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1 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. M. BARTHE. » pp. 413-419
mmeres de Windsor, Comédie en cinq actes de Shakespeare. Bientôt on l’ écrivit  : on le mit dans les journaux. Les esprits s’écha
d animal qui projette de séduire Madame le Ford & Madame Page. Il écrit en même temps à toutes les deux : elles se commun
treprend de subjuguer les maîtresses de deux de ses amis ; qu’il leur écrit  ; qu’elles se montrent les lettres ; qu’elles veu
ant. « J’ai combattu long-temps. . . . Angélique répete ce qu’elle écrit . « Long-temps. Dorimene, dictant. « Mais je s
oit fort. Angélique. Qu’il vous tourmentoit fort.Oui ; mais quand on écrit ... Dorimene. Otez cruellement. Angélique, avec vi
Le connoisseurs voient sans peine que si Angélique avoit tout uniment écrit sa lettre, sans se la faire dicter par Dorimene,
mal de Damon. Mais, Monsieur, reprenoit Lucile, que voulez-vous que j’ écrive  ? — Ce que le cœur vous dictera : que la main ne
is bien, s’écria Dorval, qu’il faut m’immoler sans réserve. Eh bien ! écrivez , je vais dicter. | Lucile prit la plume en trembl
le. . . . » Mais, Monsieur, interrompit Lucile, après toutefois avoir écrit , cela n’est-il pas bien fort ? Point du tout, rep
doit du moins suffire. — Laissez-moi faire. — Lucile continua donc à écrire , & Dorval à dicter. « On m’a dit que vous vou
. — Bagatelle, reprit Dorval, rien de plus simple que cette maniere d’ écrire . Encore une phrase, & nous finissons. — De gr
pour la tendre Lucile. » Oh ! je vous jure, s’écria-t-elle, que je n’ écrirai jamais ces derniers mots. — Il le faut cependant,
les plus authentiques. — Pour moi, repliqua Lucile, je ne veux point écrire des choses de cette espece. . . . . . . . . . . .
re en partie, c’est-à-dire que, de quatre mots, Lucile consentit à en écrire trois. Dorval disputa encore beaucoup ; il ne put
2 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412
ivait fort mal avec madame de Montespan, qui, par les lettres qu’elle écrivait au roi, réussissait toujours à regagner, non son
tespan à empêcher qu’elle s’y trouvât. Le 27 mai, madame de Maintenon écrivait à son frère : « Le roi arrive lundi à Versailles,
s’en défait pas aussi aisément. Quand nous aurons vu le roi, je vous écrirai le jour que M. du Maine et moi partirons, etc. »
r fut trompé, elle partit pour Barèges. Le 11 juin, madame de Sévigné écrivait à madame de Grignan ce qu’elle savait, ce qu’elle
r la comtesse de Ludres, qui était attachée au service de Madame. Les écrits du temps la représentent belle et spirituelle. So
re qu’une d’elles exerçait sur lui. Le 18 juin, madame de Montmorency écrivait au comte de Bussy : « Le roi, allant ou revenant
rle, elle dit ce haillon. L’événement rend tout permis. » Le 28, elle écrit  : « Jo est chez Madame tout comme elle était. Bel
idicule de moins. « J’ai trouvé cela plaisant. » Le 6 septembre, elle écrivait de Vichy : « Madame disait l’autre jour à madame
les chaînes de madame de Montespan. Le 15 octobre, madame de Sévigné écrivait à sa fille « qu’on nommait la comtesse de Grammon
gue du voyage, se portail mieux qu’on ne pensait. Le 20 octobre, elle écrit cette nouvelle à sa fille, en disant : « Il n’y a
s changent les mœurs 124. Dès le 14 septembre 1676, madame de Sévigné écrivait à sa fille : « On prétend qu’elle n’est plus ce q
s tard, le 12 novembre 1677, dans le premier éclat de sa faveur, elle écrivait à mademoiselle de Lenclos, pour l’engager à conti
société, en souffrirent réellement et durablement. Alors elle cessa d’ écrire à son frère sur tout autre sujet que l’ordre et l
3 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
de Montespan et des maîtresses. Le 27 février 1679, madame de Sévigné écrit au comte de Bussy-Rabutin : « On parle de changem
temps nous en éclaircira133 ». Le 12 mars, le marquis de Brichanteau écrit  : « Madame de Montespan partit, mercredi 15 de ce
e ignorait toujours l’importante conséquence. Le 1er avril 1679, elle écrit à madame de Saint-Géran son amie : « Madame de M
elle de gémir de sa condition dans le sein de son amie. « Le roi, lui écrit -elle, a passé deux heures dans mon cabinet ; c’es
roi ne l’alla point voir et ne la rappela point. Madame de Maintenon écrit à ce sujet à madame de Saint-Géran, le 26 mai : «
le recommence entre elle et madame de Maintenon. Le 14 juin, celle-ci écrit à son amie, madame de Saint-Géran : « Les bontés
ncore des retours de quelques moments. Le 2 août, madame de Maintenon écrivait à son amie : « Les jalousies ont cessé, la paix e
venait du sentiment de son déclin. Le 28 octobre, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran. « Le prince (le duc du M
madame de Montespan. Sa faveur augmentait tous les jours. « Ce sont, écrit madame de Sévigné, des conversations infinies ave
t le cœur du roi qu’elle n’a pas. » Le 21 juillet, madame de Sévigné écrit  : « La place me paraît vacante. Elle (madame de F
ns sont d’une longueur à faire rêver tout le monde ». Le 9 juin, elle écrivait  : « La faveur de madame de Maintenon croît toujou
s lui rendent la cour que les autres leur font. Madame de Coulanges m’ écrit au retour de Saint Germain ; elle est toujours su
toujours affligé, jamais désespéré. » On se rappelle qu’en 1672 elle écrivait à madame de Saint-Géran : « Le maître vient quelq
ndirent le cours de ses dérèglements. Le 24 août, madame de Maintenon écrivait à madame de Saint-Géran une lettre remarquable, d
qu’ils ont déclarée irréprochable ? Qui ne connaît la lettre qu’elle écrivît à son frère dont le zèle pour les dragonnades l’a
re dont le zèle pour les dragonnades l’affligeait ? « Ayez pitié, lui écrivait -elle, de gens plus malheureux que coupables. Il f
faut attirer les hommes par la douceur et la charité. » En 1684, elle écrivait à madame de Saint-Géran : « Il faut convertir et
ire ou insinuer contre le système de persécution : « Cela m’engage », écrit -elle à la comtesse de Frontenac, « à approuver de
l’objet ; et je ne veux rien ajouter à cette réfutation des calomnies écrites contre madame de Maintenon sur ce sujet. Je revie
les de la cour ; il était indigné de leurs mœurs. Madame de Maintenon écrit à ce sujet à Gobelin, le 2 juin, de Saint-Germain
r été quelque temps bannies. « On est ici dans la plus grande joie », écrivait le 7 août madame de Maintenon à madame de Saint-G
gnificatifs, du changement arrivé dans la situation de la reine. Elle écrit le 1er novembre 1682, de Maintenon, à la comtesse
etira à Marly : madame de Maintenon l’y suivit. Le 10 septembre, elle écrivait de Fontainebleau à madame de Saint-Géran : « Mada
j’ai déjà passé les bornes de mon sujet. Je n’ai pas eu le dessein d’ écrire la vie entière de madame de Maintenon, et de la s
de trois ans. Jr regrette de ne pouvoir donner cette satisfaction. J’ écris pour les historiens, et je me crois plus obligé à
4 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401
x que la parure affectée et la gaîté feinte. Le 26, madame de Sévigné écrit  : « On la croit toute rétablie dans sa félicité. 
ettre du 2 septembre, après le retour de Maintenon, madame de Sévigné écrivait  : « La faveur de madame de Maintenon est extrême.
e, ni joué deux jours ». Grands événements ! Le 11, madame de Sévigné écrit  : « Tout le monde croit que l’étoile de Quanto pâ
ique la belle garde sa chambre. » Le 30 septembre, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Tout le monde croit que l’ami (le
n empêché ? » Le surlendemain, c’est autre chose. Madame de Sévigné écrit , le 2 octobre, à sa fille « que la veille l’ami e
ame de Maintenon, était mort dans le mois de septembre : il lui avait écrit , avant d’expirer, une lettre pleine d’estime et d
point heureuse : on devinera aisément pourquoi, en lisant ce qu’elle écrivait à son frère après un nouveau séjour à Maintenon,
ans le grand monde, et moi d’en sortir. » À quelque temps de là, elle écrivait à l’abbé Gobelin : « Si je suivais mon inclinatio
i à l’égard de madame de Montespan. « Il n’y a plus que la crainte », écrivait -elle le 7 octobre, « qui attache à Quanto. »Sous-
5 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXII » pp. 355-377
r Madame Scarron, et lui fit entrevoir sa destinée. Le 7 janvier elle écrivait à Gobelin : « Mes sentiments et mes irrésolutions
n lui parlant, il la nomma madame de Maintenon. « Il est très vrai », écrit -elle, le 6 février, à madame de Coulanges, « que
s jusque-là sourds et rebelles à leur égard. Bien des détails ont été écrits l’imagination, ou du moins sans preuve, quelques-
doit faire. » Le 16 avril, peu après l’événement, madame de Scudéry écrivait au comte de Bussy-Rabutin : « Le roi et madame de
nger que l’amour ne reprît le dessus. » Le 10 mai, madame de Sévigné écrit à son cousin : « Je ne vous parle pas de tout ce
n mois. Il y aurait beaucoup de choses à dire, je n’en trouve pas une écrire . » Bussy, instruit par madame de Scudéry, répond
s et partit pour l’armée sans voir madame de Montespan, même sans lui écrire Madame de Montespan alla à Clagny, où elle avait
laquelle elle se soumettait107. Le roi, étant à l’armée, recevait par écrit la suite des conseils et des exhortations de Boss
ils et des exhortations de Bossuet. Le 7 juin 1676, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Le roi a fait ses dévotions à la P
renait plaisir à visiter sa famille. Dans le cours de ce voyage, elle écrit , le 20 mai, du Petit-Niort, à l’abbé Gobelin, une
re les relations de madame de Sévigné à sa file. Le 12 juin, elle lui écrit ce qui suit : « Madame de Montespan continue son
 août, quatorze jours après ce qu’on vient de lire, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Les amies de la voyageuse (mesdame
t les défiances de la marquise rentrée en faveur. Le 27 octobre, elle écrivait , de Bagnères, à l’abbé Gobelin : « Ces agitations
même état où vous l’avez toujours connue, etc. » Madame de Sévigné écrit à sa fille, le 3 novembre : « M. Boucherat a pass
ur qui le plaisir était un besoin. Une lettre que madame de Maintenon écrit à Gobelin, de Versailles, sans date, mais qui est
ix lignes ; mais ce chapitre est un assemblage de fragments tirés des écrits de mesdames de Sévigné et de Maintenon, et je n’a
6 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441
mot grossier, une locution basse, une expression licencieuse dans les écrits des Sévigné, des La Fayette, des La Suze, des Cou
n’en retrouverez rien dans La Bruyère, qui, plus varié que Molière, a écrit sur tous les tons et peint toutes sortes de carac
acité, la moralité de ses observations, il est son émule dans l’art d’ écrire et de décrire, et son talent de peindre est si pa
Boileau ne prend pas sur ce ton les opinions du duc de Montausier. Il écrit à Racine les vers suivants : Et qu’importe à nos
t leur donner son suffrage ! C’est à de tels lecteurs que j’offre mes écrits . Boileau, à dater de 1677, époque de son épître
u’en 1693, temps où parut la satire des Femmes, ne publia aucun autre écrit que son discours de réception à l’Académie frança
temps empêché le roi d’approuver son élection. Dans la même année, il écrivait à madame de La Sablière :                  « Les
venger. Nous remarquerons sur la seconde assertion qu’on ne connaît d’ écrits , où Boileau ait pris à défense de Racine contre P
ther (1689), à Saint-Cyr, par les jeunes élèves de cette maison. Elle écrivait à madame de Grignan : « Les personnes innocentes
uvait bien être privée du goût qui juge. Madame de Sévigné, capable d’ écrire et qui a écrit des phrases dignes de Racine par l
privée du goût qui juge. Madame de Sévigné, capable d’écrire et qui a écrit des phrases dignes de Racine par leur tendresse e
ant la main sur la conscience, n’auraient pu la trouver injuste. Elle écrivit nettement à Bussy-Rabutin, à la nouvelle de la no
rien dit de trop ici, il faut pourtant remarquer que homme à qui elle écrivait lui avait témoigné l’ambition d’être l’historien
ffirait pour démentir les écrivains qui la supposent décriée dans les écrits d’un des quatre amis. Dans le fait, Molière, Boil
aisaient, s’estimaient et se recherchaient. Le 15 décembre 1673, elle écrit à sa fille : « Je dînai hier avec M. le Duc, M. d
ont elle ne se doutait pas, et pour pénétrer le sens et l’intention d’ écrits dirigés contre elle, dont elle avait la sottise d
7 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
ingt fois le Démon qui m’inspire, Je fais mille serments de ne jamais écrire  : Mais quand j’ai bien maudit et Muses et Phébus,
emplir la place vide. Ainsi, recommençant un ouvrage vingt fois, Si j’ écris quatre mots, j’en effacerai trois. Maudit soit le
ie, Et qu’un Démon jaloux de mon contentement, M’inspira le dessein d’ écrire poliment : Et tel, dont en tous lieux chacun vant
s lieux chacun vante l’esprit, Voudrait pour son repos n’avoir jamais écrit . Tous les jours malgré moi, cloué sur un ouvrage,
fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un Volume : Tes écrits , il est vrai, sans art et languissants, Semblent
vers l’embarras de choisir : Et toujours amoureux de ce qu’il vient d’ écrire , Ravi d’étonnement, en soi-même il s’admire. Mais
m l’injustice et l’envie, Faire au poids du droit sens peser tous ses écrits , Et donner à ses vers leur légitime prix. Avant q
ût leur donner son suffrage. C’est à de tels Lecteurs que j’offre mes écrits . Mais pour un tas grossier de frivoles Esprits Ad
toujours en modèles fertile. C’est par là que Molière illustrant ses écrits Peut-être de son Art eût remporté le prix ; Si mo
8 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125
mieux renté de tous les beaux esprits, qu’en tous lieux on vantât ses écrits . Voltaire aussi le déclare mauvais poète, mais h
é de Rambouillet d’avoir réuni les sots ennemis du poète : Je veux t’ écrire encor sur tes sots ennemis, À l’hôtel Rambouillet
te collection renferme, en grande partie, des lettres qui lui ont été écrites par des dames. « Il les publie, dît-il dans sa pr
lante sur elle-même. Qui ne serait charmé de voir les lettres qu’elle écrivait étant encore mademoiselle de Chantai, à Ménage, s
on amant et qu’elle avait amené à se contenter de son amitié ? Il lui écrivait le 30 juillet 1654 : « Mon Dieu, que vous avez d’
1654 : « Mon Dieu, que vous avez d’esprit, ma belle cousine, que vous écrivez bien, que vous êtes aimable ! » Le 7 octobre 1655
t : quelle difficulté ! Qu’il serait curieux de voir comment elle lui écrivait  ! En 1661, quand Louis XIV fit arrêter Fouquet, o
ous le titre de son gentilhomme ordinaire, il paraît qu’il a revu les écrits de la princesse, sans en avoir fait néanmoins dis
a dit : C’était la femme de France qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux 43. À l’époque de son mariage, elle étai
airement comme désignation d’un caractère. En 1671, madame de Sévigné écrit à sa fille qu’elle a la première place dans son c
a première place dans son cœur, madame de La Fayette la seconde. Elle écrivait à madame de Guittaut, après la mort de madame de
9 (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246
s termes dont on se sert, peut-être parviendrait-on à s’entendre ; on écrirait moins, on penserait et on agirait davantage. C’es
rès cela d’y voir figurer Corneille, qui avait, à cette date de 1661, écrit depuis longtemps tous ses chefs-d’œuvre, et Pasca
l est vrai, vit mourir Pascal un an après son avènement, et Corneille écrire sous son règne Agésilas et Attila ; mais c’est là
e qu’il a eu la gloire de les enterrer. Cela n’empêchera pas Racine d’ écrire plus tard, en parlant de Corneille et de Louis XI
jouter qu’au moment où ces grands hommes fixaient la langue par leurs écrits , des esprits moins illustres, qui firent longtemp
t déjà paraître cinq écrivains illustres, qui n’ont pas, il est vrai, écrit encore leurs chefs-d’œuvre, mais dont les trois p
cation nous a valu deux ouvrages immortels ; mais s’il n’eût pas eu à écrire pour ce jeune prince le Discours sur l’Histoire u
te, les séductions infinies du style de ces deux grands hommes, leurs écrits ne sont pas inférieurs peut-être à ceux de leurs
’il est impossible d’oublier : La Bruyère et Boileau. La Bruyère, qui écrivit ses Caractères vers la fin de la première moitié
ut présenté pour la première fois à Louis XIV, en 1669, il avait déjà écrit ses satires littéraires, et ce qui est notable, c
on, l’autre veut bien convenir que ses pièces en prose sont moins mal écrites que ses comédies en vers. Ainsi, quelques années
ière partie de son règne, Virgile, Horace, Tibulle, formés avant lui, écrivent leurs chefs-d’œuvre4. Un peu plus tard paraît Ovi
ère est aussi original que leur intelligence et se reflète dans leurs écrits . Ce sont des penseurs passionnés, ce sont des hom
et, La Fontaine, n’en reçut jamais. Quant à Corneille, il avait alors écrit tous ses chefs-d’œuvre, et Molière était déjà cél
er augmente chez nos contemporains la passion de s’enrichir : l’art d’ écrire est trop souvent devenu une industrie où beaucoup
XIV semble les avoir associés dans ses regrets. « Il n’y a pas un an, écrivait Grimarest en 1706, que le roi eut occasion de dir
Rossignol, cela est digne du premier tome. Je suis bien folle de vous écrire de telles bagatelles ; c’est le loisir de Livry q
gea d’un travail auquel ils étaient peu préparés sans doute ; celui d’ écrire l’histoire de ses campagnes. Mmede Sévigné prend
la liberté de se moquer un peu de ce choix. Il est vrai qu’au lieu d’ écrire l’histoire, Racine se contenta de faire sa cour,
10 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174
ieuse. Différentes classes de précieuses. — Leur caractère général. —  Écrits relatifs aux précieuses. — L’abbé d’Aubignac, l’a
mot. Pour savoir ces choses, j’ai eu le courage de dépouiller quatre écrits du temps qui concernent les personnes ainsi quali
les rues, les maisons qu’elles habitent, leur rang, leur qualité. Son écrit plat et grossier n’épargne personne : il met tout
te, civile, et surtout précieuse. En 1654, le comte de Bussy-Rabutin écrivait à Madame de la Trousse, tante de madame de Sévign
adame, en vous rassurant sur des lettres trop tendres que le pourrais écrire à ma cousine, j’ai honte d’en écrire de si folles
res trop tendres que le pourrais écrire à ma cousine, j’ai honte d’en écrire de si folles, sachant que vous les devez lire, vo
le monde que vous ne faites. » Le 26 juillet 1671, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Hier, comme j’étais toute seule da
vec un livre précieusement à la main… » Le 21 octobre suivant, elle écrit à sa fille : « L’honnêteté et la préciosité de mo
t un point d’émulation entre elles. Voilà ce que nous apprennent les écrits du temps sur les précieuses en général : je ne do
it à la lecture des romans et des vers galants ; c’est de l’exercer à écrire , à critiquer, à corriger ce que les autres écrive
’est de l’exercer à écrire, à critiquer, à corriger ce que les autres écrivent . « Elles censurent les mauvais vers, dit de Pure,
l fallait faire une nouvelle orthographe, afin que les femmes pussent écrire aussi assurément et aussi correctement que les ho
salie (madame de Leroi) dit qu’il fallait faire en sorte que l’on pût écrire de même que l’on parlait ; et pour exécuter ce de
es. Tousjours, toujours. Goust, goût. D’esclat, d’éclat. Escrits, écrits . Solemnité, solennité Estale, étale. Raisonne,
de sujet. »Huet, évêque d’Avranches, a publié, en 1659, les portraits écrits par Mademoiselle, portraits dont celui des précie
s elle se moquait tout doucement de ses romans éternels , quand elle écrivait à madame de Grignan54, comme elle se moquait de c
u pour mademoiselle de Scudéry ne l’avait pas empêché de parodier ses écrits dans ses héros de roman. Le cas qu’il faisait de
uscris et suis prêt à me taire. Mais que pour un modèle on montre ses écrits , Qu’il soit le mieux renté de tous nos beaux espr
eurs qu’on l’élève à l’empire, Ma bile alors s’échauffe et je brûle d’ écrire . De même Molière était sans pitié pour mademoise
ncevoir, c’est qu’il était d’usage dans les impressions du temps de n’ écrire qu’en abrégé le mot de madame ou de mademoiselle 
mps de n’écrire qu’en abrégé le mot de madame ou de mademoiselle ; on écrivait Me ou Mlle . Aujourd’hui qu’on imprime madame ou
on ne se tromperait pas de même. 53. J’ai vainement cherché dans les écrits du temps l’occupation que les femmes de la haute
11 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VI » pp. 50-55
ue j’ai recueilli de ma lecture : Voiture, dans sa première jeunesse, écrivit à la manière du temps, avec recherche et affectat
auf à se dédommager avec les autres. Il est toujours naturel quand il écrit au marquis de Salle, depuis duc de Montausier, à
r au ton de mesdames de Rambouillet dans ce qu’il leur disait ou leur écrivait , mais il céda même à leur exemple et à leurs leço
ait, mais il céda même à leur exemple et à leurs leçons dans ce qu’il écrivit à la suite a d’autres. On peut juger de ces leçon
oiselle de Rambouillet au marquis de Salle qui était à Strasbourg, et écrite sur le ton qu’elle lui prescrivit. On prendrait c
le que celles de sa jeunesse. On trouve même dans une de celles qu’il écrit à Costar24, une critique du style précieux, lettr
12 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVII » pp. 298-304
des rages inexprimables, elle n’a vu personne depuis deux jours. Elle écrit du matin au soir ; en se couchant elle déchire to
aient à mesure que l’ardeur de l’amant satisfait diminuait ; et ce qu’ écrit à ce sujet madame Scarron à madame de Saint-Géran
i elles s’étaient connues et liées l’une à l’autre. Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 6 décembre 1671 : « Madame de Rich
e de la duchesse immédiatement après sa nomination. Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 25 décembre 1671 : « Voilà madame
a reçues, celle de M. de Grignan était la meilleure, qu’on ne saurait écrire ni plus galamment, ni plus noblement, ni plus ten
jours antérieure à cette lettre, puisqu’au moment où madame Scarron l’ écrit , madame de Montespan est encore dans l’accès de s
13 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
ui s’approprièrent à tous les usages de l’art de parler et de l’art d’ écrire . Les grands écrivains eurent alors leur style pro
, comme de la barbarie. Aujourd’hui la séparation des genres dans les écrits littéraires est devenue à peu près impossible ; e
e à peu près impossible ; elle ne peut plus être une règle de l’art d’ écrire , au moins une régie aussi sévère qu’avant la révo
a publié ses Caractères en 1687, mais qui a passé vingt années à les écrire , nous dit en peu de mots quel était l’état de la
de la langue au milieu du siècle, à l’époque des Provinciales et des écrits de Port-Royal. « L’on est, dit-il, esclave de la
fallu dire : par le châtiment des enfants de Laïus ! mais Corneille n’ écrivait pas en prose. On relevait aussi dans Corneille
auvais esprit, mais d’assez bon goût ; En morale, on avait les nobles écrits de Balzac ; En métaphysique, la méthode de Descar
en polémique, les Lettres provinciales ; En critique, plusieurs bons écrits de Port Royal, la critique du Cid ; En poésie, le
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150
ler à son amant après son indigne procédé. Isabelle veut du moins lui écrire . Laurette craignant qu’une autre personne ne se c
squ’il fait si peu de cas de sa lettre. Isabelle se repent de l’avoir écrite . Laurette saisit ce moment de dépit, lui conseill
roit pu s’y rendre s’il n’eût pas déchiré le billet qu’elle lui avoit écrit . Enfin les amants se trouvent seuls, s’expliquent
. Approchons cette table... Allons, mon secrétaire, Il faut bien vîte écrire à Monsieur votre pere. Je dicterai. Damis. Je di
er auprès de vous en vous trompant encore... Damis. Oui. Tu veux... Ecrivez .Mais... Frontin. Oui. Tu veux... Ecrivez. Mais..
.. Damis. Oui. Tu veux... Ecrivez.Mais... Frontin. Oui. Tu veux... Ecrivez . Mais...Suis-je un imbécille ?.. Je sais bien ce
re ? Vous prenez bien ce droit, & même trop souvent. Damis. Soit, écrivons . Frontin lit le billet. Lisons : un fourbe, fort
dit cela pour rien. . . . . . . . . Apportez tout ce qu’il faut pour écrire & former une lettre ; une aiguille, de la cir
s gardes contre ce coquin-là, &c. » La lettre que Chrisale fait écrire ne sert à rien dans la piece, & c’est un gran
15 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69
les aux plaisirs de l’âme et de l’esprit qu’à tout autre. Au défaut d’ écrits ou de paroles attribués à la marquise de Rambouil
e elle et lui, la font mieux connaître que tout ce qui aurait pu être écrit sur son compte. Ces trois lettres, fort étendues
étendues et que l’auteur a intitulées Discours, sont ce que Balzac a écrit de plus intéressant et a le mieux écrit27. On n’y
; les sentiments en sont vrais, élevés et profonds : on peut dans ces écrits rendre tout à la fois une idée juste de la portée
’anime en l’écrivant, celui qu’il suppose à la personne pour qui il l’ écrit  ; et enfin cet éloge vient si naturellement à la
de Balzac à la marquise de Rambouillet est intitulé de la Gloire. Cet écrit est d’une âme généreuse et soulevée contre la cup
hommes de la république romaine, dont il sent si bien la dignité. Cet écrit est terminé par un nouvel éloge de la personne à
iselle de Rambouillet et Voiture eurent plusieurs conversations, et s’ écrivirent deux lettres assez longues sur le mot car, dont p
16 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre X » pp. 83-88
uitable distribution d’éloges et de critique. Voltaire a rapporté cet écrit dans son édition de Corneille. Je ne parie ici d’
uillet, avant de les mettre au théâtre. Voltaire rapporte, d’après un écrit du temps, que mesdames de Rambouillet trouvaient
pe en accusant ici la prévention ; non : c’est simplement le besoin d’ écrire qui fait adopter sans examen et sans conviction u
mmé Chalons) l’engagea à apprendre l’espagnol et à étudier le théâtre écrit en cette langue. C’est du reste un tic commun à b
nduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Cet ouvrage écrit en français est d’un style pur et d’une limpidité
17 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
conquérans, inventeurs, rois, législateurs, philosophes, son nom est écrit quelque part dans chaque ville du royaume. Si ce
erais autant être possédé de l’ambition de Prométhée, que de songer à écrire une comédie pour le Théâtre-Français. Aurais-je e
ation ? Sa peur s’accroîtra à raison de sa renommée; plus il pourrait écrire une comédie, moins il l’écrira. Je sais des poète
aison de sa renommée; plus il pourrait écrire une comédie, moins il l’ écrira . Je sais des poètes autrement inspirés que Molièr
adroits que Molière à combiner un plan ; d’où vient qu’aucun d’eux n’ écrit des comédies? Je vous l’ai dit, parce que Molière
a eu les siennes, qui sont d’un esprit délicieux; sous Louis XV, on a écrit des comédies charmantes; à la fin du XVIIIe siècl
fera-t-on croire que la France n’a produit qu’un seul homme capable d’ écrire de bonnes comédies? La comédie ! Ce genre si faci
18 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354
lles-ci et la nomination des dames. Le 1er de l’an, madame de Sévigné écrit à sa fille : « On a fait cinq dames : mesdames de
es petits princes, on ne les montrait point encore. Madame de Sévigné écrivait à sa fille, dans sa lettre du 1er de l’an : « On
elligence avec la conscience du roi. Le 8 janvier, madame de Sévigné écrivait  : « On ne voit point encore les nouveaux princes.
nce et de considération98. Cependant, le 25 mai 1674, madame Scarron écrivait de la cour à Gobelin une lettre qui demande un pe
sez bien avec le roi pour être mal avec madame de Montespan. Elle lui écrivait d’Anvers, le 18 avril 1674100 : « Madame, notre v
’une déférence ou d’une concession, était au fond un défi. Une lettre écrite de Versailles, à Gobelin, sans date, lui annonce
le avait en Mie dans le voisinage de Paris. Le 6 septembre 1674, elle écrit à son frère qu’elle est en marché d’une terre don
es et où ils étaient près d’y demeurer. Cette lettre est certainement écrite de la cour, cela résulte de la dernière phrase :
19 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393
de Sévigné va nous apprendre comment les choses se sont passées. Elle écrit à sa fille, le 29 avril 1676 : « La reine a été d
illet, pour revenir à Saint-Germain. Le 8 juillet, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Le roi arrive ce soir à Saint-Germ
, puisque c’est une pure amitié. » Le surlendemain, madame de Sévigné écrit à sa fille les détails de l’arrivée du roi : « Le
et d’éloignement pour la cour. « Je désire plus ardemment que jamais, écrivait -elle, d’être hors d’ici, et je me confirme de plu
iés protectrices. Madame de Maintenon veut toujours se retirer ; elle écrit de Versailles à Gobelin le 15 juin au soir : « J’
ur me transmettre sa réponse. » Observez aussi que le même jour, elle écrit à madame de Saint-Géran, mais franchement, sans l
itres à ses hommages. Ce que madame de Maintenon prévoyait quand elle écrivait à Gobelin, « J’aurai de grands chagrins », ne tar
« J’aurai de grands chagrins », ne tarda pas à se réaliser. Elle lui écrivit une lettre sans date autre que celle de 1676 ; ma
20 (1886) Molière : nouvelles controverses sur sa vie et sa famille pp. -131
rit, pas n’est besoin de pénétrer dans la vie intime de celui qui l’a écrit . Mais n’a-t-il pas un prix particulier pour quico
p de celle de Fénelon, lequel a dit de Molière, qu’en pensant bien il écrit souvent mal et que ses métaphores approchent du g
t Molière, ajoute « qu’il ne lui a manqué que d’éviter le jargon et d’ écrire purement ». Et M. Brunetière a cité à l’appui de
recherches soit parfois assez mince ? N’est-ce pas Sainte-Beuve qui a écrit qu’on se lasse de tout en France, excepté d’enten
bienfait public que de faire aimer Molière à plus de gens. » Goethe a écrit quelque chose d’analogue, lui qui, chaque année,
er avec la fille aînée, Madeleine Béjart. « Que l’on y prenne garde, écrit à ce sujet M. Vitu en tête d’un volume posthume d
tfleury et de la phrase perfide où Racine en a parlé : « Montfleury a écrit une requête contre Molière et l’a donnée au roi ;
ion. La première en date se trouve dans certains mémoires judiciaires écrits par ou plutôt pour un sieur Guichard, la seconde
’une grande vogue en Italie : leur pièce de Pomone, dont Perrin avait écrit les paroles et Cambert la musique, est le premier
, comme Lulli avait l’oreille de Louis XIV, il obtint que le monarque écrirait lui-même au lieutenant de police pour faire ferme
. C’est sans doute à cet incident que Guichard fait allusion quand il écrit qu’un vent meilleur que celui de son moulin le po
être demandés à des personnes amies. Les factums de Guichard sont les écrits d’un homme qui se défend en attaquant ceux qui lu
t de même, bien qu’ici l’intention paraisse beaucoup plus noire, de l’ écrit intitulé : La Fameuse Comédienne. On croit avoir
’enfoncent en plein dans l’honneur. Avoir fourni prétexte à un pareil écrit , c’est déjà une assez mauvaise note : de tels cou
s’il n’y aurait pas aussi un alibi pour le troisième. Tout ce qu’on a écrit depuis sur ce sujet n’est que le développement de
leur. La pensée génératrice est odieuse, l’exécution remarquable. Cet écrit est certainement né dans les coulisses, car il dé
ots nous donnent la date approximative de la note, qui doit avoir été écrite vers l’année 1666, après la première représentati
iériste à chevrons, sur lequel je reviendrai tout à l’heure, et qui a écrit un panégyrique en règle d’Armande, publié à la fo
les mœurs de cette coquette égoïste et d’esprit borné : « Prétendre, écrit -il, qu’elle fut une épouse irréprochable serait a
octeur en théologie, plus tard membre de l’Académie des inscriptions, écrit ce qui suit : « Le corps, pris rue de Richelieu,
en 1752, cinquante-neuf ans après la mort de Molière, Titon du Tillet écrit  ; « La veuve de Molière fit porter une grande tom
esquels elles sont en parfaite harmonie, et si du Tillet n’avait rien écrit de plus, la question pourrait être tenue pour vid
les termes les plus vagues. Dans un de ces petits romans à scandale, écrits à l’aide de faits connus de tous et de récits ima
ce. Il est important qu’elle soit définitivement jugée et classée. » Écrites par un homme qui jouit d’une si légitime autorité
er ? Ses manuscrits, ses. lettres, les milliers de billets qu’il a dû écrire , tout a disparu, et personne n’a jamais pu fourni
........................Si vous trouviez demain Deux lignes seulement écrites de sa main, Vous seriez honoré par quiconque sait
u’à trois que je pourrais citer. Le premier consiste en trois lignes écrites sur une bande dé parchemin collée au dos d’un tab
enait alors à Mme de Maindreville. On y remarque les noms des acteurs écrits à la plume vis-à-vis des noms imprimés des person
riel et Eugène Charavay. « J’ai comparé, ajoutait-il, le nom du poète écrit deux fois sur l’exemplaire d’ Andromède avec les
e bien augurer du rapprochement dont je viens de parler. « J’ai pu, m’ écrit -il, examiner à loisir l’exemplaire d’Andromède, e
uspicion perd beaucoup de force, à mon avis, depuis que sa congénère, écrite six ans auparavant, est venue prêter son appui à
eine confiance, sans contestation possible, attribuer a la main qui a écrit ces trois maîtresses œuvres, l’honneur éternel de
’encre jaunâtre et la main assez habile du faussaire qui a composé et écrit les lettres de Rabelais, de Bayard, d’Agnès Sorel
M. Cousin une opinion très voisine de celle-là : « Molière, aurait-il écrit , n’a dit son secret a personne23. » C’est ce sec
du Boulan n’accepte pas davantage l’explication fournie par celui qui écrit ces lignes, dans son livre sur la vie de Molière.
a pu le soupçonner de tenir plutôt pour leurs adversaires et d’avoir écrit le Tartuffe a l’instigation de ces derniers. Un c
é au théâtre la thèse déclamatoire de l’intolérant Rousseau, lequel a écrit de ce personnage que ses maximes ressemblent fort
que j’entends parler. Pour misanthrope, il l’était assurément, car il écrivait à son frère Joseph, dans cette curieuse correspon
histoire de Paris, t. XI, p. 256. 13. Au moment où ces lignes furent écrites , le dernier volume de cette réimpression (le prem
core publié. Il a paru peu après, précédé d’une biographie de Molière écrite avec soin, habileté, et surtout avec circonspecti
21 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
ge de Tapissier du Roi. Dans ces vues, il lui fit apprendre à lire, à écrire , et le mit, tout enfant, à garder la boutique. La
en lui déjà tous les pressentiments de Voltaire. « Ô l’heureux temps, écrivait -il un jour à ses amis, ô l’heureux temps où nous
» Mais Gassendi ne voulut pas troubler le monde avant l’heure, et il écrivit en latin. Ému d’enthousiasme aux leçons d’un tel
côté du théâtre, que Richelieu lui-même, cardinal et ministre, avait écrit pour le théâtre ? À présent le théâtre Est en un
aire valoir leurs talents comme valets. Le rôle de Gros-Réné fut même écrit exprès pour Duparc, qui venait de se joindre à la
rant, au milieu du bruit et des embarras, dans les hôtelleries, qu’il écrivit l’Étourdi, le Dépit, et vingt autres pièces dont
faisait s’égayer ensuite de ses propres terreurs. Pour s’en punir, il écrivit et joua en personne le rôle de Sganarelle Cocu Im
ssez pour expliquer un cœur. Tout parle dans l’amour. Molière avait écrit pour lui le rôle de Don Garcie : c’était un peu l
re : il voulut lui montrer quelle charmante élève il avait faite ; il écrivit pour elle le court et joli rôle de Léonor, qui lu
ectacle, ballet, décorations splendides... La Fontaine y était, il en écrivit à son ami Maucroix les détails : D’abord aux yeu
e Un prologue estimé, l’un des plus accomplis, Qu’en ce genre on pût écrire , Et plus beau que je ne dis, Ou bien que je n’os
charmante élève, de son esprit, de sa grâce, confiant dans l’avenir, écrivit tout d’inspiration ce beau rôle d’Ariste, pour en
rendre idiote, à la bonne heure ! Dans cette situation d’esprit, il écrivit le rôle d’Arnolphe. L’École des Maris avait été l
nouvelles explications charmantes encore, mais évidemment cette fois écrites à la hâte pour faire taire les allusions. Nous av
Aussi voyez, lorsque Le Vayer perdit son fils ( 1664 ), comme il lui écrivit  : Aux larmes, Le Vayer, laisse ces yeux ouverts :
autour de Célimène. Mais à côté de l’impie Don Juan, il eut besoin d’ écrire pour lui, comme un rafraîchissement de l’âme, le
plus sans payer. Voilà au milieu de quelles scènes Molière achevait d’ écrire le Tartuffe, et préparait les représentations du
ait d’Hubert un de ses plus excellents acteurs. Le premier rôle qu’il écrira pour lui, après cette aventure, sera celui de Maî
mystiques. Boileau, sentant le danger, vint à l’appui de Molière; il écrivit au roi sa noble Épître où parlant de ceux Qui to
nt-il ? Qui est-il ? À quelle classe appartient-il ? Mystère. Molière écrivit pour lui le rôle d’Orgon : il avait été sauvé par
vérité, était enceinte ; mais de cruels soupçons... [...] une lettre écrite pour Oronte ( C’était le comte de Guiche.) A pro
endre les représentations; il s’enferma chez lui, se mit au repos, et écrivit , durant cet intervalle, le Médecin malgré lui. C
lle, il ne s’était pas, comme Alceste, enfui dans un désert; il avait écrit Don Juan et Tartuffe. XXI. Molière, au mil
dire les deux premiers actes seulement. Au lieu de l’achever, Molière écrivit et représenta à la suite la Pastorale comique...
urent rapportés à Molière; il en fut si heureux, que tout de suite il écrivit à son jeune élève, à Dijon, où il était alors, un
i sémillant de jeunesse, il avait tant de charmes que Molière bientôt écrira pour lui, dans Pysché, le rôle de l’Amour. XXI
lière à la vraie religion. Saint Évremont, quelques années plus tard, écrivait d’Angleterre, où il était en exil : « Je viens de
il remuait en lui de douleurs. Qu’on songe que le rôle d’Alcmène fut écrit pour sa femme, et qu’il avait, à cette époque, un
HITRION. Je ne sais pas ; mais CE N’ÉTAIT PAS MOI. Molière, lorsqu’il écrivit ce rôle, était au plus haut de sa gloire; il alla
que le roi donnait à son retour de ses victoires de Franche Comté, il écrivit Georges Dandin. Don Garcie de Navarre, jaloux sa
nait à Chambord, en octobre 1669, Monsieur de Pourceaugnac. Il avait écrit pour lui, pour sa figure amaigrie, le rôle du Lim
oint de famille à lui, il allait se reposer dans celle de son ami. Il écrivit , en cette même année 1669, pour être utile à Mign
roi d’une comédie pour ses divertissements de Chambord, le voici qui écrit , dans sa solitude d’Auteuil, le Bourgeois gentilh
à cette occasion, les plus gracieux vers, peut-être, qu’il eût jamais écrits . Tout inspiré de l’auteur de Tartuffe, qu’il aima
ie maintenant qui se faisait réalité ! Ne pouvant ou ne voulant point écrire lui-même cette déclaration de Psyché à l’Amour, d
vieux poète, retrouvant toute sa verve, que l’on croyait perdue, lui écrit cette brûlante troisième scène du troisième acte,
usqu’alors, et il se remit à la viande. » Sa femme revenue à lui, il écrivit pour elle, dans ce dernier retour de jeunesse, la
losophie. Qu’ajouterais-je à ces paroles ? Sinon qu’il fallait, pour écrire cette pièce, non pas seulement la science et le g
même sa pensée... Qui donc aurait pu le remplacer dans tous ces rôles écrits pour lui. Il ne se pouvait plus passer de cet épa
ou de ses tristesses. Dans ces doutes sur sa maladie même, il voulut écrire et jouer, tout mourant, Le malade imaginaire. V
22 (1871) Molière
en cette éclatante manifestation de la comédie et du drame. Corneille écrit Le Menteur, et les trois derniers actes du Cid me
bâtie la Halle aux cuirs. M. Scribe, à vingt ans, n’eût pas négligé d’ écrire un joli couplet à ce sujet. C’était déjà, parmi M
Lucrèce, François Ponsard, né à Vienne, en Dauphiné, n’a pas manqué d’ écrire en l’honneur de ce voyage une aimable comédie. Ac
’Étourdi, dans tout ce voyage, fut la pièce de résistance. Elle était écrite en vers, et ces premiers vers de Molière étaient
n, un Sosie, un Jodelet, les mettait en scène, et dans un petit acte, écrit en vile prose, en finissait d’un seul coup avec l
succès de ses premiers mots qui se sentaient du voisinage des halles, écrivit en vers bien frappés : Sganarelle, ou le Cocu ima
nir sa place au rang des œuvres qui vont venir. Que de fois celui qui écrit ces lignes eut voulu effacer des œuvres de Molièr
Misanthrope et Les Femmes savantes, voilà les deux grandes œuvres. Il écrivit le rôle excellent de Célimène, pour la jeune dame
ste au moment où les historiens l’entourent d’une excessive pitié, il écrivait L’École des femmes (dédiée à Madame). Il nous mon
e Eh bien ! telle est la rareté de l’écriture de cet homme qui a tant écrit , que cette signature de Molière, a rencontré un a
ter un si beau rouge au visage de mademoiselle de La Vallière. Il est écrit  : Qui se sert de l’épée périra par l’épée , et q
ateurs et ses amis. Cependant, il trouvait encore assez de force pour écrire , en se jouant, Le Médecin malgré lui, et pour fai
e ans ; et Corneille, par des vers charmants, que lui seul il pouvait écrire , prit sa revanche des victoires du jeune et bouil
oète qui ne pouvait plus l’amuser. Et pendant que Despréaux, son ami, écrivait à sa louange une touchante élégie, toute mouillée
23 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Méprises, des Equivoques & de ce qu’on appelle quiproquo au Théâtre. » pp. 474-489
méprise ; il la croit encore à marier, il en devient amoureux, & écrit une lettre fort tendre, qui, étant adressée à Mad
oui, Monsieur, espérez tout ce qui peut s’espérer au monde. Vous avez écrit , on a reçu votre lettre. Voilà qui commence dès
lettre d’une autre, ne lui dira point, parlant à elle-même, vous avez écrit , on a reçu votre lettre. Elle dira naturellement,
z écrit, on a reçu votre lettre. Elle dira naturellement, vous m’avez écrit , j’ai reçu votre lettre. Mais sans cet on il n’y
n’être pas de cet avis, & croyoit qu’il étoit trop libre de vous écrire  ; mais je lui ai prouvé, par beaucoup de raisons,
t excès de bonté de votre part ! Mlle. Cléonte. Puisque le billet est écrit , il ne faut pas vous priver du plaisir qu’il doit
t amenée, & par le naturel avec lequel elle est filée. Sainville écrit une lettre fort tendre à Angélique, qui, croyant
z raison d’un procédé si noir. Sainville lit la lettre comme il l’a écrite , & la méprise cesse. On voit qu’elle a été am
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
raison de laisser éclater sa jalousie. Il lit la moitié d’une lettre écrite de la main d’Elvire. Elle est conçue en ces terme
e Valence. Cependant Delmire devient sensible pour Don Rodrigue. Elle écrit à son frere, & lui fait part des égards, des
que sa visite lui fasse plaisir, & si la Princesse daigne le lui écrire . Delmire assure qu’elle aime trop la Duchesse de
on tour de ce que Délia n’a pas fait réponse à une lettre qu’il lui a écrite  : Délia lui répond qu’elle n’a pu écrire elle-mêm
nse à une lettre qu’il lui a écrite : Délia lui répond qu’elle n’a pu écrire elle-même, parcequ’elle s’est blessée à la main d
inquiete toujours. Il la montre à la Princesse ; elle avoue qu’elle a écrit cette lettre, qu’elle est pleine de tendresse, qu
de à Florente & à Délia ce qu’ils ont fait d’une lettre qu’elle a écrite  : ils répondent qu’ils n’en ont qu’une partie, pa
lmire, il les suit. Le théâtre représente le cabinet de Delmire. Elle écrit à la Duchesse de Tyrol. Le Roi vient à petits pas
Tyrol. Le Roi vient à petits pas. Il brûle de lire ce que son amante écrit . Il voit au haut de la lettre, ma chere ame ; sa
, dit qu’il lira par pure complaisance, est satisfait en voyant que l’ écrit est adressé à la Duchesse de Tyrol, & sort en
talienne, la confidente de la Princesse a mal au doigt ; elle ne peut écrire à son amant, la Princesse veut bien prendre cette
Prince, réveille ses soupçons jaloux. Dans la piece françoise, Elvire écrit à Don Garcie qu’il obtiendra la préférence sur so
détermine à faire l’aveu de vive voix ; & c’est la moitié de cet écrit qui alarme le Prince. A merveille, Moliere ! Comm
25 (1739) Vie de Molière
boutique, n’ayant rien appris outre son métier, qu’un peu à lire et à écrire . Ses parents obtinrent pour lui la survivance de
volant, et l’autre la Jalousie de Barbouille. Elles sont en prose et écrites en entier. Il y a quelques phrases et quelques in
ort au langage. Il faut que ceux qui apprennent notre langue dans les écrits des auteurs célèbres, y discernent ces petites fa
ue jamais à la mode. Voiture avait été le premier en France qui avait écrit avec cette galanterie ingénieuse dans laquelle il
ère. Il y a très peu de défauts contre la langue, parce que lorsqu’on écrit en prose, on est bien plus maître de son style ;
L’autre2 écrivant à une maîtresse en l’air, lui dit : Votre nom est écrit en grosses lettres sur mon cœur... Je veux vous f
comique par elle-même. On voit que Molière perfectionna sa manière d’ écrire , par son séjour à Paris. Le style du Cocu imagina
e scène du second, qui soient en vers : Molière, pressé par le temps, écrivit le reste en prose. Cette pièce réussit beaucoup d
anchement fut peut-être cause du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la main de Molière,
use du peu de succès de la pièce. Celui qui écrit ceci, a vu la scène écrite de la main de Molière, entre les mains du fils de
Despréaux, et c’est de toutes les pièces de Molière la plus fortement écrite . Elle eut à la première représentation les applau
s fine que celles d’Horace et de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite  : mais qu’il y a des comédies plus intéressantes 
que pour être instruit. Le Misanthrope était l’ouvrage d’un sage qui écrivait pour les hommes éclairés ; et il fallut que le sa
s, comme aux plus délicats. C’est la première comédie que Molière ait écrite en vers libres. On prétendit alors que ce genre d
Molière fut délivré de la persécution ; il obtint un ordre du roi par écrit de représenter Le Tartuffe. Les comédiens, ses ca
oi, et tout ce qui avait rapport aux beaux-arts était honorable. On n’ écrivit point contre Pourceaugnac : on ne cherche à rabai
ire dans son Art poétique : C’est par là que Molière, illustrant ses écrits , Peut-être de son art eût remporté le prix, Si mo
lière a si bien rendue dans Les Femmes savantes. Le malheureux Cottin écrivait également contre Ménage, contre Molière et contre
26 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
hapitre allais-je commencer ? Comment, dans cet amas énorme de choses écrites , chaque jour, pendant un quart de siècle, — « ce
tes que j’avais faites, tant de zèle et de labeurs pour apprendre à l’ écrire , à la parler cette langue française, mon ambition
me ; la jeunesse rachète et au-delà, l’inexpérience. On ne savait pas écrire encore, on commençait, cela se voit, à se douter
s de tout genre, de tout âge et a de tous personnages. » On voudrait écrire l’histoire même du feuilleton, né avec un esprit
sonnes du monde qui ont le plus de goût, de science et d’esprit, on n’ écrirait pas une plus juste et plus véridique histoire. — 
triotes de la poésie et des beaux-arts, les saltimbanques de la chose écrite , les maladroits, les médiocres, les éreintés, les
ner du bon temps. » Et Racan répondait à son ami : — « Je continue à écrire , incapable de faire autre chose. » Puis ils sont
laisser une stance, un quatrain, un distique. C’est la loi de l’art d’ écrire . Il faut s’attendre à tout, et même à l’oubli. Qu
re ce qu’on a dit du Mariage de Figaro : qu’il était plus facile de l’ écrire que de le faire représenter. Pour que Le Mariage
il ne laissa pas pierre sur pierre. Jamais la puissance de la parole écrite ne s’est plus complètement manifestée. Considérez
le pauvre homme ! Enfin pour ôter tout prétexte aux honnêtes gens, il écrivit cette admirable définition du véritable chrétien
Le roi se montra digne de la supplique ; il autorisa cette fois, par écrit , la représentation de Tartuffe. En ceci il fut pe
ait-elle porter ? Toujours est-il que le lendemain de sa victoire, il écrivait au roi pour lui demander un canonicat dans la cha
ssuscité par les bontés du roi. Enfin, pour compléter sa victoire, il écrivit , en tête de sa pièce, une Préface qui est le chef
dans un français qui l’a plus étonné que tout le reste : « Ne sachant écrire qu’en latin et honteux du méchant français dans l
chant écrire qu’en latin et honteux du méchant français dans lequel j’ écris à Votre Grandeur. » Rien n’est amusant à lire com
ou que la lettre n’eût jamais été imprimée, ou que je n’eusse jamais écrit sur cette matière qui, contre ma volonté, cause l
’entremise du théatin, est une des plus belles choses que Bossuet ait écrites . Évidemment, il a sous les yeux, non pas la disse
es, et vous jugez s’il parlait à un converti ! En résumé, on n’a rien écrit de plus juste et de plus sensé sur l’art de la co
s ce qu’il appelait Le Roman comique ; un grand poète, en revanche, a écrit , de nos jours, ce poème de la vie errante, et Wil
vrai poète comique. Or, voici ce qu’il faut dire et ce qui doit être écrit quelque part dans la Bible, où tout est écrit : «
ire et ce qui doit être écrit quelque part dans la Bible, où tout est écrit  : « Malheur, en ce monde, aux hommes de génie qui
livre et au lecteur du livre. — Ah ! te voilà, ma chère préface que j’ écrivais pour Cinna, pour Tancrède, sois la bienvenue, et
aux grandes œuvres, a de grandes chances de survivre à l’homme qui l’ écrivait . Critiques, nos frères, apprenez donc à ne pas tr
heure Mascarille va paraître dans la première comédie que Molière ait écrite , L’Étourdi, il y a de cela bientôt deux cents ans
rite, L’Étourdi, il y a de cela bientôt deux cents ans. Quand Molière écrivit , au courant de la plume, cette curieuse comédie,
, comme nous traiterons plus tard S. M. le roi Louis XIV lorsque nous écrirons Les Fâcheux, tout exprès pour amuser le roi un in
e forcé est une adorable petite pièce. Je ne connais guère de comédie écrite avec plus de vivacité, plus de grâce et d’énergie
eur Pancrace n’est qu’une charmante scène de comédie. Quand Molière l’ écrivit , c’était une action de courage. En ce temps-là, l
s tard, un partisan dans Boileau. Or, cette comédie du Mariage forcé, écrite par ordre du roi, jouée devant Sa Majesté en plei
its de ce temps-là, valait à elle seule tous les livres qu’on pouvait écrire en faveur de Descartes. Il est impossible de se m
ide le ciel et l’enfer. C’est pourtant un philosophe qui sait lire et écrire  ! comme dit Sganarelle, croyant lui faire le plus
as une tête vulgaire. On a répété, bien souvent, que la pièce est mal écrite , et je trouve qu’on a été sévère. Sans doute, ce
doute, ce n’est point le style de Molière ; mais quel poète comique a écrit comme Molière ? Ce n’est pas non plus le vers éti
s défauts et des qualités de son époque ; on comprend que l’homme qui écrivait ainsi avait, à un haut degré, la conscience de sa
ande dame de France, après la reine ! Pauvre femme amoureuse ; elle a écrit , d’un doigt tremblant, le nom de Lauzun sur une g
de Gassendi qu’il était. Qu’eût dit Lucrèce, s’il eût pu savoir qu’il écrivait ainsi les plus jolis vers qui se pussent placer d
maire, a le droit de créer son propre style, de faire la langue qu’il écrit ou qu’il parle, où trouverez-vous un style plus i
coup de finesse et de raison : « croyez-en la peine que je me donne : écrire naturellement, ce n’est pas ressembler lâchement
ire naturellement, ce n’est pas ressembler lâchement aux gens qui ont écrit avant vous, obéir à des formules toutes faites, e
, les yeux fermés, dans des sentiers tout tracés ; celui-là seulement écrit à la façon des maîtres, qui s’empare victorieusem
anité et d’élégance. Même, il faut dire qu’à l’Étranger, où la langue écrite est en plus grand honneur que la langue parlée, o
’histoire de Marianne, un livre en deux tomes. C’est à l’écrivain qui écrit , chaque jour, qu’il convient (la langue étant sai
uve) de ménager son sujet. La belle avance, si M. de La Rochefoucauld écrivait ses Maximes pour remplir les pages dévorantes d’u
laisse guère attraper par le premier venu. Les gens qui se vantent d’ écrire sans peine, et qui se félicitent de ce style natu
ance stérile et de ce naturel du terre à terre, et songez, quand vous écrivez , non pas au lecteur de rencontre, qui vous lit au
a nature ! voilà encore le grand cri des écrivains de pacotille. On a écrit et débité de grandes sottises au nom de la nature
27 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
aphysiciens qui crurent avoir trouvé dans le livre même où Kant avait écrit l’inscription funéraire de la métaphysique, une f
s nouvelles, et n’a d’autre ambition que d’être le développement bien écrit du sentiment de tous les honnêtes gens sur les au
thentique de la première partie de ce curieux journal, de celle qu’il écrivit en France. « … Lu aujourd’hui le troisième chant
u élever son âme jusqu’à voir avec transport ces farces monstrueuses, écrites par un histrion barbare dans un style d’Allobroge
lle composant son miel des parfums de l’antiquité. Fénelon a pourtant écrit  : « Je ne puis goûter le chœur dans les tragédies
té passionnée. Madame Dacier corrigeait Homère par piété, et Voltaire écrivait Œdipe pour confondre Athènes et son poète, par l’
e cabinet d’étude, quand nous faisons un livre, quand nous pensons et écrivons pour des lecteurs dont l’intelligence est prompte
et l’esprit de son temps, de sentir avec un autre cœur que le sien, d’ écrire une autre langue que cette langue polie et abstra
bateau à vapeur et par le chemin de fer. Il ira en Angleterre avant d’ écrire l’histoire de la littérature anglaise ; en France
é sur les plus parfaits modèles, dessinant des formes idéales avant d’ écrire son Iphigénie. Nous le verrons, directeur du théâ
ant pas le sou, point de science et peu d’idées, pour vivre imagina d’ écrire , et pour se faire lire imagina de n’avoir pas le
404 ». Il fut en un mot le plus humoriste des humoristes. En 1804, il écrivit sa Poétique. On lit dans la préface : « Ce livre
font admirer M. Scribe, si vous lisez les bonnes lettres naïves qu’il écrivit alors à sa femme et à ses enfants, vous n’aurez p
Que voulez-vous ? c’est sa nature, et il ne se peut refondre. Il est écrit qu’en 1865 nos sculpteurs feront de la plastique
on enfant apprendrait ainsi à faire de bons devoirs ; et si j’avais à écrire dans une revue sur le salon de 1865, je laisserai
vitriol et le sucre. Ils ne dorment pas contents, si, dans leur page écrite le matin, ils n’ont pas trouvé moyen de faire gri
quons tout : c’est la seule étude digue du philosophe. Il n’était pas écrit au livre du Destin, que Plaute ferait tout à coup
n dans l’intelligence de l’esprit français. Quant à moi, si j’avais à écrire , à parler du bon Jean-Paul ou d’un quelconque de
rance. Eh quoi ! Marie Stuart, élevée en France ? ne put se retenir d’ écrire à la reine Élisabeth une lettre où elle tournait
s doctrines : tels sont les principaux caractères du temps où Molière écrivait . Leur connaissance, leur étude va nous faire fair
25. Sans Louis XIV, Molière n’aurait pas été tout Molière. Ne pouvant écrire que des comédies sans portée, il se serait peut-ê
idicule qui divertisse la compagnie 426.« Je tremble pour cet auteur, écrivait de Villiers, lorsque je lui entends dire en plein
la passion de Louis XIV pour madame de Montespan. « M. de Montespan, écrit mademoiselle de Montpensier dans ses Mémoires, M.
s. « C’est une sincérité et une honnêteté de l’ancienne chevalerie », écrivait madame de Sévigné446, et voici le portrait passab
même qu’il avait des tablettes, et, qu’à la faveur de son manteau, il écrivait , sans être aperçu, ce qu’elles ont dit de plus re
pour les arts, ou par la conversation de ses amis464. C’est là qu’il écrivit à La Motte Le Vayer, à l’occasion de la mort de s
e héron au long bec emmanché d’un long cou. Il faut avouer que Phèdre écrit avec une pureté qui n’a rien de cette bassesse. »
ral par les choses qu’ils y voient, qui sont du temps auquel il a été écrit , et qui ne sont point selon leurs mœurs, que peuv
28 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250
die de Molière. Au mois de mars de la même année, c’est elle-même qui écrit à sa fille, qu’elle a ménagé au cardinal de Retz,
it de la société de Rambouillet dans son premier éclat, à qui Voiture écrivait des lettres si flatteuses en 1638, qui le traitai
et c’est sans doute pour cette raison qu’il en est peu parlé dans les écrits concernant les grandes sociétés de cette époque.
que le vent ne fût trop sec ou trop humide, étaient cause qu’elles s’ écrivaient d’une chambre à l’autre. Si on trouvait leurs let
maginer. C’est de leur temps que l’écriture a été mise en usage. On n’ écrivait que les contrats de mariage ; de lettres, on n’en
la Sablière n’empêcha pas l’infidélité de La Fare. Madame de Sévigné écrivait à sa fille, le 14 juillet 1680 : « Vous me demand
29 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
prises textuellement par Molière à Don Garcie de Navarre, qu’il avait écrit étant encore garçon, qu’il fit représenter le 4 f
de casuiste. Il est temps d’en revenir aux Études d’Édouard Fournier, écrites de 1858 à 1878 ; la biographie et la légende de M
ne pouvait deviner la faveur future de madame de Montespan, lorsqu’il écrivait sa pièce au plus tard dans l’automne de 1667, c’e
nt obligeant et mieux renseigné, mais qui, en raison du journal où il écrit , croit sans doute nécessaire de n’admettre que de
spensable pour qu’ils eussent raison. Leur réplique victorieuse était écrite depuis tantôt deux siècles dans ces quelques lign
cédemment faite des objets contenus dans le coffre. Cette mention est écrite d’une autre encre que le reste, ce qui prouve bie
ne semble pas avoir été, pour cela, plus savante ; elle ne savait pas écrire , mais elle était riche ; elle avait apporté en do
e 1663, il avait fait tout le mal qu’il pouvait faire : « Montfleury, écrit Racine au mois de décembre, a écrit une requête c
’il pouvait faire : « Montfleury, écrit Racine au mois de décembre, a écrit une requête contre Molière et l’a donnée au roi ;
pensées qui l’oppressent, pour ne pas les faire déborder sur ce qu’il écrit , mais trop bon aussi pour en communiquer l’amertu
il pleura, c’est que lui-même ne s’en est pas caché. Un billet, qu’il écrivit à Lamothe-Levayer, nous révèle ce que ses plus sé
est qu’il n’y faut pas voir autre chose que le fragment d’une lettre, écrite par Molière, du temps de ses chagrins, à Chapelle
ce, Donec gratus eram, qu’on lira plus loin, c’est qu’au moment où il écrivait ces œuvres de son âge plus mûr, il était, comme a
a-t-il faiblement ; mais l’espérance de plaire au public dans un rôle écrit pour elle, la décida. Le rapprochement eut lieu d
ans les environs du Mans, où Scarron a placé les scènes de son roman, écrit à cette époque même ; comme, d’un autre côté, l’é
s tel qu’il est noté, bien qu’il soit facile à retrouver24, avait été écrit par Charpentier, le même qui fit la musique du Ma
esoin de raconter ici, dut renoncer à sa collaboration. Molière avait écrit bien d’autres chansons, qui, pour la plupart, son
vait, au besoin, anticiper sur les platitudes de l’Opéra-Comique, fut écrit par lui, dans le temps qu’il était à Béziers avec
I. Pourquoi le Festin de pierre ? « Il me souvient, Madame, écrit de Visé dans le Mercure galant de 167739, que vou
pour que vous n’en doutiez point, voici son aveu. Vous savez qu’il a écrit , dans sa IIIe Satire, ces deux vers :• A tous ce
Commandeur ressuscité. » Boileau.lut la glose et la trouva sotte. Il écrivit en marge cette notule, que la publication récente
ole ? Qui nous dira que M. Paul Lacroix n’a pas eu raison, quand il a écrit dans une note du Catalogue Soleinne 51 au sujet d
stille, imprima tout. Son texte servit à faire comprendre ce qu’avait écrit Rochemont, c’est-à-dire, ce qui était resté inint
t je le connoissois, avant que l’avoir vu. Je vis, dans le fatras des écrits qu’il nous donne. Ce qu’étale en tous lieux sa pé
ez, reçut l’ordre de déguerpir au plus tôt. Racine, qui était à Uzez, écrivit , le 5 juillet, à l’un de ses amis : « Une troupe
des impôts qu’il lui serait impossible de supporter. La lettre qu’il écrivit pour que le roi, à qui il n’osait pas s’adresser
jouer82. Il poussa sa bonne volonté de médisance, jusqu’à rédiger par écrit , pour les besoins de la comédie espérée, tout ce
e béat personnage. L’abbé de Choisy dit positivement que Guilleragues écrivit pour Molière « des mémoires sur les pratiques et
ier soufflet. « Il emboursait accortement toutes sortes de bourrades, écrit Saint-Simon ; il n’en sourcillait pas, il n’en ét
ntes les gâtaient pour les autres. « Ces manières-là sont incommodes, écrivait Bussy au sortir d’un de ses dîners84… Il fait bon
le croire. J.-B. Rousseau, qui savait tant de choses sur ce monde-là, écrivit ,un jour,à Brossette, qui lui demandait quelques n
ropre », ne sont pas complète satisfaction pour le saint homme, et il écrit ce qu’il en pense, mais avec les réticences que l
si esseulée, comme on disait encore en ce temps-là ! A ce sujet, elle écrit au saint homme de Port-Royal : « Me revoilà (sic
l’impression ? Personne ne l’a dit. Celui qui a raconté les fêtes n’a écrit , à ce propos, qu’une pauvre phrase, plate et bana
protection pour l’œuvre qui avait déjà son agrément. Le 23 mai, Loret écrit encore : Il a fait coup sur coup voyage, Et le b
mations, ne trouvait rien à redire à ce dénouement : « Il ne pouvait, écrivait -il à M. de Chauvelin, être autrement, sans être m
a pièce, en 1669 ; mais ceci tendrait, ce me semble, éprouver qu’il l’ écrivit beaucoup plus tôt. Madame de Sablé, amie de madam
ssement à faire des lectures chez les curieux de ce parti. On disait, écrit M. Bazin, « que le Tartuffe continuait les Provin
ire parvenir jusqu’à la cour ses médisances à ce sujet. « Montfleury, écrit Racine en 1663, a fait une enquête contre Molière
M. Racine » ; et, quatorze jours après, voici la note indignée qu’il écrivit , en apprenant ce qu’avait fait le poète transfuge
on véritable127. C’est dans cette pénible disposition d’esprit, qu’il écrivit la plus grande partie de son Misanthrope, commenc
squ’il reprit sa pièce, à ce moment, il n’était que trop en état de l’ écrire et de la tirer, pour ainsi dire, par lambeaux, de
écouter et voir, rien n’était plus transparent et plus palpable. Cet écrit , dont parle Alceste, au cinquième acte, Ce livre
qu’il voulut mettre à la place de Mélicerte. Après avoir essayé de l’ écrire en vers, comme peut le faire croire le grand nomb
que endroit, l’impression sous laquelle il se trouvait quand elle fut écrite , et l’espèce de violence qu’il avait dû s’imposer
t, et s’accrédita tellement, que le gazetier Robinet se crut obligé d’ écrire quelques vers pour déclarer que ce bruit était fa
monde, comme un damoiseau, disait Dorine. Il lui donna, ainsi qu’il l’ écrit lui-même dans son second Placet, « un petit chape
tion, ne lui permettaient pas d’en donner de nouvelles. « Sa Majesté, écrit La Grange dans son Registre, nous fit dire qu’à s
urée la clôture de son théâtre, cette fameuse Lettre sur l’Imposteur, écrite sinon par lui, du moins sous son inspiration dire
n par lui, du moins sous son inspiration directe143 ; comme, dans cet écrit , sur lequel nous regrettons de ne pouvoir nous ét
vail avec un courage qu’il ne s’était pas trouvé depuis longtemps. Il écrivit , coup sur coup, Amphitryon, Georges Dandin, L’Ava
ançaise, en 1844, par M. Lorne, de Sens ; il porte cette inscription, écrite en lettres d’or avec l’orthographe du temps, sur
emploi. Afin qu’on ne se méprenne pas sur le personnage, son nom est écrit à ses pieds. Voici les Italiens d’abord : Briguel
ps, en effet, il ne passait point pour autre chose, et si les preuves écrites manquaient, sa présence sur ce tableau serait un
terroir. Quoi que pût dire Boileau, qui lui eût peut-être pardonné d’ écrire des farces, s’il eût su, de quelque façon certain
biographie du grand homme et pour l’histoire du théâtre : « J’aime, écrit -il donc à Laharpe pour l’impression de la mauvais
u le maître d’école, et récitât, en guise de rudiment, quelque tirade écrite dans le style des Plaisans devis du sieur Thomass
, et il voulut, dans une Apologie, que quelque pauvre diable d’auteur écrivit pour lui, concilier de son mieux les deux métiers
comme un esprit malin… Molière n’était plus à Paris, quand Sarrasin écrivait cela. Depuis deux ans déjà, il courait la provinc
t lui-même du présent, pour lequel on l’avait tant pressé. « Ce sont, écrivait -il à Chauvelin en lui adressant les deux farces,
qu’il n’en a jamais digéré aucun sur le papier, et ce que j’en ai est écrit d’un style de grossier comédien de campagne, et q
s chez lui-même que chez les autres. Il est déjà un homme, quand il l’ écrit , mais son génie est encore un enfant, et un enfan
fait ! — Alors vous avez mon enseigne. Molière leva les yeux, et lut écrit en grosses lettres ce nom magique : Fleurant. « A
t terrible orthographe, trop bien consacrée par.Molière. Partout, ils écrivaient Fleurant. On n’a bien connu l’identité du personn
teur, comme le fut Molière, il s’était ingénié pour mettre en comédie écrite un de ces canevas, l’Inavertio, l’Imprudent, que
é à broder de son style, ce scénario dont il faisait enfin des scènes écrites , n’était pas bien neuf, comme vous allez voir. Il
n travail d’esprit, ses anciennes pièces à jouer, sa pièce nouvelle à écrire , à apprendre, et, qui plus est, à faire jouer, je
ette maigre mesure, comme avec le reste. L’Etourdi et le Dépit furent écrits en grands vers ; mais, ces pièces ayant cinq acte
coup plus hardi pour prouver qu’il s’émancipait. Que fît-il ? Ayant à écrire en un acte sa bouffonnerie de Sganarelle, il la m
ù ne se trouvait qu’un dédain voilé, qu’il ne voulait pas voir, et il écrivit , dans une lettre aussi curieuse que peu connue :
evait atteindre son mépris, lorsqu’il avait à le faire tomber sur des écrits hostiles, sur des œuvres couvées par la sotte mal
expliqua, comme il l’entendait, au sujet de son art ; c’est lorsqu’il écrivit la Lettre sur l’Imposteur, dont l’auteur a été si
is à grandir encore, voici comment : « Je la dis, cette idée, a-t-il écrit lui-même, dans une maison où je me trouvais, un s
il ne hasardait rien, sans avoir auparavant pris son avis. « Molière, écrit Tallemant, lui lisait toutes ses pièces », et qua
t, je ne crois pas qu’on l’eut employé, avant que cette précieuse eut écrit dans le portrait qu’elle fit d’elle-même : « La c
t Don Juan continuèrent, et peut-être encore mieux. Quand Molière les écrivit , il était d’un esprit, de plus en plus, ferme et
s. Quand il eut assez entassé de mauvais propos, ramassés partout, il écrivit un gros Mémoire et l’alla porter à Versailles. Qu
tre à son ami Levasseur, datée du mois de décembre 1663, c’est-à-dire écrite au moment même où le succès de L’Impromptu mettai
amais Montfleury en jalousie et en désir de vengeance, voici ce qu’il écrivait  : « Montfleury a fait une enquête contre Molière
itre est plus bizarre encore, les Amours de Calotin. Chevalier, qui l’ écrivit , était comédien au théâtre du Marais, c’est-à-dir
tout ce qu’on a découvert dans ces derniers temps, et tout ce qu’on a écrit sur Molière et ses pièces, la façon de jouer, de
resque contemporaine des dernières années de Molière, l’abbé Dubos, a écrit , dans ses Réflexions critiques sur la Poésie et l
nt les paquets de cartes à jouer, qu’il avait toujours en poche, pour écrire , au dos de ces cartes, avec son crayon, tout ce q
ons à planter, quelques clartés à faire luire ? Si fait, il reste les écrits du temps, les souvenirs de quelques critiques, qu
venons de parler, son texte même survit. Pour le Misanthrope (Molière écrit toujours Misantrope), c’est l’édition originale d
on disait. « Le héros en est le plaisant, sans être trop ridicule », écrivait , quelques jours après la représentation, le journ
moins son entourage, en tachant de les reproduire : « M. Despréaux, écrit Brossette dans une de ses notes inédites , nous a
, va nous l’apprendre : « Grandval, dès son premier pas sur la scène, écrit Cailhava, se trouvait en action, et son moyen, le
raphe, avec laquelle il n’est pas inutile d’en finir. Comment doit-on écrire Tartuffe ? N’y faut-il qu’un f, ou bien en faut-i
lter l’homme le plus compétent dans l’affaire, Molière lui-même. Il a écrit le mot, n’est-ce pas ? D’après son manuscrit, le
e la lettre moulée a-t-elle reproduit, sous ses yeux mêmes, la lettre écrite  ? C’est ce qu’il s’agissait de chercher, et rien
avait pas même droit à la simple inscription ; — il faudrait, dis-je, écrire tout simplement sur l’affiche : L’Imposteur, comé
ne l’a dit ; nous savons même, sans toutefois en être bien sur, qu’il écrivit et fit jouer les Fâcheux, en quinze jours. Mais c
elle où, pour être dans la vérité de l’hypothèse admise, il aurait dû écrire , non moins rapidement, la seconde, L’Amphitryon.
avec son Amphitryon, mais, pour bien faire voir qu’il ne l’avait pas écrit pour la Cour, il le donna sur son théâtre. Cette
ent, ne les séparait pas dans son admiration : « Depuis quinze jours, écrivait -il, le 22 janvier 1637, à son ami, le Manceau Bel
re, qu’il préférait même, à cause de cela, aux comédies que Molière a écrites en vers. On comprend que celui qui fit le Télémaq
ait à lui-même. « Molière, disait-il un jour à un de ses amis qui l’a écrit , possédait si bien l’art de caractériser les homm
ord paru, Et je le connaissais, avant de l’avoir vu… Je vis, par les écrits qu’à la tête il nous jette, De quel air il fallai
ui, pour nous, y semble indifférent, et hors d’œuvre, était, quand il écrivit , un fait d’actualité, et parfois un enseignement,
pour être compris et jugé comme il faut, ce retour au temps où il fut écrit , cette préoccupation du moment juste où il fut jo
u’ici — des comédies de trempe pareille et visant au même but, furent écrites (qu’on le sache bien, pour les bien comprendre),
ut le dénouement que Molière attendait pour se mettre à sa comédie, l’ écrire et la faire jouer. Ce dernier point était déjà c
nne leçon de lecture faite à M. Jourdain, avait très sérieusement été écrit par M. de Cordemoy, « lecteur de Monseigneur le D
urgeois de mauvais goût, aime le bariolage, et Molière a, d’ailleurs, écrit  : Monsieur Jourdain (entr’ouvrant sa robe et fai
it-il, chaque jour, dans le succès d’une page applaudie, le courage d’ écrire la page suivante ? Ce qu’il nous a dit lui-même,
ue par un conseil, à l’œuvre dont nous allons parler. « Quatre amis, écrit donc La Fontaine, au prélude de sa Psyché, quatre
nt le cœur d’une certaine tendresse, se répandaient jusque dans leurs écrits et en formaient le principal caractère. Ils pench
on en vient à l’appréciation de son mérite. Corneille n’a jamais rien écrit de plus parfait. Aux endroits qui veulent de la f
 !.. Quinze jours seulement à ce vieillard de soixante-cinq ans, pour écrire la charmante scène du second acte, entre Psyché e
griffonnées sur un tremplin entre deux praticables, machinées et non écrites , qui se regardent mais ne se lisent pas, et qui f
r lui considérée, attendu qu’ils ont du donner ordre au courrier, par écrit ou autrement, de faire ladite déclaration et paye
ent donner à son Alceste, se trouve dans les éludes qu’il fit avant d’ écrire sa comédie, dans les lectures dont elle fut pour
tion les bons esprits qui s’occupent du grand homme, elle nous a fait écrire , par l‘un des plus fins et des plus heureux dans
destino gaudio 152 , etc. » Nous abrégeons cette tirade153, qui est écrite de verve et qu’il faut rapprocher d’un autre pass
urt, commandaient le vers suivant, et que, par conséquent, il fallait écrire ainsi et dire ainsi :                 … Un homme
s méthodique et mathématique Lagrange : « Vendredi 3 octobre (1670), écrit -il, la Troupe est partie pour Chambord, par ordre
même de la première représentation de sa tragédie nouvelle. Lagrange écrit , en effet, à la marge de son Registre, sous cette
s quelques détails me suffisent comme indice, — être dominé, quand il écrivit le Malade imaginaire, par quelques idées ayant tr
roi, notamment dans le Bourgeois gentilhomme, dont le Florentin avait écrit la musique, et où il s’était réservé le rôle grot
e Louis XV. Aussi, ne pouvait-on jouer la pièce telle que Molière l’a écrite . En plus d’un endroit, le grand homme, devenu per
on lui, signifie une aile de moulin ! « Écarquillés comme des volans, écrit -il, cela veut dire ouverts comme des ailes de mou
ment donner à son Alceste se trouve dans les études qu’il fit avant d’ écrire sa comédie, dans les lectures dont elle fut pour
ontée par Perrault ? Nous le pensons, à cette époque surtout où lire, écrire , compter, toutes choses qui relevaient du « maîtr
et cela, en nommant son témoin : « Un médecin ordinaire de Louis XIV, écrit -elle, qui existait encore lors du mariage de Loui
es. Quelques signatures de Molière ; trois lignes au plus de sa main, écrites derrière un tableau, en souvenir du peintre Sébas
y. la Clef des Chansonniers, 1722, in-12, t. I, p.74. 25. Ceci a été écrit vers 1858. (Note de l’éditeur.) 26. Ils n’ont é
été témoin. M. Barrière l’a racontée d’après ce que ce baron en avait écrit dans ses papiers. Voir la Cour et la Ville, p. 31
it des personnes agréables qui étaient eu liaison avec lui, et il les écrivait souvent, avec un crayon, sur des cartes à jouer,
commerce, pour que Guy-Patin en parlât : « Il est ici mort, ce matin, écrit -il le 4 août 1668, un vieux marchand, de grande r
30 (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454
’y a que des pédants enfin pour oser dire qu’en pensant bien, Molière écrit quelquefois mal, il n’y a que des tartufes pour s
runts — sa mémoire étant chargée des œuvres d’autrui, — sa facilité à écrire , et à rimer, et la nature de ses « ficelles ». Il
cène, avec ses acteurs : « Dans ses pièces il a joué tout le monde, — écrit Lagrange dans sa Notice, — puisqu’il s’y est joué
e Misanthrope, Tartufe et les autres. Car cette cour pour laquelle il écrit , et pour laquelle il a plaisir à écrire, est cell
ar cette cour pour laquelle il écrit, et pour laquelle il a plaisir à écrire , est celle de Louis XIV, où préside un roi qui co
ar un intervalle de quinze ou seize mois — le temps nécessaire pour l’ écrire , et par trois pièces, la Critique, l’Impromptu, e
ruyère disait : «Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon et d’ écrire purement » ; en 1697, Bayle ne s’exprimait pas au
urs de Molière, tout en rendant hommage à son génie, ont jugé qu’il «  écrivait mal »  ; — ou tout au moins qu’il n’écrivait pas
génie, ont jugé qu’il « écrivait mal »  ; — ou tout au moins qu’il n’ écrivait pas bien. Ces jugements embarrassèrent fort les c
t m’être entièrement connu. Que gagnerions-nous à ce que Molière eut écrit   : « Oui, mon père m’en parle et [à ce qu’il m’en
» de Térence. Et nous convenons qu’on n’a jamais, dans aucune langue, écrit plus élégamment que Térence, ni plus simplement,
retrouver les semblables ! Non ! mais il s’agit bien d’une manière d’ écrire habituelle à Molière. Non, non, il n’est point d
», et tout ce qui manque ou tout ce qu’on voudrait à Molière quand il écrit son Garcie de Navarre, il l’a dans ces peintures
l’a dans ces peintures de la réalité moyenne. Ainsi Boileau n’a rien écrit de mieux que certains vers de son Lutrin, où les
rait, Turcaret, le Glorieux, le Méchant, sont des comédies assez bien écrites , qui font honneur à leurs auteurs, mais qui en fo
aise, et dont la froideur pourrait venir d’être précisément trop bien écrites , on peut dire en revanche de Molière qu’il eut éc
ment trop bien écrites, on peut dire en revanche de Molière qu’il eut écrit moins bien, s’il avait mieux écrit ; que son styl
e en revanche de Molière qu’il eut écrit moins bien, s’il avait mieux écrit ; que son style serait moins essentiellement comi
, il y a quelque trente ans, les rhétoriques, c’est qu’il ne faut pas écrire comme l’on parle. Au XVIIe siècle on pensait autr
rononce est la première en ordre et en dignité, puisque celle qui est écrite n’est que son image, comme l’autre est l’image de
elle aujourd’hui des auditifs, et leur style un style oratoire. Ils n’ écrivent point pour être lus, mais pour être entendus. Ils
au moyen du langage, nous en avons fait l’analyse ; et c’est le style écrit . Mais, au lieu de la décomposer, si l’on se propo
31 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135
maine. À l’instant même je me mis à l’œuvre, et sur la page blanche j’ écrivis le titre de mon nouveau chapitre. C’est une fort
indique à tous les écrivains de feuilleton à venir ; pendant que vous écrivez lentement ces formules banales, vous avez le temp
faire, doit être également traitée dans toutes ses parties. Mon titre écrit , j’allais bravement commencer, quand tout à coup
vas-tu dire ? J’espère bien que cette fois tu ne vas pas coucher par écrit tes éternelles dissertations sur Molière. Cela es
est cet empereur de Home assis sur son tribunal, à qui ce philosophe écrivait  : — Ôte-toi de là, bourreau ! » Disant ces mots i
froid l’idée est absente, et la parole aussi. Ce même chapitre que j’ écris souvent avec passion, avec amour, avec le bonheur
rtiste qui sent son instrument s’échauffer sous ses doigts, je vais l’ écrire aujourd’hui d’une plume languissante et affaissée
ont Molière a pris la défense, non pas sans succès, dans un intermède écrit tout exprès contre ses censeurs, une pareille com
de votre admiration ! Ainsi il parla ; et moi, l’entendant parler, j’ écrivais sous sa dictée ; et plus d’une fois, je me disais
antes qu’admirait l’Europe entière. Récemment encore, le roi venait d’ écrire le nom de Molière sur cette glorieuse liste de ge
leurs expressions et par leurs images : il faut exprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement. » Il dis
32 (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125
i du Genre humain, Le Campagnard qui tout admire N’ont pas lu tes Écrits en vain : Tous deux s’y sont instruits en ne pe
er ceux qui voudront s’en instruire plus à fond aux traités qu’en ont écrit , je ne dis pas seulement M. le Prince de Conti, M
, Frederic Cerutus, Franc. Marie del Monacho, et le sieur B. A. qui a écrit en particulier contre Molière. Ainsi il ne me res
e Molière. Ainsi il ne me reste plus qu’à dire un mot de sa manière d’ écrire , et de représenter ses pièces de théâtre. M. Rost
spréaux et M. Pradon ne sont pas les seuls qui aient parlé dans leurs écrits du Misanthrope de Molière comme de son chef-d’œuv
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
lle ne le voit pas la nuit suivante : elle prend la résolution de lui écrire un billet sous le nom de sa sœur, comme à l’ordin
lvio, frere de son amant, & la presse de conclure. Elle imagine d’ écrire à Silvio pour le prier de différer encore son mar
en cherche en vain la cause : elle se souvient de la lettre qu’elle a écrite à Silvio : elle appelle Arlequin, lui en demande
de la jalousie à l’amante, qu’il croit infidelle. Il a pour cet effet écrit une lettre à Béatrix ; il veut en charger Arlequi
evas ? Cela est vrai. Mais comme les bons Acteurs Italiens ont soin d’ écrire les scenes essentielles de leurs sujets, qu’ils a
x françois. On a vu que Diane voulant conserver sa main à Flaminio, a écrit à Silvio, à qui on la destine, pour le prier de d
peine votre ingratitude. J’ai dans mes mains la lettre que vous avez écrite à Silvio. Le voilà, ce témoin de votre trahison.
z écrite à Silvio. Le voilà, ce témoin de votre trahison. Diana. J’ai écrit cette lettre, il est vrai ; mais... Flaminio, l’i
mais abrégez. Diana. Que le Ciel soit loué !... Apprenez que je n’ai écrit à Silvio que pour me conserver à vous en différan
t le même sacrifice des lettres qu’Arlequin & Scaramouche lui ont écrites , & les brûle devant eux. Tout cela ne vaut pa
34 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
ne me donnez pas le temps de vous en dire davantage ; mais nous nous écrirons . Adieu. — Adieu, ma belle Cousine. — Adieu, adieu
Comme vous êtes un Dieu, j’ai mis le placet en votre langage, je l’ai écrit en vers. Comus.   Tant mieux,  Il m’en sera plus
aître dans les transports de la composition, sent des démangeaisons d’ écrire , se place à l’autre bout du théâtre, & fait d
Dumont, ne m’interromps plus, mon démon me saisit, j’entre en verve ; écrivons . Dumont. Si je faisois aussi des vers... Qu’est-c
e comparaison-là effraiera ma maîtresse . . . . . . Tout coup vaille, écrivons . Forlise. Voyons, que j’arrange ma situation, que
d’un roman ; son laquais Frontin, qui les lui porte, ne peut le voir écrire sans avoir envie de barbouiller du papier. Ils so
. . . . . . . . . . Frontin. Les doigts me démangent dès que je vois écrire  : aussi porté-je toujours avec moi mon ouvrage. A
c moi mon ouvrage. Allons, cédons au noble transport qui nous anime ; écrivons , instruisons l’univers . . Trouvons d’abord un ti
mécontent. Lucinde. Je n’y manquerai pas. Frontin. Comment diable ! j’ écris comme un ange ! Si cela continue, l’ouvrage sera
tin ! Frontin ! Frontin. Attendez, Monsieur, je n’ai plus qu’un mot à écrire . Je lui jette un coup d’œil assez farouche : elle
35 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215
Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent Dans c
qui me poussent à reproduire, en leur ensemble, ces trois chapitres, écrits à des époques si diverses, et parmi des événement
rement dégagé de toute espèce d’ambition, qui étudie à loisir, et qui écrit , en pleine liberté d’allure, les choses qui lui p
aux meilleurs passages. Il a donné des règles excellentes de l’art d’ écrire . Nous avions le temps d’étudier les maîtres aux p
avions un grand intérêt à mettre en pratique ces utiles préceptes : «  Écrivez pour être entendu ; tâchez d’écrire de belles cho
ratique ces utiles préceptes : « Écrivez pour être entendu ; tâchez d’ écrire de belles choses ! Que votre diction soit pure, e
s. — À quoi bon, dira-t-on, et n’est-ce pas là une peine bien placée, écrire avec tant de zèle et tant d’ardeur une feuille ép
e la journée, on ne vous demande qu’un journal, c’est-à-dire une page écrite en courant, au courant de la plume, en dehors de
aignent que la mariée est trop belle, et que le journal est trop bien écrit . Laissez-les dire ; ce n’est pas pour eux que vou
st trop bien écrit. Laissez-les dire ; ce n’est pas pour eux que vous écrivez . Vous écrivez pour un lecteur d’élite, actif, int
crit. Laissez-les dire ; ce n’est pas pour eux que vous écrivez. Vous écrivez pour un lecteur d’élite, actif, intelligent, dévo
nçais va droit son chemin et tient le monde attentif, grâce à l’art d’ écrire , qui est aussi répandu à Paris que la musique à M
enuis cautusque serendis ! Un bon et utile conseil, qui devrait être écrit , en lettres d’or, au frontispice du journal libre
s les haïront. C’est un quatrain du Roman de la Rose, une complainte écrite sous le règne de Philippe le Bel ! Ceci dit, (il
nt dix mille vers du premier venu, que Le Festin de Pierre, tel que l’ écrivit Molière. En effet, malgré les plus loyaux efforts
s de l’univers. Voici cependant cette lettre que mademoiselle de Brie écrivait probablement à une amie, dont elle ne dit pas le
emoiselle du Parc et de mademoiselle Molière, celui-ci avait promis d’ écrire une comédie sur le patron d’une pièce espagnole q
ièce, mais Molière a déclaré qu’on ne la jouerait plutôt pas. Je vous écris ceci étant bien triste, car j’ai peur que toutes
on démon lâché il lui laisse la bride sur le cou. Ce même homme qui a écrit Le Misanthrope, qui vous a montré les plus beaux
aussi, quand il se mit à cette œuvre diabolique, il se figurait qu’il écrivait une pièce de carnaval. Heureusement il ne pouvait
seau coquet et jaseur ! Enfin nous voulons que votre remaniement soit écrit en vers ; la rime fera de cette comédie une chose
le scélérat est englouti, Molière se souvient qu’il a voulu en effet écrire une comédie, et qu’il doit, tout au moins, nous l
ion et de l’esprit, soit que M. Bulwer fasse des comédies, soit qu’il écrive des tragédies, soit qu’il invente des romans…, ne
ne bouffonnerie. J’ai sous les yeux la bouffonnerie du Point du Jour, écrite et composée sous l’invocation du Père Liber, étra
Oui, mais parfois il arrivait que ces fêtes improvisées, ces paroles écrites en courant dans les allées des grands jardins, ce
la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français, et un drame anglais, écrit en anglais, par un bel esprit célèbre de l’Anglet
ce fut en effet à dater de ce moment que M. Bulwer prit l’habitude d’ écrire en note, au bas de ses livres, des aménités parei
lle une célébrité ; nous savons déjà qu’il s’appelle M. Bulwer ; il a écrit grand nombre de romans ; et comme il s’agit ici d
idées ! — Nous possédons à Charenton des poètes de cette force ; ils écriraient et ils penseraient plus sagement. La pièce est cl
t dire : — Voilà un moine qui a bien lu les mémoires que se prépare à écrire le duc de Saint-Simon. Deuxième bêtise. — Le roi
e comédie qui eût été le pendant de Tartuffe, et que personne n’a osé écrire — elle n’eût pas amené, sous ces voûtes rajeunies
cinq actes de Molière, si vous le prenez à part, est un chef-d’œuvre, écrit avec tant de soin, ou, ce qui revient au même, av
36 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
mal comprendre Molière que d’admirer sans distinction tout ce qu’il a écrit , et d’attribuer à tous ses ouvrages la même impor
l est probable qu’ils lui rappelaient ses propres chagrins. Lorsqu’il écrivit Amphitryon, il était marié depuis deux ans, et ne
découvrir quelques-unes des taches qui déparent Amphitryon. Quand il écrivait cette comédie, Molière avait quarante-six ans et
ssion de l’auteur. N’oublions pas que dans l’espace de vingt ans il a écrit trente ouvrages, et qu’il jouait un rôle importan
37 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118
improvisée ne laissaient pas de représenter, à l’occasion, la comédie écrite et soutenue, de réciter les œuvres de l’Arioste,
teur voulait faire imprimer était ordinairement transformé en comédie écrite . C’est là l’histoire des pièces que Ruzzante publ
époque la plus féconde du théâtre italien. D’autre part, les comédies écrites et dialoguées n’en restaient pas moins des sogget
é. On trouve le capitan et le pédant dans presque toutes les comédies écrites à partir du milieu du seizième siècle. Le capitai
ferons-nous de ce domino magister ? SANGUINO. Il porte sa culpabilité écrite sur son front. Ne voyez-vous pas qu’il est déguis
38 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
Études générales Influence de Molière sur le monde civilisé. ( Écrit pendant le siège de Paris) C’était le 15 jan
Shakespeare. Il est assez curieux de lire un article que Walter Scott écrivit sur Molière, à propos de la biographie que M. Tas
uit même du canon (et mes vitres sont là qui tremblent, pendant que j’ écris ces lignes), elle donne audience à ses pensées, v
, donné l’exemple de toutes les vertus domestiques, mais il n’eût pas écrit Le Misanthrope, ni le Tartuffe, et ce serait domm
des envies de regarder par-dessus le livre la figure de celui qui l’a écrit , pour voir si par hasard il ne se moque pas de no
dultère et la volupté. Il fait remarquer que Molière, lui, n’a jamais écrit de sermon contre l’adultère, qu’il appelait d’un
auditeurs ne s’en émeuvent pas ; ce serait un journaliste qui aurait écrit précisément les mêmes choses, les lecteurs croira
877. II. Le style de Molière : réponse à M. Ed. Scherer Molière écrit mal, dit M. Scherer. En tout cas, il n’écrit pas
. Ed. Scherer Molière écrit mal, dit M. Scherer. En tout cas, il n’ écrit pas mal pour la scène. Car il y a, n’en déplaise
i qui passe par-dessus la rampe. Il est des gens, dit La Bruyère, qui écrivent proprement et ennuyamment. Eh bien ! je dirais, m
t et ennuyamment. Eh bien ! je dirais, moi, qu’il en est beaucoup qui écrivent proprement, élégamment, spirituellement, éloquemm
passage qui au premier abord semble le plus enchevêtré et le plus mal écrit , ces vers de Tartuffe, par exemple : Ce fut par
qu’ils sont, en effet, empêtrés et difficiles. Oui, mais ils ont été écrits pour l’optique de la scène : c’est du style de th
ême alors qu’on le lit dans le silence du cabinet, se figurer qu’il a écrit pour la foule. 8 mai 1882. Sur la langue de
t le mot qui effarouche et non la chose. « Vous étiez là hier soir, m’ écrivait le lendemain de cette représentation un de mes co
oisissons pour exemples quelques-uns de ces mots qui peuvent encore s’ écrire . Vous en trouverez aisément d’autres. Jeanne d’Ar
. Le préjugé de l’éducation combat celui de la pudeur et l’annihile. Écrivez pucelaige, le mot ne produit plus du tout l’effet
ne produit plus du tout l’effet de secousse que l’on éprouve si vous écrivez à la moderne. Pourquoi ! Ce n’est qu’un i de moin
tout d’une venue ! C’est un enchantement pour l’oreille ! Molière a écrit des morceaux plus achevés que le monologue de Sga
, par un effort archéologique d’imagination, à l’époque où elle a été écrite . Peu de spectateurs sont capables de cette conten
us-titre : Les Contre-Temps. C’est un simple vaudeville que Molière a écrit en cinq actes et en vers, parce que le vaudeville
plus délicate ; et je crois que c’est de cette façon que Molière l’a écrite et comprise. Je parle plus volontiers de Delaunay
rs s’avisa d’habiller Les Précieuses ridicules à la dernière mode. Il écrivit donc, sous le titre des Précieuses du jour, une v
rrain plus vaste, on proclame hautement que la liberté de penser et d’ écrire est de droit naturel, et dans la pratique on trai
un homme au courant de Molière qui ne sache que Le Sicilien, qui est écrit en prose, fourmille d’alexandrins tout faits. On
, avait été acceptée sans contrôle, que Molière avait d’abord songé à écrire Le Sicilien en vers, que, pressé par le temps, il
on vient de mettre à néant cette légende. Pour lui, Le Sicilien a été écrit tout entier, d’un bout à l’autre, de propos délib
nnés jusqu’ici. Ainsi, pour n’en donner qu’un exemple, voici comme il écrit le premier couplet :          Il fait noir comme
it M. Anatole de Montaiglon, que, sans se préoccuper de la rime, il a écrit pour lui-même Le Sicilien en vers libres pour se
ce que cette forme pouvait lui donner, qu’il s’est fait la main pour écrire l’Amphitryon, en profitant de cette étude et de c
c’est pour le suivre et l’égaler qu’il doit d’avoir voulu, lui aussi, écrire en vers libres et qu’il a commencé par se condamn
çons de parler, insolites en prose, trahissent chez Molière, quand il écrivait Le Sicilien, la préoccupation du vers. Il n’y a p
, je ne trouve pas que Castil-Blaze ait si tort. Le Sicilien, qui est écrit en vers libres, non rimés, en prose cadencée, si
qui prêtent à la poésie et que Molière, préoccupé du vers libre, a dû écrire avec le souci de la mesure et de la cadence. Il y
la mesure et de la cadence. Il y en a d’autres qu’il a dû, j’imagine, écrire en simple prose, au courant de la plume, parce qu
être pendu s’il y a là-dedans ombre de poésie et de cadence Molière a écrit là en prose, parce que les détails qu’il avait à
des coupes très arbitraires. Jamais, dans Amphitryon Molière n’aurait écrit  : Je viens demander l’appui     De la justice Co
l reste à M. de Montaiglon la ressource de dire que Molière, quand il écrivait Le Sicilien, n’était pas encore maître de cette f
être que Molière savait fort bien ce qu’il faisait. Quand il a voulu écrire une prose cadencée (vers libres sans rimes) il l’
pas moins une pièce unique en son genre, et que Molière seul pouvait écrire . C’est un enchantement d’entendre cette poésie si
articles que Geoffroy, notre aïeul, l’illustre critique des Débats, a écrits sur Amphitryon ; il apprécie la pièce en homme de
mari le gêne. Je m’arrête, car je copierais tout. Marivaux n’a rien écrit de plus délicat, de plus raffiné, et il ne l’a pa
aux n’a rien écrit de plus délicat, de plus raffiné, et il ne l’a pas écrit dans cette langue. Et si vous saviez comme Mounet
vre diable ; et il est bien probable que la génération, pour qui il a écrit , ne sentait pas plus de compassion que le poète l
ce que voulait Molière ? Il faut jouer les pièces comme elles ont été écrites . Tenez ! je suppose que, dans cinquante ans, le C
scènes d’exposition qui n’en finissent point, c’est qu’elles sont mal écrites . Les phrases n’ont pas le mouvement scénique ; el
cessaires de l’art dramatique ; et en l’exposant nous nous trouverons écrire un des chapitres de cette esthétique du théâtre,
articuliers ou des lumières nouvelles, je lui serais fort obligé de m’ écrire . L’équilibre de l’Europe n’y est point intéressé,
e première scène, s’éveiller en sursaut à l’admiration. La tirade est écrite de cette langue sobre, énergique, pleine de grâce
faisait Psyché ; Corneille lui-même était amoureux d’elle, quand il l’ écrivit . Toute cette pièce est, en quelque sorte, imprégn
ule et l’absurdité ! Admettez que, sur ce raisonnement, il eût : Soit écrit une belle tirade sur l’incompétence des femmes du
ouer. Tartuffe, par exemple, et Alceste, et Célimène. Coquelin nous a écrit une étude sur Tartuffe et nous a dit comment il f
n moins grotesque que nous qui jouons L’Avare aujourd’hui, il faisait écrire à Robinet (qui était le Sarcey du dix-septième si
Malade imaginaire, c’est la comédie la plus rosse que l’on ait jamais écrite . Jules Lemaître s’amusait, l’autre jour, à nous m
ue Molière a mis dans la bouche de M. Diafoirus père est un des mieux écrits , des plus spirituels et des plus plaisants qui so
vaudeville qui a été, selon la mode du temps, coupé en cinq actes et écrit en vers. Il n’y a là d’étude ni dépassions, ni de
insi qu’on le sait, avait eu souvent maille à partir. La dédicace est écrite d’un style courant où se trouvent quelques-uns de
re et souriante de ce style, un des plus français que l’on ait jamais écrits . La pièce en soi, mon Dieu, n’est pas meilleure q
assait guère de toutes ces règles ; l’habitude était en ce temps-là d’ écrire des pièces en cinq actes et en vers quelle que fû
ire des pièces en cinq actes et en vers quelle que fût la donnée ; il écrivait ses cinq actes sans débrider et ne s’inquiétait p
ire universel, de Regnard. J’avais promis de donner la lettre que m’a écrite à ce sujet M. Th. Reinach. Je le fais d’autant pl
monsieur, Vous trouvez Le Légataire universel admirable, vous l’avez écrit l’autre jour, dimanche prochain vous le prouverez
tait pas seul à traiter de pareils sujets ; Molière, avant lui, avait écrit Le Malade imaginaire. Mais pourquoi rions-nous au
ndu par avance dans un des feuilletons les plus étincelants qu’il ait écrits à ces critiques qu’il n’avait pu lire encore. M. 
tre 1800 et 1810, en quel discrédit elles étaient restées. En 1801 il écrit , parlant des Jeux de l’amour et du hasard : « Ce
En écoutant cette charmante comédie des Jeux de l’amour et du hasard, écrivait Théophile Gautier, il nous semblait impossible qu
nalyste des passions féminines. On a dit que Marivaux n’avait jamais écrit qu’une pièce — toujours la même — sous différents
’idées et de sentiments d’où elle était sortie traînait dans tous les écrits et dans toutes les conversations du temps. Le seu
i les pièces mêlées d’italien et de français ; les pièces entièrement écrites en français leur succèdent ; dans celles-ci, l’im
et,           Professeur au lycée de Vanves.   P.-S. — Tout cela est écrit au courant de la plume. Excusez-moi, et laissez-m
ion de ce costume et de ce masque. Et de fait, bien que son rôle soit écrit avec infiniment de soin par Marivaux, il y a dans
eilhac, dans certaines scènes de ces opérettes et de ses vaudevilles, écrit les plus saillantes des répliques ; je suis conva
oué en balourd, et, comme le dit Marivaux lui-même, en butor. Molière écrit au féminin butorde (comtesse d’Escarbagnas), dont
ui s’en sont passionnément occupés ; j’oublie de parti pris ce qu’ont écrit et Janin, et Gautier, et Sainte-Beuve, et Bruneti
antaisie lui vient de jouer à son tour Araminte, et Théophile Gautier écrit le lendemain : « On a repris Les Fausses Confide
n degré éminent ce qu’au théâtre j’appelle le don. Il est difficile d’ écrire plus mal que ce Beaumarchais. Quelle langue préte
age de Figaro, Beaumarchais a mis les adresses aux lettres qu’avaient écrites Voltaire, Montesquieu et Diderot. Il y a beaucoup
on et du meilleur monde, et dont le goût faisait loi, Mme du Deffant, écrivait , le lundi 27 février 1775 à Horace Walpole, son c
pier de musique à la main ; à droite, Rosine chantant. Beaumarchais a écrit un air combiné de sorte que, vers le milieu, la m
cclamée de 1858 à 1870, sur les petits hommes qui ont peur des petits écrits , n’a été saluée au passage que par les traditionn
u grand art, qu’il n’y en a pas en dehors de la vérité, que Molière n’ écrit point ainsi ; mais être original, mais être le pr
ans ce rôle ! Il dit bonnement, naïvement les choses comme elles sont écrites  ! Il jette des tirades à pleine volée ; elles tom
Le rôle n’est pas des meilleurs. J’ai sous les yeux le feuilleton qu’ écrivait un de nos ancêtres, Geoffroy, le critique attitré
e, qui est un drame aussi bien fait et aussi pathétique qu’il est mal écrit  ? Il faut lui savoir gré, au contraire, et la rem
poétique. Son ode, cette trop fameuse ode, n’est pas un de ces petits écrits libertins et émoustillants, qui chatouillent un b
Il y a des morceaux excellents dans les tragédies et les drames qu’il écrivit auparavant et depuis. Les Fils ingrats, notamment
la singularité de cette résolution. Il semblait que l’homme qui avait écrit Vert-Vert à vingt-quatre ans, et que la bonne com
nt les résultats ont été si décisifs. La scène valait la peine d’être écrite . Gresset n’avait pas le droit de l’escamoter. Ell
çaise, et j’ai sous les veux le feuilleton que notre ancêtre Geoffroy écrivit à ce sujet. Il y a beaucoup de réflexions qui ne
aissez-moi détacher de cet article un paragraphe qui semble avoir été écrit au lendemain de la représentation à laquelle nous
ué s’il est joué en grisette ». Favart, qui adorait sa femme, l’avait écrit exprès pour elle, en amoureux, mais en amoureux q
oluptueuse et enchanteresse. C’est pour Roxelane que semble avoir été écrit ce vers du poète : Et la grâce plus belle encor
is Sultanes, il y avait, outre le mérite de l’œuvre, qui est jolie et écrite avec une aimable fluidité de style en vers libres
ngénieux et étincelante d’esprit. Elle n’a malheureusement jamais été écrite  ; il n’en reste qu’une assez froide analyse dans
disait à son fils de remonter à son appartement, d’attendre qu’il eût écrit les lettres de recommandation pour l’Angleterre,
ait de ses bras. Voilà la scène telle qu’elle avait été primitivement écrite par l’auteur ; elle est ainsi plus simple et plus
se fasse, assure la justesse de ma réflexion. » Tout ce morceau est écrit , hélas ! d’un style pitoyable, et par un maître m
connaître que ce même Philosophe est une œuvre dramatique excellente, écrite par un homme qui avait l’instinct du théâtre à un
39 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
uns et dédaignent le grand public, celui pour lequel Molière lui-même écrivait et celui qui, encore aujourd’hui, applaudit à la
ire encore aujourd’hui. M. Lauser, dans le feuilleton excellent qu’il écrivit alors sur Molière, nous donne tout à fait, à nous
oient interprétés conformément à la tradition de ce maître en l’art d’ écrire les pièces et en l’art de les interpréter. On con
r un appréciateur autrement compétent que Schlegel : Goethe. Celui-ci écrit à Eckermann : “Molière est tellement grand, que c
ement et sans égards pour lui-même. Oui, certes, on peut dire qu’il a écrit Le Misanthrope avec toutes ses larmes et tout son
ui livra passage à la dernière bouffée d’air que Molière respira, est écrit , en manière d’enseigne, le mot magasin, et là mêm
es de la Chambre, et qu’il en avait pour garant la lettre qu’il avait écrite à nos seigneurs les ducs de Richelieu et de Duras
l’imprime, au bout de trois ans, à propos de L’École des femmes, il l’ écrit Molier, pendant que Somaize prétendait et disait
Molière, ami du prince de Conti, pour lequel il dansait et peut-être écrivait , en 1655, à Montpellier, le ballet des Incompatib
t limousin, si spécial et si amusant. On a prétendu que Molière avait écrit cette farce, Monsieur de Pourceaugnac, à la suite
postérité a recueillies, mais avant L’Étourdi, Molière n’avait-il pas écrit Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, L
a cru trouver la première forme des Fourberies de Scapin 19 ? Molière écrivit même alors des ballets et M. P. Lacroix a publié
rit de La Grange (Varlet), — cet honnête homme et loyal artiste qui a écrit , jour par jour, la chronique du théâtre de Molièr
it, les bouffons italiens si fort applaudis alors à Paris. « Molière, écrit Palaprat, vivait dans une étroite familiarité ave
ls n’aiment pas profondément. Ce misérable Kotzebue, par exemple, qui écrivit Misanthropie et repentir, était un chantre de l’h
médie. On les donne, tels quels, avant même que le dénouement eût été écrit , devant le roi, à Versailles. Louis XIV est charm
oue qui serait demeurée attachée à un vêtement historique, cet odieux écrit , Élomire hypocondre, doit être classé par tout ho
ère en pleine chaire ; Bossuet, plus haineux, ne parle de l’homme qui écrivit Tartuffe qu’avec un dictionnaire d’invectives. Le
ts les plus élevés du xviie  siècle : « Je viens de lire le Tartuffe, écrivait Saint-Évremond, c’est le chef-d’œuvre de Molière.
chercheur que le doute accable, torture et finira par tuer. Il était écrit que Don Juan serait le grand fascinateur. Il a sé
n de l’ouvrier. Molière, auteur dramatique, se proposait simplement d’ écrire une pièce intéressante, curieuse et dramatique, m
gion ? » Plus loin, le pamphlétaire hausse le ton et ne craint pas d’ écrire  : « Il faut avouer que Molière est lui-même un Ta
ieuse de son Agnès, dit-il encore, a plus corrompu de vierges que les écrits les plus licencieux. Mais qu’est cela ? Avec Dom
nserade se mit à rire : — Par Dieu, dit-il, il serait plus logique d’ écrire  :                      Et tracez sur les herbette
Molière n’a encore eu personne qu’on puisse lui comparer. (Ceci était écrit en 1745 et reste vrai en 1873.) On a reproché à M
ge est daté du 25 juillet 1660. L’auteur, faisant allusion à Molière, écrit qu’il « cache sous une fausse vertu tout ce que l
pital, et on pardonnerait presque à ce misérable Jaulnay de les avoir écrits en songeant qu’ils nous rendent assez naïvement l
même qu’il avait des tablettes et qu’à la faveur de son manteau, il a écrit , sans être aperçu, ce qu’elles ont dit de plus re
çaise avait fait placer chez elle le buste de Molière et Saurin avait écrit ce vers : Rien ne manque à sa gloire, il manquai
tendre à dire du nouveau à propos de Molière serait chose dangereuse, écrit M. Paul Albert dans son livre sur La Littérature
u cimetière de la paroisse Saint-Eustache le corps de celui qui avait écrit Tartuffe et Le Misanthrope. Quelle fin attristant
 ? L’auteur du Vieux Cordelier, Camille Desmoulins, n’a pas craint d’ écrire un jour que Molière a peint dans Le Misanthrope u
stribution des rôles de la tragédie d’Andromède (de Corneille), liste écrite de la main même de Molière et qui avait appartenu
i : « Cet homme-là ferait rire des pierres ! » Brave et excellent, il écrivit L’Ombre de Molière, imprimée à la suite des œuvre
ine deux lignes authentiques de l’écriture de Molière. » M. L. Moland écrivait ceci il y a quelques années et, comme tout arrive
ouveau local, l’archiviste a mis la main sur une demi-page de Molière écrite et signée par lui le 24 février 1656. Le dossier
es trésoriers des États provinciaux. « Cet autographe de Molière est écrit sur une feuille de papier de 21 centimètres de la
alité semble les avoir au moins en partie dissipées. « Je vous donne, écrit -il à sa femme, les gens de Limoges pour aussi fin
ntation de Tartuffe, qui eut lieu le 5 février 1669. 35. Quelqu’un a écrit que Tartuffe a été composé à la prière du grand C
des marquis — et le Baron qui se plaint de Poisson, coupable d’avoir écrit Le Baron de la Crasse. On doit absolument consult
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. M. DIDEROT. » pp. 317-332
ne me fit rien dire de toute la semaine ; mais le Dimanche matin il m’ écrivit  : Aujourd’hui à trois heures précises à la porte
billet. Charles annonce qu’on assassine Clairville. D’Orval cesse d’ écrire , saute sur son épée, vole au secours de son ami.
imm. Il parle ainsi : De la Poésie Dramatique. « Charles Goldoni a écrit en italien une comédie ou plutôt une farce en tro
puis donc avancer : « Que celui qui dit que le genre dans lequel j’ai écrit le Fils naturel est le même que le genre dans leq
écrit le Fils naturel est le même que le genre dans lequel Goldoni a écrit l’Ami vrai, dit un mensonge. « Que celui qui dit
differe point de celle de l’Ami vrai, dit un mensonge. « Cet Auteur a écrit une soixantaine de pieces. Si quelqu’un se sent p
41 (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134
. Il est amoureux de la comtesse Simonetta, ce qui ne l’empêche pas d’ écrire dans le même manuscrit : « Plus je vis, plus je
Avant de faire un plan, arrêter les caractères de chaque personnage. Écrire et numéroter les actions des personnages ridicule
. Ces lignes contiennent l’idée première des deux essais sur le Rire écrits par Stendhal à la date de 1823 et insérés l’un da
et qu’il n’a pas cité Hobbes et son morceau : « Serait-il indiscret, écrit Beyle, de désirer que ce sot eût le mérite de son
VII — F. 50. recto : No. 25. M. V. D. M. « Voyage à Brunswick, écrit en avril 1808, après un séjour de 16 mois dans le
ici donc le volume de Stendhal ; vous trouverez : Iº une lettre que m’ écrivait à Rome le capitaine Bazouin, commandant la place
P. 24, le vers, Like quills upon the frelful porcupine : Appelle ( écrit au crayon) : Pour être compris des armateurs (am
le 24 avril 1827 rue de Grenelle saint-Germain ( ?) » « 24 avril 1827 écrit à M1’. Jeff par M. Rosterford ( ?) » [au crayon]
s renseignements nécessaires pour la place vacante. C’est alors qu’il écrivit à M. de Mareste la lettre suivante que je retrouv
ec un véritable plaisir la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire hier en faveur de M. Beyle. J’ai eu l’occasion et
t la lettre suivante que je soupçonne fort Champollion-Figeac d’avoir écrite de sa propre main : II . BIBLIOTHÈQUE DU R
u successivement les deux lettres que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire en faveur de M. Beyle, qui désire entrer comme au
ous les calculs. J’ai eu cette idée il y a deux ou trois ans. Faute d’ écrire , je me donne la double peine de trouver du nouvea
e serait bien meilleure, si Molière, homme riche comme Regnard, l’eût écrite dans ses terres, sans se soucier du lieu, ou du t
out de trois semaines ou un mois d’intrigue tirer de Tartuffe quelque écrit propre à le perdre en le faisant passer sous les
VII Orgon, Tartuffe Orgon Le pauvre homme ! Allons vite en dresser un écrit  : Et que puisse l’envie en crever de dépit ! Van
Quels seraient les moyens de faire rire davantage dans le Tartuffe ? Écrit à Milan dans l’intervalle des rendez-vous du 9 au
Un des mots du style du siècle de Louis XIV qui vieillit le plus, on écrit parce que pour nous il fait contresens. Il en est
n, portant sa fille à écouter l’amour d’un prince (on voit bien que j’ écris toutes les situations dont j’ai l’idée, sans choi
ommentaire est une collection de choses communes, mais vraies. Je les écris pour m’éviter la peine de les réinventer, ce que
ngélique Essayez un peu, par plaisir, à m’envoyer des ambassades, à m’ écrire secrètement de petits billets doux, à épier les m
ure au ou mettre le je et on la tournerait au sentiment. Elle est mal écrite Angélique Mon cœur se portera jusqu’aux extrêmes
istration intérieure, en supposant un cuisinier intelligent qui sache écrire . Ne vaut-il pas mieux pour le bonheur du mari, de
qu’un nombre de savantes très limité. Je trouve cette pièce très bien écrite . Le style est bien fort, bien compact, mais il ma
rang des grands et beaux esprits Un benêt dont partout on siffle les écrits , Moyen de ridiculiser Philaminte en lui montrant
mérite incessamment il rit, Qu’il se sait si bon gré de tout ce qu’il écrit , Et qu’il ne voudrait pas changer sa renommée Con
mants, Sur quoi je voudrois bien avoir vos sentiments Supérieurement écrit , emporté avec la force du Titien. Les pédans ont
r deux chiens qui se pillent dans la rue. La pièce est supérieurement écrite . Trois ou quatre morceaux me semblent même parfai
est tirée de la dernière feuille de garde du vol. IV du Molière. 15. Écrit au crayon. 16. Note tirée du vol VI. du Molière,
. 28. Cette note est tirée du vol. III, du Molière ; la date est mal écrite  : probablement 1811, parce que la page suivante e
eury, né à Chartres en 1751 ; mort en 1822, à Orléans. 62. Geoffroy écrit dans le feuilleton du Journal de l’Empire, à la d
gr. in-8. 65. 1 Quelques années auparavant, Stendhal, 20 mars 1810, écrivait (Journal, p. 159) : « Fleury n’a décidément plus
42 (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83
mode, il n’y a que le père de don Juan dont le rôle soit entièrement écrit du ton noble, et encore, berné qu’il est par son
ge d’Évangile alors qu’on repousse le reste avec horreur. Ce libelle, écrit probablement sous l’inspiration de quelque comédi
pas : car c’est un petit trésor de pornographie que ce livre, — mieux écrit toutefois que la littérature qui s’enlève actuell
mis, qu’il ait eu cette préoccupation de nous raconter ses secrets, d’ écrire son journal, comme une femme incomprise entrant e
va nous répondre dans un de ses feuilletons de théâtre ; car il en a écrit quelques-uns, assez bons à mon gré, ayant sur plu
nt pas le moins du ; monde qu’il remplit une mission sociale et qu’il écrivit une préface pour le Philinte de Fabre d’Eglantine
eux qui fut fort à la mode pendant plus d’un siècle : les Espagnols n’ écrivaient pas autrement, les Italiens raffolaient de ce bel
le sourire aux lèvres, quand j’ai dans ma poche une lettre qu’elle a écrite à un autre, à Oronte, à un homme qui fait des son
pauvre ami ! ALCESTE, grondant : Vous ne rougissez pas en voyant cet écrit  ? CÉLIMÈNE, naïvement : Et par quelle raison faut
e impudence ? — Oh ! que pas si sotte, repart Célimène, je vous en ai écrit de pareils, point signés non plus, vous avez conf
Voyons : faut-il, pour ne pas extravaguer, que je sois ravi que vous écriviez ces sucreries-là à un Oronte ! — Oronte ! interro
re homme abasourdi. Pas de suscription en effet. Célimène a le tort d’ écrire , — il ne faut pas écrire ! — mais en femme de têt
e suscription en effet. Célimène a le tort d’écrire, — il ne faut pas écrire  ! — mais en femme de tête, elle prend ses précaut
Alceste, et je demande si oui ou non, la chanson de ma mie, o gué est écrite dans le style de Port-Royal et si M. de La Pommer
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
& le diable, je pense, ne s’en débarrasseroit pas. (Il commence à écrire  ; il se leve aussi-tôt, essuie la sueur de son vi
la sueur de son visage, se remet sur son siege, efface ce qu’il avoit écrit , & dit :) Crispin. Crispin. Seigneur Bourg-me
erruque, & la pousse à côté. Enfin il se remet sur son siege pour écrire , & crie : Crispin. Crispin. Seigneur Bourg-me
, & retiens ta langue. (Il s’assied encore, efface ce qu’il avoit écrit , récrit de nouveau, se releve ensuite, frappe le
(A part.) & celui qui le demande. Bremenfeld veut s’asseoir pour écrire derechef ; mais, par distraction, il manque la ch
44 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
un impudent de vouloir disputer contre un Docteur qui sait lire & écrire . Voilà qui est fait. Je vous prie de m’écouter. .
t exactement copié de l’italien, puisque la scene italienne n’est pas écrite , & que chaque Docteur la remplit à sa fantais
gé de faire avant que d’être Docteur ? Il faut qu’il sache lire & écrire  ; pour lire & écrire, il faut connoître les l
tre Docteur ? Il faut qu’il sache lire & écrire ; pour lire & écrire , il faut connoître les lettres ; pour connoître l
phe, il pousse le Philosophe dans sa maison, &c. il a constamment écrit , Sganarelle, impatienté par le Docteur, ferme ave
45 (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923
de n’amener avec eux que le moins de train qu’ils pourraient, qu’on n’ écrirait plus aux groupes de province que des lettres sans
rce, comme le faisaient les confrères, ces duels qui, comme le dit un écrit du temps6, « affaiblissaient tous les jours la Fr
ntemens divers, le pamphlet sur I’Ermitage de Caen bénéficia, bien qu’ écrit , lui aussi, par des dévots. Dénonciation d’un pér
ffet. Guy Patin vient de le lire sans doute, quand le 6 août 1660, il écrit , tout ému, à Falconet : « Paris est plein aujourd
e mène contre les Dévots, de laquelle ne témoignent pas seulement des écrits oubliés, ni quelques passages des premières poési
« Il fallait que Molière fût bien enragé contre les faux dévots, » — écrivait , en 1886, M. Lemaître, — pour imposer à son Don J
erti, s’affirme adversaire forcené des « spectacles. ». « Il y a ici, écrit -il de Lyon à l’abbé de Ciron, des comédiens qui p
goire de Nazianze27. En 1662, Molière commence d’être attaqué par des écrits publics : une polémique de deux ans suivit l’Écol
x ans suivit l’École des Femmes. Mais cette polémique, même quand les écrits sont signés ou que les pseudonymes sont transpare
t qui les enhardit à discréditer le poète favori du Roi. Si Boursault écrit le Portrait du Peintre, c’est pour complaire à de
in qui l’atteste : « Vous connaissez aussi bien que moi M. d’Andilly, écrit -il, — sa candeur, son innocence, son intégrité… S
de l’Aumône chrétienne est de Saint-Cyran. Et Arnauld, dans différens écrits , proclame avec toute la netteté désirable l’impos
46 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
a plupart des histoires. Mais Molière est de tous ceux qui ont jamais écrit , celui qui a le mieux observé l’homme sans annonc
parce que c’est lui qui les fait aimer; c’est le naturel qui rend les écrits des anciens si précieux, parce que maniant un idi
e secret de son art. Il était triste et mélancolique, cet homme qui a écrit si gaiement. Ceux dont il considérait les travers
s le mieux. La Chaussée nous en a faits qui sont intéressants et bien écrits . Tout le monde allait pleurer à ses pièces, et to
47 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47
de reconnaître de l’esprit, du talent et surtout de l’élévation. Les écrits du temps n’indiquent pas les femmes qui faisaient
lettres de Voiture que la marquise de Rambouillet et Julie, sa fille, écrivaient fort simplement ; ce qui autorise à penser qu’ell
1633, il dit à la mère : « Je devrais craindre, par votre exemple, d’ écrire d’un style trop élevé ». Il dit à la fille, à l’o
, mademoiselle, vous l’avoir dit quelquefois, vous êtes plus propre à écrire un cartel qu’une lettre. » Mais n’anticipons pas.
48 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318
rousse, l’abbé Testu, Guilleragues, Brancas. Le 13 janvier 1672, elle écrivait encore : « Nous soupons tous les soirs avec madam
du sujet85. De nos jours, des commentateurs ont osé faire ce dont les écrits du temps de Molière se sont abstenus, et ce à quo
ue, et surtout en morale, qui convertit des ouvrages d’imagination en écrits historiques, et fait d’une satire ou d’une comédi
u mois de mai de cette année ; le second, c’est que madame de Sévigné écrit elle-même à sa fille, dans le même temps, qu’elle
49 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
lui-même. Il accommodait pour son théâtre des pièces italiennes ; il écrivait soit des canevas de pièces : la Jalousie du Barbo
e 17 février 1673 à l’âge de cinquante et un ans. D’après un portrait écrit par une de ses comédiennes, la du Croisy, « il n’
rovince elles n’y allaient quasi point. Le Médecin volant est un peu écrit en commedia dell’arte, c’est-à-dire que quelquefo
cat fait de longs compliments à Sganarelle, mais encore l’auteur n’en écrit que la moitié et ajoute un « etc. » pour indiquer
ffort des sources naturelles. Il apparaît à la notice que Voltaire a écrite sur Don Garcie de Navarre qu’il ne l’avait pas lu
et les critiques, c’est-à-dire donnant l’impression, non d’une chose écrite , mais d’une chose vécue et qui commence à être vé
r les fêtes de mai 1664, à Versailles. Pressé par le temps, Molière n’ écrivit en vers que le premier acte et une page de la pre
scène du second. L’ouvrage trahit un peu la hâte dans laquelle il fui écrit Je dirai peut-être plus loin qu’il se sent aussi
un Festin de pierre en vers, du poète Villiers. La pièce de Molière, écrite un peu vite pour profiter de l’actualité, de la v
l’on peut conclure, et c’est assez mon avis, que Richardson, quand il écrivit Clarisse Harlowe, n’avait pas complètement oublié
ducteur une certaine dureté constatée mille ibis. C’est Molière qui a écrit la comédie du Méchant et celle de Gresset ne devr
l n’était pas inutile de la rouvrir. Dans le Au lecteur que Molière a écrit au sujet de cette petite pièce il y a un mot bien
e juste et profonde. C’est en même temps la pièce de Molière la mieux écrite , la plus soigneusement la plus adroitement, et l’
à cette époque et la mode des portraits commence au moment où Molière écrit cette comédie). Le Misanthrope, dit encore Volta
e caractères qu’un tableau de la société élégante du temps où Molière écrit . Marquis fats, hommes de qualité-auteurs et qui l
e Misanthrope qui ne faisait pas d’argent, comme nous disons, Molière écrivit le Médecin malgré lui qui en fit beaucoup, et l’o
source. Molière en 1666 est le plus gai des hommes, du moins quand il écrit . Il ne faut pas généraliser hâtivement. Mélice
eux actes et Molière n’avait pas, sans doute, pris assez de plaisir à écrire ces deux actes pour être d’humeur à terminer ; il
traducteur anglais qui, donnant un avare du vivant encore de Molière, écrit dans sa préface : « Je crois pouvoir dire sans va
issât pour plaire soit à la cour, soit au parterre. L’homme qui avait écrit le Misanthrope et qui venait de jouer le Tartuffe
it écrit le Misanthrope et qui venait de jouer le Tartuffe ne pouvait écrire Monsieur de Pourceaugnac qu’avec dégoût, et pour
uvait écrire Monsieur de Pourceaugnac qu’avec dégoût, et pour qu’il l’ écrivît , il fallait qu’il s’y sentît forcé, de quoi l’on
ltaire de s’être dispensé de lire Monsieur de Pourceaugnac avant d’en écrire et cette fois ce n’est point du tout pour s’en bl
mi-page de Voltaire sur Monsieur de Pourceaugnac, c’est ceci : « On n’ écrivit pas contre Monsieur de Pourceaugnac ; on ne cherc
reste, jamais il n’a été en ma puissance de concevoir comme on trouve écrit dans le ciel jusqu’aux plus petites particularité
Ce qu’il y a de meilleur dans Psyché est de Corneille. Molière n’a écrit que le premier acte, la première scène du second
t de Corneille. Les couplets à chanter sont de Quinault. Dans ce qu’a écrit Molière il y a de fort bonnes choses. La scène où
re des arguments ou des sentiments contre la religion elle-même. Il a écrit Tartuffe non pas précisément en hostilité contre
ard, sans les scrupules qui, s’il les avait eus, l’auraient empêché d’ écrire une pièce si facile à diriger, non seulement cont
de généreux, le premier mouvement, en général, étant le bon ; il faut écrire et même parler avec agrément par cet amour du bie
ables. Et il y a un Molière qui voudrait échapper à son métier et qui écrit Le Misanthrope, trop averti et trop fin pour ne p
l’objet. L’on n’en sait rien du tout, répondrai-je, puisque Molière a écrit autant de pièces où s’abandonne, s’étale et joue
et joue son imagination débridée, je parle de ses farces, qu’il en a écrit où il a voulu être le serviteur fidèle et exact d
te ; et qu’est-ce donc que Don Juan ? Que faudrait-il que Molière eût écrit pour être reconnu comme ayant attaqué l’ambition,
étaient les leçons que, en 1664, à Versailles, dans un divertissement écrit pour le Roi, Molière, se transformant un instant
qui allait sur ses vingt-six ans. Plus tard, en 1668, Molière a-t-il écrit Amphitryon pour approuver et flatter les amours a
Les contemporains ne s’y sont pas trompés. Dès 1659, Thomas Corneille écrit à l’abbé de Pure avec une satisfaction visible qu
plet. Elle sait à peine lire. À la bonne heure ! Et surtout qu’elle n’ écrive jamais ! Dans ses meubles, dût-elle en avoir de
e, encre, papier, ni plumes ; Le mari doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce qui s’écrit chez lui. Ne lui dites pas q
plumes ; Le mari doit, dans les bonnes coutumes, Ecrire tout ce qui s’ écrit chez lui. Ne lui dites pas qu’avec une bête la v
i se dit : « Mais le misanthrope n’est pas du tout comme cela »et qui écrit  : « Timon peut avoir l’âme austère et farouche ;
tre chose que cette gratitude intelligente. Ce couplet, que Renan eût écrit , est des plus jolies délicatesses de Molière qui
i ressortit plutôt à l’industrie qu’à la littérature, et l’auteur qui écrit dans l’intention de se lancer dans la politique,
lu peindre, jamais, la femme de lettres proprement dite, la femme qui écrit  ; il a toujours visé la femme qui est friande de
me de cabinet de lecture, et quand elle sera tout à fait vieille, die écrira ses mémoires où l’univers apprendra qu’il a été a
temps, de son jour et presque du lendemain. En 1671, époque où forent écrites les Femmes savantes, Mme de la Sablière n’a que t
’est sur cette vue profonde, encore que peut-être incomplète, qu’il a écrit son Don Juan. Il s’est avisé que le « sauvage » e
hérer — comme Fénelon et La Bruyère au xviie , assuraient que Molière écrivait mal. Les autres, Ferdinand Brunetière en tête, so
aimant pas Molière, prit sa défense pour ce qui était de sa manière d’ écrire parce que, sinon au xixe siècle du moins au xvii
s le lieu du style organique » ; qu’un auteur dramatique comique doit écrire mai puisqu’il fait parler des bourgeois dont la c
pour premier caractère de n’avoir pas de style ; que du reste Molière écrit très bien, que son style est « bourgeois », « cos
des exemples. Pour ce qui est de la théorie qu’un auteur comique doit écrire mal parce qu’il fait parler des bourgeois qui ne
n vient à dire que, quoique le devoir d’un auteur comique soit de mal écrire , cependant Molière a le style bourgeois, cossu- e
ni de l’autre de ces qualificatifs. Sa versification dans les pièces écrites en alexandrins est solide, forte, carrée et un pe
Boileau ne laisse pas d’avoir quelquefois. Je ne crois pas qu’il eût écrit le Lutrin. Même dans l’Amphitryon les parties écr
ois pas qu’il eût écrit le Lutrin. Même dans l’Amphitryon les parties écrites en alexandrins sont de la même versification sauf
. J’en passe. Cela ne veut pas dire que Molière s’exerçât en prose à écrire en vers irréguliers ; mais cela indique que d’une
e part il s’exerçait par ses ballets, divertissements et intermèdes à écrire en vers irréguliers et que d’autre part il avait
trophe, dans le cerveau, dans l’oreille et comme dans la plume, qu’il écrivait sa prose en vers irréguliers sans y songer et que
p sûr ce n’est pas lui qui le pouvait dire. C’est ainsi préparé qu’il écrivit Amphitryon et il est à remarquer que l’Amour pein
re et demi-lyrique au point de faire presque regretter qu’il ait tant écrit en alexandrins à rimes plates. Fénelon, de goût s
ien mieux sa prose que ses vers ». Par exemple l’Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que
ion et comporte le geste et le suscite et l’entraîne, un écrivain qui écrit trop vite, mais qui sait sa langue à fond et en t
50 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [55, p. 89] »
Quand il fut question d’y mettre une inscription, quelqu’un proposa d’ écrire  : Molière, de l’académie française, après sa mort
grâce à une pension de mille écus que lui offrit son ami Helvétius, à écrire pour le théâtre. Malgré l’échec d’une comédie en
51 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. M. PALISSOT. » pp. 297-316
vardin charmé lui promet sa pupille, & lui donne son suffrage par écrit . Acte III. Dans l’entr’acte Damis s’est présenté
e, admire le fruit qu’il a retiré de ses voyages, & lui donne par écrit son consentement pour épouser Julie. Alors Damis
Méchant de M. Gresset, on démasque le héros en montrant des horreurs écrites de sa propre main contre la personne qui faisoit
sur leur science, précisément comme Clitandre sur Trissotin & ses écrits . Enfin Valere n’a-t-il pas la fausse philosophie
ez, rimeur de balle, opprobre du métier. Trissotin. Allez, frippier d’ écrits , impudent plagiaire. Vadius. Allez, cuistre... Ph
52 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXV » pp. 259-278
de madame Suard, d’Auger, de Voltaire même, et jusqu’à la biographie écrite par le biographe le plus exact que je connaisse,
ore-Agrippa d’Aubigné, célèbre par son esprit et sa bravoure, par ses écrits et ses actions, illustré par la confiance et l’am
e ne regardait pas comme un mariage ; depuis la mort de Scarron, elle écrivit à son frère : « Je n’ai jamais été mariée : dans
0. Elle était alors âgée de vingt-deux ans, et mariée à Scarron. Elle écrivit une relation de cette entrée à madame de Villarce
la révocation de l’édit de Nantes. 76. En 1706, madame de Maintenon écrivait à son frère, lettre CXVI de l’édition de Nancy :
53 (1732) Jean-Baptiste Pocquelin de Molière (Le Parnasse françois) [graphies originales] « CII. JEAN-BAPTISTE POCQUELIN. DE MOLIERE, Le Prince des Poëtes Comiques en France, & celebre Acteur, né à Paris l’an 1620. mort le 17. Fevrier de l’année 1673. » pp. 308-320
sa boutique, & se contenta de lui faire apprendre à lire & à écrire pour les besoins de sa profession. Le petit Pocqu
e du langage & la facilité de s’exprimer paroissent dans tous ses Ecrits . Moliere est un des hommes ausquels la France a l
enre humain,    Le Campagnard, qui tout admire,    N’ont pas lû tes Ecrits en vain ; Tous deux s’y sont instruits en ne pe
jours en modéles fertiles : C’est par-là que Moliere illustrant ses Ecrits , Peut-être de son Art eût remporté le Prix ;
r ses Sacremens. M. de Harlay, Archevêque de Paris, auquel le Roi fit écrire à ce sujet, ordonna que le corps de Moliere seroi
54 (1819) Introduction aux œuvres de Molière pp. -
a postérité les explications nécessaires pour l’intelligence de leurs écrits , les traditions s’effacent avec le temps au point
u inexactes, et que je ne me suis jamais crû dispensé de recourir aux écrits originaux. Tout commentateur d’un écrivain classi
ules passagers de la société, il a fallu rechercher dans la foule des écrits du temps, les particularités qui pouvaient, en co
es personnages ! Cela est Vrai d’un petit nombre de rôles de paysans, écrits en patois, et du rôle de Martine où les vices d’o
nt assujetti aux lois de la même grammaire ; et, loin que Molière ait écrit avec moins de correction les rôles des personnage
dans les différentes parties du Commentaire. La Vie de Molière a été écrite plusieurs fois. Grimarest, un de ses premiers bio
, paie les écritures du commissaire que lui-même il a fait venir. Cet écrit , où sont analysées toutes les qualités et toutes
qu’il met en scène. Mais d’excellents juges ont attaqué sa manière d’ écrire . La Bruyère lui reproche le jargon, et le barbari
unément, faute de bien connaître l’état de la langue à l’époque où il écrivait . Nous pouvons avouer aussi qu’il lui arrive quelq
boutique de son père, il ne savait encore, à quatorze ans, que lire, écrire et compter autant qu’il le fallait pour les besoi
un à sa manière, des sages et savants entretiens de Gassendi. Bernier écrivit , pour la défense du système des atomes, de nombre
urs et par ses adversaires, mais vengée des uns et des autres par les écrits et surtout par les mœurs du vertueux Gassendi, ce
Molière était la fille de son ancienne maîtresse ; et Grimarest, qui écrivit la vie de Molière presque sous la dictée de Baron
t aussi l’avoir réfutée, sans que le fait ait été enregistré dans les écrits du temps, ou que la mention en soit parvenue jusq
onne, et de ce qu’on n’en découvre pas le plus léger vestige dans ces écrits contemporains de Molière, où plusieurs détails de
u de traits dignes de confiance qui se trouvent épars dans les divers écrits du temps, et d’en former une esquisse qui, si ell
, et renvoya la veuve à l’archevêque de Paris ; mais en même temps il écrivit au prélat pour qu’il eût à faire cesser ce pieux
trouverait peut-être rien d’aussi péniblement, d’aussi incorrectement écrit que ces deux vers du rôle d’Alceste : Et la plus
s écrivains, il devait en résulter une fortgrande dans leur manière d’ écrire , à une époque où la langue se formait et marchait
s le sens d’autoriser, était une expression fort usitée à l’époque où écrivait Corneille : Rotrou l’a souvent employée, notammen
pas moins absurde que s’il blâmait Cicéron et Virgile de n’avoir pas écrit en aussi bon italien que Boccace et l’Arioste, qu
taurateur de la philosophie d’Épicure. J.-B. Morin, l’astrologue, qui écrivit contre lui, l’accusait de partager les sentiments
e de Marot, voulant, à toute force, d’après je ne sais quels méchants écrits et quelles traditions mensongères, quele poète eû
ont le recueil ne fat publié que longtemps après (en 1770). Despréaux écrivait à Brossette (en 1706) :« Pour ce qui est de la Vi
ue tout le monde sait. »J.-B. Rousseau, enchérissant sur ces dédains, écrivait , quelques années plus tard, à ce même Brossette :
ridicule cet illustre auteur, qu’à donner la moindre lumière sur ses écrits et sur sa personne. »Enfin, Rousseau, ne pouvant
s écrits et sur sa personne. »Enfin, Rousseau, ne pouvant s’en taire, écrit dans le même temps à M. Chauvelin, maître des req
equêtes :« Outre que cette prétendue Vie de Molière est pitoyablement écrite , les traits historiques dont elle est remplie ont
Les nouveaux éditeurs de l’ouvrage de Grimarest attestent qu’il fut écrit presque sous la dictée de Baron. Rousseau leur av
eur avait répondu d’avance. Engageant Brossette, qui songeait aussi à écrire une Vie de Molière, à ne rien avancer que sur des
née et vicieuse de cette pièce : on ne prend un tel soin que pour les écrits qui sont des monuments du langage. Du 20 février
é. Ainsi signé : Le Vasseur et Aubry, avec paraphe. Et au-dessous est écrit ce qui ensuit : Renvoyé au sieur abbé de Benjamin
55 (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331
te a gagnés. Cependant Isabelle voudrait s’éclaircir davantage : elle écrit pour Acante ce billet, qui est très-joli : Je vo
fliction, et la pureté des motifs qui la faisaient agir. La pièce est écrite de manière à faire voir que Campistron, qui n’a j
savoir le latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve qu’il savait écrire en français, Boursault répondit qu’il était trop
une prose digne des vers du Légataire et du Joueur. Tout le reste est écrit de ce style : d’ailleurs, tout y est monté au ton
lger, et qui n’est pas plus mauvais que beaucoup d’autres. S’il avait écrit ainsi tous ses voyages, ils ne seraient pas fort
consulté, dans la rédaction de son voyage, l’histoire de la Laponie, écrite en latin par Joannes Tornœus, l’ouvrage le meille
premiers essais en ce genre influèrent dans la suite sur sa manière d’ écrire . On peut remarquer que les Français, nation en gé
ièces de Hauteroche : son Esprit follet est un mauvais drame italien, écrit en style de Scarron, et fait pour la multitude, q
56 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337
673, sa situation éprouva un nouveau changement : madame de Coulanges écrit à madame de Sévigné, le 20 mars : « Nous avons en
tre des soupçons offensants. Le 1er septembre 1673, madame de Sévigné écrit à sa fille : « J’ai soupé avec l’amie de Quanto (
otivée par la faveur de la gouvernante. Une lettre que madame Scarron écrit à son frère, de Tournay, le 16 juin 1673 (elle ét
57 (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44
Lettre écrite à Mr de ** sur le livre intitulé, la Vie de Mr de
se faire entendre. Est-il de l’Académie pour parler si hardiment ? Il écrit presque sur le même ton que l’Auteur du Système d
rent avec de bonnes raisons, etc. Je doute aussi que l’on ait encore écrit , cette Pièce a pris tout d’un coup  ; pour dire
dans un Livre, elle n’est bonne que pour une Comédie ; elle est toute écrite , il n’y aurait qu’à la placer. Elle est assez dan
tion. J’ai lu par ordre de Monseigneur le Chancelier, cette Lettre écrite à M. de *** sur le Livre intitulé, la Vie de M. d
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308
ne ordre à son valet Drink d’arrêter toutes les lettres, en cas qu’il écrive à Eugénie ou à sa famille ; il fait sa visite aux
t & les éloigne de l’objet principal. ACTE II. Le vieil Intendant écrit effectivement à la tante. Drink arrête la lettre.
du Baron, lequel s’est battu avec son Colonel, qui le poursuit. On a écrit au pere que ce Colonel pourroit bien faire assass
près avoir rêvé un moment : Vengeance, soutiens mon courage ! je vais écrire moi-même au Comte. Viens... traître ! tu paieras
e l’appartement de Pontignan qu’elle aime, entre dans sa chambre, lui écrit & lui demande une réponse : Pontignan la fait
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
revoir l’horloger tout au moins pour six mois. LA BRUYERE. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plus
& jette toujours la poudre dans l’encrier. Ce n’est pas tout, il écrit une seconde lettre, & après les avoir écrites
Ce n’est pas tout, il écrit une seconde lettre, & après les avoir écrites toutes deux, il se trompe à l’adresse. Un Duc &am
umission aveugle, les ordres qu’il a plu à Votre Grandeur... Lui-même écrit encore une lettre pendant la nuit, & après l’
t l’effet le plus comique. Léandre est brouillé avec Clarice ; il lui écrit pour tâcher de se raccommoder, & termine sa l
de Carlin, qu’il en marque tout le ridicule, est-il naturel qu’il les écrive  ? « Oui, me dira-t-on ; voilà précisément ce qui
n paternelle qu’en âge de servir, comment a-t-il pu faire pour ne pas écrire chez lui, ne fût-ce que pour demander de l’argent
extrémité ; il envoie chercher un Notaire dans une ville voisine pour écrire le testament qu’il veut faire en faveur de la fem
si la chambre est trop obscure, les Notaires n’y verront goutte pour écrire le testament ; si l’on apporte des bougies, leur
noms, leur demande d’où ils sont : ils nomment un village voisin. On écrit , on envoie chercher des témoins ; l’un d’eux reco
60 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
tait pas toujours empreinte de naturel et de précision. Voiture osait écrire à la marquise que Michel-Ange n’aurait pas désavo
ieu bien moins que de Clélie; Jetez-moi dans le feu tous ces méchants écrits Qui gâtent tous les jours tant de jeunes esprits.
eur en même temps que le génie. Les vers de La Fontaine ainsi que les écrits de Pélisson, reviennent aussitôt à l’esprit. Fouq
. On retrouve l’allée de sapins dont parle La Fontaine dans la lettre écrite à M. de Maucroix sur la fête de Vaux, lettre dans
ur l’oreille. N’a-t-il pas pour lui l’approbation de Boileau, qui lui écrit à propos même de l’Ecole des Femmes : Que sa plu
 ; le monde, après tout, n’est ni un cloître ni un couvent. Molière n’ écrit pas pour les niais tels qu’Arnolphe, qui préconis
messieurs auraient le privilège de l’injurier sans réserve dans leurs écrits  ? La personnalité est toujours une déplorable cho
ssite de ses ouvrages ; ces comédiens avaient donc engagé Boursault à écrire contre un concurrent si redoutable ; Boursault pr
’est de quoi je prierai civilement cet honnête Monsieur qui se mêle d’ écrire pour eux ; et voilà toute la réponse qu’ils auron
r charme à la lecture ; il s’écriait : On est désabusé de sa façon d’ écrire . Non, monsieur Montfleury fils, non, on n’en est
car on la joue encore toute licencieuse qu’elle est. Cette pièce est écrite et composée avec esprit; on y rencontre beaucoup
sans être trop courtisan, flatter les amours du roi, lorsque Molière écrivit , pour les fêtes de Versailles, la Princesse d’Eli
jaces ? Qu’est devenu le temps où  les présidents étaient capables d’ écrire de pareils vers. La poésie latine qui faisait les
nnée pour les fêtes de la cour, et que pourtant il avait commencé à l’ écrire de cette façon. C’est cette pièce qui a fourni pe
, en tenant à la main un papier sur lequel il n’y a que de la musique écrite . Avec ces deux éléments, l’intrigue du Barbier de
i existe à nos yeux entre le caractère et le nom et de dire : c’était écrit  ! En amour surtout, ce phénomène est fréquent. Je
on, redouble ailleurs ses attaques contre les femmes. C’est lui qui a écrit ces lignes offensantes : « Qu’est-ce que les femm
irs, ces soupirs égarés. Corneille avait soixante-cinq ans lorsqu’il écrivit ces tendres vers. Apulée est le premier qui ait r
rissotins, ni de Vadius, ni surtout de femmes atteintes de la manie d’ écrire (à aucune époque il n’en est éclos davantage), el
mien; Comme il lui plaît, j’ajoute, change, efface Dans tout ce que j’ écris , et je me trouve bien De ne m’écarter point du ch
ne s’engage entre la servante Gabrillon et le poète sifflé ; elle est écrite de ce style vif et franc qui est celui de Dancour
ilà un style bien concis. M. de la Protase Toutes mes pièces étaient écrites de cette locution-là. Gabrillon Et on les siffla
u’il est toujours au moulin. Un esprit drôle et fin ! Cela est bien écrit au moins, mesdames. Et que dites-vous de la chute
61 (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419
essuya un pareil événement, par la seule raison que cette pièce était écrite en prose. Molière laissa dissiper ce faux préjugé
Despréaux, et c’est de toutes les pièces de Molière la plus fortement écrite . Elle eut à la première représentation les applau
s fine que celles d’Horace et de Boileau, et pour le moins aussi bien écrite , mais il y a des comédies plus intéressantes ; et
re représentation, du Fagotier, ou du Médecin malgré lui, farce qu’il écrivit à la hâte dans cette vue. Le Fagotier, comme il l
ndignation contre nos pères, qui ne surent point reconnaître dans les écrits de Molière les beautés qui excitent si justement
ble que cette scène. Le sonnet n’est point méchant selon la manière d’ écrire d’aujourd’hui, et ceux qui cherchent ce que l’on
mais je puis assurer que tout le monde a remarqué qu’elle était bien écrite , et que les personnes d’esprit en ont bien su con
a prude, et par les marquis qui apportent chacun une lettre qu’elle a écrite contre eux : ce que l’auteur a préparé dès le tro
la véritable manière d’agir des coquettes médisantes, qui parlent et écrivent continuellement contre ceux qu’elles voient tous
          Le campagnard qui tout admire,             N’ont pas lu tes écrits en vain, Tous deux se sont instruits, en ne pensa
els caractères ! Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon, et d’ écrire purement ; quel feu, quelle naïveté, quelle sourc
finement le ridicule et l’imitant plaisamment ; exact et pur dans ses écrits , sans qu’il lui en coûtât du travail ; serré dans
ue pour être instruit ; Le Misanthrope était l’ouvrage d’un sage, qui écrivait pour les hommes éclairés, et il fallut que le sag
     Et je vous jure qu’à présent,             Que je songe à vous en écrire ,             Le souvenir fait (sans le voir)     
lière), et composée par celui de tous nos poètes2 qui dans ce genre d’ écrire peut le plus justement se comparer aux anciens. »
rs comme aux plus délicats. C’est la première comédie que Molière ait écrite en vers libres (ou pour mieux dire, la seule). On
mèdes se ressentent du ton peu noble de toute la pièce. » « [*]On n’ écrivit point contre Pourceaugnac, on ne cherche à rabais
t ses divines voix. Force masques, non pas célestes, Mais, à ce qu’on écrit , fort lestes, Venants illec montrer leurs nez, Av
t du dessous. Un petit livre, dont je tire, Tout ce qu’ici je viens d’ écrire *, Se tait des décorations, Dans ses belles narrat
ût, ou s’il avait tort de penser que c’était Le Misanthrope qui était écrit dans le bon goût. Mais après un certain nombre de
gréable pour le public que de lui faire part de cette lettre, qui fut écrite un jour après, à une personne de qualité, sur le
nues manuscrites jusqu’à nous (voyez la note suivante), elles étaient écrites et dialoguées en entier. L’auteur les a probablem
elque temps sur la supériorité ou l’infériorité des anciens (M. Bayle écrivait ceci en 1696), je crois que M. Perrault gagnerait
62 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
esprit, de génie et de grandeur : l’an de grâce 1666 ! Au moment où j’ écris ces pages funèbres, dans ce cabinet où si souvent
l manquait de mémoire. Être obligé d’apprendre, par cœur, le dialogue écrit par un autre, et de le retenir, et de dire toujou
re la parole et de parler aux yeux. Sur de grands écriteaux, ils ont écrit leur dialogue, leurs couplets, leurs quolibets, l
feu. Cette révolution obstinée, éloquente et cette suite d’épigrammes écrites qui se lisaient à haute voix, faisait de chaque s
e, elle a dominé la cour, elle a bâti le château de Luciennes, elle a écrit , elle a joué les comédies de Collé, elle a élevé
is en deçà de 1789, c’est-à-dire en deçà de la liberté de parler et d’ écrire , entre la Bastille et le château de Vincennes, so
bon enfant. Il était si admirablement bête ! Il y avait cela si bien écrit sur sa figure : trompez-moi ! Depuis ce temps jam
lées, des visages ridés ! Hélas ! c’eût été aussi amusant pour vous d’ écrire l’histoire de la bataille de Cannes ou de la bata
tu as vu Marius assis sur les débris de Carthage ! » Ceci pourrait s’ écrire au fronton du Café des Comédiens. À ce rendez-vou
es travaux de la science, gardez-vous de remporter des batailles ou d’ écrire ces beaux poèmes que chante l’avenir, soyez tout
ïssait les faquins, les beaux parleurs et les écrivains compassés : «  Écris , écris, disait-il de M. Suard, tu ne seras jamais
les faquins, les beaux parleurs et les écrivains compassés : « Écris, écris , disait-il de M. Suard, tu ne seras jamais qu’une
, sans que jamais on y touche soi-même. Il faut l’aimer quand on veut écrire , et l’honorer de toutes ses forces, cet énergique
re dédaigneuse : Roscius ! Comtat ! Fleury ! (et encore on lui a fait écrire des Mémoires à ce pauvre Fleury !) oh ! alors l’i
né pour tourner la meule du moulin pendant que son Plaute se repose à écrire des comédies ! Dans ces jours de repos où travail
une ode d’Horace, en guise de prière suprême. Hélas ! au moment où j’ écris ces lignes, où le nom du docteur Blanche apparaît
ces ; il était juste aussi qu’il ne fût pas oublié à cette place où j’ écris , au milieu de tant de joie et de tristesse, l’his
fût à l’aise dans un rôle, il fallait nécessairement que ce rôle fût écrit par une plume habile. Voilà pourquoi il a créé si
, il fredonne sa petite chanson ; il compose ses petits vers ; il les écrit sur son genou ; rien ne l’étonne, ou plutôt il se
blait presque inutile ? En ce moment (voilà le mystère !) notre poète écrivait l’histoire des Bélise et des Araminte du siècle s
cette composition si remplie de majesté : une comédie en cinq actes, écrite en si beaux vers et récitée en si bon lieu ! Ce d
Rome. Après Le Misanthrope, Amphitryon est la comédie que Molière ait écrite avec le plus de soin, de zèle et d’attention sur
r : « Ah ! dit Molière, je me sauve ; je n’ai pas le temps de si bien écrire … » Molière a pris son temps dans Amphitryon ; il
her à sa frénésie pour les jeux du Cirque. L’Eunuque, est une comédie écrite , à coup sûr, par Térence ; mais Plaute lui-même,
chœurs, des danses, des décorations, de la musique, et tout exprès il écrivit une tragédie déplumée intitulée : Eolosicon. À vo
de la cour. Vous saurez tout à l’heure le nom du nouveau poète qui a écrit La Malade imaginaire. Il est étranger, il a étudi
us être belle et surtout de ne plus être aimée. Avant de mourir, elle écrivit pour demander son pardon au pauvre Alceste, qui l
u roi Louis XIV. Oui, lui-même, ce beau damoiseau si bouclé, il avait écrit contre monsieur Nicolas Boileau Despréaux ? Quoi 
à Boileau. Et pourtant en voilà un qui l’attaquait, vivement, et qui écrivait une satire intitulée : Le Tombeau de Boileau ! Ma
if, l’énergie et le talent. Cette comédie de Boissy, L’Homme du jour, écrite avec peu de soin, ou, si vous l’aimez mieux, peu
u de mémoire du parterre, qui ne sait pas que M. de Boissy ait jamais écrit les Dehors trompeurs. Au même instant, et comme s
viste chez son mari, de ne pas deviner que ce monsieur est en train d’ écrire des billets doux. Pour une femme que la chose int
’a pas une seule, excepté la petite comtesse du premier acte à qui il écrit comme on n’écrit pas à une fille ; ce monsieur-là
excepté la petite comtesse du premier acte à qui il écrit comme on n’ écrit pas à une fille ; ce monsieur-là est tout à fait
sse sur la route de Passy à Paris pour une lady qu’on ne voit pas. Il écrit à madame Franval une assez plate épître, et madam
stère avec lui ; il s’écrie qu’on le redoute. M. Casimir Bonjour, qui écrit si difficilement la comédie, a été bien bon de ne
taient relevées, de temps à autre, par quelque bon petit passage bien écrit et bien pensé, si nous trouvions çà et là quelque
le lui avez fait dire. Quoi donc ! dans ces cinq actes d’une comédie écrite en vers, nous cherchons en vain une dizaine de ve
sur le même pied que les gens à ses gages, n’a pas d’autre soin que d’ écrire à des femmes étrangères, ou de recevoir des lettr
ise la montre d’Araminte, Araminte aura l’agrafe de Cidalise. Quant à écrire un mot de remerciement à ces dames, Monsieur ne d
encore, peu s’en faut qu’il n’ait été perdu par une lettre… il va en écrire une autre à l’instant, bien plus claire que la pr
en écrire une autre à l’instant, bien plus claire que la première. Il écrit donc : — Je n’aime pas Lucinde !… La dernière int
ompère à compagnon, lui aurait pu enseigner que les femmes galantes n’ écrivent jamais. Mais non ! Cette Lucinde est plus sotte e
êmes, pour peu qu’ils se sentissent quelque génie, ils se mettaient à écrire des comédies. Et ces comédies, ils les écrivaient
nie, ils se mettaient à écrire des comédies. Et ces comédies, ils les écrivaient , tout comme ils jouaient les comédies des autres,
ertation, Regnard, Baron, d’Ancourt, c’est qu’en effet chacun d’eux a écrit une comédie dont L’Homme à bonnes fortunes est le
evez vous imaginer sans peine ce que peut être une comédie de Regnard écrite pour le théâtre italien, à propos du héros de Bar
raire, a pris si fort au sérieux son Homme à bonnes fortunes, qu’il a écrit une comédie tout exprès pour le défendre, et cett
90 ; il venait quatre ans après celui de Baron ! Mais quoi ! il était écrit que toutes ces parodies ne prévaudraient pas cont
63
Orgon ou de Jourdain. Oui, malgré les deux vers qu’on s’est permis d’ écrire , Alceste aurait pour nous, j’en suis sûr, un sour
et le valet un témoignage décisif. Patru, le célèbre avocat Patru, a écrit sur Perrot d’Ablancourt, son collègue à l’Académi
e naturellement la Cour, et la Cour entraîne la Ville. Lorsque Racine écrit sa préface, l’orage des premières heures s’est di
’est pas Boileau qui s’est vaincu lui-même, si ce n’est pas lui qui a écrit , pour sa part de collaboration, la tirade de Perr
mait volontiers les pièces de Molière, même celles que le poète avait écrites en prose. La plupart de ces traductions serraient
a science d’Édouard Fournier, et un peu à la réclamation de celui qui écrit ces lignes, et sur laquelle on écrirait : « Ici v
eu à la réclamation de celui qui écrit ces lignes, et sur laquelle on écrirait  : « Ici vécut Molière » ? Le logis où il est mort
e déchaînement se firent bientôt sentir. « Le lundi 11 octobre 1660, écrit La Grange dans son registre, le théâtre du Petit-
omme de cour, j’exprimais le regret de ne pouvoir, dans la ville où j’ écrivais , comparer entre elles les gravures placées en têt
ue de la comédie anglaise, dont l’intrigue se passe en Espagne, a été écrit en anglais par un certain M. Motteux, un Français
s II. Mme Aphra Behn, veuve d’un négociant hollandais, une dame qui a écrit beaucoup de poèmes, de romans et de comédies d’un
ne nouvelle manière de jouer une vieille partie). Dans cette comédie, écrite d’un style assez libre et avec un épilogue des pl
voiture. Sganarelle, ou le Cocu imaginaire. — Sir William Davenant a écrit une sorte de comédie, The Playhouse to Let (Le Th
a prétend que les quatre derniers actes de cette comédie étaient déjà écrits du temps de Cromwell, mais comme Cromwell mourut
que comme inspirateur des lettres. Il y aurait peut-être un volume à écrire sous ce titre : Molière critique ; car l’auteur d
BRIE. Ma foi, j’aurais joué ce petit monsieur l’auteur qui se mêle d’ écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. MOLIERE
istre de La Grange. Mieux encore : dans Le Malade imaginaire, Molière écrit son propre nom tout au long, et emploie une quinz
vieillir et les démoder devant les auditeurs du lendemain. Molière n’ écrit ni pour son siècle ni même pour son pays. Son vas
poussés avec activité. Si bien que Thomas, frère du grand Corneille, écrivait le 1er décembre 1659 à l’abbé de Pure : « M. de S
mauvais goût des comédiens « qui n’aimaient plus que le galimatias », écrivait -il à son ami ; prenons garde au mot « galimatias 
ccepter là-dessus la tradition locale. Racine était à Paris lorsqu’il écrivait à l’abbé Levasseur qu’il venait de faire et de dé
Eh bien ! cela n’est pas. Dans la même lettre de décembre, où Racine écrit à son ami que la pièce est tantôt achevée, il lui
e) était parent… etc. » — Cette découverte se trouve dans les Lettres écrites de la Vendée à M. Anatole de Montaiglon par Benja
cinq actes, All in the Wrong (Tout le monde a tort) qui, quoique bien écrite , n’est que Sganarelle allongé. Dom Garcie de Nav
une fois, dans The Masquerade (La Mascarade), représentée en 1719, et écrite par Charles Johnson, un avocat qui, plus tard, de
le avec Dryden, il dit qu’il avait entendu parler des Fâcheux avant d’ écrire sa pièce, mais qu’il n’a lu cette comédie qu’aprè
te la lettre à Horner (Horace), et c’est Mme Pinchwife (Agnès) qui en écrit une autre pour son amant. Disons, en un mot, que
e, faite par M. Miller ou Baker, a paru en 1732. Un certain John Lee, écrivit une farce en deux actes, d’après la comédie de Wy
faite par cette dame à son époux qui se trouvait alors aux Indes, est écrite dans un galimatias des plus ridicules. [1880-11]
re en het Nederlaandsch ooneel, par A. G. Van Hamel. 13. M. Schimmel écrit ses drames historiques en vers blancs de cinq pie
64 (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405
. De plus, la pièce, qui est une des premières du maître, est souvent écrite dans une langue fertile en archasmes. Certains ve
di, qu’il trouve supérieur au style du Misanthrope, et de n’avoir pas écrit un assez grand nombre de scènes comme celle du Pa
qui était en renom à cette époque, s’appelait Louis de Mollier, qu’on écrivait souvent Molière. On a fréquemment confondu ce der
je dois beaucoup au Menteur. Lorsqu’il parut… j’avais bien l’envie d’ écrire , mais j’étais incertain de ce que j’écrirais ; me
ut… j’avais bien l’envie d’écrire, mais j’étais incertain de ce que j’ écrirais  ; mes idées étaient confuses ; cet ouvrage vint l
re invention. Ne dirait-on pas, en la lisant, que Molière s’est mis à écrire ses grandes comédies au lendemain de la représent
le de l’auteur du Trompeur puni » (Scudéry lui-même) ? Scarron allait  écrire son Roman comique, comme l’espagnol Rojas avait é
Scarron allait écrire son Roman comique, comme l’espagnol Rojas avait  écrit son Viage entretenido ; tous deux ont reproduit,
s remplacés par d’autres ? On n’en peut rien dire. Lorsque nous avons écrit l’introduction de notre première édition des œuvr
é sur pied (24 octobre 1650 au 14 janvier 1651) » et par la quittance écrite de la main de Molière et ainsi conçue : « J’ai re
icolo Barbieri le sujet de L’Étourdi, Molière se proposa uniquement d’ écrire une œuvre ingénieuse et divertissante. Cette fois
aité de Mgr le prince de Conti touchant la comédie et les spectacles, écrite en 1667. Cet abbé était attaché à la maison du pr
dont nous allons parler aurait eu lieu. La vie de Pierre de Boissat, écrite en latin28, fut composée à une époque plus récent
ce qui laisse une marge assez large, surtout si l’on considère qu’il écrit à une longue distance des événements. Nous tenons
ent par conséquent la représentation antérieure de cette pièce. Mais, écrit plus tard, le récit de Nicolas Chorier est moins
r qu’il est de plusieurs mains. On ne peut soupçonner Molière d’avoir écrit ces quelques vers qui le concernent, et qui procl
ballet sont d’ailleurs trop mauvais pour être du poète qui avait déjà écrit L’Étourdi. La session de Montpellier fut très fr
relations avec Molière, et nous avons reproduit une lettre qu’il lui écrivait  trois ans avant l’époque où nous sommes. Sa fortu
t, du moins, ce qu’un habitant de Pézenas, Poitevin de Saint-Cristol, écrivait à Cailhava : « La lettre du prince de Conti aux C
épit amoureux. À cet égard, La Grange n’a point de contradiction ; il écrit sur son registre : « Cette pièce de théâtre a été
u’avec infiniment de réserve et de précaution. Mais il a été pourtant écrit par un contemporain, et, dit-on, sur les indicati
oureuses. Cet état de son âme se refléta dans la pièce nouvelle qu’il écrivit , et lui fournit les traits d’une peinture charman
d’autres prélats jansénistes, exerçaient de plus en plus d’influence,  écrivait de Lyon à l’abbé Ciron, à la date du 15 mai 1657 
ode, surtout depuis sa conversion. On peut rappeler ici ce que Racine écrivait  d’Uzès à M. Vitard, le 25 juillet 1662 : « M. le
é plus de mouvement et de pétulance bouffonne. Avant d’entreprendre d’ écrire des pièces régulières, il acquiert quelque réputa
, dit Sainte-Beuve, ses ouvrages sont en scène, en action ; il ne les écrit pas, pour ainsi dire, il les joue. » Il ne sépare
rable : vingt-quatre mille écus d’or, si l’on en croit Guy Patin, qui écrit , dans une lettre du 27 mai 1669 : « Il est mort d
qu’il alla rendre visite à ses comédiens, et le 15 du même mois Loret écrivait dans la Muse historique : De notre roi le frère
par cœur. Il y retourna encore une fois pour achever de la savoir, l’ écrivit et s’entendit avec le libraire Ribou pour la fair
es qui composent le langage du noble divertissement. « Découplez-moi, écrivait  le duc de Saint-Aignan au comte de Bussy-Rabutin
é un soir, après la comédie, qui cherchait partout des tablettes pour écrire ce que lui disaient plusieurs personnes de condit
on, qui, parlant de l’étiquette qui régnait à la cour du grand roi, à écrit  : « Ailleurs qu’à l’armée, le roi n’a jamais man
e vos rôles. Il faut être à Paris pour en résoudre ensemble (Chapelle écrit de la campagne), et tâchant de faire réussir l’ap
brillantes. On a dit que le rôle de Léonor, de L’École des maris, fut écrit pour elle. Le fait n’est pas impossible, mais on
n’est pas impossible, mais on n’en voit nulle apparence. Molière, qui écrivait volontiers des scènes où il pouvait répandre les
n beau rond bleu qui semble être la marque d’une journée heureuse, il écrit  : « Mariage de M. de Molière au sortir de la visi
e l’écrivain ; on aime à se représenter Molière comme le montrent ses écrits et ce qu’on sait de sa vie, comme le peignent, qu
ra, dit-on, des plus scandalisés ; et, en effet, dans le traité qu’il écrivit sur La Comédie et les Spectacles selon la traditi
n’être point blâmé, de dire des choses qui soient de bon sens et bien écrites  ; mais ce n’est pas assez dans les autres, il y f
ort qu’il y a bien quelque chose de vrai dans l’anecdote. Voici ce qu’ écrit de Vizé en 1663 : « Vous savez, dit un des inter
aît lui-même sa défaite. « car, dit-il en terminant, tout ce que l’on écrit contre lui ne sert qu’à faire voir qu’il triomphe
lettre à son ami l’abbé Le Vasseur, de novembre ou décembre 1663, il écrit  : « Montfleury a fait une requête contre Molière
faire en temps aux caprices de la volonté suprême, Molière n’avait pu écrire en vers que le premier acte de la pièce ; il avai
crire en vers que le premier acte de la pièce ; il avait été obligé d’ écrire tout le reste en prose. « Il semblait que la comé
u Raincy, le 8 novembre de cette année. Comment donc le duc d’Enghien écrit -il : « Si le quatrième acte de Tartuffe était fai
e de Monsieur devint dès lors (août 1665) la troupe du roi. La Grange écrit sur son registre : « Vendredi, 14e août, la troup
e la part que s’y donna le chef de la troupe : « Le vendredi 12 juin, écrit -il, la troupe est allée à Versailles par ordre du
t se passer dans le cœur du poète. Nous ne connaissons qu’un portrait écrit de Molière, écrit de visu ; c’est celui qui a été
e cœur du poète. Nous ne connaissons qu’un portrait écrit de Molière, écrit de visu ; c’est celui qui a été tracé par Mlle Po
re de Chapelle que nous avons précédemment reproduit. La lettre qu’il écrivit , en 1664, à la Mothe Le Vayer, pour le consoler d
 même qu’il avait des tablettes et qu’à la faveur de son manteau il a écrit , sans être aperçu, ce qu’elles ont dit de plus re
 ! » À cette exclamation, Polyphyle, tout transporté, laissa tomber l’ écrit qu’il tenait, et Acanthe, se souvenant de quelque
collaborateurs : c’est Molière qui fournira à Corneille l’occasion d’ écrire ses derniers beaux vers, les scènes amoureuses de
ateur. C’est à l’occasion de la mort de cet ami, en 1664, que Molière écrivit le sonnet et la lettre touchante qui figurent dan
nnaître les principaux médecins de la cour. « On a joué à Versailles, écrit Guy Patin, une comédie des médecins de la cour, o
bien ri. »Lorsque la pièce fut donnée à la ville, le 22 septembre, il écrit  encore : « On joue présentement L’Amour malade ;
un succès. Il fut apprécié à sa valeur par les gens de goût. Subligny  écrit , le 17 juin, dans sa Muse dauphine : « C’est un c
attribuée, à tort selon nous, à Molière, mais qui a été probablement écrite par quelqu’un qui se trouvait en étroite communic
entation du 25 septembre ou de celles qui la suivirent immédiatement, écrit sous forme d’apostille à sa lettre du 8 octobre :
, car Robinet, à la fin de sa lettre du 31 décembre de la même année,  écrit  : Veux-tu, lecteur, être ébaudi ? Sois au Palais
, fut le sujet qu’il choisit ; mais, comme le temps lui manquait pour écrire la pièce tout entière, il prit pour collaborateur
i dans la comédie soutenue, c’est-à-dire dans une œuvre développée et écrite  tout au long ; mais la commedia dell’arte nous la
e digne d’aller de compagnie avec les tartuffes et les empiriques. Il  écrivit , dans la plus belle langue qui ait jamais été ent
RE, INHUMATION ET SÉPULTURE, SA DESCENDANCE La Grange, après avoir écrit sur son registre la recette du vendredi 17 févrie
n plus admirable, Attire aujourd’hui tout Paris Par le dernier de ses écrits , Où d’un Malade imaginaire Il vous dépeint le ca
. Ainsi signé, Le Vasseur et Aubry, avec paraphe. Et au-dessous est écrit ce qui suit : Renvoyé au sieur abbé de Benjamin,
erre Qui si souvent fit rire et la ville et la cour. Et qui, dans ses écrits que chèrement on serre, Va faire après sa mort ri
emi du genre humain, Le campagnard, qui tout admire, N’ont pas lu tes écrits en vain : Tous deux se sont instruits, en ne pens
x poète Chapelain, qui, oubliant qu il parlait de l’ami de Despréaux, écrivait à un savant professeur de Padoue qui venait d’êtr
efs-d’œuvre il avait semé ce court espace ! Le comte de Bussy-Rabutin écrivait , le 23 février 1673, au père Rapin, jésuite : « V
e mœurs déterminées, qu’il reproduit fidèlement, il se trouve qu’il a écrit pour tous les hommes ; il demeure le contemporain
toujours en modèles fertile. C’est par là que Molière, illustrant ses écrits , Peut-être de son art eût remporté le prix Si, mo
le résultat. À une chose toutefois l’on reconnaît que la même plume a écrit tous ces rôles, c’est qu’il y a dans tous la même
ongtemps on a fait la remarque que Molière mesure souvent sa prose et écrit en vers blancs d’égale ou d’inégale longueur. Le
1660, 1500 livres pour Le Cocu imaginaire ; le 7 septembre, La Grange écrit  : « Achevé de payer M. de Molière pour Le Cocu en
on la vit jouer admirablement et avec la plus grande finesse un rôle écrit tout entier en italien. Mais la curiosité s’est p
e, le 11 décembre 1668. Voici ce que le successeur de Loret, Robinet,  écrit à la date du 15 décembre : L’hôtel de Bourgogne
La Grange signale sa mort sur son registre : « M. de La Thorillière, écrit -il à la date du 26 juillet 1680, est mort à l’hôt
re revenir ce jeune homme dans sa troupe, qui en avait besoin, il lui écrivit à Dijon une lettre très touchante, et lui marqua
. Thalie et Melpomène errantes cherchèrent longtemps un asile. Racine écrivait à Boileau à la date du 8 août : « La nouvelle qui
 ; celui de Mademoiselle aux femmes de la noblesse moyenne. Montaigne écrivait  : « à Mademoiselle de Montaigne, ma femme. » La F
vier 1867. 38. Voyez Le Moliériste, 6e année, p. 173. 39. La Grange écrit de Bioule. M. de la Pijardière constate que ce no
a Grange écrit de Bioule. M. de la Pijardière constate que ce nom est écrit de Bieule dans les procès verbaux des États. 40.
a préface de 1682, Lagrange dit le 3 novembre. Sur son registre, il a écrit  : « Le jour des Trépassés, 3 novembre. » Le jour
is, 1862. 108. Ces vers de Robinet (lettre du 27 décembre 1667) sont écrits à propos de l’Alexandre de Racine. 109. Le texte
65 (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492
es, plus nombreux et moins détournés. Mais peut-être qu’à l’époque où écrivait Molière, les traitants, en général, encore retenu
ale. Cotin étant désigné dans la pièce par son nom et par ses propres écrits , est-il besoin d’ajouter qu’il y est fait une all
qué par Despréaux, Cotin avait, à son tour, lancé contre lui quelques écrits satiriques : c’était une représaille juste, quoiq
le louer, soit par son nom, soit par le titre ou le texte d’un de ses écrits , on dispose d’une chose propre, inhérente à sa pe
nts du public. Elle avait renoncé à se faire imprimer, mais non pas à écrire  ; elle écrivait sans cesse, et de beaux esprits,
Elle avait renoncé à se faire imprimer, mais non pas à écrire ; elle écrivait sans cesse, et de beaux esprits, dont elle était
’on montrait en divers lieux, ressemblaient trop aux pages d’un livre écrit sans naturel, sans grâce et sans facilité. Ainsi
tté pour qu’on s’y trompât), l’auteur eut, pour ainsi dire, le soin d’ écrire au bas le nom de celle qu’il avait voulu peindre.
femme impérieuse, ne saurait se faire violence au point d’admirer ses écrits , et il la blesse sensiblement en perçant devant e
ve, mais prouve invinciblement que Molière, à l’époque du moins où il écrivit Le Malade imaginaire, n’avait aucune foi à la méd
pas un vers qui ne soit un larcin. Si le bon Juvénal était mort sans écrire , Le malin Despréaux n’eût point fait de satire, e
mpostures, Amasser contre vous des volumes d’injures, Traiter, en vos écrits , chaque vers d’attentat, Et d’un mot innocent fai
66 (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20
ut de la comédie est de faire rire : voilà la vérité. Quand Molière a écrit les Femmes savantes, le Misanthrope, même le Tart
n plus que de la comédie, qu’elle enseigne la morale, que l’historien écrit sous l’empire de certaines idées morales, que ses
de fort belle prose sans y songer, certains ouvrages, sans avoir été écrits dans un but moral, ont plus que d’autres une infl
es : ils ne sont point des déclamateurs ; c’est avec leur cœur qu’ils écrivent . Ceux qui ont voulu voir en Molière un mélancoliq
i a fait dire à Boileau :   C’est par là que Molière illustrant ses écrits Peut-être de son art eût remporté le prix,   Si
67 (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47
nce véritable avec la sienne ? Si cet auteur n’a pas consigné dans un écrit spécial ses opinions particulières, ses pensées i
ue Molière était un incrédule, un impie, et qu’il avait moins songé à écrire une pièce de théâtre qu’à monter une machine de g
lièrement ; souvenez-vous que Pascal ouvre le siècle, ce Pascal qui a écrit les Provinciales et qui n’en est pas moins un chr
les, dans tous les lieux publics. Elle a donné lieu à une explosion d’ écrits , de libellés, de pamphlets, d’imprimés de toute s
jusqu’à ses moindres mots, sans seulement remarquer la lettre qu’elle écrit à Horace, un modèle inimitable de grâce, d’ingénu
de son génie, lui eût conseillé et imposé un peu plus d’ambition. Il écrivit aussi pour instruire, au moins dans la mesure où
68 (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)
cènes. On tient pour admis, avec Buffon, que seuls, les ouvrages bien écrits passeront à la postérité et le style des siens n’
d’être à votre niveau. Et pourtant, un pénétrant critique, Stapfer, a écrit , sans paradoxe, tout un livre où il compare l’Ang
s plus que chez nous, trois siècles n’ont pu le vieillir. On pourrait écrire de lui ce que l’on a jadis écrit d’Homère : « Et
s n’ont pu le vieillir. On pourrait écrire de lui ce que l’on a jadis écrit d’Homère : « Et depuis trois cents ans, Molière
69 (1819) Notices des œuvres de Molière (IV) : La Princesse d’Élide ; Le Festin de Pierre pp. 7-322
n des Plaisirs de l’Île enchantée n’est rien moins qu’un morceau bien écrit  ; mais elle est un témoignage de la noble magnifi
és de leur nation. Molière, pressé par le temps, non seulement ne put écrire en vers que le premier acte de sa pièce et la moi
nt perdus pour la postérité. » Il faut croire que Voltaire, lorsqu’il écrivit ces lignes, n’avait conservé de la pièce qu’un so
gens de goût. Il a versifié ce que Molière n’avait eu le temps que d’ écrire en prose ; il a supprimé un des prétendants à la
nnant quelques traits de la scène du pauvre qu’il déclarait avoir lue écrite de la main de l’auteur, entre les mains du fils d
70 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351
mes lecteurs vont s’écrier peut-être, qu’il n’étoit pas nécessaire d’ écrire une vérité incontestable, qui n’est ignorée de pe
tive : Là, parlez franchement ; n’appercevez-vous pas Dans sa façon d’ écrire un certain embarras ? Il y regne un chagrin, une
doute : mais je ne suivrai pas en cela l’exemple de tous ceux qui ont écrit sur l’art dramatique. Je suis très fort persuadé
71 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183
nt et le plus ferme dans les ténèbres intimes du cœur humain247. Il a écrit pour tous les hommes248. La deuxième règle de la
citoyen qui agit, un pamphlétaire qui combat261. Pour comprendre ses écrits , tantôt il faut relire les historiens, et suivre
72 (1900) Molière pp. -283
a veille de devenir célèbres, vinrent successivement parler au lieu d’ écrire , les uns avec autorité et conviction, tous avec u
surfaire en l’honorant du nom de génie. Quant à la forme de ce nouvel écrit , elle est autre, à certains égards et différente.
as imprimé un jugement très sévère sur Molière, dans l’un de ses deux écrits critiques, la Lettre sur les occupations de l’Aca
ues, la Lettre sur les occupations de l’Académie (1714) ? Il y a deux écrits critiques de Fénelon, la Lettre à Dacier, sur les
puits pour faire des ronds ». Indépendance civique ! Il y a un autre écrit où on l’appelle Citoyen vertueux, et où l’on affi
dernier mot de cette délirante bouffonnerie. Le nom de l’homme qui a écrit ces lignes ne se sépare plus dans aucun esprit du
n regarder ces dix dernières années de sa vie, si vous songez qu’il a écrit vingt comédies en dix ans, et que non seulement i
u’il a écrit vingt comédies en dix ans, et que non seulement il les a écrites , mais qu’il les a fait jouer, qu’il a dirigé la t
e précipite, pendant ses dix années glorieuses, non seulement sur les écrits ridicules des écrivains de son temps, mais sur ce
commun sous le même toit13. Si vous voulez bien songer que Molière a écrit le rôle du Misanthrope, et vous représenter tout
ère, plume en main, pour la troisième fois ; et je ne sais pas s’il a écrit les plus bouffonnes des comédies ou les plus lugu
r et en triomphateur que Molière envahit le bien d’autrui. Il y a des écrits très bien faits et très savants, où vous trouvere
, quand on le médite, infiniment plus compréhensif que tout ce qu’ont écrit sur la nature féminine les moralistes français, q
rer que le style, le chef-d’œuvre de Molière peut-être. Il n’a jamais écrit de morceau plus joli, c’est le plus achevé de tou
souvent cité : « Ces Bretons ne se lassent pas de se faire pendre », écrit -elle lorsque les Bretons, pour la révolte des gab
révolte des gabelles, étaient exécutés en masse. Fléchier lui-même a écrit un livre prodigieux, étonnant, sous ce rapport, l
s plus inattendues de sa part. Cet homme d’un bon sens profond, qui a écrit contre les mariages disproportionnés des pages d’
sentation théâtrale qui frappe vos yeux, vous le voyiez dans un récit écrit , si vous le voyiez, cet homme qui vit à travers l
t ce qui me fait dire que sous ce nom de Malade imaginaire, Molière a écrit la comédie de la maladie réelle et de la mort rée
de retraite et de méditation à la fin de sa vie, le prince de Conti a écrit contre la comédie et en particulier contre Molièr
une particulière empreinte sur cette pièce, conçue en quelques jours, écrite d’un jet puissant, pleine de choses, de choses tr
, comme sous le souffle du Dieu mystérieux qui court dans les foules, écrire , par exemple, La Curée et L’Idole et atteindre au
immédiatement dans son isolement, son froid et sa stérilité. Un poète écrit alors, sous l’inspiration d’un courant national v
l faille les en exclure. Un homme ne peut pas interdire à une femme d’ écrire des romans, pourvu que ce soit La Princesse de Cl
il était très répandu, très florissant en 1660, au moment où Molière écrivait . L’usage d’avoir un directeur de conscience était
encore l’application ; oui, aujourd’hui encore, trouver l’occasion d’ écrire , en les transformant, Le Malade imaginaire, Les F
père, femme et fille. Je ne conseille, à vrai dire, à personne de les écrire , ces pièces, mais à tout le monde d’en profiter,
je remarque que nos grands comiques — chose assez singulière — n’ont écrit qu’à quarante ans. Pourquoi donc ? — La comédie s
ut à cet âge, parce qu’il faut voir pleinement, librement la vie pour écrire la comédie ; il faut avoir beaucoup souffert ; le
urs classiques et s’intéressaient aux choses de l’esprit. « En 1857, écrivait Weiss vers la fin de sa vie, dans ce coin reculé
73 (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436
espèce de propriété commune. Avertissement du commentateur [Lettre écrite sur la comédie du Misanthrope] De Visé est l’
braire de Molière ait pris sur lui de mettre en tête de sa comédie un écrit d’une main étrangère, sans lui demander son conse
ûter Le Misanthrope. De Visé, témoin de la première représentation, a écrit , et l’on a mille fois répété d’après lui, que des
à la louange. De quelque manière que se soit opéré ce changement, il écrivit sur Le Misanthrope une lettre toute admirative, q
-même. Ne condamnons pas trop sévèrement son erreur. Sans parler de l’ écrit éloquent qui la renferme et des excellentes disse
ostris, et lui accorde la main de sa fille. Plusieurs de ceux qui ont écrit sur Molière, affirment qu’il avait puisé lui-même
74 (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722
augnac. Nous insisterons davantage sur les arguments de chaque scène, écrits en français dans la partition, ils ont l’allure d
ses et italiennes se rencontrait parfois chez Molière dans les pièces écrites pour la cour, en souvenir des Italiens appelés so
es apothicaires, tout cela, musicalement parlant, texte et notes, est écrit d’un seul jet. 4° Lully a joué une fois le rôle d
prima-t-il pas simplement ? 11 est à remarquer que Molière n’a jamais écrit une pièce en deux actes; là est peut-être l’expli
, si Lully avait seul remanié Pourceaugnac en 1675, il eût simplement écrit un air pour relier les deux intermèdes dont il re
ec les arguments de Georges Dandin, du Sicilien, et du Mariage forcé, écrits pour les fêtes de Versailles. Il est inutile d’in
75 (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209
e à l’état archéologique. Aussi Noverre ne s’y trompait pas lorsqu’il écrivait dans ses Lettres sur la danse : « Dussé-je me fai
réations faisaient partie d’un ensemble inflexible. Tout ce qui alors écrivait , parlait, chantait ou dansait, devait se subordon
76 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. » pp. 241-252
CHAPITRE XXI. Du Genre mixte. Les Auteurs qui ont écrit sur l’Art de la Comédie n’ont point parlé du genr
r tous les hommes, excepté pour lui. ACTE II. Scene V. Isabelle veut écrire à son amant des choses très essentielles pour leu
lle. Tenez donc. Sganarelle. Tenez donc.Bon ! voyons ce qu’il a pu t’ écrire . . . . . . . . . . Pourquoi la ruse de l’intriga
77 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309
mouche qui le remplaçait, panégyrique que Gueulette suppose avoir été écrit par M. de Fatouville, conseiller au parlement de
e devinrent bien plus encore à mesure qu’on s’éloigna. Riccoboni, qui écrivait dans la première moitié du dix-huitième siècle, C
crivait dans la première moitié du dix-huitième siècle, Cailhava, qui écrivait dans la seconde moitié du même siècle, ne se préo
78 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370
élève de William Schlegel, une Leçon sur la comédie ; quand vous avez écrit , comme émule de Jean-Paul, des Pensées sur la poé
fois nous a fait douter de vos intentions ironiques. Quand vous avez écrit , comme philosophe hégélien, une Méditation sur le
À quoi voulez-vous qu’elles servent aux poètes, qui, pour la plupart, écrivent par inspiration, ou qui, s’ils sont assez grands
79 (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]
x Pièces du même genre qui sont parvenues jusqu’à nous, elles étaient écrites et dialoguées en entier. Ces deux Pièces se trouv
indres ouvrages. Selon lui, Molière pensait toujours juste, mais il n’ écrivait pas toujours juste, parce qu’il suivait trop l’es
qu’il avait certainement beaucoup de feu, et bien du goût, tant pour écrire que pour juger ; mais qu’à son Voyage près, qu’il
aginer. Il est aisé de voir que ces sortes de Farces n’ont jamais été écrites par Molière ; mais par quelque grossier Comédien
****Ana, p. 18 Le fameux Comte de Grammont, dont le Comte Hamilton a écrit les Mémoires, a fourni à Molière l’idée de son Ma
érana, 78, p. 118-119 Tome II, p. 204 Plusieurs personnes ont écrit que Molière devait au Théâtre Italien l’idée de s
dans sa langue L’Avare de Molière, fait ordonner par son Avare, qu’on écrive en lettres d’or cette Sentence qui le charme : « 
humain,      Le Campagnard, qui tout admire,      N’ont pas lu tes écrits en vain : Tous deux se sont instruits, en ne pens
ère ? » « Il n’y a, Sire, que lui qui soit estimable dans son genre d’ écrire  ». « Je n’eus garde, disait Despréaux, de vouloir
te que celles de ses voyages et de ses œuvres. Entre 1500 et 1506, il écrivit les Adages et le Manuel du chevalier chrétien. Lo
ux Pays-Bas, où il fut un temps conseiller du futur Charles Quint, il écrivit pour lui l’Institution du prince chrétien et publ
la période de conflits religieux entre catholiques et protestants, il écrivit son Essai sur le libre arbitre, où il prit positi
arme, puis revient à Paris en 1731, ne paraît plus sur scène, mais il écrit sur le théâtre, en italien et en français. (DLF X
so, 1516 et 1532) offusque le reste de son œuvre. Pour le théâtre, il écrit cinq comédies, dont une inachevée. Dans le prolog
n qu’il a joué un rôle non négligeable dans la littérature française. Écrite en prose, ces libres traductions conservent la fr
ns du théâtre à la « réforme » de la commedia dell’arte. Il a portant écrit une quinzaine de tragi-comédies, de nombreux livr
aturge italien de la première moitié du XVIIIe siècle. Il a notamment écrit Don Pilone. 113. Gioanelli, Bonvicino, 1701, Il
80 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
rme de toutes les choses du théâtre, esprit ingénieux et chercheur, a écrit la Première représentation du Misanthrope, et l’o
t ; c’est un comique excellent qui s’est mêlé des armes et se pique d’ écrire  ; comme presque tous les comédiens ; le Roi dit d
père, à qui ce père le recommande en attendant qu’il arrive lui-même, écrit -il, pour un fait important qu’il n’explique point
e : c’est qu’il avait bien raison de ne pas vouloir qu’Agnès apprît à écrire  ; voilà à quoi lui sert cet art funeste ! Et n’y
œuvre de lourde digestion, que les grands comédiens, bien qu’elle fût écrite pour eux, et peut-être par l’un d’eux, ne voulure
eux siècles. Mais nous sommes devenus meilleurs, Dieu merci, Villiers écrivit la Vengeance des Marquis, encore un méchant petit
e dédaignera pas de lui prêter l’oreille. Et dans quel style ils sont écrits , ces récits et ces monologues ! La bonne et savou
oi, je les trouve ressemblants. Cela lui suffisait. Ah ! il n’eût pas écrit la Gloire du Dôme du Val de Grâce ! Et pourtant c
voulu rendre idiote, il le dit ; il avait défendu qu’on lui apprît à écrire  ; c’est pis que ce butor de Sganarelle, qui renfe
mour. Écoutez-la s’expliquer elle-même dans sa lettre : Je veux vous écrire , et je suis bien en peine par où je m’y prendrai.
est aussi gros de significations. Notons en passant que Molière avait écrit  : oh ! — les premières. éditions ne portent pas a
81 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
écriait : Le pauvre homme ! Molière était du voyage ; il écouta et il écrivit . Les trois premiers actes du Tartuffe, représenté
voques grossières, voilà quelle fut et quelle est encore la manière d’ écrire des cafards : ils ont l’esprit sec et la main pes
e que Théodose avait condamné aux bêtes féroces. En lisant de pareils écrits , on voit que Molière y fut aussi livré ; mais un
ccès. Ses placets au roi, sa préface du Tartuffe, tels sont les seuls écrits par lesquels il ait cru devoir se défendre devant
de la pièce par le premier président. C’est une analyse raisonnée et écrite de mémoire par un spectateur qui avait assisté à
e, qui la revit avec soin, et sous tes yeux duquel elle fut peut-être écrite  : c’est une des pièces principales de ce grand pr
nous prenons pour de la négligence, sont l’empreinte du temps où il a écrit . Les anciennes mœurs doivent être exprimées dans
ographe des antiques médailles. Il était aussi impossible à Molière d’ écrire le Tartuffe avec le style du Méchant, qu’à Gresse
Molière d’écrire le Tartuffe avec le style du Méchant, qu’à Gresset d’ écrire Le Méchant avec le style du Tartuffe. L’un a pein
ière les a prises avec un soin presque minutieux ; et si Bourdaloue a écrit de bonne foi, il n’a certes pas lu l’ouvrage dont
seulement des solécismes en conduite. Ils lui reprochent cependant d’ écrire d’une manière incorrecte. 3. Et pour être Romain
82 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
ire universelle du genre humain. Les plus savants se sont contentés d’ écrire un chapitre ou deux de cet art changeant et varié
La Bretonne et Mercier du Tableau de Paris ! Des maîtres dans l’art d’ écrire , nous passons aux badigeonneurs du carrefour ! De
nos pères dans Le Cabinet satyrique 37, que dans l’histoire de France écrite en très beau latin, par M. le président de Thou.
re de la plaine Saint-Denis ! — Et le voilà, appartenant à qui veut l’ écrire , ce livre de morale, d’histoire, et de philosophi
iverselle. Hélas ! aujourd’hui nous n’avons plus d’esprits forts ; on écrirait aujourd’hui : il n’y a pas de Dieu, que l’on sera
duo de la fleur et du sourire ! À Dieu ne plaise que nous tentions d’ écrire ici la vie entière de mademoiselle Mars ; un chap
montre soi-même à soi-même ; en vivant, on apprend à vivre d’abord, à écrire ensuite ; en vivant on devient S. M. le roi Louis
simple, répondit Roscius, la bienséance 43 ! J’étais d’avis que l’on écrivît cette parole de Roscius sur la tombe de mademoise
page heureuse exhale encore la suave odeur de nos saulées ; elle fut écrite , l’été passé, au bord de notre fleuve bien-aimé,
es âmes-là. Avec beaucoup moins d’années que cela, le joyeux Picard a écrit une comédie intitulée : L’Acte de naissance. Pica
83 (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908
orté. On retrouve Mlle Menou dans une lettre mêlée de prose et devers écrite par Chapelle à Molière et, malheureusement, non d
ale, de lui assurer une place dans la troupe. A la rentrée, La Grange écrivait sur son registre : « Avant que de recommencer, ap
eint ou gravé d’une authenticité certaine. En revanche, les portraits écrits ne manquent pas, et ils se complètent les uns par
a place qu’elle tint dans l’existence de son mari. On a déjà beaucoup écrit sur elle, et presque toujours en se plaçant à ce
ré de la littérature depuis 1677, avait d’autres soucis en tête que d’ écrire des libelles orduriers. Tout ce que l’on est en d
édienne un parfum de coulisses prononcé. Mais si un comédien pense et écrit de façon spéciale, encore plus une comédienne, qu
Car si le livre est odieux, il s’en faut de beaucoup qu’il soit mal écrit  ; il a sa valeur littéraire, et assez grande, par
l’esprit ou la main de Molière lui-même, que ce soit un compte-rendu écrit de souvenir par Chapelle, ou une lettre adressée
res. Mais cette déclaration voilée ne suffit pas au poète ; il voulut écrire pour sa déesse une tragédie dont elle jouerait le
te la conduite. En somme, tout ce que les contemporains d’Armande ont écrit contre elle se trouve faux si on l’examine d’un p
84 (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89
t l’auteur ou l’inspiratrice de ces lignes célèbres. Mais qu’elle ait écrit les Lettres au Mercure, où il n’est question ni d
préférés par les éditeurs du Molière-Boucher à la Vie du grand homme écrite par Voltaire lui-même. La Serre de Langlade mour
oires de La Serre, publiés en tête de la belle édition in-4° de 1734, écrivent en 1747 (tome X, page 86) : «  La femme d’un de
et vivait retirée à Saint-Germain-en-Laye, ne s’étant jamais mêlée d’ écrire , et laissant ce petit travers, — chez une femme,
nemi du genre humain, Le campagnard qui tout admire, N’ont pas lu tes écrits en vain : Tous deux s’y sont instruits en ne pens
toujours en modèles fertile. C’est par là que Moliere, illustrant ses écrits , Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, m
M. D. L. B37, « il n’a manqué à Moliere que d’éviter le jargon, et d’ écrire poliment. Quel feu, dit-il, quelle naïveté ! quel
Puisque vous n’êtes point rebuté, Monsieur, de ce que je vous ai déjà écrit notre illustre poète Comique, et sur lequel vous
vrage fait à la hâte, pour la divertir. Moliere n’avoit eu le temps d’ écrire en vers que le premier acte, et la première scène
Il n’a manqué à Moliere que d’éviter le jargon et le barbarisme, et d’ écrire purement. Quel feu ! quelle naïveté! quelle sourc
85 (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514
Précieuses ridicules ne se firent pas attendre. Sans doute, lorsqu’il écrivait cette bluette immortelle, la voix intérieure lui
vives attaques, il osait songer à se prendre à plus forte partie; il écrivait le Tartuffe. Les trois premiers actes en furent j
nthrope, ses frères puînés. Molière avait passé quarante ans quand il écrivit le Tartuffe. Il n’avait plus qu’une dizaine d’ann
us allons tenter ne serait pas chose facile. Plusieurs semblent avoir écrit d’instinct, sans se rendre compte de ce qu’ils fa
r. La lecture de la comédie héroïque intitulée Don Garcie de Navarre, écrite par Molière environ deux ans après Les Précieuses
coups, Quand, pour m’ôter ce cœur, il s’est servi de vous. Lorsqu’il écrivait ces six vers et bien d’autres pareils, Molière n’
pas encore au point où il en vint plus tard ; il n’eût pas encore pu écrire cette fameuse page du Misanthrope : Ce style fig
d’amour, et telle autre que nous trouvons dans les pièces de Racine, écrites après l’épuration de son talent, celle de Xipharè
une rhétorique, si excellente fût-elle. Il lui importait assez peu d’ écrire d’une manière conforme aux préceptes d’autrui ; l
anière conforme aux préceptes d’autrui ; l’essentiel pour lui était d’ écrire d’une manière conforme à sa pensée. Un frère de B
s sont devenues cruellement prosaïques. Le poète n’a plus de lyre; il écrit comme le vulgaire, peut-être avec une plume qui c
ils peuvent faire. » Voilà une satire de l’hypocrisie bien fortement écrite ; mais c’est dans le Tartuffe qu’il faut en cherch
en ce jour De vous voir tenir tout des mains de mon amour. Il était écrit qu’Alceste devait passer en un jour par toutes le
ulement que, dans tous les esprits, Vous pouvez réparer le mal de vos écrits , Et qu’après cet éclat qu’un noble cœur abhorre,
. Ce rapprochement redouble d’intérêt si l’on se rappelle que Molière écrivit Le Misanthrope dans le temps où il souffrait le p
la maladresse d’être franc; il n’a jamais pu se résoudre à louer les écrits de Philaminte ; il ose même en sa présence parler
ue sévérité : « Molière, disait-il, pensait toujours juste, mais il n’ écrivait pas toujours juste. » Molière s’est rendu coupab
Mais il n’en est pas moins vrai que si l’on accuse Molière de ne pas écrire avec justesse, on méconnaît ce qui fait le charme
fait qu’il vit la cour de près, et que de bonne heure il s’habitua à écrire pour elle. À cet égard, comme à d’autres, l’influ
ttaques multipliées contre l’hypocrisie ou contre la pédanterie. Il a écrit telle pièce qui est une exécution dans les formes
ses meubles ni écritoire, ni encre, ni papier, ni plume, que le mari écrive tout ce qui s’écrit chez lui, et que la femme ne
oire, ni encre, ni papier, ni plume, que le mari écrive tout ce qui s’ écrit chez lui, et que la femme ne soit en tout que sa
ne juge pas de procès; elle ne prêche pas; elle ne professe pas; elle écrit peu de livres. Son rôle est ailleurs. Il est dans
ues-unes des pièces de Molière. Acteur, chef de troupe et poète, il a écrit nombre de comédies pour satisfaire aux exigences
, il en est d’autres qu’il a pu travailler avec plus de soin, qu’il a écrites , nnon seulement pour amuser la foule, mais aussi
ouis XIV, en ce cas timide et circonspecte, il fallut à Molière, pour écrire le Tartuffe, la hardiesse de la franchise et de l
emps que père de l’église, s’il est possible de l’imaginer, aurait pu écrire le Tartuffe, non sans s’attirer mille rancunes, m
e suspect. Quand le Tartuffe fut joué pour la première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’École des femmes, qui
est le vrai nom de l’idéal supérieur qu’il entrevoyait déjà lorsqu’il écrivit le rôle de Tartuffe, et qu’il avait saisi par une
fe, et qu’il avait saisi par une vive et profonde intuition lorsqu’il écrivit celui d’Alceste. Molière est au XVIIe siècle le r
86 (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -
me genre, qui sont parvenuës manuscrites jusqu’à nous,8 elles étoient écrites & dialoguées en entier. L’auteur les a probab
aris, avoit perfectionné son stile. Cet ouvrage est plus correctement écrit que ses deux premieres comédies. Mais si l’on y r
ouvroit le ton faux & outré de leur déclamation chantante. Si les écrits de Moliere étoient tout-à-fait anciens pour nous,
ouvrage fait à la hâte pour la divertir. Moliere n’avoit eu le tems d’ écrire en vers que le premier acte, & la premiére sc
it que le préjugé qui régnoit alors contre les comédies en cinq actes écrites en prose, fût plus fort que l’esprit de vertige q
, en 1677, le festin de Pierre de Moliere, que Thomas Corneille avoit écrit en vers. Il attira sous cette forme un concours p
e. Soit habitude, soit difficulté de réussir autrement, on continua d’ écrire en vers alexandrins. Moliere avoit été moins heur
ingularité, un défaut même pour une comédie en cinq actes, que d’être écrite en prose. On étoit moins difficile sur les piéces
res. Pressé par les ordres du Roi, qui ne lui donnérent pas le tems d’ écrire sa piéce en entier, il eut recours au grand Corne
87 (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132
é de la pièce, comparé à tant de vains ouvrages sans invention et mal écrits qui défrayaient alors le théâtre, le Menteur étai
rue natale. C’est là le style de génie, il n’y en a pas d’autre. Pour écrire de génie dans la comédie, il faut savoir écouter
ce langage ne va qu’à en ôter les fautes de français. Rien n’est plus écrit de génie dans notre langue que cette conversation
e secret. Moins de quatre ans après L’École des Femmes, Molière avait écrit le Tartufe et le Misanthrope. Le Misanthrope.
 ; dans L’Avare, son chef-d’œuvre en prose ; dans Amphitryon, qui est écrit comme L’École des Maris ; dans ces impromptus d’u
seconde source de son théâtre, c’est qu’il connut tout ce qui s’était écrit de comédies, dans tous les genres, avant lui et j
édies, dans tous les genres, avant lui et jusqu’à lui. Boileau, qui n’ écrivait rien au hasard, qualifie ses peintures de doctes,
ce grand homme, jusqu’au travers d’Oronte, qui, lorsqu’il est auteur, écrit le fameux sonnet, et, lorsqu’il le défend, parle
conserver la paix, etc., etc., ne se rappelait pas Alceste quand fil écrivait cette suite de chapitres charmants sur l’obligati
88 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24
es personnes de qui ils attendent quelque chose : d’autres semblent n’ écrire que pour satisfaire de petites haines, ou pour ra
ation d’Alexandre son fils. « Je rends moins de graces aux Dieux, lui écrivit -il, de me l’avoir donné, que de l’avoir fait naît
pour Aristote, est celle qu’Alexandre, devenu maître de la terre, lui écrivit . « J’apprends que tu publies tes Traités Acroatiq
ent à Chalcis, dans l’isle d’Eubée, où il mourut, âgé de 63 ans. Il a écrit sur la Physique, la Logique, la Morale, sur l’Art
89 (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567
ui paroît au Festin de Pierre 3. » On aimerait à rencontrer, dans les écrits contemporains, des renseignements exacts sur cett
de plusieurs scènes, dont le dessin était trop manifeste et l’adresse écrite trop clairement, celle, par exemple, où l’incorri
rose, que de vers pour l’analyser, l’interpréter, le compléter ! On a écrit et disputé sur don Juan comme sur un personnage r
goût, et tâchons d’oublier que Fénelon a déclaré l’Avare « moins mal écrit que les pièces de l’auteur qui sont en vers, » et
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
lle parut en 1592. On conviendra que pour le temps elle est très bien écrite , que la poésie en est facile, & le sujet inté
mp; Belles-Lettres, & de plusieurs autres. On distingue parmi ses écrits , ses Eloges, son Histoire des Oracles, & sa P
de ses camarades de college, se trouvant à Rouen dans le besoin, lui écrit  : vous avez mille écus, envoyez-les-moi. Il lui r
91 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. Pieces intriguées par une chose inanimée. » pp. 199-203
l’humeur de cette femme qui lui paie toutes les sottises qu’elle lui écrit . Scapin sort, Argentine le remplace. Arlequin lui
Arlequin lui fait part de son aventure, & des injures qu’on lui a écrites  ; Argentine ramasse les morceaux de la lettre, pr
92 (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266
diquer. » Un prédicateur français et protestant, M. Adolphe Monod, a écrit un beau sermon sur ce texte : «Si quelqu’un a soi
Royal, et, après La Thèbaïde et Alexandre, ses essais de jeunesse, il écrivit Andromaque et Les Plaideurs, c’est-à-dire les deu
une rhétorique, si excellente fut-elle. Il lui importait assez peu d’ écrire d’une manière conforme aux préceptes d’autrui ; l
anière conforme aux préceptes d’autrui ; l’essentiel était pour lui d’ écrire d’une manière conforme à sa pensée. » Cependant
ps que Père de l’Eglise, s’il était possible de l’imaginer, aurait pu écrire le Tartufe, non sans s’attirer mille rancunes, ma
re suspect. Quand le Tartufe fut joué pour la première fois, il avait écrit Les Précieuses ridicules, L’Ecole des femmes, qui
93 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
udence. Il serait plus sage de s’en tenir au sens naturel des paroles écrites , sans essayer de les commenter, de les compléter
est dénaturé à la représentation. Molière avait quarante ans quand il écrivit l’École des femmes, et chacun sait qu’il venait d
branlé ma conviction. Je persiste à croire qu’il faut jouer les rôles écrits par Molière tels qu’il les a conçus, et laisser a
lic se serait familiarisé avec les grands ouvrages simplement conçus, écrits dans une langue harmonieuse et hardie, les écriva
les partisans de l’originalité peuvent se rassurer. Pour penser, pour écrire comme les maîtres, il faut interroger, comme eux,
94 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38
our le soir même. Eraste, outré, déchire, aux yeux de la soubrette, l’ écrit de la maîtresse, & sort : son valet le suit,
s présents qu’ils se sont faits, déchirent les lettres qu’ils se sont écrites , promettent de ne plus se voir, finissent par se
un plaisir de nous communiquer leurs lumieres. Lisons avidement leurs écrits . M. de Marmontel nous indique, dans sa Poétique,
95 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432
stion du legs. Scene IV. L’Olive porte une lettre de Milord Cobbam, écrite en anglois. Comme Eraste n’entend pas cette langu
s bien des quiproquo très plaisants, il imagine de lire que celui qui écrit va marier son fils. Eraste, satisfait, jure de pa
mp; lit. « Mon cher ami, c’est le plus malheureux des peres qui vous écrit  ; j’ai perdu mon fils en deux jours. Sa mort, &am
96 (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126
trois ou quatre véritables comédies de sa jeunesse, qui sont pourtant écrites en vers et par conséquent travaillées avec plus d
talent de même que son inclination était pour la farce : aussi a-t-il écrit des farces jusqu’à la fin de sa vie. Ses pièces s
e supporter, mais en français, pour peu que l’on cesse de parler et d’ écrire avec choix et avec noblesse, on tombe dans la vul
ui, après avoir beaucoup couru le monde, se fit poète dramatique ; il écrivait tour à tour les scènes françaises du théâtre ital
i, j’avoue que j’estimerais fort son talent, lors même qu’il n’aurait écrit autre chose que Don de Cocagne, farce excellente,
oiles, à mesure qu’il a fait par lui-même l’essai de ses principes. L’ écrit dans lequel il sort le plus de la mesure, est une
pas même le talent de les suivre avec sagacité. Le dialogue doit être écrit de telle sorte qu’un acteur intelligent ne puisse
ans les Propylées de Goethe, un morceau sur la déclamation française, écrit avec autant de finesse d’observation que de profo
97 (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366
erait examiner la pièce, et qu’ils la joueraient . On a lu dans vingt écrits , entre autres dans ceux de Voltaire, que Molière,
ir de rendre son style méconnaissable au point où il le serait dans l’ écrit qu’on lui veut attribuer. Il est une supposition
x-huit mois s’écoulèrent sans que Molière obtînt du roi la permission écrite qui devait lever la défense du parlement. Cette p
ir, dans tout homme religieux qu’un pour zèle poussait à censurer ses écrits , un hypocrite qui n’obéissait, en les dénonçant,
un pantalon, c’était un prélat de conséquence. » Un autre jour, elle écrivait à sa fille : « Il a fallu aller dîner chez M. d’A
e, Le Tartuffe fut du moins ménagé par la censure littéraire. Un seul écrit atteste le dépit dont les ennemis de Molière dure
98 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
n de guérir Moncade de sa jalousie, avant le mariage. Son fils ne lui écrit point, elle a des chagrins de toutes parts : elle
mourra s’il n’obtient un généreux pardon. Mariane est alarmée : elle écrit en réponse une lettre très consolante : elle chan
uve, « soumis & rempli « que mérite une « trop éprouvé A qui donc écrit -on un billet de la sorte ? Pasquin. Hé ! Monsieur
dition qu’il ira joindre son Régiment le lendemain. Le frere de Julie écrit qu’il est malade, & prie sa sœur de se rendre
lus forte ; il est prêt à tomber à la renverse en lisant au haut de l’ écrit  : Ma chere Rosaura. Sa femme se moque de lui : « 
le fléau des Cotins, des Femmes savantes, des Précieuses, &c. lui écrivit que s’il ne dissuadoit pas bien vîte toutes ses c
99 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
. Tout dévoré de ce feu sacré; il ne cessait de parler, de plaider, d’ écrire en faveur de ses amis, Galien, Hippocrate et les
tent aujourd’hui les plus grands admirateurs de Descartes. M. Janet a écrit , il y a quelque temps, dans un article sur ce phi
ée depuis longtemps, jusqu’à ces héros, ces saints, dont notre race a écrit les noms immortels, non dans ses livres, mais dan
r. Emile DOUMERGUE. NOTES SUR GASSENDI. Ces pages étaient déjà écrites quand a paru le livre de M. Jeannel, dont nous av
d’un suc précieux : Medulla seatet. Si de sa vie nous passons à ses écrits , pour que ces critiques aient tort, de ses écrits
nous passons à ses écrits, pour que ces critiques aient tort, de ses écrits il but encore effacer tous les passages : 1° Où i
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
eté noire, Qui croit avoir ici disposé tout pour toi, Et qui t’a fait écrire à Paris contre moi. Damis. Enfin l’on s’entendra,
Damis. Enfin l’on s’entendra, malgré votre colere. J’ai véritablement écrit à votre pere, Dorante ; mais je crois avoir fait
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