 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
a-t-il pas pour excuse la grâce « qui est la plus forte », comme il l’ avoue avec la honte d’un vaincu qui trouve une sorte de
Supposez qu’au lieu de Célimène, Éliante eût fixé son choix, et vous avouerez que la clémence d’une affection digne de lui n’au
ensevelir dans un désert, pour s’y vouer au bonheur d’un misanthrope, avouons qu’elle a des agréments capables de l’ensorceler.
mades et ses tirades, elle est pourtant plus sensible qu’elle ne se l’ avoue à des mérites supérieurs que tout le monde vante,
comme il prend le masque des vertus qui lui sont chères, il faut bien avouer que, pour le combattre, elle se trouve dans une s
tribua peut-être à la froideur du sentiment public ; car il faut bien avouer que l’ensemble de la peinture est assez nombre, m
s l’honneur de sa fille. C’est le neveu de Mégadore. Après avoir tout avoué à son oncle qui lui a tout pardonné, il se présen
e il rougira bientôt de sa lâcheté devant son frère auquel il n’ose l’ avouer . Une verte mercuriale lui rend momentanément cert
rtuffe disait : « Il faut finir la pièce ; Molière la finit ; il faut avouer qu’il en tranche le nœud qu’il n’a pu dénouer. »
93 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
bition si haute ; la sienne était surtout de faire rire, et l’on doit avouer qu’il sut parfaitement y réussir. On connaît la r
pas que partout elle est flétrie comme un vice détestable ? Or, on n’ avoue point qu’on est vicieux, et l’on s’en glorifie en
le porter à régenter tout le monde comme il le fait ? N’est-ce pas s’ avouer à soi-même la supériorité de sa sagesse et de sa
ste ? Elle a donc de sa vertu une opinion plus favorable, puisqu’elle avoue hautement l’intérêt qu’il lui inspire? Et de la p
s, et chercherai à me faire illusion. Pour moi, je ne crois pas, je l’ avoue , que cette sorte de transaction soit passible de
bord contre tout ce qu’on dit, Et que, par un chagrin que lui-même il avoue , Il ne saurait souffrir qu’on blâme ni qu’on loue
Quelque raison qu’on trouve à l’amour qui nous dompte, On trouve à l’ avouer toujours un peu de honte. On s’en défend d’abord 
dans laquelle Tartuffe se montre vraiment hypocrite est celle où il s’ avoue coupable et se jette aux genoux d’Orgon pour impl
94 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
pourvu d’utiles Ennemis : Je dois plus à leur haine, il faut que je l’ avoue , Qu’au faible et vain talent dont la France me lo
95 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ës par les gens qui ont aimé, il ceda à l’envie de se soulager, & avoua de bonne foi à son ami, que la maniere dont il ét
autant que la sentent les Ecrivains des matieres dogmatiques. Il faut avouer , dit Mr. Arnauld20, qu’on ressent plus le manquem
96 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
de se faire appeler sottement M. de La Souche. J’aurais préféré, je l’ avoue , que Molière évitât à son personnage un ridicule
amais trompé sur le vrai lieu où on les trouve me jette la pierre ! J’ avoue que, pour ma part, lorsque j’ai été un peu de tem
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
Du Croisy. Pas tout-à-fait, à dire vrai. La Grange. Pour moi, je vous avoue que j’en suis tout scandalisé. A-t-on jamais vu,
que oui & non à tout ce que nous avons pu leur dire ? & ne m’ avouerez -vous pas enfin que, quand nous aurions été les de
98 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
! Votre religion, à ce que je vois, est donc l’arithmétique ? Il faut avouer qu’il se met d’étranges folies dans la tête des h
tifier dans le discernement et la pratique de l’honnête. Mais il faut avouer aussi qu’ils ne sont pas tous capables de le fair
99 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ssi le latin équivoque de la comtesse d’Escarbagnas. Le style, nous l’ avouerons , bien que d’une allure assez franche, ne ferait p
le poète une grande source de comique à l’avenir. Isabelle, il faut l’ avouer , est un peu friponne, sans trop s’écarter des bie
les deux premiers actes de Mélicerte et la pastorale comique. Il faut avouer que cette fois Molière fut abandonné par son géni
tre. Les Amants Magnifiques n’en furent pas meilleurs, il faut bien l’ avouer  ; c’est une pâle production, un peu forcément éga
 ; Il n’est personne qui ne fasse un retour sur soi-même, et qui ne s’ avoue en rougissant, avait été capable de quelque extra
fleurs pris pour dupe et les marchands de sifflets ruinés. Il faut l’ avouer , un changement notable s’est opéré dans la nature
de phrase ! la jolie tournure de phrase ! Ménone Elle est vive, je l’ avoue . Et que dit le pauvre auteur de ce quatrain-là ?
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
re ; c’est à propos de ces ânes que la piece s’appelle l’Asinaire. On avouera que ce titre est tiraillé. Dans gli Perdigi le Do
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