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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
s37. Euripide & Archippus avoient traité ce sujet chez les Grecs. Plaute le transporta sur le théâtre de Rome ; c’est même
peller ses exploits amoureux, deviendroit plus propice. C’est d’après Plaute que Moliere a composé l’Amphitrion françois. Il e
ue nous le ferons insensiblement, en comparant la piece avec celle de Plaute . Boileau préféroit, dit-on, l’Amphitrion latin.
de la piece latine, & l’ennemie déclarée de la françoise, mettoit Plaute infiniment au-dessus de Moliere. Elle préparoit m
jamais que d’après les autres, fera certainement dire : « La piece de Plaute est mot à mot celle de Moliere. Ce dernier n’a pa
jugeons ensuite. Parallele de l’Amphitrion de Moliere avec celui de Plaute . Prologue. Moliere, ainsi que Plaute, se sert d
trion de Moliere avec celui de Plaute. Prologue. Moliere, ainsi que Plaute , se sert de ce prologue pour exposer l’avant-scen
p long. Outre cela, Moliere n’a pas la maladresse d’y prévenir, comme Plaute , le public sur tout ce qui doit arriver dans le c
amarade. Acte I. Scene I. Le Sosie de Moliere a peur, comme celui de Plaute  ; mais c’est sa poltronnerie qui en est la cause.
r ce qu’il étoit & à qui il appartenoit ? Chez Moliere comme chez Plaute , Sosie répete son rôle avec la lanterne, qu’il su
a bouche de celui qui le prononce. Scene II. Chez Moliere comme chez Plaute , Mercure s’amuse à rosser Sosie, à lui voler sa r
piter que fort civilement  Reconduit l’amoureuse Alcmene. Qu’on lise Plaute , on verra que pour dire moins que Moliere ne dit
II. Dans Moliere, Jupiter prend congé d’Alcmene à-peu-près comme dans Plaute , avec la différence que dans la piece latine il r
es jolis madrigaux, rendent la scene de Moliere inférieure à celle de Plaute , sur-tout si elles sont débitées par un acteur qu
ande partie du comique. Acte II. Scene I. Cette scene & celle de Plaute sont tout-à-fait semblables, à quelques vers près
atin : elle n’a de plus que le mérite d’être plus courte. Il y a dans Plaute une chose que je trouve assez plaisante, & qu
roux de Cléanthis augmente. Voilà encore une scene qui n’est pas dans Plaute , que les amateurs de l’antiquité ont critiquée pa
dement & se réconcilier avec Alcmene sous la figure du mari. Dans Plaute , Jupiter, pour nous dire la même chose, débite un
e a fort prudemment abandonné la quatrieme scene du troisieme acte de Plaute , dans laquelle Mercure, nous enlevant encore le p
quitté l’armée. Scene II. Dans cette scene, ainsi que dans celle de Plaute , Mercure insulte le malheureux Amphitrion, le men
II. Monologue de liaison très court. Scene IV. Ici, de même que chez Plaute , Sosie amene les convives que Jupiter, sous la fi
Cette scene est très courte dans Moliere ; elle est très longue dans Plaute , & ne dit pas davantage. Le comique y est noy
est noyé ou répété. Scene V. Le fond de cette scene est encore dans Plaute . Jupiter, chez l’un & l’autre Auteur, vient i
e est bien inférieure à la françoise, par un vice très ordinaire chez Plaute  ; il y parodie en entier la scene que Mercure &am
. Ajoutons à la mal-adresse de cette scene, l’indécence avec laquelle Plaute fait battre Jupiter & Amphitrion à coups de p
noblir son héros, le faire parler & agir en Général d’armée. Chez Plaute , Amphitrion se félicite & se fait féliciter p
monstrueuses productions. Après avoir mis en parallele Moliere & Plaute , il faut leur comparer Rotrou. La piece de ce der
de tout ce qui doit arriver ; mais, en revanche, Rotrou, supérieur à Plaute en cela, lui est inférieur quand il fait débiter
our s’en convaincre. Sosie fait à sa lanterne, dans Rotrou comme dans Plaute , un récit très long, très ennuyeux, très bien cir
ver beaucoup d’art dans ce dernier couplet, dont l’idée n’est ni chez Plaute ni chez Rotrou. J’ai toujours vu que le spectateu
’on veut, les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies Du feu sieur Plaute , franc latin, Et que, dans un esprit très fin, So
2 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
, dont les pièces ne nous sont point parvenues. Il le fut ensuite par Plaute , qui en fit son chef-d’œuvre, et peut-être celui
on chef-d’œuvre, et peut-être celui de la comédie latine. La pièce de Plaute amusa longtemps l’ancienne Rome ; et, s’il en fau
théâtre moderne. Trente ans avant Molière, Rotrou l’avait emprunté à Plaute et transporté sur notre scène naissante. Les Sosi
nt pour lui, de faire oublier Rotrou. Il fallait qu’il l’emportât sur Plaute , leur modèle commun ; il fallait qu’à force de gé
ce point les préventions de madame Dacier, préférait l’Amphitryon de Plaute à celui de Molière. Qu’il ait blâmé les logomachi
e ; surtout que le jeu du double moi lui ait paru plus ingénieux dans Plaute qui l’indique à peine, que dans Molière qui en a
ur le comique latin. « Molière, dit- il, a pris beaucoup de choses de Plaute  ; mais il leur donne un autre tour ; et, s’il n’y
tin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la comédie de Plaute , qui n’eussent point réussi sur le théâtre frança
ière, la création du rôle de Cléanthis suffisait pour la lui assurer. Plaute était loin d’avoir tiré du double Sosie un aussi
, un mari sentait autrement l’infidélité de sa femme, que du temps de Plaute  ; et que le malheur de l’un, comme le tort de l’a
chmes, deux sujets traités primitivement par les comiques grecs à qui Plaute les a empruntés. Dans le premier, la ressemblance
e Dacier avait fait une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus de celui de Molière, mais qu
ce n’est qu’en 1683 qu’elle publia sa traduction de trois comédies de Plaute . La dissertation qui précède l’Amphitryon est ter
Amphitryon est terminée ainsi : « Après cet examen de l’Amphitryon de Plaute , j’avais résolu de faire celui de l’Amphitryon de
que madame Dacier a songé à examiner comparativement l’Amphitryon de Plaute et celui de Molière. Elle n’a donc pu être détour
3 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [56, p. 89-93] »
Molière : « Molière tâcha de réunir les caractères de Térence* et de Plaute *, et il y a réussi en beaucoup d’endroits. Observ
ces et les ridicules, avec toutes les grâces de Térence* et le feu de Plaute *. Dans ses comédies de caractères, comme le Misan
former un talent particulier. Il a pris d’Aristophane* le comique, de Plaute * le feu et l’activité, et de Térence* la peinture
it principalement à attaquer : c’est une sorte de satire perpétuelle. Plaute * tendait surtout à faire rire ; il se plaisait à
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. De l’Illusion Théâtrale. » pp. 426-433
amp; par rapport à Alcmene, afin qu’elle soit reconnue innocente57. Plaute a fait la même faute dans le Pænulus. Des avocats
t doit passer pour bon or dans cette comédie58. Toutes les pieces de Plaute nous font voir des fautes pareilles : dans les Ba
rence termine toutes ses pieces par le mot de plaudite, applaudissez. Plaute mendie les applaudissements d’une façon plus marq
p; cette comédie vous ont contentés, je vous prierai pour demain60. Plaute finit encore son Rudens presque à peu près de mêm
i, d’aujourd’hui en seize ans61. Regnard a fini son Légataire comme Plaute finit ses pieces. Crispin, au Parterre. Messieur
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
Térence n’a pas une de ses pieces qui ne soit précédée d’un prologue. Plaute s’épargnoit quelquefois, avec raison, la peine d’
’en a pas ; mais peu de ses pieces ont cet avantage. Les prologues de Plaute sont beaucoup plus amusants, plus variés que ceux
Plaute sont beaucoup plus amusants, plus variés que ceux de Térence. Plaute , dans quelques-uns de ses prologues, sollicite po
ses vers & ses détails : les bonnes gens, qui ne connoissent que Plaute , Térence & Moliere, secouent la tête, ne dise
ntent presque toujours l’avant-scene au spectateur, dans un prologue. Plaute & Moliere m’apprennent, dans celui de l’Amphi
u dénouement. Les Italiens sont ceux qui, en cela, ont le mieux imité Plaute . Je prends la premiere piece italienne qui se tro
’ils n’ont pas le mérite de l’invention ; on peut encore le voir dans Plaute , témoin le prologue de son Trinummus. Voici le co
r les drames de Térence dénués de cette force comique qui distinguoit Plaute  ; il s’écrioit : Utinam scriptis adjuncta foret v
6 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
la force de chaque trait, la vraissemblance a des bornes. L’Avare de Plaute examinant les mains de son valet lui dit, voyons
ies de Ménandre & de Térence, non à celles d’Aristophane & de Plaute . Observons cependant, à propos de Térence, que le
ie républicaine, suivirent les traces d’Aristophane. De ce nombre fut Plaute lui-même ; sa muse est, comme celle d’Aristophane
ire de pis, dont la langue est détrempée de fiel. Térence qui suivit Plaute , comme Ménandre Aristophane, imita Ménandre sans
de l’ame, pour l’exposer en plein théatre au mepris des spectateurs. Plaute est plus vif, plus gai, plus fort, plus varié ; T
la politesse & la plaisanterie, l’exactitude & la facilité : Plaute toûjours varié, n’a pas toûjours l’art de plaire 
à lui-même, a le don de paroître toûjours nouveau : on souhaiteroit à Plaute l’ame de Térence, à Térence l’esprit de Plaute. L
au : on souhaiteroit à Plaute l’ame de Térence, à Térence l’esprit de Plaute . Les révolutions que la comédie a éprouvées dans
s les siecles. L’avocat patelin semble peint de nos jours. L’avare de Plaute a ses originaux à Paris. Le misantrope de Moliere
vailloit, on reconnoit dans les pieces d’Aristophane, de Ménandre, de Plaute , de Térence, de Moliere, & autres célebres co
lus en plus, aussi bien que Pacuvius, Cecilius, Attius. Enfin vinrent Plaute & Térence qui porterent la comédie latine aus
e qui porterent la comédie latine aussi loin qu’elle ait jamais été. Plaute (Marcus Actius Plautus), né à Sarsine ville d’Omb
aître dont il tenoit sa liberté. Térence a un genre tout différent de Plaute  : sa comédie n’est que le tableau de la vie bourg
aces de Térence, le comique d’Aristophane, le feu & l’activité de Plaute . Dans ses comedies de caractere, comme le Misantr
est plus naturel qu’Aristophane, plus resserré & plus décent que Plaute , plus agissant & plus animé que Térence. Auss
it principalement à attaquer ; c’est une sorte de satyre perpétuelle. Plaute tendoit sur-tout à faire rire ; il se plaisoit à
son épitaphe, si naïve & si spirituelle. Sous ce tombeau gisent Plaute & Térence, Et cependant le seul Moliere y gît
ir. Malgré tous nos efforts, Pour un long-tems selon toute apparence, Plaute , Térence & Moliere sont morts. (D. J.) P
7 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
Molière, par M. de La Fontaine.               Sous ce tombeau gisent, Plaute et Térence, Et cependant le seul Molière y gît ;
us nos efforts. Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute , et Molière sont morts. « [*]Molière n’a laiss
é. Les modèles disparaissaient, il devenait original. C’est ainsi que Plaute et Térence avaient imité les Grecs. Mais les deux
ussi peu difficile que lui sur le choix de son jeu : aussi enjoué que Plaute , et quelquefois tombant comme lui dans des bouffo
’on veut les deux Sosies, Qu’on trouve dans les poésies, Du feu sieur Plaute , franc latin, Et que dans un français très fin, S
ité ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs, c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succèsa ; on la jouait encore
mêmes dieux qu’on adorait dans les temples. « Molière a tout pris de Plaute , hors les scènes de Sosie et de Cléantis. Ceux qu
mbien l’Amphitryon français est au-dessus de l’Amphitryon latin. Dans Plaute , Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourberi
pas là le comique de notre théâtre ; autant Molière paraît surpasser Plaute dans cette espèce de plaisanterie que les Romains
as eu l’esprit, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus du moderne ; mais ayant ouï
art avec lequel Molière avait mis en œuvre ce qu’il avait emprunté de Plaute , et la justesse de son goût dans les changements
e latine, n’aurait pas réussi à faire pencher la balance en faveur de Plaute  ; le parallèle des deux comédies n’aurait servi q
ontrer la supériorité de l’auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans Plaute , Céphalie dans Rotrou, ne sont que de simples con
conduite de Jupiter avec Alcmène, et celle de Mercure avec Cléanthis. Plaute , qui finit sa comédie par le sérieux d’un dieu en
éaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le prologue de Plaute vaut mieux que celui du comique français. Il ne p
e scène où ce dieu ne cesse de jouer sur le terme d’époux et d’amant. Plaute lui paraissait plus ingénieux que Molière dans la
de sa cassette, sont les traits principaux que Molière a puisés dans Plaute . Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui
te, sont les traits principaux que Molière a puisés dans Plaute. Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui ne profiterai
prose n’embellirait pas. Il y a dans L’Avare quelques idées prises de Plaute , et embellies par Molière. Plaute avait imaginé l
ns L’Avare quelques idées prises de Plaute, et embellies par Molière. Plaute avait imaginé le premier de faire en même temps v
r le rapt, et que l’Avare prend pour le voleur ; mais on ose dire que Plaute n’a point assez profité de cette situation, il ne
tende tertiam ? Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les portraits
le de Molière, qu’on voie les portraits que chacun fait de son Avare. Plaute dit : il crie qu’il est perdu, qu’il est abîmé, s
uche-t-il aussi la bouche d’en bas ? « Cependant ces comparaisons de Plaute avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’e
ent imitées de L’Amante tradito, quoique l’idée de celle-ci soit dans Plaute . Les Italiens, qui ont enchéri sur ce modèle, ont
anteries, et même une partie du détail : si on ajoute ce qui est dans Plaute et dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute la c
servi dans son Avare.             L’idée de cette scène est dans Plaute , mais elle n’y est, pour ainsi dire, que croquée.
s jugements sur ses ouvrages. a. « [*]Une des plus belles pièces de Plaute est l’Amphitryon. C’est le jugement qu’en fait Ml
. C’est une de ses meilleures pièces. Il a pris beaucoup de choses de Plaute  ; mais il leur donne un autre tour : et s’il n’y
tin. Combien de choses n’a-t-il pas fallu retrancher de la comédie de Plaute , qui n’eussent point réussi sur le théâtre frança
8 (1716) Projet d’un traité sur la comédie pp. 110-119
par les Anciens contre les Anciens mêmes. Horace m’apprend à juger de Plaute  : At nostri proavi Plautinos et numeros, etIbid.
inurbanum lepido seponere dicto. Serait-ce la basse plaisanterie de Plaute , que César aurait voulu trouver dans Térence ? Vi
la nature et d’abandonner le vraisemblable. Ainsi malgré l’exemple de Plaute , où nous lisons : cedo tertiam, je soutiens contr
9 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [98, p. 142] »
lle qui fut faite par La Fontaine. La voici : Sous ce tombeau gisent Plaute * et Térence*, Et cependant le seul Molière y gît.
us nos efforts, Pour un longtemps, selon toute apparence, Térence* et Plaute * et Molière sont morts.
10 (1739) Vie de Molière
té ce sujet de tragi-comédie chez les Grecs ; c’est une des pièces de Plaute qui a eu le plus de succès ; on la jouait encore
s mêmes Dieux qu’on adorait dans les temples. Molière a tout pris de Plaute , hors les scènes de Sosie et de Cléanthis. Ceux q
pas dire des plaisanteries de Molière, ce qu’Horace dit de celles de Plaute  : Nostri proavi Plautinos et numeros et Laudaver
tinos et numeros et Laudavere sales, nimium patienter utrumque. Dans Plaute , Mercure dit à Sosie : Tu viens avec des fourber
t pas là le comique de notre théâtre. Autant Molière paraît surpasser Plaute dans cette espèce de plaisanterie que les Romains
as eu l’esprit, fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus du moderne ; mais ayant ouï
prose n’embellirait pas. Il y a dans L’Avare quelques idées prises de Plaute , et embellies par Molière. Plaute avait imaginé l
ns L’Avare quelques idées prises de Plaute, et embellies par Molière. Plaute avait imaginé le premier, de faire en même temps
er le rapt, et que l’Avare prend pour le voleur. Mais on ose dire que Plaute n’a point assez profité de cette situation, il ne
tende tertiam. Mais si l’on veut connaître la différence du style de Plaute et du style de Molière, qu’on voie les portraits
le de Molière, qu’on voie les portraits que chacun fait de son Avare. Plaute dit : Clamat suam rem periisse, seque, De suo ti
bouche-t-il aussi la bouche d’en bas ? Cependant ces comparaisons de Plaute avec Molière, toutes à l’avantage du dernier, n’e
11 (1765) [Anecdotes et remarques sur Molière] (Récréations littéraires) [graphies originales] pp. 1-26
fla le courage de l’Auteur. Je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier Plaute & Térence, ni d’éplucher les fragments de Mén
ntérieurement. » M. Despréaux préféroit l’Avare de Moliere à celui de Plaute , qui est outré en plusieurs endroits, & entre
ent imitées de l’Amante Tradito, quoique l’idée de celle-ci soit dans Plaute . Les Italiens, qui ont enchéri sur ce modele, ont
eries, & même une partie du détail : si on ajoute ce qui est dans Plaute & dans Gelli, on ne trouvera pas dans toute l
intérieurement, M. Despréaux préféroit l’Avare de Moliere à celui de Plaute , qui est outré dans plusieurs endroits, & ent
12 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
incipales scènes de l’ouvrage français se trouvent dans la comédie de Plaute . J’avoue d’ailleurs que je ne saisis pas bien l’a
je le croirais difficilement ; comme il les a pris dans la comédie de Plaute , je refuse de le croire. D’ailleurs les objection
s le plus sévère et le plus clairvoyant. La fable de cet ouvrage, que Plaute n’a pas inventée, repose sur une donnée qui n’a r
13 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
. Aristophane et la poésie. — III. La comédie nouvelle et la prose. —  Plaute et Térence. — IV. Molière. — Ses farces. — Ses co
 IV. Molière. — Ses farces. — Ses comédies de caractère. — L’Avare de Plaute et L’Avare de Molière. — Le Tartuffe. — Le Misant
tion ? Je ne dis pas cela. Il y a de la gaieté dans les caractères de Plaute , de Térence et des comiques français ; il y a de
haut point de perfection. Il serait assurément fort injuste de juger Plaute , Térence, Molière, en un mot l’école de Ménandre,
rôle du bouffon est l’héritage de l’ancienne comédie. L’Amphitryon de Plaute et l’heureuse imitation qu’en a faite Molière, Le
cédents et des modèles dans l’antiquité. Qu’est-ce que Les Captifs de Plaute et l’Heautontimorumenos de Térence, sinon des dra
éclairer notre critique. Je ne vous parlerai pas des comiques latins. Plaute et Térence n’ont d’autre importance à mes yeux qu
i peut avoir un domestique de la sort e80 ! » Cela manque de naturel. Plaute avait dit plus simplement : « Faxint ; illud faci
en détail trois pièces de Molière, l’une, parce qu’elle est imitée de Plaute , et qu’elle me fournira l’occasion d’un rapproche
nditions désavantageuses comparons L’Avare de Molière à La Marmite de Plaute . Le plan de l’auteur ou plutôt de l’imitateur lat
que Molière a dédaigné cette admirable simplicité ? Il n’a emprunté à Plaute que quelques scènes et quelques traits. Le plan d
l de la cassette est amené. Au premier acte, dans une scène imitée de Plaute , Harpagon exprime sa crainte qu’un domestique n’a
r aussi soigneusement caché a pu être découvert. L’idée ingénieuse de Plaute a été que les soins exagérés d’Euclion pour la co
à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence… Plusieurs des sujets de Molière on
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
’a jamais franchi les limites du discours naturel. Ouvrons un tome de Plaute , & lisons. Je tombe sur la troisieme scene du
fames, & les scélérats ? &c. Térence est plus recherché que Plaute dans sa diction. Il n’est pas surprenant que, moi
comique inconcevable & varié qui regne dans les vingt comédies de Plaute  ; & cela seulement parceque le premier est pl
mé se donner un style conforme à la nature, en perfectionnant ceux de Plaute & de Térence, & en les employant à propos
en les employant à propos, que de s’en former un nouveau. Le style de Plaute , plus simple, moins recherché que celui de Térenc
naturel, mais plus élégant, plus recherché, plus relevé que celui de Plaute , plus conforme à l’éducation des personnages dist
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
rétendu nouveau & philosophique mérite la préférence sur celui de Plaute , de Térence, de Moliere ; croyez qu’il ne le pens
imiter, tout défectueux, tout froid qu’il est en plusieurs endroits ? Plaute même n’a-t-il pas avant vous entrepris de faire r
: je veux dire ces oh ! mais ils en étoient moins prodigues que nous. Plaute auroit dû ajouter à ses deux oh, une demi-douzain
oh générosité ! oh grandeur d’ame ! oh magnanimité ! Il faut plaindre Plaute de n’être pas né dans un siecle aussi savant que
ions. On ne trouve encore dans cette comédie aucune obscénité ; aussi Plaute en est-il tout fier. Il a soin d’en prévenir le s
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Pieces intriguées par une ressemblance. » pp. 176-191
our tirer parti d’une ressemblance sur le théâtre, est de faire comme Plaute dans son Soldat fanfaron. Le soldat Pirgopolinia
crois, tirer d’une ressemblance ainsi annoncée, un meilleur parti que Plaute . Il n’y a qu’à supposer entre les deux jumeaux, o
onnue sous le titre de la Maison à deux portes. Je l’ai faite d’après Plaute . Ce n’est pas à moi à décider si j’ai bien réussi
’après Plaute. Ce n’est pas à moi à décider si j’ai bien réussi. Dans Plaute , la ressemblance & la fausse porte n’animent
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « De l’Imitation en général. » pp. 1-4
Mes tragédies ne sont que des reliefs des festins d’Homere. Térence, Plaute ont puisé les sujets de leurs comédies dans le Th
nsi dire, sa main dans les différents larcins qu’il fait à Térence, à Plaute , à Lopès de Vega, à Calderon, aux Farceurs Italie
18 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
art avec lequel Moliere avoit mis en œuvre ce qu’il avoit emprunté de Plaute , & la justesse de son goût dans les changemen
e latine, n’auroit pas réussi à faire pancher la balance en faveur de Plaute  ; le paralléle des deux comédies n’auroit servi q
ontrer la supériorité de l’auteur moderne sur l’ancien. Thessala dans Plaute , Céphalie dans Rotrou, ne sont que de simples con
duite de Jupiter avec Alcméne, & celle de Mercure avec Cléanthis. Plaute , qui finit sa comédie par le sérieux d’un Dieu en
de la cassette, sont les traits principaux que Moliere a puisés dans Plaute . Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui
te, sont les traits principaux que Moliere a puisés dans Plaute. Mais Plaute ne peut corriger que les hommes qui ne profiteroi
24 mai 1671. des richesses antiques qui n’ont pas déplû aux modernes. Plaute n’auroit pas rejetté le jeu même du sac, ni la sc
qu’il médite. Enfin, quoique les valets, qui, comme les esclaves dans Plaute & dans Térence, font l’ame de la piéce, ne pr
é. Les modéles disparoissoient, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute & Térence avoient imité les grecs. Mais les d
Euripide & Archippus avoient traité pour les grecs ce sujet, que Plaute a fait connoître aux romains. 45. Les Sosies, c
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
crapuleux, & dictés par la scélératesse même. Nous en avons dans Plaute , qui se marient pour céder leur femme à leur patr
ne homme, & en lui promettant qu’il aura les faveurs de la belle. Plaute va nous en fournir un exemple. L’Asinaire. Dem
décident du sort de quelques personnages honnêtes. Une des pieces de Plaute a bien complettement ce défaut. La Persane. Tr
20 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
urdir les ingénieux tissus de l’intrigue ; enfin, il avait puisé dans Plaute et dans Térence le sel attique, le vrai ton des s
ger en créateur unique et entièrement original. Le Soldat glorieux de Plaute est-il, par exemple, un tableau grotesque moins b
à perfectionner les pièces qu’il a imitées, en tout ou en partie, de Plaute et de Térence ; et nous aurons toujours présenta
général de sa pièce est entièrement différent. Celui de la comédie de Plaute est très simple ; sou avare a trouvé un trésor qu
aque passion. La principale différence qu’on observe entre l’avare de Plaute et celui de Molière, c’est que l’un n’aime que so
ce est un bon préservatif contre les autres passions. Lequel donc, de Plaute ou de Molière, s’est montré le peintre le plus ha
de la cassette. Au commencement de la pièce, dans une scène imitée de Plaute , Harpagon exprime sa crainte qu’un domestique n’a
à un dénouement qui n’est ni naturel ni préparé. L’idée ingénieuse de Plaute a été de faire que ce soient précisément les soin
rec. L’Amphitryon de Molière n’est qu’une imitation libre de celui de Plaute . La disposition de la pièce est la suite des scèn
21 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
e a toujours conservée depuis. Boileau, cette fois moins partial pour Plaute , qu’il ne l’avait été au sujet d’Amphitryon, préf
e la richesse. On semble croire généralement que Molière a emprunté à Plaute le sujet de sa comédie, c’est-à-dire l’idée du ca
n trésor ? Un érudit qui a suppléé le dénouement perdu de la pièce de Plaute , fait précisément prendre à Euclion ce parti-là q
e à Euclion ce parti-là que ne prendra jamais un véritable avare ; et Plaute lui-même semblerait avoir senti que son personnag
propres besoins. Tel est l’avare de Molière ; tel n’est pas celui de Plaute . Quelle que soit cette différence essentielle, fo
mparé à toute une comédie ? et enfin, quel besoin Molière avait-il de Plaute , pour former le projet d’attaquer un travers de m
eaugnac, cette identité est un fait dont un passage de l’Asinaire, de Plaute , m’a fourni la démonstration complète. Deux fripo
e action du même genre. Dans Pourceaugnac, comme dans les comédies de Plaute et de Térence, un personnage subordonné par sa co
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
« c’est, lui dit-il, la bénédiction que je te donne ».   L’Avare de Plaute demande à voir la troisieme main de Strobile ; ce
ere, à la voir du côté que nous l’offrons, est meilleure que celle de Plaute , puisqu’Harpagon résiste par avarice aux prieres
ant que de finir cet article, j’aurai occasion de prendre la scene de Plaute d’un autre sens, & de prouver qu’elle est éga
ien aise de la voir, pour la comparer avec celles de Moliere & de Plaute . Il faut d’abord savoir que l’avare Severin cache
r prouver que cette scene a les beautés & les défauts de celle de Plaute . Il est singulier que, de tous les Auteurs qui l’
faire nous amene naturellement à comparer le caractere de l’Avare de Plaute avec le caractere de l’Avare françois. Nous ne sa
devons le lui pardonner, en faveur de ceux qu’il n’a pas empruntés de Plaute . Je vais les réunir dans un petit espace, pour qu
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
t, ils sont excellents. Dans ce monologue, Moliere n’est au-dessus de Plaute que parcequ’il l’a coupé & varié par les répo
igurez-vous donc que Télebe, &c. &c. Je renvoie le lecteur à Plaute 36. Sa scene est trop longue, trop ennuyeuse ; &a
nte tendresse... Courons de ce bonheur informer ma maîtresse. 36. Plaute , poëte comique, né à Sarsine, ville d’Ombrie, auj
24 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
n mais) il est plein de bouffonneries indécentes et de personnalités. Plaute a de la verve (les écrivains dont je parle ont l’
e ont l’adresse de nuancer leur musique mieux que je ne le fais ici), Plaute a de la verve, mais il est rude et grossier. Tére
 Il me serait facile de nommer beaucoup d’anciens, comme Aristophane, Plaute , Sénèque le tragique, Lucain et Ovide même, dont
aille. Voici comment, à Rome, il Pavait racontée dans l’Amphitryon de Plaute  : L’airain sonne : à la fois tout s’émeut ; le s
t est pour nous378. Sur quoi, M. de La Harpe fait cette critique : «  Plaute , qui ailleurs a tant d’envie de faire rire, même
in une idée, et au plaisir de ceux qui le lisent quelque instruction. Plaute avait l’âme romaine. Comme ces chevaux de noble r
à l’héroïsme stoïque des blessés, à l’insultante joie des vainqueurs. Plaute oubliait alors qu’il était poète comique. Il deve
s combattants380. On peut blâmer cet énorme contresens littéraire de Plaute  ; mais à quoi bon, quand, pour le comprendre, on
fois même un morceau faisant tache, comme ce passage d’une comédie de Plaute où Sosie embouche la trompette héroïque, sont l’e
ude digue du philosophe. Il n’était pas écrit au livre du Destin, que Plaute ferait tout à coup détonner Sosie dans sa comédie
ie dans sa comédie d’Amphitryon. Si Quintilien avait vécu du temps de Plaute , Sosie eût peut-être conservé le ton de son rôle 
elle expliquerait le discours plaisant de Sosie par la biographie de Plaute , et par ses rapports avec Quintilien. L’homme
helet. — Notons toutefois que ces plaintes de Sosie sont traduites de Plaute  ; ce qui diminue un peu l’évidence de l’allusion.
25 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
Molière, était à la fois comédien et auteur. Molière a mis également Plaute et Térence à contribution. La comédie latine, ave
e de ses vœux. Le poète, jusqu’ici, n’était pas sorti de l’imitation. Plaute et Térence, le théâtre espagnol et le théâtre ita
genre ; Aristophane, Beaumarchais, ont exploité le second ; Ménandre, Plaute , Térence, se sont distingués dans le troisième, e
ordinaire de la justice serait probablement arrêté. L’amphytrion de Plaute , auquel Molière a emprunté presque toute sa coméd
en lettres d’or sur le seuil de leur gynécée. On doit se rappeler que Plaute fait agir des personnages grecs, mais il y avait
e grande ressemblance. La meilleure preuve en est que les comédies de Plaute et de Térence, souvent traduites littéralement d’
que les noms de changés. Voici la manière dont Alcmène se défend dans Plaute  : ALCMÈNE. Ce que l’on appelle dot, les biens de
latin par l’exécution, mais le personnage de Cléanthis excepté, tout Plaute a passé chez Molière. C’est la plus complète des
ants. Il existe au dénouement une différence notable. L’amphytrion de Plaute est enchanté de l’honneur que lui a fait Jupiter,
e d’Hercule ; les dieux païens avaient un reste de crédit du temps de Plaute  ; on ne se moquait pas d’eux ouvertement comme du
a inventé contre leur coquetterie. L’Avare fut également emprunté à Plaute  ; Molière mit non-seulement le poète latin à cont
trangères se sont admirablement fondues sous sa main. L’Aululaire, de Plaute , est, à n’en point douter, la base sur laquelle M
de la cassette d’Harpagon. Le nom d’Harpagon lui-même est emprunté à Plaute . La fameuse scène de la cassette enlevée et le qu
développé par l’auteur latin. À part quelques images un peu forcées, Plaute emploie le style le plus incisif et le plus vrai.
is. Peut-on pousser l’aveuglement de l’avarice plus loin. L’avare de Plaute a le tort de se corriger à la fin et de faillir à
La Fontaine a le plus de grâce et de mérite. Sons ce tombeau gisent Plaute et Térence ; Et cependant le seul Molière y gît :
s nos efforts : Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts. Ne sent-on pas là toute l
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
our ainsi dire, à la mode du pays pour lequel la comédie est faite. «  Plaute & Térence, dira-t-on, ont mis la scene de la
sé à celui que j’expose ; d’ailleurs, je répondrai à l’objection, que Plaute & Térence ont pu se tromper. Quand ils compos
re nouveau, & les Grecs avoient déja fait d’excellentes comédies. Plaute & Térence qui n’avoient rien dans la langue l
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492
eres accessoires qui en dérivent, & les lier à lui-même. Pourquoi Plaute , dans sa comédie de l’Aulularia, ne nous donne-t-
re, épuisé ? Parcequ’il connoissoit le cœur humain beaucoup mieux que Plaute  ; parcequ’il a donné à l’avarice deux compagnes,
nous donnoient qu’un acte composé d’une seule scene ou de deux, comme Plaute dans sa Persane, ils feroient un bien petit mal :
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
g discours, dans lequel l’Auteur s’efforce de prouver modestement que Plaute , Térence, Lopez de Vega, Calderon, Moliere n’ont
visager leur art ; avec quelle variété infinie Ménandre, Aristophane, Plaute , Térence, Calderon, Lopez de Vega, les Comiques A
r mérite, & me déclarer leur admirateur, qu’en les traitant comme Plaute , Térence, Moliere, dont je ferai également remarq
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute , & la nature. Regnard est après Moliere l
nt fait usage avant Regnard. Nous ne mettrons ce dernier qu’à côté de Plaute . Parallele des deux Pieces. LE RETOUR. Gé
les deux vieillards se plaignent mutuellement. Tout cela est pris de Plaute , mais de deux pieces différentes. LA MOSTELLAIRE.
cès le prend.   Regnard a fort bien fait de marier les deux idées de Plaute  : mais par quelle raison a-t-il négligé un bout d
mp; la robe revient à la femme.   Je suis enthousiasmé de la piece de Plaute . Quel beau simple ! Comme tout s’y enchaîne aisém
titulée Les deux Arlequins, qui pour le plan se rapproche beaucoup de Plaute , & laisse bien loin d’elle les Menechmes de R
30 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
MmeDacie‌r19 trouve qu’il avoit beaucoup de génie et des manières de Plaute et d’Aristophane. M. Despreaux, qu‌i20 a commencé
pas la manière d’en mettre en œuvre de plus délicats, aussi bien que Plaute et Terence auxquels bien des gens l’ont préféré.
ia de plusieurs pensions. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de Plaute et de Terence, aussi bien que de celle des auteur
s des plaintes et des éclaircissemens à essuyer35. Moliere a surpassé Plaute et Terence par l’invention de quelques-unes de se
d’autres pièces ; ce n’est plus l’excellent auteur, c’est le singe de Plaute , qui devient, par ses obscénitez et par ses boufo
ous nos efforts ; Pour un long tems, selon toute apparence, Térence, Plaute et Moliere sont morts. Voilà, Monsieur, tout ce
é. Les modèles disparoîssoient, il devenoit original. C’est ainsi que Plaute et Térence avoient imité les Grecs. Mais les deux
31 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [64, p. 100-101] »
a le courage de l’auteur. « Je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier Plaute * et Térence*, ni d’éplucher les fragments de Ména
32 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
la moyenne comédie grecque. Nævius en acquit la preuve à ses dépens. Plaute et Térence furent des imitateurs, des traducteurs
rès le même. Ce n’est pas uniquement pour cette raison sans doute que Plaute et Térence empruntèrent tous leurs sujets aux poè
e Démophile, Épicharme, Diphile et Philémon, imités de préférence par Plaute , avaient, dans leur style, plus d’analogie avec l
eu timide qui lui est particulier. Un parallèle un peu plus étendu de Plaute et de Térence doit trouver ici sa place. Térence
rouver ici sa place. Térence vint au monde huit ans avant la mort de Plaute , et trente-cinq ans après sa naissance. C’est un
les institutions. Térence fut esclave. Quelques-uns ont prétendu que Plaute l’avait été aussi ; mais le plus grand nombre veu
ux de l’indigence sont peu favorables à l’observation comique : aussi Plaute paraît-il avoir négligé l’étude de l’homme et de
ieux exprimé que son devancier le jeu des passions et des caractères. Plaute a cette gaieté de tempérament qui est excellente
ue fait naître dans l’âme d’un sage le spectacle des folies humaines. Plaute prodigue des bouffonneries, des quolibets dignes
oyen, mais assez méchant diseur de bons mots, admire beaucoup ceux de Plaute . Horace, un des plus fins railleurs de l’antiquit
appante de ses caractères et le naturel exquis de son langage. Enfin, Plaute , mort à l’âge de quarante-quatre ans, laissa ving
éâtre. Elle commença par imiter servilement les imitations latines de Plaute et de Térence ; et, plus tard, sans cesser de les
die grecque, entreprirent de faire revivre la comédie latine. Imitant Plaute et les Italiens, ses copistes, ils égalèrent leur
oute éclairait le génie, s’écria : « Je n’ai plus que faire d’étudier Plaute et Térence, ni d’éplucher les fragments de Ménand
employée, notamment dans ce vers de sa comédie des Captifs, imitée de Plaute  : Et la perte de l’un dispense au choix de l’aut
edit, celle-ci, dont La Fontaine est auteur : Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence ; Et cependant le seul Molière y gît.
us nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts. 121. Le grand Condé ava
33 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [54, p. 88] »
elques autres de ses personnages. « Vous ne voyez pas, disait-il, que Plaute *, ni ses confrères, aient estropié la langue en f
34 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41
r102. Là aussi est la supériorité de la pièce de Molière sur celle de Plaute . Euclion, avec sa marmite pleine d’or, est sans d
II, sc. II ; act. IV, sc. III, V. 102. Id., act. IV, sc. VI. 103. Plaute , Aulularia, v. 637 ad fin. 104. L’Avare, act. I
d., act. III, sc. XII. 106. Id., act. III, sc. I, II, III, V. 107. Plaute , Aulularia, init.. 108. Voir encore sur l’Avare,
35 (1801) Moliérana « Vie de Molière »
ée à Paris sur le même théâtre, le 13 juin 1668131. Comédie imitée de Plaute et supérieure à son modèle : respecte moins les b
le même théâtre, le 9 septembre de la même année. Autre imitation de Plaute . L’Avare est un peu outré ; mais le vulgaire ne p
36 (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293
reste d’imitation de l’ancienne comédie grecque et latine. C’est dans Plaute et Térence, qui copiaient les Grecs, qu’existe le
d, si l’exécution n’était pas parfaite. Nous avons vu, à l’article de Plaute , ce que l’auteur moderne lui avait emprunté, et c
jugeait si sévèrement Amphitryon, et semblait même préférer celui de Plaute . Il blâme la distinction, un peu longue, il est v
s scènes d’Alcmène et de Jupiter : c’est un défaut qui n’est pas dans Plaute  ; mais ce défaut tient à beaucoup de différents m
ns Plaute ; mais ce défaut tient à beaucoup de différents mérites que Plaute n’a pas non plus. En effet, il fallait une scène
es actions : rien n’était plus propre à sauver l’immoralité du sujet. Plaute est peut-être excusable de n’y avoir pas même son
emble, n’avait encore observée. Molière a bien d’autres avantages sur Plaute . En établissant la mésintelligence d’un mauvais m
les, parce qu’elles sont honnêtes femmes. il porte bien plus loin que Plaute le comique de détails, qui naît de l’identité des
d’effets comiques. Le principal caractère est bien plus fort que dans Plaute , et il n’y a nulle comparaison pour l’intrigue. L
37 (1871) Molière
e, à la famille des grands génies : Aristophane, Ménandre, Térence et Plaute , Cervantes, Shakespeare et Rabelais. Le rire est
que le jeune Poquelin fut en état de lire Aristophane, et Térence, et Plaute , et les maîtres, il rêva que lui aussi il était n
uisque enfin tous les poètes comiques, à commencer par Aristophane et Plaute , avec les débris de Ménandre, et les élégances de
t une œuvre exquise, sans le dénouement, trop latin et trop vulgaire. Plaute eût applaudi, Despréaux partait au quatrième acte
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. Des Pieces d’intrigue en général. » pp. 123-124
& la force de tête de ses nourrissons. C’est dans ses détours que Plaute , Térence, Moliere, Regnard se sont habitués à voi
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288
isieme partie, &c. qui est séparée de l’autre par notre musique. Plaute & Térence ont distribué toutes leurs pieces e
arqué. Je passe sous silence les critiques qu’on a faites là-dessus à Plaute & à Térence, elles sont sans fondement. M. l’
40 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
ule la profonde tristesse. Il est une limite où le rire s’arrête : un Plaute , un Regnard ne la franchissent point : Molière va
reproche à Molière d’avoir conservé, tout en l’atténuant, le trait de Plaute faisant demander par son avare à un valet de lui
41 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
a pas de ce maltourné pour tourner la meule du moulin pendant que son Plaute se repose à écrire des comédies ! Dans ces jours
V et les courtisans de Versailles. — Mais revenons à l’Amphitryon. Plaute et Térence. — Livius Andronicus. — Aristophane. —
uité nous ait laissée ! À coup sûr c’est la comédie la plus latine de Plaute , ce vieux latin qui représenterait, au besoin, to
ntraire, s’inquiète assez peu de ces précautions et de ces élégances. Plaute , en pareille aventure au moment du prologue, s’ad
ajoutent le collaborateur des plus grands seigneurs de la république, Plaute se dit à lui-même qu’il réussirait surtout en s’a
pplaudissements délicats de Scipion, de Lælius, de Sulpicius Gallus ? Plaute en veut à l’admiration et au contentement de la f
ur les délicats, s’ils s’offensent de cette verve hardie à tout dire. Plaute , qui est en même temps comédien, poète comique et
éunion de tant de qualités opposées qui ont fait, de ce grand maître, Plaute et Térence tout ensemble, l’ami du peuple et l’am
ent, pour tout homme d’un goût exercé, que Molière a raison, mais que Plaute n’a pas tort. L’un et l’autre, ils obéissent à l
plaire à cette cour élégante dont les hardiesses même sont correctes. Plaute , à coup sûr, s’enivre de joie d’avoir rencontré —
es siècles entiers de popularité et d’enthousiasme à cette comédie de Plaute réprouvée par les esprits délicats, par Horace lu
ste, quand on joue l’Amphitryon de Molière, de saluer l’Amphitryon de Plaute  : « Ô Jupiter souverain ! que vois-je ? le même
Térence, aussi bien que, tout à l’heure, à propos de l’Amphitryon de Plaute . Il est partout, ce Molière, il sert d’échelon à
est la vraie comédie latine que Livius Andronicus devait enseigner à Plaute le tourneur de meules. Pour la première fois avec
ue. L’Eunuque, est une comédie écrite, à coup sûr, par Térence ; mais Plaute lui-même, dans ses licences les plus hardies, dés
ans le prologue de sa comédie de L’Eunuque, nous avertit qu’avant lui Plaute et Névius avaient fait leur profit de cette fable
nge et combine ses divers emprunts ! Le fanfaron de Ménandre, tel que Plaute l’a copié, va tout droit son chemin, sans gêne, s
son parasite ; son glouton, aussi affamé que celui de Ménandre ou de Plaute , est cependant d’une humeur plus récréative ; sa
de honte et d’épouvante s’il lui eût fallu ressembler au parasite de Plaute , et qui s’accommode assez bien des os, à demi ron
Terroir Ainsi voilà l’échelle ascendante : Molière, — Térence, —  Plaute , — Aristophane. — À propos de la comédie, il faut
vé par un homme de génie nommé Molière, ou Racine, ou tout simplement Plaute , Térence, ou comme nous le disions tout à l’heure
eau plus plaisant. Capuli decus ! « ornement de cercueil », ainsi dit Plaute  ! Cette fois il ne s’agit pas d’un malade imagina
42 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
ia de plusieurs pensions. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de Plaute , de Terence, & des Italiens. Plusieurs poëtes
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
e. Les Romains fréquentoient beaucoup chez les marchands d’esclaves ; Plaute établit tranquillement la scene dans la chambre &
bre & sur le lit d’une fille de joie. Les Espagnols, les Anglois, Plaute même, à l’indécence près, ne sont point blâmables
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
de son Etourdi que Mascarille propose d’acheter Lélie. Nous devons à Plaute la premiere idée de cette scene. ÉPIDIQUE. acte I
ien fin qui pourra l’attraper. Dans la scene que Moliere a imitée de Plaute , il introduit Hippolyte, qui, sans paroître, écou
45 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
Boileau lui en faisait un reproche. « On ne voit pas, disait-il, que Plaute ni Térence estropient la langue en faisant parler
e. » On peut faire plus d’une réponse à cette critique de Boileau. Ni Plaute ni Térence n’ont mis sur la scène de véritables v
douter) était en usage dans la campagne de Rome. Molière, de même que Plaute et Térence, n’a point mis de simples paysans dans
46 (1802) Études sur Molière pp. -355
dit sur les comiques de toutes les nations ; et c’est du Ménandre, du Plaute , du Térence français que je vous invite à vous oc
novembre, on y reconnaît des détails, des projets de scène, pris chez Plaute , Térence, dans un conte de Douville, une pièce de
scène. Euripide et Archippus avaient traité ce sujet chez les Grecs, Plaute le transporta sur le théâtre de Rome, et c’est la
is persistons à ne pas juger sur parole. Extrait de l’Amphitryon de Plaute . Prologue. Le spectateur apprend, par la
onnerre, et déclare à l’époux qu’il est son rival heureux ; mais chez Plaute , Bromie a déjà mis deux fois le public dans la co
nt de sa fortune et de sa fille. Les principaux détails empruntés de Plaute , seront cités lorsque nous nous occuperons de l’i
ou affaiblis ; mais il en est tant d’autres que Molière ne doit pas à Plaute  ! Par exemple, Euclion ne redoute pas, comme Harp
re son malheur, son chagrin, son désespoir, est entièrement imitée de Plaute  ; peut-être Harpagon eût-il mieux fait de ne pas
quiproquo entre Valère et Harpagon se trouve aussi tout entière dans Plaute  ; mais la française est bien supérieure, en ce qu
t déjà prévenu contre son intendant. Le cinquième acte de la pièce de Plaute n’était point parvenu en entier jusqu’à nous. Ant
donc à Antonius Codrus que Molière doit le nom de son héros. Quittons Plaute , quelques instants, pour nous occuper de ce que M
ue l’avarice est un vice incorrigible. Molière est encore supérieur à Plaute , par la manière dont il a renforcé son caractère
os de jeter au feu un parallèle qu’elle avait fait de l’Amphitryon de Plaute avec celui de Molière, et dans lequel le poète la
é, vont parler par la bouche de La Fontaine : Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence, Et cependant le seul Molière y gît ;
us nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence et Plaute et Molière sont morts. Non, La Fontaine, non, Mo
lui qui, pour me servir de tes expressions, fit revivre en son esprit Plaute et Térence, ne peut mourir, et les siècles auront
i sa moisson de lauriers ; il le trouvera avec Ménandre, Aristophane, Plaute , Térence ; et en se réunissant à eux sous la même
ont un Amphitryon dont parle Voltaire. 60. Voyez le Bolœana. 61. Plaute , dans la première scène de son Amphitryon, fait d
47 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
t été fort estimé du roi. Il avoit beaucoup profité de l’imitation de Plaute , de Térence, & des Italiens. Plusieurs poëtes
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
s titres annoncent certainement des pieces à caractere. La comédie de Plaute , intitulée Aulularia, n’est-elle pas une piece à
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
endu, le créateur du comique larmoyant ; plusieurs Auteurs avant lui, Plaute & Térence même, ont donné des pieces dans ce
50 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VIII » pp. 70-76
ns, d’une condition au-dessus de ceux qu’on voit dans les comédies de Plaute et de Térence. » En effet, dans cette pièce, l’au
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Des différents Genres en général. » pp. 1-8
que trop Fontenelle, Boileau, la Bruyere & Prévost sur la scene. Plaute , Térence, Moliere, voilà, quoi qu’on en dise, nos
52 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
conde de ces pieces est faite d’après une scene du Soldat fanfaron de Plaute  ; la troisieme est imitée d’une partie de l’intri
53 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
œuvre. Il fit des études, me semble-t-il, très ordinaires ; car, sauf Plaute , Térence et un peu de Lucrèce, rien dans ses œuvr
s, évidemment sommaires, qu’il - avait faites dans son enfance. Outre Plaute , Térence et Lucrèce que j’ai nommée il semble avo
même comme comédie, il a une valeur de premier ordre. La pièce est de Plaute  ; mais Molière l’a remaniée librement, y a mis be
dis rien ni des plaisanteries très vulgaires que Molière a laissées à Plaute , ni de l’agencement des scènes, ni du mouvement g
Mme Dacier ait fait une dissertation pour prouver que L’Amphitryon de Plaute est fort au-dessus de celui de Molière ; mais qu’
au temps d’Amphitryon, elle aurait prouvé la supériorité de celui de Plaute  ! — Non ; elle aurait été effrayée par les Femmes
ue chose de cela. L’Avare Comme Amphitryon, l’Avare est tiré de Plaute  ; mais Molière a encore plus transformé la Marmit
tiré de Plaute ; mais Molière a encore plus transformé la Marmite de Plaute qu’il n’avait transformé l’Amphitryon et il n’y a
il n’y a pas de comparaison a faire de la pièce de Molière à celle de Plaute , encore que Molière se soit beaucoup servi de cel
e, encore que Molière se soit beaucoup servi de celle-ci. La pièce de Plaute , bien qu’on ne me fera jamais dire qu’Euclion soi
j’estime qu’il est parfaitement un avare de tempérament, la pièce de Plaute n’est guère qu’une jolie comédie anecdotique ; ce
nt son auteur ; c’est les Guêpes d’Aristophane, le Miles gloriosus de Plaute et les Plaideurs de Racine. Or le Bourgeois genti
n épargnant quelque chose. L’avare n’est jamais amoureux. Voit-on que Plaute ait fait amoureux son Euclion ou Balzac amoureux
t le raisonnement de Mégadore, et Molière vient de lire la Marmite de Plaute . Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’il y a de
êtes pas sans avoir remarqué qu’il y a deux avares dans la Marmite de Plaute comme il y a deux misanthropes dans le Misanthrop
ent et ici plus et là moins, et il arrive ainsi à faire ce que, selon Plaute , fait le poète. Plaute dit : « Le poète prend en
oins, et il arrive ainsi à faire ce que, selon Plaute, fait le poète. Plaute dit : « Le poète prend en mains ses tablettes et
oin je le reconnais, la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute . Imitant Plaute pour faire une comédie à destinat
ais, la comédie, de collège, c’est qu’il est imité de Plaute. Imitant Plaute pour faire une comédie à destination du public fr
54 (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490
en croire ce mot de noble fierté : « Je n’ai plus que faire d’étudier Plaute et Térence, et d’éplucher les fragments de Ménand
ribution138. Dans sa comédie des Esprits, il exprimait, à la suite de Plaute , le désespoir d’un ladre qui cache dans un trou u
ec L’Avare 143. Pour savoir dans quelle mesure le thème dramatique de Plaute a été renouvelé par Molière, il convient d’analys
trésor. Telle est du moins la conversion annoncée par un prologue de Plaute , et fidèlement accomplie par son continuateur, Ur
e la différence qui sépare les deux pièces. Sans doute Molière doit à Plaute plus d’un incident ingénieux, plus d’un détail pl
cet or qui fut son génie malfaisant146. Donc, s’il faut admirer chez Plaute la verve du dialogue, ne lui demandons point une
3. L’Aululaire fut composée vers l’an 195, sous le consulat de Caton. Plaute y fait allusion à l’abrogation de la loi Oppia. L
e de l’avare). Avare, V, 3 ; Aululaire, IV, 10 (le quiproquo). 146. Plaute n’a pas voulu intituler sa pièce Avarus, comme il
ai, et on veut me pendre pour mentir. » 152. « Malgré l’exemple de Plaute où nous lisons Cedo tertiam, je soutiens contre M
55 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
de empruntée aux Grecs et aux Romains. Les esclaves d’Aristophane, de Plaute et de Térence ont enfanté les valets de Scarron,
cité dans le tour, une finesse, une légèreté nouvelle dans la pensée. Plaute , qu’il a imité, nous prouve que l’on peut bien fa
rages, par exemple, que dans Les Ménechmes de Regnard. C’est encore à Plaute que Molière doit le sujet de L’Avare, et même les
morale de ce père qui fait l’usure avec son propre fils ? L’avare de Plaute n’est pas amoureux : aussi cherche-t-on en vain d
56 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
ient pour traverser leur amour, & duquel ils veulent se défaire. Plaute & Térence n’alloient pas chercher bien souven
urs livrée à sa mélancolie, Dans son appartement elle passe sa vie. Plaute ne donne pas toujours d’aussi bonnes raisons. A-t
57 (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334
ucune importance aux titres de pièces. Parmi ceux d’Aristophane et de Plaute , il en est beaucoup qui, au lieu d’indiquer le su
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
s ridicule. Comment a fait Moliere, me dira-t-on, quand de l’Avare de Plaute & de plusieurs autres ébauchés dans dix piece
59 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
uffe, les Femmes savantes, et même l’Avare, malgré quelques traits de Plaute , que tu as tant surpassé? Quel chef-d’œuvre que c
60 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
éaux ne le goûtait que médiocrement. Il prétendait que le Prologue de Plaute * valait mieux que celui de Molière. Il ne pouvait
a Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’Époux et d’Amant. Plaute * lui paraissait aussi plus ingénieux dans la Scèn
a le courage de l’Auteur. « je n’ai plus que faire, dit-il, d’étudier Plaute * et Térence*, ni d’éplucher les fragments de Ména
soumettent eux-mêmes à d’anciens abus. Tome III, p. 344 Tantôt Plaute *, tantôt Térence*, Toujours Molière cependant : Q
. 13-14 Épitaphe de Molière par la Fontaine. Sous ce tombeau gisent Plaute * et Térence* ; Et cependant le seul Molière y gît
us nos efforts. Pour un longtemps, selon toute apparence, Térence* et Plaute * et Molière sont morts. 1801, Moliérana, 98, p
61 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
Mlle Le Fèvre trouve qu’il avait beaucoup du génie et des manières de Plaute et d’Aristophane. M. Despréaux, qui par une prude
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII.*. M. PIRON. » pp. 277-287
sur la scene : j’ai prouvé que tous les bons Poëtes comiques, depuis Plaute jusqu’à la Chaussée, doivent leur plus grande glo
63 (1682) Préface à l’édition des œuvres de Molière de 1682
utés de son Avare, et de son Amphitryon, soutiennent qu’il a surpassé Plaute dans l’un et dans l’autre. Au sortir des Écoles d
64 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
le Parasite. Il est chez l’Arioste, tel à peu près qu’on le voit chez Plaute et Térence. Mais il ne tarda pas à se transformer
65 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Vers & de la Prose dans les Comédies. » pp. 103-117
dans les Comédies. Toutes les comédies de Ménandre, de Térence, de Plaute , de Calderon, de Lopez de Vega, sont en vers ; ce
66 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397
p; se multiplient. « Térence, dit encore M. Diderot, contraste peu : Plaute contraste moins encore, Moliere plus souvent. Mai
67 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236
, ait néanmoins eu la fantaisie d’imiter une comédie fort immorale de Plaute , je le veux croire. Mais qu’il n’y ait pas trouvé
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
CHAPITRE V.* Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute , Regnard, Shakespeare, &c. L’opinion commun
e. Nous le prouverons quand nous aurons rapporté une scene prise dans Plaute ou dans Regnard. Le Lecteur doit se rappeller que
69 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
tience du Ménecline campagnard. La ressemblance ne produit guère dans Plaute que des friponneries assez froides; dans Regnard
emps étaient usées. Mais le Retour imprévu (dont le sujet est tiré de Plaute ), quoique fondé aussi sur les mensonges d’un vale
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
presse d’avouer que l’idée de la scene que je vais citer appartient à Plaute 33 : c’est pour cela que j’en fais si bien les ho
71 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
es Grecs, n’ont point eu de théâtre national ; encore les ouvrages de Plaute et de Térence sont-ils d’excellents sujets d’étud
72 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
, des acteurs à instruire, une troupe à conduire, que d’affaires ! Et Plaute , et Térence, et Ménandre, et toute l’antiquité qu
Molière alla son chemin, écouta peu les critiques, continua d’étudier Plaute et Térence, et de lire dans son cœur. Hélas ! S’i
oix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ? Plaute n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
a vraie forme française. Je n’ai plus que faire, disait-il, d’étudier Plaute et Térence, ni d’éplucher les fragments de Ménand
bien plus ), Avetis factum medicum. L’Avare, sujet antique, tiré de Plaute , comme l’Amphitryon, au contraire de cette pièce
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
remarquant l’aparté du fourbe, lui dit : Que dis-tu là tout seul ? Plaute , moyennant cette adresse, est rentré dans la natu
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
à faire cinq actes, & qu’on risque même d’en faire cinq de trop. Plaute s’est encore avisé de faire sa Cistelaire sur des
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
dénouement d’Attendez-moi sous l’orme est pris du Soldat fanfaron, de Plaute . Comme Dufresny & Regnard se disputent cette
76 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
es-uns, pourrait rétablir les droits de la morale qu’on a tant accusé Plaute d’avoir méconnus. IV. — Page 141. Voici la
77 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
a sur-passez ; l’on en peut juger par son Amphitrion d’avec celui de Plaute , qui est pourtant une des meilleures Comédies de
78 (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284
s de Scapin des richesses antiques qui n’ont pas déplu aux modernesa. Plaute n’aurait pas rejeté le jeu même du sac, ni la scè
qu’il médite. Enfin, quoique les valets, qui, comme des esclaves dans Plaute et dans Térence, font l’âme de la pièce, ne produ
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
Les Captifs, comédie en trois actes, en prose ; le sujet est tiré de Plaute . La Soupçonneuse, comédie en trois actes, en pros
80 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
Euclio ; — Captivi : Hegio-, — Pœnulus : Hanno ; — Rudens : Dæmones. Plaute a bien mis sur la scène des vieillards débauchés,
81 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
omme un roi, a mis à contribution ses devanciers anciens et modernes. Plaute et Térence lui ont servi, bon gré, mal gré, et il
a pu déployer ses ailes, sûr de vaincre, il s’est écrié : « Laissons Plaute et Térence de côté, allons droit à la nature ! »
Molière : — « À l’auberge des Poëtes, est-il répondu, avec Térence et Plaute  ! » La postérité n’a pas mieux dit. VI. Les c
e Molière, cette bibliothèque petite mais choisie, où, chose étrange, Plaute , Rabelais, les bouffons italiens ne figurent pas,
La Fontaine en composa une demeurée célèbre : Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence… La Bruyère, de son côté, s’écriait,
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
oliere qui nous a épargné toutes les indécences de son original. Dans Plaute , Amphitrion, après avoir reconnu son rival, est d
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
se doute bien qu’il n’a pas jouté plus heureusement avec lui qu’avec Plaute  : mais il nous reste à voir s’il vend cher la vic
84 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
utre intention que d’égayer la cour et la ville, et de rivaliser avec Plaute , qu’il a vaincu ? Si, comme on a osé le dire, ce
85 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
amer Qu’un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore598. Plaute était excusable de mettre sur la scène une des lé
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
e l’on doit voir la véritable comédie romaine, non dans le théâtre de Plaute et de Térence, qui est d’origine grecque. VIII
Cependant, plus tard, déjà dans la comédie grecque, mais surtout chez Plaute et Térence, se développe la tendance opposée. Dan
87 (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116
ails de sa Vie comme nous ignorons à présent les détails de la Vie de Plaute . Il faut néanmoins avouer que si nous savions cer
ere. Comment ! disoit-il, il a tout pris sur Rotrou, & Rotrou sur Plaute . Je ne voi pas pourquoi on applaudit à des Plagia
t reproché à la Comedie de l’Avare. Les Savans trouvoient mauvais que Plaute en eût fourni quelques Scenes assez belles ; par
a façon, fit celle qui commence par ce vers, Sous ce tombeau gisent Plaute & Terence. On la trouve a la page 472. du I
88 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
eurs de leurs concitoyens. Sans compiler ici les jugements portés sur Plaute et sur Térence, observons que la différence de le
89 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
voix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence. Plaute n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ogene, Tibulle, Appian, Aristide, Anacréon, Pindare, Horace, Martial, Plaute , Ovide, Lucain, Catulle, Juvénal, Carnéade, Sapho
91 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
singulière qui a bien peut-être quelque signification. Avant Auguste, Plaute , Térence, Lucrèce, Catulle, Cicéron, Salluste, Cé
92 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
tyrannique d’un père. Tout cela était fort naturel à Rome du temps de Plaute et l’était moins en France du temps de Molière. M
ans la peinture du vice. Quand il s’empare d’un sujet déjà traité par Plaute , comme celui de L’Avare, il le renouvelle en le c
qui fait rire aux larmes, ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute . Le rôle d’Alcmène était un rôle des plus pérille
présence risque fort d’exciter des quolibets irrévérencieux. Le vieux Plaute l’a senti; aussi a-t-il donné à son Alcmène une s
ésaventure bizarre. L’Alcmène de Molière est moins digne que celle de Plaute . Elle dit à peu près les mêmes choses; mais elle
93 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
éâtres nouveaux, à l’époque de leur naissance, avec les imitations de Plaute et de Térence, et qui s’y sont perpétuées dans ce
94 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
inventions, cette comédie ne vaut pas moralement le modèle tracé par Plaute . Son Alcmène n’a pas la dignité de l’Alcmène du p
95 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
ce seul exemple des choses qui doivent nous échapper à la lecture de Plaute et de Térence ! Ces observations, qu’il me serait
ut, dans la confidence de ses lectures ; voir si à côté des pièces de Plaute , de Térence, et du théâtre italien et espagnol, o
lière. « Comment, disait-il, il a tout pris sur Rotrou, et Rotrou sur Plaute . Je ne vois pas pourquoi on applaudit à des plagi
. Madame Dacier fit une dissertation pour prouver que l’Amphitryon de Plaute était fort au-dessus du moderne ; mais, ayant ouï
en 1683, que madame Dacier publia sa traduction des trois comédies de Plaute , avec une dissertation sur Amphitryon, où elle dé
96 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
Partant de là, Grevin et ses congénères ou successeurs crurent imiter Plaute et Térence en remplissant leurs pièces de filles
97 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ccès enfla le courage, dit alors : « Je n’ai plus que faire d’étudier Plaute et Térence ni d’éplucher les fragments de Ménandr
voix Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ? Plaute n’est plus qu’un plat bouffon, Et jamais il ne fi
n au protecteur zélé du Tartuffe. Le sujet n’en appartient pas plus à Plaute qu’à Molière. Bien avant lui, Euripide et Archipp
its conjugaux. Camoëns a donné aussi, sous ce titre, une imitation de Plaute , très pâle et très indigne de l’auteur des Lusiad
grets de l’amitié inspirèrent à La Fontaine : Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence, Et cependant le seul Molière y gît. L
s nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute , et Molière sont morts102. Chapelle montra égal
t rendu injuste envers le rival, envers le vainqueur du successeur de Plaute . En 1674 parut l’Art poétique. Molière n’y est po
alade d’une affection de poitrine : « Notre Molière, le Térence et le Plaute de notre siècle, en est péri au milieu de sa dern
98 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
d’une consolation équivoque en faveur des maris royalement trompés ; Plaute et Rotrou avaient appuyé sans scrupule sur ce poi
sante. On sait quelles moissons de prémices il leva sur les œuvres de Plaute et de Térence, d’Horace et de Virgile, d’Ovide et
pas bien neuf, comme vous allez voir. Il datait du temps des Romains. Plaute en avait fait sa comédie de l’Epidicus, et, dès l
.    . Barbieri se dit que, puisque Luigi Groto avait pris le sujet à Plaute , il pouvait bien reprendre, lui, ce sujet à Luigi
ue Barbieri avait pris à Luigi Groto, et ce que celui-ci avait pris à Plaute . Je pariais tout à l’heure de cascade : il me sem
apin, ne sont que les copies des Sosies et des Daves de Térence et de Plaute , qui ont passé dans l’active et souveraine domest
gtemps Molière songeait à cette pièce, dont l’idée lui était venue de Plaute , en passant, pour s’y rajeunir et le tenter d’aut
mêmes, il avait dû être vivement frappé du comique de L’Amphitryon de Plaute , un des plus amusants modèles de la comédie latin
de la vraie forme à prendre entre le vers iambique de L’Amphitryon de Plaute et l’alexandrin de celui de Rotrou était trouvé !
iginalité du caractère et la variété de son comique. Dans la pièce de Plaute , l’Aulularia, Euclion, dont on veut trop qu’Harpa
99 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
a nature et d’abandonner le vraisemblable. Ainsi, malgré l’exemple de Plaute , où nous lisons : da tertiam ! je soutiens contre
t prendre la défense de Térence et de Ménandre, contre Aristophane et Plaute  ; contre Molière lui-même, et contre tous les hom
rise par Molière ! Cette fois, Molière abandonnait, pour tout de bon, Plaute et Térence, ses premiers maîtres ; il n’obéissait
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
émontrer sa supériorité dans la partie philosophique, en revenant sur Plaute , sur Térence, Lopès de Vega, Calderon, &c. Je
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