y a dans sa toilette quelque prétention au bel air ; c’est un certain
Arnolphe
, qui a du bien, et qui, nous apprend son compère,
ns ; la doctrine scandalise nos précieuses, qui se sentent visées par
Arnolphe
dans ces Spirituelles qui ne parleraient rien que
Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille ! A ce trait d’
Arnolphe
, qu’il lance d’un air épanoui, comme la chose la
; décidément, ce soir, c’est Rabelais qui souffle Molière. Mais voici
Arnolphe
seul ; et comme il revient de voyage, il veut ren
notre voisin, non pas à nous : car, outre qu’il nous paraît juste qu’
Arnolphe
soit attrapé par les choses même dont il s’est cr
plaisir… Et là-dessus, elle remonte, laissant le parterre en joie et
Arnolphe
dans le ravissement de son ouvrage. Patience ; no
ds, ses belles dents, ses rubans et ses plumes. Le voilà qui embrasse
Arnolphe
. Il ne le connaît que sous ce nom. Arnolphe est u
es. Le voilà qui embrasse Arnolphe. Il ne le connaît que sous ce nom.
Arnolphe
est un ami de son père, à qui ce père le recomman
ve lui-même, écrit-il, pour un fait important qu’il n’explique point.
Arnolphe
, à qui plaît la société des jeunes gens, pour les
un ridicule… Le connaissez-vous point ? — Hé oui ! je le connoi, dit
Arnolphe
; et il ne se peut rien voir de plus plaisant que
pour se laisser le plaisir de le conter lui-même à tout le monde, et
Arnolphe
, un moment abattu, finit l’acte en courant après
On rit, on querelle ; cependant on reste dans l’attente, et voici qu’
Arnolphe
rentre en scène. Admirez quelle passion l’anime :
manque-t-elle pas son but ; on rit ; l’on rit davantage encore lorsqu’
Arnolphe
montant lui-même chercher Agnès, Alain, seul avec
. Ainsi parle Araminte à Climène ; et Lysidas opine du bonnet. Chut !
Arnolphe
reparaît ; Agnès le suit ; notre homme s’est à-pr
trépassement du petit chat. S’ennuyait-elle point durant l’absence d’
Arnolphe
? — Jamais je ne m’ennuie, dit-elle. Et pourquoi
ge ses traits, ride le front, roule les yeux et joue des sourcils, qu’
Arnolphe
se sente pousser vraiment des cornes ! Ô fâcheux
! — Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose ? demande
Arnolphe
; et voyant qu’elle se tait, interdite, il pense
i elle en a tant retardé l’aveu, c’est que c’était un ruban donné par
Arnolphe
; Arnolphe ne peut manquer d’être fort en colère
tant retardé l’aveu, c’est que c’était un ruban donné par Arnolphe ;
Arnolphe
ne peut manquer d’être fort en colère ; et elle e
ts soulève une inimitié nouvelle. — Tout s’est passé comme le voulait
Arnolphe
. Horace est confondu, Agnès lui a jeté la pierre,
e journalier… Tout cela est le développement naturel du caractère d’
Arnolphe
; il n’est point de libertin ayant pris sa retrai
aillerie ; ils feignent devoir un sacrilège dans ces extravagances. d’
Arnolphe
; on.murmure dans des coins où nous n’avions vu p
ie, grosse, de verve. Agnès est rentrée, et voici Horace qui revient.
Arnolphe
est en humeur de rire ; il plaint l’amoureux qu’i
re ! une lettre d’Agnès ! ne trouvez-vous pas cela plaisant, seigneur
Arnolphe
? ARNOLPHE Oui, fort plaisant….. HORACE — Non, v
ire : Horace la lui lit, cette lettre, et la lettre est charmante, et
Arnolphe
sganarellisé n’en est que plus furieux. :. Hon !
ce fond d’âme, admirable en effet, que révèle chaque mot du billet ;
Arnolphe
n’y entend qu’une chose : c’est qu’il avait bien
rouvre le quatrième acte ; et, tout entier à son rôle, il nous peint
Arnolphe
rongeant son frein, jaune de bile, tantôt poussan
s rivaux traitent d’affectation, la gaîté se communique et s’accroît.
Arnolphe
a vu Agnès et elle était tranquille : hé oui, tra
it appelé du balcon, l’avait vivement enfermé au triquetrac des pas d’
Arnolphe
sur les degrés… Mais, comme de coutume, c’est enc
affolé de joie, et il s’enfuit, chercher l’échelle, sans doute. Voilà
Arnolphe
plus bas que jamais. Pour comble, son compère du
ère du premier acte, l’excellent Chrysale, survient pour le souper où
Arnolphe
l’avait invité, et maintenant le désinvite ; et l
sations merveilleuses et enviables à bien des maris. L’on pense comme
Arnolphe
l’écoute. Cela ne fait que l’animer davantage ; e
ngt ans, on ne se laisse pas ainsi déferrer l’âme du corps ; et comme
Arnolphe
est à songer, Horace encore une fois reparaît à s
orace encore une fois reparaît à ses yeux. La Providence, qui veut qu’
Arnolphe
soit berné selon ses mérites, prend toujours soin
age, il faut trouver asile chez quelque ami ; et que cet ami, ce sera
Arnolphe
, à qui Horace va remettre la petite, s’il y conse
r la confiance et la pureté de cœur — se font de touchants adieux, qu’
Arnolphe
abrège en tirant Agnès par la manche… Horace s’en
s m’avez prêché, Qu’il se faut marier pour ôter le péché. — Oui, dit
Arnolphe
, enrageant ; mais je voulais vous épouser, moi.
lus que vous ; Car à se faire aimer il n’a pas eu de peine. Et voilà
Arnolphe
forcé de confesser à part que là-dessus aussi, U
à lui ? Si Horace l’en guérit, elle devra beaucoup plus à Horace qu’à
Arnolphe
, qui l’a laissée une sotte. Quand il entend cela,
comme lui, mais il a vingt ans, et ce serait touchant et pathétique ;
Arnolphe
en a quarante-deux, il est absurde et ridicule ;
ec deux mots enterait plus que vous. Et c’est au milieu des rires qu’
Arnolphe
reçoit cette nasarde. Ah I comme Molière joue cet
gagnée. La pièce court à sa fin, portée sur la bonne humeur de tous ;
Arnolphe
se relève exaspéré, fait enfermer Agnès, trahit H
e, qui la revendique, toujours pour la donner à Horace, et qui paiera
Arnolphe
, qui pis est… Sous cette pluie de camouflets céle
quoi. Les plus fortes plaisanteries de la pièce roulent sur le ouf d’
Arnolphe
, et le le d’Agnès. Oh ! sur le le, nos gens sont
es, en soutenant que c’est une pièce tragique, à cause du désespoir d’
Arnolphe
et du ouf par lequel il tâche d’exhaler la douleu
pas moins de profondeur dans la générosité de l’École des Femmes. —
Arnolphe
, Horace, Agnès, sont des types impérissables, ent
de si piquant ? Mais qu’Horace, sorti de l’armoire, raconte le fait à
Arnolphe
, qu’il n’a pas vu, naturellement, mais qu’il a en
voilà la comédie, voilà l’imprévu, voilà le rire. Et ces monologues d’
Arnolphe
! Il en a douze, bien comptés, dont la plupart fo
; en un mot, il est pour Horace, il est surtout pour Agnès, et contre
Arnolphe
, par conséquent. Cela n’a pas empêché de soutenir
e pour certains admirateurs de Molière, de très bonne foi d’ailleurs.
Arnolphe
a l’âge de Molière ; il est le tuteur d’Agnès ; i
gnès ; il l’aime ; il est jaloux ; il n’est pas aimé : cela. suffit :
Arnolphe
est Molière ; et sans doute Agnès est Armande, et
re-pied de l’autre : Molière ne peut pourtant être ensemble Ariste et
Arnolphe
. Faut-il le redire encore ? Molière ne s’est jama
tant à prouver que Molière ne s’est pas mis en scène dans ce ridicule
Arnolphe
, qu’il nous représente si gaiement berné par sa p
en a engendré une autre non moins incongrue : à savoir que ce. rôle d’
Arnolphe
est un rôle tragique et qu’Arnolphe, c’est-à-dire
congrue : à savoir que ce. rôle d’Arnolphe est un rôle tragique et qu’
Arnolphe
, c’est-à-dire Molière, doit nous faire pleurer au
in d’horreur. » Lekain, le tragique incarné, rêva de jouer le rôle d’
Arnolphe
, prétendant que ce n’était pas faire une excursio
jamais terrifié Agnès ni le public de ces chaudières bouillantes dont
Arnolphe
la menace et qui sont si éminemment tragiques en
. Gautier la mit en beau style et Provost la mit en action. Il fit un
Arnolphe
quasi touchant. Quel triomphe ! Il y a quelque te
rces défaillantes pour donner à son fils, acteur aussi, une leçon sur
Arnolphe
; il lui apprend à le jouer au tragique, à quoi l
toujours une indication, qui l’empêcherait, lui, de comprendre ainsi
Arnolphe
; c’était le vers : Veux-tu que je m’arrache un
sistiblement comique ; parce qu’un homme, dans l’état d’esprit où est
Arnolphe
, ne dira pas : Veux-tu que je m’arrache un côté
ns geste,avec la tête seulement : mais cela suffisait et vous : aviez
Arnolphe
tout entier sous les yeux, et Arnolphe comique, é
cela suffisait et vous : aviez Arnolphe tout entier sous les yeux, et
Arnolphe
comique, étourdissamment comique. Cela n’étonnera
, où il se sauvait ainsi d’un double danger : celui de faire plaindre
Arnolphe
, ce qu’il ne voulait pas ; et celui de le rendre
ieux, ce qui n’est pas, non plus, de l’essence de la comédie. Car cet
Arnolphe
, auquel on a voulu assimiler ce généreux Molière,
ar cet Arnolphe, auquel on a voulu assimiler ce généreux Molière, cet
Arnolphe
, si vous voulez bien y regarder de près, est un f
de Sganarelle, qui renfermait Isabelle, mais qui la laissait lire, et
Arnolphe
a trouvé mieux que les verrous et les grilles, c’
ique, Molière, donc, a dissimulé habilement tout cet odieux du rôle d’
Arnolphe
en en faisant avant tout un ridicule. Il l’a pein
la nature. C’est pourquoi elle est si tranquille. Elle a eu foi dans
Arnolphe
: « J’ai fait ce que vous m’avez dit », lui dit-e
que là vraiment elle craint un peu d’avoir mal fait. Ce ruban, c’est
Arnolphe
qui lui en avait fait présent ; et Agnès sait que
d’autres les présents qu’on nous fait. Tout ce qu’elle ne tient pas d’
Arnolphe
, elle l’aurait laissé prendre, et n’eût pas cru q
avec Horace, qui est si bien fait et qui l’aime, soit un devoir avec
Arnolphe
, qui est si fâcheux- de mine et de discours ? — E
droit dans sa pensée, s’étonne des complications et des réticences d’
Arnolphe
. Elle a été plus d’une fois surprise des gros rir
élit de mensonge. C’est un terrible juge que l’innocence ! Agnès juge
Arnolphe
, et elle est d’autant plus sévère, qu’ignorante c
mme elle aller son cœur tout nu, parce qu’elle croirait Horace ! Pour
Arnolphe
, c’en est fait ; elle sent qu’il l’a trompée ; el
l’ignorance d’Agnès, et les dangers où la fait se jeter la sottise d’
Arnolphe
, se sentie devoir du respect, qui aimerait mieux
que la nature comme la chanson, veut des époux assortis. Il congédie
Arnolphe
avec un ouf, qui finit la comédie. — Que pensez-v
mpereur : le monde n’en dira pas si long ; il dira : ouf ! — Le ouf d’
Arnolphe
est aussi gros de significations. Notons en passa
rait par lequel il achève son homme. Sans revanche possible ! Ah ! Si
Arnolphe
était autrement bâti, si, à son expérience de la
lors serait possible cette suite de l’École des Femmes, la Revanche d’
Arnolphe
, qu’on assure avoir été rêvée par Dumas fils. Mai
té rêvée par Dumas fils. Mais pour cela, je le répète, il faudrait qu’
Arnolphe
fût un autre homme. ; tel que nous l’a offert Mol
us préoccupons que de nous autres, nous pourrons bien donner raison à
Arnolphe
. Il expose très crûment la théorie. La femme est
ajuster les chiffons grâce auxquels elle croira lui plaire davantage.
Arnolphe
, faisant cette concession, paraîtra fort libéral
urmentée, donnent cependant un si haut prix ? Alors vous serez contre
Arnolphe
, et je le répète, avec Molière. L’objection qu’on
te à beaucoup de finesse native et à cette vivacité de réplique, dont
Arnolphe
est si déconcerté au cinquième acte ; Henriette,
du monde, elle sanctifie ou déshonore. La leçon vaudrait bien celle d’
Arnolphe
, ses chaudières bouillantes et le reste ; la jeun
ppeler à l’aide certain personnage que nous avons vu poindre derrière
Arnolphe
et que nous retrouverons dans Tartufe. En un mot,
ire la femme. Il le faut pour elle ; il le faut pour nous. La femme d’
Arnolphe
, en effet, ne saurait lui procurer que le plaisir
admirait et recommandait la comédie de Molière pour sa « naïveté » ?
Arnolphe
, le personnage principal de la pièce, a pris le p
et qui peut-être devient plus rare aujourd’hui : il est désintéressé.
Arnolphe
a de la fortune, il a couru le monde et il a eu d
entons pas toujours et que nous n’observons pas assez les meilleures.
Arnolphe
, dans cet état d’esprit que vous lui voyez résolu
a achetée autrefois à sa mère, qui était trop pauvre pour la garder.
Arnolphe
a envoyé la petite Agnès loin de la ville, dans u
ter tout de suite un autre mot qu’on me reprocherait de ne pas dire :
Arnolphe
l’a fait élever aussi dans l’ignorance la plus co
ler » elle en sait assez. Il ne faut pas que j’oublie de vous dire qu’
Arnolphe
a passé la quarantaine. Il a quarante-deux ans. O
e la vie amoureuse a augmenté en même temps que l’autre. Au moment où
Arnolphe
va mettre ses projets à exécution et faire part à
engagés sur une révérence. Horace, quelques instants après, rencontre
Arnolphe
, qui est un vieil ami de son père et que justemen
: voilà de l’argent qui sera bien employé, se penche sur l’oreille d’
Arnolphe
et lui raconte la bonne fortune qui vient de lui
de voir cette entrée triomphante d’Horace ; voyons maintenant comment
Arnolphe
, lui, rentre dans sa maison. Il a des valets qu’i
i serait de nature à l’en dégoûter à jamais. Et pourquoi de la part d’
Arnolphe
tant de ridicules soins ? Ce n’est même pas pour
ment pour s’assurer sa fidélité. Eh bien, est-ce que cette peinture d’
Arnolphe
et d’Horace, de deux personnages si différents, n
côté cet Horace qui n’a qu’à se montrer pour être aimé et de l’autre
Arnolphe
qui a passé l’âge de plaire et qui n’y songe même
. Elle est un peu sotte, Agnès, bien petite fille. Aussi longtemps qu’
Arnolphe
a été pour elle comme un tuteur, le maître de la
de la maison, elle s’est soumise à toutes ses volontés. Mais, dès qu’
Arnolphe
lui parle de l’épouser, elle se réveille, elle se
ices qu’elle a reçus, ni les avantages qu’on lui promet, ni l’amour d’
Arnolphe
, ni ses prières, ni ses menaces, rien ne sera plu
e aussi bien que moi. Vous savez qu’Horace continue ses confidences à
Arnolphe
; qu’Arnolphe cherche à en profiter sans y réussi
ue moi. Vous savez qu’Horace continue ses confidences à Arnolphe ; qu’
Arnolphe
cherche à en profiter sans y réussir ; qu’Agnès,
ne nouvelle ruse et commet une nouvelle imprudence ; que la passion d’
Arnolphe
augmente, se développe, s’exaspère jusqu’au momen
’exaspère jusqu’au moment où Agnès retrouve son père qui la reprend à
Arnolphe
et la marie à Horace. Je m’arrêterai seulement su
a scène capitale du Ve acte, qui termine la comédie et qui la résume.
Arnolphe
, en voyant Agnès le repousser opiniâtrement, tent
heureuse ? Sera-t-elle plus aimée ? L’âge n’a pas encore éteint chez
Arnolphe
, il voudrait le faire croire, les tendresses et l
n désespérée ? Elle pourrait bien avoir un peu de reconnaissance pour
Arnolphe
et, à défaut de reconnaissance, un peu de pitié.
tié. Elle pourrait, je ne dis pas céder, mais s’adoucir. Agnès écrase
Arnolphe
de ce vers si charmant et si cruel, de ce vers dé
usque dans ses détails ? Pourquoi Molière a-t-il donné des qualités à
Arnolphe
? C’est qu’il a voulu que ces qualités fussent in
s à Arnolphe ? C’est qu’il a voulu que ces qualités fussent inutiles.
Arnolphe
a rendu des services à Agnès ; ces services ne co
nolphe a rendu des services à Agnès ; ces services ne compteront pas.
Arnolphe
disait : une fille avisée, savante, habile, me fe
èdent les partisans de la nouvelle manière. C’est précisément l’âge d’
Arnolphe
qui les préoccupe le moins, et ils trouvent à Arn
sément l’âge d’Arnolphe qui les préoccupe le moins, et ils trouvent à
Arnolphe
tous les torts, excepté celui-là. Ils lui reproch
optait pour la marche de sa pièce les récits successifs d’Horace et d’
Arnolphe
, il fallait bien qu’Arnolphe eût un double nom ;
ièce les récits successifs d’Horace et d’Arnolphe, il fallait bien qu’
Arnolphe
eût un double nom ; autrement Horace se serait ap
’Arnolphe eût un double nom ; autrement Horace se serait aperçu que l’
Arnolphe
qu’il connaît est en même temps celui d’Agnès et
ps celui d’Agnès et il ne l’eût pas pris pour confident. On ajoute qu’
Arnolphe
est toujours inquiet, sermonneur, soupçonneux ; q
la différence capitale, au fond même de la question. On nous dit : si
Arnolphe
est berné par Agnès et si Horace la lui enlève, i
pas vous parler encore des Femmes savantes. C’est un proche parent d’
Arnolphe
, c’est George Dandin que nous allons consulter. G
it pris, lui aussi, la résolution de se marier. Il ne ressemble pas à
Arnolphe
bien qu’il ait un point commun avec lui : il est
sont pas les mêmes, on peut cependant les rapprocher très justement.
Arnolphe
voulait épouser une fille beaucoup plus jeune que
est pas la même chose, n’est pas bien pire encore que ce qui arrive à
Arnolphe
avec Agnès ? Et cependant Angélique est fille de
verser de l’autre côté. Du rapprochement que je viens de faire entre
Arnolphe
et George Dandin, je ne veux tirer qu’une conclus
sait pas la moyenne des ouvrages courants. Ensuite on s’est attaqué à
Arnolphe
, un caractère complet, qui commence la comédie de
iser. Ne lui demandez pas une leçon morale ; il est avec Agnès contre
Arnolphe
, et cependant Agnès est bien un peu coupable ; il
c lesquels ils ont quelque rapport. Extrait de l’Ecole des Femmes.
Arnolphe
, connu depuis peu sous le nom de M. de la Souche,
uer d’ordinaire, Sans en avoir l’envie, & sans penser le faire.
Arnolphe
n’écoute point les conseils de son ami. Aussi a-t
La Souche rencontre ce galant, dont il n’est connu que sous le nom d’
Arnolphe
; il le trouve de taille à faire des Cocus ; il b
confidences multipliées que l’amant fait à son rival, du caractere d’
Arnolphe
qui rit des malheurs arrivés aux maris, qui crain
omme on vient de le voir, que Moliere doit l’humeur goguenarde de cet
Arnolphe
qui rit des malheurs arrivés aux maris, & qui
ang des infortunés. Le Maître en Droit est peut-être plus plaisant qu’
Arnolphe
, en ce qu’il dicte lui-même à son rival le moyen
re côté, Moliere a un trait impayable & qu’il ne doit à personne.
Arnolphe
prête de l’argent à son rival pour l’aider à trio
très piquante pour le public. ACTE I. Scene VI. ARNOLPHE, HORACE.
Arnolphe
, après avoir lu une lettre qu’Horace lui a remise
gens par leurs paroles, Et j’ai présentement besoin de cent pistoles.
Arnolphe
. Ma foi, c’est m’obliger que d’en user ainsi, Et
. Gardez aussi la bourse. Horace. Gardez aussi la bourse.Il faut....
Arnolphe
. Gardez aussi la bourse. Il faut....Laissons ce
superbe en bâtiments, Et j’en crois merveilleux les divertissements.
Arnolphe
. Chacun a ses plaisirs, qu’il se fait à sa guise
eux eu certaine aventure ; Et l’amitié m’oblige à vous en faire part.
Arnolphe
. Bon ! voici de nouveau quelque conte gaillard, E
ttes. Horace. Mais, de grace, qu’au moins ces choses soient secretes.
Arnolphe
. Oh ! Horace. Oh !Vous n’ignorez pas qu’en ces o
, ni lui faire une injure, Mes affaires y sont en fort bonne posture.
Arnolphe
, en riant. Et c’est ?... Horace, lui montrant le
stre d’amour de tant d’attraits pourvu ; C’est Agnès qu’on l’appelle.
Arnolphe
, à part. C’est Agnès qu’on l’appelle.Ah ! je cre
Et l’on m’en a parlé comme d’un ridicule. Le connoissez-vous point ?
Arnolphe
, à part. Le connoissez-vous point ?La fâcheuse p
sez-vous point ?La fâcheuse pilule ! Horace. Hé ! vous ne dites mot !
Arnolphe
. Hé ! vous ne dites mot !Hé ! oui, je le connois
es mot !Hé ! oui, je le connois. Horace. C’est un fou, n’est-ce pas ?
Arnolphe
. C’est un fou, n’est-ce pas ?Hé !... Horace. C’
nt debout, le regarde entre deux yeux, & fait la révérence lorsqu’
Arnolphe
lui parle de l’honneur qu’il lui fait en l’épousa
it clairement que le discours de Don Pedre a fourni l’idée de celui d’
Arnolphe
. Mais quelle différence malgré cela de l’un à l’a
. Scene VI. ARNOLPHE, AGNÈS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Arnolphe
. Le monde, chere Agnès, est une étrange chose. Vo
faussement. Agnès. Mon Dieu ! ne gagez pas ; vous perdriez, vraiment.
Arnolphe
. Quoi ! c’est la vérité qu’un homme... Agnès. Qu
homme...Chose sure, Il n’a presque bougé de chez nous, je vous jure.
Arnolphe
, bas. Cet aveu qu’elle fait avec sincérité, Me ma
s ignorez pourquoi, Et vous en auriez fait sans doute autant que moi.
Arnolphe
. Peut-être. Mais enfin contez-moi cette histoire.
céder ni recevoir l’ennui Qu’il me pût estimer moins civile que lui.
Arnolphe
. Fort bien. Agnès. Fort bien.Le lendemain, étant
s avez blessé « Un cœur qui de s’en plaindre est maintenant forcé. »
Arnolphe
, à part. Ah ! suppôt de satan ! exécrable damnée
p;, puisqu’il est ainsi, Il peut tant qu’il voudra me venir voir ici.
Arnolphe
, à part. Ah ! sorciere maudite, empoisonneuse d’a
Voyons la même scene transportée par Moliere sur le théâtre françois.
Arnolphe
recommande à Georgette & à Alain de repousser
. . . . . . . . Georgette. Vous nous avez tantôt montré notre leçon.
Arnolphe
. Mais à ses beaux discours gardez-vous de vous re
t. Georgette. Oh ! vraiment.Nous savons comme il faut s’en défendre.
Arnolphe
. S’il venoit doucement : « Alain, mon pauvre cœur
« Par un peu de secours soulage ma langueur. Alain. Vous êtes un sot.
Arnolphe
. Vous êtes un sot.Bon !... « Georgette, ma migno
is si douce & si bonne personne ! Georgette. Vous êtes un nigaud.
Arnolphe
. Vous êtes un nigaud.Bon !... « Quel mal trouves
sein honnête & tout plein de vertu ? Alain. Vous êtes un frippon.
Arnolphe
. Vous êtes un frippon.Fort bien !... « Ma mort e
des peines que j’endure. Georgette. Vous êtes un benêt, un impudent.
Arnolphe
. Vous êtes un benêt, un impudent.Fort bien ! «
se voir votre belle maîtresse. » Georgette, le poussant. A d’autres.
Arnolphe
. A d’autres.Bon cela ! Alain. A d’autres. Bon c
phe. A d’autres.Bon cela ! Alain. A d’autres. Bon cela !Hors d’ici.
Arnolphe
. A d’autres. Bon cela ! Hors d’ici.Bon ! Georget
i.Bon ! Georgette. A d’autres. Bon cela ! Hors d’ici. Bon !Mais tôt.
Arnolphe
. Bon ! holà, c’est assez. Georgette. Bon ! holà,
omme il faut ? Alain. Est-ce de la façon que vous voulez l’entendre ?
Arnolphe
. Oui, fort bien ; hors l’argent qu’il ne falloit
s de ce point. Alain. Voulez-vous qu’à l’instant nous recommençions ?
Arnolphe
. Voulez-vous qu’à l’instant nous recommençions ?
s deux. Alain. Suffit, rentrez tous deux.Vous n’avez rien qu’à dire.
Arnolphe
. Non, vous dis-je, rentrez, puisque je le desire.
les mains, & les bras, Et de me les baiser il n’étoit jamais las.
Arnolphe
. Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre
autre chose ? (La voyant interdite.) Ouf. Agnès. Ouf.Hé ! il m’a....
Arnolphe
. Ouf. Hé ! il m’a....Quoi ? Agnès. Ouf. Hé ! il
uf. Hé ! il m’a....Quoi ? Agnès. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ?Pris....
Arnolphe
. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris....Hé ! Agnès.
Pris....Hé ! Agnès. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris.... Hé !Le....
Arnolphe
. Ouf. Hé ! il m’a.... Quoi ? Pris.... Hé ! Le...
.... Plaît-il ?Je n’ose : Et vous vous facherez peut-être contre moi.
Arnolphe
. Non. Agnès. Non.Si fait. Arnolphe. Non. Si fai
us facherez peut-être contre moi. Arnolphe. Non. Agnès. Non.Si fait.
Arnolphe
. Non. Si fait.Mon Dieu non. Agnès. Non. Si fait
on Dieu non. Agnès. Non. Si fait. Mon Dieu non.Jurez donc votre foi.
Arnolphe
. Ma foi, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il m’a pris..
oi, soit. Agnès. Ma foi, soit.Il m’a pris.... Vous serez en colere ?
Arnolphe
. Non. Agnès. Non.Si. Arnolphe. Non. Si.Non, non
Il m’a pris.... Vous serez en colere ? Arnolphe. Non. Agnès. Non.Si.
Arnolphe
. Non. Si.Non, non, non, non. Diantre, que de mys
st-ce qu’il vous a pris ? Agnès. Qu’est-ce qu’il vous a pris ?Il....
Arnolphe
, à part. Qu’est-ce qu’il vous a pris ? Il....Je
ue vous m’aviez donné. A vous dire le vrai, je n’ai pu m’en défendre.
Arnolphe
, reprenant haleine. Passe pour le ruban. Si le s
comédie sont joués à contre-sens ; mais le rôle principal, le rôle d’
Arnolphe
, celui qui résume la signification philosophique
elle conjecture : mais tous les contemporains s’accordent à voir dans
Arnolphe
l’image des douleurs éprouvées par l’auteur lui-m
général de la comédie. La seule question importante est de savoir si
Arnolphe
est un personnage sérieux ou un personnage unique
s portée, ou nous sommes obligés de prendre au sérieux les douleurs d’
Arnolphe
. Qu’il égaie le parterre, je le veux bien, mais à
qu’il sera ridicule sans le savoir. Or les comédiens qui représentent
Arnolphe
ne paraissent pas comprendre l’importance de cett
amais cherché à pénétrer le sens philosophique de l’École des femmes.
Arnolphe
, dans la pensée de Molière, est un homme très dig
me juste l’intention que les comédiens prêtent à Molière, supposez qu’
Arnolphe
ait conscience de sa situation, et cette comédie,
ifiante et vulgaire ; le charme du style ne réussira pas à la sauver.
Arnolphe
ridicule et sachant qu’il est ridicule n’est plus
son chef d’emploi, sont très loin de partager mon opinion. Ils font d’
Arnolphe
quelque chose de singulier qui n’a rien à démêler
, pour ne laisser aucun doute, sur sa pénétration, semble se moquer d’
Arnolphe
lorsqu’il joue son rôle de l’École des femmes ; i
mettre les gausseurs de son côté. Il n’oublie qu’une chose, c’est qu’
Arnolphe
, se moquant de lui-même, échappe à la moquerie et
ême, échappe à la moquerie et n’est plus un personnage de comédie. Si
Arnolphe
trompé sait qu’il est justement trompé, pourquoi
la mémoire. Je crois avec tous les hommes de bonne foi que pour jouer
Arnolphe
ou Chrysale, la mémoire la plus excellente ne suf
de s’écrier : Cet homme-là ferait rire des pierres. Quant au rôle d’
Arnolphe
, Molière se l’était réservé, et il y excellait. U
ue de se vanter à lui de sa nouvelle science. Voilà les personnages d’
Arnolphe
et d’Agnès ; voilà, pour dire vrai, tout le sujet
fût une place publique, puisque les nombreux entretiens d’Horace avec
Arnolphe
ne pouvaient se passer dans la maison habitée par
son même que se passeraient plus convenablement tous les entretiens d’
Arnolphe
avec la jeune fille qu’il veut cacher à tous les
tte première nécessité, qu’Horace, qui a jusqu’à cinq entretiens avec
Arnolphe
, le rencontrât autant de fois par hasard dans la
La place m’est heureuse à vous y rencontrer. Il fallait, enfin, qu’
Arnolphe
, ayant successivement pour interlocuteurs des per
udace du génie, et le succès a couronné cette audace. Le personnage d’
Arnolphe
est un chef-d’œuvre de passion et de ridicule. L’
ns un domaine étranger, que rentrer dans un bien qui lui appartenait.
Arnolphe
n’est point un vieillard, comme l’ont dit Voltair
ts de l’acteur à qui appartiennent les rôles d’amoureux sexagénaires.
Arnolphe
a quarante-deux ans seulement : Molière a marqué
t sûrement pas fortuit, c’est qu’amoureux et jaloux presque autant qu’
Arnolphe
, il venait d’épouser la Béjart, qui était presque
qu’Agnès, mais, à la vérité, n’était pas aussi ingénue. Le ridicule d’
Arnolphe
ne tient pas, comme celui de tous les tuteurs du
st la juste punition. Le rôle d’Agnès n’est point inférieur à celui d’
Arnolphe
. Dans ce rôle, Molière s’est éloigné de Scarron.
happer quelques vives lueurs d’un esprit naturel que tous les soins d’
Arnolphe
n’ont pu étouffer ; elle s’aperçoit de son ignora
changement. Il fallait qu’Agnès, échappant à la passion tyrannique d’
Arnolphe
, devînt la récompense d’un autre amour, et que, p
ssive est ce qui peut, le mieux contenir la jeunesse dans le devoir :
Arnolphe
pense qu’une profonde ignorance est ce qui doit l
des femmes emprunterait-elle son titre de ces Maximes du mariage dont
Arnolphe
fait faire la lecture a Agnès ? ce titre alors, a
utres caractères. Sganarelle est le vrai père d’Isabelle ; de même qu’
Arnolphe
, dans L’École des Femmes, en voulant faire d’Agnè
sources pour lui échapper que son jaloux pour la retenir. Sganarelle,
Arnolphe
, donnaient même à Molière le droit de faire finir
garder, et par le mariage qui est au bout. L’École des Femmes.
Arnolphe
, c’est le Sganarelle de bonne compagnie. Il a les
re, qui a fait châtier Sganarelle par une fille d’esprit, rendra-t-il
Arnolphe
dupe d’une ingénue. Dans l’École des Femmes, comm
me dans l’École des Maris, chaque situation est l’effet du caractère.
Arnolphe
professe un mépris systématique pour les femmes d
absence de huit jours pour détruire tout ce bel ouvrage. Au retour d’
Arnolphe
, la simple Agnès est amoureuse ; ses honnêtes gar
est amoureuse ; ses honnêtes gardiens ont reçu de l’argent du galant.
Arnolphe
, fort secoué d’abord, pense à couper court à l’in
jeter au galant ; la pierre est jetée, mais enveloppée d’une lettre.
Arnolphe
se pique au jeu. Quoi ! il serait vaincu par une
lui-même est entré. Il faut croire que l’esprit sert à bien peu ; car
Arnolphe
sait par l’amant lui-même tout ce qui se fait et
hargent à coups de bâton Horace qui monte à l’échelle de corde, et qu’
Arnolphe
, de la fenêtre d’Agnès, dirige la bastonnade, la
joindre Horace. Un dernier incident la fait retomber dans les mains d’
Arnolphe
. L’observation de la nature eût peut-être suggéré
soit fatigue après cinq actes si pleins, soit pitié pour la passion d’
Arnolphe
et pour quelques souvenirs de son propre cœur, Mo
e type. Lisette, dans l’École des Maris, et cet honnête couple auquel
Arnolphe
a confié la garde d’Agnès, en sont les ébauches.
grand Corneille déclare son aversion16, y abondent. J’aimerais mieux
Arnolphe
muet, tandis qu’Agnès lui raconte les intrigues d
t il s’en sert contre les autres, sans songer à en profiter pour lui.
Arnolphe
, mieux appris, tient le milieu entre l’esprit de
Moliere. Horace apprend que son pere arrive pour le marier : il prie
Arnolphe
de parler en sa faveur, afin qu’on ne le force pa
e un hymen qui lui déplaît, & qu’on lui permette d’épouser Agnès.
Arnolphe
, qui est amoureux d’Agnès, exhorte au contraire l
le Seigneur Enrique ? Sur quoi votre discours étoit-il donc fondé ?
Arnolphe
anéanti n’a pas la force de répondre, & sort
olphe anéanti n’a pas la force de répondre, & sort en soupirant.
Arnolphe
. Ouf ! La méprise qui est dans le Menteur, a l’u
, fait sur eux différentes impressions, & bouleverse tout, puisqu’
Arnolphe
, qui pense triompher de son rival, est obligé de
ossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre,
Arnolphe
(c’est le vieillard), après un entretien avec Agn
ra-t-il des cornes, sauvera-t-il son liront de la maligne influence ?
Arnolphe
a, pour se rassurer, l’innocence d’Agnès qui dema
’hui le plus étonnant dans la pièce, c’est la scène vi du 2e acte, où
Arnolphe
, informé des visites que le jeune amant a faites
tiens. Après quelques questions générales, il en vient aux détails.
Arnolphe
. Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses
premier acte, modèle d’exposition morale ; la sixième entre Horace et
Arnolphe
, modèle de récit et de comique. La scène sixième
dèle de récit et de comique. La scène sixième du deuxième acte, entre
Arnolphe
et Agnès, admirable pour la vérité, le plaisant e
e sotte qui lui dit tout ; la deuxième scène du troisième acte, entre
Arnolphe
et Agnès, où il lui explique les devoirs du maria
tre, sont des modèles de comique. La scène huit du quatrième acte, d’
Arnolphe
et de Chrisalde, sur le cocuage, est d’une philos
’une philosophie admirable ; la scène quatrième du cinquième acte, où
Arnolphe
cherche ridiculement à plaire à cette Agnès, cont
aut le plus sensible de sa pièce, par ce vers que dit Horace au vieil
Arnolphe
, lorsqu’il le rencontre dans la rue pour la trois
’est heureuse à vous y rencontrer. Faire rencontrer ainsi Horace et
Arnolphe
à point nommé, trois fois de suite, c’est trop mo
parce que l’on est d’accord avec l’auteur pour ôter Agnès des mains d’
Arnolphe
, n’importe comment et la donner au jeune homme qu
blances ; par exemple, celle du sermon sur les devoirs du mariage, qu’
Arnolphe
devait faire dans sa maison bien plus naturelleme
on cœur, on dit à part soi : Que cela est vrai! Ainsi; lorsqu’on voit
Arnolphe
, bien convaincu qu’Agnès aime Horace, faire aux p
auront moins d’esprit. L’idée de ce système absurde, qui est celui d’
Arnolphe
, se trouve dans une nouvelle de Scarron, tirée de
grenadin, nommé D. Pèdre, est précisément dans les mêmes préjugés qu’
Arnolphe
. Il fait élever sa future dans l’imbécillité la p
mbécillité la plus complète ; il tient à peu près les mêmes propos qu’
Arnolphe
, et une femme de fort bon sens les combat à peu p
ns les combat à peu près par les mêmes motifs que fait valoir l’ami d’
Arnolphe
, l’homme raisonnable de la pièce, si ce n’est que
des Femmes, Crysale dit : Une femme stupide est donc votre marotte !
Arnolphe
répond : Tant, que j’aimerais mieux une laide for
a bêtise de sa femme, il est avec elle dans le même cas que le jaloux
Arnolphe
avec Agnès : il ne lui reste pas même le droit de
orance ingénue d’Agnès, qui fait très naïvement des aveux qui mettent
Arnolphe
au désespoir sans qu’il puisse même se plaindre d
ête Je ne juge pas bien que je suis une bête ! On voit qu’en dépit d’
Arnolphe
, elle ne l’est pas tant qu’il l’aurait voulu, et
a pas jusqu’à ces deux pauvres gens, Alain et Georgette, choisis par
Arnolphe
comme les plus imbéciles de leur village, qui n’a
et si gaies, qu’on félicite l’auteur de les avoir rencontrées. Quand
Arnolphe
, qui a vu Horace encore enfant, est instruit que
lui paraît si extraordinaire, et c’est ce qui rend ce mot si comique.
Arnolphe
est vivement affecté, et ce qu’il y a de plus com
surtout dans les confidences perpétuelles que fait Horace au seigneur
Arnolphe
; et ce qui doit paraître le plus plaisant, c’est
ès qu’Arlequin ou Pantalon entre en scène ; il s’agit de connaître un
Arnolphe
et un Harpagon, dont les laits et gestes ne sont
ous rions du ridicule inhérent au vice ou à la passion ; —à l’amour d’
Arnolphe
pour Agnès, car si Arnolphe aimait une femme d’âg
nt au vice ou à la passion ; —à l’amour d’Arnolphe pour Agnès, car si
Arnolphe
aimait une femme d’âge mûr, tout le comique dispa
délicatesse : Molière manie rudement les femmes, et sur ce chapitre
Arnolphe
et Chrysale ne sont pas d’infidèles interprètes d
t : les don Juan et les Tartufe, les Philaminte et les Jourdain, les
Arnolphe
et les Arsinoé, les Acaste et les Madelon, les Di
mplaisance universelle et un peu vile de Philinte, l’égoïsme féroce d’
Arnolphe
, la sottise de M. Jourdain, les minauderies préte
sec, d’être dur, d’être odieux. Première épreuve ou premier crayon d’
Arnolphe
, ce Sganarelle n’en diffère que pour être traité
plutôt que dans le grand goût de Molière. Arrivons donc promptement à
Arnolphe
, et parlons de l’Ecole des Femmes. C’est aussi bi
aura jamais la grâce enjouée de l’Henriette des Femmes savantes. Pour
Arnolphe
, Molière lui-même a pris soin de nous avertir, en
lui d’Orgon, que Molière interprétait dans sa pièce, comme il faisait
Arnolphe
dans l’Ecole des Femmes, Alceste dans le Misanthr
: don Juan raisonnerait, il ne « causerait » plus. Oui, dit Horace à
Arnolphe
, Oui, mon père m’en parle, et qu’il est revenu,
dans ces quatre vers de l’Ecole des Femmes où Horace dépeint Agnès à
Arnolphe
: Simple, à la vérité, par l’erreur sans second
briller des attraits capables de ravir. Le premier qui se rapporte à
Arnolphe
lui-même, — qu’Horace, ainsi qu’on sait, ne conna
ut cas de la variété « inorganique » du style de Molière. Il y a dans
Arnolphe
un mélange de sottise naturelle et de contentemen
ation, que le Roi finit par permettre. Il se maria en 1661, à l’âge d’
Arnolphe
avec une de ses comédiennes, Armande Béjart, qui
a jeunesse aille vers la jeunesse, La seule chance qu’aurait pu avoir
Arnolphe
d’être aimé est donc celle qu’il a supprimée en n
aquinerie et une gouaillerie rabelaisienne de Chrysalde à l’adresse d’
Arnolphe
et loin d’être ce que pense Molière n’est pas mêm
Femmes savantes, de telle sorte que les arguments de Sganarelle et d’
Arnolphe
, présentés comme ridicules en 1661-1662, revienne
le duel Arnolphe-Agnès démontre, c’est qu’Agnès ne peut pas souffrir
Arnolphe
précisément parce qu’Arnolphe l’a maintenue dans
re, c’est qu’Agnès ne peut pas souffrir Arnolphe précisément parce qu’
Arnolphe
l’a maintenue dans l’ignorance et « l’idiotie »,
qu’Arnolphe l’a maintenue dans l’ignorance et « l’idiotie », c’est qu’
Arnolphe
a choisi le plus mauvais moyen pour se faire aime
e, par conséquent, à la condition d’être intellectuelles elles-mêmes,
Arnolphe
, en retenant Agnès dans l’ignorance, a écarté la
est vrai, mais cette thèse eût été bien plus confirmée encore, si, à
Arnolphe
, non aimé parce qu’il a laissé Agnès à l’état de
s ; et Chrysale dit maintenant pour être applaudi juste ce que disait
Arnolphe
présenté comme grotesque. Arnolphe disait : Mais
être applaudi juste ce que disait Arnolphe présenté comme grotesque.
Arnolphe
disait : Mais une femme habile est un mauvais pr
s naturelles luttant l’une contre l’autre comme quand il s’agissait d’
Arnolphe
et d’Agnès : passion de possession chez Dandin, p
nt, les Don Juan et les Tartuffe, les Philaminte et les Jourdain, les
Arnolphe
, les Arsinoé, les Acaste et les Magdelon, les Dia
is », comme êtres contre nature : Philaminte et Don Juan, Tartuffe et
Arnolphe
, Arsinoé et Acaste… Philaminte veut s’élever au-d
personne d’un homme qui la suivait et lui obéissait de tout sou cœur.
Arnolphe
est-il de ceux qui masquent la nature et la dégui
sa nature et c’est précisément la bêtise qu’il a faite et qu’il fait.
Arnolphe
est tout à fait, d’un bout k l’autre de son rôle,
mplaisance universelle et un peu vile de Philinte, l’égoïsme féroce d’
Arnolphe
, la sottise de Monsieur Jourdain, les minauderies
pas contre nature le moins du monde ; et ne vous semble-t-il pas- qu’
Arnolphe
et Sganarelle, qui ne veulent pas être cocus, son
alde que je suis forcé de reproduire tout entier pour en faire juger.
Arnolphe
a prié Chrysalde à souper. Chrysalde arrive à l’h
a prié Chrysalde à souper. Chrysalde arrive à l’heure dite et trouve
Arnolphe
bougon et très peu poli, ce qui l’incite, remarqu
, souperons-nous avant la promenade ? — Non, je jeûne ce soir. répond
Arnolphe
. — D’où vient cette boutade ? demande Chrysalde.
mauvais accueil et du souper manqué, dauber sur l’infortuné compère.
Arnolphe
lui répond : Quoi qu’il m’arrive, au moins j’aur
les gens sont étonnés De voir leur hardiesse à montrer là leur nez.
Arnolphe
, tout en se doutant bien, car il n’est pas bête,
rougir Du pis dont une femme avec nous puisse agir. Ici un sursaut d’
Arnolphe
. Chrysalde est ravi et ne se tient pas d’aise et
vous dis, toute l’habileté Ne va qu’à le savoir tourner du bon côté.
Arnolphe
s’emporte en paroles amères : Après ce beau disc
esse, et d’une âme réduite Corriger le hasard par la bonne conduite.
Arnolphe
, plus stupéfait encore qu’irrité, réplique, les b
hoses. Cette fois, comme aussi bien c’est ce que désirait Chrysalde,
Arnolphe
est exaspéré… Moi, je serais cocu ? — Vous voilà
de n’est pas sérieux, que Chrysalde se divertit à échauffer la bile d’
Arnolphe
, que tout cela est gaillardise et raillardise, qu
roid, alors qu’il ne songe qu’à donner de bons conseils de conduite à
Arnolphe
et non pas à le taquiner, alors qu’il n’est pas p
on pas à le taquiner, alors qu’il n’est pas piqué contre lui parce qu’
Arnolphe
lui a refusé le souper qu’il lui a promis, il ne
très raisonnable sur le même sujet. Craignez d’être trompé, dit-il à
Arnolphe
, surtout parce que vous vous êtes infiniment moqu
c’est un sot qui n’est pas honnête homme ; il y abandonne tout entier
Arnolphe
parce qu’Arnolphe a commis deux crimes, celui d’a
’est pas honnête homme ; il y abandonne tout entier Arnolphe parce qu’
Arnolphe
a commis deux crimes, celui d’abêtir une petite f
d nombre. En comptant bien, je crois, l’on n’en trouvera que neuf : l’
Arnolphe
, le Don Juan, le Misanthrope, le Tartuffe, l’Avar
esquelles nous aurons à nous expliquer avec un singulier intérêt. L’
Arnolphe
. Il faut bien que je l’appelle ainsi, car aucu
l’autoritaire, ni le tyran domestique, etc., et il est tout cela ; l’
Arnolphe
est l’homme qui a la terreur d’être cocu parce qu
levé et toujours prêt à tomber, sur un mot ou sur un signe du maître.
Arnolphe
est l’homme primitif qui s’oppose d’instinct à to
une personne et qu’il ne doit y avoir qu’une personne dans un ménage.
Arnolphe
remonte aux plus anciens temps du monde. Il est v
jugements qui ont de l’autorité ; donc bien des personnes ont trouvé
Arnolphe
homme d’esprit et sérieux en beaucoup d’endroits.
c’est précisément pour cela que Molière, plus tard, averti, reprendra
Arnolphe
sous le nom de Chrysalde, en radoucissant, et le
cissant, et le présentera à son public comme personnage sympathique ;
Arnolphe
est immortel comme l’homme des cavernes et ses pa
d-père. Non à propos d’Orgon, ce qui est regrettable, mais à propos d’
Arnolphe
, à propos de Monsieur Jourdain, Molière nous donn
e d’avec les vers et même ne sait pas ce que veut dire le mot prose ;
Arnolphe
a de la littérature, mais il en est encore aux qu
t de plus raisonnable. Agnès est la fille de la nature comme sa voulu
Arnolphe
et comme il sa beaucoup trop voulu pour ses intér
nt de la vie, à son personnage cette marque du réel. C’est à propos d’
Arnolphe
que Molière a dit que les contraires ne sont pas
t quelquefois un homme d’esprit (et la converse est vraie). Cependant
Arnolphe
n’est pas très complexe pour dire le vrai. Il est
dessèche le cœur qu’au point où elle est engagée et qui l’intéresse.
Arnolphe
, quand il s’agit d’Agnès et à l’égard d’Agnès, es
s n’est pas en question ni la considération d’être trompé comme mari,
Arnolphe
est un homme comme un autre. Est-ce un avare ? No
Je ne me dirai plus que je suis avare ». Les actes d’honnête homme d’
Arnolphe
sont donc tout ce qu’il y a de plus naturel. Mais
plus naturel. Mais, j’y reviens, ils ne le font pas très complexe, et
Arnolphe
est un des caractères les plus uns du théâtre de
ages et les personnages de ses petites comédies : les Sganarelle, les
Arnolphe
(à très peu près), les Oronte, les Acaste, les Po
s, écho évident de certains détracteurs de Molière, dit des fureurs d’
Arnolphe
: « Ne descend-il pas dans quelque chose de trop
e ridicule malheureux et finalement délaissé et isolé. Il est vrai qu’
Arnolphe
soit un vieux garçon, seigneur et gardien tout en
urgeois gentilhomme, Tartuffe, Alceste, Célimène, Philinte, Don Juan,
Arnolphe
sont exactement les mêmes à la fin de la pièce qu
onnions nous-même ; elle sera plus selon nos souhaits. C’est l’idée d’
Arnolphe
, autrement dit M. de la Souche, car ce bourgeois
e jeune Horace. Celui-ci est tout miel et tout sucre, et au rebours d’
Arnolphe
, il ne promet que bonheur dans le mariage : Il j
émue. Agnès a bien plus de penchant à le croire ; elle le croit, et
Arnolphe
, malgré son expérience, est confondu par la jeune
où l’homme doit être vaincu. Mais Agnès n’est ni rusée, ni perverse.
Arnolphe
s’est perdu lui-même ; ou plutôt c’est l’idée de
s à une femme d’écrire même ses comptes de ménage ? C’est la pensée d’
Arnolphe
; il ne la cache pas : Dans ses meubles, dût-ell
on de curiosité qui la tourmente ? La peur de l’enfer ? Et, comme dit
Arnolphe
: … Des chaudières bouillantes13 Où l’on plonge
une n’est plus moitié suprême et l’autre subalterne, comme le voulait
Arnolphe
; elles vont au moins de pair aujourd’hui ; la to
us naturellement niaises ; la prétendue bêtise d’Agnès est le crime d’
Arnolphe
, et ses fautes ont leur excuse dans l’éducation q
mais à ce sexe trompeur Et je le donne tout au diable, de bon cœur !
Arnolphe
enfin, trompé dans sa prétendue sagesse, s’en pre
on effraie les petits enfants et les âmes simples. C’est le ridicule
Arnolphe
qui dit à Agnès : Gardez-vous d’imiter ces coque
s Où l’on plonge à jamais les femmes mal vivantes. C’est le ridicule
Arnolphe
qui dit à Agnès : Si votre âme à l’honneur fait
t au nombre des maximes ridicules et des lois grotesques dont se sert
Arnolphe
pour intimider et effrayer sa pupille. Mais, en
peu nous prétendons Lui faire aller revoir nos choux et nos dindons.
Arnolphe
: la femme doit être ignorante : Dans ses meuble
ier Dieu, m’aimer, coudre et filer. Telle est la doctrine complète d’
Arnolphe
qui est bien curieuse quand on y songe un peu. El
ge l’auront faite, ne tient pas compte de la puissance de l’instinct.
Arnolphe
, vieux relativement à Agnès, l’a laissée ignorant
la, il faut qu’elle soit intellectuelle et élevée intellectuellement.
Arnolphe
, donc, justement parce qu’il croit à la toute-pui
yant préféré un quadragénaire à un jouvenceau. Il est vrai que le bon
Arnolphe
n’a aucun mérite intellectuel ni aucun talent pro
ent reste cependant, quoique sur un champ plus circonscrit. Encore qu’
Arnolphe
ne puisse guère compenser le désavantage de l’âge
ersonnage sympathique, est un Sganarelle atténué, à peine atténué, un
Arnolphe
adouci, à peine adouci ; et toute la doctrine de
lphe adouci, à peine adouci ; et toute la doctrine de Sganarelle et d’
Arnolphe
vient se concentrer, puis se déployer dans sa gra
dont il se sert sont souvent les mêmes dont avaient usé Sganarelle et
Arnolphe
. Qu’importe qu’elle manque aux lois de Vaugelas,
rte justement qu’il en vienne à la pleine doctrine de Sganarelle et d’
Arnolphe
: l’épouse-servante : Voulez-vous que je dise ?
……………………………………… ……………………………………………………………………… C’est la pure doctrine d’
Arnolphe
, d’une part déployée et éloquente, d’autre part a
part avec deux omissions seulement, mais, peut-être, significatives.
Arnolphe
disait : Et c’est assez pour elle, à vous en bie
de même que Molière mettait des maximes religieuses dans la bouche d’
Arnolphe
, parce qu’il est personnage grotesque, il n’en po
hrysale, personnage sensé. Mais le fond des discours de Sganarelle, d’
Arnolphe
et de Chrysale est exactement le même, et ce que
t qui prouve, par parenthèse, que, dans la pièce de l’année suivante,
Arnolphe
, qui n’a que quarante ans, ne déplaît pas à Agnès
es Femmes ait été reçue, partiellement du moins, à contre-sens, et qu’
Arnolphe
, du moins à la première scène, ait été accueilli
il est amer, il est vétilleux, mais il est sensé, et quand il dit qu’
Arnolphe
est un homme sérieux et un homme d’esprit dans be
homme sérieux et un homme d’esprit dans beaucoup d’endroits, c’est qu’
Arnolphe
a été pris ainsi par la majorité du public. La pr
ute nullement sur ce point, ne lui reproche aucunement d’avoir dit qu’
Arnolphe
est souvent homme sérieux et homme d’esprit. Poin
oses et honnête homme en d’autres ». Et donc il reconnaît lui-même qu’
Arnolphe
est « honnête homme ». Il lui reproche une second
ccasions, ne font pas des choses… » Et donc il reconnaît lui-même qu’
Arnolphe
est fort honnête homme et sérieux, ce qui est, à
sidas. Pas une seule fois Dorante ne dit à Lysidas : « Eh ! monsieur,
Arnolphe
est un burlesque et toutes les sottises qu’il fai
u’il fait sont naturelles ! » Toujours il lui dit : « Vous trouvez qu’
Arnolphe
a des parties d’honnête homme et d’homme d’esprit
et défenseurs de l’École des Femmes sont donc d’accord à reconnaître
Arnolphe
partiellement honnête homme, homme sérieux et hom
a-t-il pu voir ces parties d’honnête homme que contient et que montre
Arnolphe
? Nulle part assurément, si ce n’est à la premièr
part assurément, si ce n’est à la première scène du premier acte, où
Arnolphe
expose ses théories sur l’éducation des femmes et
doivent avoir et doivent garder. Je suis donc autorisé à croire que l’
Arnolphe
théoricien avait été favorablement accueilli et a
tées dans le Misanthrope, se sera dit : Ils approuvent le programme d’
Arnolphe
. Je le leur resservirai, le même au fond, plus ét
ménagères, c’est comme ayant pour interprète Chrysale et même un peu
Arnolphe
et Sganarelle. Or, Jean-Jacques Rousseau, sur l
usqu’à être plus moliériste que Molière, jusqu’à être un Chrysale, un
Arnolphe
et un Sganarelle, avec quelques contradictions en
e n’ai pas besoin de faire remarquer que c’est précisément la scène d’
Arnolphe
et Agnès : … Il est aux enfers des chaudières bo
t dire et ce qu’elle en devra penser. » Ici, Rousseau passe du rôle d’
Arnolphe
à celui de Chrysalde ou, du moins, il prend en gr
le portrait de Sophie. Cela dépasse un peu Sganarelle, dépasse un peu
Arnolphe
, dépasse même un peu, si l’on veut, Chrysale, mai
nt, les Don Juan et les Tartuffe, les Philaminte et les Jourdain, les
Arnolphe
, les Arsinoé, les Acaste et les Madelon, les Diaf
s » et comme êtres contre nature. Philaminte et Don Juan, Tartuffe et
Arnolphe
, Arsinoé et Acaste, etc. Philaminte veut s’élever
les plus impérieux, mais enfin il enseigne à les mépriser. Soit. Mais
Arnolphe
est-il autre chose que le personnage le plus natu
mplaisance universelle et un peu vile de Philinte, l’égoïsme féroce d’
Arnolphe
, la sottise de M. Jourdain, les minauderies préte
Trissotin n’est pas contre nature le moins du monde ; et je tiens qu’
Arnolphe
et Sganarelle qui ne veulent pas être cocus sont
, dans la scène VIII de l’acte IV Chrysalde ne songe plus à morigéner
Arnolphe
, ne songe plus qu’à se moquer de lui et que tout
, de ses derniers propos, le prouve et aurait dû avertir Bossuet ; qu’
Arnolphe
lui-même s’en aperçoit et dit : « Mais cette rail
», — tandis qu’au premier acte Chrysalde admoneste très sérieusement
Arnolphe
; que la preuve de cette différence, c’est qu’au
, & s’en est servi en grand maître, témoin la scene dans laquelle
Arnolphe
annonce à Agnès qu’il va l’épouser. Pourquoi y ri
s en convaincre, lisons une partie de la scene. ACTE III. Scene III.
Arnolphe
assis, à Agnès. Agnès, pour m’écouter, laissez là
de la femme. Ce sont les mêmes causes qui nous font éclater, lorsqu’
Arnolphe
, voulant engager Alain & Georgette à veiller
on ; l’injustice et la tyrannie dans l’amour le plus vrai, comme dans
Arnolphe
et dans tous ses jaloux ; et dans Orgon, le meill
puissance du rire en demeurant si bon. — Et quand il fait agenouiller
Arnolphe
aux pieds d’Agnès, qu’il humilie devant cette pet
e qui aime, et que la petite est impitoyable, et que c’est en vain qu’
Arnolphe
s’arrache un côté de cheveux, Molière ne veut pas
bonté, et beaucoup plus comme l’Ariste de l’École des Maris que comme
Arnolphe
. C’était une âme sèche, un esprit frivole, noncha
nous pleurions sur Molière quand Molière a voulu nous faire rire sur
Arnolphe
et sur Alceste. C’est le goût d’aujourd’hui de la
fférents de sa propre nature. C’est ainsi qu’il créait Alceste, comme
Arnolphe
, comme Orgon, comme M. Jourdain, comme ses dix Sg
as fait parler à ses seigneurs la riche et simple langue bourgeoise d’
Arnolphe
ou d’Orgon. Il change de lexique à chaque pièce.
bliions, et pas plus qu’il n’entend nous faire pleurer quand il jette
Arnolphe
aux pieds d’Agnès, il ne veut nous indigner ni no
le condamne qu’à faire rire, comme tous les jaloux de comédie, comme
Arnolphe
joué par Agnès, comme Bartholo joué par Rosine ;
araît. Il y a un exemple beaucoup plus frappant encore dans le rôle d’
Arnolphe
; vous savez ce qu’il est. S’il y a un personnage
personnage dans Molière qui n’est pas intéressant, c’est bien celui d’
Arnolphe
, et Arnolphe est une des plus puissantes création
ns Molière qui n’est pas intéressant, c’est bien celui d’Arnolphe, et
Arnolphe
est une des plus puissantes créations de Molière.
s puissantes créations de Molière. Je dois observer ici que ce rôle d’
Arnolphe
est presque toujours joué faux sur notre théâtre
ué faux sur notre théâtre : on le représente en barbon. On se trompe,
Arnolphe
n’est pas un barbon ; il a quarante ans, et à qua
n burlesque ; on peut le jouer en comique, mais non pas en burlesque.
Arnolphe
, comme je viens de le dire, n’est pas l’homme le
sion qui s’exprime ainsi ne nous captive pas précisément ; elle porte
Arnolphe
à tant de lâcheté et à tant de bassesse, qu’il va
nd acteur mort récemment, Provost, jouait toujours en drame le rôle d’
Arnolphe
, qu’on avait toujours joué en comique. Peut-être
génie, L’École des femmes, l’œuvre où il brise tout à fait sa coque ;
Arnolphe
, c’est lui, c’est sa propre situation qu’il a pei
a vue grandir, elle a été formée par lui ; c’est précisément ainsi qu’
Arnolphe
forme, pétrit, élève Agnès pour en faire sa femme
une fois qu’il a transformé sa vie réelle en comédie, c’est du côté d’
Arnolphe
qu’il met les torts, et du côté d’Agnès les excus
olphe qu’il met les torts, et du côté d’Agnès les excuses, et, de cet
Arnolphe
, il fait le type éternel de l’amour ridicule, du
1662, quand fut jouée L’École des femmes, dans une scène de laquelle
Arnolphe
, pour devenir complet, lui qui est déjà mari syst
ute cette tirade, vous la connaissez. Je vous rappelle la situation :
Arnolphe
, qui veut épouser Agnès, lui explique tout l’honn
té. Faites la révérence35. Tout cela, cette « blancheur de lys », qu’
Arnolphe
prédisait à Agnès, si elle était femme fidèle, ce
qu’on les retrouverait encore de ce temps-ci. Mais ce n’est pas tout.
Arnolphe
donne aussi à Agnès, comme Gorgibus à sa fille, u
ons, il faut qu’il fasse de la religion l’usage bas et vil qu’en fait
Arnolphe
. Pour les maris de cette sorte, qu’est-ce que la
user et de les surveiller. Voilà pourquoi il fallait à toute force qu’
Arnolphe
expliquât et commentât Les Maximes du mariage pou
uivant les procédés ordinaires de son génie, il a si bien adapté dans
Arnolphe
les paroles à l’homme et l’homme aux principes, q
cile de discerner s’il avait voulu ridiculiser les idées dont se sert
Arnolphe
, ou bien l’usage qu’il en fait ; et, cette fois,
’avait entendue, dans le sens d’un trait bon à ajouter au caractère d’
Arnolphe
, et non pas dans le sens d’une attaque aux choses
t qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du rôle d’
Arnolphe
, pour qui certes il ne prétend nous inspirer aucu
’aimer, coudre et filer. Coudre et filer, voilà donc aussi l’idéal d’
Arnolphe
; c’est la preuve que là n’est pas l’idéal de Mol
ces maximes-là et ce genre d’éloquence auraient fort réjoui le cœur d’
Arnolphe
, qui enseigne si doctement à Agnès que lui est tr
it être compté que les autres la trouvent laide. Je pense même que si
Arnolphe
avait connu la Lettre sur les Spectacles, il l’eû
arante ans, qui avez atteint cet âge dans le célibat, qui riez tant d’
Arnolphe
au théâtre, et le trouvez si invraisemblable, pre
e dis, prenez garde : dans tous les hommes de quarante ans, il y a un
Arnolphe
, c’est-à-dire un monstre à la fois ridicule, odie
faire courir à l’innocence la plus pure un manque absolu de lumières.
Arnolphe
dit bien, il est vrai, à Chrysale son ami : Épou
ute sa vie une bête avec soi. Cette complète ignorance dans laquelle
Arnolphe
a pris à tâche de retenir sa pupille, cet excès d
nce peut seule modérer et diriger l’épanouissement. Agnès se plaint à
Arnolphe
lui-même de l’état d’ignorance où il l’a retenue
e généreux Alceste, que des plus indignes, comme cet égoïste bourru d’
Arnolphe
, dont les plaintes impertinentes se terminent cep
il nous suffira d’entendre un instant ce ridicule et presque odieux
Arnolphe
, de L’École des femmes, auquel Molière fera si du
a clarté ? Nous sommes pris de pitié en entendant Agnès reprocher à
Arnolphe
(au moment où il ose lui rappeler les soins qu’il
ns-nous d’applaudir avec Molière à la victoire de la pauvre Agnès sur
Arnolphe
, son oppresseur et son tyran. On sait par quels m
e dans l’ombre s’épanouit soudain. Elle devine sa force, elle voit qu’
Arnolphe
la désire et qu’elle est désirable, puisque Horac
prison sur terre, ni les chaudières bouillantes de l’enfer, et quand
Arnolphe
, étonné, dépité, désespéré, se trouve à ses pieds
nd d’un petit couvent qu’on s’est chargé d’abêtir Agnès sur l’ordre d’
Arnolphe
. Cette fois, rien ne vient adoucir la protestatio
ra pour le prouver ; & je choisis l’Ecole des Femmes de Moliere.
Arnolphe
, ou M. de la Souche, est amoureux d’Agnès. Pourqu
e jeune personne : témoin cette tirade qui fait rire aux éclats quand
Arnolphe
la débite à Agnès, & qui, sans en changer un
viendroit attendrissante entre deux jeunes amants. ACTE V. Scene IV.
Arnolphe
. Hé bien, faisons la paix ; va, petite traîtresse
udrois vous complaire ; Que me coûteroit-il, si je le pouvois faire ?
Arnolphe
. Mon pauvre petit cœur, tu le peux, si tu veux. E
bien intéressant, qu’on peut ériger en vertu ; & que les années d’
Arnolphe
l’ont rendu, chez lui, une foiblesse impardonnabl
e soin de son bonheur. Fasse le ciel, qu’insensiblement séduit, comme
Arnolphe
, par les charmes naissants d’une enfant élevée so
Molière doit au burlesque Scarron les révérences d’Agnès, le sermon d’
Arnolphe
, la Matrone et ses discours31 ; il lui doit la mo
t exactement raconter à la Souche, qu’il ne connaît que sous le nom d’
Arnolphe
, tout ce qu’Agnès et lui imaginent pour le trompe
sa femme séduise le prince, ce qui n’est pas naturel : la situation d’
Arnolphe
, qui a tout fait au contraire pour éviter un pare
in que Molière a puisé dans le conte de Boccace l’humeur goguenarde d’
Arnolphe
, mais celui-ci prête à son rival l’argent qui doi
qué, la naïveté de l’innocente Agnès, avec les ruses et les efforts d’
Arnolphe
, pour conserver sa proie ; témoin encore l’aimabl
— Très bon, à quelques longueurs près dans les reconnaissances ; mais
Arnolphe
, amené insensiblement au point de ne pouvoir plus
nsensiblement au point de ne pouvoir plus rien opposer à son malheur,
Arnolphe
anéanti, pétrifié, et forcé de quitter la scène e
la tradition. Les trois principaux personnages de la pièce sont :
Arnolphe
, Horace, Agnès. Avant de déterminer la manière de
er un coup d’œil sur leurs traits les plus frappants ? Commençons par
Arnolphe
. Thalie ne créa jamais un rôle plus beau, et peut
elpomène n’en a-t-elle pas de plus varié, de plus difficile à saisir.
Arnolphe
a quarante-deux ans. Qui diable vous a fait auss
d’après cela, comment Chrisalde croit-il pouvoir donner impunément à
Arnolphe
, en scène avec lui, dix ans de plus ou de moins ?
qu’on joue la pièce, je suis poursuivi par ce barbare anachronisme.
Arnolphe
est goguenard ; il aime à plaisanter les époux ma
e temps de respirer, vient à chaque instant lui raconter ses succès.
Arnolphe
, enfin, entraîné hors de lui-même par les coups s
vérité ! Veut-on, dès le premier acte, juger un acteur dans le rôle d’
Arnolphe
, on n’a qu’à l’observer au moment où Horace lui d
ui. Lorsque j’arrivai à Paris, Bonneval était en possession du rôle d’
Arnolphe
; très applaudi dans les Pères grimes, il trouvai
les nuances se succèdent, se croisent rapidement, comme dans celui d’
Arnolphe
, étaient incompatibles avec son physique. Une sta
ridicules de l’épaisse finance. Peut-être manque-t-il, à celui de nos
Arnolphe
que les hommes de goût distinguent, un peu de cet
e-t-il juste33. Le rôle d’Agnès serait-il aussi difficile que celui d’
Arnolphe
? Je ne l’ai jamais vu jouer parfaitement. Il est
fois que les soins d’Horace, les contrariétés que leur fait éprouver
Arnolphe
, ont éclairé son âme, son esprit se développe ins
it se développe insensiblement et par degré, jusqu’au point de forcer
Arnolphe
à s’écrier : Peste ! une précieuse en dirait-ell
sienne brûle du feu le plus vif, le plus pur ; qu’il croit avoir dans
Arnolphe
un véritable ami ; que, d’après tout cela, s’il e
l met la moindre finesse, la moindre malignité dans ses confidences à
Arnolphe
; s’il n’en gradue pas la vivacité à mesure que l
dans les autres pièces, même luxe dans la parure de Georgette, à qui
Arnolphe
a tort de ne pas demander pourquoi ses cheveux so
ctateurs qui n’ont que des yeux ; est-il indifférent, par exemple, qu’
Arnolphe
porte une perruque ou non, lorsque, pour attendri
e vers, dis-je, devient une inconvenance de la plus grande absurdité.
Arnolphe
, loin de toucher Agnès, semble n’avoir voulu que
n’en réclame pas moins, acte III, scène ire , les vers dans lesquels
Arnolphe
veut persuader à l’innocente Agnès, qu’on enfile
ont la gueule altérée, De l’honneur féminin, cherche à faire curée.
Arnolphe
n’a-t-il pas besoin d’alarmer Agnès, et l’auteur
ère. (Voyez l’article de L’École des maris.) 33. Question à tous les
Arnolphe
présents et à venir, sur le mot tarte à la crème
est resté proverbe. Le sujet qui paraît presque nu montre le seigneur
Arnolphe
, un brave homme, achetant à la campagne un sauvag
pensé autour du poirier, mais qui veut les poires. Autant le seigneur
Arnolphe
s’est donné de mal, autant cet étourneau d’Horace
nsuite Sganarelle vieux garçon, bien plus brave sous son pseudonyme d’
Arnolphe
, érigeant en système la férocité de ses pressenti
ses petites affaires atout le monde, et quand vous verrez le seigneur
Arnolphe
lâcher sans façon le nom de son père, vous songer
ison de l’esprit, la leçon n’est pas moins bien donnée, et la sotte $
Arnolphe
lui échappe aussi bien que la cloîtrée de Sganare
fin d’être sûr qu’elle ignore le mal ! « C’est assez pour elle, » dit
Arnolphe
, De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer3
ce qu’on ne voit pas. Le vrai mérite connaît le mal et sait l’éviter.
Arnolphe
a fait l’impossible pour accomplir l’abrutissemen
en offre pas de pareilles. Il rit, à la vérité, et bruyamment, lorsqu’
Arnolphe
attend à la porte de sa propre maison, s’impatien
e de sa simplicité ; il rit, non parce que ce coup est comique, et qu’
Arnolphe
ne l’a pas volé, mais parce que c’est un coup ; d
acées. Demain il examinera, bien à froid, si le personnage principal,
Arnolphe
, est comique subjectivement, c’est-à-dire pour lu
eur. Il découvrira que cette loi essentielle du genre est violée ; qu’
Arnolphe
n’est comique qu’objectivement et pour autrui, qu
t ici ; c’est l’impression que les événements racontés produisent sur
Arnolphe
. Ce que Molière a voulu peindre, c’est, vous le s
out plaisants en eux-mêmes, mais qu’ils le deviennent par réflexion à
Arnolphe
, et que l’auteur ne les a pas donnés, comme des t
e leurs filles169 ; Harpagon, égoïste qui ne songe qu’à ses écus170 ;
Arnolphe
, égoïste qui ne songe qu’à se fabriquer une femme
de rougir de Ses pères, de se faire appeler M. de la Souche au lieu d’
Arnolphe
178, ou de vouloir, au risque de ruiner sa maison
le des maris, Ariste et Sganarelle ; l’École des Femmes, Chrysalde et
Arnolphe
; les Femmes savantes, Trissotin, Vadius, Clitand
n déclarant qu’il est le pere d’Agnès, on met fin à tous les débats d’
Arnolphe
& d’Horace. Quelle adresse n’a-t-il pas fallu
Et je le donne tout au diable, de bon cœur. Dans l’Ecole des Femmes,
Arnolphe
désespéré s’écrie seulement, ouf ! & sort. La
hautes conceptions de son œuvre, il lance par le monde le douloureux
Arnolphe
, l’austère Alceste, le révolté don Juan, le noir
olière, au long regard, au sourire céleste, Salut, type touchant et d’
Arnolphe
et d’Alceste, Poète au cœur aimant, philosophe pr
des Femmes, préfère le vif et spirituel Horace ail ridicule et pédant
Arnolphe
, commet-elle donc un si grand crime ? Leurs amans
s le même lieu, nous entendrons Horace, de l’Ecole des Femmes, dire à
Arnolphe
: La place n’est heureuse à vous y rencontrer.
rs quelque sympathie pour ce désordre de l’esprit, et, dans le rôle d’
Arnolphe
, personnage qui ne devait exciter que le rire, il
s du Misanthrope. La pitié vous prend en vérité, à voir ce malheureux
Arnolphe
atteint au cœur d’un véritable amour, et se jetan
de tendresse qui font oublier la singularité plaisante du personnage.
Arnolphe
, Agnès et le jeune Horace sont d’une vérité saisi
ge. Arnolphe, Agnès et le jeune Horace sont d’une vérité saisissante.
Arnolphe
, cette terreur des maris trompés, qui ne cesse de
un cloître ni un couvent. Molière n’écrit pas pour les niais tels qu’
Arnolphe
, qui préconisent l’ignorance comme système d’éduc
ses traits les plus piquants : Bien de plus innocent se peut-il voir
Arnolphe
vient des champs, et désire savoir. Si, depuis so
un sommaire plus exact des devoirs d’une honnête femme. Les maximes d’
Arnolphe
ne sont que des bagatelles auprès de celles-là.
orment si les enfants se font par l’oreille, comme Agnès le demande à
Arnolphe
. Henriette, la charmante amoureuse des Femmes sav
orchestre ; le rideau se lève. Un bon bourgeois de Paris, le seigneur
Arnolphe
, qui revient de la campagne où il a passé une hui
iage prochain avec une jeune fillette nommée Agnès. L’autre s’étonne.
Arnolphe
a quarante-deux ans, la petite fille n’en a que s
r juste à l’époque où nous venons d’y entrer. Les quarante-deux ans d’
Arnolphe
sonnent donc comme le feraient cinquante-cinq auj
ard ; et quelle femme ! un tendron de seize ou dix-sept ans. Pourquoi
Arnolphe
ne s’est-il pas marié plus tôt ? Car, en ce temps
à lia cour ; à trente ans, c’était l’usage, on était père de famille.
Arnolphe
n’a eu qu’une raison, une seule, de ne pas se mar
fait aux autres et d’être puni par où il a péché. C’est l’histoire d’
Arnolphe
. A-t-il beaucoup de fredaines sur la conscience ?
été avivée chez lui par un détail qui lui est personnel. Il se nomme
Arnolphe
, et Arnolphe était, chez nos pères, le patron des
hez lui par un détail qui lui est personnel. Il se nomme Arnolphe, et
Arnolphe
était, chez nos pères, le patron des maris malheu
en a changé ; on le désoblige en l’appelant, à cette heure : seigneur
Arnolphe
Le mari trompé était, dans notre vieille langue,
prit des idées de gaieté railleuse. Ce mot obsède la pensée du pauvre
Arnolphe
. Il s’en sert avec une âpre joie quand il s’agit
es. C’est que ce mot est comme le pivot autour duquel tourne la vie d’
Arnolphe
. Il l’a constamment dan a pensée et à la bouche,
effaré les réjouit. Ce mot, qui caractérise la situation d’esprit d’
Arnolphe
, est le fond même de la pièce. Et, pour le dire e
son d’être, elle coule. C’est pour ne pas s’exposer à subir ce mot qu’
Arnolphe
ne s’est pas encore marié ; Valentin ne voulait p
olphe ne s’est pas encore marié ; Valentin ne voulait pas être ganté,
Arnolphe
n’a pas voulu être cocu. Et cependant il a envie
t tout ce que demande Molière, qui est en effet un auteur dramatique.
Arnolphe
a mis de son côté toutes les chances de succès ;
ingt-cinq, et non les estimables quadragénaires. Cette loi de nature,
Arnolphe
n’en a tenu aucun compte. La question d’amour n’e
uestion d’amour n’est pas entrée dans ses calculs. Chose bizarre ! Si
Arnolphe
avait pris garde à ce détail et qu’il eût été phi
ssez fortes pour vaincre l’instinct naturel. Qu’a fait cet imbécile d’
Arnolphe
? Il a dépouillé Agnès de tout ce qui n’était pas
qui va la prendre tout entière et l’emporter sans résistance aucune.
Arnolphe
n’a pas fait entrer l’amour en ligne de compte, o
i, puisqu’elle a été par avance désarmée de tout engin de résistance.
Arnolphe
s’est arrangé pour être battu à la première renco
est là, et non autre part. Elle pourrait s’appeler tout aussi bien :
Arnolphe
ou La Précaution inutile. Un vieux prétendant se
e à Agnès une tendresse profonde pour un jeune muguet, il attise chez
Arnolphe
le feu d’une passion violente pour ce jeune tendr
assion violente pour ce jeune tendron. Remarquez-le, s’il vous plaît.
Arnolphe
, au début, n’aime point Agnès. Elle lui plaît, ce
pas là, j’imagine, un amour bien vif ni bien brûlant. Ce même amour,
Arnolphe
l’a gardé pour Agnès devenue jeune fille. Il s’y
e l’on a formée soi-même, que l’on élève en vue d’un certain dessein.
Arnolphe
aime bien plus, en Agnès, son idée fixe réalisée
ison, et voilà que la passion gronde et se déchaîne au cœur du pauvre
Arnolphe
. Elle croît d’acte en acte, et fait explosion au
omme y paraphrasait en beau style les lamentations et les promesses d’
Arnolphe
, tant il est vrai que les mêmes situations provoq
teux farouche, acceptait l’humiliation d’un partage. Et vous voyez qu’
Arnolphe
en vient à cet excès de désespoir. Ainsi, voilà u
ues de fil blanc, triompher de ces deux forces. 23 août 1886. II.
Arnolphe
et Agnès Il n’est point ridicule qu’un homme
faire, entre leur caractère connu et la situation où ils se trouvent.
Arnolphe
est amoureux, mais il est en même temps philosoph
lière l’a voulu ainsi. De bonne foi, quelle est la femme qui aimerait
Arnolphe
? Il traite Agnès avec le mépris qu’il a pour tou
s, mais parce qu’il a suivi le meilleur chemin pour inspirer l’amour.
Arnolphe
s’en aperçoit, et l’idiot qu’il est ! au lieu de
mère d’Angélique a voulu que sa fille ne sût rien de rien, tout comme
Arnolphe
s’est évertué à rendre Agnès idiote autant qu’il
us nous attendrissons, comme il est facile de le voir par l’exemple d’
Arnolphe
dans L’École des femmes. Là où ils ne voyaient qu
qui aveugle Sganarelle de l’École des Maris: c’est l’égoïsme stupide.
Arnolphe
, aveuglé par cette passion, s’est imaginé que le
. Aux raisons les plus sensées par lesquelles il cherche à convaincre
Arnolphe
qu’il fait fausse route, celui-ci, imitant un pas
rendre idiote autant qu’il se pourrait.» Une seule pensée poursuit
Arnolphe
: la satisfaction des éléments instinctifs, bizar
qu’ils sont étonnés de rencontrer des contradicteurs, et, de même qu’
Arnolphe
, ils s’écrient, faisant allusion à ceux-ci et non
elle, sait se faire aimer de sa jeune pupille, tandis que celui-ci et
Arnolphe
ne savent que se faire détester des jeunes person
érité, se trouve tracé dans cette scène remarquable. C’est en vain qu’
Arnolphe
, après s’être aliéné le cœur d’Agnès, cherche à l
ur cela, les procédés affectueux, s’y trouvent parfaitement indiqués.
Arnolphe
, tyran déçu de ses folles espérances, peut bien,
nsensé dont Molière a fait ressortir la folie pendant toute la pièce.
Arnolphe
, à son propre point de vue, ne peut pas dire autr
struction la plus étendue. Avec cette science, la jeune Agnès donne à
Arnolphe
une excellente leçon en lui disant que, pour être
our être aimé, il faut se faire aimer. Après avoir cité le passage où
Arnolphe
essaye trop tard de conquérir l’affection d’Agnès
d à la fin de sa premiere Scene de l’Ecole des Femmes, il fait dire d’
Arnolphe
par Chrisalde : Ma foi, je le tien fou de toute
he par Chrisalde : Ma foi, je le tien fou de toutes les manieres,
Arnolphe
dit de son côté de Chrisalde : Il est un peu bl
un mouvement plus brillant : la confidence que fait Horace au jaloux
Arnolphe
, toujours la dupe, malgré ses précautions, D’une
rait trouver entre L’École des maris et L’École des femmes, sur ce qu’
Arnolphe
et Sganarelle sont tous deux trompés par les mesu
énue et spirituelle, qui ne pêche contre les bienséances que parce qu’
Arnolphe
les lui a laissé ignorer, ne sont pas les mêmes q
ages sur le théâtre du Palais-Royal. a. C’est Chrysalde qui parle à
Arnolphe
. acte premier, scène première. CHRYSALDE. Je me
cte premier, scène première. CHRYSALDE. Je me réjouis fort, seigneur
Arnolphe
… ARNOLPHE. Je me réjouis fort, seigneur Arnolphe
ouis fort, seigneur Arnolphe… ARNOLPHE. Je me réjouis fort, seigneur
Arnolphe
…Bon, Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ?
NOLPHE. Outre que la maison par ce nom se connaît, La Souche, plus qu’
Arnolphe
à mes oreilles plaît. CHRYSALDE. Quel abus de qui
ole des femmes (dédiée à Madame). Il nous montrait Chrysalde à côté d’
Arnolphe
, et le voilà rentré, armé de toutes pièces, dans
apparaît, innocente et bien clairvoyante, Agnès, tourment du seigneur
Arnolphe
, et le châtiment de sa jalouse humeur. Agnès est
une enfant qui sera bientôt très habile à se défendre, elle bonhomme
Arnolphe
a bien compris que cette innocente était née pour
nard y a entièrement échoué. Démocrite est épris de sa pupille, comme
Arnolphe
l’est de la sienne; mais qu’il s’en faut que sa p
sion ait des symptômes aussi violents et aussi expressifs que celle d’
Arnolphe
! Il ne sort jamais de sa gravité ; il ne parle d
tête; il va toujours aussi loin que la nature. D’ailleurs, l’amour d’
Arnolphe
produit des incidents très théâtraux; celui de Dé
la bonne heure ! Dans cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’
Arnolphe
. L’École des Maris avait été l’œuvre d’un homme h
quelle douleur. Peut-être crut-il que, par le contraste de ce rôle d’
Arnolphe
et de sa propre conduite, il ferait sentir à sa j
ns intime. Le rôle d’Agnès fut confié à Mlle de Brie; quant au rôle d’
Arnolphe
, Molière le joua lui-même. Dirai-je qu’il avait m
sentait parfois remuer sourdement en lui ? Qu’enfin dans la passion d’
Arnolphe
, c’était sa propre passion qu’il exposait aux rir
ès cette pièce, il passa à nos vieux français (voyez le long sermon d’
Arnolphe
, le portrait de la vieille, etc. Tout empreints d
es offusquait le plus, c’était peut-être ce qu’ils disaient le moins.
Arnolphe
et la naïve Agnès, au deuxième acte, font ensembl
ns réflexion ont accoutumé de tomber. » Et le soir sous le manteau d’
Arnolphe
, il disait au public : En sage philosophe on m’a
ur de Molière : à partir de cette époque, il cessa de jouer le rôle d’
Arnolphe
; il le confia à un autre, il ne pouvait plus pro
euse, dans sa Critique de l’École des femmes, au sujet de la scène où
Arnolphe
interroge Agnès sur ce que son galant lui a pris
ement plus brillant. La confidence réitérée que fait Horace au jaloux
Arnolphe
, toujours la duppe, malgré ses précautions, « D’
t trouver entre l’école des maris & l’école des femmes, sur ce qu’
Arnolphe
& Sganarelle sont tous deux trompés par les m
& spirituelle, qui ne pêche contre les bienséances, que parce qu’
Arnolphe
les lui a laissé ignorer, ne sont pas les mêmes q
; il excelloit encore dans les rôles de haut comique, tels que ceux d’
Arnolphe
, d’Orgon, d’Harpagon. C’est alors que, par la vér
e 449. L’indiscret et vantard Horace va raconter d’abord sa passion à
Arnolphe
, au risque de perdre à jamais son Agnès 450. Dans
i s’y livrent. Quel triste et vrai ridicule versé sur Sganarelle, sur
Arnolphe
; sur Harpagon, sur Alceste lui-même ! Quel contr
t admettre, par exemple, que Molière se fût dépeint sous les traits d’
Arnolphe
dans une comédie assurément contemporaine de son
’on aime et de qui l’on veut être aimé. Nul rapport saisissable entre
Arnolphe
et Molière : Molière venait d’épouser, et Arnolph
saisissable entre Arnolphe et Molière : Molière venait d’épouser, et
Arnolphe
n’épouse pas. Et quelle ressemblance découvrir en
ertainement majeure lorsqu’elle épousa Molière ? Ajoutons qu’Agnès et
Arnolphe
ne sont pas nés dans le cerveau de Molière, qui l
nthrope, Armande fut l’Agnès de L’École des femmes, Molière aussi fut
Arnolphe
, avant d’être Alceste, et il le fut, avec la cons
andonnée par son père, et dont un tuteur prend soin. Ce tuteur, c’est
Arnolphe
pour Agnès, c’est Molière pour Armande ; or, Arno
e tuteur, c’est Arnolphe pour Agnès, c’est Molière pour Armande ; or,
Arnolphe
et Molière sont le même homme : l’un et l’autre,
re retrouvé tout lui-même ; c’est lui qu’il eût fait reconnaître dans
Arnolphe
, moins vieux peut-être, mais plus désenchanté ; m
irecteur y avait été vu blotti et écoutant en cachette95. La scène où
Arnolphe
commande à Agnès de lui lire les Maximes du maria
de chaudières bouillantes sont assez justifiées, par l’extravagance d’
Arnolphe
et l’innocence de celle à qui il parle. » Cela d
rité terrible et comique, en même temps. Les types, notamment celui d’
Arnolphe
, y sont même d’une telle force d’observations con
l pour ce qui les attaque, ne se méprirent pas sur cette satire. Dans
Arnolphe
, la cabale reconnut quelqu’un des siens, un homme
ille. Ce que nous disions tout à l’heure des mille facettes du rôle d’
Arnolphe
, si complexe, si multiple, et, pour ainsi dire, p
des vers de la pièce. C’est à la seconde scène du second acte, quand
Arnolphe
, furieux, veut savoir de Georgette et d’Alain la
et de ce chapeau jetés dans la boue, comme si, dans l’état où il est,
Arnolphe
pouvait avoir l’esprit à ce qu’il fait et ne prou
moque de toi ? ALCIDON Mais, au Palais-Royal, amy, quand on y joue,
Arnolphe
jette bien son manteau dans la boue, Quand auprès
ls, elle ne le devoit pas estre assez pour le manteau et le chapeau d’
Arnolphe
, qu’il prend la peine de mettre luy-mesme. C’est
tres. Elles nous rendent une tradition oubliée du jeu de Molière dans
Arnolphe
: elles auront fait plus qu’elles ne valent. I
École des Femmes, pour le premier essai de Noël Martin dans le rôle d’
Arnolphe
, et pour le début de Mlle Laurence Gérard, dans c
rer du côté du drame. Ce fut le tort de beaucoup de ceux qui jouèrent
Arnolphe
, même avec le plus de succès. Provost entre autre
e, n’oubliait pas assez, en le jouant, qu’il avait joué le mélodrame.
Arnolphe
, quoiqu’il fasse à tous moments la grosse voix et
nt pour être complètement sot ; tandis qu’au contraire c’est le cas d’
Arnolphe
, chez qui tout sens commun, toute raison pratique
femme, à son premier amour, c’est-à-dire à son premier réveil ; chez
Arnolphe
, c’est la redondance de parole du sot qui s’admir
e système faux et de déclamations creuses. Concluons : plus on jouera
Arnolphe
comiquement, et en vrai ridicule, mieux on le jou
Là encore on trouve à se prendre, et nous nous y prendrons. Le rôle d’
Arnolphe
est, comme presque tous ceux que Molière fit pour
y mit toutes les angoisses de son bon sens d’homme mûr, affolé, comme
Arnolphe
, autour des jupes d’une fillette de dix-sept ans,
onne et qu’il s’y fonde avec plus d’abandon, surtout dans le comique.
Arnolphe
est « un ridicule », Molière le dit lui-même dans
us ou moins naturelle ? Dans la premiere scene de l’Ecole des Femmes,
Arnolphe
& Chrisalde se regardent mutuellement en piti
uittant : Chrisalde. Ma foi, je le tiens fou de toutes les manieres.
Arnolphe
. Il est un peu blessé sur certaines matieres. Cho
ne. Je ne m’arrêterai pas à faire sentir combien il est improbable qu’
Arnolphe
, qui tient Agnès à ce point renfermée, s’entretie
rue ou sur une place publique. Mais je dirai que si Horace ignore qu’
Arnolphe
est le futur de sa maîtresse et qu’il lui confie
sa maîtresse et qu’il lui confie son secret, c’est parce que ce même
Arnolphe
prend un nom supposé quand il va chez elle. Horac
h ! se récrient déjà tous ceux qui dans mes études sur Alceste et sur
Arnolphe
m’ont pris pour M. Josse, un comique, n’est-ce pa
e ; il est aveugle et sourd, il est pipé, pipé à pleines pipes, comme
Arnolphe
et comme Sganarelle ! Et quand le naïf arrive les
chant ses apophtegmes rageurs, n’est pas le ho ho qui convient pour
Arnolphe
, ce fou, ce fieffé brutal ; ce n’est pas non plus
r de l’amour. — Notre poète joue ici sous quelques rapports le rôle d’
Arnolphe
, de L’École des Femmes, mais moins heureux, il ne
e d’être ignorante. Elle devrait quelque pitié à l’amour de ce pauvre
Arnolphe
…, elle se jette à la tête du premier venu qui lui
ces seize ans non accomplis, les dissertations conjugales du seigneur
Arnolphe
, et ces mots grossiers de la vieille langue bourg
doivent tomber sur ses comédies dirigées contre les Sganarelle et les
Arnolphe
aussi bien que sur Les Femmes savantes. » Dans c
mme qui doit l’associer à sa destinée. C’est pour n’être point sot qu’
Arnolphe
veut épouser une sotte. Sganarelle en dit autant
bourgeoisie ambitieuse a tenté de sortir. La Science se venge contre
Arnolphe
du système absurde d’éducation morale, par lequel
e avec les lamentations de la scène, a quelque chose de repoussant. —
Arnolphe
est encore plus risible dans sa fameuse contestat
t. Harpagon n’est point comique, parce qu’il est sérieusement avare ;
Arnolphe
n’est point comique, parce qu’il est sérieusement
te femme à qui Molière, hélas ! trouvait de l’esprit. Il se moquait d’
Arnolphe
et riait de Sganarelle, et que de traits, pour le
Navarre. Sganarelle dans L’École des maris. Éraste dans Les Fâcheux.
Arnolphe
dans L’École des femmes. Molière dans L’Impromptu
d’Alceste, cette lèvre inférieure déjà lasse et froncée comme celle d’
Arnolphe
. Tout cela est vivant. C’est bien ainsi qu’on pou
rille, et Dorine, et madame Pernelle, et Sosie, et maître Jacques, et
Arnolphe
, et Don Juan, et Diafoirus, et Bélise, et Armande
’École des femmes, une incomparable, cruelle et charmante comédie, où
Arnolphe
égale Othello. 33. Je cite ce mot qui n’a rien d
rmine la fameuse scène de L’École des femmes, entre la jeune Agnès et
Arnolphe
, qui apprend d’elle que le galant s’est introduit
e Corneille. — Il est très probable que Molière, qui jouait le rôle d’
Arnolphe
, a reproduit cette apostrophe véhémente pour imit
réciter par cœur. « La Guide des pêcheurs est encore un bon livre. »
Arnolphe
fait mieux encore avec Agnès : il ne se contente
il pas l’auteur, ou n’a-t-il pas voulu le nommer ? Toujours est-il qu’
Arnolphe
nous dit : « J’en ignore l’auteur ; mais c’est q
avons la chaise. » — « Comment trouvez-vous cette ville ? » demande
Arnolphe
à Horace. — « Nombreuse en citoyens, superbe en b
re circonspect), qui ne fut imprimée que l’année suivante. Il y imite
Arnolphe
et Agnès, Horace, Alain et Georgette, mais il ajo
Il y a emprunté à L’École des femmes toutes les scènes où se trouvent
Arnolphe
et Agnès, ainsi que plusieurs autres. Dans la piè
sieurs autres. Dans la pièce anglaise, c’est aussi le mari Pinchwife (
Arnolphe
) qui dicte la lettre à Horner (Horace), et c’est
Un autre dramaturge anglais, Edouard Ravenscroft, déjà cité, a imité
Arnolphe
et Agnès dans sa comédie fort licencieuse : Londo
lui, ses sentiments intimes, quelque chose du plus profond de sa vie.
Arnolphe
est le type de l’éternel jaloux, mais ce qui donn
pas savoir pourquoi, dans la comédie de L’École des femmes, Horace et
Arnolphe
se rencontrent trois fois à la même place22. L’im
ants par l’oreille, dit-il, ils ne sont plaisants que par réflexion à
Arnolphe
, et l’auteur n’a pas mis cela pour être de soi un
la meilleure et la plus gaie des grandes comédies de noire auteur94,
Arnolphe
reçoit les conseils d’un ami philosophe, un peu m
a loge : Nous avons fait des progrès. Écoutez Alceste, George Dandin,
Arnolphe
, tous ces représentants de l’amour au dix-septièm
trop grande disproportion d’âge, comme entre Sganarelle et Isabelle,
Arnolphe
et Agnès, don Pèdre et Isidore. Il fallait que Mo
er la leçon : tel est, en effet, Sganarelle entre Ariste et Isabelle,
Arnolphe
entre Chrysalde et Agnès, Alceste entre Philinte
le lui faisant oublier, il parle et agit en homme des plus robustes.
Arnolphe
tient que l’ignorance est l’unique garantie de l’
plus élevés lui ont fourni les Orgon, les Chrysale, les Harpagon, les
Arnolphe
, les Jourdain et les Argan. Chez de tels hommes,
nter sa haine contre les humains, et court s’enfoncer dans un désert.
Arnolphe
et les autres jaloux, parce qu’ils ont usé des pl
médecin, et du Médecin malgré lui ;don Garcie ; Éraste, des Fâcheux ;
Arnolphe
, de l’École des Femmes ; Molière, de l’Impromptu
la fin de la première Scène de L’École des femmes, il faisait dire d’
Arnolphe
par Chrysalde : Ma foi, je le tiens fou de toute
phe par Chrysalde : Ma foi, je le tiens fou de toutes les manières.
Arnolphe
dit de son côté de Chrysalde : Il est un peu ble
?? 44. L’École des femmes, Agnès : Jeune fille innocente élevée par
Arnolphe
. 45. Acte I, scène 1, vers 175-182. 46. La Mo
e de village. 95. Alain ( L’École des femmes) : paysan et servant d’
Arnolphe
. 96. Molière, 1666, Pastorale Comique : comédie
es jeunes filles dans l’ignorance, ou s’il convient de les instruire.
Arnolphe
élève la jeune Agnès dans un esprit tout à fait s
femme doit être Pour son mari, son chef, son seigneur et son maître.
Arnolphe
a parfaitement réussi à faire d’Agnès une jeune f
de justesse. Ici encore c’est le résultat qui donne la leçon morale.
Arnolphe
, il va sans dire, n’est pas plus heureux que Sgan
endront-ils leur tâche ? Prendront-ils exemple sur Ariste ou bien sur
Arnolphe
et Sganarelle ? Feront-ils de l’humanité une Agnè
autre. Dans L’École des maris et dans L’École des femmes, il joua les
Arnolphe
et les Agnès. Mais, dans les Précieuses ridicules
ivent retomber sur ses comédies dirigées contre les Sganarelle et les
Arnolphe
aussi bien que sur Les Femmes savantes. Dans ces
e, qui doit l’associer à sa destinée. Par là il rabaisse la question.
Arnolphe
déclare que c’est pour n’être point sot qu’il veu
rs et d’oublis. Lorsqu’on lit, dans l’Ecole des femmes, ce passage où
Arnolphe
témoigne avec humeur sa répugnance pour un nom qu
ette boutade ; et comme toute la pièce est fondée sur le double nom d’
Arnolphe
et de La Souche, il en résulte qu’on peut accuser
siècle, on rencontre souvent des plaisanteries piquantes sur le nom d’
Arnolphe
; et toutes ces plaisanteries prouvent que nos aï
; et toutes ces plaisanteries prouvent que nos aïeux avaient fait de
saint Arnolphe
, ou Arnoul, le patron des maris trompés : Suis-j
d’un mari dont la femme avait un galant, qu’il devait une chandelle à
saint Arnolphe
. La répugnance d’un homme déjà mûr, et prêt à se
faisait ressortir les intentions comiques. Nos pères riaient lorsque
Arnolphe
s’écrie : La Souche plus qu’Arnolphe à mes oreil
ques. Nos pères riaient lorsque Arnolphe s’écrie : La Souche plus qu’
Arnolphe
à mes oreilles plaît… J’y vois de la raison, j’y
nès ainsi forgée, Elle l’eut fait cocu s’il l’avait épousée. ÉLOMIRE.
Arnolphe
commença trop tard à la forger; C’est avant le b
veté d’Agnès, et aux théories de Gorgibus et de Chrysale la méprise d’
Arnolphe
. En regard de L’École des Maris, la nouvelle pièc
rieure par la puissance de l’observation et la verve de l’expression.
Arnolphe
et Agnès sont plus fortement conçus et tracés que
xemple de Sganarelle ; beaucoup de maris font plus ou moins le rêve d’
Arnolphe
; on a même été jusqu’à dire, tant il y a une pen
il y a une pente naturelle de l’âme à ces illusions, qu’il y avait un
Arnolphe
en germe dans tout célibataire vieillissant. C’es
ien assuré, tant était fort féru du maudit mal de jalousie. » Tel est
Arnolphe
surveillant sa pupille, qu’il veut épouser : égoï
ionné. Lorsqu’à la fin la jeune proie qu’il se réservait lui échappe,
Arnolphe
devient tragique ; la faiblesse profonde des tard
s leçons morales comme on n’en peut recevoir que de la vie elle-même.
Arnolphe
a des cris, des lâchetés qui font frémir lorsque
de sérieux griefs contre la jeune Armande, traduisant dans le rôle d’
Arnolphe
sa déception et son désespoir. Ils anticipent de
te et intime souffrance qu’il entrait sans doute dans le personnage d’
Arnolphe
et qu’il exprimait, comme s’il les tirait de son
celle qui eut son principe dans le zèle religieux. « L’exhortation d’
Arnolphe
endoctrinant sa pupille parut, non sans cause, di
t contre les choses saintes. » « Je ne dirai point que le sermon qu’
Arnolphe
fait à Agnès, disait de Vizé, et que les Maximes
llantes sont assez justifiées, dit-il seulement, par l’extravagance d’
Arnolphe
et par l’innocence de celle à qui il parle. » Imm
et par l’innocence de celle à qui il parle. » Immoral et sans pudeur,
Arnolphe
cherche à exploiter la morale et la religion à so
ce monde à part, paré et doré, est frondé comme le monde bourgeois d’
Arnolphe
et de Sganarelle, non plus seulement pour ses tra
is qui croient que c’est une belle chose de devenir gentilhomme ; les
Arnolphe
qui se donnent le nom de Monsieur de la Souche ;
un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux.
Arnolphe
répond avec raison, Vous pourriez vous passer d’
ifférence que la scène de l’École des Femmes est toute morale, puisqu’
Arnolphe
n’a que ce qu’il mérite. 593. Amphitryon, act.
, n’avait trace de l’égoïsme et de la sotte infatuation qu’il prête à
Arnolphe
; sa femme, spirituelle et hardie, ressemblait en
s. On invoque des analogies ; ainsi l’histoire d’Agnès, remarquée par
Arnolphe
dès l’âge de quatre ans, obtenue par lui d’une mè
., il excelloit encore dans les rôles de haut comique tels que ceux d’
Arnolphe
, d’Orgon, d’Harpagon. C’est alors que, par la vér
ort de Molière ; cette distribution est celle de 1680 : MM. Rosimond.
Arnolphe
. La Grange. Horace. Verneuil. Chrysalde. La Tu
us semble entendre Molière, toujours plein de pardons, s’écrier comme
Arnolphe
dans L’École des femmes : « Je te pardonne et te
n il faut qu’il fasse rire ; alors c’est un personnage comique, c’est
Arnolphe
ou George Dandin. Dom Garcie n’est ni l’un ni l’a
ir sa théorie propre sur l’éducation ? Cherchez un juste milieu entre
Arnolphe
qui ne veut pas même que sa femme sache lire, et
ue je mérite. » On sait que, vers le temps où il raillait si gaiement
Arnolphe
dictant à Agnès les commandements du mariage, il
ssez bonne figure, lorsqu’il épouse Léonor ? Dans L’École des femmes,
Arnolphe
prête à rire, parce qu’il est grondeur et jaloux.
age. » Mais ce n’est pas une raison pour les abêtir, comme le voulait
Arnolphe
. 178. Il y a de l’égoïsme sous cette faiblesse
er à la sienne. C’est à peu près l’intrigue de L’École des femmes, où
Arnolphe
, informé par son rival de tous les tours qu’on lu
e gaîté dans les confidences perpétuelles que fait Horace au seigneur
Arnolphe
! Comme celui-ci rend lui-même sa situation plus
caractères. Dans L’École des femmes, personne n’est chargé de dire à
Arnolphe
qu’il est un fou. Dans George Dandin, il n’y a pa
ls amis et ennemis le désignaient communément. Pour ses grands rôles,
Arnolphe
, Alceste, Harpagon, Sosie, M. Jourdain, Argan, on
de la vénerie, jouant à peu près dans cette occasion le rôle que joue
Arnolphe
dans L’École des femmes lorsqu’il prête cent pist
endre L’École des femmes : Est-il rien qui ne plaise Dans ce que dit
Arnolphe
et la fille niaise ? Rien de plus innocent se peu
s il excellait encore dans les rôles du haut comique, tels que ceux d’
Arnolphe
, d’Orgon, d’Harpagon. C’est alors que, par la vér
ventaire après sa mort. M. René Delorme voudrait que ce fût l’habit d’
Arnolphe
dans L’École des femmes ; l’inventaire ne donne p
s il excellait encore dans les rôles de haut comique, tels que ceux d’
Arnolphe
, d’Orgon et d’Harpagon ; c’est alors que par la v
pièces à un seul caractère, tout le plaisir sort d’une seule source (
Arnolphe
, École des femmes), l’auteur a cet avantage qu’il
prodigué à sa maîtresse les épithètes les plus dures sur sa trahison,
Arnolphe
lui dit : Hé bien! faisons la paix. Va, petite t
eux ? La belle école pour raffermir une vertu chancelante que celle d’
Arnolphe
, de Sganarelle, d’Amphitryon et de Georges Dandin
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