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1 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
rnolphe, tous ces représentants de l’amour au dix-septième siècle, qu’ aiment -ils dans Célimène, Agnès, etc., etc. ? une femme.
, Agnès, etc., etc. ? une femme. — Écoutez maintenant Faust, Lara, qu’ aiment -ils dans celle qu’ils aiment ? un ange. Dans Moli
me. — Écoutez maintenant Faust, Lara, qu’aiment-ils dans celle qu’ils aiment  ? un ange. Dans Molière, la femme est une mortell
e quelques jours de repos ; ils ne croient pas voir dans celle qu’ils aiment la réalisation de l’idéal adoré : l’idéal n’exist
leur faim et dans leur soif ? Croyez-vous que la femme qu’ils pensent aimer va satisfaire l’ardeur égarée de leurs immenses d
n, non ! Ils le sentent eux-mêmes, elle n’est que le prétexte. L’être aimé , c’est une idée aimée que l’imagination a revêtue
nt eux-mêmes, elle n’est que le prétexte. L’être aimé, c’est une idée aimée que l’imagination a revêtue de forme humaine, le
à se réaliser. Ils embellissent l’image entrevue des couleurs qu’ils aiment , des couleurs idéales dont ils veulent illuminer
époque. Vous l’accusez d’inconstance, vous ne le connaissez pas. Il n’ aime ni celte femme-ci, ni celle-là ; il aime l’idéal.
s ne le connaissez pas. Il n’aime ni celte femme-ci, ni celle-là ; il aime l’idéal. C’est parce qu’il est fidèle à ce qu’il
i celle-là ; il aime l’idéal. C’est parce qu’il est fidèle à ce qu’il aime qu’il est infidèle à ce qu’il croit aimer. Aussi
qu’il est fidèle à ce qu’il aime qu’il est infidèle à ce qu’il croit aimer . Aussi toutes choses sont pour lui d’un fini déco
il est inquiet de Célimène. Il se résignerait, je crois, à n’être pas aimé , pourvu que personne ne fût plus heureux que lui.
e personne ne fût plus heureux que lui. Dans le désert, Célimène ne l’ aimerait pas plus que dans un salon ; mais, dans le désert
l’aimerait pas plus que dans un salon ; mais, dans le désert, elle n’ aimerait personne, elle ne serait aimable pour personne. V
courageons par noire lâcheté une scélératesse que nous exécrons. Nous aimons ce qui nous élève, nous délestons ce qui nous aba
secret. Peu importe ! Alceste dit à Célimène : « Supposons que vous m’ aimez , et dites-le-moi ; c’est une hypothèse, elle est
e genre de respect dont elle est capable. Ainsi l’un méprise ce qu’il aime , l’autre n’a pas la force d’aimer ce qu’elle esti
capable. Ainsi l’un méprise ce qu’il aime, l’autre n’a pas la force d’ aimer ce qu’elle estime malgré elle. Tous deux sont pun
plus capable d’agir ; Célimène, incessamment préoccupée de l’amour, n’ aimera jamais, jamais ! Pourquoi donc ce drame est-il co
. Partial comme un homme passionné, le poète actuel divinise ce qu’il aime personnellement et maudit ce qui lui déplaît ; Mo
s le déshonneur de leur nom ? Molière méprise la vieillesse et semble aimer le coquin qui la trompe adroitement ; il est pour
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ractere d’un homme, que celles qu’il fait lâchement à une femme qui l’ aime , & celles qu’il inspire à cette même femme, e
e disent fadement, à chaque scene, sur cent tons différents, qu’ils s’ aiment , qu’ils s’adorent, qu’ils brûlent, qu’ils meurent
lent, qu’ils meurent d’amour. Je me hâte de déclarer que, loin de les aimer , je les déteste ; que je ne trouve rien de plus m
us l’avoue, une chose charmante De trouver tant d’amour dans un objet aimé . Mais, si je l’ose dire, un scrupule me gêne Aux
ence, de l’avoir vue au couvent auprès d’une Demoiselle dont il étoit aimé  : il demande à Lucile s’il est toujours payé de r
ja répété plusieurs fois, en présence de leur ennemi commun, qu’ils s’ aiment , qu’ils s’adorent : que vont-ils se dire de plus
jours le vôtre. Ne puisons notre esprit que dans le sentiment. Vous m’ aimez  ? Lucile. Vous m’aimez ?Oui, mon cœur vous aime
ns notre esprit que dans le sentiment. Vous m’aimez ? Lucile. Vous m’ aimez  ?Oui, mon cœur vous aime uniquement. Le Marquis.
e sentiment. Vous m’aimez ? Lucile. Vous m’aimez ?Oui, mon cœur vous aime uniquement. Le Marquis. Que votre belle bouche en
Vous avez à le dire une grace parfaite. Lucile. Oui, Marquis, je vous aime , & je n’aime que vous ! Le Marquis. Et moi, j
re une grace parfaite. Lucile. Oui, Marquis, je vous aime, & je n’ aime que vous ! Le Marquis. Et moi, je vous adore ! Lu
. Il ne songe qu’à plaire, & ne veut qu’éblouir : Vous seul savez aimer , & vous faire chérir. De tout Paris, son art
sent Lucile & le Marquis dans cette scene de Boissy 55 ? qu’ils s’ aiment . Ils se l’étoient déja dit d’une façon bien plus
e : les amants de tous les pays, de tous les âges, de tous les états, aimeront toujours avec dessein de posséder l’objet de leur
s ne sortent de la nature, qu’une seule maniere pour se dire qu’ils s’ aiment , toujours agréable au spectateur la premiere fois
m’en défends point, dans cette peine extrême,    Oui, Tircis, je vous aime . Cléante.    O parole pleine d’appas !    Ai-je b
la, Philis, que je n’en doute pas. Angélique.    Oui, Tircis, je vous aime . Cléante.    De grace, encor, Philis. Angélique.
ous aime. Cléante.    De grace, encor, Philis. Angélique.     Je vous aime . Cléante. Recommencez cent fois, ne vous en lasse
. Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. Angélique.    Je vous aime , je vous aime,    Oui, Tircis, je vous aime. 5
cent fois, ne vous en lassez pas. Angélique.    Je vous aime, je vous aime ,    Oui, Tircis, je vous aime. 55. Louis de B
as. Angélique.    Je vous aime, je vous aime,    Oui, Tircis, je vous aime . 55. Louis de Boissy, né à Vic en Auvergne, l
3 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
qu’à regret qu’il frappe ces chers tourments de notre vie, qu’il faut aimer quoiqu’on en aie, et d’autant plus peut-être que
aît ressortir de son œuvre tout entière, c’est que Molière a beaucoup aimé les femmes et qu’il a eu un juste et profond sent
frère, bien à l’aise Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse ; J’ aime fort le repos, la paix et la douceur Et ma femme
la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Et j’ aime que souvent aux questions qu’on fait Elle sache i
consent enfin à se donner à Clitandre, qui la refuse. Vous ne pouvez aimer que d’une amour grossière, dit-elle à Clitandre,
chez vous on produit, Il faut un mariage et tout ce qui s’en suit. On aime pour aimer et non pour autre chose ; Ce n’est qu’
on produit, Il faut un mariage et tout ce qui s’en suit. On aime pour aimer et non pour autre chose ; Ce n’est qu’à l’esprit
le laisser à part ; De ces détachements je ne connais point l’art. J’ aime avec tout moi-même et l’amour qu’on me donne En v
c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer. Son ami Chrysale lui réplique
ter d’être ménagée. Le plus sûr et le meilleur, pour deux cœurs qui s’ aiment tendrement, c’est de tempérer tout d’abord d’un p
e de réciproque d’une belle parole de l’Évangile, ils soient beaucoup aimés parce qu’ils auront beaucoup pardonné. Indépendam
défauts et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fait aimer . Sa grâce est la plus forte… On n’est pas plus s
stériles qu’il inspire. Elle reçoit des visites et elle en fait, elle aime l’ajustement, les hommages ; elle ne saurait avoi
os je me ris simplement Et l’éclat là-dessus ne me plaît nullement, J’ aime qu’avec douceur, nous nous montrions sages. Elm
et fine nature ! Que de malice et de cœur tout à la fois ! Comme elle aime et protège adroitement sa jeune maîtresse ! Comme
Quoi de plus piquant que son débat avec son maître : Si l’on ne vous aimait  ? Je ne veux pas qu’on m’aime, Et je veux vous ai
at avec son maître : Si l’on ne vous aimait ? Je ne veux pas qu’on m’ aime , Et je veux vous aimer, monsieur, malgré vous-mêm
Si l’on ne vous aimait ? Je ne veux pas qu’on m’aime, Et je veux vous aimer , monsieur, malgré vous-même. Quel langage plein
ux amants : À vous dire le vrai les amants sont bien fous. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. Mot charmant
intre, qui se nomme Molière, prouvent que nul n’a mieux connu ni plus aimé ce sexe, qui, suivant l’expression de La Fontaine
on de La Fontaine, fait notre joie ; ce sexe mobile qu’il faut encore aimer alors même qu’il nous désespère, et cela au dire
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499
imaginaire : il exagere tout seul & les charmes de l’objet qu’il aime , & la violence de son amour. Hespérie l’enten
quoi ! jugez, ma sœur, quel conseil je dois prendre ; Et si je puis l’ aimer , aimant un Alexandre. Hespérie. Vous pensez m’abu
e n’est point tout cela.Quelque chose de même ? Mélise. Qu’il ne vous aime point, & que c’est moi qu’il aime. Hespérie.
de même ? Mélise. Qu’il ne vous aime point, & que c’est moi qu’il aime . Hespérie. Ah ! ma sœur, quelle ruse afin de m’at
me même qu’elle croit épris de ses charmes, qui lui répete qu’il ne l’ aime point, qu’il est amoureux d’une autre, qui le lui
ar un autre langage, Des desirs qui chez moi passent pour un outrage. Aimez -moi, soupirez, brûlez pour mes appas ; Mais qu’il
t fait un effort surprenant. Clitandre. Je veux être pendu si je vous aime  ; & sage... Bélise. Non, non, je ne veux rien
on cœur est épris. Ariste. Vous raillez. Ce n’est pas Henriette qu’il aime  ? Bélise. Non, j’en suis assurée. Ariste. Non, j
e choses, ma sœur, Dites-nous, s’il vous plaît, cet autre objet qu’il aime . Bélise. Vous le voulez savoir ? Ariste. Vous le
Peuvent bien faire voir qu’on a quelques appas. Ariste. Ces gens vous aiment  ? Bélise. Ces gens vous aiment ?Oui, de toute le
quelques appas. Ariste. Ces gens vous aiment ? Bélise. Ces gens vous aiment  ?Oui, de toute leur puissance. Ariste. Ils vous l
5 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
aindre de vous ? Revoyez cent traits de cette force, et si vous avez aimé , vous tomberez aux genoux de Molière, et vous rép
e, et vous répéterez ce- mot de Sadi : Voilà celui qui sait comme on aime . Qu’est-ce qui égale Racine dans l’art des vers?
est lui qui fait vivre les ouvrages, parce que c’est lui qui les fait aimer ; c’est le naturel qui rend les écrits des anciens
s les comédies, celles de Molière sont à-peu-près les seules que l’on aime à relire. Plus on connaît Molière, plus on l’aime
les seules que l’on aime à relire. Plus on connaît Molière, plus on l’ aime . Plus on étudie Molière, plus on l’admire ; après
t aussi Molière, et lui reprochait sa jalousie. Vous n’avez donc pas aimé , lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima s
jalousie. Vous n’avez donc pas aimé , lui dit l’homme infortuné qui aimait . Il aima sa femme toute sa vie, et toute sa vie e
Vous n’avez donc pas aimé , lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima sa femme toute sa vie, et toute sa vie elle fit s
voulons des émotions fortes. Nos mœurs sont plus corrompues, et nous aimons qu’on nous parle de vertu. Nos mœurs sont plus ra
raîtrait froide sur la scène. Les contes sont aujourd’hui ce que nous aimons le mieux. La Chaussée nous en a faits qui sont in
6 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144
d’amour, que Corneille peignit l’amour conjugal de Pauline. (Molière aima sa femme d’une passion dévouée, délicate et jalou
s grands hommes. C’est parce que Molière est Molière, non parce qu’il aima Armande Béjart, qu’il est un peintre sublime de l
rs cruelles, qu’une personne en découvre enfin une autre qui puisse l’ aimer et qu’elle puisse aimer428. Si quelquefois des ci
Ce n’est pas en somme pour avoir été sauvée des eaux par lui qu’Elise aime Valère 429 ; l’ardente passion qui fait tout brav
lles âmes sont ainsi faites par nature, et la nature qui les pousse à aimer est aussi irrésistible que la nature qui leur fai
omme et la femme, emportés réciproquement vers un être digne d’eux, s’ aimeront avec toute l’ardeur de la jeunesse et du cœur, to
nspirer l’amour. C’est pour eux seuls, pour eux tout entiers qu’ils s’ aimeront , ardents à poursuivre une union indissoluble, dan
possédaient déjà436 ? Et quand le bonhomme Chrysale, en les voyant s’ aimer de si bon cœur, s’écrie : Ah ! les douces caress
riphile, Psyché, Zerbinette, Hyacinthe, Henriette, Angélique, je vous aime , avec vos Lélies, vos Léandres, vos Erastes, vos
amour est belle, pure, sublime : mais l’amoureux est homme ; et, pour aimer , il n’en est pas moins aux prises avec toutes sor
la franchise sans réserves462. Il sera pur463 : jamais un amant, qui aime de l’amour peint par Molière, ne songera à faire
, parce qu’elle est égoïsme et parce qu’elle est mensonge. Célimène n’ aime point, parce qu’elle est coquette : ce vice la re
se vertu qui s’abandonne aux vices474. Jamais celle qui sait et veut aimer ne mettra le pied sur ce gazon fleuri qui cache u
Il semble que le Clitandre des Femmes savantes pourrait se laisser aimer par les deux sœurs, et flatter même la passion ét
ant qu’on sauroit estimer ; Mais je trouve un obstacle à pouvoir vous aimer  : Un cœur, vous le savez, à deux ne sauroit être,
? Il regardait cette franchise comme le premier devoir de ceux qui s’ aiment , et comme la première preuve d’affection qu’ils s
sc. IX-XII. 428.   Ah ! qu’il est bien peu vrai que ce qu’on doit aimer   Aussitôt qu’on le voit prend droit de nous cha
riette (les Femmes savantes, act. I, sc. II). Alceste s’use à vouloir aimer Célimène (le Misanthrope, act. I, sc. I ; act. IV
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349
oires. Nous avons appellé caracteres principaux ou simples, si l’on l’ aime mieux, ceux qui n’empruntent rien d’un autre ; &a
e n’ai pas entendu. Comment avez-vous dit ? Léandre. C’est vous que j’ aime . Éliante. C’est vous que j’aime.Moi ? Léandre.
vous dit ? Léandre. C’est vous que j’aime. Éliante. C’est vous que j’ aime .Moi ? Léandre. C’est vous que j’aime. Moi ?Vous-
ime. Éliante. C’est vous que j’aime.Moi ? Léandre. C’est vous que j’ aime . Moi ?Vous-même. Éliante. C’est vous que j’aime.
e. C’est vous que j’aime. Moi ?Vous-même. Éliante. C’est vous que j’ aime . Moi ? Vous-même.Votre esprit S’égare... Léandre.
prudente, De sentir fortement est aussi la saison. Il faut, pour bien aimer , il faut de la raison. Éliante. D’aimer, en ce ca
la saison. Il faut, pour bien aimer, il faut de la raison. Éliante. D’ aimer , en ce cas-là, vous êtes peu capable. Léandre. Ma
nt dans la situation qu’il vous indique. A la bonne heure : mais je n’ aime pas un Auteur qui se réserre, qui s’emprisonne vo
Bon ! j’irai vous amener des gens qui ne vous conviendront point ! J’ aime mieux vous en laisser le choix. La Présidente. Pa
our la solitude : & pour mettre en repos l’esprit d’un mari qu’on aime , on ne sauroit prendre trop de précautions. Le Pr
ui arrachant la bague qu’il a au doigt pour la donner à l’objet qu’il aime . Si Dufresny eût agi comme Moliere, sa piece eût
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
cesse d’Elide. Elle dédaigne également leurs hommages, parcequ’elle n’ aime qu’à combattre dans les forêts les loups & le
ffectés : il lui dit qu’ayant toute sa vie fait profession de ne rien aimer , il n’a aucune prétention, & que l’honneur du
ue c’est par insensibilité. Elle ajoute que telle personne pourroit l’ aimer , qu’il changeroit bientôt : le Prince assure que
lus piquée, donneroit volontiers tout ce qu’elle possede pour en être aimée . Elle lui dit qu’elle est devenue sensible pour l
dards. Acte III. Le Prince d’Ithaque découvre, par Moron, qu’il est aimé . Le Roi le remercie de sa feinte, & approuve
ne avec un mortel qu’elle hait. Le Roi lui conseille d’avouer qu’elle aime  ; elle soutient le contraire. On lui dit que, pou
Elle agace en effet le Prince, lui demande ce qu’il feroit s’il étoit aimé d’une Princesse comme elle : il lui répond qu’il
; il va les unir. Don Carlos apperçoit la Princesse, dit au Roi qu’il aime Cintia en effet, mais qu’il ne veut rien conclure
ne pas faire répéter quatre fois sur la scene la loterie de rubans. J’ aime encore mieux Diana préférant l’étude à la tendres
ançoise, la Princesse est sure, avant de se rendre, que celui qu’elle aime a pour elle les plus tendres sentiments. Il les l
vrir à vos yeux les véritables sentiments de mon cœur. Je n’ai jamais aimé que vous, & jamais je n’aimerai que vous. C’e
ntiments de mon cœur. Je n’ai jamais aimé que vous, & jamais je n’ aimerai que vous. C’est vous, Madame, qui m’avez enlevé c
mment faire pour fléchir Lélio : elle découvre enfin à Scapin qu’elle aime son maître. Scapin conduit Flaminia chez Lélio, o
pel 21. Flaminia, fille de Pantalon, ne se plaît que dans les bois, n’ aime que la chasse : l’amour n’a pu la soumettre ; les
jeune Prince soit & grand & généreux. C’est une qualité que j’ aime en un Monarque : La tendresse du cœur est une gra
e âge on peut tout présumer, Dès qu’on voit que son ame est capable d’ aimer . Oui, cette passion, de toutes la plus belle, Tra
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
de l’objet de ses vœux, a un air triomphant qui alarme Eraste, amant aimé de Lucile. Eraste interroge le valet de son rival
lige sa maîtresse. Il se retire. Victoire avoue à sa suivante qu’elle aime Fédéric. Brighel demande à Diane comment elle a p
amoureux, Canevas en trois actes. Acte I. Diane, fille de Pantalon, aime Flaminio ; mais son pere la destine à Silvio, fre
joie plus parfaite, il lui annonce l’arrivée de Lucindo, ce fils bien aimé , qu’il laissa au maillot à Naples, quand il vint
de la ramener chez elle. Acte III. Brighella craint que Colombine n’ aime Arlequin ; il lui fait des reproches. Colombine c
seul coupable ; & pour vous avoir cru infidelle, j’avois feint d’ aimer une autre personne ; mais cette feinte ne m’a été
outé foi trop légérement. Je vous ordonne, pour votre pénitence, de m’ aimer autant que je le mérite ; & puisque mon pere
ranchi d’un joug qui faisoit tout mon bien, Il faudra me résoudre à n’ aimer jamais rien. Mais enfin il n’importe, & puisq
ette agate à vous, qu’on fit mettre en cachet. Eraste lit.  « Vous m’ aimez d’une ardeur extrême, « Eraste, & de mon cœur
extrême, « Eraste, & de mon cœur voulez être éclairci.  « Si je n’ aime Eraste de même, « Au moins aimé-je fort qu’Eraste
cœur voulez être éclairci.  « Si je n’aime Eraste de même, « Au moins aimé -je fort qu’Eraste m’aime ainsi. Lucile. Vous m
.  « Si je n’aime Eraste de même, « Au moins aimé-je fort qu’Eraste m’ aime ainsi. Lucile. Vous m’assuriez par-là d’agréer
endre. N’aura de passion aussi pure & si tendre. Lucile. Quand on aime les gens, on les traite autrement : On fait de le
ent : On fait de leur personne un meilleur jugement. Eraste. Quand on aime les gens, on peut, de jalousie, Sur beaucoup d’ap
e, Sur beaucoup d’apparence, avoir l’ame saisie. Mais alors qu’on les aime , on ne peut en effet Se résoudre à les perdre ; &
raste, étoit mal enflammé. Eraste. Non, Lucile, jamais vous ne m’avez aimé . Lucile. Eh ! je crois que cela foiblement vous s
ants n’ont pu nous exprimer D’où vient cet ascendant qui nous force d’ aimer . Les uns disent que c’est un vif éclair de flamme
re, c’est la troisieme, Mon fils me rend chagrin. Vous savez que je l’ aime , Et que soigneusement je l’ai toujours nourri. Mé
te connoisse. Doncque, si de parler le pouvoir m’est ôté, Pour moi, j’ aime autant perdre aussi l’humanité, Et changer mon es
ville a fait, avant Moliere, une comédie sur le même sujet, intitulée Aimer sans savoir qui ; mais elle ne mérite point d’êtr
10 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable, Rien n’est si beau que d’ aimer . Soupirez librement pour un amant Adèle, Et brave
de l’amour « ou le mal ou le bien, » et qui concluent en chantant : Aimons , c’est le vrai moyen De savoir ce qu’on en doit c
uestion : Usez mieux, ô beautés fières, Du pouvoir de tout charmer : Aimez , aimables bergères ; Nos cœurs sont faits pour ai
e tout charmer : Aimez, aimables bergères ; Nos cœurs sont faits pour aimer ... Songez de bonne heure à suivre Le plaisir de s
r de s’enflammer : Un cœur ne commence à vivre Que du jour qu’il sait aimer . Quelque fort qu’on s’en défende, Il faut y venir
de s’enflammer ! Il faut retrancher de la vie Ce qu’on en passe sans aimer . CHLORIS. Ah ! les beaux jours qu’amour nous donn
de l’Amour et de ses feux ! LE PARTI DE L’AMOUR. Ah ! quel plaisir d’ aimer  ! LE PARTI DE BACCHUS.                           
           Douce victoire ! LE PARTI DE L’AMOUR. Ah ! quel plaisir d’ aimer  ! LE PARTI DE BACCHUS.                           
ur nous dispose ; Mais on a des tyrans à qui l’on doit le jour...      Aimons -nous donc d’une ardeur éternelle : Les rigueurs d
, la fortune rebelle Ne font que redoubler une amitié fidèle636.      Aimons -nous donc d’une ardeur éternelle :          Quand
Aimons-nous donc d’une ardeur éternelle :          Quand deux cœurs s’ aiment bien,          Tout le reste n’est rien637. À la
à sa cour : Soyez toujours amoureux, C’est le moyen d’être heureux. Aimons jusques au trépas, La raison nous y convie. Hélas
orce à nous armer ? Et pourquoi, sans être blâmable, — Ne peut-on pas aimer Ce que l’on trouve aimable ? Hélas ! que vous ête
prologue de Psyché : Est-on sage Dans le bel âge, Est-on sage De n’ aimer pas ? Que sans cesse L’on se presse De goûter les
harme, amollissant de la musique et des vers, à entendre, à goûter, à aimer ce qui la corrompt. S’il y a une puissance dégrad
prendrais pour ma devise :   Moins d’honneur et plus de repos..   J’ aime mieux un vice commode   Qu’une fatigante vertu.
tôt se laisser enflammer ;   Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer  ;   Et tous ces lieux communs de morale lubrique
11 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168
p de la moitié. . . . . . . . . . . . . . . . . . . La Tante. Je vous aime , &, pour prix d’un zele si discret, Je vous p
? La Tante. Un homme, quand il veut, sait bien dissimuler ! Vous ne m’ aimez donc pas ? Léandre. Vous ne m’aimez donc pas ?Mo
sait bien dissimuler ! Vous ne m’aimez donc pas ? Léandre. Vous ne m’ aimez donc pas ?Moi, Madame ? La Tante. Vous ne m’aime
éandre. Vous ne m’aimez donc pas ?Moi, Madame ? La Tante. Vous ne m’ aimez donc pas ? Moi, Madame ?Vous-même. Léandre. Si, s
ame ?Vous-même. Léandre. Si, sans en rien savoir, il se peut que l’on aime . . . . La Tante. Que vous êtes injuste ! On me l’
nte est fils de votre frere, Qui, laissant ce pays pour l’Angleterre, aima La Comtesse d’Uspek qu’à son tour il charma : De
r mon sort, j’avois feint que Léandre... La Tante. Je le sais. Mais d’ aimer doit-on pas se défendre Quand on voit que le sang
pour le moins, m’en parle fort souvent : Je le croirois, selon que j’ aime peu le monde. Léandre. Pensez-vous qu’au Couvent
e. J’ai dit, vous avez vu tout ce qu’il vous plaira ; Mais je ne vous aimai cependant de ma vie. La Tante. Vous ne m’aimez pa
aira ; Mais je ne vous aimai cependant de ma vie. La Tante. Vous ne m’ aimez pas ? Léandre. Vous ne m’aimez pas ?Non, & n
endant de ma vie. La Tante. Vous ne m’aimez pas ? Léandre. Vous ne m’ aimez pas ?Non, & n’en ai point d’envie. La Tante.
eu fier, & même injurieux : Mais j’en sais le motif & vous en aime mieux. . . . . . . . . . Léandre. Est-ce en dépit
12 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
omme qui a vécu et toute la passion, quasi paternelle, de l’homme qui aime , et que la petite est impitoyable, et que c’est e
urquoi donc ? Il n’y a point de caractère tragique dans Molière. Il a aimé à jouer des tragédies, assure-t-on ; mais il n’en
Il relevait de maladie et venait de se brouiller avec sa femme, qu’il aimait . Mais en réalité, on connaît mal son histoire ; i
e fut fidèle ; ce qui fit dire : Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de chair qu’elle aime dava
mari d’esprit qu’elle aimait peu ; Elle en prend un de chair qu’elle aime davantage. Avec cela, enfin, point vile ni vénal
était philosophe, et de l’école d’Épicure ; il traduisit Lucrèce, il aima Gassendi. Il fut de ceux pour qui toutes choses s
tard nous romprons indubitablement. C’est pour mes péchés que je vous aime  ! Je voudrais ne pas vous aimer. » Et des fureur
ent. C’est pour mes péchés que je vous aime ! Je voudrais ne pas vous aimer . » Et des fureurs ! et des injures ! On n’a jama
bons, quand il veut que la justice soit juste et que les femmes nous aiment pour notre âme et non pour notre manière de nous
nt, il faut s’expliquer ! Et si Célimène persiste à se taire, Alceste aime mieux prendre son silence pour un refus, c’est-à-
Célimène ne se corrigera jamais, j’en prends mon parti en brave, je l’ aime comme cela, je me sens môme si corrompu que je cr
l’aime comme cela, je me sens môme si corrompu que je crois que je l’ aime à cause de cela et que je ne voudrais pas du tout
t en incartades, grommelant quand on fait un compliment à celle qu’il aime  : … Je bannirais, moi, tous ces lâches amants !
e trouver du côté du manche ! Il faut le prendre en pitié, dit-on. Il aime , il est malheureux. D’accord ; mais lui-même est
cevez mon cœur, il n’y a que vous, vous allez voir comme je vais vous aimer , attendez un peu, la voici, le temps de la confon
N’ont jamais rien produit de si méchant que vous. Voilà : vous ne m’ aimez pas, donc vous avez tué père et mère, vous Ôtes u
tête ! Voilà le jaloux proprement mis en demeure.— Soit, je ne vous aime pas ; vous ne voulez plus m’aimer ; cela va le mi
nt mis en demeure.— Soit, je ne vous aime pas ; vous ne voulez plus m’ aimer  ; cela va le mieux du monde : partez donc. — Il r
eure, d’avoir au moins l’air de se défendre, de feindre au moins de l’ aimer , et lui, l’intraitable et l’intransigeant, il va
r fait un effort extrême Lorsqu’il peut se résoudre à confesser qu’il aime , Puisque l’honneur du sexe, ennemi de nos feux, S
trahir il aura la noirceur. Et Célimène, minaudant : Non, vous ne m’ aimez pas comme il faut que l’on m’aime ! Là-dessus A
imène, minaudant : Non, vous ne m’aimez pas comme il faut que l’on m’ aime  ! Là-dessus ALCESTE, s’empressant de se disculp
ntrer à tous, Il va jusqu’à former des souhaits contre vous… Je vous aime à ce point : … que je voudrais qu’aucun ne vous
voulu ! Faire rire ! Rire d’Alceste ! Hé oui ! je le sais bien, on n’ aime pas convenir qu’on rit de cet honnête homme, de c
son âme se pique, A quelque chose en soi de noble et d’héroïque. Il aime véritablement, et passionnément, il a sur l’amiti
nt pas physiquement la force de jouer le rôle comme son prédécesseur, aima mieux, pour y réussir, en faire un personnage de
social : celui de peindre la société, de rire de ses travers et de l’ aimer néanmoins, et de vouloir qu’on y vive. Son temps
dit en passant, et c’est pour cette légende et cette auréole que vous aimez l’homme et l’œuvre au lieu de les aimer pour eux-
nde et cette auréole que vous aimez l’homme et l’œuvre au lieu de les aimer pour eux-mêmes et pour ce qu’ils furent réellemen
enez-y garde, c’est vous qui rapetissez le vrai Molière en en faisant aimer un faux. Ce n’est pas rapetisser un homme incompa
13 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
: — l’homme et la femme ont par nature un penchant qui les porte à s’ aimer  ; et cet amour peut, doit être satisfait par le m
à faire, Que d’attacher à soi par le titre d’époux Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et de cette union, de tend
d’attacher à soi par le titre d’époux Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et de cette union, de tendresse suivie,
omme honnête et sensé qui dit avec autant d’esprit que de raison : J’ aime avec tout moi-même ; et l’amour qu’on me donne En
est une chose sainte à laquelle sont obligés les honnêtes gens qui s’ aiment  ; c’est un lien honnête : — Mais doux ? ? Oui, au
œud bien assorti 518 qui lie deux personnes portées par la nature à s’ aimer , et décidées par la raison à accepter patiemment
l’exemple de l’union naturelle et de l’union raisonnable. Comme ils s’ aiment  ! comme leurs caractères sont faits pour se plair
s toute sa pureté présidait à cette, union ; si ceux qui s’unissent s’ aimaient de. l’amour vrai dépeint au précédent chapitre ;
leur doit importer tout le reste du monde558 ? » XV. Ils doivent « s’ aimer véritablement, et faire l’un de l’autre tout l’at
e dessus en toute chose à l’homme576. », XXV. « Elle ne doit point aimer la promenade, la bonne chère, ni fréquenter je ne
des manières qui savent chasser d’abord les galants583. » XXX. « J’ aime qu’avec douceur elles se montrent sages..., Et ve
Toute comédie, selon l’idée de nos jours, veut inspirer le plaisir d’ aimer  ; on en regarde les personnages, non pas comme ge
e qui dit si franchement son fait à Trissotin (act. V, sc. I), et qui aime si sincèrement, qu’elle se jettera dans un couven
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
téressant. Marton. C’est un vrai polisson, un polisson charmant. Il s’ aime , il se contemple, il court dans une glace Admirer
rie, Le sexe se l’arrache & le trouve charmant. Mad. Lisban. Il m’ aime par bonté, comme on aime un enfant ; Et, sans ren
& le trouve charmant. Mad. Lisban. Il m’aime par bonté, comme on aime un enfant ; Et, sans rendre justice à ma délicate
’indifférence qu’elle a pour son époux : Madame Lisban répond qu’elle aime Lindor comme un enfant, & qu’on est sage quan
sort. Marton se confirme dans l’idée où elle étoit que sa maîtresse aime Lindor. Pasquin demande, de la part de Lindor so
on la fasse avertir dès qu’il arrivera. Marton, seule, avoue qu’elle aime Lindor : elle seroit embarrassée de son amour, si
enir causer avec sa femme ; il lui demande si elle ne rougit pas de l’ aimer si constamment, & de désespérer pour lui tous
passionné pour elle à la premiere visite. Un jeune Page est pressé d’ aimer . Ma belle Cousine, lui dit-il un jour (car il la
is les rigueurs qu’elle n’avoit pas. Ce pauvre enfant, disoit-elle, m’ aime de toute son ame : rien de plus naturel ni de plu
& j’espere qu’à mon retour vous remplirez l’autre moitié. Je vous aime bien, ma belle Cousine ; souvenez-vous un peu de
gé : Vous me quittez bien gaiement, Lindor ! Vous me dites que vous m’ aimez  ; sont-ce là les adieux d’un amant ? Je croyois q
d’un amant ? Je croyois qu’il étoit affreux de s’éloigner de ce qu’on aime . Mais il n’est pas temps de vous faire des reproc
’un mari étoit fait pour cela. Je l’épousai. On me fit promettre de l’ aimer uniquement : ma bouche dit oui, mon cœur non, &am
quoi tenoit ce petit miracle. — A peu de chose, me dit-il : nous nous aimons , à ce qu’il me semble ; le reste n’est pas mal-ai
s, à ce qu’il me semble ; le reste n’est pas mal-aisé. — Si nous nous aimions , comme vous le dites, & comme je ne le crois
n de venir passer la soirée avec cet enfant ! Tu ne rougis donc pas d’ aimer ton mari ? Sais-tu bien que cela est ridicule, &a
udre à m’être infidelle. Ah ! je puis dire sans vanité que quand on m’ aime on m’aime bien. Ce n’est pas que je sois mieux qu
tre infidelle. Ah ! je puis dire sans vanité que quand on m’aime on m’ aime bien. Ce n’est pas que je sois mieux qu’un autre 
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
ture,  Elle est impérieuse & dure, Ne hait que son époux, & n’ aime que ses chiens. Que sans cesse pour eux il fût ma
le beau côté : Eraste a le cœur noble & plein d’humanité.  Nous l’ aimons tous tant que nous sommes :   Car, malgré l’inéga
& l’embellissant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Vous l’ aimez , Monsieur, tout est dit... Comme sa propre fille
n se livre,  Par préférence, un citoyen doit suivre Ceux qui lui font aimer son Prince & son pays. Finette. Fort bien ! M
s j’ai pu me tromper moi-même. Sophie ignore encore à quel excès je l’ aime  ;  Et cet amour fait tout mon prix. Finette. Si m
amp; ne sait que sentir. Eraste. Avant tout autre, il en est un que j’ aime  ; C’est Shakespear. Damis. C’est Shakespear.Nous
s Chespir. Eraste. Chespir, soit. Mais en tout j’admire sa maniere. J’ aime des fossoyeurs, qui, dans un cimetiere, Moralisen
peine. Eraste, à Damis.  Si cependant cela vous gêne... Vous pourriez aimer mieux causer avec moi. Damis. Vous pourriez aime
e... Vous pourriez aimer mieux causer avec moi. Damis. Vous pourriez aimer mieux causer avec moi.Non. Franchement, je préfer
son oncle Lisimon : il avoue son amour. Le tuteur voit que Damis est aimé , & lui donne sa pupille. Le public, qui, avan
16 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
le étrangère. Par bonheur il lui restait un grand-père maternel qui l’ aimait éperdument; aussi ne se quittaient-ils jamais. Ce
turelle à son âge, mais il ne savait comment faire. Comme ce bonhomme aimait la comédie, il essaya, pour le distraire, de le m
 ? N’était-ce pas là toute sa famille, sa vraie famille ? Qui l’avait aimé , caressé, élevé; qui l’avait connu seulement, si
sœur Armande ? D’autres raisons encore l’empêchaient d’accepter : il aimait le théâtre, il se sentait roi dans sa petite répu
; c’est pour elle, dont il faisait l’instruction, qu’il avait élevée, aimée dès le berceau, qu’il s’éprit alors d’une passion
ement, bon, généreux, infatigable, plein de tendresse et de besoins d’ aimer et d’être aimé surtout, il trouvait encore des he
reux, infatigable, plein de tendresse et de besoins d’aimer et d’être aimé surtout, il trouvait encore des heures de causeri
rent aux applaudissements de la cour. Après la tragédie, Molière, qui aimait la harangue, s’avança sur le bord du théâtre, sal
me, mais la forme fut contenue. Sans cesser de plaire au peuple qu’il aimait , il sut charmer les hommes éclairés. L’art de par
a bâti sur ses attraits naissants, Afin ! [...] [...] chose étrange d’ aimer  ! Elle trahit mes soins, mes bontés, ma tendresse
 ! Elle trahit mes soins, mes bontés, ma tendresse, Et cependant je l’ aime  ! Molière atteignit, dans cette pièce, à une pro
ns. Rien ne lui était indifférent de ce qui tenait au grand art qu’il aimait . Polichinelle, Arlequin, Tabarin, Scaramouche l’e
D’abord c’était Chapelle, son ancien condisciple, poète agréable, qui aimait bien Molière, mais homme de plaisirs, qui lui rep
ry, la France vit son roi, Louis le Grand, avec la plus belle et plus aimée princesse du monde, Henriette d’Angleterre, tenir
 : encore un pauvre homme tourmenté par la coquetterie de celle qu’il aime . L’amitié, par les conseils les plus sages, a bea
ompassion dans leur propre démence. Sa femme, il ne cessa jamais de l’ aimer ; il n’en pouvait parler sans larmes d’attendrisse
664, le fils de Lamothe Le Vayer, un de ses amis, était mort. Molière aimait ce jeune homme, il le faisait venir à Auteuil de
représentations du Misanthrope. Personne, plus que lui, cependant, n’ aimait la vie tranquille; il le disait quelquefois à ses
que. Accablé de chagrins, de rebuts, il s’était vu forcé, quoiqu’il l’ aimât encore, de rompre tout à fait avec elle. Ils ne s
moi tout en vous, Allez... Lui qui eût été si heureux de se sentir aimé , entouré, compris chez lui; lui qui avait tant fa
manquait à la fois dans le présent ? Son petit Louis, qu’il eût tant aimé , était mort... Armande, à la vérité, était encein
e perdue là où il suffirait d’un regard... Un regard de celui qu’elle aime , voilà ce qui guérit Lucinde, ce qui lui rend sa
avoir, à Auteuil, une maison fort jolie, où il allait souvent, car il aimait la campagne; il composait, à Auteuil, ces jolis c
as de morale qui tienne, je me veux mettre en colère. » Malgré cela, aimé de tous ceux qui l’entouraient, jusqu’aux moindre
vieux Corneille lui-même, si pauvre et si fier, venait le voir; et l’ aimait , et l’on dit qu’il ne fut point insensible à la b
à Paris, ils ne s’étaient plus quittés. Malgré sa vie légère, Molière aimait Chapelle. Celui-ci amena un jour, à Auteuil, gran
accueil tout français. Laforêt, depuis ce jour-là, ainsi que Molière, aima toujours ce bon public, tant elle l’avait, disait
celle qui faisait son malheur et qu’il ne pouvait point s’empêcher d’ aimer . À Paris, dans ses troubles divers, il allait s’
nt Mlle Debrie avait chez elle un mari, grand bretteur, que Molière n’ aimait guère, aussi ne lui fit-il jouer que des rôles de
rvation, c’en était assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé , excepté de sa femme, dont il aurait acheté la te
esse pour toute chose au monde. » Quelle était donc cette femme tant aimée  ? Sa beauté semblait un mystère, un rêve, une ill
de grâces légères, et quelquefois de dignité. Et cependant il l’avait aimée avant même que tout cela eût paru en elle, il l’a
l l’avait aimée avant même que tout cela eût paru en elle, il l’avait aimée lorsque personne encore ne songeait à elle ! Un
nos âmes Décidèrent en moi... (Don Garde.) Choisit-on qui l’on veut aimer  ? Et pour donner toute son âme, Regarde-t-on quel
’être obligé de vivre éloigné de sa femme et de ne pouvoir s’en faire aimer . Chapelle lui répondit qu’il l’avait cru au-dessu
bien peindre le faible des autres hommes, tombait dans le ridicule d’ aimer une personne qui ne le payait pas de retour. Moli
onnable et amoureux !dit Molière; je vois bien que vous n’avez jamais aimé , et vous avez pris pour l’amour ce qui n’en est q
és ne l’ont pas changée !... Mais ce que vous ignorez, c’est que je l’ aime en un tel point que je vais jusqu’à entrer avec c
de disposition à la plaindre qu’à la blâmer. Sans doute cette façon d’ aimer vous paraîtra étrange ; mais pour moi je crois qu
ue ceux qui n’ont point senti de semblables délicatesses n’ont jamais aimé véritablement. Toutes les choses du monde ont du
’avait point de plus grand plaisir que de le produire à ses amis : il aimait à leur en raconter l’histoire, à le faire causer
ement, et, dans l’intervalle, voici ce qui arriva : La Molière, qui n’ aimait point Baron, eut une difficulté avec lui, et elle
qu’il eût jamais écrits. Tout inspiré de l’auteur de Tartuffe, qu’il aimait , pour qui et avec qui il travaillait, il mit auss
ils jouaient alors ensemble, qui disait la première à Baron qu’elle l’ aimait  ; elle étendit son rôle à la réalité. La voilà do
e rôle du père (le rôle de Chrysalde). Remarquons ici combien Molière aima les femmes; personne, en son temps, ne s’est inté
on pas seulement la science et le génie de Molière, mais encore avoir aimé la famille, la vie honnête, comme il l’aima, et e
olière, mais encore avoir aimé la famille, la vie honnête, comme il l’ aima , et en avoir été sevré aussi cruellement qu’il le
ur moi à ne point quitter. » Il y avait autre chose encore : Molière aimait ses planches, il aimait le public. D’ailleurs, il
r. » Il y avait autre chose encore : Molière aimait ses planches, il aimait le public. D’ailleurs, il se plaisait à réaliser
lieu, les noms réunis de ces deux hommes qui, de leur vivant, se sont aimés , appréciés et encouragés l’un l’autre. J’aurais p
es ; pour moi, désormais, je veux me rappeler seulement combien tu as aimé , combien tu as été bon et sincère. Je dirai pourt
trant qu’il ne fut point tout à fait oublié de celle qu’il avait tant aimée . 1. Tant que l’âge des fleurs Nous rit, qui,
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
 Fausseté de l’assertion que madame de Sévigné protégeait Pradon et n’ aimait pas Racine. — Relations de madame de Sévigné avec
mes seuls ennemis. C’est l’erreur que je fuis, c’est la vertu que j’ aime . Je songe à me connaître, et me cherche en moi-mê
ssantes et inutiles, pour connaître le fond du cœur de la femme qu’il aime . Louis XIV comprit l’auteur de Britannicus. Après
our d’un genre n’était pas l’aversion de l’autre. Combien de gens ont aimé Racine et Corneille ! Combien d’esprits du premie
qu’ils tiennent à sa main ! Au fond, madame de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer Racin
n ! Au fond, madame de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer Racine et ; pour aimer Cornei
de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer Racine et ; pour aimer Corneille. Elle est transp
ur aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer Racine et ; pour aimer Corneille. Elle est transportée par les divines e
rtée par les divines et sublimes beautés de Corneille ; pourtant elle aimait les romans. Mes chers romans, dit-elle quelque pa
t les romans. Mes chers romans, dit-elle quelque part ; et comme elle aimait ses enfants ! et comme elle peignait la tendresse
ands poètes du temps ? Elle appréciait ces hommes illustres, elle les aimait , elle avait quelque chose de leur talent, beaucou
     Il a tout ce qu’il veut, Bon soupé, bon gîte, et le reste. Elle aimait Là Fontaine, La Fontaine l’aimait. Il adressa à m
soupé, bon gîte, et le reste. Elle aimait Là Fontaine, La Fontaine l’ aimait . Il adressa à mademoiselle de Sévigné sa fable du
elle, dont elle avait la sottise d’approuver le fond et la forme et d’ aimer les auteurs. Il faut qu’ils aient une aussi mince
18 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
je m’expose ainsi au reproche de fade galanterie ou de malignité ; j’ aimerais mieux encore encourir le premier. Surtout, je me
c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer. Enfin, après l’avoir mitonnée
nolphe, il ne promet que bonheur dans le mariage : Il jurait qu’il m’ aimait d’une amour sans seconde7 ; Il me disait des mots
crainte du diable, il faut mettre en leur âme l’amour de Dieu. Que j’ aime bien mieux cette parole de saint François de Sale
la distinguant de la galanterie22 : « Une femme galante veut qu’on l’ aime  ; il suffit à une coquette d’être trouvée aimable
’entoure d’adorateurs par vanité et légèreté, s’amusant de tous, sans aimer personne qu’elle-même. Tels sont les traits princ
res ! Célimène est coquette, Alceste est la franchise même ; Célimène aime le monde, Alceste le hait ; Célimène se complaît
nt cette belle ? C’est aussi ce que je me demande : pourquoi Alceste aime-t -il Célimène ? J’en vois plusieurs raisons. D’abor
qui frappe l’homme ou la femme en présence de l’objet qu’ils doivent aimer . Les docteurs des deux sexes qui se réunissaient
songer à jeter le ridicule sur la vertu. Quoi qu’il en soit, Alceste aime Célimène, et celle-ci en abuse cruellement. Tant
. Une femme honnête cherche une âme qui la comprenne, un mari qu’elle aime et auquel elle s’attache toute. Une coquette n’es
belles compagnies, Les divertissements, les bals, les comédies. Elle aime à dépenser en rubans, en linge, en parure ; eh bi
Mais elle ne fait qu’apparaître ; elle se montre assez pour se faire aimer , trop peu pour nous permettre d’apprécier tout so
s, elle sait leur parler et elle en est obéie parce qu’elle s’en fait aimer . Voyez comme Martine lui est attachée. Lorsqu’on
emme, nous saurons celles qu’il a cru rencontrer dans Henriette. Il n’ aime pas les femmes docteurs ; mais il ne s’accommoder
nte. Il consent qu’une femme ait des clartés de tout ; seulement Il aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle sache
u trouver dans Henriette ; c’est une des raisons pour lesquelles il l’ aime . Car Clitandre n’est ni un ignorant ni un sot ; s
riette possède dans un haut degré, c’est le cœur. Elle est heureuse d’ aimer et d’être aimée ; elle accepte sans coquetterie l
ans un haut degré, c’est le cœur. Elle est heureuse d’aimer et d’être aimée  ; elle accepte sans coquetterie les vœux que Clit
éritable amour ; et quelle femme est plus dévouée qu’Henriette ? Elle aime bien Clitandre ; elle lui donne mille preuves de
est justement dans un de ces périls. On lui refuse Clitandre qu’elle aime pour la donner à Trissotin qu’elle méprise. Au li
Et Mariane ! Quelle vénération pour Orgon et quelle douceur ! Si elle aime Valère, c’est de l’aveu d’Orgon qui avait engagé
pétulante et espiègle. Laure par obéissance renonce à George qu’elle aime , se laisse marier malgré elle à M. Richard, un ba
s je me ris simplement, Et l’éclat là-dessus ne me plaît nullement. J’ aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Et ne
pas, et l’on peut donner une idée du bonheur qu’il lui devra. Elle l’ aimera d’un amour calme et réfléchi, sans emportement et
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75
rne le dehors. Je suis franc. Le Comte. Je suis franc.Quant à moi, j’ aime la politesse. Lisimon. Moi, je ne l’aime point, c
Je suis franc.Quant à moi, j’aime la politesse. Lisimon. Moi, je ne l’ aime point, car c’est une traîtresse, Qui fait dire so
par-là l’amour que j’ai pour toi, Et, me voyant si bon, en revanche, aime -moi. Agnès. Du meilleur de mon cœur, je voudrois
intéresse-t-il si vivement en faveur d’Agnès & de l’amant qu’elle aime  ? Et pourquoi desire-t-il si ardemment qu’ils tri
velle, n’être qu’un homme mûr, se rappelle qu’autrefois il a été fort aimé des femmes, & croit avoir débusqué son fils ;
es du monde, craignent de déplaire à une femme en lui disant qu’ils l’ aiment  ; ou des vieillards qui, assez raisonnables pour
ustement le pis s’y trouve. La Comtesse, par exclamation. Oui ! vous aimez ailleurs ! Le Marquis. De toute mon ame. La Comte
rtense, à lui donner deux cents mille livres. Il est sûr qu’elle ne l’ aime point ; il veut faire semblant de l’épouser : ell
bien difficile ! Mais, Marquis, est-ce qu’elle ne sait pas que vous l’ aimez  ? Le Marquis. Non, vraiment : je n’ai pas osé le
ui c’est, vous ne m’exhorteriez pas tant. Que vous êtes heureuse de n’ aimer rien, & de mépriser l’amour ! La Comtesse. Mo
la plupart, que je méprise, & non pas le sentiment qui fait qu’on aime , qui n’a rien en soi que de fort honnête & de
-je ? Non, certes : & il y a tel homme à qui je pardonnerois de m’ aimer , s’il me l’avouoit avec cette simplicité de carac
r ? Moi, j’y pense. La Comtesse. Gardez-les pour la personne que vous aimez . Le Marquis. Eh ! si c’étoit vous, il n’y auroit
l’heure, à votre avis, on avoit si bonne grace à dire naïvement qu’on aime . Voyez comme cela réussit ! me voilà bien avancé 
. Quel homme ! Celui-ci ne m’ennuiera pas du récit de mes rigueurs. J’ aime les gens simples & unis ; mais, en vérité, ce
vous grondez sans cesse... &c. &c. Pour calmer ce courroux, J’ aime mieux vous baiser, maman. Mad. Grognac. J’aime m
calmer ce courroux, J’aime mieux vous baiser, maman. Mad. Grognac. J’ aime mieux vous baiser, maman.Retirez-vous. Je ne suis
tans : rapide, ardent cavalier. Hortense. Festiva puella : fille qui aime la joie & le plaisir, fille enjouée. Léandre
ller M. le Baron du vieux Bois 13, Madame la Comtesse des Guerets ; j’ aime autant voir Arlequin & Scapin se nommer mutue
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
, Y dure beaucoup plus que le goût d’un amant. C’est en passant qu’on aime  ; on hait plus constamment. Le plaisir d’aimer fu
C’est en passant qu’on aime ; on hait plus constamment. Le plaisir d’ aimer fuit, passe avec la jeunesse, Et celui de haïr cr
nesse, Et celui de haïr croît avec la vieillesse. D’ailleurs, d’avoir aimé femme sage a regret ; Mais sans aucun remords la
stere : Il est souvent trompeur ; la haine est plus sincere. Tel vous aime , dit-il : n’en croyez rien ; il ment. Vous dit-on
vous hait, croyez-le aveuglément. En aimant, le plaisir c’est d’être aimé de même. Eh ! qui peut s’assurer d’être aimé quan
le plaisir c’est d’être aimé de même. Eh ! qui peut s’assurer d’être aimé quand il aime ? Peu d’amours mutuels, encor moins
est d’être aimé de même. Eh ! qui peut s’assurer d’être aimé quand il aime  ? Peu d’amours mutuels, encor moins de constants 
l’embrasser. Angélique, à part. Je vais l’embrasser.Bon ! ils vont s’ aimer , je pense. Le Comte, à part. Quel effort je me fa
tre côté, l’on apprend au Comte que Dorante, dont sa sœur est éprise, aime en secret sa niece, & qu’il en est aimé. Tous
dont sa sœur est éprise, aime en secret sa niece, & qu’il en est aimé . Tous deux, pour se faire piece, conviennent de l
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
d’envie : Tranquilles, ils couloient au gré de nos ardeurs :  Vous m’ aimiez , charmante Lydie. Lydie. Que nos jours étoient be
loé vous laisse sans rivale... Lydie. Calaïs est charmant ; mais je n’ aime que vous :  Ingrat, mon cœur vous justifie. Heure
me Des foiblesses de ta foi. Philinte. Cloris, qu’on vante si fort, M’ aime d’une ardeur fidelle : Si ses yeux vouloient ma m
ois vivre & mourir. Tous deux ensemble.  Ah ! plus que jamais aimons -nous ; Et vivons & mourons en des liens si do
olette, avec un soupir. Ah ! Colette !Ah ! berger volage ! Faut-il t’ aimer malgré moi ! Ensemble. A jamais Colin je t’engage
Son cœur & ma / sa foi.  Qu’un doux mariage   M’unisse avec toi. Aimons -nous toujours sans partage,  Que l’amour soit not
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
rablement, soit qu’il y ait, comme on le dit, des hommes faits pour s’ aimer sitôt qu’ils se rencontreront, il m’accueillit d’
a ravi ; elle est alarmée en apprenant que d’Orval va partir, elle l’ aime , elle le lui avoue. Constance apprend à Clairvil
e d’un mariage & de l’arrivée d’un pere : Rosalie avoue qu’elle n’ aime plus Clairville. D’Orval parle à Rosalie pour so
. D’Orval parle à Rosalie pour son ami ; elle lui déclare qu’elle en aime un autre, & lui laisse entrevoir qu’il est l’
e elle voit la lettre qu’il écrivoit, elle y lit ces mots : « Je vous aime & je fuis... hélas ! beaucoup trop tard !...
fille Flaminia : Lélio la voit, en devient amoureux, & s’en fait aimer . Dans ces entrefaites une affaire fâcheuse l’obli
mps. Il part après avoir fait & obtenu une promesse mutuelle de s’ aimer toujours. Il se retire à Milan auprès de Mario, q
îtresse chérie de son ami est Flaminia qu’il a connue à Venise, qu’il aime & dont il est aimé. Tandis que Lélio se trouv
mi est Flaminia qu’il a connue à Venise, qu’il aime & dont il est aimé . Tandis que Lélio se trouve dans cette déplorable
même, & qu’il a obtenu la promesse de son pere. Lélio se défend d’ aimer Silvia : mais Mario, qui prend ce discours pour u
essée par son pere & par les deux amants, déclare qu’elle ne peut aimer que Lélio. Il est enfin contraint de céder à son
23 (1910) Rousseau contre Molière
ble misanthrope : ou déteste les hommes et les fuit ; ou, parce qu’il aime profondément les hommes, les rudoie, les redresse
de ses maximes. Enfin Alceste est bien en son fond le misanthrope qui aime les hommes, le misanthrope par philanthropie ; ma
nsi son Alceste, pouvant le concevoir sans ce mélange ? — Parce qu’il aime le personnage complexe et mêlé en effet de bon et
ortant de Molière, sauf Tartuffe, qui ne soit complexe. — Et pourquoi aime-t -il le personnage complexe ? — Parce qu’il aime le
plexe. — Et pourquoi aime-t-il le personnage complexe ? — Parce qu’il aime le vrai, parce qu’il voit les hommes complexes en
d’autant plus d’honneur que le spectateur, qui n’est pas psychologue, aime précisément le personnage tout d une pièce, tel q
cela est vérité et cela est très théâtral, parce que le spectateur n’ aime rien tant que de voir ces brusques retours du car
qui le prouve d’abord, c’est qu’il est le seul homme de la pièce qui aime et qui estime Alceste. Il est son « ami » et Alce
u nécessaire, les paroles d’Andromaque par où Pyrrhus verra qu’elle n’ aime qu’Hector et qu’elle n’a pour Pyrrhus que de la h
pas était possible. Au Ve acte, Alceste sait très bien que Philinte l’ aime  ; il n’en peut plus douter après le dévouement qu
llement qu’il va tout à l’heure lui céder Eliante ; il sait qu’il est aimé de Philinte et il l’estime ; les deux amis sont à
r un égoïste, quelque mauvaise volonté que l’on y pût mettre. Eliante aime Alceste d’amour ; elle aime Philinte d’amitié, Ph
se volonté que l’on y pût mettre. Eliante aime Alceste d’amour ; elle aime Philinte d’amitié, Philinte aime Eliante d’amitié
Eliante aime Alceste d’amour ; elle aime Philinte d’amitié, Philinte aime Eliante d’amitié amoureuse. L’amour d’Eliante pou
ions plus haut que c’était peut-être trop, qu’il fallait que Philinte aimât peu Eliante pour lui parler avec la résignation t
de la pièce. Et enfin si aucun homme dans la pièce, sauf Philinte, n’ aime Alceste, toutes les femmes l’aiment, ce qui est m
mme dans la pièce, sauf Philinte, n’aime Alceste, toutes les femmes l’ aiment , ce qui est même excessif à mon avis ; car pourqu
ce qui est même excessif à mon avis ; car pourquoi, diantre, Arsinoé aimerait -elle Alceste ? mais ce qui est encore une indicat
peut-être Un ou deux ; mais ils sont aisés à reconnaître, Et puis, j’ aime bien mieux, je le dis sans détours, Etre une fois
linte, d’abord parce qu’elle a très bon cœur et ensuite parce qu’elle aime Alceste. Fabre a marqué un peu ce trait, non pas
hilinte qui en rend. Dans Rousseau, Alceste « connaît les hommes », «  aime la vertu », a « une violente haine pour le vice a
vertu, qui du reste est honorable. Dans Fabre, Alceste non seulement aime la vertu, mais il la pratique jusqu’à l’abnégatio
t Fabre ; on n’est misanthrope que par amour de la vertu, et quand on aime la vertu on est stoïcien, sensible et toujours en
lus loin : Rousseau est persuadé, d’une façon générale, que Molière n’ aime pas les honnêtes gens, et s’il insiste sur le Mis
t aux grands poètes d’en faire, Gœthe disait : « Guillaume Schlegel n’ aime pas Molière. Ce n’est pas sot. Il comprend que si
et à cause aussi d’un penchant naturel de l’esprit humain. Les hommes aiment très fort, d’une lecture ou d’un spectacle, rappo
nte est l’honnête homme de la pièce. Or c’est un coquin. Donc Molière aime les coquins. » C’est aller trop loin. Mais Rousse
ndre les mœurs des hommes » il s’en passe, par quoi l’on voit qu’il n’ aime pas beaucoup cet instrument. Il n’y en a point da
t excellente, en est-elle moins punissable ? Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins
ne autre pièce. Comment peut-on aller jusqu’à dire que Molière « fait aimer le fils insolent ». Comme pour ce qui est de Geor
Harpagon, qu’il estime le fils, et parce qu’il haïra Harpagon, qu’il aime le fils ? Ne peut-il pas les haïr et les mépriser
par l’auteur, du moins par la situation ; l’honnête spectateur ne les aime pas, ne les approuve pas, peut-être même ne les e
tout une pièce contre les dévots, protestants et catholiques, qu’il n’ aime pas plus les uns que les autres, et estime que l’
oudre à n’être pas ; aussi pour faire le caractère complexe, ce qu’il aime , parce qu’il aime la ressemblance avec la vie : e
 ; aussi pour faire le caractère complexe, ce qu’il aime, parce qu’il aime la ressemblance avec la vie : enfin et surtout, à
sa fille et qui le vole ; ou d’un homme qui n’a d’autre défaut que d’ aimer sa religion d’un zèle indiscret et de croire ceux
je ne dis pas, je ne dis plus, rend le premier sympathique, « le fait aimer  » et rend le second ridicule ; mais je dis qu’il
pour qu’il l’attaquât. Molière s’y moque des médecins que Rousseau n’ aimait pas ; il s’y moque des malades imaginaires, et Ro
un instant songé au Malade imaginaire, il l’aurait écarté, lui qui n’ aime pas Molière, comme trop favorable à Molière et co
c’est Trissotin, et l’on conviendra que Molière ne le « fait » pas «  aimer  ». Il serait malaisé de présenter un trompeur plu
e général se subdivise de la manière suivante : Molière « ne fait pas aimer la vertu ». Molière et ses imitateurs sont « gens
qui, tout au plus, raillent quelquefois les vices, sans jamais faire aimer la vertu ; de ces gens, disait un ancien, qui sav
ère visait tout à l’heure. Il se borne à dire que Molière ne fait pas aimer la vertu et ne l’inspire pas. Il ne faut pas hési
rer très au clair la leçon de la pièce. Je crois sentir que Molière n’ aime pas le raisonneur, est persuadé qu’il ralentit le
ritique générale. Molière, dit-il, ne se contente pas de ne pas faire aimer la vertu, il fait aimer le vice ; « son théâtre e
e, dit-il, ne se contente pas de ne pas faire aimer la vertu, il fait aimer le vice ; « son théâtre est une école de vices et
probation. Il ne faut pas le dire ? Si bien, je crois. On peut ne pas aimer la comédie, on peut ne pas aimer à en faire, et j
 ? Si bien, je crois. On peut ne pas aimer la comédie, on peut ne pas aimer à en faire, et j’aurais plutôt penchant pour ceux
ne pas aimer à en faire, et j’aurais plutôt penchant pour ceux qui n’ aiment pas beaucoup à l’entendre et qui n’ont aucun goût
ue affection sourde pour son instrument. Reconnaissez-le ; le berneur aime toujours sa berne. Tout au moins il en a « l’air 
es sots une irritation paternelle. Il s’emporte contre eux, et il les aime  ; il leur dit de dures vérités, et il les aime ;
contre eux, et il les aime ; il leur dit de dures vérités, et il les aime  ; il les fustige, et il les aime. Remarquez, ce q
leur dit de dures vérités, et il les aime ; il les fustige, et il les aime . Remarquez, ce qui me paraît très important, qu’i
’il vous fera de la peine en mettant dans l’embarras l’homme que vous aimez le mieux. »   Il dit même à Alceste : « Prenez ga
tés assez dures, dites quelquefois assez rudement. Mais quoi ? Il les aimait et il leur donnait, précisément pour cela, des av
la portée de la comédie, est un bourgeois de France et de Paris, qui aime mieux, de son naturel même, se moquer des défauts
urel même, se moquer des défauts que s’irriter contre les vices. Il n’ aime point du tout les méchants ; mais il a, je dis ce
ble et le vice odieux. Quoi donc ! Avant qu’il y eût des comédiens, n’ aimait -on point les gens de bien ? Ne haïssait-on pas le
on font avant lui ! — Les méchants sont haïs sur la scène. — Sont-ils aimés dans la société quand on les y connaît pour tels 
cherchons dans un auteur que nous lisons, soit pour les y trouver et aimer l’auteur de ce qu’il nous les présente et nous le
endant. Le civisme, c’est le sentiment non pas précisément qu’on doit aimer son pays et lui être reconnaissant et lui être dé
lui, sur les communs usages, et c’est précisément ainsi que Rousseau aime la vertu. Patriotisme, civisme, républicanisme, r
ce qui est peu discutable et peu discuté, mais qui est pour la faire aimer et préférer à tous les peuples ; que Boileau a ce
tisme royaliste qui, en déguisant, un peu gauchement même, et je l’en aime , le conseil sous la louange, plaide auprès du roi
alement méprise. Quoique aristocrate en une certaine mesure, Rousseau aime le peuple, sa simplicité, sa franchise, sa bonhom
 bon sens populaire » est bien tout simplement celui de l’auteur, qui aime à prendre ce truchement ! On le voit sous l’habit
, le voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. » — « Non, Monsieur, j’ aime mieux mourir de faim. » — « Va, va, je te le donn
olière. Cela a pu et dû heurter Jean-Jacques Rousseau. Enfin Rousseau aime la vertu, et il l’aime un peu active ; il aime un
heurter Jean-Jacques Rousseau. Enfin Rousseau aime la vertu, et il l’ aime un peu active ; il aime un peu qu’elle s’affirme 
usseau. Enfin Rousseau aime la vertu, et il l’aime un peu active ; il aime un peu qu’elle s’affirme ; et je ne dissimulerai
irme ; et je ne dissimulerai pas que, poussant un peu plus loin, il l’ aime un peu déclamatoire. Or il est bien certain que M
, il l’aime un peu déclamatoire. Or il est bien certain que Molière n’ aime pas la vertu déclamatoire et il parait certain qu
l ne croit pas que la vertu soit nécessaire aux hommes. Que Molière n’ aime pas la vertu déclamatoire, je n’insisterai point
re, du garçon trop scrupuleux, du garçon trop généreux, du garçon qui aime et qui respecte trop son professeur, du garçon qu
du garçon qui aime et qui respecte trop son professeur, du garçon qui aime et qui respecte trop son père et sa mère, du garç
late des sociétés qu’on eût jamais vue. On pense si Molière peut être aimé de Rousseau, qui est réformateur, qui est régénér
ment par l’auteur comme l’homme raisonnable de la pièce : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort
c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer. Telle est la doctrine complète
relativement à Agnès, l’a laissée ignorante et idiote pour qu’elle l’ aimât . Mais, non point pour être aimé, mais pour avoir
e ignorante et idiote pour qu’elle l’aimât. Mais, non point pour être aimé , mais pour avoir une chance de l’être, c’était pr
élever en idiote qu’il n’a plus aucune chance, aucune du tout, d’être aimé , jamais une pastoure n’ayant préféré un quadragén
e aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manque pas ? J’ aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes
c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer. Dans le programme de Chrysale,
est sympathique au public ou que l’auteur veut qui le soit et qui est aimé . Ce vieillard « presque sexagénaire » nous dit tr
te. La fille est jeune, comme tu vois ; les jeunes gens d’ordinaire n’ aiment que leurs semblables et ne cherchent que leur com
st de cette humeur. En effet, si j’avais été femme, ie n’aurais point aimé les jeunes hommes. Frosine : Je le crois bien. V
le crois bien. Voilà de belles drogues que des jeunes gens, pour les aimer  ! Ce sont de beaux morveux, de beaux godelureaux,
comprends point ; et je ne sais pas comment il y a des femmes qui les aiment tant. Frosine : Il faut être folle fieffée. Trou
s que sa tirade maîtresse (épouser une sotte… De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer) a été applaudie vigoureusement.
e relative aux hommes. » Leur plaire, leur être utile « bien se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner
e couplet de Sganarelle et celui de Chrysale mis en belle prose : « J’ aimerais cent fois mieux une fille simple et grossièrement
Ajoutons ces talents d’agrément, si odieux à Fénelon, et que Rousseau aime fort, avec une certaine crainte, et par conséquen
à chanter que son père, d’autre maîtresse à danser que sa mère ; elle aime la musique pour elle-même ; mais c’est un goût pl
connaître et aussi qu’il n’est pas inutile de le connaître pour ne l’ aimer point ; qu’à la vérité on peut le parfaitement co
l’aimer point ; qu’à la vérité on peut le parfaitement connaître et l’ aimer très fort (s’en doute-t-il ?), mais qu’encore (et
une faveur qui n’est pas exclusive est une injure. Un homme sensible aimerait mieux être seul maltraité que caressé avec tous l
iments plutôt se ramèneront bien tous au « principe », comme Rousseau aime à répéter ; ou plutôt sont dirigés, impressionnés
ui ; que sa femme soit habile aux travaux d’intérieur, et qu’elle les aime , et donc qu’elle y ait été habituée dès sa plus t
causer, psychologie, coquetterie, le tout à l’avantage d’un mari qui aime à ne pas rester toujours seul. Vous voyez que l’i
même état d’esprit que le bourgeois des bourgeois, que d’ordinaire il aimé si peu qu’il suffit que celui-ci soit d’un avis p
é d’éducation ; mais il est sous l’influence de Mme d’Epinay, qu’il a aimée un peu plus qu’il n’a voulu en convenir, de Mme d
ée un peu plus qu’il n’a voulu en convenir, de Mme d’Houdetot qu’il a aimée passionnément, et, quoiqu’il ait peint Julie surt
e celles qui tiennent bureau d’esprit, un peu à l’égard de celles qui aiment les littérateurs, et décidément il se dit comme P
ect superstitieux de la nature qui l’inspire et qui le guide et qu’il aime . — Vous me répondrez : c’est prétendre guérir, et
ouvoir y résister et dit à peu près : « Morbleu ! Faut-il que je vous aime  ! » Puis, pour ne parler que des idées, d’une par
j’ai dit pourquoi en expliquant sa haine contre les médecins ; s’il n’ aime pas beaucoup le misanthrope, c’est qu’Alceste est
r style, c’est entendu : « Vous êtes l’ami de la nature et je vous en aime  ; je vous dirai seulement que, comme d’autres, vo
ment le sens commun et le sens social que, l’un portant l’autre, il n’ aime guère. Il se sent penseur original et il n’ignore
le penseur original a pour ennemis nés le sens commun d’abord, qui n’ aime pas être dérangé dans ses habitudes, ensuite l’ho
et aussi parce qu’elle ne laisse pas de contenir beaucoup de vrai. «  Aimer Molière, c’est… » Au fond et en résumé, il n’y a
ond et en résumé, il n’y a pas autre chose dans cette page que ceci : aimer Molière, c’est aimer la simplicité, la sincérité
n’y a pas autre chose dans cette page que ceci : aimer Molière, c’est aimer la simplicité, la sincérité et la franchise, et n
e, c’est aimer la simplicité, la sincérité et la franchise, et ne pas aimer ceux qui prétendent éternuer plus haut que le nez
tout ce qui précède, qu’à expliquer pourquoi il était naturel qu’il l’ aimât peu. Novembre 1910. Table des chapitres
24 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
rnel qui est un pouvoir très fort, qui ne soit pas bête. Elle se sent aimée — et c’est vrai — de son chef et de trois ou quat
ent obtenu moins. Elle sent la religion protégée, respectée, mais peu aimée , point trop aimée au moins, point jusque-là que l
Elle sent la religion protégée, respectée, mais peu aimée, point trop aimée au moins, point jusque-là que les chefs de l’État
s et courtisans très brillants à la Cour. Le peuple et la bourgeoisie aiment jusqu’à ces fêtes splendides que le Roi leur donn
Précieuses ridicules. En 1658 il vint à Paris, Il avait été connu et aimé , en province, du prince de Conti. Celui-ci le pré
es goûts étaient assez rares, à cette époque, dans la bourgeoisie. Il aimait fort, dit la du Croisy, « haranguer » ses comédie
On y trouve aussi des calembours (Si se rompt — Cicéron) que Molière aima toujours et l’on sait qu’il en a mis jusque dans
e et comme digne d’affection, comme homme dont on se moque et que Ton aime , comme homme dont on rit et à qui l’on sourit est
Il a inséré ces fragments dans ses comédies, d’abord parce que l’on n’ aime pas à rien perdre, ensuite parce qu’il prenait à
tout ce qu’un amant nous peut montrer d’alarmes Doit, lorsque nous l’ aimons , avoir pour nous des charmes : C’est par là que s
eu se peut mieux exprimer ; Et plus il est jaloux, plus nous devons l’ aimer . C’est ce que Corneille avait déjà indiqué dans
ué et berné. Le partisan de la liberté féminine est honoré, respecté, aimé et finalement épousé, quoique vieillard, par une
parler, et voulait-il faire entendre qu’on réussit si bien à se faire aimer par la condescendance et par le respect des liber
e Sarcey, pour avoir quelque chance, quand on est homme d’âge, d’être aimé d’une jeune fille, il faut être cultivé et qu’ell
une fille élevée intellectuellement, devenue une intellectuelle, peut aimer un homme d’âge intellectuel lui-même ; une jeune
vers la jeunesse, La seule chance qu’aurait pu avoir Arnolphe d’être aimé est donc celle qu’il a supprimée en ne se spiritu
rappelle si agréablement celui de Falstaff : Je suis votre valet, j’ aime mieux que l’on dise : « C’est ici qu’en fuyant, s
r un coup de ses dents vit terminer son sort. » — Fort bien… — Oui, j’ aime mieux, n’en déplaise à la gloire, Vivre au monde
double manège, très bien conduit, de la princesse qui, pour se faire aimer du prince, se déclare à lui amoureuse d’un autre
de Molière. Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même, Et pour s’ aimer toujours voulant toujours qu’on l’aime, Regardant
oureux de lui-même, Et pour s’aimer toujours voulant toujours qu’on l’ aime , Regardant au soleil son ombre se mouvoir ; Dès q
, sur quoi je reviendrai sans doute plus loin, que Molière a beaucoup aimé à faire ce qu’un siècle plus fard Diderot a recom
Alceste étant l’homme qui veut les réformer et qui par conséquent les aime encore, et Philinte étant l’homme qui tout en les
Je suis bien malheureux de souffrir cette atteinte ; Et que me sert d’ aimer comme je fais, hélas ! Si vous êtes si prête à ne
’y détonnent pas. Victor Hugo estimait beaucoup L’Amour peintre et il aimait à en citer les premières lignes qui sont en effet
das se fait adroitement arracher par la princesse l’aveu que Sostrate aime celle-ci, et celle où la princesse veut faire dir
ut en or, faire vivre éternellement, guérir par des paroles, se faire aimer de qui l’on veut, savoir tous les secrets de l’av
flamme Des faiblesses de ta foi. — Cloris, qu’on vante si fort, M’ aime d’une ardeur fidèle ; Si ses jeux voulaient ma mo
aussi sur les marquis. Lui aussi avait de l’impartialité. Au fond il aimait qu’on se moquât de tout le monde excepté de lui e
choisissait. Il voulait que l’on ne fût dévoué qu’au roi, que l’on n’ aimât que le roi et, comme c’était son devoir, des vert
e l’on consulte au moment qu’on s’enflamme ? Choisit-on qui l’on veut aimer  ? Et pour donner toute son âme Regarde-t-on quel
u de la grande ; mais encore il faut observer peut-être que le peuple aime qu’on se moque des savants parce qu’on lui reproc
e son ignorance et que les gens des classes élevées ne laissent pas d’ aimer cela aussi pour la même raison ou une raison très
onne évidemment le beau rôle à l’homme du peuple pieux, au pauvre qui aime mieux mourir de faim que de renier Dieu » « Voyez
qu’elle y est bien. Dans Tartuffe l’irréligion de Molière ou si vous aimez mieux son areligion éclate encore davantage. Brun
tie », c’est qu’Arnolphe a choisi le plus mauvais moyen pour se faire aimer , c’est que les jeunes filles ne pouvant aimer un
ais moyen pour se faire aimer, c’est que les jeunes filles ne pouvant aimer un homme âgé que pour ses qualités intellectuelle
dans l’ignorance, a écarté la seule chance qu’il eût de pouvoir être aimé  ; que, s’il avait instruit Agnès il le serait peu
s cette thèse eût été bien plus confirmée encore, si, à Arnolphe, non aimé parce qu’il a laissé Agnès à l’état de nature, ét
Agnès à l’état de nature, était opposé un homme de son âge qui serait aimé d’une jeune fille élevée intellectuellement, et c
amour, pour le mariage jeune, pour le mariage entre jeunes gens qui s’ aiment , il est toujours contre le mariage disproportionn
is de la norme et comme justement punis d’en être sortis. Le public n’ aime pas précisément la raison, il aime les passions s
unis d’en être sortis. Le public n’aime pas précisément la raison, il aime les passions saines, ce que j’appellerai les just
llerai les justes passions, et l’on ne peut guère le condamner de les aimer . Molière partisan et défenseur du mariage jeune e
t un moyen de se dérober à l’effort général de la communauté ; s’il n’ aime que modérément le misanthrope, c’est qu’Alceste e
, c’est ce qui remplit toute son œuvre et c’est pour cela qu’il a été aimé de Louis XIV et détesté de Rousseau. Il est entre
ujet plus fidèle. Le grand anarchiste voit en Molière un homme qui n’ aime point du tout les penseurs originaux, qui n’aime
lière un homme qui n’aime point du tout les penseurs originaux, qui n’ aime point les individualistes, qui n’aime point les h
t les penseurs originaux, qui n’aime point les individualistes, qui n’ aime point les hérétiques sociaux, et il ; fonce sur M
le moins du monde à cet égard. Gœthe disait : « Guillaume Schlegel n’ aime pas Molière. Ce n’est pas bête ; il a raison. Il
ant de peur. Pensez-vous qu’à choisir de deux choses prescrites, Je n’ aimasse pas mieux être ce que vous dites, Que de me voir
re et de lui manquer de respect ? (L’Avare). Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent n’est-elle pas une école de mauv
triction qu’il est « singulier » ; d’autre part enfin, en le montrant aimé de toutes les femmes qui sont dans la pièce, Moli
ès bien rire de quelqu’un et ne pas, pour autant, épouser, admirer et aimer celui qui lui joue d’un tour. Le petit peuple lui
hilinte : « Vous êtes un très honnête homme et même généreux. Je vous aime beaucoup ; on le verra, peut-être même on le verr
x Un jeune prince soit et grand et généreux. C’est une qualité que j’ aime en un monarque : La tendresse du cœur est une gra
e âge on peut tout présumer, Dès qu’on voit que son âme est capable d’ aimer . Oui, cette passion, de toutes la plus belle, Tra
peut demander raisonnablement même à un auteur comique de l’être. «  Aimer Molière, dit Sainte-Beuve, c’est détester l’hypoc
ations, tous les genres de manière, tous les pédantismes » — et c’est aimer toutes les bienséances, certainement. Mais aussi
s à d’autres goûts que ceux qui régnaient. Par elle-même la comédie n’ aime pas les grands sujets, donne peu dans l’extraordi
evient négligent Et l’on veut aujourd’hui rire pour son argent ; L’on aime mieux entendre une Turlupinade Que… — Par ma foi,
’y prête guère. Si bien ! Il y a la comédie héroïque. Or Molière ne l’ aime pas, s’y essaye un jour pour obéir à un goût pers
traits de caractère. Molière l’imite une fois, mais d’ordinaire il n’ aime qu’à jeter sur la scène un personnage observé de
ont plutôt trouvés assez agréables. Il a de l’imagination ; maïs il n’ aime pas l’imagination. Son horreur des Précieuses vie
ache pas ce que c’est qu’une rime et qui ne « sache que prier Dieu, l’ aimer , coudre et filer ». Il a confié Agnès enfant à de
le lui a dit depuis) que la seule chance qu’ait un homme d’âge d’être aimé d’une jeune fille est qu’elle soit une intellectu
se intéressante, et par la nature et par la civilisation, ou, si l’on aime mieux, par la nature aidée par la civilisation. I
qué en l’appelant le grand seigneur méchant homme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal, qui aime à faire le mal parce
igneur méchant homme. Il est l’homme qui aime le mal pour le mal, qui aime à faire le mal parce que faire du mal est amusant
Comme Néron dit : Je me fais de leur peine une image charmante […] J’ aimais jusqu’à ces pleurs que je faisais couler. De mêm
et il éprouve et d’avance un plaisir extrême à désespérer un être qui aime et probablement deux. La méchanceté qui est une v
sentiel et presque le tout de Don Juan. On le voit bien à ce que s’il aime par méchanceté, comme nous venons de le voir, la
, le voilà, prends, te dis-je ; mais jure donc ! — Non, Monsieur, j’ aime mieux mourir de faim… » Voilà seulement ce que V
s de tout intérêt personnel, est méchant pour le plaisir de l’être et aime le mal pour le mal. Détail secondaire, mais à ne
qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute ta terre ; et comme Alexandre, je souhaiter
le second acte, il n’est plus le même, il en est à supprimer ce qu’il aimait tant jadis : les petits progrès lents et insensib
ouvent pas les hommes beaux ; c’est le fond commun de tous deux ; ils aiment la vertu et sont très honnêtes gens ; c’est encor
(ce que fait Alceste) de ceux qui médisent, il est remarquable qu’il aime Alceste très chèrement et qu’il s’attache à lui,
’à ceux-ci, et j’ai dit pourquoi. De même Philinte, qui estime et qui aime infiniment Alceste, ne houspille guère que lui po
ou du moins le plus aigu des deux était détesté de tous les hommes et aimé de toutes les femmes et que le plus aimable était
les hommes et aimé de toutes les femmes et que le plus aimable était aimé de tous les hommes et n’était aimé, et encore en
emmes et que le plus aimable était aimé de tous les hommes et n’était aimé , et encore en seconde ligne, que d’une seule femm
assez incommode et que Philinte sera un mari délicieux. Mais qu’elles aiment toutes Alceste cela veut dire précisément que les
s n’ont pas accoutumé de réfléchir et ensuite cela veut dire qu’elles aiment la vertu et la force et un peu la violence, et qu
à exploiter la terreur de l’enfer ? « Tant que les hommes vivront et aimeront à vivre, le médecin sera raillé, mais payé » ; ta
le médecin sera raillé, mais payé » ; tant que les hommes vivront et aimeront à vivre, ils croiront à l’immortalité de l’âme, e
tout cela entre Dieu et lui et sans que personne lui en sût gré : il aime la paroisse ; il fréquente les temples où se fait
s attentions pour elle, il lui rend des soins ; il lui montre qu’il l’ aime  ; il ne le lui dit jamais. La déclaration, si ell
onne dont il devient amoureux… Il cache un temps sa passion à l’objet aimé , et cependant lui rend plusieurs visites… Le jour
n est obligé en conscience de décrier ; et ces gens sont ceux qu’il n’ aime point, à qui il veut nuire, et dont il désire la
de imaginaire nous ramène à ces types primitifs que Molière a tant aimés , Argan a, à l’état continu, le premier sentiment
t de chimères, qui se crée un monde factice, et comme Bélise se croit aimée de tous les hommes, et en est éperdument fière, A
, à moitié au moins, il est une affectation et une gageure. Ou elle a aimé celui qu’elle a repoussé par haute spiritualité,
lle a aimé celui qu’elle a repoussé par haute spiritualité, ou elle l’ aime , par jalousie et dépit, du moment qu’il s’est tou
amour pour elle, de l’estime pour tous les autres et de faire qu’on s’ aime en elle. Elle n’est pas une mondaine supérieure,
saires à une femme tenant un salon. Elle n’est pas insensible et elle aime un peu Alceste. Qu’elle l’aime un peu, cela est c
lon. Elle n’est pas insensible et elle aime un peu Alceste. Qu’elle l’ aime un peu, cela est certain puisqu’elle consent à l’
vieillir. Pour une mondaine le monde est avant tout, et celui qu’elle aime , même véritablement, ne vient qu’ensuite. Mais en
e aime, même véritablement, ne vient qu’ensuite. Mais encore pourquoi aime-t -elle Alceste ? Parce qu’elle n’est pas complèteme
trait de contraires, qui est précisément la raison pourquoi Alceste l’ aime lui-même, et femme du monde, elle aime ce sauvage
t la raison pourquoi Alceste l’aime lui-même, et femme du monde, elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce sauvage d’Alceste a
e du monde, elle aime ce sauvage d’Alceste comme ce sauvage d’Alceste aime cette femme du monde qui est Célimène. Même en di
l peut plaire plus qu’ailleurs à Célimène dans la mesure où elle peut aimer quelqu’un. Un joli portrait, assez poussé, presqu
ière et de se couvrir de toilettes magnifiques étant pauvre. Elmire n’ aime point Orgon, mais le supporte, supporte sa mère,
je me ris simplement, Et l’éclat là-dessus ne me plaît nullement ; J’ aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Et ne
t qu’il fait dire à Elmire : Non : on est aisément dupé par ce qu’on aime , Et l’amour-propre engage à se tromper soi-même.
ne force de la nature à l’égard du mal qu’elle fait à celui qu’elle n’ aime pas. Je n’entends point de mal à tout ce que j’a
ons de l’amour et le montre comme une hallucination perpétuelle. Elle aime pourtant. Est-ce aimer que cela ? Oui, à la condi
ontre comme une hallucination perpétuelle. Elle aime pourtant. Est-ce aimer que cela ? Oui, à la condition qu’on accorde que
s romans modernes, à mesure qu’une femme s’aperçoit que celui qu’elle aime devient davantage un coquin, elle l’aime aussi da
s’aperçoit que celui qu’elle aime devient davantage un coquin, elle l’ aime aussi davantage. Car enfin c’est ce qui lui montr
’est donc bien de l’amour, et à force de se dire : « Faut-il que je l’ aime pour l’aimer tel qu’il est », on l’aime avec des
en de l’amour, et à force de se dire : « Faut-il que je l’aime pour l’ aimer tel qu’il est », on l’aime avec des redoublements
se dire : « Faut-il que je l’aime pour l’aimer tel qu’il est », on l’ aime avec des redoublements ; et il n’y a rien de plus
actement le contre-pied de cela, vous avez notre Éliante. Éliante « n’ aime pas, elle apprécie ». Elle apprécie Philinte qui
ble de comprendre ce qu’il y a de beauté dans un généreux ? Éliante n’ aime passionnément personne ; mais elle comprend tout
qui ils s’appliquent, avec facilité parfaite et qui s’explique : « J’ aime Alceste puisqu’il est digne d’amitié et j’aime Ph
t qui s’explique : « J’aime Alceste puisqu’il est digne d’amitié et j’ aime Philinte puisqu’il s’en faut qu’il soit indigne d
itié et j’aime Philinte puisqu’il s’en faut qu’il soit indigne d’être aimé et j’épouserai l’un à défaut de l’autre avec une
esse ; Et si c’était qu’à moi la chose pût tenir, Moi-même à ce qu’il aime on me verrait l’unir. Mais si dans un tel choix,
un a son but en se mariant. Pour moi, qui ne veux un mari que pour l’ aimer véritablement et qui prétends en faire tout ratta
faire, Que d’attacher à soi, par le titre d’époux, Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et de cette union, de tend
’attacher à soi, par le titre d’époux, Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et de cette union, de tendresse suivie,
outes elle est honnête, sensée et veut épouser le jeune homme qu’elle aime  ; mais elle est timide et n’a point de volonté ;
lui révèle le nom de celui, qu’il lui destine pour époux et qu’elle n’ aime point elle se tait et c’est la fidèle servante qu
e) et qu’on « se riait de lui à son nez », et alors, comme personne n’ aime à être méprisé, il s’est mis tout à fait en colèr
. Outre cela, elle n’est curieuse que d’une propreté fort simple et n’ aime point les superbes habits, ni les riches bijoux,
le de prude et quand elle parle non à Célimène mais à Alceste qu’elle aime , a un langage uni et franc qui ne sent aucunement
psychologique à la Marivaux, et qui montre simplement à celui qu’elle aime combien elle serait dévouée à l’ambition qu’elle
que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m’ aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien
ssimuler ? Quelque mine qu’on fasse, On est toujours bien aise d’être aimée  : Ces hommages à nos appas Ne sont jamais pour no
d’un cœur […] Je ne vous dis rien là-dessus. Mais les femmes enfin n’ aiment pas qu’on les gêne. […] Mais tout cela ne part qu
is tout cela ne part que d’un excès d’amour. — Si c’est votre façon d’ aimer , Je vous prie de me haïr. […] Je reçois cet honne
us l’avoue, une chose charmante De trouver tant d’amour dans un objet aimé . Mais, si je l’ose dire, un scrupule me gêne, Aux
comprend rien à ce scrupule et que c’est surtout comme époux qu’elle aime Amphitryon, voyez comme le rythme change, n’est p
drins à rimes plates. Fénelon, de goût si sûr, l’a très bien vu : « J’ aime bien mieux sa prose que ses vers ». Par exemple
25 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
it, en fin de compte, que l’on a encore de longs jours à vivre pour s’ aimer … Telle est, ou peu s’en faut, l’émotion de l’écri
rayaient tout d’abord, s’élèvent des bruits confus ; ce sont des voix aimées qui vous parlent toutes à la fois ; bientôt encor
e de ténèbres, et bien m’en a pris d’avoir été fidèle à tout ce que j’ aimais  ; bien m’en a pris de n’avoir juré par aucun maît
maîtres, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on sait aimer , comprendre et admirer certaines beautés des chef
t qu’avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias. J’ aime bien mieux sa prose que ses vers. Il est vrai que
une beauté fine, d’une philosophie pleine de grâce et de malice. Elle aimait Molière comme elle aimait M. le prince de Condé,
losophie pleine de grâce et de malice. Elle aimait Molière comme elle aimait M. le prince de Condé, sachant très bien que des
ission du roi n’était qu’une autorisation verbale. Alors Molière, qui aimait à haranguer, arrêté tout à coup par cette défense
Bossuet ne vous paraît-elle pas très amusante et très curieuse, et n’ aimez -vous pas cette dissertation qui s’élève ainsi, to
lement embarrassé), « que veut un Corneille dans son Cid, sinon qu’on aime une Chimène, qu’on l’adore avec Rodrigue, qu’on t
r de la comédie le voulait ? Toute comédie veut inspirer le plaisir d’ aimer  ; on en regarde les personnages, non pas comme ép
que l’amour ne vit pas sans cette impulsion de la beauté qui force à aimer et qui rend aimable et plaisante la révolte des s
une demoiselle de Metz, où il dit : — Appartient-il à la langue qui n’ aime pas elle-même, de parler d’amour ? Son passage su
èles à ces amants jusqu’au mariage ; Célimène, tout au rebours : elle aime , elle n’aime plus, elle aimera peut-être ; où est
ants jusqu’au mariage ; Célimène, tout au rebours : elle aime, elle n’ aime plus, elle aimera peut-être ; où est son cœur ? e
riage ; Célimène, tout au rebours : elle aime, elle n’aime plus, elle aimera peut-être ; où est son cœur ? elle n’en sait rien
de cette vie à laquelle tant d’existences étaient attachées. Comme il aimait à souper avec sa femme, cette ingrate et cette pe
in, au type éternel. Je sais bien que le lecteur est frivole et qu’il aime , avant tout, la nouveauté facile à saisir ; il ve
tous les feux du jour, parmi les fleurs des jardins sur lesquelles il aimait à se poser… Aujourd’hui, ce bel insecte ailé n’es
s’appelait Célie ; mademoiselle Duparc, cette belle personne qui fut aimée à la fois des deux Corneille, de Racine, de La Fo
ux Corneille, de Racine, de La Fontaine, de Molière, et qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul Racine, jouait le r
e ! Il fait le mal, uniquement pour le plaisir de faire le mal ; il n’ aime personne, il aime l’intrigue ; il se fait un poin
, uniquement pour le plaisir de faire le mal ; il n’aime personne, il aime l’intrigue ; il se fait un point d’honneur de pas
vous avez de l’argent, vous l’aurez, sinon, non ! En vain, elle vous aimera , en vain, vous l’aimerez ; en vain, aurez-vous à
vous l’aurez, sinon, non ! En vain, elle vous aimera, en vain, vous l’ aimerez  ; en vain, aurez-vous à l’avance tout ce qu’elle
est de tous les êtres créés par Molière, le plus populaire et le plus aimé . Sganarelle, c’est le bourgeois ridicule, c’est l
 Il est résolu de se marier. — C’est une fille qui lui plaît et qu’il aime de tout son cœur. — Il l’a demandée à son père. —
je ne m’accommoderais pas de cela, et que la solitude me désespère. J’ aime le jeu, les assemblées, les visites, les cadeaux
ganarelle, ce brave homme qui ne s’est jamais mêlé de tenir une épée, aime encore mieux se marier avec la sœur que de se bat
t Isidore. Quelque mine qu’on fasse, on est toujours bien aise d’être aimée , et les hommages à nos appas ne sont jamais pour
prit et l’amour l’Adraste ne peut se lasser de contempler celle qu’il aime . Il a un si bon prétexte pour s’approcher, pour é
position qu’à peine peut-il adresser un mot à cette belle fille qu’il aime . Et pendant que chante Rosine, que fait Bartholo 
et si riche, si regretté par cette belle Célimène qui l’abandonne, si aimé par cette douce Éliante qu’il dédaigne ! « Voilà
quel droit cet Alceste a-t-il pris l’espèce humaine en horreur ? On l’ aime , on l’écoute, on l’entoure ; il dit à chacun tout
: Vous avez des plaisirs que je ne puis souffrir : Au contraire, il aime tous les plaisirs de sa maîtresse ; il est heureu
t pas le même geste, le même regard, la même façon de se haïr ou de s’ aimer . C’était, en un mot, tout à fait autre chose que
né est un sage qui sait très bien à quelle folie il est en proie ; il aime sa folie, il se ferait tuer pour elle. De là tout
vos maîtresses, votre bel habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez comme un bon oncle aime son coquin de neveu, en r
l habit et votre plus beau cheval ; vous les aimez comme un bon oncle aime son coquin de neveu, en raison des sacrifices qu’
ous sont chers, car, Dieu merci ! le sacrifice est une grande façon d’ aimer . Ainsi était Chapelle : il avait tout l’esprit qu
vait rêvé, il ne l’avait pas plus trouvé que la maîtresse qu’il avait aimée . Pauvre Molière ! Toute cette comédie du Misanthr
e génie ! Avec quelle dignité il gourmande les défauts de la personne aimée , et comme il se représente lui-même, tel qu’il ét
la femme est bienveillante, mais elle n’est que cela ; elle voudrait aimer ce sévère amant, mais en vain, elle est trop futi
tation du Misanthrope, ne voulut plus être marquise. Quant à ceux qui aiment un peu de coquetterie dans les femmes, qui trouve
la vanité, la légèreté, la coquetterie, et le néant de la femme qu’il aime  ! Aussi bien ne l’approchez pas ; gardez-vous de
pardon à ce prix ; il eût oublié tous ses crimes, si elle eût voulu l’ aimer un peu, tout seul ; elle répondit comme Célimène 
 ! le malheureux, n’était-ce pas pour approcher encore de celle qu’il aimait toujours, pour lui dire encore : Je vous aime ! s
encore de celle qu’il aimait toujours, pour lui dire encore : Je vous aime  ! sans lâcheté, pour revoir ce sourire adoré, cet
onne Dorine, l’aimable soubrette s’en va, loin de ses maîtres qu’elle aime et qu’elle défend à sa manière ; Cléanthe, le bea
de cette bourgeoisie. Elle est belle et naturellement élégante ; elle aime la soie et la dentelle, et mons Tartuffe la voyan
s le cœur, mais on comprend si bien que l’amour a passé par là ! Donc aimez -la, pour ses beaux jours remplis de bienveillance
ez-la, pour ses beaux jours remplis de bienveillance et de sourires ; aimez -la pour sa vieillesse élégante et sage, pour son
légante et sage, pour son parler, pour son esprit, pour son langage ; aimez -la, parce qu’elle a beaucoup aimé ! Et voilà just
our son esprit, pour son langage ; aimez-la, parce qu’elle a beaucoup aimé  ! Et voilà justement pourquoi nous sommes restés
nte, à sa raillerie animée, intelligente, entre deux sourires. Nous l’ aimons aussi, parce que ces beaux rôles de l’ancienne co
vec la bonhomie et le zèle qu’il portait dans toutes les choses qu’il aimait . Il a publié une bonne édition des Œuvres de Mari
vant de plaire à tout autre ; il faut qu’il vous estime et qu’il vous aime  ; il faut qu’il croie en votre esprit, qu’il se f
rle Marivaux : Un jeune homme à l’humeur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté, pour sa sage
endre aucune finesse. Notre jeune homme s’estimait bienheureux d’être aimé d’un objet si innocent et si aimable. Malheureuse
26 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
Ces pages nouvelles sur Molière n’ont d’autre prétention que de faire aimer davantage le génie le plus français que nous poss
d’hui, applaudit à la gloire de Molière. J. C. Préface [I] Aimer Molière, — j’entends l’aimer sincèrement et de to
de Molière. J. C. Préface [I] Aimer Molière, — j’entends l’ aimer sincèrement et de tout cœur, — c’est, savez-vous 
ien des défauts, bien des travers et des vices d’esprit. C’est ne pas aimer d’abord tout ce qui est incompatible avec Molière
it contraire en son temps, ce qui lui eût été insupportable du nôtre. Aimer Molière, c’est être guéri à jamais, je ne parle p
Haut. Gens éloquents et sublimes, vous l’êtes beaucoup trop pour moi. Aimer Molière, c’est être également à l’abri et à mille
s et molles qui, en présence du mal, ne savent ni s’indigner ni haïr. Aimer Molière, c’est être assuré de ne pas aller donner
le on se replonge chaque fois avec lui par une hilarité bienfaisante. Aimer et chérir Molière, c’est être antipathique à tout
hés, au marivaudage en aucun genre, au style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux
style miroitant et artificiel. Aimer Molière, c’est n’être disposé à aimer ni le faux bel esprit, ni la science pédante ; c’
seulement change, et dont le plumage se renouvelle sans cesse ; c’est aimer la santé et le droit sens de l’esprit chez les au
ce qu’ils sont pour les châtier (29 janvier 1826). … Je connais et j’ aime Molière depuis ma jeunesse et pendant toute ma vi
emercier ceux qui s’attachent à nous faire comprendre et à nous faire aimer  ? M. Lauser constate tout d’abord que « depuis de
e et cette amertume qu’il devait faire passer dans l’âme d’Alceste. J’ aime beaucoup les commentateurs s’acharnant à soutenir
mblables, un de ces sympathiques badauds et de ces chers écervelés qu’ aimait Montaigne et que Rabelais ne détestait point ; et
drôles, un des types de rouerie les mieux exécutés par ce Molière qui aimait la ruse comme Balzac aimait la force, et qui s’in
rie les mieux exécutés par ce Molière qui aimait la ruse comme Balzac aimait la force, et qui s’inclinait devant Mascarille, f
ait rien à la gloire, à la physionomie littéraire de Molière, mais on aime à connaître le génie jusque dans ses balbutiement
ncore quelquefois, lorsque l’enfant est devenu un homme. Il faut tout aimer dans ceux qu’on aime, et c’est pourquoi les reche
sque l’enfant est devenu un homme. Il faut tout aimer dans ceux qu’on aime , et c’est pourquoi les recherches des érudits, le
se ridicule placée au milieu de l’assemblée23. » Le roi, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon d’ajouter qu’il aim
roi, on le voit, aimait fort Molière, mais il est bon d’ajouter qu’il aimait plus en lui le bouffon que le philosophe. Sachons
et peu raisonnable, lorsqu’on n’adhérait pas à ses sentiments : elle aimait mieux être l’amie de Molière que sa belle-mère ;
devaient empoisonner les jours et les veilles du poète. C’est qu’il l’ aimait , il l’aimait de toute la passion d’un homme plus
isonner les jours et les veilles du poète. C’est qu’il l’aimait, il l’ aimait de toute la passion d’un homme plus âgé pour une
charmant et l’esprit tout de feu, Elle avait un mari d’esprit qu’elle aimait peu, Elle en prend un de chair qu’elle aime davan
n mari d’esprit qu’elle aimait peu, Elle en prend un de chair qu’elle aime davantage. « Ce mari de chair », qui lui survécu
on si opposées aux sentiments et à l’humeur que j’ai présentement ? J’ aime la vie tranquille et la mienne est agitée par une
ostérité, puis une de ses actrices, la de Brie, sa maîtresse, qu’il n’ aimait point, mais qui l’amusait. « En huit jours, dit L
sation et c’en était assez pour lui sans qu’il se mît en peine d’être aimé , excepté de sa femme dont il aurait acheté la ten
maîtresse. La femme du médecin, plus avare que susceptible de honte, aima mieux se retirer que de payer sa place. Un traite
untait à son propre caractère ! Il y a deux sortes de gens : ceux qui aiment et ceux qui se laissent aimer. Molière était plus
Il y a deux sortes de gens : ceux qui aiment et ceux qui se laissent aimer . Molière était plus aimant qu’aimé. Aussi fut-il
ui aiment et ceux qui se laissent aimer. Molière était plus aimant qu’ aimé . Aussi fut-il méconnu et même de son père. En 166
enlevant Mlle Du Parc, l’excellente actrice, à Molière ; Baron, qu’il aima comme un fils ; Corneille vieux, dont il reçut l’
uprême, cette vertu des grands cœurs, et l’on ne peut s’empêcher de l’ aimer après l’avoir admiré. Âme pure, s’écriait Goethe,
entré . Cela est très vrai. Il faut, nous le répétons, avoir beaucoup aimé les hommes, avoir mis en eux une foi profonde et
des Philinte qui trouvent tout bien et tout bon, et tout superbe. Ils aiment généralement parce qu’ils n’aiment pas profondéme
et tout bon, et tout superbe. Ils aiment généralement parce qu’ils n’ aiment pas profondément. Ce misérable Kotzebue, par exem
ein de mansuétude pour toute chose, et au fond, on sait trop ce qu’il aimait  : l’argent et l’intrigue. On peut presque dire au
ropie : jeunes, elles lui échappent par le cœur, elles ont toujours à aimer  ; plus avancées en âge, elles lui échappent encor
Saint-Barthélemy. Son pamphlet, intitulé Le Roi glorieux au monde, qu’ Aimé Martin avait vu et que M. Paul Lacroix découvrit
et n’ayant qu’un but, un désir, une foi ; terrasser l’erreur et faire aimer la justice. Il nous faudrait une telle légion de
 » Cet aveu ne prouve qu’une chose, c’est que l’ex-jacobin Bonaparte aimait moins la liberté que le Roi Soleil et le roi des
t de l’Hector de Luce de Lancival, piteuse tragédie, à coup sûr : « J’ aime cet Hector, c’est une bonne pièce de quartier gén
té, je pense, un peu de ses idées à ce personnage qu’il fait beaucoup aimer tout en le faisant beaucoup haïr. Je suis persuad
s nous faisons crédit à nos aïeux des passions qui nous agitent. Nous aimons à retrouver en eux des allusions et comme des cit
e la France : — Il lui sera beaucoup pardonné, parce qu’il a beaucoup aimé Molière. V. Molière comédien C’est une ques
si vous le déclamez à plein gosier, comme font tant de nos acteurs, j’ aimerais autant que mes vers fussent hurlés par le crieur
er, la mettre en haillons pour fendre les oreilles du parterre, qui n’ aime d’ordinaire qu’une absurde pantomime ou quelque c
par laquelle il entretenait les bonnes relations avec le public39. Il aimait à parler, non pour le plaisir de prendre la parol
eprésenterait Baron, ce petit Baron que Molière avait adopté et qu’il aimait comme un fils : Quoique depuis six ans que, voya
des preuves de son amour ? » Réponse : « Une honnête maîtresse doit aimer son amant plus que sa réputation et sur ce pied e
en prose et en vers, sous ce titre : Morale galante, ou l’Art de bien aimer , dédié à Mgr le Dauphin (à la Sphère), à Paris, c
œil indulgent et confiant à l’humanité tout entière. Ils ont beaucoup aimé et compté le nombre des trahisons par le nombre d
vinciaux, les faux Braves, les grands Diseurs de rien, les Gens qui n’ aiment qu’à contredire, les Coquettes, les Joueurs, les
e ton hyperbolique, demi-sérieux, demi-badin, par un bel esprit qui l’ aimait à moitié, mais encore par le pays, par l’Académie
nner à Molière d’autre nom que ce nom seul de Français, d’autant plus aimé qu’il est plus battu du sort. C’est donc le deux
ntraînant, soulevant le rire, excitant la réflexion, nous apprenant à aimer la vie sans en être dupes ; il réapparaît tel qu’
tus, il semble qu’il ait proclamé avant tout cette vérité suprême : N’ aime que le vrai, le simple, le bon, la clarté et le b
force et la vertu de notre vieille humeur française ! Aussi la France aime-t -elle profondément ce génie né de ses entrailles,
sa soif de clarté, son avidité de lumière. Voilà bien pourquoi nous l’ aimons , et ce serait peu de l’aimer, voilà pourquoi nous
de lumière. Voilà bien pourquoi nous l’aimons, et ce serait peu de l’ aimer , voilà pourquoi nous le préférons. Nous avons tro
ez le livre de M. F. Hillemacher sur La Troupe de Molière. 39. « Il aimait à parler en public, il n’en perdait jamais l’occa
27 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
l’eau, de cette sérénade, de ce festin dont il décrit le menu ? Je n’ aime guère l’excuse qu’il en donne à son valet : J’ai
it le menu ? Je n’aime guère l’excuse qu’il en donne à son valet : J’ aime à braver ainsi les conteurs de nouvelles ; Et sit
Gorgibus de Sganarelle, qui veut marier sa fille à un homme qu’elle n’ aime pas, c’était le bourgeois du temps de Molière ; c
pour éviter la gêne de la civilité ; vain, parce qu’on ne peut pas s’ aimer , comme fait Sganarelle, sans estimer son jugement
Isabelle, orpheline d’un ami qui la lui a fiancée par testament. Il l’ aime à sa façon, et il songe à en faire sa femme, pers
s, que vont naître les situations où nous le verrons engagé. Isabelle aime Valère ; elle voudrait qu’il le sût. Mais comment
es travers de son tuteur. Sganarelle est vain : on lui dira qu’il est aimé , pour qu’il aille dire à Valère qu’il ne l’est pa
e-vérités que les amants comprennent vite. Valère sait donc qu’il est aimé , et il le sait par Sganarelle. Voici un premier t
ssement est-ce que mon cœur nage11 ? Voilà Valère instruit qu’il est aimé , et qu’Isabelle n’aura que lui pour mari. Il ne l
iquer clairement Sganarelle ni Valère, Isabelle supplie celui qu’elle aime de la soustraire à celui qu’elle n’aime pas. Sgan
sabelle supplie celui qu’elle aime de la soustraire à celui qu’elle n’ aime pas. Sganarelle, qui se croit l’objet aimé, et dé
ustraire à celui qu’elle n’aime pas. Sganarelle, qui se croit l’objet aimé , et déjà le mari, dans le transport de sa vanité
ux deux jeunes filles d’honnêtes jeunes gens qui respectent ce qu’ils aiment  ; et c’est encore un trait charmant de vérité, qu
en. Quoique blessé au plus vif de sa vanité et un peu au cœur, car il aime Agnès, il s’aveugle sur ses ressources, sur son e
our lesquels le grand Corneille déclare son aversion16, y abondent. J’ aimerais mieux Arnolphe muet, tandis qu’Agnès lui raconte
i fort à l’être, qu’elle se soucie peu de qui elle l’est. Incapable d’ aimer , elle n’a qu’une préférence de caprice entre des
ommun, apprend aux galants qu’ils sont joués, et à Alceste qu’on ne l’ aimait pas assez pour lui faire le sacrifice d’amants mé
utre dupe qui ne veut pas s’avouer ni laisser voir aux autres qu’elle aime , parce qu’il n’est pas du bel esprit d’aimer, et
r voir aux autres qu’elle aime, parce qu’il n’est pas du bel esprit d’ aimer , et qui en est punie par la jalousie, il oppose C
; comme lui s’étudiant à contenter les goûts innocents de celle qu’il aime , à gagner son cœur par la facilité et la confianc
de l’École des Maris faisant savoir à Valère par son jaloux qu’elle l’ aime , c’est la dame d’un conte de Boccace, qui fait di
ne plus la fatiguer de ses poursuites, et lui apprend ainsi qu’il est aimé . Mais quel parti Molière n’a-t-il pas tiré de l’a
28 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
son poste en jouant le rôle d’Argan sur cette scène qu’il avait tant aimée . Affligé d’une Armande Béjart, aigre, coquette, i
c’est assez pour elle, à vous en bien parler, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer… De tels propos, Molière les co
anité, épousé une demoiselle et l’a-t-il épousée sachant qu’elle ne l’ aimait pas ? Nous comprenons maintenant pourquoi la pupi
ant, comme Angélique à Clitandre : « Pensez-vous qu’on soit capable d’ aimer de certains maris qu’il y a ? On les prend parce
e celui qui la prend ne la prenne que pour lui. Survient Horace. Elle aime , et cette pauvre fleur étiolée dans l’ombre s’épa
rtaine indépendance, par suite une responsabilité morale : Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort
e son temps. La première conviction d’un catholique, c’est qu’il faut aimer Dieu par-dessus toute chose et songer à son salut
use, poussent une fille à renoncer à toute affection terrestre pour n’ aimer que Dieu et assurer son salut, un père de famille
ffroi ; Je vous réponds de tout, et prends le mal sur moi. Molière n’ aime pas les directeurs, mais il hait les cloîtres. Un
epuis que de Tartuffe on le voit entêté : Il l’appelle son frère et l’ aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère, f
ce mariage ne doit point se consommer. Orgon peut avoir ses raisons d’ aimer Tartuffe, mais Angélique ne l’aime pas et la serv
r. Orgon peut avoir ses raisons d’aimer Tartuffe, mais Angélique ne l’ aime pas et la servante vient au fait brutal, positif.
ve peut-être des servantes de Molière. Aucune, en tout cas, ne semble aimer davantage la famille dont elle fait partie, et qu
-il rien de plus pénible pour un père, par exemple, que de n’être pas aimé des siens, de souffrir leur mépris, d’être raillé
eu ridicule, abandonné de cette femme coquette qu’il a la faiblesse d’ aimer encore et s’enfuyant au désert, seul, désespéré.
lamait en rendant Alceste ridicule et la déplorait en nous le faisant aimer . De là vient que le Misanthrope est un chef-d’œuv
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
dire ma pensée. Vous n’avez jamais eu qu’une ame intéressée : Vous n’ aimiez pas Cléon, vous adoriez son bien ; Son malheur vo
-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré vos défauts je vous aime à la rage. Damon. Quoique vous m’accusiez ici de
-là n’est pas fort à votre avantage ; Mais malgré vos défauts je vous aime à la rage. Céliante. Vous m’aimez ! Damon. Vous
ge ; Mais malgré vos défauts je vous aime à la rage. Céliante. Vous m’ aimez  ! Damon. Vous m’aimez !Que le Ciel m’écrase en c
fauts je vous aime à la rage. Céliante. Vous m’aimez ! Damon. Vous m’ aimez  !Que le Ciel m’écrase en ce moment, S’il fut jama
dant. Eh ! de grace, Marquis, finissez ce langage : Vous feignez de m’ aimer , & n’êtes qu’un volage. Le Marquis. Je vous a
us feignez de m’aimer, & n’êtes qu’un volage. Le Marquis. Je vous aime , & je veux vous aimer constamment. (A part.)
mp; n’êtes qu’un volage. Le Marquis. Je vous aime, & je veux vous aimer constamment. (A part.) On ne peut pas mentir plus
pateur, si l’on en excepte le dénouement. ACTE III. Scene V. Plus on aime l’argent & moins on a de vices. Le soin d’en
30 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
ce cabinet où si souvent elle est venue, et dans ce fauteuil où elle aimait à s’asseoir, écoutant plus qu’elle ne parlait, et
cesseurs de l’Hôtel de Bourgogne. Ils vivaient, et même le public les aimait comme de gros réjouis qui ne sont pas difficiles
t dangereux du gaz éclatant qui éclaire trop de choses. Vous tous qui aimez l’illusion dramatique et le clair-obscur ami comp
a chanté les chansons de M. Vadé, de MM. Anseaume et Fuzelier ; elle aimait les vers de Morand, la prose d’Autereau, les rire
e beau langage, le bon goût, l’atticisme. Entre autres passions, il a aimé passionnément le théâtre : les débuts, les rentré
bles journalistes que le public écoute même avant qu’ils aient parlé. Aimait -il l’art pour l’art ? Voilà une phrase qui n’étai
onstruite de son temps, et dont il se serait bien moqué lui-même ; il aimait cet art de la comédie pour les larmes que le cœur
e cœur y verse, pour les éclats de rire que l’esprit y rencontre ; il aimait cette façon de parler aux hommes assemblés et de
ils brisaient la Bastille, ils préparaient la Révolution de 1789, ils aimaient le théâtre comme on aime en France tout ce qui es
s préparaient la Révolution de 1789, ils aimaient le théâtre comme on aime en France tout ce qui est l’Opposition. Le premie
r grand privilège, le héros des tragédies de Voltaire, j’aurais mieux aimé pour ma part qu’il eût été l’homme des tragédies
et le sang de Robert Macaire. Fortes fortuna adjuvat ! « La Fortune aime les gens de cœur. » Si vous avez aimé Baptiste a
fortuna adjuvat ! « La Fortune aime les gens de cœur. » Si vous avez aimé Baptiste aîné, vous avez adoré Baptiste cadet. Lo
vêtue de noir et cachée sous le voile des parricides, j’aurais mieux aimé la voir dans la rue qu’au théâtre ; elle m’eût fa
ataille de Cannes ou de la bataille d’Austerlitz. Morts pour morts, j’ aime mieux les morts qui ont laissé après eux, même du
e grâce sans art ; facile et fugitive conversation d’un bouffon qu’on aime , et qui parle d’autant plus volontiers avec son a
avez vu disparaître madame Saint-Amand, un enfant perdu, ou, si vous aimez mieux, un enfant trouvé de Molière. Elle était ve
Arsinoé est devenue madame Pernelle. Sous ce dernier nom nous l’avons aimée , et certes il ne fallait pas un grand instinct po
es que chante l’avenir, soyez tout simplement un comédien quelque peu aimé du public, une danseuse au tendre sourire, un bou
est beaucoup occupé de l’art du théâtre et de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre, ou tout au moins il en aimait le brui
de l’art des comédiens. Il aimait le théâtre, ou tout au moins il en aimait le bruit, le mouvement, le détail ; il aurait eu
il le fit voir à son illustre père dans Les Fourberies de Scapin ! Il aimait l’emphase, il aimait la déclamation, il aimait l’
illustre père dans Les Fourberies de Scapin ! Il aimait l’emphase, il aimait la déclamation, il aimait l’éloquence à haute voi
rberies de Scapin ! Il aimait l’emphase, il aimait la déclamation, il aimait l’éloquence à haute voix, comme on aime les coule
l aimait la déclamation, il aimait l’éloquence à haute voix, comme on aime les couleurs voyantes ; il disait : « Est-ce bien
s avons lu ! » Aussi bien il ne lisait guère, il voyait beaucoup ; il aimait la rue et le sentier, la ville et le faubourg, la
« les coudes serrés en dedans pour être plus près de lui-même » ; Il aimait le point d’interrogation, le point d’interjection
mmes, et aux enfants, sans que jamais on y touche soi-même. Il faut l’ aimer quand on veut écrire, et l’honorer de toutes ses
i prêche la passion, comme un séducteur aux pieds d’une femme qu’il n’ aime pas, mais qu’il veut tromper, comme un gueux dans
affranchi du joug qui faisait tout mon bien Il faudra me résoudre à n’ aimer jamais rien. La Comédienne : — Vous trouverez d
nt de sa parole, il reprit le fil de son discours à la Tragaldabas. J’ aime assez cependant cette définition de Sénèque, de l
e ou de la Gaîté ! C’est un méchant petit prince de rien du tout. — J’ aimerais mieux, mon cher, vois-tu, je te le dis entre nous
elle oublie même le malheureux producteur, c’est plus tôt fait. On n’ aime pas à nommer un homme, sans pouvoir faire sa peti
pour rire ou pour pleurer tout à son aise, maintenant tout le monde l’ aime et l’admire. Au nombre des soupirants les plus vi
nt, ne pardonnait à Mégani qu’il exempte de son exil. Pour ma part, j’ aime mieux le dénouement de l’histoire du seigneur Zap
a cour de la comtesse de Roussillon, dans un beau petit coin de terre aimé des dieux. Mais hélas ! le jeune comte de Roussil
l eut bientôt oublié son mariage forcé et cette pauvre Gillette qui l’ aimait tant. Elle cependant, elle avait quitté le Roussi
vous qu’elle aille, sinon à Florence, afin de revoir l’ingrat qu’elle aime , et de respirer le même air ? La belle comtesse i
on nom, qui ne reconnaît plus ses enfants, ses amis ; tous ceux qu’il aime , accourez en toute hâte, ce même homme, pour vous
édie de Molière, de Regnard, de Beaumarchais, de Marivaux surtout. Il aimait l’esprit, il le cherchait avec art, il appuyait a
la cour du grand roi trouva que Molière avait frappé un peu fort. On aimait en ce temps-là toutes les recherches de la métaph
et sûre de bien servir ses maîtres aussitôt qu’elle aura appris à les aimer . Or, dans ce taudis qui sent son Académie d’une l
Or, dans ce taudis qui sent son Académie d’une lieue, Martine ne peut aimer que le bon Chrysale et la bonne Henriette ; elle
olière où ces richesses sont les bienvenues ; tout comme un autre, il aimait l’éclat, l’ornement, la parure et les riches habi
joutes étranges de l’esclave poltron et du dieu en bonne fortune ; on aime ce drame singulier, dans lequel la foudre de Jupi
t d’ailleurs une expérience de l’esprit français au xixe  siècle ; il aime à refaire (même il le refait assez mal) ce qui a
t d’ailleurs la passion de ce temps-là n’a pas une autre allure. On s’ aime et l’on se marchande ; on se prend et l’on se qui
le va appartenir à l’Olibrius Trason ; c’est une jeune femme aimable, aimée , et charmante, comme vous en trouvez dans les com
tout dire, et je ne connais pas de plus grand éloge que celui-là ! On aimait surtout trois choses dans la ville d’Athènes, la
fut le premier à s’applaudir. Plus que jamais il se sentit disposé à aimer cette cité de Minerve, qu’il aimait, parce que le
que jamais il se sentit disposé à aimer cette cité de Minerve, qu’il aimait , parce que le pain y était à bon marché, parce qu
ui l’avaient vu combattre et ramener l’armée à la bataille de Delium, aimé des historiens, car il avait sauvé la vie au jeun
achines, les décorations, les habits, les poésies, les chansons. Elle aimait à traîner les grands hommes dans ses fanges ; ell
raduisibles faisaient rire aux éclats le peuple d’Athènes. L’Athénien aimait ces chicanes, ces subtilités, ces minuties, ces a
déclamation de la Pauvreté. La pauvreté ! mais Socrate lui-même qui l’ aimait tant, mais Platon son disciple, qui l’appelait :
t douce Anna, tout comme mademoiselle Angélique Argan, est en train d’ aimer un jeune homme, le baron Jules de Lowemberg. Rass
solitude lui pèse ; il pleure encore la première jeune fille qu’il a aimée … elle est morte, faute d’avoir rencontré un docte
a ; à vrai dire, cet homme de trente-huit ans, ce savant modeste, qui aime tant les beaux livres et les oiseaux chanteurs, n
d il est beau, et ensuite il est le premier qui lui ait dit : Je vous aime  ! ce qui est un grand point ; mais quand elle vie
qui est un grand point ; mais quand elle vient à savoir que le baron aimait autrefois une jeune fille, et que cette jeune fil
ur Loewe pouvait l’empoisonner ! » C’est fort bien fait de nous faire aimer les médecins, mais il ne faudrait pas nous faire
Son Altesse Royale madame la princesse Amélie de Saxe, une princesse aimée , honorée, entourée de louanges, facile à vivre, m
ues ; il voulait se venger ; il savait attendre — il attendit. — On l’ aima , il fut insolent — insolent, on ne l’aima que dav
endre — il attendit. — On l’aima, il fut insolent — insolent, on ne l’ aima que davantage. — Elle fut battue… et battue, elle
ne est morte d’ennui de ne plus être belle et surtout de ne plus être aimée . Avant de mourir, elle écrivit pour demander son
indifférence pour cette comédie que le siècle de Louis XIV avait tant aimée . Le xviie  siècle s’était figuré tout simplement,
rt ! » Les siècles, plus que les hommes, ne veulent pas vieillir, ils aiment bien mieux dire : — Voilà mon chef-d’œuvre qui es
toute sa personne joyeuse et vive, non pas mélancolique et simple. Il aimait les riches habits, les belles dentelles, les parf
gés et de malice. Molière à ces causes fut plus respecté qu’il ne fut aimé . Le peuple de Paris le trouvait un maître quelque
et accoutumé ; elle place sa tête sur les genoux de cet homme qu’elle aime et qui lui inspire une si grande pitié, pour le r
ce à la nature sage Qui, pour mon bien, m’a fait naître en cet âge… J’ aime le luxe et même la mollesse, Tous les plaisirs, l
ie de Boissy, L’Homme du jour, écrite avec peu de soin, ou, si vous l’ aimez mieux, peu de style, mérite cependant de rester a
répond comme un homme sage qu’il est : Je crains ces dîners là ; j’ aime la bonne chère, El traite-moi plutôt en personne
elle-même, cachée dans cette boite à double fond. Comment ! Charles aimait  ! Qui l’aurait deviné ? Eh ! mon Dieu ! quel est
l change d’habit, il laisse dans cet habit le portrait de celle qu’il aime avec son mouchoir de poche ! Il n’a pas une petit
, il y a aussi loin, que de Baron à M. Casimir Bonjour ! Ce Baron fut aimé de Molière ; La Bruyère le méprisait ; il eut la
s est occupé, dit La Bruyère à une femme, il n’a pas le temps de vous aimer , mais il vous reste le bourreau ! » Et l’indignat
mieux La Bruyère et Le Sage que nous ne comprenons Molière. Molière a aimé Baron comme un intelligent comédien, qui était be
ent à se découvrir. Aussitôt Cidalise et Araminte, qui tout à l’heure aimaient Moncade si tendrement, se réunissent pour le perd
r mot d’excuse que dit Moncade, Lucinde est persuadée comme si elle l’ aimait d’amour. Ce n’est pas là le propre d’une femme qu
oi bon ? Voici donc mademoiselle Léonore qui dit à Moncade : « Vous n’ aimez point Lucinde ! vous vivrez éternellement pour mo
à l’instant, bien plus claire que la première. Il écrit donc : — Je n’ aime pas Lucinde !… La dernière intrigante de la rue q
s fanfreluches de l’antichambre et des duels au premier sang. Il faut aimer d’Ancourt pour sa bonne grâce, pour sa leste hume
as de la comédie bourgeoise, mais de la comédie des bourgeois. Il les aimait , il les flairait, il les savait par cœur. Il marc
es à lui-même, d’Ancourt ne jouait pas dans ses propres comédies ; il aimait à jouer la comédie sérieuse, il n’était jamais pl
rtait la parole s’il fallait parler au roi, ou au public. Louis XIV l’ aimait pour ses façons de grand seigneur. Au demeurant,
e d’un conseiller, parce qu’elle n’est pas assez riche ; il se laisse aimer de Lucinde, qui est assez riche pour qu’il l’épou
chevalier. En un mot, comme le dit très bien Pasquin — le chevalier n’ aime que son profit. En fait de profit, madame la baro
vrais va-nu-pieds ! Mais non, ces deux gredins sont tout occupés à s’ aimer eux-mêmes, à se regarder au miroir, à faire des d
ours des robes de chambre, dit-il ; il faut avouer que ces dames nous aiment en déshabillé ! Du reste, il est courbaturé de ce
ment public pour ce chevalier d’industrie, qui permet aux femmes de l’ aimer , et qui le permet à prix d’argent ? Quand on aura
est-ce là vivre ? Parlez-nous, au contraire, de l’inconstance : tout aimer et tout laisser, s’en aller bien vite, une fois q
Moncade répond à cet Ergaste : — On n’épouse pas toutes celles qu’on aime , et les choses en restent là. Ce n’est point ains
m’arrachent point à moi-même ;    Et cependant je bois, je joue, et j’ aime  ! Faire tout ce qu’on veut, vivre exempt de chagr
31 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
nin. Ni Molière, ni Corneille, ni Racine, ni tant d’autres, n’eussent aimé cette odalisque de carrefour qui a pourtant je ne
ants hommes qui divertissaient galamment les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. T’en fus encore averti chari
utre poète, un voyant du passé, le très regretté Philoxène Boyer, qui aimait le xviie  siècle, et qui se souvenait du xvie , a
ous dormez trop, adorable merveille, Car c’est dormir que de ne point aimer . Ne craignez rien : dans l’amoureux empire, Le m
eux empire, Le mal n’est pas si grand que l’on le fait ; Et lorsqu’on aime et que le cœur soupire, Son propre mal souvent le
et que le cœur soupire, Son propre mal souvent le satisfait. Le mal d’ aimer , c’est de vouloir le taire Pour l’éviter, parles
z-vous donc, ô divine Amarante ! Soumettez-vous aux volontés d’amour, Aimez pendant que vous êtes charmante, Car le temps pas
e, ce qui serait aujourd’hui une magie de plus. Il paraît que Molière aimait les rousses : il se contenta des blondes quand il
uite et naissent sous vos pas. Toutes vos actions méritent qu’on vous aime , Et mainte fois le jour, sans y penser vous-même,
n veut que la gloire ; Et de tant d’amitiés, faites diversement, N’en aime que la fin ou le commencement. D’un amant qui vo
n aime que la fin ou le commencement. D’un amant qui vous rient vous aimez les approches ; D’un autre qui s’en va, les cris
c’était une part de sa vie qu’il mettait au tombeau. Celle-là l’avait aimé comme la de Brie, moins tendrement peut-être, mai
ances éclatent dans les beaux vers du poète ! Comme il est jeune pour aimer et comme il faucherait avec la Du Parc le regain
outes les prodigalités du cœur et de l’esprit. En ce temps-là Molière aimait , chantait, soupirait ; il ouvrait les bras sur to
re taire, Sans qu’on m’entende jamais ? La chose est facile à faire : Aimes autant que je fais. Ces vers pourraient prouver
re qu’à m’alarmer, Je vous trouve trop aimable Et crains de vous trop aimer . Mon cœur à prendre est facile, Mes vœux sont des
uelque désordre où mon cœur soit plongé. Je ne veux l’en voir dégagé, Aimer ma peine est mon étude. J’en aime le chagrin, le
ongé. Je ne veux l’en voir dégagé, Aimer ma peine est mon étude. J’en aime le chagrin, le trouble m’en est doux. Hélas ! que
, une ombre de fierté, M’eût peut-être à vos yeux rendu la liberté. J’ aime , mais en aimant je n’ai point la bassesse D’aimer
rendu la liberté. J’aime, mais en aimant je n’ai point la bassesse D’ aimer jusqu’au mépris de l’objet qui me blesse ; Ma fla
Que si dans mes beaux jours je parus supportable. J’ai trop longtemps aimé pour être encore aimable. Et que d’un front ridé
out, je pense Être pour vous encore un captif d’importance ; Car vous aimez la gloire et vous savez qu’un roi Ne vous en peut
i atteint à la vraie beauté, dans ces admirables vers de Martian : J’ aimais quand j’étais jeune et ne déplaisais guère ; Quel
d’un bien Que j’enviais à tous sans y prétendre rien. Quel supplice d’ aimer un objet adorable, Et de tant de rivaux se voir l
un objet adorable, Et de tant de rivaux se voir le moins aimable ! D’ aimer plus qu’eux ensemble, et n’oser de ses feux, Quel
t parce qu’il allait lui faire jouer Andromaque, mais parce qu’elle l’ aimait . Il n’avait pas encore fait le Cid, ni le Misanth
elle s’embarqua à toutes voiles dans cette passion et tempêtes. On s’ aima trop pour s’aimer longtemps, mais la passion ne m
à toutes voiles dans cette passion et tempêtes. On s’aima trop pour s’ aimer longtemps, mais la passion ne mesure pas le temps
ur les plus accomplis objets Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’ aime pas le théâtre, Dont tout le monde est idolâtre,
celui-là, de l’amant au mari, du mari à l’amant. Comme sa sœur, elle aimait les gentilshommes ; comme sa sœur, elle a aimé Mo
Comme sa sœur, elle aimait les gentilshommes ; comme sa sœur, elle a aimé Molière, premier gentilhomme de l’esprit français
pour ce comédien, Si jeune, si bien fait, qui déclame si bien, Qu’on aime tant, et qui, quand la pièce est finie, Vient tou
sieurs galants hommes qui divertissaient les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. » Donnons encore la parole
ssez femme de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on voulait l’ aimer pour rien. Il parait par ce vers deux fois imper
t par ce vers deux fois impertinent qu’il lui fallait payer pour être aimée ou plutôt que son cœur ne donnait pas une hospita
mme de La Grange — pour faire contrôler notre billet par Nanon ! Nous aimerions mieux certes offrir un demi-louis pour une place
la comédie à Paris ; c’était déjà quelque chose, et comme elle était aimée du parterre, ses camarades la voulurent retenir.
e ce sonnet, qui date d’un temps où Molière avait plus de loisir pour aimer et pour rimer, fut inspiré par Madeleine Béjart —
de Molière ne croyaient pas perdre leurs droits à la vertu pour avoir aimé Molière. C’était le Louis XIV de sa troupe. Or, h
Champagne, Bourguignon, Lépine, Labranche, La-forêt. Molière surtout aimait trop à simplifier dans les enchevêtrements de sa
s, je ne suis qu’un pauvre gentilhomme sans feu ni lieu, mais je vous aime à la folie. »Et là-dessus, les amoureux étaient a
eau coup d’épée dont il abattit devant lui le monstre furieux. Il fut aimé pour sa gaieté, pour le naturel de son jeu, pour
s contemporains ne parlent pas. Il faut se méfier de la tradition qui aime l’histoire, mais qui aime aussi le roman. Il y a
pas. Il faut se méfier de la tradition qui aime l’histoire, mais qui aime aussi le roman. Il y a aussi Philipotte, qu’on tr
32 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
aindre de vous? Revoyez cent traits de cette force, et, si vous avez aimé , vous tomberez aux genoux de Molière, et vous rép
ère, et vous répéterez ce mot de Sadi : Voilà celui qui sait comme on aime . Qui est-ce qui égale Racine dans le dialogue? qu
est le charme le plus sûr et le plus durable ; c’est lui qui les fait aimer ; c’est le naturel qui rend les écrits des anciens
s les comédies, celles de Molière sont à peu près les seules que l’on aime à relire. Plus on connaît Molière, plus on l’aime
les seules que l’on aime à relire. Plus on connaît Molière, plus on l’ aime  ; plus on étudie Molière, plus on l’admire : aprè
as trouvé un protecteur dans Louis XIV. Au reste, quoique le talent n’ aime pas à être commandé, il se tire quelquefois heure
on inadmissible, qu’un homme s’imagine être marié avec la femme qu’il aime , le lui soutienne à elle-même, et soit marié en e
ins d’Arnolphe, n’importe comment et la donner au jeune homme qu’elle aime . On a reproché à Molière quelques dénouements sem
ela est vrai! Ainsi; lorsqu’on voit Arnolphe, bien convaincu qu’Agnès aime Horace, faire aux pieds d’une enfant cent extrava
re et d’avilissement on peut se porter quand on est assez faible pour aimer dans un âge où il faut laisser l’amour aux jeunes
et de caractère que Molière a jugé assez bon pour se l’approprier. J’ aimerais mieux, dit le gentilhomme espagnol, une femme lai
femme stupide est donc votre marotte ! Arnolphe répond : Tant, que j’ aimerais mieux une laide fort sotte Qu’une femme fort bell
Que de se marier il donne des désirs. ARNOLPHE. Ah ! c’est que vous l’ aimez , traîtresse! AGNÈS. Oui, je l’aime. ARNOLPHE. Et
. ARNOLPHE. Ah ! c’est que vous l’aimez, traîtresse! AGNÈS. Oui, je l’ aime . ARNOLPHE. Et vous avez le front de le dire à moi
ourquoi, s’il est vrai, ne le dirais-je pas? ARNOLPHE. Le deviez-vous aimer , impertinente ! AGNÈS. Hélas ! Est-ce que j’en pu
faire ? ARNOLPHE. Il est vrai, j’ai sujet d’en être réjoui. Vous ne m’ aimez donc pas à ce compte? AGNÈS. Vous? ARNOLPHE. Oui.
t, non ! AGNÈS. Voulez-vous que je mente? ARNOLPHE. Pourquoi ne pas m’ aimer , madame l’impudente? AGNÈS. Mon Dieu ! ce n’est p
t pas moi que vous devez blâmer. Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. ARN
NÈS. Vraiment il en sait donc là-dessus plus que vous, Car à se faire aimer il n’a point eu de peine. Quel dialogue ! et que
re, aucun exemple de ce comique-là. Celui qui dit : Pourquoi ne pas m’ aimer ? c’est celui-là qui est un sot, malgré son âge et
e et son expérience; et celle qui répond : Que ne vous êtes-vous fait aimer ? dit ce qu’il y a de mieux à dire. Toute la philo
Précieuses ridicules, dont la réussite fit connaître à l’auteur lu en aimait la satire et la bagatelle, que le siècle était ma
che à rejeter la faute sur Célimène, afin d’embarrasser Alceste qui l’ aime  : Pourquoi s’en prendre à nous? Si ce qu’on dit
débiteur; la dame de qualité dont il est amoureux, le jeune homme qui aime sa fille, et qui ne peut l’obtenir de lui parce q
uand son père offre de la lui donner; et s’il persiste à dire qu’il l’ aimera toujours, quand Harpagon convient que ses offres
aux lois de Vaugelas, Pourvu  qu’à la cuisine elle ne manque pas? J’ aime bien mieux, pour moi, qu’un épluchant ses herbes
me blesse ; Car c’est, comme j’ai dit, à vous que je m’adresse. Je n’ aime point céans tous vos gens à latin, Et principalem
l’on dit le plus sérieusement du monde, je veux être pendu si je vous aime , et qui prend cela pour une déclaration détournée
IV, et de plus, s’il n’avait eu le bonheur d’en être particulièrement aimé ; je ne m’arrête qu’aux difficultés du sujet. Que
t aussi Molière, et lui reprochait sa jalousie : Vous n’avez donc pas aimé ? lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima sa
a jalousie : Vous n’avez donc pas aimé? lui dit l’homme infortuné qui aimait . Il aima sa femme toute sa vie, et toute sa vie e
: Vous n’avez donc pas aimé? lui dit l’homme infortuné qui aimait. Il aima sa femme toute sa vie, et toute sa vie elle fit s
33 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
à madame de Saint-Géran son amie : « Madame de Montespan m’accuse d’ aimer le roi : je m’en suis moquée, et je lui ai dit qu
l’exemple. Mais, a-t-elle répliqué, ne vous mettez pas eu tête qu’il aime une personne… Elle n’a pas fini, et c’est la prem
la cour croit qu’ils sont brouillés sans retour. Le roi avoue qu’il l’ aime encore, et plus qu’il ne voudrait. Le duc du Main
ces… Elle m’a reproché ses bienfaits, ses présents, ceux du roi… Je l’ aime , et ne puis me persuader qu’elle me haïsse… » Pe
alant et libertin était affligé ; le prince aimable et amoureux était aimé , il savait l’être, et il n’était pas désespéré. E
n n’en peut douter et comme le disait sa clairvoyante rivale, qu’elle aimât ce roi dont elle remettait la reine en possession
intenon mit en œuvre tous les manèges de la coquetterie pour se faire aimer du roi, et elle qui, pouvant devenir sa maîtresse
pliait sans cesse et variait à l’infini ses épanchements vers l’objet aimé , les lui offrait toujours avec intérêt et toujour
ils provenaient ? La conversation avait marié des âmes faites pour s’ aimer  ; le mariage de ces deux aines était consommé, en
roi. Il était maître d’hôtel de madame la dauphine. 137. Le lecteur aimerait à trouver ici de nouvelles notions sur la figure
el de madame de Maintenon à l’âge de quarante-cinq ans ; mais comme j’ aime autant qu’un autre à me la figurer agréable, j’em
le, j’emprunterai ici la peinture que madame de Genlis en a faite : j’ aimerais à la croire vraie, quoique je sois eu droit de la
34 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
rtitude ; le roi se trouvant alors partagé entre la maîtresse qu’il n’ aimait plus, celle qu’il commençait à aimer, et la reine
tagé entre la maîtresse qu’il n’aimait plus, celle qu’il commençait à aimer , et la reine, dont il affligeait la tendresse, to
La Vallière, se faisant l’application de ces nouvelles assiduités, en aimais davantage encore madame de Montespan… Mais enfin…
lui dit qu’il était de trop bonne foi pour l’abuser davantage ; qu’il aimait madame de Montespan ; mais que cela n’empêchait p
aimait madame de Montespan ; mais que cela n’empêchait pas qu’il ne l’ aimait comme il devait, et qu’elle devait se contenter d
ri, lui dit une seconde fois que si elle voulait qu’il continuât de l’ aimer , elle ne devait rien exiger de lui au-delà de sa
rt suspectes ; l’on verra même qu’il en a adopté de fabuleuses ; il n’ aimait pas M. de Montausier, et n’était pas fâché de tro
35 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
encouragés par un cercle bienveillant : nés aimans, ils veulent être aimés  ; l’opinion des autres leur importe toujours; la
rs dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé , il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bo
e qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être poète pour aimer de cette manière; mais, pour moi, je crois qu’il
es gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses n’ont jamais aimé véritablement. Toutes les choses du monde ont du
uvons trouver le germe du misantrope ; Alceste, l’homme supérieur qui aime Célimène la coquette. — Cette donnée, toute perso
de la vertu révolutionnaire — Alceste est mal nommé le misantrope, il aime l’humanité, mais il abhorre les hommes vicieux ;
les meilleures satires de Boileau. Mais comment se fait-il qu’Alceste aime Célimène ? Cela s’explique : elle est si brillant
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
Acte II. Scene VI. Cléante ne pouvant parvenir à voir Angélique qu’il aime , s’introduit à titre de musicien chez Argan, pere
douleur, il ne peut souffrir l’effroyable idée de voir tout ce qu’il aime entre les bras d’un autre ; & son amour au dé
’en défends point, dans cette peine extrême ;    Oui, Tircis, je vous aime . Cléante.   O parole pleine d’appas !   Ai-je bie
la, Philis, que je n’en doute pas. Angélique.    Oui, Tircis, je vous aime . Cléante.    De grace, encor, Philis. Angélique.
ous aime. Cléante.    De grace, encor, Philis. Angélique.     Je vous aime . Cléante. Recommencez cent fois, ne vous en lasse
e. Recommencez cent fois, ne vous en lassez pas. Angélique.   Je vous aime , je vous aime,    Oui, Tircis, je vous aime. Cléa
cent fois, ne vous en lassez pas. Angélique.   Je vous aime, je vous aime ,    Oui, Tircis, je vous aime. Cléante. Dieux, Ro
pas. Angélique.   Je vous aime, je vous aime,    Oui, Tircis, je vous aime . Cléante. Dieux, Rois, qui sous vos pieds regarde
as intitulé : Les Intrigues d’Arlequin.   Un jeune homme est l’amant aimé de la fille de Pantalon. Il voudroit lui faire pa
peut plus ; & vous venez de me la rendre comme une pomme cuite. J’ aime mieux encore les coups de bâton que de recommence
plus estimé des femmes, ou du moins le plus propre à les fixer. Elles aiment pourtant la gloire, dit-on ! CLÉONTE, COVIELLE.
ne toute l’ardeur & toute la tendresse qu’on peut imaginer : je n’ aime rien au monde qu’elle, & je n’ai qu’elle dans
le. Puisque cela va comme cela, je vois bien que vous avez envie de l’ aimer toujours. . . . . . . Qui nous assurera que Moli
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
ssurer des droits au trône. Il veut lui-même épouser Dona Elvire, qui aime Don Silve & en est aimée. D’un autre côté, Do
Il veut lui-même épouser Dona Elvire, qui aime Don Silve & en est aimée . D’un autre côté, Don Garcie, Prince de Navarre,
rence qu’elle lui accorde sur son rival : la Princesse change d’avis, aime mieux faire cette confidence de vive voix. Elle a
ette confidence de vive voix. Elle avoue en effet au Prince qu’il est aimé . Elle lui fait promettre qu’il ne sera pas jaloux
u’à la rendre malheureuse en redoublant la jalousie du Prince qu’elle aime . Elle se promet bien de rompre avec lui, s’il ne
r, & si la Princesse daigne le lui écrire. Delmire assure qu’elle aime trop la Duchesse de Tyrol pour y manquer. Elle or
iens trouver celle que ton éloignement. . . . « Adieu, ma chere ame ; aime -moi autant. . . . « Si ton retour n’est prompt, j
« Si ton retour n’est prompt, j’irai moi-même. . . .   « Celle qui t’ aimera jusqu’à la mort. . . . »    A Valence.           
te lettre, qu’elle est pleine de tendresse, qu’elle est pour un amant aimé , & assure en même temps que malgré cela elle
trouver celle que ton éloignement fait languir. Adieu, ma chere ame ; aime -moi autant que je t’aime. Si ton retour n’est pro
ignement fait languir. Adieu, ma chere ame ; aime-moi autant que je t’ aime . Si ton retour n’est prompt, j’irai moi-même te c
Si ton retour n’est prompt, j’irai moi-même te chercher. Celle qui t’ aimera jusqu’à la mort.    A Valence.            Delia.
La princesse lui demande des nouvelles de la Duchesse de Tyrol, qu’il aime  ; Don Pedre espere de s’unir bientôt à elle. Arle
es, me forcera de te croire, malgré le témoignage de mes yeux ; que j’ aimerai mieux m’exposer à tout, que de me priver d’un bie
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
rendre toi-même cet office : tâche de faire croire à Camille que tu l’ aimes , & ne néglige rien pour t’en faire aimer : re
roire à Camille que tu l’aimes, & ne néglige rien pour t’en faire aimer  : rends-lui tous les soins imaginables, & n’é
présents & de soins je tâche de la corrompre & de m’en faire aimer  ! Mais si tu es assuré de sa vertu, que te faut-i
mp; autant pour acheter des pierreries : il n’y a rien que les femmes aiment tant que de se voir parées, & les plus sages
nchir des devoirs de l’amitié ; & ne trouvant plus de raison qu’à aimer la plus aimable personne du monde, il franchit en
is, & lui promet d’avertir son ami. Nérine est charmée que Damon aime Julie, ne fût-ce que pour ranimer Léandre. Crisp
çu la nouvelle de sa fausse infidélité : Damon lui répond que Julie l’ aime toujours & veut le voir ; il lui conseille de
suffire au bonheur de la personne avec laquelle il va s’unir, ou qui aime mieux la voir passer dans d’autres bras. Sa curio
pour diminuer l’intérêt qu’on seroit tenté de prendre à lui. Camille aime son époux ; le dépit seul de le voir peu sensible
ari acheve de la déterminer en faveur de l’amant : mais du moins elle aime toujours quelque chose. La froide Julie n’aime ré
t : mais du moins elle aime toujours quelque chose. La froide Julie n’ aime réellement ni l’amant qu’elle quitte, ni l’époux
que de ses remontrances, vole embrasser Nicias, pere de Mélisse qu’il aime , & pour laquelle il abandonne Evandra. Peu à
mourra si elle ne le possede. Timon la renvoie en lui promettant de l’ aimer toujours ; mais il avoue à part qu’il adore Mélis
en est pas nouveau, il est usé depuis long-temps. C’est une femme qui aime son mari de bonne foi : l’ingrat se refroidit pou
39 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
dans la mémoire de tout un peuple, les images vivantes de ces génies aimés de Dieu qui nous ont versé l’amour et la lumière.
ientôt sur la petite place de Miramont4, ombragé par les arbres qu’il aimait , la statue de M. de Martignac, de ce généreux et
jeux, dans sa grâce, et jusque dans ses emportements. Ses jeunes gens aiment pour le seul plaisir d’aimer, comme si la vie n’é
dans ses emportements. Ses jeunes gens aiment pour le seul plaisir d’ aimer , comme si la vie n’était rien sans l’amour, comme
r, qui lui fit comprendre, craindre et éviter le ridicule, connaître, aimer et rechercher les convenances ; celui qui épura s
Molière lui devait trop et elle devait trop à Molière, pour ne pas l’ aimer doublement. Comment se serait-elle montrée ingrat
eurs avides de beaux vers ne sauraient traverser trop rapidement. L. Aimé Martin. Le monument de Molière,poème Couro
toujours de son pouvoir suprême, Louis est le vengeur du poète qu’il aime . A la table royale il le convie un jour ; Il fait
ans un amour profond il avait cru trouver Ce pur délassement que l’on aime à rêver Après les grands travaux ; Oasis bien-aim
e mère il eut l’indulgence Et les tendres soins d’un vieillard. Il l’ aimait …, ce fut sa faiblesse. Tant de beauté, tant de je
re ! » Mille hypocrites voix grossissent ce murmure ; Le peuple qu’il aimait et dont il est sorti, Insensé, contre lui le peup
libre osant se transformer, Oubliant que sa force est de plaire et d’ aimer  ! Enfin, si tu vivais de nos jours, ô Molière, Tu
, plus de nobles amours…… Le poète lui-même, aurais-tu pu le croire ; Aime l’or, ô Molière, encore plus que la gloire : Cet
es acteurs apporteraient leurs offrandes individuelles. Tous ceux qui aiment les arts et qui révèrent la mémoire de Molière ac
s a été admis par l’administration dans les vues d’intérêt général, j’ aime à croire que la ville pourrait accepter, pour êtr
40 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
i, grâce aux confidences d’Eckermann, ce qu’il pensait de Molière. Il aimait à l’appeler non pas le premier dans son art, mais
raductions comme en savent faire les Allemands pour les poètes qu’ils aiment , à la fois exacte et élégante, où rien ne périt d
tre de l’esprit. Il en a jeté à pleines mains ; l’esprit, celui qu’on aime tant de nos jours, l’esprit de mots pétille dans
le dans ce dialogue si vif et si amusant : … Cet homme assurément n’ aime pas la musique… … C’est quelque perroquet que le
compagnie de cabotins, rencontra beaucoup d’aventures sur son chemin, aima plusieurs fois et souffrit beaucoup ; tout cela n
t, je veux bien prendre ma part des sermons que l’on me débite ; je n’ aime pas qu’on me la fasse. Le mot est spirituel. Il r
toutes les qualités, où l’on a horreur des vaines apparences, où l’on aime à écarter les voiles de la phraséologie menteuse
de la fin, laissent en quelque sorte tomber le morceau à plat : Je n’ aime point céans tous vos gens à latin, Et principalem
phane et d’Alcibiade. Il faut donc qu’il y ait une vertu, ou, si vous aimez mieux, un sel qui conserve la gaieté de ces pièce
jeune premier qui soit jeune, élégant et vif ; qui sache dire et qui aime Molière ; avec un comique ardent, plein de verve
ser, celui-là.   Marthe. Et pas poseur… naturel… pas gêné du tout… J’ aime ça, moi.   Saint-Hippolyte. Eh ! mais, je ne me
se. Nous avons de beaucoup reculé l’âge où il est permis à un homme d’ aimer . Aux siècles passés, un homme qui avait de trente
criait de bonne foi, comme La Fontaine : « Ai-je pas passé le temps d’ aimer  ? » Vous vous rappelez le mot si caractéristique
que et pour nous si surprenant de Montesquieu : « À vingt-sept ans, j’ aimais encore ! » À vingt-sept ans ! On se retirait de l
ne enfant de seize ans qui ne sait rien de rien. L’homme prétend être aimé de la jeune fille, et aimé uniquement. Ce sont de
ne sait rien de rien. L’homme prétend être aimé de la jeune fille, et aimé uniquement. Ce sont deux forces en présence, qui
q et qu’il y a une loi de nature qui veut que les filles de seize ans aiment les jeunes gens de vingt-cinq, et non les estimab
raffinée. C’eût été pour lui, homme d’âge, le seul moyen de se faire aimer . Il arrive quelquefois, il arrive même fort souve
lisation sur la nature, qui a voulu que les jeunes gens du même âge s’ aiment et se recherchent. Elle ne peut donc s’obtenir qu
e toutes les raisons qui engagent une jeune fille de l’âge de Katia à aimer , contre le vœu de la nature, un homme qui pourrai
rare et d’une curiosité toujours en éveil. Et c’est pour cela qu’elle aime son tuteur, dont elle comprend, dont elle appréci
sous ses yeux, à son grand étonnement, à sa grande indignation. Agnès aime , et, tout naturellement, elle aime un jeune homme
nt, à sa grande indignation. Agnès aime, et, tout naturellement, elle aime un jeune homme. Elle l’aime, ingénument, inconsci
Agnès aime, et, tout naturellement, elle aime un jeune homme. Elle l’ aime , ingénument, inconsciemment, instinctivement ; et
e, ingénument, inconsciemment, instinctivement ; et du moment qu’elle aime , elle est toute à lui, puisqu’elle a été par avan
ien : Arnolphe ou La Précaution inutile. Un vieux prétendant se faire aimer d’un tendron, lui donnant l’éducation qu’il suppo
e jeune tendron. Remarquez-le, s’il vous plaît. Arnolphe, au début, n’ aime point Agnès. Elle lui plaît, cela va sans dire. M
formée soi-même, que l’on élève en vue d’un certain dessein. Arnolphe aime bien plus, en Agnès, son idée fixe réalisée que l
Entre autres liaisons dont elle se targuait, elle avait été beaucoup aimée par Chateaubriand, qui avait près de soixante ans
trompé. J’ai dit que j’en crèverais. Tu me tromperas si tu veux, mais aime -moi. » Et vous vous écriez : « Quelle profondeur
e cet accident et veut l’épouser ensuite, sans s’assurer qu’il en est aimé . Et comme il n’en peut être aimé, puisque la loi
ensuite, sans s’assurer qu’il en est aimé. Et comme il n’en peut être aimé , puisque la loi de nature est que l’amour des jeu
lphe et Agnès Il n’est point ridicule qu’un homme de quarante ans aime une jeune fille. Cela l’est encore moins, si, com
temps philosophe. Il a beaucoup observé les femmes, et au lieu de les aimer , il les méprise. Il prend donc, pour s’en faire a
au lieu de les aimer, il les méprise. Il prend donc, pour s’en faire aimer , les moyens les plus propres à s’en faire haïr ;
on grand cœur et son honnêteté ne font rien à l’affaire. Il veut être aimé , et au lieu d’aimer lui-même et de prouver son am
n honnêteté ne font rien à l’affaire. Il veut être aimé, et au lieu d’ aimer lui-même et de prouver son amour, ce qui est la s
le, et Molière l’a voulu ainsi. De bonne foi, quelle est la femme qui aimerait Arnolphe ? Il traite Agnès avec le mépris qu’il a
il se trompe, c’est qu’en la traitant de la sorte il prétende en être aimé . L’événement lui donne tort ; Agnès se prend tout
lui-même, au lieu de se dire : « C’est ma faute ! Quand on veut être aimé d’une femme, il faut commencer par ne pas lui dir
’écarte pour se prouver à lui-même qu’il est un sot, Chose étrange d’ aimer , et que pour ces traîtresses, Les hommes soient s
nimaux-là. Voilà les femmes bien arrangées ! Mais alors pourquoi les aimez -vous à la fureur, les connaissant si bien ! Et si
les aimez-vous à la fureur, les connaissant si bien ! Et si vous les aimez , souffrez qu’on rie de vous. Car vous êtes ridicu
le sommeil ? Non ? Eh bien ! vous êtes plus heureux que moi. Je crois aimer le théâtre autant que personne au monde ; j’ai vu
, avec ce naïf égoïsme des femmes, qui oublient d’un homme qu’elles n’ aiment plus, même les faveurs qu’il a reçues d’elles : «
ues d’elles : « Tu dois être bien content, lui dit-elle, puisque tu m’ aimes , que je devienne une grande madame. Va, je te fer
se cache. Ainsi, dans Molière, un homme placé entre deux femmes qui l’ aiment et les trompant sous les yeux l’une de l’autre pa
xtraordinaire, rien ne m’est plus antipathique que le paradoxe ! Je n’ aime que les vérités de bon sens, celles qui se peuven
ière t’a voué au ridicule, pauvre et noble Alceste ; mais nous, qui t’ aimons comme un modèle, comme un père, nous qui savons c
es feraient en pareille circonstance : « Mais vous êtes fou ! je vous aime  ! Fi ! le vilain jaloux ! Ah ! comme je devrais e
fou ! je vous aime ! Fi ! le vilain jaloux ! Ah ! comme je devrais en aimer un autre ! » Alceste ne sent que trop l’impertine
d’un cœur chaud, épouse ainsi, au refus d’un autre, une femme qu’il n’ aime point. Mais Philinte, le vrai Philinte de Molière
ordre, rendraient un mari fort heureux. Je vais vous dire que je vous aime , car c’est le langage ordinaire que l’on tient au
, sont un peu ridicules, car ils passent la mesure. Moi je me pique d’ aimer comme tout le monde, et la tendresse que j’ai pou
nde, croyez-le bien, vient surtout de la raison. Je ne demande à être aimé de vous que comme je vous aime moi-même. Si par h
out de la raison. Je ne demande à être aimé de vous que comme je vous aime moi-même. Si par hasard vous sentez pour notre am
Blaze qui a pour titre : Molière musicien. C’était un fou ou, si vous aimez mieux, un original de beaucoup d’esprit que Casti
it être tout entière en action, et dans le vicaire d’Amphitryon, je n’ aime pas à trouver un si grand discoureur. » Ah ! que
soit un peu jaloux de celui dont il prend la place et qu’il sent seul aimé . C’est pour son compte qu’il aurait voulu voir éc
Il y est charmant, d’un naturel parfait et d’une gaieté étonnante. J’ aime moins Féraudy dans Mercure ; il y est très adroit
re que Tartuffe ne l’amuse pas, lui, Weiss, personnellement, et qu’il aime mieux voir ou Le Jeu de l’amour et du hasard de M
met partout le désordre, qu’il est une dangereuse vipère : elle ne l’ aime point, elle s’en défie. Le frère est un philosoph
ant le mot si parfaitement inutile et si douloureux : — Pourquoi ne m’ aime-t -elle plus ? — Dame ! avouez aussi, lui dit son am
et Tartuffe [A] Il est d’abord évident qu’Elmire ne doit pas aimer son mari. Les femmes qui aiment leur mari répande
d’abord évident qu’Elmire ne doit pas aimer son mari. Les femmes qui aiment leur mari répandent autour d’elles un parfum part
monde et le voisinage en jase un peu. Pour elle, elle a de l’esprit, aime les beaux ajustements et fait figure parmi tout c
st pas toujours avertie par un mystérieux pressentiment ! qu’elle est aimée  ? Elle ne peut donc avoir ni étonnement, ni colèr
rmis, sinon de tourner la tête à une jeune fille de seize ans, qui en aime un autre, au moins de séduire une femme de trente
n aime un autre, au moins de séduire une femme de trente-quatre qui n’ aime pas son mari, et qu’il sait n’avoir pas d’amant e
rire et en fissent un pitre de galanterie. Tartuffe est sérieux ; il aime , il désire tout au moins, et tandis qu’il parle,
prendre : — Non, répond-elle. Non, on est aisément dupé par ce qu’on aime , Et l’amour-propre engage à se tromper soi-même.
rceptible haussement d’épaules : « quel homme ! » et peu capable d’en aimer un autre, mais se plaisant à jouer avec l’amour.
os, de laisser sa fille causer avec l’homme qu’elle a choisi, qu’elle aime , qu’elle épousera un jour, parce qu’elle, Dorine,
és par son ordre. C’est tout à fait le genre de plaisanterie que nous aimons aujourd’hui, l’outrance dans le grotesque, qui es
avec tous les accessoires qui en avaient, jadis, relevé la saveur. Il aimait à prendre pour exemple, précisément, Le Bourgeois
ectueuse dévotion qui s’étende à tout ce qu’ils ont fait. Il faut les aimer comme on aime un vieil ami, comme on aime une maî
on qui s’étende à tout ce qu’ils ont fait. Il faut les aimer comme on aime un vieil ami, comme on aime une maîtresse qu’on a
’ils ont fait. Il faut les aimer comme on aime un vieil ami, comme on aime une maîtresse qu’on aime. Elle a ses défauts ; on
s aimer comme on aime un vieil ami, comme on aime une maîtresse qu’on aime . Elle a ses défauts ; on les voit, on en gémit, o
rante sur un rocher. Cupidon supplie sa mère en faveur de celle qu’il aime . Rien de plus poignant que sa douleur. — Ne m’imp
tre. Elle est de tradition. Il en va de même d’une autre phrase que j’ aime moins. Scapin vient de donner à ses deux jeunes m
a au public. Le public, qui est la logique même, n’admet, ne goûte, n’ aime , n’applaudit au théâtre que les idées qui se prés
Elle dit à ses deux frères qu’elle connaît la personne que Clitandre aime en secret, et, comme ils lui demandent quelle est
uons pas, nous, de lui en faire un vif reproche. C’est ainsi que je n’ aime guère le Trissotin que nous traduit Got. Ce n’est
e Malade imaginaire » I. Argan [A] Je n’ai pas beaucoup aimé la façon dont Le Malade imaginaire a été joué. C’
oquelin cadet lui-même. C’est un plaidoyer pro domo. Vous savez que j’ aime à laisser la parole à mes contradicteurs, quand i
(Vous parlez de tréteaux, mon cher Sarcey, n’oubliez pas que Molière aimait Tabarin et qu’il devait y avoir souvent dans son
et très réellement, un malade imaginaire, un hypocondriaque, si l’on aime mieux, et que Molière, par un coup de génie, a fa
gaie. C’est comme une brave fille de bonne humeur et de bon sens, qui aime le gros rire et s’abandonne à toutes les fantaisi
la vraisemblance est tout. Il est très vrai qu’une fille sensible qui aime son père, et qui vient d’apprendre sa mort, a le
sser pour mort. Je vois d’avance le dénouement qui sera comique, et j’ aime mieux ne pas perdre trop de temps à m’apitoyer su
de tel à une pièce du Palais-Royal ? Un jeune homme de bonne famille aime les cartes et sa fiancée ; quand il gagne au jeu,
dans l’Europe, Je veux, si je le puis, remplir mon horoscope. Oh ! j’ aime à vivre, moi… Je ne parle pas du fameux mot qui
plus vaillantes comédiennes de ce temps. Le second moyen, ou, si vous aimez mieux, le second truc, dont les auteurs se sont s
ue le rire, et pourvu qu’il éclate, peu importe d’où qu’il vienne. J’ aime moins Le Joueur que Le Légataire et j’ai été très
s me confier. » Mais qu’elle est aimable et comme on se sent prêt à l’ aimer  ! Les deux scènes où elle presse sa fille et lui
t du hasard ? Tous les jeunes cœurs n’ont-ils pas fait ce rêve : être aimé pour soi-même, et, sous un déguisement, s’assurer
ut avisé de revêtir Dorante d’une souquenille de valet et de le faire aimer sous cet habit. Ils en concluent que Marivaux éta
les Janin : « Un jeune homme à l’humeur douce, aux tendres manières, aimait une jeune demoiselle pour sa beauté et sa sagesse
ndre aucune finesse. Notre jeune homme s’estimait bien heureux d’être aimé d’un objet si innocent et si aimable. « Malheureu
er de l’esprit est plus forte que mes très humbles remontrances ; ils aiment mieux commettre dans leur jeu un contre-sens perp
asquin à la porte. Pardon, mon cher maître, de cette longue lettre. J’ aime beaucoup Marivaux, et je me laisse entraîner à pa
rement garder quelques-unes des allures que lui imposait, ou, si vous aimez mieux, qu’autorisait chez lui la tradition de ce
ier, que Coquelin ont tous dite tour à tour, et si drôlement : — Je n’ aime pas qu’on me manque. Mais si vous enlevez cette d
mais un nuage passait sur sa figure, et après un grand temps : « Je n’ aime pas qu’on me manque, disait-il d’un air capable. 
es romanesques errer dans les forêts et les jardins où le grand poète aime à les égarer. Si la Sylvia de Marivaux n’aimait p
rdins où le grand poète aime à les égarer. Si la Sylvia de Marivaux n’ aimait pas quelque peu le roman, est-ce qu’elle aurait e
ne étourdie, et puis parce que, si elle se doute seulement qu’elle va aimer , la pièce sera tout de suite finie. De cet étonne
 ! C’est vraiment dommage ! Elle n’a pas l’idée qu’elle pourra jamais aimer et épouser un valet et elle sent avec tristesse q
e ! je ne m’étais pas trompée ! C’était un honnête homme digne d’être aimé par moi ! Elle ne se pâme point ; il ne lui faut
èvres : « Dorante ne pourra jamais se rappeler notre histoire sans m’ aimer  ; je n’y songerai jamais sans que je l’aime. Vous
er notre histoire sans m’aimer ; je n’y songerai jamais sans que je l’ aime . Vous avez, mon père, fondé notre bonheur pour la
’est le mot d’une jeune fille, en qui surabonde la joie de vivre et d’ aimer . Voilà le rôle ; il est tout le temps en dehors,
nès de Molière quand elle dit ces vers délicieux : Il disait qu’il m’ aimait d’un amour sans seconde ; Il me disait des mots l
être sans profanation, sans sacrilège, repris par d’autres : « Nous aimons Marivaux, disait Janin, parce que les beaux rôles
idée qu’un valet, un Bourguignon pût être amoureux — et qui pis est — aimé de Sylvia ne fût pas venue aux gens du dix-huitiè
le rôle une teinte quelque peu uniforme de bienveillance souriante. J’ aimais mieux à coup sûr l’interprétation de Mme Arnould-
Français, et qui flatte nos plus secrètes inclinations. Les Italiens aiment la mélodie pour elle-même ; ils ne s’informent pa
rt. Nous sommes de même pour l’esprit. C’est un goût national. Nous l’ aimons pour lui-même en dehors de toute autre considérat
tte semaine ce qu’en ont dit et La Harpe et Geoffroy, qui tous deux n’ aimaient pas l’auteur, ce dernier surtout, qui a pour lui
lamaient avec une rigueur inouïe. Vous savez si dans nos campagnes on aime le percepteur ; et pourtant nos paysans savent bi
ui ne reçoivent que des visites sérieuses, un mari et une femme qui s’ aiment  ; des gens extraordinaires. Enfin, c’était une ma
ntrigues qu’ils emploient pour se supplanter mutuellement. Beaucoup n’ aiment la gloire que pour la fortune qu’elle procure ; e
iable habile dans l’escrime de la rime, jusqu’à Lucile elle-même, qui aime Dorante pour les élégies qu’elle croit qu’il comp
ite. Elle a été sa maîtresse, cela ne fait nul doute. Mais l’a-t-elle aimé ou l’a-t-elle simplement irrité et, comme nous di
(car, à cette date, que nous importe que Mme Favart ait plus ou moins aimé le maréchal de Saxe, qu’elle ait été plus ou moin
qu’Elmire feigne un amour qu’elle ne sent point, et Soliman, qui ne l’ aime pas, ne revient à elle de temps à autre que pour
pauvre ami J.-J. Weiss. Il en aurait été si heureux, si heureux ! il aimait tant et Regnard, et Piron, et Gresset, et Parny,
à expliquer comment il se pouvait faire que son illustre prédécesseur aimât cette sorte de littérature. Ces feuilletons sont
ine si française, est en effet très fraîche et très agréable. Weiss l’ aimait , comme j’ai vu qu’à Vienne les Viennois aiment le
très agréable. Weiss l’aimait, comme j’ai vu qu’à Vienne les Viennois aiment leur eau de source, qu’ils boivent avec délices e
41 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
our lui quelque affection. Il avait pris le mariage au sérieux, et il aimait Mlle Molière. Malheureusement elle ne lui répondi
rs dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé , il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bo
tous les jours, et lui fit voir que le plus ridicule de tout était d’ aimer une personne qui ne répond pas à la tendresse qu’
pareil cas, et que je fusse fortement persuadé que la personne que j’ aimerais accordât des faveurs à d’autres, j’aurais tant de
de bon sens doit l’être... — Je vois bien que vous n’avez encore rien aimé , lui répondit Molière, et vous avez pris la figur
e qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être poète pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je crois qu’il
es gens qui n’ont point senti de semblables délicatesses n’ont jamais aimé véritablement. Toutes les choses du monde ont du
choix. Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé , tout leur devient aimable ; Ils comptent les déf
une honnête pudeur. C’est ainsi qu’un amant dont l’ardeur est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime. Ce m
dont l’ardeur est extrême Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime . Ce morceau a bien de la verve et du trait; ce n
laisse dans ton obstination. » Cette affection d’un père égoïste, qui aime sa fille pour lui, affection d’autant plus tendre
e moment-là il avait atteint au lyrisme comique. Un critique que nous aimons à citer, parce que de tous les critiques français
ormes dispensent des sentiments, et l’art de plaire supplée à l’art d’ aimer . La haute société française du commencement du XV
L’amour de ma mie , Je dirais au roi Henri : Reprenez votre Paris; J’ aime mieux ma mie, ô gué ! J’aime mieux ma mie. La rim
s au roi Henri : Reprenez votre Paris; J’aime mieux ma mie, ô gué ! J’ aime mieux ma mie. La rime n’est pas riche, et le styl
s moins impatiente de se sentir justifiée aux yeux d’un homme qu’elle aime  ; mais elle ne sacrifiera rien, même à son impati
, ou, tout au moins, il est prophète. Mais il est des prophètes qui n’ aiment point à prêcher dans le désert; et, pour tout dir
que la muse m’a révélé, prosternez-vous et applaudissez ? » Oh! que j’ aime mieux le poète du bon vieux temps, qui ne croyait
ouffraient avec lui, et, depuis deux cents ans, aucun de ceux qui ont aimé comme Alceste n’a entendu sans émotion ses reproc
que prélude d’une œuvre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’ aimer , châtiment du ciel, qui surprend à la dernière he
ras pardon du papegaut : à ces sacrés oiseaux ne touche, d’aultant qu’ aimes la vie. »N’est-ce pas exactement le mot du grand
tout cela entre Dieu et lui, et sans que personne lui en sût gré : il aime la paroisse, il fréquente les temples où se fait
on est obligé en conscience de décrier, et ces gens sont ceux qu’il n’ aime point, à qui il veut nuire et dont il désire la d
out l’espace intermédiaire entre la prose pure et la pure poésie, qui aime les détails précis et prend les choses de moins h
t ne tarit jamais, elle est le génie protecteur des jeunes gens qui s’ aiment et que sépare la volonté tyrannique d’un père. To
adame, une douceur extrême Que d’entendre ces mots d’une bouche qu’on aime ; Leur miel, dans tous mes sens, fait couler à lon
ls on ne se met point en garde : En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer ; Sa grâce est la plus forte. Mais ce n’est pas s
a résolution De fuir dans un désert l’approche des humains. Mais il aime Célimène plus encore qu’il ne déteste les hommes.
i mélancoliques. Cet homme, capable de tant haïr, est aussi capable d’ aimer plus qu’un autre. Il n’entre dans son cœur aucun
plus il rentre en lui-même froissé, exaspéré, plus il aurait besoin d’ aimer et de s’abandonner. Célimène répond à sa tendress
otestations galantes et la prennent par ses côtés faibles ; Eliante l’ aime et lui rendra service; Arsinoé en est jalouse et
el débordement de tendresse et de passion ! CÉLIMÈNE. Non, vous ne m’ aimez point comme il faut que l’on aime. ALCESTE. Ah !
assion ! CÉLIMÈNE. Non, vous ne m’aimez point comme il faut que l’on aime . ALCESTE. Ah ! rien n’est comparable à mon amour
rès cet éclat qu’un noble cœur abhorre, Il peut m’être permis de vous aimer encore. CÉLIMÈNE. Moi, renoncer au monde avant qu
e temps en parcourant ainsi les scènes principales du Misanthrope ? J’ aime à croire que non. Il me semble que cette seule ex
Mais les Grecs, ces grands maîtres, ne l’entendaient point ainsi. Ils aimaient les situations simples, quoique fortes et capable
: il en a les brusques colères, il en a la mélancolie profonde, et il aime Célimène comme Achille aime Patrocle. Alceste a d
es, il en a la mélancolie profonde, et il aime Célimène comme Achille aime Patrocle. Alceste a d’autres parents plus rapproc
e tendresse sous ce bouillonnement de colères et de passions. Timon n’ aime pas. Entraîner la foule après soi, se répandre, s
t l’y suivre. Que ne trouve-t-il une âme qui réponde à la sienne ? Il aimerait avec l’abandon d’un enfant ingénu et la puissance
, et prononcer des vers comme ceux-ci: Morbleu ! faut-il que je vous aime ! Ah ! que si de vos mains je rattrappe mon cœur,
forts n’ont rien fait jusqu’ici, Et c’est pour mes péchés que je vous aime ainsi. Avec quel accent surtout, avec quelle pén
auteurs chez Mademoiselle, fille de Gaston de France. Cette princesse aimait beaucoup Cotin. Un jour elle fit voir à Ménage un
rop pour la coutume. Elle en a un de par son père, Clitandre, qu’elle aime , et un de par sa mère, M. Trissotin, qu’elle n’ai
litandre, qu’elle aime, et un de par sa mère, M. Trissotin, qu’elle n’ aime pas. La science a malheureusement semé la discord
entiments les plus naturels à la femme, le besoin de plaire et d’être aimée , corrompus par l’influence envahissante du traver
te pour l’honneur du beau sexe. La chimère de Bélise est de se croire aimée de tout le monde; elle vit dans cette douce illus
al assorties, et sa vanité lui fait espérer qu’il saura bien se faire aimer . La scène la plus vive est sans doute celle où le
personnes. Ce sont choses, de soi, qui sont belles et bonnes; Mais j’ aimerais mieux être au rang des ignorants Que de me voir s
s comique. Aristophane n’a point dédaigné le comique de la nature. Il aimait la nature : dans Les Oiseaux il en a dit les beau
nait peu la nature, qui n’en avait ni le goût ni l’habitude, qui ne l’ aimait qu’arrangée à son image, comme dans le parc de Ve
eurs vertus et de leurs qualités. De plus, la passion inspire. Elle n’ aime pas les formes abstraites, elle crée. Elle donne
s. Un beau jour Sganarelle la trouve mariée à un jeune homme, qu’elle aimait en secret, et il abandonne la partie en lançant c
anterie, et il est fort à craindre qu’une femme pédante ne sache plus aimer . C’est dans Les Femmes savantes que les héros de
arpagon maudit son fils. C’est bien à tort. Harpagon est un avare qui aime beaucoup plus son or que son fils. Cléante est un
ère ne prend parti ni pour Harpagon, ni pour Cléante; il ne nous fait aimer ni l’un ni l’autre; il se borne à dessiner un tab
r, pour cet affront sensible, Autant qu’il est d’accord de vous avoir aimé  ; Et c’est haïr autant qu’il est possible. Il ne
e pédanterie, et celle de la rigidité autant et plus qu’une autre. On aimait à trouver en lui un fonds solide de vertus; mais
par le côté galant; c’est dans ses relations avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction. Les héros de Mol
ros; c’est encore un de ces traits hardis et francs comme Molière les aime . Il ne peut y avoir là de profanation que si l’œu
ar ses discours le caractère de la vraie piété, plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres. C’est un Ariste, un pédagogue cha
de ces sages qui ne sortent pas de la juste mesure. Il respecte et il aime la piété; mais, ce qui frappe surtout chez lui, c
voilà, prends, te dis-je, mais jure donc. LE PAUVRE. Non, monsieur, j’ aime mieux mourir de faim. DON JUAN. Va, va, je te le
des manières le sort qui attendait la société française. Bossuet, qui aimait à soulever le coin du voile de l’avenir, n’est, m
42 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
e préfère, malgré leurs manies ou leur sévérité, ces confidents qui l’ aiment , aux Nérines et à toutes les femmes d’intrigue348
u fond du cœur la sérieuse pensée du devoir, de l’époux qu’elle devra aimer , des enfants qu’elle devra élever350. Qu’elle s’e
pte par Elmire, insultée par la lubrique déclaration de Tartuffe : J’ aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Et ne
des lèvres, tout ce travail perfide pour conquérir des amants qu’on n’ aime pas, et pour tromper quelquefois un honnête homme
limène sur la scène388 ? Quoique cette présomption soit séduisante, j’ aimerais mieux voir ici une idée plus haute. Si l’homme es
endre le bonheur avec l’honneur, celui-là, on n’est plus capable de l’ aimer  ; on le réduit au désespoir par une exigence indi
due au repentir, et si, dans l’âme desséchée, il reste encore de quoi aimer la vertu autrement que par nécessité : après cett
Dans sa charité fausse, où l’amour propre abonde,   Croit que c’est aimer Dieu que haïr tout le monde.                   
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
’autant plus en voyant approcher le moment d’une telle union, qu’elle aime en secret Valere, jeune homme charmant. Ils n’ont
e. La nature avoit enrichi cette femme de tous les avantages qui font aimer une personne : la fortune n’avoit pas pris le mêm
qui je suis, mon Révérend Pere, & vous connoissez mon mari, qui m’ aime plus que sa vie, & qui ne me refuse rien. Je
& que des duretés on en vient ordinairement aux mains, j’ai mieux aimé , crainte de scandale, m’adresser à vous, dont il
ne bourse & une ceinture, sur laquelle est cette devise : Je vous aime , & ne puis vous le dire. J’étois si outrée d’
es l’objet de son aversion, & cependant vous voulez vous en faire aimer par force ! Quand elle ne vous auroit pas fait co
ue, quelque arrêt des Cieux qu’il lui faille subir, Son sort est de t’ aimer jusqu’au dernier soupir. Isabelle, bas. Ses feux
faire rire : Elle a quelque raison en ce qu’elle veut dire. Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté : On le retient fort
affection : présent, absent, il sera toujours le même. Ariste. Elle aime à dépenser en habits, linge & nœuds : Que vou
44 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
ouffraient avec lai, et, depuis deux cents ans, aucun de ceux qui ont aimé comme Alceste n’a entendu sans émotion ses reproc
ue prélude d’une -œuvre impure, tous les cœurs dévorés de ce besoin d’ aimer , châtiment du ciel, qui surprend à la dernière he
s préjugés de la science aussi bien que ceux de l’ignorance, de faire aimer de ses élèves les chefs-d’œuvre de la littérature
que qui ait célébré de préférence les gloires de la liberté. Schiller aimait à le faire. Témoins en soient ses sujets favoris 
ue résoudre. Tous ces cœurs facilement émus, que poursuit le besoin d’ aimer , et qui sont en guerre avec eux-mêmes, qu’est-ce,
nous rendre compte. On le voit d’abord lancé à la cour et au théâtre, aimé et applaudi, s’abandonner à tous les enivrements
vers une foi perdue lui ont expliqué le cœur de Joad. Ce qu’il avait aimé dans le monde : les larmes d’une sensibilité touc
M. Rambert donne à Molière sont parmi les meilleures de son livre. Il aime Molière; il a pour lui des tendresses de cœur; au
derrière l’homme de sens. S’il lutte contre le faux goût, c’est qu’il aime le simple et le vrai. Il accepte les formes drama
ter toute pédanterie et celle de la rigidité plus qu’aucune autre. On aimait à trouver en lui un fond solide de vertus; mais c
ar les côtés galants c’est dans ses relations avec le beau sexe qu’il aime à déployer toute sa distinction. Les héros de Mol
ar ses discours, le caractère de la vraie piété plus qu’il ne la fait aimer par ses œuvres. C’est un Ariste, un pédagogue cha
n de ces sages qui ne sortent pas de la juste mesure. Il respecte, il aime la piété; mais ce qui frappe chez lui, c’est moin
45 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ent de religion et de bien-être. Mais il n’est pas défendu pourtant d’ aimer le vin dans sa nouveauté, et je crois qu’il serai
ne le charme qui est dans son âme ! C’est la meilleure de celles qu’a aimées Molière ; c’est le refuge de ses péchés et de ses
, à qui plaît la société des jeunes gens, pour les galanteries qu’ils aiment à dire, ouvre obligeamment sa bourse à notre Hora
nt la cause ; et il s’éloigne, bien aise d’avoir parlé de celle qu’il aime , et recommandant le secret, — sans doute pour se
nt de l’intérêt ; protecteur et goguenard : Bah ! bah ! la fille vous aime , vous vous raccrocherez. Il ne croit pas si bien
prend congé. Que va-t-il faire ? Il ne sait ; il enrage et surtout d’ aimer ,, car il aime, et se l’avoue, comme un sot. Le tr
ue va-t-il faire ? Il ne sait ; il enrage et surtout d’aimer,, car il aime , et se l’avoue, comme un sot. Le troisième, acte
s l’air d’y toucher ! il n’en revient pas. Que faire cependant ? Il l’ aime , il faut sortir de là. Il cherche dans sa tête, s
isirs Que de se marier, il donne des désirs. — Ah ! c’est que vous l’ aimez  ! gronde le jaloux. Et elle, toujours tranquille,
osant à ses invectives de Cassandre des mots tout divins : Oui, je l’ aime  !… — Le deviez-vous aimer, impertinente ? — Hél
Cassandre des mots tout divins : Oui, je l’aime !… — Le deviez-vous aimer , impertinente ? — Hélas ! Est-ce que j’en puis m
vous faire ? — Il est vrai, j’ai sujet d’en être réjoui !. Vous ne m’ aimez donc pas, à ce compte ? — Vous ? — Oui. — Hélas !
n ! — Comment, non ! — Voulez-vous que je mente ? — Pourquoi ne pas m’ aimer , madame l’imprudente ? — Mon Dieu ! Ce n’est pas
pas moi que vous devez blâmer. Que ne vous.êtes-vous comme lui, fait aimer  ! Je ne vous en ai pas empêché, que je pense… Qu
Vraiment ! il en sait donc là-dessus plus que vous ; Car à se faire aimer il n’a pas eu de peine. Et voilà Arnolphe forcé
à pardonner le mal dont il est fauteur ; en retour il demande qu’on l’ aime . — Hélas ! elle le voudrait du meilleur de son cœ
pipes cassées.) Il fait son annonce et point de harangue, bien qu’il aime l’éloquence : vendredi prochain, vingt-neuvième j
lleurs. Arnolphe a l’âge de Molière ; il est le tuteur d’Agnès ; il l’ aime  ; il est jaloux ; il n’est pas aimé : cela. suffi
; il est le tuteur d’Agnès ; il l’aime ; il est jaloux ; il n’est pas aimé  : cela. suffit : Arnolphe est Molière ; et sans d
on public, il faisait de l’argent, il venait d’épouser la femme qu’il aimait , elle allait le rendre père, le roi le protégeait
la, une petite pointe de coquetterie : c’est sa grosse passion : elle aime à être brave et leste ; ce sera bien la plus déli
e, que ce qui est un crime avec Horace, qui est si bien fait et qui l’ aime , soit un devoir avec Arnolphe, qui est si fâcheux
fait se jeter la sottise d’Arnolphe, se sentie devoir du respect, qui aimerait mieux mourir que de l’abuser, cet Horace enfin, s
46 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
hausse ni ne baisse, chacun a ses petits talents dans ce monde : vous aimez le cotillon ; moi, j’aime la bouteille, &....
a ses petits talents dans ce monde : vous aimez le cotillon ; moi, j’ aime la bouteille, &.... On lui dit que le Capita
elle ? Le Chevalier. Je m’étois introduit tantôt chez Isabelle, Que j’ aime à la fureur, & qui m’aime encor plus ; J’y pa
s introduit tantôt chez Isabelle, Que j’aime à la fureur, & qui m’ aime encor plus ; J’y passois pour un autre, & Mon
nc ? Moncade. Cela est ainsi. Eraste. Ne m’avez vous pas dit que vous aimez ma sœur ? Moncade. J’en demeure d’accord. Eraste.
re d’accord. Eraste. Eh ! que prétendez-vous en l’aimant ? Moncade. L’ aimer . Eraste. Moncade !.... Moncade. Eraste !.... Eras
.. Eraste. Vous n’y songez pas ! Moncade. Pardonnez-moi. Eraste. Vous aimiez ma sœur, & ne songiez point à l’épouser ! Mon
songiez point à l’épouser ! Moncade. Epouse-t-on toutes celles qu’on aime  ? Eraste. Il y a de certaines gens qu’on feroit m
aime ? Eraste. Il y a de certaines gens qu’on feroit mieux de ne pas aimer , avec de pareils sentiments. Moncade. C’est ce qu
, plus dignes de ce nom, ne sont occupés que du progrès de l’art, qui aiment jusqu’à leurs rivaux, & qui les encouragent.
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
débarrasser d’Araminte, & pour épouser tranquillement celle qu’il aime . La troisieme piece que Riccoboni cite comme un e
il lui conte que sa maîtresse est jalouse d’une certaine Nice qu’il a aimée autrefois. Lisardo lui fait part à son tour de so
oint par hasard que Laura est jalouse, puisque Dom Félix a réellement aimé Nice, & que cette Nice s’est étudiée à donner
do, en lui faisant croire qu’il est dans l’appartement de celle qu’il aime . Marcella le gronde, parcequ’il a commencé à raco
de tenir ses malles prêtes, parcequ’il veut partir ; il craint d’être aimé de la maîtresse de son ami. Scene XIX. Marcella
erai pourtant bien de la proposer en cela pour modele. Le public peut aimer à voir troubler une intrigue par un ou deux capri
r avoir une pareille idée. Il a certainement voulu dire que le Public aime , dans une intrigue, à voir naître & agir tous
48 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
veux parler (21). » Voilà pour l’école. Mais, on le sait, l’amour n’ aime pas trop les généralités, surtout les abstraction
est vrai aussi qu’un autre Sganarelle, le valet de don Juan, prétend aimer le tabac en dépit (horresco referens), en dépit d
de toute autorité extérieure. Mais pour rester fidèle à la vérité, j’ aime mieux avouer que, dans cette attaque générale, pe
e aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manque pas ? J’ aime bien mieux, pour moi, qu’en épluchant ses herbes,
e pour l’ordre au péripatétisme. PHILAMINTE. Pour les abstractions, j’ aime le platonisme. ARMANDE. Épicure me plaît, et ses
SOTIN. Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens. ARMANDE. J’ aime ses tourbillons. PHILAMINTE. Moi, ses mondes tomb
a comparaison Nous fait distinctement comprendre une raison, Et nous aimons bien mieux, nous antres gens d’étude, Une compara
ment (52). » Voilà le texte : le commentaire est dans ses pièces. J’ aime qu’avec douceur nous nous montrions sages, Je veu
a gâtent et la détruisent. L’humanité, pour tout dire en un mot, il l’ aime , et voilà pourquoi il combat tous ces préjugés et
des Sganarelles il se fait l’ardent défenseur de sa liberté ; — il l’ aime et c’est pourquoi aussi il ferme les yeux sur ses
d’un regard cette vie de Molière, et le même mot la résume : Molière aime l’humanité. Sachons rendre hommage en terminant à
amuser tant qu’elle existera, elle qui l’a tant fait souffrir, il l’a aimée jusqu’à sa fin : bien plus, il s’est sacrifié pou
dé jusqu’au fond le cœur de l’homme, l’avait trouvé mauvais ? Molière aimait l’humanité, bien qu’il vit ses défauts et ses vic
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
e : un moment après elle trouve sur la table celui de l’objet qu’elle aime en secret, celui de son cher Arlequin ; elle l’ad
te paroît, surprend son aînée un portrait à la main, & comme elle aime aussi Celio en secret, elle lui reproche son atta
ffrir, l’autre brûle de l’avoir. Arlequin demande à Argentine si elle aime la peinture ; elle lui répond qu’oui : Arlequin l
ier. La fille cadette de Pantalon reconnoît le portrait de ce qu’elle aime , l’arrache des mains d’Arlequin, & sort en le
50 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
téraire Il y avait une fois trois cuisiniers (le Chevalier Dorante aime les comparaisons de l’ordre gastronomique, je com
et qui ne persuada pas non plus un convive assis près d’eux, lequel n’ aimait pas le jambon. Un peu plus loin était un autre co
n’aimait pas le jambon. Un peu plus loin était un autre convive qui l’ aimait beaucoup, mais qui trouva l’explication si désagr
cela, Épistémon fit cette proposition : Mes chers amis, que ceux qui aiment le jambon en mangent sans nous faire part des sen
nous faire part des sensations qu’ils éprouvent, et que ceux qui ne l’ aiment pas voient les autres en manger sans colère. Moi,
connaître, nous n’avons qu’à le voir à l’œuvre dans les livres qu’il aime , dans toute cette critique littéraire au petit pi
e des paysans à peine plus civilisé que celui de leurs bêtes, me font aimer et apprécier de plus en plus la belle nature, tel
le vulgaire en aucun pays ne se connaît en beaux vers, et partout il aime passionnément les spectacles. Donnez-lui des comb
int-Lambert ou l’abbé Delille, un amateur de fleurs artificielles. Il aimait la campagne, il aimait la nature. Je suis convain
elille, un amateur de fleurs artificielles. Il aimait la campagne, il aimait la nature. Je suis convaincu qu’il regardait avec
t aussi pour le peuple qui n’était pas encore décrassé ; le bourgeois aimait ses grosses farces et les payait ; elles lui étai
ierre ; il ne plaisait point « aux honnêtes gens, mais au peuple, qui aime cette espèce de merveilleux364 ». Les Français d’
mie, de Pyrrhus avec Cinéas : ce qui me fit plaisir ; car, au fond, j’ aime Boileau, et je trouve puéril l’acharnement de nos
exemple. — Le frère de l’habile critique que le Chevalier et moi nous aimons tant à citer, M. Frédéric de Schlegel a fait un d
e son propre honneur, parce que dona Mencia est, à ce qui lui semble, aimée par l’infant don Henri. « Je n’ai rien vu, dit-il
rie, ni la débauche. Ils ne sont pas endormis, ces gros bourgeois qui aiment la joie ; je les voyais, actifs dans leur prospér
ndit rien, non pas qu’il n’eût rien à répondre ; mais par nature il n’ aime point la discussion. Il cherche à connaître l’opi
de son sujet, de ses divisions, de sa conclusion, comme un orateur. J’ aime encore mieux le comparer à un musicien : de même
leurs plus petits détails. Tantôt, c’est Marinette et Gros René qui s’ aiment , se querellent et se réconcilient à l’imitation d
ent. Il s’égaie des sots de la comédie et de leurs sottises ; mais il aime dans un exemple particulier toucher une vérité un
aisse les spectateurs persuades qu’il n’est pas grossier420. Quand il aime Éliante qui préfère Alceste, et qu’Alceste un jou
avards qui faisaient déraisonner l’esprit. Ce que la vieille marquise aimait , ce qu’elle aurait voulu entretenir dans sa brill
èce qui mettait Paris en émoi. Ils applaudirent comme la ville. Ils n’ aimaient pas l’hôtel de Rambouillet. Les souverains absolu
. Ils n’aimaient pas l’hôtel de Rambouillet. Les souverains absolus n’ aiment pas les gens d’esprit indépendants. Naguère le ca
cent préceptes divers Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on aime  ; L’effort en est barbare aux yeux de l’univers,
ie sont aussi belles que celles des plus somptueux jardins, je les en aime mieux. » Lettre sur l’éloquence. 359. « J’ai cr
Rien en lui n’est hors de place ou contre le naturel… J’apprécie et j’ aime Molière dès ma jeunesse, et durant tout le cours
51 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
oit revenu complètement à la critique régulière, mais enfin s’il ne l’ aime pas encore, elle ne lui est pas tout à fait insup
e de beauté et de maturité dans la nature. Celui qui le sent et qui l’ aime , a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas et
nt et qui l’aime, a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas et qui aime en deçà et au-delà, a le goût défectueux. » C’est
z pour un lecteur d’élite, actif, intelligent, dévoué ; votre lecteur aime , avant tout, l’élégance et la correction, tout co
lecteur aime, avant tout, l’élégance et la correction, tout comme il aime à son lever, le bain frais et le linge blanc. Il
e probité, qui font vivre un journal ! Le public qui sait lire et qui aime les choses bien faites, s’inquiète assez peu de l
c’est d’apprendre et de savoir, et de montrer ce qu’on sait. L’esprit aime à changer d’objet et d’action, — à agiter des idé
des idées, à faire mettre, à mettre au jour les choses ignorées ; il aime là la vérité, il aime l’erreur ; le mensonge ne l
ttre, à mettre au jour les choses ignorées ; il aime là la vérité, il aime l’erreur ; le mensonge ne lui déplaît pas toujour
its bornés ; ayez soin de vêtir convenablement la vérité un peu nue ; aimez à dégager la beauté des voiles qui la gênent. — U
i venait en dernier ressort, après la vieille Laforest. J’ai toujours aimé mademoiselle de Brie, elle a été bonne, fidèle et
de femmes, et pourtant, en dépit de ces scélératesses coupables, on l’ aime , quoi qu’on en ait. Il s’en faut que le reste de
d’or, pourvu que tu veuilles jurer. » Le pauvre : « Non, Monsieur, j’ aime mieux mourir de faim ! » À cette réponse touchant
, du petit Dimanche et du petit chien Brisquet, notre galant seigneur aimera mieux se réconcilier avec son père, que de rester
encore, les uns et les autres, le nouveau souverain qu’il nous faudra aimer pendant quatre années ; au bout de ces quatre ann
tophane, Plutus, la distance n’est pas infranchissable. Certes nous n’ aimons pas, plus qu’il ne les faut aimer les transitions
pas infranchissable. Certes nous n’aimons pas, plus qu’il ne les faut aimer les transitions tirées par les cheveux, et le plu
adis ! À cette comédie de Plutus, il y a un sixième acte, ou, si vous aimez mieux, un cinquième acte, plus un tableau, comme
laborateur de ces grands poètes, l’homme le plus populaire et le plus aimé de cette cour qui s’abandonne à tous les enivreme
ame Poucette, qui chantait une chanson restée à la mode : Poucette n’ aime pas le son, Si ce n’est le son des pistoles ! Le
er une maîtresse si disposée à lui pardonner ses polissonneries : « J’ aimais fort à danser, dit-elle dans ses Mémoires, et cel
« J’aimais fort à danser, dit-elle dans ses Mémoires, et celle qui l’ aimait autant que moi, était mademoiselle de Longueville
pite, au péril de ses jours, dans la chambre d’une petite fille qui l’ aime . Ce qui va vous étonner, c’est que le jeune homme
destinée de madame la duchesse de La Vallière ! Il se trouve qu’elle aime le roi, qu’elle aime en lui le beau jeune homme,
a duchesse de La Vallière ! Il se trouve qu’elle aime le roi, qu’elle aime en lui le beau jeune homme, l’habile danseur, le
de son urne verse sur la froide terre, m’est revenue dès que je t’ai aimée . » Et comme ce malheureux Bragelone se trouve for
c’est ici le même Lauzun qui fut le plus brillant cavalier et le plus aimé de la cour de Louis XIV ; que c’est le même cheva
re alors le roi ; il a vu mademoiselle de La Vallière à sa cour, il l’ aime et il dit à Lauzun : « Tu as vu, mon Lauzun, la
ra bientôt fait ! Bragelone. — « On m’a dit à Dunkerque, que le roi aimait une certaine jeune personne, la fille du brave La
s trick ?) » Et plus bas, quand Bragelone s’est attendri : « Je ne t’ aimais pas, Louise, comme aiment les galants ! Tu m’étai
quand Bragelone s’est attendri : « Je ne t’aimais pas, Louise, comme aiment les galants ! Tu m’étais la pensée de cette vie r
ce, et comme la chose est bien trouvée : Au lit ! au lit ! au lit ! J’ aime autant ce brave homme qui entendit les cloches de
l, se dit à lui-même : « Je verrai Lauzun ; son esprit me convient, j’ aime presque sa fourberie ; elle ne nous fait jamais b
n, non, ce n’est pas là un marquis des petits appartements, un Lauzun aimé des princesses ; Don Juan n’est même pas un jeune
che qu’elle ne soit un personnage épisodique ; pas une de ces femmes, aimées ou perdues par Don Juan, ne tient à l’action prin
on principale. Le séducteur est seul, il marche seul, il vit seul, il aime seul, il parle seul ; — à Sganarelle lui-même, si
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ne maniere douce & tranquille, qu’il a pris le parti des gens qui aiment le repos & qui font consister le bonheur à ne
sait bien que Gorgibus, son pere, veut la marier à un homme qu’elle n’ aime pas ; cependant le public l’ignore, & il faut
ir davantage ? Et cet époux, ayant vingt mille bons ducats, Pour être aimé de vous, doit-il manquer d’appas ? Allez, tel qu’
’il est très honnête homme. D’un autre côté Célie a un amant qu’elle aime . Gorgibus le sait bien, puisqu’il a déja approuvé
is que de Tartufe on le voit entêté ; Il l’appelle son frere, & l’ aime , dans son ame, Cent fois plus qu’il ne fait mere,
x. . . . . . . . . . . . . Entre nous, j’entrevois Que ma maîtresse l’ aime  ; & cependant je crois Qu’il ne doit pas long
sens, de la sagesse, Des graces, des attraits, elle n’a pas le don D’ aimer avec constance. Avant qu’aimer, dit-on, Il faut c
s, des attraits, elle n’a pas le don D’aimer avec constance. Avant qu’ aimer , dit-on, Il faut connoître à fond ; car l’amour e
connoître à fond ; car l’amour est bien traître. Pour Isabelle, elle aime avant que de connoître ; Mais son penchant ne peu
capricieuse, Point coquette, & sur-tout point artificieuse. Elle aime tendrement, & de très bonne foi ; Mais cela n
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377
r de lui ressembler aussi, & affecteroit de haïr les hommes qu’il aime dans le fond, & dont il approuve intérieureme
inquiet comme il est... Desronais. Quoi ! l’est-il sur les gens qu’il aime  ? Clénard.  Précisément ; & c’est son ami mêm
  Qu’il ne seroit pas impossible Qu’il eût cru, de ses jours, n’être aimé qu’à moitié, Ou point du tout... Aussi dit-il qu’
oitié, Ou point du tout... Aussi dit-il qu’il désespere D’être jamais aimé comme il aime. Desronais. D’être jamais aimé com
t du tout... Aussi dit-il qu’il désespere D’être jamais aimé comme il aime . Desronais. D’être jamais aimé comme il aime.Eh 
désespere D’être jamais aimé comme il aime. Desronais. D’être jamais aimé comme il aime.Eh ! Monsieur, Doute-t-il que je l’
re jamais aimé comme il aime. Desronais. D’être jamais aimé comme il aime .Eh ! Monsieur, Doute-t-il que je l’aime & le
D’être jamais aimé comme il aime.Eh ! Monsieur, Doute-t-il que je l’ aime & le respecte en pere ?  La défiance dans un
perfidie & les horreurs  De ses amis... j’entends des gens qu’on aime , Enfin des trahisons de toutes les couleurs...   
ction. Le Magnifique donne un cheval de prix au tuteur de celle qu’il aime , pour obtenir la permission de lui parler un inst
54 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
ez qui l’indulgence adoucit l’égoïsme, qui donc, parmi eux, songe à s’ aimer ou à se soutenir ? Quel nœud forme d’eux tous le
ache avoir la fermeté pour les conduire et l’indulgence pour se faire aimer  ? À peine trouve-t-on dans tout le théâtre de Mol
ne représente jamais une famille honnête ni heureuse, où les parents aiment leurs enfants avec intelligence et dévouement, où
goïstes, qu’il n’y a pas moyen que leurs filles les respectent ou les aiment . Quant aux personnes comme Mme de Sotenville née
ducation peuvent donner aux enfants de leur amour ceux qui n’ont pu s’ aimer qu’en se moquant de leurs parents, et en leur arr
la femme envers eux-mêmes, sur leurs devoirs réciproques quand ils s’ aiment et s’unissent, sur leurs devoirs envers les sembl
jeunesse de la patrie.   La patrie ! Molière semble pourtant l’avoir aimée  : il a travaillé plus et mieux que d’autres à qui
t excellente, en est-elle moins punissable ? et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite en est-elle moins
n prose et en vers de la Farce des Précieuses (Paris, 1660), cité par Aimé Martin. 722. Les Précieuses ridicules, sc. XIV,
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329
uit de réflexions sérieuses. Je fuis le monde, parce que je l’ai trop aimé , parce que je l’aime trop. Vous me dites et qu’on
ieuses. Je fuis le monde, parce que je l’ai trop aimé, parce que je l’ aime trop. Vous me dites et qu’on peut y faire son sal
salut ; vous devez sentir par vous-même combien cela est difficile. J’ aime bien mieux cette maxime du P. Joseph : Pour être
e. Sur quoi le roi dit, en parlant de madame Scarron : Elle sait bien aimer  ; il y aurait du plaisir à être aimé d’elle 92. »
madame Scarron : Elle sait bien aimer ; il y aurait du plaisir à être aimé d’elle 92. » L’aversion des érudits pour les con
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
charge encore de les désunir. Elle dit d’abord à Isabelle qu’Accante aime une autre beauté ; elle aigrit sa douleur. Isabel
rise, elle dit que c’est un billet d’Isabelle pour le Marquis qu’elle aime . Accante arrive, Champagne l’instruit de la préte
rieux. Laurette augmente sa rage en lui disant que sa jeune maîtresse aime le Marquis à l’excès. Il veut aller lui reprocher
rois-je à vous dire ? Il ne m’importe guere : Chacun peut en ce monde aimer à sa maniere ; Et je n’ai pas dessein, par mes ra
jamais je permette. . . Champagne. Hé ! pour l’amour de moi, si tu m’ aimes , Laurette. . . (A Accante.) Elle consent, Monsieu
aître d’une grosse somme, se prépare à payer la rançon de celle qu’il aime , lorsqu’on lui persuade qu’elle est infidelle. Il
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
ns ; elle ne sauroit se déterminer à donner la main au Docteur ; elle aime mieux prendre la fuite, & se fait accompagner
I. Magnifico veut marier Eléonora sa fille avec le Docteur qu’elle n’ aime point : elle feint cependant de consentir à ce ma
par l’approbation qu’il a déja donnée à la recherche de Lélie qu’elle aime .   Cette contradiction entre le pere & la fil
Eléonora, seule sur la scene, se plaint de l’absence de Célio qu’elle aime , prend son portrait, s’attendrit & se trouve
Célio allant parler à Scapin, sa sœur le fasse entrer chez elle. Je n’ aime point que Moliere donne un étourdissement au pauv
ns-je faire ici ! Que je suis un grand sot de m’hasarder ainsi ! Je n’ aime point la mort parcequ’elle est camuse, Et que, sa
58 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
vient sous le nom de Lesbino offrir ses services au capitaine qu’elle aime  ; ce rôle est tenu par la signora Silvia Roncagli
u aux mains de la comédienne Vittoria, Isabelle, soupçonnant Oratio d’ aimer celle-ci, ordonne à Pedrolino d’aller demander au
drolino, elle l’appelle traître et lui dit qu’elle n’ignore pas qu’il aime la comédienne et qu’il lui a donné son portrait à
norable, qu’elle est fille d’un riche marchand milanais, et qu’il l’a aimée . Ensorcelé par cette comédienne diabolique, il am
se ? Refusée, chassée, fuie, honnie, je sers celui qui me repousse, j’ aime celui qui me hait. Je vois bien que nulle ne lui
ui s’est fait votre serviteur si fidèle, si dévoué ; celle qui vous a aimé d’un amour si brave et si constant. Vous vous tai
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
il néglige les Cieux ; Et vous n’ignorez pas que ce Maître des Dieux Aime à s’humaniser pour des beautés mortelles.   . . .
e je sers, trouvoit fort à son goût : Je crois, comme toujours il fut aimé des dames, Que nous pourrions bien être alliés pa
disputer. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, & bien auprès du maître. Je cro
. Le mieux du monde. Don Juan. La jolie petite fille que c’est ! Je l’ aime de tout mon cœur. M. Dimanche. C’est trop d’honne
es. REGNARD. Le Joueur. La Comtesse se persuade que tout le monde l’ aime  ; mais elle a quelque sujet de le croire, puisque
se, à qui Clitandre est obligé de dire, je veux être pendu si je vous aime , sans qu’elle soit détrompée. Imitateur de Mo
Chrisale veut la donner à Clitandre. Henriette & Clitandre, qui s’ aiment de l’amour le plus tendre, sont au désespoir. Le
augmente par l’espoir de contribuer tout seul au bonheur de ce qu’il aime , & de sa famille. Henriette d’un autre côté r
andre épouse sa fille Isabelle : ce mariage n’arrange ni Isabelle qui aime le Chevalier, ni Léandre qui est épris de Clarice
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
reux procès vous brouille avec mon pere : Mais vous fûtes amis : il m’ aime tendrement ; Le procès finiroit par son désisteme
je défere à votre avis. « Reste à lui faire avoir cette beauté qu’il aime .  « Il n’aura que trop mon aveu.  « Celui de Mons
Métrophile. Maîtresse, amis, parents, puisque tout est pour vous, Aimez donc bien Lucile, & soyez son époux. Dorante.
’ont ouvert les yeux : qu’ils m’aident à me vaincre. Il faut se faire aimer , on vient de m’en convaincre ; Et je sens que la
61 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
un somnifère, Un jargon précieux, à la franche gaîté ; C’est que vous aimez mieux, en brillant comité, Vous ennuyer, bâiller,
Molière. Mais j’entends ce bon ton… là… ce ton d’aujourd’hui, Qui n’ aime que le faux, du moins je le soupçonne : L’ennui,
ieille Thalie. Je ne les connais pas ! Eh bien ! Vous n’aurez rien, J’ aime mieux l’enterrer que vous donner mon bien. Moliè
de fadeurs à la rose, De petits riens sucrés et de pavot confit, Vous aimez le repos, tout cela vous suffit. Laissez donc, cr
reviendront avec elle. Quant à moi (votre sœur dût s’en formaliser) J’ aimerais tout autant près de vous m’amuser, Que de bâiller
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
éclarer son amour à Colombine, qui, pour se moquer de lui, feint de l’ aimer , & lui promet de l’introduire dans sa chambre
s deux, en leur disant qu’elle est éprise du Docteur, & que Diana aime un jeune écolier. Les deux amants quittent la sce
& lui fait une déclaration, qu’elle reçoit fort mal parcequ’elle aime aussi le jeune écolier. Silvio ne se rebute point
ppe il y a je ne sais quoi de passionné, qui montre assez que je vous aime encore, quoique vous ne le méritiez pas : mais la
que vous venez de me faire voir, me dit clairement que je ne suis pas aimé , quoique je méritasse de l’être ; & si, après
viez jamais dit sans être en colere ; & que, pour dire que l’on n’ aime pas, la colere ne persuade pas si bien que l’indi
ter ; & le mortifié Don Diegue, qui étoit grandissime formaliste, aima mieux enrager en s’en allant, que de rester après
je crois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . C’est donc ainsi qu’on aime  ! & c’étoit tromperie Quand vous... Mariane.
Dorine. De quoi sert tout cela ?Mon Dieu ! vîte, avancez. Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez. (Valere &
des éclaircissements aux excuses, des excuses aux protestations de s’ aimer éternellement, & de ces protestations à toute
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
. L’ECOLE DES FILLES, de Montfleury. Léonor est avec Don Juan qu’elle aime . On annonce Don Carlos qu’elle déteste. Elle fait
loi ? D’ailleurs Léonor se donne tous ces soins pour un amant qu’elle aime , & Angélique pour un homme indifférent, ce qu
émité. Harpagon prête à usure ; Harpin fait ce noble métier. Harpagon aime la maîtresse de son fils, & veut l’épouser ;
vient prier Don André de cesser ses assiduités auprès de Léonor qu’il aime , & dont il est aimé. Dès qu’il est sorti, Don
cesser ses assiduités auprès de Léonor qu’il aime, & dont il est aimé . Dès qu’il est sorti, Don André dit à son valet q
son départ, Léonor dit à sa confidente qu’elle est fâchée de ne pas l’ aimer , qu’il le mérite, mais que Don Garcie regne sur s
château, Ce qui plaît mieux à voir, ou des bois ou de l’eau. Damis. J’ aime l’eau. Merlin. J’aime l’eau.Nous aussi : c’est l
ieux à voir, ou des bois ou de l’eau. Damis. J’aime l’eau. Merlin. J’ aime l’eau.Nous aussi : c’est la grande maniere. On dé
ur n’est pas plus ferme à la tentation que celui de son modele ; elle aime Dorante, & lui parle ainsi. ACTE IV. Scene VI
s, sot comme le Limousin de Moliere, vient épouser une fille qui ne l’ aime point. On lui fait mille niches, & l’on met à
par curiosité ? Lucas. Tatigué, que cette Lisette est curieuse ! Je n’ aime pas ça. Angélique. Pour moi, Monsieur, je ne veux
, je ne sais rien ; mais tout coup vaille. Si vous voulez que je nous aimions , il faut dire comme moi, Madame Agathe. Mad. Agat
e nous dédirons quand on sera près de la pendre. La voici : si vous m’ aimez , laissez-moi faire, ou sans ça la paille est romp
é qu’en passant... Comment se porte Julianne, Monsieur de l’Epine ? J’ aime toujours cette masque-là, queuque chagrin qu’alle
64 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240
-il mieux dit749 ? Le désintéressement de l’amour de Dieu, qu’il faut aimer par-dessus toute chose751, est exprimé eu action
et malgré le diable qui le tente et Sganarelle qui l’encourage, « il aime mieux mourir de faim752. » L’amour du prochain,
« il aime mieux mourir de faim752. » L’amour du prochain, qu’il faut aimer comme soi-même pour l’amour de Dieu753, quand a-t
done Elvire, qui, trahie de la façon la plus injurieuse par un amant aimé , revient trouver ce scélérat, ce perfide, qu’elle
oint pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt… Je vous ai aimé avec une tendresse extrême ; rien au monde ne m’a
larmes ; et si ce n’est assez des larmes d’une personne que vous avez aimée , je vous en conjure par tout ce qui est le plus c
mpense. Et quand vous priez, ne soyez point comme les hypocrites, qui aiment à se tenir dans les synagogues et dans les coins
n’était point d‘un usage populaire du temps où fut jouée cette pièce, Aimé Martin remarque justement que Molière, en l’emplo
itution, et c’est ainsi qu’on doit imprimer ce passage à l’avenir.   Aimé Martin, Œuvres de Molière. 780. Le Festin de
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
es personnes qui se chargent de la faire réussir, j’ai remarqué qu’il aime à ne suivre que la marche d’un seul personnage, &
unique légataire, & de lui faire par ce moyen épouser celle qu’il aime  : lui seul imagine & agit. Il joue alternativ
sais qu’il me fait vouloir que cela fût. Ah ! quel plaisir alors de s’ aimer but à but ! Car, ne pouvant causer qu’un mal de c
ARLEQUIN, DUPE VENGÉE. Arlequin, nouvellement marié avec Argentine, aime fort de manger en ville pour épargner. Il doit al
66 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
roblème. Une ville avide à la fois de louanges et de blasphème ; elle aime à s’entendre dire : je vous hais, et je vous admi
urs armes offensives et défensives et des autres vêtements qu’ils ont aimés pendant leur vie. Nous ne saurions reconnaître ce
l’enthousiasme et les amours du moment où cet homme a vécu, combattu, aimé , haï ; du moment où cet homme est mort, emportant
, l’audace de cette infidèle, qui disait à son amoureux : « Vous ne m’ aimez plus, vous croyez plutôt ce que vous voyez, que c
rce, à l’espérance, à la beauté ? On te salue, on te bénit, et l’on t’ aime , ô jeune homme, enivré de la douce rosée matinale
s perdu, dans les bras de la fée lumineuse embrassez-la, qu’elle vous aime , vous encourage et vous console ! On est jeune, o
r à un juste idée de ce que peut être une réunion d’honnêtes gens qui aiment sincèrement les beaux-arts. Afin que ses adieux s
re du 10 août ! D’ailleurs, je le répète, il n’y avait au monde, pour aimer , pour copier Marivaux, que des femmes choisies, e
femmes d’esprit ont perdu toute influence et tout empire ; on ne les aime pas, elles font peur ; on ne les écoute pas, elle
ui m’a tant charmé ! adieu, pour jamais ; adieu à ce beau geste que j’ aimais tant ; adieu à cet esprit si fin qui s’en va d’où
C’en était fait des plus vifs plaisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient , d’une foi sincère, le beau langage, les nobles t
mademoiselle Mars. En ces moments elle était gaie et souriante, elle aimait qu’on la vînt voir au Théâtre-Italien, au théâtre
se passe de moi, qui avais tant de peine à me passer de lui ! » Elle aimait M. Scribe à dater du jour où ce charmant esprit a
tégeait et défendait sa gloire avec le même zèle que sa fortune. Elle aimait à être riche et célèbre ; à compter son bien et s
emoiselle Mars ; elle portait un de ces noms très rares que le public aime à rencontrer dans nos discours ; elle était hardi
uitter le théâtre, en effet c’était quitter la vie. Mademoiselle Mars aimait , à en mourir de joie, les enivrements de la foule
ue ce tableau de La Bruyère. Voici en revanche un paysage (le lecteur aime le repos et le contraste), où se fait sentir, dan
67 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
rs dans une de ces plenitudes de cœur si connuës par les gens qui ont aimé , il ceda à l’envie de se soulager, & avoüa de
us les jours, & lui fit voir que le plus ridicule de tous étoit d’ aimer une personne qui ne répond pas à la tendresse qu’
e vous trouver si incertain. Je vois bien que vous n’avez encore rien aimé , lui respondit Moliere, & vous avez pris la f
e qu’à la blâmer. Vous me direz sans doute qu’il faut être Poëte pour aimer de cette maniere ; mais pour moi je croi qu’il n’
s gens qui n’ont point senti de semblables delicatesses, n’ont jamais aimé veritablement.... cN’admirez vous pas que tout ce
re fois qu’il y joüa. Il devint amoureux de cette femme, & en fut aimé , & l’attira dans sa Troupe. Histoire de la Gu
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
e sont quittés par antipathie, se trouvent sans se connoître, & s’ aiment . Nous sommes convenus que cette piece, fondée sur
urir de désespoir une personne qui vous a été si chere & qui vous aime uniquement, en la déshonorant, & voulant la f
erniere goutte : mais, au nom de ma mere, que vous avez si tendrement aimée jusqu’aujourd’hui, ne me réduisez pas au désespoi
uniquement par rapport à votre mere, que je ne me défends pas d’avoir aimée . J’ai bien voulu feindre de croire, sur sa parole
ide prend mal son temps pour se faire reconnoître. Cependant Darviane aime Rosalie ; il s’emporte contre son rival : Mélanid
être extrême. Le Marquis. Je sais qu’il est cruel de perdre ce qu’on aime . Darviane. J’ai bien d’autres sujets de me désesp
69 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
rme secret dont l’œil est enchanté , nous ne saurions nous empêcher d’ aimer davantage, d’admirer davantage une pièce moins co
ure au goût, d’après l’idée de la sauce en général. Quant à nous, qui aimons Molière, laissons-nous aller de bonne foi aux ch
r et de rage, cette question d’un comique si sublime : Pourquoi ne m’ aimer pas, madame l’impudente ? Du reste, il trouve la
qu’une des lois qui régissent le monde. Aujourd’hui elle admire, elle aime les objets de ses colères d’autrefois, et, avec l
et a-t-elle erré quelquefois ? Pourquoi, lorsqu’elle était enfant, n’ aimait -elle pas Molière ou l’aimait-elle si mal que Le M
 ? Pourquoi, lorsqu’elle était enfant, n’aimait-elle pas Molière ou l’ aimait -elle si mal que Le Misanthrope lui paraissait moi
ue femme, a-t-elle éprouvé pour Shakespeare tant d’horreur avant de l’ aimer  ? Serait-ce qu’elle a aperçu l’idée du comique, l
lle cause que ses sentiments actuels sont justes ? Non. Lorsqu’elle n’ aimait rien tant, dans Molière, que les coups de bâton d
chez Uranie. Il explique pourquoi le Marquis et M. Lysidas lui-même n’ aiment pas L’École des femmes, à supposer que M. Lysidas
asse pas plutôt profession extérieure et philosophique de ne la point aimer . Il explique enfin comment les sentiments d’Urani
franchement la société et la suprématie de l’intelligence. — Uranie a aimé Shakespeare, elle a goûté Le Misanthrope, non en
pèces variées. Cela n’est pas bien difficile. Le croirait-on ? Uranie aime mieux se taire, et ses lèvres dédaigneuses retien
ement du fond de leur bibliothèque : Instruisez-nous, Madame ; nous n’ aimons pas Molière ; mais, si vous nous expliquez pourqu
s n’aimons pas Molière ; mais, si vous nous expliquez pourquoi vous l’ aimez , et si vos raisons nous semblent bonnes, vous nou
i ? mais non ; cela est impossible. Vous comprenez, vous goûtez, vous aimez Molière autant que personne. On n’a pas votre cul
70 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
de son aïeul et subrogé-tuteur, Louis de Cressé, riche bourgeois qui aimait la comédie avec passion, et menait souvent son pe
ant nos misères, ne cesse pas, malgré sa misanthropie mélancolique, d’ aimer et de plaindre ses semblables. Oui, il est encore
il donna la primeur des Femmes savantes et du Bourgeois gentilhomme, aimé du Roi qui le fit asseoir à sa table, et daignait
largesses indiscrètes n’étaient que l’ostentation d’un Philinte qui n’ aima vraiment personne, puisque son cœur, comme sa bou
ou lointaines qui attestent, comme on doit s’y attendre, que Molière aimait à peindre d’après nature, nous estimons cependant
i fort à l’être, qu’elle se soucie peu de qui elle l’est. Incapable d’ aimer , elle n’a qu’une préférence de caprice entre des
us connu, apprend aux galants qu’ils sont joués, à Alceste qu’on ne l’ aimait pas assez pour lui faire le sacrifice d’amants mo
impatience de la justice et de la vérité. J’ajouterai même qu’avant d’ aimer Célimène, il savait évidemment se contenir ; car
forts n’ont rien fait jusqu’ici, Et c’est pour mes péchés que je vous aime ainsi. Oui, le coup de maître fut ici de donner
r ne pas s’en prendre directement à lui-même, ou plutôt à celle qu’il aime et transfigure par son amour. En résumé, Molière
résumé, il hait trop ses semblables, parce que, sans le vouloir, il s’ aime trop lui-même. La postérité d’Alceste. Elle a
quisser la physionomie de « la traîtresse » qu’il eut la maladresse d’ aimer , nous devons dire un mot des manèges que Montesqu
t ainsi : Son cœur de ce qu’il sent n’est pas bien sûr lui-même ; Il aime quelquefois sans qu’il le sache bien, Et croit ai
sûr lui-même ; Il aime quelquefois sans qu’il le sache bien, Et croit aimer aussi, parfois qu’il n’en est rien. Bornons-nous
osée, plus mûrie par l’expérience et la réflexion. En elle aussi nous aimons le tact, la réserve, le don instinctif de s’accom
uble le public comme les acteurs. Dans les salons ou les ruelles, ils aiment à parler bas aux dames, sans discrétion ni respec
ès nette d’un dénouement appelé par la logique même de l’intrigue. On aimerait aussi à connaître les moindres épisodes de cette
la charité, l’éloquence et la poésie de farder la vérité, ou de faire aimer le mensonge. Pour clore ce débat, disons donc que
s pardon du papegaud ; mais aux sacrés oiseaux ne touche, d’autant qu’ aime la vie119. »Dans cette revue, où il ne faut pas o
ace de Tartuffe et de sa poésie. Marianne, Elmire, Cléante Nous aimerions à esquisser aussi les physionomies secondaires, n
le père est mort, et ne sait pas plus se faire respecter que se faire aimer . L’avarice lui dessèche le cœur, lui aveugle l
t excellente, en est-elle moins punissable ? Et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins
parer. Ensuite, il n’est pas juste d’affirmer que le poète veut faire aimer Cléante : car, si l’on peut plaindre le fils d’un
ourt après elle. Alcidor lui dit-il : « Je veux être pendu si je vous aime  », elle y voit une déclaration. Quand Lysidas pre
et lui laisse entendre si clairement, bien que poliment, qu’elle ne l’ aimera jamais174 ? Ne la réduit-il pas à des menaces qui
Ce n’est pas que le bon sens et le cœur fassent défaut à ce père qui aime sa fille et désire son bonheur ; mais toute volon
pelle son ton. Plutôt que d’affronter ces effroyables bourrasques, il aime mieux filer doux, et cette habitude de faiblesse
voir chasser Martine parce qu’elle « manque à parler Vaugelas » : J’ aime bien mieux pour moi qu’en épluchant ses herbes, E
ne, sa seule coquetterie sera de plaire à qui lui paraît digne d’être aimée . Tendre sans être romanesque, elle ne souffre mêm
ntilhomme pauvre, mais qui ne fera jamais un trafic de son blason, il aime la fille d’un riche roturier ; mais je suis certa
la passion choquante De se rendre savante, afin d’être savante ; Et j’ aime que souvent aux questions qu’on fait Elle sache i
Elle se réfugia dans une dévotion outrée. 71. P. 144, t. II, édition Aimé Martin. 72. Les Femmes savantes. 73. La Criti
passage sur les illusions de l’amour. Les précieuses de noble parage aimaient alors à trouver de fines distinctions sur ces men
dit au vieil Ambroise, amoureux de la Veuve : « Madame Clémence vous aime comme ses menus boyaux. » 140. Il fut joué à Pa
ant qu’on saurait estimer ; Mais je trouve un obstacle à vous pouvoir aimer . Un cœur, vous le savez, à deux ne saurait être.
ait être. Et je sens que du mien Clitandre s’est fait maître. Si l’on aimait , monsieur, par choix et par sagesse, Vous auriez
ari, je le dis, Je voudrais qu’il se fit le maître du logis ; Je ne l’ aimerais point, s’il faisait le Jocrisse ; Et, si je conte
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
IDIQUE. Epidique veut procurer à son jeune maître une esclave qu’il aime , & lui dit, en voyant son pere devant la port
t Hippolyte, qui, sans paroître, écoute ce que dit Mascarille. Elle n’ aime point Lélie, à qui l’on veut l’unir. Mascarille l
ocilité de sa maîtresse, elle conseille à Francaleu de lui défendre d’ aimer précisément ce même Dorante, qui est, dit-elle, f
e à Paris quatre ans avant celle de Moliere. Acte I. Cléandre, amant aimé de Lucrece, l’attend dans un cabaret, où elle doi
eine. Lélie déguisé en Arménien pour s’introduire auprès de ce qu’il aime , vaut infiniment mieux que le cabaretier arrivant
doute que Mascarille voulant avoir de l’argent pour acheter l’esclave aimée de son maître, en emprunte d’Anselme, sous prétex
72 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
second, nouvelliste ; le dernier, grand amateur des voyageurs. Julie aime Damis ; mais comme elle ne peut lui donner la mai
n d’aller renfermer son Platon. La mere avoue à sa fille qu’elle ne l’ aime pas précisément parcequ’elle est sa fille, mais e
ot, & ordonne à sa fille d’accepter Valere, qui, non content de l’ aimer , saura la conduire. Elle l’exhorte encore à lire
. Les Philosophes félicitent Valere sur son mariage. Il avoue qu’il n’ aime point Rosalie, qu’il épouse son bien, qu’elle don
me foiblesse. Rosalie déteste le parti que sa mere lui présente, elle aime Damis : Henriette a la tendresse la plus vive pou
c’est à votre mere Qu’il importe sur-tout de parler avec feu. Si vous aimez Damis, ce fut de son aveu : Je le suppose au moin
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
cene III. Eraste & Valere sont amoureux de Lucile. Eraste en est aimé  ; Valere se flatte de l’être, parcequ’Ascagne, sœ
enser, Et le moindre scrupule a de quoi m’offenser, Quand il s’agit d’ aimer  ; enfin je suis sincere. Je ne m’engage point, à
Et qui, sur ma parole, a droit de vous toucher. La pauvre infortunée aime avec violence ; A moi seul de ses feux elle fait
s, promettent de ne plus se voir, finissent par se raccommoder, par s’ aimer davantage : & toutes les personnes qui ont eu
ient, en voyant exécuter cette scene, ou en la lisant, voilà comme on aime  ! voilà la nature elle-même7 ! Le précis seul de
74 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
pour les besoins de sa profession. Molière avait un grand-père, qui l’ aimait éperdument ; et comme ce bon homme avait de la pa
pour lui alla si loin, qu’il le voulut faire son Secrétaire. Mais il aimait l’indépendance, et il était si rempli du désir de
se faisait un plaisir sensible de conduire sa petite République ; Il aimait à parler en public, il n’en perdait jamais l’occa
et peu raisonnable, lorsqu’on n’adhérait pas à ses sentiments ; elle aimait mieux être l’amie de Molière que sa belle-mère :
-ce le même Auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces : cet homme aime à parler au Peuple ; il n’en sortira jamais : il
maîtresse. La femme du Médecin, plus avare que susceptible de honte, aima mieux se retirer que de payer sa place. Un traite
suivaient un procès en son nom : leur avocat, qui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une pièce de
un Gentilhomme de Monsieur le Prince de Monaco, nommé Olivier, qui l’ aimait à la fureur, et qui la suivait partout ; de sorte
nt le détail, et le succès ne regardent point mon sujet. Molière, qui aimait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à f
de la cimenter : de manière qu’il voyait bien que sa belle-mère ne l’ aimait plus, et il s’imaginait que sa femme était prête
gouverner avec une femme, pour qui il devait des égards. Il se voyait aimé du mari ; nécessaire même à ses spectacles, cares
ravailler, ni être avec ses amis pour s’en distraire. D’ailleurs il n’ aimait pas le nombre, ni la gêne, il n’avait rien pour s
réitérer ses défenses d’entrer à la Comédie sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue, fut en faire une à la tête des
n’était pas un ami consolant pour Molière, il était trop dissipé ; il aimait véritablement ; mais il n’était point capable de
n si opposées aux sentiments, et à l’humeur que j’ai présentement ? J’ aime la vie tranquille ; et la mienne est agitée par u
et des affaires domestiques, quoique ce fût un très honnête homme. Il aimait tellement le plaisir qu’il s’en était fait une ha
à Mr de Chapelle le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. Ils aimaient trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui d
e qui avait autant d’esprit que lui, eût si peu de retenue ; et qu’il aimerait beaucoup mieux avoir plus de conduite pour se sat
on du Misanthrope fut encore moins heureuse que les précédentes. On n’ aimait point tout ce sérieux qui est répandu dans cette
e qui en restait ; mais après sa mort on l’a réimprimée. Mr de ** qui aimait fort à voir la Molière, vint souper chez elle le
ujours le mérite d’une pièce qui la fait réussir ; un Acteur que l’on aime à voir, une situation, une scène heureusement tra
s’il n’aurait pas eu raison de leur répondre que le commun du Public aime les charges, et que le jeu délicat ne l’affecte p
es sur le sérieux, répliqua Chapelle, je vais le prendre tout de bon. Aimez -vous le plaisir ? dit-il au jeune homme. ―  Je ne
plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’ aimait point le jeu ; mais il avait assez de penchant po
―  Est-ce la vertu, la beauté, ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous savez que la Barre, et Flor
rsation, c’en était assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé , excepté de sa femme, dont il aurait acheté la te
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. Des Tableaux. » pp. 422-425
. Ariste. Que je suis votre femme.Il n’est point de martyre Que je n’ aimasse mieux mille fois endurer, Que de prendre sur moi
m’enchante. Finette. Il ne nous manque à tous que la parole. Si je n’ aime point le tableau, j’aime encore moins la façon do
e nous manque à tous que la parole. Si je n’aime point le tableau, j’ aime encore moins la façon dont Destouches nous force
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
hoix : Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable : Ils comptent les défa
ne honnête pudeur. C’est ainsi qu’un amant, dont l’amour est extrême, Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime. . . .
dont l’amour est extrême, Aime jusqu’aux défauts des personnes qu’il aime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lucrece, L
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
onvenons que cette scene peint bien la passion. Acte II. La Comtesse aime Moncade, elle a son portrait qu’elle admire aux y
lui ordonne de faire venir Mariane. Julie soupçonne que Moncade est aimé , puisqu’il ose maltraiter Mariane. Mariane paroî
pour rejoindre : Moncade frémit, il ne pourra vivre loin de ce qu’il aime . Il n’y a rien dans le Prince jaloux d’Italie, ni
a main, d’oublier une ingrate. Moncade lui déclare qu’il ne sauroit l’ aimer  ; il la prie cependant de lui peindre les torts d
e sous le nom de Clitandre ; Mariane l’embrasse & lui promet de l’ aimer toujours. Moncade paroît, furieux, l’épée à la m
n fils ! Léonor. Valere... C’est mon fils !par Grenoble passa : Il m’ aima , je l’aimai. Mon oncle me pressa. Mon frere, la r
onor. Valere... C’est mon fils !par Grenoble passa : Il m’aima, je l’ aimai . Mon oncle me pressa. Mon frere, la rougeur me co
d’avoir vu Philumene ; elle est belle, & Pamphile est excusable d’ aimer mieux l’avoir la nuit au-près de lui, que de la s
Retire-toi, maraud. Dave, à part. Retire-toi, maraud.Il en tient. J’ aime que Dave impatiente quelque temps le vieillard, l
llard, lorsque celui-ci a la plus grande envie de le faire parler : j’ aime sur-tout qu’au moment où il va l’accuser de ladre
78 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
rien ne montre que cette existence l’ait dégoûté, et que même il n’en aimât point les misérables combats, les triomphes et le
Boursault, son pauvre petit ennemi. Certes, il fallait que Louis XIV aimât Molière, pour tolérer cet Impromptu de Versailles
tat légitime, un bon mari, une honnête famille. Voilà, quoique nous n’ aimions pas à faire des conjectures, comme il nous semble
de s’armer : Dans l’âge où l’on est aimable Rien n’est si beau que d’ aimer . Soupirez librement pour un amant fidèle, Et bra
x, Un jeune prince soit et grand et généreux. C’est une qualité que j’ aime en un monarque ; La tendresse du cœur est une gra
re âge on peut tout présumer Dès qu’on voit que son âme est capable d’ aimer . Oui, cette passion, de toutes la plus belle, Tr
le bon gouverneur l’emporte et le prince lui promet de se montrer. J’ aime à te voir presser cet aveu de ma flamme. Combatta
Quelle mère, je ne dis pas chrétienne, mais tant soit peu honnête, n’ aimerait mieux voir sa fille dans le tombeau que sur le th
sentait saint Augustin au commencement de sa jeunesse emportée : Je n’ aimais pas encore, mais j’aimais à aimer. Il cherchait q
commencement de sa jeunesse emportée : Je n’aimais pas encore, mais j’ aimais à aimer. Il cherchait quelque piège où il prit et
ent de sa jeunesse emportée : Je n’aimais pas encore, mais j’aimais à aimer . Il cherchait quelque piège où il prit et où il f
chrétien la première plaie de son cœur et les suites d’un péril qu’il aime , préviendrait de grands malheurs. « Selon saint A
e la représentation. Haïr et mépriser les hommes, ce n’est pas encore aimer le bien, et c’en est même l’antipode. Les grandes
ce qu’il faut de spectateurs pour soutenir l’entreprise. Le public n’ aime le théâtre qu’à la condition de n’y point trouver
rès Arnaud ce fut l’illustre en France Que j’admirai le plus et qui m’ aima le mieux. Le talent de Bourdaloue n’eut point le
de ses droits, ni rien rabattre du commandement qu’il nous fuit de l’ aimer comme notre Dieu pour lui-même et plus que nous-m
e noire intérêt ne soit pas un intérêt servile, il consent que nous l’ aimions par intérêt, ou plutôt que nous nous fassions un
aimions par intérêt, ou plutôt que nous nous fassions un intérêt de l’ aimer , car c’est pour cela qu’il nous promet une récomp
èces et les farces où il était acteur, mais dans ces intermèdes où il aimait à paraître sous son nom et comme une sorte de per
ente et accomplie, ne laisse pas de s’entêter d’une passion bizarre ; aime par obstination ce qui souvent n’est point aimabl
; aime par obstination ce qui souvent n’est point aimable, et ne peut aimer par raison ce qui mérite tout son amour ; ne se r
des prudes, des dévotes, des maris trompés, toutes gens que le roi n’ aimait point, et que même il était forcé de craindre. Ma
es passions. Le spectateur veut bien qu’on lui présente un miroir, il aime mieux qu’on lui apporte des victimes, surtout cer
mment ne serait-on pas heureux de se venger d’un pareil homme ? Qui n’ aimerait à se prouver que sa fatigante probité n’est que f
ue nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la personne aimée  ; Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant notre
nte étale quelques belles apparences. Envers Alceste, qui semble ne l’ aimer guère, il déploie beaucoup de patience et même de
am hic publicanus. C’est un orgueilleux, et tout au fond un lâche qui aime d’une autre manière que les autres ses aises et s
unis à l’humaine nature. L’homme qui parle ainsi s’accuse de ne pas aimer Dieu, de ne pas aimer la justice, de ne pas aimer
re. L’homme qui parle ainsi s’accuse de ne pas aimer Dieu, de ne pas aimer la justice, de ne pas aimer les hommes ; de n’aim
s’accuse de ne pas aimer Dieu, de ne pas aimer la justice, de ne pas aimer les hommes ; de n’aimer rien que sa vile tranquil
r Dieu, de ne pas aimer la justice, de ne pas aimer les hommes ; de n’ aimer rien que sa vile tranquillité. Qui aime Dieu s’of
pas aimer les hommes ; de n’aimer rien que sa vile tranquillité. Qui aime Dieu s’offense de le voir offensé, qui aime la ju
sa vile tranquillité. Qui aime Dieu s’offense de le voir offensé, qui aime la justice s’offense de la voir méprisée, qui aim
voir offensé, qui aime la justice s’offense de la voir méprisée, qui aime les hommes gémit de leur aveuglement sur Dieu et
ù circule un souffle de désolation. Le vrai misanthrope, le malade vi aiment atteint de cette peste de la haine et du mépris d
êle comique, c’est la peinture générale qu’il fait des femmes. Il les aimait , dit-on. Oui ; à preuve ce vers : Dans le monde
lement qu’une femme puisse avoir de telles vertus. D’ailleurs, il les aime  : Dans le monde on fait tout pour ces animaux-là
ciété polie et chrétienne, dans une condition enfin où Alceste puisse aimer , Célimène me semble impossible. Imaginons une Cél
le impossible. Imaginons une Célimène plus vraie, qu’Alceste pourrait aimer sans choquer si démesurément la vraisemblance, et
e peut rien, que son amour même lui apprenne à préférer pour la femme aimée le bonheur qu’elle veut se faire à celui qu’il lu
ue ni ne la blâme. Elle a le droit d’être médiocre et de médiocrement aimer . Pendant trois mois de l’année 1865, toutes les â
fou et d’être généreux ; il prouve par ce dernier trait que ce qu’il aime par-dessus toute chose, ce n’est pas la justice n
nice, Racine fait dire à Paulin, parlant à Titus : Vous pouvez tout : aimez , cessez d’être amoureux ; La cour sera toujours d
t tournés en ridicule, sont cependant ceux de la Foi qui nous dit : N’ aimez point le monde,… Malheur au inonde à cause de ses
ue nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la personne aimée  ; Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant notre
79 (1884) Tartuffe pp. 2-78
ie entière que chez la Palatine, incrédule, sur l’ordre de Condé, qui aimait les libertés d’esprit, et qui prononça dans ce te
t donc former que des hypothèses. On sait, par exemple, que Boileau n’ aimait pas le dénouement nouveau ; il en a confié à Bros
ne âme qui est dans un beau corps qu’une autre ». Seulement, quand il aime , ce n’est pas comme Arnauld d’Andilly aimait la p
tre ». Seulement, quand il aime, ce n’est pas comme Arnauld d’Andilly aimait la princesse de Guéménée « purement spirituelleme
 », dit Retz. (Ces deux adverbes joints font admirablement.) Tartuffe aime , lui aussi ; mais son amour, comme son Dieu, se f
nt élevé Corneille et (bienfait inestimable) Voltaire, les bons pères aimaient le théâtre, composaient des pièces qu’ils faisaie
s sans quelque fondement. On sent d’ailleurs que le prince les a fort aimés , ces spectacles qu’il condamne, et, pour tout dir
les a fort aimés, ces spectacles qu’il condamne, et, pour tout dire, aimés sans grand discernement ; car il affirme que l’am
gt ans qu’un archevêque de Paris avait refusé à Molière «  le doux, l’ aime , le désiré baiser de la terre ». (Rabelais.) Et q
le maître ne voit plus que par ses yeux. Il l’appelle son frère et l’ aime dans son âme Cent fois plus qu’il ne fait mère, f
é de gigot en hachis. Ce substantiel repas, que l’aspect de la femme aimée ( il soupa, lui tout seul, devant elle ) n’a null
l se croit de fascination : Non, l’on est aisément dupé par ce qu’on aime , Et l’amour-propre engage à se tromper soi-même.
’est ruse d’amant. Tous disent à la femme qui se refuse : « Vous ne m’ aimez pas », tous veulent des offres réelles ; Tartuffe
80 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
pour les besoins de sa profession. Molière avait un grand-père qui l’ aimait éperdument ; et comme ce bon homme avait de la pa
lui alla si loin, qu’il le voulut faire son secrétaire : mais Molière aimait l’indépendance, et il était si rempli du désir de
se faisait un plaisir sensible de conduire sa petite république : il aimait à parler en public ; il n’en perdait jamais l’occ
e et peu raisonnable lorsqu’on n’adhérait pas à ses sentiments ; elle aimait mieux être l’amie de Molière que sa belle-mère :
rs dans une de ces plénitudes de cœur si connues par les gens qui ont aimé , il céda à l’envie de se soulager, et avoua de bo
tous les jours, et lui fit voir que le plus ridicule de tous était d’ aimer une personne qui ne répond pas à la tendresse qu’
vous trouver si incertain. — Je vois bien que vous n’avez encore rien aimé , lui répondit Molière, et vous avez pris la figur
que de la blâmer. Vous me direz, sans doute, qu’il faut être fou pour aimer de cette manière ; mais, pour moi, je crois qu’il
les gens qui n’ont point senti de semblable délicatesse n’ont jamais aimé véritablement. Toutes les choses du monde ont du
-ce le même auteur, disait-on, qui a fait ces deux pièces ? Cet homme aime à parler au peuple, il n’en sortira jamais ; il c
maîtresse. La femme du médecin, plus avare que susceptible de honte, aima mieux se retirer que de payer sa place. Un traite
suivaient un procès en son nom : leur avocat, qui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une pièce de
t avec un gentilhomme de M. le prince de Monaco, nommé Olivier, qui l’ aimait à la fureur, et qui la suivait partout ; de sorte
ont le détail et le succès ne regardent, plus mon sujet. Molière, qui aimait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à f
e la cimenter ; de manière qu’il voyait bien que sa belle-mère78 ne l’ aimait plus, et il s’imaginait que sa femme était prête
se gouverner avec une femme à qui il devait des égards. Il se voyait aimé du mari, nécessaire même à ses spectacles, caress
ravailler, ni être avec ses amis pour s’en distraire. D’ailleurs il n’ aimait ni la foule ni la gêne ; il n’avait rien pour s’a
réitérer ses défenses d’entrer à la comédie sans payer. Molière, qui aimait fort la harangue, fut en faire une à la tête des
n’était pas un ami consolant pour Molière, il était trop dissipé ; il aimait véritablement, mais il n’était point capable de r
on si opposées aux sentiments et à l’humeur que j’ai présentement ? J’ aime la vie tranquille, et la mienne est agitée par un
et des affaires domestiques, quoique ce fût un très honnête homme. Il aimait tellement le plaisir, qu’il s’en était fait une h
se à M. Chapelle le soin de vous régaler du mieux qu’il pourra. » Ils aimaient trop Molière pour le contraindre ; mais ils lui d
nne qui avait autant d’esprit que lui eût si peu de retenue, et qu’il aimerait beaucoup mieux avoir plus de conduite pour se ren
on du Misanthrope fut encore moins heureuse que les précédentes. On n’ aimait point tout ce sérieux qui est répandu dans cette
n restait ; mais, après sa mort, on l’a réimprimée95. M. de Visé, qui aimait fort à voir la Molière, vint souper chez elle le
ujours le mérite d’une pièce qui la fait réussir ; un acteur que l’on aime à voir, une situation, une scène heureusement tra
es sur le sérieux, répliqua Chapelle, je vais le prendre tout de bon. Aimez -vous le plaisir ? dit-il au jeune homme. — Je ne
plaisir, et qu’il ne leur faisait jamais des aumônes ordinaires. Il n’ aimait point le jeu ; mais il avait assez de penchant po
. « Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous savez que La Barre111 et Fl
rsation, c’en était assez pour lui, sans qu’il se mît en peine d’être aimé , excepté de sa femme, dont il aurait acheté la te
ble. » (La Prison de M. d’Assoucy , Paris, Quenel, 1678, page 70.) On aime à voir les hommes auxquels Molière s’était associ
en voulons croire les Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu, les femmes, et le vin. Ces tro
Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteur, et que Molière ne l’ aimait pas. Il mourut en 1676. (Frères Parfait, tome XII
x d’une manière noble et aisée. Il n’avait qu’une fille unique, qu’il aimait beaucoup ; l’ayant mariée à un homme qui la tromp
r les plus accomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’ aime pas le théâtre, Dont tout le monde est idolâtre,
ssez femme de bien ; Mais elle en aurait davantage, Si l’on voulait l’ aimer pour rien. La veuve de La Grange avait été femme
son travail ; mais un beau jour il se prit à le refaire, ou, si l’on aime mieux, à l’enrichir de tous les faits recueillis
du cardinal de Retz que madame de Montbazon ne pouvait se résoudre à aimer M. de La Rochefoucauld, parce qu’il ressemblait à
s Mémoires. 42. Ce pâtissier se nommait Ragueneau ; il fut longtemps aimé des comédiens et chéri des poètes, qui se régalai
zzi, nièce de Mazarin, ce qui le fit nommer gouverneur de Guienne. Il aimait passionnément la comédie, et se plaisait même à i
ants hommes qui divertissaient galamment les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. J’en fus encore averti chari
beaucoup de noblesse dans l’air et dans les manières ; il était fort aimé de la cour, et particulièrement du roi. De Visé a
r le rôle de Néron dans Britannicus ; mais cet acteur était tellement aimé du public, que tout le monde souffrait de lui voi
roi de théâtre, comme moi, se ferait tuer avec une jambe de bois. Il aima mieux attendre doucement la mort, qui l’emporta l
A l’égard de son caractère, il était doux, complaisant, généreux. Il aimait fort à haranguer ; et quand il lisait ses pièces
llait au Misanthrope en 1664. 132. Les Mémoires de d’Assoucy le font aimer et le font plaindre ; ils renferment des pages ex
81 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
ille, mère de Lucinde, va marier sa fille à un capitan ; mais Lucinde aime Lisandre et, par l’intermédiaire de sa servante P
eviendrez muet, et peut-être Manille Prendra quelque soupçon que vous aimez sa fille ; Que de son fils absent vous empruntez
o, où Bellorofonte retrouvait une sœur de Celia qu’il avait autrefois aimée , Laudomia, mais où Mezzetin (Trufaldin) restait s
oquelin dans ce récit nous peut fournir une première explication : on aimait , au temps de Molière, les longs monologues où un
82 (1663) Nouvelles nouvelles pp. 210-243
ement représenté de certains dépits qui prennent souvent à ceux qui s’ aiment le mieux. Et, après avoir fait jouer ces deux piè
s), que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie et qui aimaient à se faire voir y tr
yant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie et qui aimaient à se faire voir y trouvaient amplement de quoi se
a française et la réussite qu’elles eurent lui fit connaître que l’on aimait la satire et la bagatelle. Il connut par là les g
’ils ne les eussent pas. Notre Auteur, ayant derechef connu ce qu’ils aimaient , vit bien qu’il fallait qu’il s’accommodât au tem
83 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
console en s’excusant de ne pouvoir répondre à son amour, parce qu’il aime Flaminia12. Cinthio et Oratio sont en rivalité au
 » Pantalon, attendri, l’embrasse, lui donne pour mari Oratio qu’elle aime , et lui-même répare ses torts envers Olympia. Dan
de son mari. Cependant Oratio, qui poursuit Flaminia, bien qu’il soit aimé d’Isabelle, obtient de Pantalon la main de sa fil
le. Celle-ci, après avoir obtenu grâce pour la vie de celui qu’elle a aimé et qu’elle n’aime plus, lui ordonne d’aller vivre
s avoir obtenu grâce pour la vie de celui qu’elle a aimé et qu’elle n’ aime plus, lui ordonne d’aller vivre dans la solitude,
84 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
la passion choquante De se rendre savante afin d’être savante ; Et j’ aime que souvent, aux questions qu’on fait, Elle sache
comme en même temps il a compris et apprécié le naturel féminin, qui aime à se parer innocemment et à se rendre gracieux !
t bien ce que là-dessus l’indulgente raison doit permettre : Elle321 aime à dépenser en habits, linges et nœuds : Que voule
e son âge : Elle a quelque raison en ce qu’elle veut dire. Leur sexe aime à jouir d’un peu de liberté ; On le retient fort
l ! « C’est assez pour elle, » dit Arnolphe, De savoir prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer330. Eh ! pauvre fou, une sotte
u, m’aimer, coudre et filer330. Eh ! pauvre fou, une sotte sait-elle aimer  ? Molière a une parole de philosophe, quand il ré
85 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
euse circonstance vint lui révéler sa vocation. Son grand-père, qui l’ aimait beaucoup, le mena un jour à l’Hôtel de Bourgogne,
contre les époux et les tuteurs confiants ! Et Agnès ? Peut-on ne pas aimer sa naïve ignorance, les innocentes impulsions de
n : Alceste et Harpagon non seulement sont amoureux, mais encore l’un aime une coquette et l’autre une fille pauvre. Dans Le
re se plaît à substituer au nom de Tartufe des noms contemporains. On aime à pénétrer dans la vie intérieure de ces génies p
i étaient étrangers, et les aida de sa bourse comme de son crédit. On aime à répéter l’anecdote de ce pauvre auquel il avait
en voulons croire les Mémoires manuscrits de M. de Tralage, Brécourt aimait avec excès le jeu, les femmes et le vin. Ces troi
suivaient un procès en son nom : leur avocat, qui se nommait Margane, aimait beaucoup à faire de méchants vers : une pièce de
t avec un gentilhomme de M. le prince de Monaco, nommé Olivier, qui l’ aimait à la fureur, et qui la suivait partout ; de sorte
lut faire un établissement près de l’Hôtel de Bourgogne. Molière, qui aimait les bonnes mœurs, n’eut pas moins d’attention à f
Gros-René. On ajoute qu’il était grand bretteur, et que Molière ne l’ aimait pas. Il mourut en 1676 ; il avait épousé Catherin
ne manière aussi noble qu’aisée. Il n’avait qu’une fille unique qu’il aimait beaucoup ; l’ayant mariée à un homme qui la tromp
r les plus accomplis objets, Comme pour les plus imparfaits, Et qui n’ aime pas le théâtre, Dont tout le monde est idolâtre,
ssez femme de bien ; Mais elle en aurait davantage Si l’on voulait l’ aimer pour rien. La veuve de La Grange avait été femme
roi de théâtre, comme moi, se ferait huer avec une jambe de bois. Il aima mieux attendre doucement la mort, qui l’emporta l
86 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
t descendre volontiers monsieur le marquis de sa haute sphère. Moi, j’ aime , dit-il, À pourchasser des beautés mitoyennes.
er sur la vérité. Un avare, en effet, peut-il parler ainsi : Plus on aime l’argent et moins on a de vices; Le plaisir d’ent
veille des larmes. » Figaro répond à sa fiancée, qui lui promet de l’ aimer beaucoup: « Ce n’est guère; en fait d’amour, vois
du crédit : Elle est très recherchée, en tous lieux on l’invite ; On aime sa personne en blâmant sa conduite. Cela paraît d
uvrir, il se réfugie dans le palais habité par Christine (celle qu’il aime , la fille du ministre), mais sa présence pouvant
uté me détache de tous les liens qui m’attachaient à vous. Oui, je l’ aime  ; oui, je n’aimerai jamais que lui. S’il meurt, j
tous les liens qui m’attachaient à vous. Oui, je l’aime ; oui, je n’ aimerai jamais que lui. S’il meurt, je ne lui survivrai p
ssion amoureuse, et dans le choix de la personne que Molière lui fait aimer . Alceste, par son caractère, est porté à fuir les
sein de ce monde pervers, objet de ses mépris. Pourquoi ? Parce qu’il aime . Et qui aime-t-il ? Une femme à la mode, une femm
nde pervers, objet de ses mépris. Pourquoi ? Parce qu’il aime. Et qui aime-t -il ? Une femme à la mode, une femme de la cour, u
sous les yeux, n’est pas, selon lui, le moyen de lui plaire. Ce qu’il aime , dit-il, c’est l’extraordinaire et la fiction, et
ls que soient les vices et les imperfections de nos semblables, à les aimer , ou du moins à les plaindre, et non à les haïr ?
e la vertu, elle est le mobile de toutes ses actions, et bien qu’il l’ aime avec ardeur, avec passion, cet homme n’est cepend
sienne quand il s’abstient de déclarer ses sentiments à Éliante qu’il aime , dans la pensée qu’Alceste serait plus heureux av
rès cet éclat qu’un noble cœur abhorre Il peut m’être permis de vous aimer encore. Ainsi la dégradation de sa maîtresse ne
esse ; Et si c’était qu’à moi la chose pût tenir, Moi-même à ce qu’il aime on me verrait l’unir. Mais si dans un tel choix,
hoix. Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et dans l’objet aimé tout leur devient aimable ; Ils comptent les défa
éfauts, et j’ai beau l’en blâmer, En dépit qu’on en ait elle se fiait aimer . Sa grâce est la plus forte. Il ajoute, il est v
pure, ne descendrait jamais. Croyez-vous, par exemple, que celui qui aimerait , moins pour la beauté de la figure que pour les a
par-là l’amour que j’ai pour toi, Et, me voyant si bon, en revanche, aime -moi. AGNÈS. Du meilleur de mon cœur je voudrais v
C’est au chemin du ciel qu’il prétend vous conduire, Et mon fils à l’ aimer vous devrait tous induire. Quant aux visites que
froid, plus maître de lui, il saurait éviter le piège où celle qu’il aime finit par le faire tomber. Cette passion extrême
pas dans toutes ses démarches, même en ouvrant son cœur à celle qu’il aime , la prudence et la circonspection des gens de son
sera malaisé. Elle répond : Non ; on est aisément dupé par ce qu’on aime , Et l’amour-propre engage à se tromper soi-même.
ire, Une douceur extrême Que d’entendre ces mots d’une bouche qu’on aime  ; Leur miel dans tous mes sens fait couler à long
au point de vue de sa morale, les avantages que trouvent les femmes à aimer les gens de son espèce. Dans ce passage, l’acteur
ue nous prenons de notre renommée Répond de toute chose à la personne aimée  ; Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant notre
tter sa colère ; Mon frère, au nom de Dieu, ne vous emportez pas ! J’ aimerais mieux souffrir la peine la plus dure, Qu’il eût r
87 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
des humanistes, ce que nous appellerions aujourd’hui des lettrés. Ils aiment le latin ; ils adorent le grec ; la plus grande p
comme il nous le dira lui-même, « pourvu qu’elle sache prier Dieu, m’ aimer , coudre et filer » elle en sait assez. Il ne faut
tesquieu, qui s’écriait en se voilant la face : « à vingt-sept ans, j’ aimais encore ». On rencontre bien des gens aujourd’hui
pt ans, j’aimais encore ». On rencontre bien des gens aujourd’hui qui aiment encore à vingt-sept ans, et il faut peut-être cro
e qu’en voyant d’un côté cet Horace qui n’a qu’à se montrer pour être aimé et de l’autre Arnolphe qui a passé l’âge de plair
urquoi le lui préférer ? Sera-t-elle plus heureuse ? Sera-t-elle plus aimée  ? L’âge n’a pas encore éteint chez Arnolphe, il v
lphe est toujours inquiet, sermonneur, soupçonneux ; que les femmes n’ aiment pas bien ça et qu’il n’y a rien d’étonnant qu’Agn
88 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [48, p. 80-81] »
[48, p. 80-81] 1705, Grimarest, p. 135-136 Molière n’ aimait point le jeu ; mais il avait assez de penchant po
ne. Est-ce la vertu, la beauté ou l’esprit, lui dit-il, qui vous font aimer cette femme-là ? Vous savez que Labarre224 et Flo
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
à tous les instants une longueur extrême ;   Et l’absence de ce qu’on aime , Quelque peu qu’elle dure, a toujours trop duré.
sport d’un cœur peut-il s’expliquer mieux, Au retour d’un époux qu’on aime avec tendresse ? Amphitrion. Que me dites-vous là
hâte les protestations les plus tendres à Damon, lui promettoit de n’ aimer que lui, l’exhortoit à juger de la violence de so
it prendre les chaînes, il se remet bientôt, & soutient qu’il est aimé , qu’il est certain de posséder sans partage le cœ
e très désagréable. Les Auteurs tragiques, devenus jaloux de l’opéra, aiment que la toile, en se levant, présente un coup d’œi
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
enant Dorante son rival avec Fanchon, femme-de-chambre de celle qu’il aime . Je suis discret : achevez, achevez votre petite
commencement de cet acte, Manon croit, je ne sais à quel propos, être aimée du Prince Alcidamas, qui l’a vue l’année derniere
demain me répondra de vous. Extrait du Dédit de Dufresny. Valere aime Isabelle, Isabelle est sensible à son amour ; mai
d’épouser Ligournois, le contrat est signé ; elle voit Valere & l’ aime infiniment mieux que son prétendu : Valere de son
ns cesse confondus, si nous eussions suivi la date de leurs pieces. J’ aime mieux les placer dans mon ouvrage tels que je cro
91 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
ur ? Vraiment je crois que tu es un plaisant Docteur. Des genres tu n’ aimes que le masculin : à l’égard des conjugaisons, de
gard des conjugaisons, de la Syntaxe, & de la quantité...... Tu n’ aimes que.... Jugez » dit Rousseau à M. Brossette « jug
cé. Ce Seigneur pendant son séjour à la Cour d’Angleterre, avoit fort aimé Mlle. Hamilton : leurs amours même avoient fait d
t un mari d’esprit qu’elle aimoit peu, Elle en a un de chair, qu’elle aime davantage. XXV. Monsieur Despréaux ne se
en grande considération dans le monde ; qu’il étoit particuliérement aimé de M. Colbert ; & que ces railleries outrées
92 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
édie en prose, en un acte, de Marivaux. Un jeune Seigneur de Paroisse aime la fille de la Concierge de son château : il crai
re chante sans se montrer ; Dom Lope reconnoît la voix de celle qu’il aime , & n’a pas reconnu le son de voix du faux Men
enfants. Aurora en est au désespoir ; elle fait avertir Celio qu’elle aime , & promet de fuir avec lui. ACTE I. La scene
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
Raphaël, strapassez, faites contraster vos figures. « L’architecture aime la grandeur & la simplicité. Je ne dirai poin
e Philinte, loin d’être l’ami déclaré des hommes, les plaint sans les aimer , souffre leurs défauts uniquement par la nécessit
es loups pleins de rage. Un homme qui ne voit les hommes, qui ne les aime , que comme des vautours affamés de carnage, des s
il ne la trouve pas ? d’Harpagon enfin forcé d’abandonner celle qu’il aime pour ravoir son trésor ? &c. Voilà les contra
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
x. Il répete seul en grondant une partie d’échecs qu’il a perdue : il aime beaucoup sa niece, lui demande d’un ton dur si el
blit leur fortune. Sa niece, qui lui a dit n’avoir pas fait un choix, aime cependant Valere : Géronte veut punir cette super
ble ! je veux faire présent d’une robe à Mademoiselle, la piece que j’ aime est précisément celle qui lui plaît le plus : ne
ette piece une riche fermiere : sa fille & le valet de la ferme s’ aiment secrètement ; mais l’humeur de la mere les effaro
95 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
déterminer son époux à marier sa sœur Julie à un honnête homme qui l’ aime et qui en est aimé. Dorante (c’est le nom du mari
ux à marier sa sœur Julie à un honnête homme qui l’aime et qui en est aimé . Dorante (c’est le nom du mari) s’oppose à cette
fauts très marqués : le plus grand est d’avoir fait Esope amoureux et aimé , deux choses incompatibles, l’une avec sa sagesse
nne pour le trouver aimable; il faut seulement se défendre de le trop aimer . » Passe pour l’éloge, puisqu’il faut qu’un héro
r donné au Ménechme officier, non seulement une jeune maîtresse qu’il aime , mais une liaison d’intérêt avec une vieille foll
l aime, mais une liaison d’intérêt avec une vieille folle dont il est aimé . La douleur de la jeune personne ne pouvait pas ê
ié; mais on ne nous dit pas du moins qu’il ait épousé une femme qu’il aimait éperdument ; et le Distrait, qui est très-amoureu
me italien, écrit en style de Scarron, et fait pour la multitude, qui aime les histoires d’esprits et d’apparitions. Le Deui
96 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
aste de son âge et de ses prétentions en amour ; son tort n’est pas d’ aimer une fille de seize ou dix-sept ans, et de vouloir
pas d’aimer une fille de seize ou dix-sept ans, et de vouloir en être aimé son véritable travers est de croire qu’une femme
nce une jeune fille dont il veut faire sa femme, prend, pour se faire aimer d’elle, des moyens qui ne servent qu’à l’en faire
l’esprit est assez connu dans le monde, et qui me fait l’honneur de m’ aimer , trouva le projet assez à son gré, non seulement
ujet. Suivant des mémoires du temps, où il ne paraît pas calomnié, il aimait avec excès le vin, le jeu et les femmes ; de plus
coquette. Des enfants qu’il en eut, il ne conserva qu’une fille qu’il aimait beaucoup ; et, l’ayant mariée à un homme qui la r
Comme l’on sait d’ailleurs qu’il était spadassin, et que Molière ne l’ aimait pas, on pourrait être étonné que, jusqu’à la mort
camarades, pour une part entière, si l’on ne savait aussi que Molière aimait beaucoup mademoiselle de Brie, dont les consolati
s elle mit à bout toute la philosophie ! Jeanne Le Doux, personne qui aimait à obliger son prochain, et Marie Simonet, femme d
s du moins cette fois il se défendait au lieu d’attaquer ; et Boileau aima mieux employer son crédit pour empêcher la représ
ppeler un ouvrage de commande. Louis XIV, alors âgé de vingt-six ans, aimait à déployer les grâces majestueuses de sa personne
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
arron de la mort du premier de ces enfants, qu’il serait doux d’être aimé par madame Scarron. Il avait augmenté de son prop
n) la rend révoltée contre les ordres de madame de Montespan : elle n’ aime pas à obéir. Elle veut bien être au père, mais pa
mitié du roi pour cette glorieuse de Scarron. Madame de Sévigné, fort aimée de madame Scarron, était instruite, comme madame
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
de m’en cacher, Elle sait que j’ai soin de les lui reprocher. Plus on aime quelqu’un, moins il faut qu’on le flatte : A ne r
in, s’il faut qu’à vous s’en rapportent les cœurs, On doit, pour bien aimer , renoncer aux douceurs, Et du parfait amour mettr
it amour mettre l’honneur suprême A bien injurier les personnes qu’on aime . Éliante. L’amour, pour l’ordinaire, est peu fait
oix : Jamais leur passion n’y voit rien de blâmable, Et, dans l’objet aimé , tout leur devient aimable29. . . . . . . . . . .
s. Il me faut de votre ame une pleine assurance, Un amant là-dessus n’ aime point qu’on balance : Si l’ardeur de mes feux a p
e est un labyrinthe qui va & revient sur lui-même, dans lequel on aime à se perdre en cherchant à en sortir, le plus pet
99 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64
ode ? A-t-on droit à ce titre quand on hait en gros le vice, quand on aime en gros la vertu, et quand on désire en général s
vis-à-vis des autres. Après avoir lu, après avoir vu cette pièce, on aime , on plaint, on estime l’honnête homme, un peu exa
e, qui peut en être atteint jusque dans la plus haute vertu, et que j’ aime pourtant, pour sa vertu et pour lui. Ces réflexio
des de toutes les vertus, la modestie et la charité ; qui ne sait pas aimer et plaindre les vicieux avec autant de douceur qu
our les relever, les instruire, se faire estimer d’eux par l’exemple, aimer par la charité. Avec cela vous l’avez fait amou
ne guérison peut-être impossible. Ferme et emporté comme il était, il aima mieux nier d’une manière absolue le pouvoir de la
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
enrage ! Et de quoi ?De quoi ! C’est que j’enrage De voir celle que j’ aime au pouvoir d’un sauvage, D’un dragon surveillant,
vérité du Tuteur d’Isabelle. Valere. Mais depuis quatre mois que je l’ aime ardemment, Je n’ai pour lui parler pu trouver un
énager l’assistance ? Ergaste. Elle ne sait donc pas encor que vous l’ aimez  ? Valere. C’est un point dont mes vœux ne sont po
sortir de cette peine extrême, Et savoir si la belle a connu que je l’ aime  ? Dis-m’en quelque moyen. Ergaste. Dis-m’en quel
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