ature avec les mœurs de la cour en 1677 et 1678. — Boileau en 1677. —
Racine
. — Incidents relatifs à Phèdre. — Méprise des écr
e l’assertion que madame de Sévigné protégeait Pradon et n’aimait pas
Racine
. — Relations de madame de Sévigné avec Molière, L
Relations de madame de Sévigné avec Molière, La Fontaine, Boileau et
Racine
. L’ordre des temps exige que nous examinions ic
é produisit sur les trois poêles qui survécurent à Molière : Boileau,
Racine
et La Fontaine. La mort de Molière n’avait pas se
ontre une autre dame, qu’il soupçonnait d’avoir protégé Pradon contre
Racine
. Dans cette année 1677, il publia son épître à Ra
é Pradon contre Racine. Dans cette année 1677, il publia son épître à
Racine
; là il marqua fortement le désir de se concilier
ne prend pas sur ce ton les opinions du duc de Montausier. Il écrit à
Racine
les vers suivants : Et qu’importe à nos vers que
j’offre mes écrits. Boileau, à dater de 1677, époque de son épître à
Racine
, jusqu’en 1693, temps où parut la satire des Femm
suivi deux tyrans : En vain bruit et l’amour ont partagé mes ans.… »
Racine
, homme plus grave, caractère plus élevé que ses t
aux Romains, il cessa de danser dans les ballets de sa cour, et fit
Racine
gentilhomme de sa chambre. Il lui donna une charg
i donna une charge de trésorier de France, après Mithridate. En 1675,
Racine
fit Iphigénie ; le roi le nomma historiographe de
née, à chacun 3 000 fr. de pension. Depuis cette année jusqu’en 1677,
Racine
ne publia aucun ouvrage, non plus que Boileau. En
rs plein de mépris pour tout ce qui lui rappelait Mazarin, protégeait
Racine
. Le duc de Nevers avait accueilli dans sa maison
olumes de lettres, pourtant très familières, de madame de Sévigné128.
Racine
ou Boileau parodièrent ce sonnet contre le duc de
qu’il ne s’y déclarât pas deux partis, l’un pour Pradon, l’autre pour
Racine
. Aussi cela arriva-t-il. Aujourd’hui des écrivain
it au lit une vie malade et sans espérance ; si, qu’elle était morte.
Racine
ne peut donc avoir eu à se plaindre des intrigues
assertion qu’on ne connaît d’écrits, où Boileau ait pris à défense de
Racine
contre Pradon, que son épitre à Racine, qui, comm
Boileau ait pris à défense de Racine contre Pradon, que son épitre à
Racine
, qui, comme je l’ai dit, parut en 1677 dans la mê
es femmes, dont j’ai parlé aussi, et qui est de 1693. Dans l’épitre à
Racine
, il se demande : Et qui, voyant un jour la doule
e de Pradon, étaient toutes du parti du prince de Condé protecteur de
Racine
et de Boileau, contre les Nevers et les Mancini p
n lui a persuadé qu’elle ajouterait par son sonnet à l’humiliation de
Racine
. Enfin le poète suppose à sa précieuse une docte
ssertion. Mais enfin je me soumets. Un de ces biographes, qui mettent
Racine
aux prises avec l’hôtel de Rambouillet, nous assu
ame de Sévigné était de la coterie qui soutenait Pradon et dépréciait
Racine
, de sorte que ce pourrait bien être d’elle que Bo
’il a trouvés établis sur l’opinion de madame de Sévigné à l’égard de
Racine
. Si l’on en croit La Harpe, qui se fonde sur l’au
qui se fonde sur l’autorité de Voltaire, madame de Sévigné a dit que
Racine
passerait comme le café. Non seulement madame de
t imputé de l’avoir faite. Voltaire dit seulement : Elle croyait que
Racine
passerait comme le café 131. Ce n’était là qu’un
lettres de madame de Sévigné où elle met en parallèle Corneille avec
Racine
, et peut-être encore sur une autre lettre où elle
autre lettre où elle s’exprime peu favorablement sur la nomination de
Racine
et de Boileau à la place d’historiographes de Fra
es madame de Sévigné marque une préférence décidée pour Corneille sur
Racine
; mais celait à une époque où celui-ci n’avait pa
s où madame de Sévigné parle du déclin de Corneille et des progrès de
Racine
. Il avait été frappé du plaisir qu’elle avoue avo
lle dit de Bajazet : La pièce m’a paru belle ; Bajazet est beau, mais
Racine
n’ira pas plus loin qu’Andromaque. Il n’avait pa
d’Esther, ni remarqué ce sentiment profond des beautés nouvelles que
Racine
avait puisées dans l’histoire sainte, ni le press
re encore plus parfaite, pressentiment qui fut réalisé par Athalie. «
Racine
», disait-elle, « aura peine à faire jamais quelq
quoique la lecture fasse regretter quelques approbations excessives).
Racine
a pourtant bien de l’esprit, il faut espérer. »
’un genre n’était pas l’aversion de l’autre. Combien de gens ont aimé
Racine
et Corneille ! Combien d’esprits du premier ordre
fond, madame de Sévigné était née pour aimer Corneille et pour aimer
Racine
; pour aimer Racine et ; pour aimer Corneille. El
igné était née pour aimer Corneille et pour aimer Racine ; pour aimer
Racine
et ; pour aimer Corneille. Elle est transportée p
em péchait de se laisser aller au pathétique des premiers ouvrages de
Racine
, excepté à celui d’Andromaque. L’actrice qui exce
e Sévigné, dont elle dérangeait la fortune, en donnant des soupers où
Racine
et Boileau se trouvaient. Madame de Sévigné trouv
ans le principe auquel elle attribuait une grande partie du talent de
Racine
, « Il ne travaille pas, disait-elle, pour les siè
lle qui disposait mal madame de Sévigné pour les premiers ouvrages de
Racine
; Andromaque fut la première de ses pièces qu’ell
ustre, préventions qui n’ont pas été jusqu’à méconnaître le mérite de
Racine
et à lui préférer Pradon, tenaient à un principe
ame de Sévigné, capable d’écrire et qui a écrit des phrases dignes de
Racine
par leur tendresse et leur pathétique, était assu
imée dans une lettre confidentielle à son cousin sur la nomination de
Racine
et de Boileau à la place d’historiens, Voltaire é
ns, Voltaire était plus capable que personne den sentir la justesse ;
Racine
et Boileau eux-mêmes, en mettant la main sur la c
finit avec beaucoup de raison par ces mots : Combien de pauvretés !
Racine
et Boileau ont toujours ignoré cette anecdote. Ma
érité historique de montrer, non que Molière, La Fontaine, Boileau et
Racine
affectionnaient mesdames de Sévigné, de La Fayett
n de ces cours avait pour objet la littérature dramatique; Corneille,
Racine
et Molière en étaient les grandes figures. C’est
sse pas. » III. La Bruyère a dit : Corneille est plus moral et
Racine
plus naturel. Vinet relève quelque part ce mot et
e plus naturel. Vinet relève quelque part ce mot et le corrige : « Si
Racine
est plus naturel, dit-il, il est plus vrai, et s’
grandeur : « Il renfle l’âme et ne la nourrit pas. » Comme poète,
Racine
est plus chrétien ; il ne tente pas de m’apprendr
de la bouche de M. Rambert. Pour juger l’homme et le caractère, dans
Racine
, il se place à un point de vue différent2. Il sép
, Vinet et M. Rambert, portent un jugement sévère sur le caractère de
Racine
. Ils discernent en lui, dès ses premiers pas, un
vanité est un de ces démons qui ne tardent pas à amener compagnie. »
Racine
avait le cœur trop sensible et trop facile à touc
ambert relève d’autres traits, plus noirs encore, de l’ingratitude de
Racine
envers ceux qui avaient été ses premiers et devai
Puis, terminant le récit de tant de faiblesses : « Au reste, dit-il,
Racine
fut puni par où il avait péché. Il avouait lui-mê
les conséquences de son récit. Vinet part de l’étude du caractère de
Racine
pour signaler le contraste qui souvent existe ent
enties, les sources où le poète a puisé la magie de ses couleurs. «
Racine
, dit-il, souffrait intérieurement. Les impression
charne à cette conception du Romain, dont nous avons signalé le vice,
Racine
multiplie les héroïnes qui souffrent et ne savent
hèdre seulement, c’est de l’ensemble de son cœur que la vie intime de
Racine
sert à nous rendre compte. On le voit d’abord lan
grave et réfléchie, on vit apparaître la pensée qui devait poursuivre
Racine
. Elle s’y présente sous une forme toute générale,
révéla dans Phèdre avec une force et une évidence inattendues- Puis,
Racine
se tut; sa carrière dramatique était achevée, ou,
r à ce Dieu son amour et sa foi ! y a tout un drame dans l’œuvre de
Racine
, un drame qui est l’image de sa vie, qui a ses pé
ssi riche en instructions chrétiennes que celle de l’enfant prodigue.
Racine
les avait quittés, entraîné par la poésie et par
voies de Dieu ne sont pas nos voies ! » C’est donc dans Athalie que
Racine
apparaît tout entier à M. Rambert5, qui ne l’a vu
urions que cette seule pièce, dit notre auteur, nous devinerions tout
Racine
. » « Indépendamment de cette sève nouvelle dans
rtifie Joad. Il remplit la scène de sa présence, et cette scène, dont
Racine
avait fait autrefois un salon, s’agrandit et devi
agnificences qui le fardent et le rabaissent ; la foi tonte simple de
Racine
l’a prouvé sans effort. Il n’a eu besoin ni de ga
ue sous les arceaux des cathédrales antiques. Evidemment le talent de
Racine
s’était fortifié dans la retraite. Mais où cherch
re intime du poêle, dans son cœur. C’est aux larmes et aux prières de
Racine
, à ses repentirs et à ses combats; c’est à sa foi
raies et dignes d’être honorées des hommes, parce que, comme celle de
Racine
, elles sont un relèvement. » IV. Schiller,
la satire : dans tous les temps, Aristophane et Sophocle, Corneille,
Racine
et Molière peuvent se tendre la main. Les pages q
avait comblées de ses bienfaits. » La vie de Molière, comme celle de
Racine
, se réfléchit dans son œuvre. Du rapprochement de
eille. Il a plus de rapports avec le parfait cavalier des héroïnes de
Racine
. Il ne passe les bornes en aucun point; il a asse
siner les traits; mais il y a pourtant des différences entre eux Chez
Racine
, l’honnête homme est plus chevaleresque et se mon
néral, de bonne maison ; mais ils ne sont pas toujours, comme ceux de
Racine
, de grande maison. Ils n’ont pas moins d’esprit;
alors la grâce et la bonne tournure. Même chose lui est arrivée qu’à
Racine
. C’est après de longues et secrètes luttes, et lo
ngues et secrètes luttes, et lorsqu’il allait quitter le théâtre, que
Racine
peignit, dans Phèdre des passions et des remords
t sans qu’il se passât chez lui rien qui ressemble à la conversion de
Racine
. Racine trouva dans la religion la force qui lui
u’il se passât chez lui rien qui ressemble à la conversion de Racine.
Racine
trouva dans la religion la force qui lui permit d
définitive de Vinet. 2. Ibid., page 196. 3. Corneille, Molière et
Racine
, page 158. 4. Page 162. 5. Page 303. 6. Page 2
on subvient, pour sa petite part, aux frais du culte de Corneille, de
Racine
et de Molière : si tout l’argent public était ass
qui sont le plus glorieux lot de notre patrimoine commun. Corneille,
Racine
, Molière ! Ces trois noms, depuis notre enfance,
la Déclaration des droits de l’homme. Et au-dessous de Corneille, de
Racine
et de Molière, on se rappelle qu’il y a d’autres
e temple où le maître-autel est occupé par cette trinité : Corneille,
Racine
, Molière. Les offices de tous ces saints, dictés
honse Daudet, qui sont honorés derrière ces portes ; c’est Corneille,
Racine
, Molière ; on le sait, et il suffit qu’on le sach
M. Got a lu un Éloge de Corneille extrait du discours de réception du
Racine
à l’Académie. Voilà pour la commémoration de la m
e ? Auquel accorderont-ils le privilège d’ouvrir ce jubilé ? Plus que
Racine
, autant que Molière, le grand homme du jour a gar
rtant quel accapareur que ce Corneille, si l’on regarde à côté de lui
Racine
! Oh ! pour celui-ci, son affaire est nette. Comb
-Française deux spectateurs aussi bien renseignés sur une tragédie de
Racine
. Est-ce, d’aventure, que MM. les sociétaires, éga
ar l’esprit de curiosité ou par le faux goût, sacrifient Corneille et
Racine
à des classiques secondaires, à des primitifs ou
demi-douzaine de pièces qui figurent le répertoire de Corneille et de
Racine
, je n’aperçois rien, rue de Richelieu, qui ressem
rt ; à Dieu ne plaise que je m’en indigne, quand je vois Corneille et
Racine
en si mauvais point ! Il faut le remarquer pourta
s ; enfin trois à-propos : Maître et Valets, le Centenaire de Figaro,
Racine
à Port-Royal. Voilà décidément tout ce qui a tenu
u nombre trois : Phèdre, Andromaque, Bérénice, voilà toute la part de
Racine
en 1883-84 ; à quoi il convient d’ajouter, en 188
Odéon est une école d’application de l’art dramatique : avec celle de
Racine
, quelle meilleure discipline pour de jeunes acteu
omme Regnard et Beaumarchais, figure dans cette maison après Molière,
Racine
et Corneille. Mais, au-dessous de ces noms ; il f
quoi Lebrun et Casimir Delavigne seraient triomphans, et Corneille et
Racine
humiliés. Mais tant qu’un décret du président de
Ce n’est pas seulement : Pour Corneille, qu’il faut dire, mais : Pour
Racine
, pour Molière, pour Marivaux et le reste, — comme
la septième période). — Concours de Molière, La Fontaine, Boileau et
Racine
, pour exalter les brillantes qualités du roi. — I
rent au roi quatre poètes à jamais célèbres : Molière et La Fontaine,
Racine
et Boileau. La Fontaine était de Château-Thierry
es auxquels on reproche une liberté plus que gaie. Bientôt il conduit
Racine
, son ami, chez la duchesse, et Racine, qui d’un a
us que gaie. Bientôt il conduit Racine, son ami, chez la duchesse, et
Racine
, qui d’un autre côté s’était lié avec Boileau, l’
1661, Molière était âgé de 41 ans, La Fontaine de 40, Boileau de 25,
Racine
de 22. Molière et La Fontaine étaient alors les s
alors les seuls qui eussent signalé leur talent dans le public. Mais
Racine
et Boileau avaient déjà attiré les regards de Lou
bert, d’après le rapport de Chapelain, avait fait donner cent louis à
Racine
, pour récompense de son ode. Aujourd’hui que nous
’appréhensions, leur talent en acquérait plus d’éclat. La Fontaine et
Racine
avaient besoin, l’un de l’imagina lion des femmes
mes, parce qu’il a eu la gloire de les enterrer. Cela n’empêchera pas
Racine
d’écrire plus tard, en parlant de Corneille et de
ous le régime précédent : — Molière, La Fontaine, — Bossuet, Boileau,
Racine
. Molière, La Fontaine, Bossuet ont à cette époque
qu’elle a conservé chez Bossuet et chez Molière, qu’elle a perdu avec
Racine
et Fénelon. Racine et Fénelon, voilà, de tous ces
chez Bossuet et chez Molière, qu’elle a perdu avec Racine et Fénelon.
Racine
et Fénelon, voilà, de tous ces écrivains illustre
rdre moral, la bonté jointe à l’énergie. Il semble en un mot que chez
Racine
et Fénelon les qualités viriles aient disparu pou
s que quand ils sont passionnés. Aussi les rôles les plus animés chez
Racine
sont-ils des rôles de femmes ; ils ont tous cette
et auprès de Roxane, Hippolyte auprès de Phèdre ? Il semble que, chez
Racine
comme à la cour de Louis XIV, les qualités virile
son organisation nerveuse, tour à tour passionnée et défaillante, que
Racine
doit ce caractère de son talent pendant sa jeunes
tes, enfin à la lecture assidue de la Bible, qui enhardit le génie de
Racine
et donna cette fois à son style une trempe singul
’appelle le mot si souvent cité de Mmede Sévigné sur la conversion de
Racine
: « Il aime Dieu comme il a aimé ses maîtresses.
méconnaître l’ascendant que Louis XIV exerçait sur le poète, puisque
Racine
ne put se consoler d’avoir perdu, par une bonne a
ignait deux noms, moins éclatans sans doute que ceux de Fénelon et de
Racine
, mais qui appartiennent à la même époque, et qu’i
moindre rapport avec le roi. Quant à Boileau, qui s’était déjà, comme
Racine
, annoncé sous Mazarin, mais qui ne publia que plu
ées de ce long règne, ce sont Molière, Bossuet, La Fontaine, Boileau,
Racine
. Voilà le personnel illustre qu’il trouve en mont
ont les Virgile, et voilà qu’à Corneille, à La Fontaine, à Molière, à
Racine
, succède, sous l’influence du nouvel Auguste, qui
; en quelques années, quelle chute ! quel épuisement ! Féminisée par
Racine
et par Fénelon, chez Fontenelle elle n’a plus de
ases sous le règne de Louis XIV ? Il serait fort ridicule de comparer
Racine
et Fénelon à Ovide ; mais avant eux on remarque é
dont la munificence royale ait encouragé les débuts, à l’exception de
Racine
, qui y figure pour 800 livres ; il n’avait produi
l’opinion publique désignait à ses faveurs, mais qu’à l’exception de
Racine
il n’en est aucun dont Louis XIV ait soutenu les
t alors cinquante-sept ans, et Molière quarante. Quant à Boileau et à
Racine
, en 1677 le roi les nomma ses histioriographes au
oquer un peu de ce choix. Il est vrai qu’au lieu d’écrire l’histoire,
Racine
se contenta de faire sa cour, et d’abandonner la
s, tome I, p. 33-34 1775, Anecdotes dramatiques, tome I, p. 128
Racine
, après avoir donné son Alexandre 244 à la troupe
eux tout le succès possible, ce qui déplut fort à Molière ; outre que
Racine
lui avait débauché la Duparc*, qui était la plus
i était la plus fameuse de ses actrices. De là vint la brouillerie de
Racine
et de Molière, qui s’étudiaient tous deux à soute
e, où Despréaux fut des plus assidus. « Je vous vis dernièrement, dit
Racine
à Boileau, à la pièce de Molière, et vous riiez t
r croire que vous n’y ayez pas ri, du moins intérieurement ». 244.
Racine
, Alexandre le grand, 1665 : tragédie en 5 actes e
’inspirer une scène? t’es-tu servi de Térence et d’Aristophane, comme
Racine
se servait d’Euripide; Corneille, de Guillen de C
Il est dangereux en tout genre d’être trop au-dessus de ses juges, et
Racine
s’en aperçut dans Britannicus. On n’en savait pas
e Tartuffe lui-même, n’en aurait pas fait autant. Qu’est-ce qui égale
Racine
dans l’art de peindre l’amour? c’est Molière. Voy
t de Sadi : Voilà celui qui sait comme on aime. Qu’est-ce qui égale
Racine
dans l’art des vers? Qu’est-ce qui a un aussi gra
autant à la lecture qu’à la représentation, ce qui n’est arrivé qu’à
Racine
et à lui ; et même de toutes les comédies, celles
ceux de sa servante. Il encourageait les talents naissants. Le grand
Racine
, alors à son aurore, lui lut une tragédie. Molièr
et lui fit un présent. C’était voir mieux que Corneille, qui exhorta
Racine
à faire des comédies et à quitter le tragique. Mo
ville aux Plaideurs qui étaient tombés. Il était alors brouillé avec
Racine
, avec qui on se brouillait facilement. Ce moment
eille qui n’étaient guère que des succès ; il s’agit des Plaideurs de
Racine
. Les relations de Racine avec Molière, nous les c
que des succès ; il s’agit des Plaideurs de Racine. Les relations de
Racine
avec Molière, nous les connaissons : une suite de
d’une généreuse bienveillance. C’est peut-être pour cela qu’en voyant
Racine
chercher dans Aristophane un sujet de comédie, on
encore son intention et de le trouver fidèle à son ingratitude. Plus
Racine
avait de torts envers son ancien protecteur, plus
l triomphe pour la Troupe Royale si elle pouvait la réaliser, grâce à
Racine
! Quel triomphe pour Racine, si après avoir pris
yale si elle pouvait la réaliser, grâce à Racine ! Quel triomphe pour
Racine
, si après avoir pris la place du grand Corneille
es Plaideurs devait achever la défaite du maître de la comédie : mais
Racine
éprouva bientôt par lui-même que les premiers mou
à la bonne heure. Il faut pourtant bien en croire Valincour, l’ami de
Racine
, et Racine lui-même. Il faut en croire la préface
heure. Il faut pourtant bien en croire Valincour, l’ami de Racine, et
Racine
lui-même. Il faut en croire la préface que l’aute
Ce factum à la façon de Beaumarchais les constate en leur répondant.
Racine
commence par se défendre et finit par attaquer. Q
oridor, Floridor avec ses camarades accepter cette farce criminelle ?
Racine
se hâte de protester qu’il n’avait pas mis ses vi
sée à jouer de véritables pièces françaises, entièrement françaises ?
Racine
n’y pense pas : que Molière sous-louât de Scaramo
est pas là cependant qu’aurait été la difficulté. Suivant le récit de
Racine
, un autre obstacle se rencontre plus indiscutable
s chantiers de construction de la colonnade du Louvre. En 1659 aussi,
Racine
avait à peine vingt ans. C’est l’âge de l’enthous
de la tragédie. À vingt ans, toujours plein de Théagène et Chariclée,
Racine
composait son Amasie pour Mlle Roste et pour le T
Comédiens-Français avaient essuyé les plâtres. C’était le moment pour
Racine
de frapper à la porte de Scaramouche. Il ne s’éta
fiable procédé envers Molière. Mais non, tout cela n’est pas sérieux.
Racine
plaide sa cause, et, pour être son propre avocat,
n pleine possession de sa langue la plus parfaite, et, à l’honneur de
Racine
, elle affirme, contre lui, que tous ses amis n’on
oi gagne naturellement la Cour, et la Cour entraîne la Ville. Lorsque
Racine
écrit sa préface, l’orage des premières heures s’
des Plaideurs n’a plus que le zéphyr dans ses voiles. — Pourquoi donc
Racine
revient-il sur un débat terminé ? Pourquoi ne sau
t eu lieu la représentation des Plaideurs devant le Roi ; or, puisque
Racine
et Valincour ne s’accordent pas sur le lieu, Vali
ncour ne s’accordent pas sur le lieu, Valincour disant Saint-Germain,
Racine
disant Versailles, il se peut, en définitive, que
laudissement passer au Palais-Royal ; inde iræ, de là les douleurs de
Racine
. Qu’est-ce que la fin de sa préface ? Un coup de
inqueur. Des Plaideurs et de Tartuffe, suivant la thèse enveloppée de
Racine
, la véritable comédie n’est pas la seconde, c’est
le comédie n’est pas la seconde, c’est la première. En dépit de tout,
Racine
soutient son paradoxe contre le sentiment public,
oblige dans le second à passer la parole à l’exempt ? La jalousie de
Racine
l’avait odieusement prévenu, mais l’avait bien éc
re rire les honnêtes gens » ? « Mais je ne sais quelque gré », c’est
Racine
qui continue « de l’avoir fait sans qu’il m’en ai
ennemi ! « d’où quelques auteurs plus modestes l’avaient tiré ».
Racine
en était un sans doute, de ces auteurs modestes,
teurs modestes, et Molière était un fanfaron reconnu à qui le modeste
Racine
ne pardonnait pas le bruit insolent de ses ouvrag
ssait pas encore aller sans hésitation au comique de L’Avare, on a vu
Racine
reprocher à Despréaux d’avoir ri ouvertement sur
ière avait dit tout de suite que ceux qui se moquaient de la pièce de
Racine
méritaient qu’on se moquât d’eux. Je ne rapproche
âtres. Si L’Avare avait eu véritablement l’air d’une pièce qui tombe,
Racine
se serait sans doute épargné la maladresse de la
, satisfait d’avoir publiquement témoigné son dédain pour la comédie,
Racine
ne voulut pas se démentir et renonça à l’art infé
out mourant de sommeil, À la porte d’un juge attendre son réveil » !
Racine
a vaincu Despréaux dans sa propre science. Quel q
nous verrions de quels soins délicats il entoura le premier essai de
Racine
, avec quelle chaleur d’affection il amena au jeun
eu près seul les frais de leur commune amitié, ne dissimulait pas que
Racine
était né « railleur, inquiet, jaloux et voluptueu
rs dont il aura besoin pour ses ambitions. Ce charme, dès Port-Royal,
Racine
l’avait exercé sur M. Hamon, ainsi que sur Antoin
ais-Royal, par Molière. Ce n’était pas précisément là ce que désirait
Racine
, ou du moins, tout heureux qu’il pouvait être de
sseur, lui avait ménagé une ouverture auprès du Théâtre du Marais, où
Racine
s’était empressé d’apporter une tragédie intitulé
l’Amasie, et revint sur son impression, au grand déplaisir du poète.
Racine
, dans sa déconvenue, chercha naturellement un des
, « pourvu qu’il vînt du grand auteur ». Reste à savoir cependant qui
Racine
entendait par « le grand auteur » ? On se défend
t l’Œdipe de Corneille s’était joué le 24 janvier 1659 ; la lettre de
Racine
est du 5 septembre 1660, et il s’en fallait encor
ec une pointe d’ironie dans l’éloge, jusqu’à ce qu’on dît « le tendre
Racine
» ; mais le dix-septième siècle ne prodiguait pas
it qu’au grand Condé ainsi qu’au grand Corneille. Quoi qu’il en soit,
Racine
eut bientôt pour se consoler le succès de son ode
s Amours d’Ovide. Le voyage d’Uzès rompit ce beau projet. En réalité,
Racine
était oisif. Sa pièce et son emploi lui laissaien
t dans une vie de dissipation dont il ne pouvait soutenir la dépense.
Racine
avait des dettes, et les cent louis du Roi étaien
ire à les payer. Il fallait prendre un parti sérieux. La situation de
Racine
était assez embarrassée pour qu’il n’eût pas d’ob
ce. Au bout d’un an toutefois, lassé d’attendre sans rien voir venir,
Racine
quitta — ou ne quitta pas — la soutane (je crois
l’ancien château des archevêques, qui se nomme encore le pavillon de
Racine
, et où le neveu de l’oncle Sconin aurait fait ses
ut être ; pour ce qui est de l’y avoir terminée, la correspondance de
Racine
ne permet pas d’accepter là-dessus la tradition l
nce de Racine ne permet pas d’accepter là-dessus la tradition locale.
Racine
était à Paris lorsqu’il écrivait à l’abbé Levasse
re, qu’elle allait bientôt être achevée. Seulement, si les lettres de
Racine
ne confirment pas la légende d’Uzès, elles ne con
u futur rival de Corneille. S’il était vrai que Molière eût proposé à
Racine
le sujet de La Thébaïde, il en résulterait nature
nsieur. Eh bien ! cela n’est pas. Dans la même lettre de décembre, où
Racine
écrit à son ami que la pièce est tantôt achevée,
ie : c’était l’Hôtel qui devait représenter La Thébaïde. Et cependant
Racine
était déjà en relations avec Molière. Sa lettre,
Molière. Sa lettre, toujours la même lettre, est pleine de Molière :
Racine
ne connaît pas encore L’Impromptu de Versailles ;
point écouté à la cour ». Autre chose enfin : dès le mois précédent,
Racine
et Molière s’étaient rencontrés au lever du Roi,
lière s’étaient rencontrés au lever du Roi, bien aises tous les deux,
Racine
, il le dit, « de ce que le Roi avait donné assez
olière, Molière de ce que ces louanges lui avaient été données devant
Racine
». Voyez-vous l’orgueil qui se refait sa part, a
hé sur celle de l’autre ? On sent toutefois dans la correspondance de
Racine
, autant que le permet une certaine habitude de fr
nt déjà pour quelque chose, et c’est par où Molière était bien aise —
Racine
ne s’y trompait pas — de les recevoir devant lui.
nances de Molière contribuèrent à ce résultat. Il tenait à s’attacher
Racine
, et l’attirait par toute la bonne grâce de ses pr
pli dans des conditions sans pareilles. Le rêve se réalisa un moment.
Racine
retira sa Thébaïde de la rue Mauconseil pour pass
eune ami. Il pouvait le jouer tout de suite. C’était de quoi ébranler
Racine
. Le duc de Saint-Aignan dit peut-être un mot, Mll
spices de Molière et sous le patronage du duc de Saint-Aignan, auquel
Racine
la dédia ensuite. Après le Pylade de Coqueteau de
in volant, puis avec un peu de danse, puis avec Gorgibus dans le sac.
Racine
, comme les auteurs les plus favorisés, touchait d
rs et leur faisant les honneurs des grandes circonstances. En résumé,
Racine
devait des remerciements à Molière ; il acquitta
ue trop lire Depuis que tu fais imprimer. Ce fut à son frère et à
Racine
et Molière qu’il trouva rassemblés, qu’il demanda
Hélas ! &c. Ce qu’il y a de particulier dans ce fait, c’est que
Racine
et Molière eurent une petite querelle sur le prem
ais (sept tragédies), surtout connu pour la rivalité qui l’a opposé à
Racine
, à l’occasion de la cabale de Phèdre. En fait il
, ont bien réussi ― le succès de celle-ci aurait même été étouffé par
Racine
. Quant à la Phèdre et Hippolyte qu’il opposa à la
es avant que sa pièce cédât dans la faveur du public, au désespoir de
Racine
. De 1678 à 1697, il fit encore représenter quatre
période). — Caractère moral du quatrumvirat de Molière, La Fontaine,
Racine
et Boileau. Le roi était tout-puissant sur la na
’il donnait à la cour, par la louange, par le concert de louanges que
Racine
et Boileau, ses jeunes amis, guidés par ses conse
s par ses conseils et son exemple, prodiguaient à l’envi au monarque.
Racine
, en 1664, dans La Renommée aux muses, Boileau, en
rachetait la témérité de ma censure. Molière, La Fontaine, Boileau et
Racine
, furent des courtisans sans doute. Mais il y a de
sortir de l’Épire, Du matin jusqu’au soir qui vous défend de rire ?
Racine
était courtisan quand Titus, se séparant de Bérén
’à étudier le monde. Moliere, peu de temps après s’être brouillé avec
M. Racine
, donna sa Comédie de l’Avare, où M. Despréaux fut
espréaux fut un des plus assidus. « Je vous vis derniérement, lui dit
Racine
, à la Piece de M. Moliere, & vous ryez tout s
iere représentation. Despréaux après avoir vu la troisieme, soutint à
Racine
, qui n’étoit pas fâché du danger où la réputation
s les jours ! Cela montre bien le peu que sont les hommes. XXX.
Racine
, après avoir donné son Alexandre à la troupe de M
ux tout le succès possible : ce qui déplut fort à Moliere ; outre que
Racine
lui avoit débauché la Dupare, qui étoit la plus f
s le rôle d’Andromaque. De-là vint la brouillerie de Moliere & de
Racine
, qui s’étudioient tous deux à soutenir leur Théat
M. Despréaux fut des plus assidus. Je vous vis derniérement, lui dit
Racine
, à la piece de Moliere, & vous ryez tout seul
ublic. Plus connu, pendant sa vie, que Corneille, mieux accueilli que
Racine
, plus riche que Boileau, plus aimé que La Fontain
iècle sur la tête de Corneille; il n’a éprouvé aucun des outrages que
Racine
a subis au moment d’une transformation récente et
mphe ? N’avez-vous pas des rues qui portent les noms de Corneille, de
Racine
et de Molière ? Encore une millième fois, votre a
torieuse et nous nous en fassions une arme. Avec Corneille on a battu
Racine
, avec Racine on a souffleté Voltaire, avec Voltai
ous nous en fassions une arme. Avec Corneille on a battu Racine, avec
Racine
on a souffleté Voltaire, avec Voltaire vous savez
e a oublié d’y mettre le charme féminin. Ni Molière, ni Corneille, ni
Racine
, ni tant d’autres, n’eussent aimé cette odalisque
on au cœur de quatre hommes de génie s’il en fut, Molière, Corneille,
Racine
et La Fontaine ; ce fut là une gloire sans pareil
! Ses chutes, il faut en constater deux : une avec Molière, une avec
Racine
: la comédie et la tragédie. La Fontaine s’arrêta
faut pas douter que plus tard, s’il s’est sérieusement brouillé avec
Racine
, c’est parce que Racine lui enleva la Du Parc, qu
s tard, s’il s’est sérieusement brouillé avec Racine, c’est parce que
Racine
lui enleva la Du Parc, qui n’était pas seulement
ours Votre lan la landeridette, Votre lan la landerida5 ? III
Racine
enleva Mlle Du Parc à Molière, à son cœur et à so
endre le masque du stoïcisme, on voit toujours ses larmes. On dit que
Racine
a vengé Corneille, comme le comédien Guérin a ven
malgré lui, voyez-le par ces vers qui marquent la date du triomphe de
Racine
: Vos regards ont pour mot toujours le même char
n le cœur humain, s’y laissait prendre tout le premier. V Mais
Racine
était le moins naïf des hommes de son temps même
ui s’était faite comédienne pour Molière se fit donc tragédienne pour
Racine
. Elle commença par le rôle d’Axiane dans la tragé
die d’Alexandre, qu’elle joua avec beaucoup de sentiment. Aussi quand
Racine
fit Andromaque, il ne pensa qu’à elle pour ce gra
inattendue de la Du Parc, nous n’aurions peut-être pas vu l’amour de
Racine
pour la Champmeslé et le talent de la Champmeslé
our la Champmeslé et le talent de la Champmeslé dans les tragédies de
Racine
. Robinet laisse ainsi couler ses larmes à l’enter
hant la vie de Boileau-Despréaux, rapporte ces paroles de Boileau sur
Racine
et la Du Parc : « M. Racine était amoureux de la
spréaux, rapporte ces paroles de Boileau sur Racine et la Du Parc : «
M. Racine
était amoureux de la Du Parc, qui était grande, b
ue bruit au théâtre et dans tout Paris. Qui le croirait aujourd’hui ?
Racine
fut accusé d’avoir empoisonné sa maîtresse « pour
médienne, que sa belle-mère nommée de Gorla lui avait dit que c’était
Racine
qui l’avait empoisonnée ». Sans doute la Voisin v
l à propos9. Mais, comme a dit un contemporain, « si ce n’eût pas été
Racine
, c’eût été un autre. » Dans son histoire de Raci
ce n’eût pas été Racine, c’eût été un autre. » Dans son histoire de
Racine
, M. Adolphe Régnier commente ainsi les paroles de
endre qu’elle fût la Muse qui l’inspirât. Il est bon de remarquer que
Racine
ne fit pas jouer à cette actrice celui des rôles
rc avait conservé ses adorateurs du Palais-Royal ; à n’en pas douter,
Racine
fut du convoi, on le reconnaît dans ces trois ver
a fin du roman de Psyché, il a pour ainsi dire consacré les larmes de
Racine
. Tragédie sans musique. VI Je ne sais pas
urs dès que sa beauté entrait en scène. Mais quoiqu’elle fût passée à
Racine
avec armes et bagages, quoiqu’elle eût entraîné à
mais été « façonnière » avec Molière, non plus qu’elle ne le fut avec
Racine
. Si elle le fut avec Corneille, c’est parce que C
epuis trois siècles sont l’orgueil du théâtre et du génie français :
Racine
est presque un Grec, Corneille est un Romain ; Mo
gendes, dans l’histoire de la vie de Molière, il y a encore le mot de
Racine
ou de Boileau. Le Roi demandait quel était le plu
l’un des deux qui répondait : C’est Molière. La réponse doit être de
Racine
, qui voyait beaucoup Louis XIV et qui était un es
en fut. Boileau n’eût pas si bien dit, car il eût prononcé le nom de
Racine
. Mais Boileau ne voyait guère Louis XIV. La légen
Molière : « Je ne le croyais point. » C’était une simple politesse à
Racine
. Il n’eût pas été si poli pour Boileau. Mais reve
ragédie calomnieuse est éloquemment flagellée par Marc de Montifaud :
Racine
et la Voisin. 10. Ce paveur ordinaire du roi pri
injustes de leurs ouvrages. C’est ce qui est arrivé dans l’édition de
Racine
faite à Paris en 1728. On tâchera d’éviter cet éc
tomber un bon ouvrage. Voilà pourquoi Britannicus et les Plaideurs de
M. Racine
furent si mal reçus ; voilà pourquoi l’Avare, le
é sous ces accusations, si ce même roi, qui encouragea et qui soutint
Racine
et Despréaux, n’eût pas aussi protégé Molière. Il
i marquaient du talent : c’est peut-être à Molière que la France doit
Racine
. Il engagea le jeune Racine, qui sortait de Port-
st peut-être à Molière que la France doit Racine. Il engagea le jeune
Racine
, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le
inutile de dire, qu’environ dans le même temps, c’est-à-dire en 1661,
Racine
ayant fait une ode sur le mariage de Louis XIV, M
au nom du roi. Il est très- pour l’honneur des lettres que Molière et
Racine
aient été brouillés depuis ; de si grands génies,
re en passant, que c’est là le grand art des tragédies de l’admirable
Racine
. La Critique de l’École des femmes, Petite
les airs. Il ne manquait à cette société de grands hommes que le seul
Racine
, afin que tout ce qu’il y eut jamais de plus exce
c ingrat. On demande pourquoi Molière, ayant autant de réputation que
Racine
, le spectacle cependant est désert quand on joue
t Paris, tandis qu’on court encore avec empressement aux tragédies de
Racine
lorsqu’elles sont bien représentées ? C’est que l
rmonie des beaux vers tragiques, et de la magie étonnante du style de
Racine
, qu’elle ne peut l’être du langage propre à la co
[30188, p. 59189]
Racine
regarda toujours Molière comme un homme unique. L
ouis Racine que l’on retrouve dans la pléiade des Œuvres complètes de
Racine
, Tome I, p. 1149.
. 560 Lorsque Molière donna son Misanthrope, il était brouillé avec
Racine
. Un flatteur crut faire plaisir au dernier, après
; rien n’est si froid : vous pouvez m’en croire. Vous y étiez, reprit
Racine
, et moi je n’y étais pas ; cependant je n’en croi
e ce soit une modeste satire pour Boileau ou une grande tragédie pour
Racine
, l’œuvre d’art les absorbe, les transporte et leu
rneille, dans sa petite ville, va aux offices et traduit les Psaumes.
Racine
, encore jeune, en pleine gloire, abandonne le thé
par l’Église, et se repent des désordres de sa vie. Les désordres de
Racine
! Ce serait la tempérance même, si on les compara
s même de Molière elles ne manquaient pas. On a dit bien des fois que
Racine
, pour composer ses héroïnes, n’avait eu qu’à rega
nes, n’avait eu qu’à regarder autour de lui. Eh bien, ces modèles que
Racine
avait sous les yeux, Molière les connaissait auss
xemple, la célèbre Mlle de Scudéry assise un instant entre Molière et
Racine
, Racine y prend le portrait de Bérénice et Molièr
la célèbre Mlle de Scudéry assise un instant entre Molière et Racine,
Racine
y prend le portrait de Bérénice et Molière celui
[87, p. 131-132281]
Racine
et Despréaux*, avec lesquels La Fontaine était ex
même qu’à l’ordinaire. Pour le tirer de sa distraction, Despréaux* et
Racine
qui étaient naturellement portés à la raillerie,
e ce qu’on en prétend conclure ?) Corneille est sublime, mais inégal.
Racine
est plus fin, plus touchant, plus pur, mais moins
la belle nature, telle qu’elle est à la cour et dans les tragédies de
Racine
. « … Les fermes, les bois, les champs, les ruisse
er et barbare. Il faut bien des siècles pour que le bon goût s’épure.
Racine
fut le premier qui eut du goût332 Avec quel art n
és qui composent cette cour ; il leur propose de quitter Corneille et
Racine
pour un saltimbanque qui a des saillies heureuses
se refroidisse (no fear lest dinner cool). Qui aurait osé parler aux
Racine
, aux Despréaux, d’un poème épique sur Adam et Ève
» Parmi les poètes français, il admire froidement Corneille, Molière,
Racine
même, sans les goûter. Fénelon, à la vérité, n’ét
son exemple, je lui dis un soir (à quoi songeais-je ce soir-là ?) que
Racine
est le plus grand des poètes qu’on ne lit pas, et
n’ait son opinion toute faite sur le mérite littéraire de Molière, de
Racine
, de Boileau, opinion formée en partie par leurs p
le discours de Théramène est invraisemblable, les autres discours de
Racine
ne le sont-ils pas tous presque autant ? De l’inv
ne le sont-ils pas tous presque autant ? De l’invraisemblance ! mais
Racine
en est plein. Pourquoi ses personnages parlent-il
tique qui tend à condamner la forme et l’esprit de tout le théâtre de
Racine
, et d’accepter le discours de Théramène, puisque
rte ? un tel anachronisme était nécessaire 384. Il était impossible à
Racine
d’imaginer et de penser autrement qu’avec l’imagi
casque. Talma a bien fait d’habiller le mannequin à l’antique ; mais
Racine
avait bien fait d’habiller l’homme à la moderne ;
action des hellénisants comme mon ancien ami Vadius, plus grecque que
Racine
ne l’a faite ? Je le veux bien ; mais, pour que l
utés devaient naturellement suivre.392 Il étudie Sophocle, Corneille,
Racine
, décrit toutes les facultés poétiques et n’en con
ichelieu et Mazarin, à côté des héros et des fanfarons de la Fronde ;
Racine
, à la cour de Louis XIV, à côté de Boileau et de
raison des sublimes scènes de Corneille et des parfaites tragédies de
Racine
. » Lettre à Horace Walpole. 360. Racine excepté.
t des parfaites tragédies de Racine. » Lettre à Horace Walpole. 360.
Racine
excepté. 361. Diderot excepté. Personne n’a parl
duisit un de ses fermiers, un jour qu’on représentoit une tragédie de
Racine
. Après la représentation on demanda au paysan s’i
es qui se parlent. Que cela soit vrai ou non, les partisans outrés de
Racine
le rapportent pour prouver la vérité de sa dictio
enchanteur l’illusion divine Prêtoit un nouveau lustre aux beautés de
Racine
, Un voile aux défauts de Pradon.
na, p. 103-105 1705, Grimarest, p. 148-150 1742, Bolaeana, p. 104-105
Racine
voulant donner sa Tragédie au public, la lut à Co
a Ville, Qui jamais, de Lucain*, n’a distingué Virgile*. Les Amis de
Racine
l’avaient assuré de la bonté de sa Pièce ; sur ce
fut suivi ; et la Pièce réussit très heureusement. Le parti que prit
Racine
de faire jouer sa Tragédie sur un autre Théâtre,
l’Hôtel de Bourgogne ; ce qui mortifia Molière, et fut, entre lui et
Racine
, la source d’un refroidissement qui dura toujours
grimaces de désespéré, en répétant sans cesse ces mots : « O Racine,
Racine
» ! après le Sermon, le bel esprit, curieux de sa
h ! quoi, Monsieur, lui dit l’Abbé, vous ne savez pas ce qui arriva à
Racine
au sujet de sa Tragédie d’Alexandre ; il la donna
; voyez quel effet cela produit dans sa bouche ! Mais je ferai comme
Racine
; je lui ôterai mon Sermon ; et je le ferai prêch
-105 1705, Grimarest, p. 148-150 1742, Bolaeana, p. 104-105 Après que
Racine
se fut brouillé avec Molière, au sujet de la Demo
ù Despréaux fut des plus assidus. « Je vous vis dernièrement, lui dit
Racine
, à la Pièce de Molière ; et vous riiez tout seul
561 Lorsque Molière donna son Misanthrope, il était brouillé avec
Racine
. Un Flatteur crut faire plaisir à ce dernier, apr
t si froid ; vous pouvez m’en croire, j’y étais. Vous y étiez, reprit
Racine
; et moi je n’y étais pas. Cependant je n’en croi
tion constante veut que le sujet de cette Tragédie123 ait été donné à
Racine
par Molière. On dit aussi, que lorsque cette Pièc
e par Molière. On dit aussi, que lorsque cette Pièce fut représentée,
Racine
n’avait presque rien changé à deux récits admirab
deux récits admirables, qui sont dans l’Antigone de Rotrou124, et que
Racine
s’était appropriés, soit qu’il crût ne pouvoir mi
s beautés du Misanthrope ». Tome II, p. 443 Louis XIV demanda à
Racine
, à Quinault* et à Molière, un sujet où pût entrer
it les enfers, et que l’on conservait avec soin dans le garde-meuble.
Racine
proposa le sujet d’Orphée, Quinault* l’Enlèvement
int la préférence. La Grange-Chancel 143 avait souvent entendu dire à
Racine
, que le sujet d’Orphée était le plus susceptible
La Bonne Aventure, au gué. » (p. 1459 de la pléiade) 91. Antiochus (
Racine
, 1670, Bérénice) : roi de Comagène. 92. Racine,
de) 91. Antiochus (Racine, 1670, Bérénice) : roi de Comagène. 92.
Racine
, 1670, Bérénice : tragédie en 5 actes et en vers.
1775) → Pardonne. 122. Elmire ( Tartuffe) : femme d’Orgon. 123.
Racine
, 1664, La Thébaïde ou les frères ennemis : tragéd
périgourdin, présenté à la cour à quatorze ans, reçoit des leçons de
Racine
et fait jouer sa première tragédie à la Comédie-F
ure. D’autres écrivains lui vinrent en aide, Boileau par ses satires,
Racine
par ses exemples; mais le succès de la première a
lois plus sévères, elle assujettit à une contrainte moins habituelle;
Racine
, Boileau et Molière, lorsqu’ils avaient quitté Ve
a-t-il pas encore de traces de faux goût dans les premières œuvres de
Racine
! Il n’est pas même sûr que Molière ait compris d
ement rompu avec lui-même, et que le ton des œuvres les plus pures de
Racine
ne rappelle en rien celui des poètes qui s’inspir
acun connaît la déclaration d’amour qu’Alexandre, dans la tragédie de
Racine
, fait à la princesse Cléophile; elle est souvent
elle est souvent citée comme un exemple de ce bel esprit dans lequel
Racine
trempa au début : Les beautés de la Perse à mes
laration d’amour, et telle autre que nous trouvons dans les pièces de
Racine
, écrites après l’épuration de son talent, celle d
e vais dire : etc., etc. Ces vers n’ont pas la perfection de ceux de
Racine
; mais ils ne sont guère entachés de bel esprit, e
ique : « Je ne sais que trop lire, depuis que vous faites imprimer. »
Racine
et Boileau, le poète, trouvèrent cette répartie s
treux ! Quoi ! Juger des fantaisies du poète. C’était bon du temps de
Racine
et de Boileau, gens de mérite, sans doute, mais q
ité de Molière tint en partie à ce que, plus que tout autre, plus que
Racine
, plus que Corneille surtout, il entretint avec so
urs, Nous suivrons avec Molière la même méthode qu’avec Corneille et
Racine
: avant d’aborder les questions générales, nous é
urieuse ! ce sont les mêmes Aristarques qui reprochent à la poésie de
Racine
d’être trop simple et à celle de Molière d’être t
upé. Il y est revenu sans cesse ; il l’a reproduit sous mille formes.
Racine
se plaît aux incertitudes et aux luttes d’un cœur
evaleresque et de généreux dans la haute société française, à côté de
Racine
, qui répond si bien aux goûts d’élégance, de poli
res travers. À cet égard Molière est bien le frère de Corneille et de
Racine
. Le XVIIe siècle devait isoler l’homme dans la co
d’un art régulier, élégant et de bon goût, assez semblable à celui de
Racine
, quoique avec plus de mouvement et de contrastes,
en présence des formes dramatiques que nous avons déjà étudiées dans
Racine
, mais moins strictes cependant, et dépouillées de
. Elle avait des privilèges dont Molière ne se laissa pas dépouiller.
Racine
n’aborde l’action dramatique, dans ce qu’elle a d
de plus saillant et au besoin déplus vulgaire. Dans les tragédies de
Racine
, les coups d’épées se donnent dans la coulisse ;
Molière, les coups de bâton se donnent sur la scène. Dans Andromaque,
Racine
nous dérobe ce qui fait la joie de la veuve d’Hec
obe de chambre, chaise longue, drogues et comptes d’apothicaire. Dans
Racine
, tous les héros ont le même langage, le langage i
ême, et d’introduire dans la comédie quelque chose de ce bel art dont
Racine
traçait des modèles si exacts. Dans Le Misanthrop
es règles. Molière ne connaît pas ces peintures de profil si chères à
Racine
: ses héros posent de face, et, si restreint que
aussi à ses dépouilles, et l’on pourrait soutenir que la tragédie de
Racine
, malgré ses airs aristocratiques et ses dehors gr
u siècle, l’art de Sophocle avec des pensées qui venaient d’ailleurs.
Racine
est celtique par le fond, nous l’avons vu ; par l
avec la profondeur et la richesse de Shakespeare. Si l’on ne met que
Racine
en présence de Shakespeare, l’argument peut sédui
n timide, qui a sa cause essentielle dans la nature même du talent de
Racine
. Mais voici des formes semblables employées par u
à fait dépassé. Nous l’avons dit déjà, après les avoir étudiées dans
Racine
, et nous le répéterons plus hardiment aujourd’hui
eille; il a plus de rapports avec le parfait cavalier des héroïnes de
Racine
. Il ne passe les bornes en aucun point; il a asse
es trois auteurs les plus, précieux à consulter sur ce point sont-ils
Racine
, Mme de La Fayette et Molière. Il y a pourtant ce
énéral de bonne maison ; mais ils ne sont pas toujours, comme ceux de
Racine
, de grande maison. Ils n’ont pas moins d’esprit;
râce et la bonne tournure. Même chose, nous l’avons vu, est arrivée à
Racine
. Au moment où, à la suite de longues et secrètes
us mâle expression de la foi chrétienne. Mais il y a entre Molière et
Racine
deux différences capitales. Le génie du poète tra
au milieu de sa course, et sans rien qui ressemble à la conversion de
Racine
. Racine trouva dans la religion la force nouvelle
u de sa course, et sans rien qui ressemble à la conversion de Racine.
Racine
trouva dans la religion la force nouvelle qui lui
ble, et qu’ils doivent un jour ou l’autre se rencontrer. Tantôt c’est
Racine
qui étudie pour le théâtre cette vertueuse douleu
de Molière. » Après avoir terminé notre Dictionnaire de la langue de
Racine
, nous avons hardiment abordé le Dictionnaire de l
de sa bonté. Les personnes qui voudront bien se souvenir que dans le
Racine
publié en 1820 j’ai donné le premier modèle d’un
taire s’est beaucoup moqué, n’est-il pas garanti par le témoignage de
Racine
, et par celui de Boileau lui-même17 ? Grimarest m
fut d’autant plus applaudie, que le public se prêta à la jeunesse de
M. Racine
, qui fut animé par les applaudissements, et par l
que ce soit celui-ci qui ait fait la critique de l’Andromaque, comme
M. Racine
le croyait ; il estimait cet ouvrage comme un des
en des gens s’imaginent que Molière a eu un commerce particulier avec
M. Racine
. Je n’ai point trouvé que cela fût vrai, dans la
ils dussent se chercher ; et je ne pense pas même que Molière estimât
Racine
. J’en juge par ce qui leur arriva à l’occasion d’
ât Racine. J’en juge par ce qui leur arriva à l’occasion d’Alexandre.
Racine
ayant fait cette pièce, la promit à Molière, pour
de la querelle, dit à Baron qu’il avait grand tort de dire du mal de
Racine
à M. P…., qu’il savait bien que c’était son ami,
sse. Qu’à la vérité, lui Molière répandait partout la mauvaise foi de
Racine
, et qu’il faisait voir son indigne caractère à to
e ne rien répondre, et de se retirer. J’ai cependant entendu parler à
M. Racine
fort avantageusement de Molière ; et c’est de lui
c représenta avec beaucoup de succès dans la tragédie d’Alexandre, de
M. Racine
, fit tant de plaisir, particulièrement à cet illu
du Parc, qui l’accepta. Ainsi, lorsqu’elle fut entrée dans la troupe,
M. Racine
lui fit jouer le rôle d’Andromaque , qu’elle rend
et qui n’a point été remarqué, c’est que Molière, les deux Corneille,
Racine
et La Fontaine, devinrent successivement amoureux
re à Lyon en 1653, les deux Corneille à Rouen en 1658, La Fontaine et
Racine
à Paris en 1664. Il paraît que Racine fut le seul
à Rouen en 1658, La Fontaine et Racine à Paris en 1664. Il paraît que
Racine
fut le seul écouté. Le recueil manuscrit de Conra
e anecdote racontée par Boileau confirme tout ce qu’on vient de lire.
Racine
avait confié à Floridor le rôle de Néron dans Bri
Néron et de lui vouloir du mal, ce qui nuisit au succès de la pièce.
Racine
, s’étant aperçu de ce singulier effet du mérite d
ête dans laquelle il accusait Molière d’avoir épousé sa propre fille.
Racine
, très jeune encore, fut témoin de cette intrigue
es 129 et 130, et les Mémoires de Louis Racine, page 38.) * Œuvres de
J. Racine
, avec les notes de tous les commentateurs, 1844,
tragique. C’est sans doute le plan de cette pièce que Molière donna à
Racine
. (B.) 64. Rotrou n’a point fait de Thébaïde ; il
a point fait de Thébaïde ; il est auteur d’Antigone, pièce à laquelle
Racine
fit en effet quelques emprunts. La Grange-Chancel
a Grange-Chancel disait avoir entendu dire à des amis particuliers de
Racine
, que, pressé par le peu de temps que lui avait do
liées. Il s’associait avec le père du président Hénault pour dénigrer
Racine
, et finit par devenir le panégyriste du grand poè
s’y montrait fort assidu, et soutenait que la pièce était excellente.
Racine
, irrité contre Molière (il le croyait auteur d’un
e ne sais que trop lire depuis que vous faites imprimer. » Boileau et
Racine
trouvèrent cette réplique fort piquante, et voulu
mes péchés, je n’ai que trop su lire, Depuis que tu fais imprimer !
Racine
soutint qu’il valait mieux écrire : De mon peu d
art même apprend à franchir les limites. On lit dans les Mémoires de
Racine
le fils qu’un soir à souper chez Molière, La Font
des railleries de ses meilleurs amis, au nombre desquels se trouvait
Racine
. Ils ne l’appelaient tous que le bonhomme à cau
la société de Molière et de ces entretiens pleins de charmes auxquels
Racine
, Boileau, La Fontaine, etc., durent souvent leurs
vent leurs plus heureuses inspirations. (Voyez Mémoires sur la vie de
Racine
, page 68 ; Vie de Molière, écrite en 1724 ; Comme
st facile cependant de l’appuyer d’un témoignage irrécusable, puisque
Racine
le fils, qui le rapporte dans ses Mémoires, d’apr
fensant et si calomnieux. Le premier président de Lamoignon, l’ami de
Racine
et de Boileau, l’Ariste du Lutrin, ne pouvait en
. (Voyez les Mémoires sur la vie de Jean Racine, tome I des Œuvres de
Racine
, édition de Lefèvre, 1844.) 110. L’auteur désign
nthrope, qui fut très malheureuse, un homme, qui crut faire plaisir à
Racine
, courut lui annoncer cette nouvelle, en lui disan
ment que Molière ; car, quelque parfaites que soient des tragédies de
Racine
, et les bonnes pièces du grand Corneille, je ne v
me XII, page 471. 138. Mercure de France, mai 1740, page 846. 139.
Racine
. 140. Mignard. 141. Frères Parfait, tome X, pa
ffisait à tout. Oui, avant 1661, avant les beaux temps de Boileau, de
Racine
, de Bossuet, les genres étaient démêlés dans notr
tutoiement réciproque entre les enfants et leurs parents. Aujourd’hui
Racine
ne regarderait pas comme héroïque cette réponse d
us le règne de Louis XIV, c’était une grande prétention. Aujourd’hui
Racine
ne mettrait pas dans la bouche d’un jeune prince
cheux, et nous promet, pour l’hiver prochain, Psyché tout entière. De
Racine
il n’est pas question dans cette campagne : c’est
les ressources. A part la Thébaïde et Alexandre, on a cet ennui, chez
Racine
, de ne trouver que des chefs-d’œuvre. Mais Cornei
llection des Grands Écrivains de la France : vous tenez là Corneille,
Racine
, Molière tout rafraîchis et tout vivants1. Alors,
oliers l’hallucination du drame comique ou tragique2. Ah ! Corneille,
Racine
et Molière sont heureux en ce temps-ci, du moins
l’illustrèrent, pour Corneille, pour Boileau, pour La Fontaine, pour
Racine
, pour Molière même, oui pour Molière, plus que po
une gloire qui lui appartient. On attribue exclusivement à Molière, à
Racine
, à Boileau et aux écrivains de leur temps, l’épur
ir qu’il avait donné presque toutes ses comédies avant que Boileau et
Racine
eussent publié ces ouvrages si élégants et si pur
xé l’idiome poétique3. La langue de Molière n’était donc pas celle de
Racine
et de Boileau, mais celle des deux Corneille, de
s aux passants. Ce chariot fut, dit-on, le berceau commun de l’art de
Racine
et de celui de Molière ; mais la comédie naquit l
baïde, dont il donna plus tard le sujet et peut-être le plan au jeune
Racine
. Les meilleurs comédiens de l’Illustre-Théâtre, D
pigrammes de l’lmpromptu de Versailles 49. On lit, dans une lettre de
Racine
: « Montfleury a fait une requête contre Molière,
l y avait deux mois au plus que Montfleury avait présenté sa requête.
Racine
avait eu raison de dire : Montfleury n’est point
lière, La Fontaine était accablé de railleries piquantes par Boileau,
Racine
et d’autres amis. Le bonhomme (c’est le nom qu’il
ut-être plus que nous tous 78. Molière avait dix-huit ans de plus que
Racine
. Pendant quelques années, ils furent amis autant
pas les réunissaient souvent79. Molière, dit-on, avait donné au jeune
Racine
le sujet et le plan de la Thébaïde, et il avait j
t son cœur et nuisaient à ses intérêts. De ce moment, sa liaison avec
Racine
fut rompue. On doit regretter que deux hommes de
défendre réciproquement au sujet de leurs ouvrages.On vint annoncer à
Racine
que le Misanthrope était tombé. Rien n’est si fro
ntre qui existait une distance d’âge aussi grande qu’entre Molière et
Racine
, et dont les sociétés, ainsi que les habitudes, é
pouvait s’empêcher de le témoigner82. Que Corneille ait été jaloux de
Racine
, comme on l’a dit aussi, bien qu’il soit pénible
aux jeunes auteurs que la nature avait mieux traités que la fortune :
Racine
en est un exemple. Fort charitable envers les pau
eetle Tartuffecompris. Molière est né en 1620 ; Boileau, en 1636 ; et
Racine
, en 1639 : on conçoit que, d’une différence d’âge
Paul Scarron, né à Paris vers 1610, mort dans la même ville, en 1660.
Racine
se cachait de Boileau pour lire son Énéide traves
dé. Voir tome III, pages 331 et 332 de cette édition. 50. Œuvres de
J. Racine
, avec le Commentaire de La Harpe, t. VII, p. 170.
Racine, avec le Commentaire de La Harpe, t. VII, p. 170. La lettre de
Racine
est du mois de décembre 1663. Dans l’édition que
, qu’il voulut la mettre en vers. Comme il n’en pouvait venir à bout,
Racine
et Despréaux s’en chargèrent, et ils firent cette
ur mes péchés, je n’ai su que trop lire Depuis que tu fais imprimer.
Racine
, remarquant que le premier hémistiche du second v
ce, dont il venait de Voir la représentation. 78. C’est ainsi que L.
Racine
rapporte ce mot. D’autres le citent de cette mani
beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. La leçon de L.
Racine
me semble préférable à tous égards. Non seulement
ique, en tout plus digne de foi. 79. On aperçoit dans les Lettres de
Racine
, quelques traces de leur première liaison. « Je n
. Nous pouvons parler librement de Corneille, et nous pouvons traiter
Racine
avec une franchise qui va souvent jusqu’à l’imper
l’emphase du style ». À peine une voix s’élève-t-elle si l’on accuse
Racine
d’avoir manqué de « génie dramatique » ou le styl
le, Fénelon, Vauvenargues sont les pédants ; les tartufes s’appellent
Racine
, Bourdaloue, Bossuet et Jean-Jacques Rousseau. Ce
e homme ne puisse pas librement préférer, s’il lui plaît, le style de
Racine
à celui de Molière. Et c’est assurément trop, que
rivaux a profité de toutes les fines « études » de femmes qu’a faites
Racine
dans ses tragédies ; il n’en est pas moins vrai q
jansénistes qu’il en était la continuation ou le redoublement. C’est
Racine
qui nous l’apprend : « Les jansénistes disaient
n fait au style de Molière : car pourquoi ne fait-on pas du style de
Racine
ou de La Fontaine des critiques analogues ? Faiso
sme. Elle ressemble beaucoup plus à celle de Corneille qu’il celle de
Racine
, et parfois même elle paraît dater d’avant le Men
rivains du XVIIe siècle. Corneille, Mme de Sévigné, Boileau, Bossuet,
Racine
nous étonnent souvent par le peu de soin qu’ils p
sentir ou de penser qu’elle traduit. On peut regretter, en songeant à
Racine
, qu’elle manque de finesse ; qu’elle manque de gr
ement même de la parole, lorsqu’on fait parler les autres, comme font
Racine
et Molière, et, quand on parle soi-même, pour son
intérieur de son ménage ; sa femme et ses deux anciennes maîtresses.
Racine
lui demande des conseils et reçoit des preuves de
tu par deux comédies. Portrait satirique de Molière acteur. Il engage
Racine
à traiter le sujet de La Thébaïde. Montfleury pèr
oi danse un rôle d’Égyptien ; leçon indirecte que ce prince reçoit de
Racine
dans Britannicus. Une aventure de Grammont fourni
enoue ses liaisons avec mademoiselle De Brie. Sa société habituelle :
Racine
, Boileau, La Fontaine et Chapelle. Anecdotes. Épi
plus grands seigneurs. Il consultait sa gouvernante sur ses ouvrages.
Racine
porte son Alexandre à l’hôtel de Bourgogne et lui
ragédie, puisque ce fut lui qui plus tard le donna à traiter au jeune
Racine
. On doit également fixer aux premières années de
t ; La Fontaine est donné également comme ayant soupiré pour elle, et
Racine
ne tarda pas à se voir épris à son tour. Ce derni
quette. Bientôt il fut cruellement désabusé. C’est à cette époque que
Racine
, qui avait formé le projet de se vouer au théâtre
n’est pas moins admirable d’avoir prévu, sur des vers que lui montra
Racine
au sortir du collège, que ce jeune homme serait l
inspirée l’année précédente sur le mariage du Roi. On ne dit pas que
Racine
ait été ingrat envers le ministre favori, qui, po
Dissertations de l’abbé D’Aubignac, dans les lettres particulières de
Racine
, que le suffrage de « monsieur Despréaux » faisai
vait remplacé madame de Calvimont. Déjà, dès le mois de juillet 1662,
Racine
, qui se trouvait alors à Uzès, écrivait de lui à
ourir La Calprenède, à qui il en avait payé une d’avance, il songea à
Racine
, qui, l’année précédente, lui avait apporté son T
mit à l’ouvrage. La Grange-Chancel raconte avoir entendu des amis de
Racine
assurer que, pressé par le temps, il emprunta, sa
aît constant, c’est que Molière, peu satisfait du parti qu’avait pris
Racine
, l’encouragea à avoir confiance en ses propres fo
rtissement, et ses courtisans s’étaient empressés de l’adopter ; mais
Racine
devint plus tard, et peut-être sans y songer, l’i
0 de ce malencontreux mois de juin que fut représentée La Thébaïde de
Racine
. La pièce fit peu d’argent ; néanmoins la troupe
du Roi en septembre, et au château de Versailles du 13 au 25 octobre.
Racine
, La Grange nous le fait voir, eut deux parts comm
Registre de La Thorillière : « Pour achever de payer un orfèvre pour
M. Racine
, 24 livres. » « Le mardi 4 novembre, dit La Gra
s habituelle se composait de Boileau, de La Fontaine, de Chapelle, de
Racine
, de Mignard, de l’abbé Le Vayer, de Jonsac, de De
très petit nombre d’autres hommes d’esprit. Molière, La Fontaine et
Racine
se réunissaient deux ou trois fois la semaine che
e vous faites imprimer. » Il rapporta celle réplique à son frère et à
Racine
; ils la trouvèrent si piquante qu’ils en firent
rt de Boileau et de Molière ; mais il était au moins très étrange que
Racine
y prît part, lui qui, au dire même de son fils, a
ite de La Fontaine. Un soir qu’on s’était réuni chez lui pour souper,
Racine
et Despréaux, en raillant le fabuliste, poussèren
on humeur casanière, et au peu de plaisir qu’il eût eu à y rencontrer
Racine
, son rival. Du reste, sa belle âme était faite po
cette histoire, que le nom du coupable rend plus pénible à retracer.
Racine
, comme nous l’avons montré, fait dès son adolesce
cour et le combla de ses libéralités. On a lieu de s’attendre à voir
Racine
, pénétré de gratitude pour tant de bienfaits, les
nfaiteur, est lâchement et injustement accusé d’un crime horrible, et
Racine
rapporte cette incrimination sans le moindre sent
e infâme calomnie, c’est le peu de crédit de l’accusateur à la cour !
Racine
serait-il donc demeuré persuadé si cette requête
duite fut aussi peu délicate que ses soupçons avaient été offensants.
Racine
, qui avait le projet de ne plus donner ses pièces
e de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était faite de complot avec
M. Racine
, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur
avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit
M. Racine
, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait ap
premier comme il devait le faire ; et dès ce moment, il cessa de voir
Racine
. Honteux du rôle qu’il avait joué, celui-ci essay
le. Vous pouvez m’en croire ; j’y étais. — Vous y étiez, lui répondit
Racine
, et je n’y étais pas ; cependant je n’en croirai
nt aucun reproche à se faire, avait le droit d’en adresser beaucoup à
Racine
, sut se venger à sa manière des procédés de son e
lente, et ceux qui s’en moquent mériteraient qu’on se moquât d’eux. »
Racine
n’avait fait que louer un homme qu’il avait injus
offensé ; Molière loua son rival. Quelques écrivains, pour disculper
Racine
, ont prétendu qu’il ne s’était déterminé à prendr
urs du Palais-Royal. Il ne faut donc pas chercher à se dissimuler que
Racine
eût les plus grands torts envers son bienfaiteur.
cadémie des Inscriptions, avancé par mégarde une proposition erronée,
Racine
ne s’en tint pas à une plaisanterie, qui part sou
sement raison que vous l’avez. » Les justes griefs de Molière contre
Racine
rendaient plus rares les réunions d’Auteuil et de
lière fréquentait, le président Rose, également lié avec Despréaux et
Racine
. Peu de jours après la première représentation du
deux mois auparavant, donné bien des larmes à ceux d’Andromaque, que
Racine
avait produite au commencement du mois de novembr
pas tout d’abord connaître, nous apprend qu’on l’attribua à Molière.
Racine
, fort dépité, fut du nombre de ceux qui la cruren
. Né au commencement de 1622, c’est-à-dire près de dix-huit ans avant
Racine
, et mort en 1673, il ne put écrire comme cet aute
ours impartiales, et qu’il put bien songer, en rabaissant le génie de
Racine
et de Molière, à venger son pays de l’oppression
refroidis. Boileau, il est vrai, dans son épître adressée, en 1667, à
Racine
, n’affaiblit par aucune censure les éloges qu’il
traordinaires des 16 et 23 novembre. Nous trouvons dans une lettre de
Racine
à l’abbé Le Vasseur, datée de ce mois, mais sans
… J’aurai dans peu de jours une ode française d’un jeune homme appelé
Racine
, qu’il m’a apportée et qu’il repolit sur mes avis
n est la guérison de Sa Majesté ». Chapelain avait déjà fait inscrire
Racine
, au commencement de cette même année, et en raiso
ur la scène où ton astre domine, Entre le vieux Corneille et le jeune
Racine
. Glorieux ornement du siècle des grandeurs, Tu br
te décorer, Et s’honore elle-même en sachant t’honorer. Dans la Ferté
Racine
, et dans Rouen Corneille Renaissent, et Paris, ô
nt par ses contemporains et par ses compatriotes. Il n’est pas, comme
Racine
, comme Corneille même, inaccessible à des mentali
à la foule ; elle est, si j’ose dire, populaire, alors que celle d’un
Racine
est aristocratique. Je ne parle pas ici de la con
ts pratiques et immédiats à une cause désintéressée et supérieure. Un
Racine
exprime cette délicatesse, cette recherche des nu
racteurs de son École des femmes, comme il en adressa dans la suite à
Racine
trop affligé des critiques qu’essuyait sa Phèdre.
et revint avec lui, en 1658, à Paris, où elle eut beaucoup de succès.
Racine
, frappé du talent qu’elle avait montré en jouant
ment d’une actrice fort utile à Molière, le brouilla sans retour avec
Racine
. Mademoiselle du Parc joua le rôle d’Andromaque e
ue ceux de Dorine dans Le Tartuffe, et de Jocaste dans La Thébaïde de
Racine
. [Mademoiselle de Brie] Mademoiselle de Br
en décembre 1667, pendant le cours des représentations d’Andromaque.
Racine
lui avait confié le rôle d’Oreste ; et ce rôle, s
comment il pouvait représenter Oreste. Cependant, outre le choix de
Racine
, qui seul formerait un préjugé favorable pour Mon
ette aventure que Boileau fait allusion dans ces vers de son Épître à
Racine
: Le commandeur voulait la scène plus exacte ; L
l’amour ne peut guère être exprimé que par ceux qui l’ont éprouvé. Si
Racine
apprit à déclamer à la Champmeslé, elle lui appri
Mais ce n’est ni pour une maîtresse ni pour une femme que Corneille,
Racine
, Molière, furent ce qu’ils furent. Les événements
ond, à l’époque où les madrigaux triomphaient si victorieusement, que
Racine
faisait dire au fils d’Achille aux pieds de la ve
, act. I, sc. I. 437. Les Femmes savantes, act. III, sc. IX. 438.
J. Racine
, Phèdre, act. IV, sc. VI. 439. Voir, sur l’Amour
de ne rimer plus. ÉPÎTRE VIIÀ MONSIEURRACINE Que tu sais bien,
Racine
, à l’aide d’un Acteur Émouvoir, étonner, ravir un
lquefois te poursuit. En cela comme en tout le Ciel qui nous conduit,
Racine
, fait briller la profonde sagesse. Le Mérite en r
les regards; c’était le temps où brillait Patru, l’ami de Boileau, de
Racine
, de la Fontaine; le temps où la foule se pressait
xemples. Si Molière avait pu ne pas s’en apercevoir, Les Plaideurs de
Racine
étaient bien propres à l’y faire penser3; mais ce
i dictait ses beaux vers, devenaient tous les jours moins fréquentes.
Racine
, encouragé par les conseils, et même par les bien
passion les hommes et les choses ; c’est par elle qu’il avait deviné
Racine
, Baron, apprécié La Fontaine, et connu sa propre
igences de style, et à quelques expressions licencieuses, il fut avec
Racine
celui qui marcha le plus rapidement vers la perfe
lui qui marcha le plus rapidement vers la perfection de son Art. Mais
Racine
a été remplacé, Molière ne le fut pas, et même, à
l’édit de Nantes, c’est la tragédie à Esther qu’elle fit composer par
Racine
pour la maison de Saint-Cyr, et qui y fut représe
de la France, c’étaient La Fontaine, âgé de 56 ans ; Boileau, de 44 ;
Racine
, de 41 ; Quinault, de 45. On voyait à l’horizon,
es Heures de Louis XIV. La tragédie, devenue si tendre par la muse de
Racine
, devient toute pieuse. Racine et Duché composent
gédie, devenue si tendre par la muse de Racine, devient toute pieuse.
Racine
et Duché composent à l’envi des pièces bibliques.
moins nombreuses et plus calmes, où se trouvaient, avec lui, Boileau,
Racine
et La Fontaine. Les quatre poètes avaient de bonn
sait dans quelles circonstances, au mois de décembre 1685, Molière et
Racine
se brouillèrent ; mais l’amitié de Molière avec l
utres survécut à la brouille, comme aussi une estime réciproque entre
Racine
et lui. Boileau, surtout, trouva le moyen de rest
, réunissant dans une même épître les deux noms de Molière mort et de
Racine
survivant, il opérait leur réconciliation posthum
ideurs, Molière proclama l’excellence de la pièce contestée ; quant à
Racine
, s’il jugeait mal l’Avare, il répondait à un comp
jugement étaient inépuisables. Louis XIV ayant tenu le même langage à
Racine
et à Boileau, on peut admettre que le prince, obl
Plus tard, il est l’amant heureux ou malheureux de Mlle du Parc, que
Racine
lui enlève, et de Mlle de Brie, pourvues l’une et
étique ou batailler contre ses ennemis, à la façon de Corneille ou de
Racine
. Ce fut seulement vers la fin de sa carrière que,
et art, homme divin? T’es-tu servi de Térence et d’Aristophane, comme
Racine
se servait d’Euripide; Corneille, de Guillin de C
n tout genre d’être trop au-dessus de ses juges; et nous avons vu que
Racine
s’en aperçut dans Britannicus. On n’en savait pas
même a fait place à l’impudence révolutionnaire. Qu’est-ce qui égale
Racine
dans l’art de peindre l’amour? C’est Molière (dan
ot de Sadi : Voilà celui qui sait comme on aime. Qui est-ce qui égale
Racine
dans le dialogue? qui est-ce qui a un aussi grand
autant à la lecture qu’à la représentation, ce qui n’est arrivé qu’à
Racine
et à lui; et même, de toutes les comédies, celles
de Navarre, qui ont passé avec les fêtes où ils ont été représentés,
Racine
lit Bérénice pour madame Henriette , Athalie pour
n. Aussi arriva-t-il d’abord à Molière ce que nous avons vu arriver à
Racine
. Les spectateurs ne purent pas l’atteindre : il a
ceux de sa servante. Il encourageait les talents naissants. Le grand
Racine
, alors à son aurore, lui lut une tragédie : Moliè
et lui fit un présent. C’était mieux voir que Corneille, qui exhorta
Racine
à faire des comédies et à quitter la tragédie. Mo
ublic aux Plaideurs, qui étaient tombés. Il était alors brouillé avec
Racine
: ce moment dut être bien doux à Molière. On s’oc
en son absence, que lorsqu’il était présent. C’est ce qu’il marque à
M. Racine
, lorsqu’il lui dit que3. Avant qu’un peu de te
5. de l’édit. de l’an 1676. 3. Nicol. Boil. Despréaux Épître vii. à
Racine
pag. 142. 4. Nouvelles de la Républ. des lettre
à l’abri de toute discussion. Février 1903. 1. Un précurseur de
Racine
, Tristan l’Hermite…, p. 508. 2. Je cite, mais en
nd Girard à la Maison des Poètes. 3. M. Bernardin (Un précurseur de
Racine
, p. 240 à 244) n’est affirmatif qu’en ce qui conc
le naturel ; ce grand homme l’emporte de beaucoup sur Corneille, sur
Racine
et sur moi ; car, ajoutait-il en riant, il faut b
s, 1646 – 1704) : lettré et poète, s’était lié d’amitié avec Molière,
Racine
et Boileau. Un écrit contre la satire des femmes
« On demande, dit-il, pourquoi Molière ayant autant de réputation que
Racine
, le spectacle cependant est désert quand on joue
t Paris, tandis qu’on court encore avec empressement aux tragédies de
Racine
, lorsqu’elles sont bien représentées ? C’est que
armonie des beaux vers tragiques et de la magie étonnante du style de
Racine
qu’elle ne peut l’être du langage propre à la com
ce de Molière qu’un préjudice passager. Il fut bien moins attaqué que
Racine
et Boileau ; appartenant toutefois, comme eux, au
, en 1773, met cette tradition au compte de Montesquieu. L’éditeur de
Racine
, Germain Garnier, en 1807, disait encore : « Plus
ne autre anecdote d’après laquelle Molière passait pour avoir donné à
Racine
le sujet de sa première tragédie.Quand Racine dit
sait pour avoir donné à Racine le sujet de sa première tragédie.Quand
Racine
dit, dans la préface de sa Thébaïde : « Quelques
temps s’éloigne davantage. « J’ai ouï dire à des amis particuliers de
M. Racine
, que lorsqu’il lit sa Thébaïde, dont Molière lui
l fournit de sa propre imagination un prêt de cent louis de Molière à
Racine
. Ainsi croissent les légendes, un trait s’ajoutan
croissent les légendes, un trait s’ajoutant à l’autre. Les lettres de
Racine
à l’abbé Le Vasseur démolissent cette légende. On
e Racine à l’abbé Le Vasseur démolissent cette légende. On y voit que
Racine
destinait d’abord sa tragédie, non pas à la troup
re commode, surtout depuis sa conversion. On peut rappeler ici ce que
Racine
écrivait d’Uzès à M. Vitard, le 25 juillet 1662 :
rguments et sommaires, qui fut purement et simplement réimprimée. « Ô
Racine
! Ô Boileau ! Qu’eussiez-vous dit, s’écrie Sainte
rtie aux vers de La Fontaine. Un jour, à deux ou trois ans de là, que
Racine
et Boileau avaient raillé un peu vivement le fabu
lères. Il le dénonça au roi à propos de son récent mariage. C’est par
Racine
que nous savons cela. Dans une lettre à son ami l
e parle comme un casuiste de la pire espèce. On lit dans la lettre de
Racine
aux apologistes de Nicole cette anecdote qui conf
ement dans sa société sont : Chapelle, Boileau, La Fontaine, Mignard,
Racine
, Pierre Corneille, J.-B. Lulli, l’abbé Le Vayer,
c’est La Fontaine sans aucun doute, Ariste, c’est Boileau, et Acanthe
Racine
, cela n’est guère douteux non plus. On a quelquef
était au beau moment de sa carrière, tandis que La Fontaine, Boileau,
Racine
, ne faisaient que débuter ; il avait sa renommée
Misanthrope et Le Tartuffe ? Vous figurez-vous Acanthe, c’est-à-dire
Racine
, à vingt-six ou vingt-sept ans, le raillant de so
t ce qui est capable d’engendrer la mélancolie, répondant plus tard à
Racine
, quand celui-ci lui demanda son avis sur la touch
e nous avons rapportée à propos de la représentation des Fâcheux 105.
Racine
, âgé de vingt-cinq ans, avait vu son premier ouvr
e de l’hôtel de Bourgogne. Comme la chose était faite de complot avec
M. Racine
, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur
avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit
M. Racine
, qui en usait si mal que d’avoir donné et fait ap
tagées. » Un tel procédé blessa justement Molière, qui cessa de voir
Racine
. Deux ans plus tard. Racine enleva à la troupe du
essa justement Molière, qui cessa de voir Racine. Deux ans plus tard.
Racine
enleva à la troupe du Palais-Royal Mlle Duparc, l
d’Andromaque. Malgré ces griefs, Molière continua de rendre justice à
Racine
. Lorsque Racine fit jouer les Plaideurs, Molière,
lgré ces griefs, Molière continua de rendre justice à Racine. Lorsque
Racine
fit jouer les Plaideurs, Molière, au témoignage d
ne. Lorsque Racine fit jouer les Plaideurs, Molière, au témoignage de
Racine
le fils, s’écria : « Cette comédie est excellente
vocat et jurisconsulte, était mal disposé lui-même pour la comédie de
Racine
. Racine, en sa qualité d’offenseur, aurait conser
jurisconsulte, était mal disposé lui-même pour la comédie de Racine.
Racine
, en sa qualité d’offenseur, aurait conservé une p
ièce ; retournez-y et examinez-la mieux. » Mais il paraît certain que
Racine
se joignit aux détracteurs de L’Avare. Il reproch
fe, restait toujours frappée d’interdiction. Il s’était brouillé avec
Racine
. Enfin, il avait du se séparer de sa femme Armand
avait dansé à plusieurs ballets, ayant vu jouer le Britannicus de M.
Racine
, où la fureur de Néron à monter sur le théâtre es
que l’enthousiasme s’était attiédi, prit sa revanche dans l’épître à
Racine
(1677), à qui il cite, pour le consoler des injus
c pas eu besoin de lui enseigner ce qu’il prétendait avoir enseigné à
Racine
, « à faire difficilement des vers faciles ». Moli
. Le 28 novembre 1670, au même, pour Bérénice, également 2000 livres.
Racine
fut traité suivant l’autre méthode, mais non moin
uatorze parts, cela faisait 2/16 ou 1/8 de la recette. La tragédie de
Racine
fut jouée seule, sans petite pièce, jusqu’à la ci
vec un égal succès Dorine, du Tartuffe, et Jocaste, de La Thébaïde de
Racine
. Elle était rousse, si l’on en croit Le Boulanger
utrement la Marquise. » Plus tard, le jeune rival du grand Corneille,
Racine
, s’éprit de Mlle Duparc, qu il avait vue remplir,
es pièces de M. Campardon, leur contrat de mariage, qui fut signé par
Racine
. BEAUVAL Après avoir mentionné le retour de
endroit. Thalie et Melpomène errantes cherchèrent longtemps un asile.
Racine
écrivait à Boileau à la date du 8 août : « La nou
à Francfort, en 1688, chez Fraus Rottemberg. 41. Les deux Corneille,
Racine
et La Fontaine en furent amoureux. 42. Acte I, s
. 51. 85. De Malherbe à Bossuet, Paris 1885, p. 97. 86. Œuvres de
Racine
, édition de Saint-Marc Girardin et Louis Moland,
justés, parés. 96. Joué en janvier 1664 à l’hôtel de Bourgogne. 97.
Racine
se sert d’une expression un peu plus crue. Racine
de Bourgogne. 97. Racine se sert d’une expression un peu plus crue.
Racine
le fils, quand il publia la lettre de son père, v
pre fille », ce qui aggravait l’accusation. 98. Œuvres complètes de
Racine
, édit. Moland, tome VII, p. 408. 99. Jouée sur l
qualité réelle de la personne à qui ces vers étaient adressés. 157.
Racine
. 158. Mignard. 159. Voyez la note 2 de la page
ie qui soutenait Pradon, ou, ce qui est la même chose, qui dépréciait
Racine
, comment pourrait-elle justifier Molière d’avoir
i sont de 1672, puisque le premier débat qui a éclaté entre Pradon et
Racine
a eu lieu à l’occasion de Phèdre, qui n’a paru qu
lait M. Chapelain : le roi des beaux esprits de son temps, Despréaux,
Racine
et La Fontaine, aussitôt, cassaient ce bel arrêt,
avait, mieux que personne, quel homme était M. de Lamoignon, l’ami de
Racine
et de Despréaux. Ce mot-là est un anachronisme de
vait jamais lu, encore moins vu, aucune comédie, ni de Molière, ni de
Racine
, ni de Corneille ; seulement, quand il était jeun
es poésies les plus religieuses, les tragédies d’un Corneille et d’un
Racine
ne sont pas dangereuses ! Demandez à ce dernier «
tendres ! » Il indique aussi, comme bien supérieures à la tragédie de
Racine
, les tragédies de Sophocle qui avaient laissé l’a
pour Molière, après ses succès au théâtre, ses dîners à Auteuil avec
Racine
, Despréaux, La Fontaine, (le seul artiste qui se
, cette belle personne qui fut aimée à la fois des deux Corneille, de
Racine
, de La Fontaine, de Molière, et qui ne voulut aim
ine, de Molière, et qui ne voulut aimer (la maladroite !) que le seul
Racine
, jouait le rôle d’Hippolyte ; Pandolphe, c’était
ond ? Pourquoi, dans cette bouche éloquente et ignorante, les vers de
Racine
nous sont-ils pleins d’ironie et de terreur, et d
her pauvre orchestre ? Est-ce que vraiment tu es venu là pour écouter
Racine
ou Corneille, avec ce recueillement intime que le
f-d’œuvre fait éprouver aux âmes bien nées ? Que te font Corneille et
Racine
? Qui t’a dit leurs noms ? Dans quelles écoles le
rejetant enfin tout respect humain, convenir que la divine poésie de
Racine
n’est plus pour vous qu’une fraise dans la gueule
fatigue et vous ennuie, l’esprit vous amuse encore ; si Corneille et
Racine
sont loin de vous, vous n’avez jamais été plus pr
Arsinoé, c’est mademoiselle Duparc, qui abandonna Molière pour suivre
Racine
, cet ingrat qui trahit son premier bienfaiteur ;
e. Cet amour d’Alceste a précédé tous les amours sérieux des héros de
Racine
; Le Misanthrope est plus vieux d’un an qu’Androm
d vers cité n’est pas le même que celui que l’on trouve dans pièce de
Racine
: « Aux plus cruels tyrans une cruelle injure ».
e de Scudéry. Il jouit d’une grande autorité littéraire en son temps.
Racine
lui soumet les quatre premiers actes d’une de ses
combé sous ces accusations, si ce même roi, qui encouragea et soutint
Racine
et Despréaux, n’eut pas aussi protégé Molière. Il
s fortune, dans lesquels il remarquait du talent. Il engagea le jeune
Racine
, qui sortait de Port-Royal, à travailler pour le
perte de ce célèbre comique dans son épître septième qu’il adresse à
Racine
. Avant qu’un peu de terre, obtenu par prière, Po
en respectant en lui l’homme de bien et de mérite ; précisément comme
Racine
et Boileau prétendaient en user avec Chapelain, C
e seul l’avait deviné lorsqu’il disait, à travers les railleries dont
Racine
et Boileau harcelaient impitoyablement le naïf et
aient pas encore paru, et lorsqu’elles furent publiées, ni Boileau ni
Racine
ne soupçonnèrent qu’elles leur donnaient un rival
us opposent des poètes qui soutiennent la comparaison avec Corneille,
Racine
et Boileau, mais elles n’ont rien à placer légiti
genre tragique s’avançait insensiblement vers le période brillant où
M. Racine
le porta peu de temps après, le genre comique n’é
ue M. Despréaux a si bien exprimé dans sa septième Épître, adressée à
M. Racine
. Avant qu’un peu de terre obtenu par prièr
ses brodequins ne put plus se tenir. L’histoire de Molière, celle de
M. Racine
, et le récit de quantité de faits singuliers qui
rands hommes de son siècle, et jamais il n’a parlé de Molière, de MM.
Racine
et Despréaux, de Lully, et de M. Quinault, lorsqu
force le grand Corneille à écrire le Menteur, une fois en sa vie, et
Racine
à interrompre Andromaque pour lancer l’éclat de r
La Harpe raconte avec éloge, ce trait de Voltaire, refusant d’annoter
Racine
et disant : « Il suffit de mettre au bas de chaqu
de admiratif. J’aime encore mieux la brutalité de ce fou qui appelait
Racine
polisson. Quand l’éponge a passé, le marbre ne ga
eurs qui ont joué pour la première fois les ouvrages de Corneille, de
Racine
et de Molière, qui ont reçu leurs conseils et pro
fet ils ne réussiront jamais à prouver que le secret de Corneille, de
Racine
, et de Molière est venu jusqu’à eux, transmis fid
ns s’habituent à croire que les œuvres de Molière, de Corneille et de
Racine
sont achevées depuis longtemps et depuis longtemp
croit que Molière lu épousée. Il y a surtout Montfleury (à ce que dit
Racine
) ; mais. Montfleury calomniait et dénonçait par v
même assez loin dans la voie des inductions fâcheuses. Montfleury, ou
Racine
, son porte-paroles, n’accusait pas précisément Mo
, il avait fait tout le mal qu’il pouvait faire : « Montfleury, écrit
Racine
au mois de décembre, a écrit une requête contre M
Paris, dont il est un des plus glorieux enfants. Avec Corneille, avec
Racine
, avec La Fontaine,, qui nous venaient, l’un, d’un
rouvait prise dans les pièges des faux dévots. Ami, il était trompé :
Racine
le quittait, pour la scène de l’hôtel de Bourgogn
31. Celle-ci pouvait plaire à l’humeur un peu guindée et apprêtée de
Racine
, qui fut plus tard son amant ; mais mademoiselle
re, le suffrage flatteur qu’obtiendra de lui plus tard la Thébaïde de
Racine
à ses commencements ; bien mieux, comme pour Raci
rd la Thébaïde de Racine à ses commencements ; bien mieux, comme pour
Racine
encore, il se décide avec une bonne grâce parfait
ant aventurée du côté d’Uzez, reçut l’ordre de déguerpir au plus tôt.
Racine
, qui était à Uzez, écrivit, le 5 juillet, à l’un
it ce qui leur répugnait le plus. Par une petite anecdote que raconte
Racine
dans le plus inconnu de ses écrits108, on va voir
i, mais l’opinion de nos rigoristes était tout autre. « C’étoit, dit
Racine
, chez une personne, qui en ce temps-là était fort
rvenir jusqu’à la cour ses médisances à ce sujet. « Montfleury, écrit
Racine
en 1663, a fait une enquête contre Molière et l’a
s, que le roi accorde à Molière la faveur dont nous venons de parler.
Racine
avait donc bien raison de dire, à la suite du com
cour et du Mercure galant. Ce n’est pas tout : Molière avait un ami,
Racine
, qu’il avait accueilli tout jeune encore, et dont
décembre, à l’époque la plus favorable de l’année. Eh bien, que fait
Racine
pour répondre à ces bontés du grand homme ? Soit,
ière représentation du Grand Alexandre et de Porus, pièce nouvelle de
M. Racine
» ; et, quatorze jours après, voici la note indig
de l’Hôtel de Bourgogne. Comme la chose s’était faite de complot avec
M. Racine
, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur
avec M. Racine, la troupe ne crut pas devoir les parts d’auteur audit
M. Racine
, qui en usait si mal, que d’avoir donné et fait a
ent lâcher prise. Peu de jours après cette preuve de l’ingratitude de
Racine
, qui avait comblé la mesure, le 27 décembre, il f
côté des ennemis d’Alceste ; l’Oronte du cinquième acte enfin, c’est
Racine
, qui vient de le trahir et de se jeter, l’ingrat,
de l’existence de ce factum et de son envoi à Louis XIV est certain.
Racine
lui-même est là, pour l’attester. Dans une lettre
nerie, est pleine de cette légende Harpagonienne, dont ses deux amis,
Racine
et Molière, firent aussi, d’après lui, et en même
s, leur régal, l’un pour les Plaideurs, l’autre pour L’Avare. Lorsque
Racine
fait dire à Dandin, de la pauvre Babonnette, sa c
si, par un autre contre-coup d’influence, la tragédie de Bajazet, que
Racine
crut devoir faire, ainsi que nous l’avons dit ail
grands hommes ! Il n’y manquait, comme l’a dit Voltaire, que le seul
Racine
. Qui sait ? Peut-être y fut-il aussi pour quelque
va répondre à tout cela et nous prouver, en même temps, que, puisque
Racine
fut de cette société inspiratrice et conseillère,
bles. Mais, quand on saura que ces amis étaient Molière, La Fontaine,
Racine
et Boileau, on s’étonnera moins, et l’on tiendra
mode » ; Gélaste (Boileau) « était fort gai. » Quant aux deux autres,
Racine
, qui prend dans ce roman le nom d’Acante, par une
ques années auparavant, il n’eût cherché ni longtemps, ni bien loin :
Racine
eût été là, qui, tout enflammé encore des entreti
s étaient devenus presque ennemis, à la suite d’une ingratitude, dont
Racine
s’était rendu coupable, et qui avait blessé, dans
: les deux plus beaux génies tragiques de son règne, M. Corneille et
M. Racine
, devraient, chacun de son côté, et pour un théâtr
tit, après dix-sept ans de succès dans les deux répertoires (celui de
Racine
et de Corneille, celui d’Hugo, ceux de Dumas et d
ette lettre en entier dans son livre Etudes littéraires et morales de
Racine
, 2e partie, p. 146. 81. Mémoires de Cosnac, t.1
siècle, les Flèches d’Apollon, t. Il, p. 73. 108. Seconde lettre de
M. Racine
, en réponse à celles de MM. Dubois et Barbier d’A
Molière (Revue des Deux-Mondes, 15 janvier 1848, p. 200, 201). 109.
Racine
, Histoire de Port-Royal. édit. stéréot., t. IV, p
lapidem revolutum. — Ils virent une pierre roulée. » 119. Œuvres de
Racine
, 1S44, in-8, t. VI, p. 125. Nous donnons cette ci
t. VI, p. 125. Nous donnons cette citation, d’après la lettre même de
Racine
, et non, comme tout le monde, d’après le texte al
ère lui en avait donné le sujet, mais le fait ne doit pas être exact.
Racine
, en effet, quand il vint à Paris, n’avait plus qu
à Paris, n’avait plus qu’à terminer sa pièce. Voir les Mémoires de L.
Racine
, 1747, in-12, p. 40. 124. Voir une de ses lettre
onneur d’amouracher successivement Molière, Corneille, La Fontaine et
Racine
… Comme le dit spirituellement mon ami, M. Henri L
me à l’humanité. Ces choses là ne sont pas du temps. Ni Corneille, ni
Racine
ne se sont mis en scène ; Molière n’y a pas songé
ué, il faut être Alceste pour proposer cela comme modèle au siècle de
Racine
et de Corneille, et voir là le langage de la pass
rrait-elle donner tort à Tartuffe ! De ces robins du bon vieux temps,
Racine
nous a laissé dans les Plaideurs un croquis à la
le, Pascal, Despréaux, et tant d’autres, la veille d’Andromaque et de
Racine
, je crois, dis-je, que la langue française pouvai
; & qu’il trouvoit plus parfait en son genre, que Corneille &
Racine
dans le leur.a On pourroit partager & distin
dans le Poëme de Lucrece. Moliere travailla aussi conjointement avec
Racine
à quelques divertissemens mis en Musique par Lull
art d’un ennemi bien autrement considérable que de Visé. On sait que,
Racine
ayant enlevé au théâtre de Molière sa tragédie d’
r malignité, si ce n’est pour un intérêt plus vil encore, vint dire à
Racine
, le lendemain de la première représentation du Mi
était tombée, et que rien n’était plus froid. Retournez-y, répondit
Racine
, et examinez-la mieux. Il est impossible que Moli
e revenir sur cette maxime, quand nous serons au temps de Molière, de
Racine
et des grands hommes qui ont illustré le siècle d
ble Colonna. Nous verrons le sacrifice du roi, célébré à la suite par
Racine
dans sa tragédie de Bérénice. Des fêtes magnifiq
dix-septième siècle, de trouver que Molière était un poète à côté de
Racine
, e non loin de Despréaux, un prosateur comparable
logis à la ville, un grand jardin dans le doux village d’Auteuil, où
Racine
, Despréaux, La Fontaine, égal à Molière, venaient
pouvait écrire, prit sa revanche des victoires du jeune et bouillant
Racine
à propos de Bérénice. Ici, Dieu soit loué ! s’arr
d’abord un si grand succès, que Corneille l’égalait aux tragédies de
Racine
. Ce jugement, encore plus étrange que le succès,
’art doit s’y connaître mieux que les autres, ne servit qu’à offenser
Racine
, et ne sauva pas Germanicus de l’oubli; mais Bour
ut content; mais Boileau ne dut pas en être très flatté, non plus que
Racine
, dont l’éloge succède immédiatement à celui de Ca
nçais, et elle n’a commencé à saluer en lui l’égal de Corneille et de
Racine
, que du jour où son intelligence s’est affranchie
était une traduction de celui d’Horace. (IIIe Préface de ses Œuvres.)
Racine
avait trop de finesse pour aller bien loin dans c
i, du beau et du bien. — Dixième leçon. 286. Non, Dorante ; pas même
Racine
; Corneille seul. 287. Voyez le Chœur des França
la culture du sentiment moral. § lix. 318. Plotin. 319. Stendhal,
Racine
et Shakespeare. 320. Lessing, Le Laocoon 321.
les inimitables comédies de Molière ; les brillants commencements de
Racine
dans le genre tragique ; les restes précieux de l
is comiques et à manteau. Ce qui concerne la tragédie d’Alexandre, de
M. Racine
, termine ce volume. Parmi les faits intéressants,
l’histoire du théâtre français, et qui a été ignoré jusqu’à présent.
M. Racine
donna également à la troupe de l’Hôtel de Bourgog
me volume de cette Histoire rassemblera la vie de Molière et celle de
Racine
, plusieurs articles sur les acteurs célèbres de c
n pareil goût on peut s’imaginer que les tragédies de Corneille ou de
Racine
, et les comédies de Molière, doivent être étrange
me. On peut dire, en passant, que c’est le grand art des tragédies de
Racine
. » *. [Note marginale] C’est-à-dire le 5 ou le
urs Ouvrages ». Il cite pour exemple de ce mauvais goût, l’Edition de
Racine
faite en 1728. Pour lui, il se propose, dans cett
la société d’élite ; l’esprit satirique de Boileau, la courtoisie de
Racine
, la licence de La Fontaine, s’arrêtèrent en même
ndeur et le sublime, même quand il est un peu voisin de l’emphase ; à
Racine
s’il préfère l’élégance, la passion touchante, la
inorganique, monotone, traînant, inférieur de tous points h celui de
Racine
. Après tout, malgré ses airs de paradoxe, cette o
t faire à de la dénonciation de Montfleury et de la phrase perfide où
Racine
en a parlé : « Montfleury a écrit une requête con
aussi vécu avec la mère. »Tallemant est une caillette, Montfleury et
Racine
sont des adversaires. Mais Boileau est un ami, et
l’idéal de l’art. Il fit plus pour le seul Lulli que pour Corneille,
Racine
et Molière. Toujours tremblant de le perdre, il n
s Alceste. Donc, ce qu’il eût fallu établir, c’est que Molière, comme
Racine
, eut le pied dans le camp janséniste ; et, ce poi
ce de Conti qui ne fut janséniste que depuis (depuis le Tartuffe), et
Racine
qui alors ne l’était guère24. » J’ajouterai pour
ais aussi contre la bienséance de tous les temps et de tous les pays.
Racine
, celui des quatre amis dont le caractère avait le
ester le surnom de contemplateur ? C’est à Molière que la France doit
Racine
. Ce poète encore bien jeune se présenta devant l’
anmoins que quelque léger mécontentement ait prévalu dans l’esprit de
Racine
sur le souvenir du passé. Tel était l’emploi que
rôle de Dorine dans Tartuffe, et celui de Jocaste dans La Thébaïde de
Racine
. (La même actrice remplissait alors l’emploi des
ui fut témoin de ce duel, en parle dans ses Antiquités de Paris. 16.
Racine
. Mignard.
isqu’il renferme la suite des comédies de Molière et des tragédies de
Racine
. Le mérite supérieur des ouvrages de ces deux gra
’il m’en coûte, je me suis repenti plus d’une fois de l’avoir fait.
Racine
eut moins d’ennemis, mais il eut autant de mauvai
ces de théâtre. La tragédie de Britannicus, qui fait tant d’honneur à
Racine
, ne passa d’abord que pour une faible production,
t en fit une critique très partiale ; « mais enfin il est arrivé (dit
M. Racine
dans la préface de Britannicus), ce qui arrivera
elui dont nous parlons très curieux. Après Andromaque, suit la vie de
M. Racine
, pour laquelle nous n’avons pas moins fait de rec
ons occasion de parler, au sujet de la tragédie d’Andromaque de M. de
Racine
, et de quelques autres tragédies du même auteur,
ère représentation. Despréaux, après avoir vu la troisième, soutint à
Racine
, qui n’était point fâché du danger où la réputati
fut d’autant plus applaudie, que le Public se prêta à la jeunesse de
Mr Racine
, qui fut animée par les applaudissements, et par
que ce soit celui-ci qui ait fait la Critique de l’Andromaque, comme
Mr Racine
le croyait : il estimait cet Ouvrage, comme un de
urgeois de Paris : 39 — de la Scène du Chasseur des Fâcheux : 48 — de
Mr Racine
: 58 — de l’Épinette de Raisin : 81 — de Mondorge
ce défunt : 181, 298 La Princesse d’Élide : 70, 72 Psyché : 281 R
Mr Racine
: 58 et suiv. Raisin : 81 et suiv. La Raisin : 10
g. [NdE] Boileau-Despréaux. h. [NdE] Mademoiselle de Brie. i. [NdE]
Racine
. j. [NdE] Lire : A… pour Alexandre (1665), tragé
[NdE] Racine. j. [NdE] Lire : A… pour Alexandre (1665), tragédie de
Racine
. k. [NdE] Boileau de Puymorin. l. [NdE] L’abbé
signification, et quelques petits poètes, tels que Sophocle, Virgile,
Racine
, Goethe, vraiment trop superflus dans l’histoire
des incidents de la vie commune. La perfection de la tragédie, selon
Racine
, c’est de faire quelque chose de rien. Il l’avait
de l’art les épreuves de la personne. Aussi, tandis que Corneille et
Racine
font plus d’effet à la lecture qu’au théâtre, la
ileau nous le donne à conjecturer par ce passage de sa belle épître à
Racine
: L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièc
Alceste et Célimène
Racine
, Boileau, Labruyère, nous font connaître le siècl
is, ne laissant échapper aucune occasion de témoigner sa haine contre
Racine
, il prend le parti de ravaler un genre de sentime
n nom . Voilà bien de l’esprit employé pour faire vainement insulte à
Racine
, sans faire plus d’honneur à Corneille. Notice
jeu d’aujourd’hui par rapport à celui d’autrefois. On est surpris que
Mr Racine
dans ses commencements, car dans la suite il ne l
on que celui-ci connaissait déjà les dispositions extraordinaires que
Mr Racine
avait pour la Poésie, qu’on lui donnait un plan t
ire, elle s’y terminera aussi. Adieu, Messieurs ; battez des mains.
Racine
a fait pis que Moliere & Térence. Le dénoueme
u morceau d’Othouai. Mademoiselle s’imagine Qu’il n’a rien d’égal à
Racine
. Eraste. Oh ! Sophie. Oh !Mais exprime-t-il un s
tête en bas, rimer dans la rivière. Ce fut Chapelain qui attira sur
Racine
les premiers bienfaits de Louis XIV, rédigea la c
a barbarie, et que je rappelle, devant les statues de Corneille et de
Racine
, l’époque déplorable où leurs chefs-d’œuvre furen
3. Id., p. 15. 24. Vie de Molière, par Grimarest. 25. Lettres de
Racine
, dans l’édition de La Harpe, faite sur les origin
onné. Là se trouvent aussi les statues de Fénelon, de La Fontaine, de
Racine
: on y voit Catinat et Duquesne, Buffon et Linné,
es de France ont déjà rendu à Montaigne et à Pascal, à Corneille et à
Racine
, à Bossuet et à Fénelon. Mais il ne dépend pas de
on n’y a pas manqué ; on l’a attribué successivement à La Fontaine, à
Racine
, à Chapelle, à Blot, le chansonnier de la Fronde,
ntaisie : ni La Fontaine, malgré sa médiocre dignité de caractère, ni
Racine
, bien qu’il ait eu des torts envers Molière, n’ét
pables de commettre une infamie, et la Fameuse Comédienne en est une.
Racine
, en particulier, repentant, converti, entièrement
absence que lorsqu’il étoit présent. C’est ce qu’il marque à son ami
Racine
lorsqu’il lui dit, Ep. VII : Avant qu’un peu de
atori, bibliothéquaire du grand duc49. Après avoir blâmé Corneille et
Racine
d’avoir fait parler avec trop d’esprit, les perso
lques auteurs françois, à Mmela duchesse Mazarin). 52. Corneille,
Racine
, Moliere, Aux gens d’une pure lumiere Font dire
talité ? Consulté par son Roi, Boileau, sur le Parnasse, Au-dessus de
Racine
avait marqué ta place, Et le temps a, depuis, con
ans tous les domaines que je possède sur le double Mont15 ». Boileau,
Racine
, Molière, Voltaire ont aussi donné des noms du Pa
emble avoir connu Rabelais et Montaigne et c’est bien tout. Auprès de
Racine
, de Boileau et surtout de La Fontaine il est un i
martine, moins que les grands généreux plus que La Fontaine, plus que
Racine
, à peu près autant que Boileau, avec qui, femmes
is le style des précieuses » et il nomme en note Tourreil (celui dont
Racine
disait, en lisant sa traduction des Philippiques
res. Molière a peint surtout des ridicules de caractères, mais (comme
Racine
dans les Plaideurs) il a peint aussi des ridicule
urs pendant un siècle. C’est à peu près l’histoire des Plaideurs dont
Racine
dit qu’ils n’eurent pas de succès à Paris, « qu’i
arrivé à Corneille avec Polyeucte, avec Théodore ; cela est arrivé à
Racine
avec Phèdre et avec Athalie ; cela est arrivé plu
le but qui trace le chemin. Pour Molière le grand but est de plaire.
Racine
dira la même chose. Molière le dit à plusieurs re
uêpes d’Aristophane, le Miles gloriosus de Plaute et les Plaideurs de
Racine
. Or le Bourgeois gentilhomme est en un certain se
tombé très juste, plus que tel autre très grand. Les jeunes filles de
Racine
sont des femmes, ce sont des femmes charmantes, m
e sur les femmes), La Fontaine (quelques fables, beaucoup de contes),
Racine
lui-même (les Plaideurs) l’ont accueilli avec com
ie et à la non-conformité du rythme et du sentiment, est amené, comme
Racine
, à varier les coupes du vers, à déplacer la césur
’appliquent à tous les tragiques du xvie et du xviie siècle jusqu’à
Racine
, C’est Racine plus tard qui attaquera directement
tous les tragiques du xvie et du xviie siècle jusqu’à Racine, C’est
Racine
plus tard qui attaquera directement et avec une e
Plusieurs ouvrages sont complètement terminés : Malherbe, Corneille,
Racine
, Mme de Sévigné, La Bruyère ; d’autres sont en vo
aul Mesnard, ici apprécié des lettrés pour ses charmantes notices sur
Racine
et sur Mme de Sévigné, a consenti d’accepter le m
dances, les maximes, la comédie. La tragédie elle-même, au moins dans
Racine
, a le même caractère : elle est plus remarquable
rant un regard qu’il n’obtient pas toujours ; — quoi ! la tragédie de
Racine
enseigne aux plus grands seigneurs de cette monar
e singe effronté et malin inventait la musique du grand siècle, comme
Racine
a inventé la tragédie. Il avait — ce vil bouffon
ois pages durant, c’est madame de Montespan, cette superbe dont parle
Racine
dans Esther, et dont l’orgueil humilia même l’org
s choses ! — Si M. Bulwer eût seulement lu une seule des tragédies de
Racine
, il eût appris comment pleuraient, comment s’enve
ient les femmes de Louis XIV ; il se fût dit que toutes les femmes de
Racine
étaient faites à l’image de mademoiselle de La Va
tenait la férule ; Mmede Sévigné, précieuse, était dans sa maturité ;
Racine
, Lafontaine, Bourdaloue allaient paraître. Voilà
an Racine, qui regrettait d’avoir écrit Bérénice et Phèdre ; et quand
Racine
exprimait ce regret, il n’était pas tellement en
tellement en décadence qu’il ne pût faire encore Esther et Athalie.
Racine
avait trente-huit ans lorsqu’il renonça à travail
considérable de toutes ; c’est celle qui faisait pleurer Quinault et
Racine
et qui inquiétait la conscience de Corneille. Mol
lumières de la conscience, il devrait malgré tout, comme Quinault et
Racine
, prononcer contre lui-même, quitte à ne pas pleur
Molière faisait représenter le Misanthrope, Tartuffe et Amphitryon ;
Racine
donnait Andromaque, les Plaideurs et Britannicus
et Molière ne servait pas médiocrement à l’accréditer. Dans Bérénice,
Racine
fait dire à Paulin, parlant à Titus : Vous pouvez
dit : Je ne prends point pour juge une cour idolâtre… On voit que
Racine
, qui condamna plus tard laBérénice, donnait cepen
un rang, ont encore plus de tort. Telle est la scene des Plaideurs de
Racine
, dans laquelle on juge un chien qui a volé un cha
chose n’est pas possible, & la piece en souffre. Les Plaideurs de
Racine
ne réussirent pas d’abord. Pourquoi cela ? Parceq
el que ce personnage lui rappellera certainement. Exemple Andromaque.
Racine
peint une héroïne qui, partagée entre sa fidélité
tuer son fils et se tuer immédiatement après. C’est une héroïne. Mais
Racine
sait parfaitement que le public n’y verra qu’une
s habitudes d’esprit sont terriblement contraignantes, mais cependant
Racine
avait pris des précautions assez véhémentes, si j
ue dans laquelle il écrit. — Autant en pourrait-on dire de Corneille,
Racine
, Boileau et La Fontaine. — Non pas ; non pas tout
ctement à l’état d’âme des gentilshommes du temps de Louis XIII ; que
Racine
a un idéal de l’amour féminin avec ses Andromaque
traire de ce que fait Corneille souvent et de ce que fait quelquefois
Racine
. Ceux-ci nous montrent des héros, pour — peut-êtr
olyeucte, avec d’autres pièces encore ; cela est arrivé avec Phèdre à
Racine
et avec Athalie, et cela n’est jamais arrivé à Th
te de Pauline », comme dit Voltaire, « entre son mari et son amant. »
Racine
a été deux siècles et est encore « le tendre Raci
i et son amant. » Racine a été deux siècles et est encore « le tendre
Racine
», ce qui peut vous paraître idiot ; mais ce qui
t dire seulement que, sans comprendre un mot du fond des tragédies de
Racine
, le public s’est laissé pénétrer à l’harmonie car
au goût du Public. Ou Molière avait bien peu de raison de demander à
M. Racine
un Acte d’une Tragédie par semaine ; ou celui-ci
nt toutes les autres, la beauté inaltérée de ces maîtres du théâtre :
Racine
, toujours humain, Corneille, toujours altier, Mol
forcée de soutenir contre l’influence écrasante de l’école française,
Racine
, Corneille et toute la littérature de cette pério
, pourra-t-on se dispenser de rendre le même hommage à Corneille et à
Racine
? Au surplus, je ne puis qu’approuver cette idée,
’hommes qui ne se lassent point de faire des ingrats. Armande Béjart,
Racine
, qu’il obligea de sa bourse et aida de ses consei
e Béjart, Racine, qu’il obligea de sa bourse et aida de ses conseils,
Racine
dont il reçut la première pièce et qui porta plus
hés au moyen d’une petite culotte , ce qui était alors une nouveauté.
Racine
l’enleva à Molière pour lui faire jouer Andromaqu
nous rapprocher de ce temps fameux où les Corneille, les Moliere, les
Racine
, s’immortalisoient chacun sur un théâtre différen
aux goût, qui fut cause que ni le sublime Corneille ni même le tendre
Racine
ne firent tout à fait ce qu’on pouvait attendre d
Préface Les poèmes dramatiques de
Racine
et de Molière, dont on continue de parler dans ce
la mode, Le Muet, L’Important, Le Joueur, etc. Après la Phèdre de M.
Racine
, qui fut le dernier ouvrage que cet illustre aute
âcheux c’est que ces exagérations sont extravagantes sans être gaies.
Racine
s’est ouvert une route que l’on peut appeler nouv
but, véritable inspiration du génie comique. On peut juger de là que
Racine
serait devenu un rival redoutable pour Molière, s
▲