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1 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
ni, Domenico Biancolelli, né à Bologne, en 1640, jouant sous le nom d’ Arlequin  ; en tout dix personnages, qui sont le nombre ind
1671. Le premier est intitulé Arlecchino cavaliere per accidente, ou Arlequin gentilhomme par hasard. PROLOGUE. Pantalon, gouv
uit ; Pantalon rentre chez lui pour questionner sa fille. (Un bois.) Arlequin arrive avec son âne pour faire du bois ; il quitt
n sûr de se sauver plus aisément à l’aide de ce déguisement, et part. Arlequin , après avoir fait deux fagots, veut en charger so
re d’Aurelia, se confirme dans l’idée qu’il arrête Valerio, et emmène Arlequin . Valerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin,
te Valerio, et emmène Arlequin. Valerio qui a tout vu de loin, plaint Arlequin , forme la résolution de prendre son âne et d’alle
ivelin annonce qu’il conduit Valerio ; on lui dit de le faire entrer. Arlequin fait des lazzi très peu nobles ; on l’interroge,
la prison.) Valerio, toujours déguisé en paysan, voudrait apprendre d’ Arlequin ce qui s’est passé depuis qu’on l’a arrêté. Il fr
e que Valerio lui offre et qu’il accepte. (L’intérieur de la prison.) Arlequin se promène, il s’ennuie, il désire une compagnie.
il s’ennuie, il désire une compagnie. Diamantine se présente, appelle Arlequin monseigneur, ce qui l’amuse quelque temps et lui
Diamantine dit que tout est découvert, que son intendant a tout dit. Arlequin ne connaît pas d’autre intendant que son âne. Dia
evaux, des terres, des châteaux, et lui demande ce qu’il veut manger. Arlequin , comme de juste, donne la préférence au macaroni.
donne la préférence au macaroni. Valerio entre d’un air respectueux ; Arlequin le traite de voleur en reconnaissant son habit. V
retirer, et lui promet d’avancer son mariage. Dès qu’il est seul avec Arlequin , il lui raconte la vérité de toute l’aventure, le
un bureau, décident qu’il faut obliger Valerio à s’unir avec Aurelia. Arlequin , devenu hardi, fait tapage et dit qu’il n’est pas
à quoi l’on borne la punition, se présente, épouse Aurelia et donne à Arlequin de quoi se marier avec Diamantine. Citons encore
marier avec Diamantine. Citons encore un canevas de la même époque : Arlequin , dupe vengée : Arlequin, nouvellement marié avec
Citons encore un canevas de la même époque : Arlequin, dupe vengée : Arlequin , nouvellement marié avec Diamantine, mange souven
ns sa poche. Dès que Diamantine est partie, Trivelin vient annoncer à Arlequin que M. Pantalon, suivi de toute sa famille, va, d
e sa famille, va, dans le moment, arriver pour lui demander sa soupe. Arlequin s’excuse en disant qu’il est invité ailleurs. Tri
a table, met à la place celle de sa chambre, et sort pour un instant. Arlequin met dans sa poche la clef de sa porte et celle de
maison, et, lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, il lui dit qu’ Arlequin et sa femme, obligés d’aller en ville pour une af
neurs pour eux. On mange beaucoup ; on boit encore mieux à la santé d’ Arlequin et de sa femme, et l’on se retire. Au second acte
a santé d’Arlequin et de sa femme, et l’on se retire. Au second acte, Arlequin rentre avec Diamantine ; tous les deux respirent
rent une odeur qui les surprend, quand le rôtisseur arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mangé ; Arlequi
arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mangé ; Arlequin croit qu’on lui parle de celui que son ami lui a
igée d’aller chez sa mère pour être plus libre et régaler des femmes. Arlequin , d’un autre côté, se persuade que sa femme a prof
par un serrurier, ne trouve plus sa montre, en demande des nouvelles. Arlequin lui apprend qu’il l’a vendue dix louis ; il lui e
ien de Paris, grâce au talent supérieur du Trivelin Locatelli et de l’ Arlequin Dominique, qui y régnèrent l’un à côté de l’autre
irie et Paris mon séjour. J’y règne avec éclat sur la scène comique ; Arlequin sous le masque y cache Dominique Qui réforme en r
cesseur Gherardi, a porté si loin l’excellence du naïf du caractère d’ Arlequin , que les Italiens appellent goffagine, que quicon
l’a vu jouer trouvera toujours quelque chose à redire aux plus fameux Arlequins de son temps. » L’inimitable, c’est l’épithète at
que : « Voilà une mauvaise pièce. — Dites cela tout bas, lui répondit Arlequin , parce que, si le roi le savait, il me congédiera
et une distinction particulière ; le monde, qui le sut prétendait qu’ Arlequin le dressait aux mimes, et qu’il était plus savant
que Dominique. » Dominique modifia très sensiblement le caractère d’ Arlequin . « De tout temps, dit Louis Riccoboni, Arlequin a
lement le caractère d’Arlequin. « De tout temps, dit Louis Riccoboni, Arlequin avait été un ignorant. M. Dominique, qui était ho
e, s’avisa de faire usage des pointes et des saillies convenables à l’ Arlequin . Les auteurs du théâtre italien, qui commencèrent
son opinion, et nous voyons la forme qu’ils donnèrent au caractère d’ Arlequin , qui est bien différente de l’ancienne… Depuis lo
n, qui est bien différente de l’ancienne… Depuis lors, le caractère d’ Arlequin est devenu l’effort de l’art et de l’esprit du th
du meilleur goût ; c’est un caméléon qui prend toutes les couleurs. » Arlequin , s’il n’était jadis naïf qu’à demi, devient alors
la mesure du possible pour tomber dans le domaine de la fantaisie. » Arlequin , avec ses nouvelles mœurs, court fréquemment le r
Dans le canevas de La Figlia disubediente (la Fille désobéissante)49, Arlequin ne faisait que passer sur le théâtre, en soldat q
nt Riccoboni parlait tout à l’heure. À partir de ce moment, l’habit d’ Arlequin ne varia plus guère ; on y ajouta seulement les p
mobile et de fugace, qu’on a de plus en plus accusé en lui. 19. —  Arlequin .   Dominique a laissé un manuscrit des scènes qui
celle que nous allons, par exemple, emprunter au scénario des Quatre Arlequins  : « Arlequin vient, tenant une guitare à la main
allons, par exemple, emprunter au scénario des Quatre Arlequins : «  Arlequin vient, tenant une guitare à la main, et dans le d
guitare à terre, et, pendant qu’il tourne la tête d’un autre côté, l’ Arlequin butor met sa guitare auprès de la première et se
, l’Arlequin butor met sa guitare auprès de la première et se retire. Arlequin est fort surpris de trouver deux instruments au l
je crois que ma guitare est accouchée !” Sans qu’il s’en aperçoive, l’ Arlequin butor lui dérobe les deux guitares : nouvelle sur
nne en place. Il la prend, commence à en jouer : pendant ce temps-là. Arlequin butor se place derrière lui, et joue avec la sien
il se retourne, et apercevant l’autre il fait des gestes de frayeur. Arlequin butor l’imite en tout : “C’est sans doute mon omb
butor l’imite en tout : “C’est sans doute mon ombre que je vois”, dit Arlequin . Ils se demandent alors réciproquement : “Qui es-
alors réciproquement : “Qui es-tu ?” et se répondent en même temps : “ Arlequin .” Le véritable est tout à fait confondu lorsqu’il
est tout à fait confondu lorsqu’il voit paraître aussitôt deux autres Arlequins  : “Ô ciel ! s’écrie-t-il, il faut qu’il soit arri
“Ô ciel ! s’écrie-t-il, il faut qu’il soit arrivé une barque pleine d’ Arlequins  !” Comme le butor est toujours à ses côtés, Arleq
barque pleine d’Arlequins !” Comme le butor est toujours à ses côtés, Arlequin s’imagine que c’est la mélancolie qui lui trouble
ure. Il prend un sifflet, une sonnette, etc. Les autres font de même. Arlequin se désespère, fait des sauts, des extravagances ;
llît à la bibliothèque de Saint-Victor. En veut-on quelque spécimen ? Arlequin est valet de Pantalon. Ils arrivent ensemble et t
ls arrivent ensemble et trouvent Octave en conversation avec Eularia. Arlequin , voulant faire le serviteur zélé, se met entre ce
vous promener. » Dans Le Médecin volant, le capitan vient consulter Arlequin qui fait le médecin, et lui demande un remède pou
i demande un remède pour le mal de dents : « Prenez une pomme, répond Arlequin , coupez-la en quatre parties égales : mettez un d
onnaissances particulières des secrets de la nature 52  ». Ailleurs, Arlequin , prévôt et juge, instruit ses archers de ce qu’il
lusieurs choses, et entre autres, lui demande combien il a de pères ? Arlequin lui répond qu’il n’en a qu’un, Octave, faisant se
non hay che un padre ? lui dit-il. « Je suis un pauvre homme, répond Arlequin , je n’ai pas moyen d’en avoir davantage. » Isab
pour voir le Docteur, et, ne le trouvant pas, elle le veut attendre. Arlequin , qui est le valet de la maison, lui donne un faut
t, du 5 novembre 1667. 50. Nous reproduisons le nouveau personnage d’ Arlequin , d’après la planche 2 de l’Histoire du Théâtre it
2 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
li, engagé dans la troupe pour l’emploi de second zanni sous le nom d’ Arlequin , doubla Trivelin de 1662 à 1671 et joua ensuite l
s croyons que le scénario, tracé par Gueulette d’après les notes de l’ Arlequin Dominique, nous a conservé assez exactement la ph
té paraît choquée du libertinage de ce jeune seigneur. “Sire, lui dit Arlequin , il faut avoir un peu de patience, les garçons ch
e flatteuse ; et, donnant un autre cours à la conversation, il invite Arlequin à lui conter quelque jolie histoire. Le valet pre
r une longue épée espagnole, au bout de laquelle brille une lanterne, Arlequin se présente et dit : “Si tous les couteaux n’étai
du tabac, figurant au début de la pièce de Molière, arrive Don Juan. Arlequin , tremblant de peur, laisse tomber sa lanterne : e
lanterne : elle s’éteint. À ce bruit. Don Juan met l’épée à la main ; Arlequin se couche à terre sur le dos, tient sa flamberge
llant ; ce jeu de théâtre bien exécuté faisait le plus grand plaisir. Arlequin abandonne enfin son épée, en disant : “Je suis mo
n Juan, je suis encore en vie ; sinon, je suis bien trépassé”, répond Arlequin . « Entrent le duc Ottavio et Pantalon, son affidé
ue le duc et Don Juan font un échange de compliments et de civilités, Arlequin se met à côté de Pantalon, et lui fait une profon
is. Pantalon va de l’autre côté pour se dérober à tant de politesses. Arlequin le suit et recommence le lazzi36. Son manteau lui
l’estomac, le renverse et tombe par terre avec lui. Ils se relèvent. Arlequin se mouche alors avec le mouchoir de Pantalon, qui
roquer leurs manteaux pour aller en bonne fortune ; le duc y consent. Arlequin en fait de même avec Pantalon. Resté seul avec Ar
uc y consent. Arlequin en fait de même avec Pantalon. Resté seul avec Arlequin , Don Juan lui dit qu’il n’a pris le manteau d’Ott
a pris le manteau d’Ottavio que pour tromper plus aisément Dona Anna. Arlequin veut s’opposer à ce dessein, et représente combie
e faut”, dit le valet résigné. « Après quelques scènes, Don Juan pose Arlequin en sentinelle à la porte et s’introduit chez le c
e, après avoir lutté quelque temps contre la mort. Lazzi de frayeur d’ Arlequin  ; il veut se sauver, tombe sur le commandeur éten
de quatre bandits sont promis à celui qui découvrira le meurtrier. «  Arlequin fait quelques réflexions à ce sujet. Don Juan, qu
, met l’épée à la main, et menace de le tuer, s’il s’avise de parler. Arlequin lui jure un secret à toute épreuve. “Mais si l’on
Don Juan, furieux, redouble ses menaces, et veut changer d’habit avec Arlequin pour plus de sûreté. Celui-ci résiste, refuse et
-ci résiste, refuse et s’en va. Son maître le poursuit. « Persuadé qu’ Arlequin connaît le meurtrier du commandeur, Pantalon fait
ise à celui qui le déclarerait. “Si j’étais sûr de la récompense, dit Arlequin , je le nommerais.” Après plusieurs feintes, il pe
t Pantalon, suppose que je suis le roi, que je t’interroge : Bonjour, Arlequin . — Serviteur à Votre Majesté. — Sais-tu qui est l
, et tu auras la somme promise et la grâce de quatre bons camarades.” Arlequin prend la parole et dit : “C’est… c’est… c’est Pan
valet, pour qu’il leur découvre la retraite où son maître est caché. Arlequin prend la bourse et leur donne de fausses indicati
ir de l’eau. Debout dans un baril défoncé, tenant sa lanterne élevée, Arlequin paraît sur les flots, prend terre, fait une culbu
eux être tué par un homme… un homme qui soit de pierre, n’est-ce pas, Arlequin  ?” Don Juan s’éloigne avec la jeune fille ; Arleq
e, n’est-ce pas, Arlequin ?” Don Juan s’éloigne avec la jeune fille ; Arlequin ajoute, en les voyant partir : “Pauvre malheureus
isons.” Il sort ; la jeune fille se désespère ; et, pour la consoler, Arlequin lui montre la liste de celles qui sont dans la mê
oms de vos bonnes amies.” « Rosalba, désolée, voyant que l’archiviste Arlequin inscrit son nom au bas de la liste, se précipite
t pas mon nom. — Il le sera bientôt.” En effet, il enlève l’épousée ; Arlequin le suit et disparaît avec la fille qu’il a choisi
r la vanité des hommes qui se font composer des épitaphes fastueuses. Arlequin veut lire à son tour et craint d’avoir sa part de
e sur le monument, et il dit à son écuyer d’aller l’inviter à souper. Arlequin y va, riant de la folie de son ambassade, et revi
erdit lorsque le commandeur ajoute un oui à son inclination de tête. Arlequin ouvre le troisième acte par de nouvelles remontra
t les débris de l’insolent quadrupède. « Ce père de famille, continue Arlequin , c’est Jupiter ; ce cochon, c’est vous, mon très
nt à belles dents. » « Don Juan feint d’être sensible à ces discours. Arlequin , transporté de joie, se jette à ses genoux. Son m
uper. « À peine a-t-on commencé de mettre sur table, que le facétieux Arlequin se hâte d’annoncer qu’un incendie vient d’éclater
’un incendie vient d’éclater dans la cuisine. Tout le monde y court ; Arlequin s’assied à table, mange goulûment, et se retire à
et s’en empare. Un des valets s’en aperçoit et l’enlève de ses mains. Arlequin donne un soufflet à un autre serviteur qu’il croi
us, et lui permet de s’asseoir à son côté. « — Allons, canailles, dit Arlequin aux valets, que l’on m’apporte un couvert !” Il s
Rabelais. “De quelle taille est-elle ? dit Don Juan. — Courte, répond Arlequin . — Comment s’appelle-t-elle ? — Anne. — A-t-elle
ère ? — Oui. — Tu dis qu’elle t’aime ? — Fort. — Quel âge a-t-elle ?” Arlequin montre deux fois ses mains pour montrer quelle a
ingt ans. « — Et la signera Lisetta ? — Je viens de chez elle, répond Arlequin , et ne l’ai pas trouvée. — Tu mens. — Si cela n’e
on ! — Arrête et ne jure plus ; j’aime mieux te croire sur parole. » Arlequin fait encore une infinité de facéties. Ainsi, il p
e à la porte ; un valet y court, revient saisi d’épouvante et culbute Arlequin . Celui-ci prend un poulet rôti d’une main, un cha
me il ne peut parler qu’à peine, il dit que l’homme qui a fait ainsi ( Arlequin baisse la tête) est là. Don Juan saisit un flambe
) est là. Don Juan saisit un flambeau sur la table et va le recevoir. Arlequin se cache. En introduisant la statue dans la salle
accepte ce que je te présente de bon cœur et d’une main libérale.” «  Arlequin est forcé de sortir de sa retraite pour chanter e
; son maître lui fait signe de nommer Dona Anna, fille du commandeur. Arlequin se lève, emplit son verre, obéit, et la statue ré
rre, obéit, et la statue répond à la courtoisie en inclinant la tête. Arlequin , épouvanté, fait la culbute en arrière, le verre
u commandeur où celui-ci a invité à son tour Don Juan à venir souper. Arlequin , voyant que tout est sombre, dit : “Il faut que l
infernale brille, et l’homme de pierre entraîne l’impie dans l’abîme. Arlequin désespéré s’écrie : “Mes gages ! faut-il que j’en
able pour obtenir le payement de mes gages ?” Le roi paraît ensuite ; Arlequin se jette à ses pieds, disant : “Ô prince ! vous s
ltipliées de Valère et d’Ergaste à Sganarelle. 37. Il est évident qu’ Arlequin n’exécutait pas tous ces lazzi à chaque représent
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
titulée, Il Ritratto, le Portrait, ou Arlichino cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire, & une scene de Jodelet Duell
rgibus. Il Ritratto, le Portrait, ou Arlichino Cornuto per opinione, Arlequin Cocu imaginaire. Acte I. Arlequin & Camille
ou Arlichino Cornuto per opinione, Arlequin Cocu imaginaire. Acte I. Arlequin & Camille parlent de leurs amours. Camille pr
nt de l’épouser. On entend Scapin, cabaretier & frere de Camille. Arlequin se retire. Scapin trouve mauvais que sa sœur soit
lui ordonne de choisir un époux ; elle répond que le choix est fait. Arlequin se présente, il n’a pas le bonheur de plaire à Sc
a sœur dans le cabaret. La scene change & représente une cuisine. Arlequin paroit mort sur une chaise. Camille le voit, se d
a cause de son désespoir, l’apprend avec chagrin ; il lui jure que si Arlequin vivoit encore il ne s’opposeroit plus à leur hyme
e que si Arlequin vivoit encore il ne s’opposeroit plus à leur hymen. Arlequin se leve, le prend au mot ; Scapin fuit tout épouv
ttendrit si fort qu’elle s’évanouit, & laisse tomber le portrait. Arlequin , conduit par le hasard, la soutient, & la por
mille vient ; elle dit qu’elle va tout préparer pour son mariage avec Arlequin  : elle voit le portrait, le ramasse, loue la beau
in : elle voit le portrait, le ramasse, loue la beauté de l’original. Arlequin revient, écoute, devient jaloux, enleve le portra
isement parcequ’il a tué un homme qui en vouloit à la vie du Docteur. Arlequin le reconnoît pour l’original du portrait. D’un au
’un autre côté Célio est fâché de voir son portrait entre les mains d’ Arlequin  ; il lui demande de qui il le tient ; Arlequin lu
rait entre les mains d’Arlequin ; il lui demande de qui il le tient ; Arlequin lui répond que c’est de sa femme. Célio croit qu’
sses. Celio répond à ses honnêtetés, & veut lui faire un présent. Arlequin , qui voit tout cela de loin, devient furieux. Elé
cher Célio malgré son déguisement ; elle descend bien vîte, demande à Arlequin ce que le pélerin est devenu. Celui-ci lui répond
femme. Eléonora, outrée de la prétendue infidélité de Célio, exhorte Arlequin à la vengeance, & lui porte une épée. Camille
in à la vengeance, & lui porte une épée. Camille de son côté a vu Arlequin avec Eléonora, est devenue jalouse, & paroît
lle dit que son époux l’a fait cornette, & qu’elle veut le tuer ; Arlequin répond que c’est sa femme qui le cocufie, & q
i donner la mort. Scapin termine la dispute & l’acte en bâtonnant Arlequin . Acte III. Célio veut apprendre des nouvelles to
n possible pour rompre ce mariage : il le fait entrer dans sa maison. Arlequin a tout entendu, croit qu’il a été question de Cam
s être apperçu, & se cache. Camille est désespérée de ne pas voir Arlequin  ; elle craint d’en être abandonnée. Elle prie son
 ; elle fait mettre dessus, à l’amant voyageur, parcequ’elle pense qu’ Arlequin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse
dessus, à l’amant voyageur, parcequ’elle pense qu’Arlequin est parti. Arlequin croit que la lettre s’adresse au Pélerin ; il dev
& veut la tuer. Célio vient la défendre, & rentre avec elle. Arlequin désespéré quitte la scene. Magnifico parle au Doc
nt à donner la main au Docteur, parcequ’elle est piquée contre Célio. Arlequin vient lui raconter toutes les perfidies de sa fem
s laquelle ils déclament beaucoup contre l’infidélité. Eléonora & Arlequin , qui les voient se parler fort vivement, sortent
e parler fort vivement, sortent pour les surprendre. Eléonora exhorte Arlequin à la vengeance, & lui remet un poignard. Arle
léonora exhorte Arlequin à la vengeance, & lui remet un poignard. Arlequin veut immoler sa femme à sa colere : Célio la défe
eur ; elle aime mieux prendre la fuite, & se fait accompagner par Arlequin , vêtu en femme. Elle lui donne la clef de son cab
éfugier chez Eléonora ; ce qui augmente le dépit du Docteur. Acte V. Arlequin s’est emparé de Camille. Il lui met les bijoux d’
Eléonora. Célio croit voir en elle Eléonora, & l’emmene de force. Arlequin est dans la plus grande colere. Eléonora vient, &
e colere. Eléonora vient, & lui demande ce qui le chagrine ainsi. Arlequin lui raconte toutes les raisons qu’il croit avoir.
Eléonora y est trop intéressée pour ne pas prendre part au chagrin d’ Arlequin  : elle le console. Scapin est indigné de leur fam
in est indigné de leur familiarité. Eléonora lui ordonne de respecter Arlequin , parcequ’elle le prend sous sa protection. Cepend
parcequ’elle le prend sous sa protection. Cependant Scapin reproche à Arlequin les torts qu’il a avec sa sœur, & le rosse. E
p; le rosse. Eléonora se fâche : Scapin dit qu’il ne peut souffrir qu’ Arlequin traite sa sœur de coquette. Eléonora soutient qu’
cher contre la vraisemblance.   Piece Italienne, Acte II, Scene III. Arlequin vient au secours d’Eléonora, & l’emporte chez
oups de poing pour le ravoir ?   Piece Italienne, Acte II, Scene VI. Arlequin reste sur la scene avec le portrait qu’il injurie
ginal du portrait. Désespoir de Célio, qui croit Eléonora mariée avec Arlequin . Scene VII. Célio frappe chez Scapin. Camille pa
à son frere ; elle répond qu’oui, & le fait entrer. Scene VIII. Arlequin voyant entrer Célio avec sa femme, est furieux ;
êteté, veut lui faire un présent ; ce qui augmente encore la colere d’ Arlequin . Piece Françoise, Acte II, Scene I. Lélie arrive
nnoît de sa fenêtre Célio : elle vient demander ce qu’il est devenu à Arlequin . Celui-ci répond qu’il l’ignore ; mais qu’il sait
tage. Au troisieme acte Sganarelle ne se déguise point en femme comme Arlequin  ; mais il prend un ajustement aussi burlesque, pu
4 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
on se présenta pour défendre la prétention des comédiens français, et Arlequin vint pour soutenir celle des Italiens. Après le p
n vint pour soutenir celle des Italiens. Après le plaidoyer de Baron, Arlequin dit au roi : « Sire, comment parlerai-je ? — Parl
comme tu voudras, répondit le roi. — Il n’en faut pas davantage, dit Arlequin , j’ai gagné ma cause. » Cette décision, quoique
lien, il faut que la nature fasse des efforts extraordinaires. Un bon Arlequin est naturœ laborantis opus ; elle fait sur lui un
iaient parfois les Français. Ainsi, dans La Lingère du Palais (1682), Arlequin faisait la caricature de Mademoiselle Champmêlé o
t cru ? PASQUARIEL.                          Chimène, qui l’eût dit ? ARLEQUIN . Que ce vin prêt à boire aussitôt se perdit ! La
aphorismes humoristiques qu’on y prodigue : « Une femme mariée, dit Arlequin , est comme une maison dont le propriétaire n’occu
es intervalles ! » C’est Colombine qui joue le rôle de Braillardet et Arlequin qui remplit celui de Cornichon, mais les masques
en réalité, rien à voir dans cette parodie satirique. De même, quand Arlequin se présente, sous le nom de Grapignan, pour succé
er au procureur Coquinière56, Arlequin Grapignan n’a que faire d’être Arlequin , il lui suffirait d’être Grapignan. COQUINIÈRE.
t que tu dois suivre, si tu aimes tant soit peu la fortune. Écoutons Arlequin sous la robe du notaire La Ressource, dans Le Ban
ource, dans Le Banqueroutier, autre comédie du conseiller Fatouville. Arlequin va nous faire une théorie de la faillite qu’on se
établir les mauvaises affaires d’un homme ? Ce serait un beau secret. ARLEQUIN . Il est infaillible. C’est ce qu’on appelle l’émé
en préserve !… PERSILLET, à part. J’en suis plus près qu’on ne pense. ARLEQUIN . Il faudrait mettre du côté de l’épée le million
t d’opulence. PERSILLET. Il ne faut donc pas attendre à l’extrémité ? ARLEQUIN . Nenni, diable ! nenni. Dès que le crédit chancel
de m’avoir adressé un homme de votre probité et de votre expérience ! ARLEQUIN . Comment, monsieur, mon discours vous aurait-il é
onner le tiers des sommes que vous me faites prêter. (Ils se lèvent.) ARLEQUIN . Sur ce pied-là, vous allez avoir le million dans
ILLET. Monsieur de La Ressource, le secret au moins, je vous en prie. ARLEQUIN . Il ne nous faut pas recommander cela. Jouez seul
raissez avoir aucune relation avec moi. PERSILLET. Laissez-moi faire. ARLEQUIN . Dans six semaines ou deux mois, vous conviendrez
-vous de faire des civilités à ce coquin-là ? Ce n’est qu’un laquais. ARLEQUIN . C’est pour cela que je prends mes mesures de loi
ur traînent jusqu’à terre, et portant de grands crêpes aux chapeaux. ARLEQUIN . Vous ne trouverez pas mauvais, monsieur, que je
ILLET. Si c’est chose possible, monsieur, comptez sur moi à coup sûr. ARLEQUIN . Ces messieurs ayant appris que vous vouliez mari
e faire piailler une femme. (Le maître d’hôtel apporte de l’orgeade.) ARLEQUIN . Ces messieurs, comme je vous disais, ayant appri
pour des gueuseries de cette nature-là. Allez, qu’il revienne demain. ARLEQUIN se tournant vers le Docteur. Ne vous ai-je pas bi
e suis. LE DOCTEUR. À Dieu ne plaise que nous ayons cette pensée-là ! ARLEQUIN . On sait trop bien dans Paris que vous avez de l’
considération de ces messieurs, il n’y a rien que je ne fisse, mais… ARLEQUIN . Ah ! point de mais, monsieur, s’il vous plaît ;
En peu de mots, je vous prie, car il faut que je me rende au Bureau. ARLEQUIN . Ces messieurs vous conjurent de leur faire la ch
La Ressource. Mais sont-ils solvables pour douze cent mille francs ? ARLEQUIN bas à Persillet. Diable ! monsieur, vous gâtez t
ous seulement la faveur de les prendre, et nous sommes trop contents. ARLEQUIN . Ma foi, monsieur, ils vous prient de trop bonne
refuser. PERSILLET. Me le conseillez-vous, monsieur de La Ressource ? ARLEQUIN . Si j’osais, je joindrais mes prières à celles de
de La Ressource, faites dresser votre contrat et prenez vos sûretés. ARLEQUIN . Quel emploi souhaitez-vous que je donne à ces me
ERSILLET. C’est du temps perdu : je vous rendrai ce que je vous dois. ARLEQUIN . Retirons-nous vitement de peur d’être à charge.
, je vous prie, d’où vient que ces messieurs-là sont en grand deuil ? ARLEQUIN bas. C’est qu’ils portent leur argent en terre.
nsformer en actionnaires ; le mot n’y est pas, mais la chose y est : ARLEQUIN aux créanciers. Vous n’ignorez pas que plusieurs
elque chose. LE DOCTEUR. Qu’en dites-vous, monsieur de La Ressource ? ARLEQUIN . Ma foi, tout bien considéré, je serais d’avis de
up perdre. COLOMBINE. C’est encore bien pis de ne rien avoir du tout. ARLEQUIN . Hé !… si l’eau se vend bien, comme je n’en doute
rançaise, entre Molière et Le Sage. Dans une amusante folie intitulée Arlequin empereur dans la Lune, œuvre du même Nolant de Fa
fantaisie est aussi ramenée à la critique très directe de nos mœurs. Arlequin , soi-disant empereur de la Lune, prince des Broui
serais-je demandera Votre Hautesse de quelle humeur sont ses sujets ? ARLEQUIN . Mes sujets ? Ils sont quasi sans défauts, parce
êt et l’ambition qui les gouvernent. COLOMBINE. C’est tout comme ici. ARLEQUIN . Chacun tâche de s’établir du mieux qu’il peut au
re, c’est d’avoir beaucoup de bien. LE DOCTEUR. C’est tout comme ici. ARLEQUIN . Croiriez-vous que dans mes États il n’y a point
OMBINE. Comment, seigneur, vous ne faites point punir les coupables ? ARLEQUIN . Malepeste ! fort sévèrement. Mais, au lieu de le
ISABELLE. Et dans votre empire, seigneur, y a-t-il de beaux esprits ? ARLEQUIN . C’en est la source. Il y a plus de soixante et
ut comme ici. Et dans votre empire, seigneur, fait-on bonne justice ? ARLEQUIN . On l’y fait à peindre. ISABELLE. Et les juges, s
ABELLE. Et les juges, seigneur, ne s’y laissent-ils point corrompre ? ARLEQUIN . Les femmes, comme ailleurs, les sollicitent. On
comme ici. Seigneur, dans votre empire, les maris sont-ils commodes ? ARLEQUIN . La mode nous en est venue presque aussitôt qu’en
ut comme ici. Et les usuriers, seigneur, y font bien leurs affaires ? ARLEQUIN . Fi, au diable ! je ne souffre point de ces canai
ci… Et les femmes sont-elles heureuses, seigneur, dans votre empire ? ARLEQUIN . Cela ne se peut pas comprendre. Ce sont elles qu
les revenus et réparer les maisons. COLOMBINE. C’est tout comme ici. ARLEQUIN . Jamais nos femmes ne se lèvent qu’après-midi. El
ux chevaux se tient de l’autre côté. » Madame de la Ferdaindaillerie ( Arlequin déguisé) approuve philosophiquement cette idée :
conséquent à notre comédie française. 56. La Matrone d’Éphèse, ou Arlequin Grapignan, comédie en trois actes, par Nolant de
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
bonnes, & l’on s’amuse aux représentations du Turban enchanté, d’ Arlequin cru Prince, de Camille Magicienne, & du Princ
e déserte, où elle est exposée à des monstres qui doivent la dévorer. Arlequin , mari d’Argentine suivante de Flaminia, se rend à
rincesse, lui peint sa passion. Argentine lui demande des nouvelles d’ Arlequin , il dit qu’il est noyé. Un Génie, monté sur un ch
nter sur un rocher, auquel il ordonne de les transporter à la ville. Arlequin arrive en nageant d’une main, & en portant un
x & viennent, par leurs danses & par leurs chants, encourager Arlequin . Au second acte, Argentine est habillée en Prince
equin. Au second acte, Argentine est habillée en Princesse. Elle voit Arlequin , & pour éprouver sa fidélité, elle lui fait u
quin, & pour éprouver sa fidélité, elle lui fait une déclaration. Arlequin lui dit qu’il aime mieux Argentine que toutes les
mieux Argentine que toutes les Princesses. Argentine se déshabille ; Arlequin , charmé de la revoir, lui parle de son pouvoir ma
sance en leur volant alternativement leur figure. Le Docteur surprend Arlequin , le fait arrêter : on le condamne à être pendu ;
rer à Argentine lorsqu’elle demande à voir son mari : elle se désole. Arlequin se releve pour la consoler, & rosse tous ceux
nsoler, & rosse tous ceux qui sont sur la scene. Argentine & Arlequin s’éprouvent mutuellement en prenant tour-à-tour l
s’éprouvent mutuellement en prenant tour-à-tour la robe de Flaminia. Arlequin est très comique en Princesse, sur-tout lorsqu’im
arrêter Flaminia pour la conduire dans une tour qui est dans un bois. Arlequin la suit, fait disparoître la tour, & on voit
rons. Le tyran, au désespoir, veut mettre l’épée à la main pour punir Arlequin  ; celui-ci l’enchante. Le Docteur vient pour parl
antés. Enfin, un barbouilleur touche Argentine & prend sa place : Arlequin vient, rit de l’attitude du barbouilleur, & s
’en croire. Au moment où elle porte sur ses levres le fatal breuvage, Arlequin paroît, donne un coup de baguette : une colombe d
un bûcher, il ordonne qu’on y mette le feu ; mais dans l’instant même Arlequin dit au tyran qu’il est las d’essuyer ses ironies
pardonne à son ennemi, & promet de grandes récompenses à son cher Arlequin , qui, selon moi, est un grand sot de ne pas faire
es Lecteurs aient une légere idée de cette piece. L’Arbre enchanté. Arlequin , valet d’un Officier qu’il a suivi à l’armée, veu
tant, de le délivrer, en ne coupant qu’une branche qu’il lui indique. Arlequin obéit, l’arbre se change en fontaine : Arlequin a
he qu’il lui indique. Arlequin obéit, l’arbre se change en fontaine : Arlequin a soif, veut boire, la fontaine disparoît ; elle
disparoît ; elle est remplacée par une chaudiere pleine de macarons. Arlequin , toujours fort friand de macarons, y court : un g
elle, craint avec juste raison d’être déshonoré, & veut se tuer : Arlequin le transporte en un clin d’œil au milieu du camp,
st cité devant un Tribunal qui va le condamner à perdre la vie, quand Arlequin change le Tribunal en moulin à vent : les quatre
tournent avec elles. Après quelques autres traits moins merveilleux, Arlequin abat d’un coup de baguette une tour dans laquelle
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
ra plus étendu que celui de Jodelet Maître & Valet. LE PORTRAIT D’ ARLEQUIN , Canevas en trois actes. Celio, maître d’Arlequ
t, lui envoie la premiere par son éleve. L’éleve a trouvé la figure d’ Arlequin plaisante, il s’est amusé à le peindre ; il lui f
r la table celui de l’objet qu’elle aime en secret, celui de son cher Arlequin  ; elle l’admire, elle le baise, lorsque Scapin la
surprend : il est jaloux, fait grand bruit, a cru voir le portrait d’ Arlequin  ; mais Argentine lui persuade le contraire en lui
e portrait, l’ouvre enfin, & voit avec surprise que c’est celui d’ Arlequin . La sœur cadette paroît, surprend son aînée un po
transport, l’ouvre bien vîte, & voit avec étonnement la figure d’ Arlequin . Pantalon survient ; il demande à sa fille aînée
rait de Celio : Pantalon lui ferme la bouche en lui remettant celui d’ Arlequin , & sort en colere. Scapin se venge en accabla
ere. Scapin se venge en accablant d’injures le portrait de son rival. Arlequin vient à petit bruit ; il reconnoît son portrait ;
parti de sa copie : il menace Scapin qui lui répond par un soufflet. Arlequin , étourdi du coup, ne sait s’il a reçu un soufflet
t s’en venger. Voilà le premier acte ; on m’avouera qu’il est riche. Arlequin & Argentine ouvrent le second acte : l’un a e
e donner son portrait & n’ose l’offrir, l’autre brûle de l’avoir. Arlequin demande à Argentine si elle aime la peinture ; el
mande à Argentine si elle aime la peinture ; elle lui répond qu’oui : Arlequin lui fait voir son portrait ; Argentine met à la p
ntine met à la place celui de Celio qu’elle a encore, & le rend à Arlequin qui le met dans sa poche, fort piqué qu’on n’ait
’ait pas voulu le garder. L’éleve apporte la seconde copie de Celio : Arlequin l’examine ; la sœur aînée vient & la lui enle
Celio : Arlequin l’examine ; la sœur aînée vient & la lui enleve. Arlequin veut encore voir ce portrait qu’on lui a rendu av
talon reconnoît le portrait de ce qu’elle aime, l’arrache des mains d’ Arlequin , & sort en le couvrant de baisers. Un moment
qui a trahi tous les droits de l’hospitalité. Dans le troisieme acte, Arlequin ne sait plus ce qu’est devenu son portrait, quand
parcequ’elle est aussi vilaine que l’original. On déchire la lettre. Arlequin , quoique très piqué, plaisante sur l’humeur de ce
s les sottises qu’elle lui écrit. Scapin sort, Argentine le remplace. Arlequin lui fait part de son aventure, & des injures
e la lettre, prouve qu’elle est très tendre, & se découvre enfin. Arlequin l’épouse, & Celio se marie avec la fille aîné
piece, au point de ne pas y voir un défaut essentiel. Les portraits d’ Arlequin & de Celio font naître l’intrigue, la soutien
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
faut sur le nôtre. LES DEUX JUMEAUX, Comédie en cinq actes. ACTE I. Arlequin , que nous nommerons le Napolitain, s’est absenté
, Pantalon le presse d’épouser sa fille Rosaura. Camille, amoureuse d’ Arlequin , entend ce que Pantalon dit, & querelle son a
n amant. Celio les remplace ; il est à la poursuite d’un coquin nommé Arlequin , qui, étant à son service, lui a volé un habit &a
é un habit & de l’argent ; il va le faire chercher dans la ville. Arlequin l’étranger paroît avec l’habit volé sur le corps.
ui apporter l’argent dans un cabaret qu’il lui indique. Camille prend Arlequin l’étranger pour son perfide, l’accable de reproch
ureux de Rosaura, le menace de le tuer s’il ne lui cede sa maîtresse. Arlequin l’étranger les traite tous de fous, ne comprend r
à ce qu’on veut lui dire, & s’enferme dans le cabaret. ACTE II. Arlequin le Napolitain est fâché d’épouser Rosaura ; il ai
mment devant la future. Il lui dit d’aller l’attendre dans sa maison. Arlequin obéit, & se met à la fenêtre. Celio survient,
mp; quitte la scene pour aller chercher main-forte. Un instant après, Arlequin l’étranger se met à la fenêtre du cabaret ; Panta
ur qui passe, en reçoit une sur la tête. ACTE III. Pantalon surprend Arlequin l’étranger hors du cabaret, & le menace de le
la tête ; l’autre, de l’avoir volé. Il se sauve ; on court après lui. Arlequin le Napolitain est pris à sa place par ordre de Ce
io. Pantalon lui promet de le faire sortir s’il veut épouser Rosaura. Arlequin donne sa parole. Un instant après, Celio, qui est
lui fait la même promesse, à condition qu’il n’épousera pas Rosaura. Arlequin donne encore sa parole. ACTE IV. Silvio, toujour
e sa parole. ACTE IV. Silvio, toujours amoureux de Rosaura, poursuit Arlequin l’étranger, & le menace de le tuer s’il persi
, & le menace de le tuer s’il persiste à vouloir épouser Rosaura. Arlequin lui répond que Pantalon le veut absolument. Silvi
heureusement le pistolet ne prend pas. Pantalon accourt, & somme Arlequin l’étranger de tenir la parole qu’il lui a donnée
ui présente Rosaura, qui se trouve mal : on l’emporte dans la maison. Arlequin le Napolitain paroît en se félicitant de n’être p
ser. Il fait le possédé, & tout le monde prend la fuite. ACTE V. Arlequin l’étranger est désespéré de n’avoir point de nouv
p; ne veut plus lui donner sa fille, parcequ’il est, dit-il, possédé. Arlequin rit, fait des grimaces ; Pantalon veut le conjure
rer : dans ce temps-là Camille l’embrasse, & l’emmene chez elle. Arlequin le Napolitain arrive ; Pantalon se rassure en le
lus tranquille, & lui confie Rosaura pour la conduire chez elle. Arlequin l’étranger sort de chez Camille. On lui reproche
chez elle, en disant qu’il est son époux. Pantalon est outré contre Arlequin  ; il frappe : Arlequin le Napolitain ouvre la por
u’il est son époux. Pantalon est outré contre Arlequin ; il frappe : Arlequin le Napolitain ouvre la porte. Pantalon, surpris,
être en même temps là & chez Camille. On découvre qu’il y a deux Arlequins . Dans le temps qu’Arlequin le Napolitain a quitté
chez Camille. On découvre qu’il y a deux Arlequins. Dans le temps qu’ Arlequin le Napolitain a quitté la scene pour aller embras
equin le Napolitain a quitté la scene pour aller embrasser son frere, Arlequin l’étranger arrive, poursuivi par Celio. Camille p
dans lesquelles un seul acteur ne joue pas deux rôles : dans les deux Arlequins , piece calquée sur les Ménechmes de Plaute, il fa
iece calquée sur les Ménechmes de Plaute, il faut nécessairement deux Arlequins . Alors leurs pieces peuvent encore être beaucoup
e être beaucoup plus séduisantes que les nôtres, parceque le masque d’ Arlequin a le même avantage que les masques des Anciens, &
le prend pour son fils Mario, & veut le forcer à loger chez lui. Arlequin , valet de Lélio, est désespéré que son maître ne
nia, & la demande pour lui-même. Ses extravagances sont mises par Arlequin sur le compte du manque de mémoire, ce qui amene
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
us envoie une pluie abondante de tous biens ! » après chacun desquels Arlequin lui donne un sou. Arlequin l’engage comme domesti
te de tous biens ! » après chacun desquels Arlequin lui donne un sou. Arlequin l’engage comme domestique. Bernagasso et la gouve
n de vider le baquet, etc., et viennent se plaindre l’un de l’autre à Arlequin , qui répond : « Allez, allez ; je le porterai, — 
— je le viderai. » Bernagasso met en fuite Cintio et ses spadassins. Arlequin , pour le récompenser, lui donne sa nièce et lui c
ernagasso lui donne des coups de bâton, et veut le mettre à la porte. Arlequin déchire l’acte, s’empare du bâton et met Bernagas
verts). On y remarque le rôle du capitan Spezzafer. « On prétend, dit Arlequin , que vous avez fait mentir le proverbe, qui dit q
rone tedesco (le Baron allemand). 9. I Quattro Arlecchini (les Quatre Arlequins ). 10. La Zerla (la Hotte). 11. Il Medicino volan
ore (l’Amour ne veut point de rivaux). 14. I Due Arlecchini (les Deux Arlequins ). 15. L’Innocente travagliata (l’Innocente perséc
to di pietra (le Convive de pierre). 19. Arlecchino creduto principe ( Arlequin cru prince). 20. Arlecchino ladro, sbirro e giudi
incipe (Arlequin cru prince). 20. Arlecchino ladro, sbirro e giudice ( Arlequin larron, prévôt et juge). 21. L’Impegno d’un acaso
Contre le mien ! 4. Le Metamorfosi d’Arlecchino (les Métamorphoses d’ Arlequin ), par Cintio, mars 1669. 5. Il Soldato per vendet
er vendetta, o Arlecchino soldato in Candia (Soldat par vengeance, ou Arlequin soldat en Candie), par Cintio, mai 1669. 6. Il Mo
gnard, du Docteur Lolli, janvier 1670. 8. Arlecchino spirito folleto ( Arlequin esprit follet), par Cintio, mars 1670. 9. Le Coll
par M. Girardin, juillet 1672. 10. Arlecchino creato re per ventura ( Arlequin roi par hasard), novembre 1672. On y apercevrait
ste Giraton créa le rôle de Pierrot, dont il resta en possession. 12. Arlequin soldat et bagage, juillet 1673. Il y a une grossi
ée le 11 juin. C’était, sans doute, le pendant de la pièce des Quatre Arlequins , dont nous avons déjà parlé. Le Deuil de Scaramo
Arlequins, dont nous avons déjà parlé. Le Deuil de Scaramouche et d’ Arlequin , le 21 juin. La Jalousie de Scaramouche et d’Arl
aramouche et d’Arlequin, le 21 juin. La Jalousie de Scaramouche et d’ Arlequin , le 20 du même mois. Les Juifs de Babylone, repr
20 du même mois. Les Juifs de Babylone, représentés le 1er juillet. Arlequin , soldat déserteur, le 20 juillet66. Arlequin, ve
sentés le 1er juillet. Arlequin, soldat déserteur, le 20 juillet66. Arlequin , vendangeur, en décembre 1681. Arlequin, valet é
déserteur, le 20 juillet66. Arlequin, vendangeur, en décembre 1681. Arlequin , valet étourdi, représenté à Saint-Germain-en-Lay
, valet étourdi, représenté à Saint-Germain-en-Laye le 2 avril 1682. Arlequin , dogue d’Angleterre, le 7 avril. La Maladie de S
ogue d’Angleterre, le 7 avril. La Maladie de Spezzafer, le 1er mai. Arlequin tombé dans le puits, le 15 juin. Le Deuil d’Arle
r, le 1er mai. Arlequin tombé dans le puits, le 15 juin. Le Deuil d’ Arlequin , le 21 juin. Arlequin, juif, peintre et tailleur
n tombé dans le puits, le 15 juin. Le Deuil d’Arlequin, le 21 juin. Arlequin , juif, peintre et tailleur, le 24 juin. Arlequin
equin, le 21 juin. Arlequin, juif, peintre et tailleur, le 24 juin. Arlequin , cabaretier, turc et capitaine espagnol, représen
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
crupuloso, le Docteur pédant scrupuleux ; Arlichino mercante prodigo, Arlequin marchand prodigue ; Don Gili, Don Gilles, canevas
n ; Pantalon le suit, tombe sur Brighella, éteint sa lumiere, appelle Arlequin , qui sort en chemise avec une chandelle à la main
her dans un sac : il est content & s’en va. Pantalon revient avec Arlequin . Le maître dit à Colombine qu’il adore Diana ; le
peine est-elle sortie, que Brighella reconnoît son étourderie, engage Arlequin à se mettre à sa place. Colombine revient avec de
rocheteurs, & leur ordonne d’aller porter le sac dans la riviere. Arlequin crie que ce n’est pas ce qu’on lui a promis. Nou
s de Scapin. Colombine feint de se laisser fléchir par les charmes d’ Arlequin , & lui dit de s’habiller en Revenant, pour ve
ouvante le Docteur, & prend la fuite en voyant revenir Colombine. Arlequin , couvert d’un grand linge blanc, vient aussi se m
comparaison. Passons au second canevas. Arlichino Mercante prodigo, Arlequin Marchand prodigue. Pantalon a une fille nommée A
e, l’infidelle. Argentine arrive à Bergame ; elle se met au service d’ Arlequin , sous le nom de Tiennette. Quelque temps après, C
t, un bâton à la main & des besaces sur ses épaules. Il rencontre Arlequin , lui demande l’aumône : Arlequin lui donne un écu
esaces sur ses épaules. Il rencontre Arlequin, lui demande l’aumône : Arlequin lui donne un écu : Célio le remercie, puis jettan
tant les yeux sur l’écu, il entre en furie, & levant le bâton sur Arlequin , il s’écrie : A moi un écu ! songez que je n’ai p
rie : A moi un écu ! songez que je n’ai pas mangé depuis trois jours. Arlequin croit lui avoir donné trop peu, & lui met dan
met dans la main une piece plus forte. Célio répete les mêmes lazzis. Arlequin lui donne sa bourse. Célio, encore plus en colere
Célio, encore plus en colere, l’accuse d’être un cruel, un homicide. Arlequin , tout étonné, lui répond qu’il lui a cependant do
i donne seulement une vingtaine de sols pour appaiser un peu sa faim. Arlequin regarde Célio avec la plus grande admiration, &am
es persécuteurs par le secours d’un de ses bons amis nommé M. Giraux. Arlequin demande où est cet ami : Célio lui montre son bât
Giraux. Arlequin demande où est cet ami : Célio lui montre son bâton. Arlequin , rassuré, fait venir la fausse Tiennette, qui rec
lio : Célio la reconnoît aussi ; mais ils n’osent rien dire à cause d’ Arlequin qui s’en va un instant après, & leur laisse l
ement de reproches. Célio est dans la plus grande fureur ; il éclate. Arlequin , alarmé par les cris qu’il entend, revient sur la
élio lui répond qu’il est ainsi toutes les fois qu’il voit une femme. Arlequin veut renvoyer Tiennette ; Célio lui dit que, pour
e. Scapin veut enlever Tiennette. Il paroît avec quatre hommes armés. Arlequin se met sous la protection de Célio, qui lui dit d
érement devant Scapin, & de l’assurer qu’il n’aura pas Tiennette. Arlequin suit ses conseils, & reçoit un soufflet. Il r
te du tabac : il en prend ; il éternue. Célio lui dit : Cela est bon. Arlequin lui répond : Cela est mauvais. Célio le renvoie e
amp; va ensuite lui-même vers Scapin, qui le traite comme il a traité Arlequin . Celui-ci répete à Célio les lazzis du tabac. Cél
té Arlequin. Celui-ci répete à Célio les lazzis du tabac. Célio dit à Arlequin qu’il faut absolument céder Tiennette à Scapin, q
qu’il faut absolument céder Tiennette à Scapin, qu’il va la chercher. Arlequin se désespere. Célio reparoît avec son fameux bâto
io reparoît avec son fameux bâton M. Giraux, & met tout en fuite. Arlequin est au comble de la joie. Pour récompenser Célio,
emps de s’excuser, rentre dans la maison, & la laisse à la porte. Arlequin revient. Il a peine à croire ce que Tiennette lui
respirent l’odeur. Tiennette sort pour aller en chercher, pendant qu’ Arlequin réfléchit sur sa cruelle situation. Elle revient
ette approche les fleurs du fameux bâton, afin qu’il s’endorme aussi. Arlequin prend la donation dans la poche de Célio, ensuite
ensuite il entre chez lui avec sa servante. Célio s’éveille, frappe : Arlequin & Tiennette paroissent à la fenêtre, lui dema
spérer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dans la piece italienne, Arlequin ne s’est déterminé à prendre Célio à son service,
aiser la faim qui le dévore. Orgon pourroit bien en cela ressembler à Arlequin  ; mais la ressemblance est si peu frappante, qu’i
ntés jusqu’au point de le bannir de sa propre maison. Dans l’Italien, Arlequin donne aussi tout son bien à Célio, qui le met ens
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
: ces déguisements sont dignes pour la plupart de figurer avec ceux d’ Arlequin statue, enfant, perroquet, ramonneur, fauteuil, p
e suit ; Pantalon rentre chez lui pour questionner sa fille. Bois. Arlequin arrive avec son âne, pour faire du bois ; il quit
ûr de se sauver plus aisément à l’aide de ce déguisement, & part. Arlequin , après avoir fait deux fagots, veut en charger so
de Rosaura, se confirme dans l’idée qu’il arrête Celio, & emmene Arlequin . Celio, qui a tout vu de loin, plaint Arlequin, f
te Celio, & emmene Arlequin. Celio, qui a tout vu de loin, plaint Arlequin , forme la résolution de prendre son âne & d’a
. Scapin annonce qu’il conduit Celio ; on lui dit de le faire entrer. Arlequin fait des lazzis très peu nobles : on l’interroge,
la prison. Celio, toujours déguisé en paysan, voudroit apprendre d’ Arlequin ce qui s’est passé depuis qu’on l’a arrêté. Il fr
ue Celio lui offre, & qu’il accepte. L’intérieur de la prison. Arlequin se promene, il s’ennuie, il desire une compagnie.
il s’ennuie, il desire une compagnie. Argentine se présente, appelle Arlequin Monseigneur, ce qui l’amuse quelque temps & l
Argentine dit que tout est découvert, que son intendant a tout dit : Arlequin ne connoît pas d’autre intendant que son âne. Arg
donne la préférence aux macarons. Celio entre d’un air respectueux ; Arlequin le traite de voleur en reconnoissant son habit. C
irer, & lui promet d’avancer son mariage. Dès qu’il est seul avec Arlequin , il lui raconte la vérité de toute l’aventure, le
d’un bureau, décident qu’il faut obliger Celio à s’unir avec Rosaura. Arlequin , devenu hardi, fait tapage, & dit qu’il n’est
oi l’on borne la punition, se présente, épouse Rosaura, & donne à Arlequin de quoi se marier avec Argentine. Il faudroit avo
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
omédie de Gillet de la Tessoniere, & Arlichino muto per paura, ou Arlequin muet par crainte. Cette piece fut représentée à
l sort & laisse son amant sur le théâtre, qui raconte à son valet Arlequin une dispute qu’il a eue avec Silvio son frere. En
r Lucindo, son meilleur ami ». Après cette confidence, Flaminio & Arlequin quittent la scene. Silvio & Lucindo les rempl
t les propos les plus tendres. Silvio n’en veut rien croire : il voit Arlequin , & lui demande jusqu’à quelle heure son maîtr
squ’à quelle heure son maître a resté avec Béatrix la nuit derniere : Arlequin répond, jusqu’au jour. Silvio lui donne un souffl
le faux Cavalier répond très mal à sa flamme. L’acte finit. Acte II. Arlequin va trouver le Docteur, & lui dit que son fils
ifico de confirmer leur hymen secret. Magnifico l’accuse de fausseté. Arlequin sert de témoin à son maître, qui prétend ne voulo
. Béatrix jure qu’il ne s’est rien passé. Flaminio jure le contraire, Arlequin aussi. Le Docteur survient, qui prie Magnifico de
mé par les menaces du faux Fédéric, est armé de pied en cap, ainsi qu’ Arlequin , quand ils voient un domestique de la maison de M
dit à Flaminio qu’il a une lettre à lui remettre. Flaminio ordonne à Arlequin de la prendre : il s’acquitte en tremblant de la
ez-vous ; il y va enfin. Diane le reçoit, & dit un mot tout bas à Arlequin , qui va éveiller toute la maison. On approche ave
ue son frere est son rival, & son rival heureux. Ils apperçoivent Arlequin qui porte à Silvio la lettre de Diane ; ils la lu
lle se souvient de la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin , lui en demande des nouvelles. Arlequin lui répet
crite à Silvio : elle appelle Arlequin, lui en demande des nouvelles. Arlequin lui répete les lazzis qu’on lui a faits en lui en
la lettre. Diane & Colombine n’y comprennent rien : elles battent Arlequin , & se retirent. Pendant ce temps-là Flaminio
. Il a pour cet effet écrit une lettre à Béatrix ; il veut en charger Arlequin , qui refuse d’abord de la prendre, & qui y co
ne le veut absolument épouser qu’après l’arrivée de ce frere. Il prie Arlequin de jouer le personnage de Lucindo. Arlequin y con
ivée de ce frere. Il prie Arlequin de jouer le personnage de Lucindo. Arlequin y consent, & sort pour s’habiller. Pantalon e
a ramener chez elle. Acte III. Brighella craint que Colombine n’aime Arlequin  ; il lui fait des reproches. Colombine copie la s
parler, & lui pardonne enfin : ils entrent. Pantalon paroît avec Arlequin , prêt à jouer le personnage de Lucindo. Ils frapp
vu son fils depuis la plus tendre enfance, croit le reconnoître dans Arlequin . Ils vont tous chez le Docteur pour célébrer l’he
e véritable montre des lettres qui justifient ce qu’il est. On menace Arlequin . Celui-ci avoue qu’il agit par l’ordre de Pantalo
a, qui a tout observé, & qui raconte à Pantalon qu’on a découvert Arlequin  ; qu’il a confessé n’avoir rien fait que par l’or
piece italienne, & les amours de Pantalon, & le déguisement d’ Arlequin , a senti ce que valoit la partie d’intrigue filée
le mariage. On a encore vu que Flaminio, ayant enlevé cette lettre à Arlequin , devient jaloux, feint de s’attacher à Béatrix po
i. Son maître met l’épée à la main pour le tuer. Cette scene est dans Arlequin muet par crainte, canevas italien. Célio arrive s
ur avoir une affaire d’honneur avec son rival dont il a juré la mort. Arlequin , valet de Célio, ouvre la scene avec un crocheteu
er des nouvelles à son tour : l’autre répond qu’il n’est pas curieux. Arlequin le force, à grands coups de bâton, d’apprendre qu
l’indiscrétion de son valet. Célio, furieux, veut avant que de punir Arlequin , le faire convenir de ses torts. Il le prend en p
mi-braves, de raconter moi-même mes exploits, de vanter mon courage ? Arlequin lui répond naïvement qu’il a tort de lui faire ce
son indiscrétion, & veut lui passer son épée au travers du corps. Arlequin , crainte de fâcher encore son maître, jure de ne
ésence. Violette, sa soubrette, fait le même sacrifice des lettres qu’ Arlequin & Scaramouche lui ont écrites, & les brûl
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
ncore ne peut-il qu’indiquer le genre d’intrigue dont je veux parler. ARLEQUIN , DUPE VENGÉE. Arlequin, nouvellement marié avec
quer le genre d’intrigue dont je veux parler. ARLEQUIN, DUPE VENGÉE. Arlequin , nouvellement marié avec Argentine, aime fort de
trée de la nuit. Dès qu’Argentine est partie, Scapin vient annoncer à Arlequin que M. Pantalon, suivi de toute sa famille, va da
ute sa famille, va dans le moment arriver pour lui demander sa soupe. Arlequin s’excuse, en disant qu’il est invité ailleurs. Sc
te de lui jouer d’un tour. Il s’empare d’une des clefs de la maison d’ Arlequin qui sont sur la table, met à la place celle de sa
able, met à la place celle de sa chambre, & sort pour un instant. Arlequin met dans sa poche la clef de sa porte & celle
ison ; & lorsque Pantalon arrive avec sa compagnie, il lui dit qu’ Arlequin & sa femme, obligés d’aller en ville pour une
neurs pour eux. On mange beaucoup : on boit encore mieux à la santé d’ Arlequin & de sa femme, & l’on se retire. Au secon
té d’Arlequin & de sa femme, & l’on se retire. Au second acte Arlequin rentre avec sa femme ; tous les deux respirent un
rent une odeur qui les surprend, quand le Rôtisseur arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mangé. Arlequin
r arrive, demande à Arlequin s’il est content du dîner qu’il a mangé. Arlequin croit qu’on lui parle de celui que son ami lui a
e d’aller chez sa mere pour être plus libre & régaler des femmes. Arlequin , d’un autre côté, se persuade que sa femme a prof
ar un Serrurier, ne trouve plus sa montre, en demande des nouvelles : Arlequin lui apprend qu’il l’a vendue dix louis ; il lui e
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
e climat la colere du Roi, qu’il a méritée en déshonorant son palais. Arlequin cherche son maître : il paroît avec une lanterne
ît une fente, ah ! quelle fente » ! Don Juan arrive. Lazzis de peur d’ Arlequin , qui laisse tomber sa lanterne : elle s’éteint. D
e tomber sa lanterne : elle s’éteint. Don Juan met l’épée à la main : Arlequin tient la sienne droite, après s’être couché sur l
. (La scene représente la mer ; elle paroît agitée par une tempête.) Arlequin & Don Juan luttent contre les flots. La fille
oit, a pitié d’eux, leur donne du secours. Don Juan est à demi mort ; Arlequin est moins fatigué, parcequ’il est entouré de vess
âtre avec elle. On voit clairement qu’il va jouir des droits de mari. Arlequin s’en doute ; il dit tout bas : Ah ! pauvre malheu
seroit au service de sa femme : il la quitte ; elle est au désespoir. Arlequin tâche de la consoler, en lui faisant voir la list
qui en remercie le Prince. Don Juan est aussi arrivé en Castille avec Arlequin . Celui-ci reconnoît le Docteur Gouverneur du Duc,
t d’épouser Dona Anna. Don Juan est jaloux de la félicité de son ami. Arlequin blâme cette jalousie, quand un page de Dona Anna
voir l’assassin mort, & dix mille à celui qui le prendra vivant. Arlequin a tout entendu : il est tenté de gagner les dix m
n maître. Celui-ci l’écoute, le saisit au collet, & veut le tuer. Arlequin lui soutient qu’il l’avoit vu, & ne parloit a
’avoit vu, & ne parloit ainsi que pour plaisanter. Don Juan sort. Arlequin regrette les dix mille écus. Il rencontre Pantalo
e. « Comment cela, demande Pantalon » ? « La chose est simple, répond Arlequin . J’irai dire au Roi que vous avez tué le Commande
t un mausolée. Don Juan reconnoît la Statue du Commandeur : il oblige Arlequin de l’inviter à souper. Après bien des lazzis, Arl
ur : il oblige Arlequin de l’inviter à souper. Après bien des lazzis, Arlequin suit les ordres de son maître. La Statue baisse l
is, Arlequin suit les ordres de son maître. La Statue baisse la tête. Arlequin a peur : il fait de grands raisonnements sur l’am
ieurs domestiques préparent le couvert & servent. Don Juan oblige Arlequin de se mettre à table : il obéit. Plusieurs lazzis
ient prendre un couvert, invite à son tour Don Juan. Lazzis de peur d’ Arlequin . Le théâtre représente une place. On a découvert
erçoit la Statue qui le prend par la main & s’engloutit avec lui. Arlequin lui souhaite bon voyage. La scene représente enfi
. Voici la scene à-peu-près. Le théâtre représente la salle à manger. Arlequin soupire en voyant la table couverte d’une infinit
commodément des questions, & pour l’engager à lui être favorable. Arlequin répond sans perdre un coup de dent. Don Juan. De
un coup de dent. Don Juan. De quelle taille est cette jeune veuve ? Arlequin . Courte. Don Juan. Comment se nomme-t-elle ? Arle
e jeune veuve ? Arlequin. Courte. Don Juan. Comment se nomme-t-elle ? Arlequin . Anne. Don Juan. A-t-elle pere & mere ? Arleq
e nomme-t-elle ? Arlequin. Anne. Don Juan. A-t-elle pere & mere ? Arlequin . Oui. Don Juan. Tu dis qu’elle t’aime ? Arlequin.
le pere & mere ? Arlequin. Oui. Don Juan. Tu dis qu’elle t’aime ? Arlequin . Fort. Don Juan. Combien a-t-elle d’années ? Arle
u’elle t’aime ? Arlequin. Fort. Don Juan. Combien a-t-elle d’années ? Arlequin . Vingt. Don Juan. En quel endroit la verrons-nous
années ? Arlequin. Vingt. Don Juan. En quel endroit la verrons-nous ? Arlequin , en s’étouffant. Oh ! vous parlez trop aussi. Que
de manger en le faisant parler. Don Juan. Comment se porte-t-elle ? Arlequin . J’ai été chez elle & ne l’ai pas trouvée. Do
uin. J’ai été chez elle & ne l’ai pas trouvée. Don Juan. Tu mens. Arlequin . Si cela n’est pas vrai, que ce morceau puisse m’
vrai, que ce morceau puisse m’étrangler ! Don Juan. Et la suivante ? Arlequin . Elle étoit sortie aussi. Don Juan. Cela est faux
uivante ? Arlequin. Elle étoit sortie aussi. Don Juan. Cela est faux. Arlequin . Si je vous en impose, que ce morceau me serve de
avons dit ailleurs que le second avoit été mal traduit. 26. Quelques Arlequins disent, en voyant Don Juan entre les bras de la b
ille barque ». 27. La liste est une longue bande de papier roulé qu’ Arlequin jette vers le parterre en retenant un bout. Quelq
oulé qu’Arlequin jette vers le parterre en retenant un bout. Quelques Arlequins ont risqué de dire en même temps au public : « Vo
14 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
de ces dernières, Oratio et Flavio. Pedrolino est valet de Pantalon. Arlequin est valet du capitaine Spavente. Une jeune Milana
qu’elle lui a donné jadis. scène II. Le capitaine Spavente raconte à Arlequin comment, à force d’assister à la comédie, il est
assister à la comédie, il est devenu amoureux de la signora Vittoria. Arlequin lui dit qu’il perd son temps. scène III. Survient
r ses talents militaires. scène IV. Flaminia, de sa fenêtre, appelle Arlequin et le prie de porter une lettre à un cavalier nom
rencontrera sur la place où se donnent rendez-vous les gentilshommes. Arlequin reçoit la lettre et promet de la remettre à celui
ui elle est adressée. Flaminia lui donne quelques paoli et se retire. Arlequin regarde attentivement la fenêtre de Flaminia. scè
e de Flaminia. scène V. Le docteur Gratiano, mari de Flaminia, voyant Arlequin qui, une lettre à la main, contemple la fenêtre d
pçons, et lui demande ce qu’il cherche là et de qui est cette lettre. Arlequin répond qu’un nommé Flavio la lui a donnée pour re
donnée pour remettre à une dame. Le docteur prend la lettre et frappe Arlequin avec sa canne. scènes VI à X. Pantalon s’interpos
vec sa canne. scènes VI à X. Pantalon s’interpose entre le docteur et Arlequin . Flavio se présente. Gratiano, tout en colère, lu
erelle à son adversaire. Il engage Oratio à en faire autant, et sort. Arlequin fait observer que son maître a bien la mine de vo
u’Oratio raconte à son ami Flavio l’histoire malheureuse du portrait, Arlequin lui apporte la lettre de rémission du capitaine.
reux, à Milan, d’une très belle jeune fille nommée Silvia. scène XVI. Arlequin interrompt son maître pour lui dire que Vittoria
s la boutique d’un orfèvre. Lesbino, désespéré, cherche à persuader à Arlequin qu’il doit le tuer, lui Lesbino, parce qu’il a fo
lui Lesbino, parce qu’il a formé le dessein d’assassiner son maître. Arlequin injurie et maltraite le page. Flaminia et Isabell
rler à la comédienne ; elle lui reproche de ne pas tenir sa promesse. Arlequin dit à Oratio qu’Isabelle et Flaminia ont enlevé u
llée de son costume masculin. scène XIX. Les deux valets Pedrolino et Arlequin restent seuls sur le théâtre. Ils s’assoient à te
Ils jouent. Le fourbe gagne l’argent et les habits de Pedrolino et d’ Arlequin , et les laisse en chemise ; les valets se désolen
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29
mp; très ennuyeuse, ils ont substitué aux criados, aux villanos, leur arlequin , infiniment plus plaisant ; en sorte qu’en marqua
ui. Il se prépare à venger les Hébreux & à les tirer d’esclavage. Arlequin fuit devant un gros lion qui poursuit Dalila. Sam
b, Général des Philistins. Samson n’est pas effrayé de ces obstacles. Arlequin revient, & dit qu’il fuyoit devant le lion po
un garant de sa victoire ; il s’avance du lion, qui remue la patte ; Arlequin fuit en disant : Je ne m’arrête pas deux fois au
pere de Samson : il est conduit en prison, & confié à la garde d’ Arlequin . Peu de temps après Samson paroît chargé de chaîn
anché sa soif, court à la prison de son pere ; il demande les clefs : Arlequin les refuse. Le héros lui secoue si fort le bras,
lui-ci force les portes, & les met sur ses épaules avec son pere. Arlequin alarmé, tremblant de peur, lui crie de loin : Ho
nt pour faire l’épreuve de sa sincérité, & lui coupe les cheveux. Arlequin les greffe sur sa tête, & croit avoir une for
l pour un rocher, & lui fait faire le moulinet. Un dindon paroît. Arlequin fait mille lazzis autour de lui : A moi des griff
ilistins, & la piece finit par ce spectacle terrible. Croit-on qu’ Arlequin figure aussi bien à côté de Samson & de Dalil
n caractere. Il se retire à l’écart, & Sigismond paroît enchaîné. Arlequin s’amuse à cabrioler sur les chaînes qui l’épouvan
ric l’arrête, & Sigismond, pour prix de cette témérité, ordonne à Arlequin de le jetter par la fenêtre. Le Roi arrive à prop
ue son tyran ; il lui jure une haine éternelle, & reste seul avec Arlequin , à qui il demande qui il est : celui-ci lui répon
tilhomme qui fait rire. Sigismond, d’un air farouche. Fais-moi rire. Arlequin . Fais-moi rire. Ahi ! ahi ! voilà pour m’interdi
hi ! ahi ! voilà pour m’interdire. Sigismond. Veux-tu me faire rire ? Arlequin . Veux-tu me faire rire ?Il me le dit d’un ton A
. Fais-moi rire au plutôt, ou je te fais sauter Du haut de ce balcon. Arlequin , à part. Du haut de ce balcon.Il est homme à le
vous prie ? Sigismond. Non, je n’ai jamais ri depuis que je suis né. Arlequin effrayé fait plusieurs lazzis qui ne font point r
nt plus comment s’y prendre, il le chatouille. Sigismond est furieux. Arlequin se jette à ses pieds ; il obtient sa grace, à con
premier avec quelques soldats, en criant : Vive le Prince Sigismond ! Arlequin , qu’on avoit enfermé dans la tour, met la tête à
la prison sont enfoncées, tous les soldats se prosternent aux pieds d’ Arlequin  : il est dans ce temps-là en petit casaquin, &
onheur d’être pere & d’avoir un tel fils. On m’avouera encore qu’ Arlequin est très déplacé à côté de Sigismond. « Eh bien,
ous venez de citer l’ont traité mal. Il n’y a qu’à supprimer les deux Arlequins , & pour lors les deux pieces purement héroïqu
16 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
qu’on jugeait condamnable le mardi cessait de l’être le mercredi, et Arlequin , voyant son maître s’engouffrer dans la flamme in
dans ses amours a produit ses Fâcheux ; ses Contre-temps ne sont que Arlequin valet étourdi : ainsi de la plupart de ses pièces
ne faut accueillir toutes ces assertions qu’avec beaucoup de réserve. Arlequin valet étourdi n’a pas produit Les Contre-temps, c
s légitime, des traces bien frappantes jusque dans le répertoire de l’ Arlequin Dominique : en voici un remarquable exemple : un
que par l’Allemagne où, dans une représentation solennelle, le pauvre Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Leipsig. Mol
e, si important sur le théâtre des Gelosi. Depuis la transformation d’ Arlequin , ils n’avaient plus de second zanni, c’est-à-dire
di, fils de Flautin, qui débuta, le 1er octobre 1689, dans l’emploi d’ Arlequin , et s’y maintint avec succès malgré l’écrasant so
-Eustache, derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle de la Vierge. » L’ Arlequin Dominique laissait, dit-on, trois cent mille livr
d’autre remède pour lui que d’aller souvent rire aux bouffonneries d’ Arlequin . « En ce cas, je suis mort, répondit le pauvre ma
cas, je suis mort, répondit le pauvre malade, car c’est moi qui suis Arlequin . » La différence qui existait entre le bouffon à
tre et prétendit que ce visiteur solennel n’avait rien de commun avec Arlequin . Peu de jours après, Dominique y retourna dans so
moment après, Santeul s’avisa de le poursuivre à coups d’aumusse, et Arlequin le faisait sauter à coups de sangle. La scène aya
aisait sauter à coups de sangle. La scène ayant duré un peu de temps, Arlequin leva enfin son masque, et ils s’embrassèrent tous
où il fut inhumé avec une grande pompe, le huitième décembre 1694. » Arlequin enterré derrière le chœur, vis-à-vis la chapelle
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
parée, pour le fond & les détails, avec Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, canevas italien ; le Médecin vola
par les Comédiens Italiens sous le titre d’Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, sembla si plaisante à nos Auteurs
à craindre qu’on ne peut croire. Extrait du Médecin volant Italien. Arlequin porte une lettre de la part d’Eularia au Seigneur
part d’Eularia au Seigneur Octave. Ce dernier lui demande la lettre. Arlequin la cherche long-temps, & la trouve enfin atta
d’Eularia, qui feint d’être malade, & qu’il servira leurs amours. Arlequin y consent, prend tout l’attirail d’un Docteur, en
n. Monsieur, ma fille est malade ; je me flatte que vous la guérirez. Arlequin . Sans doute. Avez-vous jamais lu cet aphorisme d’
Oh ! Monsieur, cela n’opérera pas. Je crois que ma fille est opilata. Arlequin . Ou Pilate ou Caïphe, je la guérirai, vous dis-je
iere. Pendant ce temps-là Octave enleve Eularia. On veut faire pendre Arlequin  ; mais Pantalon donne son consentement au ravisse
amp; tout s’accommode.   Dans la scene qui donne le titre à la piece, Arlequin , en sautant par une fenêtre, trouve le moyen de p
p; des matieres de la malade, d’une façon moins grossiere pourtant qu’ Arlequin & Crispin : il lui doit aussi le lazzi de ten
i donne la réputation d’un grand Médecin. Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, a pu fournir à Moliere, comme nou
18 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
, messer Pantalon, les zanni, valets fourbes ou imbéciles, Brighelle, Arlequin , Scapin, Mezzetin, Covielle, Pierrot, etc. Il fal
suivant les acteurs qui les adoptèrent successivement. Ainsi le zanni Arlequin , qui à l’origine était niais et balourd, fut doué
-huitième siècle, le docteur parlait encore le dialecte de Bologne et Arlequin le dialecte de Bergame. Cette persistance de chaq
toscane), Riccoboni se sert de l’exemple suivant : « Dans la pièce d’ Arlequin dévaliseur de maisons, Arlequin et Scapin sont va
l’exemple suivant : « Dans la pièce d’Arlequin dévaliseur de maisons, Arlequin et Scapin sont valets de Flaminia, qui est une pa
ille éloignée de ses parents et qui est réduite à la dernière misère. Arlequin se plaint à son camarade de sa situation et de la
de faire du bruit devant la maison. Flaminia, attirée par les cris d’ Arlequin , lui en demande la cause. Scapin lui explique le
i en demande la cause. Scapin lui explique le sujet de leur querelle. Arlequin crie toujours et dit qu’il veut l’abandonner ; Fl
ère qui l’accable. Pendant que Scapin explique son projet à Flaminia, Arlequin , par différents lazzi, interrompt la scène : tant
plus de vigueur. Ces lazzi, quoique inutiles à la scène, parce que si Arlequin ne les faisait pas, l’action marcherait toujours 
rvée jusqu’à nos jours ; il porte le sabre de bois qui resta propre à Arlequin  ; il est coiffé du chapeau souple, susceptible de
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
eux épouser Dorimene que risquer sa vie. Précis du Canevas Italien. Arlequin est un original qui fait le brave à toute outranc
pées qu’on ne cesse de lui présenter, & il épouse.   L’histoire d’ Arlequin est en gros celle de Sganarelle, avec la différen
es acteurs Italiens joignent, tant bien que mal, à plusieurs canevas. Arlequin y veut consulter, comme Sganarelle, un Docteur qu
ive. Il étoit question de décider si la matiere passe avant la forme. Arlequin , instruit du sujet de la querelle, en rit, &
nnement pour prouver que de tout temps la matiere fut avant la forme. Arlequin lui donne un démenti, soutient que la forme a le
n âne vous, M. le Docteur. Le plaisant de cette scene est d’entendre Arlequin prendre alternativement le ton du Cordonnier &
. Dans l’Arbre enchanté, canevas qu’on nous a donné l’année derniere, Arlequin l’a renouvellé. Il ne manque pas de faire les mêm
ême bavardage dans la scene italienne ; avec la différence que lorsqu’ Arlequin se déguise en Docteur pour la jouer, il ne manque
mais le fond est le même pour la coupe & pour les lazzis. Lorsqu’ Arlequin la joue sous le déguisement du Docteur, il ajoute
alors que le tiers du prix d’à présent. Ils donnerent le second jour Arlequin bouffon de Cour. Cette piece fit beaucoup de plai
mp; qu’ils ont à peine cinquante spectateurs, en comptant les gratis, Arlequin pourroit se récrier avec juste raison sur les vir
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
comparée pour le fond & les détails avec l’Aulularia de Plaute ; Arlequin & Célio, valets dans la même maison ; le Doct
Arlequin & Célio, valets dans la même maison ; le Docteur bigot ; Arlequin dévaliseur de maisons ; la Fille-de-chambre de qu
est enchanté : il se trouve ensuite que le vieillard veut l’épouser. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Acte i.
re lui dira, & il exhorte ce dernier à lui continuer ses leçons. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Magnific
s la même maison. Magnifico remet à Célio tout le pouvoir qu’il a sur Arlequin , & le prie de lui donner des leçons.   Il ne
ut l’aversion qu’elle a pour les jeunes gens. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons. Scapin fait croire à Panta
lle-de-chambre de qualité. Scapin reçoit des coups de bâton de Célio. Arlequin , camarade de Scapin, est indigné & menace Cél
d’avoir peur, recule quelques pas, puis il se redresse, fait reculer Arlequin à son tour, & finit par lui donner des coups.
, & finit par lui donner des coups.   Cette scene est encore dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison : elle es
ibuer au chagrin de voir refuser son présent. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons. Scapin veut faire voir de
ersement de fortune. Cette scene est encore dans le troisieme acte d’ Arlequin & Célio, valets dans la même maison, & da
use l’Intendant, pour se venger des coups de bâton qu’il en a reçus. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Arlequin
qu’il en a reçus. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Arlequin a volé une bourse, &, pour se venger de Célio
ol.   Ces deux scenes sont les mêmes, avec la différence cependant qu’ Arlequin est un frippon, & que Maître Jacques est un h
e sa fille a été violentée par Liconide.   Le même quiproquo est dans Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Nous avo
ns Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Nous avons vu qu’ Arlequin vole une bourse & qu’il en accuse Célio. Magn
& cuisinier de la même maison, a pour lui la plus grande haine. Arlequin & Célio, valets dans la même maison. Célio es
r, lui attire toute la confiance du vieillard, & toute la haine d’ Arlequin , qui, étant valet dans la même maison, devient ja
nt seul, la haine de Maître Jacques est bien mieux fondée que celle d’ Arlequin . Un commis n’a rien à démêler avec le valet de la
Par-là, la vengeance de Maître Jacques est mieux motivée que celle d’ Arlequin  ; par-là Harpagon, apprenant l’intimité de sa fil
r la fille d’Anselme, qui la donne à Cléante. Le Case svaligiate, ou Arlequin dévaliseur de maisons. Magnifico est amoureux d’u
e que dans la Piece Italienne Angelica suit sans cesse les conseils d’ Arlequin & de Scapin, qui sont deux insignes coquins,
de Magnifico. Quand le Docteur la reconnoît pour sa fille, il faut qu’ Arlequin rassure ce pere sur la conduite de sa fille, &
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
x, en la priant de revoir Zulime, & de l’attendrir en sa faveur. Arlequin arrive la tête pleine d’un conte qu’un barbier lu
ira chez Zulime dès que le Bailli sera sorti. Elle rit de la figure d’ Arlequin , & trouve le singe de Zulime plus joli. Alma
; trouve le singe de Zulime plus joli. Almanzor demande un barbier ; Arlequin va chercher le barbier qui l’a fait rire avec son
t rire avec son conte. Almanzor peste contre la lenteur du barbier. Arlequin & le Barbier arrivent. Le dernier impatiente
pas ses rasoirs sur lui ; il va les chercher. Almanzor s’impatiente. Arlequin lui dit que le Barbier sera bientôt de retour. Le
pour se parer. Almanzor se félicite d’être débarrassé d’un importun. Arlequin exhorte son maître à ne point partir sans le Barb
orter plainte contre un homme qui lui a volé sa provision : il accuse Arlequin du vol. Arlequin paroît. Le Cadi lui fait donner
re un homme qui lui a volé sa provision : il accuse Arlequin du vol. Arlequin paroît. Le Cadi lui fait donner la bastonnade. Le
lequin paroît. Le Cadi lui fait donner la bastonnade. Le Barbier prie Arlequin de lui pardonner le traitement qu’il vient de rec
ps redoublés. Le Cadi est attiré par le tapage qu’on fait à sa porte. Arlequin & le Barbier lui demandent Almanzor. Ce derni
-t-elle rien imaginé de plus comique dans ce genre. « Le personnage d’ Arlequin est le seul qui soit de l’invention de l’Auteur ;
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
in promet de lui procurer un moment d’entretien avec sa belle, malgré Arlequin , marchand d’esclaves, qui la garde avec le plus g
t, Turqueta sort un instant ; l’amant enchanté fait tant de bruit, qu’ Arlequin l’entend & ordonne à son esclave de rentrer.
oie & son imbécillité le décelent encore ; il fait voir la clef à Arlequin  : celui-ci, alarmé, feint qu’on s’est moqué de lu
s la clef de la cave. Gélio donne dans la piege, fait un échange avec Arlequin qui garde les deux clefs. Scapin propose à Arlequ
t un échange avec Arlequin qui garde les deux clefs. Scapin propose à Arlequin de lui vendre Turqueta sur sa parole, ou de lui e
uin de lui vendre Turqueta sur sa parole, ou de lui en faire présent. Arlequin , comme de raison, n’en veut rien faire. Scapin lu
nlevera publiquement, ou qu’il le forcera lui-même à la lui remettre. Arlequin va se déguiser, met un voile, fait semblant d’êtr
la lettre d’avis retirer Turqueta, au moment où Gélio vient empêcher Arlequin de la livrer, en disant que ce Turc peut être un
nt. Pantalon connoît Cassendre son pere, & répond de sa probité à Arlequin , qui lui livre Turqueta. Elle demande quelques jo
moyens ; il a rejetté cette clef que Turqueta donne à Gélio, & qu’ Arlequin lui reprend en lui persuadant qu’on lui a donné l
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
rié secrètement à Rosaura, fille du Docteur, est caché avec son valet Arlequin dans un cabinet que la jeune épouse a fait pratiq
de mariage, dont son gendre futur a fait présent à Léonora sa fille. Arlequin sort de temps en temps du cabinet, parcequ’il a f
on la quitte un instant, elle en profite pour entrer dans le cabinet. Arlequin en sort vêtu des habits de femme qu’il a trouvés
dans la corbeille, & couvert d’un voile. Pantalon revient, prend Arlequin pour la femme qu’il a déja vue, lui dit que le té
n pour la femme qu’il a déja vue, lui dit que le téméraire a disparu. Arlequin se retire. Le voile de la piece italienne &
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
lorente de la suivre. Florente perd en sortant une de ses manchettes. Arlequin entre sur la scene en parlant de l’ordre qu’il a
la remet à Florente, qui la lit, s’écrie : Oh trop aimable Delmire ! Arlequin s’avance, se jette sur la lettre, veut l’arracher
éprouver encore vingt-quatre heures, avant que de lui donner la main. Arlequin arrête le Prince, lui dit qu’il a des choses de l
uter, & le renvoie ; mais, cédant à la curiosité, il le rappelle. Arlequin lui apprend, après beaucoup de lazzis, qu’il a tr
. Le Prince, furieux, reconnoît l’écriture de Delmire. Il demande à Arlequin de qui il tient la lettre. Celui-ci répond qu’ell
paroît : Don Diegue le prie d’introduire Don Pedre chez la Princesse. Arlequin survient, entend que Florente parle de conduire q
n demande à lui parler : la Princesse ordonne qu’on le fasse entrer : Arlequin , qui a toujours suivi Florente & Don Pedre, p
sse de Tyrol, qu’il aime ; Don Pedre espere de s’unir bientôt à elle. Arlequin reparoît avec Rodrigue, auquel il fait tout obser
l ne soit pas découvert, & lui promet d’aller bientôt le joindre. Arlequin laisse son maître avec Delmire. Rodrigue est dans
roître plus aux yeux de son indigne amant. Rodrigue demeure immobile. Arlequin le cherche avec un flambeau. Ils font une scene d
équivoque, le Roi est désespéré de ce qui vient de lui arriver, & Arlequin le croit fâché de l’avis qu’il vient lui donner.
& Arlequin le croit fâché de l’avis qu’il vient lui donner. Enfin Arlequin lui dit que des étrangers se sont introduits dans
oute pas, se livre au désespoir, & tire son épée pour se percer : Arlequin croit que le Prince veut le tuer, & s’enfuit
e finit point, & dans lequel on se perd. Dans il Principe geloso, Arlequin sert d’espion au Roi ; dans le Prince jaloux, c’e
enlever ? Une telle action n’est excusable que dans un bouffon tel qu’ Arlequin . Dans la piece italienne, la confidente de la Pri
eut appeller une imitation adroite. L’Auteur Italien fait trouver par Arlequin , dans l’appartement de la Princesse, une manchett
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
liens, & l’autre chez les Grecs. Commençons par nos voisins. Dans Arlequin Larron, Prevôt & Juge, canevas en cinq actes,
sins. Dans Arlequin Larron, Prevôt & Juge, canevas en cinq actes, Arlequin , banni de la ville, se retire dans une forêt, &am
ille pour les enregistrer ; il les fait approcher l’un après l’autre. Arlequin demande au premier comment il s’appelle ; son sol
mande au premier comment il s’appelle ; son soldat lui répond Parla : Arlequin croit qu’il n’entend pas bien du côté où il est,
demande à M. Parla le nom de sa famille : M. Parla lui répond Demain. Arlequin se fâche, veut savoir le nom dans le moment même 
’appaise enfin, en apprenant que M. Parla s’appelle aussi M. Demain. Arlequin interroge son nouveau sergent qui s’appelle Sauve
aréchaussée est à leurs trousses, ils se jettent à terre de frayeur ; Arlequin sur-tout meurt presque de peur, & fait des si
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
a rajeuni l’idée dans l’un de ses canevas intitulé : Les Intrigues d’ Arlequin .   Un jeune homme est l’amant aimé de la fille d
ille de Pantalon. Il voudroit lui faire parvenir une lettre ; il prie Arlequin de s’en charger : celui-ci refuse, parcequ’il cra
. L’amant lui promet un louis par chaque coup de bâton qu’il recevra. Arlequin , agréablement surpris, s’écrie : Quoi ! si je reç
i sa fille a fait des progrès, passe au clavessin pour l’accompagner. Arlequin est embarrassé ; il imagine de dire à Pantalon qu
, & continue ainsi en chantant : Dialogue, dans les Intrigues d’ Arlequin . Arlequin. Madame, je suis bien votre humble ser
tinue ainsi en chantant : Dialogue, dans les Intrigues d’Arlequin. Arlequin . Madame, je suis bien votre humble serviteur. Rau
e serviteur. Rausaura. Du Seigneur Arlequin je suis bien la servante. Arlequin . Vous me reconnoissez ? Rausaura. Vous me reconn
issez ? Rausaura. Vous me reconnoissez ?Oui ; mais je suis prudente. Arlequin .   De là dépend votre bonheur. Et savez-vous auss
aussi le sujet qui m’amene ? Rausaura.   Dites-le-moi, je le saurai. Arlequin . Un petit mot d’écrit que, pour charmer sa peine,
us. Rausaura. Mon maître attend de vous.Je vous le donnerai. Mais... Arlequin . Mais...Quoi ? Rausaura. Mais... Quoi ?Je crain
i ? Rausaura. Mais... Quoi ?Je crains mon pere ; il est ici présent. Arlequin .   Qu’importe ? Rausaura.   Qu’importe ?En ce mo
Rausaura.   Qu’importe ?En ce moment   Il nous voit, il nous entend. Arlequin .   N’appréhendez rien. C’est un pere    Comme on
tête sur son clavessin pour accompagner sa fille. Pendant ce temps-là Arlequin prend la lettre des mains de Rausaura.   Cette sc
nsieur Argan son maître, ont été imitées d’Arlecchino Medico volante, Arlequin Médecin volant, ou du Médecin volant de Boursault
27 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
ino et Arlecchino. L’acteur qui jouait le second zanni, sous le nom d’ Arlequin , se nommait Simone, de Bologne. Nous ne savons l’
rès de la servante Franceschina, qui généralement préfère Pedrolino à Arlequin . 9. — Arlequin au seizième siècle.   Les rôles
Franceschina, qui généralement préfère Pedrolino à Arlequin. 9. —  Arlequin au seizième siècle.   Les rôles de servante (fant
pre Isabella, Isabella risuone. 9. Nous donnons ici le dessin de l’ Arlequin Simone de Bologne, d’après l’auteur de l’Histoire
nri IV, une troupe de comédiens italiens (les Gelosi) vint à Paris. L’ Arlequin de cette troupe voulait engager le roi à lui fair
ontient soixante et dix pages. À la première page il y a une figure d’ Arlequin , qui est de trois pouces et trois lignes de haut.
livre imprimé du temps de Henri IV, j’ai pris le dessin de l’habit d’ Arlequin . » Ce costume, comme on le voit, est bien différ
quin. » Ce costume, comme on le voit, est bien différent de celui qu’ Arlequin adopta par la suite : il porte ici une jaquette o
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
ans gli Perdigi le Docteur envoie des perdrix à son voisin Pantalon ; Arlequin , qui les porte, rend compte à Scapin du message d
t un autre panier à la place, dans lequel il y a une paire de sabots. Arlequin , qui ne s’apperçoit pas de l’échange, présente à
t grasses, apperçoit les sabots, donne le Docteur au diable & bat Arlequin . Celui-ci se doute bien que Scapin a fait le coup
la Patrie du principal Personnage. La Parisienne, de d’Ancourt ; Arlequin Sauvage, de Delisle ; la Jeune Indienne, de Chanf
ns doute : le titre est donc mauvais. Dans les deux dernieres pieces, Arlequin & l’Indienne, tout en étalant la simplicité d
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
ieme est imitée d’une partie de l’intrigue des Vingt-six Infortunes d’ Arlequin , piece italienne, & d’une scene des Bacchides
aute. J’ai fait jouer par la troupe Italienne le Cabriolet volant, ou Arlequin Mahomet, Drame philoso-comi-tragique extravagant
extravagant en quatre actes ; & la suite du Cabriolet volant, ou Arlequin cru fou, Sultane & Mahomet, piece en trois ac
&c. &c.49. 47. Elle est intitulée les deux Portraits. 48. Arlequin de la Comédie italienne, unique par le naturel de
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
s goût. Dans une farce italienne intitulée les vingt-six Infortunes d’ Arlequin , Pantalon a une fille qu’il n’a pas vue depuis so
introduire dans sa maison sous le titre de sa fille. Il donne ordre à Arlequin de la conduire dans une forêt remplie de serpents
d mouchoir, pleure, fait fondre tout le monde en larmes. Heureusement Arlequin , qui a eu bon nez, n’a pas exécuté l’ordre. Trouv
de sa fille qu’il a immolée, se marient agréablement avec les ris qu’ Arlequin excite lorsqu’il veut se cacher dans une cheminée
a trouve moins intéressante dans son bois, au milieu de ses bêtes, qu’ Arlequin dans son lit de paille entouré de brigands qui vo
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
ir un dans celle qui est intitulée : Le Diable Boiteux. Scapin & Arlequin sont amoureux d’Argentine, qui donne la préférenc
dence, & redoute quelque malice de la part d’Argentine. Il entend Arlequin  ; il lui persuade qu’il est dans un sac enchanté,
ord qu’on y est enfermé, on a le pouvoir de faire venir sa maîtresse. Arlequin , fort amoureux d’Argentine, prie Scapin de lui cé
i céder sa place. Scapin se fait beaucoup prier, & consent enfin. Arlequin ouvre le sac ; Scapin en sort, y renferme Arlequi
mp; consent enfin. Arlequin ouvre le sac ; Scapin en sort, y renferme Arlequin , & s’en va fort content. Il n’est pas plutôt
Arlequin, & s’en va fort content. Il n’est pas plutôt éloigné, qu’ Arlequin entend la voix d’Argentine. Il s’écrie sur la ver
aroître, en ordonnant à deux hommes de jetter le sac dans la riviere. Arlequin meurt de peur, crie, se fait reconnoître. Argenti
rsonnes ensemble. Les Italiens ont quantité de scenes dans lesquelles Arlequin , prenant tour-à-tour plusieurs voix, joue lui seu
seul plusieurs personnages. On en voit une à-peu-près semblable dans Arlequin Baron Suisse. Arlequin soupire pendant la nuit d
ges. On en voit une à-peu-près semblable dans Arlequin Baron Suisse. Arlequin soupire pendant la nuit devant les fenêtres d’Arg
ine. Scapin, son rival, vient, entend du bruit, met l’épée à la main. Arlequin , armé de sa batte, se promene à grands pas, contr
amp; de l’italienne. Scapin joue devant un homme enfermé dans un sac, Arlequin devant Scapin qui n’y voit goutte, puisqu’il est
jet. Il vole un étui d’or sur la toilette de sa belle-sœur. On accuse Arlequin . On le menace de le faire pendre s’il n’avoue au
32 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
éprises, les équivoques de pareille espece, excitent un rire général. Arlequin ne fait guere rire que quand il se méprend, &
maîtresses les a renvoyées à sa femme. Méprise balourde. Dans Arlequin Valet étourdi, piece Italienne, on charge Arlequi
balourde. Dans Arlequin Valet étourdi, piece Italienne, on charge Arlequin de deux lettres ; l’une est pour Rosaura, l’autre
Rosaura, l’autre pour Leonora. Comme il est extrêmement nécessaire qu’ Arlequin ne fasse pas une méprise, on lui donne une lettre
de Leonora est pour le Leonora. Après cette instruction on le quitte. Arlequin est surpris qu’on prenne tant de précautions pour
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
ts sur la scene, il pouvoit mettre au rang de ses associés l’Auteur d’ Arlequin bouffon de Cour. Idée d’Arlequin bouffon de Cour
au rang de ses associés l’Auteur d’Arlequin bouffon de Cour. Idée d’ Arlequin bouffon de Cour. Célio, favori du Roi, craint, a
u’on entreprendra contre lui : pour cet effet, il ordonne à son valet Arlequin de contrefaire le muet. Il le presente au Roi com
qu’on soit familiarisé avec le théâtre italien, on reconnoît aisément Arlequin dans l’impatience que Simon a pour l’heure du dîn
s autres hommes... Dans la piece italienne Célio exerce tout de même Arlequin à faire le muet ; & ce dernier est toujours t
uantité de lazzis bien plus plaisants que ceux de la piece françoise. Arlequin s’y trouve dans une situation bien embarrassante
tte scene est dans plusieurs farces italiennes, avec la différence qu’ Arlequin s’y contente de mêler de mauvais latin à plusieur
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273
rat de mariage en croyant plaisanter. Dans le Médecin volant italien, Arlequin se déguise en Médecin pour servir les amours d’Oc
uisé nous intéresse bien mieux que son valet. Dans il Medico volante, Arlequin tâte le pouls de Pantalon. Arlequin. Monsieur, v
n valet. Dans il Medico volante, Arlequin tâte le pouls de Pantalon. Arlequin . Monsieur, vous me paroissez être très mal. Panta
nsieur le Médecin ; c’est ma fille qui est malade, & non pas moi. Arlequin . N’avez-vous jamais lu la loi Scotia sur la puiss
’est-elle pas votre chair & votre sang ? Pantalon. Oui, Monsieur. Arlequin . Hé bien, le sang de votre fille étant échauffé,
e doit l’être aussi. Pantalon. Le raisonnement est spécieux : mais... Arlequin . Mais, mais enfin, Seigneur Pantalon, votre fille
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302
r profession, pourquoi entreprendre de leur répéter ce que l’Auteur d’ Arlequin Grapignant leur a si bien dit ? ARLEQUIN GRAPIGNA
ur répéter ce que l’Auteur d’Arlequin Grapignant leur a si bien dit ? ARLEQUIN GRAPIGNANT, Scene de l’Étude. ARLEQUIN en Proc
ignant leur a si bien dit ? ARLEQUIN GRAPIGNANT, Scene de l’Étude. ARLEQUIN en Procureur, nommé GRAPIGNANT, dans son Etude, d
es gens & des frippons ; mais le fera-t-il avec plus de succès qu’ Arlequin Grapignant ? Scene IV. (Un Voleur de grand chem
ne fait pas une fripponnerie d’éclat qui le brouille avec la Justice. Arlequin Grapignant, mis au théâtre le 12 Mai 1682, nous f
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
timée. Les Italiens représentent très souvent une piece dans laquelle Arlequin éprouve vingt-six infortunes, & c’est au hasa
veut que le balcon tombe précisément dans ce moment, &c. &c. Arlequin éprouvoit autrefois trente-six infortunes, on les
franches : je suis surpris qu’on n’ait pas fait essuyer au malheureux Arlequin mille & une infortunes, rien n’étoit plus fac
hasard seul fait mouvoir la machine. Le héros y est poursuivi, comme Arlequin , par un destin contraire. Il trouve enfin un prot
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
it fille du roi d’Égypte ou veuve spartiate, et Burattino, Pedrolino, Arlequin étaient mêlés à des personnages comme Oronte, roi
sa fille ou sa femme Flaminia, son fils Flavio ou Cinthio, son valet Arlequin , sa servante Ricciolina ; puis le capitan, Buratt
extraire les molaires d’où cette infirmité provient sans doute. C’est Arlequin déguisé qui fait le cavadente. Avec d’énormes ten
e l’opérateur ; cette barbe est postiche et lui reste dans les mains. Arlequin s’enfuit ; Pantalon se met à sa poursuite, etc. D
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
rit. Promenez-vous sur les boulevards, vous y verrez dans une parade Arlequin Enfant prodigue mangeant du son avec les pourceau
n est dans une farce italienne intitulée l’Oracle accompli. On charge Arlequin de conduire une jeune Princesse dans la forêt voi
39 (1802) Études sur Molière pp. -355
bété. Son valet, Scapin, imagine mille moyens pour enlever la belle à Arlequin , marchand d’esclaves, mais le caractère de Fulvio
pour forcer Mascarille à convenir de son indiscrétion est prise dans Arlequin muet par crainte. La scène italienne est bouffonn
s Arlequin muet par crainte. La scène italienne est bouffonne, puisqu’ Arlequin confie même à son cheval les secrets de son maîtr
ésence. Violette, sa soubrette, fait le même sacrifice des lettres qu’ Arlequin et Scaramouche lui ont écrites. Ces lettres, ces
tulée : Il Ritratto, Le Portrait ; ou Arlechino cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire. Dans mon Art de la Comédie, j’ai
portrait, s’attendrit, se trouve mal, et laisse tomber la miniature ; Arlequin vient au secours d’Eleonora, et l’emporte chez el
ient au secours d’Eleonora, et l’emporte chez elle. Camille, femme d’ Arlequin , arrive, ramasse le portrait de Celio. Arlequin r
le. Camille, femme d’Arlequin, arrive, ramasse le portrait de Celio. Arlequin revient, surprend sa femme admirant la beauté du
Dans l’instant même arrive Celio, qui, voyant son portrait, demande à Arlequin où il l’a pris, celui-ci dit que c’est dans les m
’a pris, celui-ci dit que c’est dans les mains de sa femme ; colère d’ Arlequin , qui reconnait Celio pour l’original du portrait 
inal du portrait ; désespoir de Celio, qui croit Eleonora mariée avec Arlequin  ; il abandonne la scène ; Eleonora qui l’a reconn
fenêtre, accourt, et, ne le voyant pas, demande ce qu’il est devenu ; Arlequin répond qu’il l’ignore, mais qu’il sait, à n’en pa
is, se repentant bientôt de sa promesse, elle veut prendre la fuite ; Arlequin , de son côté, voulant fuir sa femme, se déguise a
de l’évanouissement de Célie, et c’était assez d’une pâmoison. Enfin, Arlequin , en habit de femme, me plaît mieux que Sganarelle
mal au doigt, la princesse a la complaisance de lui prêter sa main ; Arlequin surprend le tendre billet, on veut le lui arrache
ion d’un tyran, inspire bien plus d’intérêt. Dans Il Principe Geloso, Arlequin , simple domestique, sert d’espion au roi. Dans Le
a fourni la première idée de cette comédie. Précis du canevas. Arlequin prétend que personne ne peut résister à son adres
ans la pièce française, Sganarelle ne se vante pas d’être brave comme Arlequin , et voilà pourquoi les coups de bâton doivent par
c’est prouver que Molière a bien fait de ne pas la prendre en entier. Arlequin et un Docteur très bavard se disputent sur cette
e est-elle avant la matière ? le Docteur accorde le pas à la matière, Arlequin soutient le contraire, et le prouve en racontant
a reconnaître dans celle de notre auteur. Le Médecin volant. Arlequin , déguisé en médecin, sert les amours de son maîtr
edico Volante, dont nous avons déjà parlé. Dans la comédie italienne, Arlequin , sous l’habit de docteur, introduit son maître, e
ner, pour le reste, la barbe d’Aristote, la ceinture de Vulcain. Dans Arlequin dévaliseur de maisons, pièce italienne, Scapin pe
ni le rival de Célio. Quelle différence67 ! Dans La Cameriera nobile, Arlequin menace Célio de le battre ; Célio feint d’avoir p
feint d’avoir peur, recule, puis se redresse, fait à son tour reculer Arlequin , et finit par le rosser. La scène italienne ne se
s avec art ; je vais indiquer leur source. Extraits des Disgrâces d’ Arlequin . Arlequin est persécuté par un fourbe, qui m
vais indiquer leur source. Extraits des Disgrâces d’Arlequin. Arlequin est persécuté par un fourbe, qui met à ses trouss
actère enfin. La cérémonie turque est prise en entier des Disgrâces d’ Arlequin  ; on le reçoit juif, on lui donne des coups de bâ
talon vole un étui d’or sur la toilette de sa belle-mère, l’on accuse Arlequin , on le menace de le faire pendre, s’il n’avoue so
er comme Béjart, les chanteurs imiter l’accent gascon de Géliote, les Arlequins se donner un gros ventre et mettre des pinces sou
éâtres sur lesquels les voix rauques, les voix de fausset, les voix d’ Arlequin , les voix de Polichinelle, semblent se défier et
40 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
aminio. Brusco, valet de Flaminio. Zucca, valet de Fabio. — (Rôle d’ Arlequin .) ACTE PREMIER. scène i. Pandolfo, seul. Pando
s. Voyez, parmi les canevas de Dominique, Li due Arlecchini (les deux Arlequins ), et la lettre du cousin de Bergame : « Votre pèr
ps où Molière l’avait vu jouer dans le midi de la France, et avant qu’ Arlequin , ayant la vogue à Paris, se fût emparé de ce rôle
s soixante ans. Peint en 1671. On y voit Dominique sous son costume d’ Arlequin , Brighella, Scaramouche, le Docteur, Pantalon, et
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
te scene de la vie n’est qu’un songe, dans laquelle Sigismond veut qu’ Arlequin le fasse rire, & le menace de le faire voler
ès ancienne ; elle est rajeunie dans le Prince de Salerne. La femme d’ Arlequin , déguisée en Princesse, veut éprouver la fidélité
il n’y en a que deux dans la chambre, elle demande ensuite l’autre ; Arlequin éloigne la premiere, avance la seconde : sa femme
la Princesse de caprice, jusqu’à ce qu’elle demande les deux chaises. Arlequin ne devine pas que la Princesse veut le faire asse
ais elle est plaisante, & les siennes sont ennuyeuses. La femme d’ Arlequin a besoin de deux chaises, puisqu’elle en destine
42 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
ards, les valets prenaient les masques de Pantalon, de Brighelle ou d’ Arlequin , et la pièce recommençait à chaque fois avec tout
ca qui est devenu le Mascarille du Dépit amoureux, était un véritable Arlequin poltron et balourd dont Molière n’a pas complètem
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
rit, Où les plus beaux traits pétillent, Est semblable au casaquin  D’ Arlequin , Où toutes les couleurs brillent. Dites à votre
talie ! Jusqu’en ses fondements ton hôtel gèlera,  Et dans ses doigts Arlequin soufflera   Pour réchauffer la comédie. Le Baron.
44 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
scendre aux farces des canevas italiens. Il imita une pièce intitulée Arlequin Cornuto per opinione. Sganarelle ou le Cocu imagi
me immortel. Dans la pièce italienne, le valet de don Juan se nommait Arlequin , selon l’usage, et il se permettait certaines arl
le même cas. Cette liste consistait en une longue bande de papier qu’ Arlequin jetait ensuite vers le parterre, en la retenant p
fort bonne composition, applaudissait cette sortie. Molière a fait d’ Arlequin , qu’il appelé Sganarelle, nom qui lui était favor
œurs françaises. Le théâtre italien, qui était voué aux balourdises d’ Arlequin , a fait jouer aussi au Misanthrope ; Arlequin s’a
voué aux balourdises d’Arlequin, a fait jouer aussi au Misanthrope ; Arlequin s’affublait quelquefois des titres les plus grave
raves. On trouve dans cette pièce un tableau de Paris assez plaisant. Arlequin s’est retiré dans une forêt où sa réfutation atti
é sais que de la bagatelle, et qui ne suis moi-même qu’une bagatelle. ARLEQUIN Tu fais la bagatelle ? SCARAMOUCHE Oui ARLEQUIN T
ême qu’une bagatelle. ARLEQUIN Tu fais la bagatelle ? SCARAMOUCHE Oui ARLEQUIN Tu sais la bagatelle ? SCARAMOUCHE Hélas, oui. AR
ARAMOUCHE Oui ARLEQUIN Tu sais la bagatelle ? SCARAMOUCHE Hélas, oui. ARLEQUIN Et tu es bagatelle. Ali ! mon cher, viens que je
belle disposition tu peux aspirer à tout. La bagatelle ! à Paris !… Arlequin a-t-il tort ? Molière joua lui-même le rôle du Mi
45 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
intitulée L’Amante tradito, et jouée à Paris sous le nom de Lélio et Arlequin , valets dans la même maison. La première scène du
ait usage. » Scènes italiennes. Scènes de Molière. Lélio et Arlequin , valets dans la même maison. L’AVARE, acte I
me habile dans le commerce, et le prévient sur-le-champ en sa faveur. Arlequin , valet de Pantalon, devient jaloux de son crédit,
iste l’outré que l’auteur italien y avait ajoutée.               Arlequin , dévaliseur de maison. ACTE II. Scène V.
. Scène II. Lélio donne des coups de bâton à Scapin, camarade d’ Arlequin  ; celui-ci qui le voit se fâcher contre Lélio, qu
fâcher contre Lélio, qui, feignant de s’en repentir, donne occasion à Arlequin de faire le brave, et de le menacer ; Lélio s’en
menacer ; Lélio s’en divertit, il paraît avoir peur, et recule devant Arlequin  ; mais en finissant de feindre, il le maltraite,
cette scène celle de Valère et de Maître Jacques.               Arlequin , dévaliseur de maison. Scapin fait remar
t son fils, qui se querellent au sujet de Marianne.     Lélio et Arlequin , valets dans la même maison. ACTE V. Scènes II
lequin, valets dans la même maison. ACTE V. Scènes II et III. Arlequin , par l’animosité qu’il a contre Lélio, vole une b
Jacques, et ce qu’il fait, ont tant de rapport avec tout ce que fait Arlequin , qu’il est très probable que Molière a eu dessein
46 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
inal à Moliere. Lisez ce qui suit, c’est un discours que l’on prête à Arlequin . « Si les Comediens Italiens n’eussent jamais par
dans ses amours a produit ses Fâcheux ; ses Contre-temps ne sont que, Arlequin , Valet étourdi, ainsi de la plûpart de ses Pieces
ers. Il a eu ses raisons, & il eût pu dire ce que l’on suppose qu’ Arlequin disoit en semblable cas. Voici ce que c’est. « Ce
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
s par un portrait que Silvia a fait mettre dans la poche de Lélio par Arlequin  : ce même portrait, & une lettre de Lélio qui
quin : ce même portrait, & une lettre de Lélio qui est perdue par Arlequin , causent une équivoque qui persuade à Mario que l
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
e d’Inkle & d’Yarico, insérée dans le Spectateur anglois, & d’ Arlequin sauvage, Comédie de Delisle : le Marchand de Smyr
se moquant de nos femmes indolentes, a beaucoup de ressemblance avec Arlequin Sauvage, voulant manger l’argent qu’on lui présen
49 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
rossières parades que dans les intrigues des Italiens. Sans doute les Arlequin , les Pedrolino, les Pantalon, étaient d’excellent
50
 1660. Ce fut à Paris, sinon le premier, du moins le plus célèbre des Arlequins ; Tiberio Fiorilli, dit Scaramouche, né en 1608,
rand comique ne dédaignait pas de nommer au baptême la propre fille d’ Arlequin  ? Gherardi (Giovanni) dit Flautino, mort en 1682
médies mêlées de français et d’italien, dans lesquelles le Docteur et Arlequin renoncèrent au dialecte bergamasque, qui n’aurait
sais où logeait en ce temps-là Scaramouche43. Dominique Biancolelli, Arlequin Ier du nom44, demeurait rue Froidmanteau, au coin
e 24 mai 1707, à 97 ans. Un futur cardinal sous-louant, le logement d’ Arlequin , cela vaut bien le parrainage de Louis XIV. Madam
pin, Scaramouche, Briguelle, Trivelin, Gros-Guillaume, Guillot-Gorju, Arlequin , Turlupin, Poisson, Jodelet et enfin Molière lui-
point exact. Le Matamore, le docteur Baloardo, Trivelin, Scaramouche, Arlequin , Pantalon, furent les contemporains de Molière, e
voisinage de l’hôtel de Bourgogne. 44. Tout au moins le premier des Arlequins célèbres en France. 45. L’un des trois associés
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
, intitulée Le Disgrazie d’Arlichino, les Disgraces ou les Malheurs d’ Arlequin , a fourni la plupart des tours qu’on joue au Gent
52 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
mon papa ! autour de M. de Pourceaugnac, avaient auparavant persécuté Arlequin , lequel leur échappait, comme le gentilhomme de L
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
aison de Pantalon entiérement bouleversée par les amours de son valet Arlequin & de sa servante Argentine. Quatrièmement, le
54 (1871) Molière
tiennent à Molière, autant que Les Femmes savantes et Le Misanthrope. Arlequin disait un jour : « Si tous les couteaux n’étaient
estafilade, ah ! quelle estafilade ! » Or, nous autres, à l’exemple d’ Arlequin , nous dirions volontiers : « Si toutes les comédi
55 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
médies que les Français et les Italiens ensemble. Il y a souvent deux arlequins dans une seule de leurs pièces. § 29. 152. § 29
56 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ée l’Amante Tradito, & jouée à Paris sous le nom de Lelio & d’ Arlequin , valets dans la même maison : que la premiere Sce
57 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
E DE LA HAINE. Mauvaise pièce. La sixième scène du second acte, où Arlequin , pour avoir de l’argent, dit le diable de son maî
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
as en imbécillité au Docteur, & Crispin est bien aussi balourd qu’ Arlequin . Le meilleur rôle est celui d’Agathe : elle forme
dans le nouveau Théâtre Italien une piece en vers, intitulée Les deux Arlequins , qui pour le plan se rapproche beaucoup de Plaute
59 (1739) Vie de Molière
t toujours un certain rôle qu’on appelait Gautier-Garguille. De même, Arlequin et Scaramouche n’étaient connus que sous ce nom d
les flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché sur le théâtre d’ Arlequin , ne soulevèrent point les esprits : soit qu’en ef
60 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
que je retrouve dans trois de ces pièces, héritier des Scapins et des Arlequins de l’Italie, fourbe, gourmand, lâche, insolent, a
e esse in lucro. (Acte II, scène I.) 23. Acte II, scène VIII. 24. Arlequin dévaliseur de maisons. 25. Acte III, scène XII.
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
Lelio raconte le plan d’une de ses pieces. Il dit fort innocemment qu’ Arlequin donne des coups de bâton au Docteur. Le Docteur,
62 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
lière qui permit à l’auteur de montrer l’âne de Timon métamorphosé en arlequin , et donnant à son maître des leçons de sagesse et
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
du vieux Bois 13, Madame la Comtesse des Guerets ; j’aime autant voir Arlequin & Scapin se nommer mutuellement le Baron de C
64 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
prend une tète devenu pour une tête d’homme, est de la même force qu’ Arlequin qui mange des chandelles et des bottes. Mais Pate
65 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
s à leurs rôles de charges, à leurs caricatures grotesques; et si les arlequins et les scaramouches leur restaient en propre, nou
le même, ce sujet n’eut pas moins de succès à Paris sur le théâtre d’ Arlequin . Toutes les troupes comiques (il y en avait alors
66 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
n. Il n’avait pas le genre de comique dont le seul nom de son emploi, Arlequin , éveille l’idée ; son talent était spirituel et g
, mesuré, avec une pointe de sensibilité larmoyante. Vous savez que l’ Arlequin de Marivaux n’est pas du tout l’effronté mauvais
fantaisistes, et Marivaux n’en composa que quelques-unes, par exemple Arlequin poli par l’amour, son premier succès. S’il fut as
er a fait de Pasquin, non pas un Mascarille ou un Jodelet, non pas un Arlequin , mais une manière de Hanlon-Lee. On l’aurait vu,
(lazzis et jeux de scène) n’ont jamais porté que sur un rôle, celui d’ Arlequin , qui depuis a changé de nom et s’est appelé Pasqu
epuis a changé de nom et s’est appelé Pasquin à la Comédie-Française. Arlequin jouait sous le masque et avec un costume de tradi
pliques ; je suis convaincu que sur cette donnée, l’acteur qui jouait Arlequin brodait de nouvelles impertinences dont la tradit
gine avec ces manières de petit maître sémillant, qu’éveille le nom d’ Arlequin . Mais point du tout. Pasquin a été joué en balour
67 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
ième siècle, la Comédie italienne n’avait eu qu’un personnage niais : Arlequin . C’était à lui qu’on jouait les méchants tours ;
n. Dominique vint, qui changea tout cela. Tous savez qu’il jouait les Arlequins  ; mais, homme d’esprit comme il l’était, instruit
eut de l’esprit partout. » Que fit-il donc ? II en mit dans le rôle d’ Arlequin , et dès lors ce fut un rôle retourné, une métamor
urrades, et Cassandre les coups de canne obligés ? Qui donc, enfin, l’ Arlequin déniaisé viendrait-il agacer de la pointe et du p
comique, dans laquelle ils avaient procédé comme pour l’habit de leur Arlequin , était intitulée : Aggiunta al Convitato di pietr
les autres, aussi bien que Mezzetin, Lelio, Cassandre, aussi bien qu’ Arlequin lui-même, dont son arrivée justifiait l’émancipat
Selon moi, ce furent et le gentil Pierrot de la Foire et son compère Arlequin , qui chantèrent les premiers, dans la pièce d’Arl
et son compère Arlequin, qui chantèrent les premiers, dans la pièce d’ Arlequin empereur dans la lune, la fameuse chanson que Rem
les Italiens d’abord : Briguella, Scaramouche, le Docteur, Pantalon, Arlequin , Mezzetin ; puis, les Français : le Matamore, Tur
68 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
La poupée a rappelé les bouffons d’Italie, elle avait un faible pour Arlequin , pour Scapin, pour M. Pantalon ; elle trouvait qu
ont applaudi, du fond de leurs petites loges : Le Mirliton enchanté, Arlequin sultane, La Ceinture de Vénus, La Foire galante,
 : Il s’agit d’une parodie pour les bouffons de l’Italie, il s’agit d’ Arlequin et de Colombine… Regnard, au contraire, a pris si
délivré, en un tour d’horloge, de ses quatre passions. 36. Un mot d’ arlequin me revient toujours en mémoire, à propos de ces c
serions tous parfaits, si nous n’étions ni hommes ni femmes », disait maître Arlequin .
69 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
le verrons retourner vers sa source & figurer de nouveau à côté d’ Arlequin  : la chose seroit risible. LES VENDANGES DE SU
70 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
t dans ce Convié de Pierre le Sganarelle de Molière sous le costume d’ Arlequin , et la jolie scène de Don Juan entre Charlotte et
ologne, la savante, est incomplète sans le Docteur ; Bergame, c’est l’ Arlequin , à la fois sot et rusé. Autant que le lion de Sai
mposer des vêtements de Scaramouche et de Turlupin, auxquels, en vrai Arlequin , il empruntait pour se vêtir. Quelle attitude, ce
71 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
et Mayeu. Trivelins, dansants, les sieurs Magny et Foignard le cadet. Arlequin , le seigneur Dominique. Quatrième entrée. Poitevi
72 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
diens italiens de l’Hôtel de Bourgogne d’aujourd’hui, sous le titre d’ Arlequin dévaliseur de maisons 148. « Moliere n’étoit ni
73 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
e pour être grand, l’honneur n’était pas très rare : et que le fils d’ Arlequin aussi fut le filleul de Louis XIV ; on peut ajout
74 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
une preuve, et il ne cite à l’appui de son assertion qu’un discours d’ Arlequin tiré d’un livre anonyme. Il semble qu’un aussi gr
75 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
droit dépeindre un homme qui eût dans son habillement quelque chose d’ Arlequin , de Scaramouche, du docteur et de Trivelin, que S
76 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
le germe de deux scènes, celle où Maître Jacques fait le brave, comme Arlequin , jusqu’aux coups de bâton administrés par Valère,
s menus boyaux. » 140. Il fut joué à Paris sous ce titre : Lelio et Arlequin , valets dans la même maison. 141. On cite encore
77 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
s’agit plus désormais pour le parterre, de rire et d’applaudir dès qu’ Arlequin ou Pantalon entre en scène ; il s’agit de connaît
78
nfants et quand on n’achète plus rien, afin de donner des terres à un Arlequin français ou à un eunuque italien pour une grimace
monde au théâtre de Lincoln’s Inn Fields. De là vient l’allusion à un Arlequin français et à un eunuque italien. Cependant M. Ci
79 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
les comédiens italiens d’aujourd’hui ont donné simplement le titre d’ Arlequin dévaliseur de maisons, pour éviter celui des Fâch
80 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
faut dépeindre un homme qui ait dans son habillement quelque chose d’ Arlequin , de Scaramouche, du docteur, et de Trivelin ; que
d’avoir ouï dire à Molière en parlant avec Dominico (c’est le célèbre arlequin , père de mademoiselle de La Thorillière, célèbre
81 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
25. Il Ritratto ou Arlichino cornuto per opinione (Le portrait ou Arlequin cocu imaginaire) : canevas italien en prose et en
82 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
indifférent de ce qui tenait au grand art qu’il aimait. Polichinelle, Arlequin , Tabarin, Scaramouche l’eurent souvent pour spect
83 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Venise ; le docteur, celui de Bologne ; Scapin, celui de Naples ; et Arlequin , celui de Bergame. Cette éternelle répétition des
84 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
eux de Gaultier-Garguille, Turlupin et Gros-Guillaume dans la farce ; Arlequin , créateur de l’emploi auquel il a laissé ce nom,
fût oublié au point de l’autoriser. À l’exception des Pierrots et des Arlequins de la scène italienne, on n’avait pas vu au théât
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