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1 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre III. La commedia dell’arte en France » pp. 31-58
Chapitre III. La commedia dell’arte en France Nous avons expliqué comment et dans quelles ci
lière et de la comédie de l’art. Lorsque celle-ci vint s’installer en France , elle apporta par conséquent à notre théâtre les
ectacle. Catherine de Médicis en avait introduit l’usage à la cour de France et inspiré le goût à ses enfants. « Dès sa jeunes
décors et leurs accessoires. On sait quelle était la situation de la France en ce moment-là, surtout dans le Midi où à peine
insi elle servit aux États généraux tenus en 1614, les derniers de la France monarchique avant 1789. C’est là aussi que quatre
ent, dit Brantôme, était chose que l’on n’avait encore vue et rare en France , car, par avant, on ne parlait que des farceurs,
termèdes et parfois dans les pièces, tout cela faisait connaître à la France un art savant et raffiné qu’elle devait être enco
e tout n’eût pas été agrément dans l’excursion des premiers Gelosi en France , les troupes de comédiens italiens prirent tour à
a, en 1600, la Florentine Marie de Médicis, il voulut lui procurer en France les distractions de son pays. Il appela ou il acc
poète n’avait jamais été mieux accomplie qu’en Isabelle Andreini. En France elle allait exciter l’enthousiasme de la cour et
cle.   Les rôles de servante (fantesca) ou, comme on dit plus tard en France , de soubrette, étaient joués par la signora Silvi
qui fut anobli par cet empereur. Cecchini ne paraît pas être venu en France , mais son personnage Fritelin ou Fristelin figure
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre III » pp. 30-37
un nouveau genre de la galanterie tout opposé à celui qui régnait en France , depuis François Ier. C’est ainsi que, de nos jou
’est ainsi que, de nos jours, quand le retour de l’ancienne maison de France imposa l’obligation de renier, de détester tout l
de Walter Scott, où étaient peintes des mœurs inconnues, acquirent en France une vogue inouïe et contribuèrent au grand change
ait au lit. C’était peu de temps avant l’assassinat qui l’enleva à la France . Toutes ces circonstances étaient propres sans do
décident qu’elles font époque, que le feu du génie s’allume enfin en France , et qu’elles en ont recueilli les premières étinc
r de goût et de sens dans la nation. C’est là ce que nous avons vu en France quand la maison de Bourbon est rentrée en France.
que nous avons vu en France quand la maison de Bourbon est rentrée en France . Il fallait tout oublier des notions acquises pré
3 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VIII. Les Fedeli » pp. 129-144
t fait partie de la troupe des Gelosi, pendant leur dernier séjour en France . Giovanni-Battista figurait aussi, bien entendu,
Marie de Médicis, qu’il avait pu voir à Paris, quand il était venu en France avec les Gelosi. Cette dédicace donna à la reine
Médicis eut ressaisi une partie de son influence. Ils demeurèrent en France jusqu’à la fin du carnaval de 1623. Pendant l’ann
s avoir passé en Italie l’été de 1623, les Comici Fedeli revinrent en France et y représentèrent pendant l’année 1624 et le co
ret besoin de protester contre l’excommunication sévère qui pesait en France sur la profession comique. Ce qui pourrait semble
t ce vain éclat, en même temps que je m’éloigne des beaux sites de la France … » Il quitta, en effet, la France avec les Comici
je m’éloigne des beaux sites de la France… » Il quitta, en effet, la France avec les Comici Fedeli ; mais, cette fois encore,
4 (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33
ens imprimait de nobles idées à la multitude, est presque nouvelle en France . Nous reproduisions les héros de l’antiquité et n
e son histoire : les beaux-arts n’avaient point encore personnifié la France dans ses grands hommes. Celle personnification es
mmes quels que fussent leur langue et leur pays, et qui faisait de la France le centre moral de l’univers. Le but de Bernardin
t point de patrie : Télémaque et l’Esprit des Lois appartiennent à la France par la langue ; ils appartiennent au monde par le
-huitième siècle les Romains aient été nos maîtres, il reconnaîtra la France aux monuments qu’elle consacre à ses propres enfa
la France aux monuments qu’elle consacre à ses propres enfants. Celle France comprend enfin qu’elle n’est montée au rang des p
e figure. C’est bien toi qui plaignais Bourbon de combattre contre la France , au moment où tu mourais pour elle ! Certes il y
de la Seine, près du pont de Neuilly, le voilà qui se déroule sur la France entière. Il a passé de ville en ville, il ira de
réguliers de faire aucun service solennel en faveur de celui à qui la France vient d’élever une statue. Tel fut le sort de Mol
ec exécration hors de l’Eglise, n’était pour les sept huitièmes de la France qu’un réprouvé. L’anathème de Bossuet pesait de t
e consciencieuse de la vie et des ouvrages de Molière, vint dire à la France  : cet homme qu’on abreuva de mépris, cet homme do
qu’il n’avait pas conçu. Et voilà cependant comme les choses vont en France . Si la maison où mourut Molière ne s’était trouvé
ain l’image. Que de jours écoulés, avant qu’un monument Ait convié la France à son couronnement ! Mais cette heure viendra ; v
dole et s’en montrent épris. Lève-toi, dis à ceux qui gouvernent la France  : « Osez combattre aussi le vice et l’ignorance ;
e ce projet, qui avait déjà préoccupé le célèbre Le Kain ; mais si la France entière s’enorgueillit du nom de Molière, il sera
e Paris rendre enfin à Molière le même hommage que d’autres villes de France ont déjà rendu à Montaigne et à Pascal, à Corneil
payer un juste tribut d’admiration à l’un des plus beaux génies de la France , et peut-être à la plus grande des illustrations
Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée, Le pair de France , préfet de la SeineComte de RAMBUTEAU. » Note
5 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
al. — Beaumarchais. — Mélodrame. — État de l’art de la déclamation en France . Si, comme j’ai cherché à le démontrer, un c
et c’est aussi ce dont elles portent l’empreinte. Sans être sorti de France , il avait étudié à la comédie italienne les lazzi
ue les masques italiens ; jamais ces rôles n’ont pu se naturaliser en France . Le caractère français, qui se plie à toutes les
s outrés. Voltaire l’appelle le père de la vraie comédie, et, pour la France , il se peut qu’il ait raison. Selon la Harpe. Mol
ition secondaire, et je crois que l’excessive importance attribuée en France à la diction soit des vers suit de la prose, a nu
omposé avec esprit de petites pièces versifiées, genre dans lequel la France a produit depuis cette époque tant de charmantes
le et pleine de sens, où étincelle cet esprit de fantaisie si rare en France , et où règne une plaisanterie vive et douce, alla
l’esprit ainsi que du caractère. Le dix-huitième siècle a produit en France plusieurs poètes comiques du second et du troisiè
la vie bourgeoise, et cela par des motifs très faciles à saisir ; en France , au contraire, ce sont les classes supérieures de
e but et d’utilité. Ce qui fait le sujet des pièces que l’on nomme en France de haut comique, ce n’est pas la vie mais c’est l
ue Marivaux soit maniéré, c’est une chose si généralement reconnue en France , que l’on a même inventé, pour désigner son style
drame musical lui valut de grands succès. Mazarin avait introduit en France le goût de l’opéra italien. Louis XIV se piqua de
s, un mouvement, une vie, un attrait, que je ne trouve souvent pas en France dans des ouvrages beaucoup plus soignés. Le succè
e raffinement des mœurs. Quant à l’état actuel de l’art du théâtre en France , tout se borne, à quelques exceptions près, à des
ou ne méritaient pas de l’être, ou l’avaient été déjà, si ce n’est en France du moins ailleurs ; quelquefois même elles sont e
e mérite de véritables éloges, et la Chaussée avait déjà introduit en France le drame sentimental. Mais tout cela, dira-t-on,
ant ; mais la tragédie bourgeoise n’a jamais eu beaucoup de succès en France , parce qu’on y aime trop ce qui a de l’éclat et d
té un pareil tourment ? On ne saurait nier que Diderot n’ait fondé en France une sorte d’école, à laquelle appartiennent en pr
traordinaire quelles obtiennent encore, pourrait faire conclure qu’en France le public ne partage pas le mépris des critiques
ux libertés dramatiques des autres nations, et que ce qui soutient en France un vieux système, étroit et borné dans ses conséq
vénération. L’art de la déclamation a été cultivé depuis longtemps en France avec le plus grand soin, surtout dans la haute co
s l’esprit de la composition, et il est douteux que ce soit le cas en France , Les poètes du siècle de Louis XIV surtout, aurai
telles qu’on les joue aujourd’hui. La déclamation tragique oscille en France entre deux extrêmes opposés, vers lesquels le ton
6 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
s’était réfugié, il exalte avec tant d’enthousiasme un règne dont en France même on commençait à parler avec une certaine lib
sieurs années, loin de l’envie et des cabales qui l’avaient chassé de France . Dans la même liste vous rencontrerez jusqu’à Des
ne d’écrire plus tard, en parlant de Corneille et de Louis XIV : « La France se souviendra avec plaisir que, sous le règne du
rois, a fleuri le plus grand de ses poètes. » Eh ! mon Dieu, oui, la France s’en souviendra, et la postérité le dira, parce q
aimées, quand Louis XIV parut. Mazarin léguait au jeune roi, avec la France respectée au dehors et tranquille au dedans, la p
se rapportent à ces lugubres années, on croirait vraiment qu’alors la France était déjà la France de la régence ; valets escro
ugubres années, on croirait vraiment qu’alors la France était déjà la France de la régence ; valets escrocs, financiers ridicu
gnard ne songent qu’à se bien divertir, sans scrupule et sans fin. La France agonise ; l’ennemi a envahi nos campagnes ; la fa
rtes et Campanella. Lorsque les restes du premier furent rapportés en France sous Louis XIV, un ordre de la cour défendit de p
ment où, quelques hardiesses ayant été signalées dans son histoire de France , cette pension fut réduite à 2,000. En vain le pa
tter à cet égard le temps passé, et qu’il n’est aucun gouvernement en France , depuis un demi-siècle, qui n’ait été à proportio
it, presque à la dérobée, le cadavre de cet homme qui avait honoré la France et l’esprit humain. Quant à Scaramouche, « une fo
7 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
parle assurément le français aussi purement qu’on puisse le parler en France  ; il y a mieux : il donne assez ordinairement aux
té. II y existe des partis, mais qui ne sont pas ceux qui existent en France , des coteries mais qui ne sont pas les nôtres. Je
l’indépendance littéraire, non pas à Paris, mais aux frontières de la France .» C’est à Lausanne que Souvestre s’exprimait ain
selon la mesure de ses forces, à faire comprendre l’Allemagne par la France et la France par l’Allemagne. L’enseignement de l
ure de ses forces, à faire comprendre l’Allemagne par la France et la France par l’Allemagne. L’enseignement de l’esthétique e
érieuse de ce que l’on nommait naguère la littérature classique de la France . C’est dans cette pensée que, déjà à Lausanne, il
qu’il avait fait cent fois? Toutes les révolutions littéraires de la France ont eu pour point de départ une déclaration des d
Le premier de ces types est Tartufe. Il est tout une littérature, en France , qui aboutit au Tartufe. C’est une chose frappant
n Allemagne pour y opérer un affranchissement, ne le fut pas assez en France . La Réforme s’y montra plus formaliste qu’ailleur
Le déisme, dont il fut l’apôtre, n’était que la religion réelle de la France , ce qui restait, une fois le masque levé. Il ne f
plus hardis sont la plupart eux-mêmes des hommes religieux. Mais, en France , la critique a la main sèche; partout où elle a p
redouble d’intensité quand les circonstances lui sont propices, et la France a eu le privilège de lui offrir un sol bien prépa
çaise, parce qu’elle en a joué un grand dans la société française. La France a poussé à l’extrême quelques-unes des vertus et
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
enriette devint bientôt galante. Le 1er novembre, la reine donna à la France un héritier de la couronne : grand événement qui
erait après la première enfance. Ces personnes auront à répondre à la France entière du dépôt qui leur sera confié ; et le mon
cesseurs de ce prince, celui de Henri IV, lui avaient persuadé que la France voyait sans scandale des maîtresses attitrées à s
ertain, c’est que quatre mois ou environ après l’arrivée de Madame en France , vers le milieu de la grossesse de la reine, comm
9 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197
te que sa diplomatie a reçue à Rome. Il fait restituer Dunkerque à la France , il contracte une triple alliance avec l’Angleter
nce avec l’Angleterre et la Hollande contre l’Autriche. Il donne à la France le spectacle d’un carrousel, ou se déploie une ma
intérieure qu’au dehors. Il donne dix-neuf professeurs au Collège de France  ; il loge au Louvre les artistes illustres. Il ét
té considérés que sous leurs rapports avec la gloire littéraire de la France , et avec celle des branches de l’art que chacun d
10 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
u mois de mars suivant, le Roi lui donna la charge de grand-prévôt de France , vacante par la démission de Joachim de Bellengre
s, il ne fut sans doute pas étranger aux intrigues politiques dont la France fut agitée sous le règne de Louis XIII. D’ailleur
r commander les troupes confédérées de la maison d’Autriche contre la France . Ce fut là qu’il unit son sort à celui d’Honorée
e Bossut : mais ayant fait sa paix avec la Cour en 1643, il revint en France , et oublia son épouse au milieu des plaisirs de l
au-Neuf de Naples, et traité comme un esclave. Quand il fut revenu en France , il s’informa sans doute de ce que sa fille était
3 ; p. 135, art. la Baume. 6. Histoire généalogique de la maison de France , par le père Anselme ; art. du maréchal de Lavard
11 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
ous toutes les formes se sont ouvertes à Paris et dans le reste de la France . Hors Paris, ces souscriptions ne produiront rien
dès qu’ils ont eu la généreuse pensée de faire connaître Molière à la France par un monument ? Ils ont tout simplement ordonné
rtient aux traditions littéraires dont l’influence a été si longue en France . Pourquoi l’excepter du vaste emprunt fait aux ha
ce point. C’est que si nous n’avons pas eu plus de bonnes comédies en France depuis Molière, la faute en est à Molière ou à se
pondrai-je; et la citation sera inutile. Nous fera-t-on croire que la France n’a produit qu’un seul homme capable d’écrire de
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
e de Condé, âgé seulement de 22 ans, remportait sur les ennemis de la France . Le roi enfant n’entendait parler que de la gloir
c’est-à-dire, d’incontinence, de vanité et d’intrigue, qui régnait en France et avait fait des gens de cour un assemblage d’in
son de Condé. Les bâtards de Henri IV, qui n’ont cessé de troubler la France , tant qu’ils ont vécu, ne faisaient que suivre la
ira à la cour d’Espagne ; le roi avait recommencé la guerre contre la France . Mademoiselle vécut dans ses terres, n’ayant pas
13 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
t le meilleur des juges, et, si au xviiie  siècle, sa gloire subit en France quelque obscurcissement, elle brilla d’un plus vi
universelle et ses œuvres qui reflètent si fidèlement l’esprit de la France et de son temps, sont applaudies par les étranger
philosophie de penseurs. On a voulu récemment faire de Pascal pour la France ce que Goethe est pour l’Allemagne, le génie repr
ntatif de la race. Si grand soit-il, Pascal ne représentera jamais la France entière, mais un clan, un parti religieux ou phil
méditation constante des mystères éternels. Molière, lui, exprime la France toute entière et il pense comme elle. Sa morale,
i ont le plus fidèlement représenté à l’étranger le génie moyen de la France . Un Corneille incarne ce qu’il y a dans notre rac
14 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
cour de Henri IV a concouru à entretenir la corruption introduite en France par le règne de François Ier. Cependant il est né
l’existence a été illustrée par le respect des étrangers. En 1594, la France était pacifiée par la reddition de Paris et de Ro
illusion ridicule, que jamais on n’eut autant besoin de se parler en France ni ailleurs, qu’à cette époque. L’inclination mut
à étendre le domaine de la conversation elle-même. Elle a embrassé en France toutes les connaissances humaines ; elle a rangé
ce « le Condé écrivit à la reine : Vous savez pourquoi j’ai quitté la France , nous faisions cause commune. » (Ibid.) Le prince
Au mois de février 1610, il lui fit faire une sommation de rentrer en France . Le prince s’en alla à Milan, laissant sa femme à
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. Des Caracteres généraux. » pp. 263-267
t qu’un François, un Italien, un Espagnol, il sera seulement connu en France , en Italie, en Espagne, & le nom de l’Auteur
ir trop violent de la conserver ; au lieu qu’il n’y a peut-être qu’en France des femmes qui méritent cette apostrophe de Chris
A cause qu’elle manque à parler Vaugelas. Ajoutons qu’il n’y a qu’en France des hommes assez fous pour laisser faire de parei
16 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
célèbres de notre siècle, peut donner idée de ce qu’étaient jadis en France les représentations dramatiques. Vous vous rappel
ions des confrères de la Passion. C’est à ce moment que le théâtre en France prend un caractère légal, qu’il jouit de la prote
ons échafauder tout un système de « perpétuité de l’art dramatique en France ? » A tout prendre, j’aimerais encore mieux le se
ir : Chez nos dévots aïeux, le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troup
publié autrefois ou récemment sur les origines de l’art dramatique en France , à commencer par l’ouvrage non moins volumineux q
origines, reconnaître tout simplement qu’il n’y eut pas de théâtre en France avant le XVe siècle. A la vérité, on se trouverai
ne comprendrait pas bien l’état ancien et les origines du théâtre en France , comme chez les autres nations chrétiennes, si on
enu bourgeois et le beffroy communal tenait le donjon en respect. Une France nouvelle, la France royale, succédait à la France
beffroy communal tenait le donjon en respect. Une France nouvelle, la France royale, succédait à la France féodale. Après Phil
jon en respect. Une France nouvelle, la France royale, succédait à la France féodale. Après Philippe-Auguste et son petit-fils
17 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
galante avec le duc de Buckingham, ambassadeur du roi d’Angleterre en France et son favori. Il est probable que les deux intri
de front. Selon Voltaire, Anne d’Autriche avait apporté à la cour de France une galanterie noble et fière qu’elle tenait du
int les grâces, la douceur et une liberté décente qui n’était qu’en France  : l’anecdote des férets d’aiguillettes en diamant
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
e sont affaiblis. On veut, par exemple, qu’en démêlant les styles, la France se soit privée pendant près de deux siècles de la
aujourd’hui ? C’est que sous les deux rois que je viens de nommer, la France était gouvernée par des habitudes de respect, qui
é cette séparation des styles qui a été si rigoureusement observée en France , parce qu’elle n’a jamais connu comme les Françai
onsacré ces locutions. Voici la liste des principaux ouvrages dont la France était en possession au milieu du xviie  siècle, q
19 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
pas toujours à l’apparence ; On s’y laisse duper autant qu’en lieu de France , Et, parmi tant d’esprits plus poli et meilleurs,
e, 11 y vient de tous lieux des gens de toute sorte, Et dans toute la France il est fort peu d’endroits Dont il n’ait le rebut
illet ne devait pas rester toujours le premier salon littéraire de la France  ; la cour aspirait à lui enlever cet honneur, et
ner un but élevé à l’activité purement littéraire. Il représentait la France . Comme corps politique la noblesse n’était plus,
t le peuple n’était pas encore; mais, comme état, comme puissance, la France venait, au travers de luttes séculaires, d’attein
ndre en grand nombre. Du Bellay, le second de Ronsard, en appelant la France à une nouvelle activité littéraire, en traça d’av
qu’il avait fait cent fois? Toutes les révolutions littéraires de la France ont eu pour point de départ une déclaration des d
de nom. En le faisant figurer sur la scène, Molière ne perdait pas la France de vue : il s’en servait, comme Lesage s’est serv
Peut-être y a-t-il eu à l’hostilité des trouvères contre le clergé en France , des causes analogues à celles qui ont produit en
où le chef de l’état fut nnon seulement un pontife, mais un dieu. La France est un des pays modernes qui, à cet égard, ont su
Le sentiment religieux fut assez fort pour créer deux Allemagne ; en France , il dut céder à l’ascendant combiné des formes tr
ont eu pour point de départ un réveil de la conscience. La Réforme en France fut plus positive, plus formaliste qu’ailleurs. E
; le déisme dont il fut l’apôtre n’était que la religion réelle de la France , ce qui restait, une fois le masque levé. Il ne f
e pays, qui ne recule devant aucune des hardiesses de la critique. En France , la critique a la main sèche ; partout où elle a
morale, la plus hideuse de toutes, se plaît à exercer ses ravages. La France en a fait l’expérience. Certes l’hypocrisie est u
double d’intensité lorsque les circonstances lui sont propices, et la France a eu le privilège de lui offrir un sol bien prépa
l y a toujours quelqu’un qui le suit du regard et le dénonce. Dans la France du moyen âge, ce fut la poésie populaire qui s’ac
apable dans chaque direction, soit pour le bien, soit pour le mal. La France a poussé à l’extrême quelques-unes des vertus et
une critique étroite et conventionnelle qui a fait beaucoup de mal en France . L’Allemagne nous a donné plusieurs exemples d’un
cela était fort naturel à Rome du temps de Plaute et l’était moins en France du temps de Molière. Mais ce rôle de convention é
ut ce qui, dans son cours de littérature dramatique, est relatif à la France , pèche par là ; mais nulle part ce défaut n’est p
t mis en jeu. Peut-être un genre pareil n’est-il guère possible qu’en France ; peut-être, en France même, serait-il beaucoup pl
e un genre pareil n’est-il guère possible qu’en France; peut-être, en France même, serait-il beaucoup plus difficile de nos jo
s d’Aristophane est-il La Fontaine. Il est permis de regretter que la France se soit ainsi dépouillée de tout un ordre de rich
hemin du ciel courir à leur fortune. Parmi les poètes comiques de la France , il n’en est pas qui aient eu comme Molière cette
le grand contemplateur. Toutefois, et par là se trahit le génie de la France , il y est employé dans une disposition d’esprit p
rein ; ce rire qui naquit à Athènes de l’anarchie démocratique, et en France , au XVIe siècle, de la confusion des idées et du
en vogue aujourd’hui, et assez récemment exposée en Angleterre et en France . On dit que la poésie de Shakespeare est supérieu
âtard qu’il faut chercher une place pour les poètes dramatiques de la France . Quoique postérieurs à Shakespeare dans l’ordre d
r conséquent de légitime et d’actuel au même titre que le génie de la France . En second lieu, il n’est pas exact d’envisager l
es par le moyen âge. Loin de là. C’est de la main du moyen âge que la France du XVIIe siècle a recueilli, par l’entremise de l
ent conforme aux traditions originales de leur antique génie. Mais en France , pays central, il n’y eut pas absorption. Les deu
et de l’esprit public longtemps retardé par ce dualisme lui-même. La France est donc, s’il est permis de le dire, la vraie pa
’on objecte que les formes de la poésie dramatique et classique de la France sont incompatibles avec la profondeur et la riche
à nous l’esprit qui les a dictées jadis. Félicitons-nous de ce que la France du XVIIe siècle les a acceptées de sa main, et so
Les ridicules qu’il attaque ont toujours été plus ou moins communs en France et ailleurs ; mais il les raille sans concevoir p
es autres. Il fut de son pays et de son temps. Aujourd’hui encore, la France n’a pas rendu à la femme toute justice. Au moins
quel la femme reste souvent étrangère, le domaine de la politique. La France nous a offert depuis près de quatre-vingts ans un
tres habiles, les politiques profonds, les orateurs éloquents, que la France a vus naître depuis le jour où furent proclamés l
aut mettre en première ligne, comptons le rôle que la femme a joué en France . Ce ne sont pas les déclarations de principes qui
n’est pas nécessaire d’affranchir : celle-là seule y est préparée. La France a payé cher la fausse position qu’elle a faite à
elle jouira de sa jeunesse et de sa fortune; elle fera tout ce que la France monachique allait faire pendant quatre-vingts ans
20 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [47, p. 80] »
rite l’éleva dès 1669 à la place importante de général des galères de France , et en 1675 il fut fait maréchal de France. Il co
de général des galères de France, et en 1675 il fut fait maréchal de France . Il commanda cette même année l’armée navale que
21 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
l’avons dit, la première troupe d’artistes italiens qui visitèrent la France . À Lyon, d’abord, où il y avait une nombreuse et
eur célèbre actrice Maria Malloni detta Celia, étaient aussi venus en France un peu avant les Gelosi. Il suffit de se rappeler
49404 18 Nous, Louis-Marie d’Aumont de Rochebaron, duc et pair de France , premier gentilhomme de la chambre du roi, certif
on.   À partir de 1668, nous voyons les pièces suivantes composées en France  : 1. Il Regallo delle Damme (le Régal des Dames),
t là ce qui constitue le répertoire authentique du Théâtre italien en France , jusqu’à la fin du dix-septième siècle. Un certai
22 (1739) Vie de Molière
fut ignoré pendant tout le temps que durèrent les guerres civiles en France  : il employa ces années à cultiver son talent, et
e les Italiens nous reprochent avec raison. Les bonnes pièces sont en France , et les belles salles en Italie. La troupe de Mol
s auteurs qui marquaient du talent : c’est peut-être à Molière que la France doit Racine. Il engagea le jeune Racine, qui sort
er celui de leurs maîtres. La bonne comédie ne pouvait être connue en France , puisque la société et la galanterie, seules sour
prit était plus que jamais à la mode. Voiture avait été le premier en France qui avait écrit avec cette galanterie ingénieuse
s estimer que le naturel ; et c’est peut-être l’époque du bon goût en France . L’envie de se distinguer a ramené depuis le styl
si cela était, Molière eût plus mérité l’éloge d’avoir fait passer en France le bon goût de l’ancienne Rome que le reproche d’
re Quinault ; c’était presque la seule bonne comédie qu’on eût vue en France , hors les pièces de Molière, et elle dut lui donn
fut représentée trois mois de suite, et durera autant qu’il y aura en France du goût et des hypocrites. Aujourd’hui bien des g
le théâtre du Palais-Royal en 1671. Le spectacle de l’opéra, connu en France sous le ministère du cardinal de Mazarin, était t
mesure que le goût de la société, et la politesse aisée qui règne en France , se sont répandus de proche en proche. Le Mala
23 (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15
illas dans ces jours de royales splendeurs. Où, Louis, rassemblant la France dans Versailles, Régnait, maître absolu des arts
ayer dans sa reconnaissance Deux siècles de plaisirs dont tu dotas la France . Combien à ces tributs d’un vœu concitoyen L’Acad
s à la postérité, Qu’aussi bien que la Grèce et l’antique Ausonie, La France honore, excite, enfante le génie ! Eh ! qui ne se
24 (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -
ai abordée par le côté où j’avais affaire, par le côté qui regarde la France et surtout qui regarde Molière. Le champ de mon e
n’apparaît point ou guère dans les troupes italiennes qui vinrent en France  ; il ne s’est point fait place, non plus, sur not
ignent que c’est déjà d’ancienne date que l’attention s’est portée en France sur cette sorte d’invasion comique que je vais dé
25 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
e la première partie de ce curieux journal, de celle qu’il écrivit en France . « … Lu aujourd’hui le troisième chant de l’Art
l art n’a-t-il pas ennobli le mot chien 333 ! Deux ou trois poètes en France traduiraient bien Homère ; mais on ne les lira pa
ais goût ? Si l’on avait dit à Voltaire qu’au dix-neuvième siècle, en France , le plus grand maître de la critique et du goût a
. La pièce, à tout prendre, est-elle trop française ? Je ne sais ; la France ne s’en est jamais plainte. Si elle avait été tro
Angleterre avant d’écrire l’histoire de la littérature anglaise ; en France , en Allemagne, en Italie ; et si, pour comprendre
egel s’indigne que Molière ait été Molière : le philosophe connaît la France , le dix-septième siècle, et sourit. La plupart de
vous.           La Critique de l’École des femmes, scène vii. La France Molière appartient à la France. Quelque humain
École des femmes, scène vii. La France Molière appartient à la France . Quelque humaines que soient ses comédies, elles
ilinte et Ariste. L’honnête homme, l’homme distingué, comme on dit en France aujourd’hui, est un sage qui veut plaire et qui p
rement poétiques et fantastiques. Il oublie encore ici le génie de la France . Eh quoi ! Marie Stuart, élevée en France ? ne pu
e encore ici le génie de la France. Eh quoi ! Marie Stuart, élevée en France  ? ne put se retenir d’écrire à la reine Élisabeth
e Si Molière est de sa nation, il est de son temps aussi. Après la France , le dix-septième siècle l’a fait ce qu’il a été.
ire du temps, que Molière fit ses premières armes. La conversation en France est un art véritable, et cet art né au dix-septiè
s’élever de toutes parts, et dans Paris, et d’un bout à l’autre de la France , cette foule de sociétés hautes et basses qui gât
de la réconciliation momentanée des diverses opinions de l’Église de France . L’auteur avait cru devoir y faire d’importants c
e dans le milieu précis pour lequel elle paraît faite à l’avance ; la France était devenue la maison d’Orgon440. Le créateur d
re de la société polie. 453. Ibid. 454. Henri Martin, Histoire de France . 455. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvr
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
tes abaissées de la Conciergerie ; elle va d’âme en âme, à travers la France consolée, appelant à son aide les trois passions
vers la France consolée, appelant à son aide les trois passions de la France d’autrefois, de la France d’aujourd’hui, de la Fr
ppelant à son aide les trois passions de la France d’autrefois, de la France d’aujourd’hui, de la France éternelle : la gloire
passions de la France d’autrefois, de la France d’aujourd’hui, de la France éternelle : la gloire, la liberté et l’amour ! Ai
quel droit serais-tu plus heureux qu’un prince même du sang royal de France , le prince de Conti, qui a publié, lui aussi, un
assez pour accomplir une révolution littéraire, dans un pays comme la France , plus fidèle à ses poètes qu’à ses rois. En vingt
me la France, plus fidèle à ses poètes qu’à ses rois. En vingt ans la France accomplira au besoin toute une révolution, mais q
ût, la passion, le plaisir, le charme, l’esprit de ce grand peuple de France  ? Fontenelle était mort depuis deux fois vingt an
pour les voir. À ce moment de l’histoire, il se passait à la cour de France ce qui s’est passé autrefois à la cour de Russie.
ou plutôt cette provocation ardente à tous les doutes dont la vieille France , la France prudente et prévoyante de ce temps-là,
ette provocation ardente à tous les doutes dont la vieille France, la France prudente et prévoyante de ce temps-là, ne voulait
étonné, et il y avait de quoi s’en étonner, que le parti religieux en France , eût laissé passer, sans y répondre, un pareil ar
r de madame la dauphine, le précepteur de M. le dauphin, un évêque de France , pouvait-il se commettre jusqu’à répondre à un co
trop de confiance à sa fortune. Ainsi, Molière a commencé, dans cette France croyante et sérieuse qui avait à peine entendu pa
ir le Paris de Louis XIV ; il a besoin de cette cour qui est toute la France , pour cent ans au moins. Aussitôt le chariot de M
de Bourgogne, un privilège contre le théâtre qui a donné Le Cid à la France  ! Molière, hardi et comptant sur lui-même sur lui
e concert ; vous, majesté, la santé la plus florissante du royaume de France , et pour qui la France entière chantait le Domine
té, la santé la plus florissante du royaume de France, et pour qui la France entière chantait le Domine salvum, à toute heure
u’il serait le favori du roi qui régnait à Versailles et du peuple de France  ! De sa naissante comédie il avait entretenu la p
deux mains pour ne pas éclater ; cette comédie sent le bon peuple de France , le bon Parisien ; elle a encore la pièce de bœuf
. Il songeait bien, en ce temps-là, à devenir un des éducateurs de la France , à corriger le ridicule par l’éclat de rire, à fa
les esprits, ses premières et irrésistibles clartés. L’Université de France , qui jurait encore par son maître Aristote, juste
les frères de mademoiselle Hamilton, au moment où il allait passer en France , et retournant en Angleterre pour accomplir à la
ce chez le Sicilien ; comme il manie le pinceau, contre la coutume de France qui ne veut pas qu’un gentilhomme sache rien fair
ce temps, la dynastie de Louis XIV a été effacée du livre d’or de la France  ; Molière cependant, debout au milieu de tant de
les marbres à l’effigie impérissable, à l’honneur éternel des rois de France ont été fondus et brisés, obtient, au beau milieu
etée à son valet par un homme en fureur, à ce moment de l’histoire de France , est plus dramatique, selon moi, que le coup de c
27 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
proprement à l’esprit français, et donne aux œuvres littéraires de la France une solidité durable et une valeur spéciale. Cett
nation est peuple ; il respectait cette puissance, et il savait qu’en France c’est au peuple qu’on doit parler34. 1. Sur l’i
4. 1. Sur l’influence et la popularité de Molière, non-seulement en France , mais en Europe, voir A. Legrelle, Holberg consid
de vue. Dès 1696, Perrault, dans Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant le dix-septième siècle, disait en parlant
e les siens propres. » Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant le dix-septième siècle, article J.-B. Poq
28 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
lle. 1873 est le deux centième anniversaire de la mort de Molière. La France littéraire eût dû, ce semble, saluer respectueuse
eurs de notre défaite, nous leur faisons encore envie. Le génie de la France , tel qu’il apparaît à travers l’histoire, brûlant
ndre les fêtes qu’organise M. Ballande en son honneur pour obtenir en France cet hommage national que Shakespeare obtint en An
sie, composée par lui. Peut-être y avait-il des bravos pour la pauvre France dans ceux qui accueillaient le nom et saluaient l
célébra, en quelques strophes, la gloire de celui qui représentait la France éternelle aux yeux de la France martyre et abaiss
a gloire de celui qui représentait la France éternelle aux yeux de la France martyre et abaissée. Trois ans auparavant, en jan
eux qui donnaient le ton à la ville, de parler de lui ; la Gazette de France se tait sur les premières pièces de Molière ; Lor
trait authentique, dit-on, de Molière, de Molière jeune et courant la France à la tête de l’Illustre Théâtre ? M. Michelet, il
urs subis, d’expériences si douloureuses, lorsqu’il est prouvé que la France n’a dû sa défaite qu’à son ignorance et que le ma
de la justice. Là, c’est un député halluciné qui demande de vouer la France du xixe  siècle au stathoudérat du Christ. « Dors
n primaire. Ainsi, tout progrès paraît effrayant dans ce beau pays de France . Nous semblons condamnés à l’immobilité ou aux li
s, Molière ! À nous, ce vieux génie narquois et vengeur de la vieille France  ! À nous cette humeur satirique des diseurs de bo
lesquelles nous nous débattons depuis ce lendemain de brumaire où la France , abdiquant sa liberté et reniant sa tradition, re
t donna ainsi à la Prusse les meilleurs des enfants protestants de la France  : — Il lui sera beaucoup pardonné, parce qu’il a
t de plaire, qui avait été jusqu’alors inconnu et qui a donné lieu en France à ces fameux Opéra qui font aujourd’hui tant de b
ssé de marquis à gros dos ? Combien a-t-il épargné de sang à toute la France , en faisant voir l’inutilité des fréquentes saign
inutilité des fréquentes saignées ? « Enfin, ajoute Cléante, toute la France lui est obligée de l’avoir tant fait rire. » Voi
ommes que notre pays doit le plus admirer : — l’heure est venue où la France , condamnée à répudier pour un moment la force, ou
redire à la fin de ce livre, l’incarnation même de l’esprit de notre France . Il en a la franchise, la verve, la bonté, le rir
t, le malheur nous a appris à nous serrer avec tant de soin contre la France , notre mère, que nous ne songeons plus maintenant
ntième anniversaire de la mort d’un Français qu’aurait dû célébrer la France , le 17 février 1873. Et quelle distance, quelle a
ait la force et la vertu de notre vieille humeur française ! Aussi la France aime-t-elle profondément ce génie né de ses entra
régénération intellectuelle et matérielle si ardemment poursuivie. La France , pareille à Antée, n’a qu’à toucher son sol pour
nom de troupe royale des Pigmées. Louis par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre à nos amis et feaux les gens tenans
 1823). 10. Recherches sur le séjour de Molière dans l’ouest de la France , en 1648, par Benjamin Fillon (Fontenay-le-Comte,
, les gens de Limoges pour aussi fins et aussi polis que le peuple de France . » C’est au palais épiscopal que se réunissait al
29 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XX » pp. 215-219
sa mère : il la fit passer de la place de gouvernante des enfants de France , à celle de dame d’honneur de la reine, la premiè
ie. On le voit à Gray en 1674. Il se trouve en qualité de maréchal de France à Puycerda en 1678. Enfin, en 1683, il est fait g
30 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
assage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France , peut-être que Molière ne serait pas devenu ce qu
surtout la littérature dramatique de l’Italie qui fut redevable à la France de bien plus que celle-ci ne lui avait dû jadis.
st un prêtre savant et d’un grand mérite, tout le bien qu’il avait en France et en Italie, qui se monte à la valeur de près de
31 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
202, Jean-Baptiste Poquelin, dont le génie devait un jour donner à la France la palme de la comédie. Ses parents, qui ne le cr
affaires ; deux partis conspiraient encore au milieu des fêtes, et la France allait voir bientôt des guerriers en habits de ba
ait pas seulement lui qui était dévoré par la passion du théâtre ; la France entière était alors avide de cet amusement, à la
de quelques-unes des farces que Molière composa en voyageant dans la France ont été soigneusement conservés. Les érudits cite
dut faire de singulières remarques parmi les habitants du midi de la France  : plus d’un Pourceaugnac, plus d’une comtesse d’E
-on lui contester le surnom de contemplateur ? C’est à Molière que la France doit Racine. Ce poète encore bien jeune se présen
prince d’Orange. Pendant le séjour de Brécourt en ce pays, la cour de France , pour certaines raisons d’état, voulut faire enle
a bien que sa vie n’était pas en sûreté, et sur le champ il revint en France . Le roi, informé de la bonne volonté dont il avai
rès avoir parcouru la Hollande et une partie de la Flandre, revint en France , et se rendit à Lyon, où Monsinge, plus connu sou
rs personnages de fous ; Mais, par ma foi, pour la folie, Ces gens de France et d’Italie, Au rapport de plusieurs témoins, Val
32 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
, « fuir en Amérique, porter au Canada le trésor de la foi, perdue en France par la faction des Jansénistes. » Les mêmes scène
même année il était question, dans l’Assemblée générale du Clergé de France , de proposer au Roi « la translation de toutes le
comme le dit un écrit du temps6, « affaiblissaient tous les jours la France par des saignées mortelles. » Mais fallait-il ass
e, et de 1653 à 1656, « l’Illustre Théâtre, »parcourant le midi de la France , jouit de cette protection. Mais voici que tout d
plus souvent à l’esprit des historiens politiques ou religieux de la France . Quelque commode qu’elle soit, cette hypothèse ne
, Le Valois, Huby travaillèrent admirablement sur divers points de la France , à la régénération spirituelle et à l’amélioratio
e même : une vue nette, une douleur vive de l’état où est l’Eglise de France au commencement du XVIIe siècle. Leur but est le
sur Pascal, Paris, 1905, au mot Libertins; Perrens, 1rs Libertins en France , 1896; Jules Lair, Mllede La Vallière, 3* édition
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
int. Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut long-temps dans la France un plaisir ignoré. De pélerins, dit-on, une troup
CHARLOT, Eglogue pastorale à onze personnages, sur les miseres de la France , & sur la très heureuse délivrance de très ma
ia son Ecossoise, obtînt sa grace du Roi Henri IV. Alors il revint en France , & se mit bientôt après du parti des réformés
34 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
rien à me dire? Brueys et Palaprat, nés tous deux dans le midi de la France , et qui avaient la vivacité d’esprit et la gaieté
une passion très-vive, et comme elle était sur le point de revenir en France , il s’embarqua avec elle et son mari à Civita-Vec
re : il le fit cuisinier. Ainsi bien en prit à Regnard d’avoir été en France un gourmand de profession. A l’égard d’Elvire, on
point d’être empalé, suivant la loi mahométane, lorsque le consul de France interpose son crédit, et le délivre du pal et de
evenir en un moment. On le conjure de dépêcher bien vite son démon en France , pour en rapporter des nouvelles. Le sorcier a re
taient pourtant pas des pièces assez curieuses pour être apportées en France , et ce n’était pas la peine d’affliger ce bon Lap
35 (1769) Éloge de Molière pp. 1-35
e à un Archevêqueb, de la première Comédie à un Cardinalc, protégé en France par deux Cardinauxd, y fut à la fois anathématisé
par les bienfaits de Molière, qui par là donnait un grand Homme à la France , n’avait encore produit qu’un seul chef-d’œuvre.
phé de la chute de D. Garcie de Navarre, et peut-être la moitié de la France s’était flattée que l’Auteur n’honorerait point s
r ses passions, ne purent empêcher l’homme qui a le plus fait rire la France , de succomber à la mélancolie : destinée qui lui
ares. Ainsi fut traité par les Français l’Écrivain le plus utile à la France . Malgré ses défauts, malgré les reproches qu’on f
36 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
la barbe est toute la puissance. Et les petits enfants savent qu’en France le profit est toujours du côté de l’opposition. M
orneille en tête, parlaient déjà des langues étrangères ou mortes. En France , parmi les œuvres illustres, nous n’avons ni la t
t Messieurs, est-ce que par hasard nous en viendrions, nous aussi, en France , à caresser la chose en proscrivant le mot ? Est-
Il faut parfois de ces avertissements Je ne crois pas qu’il y ait en France une main assez large pour contenir l’immense héri
iers sur leurs toits pour publier la misère du foyer. Il n’y a que la France , c’est une chose singulière, pour se donner cette
37 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
la différence sans doute entre la place de gouvernante des enfants de France et celle des enfants naturels : il y avait aussi
is XIV, confiés à ses soins, ne devaient pas être les tourments de la France comme l’avaient été les bâtards de Henri IV, et q
38 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre II. — De la poésie comique. Pensées d’un humoriste ou Mosaïque extraite de la Poétique de Jean-Paul » pp. 97-110
es domestiques avec les plateaux De toutes les nations lettrées la France est la moins comique et la moins poétique159. — L
§ 29. 152. § 29. 153. La nation du persiflage par excellence (la France ) est en même temps celle qui, pour l’humour et le
e et l’humour. § 88. 156. § 29. 157. § 29. 158. § 29. 159. La France est le pays qui de tout temps a eu le moins de su
39 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France La comédie italienne, pendant son premier séjo
! » Les femmes, de leur côté, exercent de justes représailles : « En France , dit Colombine, les hommes ne font que babiller j
commodes ? ARLEQUIN. La mode nous en est venue presque aussitôt qu’en France . Dans les commencements, on avait un peu de peine
en avons donc fini, à proprement parler, avec la comédie italienne en France . Bornons-nous à constater comment le théâtre lui
40 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96
raison pesante et froide ne recommande pas son théâtre au goût de la France , et que l’imagination et la gaieté en font seules
e de cette merveille unique sur la scène française, l’injustice de la France qui ne l’a pas comprise, el de la postérité qui s
s comprise, el de la postérité qui s’en rapporte trop légèrement à la France . Il y a des cas où la gaieté comique serait tout
nnaissons la véritable idée de la comédie, n’est pas encore admise en France , où l’admiration, légitime en soi, pour un grand
t rendue à la comédie moderne, les meilleurs poètes d’Allemagne ou de France ne ressusciteraient pas la comédie d’Aristophane,
facile d’écraser Molière de l’immense supériorité de Shakespeare. La France , sans s’en douter, possède le vainqueur de ce vai
ond des critiques allemands, je viens essayer d’ouvrir les yeux de la France et de l’Europe sur le chef-d’œuvre le plus origin
s preuves, apporté des exemples, il est impossible que tout ce que la France contient d’admirateurs intelligents de l’ancienne
rôle et y occupe la première place. L’esprit fantastique est rare en France , et Legrand n’a dû qu’à son génie l’idée d’un gen
ble et pleine de sens, où étincelle cet esprit fantastique si rare en France , et où règne une plaisanterie vive et douce, qui,
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
u ignorer que le fond même du sujet est imité d’un canevas apporté en France par ses Confreres ? Riccoboni, Auteur & Acteu
ilton. Leurs amours avoient même fait du bruit, & il repassoit en France sans avoir conclu avec elle. Les deux freres de l
’Isle enchantée. 23. Les Comédiens Italiens si souvent introduits en France , & si souvent forcés d’aller reprendre l’air
42 (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258
de monuments qui, dans son intention, doivent orner la capitale de la France eu même temps qu’ils encouragent les arts. Si l’e
t pour Molière, l’enfant de Paris, l’une des gloires hors ligne de la France , l’œuvre en elle-même y devait être pour quelque
oir examiné attentivement, nous regrettons que, dans un pays comme la France , où les artistes de talent sont en grand nombre,
43
nos grands écrivains, on nous pardonnera de dire que nous sommes, en France et de par le monde, tout au plus trois cents dévo
E. Les ridicules ne s’y renouvellent que trop ; la mode en change, en France , comme d’habits. Encore un coup, Monsieur, il y a
ches qui se font de toute part sur les commencements de la comédie en France . Conclusion plus sûre. Quand de Visé, dans l’Orai
es théâtres de toutes sorties. Rouen était en outre une des villes de France où l’on aimait le plus la comédie, ainsi qu’on le
’abaisse. * *   * Si j’étais membre du premier corps littéraire de la France , de celui qui a fait inscrire au bas de la statue
res lorsqu’ils avaient à traiter des sujets puisés dans l’histoire de France des temps reculés. Le cit. Vincent, par exemple,
ndre Lenoir. Dans le volume de L’Inventaire des richesses d’art de la France que M. Albert Lenoir va consacrer à la reproducti
bien diverses de la vie, les deux penseurs les plus illustres dont la France s’honore27 ! [1879-10] Alfred COPIN. Tome I
partie des peintures décoratives du château de Windsor54. Il vint en France à une date postérieure à 1661 et il peignit à Tou
tions de Bernard de Dominici d’après lesquelles Verrio serait mort en France dans des circonstances fort bizarres. Le récit de
s nations ; c’est ainsi que, voyageant par divers lieux, il arriva en France , en un lieu nommé le Canal, où il y avait des hug
eterre, à Hampton-Court, et non pas parmi les huguenots du midi de la France , qu’il avait quitté depuis plus de trente ans, on
x gros volumes, j’appuierai ici sur ce fait, qu’au dehors de la noble France , nul pays plus que l’Allemagne ne s’efforce de fê
eau de Louis Boerne, qui rêvait d’unir et de concilier pour jamais la France et l’Allemagne. Je me ressouviens de cette tombe
tre 498. 14. Recherches sur le séjour de Molière dans l’Ouest de la France , par M. Benjamin Fillon. 15. Exactement deux cen
de Bourgogne. 44. Tout au moins le premier des Arlequins célèbres en France . 45. L’un des trois associés de la compagnie Fla
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
plaisirs. Il est certain que des comédiens étrangers, transportés en France , & devant des personnes qui pour la plupart n
osés à Paris par les Comédiens Italiens, depuis leur établissement en France , sont remplis avec des scenes tirées de leurs anc
45 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
e comme par enchantement, la royauté recueille enfin, au profit de la France qui l’aime, qui l’admire et qui se repose en elle
nd son heure sera venue. Cette alliance intime de la royauté et de la France , qui paraissait alors indissoluble comme tous les
é dans ses Mémoires les premiers modèles de l’éloquence judiciaire en France , car le pédantisme et la fausse grandeur gâtaient
coupables ; et bien aveugles, s’ils l’ignorent. Ils amoindrissent la France . 1. Critique de L’École des femmes. 2. Préf
46 (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466
Molière fut un comédien et un chef de troupe, heureux, avec toute la France , de servir le roi. C’était un roi de vingt ans, l
tin l’emportera-t-il en faveur sur le Parisien ; et, ayant inventé en France , avec Quinault, la tragédie chantée tout entière,
la maison Hachette, vers cette collection des Grands Écrivains de la France  : vous tenez là Corneille, Racine, Molière tout r
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
gage à un créancier par sa mère obligée de venir chercher du pain en France  ; renvoyée à sa mère, à quatorze ans, par ce créa
à la Martinique. Il s’y ruina au jeu. Il y mourut. Sa veuve revint en France , laissant en gage, comme je l’ai dit, sa fille, â
courage, l’amour de la gloire, et une occasion : voilà un maréchal de France . Donnez à une femme le don de plaire, un peu d’am
48 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
I.JEAN-BAPTISTE POCQUELINDE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France , & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort
aroissent dans tous ses Ecrits. Moliere est un des hommes ausquels la France a le plus d’obligation, pour avoir travaillé à en
e & des mœurs de ce siecle. Charles Perrault, Hommes Illustres en France pendant le dix-septiéme siecle. Moreri, Dictionai
49 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
faux dévot serait plein d’espérances ! Mais, depuis trois siècles, la France l’a trop de fois affligé... Le XVIè siècle (Rabel
ovinces, de mœurs, de langages. Ils portaient avec eux le génie de la France , et ils adoucirent, au fond de leurs donjons, ces
n qu’autrefois Nous avons conclu, d’une voix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ? Plaute n’est pl
ce beau calme de l’École des Maris. Établi sur le premier théâtre de France , honoré applaudi, protégé par l’amitié du roi, ay
février suivant (1664), deux mois après la requête de Montfleury, la France vit son roi, Louis le Grand, avec la plus belle e
ail à Paris, que faisait-il ? il pleurait le grand divertisseur de la France , il pleurait sans contrainte... Aussi voyez, lor
ions-nous voir l’avertissement le plus fort qu’ait reçu la royauté en France , sur le rôle qu’elle avait à jouer. XVI. Mo
ecins de Rouen et de Marseille contre les apothicaires, dont toute la France avait ri. L’Amour Médecin fut joué en septembre 1
l’Impromptu de Versailles ? Et qui, plus que lui, a élevé la foule en France , partant de Mascarille pour arriver à Cléante ( d
avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France . » Cette batterie, de Chapelle avec le vieux God
uoique joué seul et dans les deux mois les plus chauds de l’année. La France ne croyait assister qu’à une admirable comédie :
, jusqu’alors, que comme un camarade ; mais cette fois, avec toute la France , ils sentirent ce qu’il lui était dû de reconnais
sprits animaux, etc. » Ces médecins firent rire aux éclats toute la France , et Diderot a raison : « Si l’on croit qu’il y a
50 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157
les dix-huit années que régnèrent encore Louis XIII et Richelieu, la France ne fut pas privée de troupe italienne. Beltrame (
oin de réhabiliter sa profession que ressentaient particulièrement en France les comédiens italiens. Il publia dans ce but « L
51 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
s, & à l’égard des Païs où le goût n’est pas semblable à celui de France  ; mais il en a un grand nombre d’autres qui passe
ations de toute la Cour, brillant de gloire, l’admiration de toute la France & des païs étrangers, il étoit rongé de mille
our l’ordinaire la mort d’un autre25. Cela est vrai principalement en France , & ainsi l’on ne peut pas espérer que notre L
rête à Arlequin. « Si les Comediens Italiens n’eussent jamais paru en France , peut-être que Moliere ne seroit pas devenu ce qu
52 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
tive à ces éloquences du flot qui monte et du temps qui s’en va, — la France était en doute, et en grand travail ; elle ne sav
malheur de nos vices !) les droits de l’histoire, dans ce royaume de France , livré à toutes les corruptions de l’esprit et de
n. — La Propriété c’est le vol. C’était le 11 décembre 1848, — la France venait d’entrer dans une nouvelle fièvre électora
de ces quatre années : — Vous avez été un bon et sage prince, dira la France reconnaissante, et c’est pourquoi nous vous prion
et je ne le crois pas ! » C’est ainsi qu’entre le oui et le non de la France , entre le zist et le zest de notre directeur supr
un tout petit feuilleton. Quand tout sera fait et conclu, aussitôt la France redeviendra sérieuse et calme ; elle ne parlera q
il a tenu à ses gages, assez minces, un des plus grands poètes de la France , nommé Quinault, et peu s’en est fallu qu’il ne f
ier trente ans plus tard. Et M. Séguier (un futur garde des sceaux de France  !) son balai à la main, disait des choses… — Il y
arche des Rois, disait le grand Frédéric ; quoi donc ! les évêques de France ont négligé d’instituer la plus petite cérémonie
note, au bas de ses livres, des aménités pareilles à celles-ci : « La France qui a produit Cartouche et Jules Janin, la France
à celles-ci : « La France qui a produit Cartouche et Jules Janin, la France qui a produit la Saint-Barthélemy et L’Âne mort. 
z amours) ! par la veuve du bonhomme Scarron ! Alors se renouvela, en France , la coutume des maîtresses royales, interrompue d
lière et de madame de Maintenon, à madame Dubarry. C’est alors que la France comprit combien elle devait de reconnaissance aux
parler, comme une folle, une des plus grandes dames de l’histoire de France , et comme la chose est bien trouvée : Au lit ! au
53 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190
Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière Après la mort d
Tiberio Fiurelli, qui s’incarna dans ce caractère, était déjà venu en France en 1639 et en 1640 ; il lui arriva à cette époque
n’avait jamais fait d’autre caractère que celui du capitan ; mais en France il fut tellement goûté qu’on le mit à toutes sauc
54 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
PRÉFACE La France possède dans Molière un génie spécial et unique q
t, à notre avis, une autre cause, c’est l’esprit qui régnait alors en France , esprit de mots, esprit maniéré, esprit où, comme
nombreux fidèles parmi tout ce qu’il y avait d’esprits distingués en France et que son œuvre ne fût l’objet d’un travail suiv
tous les pays où brillait quelque lueur de civilisation. Revenons en France , où la Révolution est en train de s’accomplir. La
de Taschereau (1823-1824), d’Aimé Martin (1824-1826). Ce retour de la France vers le plus vrai et le plus profond de ses poète
rent sensations dans l’Allemagne, qui luttait par les armes contre la France . Il y a toujours de ces injustices passagères ent
suivies en Allemagne avec un zèle égal à celui que nous déployons en France . M. Paul Lindau a publié sur Molière plusieurs ou
s comédiens français en 1800, à admettre que Molière appartienne à la France plutôt qu’à toute autre nation et disant : « Les
art Molière contribuait à maintenir là-bas l’honneur littéraire de la France , pendant que Paris subissait les désastres de la
tion était l’œuvre de Véfyk Effendi, ancien ambassadeur de Turquie en France . Aucun écrivain français (excepté peut-être La Fo
jet avec enthousiasme. M. Vitet disait devant les représentants de la France  : « Sans doute il est des circonstances où le con
des représentations diurnes eurent lieu du 15 au 22 mai. Du moins, la France endolorie attesta qu’elle n’oubliait pas son poèt
rdinal-ministre avait rendu son nom redoutable et son joug pesant. La France respira à l’aise lorsqu’il ne fut plus. Le règne
père avait le titre de huissier ordinaire du roi ès eaux et forets de France , c’est-à-dire qu’il était huissier audiencier à l
és à la plus malheureuse et l’une des mieux méritantes comédiennes de France , n’est pas la moindre action de votre vie, et, si
mique et la troupe de l’Illustre Théâtre voyageant dans l’ouest de la  France pendant ces premiers mois de 1646. Cette troupe n
C’est un M. Frésals ou Frézals, délégué aux états, non par la cour de France (bien entendu), mais par le parlement de Toulouse
pal établissement à Lyon, pour de là rayonner dans tout ce coté de la  France . Elle est dans cette ville au mois de décembre, c
nées qu’il s’était fait comédien, et six qu’il promenait à travers la  France sa muse obscure et errante. Il commence par une c
vent, avec le chef de leur troupe, qui est le plus habile comédien de France , de ce que leur art a de plus excellent et de plu
page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix aussi bien que l
aris. Dans les premiers jours d’avril, la troupe, traversant toute la France , vint s’établir à Rouen. Leur séjour assez long d
cueillir une rare et abondante collection. Pour comble d’à-propos, la France , participant tout entière à cette ébullition fant
t avec la troupe de Monsieur la salle du Petit-Bourbon, quittèrent la France pour s’en retourner dans leur pays, et Molière fi
e fanatisme du bel esprit n’avait rien, du reste, de particulier à la France  ; les autres nations en furent plus tôt et plus g
eut Gongora et le cultisme ; l’Angleterre ; l’euphuïsme et Sydney. La France n’évita pas la contagion ; elle y résista mieux t
use qui se développèrent alors, que serait-il arrivé ? Qui sait si la France n’eût pas manqué son siècle de Louis XIV ? Moliè
midi, les conviés, qui étaient, suivant Loret, « la fleur de toute la France  », se rendirent dans une allée de sapins, où l’on
ien qu’autrefois Nous avons conclu d’une voix Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ? Plaute n’est pl
ette douce révolution de l’année, après le plus terrible hiver que la  France ait depuis longtemps senti, les beaux jours se go
iterait tant soit peu l’époussette, si l’on était moins débonnaire en France  »Il serait à souhaiter, d’après un autre personna
ans les circonstances suivantes : à cette époque, le pape envoyait en  France un légat chargé de faire réparation complète pour
urlador de Sevilla y el Convidado depiedra), était déjà vulgarisée en France . La troupe italienne avait joué une imitation de
parfaitement cette comédie, qui fut pour la première fois imprimée en France dans son intégrité par M. Simonin en 1813. Disons
ouve alors dans le milieu pour lequel elle a été faite à l’avance. La  France était devenue la maison d’Orgon. Don Juan nous o
rsonnages qu’on y fait figurer se trouvaient en ce moment éloignés de France  : l’abbé de Richelieu était en Hongrie, et le com
elque temps de là, le 5 août, la reine mit au monde un second fils de France , qui fut nommé duc d’Anjou. Des réjouissances pub
de Rome réconcilia momentanément les diverses opinions de l’Église de France . Le roi aurait profité du moment où tout le monde
er, ajouta-t-il, en remontant en carrosse, tu juges mieux qu’homme de France . » Il est assez curieux que dans toutes ces anec
rois talents ne formaient qu’un esprit Dont le bel art réjouissait la France . Ils sont partis, et j’ai peu d’espérance De les
de ta mort, honore ta mémoire des regrets qui te sont dus : toute la France proportionne sa vive douleur au plaisir que tu lu
de plaire, qui avait ôté jusqu’alors inconnu, et qui a donné lieu on France à ces fameux opéra qui font aujourd’hui tant de b
de philosophie. Environ vingt vol., à Paris. Histoires d’Espagne, de France et d’Angleterre. Quelques volumes, à Paris. Valdo
droit des pauvres qui se perçoit aujourd’hui sur tous les théâtres de France . Les sociétaires, après le prélèvement des frais
ants de Joseph Béjart, huissier ordinaire du roi ès eaux et forêts de  France , qui prit le parti de la comédie. Né, comme nous 
rs personnages de fous ; Mais, par ma foi. pour la folie. Ces gens de France et d’Italie. Au rapport de plusieurs témoins, Val
un cocher sur la route de Fontainebleau, il fut obligé de quitter la France et se retira en Hollande, où il entra dans une tr
verte d’un semblable dessein, prit sur-le-champ la poste et revint en France . La bonne volonté dont il avait donné des preuves
e, furent expulses en 1697. Les comédiens espagnols avaient quitté la France  au printemps de l’année 1673. Nous avons dit178 q
résidé quelque temps dans les Pays-Bas, les deux époux rentrèrent en France . Boisset de Villedieu succomba dans un duel qu’il
de Cosnac, archevêque d’Aix, publiés par la Société de l’histoire de France , par le comte Jules de Cosnac ; Paris, J. Renouar
ans les Considérations historiques et artistiques sur les monnaies de France , 1850, in-8°, page 193.M..B. Fillon en envoya l’a
55 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XI » pp. 89-99
ncore. Mais le moyen de faire jouer le rôle d’un céladon à l’homme de France le plus antipathique avec toute affectation, avec
evenu général en chef de l’armée d’Allemagne et peu après maréchal de France  ; le maréchal, qui avait une grande confiance en
56 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
r de la Comédie. Le goût pour les Spectacles était presque général en France , depuis que le Cardinal de Richelieu avait accord
hangements qu’il n’est pas inutile de savoir. Ce sujet fut apporté en France par les Comédies Italiens, qui l’avaient eux-même
e Hamilton. Leur amours mêmes avaient fait du bruit ; il repassait en France sans avoir conclu avec elle ; les deux Frères de
. 44-45 Tome II, p. 95-96 Depuis 1673, année dans laquelle la France perdit Molière, on ne vit pas, dit M. de Voltaire
lien par Riccoboni, qui les fit jouer dans son pays avant de venir en France . Tome II, p. 109 Molière ne put faire que l
ens qu’elle joue, ont bien fait voir qu’ils étaient plus puissants en France , que tous ceux que Molière avait joués jusqu’alor
r succéder à Colbert*, et que nous avons vu mourir l’un des hommes de France le plus considéré ; lors, dis-je, que ce M. Gourv
ant d’être pendu en personne, comme il le fut en effigie, s’enfuit de France en 1661, il laissa deux cassettes pleines d’argen
r de la Comédie. Le goût pour les Spectacles était presque général en France , depuis que le Cardinal de Richelieu avait accord
verra sa carrière française assurée après le passage et le départ de France en octobre 1665 du Cavalier Bernin. Il construit
ns, Philippe, duc d’ (Saint-Cloud 1674 – Versailles 1723) : régent de France . (Le Petit Robert des noms propres 2007). 102.
la hauteur de cette mission. C’est le début de l’ère des Vigarani en France . Venu en 1659, Gaspare repartira en 1662 pour Mod
57 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
sait pas pourquoi faire : il ne gêne pas la sienne ; on lui a dit en France que cela portoit malheur. Zaïde vient joindre so
Hassan. Espagnol ! Braves gens ! Un peu fiers, à ce qu’on m’a dit en France . . . . Ton état ? L’Espagnol. Gentilhomme. Hassan
pagne, composé de chant & de danse. La Major. Je les renverrai en France  ; il y a là des Académies de musique qui ont gran
58 (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464
cura. L’étude et le goût de la langue espagnole s’étant introduits en France à la suite d’une reine, Anne d’Autriche, les aute
si cela était, Molière eût plus mérité l’éloge d’avoir fait passer en France le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d
ginal que tu n’as pas encore copié. M. de Soyecourt, grand-veneur de France , était passionné pour la chasse, et fatiguait la
en qu’autrefois Nous avons conclu d’une voix, Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence. Plaute n’est plu
59 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [98, p. 142] »
ois talents ne formaient qu’un esprit, Dont le bel art réjouissait la France  : Ils sont partis, et j’ai peu d’espérance De les
60 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [30, p. 59] »
jour quel était le premier des grands écrivains qui avaient honoré la France pendant son règne, il lui nomma Molière. Je ne le
61 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
rirais de mon blason. Peu jaloux des portraits de tous nos rois de France , Si j’avais, par hasard, quelque dette en souffra
pas de le faire paraître quelques jours après chez Barba, comme si la France impatiente attendait son œuvre sans nom. Autre te
qui florissait alors n’était pas un roi constitutionnel il tenait la France muette, et ne permettait pas qu’on s’immisçât dan
endant jamais la comédie d’Aristophane ne pourra être ressuscitée, en France surtout, où la démocratie a le sentiment des conv
e peuple voyait passer Quesnault, il le remerciait d’avoir délivré la France du cardinal Mazarin, dont il était le médecin, et
Pèdre, car il sait peindre ; il manie le pinceau contre la coutume de France , qui ne veut pas qu’un gentilhomme sache rien fai
naître du crime d’adultère; je ne sache pas qu’il se passe un mois en France sans que de pareilles plaintes retentissent, et l
naissance. Boccace en Italie, Chaucer en Angleterre, Jean de Meung en France , commencèrent à battre en brèche leur réputation,
de faire, et il était applaudi par tout ce qu’il y avait de mieux en France  ! » L’Avare fut suivi de Georges Dandin, pièce j
muser tant qu’il y aura des maris trompés…, c’est-à-dire toujours… En France surtout, le pays classique dans ce genre, parce q
ois talents ne formaient qu’un esprit, Dont le bel art réjouissait la France . Us sont partis, et j’ai peu d’espérance De les r
es alliances par lesquelles ils croyaient relever leur naissance ; la France était peuplée de Georges Dandin. Les marquis, les
Louis XIV, blessé de son ingratitude, lui fil défendre de revenir en France  ; il y revint pourtant, et le roi, qui aimait à r
62 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [3, p. 35] »
e Hamilton. Leurs amours avaient même fait du bruit ; il repassait en France sans avoir rien conclu avec elle. Les deux frères
63 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
ne gentilhomme de sa chambre. Il lui donna une charge de trésorier de France , après Mithridate. En 1675, Racine fit Iphigénie 
te. En 1675, Racine fit Iphigénie ; le roi le nomma historiographe de France avec Boileau. Il leur avait donné au commencement
la nomination de Racine et de Boileau à la place d’historiographes de France en 1675. Il est vrai que dans ces deux lettres ma
64 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [34, p. 62-63 ] »
anecdotes dans l’édition de 1855. 198. Chapelain, La Pucelle ou la France délivrée, 1656 : poème héroïque. 199. Acte II, s
65 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [44, p. 77] »
aen, 1701 – Paris, 1777) : chimiste et professeur au collège royal de France , médecin ordinaire de la reine, et membre de la S
66 (1884) Tartuffe pp. 2-78
igure à la cour, à cette cour de Charles II, avec laquelle la cour de France était en relations étroites, nos esprits forts éc
nse de l’homme qui se croit sacré. Et c’est pourquoi, dans ce pays de France où depuis Faux semblant et Renard, jusqu’à Macett
terre Hamlet, l’Espagne Don Quichotte, l’Italie la Divine Comédie. La France enfin, s’avançant modeste, avec la clarté de son
çaise. 1. Voyez l’édition Despois-Mesnard (Grands Écrivains de la France ) et l’édition Moland. 2. Voir Paul Lacroix, préf
publiée en 1858; citée par M. Mesnard, éd. des Grands écrivains de la France . 8. Publiée clans l’éd. Mosnard. 9. Histoire
ains de la France. 8. Publiée clans l’éd. Mosnard. 9. Histoire de France , éd. Chamerot, t. XIII. 10. Le Tartuffe, éd. Ch
67 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
Sous Charles II, prince imbu usages, des opinions et des goûts de la France , les deux genres furent séparés, et la comédie de
en tous lieux représentant les faits de la Bible ou de la Légende. En France , ils formèrent une société appelée Confrérie de l
ité de l’action et le sel du dialogue. Les destinées de la comédie en France furent encore interrompues ; tant avait de peine
enteur commence l’ère de la comédie nouvelle, de la vraie comédie, en France , de même que naguère le Cid avait ouvert celle de
comédies qu’elle devrait peut-être souhaiter qu’on ne connût pas. La France attend qu’elle produise les originaux de l’École
ns la carrière du barreau. Mais, pour la gloire et les plaisirs de la France , une vocation plus réelle l’entraîna vers le théâ
décesseur en répandant des flots de sang ; qui, banni deux fois de la France , continuait à la gouverner du fond de son exil ;
déplacement et confusion dans les hommes comme dans les choses, où la France présentait plutôt l’image d’une troupe d’écoliers
, était-ce faire assez bien pour lui-même ? On devait bientôt voir en France une chose doublement extraordinaire, un Français
’une famille. La liste de nos grands hommes est le vrai Nobiliaire de France  : j’ai l’espoir que tous mes lecteurs me pardonne
avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France . Les autres amis de Molière étaient dignes de lu
nt quel était le plus rare des grands écrivains qui avaient honoré la France pendant son règne : Sire c’est Molière, répondit-
in et renoncer à la victoire, lorsque Michot, venant au secours de la France qui périclitait, élevasolennellement la voix, et
econnaître, venait de rendre au génie de Molière et à la gloire de la France l’hommage le plus flatteur qu’ils pussent recevoi
personnes illustres et bien versées dans toutes les sciences, tant en France qu’aux pays étrangers, et qui étaient employées a
ois talents ne formoient qu’un esprit, Dont le bel art réjouissoit la France . Ils sont partis, et j’ai peu d’espérance De les
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
féconde surtout en talents et en vertus, cette jouissance enviée à la France par foules les nations civilisées, celle de la co
69 (1900) Molière pp. -283
. Je vous parlais tout à l’heure de tradition ; mais dans l’ancienne France , dans la France littéraire, l’admiration de parti
is tout à l’heure de tradition ; mais dans l’ancienne France, dans la France littéraire, l’admiration de parti pris, l’admirat
est attribué ; je reste convaincu que s’il y avait eu dans l’ancienne France , sur la propriété littéraire, une jurisprudence a
s d’autres auraient pu en faire. Assurément ces auteurs de l’ancienne France étaient gens bien singuliers ; si on les pillait
z pas le chercher à Limoges, dans le Limousin et dans le centre de la France , tant la vérité vraie a été saisie et embrassée d
présenté Les Fâcheux chez Fouquet, que le roi qui gouvernait alors la France , et dont il était le serviteur, presque l’ami, ét
, sages, vraiment pieux et habiles dans leur métier. Voyez-vous cette France livrée aux bourreaux et à la persécution religieu
cette France livrée aux bourreaux et à la persécution religieuse ? La France est devenue littéralement, et ce n’est pas le seu
in et de la civilisation romaine, qui ont toujours été très fortes en France  ; et, avec le droit romain, ce qui lui était cont
entiments de la vie domestique, mais sur toutes nos passions ; et, en France notamment, il s’est accompli, non seulement dans
autres habitudes que vous ; vous songez qu’il n’y a plus de castes en France , vous la recherchez ; et, tout doucement, sans vo
Weiss vers la fin de sa vie, dans ce coin reculé et isolé du pays de France , palpitait encore au fond des esprits un peu de p
u pays de France, palpitait encore au fond des esprits un peu de pure France classique. Je serais bien embarrassé aujourd’hui
le premier rang dans le comique. Si quelque détracteur obstiné de la France osait encore, à l’exemple de Schlegel, méconnaîtr
elques lumières indirectes ; mais de la façon qu’elle a été conçue en France , peignant les passions sous leurs traits les plus
à côté de Masséna, devenu de simple soldat maréchal et sauveur de la France à Zurich ; mais il accablait de toute la grandeur
jusqu’à partager son glorieux avenir. Timaule est devenu maréchal de France et il a soixante ans ; il peut choisir désormais
nt à produire chez nous qu’un déplacement de la vanité. ——— Jadis, en France , on ne voyait pas seulement trois états. Chacun d
70 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [67, p. 103-104] »
arie de Bourbon, comtesse de Soissons, né le 3 mai 1635, s’établit en France , où il fut colonel général des Suisses et Grisons
71 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265
poque et la perspective du temps. Lorsque Molière mourut, personne en France , à l’exception d’un petit nombre d’hommes d’élite
irement les maîtres de par une puissance invincible. Molière règne en France depuis deux siècles, et ce n’est pas de ses inten
prétention que de divertir, font penser, et penser utilement. Oui, la France doit à Molière quelque chose du bon sens qui fait
72 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [50, p. 83-85] »
Harlay, François de (1625–1695) : archevêque de Paris, duc et pair de France , proviseur de Sorbonne et de Navarre, l’un des qu
73 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [90, p. 134] »
ire, 1768. 285. Saxe, Maurice, comte de (1696 – 1750) : maréchal de France . L’histoire littéraire fait mention de lui à prop
74 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
de madame de La Fayette, de qui Boileau a dit : C’était la femme de France qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mie
sier, l’Histoire d’Henriette d’Angleterre, les Mémoires de la Cour de France de 1688 et 1689.
75
où Molière sacrifia au mauvais goût qui, d’Espagne, s’était glissé en France au xviie  siècle, comme il l’avait fait parmi nou
amatique très réelle. Pour le reste, c’est à l’étranger, surtout à la France , à compléter le répertoire. Les grands ouvrages d
toutes les libertés que la révolution du romantisme a introduites en France . Une traduction, si bonne qu’elle soit, trahira t
ancienne Académie de Peinture (de 1787 à 1793), puis de l’Institut de France (Académie des Beaux-Arts) (de 1795 à 1825) ; Memb
ari involontairement dans Amphitryon ; mais depuis lors, on a fait en France tout juste le contraire de ce qu’on a fait dans l
la Gazette de Hollande , dont il épouse les intérêts. Il tient que la France est battue en ruine par la plume de cet écrivain,
est peut-être encore cette visite d’un ambassadeur turc à la Cour de France , dont il aurait tiré prétexte pour imaginer la Cé
près annoncé par le Roi, la naissance prochaine d’un second enfant de France . Cet espoir promis à l’automne, l’automne, qui se
té mentionnée par Beauchamps, dans ses Recherches sur les théâtres de France . Beauchamps n’a pas connu davantage une mascarade
ux Léonores, qu’il nomme Anne et Marie. Guillaume Wycherley, élevé en France , et qui avait fréquenté l’hôtel de Mme de Ramboui
i, bon enfant, ce que j’appellerais gaulois, si nous n’étions hors de France . Mais ce qui n’était pas le côté le moins curieux
méridionales. On sait que ce qui l’attira d’abord vers ce point de la France , ce fut l’espoir d’y voyager sans obstacle avec l
icle que notre collaborateur M. Édouard Thierry a donné à la Revue de France du 15 novembre, et notre Bulletin Théâtral contie
bans aux couleurs nationales : « La gloire de Molière appartient à la France  ; le bénéfice de ses œuvres appartient au monde e
. 14. La publication de cette description date de 1826. Le retour en France des cendres de Napoléon n’eut lieu que plus tard,
76 (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)
t davantage. La chanson est une fleur qui se plaît sous le ciel de la France  : elle y réussit sans art, sans culture, et c’est
is encore : « Nous vivons sous un prince aussi juste que grand ! » La France entière le répéterait avec toi ; tu serais l’inte
77 (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397
s poètes qui leur succédèrent, ayant paru dans un temps où la cour de France était devenue le modèle de la galanterie, saisire
s estimer que le naturel ; et c’est peut-être l’époque du bon goût en France . » Nous croirions rendre la première partie de c
nt venus de si loin, Avecque comédie et danse, Donner du plaisir à la France . Les comédiens de Paris, Bien loin d’être contre
la langue espagnole ; quoi qu’il en soit, ces comédiens restèrent en France jusqu’en 1672 avec une pension de la reine, et sa
78 (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723
es Ridicules, & les Femmes Savantes de Moliere, qui n’ont plus en France le même sel que dans leur nouveauté, & qui n’
lent. Chez nos dévots ayeux le théatre abhorré Fut long-tems dans la France un plaisir ignoré. De pélerins, dit-on, une troup
Olfilds un tombeau à Westminster à côté de Newton & des rois. En France , elle est moins honorée. L’église Romaine les exc
r son aimable caractere. Moliere étoit un des plus honnêtes hommes de France , doux, complaisant, modeste & généreux. Quand
ois talens ne formoient qu’un esprit Dont son bel art enrichissoit la France . Ils sont partis, & j’ai peu d’espérance De l
le pourpoint est un vêtement dont on se servoit autrefois beaucoup en France  ; il descendoit jusque au défaut des reins, où il
79 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »
avait sa difficulté. Adieu, mon cher ami, tu juges mieux qu’homme de France .213 212. ??? 213. Cette anecdote figure dans
80 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
e. Peu à peu, sa science aux allures faciles établit la moyenne de la France et le bilan humain. Son amère satire, sans cesser
81 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
olphe, un caractère complet, qui commence la comédie de caractères en France  ; on ne l’a trouvé ni bien profond ni bien comiqu
mencé, en promenant une troupe de comédiens dans tous les coins de la France . Voilà, mesdames et messieurs, comment on a accue
us le faisons aujourd’hui. Le premier décret d’éducation publique, en France , va sortir de la Convention. Et que contient-il p
82 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
s, & à l’égard des païs où le goût n’est pas semblable à celui de France  ; mais il en a un grand nombre d’autres qui passe
ations de toute la Cour, brillant de gloire, l’admiration de toute la France & des païs étrangers, il étoit rongé de mille
83 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
’honneur du nom français. Du fanatisme, enfin, abjurant les excès, La France , te vengeant de tant de barbarie, T’a rendu, mais
un temps plus heureux. Je le répète : l’homme d’état qui a honoré en France , dans des temps difficiles, le plus rigoureux des
84 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
reste. « C’est, dit-il, la vanité et la coquetterie qui ont amené eu France la mode des précieuses. La guerre et la pauvreté
ienne, le second des fameux imprimeurs de ce nom, savants auxquels la France doit les premières belles éditions de nos auteurs
mprimés en 1579. Henri Etienne remarque que le commerce de la cour de France avec Thalie prit une grande activité pendant les
ttre Vouloient aux mots italiens s’esbattre ; Puis quand quelqu’un en France retournoit Tous ces beaux mots à ses amis disoit.
85 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
recques et latines, espagnoles et italiennes ; et, pour la part de la France , de gros sel gaulois, la seule chose qui ait quel
es bons ouvrages de Lope ; mais, comparé à ce qui se faisait alors en France , c’était le meilleur dans le mauvais. Si le génie
que fit Molière. Sa cinquième pièce, L’École des Maris, donnait à la France la comédie. II. Des trois sortes de comédi
valets de fantaisie, venus, d’imitation en imitation, de la Grèce en France , par l’Italie ancienne et moderne, sous ce costum
es de génie, ses égaux ; composant pour le monde et l’avenir, pour la France et le présent ; le plus beau génie de notre théât
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
ant l’école critique et l’école historique. Nous n’avons trouvé ni en France , ni en Allemagne, ni ailleurs, de personnages rée
ons pas même l’intuition de l’idéal d’une seule de leurs comédies. La France compte par milliers des disciples de M. Lysidas,
ce de quelques cas particuliers320 ». Croyez-vous, M. Lysidas, que la France entière s’abuse et que l’Europe s’abuse avec elle
public serait trop étonné pour songer à se divertir. Vous avez sur la France un grand avantage : vous goûtez les comédies de S
comique du Shakespeare et de l’Aristophane français aussi bien que la France et que l’Europe ; pourquoi ? mais non ; cela est
87 (1732) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1732) [graphies originales] « article » pp. 45-46
. d’où il vint à Paris, où il obtint la protection de Gaston, fils de France , qui le presenta au roi & à la reine mere. Il
88 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
si cela était, Molière eut plus mérité l’éloge d’avoir fait passer en France le bon goût de l’ancienne Rome, que le reproche d
yer par la femme à son amant ne sont pas selon les mœurs, du moins en France , des présents convenables. Une femme qui aime, si
rdons, Tous gens choisis, et d’importance, Bref, la fleur de toute la France , Arrivèrent en bel arroi, Avec notre cher et gran
uivant, et que l’Île flottante, n’ayant point éloigné le rivage de la France , ils donnaient à Sa Majesté le plaisir d’une comé
Leurs Majestés, Quantité de principautés, Ducs, pairs et maréchaux de France , Seigneurs, et dames d’importance, Ont eu la curi
amilton : leurs amours même avaient fait du bruit, et il repassait en France sans avoir conclu avec elle ; les deux frères de
aliens, qui l’avaient empruntée des Espagnols, la firent connaître en France sur leur théâtre, sous le titre de (Le convitato
89 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
nfluence d’Anne d’Autriche et à l’esprit espagnol apporté par elle en France , du premier essor de Corneille. Corneille n’était
90 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ercher nos pères dans Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire de France écrite en très beau latin, par M. le président de
Liberté, l’auguste déesse, cet animal n’existe plus sur le sol de la France , il est devenu tout à fait un homme, et sa voix c
battit, pied à pied, contre la vieillesse, semblable à ce maréchal de France sur les bords de la Bérésina qui tient tête aux C
t pas couvert, ce jour-là, de ces fleurs accoutumées que le peuple de France acceptait comme un souvenir de la glorieuse et ép
ne de ces femmes, ne plaignez pas celle qui n’a perdu que le trône de France  ; plaignez l’autre, hélas ! elle meurt de regret
91 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
, l’ironie sceptique à la crédulité légendaire ; drame sans modèle en France et resté sans, postérité comme le Cid, et dont le
texte original d’un des chefs-d’œuvre du xviiie siècle périssait en France sous les exigences de l’amitié et les rigueurs d’
92 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
nt dans tous les travaux, De tous les arts, la patrie est la mère. La France , en ses jours les plus beaux, A fait naître mill
93 (1759) Moliere (Grand Dictionnaire historique, éd. 1759) [graphies originales] « article » pp. 604-605
: d’où il vint à Paris, où il obtint la protection de Gaston, fils de France , qui le présenta au roi & à la reine mere. Il
94 (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466
effet, n’avait peut-être pas encore peint un travers aussi commun en France , et, pour ainsi dire, aussi national. La Fontaine
burin de Marc-Antoine ou plutôt de ses élèves. Deux siècles après, la France a, pour ainsi dire, répondu au signal donné par l
une pièce de théâtre composée par trois hommes de génie, créateurs en France , l’un de la tragédie, l’autre de la comédie, et l
95 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
nce ? N’est-ce pas Sainte-Beuve qui a écrit qu’on se lasse de tout en France , excepté d’entendre parler de Molière ? Et il ajo
ancien amant, le comte de Modène, qui annonce son prochain retour en France  ; la nécessité où elle se trouve, pour renouveler
même prince. Or, Perrin et Cambert sont les premiers introducteurs en France d’un genre qui jouissait d’une grande vogue en It
lus riche héritière de l’Europe, aspirait à s’asseoir sur le trône de France et soupirait pour le roi. Un jour que la princess
exploiter ce genre : défense fut faite à tout autre de faire jouer en France des tragédies lyriques. Pourvu de ce monstrueux m
faits connus de tous et de récits imaginaires, et qui pullulèrent en France après le succès de l’Histoire amoureuse des Gaule
é malade à Venise, où il mourut au retour, il ne devait pas revoir la France . Lauzun n’était pas à Versailles. Le lieutenant a
seleur je demande : L’excommunication collective était-elle admise en France  ? Non. Molière ne pouvait donc être excommunié de
96 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8
littératures modernes, qui, à une certaine époque, avaient devancé la France , donnèrent l’impulsion à notre théâtre. Elles exe
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11
utriche, belle-fille de Marie de Médicis, qui introduisit, dit-on, en France , l’esprit des romans espagnols. Dans ces différen
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
e troupe munie d’un privilege exclusif peut malheureusement dire à la France entiere : « Nous ne voulons vous donner dans le c
nommer l’auroit occupée ; les autres se seroient découragés, & la France eût perdu cent chefs-d’œuvre qui lui feront à jam
99 (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421
époque comme Le Cid ; c’est que chacun de ces deux ouvrages était en France le premier chef-d’œuvre du genre et de l’auteur ;
un cocher sur la route de Fontainebleau, il fut obligé de quitter la France , et se retira en Hollande, où il entra dans une t
verte d’un semblable dessein, prit sur le champ la poste et revint en France . La bonne volonté dont il avait donné des preuves
tôt l’envie d’y être fidèle ; et déjà il avait repris le chemin de la France . Les deux frères de mademoiselle Hamilton se mire
100 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ans ses excursions lointaines, hors le métier de courtisan, revint en France se faire tourner le dos par Louis XIV ; Chapelle,
èrent sous les yeux du jeune observateur. À son retour du midi de la France , Poquelin se livra à l’étude du droit ; c’est du
et qui lui était tout à fait personnel ; car il ne s’était réfugié en France que pour échapper au juste châtiment des lois don
660, fêtes qui forcèrent toute la cour à se rendre dans le midi de la France , ne purent rien contre l’empressement du public.
ien qu’autrefois Nous avons conclu d’une voix Qu’il allait ramener en France Le bon goût et l’air de Térence ? Plaute n’est pl
l’exemple de Mazarin il n’avait fait que puiser dans le trésor de la France  ; sa perte fut jurée dès qu’on apprit, qu’il avai
e joindre des prières à celles qui furent dites de toutes parts. « La  France , dit la Gazette du 9, n’a pu s’empêcher de témoig
ble du préjugé et de l’étiquette. Il fallait un Louis XIV pour que la France pût s’enorgueillir d’un Molière. Ce Roi, qui sava
du sentiment pénible que cette faiblesse du Roi faisait éprouver à la France . Il fit dire par Narcisse à Néron, dans Britannic
u d’épouser sa sœur. Cet aimable héros de boudoir, forcé de sortir de France , avait emporté aux bords de la Tamise et ses goût
e pour jouer des pièces ridicules, et que M. le légat ne soit venu en France que pour leur donner son approbation. » Ceux qui
redoutable du grand homme qui a tenu en ses mains les destinées de la France et de tant d’empires ! Outre le plaisir obligé qu
ait, en la mettant en scène aux yeux de toute la cour, aux yeux de la France entière, insulter à la douleur d’une princesse ma
semblée dans ce séjour, et Molière comptait pour juges tout ce que la France avait de plus éminent. L’impénétrable impassibili
l y avait d’abord envoyé ses enfants et sa femme, et était demeuré en France jusqu’à ce qu’il eût obtenu de son gouvernement l
venir qu’il ne devait pas songer à obtenir jamais celle de revenir en France . Scaramouche, dans les idées duquel il n’entrait
e me puis vanter d’être aujourd’hui le doyen de tous les musiciens la France . C’est pourquoi, entre ces notions, comme j’avais
rois talents ne formaient qu’un esprit Dont le bel art réjouissait la France . Ils sont partis, et j’ai peu d’espérance De les
e osa remonter sur la scène peu de jours après la perte qu’elle et la France venaient de faire. Ce révoltant mépris de toutes
ence, laquelle ayant fait tant de grandes choses pour la gloire de la France , ne croit pas mieux pouvoir employer le délicieux
atifications du traité de renouvellement de l’ancienne alliance de la France avec la Suisse. Ces ambassadeurs, reçus avec de g
scovite Potemkin ayant été envoyé comme ambassadeur extraordinaire en France , où aucun de ses compatriotes n’avait encore paru
eux, gentilhomme ordinaire du Roi, touchant les Moscovites arrivés en France en l’année 1668, p. 28. — Bibliothèque impériale,
isant partie de la Collection des Documents inédits sur l’Histoire de France . Nous avons relevé, aux Archives de l’Empire, au
ans les Considérations historiques et artistiques sur les monnaies de France , par M. Benjamin Fillon, qui a eu l’obligeance de
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