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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
pprocher l’un après l’autre. Arlequin demande au premier comment il s’ appelle  ; son soldat lui répond Parla : Arlequin croit qu
dans le moment même ; il s’appaise enfin, en apprenant que M. Parla s’ appelle aussi M. Demain. Arlequin interroge son nouveau
ppelle aussi M. Demain. Arlequin interroge son nouveau sergent qui s’ appelle Sauve qui peut, Ventre à terre. Ces deux noms per
mettre les Grecs par morceaux. Ulysse, à qui il demande comment il s’ appelle , lui répond que son nom est Personne : il lui fai
e séparer d’une femme qui fait des culbutes avec un mousquetaire : il appelle M. Griffet, commissaire, fait venir la famille de
squetaire. Babet. Un beau nœud de brillants dont le sein est saisi, S’ appelle un boute-en-train, ou bien un tatez-y ; Et les ha
tant la jeune folle & la tête éventée, Est ce que par le monde on appelle effrontée. Nannette. Enfin la gourgandine est un
2 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [4, p. 36] »
9. CHEVAU-LÉGER : Est un cavalier ordinaire et légèrement armé, qu’on appelle autrement Maître, et qui est dans un corps de rég
appelle autrement Maître, et qui est dans un corps de régiment. On l’ appelle ainsi, par opposition aux Gens d’armes, qui étaie
toutes pièces. Il y a pourtant quatre compagnies d’ordonnances qu’on appelle particulièrement Chevaux-légers, qui n’entrent ja
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IX » pp. 77-82
cette période, qu’un seul nom qui soit dans la ligne de ce qu’on a pu appeler depuis les précieuses. C’est celui de Madeleine d
e n’est pas là le commencement d’un amour romanesque, à moins qu’on n’ appelle ainsi un amour né du respect le plus profondément
aisons funèbres ; un siècle après sa mort, l’Académie française aussi appelé sur ses hautes vertus l’éloquence philosophique ;
les gens de mérite, des esprits subalternes, mais obséquieux. On les appelait , il y a soixante ans, des espèces. Voltaire avait
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
me aujourd’hui le dégoût du public pour les abominables farces, qu’on appelle le théâtre moderne, en amène sensiblement la chut
influence : à la tête du parti des mœurs était madame de Montausier, appelée à la cour de Louis XIV comme la représentante de
de mœurs se constitua aussi un tribunal et une juridiction, ce qui s’ appelait impudicité à l’église, s’appela obscénité dans la
ibunal et une juridiction, ce qui s’appelait impudicité à l’église, s’ appela obscénité dans la société polie. Et pourquoi Moli
5 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
jours. — L’esprit est roi, il est le maître, il est maître absolu, il appelle la contradiction, il exècre l’esclavage, il se pl
ds, le désespoir des amants. Il y avait toute une société éperdue qui appelait vainement les lois à son aide ; il y avait tous l
et l’autre, au hasard, courant, celui-ci après son unique amour qui l’ appelle , celui-là après toutes ses amours qui s’enfuient
rat, ne sera plus qu’un homme à bonnes fortunes, un philosophe ; il s’ appellera M. le duc de Richelieu, pendant qu’en Angleterre,
verra ce même personnage de don Juan changer de nom, de costume, et s’ appeler Lovelace ! De cet élégant et corrompu Lovelace es
séduction et la haine ! On en a tant abusé chez les Anglais, qu’il s’ appelle Lovelace ; on s’en est tant servi parmi nous, qu’
l s’appelle Lovelace ; on s’en est tant servi parmi nous, qu’il s’est appelé Robert Macaire. Ô vengeance et profanation ! Oui,
héros. On comprend donc très facilement que Thomas Corneille ait été appelé à jeter la cendre de sa poésie sur ce feu allumé,
xixe  siècle, en pleine révolution de toutes choses, quand Don Juan s’ appelle Robert Macaire, et quand ses plus hardis paradoxe
st Tartuffe, et voilà un châtiment ! Oui Don Juan change de nom, il s’ appelle Tartuffe ; le peu de noble sang qui restait préci
n nom ; il dit tout de suite qu’il est le dieu des richesses, qu’il s’ appelle Plutus ; qu’il sort de chez un avare, si avare, q
t que le bonhomme se révolta contre les prétentions de Baptiste (on l’ appelait ainsi, à la cour), et que ce métier de librettist
ù chacun lutte à qui fera sourire le maître de céans, que le maître s’ appelle Richelieu ou bien Louis XIV. D’abord on se déguis
ment scandalisé les bourgeois de la rue Saint-Denis ! Ces choses-là s’ appelaient tantôt la Vallée de Misère, tantôt les Plaisirs d
deurs de la noblesse, de la fortune, de l’amour et du génie. Ce qu’on appelait les mascarades du Palais-Cardinal, cette résurrec
avons un Dauphin ! Quand le mot mascarade n’était pas assez fort, on appelait cela une bouffonnerie. J’ai sous les yeux la bouf
unes gens des deux sexes, qui tous portaient et avaient le droit de s’ appeler des dames et des seigneurs, et où il ne se trouva
trouvait que bien peu, ou même point de mélange, parce qu’on ne peut appeler ainsi trois ou quatre peut-être de médiocre étoff
ue les Français n’avaient pas même refusées à Ninon de Lenclos, qui s’ appelait mademoiselle de Lenclos. Pauvre et jeune madame d
épouillée de son duché qui lui avait coûté si cher ; aujourd’hui on l’ appelle tout simplement La Vallière, comme on disait autr
érable anachronisme, et pour le préparer quelque peu, les auteurs ont appelé à leur secours un autre anachronisme, ils ont fai
L’auteur de cette œuvre sans nom est d’ailleurs en son pays ce qu’on appelle une célébrité ; nous savons déjà qu’il s’appelle
en son pays ce qu’on appelle une célébrité ; nous savons déjà qu’il s’ appelle M. Bulwer ; il a écrit grand nombre de romans ; e
précipitation de M. Bulwer. On ne quittait pas Louis XIV, quand on s’ appelait madame la duchesse de Vaujours, et qu’on était tr
Écoutez maintenant comment M. Bulwer fait parler la mère Agnès qu’il appelle l’abbesse, car il n’a pas voulu se donner la pein
illes, nous retrouvons cette esquisse beaucoup trop travaillée, qu’on appelle Lauzun. Lauzun raconte au chevalier de Grammont q
ui est impossible à elle d’égaler vos outrages par sa douleur. Vous l’ appelez femme-de-chambre, fille de joie, vous voulez la m
répondra, tout au moins, à cette insolence, par une bêtise. L’emphase appelle l’emphase, le faux appelle le faux. Dans la pièce
cette insolence, par une bêtise. L’emphase appelle l’emphase, le faux appelle le faux. Dans la pièce de M. Bulwer, Louis XIV tr
la populace. Le roi exigea une réparation complète ; en vain le pape appela à son aide l’Allemagne et l’Espagne, il fallut qu
e d’une alarme si chaude ? Je vous le donne en cent à deviner. Le roi appelle un des gens de madame de La Vallière, et il deman
x, le roi l’arrête, en s’écriant : — « Tu es rendue à l’amour. — Ne m’ appelle pas sire ; reviens à ces heures délicieuses où je
’est. — Elles empochent vos cents et vous rendent trois ! Tout cela s’ appelle des compagnies — toutes demandent de l’argent com
6 (1739) Vie de Molière
pour lui la survivance de leur charge chez le roi ; mais son génie l’ appelait ailleurs. On a remarqué que presque tous ceux qui
er Saint-Paul. Cette société éclipsa bientôt toutes les autres ; on l’ appela l’Illustre Théâtre. On voit par une tragédie de c
l’hôtel de Bourgogne. L’un, dont le nom de famille était Le Grand, s’ appelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la
Fléchelles ; dans la farce, il jouait toujours un certain rôle qu’on appelait Gautier-Garguille. De même, Arlequin et Scaramouc
ent connus que sous ce nom de théâtre. Il y avait déjà eu un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie de Polyxène. Le no
r le canonicat qu’il obtint pour le fils de son médecin. Ce médecin s’ appelait Mauvilain. Tout le monde sait qu’étant un jour au
n revenu en libéralités, qui allaient beaucoup plus loin que ce qu’on appelle dans d’autres hommes des charités. Il encourageai
idicule : les femmes qui se piquaient de cette espèce de bel esprit s’ appelaient précieuses ; ce nom, si décrié depuis par la pièc
lusieurs livres modernes. L’un1 en traitant sérieusement de nos lois, appelle un exploit, un compliment timbré. L’autre2 écriva
se, mangeant une demi-douzaine de cœurs par amusement. Un troisième3 appelle un cadran au soleil un greffier solaire, une gros
donna au roi et à la reine mère, dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Molière n’eut que quinze jours pour se p
cès si prodigieux, que tous les beaux esprits du temps de Desmarets l’ appelaient l’inimitable comédie. Le goût du public s’est tel
di Pietra. La troupe des comédiens italiens le joua à Paris, et on l’ appela Le Festin de Pierre. Il eut un grand succès sur c
e cette admirable pièce eût été balancé par celui d’une comédie qu’on appelle La Femme juge et partie, qui fut jouée à l’hôtel
vaient déjà couvert de honte, mais Molière l’accabla. Trissotin était appelé aux premières représentations Tricottin. L’acteur
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
Anciens, du moins nous ne nous servirons pas des mêmes termes ; nous appellerons catastrophe ou dénouement, ce qu’ils appellent ac
mêmes termes ; nous appellerons catastrophe ou dénouement, ce qu’ils appellent action ; nous donnerons le nom d’action à ce qui
ment acteurs & non pas orateurs, puisque ceux qui sont présents s’ appellent spectateurs & non pas auditeurs, puisqu’enfin
la tragédie. Les Anciens ont encore confondu le nœud avec ce que nous appellerons action. Je suis bien loin d’être de cet avis. L’a
8 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
t un singulier mélange de tous les genres. Ce sont plutôt ce que nous appellerions des mélodrames ou des féeries. La Forsennata pren
. Elles se passaient dans des contrées tout à fait fantastiques qu’on appelait Sparte, le Maroc, l’Égypte, la Moscovie ou la Per
un personnage de mari et de père. Ces pièces sont surtout ce que nous appellerions des pièces à grand spectacle. Ainsi, au deuxième
uve en présence d’une ronde de soldats ; saisi de frayeur, il crie et appelle sa femme à son secours ; mais le capitaine le ras
enser de lui avoir rendu le même service. Burattino, qui entend cela, appelle sa femme, et les voilà tous les deux à questionne
r célébrer sa vertu. Dans des vers latins composés à sa louange, on l’ appelle  :                                        Sæculi
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
pace qui restait libre de chaque côté du lit, jusqu’au mur de côté, s’ appelait la ruelle, quelle qu’en fût la largeur. C’est ain
nsi que dans les ordonnances du palais de Louis XIV et de Louis XV, s’ appellent les deux côtés du lit. C’est ainsi que cet espace
s XV, s’appellent les deux côtés du lit. C’est ainsi que cet espace s’ appelait du temps de Henri IV, qui jouait de son lit avec
en faire en plusieurs réduits célèbres. » Ce que l’abbé d’Aubignac appelle tenir ruelle, est, comme nous l’avons vu, un moye
rie Martinozzi, l’aînée des sept nièces que le cardinal Mazarin avait appelées de Florence pour faire leur fortune et assurer la
lière la désigne, disent-ils, par sa Madelon qui veut absolument être appelée Polixène. Pour soutenir ce système, qui calomnie
cieuse fut accepté par les femmes les plus distinguées du parti que j’ appelle de la décence et de l’honnêteté. Voilà donc une d
c l’abbé d’Aubignac. Ces quartiers étaient le faubourg Saint-Germain, appelé la petite Athènes ; la place Royale, appelée la p
e faubourg Saint-Germain, appelé la petite Athènes ; la place Royale, appelée la place Dorique ; le marais du Temple, appelé le
es ; la place Royale, appelée la place Dorique ; le marais du Temple, appelé le quartier de Scolie, et enfin l’île Notre-Dame,
imagination, la réalité seule pouvant blesser la morale. Celles qu’on appelle simplement des beautés, ont pour but principal de
éry : entre autres, le bon duc de Saint-Aignan, que madame de Sévigné appelait le paladin par éminence, le vengeur des torts, l’
10 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
e de ce dépouillement, les premiers essais de cette muse à pied qu’on appelle la muse du feuilleton ! Maintenant nous aborderon
 et plus tard, ce fils de votre notaire, Arouet, que vous voulez bien appeler un garçon d’esprit, survivront tout bonnement, no
se connaisse en vers mieux que moi, disait Despréaux. Et quand le roi appelait M. Chapelain : le roi des beaux esprits de son te
sance et les respects de ce petit nombre d’honnêtes gens que le poète appelle un public. Voilà toute l’ambition du véritable cr
is conseils, l’obscénité. Cela fâchait le grand évêque de Meaux qu’on appelât le théâtre l’école des mœurs, et il avait boudé S
tutelle insupportable, le jeune roi avait juré, bien haut, de ne pas appeler l’Église dans ses conseils. Cependant Mazarin n’a
, corps et âme, à cette rude chrétienne apostolique et romaine, qui s’ appelait , en ce temps-là, madame Scarron, permit à Molière
mettre jusqu’à répondre à un comédien, à un excommunié, ce comédien s’ appelât -il Molière ? Bossuet, dans son génie, avait trop
tium, ou quel que soit le nom de son idole (Bossuet se trompe, elle s’ appelle Thaïs), le spectateur serait transporté comme l’a
dant de la beauté qu’on fait servir dans les comédies, les âmes qu’on appelle grandes, ces doux et invincibles penchants de l’i
e chose légitime, l’antipathie entre les philosophes et les poètes il appelle saint Thomas un homme peu habile d’avoir pris la
combattu Fénelon ; ce grand homme était armé de toutes pièces ; s’il appelait à son tribunal la mémoire de l’illustre poète-com
il a fait dans son temps, a livré aux sarcasmes du bourgeois ce qu’il appelait Le Roman comique ; un grand poète, en revanche, a
terre) crie à l’auteur : Courage ! De ce jour-là Molière est ce qu’on appelle un pouvoir ! Il aida, en effet, le roi lui-même à
ire à ces intelligences parfois très lentes ; plus d’une fois il faut appeler la farce à son aide, et devenir un bouffon, quand
ndez, cependant, une heure plus calme ; attendez que vous puissiez en appeler du César ivre au César à jeun, et vous verrez rev
; çà et là ramassant dans mes pages choisies ce que madame de Sévigné appelait si bien : La fleur du panier. L’Étourdi. — Ma
grande, bien faite et très jolie, qui resta jeune à cinquante ans, s’ appelait Célie ; mademoiselle Duparc, cette belle personne
plus de vivacité, plus de grâce et d’énergie. Voltaire a grand tort d’ appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien,
outtes d’eau, qui se joueront a continuellement dans la maison, qui m’ appelleront leur papa quand je reviendrai de la ville, et me
plaindre Sganarelle au seigneur Pancrace, Aristote-Pancrace, comme l’ appelle Sganarelle pour s’en faire écouter. À l’heure qu’
il s’emporte en injures, en sottises et en toutes sortes d’excès ; il appelle à son aide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un
e étoile ; mais aussitôt que je vois arriver ce boulet de canon qu’on appelle Figaro, ce bel esprit qui ne doute de rien, aussi
ur cette réponse-là. Le Sicilien, peu satisfait du mot d’ordre d’Ali, appelle à son aide toutes sortes de domestiques qu’il n’a
édaigne ! « Voilà donc, s’est écrié Jean-Jacques, l’homme que Molière appelle un misanthrope ! Et de quel droit cet Alceste a-t
nalyse, à cet oubli continuel de ces innocentes formules que le monde appelle la politesse, et qui rendent la vie à ce point co
erversité, comme ne l’avait jamais compris Molière. Et pourtant Fabre appelait ce Philinte : Le Philinte de Molière. Le Philinte
ué, par ce législateur sans pitié, par ce furibond déclamateur, qu’on appela Fabre d’Églantine, mauvais comédien comme Collot
é fort applaudi. Ce débutant portait un nom cher aux beaux-arts, il s’ appelait Devéria, et il était un peu le cousin de celui qu
uzun, les galants de mademoiselle Molière ; on sait aussi qu’Oronte s’ appelait , à la cour, M. le duc de Saint-Aignan ; qu’il éta
nt. Quant à Philinte, il était un des amis familiers de Molière, il s’ appelait Chapelle, il était un de ces bons vivants à qui i
t pour tout dire en quelques mots, à l’œuvre de cette comédie étaient appelées les femmes, les amis, les compagnons de Molière ;
t l’élégante femme de ce bourgeois vaniteux, entêté et médiocre qu’on appelle M. Orgon. C’était bien la femme belle et pleine d
Célimène au xviiie  siècle qui roucoule chez Sylvia ; de celui qui s’ appelle Molière et qui est le plus grand génie du inonde,
pelle Molière et qui est le plus grand génie du inonde, à celui qui s’ appelle Marivaux, et dont le seul défaut, défaut sans rem
chef d’emploi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi d
récrier à propos de Marivaux, contre ce grand crime que le bourgeois appelle un marivaudage ! ce mot nouveau est en effet un d
11 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
utes les comédies qui ont été faites après lui, et de même que Longin appelait le théâtre d’Eschyle, d’Euripide et de Sophocle :
ripide et de Sophocle : le Relief des Festins d’Homère , on pourrait appeler les comédies qui ont suivi L’Avare, Les Femmes sa
vraie à coup sûr, d’un très habile élève des écoles d’Athènes, qui s’ appelle saint Augustin. Quant aux diverses parties de l’œ
— Poésies fescéniennes, du nom d’une ville de la Toscane savante. On appelait des mimes, certaines pièces déshonnêtes dans lesq
y revient complaisamment, il les médite, et c’est pourquoi Tertullien appelle le théâtre : « l’Église du diable : Ecclesia diab
sonates de Beethoven ! Il contient peut-être un opéra de Meyerbeer ! Appelez seulement Liszt ou madame Pleyel à poser leurs ma
nfant, qui était un très mauvais poète, un très bon comédien et qui s’ appelait Monvel. Hé bien ! qu’arriva-t-il ? L’enfant joua
’hui, cette enfant accueillie à ses débuts de ces mauvais présages, s’ appelle mademoiselle Mars ! Ce qui vous prouve que les ch
roi, en présence du roi ! — Il se mit au travail tout de suite, et il appela à son aide tous les comédiens dont il plaidait la
toutes les occupations tumultuaires des hommes et de tout ce a qu’on appelle divertissement ou passe-temps, dans lesquels on n
12 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
out l’histoire littéraire d’un si grand jour qu’elles pourraient être appelées les Mémoires de la littérature française. Les not
nous tenterons d’exposer dans les pages qui suivent ce que l’on peut appeler la philosophie de Molière. Avant de nous circonsc
ui ne soit suspecte. C’est donc par intérêt personnel que le libertin appelle du nom de cagotisme ou de tartuferie toute espèce
tait-ce pas renverser soi-même les distinctions faites d’avance que d’ appeler jansénisme une « spécieuse hypocrisie », que de p
n ; mais, en attendant, un dévot libertin est précisément ce que nous appelons un hypocrite, un tartuffe. De même aussi, les con
e sans foi et sans piété n’est-elle pas précisément ce que les hommes appellent hypocrisie ? Ce ne sont pas les jésuites, c’est P
n’admet pas de prescription ni d’accommodement pour ce que l’on peut appeler en morale « les lois existantes », c’est-à-dire l
lles manières du monde consistent à faire l’emporté : c’est ce qu’ils appellent avoir secoué le joug… Prétendent-ils nous avoir b
e, chez les femmes, qui alimentait les conversations ; c’est ce qu’on appelait le libertinage. Molière avait vu de très près, so
est pas si méchant qu’on le dit, que le terme de scélérat dont il est appelé souvent est bien fort pour quelques péchés de jeu
e avant celles de Molière, et qui sont imitées d’Italie, don Juan est appelé le fils criminel ; et en effet, il frappe son pèr
ût été à la fois très froid et très inconvenant : car le raisonnement appelait le raisonnement, et don Juan n’eût pas été homme
i se prête au mouvement et à l’art du théâtre. Mais c’est là ce que j’ appellerai la libre pensée désintéressée. Ce n’est pas celle
uite de la nécessité de vivre en paix, un ensemble de compromis qu’on appelle le code du monde, et c’est de ce code que La Roch
toutes parts dans le réseau invisible, mais inextricable, de ce qu’on appelle les convenances, la mode, le qu’en-dira-t-on, les
le monde reconnaisse, c’est celle-là qui lui devient à charge et qui appelle à son tour ses traits et ses railleries, lorsqu’e
plus le grand monde, mais on en peint la contrefaçon et ce que l’on a appelé le demi-monde : c’est la cour d’aujourd’hui. S’il
13 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
out. Chaque année, chaque jour amène avec soi sa comédie, et ce qu’on appelle la société, va changer, en vingt-quatre heures de
fait, dans les bonnes maisons de notre siècle, de ce tyran domestique appelé le Directeur, le Confesseur ? Qu’est devenue la f
fortune, on en peut dire autant de ces royaumes en miniatures, qu’on appelle un salon ! — Ce seul mot : la Charte (mot oublié,
e, elle rit aux éclats ; Syrus l’esclave a pris le nom d’un roi, et s’ appelle Cyrus » Nous aussi nous avons nos avocats déclama
x, ses jaloux, et ce troupeau de Béotiens qui se fatiguent d’entendre appeler Aristide : le juste ! et mademoiselle Mars la par
blant de jeunesse et de bonne grâce. Elle a été si longtemps ce qu’on appelle une jeune femme, qu’elle se moquait bien fort du
t l’art qui vous pousse et vous guide au-delà de cet horizon que vous appelez l’infini ! Tant que vous êtes jeune, vous êtes au
a reine des Français, ou S. A. R. madame la Dauphine ; en vivant on s’ appelle M. de Lacretelle, et dans la guerre civile on par
ue ses adieux suprêmes fussent dignes d’elle, mademoiselle Mars avait appelé à son aide Molière et Marivaux, ses deux amis fid
si ! Mais mademoiselle Mars se mit à les calmer l’un et l’autre. Elle appela madame Mélingue sa fille, lui disant que c’étaien
nouvelles, et inventé ce rose à part que les dames du meilleur monde appelaient , par excellence, le rose de mademoiselle Mars. En
i étaient ses deux chefs-d’œuvre. Ô triomphe ! ô linceul ! Elle avait appelé à son aide tout ce qui lui restait de force, de g
t-elle été applaudie ! a-t-elle été couverte de fleurs ! a-t-elle été appelée trois fois !… Mais enfin l’arrêt était porté ; il
de rois, cet Empereur Napoléon, dans tout l’éclat de sa grandeur, qui appelle cette jeune femme en aide à ses victoires, cet en
et des peuples sabins, combat dans lequel les Romains furent vaincus) appelaient à leur aide, chacune de son côté, cette force irr
14 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
e ait suscité à l’Église de Jésus-Christ J’entends ce monde que J.-C. appelle son adversaire. : et il est d’autant plus redouta
iqué particulièrement à connaître le génie des grands, et de ce qu’on appelle le beau monde, au lieu que les autres se sont sou
œurs des chrétiens, mais les défauts de la vie civile, et de ce qu’on appelle le train de ce monde, et c’est sans doute tout ce
cipale beauté consistait dans l’action. J’entends ce monde que J.-C. appelle son adversaire. 1. Ren. Rapin. Réflex. particul.
15 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
use famille de critiques grands théoriciens et bons logiciens, nous l’ appellerons tout naturellement l’école dogmatique. Une petite
uan fatal, victime prédestinée de cet insatiable besoin d’aimer qu’on appelle le génie, et semblable au pélican qui donne à ses
occupés de ce qu’ils croient que de ce qu’ils ne croient pas, nous l’ appellerons sans difficulté l’école critique proprement dite.
it, est bien connue. Tout le monde lui a déjà donné son vrai nom et l’ appelle l’école historique. Mettre en présence ces trois
16 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
n vrai dragon. Et cependant avec toute sa diablerie, Il faut que je l’ appelle et mon cœur et ma mie. On se demande, avec Arist
f-d’œuvre de composition. On voit tout d’abord qu’Elmire est ce qu’on appelle une femme du monde, vouée aux occupations stérile
ues ; mais c’est, dans toute la vérité de l’expression, ce qu’on peut appeler une honnête femme. Madame Pernelle a beau lui dir
el rôle important jouent dans les familles ces braves filles que nous appelons aujourd’hui bonnes, à cause sans doute qu’elles n
exercent pas moins une très grande influence sur ceux-là mêmes qui s’ appellent leurs maîtres, et que, le plus souvent, elles con
une fille-suivante, ce qui équivalait à peu près alors à ce que nous appelons aujourd’hui une demoiselle de compagnie, et suppo
17 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [11, p. 42] »
e des femmes, acte premier, scène première : Je suis un paysan qu’on appelle gros Pierre, Qui n’ayant pour tout bien qu’un seu
ui, après avoir porté long-temps le nom de Corneille le jeune, se fit appeler dans la suite Corneille de l’Isle. 151 150. v.
18 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
auration et de la révolution de Juillet, dont le premier protecteur s’ appelait le roi Charles X, dont le second roi s’appelait l
premier protecteur s’appelait le roi Charles X, dont le second roi s’ appelait le roi Louis-Philippe Ier. Au roi Charles X revie
eigneurs de l’Hôtel de Bourgogne, ces Jupiters-Scapins de la comédie, appellent le ciel et la terre à leur aide, contre les coméd
reux quand il s’amuse, il ne regarde pas dans quel lieu. Où le rire l’ appelle , il y va ; bonne ou mauvaise compagnie, on ne s’e
le rôle de Sémiramis en telle année ? Pourriez-vous me dire comment s’ appelait Mérope en 1788 ? Et qui donc a créé le rôle du gr
que dirait Lekain, s’il venait à apprendre qu’Orosmane aujourd’hui s’ appelle Othello, et qu’il a repris son nom primitif ? Ave
un jour, je préfère, et de grand cœur, cette halle et ce marché qu’on appelle le Café des Comédiens. Le Café des Comédiens
un pareil comédien, nous vous dirons l’histoire tout à l’heure ; il s’ appelait Rosambeau ; sa vie entière s’est passée au milieu
le jour où ils quittent les premiers rôles. Eh ! le jour où Valère s’ appelle Orgon, est plus dur cent fois que le jour où M. O
uette ! Célimène a frappé à la porte d’Isabelle ; puis Célimène s’est appelée Arsinoé, puis enfin Arsinoé est devenue madame Pe
tiez une mouche admirable à faire bourdonner cette grande ruche qu’on appelle la société, ami Diderot ! Oh ! disait-il encore,
s, la moindre parole échappée au poète : — Allons, fuyons, accourons, appelons à notre aide ! Au secours ! Je te hais ! je t’ado
istingue du reste des citoyens, si ce n’est une vanité qu’on pourrait appeler insolence, une jalousie qui remplit leur comité d
ieux. Comme aussi vous rappelez-vous dans Gil Blas, que l’on pourrait appeler à bon droit le roman de la vie comique, la rencon
permis, il osa toucher au maître, à Molière, et pour son bénéfice (il appelait cela son bénéfice, le malheureux !), il se mit à
pauvre homme faisait pitié ; il avait des contorsions horribles : il appelait à son secours ses meilleures grimaces ; il se men
élèbre du boulevard, à un homme qui ne s’attendait guère à s’entendre appeler le vénérable Brunet. Vénérable, en effet, par ses
mouflets de la comédie. — Je veux, à tout prix, que le comédien qui s’ appelle M. de Pourceaugnac soit un gaillard alerte, bien
e peines Shakespeare s’est données pour faire accepter ce héros qu’on appelle chez nous, car nous ne savons rien inventer, nous
rti du cœur. C’est le grand charme de ces dix journées qu’on pourrait appeler les folles journées, mais qui ne sont pas si foll
un nom propre à cette dame veuve et pauvre, et savez-vous comme il l’ appelle  ? Il l’appelle du plus grand nom que sa mémoire l
à cette dame veuve et pauvre, et savez-vous comme il l’appelle ? Il l’ appelle du plus grand nom que sa mémoire lui fournisse. —
science et la piété du docteur Blanche ! Combien de jeunes gens l’ont appelé dans leurs désastres ! Que de jeunesses, perverti
mmes, amoureux de leur gloire et de leur renommée à ce point qu’ils s’ appelaient des dieux, et qu’ils se dressaient à eux-mêmes de
mère ou Talma, il le renvoyait, au bout de six mois, persuadé qu’il s’ appelait Boniface ou Bernard, qu’il était bon tout au plus
comptée au docteur Blanche comme le chef-d’œuvre de sa volonté ; nous appelions cela : Son miracle ; et comme il était né à Rouen
illonnent nos rues, nos salons borgnes, et nos académies suspectes ? Appelée à juger cette nouvelle attaque de l’auteur des Pr
use, de l’insulte publique, de la déclamation effrontée ; tout cela s’ appelait en effet mélange, satire. Ce premier hasard plein
, Térence les avait empruntés à Ménandre, ce qui fait que Jules César appelait Térence : Dimidiate Menander (mon demi Ménandre
e semble que je la vois d’ici : elle se lamente, elle se désole, elle appelle à son aide les dieux et les hommes ; elle arrache
parce que tel bourgeois d’Athènes se fatigue d’entendre Aristide être appelé le Juste, c’étaient là les conditions de la gloir
bles bacchanales de l’esprit, que Socrate lui-même, ce beau railleur, appelait les délices attiques… telle était, en fin de comp
vous impose, tout comme a fait, plus tard, cet esprit aristophanique appelé Rabelais. De cette comédie d’Aristophane on peut
e l’École des femmes au quatrième acte de L’École des femmes ! Ceci s’ appelait la parabase ; aujourd’hui, en guise de parabase,
s Socrate lui-même qui l’aimait tant, mais Platon son disciple, qui l’ appelait  : ce beau nuage tout plein d’or et d’éloquence, n
arée, et bien vêtue ; elle portait avec grâce même les haillons, elle appelait à son aide la danse et le chant, elle se sentait
écidions à quitter Molière et à revenir à mademoiselle Mars, qui nous appelle et qui bientôt va disparaître à jamais de ce théâ
enrichi ; ainsi ne vous gênez guère plus avec ce baron-là que s’il s’ appelait Cléante, comme l’amant d’Angélique. Notre baron,
, voilà le médecin réhabilité, et de très haut. D’abord celui-là ne s’ appelle ni M. Purgon, ni M. Diafoirus, ni M. Thomas Diafo
, ni M. Diafoirus, ni M. Thomas Diafoirus, ni M. Fleurant, celui-là s’ appelle , devinez ? Il s’appelle : M. Loewe ! C’est un hom
 Thomas Diafoirus, ni M. Fleurant, celui-là s’appelle, devinez ? Il s’ appelle  : M. Loewe ! C’est un homme de trente-huit ans dé
es aspirantes à cette illustre couronne. Peu s’en fallut qu’elle ne s’ appelât S. M. l’impératrice des Français et du monde ! L’
et d’esprit 1696 ne dut être fier de Regnard. — On sut enfin qu’il s’ appelait Regnard, qu’il avait à peine quarante ans, qu’il
e l’a été par sa modération. On était fatigué d’entendre Molière être appelé le juste, et ce peuple athénien s’est trouvé heur
théâtre, cette histoire et cette représentation des mœurs, comme on l’ appelle . Étudiez-le avec soin ; le théâtre est toujours u
comédie, à peine indiquée en passant ! Autour de ce personnage qu’on appelle une marchande à la toilette, il y a de tout, du r
Lasthénie ; même au temps de Boissy, pas une femme comme il faut ne s’ appelait Lasthénie, à plus forte raison, de nos jours, où
Il est bien heureux vraiment que la femme du Mari à bonnes fortunes s’ appelle Adèle, c’est là un nom bien simple et bien choisi
obstination de Lucinde pour Moncade. À peine est-elle sortie, Moncade appelle Pasquin : « Porte cette lettre à la comtesse Dor
pens, tendu à Moncade. Léonore ne se tient pas encore pour battue. On appelle un certain grison qui promet d’être exact, de ven
et il n’arrache pas son bandeau dans un moment de transport ! et vous appelez cet imbécile, un homme à bonnes fortunes ! Mais n
le type de l’homme amoureux et de l’homme abonnes fortunes, et qui s’ appelle Don Juan ? Et quand enfin Moncade est démasqué, t
prie, un plus ignoble caractère, et ne faut-il pas que d’Ancourt ait appelé à son aide tout l’esprit qu’il avait en partage,
oir, à faire des dupes parmi les femmes. Voilà véritablement ce qui s’ appelle avoir des commerces. Notre chevalier, sous ce rap
nt en déshabillé ! Du reste, il est courbaturé de ces aventures qu’on appelle des bonnes fortunes, et son superflu suffirait à
19 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
hefs-d’œuvre, même les plus généralement admirés, que les écrivains s’ appellent Molière ou Victor Hugo, les chefs-d’œuvre Tartuff
, relisait les principales créations du grand comique français, qu’il appelle un homme unique. Gœthe et Sainte-Beuve ! Voilà de
C’est la qu’une enfant voit le jour, une petite fille, qui bientôt s’ appellera Armande-Grésinde (Grésinde est un des prénoms de
choisi comme subrogé-tuteur. Or Joseph, ce bègue dédaigneux, comme l’ appelle l’auteur d’Élomire hypocondre, ce maître ès art h
ui avait épousé en secondes noces un acteur nommé François Guérin. On appelait alors mademoiselle toute femme qui n’était pas no
e ce prince, Mlle de Montpensier, l’innamorata de Lauzun, celle qu’on appelait la grande Mademoiselle. Guichard ne se faisait pa
tisans restés dans la chambre entendirent un bruit que les plus polis appelèrent un grand soupir, bien qu’il ne partît pas du cœur
nquinaudé, a marqué de traits sanglants l’avidité de cet homme, qu’il appelle le glout (glouton) et que les courtisans nommaien
s, vint à mourir. Il avait jadis été fort lié avec Baptiste, comme on appelait Lulli, et lui avait même prêté onze mille livres
ots qui auraient dû modérer sa joie : « sauf l’exécution, s’il en est appelé . » Délita pouvait bien rendre sa sentence, mais n
is enfin les honnêtes femmes, celles dont la vie modeste et régulière appelle le respect et repousse le soupçon, ne reçoivent p
un curieux, un collectionneur de renseignements biographiques ; il- s’ appelait Nicolas de Tralage, et ses manuscrits sont conser
oyait reconnaître pour celui dont il avait gratifié La Tourelle, elle appela la garde qui arrêta le malencontreux président. C
rapports avec celle-là que d’être situées dans la même rue. Au lieu d’ appeler son livre : La maison mortuaire de Molière,que ne
e pouvant pardonner à son fils aîné, que dans ses derniers comptes il appelle amèrement Monsieur Molière, d’avoir quitté son no
ayant dit : ʺJe le veux ! ʺ, le prélat courtisan, celui que Fénelon appelait faux et scandaleux, se souvint d’avoir lu dans Ta
but de retrouver les restes du premier de ces poètes. Voilà ce qu’ils appellent dans leur procès-verbal les historiens contempora
ci pourtant un rimailleur normand qui semble y avoir été initié. Il s’ appelait Les-Isles-Le-Bas et a publié, en 1674, un an aprè
ère, dans la requête qu’elle adresse à l’archevêque de Paris, pour en appeler du refus du curé de Saint-Eustache, ne manque-t-e
quand même on le trouverait, n’a-t-on pas la preuve que celui qui fut appelé à Pézenas en 1656 était le vrai, le seul qui comp
collaborateur, M. Loiseleur, bibliothécaire de la ville d’Orléans, a appelé l’attention des lettrés sur la question si contro
) où j’ai examiné et discuté l’Énigme d’Alceste de M. du Boulan, et j’ appelle surtout l’attention sur l’idée qui le termine, le
ient que les représentations pour lesquelles la troupe de Molière fut appelée à Pézenas pourraient bien être restées en projet
20 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
tite chose pour que tu puisses la lire, n’ayant pu l’entendre. Cela s’ appelait « la Comédie et la Thèse, » mais tant de gens m’o
par l’acide admiratif. J’aime encore mieux la brutalité de ce fou qui appelait Racine polisson. Quand l’éponge a passé, le marbr
’est que, il y a cent ans (ah ! elle n’est plus toute jeune!), elle s’ appelait la tragédie bourgeoise, et cela lui allait comme
re, d’alors, auteurs et acteurs, empruntèrent leur nom à ce fait et s’ appelèrent les Frères de la Passion. Voilà notre affaire. No
ms aux corporations, la corporation de nos auteurs à thèses devrait s’ appeler , du nom de son mystère favori, les Frères de la P
t trois au moins étaient de son intimité. Ce fut d’abord Ariste qu’il appela Chrysalde pour cette fois, un cousin germain de P
languit jamais, mais où vous chercheriez en vain l’ombre de ce qu’on appelle une péripétie. C’est le tour de force du génie, g
21 (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32
raça la ligne de démarcation. La première partie de l’art dramatique, appelée comédie, fut consacrée à corriger les hommes, à a
s hommes, à attaquer leurs vices, leurs ridicules. La seconde partie, appelée tragédie, si féconde en grands effets, resta uniq
, ils ont commis une grande erreur. C’est ce que je vais démontrer. J’ appelle caractères, une nuance fortement prononcée qui, a
ineffaçable de vérité qui la fait reconnaître dans tous les temps. J’ appelle mœurs, une manière particulière de vivre, d’envis
t doit tendre à préparer le dénouement. Le dénouement que les anciens appelaient catastrophe, est l’instant où tout s’explique, se
unité de lieu à toute l’enceinte d’un palais. De l’intérêt. On appelle intérêt tout ce qui attache ou l’esprit ou le cœu
22 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
e, au côté droit où est le cœur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en latin armyan, ayant communication avec le cerv
e nous nommons en grec nasmus, par le moyen de la veine cave que nous appelons en hébreu cubile, rencontre en son chemin lesdite
enne est une plaine, la plaine de Bakow. Les Guèbres et les Hindous l’ appellent le Paradis des roses. Dans la nuit claire-obscure
c L’Impromptu de Versailles, Jean-Paul nomme aussi le Tartuffe, qu’il appelle prosaïque et immoral, § 36. 172. § 36. 173. Les
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. » pp. 411-419
ne avec une Picarde, qui accusent Pourceaugnac de les avoit épousées, appellent une douzaine d’enfants, se disputent la gloire de
nes qui prétendoient être ses femmes, & un déluge d’enfants qui l’ appellent papa. On le fait aussi déguiser en femme, pour fu
de le guérir, qu’il a promis, & qu’il veut remplir sa parole. Il appelle un Apothicaire, qui paroît une seringue à la main
24 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
de Joachim de Bellengreville4. Il était très connu à la cour, où on l’ appelait le gros Modène. Son fils, dont il s’agit ici, fut
cet exemple, et s’attacha à la fille d’un simple bourgeois de Paris, appelée Madelène Bejard, connue depuis par son goût pour
ar son beau-frère l’Hermite de Vauselle8. La mère de Madelène Bejard, appelée Marie Hervé, fut la marraine. Le père prit alors
e de la veuve de Molière, sous la date du 2 décembre 1700. Elle y est appelée femme Guérin (Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth B
25 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
-ci à ce cavalier nommé Oratio. Tout en causant, la comédienne, qui s’ appelait Vittoria, retira subtilement le portrait du médai
re et sur ses talents militaires. scène IV. Flaminia, de sa fenêtre, appelle Arlequin et le prie de porter une lettre à un cav
ait. Puis, Oratio répétant ce qu’il vient de dire à Pedrolino, elle l’ appelle traître et lui dit qu’elle n’ignore pas qu’il aim
z elles. Isabelle, saisissant l’occasion de causer du dépit à Oratio, appelle Flaminia, et lui dit d’amener son nouvel amant à
26 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
râce de son génie et de sa gaîté ? Voilà ce que les mortels n’ont été appelés à voir deux fois ni sur le trône de notre bon Hen
s étaient venus, et en 1769, dans un concours public et solennel elle appela l’éloge de celui qu’elle regrettait de n’avoir pu
qu’on abreuva de mépris, cet homme dont on outragea les cendres, nous appelons sur lui la reconnaissance du monde et nous procla
nument, à justifier le programme académique. L’aimable lauréat nous a appelé à cette œuvre, péristyle modeste, qu’elle veut bi
nt de son cœur, glissaient comme des ombres. Parfois se soulevant, il appelait tout bas Quelqu’un qu’il attendait et qui n’arriv
ui recevaient de lui des secours qu’on ignore. Tous en le bénissant l’ appellent à la fois,    4 Et les bruits du dehors sont cou
amie, Revendiquant sa gloire, enfin l’Académie Qui l’avait vainement appelé dans son sein, La première a conçu ce glorieux de
le. Considérant, en ce qui concerne la part que la ville de Paris est appelée à prendre dans la souscription du monument de Mol
27 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
) » Oui, c’est bien l’Aristote de Molière et du siècle, celui qui est appelé autre part le philosophe des philosophes, ou enco
’arrêter que devant le : « Je pense, donc je suis. » C’est ce qu’on a appelé le doute méthodique. Deux thèses : le corps et l’
ou moins facile de Molière, et la philosophie de celui que Gui Patin appelle « un vrai épicurien mitigé? »La morale du juste m
rimé dans l’ensemble une certaine morale moyenne, morale que Ton peut appeler celle de l’homme naturel bien né, et que dans sa
uvons les hommes. Pour Gassendi, en effet, le principe de la morale s’ appelle le bonheur, — pour Molière il s’appelle ?… Ah! ne
t, le principe de la morale s’appelle le bonheur, — pour Molière il s’ appelle  ?… Ah! ne le demandez pas à ses biographes ; — il
es critiques aient tort, en effet, il faut oublier que Gassendi était appelé par son ami Gui Patin « on vrai épicurien mitigé.
te II, sc. III 20. Le Malade imaginaire, acte II, sc. vi. Gui Patin appelle Van Helmont « un méchant pendard de Flamand.» (Le
28 (1802) Études sur Molière pp. -355
nadvertito. Fulvio, fils de Pantalon, est amoureux d’une esclave, appelée Turqueta, l’amour le trouble si fort, qu’il est c
fils est mort s’il ne lui accorde Turqueta ; il fléchit le vieillard, appelle son jeune maître, qui, craignant de gâter encore
t. La contexture. — Comme les incidents se multiplient ! Comme ils s’ appellent et se croisent mutuellement ! Comme le spectateur
ir du mot consacré dans la pièce. Ce rôle est au nombre de ceux qu’on appelait , du temps de Molière, rôles à grande casaque. J’a
est tirée du Déniaisé, comédie de Gillet de la Tessonière. Un pédant appelé Pancrace ne laisse pas à son interlocuteur le tem
sais que madame Bellecour, en l’imitant dans ce rôle, a mérité d’être appelée la servante de Molière. Ma mémoire me sert encore
en parlant des imitations. Dans celle qui, du temps de Molière, était appelée la belle scène, Sganarelle copie un peu trop l’al
cette porte, puisqu’il ne s’écrie pas bravo l’acteur ; voilà ce qui s’ appelle ne point perdre la tête, et se ressouvenir à prop
elle Béjart, qui, dès sa plus tendre enfance, comme nous l’avons dit, appelait Molière son mari, s’était familiarisée avec le pr
emmes. Il prend cependant la résolution d’épouser une jeune innocente appelée Laure, qu’il a fait élever dans un couvent. Dom P
. Le genre. — Nouveau pour les Français, non pour les Italiens ; ils appelaient déjà ragionamenti les drames qui, dénués d’intrig
aut-il de plus dans une pièce, d’un acte surtout, pour mériter d’être appelée une comédie ? Le lecteur a sans doute remarqué au
sonne ne se soucie… ; qui vous croyez fort vertueuses pourvu que vous appeliez amis ce que les autres nomment galants. À vous, g
tification, plaignons-le d’être forcé à sacrifier celle-ci à ce qu’on appelle vulgairement des pièces de commande ; genre de tr
belle ne s’aperçoit de la tromperie qu’en reconduisant dom Juan, elle appelle ses gens ; il se sauve par la porte du jardin. J
uin 45. On ignore quel est le cinquième joué dans la pièce. Molière l’ appelle Fillerin : ce nom, composé de deux mots grecs, et
i je joue le rôle de Célimène, j’observe d’abord que je suis ce qu’on appelait une coquette du grand monde, et non une bourgeois
doute chez un certain petit espiègle, enfant gâté des Français, qu’on appelle le Vaudeville ; on y a vu avec satisfaction Scarr
doutable par la force de ses poumons, voulut provoquer celui qu’ils n’ appelaient plus que le contemplateur, le contemplateur se to
l’art dramatique, je suis forcé de lui avouer que je ne le crois pas appelé au théâtre ; je tremble de l’affliger : point du
ermis, pour mon instruction, et peut-être pour le bien de l’art, d’en appeler au petit nombre : c’est à lui que je vais propose
sort, toujours respectés ; c’est au tribunal du petit nombre que j’en appelle . Je prie sincèrement mes juges de me condamner, s
’écrièrent finement, dans le parterre : « bravissimo ! voilà ce qui s’ appelle bien jouer les pièces en vers libres ». L’autre A
la scène est dans la rue, et qu’Euclion peut, sans invraisemblance, y appeler à son secours toutes les personnes assez humaines
à Strobile : « Les maîtres de ce temps-ci sont des avares ; nous les appelons des harpagons, des harpies. » Tenaces nimiù m
ble de reproches, lui demande d’où il sort à une heure aussi indue, l’ appelle ivrogne, libertin ; ses voisines se joignent à el
lui paraissant propre à faire une dupe, feint de le reconnaître, et l’ appelle Pays. Je voudrais bien, dit Mendoce, que vous me
homme de cour, et par la plus lâche des complaisances pour ce qu’ils appelaient leur maître. Nous aurons encore à réfléchir sur l
angère nommée Phanie, s’entend avec le parasite Phormion, qui le fait appeler en justice, et le force d’épouser sa maîtresse, c
se ; enfin le parasite, menacé par Chremès d’être traduit en justice, appelle la femme du vieillard, et lui apprend que son mar
madame de Rohan n’osèrent prendre le parti de celui qu’elles avoient appelé leur ami, et que son successeur au fauteuil acadé
V, mais il les a devinés tels qu’ils devaient être dans ce qu’ils ont appelé depuis le temps de leur gloire. Nous voyons, dans
itule comédie-ballet, à cause de ses intermèdes éternels, et que nous appellerons comédie, parce que les intermèdes lui sont tout à
tte. Le professeur. Oui, mon cher élève ; et si vous êtes réellement appelé au théâtre, Bonneval vous communiquera sa goutte,
u’on ne sait trop comment expliquer hors des coulisses. L’élève. Nous appelons les caractères, à la Comédie-Française, ce qu’on
ès mauvais sujet ; et nous trouverons son père indulgent, lorsqu’il l’ appellera petite masque 82. L’élève. Je sens tout ce que
n grand théâtre ? Thomas. Oui vu, de mes propres yeux vu, ce qu’on, appelle vu , et j’ai peine à le croire, tant je suis émer
’empare de ses mains, essaie de les réchauffer dans son manchon, fait appeler ses porteurs, marche à côté de la chaise, crainte
tilhomme d’Avignon ; cet enfant suivit la troupe et prit l’habitude d’ appeler Molière son mari. 8. Deux pièces qu’il suffit de
ent de la peine à le trouver meilleur qu’un de leurs acteurs favoris, appelé Zacarie, mais quand on le vit varier, animer le r
emière représentation elle était intitulée L’Imposteur, et le héros s’ appelait Panulphe. 55. Il fut un temps où l’on n’osait p
ercée à travers cette quatrième muraille, et c’est par là qu’Harpagon appelle à son secours. » Grandménil parut désirer que c
ctions ; Racine et Despréaux, pour tirer de sa léthargie celui qu’ils appelaient le bonhomme, le raillèrent si vivement, que Moliè
29 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
les journaux et les revues, et qu’une main pieuse réunit aujourd’hui. Appelé par une conformité d’études, aussi par les souven
carême » ; c’est-à-dire, par conséquent, des sœurs de Sainte-Claire, appelées alors, par le peuple, Hirondelles de carême. Pour
lles possèdent, dans une troupe de comédiens, qui modestement se fait appeler l’Illustre Théâtre. On a mis la main sur le petit
, conservèrent jusqu’à nos jours le monopole de ces tripots, pour les appeler de leur nom populaire, l’Illustre Théâtre chercha
-sac Thorigny, elle s’est fait un nom parmi ces aimables filles qu’on appelait « les demoiselles du Marais. » L’hôtel de Guise n
dont le plus célèbre n’est pas celui de sa famille. Grand homme, il s’ appelle Molière ; enfant et jeune homme, il s’appela Poqu
ille. Grand homme, il s’appelle Molière ; enfant et jeune homme, il s’ appela Poquelin. Or, comme c’est de l’enfant et du jeune
pas longtemps. Les riches Poquelin purent respirer : le comédien ne s’ appelait plus que Molière. Plus tard, ils auraient bien vo
à la lecture de L’Éloge de Molière par Chamfort, et s’y était laissé appeler , gros comme le bras, « petit-neveu du grand homme
eux même de la Chambre du roi, les vingt-quatre violons, comme on les appelait , n’étaient pas mieux vus. Or, c’est la fille d’un
us fraîche création : l’Agnès de L’École des femmes ? Son père, qui s’ appelait aussi Jean et qui fut aussi tapissier, était né,
oupe,.formée récemment par « des enfants de famille », et qui se fait appeler « l’Illustre-Théâtre », afin de bien montrer qu’e
dé presque jusqu’à nos jours le monopole de ses « tripots », pour les appeler de leur nom populaire. Nos comédiens de « 1’lllus
-sac Thorigny, elle s’est fait un nom parmi ces aimables filles qu’on appelle « demoiselles du Marais. » L’hôtel de Guise n’est
rouver de lui-même. Cette chanson, tout égayée de danse, est ce qu’on appelait , dans Égine, Athènes ou Sycione, le chant amœbée.
épondre, commença de lui reprocher son penchant vers la libre pensée, appelée alors du libertinage 23. Le fameux dîner, à la Cr
poète Guillaume Colletet conduisant son grand dadais de fils, comme l’ appelle Tallemant des Réaux34 : « Jean Colletet, dit grav
sculpture, qui servait d’enseigne à la boutique de mon père, et qu’on appelait dans le voisinage le Pavillon des singes 37 . Je
s, ne comprenant pas bien ce que voulait dire il Convitato di pietra, appelait le Festin de Pierre la pièce que jouaient les Ita
e, mais mnémotechnique, le chef-d’œuvre reparut sur la scène. Il ne s’ appelait plus que le Festin de Pierre. Dans toute cette ba
’exemplaire de M. de la Reynie fit de lointains voyages, avant d’être appelé à nous restituer quelque chose de la scène de Mol
si le don d’appliquer, à cette chose si ondoyante et si diverse qu’on appelle les caractères des hommes, le procédé de reconstr
même, à ce propos, une remarque très-curieuse à faire : l’un d’eux s’ appelait Georges, oui, Georges Dandin, comme le pauvre mar
aises rappelait un peu le costume du naïf farceur ; aussi partout les appelait -on des pierrots 63. Le gamin ne s’en tenait pas l
quelque soldat au blanc uniforme, il imitait le cri du moineau, qui s’ appelle aussi un pierrot, il faisait piou piou ; de là le
d’un ordre tout à fait supérieur, les génies sans pair, comme on les appelait autrefois, viennent au monde avec la prédestinati
En voyant ce qu’il était, on ne chercha plus ce qu’il avait été. On l’ appela bel et bien M. de Roquette, comme il le désirait
de bonne foi, tandis que Tartuffe triomphe en se moquant de lui, et l’ appelle tout bas un homme à mener par le nez. Les comédie
r, est de cet avis, et voici ce qu’il dit : « Un abbé, qui se faisoit appeler l’abbé Pons, grand hypocrite, qui faisoit l’homme
ien de l’Église d’Autun dit ingénument : « Une multitude d’affaires l’ appelaient à Paris, où il ne pouvait se passer de faire de l
nfin recevoir et nier des dépôts ? Non, non, ce n’est pas là ce qu’on appelle vivre. Ces vers sont du père Sanlecque, dans sa
rler pour lui, réplique aussitôt : « Pour le discours moral, que vous appelez un sermon, il est certain que de vrais dévots qui
plus graves parmi ces importants spirituels, ainsi que madame Cornuel appelait les jansénistes, ne pouvaient consentir à cette s
ent contre qui tendaient ses attaques. Écoutez ce que répond don Juan appelé en duel par don Carlos, frère d’Elvire113 : « Vou
d Hurtado de Mendoza, traduit par Pascal114 : « Si un gentilhomme est appelé en duel… il peut, pour conserver son honneur, se
e en duel, mais seulement avec celle de se défendre, si celui qui l’a appelé vient l’y attaquer injustement. Et son action ser
ne le désigner que par le nom du type créé à son image, partout on 1 appelait Tartuffe131. Dans les chansons, par exemple, ce n
comprit cette seconde exigence, et il fut convenu que le faux dévot s’ appellerait Panulfe. Il faudrait encore écarter tout ce qui p
rent mis dehors, le jour même, par exprès commandement du roi qui les appela sots, disant Sa Majesté que, s’il fallait parler
ux, les désireux de plaire », s’était trouvé un autre comédien, qui s’ appelait Nicolo Barbicri, de son vrai nom, et Beltrame, de
le toujours. On avait fini par lui en donner le nom. et par ne plus l’ appeler que Mascarille, comme on avait fait pour les anci
qui sont si bien le fond même de la pièce, que dans l’origine on ne l’ appelait pas autrement. Monrose, le père, la jouait avec c
ait à peine, sous le plus transparent anagramme, le nom de Molière, s’ appela Élomire hypocondre, ou les Médecins vengez. J’ai
re en triompha. » Chalussay, ainsi battu, n’avoua pas sa défaite. Il appela de la sentence au Parlement, à la grand’chambre,
e combat, l’expression réelle de son système dramatique, si l’on peut appeler système ce qui ne marche qu’avec la vérité et la
ment, dont, un peu plus tard, Molière les récompensa bien. La pièce s’ appelait le Portrait du Peintre ; portrait peu flatté, com
ue et piètre étendard de Boursault. Ce comédien, rimeur de comédie, s’ appelait de Villiers. Tout d’abord, il s’était très chaude
sé, à qui on l’attribua seul, un petit acte de Contre-Critique, qu’il appela , je ne sais pourquoi : Zélinde, et dans lequel s’
représentation solennelle que Condé en avait fait donner chez lui, il appela sa critique L’Impromptu de l’hôtel de Condé.. Il
èrement sur le gris, feront que Célimène, pour se moquer d’Alceste, l’ appellera « l’homme aux rubans verts. » Rien de plus natur
ment, de telle sorte que Molière lui-même n’y pourrait rien, ce qu’on appelle au théâtre une tradition, mais ce que nous appelo
ait rien, ce qu’on appelle au théâtre une tradition, mais ce que nous appelons , nous, un contresens. L’effet du rôle d’Orgon sou
ens, que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle , En vain notre dépit quelquefois y consent ;     
s, Rotrou, en avait fait cinq actes de comédie française, qu’il avait appelés les Sosies, et le succès avait été des plus vifs.
ait à s’en mêler, avec ses « bonnes rencontres », — c’est ce que nous appelons aujourd’hui des mots. — Il en eut une des plus am
dans l’éloge. Molière eut aussi pour lui un pauvre petit journaliste, appelé Du Lorens, qui rédigeait en vers son journal, sa
rens, qui rédigeait en vers son journal, sa Gazette rimée, comme il l’ appelait , et qui, à cause sans doute de l’abondante fluidi
ait qu’on a fait venir une corbeille de mandarines. C’est ainsi que s’ appellent aujourd’hui ces oranges du pays des mandarins chi
oir évaporer presque tout le parfum. En 1669, le grand Turc, comme on appelait alors le sultan, s’était décidé, malgré toutes le
iale. » Le grand roi ne réclama pas ; il laissa le Marocain de 1699 l’ appeler empereur, comme il l’avait permis au Turc de 1669
avait commencée par le Parnasse, lièrent une espèce de société, que j’ appellerais académie, si leur nombre eût été plus grand et qu
oute l’immortalité poétique du grand siècle. Molière, que La Fontaine appelle Ariste, s’y montrait « sérieux, sans être incommo
lusion végétale à son nom réel, et La Fontaine lui-même, qui s’y fait appeler Polyphile, pour bien préciser l’inépuisable varié
omédie à représenter. Or, pas un poète, ni tragique, ni comique, ne s’ appelle ainsi. C’est, assurent quelques autres, un librai
parut. C’était un marchand, bourgeois de Paris, qui, de son prénom, s’ appelait Daniel et qui signa, dans l’acte, le 22 février,
récieux des trois fragments publiés par M. d’Ortigues, celui que j’ai appelé dans la pièce la matinée d’Auteuil. Après les ver
t dire tout ce qu’il pense de cette courte folie, furor brevis, qu’on appelle l’emportement, la colère. Chez Molière, le fou, l
e personnes se sont avisées de demander à l’Aloysia, puisqu’il faut l’ appeler par son nom, des points de comparaison avec la li
Quoi qu’il en soit de cette particularité curieuse, sur laquelle nous appelons l’attention des bibliographes, il paraît infinime
re (Orgon), voulant exalter son Panulphe — c’est ainsi que Tartuffe s’ appelait alors — commence par dire que c’est un homme, de
pour le louer, etc., etc. » M. Sarcey, pour résoudre la question, en appelait à ses collègues de l’Université. Quoique ce ne so
des phrases ; c’est de cet incomparable « livre déraison », comme on appelait alors ces sortes de registres, où, pour qui sait
supprimer, ce. sont ceux d’Alceste, l’homme aux rubans verts, comme l’ appelle Célimène. Où leur donner place dans ce costume Lo
son adresse au prince : « Monsieur Molière, Vos ouvrages, que vous appelez faibles, sont des chefs-d’œuvre ; ils m’ont fait
t dire tout ce qu’il pense de cette courte folie, furor brevis, qu’on appelle l’emportement, la colère. Chez Molière, le fou, l
sse du grand homme, qui n’était encore que Poquelin — M. d’Hervilly l’ appelle Molière, près de deux ans trop tôt — en fournit l
assez d’une indigestion ? Coquelin, que cette fois je serais tenté d’ appeler Poquelin, tant il aide par sa verve à la transfor
Centenaire s’y trouve dans le coin, d’où le contemplateur, comme on l’ appelait , pouvait tout observer. Mais, quoique la traditio
me des deux. Dans celle du premier soir, qui était toute en vers et s’ appelait L’Assemblée, Dugazon prit le principal rôle, « un
uer Alceste, Molière songeait à tout cela. L’eût-il, d’ailleurs, fait appeler « l’homme aux rubans verts », par sa coquette, tr
sont imprimées des pièces d’archives. qui prouvent que Mlle du Parc s’ appelait réellement marquise de Gorla. (Note de l’éditeur)
30 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
avait dit à Flaminio que Virginia était sa femme, celui-ci voulait l’ appeler en duel. Il lui avait offert, avant d’en venir là
. Zucca, après quelques détours, confesse toute l’affaire. Flaminio l’ appelle fourbe et calomniateur. Zucca, qui a peur, lui de
du fils, s’il en est besoin. Virginia dit à Pandolfo qu’il n’a qu’à l’ appeler quand il sera temps, et elle rentre dans la maiso
e son impudence. Fabio et Zucca affirment ce qu’ils ont dit. Pandolfo appelle sa fille. scène vi. Virginia, les précédents.
forts pour lui faire avouer son mariage et sa grossesse. Virginia les appelle des scélérats et des monstres, et se défend avec
s habits de sa fille, est convaincu que c’est Virginia elle-même ; il appelle son fils, pour lui faire partager sa colère. Mais
31 (1871) Molière
présentaient un monde à part dans les passions de la grande ville. On appelait , naguère, M. le duc de Beaufort : le Roi des hall
des plus beaux esprits dont se soit parée la comédie, un grand poète appelé Regnard, l’auteur du Joueur et des Ménechmes. Ce
un nom de comédie, et le fils de Poquelin, avant de débuter (1645), s’ appelle Molière. II ne se doutait pas que ce nom d’emprun
t deviendrait un titre de gloire. Ainsi le jeune Arouet, plus tard, s’ appellera Voltaire. Heureux, dans la paix, et dans la guerr
ême temps, le surintendant, pour recevoir dignement le roi de France, appelait à son aide, en cette maison des féeries, les pein
incelant des vérités les plus sévères ! Austère invocation du pauvre, appelé , pour la première fois, à dire sa redoutable paro
ures du soir, entre deux sœurs de charité que la bonne Laforest avait appelées à son aide. Le curé de Saint-Eustache, sa paroiss
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
sani, père de la marquise, mort depuis une année. Cette maison, qui s’ appelait l’hôtel de Pisani, prit en 1600 le nom d’hôtel de
griefs du temps présent contre la marquise de Rambouillet d’avoir été appelée Arthenice. Plusieurs écrivains, et en dernier lie
urs belles, je veux et entends qu’à l’avenir mademoiselle d’Hervart s’ appelle Sylvie dans tous les domaines que je possède sur
dont Voltaire a confirmé la justesse et loué la décence. Vaugelas est appelé par Boileau le plus sage de nos écrivains. Tels f
33 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
t et ces entrées de ballet, dont le Roi avait fait choix. Le tout fut appelé Le Ballet des ballets. Suivant le livret, la comé
a un dont elle reçoit de l’argent. Voltaire et beaucoup d’autres ont appelé La Comtesse d’Escarbagnas, une farce : c’est une
tatrices, en faisant de celles-ci une espèce particulière qu’il avait appelée les précieuses ridicules, comme si cette qualific
ittéraire nous transmet sur l’abbé Cotin. Le personnage de la pièce s’ appelait d’abord Tricotin. Lorsque le sonnet sur la fièvre
n offrit à l’abbé Desfontaines, lorsque, celui-ci se plaignant d’être appelé bouc dans une de ses épigrammes, il lui proposa d
ue, c’est-à-dire en manquant au costume, en faisant ce qu’on pourrait appeler un anachronisme dramatique ? Thomas était-il bien
is à Clitandre, ou plutôt à cet impertinent de Molière, comme elles l’ appellent toutes, à l’exemple de madame de Montausier. Voil
traits les plus acérés, l’homme dont elle est enthousiasmée. Chrysale appelle à son secours et son frère et sa fille et sa serv
est grossière, je prends le parti de transcrire le monologue d’Argan, appelé Orgon par le faussaire : à peine cet échantillon
mpt. Il y a deux sortes de malades imaginaires. Les uns, improprement appelés de ce nom, sont les hypocondriaques ; c’est-à-dir
e la satire IXe de Boileau, qui en sont la réponse et la punition. J’ appelle Horace, Horace ; et Boileau, traducteur. Si vous
34 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ntage de froisser ce qu’au risque de passer pour un esprit arriéré, j’ appellerai les préjugés romantiques sur Molière. Arriéré ! q
quand on en joue un quelque part, les douze ou quinze cents personnes appelées à la dégustation se recueillent dans un même sent
ns d’y suppléer une minute, dussions-nous, à défaut de son érudition, appeler un peu l’imagination au secours. Supposons-nous,
te petite blonde, modeste, tendre, et boiteuse comme la prière, qui s’ appelle mademoiselle Louise La Beaume Le Blanc de la Vall
nter ces faussets particuliers que Madame de Longueville, charitable, appelait des incommodés. La troupe royale, ceux qu’on nomm
in Arnolphe, qui a du bien, et qui, nous apprend son compère, se fait appeler Monsieur de la Souche ; vieux garçon (cela se voi
Agnès qui entre en scène ; Agnès, c’est Mlle de Brie, qu’on pourrait appeler belle et bonne ; avec quel art elle s’est rajeuni
u mariage qui n’ait, pour sa défense et le morigènement de sa moitié, appelé au secours la religion et le diable ; le bon de l
dans l’armoire, où, sur le point d’être surprise, Agnès, qui l’avait appelé du balcon, l’avait vivement enfermé au triquetrac
ux, qui semblerait faire remonter jusqu’à lui l’invention de ce qu’on appelle au théâtre les scandales, — si le scandale n’étai
t bouffi de vanité, se débaptisant après la quarantaine pour se faire appeler M. de la Souche il lui a donné des prétentions au
des hommes ; il faut la mettre en mesure, surtout, de la remplir sans appeler à l’aide certain personnage que nous avons vu poi
35 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
u de courir chez sa Maîtresse avec les transports d’un Amant, il fait appeler le Tailleur du Prince, et lui filoute un habit ga
it, parlant à la Comtesse. « Je trouve ces vers admirables, et ne les appelle pas seulement deux strophes, comme vous ; mais de
laeana, p. 31-32 Despréaux ne se lassait pas d’admirer Molière, qu’il appelait toujours le Contemplateur. Il disait que la Natur
it encore à 65 ans. Tome I, p. 284 Thomas Corneille* se faisait appeler M. de Lille, apparemment pour le distinguer de so
Et, sans vous embrasser dans la comparaison, Je sais un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre, Qui, n’ayant pour tout bien qu’un se
na, au Roi, et à la Reine Mère56, dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Jamais entreprise de Théâtre ne fut si p
ce57 était sans doute le Canevas du Médecin malgré lui, que Molière n’ appelait jamais autrement que le Fagoteux. Tome I, p. 3
us, reprit Molière » ? Le Postillon d’Hippocrate lui répondit qu’il s’ appelait Fleurant. Molière l’embrassa, en lui disant : Je
istériseur80 qu’il a mis sur le Théâtre, dans le Malade Imaginaire, s’ appelle Fleurant. Comme on sut l’histoire, tous les Petit
Tome I, p. 533 Le Perruquier dont parle Despréaux de son Lutrin, s’ appelait Didier l’Amoris85. Sa première femme était une cl
n, l’était lui-même, et assez médiocre. Il avait ce que les Comédiens appellent l’emploi des grands Amoureux, tragique et comique
ortes de Galimatias : le Galimatias simple et le Galimatias double il appelait Galimatias simple celui où l’Auteur entendait ce
vais voisins à des vers admirables : voisins que les Maîtres de l’Art appellent des Frères Chapeaux.154 La Dame Poisson, femme d
upe de comédiens la salle de l’hôtel de Bourgogne : Riccoboni se fait appelait Lelio, et sa femme, Hélène Flaminia. En 1729, il
: philosophe grec péripatéticien (Lampsaque ? - Athènes ? -268). On l’ appela le Physicien, car au Lycée dont il fut le directe
88 – Modène 1663) : architecte et ingénieur italien. En 1659, Mazarin appelle à Paris Gaspare, le préférant à Torelli pour lui
e en 1753. C’est le grand acteur comique du XVIIIe siècle ; Garrick l’ appelle l’« enfant de la nature ». Il joue beaucoup et cr
uvais voisins à des vers admirables, voisins que les maîtres de l’Art appellent des Frères Chapeaux (I) Allusion à des moines qui
36 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
de la fidélité du peintre. Cette partie des tableaux comiques, qu’on appelle en général costume, étant la plus sujette à vieil
ts de la Bible ou de la Légende. En France, ils formèrent une société appelée Confrérie de la Passion de Notre Seigneur, et obt
onte en ligne directe jusqu’aux confrères de la Passion. Leurs pièces appelées mystères, avaient principalement pour sujets la p
de nous-mêmes. Cet amour, mal entendu et poussé jusqu’à l’excès qu’on appelle égoïsme, a produit, dans Orgon, cette préoccupati
umière, ils ont employé les chocs de couleur, et ce qu’en peinture on appelle des repoussoirs. À côté d’un homme ridiculement v
ves. Hesnault25, connu de la postérité par quelques vers heureux, fut appelé aussi à les partager. Cyrano de Bergerac26, avec
eux d’amitié de mettre en commun tout ce qu’ils possèdent ;et Molière appelait cela lui-même reprendre son bien ou il le trouvai
. Cette société, qui éclipsa bientôt toutes les sociétés rivales, fut appelée l’Illustre Théâtre. La troupe avait joué d’abord
s, il demeura six bons mois encore à Pézenas, dans leur maison, qu’il appelle cette fois une Cocagne ; et l’on a peine à concev
ommes qui ont, avant tout, le respect et la superstition de ce qu’ils appellent les livres c’est-à-dire des livres assez mauvais
lui sur la toile. En 1658, Molière se rapprocha de la capitale, où l’ appelait le pressentiment d’une meilleure fortune et d’une
oire de Claude Perrault et du cavalier Bernin. Avant que celui-ci fût appelé de Rome pour donner les dessins de la principale
tre ? et, en la tenant éloignée de cette carrière, où tout semblait l’ appeler , n’a-t-elle pas prouvé qu’elle la réservait, comm
s et ses discours rendent plus d’une fois témoignage. On sait qu’il l’ appelait le contemplateur c’est un éloge tout entier que c
a mort, il avait reçu la communion d’un prêtre qui est nommé et comme appelé en témoignage du fait. Il doit nous être doux de
fautes qu’il ne faudrait imputer qu’à l’époque, si toutefois on peut appeler du nom de fautes des locations qui étaient consac
fait en ma vie dont je sois véritablement content. 29. Le roi, qui appelait son favori, cher ami, dit, en tirant sa montre à
ndre de l’échafaud. 31. Voltaire dit qu’il y avait déjà un comédien appelé Molière, auteur de la tragédie dePolyxène. Voltai
dans la même ville vers 1679, âgé d’environ soixante-quatre ans. Il s’ appelait lui-mêmeCharles d’Assoucy, Empereur du burlesque,
vice, en lui donnant une pension de sept mille livres ». Précédemment appelée troupe de Monsieur, elle prit alors le titre de t
plaça par d’autres. 63. À la cour, tous les services de prévoyance s’ appellent des en cas. Ainsi, un en cas, c’est la voiture qu
s’être avisé, sur ses vieux jours, d’accroître son nom, en se faisant appeler M. de Corneille ;et il lui rappelle, à ce sujet,
633, et mourut à Paris en 1687. 84. Anne de L’Enclos, ordinairement appelée Ninon, naquit à Paris, en 1616, et mourut dans la
ieux, et même par se porter à certaines voies de fait. Madame Molière appela à son secours, et le président fut arrêté. La ras
onstruite pour eux sur l’emplacement de l’hôtel de Choiseul, et qui s’ appelle aujourd’hui salle Favart. Le théâtre de la rue Ma
en face de la rue Guénégaud. La troupe du Marais occupait une maison, appelée l’hôtel d’Argent, qui était située au coin de la
37
ployé de ce nom à la rive gauche en l’an VII : le garçon de théâtre s’ appelait Mayeux. D’autres, surenchérissant, rapportèrent q
vier 1669, la Gazette ne signale qu’un voyage de la Cour où aient été appelés les comédiens, c’était pour les fêtes de la Saint
ne œuvre d’un genre mixte qui n’avait pas encore de nom, qui devait s’ appeler quelque jour le comique larmoyant, puis la tragéd
Cette sculpture, qui paraît remonter au xiiie  siècle, a toujours été appelée l’« arbre aux prêcheurs », et je crois qu’il ne f
emme a toujours une vengeance prête. En hollandais la lune de miel s’ appelle  : « les semaines du pain blanc ». Faisant allusio
graveur de premier ordre. Il possédait, jeune, avec cette volonté qui appelle et retient le succès, cette clef, indispensable,
ur enrichir son Musée intime, de pareils trésors de curiosités ? J’en appelle à tous les collectionneurs ! Les tombeaux d’Héloï
20 décembre 1644, dit-il, la troupe de l’Illustre Théâtre, — ainsi s’ appelaient les premiers compagnons de Molière, — après avoir
du nord au sud, entre la rue des Barrés-Saint-Paul et le quai, qui s’ appelait alors quai des Ormes, et qui, depuis, prit succes
t suspendre les travaux et en confia la direction au cavalier Bernin, appelé tout exprès de Rome. Après que les « desseins » d
, on a donné à Gros-René le nom de Gros-Renard, tandis que M. Ozell l’ appelle « Benjamin trapu à la grosse bedaine, autrement n
si l’on aime le bon sens étranger autant que la musique étrangère. Il appelle Molière « le classique de la scène française », e
anglaise est un épicier et conseiller municipal. Dans le prologue, on appelle Molière le grand Maître, et l’on remarque que si
e bons souvenirs à la troupe des comédiens nomades : ÉRASTE. Comment appelez -vous ce traiteur de Limoges qui fait si bonne chè
ancien Théâtre du Cirque. Les deux troupes, entretenues par le Roi, s’ appelaient également troupes royales. Les pièces à grand spe
emis en étaient à leur douzième représentation, lorsque la troupe fut appelée à Fontainebleau. Le Roi y recevait en grand appar
it venir, et elle se présenta d’autant mieux que la troupe fut encore appelée pour douze jours à Versailles où le Roi, parmi se
, rue de l’Arbre sec, estampes, tableaux anciens et modernes. » J’en appelle à tous les moliéristes, n’est-ce pas le vrai Vino
des moliéristes les plus compétents, par ceux-là surtout que j’aurais appelés à la rescousse pour déclarer avec moi que Molière
n goûté, Aux esprits les plus forts il donne de l’envie, Et l’on peut appeler une si douce vie         Une éclatante oisiveté.
prince s’achemina, par Montpellier, Vienne et Lyon, vers Paris, où l’ appelait son prochain mariage. Molière n’avait plus rien à
’épilogue, l’auteur déclare qu’il a pris sa comédie de Molière, qu’il appelle « le fameux Shakespeare de ce siècle, et comme au
femmes à façonner, chaque mari trouvant que le cerveau de sa ménagère appelait quelques remaniements (la réciproque eût peut-êtr
les têtes de leurs maris). Tout cela était gai, bon enfant, ce que j’ appellerais gaulois, si nous n’étions hors de France. Mais ce
es dans ce document sont de notre connaissance ; mais un nom saillant appelle surtout notre attention, c’est celui de « Nicolas
s, et qu’en même temps l’on a porté de gros tuyaux godronnés que l’on appelait encore des fraises, où il y avait assez de toile
38 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
s spectacles. Il se met à la tête d’une troupe de comédiens bourgeois appelée l’Illustre Théâtre. Il prend le nom de Molière. S
ous osons le dire, à éviter : enfin, s’il ne vit dès lors qu’il était appelé à opérer cette révolution, il sentit du moins que
a farce ; Arlequin, créateur de l’emploi auquel il a laissé ce nom, s’ appelait réellement Dominique. Quant à Scaramouche, que Vo
dans la province de Guyenne, au gouvernement de laquelle il avait été appelé , en étant revenu au commencement de septembre, le
de représentations, auxquels ils devaient tenir, car c’était ce qu’on appelait les jours ordinaires, les mardi, vendredi et dima
jart, qui avait pris à la scène le nom de leur mère, c’était ce qu’on appelle au théâtre, par une sorte d’antiphrase, une utili
hos et Madelon des Précieuses ridicules, abjurant la légende, se font appeler Aminte et Polixène. La maison de madame de Rambou
es toujours suivies par de longs applaudissements. Par tout ce qu’ils appelaient délicatesse, sentiment et finesse d’expression, i
ient entre elles une exagération romanesque de sentiments. Elles ne s’ appelaient que « ma chère », et ce mot avait fini par servir
t dans toutes les bouches, et sa troupe, qui précédemment n’avait été appelée qu’une seule fois « en visite », comme on disait
après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyriques, appelées depuis opéras, fut détruite en 1763 par un incend
ondé, pour le mariage duquel Molière et sa troupe étaient précisément appelés , le 11 du mois suivant, à l’hôtel de Condé, où il
de quelques-uns de ses camarades, de Béjart le jeune notamment, qu’il appelait le dieu Vulcain, parce que cet acteur boitait dep
maréchal de Gramont, Le Tellier, le maître des requêtes Colbert, les appelèrent en visite, et ce dernier voulut revoir chez lui,
se lassaient pas de les applaudir. Molière et ses acteurs avaient été appelés par eux à Chantilly pour y représenter, du 29 sep
mprunt que pour ne pas avoir l’air de lutter avec celui que Corneille appelait son maître, et de refaire ce qui était alors répu
èserons plus tard les accusations du « critique de Nicolas », comme l’ appelait Voltaire ; mais ce que nous voulons attaquer ici,
t alors auprès de Louis XIV avait appartenu au prince de Condé ; il s’ appelait L’Angeli. Le comte de Gramont disait que, de tous
it portait le nom, véritable ou supposé, d’un sieur de Rochemont, qui appelait sur Molière et le glaive de la justice temporelle
certains courtisans grossissaient les rangs de ses ennemis acharnés. Appelé à Versailles avec sa troupe pour y jouer, le vend
e, De la fourrure et du satin, Tout cela réuni fait presque Ce qu’on appelle un médecin. Quant à leur savoir, ils concouraient
ant été mise par le duc de Nemours dans le malheureux état qu’on peut appeler l’écueil des veuves, et ayant recouru aux expédie
anger ; je me servis pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’ appelai à mon secours tout ce qui pouvait contribuer à ma
e avait commencé par le Parnasse, tinrent une espèce de société que j’ appellerais Académie si leur nombre eût été plus grand et qu’
ne troublèrent jamais l’union qui exista entre lui et un homme qu’il appelait en riant son médecin, et qui s’honora toujours d’
quand, dans L’École des femmes, il se railla de ………… ce paysan qu’on appelait Gros-Pierre, Qui, n’ayant pour tout bien qu’un se
soumettait aussi à la juridiction de sa bonne Barbara, ou, comme il l’ appelait , « Baba », « dans le moment même, a dit lady Morg
 : mais Montfleury n’est point écouté à la cour. » Quoi ! celui qu’il appelait son ami, que l’on peut appeler son bienfaiteur, e
couté à la cour. » Quoi ! celui qu’il appelait son ami, que l’on peut appeler son bienfaiteur, est lâchement et injustement acc
re son profit. Celui-ci ne parlait de son Fagotier, c’est ainsi qu’il appelait cette pièce, que comme d’une farce sans conséquen
ont pas les plus mauvais de La Muse Dauphine : Molière, dit-on, ne l’ appelle Qu’une petite bagatelle : Mais cette bagatelle es
tre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges, que les Pères appellent les naufrages de l’innocence et des attentats con
on à tout ce que demandait la conscience timorée du Roi. Sa pièce fut appelée L’Imposteur, son principal personnage « Panulphe 
, à force de démarches nouvelles, il obtint enfin la permission qu’il appelait depuis si longtemps de tous ses vœux. Le 5 févrie
lle, qui avait une femme fort jolie, à ce qu’on dit. Le médecin a été appelé chez le barbier pour y voir quelqu’un malade ; dè
par le Roi de la composition du Ballet des Muses, s’était vu forcé d’ appeler Molière à son aide. Celui-ci avait, comme on l’a
toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître. Molière appelait  : “Baron ! La Forêt ! à moi ; ce maudit âne veut
l’abordant. — Pourquoi ?… Mais… » — Molière insiste. « Eh bien ! je m’ appelle Fleurant ! — Ah ! je le pressentais, que votre no
pour une signification, 1 livre 10 sous. » L’huissier de la troupe s’ appelait donc Loyal, et il avait fourni son nom à l’huissi
e sorte d’abandon ; car ses habitudes étaient religieuses98, il avait appelé de tous ses vœux les saintes consolations ; ses d
ux plaisirs des habitués de leur théâtre, d’un roi magnifique qui les appelait à toutes ses fêtes, de grands seigneurs et d’homm
njurieuses invectives devant plusieurs comédiennes qu’elle avait fait appeler  ; il poussa même la fureur jusqu’à lui arracher l
ui-même ; et personne, après avoir lu son ouvrage, ne sera tenté d’en appeler . Pour donner plus de solennité à cette réparation
miterons pas dans sa fausse bonne foi le critique de Nicolas, comme l’ appelait Voltaire ; mais nous prendrons sur nous d’affirme
n’a plus malheureusement dénaturé la pensée du versificateur qui l’a appelée à son secours. On doit regretter que cet arrêt ai
s belle réparation que Boileau ait faite de ce qu’on nous permettra d’ appeler ses torts, est dans sa réponse à Louis XIV lui de
s, et il a conclu à la négative, parce que le registre de la mairie l’ appelle Morlière et le subordonne à un sieur Du Fresne, d
citer pour preuve les Satires sur les femmes bourgeoises qui se font appeler Madame, par le chevalier D*** (de Trissart), Pari
ès son départ de Pâques 1659, tous les historiens disent que Jodelet, appelé du Marais dans la troupe de Molière, le fut préci
ans purge bourgs et villages, Pour les guérir d’un certain mal Qu’on appelle les brigandages ; Courtisans, qui vos jours pass
rière. Quant à l’auteur de La Pompe funèbre de Monsieur Scarron, il l’ appelle Le Rotomageois Cocto. C’est tout ce qu’il dit de
e des trois, que l’extrait imprimé du privilège le nomme, et encore l’ appelle-t -il : le sieur Molier. 38. La Pompe funèbre de M
comment était comprise alors ce que, dans notre langage moderne, nous appelons la liberté du travail. «  Le 6 de ce mois, dit l
ter ». Cette assertion qu’il adopte, il l’emprunte à un anonyme qu’il appelle « un contemporain », dans un manuscrit duquel il
même mois pour aller se réembarquer. Molière et sa troupe avaient été appelés le 21 juillet à Fontainebleau, où ils séjournèren
nt : « … J’aurai dans peu de jours une ode française d’un jeune homme appelé Racine, qu’il m’a apportée et qu’il repolit sur m
82. Acte de baptême communiqué par M. Rochebilière. 83. Ils furent appelés par la lettre de cachet suivante : « À Saint-Ger
, bien entendu, et, trente-sept ans après, M. Harpin, bien arrondi, s’ appelait Turcaret. 87. Ce que nous allons citer se trouve
39 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
et qu’inventant un nom pour la chose qu’il croyait avoir inventée, il appelât ce poème comédie héroïque. En effet, ce qui const
e avant Corneille  ; mais il s’est trompé en ajoutant que ce genre s’ appelait comédie héroïque , puisque Corneille prétend, et
t de noblesse que, dans le langage de tous les arts, on est convenu d’ appeler héroïque. Je suis réduit ici à ne pouvoir justif
is, une pièce où nul mari ne figure, et qui serait presque aussi bien appelée l’École des parents, ou des instituteurs, puisque
. C’est de L’École des maris que date véritablement ce qu’on pourrait appeler la seconde manière de Molière, celle où, cessant
a beaucoup mieux fait que de contester sans raison à Molière ce qu’il appelle l’idée et le motif de l’action des Fâcheux ; il
40 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
ilement qu’on a cherché le nom de Béjart dans tous les villages qui s’ appellent Belleville. III Molière avait trouvé non s
on nom de Madeleine et le nom de son amant Esprit, car M. de Modène s’ appelait ainsi, était bien la mère anonyme de celle qui a
de Brie, après avoir refroidi son sein à cette cuirasse d’acier qui s’ appelait Armande ; et il était trop philosophe et trop hum
ait, la reprenait : elle avait toujours le même cœur ; il aurait pu l’ appeler le chien de la maison. III. La du Parc Mll
elle ne voulait pas s’attarder dans une passion. Tout à l’heure, il l’ appelait Philis, maintenant il l’appelle Isabelle. Dans l
ns une passion. Tout à l’heure, il l’appelait Philis, maintenant il l’ appelle Isabelle. Dans le visage d’Isabelle Chacun remar
t pas. Molière continue la même chanson ; cette fois la Du Parc va s’ appeler Iris, Climène, la Marquise. Il n’est rien de plu
u’il nous dirait l’année de sa naissance, nous dirait pourquoi elle s’ appelait Marquise Thérèse de Gorle. Jal se demande si elle
ient pas de jouer la comédie. Ce fut une mode, ce fut une bouffée. On appelait cela jeter son feu. Du Croisy, qui fut chef de tr
ur lui, c’étaient là des étoiles en plein midi, quand le plein midi s’ appelait Mlle Molière ; les étoiles, quelque nombreuses qu
superbe et applaudie. Jean Pitel, qui trouvait son nom piteux, se fit appeler M. de Beauval, laissant les chandelles à un autre
aussi qu’il entendait prendre pour femme Jeanne Bourguignon, et qu’il appelait le sacrement. Que pouvait faire l’Archevêque ? Qu
 Desmares arriva un soir au théâtre avec un ordre de Versailles qui l’ appelait à jouer les rôles de servantes de Molière. « Eh b
toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître. Molière appelait  : “Baron ! Laforest ! à moi ! Ce maudit âne veut
le temps de vivre celui qui n’eut pas le temps de mourir ? Pourquoi s’ appelaient -elles Laforest toutes les deux ? Qui sait même s’
s’habituer à un autre baptême. Voilà pourquoi tous les domestiques s’ appelaient Champagne, Bourguignon, Lépine, Labranche, La-for
fut une des plus charmantes amoureuses du Théâtre-Français21 ; elle s’ appelait Thérèse Le Noir de La Thorillière ; elle était né
médienne de campagne, nommée Marie Claveau, et non Clavereau, comme l’ appelle Soleirol. Leur fille, Marie-Angélique Gassot, épo
vie en plein orage avec de rares arcs-en-ciel que ce fin lettré qui s’ appelle Henri Lavoix, dans son excellentissime petit livr
41
emplacer la figuration absente : ils habillaient des mannequins qui s’ appelaient des fagots. Le mot était passé dans le répertoire
de droite. Orgon n’a plus besoin d’ouvrir la porte de sa fille pour l’ appeler , il la trouve déjà sur la scène, et s’assoit pour
devrait toujours rester derrière les portants. Sur la scène, Febvre s’ appelle Damis, Mlle Périga s’appelle Elmire, Mlle Bérengè
ère les portants. Sur la scène, Febvre s’appelle Damis, Mlle Périga s’ appelle Elmire, Mlle Bérengère s’appelle Marianne. Il n’y
ebvre s’appelle Damis, Mlle Périga s’appelle Elmire, Mlle Bérengère s’ appelle Marianne. Il n’y a plus de représentation, si Dam
femme il y a quatre ans à Chin-Quentin ; et, à l’appui de leur dire, appellent chacune leurs enfants. Molière n’aurait-il pas tr
gt livres tournois sur une maison assise à Paris en la rue St. Honoré appelée la maison des cinges faisant le coing de la rue d
e Paris rue St. Honoré formant le coin de la rue des vieilles Etuves, appelée la maison des Cinges, par eux ci-devant acquise s
ciements. C’est ce calque que nous reproduisons25, et sur lequel nous appelons l’attention de nos lecteurs. Ils y verront que se
arait, de son temps, la comédie de cette œuvre plus sérieuse qui ne s’ appelait pas encore le drame. De cette façon, et le premie
fut prolongée jusqu’au quai. J’ajouterai que la rue de l’Ave-Maria s’ appelait précédemment rue des Barrés, et que la rue Charle
a s’appelait précédemment rue des Barrés, et que la rue Charlemagne s’ appela tour à tour rue de la Fausse-Poterne-Saint-Paul,
le nom de Marinette : il se remaria, chargé d’années, à une grisette appelée Marie Duval, qu’il fut obligé de faire enfermer p
it créé à Paris le caractère du docteur Graziano Baloardo. Sa femme s’ appelait Patricia Adani ; Valerio, de son vrai nom Giacin
elle devint sa femme en 1663. Les biographes ont cru et dit qu’elle s’ appelait Orsola Cortesi ; sa signature placée au bas d’act
e marquis d’Arquyan (c’est ainsi qu’il signe quoique les historiens l’ appellent ordinairement d’Arquien) était le père de la rein
repos50. C’est là où j’avais lié une grande amitié avec Vario (nous l’ appelions Berrio, et allongions l’io, par l’habitude que no
lève de la Faculté de Montpellier, dans le temps où Molière avait été appelé dans cette ville, avec la troupe des Béjart, par
1664. Archives nationales, KK. 213. — La Comédie italienne avait été appelée à Compiègne en 1656. On y mena la reine Christine
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
r à leur parler, son bonnet à la main ; le querellent, parcequ’il les appelle mon beau-pere & ma belle-mere ; exigent qu’il
s de joie, qui se disent ses femmes, de petits fils de pu...... qui l’ appellent papa, & contraint enfin à prendre la fuite so
isse en aucune façon.... Les équivoques, les méprises, tout ce qu’on appelle quiproquo au théâtre, & sur-tout les surprise
43 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
est qu’autrefois le cuisinier français était un cuisinier grec, qui s’ appelait Aristote ; tandis qu’aujourd’hui, M. Lysidas comp
tôt bas, à la fois cynique et charmant, tel enfin que Voltaire a pu l’ appeler un bouffon indigne de présenter ses farces à la
e de l’art et du génie de Molière, et sur la haute portée de ce qu’on appelle ses plaisanteries ? Comment est-il possible, mons
l’art, ont obtenu des hommes un long et général assentiment ; on les appelle classiques 315. C’est d’après ces exemplaires éte
ut, parce qu’un poète ignorant l’Esthétique, ont eu la fantaisie de l’ appeler de ce nom ? M. Lysidas a bien raison, Uranie est
son disciple Polus, il décide qu’elle n’est ni l’un ni l’autre, et l’ appelle une espèce de routine 321. Car, dit-il, c’est l
279. La Critique de l’École des femmes, scène vii. 280. Corneille appelle la Poétique un divin traité (Préface du Cid) et i
ison les ouvrages des anciens comme des modèles ; les auteurs en sont appelés classiques et forment, parmi les écrivains, comme
re des facultés de l’esprit par ces connaissances préparatoires qu’on appelle humaniora. Mais la véritable propédeutique pour f
44 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
ins ; elles étaient glacées. Le comédien donna à Molière son manchon, appela ses porteurs, sa chaise, et, de la rue des Bons-E
Molière, et demandaient un confesseur ; deux curés refusaient, ils s’ appelaient , l’un, Lenfant, l’autre, Lechat. Enfin le beau-fr
nie comparée aux lugubres funérailles de ce grand homme de bien qui s’ appelait Molière ? La nuit, le 21 février, malgré la foule
que les comédiens du roi, les enfants chéris de Molière, comme il les appelait , décidèrent que la Comédie-Française, pour célébr
e de déceptions ; toutes les tribulations sinistres de ce que Scarron appelait le Roman comique, la pauvreté à combattre et l’av
nt ce type ridicule de Pourceaugnac, qu’il eût dû, pour être logique, appeler Pourceaugnaud, car les terminaisons en aud sont l
fet d’inquisiteurs, le matassin prend la figure d’un tortionnaire. On appellerait volontiers la police, et l’on réclamerait pour un
la belle esclave que retient au logis le bonhomme Trufaldin, et qui s’ appelle la Liberté ? Puis, à côté de cet étourdi des bord
t) dans un château situé en Normandie et dépendant d’un endroit qui s’ appelait Ferrière ou la Ferrière. « Y seraient-ils restés
ts. Peut-être la célébration du deux centième anniversaire de sa mort appellera-t -elle l’attention sur des recherches nouvelles ; i
iques du Médecin malgré lui, de Scapin fourré dans ce sac que Boileau appellera ridicule, et du fils de Diafoirus, immobile et pâ
il les payait davantage. Ces acteurs italiens n’allaient-ils pas être appelés par les envieux les maîtres et les inspirateurs d
irigés contre ce malheureux Molière ! Et qu’on s’étonne de l’entendre appeler (sans y croire même, tant il était bon) l’homme u
e le fagot. La lecture de ce pamphlet de Rochemont, qui mérita d’être appelé en 1665 le bras droit des Tartuffes , indigne et
’Impromptu de Versailles (1664), nous voyons que Molière — l’auteur l’ appelle Alcipe — prend la défense de Montfleury et retrac
lière, directeur et comédien, sacrifiant parfois à ce que ses ennemis appelaient les turlupinades, est autrement excusable que les
nagramme était devenu une sorte de pseudonyme public de Molière. On l’ appelait aussi, dans un certain monde, Belphégor, au dire
e qu’il leur faut à présent, c’est le silence et l’ombre. Que s’ils s’ appellent Molière cependant, ils font passer dans l’âme imm
c’est un peintre rapide et définitif. En parlant de La Fontaine, il l’ appelle , en passant, « un poète à dentelle et à grands ch
Mézeray, rimèrent des épitaphes glorieuses. Le P. Bouhours, jésuite, appela Molière l’ ornement du théâtre , le salua comme u
de gaieté à l’italienne, fusée d’esprit jetée au vent sicilien qui s’ appelle L’Étourdi, jusqu’à ce rictus douloureux qui se no
pe ambulante de Molière. Mais, pour nous en tenir à ce qu’on pourrait appeler la troupe fixe de Molière, la troupe du Palais-Ro
es encore. Vécut jusqu’en 1700. Baron (Michel Bayron, dit). — On l’a appelé le comédien le plus surprenant de la scène frança
ffet*. La similitude complète des deux vers, qui ne sont pas ce qu’on appelle vers de remplissage, et la coïncidence des dates
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
ve sur la scene d’une maniere imprévue, dans le cours d’une action, s’ appelle coup de théâtre, ou surprise. Le dernier de ces t
me temps les acteurs & le spectateur. Surprises muettes. J’ appelle une surprise muette celle qu’un personnage ressen
moureux. Lorsqu’elle veut rentrer, elle trouve la porte fermée ; elle appelle Colin, & au lieu de Colin son mari paroît. To
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
ou leur talent. Un homme en place à Versailles, a un cuisinier qui s’ appelle réellement Mache-lard. Un jouaillier, logé actuel
 ; les autres d’une façon ironique & fine. Par exemple, lorsqu’on appelle sur le théâtre un Procureur, M. Chicaneau, M. Fri
opos de prendre cette précaution dans son Malade imaginaire, quant il appelle un Notaire M. Bonnefoy. Le trait n’est pas moins
bité & son savoir, se nomme M. Caquet. Un Procureur au Châtelet s’ appelle M. Fardeau. Le hasard leur a donné ces noms ; tra
e leurs acteurs ; mais un tel soin ne sert pas à grand’chose. Poisson appelle un de ses Gascons, dans le Procureur Arbitre, M.
nnoncer, par le nom d’un de ses personnages, un caractere grondeur, l’ appelle Madame Grognac. Quelle différence de la maussader
47 (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67
ts d’un petit Auteur. La Compagnie (c’est ainsi que Mrs les Comédiens appellent leur Corps présentement) n’a point, ce me semble,
vrage, La Vie de Mr de Molière. « Un Comédien, dit-t-il, peut-il être appelé , Monsieur, que par des Domestiques, ou par le men
que l’on doit à sa mémoire. Quel est l’Auteur de son temps que l’on n’ appellerait pas Monsieur en faisant sa Vie ? Mais bien plus,
j’aurais pris Molière, comme Comédien ; quel mal aurais-je fait de l’ appeler , Monsieur ? c’est un cérémonial bien établi prése
de Molière ne mérite pas que je la relève : Il se serait bien passé d’ appeler étourderie la chose du monde la plus innocente et
d ils remontrent ; et froids quand ils invectivent. C’est là ce qu’on appelle communément, ne pas savoir, ne pas sentir ce que
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
que cela vient de la jalousie qu’elle a d’une jeune fille de Madame, appelée Fontanges. » Madame de Montespan ne connaissait
roi et de ses attentions pour cette jeune et belle personne, qu’elle appelait une belle idiote, et elle avait recours à son sec
Je ne sais auquel des courtisans la langue a fourché le premier ; ils appellent tout bas madame de Maintenon, madame de Maintenan
Louis XIV était son respect pour la bienséance, que La Rochefoucauld appelle la moindre de toutes les lois et la plus suivie.
encore aux Théatins, » demande enfin La Bruyère, « me forcera-t-on d’ appeler tout ce spectacle office divin144 ? » Dans le mo
49 (1900) Molière pp. -283
ire des ronds ». Indépendance civique ! Il y a un autre écrit où on l’ appelle Citoyen vertueux, et où l’on affirme qu’il est me
ême justesse. On ne dira jamais qu’il a exposé régulièrement ce qu’on appelle une action. Prenez par exemple la pièce de Sganar
oète en grande partie complaisant, non pas officiel, mais ce que nous appelons aujourd’hui, en plus d’une circonstance, officieu
qu’un candidat au trône de Honduras leur a fait croire que Honduras l’ appelait , et eux avec lui, de tous ses vœux. Alors, on voi
Loret, et c’est en 1665 qu’il commence sa guerre contre la maladie, j’ appelle ainsi sa guerre contre les médecins. En 1665, il
e. Pour bien comprendre toute la force de cette conception, au lieu d’ appeler la pièce Le Malade imaginaire, appelez-la simplem
de cette conception, au lieu d’appeler la pièce Le Malade imaginaire, appelez -la simplement Le Malade ; supposez qu’Argan soit
ait devant vous sur la scène. Quand Louis XI, malade et mourant, fait appeler François de Paule, quand il se jette aux genoux d
arallélisme qui me frappe : je ne le dis pas seulement parce qu’ils s’ appellent du même nom ; Argan, Orgon, c’est la même dénomin
Argan est complètement affolé de Béline ; pourquoi ? Parce qu’elle l’ appelle mon cœur et soigne très tendrement ce pauvre corp
narelle, un bon bourgeois de Paris, Gorgibus, qui recommande ce qu’il appelle de bonnes lectures à sa fille Célie, et ne lui en
le titre de ce livre sur celui de quelques maximes de dévotion ; il l’ appelle  : Les Maximes du mariage, ou les Devoirs de la fe
cour n’étaient pas très délicates sur ce point ; on commençait déjà à appeler cela une place ; mais il n’en était pas de même à
ère isolé ; et, là, il dit à la dévotion intrigante et fausse, « tu t’ appelles légion ; tu t’appelles cabale ! » Et le pauvre Sg
dit à la dévotion intrigante et fausse, « tu t’appelles légion ; tu t’ appelles cabale ! » Et le pauvre Sganarelle, qui croyait d
ens de « l’égalité » ; ils n’ont pas davantage le sens de ce que nous appelons « l’humanité ». Ce mot a deux significations poss
s, ces visions du génie, dans ce phénomène qui fait qu’un homme qui s’ appelle Molière et qui vit en 1666, ne perçoit pas les ob
i a fait époque dans l’histoire des mœurs, et que je pourrais presque appeler une pièce française, car elle a été découpée dans
hez nous de toutes les époques. Les autres genres, dans ce qu’on peut appeler la littérature d’imagination, ont eu leurs progrè
ire avec Beaumarchais et jusque dans l’épopée, puisque notre Iliade s’ appelle Le Lutrin et notre Odyssée Vert-Vert. Nous avons
mille ans, une alliance durable avec la Fortune que les gens d’esprit appellent aveugle, probablement, je suppose, parce qu’ils l
e de camarade, tu en as peut-être entendu parler de ton vivant ; on l’ appelle Paul-Louis Courier, et c’était un simple officier
ances l’exigeaient, rétablir la monarchie, mais non point cependant t’ appeler roi de France. Et plût au ciel que tu eusses touj
ents épais. Dès qu’il a parlé deux fois à une femme dans un bal, il l’ appelle par son prénom : « la belle Athénaïs », et le len
a espéré ! ——— Parce que la femme a des ailes pour s’envoler, on l’a appelée un ange, sans faire attention qu’elle n’est qu’un
encore dans sa condition de chrétien de quoi dédaigner le juif, qu’il appelait « canaille » et qu’il brûlait. ——— À Saint-Flour,
——— Autrefois les marchands débitaient leurs denrées dans un endroit appelé boutique : un épicier n’était alors qu’un épicier
50 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
avagances, et les turlupinades de toute espèce étaient alors ce qu’on appelait de la comédie. Les Jodelets, les paysans bouffons
d’ailleurs est fait avec tant d’art, il ressemble si fort à ce qu’on appelle de l’esprit, il réussirait tant aujourd’hui dans
le de l’esprit, il réussirait tant aujourd’hui dans des soupers qu’on appelle charmants, que je trouve le parterre excusable de
a ni plan ni intrigue, mais du moins la meilleure de ces pièces qu’on appelle comédies à tiroir. Chaque scène est un chef-d’œuv
vaient reproché de ne pas savoir travailler dans le genre sérieux. On appelait ainsi un mélange de conversation et d’aventures d
t voir que c’est le bon esprit qui enseigne le bon ton que ceux qu’on appelle les gens du monde croient posséder exclusivement.
ême encore le rire qu’excite le burlesque, tel que D. Japhet quand il appelle son valet : Don Pascal Zapata, Ou Zapata Pascal,
ermèdes bouffons qui faisaient partie des spectacles de la cour. On l’ appela le Ballet du Roi, parce que Louis XIV y dansa. Le
en de tout cela : c’est un homme du monde, qui s’est amusé à ce qu’on appelle des vers de société. Et qui ne sait que ces sorte
nriette à Trissotin, et sa sœur Armande à l’amant d’Henriette, et qui appelle cela un accommodement. Le dernier trait de ce rôl
seul, dans les bonnes pièces de Molière, qui soit réellement ce qu’on appelle chargé. Il est sûr qu’une femme à qui l’on dit le
Cela n’est point exagéré : c’est ainsi qu’est fait ce que les Anglais appellent l’infatuation, mot assez peu usité parmi nous, ma
ième acte : Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’ appelle vu. En un mot, si la scène n’avait pas été fort
51 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
sse acariâtre parfois, mais amie fidèle, — telle fut celle qu’on peut appeler proprement la compagne de Molière. Et comme on sa
les grands hommes comme ils sont. Un siècle plus tôt, Molière se fut appelé Rabelais, un siècle plus tard, Voltaire ; alors i
te disproportion entre l’offre et la demande qui fait de lui ce qu’on appelait du temps de Molière un Ridicule, ce qu’on appelle
it de lui ce qu’on appelait du temps de Molière un Ridicule, ce qu’on appelle aujourd’hui un personnage comique. « Partout où i
eté prétendue de ses vers ? Quel génie a trouvé grâce devant ce qu’on appelle le goût ? Et cependant le génie reste, et le goût
e c’est lui qui a tous les torts, et que quand il aurait vu, ce qui s’ appelle vu, il en doit récuser ses yeux et ne croire que
pirituellement habillée, dans cette auguste salle de conférence qui s’ appelle l’Académie ; lieu où les paradoxes n’ont guère de
le d’accepter des lettres de noblesse, ni Jean-Baptiste Poquelin de s’ appeler de Molière. Autres temps, autres mœurs. Je ne voi
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
arant que Béatrix elle-même. Magnifico veut confondre Flaminio, & appelle Béatrix. Flaminio la prie d’avouer la vérité, &am
ause : elle se souvient de la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin, lui en demande des nouvelles. Arlequin
isant qu’il connoît un brave qui le prendra sous sa protection : il l’ appelle  ; c’est Flaminio, qu’il a déja travesti. Pantalon
ur & son fils viennent armés ; ils se saisissent de Pantalon, qui appelle son brave à son secours : mais Colombine lui appr
ens ont soin d’écrire les scenes essentielles de leurs sujets, qu’ils appellent scenes préméditées, j’ai eu soin d’en avoir des c
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127
i commençaient à faire la réputation de l’acteur français, le faisait appeler quelquefois. Le roi est entouré de tous les cadet
s furent mis dehors le jour même, par exprès commandement du roi, qui appela les autres sots, disant Sa Majesté que, s’il fall
54 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
ssa ce rondeau fanfaron : Comme un galant et brave chevalier, Vous m’ appelez en combat singulier D’amour, de vers et de prose
suite de quelques débats à l’occasion de la critique du Cid, l’avait appelé en duel. Corneille termine son épigramme par un v
55 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
jouait le rôle de Dom Garcie, ne réussit pas mieux comme acteur. Il n’ appela pas du jugement du public, il ne fit pas même imp
ier2 traita la Cour, En son délicieux séjour. Qui la maison de Vaux s’ appelle , Où Le Brun de ce temps l’Apelle, A mis, (je ne
l donna au roi et à la reine mère dans sa maison de Vaux, aujourd’hui appelée Villars. Comme le détail de cette fête est peu co
aint bon compagnon, Où cette jeune demoiselle, Qu’en surnom Giraut on appelle , Plut fort à tous par les appas, De sa personne e
e vous entretienne, parce que c’est elle qui fait le plus de bruit, s’ appelle L’École des femmes. Cette pièce a cinq actes : to
uvrage, si on en excepte quelques personnalités contre Molière, qu’on appelle Elimore, qui est l’anagramme de son nom : et ces
n de ses voisins, ayant fait clore de fossés un arpent de pré, se fit appeler M. de L’Islea, que l’on dit être le nom de votre
a porte d’un Magicien, et le consultait sur son mariage ; le Magicien appelait les Démons. » Quatrième entrée : Magiciens et D
des objets tout à fait étrangers à la maladie pour laquelle ils sont appelés  ; et cependant, sans en avoir dit un mot, ils fin
. Je me réjouis fort, seigneur Arnolphe…Bon, Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ? CHRYSALDE. Ah ! malgré que j’en aie,
Et sans vous embrasser dans la comparaison. Je sais un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre, Qui n’ayant pour tout bien qu’un seu
e nom que je porte, J’y vois de la raison, j’y trouve des appas, Et m’ appeler de l’autre, est ne m’obliger pas. *. [Note mar
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
lui faire place. Il cherche, il brouille, il crie, il s’échauffe, il appelle ses valets l’un après l’autre. On lui perd tout,
à propos. Jamais aussi il n’est avec ceux avec qui il paroît être. Il appelle sérieusement son laquais monsieur, & son ami
tre. Il appelle sérieusement son laquais monsieur, & son ami il l’ appelle la Verdure. LE DISTRAIT. Acte II. Scene I. Car
soudain il répond noir. Il vous dit non pour oui ; pour oui, non : il appelle Une femme Monsieur, & moi Mademoiselle. LA B
ends notre jeune maître qui crie de toute sa force... Theuropide. Qui appelles -tu ton jeune maître ? n’est-ce pas mon fils ? Tra
s. Tranion. Voici donc mot à mot le narré de la vieille Ombre. « Je m’ appelle Diaponce, je suis un étranger de delà la mer, c’e
aires, Va vîte, cours, dis-leur qu’ils soient prêts au besoin. L’un s’ appelle Gaspard, & demeure à ce coin ; Et l’autre un
57 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
olution. Dès l’année suivante, il rassembla une nouvelle troupe qui s’ appela les Comici Fedeli, les Comédiens Fidèles. Cette t
place Dauphine, « comédienne ordinaire de l’île du Palais », comme on appelait ces acteurs en plein vent, commère dessalée, auss
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
pas l’entendre, pour le public qui est censé ne pas être présent. On appellera ces secrets dits à l’oreille comme on voudra, mai
e qui fait réciter à un enfant Maître corbeau sur un arbre perché. On appelle cela montrer la comédie. La petite, très raisonna
ne sais si je me trompe, ces aparté, ou ces mots à l’oreille, (on les appellera comme on voudra) me paroissent très théatrals. En
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. Retranchez du théâtre le
causent une autre sorte de plaisir ; mais je n’ai jamais vu ce qui s’ appelle rire de tout son cœur, soit aux spectacles, soit
croit tenir des témoins convaincants de l’infidélité de sa femme ; il appelle à grands cris son beau-pere, son ami, toute la ma
60 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
leau du choix qu’ils peuvent faire entre le vice et l’honnêteté et en appeler à leur conscience pour décider ce choix, c’est le
dit, avec beaucoup de raison834, que la masse des hommes n’est point appelée à n’avoir pour occupation unique que les choses q
viens d’avoir entendu critiquer vivement un académicien pour ce qu’on appelait sa théorie des deux morales : c’était une mauvais
olière jouait d’abord sur le théâtre du Petit-Bourbon les jours qu’on appelait extraordinaires, les lundi, mardi, jeudi et samed
61 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
lisés comme leur en fit Marivaux, Marivaux goûtait peu Molière, qu’il appelait « un peintre de dessus de portes ». Cela n’empêch
e Saint-Honoré, au coin de la rue des Vieilles-Étuves. Cette maison s’ appelait la maison ou le pavillon des Singes. C’était une
ordinaire de la chambre du roi, qui était en renom à cette époque, s’ appelait Louis de Mollier, qu’on écrivait souvent Molière.
sition de la famille est surtout légitime. Ceux qui y sont réellement appelés trouveront dans leur volonté la force de surmonte
imeur et libraire au sujet de la Généreuse Allemande, où l’auteur est appelé maître André Mareschal, avocat en la cour de Parl
ux sur un jeu de paume situé au fossé de Nesle (depuis rue Mazarine), appelé , du nom de ses premiers propriétaires, le Jeu de
rois fort belles terres qui font tout son bien. » Voilà ce qu’on peut appeler parler sans feinte. Molière exprimera bien les mê
fille de Pierre Réveillon, le même acteur qu’un autre greffier avait appelé Pierre Rebelhon dans l’extrait des comptes de la
octobre 1653. Dès cette époque, il fut engagé au service du prince et appelé annuellement pour la tenue des états. Sa troupe e
mme on dit, le haut du pavé. Il est le chef reconnu ; c’est lui qu’on appelle aux États, lui qui touche les gratifications. Il
ssent moins ménagers des deniers de la province. Les comédiens furent appelés à Montpellier pendant la session de 1654-55 (7 dé
 ; il n’aspire qu’après le jour qui le réunira à sa bien aimée, et il  appelle de tous ses vœux l’heure de son mariage avec elle
e titre que sollicitait Molière. La nouvelle troupe eut le droit de s’ appeler désormais la « troupe de Monsieur, frère unique d
leur pays, et Molière fixa alors ses représentations aux jours qu’on appelait ordinaires, c’est-à-dire aux dimanches, mardis et
che dans le langage, avait mérité le nom de précieux, et précieuses s’ appelaient les femmes qui le faisaient régner dans les salon
bien plus souvent dans la main que sur la tête ; son rabat se pouvait appeler un honnête peignoir, et ses canons semblaient n’ê
ette fois du nom de l’auteur, qui, jouant le rôle de Mascarille, ne s’ appelait pas autrement pour les spectateurs ; et la joie c
areil que les Mémoires nous décrivent. Le sieur Molière et sa troupe, appelés pour distraire un instant cette fastueuse agonie,
elque temps déjà composé une de ces œuvres d’un caractère mixte qu’on appelait tragi-comédies ou comédies héroïques. Don Garde d
, devant un illustre public. Le 11 juillet, la troupe de Monsieur fut appelée à jouer la nouvelle pièce chez le surintendant Fo
et est aussi méchant que l’on puisse imaginer et qui ne doit pas être appelé une pièce de théâtre : ce n’est qu’un amas de por
mettez-vous à cette table et qu’on me serve mon en-cas de nuit. » (On appelait des en-cas les services de prévoyance.) Alors le
renait plaisir à former son esprit, à soigner son éducation. « Elle l’ appela son mari, dit Grimarest, dès qu’elle sut parler. 
aut avoir dans sa conscience des motifs graves et coupables. Le crime  appelle le crime. L’investigation minutieuse de ces détai
depuis que la Critique les a ainsi nommés, les marquis affectent de s’ appeler turlupins entre eux à la cour. Les précieuses lai
tique de L’École des Femmes. AMARANTE. Un garçon que je sais, qu’on appelle Boursault. LE COMTE. Je le connais pécore. DAMIS.
omposée de six cents personnes, était du duc de Saint-Aignan ; cela s’ appelait Le Palais d’Alcine ou les Plaisirs de l’île encha
e novembre de cette même année 1664, Molière et ses compagnons furent appelés au château du Raincy, qui était alors la résidenc
cesse avait épousé le duc d’Enghien, fils du grand Condé, celui qu’on appelle M. le Duc dans tous les Mémoires du temps. On n’a
it la main. Comme il continuait sa route, il entendit le pauvre qui l’ appelait , il le vit qui courait après la voiture. Il s’arr
des Amours », la huée fut si grande que l’on fut obligé de cesser. On appela  Me Jean David, conseiller du roi et examinateur a
allaient y déployer leur talent ? Ce fut la troupe de Molière qui fut appelée à l’occuper. Molière avait fait représenter, le 2
anger ; je me servis pour cela de toutes les forces de mon esprit ; j’ appelai à mon secours tout ce qui pouvait contribuer à ma
bon d’avoir contre soi. Les cinq médecins de la comédie de Molière s’ appellent Tomès, Desfonandrès, Macroton, Bahis et Filerin ;
ns une troupe de jeunes acteurs dirigée par un nommé Raisin, et qu’on appelait les comédiens de M. le Dauphin. Raisin étant mort
toute sa force ; l’âne n’obéissait point et voulait paraître. Moliere appelait  « Laforest ! à moi ! ce maudit âne veut entrer. »
ens, que nous sommes heureux. Vers la retraite en vain la raison nous appelle . En vain notre dépit quelquefois y consent ; Leur
que que le brave Antoine Riquié de Boileau. Le sieur de La Vallée fit  appeler ce jardinier et alla avec lui parler « à des bour
trouvant tourmenté de sa fluxion beaucoup plus qu’à l’ordinaire, fit appeler sa femme, à qui il dit, en présence de Baron : « 
après sa mort rire encor chaque jour. Il ne lui prit jamais envie D’ appeler à son aide aucun des médecins Il déclama contre e
avec Lulli en 1676, et où Mlle Molière et d’autres comédiennes furent  appelées en témoignage127. Si Molière eut des ennemis, il
ui augmenta extrêmement son orgueil. Il y avait une créature à Paris, appelée la Tourelle, qui lui ressemblait si parfaitement
que le président lui voulait faire, elle dit à sa femme de chambre d’ appeler ses camarades. « Vous me faites plaisir, lui dit
ue nous avons dit de sa vaste lecture et de ce que le prince de Condé appelait son érudition. « Je ne m’ennuie jamais avec Moliè
héâtre était, en outre, souvent fermé, soit que les comédiens fussent appelés pour contribuer aux fêtes princières, à Versaille
à un certain temps. Par exemple, si l’on reçoit dans une chambrée (on appelait ainsi la recette d’un jour) 1660 livres et que la
e marraine avec Molière et Dufresne dans un acte de baptême, et y est  appelée Catherine du Rosé. Elle prit une autre fois ce no
toutes les autres, elle signe simplement Catherine Leclerc. Sa mère s’ appelait Nicolle Ravanne ; remariée à Jean Brouart, un des
aisemblable. Voici la lettre de cachet par laquelle cette actrice fut appelée à Paris : À Saint-Germain-en-Laye, le XXXIe juil
entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet appeler les meilleurs des provinces, pour son divertissem
du Pont-Neuf, dans la partie qui touche aux Nouvelles Halles et qui s’ appelait  autrefois rue de la Tonnellerie, vous voyez à vot
23. Voyez Le Moliériste, 1e année, p. 45. 24. Les actrices mariées s’ appelaient Mademoiselle, et non Madame. L’usage établissait
trange affaire ! » s’écrie Georges Dandin. La femme d’un bourgeois s’ appelait Dame telle. « Mais, ajoute Loyseau, pour être dis
ute Loyseau, pour être distinguée de l’artisane, qui est pareillement appelée Dame telle, la bourgeoise a voulu être appelée Ma
, qui est pareillement appelée Dame telle, la bourgeoise a voulu être appelée Madame. » Ce nom de Madame, usurpé par la bourgeo
e après la mort de Molière à la représentation des tragédies lyriques appelées opéras, fut détruite en 1763 par un incendie, rec
. L.B. A.B. 77. Saint-Germain-l’Auxerrois 78. La veuve de Molière y appelle J.-B. Aubry, mari de Geneviève Béjart, son beau-f
80. L’auteur de ce Mémoire n’est pas conséquent avec lui-même : il appelle Armande, alors veuve, « orpheline de son mari, ve
62 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
nt chevalier de Grammont trouvait plaisant de voler au jeu, et même d’ appeler au secours d’une adresse coupable une violence pl
dit-il en passant, bonjour, mon confrère  ; et cela, dans le temps, s’ appela un bon mot de M. de Louvois, qui n’avait jamais é
r condition. De cette foule de sots, Molière fit un seul homme, qu’il appela M. Jourdain ; et, loin que, dans cet homme, le pu
médiocre, un ouvrage du second ordre : c’est plutôt ce qu’on pourrait appeler la moitié d’un chef-d’œuvre. Les trois premiers a
l’appliquer plus mal encore. En langage de littérature dramatique, on appelle l’honnête homme de la pièce, non pas précisément
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
l. Il prend la résolution d’abandonner Passy où la scene se passe. Il appelle Charles son domestique, lui demande sa chaise &am
e avec horreur le trouble qu’il cause dans la maison qu’il habite. Il appelle Charles. Charles paroît. Son maître le trouble a
our rétablir celle de son amante, afin qu’elle épouse Clairville : il appelle Charles : Charles paroît, d’Orval lui donne une l
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
le en 1527, il restait de cet hôtel une vaste salle ou galerie, qu’on appela la salle du Petit-Bourbon. Cette salle fut affect
is, il voulut lui procurer en France les distractions de son pays. Il appela ou il accueillit la plus excellente troupe d’arti
attino, qui donna son nom à toutes les marionnettes italiennes, qu’on appelle encore des burattini. Burattino faisait les rôles
65 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
eur propre terrain. Quel feu ! quel esprit ! quelle verve ! Celui qui appelait Térence un demi-Ménandre, aurait sans doute appel
erve ! Celui qui appelait Térence un demi-Ménandre, aurait sans doute appelé Ménandre un demi-Molière. Quel parti ne tire-t-il
ce mensonge des âmes communes, manège ordinaire à la médiocrité, qui appelle de fausses vertus au secours d’un petit talent. A
ans sa surprise, qui révèle le secret du caractère, et qu’on pourrait appeler le mot du cœur. La manière dont il excusait les t
66 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
de sa vertu ? n’a-t-il pas le droit de lui dire : Si vous n’aviez pas appelé le danger, votre honneur n’eût jamais été menacé 
conclusion, que Molière n’est pas compris au Théâtre-Français, qui s’ appelle pourtant la maison de Molière. Pour bien des spec
ouvent sur l’étendue de leurs droits, et je ne crois pas inopportun d’ appeler l’attention sur leur méprise. Pour savoir leur pe
s aux chanteurs le soin de deviner les intentions du compositeur ; il appellerait pour diriger les répétitions un maître de chant i
67 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
uyère, Bayle, Fénelon, Vauvenargues sont les pédants ; les tartufes s’ appellent Racine, Bourdaloue, Bossuet et Jean-Jacques Rouss
, entre le fils du tapissier Pocquelin et l’un de ceux que La Bruyère appelait les enfants des Dieux, il ait pu naître, non pas
, à la distance des 70 ou 80 lieues qui sépare Agen de Narbonne, s’il appelle à lui la troupe de Molière, on peut admettre qu’i
Calvimont, sa maîtresse, Daniel de Cosnac, gentilhomme de la Chambre, appelle au château la troupe de Molière. Mais Molière arr
ectacle de cette autre espèce de « libertinage » attristait. Ils ne s’ appelaient point l’abbé de Pons, ou l’abbé Roquette, le sieu
semble-t-il pas qu’elles soient là pour nous dire que, tout ce qu’on appelle des noms d’instruction et d’éducation, inutile où
angue, versification et style de Molière. Qu’il existe ce que l’on appelle un préjugé légitime contre le style de Molière, l
contraire, les chevilles abondent, le remplissage, et ce que Malherbe appelait familièrement la « bourre » dans les vers de Rons
’entre 1610 et 1640 presque tous nos écrivains deviennent ce que l’on appelle aujourd’hui des auditifs, et leur style un style
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
son maître avec la fille de Chrémès : il apperçoit Simon. Celui-ci l’ appelle  ; Dave feint de ne le voir pas & de le cherch
lorsqu’on entend l’Andrienne qui, dans les douleurs de l’enfantement, appelle Lucine à son secours. Lesbia sort, dit que Glycer
Simon peut, dit-il, se moquer de ceux qui ont voulu le jouer. Simon appelle Sosie, lui peint sa joie, lui dit que Chrémès con
e l’isle d’Andros soutient que Glycerion est citoyenne. Simon indigné appelle Dromon, & donne ordre qu’on lie Dave : il app
. Simon indigné appelle Dromon, & donne ordre qu’on lie Dave : il appelle ensuite son fils. Simon demande à Pamphile s’il e
69 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
s. Il s’en prit d’abord aux précieuses.   Lorsque Madelon, qui veut s’ appeler Polyxène, et de sa vie à Paris faire un roman com
and Sganarelle n’est pas bridé par la crainte, il ne se gêne pas pour appeler cet épouseur à toutes mains « le plus grand scélé
x aux vrais chrétiens ! Ce qu’on y veut, c’en est le mal ; ce qu’on y appelle les belles passions, sont la honte de la nature r
70 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
Leurs Majestés. Scaramouche fut mandé à Paris toutes les fois qu’on y appelait une troupe italienne ; et Louis XIV rappelait vol
apissier, valet de chambre du roi, Jean-Baptiste Poquelin, qui se fit appeler Molière. La jeune troupe, obligée de lutter contr
ignorance.   « Deuxième conclusion :                      Ce que l’on appelle valeur                    Est une espèce de folie
71 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292
donnaient à la cour prouvent que, d’ordinaire, ils étaient simplement appelés à y jouer leurs canevas, sans grand appareil. Qua
romène, il s’ennuie, il désire une compagnie. Diamantine se présente, appelle Arlequin monseigneur, ce qui l’amuse quelque temp
i loin l’excellence du naïf du caractère d’Arlequin, que les Italiens appellent goffagine, que quiconque l’a vu jouer trouvera to
72 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
raissent jamais ; Les autres courent le monde, cherchant ce qu’ils appellent de l’expérience, croient en amasser beaucoup, rev
e s’est fait un nom de seigneurie, à l’exemple de ce paysan … Qu’on appelait Gros Pierre, Qui n’ayant pour tout bien qu’un seu
rie fine, elle donnait les ridicules les plus dangereux du monde. Ils appelaient cela passer par les armes. Je doute que madame de
t en lui. Tant qu’il n’a pas trouvé de quoi se remplir, il souffre et appelle douloureusement la moitié qui lui manque. S’il la
temps de lui proposer enfin la femme qui doit fixer son choix. Elle s’ appelle , de son nom de fille, Henriette ; nom charmant, q
furent jamais ? Ouvrez Le Tartuffe. Ce n’est plus Henriette qu’elle s’ appelle , c’est Elmire ; mais sous un autre nom vous recon
73 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
ler ainsi, avare par accident plutôt que par nature, puisque, pouvant appeler sa pièce, Avarus, de même qu’il a nommé Pseudolus
à l’autre, il n’hésite pas, la cassette est préférée. Voilà ce qui s’ appelle traiter un caractère en grand maître, le montrer
ont une expression bien philosophique pour désigner un avare : ils l’ appellent miser. C’est en effet un misérable qu’un avare, m
qu’elle l’avait mis en état de faire. Cette espèce de désordre social appelait , méritait certainement la censure de Molière. On
a sottise est incorrigible ; il sera tout au plus l’objet de ce qu’on appelle aujourd’hui une mystification ; et une mystificat
avance. Tous dans le secret, à l’exception de deux, les personnages s’ appellent eux-mêmes des acteurs, et ils nomment râles ce qu
74 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
t peu, comme la plupart de ceux qui ont quelque chose à dire, et on l’ appelait « le contemplateur », c’est-à-dire le méditatif.I
mplaire pleinement ; mais encore ce grand fléau du ridicule, comme Ta appelé La Bruyère, pouvait frapper sur les ridicules san
ire figurer dans une revue et de combler les vides de la compagnie, s’ appelaient passe-volants. Le Sganarelle du Médecin volant, c
Observons seulement ici que ses « dissertations », comme Molière les appelle lui-même (Préface de L’École des femmes), sont bi
éclare à elle épris d’une autre beauté ; et cela pourrait très bien s’ appeler les Fausses confidences. Cette pièce, malgré cert
, au premier acte, passer, dès le second, sans transition, à ce qu’on appelle la période ancillaire et-séduire des paysannes -e
u de la littérature antique la plus considérable. En ce temps-là il s’ appelait Zeus. L’Amour médecin L’Amour médecin est
ne pièce essentiellement proverbiale. C’est depuis l’Amphitryon qu’on appelle « amphitryon » celui qui donne à dîner, à cause d
r plaisante » On sait assez l’effet de ces discordances. Les Italiens appellent cela un sproposito. Malgré tout le talent de Moli
t excellente en vers de Molière s’y ajusterait au mieux et semble les appeler et fait regretter qu’ils n’y soient pas. Certaine
l. Celui-ci, à la vérité, n’est pas un fol proprement dit ; Molière l’ appelle , dans sa didascalie, un « plaisant de cour ». Il
i me touche. Je renonce à la vanité De cette dureté farouche Que l’on appelle fermeté ; Et de quelque façon qu’on nomme Cette v
tuffe, c’est Orgon, et que par conséquent c’est sur Orgon que Molière appelle la risée. Il a raison. Tartuffe est un personnage
ypocrisie mais contre la religion en soi. Tout indique que ce qu’on a appelé le sens religieux n’était pas un sens de Molière.
aime pas précisément la raison, il aime les passions saines, ce que j’ appellerai les justes passions, et l’on ne peut guère le con
’être tragiques. Rien de plus. Et si par une impropriété de mots l’on appelait l’avarice un préjugé social, je dirai que dans l’
u’une forme, à savoir le préjugé, et alors c’est préjugé qu’il faut l’ appeler . Or chez Monsieur Jourdain, l’ambition, la vanité
Ne semble-t-il pas qu’elles sont là pour nous dire que tout ce qu’on appelle du nom d’instruction ou d’éducation, inutile où l
et qu’il veut satisfaire, il a cette intelligence impersonnelle qui s’ appelle le bon sens. Il a cette intelligence impersonnell
s tard : « S’il y avait moins de dupes, il y aurait moins de ce qu’on appelle des hommes fins ou entendus,, et de ceux qui tire
llement qu’il lui aurait été possible. Et le poète : « Comment ! Vous appelez cela réciter ? C’est se railler : il faut dire le
ans doute ; mais voyez qu’il donne ses raisons qui sont bonnes. Il en appelle aux courtisans et il se sent justiciable d’eux en
e la Cour avec la connaissance de la vie, voilà les deux choses où en appelle toujours Molière. Tout son contrat avec le public
uer avec un singulier intérêt. L’Arnolphe. Il faut bien que je l’ appelle ainsi, car aucun adjectif ne le qualifierait comp
de la scène III de l’acte Ier comme ce que les critiques dramatiques appellent une préparation. Mais il y a plus. Le Prince de L
de montrer quelquefois qu’il ne l’est point. Ajoutez encore ce que j’ appellerai , si on me le permet, la détente du flegme : Phili
on religieux et les mines religieuses ; car il n’a pas ce que Boileau appelle « l’esprit de l’Eglise ». Il n’est pas exclusivem
ans une sorte d’hypnotisation de la tombe, est un vice grave qui ne s’ appelle plus que la lâcheté. Et ne faire que cela est une
iande de belle instruction, de haute ou de jolie culture, ce que nous appelons l’intellectuelle. L’intellectuelle, c’est le pers
ceté et la contemple avec stupeur et est indignée quand elle s’entend appeler du même nom qu’elle. La coquette par méchanceté c
t par conséquent ne rentrerait pas dans cette passion. C’est ce que j’ appelle réintégrer l’homme dans sa passion maîtresse. Ce
ême. J’applique à un individu ce qu’Aristote disait d’une œuvre : « J’ appelle partie épisodique ce qui, retranché l’œuvre, ne c
rappe c’est sa crinière, vous ferez un de ces fauves que les peintres appellent des descentes de lit. Il ne faut donc pas se trom
u camp des libertins, dira du mal des gens d’église, sera ce que nous appelons anticlérical et le sera d’une façon violente, rép
mesures rares et qu’il s’exerçait au vers irrégulier et au vers que j’ appellerai spontané, par lequel on crée continuellement son
75 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
us d’une fois lui-même, et qu’on a mille fois répétée d’après lui. Il appela sa comédie Le Dépit amoureux, comme si ce sujet d
ne entre Éraste et Lucile, il s’élève jusqu’à ce degré où le talent s’ appelle du génie. Pour que deux amants intéressent au thé
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
qui se met à table, est en effet de pierre. Le Commandeur tué, qui s’ appelle Dom Pedre, a donné lieu à l’équivoque. Titres
nes qu’elle a fait vendre ; c’est à propos de ces ânes que la piece s’ appelle l’Asinaire. On avouera que ce titre est tiraillé.
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
us attraperai à mon tour, & vous aurez beau dire, comme tantôt, j’ appellerai , j’appellerai, vous me paierez tout ceci. Euphros
à mon tour, & vous aurez beau dire, comme tantôt, j’appellerai, j’ appellerai , vous me paierez tout ceci. Euphrosine, d’un ton
78 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
d’ailleurs est fait avec tant d’art, il ressemble si fort à ce qu’on appelle de l’esprit, il réussirait tant aujourd’hui dans
le de l’esprit, il réussirait tant aujourd’hui dans des soupers qu’on appelle charmants, que je trouve le parterre excusable de
79 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
qu’avec respect. « C’était, dit-il, une femme admirable. » Voiture l’ appelle divine. Segrais, venu plus tard, en parle en ces
es personnes de la cour qui l’avaient particulièrement connue. Elle l’ appelle la Déesse d’Athènes. « Elle était, dit Mademoisel
80 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
tain que ce mariage fut la première cause qui mit fin à ce qu’on peut appeler le règne de l’hôtel Rambouillet, c’est-à-dire à s
ssière, cet amour qui donne tant d’heureuses années à la vie humaine, appelée seulement à d’heureux moments par l’amour d’insti
81 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
rien qui ressemble à ces travers du caractère ou de l’esprit que l’on appelle proprement des ridicules. Et néanmoins cette peti
édie ne survécut pas à Aristophane. Après une courte transition qu’on appelle la comédie moyenne, Ménandre, dont les ouvrages s
es scènes d’une tragédie34 ; il est dans l’esprit de ces pièces qui s’ appellent pourtant des comédies, et qui toutes ont la préte
re ; la plupart des pièces qui composent ce que la critique française appelle emphatiquement la haute comédie ne sont pas autre
sonne et qu’il est un joyeux compagnon), il nous présente ce que j’ai appelé le comique avoué 60. Tel est Falstaff. « Que voul
enthousiasme, mais pour l’éclairer et l’épurer, et s’ils continuent à appeler Molière le plus grand des poètes comiques, messie
aché, et un vieil avare amoureux. Je sais bien que tous ces gens-là s’ appellent Harpagon ; mais Harpagon n’est qu’une abstraction
0. Les critiques français ont mis à la mode d’accorder à ce qu’ils appellent une pièce de caractère, une grande supériorité su
82 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »
e I, p. 271 Despréaux* ne se lassait point d’admirer Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur. Il disait que la natur
83 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
er avant 1675 tel que le rapporte le Carnaval. Le ballet du Carnaval ( appelé aussi le Carnaval-Mascarade, ou la Mascarade-Carn
olière dans les pièces écrites pour la cour, en souvenir des Italiens appelés sous le dernier règne. Une anecdote bien connue r
ge des amants ; peut-être était-il tout à fait fondu dans ce que nous appelons le deuxième acte. Si j’osais indiquer ce que je p
r son Pourceaugnac, on raconte aussi l’histoire d’un apothicaire qui, appelé par de jeunes gentilshommes, en toute hâte, pour
84 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [92, p. 135-136] »
r termine ce qu’il dit du Médecin malgré lui. Molière, dit-on, ne l’ appelle Qu’une petite bagatelle, Mais cette bagatelle est
85 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
s d’ornements plus variés, d’en rendre le spectacle plus brillant, il appelait même à son secours des moyens étrangers à son art
é, et pour cette bouffonnerie des rôles de convention, que nous avons appelée le comique arbitraire, parce que l’un et l’autre
x dont ils accablent Molière sont encore bien plus outrés. Voltaire l’ appelle le père de la vraie comédie, et, pour la France,
philosophes moralistes, ses pièces sont l’école du monde, Chamfort l’ appelle le plus aimable instituteur de l’humanité depuis
vagantes sans être gaies. Racine s’est ouvert une route que l’on peut appeler nouvelle, en empruntant à Aristophane le sujet de
uelques-unes des tragédies du poète anglais, ce n’est pas là ce qui s’ appelle avoir agrandi le domaine de l’art. On reconnaît ç
86 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
de La Haye et des Mémoires de Trévoux. On voit que ce M**pourrait s’ appeler « M. Tout-le-Monde ». Cette lettre a été reprodu
iculièrement appliqué à connoître le génie des grands, et de ce qu’on appelle le beau monde, au lieu que les autres se sont sou
œurs des chrétiens, mais les défauts de la vie civile, et de ce qu’on appelle le train de ce monde ; et c’est, sans doute, tout
fait dans le monument qu’il a dressé à sa mémoire, où, après l’avoir appelé , par rapport à ses talens naturels, Ornement du
tans : on dit de lui, que c’est le premier acteur qui ait eu ce qu’on appelle des entrailles, c’est-à-dire l’art de s’émou voir
omme dans laquelle les comédiens ne partageaient pas. » 87. Elle s’ appelait Jeanne de La Chappe, et avait été mariée en premi
u le 13 octobre (Jal). 163. La femme d’Achille Varlet de Verneuil s’ appelait Marie Vallée. Sa tante, Madeleine Lemoyne, femme
87 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
paraîtront pas également effrayants. — « Ce fut alors, dit-il, qu’on appela le bonnet de nuit, le complice innocent du menson
tion du Malade imaginaire, où il jouait le rôle d’Argant, Molière fit appeler sa femme, avec qui il était depuis peu de temps r
la plus glorieuse du théâtre et lorsqu’il ôtait dans ce que l’on peut appeler aujourd’hui sa pureté, il y avait un homme nommé
se d’Élide, principal intermède de cette célèbre série de fêtes qu’on appelle les Plaisirs de l’île enchantée. On ne savait pas
tre, le roman, le journal et tout ce souffle redoutable que l’on peut appeler l’air du monde. A coup sûr, humainement, il n’y a
n élément Le discourir divinement. Il était chanoine de Metz et on l’ appelait l’abbé Bossuet. L’abbé Bossuet était en quelque s
art l’orateur et l’homme de bien que Bossuet lui-même, son devancier, appelait son maître. IV. Bourdaloue Bourdaloue naqu
de haute piété, se prononçait probablement pour qu’il allât où Dieu l’ appelait  ; le père lui-même, écoutant sa conscience, ne se
us tard la plus flatteuse marque qu’il pût ambitionner, en le faisant appeler pour l’aider à soutenir la mort. En ce temps, que
rcher dans les hôpitaux pour l’amener dans les palais où la douleur l’ appelle  ; il sort des palais pour rentrer dans sa cellule
ment ce qui est la cause visible de tous ses malheurs. Voilà ce que j’ appelle désordres ; et combien encore y en a-t-il d’autre
les, que nos poqueliniens outragent encore après deux cents ans. Il l’ appelle « une femme d’esprit qui avait conservé beaucoup
pas trop de protestations, n’a pas trop la main sur la conscience, n’ appelle pas trop en témoignage les véritables gens de bie
hypocrisie, qui était à ses yeux presque le vice capital du temps. Il appelle quelque part le siècle de Louis le Grand un siècl
ute idée de la véritable piété et à lui faire juger que tout ce qui s’ appelle ainsi n’est qu’une chimère, un nom dont les homme
cuerit, Christianos. Bourdaloue les accuse de lâcheté, l’Écriture les appelle des chiens muets, lorsqu’ils sont prêtres, car il
t à cet égard, et ramène à deux principes honteux leur sagesse, qu’il appelle une « sagesse réprouvée ». Elle a pour source, di
eur langage. Alceste n’est qu’un vertueux du paganisme, de ceux qu’on appelle Socrate, Bias, Diogène, etc., mêlé d’une forte pa
e de saint Paul : Pietas ad omnia utilis est. Voilà ceux que le monde appelle volontiers des misanthropes, et il ne leur épargn
posé de rôder autour de l’amour, et veut rester libre. C’est ce qu’on appelle le jeu des passions ; jeu cruel aux âmes, jeu de
s du royaume.Plus tard, ils furent désignés par le grand aumônier qui appelait tour à tour les orateurs les plus renommés. 13.
88 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [63, p. 100-101] »
7. BROUETTEUR : Celui qui traîne des hommes dans les brouettes, qu’on appelle populairement Vinaigrettes. (Dictionnaire de l’Ac
89 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
punir de leur impertinence ces petites bourguillones, comme elles les appelaient , elles saisissaient toutes les occasions de les h
our s’être mis en tête d’épouser, sans même la consulter, ce que l’on appelait autrefois une demoiselle. Le comique de situation
lacent au premier rang de nos auteurs du second ordre. Pigault-Lebrun appelait Picard, le philosophe enjoué : c’est une qualific
pavés et les dalles des boulevards. Ce sont eux qu’à cette époque on appelle du nom de calicots, et tous ceux dont la tournure
s jeunes courtisans de cette époque, des petits marquis, comme on les appelait , que les délicieux rôles d’Acaste et de Clitandre
lement les mœurs de la Restauration. On doit comprendre dans ce qu’on appelle les mœurs ces ridicules, ces travers, ces goûts f
tes les trompettes de la presse, et qu’un des personnages de la pièce appelle plaisamment « une société par admiration mutuelle
diplomate, exploitant un vaniteux bourgeois, assez sot pour se croire appelé à jouer un rôle dans l’État, et dont il se sert c
rs, ayant un juste sentiment de leur art et de la mission qu’ils sont appelés à remplir, devraient s’empresser de le satisfaire
s de déclarer impuissante et usée la poétique suivie par Molière et d’ appeler de tous leurs vœux « un système dramatique nouvea
rait inspirer qu’un sentiment de compassion pour ce que l’on pourrait appeler son infirmité morale. Disons enfin que dans ce ch
nage d’Alceste. C’était la noblesse des roués de cour, de ce que l’on appelait autrefois les petits maîtres, genre de rôles où i
érents que les acteurs (et je parle de ceux du plus rare mérite) sont appelés à jouer, il ne s’en trouve jamais qu’un très peti
et les premiers comiques, c’est-à-dire les acteurs jouant ce que l’on appelait autrefois la casaque ou les valets à grande livré
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. » pp. 426-435
hérese au baptême, sans y ajouter Madame ni Mademoiselle : mon pere s’ appelle Cascayo, & moi je m’appelle Thérese Pança, pa
r Madame ni Mademoiselle : mon pere s’appelle Cascayo, & moi je m’ appelle Thérese Pança, parceque je suis votre femme ; car
91 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
s les six pistoles. Les vieillards de la commedia sostenuta, qu’ils s’ appellent Pandolfo, Polidoro ou Crisoforo, prennent bien vi
t moi je suis une pauvre pécheresse, et ainsi il ne convient pas de m’ appeler madonna. ALBERTO. Je me sers de cette expression
92 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [81, p. 127] »
Molière, dit Cailhava276, dans celles qu’on affecte de mépriser et d’ appeler des farces, il y a plus de philosophie, plus de s
93 (1884) Tartuffe pp. 2-78
n. Et telle est l’intention de Molière ; et c’est pourquoi la pièce s’ appelle Tartuffe ; comme il a intitulé les autres l’Etour
cte nouveau, le quatrième acte probablement de la version que Molière appela l’Imposteur ou Panulphe. Dès la fin de 1665, donc
longue déduction des adresses des directeurs modernes ». Démasqué, il appelait Orgon son frère et entrait en matière pour se jus
e la terre. Hélas ! ces comédiens qu’il excommunie, tout comme s’il s’ appelait Hardouin de Péréfixe, ces comédiens étaient alors
vons dans la place, où le maître ne voit plus que par ses yeux. Il l’ appelle son frère et l’aime dans son âme Cent fois plus q
ent. Je suppose une espèce de jugement dernier des races, où chacune, appelée à la barre, soit invitée, pour se voir adjuger là
94 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [87, p. 131-132] »
était extrêmement lié, s’amusaient quelquefois à ses dépens : aussi l’ appelaient -ils le bonhomme, quoiqu’ils connussent bien d’ail
95 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [72, p. 106-108] »
e ; l’âne n’obéissait point ; il voulait absolument paraître. Molière appelait , Baron* ; Laforest, à moi ; ce maudit l’âne veut
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
à la perfidie. La Princesse paroît ; il l’accable de reproches : elle appelle sa confidente, lui demande ce qu’elle a fait d’un
pre caprice, Et puisqu’il veut périr, consentons qu’il périsse. (Elle appelle .) (A Don Garcie.) Elise........ A cet éclat vous
elle n’est point perfide. Le Prince est encore plus furieux. Delmire appelle Délia & Florente. Delmire demande à Florente
suite à Thérese de sortir, & de ne rentrer qu’au moment où elle l’ appellera . Thérese. Toute seule, & sans lumiere ! Béli
97 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
point avec son cher Octave. Il est bien temps, comme on le voit. Elle appelle la garde. Le Roi accourt au bruit. Il demande qui
Juan répond en plaisantant, que c’est un homme avec une femme. Le Roi appelle ses soldats. Isabelle prend la fuite. Don Pedre,
roseaux. Coridon, Anfriso & Bélisa conduisent des musiciens. Ils appellent Tisbéa pour la faire danser. Ils ignorent que Don
jaloux de Don Juan. Il peint sa jalousie dans un monologue. Don Juan appelle Patricio, lui dit en confidence qu’il connoît dep
98 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
e mérite a suffi pour les faire vivre. Dans ce genre de pièces, qu’on appelle improprement épisodiques, et qui seraient mieux n
yage d’Italie, Regnard rencontra à Bologne une dame provençale, qu’il appelle Elvire, et dont il nomme le mari Deprade. Il conç
’il la représente partout comme une créature charmante. Leur patron s’ appelait Achmet Talem. Il s’aperçut que son captif s’enten
d’une prêteuse sur gages pour amener le dénouement d’une pièce qui s’ appelle le Joueur, et faire mettre en gage par Valère le
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
sortis. Acaste. A moins de voir Madame en être importunée, Rien ne m’ appelle ailleurs de toute la journée. Clitandre. Moi, pou
rs nous la disent pour lui. Par exemple, dans George Dandin, le héros appelle son valet. ACTE III. Scene III. George Dandin. H
nêtre. M’y voilà on ne peut pas plus vîte. Colin vient parcequ’on l’ appelle  : c’est là sa raison. Il ignore ce qu’il vient fa
100 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
de ma vie et m’ont mis en état de me passer plus aisément de ce qu’on appelle fortune… Les femmes de qualité ont poli mes mœurs
trouvaient ensemble à l’hôtel de Longueville. M. de La Rochefoucauld appelait madame de La Fayette la vraie. Ce fut pour elle q
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