s37. Euripide & Archippus avoient traité ce sujet chez les Grecs.
Plaute
le transporta sur le théâtre de Rome ; c’est même
peller ses exploits amoureux, deviendroit plus propice. C’est d’après
Plaute
que Moliere a composé l’Amphitrion françois. Il e
ue nous le ferons insensiblement, en comparant la piece avec celle de
Plaute
. Boileau préféroit, dit-on, l’Amphitrion latin.
de la piece latine, & l’ennemie déclarée de la françoise, mettoit
Plaute
infiniment au-dessus de Moliere. Elle préparoit m
jamais que d’après les autres, fera certainement dire : « La piece de
Plaute
est mot à mot celle de Moliere. Ce dernier n’a pa
jugeons ensuite. Parallele de l’Amphitrion de Moliere avec celui de
Plaute
. Prologue. Moliere, ainsi que Plaute, se sert d
trion de Moliere avec celui de Plaute. Prologue. Moliere, ainsi que
Plaute
, se sert de ce prologue pour exposer l’avant-scen
p long. Outre cela, Moliere n’a pas la maladresse d’y prévenir, comme
Plaute
, le public sur tout ce qui doit arriver dans le c
amarade. Acte I. Scene I. Le Sosie de Moliere a peur, comme celui de
Plaute
; mais c’est sa poltronnerie qui en est la cause.
r ce qu’il étoit & à qui il appartenoit ? Chez Moliere comme chez
Plaute
, Sosie répete son rôle avec la lanterne, qu’il su
a bouche de celui qui le prononce. Scene II. Chez Moliere comme chez
Plaute
, Mercure s’amuse à rosser Sosie, à lui voler sa r
piter que fort civilement Reconduit l’amoureuse Alcmene. Qu’on lise
Plaute
, on verra que pour dire moins que Moliere ne dit
II. Dans Moliere, Jupiter prend congé d’Alcmene à-peu-près comme dans
Plaute
, avec la différence que dans la piece latine il r
es jolis madrigaux, rendent la scene de Moliere inférieure à celle de
Plaute
, sur-tout si elles sont débitées par un acteur qu
ande partie du comique. Acte II. Scene I. Cette scene & celle de
Plaute
sont tout-à-fait semblables, à quelques vers près
atin : elle n’a de plus que le mérite d’être plus courte. Il y a dans
Plaute
une chose que je trouve assez plaisante, & qu
roux de Cléanthis augmente. Voilà encore une scene qui n’est pas dans
Plaute
, que les amateurs de l’antiquité ont critiquée pa
dement & se réconcilier avec Alcmene sous la figure du mari. Dans
Plaute
, Jupiter, pour nous dire la même chose, débite un
e a fort prudemment abandonné la quatrieme scene du troisieme acte de
Plaute
, dans laquelle Mercure, nous enlevant encore le p
quitté l’armée. Scene II. Dans cette scene, ainsi que dans celle de
Plaute
, Mercure insulte le malheureux Amphitrion, le men
II. Monologue de liaison très court. Scene IV. Ici, de même que chez
Plaute
, Sosie amene les convives que Jupiter, sous la fi
Cette scene est très courte dans Moliere ; elle est très longue dans
Plaute
, & ne dit pas davantage. Le comique y est noy
est noyé ou répété. Scene V. Le fond de cette scene est encore dans
Plaute
. Jupiter, chez l’un & l’autre Auteur, vient i
e est bien inférieure à la françoise, par un vice très ordinaire chez
Plaute
; il y parodie en entier la scene que Mercure &am
. Ajoutons à la mal-adresse de cette scene, l’indécence avec laquelle
Plaute
fait battre Jupiter & Amphitrion à coups de p
noblir son héros, le faire parler & agir en Général d’armée. Chez
Plaute
, Amphitrion se félicite & se fait féliciter p
monstrueuses productions. Après avoir mis en parallele Moliere &
Plaute
, il faut leur comparer Rotrou. La piece de ce der
de tout ce qui doit arriver ; mais, en revanche, Rotrou, supérieur à
Plaute
en cela, lui est inférieur quand il fait débiter
our s’en convaincre. Sosie fait à sa lanterne, dans Rotrou comme dans
Plaute
, un récit très long, très ennuyeux, très bien cir
ver beaucoup d’art dans ce dernier couplet, dont l’idée n’est ni chez
Plaute
ni chez Rotrou. J’ai toujours vu que le spectateu
’on veut, les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies Du feu sieur
Plaute
, franc latin, Et que, dans un esprit très fin, So
, dont les pièces ne nous sont point parvenues. Il le fut ensuite par
Plaute
, qui en fit son chef-d’œuvre, et peut-être celui
on chef-d’œuvre, et peut-être celui de la comédie latine. La pièce de
Plaute
amusa longtemps l’ancienne Rome ; et, s’il en fau
théâtre moderne. Trente ans avant Molière, Rotrou l’avait emprunté à
Plaute
et transporté sur notre scène naissante. Les Sosi
nt pour lui, de faire oublier Rotrou. Il fallait qu’il l’emportât sur
Plaute
, leur modèle commun ; il fallait qu’à force de gé
ce point les préventions de madame Dacier, préférait l’Amphitryon de
Plaute
à celui de Molière. Qu’il ait blâmé les logomachi
e ; surtout que le jeu du double moi lui ait paru plus ingénieux dans
Plaute
qui l’indique à peine, que dans Molière qui en a
ur le comique latin. « Molière, dit- il, a pris beaucoup de choses de
Plaute
; mais il leur donne un autre tour ; et, s’il n’y
tin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la comédie de
Plaute
, qui n’eussent point réussi sur le théâtre frança
ière, la création du rôle de Cléanthis suffisait pour la lui assurer.
Plaute
était loin d’avoir tiré du double Sosie un aussi
, un mari sentait autrement l’infidélité de sa femme, que du temps de
Plaute
; et que le malheur de l’un, comme le tort de l’a
chmes, deux sujets traités primitivement par les comiques grecs à qui
Plaute
les a empruntés. Dans le premier, la ressemblance
e Dacier avait fait une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de
Plaute
était fort au-dessus de celui de Molière, mais qu
ce n’est qu’en 1683 qu’elle publia sa traduction de trois comédies de
Plaute
. La dissertation qui précède l’Amphitryon est ter
Amphitryon est terminée ainsi : « Après cet examen de l’Amphitryon de
Plaute
, j’avais résolu de faire celui de l’Amphitryon de
que madame Dacier a songé à examiner comparativement l’Amphitryon de
Plaute
et celui de Molière. Elle n’a donc pu être détour
Molière : « Molière tâcha de réunir les caractères de Térence* et de
Plaute
*, et il y a réussi en beaucoup d’endroits. Observ
ces et les ridicules, avec toutes les grâces de Térence* et le feu de
Plaute
*. Dans ses comédies de caractères, comme le Misan
former un talent particulier. Il a pris d’Aristophane* le comique, de
Plaute
* le feu et l’activité, et de Térence* la peinture
it principalement à attaquer : c’est une sorte de satire perpétuelle.
Plaute
* tendait surtout à faire rire ; il se plaisait à
amp; par rapport à Alcmene, afin qu’elle soit reconnue innocente57.
Plaute
a fait la même faute dans le Pænulus. Des avocats
t doit passer pour bon or dans cette comédie58. Toutes les pieces de
Plaute
nous font voir des fautes pareilles : dans les Ba
rence termine toutes ses pieces par le mot de plaudite, applaudissez.
Plaute
mendie les applaudissements d’une façon plus marq
p; cette comédie vous ont contentés, je vous prierai pour demain60.
Plaute
finit encore son Rudens presque à peu près de mêm
i, d’aujourd’hui en seize ans61. Regnard a fini son Légataire comme
Plaute
finit ses pieces. Crispin, au Parterre. Messieur
Térence n’a pas une de ses pieces qui ne soit précédée d’un prologue.
Plaute
s’épargnoit quelquefois, avec raison, la peine d’
’en a pas ; mais peu de ses pieces ont cet avantage. Les prologues de
Plaute
sont beaucoup plus amusants, plus variés que ceux
Plaute sont beaucoup plus amusants, plus variés que ceux de Térence.
Plaute
, dans quelques-uns de ses prologues, sollicite po
ses vers & ses détails : les bonnes gens, qui ne connoissent que
Plaute
, Térence & Moliere, secouent la tête, ne dise
ntent presque toujours l’avant-scene au spectateur, dans un prologue.
Plaute
& Moliere m’apprennent, dans celui de l’Amphi
u dénouement. Les Italiens sont ceux qui, en cela, ont le mieux imité
Plaute
. Je prends la premiere piece italienne qui se tro
’ils n’ont pas le mérite de l’invention ; on peut encore le voir dans
Plaute
, témoin le prologue de son Trinummus. Voici le co
r les drames de Térence dénués de cette force comique qui distinguoit
Plaute
; il s’écrioit : Utinam scriptis adjuncta foret v
la force de chaque trait, la vraissemblance a des bornes. L’Avare de
Plaute
examinant les mains de son valet lui dit, voyons
ies de Ménandre & de Térence, non à celles d’Aristophane & de
Plaute
. Observons cependant, à propos de Térence, que le
ie républicaine, suivirent les traces d’Aristophane. De ce nombre fut
Plaute
lui-même ; sa muse est, comme celle d’Aristophane
ire de pis, dont la langue est détrempée de fiel. Térence qui suivit
Plaute
, comme Ménandre Aristophane, imita Ménandre sans
de l’ame, pour l’exposer en plein théatre au mepris des spectateurs.
Plaute
est plus vif, plus gai, plus fort, plus varié ; T
la politesse & la plaisanterie, l’exactitude & la facilité :
Plaute
toûjours varié, n’a pas toûjours l’art de plaire
à lui-même, a le don de paroître toûjours nouveau : on souhaiteroit à
Plaute
l’ame de Térence, à Térence l’esprit de Plaute. L
au : on souhaiteroit à Plaute l’ame de Térence, à Térence l’esprit de
Plaute
. Les révolutions que la comédie a éprouvées dans
s les siecles. L’avocat patelin semble peint de nos jours. L’avare de
Plaute
a ses originaux à Paris. Le misantrope de Moliere
vailloit, on reconnoit dans les pieces d’Aristophane, de Ménandre, de
Plaute
, de Térence, de Moliere, & autres célebres co
lus en plus, aussi bien que Pacuvius, Cecilius, Attius. Enfin vinrent
Plaute
& Térence qui porterent la comédie latine aus
e qui porterent la comédie latine aussi loin qu’elle ait jamais été.
Plaute
(Marcus Actius Plautus), né à Sarsine ville d’Omb
aître dont il tenoit sa liberté. Térence a un genre tout différent de
Plaute
: sa comédie n’est que le tableau de la vie bourg
aces de Térence, le comique d’Aristophane, le feu & l’activité de
Plaute
. Dans ses comedies de caractere, comme le Misantr
est plus naturel qu’Aristophane, plus resserré & plus décent que
Plaute
, plus agissant & plus animé que Térence. Auss
it principalement à attaquer ; c’est une sorte de satyre perpétuelle.
Plaute
tendoit sur-tout à faire rire ; il se plaisoit à
son épitaphe, si naïve & si spirituelle. Sous ce tombeau gisent
Plaute
& Térence, Et cependant le seul Moliere y gît
ir. Malgré tous nos efforts, Pour un long-tems selon toute apparence,
Plaute
, Térence & Moliere sont morts. (D. J.) P
Molière, par M. de La Fontaine. Sous ce tombeau gisent,
Plaute
et Térence, Et cependant le seul Molière y gît ;
us nos efforts. Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et
Plaute
, et Molière sont morts. « [*]Molière n’a laiss
é. Les modèles disparaissaient, il devenait original. C’est ainsi que
Plaute
et Térence avaient imité les Grecs. Mais les deux
ussi peu difficile que lui sur le choix de son jeu : aussi enjoué que
Plaute
, et quelquefois tombant comme lui dans des bouffo
’on veut les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies, Du feu sieur
Plaute
, franc latin, Et que dans un français très fin, S
ité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs, c’est une des pièces de
Plaute
qui a eu le plus de succèsa ; on la jouait encore
mêmes dieux qu’on adorait dans les temples. « Molière a tout pris de
Plaute
, hors les scènes de Sosie et de Cléantis. Ceux qu
mbien l’Amphitryon français est au-dessus de l’Amphitryon latin. Dans
Plaute
, Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourberi
pas là le comique de notre théâtre ; autant Molière paraît surpasser
Plaute
dans cette espèce de plaisanterie que les Romains
as eu l’esprit, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de
Plaute
était fort au-dessus du moderne ; mais ayant ouï
art avec lequel Molière avait mis en œuvre ce qu’il avait emprunté de
Plaute
, et la justesse de son goût dans les changements
e latine, n’aurait pas réussi à faire pencher la balance en faveur de
Plaute
; le parallèle des deux comédies n’aurait servi q
ontrer la supériorité de l’auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans
Plaute
, Céphalie dans Rotrou, ne sont que de simples con
conduite de Jupiter avec Alcmène, et celle de Mercure avec Cléanthis.
Plaute
, qui finit sa comédie par le sérieux d’un dieu en
éaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le prologue de
Plaute
vaut mieux que celui du comique français. Il ne p
e scène où ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux et d’amant.
Plaute
lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la
de sa cassette, sont les traits principaux que Molière a puisés dans
Plaute
. Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui
te, sont les traits principaux que Molière a puisés dans Plaute. Mais
Plaute
ne peut corriger que les hommes qui ne profiterai
prose n’embellirait pas. Il y a dans L’Avare quelques idées prises de
Plaute
, et embellies par Molière. Plaute avait imaginé l
ns L’Avare quelques idées prises de Plaute, et embellies par Molière.
Plaute
avait imaginé le premier de faire en même temps v
r le rapt, et que l’Avare prend pour le voleur ; mais on ose dire que
Plaute
n’a point assez profité de cette situation, il ne
tende tertiam ? Mais si l’on veut connaître la différence du style de
Plaute
et du style de Molière, qu’on voie les portraits
le de Molière, qu’on voie les portraits que chacun fait de son Avare.
Plaute
dit : il crie qu’il est perdu, qu’il est abîmé, s
uche-t-il aussi la bouche d’en bas ? « Cependant ces comparaisons de
Plaute
avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’e
ent imitées de L’Amante tradito, quoique l’idée de celle-ci soit dans
Plaute
. Les Italiens, qui ont enchéri sur ce modèle, ont
anteries, et même une partie du détail : si on ajoute ce qui est dans
Plaute
et dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute la c
servi dans son Avare. L’idée de cette scène est dans
Plaute
, mais elle n’y est, pour ainsi dire, que croquée.
s jugements sur ses ouvrages. a. « [*]Une des plus belles pièces de
Plaute
est l’Amphitryon. C’est le jugement qu’en fait Ml
. C’est une de ses meilleures pièces. Il a pris beaucoup de choses de
Plaute
; mais il leur donne un autre tour : et s’il n’y
tin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la comédie de
Plaute
, qui n’eussent point réussi sur le théâtre frança
par les Anciens contre les Anciens mêmes. Horace m’apprend à juger de
Plaute
: At nostri proavi Plautinos et numeros, etIbid.
inurbanum lepido seponere dicto. Serait-ce la basse plaisanterie de
Plaute
, que César aurait voulu trouver dans Térence ? Vi
la nature et d’abandonner le vraisemblable. Ainsi malgré l’exemple de
Plaute
, où nous lisons : cedo tertiam, je soutiens contr
lle qui fut faite par La Fontaine. La voici : Sous ce tombeau gisent
Plaute
* et Térence*, Et cependant le seul Molière y gît.
us nos efforts, Pour un longtemps, selon toute apparence, Térence* et
Plaute
* et Molière sont morts.
té ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs ; c’est une des pièces de
Plaute
qui a eu le plus de succès ; on la jouait encore
s mêmes Dieux qu’on adorait dans les temples. Molière a tout pris de
Plaute
, hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux q
pas dire des plaisanteries de Molière, ce qu’Horace dit de celles de
Plaute
: Nostri proavi Plautinos et numeros et Laudaver
tinos et numeros et Laudavere sales, nimium patienter utrumque. Dans
Plaute
, Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourber
t pas là le comique de notre théâtre. Autant Molière paraît surpasser
Plaute
dans cette espèce de plaisanterie que les Romains
as eu l’esprit, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de
Plaute
était fort au-dessus du moderne ; mais ayant ouï
prose n’embellirait pas. Il y a dans L’Avare quelques idées prises de
Plaute
, et embellies par Molière. Plaute avait imaginé l
ns L’Avare quelques idées prises de Plaute, et embellies par Molière.
Plaute
avait imaginé le premier, de faire en même temps
er le rapt, et que l’Avare prend pour le voleur. Mais on ose dire que
Plaute
n’a point assez profité de cette situation, il ne
tende tertiam. Mais si l’on veut connaître la différence du style de
Plaute
et du style de Molière, qu’on voie les portraits
le de Molière, qu’on voie les portraits que chacun fait de son Avare.
Plaute
dit : Clamat suam rem periisse, seque, De suo ti
bouche-t-il aussi la bouche d’en bas ? Cependant ces comparaisons de
Plaute
avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’e
fla le courage de l’Auteur. Je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier
Plaute
& Térence, ni d’éplucher les fragments de Mén
ntérieurement. » M. Despréaux préféroit l’Avare de Moliere à celui de
Plaute
, qui est outré en plusieurs endroits, & entre
ent imitées de l’Amante Tradito, quoique l’idée de celle-ci soit dans
Plaute
. Les Italiens, qui ont enchéri sur ce modele, ont
eries, & même une partie du détail : si on ajoute ce qui est dans
Plaute
& dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute l
intérieurement, M. Despréaux préféroit l’Avare de Moliere à celui de
Plaute
, qui est outré dans plusieurs endroits, & ent
incipales scènes de l’ouvrage français se trouvent dans la comédie de
Plaute
. J’avoue d’ailleurs que je ne saisis pas bien l’a
je le croirais difficilement ; comme il les a pris dans la comédie de
Plaute
, je refuse de le croire. D’ailleurs les objection
s le plus sévère et le plus clairvoyant. La fable de cet ouvrage, que
Plaute
n’a pas inventée, repose sur une donnée qui n’a r
. Aristophane et la poésie. — III. La comédie nouvelle et la prose. —
Plaute
et Térence. — IV. Molière. — Ses farces. — Ses co
IV. Molière. — Ses farces. — Ses comédies de caractère. — L’Avare de
Plaute
et L’Avare de Molière. — Le Tartuffe. — Le Misant
tion ? Je ne dis pas cela. Il y a de la gaieté dans les caractères de
Plaute
, de Térence et des comiques français ; il y a de
haut point de perfection. Il serait assurément fort injuste de juger
Plaute
, Térence, Molière, en un mot l’école de Ménandre,
rôle du bouffon est l’héritage de l’ancienne comédie. L’Amphitryon de
Plaute
et l’heureuse imitation qu’en a faite Molière, Le
cédents et des modèles dans l’antiquité. Qu’est-ce que Les Captifs de
Plaute
et l’Heautontimorumenos de Térence, sinon des dra
éclairer notre critique. Je ne vous parlerai pas des comiques latins.
Plaute
et Térence n’ont d’autre importance à mes yeux qu
i peut avoir un domestique de la sort e80 ! » Cela manque de naturel.
Plaute
avait dit plus simplement : « Faxint ; illud faci
en détail trois pièces de Molière, l’une, parce qu’elle est imitée de
Plaute
, et qu’elle me fournira l’occasion d’un rapproche
nditions désavantageuses comparons L’Avare de Molière à La Marmite de
Plaute
. Le plan de l’auteur ou plutôt de l’imitateur lat
que Molière a dédaigné cette admirable simplicité ? Il n’a emprunté à
Plaute
que quelques scènes et quelques traits. Le plan d
l de la cassette est amené. Au premier acte, dans une scène imitée de
Plaute
, Harpagon exprime sa crainte qu’un domestique n’a
r aussi soigneusement caché a pu être découvert. L’idée ingénieuse de
Plaute
a été que les soins exagérés d’Euclion pour la co
à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de
Plaute
et de Térence… Plusieurs des sujets de Molière on
’a jamais franchi les limites du discours naturel. Ouvrons un tome de
Plaute
, & lisons. Je tombe sur la troisieme scene du
fames, & les scélérats ? &c. Térence est plus recherché que
Plaute
dans sa diction. Il n’est pas surprenant que, moi
comique inconcevable & varié qui regne dans les vingt comédies de
Plaute
; & cela seulement parceque le premier est pl
mé se donner un style conforme à la nature, en perfectionnant ceux de
Plaute
& de Térence, & en les employant à propos
en les employant à propos, que de s’en former un nouveau. Le style de
Plaute
, plus simple, moins recherché que celui de Térenc
naturel, mais plus élégant, plus recherché, plus relevé que celui de
Plaute
, plus conforme à l’éducation des personnages dist
rétendu nouveau & philosophique mérite la préférence sur celui de
Plaute
, de Térence, de Moliere ; croyez qu’il ne le pens
imiter, tout défectueux, tout froid qu’il est en plusieurs endroits ?
Plaute
même n’a-t-il pas avant vous entrepris de faire r
: je veux dire ces oh ! mais ils en étoient moins prodigues que nous.
Plaute
auroit dû ajouter à ses deux oh, une demi-douzain
oh générosité ! oh grandeur d’ame ! oh magnanimité ! Il faut plaindre
Plaute
de n’être pas né dans un siecle aussi savant que
ions. On ne trouve encore dans cette comédie aucune obscénité ; aussi
Plaute
en est-il tout fier. Il a soin d’en prévenir le s
our tirer parti d’une ressemblance sur le théâtre, est de faire comme
Plaute
dans son Soldat fanfaron. Le soldat Pirgopolinia
crois, tirer d’une ressemblance ainsi annoncée, un meilleur parti que
Plaute
. Il n’y a qu’à supposer entre les deux jumeaux, o
onnue sous le titre de la Maison à deux portes. Je l’ai faite d’après
Plaute
. Ce n’est pas à moi à décider si j’ai bien réussi
’après Plaute. Ce n’est pas à moi à décider si j’ai bien réussi. Dans
Plaute
, la ressemblance & la fausse porte n’animent
Mes tragédies ne sont que des reliefs des festins d’Homere. Térence,
Plaute
ont puisé les sujets de leurs comédies dans le Th
nsi dire, sa main dans les différents larcins qu’il fait à Térence, à
Plaute
, à Lopès de Vega, à Calderon, aux Farceurs Italie
art avec lequel Moliere avoit mis en œuvre ce qu’il avoit emprunté de
Plaute
, & la justesse de son goût dans les changemen
e latine, n’auroit pas réussi à faire pancher la balance en faveur de
Plaute
; le paralléle des deux comédies n’auroit servi q
ontrer la supériorité de l’auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans
Plaute
, Céphalie dans Rotrou, ne sont que de simples con
duite de Jupiter avec Alcméne, & celle de Mercure avec Cléanthis.
Plaute
, qui finit sa comédie par le sérieux d’un Dieu en
de la cassette, sont les traits principaux que Moliere a puisés dans
Plaute
. Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui
te, sont les traits principaux que Moliere a puisés dans Plaute. Mais
Plaute
ne peut corriger que les hommes qui ne profiteroi
24 mai 1671. des richesses antiques qui n’ont pas déplû aux modernes.
Plaute
n’auroit pas rejetté le jeu même du sac, ni la sc
qu’il médite. Enfin, quoique les valets, qui, comme les esclaves dans
Plaute
& dans Térence, font l’ame de la piéce, ne pr
é. Les modéles disparoissoient, il devenoit original. C’est ainsi que
Plaute
& Térence avoient imité les grecs. Mais les d
Euripide & Archippus avoient traité pour les grecs ce sujet, que
Plaute
a fait connoître aux romains. 45. Les Sosies, c
crapuleux, & dictés par la scélératesse même. Nous en avons dans
Plaute
, qui se marient pour céder leur femme à leur patr
ne homme, & en lui promettant qu’il aura les faveurs de la belle.
Plaute
va nous en fournir un exemple. L’Asinaire. Dem
décident du sort de quelques personnages honnêtes. Une des pieces de
Plaute
a bien complettement ce défaut. La Persane. Tr
urdir les ingénieux tissus de l’intrigue ; enfin, il avait puisé dans
Plaute
et dans Térence le sel attique, le vrai ton des s
ger en créateur unique et entièrement original. Le Soldat glorieux de
Plaute
est-il, par exemple, un tableau grotesque moins b
à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de
Plaute
et de Térence ; et nous aurons toujours présenta
général de sa pièce est entièrement différent. Celui de la comédie de
Plaute
est très simple ; sou avare a trouvé un trésor qu
aque passion. La principale différence qu’on observe entre l’avare de
Plaute
et celui de Molière, c’est que l’un n’aime que so
ce est un bon préservatif contre les autres passions. Lequel donc, de
Plaute
ou de Molière, s’est montré le peintre le plus ha
de la cassette. Au commencement de la pièce, dans une scène imitée de
Plaute
, Harpagon exprime sa crainte qu’un domestique n’a
à un dénouement qui n’est ni naturel ni préparé. L’idée ingénieuse de
Plaute
a été de faire que ce soient précisément les soin
rec. L’Amphitryon de Molière n’est qu’une imitation libre de celui de
Plaute
. La disposition de la pièce est la suite des scèn
e a toujours conservée depuis. Boileau, cette fois moins partial pour
Plaute
, qu’il ne l’avait été au sujet d’Amphitryon, préf
e la richesse. On semble croire généralement que Molière a emprunté à
Plaute
le sujet de sa comédie, c’est-à-dire l’idée du ca
n trésor ? Un érudit qui a suppléé le dénouement perdu de la pièce de
Plaute
, fait précisément prendre à Euclion ce parti-là q
e à Euclion ce parti-là que ne prendra jamais un véritable avare ; et
Plaute
lui-même semblerait avoir senti que son personnag
propres besoins. Tel est l’avare de Molière ; tel n’est pas celui de
Plaute
. Quelle que soit cette différence essentielle, fo
mparé à toute une comédie ? et enfin, quel besoin Molière avait-il de
Plaute
, pour former le projet d’attaquer un travers de m
eaugnac, cette identité est un fait dont un passage de l’Asinaire, de
Plaute
, m’a fourni la démonstration complète. Deux fripo
e action du même genre. Dans Pourceaugnac, comme dans les comédies de
Plaute
et de Térence, un personnage subordonné par sa co
« c’est, lui dit-il, la bénédiction que je te donne ». L’Avare de
Plaute
demande à voir la troisieme main de Strobile ; ce
ere, à la voir du côté que nous l’offrons, est meilleure que celle de
Plaute
, puisqu’Harpagon résiste par avarice aux prieres
ant que de finir cet article, j’aurai occasion de prendre la scene de
Plaute
d’un autre sens, & de prouver qu’elle est éga
ien aise de la voir, pour la comparer avec celles de Moliere & de
Plaute
. Il faut d’abord savoir que l’avare Severin cache
r prouver que cette scene a les beautés & les défauts de celle de
Plaute
. Il est singulier que, de tous les Auteurs qui l’
faire nous amene naturellement à comparer le caractere de l’Avare de
Plaute
avec le caractere de l’Avare françois. Nous ne sa
devons le lui pardonner, en faveur de ceux qu’il n’a pas empruntés de
Plaute
. Je vais les réunir dans un petit espace, pour qu
t, ils sont excellents. Dans ce monologue, Moliere n’est au-dessus de
Plaute
que parcequ’il l’a coupé & varié par les répo
igurez-vous donc que Télebe, &c. &c. Je renvoie le lecteur à
Plaute
36. Sa scene est trop longue, trop ennuyeuse ; &a
nte tendresse... Courons de ce bonheur informer ma maîtresse. 36.
Plaute
, poëte comique, né à Sarsine, ville d’Ombrie, auj
n mais) il est plein de bouffonneries indécentes et de personnalités.
Plaute
a de la verve (les écrivains dont je parle ont l’
e ont l’adresse de nuancer leur musique mieux que je ne le fais ici),
Plaute
a de la verve, mais il est rude et grossier. Tére
Il me serait facile de nommer beaucoup d’anciens, comme Aristophane,
Plaute
, Sénèque le tragique, Lucain et Ovide même, dont
aille. Voici comment, à Rome, il Pavait racontée dans l’Amphitryon de
Plaute
: L’airain sonne : à la fois tout s’émeut ; le s
t est pour nous378. Sur quoi, M. de La Harpe fait cette critique : «
Plaute
, qui ailleurs a tant d’envie de faire rire, même
in une idée, et au plaisir de ceux qui le lisent quelque instruction.
Plaute
avait l’âme romaine. Comme ces chevaux de noble r
à l’héroïsme stoïque des blessés, à l’insultante joie des vainqueurs.
Plaute
oubliait alors qu’il était poète comique. Il deve
s combattants380. On peut blâmer cet énorme contresens littéraire de
Plaute
; mais à quoi bon, quand, pour le comprendre, on
fois même un morceau faisant tache, comme ce passage d’une comédie de
Plaute
où Sosie embouche la trompette héroïque, sont l’e
ude digue du philosophe. Il n’était pas écrit au livre du Destin, que
Plaute
ferait tout à coup détonner Sosie dans sa comédie
ie dans sa comédie d’Amphitryon. Si Quintilien avait vécu du temps de
Plaute
, Sosie eût peut-être conservé le ton de son rôle
elle expliquerait le discours plaisant de Sosie par la biographie de
Plaute
, et par ses rapports avec Quintilien. L’homme
helet. — Notons toutefois que ces plaintes de Sosie sont traduites de
Plaute
; ce qui diminue un peu l’évidence de l’allusion.
Molière, était à la fois comédien et auteur. Molière a mis également
Plaute
et Térence à contribution. La comédie latine, ave
e de ses vœux. Le poète, jusqu’ici, n’était pas sorti de l’imitation.
Plaute
et Térence, le théâtre espagnol et le théâtre ita
genre ; Aristophane, Beaumarchais, ont exploité le second ; Ménandre,
Plaute
, Térence, se sont distingués dans le troisième, e
ordinaire de la justice serait probablement arrêté. L’amphytrion de
Plaute
, auquel Molière a emprunté presque toute sa coméd
en lettres d’or sur le seuil de leur gynécée. On doit se rappeler que
Plaute
fait agir des personnages grecs, mais il y avait
e grande ressemblance. La meilleure preuve en est que les comédies de
Plaute
et de Térence, souvent traduites littéralement d’
que les noms de changés. Voici la manière dont Alcmène se défend dans
Plaute
: ALCMÈNE. Ce que l’on appelle dot, les biens de
latin par l’exécution, mais le personnage de Cléanthis excepté, tout
Plaute
a passé chez Molière. C’est la plus complète des
ants. Il existe au dénouement une différence notable. L’amphytrion de
Plaute
est enchanté de l’honneur que lui a fait Jupiter,
e d’Hercule ; les dieux païens avaient un reste de crédit du temps de
Plaute
; on ne se moquait pas d’eux ouvertement comme du
a inventé contre leur coquetterie. L’Avare fut également emprunté à
Plaute
; Molière mit non-seulement le poète latin à cont
trangères se sont admirablement fondues sous sa main. L’Aululaire, de
Plaute
, est, à n’en point douter, la base sur laquelle M
de la cassette d’Harpagon. Le nom d’Harpagon lui-même est emprunté à
Plaute
. La fameuse scène de la cassette enlevée et le qu
développé par l’auteur latin. À part quelques images un peu forcées,
Plaute
emploie le style le plus incisif et le plus vrai.
is. Peut-on pousser l’aveuglement de l’avarice plus loin. L’avare de
Plaute
a le tort de se corriger à la fin et de faillir à
La Fontaine a le plus de grâce et de mérite. Sons ce tombeau gisent
Plaute
et Térence ; Et cependant le seul Molière y gît :
s nos efforts : Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et
Plaute
et Molière sont morts. Ne sent-on pas là toute l
our ainsi dire, à la mode du pays pour lequel la comédie est faite. «
Plaute
& Térence, dira-t-on, ont mis la scene de la
sé à celui que j’expose ; d’ailleurs, je répondrai à l’objection, que
Plaute
& Térence ont pu se tromper. Quand ils compos
re nouveau, & les Grecs avoient déja fait d’excellentes comédies.
Plaute
& Térence qui n’avoient rien dans la langue l
eres accessoires qui en dérivent, & les lier à lui-même. Pourquoi
Plaute
, dans sa comédie de l’Aulularia, ne nous donne-t-
re, épuisé ? Parcequ’il connoissoit le cœur humain beaucoup mieux que
Plaute
; parcequ’il a donné à l’avarice deux compagnes,
nous donnoient qu’un acte composé d’une seule scene ou de deux, comme
Plaute
dans sa Persane, ils feroient un bien petit mal :
g discours, dans lequel l’Auteur s’efforce de prouver modestement que
Plaute
, Térence, Lopez de Vega, Calderon, Moliere n’ont
visager leur art ; avec quelle variété infinie Ménandre, Aristophane,
Plaute
, Térence, Calderon, Lopez de Vega, les Comiques A
r mérite, & me déclarer leur admirateur, qu’en les traitant comme
Plaute
, Térence, Moliere, dont je ferai également remarq
CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere,
Plaute
, & la nature. Regnard est après Moliere l
nt fait usage avant Regnard. Nous ne mettrons ce dernier qu’à côté de
Plaute
. Parallele des deux Pieces. LE RETOUR. Gé
les deux vieillards se plaignent mutuellement. Tout cela est pris de
Plaute
, mais de deux pieces différentes. LA MOSTELLAIRE.
cès le prend. Regnard a fort bien fait de marier les deux idées de
Plaute
: mais par quelle raison a-t-il négligé un bout d
mp; la robe revient à la femme. Je suis enthousiasmé de la piece de
Plaute
. Quel beau simple ! Comme tout s’y enchaîne aisém
titulée Les deux Arlequins, qui pour le plan se rapproche beaucoup de
Plaute
, & laisse bien loin d’elle les Menechmes de R
MmeDacier19 trouve qu’il avoit beaucoup de génie et des manières de
Plaute
et d’Aristophane. M. Despreaux, qui20 a commencé
pas la manière d’en mettre en œuvre de plus délicats, aussi bien que
Plaute
et Terence auxquels bien des gens l’ont préféré.
ia de plusieurs pensions. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de
Plaute
et de Terence, aussi bien que de celle des auteur
s des plaintes et des éclaircissemens à essuyer35. Moliere a surpassé
Plaute
et Terence par l’invention de quelques-unes de se
d’autres pièces ; ce n’est plus l’excellent auteur, c’est le singe de
Plaute
, qui devient, par ses obscénitez et par ses boufo
ous nos efforts ; Pour un long tems, selon toute apparence, Térence,
Plaute
et Moliere sont morts. Voilà, Monsieur, tout ce
é. Les modèles disparoîssoient, il devenoit original. C’est ainsi que
Plaute
et Térence avoient imité les Grecs. Mais les deux
a le courage de l’auteur. « Je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier
Plaute
* et Térence*, ni d’éplucher les fragments de Ména
la moyenne comédie grecque. Nævius en acquit la preuve à ses dépens.
Plaute
et Térence furent des imitateurs, des traducteurs
rès le même. Ce n’est pas uniquement pour cette raison sans doute que
Plaute
et Térence empruntèrent tous leurs sujets aux poè
e Démophile, Épicharme, Diphile et Philémon, imités de préférence par
Plaute
, avaient, dans leur style, plus d’analogie avec l
eu timide qui lui est particulier. Un parallèle un peu plus étendu de
Plaute
et de Térence doit trouver ici sa place. Térence
rouver ici sa place. Térence vint au monde huit ans avant la mort de
Plaute
, et trente-cinq ans après sa naissance. C’est un
les institutions. Térence fut esclave. Quelques-uns ont prétendu que
Plaute
l’avait été aussi ; mais le plus grand nombre veu
ux de l’indigence sont peu favorables à l’observation comique : aussi
Plaute
paraît-il avoir négligé l’étude de l’homme et de
ieux exprimé que son devancier le jeu des passions et des caractères.
Plaute
a cette gaieté de tempérament qui est excellente
ue fait naître dans l’âme d’un sage le spectacle des folies humaines.
Plaute
prodigue des bouffonneries, des quolibets dignes
oyen, mais assez méchant diseur de bons mots, admire beaucoup ceux de
Plaute
. Horace, un des plus fins railleurs de l’antiquit
appante de ses caractères et le naturel exquis de son langage. Enfin,
Plaute
, mort à l’âge de quarante-quatre ans, laissa ving
éâtre. Elle commença par imiter servilement les imitations latines de
Plaute
et de Térence ; et, plus tard, sans cesser de les
die grecque, entreprirent de faire revivre la comédie latine. Imitant
Plaute
et les Italiens, ses copistes, ils égalèrent leur
oute éclairait le génie, s’écria : « Je n’ai plus que faire d’étudier
Plaute
et Térence, ni d’éplucher les fragments de Ménand
employée, notamment dans ce vers de sa comédie des Captifs, imitée de
Plaute
: Et la perte de l’un dispense au choix de l’aut
edit, celle-ci, dont La Fontaine est auteur : Sous ce tombeau gisent
Plaute
et Térence ; Et cependant le seul Molière y gît.
us nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et
Plaute
et Molière sont morts. 121. Le grand Condé ava
elques autres de ses personnages. « Vous ne voyez pas, disait-il, que
Plaute
*, ni ses confrères, aient estropié la langue en f
r102. Là aussi est la supériorité de la pièce de Molière sur celle de
Plaute
. Euclion, avec sa marmite pleine d’or, est sans d
II, sc. II ; act. IV, sc. III, V. 102. Id., act. IV, sc. VI. 103.
Plaute
, Aulularia, v. 637 ad fin. 104. L’Avare, act. I
d., act. III, sc. XII. 106. Id., act. III, sc. I, II, III, V. 107.
Plaute
, Aulularia, init.. 108. Voir encore sur l’Avare,
ée à Paris sur le même théâtre, le 13 juin 1668131. Comédie imitée de
Plaute
et supérieure à son modèle : respecte moins les b
le même théâtre, le 9 septembre de la même année. Autre imitation de
Plaute
. L’Avare est un peu outré ; mais le vulgaire ne p
reste d’imitation de l’ancienne comédie grecque et latine. C’est dans
Plaute
et Térence, qui copiaient les Grecs, qu’existe le
d, si l’exécution n’était pas parfaite. Nous avons vu, à l’article de
Plaute
, ce que l’auteur moderne lui avait emprunté, et c
jugeait si sévèrement Amphitryon, et semblait même préférer celui de
Plaute
. Il blâme la distinction, un peu longue, il est v
s scènes d’Alcmène et de Jupiter : c’est un défaut qui n’est pas dans
Plaute
; mais ce défaut tient à beaucoup de différents m
ns Plaute ; mais ce défaut tient à beaucoup de différents mérites que
Plaute
n’a pas non plus. En effet, il fallait une scène
es actions : rien n’était plus propre à sauver l’immoralité du sujet.
Plaute
est peut-être excusable de n’y avoir pas même son
emble, n’avait encore observée. Molière a bien d’autres avantages sur
Plaute
. En établissant la mésintelligence d’un mauvais m
les, parce qu’elles sont honnêtes femmes. il porte bien plus loin que
Plaute
le comique de détails, qui naît de l’identité des
d’effets comiques. Le principal caractère est bien plus fort que dans
Plaute
, et il n’y a nulle comparaison pour l’intrigue. L
e, à la famille des grands génies : Aristophane, Ménandre, Térence et
Plaute
, Cervantes, Shakespeare et Rabelais. Le rire est
que le jeune Poquelin fut en état de lire Aristophane, et Térence, et
Plaute
, et les maîtres, il rêva que lui aussi il était n
uisque enfin tous les poètes comiques, à commencer par Aristophane et
Plaute
, avec les débris de Ménandre, et les élégances de
t une œuvre exquise, sans le dénouement, trop latin et trop vulgaire.
Plaute
eût applaudi, Despréaux partait au quatrième acte
& la force de tête de ses nourrissons. C’est dans ses détours que
Plaute
, Térence, Moliere, Regnard se sont habitués à voi
isieme partie, &c. qui est séparée de l’autre par notre musique.
Plaute
& Térence ont distribué toutes leurs pieces e
arqué. Je passe sous silence les critiques qu’on a faites là-dessus à
Plaute
& à Térence, elles sont sans fondement. M. l’
ule la profonde tristesse. Il est une limite où le rire s’arrête : un
Plaute
, un Regnard ne la franchissent point : Molière va
reproche à Molière d’avoir conservé, tout en l’atténuant, le trait de
Plaute
faisant demander par son avare à un valet de lui
a pas de ce maltourné pour tourner la meule du moulin pendant que son
Plaute
se repose à écrire des comédies ! Dans ces jours
V et les courtisans de Versailles. — Mais revenons à l’Amphitryon.
Plaute
et Térence. — Livius Andronicus. — Aristophane. —
uité nous ait laissée ! À coup sûr c’est la comédie la plus latine de
Plaute
, ce vieux latin qui représenterait, au besoin, to
ntraire, s’inquiète assez peu de ces précautions et de ces élégances.
Plaute
, en pareille aventure au moment du prologue, s’ad
ajoutent le collaborateur des plus grands seigneurs de la république,
Plaute
se dit à lui-même qu’il réussirait surtout en s’a
pplaudissements délicats de Scipion, de Lælius, de Sulpicius Gallus ?
Plaute
en veut à l’admiration et au contentement de la f
ur les délicats, s’ils s’offensent de cette verve hardie à tout dire.
Plaute
, qui est en même temps comédien, poète comique et
éunion de tant de qualités opposées qui ont fait, de ce grand maître,
Plaute
et Térence tout ensemble, l’ami du peuple et l’am
ent, pour tout homme d’un goût exercé, que Molière a raison, mais que
Plaute
n’a pas tort. L’un et l’autre, ils obéissent à l
plaire à cette cour élégante dont les hardiesses même sont correctes.
Plaute
, à coup sûr, s’enivre de joie d’avoir rencontré —
es siècles entiers de popularité et d’enthousiasme à cette comédie de
Plaute
réprouvée par les esprits délicats, par Horace lu
ste, quand on joue l’Amphitryon de Molière, de saluer l’Amphitryon de
Plaute
: « Ô Jupiter souverain ! que vois-je ? le même
Térence, aussi bien que, tout à l’heure, à propos de l’Amphitryon de
Plaute
. Il est partout, ce Molière, il sert d’échelon à
est la vraie comédie latine que Livius Andronicus devait enseigner à
Plaute
le tourneur de meules. Pour la première fois avec
ue. L’Eunuque, est une comédie écrite, à coup sûr, par Térence ; mais
Plaute
lui-même, dans ses licences les plus hardies, dés
ans le prologue de sa comédie de L’Eunuque, nous avertit qu’avant lui
Plaute
et Névius avaient fait leur profit de cette fable
nge et combine ses divers emprunts ! Le fanfaron de Ménandre, tel que
Plaute
l’a copié, va tout droit son chemin, sans gêne, s
son parasite ; son glouton, aussi affamé que celui de Ménandre ou de
Plaute
, est cependant d’une humeur plus récréative ; sa
de honte et d’épouvante s’il lui eût fallu ressembler au parasite de
Plaute
, et qui s’accommode assez bien des os, à demi ron
Terroir Ainsi voilà l’échelle ascendante : Molière, — Térence, —
Plaute
, — Aristophane. — À propos de la comédie, il faut
vé par un homme de génie nommé Molière, ou Racine, ou tout simplement
Plaute
, Térence, ou comme nous le disions tout à l’heure
eau plus plaisant. Capuli decus ! « ornement de cercueil », ainsi dit
Plaute
! Cette fois il ne s’agit pas d’un malade imagina
ia de plusieurs pensions. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de
Plaute
, de Terence, & des Italiens. Plusieurs poëtes
e. Les Romains fréquentoient beaucoup chez les marchands d’esclaves ;
Plaute
établit tranquillement la scene dans la chambre &
bre & sur le lit d’une fille de joie. Les Espagnols, les Anglois,
Plaute
même, à l’indécence près, ne sont point blâmables
de son Etourdi que Mascarille propose d’acheter Lélie. Nous devons à
Plaute
la premiere idée de cette scene. ÉPIDIQUE. acte I
ien fin qui pourra l’attraper. Dans la scene que Moliere a imitée de
Plaute
, il introduit Hippolyte, qui, sans paroître, écou
Boileau lui en faisait un reproche. « On ne voit pas, disait-il, que
Plaute
ni Térence estropient la langue en faisant parler
e. » On peut faire plus d’une réponse à cette critique de Boileau. Ni
Plaute
ni Térence n’ont mis sur la scène de véritables v
douter) était en usage dans la campagne de Rome. Molière, de même que
Plaute
et Térence, n’a point mis de simples paysans dans
dit sur les comiques de toutes les nations ; et c’est du Ménandre, du
Plaute
, du Térence français que je vous invite à vous oc
novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène, pris chez
Plaute
, Térence, dans un conte de Douville, une pièce de
scène. Euripide et Archippus avaient traité ce sujet chez les Grecs,
Plaute
le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la
is persistons à ne pas juger sur parole. Extrait de l’Amphitryon de
Plaute
. Prologue. Le spectateur apprend, par la
onnerre, et déclare à l’époux qu’il est son rival heureux ; mais chez
Plaute
, Bromie a déjà mis deux fois le public dans la co
nt de sa fortune et de sa fille. Les principaux détails empruntés de
Plaute
, seront cités lorsque nous nous occuperons de l’i
ou affaiblis ; mais il en est tant d’autres que Molière ne doit pas à
Plaute
! Par exemple, Euclion ne redoute pas, comme Harp
re son malheur, son chagrin, son désespoir, est entièrement imitée de
Plaute
; peut-être Harpagon eût-il mieux fait de ne pas
quiproquo entre Valère et Harpagon se trouve aussi tout entière dans
Plaute
; mais la française est bien supérieure, en ce qu
t déjà prévenu contre son intendant. Le cinquième acte de la pièce de
Plaute
n’était point parvenu en entier jusqu’à nous. Ant
donc à Antonius Codrus que Molière doit le nom de son héros. Quittons
Plaute
, quelques instants, pour nous occuper de ce que M
ue l’avarice est un vice incorrigible. Molière est encore supérieur à
Plaute
, par la manière dont il a renforcé son caractère
os de jeter au feu un parallèle qu’elle avait fait de l’Amphitryon de
Plaute
avec celui de Molière, et dans lequel le poète la
é, vont parler par la bouche de La Fontaine : Sous ce tombeau gisent
Plaute
et Térence, Et cependant le seul Molière y gît ;
us nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et
Plaute
et Molière sont morts. Non, La Fontaine, non, Mo
lui qui, pour me servir de tes expressions, fit revivre en son esprit
Plaute
et Térence, ne peut mourir, et les siècles auront
i sa moisson de lauriers ; il le trouvera avec Ménandre, Aristophane,
Plaute
, Térence ; et en se réunissant à eux sous la même
ont un Amphitryon dont parle Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61.
Plaute
, dans la première scène de son Amphitryon, fait d
t été fort estimé du roi. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de
Plaute
, de Térence, & des Italiens. Plusieurs poëtes
s titres annoncent certainement des pieces à caractere. La comédie de
Plaute
, intitulée Aulularia, n’est-elle pas une piece à
endu, le créateur du comique larmoyant ; plusieurs Auteurs avant lui,
Plaute
& Térence même, ont donné des pieces dans ce
ns, d’une condition au-dessus de ceux qu’on voit dans les comédies de
Plaute
et de Térence. » En effet, dans cette pièce, l’au
que trop Fontenelle, Boileau, la Bruyere & Prévost sur la scene.
Plaute
, Térence, Moliere, voilà, quoi qu’on en dise, nos
conde de ces pieces est faite d’après une scene du Soldat fanfaron de
Plaute
; la troisieme est imitée d’une partie de l’intri
œuvre. Il fit des études, me semble-t-il, très ordinaires ; car, sauf
Plaute
, Térence et un peu de Lucrèce, rien dans ses œuvr
s, évidemment sommaires, qu’il - avait faites dans son enfance. Outre
Plaute
, Térence et Lucrèce que j’ai nommée il semble avo
même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. La pièce est de
Plaute
; mais Molière l’a remaniée librement, y a mis be
dis rien ni des plaisanteries très vulgaires que Molière a laissées à
Plaute
, ni de l’agencement des scènes, ni du mouvement g
Mme Dacier ait fait une dissertation pour prouver que L’Amphitryon de
Plaute
est fort au-dessus de celui de Molière ; mais qu’
au temps d’Amphitryon, elle aurait prouvé la supériorité de celui de
Plaute
! — Non ; elle aurait été effrayée par les Femmes
ue chose de cela. L’Avare Comme Amphitryon, l’Avare est tiré de
Plaute
; mais Molière a encore plus transformé la Marmit
tiré de Plaute ; mais Molière a encore plus transformé la Marmite de
Plaute
qu’il n’avait transformé l’Amphitryon et il n’y a
il n’y a pas de comparaison a faire de la pièce de Molière à celle de
Plaute
, encore que Molière se soit beaucoup servi de cel
e, encore que Molière se soit beaucoup servi de celle-ci. La pièce de
Plaute
, bien qu’on ne me fera jamais dire qu’Euclion soi
j’estime qu’il est parfaitement un avare de tempérament, la pièce de
Plaute
n’est guère qu’une jolie comédie anecdotique ; ce
nt son auteur ; c’est les Guêpes d’Aristophane, le Miles gloriosus de
Plaute
et les Plaideurs de Racine. Or le Bourgeois genti
n épargnant quelque chose. L’avare n’est jamais amoureux. Voit-on que
Plaute
ait fait amoureux son Euclion ou Balzac amoureux
t le raisonnement de Mégadore, et Molière vient de lire la Marmite de
Plaute
. Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’il y a de
êtes pas sans avoir remarqué qu’il y a deux avares dans la Marmite de
Plaute
comme il y a deux misanthropes dans le Misanthrop
ent et ici plus et là moins, et il arrive ainsi à faire ce que, selon
Plaute
, fait le poète. Plaute dit : « Le poète prend en
oins, et il arrive ainsi à faire ce que, selon Plaute, fait le poète.
Plaute
dit : « Le poète prend en mains ses tablettes et
oin je le reconnais, la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de
Plaute
. Imitant Plaute pour faire une comédie à destinat
ais, la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imitant
Plaute
pour faire une comédie à destination du public fr
en croire ce mot de noble fierté : « Je n’ai plus que faire d’étudier
Plaute
et Térence, et d’éplucher les fragments de Ménand
ribution138. Dans sa comédie des Esprits, il exprimait, à la suite de
Plaute
, le désespoir d’un ladre qui cache dans un trou u
ec L’Avare 143. Pour savoir dans quelle mesure le thème dramatique de
Plaute
a été renouvelé par Molière, il convient d’analys
trésor. Telle est du moins la conversion annoncée par un prologue de
Plaute
, et fidèlement accomplie par son continuateur, Ur
e la différence qui sépare les deux pièces. Sans doute Molière doit à
Plaute
plus d’un incident ingénieux, plus d’un détail pl
cet or qui fut son génie malfaisant146. Donc, s’il faut admirer chez
Plaute
la verve du dialogue, ne lui demandons point une
3. L’Aululaire fut composée vers l’an 195, sous le consulat de Caton.
Plaute
y fait allusion à l’abrogation de la loi Oppia. L
e de l’avare). Avare, V, 3 ; Aululaire, IV, 10 (le quiproquo). 146.
Plaute
n’a pas voulu intituler sa pièce Avarus, comme il
ai, et on veut me pendre pour mentir. » 152. « Malgré l’exemple de
Plaute
où nous lisons Cedo tertiam, je soutiens contre M
de empruntée aux Grecs et aux Romains. Les esclaves d’Aristophane, de
Plaute
et de Térence ont enfanté les valets de Scarron,
cité dans le tour, une finesse, une légèreté nouvelle dans la pensée.
Plaute
, qu’il a imité, nous prouve que l’on peut bien fa
rages, par exemple, que dans Les Ménechmes de Regnard. C’est encore à
Plaute
que Molière doit le sujet de L’Avare, et même les
morale de ce père qui fait l’usure avec son propre fils ? L’avare de
Plaute
n’est pas amoureux : aussi cherche-t-on en vain d
ient pour traverser leur amour, & duquel ils veulent se défaire.
Plaute
& Térence n’alloient pas chercher bien souven
urs livrée à sa mélancolie, Dans son appartement elle passe sa vie.
Plaute
ne donne pas toujours d’aussi bonnes raisons. A-t
ucune importance aux titres de pièces. Parmi ceux d’Aristophane et de
Plaute
, il en est beaucoup qui, au lieu d’indiquer le su
s ridicule. Comment a fait Moliere, me dira-t-on, quand de l’Avare de
Plaute
& de plusieurs autres ébauchés dans dix piece
uffe, les Femmes savantes, et même l’Avare, malgré quelques traits de
Plaute
, que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que c
éaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le Prologue de
Plaute
* valait mieux que celui de Molière. Il ne pouvait
a Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant.
Plaute
* lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scèn
a le courage de l’Auteur. « je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier
Plaute
* et Térence*, ni d’éplucher les fragments de Ména
soumettent eux-mêmes à d’anciens abus. Tome III, p. 344 Tantôt
Plaute
*, tantôt Térence*, Toujours Molière cependant : Q
. 13-14 Épitaphe de Molière par la Fontaine. Sous ce tombeau gisent
Plaute
* et Térence* ; Et cependant le seul Molière y gît
us nos efforts. Pour un longtemps, selon toute apparence, Térence* et
Plaute
* et Molière sont morts. 1801, Moliérana, 98, p
Mlle Le Fèvre trouve qu’il avait beaucoup du génie et des manières de
Plaute
et d’Aristophane. M. Despréaux, qui par une prude
sur la scene : j’ai prouvé que tous les bons Poëtes comiques, depuis
Plaute
jusqu’à la Chaussée, doivent leur plus grande glo
utés de son Avare, et de son Amphitryon, soutiennent qu’il a surpassé
Plaute
dans l’un et dans l’autre. Au sortir des Écoles d
le Parasite. Il est chez l’Arioste, tel à peu près qu’on le voit chez
Plaute
et Térence. Mais il ne tarda pas à se transformer
dans les Comédies. Toutes les comédies de Ménandre, de Térence, de
Plaute
, de Calderon, de Lopez de Vega, sont en vers ; ce
p; se multiplient. « Térence, dit encore M. Diderot, contraste peu :
Plaute
contraste moins encore, Moliere plus souvent. Mai
, ait néanmoins eu la fantaisie d’imiter une comédie fort immorale de
Plaute
, je le veux croire. Mais qu’il n’y ait pas trouvé
CHAPITRE V.* Destouches imitateur, comparé à Moliere,
Plaute
, Regnard, Shakespeare, &c. L’opinion commun
e. Nous le prouverons quand nous aurons rapporté une scene prise dans
Plaute
ou dans Regnard. Le Lecteur doit se rappeller que
tience du Ménecline campagnard. La ressemblance ne produit guère dans
Plaute
que des friponneries assez froides; dans Regnard
emps étaient usées. Mais le Retour imprévu (dont le sujet est tiré de
Plaute
), quoique fondé aussi sur les mensonges d’un vale
presse d’avouer que l’idée de la scene que je vais citer appartient à
Plaute
33 : c’est pour cela que j’en fais si bien les ho
es Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; encore les ouvrages de
Plaute
et de Térence sont-ils d’excellents sujets d’étud
, des acteurs à instruire, une troupe à conduire, que d’affaires ! Et
Plaute
, et Térence, et Ménandre, et toute l’antiquité qu
Molière alla son chemin, écouta peu les critiques, continua d’étudier
Plaute
et Térence, et de lire dans son cœur. Hélas ! S’i
oix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ?
Plaute
n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
a vraie forme française. Je n’ai plus que faire, disait-il, d’étudier
Plaute
et Térence, ni d’éplucher les fragments de Ménand
bien plus ), Avetis factum medicum. L’Avare, sujet antique, tiré de
Plaute
, comme l’Amphitryon, au contraire de cette pièce
remarquant l’aparté du fourbe, lui dit : Que dis-tu là tout seul ?
Plaute
, moyennant cette adresse, est rentré dans la natu
à faire cinq actes, & qu’on risque même d’en faire cinq de trop.
Plaute
s’est encore avisé de faire sa Cistelaire sur des
dénouement d’Attendez-moi sous l’orme est pris du Soldat fanfaron, de
Plaute
. Comme Dufresny & Regnard se disputent cette
es-uns, pourrait rétablir les droits de la morale qu’on a tant accusé
Plaute
d’avoir méconnus. IV. — Page 141. Voici la
a sur-passez ; l’on en peut juger par son Amphitrion d’avec celui de
Plaute
, qui est pourtant une des meilleures Comédies de
s de Scapin des richesses antiques qui n’ont pas déplu aux modernesa.
Plaute
n’aurait pas rejeté le jeu même du sac, ni la scè
qu’il médite. Enfin, quoique les valets, qui, comme des esclaves dans
Plaute
et dans Térence, font l’âme de la pièce, ne produ
Les Captifs, comédie en trois actes, en prose ; le sujet est tiré de
Plaute
. La Soupçonneuse, comédie en trois actes, en pros
Euclio ; — Captivi : Hegio-, — Pœnulus : Hanno ; — Rudens : Dæmones.
Plaute
a bien mis sur la scène des vieillards débauchés,
omme un roi, a mis à contribution ses devanciers anciens et modernes.
Plaute
et Térence lui ont servi, bon gré, mal gré, et il
a pu déployer ses ailes, sûr de vaincre, il s’est écrié : « Laissons
Plaute
et Térence de côté, allons droit à la nature ! »
Molière : — « À l’auberge des Poëtes, est-il répondu, avec Térence et
Plaute
! » La postérité n’a pas mieux dit. VI. Les c
e Molière, cette bibliothèque petite mais choisie, où, chose étrange,
Plaute
, Rabelais, les bouffons italiens ne figurent pas,
La Fontaine en composa une demeurée célèbre : Sous ce tombeau gisent
Plaute
et Térence… La Bruyère, de son côté, s’écriait,
oliere qui nous a épargné toutes les indécences de son original. Dans
Plaute
, Amphitrion, après avoir reconnu son rival, est d
se doute bien qu’il n’a pas jouté plus heureusement avec lui qu’avec
Plaute
: mais il nous reste à voir s’il vend cher la vic
utre intention que d’égayer la cour et la ville, et de rivaliser avec
Plaute
, qu’il a vaincu ? Si, comme on a osé le dire, ce
amer Qu’un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore598.
Plaute
était excusable de mettre sur la scène une des lé
e l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le théâtre de
Plaute
et de Térence, qui est d’origine grecque. VIII
Cependant, plus tard, déjà dans la comédie grecque, mais surtout chez
Plaute
et Térence, se développe la tendance opposée. Dan
ails de sa Vie comme nous ignorons à présent les détails de la Vie de
Plaute
. Il faut néanmoins avouer que si nous savions cer
ere. Comment ! disoit-il, il a tout pris sur Rotrou, & Rotrou sur
Plaute
. Je ne voi pas pourquoi on applaudit à des Plagia
t reproché à la Comedie de l’Avare. Les Savans trouvoient mauvais que
Plaute
en eût fourni quelques Scenes assez belles ; par
a façon, fit celle qui commence par ce vers, Sous ce tombeau gisent
Plaute
& Terence. On la trouve a la page 472. du I
eurs de leurs concitoyens. Sans compiler ici les jugements portés sur
Plaute
et sur Térence, observons que la différence de le
voix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence.
Plaute
n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
ogene, Tibulle, Appian, Aristide, Anacréon, Pindare, Horace, Martial,
Plaute
, Ovide, Lucain, Catulle, Juvénal, Carnéade, Sapho
singulière qui a bien peut-être quelque signification. Avant Auguste,
Plaute
, Térence, Lucrèce, Catulle, Cicéron, Salluste, Cé
tyrannique d’un père. Tout cela était fort naturel à Rome du temps de
Plaute
et l’était moins en France du temps de Molière. M
ans la peinture du vice. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité par
Plaute
, comme celui de L’Avare, il le renouvelle en le c
qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par
Plaute
. Le rôle d’Alcmène était un rôle des plus pérille
présence risque fort d’exciter des quolibets irrévérencieux. Le vieux
Plaute
l’a senti; aussi a-t-il donné à son Alcmène une s
ésaventure bizarre. L’Alcmène de Molière est moins digne que celle de
Plaute
. Elle dit à peu près les mêmes choses; mais elle
éâtres nouveaux, à l’époque de leur naissance, avec les imitations de
Plaute
et de Térence, et qui s’y sont perpétuées dans ce
inventions, cette comédie ne vaut pas moralement le modèle tracé par
Plaute
. Son Alcmène n’a pas la dignité de l’Alcmène du p
ce seul exemple des choses qui doivent nous échapper à la lecture de
Plaute
et de Térence ! Ces observations, qu’il me serait
ut, dans la confidence de ses lectures ; voir si à côté des pièces de
Plaute
, de Térence, et du théâtre italien et espagnol, o
lière. « Comment, disait-il, il a tout pris sur Rotrou, et Rotrou sur
Plaute
. Je ne vois pas pourquoi on applaudit à des plagi
. Madame Dacier fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de
Plaute
était fort au-dessus du moderne ; mais, ayant ouï
en 1683, que madame Dacier publia sa traduction des trois comédies de
Plaute
, avec une dissertation sur Amphitryon, où elle dé
Partant de là, Grevin et ses congénères ou successeurs crurent imiter
Plaute
et Térence en remplissant leurs pièces de filles
ccès enfla le courage, dit alors : « Je n’ai plus que faire d’étudier
Plaute
et Térence ni d’éplucher les fragments de Ménandr
voix Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ?
Plaute
n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
n au protecteur zélé du Tartuffe. Le sujet n’en appartient pas plus à
Plaute
qu’à Molière. Bien avant lui, Euripide et Archipp
its conjugaux. Camoëns a donné aussi, sous ce titre, une imitation de
Plaute
, très pâle et très indigne de l’auteur des Lusiad
grets de l’amitié inspirèrent à La Fontaine : Sous ce tombeau gisent
Plaute
et Térence, Et cependant le seul Molière y gît. L
s nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et
Plaute
, et Molière sont morts102. Chapelle montra égal
t rendu injuste envers le rival, envers le vainqueur du successeur de
Plaute
. En 1674 parut l’Art poétique. Molière n’y est po
alade d’une affection de poitrine : « Notre Molière, le Térence et le
Plaute
de notre siècle, en est péri au milieu de sa dern
d’une consolation équivoque en faveur des maris royalement trompés ;
Plaute
et Rotrou avaient appuyé sans scrupule sur ce poi
sante. On sait quelles moissons de prémices il leva sur les œuvres de
Plaute
et de Térence, d’Horace et de Virgile, d’Ovide et
pas bien neuf, comme vous allez voir. Il datait du temps des Romains.
Plaute
en avait fait sa comédie de l’Epidicus, et, dès l
. . Barbieri se dit que, puisque Luigi Groto avait pris le sujet à
Plaute
, il pouvait bien reprendre, lui, ce sujet à Luigi
ue Barbieri avait pris à Luigi Groto, et ce que celui-ci avait pris à
Plaute
. Je pariais tout à l’heure de cascade : il me sem
apin, ne sont que les copies des Sosies et des Daves de Térence et de
Plaute
, qui ont passé dans l’active et souveraine domest
gtemps Molière songeait à cette pièce, dont l’idée lui était venue de
Plaute
, en passant, pour s’y rajeunir et le tenter d’aut
mêmes, il avait dû être vivement frappé du comique de L’Amphitryon de
Plaute
, un des plus amusants modèles de la comédie latin
de la vraie forme à prendre entre le vers iambique de L’Amphitryon de
Plaute
et l’alexandrin de celui de Rotrou était trouvé !
iginalité du caractère et la variété de son comique. Dans la pièce de
Plaute
, l’Aulularia, Euclion, dont on veut trop qu’Harpa
a nature et d’abandonner le vraisemblable. Ainsi, malgré l’exemple de
Plaute
, où nous lisons : da tertiam ! je soutiens contre
t prendre la défense de Térence et de Ménandre, contre Aristophane et
Plaute
; contre Molière lui-même, et contre tous les hom
rise par Molière ! Cette fois, Molière abandonnait, pour tout de bon,
Plaute
et Térence, ses premiers maîtres ; il n’obéissait
émontrer sa supériorité dans la partie philosophique, en revenant sur
Plaute
, sur Térence, Lopès de Vega, Calderon, &c. Je
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