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1 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »
I, p. 62-63 L’Amour médecin est le premier ouvrage où Molière ait attaqué les médecins. Il logeait chez un médecin, dont la
un autre. Molière épousa, en cette occasion, la passion de sa femme y attaqua le médecin. Depuis ce temps-là il n’a cessé de ve
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
et offensaient la cour. C’étaient ces femmes-là que le poète voulait attaquer sous le nom de Femmes savantes. Mais le ridicule
cupation qui distrait leur femme du soin de leur ménage : ajoutons qu’ attaquer simplement les femmes savantes, c’eut été s’expos
t d’embarrassant dans sa position en face de la société qu’il voulait attaquer pour plaire au roi, et qui, puissante dans l’opin
ui dépréciait Racine, comment pourrait-elle justifier Molière d’avoir attaqué madame de Sévigné dans Les Femmes savantes qui so
3 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
e d’audace et de génie est impossible ; le défendre contre ceux qui l’ attaquent est inutile771. Pour trouver des expressions qui
ouées tant de fois en public sans en dire le moindre mot. Celles-là n’ attaquent que la piété et la religion, dont ils se soucient
celui-ci, qu’indique F. Génin : Il n’était pas janséniste, et savait attaquer les casuistes jésuites dans leur excès d’indulgen
moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’ attaquez , nous verrons ce qui en arrivera780, » il voulait
dans un champ, en attendant un homme, sauf à se défendre si l’on est attaqué … Et ainsi l’on ne pèche en aucune manière, puisqu
l ouvrage est un monstre odieux :   C’est offenser les lois, c’est s’ attaquer aux cieux.   Mais, bien que d’un faux zèle ils m
4 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
progrès du temps, l’art dramatique s’agrandit bientôt. D’un côté, il attaqua les vices des grands, toujours exposés aux regard
t dramatique, appelée comédie, fut consacrée à corriger les hommes, à attaquer leurs vices, leurs ridicules. La seconde partie,
tions lui avaient fait connaître. Ce n’était pas assez pour Molière d’ attaquer nos vices, de les poursuivre jusque dans leurs de
lequel la société entière doit réunir tous ses efforts, qu’elle doit attaquer et poursuivre continuellement, c’est l’hypocrisie
ndigné de cet abus, de tout ce qu’il y a de plus sacré, Molière osa l’ attaquer , et employer contre lui toutes les ressources de
5 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilé
es ? D’où venaient ces hostilités ? Pourquoi des hommes que Molière n’ attaquait pas l’attaquèrent-ils lui-même ? Je suppose que l
nt ces hostilités ? Pourquoi des hommes que Molière n’attaquait pas l’ attaquèrent -ils lui-même ? Je suppose que la question est fai
fois l’hypocrisie elle-même, mais le motif pour lequel les indévots l’ attaquent , et les inductions qu’ils tirent, contre la vraie
faiblement soutenues, au même temps qu’ils les supposaient fortement attaquées  ; lui faisant blâmer les scandales du siècle d’un
e pays, avec ces odieux sycophantes qui auraient pardonné à Molière d’ attaquer la religion, s’il ne les eut pas attaqués eux-mêm
raient pardonné à Molière d’attaquer la religion, s’il ne les eut pas attaqués eux-mêmes. Bourdaloue fut de bonne foi : beaucoup
6 (1696) Molière (Les Hommes illustres) « JEAN-BAPTISTE POQUELIN. DE MOLIERE. » pp. 79-80
evés aussitôt, il eut permission entière de la jouer publiquement. Il attaqua encore les mauvais Médecins par deux Pièces fort
édie ; car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais Médecins, il attaqua la Médecine en elle-même, la traita de Science fr
7 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
de la Cour et des bons Auteurs, a donné matière à mon Critique, pour attaquer mon style. Il a saisi les plaintes des Comédiens,
s Comédiens, qui se sont cru offensés de l’effronterie que j’ai eue d’ attaquer leur Jeu et leur Profession : Il a répété d’après
is affaire à un Censeur difficile, du moins il me paraît tel : Il m’a attaqué en détail ; je vais lui répondre de même. Ma prob
Roi. » Mon Censeur prend avantage de tout, il ne néglige rien pour m’ attaquer  : Je ne le trouve pourtant pas plus fort en cette
de Mr le Baron ; il s’épuise pour les défendre, comme si je les avais attaqués personnellement. Mais ne trouvera-t-on point éton
ration, et qui veut que je ménage les Comédiens, que je n’ai pas même attaqués personnellement ni en général ; c’est Molière qui
8 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
intrigue, trop souvent faible, mais prise dans des mœurs véritables, attaqua , non les torts passagers du citoyen, mais les rid
travers aimables dont la nature les a favorisées ? Celui que Molière attaqua dans les Précieuses fut anéanti ; mais l’ouvrage
Il conçut qu’il aurait plus d’avantage à combattre le ridicule qu’à s’ attaquer au vice. C’est que le ridicule est une forme exté
t encore produit qu’un seul chef-d’œuvre. Ce fut dans ce moment qu’on attaqua l’Auteur du Misanthrope. Il avait déjà éprouvé un
aisser de traces. Mais qu’un Bourgeois, voyant la fille de son voisin attaquée de mélancolie, conseille au père de lui acheter u
9 (1910) Rousseau contre Molière
ont il la pratique. Et, en face du Misanthrope, il s’écrie : « On ose attaquer un tel homme ! on ose y toucher ! on ose lui trou
au, peut-être perverti par son mauvais exemple. Comme lui, je me sens attaqué par Molière. Mon grand-père était vitrier et peti
et accuse au moins une certaine disposition d’esprit. Se proposant d’ attaquer Molière et de lui dire tout son fait, Rousseau me
e et les Femmes savantes. II est bien étrange que Rousseau n’ait pas attaqué à tour de bras Amphitryon. C’est la pièce la plus
ourquoi il n’a point parlé de Don Juan. Don Juan a été furieusement attaqué par les dévots au XVIIe siècle. Non sans quelque
liques, qu’il n’aime pas plus les uns que les autres, et estime que l’ attaquer est plutôt l’affaire des dévots que la sienne. Ma
moi qui me veux battre ; le ciel m’en défend la pensée ; et si vous m’ attaquez , nous verrons ce qui en arrivera. » Et tout cela
apparences de la logique, il aurait pu tirer de Don Juan matière à l’ attaquer et à le noircir. Le rôle de Sganarelle eût été ex
et contre toute la société. Et on ne peut pas dire que Molière l’ait attaqué avec ménagements. Il l’a attaqué de toutes les ma
n ne peut pas dire que Molière l’ait attaqué avec ménagements. Il l’a attaqué de toutes les manières. Il l’a fait atroce, il l’
on, un expédient, très habile du reste. Comprenez bien : Molière veut attaquer la religion, et l’on conviendra bien qu’à le pren
à savoir par la religion. C’est donc bien la religion queMolièreveut attaquer  ; mais pour se couvrir, d’une part il écrit un rô
es ennemis de Molière. Jean-Jacques Rousseau aurait donc très bien pu attaquer Molière sur Tartuffe. II aurait été à l’égard de
Tartuffe que pour le Don Juan ; car dans Don Juan, c’est Dieu qui est attaqué et mal défendu : or Rousseau tient à Dieu ; et da
mal défendu : or Rousseau tient à Dieu ; et dans Tartuffe, ce qui est attaqué , c’est la religion, et particulièrement la religi
e tous les autres. » Or est-ce que ceci pourrait être très facilement attaqué par Rousseau ? Mais non, il me semble ; car c’est
paraît être cela et se rapproche de Rousseau. Rousseau ne peut guère attaquer le Tartuffe. Songeons encore, pour donner moins d
s pour que Rousseau ménage Tartuffe, qu’il n’y en aurait pour qu’il l’ attaquât .   Je dirai, comme on pense bien, très peu de cho
geât ; car ce n’est qu’une farce ; il n’y en avait guère pour qu’il l’ attaquât . Molière s’y moque des médecins que Rousseau n’ai
de la mort. Rousseau a pu sentir tout cela et ne point être en goût d’ attaquer Molière relativement à cette pièce.   Quant aux F
, il alla trouver ce grand personnage et il lui dit que le Tartuffe n’ attaquait aucunement la religion. Le président écouta très
lui dit, avec le flegme d’un Philinte : « Je ne vous reproche point d’ attaquer la religion ; je vous reproche de la défendre. —
gens aux coquins, dans ses pièces, il reste qu’il a presque toujours attaqué les défauts, les petits défauts, même, et laissé
est le principal grief de Rousseau et, du reste, de tous ceux qui ont attaqué Molière. Il y a du vrai ; il y a beaucoup de vrai
dégrade et on le dénature, il s’ensuit que la comédie ne doit guère s’ attaquer qu’aux travers, qu’aux ridicules, qu’aux défauts,
te. Ensuite ce qu’on a reproché le plus à Molière, à savoir de s’être attaqué aux ridicules plutôt qu’aux criminels, en même te
ayés ? Non sans doute. Alors quoi ? C’est elle qui sera ridicule de s’ attaquer à gens tellement plus forts qu’elle. Contre eux,
dessein de Molière de prouver que ce n’était pas la religion qu’il y attaquait , complètent et confirmant cette idée qu’il n’y a
d, et c’est précisément ce qui excuse les poètes comiques de ne pas s’ attaquer aux vicieux et de ne point s’occuper des grands v
s fougueux de la nature, — que l’on en vienne à dire qu’il n’a jamais attaqué ni l’ambition ni la débauche ! « C’est ainsi qu’i
ambition ; on ne voit même pas qu’il ait manifesté l’intention de les attaquer jamais. En effet, ce sont des vices qui opèrent d
de vouloir jouir des plaisirs de la vie ? » Ainsi Molière n’a jamais attaqué , ni voulu attaquer l’ambition ? Qu’est-ce donc qu
des plaisirs de la vie ? » Ainsi Molière n’a jamais attaqué, ni voulu attaquer l’ambition ? Qu’est-ce donc que Tartuffe dans l’o
-il nul rapport entre Jourdain et Samuel Bernard ? Molière n’a jamais attaqué le libertinage et la débauche ? Qu’est-ce donc qu
n Juan ? Que faudrait-il que Molière eût écrit pour passer pour avoir attaqué le libertinage et la débauche ? Mais non, ambitio
le sens de la nature, et par conséquent Molière ne peut pas les avoir attaqués , car, s’il les avait attaqués, la théorie serait
onséquent Molière ne peut pas les avoir attaqués, car, s’il les avait attaqués , la théorie serait fausse, et il ne se peut qu’el
10 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
t répété que L’Amour médecin était la première comédie où Molière eût attaqué la médecine. L’assertion est inexacte. Déjà, dans
le la forfanterie de leur art ? Molière a tant de fois et si vivement attaqué les médecins, qu’on a cherché si cette espèce d’a
nfluence sur les jugements publics, avait pris la défense de sa pièce attaquée par tant de gens qui n’en sentaient pas ou qui af
t prendre un jour contre lui la défense d’Alceste, et s’armer, pour l’ attaquer lui-même, de tout l’intérêt qu’il a voulu qu’insp
se sentit joué personnellement dans le rôle d’Alceste ; et, quand il attaqua Molière, il ne fit, à son insu peut-être, que se
11 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
es fripons et des sots prépara les supplices, Osa dans tous les rangs attaquer tous les vices ; Le plus bel ornement du siècle d
out, poursuivant dans ses vers L’altière ambition à la bassesse unie, Attaquer des grandeurs la coupable manie. Rappelons nous q
ort : le vaudeville du Combat des Montagnes nous prouve que l’on peut attaquer hardiment certains ridicules, et je fais amende h
12 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
lir, elle ne faiblit jamais ; ils ont beau méconnaître ses mérites et attaquer sa conduite, jamais de sa bouche ne sort un mot d
t perdre son temps dans ces conversations où le prochain est toujours attaqué  ; qu’elle apprenne à être sage sans aigreur, et à
u bien du prochain383. »Il veut que, jusque dans sa défense, la vertu attaquée reste douce ; il fait exprimer ce précepte par El
13 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
à Béziers en cette année 1654. Dans le Dépit amoureux, Molière s’est attaqué pour la première fois aux choses du cœur, et il l
espèce de réparation à mademoiselle de Scudéry, et aux autres auteurs attaqués par lui dans les Précieuses, petits auteurs qui f
d’amours romanesques comme dans Don Garcie de Navarre, L’auteur s’est attaqué à la réalité des mœurs. Rien n’est plaisant comme
ributive des poètes satiriques ! ! Un autre auteur s’était aventuré à attaquer Molière. Montfleury fils, qui espérait venger son
es matières de la nature de celles sur lesquelles on m’a dit qu’ils m’ attaquent dans leurs comédies; c’est de quoi je prierai civ
e représentation du Misanthrope… Rousseau était donc bien malvenu à l’ attaquer  ; il a eu grand tort d’employer son éloquence à s
pas. Voilà justement ce que Rousseau voulait avant le temps. Rousseau attaquait l’ancien ordre social par sa base ; il s’efforcai
aient pas ; ils avaient alors les honneurs, la puissance; ils étaient attaqués d’une façon détournée dans leurs intérêts… Pouvai
comédie de George Dandin, la plus attaquable en apparence, et la plus attaquée des comédies de Molière, du côté de la morale, tr
noblesse, manifestées par un grand nombre de bourgeois, commençait à attaquer ce ridicule si commun de son temps, et même du nô
é à poursuivre sérieusement la noblesse oisive, vaniteuse, libertine, attaquée déjà dans l’Impromptu de Versailles ; dans le Bou
gance de la sorte, lorsque la maladie est venue l’éprouver. Molière a attaqué vivement la faiblesse la plus inhérente à l’human
é le but. Dans la grande scène de Beralde et d’Argan, la médecine est attaquée , non plus par des plaisanteries, mais par des rai
vice de la vénalité des charges de la magistrature, que Beaumarchais attaquera plus tard si vigoureusement, est mis à découvert
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. De la liaison des Scenes. » pp. 250-260
TE III. Scene IV. Dom Juan voit dans le lointain trois hommes qui en attaquent un seul ; il vole à son secours. Sganarelle reste
quetis ! Dom Juan, regardant dans la forêt. Que vois-je là ? Un homme attaqué par trois autres ! La partie est trop inégale ; &
15 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
, que les persécutions même ne sauraient ébranler. Ce n’était rien qu’ attaquer les courtisans, les médecins, les précieuses, les
nnemis ; un acte de précaution ne fut point un acte de faiblesse ; il attaqua les hypocrites dans l’ouvrage même où il semblait
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilé
aison : Tantæ ne animis cœlestibus irae ? On ne se contenta point d’ attaquer la religion ou la morale du poète, on nia jusqu’à
ement la cause du ciel dans une occasion où sa gloire est ouvertement attaquée , où la foi est exposée aux insultes d’un bouffon
ts la noirceur des tartufes de dévotion ? L’écrivain frénétique n’ose attaquer le roi, il commence même par en faire un pompeux
vancé dans, cette notice ; il prouve que la coterie des faux dévots n’ attaquait dans la comédie du Festin de Pierre que la comédi
ui aient immortalisé la chaire chrétienne ; Bourdaloue et Bossuet ont attaqué ce chef-d’œuvre, l’un avec une sorte de modératio
16 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [21, p. 50] »
istorien. Il eut d’abord de fortes polémiques avec les jansénistes et attaqua leur traduction du Nouveau-testament, dite de Mon
17 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
croyait voir le ridicule de son caractère sur le Théâtre de Molière, attaquait l’Auteur de tous côtés. Il outre tout, disait-on 
ables de sentir le bon d’un Ouvrage, saisissent un trait faible, pour attaquer un Auteur beaucoup au-dessus de leur portée. Moli
de sa personne, d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’ attaquer . Qu’une Comédienne rende à un grand seigneur les
résolurent de forcer l’entrée. Ils furent en troupe à la Comédie. Ils attaquent brusquement les Gens qui gardaient les portes. Le
si vifs et si délicats, qu’il s’était imaginé que bien loin qu’on dût attaquer sa pièce, on lui saurait gré d’avoir donné de l’h
tte pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses sentiments, fût attaqué avec autant de force que Molière le combattait. T
Molière, je n’ai jamais eu dessein de travailler sur ce caractère : j’ attaquerais trop de monde. Mais si j’avais à le faire, je vou
Molière était désolé d’avoir un ami si agréable et si honnête homme, attaqué de ce défaut, il lui en faisait souvent des repro
Paris avec confiance le 11e de Mai 1672. Molière était vif quand on l’ attaquait . Benserade l’avait fait ; mais je n’ai pu savoir
ser son mérite pendant sa vie, s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer sa mémoire ; ils répétaient toutes les calomnies,
é, les Personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’ attaquer le vice et de relever la vertu dans ses ouvrages,
18 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
te même année tout entière devant le prince de Condé et tout aussitôt attaquée violemment par les dévots faux ou vrais. Molière
n qui me paraît juste, qui est que dans les Femmes savantes Molière «  attaquait un ridicule qui ne semble propre à réjouir ni le
l grief des dévots contre Don Juan, que dans cette pièce Molière fait attaquer Dieu par un homme d’esprit et le fait défendre pa
savantes, c’est l’instruction des femmes que Molière fait violemment attaquer par son personnage sympathique juste au contraire
hique juste au contraire de son attitude d’autrefois quand il faisait attaquer l’instruction des femmes par ses personnages ridi
i est shakespearien ; ceci a été démontré romanesque et romantique et attaqué avec la dernière violence par M. Paul Adam, apôtr
ement le plus naturel du monde, et c’est ce mouvement naturel qui est attaqué , qui est, si vous voulez, le plus attaqué, dans c
e mouvement naturel qui est attaqué, qui est, si vous voulez, le plus attaqué , dans cette pièce. Dans le Bourgeois gentilhomme 
à l’ambition, qu’on ne voit même pas qu’il ait eu l’intention de les attaquer jamais. En effet ce sont des vices qui opèrent da
ir jouir des plaisirs de la vie. » Voilà donc Molière qui n’a jamais attaqué ni voulu attaquer l’ambition. Qu’est-ce donc que
sirs de la vie. » Voilà donc Molière qui n’a jamais attaqué ni voulu attaquer l’ambition. Qu’est-ce donc que Tartuffe dans l’or
l rapport entre Monsieur Jourdain et Samuel Bernard ? Molière n’a pas attaqué l’ambition ! Molière ne s’en est jamais pris non
? Que faudrait-il que Molière eût écrit pour être reconnu comme ayant attaqué l’ambition, le libertinage et la débauche ? Mais
de la nature et par conséquent il ne se peut pas que Molière les ait attaqués , et s’il les a attaqués cependant, il reste à dir
séquent il ne se peut pas que Molière les ait attaqués, et s’il les a attaqués cependant, il reste à dire que ce n’est pas vrai,
cependant, il reste à dire que ce n’est pas vrai, car s’il les avait attaqués la théorie serait fausse et l’on sent bien que ce
s pas que ce soit la même chose. De même on soutient que si Molière a attaqué les médecins, c’est par adoration de la nature et
uis : il attaque les ridicules et non pas les vices ; il aurait fallu attaquer les vices et non pas les ridicules. Je commence p
u d’esprit de finesse. Quant au reproche général : Molière a toujours attaqué les ridicules et non jamais les vices ; il est pr
nion, en vérité ce n’est pas la faute de l’auteur. Molière a toujours attaqué les travers, il n’a jamais attaqué les vices. — J
te de l’auteur. Molière a toujours attaqué les travers, il n’a jamais attaqué les vices. — Jamais est étonnamment excessif. Il
les vices. — Jamais est étonnamment excessif. Il est probable qu’il a attaqué le libertinage et la méchanceté et l’hypocrisie d
la méchanceté et l’hypocrisie dans Don Juan ; il est probable qu’il a attaqué la luxure, la cupidité, la fourberie et l’hypocri
pitudes. Car enfin nous avons compté tout à l’heure les vices qu’il a attaqués . Quels sont ceux qu’il n’attaque pas ? L’ambition
aimée de tous les hommes, et en est éperdument fière, Argan se croit attaqué par toutes les maladies et en est flatté, et il e
, son acte de générosité et de bravoure à l’égard d’inconnus qui sont attaqués devant lui se comprendrait, mais sa tartufferie n
Un gentilhomme même sans honneur se jette au secours de gentilshommes attaqués par des brigands, il s’y jette comme par un mouve
i reproche et qui consiste à montrer de l’intérêt pour des gens qu’il attaquerait lui-même si on ne les attaquait pas : Mais pourq
er de l’intérêt pour des gens qu’il attaquerait lui-même si on ne les attaquait pas : Mais pourquoi pour ces gens un intérêt si
rine. Il le dit ; il le dit à son fils : Je sais bien quel motif à l’ attaquer t’oblige : Vous le haïssez tous ; et je vois aujo
xvie et du xviie siècle jusqu’à Racine, C’est Racine plus tard qui attaquera directement et avec une extrême brutalité Corneil
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
dame Hollande ; elle prend beaucoup de part à son mal : elle en a été attaquée , elle en connoît toute la malignité, dit-elle. J
i tant que vous. . . . . . . . . . Dans l’an soixanty-sep gy l’en fus attaquée . . . . . . . . . . Il est michant sti mal, jel sa
20 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
s. Trois fois seulement, dans toute sa carrière dramatique, on l’a vu attaquer des vices véritables. Dans Tartuffe, il a mis en
ons ; un vice inhérent à notre nature, et dont beaucoup d’hommes sont attaqués . Ce n’est point une supériorité que j’établis en
nfin, quel besoin Molière avait-il de Plaute, pour former le projet d’ attaquer un travers de mœurs que la cour et la ville offra
préjudiciable, de nuisible, de funeste, et pour l’individu qui en est attaqué , et pour la société, si elle y est intéressée. L’
t été condamnées comme ménageant le vice et même le favorisant. Elles attaquent principalement les ridicules, mais comme d’abonda
21 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
rop souvent à même de connaître : c’est lorsqu’un de ses ouvrages est attaqué , discuté, controversé, et que devant toutes ces i
r eût pas dit : non, ce n’est pas ça, vous n’y êtes pas du tout. Vous attaquez ma comédie, mais je fais bon marché de ma comédie
s ne dépassait pas la moyenne des ouvrages courants. Ensuite on s’est attaqué à Arnolphe, un caractère complet, qui commence la
22 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
ripatéticiens de l’école, il a défendu la liberté philosophique, il a attaqué par le raisonnement et par l’ironie le spirituali
e l’ironie de Gassendi contre le spiritualisme de Descartes. Il avait attaqué , dans les Précieuses ridicules, la prétention au
23 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
nde est persuadé que l’on peut, et même avec quelque sorte de succès, attaquer de beaux Ouvrages et en défendre de mé chants, et
qu’il a à combattre, qu’il sait l’ordre de la bataille, qu’il ne les attaquera que par des endroits dont il sera sûr de sortir à
24 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
t aussi parfaite que chez lui. Aristophane* songeait principalement à attaquer  : c’est une sorte de satire perpétuelle. Plaute*
25 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
i donna lieu à des troubles inattendus. Les femmes de rang se crurent attaquées et jetèrent les hauts cris. Pour les faire cesser
n de Rambouillet que d’autres, mais il ne l’avait pas moins ; il ne l’ attaquait pas nommément, mais il ne l’exceptait pas de ses
e, et qu’on peut se croire obligé, qu’on peut même avoir le courage d’ attaquer un ridicule dominant dans le public ? Et n’y aura
e que l’auteur eut l’adresse de leur faire croire qu’il n’avait voulu attaquer que les sociétés de province (les peckes provinci
26 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
nse de la vraie dévotion contre la fausse ? Peut-on, d’un autre côté, attaquer la fausse dévotion sans compromettre la véritable
us délicat que le premier. Admettons qu’il soit permis à la comédie d’ attaquer , à son point de vue, les vices qui relèvent de la
, l’hypocrisie elle-même, il trouva moyen de parler contre ceux qui l’ attaquent  : « Au lieu d’employer mon zèle, dit-il, à combat
ient les libertins et les lâches. Jusque-là, l’hypocrisie n’était pas attaquée directement, mais seulement à cause des fausses c
oujours quelque faible pour les hypocrites et n’aimeront pas les voir attaquer . M. Eugène Despois, dans son Théâtre-Français sou
olue. Sans doute, il ne faut pas être médiocrement libre penseur pour attaquer aussi ouvertement l’hypocrisie et pour ne pas cra
27 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
d’un avantage bien rare, celui de réformer une partie des abus qu’il attaquait . Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; ce
. 1801, Moliérana, 61, p. 99 Tome I, p. 45 Benserade* avait attaqué Molière qui résolut de s’en venger, quoique son a
olière n’a cessé de tourner en ridicule les Médecins qu’il avait déjà attaqués dans le Festin de Pierre. Il définissait un Médec
ais ce mépris ne tombe que sur l’esprit et sur les talents ; il avait attaqué Molière par un endroit plus sensible. Ce qui rega
solurent de forcer l’entrée ; ils allèrent en troupe à la Comédie, et attaquèrent brusquement les gens qui gardaient les portes. Le
ontre sa Comédie avec une fureur incroyable. Ils n’avaient garde de l’ attaquer par le côté qui le blessait ; ils couvrirent leur
d’un avantage bien rare, celui de réformer une partie des abus qu’il attaquait . Le jargon des Précieuses ridicules disparut ; ce
au de) vivait du temps de Molière, dont il se déclara l’ennemi ; il l’ attaqua dans toutes ses Préfaces, et fit contre lui les V
s, s’attirant ainsi la colère de MmeDacier. Celle-ci l’ayant vivement attaqué dans son Traité des causes de la corruption du go
28 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
t pas de dire qu’il a traité avec honneur la vraie probité, qu’il n’a attaqué qu’une vertu chagrine, et qu’une hypocrisie détes
29 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
e les adeptes, étaient inconnus au profane vulgaire. Molière, n’osant attaquer de front une coterie que de grands noms, de grand
ur marche et n’était pas trompé par leur métamorphose, résolut de les attaquer une seconde fois sous leur nouvelle forme ; il co
avantes. Rien n’est moins raisonnable. Celui qui n’avait pas craint d’ attaquer l’hôtel de Rambouillet dans toute la force de sa
priser l’injure reçue, et de n’en point tirer cette énorme vengeance. Attaqué par Despréaux, Cotin avait, à son tour, lancé con
dans La Critique désintéressée sur les satires du temps, que Cotin a attaqué Molière, comme ont paru le croire tous les biogra
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
oit fait insulter Don Sanche, & qu’il méritoit la mort pour avoir attaqué Don Alvar avec l’avantage du nombre. Don Lope épo
œur. D. Carlos & D. Alonse se séparent dans un bois ; des voleurs attaquent le premier, & sont près de l’assassiner, quan
31 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
ès-comique et très-sérieux : la vérité banale, et pourtant sans cesse attaquée par des utopistes des deux sexes, que le mariage
réflexions ou du mariage vient trop tard ; déjà le faible du cœur est attaqué , s’il n’est vaincu ; et l’union conjugale, trop g
32 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
phémisme, n’osant s’en prendre ouvertement au cinquième acte, où on l’ attaquait de front, se rabattit, sur la scène du pauvre et
moi qui me veux battre : le ciel m’en défend la pensée, et, si vous m’ attaquez , nous verrons ce qui en arrivera. » - Je conçois
33 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
viel, qui avait vingt milles livres sterling de revenu, et qui était attaqué du spleen… du moins… la famille… il l’espérait (
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
Sganarelle avec une robe de Médecin. Le maître voit de loin un homme attaqué par trois personnes ; il vole à son secours, &
qui veux me battre, le Ciel m’en défend la pensée ; &, si vous m’ attaquez , nous verrons ce qui en arrivera. Il me semble q
our des autres bergers. Don Juan paroît presque nu. Des voleurs l’ont attaqué , & l’ont déshabillé. Elisa lui offre le secou
35 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
s avançons ; il est de fait que l’unique intention de Molière a été d’ attaquer les affectations et l’hypocrisie des Peckes (ou P
36 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
romans d’aventures pour entrer sur le terrain de la vie réelle, et il attaqua du premier coup la femme par la juste critique du
s Horace 334. Non, ce n’était pas trop de cette triviale énergie pour attaquer l’erreur qui croit sauver la vertu par la stupidi
37 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
monde prononçaient contre l’ouvrage des décisions tranchantes, ils l’ attaquaient avec des ménagements perfides, accordaient quelqu
, parce que L’École des femmes n’y est pas moins vivement défendue qu’ attaquée , que le bien et le mal s’y balancent assez exacte
e combattre la bête fauve à coups de fusil comme une bécassine : on l’ attaquait corps à corps ; il y avait un peu plus de mérite
tire des Satires ; mais du moins cette fois il se défendait au lieu d’ attaquer  ; et Boileau aima mieux employer son crédit pour
38 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
essentiment personnel et d’application particulière. Ceux que Molière attaquait n’y furent pas trompés ; ils ne lui surent aucun
donnant la plus juste des satisfactions ; et, pour sauver leurs jours attaqués , il n’hésite pas à exposer les siens. Il repousse
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
& Térence même, ont donné des pieces dans ce genre. Il n’a jamais attaqué le ridicule du caractere & les travers de l’e
40 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
mais en le défendant il en donna de nouvelles preuves, et on l’avait attaqué avec indécence. Je conçois bien que les contempor
ontemporains pardonnent plus volontiers à l’amour-propre des sots qui attaquent qu’à celui de l’homme supérieur qui se défend : l
de la société. La comédie est faite pour instruire tout le monde et n’ attaquer personne. Chacun peut en prendre sa part; mais il
comédie était un établissement contraire aux bonnes mœurs. S’il n’eût attaqué que quelques ouvrages où en effet elles sont bles
r que celui de la prétention au bel-esprit. Molière, qui l’avait déjà attaqué dans les Précieuses, l’acheva dans les Femmes sav
il serait encore à faire. Molière, qui croyait que la comédie pouvait attaquer les vices les plus odieux pourvu qu’ils eussent u
41 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
oupé avec l’amie de Quanto (avec madame Scarron). Vous ne serez point attaquée dans ce pays-là que vous ne soyez bien défendue.
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
ux, il faisoit à très bon marché le métier le plus lucratif. Moliere attaqua T. Corneille, qui à son vrai nom ajoutoit celui d
testable sous un habit tragique ; & c’est sur ce ridicule qu’il l’ attaqua . Il fait allusion à cette manie, lorsqu’il dit, e
43 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
courageux : le faible protégé dans sa faiblesse imméritée, et le fort attaqué dans sa gloire injuste ; et si vous pouvez dire à
t pas de dire qu’il a traité avec honneur la vraie probité, qu’il n’a attaqué qu’une vertu chagrine et qu’une hypocrisie détest
torité était partout, comme le devoir, un comédien du roi Louis XIV s’ attaquer ainsi, et tout d’un coup, au pouvoir le plus resp
x choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’ attaquer directement et de front, les faux dévots et leur
roi Louis XIV ne se fût porté le protecteur d’une bouffonnerie qui s’ attaquait à tant de choses. Ainsi Pascal, ainsi Molière, da
our, le remède du mariage vient trop tard, déjà le faible du cœur est attaqué , s’il n’est vaincu. » Encore une fois, Marivaux l
en de Genève, que Molière a voulu rire de la vertu : Molière ne s’est attaqué qu’aux excès de cette vertu ; il a déclaré une gu
il est si bon homme ! L’heure arrive où cette belle Célimène va être attaquée de toutes parts ; il faut bien qu’au moins elle n
t sombre tableau. Elmire, c’est la providence visible de cette maison attaquée par Tartuffe. Sans Elmire, toute cette famille va
44 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
, il inaugura sa glorieuse carrière par Les Précieuses ridicules, qui attaquaient au vif les mœurs contemporaines. On eût dit un de
isirs du public, aux intérêts de sa troupe comme à ceux de sa gloire. Attaqué par mainte cabale, assailli par l’envie, très rec
sur lui-même, et, au moment où il prononçable mot Juro, il se sentit attaqué d’une convulsion qu’il essaya de dissimuler sous
oyale, Molière les connaissait pour en avoir souffert. Aussi s’est-il attaqué plus d’une fois à ce redoutable ennemi. Parmi les
faisait face à l’ennemi dans Le Festin de Pierre, où la cabale se vit attaquée de front par cette fameuse tirade dont voici quel
tel ouvrage est un monstre odieux : C’est offenser les lois, c’est s’ attaquer aux Cieux. Mais, bien que d’un faux zèle ils masq
que, dans ses deux sermons sur la piété vraie et sur l’hypocrisie, il attaqua Molière comme coupable d’abord de discréditer tou
s que s’était engagée cette première escarmouche. N’ayant pas voulu s’ attaquer de front à une coterie redoutable et distinguée15
, le fin du fin. C’est à cette seconde génération de Précieuses que s’ attaqua Molière. 158. La pédanterie devait tenir bon lo
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
des Femmes Savantes, des Tartufes, tous réunis contre lui : il les a attaqués & combattus avec une noble audace, dont on ne
e fût perdu s’il eût été au-delà du ridicule des Marquis. Thalie doit attaquer seulement les ennemis qu’elle peut terrasser, &am
46 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
es de ces attaques ne visaient que des désordres récens, les autres s’ attaquaient à de vieilles habitudes et allaient bouleverser l
ge» de saint Grégoire de Nazianze27. En 1662, Molière commence d’être attaqué par des écrits publics : une polémique de deux an
idé. Mais à cette date, — 1627-1631, — la Société d’Ignace de Loyola, attaquée à la fois par les Parlemens et par des ordres rel
47 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
e et toute populaire, comme l’était alors Athènes, elle dut d’abord s’ attaquer à ce qu’il y avait de plus élevé ; elle se mit do
ière, il faut le répéter, a épargné les vices, parce qu’il les aurait attaqués sans profit pour la morale, et il a combattu les
nger, et le vice qui le démontre. C’est ainsi que Cléante et Tartuffe attaquent , l’un par ses discours, l’autre par ses exemples,
e soulagé. Après les médecins, les hommes qu’il a le plus fréquemment attaqués , ce sont les auteurs jaloux et malveillants13. C’
tuation des personnes qu’il met en scène. Mais d’excellents juges ont attaqué sa manière d’écrire. La Bruyère lui reproche le j
pas prétendre que ce soit autre chose) a été, comme on le pense bien, attaquée avec vivacité ; elle a été défendue de même, et j
ère des actes dont il ne nie point la validité, et dont il ne fait qu’ attaquer la sincérité par des traditions qui peuvent être
i n’existaient pas, et pour en assurer d’autres qui ne pouvaient être attaqués  ? Que les Modène aient été assez sots, et les Bé
nte et fidèle, que précède une Préface fort ingénieuse. 13. Il les a attaqués dansla Critique de l’École des Femmes, dansl’Impr
48 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
ujours on le voit encouragé, récompensé, indemnisé. Quand on voulut l’ attaquer par les voies qui agissent sur l’opinion, il eut
de ne point repousser ce glaive de lumière qui venait courageusement attaquer son cœur hautain. Quelques années après sa mort,
inua. On pouvait en sa présence éclater contre les désordres publics, attaquer les passions des grands. Il prenait sa part et s’
Bossuet de vaincre l’ennemi qu’il avait si hardiment signalé et qu’il attaqua de nouveau plus d’une fois. La digue qu’il voyait
far Molière, était toute-puissante sur le cœur du roi. Bourdaloue osa attaquer plus fortement et plus clairement que de coutume
, et nul homme n’était aussi puissant et aussi glorieux sur la terre. Attaquer en face et la passion et l’homme, pouvait certes
ence, laissant le roi juge de ce qui lui serait dû pour sa réputation attaquée . Il n’y a point de meilleure scène dans la pièce 
ntre ma comédie avec une fureur épouvantable. Ils n’ont eu garde de l’ attaquer par le coté qui les a blessés ; ils sont trop pol
non od.it patrem… au même temps qu’ils les supposaient fortement attaquées  ; lui faisant blâmer les scandales du siècle d’un
donc ? une hérésie qui se déclare ? de nouveaux ennemis qui viennent attaquer les dogmes, insulter les croyances, diffamer le c
e capacité ; delà, dis-je, cette obligation plus étroite qu’ils ont d’ attaquer avec plus de force les scandales du siècle, et de
49 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
roclamait l’existence du vide, découvrait cinq satellites de Jupiter, attaquait les sectateurs d’Aristote, et osait défendre, con
allait un adversaire plus digne de sa force et de son génie. Il avait attaqué le faux dans les sociétés du grand monde, il l’av
Il avait attaqué le faux dans les sociétés du grand monde, il l’avait attaqué dans l’éducation des femmes; tout à l’heure, dans
bres, s’ameutent, courent en troupe à la comédie, brisent les portes, attaquent , tuent le portier, lui marchent sur le corps, le
tel ouvrage est un monstre odieux ; C’est offenser les lois, c’est s’ attaquer aux cieux. Mais bien que d’un faux zèle ils masq
cher le masque, voilà ce qu’ils ne pouvaient souffrir. Molière ne les attaqua pas seulement dans une compagnie ; il vit qu’ils
50 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
désabuser. Le triomphe obtenu par Molière sur le ridicule qu’il avait attaqué , n’a rien de plus glorieux, à mon avis, que cette
s qui avaient eu tout Paris pour témoin, ils essayèrent du moins d’en attaquer le principe. Comme Molière avait rempli le princi
51 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
on piqué de la comédie du Malade imaginaire. Voici ses termes : « Il attaqua (Molière) encore les mauvais médecins par deux pi
édie : car au lieu de se contenter de blâmer les mauvais médecins, il attaqua la médecine en elle-même, la traita de science fr
vait un frère médecin, et voilà sans doute la raison pour laquelle il attaqua Le Malade imaginaire.) a. « [*]Tout le monde
52 (1739) Vie de Molière
le Malade imaginaire. Il y avait quelque temps que sa poitrine était attaquée , et qu’il crachait quelquefois du sang. Le jour d
ême quelques gens de bien. Molière voyant tant d’ennemis qui allaient attaquer sa personne encore plus que sa pièce, voulut lais
mise par les connaisseurs dans le rang du Tartuffe et du Misanthrope, attaquait un ridicule qui ne semblait propre à réjouir ni l
53 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
croyait voir le ridicule de son caractère sur le théâtre de Molière, attaquait l’auteur de tous côtés. Il outre tout, disait-on 
pables de sentir le bon d’un ouvrage, saisissent un trait faible pour attaquer un auteur beaucoup au-dessus de leur portée. Moli
de sa personne, d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’ attaquer . Qu’une comédienne rende à un grand seigneur les
résolurent de forcer l’entrée, ils furent en troupe à la comédie. Ils attaquent brusquement les gens qui gardaient les portes. Le
i vifs et si délicats, qu’il s’était imaginé que, bien loin qu’on dût attaquer sa pièce, on lui saurait gré d’avoir donné de l’h
tte pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses sentiments, fût attaqué avec autant de force que Molière le combattait. T
Molière ; je n’ai jamais eu dessein de travailler sur ce caractère, j’ attaquerais trop de monde ; mais si j’avais à le faire, je vo
. Molière était désolé d’avoir un ami si agréable et si honnête homme attaqué de ce défaut ; il lui en faisait souvent des repr
ris avec confiance le 11 de mai 1672115. Molière était vif quand on l’ attaquait . Benserade l’avait fait ; mais je n’ai pu savoir
ser son mérite pendant sa vie, s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer sa mémoire ; ils répétaient toutes les calomnies,
é, les personnes avec qui il avait lié amitié, le soin qu’il a pris d’ attaquer le vice et de relever la vertu dans ses ouvrages,
54 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
n fameux médecin pour le consulter sur la maladie noire dont il était attaqué , celui-ci, qui ne le connaissait pas, lui dit qu’
55 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
hrope, Les Femmes savantes. Commençons par la première. Molière s’est attaqué plus d’une fois à l’hypocrisie. Dans le temps où
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement; mais l’hypocrisie est un vice privilég
’hui encore ce vide n’est pas comblé. En Allemagne la critique peut s’ attaquer aux dogmes et à la tradition sans que la religion
uvage. Il n’est pas le maître de ses appétits déréglés, et, si vous l’ attaquez par là, le voilà aussitôt hors de garde. Relisez
vilisation bien entendue de forcer la raillerie et le persifflage à s’ attaquer aux choses et non aux hommes. Toutefois cette har
il y a entre eux cette différence que, tandis que le poète grec osa s’ attaquer à Cléon, Molière cherchait à mettre de son parti
ule pouvait être fière de porter. Molière vit ces deux travers et les attaqua l’un et l’autre. Dans L’École des maris et dans L
e dirigée contre la religion chrétienne. Molière n’a cru et n’a voulu attaquer que l’hypocrisie. Il l’a déclaré de la manière la
ie et la fausse dévotion ont tant d’actions communes qu’on ne saurait attaquer l’une sans blesser l’autre. Mais ne serait-il pas
core. Il est toujours délicat, surtout pour un poète dramatique, de s’ attaquer à une fausse imitation des choses saintes. Les ho
56 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
le Malade imaginaire ; il y avait quelque temps que sa poitrine était attaquée , et qu’il crachait quelquefois du sang ; le jour
57 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ui encore, ce vide n’est pas comblé. En Allemagne, la critique a pu s’ attaquer à la tradition sans que la religion ait été frapp
t à cette question10, il l’est surtout pour un poète dramatique, de s’ attaquer à une fausse imitation des choses saintes. Les ho
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
itique des ouvrages, & qui n’en veulent qu’à l’esprit. Celles qui attaquent les ridicules, les travers, les vices, & qui
59 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
où madame de Longue ville commença à se retirer du monde, fréquemment attaqué de la goutte, réunissait chez lui, au moins quand
60 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ssez aventureuse. Il eut par la suite plus d’un imitateur ; mais s’il attaquait un adversaire alors plein de vie et redoutable, L
e Sganarelle, et en témoigna hautement son ressentiment. Il voulait l’ attaquer , mais un ami obligeant s’efforça de lui faire ent
ndance charmante d’une femme dont Bussy lui-même n’a jamais cherché à attaquer les mœurs, de madame de Sévigné, nous l’offre mai
t voulant mettre ce talent à l’épreuve, dit à la duchesse de *** de l’ attaquer . « Quel est l’oiseau le plus sujet à être cocu ? 
r prouva dans la suite qu’il était digne de l’estime de notre auteur. Attaqué à son tour par Boileau, il voulut se venger de se
alousie, mais bien de perfides conseils qui avaient porté Boursault à attaquer Molière, et ce tort de son esprit est plus que su
ue de Nicolas », comme l’appelait Voltaire ; mais ce que nous voulons attaquer ici, c’est une tradition aussi ridicule qu’invrai
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilé
de nouveau du dangereux empire des médecins et de leur ignorance, il attaqua dans une autre de ses comédies, Le Malade imagina
ssais. Ses envieux ne lui ménagèrent pas les reproches pour avoir osé attaquer une classe et un art aussi redoutables. Ils cherc
ur ami commun, celui-ci, dont les poumons étaient des plus vigoureux, attaqua plus particulièrement Molière, qui sous ce rappor
x discussions de leur jeunesse. Chapelle surtout, ardent gassendiste, attaquait souvent Molière, qui adoptait quelques idées de D
ui n’eût pas laissé le plus petit travers à reprendre en lui, c’était attaquer avec des armes trop redoutables un corps presque
ur donner son approbation. » Ceux qui avaient assez d’impudence pour attaquer de tels protecteurs pouvaient bien aussi ne pas r
u ciel que de se taire dans une occasion où sa gloire est ouvertement attaquée , où la foi est exposée aux insultes d’un bouffon
pour ne parler que de son style poétique, que Fénelon a plus vivement attaqué , nous pouvons affirmer, sans crainte d’être démen
re la Phèdre de Racine. L’on se borne toutefois, dans cette épître, à attaquer la réputation littéraire de Molière, et le mérite
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
d hypocondre, Je pourrois censurer les usages de Londre,   Comme vous attaquez nos goûts : Mais je ris simplement & de vous
62 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
impossible de nier qu’au nom de la nature et du bon sens, Molière ait attaqué la discipline catholique et la doctrine chrétienn
omplicité. Soyons sincères. L’hypocrisie est exécrable et Molière l a attaquée sous toutes ses formes. Depuis l’huissier Loyal q
63 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
mière partie de notre étude nous a d’abord montré que Molière n’avait attaqué la religion ni directement ni indirectement. Puis
. Voilà Descartes : que dit Molière! Tout d’abord, on prétend qu’il a attaqué le principe lui-même, et dans le scepticisme univ
64 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
profonds ont porté le dernier coup à un vice que l’auteur avait déjà attaqué dans Les Précieuses ridicules. Pour rendre le tra
cueil plus favorable ; mais comme, dans ce dernier ouvrage, Molière s’ attaquait à une coterie puissante, on a lieu de penser qu’i
int pour satisfaire la curiosité des Parisiens. Molière n’avait voulu attaquer que d’une manière générale le vice le plus funest
65 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
perdent ont le nez fin), se feront une arme de cette fraude pour les attaquer dans leurs biens ; tout au moins les contraindron
se bornait pas à flétrir la veuve de Molière dans son origine ; il l’ attaquait aussi dans sa vie privée et dans ses mœurs, en mê
int, dis-je, de ces erreurs à la pureté immaculée de celle dont elles attaquaient l’honneur ; surtout il se gardait bien de noircir
l’on affirme, j’hésite. Jamais, en effet, la vertu d’Armande n’a été attaquée que par des ennemis ou des intéressés, et toujour
ù il ait mis en scène des gens de cour : partout ailleurs il ne s’est attaqué qu’aux défauts et aux ridicules de la bourgeoisie
66 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
à l’influence de Molière qu’un préjudice passager. Il fut bien moins attaqué que Racine et Boileau ; appartenant toutefois, co
épicurien, le gai vivant, le franc parleur ; ni au poète Hesnaut, qui attaquait Colbert puissant et traduisait à plaisir ce qu’il
vaient pas toujours été respectueux. La parodie, la satire, s’étaient attaquées au roman pastoral, aux langoureuses afféteries du
ition d’être infatigable et dévoué jusqu’à la mort. Quand on voulut l’ attaquer par les voies qui agissent sur l’opinion, il eut
entreprise est difficile, et combien il est rare d’y réussir. Molière attaquait sans ménagement et les courtisans qui ne pouvaien
nt naturellement les interprètes de ces ressentiments divers. C’était attaquer un rival et profiter de l’intérêt qui s’attachait
que est mis là avec une intention ironique, et les interlocuteurs qui attaquent L’École des femmes ont, dans le dialogue, la part
. Étaient-ce les jésuites, étaient-ce les jansénistes que Le Tartuffe attaquait  ? Les deux partis paraissent l’avoir opposé à leu
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilé
tel ouvrage est un monstre odieux ; C’est offenser les lois, c’est s’ attaquer aux cieux… Leur cœur qui se connaît et qui fuit l
avaient joui jusque-là s’ameutèrent pour forcer la porte du théâtre, attaquèrent les gardiens et les dispersèrent. Le portier se d
ate où nous sommes. Le samedi 25 février 1662, le portier Germain est attaqué par cinq quidams qui veulent entrer au théâtre. C
66. Épuisé par les veilles, les passions, les chagrins, Molière était attaqué , en effet, aux sources vives de l’existence. Ces
faiblement soutenues, au même temps qu’ils les supposaient fortement  attaquées  ; lui faisant blâmer les scandales du siècle d’un
hesnai sur la comédie (septembre 1707), dit : « Croyez-moi, monsieur, attaquez  nos tragédies et nos comédies puisqu’elles sont o
t nos comédies puisqu’elles sont ordinairement fort vicieuses, mais n’ attaquez point la tragédie et la comédie en général, puisq
M. Racine, où la fureur de Néron à monter sur le théâtre est si bien  attaquée … Pour toute ambition, pour vertu singulière, Il
a Comtesse d’Escarbagnas, Molière revint à la haute comédie. Il avait attaqué au commencement de sa carrière la pédanterie chez
ommencement de sa carrière la pédanterie chez les femmes ; il l’avait attaquée sous sa forme passagère et accidentelle dans Les
re dans sa querelle. Le pauvre abbé eut lieu de se repentir de s’être attaqué à plus forte partie que lui : son nom fut, pour l
de Molière, est fort hostile à Armande Béjart, qu’il ne manque pas d’ attaquer toutes les fois que l’occasion s’en présente. Ml
67 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
pables de sentir le bon d’un Ouvrage, saisissent un trait foible pour attaquer un Auteur beaucoup au dessus de leur portée. Moli
de sa personne, d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’ attaquer . Qu’une Comedienne rende à un grand Seigneur les
resolurent de forcer l’entrée. Ils furent en troupe à la Comedie. Ils attaquent brusquement les gens qui gardoient les portes. Le
vifs & si délicats, qu’il s’étoit imaginé que bien loin qu’on dût attaquer sa Piece, ou lui sauroit gré d’avoir donné de l’h
ette Piece, fut bien-aise que ce vice, si opposé à ses sentimens, fût attaqué avec autant de force que Moliere le combattoit. T
liere étoit desolé d’avoir un ami si agreable & si honnête homme, attaqué de ce défaut, il lui en faisoit souvent des repro
68 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
t vers qui fait durer notre sympathie en empêchant notre orgueil de l’ attaquer . Dorine Mais, pour vous, il vaut mieux qu’à son
j’ai l’idée, sans choisir}. En un mot le pauvre diable de mari étant attaqué par ses propres réserves, par ses secours naturel
avantage réel, et avantage reconnu et envié par celui qui aurait pu l’ attaquer (voir la noblesse de province). Différence de ran
z que faire de vous moquer. L’attention redouble en voyant Clitandre attaquer dans le moment le plus difficile. Jeu de scène pi
il est ridicule, si on lui montre clairement que personne ne songe à attaquer sa place, qu’il peut diner au long et tranquillem
Le Tartuffe battu se découvre ; malheur à l’opinion qui pouvant être attaquée par la plaisanterie, ne peut pas se détendre avec
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
. Ainsi, au deuxième acte de La Forsennata prencipessa, un navire est attaqué par une barque ; un combat se livre entre les gen
70 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ette bonne humeur se répandait sur tout le monde, et principalement s’ attaquait -elle aux ennemis de Lesage, qui comptait au premi
porte ouverte à toute philosophie !) pour oser, de gaieté de cœur, s’ attaquer à Molière ! En vain, direz-vous qu’il s’agit d’un
les planches et jouera le rôle de Cléon, le fils du corroyeur. Ainsi attaqué Cléon reste sans armes et sans force ; il entend,
férences et de ses respects, croyez-vous donc que l’homme injustement attaqué va baisser la tête sous les sarcasmes de l’épouva
ans son ardeur de néophyte qui n’a pas dîné ; lui-même, le philosophe attaqué , il est d’une gravité très divertissante. Le chœu
il avait fait, le hardi poète ? Il avait fait presque autant que de s’ attaquer au roi Louis XIV. Oui, lui-même, ce beau damoisea
tre monsieur Nicolas Boileau Despréaux ? Quoi ! Despréaux ?… Il avait attaqué Despréaux ? Quoi ! l’Art poétique ! — Oui, l’Art
s Satires ? Oui, les Satires ! Il avait refait les Satires ! Il avait attaqué en vers les vers de Boileau, et ses vers étaient
e (il y est toujours), nul, dans cette terre de France, n’avait osé s’ attaquer à Boileau. Et pourtant en voilà un qui l’attaquai
ance, n’avait osé s’attaquer à Boileau. Et pourtant en voilà un qui l’ attaquait , vivement, et qui écrivait une satire intitulée :
en est-ce du côté de l’argent que notre homme à bonnes fortunes a été attaqué . Plus on le trouvait grand seigneur, et plus on s
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
uniquement du plaisir de se parler, semblent faire assaut d’esprit, s’ attaquent & se ripostent avec des madrigaux, interrompe
72 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
s ne sont point amis de l’Auteur ; il ne perd point l’occasion de les attaquer . Ceux-là avant et depuis Molière n’ont donné que
73 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
qu’un auteur mélancolique, L’autre jour, en place publique, Vivement attaquer osa Le Pantalon Bisognoza, Qui pour repousser l’i
74 (1900) Molière pp. -283
s des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilé
mot, qu’il n’avait pas prononcé dans Tartuffe, il n’avait fait que s’ attaquer à un caractère isolé ; et, là, il dit à la dévoti
Molière, les philosophes du xviiie  siècle sont venus ; ils ont déjà attaqué le droit d’aînesse, ils l’ont ébranlé ; aussi, la
bien, les vocations forcées, les mariages par contrainte, Molière les attaqua ouvertement ; il produisit tous les odieux subter
surable de Molière et de son bon sens. Molière ne s’est pas seulement attaqué , pour affranchir la famille, aux abus d’une autor
lus étonnante et la plus haute moitié. Molière ne s’est pas seulement attaqué , dans Tartuffe, à un grand mal social futur, mais
qué, dans Tartuffe, à un grand mal social futur, mais il a signalé et attaqué aussi un grand mal domestique présent et particul
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state en leur répondant. Racine commence par se défendre et finit par attaquer . Qui attaque-t-il ? On ne l’a pas encore assez re
édie sur les comédiens. La magistrature et le barreau personnellement attaqués avaient jeté des cris d’indignation et demandaien
in auteur, M. Richard Flecknoe, qui n’a aucun talent, et que Dryden a attaqué dans une de ses satires, a publié, en 1667, une i
fin de sa vie le poète-lauréat de Guillaume III, qui a été violemment attaqué par Dryden et Pope, a imité dans sa comédie Bury
d’ennemis littéraires et d’hommes qui l’ont, eux-mêmes, publiquement attaqué , diffamé, odieusement calomnié. Après l’abbé Coti
ices des revues de fin d’année ? Quatre ans plus tôt déjà, et avant d’ attaquer les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne un par un e
76 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
trouver encore dans les ridicules et les travers qu’il était permis d’ attaquer de quoi défrayer largement le théâtre. La plupart
e qui nous les a dictées ; elles ont bien moins pour but, en effet, d’ attaquer le talent des auteurs, que de constater les grand
et une perfection chimériques, crient sans cesse à la démoralisation, attaquent tout avec violence, et qui, s’évertuant à ne mont
dans la stratégie militaire, essayer de tourner celles qu’on ne peut attaquer le front, pourvu toutefois que d’autres parties p
Philinte à son ami, pourquoi montrez-vous pour les gens qu’on vient d’ attaquer , Un intérêt si grand ? Vous qui condamneriez ce
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
ous quelqu’un qui dise ou qui pense que si le vieux poëte n’avoit pas attaqué le nouveau, ce dernier n’ayant à médire de person
78 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
Tindare en profite pour persuader au vieillard que son accusateur est attaqué de phrénésie, & que pendant son accès il ne s
79 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
le veux. Un débauché : j’y consens. Un homme même qui est quelquefois attaqué de vertiges : cela est vrai. Mais, messieurs… SOT
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ux jeunes gens une somme dont ils ont besoin. Il commence d’abord par attaquer Argante, auquel il persuade que, loin de plaider
e bonnes têtes ; &, sur ma parole, vous avez à suer, si vous vous attaquez à cet homme-là ; c’est l’éloquence en personne. M
81 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
fluence est certaine. En gros,, s’il est permis de parler ainsi, il a attaqué le mal, et il a traité comme il faut les lieux co
82 (1884) Tartuffe pp. 2-78
jouer quitte ou double. Prenant à corps, parmi les gens qui l’avaient attaqué , ceux qui touchaient de plus près au roi, les che
ains points de vue, toutes les Églises sont l’Église. Molière n’a pas attaqué la religion ; c’eût été s’en prendre à la conscie
83 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
s ce mépris ne tombe que sur l’esprit & sur les talens : il avoit attaqué Moliere par un endroit plus sensible. Ce qui rega
du dénouement. Si ce fut sans fondement qu’on accusa Moliere d’avoir attaqué la religion dans Tartuffe, on eût pû lui reproche
84 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
ils n’ont pas le temps de s’écouter parler ; ils ne parlent que pour attaquer ou se défendre ; et ce feu d’esprit de la convers
rmés par le monde, c’est la raison la plus fine qu’ils emploient pour attaquer ou pour se défendre. Sganarelle ne voit guère au-
85 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
silas. » « [*]Si ce fut sans fondement qu’on accusa Molière d’avoir attaqué la religion dans Tartuffe *, on eût pu lui reproc
ntre ma comédie avec une fureur épouvantable. Ils n’ont eu garde de s’ attaquer par le côté qui les a blessés, ils sont trop poli
ésolurent de forcer l’entrée ; ils furent en troupe à la comédie, ils attaquèrent brusquement les gens qui gardaient les portes ; l
tte pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses sentiments, fût attaqué avec autant de force que Molière le combattait. T
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
son expression Fait mourir à tout coup la conversation. En vain, pour attaquer son stupide silence, De tous les lieux communs vo
87 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
fils de ce fils du peuple. Molière, avec une grande liberté de génie attaqua la société d’alors dans ce qu’elle avait de plus
88 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
rable Molière, ne se propose rien moins dans son nouvel ouvrage que d’ attaquer la religion et de s’en prendre à Dieu lui-même. V
ur à tour, dans Le Mari à la campagne, Séraphine et Lions et renards, attaqué le jésuitisme, mais leurs aquarelles ne sont rien
d’une paroisse de Paris37, publiait un pamphlet odieux dans lequel il attaquait à la fois Tartuffe et Le Festin de Pierre, demand
ains. On a souvent dit que Molière avait été cruellement, brutalement attaqué , mais on n’a point cité d’ordinaire les attaques
comédie des Femmes savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué les femmes intelligentes et supérieures : « Jamai
89 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
héâtre. Aussi, avec la prévoyance de la haine, s’efforçaient-ils de l’ attaquer dans ce qu’il avait de plus sensible, de peser su
ion, d’employer cette tactique, féminine entre toutes, qui consiste à attaquer au lieu de se défendre. Dans la grande querelle q
90 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
’en lui déchirant le cœur ? Il fallait encore qu’il vint de nouveau s’ attaquer à la bourse de ce marchand économe et lui briser
la forêt, au bruit des épées, pour défendre un homme que deux autres attaquent . Est-ce par charité chrétienne que ce pervers, ce
é devant l’œuvre hardie et périlleuse. Les dévots, en 1663, l’avaient attaqué à propos de L’École des Femmes. C’était son tour 
moi qui me veux battre, le Ciel m’en défend la pensée ; et, si vous m’ attaquez , nous verrons ce qui en arrivera. » Relisez maint
eulement avec celle de se défendre, si celui qui l’a appelé vient l’y attaquer injustement. Et son action sera toute différente
’y promener, en attendant un homme, et de se défendre si on vient l’y attaquer  ? Et ainsi il ne pèche en aucune manière, puisque
-vous pas reconnu ? C’est celui que le Tartuffe a le plus visiblement attaqué et qui, par conséquent, a le plus d’intérêt à pou
pièce pouvait donner lieu entre les bons et les faux dévots, qu’elle attaquait indistinctement, — criaient partout ceux-ci, qui
air là, chaque fois qu’il lui lut ses poèmes, où Molière n’était pas attaqué , mais où le bon sens recevait mille outrages, pen
’on ne peut guère mâcher, sans faire la grimace. » Or, les gens qui s’ attaquaient à lui durent souvent avaler cette pilule et faire
que la lire pour voir que c’est pis encore. Molière y est méchamment attaqué dans sa famille, dans ses malheurs domestiques et
e, qu’il avait eu si bien le temps de juger en comédien, avant de s’y attaquer en poète. La forme de Rotrou était un peu lourde.
lle est abominable, criminelle, et c’est bien là que Molière devait l’ attaquer et la flétrir. Il a devancé, par les flétrissures
eur nuance toute d’époque et toute locale, qu’il s’est principalement attaqué . Le Bourgeois gentilhomme, il ne faut pas l’oubli
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
à son pere s’il veut qu’elle attende le bonheur à sa mort. Les amants attaquent ensemble Dupuis : il les combat vigoureusement, e
92 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
Italiens eussent pu faire la satire du ridicule que la pièce nouvelle attaquait et qui git principalement dans le langage. Les It
93 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
mille métamorphoses ; prendre pour type l’espèce et non l’individu ; attaquer les travers et les ridicules , abstraction faite
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
Donc... Paix. Quoi ! je...Paix, dis-je : Je sais bien quel motif à l’ attaquer t’oblige. Vous le haïssez tous, & je vois auj
95 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
entation. Il faut encore savoir gré au roi d’avoir permis à Molière d’ attaquer les ridicules des marquis, comme Scarron d’ailleu
96 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ambition ; on ne voit pas même qu’il ait manifesté l’intention de les attaquer jamais. En effet, ce sont vices qui opèrent dans
eterre. Aussi est-il difficile de nier qu’en écrivant Tartufe, il ait attaqué le jansénisme, et, dans le jansénisme, nous l’all
97 (1802) Études sur Molière pp. -355
trois ouvrages vont nous prouver successivement s’il était prudent d’ attaquer un athlète aussi vigoureux, et si l’athlète fit b
ous pourrions ajouter, qui, jaloux de tous les talents naissants, les attaquez avec bassesse, et refusez lâchement le combat, lo
lière a sacrifiés à la risée publique, n’ont pas été les premiers à l’ attaquer , point de doute qu’il ne faille le blâmer ; mais
onnages, était de ne les rendre faibles que par le côté qu’il voulait attaquer . Orgon, prévenu, entêté pour tout ce qui a rappor
Molière, le terrible Molière, ne pardonna jamais à ceux qui osèrent l’ attaquer , pour peu qu’il eût d’ailleurs à poursuivre en eu
e pas borné à tourner en ridicule les médecins charlatans, et d’avoir attaqué la médecine elle-même. Perrault avait son frère
98 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
ranche des revenus publics ; et la générosité ne permettait guère d’y attaquer ceux qui l’usurpaient, puisque les cours de justi
99 (1871) Molière
mène ? On en dissertera jusqu’à la fin du monde. Avec quel courage il attaquait des caractères inconnus avant lui ! De quel force
100 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
noblesse des sentiments et des procédés. On sait que Boileau l’avait attaqué dans ses premières satires, dont il a depuis retr
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