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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
de, comédie en cinq actes en vers, de Nivelle de la Chaussée, Durval, époux de Constance, lui fait mille infidélités. L’amour
omet de s’échapper du bal, lui indique un rendez-vous, y fait aller l’ époux , couvert d’un domino semblable au sien. Constance
le, soupire ; elle craint d’avoir perdu sans ressource le cœur de son époux . Constance. Que ce galant ne puisse en aucune f
as du Masque, elle le croit chargé de le lui rendre de la part de son époux . Mais... qu’ai-je vu ? comment ? d’où vous vient
tessons de la bénite terrine qui lui a conservé sa maîtresse, & l’ épouse . Ainsi finit la parade intitulée avec raison, Isa
acte, en prose, de Fagan, Mondor a vu dans une maison la sœur & l’ épouse de Cléonte. Il les entend nommer Mademoiselle &am
aux pieds de la fripponne, & lui présentant sa tendre requête. L’ épouse crie à la perfidie, au mauvais goût ; l’époux s’e
t sa tendre requête. L’épouse crie à la perfidie, au mauvais goût ; l’ époux s’enfonce dans sa perruque, & disparoît : Mar
re un prétexte pour vous la faire voir. — Oh ! Madame, Monsieur votre époux seroit jaloux de mon bonheur, & je l’estime t
t jaloux de mon bonheur, & je l’estime trop. — Oh ! Monsieur, mon époux n’a garde d’avoir désormais quelque chose à démêl
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184
Don Juan & Don André. Il présente Léonor au premier en qualité d’ épouse , & l’oblige à lui promettre sa foi. Elle obéi
s son trouble, elle prononce le nom de son amant & non celui de l’ époux qu’on lui donne. Don Garcie sort, le désespoir da
evoirs d’un fils. Il prie Don André de veiller sur la conduite de son épouse pendant son absence. Don André projette tout bas
uvent mal dès que Don Félix présente à sa fille Don Juan en qualité d’ époux , ce qui devient très fade : & Don Juan part p
près de son pere. Quel chagrin pour lui de quitter si brusquement une épouse adorée ! Après son départ, Léonor dit à sa confid
on Garcie lui demande la même grace, elle ne veut point manquer à son époux . Isabelle se fait entendre à travers la cloison,
train, comme dans le Sage ; mais à quel titre, puisqu’il n’est pas l’ époux de Léonor ? Ce n’est pas tout : d’Ancourt, si soi
es de cet acte. Nous perdons ce beau moment où Léonor, forcée par son époux de parler à son amant à travers le mur, attend de
qu’il avoit postés pour poignarder Don Juan & Don Garcie. Léonor épouse ce dernier ; & Don Juan se trouve avoir fait
ut ce qu’elle dit... L’Orange. Oh ! tu as beau nier, il faut que tu m’ épouses , ou que tu sois pendu. Vivien. Je vous épouserai,
. . . Messire Bon se mit fort en colere. Sa femme dit : Mon mari, mon époux , Jusqu’à tantôt cachez votre courroux ; Dans le j
s te châtiera, Et Monseigneur puis après le saura. Pendant ces mots l’ époux pleuroit de joie, Et, tout ravi, disoit entre ses
t, les coups de bâton que la femme fait donner ou laisse donner à son époux  ; ce qui certainement n’est pas honnête. On livre
s honnête. On livre, dans ce siecle poli, à une belle le front de son époux , mais la bienséance veut qu’elle respecte son dos
qu’elle respecte son dos. « Oui, mais dans la piece ce n’est pas une épouse qui fait battre son mari, c’est une pupille qui p
a Pivardie, sieur du Bouchet, très bon gentilhomme & très pauvre, épouse la Dame Menon, veuve du sieur de Billy, non pour
r son vengeur le Prieur de Meseray, son voisin & son Chapelain. L’ époux s’apperçoit de sa disgrace, il ne veut pas éclate
t obligé de parler de mariage. La tête lui tourne, il se propose pour époux , on l’accepte : il s’en tient au nom de Bouchet :
premiere femme apprend tout ce qui se passe, elle est furieuse : son époux vient précisément dans ce temps à la provision, D
avoit eue de ne pas se présenter tandis qu’on poursuivoit son mari. L’ époux lui pardonna19. Extrait du Mari retrouvé. Le me
r le moyen de Clitandre amoureux de Colette, niece de Julienne, qu’il épouse à la fin. Remarquons que Julien, n’ayant pas enco
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
. Scene VII. Strabon. Depuis quand, s’il vous plaît, vivez-vous sans époux  ? Cléanthis. Depuis près de vingt ans je goûte un
n. Dans Argos. Dans Argos !Où la fortune a-t-elle Mis en vos mains l’ époux d’un si rare modele ? Cléanthis. Dans Argos. Stra
Dans Argos.Dans Argos ! Et s’il vous plaît, quel nom Portoit ce cher époux  ? Cléanthis. Portoit ce cher époux ?Il se nommoi
s plaît, quel nom Portoit ce cher époux ? Cléanthis. Portoit ce cher époux  ?Il se nommoit Strabon. Strabon. Strabon ! Hai !
!Pourroit-on aussi, sans vous déplaire, Savoir quel nom portoit cette épouse si chere ? Strabon. Cléanthis. Cléanthis. Cléant
ous point ma femme ? Cléanthis. Monsieur, par aventure, êtes-vous mon époux  ? Strabon. Il faut que cela soit ; car je sens qu
les ? De trop grands sentiments sont souvent ridicules. Si c’étoit un époux tel qu’eût été Damon, Passe ; mais c’en est un qu
ctez ses malheurs.Eh ! de grace, Madame.... Géronte. Voilà pourtant l’ époux que ma niece réclame ! Damon. Peut-on savoir le n
us vous nommez Silvie, & non pas Léonore. Que n’êtes-vous aussi l’ épouse de Sainflore ! Léonore, à Damon qui se jette à se
Léonore.) Tenez... je suis... Voilà votre consentement : Retrouvez un époux dans le plus tendre amant. Géronte. Voyons donc.
grand Dieu !C’est lui-même. Léonore. O sort trop fortuné ! c’est mon époux que j’aime ! Géronte. La bonne antipathie ! Ah !
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353
regrette peu son ancienne fortune pourvu que le Ciel lui conserve son époux  : rien ne lui manque dans sa maison quand elle y
amene toujours. Arrive Stukéli : il apprend à Madame Béverley que son époux , malgré ses remontrances, a passé la nuit à jouer
Madame Béverley. Stukéli veut faire croire à Madame Béverley que son époux a pris ses diamants pour les donner à une rivale
; réfléchit ensuite qu’un sang aussi vil souilleroit les mains de son époux . Stukéli sort en jurant de se venger. Madame Béve
contre lui. Béverley est dans la plus grande joie, & demande son épouse pour lui annoncer une grande nouvelle. Il montre
s ainsi que celle où Stukéli veut persuader à Madame Béverley que son époux a donné ses diamants à une maîtresse. Ici Stukéli
ergent paroît, arrête Béverley, & l’entraîne en prison : les deux époux s’embrassent. PIECE ANGLOISE, Acte IV. Tout ce qu
’exception de la scene intéressante que Madame Béverley fait avec son époux . Mais cet acte est beaucoup plus long : Jarvis y
pere a le cœur déchiré. Madame Béverley veut profiter du temps où son époux repose pour aller en ville solliciter en sa faveu
5 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120
it, elle nourrisse au fond du cœur la sérieuse pensée du devoir, de l’ époux qu’elle devra aimer, des enfants qu’elle devra él
ent les vertus qui l’élèvent et la rendent digne de devenir femme352. Epouse , que son mari et ses enfants deviennent sa vie ;
ns effort la digne Elmire ; car on ne peut guère citer comme modèle d’ épouse , malgré la grâce et la chasteté antique de son am
c’est elle-même qui se décide à éclairer le père pris pour dupe et l’ époux outragé ; c’est l’épouse, c’est la mère par amour
décide à éclairer le père pris pour dupe et l’époux outragé ; c’est l’ épouse , c’est la mère par amour et par devoir, sinon par
accuser367. Elle reste inébranlable dans son rôle saint et charmant d’ épouse , de mère, et même de femme d’esprit, ce qui ne gâ
ns, sauvera la famille, comme fait Martine 379. Mais, fille ou mère, épouse ou servante, qu’elle soit douce et gaie. Qu’elle
ct. I, sc. III ; act. II, sc. II, VI. D’ailleurs Alcmène est bien une épouse passionnée, mais non une mère de famille. 357.
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. La Chaussée, imitateur de Regnard, d’un Auteur Espagnol, d’un Auteur Italien, d’un Romancier François, &c. » pp. 262-276
éer. Songez, Monsieur, que, devant Dieu, Madame la Marquise est votre épouse , & que devant les hommes, après vous être des
plus coupables du monde, ma mere en seroit-elle moins votre légitime épouse , & moi votre fils ? Songez, Monsieur, que tou
transporterent aux V... où le Marquis, ayant embrassé tendrement son épouse , la pria d’oublier ses égarements. Précis de Mél
d’oublier ses égarements. Précis de Mélanide. Le Marquis d’Ormancé épouse Mélanide sans l’aveu de ses parents. Le mariage e
vec Darviane qu’elle fait passer pour son neveu. Elle n’a pu voir son époux , parcequ’elle se cache toujours lorsqu’il vient d
de ses maîtresses, piquée d’être dédaignée, renvoya les lettres de l’ époux à l’épouse. Tout le monde connoît la piece, &
îtresses, piquée d’être dédaignée, renvoya les lettres de l’époux à l’ épouse . Tout le monde connoît la piece, & peut voir
7 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
ille contre son gré ; d’un tuteur égoïste qui prétend s’imposer comme époux à sa pupille ; d’un médecin qui fait périr dans l
lui font mépriser le mariage, prendre en horreur non pas absolument l’ époux , mais les enfants et le ménage ; qui mettent un m
ille, mais qu’elle reste simple dans son rôle de fille, d’amante ou d’ épouse . Et comme Aristophane jadis chassait les Athénien
ur féminin, la liberté qu’il sied de laisser aux jeunes filles et aux épouses durent sembler de son temps étrangement hardies.
que la femme a droit au bonheur. Cherchez à faire d’une fille, d’une épouse , une esclave, et elle se révoltera, mettra toute
it que Molière constate sans trop le déplorer. Quand les pères et les époux seront bien convaincus que toute contrainte, tout
ents de l’honneur est tout d’abord de la laisser librement choisir un époux et plus tard de lui accorder une certaine indépen
nêtes femmes. Marianne est charmante. Henriette sera la meilleure des épouses . Elvire n’écoute les galanteries de Tartuffe que
catholicisme prétend substituer au père dans la direction morale de l’ épouse et des enfants, et qui, pour être dévot, n’en ser
ne manquent pas de s’écrier comme la jeune veuve : « Un cloître est l’ époux qu’il me faut. » La pensée est la même, si les ex
vivre. Elle est inutile, incapable de remplir ses devoirs naturels d’ épouse et de mère, les seuls qui soient sacrés aux yeux
onnêtes gens ? C’est le plus souvent aux hommes, en tant que pères et époux , que Molière prescrit leur devoir (aussi exacteme
us les humains. Votre devoir de père, de mère, de tuteur, de fille, d’ épouse , d’ami, de serviteur, de maître, de sujet. Cherch
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
r chez lui, mais Alcmene sort. Elle est surprise de revoir si-tôt son époux  : elle croit qu’il n’a feint de vouloir partir av
r. D’un autre côté le Général, étonné de venir trop tôt au gré de son épouse , éclate contre son indifférence. Elle lui dit qu’
phitrion & Alcmene s’accablent mutuellement de mille reproches. L’ époux quitte la scene pour chercher des témoins qui ass
ins qui assureront qu’il n’a pas abandonné l’armée un seul instant. L’ épouse , offensée, rentre chez elle, pour pleurer sur l’a
er, loin de songer aux affaires du ménage, s’étudie à faire oublier l’ époux , en lui débitant des fleurettes que nous avons dé
ée, je ne sais trop pourquoi ; c’est lorsqu’Amphitrion soutient à son épouse qu’il n’a point passé la nuit avec elle : alors e
. . . . . . . L’Alcmene de Plaute dit encore dans cette scene à son époux , que Jupiter connoît son innocence. Après le racc
& Alcmene qui goûtent le plaisir de s’être raccommodés. Le pauvre époux est furieux. Les scenes sont exactement les mêmes
iter paroît dans une machine, au bruit du tonnerre, & déclare à l’ époux qu’il est son imposteur. Ce dénouement paroîtra d
a place, cultiver son petit champ, peupler sa famille & tenir son épouse en haleine. Dans la seconde scene, Jupiter qui pa
urant pour Alcmene, ainsi que toutes les scenes de Cléanthis avec son époux . Rien de moins vrai. Il suffit de savoir lire pou
9 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289
s’embarrasse fort peu de sa femme & de ses enfants. Martine, son épouse , veut lui reprocher son libertinage ; il la bat.
son mari qui l’avoit battue, fut déclarer à un ancien Czar33 que son époux avoit un remede infaillible pour la goutte : on l
e sa science à coups de bâton. Les couriers, enchantés, volent vers l’ époux . Il proteste ne savoir pas un mot de Médecine : o
pirants ; une pareille scene auroit paru absurde dans un temps où une épouse affligée trouve tant de consolateurs : aussi a-t-
ant de consolateurs : aussi a-t-il substitué à ce mari mal-adroit, un époux qui veut être le maître chez lui, qui s’impatient
10 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70
porte chez elle. La femme de Sganarelle, qui, de sa fenêtre, a vu son époux auprès de Célie, est jalouse, accourt, ne trouve
ombé des mains de Célie détruit la jalousie des deux amants & des époux . Pour comble de bonheur, Valere, marié secrètemen
r, Valere, marié secrètement, ne peut s’opposer aux vœux de Célie qui épouse son amant, de l’aveu même de Gorgibus. Il Ritrat
& lui dit ensuite qu’il veut la marier, lui ordonne de choisir un époux  ; elle répond que le choix est fait. Arlequin se
nora, est devenue jalouse, & paroît avec une autre épée. Les deux époux armés restent un instant seuls sur la scene ; Sca
leur demande quel est le sujet de leur querelle. Camille dit que son époux l’a fait cornette, & qu’elle veut le tuer ; A
11 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VIII. Le Mariage. » pp. 145-165
quand il met en présence la fille philosophe et la fille qui veut un époux et un ménage, de mettre toute la grâce et toute l
ge, Et de n’entrevoir point de plaisirs plus touchants Qu’une idole d’ époux et des marmots d’enfants509 : — l’homme et la fe
’à mon âge on a de mieux à faire, Que d’attacher à soi par le titre d’ époux Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et
ge de George Dandin, « qui est une leçon bien parlante526. » Si l’on épouse par intérêt d’argent, les maris sont des Trissoti
r, les soins réciproques, l’indulgence ; tous les devoirs imposés aux époux sont affirmés : affection, dévouement, secours, f
deux De tous les noirs chagrins qui suivent de tels feux557. XIV Les époux doivent « trouver tout » l’un en l’autre : « Que
eur vie559. » XVI. « … La jalousie est un monstre odieux : » les époux doivent donc éviter « cette étrange frénésie560 »
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218
ces de son ami, mais que l’amour s’est bien vengé de sa résistance. L’ épouse devient aussi infidelle que l’ami : ils jouissent
er par lui-même de sa perfidie, paroître à ses yeux & la punir. L’ époux ne respire que vengeance. La scene la plus tragiq
ece. Ajoutons que Lothaire cache long-temps à Camille la folie de son époux  ; il ne lui dit que des choses vraies, lors même
nuer l’intérêt qu’on seroit tenté de prendre à lui. Camille aime son époux  ; le dépit seul de le voir peu sensible aux avis
se. La froide Julie n’aime réellement ni l’amant qu’elle quitte, ni l’ époux qu’elle prend ; par conséquent Léandre n’avoit pa
n soit un homme intéressant ? Il n’est pas bien récompensé, puisqu’il épouse une personne qui n’a tout au plus que du goût pou
le avoue que la chose est déja faite, & qu’elle est secrètement l’ épouse de Cléon. Cléon & l’Epine son valet se sont
lt à sa fille : elle embrasse ses genoux, & lui dit qu’elle est l’ épouse de Cléon. M. Michault, moins tenace que la Comtes
ue. Après beaucoup de propos tendres & de promesses d’oublier son épouse , celle-ci se démasque, & le mari demande gala
ipal une partie du Jaloux désabusé, c’est-à-dire, une jeune sœur de l’ époux inconstant, qui est sous la tutele de ce dernier 
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. » pp. 397-410
ès sanglants. Le plus comique est celui-ci. Elle quitte le lit de son époux , pour joindre Clitandre son amant : Dandin s’en a
se donner la mort, voulant se ménager le plaisir de faire pendre son époux . Dandin, alarmé, sort pour voir si sa femme auroi
roissent à l’instant même, & qui achevent de désespérer le pauvre époux en lui vantant le bonheur qu’il a de tenir à une
ment celle qui fournit à la belle Angélique le moyen de confondre son époux . Nouvelle LXIV, Tome 2. Il y avoit autrefois à
ce qu’il y a dans le tour que jouent ces deux honnêtes femmes à leurs époux . La malice a la même cause, le même but, le même
avec beaucoup de sang froid, & j’ai de la peine à croire que mon époux se plaigne de moi. Berlinguier, qui croyoit lui a
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
ece. Madame Lisban a la migraine, & ne veut pas accompagner son époux chez Dormene : elle est surprise de n’avoir pas e
’elle ressent pour Lindor, & de l’indifférence qu’elle a pour son époux  : Madame Lisban répond qu’elle aime Lindor comme
isban rit des alarmes de sa femme : que seroit-ce, lui dit-il, si ton époux étoit d’épée ? Il ne donne pas le bon soir à sa f
z-vous à quelqu’un. Madame Lisban rougit, & veut se retirer : son époux offre de l’accompagner dans son appartement : mai
our le prendre dans sa bibliotheque. Madame Lisban, voyant aller son époux vers l’endroit où Marton a conduit Lindor, est da
ppon. Madame Lisban, connoissant le danger qu’elle a couru, dit à son époux  : Comptez que je prendrai tout le soin nécessair
enfant bien né, qui avoit l’honneur d’appartenir à la famille de son époux . Lindor s’aimoit beaucoup lui-même, comme de rais
ie ressemblent beaucoup à deux ou trois scenes de la Moglie gelosa, l’ Epouse jalouse, Canevas de Riccoboni, dont M. Joli a tir
eau masque. Vous allez donc quelquefois aux Italiens ; vous avez vu l’ Epouse jalouse. Il en convint de bonne foi. Un petit esp
15 (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58
il à propos de nous enquérir d’abord d’une belle-mère, car souvent on épouse sa belle-mère en même temps que sa femme ; or, il
fin tout ce qu’il faut pour être détesté. Le moyen qu’une jeune fille épouse avec plaisir un homme qui lui fait du mariage la
ar une ignorance systématique ? De quoi s’entretiendront ces nouveaux époux , lorsqu’après le tumulte de la noce, ils se retro
s rancune, et Homère nous les montre à Sparte, vivant comme deux bons époux dont aucun ne rougit du passé. Dans Athènes, vill
de contradiction, qui fait que, dans l’ordre physique, un homme grand épouse , d’ordinaire, une petite femme, et réciproquement
gence et la confiance ont développés en Léonor. Ariste, son tuteur, l’ épouse , et il fait bien. Si elle jouait un rôle plus imp
ge, et voici quelques-unes des recommandations qu’il adresse au jeune époux  : « Communiquez à votre femme vos affaires avec c
bien que vous avez, Clitandre ; Et je vous ai toujours souhaité pour époux Lorsqu’en satisfaisant à mes vœux les plus doux J
s accidents que peut entraîner la violence faite à une fille que l’on épouse malgré elle. Enfin, comme il est assez vil pour s
vec une ironie méprisante, qu’elle renonce au bonheur de l’avoir pour époux . Peut-être trouverez-vous que dans cette scène ad
s Molière, n’attendent pas toujours l’ordre d’un père à se choisir un époux  ; elles se révoltent même quelquefois ; mais, dan
enriette, je la présente avec confiance à notre jeune amoureux. Qu’il épouse l’une ou l’autre, il ne s’en repentira pas, et l’
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
ette même piece comme un modele qu’il faut bien se garder d’imiter. L’ ÉPOUX PAR SUPERCHERIE, Comédie en deux actes, en vers,
m. Le Marquis. Je vous demanderois son nom.C’est Emilie. La Fleur. L’ épouse du Milord ? C’est par plaisanterie. Le Marquis. P
ment ; Et, sous le voile heureux de la nuit favorable, Vous devenez l’ époux de cette Dame aimable. Hem ! n’est-ce pas ainsi q
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
nt Valere sur son mariage. Il avoue qu’il n’aime point Rosalie, qu’il épouse son bien, qu’elle donne sa main de très mauvaise
urant les sentiments que les Philosophes lui avoient inspirés. Marton épouse Crispin. La piece finit par ces deux vers : Des
ut unir sa fille avec Clitandre. Cidalise méprise les volontés de son époux  : Philaminte a le même dédain pour celles de son
ituelles, & se rabaisse aux temporelles. Cidalise peint ainsi son époux  : Votre pere ! Il est vrai que je n’y songeois g
tôt sa lâcheté, puisqu’il s’embarrasse peu de posséder le cœur de son épouse , pourvu qu’il jouisse de sa fortune ? Le héros de
18 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
e sont mariés depuis long-temps. Constance n’a pas cessé d’adorer son époux  ; Durval, plus inconstant, lui a fait des infidél
il ne le fut jamais. Cependant la crainte d’essuyer les fiertés d’une épouse outragée & les railleries de ses amis, l’empê
pour cela que les sottes irrésolutions & le ridicule préjugé de l’ époux , je lui aurois prodigué des éloges. Dès qu’il m’a
19 (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151
première fois en 16146, devait être beaucoup plus âgée que son second époux . Elle en eut cependant un fils, né vraisemblablem
fait sa paix avec la Cour en 1643, il revint en France, et oublia son épouse au milieu des plaisirs de la capitale. Modène rev
ent mourut fort jeune12. Le duc de Guise voulant prendre une nouvelle épouse , Modène s’y opposa, et s’efforça de modérer sa pa
de Jean-Baptiste d’Ornano, et Marie de Raimond, dame de Montlaur, son épouse . 2. Imprimée à Paris, en 3 vol. in-12 ; le premi
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
Je voudrois bien... Don Juan. Comment se porte Madame Dimanche votre épouse  ? M. Dimanche. Fort bien, Monsieur, Dieu merci. D
Valere. Quoi ! vous la mariez ! Elle est vive & gentille ; Et son époux futur doit en être content. Mad. Adam. Nous aurio
ait. Madame Grognac, nantie d’un dédit, veut absolument que Léandre épouse sa fille Isabelle : ce mariage n’arrange ni Isabe
enechmes. Menechme cede Isabelle à son frere le Chevalier, & il épouse la vieille Araminte pour avoir la moitié des bill
E. Monsieur Grifon, amoureux de Léonor, permet que Valere son fils l’ épouse dans l’espoir de rattrapper un collier de quatre
ille écus qu’on lui a dérobé. Valere. Si vous voulez consentir que j’ épouse Léonor, je vous ferai voir votre collier. M. Grif
21 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
qu’il l’étoit avant d’avoir reçu la lettre, dit que Desronais sera l’ époux de sa fille, mais qu’il lui faut des preuves d’un
ondamner : Lurewell exige que Richard lui demande pardon, & qu’il épouse la créature au sujet de laquelle il l’a calomnié.
donc chez sire Gasparin Tant fréquenta, qu’il devint à la fin De son épouse amoureux sans mesure. Elle étoit jeune & bell
sence des gens : Voilà, dit-il, deux cents écus comptants, Qu’à votre époux vous donnerez, Madame. La belle crut qu’il avoit
mesure. Quand Gasparin fut de retour des champs, Gulphar lui dit, son épouse présente : J’ai votre argent à Madame rendu, N’en
onner à Sophie le jour de son mariage, à condition qu’elle prendra un époux de sa main. Le caractere intéressé de Madame Gasp
22 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447
ection. Elle desire, à la vérité, d’être publiquement reconnue pour l’ épouse d’Ariste, afin de ne pas compromettre sa réputati
Scene II. Orgon annonce à sa fille qu’il veut lui donner Tartufe pour époux . Dorine feint de ne le pas croire assez fou pour
alignement les plaisirs qu’elle goûtera quand elle sera la femme d’un époux si beau, qui a l’oreille rouge & le teint fle
leuri ; sur-tout lorsqu’elle ira par le coche voir les parents de son époux . Marianne la prie de lui sauver l’horreur de cett
23 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
consent, par la suite, après diverses aventures, à accepter un autre époux , à la grande satisfaction de son frère Cinthio. »
t tuer le traître ; après quoi, elle ira mourir sur le tombeau de son époux . Elle lui donne un rendez-vous et s’arme d’un poi
us, lui ordonne d’aller vivre dans la solitude, et quant à elle, elle épouse Cinthio. On voit que sur le théâtre des Gelosi et
e un enfant du sexe masculin. Cet enfant se fait attendre et les deux époux s’accusent mutuellement du retard. Pedrolino, dég
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
déplaît, que ce seroit lui donner la mort que la forcer à prendre un époux . Aristomene & Théocle n’ont plus d’ardeur pou
un cordon à son cou. Son pere ne veut pas la contraindre à prendre un époux  ; il la prie seulement de voir les fêtes préparée
timent, & que le bien de ses sujets va la déterminer à prendre un époux , Don Carlos triomphe. Diana le mortifie, en nomma
& de la vérité, que Diana, demandant la permission de choisir un époux entre les trois Princes, nomme celui qui lui a ma
s les plaisirs des vivants ? N’avez-vous pas assez honoré celles d’un époux , en repoussant les vœux de tous les Monarques &am
25 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
it pour sa fille Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth Béjart. Les futurs époux adoptaient le régime de la communauté, tout à l’a
communauté et les deux autres tiers demeureraient propres à la future épouse et aux siens de son côté et ligne. » On sait ce q
t être célébré à l’église sans la production de l’acte de baptême des époux . L’âge de Marie Hervé, se donnant, à soixante-sep
lui inspirait alors. A ce moment, la concorde régnait entre les deux époux et le poète n’avait pour sa femme qu’ingénieuses
f. Pour la grande majorité des biographes de Molière, Armande fut une épouse indigne ; elle tortura, elle couvrit de ridicule
la différence d’âge et de caractère ont dû se produire pour les deux époux . Avide de plaisirs et de vie bruyante, Armande au
eur théâtre. Le caractère et la manière d’être qu’elle prête aux deux époux , les incidens publics de leur existence qu’elle r
ire, que sa réputation ne dépend point de la méchante conduite de son épouse . Mais j’eus le chagrin de voir qu’une personne sa
où son souvenir se trouve mêlé à celui du vieux Corneille. Modèle des époux et père de six enfants, l’auteur de tant de stanc
employés avec dévoûment. Vers le milieu de l’année suivante, les deux époux allèrent habiter rue de Richelieu. En s’éloignant
pour, Molière a fait imaginer depuis. Mais prétendre qu’elle fut une épouse irréprochable serait aussi hasardeux qu’affirmer
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134
une enfant ; il prie qu’on la lui donne, & la porte à Cléostrate, épouse de Stalinon, son maître. Cette bonne femme donne
s pour se supplanter. Cependant la sage Cléostrate, comme mere, comme épouse , veilloit soigneusement sur Cassine ; ce qui n’ét
Cassine se trouve fille de Mirrine, voisine de Cléostrate. Cuthinic l’ épouse . Les frippons d’Athenes & de Rome ne servoie
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
riminel. Vivez, vivez contente, & bravez ma mémoire Avec le digne époux qui vous comble de gloire. Célie. Oui, traître, j
ui veut que sa maîtresse, en le rendant heureux, oublie entiérement l’ époux pour tout accorder à l’amant. ACTE I. Scene III.
s faveurs que je reçois de vous ; Et que la qualité que j’ai de votre époux  Ne fût point ce qui me les donne. Alcmene. C’est
e j’ai pour vous d’ardeur & de tendresse,  Passe aussi celle d’un époux  ; Et vous ne savez pas dans des moments si doux  
28 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
. La Comtesse saisit ce moment pour lui conseiller de donner un autre époux à Mariane : elle va parler du Marquis, quand Juli
e d’Arlequin, déguisée en Princesse, veut éprouver la fidélité de son époux  ; elle lui dit d’approcher une chaise : comme il
d’Arlequin a besoin de deux chaises, puisqu’elle en destine une à son époux . Julie fait appeller Marton pour rien. Acte III.
e amene un je ne sais quel homme, Le présente à sa fille en qualité d’ époux  : Sa fille le reçoit. Hé bien, qu’en dites-vous ?
nte. Rosaura, femme de Pantalon, reçoit une lettre de son frere : son époux la surprend & veut la décacheter. Rosaura ten
n’obtient Philumene. Pamphile lui dit qu’il meurt au contraire s’il l’ épouse . Ils projettent de rompre ou du moins de différer
cette peine extrême ? Il se fait déja tard. C’est se moquer aussi ! L’ épouse ne vient point, & devroit être ici. Nous somm
29 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488
s n’en imposent pas, comme l’on juge bien, à leurs Télémaques. Octave épouse une inconnue, & Léandre est passionné pour un
bier & de beaux chapons, pour faire bonne chere. On lui dit que l’ époux est allé passer la nuit chez sa sœur ; mais tout-
ésespérée, conseille au malheureux amant de se cacher dans un sac : l’ époux entre, compte ses sacs, en trouve un de trop, app
de terre pour trente pistoles. Démiphon. Voilà qui est fait ; qu’il l’ épouse , je vais les donner. Géta. Une petite maison pour
les donnerai, soyez en repos ; & faites seulement que votre fils épouse celle que vous savez. Antiphon. Que je suis malhe
tte sa maison & sa femme pour aller à Lemnos, où il a une seconde épouse & une fille. Démiphon part en même temps pour
hrémès, devient amoureux d’une chanteuse. Antiphon, fils de Démiphon, épouse Phanie, qui passe pour étrangere. Les affaires so
eillard à grands cris, & lui apprend que son mari avoit une autre épouse à Lemnos. La femme est furieuse, ne veut point pa
épouse à Lemnos. La femme est furieuse, ne veut point pardonner à son époux  ; &, pour commencer à se venger, elle permet
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. » pp. 53-56
le mérite ; les autres refusent, avec la derniere impertinence, deux époux aimables, parcequ’ils n’ont pas donné à leur pass
s. Une absence de quatorze mois faisant conjecturer à Emilie que son époux a passé les sombres bords, elle se livre toute en
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
Don Pedre, en le conjurant de la dérober aux transports jaloux de son époux qui la poursuit pour la poignarder. Le Sicilien l
cteur, est caché avec son valet Arlequin dans un cabinet que la jeune épouse a fait pratiquer dans l’épaisseur de la muraille.
32 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVI » pp. 188-192
’honnêteté et de la décence. Nous avons vu, le 6 juin 1660, Louis XIV époux , à l’âge de 22 ans, de Marie-Thérèse d’Autriche,
fêtés par les précieuses. Le 1er avril 1661, Monsieur, frère du roi, épouse Henriette d’Angleterre, et les fêtes, les plaisir
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. M. DE BEAUMARCHAIS. » pp. 442-462
de se venger plus noblement ; mais le Lord, reconnoissant ses torts, épouse solemnellement Eugénie. Cette portion d’intrigue
isqu’elle n’accorde sa main qu’afin de pouvoir poignarder son indigne époux . (La scene se passe chez Don Lope.) Acte II. D
mort pour avoir attaqué Don Alvar avec l’avantage du nombre. Don Lope épouse Jacinthe, & Don Alvar s’unit à Cassandre.   V
, demande pardon à sa chere Eugénie, & devient solemnellement son époux . PRÉCIS DE FANNI,ou de l’Heureux Repentir. Le Lor
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164
eur. Votre plus court sera, madame la mutine, D’accepter sans façon l’ époux qu’on vous destine. J’ignore, dites-vous, de quel
be en partage, Dois-je prendre le soin d’en savoir davantage ? Et cet époux , ayant vingt mille bons ducats, Pour être aimé de
MPAGNE. Champagne. Tu sais quelle amitié de tout temps fit paroître L’ époux de ta maîtresse au pere de mon maître ; Qu’ils ét
spenser. Par exemple, Destouches parle toujours dans le Glorieux de l’ épouse de Lisimon. C’est elle qui protege le rival du Co
exposé la cause de sa maladie. La pauvre femme est jalouse de M. son époux , & ce n’est pas sans raison, puisque le vieux
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
cher l’argent du drap. Guillemette, femme de Patelin, lui dit que son époux est malade depuis six semaines. Le faux malade pa
pour Henriette sa fille. Madame Patelin est au désespoir de voir son époux si mal vêtu, mais elle est encore plus fâchée de
pour lui faire des présents. La mere veut faire finir tout cela ; son époux arrive, s’insinue auprès de M. Guillaume, vante s
sentir l’oie : il est fort surpris quand Mad. Patelin lui dit que son époux est malade depuis long-temps. Patelin vient lui-m
ent Parmenon, en lui disant que Pamphila se trouve citoyenne, qu’il l’ épouse  ; que Lachès permet à Phædria de vivre avec Thaïs
36 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
la valeur et la solidité. Or, l’étoffe dont est faite la vie de deux époux est assez délicate et assez précieuse pour mérite
t de sa dignité personnelle pour ne pas rester fidèle à ses devoirs d’ épouse , ne fut-ce que par respect pour elle-même. Belle,
oignages d’amour qu’elle prodigue à Jupiter, croyant les donner à son époux  ! Quelle noble indignation aux plaintes de celui-
on l’adore le plus comme un modèle de décence et de fidélité, comme l’ épouse la plus pure, la plus gracieuse, la plus tendre,
37 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
trois cents personnes. Il ne reste que Tchao-so avec la Princesse son épouse  ; il est le gendre du Roi, il n’est pas à propos
s cents personnes ? Princesse, écoutez les dernieres paroles de votre époux  : je sais que vous êtes enceinte ; si vous mettez
i avoit donnés, & se tue avec le poignard. La Princesse. Ah ! mon époux , vous me faites mourir de douleur. l’Envoyé. Tch
ils se reconnoissent, font grand tapage ; mais tout s’appaise. Fulvio épouse Livia ; Lionetto, sa chere Claudia : & Americ
38 (1697) Poquelin (Dictionnaire historique, 1re éd.) [graphies originales] pp. 870-873
i par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite de son épouse , renouvella ses plaintes avec plus de violence qu
de lui pardonner, pourveu qu’elle eût une conduite plus reservée. Un époux si extraordinaire auroit pu lui donner des remord
cœur outragé, vous peut payer tous les chagrins que vous cause vôtre épouse , puis que vous n’avez qu’à la faire enfermer ; ce
39 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
& que pendant les douceurs de la réconciliation Mercure empêche l’ époux de troubler la fête : enfin, ce n’est nullement p
devient veuf, revient à Sicyone, voit par hasard Phanostrate, & l’ épouse sans la reconnoître pour la personne qu’il a jadi
mours, parceque les parents de son amant veulent lui donner une autre épouse , qui se trouve par hasard la seconde fille de Dém
40 (1802) Études sur Molière pp. -355
celle qu’il croit épouser : même invraisemblance dans l’erreur de cet époux , que l’hymen et plusieurs nuits heureuses n’ont p
le s’est attachée à Lélie, et cet aveu l’autorise à refuser le nouvel époux qu’on veut lui donner : félicitons aussi Molière
esse s’écrie que ses jours ne sont plus à lui, elle lui pardonne et l’ épouse . Lisez la pièce de Molière. Des imitations.
tuteur, me dira-t-on. Oui, mais sans ses mauvais procédés il devenait époux comme son frère. L’exposition. — Très bonne ; el
r sommeil, armées de toutes pièces comme elle. Quelque temps après, l’ époux est forcé d’aller à la cour. Un gentilhomme de Co
bare anachronisme. Arnolphe est goguenard ; il aime à plaisanter les époux maltraités, et craint pour lui le mépris qu’il at
urs ; accablé par la joie de son beau-père, qui, en lui remettant son épouse , s’écrie : loué soit le ciel ! m’en voilà débarr
l ! m’en voilà débarrassé. Qu’on se représente surtout le malheureux époux obligé de quitter la scène sans pouvoir, sans ose
fixer, et à la coquetterie la plus propre à le désespérer. Devenue l’ épouse de Molière, plus vaine que fière de ce titre, ell
et ne ferma plus l’oreille aux fleurettes du courtisan désœuvré. Son époux eut beau risquer quelques tendres représentations
  TROISIÈME JOURNÉE. Dom Juan s’introduit dans la chambre de la jeune épouse , lui dit que son mari lui a permis de prendre sa
champ à pousser les choses assez loin, ne pouvait nous présenter un époux assez sot pour croire, qu’en maltraitant sa femme
elques propositions hasardées ; en voilà sans doute assez pour qu’une épouse délicate prie son mari ………………………… De ne l’expose
cours à toutes les finesses de l’art, pour reprocher, d’un côté à son époux , l’embarras dans lequel il la laisse, et pour per
yon croit la surprendre, elle est surprise en effet, mais de voir son époux sitôt de retour, et lui rappelle toutes les preuv
se à coups de pierres, et lui défend de troubler les plaisirs de deux époux nouvellement réconciliés ; Sosie arrive, Amphitry
les deux pièces Jupiter paraît, au bruit du tonnerre, et déclare à l’ époux qu’il est son rival heureux ; mais chez Plaute, B
eut le rendre heureux : il voit ensuite qu’il est question d’un autre époux . Voilà à peu près la scène d’Harpagon et de Cléan
menace de se noyer, ramasse une pierre et la jette dans un puits ; l’ époux , alarmé, sort ; Gite, qui s’était cachée derrière
la referme, monte vite à la fenêtre que vient de quitter son crédule époux , l’accable de reproches, lui demande d’où il sort
e peut trahir son devoir, et le dédain offensant d’Angélique pour son époux  ; par conséquent, la morale de la pièce, oui, la
Encore un reproche, acte IV, scène ii , madame Jourdain surprend son époux à table avec Dorimène, et trouve mauvais qu’il l’
s’y peint lui-même, et que, toujours plein de l’image de son ingrate épouse et de sa passion pour elle, il y pousse la délica
elui-ci les apaise en leur apprenant que le parasite se chargera de l’ épouse d’Antiphon, à condition qu’on lui donnera une som
à peine l’a-t-on remise, et soudain cette Phanie est reconnue pour l’ épouse que Chremès destinait à son neveu. On veut forcer
elle la femme du vieillard, et lui apprend que son mari a une seconde épouse  ; elle accable celui-ci de reproches, et pour réc
trop sincère, ne saurait flatter ce qui le blesse ou lui déplaît. Un époux prétend être maître chez lui et pouvoir disposer
prétend être maître chez lui et pouvoir disposer de ses enfants ; son épouse a les mêmes prétentions ; mais elle annonce haute
s, le menace de toutes les maladies en ie, ne veut plus que son neveu épouse la fille d’un homme rebelle à ses ordonnances, et
petit-fils, de mon cœur, de pauvre mari, qu’elle prodigue à son vieil époux , sont plus comiques ; enfin, si Béline était viei
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
qu’il n’en est instruit que depuis un instant. Il reconnoît Ignès, l’ épouse  ; & Dona Elvire est trop contente d’épouser s
our aller combattre auprès de Don Rodrigue, qu’elle regarde comme son époux . Elle crie, aux armes ! aux armes ! Florente, dom
je te dise, Princesse infame, qui déshonores le trône où tu es née ; épouse corrompue, amante sacrilege, ennemie de ta propre
is prête à accomplir la parole que je vous ai donnée de devenir votre épouse . Rodrigue. La belle proposition ! Delmire. Doucem
n donnez aujourd’hui une preuve, en me jugeant digne de devenir votre épouse , en me croyant vertueuse sur ma parole, malgré le
42 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
par Platon. Aucun législateur n’a mieux tracé que lui les devoirs des époux et des femmes, des fils et des pères, ainsi que n
u raillerie, etc. » Molière, si prompt à se moquer des infortunes des époux , eut son tour, assure-t-on, et prit l’affaire for
reprenait chez les autres. En s’égayant des malheurs qui arrivent aux époux mal avisés, il était dans son droit comique ; il
s’imagine qu’une fille sans biens sera trop heureuse de l’avoir pour époux . Agnès, dans son ignorance des choses du monde, e
donner une haute opinion de leur pudeur. Il démontre que les femmes, épouses et mères, ou destinées à l’être, ne doivent pas s
Misanthrope, et Mlle Molière celui de la coquette Célimène. Les deux époux ne se voyaient plus guères qu’au théâtre. La pass
te pastorale héroïque, mais la muse de la comédie, plus rebelle que l’ épouse du poète, ne se laissa pas surprendre : elle rest
in d’Elmire. Comme elle a dû souffrir de la petitesse d’esprit de son époux et de la mauvaise humeur de sa vieille et bavarde
u plus rigide spectateur, puisque Jupiter avait pris le visage de son époux . C’est un bel éloge donné aux dames de l’antiquit
roi Louis XIV dans tout son éclat ; et l’Amphytrion est devenu un des époux de sa cour galante, obligé de tolérer ce qu’il ne
e leur inconstance et de leur facilité à se consoler de la perte d’un époux . Il est certain que presque toutes les veuves se
c dans son droit, ainsi que le monde, en se moquant des disgrâces des époux , et les plaisanteries dont ces quelques esprits d
, défaut ordinaire des amants. Psyché, qui fait s’envoler son céleste époux , irrité qu’on ait douté de lui, Psyché, qui se ré
alités qu’un honnête homme souhaite de rencontrer dans la femme qu’il épouse se trouvent réunies en effet chez cette belle, sa
e, on voit deux femmes qui, ne pouvant plus arracher d’argent à leurs époux , choisissent chacune pour caissier le mari l’une
43 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192
ièce est très-immorale590. Si pur que soit l’amour d’Alcmène pour son époux , si indigne que soit le crime de voler par ruse à
rès-spirituelle la subtile et immorale distinction de Jupiter entre l’ époux et l’amant 591 ? Songe-t-on à plaindre Amphitryon
u sentiment moral par la force comique, au point de rendre d’honnêtes époux ridicules, et de faire trouver excusable, agréabl
r épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux  ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
eur neveu à ne pas se marier ; & s’engagent, si elles prennent un époux , à payer chacune à Valere un dédit de cent mille
sa, vint joindre Bertrande de Rols, à qui il persuada qu’il étoit son époux  ; que l’amour & le repentir le ramenoient dan
ras. La belle le crut, ou feignit de le croire ; &, pendant que l’ époux se faisoit casser une cuisse à l’armée, sa femme
45 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
moitié de sa fortune pour rétablir celle de son amante, afin qu’elle épouse Clairville : il appelle Charles : Charles paroît,
le. Rosalie a la force de présenter d’Orval à Constance en qualité d’ époux . Le pere de Rosalie arrive, reconnoît d’Orval pou
; que, malgré son hymen arrêté avec le Comte Octavio, il veut qu’il l’ épouse le jour même, & qu’il a obtenu la promesse de
46 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264
adonna Lelia dans son costume féminin, en a été charmé ; que Flaminio épouse Virginia, et que l’on va célébrer les deux noces.
te force lui trancher la tête. Madame se jetait aux pieds du farouche époux , prodiguait les supplications éplorées et les plu
de comptes à vous rendre. Il faut que je vous tue. « — Eh ! mon cher époux , je vous en conjure par cette soupe aux choux que
malgré lui ; nous le montrer successivement tuteur d’Isabelle, futur époux de Dorimène, valet de Dom Juan, père de Lucinde,
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179
l eut l’art de s’introduire chez la dame, sans savoir qu’elle étoit l’ épouse de son maître : il eut l’art de lui plaire : il e
tune chez une femme sans s’informer du nom & de la qualité de son époux  ? Moliere a su mettre ordre à tous ces inconvénie
ue de ses yeux elle étouffe les coups ;   Car, pour bien plaire à son époux ,   Elle ne doit plaire à personne. Maxime V. Hor
, persuadé au contraire que les meilleures précautions sont inutiles, épouse Philis, au hasard de ce qui pourra lui arriver. E
cheux. Pour plus grande sureté, il fait armer de pied en cap sa jeune épouse , & lui ordonne de rester ainsi pendant son ab
48 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
amp; ne laisse pas de reprendre tous les détails de la maladie de son époux , qu’elle conduit depuis la veille de sa fievre, q
ur jalouse de sa femme. La dame n’a pas tout-à-fait tort, puisque son époux a une maîtresse en ville, qu’il comble de bienfai
ux a une maîtresse en ville, qu’il comble de bienfaits. Il vole à son épouse une robe magnifique, va la porter à sa nymphe, &a
r la prier de lui rendre cette maudite robe, dont la perte irrite son épouse , & lui promet de lui en donner une plus belle
emblance avec nos mœurs, & ne les peint que trop fidellement. Les époux qui privent leurs femmes de leurs bijoux pour les
e, dicte un testament, par lequel il laisse unique légataire sa chere épouse . Ce titre convenoit à la dame, à quelques formali
49 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311
as l’honneur d’être dans votre estime, Est celui que je prends pour l’ époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger
chez moi l’affaire est résolue50. Mais elle aura des vapeurs si son époux ne donne pas sa fille ou sa niece à un prétendu p
50 (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369
donne un bon coup d’épée au travers du corps, reprend sa cassette, et épouse son page. Vous remarquerez qu’on a encore lardé c
i qu’en toute politesse, Reçut avec grande allégresse, Et son aimable épouse aussi, Dame, où l’on ne trouve aucun si, Que le C
ment peut-il avoir appris que non seulement l’oncle ne veut pas qu’il épouse sa nièce, mais qu’il veut encore la marier avec u
a l’autre jour, La plus fine fleur de sa cour, Savoir sa mère, et son épouse , Et d’autres jusqu’à plus de douze, Dont ce monar
mble ; et dans la première, il garde une femme dont il veut faire son épouse , qui, bien qu’il la croie ignorante, en sait plus
rincesse se présente et demande à son père la liberté de choisir pour époux celui des trois princes qu’il lui plaira davantag
a main. Le rival qui s’était le plus flatté du retour de la princesse épouse sa cousine, et la pièce finit. « Molière, après a
n’aimât sa cousine, s’offrît elle-même à lui, en le choisissant pour époux . Le sexe, le rang, la bienséance, tout était bles
prince de se marier avec sa cousine, de le choisir elle-même pour son époux . En ce moment, Molière, par un coup de maître, fa
lle, toujours à sa suite. Pendant qu’on est occupé à danser, les deux époux s’échappent et sortent de la maison ; Sganarelle
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124
es ; il leur a donné le pouvoir de les épouser ou de leur choisir des époux . Ariste s’est chargé de l’éducation de Léonor. Il
te, que, s’il ne veut pas cesser de me persécuter, j’en avertirai mon époux & mes freres, quelque chose qu’il en puisse a
ne l’attendit pas long-temps cette absence ; car peu de jours après l’ époux fut obligé d’aller à Genes pour des affaires de c
52 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102
préceptes qui fixent avec juste mesure dans quelle limite la femme, l’ épouse , la mère devra cultiver son intelligence et acqué
Molière : il condamne les excès de dépense de la jeune Dorimène, qui épouse un riche vieillard pour payer ses parures322, et
avantes, act. I, sc. I - Le principe que la femme est faite pour être épouse et mère a déjà été affirmé plus rudement par le g
53 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
véritable sexe d’Ascagne. On confirme son mariage avec Valere. Lucile épouse Eraste. La creduta Maschio, ou la Fille crue Gar
ande à Diane comment elle a pu faire pour n’être pas reconnue par son époux  : elle répond qu’elle avoit soin de prendre un ha
en apprenant que le brave est Flaminio. Il lui donne sa fille. Silvio épouse Béatrix, & Colombine se marie avec Brighella.
mé des beautés de Béatrix, vous renoncez à mon amour pour devenir son époux . Flaminio. J’ai conservé mon amour pour vous tant
54 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322
condition qu’il refusera la main de Mariane, & qu’il engagera son époux à l’accorder à Valere comme il l’a déja promis. M
rie : tout le monde vient au secours. Diana reste à l’Ecolier, Silvio épouse Béatrice, la piece finit. Je demande présentemen
e me conseillez-vous ? Valere. Je vous conseille, moi, de prendre cet époux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mariane. Hé
prie. Vous m’avez dit tout franc que je dois accepter Celui que pour époux on me veut présenter ; Et je déclare, moi, que je
55 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
t pourquoi tu meurs185. Antigone est enterrée vive. Sans amis, sans époux , sans larmes, je m’en vais             Là-bas, da
avenir plus beau,             Dans la nuit glaciale. La mort est mon époux , et ce sombre tombeau             Ma chambre nupt
ens qui attachent un fils à sa mère. Si elles n’ont point poursuivi l’ épouse d’Agamemnon, c’est qu’elle n’était pas du même sa
les. Apollon oppose à ce rapport purement naturel le droit moral de l’ époux , et ici la gravité du génie d’Eschyle est digne d
ut plus solide qui s’attachait dans le théâtre antique aux droits des époux ou des parents199. L’importance nationale qu’avai
autrement qu’en sa qualité de citoyen, de roi, de père, de fils ou d’ époux  ; l’ambition, l’amour, la grandeur personnelle, v
mais, de même que l’homme antique, il parut sur la scène en qualité d’ époux , de fils, de père, de citoyen ou de roi. Le grand
56 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [39, p. 69] »
207. Dacier, Anne Lefebvre, Mme(1647 – 1720) : érudite française, épouse d’André Dacier, elle traduisit les auteurs grecs
57 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49
uspices d’une femme jeune, belle, spirituelle, de naissance illustre, épouse et mère d’une vertu exemplaire, se distingue par
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Monologues. » pp. 261-273
ils bâtard, Mort depuis en Espagne ; & pour toute famille, De son épouse Alix n’avoit eu qu’une fille, Trépassée, enterrée
pose la lanterne à terre.) Madame, Amphitrion, mon maître & votre époux .... Bon ! beau début ! l’esprit toujours plein de
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398
icarde survient, & fait le même reproche à Pourceaugnac. Les deux épouses disputent à qui fera pendre le volage époux ; &am
Pourceaugnac. Les deux épouses disputent à qui fera pendre le volage époux  ; & toutes deux, pour se rendre plus intéress
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. Des Comédies Allégoriques. » pp. 75-90
urir. Les pécheurs interrompent cette conversation, & demandent l’ époux pour le crucifier. L’Ame fait de longues & ma
prononce en faveur de la derniere. Elle est aussi satisfaite que son époux est affligé. Parmi les exemples dont le Théâtre a
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
e, avare par nature,  Elle est impérieuse & dure, Ne hait que son époux , & n’aime que ses chiens. Que sans cesse pour
étonnant à beaucoup de folie. Veuve, graces au Ciel, de son troisieme époux , Elle vint demeurer au logis de son frere : Notre
62 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
mp; mon mariage ne doit point vous inquiéter. C’est un homme que je n’ épouse point par amour, & sa seule richesse me fait
ct du bâton & des épées qu’on ne cesse de lui présenter, & il épouse .   L’histoire d’Arlequin est en gros celle de Sga
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341
s bras de l’Amour. Dans George Dandin, Angélique quitte le lit de son époux auprès duquel elle est couchée, pour voler au ren
, qui est amoureuse d’un autre, doit naturellement jouer à son pauvre époux des tours qui lui valent des injures ; tout cela
e. Vous aimiez ma sœur, & ne songiez point à l’épouser ! Moncade. Epouse-t -on toutes celles qu’on aime ? Eraste. Il y a de c
64 (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-
sa situation plus comique par ses impitoyables railleries contre les époux et les tuteurs confiants ! Et Agnès ? Peut-on ne
de délicatesse, qu’il n’est aucun spectateur qui ne voudrait que son épouse lui ressemblât, et M. Trissotin lui-même, la préf
qui compte les derniers moments de l’insensé vieillard, et se montre épouse aussi intéressée que belle-mère injuste. Cette pi
de l’Église et des assistants, elle prenait Beauval pour son légitime époux  ; à l’instant parut Beauval, qui dit également qu
it également qu’il prenait la demoiselle Bourguignon pour sa légitime épouse . Après cet éclat, on fut obligé de les marier ; e
rtèrent, Tous six ensemble se mêlèrent Pour faire Mirabilia. Savoir l’ époux d’Aurélia... Scaramouche à la riche taille ; Le s
65 (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179
t comme, suivant la tradition, il était aidé dans cette besogne par l’ épouse du quidam, celui-ci, un beau jour, trouva la chos
lier son nom de gentilhommerie et son nom de théâtre. Elle devint une épouse accomplie, presque légendaire : cela s’est vu au
e à la mode du temps… « De Beaupré, tante de la Dlle Marotte Beaupré, épouse de Verneuil. Elle était actrice de la troupe du M
ence de Dieu et des hommes, qu’elle prenait Beauval pour son légitime époux . Beauval, jusque-là caché, monta sur un banc et d
c et déclara qu’il prenait la demoiselle Bourguignon pour sa légitime épouse . L’archevêque conseilla à Paphetin de marier ces
rents inconnus, et par conséquent libre de ma volonté, je prends pour époux Jean Pitel, ici présent et consentant. Levez-vous
ui enlevait « une chemise fine ». Il parait qu’on volait beaucoup les époux Beauval. Mais le mari veillait au grain. Voici un
lequel nous a fait plainte et dit qu’il y a environ six semaines son épouse aurait pris pour servante de cuisine la nommée Ca
urs et une petite fille, et non contente de ce, ladite damoiselle son épouse l’a surprise plusieurs fois lui volant dans ses p
4 sols et une de 6 sols, ce qui aurait lait que ladite damoiselle son épouse aurait dit que sûrement elle était volée et qu’el
n serait convenue et dit qu’elle l’aurait cachée sur une planche où l’ épouse de lui plaignant aurait tout retrouvé. » Comment 
66 (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790
, par des gens mal intentionnez pour son repos, de la conduite de son épouse , renouvella ses plaintes avec plus de violence qu
t de lui pardonner, pourvu qu’elle eût une conduite plus reservée. Un époux si extraordinaire auroit pu lui donner des remord
cœur outragé, vous peut payer tous les chagrins que vous cause vôtre épouse , puis que vous n’avez qu’à la faire enfermer : ce
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60
de mes vœux, A son aimable niece a défendu ma vue, Et veut d’un autre époux la voir demain pourvue. Orphise toutefois, malgré
vœux, que j’ai blâmés en vous, C’est elle qui vous donne Eraste pour époux . . . . . . . . . . Eraste. Mon cœur est si surpri
68 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29
malheureux amour pour la femme de son neveu, la persécution du jeune époux , et les préparatifs d’une guerre sans autre objet
de la haute considération qu’elle devait bientôt acquérir. Les jeunes époux s’établirent, en se mariant, dans l’hôtel du marq
69 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
mène, et surtout la Scène où ce Dieu ne cesse de jouer sur le terme d’ Époux et d’Amant. Plaute* lui paraissait aussi plus ing
lais de Versailles, donna à la Reine sa mère, et à Marie-Thérèse, son épouse , sous le titre des Plaisirs de l’Isle enchantée.
plaisir à ses connaissances. Cette femme crut pouvoir substituer à l’ épouse de Molière une nommée la Tourette, qui ressemblai
e. Tous ses amis y assistèrent, ayant chacun un flambeau à la main. L’ épouse du défunt, s’écriait partout : « Quoi ! L’on refu
bvre, Mme(Preuilly-sur-Claise 1647 – Paris 1720) : érudite française, épouse d’André Dacier, elle traduisit les auteurs grecs
ls badinages entre galants et coquettes autour du contrat moral entre époux (le Mariage à la mode, 1671). Il remanie Molière
Interdit, il se consacre à la comédie sérieuse, The modern Husband (l’ Époux moderne), et adapte Molière puis, irréductible, p
ie d’ (Paris 1607- id. 1671) : fille de la marquise de Rambouillet et épouse de Charles de Montausier, qui fit composer pour e
la plupart des comiques des générations suivantes. Honnête homme, bon époux et père de famille, c’est un modèle d’acteur bon
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Choix du lieu de la Scene. » pp. 76-93
? Et le transport d’un cœur peut-il s’expliquer mieux, Au retour d’un époux qu’on aime avec tendresse ? Amphitrion. Que me di
c’est un désespoir qui de tout rend capable. Alcmene. Allez, indigne époux , le fait parle de soi ;   Et l’imposture est incr
71 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
ier dans un moment encore où l’oncle & le pere la prennent pour l’ épouse du Philosophe, pour Mélite, dont on leur a vanté
gâter.Ah ! ma belle, est-ce vous Dont mon sot de neveu prétend être l’ époux  ? Céliante. Et quand cela seroit, qu’y trouvez-vo
72 (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376
re de son jeune maître, le vieillard Polidoro, maintenant veuf de son épouse légitime, a toujours une première femme et une fi
et qui se trouve être la fille d’un voisin et ami de Polidoro. Emilia épouse un compagnon de Polipo, chez qui elle a été logée
73 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
idée. Le 30 mai 1633, juste au bout d’un an de veuvage, Jean Poquelin épouse en secondes noces Catherine Fleurette, sur laquel
r suivant, un autre acteur, René Berthelot dit Duparc, dit Gros-René, épouse demoiselle Marquise-Thérèse de Gorla. On a le con
elin, Dufresne. Joseph Béjart. La bénédiction nuptiale fut donnée aux époux le 23 fevrier. Les actes authentiques ont été pub
e 29 de ce mois, est donné par M. Brouchoud en fac-similé32. Les deux époux y sont dits comédiens de la troupe de M. le princ
lis aux Pyrénées ramenaient la cour vers Paris. Louis XIV et sa jeune  épouse , Marie-Thérèse, étaient arrivés à Vincennes. Le 2
et notre dite mère s’y consentent et accordent. Pour être les futurs époux uns et communs en tous biens meubles et conquêtes
ur des présentes, ladite damoiselle, mère de ladite damoiselle future épouse , a promis bailler et donner auxdits futurs époux,
e damoiselle future épouse, a promis bailler et donner auxdits futurs époux , à cause de ladite damoiselle sa fille, la veille
mmunauté et les deux autres tiers demeureront propres à ladite future épouse , et aux siens de son côté et ligne. Ledit futur é
ladite future épouse, et aux siens de son côté et ligne. Ledit futur époux a doué et doue sadite future épouse de la somme d
 de son côté et ligne. Ledit futur époux a doué et doue sadite future épouse de la somme de quatre mille livres tournois de do
’avoir et prendre, quand il aura lieu, sur tous les biens dudit futur époux , qu’il hypothèque à cet effet. Le survivant desqu
tur époux, qu’il hypothèque à cet effet. Le survivant desquels futurs époux prendra par préciput des biens de leur communauté
ite somme en deniers à son choix. Advenant le décès dudit sieur futur époux avant celui de la future épouse, sera permis à ic
x. Advenant le décès dudit sieur futur époux avant celui de la future épouse , sera permis à icelle future épouse et aux enfant
ur époux avant celui de la future épouse, sera permis à icelle future épouse et aux enfants qui naîtront dudit mariage, d’acce
tages ou rentes rachetées, appartenant à l’un ou à l’autre des futurs époux , les deniers en provenant seront remplacés en aut
l’égard de ladite future, sur les propres et autres biens dudit futur époux . Car ainsi a été accordé entre les parties, prome
ette dot, donc Madeleine n’est pas la sœur, mais la mère de la future  épouse . L’argument ne vaut rien. En admettant que les di
rien de plus commun, dans les contrats de mariage, surtout lorsque l’ époux est riche et âgé, que ces reconnaissances qui rem
de mariage du lundi 20 février 166288. C’est là qu’il est dit que les époux furent fiancés et mariés tout ensemble, par permi
nt, c’est qu’elle prétendait faire un mariage nominal, faire sa fille épouse en titre et héritière, la retenir chez elle, et r
à la fois risible et pitoyable n’était pas sans avoir pour le récent époux  d’Armande Béjart je ne sais quoi de vif et de pal
, roi de France et de Navarre ; la marraine, dame Colombe Le Charron, épouse  de messire César de Choiseul, maréchal du Plessy,
 cœur outragé, vous peut payer tous les chagrins que vous cause votre épouse , puisque vous n’avez qu’à l’enfermer ; ce serait
dire, que sa réputation ne dépend pas de la méchante conduite de son épouse . Mais j’eus le chagrin de voir qu’une personne sa
s », et Célimène était jouée au naturel par Armande Béjart ; ces deux époux se trouvaient donc avoir à peu près la même situa
ilà de la rumeur dans la maison. « Est-il possible, dit Molière à son épouse , que vous ayez l’imprudence de frapper un enfant
ais qui, triomphant du trépas, Plus que jamais montre d’appas. Dont l’ époux , à gogo, je pense, Reprend nouvelle jouissance.
acer en rentes ou en terres. Léonard de Loménie, sieur de Villaubrun, époux de Geneviève Béjart, mourut peu après ; Geneviève
gnée du notaire de la famille, Le Vasseur, et de Jean-Baptiste Aubry, époux en secondes noces de Geneviève Béjart et, par con
enterait aujourd’hui) ; un mobilier somptueux, dans lequel le lit des époux entre en compte pour deux mille livres ; deux cen
e 9 mars 1691, et qui soulevèrent des contestations entre elle et les époux  Guérin. Ces contestations ne furent apaisées que
nt les fautes de la femme145. L’incompatibilité d’humeur suffit entre époux , et un premier ma entendu devient celui de l’exis
rent, Tous six ensemble se mêlèrent Pour faire mirabilia ; Savoir : l’ époux d’Aurélia150, Scaramouche à la riche taille. Le s
de l’Église et des assistants elle prenait Beauval pour son légitime époux . Beauval alors se montra, fit une déclaration ana
ficulté. Après avoir résidé quelque temps dans les Pays-Bas, les deux époux rentrèrent en France. Boisset de Villedieu succom
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
il a des remords. ACTE I. Eugénie est affligée de n’avoir pas vu son époux depuis son arrivée, & d’apprendre que son per
n de nos violons. Dans le cinquieme acte, Milord reconnoît ses torts, épouse Eugénie : tout est réparé : la piece est applaudi
75 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
rtain : Ce soir une partie, & l’autre après-demain. Je réussis. J’ épouse une femme savante. Vois le bel avenir qui de là s
ene est occupée. Qu’à l’envi cependant, donnant dans l’épopée, Et mon épouse & moi nous ne lâchions par an, Moi, qu’un dem
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
, prouve qu’elle est très tendre, & se découvre enfin. Arlequin l’ épouse , & Celio se marie avec la fille aînée de Pant
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
ur famille, se réservant le droit de ne pas lui faire quartier s’il n’ épouse pas bientôt Elvire. Don Juan rit de ses menaces.
voir pas eu le temps de mettre à mal Dona Anna. Le Marquis, charmé, l’ épouse . Le Duc Octave prend Isabelle comme si elle étoit
e ses jours. Celui-ci veut lui persuader qu’une fille bien née aime l’ époux qu’on lui donne. Il lui commande d’obéir. Acte I
78 (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136
ste son amant) ne doit point vous inquiéter ; c’est un homme que je n’ épouse point par amour, et sa seule richesse me fait rés
également à la tératologie morale féminine. Surprise en faute par son époux , cette personne n’éprouve qu’un seul regret, celu
r satisfaire une fantaisie. Dona Elvire, abandonnée par Don Juan, son époux , poursuit celui-ci pour tâcher de l’amener à une
vivement. Dorine a beau entretenir Orgon sur la maladie d’Elmire, son épouse , Orgon n’entend que ce qui peut intéresser Tartuf
squ’à l’imprudence. N’ayant eux-mêmes aucune pudeur, ils courtisent l’ épouse tout en cherchant à épouser la fille ; ne croyant
l’esprit ! » Cette exclamation est d’un naturel parfait. Quel est l’ époux amoureux de sa femme qui dans une situation sembl
e pour laquelle l’homme place son déshonneur dans l’inconduite de son épouse , et son honneur dans la fidélité de celle-ci, c’e
la folie ? (Il est certain que dans ce moment-là, en présence de son épouse , absorbé et aveuglé par son amour, il se trouvait
x : « La morale de Molière aura exprimé ce que doit être un homme, un époux , un citoyen, même un chrétien ; elle n’aura nulle
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. M. DE CHAMFORT. » pp. 420-441
jouit présentement chez lui de la liberté & de la compagnie d’une épouse qu’il aime : il n’en a qu’une, tandis que ses voi
sage à une infinité de sanglots. Un pere à l’extrémité de sa vie, une épouse adorée, quatre aimables enfants, & une fortun
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. De l’Art de prévenir les Critiques. » pp. 309-313
baissée dans le piege. Dans le même acte, Elmire, qui, tandis que son époux est sous la table, veut obliger Tartufe à se trah
81 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
oser cette terrible épreuve qui doit enfin détromper son trop crédule époux . La scène deuxième du cinquième acte paraît avoir
t de grands enfants d’un premier lit, et une jeune femme pour seconde épouse . Quel théâtre pourrait être plus heureux pour l’i
it jamais élevé. La Bruyère n’a pas remarqué qu’après avoir asservi l’ époux à force de patelinage et d’adresse, le seul désir
uoi je soupire. Si plus tard il se montre plus empressé de devenir l’ époux de Marianne, c’est que Damis a surpris sa passion
l et jouée devant un pape ? Molière, dans son ouvrage, nous offre une épouse fidèle à ses devoirs, et le prince de l’Église se
82 (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35
es, fatuæ » attendre, près du tombeau du Christ, la résurrection de l’ époux divin. Cette prose alternative, tantôt latine, ta
est fort occupé, descend de rechef pour promettre un fils à Zacharie, époux d’Elisabeth, et comme Zacharie n’a pas trop l’air
commencent à s’inquiéter. Arrive le grand moment de la nativité. Les époux divins ont été fort mal accueillis par les hôteli
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
, puisque tout est pour vous, Aimez donc bien Lucile, & soyez son époux . Dorante. Ah, Monsieur ! ô mon pere !... Enfin je
84 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. Des Pieces intriguées par un déguisement. » pp. 216-222
lorsque Celio, entendant à quoi l’on borne la punition, se présente, épouse Rosaura, & donne à Arlequin de quoi se marier
85 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Des Pieces à spectacle. » pp. 30-36
le théâtre, & Mario se trouve assis sur un trône magnifique ; il épouse Flaminia, pardonne à son ennemi, & promet de
86 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
de se venger du fat en feignant de répondre à sa tendresse. Les deux époux sont instruits secrètement de l’amour de Falstaf 
87 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
u’à vous épouser, fussiez-vous un vieillard, à plus forte raison vous épouse avec enthousiasme si vous avez quarante ans. Il e
épouser un homme raisonnable ; mais encore celui qui, à soixante ans, épouse une jeune fille de vingt n’est pas raisonnable, e
ntielle et bien à sa place : Orgon proposant à sa fille Tartuffe pour époux , et puis, étant à court, il sa achevé de remplir
st exploité par des médecins apothicaires âpres à la curée et par une épouse doucereuse qui fait semblant de le soigner ; voil
t tout une satirique : portraits satiriques de Daphné et de son petit époux , et de Madame Oronte ; portrait satirique d’Orgon
arem sont destructrices d’une société qui repose sur la confiance des époux l’un envers l’autre comme sur une de ses plus fer
le, de l’adultère compensé par la bonne humeur et la bonne grâce de l’ épouse , qui a fort scandalisé les austères : Vous pense
ur épouser une demoiselle ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux (George Dandin). Que penser d’une pièce où le pub
à mon âge on a de mieux à faire, Que d’attacher à soi, par le titre d’ époux , Un homme qui vous aime et soit aimé de vous ; Et
menaces qu’elle lui fait de certains malheurs qui l’attendent s’il l’ épouse . Il y a peut-être là quelque chose de trop. On pe
re, quand son père lui révèle le nom de celui, qu’il lui destine pour époux et qu’elle n’aime point elle se tait et c’est la
e cœur, et qu’il me serait doux De voir, par votre choix, devenir mon époux  ? Quand Dorine lui dit : « Avez-vous perdu la p
omme austère. Mais la concupiscence l’emporte. Il est sensuel et s’il épouse la fille pour sa dot il convoite la femme pour sa
Tartuffe a pris en main un bourgeois normal, bon fils, bon père, bon époux , pour la seconde fois même, homme qui a été « sag
dots. Une femme qui n’apporte rien est soumise à son mari ; mais une épouse richement dotée, elle égorge et elle écartèle le
à son compte, la trouve raisonnable : Harpagon : […] Car encore n’ épouse-t -on point une fille, sans qu’elle apporte quelque
est informée, soyez tranquille. Et je vous ai toujours souhaité pour époux , Lorsqu’en satisfaisant à mes vœux les plus doux,
es faveurs que je reçois de vous, Et que la qualité que j’ai de votre époux Ne fût point ce qui me les donne. Ceci est une é
ndu qu’elle ne comprend rien à ce scrupule et que c’est surtout comme époux qu’elle aime Amphitryon, voyez comme le rythme ch
Ce que j’ai pour vous d’ardeur et de tendresse Passe aussi celle d’un époux  ; Et vous ne savez pas, dans des moments si doux,
88 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216
me d’instinct jusque chez les animaux. On peut dire d’un père, d’une épouse , d’un fils qui accomplissent sérieusement leurs d
e que la morale de Molière aura exprimé ce que doit être un homme, un époux , un citoyen, même un chrétien710 ; et elle n’aura
89 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
se trouve au contraire que le premier, pour prix de ses escroqueries, épouse sa jeune maîtresse, garde la moitié des soixante
bonheur, & ne lui a parlé de son amour, que parcequ’il l’a cru l’ époux de Célie qu’il adore ; & le mari détrompé s’é
des conditions a été une source intarrissable de discorde entre deux époux , sur-tout quand le mari s’est allié à une famille
90 (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221
de beaux noms et de grands titres; et, soit comme amants, soit comme époux , adonnés à toutes les mauvaises passions, ils ne
faire fête : Valets, filles de chambre, enfants, tout est honnête ; L’ époux même discret, quand il entend minuit, Me laisse a
e véritable dévot, le sage Cléante et l’aimable Elmire, le modèle des épouses , alliant aux principes les plus sûrs la grâce, l’
la douce Éliante. Près de l’avide Béline, si ravie de la mort de son époux , nous voyons l’intéressante Angélique, dont cette
bien que vous avez, Clitandre ; Et je vous ai toujours souhaité pour époux , Lorsqu’en satisfaisant à mes vœux les plus doux
personne en blâmant sa conduite. Cela paraît d’ailleurs arranger son époux  ; Le public plus que lui doit-il être jaloux ? M
lus efficace, pour en venir à ses fins, que de conseiller à son vieil époux , toujours tremblant sur sa santé, une réclusion c
amoureux; c’est qu’il ne pouvait pas deviner non plus que cette noble épouse placée, comme nous l’avons déjà dit, dans cette c
91 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
ais à demander le secours de son mari ; elle pense avec raison qu’une épouse fidèle et sensée n’a besoin de personne et se pro
mais pour une femme un rôle moral, un rôle d’accord avec la dignité d’ épouse et de mère. La coquetterie arrivée à ce point ne
92 (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571
repas, mais il voudrait qu’on le fît sans argent, comme il veut qu’on épouse sa fille sans dot. On a tenté de mettre au théâtr
détourner des alliances disproportionnées, il leur dit : Votre noble épouse aura honte de vous, de vos manières, de vos liais
tre reconnu pour fils d’un roi ; tandis que Sostrate, d’amant devient époux sans changer d’état, et demeure ce qu’il était, l
93 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102
mmes se font dans notre pays avec un pinceau : l’autre, si jamais son époux devient volage, se propose de lui montrer son con
94 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224
s tournent mieux qu’on ne pouvait le prévoir. Ses filles trouvent des époux dans leurs amants, et Brizio, le frère avec qui i
95 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
ans fruit, en 1614. En 1615, Louis XIII, majeur, âgé de quatorze ans, épouse Anne d’Autriche, âgée de treize. Alors, aidé de L
96 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. Des Pieces intriguées par des noms. » pp. 204-215
re : il appelle M. Griffet, commissaire, fait venir la famille de son épouse , son jardinier & sa jardiniere qu’il croit le
97 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
pollon ; que les peintres sont des poètes muets ; que le soleil est l’ époux de la nature. On trouvait ridicule qu’un amant dî
98 (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252
ilà ce jeune homme timide qui, pour ne pas avouer à ses parents qu’il épouse une fille naturelle, aime mieux s’exposer aux gal
re deuxième. 1662-1667 1662. Portrait d’Armande Béjart ; Molière l’ épouse  ; intérieur de son ménage ; sa femme et ses deux
e qui croyait l’avoir pour maîtresse. Sa liaison avec Guérin ; elle l’ épouse . Quatrain sur ce mariage. Elle se retire du théât
a fille de Molière ; elle se laisse enlever par M. de Montalant, et l’ épouse . Ils meurent sans postérité. Prétendue convention
nt à leur jeune sœur Armande-Grésinde-Claire-Élisabeth Béjart, depuis épouse de Molière, ce ne fut que dans cette même année q
ique ; et que De Brie était un grand bretteur26. Il était du moins un époux commode. Quant à Croisac, gagiste, comme on disai
e, d’un caractère aimable, d’un esprit cultivé, Catherine de Vivonne, épouse du marquis de Rambouillet, voulut élever chez ell
artistes. La grossesse de la Reine l’avait empêchée d’accompagner son époux  ; mais un grand nombre de seigneurs, de princes,
ule présence rendait fausse et la position de Molière et celle de son épouse . Il devait être constamment obsédé des plaintes j
gers caprices, il s’empressait de les satisfaire. Mais les soins d’un époux bien épris, les inquiétudes de son amour, sont un
nt d’intérêt ; mais il était faible, et, malgré tous les torts de son épouse , il l’adorait encore. Une conversation que nous e
cœur outragé, vous peut payer tous les chagrins que vous cause votre épouse , puisque vous n’avez plus qu’à la faire enfermer 
en présence de l’Église et des assistants, Beauval pour son légitime époux . Celui-ci sortit aussitôt de sa cachette et fit l
et de vigueur serait présumé être fondé dans sa demande. Le véritable époux atteignit, au grand étonnement de ce singulier ju
ée lorsqu’elle vit le nouvel athlète se montrer digne d’être, seul, l’ époux des cinquante filles de Danaüs ! On allait lui ad
r épouser une demoiselle, ou d’une femme qui cherche à déshonorer son époux  ? Que penser d’une pièce où le parterre applaudit
de Lenclos aimait le marquis de Villarceaux, dont elle était aimée. L’ épouse de ce seigneur, voulant faire admirer son fils pa
historienne de sa vie, les derniers devoirs sont toujours ceux qu’une épouse rend avec le plus de plaisir à la mémoire de son
. Cet acteur, qui regardait comme une fortune pour lui de devenir son époux , abandonna mademoiselle Guyot ; il parut si passi
99 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
t entretien ; Et jusqu’au moindre mot, imprimez-le vous bien. Je vous épouse , Agnès ; &, cent fois la journée, Vous devez
100 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
entiers et les négociants libéraux, leurs commis, leurs filles, leurs épouses , troupe chaste, goûtaient les leçons de la vraie
ieur de Modène, qu’on devrait autrement croire bien loin des nouveaux époux , et pour marraine Madeleine Béjart, sa maîtresse
lle Molière était une jolie personne, une brillante actrice, mais une épouse très-légère ; et le moqueur des maris malheureux
sur lui-même formé. Tout restera donc comme il est, sinon que Damis épouse Henriette. De là, que puis-je conclure, moi qui a
plaudisse, que mon humeur se contente. Les mœurs ne regardent point l’ époux des demoiselles Béjart. Si je m’occupais des mœur
tespan quitta la cour et n’y fut point remplacée. Le roi revint à son épouse dédaignée, et ses mœurs, jusqu’à la fin de ses jo
er Tartuffe, Orgon ou Cléante ? Assurément, s’ils ont ôté lésés comme époux ou comme capitalistes, cela ne s’est pas fait con
e de son Valère, quoiqu’elle parle de mourir si on lui donne un autre époux  ; les secrets et les flammes d’un cœur de jeune f
vanité. On ne trouve pas dans tout le théâtre de Molière une figure d’ épouse ni de mère, ni de vierge, ni d’amante : ou ce son
peut hésiter. Elle n’a pas plus de goût que de droits à la dignité d’ épouse . Ou elle veut faire un bail dont elle se réserve
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