Des influences royales en littérature Les
écrivains
qui recherchent dans l’histoire des langues celle
lques autres de même espèce semblent avoir été imaginés. Depuis qu’un
écrivain
illustre, mêlant l’histoire et la biographie à l’
e M. Villemain, ils n’ont pas manqué de s’égarer. Les biographies des
écrivains
fameux sont devenues interminables, — non qu’on y
tableau fort embelli de la faveur dont avaient joui jadis les grands
écrivains
aux persécutions qu’ils éprouvaient de son temps,
date, si décisive qu’elle puisse être, tienne contre celle d’un grand
écrivain
, lu, relu, appris par tant de générations et répé
onsacrées, et l’on continuera à compter Pascal et Corneille parmi les
écrivains
du temps de Louis XIV, comme on dit que le soleil
t généralement ? Avant la mort de Mazarin, on voit déjà paraître cinq
écrivains
illustres, qui n’ont pas, il est vrai, écrit enco
l’éducation du dauphin, que se réduit l’influence du roi sur ce grand
écrivain
. Pourquoi ne soutiendrait-on pas la thèse contrai
génie qu’à lui-même, à ses goûts et à ses auteurs favoris, les vieux
écrivains
du XVIe siècle, il est inutile d’insister sur ce
rdre, ou si Mmede Ventadour aura le tabouret. Autour des trois grands
écrivains
que nous venons de citer s’en groupent d’autres,
possible de ne pas remarquer une différence et dans l’inspiration des
écrivains
et dans la langue dont ils se servent. Je ne sais
angement à Louis XIV ; mais ce qui parait évident, c’est que chez les
écrivains
de la seconde génération l’inspiration est devenu
a perdu avec Racine et Fénelon. Racine et Fénelon, voilà, de tous ces
écrivains
illustres, les seuls qui appartiennent réellement
bonne action, la faveur royale et que sa disgrâce le tua. S’il est un
écrivain
qui ne doive rien à son temps, c’est assurément F
? Il ne s’agit que de s’entendre. Cet inventaire, déjà bien long, des
écrivains
illustres que l’on rapporte au règne de Louis XIV
Descartes, Corneille, Pascal, sont antérieurs à Louis XIV. Quant aux
écrivains
formés sous Mazarin, mais dont la fécondité glori
poitrine et évite les émotions. Les derniers survivans de nos grands
écrivains
s’étaient déjà aperçus de cette décadence et la d
nelon à Ovide ; mais avant eux on remarque également une génération d’
écrivains
d’une trempe plus vigoureuse ; après eux, la litt
s le milieu du XVIe siècle, quelle succession ininterrompue de grands
écrivains
? Leur caractère est aussi original que leur inte
que d’œuvres puissantes, éternelle méditation des âges suivans ! Les
écrivains
ont agi, ont souffert ; ils ont vu les grandes ca
éraire à toutes les autres, croit volontiers que pour avoir de grands
écrivains
, il suffit d’en faire la commande et de ne pas tr
s en leur donnant conscience de leur valeur par sa déférence pour les
écrivains
, par sa familiarité avec eux, et quand il exigeai
epuis longtemps, le surintendant Fouquet avait ouvert sa cassette aux
écrivains
et aux savans, et parmi ses pensionnaires figurai
est porté pour 2,000 livres, Molière pour 1,000 seulement. Vingt-deux
écrivains
sur cette liste, qui contient une trentaine de no
Ce qu’il importe de remarquer dans cette liste, c’est que, parmi les
écrivains
célèbres du temps, il n’en est aucun dont la muni
l reste donc prouvé que les libéralités du roi ont pu récompenser les
écrivains
que l’opinion publique désignait à ses faveurs, m
r, les Mécènes ont presque toujours une prédilection marquée pour les
écrivains
abandonnés du public ; ils les consolent avec des
les lettres sont émancipées et n’ont plus besoin de protection ; les
écrivains
le savent : loin de méconnaître la puissance de l
ire, seul également il donne la fortune ; les rentes qu’il fait à ses
écrivains
, en achetant leurs ouvrages, sont bien autre chos
dées jadis par la munificence royale à Corneille, à Molière, à tant d’
écrivains
illustres. Ce n’est plus par quarante ou cinquant
ieuse et ne vient qu’à son heure ; elle ne répond plus à l’appel de l’
écrivain
acharné à sa besogne lucrative. Trouve-t-on que b
de Molière, et quand il demandait à Boileau quel était le plus grand
écrivain
de son temps, le poète le surprit en lui nommant
de langage, et qui fut dans le grand siècle, et pour tous les grands
écrivains
qui l’illustrèrent, pour Corneille, pour Boileau,
puis près de quinze ans, quand Les Précieuses ridicules ont paru. Les
écrivains
qui accréditent cette erreur ne remarquent pas qu
ient. On attribue exclusivement à Molière, à Racine, à Boileau et aux
écrivains
de leur temps, l’épuration de la langue et sa bea
herbe, Régnier, Corneille, avaient écrit longtemps avant qu’aucun des
écrivains
du siècle de Louis XIV eut paru dans la littératu
ileau en 1677. — Racine. — Incidents relatifs à Phèdre. — Méprise des
écrivains
qui imputent les critiques de Phèdre a la société
es. Si j’en parle ici, c’est parce que je dois relever la méprise des
écrivains
qui ont confondu des sociétés si différentes, à l
Pradon, l’autre pour Racine. Aussi cela arriva-t-il. Aujourd’hui des
écrivains
affirment, premièrement, que l’hôtel de Rambouill
dre a paru, madame Deshoulières avait depuis longtemps rompu avec les
écrivains
qui avaient intéressé sa première jeunesse, tels
e madame de Sévigné, avec l’application qu’on est en droit d’exiger d’
écrivains
moins occupés qui parlent d’elle, il aurait vu qu
: elle l’apprécie en moraliste profond, en esprit délicat et fin, en
écrivain
habile, en poète du premier ordre. Quelle chaleur
ion de La Fontaine pour madame de Sévigné suffirait pour démentir les
écrivains
qui la supposent décriée dans les écrits d’un des
o sous le masque de Thalie. L’homme a beau varier ses compositions, l’
écrivain
a beau s’exercer dans les genres les plus différe
ges de ce beau siècle, tout en restera. De grands généraux, de grands
écrivains
en ont immortalisé la gloire : Molière en a immor
, à la grâce. Des esquisses agréables, des miniatures charmantes, des
écrivains
spirituels ; mais plus de vastes conceptions, plu
qui travaille à d’utiles découvertes ; le charlatan littéraire, de l’
écrivain
qui dédaigne les succès d’un jour, et qui n’aspir
ui associe tous les talents à la gloire de son règne est l’appui de l’
écrivain
qui en accroît la splendeur ; le législateur qui
Du monument de Molière. Parmi les
écrivains
, race assez abandonnée des dieux et des gouvernem
lus difficile en matière de distinctions. Comparé par les plus grands
écrivains
de son temps aux modèles du genre qu’il traitait,
erre, incarné dans la mémoire, c’est Poquelin de Molière. C’est à cet
écrivain
si peu connu, comme on voit, si peu rémunéré pend
ocle, où on l’a scellé pour l’effroi bien plus que pour l’exemple des
écrivains
. Le grand Molière, le sublime Molière, le divin M
t d’un mérite si différents, qu’on peut à peine y reconnaître le même
écrivain
, et pourtant on les confond toutes ensemble, lors
devons-nous plutôt à son ambition et au désir d’être compté parmi les
écrivains
classiques du beau siècle, qu’à un élan intérieur
homme vil et intéressé, car sous ce personnage, Molière désignait un
écrivain
encore vivant dont le nom même n’était que légère
iment de l’honneur, il y a des carrières plus profitables que celle d’
écrivain
. Le Misanthrope, comme on sait, fut d’abord reçu
vec l’esprit délicat de la poésie espagnole : Scarron est pourtant un
écrivain
du siècle de Louis XIV, et qui ne manque pas de r
d’un air, ou dans une allusion à ses anciennes paroles. Autrefois des
écrivains
qui pouvaient élever plus haut leurs prétentions,
uisées par de légers changements. Nous en revenons à nous occuper des
écrivains
français qui ont attaqué le système national sur
l devait être en effet leur sort ; car les principes sur lesquels ces
écrivains
se sont fondés, tendaient à détruire toute espèce
ntes, et surtout par de continuelles allusions à sa propre carrière d’
écrivain
. Le plan du Barbier de Séville est conçu sans bea
ns la sphère de la véritable littérature dramatique, les travaux d’un
écrivain
tel que Lemercier, méritent sans doute l’attentio
aujourd’hui ; rétablir quelle était la situation, l’état d’esprit des
écrivains
qui y ont vécu, et, puisque je dois vous parler d
mps. Vous aurez probablement remarqué, mesdames et messieurs, que nos
écrivains
aujourd’hui sont très préoccupés de la postérité.
nation ne connaît encore que ses rois, ne connaît que le Roi, et les
écrivains
ne pensent pas autrement que la nation. Voyons do
t pas autrement que la nation. Voyons donc un peu la situation de ces
écrivains
. Ce sont pour la plupart des humanistes, ce que n
flatteries, toutes les adulations, ce cortège d’honneur que font les
écrivains
du grand siècle autour du grand roi, est-ce qu’il
a révocation de l’Edit de Nantes, aura la nation avec elle. Quant aux
écrivains
qui nous occupent plus particulièrement ; souvene
le le pense. Il est bon, à mon avis, de discuter et de peser tous les
écrivains
, même les plus illustres, tous les chefs-d’œuvre,
, tous les chefs-d’œuvre, même les plus généralement admirés, que les
écrivains
s’appellent Molière ou Victor Hugo, les chefs-d’œ
on jusqu’à l’intolérance, et que c’est mal servir la cause d’un grand
écrivain
que de lui sacrifier tous ceux qui, l’ayant sincè
e dernier en date et non le moins heureux. M. Larroumet l’a traité en
écrivain
et en homme d’esprit. Mais il est moins facile de
d’exploiter le fond : c’est beaucoup exiger sans doute, mais le jeune
écrivain
est de ceux dont le talent autorise à se montrer
a donné le signal dans la préface de son drame sur Molière. Plusieurs
écrivains
, qui ont traité certaines parties de l’histoire d
suis nullement étonné de la retrouver exprimée tout récemment par un
écrivain
qui, cependant, ne saurait passer pour un champio
nomène dont l’étrangeté aurait frappé les contemporains ; de nombreux
écrivains
nous eussent transmis le souvenir de ce prodige.
optées, bien que timidement et avec quelque atténuation, par le jeune
écrivain
que je nommais tout à l’heure, dans sa remarquabl
ve quelquefois d’annexées aux actes d’inhumation des comédiens. » Un
écrivain
qui jouit d’une compétence spéciale en matière d’
ière ne cherchèrent point le corps du poète à l’endroit indiqué par l’
écrivain
même sur lequel il s’appuyaient, car ces investig
cènes lugubres est frappante. C’est la nuit aussi que les deux grands
écrivains
du dix-huitième siècle furent arrachés de leurs t
tre pièces. Si leur réunion présentait quelques difficultés, l’habile
écrivain
qui dirige aujourd’hui la maison de Molière, et à
ment sérieux pour attribuer cette pièce et sa congénère à notre grand
écrivain
. Cependant, comme ce second autographe rencontrer
hes comme MM. Léopold Delisle, Henri Bordier et A. de Montaiglon, des
écrivains
ayant une autorité incontestée pour tout ce qui t
ge les opinions des adversaires de Port-Royal. Le spirituel et subtil
écrivain
que j’analyse ne va pas jusque-là. Philinte n’est
e les meilleures choses. Écoutez Chamfort sur ce point : le spirituel
écrivain
va répondre à l’objection que me fait M. du Boula
n est plus énergique quand on est plus absolu et plus outré. Quelques
écrivains
ont fait honneur à l’influence d’Anne d’Autriche
âtre écrit en cette langue. C’est du reste un tic commun à beaucoup d’
écrivains
, d’indiquer dans nos vieilles cours l’origine du
ulant pas souscrire au jugement porté sur Voiture par une multitude d’
écrivains
qui ne l’ont pas lu, j’ai courageusement entrepri
hrase qu’il croit être de Pline le jeune, dont il se moque comme d’un
écrivain
affecté. « Ne m’avouerez-vous pas, dit-il, que ce
e les deux ouvrages, que de distance entre les deux auteurs. Somaise,
écrivain
obscur et bien fait pour l’être, fit une comédie
ière ; il avait mis du sien dans le volume, et s’était associé, comme
écrivain
, à l’auteur de la pièce qu’il mettait au jour. Ch
ons, je citerais l’opinion de Riccoboni relativement aux Fâcheux. Cet
écrivain
, sincère admirateur du génie de Molière, mais pla
le surnom d’inimitable qui les distingue au milieu de tous les grands
écrivains
de leur siècle. Ils ont dû être appréciés l’un pa
aller à une assignation amoureuse. » C’est un ouvrage de Molière. Cet
écrivain
, par sa manière, Charme à présent toute la cour.
ur style, quoiqu’il ne soit, selon lui, qu’un Plagiaire. Ce misérable
Ecrivain
fit une Préface, dont je vais rapporter quelques
t il être surpris que les modernes se déchaînent contre les excellens
Ecrivains
de notre siécle ? On a reproché à Moliere que son
nombre de tomes de Lope de Vega, de Moreto, de Calderon, et d’autres
écrivains
espagnols. On n’a pas à craindre de se tromper en
térature et de l’art. J’arrive, au contraire, après beaucoup d’autres
écrivains
du siècle dernier et du siècle présent. Les ouvra
mortalité. » Il est peut-être même, avec La Fontaine, le seul de nos
écrivains
que comprennent et goûtent les lecteurs de tous m
l y a plus : le succès de Molière lient encore à ce qu’entre tous nos
écrivains
, si clairs, si humains qu’ils aient été, il a le
s, Molière est devenu, dès le principe, un des plus populaires de nos
écrivains
et un de ceux qui ont le plus fidèlement représen
e la marquise de Rambouillet d’avoir été appelée Arthenice. Plusieurs
écrivains
, et en dernier lieu, M. Taschereau, dans son Hist
e aux femmes qu’ils ont chantées. Peu de gens ignorent le mérite des
écrivains
qui formèrent la société de Rambouillet dans la p
loué la décence. Vaugelas est appelé par Boileau le plus sage de nos
écrivains
. Tels furent les commencements de l’hôtel de Ramb
ait une tâche désespérée. À je ne sais quels signes imperceptibles, l’
écrivain
le plus oublieux et le plus négligent de ses œuvr
urs à vivre pour s’aimer… Telle est, ou peu s’en faut, l’émotion de l’
écrivain
qui retrouve, après tant d’années, les premiers c
e encore, on commençait, cela se voit, à se douter que l’on serait un
écrivain
quelque jour. — Ô page innocente… ô page empreint
oin, — uniquement à cette gloire : qu’il serait reconnu un des grands
écrivains
de son siècle ; et comme on l’eût fâché si l’on e
et quel débordement incroyable de mille fureurs insensées contre les
écrivains
malavisés qui se figurent qu’il leur est permis d
: Santolius pœnitens ; au frontispice du poème, on voyait l’illustre
écrivain
de Saint-Victor à genoux et la corde au cou… Boss
aix l’honnête Père théatin, et remarquez, je vous en prie, quel grand
écrivain
de feuilletons c’eût été là si Bossuet eût voulu
x à ses critiques, je parie pour l’esprit ! Si vous admettez que tout
écrivain
en ce monde, pourvu qu’il parle sa langue et qu’i
e son esprit. Cet homme a été sauvé, par la seule chose qui sauve les
écrivains
, par l’originalité du style. Il a été lui, non pa
obéit qu’à ceux qui la violentent, et ces violents sont justement les
écrivains
qui se ressemblent fidèlement à eux-mêmes. » C’es
t savante, et dont la recherche est de bon goût. Que de poètes, que d’
écrivains
en prose fleurie, ont peine à franchir les murail
x excellait. Parlez-moi, pour faire un journal qui soit durable, d’un
écrivain
habile à faire une lieue ou même deux lieues, sur
ndre son temps, il faut obéir à l’heure présente, il faut étudier les
écrivains
les plus habiles à nous fournir les développement
a fait, de l’histoire de Marianne, un livre en deux tomes. C’est à l’
écrivain
qui écrit, chaque jour, qu’il convient (la langue
arivaudage ! ce mot nouveau est en effet un des titres de ce charmant
écrivain
. Toutes les fois qu’un écrivain donnera son nom à
en effet un des titres de ce charmant écrivain. Toutes les fois qu’un
écrivain
donnera son nom à une manière, à un style, tenez-
on nom à une manière, à un style, tenez-vous pour assuré que c’est un
écrivain
original. Marivaudage est resté, parce qu’en effe
au nom même de la nature ! La nature ! voilà encore le grand cri des
écrivains
de pacotille. On a écrit et débité de grandes sot
espectons l’art, il a ses droits et ne peut rien gâter. Quand donc un
écrivain
nous charme et nous attire, n’allons pas faire co
D’une manière générale, c’est la prétention ou la coquetterie des
écrivains
des âges classiques, un signe où on les reconnaît
ues qu’ils ont toute leur vie recommencé la même pièce. Molière est l’
écrivain
dont on pourrait le moins le prétendre. Le second
plus étroitement qu’au temps de Molière lui-même. En 1660, les grands
écrivains
ont l’instinct du style. En 1680, en grande parti
tie à cause du travail accompli et des exemples donnés par les grands
écrivains
classiques, les procédés du style sont catalogués
nc : si nous ne pouvons affirmer avec Vauvenargues « qu’il y a peu d’
écrivains
moins corrects et moins purs que Molière », du mo
lus élégamment que Térence, ni plus simplement, tandis qu’aucun grand
écrivain
n’est plus abondant en métaphores d’ailleurs inut
egré sans doute — mais enfin de retrouver sous la plume des meilleurs
écrivains
du XVIIe siècle. Corneille, Mme de Sévigné, Boile
te n’est que son image, comme l’autre est l’image de la pensée. » Les
écrivains
du XVIe siècle, semble-t-il, se souciaient plus d
a chaire et du théâtre — voici qu’entre 1610 et 1640 presque tous nos
écrivains
deviennent ce que l’on appelle aujourd’hui des au
éducation, voyage, apprentissage, Molière étant le seul de nos grands
écrivains
qui ait « vu du pays ». Le théâtre comique de 16
blic1. Il trouva dans M. Yung un auxiliaire précieux. M. Eugène Yung,
écrivain
distingué, possédait deux grandes qualités, vérit
e public choisi que ces jeunes orateurs presque tous professeurs, ces
écrivains
connus déjà du public, à la veille de devenir cél
d’accueil curieux et bienveillant. Cette fois, en effet, au lieu de l’
écrivain
que l’on connaît, de l’irréprochable, de l’impecc
u de l’écrivain que l’on connaît, de l’irréprochable, de l’impeccable
écrivain
, dont on sait la langue constamment exemplaire et
controverse ardente, un prétexte, une occasion d’étudier à nouveau l’
écrivain
, sinon le plus grand, sinon le premier, du moins
ion surtout à l’égard de Molière. On croit généralement que les seuls
écrivains
qui aient élevé quelques objections soit morales,
s-là que choquait Molière en lui. Mais je ne puis vous abandonner les
écrivains
du xviiie siècle les plus honnêtes, les plus déc
fort ! Cela légitimerait presque les représailles qu’a entreprises un
écrivain
catholique de nos jours, M. Louis Veuillot. — Je
eux étudier l’homme en lui-même, tel qu’il est, et essayer de juger l’
écrivain
. Tâchons d’abord de vous donner un caractère géné
ses dix années glorieuses, non seulement sur les écrits ridicules des
écrivains
de son temps, mais sur ces écrivains eux-mêmes, q
ent sur les écrits ridicules des écrivains de son temps, mais sur ces
écrivains
eux-mêmes, qu’il dévorait tout entiers, et tout v
nécessaire. Il était visionnaire à un tel point qu’il n’y a que deux
écrivains
à qui je puis trouver la même qualité, Balzac et
à qui je puis trouver la même qualité, Balzac et Saint-Simon, et deux
écrivains
étrangers, Shakespeare, à un degré assez haut, Go
ressusciter l’homme en chair et en os. C’était le procédé surtout des
écrivains
anciens de faire des statues, et des statues irré
crée. Je ne crois pas en effet que, dans notre langue au moins, aucun
écrivain
dramatique ait su se plier au personnage et s’ass
avait au xviie siècle un sens tout à fait défavorable, même chez les
écrivains
les plus catholiques, pourvu que ce fussent des l
as pourquoi tous les gens très instruits de ce temps, tous les grands
écrivains
placés dans les mêmes conditions, n’auraient pas
rnement de la famille. Ici, messieurs, vous pouvez vous demander si l’
écrivain
, si le littérateur, si le poète qui agit incontes
qui est-ce ? D’un contemporain de l’Encyclopédie ? Non ; est-ce d’un
écrivain
laïque du xviie siècle ? Non ; est-ce d’un ecclé
épandu, qu’il inquiétait l’Église elle-même. Non seulement, parmi les
écrivains
laïques, beaucoup protestaient, mais l’Église, el
la direction de conscience a été tracé d’une façon définitive par un
écrivain
très peu suspect, car il est très pieux, La Bruyè
y donner suite, en profiter tous et toujours. Quand on a affaire à un
écrivain
comme Molière, quand on a traité de son rôle mora
grands mouvements du monde ». Le dialogue, cette forme qui permet à l’
écrivain
de se faire poète en mettant des personnages en a
ur de P. Corneille. Section première. De Molière. L’éloge d’un
écrivain
est dans ses ouvrages; on pourrait dire que l’élo
s ouvrages; on pourrait dire que l’éloge de Molière est dans ceux des
écrivains
qui l’ont précédé et qui l’ont suivi, tant les un
besoin de l’esprit; c’est le naturel qui distingue le plus les grands
écrivains
, parce qu’un des caractères du génie est de produ
ande, des fêtes pour la cour, ou l’on ne retrouve rien de Molière. Un
écrivain
supérieur est quelquefois obligé de descendre à c
on , et qui montre ce que pouvaient devenir, sous la plume d’un grand
écrivain
, ces questions de l’ancienne cour d’amour, qui ét
qu’il croîtrait pour cela? est d’un bonheur! Qu’on juge ce qu’est un
écrivain
dont presque tous les vers (dans ses bonnes pièce
lus ou moins de lumière ; aussi les critiques qu’on a faites des bons
écrivains
sont oubliées, et leurs réponses sont encore lues
que, par Visé ; et le Portrait du Peintre, par Boursault. Les mauvais
écrivains
ne manquent jamais de se réunir contre le talent,
éâtre à théâtre. Visé, comme auteur de mauvaises comédies, et de plus
écrivain
de Nouvelles, espèce de journal qui précéda le Me
ssession du premier rang, que le Tartufe seul lui disputait, quand un
écrivain
d’autant plus fameux par son éloquence, qu’il la
guère. Je n’aurais pas entrepris cette réfutation après celle de deux
écrivains
supérieurs, MM. d’Alembert et Marmontel, si elle
ntestablement ceux des satiriques et des comiques. Ces deux classes d’
écrivains
, ayant principalement pour objet de peindre les v
crû dispensé de recourir aux écrits originaux. Tout commentateur d’un
écrivain
classique, se proposant à la fois d’éclaircir les
Molière n’est pas seulement un grand comique, il est encore un grand
écrivain
. L’énergie, la hardiesse souvent heureuse, la sai
partagé longtemps ce préjugé ; mais une lecture attentive de tous les
écrivains
qui faisaient autorité à l’époque où Molière comp
u : il ne reste que son nom, de courts fragments où le moraliste et l’
écrivain
se montrent plus que le poète comique, les comédi
ressions ? Il me reste à parler de Molière comme imitateur des autres
écrivains
. Il existe, en littérature, une sorte de droit pu
spèce, Molière n’en a certainement aucune à se reprocher ; mais peu d’
écrivains
, il en faut convenir, ont aussi largement usé du
pas même scrupule de s’approprier d’heureux traits appartenant à des
écrivains
de son pays et de son temps. La scène la plus gai
ui de comique dans les livres comme dans le monde, Molière fut un des
écrivains
qui ont le plus mis à profit les pensées des autr
e littérature, nos prosateurs et nos poètes ont été les disciples des
écrivains
de l’antiquité : quelques-uns les ont égalés ; pe
ù ils vont puiser les contes ineptes dont ils barbouillent la vie des
écrivains
célèbres, et les interprétations ridicules dont i
inventée la haine. Mais il n’en devait pas être tout-à-fait ainsi. Un
écrivain
, connu pour se livrer avec ardeur à la recherche
tés plus signalées et plus nombreuses que pour tous les autres grands
écrivains
, ornements de son règne. Il ne se contentait pas
mauvais poètes, mais censeur utile et approbateur courageux des bons
écrivains
, avait pour Molière une estime profonde, dont ses
surnom76. Louis XIV lui demandant quel était le plus rare des grands
écrivains
qui avaient honoré la France pendant son règne :
çoit que, d’une différence d’âge de seize ; on dix-neuf ans entre des
écrivains
, il devait en résulter une fortgrande dans leur m
qu’ainsi il lui arrive très-fréquemment de mettre sur le compte de l’
écrivain
, des fautes qu’il ne faudrait imputer qu’à l’époq
ateurs, et une Histoire de la Vie et des Ouvrages de Molière.Ce jeune
écrivain
n’a pas cru devoir, comme quelques exemples pouva
de voix contre une gueule comme celle-là ? 98. Il est peu de grands
écrivains
dont on ait retenu moins de mots sentencieux ou p
our cela, messieurs, que vous êtes accusés de tyrannie par beaucoup d’
écrivains
généreux; quant à moi, je vous prie de croire que
que je comptais citer ici en toutes lettres un nom parmi ceux de nos
écrivains
préférés, le nom de celui qui me paraît représent
. Je trouve, et je ne parle plus ici, Dieu m’en garde, des véritables
écrivains
qui peuvent se tromper, mais qui ne peuvent pas s
lus perdue de toutes les nations ! Ayez pitié ou peur de moi ! » Les
écrivains
des pays à divorce ne parlent presque jamais du d
Idées sur Molière L’éloge d’un
écrivain
est dans ses ouvrages. Celui de Molière est dans
besoin de l’esprit; c’est le naturel qui distingue le plus les grands
écrivains
, parce qu’un des caractères du génie est de produ
Les Grands
Écrivains
de la France, nouvelles éditions publiées sous la
tomes IV et V, Paris, 1878-1880 (Hachette). La collection des Grands
Écrivains
de la France, dirigée par M. Adolphe Regnier, de
Cependant il serait bien fâcheux de faire attendre trop longtemps des
écrivains
tels que Pascal, La Fontaine et Boileau. Espérons
moire le juste hommage qu’il se promettait de lui rendre. De ces deux
écrivains
, l’un était chargé de la révision du texte, l’aut
blication ; mais l’œuvre ne pouvait rester en suspens, et deux autres
écrivains
, non moins dévoués que les précédents, ont accept
ont, mais attribué par quelques érudits à Barbier d’Aucourt, l’un des
écrivains
de Port-Royal. Nous y trouvons tous les griefs du
littérature mondaine, née du monde et pour le monde. On a dit que nos
écrivains
du xviie siècle sont tous des écrivains de cour,
r le monde. On a dit que nos écrivains du xviie siècle sont tous des
écrivains
de cour, que c’est pour la cour que nos chefs-d’œ
REMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. « Quel est l’
écrivain
qui honore le plus mon règne ? — Sire, c’est Moli
t arrêt du Législateur du Parnasse. Molière. est, avec La Fontaine, l’
écrivain
du grand siècle demeuré le plus populaire1. Malgr
5. 3. « Mon esprit se refuse à convenir que l’on doive condamner un
écrivain
pour avoir songé seulement à nous amuser et à nou
t enrichie de plusieurs morceaux littéraires importants. Un ingénieux
écrivain
, dont la longue carrière dramatique a été semée d
miers et ses derniers traits. On remarque que presque tous les jeunes
écrivains
, en débutant dans la carrière dramatique, choisis
èces de notre grand auteur : les principaux événements de la vie d’un
écrivain
ne sont-ils pas ses ouvrages ? Nous avons déjà pa
ictime d’une vengeance secrète. L’Hôtel de Rambouillet, dont quelques
écrivains
semblent aujourd’hui se rendre les échos, ne souf
de temps après, Louis XIV lui ayant demandé quel était le plus grand
écrivain
qui eût honoré le siècle, il répondit aussitôt :
ci quatre pistoles que vous lui donnerez pour moi , répliqua le noble
écrivain
, et en voici vingt autres que vous lui donnerez
e pressentit toute la portée de ce génie naissant : il donna au jeune
écrivain
une forte somme d’argent, et en même temps il lui
unique. Le roi lui demandant un jour quel était le premier des grands
écrivains
qui avaient honoré la France pendant son règne, i
it de l’Estandoux (Estandoux, près de Toulouse, 1731 – Sceaux 1813) :
écrivain
français. Auteur comique mineur, Cailhava réussit
st la vie de Molière, et le jugement que je porte sur le génie de cet
écrivain
, qui a contribué si puissamment à la prééminence
its, au contraire, pénétrés dès leur enfance de la lecture des grands
écrivains
, ont conservé, ont même augmenté cet amour que la
nt souvent tourner ; mais tôt ou tard nous sommes forcés d’y rentrer.
Ecrivains
, artistes, sachez dédaigner une gloire passagère
ion des erreurs répandues dans une multitude d’éditions nouvelles des
écrivains
du XVIIe siècle ou dans leur biographie. Mon ass
disgrâce, c’est-à-dire à le déchirer. J’emprunte ici les paroles d’un
écrivain
qui mérite, en général, peu de confiance, mais qu
partiennent à l’âge reculé de leur plus grande perfection. Le premier
écrivain
à qui nous devions la connaissance des aventures
ue. La littérature du moyen âge nous parle aussi de Psyché. Fulgence,
écrivain
du sixième siècle, à qui l’on doit un ouvrage int
lu, difficile à exprimer autrement, que jusqu’au siècle d’Apulée, les
écrivains
, surtout les poètes de la Grèce et de Rome, ont g
on, Les Arts florissants...), et il a été amené à collaborer avec les
écrivains
de son temps, Donneau de Visé, Thomas Corneille,
s souvent, lorsque l’on songe à Molière, on ne considère que le grand
écrivain
et pas du tout l’acteur, quoique la comédie jouée
u fut peint, Molière était déjà reconnu grand homme et la gloire de l’
écrivain
accompagnait l’acteur dans les emplois les plus b
bre de l’Académie française depuis la création. Boissat n’était qu’un
écrivain
médiocre, mais il aimait sincèrement les lettres,
aient de bonne heure cédé au penchant qui, de tout temps, a porté les
écrivains
et les artistes à se chercher. Boileau loua donc,
pportait toutes pensées, qu’il s’y donnait corps et âme. Avant d’être
écrivain
de génie, il était, il voulait être comédien exce
é, d’autre part, de retrouver, derrière la statue solennelle du grand
écrivain
, l’homme lui-même, avec sa trempe morale, ce méla
s manières, ni l’indulgence pour soi-même que l’on rencontre chez les
écrivains
du XVIe siècle et surtout chez ceux du XVIIIe ; d
Boileau n’a fait qu’exprimer le jugement de Molière sur le métier d’
écrivain
: Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent, Ouv
çon, si c’est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu’
écrivain
du commun et poète vulgaire184. …... Que les vers
ions que leur littérature soit raisonnable 189. C’est ainsi qu’un bon
écrivain
est un homme utile, moins pour ce qu’il enseigne
ions de Rochemont sur le Don Juan de Molière (Molière, éd. des Grands
Ecrivains
, t. IV, p. 231). 7. Mllede Montpensier, Mémoires
ssions de théâtre. Cf. 3* série. 21. Molière, collection des Grands
Écrivains
, t. V, Notice sur Don Juan. 22. « Qu’est-ce qu
28. Eug. Despois, Notice sur l’Ecole des Femmes (Molière des Grands
Ecrivains
, 111, p. 138.) 29. Allier, la Cabale des Dévots,
Paul Mesnard, Notice sur Tartufe dans l’édition de Molière des Grands
Écrivains
, t. V. 36. D’autant plus que la « petite MmePatr
Tartufe et sur Don Juan, dans le Molière de la collection des Grands
Écrivains
, notices dont la documentation si riche est toujo
ésent, les voici en Molière. Salut à Molière, comédien qui fait rire,
écrivain
qui fait penser. Il entre dans la vie avec la sur
ous, en voyant dans ce Sanctuaire des Lettres les portraits de tant d’
Écrivains
célèbres, a souvent demandé, où est Molière ? Une
apprécié, mais bientôt mis à sa place, fut sans contredit le premier
Écrivain
de la Nation. Lui seul réveillait sans cesse l’ad
ne sommes pas tous des barbares. Ainsi fut traité par les Français l’
Écrivain
le plus utile à la France. Malgré ses défauts, ma
nclos. Sauf une seule exception que je vais signaler, tous les grands
écrivains
du siècle de Louis XIV, relèvent plus ou moins de
n opposition avec le spiritualisme cartésien de la plupart des grands
écrivains
du siècle de Louis XI v, de là l’origine et l’exp
rsqu’on disait jadis : « Le seul dépouillement des pièces de ce docte
écrivain
, bien examinées, suffît à compléter la poétique d
; et il est mort sur la brèche. Aussi n’est-ce pas seulement un grand
écrivain
, c’est un type, et sa vie est en quelque sorte le
iée à Londres en 1732 est une des premières éditions de luxe du grand
écrivain
. Chacun des chefs-d’œuvre était dédié à quelque g
ge même du génie, et qui, loin de rien dérober à la marche libre de l’
écrivain
, lui imprime plus de véhémence et d’énergie et lu
« We certainly have in comedy no name equal to Molière 2 ». disait l’
écrivain
. Molière n’a point déchu, depuis lors, dans l’opi
uvre de Véfyk Effendi, ancien ambassadeur de Turquie en France. Aucun
écrivain
français (excepté peut-être La Fontaine et ses fa
leur permettre, c’est de dénaturer l’aspect véritable de la vie de l’
écrivain
. Les biographes qui rapportent les visites fort p
ans, le marquis de Sévigné. C’est la première phalange des illustres
écrivains
du siècle de Louis XIV, la plus forte et la plus
Molière était assez répandu : il avait été porté précédemment par un
écrivain
aujourd’hui inconnu, mais qui jouissait alors de
t peu de temps dans le parti où il s’engageait. Georges Pinel, maître
écrivain
, empruntait à Jean Poquelin, le père, au mois de
Georges La Couture, un nom de guerre sans doute. La qualité de maître
écrivain
à Paris qu’il prend dans les actes d’emprunt a fa
ompagnie comique. Nous croyons, d’ailleurs, quel expression de maître
écrivain
n’a pas le sens de professeur d’écriture, mais ce
aître écrivain n’a pas le sens de professeur d’écriture, mais celui d’
écrivain
public ou d’homme faisant des travaux d’écriture.
t, tragédie (antérieure d’un an à la célèbre tragédie de Rotrou). Cet
écrivain
obscur est un de ceux qui, dans les titres de leu
Épernon avait tirée d’un précipice, et la réponse presque unanime des
écrivains
qui ont cherché le mot de cette énigme a été qu’i
de trouver place pour la représentation de L’Étourdi à Lyon. Molière
écrivain
, à en juger par ce qui nous est connu, débute don
Il y avait contribué par lui-même, par la révélation de son talent d’
écrivain
, qu’il parait avoir longtemps ignoré. Il a compos
titre d’honneur. Grandes dames, nobles seigneurs, poètes, romanciers,
écrivains
, avaient formé une sorte de secte qui tendait à e
es adversaires pour que ses protestations fussent efficaces. D’autres
écrivains
n’avaient pas toujours été respectueux. La parodi
IV ? Molière conjura le péril. Esprit de la vieille souche gauloise,
écrivain
d’une veine libre et hardie, il venait dresser dr
pour un autre que Molière, seraient des coups de maître. « II y a un
écrivain
de génie, dit M. Nisard, dans L’Étourdi, Le Dépit
qu’en aucun temps, dans aucune circonstance, la sauvegarde donnée à l’
écrivain
contre tous les ressentiments qu’il pourrait prov
ouchés et si bien finis, qu’il en a mérité beaucoup de gloire. » Les
écrivains
dramatiques savent ce que valent ces prétendus mé
rime sur le compte de son auteur : C’est un ouvrage de Molière : Cet
écrivain
, par sa manière, Charme à présent toute la cour.
bord que ladite anecdote s’est produite bien tardivement : Le premier
écrivain
qui l’ait lancée, dit-il dans son livre sur Le Th
; car on a beau faire, on ne peut abstraire complètement l’homme de l’
écrivain
; on aime à se représenter Molière comme le montr
t pourtant, il n’est rien d’impossible à l’esprit fertile de certains
écrivains
. « La Béjart, dit un de ces historiens que rien n
vrai. Il ne faudrait pas chercher des application trop précises. Les
écrivains
qui entreprennent de distinguer et de démêler ce
nt le fourbe a le front de me faire l’auteur. D’autre part, quelques
écrivains
prirent la défense de Molière. On a deux de ces a
survécu à Molière. À côté des rudes combats de sa vie d’artiste et d’
écrivain
, Molière était à cette époque éprouvé dans sa vie
Louis XIV ayant demandé à Boileau quel était le plus rare des grands
écrivains
de son siècle, Boileau lui répondit : — Sire, c
urce est inconnue. Elle est l’œuvre d’un versificateur expert et d’un
écrivain
qui n’est pas sans verve. La véritable opposition
basse dans une pièce de vers intitulée L’Enfer burlesque, d’un obscur
écrivain
du nom de Jaulnay. L’auteur, un des derniers disc
eux ou trois traits qui ne témoignent que de l’hostilité aveugle de l’
écrivain
: Il arriva dans ce même temps une aventure à la
out ; son érudition, son jugement, ne s’épuisent jamais. » Les grands
écrivains
, surtout les grands écrivains classiques, sont ce
ent, ne s’épuisent jamais. » Les grands écrivains, surtout les grands
écrivains
classiques, sont ceux qui donnent une forme défin
arler, une puissance d’invention dont bien peu, parmi les plus grands
écrivains
classiques, ont été doués. Ce qu’il répète, tradu
oujours été compris ni bien apprécié par les littérateurs purs et les
écrivains
à période. C’est au théâtre qu’il faut le juger,
; le rythme qu’il imprime par moments à celle-ci reste un secret de l’
écrivain
; et peut-être un instinct de l’artiste. On a vu
urs de sa préciosité contre la licence de la cour et contre celle des
écrivains
nouveaux et elle eut la plus grande part à leur d
uffonneries indécentes et de personnalités. Plaute a de la verve (les
écrivains
dont je parle ont l’adresse de nuancer leur musiq
quante du comique latin, peut-être aurai-je ajouté à la critique de l’
écrivain
une idée, et au plaisir de ceux qui le lisent que
as retrouver dans l’âme de Molière ; ce critique pourra briller comme
écrivain
, mais jamais il ne sera philosophe. La rose empru
de mon élève. Je ferais plus. J’exciterais dans le cœur de mon petit
écrivain
en herbe de beaux sentiments d’émulation, et je p
donner à Lamartine et à lord Byron des rivaux. Je sais qu’il y a des
écrivains
qui détruisent à plaisir la vérité, par défaut de
unissaient de vraies et de fausses précieuses, de grands et de petits
écrivains
, des causeurs qui savaient rendre la raison agréa
dre écrit avec une pureté qui n’a rien de cette bassesse. » Voltaire,
Écrivains
du siècle de Louis XIV. Dictionnaire philosophiqu
policées. Je rangerois le Tartufe dans cette derniere classe, si nos
Ecrivains
les plus illustres n’avoient pas dit que « cette
t bafouée par le public depuis deux ans », ne croirait-on pas que cet
écrivain
est tombé en imbécillité ou en démence ? C’est po
ttéraire, ni comme un essai de la première jeunesse. Elle y a senti l’
écrivain
en pleine possession de sa langue la plus parfait
u second acte), « qui coûtent maintenant si peu à la plupart de nos
écrivains
et qui font retomber le théâtre dans la turpitude
, tome II, nº 17, 1er août 1880, p. 143-149. Presque tous les grands
écrivains
dramatiques de tous les pays du monde ont été pil
Molière ; et si le bon goût a pu parfois la réprouver du vivant de l’
écrivain
, l’intérêt qui s’attache pour nous aux anecdotes
et les façons de traiter la protase, l’épitase et la péripétie, que l’
écrivain
français, ami de la clarté et du franc-parler, no
u, qui se trouve être l’homonyme du traiteur de Limoges. Bien que les
écrivains
classiques ne se piquent pas de préciser leur lie
érêts. Il tient que la France est battue en ruine par la plume de cet
écrivain
, et qu’il ne faut que ce bel esprit pour défaire
ons du Maître, des allusions aux hommes et aux choses de son temps. L’
écrivain
n’aurait garde d’imprimer à ses œuvres cette marq
tias double : le simple, où le lecteur est seul à ne pas comprendre l’
écrivain
; le double, où l’écrivain lui-même ne se compren
le lecteur est seul à ne pas comprendre l’écrivain ; le double, où l’
écrivain
lui-même ne se comprend pas par surcroît ; et, lo
M. Livet, II, 26. 31. Œuvres de Molière, II, 23. Édition des grands
écrivains
. 32. Somaize le dit positivement. V. Prédictions
uement de Nicolas Desfontaines. 47. Brouchoud, ouvrage cité. Le même
écrivain
dit, p. 45 : « En présence des incorrections nomb
les diverses parties de ce travail que je voudrais rendre utiles aux
écrivains
à venir, afin de compenser le peu de renommée que
au chapitre. C’est une fort bonne précaution que j’indique à tous les
écrivains
de feuilleton à venir ; pendant que vous écrivez
. Moïse, Homère, Platon, Virgile, Horace ne sont au-dessus des autres
écrivains
que par leurs expressions et par leurs images : i
Misanthrope est aujourd’hui le plus justement populaire de nos grands
écrivains
, on nous pardonnera de dire que nous sommes, en F
-il pas une présomption de plus pour y affirmer la naissance du grand
écrivain
? Le Camus l’apothicaire, l’acquéreur de Morot, m
gloire égale sur leur patrie respective, et dominant tous les autres
écrivains
dramatiques de leur nation d’une aussi puissante
, par sa tendance à s’affranchir de l’unité de genre dont nos anciens
écrivains
se faisaient une loi, il l’a été jusque dans ses
de Shakespeare est cousine germaine du valet de Molière. Notre grand
écrivain
connaissait-il Shakespeare ? S’il le connaissait,
manque, à notre avis, ni de vraisemblance ni d’intérêt. « Plusieurs
écrivains
» dit encore M. René Delorme, que nous citons tou
» Il faut avouer cependant que Molière a été attaqué parfois par des
écrivains
allemands : Auguste-Guillaume de Schlegel (1767-1
une édition de tout l’œuvre de Molière. Voici d’ailleurs les noms des
écrivains
allemands qui ont donné des versions de Molière,
dramatiques. On en est encore réduit aux conjectures à l’égard de cet
écrivain
, qui a certainement composé sa comédie sous l’ins
eut-être que l’on a, comme lui, plus souffert par elles. Un ingénieux
écrivain
, M. Noël, a raconté, dans un petit livre charmant
notre spirituel compatriote, que Molière, comme la plupart des grands
écrivains
, a bien souvent écrit sous la dictée de son cœur
’en juge par les extraits qu’a donnés le jeune professeur, est un bon
écrivain
comique de premier ordre. À la cour de Stockholm,
saurait être qu’artificiel. C’est un simple jeu d’esprit fait par un
écrivain
qui en a manqué ce jour-là. M. Louis Veuillot com
dre à lui de l’inutilité de ses efforts. C’est le prédicateur. Mais l’
écrivain
dramatique n’a point ces hautes visées. Comme il
hores incohérentes, de tous les tours surannés ou bizarres, on est un
écrivain
de théâtre, et même un grand écrivain. Oui, mon c
surannés ou bizarres, on est un écrivain de théâtre, et même un grand
écrivain
. Oui, mon cher monsieur Scherer, on est un grand
me un grand écrivain. Oui, mon cher monsieur Scherer, on est un grand
écrivain
malgré tout cela. Parce qu’en art, voyez-vous, l’
e mouvement, il a l’éclat, il a le coup de trompette, c’est un maître
écrivain
de théâtre. Tenez, ce Molière dont vous parlez en
rce même de la répétition qui a par elle-même une puissance propre. L’
écrivain
dramatique qui est un peintre de mœurs, qui s’ing
usage qu’en pareille circonstance on louât toujours et quand même un
écrivain
, que tout le monde devait faire ainsi ; je vous m
lière avait dissimulés, comme ont fait parfois pour s’amuser quelques
écrivains
de notre temps, notamment Alphonse Karr, en les i
armé les hommes d’esprit de leur temps. Il faut avoir pour ces grands
écrivains
une tendre et respectueuse dévotion qui s’étende
ue chose dans ce genre, il aurait pu nous laisser (car il était grand
écrivain
) un morceau admirable, propre à être inséré dans
ui, en somme, méritait d’avoir eu le sort tranquille de tant d’autres
écrivains
qui ne valent pas mieux que lui, et qui peut-être
omédienne qui accaparait tous les éloges. Il n’en restait pins pour l’
écrivain
, que l’on avait l’air de trouver fort heureux d’a
les voltigeait un goût de poésie romanesque. Musset était un si grand
écrivain
qu’il semblait que ses ouvrages eussent dû éclips
rviteurs, et vice versa. Ils font remarquer qu’au xviie siècle aucun
écrivain
ne se fut avisé de revêtir Dorante d’une souqueni
urseur de 89. Voilà bien des affaires. Marivaux a fait comme tous les
écrivains
dramatiques : il a recueilli les préjugés de son
lé et prétentieux ; une sorte de pédantisme sémillant et joli. Mais l’
écrivain
, considéré dans l’ensemble, vaut mieux que la déf
alors même que c’est sur place, il a l’air d’avancer. Oui, ce méchant
écrivain
, cet écrivain de si peu de goût, il a, par cela s
c’est sur place, il a l’air d’avancer. Oui, ce méchant écrivain, cet
écrivain
de si peu de goût, il a, par cela seul qu’il étai
e se laisser tout bonnement émouvoir et prendre par les entrailles. L’
écrivain
de théâtre ne doit apprendre à ses contemporains
devait le rendre parfaitement odieux. C’était un sous-entendu entre l’
écrivain
et le public. Il n’avait qu’à prononcer ce nom de
it un partisan ! Il n’y a guère dans toute la pièce qu’une scène où l’
écrivain
dramatique nous ait rendus témoins des vols et de
eaucoup de cette saillie qu’on prit pour la rodomontade d’un vaniteux
écrivain
, et les critiques en rient encore. Piron avait po
nne, en un siècle où tendre la main n’était pas un déshonneur pour un
écrivain
de talent. Il ne connut jamais ni les bassesses d
s. Il n’y a guère de faute plus grave en art dramatique, et jamais un
écrivain
, né pour le théâtre, n’y tombe. Il peut se trompe
; et son Père de famille est illisible. Eh bien ! il s’est trouvé un
écrivain
qui, sans le savoir, sans aucun parti pris, pouss
s grands hommes. Celle personnification est de date toute moderne. Un
écrivain
dont les ouvrages sont une source inépuisable d’i
e Molière n’en vivait pas moins dans toutes les âmes5 Bien plus, des
écrivains
du grand siècle, Molière est peut-être le seul do
les gens au nom de la science ; Dans sa prose ou ses vers un mauvais
Écrivain
Substitue à la langue un jargon fade et vain ; Et
sa hauteur. Quelque rare, en effet, que soit leur mérite, combien ces
écrivains
restent encore au-dessous de lui ! Mais pénétrés
en quoi cette supériorité consiste. Deuxième période. Après ces
écrivains
remarquables, la comédie dégénère. La Chaussée et
s est digne d’être mis au rang de nos meilleurs comiques. De tous les
écrivains
de ce genre, il est le seul, depuis Molière, dont
n pas exposé à se tromper sur celui du Misanthrope, lorsque de grands
écrivains
, des critiques justement renommés, en ont fait de
souleva contre lui, dans son temps, une vive polémique, et plusieurs
écrivains
distingués, quoique d’un mérite bien inférieur au
-il être aussi considéré, à certains égards, comme la peinture de ces
écrivains
acrimonieux, de ces réformateurs téméraires, faux
santhrope sa véritable physionomie. Partageant l’erreur de beaucoup d’
écrivains
au sujet de la haute vertu de ce personnage, la p
ans doute. Il y avait entre ces deux grands hommes la différence d’un
écrivain
qui n’est que philosophe et moraliste, et d’un au
ce d’un écrivain qui n’est que philosophe et moraliste, et d’un autre
écrivain
également moraliste et philosophe, et de plus aut
ncan. Mais, lorsque je me trouve en ce foyer illustre Où nos grands
écrivains
brillent de tout leur lustre, Sur leurs hauts pié
rices de l’imagination. S’il faut en croire un de nos plus spirituels
écrivains
, M. Léon Gozlan, la devise de Fouquet se composai
e l’Hôtel de Bourgogne ; il faisait rire le public à leurs dépens. Un
écrivain
d’alors assure, et cela est aisé à croire, que Mo
r la masse de la nation, soulevèrent du temps de Rousseau une foule d’
écrivains
généreux; l’encyclopédie se fonda sous cette puis
à une hauteur qu’il est difficile d’atteindre après lui. De tous les
écrivains
qui ont parlé du Misanthrope, Marmontel est peut
ns pas M. Gustave Planche, critique judicieux et profond, et meilleur
écrivain
que ses devanciers. On remarque dans la c
lus question de courtisanes que de femmes mariées dans les œuvres des
écrivains
grecs et latins. A la cour de Néron, du reste, où
rigues, agitant une question renouvelée dernièrement par un spirituel
écrivain
, à savoir que l’on a exclu injustement les femmes
rquis, Ses faux savants gonflés de leurs minces mérites, Ses méchants
écrivains
, ses dévots hypocrites. Gloire à toi qui, de fron
ulina. Le directeur des Fedeli, Giovanni-Battista Andreini, fut un
écrivain
dramatique des plus féconds : il a laissé un gran
les Femmes savantes. Tout en rangeant Molière parmi les plus habiles
écrivains
de son temps, il lui reproche de tomber parfois d
à personne de l’inventer. Il n’en est pas de même de la dénégation d’
écrivains
qui ont cru se faire une place distinguée au temp
avaient pour les mœurs et le bel esprit, pouvait également servir à l’
écrivain
satirique pour déprécier, et au bel esprit bienve
cieuses ridicules, je ne puis m’empêcher de revenir sur l’opinion des
écrivains
qui donnent pour une adroite précaution contre le
la gloire du nom français. Au premier rang, dans ce cortège de grands
écrivains
qui inaugurent par des chefs-d’œuvre le règne per
ous reste à noter encore quelques reproches articulés par d’illustres
écrivains
, et la restriction apportée à l’éloge par cet arb
ivra parce qu’il a été fécondé, agrandi, fortifié par quelques grands
écrivains
, l’honneur de la prose et de la poésie, et ces éc
lques grands écrivains, l’honneur de la prose et de la poésie, et ces
écrivains
déjà dans l’ombre, ils seront tout étonnés de se
ide à bien des rois tout-puissants ; elle a manifesté plus d’un grand
écrivain
qui serait mort oublié, s’il n’avait pas combattu
urent deux fois Ainsi meurent les grands orateurs et les plus habiles
écrivains
de la presse (Armand Carrel ! Armand Marrast !),
out le premier, parlé de Stendhal. Il en est de Beyle, comme d’autres
écrivains
qui se doivent déguster à petites doses, et non ê
temps que collectionneur des pensées d’autrui (la musique notamment),
écrivain
profond, mais sans forme (en quoi il se rapproche
lière. ô infortuné Petitot ! « Au contraire, sot. » (Page 6.) « Plat
écrivain
. » (Page 21.) « Quelle lourdeur de collège, pensé
mirable » II, Même page : V : « Ce qui fait souvent le mécompte d’un
écrivain
, c’est qu’il croit rendre les choses telles qu’il
ant, excellent ton de Molière qui fait l’imposant autant que nos sots
écrivains
actuels le recherchent. Voilà un des grands vices
iré a pour son héros, et l’estime, que ce même public fait d’un autre
écrivain
du même genre. Clitandre Qui fait qu’à son mérit
mission, qualité qu’on trouve dans Molière comme dans tous les grands
écrivains
. De noir, d’un ton doux, vérité de la peinture, h
me ils ne vaudraient rien, on y aperçoit toujours de quelle hauteur l’
écrivain
s’est élancé. Se rappeler toujours dans les arts
dissimuler, j’avertis ici mon Lecteur, que si l’on en croit d’autres
Ecrivains
, Moliere n’eut pas la force d’assister à la repré
qui les traitent la pauvreté d’une Langue, autant que la sentent les
Ecrivains
des matieres dogmatiques. Il faut avouer, dit Mr.
facilement à la vérité. Qu’ils se donnent pour les collaborateurs des
écrivains
habitués à l’improvisation, qui se contentent d’i
simplement conçus, écrits dans une langue harmonieuse et hardie, les
écrivains
dramatiques sentiraient plus vivement le besoin d
la réputation dont jouissait cet homme de cour et que la plupart des
écrivains
de son siècle se sont plu à confirmer, ce fait s’
t heureuse et riante de sa propre existence ? Ce penchant, auquel nul
écrivain
n’échappe, devient un besoin impérieux, irrésisti
e livra à l’étude du droit ; c’est du moins ce qu’attestent plusieurs
écrivains
. Grimarest a dit : « On s’étonnera peut-être que
bon œil, et qui daignait le favoriser en toutes rencontres », dit un
écrivain
du temps, un historien du théâtre, Chappuzeau. Il
n je le suppose Et crois que ce n’est pas en vain, Puisque de ce rare
écrivain
, Pour poème et pour tragédie, La plume féconde et
ers, de toutes les palmes, en faisait, selon l’expression d’un de nos
écrivains
, des fleurons de sa couronne, et semblait se dire
précier les qualités de son cœur : C’est un ouvrage de Molière : Cet
écrivain
, par sa manière, Charme à présent toute la cour.
? » Ce portrait, si nous le comparons à ceux que les peintres et les
écrivains
contemporains nous ont laissés de Molière, offre
presque y rien changer, deux récits à l’Antigone de Rotrou. D’autres
écrivains
ont dit qu’il ne s’était permis cet emprunt que p
de renouveler cette calomnie. En 1676, trois ans après la mort de cet
écrivain
, dont le génie immortel offusquait toujours leur
me qu’il avait injustement offensé ; Molière loua son rival. Quelques
écrivains
, pour disculper Racine, ont prétendu qu’il ne s’é
sans le consentement de son auteur, un éloge emprunté à la plume d’un
écrivain
qui l’avait poursuivi de tant d’injustes critique
lâmables, parce qu’ils sont, dit-on, dangereux. Riccoboni, le premier
écrivain
un peu renommé qui se soit élevé contre l’immoral
l’auteur de Julie, J.-J. Rousseau, qui l’a prononcé ! Oui, c’est cet
écrivain
dont la plume a tracé le voluptueux tableau des s
se refuse à rapporter. C’est cependant par de tels changements que l’
écrivain
d’outre-mer s’est cru autorisé à dire dans sa pré
ces sottes conséquences. Le second antagoniste de Molière était un
écrivain
plus célèbre encore ; c’était l’aigle de Meaux, B
ous nous attacherons à ne retracer les faits que d’après l’autorité d’
écrivains
qui ne peuvent, dans cette occasion, être accusés
es que l’entrée du temple semble avoir été interdite. Je ne sais quel
écrivain
spirituel a prétendu qu’on ferait une Académie bi
rs, mus par un louable sentiment d’admiration pour ces deux immortels
écrivains
, ordonnèrent que leurs cendres soient exhumées, p
nté à ses devanciers des idées qu’il a su faire fructifier. Nos vieux
écrivains
ont été mis par lui à contribution avec un rare b
st dans sa réponse à Louis XIV lui demandant quel était le plus grand
écrivain
de son siècle. « Sire, c’est Molière. — Je ne le
minant cet essai, à faire remarquer l’influence sur son siècle de cet
écrivain
qui renversa le faux goût avant les Satires ; pos
voix : C’est le fameux sieur de Somaize ! …………………………………… — Quoi ! cet
écrivain
du pont Neuf Qui n’a pas pour avoir un œuf ? Dit
se silence à la raison même. — Les hommes sont le premier livre que l’
écrivain
doive étudier pour réussir, après quoi il étudier
s et des opinions de la veille, et plus je trouverai que vous êtes un
écrivain
à ma portée, un narrateur bonhomme, un critique a
voulez-vous venir, avec tout votre style ? à prouver que vous êtes un
écrivain
? Eh bien ! faites vos preuves dans un livre, on
la grammaire la plus sévère ! Allez, allez toujours dans cette voie,
écrivains
mes frères, qui êtes l’exemple et l’honneur du jo
peine des hommes, de tous les dieux d’un Olympe créé par lui ». — Ces
écrivains
dont je parle, ils faisaient de nos plus grands h
es, aux passages éloquents, aux gaietés, aux colères, à l’accent de l’
écrivain
; ainsi le journal est bien plus, chez nous, le b
légant et d’achevé ; lorsque cette intelligente nation aura forcé les
écrivains
, par son discernement même, à ne rien avancer, qu
te ce fait, le place sous le regne de Boris Godunow. Plusieurs autres
Ecrivains
le mettent sous celui d’Alexis.
sion de la faveur publique. Il s’en empara à son tour, après d’autres
écrivains
français ; et l’on sait avec quelle puissance et
inauderie. Toutefois, ce serait être injuste et aussi frivole que ces
écrivains
, dont l’observation n’a pas été plus loin que le
re, en manière de préface à cette solennité, un des plus remarquables
écrivains
de La Presse, de Vienne, M. Lauser, auteur d’un o
st pas d’apprenti, ni de domestique — ici nous citons textuellement l’
écrivain
autrichien — qui ne sache par cœur des vers ou de
, absolument, vraiment Français par ce bon sens que signale si bien l’
écrivain
autrichien, et qui fit la force de notre race dan
au champ de bataille, le juge à son banc, le peintre à sa palette, l’
écrivain
à sa plume, le marin à son banc de quart, Molière
énie avait été fait de bonté, de pitié, d’ironie et de souffrance. Un
écrivain
, dont on fera bien de consulter le travail, que n
point ; il s’agissait d’élever une statue à un homme de théâtre, à un
écrivain
que l’Académie française avait admis seulement en
a netteté de pensée et de langage ; il descend en droite ligne de ces
écrivains
sans alliage qui gardent dans leurs veines le san
utographié de l’acte découvert par Beffara, dans l’édition des Grands
écrivains
français de M. Alph. Pagès.) 27. Ce petit Louis,
pare depuis plusieurs années pour la magnifique Collection des grands
écrivains
, entreprise par la librairie Hachette. Il faut at
u’on repousse du sanctuaire des lettres au nom des intérêts du trône,
écrivains
qui êtes chaque jour en butte à la haine des libe
econnaît à ces derniers mots la noirceur des tartufes de dévotion ? L’
écrivain
frénétique n’ose attaquer le roi, il commence mêm
poétique union formée par l’estime et cimentée par l’amitié. Quelques
écrivains
, et entre autres Grimarest, auteur d’une Vie de M
posée par Molière après la représentation de L’Imposteur ; du moins l’
écrivain
qui en a donné une si fidèle analyse n’en fait au
que suspecte science allemande, surtout quand il s’agit de nos grands
écrivains
nationaux — comme Molière ! Je n’insiste donc pas
à tous les usages de l’art de parler et de l’art d’écrire. Les grands
écrivains
eurent alors leur style propre ; de grandes et d’
ançais du dix-septième et du dix-huitième siècle, chez la plupart des
écrivains
, des causeurs qui, dans nos journaux, dans nos sa
ure éternelle des choses. Mais Molière a une excuse que n’ont pas les
écrivains
qui, de même que lui, ont poussé trop loin la sat
complètement réfuté par d’Alembert, Marmontel, La Harpe, et d’autres
écrivains
d’un ordre inférieur, que toute argumentation nou
rodie que tout y est vrai, jusqu’aux violons. Au rapport de plusieurs
écrivains
du xviie siècle, le cadre bouffon imaginé par Mo
e Scapin-modèle emprunté à Beltrame, l’un des plus fameux artistes et
écrivains
de la commedia dell’arte. Le Mascarille des deux
ur qu’injurieuses aux personnes dont les noms sont déchiffrés, et à l’
écrivain
. Dirai-je sérieusement, continue-t-il, et protest
dans le mauvais. Si le génie dramatique s’y montre à peine, le grand
écrivain
en vers s’y révèle déjà tout entier. Dans ces piè
où le bon sens de Malherbe reconnaissait le vrai français. Il y a un
écrivain
de génie dans L’Étourdi, le Dépit amoureux, les P
’est ainsi que la parlent, quand ils ne sont que des hommes, même les
écrivains
qui la violent dans leurs livres. De la sorte, to
ux pieces vivement intriguées. Je crois que c’est une erreur ; un bon
Ecrivain
peindra aussi fortement un caractere en prose qu’
ensuite jetté au feu. 23. Bernard le Bovier de Fontenelle, célebre
Ecrivain
du dix-septieme & du dix-huitieme siecle, né
s. Les œuvres de Balzac me l’ont appris. Trois longues lettres de cet
écrivain
qui lui sont adressées, comme suite des conversat
elle-même et bien élevée, sa société fut bientôt recherchée. Quelques
écrivains
du temps l’ont qualifiée de marquise ; c’est sans
avoir bonne façon et être accompagnées de délicatesse. La plupart des
écrivains
du temps, poètes ou prosateurs, ont entrevu un id
au public français comme un homme de cœur, un penseur original et un
écrivain
d’un beau talent. L. Vuillemin. 1. Poètes du
n goût que le contraire n’est prouvé par la fréquentation de quelques
écrivains
ridicules dans sa maison qui était ouverte à tout
me de Clorinville, & tantôt dans celui de Monsieur. L’Auteur, cet
Ecrivain
aimable qui veut toujours garder l’anonyme, &
fut pas moins conservée publiquement, même de son vivant. En effet, l’
écrivain
contemporain de sa vie, de laquelle il y eut deux
retraite. Tous deux ne s’occupèrent plus de leur art qu’en qualité d’
écrivains
. Andreini fit paraître à Venise, en 1607, un recu
dissimuler, j’avertis ici mon Lecteur, que si l’on en croit d’autres
Ecrivains
, Moliere n’eut pas la force d’assister à la repre
perflus, Oubliant que le temps passe, et ne revient plus. De quelques
écrivains
la féale éloquence Dans de fervents sermons nous
i doit être compté parmi les fondateurs du journal moderne, un maître
écrivain
qui jetait sur le papier son esprit et son âme à
ation une gloire ! Il haïssait les faquins, les beaux parleurs et les
écrivains
compassés : « Écris, écris, disait-il de M. Suard
pire français, une grande dame qui était un bel esprit et un charmant
écrivain
. Plus tard, et dans la même maison, le fils aîné,
un homme qui ait donné à la poésie, aux beaux-arts, aux artistes, aux
écrivains
français, des preuves plus signalées de zèle, d’a
mber l’imagination livrée à ses propres forces ! Que de poètes, que d’
écrivains
, et combien de philosophes ont invoqué la science
morte ! Ah ! race oisive et terrible des penseurs de profession, des
écrivains
par métier, des amoureux et des amoureuses condam
grâce et de bienveillance paternelle pour l’artiste découragé, pour l’
écrivain
mal compris, pour le révolutionnaire convaincu, p
ois, l’urbanité et le beau langage. Jules César lui-même, aussi grand
écrivain
que grand capitaine, admire tout haut cette gaiet
mêle incroyable des hommes et des choses, des dieux et des fictions ;
écrivain
châtié à l’égal des plus rares poètes, tout à cou
a été, de son temps, une nouveauté incroyable ; il a été à la fois un
écrivain
et un homme riche. — Poète, il avait un jardin à
habitudes de la vie littéraire. À force de montrer leur âme à nu, les
écrivains
de ce temps-là ont fini par habiller leur corps p
ort anticipé. L’attrait du caractère de Molière nous a fait oublier l’
écrivain
. Revenons en arrière. Dans le temps où il suivait
es esprits à un plus juste sentiment de la véritable mesure. D’autres
écrivains
lui vinrent en aide, Boileau par ses satires, Rac
eur ouvrit celle de la gloire. Ce fut là ce qui donna aux travaux des
écrivains
du XVIIe siècle un caractère sérieux, et les sauv
laration des droits et des devoirs du poète. Molière est un des rares
écrivains
du XVIIe siècle qui aient secoué ce joug et qui s
e qui naît du développement de l’action a de tout temps préoccupé les
écrivains
français : c’est, nous l’avons dit déjà, la quest
t, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant
écrivain
. Il est assez curieux, par parenthèse, de voir l
nne façon, et être accompagnées de délicatesse. La plupart des grands
écrivains
du temps, poètes ou prosateurs, ont entrevu un id
rave lacune qui se trahit même dans les chefs-d’œuvre des plus grands
écrivains
: dans les Pensées de Pascal, où les joies de la
dire son mot contre le Syllabus. A propos de ce travestissement, un
écrivain
qui passait alors pour avoir des sentiments catho
i tomba. Molière avait une plaie au fond de l’âme. Le double talent d’
écrivain
et d’auteur comique ne satisfaisait point son amb
qu’en aucun temps, dans aucune circonstance, la sauvegarde donnée à l’
écrivain
contre tous les ressentiments qu’il pourrait prov
e de barbarisme académique, qui le met à part et au-dessus des autres
écrivains
et poêles, comme grand homme de bien. Là, il a mo
commentaire déjà volumineux. Nous l’emprunterons aux Notes de Bazin,
écrivain
que l’on ne peut accuser de partialité contre le
à quelles gens décriait Molière, et diffament encore, à sa suite, des
écrivains
qui font ce que nous savons, pour un ruban, pour
son état. » Énumération, pour le dire en passant, qui n’exclut pas l’
écrivain
même laïque, soit qu’il publie des livres, soit q
erre qui canonise Scapin. 1. Molière est le premier en mérite des
écrivains
célèbres nés à Paris. Après lui, on cite Regnard,
fâcheux pour moi de me trouver très souvent en contradiction avec les
Ecrivains
les plus célebres de notre siecle : mais je crois
de son auteur ; il faut donc pardonner cette négligence de style à un
écrivain
qui était assez modeste pour être persuadé que se
tions que publie la maison Hachette, vers cette collection des Grands
Écrivains
de la France : vous tenez là Corneille, Racine, M
lecchi mesalem safa ghieldy. » Francesco Andreini, artiste lettré, et
écrivain
assez distingué, était membre de la société des S
ont ingérés de nous l’apprendre ; ce secret n’a pas été, comme tant d’
écrivains
l’ont supposé, une excessive ambition de richesse
ens des Sçavans sur les Poëtes modernes, tome 5. n°. 1520. Ce dernier
Ecrivain
en qualité de Prêtre & d’homme d’une morale t
monde, ou qui sont enfermés dans les livres, sont peu de chose pour l’
écrivain
, pour le poète : c’est l’art de la composition qu
assez dire ; il en a fait toutes les pièces de son théâtre ; car cet
écrivain
, dans sa fécondité stérile, n’a guère traité qu’u
532) 10. Montagu, Lady Mary Wortley (26 mai 1689 – 21 août 1762) :
écrivaine
britannique. 11. Nicole (Bourgeois gentilhomme)
elding, Henry Sharpham (Park, Somersetshire, 1705 – Lisbonne, 1754) :
écrivain
anglais, auteur d’une trentaine de comédies. Son
e lui attribuait une part supplémentaire pour rémunérer son travail d’
écrivain
, car elle ne jouait que les pièces qu’il composai
alons et ruelles, fidèle adorateur de Mmede Maintenon, lié à tous les
écrivains
du temps, il obtint la présidence de la Cour des
upe ne joue presque plus rien de son répertoire national. Ce sont des
écrivains
français qui travaillent pour elle : nous avons d
artialité, et qui dénigrent, pour la plus grande gloire des règles, l’
écrivain
coupable d’amuser le public qu’ils sont en posses
i recommandent également sa mémoire, était encore au dernier rang des
écrivains
, quand il eut la folle audace d’insulter Molière,
e prétention personnelle, que commandait le grand nom de Molière à un
écrivain
digne de l’admirer ; et, comme ces artistes adroi
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