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1 (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-
t votre propre secret que Molière a surpris, s’il vous aurait un jour écouté derrière une porte et regardé par le trou d’une s
ce que je me disais au fond de ma loge : Nous avons fait des progrès. Écoutez Alceste, George Dandin, Arnolphe, tous ces représ
siècle, qu’aiment-ils dans Célimène, Agnès, etc., etc. ? une femme. —  Écoutez maintenant Faust, Lara, qu’aiment-ils dans celle
interrogeons ce grand rôle qui n’a pas été étudié à ce point de vue, écoutons ce qu’il nous dit, et surtout ce qu’il ne nous di
a, en général, dans tout rôle, un mot caractéristique qui le résume. Écoutez Agrippine : Moi, femme, fille, sœur et mère de v
coutez Agrippine : Moi, femme, fille, sœur et mère de vos maîtres ! Écoutez Phèdre : Hélas ! du crime affreux dont la honte
ont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n’a recueilli le fruit. Écoutez Joad : Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai pas d
sur elle. Vous mentirez, je ne m’y tromperai pas, et pourtant je vous écouterai avec plaisir. À défaut d’autre aumône, faites-moi
it par elle, il aboutit à la défaite. Désirez-vous peser les hommes ? écoutez le son que rend dans leur bouche le mot vouloir.
2 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217
pour savoir s’il faut dire la forme ou la matiere d’un chapeau, ne l’ écoute pas d’abord, & l’impatiente ensuite en lui de
eur qui sait lire & écrire. Voilà qui est fait. Je vous prie de m’ écouter . . . . . . . . . . . . . . . . Cette partie de s
à part. La peste soit de l’homme ! (Haut.) Hé ! Monsieur le Docteur, écoutez un peu les gens ! On vous parle une heure durant,
sprit. Sganarelle. Eh ! laissez tout cela, & prenez la peine de m’ écouter . Pancrace. Soit ; que voulez-vous me dire ? Sgana
deviner. Sganarelle. Je vous la veux expliquer aussi ; mais il faut m’ écouter . Même lazzi, même bavardage dans la scene italie
 ? Sganarelle. C’est ce que je veux faire ; mais vous ne voulez pas m’ écouter . Pancrace. Je vous écoute, parlez. Sganarelle. Je
je veux faire ; mais vous ne voulez pas m’écouter. Pancrace. Je vous écoute , parlez. Sganarelle. Je dis donc, Monsieur le Doc
3 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. » pp. 20-52
ndre, & sortent. Elles les suivent en tâchant en vain de se faire écouter , & cedent la place à Pantalon, qui se plaint
terrompt plusieurs fois, en lui ordonnant de se taire. Peu-à-peu elle écoute  : elle apprend ce qui a donné lieu aux dépits amo
lusieurs reprises. FLAMINIO, DIANA. Diana, à part. Mais si je ne l’ écoute point, je lui paroîtrai injuste, & je veux le
i ? Diana. Je n’ai pas encore commencé, jugez si j’ai fini. Flaminio. Ecoutez -moi, ou je sors. Diana. Hé bien ! cesse-t-il de m
Diana. Hé bien, restez dans votre erreur, puisque vous ne voulez pas écouter ce qui peut me justifier... Mais non : admirez ju
jusqu’où je pousse ma bonté pour vous, quoique vous en soyez indigne. Ecoutez -moi du moins ; je vous le demande au nom de notre
oint ces définitions, Pour te faire savoir comme elle est immortelle, Ecoute les vertus qui subsistent en elle : Par un divin
lez-vous de moi ? Albert. Que voulez-vous de moi ?Je veux que l’on m’ écoute , Vous ai-je dit vingt fois, quand je parle. Métap
e. Le traître !Mais, de grace, achevez vîtement. Depuis long-temps j’ écoute  : il est bien raisonnable Que je parle à mon tour
ourreau détestable !... Métaphraste. Hé, bon Dieu ! voulez-vous que j’ écoute à jamais ? Partageons le parler, ou du moins je m
eurs sont par moi détestés ! Mais quoi ! si les savants ne sont point écoutés , Si l’on veut que toujours ils ayent bouche close
4 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138
acte. Ce ne fut qu’à la troisieme tentative de l’Auteur qu’on daigna écouter la piece d’un bout à l’autre. Des Prologues o
-en ; je ne saurois voir une piece deux fois. Valere. Si tu voulois m’ écouter , je te dirois ce que ce Joueur-ci... l’Etourdi. L
la Suivante. Si-tôt que tu les verras paroître, tu sortiras sans les écouter , en criant tout haut, c’est la même chose, c’est
tout haut, c’est la même chose, c’est la même chose ; & il faut l’ écouter pour voir si c’est la même chose. l’Etourdi. Ma f
r toute notre maison, au nombre de trois cents personnes ? Princesse, écoutez les dernieres paroles de votre époux : je sais qu
arrivé. (En appercevant le Prince, il lui dit :) Tchao-so, à genoux, écoutez l’ordre du Roi. (Il lit.) Parceque votre Maison e
et qu’ils feront sur son esprit. Thibaut, enchanté de la proposition, écoute , & bâille bientôt après. Thibaut bâille. Ah 
5 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462
es mêmes tantes. Ils ne se voient pas, & parlent sans s’entendre. Ecoutons -les. Scene I. ISABELLE, VALERE, chacun de son c
faute du Poëte seulement. Seconde espece. Lorsqu’un acteur en écoute un autre qui ne le voit pas, & qu’il fait des
e même acteur ait cessé de parler ; ne dire que peu de paroles, & écouter bien vîte, crainte de perdre un mot de ce que vra
e croyant seul. Voilà une témérité bien grande ! Scapin, à Silvestre. Ecoutons -le un peu. Argante, se croyant seul. Je voudrois
onne à qui il parle, ce n’est pas moins un aparté pour l’acteur qui l’ écoute , pour celui qui ne doit pas l’entendre, pour le p
6 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Du Dialogue. » pp. 204-222
s’en garderont bien : l’un a trop d’intérêt à parler, & l’autre à écouter . Elmire veut savoir de Tartufe si Orgon a effect
, conformément à sa situation, à ses desseins, à ses intérêts, doit l’ écouter plus patiemment que la premiere fois. Qu’on ne m’
ais je vous prête le bon jour ; est-il naturel, dis-je, que cet homme écoute patiemment tout ce que dit Maître Jacques ? Non,
érence : toute la différence consistera donc dans l’art de dialoguer. Ecoutons Térence, qui nous parle par la bouche de Géta &am
imé, & que lui-même il seroit fort embarrassé s’il étoit obligé d’ écouter tout ce qu’on fait dire à Maître Jacques contre t
7 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105
lui faire part d’une découverte qui blesse son amour ; il refuse de l’ écouter , & en meurt d’envie. Don Lope feint de change
à mes yeux encor vous présenter ? Et que me direz-vous que je puisse écouter  ? Don Garcie. Que toutes les horreurs dont une am
poir acheve par moi-même. Dona Elvire. Assez paisiblement vous a-t-on écouté  ? Et pourrai-je à mon tour parler en liberté ? Do
ir Délia, suivante de la Princesse, & Florente ; il se cache pour écouter ce qu’ils disent. Délia reproche à Florente l’air
es de la derniere conséquence à lui apprendre. Rodrigue ne veut pas l’ écouter , & le renvoie ; mais, cédant à la curiosité,
ant d’en croire mes propres yeux, j’eusse été assez insensible pour t’ écouter tranquillement ? M’aurois-tu dit que ce Don Célid
pice où vous a conduit cette aveugle jalousie qui déchire votre cœur. Ecoutez -moi, je n’ai, pour preuve de mon innocence, qu’à
se sont introduits dans l’appartement de Delmire. Rodrigue, qui ne l’ écoute pas, se livre au désespoir, & tire son épée p
8 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261
on à son amante & à sa mere. Marton augure qu’on ne voudra point écouter Moncade. Moncade revient avec une joie apparente
Oh ! voici bien le diable ! Moncade. Dépêche ; me voilà tout prêt à t’ écouter . Pasquin. Il faut donc qu’un démon me le vienne d
inera mes jours. Pasquin. Tout ce que je vous dis & tout ce que j’ écoute , Me fait, ma foi, Seigneur, suer à grosse goutte.
Le vieillard est surpris. Dave triomphe. Byrrhia, valet de Charinus, écoute à part, & sort pour raconter à son maître que
ette scene dans l’Etourdi, avec la différence que l’amante intéressée écoute , & non un valet. L’ANDRIENNE LATINE, Scene VI
e sortir ? Dave. Qui voudroit devant vous s’exposer à mentir ? Simon. Ecoute , il n’est pas bon de me faire la nique. Dave. Je
opos de cette femme. Elle vous en soutiendra bien d’autres, si vous l’ écoutez , dit-il ; elle vous dira que sa maîtresse est cit
on lui a fait, il l’oublie en voyant son maître content. Charinus les écoute  : il partage leur joie, Pamphile le conduit vers
9 (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98
is qu’il serait bon, si i c’était possible, de remonter les âges et d’ écouter la comédie de Molière avec les oreilles de ses co
lui jouera dans un an la Thébaïde, Le grand homme du moment, l’homme écouté , le dispensateur des grâces, c’est Chapelain. Il
n raillard, eût dit Rabelais, et qui se flatte de les savoir toutes : écoutez -le dauber sur les maris ; il ne tarit pas, il en
et nous nous préparons déjà à voir l’infaillible attrapé. Toutefois, écoutons son secret : car il va. libéralement nous le dire
ose, Agnès ! On prétend qu’un jeune homme est ici venu, que vous avez écouté ses harangues ; j’ai gagé que c’était une fausset
de bornes, elles tournent le dos à la scène ; c’en est fait, elles n’ écoutent plus, les abbés s’indignent, et il y a sur le thé
us de se lever au ciel, j’en vois qui esquissent des signes de croix. Écoutez comme le murmure gagne : - Cela est choquer nos m
veilleuses et enviables à bien des maris. L’on pense comme Arnolphe l’ écoute . Cela ne fait que l’animer davantage ; et, le com
re dans son courroux : Mon pauvre petit bec, tu le peux, si tu veux. Ecoute seulement ce soupir amoureux, Vois ce regard mour
rante-deux, il est absurde et ridicule ; et Agnès, qui l’a docilement écouté , dans les meilleures intentions du monde, exprime
agamment, c’est en forçant si grossièrement la note, qu’elle a beau l’ écouter de la meilleure foi du monde… elle ne le croit pa
ns les caves montent vers le soupirail, vers le soleil, vers l’amour. Écoutez -la s’expliquer elle-même dans sa lettre : Je veu
ue tous les jeunes hommes sont des trompeurs, qu’il ne les faut point écouter , et que tout ce que vous me dites n’est que pour
10 (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8
lors et sans cesse, il est l’observateur et le méditatif. Comme il a écouté Gassendi et comme il écoute ses libres amis d’Aut
l’observateur et le méditatif. Comme il a écouté Gassendi et comme il écoute ses libres amis d’Auteuil, il prête aussi l’oreil
11 (1855) Pourquoi Molière n’a pas joué les avocats pp. 5-15
r la vie d’un homme, et, quel qu’il soit, illustre ou stagiaire, on l’ écoute , on le respecte, on se tait, on est ému. Et maint
je n’en demande pas davantage à un auteur; je le plains même d’avoir écouté de belles choses qu’il n’a point faites ‌ 7 . » E
ne saurait être ténébreusement rendue, et qui veut que chacun puisse écouter ses arrêts. Mais le public n’existe pas pour l’av
12 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Pieces intriguées par le hasard. » pp. 223-240
re avec la dame inconnue. Scene III. Marcella & sa suivante qui écoutent , sont alarmées ; heureusement l’on vient interrom
ce avec son amant, & se fâche beaucoup ; peu à peu elle veut bien écouter ce que Félix pourra lui dire pour calmer ses soup
ier est sorti. Dom Félix reprend toute sa rage ; il sort sans vouloir écouter son amante. Scene XVIII. La scene est sans doute
Dom Félix ; il se doute que c’est son infidelle, & ne veut pas l’ écouter . Lisardo l’exhorte à voir si en effet c’est elle.
13 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. Des Pieces à caractere. » pp. 253-258
à sa porte, comme on en voit dans nos Couvents. Il y réussit, il est écouté favorablement : il fait une seconde tentative ; m
au lieu de Léonor, c’est sa gouvernante Maria qui se trouve au tour, écoute les propos amoureux du galant, croit qu’ils s’adr
14 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Pieces à scenes détachées, dans lesquelles une Divinité préside. » pp. 61-74
ser pour son bien Sa Soubrette bonne à rien. La Fille. Bon ! faut-il écouter la Critique ? Ne dit-elle pas que mon pere arrive
 ? Le Visir s’approcha de l’arbre, & quelque temps Fit semblant d’ écouter ce qu’ils paroissoient dire,  Puis rejoignant son
ulent ensemble établir, Et voici ce que l’un disoit à l’autre pere :   Ecoutez , je prétends, mon frere, Que nos enfants soient b
15 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421
ès la même chose. La scene dans laquelle Orgon, caché sous une table, écoute la déclaration de Tartufe, est un chef-d’œuvre ;
on, le ton qu’il prendra, la situation des personnages intéressés à l’ écouter , tout pourra contribuer à rendre comique en récit
aussi, Phormion ? Phormion. Oui, me voilà : te dépêcheras-tu ? Géta. Ecoutez donc. Hem, hem. Après que nous t’avons eu donné l
suis collé, j’ai retenu mon haleine, j’ai prêté l’oreille, & j’ai écouté de toute ma force pour attrapper ce qu’ils disoie
16 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVI. Des Caracteres nationaux. » pp. 268-283
yez des façons, dites-nous de jolies choses. Je vous regarde, je vous écoute . Le Marquis. Comment, Jacques Rosbif, mon ami, vo
. . . . . . . . . . . . . . Rosbif se leve brusquement, après l’avoir écouté très long-temps. Il vaut mieux se taire que de di
ut mieux se taire que de dire des fadaises, & se retirer que d’en écouter . Adieu. Je vous ai donné le temps de déployer tou
17 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327
4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13. Ma colere est présentement passée. Ecoute , ma petite femme, tu ne dois pas parler si rudeme
parler latin, parceque, pour certaines raisons, j’ai juré de ne point écouter cette langue. Crispin. J’ai aussi fait un semblab
me trouble dans mes affaires. Crispin crie par trois fois à la porte. Ecoutez , vous, vendeuses d’huîtres ! vous, canailles ! vo
18 (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347
ute indigne, sinon incapable, d’exprimer des pensées aussi profondes. Ecoutez , en effet : (2) PRIMUS doctor. Si mihi licentiam
2). » Je ne me trompe pas! En veut-on une dernière preuve ? que l’on écoute le professeur de philosophie lui-même ; qu’on l’é
uve ? que l’on écoute le professeur de philosophie lui-même ; qu’on l’ écoute … une heure ou deux, et l’on saura… une foule de c
ux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre, ni écouter les raisons et les expériences des prétendues déc
e même farine (20). » Voilà qui est clair. Quant à ceux qui oseraient écouter une raison, et pousseraient la folie jusqu’au poi
à côté des Diafoirus, père et fils, et de tous ceux qui refusent « d’ écouter les raisons et les expériences des prétendues déc
19 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. M. ROCHON DE CHABANNES. » pp. 381-412
urent remplis par le récit de ses bonnes fortunes. Je commençai par l’ écouter avec impatience ; je finis par l’entendre avec dé
j’entends parler à demi-voix dans la chambre voisine ; j’approche, j’ écoute  : c’étoit Luzel lui-même avec la plus jeune de me
ir été la dupe. (Au Gascon.) Voyons votre placet, Monsieur, nous vous écoutons . La Comtesse. Je suis toute oreille. Le Gascon. J
écoutons. La Comtesse. Je suis toute oreille. Le Gascon. Jé commence, écoutez  : Jé suis faiseur dé petits vers Et de bourgeois
Seroit-ce encore un Dieu ? Je n’en vis jamais tant,  Ni de plus sots. Ecoutons -le pourtant. Criquet. C’est sans doute ici le Pal
20 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Des Comédies-Ballets. » pp. 37-44
ublic libre est toujours sévere ». Voilà comme parle M. de Voltaire. Ecoutons présentement l’Editeur des œuvres de Moliere. « 
que par le mérite du divertissement & par celui de l’à-propos. » Ecoutons l’Editeur de Moliere : « Le Roi donna l’idée du s
21 (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-
travail de son imagination ; il veut rire, il veut égayer ceux qui l’ écoutent , et l’amertume se laisse deviner dans ses plus jo
’aujourd’hui. La fantaisie ainsi comprise n’effarouche personne. Pour écouter Mercure et Sosie, Alcmène et Jupiter, on n’est pa
22 (1871) Molière
toute-puissance, et les délicats des deux sexes, honorés à la ville, écoutés à la cour, étaient restés les rois de la mode. Au
athos et Madelon, tenait à la bourgeoisie. Il fut très applaudi, très écouté  ; mais le jeune roi, ramenant l’aimable reine et
ses ridicules. Sa Majesté daigna sourire, mais le cardinal de Mazarin écoutait ces gaietés et ces jeunes amours avec tant de tri
déjà Molière, avec la permission de Louis XIV, offrait en spectacle. Écoutez Sganarelle et sa belle ironie, à propos des modes
Cloud, ses préférences pour le jeune roi… le roi, dans le lointain, l’ écoutait  ! On faisait aussi volontiers la liste des seigne
23 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434
Lisette, qu’il est impossible, aux femmes les plus sévères, de ne pas écouter , malgré elles, et même assez volontiers, ces beau
ence et tout empire ; on ne les aime pas, elles font peur ; on ne les écoute pas, elles ennuient ou elles fatiguent ; elles hu
isent, elles soupirent des odes ; elles ne savent plus ni sourire, ni écouter , ni répondre, elles ne causent plus. Voilà commen
ient animés des mêmes regrets ; les comédiens jouaient mal, le public écoutait mal, Tartuffe (on jouait encore Tartuffe !) eut g
ne direz pas que j’ai fait trop d’efforts, et cependant regardez-moi, écoutez -moi ! Alors la voilà qui se met à entrer dans l’i
dans ce double événement, et quelle fête c’était de l’entendre ! On l’ écoutait bouche béante, on la regardait, à la brûler, et t
i disait : « Persuader, c’est s’emparer de l’esprit de celui qui vous écoute , et le conduire en triomphe au but que l’on se pr
mme cette loi suprême dont il est parlé dans un dialogue de Cicéron ; écoutez  ! c’est la règle qui devrait gouverner tous ceux
24 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384
ues, sont bien aises d’y trouver une scene détachée qu’elles puissent écouter comme une ariette, sans être obligées de suivre l
orsque Tartufe dit des douceurs à Elmire ; mais nous savons que Damis écoute , & nous sommes charmés de voir un scélérat fo
re de plus piquant ? que vont-ils projetter pour faire leur bonheur ? Ecoutons -les. LE MARQUIS, LUCILE. Le Marquis. Je puis enf
25 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVI. De l’opposition des Caracteres. » pp. 398-416
fureur vous flatte ; Ce qui me désespere est un charme pour vous ; J’ écoute mon respect, il retient mon courroux. Mais je veu
éliante entreprend la conquête du Marquis pour se venger de Damon qui écoute  ; & le Marquis veut faire celle de Céliante p
’est la soumission. Géronte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Je n’ écoute plus rien, tant je suis en colere ! J’aurois été
26 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. » pp. 5-19
liere a imitée de Plaute, il introduit Hippolyte, qui, sans paroître, écoute ce que dit Mascarille. Elle n’aime point Lélie, à
Phormion, afin qu’il se charge de la femme d’Antiphon. Antiphon, qui écoute sans être vu, croit que Géta parle tout de bon. I
récisément ce même Dorante, qui est, dit-elle, fort amoureux. Dorante écoute  : il est furieux : il accable Finette de reproche
27 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99
tte maison. Le Marquis. Il n’y a pas de mal à cela, mon bon-homme ; j’ écoute tout le monde en quelque lieu que ce soit. De quo
de huit années ? Le Marquis. Non vraiment : cela est du plus moderne. Ecoutez , bon-homme ; il faut s’accommoder au temps : les
Et moi, je serois bien fâché que vous ne le fussiez pas. Le Marquis. Ecoutez  : je me connois un peu en vraie valeur ; &, p
28 (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392
t comme les larmes et les prières. Les fidèles qui se réunissent pour écouter la parole de Dieu savent par avance qu’ils sont d
ait se casser le nez. Elle est embarrassée d’incises et d’inversions… Écoutez -la au théâtre, tout change. J’allais droit à mon
que… Il y avait une raison ; ce n’était pas sans motifs. Veuillez m’ écouter jusqu’au bout : Afin que, pour nier… pour nier,
êtes un philosophe, que les hommes, dans la conversation ordinaire, —  écoutez -les, je vous en prie, vous verrez si je me trompe
elles ne le sont pas encore, elles ne tarderont pas à l’être ; on les écoutera sans sourciller si jamais la pièce reprend. Eh bi
ux Arménien. Il lui donne l’air d’un homme frappé, ahuri. Si Leslie n’ écoute pas mieux les explications de Mascarille, ce n’es
nts le menacent du bâton, il compose et file doux ; voilà du comique. Écoutons ensemble si vous voulez : Voyez-vous comme la tir
verse d’un rendez-vous d’amour. Si Éraste n’attendait pas Orphise, il écouterait avec l’intérêt le plus vif le récit de chasse que
sympathie et la pitié. Vous ne devez pas, quand vous vous écriez : «  Écoute seulement ce soupir amoureux » soupirer de façon
ors qu’il se donnait le léger ridicule de lire un sonnet médiocre. Il écoutait d’un visage assombri et d’un air pincé les boutad
lacidité superbe que ne saurait posséder encore Mlle Rosa Bruck. Elle écoute avec une chasteté douce ces galanteries passionné
s relations l’expliquent et l’achèvent. Vous faites-vous, après avoir écouté les cinq actes de Molière, une image bien nette d
ssaient pas, qui peut-être ignoraient jusqu’au nom de Molière, et qui écoutaient Tartuffe comme ils auraient regardé Geneviève de
ui-même. Il n’y a jusqu’ici rien de bien étrange dans cette histoire. Écoutez la suite. Le pauvre garçon était vraiment épris ;
il est emballé ; il n’y a plus moyen de se mettre en travers ; elle l’ écoute dire et, quand il a fini : La déclaration (lui d
r dans une représentation du Bourgeois gentilhomme. Mais, au moins, l’ écoutait -on jadis du mieux que l’on pouvait, car elle est
Cohen. — Mais non, c’est le public. — Quoi ! le public ? — Lui-même ; écoutez  ! — Que faire alors ? Rien n’eût été plus simple
sabilité dangereuse ; pour le public aussi, qui témoignera, en venant écouter cette œuvre superbe, qu’il n’a pas encore perdu l
tte tirade célèbre changent, suivant que c’est Barré ou Provost qu’on écoute . Quand le père Provost disait : Il n’est pas bie
t d’une insupportable longueur. L’auteur craint qu’on ne s’ennuie à l’ écouter , voilà Harpagon soufflant une des deux bougies qu
n visage, qui en est, en quelque sorte, le commentaire vivant. Elle l’ écoute  ; elle force les autres à l’écouter et à le compr
rte, le commentaire vivant. Elle l’écoute ; elle force les autres à l’ écouter et à le comprendre. Quand M. Diafoirus dit avec a
moment même où il leur parle. Eh bien ! moi, spectateur, qui viens d’ écouter les trois actes du Malade imaginaire, les insanit
dans les œuvres oubliées et en remettait quelqu’une à la scène. On l’ écoutait avec recueillement et sympathie : cela n’était pa
le voulez bien, de mieux connaître et de mieux goûter Marivaux, de l’ écouter avec plus de plaisir, chaque fois que M. Perrin c
« Je voudrais bien savoir comment il se fait que j’aie la bonté de t’ écouter  ; car, en vérité, cela est singulier… » Elle n’y
e dans le cœur de Sylvia est celui qu’elle laisse tomber, après avoir écouté les balourdises de Pasquin : — Que le sort est bi
use : je la compare aux deux ou trois minutes pendant lesquelles j’ai écouté , et je me dis naturellement : Oh ! qu’il a été lo
ableau de mœurs de Molière ; je me contenterai d’une simple remarque. Écoutez parler l’Angélique de Marivaux : elle est naïve s
réflexions n’empêchent point qu’on ne goûte un réel et vif plaisir à écouter ces fines et subtiles analyses du cœur féminin, p
us les souvenirs de cette époque, et il nous disait tandis que nous l’ écoutions , une douzaine, rangés autour de lui, il nous disa
rs, et de nous en reproduire l’intonation juste. Et moi, tandis que j’ écoutais de toutes mes oreilles cette leçon improvisée de
t de reprendre Le Jeu de l’amour et du hasard à la Comédie-Française. Écoutons Théophile Gautier, qui, en ce temps-là surtout où
. Ce n’est pas une idée qui frappe les yeux comme un coup de lumière. Écoutez Beaumarchais : le comte Almaviva cause avec Figar
t la fortune du Mariage de Figaro de son temps, et qui le font encore écouter avec plaisir, vous verrez que chacun d’eux résume
rigue, et ce dernier avantage suffit ordinairement pour le succès. » Écoutez la Harpe, qui jugeait longtemps après. Il rend ju
re toute vraisemblance, il tourne le dos aux deux jeunes gens dont il écoute la musique. Et je défie bien qui que ce soit de r
éduction à laquelle nous cédons sans presque nous en apercevoir. Nous écoutons ces conversations étincelantes où la riposte est
tous ceux qui se sont fait une réputation en ce genre ? Déjà, l’on n’ écoute plus qu’avec une sorte d’impatience mêlée d’ennui
de même qu’il y a trente ans. En 1865, les deux premiers actes furent écoutés dans un silence morne. Il faut dire aussi que ces
’oncle les droits de la poésie l’enleva et, à partir de ce moment, il écouta , il applaudit, il acclama même ; Delaunay doit se
t écaillé ; l’œuvre s’est en quelque sorte effritée et dissoute. Nous écoutions l’an dernier à l’Odéon le Mahomet du maître. C’ét
t fière. Et quelle diction animée et savante ! C’était un charme de l’ écouter quand il disait : Que peut contre le roc une vag
t de la pièce, est manquée et tourne court. Pour moi, je ne pouvais l’ écouter sans un vif déplaisir. Ce défaut, chez un si habi
servé par Grimm ; il parle d’une commission qui avait été nommée pour écouter la répétition générale du Philosophe sans le savo
u par Geffroy, qui s’y montrait tout à fait supérieur. La pièce était écoutée avec une sympathie respectueuse ; mais il était v
29 (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914
utaine les reprochée qu’elle savait bien mériter : aujourd’hui elle s’ écoute parler, et parle tantôt comme une femme qui rêve
école primaire. Lettrés ou illettrés, les spectateurs assemblés pour écouter Tartuffe ou l’École des femmes comprennent la pen
contredire l’opinion reçue. Si l’on veut s’en convaincre, on n’a qu’à écouter les conversations du foyer le jour d’une première
Molière. Si les spectateurs en effet ne consultaient qu’eux-mêmes, n’ écoutaient que leurs sentiments intimes, ils n’hésiteraient
30 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468
Je ne t’interromps point.Bien malgré vous, je gage. Dorante. Non, j’ écoute , j’admire, & je me tais. Courage ! Lisette. V
entre sur la scene, d’un air fier, la tête haute ; c’est très bien : écoutons -le. ACTE II. Scene X. (Le Comte entre en marchan
u’un étranger veut lui parler ; il répond qu’il n’a pas le temps de l’ écouter . On ajoute que cet homme lui apporte de l’argent 
31 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296
L’Amour. Une main. Euphrosine. Rien du tout. L’Amour. C’en est trop ; écoutez  : si je me mets moi-même en liberté, je vous attr
je la pus trouver seule, je lui dis : Je vous défends tous soupçons : écoutez mes raisons. Je lui parlai d’une affaire de famil
32 (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302
la leçon à Lélie avant de l’introduire chez Trufaldin, et Lélie ne l’ écoute point : autant en faisait Flavia, endoctrinée par
ique qui était encore de leur temps fondé sur la réalité des choses ; écoutons plutôt Mascarille dans l’Étourdi (IV, 1) : C’est
33 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. » pp. 323-356
j’aurois peur qu’on ne vous crût pas sage, Si de quelqu’un vous étiez écouté . Scene IV. Chez Moliere, Cléanthis, suivante d’
Sosie. Toi ?Moi, vous dis-je, moi, qui suis à la maison. Amphitrion. Ecoute , observe ici l’ordre que je desire, Et réponds mo
que d’abord tout cesse. Amphitrion. Non, sans emportement je te veux écouter  ; Je l’ai promis. Mais dis, en bonne conscience,
p me fatiguer l’esprit : Et je suis un vrai fou d’avoir la patience D’ écouter , d’un valet, les sottises qu’il dit. Sosie, à par
34 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [7, p. 38] »
ortion de maison qu’elle occupait. Celle-ci ne daigna pas seulement l’ écouter , et son appartement fut loué à un autre. Molière
35 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473
t s’en plaindre à son beau-pere & à sa belle-mere, qui, loin de l’ écouter , veulent l’obliger à leur parler, son bonnet à la
a scene. ACTE III. Scene III. Arnolphe assis, à Agnès. Agnès, pour m’ écouter , laissez là votre ouvrage ; Levez un peu la tête,
36 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503
out mon cœur, & je me donnerois volontiers des soufflets ! Quoi ! écouter impudemment l’amour d’un damoiseau, & y prome
tement si sa jalousie s’en ressent. Il raconte ses chagrins à Dubois. Ecoutons -le. ACTE III. Scene IV. Dorante. Job se seroit d
37 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92
que la confusion s’arrête et que chaque voix veut parler à son tour. Écoutez -les, et si chacune de ces voix, qui représente un
ste, et mal conseillé qui se plaint de la cruauté des temps. Tu étais écouté naguère, tu étais suivi, tu étais une fête, un en
ut au rebours du Mariage de Figaro, qui a réussi comme une émeute. On écouta cela gravement, posément, et on se promit bien de
ette définition du Cid de Corneille est très belle, sans doute ; mais écoutez ce qui suit ( erudimini qui tragidificatis ) : «
langue, les mœurs, l’esprit, l’art et les convenances de la comédie. Écoutez avec soin cette comédie de L’Étourdi, et vous com
, il est vrai ; pourtant Andromaque, avant L’Étourdi fut impatiemment écoutée  ! Évidemment, le public était préoccupé de la com
écoutée ! Évidemment, le public était préoccupé de la comédie, et il écoutait sans trop de plaisir les colères éloquentes d’Her
ents où paraît cette illustre ; celle-là sortie, aussitôt le public n’ écoute plus et se repose. Ce n’était pas ainsi que l’ent
r mot, cher pauvre orchestre ? Est-ce que vraiment tu es venu là pour écouter Racine ou Corneille, avec ce recueillement intime
son bonheur, et même en termes assez burlesques ; elle ne daigne ni l’ écouter , ni l’interrompre : « Vous allez être à moi de l
s ? et penses-tu qu’elle ira se servir de ses oreilles amoureuses à t’ écouter  ? Remarquez en passant comment Molière force les
le dialogue de L’École des femmes (tarte à la crème, par exemple), d’ écouter et d’applaudir ici un dialogue, sans contredit be
ncrace, Aristote-Pancrace, comme l’appelle Sganarelle pour s’en faire écouter . À l’heure qu’il est, cette scène du docteur Panc
cet Alceste a-t-il pris l’espèce humaine en horreur ? On l’aime, on l’ écoute , on l’entoure ; il dit à chacun toutes ses vérité
cœur ; il est éloquent comme Mirabeau ; il parle aux juges et il est écouté  ; il arrache à ce vil faussaire le billet qui rui
38 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200
de sa fille, & dit que ce service vaut sa couronne. La Princesse écoute à part. Son pere est enchanté de l’amour de Carlo
ions amoureuses à la Princesse, qui force sur-tout la Princesse à les écouter , à répondre favorablement. Quelle situation attac
core dans cette pensée. Les chasseurs arrivent, & ne voulant plus écouter son amant, elle part pour la chasse, mais avec le
39 (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269
a partie penseuse de la bonne bourgeoisie s’entassait au théâtre pour écouter la satire des « dévots » et des « nobles » qui os
ement sur la vie de Molière tout le peu qu’il est possible de savoir. Écoutons -le. Jean-Baptiste Poquelin, fils d’un marchand ai
comédien est rejeté parce que lui-même rejette la dignité chrétienne. Écoutez saint Chrysostome : « C’est pour vous qu’un chré
Ce trait peint l’homme, et s’il en fallait d’autres, il suffirait d’ écouter ses admirateurs. Néanmoins, ces autres soins, qu’
it ce discours, voulurent le dissuader de jouer ce jour-là. Il ne les écouta point, et représenta son personnage avec beaucoup
ieu d’un siècle encore chrétien, se contente de signaler à ceux qui l’ écoutent le dommage et le péril des âmes. Ses arguments pa
ssément. Seule éloquence qui fasse véritablement honneur à ceux qui l’ écoutent , qui se dresse devant les hommes pour les combatt
nte, elle allait aux abîmes. Si Louis XIV avait davantage et plus lot écouté l’Église, le genre humain prenait une autre direc
piquant de ce que diraient les austères jansénistes, dont plusieurs l’ écoutaient , s’il voulait appliquer à chacun d’eux les lois e
r les contrées qui avaient vu Molière et le sieur d’Assoucy. Il y fut écouté et admiré, et il eut la joie d’éclairer, de ramen
qui l’ennuient ; il se vengera, lui, de la religion qui le condamne. Écoutons Bazin. « Il y avait alors un parti religieux, sé
, complotent les mêmes forfaits, sont enfin des Tartuffes. Là-dessus, écoutons un autre de ces messieurs, à qui Molière n’a pu j
unique remède qui peut le guérir. Tartuffe est en prison. Suivons-le, écoutons sa pensée. Il se dit qu’il a été un sot de pousse
parcours majestueux de son sermon ; j’espère laisser à ceux qui m’ont écouté jusqu’ici la volonté de le lire eux-mêmes et tout
ter, nous leur en représentons l’importance et la nécessité. Ils nous écoutent , ils goûtent tout ce que nous leur disons, ils en
us belle. Voilà une déclaration qu’on ne saurait désirer plus nette. Écoutons la suite. Où sont les vrais dévots ? Notre siècl
maine dont il ne faudrait parler qu’à genoux. Cependant, lorsque l’on écoute attentivement ces admirateurs et ces dévots, l’on
tandre, Alceste est l’objet de sa satire. Cet homme qui ne sait point écouter patiemment de méchants vers, ni perdre tranquille
rendront aisément nuisible aux esprits prévenus ou de peu de portée. Écoutons -le d’abord sur les feintes protestations de tendr
esse du monde qui parle sur le théâtre est basse et gonflée de rien ! Écoutez encore Philinte : … Faisons un peu grâce à la na
40 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102
e l’amour. Malgré les avis de Daphné, Mylas persiste à ne vouloir pas écouter les vœux de Cloris, qui est passionnément amoureu
de conserver par-là les jours à sa maîtresse, qui, soupçonnée d’avoir écouté l’Amour, alloit être immolée à Diane. On est forc
41 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203
a Métromanie. Je n’offense pas M. Piron en le traitant comme Moliere. Ecoutons Lisette parler à Dorante de sa maîtresse. ACTE I.
onde. Les connoisseurs disent en riant : Ah ! le petit frippon ! il a écouté aux portes. Moliere, me dira-t-on, votre oracle,
nt pas un seul terme de leur art. Cela est vrai : Tartufe parle, je l’ écoute , j’entends : J’aurai toujours pour vous, ô suave
42 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249
e aux yeux de son époux, comme elle l’avoit projetté. Tartufe parle ; écoutons . Tartufe, à Orgon. Quoi ! vous croyez... Tartu
ussir dans le projet qu’il avoit annoncé. Il va nous alarmer encore ; écoutons -le. Tartufe. C’est à vous d’en sortir, vous qui
on ne voit jamais goutte ; Et ce n’est que du bruit que tout ce qu’on écoute . Eliante, à Philinte. Ce début n’est pas mal ; &a
43 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366
en défie ; elle seroit détestable. Louis Riccoboni va parler encore, écoutons -le. Je prie le lecteur de m’aider à deviner ce qu
embrasse. Il est aisé de réfuter son sentiment. Mais il va conclure, écoutons sa conclusion. « Je conclus donc que, si l’unité
44 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102
Irritée, elle enjoint à Pedrolino de la suivre et rentre sans vouloir écouter Oratio. Oratio se plaint de sa mauvaise fortune e
Gli Ingannati (les Abusés) des Étourdis de Sienne. Silvia, obligée d’ écouter les confidences du capitaine Spavente qui l’entre
45 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XI. Il Convitato di pietra (le Convié de pierre) » pp. 191-208
dit-il, voici le canon qui tire en signe de réjouissance.” « Rosalba écoute les propos galants du séducteur, qui finit par lu
e l’application de la moralité de l’apologue. Voyant que son maître l’ écoute avec assez d’attention, il s’enhardit, et poursui
46 (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180
rop grossière, une intolérable bouffonnerie. Molière alla son chemin, écouta peu les critiques, continua d’étudier Plaute et T
conduite qu’elle devait tenir pour vivre heureux ensemble : elle ne l’ écouta point. Assurée dans la voie funeste par son innoc
râces qui brillaient en elle, quel accueil en recevait-il ? à peine l’ écoutait -elle ! Au moment où il allait s’épancher: Parlon
mettait dans ses pièces, le disait sur son théâtre; là du moins on l’ écoutait . Tout ce qui lui avait manqué dans sa vie, il se
les conseils les plus sages, a beau le détourner de ce mariage, il n’ écoute que sa fantaisie. À la vérité, il n’est pas sans
èmes, prêts à se déchirer pour des mots ; et l’un d’eux, au lieu de l’ écouter , lui soutient qu’il faut dire, non pas la forme,
le, et qu’ont tous les enfants, ce fut cette attention merveilleuse à écouter , cette facilité à recevoir toute impression : Je
mer une personne qui ne le payait pas de retour. Molière, qui l’avait écouté avec calme, lui demanda s’il avait jamais été amo
à tout le monde n’était point assez à un véritable ami. La pièce fut écoutée en silence, sans éclats, sans applaudissements. L
te lui avait manqué. Ce public, assemblé tous les soirs, qui venait l’ écouter depuis plus de trente ans, il lui avait confié le
47 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380
ourras te procurer, & tu ne compteras jamais sans ton hôte. Mais, écoute  : il me faut une description de Londres. Tu ne no
sté de ne lui point donner un pareil ordre. Le Roi. Levez-vous, & écoutez -moi. Milord, vous voyez à quel degré de bassesse
r donc parle, & si bien qu’il propose Deux cents écus. La belle l’ écouta , Et Gasparin à Gulphar les prêta, Ce fut le bon,
48 (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38
e chose littéraire qui nous occupe et qui nous frappe, la seule qu’on écoute , la seule qu’on discute au milieu de nos bourdonn
le style, le savoir, la poésie. Il y a tout, et c’est pour cela qu’on écoute . Rien ne manque de ce qui fait l’œuvre dans toute
du Ciel… Ne vous formalisez pas, ce n’est que don Quichotte... mais, écoutez  ! il y en a un peu trop de cette thèse-là. On dis
49 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475
le plus aimable de son royaume. Je lui ai parlé du Bourdaloue. Il m’a écoutée avec attention. Peut-être n’est-il pas aussi éloi
fait, et vous du cœur. Je lui ai représenté en toute douceur qu’elle écoutait trop ses ressentiments. Elle m’a répondu qu’elle
jamais. Elle me flatte, me confie tous ses desseins, me consulte et m’ écoute . »Sa douceur venait du sentiment de son déclin. L
50 (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382
uses ou subtiles que Molière se raille de renseignement scholastique. Écoutez ce même Pancrace proposer à Sganarelle de lui ens
aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues déc
51 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IV. Le théâtre des Gelosi » pp. 59-79
euvent donc jouer et circuler dans toutes les rues, se cacher, épier, écouter ou surprendre très naturellement des secrets et d
il prend la parole, et attirant toute l’attention de Burattino qui l’ écoute la bouche béante, il lui fait un discours en troi
52 (1818) Épître à Molière pp. 6-18
e son exil, tirer la bienfaisance : Le cri de l’infortune est à peine écouté  ; L’homme d’esprit sourit au mot d’humanité ; Le
trisait mes vers, Sous mes coups redoublés immolant nos travers, Je n’ écouterais plus que la haine du vice ; Et la sottise, en tou
53 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »
ui fit part du dessein qu’il avait de monter sur le théâtre. Lekain n’ écouta point Voltaire et s’en trouva bien, et le public
54 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250
les épaules chaque fois que le parterre rit ; il se donne la peine d’ écouter . Il écoute L’École des Femmes, mais il bâille ; c
chaque fois que le parterre rit ; il se donne la peine d’écouter. Il écoute L’École des Femmes, mais il bâille ; car il n’y t
ns nous semblent bonnes, vous nous convertirez sans doute ; nous vous écoutons  ; parlez. Ah ! si ces personnes si sages et si fr
aura d’action à la longue sur l’intelligence des hommes savants qui l’ écoutent et la contredisent. Or, c’est là tout ce qu’elle
la contredit, seulement pour n’en pas perdre l’habitude ; Jean-Paul l’ écoute , et oublie l’une après l’autre toutes ses métapho
55 (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834
ns la boutique d’un barbier, et que, assis dans un grand fauteuil, il écoutait , il regardait, tandis que bourgeois et manants, g
pouvoir plus reconnaître Molière parmi les quatre amis qui s’en vont écouter , dans les jardins de Versailles, la lecture du po
popoli, ce genre d’aberration, capable de fausser le meilleur talent. Écoutez ce bout de conversation entre Filippopoli et sa d
out il fut toute sa vie l’élève et l’ami du grand Scaramouche. Aussi, écoutez ses ennemis : « Si vous voulez jouer Élomire, dis
comédiens. Lorsqu’il s’adresse à eux, dans l’Impromptu de Versailles, écoutez de quel style il leur parle : « Je crois que je d
e quoi se contenter ; ainsi l’on y venoit par coutume, sans dessein d’ écouter la comédie et sans savoir ce que l’on y jouoit. »
56 (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »
s opiniâtre à se noyer, ces malheureux nous empêchent de nous noyer ! Écoute , mon cher Molière, tu as de l’esprit ; vois si no
57 (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393
s qui s’étendent sous ma fenêtre en plein soleil, mademoiselle Mars m’ écoute encore et — contente de son apothéose — elle sour
ucheur de chandelles faisait des recettes à la Comédie. Le parterre n’ écoutait plus les comédiens, pour peu que le moucheur de c
terre était colère et maussade. Il avait tout vu sans rien voir, tout écouté sans rien entendre ; il n’avait eu ni un bon mot,
nd de leur stalle, ont coutume de proclamer leurs oracles, et qui les écoute un instant, a bien vite reconnu l’amateur. L’amat
llée, le tyran sur son trône, la grande coquette à sa toilette ; très écouté et très entouré au café Procope dont il était le
été dans son genre, un de ces formidables journalistes que le public écoute même avant qu’ils aient parlé. Aimait-il l’art po
maître Paroles est devenu le maître du monde : il vit, il règne, on l’ écoute  ; personne n’est assez hardi pour ne pas être rem
ie charmantes. — Monseigneur, dit-elle au premier, vous plairait-il d’ écouter ma requête ? — Oui, répond le jeune homme, et sur
Gillette, faites dire à mon mari que vous êtes enfin toute prête à l’ écouter , et s’il accepte votre rendez-vous d’amour, qu’il
es applaudissements et des éloges ! Ainsi parlions-nous et nous fûmes écoutés . — Monrose se montra de nouveau alerte et vif, l’
politique. Un de ses malades lui lisait une tragédie, et la tragédie, écoutée en riant, devenait un vaudeville ! Il reprenait l
dienne aura-t-elle assez d’ironie, assez de sang-froid ? Saura-t-elle écouter , d’une façon assez railleuse, le poésies de M. Tr
rompte à la réplique ; avec quelle grâce et quel naturel parfait elle écoutait ces folies pleines de verve, et comme elle suivai
e et blanchissante, dont vous êtes sortie, ô Vénus, fille de la mer ! Écoutez  ! c’est l’envie qui parle, c’est la Haine, c’est
Écoutez ! c’est l’envie qui parle, c’est la Haine, c’est la Débauche… Écoutez  ! c’est l’amusant murmure, c’est l’atticisme, c’e
i dédiait des comédies, à lui qui n’en dédiait à personne ! Rien qu’à écouter son dialogue, on devine l’homme qui n’a besoin de
de Madame. Et plus bas : Est-ce que j’ai besoin de ta permission ? Écoute , nous n’avons qu’une seule vengeance, Mais aussi
? — C’est une folle ! (notez bien qu’Araminte et Cidalise sont là qui écoutent et qui ont le plus grand intérêt à ne pas laisser
sait pas que le salon, dans lequel il parle, est rempli de gens qui l’ écoutent  ; il ne devine pas la rage étouffée d’Araminte, l
ndues dans les choses les plus délicates de l’amour. Suivez Don Juan, écoutez -le, et vous allez prendre en mépris tout ce qui e
ingenti flumine litterarum undata ! » Oui le grand secret du critique écouté , applaudi, envié, glorifié, le grand secret du st
58 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. » pp. 290-293
i-ci, trop occupé d’une fête qu’il veut donner, n’a pas le temps de l’ écouter . Il suffit d’examiner les mœurs de cette comédie,
59 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. » pp. 274-278
, qui s’amuse à cracher dans un puits pour faire des ronds. Moliere l’ écouta avec beaucoup d’attention : quinze jours après, l
60 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143
’en sens encor tout ému de colere. J’étois sur le théâtre en humeur d’ écouter La piece qu’à plusieurs j’avois ouï vanter : Les
issoit ; & moi, pour l’arrêter, Je serois, ai-je dit, bien aise d’ écouter . Tu n’as point vu ceci, Marquis ? Ah ! Dieu me da
61 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50
squ’à l’agonie. Madame, lui demande Ménalque, qui l’avoit apparemment écoutée avec attention, n’aviez-vous que celui-là ? LE
riez souvent pour tout ce qu’il n’est pas ; pour un stupide, car il n’ écoute point & il parle encore moins ; pour un fou,
ble ? Tranion. C’est ce que j’ai à vous dire ; donnez-vous la peine d’ écouter . Un soir que Monsieur votre fils avoit soupé deho
Vous avez raison, Monsieur : mais, encore une fois, je vous prie de m’ écouter . Notre jeune maître me dit que le mort lui avoit
62 (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -
ière, N’ méprisait pas les avis De sa cuisinière : On sait comm’ il l’ écoutait , Et puisqu’il la consultait, On peut êt’ fièr’ qu
63 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250
tenté de gagner les dix mille écus en accusant son maître. Celui-ci l’ écoute , le saisit au collet, & veut le tuer. Arlequi
an paroît : il est fâché de rencontrer son pere & d’être obligé d’ écouter ses ennuyeuses remontrances. Las de l’entendre, i
Octave. Dona Anna feint de se retirer, & revient sur ses pas pour écouter . Elle entend que la personne arrivée avec Octave
64 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467
x de plusieurs Princes. Pepin se présenta, demanda ma main, & fut écouté  ; vous savez tous les titres qu’il avoit pour l’o
65 (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461
itable accent de l’humaine comédie, dont parlait Boileau, après avoir écouté Molière dans certaines parties du Misanthrope, c’
provocantes, « airs nonchalants7» ne prit que trop de gens, qu’elle n’ écouta que trop, et, comme c’étaient de ces grands brail
r soigneusement étudiés dans le monde, et par les fréquentes saillies écoutées dans les ruelles et répétées par l’écho railleur
ns les cercles mondains, où jamais son esprit ne se mit vainement aux écoutes . Chaque soir, soit qu’il revînt de chez Ninon, où
toute son attention à M. de Grignan, le suivit de tous ses regards, l’ écouta de toutes ses oreilles, soit qu’il le vit empress
t toujours dans le monde, non parmi les causeurs, mais parmi ceux qui écoutent  ? Je laisse M. de Grignan dans son rôle et je res
an dans son rôle et je reste dans le mien. Il parle et s’agite, moi j’ écoute et je contemple. Faut-il donc toujours vous le di
cher Despréaux, ici comme partout où je puis trouver quelque chose à écouter et à apprendre, je mets en action l’allégorie scu
ma fable, gaspillaient à plaisir les richesses de leur esprit, moi, j’ écoutais , et, sans rien dire, sans prendre plus de peine,
is qu’un autre antique adage serait la moralité : Qui parle sème, qui écoute moissonne. » Le comte serra la main du poète et
. »Voyez-vous la haine ? Sentez-vous la perfidie ? Ce n’est pas tout, écoutez encore : « On sait qu’il se vante hautement qu’il
même temps, l’arrivée de Tartuffe dans la famille d’Orgon. En effet, écoutez encore Dorine vous parlant de son maître et de la
t aussi. » Là, c’est avec La Bruyère que nous allons le suivre : « Il écoute , il veille sur tout ce qui peut servir de pâture
vise de son drapeau et demandaient contre qui tendaient ses attaques. Écoutez ce que répond don Juan appelé en duel par don Car
our opposer une réplique ferme et sensée aux invectives qui, une fois écoutées , pourraient faire ajourner à tout jamais la permi
suite du commérage dont il s’est fait l’écho : « Montfleury n’est pas écouté à la cour. » Il ne fallait pas moins que ces enc
r l’allusion qu’elle se fait jour ; mais, pour quiconque alors savait écouter et voir, rien n’était plus transparent et plus pa
e scène, et dites-vous que c’est Molière qui parle à Louis XIV, qui l’ écoute , mais qui peut-être ne le comprend pas : « Sotte
s, pour le jour même, à ses spectateurs ordinaires. Voici le moment d’ écouter parler La Grange : « Le lundi 11 juillet, la Trou
son langage pour arriver aux mêmes fins de duperie et de libertinage. Écoutez -le prêchant Agnès, comme un « sage directeur », c
utre dans Zélinde. Comme, pour une fois, leur sottise peut instruire, écoutons -la parler. Un des personnages de L’Impromptu vien
èlinde continue avec la même platitude la curiosité du renseignement. Écoutons ses personnages : ZELINDE. … Est-il vraysemblable
r autrefois vécu avec la mère. Mais, ajoute-t-il, Monfleury n’est pas écouté à la Cour. » Ces derniers mots expliquent tout ce
bien il lui en coûtait de sortir de ses chagrins pour venir l’amuser. Écoutez un peu dès la seconde scène le monologue de l’esc
ut que, comme dans le Sicilien, sa pensée personnelle, sa plainte mal écoutée , son ennui d’une obéissance stérile, sa révolte c
      Nous rengage de plus belle. Ici Molière a dit, à Louis XIV qui écoute , tout ce qu’il a sur le cœur : son dégoût d’un se
fait, à l’entendre, beaucoup d’honneur à ceux qu’il a… trompés ; mais écoutez Molière-Sosie donnant la réplique à ce porte-foud
» En cela, le Clitandre des Femmes savantes est bien • Molière même. Écoutez , en effet, ce qu’il dit de Trissotin, qu’il conna
type et sait tout y ramener, la faculté bon moins rare de savoir tout écouter , tout voir, sans jamais oublier rien ; puis, cett
it que chez les plaideurs, et n’avait que les procès pour basse-cour. Écoutez encore, à ce propos, une petite historiette de Ta
l d’Agnès a de malice et de vraie science humaine sous son ignorance. Écoutez -les parler l’un et l’autre : chez Agnès, ce qui s
s, que je sais sérieuses, et s’il consent, ce dont je ne doute pas, à écouter plus que jamais quelques avis. Ceux que je lui ai
mpan ne nomme même pas « le vieux médecin » de qui venait l’anecdote. Écoutez -la elle-même maintenant, et jugez. Dites si l’on
66 (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20
ans sa pudeur affectée. Eh bien, Monsieur ! eh bien, puisque, sans m’ écouter , Vos sentiments brutaux veulent se contenter, Pui
malgré tout, est une fille d’esprit, de cœur et de sens, appréciée et écoutée de ses maîtres ; assez bien de sa personne, d’ail
67 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122
ès. Si mes avis vous paroissent suspects ou peu dignes d’être suivis, écoutez du moins ceux que vous donnent deux excellents Cr
par la personne même qui cause le malheur dont nous sommes affectés. Ecoutons -la parler, & nous rirons en voyant ce qui la
68 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499
ne l’emporteront plus sur l’intérêt général devenu très pressant : on écoutera attentivement, & l’on réfléchira avant de rej
loin. Je voudrois pour huit jours seulement être à portée de me faire écouter par les Comédiens, je leur prouverois qu’on peut
69 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338
ggèrent et que tu dois suivre, si tu aimes tant soit peu la fortune. Écoutons Arlequin sous la robe du notaire La Ressource, da
d ils se mettent comme cela à la raison, on entre en pourparlers ; on écoute , on négocie ; et enfin, après un bon contrat bien
70 (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146
nt, le roi s’écriait : Le pauvre homme ! Molière était du voyage ; il écouta et il écrivit. Les trois premiers actes du Tartuf
ibellistes ou à la colère des hypocrites de royalisme et de religion, écoutez ce qu’ils publiaient contre le grand poète auquel
ces hypocrites qui enfoncent saintement le poignard dans les cœurs ? Écoutez leurs fastueuses protestations, ils se donnent co
foli, s’écriaient-ils en lui présentant les plus belles. Molière, qui écoutait et qui profitait partout, conçut, suivant cette v
l interroge Théophraste, Plutarque, La Bruyère, Lucien, de même qu’il écoute le courtisan, l’avare et l’hypocrite qu’il veut f
71 (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196
se réconcilia avec Armande Béjart, sa femme ; il se laissa aller à l’ écouter , à se départir de sa réserve et des soins qu’il p
bourgeois et les pauvres qui se rendirent à la Comédie-Française pour écouter Tartuffe et la pièce nouvelle. La recette de cett
devant Vautrin, le roi des coquins. Quel plaisir parfait on éprouve à écouter cette langue impérissable et jeune ! Et cela date
théâtre. Lorsque Poquelin le père se fâchait de voir son fils courir écouter les bouffons, le grand-père souriait et se disait
ur vieille probité. Molière, lui, allait et venait, courait la ville, écoutait , étudiait, et, avant de monter sur l’Illustre Thé
ant : Chapelle, à qui Molière se plaignait, était trop dissipé pour l’ écouter  ; une seule confidence suffit à Molière de ce côt
rer la femme du médecin de loger chez elle, ne daigna pas seulement l’ écouter  ; de sorte que son appartement fut loué à la Du P
vous auriez pitié de moi ! » Ce qu’il souffrait, on le sait lorsqu’on écoute la plainte mâle d’Alceste, et la pitié que réclam
faux monnayeurs en dévotion, que Louis XIV eut le bon sens de ne pas écouter cette fois, empêchaient Tartuffe de voir la scène
dire, dans son râle. Molière malheureux le sera-t-il dans son foyer ? Écoutez  : Chez le grand Scaramouche il va soir et matin.
lière : Ces vers pompeux et forts, ces grands raisonnements, Qu’on n’ écoute jamais sans des ravissements, Ces chefs-d’œuvre d
72 (1901) Molière moraliste pp. 3-32
ils, « aux opinions de nos anciens. Jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues déc
anne est charmante. Henriette sera la meilleure des épouses. Elvire n’ écoute les galanteries de Tartuffe que par nécessité, et
vice), le scandale ne saurait rien enfanter que de déplorable en soi. Écoutons Chrysale : Si je n’approuve pas ces amis des gal
73 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. Pieces intriguées par un événement ignoré de la plupart des Acteurs. » pp. 192-198
quis lui dit qu’il est déja lié à Emilie, sans qu’elle en sache rien. Ecoutons -le raconter lui-même son incroyable histoire. ACT
74 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474
rons. Scene derniere. Dorante, se jettant aux genoux de Francaleu. Ecoutez -moi, Monsieur, ou je meurs à vos pieds. Après avo
75 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258
mmes de la cour. À la cour on n’a ni le droit ni le moyen de se faire écouter , de se faire étudier, de se faire admirer. L’atte
76 (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944
ou une comédie d’autrefois au moins comme la grand’messe. D’ailleurs, écouter une tragédie, fût-ce La Fille de Roland, il est c
ers, pour cet office, de Cinna, voire de Sertorius, ou de Mithridate. Écouter une comédie d’une bonne époque, c’est se mêler pr
77 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du point où doit commencer l’action d’une fable comique. » pp. 172-177
Aubignac veut que les Auteurs prennent l’action à son dernier point : écoutons -le parler. « Après qu’un Auteur aura choisi son
78 (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112
ici un exemple curieux : Le Barbouillé. — Eh ! monsieur le docteur, écoutez -moi de grâce ! Le Docteur. — Audi, quœso, aurait
se casse, ou si se brise, je ne m’en mets guère en peine ; mais tu m’ écouteras , ou je te vais casser ton museau doctoral. Moliè
être marié avec sa propre fille; cette odieuse insinuation ne fut pas écoutée ; elle était fausse, d’ailleurs; Molière n’avait e
un coup, devient un personnage. Cet honnête homme est bien sûr d’être écouté , quand il fera son récit. On n’a jamais poussé le
uin de fils de trente-cinq ans, coquin, justement à cause de son âge. Ecoutez ce qu’elle raconte à Lisette, après avoir vu ce f
cette locution-là. Gabrillon Et on les sifflait ? M. de la Protasè Ecoutez , écoutez ceci. « Ah ! Sire, souffrirez-vous que l
cution-là. Gabrillon Et on les sifflait ? M. de la Protasè Ecoutez, écoutez ceci. « Ah ! Sire, souffrirez-vous que le théâtre
la haute et scandaleuse fortune de Mmede Pompadour et de MmeDubarry. Écoutez parler Maugrebleuce mauvais sujet de dragon des V
79 (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. De l’Action, du Nœud, des Incidents. » pp. 165-171
à-dire un lieu ou l’on regarde ce qui s’y fait, & non pas où l’on écoute ce qui s’y dit. Il faut donc que l’action parle à
80 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175
même effet : cependant le public moins content n’auroit peut-être pas écouté la piece. Je dois faire remarquer qu’il y a un gr
81 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XII » pp. 100-108
in, avait passé l’intervalle de 1643 à 1648, époque de sa minorité, à écouter chaque jour le récit des victoires que le prince
82 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396
ché. Mégadore. Hé ! je vous prie, Euclion, faites-moi le plaisir de m’ écouter un peu tranquillement : j’ai à vous entretenir d’
vous. Mais laissons les bœufs à la charrue : recevez ma proposition ; écoutez -moi favorablement, & ne me refusez point pour
er la fortune de ma fille : je vous la promets donc. Mais... mais.... Ecoutons . O Jupiter ! n’entends-je pas ma perte ! Mégadore
83 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80
n, Monsieur, je suis bien. Je viens pour... Don Juan. Non, je ne vous écoute point, si vous n’êtes point assis. M. Dimanche. M
e. Hector, à part. Non, je ne vis jamais d’animal si tenace ! Valere. Ecoutez  ; je vous dis un secret qui, je crois, Vous plair
84 (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352
de l’art où il a excellé. Lorsque les maîtres ont parlé, il est bon d’ écouter . C’est sans doute sa propre opinion qu’il exprime
le vrai, c’est-à-dire la mesure, et il essaye d’y ramener ceux qui l’ écoutent en leur présentant sous un aspect plaisant ce qui
85 (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315
t, comme celle de Shakespeare, a consisté à regarder, à observer et à écouter les hommes. Pour les hommes de génie c’est la mei
e et Alcantor est filée avec une rare perfection. Celle où Sganarelle écoute et entend sans être vu les propos de Dorimène à L
s, Molière écrivit le Médecin malgré lui qui en fit beaucoup, et l’on écoutait le Misanthrope pour retenir sa place à écouter le
fit beaucoup, et l’on écoutait le Misanthrope pour retenir sa place à écouter le Médecin malgré lui. Pour être juste, ii faut r
timent en proportion de sa faute et il y aura toujours quelque gêne à écouter George Dandin, comme il y en a toujours une dans
u noble et ne fût-ce du reste que par politesse à l’égard de qui vous écoute  ; il faut avoir un souci, sinon jaloux, du moins
nsi ne sont pas ridicules et il ne faut pas les ridiculiser ; il faut écouter avec déférence ceux qui parlent de religion, tout
que les femmes doivent être des ménagères et qu’il ne faut pas trop s’ écouter quand on est malade. La supériorité de Molière en
ridiculise les malades imaginaires, c’est que le demi-malade qui « s’ écoute  » est une perte pour la société et se retranche d
’effroi De l’affront que nous fait son manquement de foi ? Amorphe n’ écoute pas ses discours généraux ; il est trop absorbé e
r de la concession elle-même, ne peut se tenir d’être satisfait et il écoute toute cette tirade avec plaisir, quoique avec un
s flatteries ont une douceur fade qui fait mal au cœur à ceux qui les écoutent  ? N’a-t-il pas ces lâches courtisans de la faveur
reilles, Ces vers pompeux et forts, ces grands raisonnements Qu’on n’ écoute jamais sans des ravissements, Ces chefs-d’œuvre d
la réciter ? C’est se railler : il faut dire les choses avec emphase. Ecoutez -moi : « Te le dirai-je, Araspe… ». Voyez-vous cel
nir à lui ses anciennes maîtresses et il les reçoit sèchement, il les écoute avec cet ennui morose qui se marque par le monosy
il y a aussi des Argan de leur âme. Il y a des gens qui, comme Argan, écoutent tous les mouvements de leur abdomen, écoutent tou
gens qui, comme Argan, écoutent tous les mouvements de leur abdomen, écoutent tous les borborygmes de leur âme ; qui, comme les
e rôle de Frosine la théorie de Mégadore, et cette théorie Harpagon l’ écoute avec intérêt et un demi-acquiescement et ne voit
er : j’en rejetais la voix, qui vous rendait criminel à mes yeux et j’ écoutais avec plaisir mille chimères ridicules qui vous pe
86 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre III. — Du drame comique. Méditation d’un philosophe hégélien ou Voyage pittoresque à travers l’Esthétique de Hegel » pp. 111-177
religieux le temple de Melpomène. J’ai parcouru précipitamment, sans écouter ma curiosité, la galerie si intéressante qui join
ciel bleu, à l’ombre des chênes, et tenant un sceptre à la main, elle écoutait les plaintes, pacifiait les différends, ou bien,
241.   …… Jusqu’ici, assis aux pieds du divin Hegel, mon maître, j’ai écouté docilement ses leçons, reproduisant sa pensée ave
nent d’inoffensifs bourgeois. T. II, p. 499. 238. Ceux qui l’avaient écouté éprouvèrent une nouvelle compassion en voyant qu’
87 (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548
singularisent en ne les suivant pas lorsqu’elles sont bien établies. Ecoutons Sganarelle & Ariste dans l’Ecole des Maris. A
qu’il lui a été possible ». Cléante. Que veut dire cela ? La Fleche. Ecoutez le mémoire. « Premiérement, un lit de quatre pie
cervelle, est bien capable de les guérir de cette folie : qu’elles l’ écoutent . C’est à elles qu’il s’adresse, en conseillant au
88 (1692) Œuvres diverses [extraits] pp. 14-260
nt d’un Fils amoureux gourmander l’imprudence ; De quel air cet Amant écoute ses leçons, Et court chez sa Maîtresse oublier ce
89 (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351
se ralentit pas jusqu’au dernier jour ; il n’aurait pu, à dire vrai, écouter les conseils de Boileau, rester dans la haute com
90 (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Brueys & Palaprat, imitateurs, comparés avec Térence, Blanchet, un Auteur Italien, & la nature. » pp. 100-132
’entends des voleurs qui ouvrent notre porte. Ne les entends-tu pas ? Ecoutons . Paix, paix, écoutons... Oui... les voilà... Je l
ui ouvrent notre porte. Ne les entends-tu pas ? Ecoutons. Paix, paix, écoutons ... Oui... les voilà... Je les vois... Ah ! coquin
91 (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316
orte se placer sans cesse à côté des fictions, pour que le public qui écoute et le critique qui annote, en suivant le développ
son art dans cette; admirable poétique de L’Impromptu de Versailles ? Écoutez les deux, interlocuteurs mis en scène pour éclair
92 (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129
tre les bonnes mœurs, et condamnée par l’Église ; mais qu’après avoir écouté tranquillement l’ecclésiastique, Molière parla à
eu du sien, et c’est se donner de la réputation à peu de frais. »On n’ écoutait point les personnes qui parlaient de la sorte ; e
n moyen assuré de vous mettre l’esprit en repos. Molière, qui avait écouté son ami avec assez de tranquillité, l’interrompit
rer la femme du médecin de loger chez elle, ne daigna seulement pas l’ écouter  ; de sorte que son appartement fut loué à la du P
opiniâtré à se noyer, ces malheureux nous empêcheront de nous noyer ? Écoute mon cher Molière, tu as de l’esprit, vois si nous
siez toutes dans leur point de vue ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez , ajouta-t-il, je tranche fort avec N… ; mettez-no
re, afin qu’elles me fassent plus d’impression. Mais, dit-il, je vous écouterai plus commodément dans le cabaret qui est ici proc
cette honnête hardiesse nécessaire à l’orateur, il y a du plaisir à l’ écouter quand il vient faire le compliment ; et celui don
Fontaine et Racine à Paris en 1664. Il paraît que Racine fut le seul écouté . Le recueil manuscrit de Conrart, conservé à l’Ar
moins une paire de caleçons… J’étais trop amoureux de mon faible pour écouter un conseil si contraire à ma passion dominante, e
et d’avoir vécu autrefois avec la mère ; mais Montfleury n’est point écouté à la cour *. » Molière ne daigna point répondre à
ais inutiles sur le théâtre : ils jouent presque aussi bien quand ils écoutent que quand ils parlent. Leurs regards ne sont pas
93 (1769) Idées sur Molière pp. 57-67
’avoir pas voulu leur faire perdre le profit d’une représentation. Il écoutait volontiers les avis, quoique probablement il ne f
94 (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362
eille ou un Molière, dégagés de toute obligation classique, n’eussent écouté comme Shakespeare que leur propre génie, et se fu
t de ne point croire à Dieu. La matière eût été belle… et l’on aurait écouté don Juan avec patience sans l’interrompre ! » Mol
e le lire ? N’ai-je pas décliné tant que je l’ai pu l’honneur de vous écouter  ? Ne vous ai-je pas prévenu que j’étais un peu pl
, mais moins de susceptibilité ; il apprendra à se faire respecter et écouter sans blesser personne ; il tiendra à distance les
95 (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354
ente le doux vieillard assis pendant les feux du jour, à l’ombre ; il écoute « le murmure d’un ruisseau », regarde passer « un
compagnez Hegel à Paris, si vous allez avec lui aux Variétés, si vous écoutez ses francs éclats de rire quand Odry et Vernet lu
connaître l’opinion des autres, fait semblant de les contredire, les écoute , se tait, et se range en apparence à leur avis. I
le rare mérite est bien digne d’être connu de l’illustre Cyrus qui m’ écoute … Quoique d’un naturel fort violent, Mégabate est
à la cour, partout où étaient ses yeux et ses oreilles, il regardait, écoutait en silence. Voici ce que l’un de ses ennemis459 f
96 (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314
re les bonnes mœurs, et condamnée par l’Église ;  mais qu’après avoir écouté tranquillement l’Ecclésiastique, Molière parla à
eu du sien, et c’est se donner de la réputation à peu de frais . On n’ écoutait point les personnes qui parlaient de la sorte ; e
rer la femme du Médecin de loger chez elle, ne daigna seulement pas l’ écouter  : de sorte que son appartement fut loué à la Du-P
opiniâtré à se noyer, ces malheureux nous empêcheront de nous noyer ? Écoute , mon cher Molière, tu as de l’esprit, vois si nou
siez toutes dans leur point de vue ; on parlerait encore plus de moi. Écoutez , ajouta-t-il, je tranche fort avec N… mettez-nous
re, afin qu’elles me fassent plus d’impression. Mais, dit-il, je vous écouterai plus commodément dans le cabaret qui est ici proc
97 (1838) Du monument de Molière (Revue de Paris) pp. 120-
par des paroles en prose, en vers et en or; et si le cadastre ne nous écoute pas, nous irons nous plaindre au roi, qui essaier
98 (1816) Molière et les deux Thalies, dialogue en vers pp. 3-13
e le sais. La Vieille Thalie. Quoi ? Monsieur… Molière. Un moment ; écoutez  : Vous pouvez vous passer de brillants empruntés 
99 (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187
t partout. Tout était académie : académie ne se bornant pas à lire, à écouter , à disserter ; mais académie en action, en inspir
100 (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533
s choses d’elles-mêmes, & parlent sur-le-champ. Argan. Fort bien. Ecoutons . Cléante. Voici le sujet de la scene. Un berger é
ernand, à Philipin. N’est-ce pas ? Ah ! frippon fripponnant...Tiens, écoute . Crispin, continuant. Voyez ce qu’aujourd’hui vot
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