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1 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
e que je trouve de bon et de mauvais dans celui-ci. Apparemment que l’ Auteur n’a eu intention de faire son livre que pour des
nvient nullement. Le Secrétaire du Roi qui a dressé le Privilège de l’ Auteur , sait mieux le cérémonial que lui ; que ne suivai
ne en ouvrant ce Livre, de lire : La Vie de Monsieur de Molière. Si l’ Auteur n’avait pas chargé sur les Comédiens, j’aurais cr
qu’il a assez maltraité ces Messieurs-là. Quant à son style, c’est un Auteur qui s’emporte, mais qui paraît assez le maître de
mie pour parler si hardiment ? Il écrit presque sur le même ton que l’ Auteur du Système du Cœur. Ce n’est point à ces Messieur
orce-là ; c’est à eux à suivre ce qui est établi. C’est dommage que l’ Auteur en question se soit si fort écarté de la voie com
i ; mais n’avez-vous point laissé passer le verbe, représenter, que l’ Auteur fait neutre, pour signifier remontrer ? Voilà la
aît que ce Livre n’a point d’autre ordre que celui des temps ; mais l’ Auteur a mal fait, selon moi, d’y assujettir les Aventur
s. Dans une espèce de Préface qui sert de commencement à ce Livre, l’ Auteur s’étonne qu’on n’ait point encore donné la Vie de
sa naissance ni dans ses actions. Mais à le prendre dans le sens de l’ Auteur , je ne vois pas qu’il ait trop bien rempli son gr
vois pas qu’il ait trop bien rempli son grand dessein. La Vie de cet Auteur inimitable, qui nous occupe si souvent, n’est pre
etites Aventures qui lui sont arrivées avec quelques personnes, que l’ Auteur ne daigne seulement pas nous nommer. Il y en a qu
vre, il n’y a rien qui fasse paraître Molière aussi grand Homme que l’ Auteur nous le promet, indépendamment de ses Pièces. De
ailleurs, qui auraient fait plaisir à un Lecteur de goût. Pourquoi l’ Auteur ne nous les a-t-il pas données ? Nous aurions un
ns un ouvrage intéressant. Mais entrons dans le détail de celui-ci. L’ Auteur nous promet la vérité des faits, et il veut nous
le ferait croire encore davantage, ce sont les louanges outrées que l’ Auteur lui donne un peu trop légèrement, surtout lorsqu’
est là insulter fortement Dancour pour le nombre, et plusieurs autres Auteurs pour la bonté des Pièces. Après cela je ne puis d
puis douter que Baron n’ait donné la matière de cet Ouvrage, et que l’ Auteur n’y est de part que pour l’expression. « Plût à
mme habitant des piliers des Halles, il avait peu de christianisme. L’ Auteur aurait pu se passer de rapporter cette extravagan
s été mauvais de produire des pièces justificatives de ce qu’avance l’ Auteur pour anéantir le préjugé général. Je ne lui sais
. le Prince de Conti ait voulu faire son Secrétaire du Héros de notre Auteur . Mais si la chose est vraie, les amis de ce pauvr
bonnes raisons ; mais je crois qu’elles sont plutôt de la façon de l’ Auteur , que de celle de Molière, qui alors ne connaissai
yer pour s’en rendre digne. Je rencontre une contradiction dans notre Auteur . Il fait dire à Molière en Languedoc qu’il est pa
notre Auteur. Il fait dire à Molière en Languedoc qu’il est passable Auteur  : il lui fait souhaiter de venir à Paris, parce q
s’accordent pas bien ; je veux croire aussi qu’ils sont échappés à l’ Auteur  ; et à l’insu de la vérité, qui a oublié de le gu
à l’insu de la vérité, qui a oublié de le guider en cet endroit. Les Auteurs Comiques, et les Comédiens ne sont point amis de
droit. Les Auteurs Comiques, et les Comédiens ne sont point amis de l’ Auteur  ; il ne perd point l’occasion de les attaquer. Ce
int leur métier, et ne représentent pas bien les Pièces de Molière. L’ Auteur me permettra que je ne sois point de son sentimen
ans parler de Dancour qui a fait un Théâtre Comique complet. Les bons Auteurs Modernes ne se réduisent donc pas à Baron ; et j’
re d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi faux que celui de l’ Auteur  ; mais aux dépens de son honneur, il a voulu fair
’il les élève si fortement ? Quant aux Comédiens, la proposition de l’ Auteur n’est pas plus juste : Molière, dit-il, ne recon
le bon goût est plus général qu’il ne l’était du temps de Molière. L’ Auteur à cette occasion nous étale fastueusement dans de
ien élever leurs enfants. Mais nous voyons malgré le Système de notre Auteur , que ceux de leur troupe qui ont le plus étudié,
age. Ce fait n’est absolument point dans la Nature ; et il faut que l’ Auteur ait pris les semaines pour les mois. Trouvez-vous
le est entièrement épisodique, et je n’y vois pas le mot pour rire. L’ Auteur aurait pu faire entrer Baron plus noblement sur l
l’ait pris tout nu, et qu’il l’ait fait habiller. En habile homme, l’ Auteur devait même supprimer ces petites circonstances p
n’en vaut pas la peine, et ne mérite d’être relevé que pour accuser l’ Auteur d’imprudence, d’être entré dans des choses si com
nt promis d’écarter. Molière est le plus petit homme du monde quand l’ Auteur le met avec Baron ; excepté néanmoins dans l’aven
ron, comme un indigne pupille, et Molière comme un fade gouverneur. L’ Auteur a fait tout ce qu’il a pu pour couvrir le mauvais
vérité n’était point trop bonne à dire si clairement, surtout pour un Auteur qui nous avait promis d’éviter les choses commune
e personnage d’homme d’esprit. Mais qu’est-ce que Chapelle a fait à l’ Auteur , pour le mettre toujours pris de vin sur la Scène
 ? C’est de gaieté de cœur insulter à la mémoire d’un galant homme. L’ Auteur détaille assez la Comédie du Tartuffe pour ceux q
s tous les jours bien des gens de ce temps-là, qui se plaignent que l’ Auteur n’ait pas développé tous les mouvements que l’on
n se donna pour faire supprimer cette Pièce, et pour en faire punir l’ Auteur . Il fallait aussi nous dire sur quel modèle Moliè
ui fit changer pour lui permettre de la jouer la seconde fois. Mais l’ Auteur nous cache jusqu’au nom de celui qui en fit défen
nt jusques à la fin : c’est une Énigme continuelle. Les égards de cet Auteur vont jusqu’à ménager le Valet qui chaussait Moliè
 ; mais il avait toutes les dispositions pour devenir ce qu’il est. L’ Auteur aurait dû lui rendre cette justice. Et en faisant
par son intelligence. Je le nommerais, si je ne voulais épargner à l’ Auteur la confusion publique de l’avoir maltraité si mal
ent de l’Histoire du Misanthrope : mais je n’approuve nullement que l’ Auteur nomme rapsodie, une Dissertation qu’une personne
emps pour le défendre contre les Critiques. Voilà comme sont tous les Auteurs qui s’imaginent être du premier ordre ; tout ce q
selon eux, détestable : cependant, cet Ouvrage dont Molière, ou notre Auteur fait tant de bruit, est le meilleur que cette per
illeur que cette personne ait fait en sa vie ; et il n’y a guère eu d’ Auteur qui ait plus travaillé que lui, ni dont le nom so
é que lui, ni dont le nom soit plus connu. Il était inutile que notre Auteur mystérieux voulût nous, cacher sa médisance ; tou
médisance ; tout le monde sait que la défense du Misanthrope est de l’ Auteur , qui nous apprend si galamment tous les mois ce q
r me paraît fort plate ; et Baron, qui est le cheval de bataille de l’ Auteur , m’y semble fort mal amené, et y faire un personn
e impertinent. Mais l’on commence à s’apercevoir en cet endroit que l’ Auteur manque de matière, et que le donneur de mémoire n
Cependant l’aventure du Minime m’a réjoui ; elle est d’esprit ; et l’ Auteur l’a assez bien rendue : car je fais justice sans
e serait défait honnêtement du commerce d’un ami si incommode. Mais l’ Auteur n’aurait eu moyen de faire donner par Molière une
e Molière que les pauvres Comédiens sont accommodés de toute façon. L’ Auteur fait faire ici un personnage à Molière d’homme dé
omme Comédien. Et supposé qu’il ait jamais parlé aussi étourdiment, l’ Auteur devait sauver [cette peinture mortifiantea] à une
parlât contre eux avec plus de modération. Mais, Monsieur, pourquoi l’ Auteur introduit-il Chapelle pris de vin dans cette occa
éclamation étaient les mêmes dans ces deux professions si opposées. L’ Auteur fait bien connaître par cette proposition, qu’il
i de la bouche de Chapelle, qui était un homme d’esprit et de goût. L’ Auteur s’est imaginé qu’il n’était bon qu’à dire des pla
même épisodiques à son sujet. Mais je remarque à cette occasion que l’ Auteur a eu une attention extraordinaire à répandre du p
mme ; cela est plat, et d’un mauvais caractère. Oh, mais, me dirait l’ Auteur , cela est vrai. Eh bien, quand on n’en pourrait d
homme et des Femmes savantes à la Cour. Ce sont ces endroits-là que l’ Auteur aurait dû détailler davantage, parce que ce sont
et le succès de ses Pièces dans le temps. Et même, en homme avisé, l’ Auteur aurait dû nous donner une Dissertation sur chacun
bonne que pour ces Lecteurs qui s’amusent de rien. Il est vrai, que l’ Auteur qui a senti par avance cette objection, y répond
ge ; d’autant plus, que je ne devine pas sûrement les personnes que l’ Auteur a cachées. Nous voici à la fin du Livre, où l’Aut
personnes que l’Auteur a cachées. Nous voici à la fin du Livre, où l’ Auteur nous dit qu’il a assez fait connaître, que Molièr
la ranger à son devoir, à cause de son humeur volontaire. Cependant l’ Auteur se plaint que l’on ait fait de mauvaises histoire
ises histoires sur son compte ; et il attaque effrontément sur cela l’ Auteur du Dictionnaire Critique, pour donner plus de poi
n tant dit contre Molière et sa femme ? Rien autre chose que ce que l’ Auteur nous en a débité, à la vérité avec beaucoup plus
point tant se récrier pour si peu de chose. Si Molière, selon notre Auteur , n’était lent à travailler, que parce que les vis
i étaient fréquentes, l’interrompaient dans son travail, pourquoi cet Auteur ne nous a-t-il pas donné ce qui se passait entre
neurs, ces amis et Molière ? Nous aurions sa vie, puisqu’il a plu à l’ Auteur d’essayer de nous la donner. Ces Messieurs-là n’a
t de Grands Seigneurs et des amis choisis, doit être agréable. Mais l’ Auteur ne l’a pas su apparemment, et il a mieux aimé fai
beaucoup le mérite de ce grand Homme : Oh, je ne dis tout cela, dit l’ Auteur , que pour ôter au Public le préjugé qu’il a sur l
qu’il sait sans doute ; car pour être mystérieux avec esprit, comme l’ Auteur , il faut savoir toutes les circonstances des fait
apporte. Pour moi, je n’en juge que par le bruit public : on accuse l’ Auteur de n’avoir pas dit tout ce qu’il devait, ou du mo
et dès que je suis prévenu sur cela, je ne saurais être content de l’ Auteur , qui devait tout dire ou se taire. Il a manqué à
ter la curiosité, pour faire admirer l’ordre et le style. En ce cas l’ Auteur aura eu raison, et moi, j’aurai eu tort de le rep
ébarrassé de tout préjugé, j’ai cherché la Vie de Molière telle que l’ Auteur nous la promet au commencement de son Livre, je n
ssion au défaut de la matière ; celle-là m’a paru trop hardie pour un Auteur qui n’est point en droit de s’écarter de la voie
ablement touches. Je crois néanmoins que le tout ensemble a coûté à l’ Auteur , il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin q
gés. Mais, Monsieur, comme je ne veux point m’attirer les traits d’un Auteur en colère, je vous prie que cette Lettre soit de
e amitié ; car j’aurais peut-être bien de la peine à me retenir, si l’ Auteur me maltraitait par une Réponse ; et nous pourrion
2 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
Vie de Mr de Molière a paru on m’a menacé de la critiquer : Un petit Auteur , étouffé dès sa naissance, voulait avec ingratitu
Provençal d’autrefois, et le Grand’homme d’aujourd’hui, au dire de l’ Auteur de la Critique, m’a donné des soupçons ; mais ce
t pas un homme assez du commun pour relever les égarements d’un petit Auteur . La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les Comédiens
médiens appellent leur Corps présentement) n’a point, ce me semble, d’ Auteur critique aussi délié que celui qui me reprend. Le
ritique est aisé ; il n’est point raboteux ; je n’y reconnais point l’ Auteur qui m’avait d’abord causé des soupçons. J’avoue q
ce n’est point là Molière ; il a eu du commerce avec toute la Cour. L’ Auteur ne nous en dit rien. » Mon Censeur a mis cela sur
ille et de ses paperasses, et qui ignore celui de la Cour et des bons Auteurs , a donné matière à mon Critique, pour attaquer mo
des Domestiques, ou par le menu Peuple ? Sa profession est ignoble. L’ Auteur ignore le cérémonial. » Si mon Censeur avait dit
e suivre l’usage ; et que ce n’est point par mépris pour cet Illustre Auteur que cet usage s’est établi, j’aurais passé condam
que je n’ai point fait la Vie de-Molière, comme Comédien, mais comme Auteur  : Et le mérite qu’il s’est acquis par ses Ouvrage
faut s’en tenir pour rendre ce que l’on doit à sa mémoire. Quel est l’ Auteur de son temps que l’on n’appellerait pas Monsieur
aisant sa Vie ? Mais bien plus, mon Censeur, qui insulte Molière et l’ Auteur de sa Vie par des termes un peu trop forts, ne sa
termes un peu trop forts, ne sait pas apparemment qu’il n’y a point d’ Auteur , pour peu surtout qu’il se soit rendu recommandab
? c’est un cérémonial bien établi présentement chez Mrs les Comédiens Auteurs . Ne lisons-nous pas, Les Œuvres de Mr Poisson, Le
par la sienne et par sa profession. Enfin il suffit que ç’ait été un Auteur illustre, et qu’il ait été honoré de l’estime et
e, c’est mon style, que l’on attaque d’une grande force. « Je suis un Auteur qui m’emporte ; je hasarde ; tout terme, toute ex
interdit la recherche par des Critiques continuelles dès que quelque Auteur s’écarte un peu du style commun et populaire. Si
e quelque Auteur s’écarte un peu du style commun et populaire. Si cet Auteur n’a un nom, ou une place qui impose silence, auss
yée depuis longtemps, ils condamnent tout l’Ouvrage. De sorte que les Auteurs , plus jaloux de la matière, que du style, aiment
en est offusquée ; cela lui ôte, dit-il, la suite des Ouvrages de cet Auteur , qui touchent le plus les Gens de lettres ». Je n
uvrir la vérité des faits, que mon honneur et ma réputation ? Que cet Auteur informe donc de mes mœurs avant que de me condamn
de sa Critique. « Je crois, dit-il, que le tout ensemble a coûté à l’ Auteur  ; il a travaillé son Ouvrage avec autant de soin
Ouvrage : il le loue trop légèrement ; et il insulte trop les autres Auteurs Comiques pour n’en être pas persuadé. » Donc enco
fourni des mémoires. Mais vous insultez Dancour, et plusieurs autres Auteurs , ajoute mon Censeur, d’avancer hardiment que depu
mps où l’on allait en foule au spectacle. Et à suivre la règle de mon Auteur , si les Journaux ne lui imposent point pour juger
ur bien des défauts. Ainsi lorsque j’ai dit que Baron était celui des Auteurs qui avait le mieux soutenu le Théâtre Comique dep
faire à Molière. Et d’ailleurs le choix d’un Prince efface tout. Mon Auteur me reproche sans attention de la contradiction da
ec de si bonnes raisons l’emploi qu’on voulait lui donner » ; c’est l’ Auteur qui parle en sa place. Je suis très fâché que mon
mourra point chez les gens de plaisir. « Je rencontre encore, dit l’ Auteur de la Critique, une contradiction dans la Vie de
l’Auteur de la Critique, une contradiction dans la Vie de Molière, l’ Auteur lui fait dire en Languedoc qu’il est passable Aut
ie de Molière, l’Auteur lui fait dire en Languedoc qu’il est passable Auteur  : il lui fait souhaiter de venir à Paris, parce q
c de Paris n’était pas aisé à gagner dans un temps, où il y avait des Auteurs et un goût pour lesquels il était prévenu. Il sav
r fait ce qu’il peut pour me faire des ennemis. Il me commet avec les Auteurs , avec les Comédiens. Mais avant que de l’essayer
on expression ; car je n’ai point dit qu’« avant et après Molière les Auteurs n’avaient donné que de mauvais Ouvrages ». Voici
assez grand nombre, pour que je puisse m’en plaindre, sans nommer les Auteurs  : Et je m’en rapporte sur cela au jugement du Pub
blic, quoique nous ne soyons pas toujours d’accord sur cet article. L’ Auteur de la Critique est du moins autant ami des Comédi
tres d’affectés, et souvent mal ménagés, faute d’étudier le sens de l’ Auteur . Toute leur science, disent-ils, est de bien obse
e, ou à la césure, si la ponctuation n’y oblige, confond le sens de l’ Auteur . Un Acteur ne doit point appuyer sur les termes,
, pour la ménager ; beaucoup de jugement, pour découvrir le sens de l’ Auteur  ; et donner s’il est possible, à son Ouvrage plus
ée d’une aventure agréable entre des personnes communes ; à quoi tout auteur honnête homme doit ajouter la douce satire pour l
représenter une Comédie ? Autrefois les Comédiens les recevaient des Auteurs qui leur confiaient la représentation de leurs Pi
r confiaient la représentation de leurs Pièces ; mais aujourd’hui ces Auteurs seraient très mal reçus à leur donner l’esprit d’
Acte en huit jours ? Ou du moins qu’un jeune Poète l’entreprenne ? L’ Auteur de la Critique charge si souvent sur Baron, que j
ur, j’ai vu que cela était vrai. En vérité je ne saurais comprendre l’ Auteur de la Critique, je ne puis le définir : Il fait l
question décidée dans le public depuis longtemps. À entendre parler l’ Auteur de la Critique avec son ton décisif, on doit le p
est à ce sujet que le Critique s’épanche en faveur des Comédiens. Cet Auteur qui veut tout, jusques aux noms des personnes, ne
it de Molière et de sa femme dans son Dictionnaire critique. C’est un Auteur grave qui a parlé, donc ce qu’il dit est véritabl
ge qu’il cite à son occasion, comme vrai, déshonorait la mémoire d’un Auteur illustre ; comme faux, faisait tort au jugement d
oire d’un Auteur illustre ; comme faux, faisait tort au jugement de l’ Auteur du Dictionnaire. Mais peut-on s’y méprendre ? Ne
ut-on s’y méprendre ? Ne dévelope-t-on pas aisément la malignité d’un Auteur aux expressions, à la conduite de l’Ouvrage, aux
ique lise, je vais lui fermer la bouche par un trait de la Vie de cet Auteur , qui n’est pas venu jusqu’à moi avant l’impressio
ontre la malignité du Censeur. Le récit que je fais de la mort de cet Auteur ne lui plaît point ; il est rempli de trop petite
l’expression ne m’a point dédommagé, elle est trop hardie. Pourquoi l’ Auteur ne choisit-il pas d’autres sujets pour travailler
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
té, il n’en a fait qu’un seul19. Après la mort de ce grand homme, les Auteurs , dédaignant de marcher sur ses pas, ont souvent é
en sont ressenties. Je vois avec plaisir que depuis quelque temps nos Auteurs modernes ne nous donnent pas de prologues sur la
, & qui vouloit disposer favorablement le parterre en faveur de l’ Auteur , se présenta sur la scene, & adressa à l’asse
Et pour mendier des succès :   Je n’ai que deux mots à vous dire :  L’ Auteur est femme, & vous êtes François. Le parterr
rterre, peu touché, condamna la piece. Qu’auroit-il fait de pis, si l’ Auteur n’eût pas été une femme, & si on ne lui eût p
de corde. Elle peut donc présentement passer pour nouvelle, puisque l’ Auteur ne voulut pas qu’on la recommençât, afin de pouvo
endre que le premier acte. Ce ne fut qu’à la troisieme tentative de l’ Auteur qu’on daigna écouter la piece d’un bout à l’autre
n daigna écouter la piece d’un bout à l’autre. Des Prologues où l’ Auteur se plaint de quelqu’un de ses Rivaux. J’ai fa
ment plus complaisants pour des prologues dans ce genre. Si jamais un Auteur a eu le droit d’en faire, c’est Dufresny. La liai
ble. Je vais en citer ce qui a quelque rapport à la querelle des deux Auteurs . PROLOGUE. Un jeune étourdi vient fendre la pres
es de scenes qui se sont trouvées dans les mémoires que l’un des deux Auteurs a dérobés à l’autre. Si le public entroit dans l
utre. Si le public entroit dans les bons ou les mauvais procédés des Auteurs , & qu’il eût quelque égard pour les prologues
dre compte de ma commission. (Il récite ensuite quelques vers.) Les Auteurs Chinois ont, je crois, plus de tort que les roman
avant-scene avant que la piece commence, je dois bien plus blâmer les Auteurs qui m’instruisent à fond du sujet, de l’intrigue
. Je prends la premiere piece italienne qui se trouve sous ma main. L’ Auteur , après plusieurs plaisanteries qui n’aboutissent
prologue, il l’accompagne d’un épilogue ; trop semblable en cela aux Auteurs qui, non contents de gâter leur ouvrage avec une
ace, l’achevent par une post-face. Ce n’est pas encore tout. Quelques Auteurs ont fait des prologues qui ont un titre, une expo
Je crois ne pouvoir mieux finir ce Chapitre qu’en rapportant ce qu’un Auteur dit sur l’inutilité des prologues dans un prologu
DE L’EMBARRAS DES RICHESSES. (Le théâtre représente la chambre de l’ Auteur  : il est appuyé nonchalamment sur une table, &
veux-tu dire ? Je vois déja où tu en veux venir. Quoi ! toujours des Auteurs , des Marquis ! Eh ! fi ! fi ! ne vois-tu pas que
n’en pas revenir..... . . . . . . . . . Thibaut, frere de lait de l’ Auteur , arrive de la campagne. Après bien des choses inu
e la campagne. Après bien des choses inutiles au sujet de la piece, l’ Auteur se rappelle que Moliere lisoit ses pieces à sa se
position, écoute, & bâille bientôt après. Thibaut bâille. Ah ! L’ Auteur , bas. Comme il baille ! (haut.) Est-ce que tu ne
? Thibaut. Si fait, ça est bien drôle ; mais c’est que çà m’ennuie. L’ Auteur . Comment donc ? Thibaut. Blaise m’avoit dit que d
isiont tant de drôleries, & je ne vois rian de tout cela écrit. L’ Auteur . Mais ceci n’est pas une comédie. Thibaut. Qui qu
e c’est donc ? vous m’avez tantôt dit vou mesme que c’en étoit une. L’ Auteur . Ce que je te lis est le prologue de la comédie.
rologue de la comédie. Thibaut. Hé ! qui que c’est qu’un prologue ? L’ Auteur . Le prologue est une espece d’enfant perdu qu’on
st un petit ouvrage que l’on fait précéder la comédie, dans lequel un Auteur cherche à se rendre favorable le parterre. Thibau
. Thibaut. C’est donc queuque monsieu de vos amis que ce parterre ? L’ Auteur . Bon ! à l’autre ! Thibaut. Vous mangez donc queu
r. Bon ! à l’autre ! Thibaut. Vous mangez donc queuquefois avec li. L’ Auteur . Et non, & non. Le parterre est une assemblée
par la filosomie, ils admireront tout ce que vous leus chanterrez ? L’ Auteur . Non vraiment ; ils siffleront ma piece, s’ils la
tant, à quoi est donc bon voute prologue ? ça ne sart donc à rian ? L’ Auteur . Il parle juste : son raisonnement me détermine.
une épître en vers, pour leur jurer qu’il renonce à la poésie. Notre Auteur a fait à-peu-près de même ; il écrit un long prol
on Andrienne à l’Edile, ce Magistrat étoit à table : il fit signe à l’ Auteur de lire ; mais à peine eut-il entendu quelques ve
. Il mourut sur mer à l’âge de trente-cinq ans. 21. L’abbé Dalinval, auteur de l’Embarras des richesses, de l’Ecole des Bourg
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
s circonstances. On a imaginé les entr’actes pour donner le temps aux Auteurs de dépêcher derriere le théâtre une intrigue qui
Lubin & Clitandre paroissent au commencement du troisieme acte, l’ Auteur , les personnages, le spectateur & l’intrigue
de son tableau, à en caractériser chaque partie & l’ensemble : un Auteur ingénieux met en action ce qu’il croit plus digne
qu’ils mettent en action. Je ne saurois comprendre pourquoi tous les Auteurs qui ont mis des joueurs ou des joueuses sur le th
sion avec le crayon le plus énergique. Le moins excusable de tous les Auteurs est celui du Joueur Anglois. Quel effet n’auroit
l’est pas. La perfection de l’art dramatique exige au contraire qu’un Auteur ne me prévienne jamais bien clairement sur ce qui
ce qui s’est passé derriere la toile. Nous avons malheureusement des Auteurs qui ne se sont pas toujours imposé cette loi ; ma
ront-ils pas ? c’est ce que le spectateur ignore, graces à l’art de l’ Auteur  : c’est cette incertitude qui intéresse le specta
chants, de danses & de plusieurs divertissements ; mais les bons Auteurs , comme Moliere, les ont réservés pour les comédie
istraire ; & nous paroissions vouloir nous en tenir là, lorsqu’un Auteur , entraîné par le desir de créer & de franchir
re théâtre, il faut l’adopter, & prouver notre reconnoissance à l’ Auteur en marchant sur ses traces. Si au contraire elle
peut trop sévérement sévir contre elle, sans cesser de savoir gré à l’ Auteur de sa tentative. Une noble hardiesse, sans être h
de la nature & de la vraisemblance, d’autant plus dangereux que l’ Auteur les établit avec adresse, & qu’avec beaucoup
la scene pendant l’entr’acte. Je l’ai désigné entre chaque acte. » L’ Auteur a raison ; l’action doit toujours être en mouveme
i se passe derriere la toile, parceque, si la piece est bien faite, l’ Auteur a pris soin de l’en instruire avant la fin d’un a
on l’auroit bien apperçu sans cette précaution. Voyons : peut-être l’ Auteur a-t-il lié si intimement le jeu de ses entr’actes
rdre. » Ce jeu d’entr’acte remplit, je crois, très mal les vues de l’ Auteur  ; il ne peut pas lier les deux actes l’un à l’aut
ntr’acte seconde, je crois, aussi peu que le premier l’intention de l’ Auteur . Des robes, un chapeau à l’Angloise très galant,
ouvement, & le quatrieme acte commence ». Malgré les soins que l’ Auteur prend d’expliquer cette pantomime, on a de la pei
eint suffisamment son dépit & ses desseins, elle a tort ; & l’ Auteur a bien plus de tort encore d’avoir préféré aux co
exemples ; je n’ai pu en prendre dans cette occasion que chez le seul Auteur qui en a fourni. Je sais que les hommes, pour la
rent la louange la plus outrée ; mais non ceux qui, comme l’ingénieux Auteur d’Eugénie, connoissent toutes les difficultés de
sent toutes les difficultés de leur art, & n’ignorent pas que les auteurs les plus parfaits ont de très grands défauts mêlé
é qui pousse un homme franc à dire son avis, arme contre lui quelques Auteurs & leurs partisans, une basse & lâche flat
. Je n’avois donc point à balancer. 42. Florent Carton d’Ancourt, Auteur Comique & Comédien François. Il a fait soixan
omédies, qui se ressentent toutes de la précipitation avec laquelle l’ Auteur travailloit. Son dialogue est vif, léger, rapide,
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
nt qu’un très petit nombre, que chacun explique à son gré, les jeunes Auteurs , de tous les pays, de tous les âges, en ont abusé
u’un qui n’en a pas la moindre connoissance ; il n’est point de jeune Auteur qui ne pense pouvoir faire une comédie toutes les
eils & pour enseigner les moyens de les éviter. Louis Riccoboni, Auteur & Acteur de la Comédie Italienne, a fait à la
ce au théâtre de ses compatriotes & à leur maniere. Passons à nos Auteurs modernes : les poétiques ne nous manqueront pas c
tite piece est aujourd’hui précédée d’un long discours, dans lequel l’ Auteur s’efforce de prouver modestement que Plaute, Tére
’est un homme... qui... ah ! un homme... un homme enfin. Il exhorta l’ Auteur à le rendre public. Je jugeai à propos de différe
oissois trop bien tout l’esprit qui y régnoit, & le mérite de son Auteur , connu par deux pieces charmantes, la jeune Indie
tout artiste ? J’avoue encore que mon ouvrage ne peut être utile aux Auteurs célebres, qui reçoivent tous les jours sur la sce
ils l’ont vu manier ses pinceaux & broyer ses couleurs. Quant aux Auteurs qui trouvent nos peres trop simples d’avoir ri à
aris y vole : la toile se leve, les acteurs paroissent, les amis de l’ Auteur applaudissent, les ennemis de sa personne ou de s
oissant, éleve la voix, expose l’avant-scene, rend compte du but de l’ Auteur , rapporte en passant quelques détails saillants,
génie, on voit aisément combien il est utile pour eux & pour les Auteurs , qu’on leur offre un livre dans lequel, sans pein
tous... hélas ! Mon ouvrage enfin peut être d’une grande utilité aux Auteurs naissants ; & mon ame s’enivre de plaisir en
’étude. Le génie même ne peut en dispenser. Lui seul fera toujours un Auteur défectueux ; mais, aidé par l’art, il enfantera d
de choisir un sujet. Nous verrons quelles sont les précautions qu’un Auteur doit prendre avant que de se déterminer ; nous ra
appuierons nos raisonnements par des exemples pris chez les meilleurs Auteurs comiques. Dans le second volume, nous parlerons d
s autres. Nous examinerons la maniere dont les bons & les mauvais Auteurs les ont traités ; & nous citerons toujours de
refleurir. J’aurai grand soin d’éviter un défaut bien commun chez nos Auteurs modernes : on pourroit appliquer à plusieurs ce q
un ni dans l’autre de ces excès. J’affecterai de ne parler des jeunes Auteurs vivants, que lorsque je pourrai le faire sans ble
aleine, & toujours hérissé de préceptes, peut être ennuyeux, si l’ Auteur ne prend les plus grandes précautions. Je n’en ai
. J’observerai cependant de citer Moliere plus souvent que les autres Auteurs , afin de le montrer dans tous les sens & de l
ronnoit de personnages & de circonstances convenables ? comment l’ Auteur comique & le grand Philosophe savoient se mén
ene, mais de tous les incidents qui en peuvent naître. 5. Les jeunes Auteurs me feroient, sans contredit, honneur s’ils mettoi
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
. Tous les Législateurs du Théâtre n’ont pas manqué d’assigner aux Auteurs le point où ils doivent prendre l’action. Les uns
ivacité, & sont sur le point de se voir heureux ou malheureux, un Auteur réunit & l’intérêt de curiosité & l’intér
Tartufe & de Marianne n’étoit pas conclu dans la tête du pere ? L’ Auteur nous fait partir d’un point où il seroit obligé d
ment notre curiosité & notre cœur. L’Abbé d’Aubignac veut que les Auteurs prennent l’action à son dernier point : écoutons-
ent l’action à son dernier point : écoutons-le parler. « Après qu’un Auteur aura choisi son sujet, il faut qu’il se souvienne
’on me dispute cette vérité. Je ne prétends pas décourager les jeunes Auteurs qui, piqués de la noble émulation de se signaler,
toutes indécentes, comme George Dandin, & Amphitrion ; ou bien l’ Auteur a été obligé d’appeller à son secours des personn
e, puisque Durval n’a qu’à dire un mot pour être heureux. Cependant l’ Auteur trouve le secret de filer encore cinq actes ; mai
e spectateur verra un double dénouement, ou il n’en verra aucun. Si l’ Auteur m’avoit seulement intéressé pour Durval & Con
dis, cet homme a tort de présumer de ses forces, & j’exhorte les Auteurs à ne pas l’imiter en cela. Je défie qu’on puisse
puisse établir des loix bien positives sur un sujet pareil. C’est aux Auteurs à sentir le fort & le foible de leur roman, à
, comme on l’a prétendu, le créateur du comique larmoyant ; plusieurs Auteurs avant lui, Plaute & Térence même, ont donné d
attendrir, sans penser à corriger. Piron appelloit les pieces de cet Auteur les Sermons du révérend Pere la Chaussée. Il a fa
7 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
poète, et le poète jugea le roi. Louis ouvrit l’entrée de sa cour à l’ auteur comique, comme s’il eût voulu lui fournir ses mod
exercé ses méditations, le plus enflammé sa verve. Le philosophe et l’ auteur comique, l’honnête homme et le poète, voilà ce qu
ur comique, l’honnête homme et le poète, voilà ce qu’on trouve dans l’ auteur du Tartuffe : cet immortel ouvrage n’est pas seul
dre une première ébauche du Tartuffe était déjà un premier succès : l’ auteur plaçait en quelque sorte l’ouvrage sous la protec
s su se rendre agréable à Louis XIV ; non seulement l’ouvrage, mais l’ auteur lui-même étaient perdus pour la scène, et nous au
prêtres fanatiques vouaient aux flammes de l’enfer et l’ouvrage et l’ auteur  ; les séides criaient de toutes parts au libertin
La foule était grande, le succès surpassa encore les espérances de l’ auteur  : mais la cabale des dévots ne s’était pas endorm
été ; les libertins, les athées sont devenus dévots, et la tourbe des auteurs jaloux s’est changée en une troupe de lévites arm
e cynisme des expressions le dispute à l’indécence des personnages. L’ auteur inconnu de cette diatribe met en scène Laurent, v
st pas moins homme. Lise. Ce vers est de Tartuffe, et c’est piller l’ auteur … Laurent. Bon, n’est-il pas permis de piller un v
arce qu’il commence à nuire sur la scène, Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison Fait commander au roi qu’on le mène e
majesté, Il triomphe, bien loin d’en être inquiété. Qu’importe à cet auteur d’élever l’injustice, Pourvu qu’heureusement son
vêtus ; Et, dans son cabinet, que sa muse en campagne Vole dans mille auteurs les sottises d’Espagne : Mais le siècle le souffr
sur chaque vers, on y découvrait sans cesse de nouvelles beautés. Son auteur reçut de publics hommages, on le proclama le veng
t français ; il traduit assez bien l’italien, et ne copie pas mal les auteurs , car il ne se pique pas d’avoir le don de l’inven
on peut dire de plus obligeant et de plus avantageux pour Molière. » Auteurs qui vous plaignez de l’injustice de vos contempor
and poète auquel la postérité décerne d’unanimes couronnes. « Si cet auteur n’eût joué que les précieuses, s’il n’en eût voul
’église, après les anathèmes que les conciles ont fulminés contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges. » Certes
ns supplices et semble les trouver encore trop doux ; il parle de cet auteur comique que Théodose avait condamné aux bêtes fér
’y eussent rien trouvé que d’orthodoxe. Où en serions-nous, s’écrie l’ auteur , si Molière voulait faire des versions de tous le
pas extrêmement vraisemblable que le sieur de Rochemont, qui en est l’ auteur , n’est autre que le curé de… dont parle Molière d
e fut bientôt suivi d’une lettre pleine de force et de modération ; l’ auteur en est resté inconnu. Le début est remarquable ;
er qu’elle parleront autrement si elle pouvait parler elle-même. » L’ auteur de la réponse s’élève aux considérations les plus
échaînement universel de tous les dévots sans religion et de tous les auteurs sans talents, qu’il combla Molière de ses bienfai
us noble encouragement pouvait espérer Molière ? Il était accordé à l’ auteur du Tartuffe bien plus qu’à l’auteur de Don Juan.
er Molière ? Il était accordé à l’auteur du Tartuffe bien plus qu’à l’ auteur de Don Juan. Le roi, si imprudemment accusé, veng
table supplice de l’envie. Mais ce ne fut pas sur le trône seul que l’ auteur du Tartuffe trouva un généreux appui. Il était fo
cimentée par l’amitié. Quelques écrivains, et entre autres Grimarest, auteur d’une Vie de Molière que Voltaire traite avec rai
Molière d’empoisonneur public, et qui demandaient des bûchers pour l’ auteur de Don Juan et du Tartuffe, applaudirent sans rés
ulaient l’attirer la haine des faux dévots et la jalousie des mauvais auteurs  ; il ne répondit à tous les libelles que par de n
endre devant ses deux protecteurs, le public et le monarque. Quelques auteurs lui ont cependant attribué une Lettre sur la comé
ont étudié tous les secrets du style n’ont pas trouvé dans celui de l’ auteur la manière largeet franche et la touche vigoureus
rs de propos de s’occuper de la généalogie du Tartuffe. Bret, triste auteur comique, qui n’était pas de force à commenter Mol
par la lettre en réponse au libelle sur Le Festin de Pierre, que son auteur parle presqu’à chaque ligne des tartuffes, comme
de ses longues tribulations ; le succès du Tartuffe fut complet et l’ auteur recueillit de toute part le prix du talent et de
e décision honorable fut fidèlement exécutée durant toute la vie de l’ auteur . À cette solennelle reprise, Molière donna à son
de chaque scène que donne de l’ouvrage joué une seule fois en 1667 l’ auteur de la Lettre sur la comédie de l’Imposteur. Dans
ition, la plus originale et la plus ingénieuse qui soit au théâtre, l’ auteur a fait plusieurs retranchements ; après ce vers d
ronne l’exposition. Ce retranchement a sans doute paru nécessaire à l’ auteur  ; il n’aura pas manqué de s’apercevoir qu’il nuis
e de la première. Ce changement est d’autant plus vraisemblable que l’ auteur de la Lettre sur L’Imposteur qui analyse avec le
le mouvement. C’est donc plutôt une correction indiquée au goût de l’ auteur qu’une concession faite à la susceptibilité des b
complète l’exposition de la pièce, ou plutôt ce désir si naturel à un auteur de viser à l’effet, et de ne pas voir languir les
reur dans l’esprit du roi quelle était accréditée parmi ses sujets. L’ auteur crut devoir adoucir ce trait, qui n’en est pas mo
brûler comme mauvais chrétien, il se mit à le condamner comme mauvais auteur . Les uns lui reprochaient d’avoir mis à contribut
rimé une pensée très juste ; il a parfaitement défini les droits de l’ auteur comique : s’il a conçu un sujet, s’il veut tracer
légitime, parce qu’au théâtre le succès seul tient lieu de titre ; l’ auteur primitif n’a plus rien à y prétendre : ce sont de
rts pour nous en disputer au moins l’invention. M. Signorelli, savant auteur d’une Histoire générale des théâtres, imprimée à
actes et en prose, divisée en deux parties dont la première, selon l’ auteur de La Bibliothèque du théâtre français, représent
ée dans une autre comédie italienne intitulée Il Dottor Bacchetone. L’ auteur étranger fut au contraire l’imitateur de Molière,
il a peint la sensualité des faux dévots. Voici comment le burlesque auteur de Jodelet a représenté le genre de vie de Montuf
née à l’oubli, une des plus belles scènes du théâtre ? Il a enrichi l’ auteur en le dérobant ; il l’a rendu immortel par le lar
rait apprendre notre langue, et ce n’est ni dans Molière, ni dans les auteurs comiques, qu’on en étudie les premiers principes.
Tartuffe est de faire déshériter le fils même de la maison ; et si l’ auteur nous prouve que le fanatisme peut aveugler un pèr
y a du reste entre Onuphre et Tartuffe la même différence qu’entre l’ auteur des caractères et le grand poète comique. L’un de
cle de Louis XIV qui n’ait point su apprécier le Tartuffe ; quant aux auteurs sacrés, tous ne furent pas aussi tolérants que l’
vie des anachorètes. C’est donc le devoir des moralistes, et même des auteurs sacrés, de préserver les esprits crédules contre
u’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pour ainsi dire à nos yeux, et qui r
oici de quelle manière Cailhava l’avait refait : il est fâcheux qu’un auteur qui avait passé sa vie à commenter Molière, et qu
8 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
Corneille ; le galant, le tendre et le pathétique furent celui de ces auteurs modernes. Ils prirent la plupart des sujets de le
issements, malgré les défauts qu’on remarque dans ce poème, et dont l’ auteur semble convenir en partie dans l’examen qu’il en
, et de celle de M. Corneille de L’Isle. Les faits qui concernent ces auteurs , sont dispersés dans plusieurs ouvrages ; nous le
j’ai traités avant celui-ci, je n’en dois pas moins à l’incomparable auteur de la Cléopâtre *, et je croirais mal répondre à
ssage de la préface des Œuvres de Molière, édition de Paris, 1682b. L’ auteur de cette préface, après avoir parlé des premiers
ère fois à Lyon en 1653. « [*]Cette pièce n’est point indigne de son auteur  : elle est partie à l’antique, puisque c’est un v
s croyons devoir proposer notre doute au sujet d’un fait avancé par l’ auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molièr
a toute apparence que ces messieurs s’en sont rapportés à Grimarest, auteur d’une Vie de Molière (in-12, 1705), qui est le pr
des représentations des Précieuses en province, et nous trouvons deux auteurs contemporains* qui disent tout le contraire. Leur
et qui blâment excessivement, je dirai la vérité, sans que ce fameux auteur (Molière) s’en doive offenser ; et certes, il aur
comme il peut passer pour le Térence de notre siècle, qu’il est grand auteur et grand comédien lorsqu’il joue ses pièces, et q
er à l’école1 tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. « Ce fameux auteur de L’École des maris 2, ayant eu dès sa jeunesse
omédie, et sans savoir ce qu’on y jouait. » « [*]Pendant cela notre auteur fit réflexion sur ce qui se passait dans le monde
n raillés, ils donnèrent eux-mêmes, avec beaucoup d’empressement, à l’ auteur dont je vous entretiens, des mémoires de tout ce
seraient bien fâchés que l’on crût qu’ils ne les eussent pas. « Notre auteur , ayant derechef connu ce qu’ils aimaient, vit bie
mérité toutes les louanges que l’on a jamais données aux plus grands auteurs . Jamais homme ne s’est si bien su servir de l’occ
malignité et la calomnie qui règne dans ce passage de M. de Visé. Cet auteur était ennemi secret des grands hommes de son sièc
ritique de la comédie des Précieuses ridicules. Elle est de Somaizea, auteur très ignoré, voici le titre de cet ouvrage : Les
ille dire du mal ; au contraire, je tiens que c’est celui de tous les auteurs qui pense plus profondément : et sans doute l’env
doute avec quelque raison, puisqu’il ne part rien de la veine de son auteur qui ne soit plein de feu ; témoin sa Clotilde, où
accompagnées de la Stratonice 2, dont le style est tout différent : l’ auteur de cette pièce ne s’attachant qu’à faire des vers
de lui-même, de peur que ses pièces n’étouffassent celles des fameux auteurs qui se sont mis au théâtre depuis peu. Il y en a
pièces ne dépendait pas tant de leur bonté que de la brigue de leurs auteurs , il a trouvé le moyen de m’introduire dans les co
r… Nous nous sommes enquis, mon camarade et moi, de la réputation des auteurs , et de leurs pièces nouvelles. Flanquin que voilà
rbon, le 28 maic. « [*]On remarqua, dans Le Cocu imaginaire, que l’ auteur , depuis son établissement à Paris, avait perfecti
Le Cocu imaginaire, qui eut beaucoup de succès ; cependant les petits auteurs comiques de ce temps-là, alarmés de la réputation
ement que ceux de l’autre. Cependant, malgré l’envie des troupes, des auteurs et des personnes inquiètes, Le Cocu imaginaire pa
de l’éminentissime cardinal duc de Richelieu, nous n’avons point vu d’ auteur qui ait plus excellé dans les pièces comiques que
ar M. Vinot et M. de La Grange ; le premier avait été intime ami de l’ auteur , et savait presque tous ses ouvrages par cœur, et
es sur la vie et les ouvrages de Molière, à la tête des Œuvres de cet auteur , édition in-12, Paris, 1739. a. « [*]Les connai
langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur des vices de construction, mais aussi plusieurs m
Note marginale] Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière. a. L’ auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molièr
de cette pièce. *. [Note marginale] L’abbé de Pure. a. Somaize est auteur non seulement de la pièce dont nous rendons compt
omédie en vers et en un acte, in-12, Paris, Jean Ribou, 1660. c. Cet auteur ne nous est connu que par cette petite pièce ; il
est connu que par cette petite pièce ; il était parent de M. de Visé, auteur du Mercure galant, de nombre de pièces de théâtre
9 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
à l’entendre, et surtout lorsqu’il avait parlé de la Comédie et de l’ Auteur qui ne faisait réussir ses Pièces que par ressort
it la vérité et qu’il ne fait point de Jaloux, puisqu’il met tous les auteurs en même degré et qu’il loue également leurs produ
arole que pour entretenir Pallante, dit-il en s’adressant à moi, de l’ Auteur de L’École des maris, dont Clorante s’est malicie
et qui blâment excessivement. Je dirai la vérité, sans que ce fameux Auteur s’en doive offenser. Et certes il aurait grand to
comme il peut passer pour le Térence de notre Siècle, qu’il est grand Auteur et grand Comédien lorsqu’il joue ses Pièces, et q
urner à l’École tout ce qu’il y a de gens d’esprit à Paris. Ce fameux auteur de L’École des maris, ayant eu dès sa jeunesse un
r la Comédie et sans savoir ce que l’on y jouait. Pendant cela, notre Auteur fit réflexion sur ce qui se passait dans le monde
n raillés, ils donnèrent eux-mêmes, avec beaucoup d’empressement, à l’ Auteur dont je vous entretiens, des mémoires de tout ce
s seraient bien fâchés que l’on crût qu’ils ne les eussent pas. Notre Auteur , ayant derechef connu ce qu’ils aimaient, vit bie
mérité toutes les louanges que l’on a jamais données aux plus grands Auteurs . Jamais homme ne s’est si bien su servir de l’occ
se que vous trouverez dans l’imprimé au-dessus de chaque Scène. Notre Auteur , ou, pour ne pas répéter ce mot si souvent, le Hé
ir rang dans la postérité après Le Menteur et Les Visionnaires. Notre Auteur , après avoir fait ces deux Pièces, reçut des mémo
. Je suis toutefois obligé d’avouer, pour rendre justice à ce que son Auteur a de mérite, que cette Pièce est un Monstre qui a
s sont comptées. Après le succès de cette Pièce, on peut dire que son Auteur mérite beaucoup de louanges pour avoir choisi, en
rante, que cet illustre Abbé en a fait une et que, l’ayant portée à l’ Auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne
ce qui est méchant qu’en attaquant ce qui est beau. C’est pourquoi l’ auteur de L’École des femmes pourra, en défendant sa piè
l’être d’un autre, qui pourrait frapper plus rudement. — Quoique cet Auteur soit assez fameux, lui dis-je alors, pour obliger
haque représentation y fait découvrir de nouvelles beautés, et si cet auteur continue comme il a commencé, il y en aura peu qu
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
tre ; chacune tient à celle qui la précede, & en dépend. Quand un Auteur s’est une fois déterminé pour un sujet, qu’il a f
Théâtre fourmille de scenes qui manquent de vraisemblance, parceque l’ Auteur n’a pas fait cette réflexion. Tous les personnage
les mouvements d’une juste colere,   Malheur à qui m’aura trahi ! L’ Auteur n’avoit aucune raison pour laisser Amphitrion à l
le lieu n’étoit pas propre à pousser la réconciliation bien loin. Les Auteurs qui mettent dans une rue, des scenes qui ne convi
du de son char dans la premiere cour de son palais. C’est ainsi qu’un Auteur qui se donne des soins, trouve tout ce qu’il veut
 ? faites-la passer dans un port de mer, à l’exemple de la Motte. Les Auteurs ont encore une ressource qu’ils négligent depuis
pêle-mêle les personnes de tout rang, de tout âge, de tout sexe. Les Auteurs qui connoissent la marche aisée des Drames ancien
ies du monde, où leur ouvrage parviendra sans contredit, on vît que l’ Auteur a placé la scene à Toulouse, à Bourdeaux, à Marse
pouvoir recueillir des ridicules à ce prix. Les convives étoient des Auteurs , des élégants & des petites-maîtresses. On pa
Drame. Je me tus ; & j’ai effectivement remarqué que lorsque nos Auteurs modernes ne peuvent point prendre leurs personnag
’est une petite coquetterie qui peut faire croire au spectateur que l’ Auteur a voyagé. Jusqu’à quand nos Auteurs modernes affe
t faire croire au spectateur que l’Auteur a voyagé. Jusqu’à quand nos Auteurs modernes affecteront-ils de ne voir, de ne connoî
’y en a plus un seul de passable depuis qu’ils l’ont quittée. Que les Auteurs , que les acteurs soient assurés qu’on trouve enco
ne gratis à la populace : elle applaudit seulement aux endroits que l’ Auteur & l’acteur rendent naturellement. Les gens bi
xer la scene dans un lieu où le public soit accoutumé à voir ce que l’ Auteur veut présenter à ses yeux. En Espagne, la plupart
es de la Religion : aussi les Espagnols ne sont-ils pas surpris qu’un Auteur place la scene dans une Eglise. A Londres, les pe
i nos belles dames n’ont pas mis cette galanterie à la mode, & un Auteur ne doit pas brusquer ainsi les mœurs & les co
tumes de sa nation, pour présenter un spectacle très désagréable. Les Auteurs tragiques, devenus jaloux de l’opéra, aiment que
ent que la toile, en se levant, présente un coup d’œil agréable : les Auteurs comiques ont une ambition toute opposée.
11 (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262
L’ Auteur de la Vie de Moliere,Vie de Moliere. imprimée dep
t cette Vie, sont précisement ceux dont la verité a paru certaine à l’ Auteur . En est-ce assez pour ne pas les révoquer en dout
ains. Je ne ferai que voltiger sur cette Vie ; & à l’exemple de l’ Auteur qui ne s’est pas mis en peine de lier les faits H
e passage entier. « Le crédit que Moliere avoit auprès du Roi, dit l’ Auteur , paroît assez par le Canonicat qu’il obtint pour
les maux que la Comédie du Malade imaginaire a fait à la Médecine. L’ Auteur prétend que de toutes les Epitaphes de Moliere qu
r repris de leur ingratitude. Je passe maintenant aux jugemens de l’ Auteur , sur les Pieces de Moliere. Il nous apprend que l
iece attira des Critiques au Poëte. Un certain Antoine Baudeau, dit l’ Auteur , fit les Veritables Prétieuses. J’ajouterai qu’il
ires, on ne les a jamais vûës mieux unies qu’a fait dans sa Préface l’ Auteur prétendu des Précieuses ridicules. Car si nous ex
e son Ecole des Maris n’étoit que la copie des Adelphes de Terence. L’ Auteur de la Vie de Moliere soutient que la Comédie Lati
ans les tours qu’elle jouë à son Tuteur ». Il fait voir ensuite que l’ Auteur François égale presque la pureté de la diction de
ire, Tu ne leur déplairois pas tant. L’Amour Médecin donne lieu a l’ Auteur de remarquer que c’est le premier Ouvrage dans le
12 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
s de mal, ne furent pas les moins empressés à y retourner. Les petits auteurs , jaloux de Molière, ne s’épargnèrent pas en cette
tation qui a peu de vraisemblance et dont rien n’atteste la vérité. L’ auteur de Zénobie, calomniateur de l’auteur de Cinna, ou
dont rien n’atteste la vérité. L’auteur de Zénobie, calomniateur de l’ auteur de Cinna, ou Corneille bassement envieux de Moliè
recours à aucun poète dramatique ; mais il a beaucoup emprunté à des auteurs de nouvelles. Le Piacevoli Notti (les Nuits facét
ne pièce pour la défense de L’École des femmes, et l’ayant portée à l’ auteur , celui-ci trouva des raisons pour ne la point jou
de grand introducteur des ruelles , ne pouvait être le partisan de l’ auteur des Précieuses ridicules, au point de se faire so
seraient hors d’état de juger ; enfin, dans celui de M. Lysidas, ces auteurs jaloux et pédants qui cachent leur malin vouloir
onnussent pas eux-mêmes, et n’en devinssent pas plus furieux contre l’ auteur . De Villiers, acteur de l’hôtel de Bourgogne, fut
olière, tel est le titre d’un autre ouvrage, dont on ne connaît pas l’ auteur , et dont il est difficile de deviner le but. Est-
n’y a pas moyen de se méprendre à l’intention d’un sieur de la Croix, auteur de La Guerre comique, ou la Défense de l’École de
eux ouvrages était en France le premier chef-d’œuvre du genre et de l’ auteur  ; c’est que tous deux ils eurent un égal succès,
pas de la plume ; tous aussi ne se vengèrent pas par des écrits. Les auteurs humiliés excitèrent contre lui le courroux de que
l’École des femmes. Un duc, qu’on ne nomme point, passait pour être l’ auteur de la fameuse exclamation, tarte à la crème ! ré
la défendre un peu méthodiquement contre les attaques sournoises d’un auteur , grand partisan des règles et surtout grand ennem
mmes, elle est tout ce qu’elle pouvait être, sortant de la plume de l’ auteur lui-même : quelques-unes des objections les plus
re d’eux, en les peignant au naturel : ce n’est pas la vengeance d’un auteur entêté de son mérite et qui veut en convaincre le
’œuvre des femmes savantes, qu’on intitulerait presque aussi bien Les Auteurs ridicules ? La Critique de l’École des femmes es
Molière tourne le jeu en ridicule dans cette comédie. M. Lemazurier, auteur de la Galerie historique des acteurs du Théâtre-F
t déjà suffisamment mauvaise. Acteur et bretteur, Brécourt fut encore auteur de comédies du genre le plus bas et le plus trivi
trouvait en elle tout ce qui pouvait lui convenir comme homme, comme auteur , comme directeur. Mademoiselle de Brie joua d’ori
être court, et ne peut concerner que la comédienne, non la femme de l’ auteur célèbre qui lui dut une existence pénible, et peu
Cléonte fait de sa maîtresse dans Le Bourgeois gentilhomme ; tous les auteurs du temps prétendent que Molière y a peint sa femm
tel de Bourgogne, excepté Floridor, n’eurent pas un débit naturel. Un auteur , contemporain de Montfleury, assure qu’il avait
ce vaille bien celles de Scudéry. Son fils, Antoine-Jacob Montfleury, auteur de La Femme juge et partie, a laissé de meilleurs
peine sait-on cependant qu’il fut acteur de l’hôtel de Bourgogne, et auteur de comédies. Comme acteur, il fut surpassé par so
uteur de comédies. Comme acteur, il fut surpassé par son fils ; comme auteur comique, il fut l’égal de Dorimond et de Chevalie
vir leur ressentiment ; et ils crurent l’avoir trouvé dans Boursault, auteur encore obscur de quelques mauvaises comédies, à q
pièces étaient malignement commentés ; enfin, on outrageait en lui l’ auteur  ; et l’homme même n’était pas entièrement épargné
i on ne doute pas qu’elle ne fût de lui ; mais on en est fâché pour l’ auteur du Mercure galant et des deux Ésope. Molière, dan
mêlé d’antique et de moderne, qu’on appelait alors l’habit romain. L’ auteur de ce commentaire possède un de ces portraits : l
de Villiers, mauvais acteur de l’hôtel de Bourgogne, et plus mauvais auteur , donna une pièce en un acte et en prose, dans laq
el, dans L’Impromptu de Versailles, n’est qu’une facétie usée, dont l’ auteur payait depuis longtemps son écot à la table des g
celui d’avoir nommé Boursault en plein théâtre. Chose remarquable ! L’ auteur de L’Écossaise, et celui des Philosophes sont ceu
fréquent dans l’histoire critique des arts, que nous transportons à l’ auteur des Cadenas, et du Mort vivant un intérêt qui n’e
êcher la représentation de la pièce, que son talent pour en châtier l’ auteur . Molière combattant sur le même terrain que son e
véritable de L’Impromptu de Versailles est la satire des acteurs, des auteurs et des courtisans qui se sont ligués contre L’Éco
Grammont, le héros des mémoires. dont Hamilton, son beau-frère, est l’ auteur , avait, pendant son séjour en Angleterre, fait un
n parut avoir raison contre l’ouvrage, quoiqu’on fût injuste envers l’ auteur , lorsqu’on dit que la conduite en était irréguliè
e V, page 421, de l’édition originale), attribue à ce même de Visé, l’ auteur s’excuse d’avoir intitulé, La Vengeance des marqu
endroit, il dit : « Ce qui fut cause que je fis ma Zélinde, etc. » L’ auteur de la Lettre l’est donc également de la comédie d
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
eut pas être censée commencer & finir dans trois heures ; & l’ Auteur a très bien fait de prendre le temps qui lui étoi
lieu, il auroit épargné bien des disputes à ses descendants. Quelques Auteurs prétendent que ce grand philosophe n’ayant point
oins l’illusion, & c’est un très grand mal. Je ne dis point qu’un Auteur doive resserrer son action dans le petit espace q
censés avoir l’étendue qu’un homme peut parcourir de l’œil. C’est à l’ Auteur à voir, en choisissant son sujet, les différents
blance & l’illusion. Par exemple, dans Isabelle & Gertrude, l’ Auteur avoit besoin de faire passer son action pendant l
antôt dans une piece éclairée. Qu’a fait l’Anacréon du siecle52 ? Cet Auteur qui, couché sur un lit de fleurs, semble toujours
ment de Madame de Clorinville, & tantôt dans celui de Monsieur. L’ Auteur , cet Ecrivain aimable qui veut toujours garder l’
niste, ainsi que les murs de Thebes au son de la flûte d’Amphion. Les Auteurs devroient, à ce qu’il me semble, être moins prodi
ut simplement une demi-représentation. Au reste, quand j’ai dit qu’un Auteur pouvoit séparer le théâtre en plusieurs parties s
tants. Il faut bien se garder d’imiter Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit sauver le reproche qu’on faisoit à ses
ciel aux enfers ». Il ne faudroit pas, me répondra-t-on, donner aux Auteurs des entraves qui les empêchent bien souvent d’ame
e n’est pas pour rien regardé comme le premier : d’ailleurs, les bons Auteurs savent très bien s’élever malgré les regles les p
soit remplie de faits brillants. Aristote a raison, s’il défend à un Auteur de rapprocher des choses qui, vu l’éloignement du
actions de l’intriguant sont multipliées, plus elles font honneur à l’ Auteur qui les a réunies, si elles ne blessent pas l’uni
odele, Ma sœur, que de tousser & de cracher comme elle. Quelques Auteurs n’ont introduit plusieurs fils, plusieurs intrigu
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
son sujet & à son pays, que je ne comprends pas pourquoi quelques Auteurs modernes, loin d’avouer qu’ils ont imité tel Roma
Auteurs modernes, loin d’avouer qu’ils ont imité tel Romancier ou tel Auteur comique, s’en défendent au contraire comme d’un c
, avec la moindre connoissance des lettres, on n’ignore point que les Auteurs les plus illustres sont ceux qui ont imité davant
imité le Cid de Guilain de Castro, & le Menteur de Lopès de Vega, Auteurs Espagnols1 ? On peut voir Cinna dans Séneque le P
tre pieces qui ne soient imitées, en général ou en partie, d’un autre Auteur  ; & je vais le prouver : loin de vouloir par-
Farceurs Italiens, aux Romanciers de tous les pays, même aux mauvais Auteurs ses contemporains. Nous le verrons séparer le bon
, & en mettant sous les yeux du public les imitations de tous nos Auteurs , depuis Moliere jusqu’à nous. Je l’ai cru nécessa
imiter ; il appliquera ces quatre vers aux autres : Moi, je vois des Auteurs aussi froids que des marbres,  Comme des nains di
15 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
il y a joint aussi des observations de Voltaire sur chaque pièce de l’ auteur du Misanthrope ; mais ces observations, composées
nstant tous les rapports, toutes les faces différentes. Il faut que l’ auteur puisse le développer, l’examiner dans son ensembl
du succès d’un ouvrage, ne se ressentira-t-il pas de la disette de l’ auteur  ? S’il a quelque étincelle du génie qui a inspiré
de grandes difficultés ; et, par la manière dont Molière et quelques auteurs après lui l’ont traitée, elle s’est presque élevé
Turcaret, l’École des Bourgeois,  le Chevalier à la Mode ? Ainsi, les auteurs de ces différents ouvrages ont enrichi le théâtre
savoir intéresser par la manière dont on présente ses découvertes. Un auteur doit donc commencer par montrer les traits princi
urs être le même jusqu’à la fin : en convertissant son personnage, un auteur détruit lui-même tout son ouvrage ; il ne peut at
sur le sujet principal ? Du Plan. Le plan est la manière dont l’ auteur fait agir ses personnages, les met en situation ;
’est par la représentation vive et animée des objets qui ont frappé l’ auteur plus profondément que les autres, qu’il doit inté
ud est le centre où aboutissent tous les fils que dirige la main de l’ auteur  : il représente le moment où l’action est le plus
exprimer différera. C’est à faire sentir ces diverses nuances que les auteurs doivent s’appliquer ; qu’ils ne mettent jamais da
tendent à développer l’action principale. Unité de lieu. Si un auteur ne doit montrer qu’une seule action proprement di
court, a fait étendre l’unité de temps jusqu’à vingt-quatre heures. L’ auteur a alors plus de facilité pour développer et faire
de mœurs, l’intérêt principal doit résulter des développements que l’ auteur a su donner à ses personnages principaux et des s
eux sortes d’intérêt : l’un qui découle toujours de la manière dont l’ auteur a fait envisager aux spectateurs ses personnages 
e Trissotin et la scélératesse de Tartuffe ressortent davantage. Tout auteur qui dans une comédie saura parler à l’esprit et a
doit reposer sur cette base, la vraisemblance : c’est sur elle que l’ auteur doit porter l’œil le plus attentif ; qu’il évite
s importe, lorsqu’elles produisent les plus grandes beautés, et que l’ auteur , par la magie de son talent, sait les cacher ? Il
u’elle produit des beautés du premier ordre, on doit la pardonner à l’ auteur  ; mais c’est à ces seules conditions : autrement
émoussé ; il n’a pu le remplacer par la lecture, la méditation de ces auteurs qui, au-dessus des mœurs, des usages des nations,
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
de bien intituler une piece. Il en est du titre, comme du sujet que l’ Auteur a choisi, du but qu’il s’est proposé, du rang, de
s, du lieu de la scene. Le titre influe sur toute la piece ; & un Auteur doit l’analyser, connoître à fond sa juste signif
e ne pas arranger un seul incident, qui n’y répondent. La plupart des Auteurs , en négligeant cette partie, ont quelquefois fini
nissent point, & qui font voir aux connoisseurs la nécessité où l’ Auteur s’est trouvé d’annoncer une double intrigue ou un
ce qui rend quelques autres toujours défectueux, afin que les jeunes Auteurs s’arrangent en conséquence. Je crois voir d’ici p
mp; ne nous arrêtons qu’à la seconde. N’est-il pas étonnant que trois Auteurs , de trois nations différentes, aient puisé le tit
double titre lui annonce que le mariage qui l’inquiete sera rompu. L’ Auteur a enlevé par là tout l’intérêt de sa piece, &
s quand il sera question de l’art de traiter les caracteres ; & l’ Auteur ne le corrige pas en l’avouant. Moliere n’a aucun
des déguisements autorisés seulement dans ces sortes d’assemblées, l’ Auteur a très bien fait de choisir ce titre. Dans l’Impr
est très bien intitulée. Titres qui distinguent les nuances que l’ Auteur veut peindre dans un caractere, dans un état, un
15. On sera peut-être bien aise de voir les vers que la femme de l’ Auteur , comédienne aussi, lui adressa après la premiere
ne désavoueroit pas ; mais elles manquent de conduite, ainsi que leur Auteur . Louis XIV, dont il étoit valet-de-chambre, voyan
17 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Une page d’album Un soir que l’ auteur de ces études, moins âgé de quelques années, se t
. La première pièce que nous trouvons inscrite au répertoire de notre auteur , c’est l’Etourdi. Elle fut jouée à Lyon, en 1653.
, de Nicolo Barbieri, qui, comme Molière, était à la fois comédien et auteur . Molière a mis également Plaute et Térence à cont
segni amorosi, les dépits amoureux, qui ont fourni des situations à l’ auteur français ; mais, malgré le romanesque de l’intrig
et de la comédie de Molière, a tout à fait disparu. On dirait que les auteurs qui ont porté la main sur cette œuvre ont été pri
de son expression. C’est à partir des Précieuses ridicules que notre auteur entre dans cette brillante carrière semée de chef
s. Le succès des Précieuses ridicules et l’audace de la critique de l’ auteur à l’encontre de messieurs du Recueil des pièces c
res, on ne les a jamais vues mieux unies, qu’a fait dans sa préfacé l’ auteur des Précieuses ridicules. Car, si nous examinons
qu’il fallait attendre de cet homme, a dû être fort surpris lorsque l’ auteur des Précieuses ridicules s’est transfiguré en cel
ire une espèce de réparation à mademoiselle de Scudéry, et aux autres auteurs attaqués par lui dans les Précieuses, petits aute
y, et aux autres auteurs attaqués par lui dans les Précieuses, petits auteurs qui faisaient grand bruit, il a voulu montrer qu’
icide; il mit lui-même don Garcie de Navarre au rang des morts. Notre auteur avait une revanche à prendre; il se la fit éclata
présentation, le vieillard du parterre qui avait jeté naguère à notre auteur une si encourageante apostrophe ! « Quand Molière
naire ; plus d’amours romanesques comme dans Don Garcie de Navarre, L’ auteur s’est attaqué à la réalité des mœurs. Rien n’est
vait retenu ses autres comédies dans son portefeuille. Aujourd’hui, l’ auteur du moindre vaudeville, joué au théâtre du Panthéo
les préceptes d’Aristote et d’Horace ! Il faut regretter aussi que l’ auteur des chefs-d’œuvre de notre scène comique n’ait pa
’il lança aussitôt contre eux, est un petit chef-d’œuvre de malice. L’ auteur nous apprend lui-même que sa comédie de l’Ecole d
ir dans un même cadre et précieuses et marquises ridicules, et jaloux auteurs  ; et il fit combattre leurs sots discours par la
et par l’esprit de deux femmes sages et bien disantes. C’est là que l’ auteur se justifie pleinement du reproche d’obscénité qu
temps après la représentation du spirituel panégyrique composé par l’ auteur . Il l’aborde avec les démonstrations d’un homme d
aussitôt l’Impromptu de Versailles. Acteurs de l’hôtel de Bourgogne, auteurs envieux, courtisans insipides, il n’oublie person
naître et ses rivaux et la troupe qu’il dirigeait; elle nous montre l’ auteur dans les coulisses de son théâtre. Molière est ch
quoi Molière se serait-il abstenu de le nommer ? D’où viendrait que l’ auteur dramatique n’eût pas le droit de stigmatiser publ
a nuit, qui m’ont inquiétée, » Répond Agnès. Voyez quelle adresse à l’ auteur , Comme il sait finement réveiller l’auditeur ! De
se ! Voilà la justice distributive des poètes satiriques ! ! Un autre auteur s’était aventuré à attaquer Molière. Montfleury f
fut, à ce que l’on prétend, la cause de sa mort; ce qui fit dire à l’ auteur du Parnasse Réformé, que Montfleury était mort d’
eurer impunément son honneur. Dans cette noble fierté, ou reconnaît l’ auteur du Misanthrope. Voici ces lignes frappées au coin
Un marquis vient pour acheter les pièces de Molière, qu’il appelle un auteur burlesque; il rencontre une marquise, cette dame
pas de chercher à entamer Molière dans son amour-propre d’acteur et d’ auteur , il essaya encore de le blesser dans ses suscepti
re effronterie : « Messieurs, dit-il en débutant, il s’est trouvé des auteurs qui ont dédié des pièces à quelques-uns de vous e
rps, et que quelqu’un de vous dira que je devrais laisser ce soin aux auteurs qui en sont, etc. » Ceci s’adressait à la jalousi
ue tout l’agrément des vers de Molière provenait de la manière dont l’ auteur les récitait; ces vers, selon lui, perdaient de l
ouche. Voilà de la bonne comédie. Montfleury, né sur les planches et auteur de comédies, a prêché dans celte pièce pour son d
us l’estimons supérieure, et de beaucoup, à Don Garcie de Navarre. Un auteur satirique du temps, Marigny, en parlant de cette
sa plus belle création. Cette pièce résume toute la philosophie de l’ auteur ; elle représente un des types les plus beaux que
e toute la force de pensée qui a présidé aux autres compositions de l’ auteur . Vous voyez en effet le comte Alceste, le plus sa
lle-même on n’y a pas la liberté de vivre en homme d’honneur ? » Si l’ auteur eût tenu ce langage il aurait été envoyé immédiat
u que le morceau est rapporté. Voilà, du reste, le seul emprunt que l’ auteur se soit permis dans ce chef-d’œuvre qui lui appar
on oublie ses torts les plus graves, est le type le plus achevé que l’ auteur ait créé. Ce rôle a été tissu avec les fibres de
le ? La source n’est pas de ces sources inconnues que recherchent les auteurs , afin d’usurper une réputation d’originalité. Bea
 ; ce n’est pas le plagiat à coup sûr, c’est l’esprit du plagiat. Nos auteurs , faiseurs de pastiches insignifiants, ou bien nou
emier rang dans celte magnifique galerie des caractères laissés par l’ auteur à l’admiration des siècles. Il y a au théâtre des
lités ! Les truffes sont dans le mot. On sait toutes les peines que l’ auteur du Misanthrope eut à faire jouer son nouveau chef
lement d’Aristophane, de Ménandre, de Dyphile et de beaucoup d’autres auteurs dont les ouvrages ne nous sont point parvenus, n’
re qu’elle a sur ses passions, la crainte des dieux, l’amour envers l’ auteur de ses jours : c’est enfin l’union qu’elle conser
te a exigé une année. Ne trouvant pas ce conte ingénieux suffisant, l’ auteur du Satiricon, redouble ailleurs ses attaques cont
en brèche leur réputation, et depuis, Dieu sait ce que la malice des auteurs a inventé contre leur coquetterie. L’Avare fut é
seulement le poète latin à contribution, mais encore plusieurs autres auteurs . C’est peut-être celle de ses pièces dans l il a
trait d’Euclion. Ce caractère a été merveilleusement développé par l’ auteur latin. À part quelques images un peu forcées, Pla
tres ; on dirait deux arabesques inspirées par la fantaisie et dont l’ auteur a orné le fronton et les portiques du temple immo
ait que la déclaration que l’amour fait à Psyché, est de la main de l’ auteur de Rodogune et de Cinna; on a déjà cité plusieurs
 : Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe. Je ne reconnais pas l’ auteur du Misanthrope. Il a eu deux fois tort et pour
aise, et que veut dire ensuite cette phrase : Je ne reconnais pas l’ auteur du Misanthrope dans le sac où Scapin … Pour que
tesse, il fallait qu’elle s’appliquât à Molière seul, et que ce fût l’ auteur du Misanthrope qui s’enfermât dans le sac. L’admi
ameux le de l’Ecole des Femmes. Je voudrais bien savoir comment notre auteur se serait tiré de son latin s’il avait fait la cr
après les prétentions du bel esprit. La comtesse qui prend Martial, l’ auteur des épigrammes, pour un faiseur de gants en renom
e ridicule qu’elle condamne existe de notre temps comme du temps de l’ auteur , et que nous ne manquions ni de Trissotins, ni de
il ne restait plus qu’à peindre les travers d’un malade imaginaire. L’ auteur n’y a pas manqué. Il l’a fait avec des traits pro
Il avait succombé en représentant le Malade imaginaire, et les petits auteurs , ses rivaux, firent une foule de jeux de mots sur
la mort qui l’avait joué. Ses amis le pleurèrent comme homme et comme auteur . Le comédien Brécourt, dans une pièce intitulée l
ises avec tous les personnages dont il s’est moqué, a laissé de notre auteur cet honnête portrait : « Il était dans son partic
pouser sa maîtresse. A partir de ce moment, Dancourt devint acteur et auteur , et se fit distinguer de la ville et de la cour d
s la dernière partie du dix-septième siècle, prendre pour guide notre auteur . Dans le peu d’années qui séparent Molière de Dan
ès Dancourt, le caractère du financier; Lesage, contemporain de notre auteur , s’est chargé de ce portrait dans sa pièce de Tur
ût place. Lesage s’était déjà glissé entre Molière et Dancourt; et l’ auteur du Chevalier à la mode, abandonnant bientôt la pa
une première représentation, et dont il n’est pas besoin vis-à-vis d’ auteurs placés aux premiers rayons de toutes les biblioth
délabré rappelle celui du poète des satires de Régner. La plupart des auteurs qui ne vivaient pas dans la familiarité de la cou
rt mal vêtus 5 le génie même de Corneille ne sauva pas de la misère l’ auteur de tant de chefs-d’œuvre. Ne sait-on pas qu’un ch
z au premier homme du monde pour le dramatique, à un bel esprit, à un auteur du premier ordre ! Gabrillon Vous êtes un bel es
r il paraît qu’elle vous traite plus mal que pas un. J’ai bien vu des auteurs  ; mais tout franc, je n’en ai point encore vu d’a
nous verrons, messieurs du parterre, si vous sifflerez à l’avenir les auteurs et les comédiens, comme on siffle les linottes et
tait à propos d’adresser mon placet au nom de toute la communauté des auteurs , de Paris s’entend. Gabrillon Oh ! c’est l’enten
illon Oh ! c’est l’entendre ! M. DE LA PROTASE AU ROI. « Sire, " Les auteurs modernes et dramatiques, tant en vers qu’en prose
essein prémédité, se transportent journellement aux lieux où les dits auteurs font représenter leurs ouvrages avec des apeaux à
ur la hiérarchie des droits. On retrouve à chaque instant, chez notre auteur , des preuves de cette puissance secrète des femme
pule de l’y mettre. Le public est fou, Dieu me damne, De trouver à l’ auteur un esprit drôle et fin, Ce n’est qu’un ignorant,
e de phrase ! Ménone Elle est vive, je l’avoue. Et que dit le pauvre auteur de ce quatrain-là ? Il est bien fâché ? Le cheval
trait nouveau. Nous trouvons là, du moins, ce qui est rare chez notre auteur , un amant honnête, et qui ne peut être accusé que
’offrant aucune critique de mœurs, ils sont pour nous sans intérêt. L’ auteur y attachait une grande importance ; il fondait su
que pour les pièces qu’il regardait comme des bagatelles. Beaucoup d’ auteurs se trompent ainsi sur la vocation de leur talent,
roir où se sont reflétées fidèlement les mœurs du temps dans lequel l’ auteur a vécu ; et le bas de la figure, empreint d’une c
18 (1739) Vie de Molière
édition de cette bagatelle. Nous la donnons malgré la répugnance de l’ auteur écrasé par La Serre. Vie de Molière avec de pe
i ont fait d’autant plus de réputation qu’il ne rechercha pas celle d’ auteur . L’Huillier, homme de fortune, prenait un soin s
uaient des pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Balthazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce. Pi
e, se résolut de s’y livrer tout entier, d’être à la fois comédien et auteur , et de tirer de ses talents de l’utilité et de la
nts de l’utilité et de la gloire. On sait que chez les Athéniens, les auteurs jouaient souvent dans leurs pièces, et qu’ils n’é
ous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène. Le nouveau Molière fu
e petite pièce des Précieuses faite en province, prouve assez que son auteur n’avait eu en vue que les ridicules des provincia
mêmes spectateurs qui applaudissaient aux pièces médiocres des autres auteurs , relevaient les moindres défauts de Molière avec
e nous par l’attente qu’ils en ont conçue ; et le moindre défaut d’un auteur célèbre, joint avec les malignités du public, suf
pour bien juger. Molière eut des ennemis cruels, surtout les mauvais auteurs du temps, leurs protecteurs et leurs cabales : il
tés. Il encourageait souvent par des présents considérables de jeunes auteurs qui marquaient du talent : c’est peut-être à Moli
cette pièce fût trop faible pour être jouée, il fit présent au jeune auteur de cent louis, et lui donna le plan des Frères en
Molière que le comédien, et qui ignorait qu’il avait été un excellent auteur , un philosophe, un grand homme en son genre, s’at
langue. Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur , des vices de construction, mais aussi plusieurs
ais aussi plusieurs mots impropres et surannés. Trois des plus grands auteurs du siècle de Louis XIV, Molière, La Fontaine, et
age. Il faut que ceux qui apprennent notre langue dans les écrits des auteurs célèbres, y discernent ces petites fautes, et qu’
ntière a marqué son bon goût, en méprisant cette affectation dans des auteurs que d’ailleurs elle estimait. Le Cocu imaginai
hèrent quelque temps. Don Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’ auteur . L’École des maris, Comédie en vers et en t
n’aurait fait que ce seul ouvrage, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que l’École des maris était une
i de Molière, dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’ auteur Français égale presque la pureté de la diction de
moins de quinze jours. Il n’est pas vrai, comme le prétend Grimarest, auteur d’une vie de Molière, que le roi lui eût alors fo
our, et plut beaucoup à Louis XIV. Mais celui qui donna la fête, et l’ auteur du prologue, furent tous deux mis en prison peu d
dans le même décri. On ignorait le théâtre du temps de Desmarets. Les auteurs étaient outrés en tout, parce qu’ils ne connaissa
al de la comédie bizarre du Festin de Pierre, est de Triso de Molina, auteur espagnol. Il est intitulé : El Combinado de Piedr
ain de Molière, entre les mains du fils de Pierre Marcassus, ami de l’ auteur . Cette scène a été imprimée depuis. Le Misanth
us ces caractères ont une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connues comme lui. Molière est le pr
t-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’ auteur  ; enfin dans le dénouement, qui, tout bien amené
dans la fête du Ballet des Muses. Le public n’a point regretté que l’ auteur ait négligé de finir cet ouvrage : il est dans un
n’y a pas une plaisanterie, pas un seul mot, que Molière doive à cet auteur grec. Tous les lecteurs exempts de préjugés saven
ficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’ auteur , que dans la versification, qui par la rime, la c
t admirable ouvrage essuya. On en voit le détail dans la préface de l’ auteur au devant du Tartuffe. Les trois premiers actes
tuffe au Palais-Royal ? Montfleuri, comédien de l’hôtel de Bourgogne, auteur de La Femme juge et partie, se croyait égal à Mol
xaminer sévèrement cette farce, les gens de bon goût reprochèrent à l’ auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages fr
amen ; mais Molière leur répondait qu’il était comédien aussi bien qu’ auteur , qu’il fallait réjouir la cour et attirer le peup
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. On pourrait répondre à ce grand
que l’âge rendait sec et sévère, s’amollit pour plaire à Louis XIV. L’ auteur de Cinna fit à l’âge de 67 ans cette déclaration
ue, étaient de l’abbé Cottin même. S’ils avaient été bons, et si leur auteur avait valu quelque chose, la critique sanglante d
19 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
d’abord les Notes historiques sur la vie de Molière, par M. Bazin. L’ auteur , qui a sans doute très clairement rectifié un pet
très clairement rectifié un petit nombre de points de la vie de notre auteur , a entrepris une campagne contre tous les biograp
à la plus évidente réalité ; nous nous bornerons à rappeler avec son auteur le parti pris par M. Bazin, malgré les actes déco
e réserver que les hypothèses les plus difficiles à faire admettre. L’ auteur de La Jeunesse de Molière reprendra quelque jour
de la réalité. Il apporte dans l’histoire littéraire des habitudes d’ auteur dramatique ; et dans ses ingénieux récits presque
e savoir, tous les acteurs qui ont créé les rôles des pièces de notre auteur , fera jouer par exemple, à la première représenta
1837, donner à entendre que sans lui nous n’aurions rien su de notre auteur . « Au reste, disait-il doucereusement en terminan
présentation de L’École des femmes ; cabale contre cette pièce et son auteur . — 1663. Stances de Boileau à Molière. Pension ac
vation de l’état de santé de Molière. Le Malade imaginaire. Comment l’ auteur transforme une plaisanterie que le parterre avait
ent sans postérité. Prétendue convention entre Molière et l’Académie. Auteurs comiques qui, comme lui, ne firent pas partie de
at. Molière accusé de plagiat par les Italiens ; il a imité nos vieux auteurs . Critiques de Schlegel et de Boileau réfutées. Ré
es, reçut, comme externe, l’enfant qui devait être un jour l’immortel auteur du Tartuffe. On a aussi généralement attribué cet
ns peu d’occasions de nous occuper de nouveau de ce camarade de notre auteur , nous croyons devoir dire ici qu’ils se perdirent
x Jésuites, avec les intentions que Tallemant des Réaux prête à notre auteur . Mais comment Tallemant se trouve-t-il seul instr
its trop peu nombreux qui nous sont parvenus sur la jeunesse de notre auteur . Ce qu’il y a de constant, c’est qu’au commenceme
uvrages nouveaux, et il existe une tragédie intitulée Artaxerce, d’un auteur nommé Magnon, imprimée en 1645, dont le titre por
ter avec beaucoup d’art plusieurs morceaux sérieux et comiques. Notre auteur , charmé d’abord de l’aisance pleine de grâce du j
e de ces villes, ils représentèrent une Irène de Claude Basset, alors auteur de tragédies, depuis secrétaire de l’archevêché d
dit Chorier : « Jean-Baptiste Molière, acteur distingué et excellent auteur de comédies, était venu à Vienne. Boissat lui tém
ait dû faire naître entre eux, le caractère aimant et facile de notre auteur et l’âme peu cruelle de mademoiselle Béjart, dont
e du personnage soit demeurée dès ce jour-là dans la mémoire du futur auteur du Tartuffe. L’hiver de 1653 fut rendu fructueux
la proposition du prince, ne nous déplaçons jamais : je suis passable auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
par lequel ils allouèrent une gratification de cinq cents livres à l’ auteur , ils déclarèrent qu’à l’avenir ils n’accorderaien
jà pour elle ses deux premiers ouvrages, son nom comme artiste, comme auteur , était ignoré à Paris. Tallemant des Réaux, dont
pe qui joue ses pièces ; elles sont comiques. » Molière, on le voit, auteur , justement applaudi par la province, de L’Étourdi
comédiens rivaux, il ne donne pas le titre de la comédie, ne nomme ni auteur ni acteurs, et, quoiqu’il n’ait pas encore entret
en 1682, avec Vinot, la première édition complète des Œuvres de notre auteur . La troupe s’était trouvée, par ces mouvements, p
rotectrice des Cotin, d’illustres apôtres de la chaire de vérité, des auteurs pompeusement vantés, et de l’autre un pauvre comé
pour la tragédie, ils avaient dû accueillir les propositions de deux auteurs qui s’étaient risqués à venir offrir leurs ouvrag
e des Théâtres, que les frères Parfait l’ont ignorée, comme aussi son auteur , et que Chappuzeau ne l’a point comprise dans la
écédent, on avait « retiré sur la chambrée 100 livres pour M. Magnon, auteur  ». Zénobie, jouée seule trois fois consécutives,
affaire en en usant avec lui comme on était résolu à en user avec les auteurs qui franchiraient le seuil du Petit-Bourbon. On c
bourgeois. Elle est nouvellement fourbie, On l’intitule Zénobie, Et l’ auteur est monsieur Magnon, Honnête homme, bon compagnon
lume féconde et hardie Écrit d’un style aussi savant Que pas un autre auteur vivant. Mais laissons Loret et revenons au Petit
mpressement du public précieuse, et son indifférence pour le nom de l’ auteur incomparable. À ce chorus d’applaudissements vinr
seurs de madrigaux à la Mascarille et les nombreuses Cathos que notre auteur avait joués ne crurent pas devoir élever la voix
s grand scrupule, et de la livrer aux lecteurs sans autorisation de l’ auteur  ; comme aussi, d’un autre côté, dès qu’une pièce
ibres de la jouer sans avoir de consentement à demander à personne. L’ auteur n’avait par conséquent pas d’intérêt à hâter le m
aient mieux encore. Mais quelle intention morale peut-on supposer à l’ auteur  ? Quel travers, quel défaut, quel vice a-t-il eu
vialité et de bonne plaisanterie, de verve et de grossièreté, que les auteurs qui précédèrent Molière avaient naturalisés sur n
uste mais malheureuse célébrité. Il se persuada que c’était lui que l’ auteur avait mis en scène sous le nom de Sganarelle, et
s les flibustiers déchaînés contre Molière et ses droits. Le nom de l’ auteur ne figure pas sur le titre de la pièce, mais Neuf
résolu de bâtir la colonnade du Louvre, admirable chef-d’œuvre dont l’ auteur , Claude Perrault, eut pendant quelque temps la cr
savantes, maris trompés, acteurs en vogue, tous conspiraient contre l’ auteur . Il eût fallu un chef-d’œuvre pour déjouer le com
ur, Lorsqu’on vit ouvrir sa coquille : Voici la mère d’Amour. Mais l’ auteur d’une pièce satirique contre Molière44 la traite
lie par de fréquentes marques d’approbation. L’esprit et l’art dont l’ auteur avait fait preuve firent accepter, ce genre, alor
ginal que vous n’avez point encore copié. » — « C’en fut assez, dit l’ auteur du Menagiana, qui rapporte ce fait ; cette scène
mérite de la discrétion », Boileau fut alors chargé par le véritable auteur de dire à Chapelle que, s’il ne démentait pas pro
qui décèle le poète philosophe. Molière, concevant les services que l’ auteur dramatique peut rendre à la société, seconda dans
ot équivoque, ou même de se charger de la vengeance d’un tiers. Notre auteur essaya de proscrire par le ridicule ce préjugé qu
nt envoyé pour embrasser l’état ecclésiastique. Il vint trouver notre auteur , et lui soumit une tragédie qu’il avait composée
nces suivantes, qui, si elles n’ajoutent rien à la réputation de leur auteur comme poète, lui assuraient dès lors celle de jug
on fit suivre chaque nom d’une note où était apprécié le talent de l’ auteur pensionné. L’appréciateur fut, dit-on, Chapelain,
t eu pour résultat d’apprendre enfin exactement à Loret le nom de son auteur , notre chroniqueur, tout en enregistrant le succè
ses amis s’était trouvé durant plus de six mois à la même table que l’ auteur de Cinna sans s’apercevoir que le Corneille son c
tition en se faisant attendre, en se disputant, en maugréant contre l’ auteur et contre le directeur, comme cela se fait quand
uls passages un peu plaisants que renferme cette comédie : l’un où un auteur dit, en feignant de vouloir défendre L’École des
qui m’ont la nuit inquiétée », Répond Agnès. Voyez quelle adresse a l’ auteur  ! Comme il sait finement réveiller l’auditeur ! D
, faire confirmer par un de ses personnages le bruit calomnieux que l’ auteur de La Critique de l’École des femmes avait fait i
onteuse » la conduite de Molière : est-ce aveuglement de la part de l’ auteur de La Dunciade et des Philosophes ? est-ce humili
r de La Dunciade et des Philosophes ? est-ce humilité de la part de l’ auteur de L’Écossaise ? Ajoutons que Molière ne fit jama
e dernier prouva dans la suite qu’il était digne de l’estime de notre auteur . Attaqué à son tour par Boileau, il voulut se ven
diens, jouissant de grands privilèges et favorisés par la plupart des auteurs , entraver encore sa marche par des menées sourdes
c qu’il éprouva dans Dom Garcie de Navarre, et comme acteur, et comme auteur . Ils s’étaient mêlés avec un égal empressement au
mours de Calotin, comédie de Chevalier, acteur de ce théâtre ; mais l’ auteur n’avait pas cherché à rendre bien acérés ses trai
te cette longue lutte, des témoignages de sympathie pour son talent d’ auteur et pour le jeu de sa troupe continuaient à lui êt
senter, du 29 septembre au 5 octobre, presque tout le répertoire de l’ auteur . Vainement Boursault avait cru habile de dédier s
sans dépit leurs représentations plus suivies que les siennes et les auteurs tragiques leur confier de préférence leurs ouvrag
t ans après la naissance de sa fille. Néanmoins, les ennemis de notre auteur et ceux de sa femme n’eurent pas honte de renouve
une fois payée, à cette époque était récompensé par deux parts comme auteur , qui venaient s’ajouter à celle qu’il retirait co
i ait empêché cette pièce de porter atteinte à la réputation de notre auteur , est plein d’une intarissable gaieté. Toutefois,
journée des Plaisirs de l’Île enchantée, en parlant de Molière, Cet auteur ayant vent en poupe, ajoute dans sa lettre du 24
, implacable de la Gazette, on lit cette décision, qui, favorable à l’ auteur , était loin d’interdire aussi définitivement tout
ur l’autre ; et, quoiqu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’ auteur , il la défendit pourtant pour le public, et se pr
uffe occasionna, dès sa première apparition, de pénibles chagrins à l’ auteur , La Princesse d’Élide en attira de non moins vifs
ire mettre sous les armes, afin qu’on en pût reconnaître et punir les auteurs . Mais Molière, qui craignait qu’une mesure sévère
ng pour se la conserver ; qu’il fallait laisser ce petit avantage aux auteurs et aux personnes qui, n’ayant pas le moyen de dép
25 octobre. Racine, La Grange nous le fait voir, eut deux parts comme auteur dans le produit des recettes du public et dans le
sette nous apprend, dans son commentaire sur Boileau, qu’en 1664, cet auteur étant chez le comte Du Broussin, bien revenu alor
, jeta le reste au feu. Il nous paraît plus naturel de croire que cet auteur , attachant peu d’importance à un ouvrage de sa pr
elon le dire de Linières, fit paraître une traduction en vers du même auteur . On lisait dans sa Préface nouvelle : « Plusieurs
les points de doctrine et sur les raisonnements philosophiques de cet auteur , qui sont si difficiles ; mais il n’y a pas grand
ctures de son ouvrage, durent consoler un peu l’amour-propre de notre auteur  ; mais, si ce n’en était point assez pour le dédo
ne du pauvre, et proclamèrent si haut leur indignation factice, que l’ auteur fut forcé de la retrancher à la seconde représent
arder l’anonyme, tant la coterie était puissante et redoutée69. Notre auteur fut sans doute fondé à croire que certains courti
l’interdiction du Tartuffe, il s’empressa du moins d’en dédommager l’ auteur en attachant à sa personne, avec une pension de s
firma son jugement le 22. Dans son avis Au Lecteur sur cette pièce, l’ auteur manifeste la crainte qu’elle ne paraisse « insupp
es détails historiques suffisent pour expliquer les attaques de notre auteur contre ces quatre empiriques privilégiés que Loui
ur médecin, dans Le Malade imaginaire, plus d’un trait satirique de l’ auteur des Essais. Ses envieux ne lui ménagèrent pas les
le de M. Josse, puisqu’il avait un frère médecin, et les ennemis de l’ auteur du Tartuffe, qui, n’écoutant que leur haine, deme
compter de parents dans la Faculté, sans nourrir de rancune contre l’ auteur qui flétrit l’hypocrisie, regardent comme plus co
s arraché de douces larmes ; sans eux, Marmontel eût pu dire de notre auteur ce qu’il a dit du législateur du Parnasse : Jama
 Fontaine en demanda le sujet, et en rit avec eux. Si l’on en croit l’ auteur de la Galerie de l’ancienne cour, Molière était p
Pucelle devant Chapelain : « C’est bien à vous d’en juger, lui dit l’ auteur piqué, vous qui ne savez pas lire ! » — « Je ne s
ils en firent aussitôt l’épigramme que voici : Froid, sec, dur, rude auteur , digne objet de satire, De ne savoir pas lire ose
end s’ajuster, C’est par les beaux côtés qu’il la faut imiter. Notre auteur , qui « ignorait en écrivant le travail et la pein
e, et ce qu’il eût dû chercher à savoir plutôt que de condamner notre auteur , c’est que M. de Bouillon était mort sociétaire d
e avoir dégénéré en la plus cruelle injustice, si, comme le prétend l’ auteur du Bolæana, c’est lui qu’il voulut peindre dans c
mage originale et vraie l’engourdissement trop fréquent du génie de l’ auteur vieilli de Cinna. « Il a un lutin, disait-il, qui
rapporte ce fait comme le tenant de Molière lui-même, ajoute que cet auteur étant allé lui lire son Tartuffe, « elle lui fit
Fontaine la portait à rechercher la société des amis du fabuliste. Un auteur presque contemporain nous apprend que c’est en dî
eds le préjugé qui faisait peser une sorte d’anathème social contre l’ auteur . Le maréchal de Vivonne, connu par son attachemen
oua tout le premier ce joug ridicule, il voua une vive amitié à notre auteur , et, selon l’expression de Voltaire, vécut avec l
e quelques morceaux, elle soutint à son maître qu’il n’en était pas l’ auteur . Malherbe consultait sa servante, même sur ses ve
ette incrimination sans le moindre sentiment d’indignation contre son auteur  ! Ce n’est pas, selon lui, l’incorruptible honneu
e de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’ auteur audit M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir
nné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens. Lesdites parts d’ auteur furent partagées. » Ce n’était là du reste que le
du rôle qu’il avait joué, celui-ci essaya de redevenir juste envers l’ auteur , s’il s’était montré ingrat envers l’homme. Le le
de penser qu’on rencontre plus d’une page semblable dans la vie de l’ auteur d’Athalie. Sa conduite envers Chapelain, envers F
chefs-d’œuvre, Le Misanthrope. Tous les éditeurs de Molière, tous les auteurs sifflés ou peu applaudis, pour donner une preuve
ssuya dès la troisième représentation, et la nécessité où se trouva l’ auteur , pour la soutenir, de l’appuyer du Médecin malgré
quelque singulière qu’elle pût être, ne le parut pas encore assez à l’ auteur de la fable que nous venons de réfuter, parce qu’
rmit d’imprimer à la tête du Misanthrope, sans le consentement de son auteur , un éloge emprunté à la plume d’un écrivain qui l
blic, et la preuve en est qu’à partir de ce moment De Visé fut un des auteurs les plus habituels du Palais-Royal. Ce morceau cu
ans le sonnet d’Oronte ce qu’ils admiraient dans les poésies de leurs auteurs les plus à la mode, les antithèses et les traits
, et prenant encore en cette circonstance Philinte pour l’organe de l’ auteur , les spectateurs s’empressèrent d’applaudir comme
 ; jusque-là on doit être au moins dans l’incertitude sur l’avis de l’ auteur , puisque le sonnet est approuvé par l’homme modér
dée comme le portrait du duc de Montausier. Voici ce que Saint-Simon, auteur anonyme de quelques notes tracées sur le manuscri
s pur que son âme, ne porta jamais de faux jugements que contre notre auteur . Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française,
mal saisi qui a pu lui faire prendre le change. Mais l’intention de l’ auteur est trop manifeste pour qu’on ne sente pas au pre
ettre en scène. Pour les faire paraître dans tout leur jour, un autre auteur eût peut-être enlevé à ses personnages ce vernis
la vérité et une vertu trop rigoureuse. « Si jamais, a dit Chamfort, auteur comique a fait voir comment il avait conçu le sys
tance et servir aux divers usages de la société. Mais en même temps l’ auteur montre, par la supériorité constante d’Alceste su
lière, ne pouvant y atteindre, les ont proscrites. Le style d’un seul auteur , Beaumarchais, rappelle parfois celui de cette pi
eprésentation du Médecin malgré lui, le président, se trouvant avec l’ auteur applaudi chez le duc de Montausier, l’accusa au m
ami, après avoir joui un moment de son embarras, s’avoua enfin pour l’ auteur de la chanson improvisée. À la fin de cette même
observer avec raison que Le Sicilien a sur les ouvrages de ce dernier auteur le mérite de la vraisemblance et du naturel, ce q
rveilles De l’aîné des fameux Corneilles Est un poème sérieux, Où cet auteur si glorieux, Avecque son style énergique Des plus
este n’attira pas la foule, fut occasionné par une crise survenue à l’ auteur acteur, dont une toux invétérée avait délabré la
ient que préluder à la guerre contre Le Tartuffe. « J’espèreb, dit l’ auteur , que Molière recevra ces observations d’autant pl
nt français ; il traduit assez bien l’italien et ne copie pas mal les auteurs  ; car il ne se pique pas d’avoir le don de l’inve
églises après les anathèmes que les conciles ont fulminés contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les P
es de l’innocence et des attentats contre la souveraineté de Dieu. » Auteurs de nos jours, qui voyez vos ouvrages écartés de l
mbarras. « Quand celui qui se sert d’un tel prétexte, dit fort bien l’ auteur d’une réponse aux Observations, n’aurait pas rais
t à représenter la Reine, sa mère, comme révoltée de l’impiété de cet auteur , et comme sollicitant sans cesse, mais en vain, l
our essayer de justifier leurs hostilités acharnées, les ennemis de l’ auteur du Tartuffe firent paraître un infâme libelle qu’
umise au jugement du parterre, mais en y mettant pour condition que l’ auteur donnerait à son principal personnage un autre nom
in, que l’on ne pourrait être porté par aucun détail à supposer que l’ auteur eût eu l’intention de prendre son original parmi
c’est là ce qui augmenta encore la colère, la fureur des ennemis de l’ auteur . Les applaudissements du parterre ranimèrent leur
aris. « Par mondit seigneur, Petit. » Grimarest a prétendu que notre auteur , découragé par tant de persécutions, en avait con
et ce qui prouve d’ailleurs combien le censeur est demeuré loin de l’ auteur qu’il a osé critiquer, c’est que jamais aucun des
opre l’emportent chez elles sur leur respect pour les intentions de l’ auteur . Il est vrai que, s’il fallait les observer toute
’une manière satisfaisante certains personnages des comédies de notre auteur , notamment Thomas Diafoirus du Malade imaginaire.
le les privait à la scène et à la lecture. Cet examen raisonné, que l’ auteur anonyme donne comme écrit de mémoire après la rep
vers les plus saillants. Cette exactitude, l’adresse avec laquelle l’ auteur de la Lettre se constitue le défenseur de la pièc
qu’il se proposait qu’autant qu’on ne pourrait deviner qu’il en fût l’ auteur . Son plus sûr moyen était donc de chercher à dégu
n cette occasion. Mais quiconque aura étudié la manière d’écrire de l’ auteur du Tartuffe, retrouvera dans la Lettre sur l’Impo
mpreint, les boutades si comiques de Cléanthis, en prouvant dans leur auteur une entière liberté d’esprit, dévoilent suffisamm
Molière et sa noble philosophie. Ce contraste entre la situation de l’ auteur et la disposition de son esprit nous amène à en f
ée d’une dédicace au prince de Condé : c’était un hommage rendu par l’ auteur d’Amphitryon au protecteur zélé du Tartuffe. Le s
à nous d’encourir le reproche d’indécence en parlant d’une pièce où l’ auteur a su vaincre tant de difficultés pour respecter l
ous ce titre, une imitation de Plaute, très pâle et très indigne de l’ auteur des Lusiades ; mais tel était l’attrait de ce suj
ut dix-sept représentations consécutives. La Préface de son véritable auteur , Subligny, qui ne se fit pas tout d’abord connaît
Cette opinion a été adoptée avec chaleur par un de nos plus célèbres auteurs , qui a dit, dans une de ses trop fréquentes et tr
urprise n’est-elle pas plus grande encore, quand on songe que c’est l’ auteur de Julie, J.-J. Rousseau, qui l’a prononcé ! Oui,
ntrer l’injuste rigueur de celle-ci ; c’est parce que la mémoire de l’ auteur d’Émile mérite et obtient sans cesse de nouveaux
pris de justifier de ses accusations, par une simple récrimination, l’ auteur de George Dandin, qui est aussi celui du Tartuffe
que les plus sages leçons, leur danger n’accuse pas l’immoralité de l’ auteur qui les met en scène, mais des spectatrices qu’il
sa famille, non seulement décrier l’ouvrage, mais même se venger de l’ auteur . Molière chercha le moyen de parer ce coup, et le
tra le plus chaud prôneur : tant est vrai ce qu’a dit de la comédie l’ auteur de l’Art poétique : Chacun, peint avec art dans
nous dirons ensuite les causes de l’injustice des contemporains de l’ auteur . L’Avare est, ainsi que Les Femmes savantes, une
ix-huit ans avant Racine, et mort en 1673, il ne put écrire comme cet auteur ni comme Bossuet, qui mirent à profit tous les pr
qué, nous pouvons affirmer, sans crainte d’être démenti, qu’aucun des auteurs qui se sont présentés depuis sa mort jusqu’à ce j
e des vers de Molière, nous pouvons le répéter de sa prose. Celle des auteurs dramatiques que la fin du dix-septième siècle et
e la folie dont on s’est plu si gratuitement à faire soupçonner notre auteur . Les reproches que Rousseau adresse généralement
up plus graves que le style. C’est encore aux intentions morales de l’ auteur qu’il s’en prend à l’occasion de L’Avare : « C’es
as désavoués. Mais, du vivant même de notre premier comique, un autre auteur anglais, Shadwell, avait donné une imitation de L
une imitation de L’Avare qui eût pu passer pour une copie fidèle si l’ auteur ne se fût avisé d’y ajouter de ces grossièretés q
tune incertaine de L’Avare, n’avaient point fait perdre de vue à leur auteur le fruit trop longtemps proscrit de sa verve comi
ue de Paris ; mais ces consolants égards ne pouvaient suffire à notre auteur , et, à force de démarches nouvelles, il obtint en
ent la curiosité publique. En effet, le sujet de la pièce, fourni à l’ auteur par l’aventure romanesque du marquis de Fresne, q
était précédée d’une satire contre le même chef-d’œuvre, adressée à l’ auteur par un de ses amis. Les noms de ces deux pamphlét
plus scandaleuse les principales situations de la pièce de Molière, l’ auteur examine l’action sous le point de vue moral, et d
arce qu’il commence à nuire sur la scène, Pour l’en faire sortir, cet auteur sans raison Fait commander au Roi qu’on le mène e
Majesté, Il triomphe, bien loin d’en être inquiété. Qu’importe à cet auteur d’élever l’injustice. Pourvu qu’heureusement son
u’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui celles d’un auteur qui a expiré pour ainsi dire à nos yeux, et qui r
la sorte, Il jure, il tempête, il s’emporte, Et veut faire ajourner l’ auteur En réparation d’honneur, Tant pour lui que pour s
rceaux ne laissent pas sans doute de témoigner pour le talent de leur auteur  ; mais en général le style en est lâche, et l’on
Si tu fais bien des vers, tu sais peu la peinture, dit-elle à notre auteur , dans sa lettre d’envoi, pour récuser son autorit
n 1700 on la comprit dans un volume de Mélanges, l’Anonymiana, dont l’ auteur nous apprend qu’elle « réjouit » beaucoup Colbert
t » beaucoup Colbert. C’est, nous le croyons, tout ce que demandait l’ auteur de cette réponse, qui eût obtenu plus difficileme
ce pamphlet dialogué, en rendaient la représentation impossible. Son auteur , Le Boulanger de Chalussay, fut obligé de s’en te
évitable ; ce succès de par le Roi ne fascina point les yeux de notre auteur , et ne put servir à lui déguiser la faiblesse de
nt, si l’on en croit un éditeur de Molière : c’était l’allusion que l’ auteur avait faite, selon lui, à la passion de Mademoise
Rien n’est plus douteux. Il est naturel de croire que le Roi dit à l’ auteur de faire une comédie où deux princes se disputera
omme de bien, un cœur généreux. Mériterait-il donc ces deux titres, l’ auteur qui, abusant de la protection d’un monarque, irai
t dans le genre de ceux du poète bel esprit. Il ne s’en déclara pas l’ auteur , et ne mit que le prince dans sa confidence. Tous
s mécomptes, des malheurs particuliers : car on rencontre parfois des auteurs modestes, et d’ailleurs tout le monde n’est pas a
e parfois des auteurs modestes, et d’ailleurs tout le monde n’est pas auteur  ; on trouve, en cherchant bien, des maris heureux
aux comtes, qui n’avaient point oublié leurs anciens griefs contre l’ auteur , et auxquels le rôle de Dorante en fournissait mê
a chou ? Le pauvre homme extravague, il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber dans la farce i
e-France, titre qu’il ne manquait jamais d’ajouter à sa signature. Un auteur dramatique, quelquefois observateur fin et délica
ière avait à ce qu’on la jouât souvent, était restée au répertoire. L’ auteur du Tartuffe et du Misanthrope y remplissait le rô
, à l’intérêt même du sujet et à celui qu’inspiraient les noms de ses auteurs , joignait le prestige des arts, offrait aux yeux
. « Tant que mademoiselle Molière avait demeuré avec son mari, dit l’ auteur de La Fameuse Comédienne, elle avait haï Baron co
our. Cette sorte de dépendance, qui eût éteint la verve de tout autre auteur , ne semble pas avoir été préjudiciable à la sienn
uables. Les Fourberies de Scapin furent le premier ouvrage que notre auteur fit représenter après avoir acquitté l’impôt qu’i
puis plusieurs années dans des rapports familiers avec Molière. Notre auteur lui avait même prêté pour l’aider à se faire cons
dmirateur ; Car, sur l’un et l’autre hémisphère, Onc ne fut si gentil auteur … Aussi chacun le considère, Et qui n’est pas esti
demoiselle fit voir l’opuscule au nouvel arrivé, sans lui en nommer l’ auteur . Ménage dit ouvertement son avis, dont la juste s
. Sans doute Cotin avait eu envers lui les plus grands torts ; mais l’ auteur du Misanthrope devait laisser aux comiques grecs
s, c’est de donner de bons ouvrages ». Il est fâcheux toutefois que l’ auteur de cette remarque, qui, par la finesse de son esp
ne laissa pas apercevoir la moindre marque de mécontentement contre l’ auteur , et fut même des premiers à rendre justice au mér
ent aux lettres. L’Académie française offrait à ce prix une place à l’ auteur du Misanthrope et du Tartuffe. Boileau fut chargé
t quêter à Paris pendant le carême, et trouvaient chaque année chez l’ auteur du Tartuffe une touchante hospitalité. Livre q
ntrait modeste dans les éloges que la coutume veut que l’on donne à l’ auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit repr
vre, à l’aide des registres de dépense, aux repas donnés par elle aux auteurs après la réception de leurs pièces, au cabaret de
es de son théâtre : une pour sa femme, une comme acteur et deux comme auteur . Il en toucha même parfois cinq. On s’est général
ture scandaleusement romanesque. Nous abrégeons le récit qu’en fait l’ auteur de La Fameuse Comédienne, qui n’a rien négligé po
ent, le 17 octobre suivant. La Tourelle était parvenue à s’évader. Un auteur dont le nom ne nous est pas parvenu reproduisit t
ion de mille livres. Retirée dans son ménage, elle y mena, disent les auteurs de 1’Histoire du Théâtre-Français, une conduite e
ais qu’il ne lui appartenait pas, à lui, de refaire et de continuer l’ auteur . Des trois enfants que Molière avait eus, un seul
l’acteur qui reçoit des coups de bâton et celui qui les donne. Un des auteurs de nos jours qui ont fait valoir le plus de droit
succession de Molière, Picard a dit dans une excellente notice sur l’ auteur du Joueur : « Regnard ne fut point de l’Académie.
l a prétendu qu’on ferait une Académie bien complète de tous les bons auteurs qui ne furent pas académiciens. Regnard y tiendra
Molière vivra toujours. En 1792, le champ du repos où les restes de l’ auteur du Misanthrope avaient été déposés, Saint-Joseph,
ue ses pièces, souvent traduites, étaient le reste du temps imitées d’ auteurs français et étrangers. Les Italiens surtout ont r
Mais qu’on prenne un seul instant la peine de rapprocher Molière des auteurs qu’il a mis à contribution, et l’on verra si imit
tionalité allemande. Mais ce n’est plus contre l’amour-propre rival d’ auteurs étrangers, ou contre les erreurs d’un censeur réc
ses productions, que nous devons chercher à le venger. Du vivant de l’ auteur du Misanthrope et du Tartuffe, Boileau ne parla g
é ; mais, comme le dit M. Daunou dans son Discours préliminaire sur l’ auteur de ce poème, « les huit vers qui le concernent mê
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. » Il nous serait doux de penser
ontairement le plus bel éloge en disant qu’il n’y reconnaissait pas l’ auteur du Misanthrope. Eût-il donc pu, notre immortel co
nèbre de M. Scarron, mais en le citant nous ignorions quel en était l’ auteur . M. Paul Lacroix vient de découvrir une sorte de
ls aussi sot que son père est une farce de Molière par laquelle notre auteur s’était préparé aux portraits des Diafoirus (p. l
Molière dans le Languedoc, par M. Raymond, pages 103-106. On doit à l’ auteur de cet ouvrage la découverte de quatre renseignem
mentionnerons tout à l’heure. Malheureusement, de ces quatre faits, l’ auteur a cru devoir faire un volume qu’il n’a pu remplir
rs modernes de Thomas Corneille ayant compris dans les Œuvres de leur auteur des lettres dont les originaux autographes sont a
français). Mais la Bibliothèque possède une lettre autographe de cet auteur à l’abbé de Pure, signée : de La Clairière. Quant
e de cet auteur à l’abbé de Pure, signée : de La Clairière. Quant à l’ auteur de La Pompe funèbre de Monsieur Scarron, il l’app
impériale, département des manuscrits), à la date du lendemain 20, l’ auteur de la pièce est nommé : le sieur de Molière. Mais
y et Claude Barbin, en firent paraître dans l’année 1660, le nom de l’ auteur n’est pas plus donné dans l’extrait du privilège
ge, et l’on en doit concevoir une assez haute attente. Comme tous les auteurs et tous les comédiens regardent Molière comme leu
sa défaite plus ignominieuse, nous avons voulu choisir tout exprès un auteur sans réputation. » Boursault prend durant trois p
cun des quatorze acteurs, pour sa part, en dehors des deux parts de l’ auteur , 1 030 livres 10 sous, rémunération considérable
é un seul trait contre les gens de finance. On dit que Molière et les auteurs comiques du temps eurent là-dessus les ordres de
20 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
lle et de Quinault, et enfin divers faits et anecdotes concernant les auteurs et les pièces dont nous rendons compte. Ce volume
s les deux poèmes n’était que des larcins faits au poète latin et à l’ auteur espagnol. Corneille, en exposant ce qu’il avait p
’article de cette pièce* ; il découvre les véritables sentiments de l’ auteur . « Je me sens obligé, dit-il, de désabuser le pu
es tragédies. Saint Polyeucte étant (pour nous servir des termes de l’ auteur ) un Martyr, dont beaucoup ont plutôt appris le n
persuadés que le lecteur, ainsi que nous, n’aura pas lieu d’accuser l’ auteur de beaucoup de vanité, pour en avoir fait parade.
s haute pensée au bas de sa valeur, Devenait injustice, et injure à l’ auteur . Qu’importe donc qu’on mente, ou que d’un faible
crivain distingué qui ne passe nullement pour être prévenu contre les auteurs anglais. « [*]… M. Wycherley, dit M. de Voltaire
Misanthrope ; mais aussi ils ont moins de finesse et de bienséance. L’ auteur anglais a corrigé le seul défaut qui soit dans la
rlerons d’aucune pièce anglaise, que lorsqu’elle sera employée par un auteur français. Quelques personnes de goût nous ont con
n’aurait fait que ce seul ouvrage, il eût pu passer pour un excellent auteur comique. On a dit que L’École des maris était une
ui de Molière dans cette pièce est plus châtié que dans les autres. L’ auteur français égale presque la pureté de la diction de
quoi, malgré les louanges qu’il donne à Molière, il veut que ce grand auteur comique ait puisé le fond de L’École des maris ch
grand auteur comique ait puisé le fond de L’École des maris chez les auteurs de sa nation, et ne dit pas un mot de Térence, à
qui bien les écoutèrent, Jusques au Ciel les exaltèrent : Leur sage auteur , c’est Pellisson, Des Muses le vrai nourrisson, Q
ire le Charles, Le flatteur, l’exagérateur, Foi d’homme de bien, et d’ auteur , Tous ceux qui comme moi le virent, Même, ou pare
a cour, Vous la verrez à votre tour, Et vous jugerez par icelle, Si l’ auteur a bonne cervelle. Passons présentement à l’exame
able, cette disposition eût été vicieuse par rapport à la pièce, et l’ auteur eût été embarrassé à lui donner un titre. « Il n’
Cette comédie, qu’on peut mettre au nombre des chefs-d’œuvre de son auteur , eut tout le succès qu’elle méritait, mais en mêm
ement instructive, Et tout à fait récréative, Pièce, dont Molière est auteur  ; Et même principal acteur : Pièce qu’en plusieur
où l’on voit que l’envie la plus envenimée conduisit la plume de cet auteur . Voici ses termes : « La dernière de ses comédie
« Je suis toutefois obligé d’avouer, pour rendre justice à ce que son auteur a de mérite, que cette pièce est un monstre qui a
tées. » La seconde critique imprimée sur L’École des femmes est d’un auteur anonyme ; elle est intitulée : Panégyrique de l’É
Nous querelle s’est mue, Pour une pièce assez connue, Et qui vient d’ auteur assez bon, Molière, notre mignon ; Les uns en ont
chacun d’en rire ; Défendons à tous d’en médire, Et déclarons que son auteur , Dans son style a de la douceur, De la netteté, d
s, d’accroître votre nom, et de vous faire nommer M. de Corneille ? L’ auteur de L’École des femmes : je demande pardon, si je
ssayé de détruire par votre cabale, dès la première représentation, l’ auteur , dis-je, de cette pièce, fait conter à un de ses
s femmes, se trouvent à la fin des Œuvres de Molière, mais sans nom d’ auteur . Nous allons les placer ici. Stances sur l’École
uement ; mais Molière ne s’écarte jamais de l’objet que doit avoir un auteur comique, quelque genre qu’il mette sur la scène.
sieur Brécourt ; le second Docteur, le sieur Du Croisy. « [*]Quand l’ auteur fit représenter cette comédie sur le théâtre du P
vu qui fût si magnifique : Car enfin on n’a jamais su, Et dans nulle auteur aperçu, Que sans miracles, ou magies, On ait vu d
ie, Où l’on remarqua pleinement, Grand esprit et grand agrément. (Cet auteur ayant vent en poupe) Occupa tant lui que sa troup
avec la vertu ; et quoiqu’on ne doutât pas des bonnes intentions de l’ auteur , il défendit cette comédie pour le public, jusqu’
« Mais les personnes intelligentes sentiront aisément la finesse de l’ auteur dans la correction qu’il a faite à l’original. Le
tain, si ce prince avait véritablement aimé une autre personne. Notre auteur , qui connaissait parfaitement les mouvements du c
ait servi, comme on le verra par les détails que je vais ajouter. « L’ auteur espagnol finit le second acte par une scène de la
t en action. Il a premièrement distribué en cinq actes l’action que l’ auteur espagnol ne partage qu’en trois. Ensuite, comme i
la façon de Molière, Dont l’esprit doublement docteur, Est aussi bien auteur qu’acteur, Et que l’on tient par excellence, De s
orter ce qui y donna lieu. Nous nous servirons du récit de Grimarest, auteur d’une Vie de Molière qui parut en 1705, mais avec
Molière qui parut en 1705, mais avec beaucoup de précaution ; car cet auteur est peu exact sur les faits et l’ordre des temps.
ci un moment le récit de Grimarest pour faire place à celui de Loret, auteur contemporain, qui rapporte de quelle façon Raisin
oret en parla, car après le passage que nous venons de rapporter, cet auteur poursuit ainsi.       Le roi, la reine, et reine
ogne*, soit que l’on y fût blessé de quelques traits hasardésa, que l’ auteur supprima à la seconde représentationb ». Malgré l
’un valet plus impie que son maître, qui en fait rire les autres. » L’ auteur continue tout son discours sur le même ton, et fi
t le reste de cette Réponse est une apologie de Molière. » Un second auteur anonyme répondit encore au prétendu Rochemont. Ce
Elle justifie le jugement que nous en avons porté sur le dessein de l’ auteur des Observations ; en voici la preuve, page 22 :
 ; en voici la preuve, page 22 : À quoi songiez-vous, Molière, (dit l’ auteur de cette Lettre) quand vous fîtes dessein de joue
obinet parle de cette lettre, et en même temps il fait l’éloge de son auteur . Lettre en vers du 8 août 1665.       Partisans
de l’injuste guerre, Qu’un atrabilaire docteur, A fait à son célèbre auteur  ; Je vous avertis qu’une plume, Artisane de maint
nse, Ce n’est pas certaine défense, Qui depuis dix jours a paru, D’un auteur armé, non à cru, Qui carabinant, et peu ferme, Ef
carabinant, et peu ferme, Effleure à peine l’épiderme. Je parle d’un auteur galant, Je parle d’un autre assaillant, Et d’une
petite comédie en trois actes, mais si courts que telle pièce du même auteur , quoiqu’elle n’ait qu’un acte, a plus d’étendue q
la voir en sa place, à la représentation suivante de cette pièce. » L’ auteur de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses
inale] C’est-à-dire le 5 ou le 6 janvier 1663. *. [Note marginale] L’ auteur a placé la scène de ses personnages sur le théâtr
d’être placé ici, pour faire connaître l’envie et la jalousie de cet auteur contre Molière. « Nous verrons dans peu, continu
orante, que cet illustre abbé en a fait une, et que l’ayant porté à l’ auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne
oir annoncé la reprise de La Princesse d’Élide, jouée dans ce mois, l’ auteur rapporte cette même situation que M. de Riccoboni
étailler, et dont il fait si judicieusement sentir le défaut ; mais l’ auteur de la lettre croit que Molière a eu tort de ne s’
e reste est en prose, prose qui se ressent des ordres pressants que l’ auteur avait. » *. [Note marginale] La Princesse d’Éli
nom. a. Voici le dernier article de la Muse historique de Loret. Cet auteur mourut quelque temps après, c’est-à-dire à la fin
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
, au spectacle même, sur tout aux représentations des nouveautés. Les Auteurs écrivent que c’est la faute des Comédiens & d
e des Comédiens & du Public ; de son côté le Public en accuse les Auteurs & les Comédiens ; ceux-ci ne manquent pas de
mauvaises pieces, de condamner à l’oubli les bonnes, de favoriser les Auteurs médiocres, de dégoûter ceux qui pourroient souten
ême votre ami ou votre ennemi ; s’il ne voudra pas favoriser un autre Auteur . Que de choses n’avez-vous pas à craindre, sur-to
fin ; mais une piece tombée des nues passe avant la vôtre, parceque l’ Auteur est titré, ou parcequ’il abandonne le produit des
nçoise du temps de Dalainval, de Legrand, de Boissi, de Marivaux, ces Auteurs auroient souvent essuyé des jugements définitifs
que la plus foible partie des désagréments auxquels est en bute tout Auteur dramatique. Il est à parier que si Moliere les eû
ffera en voyant multiplier sous ses yeux le nombre des athletes ; les Auteurs pouvant donner la préférence à ceux des Comédiens
sera pas certainement un public toujours avide de nouveautés, ni les Auteurs qui n’ont plus rien à espérer sans cet heureux ch
assent à leur guise pour persécuter leurs camarades & rebuter les Auteurs . Qu’on accumule les bienfaits sur les Comédiens e
. Mais lorsque nous aurons des Comédiens, & que nous manquerons d’ Auteurs , que joueront les premiers ? — Les pieces ancienn
trices, se familiariseroient avec la charpente d’une piece, & les Auteurs seroient forcés d’en faire. 57. L’été est, dit-o
n de faire fleurir les spectacles toute l’année, sans sacrifier aucun Auteur  : le voici. On pourroit jouer tous les ouvrages n
hement cette courte carriere, seroient suspendus jusqu’à l’hiver. Les Auteurs ayant mieux vu les défauts dans le cadre, pourroi
une de cent pistoles. Il seroit un moyen bien simple pour mettre les Auteurs dramatiques à leur aise : le voici. Qu’on n’accor
aux Actionnaires de Province, qu’en les soumettant à payer la part d’ Auteur durant les trois premieres représentations de tou
, les amateurs envoient souscrire pour un ou plusieurs exemplaires. L’ Auteur ne fait tirer que le nombre dont il a besoin, &am
coûte trente sols, & qu’on le vend vingt en Province. Eh bien ! l’ Auteur , ayant une fois ses planches, pourroit aisément s
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
les autres sont très vicieuses. Indécence dans le détail. Les Auteurs sans génie sont, sans contredit, ceux qui ont jet
sser les oreilles de celui-ci ? Non, sans doute. Mais la mort a mis l’ Auteur à couvert des coups du parterre ; & ne pouvan
s encore plus respectables par leurs vertus que par leur rang. Jeunes Auteurs , si nous ne pouvons point parvenir à illustrer la
blement à ses côtés ! Indécence dans le sujet. Malheur à tout Auteur comique qui sourit à un sujet indécent, & qui
l’un ne mérite pas qu’on fasse grace à l’autre. Et M. de Voltaire, l’ Auteur qui a mis le plus de décence dans ses drames, est
a comédie, la moindre faute en amene nécessairement plusieurs. Si les Auteurs doivent faire parler leurs personnages décemment,
en même temps au reste du Corps les éloges qui lui sont dus. Nos bons Auteurs ont suivi assez exactement ce précepte, excepté d
cultivée, la rendent encore plus respectable. Par quelle fatalité les Auteurs ont-ils poussé la manie de se déchirer mutuelleme
mais qui pense & mange beaucoup » ? Le Sage parle comme feroit un Auteur très affamé, qui ne peut voir, sans jalousie, qu’
jalousie, qu’un autre s’engraisse à la table d’un Plutus moderne. Un Auteur fait très bien de se livrer aux élans de son géni
ui, moyennant trente pistoles, conduit une intrigue amoureuse. Si les Auteurs se peignent, comme on le dit, dans leurs ouvrages
très grande raison : mais de tout temps & dans tous les pays, les Auteurs ont sacrifié l’honneur de leur art à quelque veng
le célebre Goldoni, la gloire du théâtre Italien, a-t-il pu avilir un Auteur , comme il l’a fait dans sa piece intitulée il Tea
ens sont assemblés sur leur théâtre pour faire une répétition. Lelio, Auteur Comique, se présente, baise la main des dames, as
Enfin tous les acteurs sortent l’un après l’autre, en apostrophant l’ Auteur  ; & la derniere actrice lui dit fort poliment
ia el suo, cioè el Poeta affamado). Quelle infamie ! & comment un Auteur peut-il avoir écrit cela ! Continuons, nous verro
il est un misérable, qu’il seroit aussi mauvais acteur que détestable Auteur , qu’il refuse sa personne comme ses ouvrages, &am
puisse les lire sans en sentir tout le révoltant, sans souhaiter à l’ Auteur qui les a composées, aux acteurs qui les ont repr
j’aimerois mieux avoir fait vingt pieces de moins, & n’être pas l’ Auteur d’un pareil vomitif. On doit cependant moins s’en
st les ranger de bien près à côté de Lelio. Je vous le répete, jeunes Auteurs , soyons honnêtes en tout. On méprise les Gens de
r, comédie en un acte & en vers de huit syllabes, par M. Boucher, Auteur qui n’est connu que par ce seul ouvrage. En voici
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
six caracteres que M. de Marmontel, dans sa Poétique, a indiqués aux Auteurs Comiques. Ces six caracteres sont, le Misanthrope
i en est la principale branche, a été bien ou mal traité par un autre Auteur . On va s’écrier qu’en ce cas-là le Misanthrope pa
-maîtres, une fausse prude & sa maîtresse. Il a laissé par-là à l’ Auteur qui traiteroit le Misanthrope par air, les grande
eureusement que trop d’originaux ; mais plus malheureusement encore l’ Auteur , qui ne pourroit pas toujours montrer au spectate
n action63 : mais la matiere est-elle bien comique, bien morale ? Les Auteurs doivent peser toutes ces choses. LE PETIT SEIGNEU
onnoître tous les théâtres possibles. Il n’est pas douteux que si les Auteurs sont aussi peu instruits qu’elles, ils croiront b
uel tout homme raisonnable peut se peindre le Petit Seigneur. Aussi l’ Auteur , content d’avoir ramassé ces différents traits, q
& jour, finit sa piece, la lit à quelques amis qui l’admirent : l’ Auteur triomphe ; mais, hélas ! il n’a pas long-temps à
Si le Petit Seigneur n’a pas des dettes, comme l’Important de Cour, l’ Auteur ne peindra ni un petit ni un grand Seigneur du si
nner des emplois, expédier des brevets & des lettres de cachet, l’ Auteur ne connoîtra pas le monde. Passons à la maniere d
Important, servent encore dans la piece de Brueys. L’on me dira qu’un Auteur moderne pourra peindre son héros avec plus de nob
le roturiere ? Mais prêtons-nous aux idées nobles & relevées de l’ Auteur . Alors son héros, au lieu d’en imposer à une Marq
imposera à une Femme de la Cour encore mieux titrée. Dès ce moment l’ Auteur s’éloigne de la vraisemblance. On me dira encore
t terrasser, & non ceux qui ont droit de lui imposer silence. Tel Auteur qui n’osera pas se permettre une raillerie contre
ment plusieurs traits qui caractérisent bien la défiance, & qu’un Auteur ne pourroit que copier pour en faire un second po
ndre malheureux moi-même66. En voilà suffisamment pour prouver qu’un Auteur seroit extrêmement gêné en traitant le Défiant. Q
ire aujourd’hui une bonne comédie à caractere, & pour engager les Auteurs à se familiariser avec tous les théâtres67 ; non
64. On croit que cette piece est de Palaprat ; mais c’est à tort : l’ Auteur l’avoue lui-même dans un Discours qu’il a placé à
ours qu’il a placé à la tête de la piece. « Quoique je ne sois pas l’ Auteur de cette comédie, j’en sais les particularités au
mariera qu’après ma mort ». Il a tenu parole. 67. Si j’exhorte les Auteurs à connoître toutes les pieces de nos différents c
nnent un volume de Piron, & me font voir mon sujet traité par cet Auteur dans les Fils ingrats. Je cherchois depuis long-t
é inconsolable, si je n’eusse été flatté de m’être rencontré avec des Auteurs aussi ingénieux.
24 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
ait nouveau en fait d’histoire théâtrale : le premier ouvrage sur les auteurs et les comédiens, la Bibliothèque des Théâtres, d
e conclusion peut se résumer en ce dilemme : ou Boucher d’Argis est l’ auteur des Mémoires de 1738, — ce qui me paraît très pro
ière, et il n’y a rien d’impossible à ce qu’elle soit véritablement l’ auteur ou l’inspiratrice de ces lignes célèbres. Mais qu
eprésenter son Artaxare11. Il n’y a donc rien d’impossible à ce que l’ auteur dramatique ait alors recueilli les souvenirs de l
é longtemps à son sujet, c’est qu’il me semble en vérité le principal auteur de nos Lettres au Mercure, et qu’il me permet de
, Ornement du théâtre, incomparable acteur, Charmant poète, illustre auteur , il ajoute, pour nous précautionner contre ses p
crimes semblables, il ne faut pas croire, selon l’observation du même auteur , qu’elles leur ayent fait beaucoup de mal ; au co
vent être fort utiles. M. Rosteau18 prétend qu’il étoit également bon auteur et bon acteur, que rien n’est plus plaisamment im
arasse, A peine a-t-il parlé qu’elle-même s’y place 22 . « Le même auteur , voyant Moliere au tombeau dépouillé de tous les
’il traduisoit passablement l’italien, qu’il ne copioit point mal ses auteurs  ; mais on dit, peut-être trop légèrement, qu’il n
e qu’auroient dû apercevoir quelques critiques suffisans, dit le même auteur , lesquels, en méprisant certaines saillies de Mol
rence. Quoi qu’il en soit, le succès de Moliere anima la jalousie des auteurs médiocres ; on disoit sur quelques-unes de ses pi
é de l’imitation de Plaute et de Terence, aussi bien que de celle des auteurs dramatiques espagnols et italiens, comme nous le
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnois plus l’ auteur du Misantrope. Le « peut-être » qui commence le
étrangement lui-même dans d’autres pièces ; ce n’est plus l’excellent auteur , c’est le singe de Plaute, qui devient, par ses o
ne sont pas tant un crime qu’un faux goût ou qu’un sot entêtement. L’ auteur du Journal littéraire de La Haye 38 regarde Molie
le dispenser des excès de ses amis, témoin l’histoire, que rapporte l’ auteur de sa vie, de ceux qui, à la fin d’un repas qui a
boucles les perruques de son maître47. La tranquilité avec laquelle l’ auteur prit un contretemps si piquant valoit bien la tra
ont paroître pénétrées de grandes passions, « Moliere, dit-il, est un auteur pernicieux » qui ne tend qu’à donner du crédit et
t ensuite de nouvelles, dans le véritable goût de la comédie, que nos auteurs avoient négligé, corrompus par l’exemple des Espa
rincipaux objets de sa satyre. Il étoit aussi bon acteur qu’excellent auteur  ; et dans la représentation de sa dernière pièce,
mettant dans tout leur jour les excellens ouvrages des plus illustres auteurs et y substituant à la place de la fiction toutes
au double, et dix fois à l’ordinaire85. Montfleury, qui passe pour l’ auteur de cette pièce, n’y avoit pas, selon toutes les a
ontemporain de La Fleur93, et lui succéda dans les rôles de rois94. L’ auteur de la Recherche sur les théâtres 95 dit qu’il éto
ré à l’Hôtel de Bourgogne100. Nanteuil101 , comédien de la Reine, et auteur de ces pièces : Les Brouillards nocturnes 102, 1
denas forcés 104, 1672 ; Dorimond105, comédien de Mademoiselle106, et auteur de : La Rosélie, ou Dom Guillot, 1641107 ; L’A
ient trouvés ceux pour qui elle étoit destinée, on ne tint compte à l’ Auteur que de la finesse avec laquelle il dévelope quelq
artie de la singularité peu vraisemblable d’un dénoüement machinal. L’ auteur , qui, par de solides réflexions et par sa propre
en accommodé à nos manières, qu’il n’y a pas lieu de soupçonner notre auteur d’avoir ni traduit, ni même imité Terence. Les de
de Moliere est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou dans les traits qu’il a e
de son siècle ; avantage qui distinguera toujours Moliere de tous les auteurs comiques.      « La nature, qui lui avoit été si
s rois et les paysans. A.-P. P. De Chateauneuf171, comédien et poète, auteur de la Feinte Mort de Pancrace, comédie en vers de
ques fragments213, que « ce ne fut point par son propre choix que cet auteur traita le sujet de Don Juan, ou le Festin de Pier
Outre les pièces de théâtre qui ont paru sous son nom, il est encore auteur de plusieurs Nouvelles et Historiettes que le pub
ancourt, et Bastien, dans les Vendanges, autre petite comédie du même auteur . Romainville, mort à Dresde vers 1704254, comédie
Adrien Baillet, Jugemens des Sçavans sur les principaux ouvrages des auteurs , tome IV, contenant les poètes. Paris, A. Dezalli
lique des lettres, p. 203-204. 18. Sentences sur quelques livres d’ auteurs qu’il a lus, p. 69. 19. Anne Le Fèvre, Dissertat
e à ceux qu’il a imités, s’ils vivoient encore (Jugement sur quelques auteurs françois, à Mmela duchesse Mazarin). 52. Corn
sentée en 1636. 66. A l’automne de 1637. 67. Tragi-comédie des cinq auteurs (Colletet, Corneille, Boisrobert, Lestoille et Ro
II, p. 22), disait en 1844 : « Nous sommes presque convaincus que cet auteur est le même (et les initiales D. C. confirment no
ogue. 111. Il y a erreur de date : la pièce fut imprimée en 1661. L’ auteur oublie dans cette liste la plus importante de tou
149. Ce portrait serait dû à Poisson, fille de Du Croisy, d’après l’ auteur des Mémoires de 1734. 150. Depuis son arrivée à
25 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
ujourd’hui : les anas. Il s’agit de recueil d’anecdotes à propos d’un auteur , qui produisent peu à peu une tradition autonome,
égendes qui plaisent à la mémoire, au risque de déformer l’image d’un auteur , d’en fausser la lecture et l’enseignement. Moliè
775) s’imposent entre les deux comme un recueil très général, sur les auteurs , les acteurs et les pièces, et parfois aussi, les
oir pas trouvé bonne cette Comédie2, Molière encourut la haine de son Auteur  ; et Boulanger en fit imprimer une autre contre l
Molière. Tome I, p. 4 C’est dans les Dialogues d’Érasme3, que l’ auteur a puisé ce qu’il y a de meilleur dans cette Coméd
la fin du Prologue des Amants Magnifiques. Il ne s’en déclara point l’ Auteur  ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté
r triompher ; et il en tirait vanité, comme s’il avait lui-même été l’ Auteur de ces vers. Mais quand Molière eut bien préparé
s le jeu de cette Pièce, qui fut d’abord représentée devant le Roi, l’ Auteur y joua les premiers Médecins de la cour avec des
e Bourgeois gentilhomme] était copié d’après Rohaut*, quoiqu’ami de l’ Auteur , qui fit emprunter son chapeau pour le donner à D
it qui m’ait mieux diverti, et votre Pièce est excellente. Aussitôt l’ Auteur fut accablé de louanges par les Courtisans, qui r
y sont peints d’après Nature. Car l’abbé Cotin* était véritablement l’ Auteur du Sonnet à la Princesse Uranie. Il l’avait fait
age* entra. Mademoiselle les fit voir à Ménage*, sans lui en nommer l’ Auteur . Ménage* les trouva, ce qu’effectivement ils étai
gants » M.Thibaudier « Ce n’est pas ce Martial-là, Madame ; c’est un Auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans »30. Ce
Pyrénées, où elle fut très-bien reçue ; et cela anima le courage de l’ Auteur . « je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier Plau
èce qu’il apprit qu’il n’avait point de talent pour le sérieux, comme Auteur . La Pièce et le jeu de Molière furent très mal re
on Mercure Galant 41. Dom Garcie ne fut imprimé qu’après la mort de l’ Auteur . Molière, comptant sans doute qu’il ne le serait
rante, que cet illustre Abbé en a fait un, et que, l’ayant portée à l’ auteur dont nous parlons, il trouva des raisons pour ne
p. 286-287 Cette Pièce [l’École des maris] est la première de cet Auteur , représentée sur le Théâtre du Palais Royal, et l
ie49 fut précédée d’un Prologue intitulé L’Ombre de Molière 50, par l’ Auteur de la Comédie, lequel a gardé l’Anonyme, et a fai
de Voisenon51 ; mais il n’y a pas d’apparence qu’elle soit de lui, l’ Auteur l’ayant dédiée à Sa femme : à moins cependant que
ce de Conti*, devant lequel on la représenta, admira les talents de l’ Auteur , et voulut se l’attacher en qualité de Secrétaire
ologue. Tome I, p. 335-336 Bien des gens ont cru que Chapelle*, Auteur du Voyage de Bachaumont, avait beaucoup aidé Moli
it qui courut dans le monde qu’il travaillait avec Molière, ce fameux Auteur lui fit dire par M. Despréaux qu’il ne favorisât
ui apporta le propre Sonnet de l’Abbé Cotin* avec un Madrigal du même Auteur , dont Molière sut si bien faire son profit dans s
ouait. » 1801, Moliérana, 25, p. 52-53 Tome I, p. 357-359 L’ auteur de Bolaeana dit, au sujet de cette idée plaisante
Dans ce sac ridicule, où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ Auteur du Misanthrope.73 En effet, les gens de goût se
e Théâtre des traits un peu hardis a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. 1801, Mo
Elle fut mise en vers par un anonyme, en 1674. Tome I, p. 532 L’ Auteur composa cette Farce de plusieurs Fragments des pe
s refusèrent cette Pastorale87. La Dlle Raisin prit les intérêts de l’ auteur  ; et obtint de Monseigneur, un ordre de faire jou
eur de Pourceaugnac], il répondait qu’il était Comédien aussi bien qu’ Auteur , et qu’il fallait qu’il consultât l’intérêt de se
d’intéresser ; et dès qu’on intéresse, on est sûr du succès. Quelques Auteurs joignirent aux talents que ce genre exige, celui
ages d’un autre, pour y puiser une idée ; et c’est d’Augustin Moreto, Auteur Espagnol, qu’il emprunta la fable de La Princesse
que l’âge rendait sec et sévère, s’amollit pour plaire à Louis XIV. L’ Auteur de Cinna fit, à soixante-cinq ans, cette déclarat
nt dans l’Emile de M. Rousseau ; c’est une infidélité de la part de l’ Auteur des Questions sur l’Encyclopédie ; le mot d’assas
te défense pour soulever Paris et la Cour contre la Pièce et contre l’ Auteur . Molière ne fut pas seulement en butte aux Tartuf
s ni des autres. Un Curé, dans un livre présenté au roi, décida que l’ Auteur était digne du feu, et le damnait de sa propre au
mple et le Galimatias double il appelait Galimatias simple celui où l’ Auteur entendait ce qu’il voulait dire, mais où les autr
ù les autres n’entendaient rien : et le Galimatias double, celui où l’ Auteur ne s’entendait pas plus lui-même, qu’il n’était e
ntation à l’érection de la Statue de Molière. Tome II, p. 318 L’ Auteur Anglais, qui a traduit dans sa langue L’Avare de
e Molière composa le rôle de Tartuffe, que Ducroisy* joua au gré de l’ Auteur et des Spectateurs. Plusieurs années après la mor
Pièces de Molière ; et comme il était entré dans le sens de ce fameux Auteur , par qui il avait été instruit, il y réussissait
sse, demandait à Despréaux, en présence de plusieurs Seigneurs, quels Auteurs avaient le mieux réussi pour la Comédie ? Je n’en
1720) : érudite française, épouse d’André Dacier, elle traduisit les auteurs grecs et latins et fut à l’origine de la seconde
des noms propres 2007). 7. Dolce, Ludovico (Venise, 1508 – 1568) : auteur polygraphe, un grammairien et un théoricien de la
9. Dryden, John Aldwinkle (Northamptonshire, 1631 – Londres, 1700) : auteur dramatique anglais. Poète-lauréat, adaptateur et
pham (Park, Somersetshire, 1705 – Lisbonne, 1754) : écrivain anglais, auteur d’une trentaine de comédies. Son Author’s Farce e
Son thème favori, la répétition théâtrale, fait entendre la voix de l’ auteur , comme dans son roman, Tom Jones. Innovateur iron
uis (Modène, 1674 ou 1677 – Paris, 5 décembre 1753) : acteur célèbre, auteur et critique dramatique. En 1716, le Régent donne
tial, marchand parfumeur célèbre. La comtesse ignore l’existence de l’ auteur latin homonyme (v.40-103 av. J.-C.) fort connu po
vie des comédiens. Il traite : « I. De l’Usage de la comédie, II. Des auteurs qui soutiennent le théâtre, III. De la conduite d
et en prose. 54. Larivey, Pierre de (Troyes, v.1540 – id. v.1619) : auteur dramatique et traducteur français. Fils d’un marc
Juvenalis (Aquinum, Campanie, v. 55 – v. 140) : poète satirique latin Auteur de seize Satires dans lesquelles il poursuivit av
rre (Cheminon v. 1626 – Paris 1698) : lexicographe français. Il est l’ auteur d’un Dictionnaire français (1680), témoignage pré
de Molina, ou Feray Gabriel Téllez (Madrid, vers 1583 - Soria 1648) : auteur dramatique, surnommé le Shakespeare espagnol. [..
cia en la mujer, Antona García, La Dama del Olivar. Tirso est aussi l’ auteur des très divertissantes comédies de mœurs ou d’in
Dorimond, Nicolas Drouin, dit (Paris, v. 1628 – v. 1664) : acteur et auteur , joua surtout en province et à l’étranger : Lyon,
udonyme de Philippe Néricault (Tours 1680 – Villiers-en-Bière 1754) : auteur dramatique français. Fils d’organiste, il alterne
t p. 1708). 104. La Motte, Antoine Houdar de (Paris, 1672 – 1731) : auteur dramatique. Fils de chapelier, il étudie d’abord
05. Moreto y Cabaña, Augustin (Madrid 1618 – Tolède 1669) : poète et auteur dramatique précoce et abondant, Moreto connaît da
onnaît dans ses dernières années un grand succès à la cour d’Espagne. Auteur estimé de pièces religieuses et d’intermèdes comi
actes et en prose. 107. Goldoni, Carlo (Venise 1707 – Paris 1793) : auteur dramatique italien, dont le nom est attaché pour
Turquie. Il partit pour Constantinople en 1677, et y mourut en 1685. Auteur de lettres et de poèmes galants (les Valentins),
devient le secrétaire de Richelieu. Il fait partie du groupe des Cinq Auteurs , et est à l’origine de l’Académie française où il
ome I p. 226-227 137. La Fausse Clélie ou l’inconnu : comédie, d’un auteur anonyme (selon les Anecdotes Dramatiques) 138.
qui lui donnera six enfants ; deux seront comédiennes et un deviendra auteur dramatique. Tragédien apprécié du public et de la
te, dont Molière s’est moqué dans l’Impromptu de Versailles. Il est l’ auteur d’une tragédie, la Mort d’Asdrubal, en 1647. (DET
de Chancel sieur de Lagrange, dit (Périgueux 1677 – Antoniac 1658) : auteur dramatique et pamphlétaire français. Ce brillant
pécialisé dans les rôles de jeune premier, il est surtout connu comme auteur du célèbre « registre », [...]. La Grange tint pe
isi de classer l’anecdote du Bolaeana dans la catégorie : Jugements d’ auteurs . 155. La référence donnée est fausse. Certes, à
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
t celui qui convient le plus à la comédie, & le seul que les bons Auteurs de tous les siecles & de toutes les nations a
pprouvé successivement, les différentes dictions qu’il a plu à chaque Auteur d’employer. Nos premiers peres ont fait parler le
rets ont fait passer sur notre Théâtre l’emphase ridicule des mauvais Auteurs Italiens & Espagnols, & on les a admirés 
ns sous les yeux du Lecteur un exemple qui prouve le mauvais goût des auteurs de ce temps-là, & du spectateur qui les appla
ie, qu’ils le seroient bien dans une inscription. Je soupçonne même l’ Auteur d’avoir pris son idée dans l’inscription de la vi
parlé comme lui, s’il s’étoit trouvé dans sa situation. Pourquoi les Auteurs qui ont succédé à Moliere s’écartent-ils de la vé
uoi leurs différents genres sont-ils tous traités du même style ? Nos Auteurs modernes ne se sont pas contentés d’employer la m
ins morceaux. Mais il ne pensoit pas ainsi lorsqu’il composoit. Peu d’ Auteurs ont la force de lutter contre le goût du siecle ;
d’hui, vient moins d’une imagination heureuse que de la stérilité des Auteurs  : la moindre réflexion suffit pour le prouver.
indre réflexion suffit pour le prouver. Diction d’esprit. Les Auteurs qui sont venus après le pere de la vraie comédie,
t pas ressembler à Poisson, qui se nommoit plaisamment un cinquieme d’ Auteur , parcequ’il n’avoit fait que de petites pieces, i
spectateur à tout autre objet que l’action de la comédie ; aussi les Auteurs se dispensent-ils d’en mettre. Bernardino Pino d
dans la suite avoir un succès plus favorable. Le desir de passer pour auteurs de la bonne compagnie, a conduit bien plus loin n
’arrive-t-il ? Les badauds, les gens qui admirent tout, s’écrient : l’ Auteur connoît le monde. Les connoisseurs disent en rian
ts que le caprice enfante & fait disparoître dans un jour. Si les Auteurs ont le plus grand tort du monde de mettre, dans l
dans six mois le ton de la plus mauvaise, & fera soupçonner que l’ Auteur n’en fréquente pas d’autre. N’est-il pas bien pay
nte pas d’autre. N’est-il pas bien payé de ses soins ? La plupart des Auteurs , oubliant que la diction n’est faite simplement q
, de l’homme de Cour, du savant, de l’ignorant ; & malheur à tout Auteur dramatique, de qui la diction fait perdre de vue
ait perdre de vue l’action & ses personnages, pour nous montrer l’ Auteur dans son cabinet. 26. Aristophane, poëte grec
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
déchaîner contre ce genre, dans une préface qui précede un drame28. L’ Auteur , après avoir desiré de voir naître un poëte comiq
édit que chez les vieux garçons ». Il faut être vrai : tout ce que l’ Auteur dit dans sa sortie contre les pieces intriguées p
es manes burlesques des frippons d’Athenes ». Rien de mieux conçu. L’ Auteur auroit peut-être pu nous indiquer ce que nous dev
uant, dis-je, seroit certainement applaudi. Voilà, je crois, ce que l’ Auteur dont nous analysons les idées a voulu dire en nou
sques des Merlins, personnages fameux sur nos premiers treteaux ». L’ Auteur se trompe. Nos premiers treteaux n’ont pas vu bri
e dans le Retour imprévu 30, les trois Freres rivaux 31, &c. Si l’ Auteur juge ces pieces dignes de nos premiers treteaux,
s pour tromper les oncles & les tuteurs de leurs maîtresses ». L’ Auteur a voulu dire, sans doute, que les comiques venus
r la scene ; mais il est ridicule de dire, parceque l’impuissance des Auteurs les a bannis du théâtre, qu’ils ne jouent plus le
le donc si fort changé ? Marions-nous au plus vîte sur la parole de l’ Auteur . Mais non : interrogeons avant les maris, ou plut
on : interrogeons avant les maris, ou plutôt leurs voisins. Croyons l’ Auteur lorsqu’il nous exhorte à ne pas marcher sur les t
seigneur Argante. 28. Les deux Reines. 29. On pourroit chicaner l’ Auteur sur l’épithete de burlesques, qu’il donne aux man
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
& corriger les hommes, est le double but que doit se proposer un Auteur comique. Par conséquent, s’il a le bonheur de tro
abli par les anciens, par le goût & la raison, suivi par les bons Auteurs de tous les pays. Les tristes soupirants de Thali
s la donner, & peu-à-peu elle tomberoit dans l’oubli. Malheur aux Auteurs qui, en travaillant à une piece, ne voient que le
elles on peut aisément substituer un trait à un autre, témoin le même Auteur . L’AVARE. ACTE I. Scene V. Harpagon, à son fils.
ur sur le théâtre espagnol. Voyons si l’on devinera la moralité que l’ Auteur a prétendu mettre dans la piece dont voici l’extr
reste coi. Devineroit-on présentement quel but moral s’est proposé l’ Auteur  ? Jamais : j’ose bien en défier le Lecteur. C’est
paroissent convaincantes, & qu’elles le seroient en effet si les Auteurs ne prenoient grand soin de placer le contre-poiso
sexe qui voudroient avoir recours au même stratagême. Ajoutons qu’un Auteur adroit a grand soin de ne donner à ses héroïnes u
les yeux de mes Lecteurs : tâchons d’en faire notre profit. Quelques Auteurs modernes ont adopté une nouvelle façon de corrige
re les hommes meilleurs. Je ne parle pas des tournures morales de nos Auteurs larmoyants, ces Jérémies modernes qui pensent ass
me taxeroit de méchanceté, & je ne le ferai jamais, à moins qu’un Auteur intéressé à soutenir un sentiment contraire au mi
ique à la philosophie d’un autre. Je ne prendrai point le dernier des Auteurs pour le faire jouter contre Moliere ; je choisira
ion. Nous voyons partir Démocrite pour la Cour. Qui ne croiroit que l’ Auteur va le mettre en scene avec des Courtisans ; qu’il
el & un intendant que le Roi lui envoie. Faut-il s’en étonner ? L’ Auteur étoit gourmand, & il avoit fait en Turquie le
oncle78. Regnard est heureux que les gens sensés ne jugent plus les Auteurs d’après leurs ouvrages. Nous ne l’accuserons donc
s sont pleins de cet esprit ; ils respirent une morale empoisonnée. L’ Auteur semble s’y être appliqué à prêcher la philosophie
nouveau & inintelligible qui gagne insensiblement le cabinet des Auteurs  : l’affectation se répand dans la parure, dans la
Et qu’elle ait du savoir, sans vouloir qu’on le sache, Sans citer les Auteurs , sans dire de grands mots, Et clouer de l’esprit
ès nature, & les avertit de s’en corriger. Vadius. Le défaut des Auteurs , dans leurs productions, C’est d’en tyranniser le
nfatigables. Pour moi, je ne vois rien de plus sot, à mon sens, Qu’un Auteur qui par-tout va gueuser des encens ; Qui, des pre
l’art du Poëte comme nous venons de le définir. Il voit cependant les Auteurs les plus célebres de son temps, les mieux reçus à
més & connus de tout le monde. Il ne donne pas la préférence à un Auteur avoué pour mauvais ; il choisit un Poëte célebre,
n au monde ne révolte davantage un homme qui se sent du génie. Jeunes Auteurs , vous que la nature a favorisés, en naissant, d’u
que vous tenez dans vos mains les armes les plus redoutables ; qu’un Auteur est bien fort quand il a le pouvoir de rassembler
et insipide, & y traitent du haut de leur orgueil, intimident les Auteurs naissants, qui cherchent à s’y répandre dans l’es
eorge Dandin une femme mariée qui fait l’amour avec un autre homme. L’ Auteur des Mémoires sur les ouvrages de Moliere, imprimé
sortables, par l’exemple de l’infortuné mari ». J’ignore quel est l’ Auteur de cette réflexion ; mais elle me paroît fausse.
sont autant de traits de génie nécessaires pour remplir l’objet de l’ Auteur . Qu’on ne s’en fie pas à mon jugement si l’on veu
théâtres connus ; mais elles sont peut-être les seules morales que l’ Auteur ait faites. Il faut le montrer de tous ses côtés.
29 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
qu’il avait porté à sa plus grande perfection, fut peu suivi par les auteurs qui travaillèrent pour la scène comique après la
implicité de sa diction ; et soit incapacité, soit indolence dans les auteurs qui suivirent ce grand homme, ses ouvrages occupè
énuées d’intrigue, ou qu’elles en étaient trop chargées. « Alors les auteurs , incertains sur le parti qu’ils devaient prendre,
rages du public, qui rendit justice à l’ingénieuse imagination de ces auteurs dans les riens spirituels qu’ils composèrent. Il
s la Phèdre de M. Racine, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre auteur donna au théâtre français, le genre tragique épro
artie de la singularité peu vraisemblable d’un dénouement machinal. L’ auteur , qui, par de solides réflexions, et par sa propre
utre mérite que de faire rire. Louis XIV en jugea mieux, et rassura l’ auteur , alarmé du peu de succès de la première représent
e de parler du théâtre où elle fut représentée. Voici ce qu’en dit un auteur contemporain. * …… « C’est le grand et superbe
ence royale que l’on étala dans la représentation, et le concours des auteurs illustres dont les talents s’étaient réunis pour
de faire tort à Molière, doit faire sentir la finesse du goût de cet auteur , et combien les plus faibles idées devenaient sup
. Tibaudier et de M. Harpin sont le germe de trois caractères que les auteurs comiques ont depuis si souvent traités et dévelop
es gants ? M. TIBAUDIER. Ce n’est pas ce Martial-là, Madame, c’est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. Ce Mar
de la pièce, mais qui ne dura pas. On sentit bientôt avec quel art l’ auteur avait su tirer cinq actes entiers d’un sujet arid
e qui se passa au palais de Luxembourg, chez Mademoiselle, entre deux auteurs du temps. » Ces deux auteurs sont l’abbé Cotin e
xembourg, chez Mademoiselle, entre deux auteurs du temps. » Ces deux auteurs sont l’abbé Cotin et Ménage : voici de quelle faç
de Vadius est d’après nature ; car l’abbé Cotin était véritablement l’ auteur du Sonnet à la princesse Uranie. Il l’avait fait
nage entra ; Mademoiselle les fit voir à Ménage, sans lui en nommer l’ auteur  : Ménage les trouva, ce qu’effectivement ils étai
lques autres, qui ne sont pas mal plaisantes aussi. » Voici un autre auteur qui appuie encore sur le fait que Molière a préte
édie des Femmes savantes ; mais avec sa partialité ordinaire contre l’ auteur de cette pièce, et de grandes louanges pour le po
des gens font des applications de cette comédie, et une querelle de l’ auteur , il y a environ huit ans, avec un homme de lettre
le passage ci-dessus) quand on dit qu’une querelle de Molière avec l’ auteur , représenté sous le personnage de Trissotin, a do
l’article des Femmes savantes, plusieurs faits sur l’abbé Cotin ; cet auteur tient trop à la pièce dont nous rendons compte po
erry, libraire, qui l’imprima en 1682, avec les autres pièces du même auteur . Les Comédiens-Français firent de la dépense pour
duc *** le pauvre homme extravague : il est épuisé, si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber : cet homme-là
rétaire du roi. Voyez la vie de Quinault, à la tête du théâtre de cet auteur . a. « [*]Cet ouvrage n’est pas tout d’une même
de Quinault, à la réserve de la plainte Italienne (qui est de Lully, auteur de la musique de la tragi-comédie de Psyché). »
que l’âge rendait sec et sévère, s’amollit pour plaire à Louis XIV. L’ auteur de Cinna fit à l’âge de 67 ans (il fallait dire 6
 ; Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. « On pourrait répondre à ce gran
la comédie des Femmes savantes, et pourrait bien être inventé par cet auteur , pour donner à son ouvrage un air de singularité
s’en offenser, l’avait vantée avec raison, comme le chef-d’œuvre de l’ auteur . » 1. [Note marginale] Tome III, p. 23, édition
ui apporta le propre sonnet de l’abbé Cotin, avec un madrigal du même auteur (l’une et l’autre pièce imprimées dans ses Œuvres
latins qu’il a égalés, et peut-être surpassés dans le comique, aucun auteur n’a eu tant de talent ni de réputation. » (M. Pe
30 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
s du temps de la régence. — Marivaux et Destouches, Piron et Gresset. Auteurs plus modernes. — Opéra héroïque, Quinault. — Peti
toutes ensemble, lorsqu’on parle du genre de talent particulier à cet auteur comique, et des progrès dont l’art lui est redeva
peut-être défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’ auteur français aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, sup
rner à l’avantage du comique fondé sur l’observation, dans lequel les auteurs dramatiques français ont surtout montré de la fin
e n’est que par des traits d’esprit et par l’agrément du style, que l’ auteur réussit à dissimuler le défaut d’intérêt. En un m
genre plus élevé. Les prétentions des Aristarques français pour leur auteur favori, se fondent principalement sur L’École des
aussi des ridicules, et il faut convenir que la façon de penser que l’ auteur nous donne pour juste et raisonnable, touche de p
e vivant dont le nom même n’était que légèrement déguisé. La vanité d’ auteur serait plutôt une garantie contre l’amour de l’ar
le plan général de la pièce n’est pas même vraisemblable. Le but de l’ auteur a été de peindre à fond un caractère ; mais les h
comme essentiels au genre, des défauts qu’on ne peut reprocher qu’aux auteurs . Voilà donc ce qui en est de cette philosophie mo
ur la peinture des mœurs. C’est un danger qui menace nécessairement l’ auteur comique dont les ouvrages ne reposent pas de quel
Tout ce qui dans cette pièce manque de finesse et de goût vient de l’ auteur français, et contraste avec l’esprit délicat de l
Plaideurs. Il reste encore au théâtre quelques comédies de Boursault, auteur contemporain de Molière, quoique d’une autre géné
incidents les plus comiques sont absolument les mêmes. Celui des deux auteurs qui a copié l’autre devait du moins citer sa sour
ueur, est vantée avec raison, et passe pour la meilleure de toutes. L’ auteur connaissait par expérience la passion du jeu et l
ême légèreté et le même manque de délicatesse qui nous révolte dans l’ auteur du Légataire. Nous avons déjà montré ailleurs à q
. Nous avons déjà montré ailleurs à quel point il est important que l’ auteur comique, sous les formes de l’indifférence, ait a
âtre en relation avec des marquis et des chevaliers ; et tandis que l’ auteur tournait en dérision les folies à la mode, ils ch
qui étale d’un ton blasé la foule de ses trop faciles conquêtes. Les auteurs comiques n’ont point inventé ce caractère ; ils n
faut excepter du nombre de ceux qui méritent de tels reproches, deux auteurs féconds ou du moins abondants, l’un en vers et l’
eu de leurs ouvrages leur ont survécu au théâtre. Destouches était un auteur modéré, tranquille, parfaitement honnête dans ses
cueils contre lesquels ils échouent. Il suffit que dans sa préface un auteur comique rende hommage au Misanthrope comme à son
que c’est que de la naïveté sans naturel et sans innocence. Chez cet auteur on aperçoit toujours le but dès l’origine, et l’a
outes. Malgré tout cela, il est, dans mon opinion, fort supérieur aux auteurs qui se bornent à une stricte imitation de la vie.
odigalité qui sied à la poésie espagnole. Néanmoins les opéras de cet auteur sont remarquables par leur marche légère et animé
ondaire, où il y a un mélange de plaisanterie et de sensibilité, où l’ auteur et les spectateurs s’abandonnent sans réserve à l
ait préférer la prose aux vers, dans la tragédie bourgeoise. Quelques auteurs après lui, et malheureusement Lessing lui-même, o
ons vu, cet ouvrage déplut si fort aux Athéniens, que pour en punir l’ auteur ils le condamnèrent à l’amende. Le spectacle d’un
teur, au lieu de payer de sa propre bourse4. Sans doute tous les bons auteurs dramatiques pensent au jeu muet en écrivant ; mai
ssi par les mêmes défauts. La connaissance du théâtre espagnol, que l’ auteur acquit dans le pays même, lui donna l’idée de met
’agitation profonde de l’âme. Il est vrai que ce n’est pas ce que les auteurs tragiques ont coutume de leur demander, et si l’o
i n’a encore été ni représentée ni imprimée (La Journée des Dupes), l’ auteur a pris pour sujet un complot célèbre, déjoué par
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
amp; les éviter sans autre lumiere que le sens commun. Nous avons des Auteurs qui, à la vérité, n’ont pas manqué en même temps
e viens de dire, c’est une faute qu’ils font pour diminuer celle de l’ Auteur . Prouvons à présent que ce défaut n’est pas dans
é. Laisser le théâtre vuide est une grande maladresse de la part d’un Auteur  ; & s’il est plus mal de blesser l’esprit que
rs les uns aux autres, & de les renouveller sur le théâtre, qu’un Auteur n’est pas excusable lorsqu’il ne les fait pas ser
lier. Le voilà sorti, allons. Moyennant cette petite précaution de l’ Auteur , le théâtre ne reste point vuide, parcequ’on a vu
se trouver avec eux, soit pour leur propre intérêt ou pour celui de l’ Auteur . A cela il n’y a qu’à changer peu de chose à l’ex
ernard. Au secours, au secours. Lucas. A l’aide, à l’aide. Mais si l’ Auteur a des raisons pour que l’acteur, ou les acteurs a
s laisser le théâtre vuide, sans laisser refroidir l’action ; & l’ Auteur , d’incident en incident, de personnage en personn
de sa scene, l’art demande quelquefois le contraire ; c’est lorsque l’ Auteur veut ménager une liaison de surprise. Nous en avo
n, elles redoublent sa vivacité. J’ai fait entendre plus haut que les Auteurs , à force d’user de la permission qu’on a de lier
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
p; entendre, tandis qu’il l’auroit trouvé mal sans la précaution de l’ Auteur . Pour me rendre plus intelligible, j’aurai recour
ressés tant au spectateur qu’à Orgon, après l’adroite précaution de l’ Auteur , le public, qui s’attend à voir les choses les pl
ments précisément aux endroits qu’il auroit critiqués. La plupart des Auteurs ont senti, comme Moliere, la nécessité de préveni
du public, & le force, pour ainsi dire, à ne juger qu’au gré de l’ Auteur . Tout au contraire, il en est qui, en voulant pré
e nous avons vu M. Grichard gronder l’Olive pendant une demi-heure. L’ Auteur oublie, dans le courant de la piece, que M. Grich
tout, la mode des déguisements est passée, ce n’est pas la faute de l’ Auteur . La raison qu’il nous donne pour nous persuader q
mauvaise de tout temps, & le sera toujours. 43. L’Abbé Brueys, Auteur Comique, associa à son travail Palaprat. Ils fire
la veux... douteuse, c’est-à-dire à demi fermée, à demi ouverte. Les Auteurs de la piece n’ont pas tiré tout le parti possible
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
ue trois actes ou trois journées ; comme s’il n’étoit pas permis à un Auteur de partager son poëme en autant de parties qu’il
qu’à une aveugle & indolente habitude. Ce joug volontaire que les Auteurs s’imposoient, étoit aussi ridicule qu’embarrassan
s ou stériles par eux-mêmes, peuvent fournir beaucoup ou bien peu à l’ Auteur . Moliere n’est pas le premier, comme on le croit,
ien posséder son sujet avant que de distribuer les actes. Malheur à l’ Auteur qui n’en a jamais vu qu’un à la fois. Il faut con
roit moins. J’ai souvent entendu raisonner quelques-uns de nos jeunes Auteurs sur la division des actes, sur ceux auxquels il f
ont tantôt longues, tantôt courtes, selon leur sujet, le caprice de l’ Auteur ou celui de sa Muse. Le premier acte du Misanthro
s préparés d’éclore. Nous avons plusieurs poétiques qui défendent aux Auteurs de faire commencer un acte par l’acteur qui a fin
t pour aller faire quelque action ou quelque découverte importante, l’ Auteur fait grand plaisir au spectateur en les lui renvo
ue notre législateur41. Il est de la prudence & de l’adresse d’un Auteur de finir ses actes par une scene qui ait trois qu
ion : elle m’alarme encore, & doit faire trembler tous les jeunes Auteurs . On donnoit, pour la premiere fois, une comédie d
tes, la piece n’ont ni commencement, ni milieu, ni fin, & comme l’ Auteur le sait bien, il est convenu avec les acteurs qu’
u théâtre, à moins que la barbarie ne s’y introduise tout-à-fait. Cet Auteur mourut à Boulogne sur mer en 1747. 41. Françoi
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
être écrit sur son compte. Ces trois lettres, fort étendues et que l’ auteur a intitulées Discours, sont ce que Balzac a écrit
e la Conversation des Romains, à madame la marquise de Rambouillet. L’ auteur annonce, au début, qui y reprend ce qui a déjà ét
e qu’il va ajouter, « La gloire et les triomphes de Rome, lui dit, l’ auteur , ne suffisent pas à votre curiosité ; elle me dem
ils riaient même, ils se jouaient avec une sorte de dignité. » Ici l’ auteur fait un retour vers madame de Rambouillet, pour r
ne peut y méconnaître une sorte d’à-propos qui ne serait pas venu à l’ auteur pour une femme vulgaire. L’auteur cite plusieurs
à-propos qui ne serait pas venu à l’auteur pour une femme vulgaire. L’ auteur cite plusieurs exemples de l’urbanité des plus il
nt seules, car la majesté des paroles se perdit avec la liberté. » L’ auteur rapporte les paroles de Cassius à Brutus avant le
e de l’esprit de Rome, citait la langue naturelle de la majesté. » L’ auteur finit par des observations sur les monuments qui
Elle présente aussi des résultats assez piquants des recherches de l’ auteur . « Le premier César avait recueilli avec soin ce
é, qui était la maladie régnante sous le règne du cardinal Mazarin. L’ auteur y oppose l’amour de la gloire qui, chez les peupl
probablement la date précise dans l’édition complète des Œuvres de l’ auteur , en 2 vol. in-fol., publiée en 1665, après sa mor
35 (1802) Études sur Molière pp. -355
conseil aux comédiens, qui ne soit dicté par Molière lui-même, comme auteur , comme acteur : puisse-t-il ramener les profanes
par son génie, prendre la résolution de s’y livrer entièrement, comme auteur , comme acteur, et, sous le nom de Molière, partir
vec une troupe qu’il organise en homme de goût : peu d’acteurs, peu d’ auteurs , en entrant dans la carrière, ont commencé par se
ent où Molière va prendre l’essor le plus rapide. S’il est vrai qu’un auteur n’est jamais mieux peint que dans ses ouvrages, p
de l’italienne, ne fût-ce que pour avoir le plaisir de prendre notre auteur sur le fait, à mesure qu’il tentera quelques conq
s. — Faites pour la plupart d’après des règles ignorées de beaucoup d’ auteurs , elles ont toutes une exposition, un nœud, un dén
nombre de fautes grammaticales. Mais elle est le premier ouvrage de l’ auteur . D’ailleurs, la versification de L’Étourdi est si
l’on devrait regarder comme une critique sanglante ; dit-on des bons auteurs , qu’ils ont de beaux vers dans leurs drames ? Le
— Il pourrait être meilleur, et nous en sommes déjà convenus. Mais l’ auteur , nourri de la lecture des anciens, a d’abord donn
ns l’ensemble de son ouvrage. Ces comédiens, nourris de l’esprit de l’ auteur , l’ont transmis à leurs élèves, ceux-ci à leurs i
mour-propre de quelques acteurs, la manie d’avoir plus d’esprit que l’ auteur , le désir de vouloir être original, la fureur d’ê
rôles, il ne sait lire en même temps dans la tête, dans l’âme de son auteur , et y puiser la véritable, l’infaillible traditio
la comédie, les pièces de Molière surtout ; il est du petit nombre d’ auteurs qui, toujours vrais, n’admettent jamais de contre
sonnes ne la connaissent même que sous ce dernier rapport ; aussi les auteurs ont-ils pris soin d’indiquer les jeux de théâtre
ièce, puisqu’elle tire son comique et sa vivacité du soin qu’a pris l’ auteur de n’avertir jamais l’amant de ce que va faire le
élie doit constamment conserver cette amabilité, cette décence, que l’ auteur lui a données, et dont il a besoin pour m’intéres
n supérieur à celui de L’Étourdi, mais dans les scènes seulement où l’ auteur , se trouvant à son aise, n’a pas à lutter contre
olière : « Cette petite pièce faite en province, prouve assez que son auteur n’avait en vue que le ridicule des provinciales ;
oya-t-il ce temps à composer un acte ? Nous lui répondrons avec notre auteur  : voyons, monsieur, le temps ne fait rien à l’aff
jouée par les comédiens italiens, quelque temps avant celle de notre auteur  ; je pense, moi, qu’il n’a pris ses matériaux que
Cercle des femmes. Mais Chappuzeau, loin d’avoir été imité par notre auteur , devint son plagiaire, en profitant des premières
pouvons nous écrier avec le vieillard qui, par instinct, devina notre auteur  : Courage, courage ! Molière, voilà la bonne com
parce que mon ambition était d’y commenter, pour ainsi dire, tous les auteurs dont je parlais ; mais ici, que nous nous occupon
voir le prétexte de le faire entrer dans la maison, de Sganarelle : l’ auteur avait déjà tire parti de l’évanouissement de Céli
urent pas un égal succès, nous allons nous en convaincre en suivant l’ auteur sur le théâtre que le cardinal de Richelieu avait
nt. L’ouvrage fut généralement désapprouvé ; les premiers succès de l’ auteur , rendaient ses juges difficiles ; d’ailleurs les
, qu’ils saisirent avec empressement l’occasion de le mortifier comme auteur et comme acteur. Consolons-nous pour lui de cette
teur. Consolons-nous pour lui de cette double disgrâce ; bientôt et l’ auteur et l’acteur, abandonnant le genre sérieux, sauron
et toujours avec succès. L’École des maris. Les Devisé et les auteurs faméliques de sa sorte n’eurent pas longtemps à s
aptiva tous les suffrages. Les Adelphes de Térence ont fourni à notre auteur deux de ses principaux caractères. C’est dans une
remarquer peu de négligences, encore faut-il les reprocher moins à l’ auteur qu’au temps où il écrivait. La contexture. — Ou
ui dit-il ; et la scène finissait assez plaisamment, ce me semble : l’ auteur l’avait pensé de même ; il se trompait : un acteu
fut jouée à Vaux, le 16 août ; elle plut beaucoup au roi, qui dit à l’ auteur , en lui montrant M. de Soyecourt, déterminé chass
mes. Dans le courant de cette année, plus riche que féconde, notre auteur fit paraître une seule pièce, mais excellente. De
es parut à Paris le 26 décembre. Elle mit le comble à la jalousie des auteurs , et surtout à celle des comédiens de l’Hôtel de B
 ; il avait de l’intelligence, et jouait bien quelques rôles de notre auteur  ; mais ceux où les nuances se succèdent, se crois
que j’ai fait. Les acteurs ne voudront-ils jamais voir que les bons auteurs notent pour ainsi dire tous les rôles, et que Mol
l’ouf bien motivé d’un personnage qui, comme le marque une note de l’ auteur , sort tout transporté et ne pouvant parler . Qua
e à faire curée. Arnolphe n’a-t-il pas besoin d’alarmer Agnès, et l’ auteur ne doit-il pas préparer le spectateur à ces chau
es femmes. Devisé assure que l’abbé Dubuisson était le véritable auteur de cette critique, qu’il l’avait portée à Molière
ique de l’École des femmes, loin d’imposer silence aux ennemis de son auteur , excita leur rage ; leur rage redoubla leur audac
m’ont la nuit inquiétée. Voyez, dit Boursault, … Quelle adresse a l’ auteur  ! Comme il sait finement réveiller l’auditeur, De
s Beauchateau, les Hauteroches, les De Villiers ne sont pas morts ! L’ auteur de la comédie des Philosophes et du poème de la D
s mémoires littéraires : « Molière abusa un peu de la vengeance. » L’ auteur de L’Écossaise donne à L’Impromptu de Versailles
r le plus vil des sentiments, par la jalousie, cherchent à ravir à un auteur ses trésors les plus précieux, l’honneur, la gloi
ami des arts, sentait toutes les beautés, on se fût permis, contre l’ auteur , des personnalités ; ce prince prit les intérêts
, dès ce moment, la guerre déclarée entre les deux troupes ! mais les auteurs tragiques prennent le parti des comédiens, qui, m
oin, contribue de tout son pouvoir à sa réussite, et fait présent à l’ auteur de cent louis. Triomphe, Melpomène ! ce jeune poè
st Racine. Tant de bons procédés auraient dû attacher pour toujours l’ auteur des Frères ennemis à Molière ; et l’acteur, dont
e silence, quand il est observé avec conduite. » Nous avons vu notre auteur ne donner, l’année dernière, que des ouvrages des
différentes parties ; il est d’ailleurs bien embarrassant de juger un auteur sur des ouvrages plus commandés par les événement
la faire imprimer. Thomas Corneille la mit en vers après la mort de l’ auteur , et la fit donner sur le théâtre de Guénégaud, pa
ta des charmes, me dira-t-on ? disons plus vrai, Thomas n’était pas l’ auteur du Tartuffe. Les Italiens prétendent que Molière
oits de ces trois pièces qu’on pourra reconnaître dans celle de notre auteur . Le Médecin volant. Arlequin, déguisé en
qu’elle est. Le but moral. — Je vois bien celui que s’est proposé l’ auteur , en faisant couvrir de mépris une coquette, en pe
ait imité d’une chanson latine ; il eût, je pense, été facile à notre auteur de prouver le contraire, en avouant qu’il en avai
tirant parti de tout cela, n’aurait-il pas mieux fait de laisser à l’ auteur italien quelques questions un peu trop grossières
amment jugée, quand nous aurons ajouté que, parmi les farces de notre auteur , il n’en est point qui fasse, avec plus de franch
et pour la dernière, que si la plupart des pièces commandées à notre auteur n’ont pas contribué à sa gloire littéraire, elles
courtisans s’y trompèrent. L’académicien se défendit mal d’en être l’ auteur , et repoussa faiblement les éloges ; alors Molièr
la protection de Louis XIV fut-elle à peine suffisante pour dérober l’ auteur et l’ouvrage aux serres ensanglantées du monstre.
héâtre espagnol ou italien pour s’en convaincre. Mais sachons gré à l’ auteur d’avoir fait, avec des ressorts usés, une pièce q
dans sa courte scène du Sénateur, la mine la plus féconde à tous les auteurs qui, depuis, ont mis sur la scène des robins peti
evée. L’historique des persécutions suscitées contre l’ouvrage et son auteur , est si intéressant qu’il est essentiel de ne poi
torius : Ah ! pour être Romain, je n’en suis pas moins homme. Notre auteur a pris, dans la huitième nouvelle de la troisième
nous fait passer tous les personnages en revue ! Les caractères. — L’ auteur ne se borne pas à peindre un faux dévot ; chacun
C’est terminer, d’un seul trait, l’éloge du Tartuffe ; et nos jeunes auteurs , loin de s’étudier à y trouver des défauts, devra
sous le bras ; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! c’était l’ auteur d’une comédie en cinq actes ; il me prie d’entend
aisant rire le parterre, n’affaiblit-elle pas le tendre intérêt que l’ auteur veut inspirer pour un honnête homme persécuté par
. Je ne prononce pas, mais je cite au tribunal que j’ai choisi, et l’ auteur de la note et l’acteur qu’elle a induit en erreur
conspection du souverain, se porta aux plus grands excès. On traita l’ auteur de scélérat, d’athée ; on publia, sous son nom, d
rta sur le théâtre de Rome, et c’est la pièce de ce dernier que notre auteur a imitée ; il lui doit tant de choses, que nous n
aison des prologues on peut connaître que l’avantage est du côté de l’ auteur moderne. » C’est avec la même adresse que Molièr
Le style. — Il sera toujours le modèle, et peut-être le désespoir des auteurs qui voudront écrire la comédie en vers libres. L
accorder tout cela ? Faut-il s’en fier à Sosie ? Faut-il en croire l’ auteur  ? C’est fort embarrassant : ma foi, laissons les
uvre de Molière, fut jouée sans succès au commencement de février ; l’ auteur , forcé de la retirer à la septième représentation
que l’on fût, Toujours par quelque faible on paya le tribut. Oui, l’ auteur immortel de Phèdre se persuada qu’une parodie d’A
Molière a puisé, mais il en est une surtout qui, ayant fourni à notre auteur l’idée primitive de sa pièce, doit être examinée
ue Molière a bien mieux fouillé dans les replis du cœur humain, que l’ auteur du dénouement latin ; chez celui-ci, l’Avare se c
s accoutumé peu à peu à me passer d’exposition, que j’en dispense les auteurs , et qu’il me plaît d’applaudir aujourd’hui ce que
désordre de son mari, le battent. Dans une seconde nouvelle du même auteur , Le Héros, marchand fort riche, a fait la folie
dre une petite pièce satirique intitulée La Critique du Tartuffe. Les auteurs dramatiques, alarmés souvent avec raison sur le s
i, ou que les remèdes l’aient tué. » La définition est digne de notre auteur , et j’aimerais à la trouver dans ses pièces. L
n a accrédité l’idée où l’on est qu’il fut imprimé après la mort de l’ auteur seulement : je puis démentir cette erreur ; et je
ient-ils pas être gravés en traits de flamme dans le cœur de tous les auteurs , de tous les artistes et de tous les Mécènes ?
excuser Molière, ils lui font dire : « Je suis comédien aussi bien qu’ auteur , il faut réjouir la cour et attirer le peuple ; e
sentir à quel point il est difficile de saisir les idées de plusieurs auteurs , et de se les approprier de manière que personne
ux jeunes gens qu’un grand comédien, dès qu’il cesse de bien sentir l’ auteur , peut transmettre la tradition la plus vicieuse.
en-Laye, au mois de février, sous le titre de Divertissement royal. L’ auteur ne jugea pas à propos de l’exposer sur le théâtre
enons de lire Les Amants magnifiques, et nous ne reprocherons pas à l’ auteur de s’être avoisiné, par distraction, de Corneille
es-ballets peuvent être parées de toutes les richesses dramatiques. L’ auteur de Nanine a dit : « Le Misanthrope est admirable,
’enfante une imagination sale et déréglée sont mauvaises, celles où l’ auteur , armé du fouet du ridicule, poursuit les travers,
mis de prendre son bien où on le trouve. » Le sac si reproché à notre auteur , ce sac dans lequel Scapin enferme Géronte, est e
us beau plaidoyer contre la plaidoirie ; des moralités qui, d’après l’ auteur de La Philosophie de l’esprit, font regarder le t
 ; Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. Opposons le grand Rousseau au sa
es, M’allégueront, peut-être avec hauteur, L’autorité de cet illustre auteur , Qui dans le sac où Scapin s’enveloppe, Ne trouv
stre auteur, Qui dans le sac où Scapin s’enveloppe, Ne trouve plus l’ auteur du Misanthrope. Non, il ne put l’y trouver, j’en
sez la pièce de Molière. Sentiment sur l’ouvrage et sur ses quatre auteurs . Lulli. Nous ne jugerons pas sa musique ;
oit entrer, il en saute de joie. Il est un genre d’imitation que nos auteurs dramatiques devraient moins négliger, et je leur
t les circonstances, n’est-ce pas de même, à peu de chose près ? et l’ auteur qui la transporte sur son théâtre, n’est-il pas é
eur à prononcer. Thomas, dans son ouvrage Sur les Femmes, dit à notre auteur  : Au lieu de détourner les femmes d’acquérir des
toujours assez dédaigné pour ne pas s’occuper de lui ? D’ailleurs, l’ auteur des Femmes savantes eut-il le moindre dessein de
indre détail étranger : le lecteur doit aussi démêler le moyen dont l’ auteur s’est servi. D’abord, aucun personnage dont le ca
vie ! Parmi les dénouements à citer, on distingue encore ceux où l’ auteur ménage avec art au spectateur une surprise satisf
rler, réunissent la plus nécessaire, la vraisemblance. La plupart des auteurs amènent deux rivaux sur la scène, et ne s’occupen
autre comique, est le peintre de la nature ; il est par conséquent l’ auteur le plus difficile à jouer, parce que rien n’est m
part des acteurs affectent le plus de mettre de l’esprit ; comme si l’ auteur n’y en avait pas mis assez, et comme si, en la co
endant naturellement, on est sûr de procurer des applaudissements à l’ auteur , et d’en mériter soi-même ; mais si l’acteur pren
rouvera des choses propres à satisfaire l’intérêt qu’il prend à notre auteur . Pésenas, 7 ventôse an 7.   Je n’ai pas perdu u
s plus accréditées, même contre celles qu’on dit sanctionnées par les auteurs . Nous lisons, dans les derniers commentaires sur
de sa belle chambre à alcôve ? « Je demande enfin comment Champfort, auteur de quelques comédies et d’un éloge de Molière, qu
s, les traits les plus philosophiques de Montaigne ? Un de nos jeunes auteurs , en mettant Montaigne lui-même sur la scène, n’a
ommode d’employer le même moyen ; mais, avant et après Molière, aucun auteur n’a fait chanter à ses amants des choses assez si
mettre des pinces sous leur masque, afin de nasiller comme Carlin. L’ auteur de La Partie de Chasse de Henri IV, Collé, disait
er et de cracher comme elle. Bret rapporte l’anecdote suivante : L’ auteur , peu content de la demoiselle Beauval, pour laque
lui dire un mot : je serais bien fâché de lui rien dire, reprit notre auteur , je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné
ajoutent aux charmes de ce même rôle, des beautés qui ont échappé à l’ auteur  ; par exemple, dans le dernier acte, scène xxi, A
qu’il faut chercher la bonne tradition d’un rôle dans l’esprit de son auteur . Lorsqu’un débutant, une débutante, demandaient d
scussion ne peut qu’être utile à l’art dramatique, à cet art auquel l’ auteur et l’acteur doivent sacrifier des applaudissement
erre Marcassus, ami de Molière, et il ajoute, écrite de la main de l’ auteur . Il est bon d’observer que Pierre Marcassus mour
la jouer telle qu’elle était ». 65. Le comédien Subligni en était l’ auteur . 66. Grandménil, m’entendant lire cet article,
is son parti, et se proposait de donner la première place vacante à l’ auteur , à condition que l’acteur ne recevrait plus des c
ce de Molière chez une de nos savantes qui, n’ayant plus à craindre l’ auteur , l’a traité assez mal. Nous rendrons compte de ce
cru voir, non seulement Argan et Louison, mais Molière. M. le Texier, auteur d’un excellent ouvrage sur L’Art de bien lire, et
 : il est là, prenez garde à lui. — À qui ? — Au lecteur. — C’est à l’ auteur que j’en veux. — En ce cas, prenez garde à vous.
nt l’appel fait à son amour-propre ; et sans blesser celui des jeunes auteurs qu’on voulait comparer à leur maître, il fit sent
36 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
uée d‘abord en province, comme Voltaire l’a répété d’après Grimarest, auteur d’une Vie de Molière. Elle fut représentée pour l
de différence entre les deux ouvrages, que de distance entre les deux auteurs . Somaise, écrivain obscur et bien fait pour l’êtr
des Femmes, ou les Secrets du lit nuptial, entretiens comiques, que l’ auteur , Samuel Chappuzeau, avait publiés en 1656, et qu’
ages. Mais qu’est-il besoin d’aller chercher dans l’œuvre ignoré d’un auteur inconnu le germe d’une pièce dont Molière trou-vo
t mis du sien dans le volume, et s’était associé, comme écrivain, à l’ auteur de la pièce qu’il mettait au jour. Charmé du méri
Nous n’avons aucun motif pour repousser le témoignage de Riccoboni. L’ auteur du canevas a indiqué le sujet du Cocu imaginaire 
été fort goûtée, ils affectèrent de louer le comédien aux dépens de l’ auteur  ; ils convinrent que Molière était un fort bon mi
ant introduits en France à la suite d’une reine, Anne d’Autriche, les auteurs dramatiques de sa nation étaient devenus familier
cènes sont préparées et exécutées avec art. Aussi, parmi les nombreux auteurs qui, depuis Molière, ont mis la jalousie au théât
e de cette nation ; mais ce poète est inconnu. C’est l’imitation d’un auteur italien, Giacinto Andrea Cicognini, qui a servi d
mitateur plus judicieux et plus habile encore, en puisant dans divers auteurs les éléments variés qu’il devait combiner de mani
de Molière, dans cette pièce, est plus châtié que dans les autres. L’ auteur français égale presque la pureté de la diction de
i qu’il la tirera des mains de son odieux tuteur. Le plus célèbre des auteurs dramatiques espagnols, Lope de Vega a mis cette i
ême. Au commencement de l’année où parut L’École des maris, Dorimond, auteur et acteur de la troupe de Mademoiselle, avait fai
ait fait que L’École des maris, il passerait encore pour un excellent auteur comique. » Notice historique et littéraire su
oisson, surtout Le Mercure galant, et les deux Ésope 5, de Boursault, auteur dont le talent naturel et facile, incapable peut-
ié cette action même, en prouvant très bien que, dans le dessein de l’ auteur , elle ne devait être ni plus forte, ni plus soute
i en entier le jugement que La Fontaine porte sur la pièce et sur son auteur . On y verra, sans étonnement, mais non pas sans p
les meilleurs juges ne le considéraient peut-être encore que comme un auteur de farces, un peu plus divertissant que les autre
on en retranchait les intermèdes. 7. Le fait est ainsi raconté par l’ auteur du Bolœana, qui prétend avoir appris de la bouche
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
’un Marchand d’Anvers. Le mérite ne va plus décider ici du rang des Auteurs , ce sera la date de leur premiere entrée chez l’u
s sous nos yeux, nous allons suivre une autre méthode. En jugeant les Auteurs morts nous n’avons fait, ou du moins nous sommes
mis de leur genre disent tour à tour sur leur compte. C’est lorsque l’ Auteur repose sous la tombe, qu’on juge sainement ses pr
embleront. Nous pousserons la circonspection jusqu’à ne pas dire si l’ Auteur moderne se rencontre avec son prédécesseur par ha
es vers adressés à la premiere des Cloris, à la doyenne des Hébé. Les Auteurs dont je vais parler sont des hommes. J’ai démontr
u lui remet sa foi, déclare qu’il est sa belle amante, s’avoue pour l’ auteur des vers qui, sous le masque femelle, ont agacé t
er de la Roque qui faisoit alors le Mercure de France. Un parent de l’ Auteur présenta très humblement la piece à M. de la Roqu
olu de laisser entiérement au Lecteur le plaisir de prononcer sur les Auteurs vivants. LES FILS INGRATS, en cinq actes, en v
versations agréables. Gayot de Pitaval l’a copiée lui-même d’un autre Auteur . M. Piron s’en est emparé, & a très bien fait
hymen, la grace des trois fils. 29. Quand nous avons cité quelques Auteurs vivants, dans les premiers volumes de cet ouvrage
38 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
ère fit pour la cour, un de ces paysans facétieux, nommé Moron, que l’ auteur met dans la liste des personnages, sous le nom du
a guère plus de vingt ans qu’on a remis un Baron d’Albicrac, du même auteur , et qui, d’un bout à l’autre, est dans le même go
oir étudié. Quand on lit ses pièces avec réflexion, ce n’est pas de l’ auteur qu’on est étonné, c’est de soi-même. Molière n’es
u sujet de L’ Ecole des Femmes est tirée aussi d’une Nouvelle du même auteur ; que, dans le Misanthrope, tu as traduit une douz
retracent souvent la scène de Molière, avec cette différence que les auteurs ne s’y disent pas d’injures, et ne se donnent pas
pièce. Ces sortes de méprises sont ordinairement des triomphes pour l’ auteur comique : ce fut pourtant une méprise semblable q
trompé. Mais s’il avait été assez raisonnable pour en savoir gré à l’ auteur , je l’admirerais presque autant que Molière. Cett
tire quelquefois heureusement de cette espèce de contrainte, et si l’ auteur de Zaïre ne se retrouve pas dans le Temple de la
e maître les traverse sans être taxé d’étourderie. On voit trop que l’ auteur voulait à toute force amener des contretemps : au
soit marié en effet avec une autre. Dans l’état des choses, tel que l’ auteur l’établit, et tel que la décence ne permet pas mê
nduite n’en est pas si régulière, mais le comique en est plus fort. L’ auteur a indiqué lui-même le défaut le plus sensible de
tait même pas le peu qu’on en dit, parce que l’on est d’accord avec l’ auteur pour ôter Agnès des mains d’Arnolphe, n’importe c
nd objet de la comédie, d’instruire en divertissant. Il n’y a point d’ auteur qui fasse plus rire et qui fasse plus penser : qu
l’Ecole des Femmes contient une autre instruction non moins utile. L’ auteur avait fait voir, dans L’École des Maris, l’imprud
trouver, et en même temps si originales et si gaies, qu’on félicite l’ auteur de les avoir rencontrées. Quand Arnolphe, qui a v
On peut s’imaginer combien ils se récrièrent sur l’amour-propre d’un auteur qui faisait sur le théâtre son apologie, et même
elle profite de tout ce qu’on lui a laissé de bon, sans croire que l’ auteur ait été obligé, plus que les autres hommes, de se
lats de rire, leurs plates railleries. Il leur associa un M. Lisidor, auteur jaloux, qui, avec un ton fort discret et fort mén
divertisse la compagnie. » Les Précieuses avaient déjà valu à leur auteur plus d’une satire. Un sieur de Saumaise fit les V
eur déclamation emphatique. Ainsi il y avait non seulement querelle d’ auteur à auteur, mais de théâtre à théâtre. Visé, comme
mation emphatique. Ainsi il y avait non seulement querelle d’auteur à auteur , mais de théâtre à théâtre. Visé, comme auteur de
nt querelle d’auteur à auteur, mais de théâtre à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises comédies, et de plus écrivain de Nou
tents de dénigrer l’ouvrage, ils se croient tout permis pour perdre l’ auteur . Apparemment ¡’animosité de Visé avait augmenté a
de mal des Précieuses ridicules, dont la réussite fit connaître à l’ auteur lu en aimait la satire et la bagatelle, que le si
pas incurable. Mais ce qu’il y a de plus singulier, c’est que le même auteur , qui voulait armer tout à l’heure contre Molière
imanche est comique, et le morceau sur l’hypocrisie annonçait, dans l’ auteur original, l’homme qui devait bientôt faire le Tar
droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien; l’autre, que l’ auteur lui donne un personnage ridicule. C’en est assez,
e. Ainsi d’abord je distingue la majeure, et je nie la conséquence. L’ auteur donne au Misanthrope un personnage ridicule : oui
i ce ridicule tombait sur la vertu même, il ne serait pas supporté; l’ auteur le plus maladroit ne l’essaierait pas. Serait-ce
st pas un fripon pour s’en servir. On ne ment pas plus en disant à un auteur que ses vers sont bons qu’en disant à une femme q
age de visiter ses juges fût aboli; mais il en conclut très-mal que l’ auteur a tort de faire rire ici aux dépens d’Alceste, ca
. Le reproche est fondé : nous avons vu quelle excuse pouvait avoir l’ auteur , obligé de travailler pour le peuple. Mais ne pou
n faveur de l’ouvrage ne se mêlera-t-il pas encore de l’estime pour l’ auteur , si, lors même qu’il descend à la portée du peupl
Mercure ont d’invraisemblable, parce qu’il n’y a point de pièce où l’ auteur ait eu plus de droit de dire au spectateur : Pass
n’était pas parfaite. Nous avons vu, à l’article de Plaute, ce que l’ auteur moderne lui avait emprunté, et combien il avait e
préjugé, et l’Avare fut mis au nombre des meilleures productions de l’ auteur . On a souvent demandé de nos jours s’il valait mi
es ; et il est reconnu que les dénouements sont la partie faible de l’ auteur . Mais, à cette faute près, quoi de mieux conçu qu
’abord si prévenu contre la sécheresse du sujet, et si persuadé que l’ auteur avait tort de s’obstiner à en tirer une pièce en
u’aux difficultés du sujet. Que l’on propose à un poète comique, à un auteur de beaucoup de talent, un plan tel que celui-ci :
r Cléante, est en même temps la morale de la pièce et l’apologie de l’ auteur . Elle est si convaincante, que le bon Orgon n’y t
seul instant et tout ce qu’il fait envisager, et qu’on juge ce que l’ auteur hasardait. On objecterait en vain que la présence
utres, beaucoup trop gaie. Mais quel surcroît de comique ! et comme l’ auteur enchérit sur ce qu’il semble avoir épuisé, quand
va là? La dernière observation que je ferai sur ce rôle, c’est que l’ auteur ne lui a donné ni confident ni monologue ; il ne
aire en même temps l’indignation du spectateur. Molière est surtout l’ auteur des hommes mûrs et des vieillards : leur expérien
ans, et pas une ne ressemble à l’autre. Il était cependant à la fois auteur , acteur et directeur de comédie. On lui a reproch
ère ne la trouva pas bonne, et elle ne l’était pas; mais il exhorta l’ auteur à en faire une autre, et lui fit un présent. C’ét
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
préferables aux autres pour deux raisons : la premiere, parceque si l’ Auteur réussit à les peindre comme il faut, sa gloire es
originaux entre lesquels on peut choisir : indépendamment de cela les Auteurs qui nous ont précédés chez l’étranger ou dans not
& principalement son Avare, a pris des traits chez une infinité d’ Auteurs qui avoient peint avant lui l’avarice. Un Auteur
chez une infinité d’Auteurs qui avoient peint avant lui l’avarice. Un Auteur qui veut traiter un caractere permanent, peut mêm
les autres, & plus ingrats : ils sont plus difficiles, parcequ’un Auteur n’a pas avec eux tous les avantages dont nous ven
les Précieuses de Moliere aux héroïnes de la piece. Mais hélas ! tout Auteur n’est pas un Moliere. Je ne veux pas décourager l
out Auteur n’est pas un Moliere. Je ne veux pas décourager les jeunes Auteurs qui entreprendroient de faire la guerre aux ridic
40 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
secret l’anime, quel but invisible aux yeux vulgaires s’est proposé l’ auteur , au nom de quels principes latents il a fait parl
lumières, est-ce assez d’avoir ri ? Et lui, quand, après la pièce, l’ auteur dépouillait le costume de l’acteur, le pourpoint
s, tragiques ou comiques, sont au suprême degré des œuvres d’art. Les auteurs dramatiques poursuivent le beau dans la représent
vraiment belles des intentions morales, prêtent presque toujours aux auteurs une pensée qu’ils n’ont point eue. Pour la comédi
certainement une influence sensible sur les mœurs. Ensuite, plusieurs auteurs , et Molière lui-même, ont été obligés de mettre e
oral9, soit par nécessité, soit par une de ces illusions communes aux auteurs , qui sont facilement entraînés à s’exagérer la po
rre 17, ne faudrait-il pas avouer que le sublime talent déployé par l’ auteur était vraiment superflu pour développer le lieu c
bien et le mal pour enseigner à fuir l’un et à rechercher l’autre : l’ auteur dramatique les met en contraste lumineux pour exc
nature une influence morale. Seulement, pour l’historien comme pour l’ auteur comique, ces choses se trouvent dans ses œuvres s
irrésistible, des éléments de moralité ou de corruption ; il y a des auteurs qui, sans être des moralistes proprement dits, mé
e juste mesure, nulle œuvre artistique plus que celle de Molière, nul auteur dramatique plus que lui n’est digne d’attirer l’a
er à nous moquer malgré nous ? Ajoutez que, pour assurer le succès, l’ auteur étale les travers les plus saillants de l’humanit
ids, ni par conséquent maîtres de notre jugement. Ajoutez enfin que l’ auteur est Molière, le peintre le plus habile et le plus
ateur doivent exercer ces contrastes, et quel est, dans l’esprit de l’ auteur , ce milieu parfait qu’il a la prudence de ne jama
41 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
nous conduisait naturellement à l’étude des différentes éditions de l’ auteur , et c’est là, il faut le dire, le but principal d
te note fit du bruit, et l’on en conclut avec le savant bibliographe, auteur de la découverte, que l’édition donnée par Vinot
vons collationnée sur les éditions originales publiées du vivant de l’ auteur , et c’est le résultat de ce travail que nous donn
rtuffe. Nous l’avons collationnée sur l’édition de 1669, donnée par l’ auteur lui-même, comme le témoigne son titre1 ‌. La simi
Passons au Malade imaginaire. Il ne fut imprimé qu’après la mort de l’ auteur . On en fit alors deux éditions sur des copies réd
dans leur préface : Cette comédie est corrigée, sur l’original de l’ auteur , de toutes les fausses additions et suppositions
ons précédentes, et qu’ils les donnaient rétablis sur l’original de l’ auteur . Ajoutons que ce nouveau texte a une supériorité
douzaine de lignes dans cette pièce où Boileau ne reconnaissait pas l’ auteur du Misanthrope. C’est donc l’édition de 1682, no
emière édition publiée de 1824 à 1826. Quel que soit le nombre des auteurs comiques qui ont enrichi notre scène, Molière est
, je commençai, il y a plusieurs années, une étude approfondie de cet auteur  ; mais je ne tardai pas à reconnaître mon insuffi
t le choix de ce qu’ils ont d’excellent. Il faut d’abord éclairer son auteur , sans songer à se montrer soi-même ; éviter les r
tait moins de les commenter que d’étudier les secrets d’un art dont l’ auteur du Misanthrope avait mesuré toute l’étendue. Cet
souvent ridicule. Riccoboni, qui, en sa double qualité d’acteur et d’ auteur , avait acquis quelque expérience de la scène, ess
emps, et des traditions anciennes. Il s’agit d’entendre le texte de l’ auteur , de donner un sens à certains vers. Dans la fameu
t à la force de je le veux : c’était un commandement sans réplique. L’ auteur avait parlé sa langue, et une langue plus énergiq
œurs changent ou que les traditions s’effacent, l’étude des meilleurs auteurs devient plus difficile ; ils perdent de leur fine
comique, et qui a le double mérite d’avoir fourni plus d’un trait à l’ auteur du Cocu imaginaire et à celui de Gil Blas. On ver
plus importante encore, c’est de chercher les passions et la vie d’un auteur dans ses propres ouvrages. Cette idée, féconde en
t sans justesse ; en un mot, il ne sait point apprécier le génie de l’ auteur du Misanthrope. Voilà ce qui a frappé Boileau ; v
de Grimarest, on ne trouve pas un seul grief important. Cependant les auteurs de ces critiques avaient été les amis de Molière 
u se dispenser de les copier. Voltaire lui-même, après avoir traité l’ auteur avec le plus profond mépris, s’est vu réduit à l’
ourtée, n’offre rien de nouveau, rien de complet, rien qui révèle son auteur . Si tel a été le sort de Voltaire, que pouvons-no
ontre assez ce qu’il faut penser de celui de Grimarest ; mais enfin l’ auteur a vu Molière, il a été l’ami de Baron, et ces cir
lé : je lui donne la vie d’une personne qui l’occupe si souvent, d’un auteur inimitable, dont le souvenir touche tous ceux qui
gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soins que lui. Un auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Mo
! messieurs, leur dit-il, ne nous déplaçons jamais ; je suis passable auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
9, par les Précieuses ridicules, ouvrage qui fit alors espérer de cet auteur les bonnes choses qu’il nous a données depuis. Ce
le Cocu imaginaire, qui eut beaucoup de succès. Cependant les petits auteurs comiques de ce temps-là, alarmés de la réputation
ement que ceux de l’autre. Cependant, malgré l’envie des troupes, des auteurs , et des personnes inquiètes, le Cocu imaginaire p
spéraient qu’il tomberait de lui-même, et que, comme presque tous les auteurs comiques, il serait bientôt épuisé : mais il n’en
a le public dans la bonne opinion qu’il avait conçue de cet excellent auteur . On ne douta plus que Molière ne fût entièrement
s’empêcher de parler mal de son ouvrage. « Je ne vois pas, disait un auteur contemporain qui ne réussissait point, où est le
ée avec autant de feu et de délicatesse qu’elle l’était du temps de l’ auteur . Les Fâcheux, qui parurent à la cour au mois d’a
r le ridicule de son caractère sur le théâtre de Molière, attaquait l’ auteur de tous côtés. Il outre tout, disait-on ; il est
ntir le bon d’un ouvrage, saisissent un trait faible pour attaquer un auteur beaucoup au-dessus de leur portée. Molière, outré
tre les deux troupes. On allait à celle de l’hôtel de Bourgogne ; les auteurs tragiques y portaient presque tous leurs ouvrages
voir que ce jeune homme, en travaillant, pouvait devenir un excellent auteur . Il ne le rebuta point ; mais il l’exhorta à se p
de lui en apporter un acte par semaine, s’il était possible. Le jeune auteur , ardent et de bonne volonté, répondit à l’empress
cine le croyait ; il estimait cet ouvrage comme un des meilleurs de l’ auteur  ; mais Molière n’eut point de part à cette critiq
fête du roi, n’eut pas le même sort chez le courtisan. Est-ce le même auteur , disait-on, qui a fait ces deux pièces ? Cet homm
èrent contre cette dernière pièce, qui n’aurait pas passé si un autre auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’
même mois. Cette pièce ne relevait pas, à la vérité, le mérite de son auteur  ; Molière le sentit lui-même, puisqu’en la faisan
’honneur de cette heureuse définition, et m’a assuré qu’il en était l’ auteur . M. de Mauvilain est le médecin pour lequel Moliè
ng pour se la conserver ; qu’il fallait laisser ce petit avantage aux auteurs , et aux personnes qui, n’ayant pas le moyen de dé
e trouvant chez M. de M… en présence de Chapelle, qu’il savait être l’ auteur de l’épigramme, ou du moins il s’en doutait, mena
ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le pauvre auteur , sans le nommer : son emportement ne finissait po
ffe 91 . Cet ordre fut un coup de foudre pour les comédiens et pour l’ auteur . Ceux-là attendaient avec justice un gain considé
mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l’ auteur . Et là-dessus on voit Oronte qui murmure, Et tâch
éâtre un caractère à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le Georges
paraissait plus effronté, rien plus criminel que l’entreprise de cet auteur  ; et accoutumés à incommoder tout le monde, et à
er ailleurs106. Molière n’était pas seulement bon acteur et excellent auteur , il avait toujours soin de cultiver la philosophi
c de… ; le pauvre homme extravague ; il est épuisé : si quelque autre auteur ne prend le théâtre, il va tomber ; cet homme-là
i, qui représentait Neptune dans une fête. Il ne s’en déclara point l’ auteur , mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté.
oir triompher, et il en tirait vanité comme s’il avait lui-même été l’ auteur de ces vers. Mais quand Molière eut bien préparé
129. C’était, disait-on, un homme sans mœurs, sans religion, mauvais auteur . L’envie et l’ignorance les soutenaient dans ces
s garants de la vérité que j’ai rendue au public, à l’avantage de cet auteur . L’estime, les bienfaits dont le roi l’a toujours
bileté pour la rendre. Le lecteur qui va toujours au-delà de ce qu’un auteur lui donne, sans réfléchir sur son dessein, aurait
ce sentiment, se l’attribuait, et faisait ses efforts pour décrier l’ auteur  ; mais il triomphait toujours. Molière connaissai
ait ce qui était au-dessus de sa portée. L’habile homme voulait qu’un auteur comme Molière conduisît son sujet, et remplît nob
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope, etc.130. M. de La Bruyère en a j
èrent les manuscrits qui étaient restés après la mort de Molière. Cet auteur avait traduit presque tout Lucrèce, et il aurait
’on peut signaler dans quelques-unes de ses pièces, c’est de tous nos auteurs comiques celui qui a le mieux su ménager le goût
emière représentation des Précieuses ridicules. Béjart paraît être l’ auteur d’un ouvrage intitulé : Recueil des titres, quali
trouve la phrase suivante, qui ne laisse aucun doute sur le véritable auteur de l’ouvrage. « J’avoue que Votre Altesse me rend
des Mémoires de d’Assoucy. En voici un second que me fournit le même auteur . Ce pauvre d’Assoucy, dont le sort fut d’être cal
it le rôle de Colin dans sa petite comédie de la Noce de village. Cet auteur , jouant d’original le rôle d’Alain dans l’Ecole d
a au Palais-Royal, et ensuite rue Mazarine. Si l’on s’en rapporte à l’ auteur de la Lettre sur Molière et les comédiens de son
e Molière composa le rôle du Tartuffe, que du Croisy joua au gré de l’ auteur et des spectateurs. M. de Tralage a dit de cet ac
pièces de Molière ; et comme il était entré dans le sens de ce fameux auteur , par qui il avait été instruit, il y réussissait
ière noce du sieur de Villeaubrun, et en seconde noce du sieur Aubry, auteur d’un Démétrius. Elle fut comédienne de la troupe
Clerc, femme d’Edme Wilquin, sieur de Brie. Si l’on s’en rapporte à l’ auteur de la fameuse Comédienne, ou l’histoire de la Gué
s retirées en 1673 ; mais il pourrait bien s’être trompé, ainsi que l’ auteur de la Lettre sur la Vie de Molière et des comédie
le Tartuffe, comédie par J.-B. P. de Molière, imprimé aux dépens de l’ auteur (sic), et se rend à Paris chez J. Ribou, 1669. 2
esp.) (Voyez la Dissertation sur Molière, par M. Beffara.) M. Delort, auteur d’un ouvrage plein de recherches précieuses, a dé
ui eussent paru dans le genre tragique sous le règne de Louis XIII. L’ auteur d’une lettre sur la vie et les ouvrages de Molièr
t célèbre : il n’y avait pas de jour qu’il ne se battit en duel, et l’ auteur de sa Vie a remarqué que ce fut presque toujours
Vie a remarqué que ce fut presque toujours en qualité de second. Cet auteur , dit Sabattier de Castres, était capable de deven
r de la Polyxène, roman qui avait alors quelque réputation, et dont l’ auteur , qui se nommait Molière, avait longtemps joué la
de différentes petites pièces dont il est possible que Molière soit l’ auteur . 1° Le 13 avril 1663, Le Docteur Pédant. 2° Le 15
sa cour au commandeur, sortit un jour au second acte de la comédie. L’ auteur d’une Vie de Molière, écrite en 1724, dit que le
e croire son rival. Son théâtre a été imprimé avec celui de son fils, auteur de la Femme juge et partie, qui partagea un momen
donna à Racine. (B.) 64. Rotrou n’a point fait de Thébaïde ; il est auteur d’Antigone, pièce à laquelle Racine fit en effet
ement dans le cœur la passion qui n’était que dans sa bouche. Le même auteur trace ainsi son portrait et celui de La Grange, «
ue, que diabolique est son cerveau, et que c’est un diable incarné. L’ auteur termine en menaçant du déluge, de la peste, et de
ns cette querelle, il réclamait les plus terribles punitions contre l’ auteur , qu’il traitait d’impie. Louis XIV répondit en co
pièce était excellente. Racine, irrité contre Molière (il le croyait auteur d’une satire contre Andromaque, dont l’auteur vér
Molière (il le croyait auteur d’une satire contre Andromaque, dont l’ auteur véritable était Subligny), dit un jour à Boileau 
ans ses habits. Dans une autre scène on pourrait faire venir tous les auteurs et tous les vieux bouquins où il a pris ce qu’il
90, un volume in-12, imprimé en 1663.) 83. Voici ce que raconte un auteur contemporain de l’estime que Molière faisait des
« Molière, dit-il, ce grand comédien, et mille fois encore plus grand auteur , vivait d’une étroite familiarité avec les Italie
de regrets il fait naître, lorsqu’on songe à toutes les choses que l’ auteur ne fait qu’indiquer ! Il était temps encore d’écr
en faire une épigramme, qu’ils tournèrent ainsi : Froid, sec et dur auteur , digne objet de satire, De ne savoir pas lire ose
e V, page 30, et tome IV, page 44.) 87. Rohault, célèbre physicien, auteur de plusieurs ouvrages que les savants consultent
ophe du Bourgeois gentilhomme ; il mourut en 1675. Quant à Mignard, l’ auteur se trompe sur l’époque de l’amitié qui s’établit
de Jean Racine, édition de Lefèvre, tome Ier.) 90. On trouve dans un auteur contemporain une anecdote fort piquante sur une l
tuffe faite chez la célèbre Ninon de Lenclos. « Je me rappelle, dit l’ auteur , une particularité que je tiens de Molière lui-mê
e : enfin, il peut servir, au besoin, à consoler la vanité de quelque auteur dont l’ouvrage n’aura pas été accueilli au gré de
cine, tome I des Œuvres de Racine, édition de Lefèvre, 1844.) 110. L’ auteur désigne ici mademoiselle de Brie. Voyez l’Histoir
111. Ce La Barre était musicien. La Fontaine l’a placé au nombre des auteurs de chants mélodieux dans son Épître sur l’Opéra,
ce rival de Molière. Quant à Florimont, il nous est inconnu. 112. L’ auteur de la Lettre critique sur la vie de Molière dit q
Alexandre, dit-il, fut joué d’abord par la troupe de Molière ; mais l’ auteur , mécontent des acteurs, leur retira sa pièce, et
olière, qui était présent à la seconde, quoique alors brouillé avec l’ auteur , ne se laissa séduire ni par l’intérêt particulie
e plusieurs fois la pensée de donner au public mes sentiments sur cet auteur , et de redresser les jugements que quelques criti
qui peut paraître outré sur le papier, de quelques endroits de notre auteur , ne l’est point pour le théâtre, qui demande plus
s surtout entrepris de faire connaître le judicieux discernement de l’ auteur dans le choix de ses caractères, et avec quelle h
42 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
a faveur de la farce du Médecin malgré lui. L’Avare, comédie du même auteur , essuya un pareil événement, par la seule raison
rtie, etc. On trouvera dans ce volume une vie de M. de Visé (premier auteur du Mercure galant), qui a composé beaucoup de piè
es auprès des personnes qui peuvent avoir des mémoires sur différents auteurs , dont nous aurons bientôt occasion de parler, pou
Le Mercier, imprimeur-libraire, rue Saint-Jacques, au Livre d’or. Les auteurs sur lesquels nous demandons des faits sont MM. l’
us les caractères ont une force, une vérité et une finesse que jamais auteur comique n’a connu avant lui. « Molière est le pre
t-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’ auteur  ; enfin, dans le dénouement qui, tout bien amené,
avec l’amour. Mais un misanthrope amoureux d’une coquette fournit à l’ auteur des ressources nouvelles pour développer plus par
anthrope de Molière, a pu donner lieu au reproche que l’on a fait à l’ auteur d’avoir voulu présenter sous une face désavantage
accueil qu’il fit au Misanthrope, et à quelques autres pièces du même auteur , confirma le sentiment des comédiens qui en avaie
n’a fait que s’accroître depuis ; il passe pour le chef-d’œuvre de l’ auteur , et maintenant nous sentons une espèce d’indignat
ce. Mais comme il ne pourrait le faire paraître sans avoir matière, l’ auteur a cherché toutes les choses qui peuvent exercer l
scène suivante ; et ce qu’il lui doit faire connaître l’adresse de l’ auteur qui répond sitôt à ses désirs. « Cette seconde sc
in jusqu’à leurs meilleurs amis. « Cette conversation fait voir que l’ auteur n’est pas épuisé, puisqu’on y parle de vingt cara
es d’estime qu’ils recevront de leurs maîtresses est une adresse de l’ auteur qui prépare la fin de sa pièce, comme vous le rem
it qu’avec peine calmer sa fureur ; cependant, admirez l’adresse de l’ auteur  : ce jaloux, cet emporté, ce furieux paraît tout
ui apportent chacun une lettre qu’elle a écrite contre eux : ce que l’ auteur a préparé dès le troisième acte, en leur faisant
qu’à la fin de la comédie, elle eût quelque sorte de punition : et l’ auteur a trouvé le moyen de la punir, et de lui faire en
d’Andromaque de M. de Racine, et de quelques autres tragédies du même auteur , Subligny, dis-je, dans un ouvrage en vers, intit
thrope enfin se joue, Je le vis dimanche* et j’avoue, Que Molière son auteur , N’a rien fait de cette hauteur. Les expressions
du théâtre, incomparable acteur,             Charmant poète, illustre auteur ,             C’est toi dont les plaisanteries, On
ais mieux sentir que par le parallèle des idées semblables qu’un même auteur a exprimées en différents temps. Mais il ne faut
de Molière est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens et modernes, ou dans les traits qu’il a e
de son siècle ; avantage qui distinguera toujours Molière de tous les auteurs comiques. « Comme ses ouvrages ne sont pas tous d
oins vraisemblables ; c’est plutôt un vice du temps qu’un défaut de l’ auteur . Dans les pièces qu’il préparait à la hâte, pour
et souvent fausses, ni les faits étrangers ou peu intéressants, que l’ auteur de la vie de Molière a rassemblés ; celui dont Ch
, qui représentait Neptune dans une fêtea. Il ne s’en déclara point l’ auteur , mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté.
ir triompher, et il en tirait vanité, comme s’il avait lui-même été l’ auteur de ces vers. Mais quand Molière eut bien préparé
ent. » Ajoutons, pour terminer cet article, le sentiment de quelques auteurs célèbres sur la personne et les ouvrages de Moliè
que Térence, et représentant comme lui des amours impudiques. » Les auteurs du Journal littéraire 1, en rapportant ce passage
t, en trois actes, en prose, avec un prologue, 1673. Comédies du même auteur , non imprimées, et jouées en province. Le Docteu
l n’y a pas une plaisanterie, pas un seul mot que Molière doive à cet auteur grec. « Tous les lecteurs exempts de préjugés sav
èle des deux comédies n’aurait servi qu’à montrer la supériorité de l’ auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans Plaute, Cépha
deux scènes ne produisent pas le même effet, par la différence que l’ auteur a mise entre la conduite de Jupiter avec Alcmène,
dit Horace*, et le poète est tiré d’affaire. » Si l’on en croit l’ auteur du Bolæana, M. Despréaux ne pensait pas fort avan
théâtre un caractère à son original a été trouvé si bon que plusieurs auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. » La nai
ait pouffe, De rire presque l’on s’étouffe. Mais entre les deux, leur auteur , Et qui l’est de telle hauteur, Fit en cinq ou si
Outre cela, sous sept habits, Aussi vrai que je vous le dis, Ce brave auteur , le sieur Molière, Joua de façon singulière, Et s
érite de L’Avare céda pour quelque temps à la prévention générale ; l’ auteur , qui avait été obligé de le retirer* à la septièm
e et affaiblit. « Dès que le préjugé eut cessé, on rendit justice à l’ auteur . La proposition faite à l’Avare d’épouser sa fill
ficulté à réussir dans ce style ordinaire où l’esprit seul soutient l’ auteur , que dans la versification, qui, par la rime, la
ns réplique, mais qui fait voir le bon goût et la connaissance de cet auteur pour le genre théâtral. « [*]Avant que de faire
est que dévot. Il a aussi écarté du comique de la liste l’outré que l’ auteur italien y avait ajoutée.               Arleq
t perdent ce caractère d’imitation servile qu’il est si difficile aux auteurs de ne pas laisser dans les ouvrages dont les idée
te défense pour soulever Paris et la Cour contre la pièce et contre l’ auteur . Molière ne fut pas seulement en butte aux Tartuf
ni des autres. Un curé…3, dans un livre présenté au roi, décida que l’ auteur était digne du feu, et le damnait de sa propre au
xaminer sévèrement cette farce, les gens de bon goût reprochèrent à l’ auteur d’avilir trop souvent son génie à des ouvrages fr
amen ; mais Molière leur répondait qu’il était comédien aussi bien qu’ auteur , qu’il fallut réjouir la Cour et attirer le peupl
la sorte, Il jure, il tempête et s’emporte, Et veut faire ajourner l’ auteur , En réparation d’honneur, Tant pour lui, que pour
succès des plus éclatants. Le public justifia bien la prédiction de l’ auteur de L’Art poétique, et depuis longtemps les França
ont fait d’autant plus de réputation, qu’il ne rechercha pas celle d’ auteur  ; Lhuillier, homme de fortune, prenait un soin si
rable, et qui mériterait au mieux le titre de libelle en dialogues, l’ auteur feint qu’Élomire (Molière) s’imagine être malade,
it que nous venons de rapporter de la comédie d’Élomire hypocondre, l’ auteur n’oublie pas l’histoire de l’Illustre Théâtre ; m
ng pour se la conserver ; qu’il fallait laisser ce petit avantage aux auteurs et aux personnes qui, n’ayant pas le moyen de dép
z la note suivante), elles étaient écrites et dialoguées en entier. L’ auteur les a probablement supprimées dans la suite, parc
dans la fête du Ballet des Muses. Le public n’a point regretté que l’ auteur ait négligé de finir cet ouvrage, il est dans un
jugements sur ses ouvrages. a. Voici une preuve sans réplique que l’ auteur des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molièr
ison des prologues, on peut connaître que l’avantage est du côté de l’ auteur moderne. Lucien a fourni le fait sur quoi le prol
donna au temps marqué ci-dessus. Si l’on osait rapporter à Grimarest ( auteur d’une Vie de Molière), on trouverait à peu près l
mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l’ auteur . » 1. [Note marginale] Premier placet sur Le T
ardonne. » c. Ce fut sur cette représentation du 5 août 1667 qu’un auteur anonyme composa une brochure intitulée : Lettre s
ne trouve point que Lully ait dansé à ce ballet, ainsi que l’assure l’ auteur , de qui nous employons le passage ci-dessus.) [
43 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
naquit, le premier et le second Théâtre-Français fêtent d’ordinaire l’ auteur de Tartuffe. Les poètes célèbrent le grand comiqu
n des plus remarquables écrivains de La Presse, de Vienne, M. Lauser, auteur d’un ouvrage, célèbre en Autriche, sur la révolut
çais, la note de l’admiration que porte une partie de l’Allemagne à l’ auteur du Misanthrope, et de la façon dont le comprennen
Shakespeare ; mais, précisément parce qu’il est le plus français des auteurs français, il appartient à l’humanité tout entière
à la maison où le grand poète est mort, je crois, avec M. F. Lock, l’ auteur du Guide alphabétique des rues et monuments de Pa
la recette fut appliquée à l’érection d’une statue en l’honneur de l’ auteur de Tartuffe. J’ai retrouvé dans ce même recueil,
a Comédie-Française ne voulut point la laisser passer sans rendre à l’ auteur du Misanthrope l’hommage qui lui est dû. Elle fêt
tribués à Molière avec une certaine vraisemblance. La brochure, que l’ auteur fait précéder d’une longue préface explicative et
u de farces comme Le Maître d’école, Les Docteurs rivaux, etc., que l’ auteur de l’à-propos supposait perdus par Molière avec s
tualité comme on la chronique aujourd’hui, ne cite jamais le nom de l’ auteur nouveau, et lorsqu’enfin il l’imprime, au bout de
die guère que ce qu’on a étudié. Le latin macaronique, où s’amusait l’ auteur du Malade imaginaire, en compagnie de Boileau et
ens pour jouer au provincial des tours qui mèneraient à présent leurs auteurs en police correctionnelle. On le berne, ce malheu
i l’on en croit encore un des ennemis les plus acharnés de Molière, l’ auteur d’Élomire hypocondre. Dans cette pièce, Le Boulan
iscutable. Le charme était rompu et le mauvais sort écarté. Acteur et auteur , Molière succès avait séduit et pour toujours con
e que la Polyxène, roman qui avait alors quelque réputation et dont l’ auteur se nommait Molière, eut quelque part à ce choix. 
tence offerte et assurée et la vie de hasard du théâtre. « Je suis un auteur passable, avait-il répondu au prince, et je puis
cial, quelle influence la littérature étrangère avait exercée sur son auteur , et ce qu’il y avait d’exotique dans le talent du
es personnages sont Italiens de pied en cap. Il avait beaucoup lu les auteurs de ce pays, il fréquentait, avons-nous dit, les b
ainsi ? Quelle est l’œuvre humaine où quelqu’un en même temps que son auteur n’ait pas collaboré ? On peut vraiment affirmer q
llerie de la misanthropie qu’on a voulu y voir, elle est l’œuvre de l’ auteur dramatique, non du philosophe. Molière, comme Cer
? Je songe toujours en lisant ou en écoutant la pièce à tout ce que l’ auteur supporta avant de la faire représenter. Nous nous
, devant le grand Condé, le concert de fureur redoubla si fort, que l’ auteur résolut de le laisser passer et d’attendre. Il at
sont donc bien terriblement vivaces ? Certes, oui. Hélas ! oui. Et l’ auteur de Tartuffe n’en avait point fini avec les tribul
a-t-il des sots ou des envieux pour lui opposer l’œuvre d’un médiocre auteur , Montfleury, le fils du comédien de l’hôtel de Bo
aisait recettes, si bien que les camarades de Molière voulurent que l’ auteur eût toute sa vie deux parts dans le gain de la tr
t. Quel étonnement ! C’est à peine si le critique place le magnifique auteur des Nuits un peu au-dessus de Brizeux ou des deux
allait brûler Molière. Non pas l’œuvre, l’homme ; non pas le livre, l’ auteur  ! Ce fougueux personnage se nommait Pierre Roulès
pièce. Or voici ce que Napoléon Ier a répondu : « Après-dîner, dit l’ auteur du Mémorial de Sainte-Hélène, l’Empereur nous a l
s hardies. La variété des scènes, la façon magistrale avec laquelle l’ auteur passe du plaisant au tragique, puis ramène au rir
que ce type légendaire ait tourné dans la main de l’ouvrier. Molière, auteur dramatique, se proposait simplement d’écrire une
5 le bras droit des Tartuffes , indigne et fait sourire à la fois. L’ auteur y parle de la douleur d’un chrétien « en voyant l
e divertir en son genre. » « Il parle passablement français, ajoute l’ auteur des Observations, il traduit assez bien l’italien
Observations, il traduit assez bien l’italien et ne copie pas mal les auteurs . Comme acteur, Molière a bien de l’adresse ou du
et le jeu des acteurs aussi, sans doute, — du temps de Shakespeare, l’ auteur d’Othello devait être un comédien de talent. On l
d dans les pièces pour rire Moyennant que le drôle en soit pourtant l’ auteur , Car aux pièces d’autrui, je suis son serviteur !
e anecdote où, dans certaine pièce, Don Quichotte, de je ne sais quel auteur , Molière, jouant Sanche et, dans la coulisse, mon
ponse à l’Impromptu de Versailles (1664), nous voyons que Molière — l’ auteur l’appelle Alcipe — prend la défense de Montfleury
archer en dressant la hanche : « Examinez bien cette hanche, ajoute l’ auteur de La Vengeance des marquis… Il récite encore que
ère d’ailleurs ne lui donnait qu’un prêté pour un rendu. Au dire de l’ auteur de la Vie de Benserade, Molière ayant composé une
que Trissotin était le portrait du poète Cotin. « Une querelle de l’ auteur , il y a environ huit ans, avec un homme de lettre
; mais ils ne font pas assez de réflexion sur la nécessité où était l’ auteur de faire subsister une troupe fort nombreuse. Il
es de compositions que le gros des spectateurs avait pris goût pour l’ auteur , et plus de gens vont à la comédie pour rire qu’i
’on bafoua avec tant de haine, mais aussi celui qu’un contemporain, l’ auteur du Livre sans nom (publié à Lyon, chez Baritel l’
l, après la mort du grand comique. Dans ce Mariage sans mariage 42, l’ auteur nous avertit que le héros ressemble beaucoup à l
ère forment d’ailleurs le fond ordinaire des pièces dirigées contre l’ auteur de L’École des maris. Un ennemi violent, Baudeau
fut La Cocue imaginaire. Le privilège est daté du 25 juillet 1660. L’ auteur , faisant allusion à Molière, écrit qu’il « cache
émoires de Guillot-Gorju, et qu’il en a tiré toute sa gloire  ! Et l’ auteur reprend, après Molière, restitue le vrai langage
re , nous donne le secret de l’acharnement de certaines gens contre l’ auteur de L’École des femmes. Pure affaire de boutique,
lesque, et on retrouvera dans ces vers la preuve que ce chantre est l’ auteur enragé de ces quatre vers hideux, rimés contre Mo
es que tu déchaînas alors contre toi ! Et voici comment ce Jaulnay, l’ auteur de L’Enfer burlesque, s’irritait de voir rendre h
l’auteur de L’Enfer burlesque, s’irritait de voir rendre hommage à l’ auteur de Tartuffe : J’aperçus parmi les bouffons Le pl
ypocondre dont je veux parler45. On ne sait rien ou presque rien de l’ auteur d’Élomire hypocondre, qui dut cependant être lié
emant des Réaux. Tallemant, un des protecteurs du poète Desfontaines, auteur et peut-être acteur, avait recueilli auprès de lu
emps ce qu’il a fait pour la supprimer, puisque cela a donné lieu à l’ auteur d’en faire une seconde qui est capable de le fair
s au front. C’est l’insecte vil rendant le lion furieux. Ailleurs, l’ auteur d’Élomire hypocondre fait à Molière un grief de s
seule à Le Boulanger de Chalussay ses odieuses attaques. Lui aussi, l’ auteur d’Élomire hypocondre se mêle d’être dévot et de v
e note du chapitre premier, c’est le portrait qu’a tracé de Molière l’ auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’Ecole d
’auteur de Zélinde, ou la Véritable Critique de l’Ecole des femmes. L’ auteur de cette comédie est peut-être Jean Donneau de Vi
dans son intégrité, et c’est chose curieuse à noter que Molière, qui, auteur dramatique, introduisit la réalité dans la comédi
ême de la force. Les narines du comédien qui va entrer en scène, de l’ auteur qui va faire mouvoir ses personnages, battent com
lphe. Tout cela est vivant. C’est bien ainsi qu’on pouvait imaginer l’ auteur de Dom Juan et du Misanthrope. On peut cependant
de table en toile damassée, les tableaux, les miroirs, tout ce que l’ auteur d’Élomire hypocondre reprochait avec tant d’envie
rette tous les jours. J’eus à peine achevé de parler du mérite de cet auteur , qu’une Personne de la Compagnie tira quelques pi
aut qu’on ne pouvait mieux faire,              Que d’envoyer quérir l’ Auteur . Dans une autre épitaphe, il est question de   
ivait, nous nous querellerions (acte premier de L’Amour médecin, de l’ Auteur dont nous pleurons aujourd’hui la perte). Quoiqu’
, c’est ce qui nous fait vivre. » Cléante s’occupe alors de Molière auteur , puis de Molière acteur, et ici encore nous trouv
, les Bourgeois qui affectent d’être de qualité, les Philosophes, les Auteurs , les Provinciaux, les faux Braves, les grands Dis
la France lui est obligée de l’avoir tant fait rire. » Voilà pour l’ auteur . Voici pour l’acteur : « Il était tout comédien
première fois, — du bruit qu’avait fait, en mourant, le comédien et l’ auteur de génie, que quelques envieux avaient osé déclar
illamment écrié : La naissance n’est rien où la vertu n’est pas ? L’ auteur du Vieux Cordelier, Camille Desmoulins, n’a pas c
re. Brécourt (Guillaume Marcoureau, sieur de). — Comédien excellent, auteur médiocre ; Louis XIV disait de lui : « Cet homme-
nie de la Villaubrun, Limousin comme Pourceaugnac ; remariée à Aubry, auteur de Démétrius. Née en 1624, elle survécut à Molièr
nous avons vu      L’original et la copie. ___ Ci-gît cet héroïque auteur , Qui fit d’un sage un imposteur, Et des savants e
le 18 février 1773 (Paris, Veuve Duchesne, 1773, in-8 de 64 pages). L’ auteur était l’abbé Lebeau de Schosne. Sa pièce fut arra
1735. Les Œuvres de M. de Molière, augmentées d’une nouvelle Vie de l’ auteur , avec figures en taille-douce (Amsterdam, chez He
nassies. 29. Œuvres de Molière, édition d’Amsterdam, 1735. Vie de l’ auteur , p. 57. 30. La de Brie ne devait pas être, je p
es, que Cotin avait eue avec Ménage ; poussant plus loin la satire, l’ auteur des Femmes savantes alla jusqu’à reproduire un so
e Cotin et non de Molière. — La postérité, malgré la déclaration de l’ auteur de la comédie, a confondu Cotin avec Trissotin.
41. Il faut consulter aussi les Hommes illustres de Ch. Perrault, l’ auteur des Contes, et le Dictionnaire de Bayle (t. IV).
44 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
que l’on ne connaissait encore rien de mieux. Mais le témoignage des auteurs qui ont travaillé sur les antiquités françaises,
ent que cette comédie, fort supérieure à toutes les tragédies du même auteur , est en effet son meilleur ouvrage; l’intrigue en
de roman, mais cependant mieux amenée que celle de l’Eunuque du même auteur , que Brueys a conservée dans le Muet. On dispute
point. On a voulu remettre, il y a quelque temps, la Coquette du même auteur , très mauvais ouvrage qui n’a eu aucun succès. On
ées par La Fontaine. On serait tenté d’en faire un reproche grave à l’ auteur , si lui-même ne s’en était accusé avec cette fran
de fabuliste. Esope à la cour ne fut représenté qu’après la mort de l’ auteur ; il fut d’abord médiocrement goûté; mais à toutes
ui a méconnu sa mère un moment, a toujours fait verser des larmes : l’ auteur a touché un des endroits du cœur humain les plus
nts que des gens qui impriment journellement savent pas même de quels auteurs a parlé Boileau dans l’Art poétique, on ne concev
est celui de la sorcellerie, dont les Lapons font grand usage. Notre auteur va voir un Lapon qui passait pour le plus grand s
a même des fautes de mesure et de fausses rimes, qui font voir que l’ auteur , devenu poète par instinct, n’avait guère étudié
es d’erreur, sur lesquels on a fait de nos jours des volumes dont les auteurs se croyaient une profondeur de génie bien supérie
n tombeau. J’ai vu parmi les rangs, malgré la foule extrême, De maint auteur dolent la face sèche et blême ; Deux Grecs et deu
rait de sa maîtresse à l’instant où il vient de le recevoir, est d’un auteur qui a parfaitement saisi son sujet : aussi Regnar
is de refaire cette pièce sous le nom du Vieux Garçon, et qu’un autre auteur , tout aussi confiant, ait cru faire un célibatair
Les Ménechmes sont, après le Légataire, le fond le plus comique que l’ auteur ait manié. Le sujet est de Plante : nous avons vu
l’illusion pour l’intérêt de son plaisir. Un trait d’habileté dans l’ auteur , c’est d’avoir donné au Ménechme officier, non se
-être la crainte de dégrader un philosophe célèbre a-t-elle empêché l’ auteur de le rendre propre à la comédie; peut-être à tou
ouvé ce sort. Il fut repris au bout de trente ans, après la mort de l’ auteur , et il réussit. Les Folies amoureuses sont dans
ondit à un critique très-injuste, qui lui disait que Regnard était un auteur médiocre. «Il n’est pas, dit le judicieux satiriq
cumuler les bagatelles, il n’est pas aisé de leur donner un prix. Cet auteur courait après l’historiette ou l’objet du moment
45 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
es jusqu’à nous,8 elles étoient écrites & dialoguées en entier. L’ auteur les a probablement supprimées dans la suite, parc
baucher dans la comédie de l’étourdi, elle n’est point indigne de son auteur . Elle est partie à l’antique, puisque c’est un va
entée à Paris sur le théatre du petit Bourbon, le 28 mars 1660. que l’ auteur depuis son établissement à Paris, avoit perfectio
é, & que le mariage du Roi retînt la cour hors de Paris. Quelques auteurs voulurent critiquer, mais à peine furent-ils écou
résenté en quinze jours.16 Le théatre de Moliere, si l’on en croit l’ auteur de sa vie,17 essuya pendant l’année 1662, un de c
uement ; mais Moliere ne s’écarte jamais de l’objet que doit avoir un auteur comique, quelque genre qu’il mette sur la scéne.
ient trouvés ceux pour qui elle étoit destinée, on ne tint compte à l’ auteur que de la finesse avec laquelle il développe quel
gogne, soit que l’on y fût blessé de quelques traits hazardés que25 l’ auteur supprima à la seconde représentation. En 1669, Do
vec l’amour ; mais un misantrope amoureux d’une coquette, fournit à l’ auteur des ressources nouvelles pour développer plus par
santrope de Moliere, a pû donner lieu au reproche que l’on a fait à l’ auteur , d’avoir voulu présenter sous une face désavantag
mbre 1666, dans le ballet des muses, à la suite de Mélicerte. du même auteur , qu’on a ajoûté dans cette édition, ne peut donne
nse, pour soulever Paris & la cour contre la piéce & contre l’ auteur . Moliere ne fut pas seulement en butte aux Tartuf
utres. Un curé de . . .34 dans un livre présenté au Roi, décida que l’ auteur étoit digne du feu, & le damnoit de sa propre
éle des deux comédies n’auroit servi qu’à montrer la supériorité de l’ auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans Plaute, Cépha
deux scénes ne produisent pas le même effet, par la différence que l’ auteur a mise entre la conduite de Jupiter avec Alcméne,
9 septembre 1668. céda pour quelque tems à la prévention générale ; l’ auteur qui avoit été obligé de le retirer47 à la septiém
& affoiblit. Dès que le préjugé eut cessé, on rendit justice à l’ auteur . La proposition faite à l’avare d’épouser sa fill
artie de la singularité peu vraysemblable d’un dénouement machinal. L’ auteur , qui, par de solides réfléxions, & par sa pro
e mérite que de faire rire. Louis XIV en jugea mieux, & rassûra l’ auteur alarmé du peu de succès de la premiére représenta
e royale que l’on étala dans la représentation, & le concours des auteurs illustres dont les talens s’étoient réunis pour e
de la piéce, mais qui ne dura pas. On sentit bientôt avec quel art l’ auteur avoit sçû tirer cinq actes entiers d’un sujet ari
qui se passa au palais de Luxembourg, chez Mademoiselle, entre deux51 auteurs du tems. La comtesse d’Escarbagnas La comtesse
, & de monsieur Harpin, sont le germe de trois caractéres que les auteurs comiques ont depuis si souvent traités & déve
ue la rime venoit le chercher, qu’on n’ajoutera foi à ce qu’avance un auteur ,59 que Moliere travailloit difficilement : &
s mieux sentir, que par le paralléle des idées semblables, qu’un même auteur a exprimées en différens tems. Mais il ne faut po
de Moliere est encore plus sensible dans les sujets qu’il a tirés des auteurs anciens & modernes, ou dans les traits qu’il
de son siécle ; avantage qui distinguera toujours Moliere de tous les auteurs comiques. Comme ses ouvrages ne sont pas tous du
mp; souvent fausses, ni les faits étrangers ou peu intéressans, que l’ auteur de la vie de Moliere a rassemblés. Celui dont Cha
tre du palais royal le 15 février 1665. 23. Tirso de Molina en est l’ auteur . Le titre espagnol est El combidado de piedra, qu
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
CHAPITRE IX.M. PALISSOT. Mis à côté de Lacroix, d’un Auteur Anglois, de celui des Mille & une Nuits, de M
. « Le personnage d’Arlequin est le seul qui soit de l’invention de l’ Auteur  ; il parut se soutenir à côté du rôle principal :
voirs des Rois ; Théophraste l’estime parcequ’il en est secrètement l’ auteur . Ils se querellent, sont prêts à se battre, on le
occupe du projet de faire réussir le comique larmoyant. On parle d’un Auteur qui doit jouer les Philosophes dans une Comédie.
ui ; hier il me fut lu dans une compagnie. Trissotin. Vous en savez l’ auteur  ? Vadius. Vous en savez l’auteur ?Non : mais je
mpagnie. Trissotin. Vous en savez l’auteur ? Vadius. Vous en savez l’ auteur  ?Non : mais je sais fort bien Qu’à ne le point fl
eut en faire de meilleur ; Et ma grande raison, c’est que j’en suis l’ auteur . Vadius. Vous ? Trissotin. Vous ?Moi. Vadius. V
établie, en vain tu la déchires. Vadius. Oui, oui, je te renvoie à l’ Auteur des Satyres. Trissotin. Je t’y renvoie aussi. Vad
rablement. Il me donne en passant une atteinte légere Parmi plusieurs Auteurs qu’au Palais on révere : Mais jamais dans ses ver
e dans l’intrigue. M. Palissot va parler, ou bien son Editeur. « L’ Auteur révele aujourd’hui son secret : ce fut celui d’Ar
ctes lorsqu’on la représenta : on dit dans un avis de l’Editeur : « L’ Auteur a revu cette piece & l’a augmentée d’un acte
magé par de nouvelles scenes ajoutées ». Le Lecteur trouve-t-il que l’ Auteur ait bien fait ? 33. Fils d’un Armurier du Roi :
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
s dans lesquelles on n’admet aucun être surnaturel ; en second lieu l’ Auteur ne sauroit que très difficilement y ménager une i
Divinité entourée de simples mortels a sur eux une supériorité qu’un Auteur ingénieux sait partager, & qui le met très fo
ables de leur nature, & plus ou moins frappants, selon l’art de l’ Auteur . Nous les rangerons dans trois classes différente
que son papa l’estime fort. La Muse lui répond : Air : Lon la.  Cet Auteur , chez Apollon,  Va toujours à reculon.   Son espr
firent le succès de tant de tragédies. Feuilletez avec soin tous nos Auteurs fameux ; Mes traits les plus frappants sont tirés
on critique pour faire l’éloge de la comédie de l’Oracle & de son auteur M. de Saint-Foix. Cet exemple suffit pour faire v
pas se dissimuler qu’elles n’étendent pas bien loin la gloire de leur Auteur , puisqu’elles ne font que paroître & disparoî
dans son espece, puisque malgré le champ vaste qui se présentoit à l’ Auteur , ses acteurs n’y font que lire des titres ou des
ment les modes, les usages, l’esprit & le cœur ; comme, dis-je, l’ Auteur semble n’avoir apperçu tous les ressorts de ce de
partit un beau matin pour l’Angleterre. 11. Boissi, qui est aussi l’ auteur de la Vie est un songe, ne se ménage point. 12.
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ne veut plus rire ». On ne veut plus rire ? Erreur accréditée par les Auteurs & les Acteurs, qui, privés des dons rares &am
c grace sur la scene, puisque le théâtre est un cadre sous lequel les Auteurs ont droit de nous peindre la Nature dans toutes s
tilhomme, ne sont certainement pas les meilleures productions de leur Auteur  ; cependant, lorsque les comédiens ont repris ces
nds partisans en apparence, sont plus justes dans le fond du cœur. Un Auteur aura beau vous soutenir dans une préface que le g
oh ! la bonne trempe d’hommes ! en vérité ils me font pleurer ! Les Auteurs du genre prétendu moderne & philosophique voi
Philocrate. Et vous, mon maître, ayez bien soin de votre santé. Les Auteurs du genre prétendu moderne & philosophique voi
it Hégion, &c. En voilà suffisamment, je pense, pour prouver aux Auteurs du genre larmoyant que les Anciens faisoient des
Mais embellir n’est point créer26. D’après ce que vous venez de lire, Auteurs tragi-comiques, ne vous flattez plus d’avoir créé
ivré à mille peines inséparables de l’humanité, sait toujours gré aux Auteurs qui lui font perdre un instant ses chagrins de vu
Art poét. « C’est la foiblesse, l’impuissance, la stérilité de nos Auteurs , dit l’Abbé Desfontaines, qui ont fait inventer l
uissance d’être ou plaisant ou tragique ». Le jugement que ces trois Auteurs portent sur le comique larmoyant, ne doit pas êtr
es, sur-tout quand il est question de se juger soi-même ! Moliere, l’ Auteur le moins larmoyant, sans contredit, est celui qui
tion ne peut que jetter des idées tristes dans l’ame du spectateur. L’ Auteur n’a plus qu’un pas à faire, & la gaieté est t
49 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
VIE DE L’ AUTEUR . Ce ne seroit pas un grand malheur pour la pos
contraire qu’ils ne se sont étudiez la plûpart qu’à faire connoître l’ Auteur , persuadez que des ouvrages si constamment applau
a Vie de cet excellent Comique. Le plus ancien que je connoisse est l’ Auteur d’une Vie assez courte qui a été long-temps à la
e est très-maigre à la verité, mais les fautes qui avoient échapé aux Auteurs ont servi de pretexte à Monsieur Bayle de traiter
eint Mr. Grimarest. En un mot cet ouvrage na pas été épargné ; mais l’ Auteur s’est defendu en assurant qu’il n’avoit rien écri
encore, j’avertirai en les inserant. Je conserverai le stile même des Auteurs autant que la liaison & l’ordre le pourront p
que la Polyxene Roman qui avoit alors quelque reputation & dont l’ Auteur se nommoit Moliere, eut quelque part à ce choix.
personne de charmer un cœur ; & d’ailleurs cet Historien de nôtre Auteur n’a point supprimé certaines foiblesses de son Hé
ces promesses ne purent rien sur son esprit. Ce bon pere, continue l’ Auteur cité, lui envoia ensuite le maître chez qui il l’
s efforts que la famille fit pour détourner Moliere de son dessein. L’ Auteur des Entretiens des Ombres imprimez l’année dernie
! Messieurs, leur dit-il, ne nous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
exte pour se montrer au public : pretexte usé parce qu’une infinité d’ Auteurs s’en sont servis. L’impression fut commode pour l
le Cocu imaginaire, qui eut beaucoup de succès. Cependant les petits Auteurs Comiques de ce temps-là, allarmez de la reputatio
vement que ceux de l’autre. Cependant malgré l’envie des Troupes, des Auteurs , & des personnes inquietes, le Cocu imaginair
eroient qu’il tomberoit de lui-même, & que comme presque tous les Auteurs comiques, il seroit bien-tôt épuisé. Mais il n’en
a le Public dans la bonne opinion qu’il avoit conçue de cet excellent Auteur . On ne douta plus que Moliere ne fût entierement
ant s’empêcher de parler mal de son Ouvrage. Je ne voi pas, disoit un Auteur contemporain, qui ne réussissoit point, où est le
r le ridicule de son caractere sur le Theâtre de Moliere, attaquoit l’ Auteur de tous côtez. Il outre tout, disoit-on ; il est
Moliere ; mais Mr. Grimarest croiant être mieux informé que ces deux Auteurs , a soutenu que Moliere n’avoit rien moins que cet
ntir le bon d’un Ouvrage, saisissent un trait foible pour attaquer un Auteur beaucoup au dessus de leur portée. Moliere fut se
our de l’an 1663, des Stances qui furent d’abord imprimées sans nom d’ Auteur . Elles se trouvent dans le dernier Volume de cett
nçut l’idée de sa IV. Satyre qu’il adressa à l’Abbé le Vayer. Le même Auteur ajoute que Moliere avoit resolu de faire une Come
tre les deux Troupes. On alloit à celle de l’Hôtel de Bourgogne ; les Auteurs Tragiques y portoient presque tous leurs Ouvrages
t voir que ce jeune homme en travaillant pouvoit devenir un excellent Auteur . Il ne le rebuta point mais il l’exhorta de se pe
de lui en apporter un Acte par semaine, s’il étoit possible. Le jeune Auteur , ardent & de bonne volonté, répondit à l’empr
cine le croyoit : il estimoit cet Ouvrage comme un des meilleurs de l’ Auteur  ; mais Moliere n’eut point de part à cette Critiq
temps de l’heureuse naissance de sa fille. C’est pourquoi, ajoute cet Auteur , il seroit tres difficile dans une galanterie si
rerent d’accord qu’ils n’auroient plus d’habitude ensemble. Quoique l’ Auteur qui fournit ces traits, soit piqué au jeu & q
Fête du Roi, n’eut pas le même sort chez le Courtisan. Est-ce le même Auteur , disoit on, qui a fait ces deux pieces ? Cet homm
erent contre cette derniere piece, qui n’auroit pas passé si un autre Auteur l’avoit donnée, & si elle avoit été joüée par
u même mois. Cette piece ne relevoit pas à la verité le merite de son Auteur  ; Moliere le sentit lui-même, puisqu’en la faisan
ur de cette heureuse définition, & il m’a assuré qu’il en étoit l’ Auteur . M. de Mauvillain est le Medecin pour lequel Moli
» *Ce fait est remarquable à plusieurs égards, car 1. il prouve que l’ Auteur travailloit à son Misantrope en 1664. & comme
ang pour se la conserver. Qu’il falloit laisser ce petit avantage aux Auteurs , & aux personnes, qui n’ayant pas le moyen de
on joüa une piece intitulée, Dom-Quixote. (Je n’ai pû savoir de quel Auteur .) On l’avoit prise dans le temps que Dom-Quixote
e trouvant chez M. de M. en presence de Chapelle, qu’il savoit être l’ Auteur de l’Epigramme, ou du moins il s’en doutoit, mena
ou du moins il s’en doutoit, menaçoit d’une terrible force le pauvre Auteur , sans le nommer : son emportement ne finissoit po
ffe. Cet ordre fut un coup de foudre pour les Comediens, & pour l’ Auteur . Ceux-là attendoient avec justice un gain conside
clé de peur de s’atirer des ennemis trop puissans. Mr. de Visé fameux Auteur du Mercure galand composa alors une Lettre dans l
z. Il est honteux au parterre de ce temps-là d’avoir eu besoin de cet Auteur pour les appercevoir. Il est pourtant certain que
eriter la derniere rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l’ Auteur  ; Et là dessus on voit Oronte qui murmure, Et
es qui sont une agréable repetition de celles qu’on avoit données à l’ Auteur . On peut voir à la fin de cette Piece dans le II.
la lire & d’en goûter les beautez, cessa de se revolter contre l’ Auteur & passa du mépris à l’admiration. *Moliere p
eâtre un caractere à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le George
paroissoit plus effronté, rien plus criminel que l’entreprise de cet Auteur  : Et accoûtumez à incommoder tout le monde, &
r ailleurs. Moliere n’étoit pas seulement bon Acteur, & excellent Auteur , il avoit toûjours soin de cultiver la Philosophi
de ***, le pauvre homme extravague : il est épuisé ; si quelque autre Auteur ne prend le Theâtre, il va tomber : Cet homme-là
Dans le Sac ridicule où Scapin s’Envelope, Je ne reconnois plus l’ Auteur du Misanthrope. On a reproché au Satyrique à so
ourberies de Scapin, comme une Farce d’autant moins estimable que son Auteur avoit fait voir par de très-bons Ouvrages qu’il é
i, qui representoit Neptune dans une fête. Il ne s’en declara point l’ Auteur  ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté
riompher ; & il en tiroit vanité, comme s’il avoit lui-même été l’ Auteur de ces vers. Mais quand Moliere eut bien préparé
a trop, car d’ailleurs il étoit d’une assez bonne constitution. †Les Auteurs ne s’accordent pas entre eux sur le nombre des re
Bayle a suivi dit aussi que ce fut le 17. de Fevrier. Je ne sais où l’ Auteur de la Description de Paris (septieme Edition) a p
sentiment, se l’attribuoit, & faisoit ses efforts pour décrier l’ Auteur  ; mais il triomphoit toûjours. Moliere connoissoi
oit ce qui étoit au dessus de sa portée. L’habile homme vouloit qu’un Auteur comme Moliere conduisît son sujet, & remplît
Dans ce sac ridicule où Scapin s’envelope, Je ne reconnois plus l’ Auteur du Misantrope, &c. M. de la Bruyere en a ju
erent les manuscrits qui étoient restez après la mort de Moliere. Cet Auteur avoit traduit presque tout Lucrece : & il aur
. Mais ils ne font pas assez de réflexion sur la necessité où étoit l’ Auteur de faire subsister une Troupe fort nombreuse. Il
es de compositions que le gros des Spectateurs avoit pris goût pour l’ Auteur , & plus de gens vont à la Comedie pour rire q
dar maculis, &c. Et il seroit à souhaiter pour le public que les Auteurs Comiques qui travaillent aujourd’hui, lui donnass
énoûmens n’étoient pas heureux. Malgré ces defauts, c’est de tous nos Auteurs Comiques celui qui a mieux sçu menager le goût du
lors qu’ils veulent rapeller le public rebuté par quelque Comedie des Auteurs modernes. a. Grimarest. a. Marcel. b. Grima
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Du choix des Caracteres. » pp. 261-262
la scene ! Elles partent de là pour assurer sur leur honneur que les Auteurs vivants sont des sots, des animaux qui ne savent
des animaux qui ne savent rien voir. « Je n’ai pas l’avantage d’être Auteur continue, M. le Marquis un tel ; mais, parbleu, s
fournir les matériaux nécessaires à une piece, je conseillerois à nos Auteurs de prendre bien vîte un de ces Messieurs pour hér
faire. 39. Espece de drame composé ordinairement par des especes d’ Auteurs , joué par des especes de comédiens, trouvé sublim
& qui ameute contre les véritables drames, contre les véritables auteurs , contre les véritables acteurs, des censeurs d’au
51 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
asse contraster les caracteres ; & c’est ce qu’observent les bons auteurs  : par exemple, dans Britannicus, la probité de Bu
dule confiance de Britannicus avec la dissimulation de Néron. Le même auteur observe qu’on peut distinguer les pieces de carac
cteres pour les rendre plus ridicules. D’un côté il est certain qu’un auteur ne doit jamais s’écarter de la nature, ni la fair
ade & l’Odissée, l’autre sur le Margitès, poëme satyrique du même auteur  ; & c’est-là proprement l’époque de la naissa
n s’apperçoit de cette modération dans les dernieres comédies du même auteur , mais plus encore dans l’idée qui nous reste de c
 ; le plus difficile & le plus rare, en ce qu’il suppose dans son auteur une étude consommée des mœurs de son siecle, un d
& la plus touchante : genres méprisables, dont Aristophane est l’ auteur . Mais un genre supérieur à tous les autres, est c
uoique moins heureux dans l’oeconomie de l’intrigue, est celui de nos auteurs comiques, après Moliere, qui a le mieux saisi la
i l’ont suivi ? Qu’on lise le parallele qu’en a fait, avec Terence, l’ auteur du siecle de Louis XIV. le plus digne de les juge
le fut représentée. Cléopatre & Didon sont deux tragédies du même auteur , qui parurent des premieres sur le théatre au lie
sous le nom de Trouveurs & Jongleurs ; ils étoient tout-à-la-fois auteurs & acteurs, comme on a vû Moliere, Dancour, Mo
éunit si rarement dans une même personne, qu’on compte plus de grands auteurs que de grands comédiens. Malgré tout cela, ils on
lui ressemblent trouveront mauvais le dénouement ; tant mieux pour l’ auteur & pour l’ouvrage. Le genre comique François,
profonde de leurs objets, que les Arts tirent leurs regles, & les auteurs leur fécondité. Le comique noble peint les mœurs
ns de courage que de talent pour toucher à ces caracteres ; & les auteurs du faux-sincere & du glorieux ont eu besoin d
e n’est pas sans effort qu’on peut marcher sur les pas de l’intrépide auteur du tartufe. Boileau racontoit que Moliere, après
isantrope ? Ce problême qui confondoit Boileau, devroit être pour les auteurs comiques un objet continuel d’émulation & de
ique, ce genre présente un obstacle qui lui est propre, & dont un auteur est d’abord effrayé. La plûpart des ridicules des
du beau monde. C’est un ridicule de plus, qui ne doit pas empêcher un auteur de peindre les bourgeois avec les mœurs bourgeois
isseurs les plus délicats ? Boileau a eu tort, s’il n’a pas reconnu l’ auteur du Misantrope dans l’éloquence de Scapin avec le
u peuple, en ne le flatant pas également dans tous ses vices ; mais l’ auteur lui-même les ayant tous, il s’est livré sans pein
aractere des pieces d’Aristophane, le goût du peuple & celui de l’ auteur . Le grec né moqueur, par mille jeux plaisans Dis
phytrion, l’Epidicus & l’Aululaire.Les meilleures éditions de cet auteur sont celles de Douza, de Gruter & de Gronoviu
t. Ce qu’il y a de sûr, de l’aveu de Cicéron, c’est que Térence est l’ auteur latin qui a le plus approché de l’Atticisme, c’es
e en a tiré la tragédie. Il fut acteur distingué, & est devenu un auteur immortel. Epris de passion pour le théâtre, il s’
ui semble de soi peu digne d’un homme d’esprit, s’imaginent que leurs auteurs méritent l’admiration de tous les hommes. Ils se
son jeu. Ils donnent adroitement des louanges avec profusion à leurs auteurs  ; ils les environnent de clartés & de lumiere
qui les ont commentés, & tel n’auroit pas fait l’apothéose de son auteur , s’il ne s’étoit imaginé comme enveloppé dans la
ois fort en usage, comme il paroît par le roman de la Rose, Villon, l’ auteur de la comédie de Pathelin, & autres. Truand
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
aimable, qui eut lieu dans la même année. En parlant d’une savante, l’ auteur dit : D’où vient qu’elle a l’œil trouble et le t
ers suivants : Et qu’importe à nos vers que Perrin les admire, Que l’ auteur du Jonas s’empresse pour les lire ; Qu’ils charme
connaître le fond du cœur de la femme qu’il aime. Louis XIV comprit l’ auteur de Britannicus. Après avoir entendu que Néron exc
e désigne personne comme admirateur de Pradon. La dixième satire de l’ auteur , publiée en 1693 contre les femmes, parle d’une
de son art Molière a diffamés… C’est chez elle toujours que de fades auteurs S’en vont se consoler du mépris des lecteurs ; El
it à l’exprimer sur la scène, et qui passait même pour l’inspirer à l’ auteur , était la Champmeslé, comédienne excellente, mais
té destinées à l’impression. Ce mot, La Harpe la jugé sévère contre l’ auteur de tant de lettres charmantes, et à ce sujet il a
elle avait la sottise d’approuver le fond et la forme et d’aimer les auteurs . Il faut qu’ils aient une aussi mince idée de La 
nt point à redouter les applications des ouvrages satiriques dont les auteurs leur faisaient la lecture ; ils savaient indubita
faisaient la lecture ; ils savaient indubitablement de la bouche des auteurs mêmes le nom des personnes qui avaient servi de m
e, sans être instruit, dans le plus grand détail, des allusions que l’ auteur avait eu l’intention de faire, et de ses motifs ?
s motifs ? Il faudrait bien peu connaître et les gens du monde et les auteurs pour douter de la curiosité des premiers et de l’
ersonnes elle fut terminée. 126. La date de l’épître est de 1674. L’ auteur , né en 1636, n’avait donc effectivement que 38 an
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
’action se passera ; il en a grand besoin, ne fût-ce que pour juger l’ Auteur , pour voir si ses personnages ont des raisons pou
ées ; le lecteur ne voit pas la décoration : d’ailleurs il faut que l’ Auteur m’apprenne positivement chez qui ou devant la mai
en souvenir, le Dépit Amoureux est dans ce cas. Je prends le livre, l’ Auteur a mis au bas du nom des personnages, la scene est
une longue récapitulation de ce qu’il sait déja, la mal-adresse de l’ Auteur perce ; l’exposition est mauvaise, parcequ’il n’e
éressera : & tout cela sans affectation, sans que le dessein de l’ Auteur perce. Mais quand, dans le reste de la scene, Mic
tre des événements qu’il sait aussi bien que lui ; mais il faut que l’ Auteur ait l’adresse de motiver cette répétition. Par ex
e disposois de moi ; Mais vous-même à ses vœux engageâtes ma foi. Un Auteur adroit trouve des ressources pour tout motiver. S
amp; de lui faire une fausse confidence ; mais c’est un prétexte de l’ Auteur . Sosie ne sert à rien dans la piece, d’ailleurs s
..... Mais sortons d’ici auparavant. Remarquez avec quelle adresse l’ Auteur , après avoir rendu compte, au commencement de la
en garde de n’annoncer que les acteurs qui doivent paroître ; ou si l’ Auteur a besoin d’un personnage qu’il ne peut introduire
doit pas faire paroître ? il dit tout uniment dans le prologue, que l’ Auteur a fait couper un pont qui étoit entre ce personna
piece. Moliere, de qui je cite tous les défauts en faveur des jeunes Auteurs que ses scenes inimitables pourroient décourager,
reçu de Dave ; & il s’ensuit de là qu’il veut beaucoup de mal à l’ Auteur de l’avoir annoncé, ou à Géta de ne l’avoir pas r
is quelque chose qui pût servir à la justification de Géta & de l’ Auteur . J’ai enfin remarqué qu’à la fin de la deuxieme s
eme, & se trouve intéressé au dénouement ; il méritoit bien que l’ Auteur fît mention de lui dès le commencement de la piec
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
eys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet10, un Auteur Italien, & la nature. Puisque Palaprat &
farce jouée l’an 1470, & qui décele le plus grand génie dans son Auteur . Les différentes éditions, traductions ou imitati
ttente par le faux délire de Patelin ; celle enfin de l’audience. Les Auteurs modernes les ont considérablement embellies : ell
est empressé de donner dans le panneau qu’on va lui tendre ? Dans les Auteurs modernes, M. Guillaume n’entre pas en matiere si
si va, je le donne Pour Dieu à quiconque l’a prins. Le Guillaume des Auteurs modernes est plus tenace ; Patelin a beaucoup plu
riette, & qu’on force M. Guillaume à donner son consentement. Les Auteurs ont même eu l’adresse de ramener les principaux r
un Avertissement, que le Muet ne rapporta pas beaucoup d’argent à ses Auteurs . L’Eunuque valut considérablement au Poëte Latin,
lle fut jouée deux fois dans un jour12 pendant la fête de Cybele. Les Auteurs François ne pouvoient pas introduire un eunuque s
Sardan, on la marie au Chevalier, & la Comtesse à Timante.   Les Auteurs François se sont piqués de laisser à Térence cett
assesses de la débauche aux sentiments de la plus belle passion ? Les Auteurs qui voudroient introduire sur notre théâtre toute
du Muet, que j’ai toujours eu pour cette piece un véritable foible d’ Auteur , aussi grand que si je l’avois faite tout seul. C
e les Muets sur la scene, il pouvoit mettre au rang de ses associés l’ Auteur d’Arlequin bouffon de Cour. Idée d’Arlequin bouf
ment la faveur du Prince, mais la vie.   C’est de cette piece que les Auteurs du Muet ont tiré la scene suivante. Scene II.
n’ont pas perdu l’air de leur pays natal en passant par les mains des Auteurs François. L’exposition & le dénouement sont t
avantage de nous joindre à ceux qui veulent diminuer la gloire de cet Auteur , en disant qu’il n’avoit qu’un ton, qu’un style,
55 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
édie depuis Molière. La Société ne demande pas une revue complète des auteurs comiques, encore moins une nomenclature de toutes
die. La cause principale en est peut-être dans la fausse idée que les auteurs se sont faite de leur art, et par suite de laquel
nous aurons donc plus d’une fois l’occasion de comparer à Molière les auteurs qui sont venus après lui, non sans doute pour fai
ns. Les gravelures devenaient à la mode ; et Dancourt, comme bien des auteurs , servit le public selon son goût. Il reproduisit,
e de Boileau à cet aristarque sévère qui ne voyait dans Regnard qu’un auteur médiocre : « Dans tous les cas, dit le satirique,
 : qualités précieuses qui justifient pleinement le haut rang que cet auteur occupe dans notre littérature. Voltaire, dont l’e
eur est due. Pour Le Glorieux, ce fut, dit-on, contre la volonté de l’ auteur , qui dut céder aux exigences du comédien Dufresne
ractère. Et, pour le tirer de l’abîme où sa dissipation la plongé, l’ auteur , par une bizarre appréciation des choses, trouve
stouches. D’après le beau roman de M. de Balzac, Eugénie Grandet, des auteurs , d’infiniment d’esprit cependant, ont mis au théâ
voit furieux contre Valère, son amant, parce qu’il le suppose être l’ auteur du vol de sa cassette, se jette à ses pieds, et,
règne de M. Turcaret fini, le mien va commencer. » On a reproché à l’ auteur de n’avoir présenté dans sa pièce qu’une réunion
t nécessaire dans les comédies, c’est surtout parce qu’elle donne aux auteurs une plus grande latitude pour atteindre le but mo
art avec lequel il sait les mettre en œuvre. On pourrait dire de cet auteur que c’est un fort habile bijoutier, mais qui ne t
uvrage au rang de nos plus belles comédies. Quels nobles sentiments l’ auteur a prêtés à son métromane, et dans quel magnifique
gne, ou telles comédies moyennant fortes primes, attestent que si nos auteurs ont pour la gloire le même enthousiasme que Damis
tre ne semblait être alors qu’une sorte d’arène politique ouverte aux auteurs pour combattre les adversaires de la révolution e
peinture de ces revirements subits, véritable bonne fortune pour les auteurs comiques, leur fut interdite. Avec le pouvoir imp
ns les mœurs. Toutefois, malgré cette interdiction fâcheuse, un jeune auteur heureusement doué, et qui devait un jour devenir
sa verve, son entrain et sa gaieté le placent au premier rang de nos auteurs du second ordre. Pigault-Lebrun appelait Picard,
r été déshéritée de tous talents, nous trouvons après Picard un autre auteur comique des plus recommandables, c’est Étienne. S
ient dépouillé. Mais comment les y amener d’une manière naturelle ? L’ auteur , par une combinaison aussi heureuse que profonde,
on le voit, éminemment favorable à la comédie. Examinons comment les auteurs dramatiques en furent impressionnés, et quelle in
intrigante, pour y justifier sa présence, lui persuade qu’elle est l’ auteur de la pièce nouvelle qu’on répète en ce moment. L
n répète en ce moment. Le style, qui distingue surtout le talent de l’ auteur , fait le principal mérite de l’ouvrage. Il est pu
qu’elle y invite. Je ne sais pas, dit-il, De quel air on écoute Vos auteurs nébuleux auxquels je n’entends goutte, Et tout le
suit le cours de la rente. Eh bien ! C’est ce gros général, c’est l’ auteur nébuleux dont parle Danville, qu’il eût fallu met
qu’on l’a dit une sorte de quatrième pouvoir dans l’État. De tous nos auteurs , c’est encore M. Scribe que nous trouvons accompl
s reviendrons sur la pièce de Bertrand et Raton, le chef-d’œuvre de l’ auteur , à notre avis, où brillent dans tout leur éclat s
reproche pourrait s’adresser à M. Scribe. Contrairement à beaucoup d’ auteurs , il possède un esprit trop fertile peut-être en e
rages, sont pour ainsi dire une conséquence forcée de la manière de l’ auteur , laquelle a pour principe de considérer dans les
Ne pourrait-on leur répondre : Le but que se proposaient les anciens auteurs (Molière particulièrement) n’étant pas celui que
eurs (Molière particulièrement) n’étant pas celui que poursuivent les auteurs modernes, leurs combinaisons dramatiques ne devai
le jouet. On voit tout d’abord quelles riches ressources offrait à l’ auteur une telle combinaison pour le développement de so
des plus rares esprits de l’époque, et le premier, à coup sûr, de nos auteurs dramatiques. Si la profondeur, la vérité, l’art d
e serait-ce pas plutôt celui de vos goûts et de vos penchants que les auteurs ont su deviner et exploiter? Vous courez au théât
ire, il n’a pas suivi à la lettre l’espèce de programme à l’usage des auteurs comiques, qu’il prend soin de tracer. L’extraordi
si, à qui la faute? À qui s’en prendre ? Est-ce au public ou bien aux auteurs ? M. Scribe ne le dit pas, ou du moins les raisons
s vices, dont ses yeux sont incessamment frappés, s’ensuit-il que les auteurs , ayant un juste sentiment de leur art et de la mi
ir. La cause en est peut-être encore dans l’insouciance de beaucoup d’ auteurs pour les vrais principes de l’art, insouciance pa
u dédaignent ces principes vrais dont nous parlons, et que l’immortel auteur de Tartuffe a pris soin de tracer avec tant de sa
st assez curieux de remarquer ; d’abord, qu’en voulant affranchir les auteurs de toute espèce de joug, la poétique nouvelle leu
pas, à coup sûr, de s’y astreindre que nous donnerions le conseil aux auteurs modernes, mais plutôt de méditer profondément, po
onsiste dans la parfaite appréciation et le choix des moyens dont les auteurs peuvent se servir pour atteindre le plus sûrement
pas, et que l’on vînt nous en dire la fable et le plan, dont quelque auteur aurait dessein de faire des pièces de théâtre, no
C’est pour avoir trop perdu de vue cette importante vérité que tant d’ auteurs se sont fourvoyés, qu’ils ont négligé l’étude des
ent les doctrines les plus saines sont impuissantes à former les bons auteurs , s’ils n’ont reçu du ciel, comme le dit Boileau ,
qui, de l’aveu même de M. Guizot, dépare les plus beaux ouvrages de l’ auteur d’Hamlet, et rend souvent son dialogue inintellig
nous le répétons, que Molière doit être la constante étude des jeunes auteurs . Il a porté l’art de la comédie à son apogée, deu
s ; elles ont bien moins pour but, en effet, d’attaquer le talent des auteurs , que de constater les grandes et nombreuses diffi
même réponse. Enfin Chamfort, dans son éloge de Molière, dit « que l’ auteur montre par la supériorité constante d’Alceste sur
out juste ce qu’il doit être dans l’ouvrage pour servir les vues de l’ auteur . Il n’y est pas placé pour rendre excusable ou po
rtueux, d’où vient la sympathie qu’on éprouve pour lui, et pourquoi l’ auteur l’a-t-il rendu aussi intéressant ? Le Misanthrope
hique. Il intéresse enfin parce qu’il fallait, pour que la leçon de l’ auteur fût efficace, que le caractère du Misanthrope exe
ent à la fois explosion; la nature du personnage et la situation où l’ auteur l’a placé l’exigent également ; c’est même le seu
fort sévères, fort orgueilleux, s’imaginant avoir trouvé en défaut l’ auteur de tant de chefs-d’œuvre. Molière à leur avis, ne
et d’un autre écrivain également moraliste et philosophe, et de plus auteur dramatique, c’est-à-dire d’un poète qui n’a pas à
e et son grand art à ne jamais donner prise sur soi, comment ferait l’ auteur pour infliger à ce misérable, à la fin de la pièc
si puissant, qui jette tant d’intérêt dans la pièce, qui fournit à l’ auteur le seul moyen peut-être de tirer Orgon de son fat
Et je n’ai pu vous voir, parfaite créature... Sans admirer en vous l’ auteur de la nature, etc. Mais enfin il lui dit assez fr
56 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
Ornement du Théâtre, incomparable Acteur, Charmant poète, illustre Auteur , Il ajoute pour nous précautionner contre ses
eurs ensemble. Il faut avoir une envie étrange de se munir du nom des auteurs graves, et de se donner des garants d’importance,
rimes semblables ; il ne faut pas croire, selon l’observation du même auteur , qu’elles leur aient fait beaucoup de mal. Au con
r ses pièces de théâtre. M. Rosteau prétend qu’il était également bon auteur et bon acteur, que rien n’est plus plaisamment im
embarrasse À peine a-t-il parlé, qu’elle-même s’y place. Le même auteur voyant Molière au tombeau dépouillé de tous les o
Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ Auteur du Misanthrope. M. Pradon qui s’est imaginé qu
il traduisait passablement l’italien ; qu’il ne copiait point mal ses auteurs  : mais on dit peut-être trop légèrement, qu’il n’
d’Aristoph. 7. N. B. Despréaux Satire seconde, pag. 17. 8. Le même auteur dans l’Art poétiq. chant. 3. pag. 209. 9. Pradon
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
Anciens appelloient catastrophe, ce que nous nommons dénouement. Les Auteurs qui ont traité de l’art de la comédie, ont presqu
demande : par quel chemin Moliere nous a-t-il fait passer ? Quelques Auteurs , pour éviter le défaut dont nous venons de parler
personnages ; & ce dénouement seroit parfait dans son genre, si l’ Auteur n’employoit deux scenes à nous répéter très inuti
exemple même, que Moliere a évité un défaut commun à presque tous les Auteurs . Ils amenent deux rivaux sur la scene, & ne s
ts comme pour les autres parties de ses drames, au-dessus de tous les Auteurs . Il faut observer avec soin que le spectateur soi
m’apprît au dénouement si ses feux seront couronnés. Il y a quelques Auteurs à qui l’on ne peut certainement pas faire ce repr
croyons, d’après ce vers, que la toile va tomber : point du tout ; l’ Auteur en emploie encore vingt-huit pour décider si Mari
de voir prouve combien il est essentiel de rappeller cette regle aux Auteurs . D’Aubignac qui éleve aux nues les dénouements de
oit se couvrir. Ce trait, que Moliere a lâché certainement contre les Auteurs possédés du démon des citations, me retient bien
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. Les Auteurs frémiroient de la négligence qu’ils affectent pou
tes & en vers libres par M. Saurin 72, de l’Académie Françoise. L’ Auteur laisse entrevoir dans sa Préface, qu’il auroit in
l n’avoit craint de lui donner un titre trop ambitieux. On voit peu d’ Auteurs pécher faute d’être fastueux, & M. Saurin a s
, à Sophie.) Laisse-moi faire. Eh bien ! jugez, par cet essai, Si nos Auteurs n’ont pas cette expression tendre... (A Eraste, q
nt bien vrai ? Je crains. Damis. Je crains.C’est la nature même. Mon Auteur est sans art, & ne sait que sentir. Eraste. A
amis. A quoi rêvez-vous donc ?Je cherche à vous bien rendre Ce que l’ Auteur fait dire à l’amant le plus tendre.  « Abjurez u
le morceau ?Charmant, grace à nos traducteurs,  Je connois un peu vos Auteurs . Les nôtres n’ont plus rien qui me soit supportab
bien votre bonheur ?  Incessamment vous pourrez lire  En original cet Auteur . Oh ! çà, Monsieur, daignez me dire : Lui trouvez
ue le sort d’une piece dépend souvent du titre ? 72. M. Saurin est auteur de plusieurs tragédies, des Mœurs du temps, petit
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
evenir plus ou moins vicieux, plus ou moins naturels, selon l’art des Auteurs . Il est des aparté de plusieurs especes ; nous pa
taire alternativement, sans que leur contrainte & le dessein de l’ Auteur percent. Par exemple, dans le Dédit de Dufresny,
On voit que ces aparté n’ont rien de forcé, graces à l’adresse de l’ Auteur . Il a mis, comme je l’ai dit, ses personnages dan
ps en temps, & de donner à l’autre tout le loisir de parler. Si l’ Auteur n’avoit pas pris cette précaution, la contrainte
un peu considérable au second, sans s’en appercevoir ; à moins que l’ Auteur ne l’occupe lui-même à lire, à écrire une lettre,
ccasions qui demandent encore une plus grande adresse de la part de l’ Auteur  ; c’est lorsqu’il est contraint à mettre un apart
parlât si long-temps seul sans que Theuropide s’en apperçût. Aussi l’ Auteur , pour aller au devant de la critique & sauver
aparté soient extrêmement courts : mais les meilleurs sont lorsque l’ Auteur trouve un prétexte pour réunir les deux acteurs q
e bons, ils exigent précisément les mêmes précautions de la part de l’ Auteur , que les aparté. Ils doivent sur-tout être extrêm
e cet imbroglio un jeu très plaisant. Je suis surpris que pas un seul Auteur n’ait encore imaginé d’en enrichir notre scene, d
60 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
lusion complétant notre erreur, Derrière lui jamais l’on n’aperçoit l’ auteur . L’ignorance te blâme et la raison t’approuve Lor
otéger par d’éternelles trêves. Dans leurs sermons rimés nos modernes auteurs Prêchent, prêchent sans cesse, et ces réformateur
ours : Le ciel bénit, je crois, leur nombreuse famille, Car de petits auteurs le Parnasse fourmille. Donnant un libre cours à l
leur apanage ; Ils en usent, Dieu sait ! et les vices titrés Pour les auteurs du jour sont des objets sacrés. La censure, il e
n le courage et l’essor au génie. Protégeons les essais de nos jeunes auteurs  ; De leur siècle, à leur tour, généreux bienfaite
llant ? Parlez ! »… de l’avenir me répond le présent ; Et bientôt les auteurs dont s’honore la scène Vont de la comédie agrandi
Attaquer des grandeurs la coupable manie. Rappelons nous qu’un jour l’ auteur d’Agamemnon À sa belle couronne ajoutant un fleur
présage heureux : De nos trésors nombreux augmentant les richesses, L’ auteur du Médisant nous tiendra ses promesses. De talen
lent pour les petits théâtres gagnent plus d’argent en six mois que l’ auteur d’une bonne comédie en dix ans. Pourquoi le Gouve
s. Pourquoi le Gouvernement n’accorderait-il pas un encouragement à l’ auteur d’une comédie ou d’une tragédie qui aurait eu du
61 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
même : les comédiens, trop souvent, veulent avoir plus d’esprit que l’ auteur . Quand il s’agit de Molière, on m’accordera bien
x vers qu’ils récitent quelques syllabes inattendues, ils prêtent à l’ auteur des intentions qu’il aurait peine à comprendre, q
s’accordent à voir dans Arnolphe l’image des douleurs éprouvées par l’ auteur lui-même, et certes, pour ceux qui connaissent la
raison, il a du moins le mérite de l’originalité. J’imagine que si l’ auteur pouvait assister maintenant à la représentation d
d il est mandé devant la cour des maréchaux, au lieu de dire, comme l’ auteur l’a voulu : « Quel accommodement veut-on faire en
variété : il fait de louables efforts pour se plier à la pensée de l’ auteur , et s’il n’est pas complètement vrai, ce n’est pa
est d’une franchise, d’une vivacité qui n’ont jamais été surpassées L’ auteur était né neuf ans après la mort de Régnier, il n’
savantes. Je n’ai rien à dire aujourd’hui de la thèse soutenue par l’ auteur , et qui rencontre parmi les femmes du siècle prés
ppé aux caprices et aux méprises des comédiens. Le personnage à qui l’ auteur a confié la défense du bon sens, Chrysale, au lie
rendus au Théâtre-Français d’une manière conforme à l’intention de l’ auteur . Pour la représentation de ces grands ouvrages, l
sont rigoureusement limités. Ils n’ont pas à compléter la pensée de l’ auteur , et si d’aventure ils s’attribuent cette mission,
leur mérite, l’estime où ils tiennent leurs facultés. Ils traitent l’ auteur du Misanthrope sur le pied de l’égalité, et lorsq
xprime la faculté de greffer sa pensée personnelle sur la pensée de l’ auteur , il doit être banni à tout jamais. J’ai lieu de c
défense opposer à l’invasion du caprice dans l’ancien répertoire ? L’ auteur n’est plus là pour imposer sa volonté. Comment do
62 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
’ouvrage de l’abbé d’Aubignac est une satire grossière, rédigée par l’ auteur pour plaire à la cour et à la masse corrompue de
, dit-il, « a déjà charmé une partie de la cour, par la lecture que l’ auteur , de son vivant, a été comme forcé d’en faire en p
de son mari avec aversion ». Ce tableau ne serait que ridicule, si l’ auteur s’était borné à la prétention d’en faire une facé
4, durant la tenue des états de Provence, est indubitable. Grimarest, auteur d’une Vie de Molière, rédigée sur les témoignages
donnés, ont fait cette heureuse production. » La guerre dont parle l’ auteur , c’est la Fronde, qui a éclaté en 1648, et fini e
rurent attaquées et jetèrent les hauts cris. Pour les faire cesser, l’ auteur déclara n’avoir voulu jouer que les fausses préci
dernières seules étaient représentées dans sa comédie. Alors, dit l’ auteur , les fausses précieuses furent en déroute et les
ut rang ou de mérite considérable, et par la nécessité où se trouva l’ auteur de faire une distinction entre les précieuses, qu
les précieuses illustres, qui faisaient bande à part, et n’étaient l’ auteur de précieuses que pour faire passer la distinctio
 ; et l’on est partage sur son mérite : il est, selon les uns, un bon auteur , selon les autres un mauvais. Il arrive une autre
de ceux qu’elles corrigèrent : Teste, tête. Prosne, prône. Autheur, auteur . Hostel, hôtel. Extresme, extrême. S’esleve, s
savants auxquels la France doit les premières belles éditions de nos auteurs grecs et latins, et le Thésaurus, ouvrage auquel
sont coquettes, je n’en dirai rien, car je fais profession d’être un auteur fort véritable et point médisant ; ainsi, je ne t
d’assurer approbation à ses railleries, force à ses sévérités. » Les auteurs soudoyés étaient les ilotes de la république ; au
itique du corps, se donnaient habituellement le plaisir de mettre les auteurs et les beaux-esprits de ce genre à la gêne, et de
les précieuses subalternes, qui avaient pu se croire atteintes par l’ auteur , et c’est ce que Molière a eu l’attention de fair
s, Qu’il soit le mieux renté de tous nos beaux esprits, Comme roi des auteurs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alors s’échauff
unique cause le courtisanisme. Il reconnaît que la multiplication des auteurs grecs et latins par l’imprimerie alors récente, e
t souffrirent patiemment Les Précieuses ridicules, ce fut parce que l’ auteur eut l’adresse de leur faire croire qu’il n’avait
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
iculté à réussir dans ce style ordinaire, où l’esprit seul soutient l’ Auteur , que dans la versification, qui, par la rime, la
! Albert. O l’obstiné vieillard !O le fourbe damnable ! &c. Les Auteurs qui se bornent à faire des drames, parcequ’ils tr
ent être également bonnes en vers & en prose ; mais il faut que l’ Auteur sache moduler sa prose & ses vers sur le ton
un mérite de plus. Je voudrois, malgré cela, qu’il fût défendu à tout Auteur de faire sa premiere piece en vers. Un pareil ord
ible de le donner ou de le faire exécuter, décideroit la vocation des Auteurs . On reconnoîtroit ceux qui seroient réellement en
squé par le charme de quelques riens bien versifiés : on applaudit, l’ Auteur croit avoir une maniere à lui, il se jette dans l
e  Celle qui peut m’en savoir gré. Faites des vers alexandrins, vous Auteurs comiques qui pourrez en composer d’approchants à
lement. L’indolence l’avoit fait Ecclésiastique, & l’ennui le fit Auteur , lorsqu’il fut perclus de tous ses membres. Il n’
64 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
ns crainte aux plus éminents poètes des autres nations. Molière est l’ auteur comique par excellence : la comédie reste personn
toutes pièces, il a exercé dans toute son étendue cette fonction de l’ auteur comique, la plus militante de la littérature ; il
re vivant, est en possession de divertir l’aristocratie anglaise. Les auteurs comiques de la Grande-Bretagne essaient d’imiter
us jamais pour le jeu de ces pièces immortelles. » Les travaux sur l’ auteur comique se multiplièrent. En 1802, Cailhava publi
qui firent scandale. Il n’a fait grâce à aucun des chefs-d’œuvre de l’ auteur français, ni au Tartuffe, ni au Misanthrope, ni a
ur la peinture des mœurs. C’est un danger qui menace nécessairement l’ auteur comique, dont les ouvrages ne reposent pas de que
édie toute différente, difficilement comparable, mais dans laquelle l’ auteur de La Tempête est incontestablement le premier. L
e terrain étaient les fenêtres de la maison où, le 17 février 1673, l’ auteur du Malade imaginaire fut rapporté mourant, où il
tient son public au courant de ce qui se produit ou se prépare sur l’ auteur comique. La biographie de Molière, qui était pres
i semblait meilleure, répondit que c’était la Suisse ; ni à Cyrano, l’ auteur d’Agrippine : et, moins qu’à tout autre, à Jean-B
t cette résolution du jeune Poquelin est expliquée et appréciée par l’ auteur d’Élomire hypocondre : Le Boulanger de Chalussay
n salut et ta vie. Jean-Baptiste Poquelin était donc, au dire de cet auteur , tellement tourmenté du désir de monter sur la sc
en 1663, dans les Nouvelles nouvelles, lorsqu’il disait : « Le fameux auteur de L’École des Maris ayant eu, dès sa jeunesse, u
mais qui jouissait alors de quelque réputation, François de Molière, auteur de deux romans intitulés l’un La Semaine amoureus
re qui viendront à la troupe seront disposées5 sans contredit par les auteurs , sans qu’aucun puisse se plaindre du rôle qui lui
u rôle qui lui sera donné ; que les pièces qui seront imprimées, si l’ auteur n’en dispose, seront disposées par la troupe-même
ré généralement comme ne faisant qu’une seule et même personne avec l’ auteur de L’Hôpital des fous et de trois ou quatre autre
s Beys ou D. Beys ou Beys. Les frères Parfait nomment Charles Beys, l’ auteur en question. Mais les contemporains ne lui donnen
645). Ils constatent que dans le privilège de L’Inconstance d’Hylas l’ auteur est qualifié « Maître Antoine Mareschal, avocat e
ocolet imprimeur et libraire au sujet de la Généreuse Allemande, où l’ auteur  est appelé maître André Mareschal, avocat en la c
est que le jeune acteur noua à cette époque quelques relations avec l’ auteur du Cid, s’il lui fut possible, et qu’il en obtint
l’on finissait entre quatre et cinq. Le succès ne fut pas brillant. L’ auteur d’Élomire hypocondre fait dire à Élomire (Molière
ssire Louis Baulot, prêt destiné tant à payer des pièces achetées aux auteurs , notamment le Scévole de Pierre du Ryer, la Mort
usqu’à la fin de ses jours. On aurait droit de s’étonner que le futur auteur de Sganarelle et du Médecin malgré lui eût été en
uve dans un Recueil de diverses poésies imprimé en 1646 ? Déjà, dit l’ auteur de ces vers, qui était probablement un comédien o
était premier gentilhomme du duc de Guise. Le poète Tristan l’Hermite auteur de La Mort de Sénèque et de La Mort de Crispe cit
ôlant dans la troupe après avoir entendu « une églogue pastorale de l’ auteur du Trompeur puni » (Scudéry lui-même) ? Scarron a
an Magnon, M. Magnon, un des favoris du Parnasse, comme dit Loret, un auteur alors estimé, qui avait fait jouer sur l’Illustre
ré ou Antoine Mareschal (voyez ce que nous avons dit plus haut de cet auteur et de son double prénom) quelques lignes qui peuv
nq ans est du 9 février précédent. Or dans la dédicace de sa pièce, l’ auteur dit au duc d’Épernon : « Quand votre bouche n’aur
emps. Tout ce qu’on est en droit de retenir du burlesque tableau de l’ auteur du Roman comique c’est quelque idée générale du m
s sur la scène l’expression de pareils sentiments, quelque soin que l’ auteur prît d’ailleurs de les atténuer ou de les condamn
de décembre 1663), mais seulement après trois autres pièces. Le jeune auteur impatient porta sa pièce à Molière, qui la joua l
L’Étourdi ou les Contre-temps, qui obtint un succès considérable. Les auteurs de la préface des œuvres de Molière de 1682 s’exp
attit sa coulpe, comme on disait au moyen âge, et se déclara contre l’ auteur de L’École des femmes et de Don Juan ; mais Moliè
« Jean-Baptiste Molière, y est-il dit, acteur distingué et excellent auteur de comédies, était venu à Vienne. Boissat lui tém
s, il y aurait beaucoup à en conclure. Les expressions dont se sert l’ auteur  : « il devait conduire des femmes de distinction
rablement cette campagne. Il est donc très probable que Molière est l’ auteur de ce premier récit. Mais, quant au reste de l’ou
ge, imprimé in-folio à Lyon par Jassermé, dut coûter assez cher à son auteur . Dans la dédicace de la deuxième partie de l’ouvr
ns sa nouveauté n’a point été contestée par les adversaires même de l’ auteur . De Vizé disait plus tard (en 1663) dans ses Nouv
dit-on, sur les indications d’une actrice ennemie d’Armande Béjart. L’ auteur a eu de précieux renseignements et, quoiqu’il n’e
Andromède. Les comédiens n’étaient venus à Rouen, comme le disent les auteurs  de la préface de l’édition de 1682, que pour se r
tissage était rude, il était aussi merveilleusement propre à former l’ auteur comique. Molière y avait en effet forgé et trempé
ion spéciale qui surprend par son étendue. Il pratiqua assidûment les auteurs comiques de l’antiquité. Il éplucha, suivant un m
c une vaste lecture. Aucun bouquin ne se sauvait de ses mains, dit un auteur  du temps. Aussi il a des réminiscences infinies ;
pas de le lui reprocher ou de l’en féliciter ironiquement, écoutons l’ auteur de Zélinde 46 : « II faut, si vous voulez réussir
lui. Fort peu de ces petites pièces, où l’acteur a plus de part que l’ auteur , ont donc été inutiles à celui-ci, et sont en réa
non moins de zèle, d’étude et de volonté, qu’il n’en mit à préparer l’ auteur comique ; ces deux parties de son art paraissent
oncer parfaitement la langue française (1687), par J. H. (Hindret). L’ auteur attribue à Molière la prononciation correcte des
, et saisir la triple carrière que son activité avait embrassée. Quel auteur comique s’est soumis à un plus terrible noviciat 
détromper ! Par quel long détour, par quelle rigoureuse coercition, l’ auteur du Misanthrope est devenu, presque malgré lui, le
lus tôt et plus gravement atteintes que nous : l’Italie eut Marini, l’ auteur de l’Adone ; l’Espagne eut Gongora et le cultisme
i restait fidèle ; si Voiture et Balzac étaient morts, la plupart des auteurs qui avaient alors la vogue acceptaient ses lois :
nd Cyrus et Clélie ne faisaient que de paraître. Faramond, du célèbre auteur de Cassandre et de Cléopâtre, allait seulement vo
uilleton, qui date de deux siècles, dit M. Bazin, et la confusion des auteurs , et le rassemblement des pièces alors en crédit,
es pièces alors en crédit, et l’absence encore cette fois du nom de l’ auteur , qui, jouant le rôle de Mascarille, ne s’appelait
ce que le dénigrement pour diminuer la valeur de l’œuvre. On accusa l’ auteur de plagiat ; les uns prétendirent qu’il avait pil
nt : « La réussite qu’elles eurent (Les Précieuses) fit connaître à l’ auteur qu’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut
prise un privilège, Il fallut prendre les devants et devenir enfin un auteur . Dans la préface qu’il composa pour la circonstan
e de conquérant. Il salue avec une ironie victorieuse « messieurs les auteurs , à présent ses confrères ». À partir de ce moment
urces primitives ; il semble, lorsqu’on écoute Sganarelle, entendre l’ auteur des Quinze joies de mariage revenu au jour et par
comédien. La pièce fut ainsi publiée au mois d’août 1660. Le nom de l’ auteur n’y était pas même mentionné ; et ce qu’il y a de
ge pour cinq ans, avec défense à tous autres , c’est-à-dire même à l’ auteur , de l’imprimer . Molière ne se résigna pas à une
t ou après cette saisie que Neufvillenaine, sans doute pour adoucir l’ auteur , justement irrité, introduisit dans un nouveau ti
me année. Parmi les nombreux legs plus ou moins plaisants faits par l’ auteur du Roman comique, qui donne, par exemple, à sa fe
non, le pouvoir de se remarier, dont elle fera bon usage ; à tous les auteurs , ses confrères, les qualités ou les ridicules don
’oublie pas ce comédien qui fait les délices de tout Paris, ce nouvel auteur comique dont la gloire éclipsera la sienne, et il
lière réalisera plus tard. Mais les conditions du genre héroïque où l’ auteur s’est placé le dominent fatalement ; elles gênent
tion. À travers la phraséologie élégiaque et souvent précieuse dont l’ auteur n’a pas réussi à se dégager, dans ces personnages
ense brutale que l’on cite fut sévèrement réprimé, quoiqu’il eut pour auteur un des plus grands seigneurs de la cour. La guerr
des maris, Charme à présent de tout Paris. dit Loret69, qui nomme l’ auteur « le sieur Molier ». Le sujet parut si riant et s
e de se produire en personne une certaine familiarité de la part de l’ auteur comédien ; qu’il semble par conséquent, que la po
comédiens faisaient pour les contrefaire. » Louis XIV, félicitant l’ auteur après le spectacle, lui montra, dit l’auteur du M
Louis XIV, félicitant l’auteur après le spectacle, lui montra, dit l’ auteur du Menagiana, le marquis de Soyecourt, qui fut pl
il avait besoin. Les critiques du temps, pour diminuer le mérite de l’ auteur , prétendaient du reste que Molière avait en porte
médie des Fâcheux, et voici comment il s’exprime sur le compte de son auteur  : C’est un ouvrage de Molière : Cet écrivain, pa
ant son quartier. Cette place était loin d’être sans avantages pour l’ auteur comique ; elle l’introduisait dans la chambre roy
n. À cette époque, sous un tel régime politique, la cour était pour l’ auteur comique le terrain sur lequel il devait avoir pie
rts dans les bénéfices du théâtre : l’une comme acteur, l’autre comme auteur . À partir de l’année 1663, il eut deux parts à ce
re comme celui de l’actrice qui fut chargée du petit rôle d’Éphyre. L’ auteur de Molière inconnu, M. A. Baluffe, la dit « fille
fait que ménager un peu mieux les vraisemblances que la témérité de l’ auteur du Roman de Molière choquait trop ouvertement. Il
t simplement le dénouement de L’École des maris, et l’appliquer à son auteur . La signature de Madeleine Béjart sur l’acte de m
ME ÉPOQUE DU THÉÂTRE DE MOLIÈRE L’ÉCOLE DES FEMMES ET SES SUITES L’ auteur comique ne s’accorda pas une longue trêve : penda
le des femmes, témoignent, au contraire, de la sécurité présente de l’ auteur  ; et lorsque, dans L’Impromptu, il se fait rappel
. Je suis toutefois obligé d’avouer, pour rendre justice à ce que son auteur a de mérite, que cette pièce est un monstre qui a
t décidément un type comique ; puis Lysidas, le détracteur oblique, l’ auteur pédant et envieux, C’est Élise, la satirique spir
es ouvrages, leur opposaient sans cesse les tragédies de Corneille. L’ auteur de la Lettre sur les affaires du théâtre, qui s’e
oppe comme il suit la comparaison dont on se servait pour rabaisser l’ auteur comique : « Pour faire parler des héros, il faut
était pas faite pour le théâtre. Ils demandèrent une pièce à un jeune  auteur de vingt-cinq ans, fort peu connu, qui saisit ave
quand Boursault l’aurait faite? AMARANTE. À l’hôtel de Bourgogne… L’ auteur du Portrait du peintre était donc loin de vouloir
s curieux sur lui-même. Il s’y montre dans son rôle de directeur et d’ auteur  ; il nous y révèle sa méthode de travail, sa prat
’Impromptu. L’une s’intitule La Vengeance des marquis. La colère de l’ auteur s’exhale dans les outrages les plus grossiers. Il
ttre sur les affaires du théâtre (1664), qui est probablement du même auteur , revient sur le même reproche et renouvelle la mê
ouer ceux qu’il honore d’une estime particulière. Je tremble pour cet  auteur , lorsque je lui entends dire en plein théâtre que
contents de dénigrer un ouvrage, se croient tout permis pour perdre l’ auteur . Ces dénonciations manquèrent absolument leur but
L’École des femmes, usent d’un moyen souvent employé pour battre les auteurs comiques : c’est d’attribuer au poète lui-même le
n patronage. C’était, avons-nous dit, comme un pacte réciproque que l’ auteur comique tenait de son côté, mais sans négliger de
n livre, passa pour une irrévérence, car ce traité ascétique, dont l’ auteur est Louis de Grenade, dont Arnault d’Andilly et L
s de l’hôtel de Bourgogne eux-mêmes accuser d’impiété la pièce et son auteur  ; que disait-on dans les compagnies austères, lor
our l’autre, et quoi qu’on ne doutât point des bonnes intentions de l’ auteur , il la défendit pourtant en public, et se priva l
cinq années avec des succès passagers et des revers, mais sans que l’ auteur faiblisse un instant, sans qu’il perde jamais de
Tartuffe qui causait un si grand scandale. M. Michelet suppose que l’ auteur présenta son ouvrage avec cette adroite explicati
peu, il faut le reconnaître, pour les besoins de sa propre cause : l’ auteur du Tartuffe, toujours frappé d’interdiction, a tr
les impiétés les plus horribles à un athée qui a beaucoup d’esprit, l’ auteur confie la cause de Dieu à un valet à qui il fait
es dont Le Tartuffe et Le Festin de Pierre furent l’objet eurent pour auteurs  : l’une, le curé de Saint-Barthélemy, nommé Pierr
sieur de Rochemont s’efforçait particulièrement d’exploiter contre l’ auteur du Tartuffe les scrupules de la reine, « Molière
mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a le front de me faire l’ auteur . D’autre part, quelques écrivains prirent la déf
. Mais toutes deux sont anonymes, tant l’opposition soulevée contre l’ auteur comique était redoutable. Le curé de Saint-Barthé
e comédie. Mais il ne laissa pas entamer la faveur dont il couvrait l’ auteur comique, et, comme la tempête grossissait toujour
ique péremptoire à toutes les plaintes et à toutes les accusations. L’ auteur de la Lettre sur les Observations du sieur de Roc
velle pension à celle qu’il lui faisait l’honneur de lui donner comme auteur , lui ayant donné cette seconde et à toute sa trou
ier dans Paris que tout est renversé Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace De jouer des bigots la trompeuse grima
aurait dû réussir cependant par des allusions assez piquantes, car l’ auteur  dans le personnage principal avait évidemment vou
rait pour goûter un peu de tranquillité. Voici une conversation que l’ auteur de La Fameuse comédienne fait tenir par Molière d
cette même tragédie parut sur la scène de l’hôtel de Bourgogne, où l’ auteur  l’avait mise également en répétition. La Grange d
e de complot avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’ auteur audit M. Racine, qui en usait si mal que d’avoir
nné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens. Lesdites parts d’ auteur furent partagées. » Un tel procédé blessa justem
’un contre l’autre. D’Aubignac, dans un de ses libelles, disait que l’ auteur du Cid était jaloux des succès de Molière, et que
t à, Mignard plusieurs des portraits qui ont perpétué les traits de l’ auteur comique. Les relations de Molière avec le musicie
e pièce plus que de toute autre qu’il faut entendre ce que disent les auteurs de la préface de 1682 : « Molière observait les m
j’atteste Qu’elle remporta grand honneur Pour elle et pour monsieur l’ auteur . Le chef de la troupe ne fut-il pour rien dans c
ndin, l’un des plus vigoureux épisodes de la guerre que poursuivait l’ auteur comique contre les fléaux de la famille. Après la
ait pouffe. De rire presque l’on s’étouffe. Mais entre les deux, leur auteur , Et qui l’est de telle hauteur, Fit en cinq ou si
Outre cela, sous sept habits Aussi vrai que je vous le dis, Ce brave auteur , le sieur Molière, Joua de façon singulière Et se
bonheur. Quelques nouveaux efforts furent tentés par les ennemis de l’ auteur . Il parut une petite comédie en un acte intitulée
res qui ont été partagées en douze parts, en comptant une part pour l’ auteur . » Louis XIV, disons-nous, avait lui-même fourni
sur les dix-huit volumes mentionnés en bloc, il n’y a rien là pour l’ auteur comique. Le théâtre est tout à fait absent de la
le duc de ***. Le pauvre homme extravague ; il est épuisé. Si quelque auteur ne prend le théâtre, il va tomber. Cet homme-là d
lles que Molière s’est ordinairement permises. Cyrano de Bergerac est auteur d’une comédie intitulée Le Pédant joué, qui fut p
ns. Il ne semble pas qu’il puisse y avoir de doute sur celui des deux auteurs qui a le mérite de la priorité,et la tradition ra
deux scènes en question, dont Cyrano aurait le premier fait usage. L’ auteur des Fourberies, utilisant plus tard ces idées à s
nt. Il ne se rendait pas bien compte de cette possession entière de l’ auteur comique par la comédie, et de cette résolution ob
t mis toute sa vie et tout son cœur. On a dit avec raison que, pour l’ auteur comédien, pour l’acteur créant ses rôles, l’exist
: Ornement du théâtre, incomparable acteur, Charmant poète, illustre auteur , C’est toi dont les plaisanteries Ont guéri des m
ntitulée L’Enfer burlesque, d’un obscur écrivain du nom de Jaulnay. L’ auteur , un des derniers disciples de Scarron, donnait pl
Comme par droit d’héréditage. Une épitaphe qui paraît être du même auteur , et que M. P. Lacroix a citée dans le Bulletin du
f et malsonnant inspire des doutes sur les véritables sentiments de l’ auteur . Contentons-nous d’en extraire quelques lignes :
l’huissier-priseur n’a pris le soin de mentionner aucun titre, aucun auteur . On ne peut nier que sur ce point il n’y ait eu u
ans plus tard. L’aventure arrivée à la veuve de Molière fournit à un auteur dont on ignore le nom le sujet d’une pièce intitu
ore de brillants succès au théâtre, ainsi que le constate notamment l’ auteur des Entretiens galants à la date de 1681. Elle re
ite avec une pension de mille livres, le 14 octobre 1694. Dès 1688, l’ auteur de La Fameuse comédienne convient qu’elle était t
nne convient qu’elle était tout entière attachée à son ménage, et les auteurs de L’Histoire du Théâtre français ajoutent que, r
nde Béjart, mais nous n’avons pas jugé à propos de suivre pas à pas l’ auteur d’un roman graveleux avec autant de complaisance
es reliques d’Argenteuil, un passage relatif à la fille de Molière. L’ auteur du petit livre raconte que, se promenant au bas d
t, moins de génie, remarque M. Nisard, à reconnaître la nature dans l’ auteur qu’on lit que dans l’original qui passe ? » Moli
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. Ce jugement était déjà contesté
sonne. Le poète latin ne fut que naturel et d’une élégance exquise. L’ auteur français lutta victorieusement avec ses grâces et
 : Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. Eh ! Tant mieux s’il ne s’y fait
du sujet. Molière a forcé le comique à la manière d’Aristophane. Nos auteurs froids et tempérés blâmeront plus facilement leur
phile, lisez-la tout haut dans une société non prévenue et demandez l’ auteur . On vous répondra Marivaux. « Molière fait l’eff
s 1673 : 4585 - 13 - 51670 livres 14 sous. Les conditions faites aux auteurs avaient bien changé depuis un quart de siècle. Un
lus juste de côté et d’autre, dit Chapuzeau135, est de faire entrer l’ auteur  pour deux parts dans toutes les représentations d
jour) 1660 livres et que la troupe soit composée de quatorze parts, l’ auteur , ce soir-là, aura pour ses deux parts 200 livres,
pièce a un grand succès et tient bon au double vingt fois de suite, l’ auteur  est riche et les comédiens le sont aussi ; et si
ptant jusques à 200 pistoles et au delà, en le prenant des mains de l’ auteur et au hasard du succès. Mais le hasard n’est pas
uteur et au hasard du succès. Mais le hasard n’est pas grand, quand l’ auteur est dans une haute réputation et que tous ses ouv
promis, comme ils sont généreux, ils font de plus quelque présent à l’ auteur , qui se trouve engagé par là de conserver son aff
pour la troupe. Cette générosité des comédiens se porte si loin qu’un auteur , des plus célèbres et des plus modestes, força un
 avait envoyée pour son ouvrage. Mais pour une première pièce et à un auteur dont le nom n’est pas connu, ils ne donnent point
eptée à la condition du comptant ou des deux parts, le plus souvent l’ auteur et les comédiens ne se quittent point sans se rég
sur le registre de La Grange quelques exemples de prix faits avec les auteurs  : ainsi, on donna à M. Gilbert pour La Vraie et l
t l’autre méthode, mais non moins favorablement : il eut deux parts d’ auteur pour sa première pièce, Les Frères ennemis, en 16
ule, sans petite pièce, jusqu’à la cinquième représentation. Molière, auteur , fut rétribué suivant l’un et l’autre de ces mode
eçoit, quand on joue ses pièces, tantôt deux parts, tantôt une part d’ auteur  : deux parts pour L’École des femmes et pour Le T
teur, celle de sa femme Armande Béjart comme actrice, et deux parts d’ auteur . Ces conditions qui lui étaient faites n’avaient
Lemazurier a calculé que Molière n’avait pas touché pour ses droits d’ auteur plus de 60000 livres ; ce chiffre, du reste, si o
’il puisse paraître à nos yeux par comparaison avec les bénéfices des auteurs  modernes. Avec tous ces éléments d’appréciation,
d’elle comme actrice. Il faut à ce propos transcrire cette page de l’ auteur anonyme des Entretiens galants (1681) : Cette be
ses dans les tragédies et « était l’héroïne du théâtre », comme dit l’ auteur de La Fameuse comédienne. Elle possédait le talen
607.) Il était frère consanguin d’Estienne Villequin, peintre estimé, auteur d’un tableau de Jésus guérissant l’aveugle de Jér
aire, l’orateur promet aussi, de loin, des pièces nouvelles de divers auteurs , pour tenir le monde en haleine et faire valoir l
ntrait modeste dans les éloges que la coutume veut que l’on donne à l’ auteur et à son ouvrage, et à la troupe qui le doit repr
mé Vinot qui avait été, disent les frères Parfait, un intime ami de l’ auteur , la première édition complète des œuvres de Moliè
vers suivants que l’ex-pâtissier adressa au menuisier maître Adam, l’ auteur des Chevilles, ne sont pas des plus méchants qu’i
sa grâce, et même l’autorisation de rentrer au théâtre. Brécourt est auteur de quelques pièces de théâtre qui ne sont point t
pièces de Molière, et comme il était entré dans le sens de ce fameux auteur , par qui il avait été instruit, il y réussissait
uches, qui furent nombreuses, mais beaucoup moins qu’on ne l’a dit. L’ auteur  du Dictionnaire critique n’en a constaté que dix
uffe, et fit, pour son début, une recette de 744 liv. 15 s. Parmi les auteurs qui avaient suivi la troupe de Molière, se trouva
de mariage entre Jean Poquelin et Marie Cressé (22 février 1621), les auteurs de Molière, constate que Jean Poquelin demeure ru
d’Allainval (mort en 1753) sur Baron et la demoiselle Lecouvreur », l’ auteur dit deux fois de Louis Béjart : « Camarade de Mol
 Camarade de Molière et frère de sa femme ; son beau-frère… » 80. L’ auteur de ce Mémoire n’est pas conséquent avec lui-même 
. 83. Nous ne citons pas textuellement, nous résumons la pensée de l’ auteur des Points obscurs. 84. Le Moliériste, mai 188
ntitulée Le Malade imaginaire, où il parlait des médecins. (Note de l’ auteur .) 121. Bibl. nat. Portefeuille Vallant, 13. F. F
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
e, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. C’est le sujet qu’un Auteur a choisi, qui doit déterminer l’état, la fortune,
s, qu’ils me blâmeront de m’y être arrêté ; ils ne croiront pas qu’un Auteur puisse manquer à une regle dictée par le sens com
s plus de piece. Du Rang. Graces à la vanité mal entendue des Auteurs qui ont succédé à Moliere, il est devenu indécent
’ai dit que nous avions cette obligation à la vanité mal entendue des Auteurs , & je le soutiens. Qui les oblige à donner de
ontre la décence, la vraisemblance, & n’a pas le sens commun. Les Auteurs ont la sotte maladie de vouloir faire croire qu’i
dans le grand monde. Quel travers ! quelle petitesse d’esprit ! Qu’un Auteur tâche, par ses talents, & sur-tout par ses mœ
est ordinairement peuplé de bourgeois, a gagné peu-à-peu la manie des Auteurs  ; qu’il n’est affecté que des grands airs ; que s
une foiblesse de la part du Public, & une lâcheté de la part des Auteurs . Des Noms. Il est aisé de voir, dans nomb
s Noms. Il est aisé de voir, dans nombre de nos pieces, que leurs Auteurs se sont donné beaucoup de peine pour choisir les
e pareils ressorts pour exciter le rire. Je ne puis trop exhorter les Auteurs , non seulement à ne pas mettre leur esprit à la t
and volume de voix, a toujours été connu sous le nom de Tout-voix. Un Auteur qui, dans un ouvrage à prétention, feroit usage d
ncore bons que dans les petites pieces, ou dans les farces. Alors les Auteurs sont les maîtres d’étudier la terminaison ordinai
asme d’un poëte qui croit toujours planer au haut des airs ! Quelques Auteurs , sentant la difficulté qu’il y a à imaginer des n
par le nom qu’il porte. Devons-nous pour cela en vouloir beaucoup à l’ Auteur  ? Je crois que non. Il seroit sans doute mal que,
aimables & les plus respectables à tous égards. Cela prouve qu’un Auteur est plus embarrassé qu’on ne croit pour nommer se
ue le spectateur ne fasse pas la moindre méprise, toujours fatale aux Auteurs . Il ne lit pas les noms des acteurs avant que la
66 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
29, de Nicolo Barbieri, dit Beltrame, qui était à la fois comédien et auteur . Le mot d’étourdi est à peu près l’équivalent d’i
roprement, homme sujet à des inadvertances. Au titre d’Inavvertito, l’ auteur italien a cru devoir joindre celui de Scappino di
tres suffirait, l’autre est presque une superfluité. Molière doit à l’ auteur de L’Inavvertito, avec le sujet de sa pièce, la p
vrage original, intitulé L’Interesse, est de Niccolo Secchi ou Secco, auteur du seizième siècle, assez estimé de sa nation1. L
Molière a eu, pour Le Dépit amoureux, de plus grandes obligations à l’ auteur de L’Interesse, qu’il n’en avait eu, pour L’Étour
as lu le charmant dialogue d’Horace et de Lydie ? Mais que parlé-je d’ auteurs  ? Fallait-il à Molière, pour lui enseigner à pein
exacte, et parait surtout avoir obéi plus facilement à la pensée de l’ auteur . Depuis l’établissement régulier de la scène fran
67 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
oir étudié. Quand on lit ses pièces avec réflexion, ce n’est pas de l’ auteur qu’on est étonné, c’est de soi-même. Molière n’es
retracent souvent la scène de Molière, avec cette différence que les auteurs ne s’y disent pas d’injures, et ne se donnent pas
pièce. Ces sortes de méprises sont ordinairement des triomphes pour l’ auteur comique. Ce fut pourtant une méprise semblable qu
trompé. Mais s’il avait été assez raisonnable pour en savoir gré à l’ auteur , je l’admirerais presque autant que Molière. Aprè
pas une d’elles ne ressemble à l’autre. Il était cependant à-la-fois auteur , acteur et chef de troupe. Il fut toujours bien v
son nom ne mourra jamais. S’il s’élevait parmi nous dans la suite un auteur comique qu’on pût lui opposer, c’est que nos mœur
pposer, c’est que nos mœurs seraient devenues plus fortes, et que cet auteur aurait encore plus de génie que lui.
68
le mot d’Alceste. Mais le cynique a lu Boileau et ne reconnaît pas l’ auteur du Misanthrope « dans le sac ridicule où Scapin l
’Auteuil. Non. Pour le premier, j’eusse laissé la parole au spirituel auteur du Quarante-Unième fauteuil ; pour les derniers,
mond, simple parade rimée, ni du Soldat poltron, autre parade du même auteur , et du même goût, ni du Courtisan parfait de Gilb
ami de Racine, et Racine lui-même. Il faut en croire la préface que l’ auteur a mise en tête de sa pièce. Tout y est. Tous les
d’indignation et demandaient dans quel moment d’erreur ou de folie l’ auteur avait pu offrir à Floridor, Floridor avec ses cam
é de sa chute, une sourde amertume ? Pourquoi ? Triste faiblesse de l’ auteur jaloux ! On va bientôt le comprendre : La date de
ent avec ses ennemis même contre un commun ennemi ! « d’où quelques auteurs plus modestes l’avaient tiré ». Racine en était
us modestes l’avaient tiré ». Racine en était un sans doute, de ces auteurs modestes, et Molière était un fanfaron reconnu à
on particulière sous un titre général commun, et traduites par divers auteurs . C’est ainsi que Le Malade imaginaire, par exempl
se plaît à faire de ces corrections qui prouvent sa supériorité sur l’ auteur qu’il traduit. Qu’est-ce que Molière auprès de Co
n lestrigon ! Va, va rendre réponse à ta bonne maîtresse…. Comment l’ auteur fera-t-il passer sa traduction ? — Écoutez : V’è
aste dit à Albert : « Per jovem, je suis ivre ! » « Je n’aime, dit l’ auteur , ni l’une ni l’autre de ces expressions ; j’ai ch
olume, coquettement édité par Dentu en 1863, fut rapidement épuisé. L’ auteur venait de faire représenter à l’Odéon (15 janvier
. Fournier avait ingénieusement intercalé des fragments attribués à l’ auteur du Misanthrope : il collaborait avec lui. On fera
gaîté et de cette franchise qui font les amis et les admirateurs de l’ auteur du Médecin malgré lui et du Tartuffe. On voit d’i
atique national. C’est surtout par sa haute comédie que le prince des auteurs comiques attire les Hollandais d’aujourd’hui ; le
e Molière, à leur faire connaître à fond la sympathique personne de l’ auteur et à enrôler au nombre de ses amis tous ceux qui
a même un intérêt tout particulier à se procurer des traductions de l’ auteur français. Car ce qui manque à ce théâtre, c’est u
, avait en outre l’inconvénient d’être une tentative d’arrangement. L’ auteur avait pensé qu’il fallait remplacer le bel esprit
r un homme du goût et du jugement littéraire de M. Alberdingk Thym. L’ auteur fait précéder sa traduction d’une préface, dans l
rre bénite ». Pour apprécier cette préface, il faut se rappeler que l’ auteur est un des chefs les plus distingués du parti ult
scène du premier acte entre Orgon et Dorine, tout en regrettant que l’ auteur n’ait pas rendu le fameux « le pauvre homme ! » p
même de mots étrangers qu’on n’attendrait pas de sa bouche. Puisque l’ auteur , de son propre aveu, a voulu conserver à son œuvr
ollandaise, pour y rencontrer des obstacles. Dans plus d’un endroit l’ auteur a fort spirituellement remplacé l’image de l’expr
er des Ordres de Saint-Anne de Russie, et de la Couronne de Bavière ; Auteur du Voyage dans la Basse et la Haute-Égypte, penda
à la Monnaie, et bien certainement destinées, dans la pensée de leur auteur , à perpétuer, pour les générations futures, le so
eu de savants travaux, brutalement interrompus. Voici la réponse de l’ auteur du Vieux-Neuf, et je crois sa lettre concluante :
t du Misanthrope, lequel, disaient-ils, pourrait bien n’être pas de l’ auteur de la comédie. On sait que ce sonnet fut vivement
au simple, et produit 410 livres. De même pour les pièces des autres auteurs  : elles ne sont point représentées pour la premiè
comédie sur les Précieuses. Si le témoignage de Somaize et celui de l’ auteur des Nouvelles nouvelles laissaient quelques doute
ésentée trente-trois fois. On l’a publiée l’année suivante sans nom d’ auteur . Sir Martin est plutôt une imitation qu’une tradu
et Baker, et une troisième, publiée sous les auspices de l’acteur et auteur dramatique M. Foote, en 1742. Dans quelques-unes
h-gutted Ben, alias Renier ». Les Précieuses ridicules. — Un certain auteur , M. Richard Flecknoe, qui n’a aucun talent, et qu
en noble, un composé de Mascarille et de Jodelet. Thomas Shadwell, l’ auteur dramatique, et à la fin de sa vie le poète-lauréa
mais elle n’a jamais été imprimée. Un certain M. Charles Molloy est l’ auteur d’une pièce en cinq actes : The Perplexed Couple
u une Méprise après l’autre), représentée en 1715. Dans la préface, l’ auteur avoue que l’incident du portrait, quelque chose d
peut-être un volume à écrire sous ce titre : Molière critique ; car l’ auteur des Précieuses Ridicules eut cela de commun avec
ARIEE avec son exercice journalier.   Molière ne connaissait-il pas l’ auteur , ou n’a-t-il pas voulu le nommer ? Toujours est-i
u le nommer ? Toujours est-il qu’Arnolphe nous dit : « J’en ignore l’ auteur  ; mais c’est quelque bonne âme. » Ce que sont ce
er : MADEMOISELLE DE BRIE. Ma foi, j’aurais joué ce petit monsieur l’ auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songe
nommé dans Les Femmes savantes ; et Vadius y renvoie Trissotin à « l’ auteur des Satires ». Quant à La Fontaine, son nom n’est
ir prudhommesque : — « Ce n’est pas ce Martial-là, madame ; c’est un auteur qui vivait il y a trente ou quarante ans. » Dans
u mot feu devant le nom de Scarron ne paraît-elle pas signifier que l’ auteur de Jodelet vivait encore au moment où les Comédie
niques, et travaillait de la main admirablement ». Il lui prit, dit l’ auteur des Historiettes, « une fantaisie de faire jouer
uel prix faisant un obligé, il fit naturellement un ingrat. Ingrat, l’ auteur de La Thébaïde devait l’être. Boileau, qui l’a bi
ureux qu’il pouvait être de se rapprocher d’un brillant farceur, d’un auteur comique en vogue auprès du public et en crédit au
etenons encore cette autre impertinence, « pourvu qu’il vînt du grand auteur  ». Reste à savoir cependant qui Racine entendait
uteur ». Reste à savoir cependant qui Racine entendait par « le grand auteur  » ? On se défend autant qu’il est possible de tro
crétariat de l’hôtel de Conti aussi peu respectueux envers l’illustre auteur du Cid, devenu l’auteur d’Œdipe. Un commentateur
Conti aussi peu respectueux envers l’illustre auteur du Cid, devenu l’ auteur d’Œdipe. Un commentateur des plus autorisés, un m
ore de trois ans, quatre ans peut-être, que Quinault ne fût l’heureux auteur d’Astrate. Pour avoir eu neuf pièces jouées de 1
as encore L’Impromptu de Versailles ; il n’a pas vu personnellement l’ auteur depuis huit jours ; mais il ira le voir tantôt. E
s-Royal, s’il eût ajouté à la comédie de Molière la tragédie du futur auteur d’Andromaque ! C’était le rêve de l’Illustre Théâ
ec un peu de danse, puis avec Gorgibus dans le sac. Racine, comme les auteurs les plus favorisés, touchait deux parts sur la re
la première édition complète de Molière, d’après les manuscrits de l’ auteur . Vous savez que je m’étais beaucoup préoccupé de
Tome II, numéro 20, 1er novembre 1880 Paul Lacroix : Molière auteur de ballets et de mascarades de cour Le Molié
le directeur. Toutes les critiques ont porté sur ces six vers, que l’ auteur du ballet a mis dans la bouche de Molière représe
ous avons déjà mentionné les différents emprunts de Richard Flecknoe, auteur des Damoiselles à la mode. Il a imité la première
bien plus compliquée que dans la pièce de Molière. Dans l’épilogue, l’ auteur déclare qu’il a pris sa comédie de Molière, qu’il
Molière, qu’il appelle « le fameux Shakespeare de ce siècle, et comme auteur et comme acteur ». N’oublions pas que Molière éta
gnès) qui en écrit une autre pour son amant. Disons, en un mot, que l’ auteur anglais a déshonoré la création de Molière par d’
Permettez-moi de mettre sous les yeux de vos lecteurs un passage d’un auteur contemporain, qui confirme pleinement cette inter
rin de Fontaine » qui s’identifie avec celui de Nicolas Desfontaines, auteur dramatique fécond et créateur de l’Illustre Théât
69 (1910) Rousseau contre Molière
me, ce qui ne convient pas au misanthrope ; d’avoir été atténué par l’ auteur de telle sorte qu’il fait des concessions et a de
ait pu être conçu ainsi et aurait été certainement concu ainsi par un auteur de moyen ordre ; on aurait vu Alceste sincère et
un raisonneur, comme on l’a cru trop souvent, et le porte-parole de l’ auteur , mais un honnête homme qui a quelques défauts, ex
Au risque de faire rire aussi le public à mes dépens, j’ose accuser l’ auteur d’avoir manqué de très grandes convenances, une t
’aurait pu rire qu’aux dépens de l’homme du monde et l’intention de l’ auteur était qu’on rît aux dépens du misanthrope. »   C
droit, sincère, estimable, un véritable homme de bien, l’autre que l’ auteur lui donne un personnage ridicule. C’en est assez
mais dans l’embarras. Ce n’est donc pas par ménagement pour lui que l’ auteur adoucit quelquefois son caractère ; c’est au cont
rait autrement, ses discours ne feraient plus d’effet. L’intérêt de l’ auteur est bien de le rendre ridicule, mais non pas fou,
aux yeux du public, s’il était tout à fait sage. » Si l’intérêt de l’ auteur était de rendre Alceste ridicule, Molière aurait
sinoé aimerait-elle Alceste ? mais ce qui est encore une indication d’ auteur sur ce qu’on doit penser du personnage. Mais en v
sonnage. Mais en vérité par tous les moyens qui sont en son pouvoir l’ auteur crie à son public : « Estimez Alceste ! Je lui do
ime. Le principal personnage de l’Optimiste, qui, de l’aveu même de l’ auteur , devrait plutôt s’appeler l’Homme toujours conten
s caractères du Philinte de Fabre pris en eux-mêmes pour rendre à cet auteur la justice qui lui est due, à les prendre en eux-
le, sur celle-là jugeons des autres et convenons que l’intention de l’ auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa mo
de théâtre, ils cherchent le personnage interprète de la pensée de l’ auteur , qui leur dira ce qu’il faut qu’ils soient. C’est
lus des sermonnaires. Pour obéir à cette inclination de la foule, les auteurs mettent le plus souvent sur la scène un personnag
eçon morale à remporter chez soi. Et, par suite de cette habitude des auteurs , le public n’en a été que plus rengagé dans la si
it un honnête homme dans toute pièce de théâtre ? Point du tout, et l’ auteur peut nous donner une pièce où il n’y ait que des
ersonnage d’ « honnête homme », au personnage qui est truchement de l’ auteur et guide du public relativement à ce que le publi
ndin, mais qu’il ne laisse pas d’y être. Adroitement, agréablement, l’ auteur l’a confondu avec George Dandin lui-même, ou, si
èce immorale ou amorale est celle où il n’y a que des vicieux et où l’ auteur n’a pas l’air de se soucier de la question de la
ne se voit pas sous une, au moins, de ces deux formes, il juge que l’ auteur a, de propos délibéré, éliminé les honnêtes gens
e réalité, quand il inventait un monde. Donc, quand il a affaire à un auteur contempteur des hommes, il n’est plus, lui, le co
ison », il est l’optimiste imaginatif qui, se mettant à la place de l’ auteur , s’écrie : « Comment ! vous inventez des hommes e
sseau pessimiste en tant qu’homme et le Rousseau idéaliste en tant qu’ auteur et critique se rencontrent et sentent très bien q
faut pas le dire, répond le Rousseau idéaliste. Il ne faut pas qu’un auteur le dise ; parce qu’un auteur est un prédicateur e
Rousseau idéaliste. Il ne faut pas qu’un auteur le dise ; parce qu’un auteur est un prédicateur et doit être un prédicateur, e
r que le fils de l’Avare est donné comme personnage sympathique par l’ auteur , j’ai déjà répondu à ce grief à propos d’une autr
et cette fille, s’ils ne sont pas présentés comme sympathiques par l’ auteur , comme l’assure Rousseau, sont présentés comme ex
comme l’assure Rousseau, sont présentés comme excusables, sinon par l’ auteur , du moins par la situation ; l’honnête spectateur
ont des dispositions assez fortes à être démoralisés. C’est à quoi l’ auteur comique doit songer avec une grande sollicitude e
épris de Molière pour Don Juan qui domine dans cette comédie et que l’ auteur veut inspirer et qu’il inspire au spectateur. Or
très certainement, lui était plus facile avec d’autres pièces du même auteur et puisqu’il y en avait d’autres… Il est possibl
es précautions, des habiletés, des expédients et des subterfuges d’un auteur , il entend que la religion abêtit ceux qui s’en c
piété. » Le Tartuffe n’est point du tout, grâce aux précautions de l’ auteur , une pièce qui offense la piété ; mais c’est une
on de la plupart des spectateurs qui, dans les peintures que font les auteurs dramatiques, ne voient que le portrait de leur vo
des Femmes savantes, Rousseau est exactement de la même opinion que l’ auteur des Femmes savantes, si tant est qu’il n’en soit
uteur des Femmes savantes, si tant est qu’il n’en soit pas plus que l’ auteur des Femmes savantes, et ce qu’il lui aurait peut-
quoique « honnête homme personnellement », parce que, quand on est un auteur comique, il faut plaire au parterre qui est compo
faut ; peut-être aussi que, par certaines exagérations, on ramène les auteurs à un degré assez bas et qu’à force de n’être pas
elle ne veut pas non plus de passions mauvaises ; et elle réduirait l’ auteur dramatique et tout auteur à n’être plus qu’un ser
de passions mauvaises ; et elle réduirait l’auteur dramatique et tout auteur à n’être plus qu’un sermonnaire. Rousseau ne va p
gner. » En quoi précisément ? En ceci : « Examinez le comique de cet auteur  : partout vous trouverez que les vices de caractè
n excellent homme. Il y a donc une méchanceté latente au fond de tout auteur comique. Mais supprimer la comédie — et ce n’est
Tout compte fait, le métier de Tartuffe est bon. » Mais est-ce que l’ auteur comique est vraiment responsable de cela ? Son ai
vices et que, l’on dira ce que l’on voudra, il ne laisse pas d’être l’ auteur de Don Juan et de Tartuffe ; ensuite, marquons bi
souvent et il ne pouvait pas songer même à le faire souvent. Il était auteur comique, et quelle idée se faisait-on alors et se
récisément ce que je lui reproche, dira Rousseau. — Soit ; mais comme auteur dramatique il a ses excuses et en soi il ne mérit
actitude dans un livre d’histoire et qu’on serait forcé d’en croire l’ auteur sur parole ; ce qu’on se refuse à faire. La coméd
à la fois risible, pitoyable et condamnable. Il ne faut pas rendre un auteur responsable de l’impression que fera son œuvre su
intéressants sur ce point. Dans un livre dont j’ai oublié le titre, l’ auteur racontait l’histoire d’une institutrice, modèle,
it trompé ou il avait été trompé par un mystificateur assez habile. L’ auteur avait voulu prouver que quand on n’a pas de relig
aperçu que c’était un clérical et il était irrité de sa déconvenue. L’ auteur avait voulu expérimenter jusqu’à quel point préci
e de cet ouvrage. Voici une œuvre où le public approuve tout ce que l’ auteur condamne. L’auteur est-il responsable des opinion
oici une œuvre où le public approuve tout ce que l’auteur condamne. L’ auteur est-il responsable des opinions de son public et
ublic fait de son œuvre ? Aucunement. Et le critique doit-il rendre l’ auteur responsable de toutes les interprétations saugren
ons saugrenues qu’il est possible que le public fasse de l’œuvre de l’ auteur  ? Je ne crois pas. C’est pourtant ce que fait Rou
isque je vous ai montré les Horaces enseignant l’antipatriotisme à un auteur qui n’était pas du tout stupide, mais qui était a
t pas du tout stupide, mais qui était antipatriote, et une pièce d’un auteur conservateur et religieux enseignant toutes les a
ai pas bien comprise. A certains moments, on dirait, en vérité, que l’ auteur se moque de M. Poirier. » Non, l’auteur n’est pas
, on dirait, en vérité, que l’auteur se moque de M. Poirier. » Non, l’ auteur n’est pas responsable de ces interprétations-là,
our tels ? Est-il bien sûr que cette haine soit plutôt l’ouvrage de l’ auteur que des forfaits qu’il leur fait commettre ? Est-
l’amour de soi-même ; il ne naît point d’un arrangement de scènes ; l’ auteur ne l’y porte pas, il l’y trouve, et de ce pur sen
que ce serait plutôt le public qui donnerait des leçons de vertu aux auteurs , tantôt cédant à sa seconde idée, il assure que d
er l’assemblée et ne s’est soutenue que par la grande réputation de l’ auteur , et cela parce que l’honneur, la vertu, les purs
ore qu’il ait dites sur ce sujet : « … Convenons que l’intention de l’ auteur étant de plaire à des esprits corrompus, ou sa mo
Dandin, M. de Pourceaugnac et la Comtesse d’Escarbagnas. « D’autres auteurs , plus réservés dans leurs saillies, laissant les
érents à notre théâtre qu’en voulant les en ôter, on le défigure. Nos auteurs modernes, guidés par de meilleures intentions, fo
’écriera un apologiste de Molière. Non point tout à fait. De ce qu’un auteur vertueux est ennuyeux, il ne s’ensuit pas nécessa
aux sentiments naturels et simples qui ne touchent plus personne. Les auteurs concourent à l’envi, pour l’utilité publique, à d
s générales de Rousseau sont directement contraires à celles du grand auteur comique. Or, quoique nous fassions, surtout à pa
intellectuelle, ce sont toujours nos idées que nous cherchons dans un auteur que nous lisons, soit pour les y trouver et aimer
ns dans un auteur que nous lisons, soit pour les y trouver et aimer l’ auteur de ce qu’il nous les présente et nous les rend pl
 ; soit pour en remarquer l’absence et nous étonner et en vouloir à l’ auteur de ce qu’il ne les ait pas eues, surtout, quand l
n général, il l’est tout particulièrement en présence de celui de ces auteurs qui assurément en montre ou en laisse deviner le
comme leur « bon sens populaire » est bien tout simplement celui de l’ auteur , qui aime à prendre ce truchement ! On le voit so
’est pas assez nette pour qu’on puisse assurer que dans l’esprit de l’ auteur le beau rôle y soit pour le pauvre. Et nous voilà
, que de prendre pour truchement de sa pensée, pour porte-parole de l’ auteur , en matière si grave, une femme, Dorine, ou même
Cléante eût valu et pour qu’elle parût être celle véritablement de l’ auteur , il aurait fallu que, sans prêcher et sans plaide
me la plus ridicule, et jusqu’à en approcher du burlesque, que jamais auteur eût imaginée ». Il était scandalisé. Je lui dis :
it scandalisé. Je lui dis : « Il n’y a rien là que de très naturel. L’ auteur de cette dissertation est un petit bourgeois. On
tend ces propos dits par le personnage qui est donné évidemment par l’ auteur comme l’homme raisonnable de la pièce : Leur se
présent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire et devenir auteurs  ! Nulle science n’est pour elles trop profonde, E
présente un vieillard amoureux qui est sympathique au public ou que l’ auteur veut qui le soit et qui est aimé. Ce vieillard « 
a question féminine, parce que postrema homines meminere, c’est comme auteur des Femmes savantes que Molière se présente à nou
la vie, aux suggestions de la nature ; il prouve seulement que, comme auteur , il veut peindre la vie telle qu’elle est, plutôt
ement naturel, Molière, dans sa vie à lui, c’est-à-dire dans sa vie d’ auteur , suivrait son mouvement naturel d’auteur, qui est
, c’est-à-dire dans sa vie d’auteur, suivrait son mouvement naturel d’ auteur , qui est de s’abandonner à son imagination et non
on imagination débridée, et ce sont ses farces, qu’il en a écrit où l’ auteur se fait le serviteur exact et fidèle de ce que le
ôt autorisé à dire que son mouvement naturel, celui connu de tous les auteurs , était d’imaginer librement, qu’on ne l’est à cro
de provoquer le rire, si Molière savait trop bien son triple métier d’ auteur , d’acteur et de directeur pour en avoir dédaigné
n lutte avec rien ni vaincu par rien. Il fait rire par lui-même, et l’ auteur ne nous égaie qu’avec l’exposition même, la prése
ourrait être soutenue, plus ou moins brillamment selon le talent de l’ auteur , si Molière avait reproché aux médecins de guérir
précisément que la nature fût bonne au sens où l’entendra plus tard l’ auteur de la Nouvelle Héloïse et de l’Emile ; mais ils n
verbial, ou plutôt c’est pour cela qu’il est proverbial plus qu’aucun auteur français, même comique ; et Brunetière voyait trè
Elle est certainement de meilleur goût que le public contemporain des auteurs . On réussit auprès de ses contemporains par leurs
té reçu à Paris en 1778. Mais la postérité elle-même cherche dans les auteurs anciens ce à quoi elle tient le plus, c’est-à-dir
dire ses défauts encore, et, quand elle les y trouve, elle fait à ces auteurs une grande fortune. La gloire elle-même est fondé
ement qu’il y avait de la délicatesse dans ses expressions. Rousseau, auteur de la Nouvelle Héloïse, de l’Émile, des Confessio
anité, en tant que fondateur de la démocratie despotique. Voltaire, l’ auteur de Zadig, de Candide, des Discours sur l’homme et
omme et de trois mille petits vers délicieux, est pour la postérité l’ auteur d’« Ecrasons l’infâme » et le bienfaiteur du genr
genre humain, en tant que fondateur de l’anticléricalisme. Molière, l’ auteur d’Amphitryon, un peu de Psyché, de Don Juan, du M
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
si l’on est aimé d’une fille ou non. Je consens pour un instant que l’ Auteur transporte son action dans un siecle tout-à-fait
arle par-tout de sa lésine ; rien de plus naturel dans une piece où l’ Auteur attaque l’avarice. Harpagon veut savoir ce qu’on
utuellement naissance. Je sais qu’il y a des pieces dans lesquelles l’ Auteur ne s’est pas embarrassé de lier les incidents. Dè
dans plusieurs embarras qui ne sont nullement liés l’un à l’autre. L’ Auteur se tire avec adresse de la plupart ; mais il en e
érence que produit cette virgule supprimée ; mais on voit aussi que l’ Auteur , en imaginant l’embarras, s’étoit ménagé les moye
Nous avons déja dit que cette piece étoit une des plus médiocres de l’ Auteur  ; cependant elle attache. Pourquoi cela ? parcequ
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
héâtres d’Espagne, qu’on ne voit mourir de pieces sur les nôtres. Les Auteurs Italiens, singes nés des Auteurs Espagnols, n’ont
mourir de pieces sur les nôtres. Les Auteurs Italiens, singes nés des Auteurs Espagnols, n’ont pas osé, à la vérité, mettre en
nt pour nous la dépense excessive en a délivré la Scene Françoise. Un Auteur auroit le plus grand tort s’il s’occupoit sérieus
s ennemis de la dépense, ne veulent pas se charger de la piece : si l’ Auteur , gêné par leurs mesquineries, resserre ses idées,
à spectacle : nous en parlerons dans le Chapitre suivant, parceque l’ Auteur les a rangées dans la classe des Comédies-Ballets
ement en France, sont remplis avec des scenes tirées de leurs anciens Auteurs . Quelques-uns en conviennent ; les autres le nien
72 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
r leur philosophie l’appui du pouvoir civil. Il ne reste plus à notre auteur qu’à gémir avec eux sur les malheurs du temps. « 
llement le plus célèbre, à coup sûr, des passages de cet incomparable auteur  : « Je soutiens qu’il faut dire la figure d’un ch
osition. Mais est-il satisfait ? Peut-on croire que le désir de notre auteur eût été de nous faire rire, et qu’il se soit moqu
ernier et le plus dangereux soutien ? Mais en rendant justice à notre auteur , n’oublions pas notre but : ce principe si fécond
plaire à Armande et à Philaminte. Mais dans tous ces passages, notre auteur ne dit rien autre chose que ce que répètent aujou
le philosophie, avouons-le donc, est prêchée dans le théâtre de notre auteur  : elle a un admirateur, un admirateur passionné.
et surtout en physique. On s’était plu, en effet, à représenter notre auteur comme le seul des grands hommes du dix-septième s
it pas d’une certaine gravité; car de plus en plus, à notre époque, l’ auteur de la Méthode passe pour avoir eu non-seulement e
jet ; car nous disons morale et non moralité. Que les pièces de notre auteur aient exercé sur leur siècle une bonne ou une mau
l ? Il ne faut pas s’y tromper ; c’est le fond même de l’âme de notre auteur que nous allons chercher à pénétrer, ses œuvres à
res impérieux et ses saintes violences est à peu près inconnu à notre auteur . Il faut vivre le plus doucement possible, cédant
r des vers que l’on pourra toujours accuser d’exagérer la pensée de l’ auteur . Cette pensée remplit tout son théâtre : il n’en
l s’est oublié, il s’est trahi ; une seule fois l’acteur a disparu, l’ auteur a tout à coup parlé en son nom, et on a vu avec é
et voici que l’œuvre vient se confondre avec la vie tout entière de l’ auteur . Depuis la sortie du collège jusqu’à sa mort, je
e d’abord que les contradictions ne coûtaient pas grand’chose à notre auteur  : témoin celle sur le syllogisme (Damiron, p. 884
omme on l’a très-bien dit, « un système ne consiste pas dans ce qu’un auteur avance, mais dans ce qu’il prouve. » Si le prêtr
erait pas à Gassendi plutôt qu’à Descartes. En fait de scepticisme, l’ auteur de la Méthode me semble beaucoup plus à l’abri de
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
ont foibles, mal remplies, & froides par conséquent, parceque les Auteurs ne savent pas leur donner l’embonpoint nécessaire
Ils ont cependant leur prix quand ils servent à peindre le vice que l’ Auteur attaque. La scene de Toutabas, dans le Joueur de
Joueur Anglois. Je vais mettre mon Lecteur à portée de juger les deux Auteurs . LE JOUEUR ANGLOIS. ACTE III. Scene III. BEVERLE
e en pratique ; mais la chose doit avoir ses difficultés, puisque des Auteurs d’un vrai mérite, & qui ont uni des caractere
ises avec Moliere : mais il est bon, je crois, d’étudier aux yeux des Auteurs naissants ceux qui doivent leur servir de guide.
me nous venons de le remarquer. De là ces pieces encore, auxquelles l’ Auteur a voulu donner de l’embonpoint, & qui ne sont
nifestement contraires au goût. Un soir, après avoir assigné à chaque Auteur mort sa véritable place sur le Parnasse, & di
onpoint d’une piece. J’eus le chagrin mortel de voir soutenir « qu’un Auteur sage doit, pour être plus sûr de réussir, ne plac
rnes ne prouvoient qu’elles ont été faites d’après ce systême. Si les Auteurs dramatiques, lorsqu’ils n’ont qu’une bonne scene
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
ues ; il franchit ainsi les bornes du royaume & porte le nom de l’ Auteur avec lui : s’il ne peint qu’un François, un Itali
a seulement connu en France, en Italie, en Espagne, & le nom de l’ Auteur ne s’étendra pas plus loin, à moins qu’il ne doiv
sent sont bien loin de ces mœurs : Elles veulent écrire & devenir auteurs  : Nulle science n’est pour elles trop profonde ;
Malade imaginaire que les Femmes savantes ; mais je soutiens que si l’ Auteur s’étoit donné autant de soins pour la premiere de
r à Lisbonne, & la piece a eu le plus grand succès. J’exhorte les Auteurs , lorsqu’ils ne trouveront pas des caracteres prop
75 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
ompre avec toutes nos habitudes modernes. Nous allons y rencontrer un auteur dramatique exceptionnel, si exceptionnel qu’à auc
ion si admirable de Molière a mis le monde dans un grand embarras. Un auteur dramatique, permettez-moi de vous le dire, est un
t le contraire, on n’en est pas moins fixé. Comment être fixé avec un auteur qui se borne à prendre des personnages dans le mo
qu’elle ait jamais une ressemblance véritable avec la sienne ? Si cet auteur n’a pas consigné dans un écrit spécial ses opinio
e de la veille. Son génie n’est pas là ; ce n’est pas là sa besogne d’ auteur dramatique. Attendez. L’homme qu’on désire ou qu’
e, les questions sociales aux questions artistiques, qui exigent d’un auteur qu’il ait un but et que ce but soit d’accord avec
ustement la parole, n’en eût pas dit un mot ? Il y a dans la vie d’un auteur dramatique, dans cette vie si périlleuse et si do
et bienveillance, et pour montrer qu’on en usait généreusement avec l’ auteur , on n’en avait que plus le droit de le juger sévè
le ; l’acteur chargé du rôle, c’était Molière ; on atteignait ainsi l’ auteur et le comédien, on faisait coup double. Pour Agnè
grossièreté de l’ouvrage on a conclu tout naturellement à celle de l’ auteur . C’était un homme sans goût, sans tact, sans déli
ateur comme Rousseau. Qu’est-ce que c’est donc que Molière ? C’est un auteur dramatique. C’est un homme dont l’instinct, dont
malin que les deux premiers. On se demandait, avant toute chose, si l’ auteur a posé et résolu le problème:des lycées de filles
l ne faut pas tomber dans l’excès contraire et se figurer qu’étant un auteur comique, il a simplement voulu faire rire. Son si
76 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
le Festin de Pierre. Il était bien temps, en effet, de restituer à l’ auteur du Misanthrope ce précieux joyau de sa couronne d
journaux. Le Mercure galant ne commence qu’un peu plus tard. Loret, l’ auteur de la Muse historique, était au moment de clore s
ue tout entière, telle qu’elle a jailli de l’âme et du cerveau de son auteur , telle que bien peu même des contemporains de Mol
es de Molière, « qu’on, fut blessé de quelques traits hasardés, que l’ auteur supprima à la représentation. » De plus, la scène
sé ? » Qui ? le parti dévot ? Assurément, puisqu’il répandit contre l’ auteur d’odieux et sanglants libelles. Aussi quelques-un
t aussi abominable scélérat6. Je crois d’autant plus volontiers que l’ auteur du Festin de Pierre sacrifia aux susceptibilités
es seulement à faire perdre de vue le dessein et la haute pensée de l’ auteur . En effet, en empruntant à Tirso de Molina sa ter
que Fénelon a déclaré l’Avare « moins mal écrit que les pièces de l’ auteur qui sont en vers, » et que La Bruyère impute au s
gée que l’on représente ordinairement en Espagne. 15. De Villiers, l’ auteur du Festin de Pierre ou le Fils criminel, joué en
ou l’Athée foudroyé, fut jouée par la troupe du Marais, de laquelle l’ auteur faisait partie. Pour éviter les clameurs qu’avait
77 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
les médecins et le public hésitèrent peut-être d’abord à penser que l’ auteur eût fait, d’un si odieux personnage, l’interprète
s qui prouve que personne ne se méprit sur l’intention satirique de l’ auteur . « On a joué depuis peu à Versailles, dit-il, une
ur en faire ses Folies amoureuses. Depuis Regnard, un nombre infini d’ auteurs ont travaillé sur ce modèle, et le dénouement sur
ateur [Lettre écrite sur la comédie du Misanthrope] De Visé est l’ auteur de la lettre suivante. Elle fut imprimée en tête
détail qui pouvaient échapper au commun des spectateurs ; enfin, si l’ auteur de cette apologie n’a pas été mis par Molière lui
’œuvre de L’École des femmes, Molière avait mis au jour six comédies. Auteur blessé dans son amour-propre, il avait fait, pour
cle ; enfin, il peut servir au besoin à consoler la vanité de quelque auteur dont l’ouvrage n’aura pas été accueilli au gré de
s qu’il méritait, et qu’il a obtenu depuis. Ce n’est la faute ni de l’ auteur , ni du public : c’est celle de l’époque. Souvenon
e refuse point à reconnaître ses qualités non moins nombreuses, que l’ auteur n’a eu ni le dessein ni le pouvoir de dégrader, e
u moins un égoïste véritable. L’ouvrage serait achevé peut-être, si l’ auteur , n’empruntant pas les noms des personnages du Mis
ion admire en lui presque indistinctement. Enfin, chez nous-mêmes, un auteur du dernier siècle, de Lisle, a transporté le misa
la scène italienne, scène subalterne et peu régulière qui permit à l’ auteur de montrer l’âne de Timon métamorphosé en arlequi
gination de d’Urfé avait peuplé les vallons du Forez. Le naturel de l’ auteur , c’est-à-dire le génie comique perce et se montre
à Saint-Germain, le 2 décembre 1666. On a des raisons de croire que l’ auteur de ce ballet, Benserade, voyait déjà Molière d’un
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
celle de Moliere est excellente pour le Théâtre François, parceque l’ Auteur en faisant imaginer & exécuter le stratagême
ment renouvellée dans une comédie intitulée La Foire des Poëtes.   Un Auteur propose deux pieces à Trivelin qui les trouve jol
s à Trivelin qui les trouve jolies, mais il a besoin d’un prologue. L’ Auteur lui répond qu’il pourra peut-être trouver ce qu’i
madre dell’allegria, Souveraine de tous les cœurs, Et la Minerve des Auteurs  ! La Folie conduit les Auteurs à Paris, qui est,
de tous les cœurs, Et la Minerve des Auteurs ! La Folie conduit les Auteurs à Paris, qui est, dit-elle, leur vrai séjour ; to
n’avons point dit que Moliere ait imité sa Psyché. Supposons qu’aucun Auteur n’ait avant lui traité ce sujet, Moliere ne l’a-t
h bien ! voir jouer une scene sur le Théâtre Italien, la lire dans un Auteur Espagnol, la voir en action dans la société, ou l
es & les détails, n’est-ce pas de même à peu de chose près ? Et l’ Auteur qui la transporte sur son théâtre, n’est-il pas é
adelon 51 ? lisons la scene IX, acte III du Bourgeois Gentilhomme : l’ Auteur a non seulement imité les caprices que sa femme l
né pour être imitateur ; Mais l’homme doit agir d’après son cœur. L’ Auteur de Nanine a voulu flatter l’humanité par ces deux
carron, & j’ai promis de le prouver par les ouvrages mêmes de cet Auteur  : voici le vrai moment pour tenir ma parole. Sca
e que si je fais le procès à Scarron, ce n’est pas sans sujet. Jamais Auteur ne m’en imposera sur ses plagiats. Scarron connoi
llement avouées par la Muse comique ? Je ne citerai point ceux de nos Auteurs qui laissent passer devant eux dans la société de
; qu’il n’étoit pas doué de ce génie vraiment comique, sans lequel un Auteur ne peut imiter ni créer, puisque bien imiter c’es
79 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
la verrait avec plaisir, par l’intérêt qu’il prend à la mémoire d’un Auteur si Illustre. Fait à Paris ce 15 Décembre 1704. F
lé : je lui donne la Vie d’une personne qui l’occupe si souvent, d’un Auteur inimitable, dont le souvenir touche tous ceux qui
gens qui n’avaient pas été cultivés avec autant de soins que lui. Un Auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Mo
! Messieurs, leur dit-il, ne nous déplaçons jamais ; je suis passable Auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
, par les Précieuses ridicules ; Ouvrage qui fit alors espérer de cet Auteur les bonnes choses qu’il nous a données depuis. Ce
le Cocu imaginaire, qui eut beaucoup de succès. Cependant les petits Auteurs comiques de ce temps-là, alarmés de la réputation
vement que ceux de l’autre. Cependant malgré l’envie des Troupes, des Auteurs , et des personnes inquiètes, le Cocu imaginaire p
espéraient qu’il tomberait de lui-même, et que comme presque tous les Auteurs comiques, il serait bientôt épuisé. Mais il n’en
a le Public dans la bonne opinion qu’il avait conçue de cet excellent Auteur . On ne douta plus que Molière ne fût entièrement
s’empêcher de parler mal de son Ouvrage. ―  Je ne vois pas, disait un Auteur Contemporain, qui ne réussissait point, où est le
ée avec autant de feu et de délicatesse qu’elle l’était du temps de l’ Auteur . Les Fâcheux, qui parurent à la Cour au mois d’A
r le ridicule de son caractère sur le Théâtre de Molière, attaquait l’ Auteur de tous côtés. Il outre tout, disait-on ; il est
tir le bon d’un Ouvrage, saisissent un trait faible, pour attaquer un Auteur beaucoup au-dessus de leur portée. Molière, outré
tre les deux Troupes. On allait à celle de l’hôtel de Bourgogne ; les Auteurs Tragiques y portaient presque tous leurs Ouvrages
t voir que ce jeune homme en travaillant pouvait devenir un excellent Auteur . Il ne le rebuta point, mais il l’exhorta de se p
de lui en apporter un acte par semaine, s’il était possible. Le jeune Auteur , ardent et de bonne volonté, répondit à l’empress
ine le croyait : il estimait cet Ouvrage, comme un des meilleurs de l’ Auteur  ; mais Molière n’eut point de part à cette Critiq
Fête du Roi, n’eut pas le même sort chez le Courtisan. Est-ce le même Auteur , disait-on, qui a fait ces deux pièces : cet homm
èrent contre cette dernière pièce, qui n’aurait pas passé si un autre Auteur l’avait donnée, et si elle avait été jouée par d’
u même mois. Cette pièce ne relevait pas à la vérité le mérite de son Auteur  ; Molière le sentit lui-même, puisqu’en la faisan
nneur de cette heureuse définition, et il m’a assuré qu’il en était l’ Auteur . Mr de Mauvilain est le Médecin pour lequel Moliè
ang pour se la conserver. Qu’il fallait laisser ce petit avantage aux Auteurs , et aux Personnes, qui n’ayant pas le moyen de dé
n on joua une pièce intitulée Dom-Quixote. (Je n’ai pu savoir de quel Auteur  :) On l’avait prise dans le temps que Dom-Quixote
e trouvant chez Mr de M. en présence de Chapelle, qu’il savait être l’ Auteur de l’Épigramme, ou du moins il s’en doutait, mena
ou du moins il s’en doutait, menaçait d’une terrible force le pauvre Auteur , sans le nommer : son emportement ne finissait po
rtuffe. Cet ordre fut un coup de foudre pour les Comédiens, et pour l’ Auteur . Ceux-là attendaient avec justice un gain considé
mériter la dernière rigueur, Dont le fourbe a l’affront de me faire l’ Auteur  : Et là-dessus on voit Oronte qui murmure, Et tâc
éâtre un caractère à son original, a été trouvé si bon, que plusieurs Auteurs l’ont mis en usage depuis avec succès. Le George
paraissait plus effronté, rien plus criminel que l’entreprise de cet Auteur  : Et accoutumés à incommoder tout le monde, et à
user ailleurs. Molière n’était pas seulement bon Acteur, et excellent Auteur , il avait toujours soin de cultiver la Philosophi
de *** ; le pauvre homme extravague : Il est épuisé, si quelque autre Auteur ne prend le théâtre il va tomber : Cet homme-là d
i, qui représentait Neptune dans une fête. Il ne s’en déclara point l’ auteur  ; mais il eut la prudence de le dire à Sa Majesté
r triompher ; et il en tirait vanité, comme s’il avait lui-même été l’ Auteur de ces vers. Mais quand Molière eut bien préparé
ngés. C’était, disait-on, un homme sans mœurs, sans Religion, mauvais Auteur . L’envie et l’ignorance les soutenaient dans ces
ns Garants de la vérité que j’ai rendue au Public à l’avantage de cet Auteur . L’estime, les bienfaits dont le Roi l’a toujours
abileté pour la rendre Le lecteur qui va toujours au-delà de ce qu’un Auteur lui donne, sans réfléchir sur son dessein, aurait
ce sentiment, se l’attribuait, et faisait ses efforts pour décrier l’ Auteur  ; mais il triomphait toujours. Molière connaissai
ait ce qui était au-dessus de sa portée. L’habile homme voulait qu’un Auteur comme Molière conduisît son sujet, et remplît nob
n. Dans ce sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope, etc. Mr de la Bruyère en a jugé
èrent les manuscrits qui étaient restés après la mort de Molière. Cet Auteur avait traduit presque tout Lucrèce ; et il aurait
onne : 294 1. Le marquis de Marsilly. a. [NdE] Charles Perrault, auteur d’une notice sur Molière dans Les Hommes qui ont
80 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
il résolut de la satisfaire en devenant en même temps comédien & auteur . Il s’associa quelques jeunes gens qui avoient du
ps-là, plusieurs piéces dans le véritable goût de la comédie, que nos auteurs avoient négligé, corrompus par l’exemple des Espa
rincipaux objets de sa satyre. Il étoit aussi bon acteur qu’excellent auteur  ; & dans la représentation de sa derniere pié
e la copie, Qu’elle en fit un original. Voyez le jugement que l’ auteur des reflexions sur la poëtique a fait de Moliere
ume l’Ombre de Moliere, comédie par Brécourt ; des extraits de divers auteurs , contenant plusieurs particularités de la vie de
81 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
que l’acteur devait remplir. Au talent de bien rendre la pensée de l’ auteur , le comédien était obligé de joindre celui d’impr
la Faculté de médecine fut de bonne heure le but des malices de notre auteur  ; il lança contre ce respectable corps ses premie
t avec une verve entraînante ; seul il suffirait à la réputation d’un auteur , et cependant il disparaît presque dans la gloire
Le prince de Conti fut frappé des beautés de l’ouvrage, et offrit à l’ auteur la place de secrétaire de ses commandements. Heur
permette de jeter un coup d’œil rapide sur les pièces de notre grand auteur  : les principaux événements de la vie d’un écriva
tes, celle du chasseur : Louis XIV lui-même désigna l’original, que l’ auteur a reproduit d’une manière si piquante. Les Adelp
: Dans le sac ridicule où Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ auteur du Misanthrope. Ces farces, outre un excellent c
uations bouffonnes. Cette satire mordante, et toutes celles que notre auteur a dirigées contre le docte corps, n’ont pas peu c
re de Plaute n’est pas amoureux : aussi cherche-t-on en vain dans cet auteur les scènes où Harpagon, obligé de donner à dîner
ions aussi profondes, parce que les termes manquent à l’admiration. L’ auteur fut obligé de retirer sa comédie après la septièm
plus célèbres salons de l’époque. Les productions vantées de quelques auteurs pleins d’affectation et d’emphase devaient blesse
traits incisifs et profonds ont porté le dernier coup à un vice que l’ auteur avait déjà attaqué dans Les Précieuses ridicules.
nous parlerons des marques de bienveillance dont le roi combla notre auteur . Molière dans ses écrits est toujours inimitable,
is la plupart n’ont pu s’empêcher d’y mêler leur propre empreinte ; l’ auteur se montre toujours plus ou moins à travers ses pe
t la servante, qui n’est jamais la soubrette de convention des autres auteurs , mais la véritable servante de la maison où la sc
Tartuffe. Cette comédie était composée depuis longtemps : deux fois l’ auteur avait voulu la produire devant le parterre ; deux
rer ; le président Lamoignon lui-même, trompé sur les intentions de l’ auteur , prêta l’appui de son autorité à ces cabales remu
a France doit Racine. Ce poète encore bien jeune se présenta devant l’ auteur du Misanthrope, une tragédie à la main ; l’ouvrag
inaire ; la foule se pressait pour voir cette comédie dans laquelle l’ auteur remplissait le principal rôle. À la quatrième rep
tre. Cet acteur était bègue ; il mourut en 1659. Béjart parait être l’ auteur d’un ouvrage intitulé : Recueil des titres, quali
ron ne fut pas seulement un grand comédien ; il est aussi connu comme auteur  ; malheureusement on lui contesta la propriété de
a au Palais-Royal, et ensuite rue Mazarine. Si l’on s’en rapporte à l’ auteur de la Lettre sur Molière et les comédiens de son
pièces de Molière, et comme il était entré dans le sens de ce fameux auteur , par qui il avait été instruit, il y réussissait
avait alors soixante-douze ou soixante-treize ans). Cet acteur, dit l’ auteur de la Galerie historique du Théâtre Français, que
82 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
 ; il croit que les regards de tous vont se fixer sur lui, comme si l’ auteur le dénonçait. Et cependant, si je reconnaissais l
qui devrait être. La plaisanterie part de la gaieté personnelle de l’ auteur  ; aussi est-elle franchement gaie. Le comique est
omique est forcé, il résulte de la vie. Dans la plaisanterie, c’est l’ auteur qui rit, qui se moque, qui fait rire. Dans le com
ait rire. Dans le comique, c’est la chose qui se moque d’elle-même. L’ auteur ne fait que montrer ; peut-être l’indifférence ap
me Tacite, réserve pour l’exhibition amère des faits la force que les auteurs vulgaires dépensent en déclamation. Tartuffe, qui
ur nous qui sommes toujours les personnages principaux de nos drames, auteurs et acteurs à la fois, nous entrons dans nos créat
-ci n’élève pas l’âme, elle ne fait jaillir aucune étincelle. C’est l’ auteur qui parle quand George Dandin pose en principe qu
d’un besoin profond et d’une nécessité supérieure, mais pour tirer l’ auteur d’embarras, et elle apparaît sous la figure de Lo
aire entre Alceste et Célimène, n’avait rien à faire non plus entre l’ auteur et son œuvre. L’art et l’amour s’étaient détachés
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
urnir le comique nécessaire à une comédie, il est indubitable que les Auteurs après avoir nommé leurs héros, représentoient leu
oient faire sans peindre leur caractere. Dans la Comédie moyenne, les Auteurs n’ayant plus la permission de nommer leurs victim
au plaisant nécessaire pour toute une piece, il est probable que les Auteurs , en offrant au public la figure d’un personnage c
ors prit le titre de Comédie moderne. N’est-il pas à présumer que les Auteurs , gênés par les ordres rigoureux des Magistrats, &
r caractere qui ait paru sur notre scene. Soyons aussi modestes que l’ Auteur du Menteur François, le grand Corneille ; il en c
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
ant d’entrer en matiere, je prie le Lecteur de voir avec moi ce qu’un Auteur qui a traité de l’Art de la Comédie, dit sur le m
ue ce traité porte dans la langue originale le titre de caracteres, l’ Auteur n’a point employé ce terme dans l’ouvrage même ;
tirade que nous venons de citer ; à la fin je pense l’avoir deviné. L’ Auteur a voulu dire, je crois, que nos modernes ont très
idicules, les travers, &c. &c. joueront le principal rôle. Un Auteur peut-il peindre les mœurs ou les coutumes d’une n
85 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
, Ma plume pour rimer trouve l’Abbé de Pure : Si je pense exprimer un Auteur sans défauts, La raison dit Virgile, et la Rime K
me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une Cabale, Un tas de vains Auteurs follement te ravale, Profite de leur haine, et de
ntes douceurs. Et qu’importe à nos vers que Perrin les admire ? Que l’ Auteur du Jonas s’empresse pour les lire ? Pourvu qu’ils
chant III, v. 359-428 Que la Nature donc soit votre étude unique, Auteurs , qui prétendez aux honneurs du Comique. Quiconque
Dans ce sac ridicule où 1 Scapin s’enveloppe, Je ne reconnais plus l’ Auteur du Misanthrope. Le Comique ennemi des soupirs et
Amant, un Fils, un Père véritable. J’aime sur le Théâtre un agréable Auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du Spectateur, Pla
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
à s’affranchir des liens de la grossiéreté & de la barbarie, les Auteurs mirent l’Amour au rang de leurs interlocuteurs, f
& Dieu, par charité. Boileau, Art Poétique. Bientôt après, les Auteurs dramatiques rirent de la simplicité de leurs préd
en écrite, que la poésie en est facile, & le sujet intéressant. L’ Auteur peut se flatter d’avoir heureusement imité Virgil
rches, j’espere que nous ne perdrons pas de vue la chaîne qui lie les Auteurs les plus anciens aux Auteurs les plus modernes. C
erdrons pas de vue la chaîne qui lie les Auteurs les plus anciens aux Auteurs les plus modernes. Continuons, & lisons l’ext
perfection. Prouvons présentement qu’il a dégénéré, & que si les Auteurs n’y prennent garde, ils pourront bien le replonge
longer insensiblement dans la barbarie dont nous l’avons vu sortir. L’ Auteur ingénieux d’Heureusement, de la Matinée à la mode
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
que page, à la vérité, nous feroit admirer de plus en plus ce célebre Auteur  ; mais nous sortirions des bornes que nous nous s
tir aussi bien que le Bourru bienfaisant combien il est utile pour un Auteur comique d’être à l’affût des traits qui échappent
ibue quelquefois autant au grand mérite d’une piece que le génie de l’ Auteur . Les Femmes savantes seroient moins parfaites, si
uroient pas nui à l’embonpoint de la piece.   Il est encore plus d’un Auteur vivant dont les productions sont certainement bie
ngagements. Nous nous sommes secondement obligés à faire voir que les Auteurs venus après Moliere se sont plus ou moins rapproc
parties. Nous verrons en même temps, en revenant sur nos pas, que les Auteurs les plus critiqués, & ceux qui n’ont obtenu q
raordinaire, & s’opposent trop bien présentement aux progrès d’un Auteur comique. Nous en trouverons des preuves dans les
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
us ceux d’un drame, produisent différents effets, selon le génie de l’ Auteur qui les fait agir : souvent ils excitent le rire
dre une piece ou une scene plus ou moins comique, selon le génie de l’ Auteur . Prouvons maintenant que, pour rendre ce même com
ne s’apperçoive point de l’art. Une fois qu’il voit les efforts de l’ Auteur pour éluder l’éclaircissement, tout est perdu, &a
ller chercher des détours qui font partager au public le travail de l’ Auteur , & détruisent son plaisir & l’illusion. D
a fait réponse. Voilà encore trois on qui jouent un vilain tour à l’ Auteur . Je crois le voir dans son cabinet suant sang &am
eu rien de forcé, rien de tiraillé, rien qui distillât la sueur de l’ Auteur . Il est inutile de dire que les méprises de détai
tu me dises des nouvelles de l’argent qu’on m’a pris. J’exhorte les Auteurs à réfléchir sur ces deux petites méprises consécu
on en rit pendant long-temps. Passons présentement aux surprises. Les Auteurs qui les ont employées avec tant de succès, se son
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
enthousiasmé du Mercure galant, qu’il ne veut donner sa fille qu’à l’ Auteur de ce Journal. Heureusement pour la Demoiselle le
nce. Le vieillard croit s’allier à la gloire en prenant pour gendre l’ Auteur prétendu du Mercure ; lui-même lui présente sa fi
on ». Il est impossible de raisonner plus mal. Quel a été le but de l’ Auteur  ? celui de peindre au public assemblé le ridicule
ncipal. Cette nouvelle disposition eût changé toute la piece, & l’ Auteur auroit été fort embarrassé pour lui donner un tit
s la piece. Je vais les réunir pour faire mieux goûter l’adresse de l’ Auteur . ACTE I. Scene I. Eraste, à son valet. Maudit so
rt que Moliere a mis dans les Fâcheux, je ne conseillerois point à un Auteur de se borner à des pieces dans le genre de celles
ut d’abord annoncée sous le titre de Mercure galant. Le sieur Devisé, auteur du Mercure, s’en plaignit à M. de la Reynie, Lieu
s les Fâcheux. Dans la premiere, ils ont une raison pour aller chez l’ Auteur dont ils implorent le secours. Le hasard seul con
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
que qu’une ressemblance bien annoncée & bien ménagée fournit à un Auteur ingénieux, mérite quelque indulgence. D’ailleurs
le théâtre ? cependant avec des ménagements & des précautions. Un Auteur doit s’appliquer à prouver au spectateur que la r
r les deux Jumeaux Italiens aux deux Jumeaux François ; prouver que l’ Auteur Italien, en composant sa piece, a pris soin de tr
sont comptés pour autant de beautés : mais sur un théâtre où les bons Auteurs ne cherchent pas à faire briller un personnage au
ntrigue, & la piece tomba. Les mauvais plaisants soutinrent que l’ Auteur avoit bien rempli le titre de sa piece, puisqu’en
rois me permettre la moindre raillerie, sur-tout contre le redoutable Auteur de la Dunciade, je me contenterai de dire que les
plies de détails très agréables. Sa derniere est l’Homme dangereux. L’ Auteur , grand amateur de mystifications, s’étoit ménagé,
un des événements les plus singuliers de l’année 1770. Le projet de l’ Auteur n’avoit point eu d’exemple dans les fastes littér
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
e théâtre. Leur imagination, prompte à s’échauffer, ne voit pas qu’un Auteur dans un de ces moments d’enthousiasme qui lui dic
uvrages nouveaux ; où elle ne manquera pas de critiquer la piece d’un Auteur , par la seule raison qu’il ne va pas chez elle, &
ils pressurent les bourses sous prétexte de faire des œuvres pies. Un Auteur moderne ne fera point pousser des soupirs, de gra
raité, le plus approfondi par Moliere, soit précisément celui que nos Auteurs modernes sont plus tentés de refaire. J’ai connu
avec leur passion, pouvoit les rendre très plaisants, sur-tout si un Auteur avoit l’adresse de les mettre dans une situation
r, répondit Vaugelas, & moins encore celui de reconnoissance. Cet Auteur retoucha pendant trente ans sa traduction de Quin
92 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
voir en répondre, ne sont pas bien éloignées de celles que professe l’ auteur de l’article auquel je fais ici allusion et dont,
cet article qui fit l’effet d’un coup de canon tiré dans un temple. L’ auteur , M. Edmond Scherer, fut traité en iconoclaste. Je
icles, l’un sur Madeleine Béjart, l’autre sur la femme de Molière5. L’ auteur était déjà connu par une thèse agréable sur Mariv
mme subrogé-tuteur. Or Joseph, ce bègue dédaigneux, comme l’appelle l’ auteur d’Élomire hypocondre, ce maître ès art héraldique
un pamphlet, et des plus venimeux et des plus condamnables, puisque l’ auteur se cache sous le masque de l’anonyme ; mais enfin
le développement de ces deux courtes observations. Mais le judicieux auteur des Notes historiques sur la vie de Molière ne co
gliger. Un mince filet d’eau pure circule au milieu de ce marécage. L’ auteur ménage bien plus Molière que sa femme : un passag
e comme la plus ancienne : ce serait une interpolation. On sent que l’ auteur a connu le grand poète, qu’il a pénétré dans son
l’on n’y veut voir qu’un simple artifice de narration, imaginé par l’ auteur pour varier la forme du récit. Bayle ne s’y est p
VI. La vérité sur Mme Molière. Guichard est un ennemi irrité, l’ auteur de La Fameuse Comédienne, un envieux atrabilaire 
illante comédienne de la rue Guénégaud. C’est là un fait avancé par l’ auteur de La Fameuse Comédienne et que M. Larroumet aura
nir en aide. Je ne vais pas pourtant jusqu’à croire, avec le regretté auteur des Recherches, que Molière eut l’intention de ne
Français à assister au service solennel célébré dans son église, où l’ auteur du Cid est inhumé, cette invitation souleva une f
Louis Boy vin, et n’avaient d’autre guide que du Tillet. C’est que l’ auteur du Parnasse françois aussitôt après ces lignes, e
Il est cependant bien suspect, ce racontar du vieux chapelain, dont l’ auteur du Parnasse français ne nous fait pas même connaî
elait Les-Isles-Le-Bas et a publié, en 1674, un an après la mort de l’ auteur du, un petit volume où se lit un sonnet «  sur la
rd l’effet du baptême, Et dans sa sépulture il devient un mort-né. L’ auteur a-t-il cru que le cimetière Saint-Eustache servai
lorsqu’il combat un récent article de la Revue des Deux-Mondes, où l’ auteur essaye de rompre en visière à la croyance général
rechercher les motifs qui le déterminèrent, ni à examiner si ce fut l’ auteur du Festin de Pierre et du Tartuffe, plus encore q
ût avec certitude absolue, sans conteste possible, être attribuée à l’ auteur du Misanthrope. La découverte qui vient d’être fa
, il faudrait deux lignes au moins qui fussent bien certainement de l’ auteur du Tartuffe, et ces deux lignes, où les trouver ?
de toutes ses signatures :./. Et cependant, car il faut tout dire, l’ auteur de ce magnifique catalogue Bovet, M. Etienne Char
ommaire qui frappe indifféremment tous les prétendus autographes de l’ auteur du Misanthrope, aussi bien ceux de Paris que le p
rges Monval, archiviste du Théâtre-Français. Elle se compose, outre l’ auteur du projet, de seize personnes : MM. Henri Bordier
; tous les caractères qui tendent à la démonstration sont bons pour l’ auteur  ; il n’y vise point tels ou tels personnages spéc
rmande Béjart que la duchesse de Longueville. Mais, avec tout cela, l’ auteur est homme pourtant ; il subit, même à son insu, l
çon éclectique d’interpréter la pensée de Molière ne sourit point à l’ auteur de l’Énigme d’Alceste. « Si le dernier mot de la
et non Alceste qui en serait le héros ; ce serait sur Philinte que l’ auteur se serait efforcé de concentrer l’intérêt, car Ph
. — Ah ! c’est autre chose », repartit Louis XIV. Et voilà pourquoi l’ auteur de Don Juan a pu mettre au théâtre un athée, et m
? Cette vigoureuse satire de l’hypocrisie, le Tartuffe, semble, dit l’ auteur , avoir été commandée au poète, ou pour le moins a
la nouvelle doctrine, c’est justement ce côté de son caractère que l’ auteur comique livre au rire et teinte d’un léger ridicu
à qui l’intérêt s’attache, en dépit du léger vernis de ridicule que l’ auteur lui a donné : « Si jamais auteur comique a fait
t du léger vernis de ridicule que l’auteur lui a donné : « Si jamais auteur comique a fait voir comment il avait conçu le sys
nce et servir aux divers usages de la société. Mais, en même temps, l’ auteur montre, par la supériorité constante d’Alceste su
x qu’on leur attribue. Et c’est pourquoi je me permettrai de dire à l’ auteur de l’Énigme d’Alceste : Votre livre a les qualité
u’à discuter des problèmes et à pénétrer dans le vif des questions. L’ auteur m’a, en maints endroits, fait l’honneur de me cit
troupe qui devenaient mères. 21. Voir le Moliériste de juin 1885. L’ auteur de l’article où ces arguments sont exposés est M.
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
ais il leur sied mal de faire un pareil reproche au plus grand de nos Auteurs , tandis que les leurs ne sont jamais intéressants
s. Je sais qu’il est beau d’affecter le cœur dans une comédie ; qu’un Auteur doit s’étudier à l’attacher, à l’intéresser. Mais
spectateur. Je prouve le contraire par une piece de Moliere même, cet Auteur qu’on accuse d’être si peu intéressant ; & je
que les situations qui devenoient trop déchirantes. Le grand art d’un Auteur Comique seroit de se rendre intéressant sans aucu
ue la curiosité, mais de mille façons diverses, suivant le génie de l’ Auteur , & l’adresse avec laquelle il sait les amener
érêt tragique, & l’on verra que Moliere est le plus attachant des Auteurs . Je donne un défi aux pieces les plus intéressant
us haut que Moliere est le plus intéressant, ou le plus attachant des Auteurs comiques, mais qu’il auroit pu l’être davantage.
94 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
l’imagination et la gaieté en font seules tous les frais, Legrand, l’ auteur du Roi de Cocagne 6, chef-d’œuvre méconnu que la
e critique absurde dans ses principes et dans ses conclusions, dont l’ auteur , homme d’imagination d’ailleurs et parfois de jug
n imagination se jouât librement des critiques et des théories de mon auteur … Cela serait fort mal, et je déclare que je ne vo
mot pour avoir réjoui le lecteur A coûté bien souvent des larmes à l’ auteur . L’imagination, de son côté, est toujours soumis
nouilles. Mais il ne prend jamais son but au sérieux à la manière des auteurs de la comédie nouvelle, parce que la gaieté, qui,
lui préférer je ne sais quelle bile mélancolique, et de considérer l’ auteur comique non comme le favori des Grâces, mais comm
vraiment assez gaie que dans aucun des grands drames sérieux du même auteur . En même temps Le Bourgeois gentilhomme est prosa
s l’œuvre sans modèle d’une imagination libre et toute-puissante40. L’ auteur n’a eu qu’à copier ce qu’il avait sous les yeux.
avantes dans Molière. Ces pédantes, parce qu’elles savent « citer les auteurs et dire de grands mots, » prétendent être, « par
tir moi-même atteint personnellement par l’injure que cet impertinent auteur fait à la science58. Il existe d’autres ridicules
lle, dit-il, ils ne sont plaisants que par réflexion à Arnolphe, et l’ auteur n’a pas mis cela pour être de soi un bon mot, mai
ses comparons L’Avare de Molière à La Marmite de Plaute. Le plan de l’ auteur ou plutôt de l’imitateur latin est extrêmement si
jusqu’à le rendre fou. Dans le monologue d’Harpagon, après le vol, l’ auteur moderne n’a fait qu’amplifier et broder l’origina
entremêlée de sermons et terminée comme un drame moral, à laquelle l’ auteur a eu soin d’ajouter un personnage superflu, Dorin
rôles vraiment comiques représentent des égoïstes achevés. Dès que l’ auteur cesse de donner des motifs personnels aux actions
lui propose son sujet, le Roi de Cocagne. Thalie en est charmée, et l’ auteur , impatient du dieu qui l’agite : Allons, s’écrie-
èces au théâtre117, sera tombée, on verra de quel danger est menacé l’ auteur comique dont les ouvrages n’ont pas de base poéti
teurs se soutienne pendant tout le cours d’une comédie, il faut que l’ auteur évite soigneusement ce qui pourrait donner de l’i
t infailliblement le sérieux . — Septième leçon. 34. Les nouveaux auteurs comiques, privés du libre exercice de la plaisant
rs de ses propres limites. — Deuxième leçon. 40. La fiction de l’ auteur comique ne peut plus être l’œuvre sans modèle de
peut-être défigurée de la comédie attique, afin de pouvoir juger si l’ auteur français aurait surpassé les Grecs eux-mêmes, sup
rrangement de la fable, sans s’inquiéterle moins du monde de ce qu’un auteur peut nous offrir de grâce, de vie, de politesse e
ement ». 99. Acte IV, scène iii. 100. Acte II, scène vii. 101. L’ auteur comique doit éviter soigneusement tout ce qui pou
rieux.— Septième leçon. 102. Acte IV, scène iii. 103. Le but de l’ auteur a été de peindre à fond un caractère ; mais les h
95 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Avertissement de l’ auteur du Commentaire Les ouvrages qui ont le plus be
de l’époque à laquelle ils ont appartenu. Si des contemporains de ces auteurs , à défaut d’eux-mêmes, ne se sont pas occupés du
imagine communément. Ceci demande à être expliqué. Sur la foi de deux auteurs célèbres, La Bruyère et Fénelon, et surtout en pr
srobert, de d’Ouville, de Desmarets, etc. Des citations de ces divers auteurs , faites à propos des vers de Molière, où nous voy
elles du langage6. Personne ne croira, sans doute, que Molière soit l’ auteur d’un changement si ridicule : il est déjà diffici
les, et qui ont une authenticité égale à celle du manuscrit même de l’ auteur . J’ai suivi ces éditions originales avec une exac
ne possédait elle-même. Corneille avait imité en homme de génie ; les auteurs de l’époque copièrent sans discernement et sans g
dans le marbre ou sur la toile, le beau idéal des formes physiques, l’ auteur comique individualise sur la scène le beau idéal
édecins, les hommes qu’il a le plus fréquemment attaqués, ce sont les auteurs jaloux et malveillants13. C’est qu’après les char
sexe, sa condition et son caractère donné, mais la diction même de l’ auteur , appliquée à l’ensemble de ses productions. Sous
autrui. Il imita l’antiquité, ainsi que l’ont fait nos plus illustres auteurs  ; il mit à contribution les théâtres étrangers ;
. Molière n’est point allé jusqu’au drame, comme le lui a reproché un auteur hétérodoxe du dernier siècle ; mais il a fait plu
publiques et privées par l’exemple du vertueux Louis XVI, deux jeunes auteurs , unis d’amitié15, ont ramené sur la scène la fran
e ne pas rester trop au-dessous d’eux. En tous les genres encore, nos auteurs trouvent, dans ceux des autres nations modernes,
re de la Guérin, auparavant femme et veuve de Molière, libelle dont l’ auteur , qu’on assure être une femme et une comédienne (m
moureux 41. Le sel réjouissant de cette farce et le jeu plaisant de l’ auteur , qui y faisait le principal rôle, excitèrent des
ère, lui accorda celle du Palais royal, que le cardinal de Richelieu, auteur pour moitié avec Desmarets47 de la détestable tra
février 1661. C’était une fâcheuse inauguration. Molière échoua comme auteur et comme acteur : il céda promptement son rôle, e
ndue Armande-Grésinde-Claire-Élisabeth Béjart. Cette hypothèse (car l’ auteur lui-même ne peut pas prétendre que ce soit autre
ayant pour objet une suppression d’état ; un faux qui aurait eu pour auteurs ou complices sept personnes, en comptant le prêtr
er ses ouvrages, quelquefois même de s’associer, pour ainsi dire, à l’ auteur , en lui indiquant soit des sujets de pièce, soit
torts d’un ami ingrat, et en soutenant, contre le jugement public, un auteur qui pouvait lui faire craindre un rival. Corneill
l’occasion du succès de l’Ecole des Femmes 81. Cette accusation de l’ auteur de Zénobie contre l’auteur du Cid, ne laisserait
Ecole des Femmes 81. Cette accusation de l’auteur de Zénobie contre l’ auteur du Cid, ne laisserait aucune impression dans les
sur la scène tragique ? Ce serait ici trop de modestie. Et comment l’ auteur de Mélite, de la Veuve, de la Galerie du Palais,
ale, pouvait-il se croire, en qualité de poète comique, le rival de l’ auteur du Misanthrope, de Tartuffe, de l’Avare et des Fe
autrefois le Menteur, n’applaudissait-il pas aux triomphes d’un jeune auteur , à qui il avait ouvert et ensuite abandonné la ca
rendre. Il faisait accepter d’assez fortes sommes d’argent aux jeunes auteurs que la nature avait mieux traités que la fortune 
u’en tout cas il aurait dû épargner aux autres. Parlant d’Hesnault, l’ auteur du sonnet de l’Avorton, « Il voit souvent, dit-il
calement Corneille, n’avait pas pris la peine d’étudier la langue des auteurs contemporains, et qu’ainsi il lui arrive très-fré
ntenant les vingt-trois comédies qui ont été imprimées du vivant de l’ auteur (ces sept volumes sont ceux-là mêmes dont j’ai pa
er, secrétaire du comité d’administration de la Comédie-Française, et auteur de laGalerie historiquedes acteurs du Théâtre Fra
nt eu, enfin combien elles ont valu d’argent tant à la comédie qu’à l’ auteur . Ces petits faits, qui servent en partie à consta
de La Ville, Casimir de La Vigne, Casimir Bonjour, et de plus jeunes auteurs qui promettent de suivre dignement leurs traces.
ses, lui donnèrent un dîner splendide. On y parla beaucoup des grands auteurs et des grands acteurs qui ont illustré la scène d
l’hommage le plus flatteur qu’ils pussent recevoir. 18. M. Beffara, auteur d’uneDissertation sur J.-B. Poquelin-Molière, sur
et, si l’Invocation à Vénus a été conservée, c’est que des amis de l’ auteur en avaient des copies entre les mains. 28. C’es
ud. 31. Voltaire dit qu’il y avait déjà un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie dePolyxène. Voltaire se trompe dou
e Racan, tome II, page 211). François de Molière, sieur d’Essertines, auteur dePolyxène, publia, en 1620, un autre roman intit
cy, 1 vol. in-12, Paris, 1677. On voit, dans un autre ouvrage du même auteur , intituléAventures d’Italie, 1 vol. in-12, Paris,
t d’une de ses chansons, si celui-ci n’en eut pas été véritablement l’ auteur . Ce couplet, le voici : Loin de moi, loin de moi
l’injure de lui attribuer cette coupable production. Feu M. Barbier, auteur duDictionnaire des Anonymes, la met sur le compte
. Jean Desmarets de Saint-Sorlin, de Paris, né en 1595, mort en (676. Auteur , entre autres ouvrages, d’une traduction en vers
s, nommé Vario. « Ce grand comédien, et mille fois encore plus grand auteur , dit-il, vivait d’une étroite familiarité avec le
principalement dans cette discussion, sont M. Hippolyte de La Porte, auteur d’un grand nombre d’articles fort exacts effort j
dela Pucelle devant Chapelain.C’est bien à vous d’en juger, lui dit l’ auteur courroucé,vous qui n’êtes qu’un ignorant, et qui
en chargèrent, et ils firent cette épigramme : Froid, sec, dur, rude auteur , digne objet de satire, De ne savoir pas lires os
mun, ouvrage plus propre à rendre méprisable et ridicule cet illustre auteur , qu’à donner la moindre lumière sur ses écrits et
e emportait quelquefois son imagination au-delà des bornes du vrai. L’ auteur de la prétendue Vie de Molière a trop consulté no
463 et 464 de cette édition, le jugement que La Fontaine porta sur l’ auteur , qu’il ne fréquentait pas encore, et sur la pièce
vembre 1663). »— « Je n’ai point vu l’Impromptu de Versailles, ni son auteur , depuis huit jours ; j’irai tantôt (décembre 1663
e. 96. Michel Boyron, dit Baron, né à Paris en 1653, mort en 1729 : auteur de l’Homme à bonnes fortunes, où il semble avoir
120. La meilleure est, sans contredit, celle-ci, dont La Fontaine est auteur  : Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence ; Et
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
vons déja parlé, puisque l’illusion théâtrale ne sauroit exister si l’ Auteur n’a mis la plus grande adresse dans son plan, dan
aventures imaginaires. La faute est bien plus impardonnable lorsqu’un Auteur fait adresser la parole au spectateur pour lui di
l personne ici qui aime les mines ? Outre le tort considérable qu’un Auteur se fait en interrompant l’illusion, je crois qu’i
sottes sont Les filles aujourd’hui qui comme elles ne font. Nombre d’ Auteurs prétendent qu’un poëte peut s’adresser au spectat
er vers : Des trois freres rivaux ainsi finit l’histoire. Goldoni, Auteur très estimable, & le restaurateur du théâtre
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
le gré qu’on lui sait de sa peine rejaillit sur la piece & sur l’ Auteur . Si Regnard, moins adroit, avoit employé trois in
mme je crois l’avoir dit dans l’article de la vraisemblance. Alors un Auteur adroit, souple, ingénieux, sait prendre une tourn
e par un seul intrigant est meilleure & mérite plus de gloire à l’ Auteur que celle où il y en a deux, on désapprouvera sur
ne sait jamais à quel intrigant il a l’obligation du succès ; & l’ Auteur , embarrassé pour nuancer leurs rôles, ou ne met a
Angélique. Il s’en mordit les doigts.Lisette, il n’est pas sage. L’ Auteur l’étoit bien moins, lorsqu’il fit parler ainsi so
98 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
mmes savantes, il est bon, il est utile d’étudier les intentions de l’ auteur . Chercher dans Amphitryon des allusions personnel
phitryon, je suis loin de le ranger parmi les meilleurs ouvrages de l’ auteur . C’a été sans doute pour Molière lui-même un pur
aute n’a pas inventée, repose sur une donnée qui n’a rien de réel ; l’ auteur ne prend aucun souci de la vraisemblance. La donn
variété. Les images, les comparaisons se pressent sous la plume de l’ auteur , et font du dialogue un singulier mélange de poés
icité que Dorine, il faut nous en prendre à la double profession de l’ auteur . N’oublions pas que dans l’espace de vingt ans il
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
sonnes d’un certain rang seulement. J’ai dit ailleurs que nombre d’ Auteurs , entraînés par la vanité de prouver ou de faire c
Villedieu, & l’Ambitieux de Destouches. Comment veulent-ils, ces Auteurs si enorgueillis de la qualité de leurs personnage
e sur les intrigues des grands, ne seroit-il pas tenté de répéter à l’ Auteur ce que le savetier disoit à sa femme ? « Destouc
trer tous ses personnages, est plus excusable chez lui que chez mille Auteurs qui connoissent les grands par leur nom seulement
aise compagnie sur le théâtre comme dans le monde, & l’on dit des Auteurs qui font de pareilles pieces, ce que Despréaux di
onne compagnie, ils croiroient déroger en le traitant. Louis Halberg, Auteur de plusieurs Pieces Danoises, ne l’a pas trouvé i
tique, pag. 26 : « Qu’est-ce qu’Aristophane ? un farceur original. Un Auteur de cette espece doit être précieux pour le Gouver
100 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
Messieurs, leur dit-il, ne nous deplaçons jamais, je suis un passable Auteur , si j’en crois la voix publique ; je puis être un
teur, une pour sa femme qui étoit Comédienne, & deux en qualité d’ Auteur . Il faisoit un excellent usage de tout son bien,
Ornement du Théatre, incomparable Acteur, Charmant Poëte, Illustre Auteur , C’est toi, dont les plaisanteries Ont guéri
Dans ce sac ridicule, où Scapin s’envelope, Je ne reconnois plus l’ Auteur du Misantrope. Mais qui peut ignorer les raiso
charment l’homme d’esprit ? On y reconnoît le genie admirable de leur Auteur  ; qu’on lise ou qu’on voye representer les Fourbe
si de Musique & de Danse, 1673. Cette Piece fut le tombeau de son Auteur , qui mourut cinq ou six heures après qu’il y eut
elli, imprimées à Leipsic 1692. en Anglois & en Allemand, par des Auteurs de ces pays. Moliere a composé aussi quelques aut
arlant des grands talens de Moliere, a declamé un peu trop contre cet Auteur & contre la Comédie. A la fin de l’année 1731
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