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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
eau. Damis. Que cette nation libre, noble, éclairée,  Par Eraste soit admirée ,  Est-ce donc un cas si nouveau ?  Elle est respe
respectable.Sans doute : Mais exclusivement la vouloir estimer ! Tout admirer chez elle, & chez nous tout blâmer ! Soutenir
ion, ne promet-il pas la peinture d’un homme qui ne se contente pas d’ admirer ce que les Anglois ont d’estimable, mais qui chér
espear.Nous prononçons Chespir. Eraste. Chespir, soit. Mais en tout j’ admire sa maniere. J’aime des fossoyeurs, qui, dans un c
2 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
ureux de ce qu’il vient d’écrire, Ravi d’étonnement, en soi-même il s’ admire . Mais un esprit sublime, en vain veut s’élever À
vers les charmantes douceurs. Et qu’importe à nos vers que Perrin les admire  ? Que l’Auteur du Jonas s’empresse pour les lire 
préside, Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de I*** L’Art poétique, chant III, v
3 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
insi pour faire taire les critiques, qui prétendaient que ce que l’on admirait le plus dans les deux poèmes n’était que des larc
reille chose dirent. Pendant que ce grand feu dura, Que toute la Cour admira , Je criai trente fois miracle, Ayant devant moi p
débite des mots si bons, Qu’un esprit bien fait, quoiqu’on die, Doit admirer sa comédie, Et le prendre, tout bien compté Pour
divertissement. Je ne dis rien des huit entrées, Qui méritent d’être admirées , Où princes et grands de la Cour, Et notre roi di
u communes, dans un lieu orné de tous les agréments qui peuvent faire admirer une maison de campagne, choisit Versailles à quat
un jeune guerrier. Illec les quatre âges parurent1, Qui de tous trois admirés furent, Et les quatre saisons aussia. Non pas cer
tre par écrit, pour en donner la connaissance à ceux qui n’avaient pu admirer tout à la fois le projet avec le succès, la libér
ement où l’a jeté le discours de la princesse, lui répond : [*] Qu’il admire la conformité de leurs sentiments, puisqu’il vien
tes les bienséances y sont marquées avec un art que l’on ne peut trop admirer  ; ainsi, malgré les difficultés qu’il y avait à s
de tant d’agrément orné, Que certes, si je ne me trompe, Chacun doit admirer sa pompe, Ses grâces, ses naïvetés, Et ses rares
te que l’épinette du Troyen. On va la voir en foule ; tout le monde l’ admire , tout le monde en est surpris, et personne ne peu
de cette épinette alla jusqu’au roi. Sa Majesté voulut la voir, et en admira l’invention. » Nous quittons ici un moment le ré
i. Muse historique du 9 avril 1661.       Mardi dernier* Sa Majesté, Admira fort la rareté, D’une machine surprenante, Faite
urs mélodies, Pastorales, et comédies Se font, (foi d’écrivain loyal) Admirer au Palais-Royal, Où le plus petit de la troupe3,
es, Et leurs agréables merveilles, À notre Dauphin glorieux, Et qu’on admire parmi eux, Une actrice toute nouvelle, Toute char
a crème, les enfants faits par l’oreille. Mais aussi les connaisseurs admirent avec quelle adresse Molière avait su attacher et
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. » pp. 420-425
de tendresse ; Enfin il en est fou. C’est son tout, son héros : Il l’ admire à tous coups, le cite à tous propos. Ses moindres
que j’ai pour Moliere, je ne serai jamais aveuglé jusqu’au point de l’ admirer toujours également. C’est l’hommage que les sots
5 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
il est enchanté , nous ne saurions nous empêcher d’aimer davantage, d’ admirer davantage une pièce moins comique, moins folle et
ont assez sûrs de leur définition pour pouvoir se livrer au plaisir d’ admirer , sans craindre d’être contredits par leur formule
éfini le beau, et sa définition ne lui interdit-elle pas absolument d’ admirer L’École des femmes ? Voilà la fin du spectacle. O
e laisse prendre aux choses avec candeur et bonne foi. Elle rit, elle admire . Elle ouvre librement, largement, sans réserve, s
euse analyse elle a su tirer tant de choses, du fait d’être émue et d’ admirer . Pourquoi ce bon Marquis ne goûte-t-il pas L’Écol
i nécessaire qu’une des lois qui régissent le monde. Aujourd’hui elle admire , elle aime les objets de ses colères d’autrefois,
ses sens ou ne touchent que son cœur, sans pouvoir être en même temps admirées , ni d’elle, ni de personne. Et, d’autre part, qua
ssible que le sens moral et poétique de l’humanité s’abuse au point d’ admirer quelque chose où rien ne serait admirable. Qu’un
limites tracées par la raison, Uranie suit la nature, et lorsqu’elle admire , elle sait qu’elle peut se laisser aller avec con
6 (1739) Vie de Molière
acte employé à débrouiller ce roman, n’a paru ni vif ni comique. On a admiré dans Le Dépit amoureux la scène de la brouillerie
ssions bizarres, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré . Les provinces, qui outrent toutes les modes, ava
a crème, les enfants faits par l’oreille. Mais aussi les connaisseurs admirèrent avec quelle adresse Molière avait su attacher et
; ce qui confirma l’opinion où l’on était que cette pièce serait plus admirée que suivie. Ce peu d’empressement qu’on a d’un cô
comédies gaies et amusantes, mais qu’il n’estime guère ; et ce qu’il admire n’est pas toujours réjouissant. Il en est des com
pièce, peut-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’auteur ; enfin dans le dénouement, qui, tout bi
n’y en a aucun qui ne soit bon, et celui du Tartuffe est parfait. On admire la conduite de la pièce jusqu’au dénouement ; on
u Misanthrope, soutint la pièce longtemps. Plus on la vit, et plus on admira comment Molière avait pu jeter tant de comique su
7 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
faut demander ce qu’il pense ; c’est sur nous tous qui le lisons et l’ admirons qu’il faut chercher quelle est son influence. Si
ureur aux soupers du régent, et les débauchés du Palais-Royal eussent admiré et copié, comme leur maître à tous, ce vicieux si
ubir des émotions moins gaies, c’est une habileté d’auteur qu’on doit admirer , et qui ajoute grandement au mérite d’une pièce s
che122. Si l’on se reporte au temps où Molière écrivait123, on doit l’ admirer d’avoir osé dire si nettement son opinion, et d’a
8 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
e croient obligés d’épouser d’autant plus sa cause au théâtre et de l’ admirer bruyamment. On l’approuve d’un air accablé ; on m
s seule. Il y avait d’autres femmes dans la troupe, et l’ami Chapelle admirait comment Molière, à l’instar de Jupiter au siège d
ion, comme Vichnou ou Rama ; que dans ce xviie siècle, beaucoup trop admiré , plus admiré que connu, après cette horrible Fron
chnou ou Rama ; que dans ce xviie siècle, beaucoup trop admiré, plus admiré que connu, après cette horrible Fronde, dont le c
ituée d’ailleurs à te langage : Voilà certainement des douceurs que j’ admire . ALCESTE Ah ! ne plaisantez point, il n’est pas t
eux qu’on le croie. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie, J’ admire ce qu’il dit, j’admire ses vers, entendez-vous ?
eçois tous ses soins avec beaucoup de joie, J’admire ce qu’il dit, j’ admire ses vers, entendez-vous ? j’estime ce qu’il est
’il n’y a mis ! Et j’ajoute ceci, qui est plus grave : c’est que vous admirez Molière surtout pour ce qui n’y est pas ! Vous fa
9 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
pièce, peut-être refroidissent un peu l’action, pendant qu’elles font admirer l’auteur ; enfin, dans le dénouement qui, tout bi
re pour saisir les détails et les rapports délicats que l’on a depuis admirés dans cette pièce ; le comique noble qui y règne n
sa maîtresse ne pourrait qu’avec peine calmer sa fureur ; cependant, admirez l’adresse de l’auteur : ce jaloux, cet emporté, c
faire connaître en même temps, par une adresse que l’on ne peut assez admirer , ce que peuvent les femmes sur les amants, en cha
ut contre cette pièce ; au contraire on trouve qu’elle a été louée et admirée de tout le monde. Subligny, dont nous aurons occa
Femmes savantes, etc., sont des chefs-d’œuvre qu’on ne saurait assez admirer . « Ce qui était cause de cette inégalité dans ses
   L’homme ennemi du genre humain,             Le campagnard qui tout admire ,             N’ont pas lu tes écrits en vain, Tou
e de Molière, p. 48) que Molière travaillait difficilement, et l’on y admirera ce génie vaste dont la fécondité, cultivée et enr
ère, Avec sa charmante manière, Mêla dans le ballet du roi2, Et qu’on admire , sur ma foi. Il y joint aussi des entrées, Qui fu
es Sosies de Rotrou*, on n’y fit pas même attention. On se contenta d’ admirer également et l’art avec lequel Molière avait mis
’Hôtel * le sieur Floridor, Lequel, quand il lui plaît, dit d’or, Fit admirer sa belle langue, En une fluide harangue, Touchant
de Monsieur Orgon, Amasse pécune et renom. Mais pas moins encor je n’ admire , Son épouse la jeune Elmire 2, Car on ne saurait
Et cette merveilleuse troupe, N’eut jamais tant le vent en poupe ; On admira les baladins, Plus souples que cerfs, et que daim
a première représentation que le peuple de Paris voulait plus rire qu’ admirer  ; et que pour vingt personnes qui sont susceptibl
e de leurs rivales en beauté, il en est venu avec un peu de temps à l’ admirer . « Les personnes d’un goût exquis, celles dont no
n’y en a aucun qui ne soit bon, et celui du Tartuffe est parfait : on admire la conduite de la pièce jusqu’au dénouement ; on
10 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
n vain, pour te venger, l’arbitre de l’Europe, Louis devant sa cour t’ admirait hautement, D’un public égaré cassait le jugement,
ire encor, la haine le déchire, Mais l’avenir le venge et l’univers l’ admire . Si des défauts puissants que je frappais au cœur
11 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
sophique des Fourberies de Scapin. C’est mal comprendre Molière que d’ admirer sans distinction tout ce qu’il a écrit, et d’attr
ssédait cette science que les livres n’ont jamais enseignée. Ce que j’ admire dans Amphitryon, c’est l’alliance de la fantaisie
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
resse De mâle que j’aurois été. Enfin le pere de Cécile, après avoir admiré la beauté des appartements & des meubles, don
art-d’heure, j’ai entendu critiquer précisément ce que nous venons d’ admirer  : « Puisque Moliere, disoit-on, a fait rouler son
aucune des parties qui lui sont essentielles, & que nous venons d’ admirer en elle. On me soutiendra que la chose n’est pas
13 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
la royauté recueille enfin, au profit de la France qui l’aime, qui l’ admire et qui se repose en elle, le fruit de leurs effor
nt on ne peut pas contester le génie, et que nous avions l’habitude d’ admirer en toute sécurité ? Ne biaisons pas sur Molière,
s tons et passe de l’un à l’autre avec une aisance qu’on ne peut trop admirer . Outre le naturel du langage et de la pensée, qui
, ils se tiennent pour ainsi dire la main devant la postérité qui les admire et qui les aime. Elle leur sait gré à tous deux d
14 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
e, qui est pourtant une des meilleures Comédies de ce Poëte Latin. On admire la maniere ingenieuse dont il a traité le sujet d
rite.    L’homme ennemi du genre humain,    Le Campagnard, qui tout admire ,    N’ont pas lû tes Ecrits en vain ; Tous deu
eintre du Roi, a decoré le Dôme du Chœur de cette superbe Eglise, est admiré des Connoisseurs en Poësie & en Peinture : ce
15 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
s’il avait été assez raisonnable pour en savoir gré à l’auteur, je l’ admirerais presque autant que Molière. Après tout, cette inj
on connaît Molière, plus on l’aime. Plus on étudie Molière, plus on l’ admire  ; après l’avoir blâmé sur quelques articles, on f
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
tesse de son esprit, on alambiqua toutes ses idées. Enfin, pour faire admirer ses grâces, on se jeta dans la minauderie. Toutef
e sortent jamais des bornés de la plus exacte pudeur. Les étrangers y admiraient cette naïveté, cette aisance, cette délicatesse s
17 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [62, p. 100] »
cdotes dramatiques, tome I, p. 271 Despréaux* ne se lassait point d’ admirer Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur
18 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
ouver des défauts ; mais, l’ayant été voir depuis en disposition de l’ admirer , et n’y ayant découvert que des beautés, j’ai cru
avamment une intrigue ; et, dans son faux Philinte de Molière, on put admirer du moins un égoïste véritable. L’ouvrage serait a
rgique et bizarre a prodigué les beautés et les défauts que sa nation admire en lui presque indistinctement. Enfin, chez nous-
de quelques grands mots mal appris et plus mal employés qui les font admirer de leurs égaux ; docteurs au cabaret et sur la vo
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
olisson charmant. Il s’aime, il se contemple, il court dans une glace Admirer de son port l’élégance & l’audace ; Il nous f
s raison, entre nous, sur ce point. Il est frais & gaillard, il s’ admire sans cesse, Et pense valoir mieux que toute la je
absence n’en débarrassoit pas avec un militaire. Lindor paroît, fait admirer son habit d’ordonnance, vante son cheval de batai
Voyons donc . . . Mais voici M. Dorilas ; il vient fort à propos pour admirer un chef-d’œuvre. Il y a dans l’Amant Auteur &
20 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
style, les caractères ou la disposition des scènes qu’il faut le plus admirer  ? Jamais, depuis le père du Menteur, Thalie n’ava
e, et cependant ne ressemble jamais à lui-même. Ce qu’il faut surtout admirer en lui, c’est le génie avec lequel il s’identifie
te que l’épinette du Troyen. On va la voir en foule ; tout le monde l’ admire  ; tout le monde en est surpris, et peu de personn
e cette épinette alla jusqu’au roi ; sa majesté voulut la voir, et en admira l’invention : elle la fit passer dans l’apparteme
onnant n’avait rien perdu des talents qui l’avaient fait si justement admirer de la génération précédente6. Il joua successivem
, lui ont attiré l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du vicomte de L’inconnu, ainsi que d
e jouer les grands rôles fit une révolution au théâtre ; mais on ne l’ admira pas sur-le-champ autant qu’elle le méritait. Les
21 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
olie pour ce grand et magnifique Portail du Louvre, que tout le monde admire aujourd’hui. Ce fut pour Monsieur de Molière une
s Femmes savantes, etc. sont des chef-d’œuvres qu’on ne saurait assez admirer . Ce qui était cause de cette inégalité dans ses o
22 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
n année, le prix ne se décerne point, nous ne pouvons-nous empêcher d’ admirer avec joie la foi de l’Académie elle-même dans cet
plus d’attention que je n’en fais aux petits vers du frère de M. X… J’ admire les théories magnifiques, et c’est tout. À quoi v
23 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [94, p. 138-139] »
[94, p. 138-139] L’abbé Dubos287 admire dans la scène 7 du troisième acte288 du Misanthro
24 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
’Île enchantée. Le roi ayant applaudi l’ouvrage, la cour crut l’avoir admiré . La ville l’accueillit presque aussi favorablemen
elle, que commandait le grand nom de Molière à un écrivain digne de l’ admirer  ; et, comme ces artistes adroits qui rendent une
uple de tous les pays est idolâtre : il ne faut que des yeux pour les admirer . Deux troupes françaises, jalouses du succès de l
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. M. GOLDONI. » pp. 468-479
lumes ne nous suffiroient pas : chaque page, à la vérité, nous feroit admirer de plus en plus ce célebre Auteur ; mais nous sor
mp; qui manque des choses les plus nécessaires y loge : Freeport ne l’ admire point ; mais il l’estime, veut la voir, passe bru
26 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
xpriment noblement, et devant qui il faut s’exprimer de même338. J’ai admiré l’heureuse liberté avec laquelle tous les acteurs
la foir e349 » ; sur l’Hippolyte du même auteur, « qu’on ne doit pas admirer pour trente ou quarante vers qui se sont trouvés
ême, dont on se passe volontier s357. » Parmi les poètes français, il admire froidement Corneille, Molière, Racine même, sans
cette sotte querelle, où l’on ne sait quels aveugles on doit le plus admirer , ceux qui ne voyaient pas l’incomparable beauté d
ème siècle, en France, le plus grand maître de la critique et du goût admirerait les froides plaisanteries des musiciens dans une
le goût des Hottentots ; mais je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’ admirer leur Vénus. Le Chevalier fait grand cas de la sen
n ami, qu’Aristote appelait le plus tragique des poètes, que Ménandre admirait , que Sophocle et la ville d’Athènes pleurèrent en
vous écoutez ses francs éclats de rire quand Odry et Vernet lui font admirer M. Scribe, si vous lisez les bonnes lettres naïve
avec la guerre de Hollande454. Ce Descartes, que les femmes savantes admiraient et lisaient, avait commencé, contre l’esprit de r
27 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
ans qu’il désespérera le monde en prenant la perruque. C’est là que l’ admirent les yeux de tourterelle de cette petite blonde, m
endant on reste dans l’attente, et voici qu’Arnolphe rentre en scène. Admirez quelle passion l’anime : il en est tout bouffi ;
der remède ; et après ce préliminaire, les visites d’Horace lui-même… Admirez le jeu de Molière pendant cette confidence innoce
ARNOLPHE Moi ? rien. C’est que je tousse. L’amoureux lui veut faire admirer ce fond d’âme, admirable en effet, que révèle cha
in ; il veut redoubler de précautions… Le nigaud ne sait rien. Il eût admiré bien davantage la sécurité d’Agnès s’il eût su qu
à son style cet éclat si franc, cette saine richesse et ce cossu qu’y admirait Sainte Beuve. Et cette langue est bien l’expressi
mis de Molière en prétendent, au contraire, tirer parti pour le faire admirer davantage. — D’après eux, le comble du génie, pou
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
re ? Sganarelle. Ce qui me plaît. L’intrigue est dans sa crise. Nous admirons l’adresse de Valere, nous nous intéressons à lui 
t être savant que trouver à redire ; Qu’il n’appartient qu’aux sots d’ admirer & de rire, Et qu’en n’approuvant rien des ouv
omme pour savoir masquer de grandes fautes. On raconte que Boileau 30 admira beaucoup le Misanthrope à la premiere lecture que
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
fournir assez de matiere pour une grande piece ; d’ailleurs, si nous admirons avec juste raison plusieurs scenes de la Réconcil
rbleu, c’est une trahison Dont je prétends avoir raison. Après avoir admiré les couleurs favorables avec lesquelles M. Favart
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
t & se trouve mal. Piece Françoise, Acte I. Scene II. Célie fait admirer à sa suivante le portrait de Lélie, est bien fâch
lle ramasse le portrait de Célio qu’Eléonora a laissé tomber, & l’ admire . Piece Françoise, Acte I, Scene V. La femme de S
31 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
rouillerie, et leur réconciliation, sont le morceau le plus justement admiré . » 1659. Les Précieuses ridicules Comédie
ssions bizarres, qui composaient un jargon nouveau, inintelligible et admiré  ; les provinces, qui outrent toutes les modes, av
le, et si la Cour avait été à Paris ? Elle aurait été sans doute plus admirée que les Précieuses, puisqu’encore que le temps lu
aris, Prault fils, 1739. a. « [*]M. Despréaux ne se lassait point d’ admirer Molière, qu’il appelait toujours le contemplateur
32 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
, et ici la gravité du génie d’Eschyle est digne d’être éternellement admirée . L’obligation fondée sur un choix libre et volont
ns du vrai, non pas de cette vérité large, concrète, réelle, que j’ai admirée dans Shakespeare, mais d’une vérité plus pure, pl
oit être aussi la loi des écrits du philosophe qui la constate. Hegel admire don Quichotte pour la foi naïve et sérieuse qu’il
e doit pas complètement disparaître derrière ses personnages, je puis admirer l’humour modéré du romancier espagnol, ses prolog
ersonnage comique doit avoir conscience de sa propre sottise, je puis admirer ce bon Sancho presque d’un bout à l’autre de ses
personnage comique doit être plein d’esprit dans sa sottise, je puis admirer don Quichotte lui-même, malgré sa malencontreuse
33 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
user la Cour, qui, avec un goût délicat, aime encore plus à rire qu’à admirer . Il faut, d’ailleurs, distinguer les genres : le
Tel excelle à rimer, qui juge sottement Tel s’est fait, par ses vers, admirer dans la Ville, Qui jamais, de Lucain*, n’a distin
e I, p. 271 1742, Bolaeana, p. 31-32 Despréaux ne se lassait pas d’ admirer Molière, qu’il appelait toujours le Contemplateur
à Lyon, en 1653. Le Prince de Conti*, devant lequel on la représenta, admira les talents de l’Auteur, et voulut se l’attacher
erva pas un seul mot, et donna de son chef cette belle Scène que nous admirons dans les Fâcheux. Et sur ce que Chapelle* tirait
’Enclos*. Ce grand Comique lui ayant lu sa Comédie du Tartuffe, Ninon admira l’ouvrage et lui fit le récit d’une aventure pare
n plus ; mais récitez-les toujours ; tel qui ne les entendra pas, les admirera  ». Tome II, p. 303 « J’avais environ onze a
, lui ont attiré l’applaudissement de tout Paris. Il s’est fait aussi admirer dans le rôle du Vicomte de l’Inconnu, ainsi que d
user la Cour, qui, avec un goût délicat, aime encore plus à rire qu’à admirer . Il faut, d’ailleurs, distinguer les genres : le
;      L’homme ennemi du genre humain,      Le Campagnard, qui tout admire ,      N’ont pas lu tes écrits en vain : Tous deu
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. De ce que nous entendons par caractere. » pp. 259-260
’une nation, les travers, les foiblesses, les ridicules de l’homme. J’ admire certainement beaucoup toutes ces subtilités, mais
35 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
ter les originaux. Voilà des obstacles qui ne nous permettent point d’ admirer ce Poëte selon son mérite, ni en Grec, ni en Lati
e semblables delicatesses, n’ont jamais aimé veritablement – – –15. N’ admirez vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve
& être content, que d’avoir un si grand esprit, & un génie si admiré , & souffrir tant d’inquiétudes. (D) Il se d
36 (1900) Molière pp. -283
ales, et c’est beaucoup, a été une influence saine et salutaire. Vous admirerez peut-être Molière un peu autrement que vous n’ave
un peu autrement que vous n’avez coutume de le faire, mais vous ne l’ admirerez pas moins. Peut-être même votre culte, dégagé de
Restauration, le panégyrique de Molière passe toute mesure. Ainsi, on admire son « indépendance civique », qui éclate dans le
r revenir à Monsieur de Pourceaugnac, plus on médite ce type, plus on admire l’effrayante vérité de tous les détails. On en pe
sées dans le seul idéal, et dont les générations qui ont suivi ont pu admirer la profonde vérité, mais que vraiment personne au
corps des critiques, je le dis en passant, n’est pas toujours de trop admirer , elle est bien souvent de ne pas assez admirer, e
t pas toujours de trop admirer, elle est bien souvent de ne pas assez admirer , et cela est arrivé plus qu’on ne croit en ce qui
uffe a beaucoup nui en un sens à sa réputation littéraire ; à force d’ admirer Tartuffe, on n’a plus regardé tout ce que Molière
s cette conception à côté des plus belles de Molière ; et, si je ne l’ admire pas moins que je n’admire Tartuffe, c’est que Le
des plus belles de Molière ; et, si je ne l’admire pas moins que je n’ admire Tartuffe, c’est que Le Malade imaginaire n’est pa
rs manières et par le ton de leur langage, des autres hommes, et vous admirerez beaucoup ce qu’a fait Molière ; vous conclurez qu
er en pâture. Ils ont vu, ces grands comiques, ils ont suivi, ils ont admiré avec une surprise pleine de douleur, de chagrin,
forment une bonne moitié de la littérature théâtrale de l’Europe. On admire Shakespeare et Goethe, on se passionne pour Schil
t point cependant ; il faut encore qu’elle persécute tout ce qui ne l’ admire point assez et qu’elle écrase ce qui consent de g
mire point assez et qu’elle écrase ce qui consent de guerre lasse à l’ admirer . Eh ! quoi, serait-ce donc elle et non l’esprit q
us diverses ; d’un mot tu me ravis, d’un mot tu me désoles. ANAXAGORE Admirez la désolation du bel Alcibiade ! Oublies-tu, mon
37 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
ter les originaux. Voilà des obstacles qui ne nous permettent point d’ admirer ce Poëte selon son merite, ni en Grec, ni en Lati
& être content, que d’avoir un si grand esprit, & un génie si admiré , & souffrir tant d’inquietudes. (D) Il lui
38 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
leur réconciliation, sont le morceau de cet ouvrage le plus justement admiré . Quoique la comédie des précieuses ridicules Les
pour saisir les détails & les rapports délicats que l’on a depuis admirés dans cette piéce ; le comique noble qui y régne n
de scénes récitées. Le peu qui nous en reste, suffit pour nous faire admirer la fécondité & l’étenduë du génie de Moliére,
s Sosies de Rotrou,45 on n’y fit pas même attention. On se contenta d’ admirer également & l’art avec lequel Moliere avoit m
nce un auteur,59 que Moliere travailloit difficilement : & l’on y admirera ce génie vaste, dont la fécondité cultivée &
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
ux athletes qui, placés dans la position la plus favorable pour faire admirer la souplesse, la grace & la vivacité de leurs
De tout ce que je vois je puis faire l’emplette, Et cela me suffit. J’ admire un beau château : Il ne tiendroit qu’à moi d’en a
40 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
aime davantage. XXV. Monsieur Despréaux ne se lassoit point d’ admirer Moliere, qu’il appelloit toujours le Contemplateu
va pas un seul mot ; & fit de son chef cette belle Scene que nous admirons dans le Fâcheux. Et sur ce que Chapelle tiroit va
41 (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160
qui satisfait tout le monde. Il faut lire cent fois cette pièce et l’ admirer chaque fois davantage. LES FÂCHEUX. Pièce à
t si hardie : voilà les principales beautés d’un ouvrage que l’Europe admire avec raison. AMPHITRYON. Une des plus comiq
42 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
composer le Malade imaginaire pour le même objet. Dans l’intervalle, admirez la série : le Mariage forcé, la Princesse d’Élide
servie dans le temps qu’elle l’a ordonné. » Elle l’est, en effet. On admire , dans la « salle des machines, » construite expr
43 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
est toujours d’un grand prix aux yeux des connaisseurs, qui savent y admirer la correction et la fermeté du dessin, l’éclat et
ncier. Les deux premiers actes de L’École des maris sont généralement admirés , l’un comme renfermant une des meilleures exposit
uver à la comédie ; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jadis admiré Et bon in illo tempore ; Nous avons changé de mét
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
la Valiere, Madame de Rochefort, Mademoiselle de Brancas, s’y firent admirer aussi. Heureux & mille fois heureux l’Auteur
45 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
ce que l’on reprendrait chez tout autre, il est convenu qu’on le doit admirer chez Molière  ; le style de Molière, la morale de
dis en conflit avec lui  ; tous ceux ensuite qui, l’ayant sincèrement admiré , ne l’ont pas admiré sans mesure ; et tous ceux e
ui  ; tous ceux ensuite qui, l’ayant sincèrement admiré, ne l’ont pas admiré sans mesure ; et tous ceux enfin qui, pour être g
ginal, d’unique à la conception de son art. Est-ce là, je le demande, admirer , aimer, honorer Molière ? Et de quel air pense-t-
presque rien de tout cela n’apparaît quand on le voit jouer. Alors on admire ce style improvisé, j’entends ici, comme je le di
os de la versification, qui semble improvisé par les acteurs même. On admire cette absence de prétention littéraire, et l’on e
46 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
talent, et où il trouvait l’inexprimable bonheur délie goûté, senti, admiré dans son élévation et dans sa profondeur, par des
47 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
en aux grands airs et au beau langage, s’en moquaient, au lieu de les admirer . La mortification était complète, si, en leur pré
omies différentes, qui sont toutes également vraies et frappantes, on admire et l’on ne s’étonne pas. Mais ce qui cause une vé
s qu’on hésitât un seul instant sut le mot de cette flatteuse énigme. Admirons , en nous résumant, dans quelles erreurs étranges
re de cette femme impérieuse, ne saurait se faire violence au point d’ admirer ses écrits, et il la blesse sensiblement en perça
à l’honorable empressement du public, qui ne se lassait pas de venir admirer le dernier chef-d’œuvre d’un homme qui en avait p
48 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
s ; nous nous serions aussi bien passés de la sienne. Et content de l’ admirer dans ses Ouvrages, je m’embarrassais peu ni qui i
ire : Voilà un Livre excellent, pour exciter la curiosité, pour faire admirer l’ordre et le style. En ce cas l’Auteur aura eu r
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
interromps point.Bien malgré vous, je gage. Dorante. Non, j’écoute, j’ admire , & je me tais. Courage ! Lisette. Vous vous t
itrons doux, des confitures. L’Avare enrage. Scene XII. Cléante fait admirer à Marianne le diamant que son pere porte au doigt
50 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
e l’objet qu’elle aime en secret, celui de son cher Arlequin ; elle l’ admire , elle le baise, lorsque Scapin la surprend : il e
51 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
urs. Agnès Ô Molière ! ô génie étonnant et sublime ! Toi que nous admirons , sans oser nous flatter Que parmi tes enfants tu
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336
peuvent se comparer aux portraits de l’illustre M. de la Tour. On les admirera après que leurs originaux auront disparu : ils re
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
mp; des graces un peu sauvages de l’Américaine toute nue ; celle-ci n’ admira pas moins l’air, la taille & le teint d’un Eu
dre au marché des esclaves. Deux événements si extraordinaires furent admirés de tous les habitants des Smyrne, & les Turcs
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
ce sacrifice. Emilie est aimable, & je lui rends justice : Mais j’ admire ses traits, sans en être touché ». Du tombeau, pa
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
oit ni le moyen de se faire écouter, de se faire étudier, de se faire admirer . L’attention, l’étude, l’admiration sont réservée
56 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
de la principale, qui se compose des offices de la trinité elle-même, admirés par tout l’univers ? Ceux-ci sont célébrés avec s
’on regardait avec tant de sécurité ? Pendant le siège de Paris, j’ai admiré à la devanture d’un magasin une boîte de filet de
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
à Racine les vers suivants : Et qu’importe à nos vers que Perrin les admire , Que l’auteur du Jonas s’empresse pour les lire ;
préside Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de Pradon ! On suit que cette épitre
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
, d’épigrammes, de romans, de portraits, d’allégories : il les a tous admirés  ; & leurs noms parvenus jusqu’à nous, sont ce
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
eux faits. Le Roi même ne dédaignoit pas de les embellir en y faisant admirer son port & ses graces3. Il est sans contredit
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
ridicule des mauvais Auteurs Italiens & Espagnols, & on les a admirés  : grands Dieux ! Mettons sous les yeux du Lecteur
embellissent leur diction. Qu’arrive-t-il ? Les badauds, les gens qui admirent tout, s’écrient : l’Auteur connoît le monde. Les
61 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
er aux disciples ; il faut prouver que l’on sait aimer, comprendre et admirer certaines beautés des chefs-d’œuvre, si l’on veut
, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite. Admirez Molière, avant tout, et de toutes vos forces, et
au bout la doctrine des désirs permis et légitimes. Il avait beaucoup admiré la scène entre Elmire et l’hypocrite, le duel cha
elm Meister et Mignon nous ont fait oublier La Caverne et la Rancune. Admirez cependant quelle différence, et en même temps que
Montagne, le grondeur Alceste, éperdument amoureux ; et je vous prie, admirez cela, amoureux d’une Française ! Jusqu’à Molière,
nsurer, la critique aura toujours sous la main, quelque grand poète à admirer . Je suppose que, pendant quinze jours, cela se vo
p vieux et trop mal élevé, et trop ignorant des choses poétiques pour admirer sérieusement ces grandes œuvres faites pour le gr
comédie, c’est-à-dire il n’y a plus d’obstacles. La seule chose que j’ admire dans Le Barbier de Séville, c’est que Beaumarchai
uve que Philinte est le meilleur et le plus indulgent des hommes ; il admire le sonnet d’Oronte ; il va visiter ses juges pour
62 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
, ce qui confirma l’opinion où l’on était que cette pièce serait plus admirée que suivie. »On a même affirmé que Molière eut be
lieu d’élever de vains griefs contre le cœur ou la raison de Molière, admirons donc la perfection morale d’un art toujours souci
s voir unis par une mutuelle estime tous ceux qu’on respecte et qu’on admire . Est-il besoin d’ajouter que la victoire de Moliè
ns à esquisser aussi les physionomies secondaires, ne fût-ce que pour admirer la souplesse d’un génie dont la grâce et la délic
e tout à coup cet or qui fut son génie malfaisant146. Donc, s’il faut admirer chez Plaute la verve du dialogue, ne lui demandon
s de perspective qui exigent l’agrandissement des objets, nous devons admirer surtout, chez Molière, ce que l’on peut appeler l
eur d’une rivale. Les Femmes savantes sont dupes sans être corrigées. Admirons donc avec quelle adresse Molière sut enrichir un
ranchise. Au lieu de flatter une folle et de se faire violence pour l’ admirer , il la blesse par les traits dont il perce le sot
ur de nous son application directe, il n’en faudrait donc pas moins l’ admirer comme un des exemplaires parfaits de cette comédi
63 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
infiniment mieux être leur ami et leur confrère que leur chef. Le Roi admira ce sentiment généreux, et accorda la pension de 6
n faux mérite. L’homme ennemi du genre humain, Le campagnard qui tout admire , N’ont pas lu tes écrits en vain : Tous deux s’y
médie le déguisement d’une fille en garçon peu vraisemblable, mais on admire la scène de la brouillerie et du raccommodement d
ine, lors de son établissement en 1673 189. Elle avoit auparavant été admirée sur le théâtre du Marais, où elle jouoit tous les
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
prodiguer en même temps les leçons les plus exquises ! Voilà ce qu’on admire dans les ouvrages de Moliere ; voilà ce qui le fe
rimailleurs. Il gémit de trouver le public corrompu jusqu’au point d’ admirer leurs productions, & de leur prodiguer des él
l’avoient beaucoup meilleur : Et je prise bien moins tout ce que l’on admire , Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous dir
65 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
les anciens comme par les modernes, cordialement détesté par les uns, admiré à outrance par les autres, tel est le Stendhal du
st pris à parti dès le début du Discours préliminaire : « Molière est admiré sans qu’on apprécie bien toutes ses beautés » et
rce que n’a encore exécuté, tenté aucune autre nation, ce qui me fait admirer le Papisme. C’est l’astuce italienne qui a créé a
u Tartuffe. Il a sur votre face épanché des beautés, etc., etc. Sans admirer en vous l’Auteur de la nature Tartuffe Et je n’ai
e la nature Tartuffe Et je n’ai pu vous voir, parfaite créature, Sans admirer en vous l’Auteur de la nature Et d’une ardente am
x ridicules à force d’être communs ne font plus rire. Philaminte peut admirer de très bonne foi les vers de Trissotin. Ils peuv
de vous nous montrer quelque chose, À notre tour aussi nous pourrions admirer . Traits excellents dans le genre peignant. Un ve
. Le Sexe aussi, page 49. Quelque bruit. page 64. Le gros du public admire un grand dessein, mais ce grand dessein manque so
66 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
aimée de Pantalon, le diamant que celui-ci avait au doigt. Flaminia l’ admirait  ; Scapin le prenait afin qu’elle pût le voir mieu
67 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
r au grand juge littéraire du xviie  siècle, à ce pauvre Boileau, qui admirait et recommandait la comédie de Molière pour sa « n
age des mérites qui ne s’y trouvent pas, reconnaître tout de suite et admirer ceux qui s’y trouvent. Voulez-vous que je vous di
68 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
de sa mort. Ô Molière ! tes vertus te rendent plus cher à ceux qui t’ admirent  ; mais c’est ton génie qui intéresse l’humanité,
i depuis ont occupé la Scène. L’un est le Comique attendrissant, trop admiré , trop décrié, genre inférieur qui n’est pas sans
69 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
Le 7 juillet, elle lui dit : « Vous ne pouvez assez plaindre ni assez admirer la triste aventure de cette nymphe (Jo) : quand u
70 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
e génie de Bossuet impose davantage ou qui feignent plus volontiers d’ admirer sa sagesse. En 1694, le monde supportait encore l
du satirique : Enfin, après Arnaud ce fut l’illustre en France Que j’ admirai le plus et qui m’aima le mieux. Le talent de Bou
rées qui avaient vu Molière et le sieur d’Assoucy. Il y fut écouté et admiré , et il eut la joie d’éclairer, de ramener, de raf
enir. En plein règne de Louis le Grand, son époque si glorieuse et si admirée fut traitée de lie des siècles. On peut conjectur
, qu’au miel toujours suspect de la feinte dévotion. La scène la plus admirée est celle du troisième acte dans laquelle Orgon,
le criera, plus sa bouche le niera ; loin de condamner Molière, il l’ admirera d’autant plus que sa diffamation paraîtra plus ha
este est-il misanthrope ? Est-ce Alceste ou Philinte qu’il faut qu’on admire  ? Cela reste fort embrouillé. Au demeurant, les v
e n’était pas mal satisfait du caractère d’Alceste, il se mirait et s’ admirait pleinement dans celui de Philinte. « L’ami du Mis
les choses ni dans l’un ni dans l’autre excès, sa conduite doit être admirée de tout le monde. » Philinte donc, dans les coul
u mépris ; tout en blâmant ce que la conscience défend d’absoudre, il admirera la grâce de Dieu qui assiste nos lâchetés, secoue
titre de bouffon, que Bazin donne sans sourciller au moraliste qu’il admire , semble indiquer que l’ancienne signification de
71 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
le plus utile, et, jusque dans les démarches de simple politesse, on admire son adresse à porter l’effort sur les points esse
e prête à des considérations de haute littérature6, elle donne lieu d’ admirer l’attachement de Molière pour ses vieux domestiqu
aussi, pour disserter sur la médecine de son temps avec une précision admirée par Maurice Raynaud, il faut qu’il l’ait étudiée
n’ont cessé de disputer à leur sujet. Ainsi, ce Misanthrope, qu’on n’ admirera jamais trop, mais qu’on ne comprendra jamais asse
72 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
. Il la surveillait avec un soin extrême, l’instruisait dans son art, admirait son talent, sa beauté, ses charmes, qui déjà fixa
uver à la comédie ; Car ne pense pas qu’on y rie De maint trait jadis admiré , Et bon in illo tempore. Nous avons changé de mé
ci l’occasion de dire que, pour beaucoup de ses contemporains, il fut admiré surtout comme acteur. À la vérité, le]public d’al
elle a d’aimable : n’est-ce pas là le dernier point de la folie, et n’ admirez -vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve
ut, par un ordre du roi, faire des excuses à Oronte de ne pouvoir pas admirer son sonnet, au jour enfin où il est indignement m
résentations de cette pièce, que bientôt après pourtant tout le monde admira . XXV. Son génie allait ainsi produisant tou
73 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
ux Mérite. L’Homme ennemi du Genre humain, Le Campagnard qui tout admire N’ont pas lu tes Écrits en vain : Tous deux s
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
pas évoquer les manes burlesques des frippons d’Athenes. Après avoir admiré la science profonde qu’il a du théâtre, après lui
75 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Introduction » pp. 3-17
doit peindre la réalité. Eh ! pourquoi donc cela ? Vous goûtez, vous admirez , vous aimez Molière, et vous avez bien raison. Ma
76 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
, les seuls qui appartiennent réellement au règne de Louis XIV. Qu’on admire . et rien n’est plus juste, les séductions infinie
s années de son règne, se piquent au moins d’être conséquens. Qu’on l’ admire pour avoir recueilli cette moisson glorieuse qu’i
77 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
démolie pour le grand & magnifique portail du Louvre que le monde admire . Ce fut pour Moliere† une nouvelle occasion d’avo
te que l’Epinette du Troyen. On va la voir en foule ; tout le monde l’ admire  ; tout le monde en est surpris ; & peu de per
ette Epinette alla jusqu’au Roi ; Sa Majesté voulut la voir, & en admira l’invention. Elle la fit passer dans l’appartemen
i de semblables delicatesses, n’ont jamais aimé veritablement.....† N’ admirez -vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve
a premiere representation que le peuple de Paris vouloit plus rire qu’ admirer  ; & que pour vingt personnes qui sont suscept
’une occasion si peu considerable par rapport au Roi, on ne peut trop admirer son heureux discernement, qui n’a jamais manqué l
, & plus de gens vont à la Comedie pour rire qu’il n’y en va pour admirer . M. Bayle l’a fort bien justifié dans l’article,
78 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
ques, en disant: « Qui ne se plaît point à Regnard n’est pas digne d’ admirer Molière. » Les mœurs dissolues de la Régence se
artisans, qui n’estiment pas moins cet ouvrage que Le Glorieux. Ils y admirent surtout la création du rôle de Géronte. Petitot l
. De tout ce que je vois je puis faire l’emplète, Et cela me suffit J’ admire un beau château... Il ne tiendrait qu’à moi d’en
mœurs du siècle précédent. Le croirait-on, ce que l’on a si justement admiré dans ce bel ouvrage : la franchise du comique, le
pport du développement comique et de la vérité, l’on doit en revanche admirer sans restriction l’habileté, le rare talent avec
édiens ne sauraient-ils étudier avec trop d’attention, pour les mieux admirer , les moyens et l’art sublime à. l’aide desquels i
comme celle-ci : Et je n’ai pu vous voir, parfaite créature... Sans admirer en vous l’auteur de la nature, etc. Mais enfin il
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
. ACTE III. Scene III. L’imposteur déclare sa passion à Elmire : nous admirons la scene d’un bout à l’autre, elle étonne. Mais q
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
oi, elles sont trop offensantes pour les imitateurs que je vais faire admirer . Ne semble-t-il pas, à vous entendre, ai-je dit à
81 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30
ra, Ludovico Dolce, Annibal Caro et des milliers d’auteurs qui firent admirer surtout la complication et la singularité des int
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
pose son admiration et ses plaisirs. Ordonnez au parterre qu’il ait à admirer la comédienne à la mode ; à peine l’ordre est don
édie, en tableaux, en statues, en éloquence, il avait pour ceux qu’il admirait , une coupe remplie de nectar, comme on porte une
, irrésistible, qui incline le spectateur à compatir, à frissonner, à admirer , à craindre, à se troubler, à pleurer, à se trouv
elavigne, vous trouverez que la profession la plus exaltée et la plus admirée , admirée au-delà de toute mesure… sur le théâtre,
vous trouverez que la profession la plus exaltée et la plus admirée, admirée au-delà de toute mesure… sur le théâtre, est just
justement la profession du comédien ! Cela les amuse à outrance de s’ admirer les uns les autres ; cela les charme de se compos
ois au théâtre, elle pleurait, elle riait, elle était heureuse ! Elle admirait les héros et les belles dames, les beaux vers et
ou pour pleurer tout à son aise, maintenant tout le monde l’aime et l’ admire . Au nombre des soupirants les plus vifs et les pl
femme jeune et belle, repart Zapata, et je n’en suis pas plus avancé. Admirez la fatalité de mon étoile ! J’épouse une aimable
entant des passions et des mœurs de la Rome bourgeoise… Ce qu’il faut admirer dans l’œuvre de Molière, c’est justement la réuni
cette étincelante fantaisie est achevée, on se demande ce qu’il faut admirer le plus, de l’imagination qui a changé en tréteau
gage. Jules César lui-même, aussi grand écrivain que grand capitaine, admire tout haut cette gaieté correcte et retenue en ses
tout est réduit à rien. Certes, le vers de Boissy ne vaut pas qu’on l’ admire bien fort : cela est languissant, et assez lâche,
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502
t le plus critique ; comme elles ont le mérite si rare de l’à-propos. Admirons , & tâchons d’imiter. Il y a encore une infini
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
bien sa cause, & que l’autre défend mal la sienne ». Après avoir admiré M. Diderot sur plusieurs choses excellentes qu’il
85 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
let des Muses, à la suite de Mélicerte. Ce fragment suffit pour faire admirer la fécondité et l’étendue du génie de Molière, qu
86 (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76
elle a d’aimable : n’est-ce pas là le dernier point de la folie, et n’ admirez -vous pas que tout ce que j’ai de raison ne serve
87 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
lles, et je n’ai jamais compris, je vous l’avoue, comment vous pouvez admirer , si fort et en même temps, Molière et Marivaux, l
dame de La Vallière — le plus bel ornement de ces fêtes brillantes qu’ admirait l’Europe entière. Récemment encore, le roi venait
88 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
’est beaucoup pour moi que la gloire d’avoir été souffert où il a été admiré . » Boursault, qui s’était bien trouvé des pièces
ente morale, ni l’esprit d’observation, ni l’éloquence de style qu’on admire dans le Misanthrope, dans le Tartufe, les Femmes
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
e l’enfant de la maison transcrit ce qu’on appelle une piece, & s’ admire  : les auteurs la jouent ; vous jugez bien qu’ils
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. De la Catastrophe ou du Dénouement. » pp. 503-516
quiconque a du goût ! J’analyserai bientôt le dernier. J’ai toujours admiré le dénouement de l’Amour Médecin, & j’ai été
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
rdinaire,  Etonnera le connoisseur,  Et le forcera de se taire,  Et d’ admirer , en dépit de son cœur,  La complaisance du Parter
92 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
étique de Jean-Paul. Quant au chaos du fini et de l’infini, on peut l’ admirer au § 31.
93 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
a fait que croître. L’Europe n’imita plus directement Molière, elle l’ admira davantage. Ce fat pour la gloire cosmopolite de n
u maître, jouée par deux excellents comédiens, qu’il venait goûter et admirer . On savait que depuis longtemps Delaunay et Coque
t la perfection même ; non cette perfection froide et compassée qu’on admire souvent à la Comédie-Française sans être touché.
haleine avec une rapidité et un nerf de débit, qu’on ne saurait trop admirer . La salle était suspendue à ses lèvres, avec cett
de la petite oie et des canons dont parle Mascarille, Dugazon faisait admirer les boucles de ses souliers, en ajoutant qu’il en
s, quand un morceau de maître est ainsi récité, ce qu’on doit le plus admirer , ou de la beauté des vers, ou de la diction qui l
t enfantillage, qui vous gâterait une fort belle pièce ? On a feint d’ admirer beaucoup cette invention de Molière, qui met aux
s, me disait encore cette dame, qui vous dit que cette scène que vous admirez comme une scène-type, d’autres ne la regardent pa
nie du vers, se sont tenus à distance respectueuse du vers libre. Ils admirent de loin Molière et La Fontaine ; ils se gardent d
ui où l’auteur a mis le plus de grâce, de finesse et d’enjouement. On admire dans ses autres pièces le bon sens, le naturel, l
s de l’époque ; mais la pièce assomme tout le public, qui consent à l’ admirer sur parole, mais qui se garde bien d’y venir. Mol
se, qu’il donnât à son personnage cette ampleur de grotesque que nous admirons chez Mme Crosnier ; il reste grand jeune premier,
e crois, que celui qui ne se plaît pas avec Regnard n’est pas digne d’ admirer Molière. Voltaire, auteur dramatique, avait de bo
gent envers les copistes ; nous dirions plus volontiers : « Celui qui admire sincèrement Molière ne se plaira que médiocrement
 ; mais il était de premier ordre dans le second : et l’on se mit à l’ admirer comme un de ces peintres élégants et coquets que
râces naïves de l’enfance. C’est cet art composite et savant que nous admirions chez Mme Plessy. Peut-être y avait il un peu de m
soin de s’élargir l’âme et de se l’emplir de pensées généreuses ! — J’ admire le train de la vie humaine, dit Frontin au premie
tre ami Émile Faguet, dignes d’être relues. Son style, ce style qu’on admirait tant au dix-huitième siècle, tombent de toutes pa
94 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
alement de son fils, jeune homme plein d’esprit et de mérite, dont on admirait la facilité à s’exprimer, mais qui malheureusemen
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
ie fut remise à la nuit suivante. La vieille rassura le galant, & admira avec lui la sottise du mari & de la femme. La
débite des mots si bons, Qu’un esprit bien fait, quoi qu’on die, Doit admirer sa comédie, Et le prendre, tout bien compté, Pour
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
sion. Acte II. La Comtesse aime Moncade, elle a son portrait qu’elle admire aux yeux du Marquis, quoique celui-ci soit amoure
vons vu27 le parti que Moliere a tiré de cette situation ; nous avons admiré dans l’italien la scene originale : nous sommes c
97 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
e donner dans le libertinage, mais nous verrons que la religion qu’il admire n’oblige en somme les humains qu’à bien vivre et
l, désespéré. Pourquoi ? C’est que cet Alceste dont Molière comprend, admire , partage l’Idéal, a méconnu les nécessités terres
98 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
icule (4). » Et, là-dessus, lui ou ses amis se plaisent à nous faire admirer les charmes de cette logique « qui enseigne les t
ut que ce soit une cartésienne, et quelle cartésienne ? Armande ! qui admire le philosophe latin. Pour comble de malheur, Beli
99 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
; et d’un autre côté, l’ange Gabriel redescendit de son empyrée, pour admirer la jeune Vierge en prière, à laquelle les démons
t s’enorgueillit à juste titre la ville de Saint-Mihiel. J’ai souvent admiré ce chef-d’œuvre de sculpture, ces saintes femmes
100 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
iere traduites en Italien. A l’exemple de Florence, Rome & Naples admirent sur leur théatre les chefs-d’œuvre du nôtre. Veni
nt été recueillis par M. le Clerc. Ménandre mourut à l’âge de 52 ans, admiré de ses compatriotes. Les Romains avoient fait des
our des pensées, soit dans le choix de l’expression. On doit sur-tout admirer l’art étonnant avec lequel il a scu peindre les m
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